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BERLIN

FRlEDLAiNDER & Fils

LIBRAIRES

Caristrasse, 11.

LIEGE

DEGQ et HIERSTRASZ

LIBRAIRES

Rue de l’Universitd.

IMPRIMERIE H. VAILLANT- CARMANNE
Rue St-Adalbert, 8, Liège.

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ON

SOCIÉTÉ

GÉOLOGIQUE

DE

BELGIQUE.

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ANNALES

DE LA

SOCIÉTÉ

GÉOLOGIQUE

DE

BELGIQUE

TOME DIXIÈME.

1882-1883

LIÈGE

IMPRIMERIE H. VAILLANT-Cj

Rue St-Adalbert, 8.

LISTE DES MEMBRES

au 19 novembre i883.

MEMBRES EFFECTIFS (4).

! MM. Alvin (Louis), ingénieur, professeur à l’Ecole poly¬
technique, 56, rue de Pascale, à Bruxelles.

2 Andrimont (Julien d’), ingénieur, directeur-gérant

du charbonnage du Hasard, sénateur, 6, place
St-Michel, à Liège.

3 Ancion (Alfred), ingénieur, 22, boulevard Piercot,

à Liège.

4 Arnould (Gustave), ingénieur principal au corps

des mines, 4, rue des Passages, à Mons.

5 Backer (Hector de), ingénieur, 52, rue de Namur,

à Bruxelles.

6 Ballion-Versavel (Jean), membre de la Société

malacologique de Belgique, 8-9, place de la
Calandre, à Gand.

7 Barlet (\dolphe), ingénieur en chef au chemin de

fer de l’État, 11, avenue de la Reine, à Bruxelles.

8 Battaille (Albert), ingénieur, 11, rue des Écuries

(maison l’schakoff), à St-Pétersbourg (Russie).

9 Bautier (Edmond), ingénieur, directeur-gérant, à

Cronfestu, par Morlanwelz.

10 Bayet (L ), ingénieur, à Walcourt.

11 Berchem (François), ingénieur principal au corps

des mines, 32, rue Pépin, à Namur.

(') L’astérisque (*) indique les membres à vie.

VI

12 MM. Berdal (François), géomètre, àQuaregnon.

13 Bia (Gustave), ingénieur, directeur-gérant de la

Société du Couchant-du-Flénu, à Quaregnon.

14 Biernaux (Joseph), ingénieur, à Monceau-sur-

Sambre.

15 Bilharz (Oscar), ingénieur, directeur de la Société

de la Vieille-Montagne, à Moresnet, par Montzen.

16 Blanchart (Camille), ingénieur, 6, rue Vautier, à

Ixelles.

17 Bodson (Materne), ingénieur à la Société delà

Vieille-Montagne, rue Neuve, à Chênée.

18 Bodart (E ), ingénieur, , rue du Canal, à

Louvain.

19 Boissière (Albert), ingénieur de la Compagnie

parisienne du gaz, 201, faubourg Saint-Denis,
à Paris.

20 Bonamis (Florimont-J ), conducteur des ponts

et chaussées, à Jambes.

21 Bougnet (Eustache), ingénieur principal des mines,

à Jemeppe.

22 Bouhy (Victor), directeur-gérant de la Société ano¬

nyme de la Nouvelle- Montagne, 58, rue Darchis,
à Liège.

23 Boulanger (Eugène), ingénieur, place du Marché,

à Châtelet.

24 Bource (Léon), ingénieur, h Baume.

25 Bourg (Victor), ingénieur-adjoint à la direction des

charbonnages du Bois du-Luc, à Bois-du-Luc,
par Houdeng-Goegnies.

26 Bourguignon (Ernest), ingénieur des charbonnages

de Monceau-Fontaine, à Forchies, par Fontaine-
l’Evêque.

27 Boveroule (Etienne), ingénieur à la Société des

charbonnages de Mariemont, à Bascoup.

— VH —

28 MM. Braconnier (Frédéric), sénateur et industriel, 7,

boulevard d’Àvroy, à Liège.

29 Breithof (Nicolas), ingénieur, professeur à l’Uni¬

versité, 54, rue du Canal, à Louvain.

30 Briart (Alphonse), ingénieur en chef des charbon¬

nages de Mariemont et Bascoup, membre de
l’Académie, à Morlanwelz.

31 Brixhe (Emile), directeur-gérant de la Société

métallurgique Austro-Belge, à Corphalie, par
Huy.

32 Bustin (Oscar), ingénieur-directeur-gérant du

charbonnage de Sart-Berleur, 23, rue des Guil-
lemins, à Liège.

33 Cambrésy (Alphonse), ingénieur, 16, place du

Havre, à Paris.

34 Candèze (Ernest), docteur en médecine, membre

de l’Académie, à Glain, lez-Liége.

35 Cartuyvels (Jules), ingénieur, professeur à l’Uni¬

versité, 29, rue des Récollets, à Louvain.

36 Chandelon (Joseph), professeur à l’Université, 14,

rue Darchis, à Liège.

37 Chandelon (Théodore), docteur en sciences natu¬

relles, 86, rue St-Gilles, à Liège.

38 Charlier (Eugène), docteur en médecine, 23, rue

St-Gilles, à Liège.

39 Charlier (Gustave), ingénieur au charbonnage du

Horioz, à Tilleur.

40 Chaudron (Joseph), ingénieur principal honoraire

des mines, 64, rue Joseph II, à Bruxelles.

41 Chèvremont (Charles), ingénieur, directeur du

charbonnage de Sart-d’Avette, aux Awirs, par
En gis.

42 Clerfayt (Adolphe), ingénieur, maître de carrières,

à Poulseur.

VIII

43 MM. Cocheteux (Charles), général du génie pensionné,

25, rue Fabry, à Liège.

44 ' Cogels (Paul), propriétaire, au château de Boe-

kenberg, à Deurne, par Anvers.

45 Cornet (François-Léopold), ingénieur, directeur

de la Société anonyme des phosphates de Mes-
vin Ciply, membre de l’Académie, 28, boule¬
vard Dolez, à Mons.

46 Cotteau (Gustave), juge honoraire, à Auxerre

(France — Yonne).

47 Craven (Alfred), membre de la Société Malacolo-

gique de Belgique, 132, Cambridge Street,
Warwick Square, à Londres.

48 Crépin (François), membre de l’Académie, direc¬

teur du jardin botanique, à Bruxelles.

49 Crocq (Jean), docteur en médecine, professeur à

l’Université, sénateur, 110, rue Royale, à
Bruxelles.

50 Cuttier (Adolphe), rue de Jéricho, à Bruxelles.

51 Davreux (Paul), ingénieur, secrétaire de la com¬

mission du Musée de l’Industrie à Bruxelles, 14,
rue Lefrancq, à Schaerbeek.

52 Deby (Julien), ingénieur, 75, Holland-Road, Ken-

sington, à Londres.

53 Decamps (Louis), docteur en sciences naturelles,

41, rue Sommeleville, à Verviers.

54 De Cuyper (Charles), professeur émérite à l’Uni¬

versité de Liège, 80, rue Mercelis, à Bruxelles.

55 Defrance (Charles), directeur-gérant de la Com¬

pagnie minière belge de Yigsnaes, 34, Longue
rue Ste-Anne, à Anvers.

56 Dehu ( ), régisseur de la Société des Vingt-

Quatre Actions, à Quaregnon.

57 Dejaer (Ernest), ingénieur au corps des mines,

22, rue de la Chaussée, à Mons.

IX

58 MM. De Jaer (Jules), ingénieur au corps des mines, 4,

rue Vieux-Marché-aux-Bêtes, à Mons.

59 Dejardin (Adolphe), capitaine du génie pensionné,

22, rue Dartois, à Liège.

60 Dejardin (Louis), ingénieur au corps des mines,

25, rue des Vingt-Deux, à Liège.

61 De Koninck (Laurent-Guillaume), professeur émé¬

rite à l’Université, 48, rue Bassenge, à Liège.

62 * De Koninck (Lucien-Louis), ingénieur, chargé de

cours h l’Université, 48, rue Bassenge, à Liège.

63 Delacre (Ambroise), pharmacien, 80, Montagne

de la Cour, à Bruxelles.

64 Deladrière (Gédéon), ingénieur en chef de la

Société des Produits, à Flénu, par Jemmapes.

65 Delvaux (Émile), capitaine aux lanciers, membre

de la Société géologique de France, 456, avenue
Brugman, à Bruxelles.

66 Denis (Hector), avocat, membre de la Société

Malacologique, professeur h l'Université de
Bruxelles, 148, chaussée de Wâvre, h Ixelles.

67 Descamps (Armand), ingénieur au charbonnage du

Grand-Bouillon, à Dour.

68 Descamps (Joseph), ingénieur, président de la

Chambre des représentants, 38, avenue Louise,
à Bruxelles.

69 Desguin (Pierre), ingénieur, directeur de l’Office

général des brevets d’invention, 32, rue des
Croisades, à Bruxelles.

70 Dessent (Jules), ingénieur, à Bascoup.

71 Destexhe (Emile), ingénieur, directeur du char¬

bonnage de la Petite-Bacnure, à Herstal.

72 Desvachez (Jules), ingénieur au corps des mines,

67, rue de la Chaussée, à Mons.

73 * Dewalque (François), ingénieur, professeur à

l’Université, 26, rue des Joyeuses Entrées, à
Louvain.

X

74 MM. Dewalque (Gustave), membre de l’Académie, pro¬

fesseur à l’Université, 17, rue de la Paix, à Liège.

75 Donckier (Charles), ingénieur, directeur de char¬

bonnage; à Chokier, par Flémalle.

76 Dorlodot (Henry de), abbé, au château de et à

Floreffe.

77 Dubar (Arthur), ingénieur, directeur des Iravaux

du charbonnage de Ressaix, près et par Binche.

78 Dubar (Pierre), ingénieur civil, à Morlanwelz.

79 Dubois ( ), ingénieur-directeur des charbon¬

nages de Marihaye, à Flémalle-Grande.

80 Dudicq (Léon), ingénieur du charbonnage de Bas-

coup, à Bascoup, par Chapelle-lez-Herlaimont.

81 Dugniolle (Maximilien), professeur h l’Université,

57, Coupure, rive gauche, à Gand.

82 Dulait (Jules), ingénieur-métallurgiste, rue de

Montigny, à Charleroi.

83 Dumont (André), ingénieur, 51, Longue rue d’Ar-

gile, à Anvers.

84 Dupire ( ), ingénieur, à Quaregnon.

85 Dupont-Rucloux (Adolphe), ingénieur, 46, rue des

Augustins, à Liège.

86 Durand (Henry), ingénieur, inspecteur des char¬

bonnages patronnés par la Société générale
pour favoriser l’industrie nationale, avenue
Louise, 272, à Bruxelles.

87 Durand (Emile), chimiste, professeur à l’école

industrielle, à Jumet.

88 Durant (Prudent), directeur-gérant du charbon¬

nage du Grand-Mambourg, à Montigny-sur-
Sambre.

89 Durieu (Félix), ingénieur, directeur-gérant du

charbonnage de Belle-Vue, 57, rue Monulphe,
à Liège.

XI

‘90 MM. Englebert (Félix), ingénieur, inspecteur des cons¬
tructions au ministère de la justice, 9, rue de
Milan, h Ixelles.

91 Faly (Joseph), ingénieur au corps des mines,

36, rue Chisaire, à Mons.

92 Fétis (Alphonse), ingénieur, directeur-gérant de

la Société des mines et usines du Rhin et du
Nassau, à Stolberg (Prusse).

93 Fiévet (Jules), ingénieur au charbonnage de Bas-

coup, par Chapelle-lez-Herlaimont.

94 Firket (Adolphe), ingénieur au corps des mines,

répétiteur de minéralogie et de géologie à l’école
des mines, chargé de cours à l’Université, 28,
rue Dartois, à Liège.

95 Focquet (Arnaud), ingénieur aux charbonnage de

Mariemont, à Morîanwelz.

96 Folie (François), docteur en sciences, adminis¬

trateur-inspecteur de l’Université, à Liège.

97 Forir (Henri), ingénieur, conservateur des collec¬

tions minéralogiques et géologiques de l’Uni¬
versité, 11, rue Robertson, h Liège.

98 Fraikin (Joseph), ingénieur, 4, rue Konnaïa, à

Karkow (Russie).

99 Fraipont (Julien), docteur en sciences naturelles,

assistant de zoologie à l’Université, 14, rue
Ste-Croix, à Liège.

100 François (Léon), directeur au charbonnage de

Belle-et-Bonne, à Quaregnon.

101 Fromont (Martial), ingénieur-métallurgiste, à

Châteiineau.

102 Galland (A ), ingénieur d’arrondissement du

service provincial de la Flandre Orientale, à
Gand.

103 Gérimont (Maurice), ingénieur, 54, rue Lairesse,

à Liège.

XII

104 MM. Germaux (Edmond), ingénieur, directeur-gérant

des charbonnages des Onhons-Grand-Fontaine,
à Fiéron.

105 Gilkinet (Alfred), docteur en sciences naturelles,

professeur à l’Université, 13, rue Renkin, à
Liège.

106 Gillet (Lambert), ingénieur, industriel, à Andenne.

107 Gillon (Auguste), ingénieur, professeur à l’U¬

niversité, 29, avenue Rogier, à Liège.

108 Gindorff (Frantz), ingénieur de la Société de la

Nouvelle-Montagne, à Engis.

109 Godin (Arnold), ingénieur des mines, 24, rue du

Jardin-Botanique, à Liège.

110 Goret (Léopold), ingénieur, chargé du cours de

chimie appliquée à la teinture à l’Ecole des
mines, 19, rue Ste-Marie, à Liège.

11 î Gosseries (Emile), ingénieur au charbonnage de
Sacré-Madame, à Damprémy.

112 Graindorge (Joseph), docteur spécial en sciences

physiques et mathématiques, professeur à
l’Université, 92, rue Paradis, à Liège.

113 Greiner (Adolphe), ingénieur, chef de service à la

Société Cockerill, 10, quai Neuf, à Seraing.

114 Guchez (Fulbert), ingénieur au corps des mines,

40, rue Saxe-Cobourg, à Bruxelles.

115 Guibal (Théophile), ingénieur, 43, rue des Gro-

seillers, à Mons.

116 Habets (Alfred), ingénieur, professeur à l’Univer¬

sité, 9, rue des Carmes, à Liège.

117 Habran (François), ingénieur au charbonnage du
Hasard, à Micheroux, par Fiéron.

Hamal (Victor), ingénieur, 9, rue du Laveu, à
Liège.

118

XIII

119 MM. Hanuise (Émile), professeur à l’Ecole des Mines du

Hainaut, rue des Chartiers, à Mons.

120 Harpignies (Hippolyte), ingénieur du charbonnage

du Trieu-Kaisin, à Gilly.

121 Harzé (Emile), ingénieur au corps des mines, rue

de Trêves, 76, à Bruxelles.

122 Hauzeur (Jules), ingénieur, 26, boulevard d’Avroy,

à Liège.

123 Henin (François), ingénieur, directeur-gérant du

charbonnage d’Aiseau-Presles, à Farciennes.

124 Henin (Jules), ingénieur des charbonnages d’Ai

seau-Presles, à Farciennes.

125 Hennequin (Émile), major d’état-major, professeur

à l’École de guerre, 121, rue des Coteaux, à
Bruxelles.

126 Hock (Gustave), ingénieur, professeur à l’Athénée,

27, boulevard Beauduin de Jérusalem, à Mons.

127 Hock (Octave), ingénieur aux hauts-fourneaux de

Jarville. près Nancy (France — Meurthe-et-
Moselle).

128 Houzeau de Lehaye (Auguste), échevin, membre

de diverses sociétés savantes, à Mons.

129 Hubf. (Jean), ingénieur, à Dombrowa, station

du chemin de fer de Varsovie à Vienne, gouver¬
nement de Petrokow (Russie).

130 Hubert (Herman), ingénieur au corps des mines,

26, rue des Vingt-Deux, à Liège.

131 Hubert (Léon), ingénieur, à Walcourt.

132 Isaac (Isaac), ingénieur, directeur des travaux des

charbonnages du Levant du Flénu, à Guesmes.

133 Jacquet (Jules), ingénieur au corps des mines, 5,

rue des Orphelins, à Mons.

134 Janson (Paul), avocat, membre de la Chambre des

représentants, 18, place du Petit-Sablon, à
Bruxelles.

XIV

135 MM. Jochams (Félix), administrateur-inspecteur général

du corps des mines, 100, rue de Stassart, à
Bruxelles.

136 Joly (baron F.), général-major d’état-major, 41,

rue de la Loi, à Bruxelles.

137 Jorissen (Armand), docteur en sciences naturelles,

110, rue Sur-la-Fontaine, à Liège.

138 Jorissenne (Gustave), docteur en médecine, 130,

boulevard de la Sauvenière, à Liège.

139 Jounjaux( Émile), ingénieur, à Roux.

140 Julien ( ), professeur à la faculté des

sciences de Clermont-Ferrand (France — Puy-
de-Dôme).

141 Julin (Joseph), directeur des charbonnages de

Baldaz-Lalore, par Flémalle-Haute.

142 Kennis (Guillaume), ingénieur, 43, rue Vifquin, à

Schaerbeek.

143 Knepper-Gloesener (Jean), architecte de district, à

Diekirch (Grand-Duché de Luxembourg).

144 Kreglinger (Adolphe), ingénieur, 36, rue Marie de

Bourgogne, à Bruxelles.

145 Kumps (Gustave), ingénieur des ponts et chaussées,

133, rue de Stassart, à Ixelles.

146 Kupfferschlaeger (Isidore), professeur émérite à

i’Université, 18, rue du Jardin- Botanique, à
Liège.

147 Laguesse (Emile), ingénieur en chef-directeur des

mines, 3, rue d’Enghien, à Mons.

148 Lambert (Casimir), maître de verreries, àCharleroi.

149 Lambert (Guillaume), ingénieur des mines, pro¬

fesseur à l’Université de Louvain, 50, boulevard
de l’Observatoire, à Bruxelles.

150 Lambot (Léopold), ingénieur et industriel, à Mar-

chienne-au-Pont.

— XV —

15! MW. Laporte (Léopold), directeur-gérant de la Société
des Produits, à Flénu, par Jemmapes.

152 Lapparent (Albert de), ingénieur des mines, pro¬

fesseur à l’Institut catholique, 3, rue de Tilsitt,
à Paris.

153 Larmoyeux (Ernest), ingénieur, 54, rue des Capu¬

cins, à Mons.

454 Laurent (Odon), ingénieur, directeur de charbon¬
nage, à Dour.

155 La Vallée Poussin (Charles de), professeur à

l’Université, 190, rue de Namur, à Louvain.

156 Laveine (Oscar), ingénieur-directeur des charbon¬

nages du Val-Benoît, à Liège.

157 Lecocq (Lambert), directeur de la houillère du

Bois-d’Avrov, 81, rue du Bois-d’Avroy, à Liège.

158 Leduc (Victor), ingénieur, directeur-gérant des

charbonnages de Wérister, à Beyne-Heusay.

159 Lefèvre (Théodore), secrétaire de la Société Royale

Malacologique de Belgique, 10, rue du Pont-
Neuf, à Bruxelles.

160 Le Maire (Gustave), agent général de la Compagnie

parisienne du gaz, 49, rue de Maubeuge, à Paris.

161 Lequarré (Nicolas), professeur à l’Université, 37,

rue André-Dumont, à Liège.

162 L’Hoest (Gustave), ingénieur au chemin de fer de

l’Etat, 23, quai Mativa, à Liège.

163 Lohest (Maximin), élève-ingénieur, 27, rue des

Guillemins, à Liège.

164 Lirert (Joseph), ingénieur au corps des mines,

15, rue des Armuriers, à Liège.

165 Loiseau (Oscar), ingénieur des usines à zinc d’Ou-

grée, à Ougrée.

166 Macar (Julien de), ingénieur, 36, avenue des Arts,

à Bruxelles.

XVI

167 MM. Macar (Léon de), ingénieur, à Jemeppe.

168 Malaise (Constantin), membre de l’Académie, pro¬

fesseur à l’Institut agricole, à Gembloux.

169 Malherbe (Renier), ingénieur principal au corps

des mines, 14, rue Dartois, à Liège.

170 Marcette (Albert), ingénieur au corps des mines,

à Flénu.

171 Marcotty (Désiré), ingénieur à la Vieille-Montagne,

à Chênée.

172 Marcq (Dieudonné), docteur en médecine, à

Carnières.

173 Mativa (Henri), ingénieur au charbonnage de Sars-

Longchamps, à La Louvière.

174 Masy (Théodore), directeur-gérant du charbonnage

de la Batterie, 63, quai St-Léonard, à Liège.

175 Minsier (Camille), ingénieur au corps des mines,

3, rue Grétry, à Liège.

176 Mohimont(J -M ), contrôleur des douanes,

à Virton.

177 Moens (Jean), avocat, à Lede.

178 Moïsseux (Arthur), ingénieur-directeur de la manu¬

facture de glaces, à Roux.

179 Mottard (Albert), ingénieur, directeur-gérant de

la Société charbonnière d’Abhooz, à Herslal.

180 Moyaux (Léon), ingénieur, directeur-gérant de la

Société anonyme des usines et fonderies de
Baume, à Haine-St-Pierre.

181 Mullenders (Joseph), ingénieur, 14, rue Duvivier,

à Liège.

182 Nagant (François), sous-ingénieur aux charbon¬

nages de Monceau-Fontaine et Martinet, à Roux.

183 Nesterowsky (Nicolas), ingénieur des mines à

Bérésovski-Roudnik, Ekaterinbourg, gouver¬
nement de Perm (Russie).

XVII

184 MM. Noblet (Albert), ingénieur, avenue d’Avroy, à

Liège.

185 Onsmonde (Jules), ingénieur, directeur des char¬

bonnages de Patience-et-Beaujonc, à Ans.

186 Ophoven (Armand), ingénieur, 59, Mont-St-Martin,

à Liège.

187 Orman (Ernest), ingénieur au corps des mines, 86,

rue de la Chaussée, à Mons.

188 Otreppe de Bouvette (Frédéric baron d’), 5, rue

des Carmes, à Liège.

189 Paquot (Remy), ingénieur, directeur de la Société

anonyme de Bleyberg-ès-Montzen, à Bleyberg.

190 Passebois (Marius), ingénieur aux mines de Moktael-

Hadid, à Bône (Algérie).

191 Passelecq (Philippe), ingénieur, à Jumet.

192 Pavoux (Eugène), ingénieur, directeur-gérant de

la manufacture de caoutchouc Eugène Pavoux
et Cie, 14, rue Delaunoy, à Molenbeek (Bruxelles).

193 Perard (Louis), ingénieur, professeur à l’Univer¬

sité, 101, rue du St-Esprit, à Liège.

194 Petermann (Arthur), docteur en sciences naturelles,

directeur de la Station agricole de et à Gembloux.

195 Petitbois (Ernest), ingénieur au charbonnage de

Mariemont et Bascoup, à Morlanwelz.

196 Petitbois (Gustave), ingénieur, 97, rue Louvrex, à

Liège.

197 Piret (Adolphe), membre de diverses sociétés

savantes de la Belgique et de l’étranger, place
Saint-Pierre, à Tournai.

198 Plumât (Jean-Baptiste), ingénieur civil, 27, rue

des Augustins, à Liège.

ANNALES SOC. GÉOL. DE BELG., T. X. BULLETIN, 2

x vi n

199 MM. Pt umat (Polycarpe), sous-ingénieur au charbonnage

du Grand- Hornu, à Hornu.

200 Polain (Alphonse), ingénieur, directeur du banc

d’épreuves, 147, rue St-Léonard, à Liège.

201 Prêter (Herman de), ingénieur, administrateur

délégué de la Société industrielle d’électricité,
34, rue de Ligne, à Bruxelles.

202 Pyro (Joseph), professeur à l’Institut agricole, à

Gembloux.

203 Remont (Lucien), ingénieur, directeur gérant des

laminoirs de et à Châtelet.

204 Renard (le R. P. A.), conservateur au Musée

d’histoire naturelle, au Musée, à Bruxelles.

205 Reul (Gustave de), ingénieur, Grand’rue, 75, à

Jambes.

206 Reul (Joseph), ingénieur aux charbonnages de

Gourcelles-Nord, à Courcelles.

207 Reuleaux (Jules), ingénieur, consul de Belgique,

à Philadelphie (Etats-Unis).

208 Roger (Nestor), ingénieur des Charbonnages

réunis de Charleroi, à Charleroi-faubourg.

209 Rosius (Jules), ingénieur directeur- gérant de la

Société anonyme du charbonnage de Lonette,
à Retinne.

210 Rucquoy (Alfred), propriétaire, à Court-St-Etienne,

par Ottignies.

211 Rutot (Aimé), ingénieur, conservateur au musée

d’histoire naturelle de Bruxelles, rue du Che¬
min de fer, 31, à St-Josse-ten-Noode.

212 Sauvage (Paul), ingénieur, à Anvers.

213 Sélys-Longchamps (baron Edmond de), membre de

l’Académie, 34, boulevard de la Sauvenière, à
Liège.

214 Sélys-oe Brigode (baron Raphaël de), rentier, 36,

boulevard de la Sauvenière, à Liège.

XIX

2115 MM. Sépulchre (Armand), ingénieur, directeur des
hauts-fourneaux d’Aulnoye, à Aulnoye-lez-Ber-
laymond (France-Nord).

216 Sépulchre (Victor), ingénieur, à Maxéville (France

— Meurthe-et-Moselle).

217 Siegen (Pierre-Mathias), conducteur des travaux

publics, à Luxembourg.

218 Simony (baron H. de), ingénieur principal au corps

des mines, 4, rue de la Grosse-Pomme, à Mons.

219 Smeysters (Joseph), ingénieur au corps des mines,

à Marcinelle, par Charleroi.

220 Somzé (Léon), ingénieur, 217, rue Royale, à

Bruxelles.

221 Soreil (Gustave), ingénieur, à Maredret, par

Anthée.

222 Sottiaux (Amour), directeur-gérant de la Société

anonyme des charbonnages, hauts-fourneauxet
usine de Strépy-Bracquegnies, à Strépy-Brac-
quegnies.

223 Souheur (Bauduin), ingénieur, directeur-gérant du

charbonnage des Six-Bonniers, à Seraing.

224 Soupart ( ), sous-ingénieur de la Société

de Grachet-Picquerÿ, à Dour.

225 Spring (Waltère), ingénieur, professeur à l’Uni¬

versité, 32, rue Beckmann, à Liège.

226 Stoclet (Victor), ingénieur, secrétaire de la Com¬

pagnie du Nord de la Belgique, 9, avenue
Louise, à Bruxelles.

227 Stoesser (Alphonse), ingénieur, directeur- gérant

du charbonnage de Sacré-Madame, à Danqvemy.

228 Taskin (Léopold), ingénieur, à Jemeppe.

229 Tasquin (Eugène), directeur des travaux des mines

de la Société de la Nouvelle-Montagne, à Engis.

XX

230 MM. Thauvoye (Albert), ingénieur, directeur-géraht du

charbonnage de Bray-Maurage.

231 Théate (Ernest), ingénieur des charbonnages de

Patience-et-Beaujonc, 17, rueMonulpbe,à Liège.

232 Thonard (Léon), ingénieur, 51, rue Fusch, à Liège.

233 Tillier (Achille), architecte, à Pâturages.

234 Timmerhans (Louis), ingénieur au corps des mines,

rue Nysten, à Liège.

235 Tomson (Eugène), ingénieur, directeur de la Société

anonyme des charbonnages Gneisenau, à Berne,
44, Kaiserstrasse, à Dortmund (Prusse).

236 Iras (le R. P.), professeur au collège de la Paix,

à Namur.

237 Trasenster (Louis), ingénieur, professeur à PUni-

versité, 9, quai de l’industrie, à Liège.

238 Ubaghs (Casimir), naturaliste, à Maastricht (Lim-

bourg néerlandais).

239 Van den Broeck (Ernest), conservateur au musée

d’histoire naturelle, 124, rue de Terre-Neuve, à
Bruxelles.

240 Van der Capellen (Antoine), pharmacien, membre

de la Société géologique de France, 20, Marché
au Beurre, à fiasselt.

241 Van Ertborn (baron Octave), conseiller provincial,

sondeur, 14, rue des Lits, à Anvers.

242 Van Scherpenzeel Thim (Jules), ingénieur en chef-

directeur des mines, 34, rue Nysten, à Liège.

243 Van Scherpenzeel Thim (Louis), ingénieur, consul

général de Belgique, à Moscou (Russie).

244 Van Zuylen (Gustave), ingénieur et industriel, 8,

quai de l’Industrie, à Liège.

245 Van Zuylen (Léon), ingénieur des charbonnages

d’Ougrée, à Ougrée.

XXI

246 MM. Vasseur (Adhémar), ingénieur du charbonnage

d’Hornu el Wasmes, à Wasmes.

247 Vaux (Adolphe de), ingénieur, 15, rue des Anges,

à Liège.

248 Vincent (Gérard), préparateur au musée d’histoire

naturelle de Bruxelles, 97, avenue d’Auderghem,
à Etterbeck (Bruxelles).

249 Warnant (Louis), ingénieur, 30, rue des Chau¬

dronniers, à Charleroi.

250 Warsage (W ), répétiteur à l’Institut agri¬

cole, à Gembloux.

251 Watteyne (Victor), ingénieur au corps des mines,

22, boulevard Dolez, à Mons.

252 Wincqz (Grégoire), ingénieur civil, à Soignies.

253 Witmeur (Henri), ingénieur, professeur à l’Uni¬

versité et à l’Ecole polytechnique, 14, rue
d’Ecosse, à Bruxelles.

254 Wolf ( ), général d’artillerie, directeur

de la fonderie de canons, 73, quai de Longdoz,
à Liège.

MEMBRES HONORAIRES.

1 MM. Barrande (Joachim), membre de diverses sociétés

savantes, Kleinseite, 419, Choteksgasse, à
Prague (Autriche).

2 Bayle (E.), professeur à l’Ecole des mines, à Paris.

3 Beyrich (E.), professeur à l’Université, 29, Fran-

zôsische Strasse, W , à Berlin.

4 Burmeister (Hermann), directeur du musée, à

Buenos-Ayres.

XXII

5 MM. Cocchi (Igino), professeur à Florence (Italie).

6 Dana (James Dwight), professeur à Yale College,

h New Haven (Connecticut — Etats-Unis).

7 Daubrée (Auguste), membre de l’Institut, directeur

de l’Ecole des mines, 62, boulevard St-Michel,
à Paris.

8 Davidson (Thomas), Esq., F. R. S., F. G. S., 9,

Salisbury Road, West Brighton (Angleterre).

9 Dechen (Heinrich von), inspecteur des mines et

conseiller intime, à Bonn (Prusse).

10 Etheridge (Robert', Esq., F. R. S., F. G. S.,

conservateur-adjoint de la section géologique
du British Muséum , 19, Halsey Street, Cadogan
place, Ghelsea, à Londres, S. W.

11 Favre (Alphonse), professeur à l’Académie, rue

des Granges, à Genève (Suisse).

12 Geinitz (Hans-Bruno), professeur à l'Université,

à Dresde (Saxe).

13 Godwin-Austen (Robert-Alfred), Esq., F. R. S., F.

G. S., h Shalpool House, Guilfort (Angleterre).

14 Goeppert (Dr H. R.), professeur émérite à l’Uni¬

versité, à Breslau (Prusse).

15 Gosselet (Jules), professeur à la faculté des

sciences, à Lille (France-Nord).

16 Hall (James), professeur, à Albany (New-York —

Etats-Unis).

17 Hauer (Frantz, chevalier von), directeur de l’Ins¬

titut I. R. géologique, 3, Rasumoffskygasse, III,
à Vienne (Autriche).

18 Hauchecorne ( ), directeur de l’Académie des

mines et de la Carte géologique de Prusse et de
Thuringe, 44, Invalidensti asse, à Berlin.

19 Hayden (F. V.), directeur du GeoJogical Surveg des

territoires des Etats-Unis, à Washington (Etats-
Unis).

XXIII

20 MM. Hébert (Edmond), professeur à la Sorbonne,

membre de l’Insiitut, 10, rueGarancière, à Paris.

21 Helmersen (G. von), général, ancien directeur de

l’Ecole des mines, à St-Péîersbourg.

22 Hull (Edward), Esq , F. R. S., directeur du

Geological Survey de l’Irlande, 14, Hume Street,
à Dublin (Iles britanniques).

23 Hünt (T. Stérry), professeur à l’Institut technolo¬

gique, à Boston (Etats-Unis).

24 Huxley (Thomas), professeur d’histoire naturelle

à l’Ecole des mines, 4, Marlborough, place
St-John’s Wood, à Londres, N. W.

25 Kjerulf (Théodore), professeur à l’Université,

directeur des recherches géologiques pour la
Norwège méridionale, 39, Josefinegade, à
Christiania.

26 Nilson (Sven), professeur émérite h l’Université,

à Lund (Suède).

27 Prestwich (Joseph), F. R. S., F. G. S., professeur

à l’Université, 35, St-Gi les, à Oxford (Angleterre).

28 Quenstedt (Dr Friedrich August von), professeur à

l’Université, à Tübingen (Wurtemberg).

29 Rammelsberg (C.-F.), professeur à l’Université, à

Berlin.

30 Ramsay (Andrew C.), F. R. S., F. G. S., ancien

directeur général du Geological Survey du
Royaume-Uni, 15, Cromwell C’escent, West
Cromwell Road, South Kensington, à Londres,
S. W.

31 Roemer (Ferdinand), professeur à l’Université, 38,

Schuhbriicke, à Breslau (Prusse).

32 Sandrerger (Fridolin), professeur à l’Université,

à Wurzbourg (Bavière).

33 Saporta (Gaston marquis de), correspondant de

l’Institut, à Aix (France — Bouches-du-Rhône).

XXIV

34 M M- Smyth (Warington), F. R. S., F. G. S., inspecteur

en chet des mines de la Couronne, 5, Inverness
Terrace, à Londres, W.

35 Steenstrup (Japet), professeur à l’Université, à

Copenhague.

36 Studer (Bernard), professeur émérite à l’Uni ver-

sité, président de la Commission fédérale de la
Carte géologique, à Berne (Suisse).

37 Suess (Eduard), professeur à l’Université, à Vienne

(Autriche).

38 Trautschold (H.), professeur à l’Académie d’agri¬

culture de Pétrovskoï Rasoumovskoï, à Moscou
(Russie).

39 Winkler (T. C ), conservateur du Musée

Teyler, à Haarlem (Néerlande).

MEMBRES CORRESPONDANTS.

1 MM. Andrae (C.-F.), professeur de paléontologie végé¬
tale à l’Université, à Bonn (Prusse).

$ Baily (William Hellier), F. L. S., F. G. S., paléon¬
tologiste du Geological Survey de l’Irlande, 14,
Hume Street, à Dublin (Iles britanniques).

3 Barrois (Charles), maître de conférences à la

Faculté des sciences, 185, rue Solferino, à Lille
(France-Nord).

4 Benecke (Ernest Wilhelm), professeur de géologie

à l’Université, à Strasbourg (Allemagne).

5 Billings (E ), paléontologiste du Geological

Survey , à Montréal (Canada).

6 Brusina (Spiridion), directeur du musée national

de zoologie et professeur à l’Université, à Agram
(Autriche-Croatie).

XXV

7 MM. Burat (Amédée), professeur à l’Ecole centrale des

arts et manufactures, 7, avenue de Messine, à
Paris.

8 , Capellini (Giovanni), commandeur, professeur à

l’Université, à Bologne (Italie).

9 Caruthers (William), paléontologiste au British

Muséum, à Londres.

10 Chancourtois (E Béguyer de), ingénieur en

chef, professeur à l’Ecole des mines, 10, rue de
l’Université, à Paris.

11 Gortazar (Daniel de), ingénieur, membre de la

Commission de la carte géologique d’Espagne,
à Madrid.

12 Costa (Francisco Antonio Pereira da), professeur

à l’Ecole polytechnique, à Lisbonne.

13 Dawson (John William), principal de M. Gill Col¬

lege, à Montréal (Canada).

14 Des Gloizeaux (A.), membre de l’Institut, profes^

seur à l’Ecole centrale, 13, rue de Monsieur,
à Paris.

13 Duncan (Peter Martin), professeur de géologie à
King’s College, 4, St-George’s Terrace, Regent’s
Park Road, à Londres, N. W.

1 6 Evans (John), industriel, Nash Mills, Hemel Hemps-

tead (Angleterre).

17 Favre (Ernest), 6, rue des Granges, à Genève

(Suisse).

18 François (Jules), inspecteur général des mines, 81,
• rue Miroménil, à Paris.

19 Geikie (Archibald), Esq., F. R. S., F. G. S., direç-

teur général du Geological Survey de la Grande-
Bretagne et de l’Irlande, 28, Jermyn-Street, à
Londres.

20 Granq’Eury (F. Cyrille), ingénieur, à St-Etienne

(France-Loire). ,

XXVI

21 MM. Gümbel (W.), président de la Commission géolo¬

gique de la Bavière, 20 9/2, Gabelsberger strasse,
à Munich.

22 Gurlt (Aldolphe), docteur en philosophie, ingé¬

nieur, à Bonn (Prusse).

23 Heer (Oswald), professeur à l’Institut polytech¬

nique, h Zurich (Suisse).

24 Koefer (Hans), professeur à l’école des mines de

Leoben (Autriche).

23 Hughes (Thomas M’ Kenny), Esq., F. G. S., pro¬
fesseur à l’Université, Trinily College, à Cam-
brigde (Angleterre).

26 Jacquot (E. ), inspecteur-général des mines,

83, rue de Monceau, à Paris.

27 Judd (J. W.), professeur de géologie h l’école

royale des mines. Sciences Schools, South
Kensington, Londres, W.

28 Kayser (Emmanuel), professeur de géologie h

l’Université et à l’Ecole des mines, membre de
l'Institut royal géologique, à Berlin.

29 Keyserling (H. comte de), curateur à l’Université

de Dorpat, à Raikül, par Reval(Russie-E>thonie).

30 Koexen (Adolph von), professeur à l’Université, à

Goettingen (Prusse).

31 Kokscharow (Nicolas de), général-major, membre

de l’Académie impériale des sciences, Wassili-
Ostrow, 18e ligne, maison n° 1, à St-Pétersbourg.

32 Lasaulx (Arnold von), professeur de minéralogie

à l’Université, à Bonn (Prusse)

33 Lory (Caries), professeur de géologie h l’École des

hautes études, à Paris.

34 Lossen (Karl August.), professeur de pétrographie

à l’Université et à l’Ecole des mines, membre
de l’Institut Royal géologique, 44, Invalident
strasse, N, à Berlin.

— XXVIÏ —

35 MM. Mayer (Charles), professeur à l’Université, 20,

Thalstrasse, Hottingen, à Zurich (Suisse).

36 Moeller (Valérie» de), professeur de paléontologie

à l’Ecole des mines, à St-Pétersbourg.

37 Morière(J ), doyen de la faculté des sciences

et secrétaire de la Société linnéenne de Nor¬
mandie, 40, rue de Bayeux, à Caen, (France-
Calvados).

38 Nordenskiold (A.-E.), professeur à l’Université, à

Stockholm.

39 Pisani (Félix), professeur de chimie et de minéra¬

logie, 8, rue de Furstenberg, à Paris.

40 Rath (Gustave vom), professeur de minéralogie à

l’Université, à Bonn (Prusse).

41 Renevier (Eugène), professeur de géologie à l’Aca¬

démie, à Lausanne (Suisse).

42 Ribeiro ( ), président de la Commission

géologique du Portugal, à Lisbonne.

43 Rosenbusch (Heinrich), professeur de minéralogie

à l’Université, à Heidelberg (Grand duché de
Bade).

44 Rossi (cavalière Michèle Stefano de), 17, place

d’Ara Cœli, à Rome.

45 Stoppani (Ambrosio), abbé, professeur à l’Institut

supérieur des hautes études, à Florence (Italie).

46 Stür (Dionys), géologue en chef de l’Institut I. R.

géologique, 9, Custozzagasse, à Vienne (Au¬
triche).

47 Torel (Otto), professeur de géologie h l’Université,

à Lund (Suède).

48 Tschermak (Gustave), professeur de minéralogie à

l’Université, à Vienne (Autriche).

49 Whitney (Josiah), directeur du Geoloyical Suivey

de la Californie, à San-Francisco (Etats-Unis).

XXVIII

50 MM. Woodward (Dr Henry), Esq., F. R. S., F. G. S-.,

conservateur du département géologique du
British Muséum, 129, Beaufort Street, Ghelsea,
à Londres, S. W.

51 Worthen, directeur du Geological Survey de l’Illi¬

nois, à Springfield (Etats-Unis).

52 Zirkel (Ferdinand), professeur de minéralogie à

l’Université, à Leipzig (Saxe).

TABLEAU INDICATIF.

DES PRÉSIDENTS DE LA SOCIÉTÉ

DEPUIS SA FONDATION.

1874

M.

L.-G. DE KONÏNCK.

1874-1875

»

A. BRIART.

1875-1876

»

Ch. de LA VALLÉE POUSSIN.

1876-1877

7)

J. van SCHERPENZEEL THIM.

1877-1878

»

F.-L. CORNET.

1878-1879

))

J. van SCHERPENZEEL THIM.

1879-1880

)>

A. BRIART.

1880-1881

»

A. de VAUX.

1881-1882

))

R. MALHERBE.

BULLETIN

Assemblée générale du 19 novembre iS82.

RAPPORT

DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL.

Messieurs,

J’ai l’honneur de vous présenter le rapport prescrit par
nos statuts sur l’état de la Société et sur ses travaux pen¬
dant l’année 1881-1882.

L’an dernier, à pareille époque, la Société géologique de
Belgique comptait 272 membres effectifs. Moins éprouvés que
les autres années, nous n’en avons perdu qu’un seul (*) par
suite de décès; mais 21 autres se sont retirés ou ont été
perdus de vue et sont considérés comme démissionnaires.
D’un autre côté, nous avons admis quatre nouveaux con¬
frères, de sorte que nous commençons notre dixième année
sociale avec 254 membres effectifs.

La mort nous a enlevé un membre honoraire, l’illustre
Ch. Darwin, et un membre correspondant, M. B. Rogers,
connu par d’importants travaux sur la géologie et la paléon¬
tologie des Etats-Unis. D’autre pan, vous avez décerné le
titre de membre honoraire à M. Hauchecorne, directeur du
bureau géologique et de l'académie des mines, h Berlin, et

(*) M. Ch. Foettinger.

ANNALES SOC. GÉOL. DE BELG., T. X.

BULLETIN, 3

XXXIV

celui de membre correspondant à M. Morière, doyen de la
Faculté des sciences, à Gaen.

Nos séances ont eu lieu régulièrement. Notre session
extraordinaire s’est tenue à Mons, où elle a réuni un grand
nombre de membres. L’administration de l’Ecole provin¬
ciale d’industrie et des mines du Hainaut avait gracieuse¬
ment mis un bel auditoire à notre disposition. Je lui re¬
nouvelle volontiers l’expression de nos remercîments.

Divers minéraux intéressants ont été présentés à nos
séances. M. L. de Koninck nous a montré des phthanites
caverneux avec delvauxite, de Visé, de la chalcopyrite et de
la blende du Hasard (Micheroux) et de la blende sur calcaire
carbonifère deVisé; M. Gh. Donckier, de beaux cristaux
de calcite de Chokier, et M. Forir, de Y aragonite de Chaud-
fontaine; M. Ad. Firket nous a présenté des cristaux de
quartz et de calcite de l’étage houiller, ainsi que de Yanglésite
pseudomorphique de galène et de la cérusite bacillaire
du Rocheux-Oneux (T lieux) ; M. A. Jorissen, un manganèse
oxydé cobaltifère et un phosphate de cuivre, aluminium et
calcium de Vielsalm ; moi-même, de la goslarite de P rayon :
notre Bulletin renferme des renseignements intéressants
sur ces minéraux. Enfin, je dois mentionner une communi¬
cation verbale de M. I. Kupfferschlaeger sur les calcé¬
doines enhydres de l’Uruguay.

Pour la géologie, j’ai à rappeler le travail de MM. P.
Gogels et 0. van Ertborn Sur la constitution géologique de la
vallée de la Senne, h Note de M. R. Malherbe sur l'horizon
de l'étage inférieur du système houiller et la lettre de M. Reu-
leaux sur les gisements de manganèse de la Transcaucasie.
Je signalerai ensuite la communication que M. Ad. Firket
nous a laite en présentant sa Carte de la production des car¬
rières de la Belgique, elles Renseignements que j’ai fournis sur
la carte géologique de l'Europe , et sur la session du congrès

XXXV

géologique international de Bologne; puis mes réflexions A
propos du tremblement de terre du 18 novembre 1881 , ma
notice Sur le tremblement de terre du 18 novembre 1881 et
ma Proposition relative à V observation des tremblements de
terre. Je suis heureux d’avoir à ajouter que M. le ministre
des travaux publics a accueilli favorablement notre demande,
tout en la limitant aux bureaux télégraphiques qui ont un
personnel spécial de jour et de nuit. Nous pouvons donc
espérer que nous obtiendrons pour l’avenir des observa¬
tions suffisamment exactes de l’heure de ces phénomènes si
intéressants.

Enfin, M. H. Forir nous a donné les analyses de deux
mémoires, l’un de M. G. Lossen, sur les relations entre les
fractures, les failles et les roches éruptives du Hartz, l’autre
de M. Toula, sur l’état actuel de la question des tremble¬
ments de terre.

Dans le champ de la paléontologie, M. G. Golteau a en¬
richi nos Mémoires de la Description des échinides fossiles
de l'île de Cuba , et M. L. G. de Koninck, de la Description
de quelques céphalopodes nouveaux du calcaire carbonifère
de r Irlande et d’une Notice sur la famille des Belléroplion-
tidés. M. M. Lobe st nous a fait connaître la Découverte de
nombreux débris de poissons dans les schistes de Frasne et les
psammites du Condroz. M. R Malherbe nous a donné une
Note sur la flore houillère de la province de Liège. J’ai moi-
même présenté à la Société quelques espèces, les unes nou¬
velles pour notre faune fossile, comme Athyris hispanica
et Hemiaster regulusanus , les autres, intéressantes par leur
gisement, comme Plein odyctium problematicum dans la par¬
tie inférieure de l’étage gedinnien.

J’arrive à un sujet qui a donné lieu à plusieurs communi¬
cations, la carte géologique détaillée de la Belgique.

Après les longs débats auxquels le projet d’exécution de

XXXVI

cette carte donna lieu dans cette enceinte et l’intervention
réitérée de la Société auprès du gouvernement, celle-ci
maintint à son ordre du jour une question qui l’intéressait
si vivement et à tant de titres. Appelé à m’occuper de ce
sujet dans mon rapport de l’an dernier, j’avais constaté que
la situation n’avait pas changé, bien que M. le directeur du
musée eût donné sa démission de membre de la Commis¬
sion administrative, et j’ajoutais : « Voici achevée la cin¬
quième campagne des géologues du musée, et rien n’est
encore publié, pas même les planchettes qui ont rapporté,
en 1878, un diplôme d’honneur de l’Exposition de Pans. »

Je pourrais répéter la même chose aujourd’hui, sauf à
changer cinquième campagne en sixième; toutefois, je ne le
ferai pas sans vous rappeler qu’on cherche à expliquer la
non publication par les difficultés survenues à propos de
l’exécution, sur pierre ou sur cuivre.

Mais, d’autre part, il s’est produit un fait capital : le gou¬
vernement a réorganisé les services de la carte géologique
par un arrêté royal, en date du 12 juillet dernier, complété
par un arrêté ministériel, en date du 10 août. D’après votre
décision, ces deux documents ont été reproduits dans notre
Bulletin , à la suite de notre dernière séance. Le trait capi¬
tal de la nouvelle organisation, c’est la suppression de la
Commission administrative , qui comptait, sur six membres,
quatre géologues, dont trois membres de l’Académie. De la
sorte, toute la direction scientifique d’une œuvre nationale
de cette importance est confiée au seul directeur du Musée.
Il est vrai que la nouvelle organisation a créé une Commis¬
sion de contrôle , composée de membres de l’Académie; il est
vrai que le choix du gouvernement s’est porté sur des per¬
sonnes qui occupent le premier rang dans notre monde
savant ; mais aucune d’elles ne s’offensera si j’ajoute qu’elles
sont absolument étrangères à la géologie pratique et que,
par suite, elles ne pourront être appelées à exercer un
contrôle scientifique.

XXXV! I —

Le paragraphe où je rappelais que cinq campagnes s’é¬
taient écoulées sans que le musée eût commencé la publica¬
tion de ses travaux, a provoqué, de la part d’un de nos
confrères, M. A. Rutot, une Noie sur le degré d1 avancement
des travaux de la carte détaillée de la Belgique. J’ai répondu
à cette note; M. Rutot nous a envoyé de nouvelles
Observations , auxquelles j’ai répliqué. Finalement une
troisième communication de M. Rutot n’a pas été impri¬
mée. Je n’en dirai pas davantage sur ce sujet : pris person¬
nellement à partie, j’y reviendrai ailleurs.

A la mort de d’Omalius d’Halloy, la Société avait pris
l’initiative d’une souscription nationale, destinée à élever
un monument à la mémoire de l’éminent confrère qu’elle
avait perdu. Nous avons la satisfaction de rappeler que
cette entreprise a été menée à bonne fin. Le 21 août 1881,.
a eu lieu, à Namur, l’inauguration de la statue érigée au sa¬
vant et à l’administrateur illustre qui avait fait de cette ville
sa patrie d’adoption. Notre Bulletin a reproduit le discours
prononcé à cette occasion par notre président, M. A. de
Vaux.

Le catalogue des ouvrages qui se rapportent aux sciences
minérales et qui existent dans nos bibliothèques publiques
et dans celles de nos sociétés savantes, a exigé beaucoup
plus de travail que nous ne pensions lorsque nous avons
décidé la publication de cet utile recueil. Ainsi, nous avons
été obligés d’envoyer un employé à Bruxelles pour procéder
au dépouillement du catalogue de la bibliothèque Royale de
cette ville. Malgré ces contretemps, l’œuvre avance et elle
sera terminée, nous y comptons bien, dans le courant de
l’année sociale qui s’ouvre aujourd’hui. Nous avons com¬
mencé l’impression d’une épreuve qui sera envoyée à cer¬
taines bibliothèques dont nous n’avons pas de nouvelles,

XXXVIII

pour qu’on veuille bien y inscrire les ouvrages qu’elles
possèdent. C’est seulement quand ces épreuves seront
rentrées que l’impression définitive pourra se faire.

Vous avez adressé à M. le ministre des travaux publics
une demande tendante à obtenir un subside de 2,000 francs
pour commencer des recherches relatives à la composition
des houilles de notre pays par l’étude de la constitution
de la houille de la couche Stenaye. Bien que le gouverne¬
ment se soit montré favorable en principe à ces travaux, la
question financière n’a encore reçu aucune solution, par
suite de difficultés sur lesquelles nous n'avons aucun ren¬
seignement officiel , mais qui ont engagé le Conseil à
attendre patiemment.

Enfin, vous avez adopté en janvier dernier la proposition
de demander au gouvernement de modifier le règlement
du prix quinquennal accordé aux sciences naturelles par
l’institution d’un prix décennal, consacré exclusivement aux
sciences minérales. La commission nommée pour rédiger
un projet de pétition a jugé que les circonstances avaient
changé depuis cette époque et permettaient d’espérer
une réponse favorable. Son projet nous sera soumis au¬
jourd’hui.

Nous avons maintenant à vous entretenir de nos publi¬
cations.

Les procès-verbaux de nos séances ont continué à pa¬
raître régulièrement, sur papier jaune. Ils sont envoyés à
tous les membres effectifs, comme épreuves. Après appro¬
bation dans la séance suivante, iis sont imprimés pour
constituer ce que nos statuts appellent le Bulletin. Nous
avons achevé la publication des tomes VII et VIII, qui ontété
distribués. Le tome IX aurait été terminé, sauf le compte

XXXIX —

rendu de l’excursion annuelle, et distribué en cet état de¬
puis quatre mois, sans des circonstances étrangères au se¬
crétariat; elles ont été exposées au Conseil. Il nous est
agréable d’ajouter que ce volume, y compris le compte
rendu de l’excursion, paraîtra très prochainement.

Nos relations avec les sociétés savantes du pays et de
l’étranger continuent à se développer. Nous sommes en¬
trés en rapport avec six nouvelles institutions. Voici la liste,
par pays, des 157 académies, sociétés, commissions géo¬
logiques, revues, etc., avec lesquelles nous échangeons nos
Annales. Un astérisque indique celles dont nous avons
reçu des publications pendant l’année sociale qui vient
de finir.

Europe.

BELGIQUE.

* Bruxelles.

Charleroi.

Académie royale des sciences, des
lettres et des beaux-arts de Belgique.

Annales des travaux publics de Belgique.

Athenæum belge.

Bibliographie de Belgique.

Moniteur industriel belge.

Musée royal d’histoire naturelle de Bru¬
xelles.

Société belge de géographie.

Société malaeologique de Belgique.

Société royale de médecine publique de
Belgique.

Société belge de microscopie.

Société scientifique de Bruxelles.

Société paléontologique et archéologique
de Charleroi.

XL

Liège.

* Mons.

★

Société royale des sciences de Liège.
Assopiation des anciens élèves de l’E¬
cole des Mines du Hainaut.

Société des sciences, arts et lettres du
Hainaut.

ALLEMAGNE.

* Augsbourg. Naturhistorischer Verein in Augsburg.

* Berlin. Kônigl. Preuss. Akademie der Wissen-

★

schaften.

Deutsche geologische Gesellschaft.
Zeitschrift für die gesammten Naturwis-
senschaften, von Dr G.- G Giebel.

* Bonn.

Naturhistorischer Verein der preussis-
chen Rheinlande und Westfaiens.

* Brême.

Naturwissenschaftlicher Verein zu Bre-

* Breslau.

men.

Schlesische Gesellschaft für vaterlân-
dische Cultur.

* Brunswick.
Colmar.

* Danzig.

* Darmstadt.5

* Dresde

Elberfeld.

Erfurt.

Verein für Naturwissenschaft.

Société d’histoire naturelle de Colmar.
Naturforschende Gesellschaft in Danzig.
Mittelrheinischer geologischer Verein.
Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis.
Naturwissenschaftlicher Verein.
Konigliche Akademie gemeinnütziger

Wissenschaften zu Erfurt.

* Francfort-sur-Mein . Physikalischer Verein.

— Senkenbergische naturforschende Ge-

Fribourg.

sellschatt.

Naturforschende Gesellschaft zu Frei-
burg in Brisgau.

*Giessen.

Oberhessische Gesellschaft für Natur-
und Heilkunde.

— XLI —

* Gorlitz.

* Gottingue.

Naturforschende Gesellschaft.
Gesellschaft der Wissenschaften und der
Georgia-Augusta Universitât zu Goet-
tingen.

* Greifswald.

Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-
Pommern und Rügen.

* Halle-sur-la-Saale. Kaiserl.Leopoldino-Carolinische

★ _

deutsche Akademie der Naturforscher.
Naturforschende Gesellschaft.

Verein für Erdkunde.

Hanau.

Wetterauische Gesellschaft für die ge-
sammte Naturkunde.

Hanovre.

Kœnigsberg.

Naturhistorische Gesellschaft.
Physikalisch-ôkonomische Gesellschaft
zu Koenigsberg.

* Leipzig.
Magdebourg.

Naturhistorischer Verein in Leipzig.
Naturwissenschaftlicher Verein zu Mag-
dehurg.

* Marbourg.

Gesellschaft zur Beforderung der gesam-
mten Naturwissenschaften.

* Metz.

Académie de Metz.

Société d’histoire naturelle de Metz.
Verein für Erdkunde.

* Munich.

Kônigliche Bayerische Akademie der
Wissenschaften zu München.

Ratisbonne.

Zoologisch-mineralogischer Verein zu

Regensburg.

Offenbach-s.-M. Offenbacher Verein für Naturkunde.
Strasbourg. Geologische Landes-Aufnahme von El-

Stuttgard.

Wiesbaden.

* Zwickau.

sass-Lothringen.

Verein für vaterlândische Naturkunde.
Nassauischer Verein für Naturkunde.
Verein für Naturkunde.

XLII

Bistritz.

* Brunn.
Budapest.

AUTRICHE-HONGRIE.

Géwerbeschule.

Naturforschender Yerein in Brünn.
Kônigliche ungarische geologische An-
stalt.

*

Magyar nemzeti Muséum.

Ungarische kônigliche wissenschaftliche

Gesellschaft.

*Hermanstadt Siebenbürgischer Verei.ri für Naturwis-

* Prague.

senschaften zu Hermannstadt.
Kônigliche bôhmische Gesellschaft der
Wissenschaften.

* Trieste.

* Vienne

Società adriatica di scienze naturali.

Kais. Kôn. Akademie der Wissenschaf¬
ten-

★ _

*

/

Kais. Kôn. geologische Reichsanstalt.
Verein zur Verbreitung naturwissen-
schaftlicher Kentnisse.

ESPAGNE.

* Madrid.

Gomision del mapa geologico de Espaüa.

FRANCE.

* Abbeville.

* Angers.

* Besançon.

* Béziers.

* Bordeaux.

Société d’Emulation.

Société d’études scientifiques.

Société d’Emulation du Doubs.

Société d’études des sciences naturelles.
Société des sciences physiques et natu¬
relles de Bordeaux.

* Caen.
Cherbourg.

Société linnéenne de Normandie.

Société nationale des sciences naturelles
et mathématiques.

* Dax.

Société de Borda.

x lii i

Dijon.

* Lille.
Lyon.

* Le Mans.
Montpellier.

* Nancy.

* Paris.

* _ _

★

★ _

★

Rouen.

* St-Etienne.

St-Quentin.
* Toulouse.

Société des sciences, arts et belles-
lettres de Dijon.

Société géologique du Nord.

Académie des sciences, belles-lettres et
arts.

Société d’agriculture, histoire naturelle
et arts utiles de Lyon.

Société des sciences industrielles de
Lyon.

Société d’études scientifiques.

Société d’agriculture, sciences et arts de
la Sarthe.

Académie des sciences et des lettres de
Montpellier.

Académie Stanislas.

Société des sciences de Nancy.

Académie des sciences de l’Institut de
France.

U Astronomie.

Bulletin scientifique du département du

Nord et des pays voisins.

Revue mensuelle du bibliophile mili¬
taire.

Société géologique de France.

Société minéralogique de France.

Société des amis des sciences naturelles.

Société d’agriculture, sciences, arts et
belles -lettres du département de la
Loire.

Société académique de St-Quentin.

Académie des sciences, inscriptions et
belles-lettres de Toulouse.

Société académique hispano-portugaise.

Société d’histoire naturelle de Toulouse.

XL1V

Verdun.

Société philomathique de Verdun.

ILES BRITANNIQUES.

* Barnsley.

Midland Institute of mining, mechanical
and civil Engineers.

"Edimbourg.

* Liverpool.

* Londres.

+

*

Geological Society of Edinburgh.
Geological Society of Liverpool.

Royal Society.

Geological Society of London.
Mineralogical Society of Great-Britain
and Ireland.

Manchester.

Litterary and philosophical Society.

* Newcastle. North of England Institute of mining and

Penzance.

mechanical Engineers.

Royal geological Society of Gornwall.

ITALIE.

* Gatane.

Florence.

Modène.

*

Accademia gioenia di scienze naturali.
Biblioteca nazionale.

Reale Accademia di scienze, leltere ed
arti.

Società dei Naturalisti.

* Pise.

★

Società malacologica italiana.

Società toscana di scienze naturali.

* Rome.

Reale Accademia dei Lincei.

*

Udine.

* Venise.

Reale Comitato geologico d’Italia.

Reale Istituto tecnico di Udine.

Beale Istituto veneto.

PAYS-BAS.

"Luxembourg. Institut royal-grand -ducal des sciences de
Luxembourg.

PORTUGAL.

Lisbonne. Sociedade de geographia.

RUSSIE.

Ekatherinenbourg. Société ouralienne d’amateurs des

sciences naturelles.

* Helsingfors. Société des sciences de Finlande.

— Finland geologiska Undersôkning.

* Moscou.

Société impériale des naturalistes de
Moscou.

SUÈDE ET NORWÈGE.

Christiania.

Bureau géologique de la Norwège.
Kongelige Norske Universitet.

* Stockholm.
Tromso.

Académie royale suédoise des sciences.
Muséum d’histoire naturelle.

SUISSE.

k

* Berne.

* Neufchâtel.

Schweizerische naturforschende Gesells-
chaft.

Naturforschende Gesellschaft in Bern.
Société des sciences naturelles de Neuf¬
châtel.

Asie.

EMPIRE BRITANNIQUE DE L’iNDE.

* Calcutta.

*

Asiatic Society of Bengal.

Geological Survey of India.

Amérique.

BRÉSIL.

Rio de Janeiro. Museu nacional

* Ottawa.

CANADA.

Geological and natural history Survey of
Canada.

— * XL VI

* Boston.

ÉTATS-UNIS.

American academy of arts and sciences.
Geological Survey of Illinois.

Society of natural history.

* Cambridge.
Davenport.
Indianopolis.
Madison.

Muséum of comparative zoôlogy.
Davenport Academy of natural sciences.
Geological Survey of Indiana.
Wisconsin Academy of science, arts and
letters.

New Haven.

★ _

Connecticut Academy of arts and sciences.
American Journal of sciences and arts.

* New-York.

Academy of sciences, late Lycæum of na¬
tural history.

★ _

State Muséum of natural history.

St-Louis

*Salem.

Academy of science.

American Association for the advan ce¬
rnent of science.

Washington. Department of agriculture.

* — Geological Survey of the Terri tories.

* — Smithsonian Institution.

r

CONFÉDÉRATION ARGENTINE.

Buenos-Aires. Academia de ciencias exactas de Cor-
doba.

—

Museo publico.

* Sydney.

Australie.

Royal Society of New South Wales.

Enfin, notre situation financière reste satisfaisante,
comme vous allez le voir par le rapport de notre tré¬
sorier. »

Sur la proposition du président, l’assemblée vote l’im¬
pression de ce rapport et des remercîments à M. G. üe-
walque, secrétaire général.

XL VII

M. le président ajoute qu’il croit être l’interprète des
sentiments de l’assemblée et de la société tout entière en
félicitant cordialement M. Dewalque pour la haute distinc¬
tion dont il a été l’objet de la part du gouvernement italien,
qui, à la suite du congrès géologique international de
Bologne, lui a décerné la croix d’officier de l’ordre des
SS. Maurice et Lazare. ( Applaudissements .)

La parole ayant été donnée au trésorier, M. Ad. Firket,
en remplacement de M. L. L. De Koninck, qui fait excuser
son absence, donne lecture du rapport suivant :

Le total des recettes de la Société pendant l’exercice
écoulé s’est élevé à la somme de fr. 4.373,55, se décom¬

posant comme suit :

Cotisations et droits d’entrée . fr. 3.854 00

Intérêts des capitaux, remboursement de tirés à »
part, vente d 'Annales, etc. ...... » 519 55

Total. . . fr. 4.375 55

En y ajoutant l’encaisse au 15 novembre 1881, soit » 9.770 88

L’avoir de la Société est de . » 14.144 45

Les dépenses se sont élevées à . fr. 2.404 11

11 reste donc en caisse au 1er novembre 1882 . » 11.740 32

dont 5.659 97 en dépôt chez notre banquier,

80 35 en numéraire,

6.000 00 en obligations de l’État belge, à 4 °/0 en
dépôt chez le trésorier.

L’encaisse a donc augmenté de près de 2000 francs.

M. Ad. Firket ajoute que les comptes ont été approuvés
par la Commission des finances et parle Conseil.

Il ajoute au nom du Conseil qu’il existe diverses notes
qui n’ont pu être approuvées qu’aujourd’hui même et qui
montent à plus de 2.000 francs ; de sorte que l’actif de la
Société a subi une légère diminution.

XLVIII

Les comptes ci-dessus sont approuvés à l’unanimité.

M. Ad. Firket présente ensuite le projet de budget sui¬
vant pour l'exercice 1882-1883.

RECETTES.

*

Cotisations ei droits d’entrée . fr. 3.600 00

Vente de publications . » 250 00

Intérêts des titres 4 °/0 et du compte courant. . » 550 00

Total. . . fr. 4.400 00

DÉPENSES.

Impressions et gravures . . fr. 3.600 00

Divers . » 800 00

Total. . . fr. 4.400 00

Ce projet est adopté sans observations.

Ensuite on procède aux élections.

Pour la nomination du président, le dépouillement des
bulletins donne 34 voix à M. Ad. Firket, 6 à M. Fr. Dewal-
que, 4 à M. Ad. de Vaux, 3 à M. W. Spring. Il y a un bul¬
letin blanc. En conséquence M. Ad. Firket est proclamé
président pour l’année sociale 1882-1883.

M. R. Malherbe, président sortant, remercie l’assemblée
et invite son successeur à le remplacer au bureau.

M. Ad. Firket, avant de prendre la présidence, remercie
ses confrères présents et absents pour l’honneur qu’ils lui
ont fait et promet tout son concours à la Société. (Applau¬
dissements.)

IJn nouveau scrutin a lieu pour quatre places de vice-
présidents. Sont élus MM. P. Cogels, baron O. Van Ertborn,
F. L. Cornet et J. Van Scherpenzeel Thim.

Sont ensuite nommés membres du conseil MM. Fr. De-
walque, Ad. de Vaux, W. Spring, R. Malherbe et Ch. de la
Vallée Poussin.

XLIX

Enfin, M. G. Dewalque est réélu secrétaire général à
l’unanimité, avec un bulletin blanc.

M. le président clôture rassemblée extraordinaire à midi.

Séance ordinaire du même jour.

Présidence de M. Ad. Firket, président.

Le procès-verbal de la séance de juillet est approuvé.

Par suite des présentations faites antérieurement et de la
décision du Conseil en date de ce jour, M. le président
proclame membres de la Société :

MM. Houdret (Emile), ingénieur, directeur des mines de
Vigsnaes, par Haugesund (Norwège),
présenté par MM. L. de Koninck et G.
Dewalque.

Velge (Gustave), ingénieur et conseiller communal,
à Lennick-St-Quentin, présenté par MM.
T. Lefèvre et Hennequin.

M. le président annonce ensuite une présentation.

Correspondance. — Le Naturhistorischer Verein d’Augs-
bourg fait part de la mort de M. le Dr G. Kôrber, un dë ses
fondateurs, président du cercle depuis 1846. La Société
royale des sciences de Goettingen fait part de la mort de M.
le Dr Fr. Wôhler. — Le secrétaire est chargé d’exprimer à
ces deux sociétés la part que la Société Géologique prend à
la perle quelles ont faite.

M. le professeur Dr R. Lepsius annonce la création, à
Darmstadt, d’un bureau géologique, chargé de publier une
nouvelle carte géologique détaillée du grand-duché de
Hesse.

ANNALES SOC. GÉOL. DE BELG. T. X.

BULLETIN, 4

L

Cette carte sera publiée d’après la carte au 1/25.000 de
l’état-major hessois et chaque, feuille sera accompagnée
d’une livraison de texte.

Le Mitlelrheinische geologische Verein , fondé en 1851,
avait entrepris la publication d’une telle carte, à l’échelle de
1/50.000 ; 17 feuilles ont paru. La direction du travail étant
passée au bureau officiel, cette société lui a cédé sa
riche bibliothèque.

La direction a été confiée à M. le professeur Lepsius.

L’Académie des lettres, sciences, arts et agriculture de
Metz envoie le programme de ses concours pour l’année
1882-1883.

Le Reale Istituto veneto communique les sujets de prix
pour ses concours de 1883 à 1885.

M. G. Zenken, de Leipzig, demande à la Société des ren¬
seignements au sujet de la présence du cannel coal en Bel¬
gique. — M. G. Dewalque se rappelle en avoir reçu du
Hainaul, pour l’exposition internationale d’agriculture à
Cologne, en 1865, mais il n’a retrouvé aucun renseigne¬
ment plus détaillé ni dans sa correspondance, ni dans le
catalogue de cette exposition. Il a consulté M. L. F. Cornet,
qui lui a répondu que du cannel-eoal, ou du moins de la
houille compacte, y ressemblant beaucoup, a été rencontré
en. lits minces (0in 01 à 0m15) dans certaines couches de
houille ordinaire, appartenant au groupe désigné sous le
nom de Flénu supérieur. On en a rencontré aussi, mais plus
rarement, dans des couches du Flénu inférieur.

M. R. Malherbe, consulté pour le bassin de Liège, où le
secrétaire-général n’a rien vu qui pût être considéré comme
cannel coal , a remis la note suivante :

« Dans une des tailles actuellement en exploitation aux
charbonnages d’Ougrée, dans la couche Malgarnie, les
charbons ont un aspect lithoïde et mat assez remarquable

L1

pour être signalé. Malgré cet aspect local, la nature des
produits n’a pas changé; ils sont tout aussi gras qu’ailleurs.
Ils pourraient, à certains points de vue, rappeler le carniel
coal. Ce dernier n’a pas encore été rencontré dans le bassin
de Liège, quoiqu’on ait donné ce nom à une couche supé¬
rieure de la concession du Bois-d’Avroy, et qu’à la Haye,
comme au Horloz , on ait déjà rencontré du charbon
ayant une grande analogie physique avec cette couche du
Bois-d’Avroy. D’autre part, j’ai trouvé dans une bacnure
principale de Baldaz-Lalore une veinette de jayet. Ces états
particuliers du charbon, inhérents sans doute à sa forma¬
tion, ne se présentent dans notre pays que d'une manière
accidentelle. »

M. Ad. Firket ajoute qu’il a vu également une sorte de
jayet à Mariemont.

La Société Royale de médecine publique de Belgique en¬
voie divers documents relatifs à la Réunion générale du
corps médical belge, le 24 août 1882.

Le sixième cercle (Liège) delà même société, envoie son
règlement d’ordre et un rapport sur les inconvénients de
l’occupation hâtive des maisons neuves.

Ouvrages offerts. — Le secrétaire général dépose sur le
bureau les catalogues n° 1 de L. Baillière et H. Messager,
à Paris, nos 8 et 9 cle U. Hoepli, à Milan, n°54 d’Isaac-
St-Goar, à Francfort-sur-Mein, ainsi que les ouvrages sui¬
vants, parvenus en dons ou en échange depuis la séance
de juillet. — Des remercîments sont votés aux donateurs.

Barnsley. Midland Institute of Mining, Civil and
Mechanical Engineers. Transactions ,
vol. VIII, parts LXto LXII, 1882.
Berlin. Kônigliche Preussische Akademie der

Wissenschaften. Sitzungsberichte ,

1882, XVIÏI bis XXXVIII.

Berlin.

Bistritz.

Bruxelles.

Budapest.

Calcutta.

— LU —

Deutsche geologische Gesellschaft.
Zeitschrift , Bd. XXXIV, H. 2, 1882.

Gewerbeschule. Jahresberichte , VII und
VIII, 1880-82.

Académie royale de Belgique. Bulletin ,
3e série, tome 3, n° 6 ; tome 4 , nos 7 et
8, 1882 ; Mémoires couronnés , in -4°,
tome XLIV, 1882.

Annales des travaux publics de Bel¬
gique , tome XL, cah. 2, 1882.

Athenaeum belge , 3e année, N08 15 à 22.

Bibliographie de Belgique , année 7e,
table des matières, 1881 ; année 8°, n°
6 à 8, et 6* à 8*, 1882.

Moniteur industriel belge , vol. VIII,
titre et table, 1881 ; vol. IX, nos 8 à
46, 1882.

Société belge de géographie. Bulletin,
année V, n° 3, 1881 ; année VI, n°4,
1882.

Société belge de microscopie, Procès-
verbaux, nos9àll, 1882; Annales,
t. VI, 1880.

Société malacologique de Belgique. Pro¬
cès-verbaux, février à juillet 1882;
Annales , t. XIV, 1879; t. XVI, 1881.

Kôn. Ungarische geologische Anstalt.
Mittheilungen, Bd. VI, H. 2.

Magyar nemzeli Muséum. Termesze -
irajzi, Kôtet V, Füzet II-IV, 1881.

Asiatic society of Bengal. Proceedings,
1878, n° VIII; 1882, nos V and VI;
Journal, vol. XLIV, part I, nos 1 to
4 ; part II, n° 1 and 2, 1875 ; vol.

L1I1

XLVÏII, part I, n° 1 and 2, 1879 ; vol.
LI, part I, n° 2 and part II, n° 1, 1882.

Calcutta. Geological survey of India. Memoirs ,

vol. XVIII, parts 1 to3, 1881 ; Records ,
vol. XIV, parts 2 to 4, 1881 ; Palaeon-
tologica indica , in-4°, ser. XII, vol.
III, part 3 ; ser. XIII, part 3, 1881 ;
a Manu al of the geology of India ,
part 3, 1881.

Cambridge. Muséum of Comparative Zoology. Bulle¬
tin, vol. X, n° 1, 1882-83.

Gassel. Verein für Naturkunde. Bericht, XXVIII,

1880-81.

Christiania. Norges officielle Statistik. Tabeller
vedkommeîide Norges Bergvaerks-
drift, Aarene 1874, 1875 og 1876-79.
Tellef Dahll, Geologisk Kart over
nordlige Norge, 1882.

— The Norwegian norlh-atlantic expédi¬

tion, 1876-78. IV, Historical Account ;
the Apparatus and how used , by C.
Wille. V, Astronomical observations,
by H. Mohn ; Magnetical observa¬
tions, by G. Wille; Geography and
natural History , by H. Mohn, 1882.

VI, Zoology : Holothurioidea, by D. C.
banielssen and Johan Koren, 1882;

VII, Zoology : Annelida , by G. Armauer
Hansen, 1882.

Dax. Société de Borda. Bulletin , année VII,

trimestres 2 et 3, 1882.

Dresde. Naturwissenschaftlicbe Geselschaft Isis.

Sitzungsberichte , 1882, Januar bis Juni.
Ekatherinenbourg . Société ouralienne d’amateurs

LIV

des sciences naturelles. Bulletin , to¬
me VI, livr. 2 ; tome VII, livr. 2, 1882.
Francfort s/M. Physikalischer Verein. Jahresbericht ,
1880-81.

Fribourg e/B.

Naturforschende Gesellschaft. Berichte ,
Bd. VIII, Ht. 1, 1882.

Giessen.

Oberhessische Gesellschaft für Natur-

Helsingfors.

und Heilkunde. Berîcht, XXI, 1882.
Finlands geologiska Undersôkning.
Kartbladet met Beskrifning , af K.
Ad . Moberg , N° 5, 1882.

Société des sciences de Finlande. Bidrag
til Kànnedom of Finlands Natur och
Folk , Hâftet XXI, 1874 ; XXII, 1873 ;
XXIII, 1873 ; XXXV, 1881 ; XXXVI,
1881; Oefversigt af Fôrhandlingar ,
vol. XXIII, 1880-81 ; ôfver

Bibliothek » Ar. 1881.

Hermanstadt. Siebenbürgischer Verein für Naturwis-

\

senschaften. Verhandlungen, Jahr-
gânge XV bis XVIII, 1864 bis 1867;
XXI bis XXIII, 1871 bis 1873 ; XXXII,
1882,

Indianapolis.

Geological Survey of Indiana. Annual
report XI , 1881.

Kônigsberg. Physikalisch-ôkonomische Gesellschaft.

Schriften , Jahrg. XXI, Abth. 2, 1880;

Lille.

XXII, Abth. 1 und 2, 1881.

Société géologique du Nord. Annales ,
tome IX, livraison 3, 1881-82.

Lisbonne.

Sociedade de Geographia. Boletim , série
II, Nos 11 e 12, 1881 ; série III, N°8 1,
2, 3 e 4, 1882, avec une carie en deux
feuilles et deux planches.

Londres.

Lyon.

Madrid.

Magdebourg.

Le Mans.

Marbourg.

Metz.

Modène.

Moscou.

Munich.

Nancy.
Neuchâtel.
Newcastle -u

New-Haven.

— lv —

Geological Society. Quarterly Journal ,
vol. XXXVIII, n° 151, 1882.

Société des sciences industrielles. An¬
nales, 1876, fasc. 4; 1882, Fasc. 2.
Comision del Mapa geologico de Espaîïa.

Boletin, tomo IX, cuaderno 1°, 1882.
Naturwissenschaftlicher Verein. Jahres-
berïchte , IX, X, XI und XII, 1878-81.
Société philotechnique du Maine. Bulle¬
tin, fascicule I, 1881.

Gesellschaft zur Befôrderung der ge-
sammten Naturwissenschaften. Sit-
zungsberichte,LlSSO und 1881 ; Schrif-
ten , Bd. XI, Abth. 2, 3, 1877 und 7,
1881. Supplementheft V, 1881, in-4°.
Verein für Erdkunde. J ahresbericht , Bd.
IV, 1881.

Regia Accademia di scienze, lettere ed
arti. Mémo rie, tomo XX, parte 1 e 2,
1880-81.

Société impériale des naturalistes. Bul¬
letin, tome LVI, N° 4, 1881 ; Table
des 56 premiers volumes, 1882.

K. bayerische Akademie der Wissens-
chaften. Sitzungsberichte, 1882, Ht.
III und IV.

Académie Stanislas. Mémoires , série IV,
tome XIV, 1881.

Société des sciences naturelles. Bulle¬
tin, tome XII, cah. 3, 1882.

T. Nortli of England Institute ot Mining
and Mechanical Engineers. Transac¬
tions, vol. XXXI, part V, 1882.

The american journal of science, vol.
XXIV, n« 140 to 143, 1882.

New-Haven.

New- York.

Ottawa.

Paris.

— LVl —

Connecticut Academy of arts and
sciences. Transactions , vol. IV, part
2 and vol. V, part 2, 1882.

American muséum of natural history.
Annual report , XIII, 1882; Bulletin,
vol. I, noe 2 and 3, 1882.

Geological and natural history Survey
of Canada. Report of Progress, 1844,
1852-53, 1858, 1863-66, 1866-69, 1870-
71, 1871-72, 1872-73, 1873-74, 1874-
75, 1875-76, 1876-77, sun map, 1877-
78, Sun map, 1878-79 ; Summary re¬
port, 1869, 1870; Figures and des¬
criptions ofCanadianorganic remains ,
decade I, 1859 ; II, 1865 ; III, 1858 ;
IV, 1859 ; Palaeozoic Fossils , vol. I,
1865 ; II, part I, 1874 ; Mesozoïc fos¬
sils , vol. I, parts I and II, 1876-79;
The fossil Plants ofthe devonian and
and upper sïlurian formations , 1871;
Report of the fossil Plants of the Lovoer
carkoniferous and millstone g rit for¬
mations, 1873 ; Descriptive catalogue
of économie miner Is , 1862 and 1876;
Geological maps of province of New-
Brunswick. N° 1, SW ; 1, SE and 1,
NE, Nat. Scale 1: 253,440 and Sec¬
tions to illustrât e sheets , N° 1, SW;
1, SE and 1, NE: 4 feuilles.

Académie des sciences. Comptes ren¬
dus , tomeXCV, n*3 à 20, 1882.

U Astronomie , année I, nos 6 à 9, 1882.

Bulletin scientifique du département du
Nord , année V, nos 6 à 8, 1882.

LVII

Paris.

Pise.

Ratisbonne.

Rome.

Sienne.

Stuttgard.

Sydney.

Tromso.

Udine.

Vienne.

Revue mensuelle du bibliophile mili¬
taire, année II, nos 6 à 8, 1882; La
France militaire , n° 152, 27 août
1882.

Revue scientifique , tome XXIX, noS 11
à 25, 1882.

Société minéralogique de France. Bulle¬
tin, tome Y, nos 4, 6 et 7, 1882.

Società Toscana di Scienze naturali.

Atti, Processi-verbali, iuglio, 1882.
Zoologisch-mineralogischer Verein. Cor¬
respondes- Blatt , Jarhrgang XXXV,
1881.

Reale accademia dei Lincei. Atti , Tran-
sunti , vol. VI, fasc. 13 e 14, 1882.
Reale comitato geologico d’Italia. Bol-
lettino, tome XIII, n08 3 ad 8, 1882.
Bollettino del naturalista collettore.

Anno II, n®8 10 e 12, 1882.

Verein für vaterlândische Naturkunde.

Jahreshefte , Jahrg. XXXVIII, 1881.
Royal Society of New South Wales.
Annual report of the Department of
mines , 1881.

Muséum. Aarshefter , Ht. 11,1879; Ht. IV,
1881.

Reale Istituto tecnico. Atti, Annali
scientifici, anno V, 1871.

K. K. geologische Reichsanstalt. Jahr-
buch, Bd. XXXII, n°l, 1882; Verhand-
lungen , 1882, n° 1 bis 7.

Verein zur Verbreitung naturwissens-
chaftlicher Kentnisse. Schrifleii, Bd
XXII, 1881-82.

LVII1

Washington.

Zwickau.

P. Cogels et E.
G. Dewcilque.

L. Dollo.

E. Dupont.

Th. Kjerulf.
R. Lehmann.

H. Loretz.

Geological and geographical Survey of
the Territories. Bulletin, vol. VI, n° 3,
1881.

Smithsonian Institution. Annual report ,
1880.

Verein fur Naturkunde. Jahresbericht ,
1881.

DONS.

Van denBroeck. Observations géologiques
faites à Anvers, etc. Brux., 1882.

Mélanges géologiques, série IV. Liège
et Brux., 1878-82.

Fragments paléontologiques. Liège, Vail-
lant-Carmanne, 1882.

Sur la nouvelle note de M. E. Dupont,
concernant sa revendication de prio¬
rité. Brux., 1882.

La Tribune de Mons, 4e année, n° 243.
(Excursion de la Société à Mons), 31
août 1882.

Note sur l’ostéologie des Mosasauridœ.
Brux., 1882.

Sur la nouvelle note de M. G. Dewalque,

concernant sa revendication de priorité.
Brux., 1882.

Et Stykke Geografi i Norge. Christiania,

1876.

Uber systematische Fôrderung wissens-
chaftlicher Landeskunde von Deuts-
chland. Berlin, 1882.

Beitrag zur geologischen Kenntniss der

L1X

H. Lor et z.

cambrisch-phyllitische Schieferreihe
in Thüringen. Berlin, 1881.

Ueber Transversalschieferung und ver-
wandte Erscheinungen in thüringis-
chen Schiefergebirge. Berlin, 1881.

Notîzen über Buntsandstein, und Mus-
chelkalk in Süd-Thüringen. Berlin,
1880.

K. Pettersen.

Profil gjennem Veslfinmarken fra Soro-
Sund mod Yest til Porsanger mod
Ost. Christiania, 1874.

R. P. A. Renard . Description lithologique des récifs de

A. Rutot.

St-Paul. Brux., 1882.

Les roches grenatifères et amphiboliques
de la région de Bastogne. Brux., 1882.

Discussion soulevée à la Société géolo¬
gique de Belgique, relativement à l’exé¬
cution de la carte géologique détaillée

G. Steinmann .

de la Belgique, 1881-82. Brux., 1882.
Geologischer Führer der Umgegend von
Metz. Metz, 1882.

J. H. L. Vogt.
Grand1 Eury.

Pharetronen-Studien . Stuttgard, 1882.
Skikte de moraener. Christiania, 1881.
Mémoire sur la formation de la houille.
Paris, 1882.

Après avoir présenté la brochure de M. Rutot : Discus¬
sion soulevée à la Société géologique de Belgique relati¬
vement à V exécution de la carte géologique détaillée de la
Belgique , le secrétaire général ajoute qu’il est chargé par
le Conseil de proposer à rassemblée l’ordre du jour suivant,
adopté par le Conseil à l’unanimité.

« En présence de la publication par M. Rutot de la note

LX

que la Société, dans sa séance d’avril, n’a pas jugé conve¬
nable d’admettre dans ses Annales , la Société croit devoir
faire remarquer que, en agissant comme elle l’a fait, elle
n’a pas voulu mettre obstacle à une discussion scientifique,
mais que sa décision était motivée par d’autres considéra¬
tions, qui ont été annoncées au Bulletin. L’auteur s’étant
abstenu de les reproduire, elle croit devoir transcrire ici
les motifs indiqués au procès-verbal de la séance d’avril
1882 :

« Considérant que cette note n’apporte aucun élément
» nouveau au débat, qu’elle fait dégénérer en une polémique
» désobligeante pour la Commission de la carte géologique
» détaillée et pour les géologues libres, collaborateurs de
» celte carte, l’assemblée décide qu’il n’y a pas lieu d’en
» ordonner l’impression. »

Cet ordre du jour est voté sans observation.

Rapports. — Il est donné lecture des rapports de MM. G.
Dewalque, Ad. Firket et R. Malherbe sur une note de M.E.
Delvaux concernant un sondage à Renaix. Conformément
aux conclusions des commissaires, l’assemblée vote l’im¬
pression du travail dans les Mémoires, ainsi que des remer-
cîments à fauteur.

Communications. — - Le secrétaire général donne lecture
de la lettre suivante, dont l’assemblée vote l’insertion.

Le dolmen de Wéris ,

PAR A. DE CeüLENEER.

Mon ami, M. l'ingénieur Adolphe Clerfayt m’ayant signa¬
lé l’existence d’un dolmen à Wéris, je me suis rendu dans
cette commune pour examiner le monument. Ce dolmen
se trouve à droite de la route qui mène de Barvaux à

LX1

Wéris, à 500 mètres avant d’arriver au village. Les pierres
de ce curieux monument sont d’immenses blocs de pou¬
dingue, qui me paraît devoir être rapporté à l’étage de
Burnot : elles n’ont pas été amenées de bien loin, car à
une demi-lieue de Wéris, sur la route qui monte à Fanzel,
on rencontre un grand gisement de ce poudingue.

Le grand bloc qui recouvre le monument repose sur
cinq pierres, dont une de fond et deux de chaque côté,
se rapprochant les unes des autres. L’ensemble constitue
ainsi une véritable chambre, ouverte vers le Nord et
inclinée très fortement dans la direction du Sud.

Les dimensions approximatives sont les suivantes :

Grande pierre inclinée 6 m. de long.

3,40m dans la plus grande largeur.

0,40 d’épaisseur.

Pierres latérales 2,50 de long.

0,70 d’épaisseur.

La largeur de l’ouverture du dolmen est de Î^ÏO et la
hauteur totale du côté nord de lm,70, du côté sud,lm,20. A
côté du dolmen on aperçoit quelques blocs de la même
pierre, qui à l’origine ont probablement servi de clôture à
la construction. Le grand bloc supérieur est brisé en deux
morceaux, mais on voit que primitivement, ce n’était
qu’une seule pierre ; et il serait intéressant de calculer le
poids, qui doit être considérable.

On ne saurait considérer ce dolmen comme ayant servi
d’autel de sacrifice.

L’ensemble de la construction indique bien certainement
un lieu de sépulture, et je serais même disposé à admettre
qu’à l’origine le dolmen a été recouvert d’un tertre ou
tumulus.

M. R. Malherbe donne ensuite lecture de la note sui¬
vante.

LXTI

Rencontre de la Hatchetine à Seraing.

On a rencontré dernièrement, au toit de la couche Dure
Veine du bure Fanny, étage de 390m, dépendant de la
concession de Marihaye, à Seraing, un grès renfermant,
suivant les filons de quartz qui le sillonnent, une substance
céroïde dont l’odeur rappelait, au coupage frais de la voie,
celle du pétrole.

Ayant soumis un échantillon de ce grès à l’examen de
MM. Francken et Forir, ils y ont reconnu, par l’analyse, la
présence de la Hatchetine. La présence de cette substance
accidentelle du houiller a déjà été signalée à la mine de
Baidaz-Lalore. C’est la première fois qu’on la rencontre
dans le bassin de Seraing. Je dois ajouter que le grès dont
il s’agit a un caractère accidentel et non permanent. Un
fait géologique spécial à signaler, c’est que, dans les échan¬
tillons recueillis, la Hatchetine se trouve toujours au
contact des lamelles de quartz traversant le bloc sous forme
de veines.

Question de la carte géologique. — M. L. G. de Koninck
n’est pas partisan d’une pétition aux chambres. Empêché
de rester jusqu’à la fin de la séance, il désire faire con¬
naître sa manière de voir.

Le secrétaire général annonce à l’assemblée que le Con¬
seil n’est pas en mesure de soumettre à la discussion le
projet de pétition qui a été porté à l’ordre du jour et que
c’est pour cette raison qu’on réservait cette question pour
la fin de la séance. Il ajoute que le terme de pétition est mal
choisi et qu’il faut le remplacer par celui d’adresse ou un
équivalent.

En présence de l’opinion défendue par notre éminent
confrère, il demande que l’ordre du jour soit interverti et
que la discussion continue sur ce sujet.

LXIII

Cette proposition est accueillie.

M. L. G. de Koninck croit qu’une pétition aux chambres
ne peut aboutir qu’à irriter le débat sans résultat utile. La
Société, suivant lui, dans son propre intérêt, devrait
attendre la publication de quelques planchettes afin de se
trouver en état d’en apprécier l’exactitude en connaissance
de cause. Il croit d’ailleurs que cette publication ne tardera
pas à se faire.

M. G. Dewalque pense que la réorganisation qui vient
d’avoir lieu est tellement contraire à tous les principes dont
la Société a recommandé l’application, que la Société ne
peut la laisser meltre en pratique sans réclamation, à moins
qu’elle ne veuille s’exposer à paraître approuver ce qui s’est
fait. Son silence sera certainement interprété de la sorte,
si l’on a intérêt à le faire.

M. G. Dewalque veut bien admettre que l’on verra
paraître prochainement une ou deux planchettes; mais ces
documents ne fourniront aucun argument, ni pour ni contre.

Il n’y a pas de doute que ces planchettes seront, comme
exécution cartographique, aussi bien qu’on puisse le dési¬
rer; mais ce n’est qu’un mérite tout à fait secondaire.
Qu’en sera -t-il de l’exactitude géologique? Pour se pro¬
noncer, il faudra des recherches sur le terrain, compa¬
rables à celles du service : la Société les obtiendra-t-elle ?

Le point capital n’est pas là; c’est la classification, la lé¬
gende de la carte : il est évident que la publication de quel¬
ques feuilles n’apportera que des éléments tout à fait insuffi¬
sants pour la discussion. Par exemple, pour la légende du
calcaire carbonifère, la publicaiion de la feuille de Dinant ou
de celle de Giney ne peut donner lieu à aucune discussion
sérieuse. Où l’on attend le service officiel à l’œuvre, c’est
aux extrémités du pays : on verra alors si la classification
présentée à l’occasion de Dinant, est réellement acceptable.

LXIV

Mais si elle est défectueuse, si le travail est à reprendre, il
sera terminé, et il aura absorbé trop d’argent pour que le
gouvernement consente à revenir sur une épreuve si
coûteuse.

M. L. G. de Koninck ne partage pas cet avis. La réor¬
ganisation ne touche pas aux résolutions prises par la
Société; d’autre part, il ne paraît pas raisonnable de cri¬
tiquer le service officiel avant qu’il ait donné signe de vie.
Aussi la Commission de la carte, qui vient d’être rempla¬
cée, n’a pas trouvé qu’il lût convenable de critiquer la
nouvelle organisation.

Quant à la Commission de contrôle, dont, à la vérité, la
plupart des membres, ne sont pas géologues, elle a été
instituée pour s’assurer que tous les moyens ont été em¬
ployés pour arriver au résultat voulu. Il faut attendre ses
actes avant de critiquer son organisation.

La discussion continue sur divers points de détail. M.
de Koninck, obligé de se retirer, répète qu’il n’a eu d’autre
but, en défendant une opinion qui paraît avoir peu de par¬
tisans dans l’assemblée, que de recommander le calme et
de rétablir l’union.

Après le départ de M. de Koninck, la discussion con¬
tinue entre divers membres. Finalement, la proposition
d’envoyer une adresse est adoptée à l’unanimité. Le soin d’en
rédiger le projet est confié à une commission, composée de
MM. Briart, Cornet, G. Dewalque, Ch. de La Vallée Pous¬
sin et J. van Sclierpenzeel Thirn.

Vu l’heure avancée, les autres objets à l’ordre du jour
sont ajournés à la séance de décembre et la séance est levée
à une heure et quart.

LXV

Séance du 11 décembre 1882.

Présidence de M. Ad. Firket, président.

Les procès-verbaux des deux séances de novembre sont
adoptés, après une suppression demandée par M. R.
Malherbe.

Par suite de la présentation faite dans la séance ordi¬
naire de novembre et de la décision du Conseil en date dô
ce jour, M. le président proclame membre de la Société :

M. Piedboeuf (Louis), ingénieur, industriel, à Düsseldorf
(Prusse), présenté par MM. H. Forir et G. De-
walque.

M. le président annonce ensuite une présentation.

Correspondance . — Le secrétaire général donne lecture
d’une lettre par laquelle le secrétaire général de l’Acadé¬
mie Gioenî des Sciences naturelles de Catane annonce la
mort de M. le commandeur André Aradas, premier direc¬
teur de cette académie et professeur de zoologie et d’anato¬
mie comparée à l’université de cette ville. — Une lettre de
condoléance sera adressée à cette académie.

Le même annonce le décès de M. le général Carlos Ri-
beiro, membre de l’Académie des sciences de Lisbonne,
chef de la section des travaux géologiques du Portugal,
membre correspondant de la Société. — Une lettre de
condoléance a été adressée à Madame Ribeiro.

M. W. J. Sollas, professeur au Collège de l’Université,
à Bristol, envoie une circulaire relative à la création de
comités nationaux et d’un comité international afin d’obte¬
nir des rapports annuels complets sur les travaux scienti¬
fiques publiés dans chaque pays. Le secrétaire général a

ANNALES SOC. GÉOL. DE BELG. T. X. BULLETIN, 3

LXV1

demandé des renseignements plus précis sur certains
points; ils. ne sont pas arrivés.

L’assemblée décide que la Société se chargera éventuel¬
lement de la rédaction du rapport annuel pour les sciences
minérales en Belgique, s’il est donné suite à ce projet.

La Commission pour la réunion des documents litté¬
raires relatifs à la connaissance de l’Allemagne envoie,
sous la date du 22 octobre 1882, une circulaire relative à
la formation des commissions locales.

Pour autant que cette circulaire ait pour but d’obtenir la
coopération de la Société, l’assemblée décide qu’une com¬
mission soit nommée éventuellement pour réunir et trans¬
mettre les documents littéraires relatifs au sol de la Bel¬
gique.

La Commission des échanges internationaux annonce
qu’à partir du 1er janvier 1883, les expéditions à l’étranger
auront lieu de trois mois en trois mois, dans les premières
quinzaines de janvier, d’avril, dejuillet et d’octobre.

Ouvrages offerts. — Le secrétaire général dépose sur le
bureau les ouvrages suivants, parvenus à titre de don ou
d’échange depuis la dernière réunion. — Des remercîments
sont votés aux donateurs.

Breslau.

Bruxelles.

Bruxelles.

Schlesische Gesellschafl fur vaterlân-
dische Cultur. Jahresbericht , LIX,
1881.

Académie royale de Belgique. Bulletin ,
3e série, t. IV, nos 9 et 10, 1882;
Mémoires couronnés , t. XXXIII, 1882;
Mémoires in-4°, t. XLIV, 1882.
Annales des travaux publics deBelgique ,
tome XL, cah. 3. 1882.

LXVI1

Bruxelles.

Catane.

Lisbonne.

Mons.

Moscou.
New Haven.
Paris.

Strasbourg.

L'A thenoeum belge , 5e année, n° 23.1882.

Bibliographie de Belgique , 8e année,
nos 9, 10 et 9*. 1882.

Moniteur industriel , t. IX, noS 33 à 46.
1882.

Musée royal d’histoire naturelle. Bulletin,
tome I, n° 1. 1882.

Société belge de Microscopie. Bulletin ,
tome IX, n° 1. 1882.

Société royale de médecine publique.
Bulletin , 3e année, fasc. 2. 1882.

Accademia gioenia di scienze naturali.
Atti, séria III, tomo XVI. 1882.

Sociedade de geographia. Boletim ,
3 sérié, n° 3. 1882.

Société des ingénieurs sortis de l’école
des mines du Hainaut. Publications ,
tome XIII, n° 4. 1881-82.

Société impériale des naturalistes. Bulle¬
tin, tome LV II, n° 1. 1882.

The american journal of science, vol.
XXIV, n« 144. 1882.

Académie des sciences. Comptes rendus,
tome XGV, nos 21 à 24. 1882.

L' Astronomie, lre année, n° 10 et titre et
table.

Geologische Specialkarte von Elsass-
Lothringen. Abhandlungen , Bd. Il,
H'. 2, 1882, mit Atlas.

Schweizerische geologische Gesellsclialt.
Procès-verbaux, Linthal. 1882.

DONS.

Réorganisation des services de la carte
géologique. Liège, 1882.

lxviii

J. Capellini.

E. Delvaux.

G. Dewalque.

A . von Koenen.

A. Purçjold .

Congrès géologique international.
Compte rendu de la deuxième session
à Bologne, en 1881. Bologne, 1882.

Comité de la carte géologique d’Europe
et commission de la nomenclature :
séance du 17 septembre 1882, à Foix.
Bologne, 1882.

Contribution à l’étude de la paléontologie
des terrains tertiaires. Bruxelles, 1882.

Note sur quelques niveaux fossilifères
appartenant aux systèmes yprésien et
panisélien. Bruxelles, 1882.

Excursions géologiques faites en Belgique
par la Société géologique de France eu
1863. Paris, 1864.

Die Gastropoda holostomata und tecti-
branchiata, Cephalopcda und Ptero-
poda des Norddeutschen Miocàn.
Stuttgart, 1882.

Die Meteoriten des Kônigl. Mineralogis-
chen Muséum in Dresden. Dresden,
1882.

Prix quinquennal des sciences naturelles. — Le secré¬
taire général donne lecture du projet de lettre préparé par
la commission nommée dans la séance précédente, afin de
réclamer auprès de M. le ministre de l’intérieur un prix
décennal pour les sciences minérales (minéralogie, géolo¬
gie et applications de la paléontologie à la géologie). Ce
projet est adopté à l’unanimité.

Communications. — M. G. Dewalque donne lecture des
articles suivants, dont l’assemblée décide l’impression au
procès-verbal de la séance.

LXIX

Un nouveau gîte fossilifère dans le poudingue de Burnot.

Pendant longtemps les roches de l’étage de Burnot ont
été considérées comme dépourvues de fossiles, et l'on n’y
faisait aucune recherche. Depuis que M. Ad. Firket a an¬
noncé y avoir découvert Uncites gryphus et des stringo-
céphales à Fraipont, et surtout, depuis que nous avons fait
connaître les restes d’animaux et de plantes que nous y
avions rencontrés à Pépinster, à Goé, etc., l’attention a été
attirée de ce côté et nous sommes charmé d’avoir à enre¬
gistrer une nouvelle découverte.

M. M.Lohest, élève-ingénieur àl’école des mines de Liège,
nous a remis dernièrement quelques échantillons qu’il avait
recueillis dans cet étage à Tilff, à peu de distance du cal¬
caire de Givet ; il estime que la puissance des bancs com¬
pris entre le calcaire et les couches fossilifères ne dépasse
pas cent mètres. Ces couches consistent en schistes gros¬
siers ou psammites, plus ou moins calcarifères, qui ont été
altérés assez profondément par les eaux météoriques; le
carbonate de calcium, formé particulièrement de débris
coquillers, a été entraîné, rendant la roche celluleuse;
d’autre part, le fer carbonaté est resté à l’état d’hydrate, co¬
lorant la masse en brun. L’intérieur des bancs épais est
resté inaltéré, bleu ; mais il est impossible d’en dégager
aucun débris déterminable.

Dans les échantillons recueillis par M. M. Lohest, nous
n’avons pu reconnaître que très peu d’espèces : Athyris
undata , Defr. sp ., Chonetes sarcinulata , Schl. sp., Orthis
striatula , Schl. sp. et Spirifer carinatus , Schnur. Au¬
tant qu’on en puisse juger par un si petit nombre d’es¬
pèces, c’est la faune de nos schistes de Bure ou de Dalei-
den (1).

(*) Depuis la lecture de cette notice, de nouveaux échantillons nous ont été
communiqués par un autre de nos élèves, M. Cocheteux, qui s’est rendu à

LXX

M. G. Dewalque donne ensuite lecture du passage sui¬
vant d’une lettre de M. J. Beissel, en date d’Aix-la-Chapelle,
le 18 octobre 4882.

Sur de nouveaux fossiles aacheniens .

<( A votre prochaine visite, je vous montrerai des fos¬
siles que je viens de retirer de l’aachenien moyen près de
la ville même et dont la fossilisation correspond à la silici¬
fication des fossiles herviens de Vaels. Avec des branches
silicifiées de Séquoia , j’ai trouvé Pectunculus lens, Nils.,
Cardium pecliniforme, Mü\\ev,Cytherea subovalis, d’Orb.,
Corbula lineata, Müll., Bulla cretacca, Midi., Rissoa Bos-
queti, Midi., Turritella sej-lineata,Mü\\.,T. nodosa, Midi.,
Fusus Budget, Midi., etc.; et probablement de nouvelles re¬
cherches rendront encore plus intime le rapprochement
entre les sables d’Aix et les grès verts. »

M. Dewalque met ensuite sous les yeux des membres
présents divers minéraux trouvés dans l’Ardenne française
par M. Jannel, qui lui a adressé à cette occasion la lettre
suivante.

(( J’ai l’honneur de vous adresser quelques échantillons
de minéraux métalliques du revinien des Ardennes. Je les
trouve pour la première fois dans ce terrain et je viens de
les signaler à la Société géologique du Nord.

Ces minéraux sont la pyrrhotite, la galène, la blende, la
smithsonite terreuse?, une incrustation jaune citron, à dé¬
terminer, une substance bronzée en fines particules qui
imprègnent le petit échantillon de quartzite et qui me pa-

Tilff sur les indications de M. Lohest. Nous y avons reconnu une petite rhyn-
ehonelle qui est assez commune dans les roches semblables de Pepinster, une
cranie qui est probablement Crania prisca, Goldf, et quelques autres espèces
indéterminées.

LXXI

raît être un mica plutôt qu’un sulfure. J’appelle également
l’attention sur le quartzite, qui éclate ici assez facilement,
tandis que d’ordinaire il est tenace. La bande métallifère est
située à 70 mètres environ au nord de Pamphibolite q de la
carte de MM. Renard et de la Vallée Poussin, à la Grande-
Commune, entre Deville et Laifour. Elle est sillonnée, au
point exploité, de nombreuses veines de quartz et fait un
pli bien prononcé. »

M. G. Dewalque rappelle que Dumont avait déjà signalé la pré¬
sence de ces minéraux dans cette région, sinon dans cette localité.
11 ajoute que M. H. Forir a reconnu que l’incrustation jaunâtre est
formée de plomb phosphaté ferrifère, ainsi que la matière considérée
avec doute comme smithsonite.

M. G. Dewalque présente ensuite de la barytine en petits
cristaux jaunes, transparents, implantés dans les cavités
d’un calcaire appartenant à l’étage de Frasne. Cet échan¬
tillon a été trouvé à Lambermont par un de ses élèves,
M. J. Collette.

Le même membre communique une circulaire relative à
la découverte d’un grand gîte de nickel dans le comté de
Douglass, Orégon, Etats-Unis. Le minerai serait de même
nature que ceiui de la Nouvelle-Calédonie.

Le même membre donne ensuite lecture de la notice
suivante :

Sur la hatchettite de Seraing.

Le procès-verbal delà séance de novembre renferme une
note de notre zélé confrère, M. R. Malherbe, sur la décou¬
verte de la hatchettite à Seraing ; vu l’heure avancée, cette
note n’a pu être lue en entier : je le regrette, car j’aurais
demandé immédiatement la parole pour faire connaître que
ce minéral a été trouvé à Seraing avant la rencontre que
notre confrère en a faite.

LXXII

Il y a une vingtaine d’années (c’était, je crois, en 1864),
un de mes anciens élèves, M. Ch. Demanet, ingénieur,
attaché à la houillère de l’Espérance, à Seraing, voulut bien
me faire présent d’un magnifique échantillon de ce minéral,
qui venait d’être trouvé dans la stampe qui sépare les
couches Houlleux et Béchette. L’échantillon est resté à
l’université de cette ville et il y a été examiné par plusieurs
personnes, notamment par notre savant confrère M. Des
Cloizeaux.

Notre confrère M. Malaise cite aussi cette espèce à Fié-
malle-Grande et à Seraing. Il ajoute : « Il paraît que l’on en a
d également observé dans divers charbonnages du Hainaut,
» à Ch a rie roi, à Strépy-Bracquegnies. » Je trouve dans mes
notes qu’elle a été rencontrée à Charleroi, et notre confrère
M. F.-L. Cornet m’apprend qu’il en possède un échan¬
tillon de Strépy-Bracquegnies.

A l’époque dont il s’agit, j’avais entrepris quelques
recherches sur les propriétés physiques et chimiques de ce
minéral : les circonstances me les ont tait abandonner pour
d’autres travaux plus urgents Je crois pouvoir ajouter ici
quelques renseignements sur le point de fusion.

Il faut rappeler, en commençant, que la hatcliettite solide
était accompagnée d’un autre hydrocarbure liquide, plus ou
moins volatil et doué d’une odeur particulière, queje ne puis
aujourd’hui qualifier d’une manière plus précise. C’est pro¬
bablement ce liquide qui communique à certains échan¬
tillons la propriété de tacher le papier à la manière des
huiles , car j’en ai vu qui étaient dépourvus de cette
propriété.

Un tel échantillon, mis dans un tube de verre introduit
dans un grand vase de Berlin rempli d’eau, que l’on chauf¬
fait lentement en l’agitant et dont la température était
indiquée par un bon thermomètre, commença à fondre vers
64 à 66° ; à 60°, il n’était pas encore complètement fondu,

LXX1II

quoique la température eût été maintenue stationnaire
pendant quelque temps ; la fusion ne fut complète qu’à 64°.

En se refroidissant, la substance parut solidifiée complè¬
tement à 60°.

Chauffé de nouveau et maintenu quelque temps vers
58°, 4, on n’aperçut aucun changement ; il en fut de même
jusqu’après 63°. A 64° la masse était transparente; à 63°,
elle fut complètement fondue

Par le refroidissement, elle parut solidifiée à 62°.

Voici les observations faites sur un second échantillon.

Il a commencé à fondre, comme le précédent, vers 54 à
55°, et n’a été complètement fondu qu’à 64°. Abandonné au
refroidissement, il a commencé à cristalliser à o9°; à 56°, 5
il paraissait entièrement solide.

Chauffé de nouveau, il commença à fondre à o8°,8 ; à 60°, 6
il était à peu près limpide; il fallut pourtant l’amener à 62°, 8
pour qu’il fût entièrement fondu.

En se refroidissant, il commença à cristalliser à o9°,5 ; à
58'\7 un tiers environ était solide; il était pris en masse à 57°.

Chauffé une troisième fois, quelques gouttelettes isolées
étaient fondues à 55°, mais la masse restait sans change¬
ment appréciable ; elle fondit sur les bords à 57°, 8 ; à 60°, 5,
il était seulement à moitié limpide; à 61°, 5 il restait encore
un léger nuage qui ne disparut qu’à 64°.

Abandonné au refroidissement, quelques gouttelettes
commencèrent à cristalliser à 63°; à 57°, il se prit en masse.

J’ai examiné de la même manière plusieurs autres échan¬
tillons : je ne rapporterai pas les observations en détail. Il
me suffira de dire que les premières traces de fusion se
montrèrent vers 54 à 55°, mais il est arrivé que la fusion n’a
été complète qu’à 69° ou à 70°. En se refroidissant, la masse
commença à cristalliser à une température qui varia de 63°, 8
à 58°2; la solidification parut complète à des températures
qui ont varié entre 62° et o6°.

LXXIV

Il semble résulter de là que l’on n’a pas affaire à une
substance simple ; la hatchettiie est probablement de com¬
position complexe.

J’ajouterai que la masse fondue, vue par transparence,
présente la couleur de l’huile d’olive; par réflexion, la cou¬
leur est un peu verdâtre- et la surface du ménisque que le
liquide forme dans le tube, est verte, par fluorescence.

M. Ad. Firket ajoute aux renseignements qui précèdent,
que, vers la même époque, il a reçu, d’un des ingénieurs
de la Société de l’Espérance à Seraing, un bel échantillon
de hatchettite provenant du puits Fanny des charbonnages
de cette société. Il est évident que cet échantillon et celui
remis à M. G. Dewalque par M. Ch. Demanet avaient la
même origine; et que, par conséquent, cette espèce miné¬
rale a été rencontrée à cette époque entre les couches
Houlleux et Béchette dans les travaux du puits Fanny des
charbonnages de l’Espérance, à Seraing.

M. H. Forir présente les analyses de deux mémoires,
l’un de M. Grand’Eury, sur la formation de la houille,
l’autre de M. H. Rosenbusch, sur l’existence des structures
grenue et porphyrique dans les roches éruptives. Ces deux
comptes rendus seront imprimés dans la Bibliographie.

La séance est levée à une heure.

Séance du 21 janvier 1883.

Présidence de M. le baron 0. van Ertborn, vice-président.

La séance est ouverte à onze heures.

M. le président, retenu auprès de son fils gravement
malade, prie d’excuser son absence.

Le procès-verbal de la séance de décembre est approuvé.

LXXY

Par suite de la présentation faite le mois dernier et de la
décision du conseil en date de ce jour, M. le président pro¬
clame membre de la Société :

M. Fayol (Henri), ingénieur-directeur des mines de Com-
mentry (France-Ailier) présenté par MM. G.
Dewalque et Ad. Firket.

Il annonce ensuite une présentation de membre effectif
et une de membre correspondant.

Correspondance. Le secrétaire général communique la
lettre qu’il a écrite, le 19 décembre dernier, à M. le mi¬
nistre de l’intérieur pour lui transmettre les observations
adoptées par la Société relativement à l’institution d’un
prix décennal pour le meilleur ouvrage relatif aux sciences
minérales. Il donne ensuite lecture de la réponse adressée
par ce haut fonctionnaire à la Société, sous la date du 22
décembre. Dans cette lettre, M. le ministre rappelle qu’une
proposition analogue à celle de la Société avait été discu¬
tée à l’Académie le 15 décembre 1881 et qu’elle y avait été
rejetée par 22 voix contre 3. Il ajoute que, dans le projet
de réforme des prix quinquennaux, projet soumis à la si¬
gnature du Roi, il n’a donc pas pu tenir compte du vœu
exprimé par la Société.

Comme l’Académie, dans sa séance du 3 décembre 1882,
avait adopté à l’unanimité la proposition de créer trois prix
décennaux pour les trois règnes de la nature, le secrétaire
général a écrit immédiatement, vu l’urgence, à M. le mi¬
nistre de l’intérieur pour lui signaler cet avis du premier
corps savant du pays, et il en a informé M. le secrétaire
perpétuel de l’Académie. Il demande à rassemblée si elle
approuve son initiative; ce qui est fait à l’unanimité.

Le secrétaire général donne ensuite lecture de la réponse
de M. le secrétaire perpétuel de l’Académie, annonçant que

LXXVI

les décisions relatives aux prix décennaux ont été portées
à la connaissance de M. le ministre le 5 décembre 1882, puis
d’une seconde réponse de M. le ministre, en date du 29
décembre, confirmant qu’il n’a pu tenir compte du vœu
exprimé.

La Société royale malacologique de Belgique annonce
qu’elle a décidé l’envoi de ses Annales à la Société linnéenne
des Nouvelles-Galles du Sud, dont un incendie a détruit la
bibliothèque et les collections, d’une valeur de 75,000 francs;
elle engage les autres sociétés savantes du pays à se joindre
à elle.

Le Conseil, après examen de cette lettre, propose à l’as¬
semblée de décider que la Société enverra la collection de
ses Annales et qu’elle continuera ultérieurement à titre
d’échange. — Adopté.

Ouvrages offerts. — Le secrétaire général dépose sur le
bureau : 1° les catalogues n° 4 de L. BaillèreetH. Ménager,
etn° 87 de J. B. Baillère, à Paris; 2° le prospectus de
Structural and systematic conchology et de Manual of con¬
chology , par G. W. Tryon, sr., à Philadelphie ; 3° les ou¬
vrages suivants, parvenus à titre de don ou d’échange
depuis la dernière réunion. — Des remercîments sont votés
aux donateurs.

Berlin.

Bonn.

Bruxelles.

Deutsche geologische Gesellschaft. Zeit¬
schrift, Bd. XXXIV, H. 3; 1882.

Naturhistorischer Ve rein der preussis-
chen Rheinlande und Westfalens. Ver-
handlungen, J. XXXVIII, Suppl. II,
1881; J. XXXIX, H. 1 ; 1882.

Académie royale de Belgique , Bulletin,
3e série, t. IV, n« 11 ; 1882.

lxxvii

Bruxelles.

Budapest.

Calcutta.

U Athenaeum beige , année 5, n° 24 et tilre
et table, 1882; année 6, n° 1, 1883.
Bibliographie de Belgique , année 8 , noS
11, 10* et 11* ; 1882.

Moniteur industriel belge , volume IX, n08
47 à 52 ; 1882.

Musée royal d’histoire naturelle, Bulletin ,
t. I, n° 2, 1882.

Société belge de géographie. Bulletin ,
année 6, n° 5; 1882.

Société belge de microscopie, Bulletin ,
t. IX, n° 2 ; 1882.

Société scientifique. Annales , année VI ;
1881-82.

Institut royal géologique de Hongrie.
Geologische Karte , G. 7, Umgebungen
von Odenburg; G. 8, Steinamanger ;
G. 9. St Gotthard u. Koïmend ; 1880;
G. 10 ; Also-Lendva, 1881; D. 7, Ka-
puvar, 1880 ; D. 10, Gr. Kanitza ; D.li;
Legrad, 1881 ; E. 7 , Raab ; E. 8, Vesz-
prim u. Papa, 1880; E. 10, Karad u.
Ygal, 1881; E. 12, Szigetvai\ 1879;
F. 9, Simontornya u. Kalozd, 1880; F.
10, Tolna u. Tamazi, 1881 ; F. 11,
Fünfkirchen u. Szegszart ; F. 12;
Mohacs, 1879; G. 7, Budapest, 1880;
Geologische Karte der Graner Braun-
kohlengebietes.

Geological Survey of India. Memoirs, vol.
XIX, part I; 1882. Becords , vol. XV,
parts 1 to 3 ; 1882. Palaeontologica in-
dica, in-4°, sériés X, vol. II, parts 1

LXXVIII

Cambridge.

Edimbourg.

Londres.

Metz.

Newcastle u.

New Haven
Paris.

Rome.

Sydney.

to 3, 1882 ; sériés XIV, vol. I, part 3,
fasc. 2, 1882.

Muséum of comparative zoôlogy. Memoirs,
in-4°, vol. VII, n° 2, part 3 ; vol. IX,
n° 1 ; 1882.

Geologicai Society. Transactions, vol. I,
parts 1 to 3; .1868-70, vol. Il, parts 1
to 3; 1872-74.

Geologicai Society. Quarterly Journal,
vol. XXXVIII, n* 152; 1882.

Mineralogical Society of Great Britain and
Ireland. Mineralogical Magazine, vol. 5,
n° 23, 1882.

Académie. Mémoires, série III, t. IX ;
1879-80.

Tyne. North of England Institute o( Mi¬
ning and Mechanical Ehgineers. Pro-
ceedings, vol. XXXI I, parts 1 and 2 ;
1882-83.

American Journal of Science, vol. XXV,
n° 145, 1883.

Académie des Sciences. Comptes rendus,
tome XGV, n08 25 et 26, 1882; tome
XGVI, nos 1 et 2; 1883.

Société minéralogique de France. Bulle¬
tin, t. V, n° 8 ; 1882,

Reale Accademia dei Lincei. Atti, Iran -
sunti, in-4°, vol. VII, fasc. 1 ; 1882-83.

Reale Gomitato geologico d’Italia. Bollet-
tino, nos 9 e 10 ; 1882.

Royal Society of New South Wales. Jour¬
nal and Proceedings , vol. XV, 1881.
Annual report of Department of Mines,

LXXIX

E. Bède.

A. Briart ,

W C. Brôgger.

Fr. Dewalque.

M. L. Dollo.

1880.— Archibaid Liversidge, The mi¬
nerais of New South Wales ; 1882. —
Thomas Richards, New South Wales in
1881; 1882.

DONS.

L’Ingénieur-conseil, 5e année, n° 9; Brux.
1882.

Principes élémentaires de paléontologie;
Mons, 1883.

Die silurischen Etagen 2 und 3 im Kris-
tiania gehiet und auf Eker; Christiania,
1882.

Note sur un échantillon de diadochite de
la mine de Vedrin; Liège, 1880.

Sur la composition de la pyrophyllite ;
Liège, 1879.

Note sur la glauconie d’Anvers ; Liège,

1875.

Notice sur une Vivianite blanche; Liège,

1876.

Notice bibliographique sur le : Mémoire
sur les caractères minéralogiques et
stratigraphiques des roches dites plu-
toniennes de la Belgique et de l’Ar-
denne française, par MM. Ch. de la
Vallée Poussin et A. Renard ; Louvain,
1876.

Première note sur les Dinosauriens de
Bernissart ; Bruxelles, 1882.

La lumière électrique, 4e année, nos 8 et
10 ; Paris, 1882.

Ch. du Moncel.

LXXX

Le secrétaire général appelle l’attention sur les Prin¬
cipes élémentaires de paléontologie que notre savant confrère
M. A. Briart vient de publier; il signale particulièrement
l’intérêt des exemples empruntés à la paléontologie de
notre pays.

Adresse aux Chambres relativement à V exécution de la
carte géologique détaillée de la Belgique. — Le secrétaire
général donne lecture du projet préparé par la commis¬
sion nommée dans la séance de décembre. Après quelques
légères modifications de rédaction, ce projet est adopté à
l’unanimité. La commission est en outre autorisée à le
retoucher.

Voici cette adresse.

A Messieurs les Présidents et membres des Chambres
législatives.

Messieurs,

Les grands intérêts engagés dans la publication d’une
carte géologique détaillée de la Belgique obligent la Société
géologique de Belgique à vous soumettre respectueusement
les observations suivantes au sujet de la réorganisation
récente de ce service.

A plusieurs reprises, Messieurs, nous avons cru devoir
présenter nos observations au gouvernement ou à la légis¬
lature. Ainsi, dès que la question d’une nouvelle carte
géologique fut posée à l’académie, elle fut l’objet de nos
études; un rapport favorable à cette entreprise fut adopté
à l’unanimité, le 25 juillet 1875, et transmis à Monsieur le
ministre de l’intérieur.

Le gouvernement ayant accepté le principe d’une carte
géologique détaillée et nommé une commission pour exa-

LXXXI —

miner les moyens d’exécution de cette grande œuvre et
l’organisation à lui donner, la question fut reprise chez
nous, et après une discussion qui occupa trois séances, la
Société adopta un règlement en 10 articles, exprimant son
opinion sur les points principaux. Ce règlement, avec les
procès-verbaux des séances qui en préparèrent l’adoption,
fut imprimé en brochure, sous le titre de Principes à suivre
pour l'exécution de la carte géologique détaillée : texte et
discussion , et envoyé au gouvernement.

Le point fondamental de l’organisation proposée est
exprimé par l’art. 1.

«Art. 1. L’organisation générale des services de l’exé-
» cution d’une carte géologique détaillée de la Belgique
» comprend :

» 1° Un Comité géologique , chargé de la confection de la
» minute de la carte. Il est exclusivement formé de géo-
» logues. »

« 2° Un Comité cartographique.... »

« 3° Un Directeur , faisant partie des deux comités, dont
» il a la présidence. Il est nommé par le Roi, sur la pré-
» sentation du comité géologique. »

Depuis celte époque, la Société géologique a eu diverses
occasions de s’occuper de cette entreprise; mais nous
croyons inutile de faire ici l’historique de ses résolutions.
Nous voulons seulement rappeler en commençant la haute
importance qu’elle n’a cessé d’attacher à la nouvelle^carte
géologique, et les principes de l’organisation qu’elle a
toujours défendue.

En demandant que la direction du travail géologique fût
confiée à un comité, présidé par un directeur nommé par
le Roi, notre société exprimait l’avis de tous les géologues
belges , sauf deux. En cela, elle se trouvait d’accord avec
l’Académie, avec trois des quatre sections de l'Association
des ingénieurs sortis de l’Ecole de Liège (la 4° demandait

ANNALES SOC. GÉOL. DE BELG. T. X. BULLETIN, 6

lxxxiï

que le travail fût confié aux ingénieurs du corps des mines),
avec les associations semblables de Louvain et de Mons,
enfin, avec les divers journaux, techniques ou politiques,
qui avaient pris part à la discussion. En demandant que le
comité fût composé exclusivement de géologues, elle se
trouvait d’accord avec toutes ces autorités , sauf l’Académie.

Contre toute prévision, le gouvernement n’accepta point
ces vues. A la suite du travail d’une commission prépara¬
toire, un arrêté royal en date du 16 juillet 1878 confia la
direction du levé géologique à un seul homme, le directeur
du musée d’histoire naturelle de Bruxelles (*), qui se trou¬
vait ainsi chargé de régler toute la partie scientifique de la
carte, à commencer par la légende, c’est-à-dire la classi¬
fication.

Toutefois, une commission administrative lui fut adjointe
pour le contrôle des travaux. Cette commission, formée de
sept membres, comptait dans son sein quatre géologues,
indépendamment du directeur du service.

Une pareille organisation ne pouvait manquer de provo¬
quer des réclamations. Elles ont eu leur écho au sein des
deux Chambres, à chaque session : il est inutile d’en faire
ici l’analyse.

Les résultats obtenus depuis lors, n’ont pu être mis sous
les yeux du monde savant, malgré les sommes considérables
qu’ils ont coûté. Dès 1877, un crédit de 25,000 fr. était
accordé au service officiel pour lui permettre de figurer à
l’exposition de Paris, en 1878; en même temps, tout encou¬
ragement était refusé aux autres géologues, à qui pourtant
on devait à peu près tous les progrès accomplis chez nous \

(l) La Commission comptait sept membres, dont quatre géologues, parmi
lesquels le directeur du musée d’histoire naturelle. Au vote sur cette question,
ce dernier eut pour lui les voix des trois membres non géologues, contre lui
celles de ses trois confrères en géologie. Au vote final, un de ceux-ci se rallia
à la majorité.

LXXXIII

Depuis lors, un crédit considérable a été voté chaque
année, mais le service officiel s’est trouvé dans l’impossi¬
bilité de rien publier : une seule des 430 feuilles (plan¬
chettes de la carte topographique du dépôt de la guerre)
a pu être présentée à la Commission. On paraissait pressé
de la publier, et il y a quatorze mois que celte présen¬
tation a eu lieu !

Si défectueuse fût-elle, cette organisation permettait
néanmoins à l’élément scientifique étranger au Musée de
faire entendre sa voix. Quelle que fût administrativement la
valeur de l’avis de la Commission, cet avis existait en vertu
du règlement, et la publicité lui donnait l’autorité morale
qu’il devait nécessairement avoir. On en a eu, fan dernier,
la preuve tout à fait démonstrative. Les géologues belges,
dont la part avait été si parcimonieusement mesurée, se
berçaient donc de l’espoir que l’organisation officielle allait
être remaniée dans un sens plus conforme aux intérêts de
la science et aux vœux unanimes des corps savants ; mais
ils ont été cruellement détrompés.

L’arrêté royal du 12 juillet dernier, qui a réorganisé le
service, n’a fait qu’empirer la situation. La Commission a
été congédiée ; elle est remplacée par une Commission de
contrôle. Tandis que la première comptait cinq géologues,
la seconde n’en compte plus un seul. En d’autres termes,
le directeur est devenu maître unique et absolu de toute la
direction scientifique.

Userait injuste d’omettre que le gouvernement a pour¬
tant trouvé dans l’Académie cinq personnalités éminentes
qui ont accepté le rôle qu’on leur donnait, sans rien con¬
naître à la géologie du pays.

Quel est donc ce rôle ? Si le nom de Commission de con¬
trôle n’était pas suffisamment clair, le règlement est assez
explicite. Nous y voyons notamment que le président peut
déléguer un ou plusieurs membres pour procéder à V examen

LXXXIV

préparatoire de questions importantes ; qu'il désigne les
membres chargés de faire les rapports sur les travaux exécu¬
tés fart. 5); qu’il désigne un des membres de la Commission
ou un savant compétent pour étudier les documents présentés ,
se rendre sur les lieux et conférer avec l’auteur du travail
(art. 23).

Nous croyons devoir appeler toute votre attention,
Messieurs, sur ces articles. Vous y trouverez la preuve,
— s’il en est encore besoin — que des garanties sont
absolument indispensables, et qu’un contrôle scientifique doit
être exercé sur la direction ; mais il est évident qu’on ne
peut attendre ce contrôle scientifique d’une commission dont
tous les membres sont absolument étrangers à la connais¬
sance des terrains de notre pays et ne peuvent fournir
qu’un contrôle administratif.

Quant à recourir à des savants compétents étrangers au
service officiel, par exemple, aux géologues qui ont fait
partie de la commission congédiée, il ne semble pas qu’on
puisse raisonnablement y penser. Le moins embarrassé ne
serait pas le président chargé de réclamer leur concours.

Nous nous résumons donc en disant qu’il est impossible
de trouver dans l’organisation actuelle les garanties indis¬
pensables dans un travail scientifique de cette importance
et réclamées par le pays en raison des sacrifices si consi¬
dérables qu’il fait pour cette entreprise.

Indépendamment du contrôle dont nous venons de parler,
nous venons insister auprès de vous, Messieurs, sur un
autre côté de la question. Le service officiel ne peut tout
faire; le concours des géologues étrangers au service du
Musée est absolument indispensable , si l’on veut que
l’œuvre, 430 feuilles, soit achevée, ou à peu près, dans les
délais prévus. La nouvelle carte géologique est une œuvre
nationale, et il faut qu’elle soit faite par des belges. Nous

LXXXV

nous refusons à admettre que, repoussant le concours de
nos savants en leur faisant une position inadmissible, la
direction du Musée fasse appel aux services d’étrangers,
bien que nous voyions déjà figurer dans son personnel un
paléontologiste français, un géologue anglais qui, pour la
circonstance, a demandé la naturalisation ordinaire, et un
chimiste allemand.

Le gouvernement paraît d’ailleurs convaincu de la néces¬
sité du concours de ces géologues, qu’on a appelés géologues
libres. Cela résulte non seulement des déclarations qui ont
été faites aux Chambres, mais encore des articles consacrés,
dans les règlements successifs, à tout ce qui concerne leur
participation au travail. Si le gouvernement veut la fin, il
doit vouloir les moyens. Les moyens ne peuvent être
qu’une réorganisation dans un autre esprit, car, ainsi que
nous l’avons dit plus haut, le régime actuel ne permet pas
d’espérer le concours d’aucun de ceux dont la collaboration
est la plus indispensable.

Nous vous soumettons, Messieurs, ces considérations;
nous en rapportant à votre haute sollicitude, nous osons
espérer que vous les trouverez fondées et que vous saurez
trouver le meilleur moyen pour aviser. En attendant, nous
vous prions d’agréer l’assurance respectueuse de notre
considération la plus distinguée.

Communications. — M. G. Dewalque donne lecture de
la notice suivante, dont rassemblée vote l’insertion au
procès-verbal.

Sur Pholadomya Esmarkii, Byckh. (non Pusch, non
Ni Iss.)

par G. Dewalque.

Lorsque j’entrepris, il y a quatre ans, la Révision des

LXXXVI

fossiles landeniens décrits par De Ryckholt, j’avais complè¬
tement oublié que MM. G. Vincent et A. Rutot, à qui
j’avais communiqué mes fossiles de cette assise, avaient
conservé provisoirement tous mes exemplaires de phola-
domyes ; de là vient que ma note ne renferme aucun
renseignement relatif à une espèce que ce zélé paléonto¬
logiste a décrite sous le nom de Pholadomya Esmarkii.
Depuis lors, mes échantillons sont rentrés et j’y ai trouvé
plusieurs exemplaires de l’espèce de cet auteur.

Ces fossiles proviennent de la collection de Thielens,
qui, comme je l’ai dit, avait fait l’acquisition, à la vente
mortuaire du baron de Ryckholt, d’une série de ses fossiles
landeniens. Je trouve dans le nombre un exemplaire prove¬
nant d’Angres et deux autres indiqués comme de Tournai;
tous les trois portent le nom de Pholadomya Esmarkiiy
Goldf, de la main de Thielens ; mais il est probable que la
détermination est de De Ryckholt. Les deux autres, qui
viennent de Tournai, portent la même étiquette, mais sont
positivement de la collection de De Ryckholt; l’un d’eux
paraît être celui que cet auteur a figuré dans la deuxième
partie de ses Mélanges paléontologiques , pl. XVI, f. 31 ;
seulement, il aurait été restauré, -ce qui ne surprendra
personne.

En 1847, dans la première partie de ses Mélanges paléon¬
tologiques , le baron De Ryckholt s’occupa une première fois
de notre fossile, qu’il décrivit, p. 160, sous le nom de
Pholadomya Esmarkii , Nilsson. Il en donne la synonymie
suivante :

Cardita Esmarkii, Nilss., Petr. suec. form. cretr , p. 17,

pl. 5, fig. 8, A, R, C.

— apud Goldf., Petr. Germ.y p. 187,
pl. 133, fig. 140.

— -1. c., p. 137, f. 10.

Pholadomya —

LXXXVI1

Pholadomya — — •— Pusch, Polens Palœont., p. 87,

pl.8, f. 14.

— — — Reuss, Verstein. der bôhm.Kreidef.,

2e p., p. 18.

— Koninckii, Nyst, Descr. des coq. terl p. 50, pl. 1,

%. 9.

— obliterata, Potiez et Michaud, Galerie des Moll.,

p. 258, pl. 57, f. 2.

De Ryckholt n’en indiqua pas le gisement, mais l’espèce
est comprise dans sa liste des fossiles recueillis par lui
soit à Angres, soit à Tournai.

Quelques années auparavant, Nyst avait décrit Phola¬
domya Koninckii , n. sp. Il donnait comme synonymes :

Pholadomya ? Davreux, Descr. géogn. de la prov. de Liège ,

p. 85, pl.8, f. 6.

Cardiïa Esmarkii ? Goldf. (ut supra), non Nilss.

Nous pensons que tous les géologues belges seront
d’accord pour considérer l’exemplaire assez défectueux
que Davreux figura et qui provenait des environs de
Landen, comme appartemant certainement à Pholadomya
Konincki, bien que cet auteur rapporte à la glauconie
crayeuse l’assise dont elle provient.

Cardita Esmarkii, Goldf., est dans le même cas. Elle
est indiquée comme provenant de la glauconie crayeuse
des environs de Liège : bien que Landen ou Lincent ne
soient pas précisément dans les environs de Liège, ces
deux localités font partie de la province de Liège, et il ne
faut pas prendre trop à la lettre l’expression du savant
paléontologiste allemand. Quant au terme glauconie
crayeuse, c’est celui que Davreux avait employé. Notre
connaissance de la faune des couches glauconifères du
système crétacé de cette province est aujourd’hui assez

LXXXVII1

complète pour qu’on puisse affirmer qu’on n’y rencontre
aucune espèce analogue.

Rappelons du reste que Nyst ce qui n’osait pas rapporter
sa coquille b Cardita Esmarkii, Goldf., quoiqu’elle lui parût
peu en différer, » soupçonnait déjà que Goldfuss avait été
induit en erreur à ce sujet. Aussi c’est en attendant de
pouvoir la confronter avec Cardita Esmarki , Nils., « qui
paraît être plus transverse et pourvue d’un plus grand
nombre de côtes longitudinales, » qu’il la dédie à M. De
Koninck,

En 1834, dans la deuxième partie de ses Mélanges paléon -
tologiques , le baron De Ryckholt figura sous le nom de
Pholadomya Esmarkii , Pusch, le fossile qu’il avait décrit
dans la première partie comme P. Esmarkii , Nilsson. Il fit
remarquer qu’il correspond exactement à Cardita Esmarkii
décrit et figuré par Goldfuss (et que nous ne rencontrons
point dans la synonymie donnée par les auteurs subsé¬
quents) et il ajoute qu’il est presque certain qu’il provient de
la même localité que Pholadomya Konincki , Nyst, ou tout au
moins que les deux coquilles sont originaires de localités
voisines.

Nous pouvons ajouter après confrontation des échan¬
tillons de De Ryckholt avec les nombreux exemplaires de
Pholadomya Konincki que nous possédons, qu’ils appar*
tiennent indubitablement à cette espèce.

D’Archiac, dans son Mémoire sur les fossiles du Tourtia,
a cité aussi Ph. Esmarkii à Tournai, non dans le tourtia,
mais dans les couches reconnues aujourd’hui comme lan-
denien inférieur. Il s’agit encore de Ph. Konincki .

Dans sa Monographie der Pholadomyen, M. G. Moesch a
cité Ph. Esmarkii de De Ryckholt comme synonyme de
l’espèce décrite sous le même nom par Nilsson : cette syno¬
nymie est à supprimer.

Dans le même ouvrage, ce savant considère P. Konincki ,

LXXXIX

Nyst, comme synonyme de P. margaritacea , Sow. sp. ; il
en est de même pour P. cuneata , Desh. Notre intention
n’est pus de discuter cette question; nous devons dire
toutefois que les échantillons de P . cuneata que nous pos¬
sédons de la marne heersienne de Gelinden sont parfaite¬
ment distincts de P. Konincki de notre landenien inférieur.

De Ryckholt s’est occupé de Panopœa substriata , d’Orb.,
(P. striata , d’Orb., Pal. fr., terr. crét.) : il la rapporte au
genre Pholadomya et ajoute que dans le Prodrome , où elle
est indiquée comme cénomanienne, Tournai figure parmi
les localités citées ; aussi considère-t-il cette espèce comme
identique à la sienne. Pour le premier point, nous ferons
remarquer que d’Orbigny lui-même avait reconnu dans cette
coquille le faciès des pholadomyes; mais il ajoute qu’il y
a aperçu l’empreinte des dents qui caractérisent le genre
Panopœa. Pour le reste, il faut supprimer Tournai de la
liste des localités : il n’y a rien de tel dans le système
crétacé des environs de cette ville.

Nous possédons encore un exemplaire étiqueté Ph.
Royana , de Ryckh., de la main de fauteur. Au bas de l’éti¬
quette De Ryckholt a ajouté Esm. Var ., c’est-à-dire variété
de P. Esmarkn. C’est effectivement une variété allongée de
P. Konincki , rappelant un peu P. elliptica , v. Münster
(P. Royana, d’Orb), mais, au demeurant, parfaitement dis¬
tincte.

La séance est levée à midi.

Séance du iS février i883.

Présidence de M. Ad. Firket, Président.

La séance est ouverte à onze heures.

Le procès-verbal de la séance de janvier est adopté sans
observations.

xc

A la suite de la présentation faite à la dernière séance et
de la décision du conseil, M. le président proclame membre
effectif :

M. Loe (Alfred, baron de), propriétaire, au château de Beu-
gnies, à Harmignies, présenté par MM. Fr. De-
walque et G. Dewalque.

M. le Dr Clemens Schlüter, professeur à l’université de
Bonn, présenté comme membre correspondant par MM. G.
Dewalque, Ad. Firket et Fr. Dewalque, est élu en cette
qualité à l’unanimité.

M. le Président annonce ensuite la présentation d’un
membre honoraire par le Conseil.

Ouvrages offerts. — Le secrétaire général dépose sur le
bureau les catalogues de livres de A. Hermann, à Paris
(n° 23, janvier 1883) et 0. Weigel, à Leipzig, ainsi que les
ouvrages suivants, parvenus en don ou en échange depuis
la dernière séance. — Des remercîments sont votés aux
donateurs.

Barnsley. Midland Institute of mining, civil and me-
chanical engineers. Transactions , vol.
VIII, part LXÎII; 1882.

Bruxelles. Académie royale de Belgique. Annuaire ,
1883 ; Bulletin, série III, tome IV,
n° 12; 1882.

— Athœneum Belge , 6e année, n° 2 ; 1883.

— Bibliographie de Belgique ,8e année, n° 12,

1882.

Moniteur industriel belge , volume X, nos 1
à 7 ; 1883.

— Musée royal d’histoire naturelle. Carte

géologique de là Belgique ; Feuille de

XCI

Bruxelles.

Budapesth.

Calcutta.

Christiania.

Dax

Le Mans.

New-Haven.

Paris.

Rome.

Wiesbaden.

Ciney, par MM. E. Dupont et M. Mour-
lon ; 1883 ; avec notice. — Bulle¬
tin du Musée, t. I, liv. 3; 1882.

Société belge de géographie. Bulletin ,
6e année, n° 6 ; 1882.

Société belge de microscopie. Bulletin,
tome IX, n ’ 3 ; 1882.

Kôn. ungarische geologische Anstalt.
Mittheilungen , Bd. VI, II. 3 und 4; 1882.

Asiatic Society of Bengal. Proceedings,
n° VII, VIII and IX, 1882. Journal ,
vol. LI, part I, n° III, band IV, parts
II, n° II and III ; 1882.

The Norwegian Nort’n- Atlantic Expédi¬
tion. VIII, Zoology , 1882; IX, Chemistry ,
1882.

Société de Borda. Bulletin , année VII,
trimestre 4 ; 1882.

Société d'agriculture, sciences et arts de
la Sarthe. Bulletin , série II, tome XX,
fasc, 4 ; 1882.

The american Journal o f Science, vol. XXV,
n° 146; 1883.

Académie des sciences de l’Institut de
Fiance. Comptes rendus , tome XGVI,
n°* 3 à 6 ; 1883.

Ij Astronomie, année II, n° 2; 1883.

Société minéralogique de France. Bulle¬
tins, tome V, n° 9; 1882; tome VI,
n° 1 ; 1883.

R. Accademia dei Lincei. Atti, transunti ,
séria III, vol. VII, fasc. 2; 1882.

Nassauischer Ve rein für Naturkunde.
J ahr bûcher, JahrgàngeXXXÎII, XXXIV
und XXXV; 1880-82.

XCI1

DONS.

È. Delvaux.

Note sur la découverte d’ossements ap¬
partenant à des espèces éteintes dans
le quaternaire de Mons et de Renaix.
Bruxelles, 1883.

Jaimel.

Excursions géologiques dans le golfe
rhénan de Charleville ; 2e partie ,
Coupe de Nouzon à Braux. Lille, 1882.

A . Renard.

Recherches sur la composition et la
structure des phyllades ardennais.

Bruxelles , 1882.

A . Renard et E. Ludwig. Analyses de la vésuvienne d’Ala
et de Monzoni. Bruxelles, 1882.

G. Mittag-Leffler. Acta Maihematica , numéro spécimen,
Stockholm, 1882.

C. Malaise.

Documents paléontologiques relatifs au
terrain cambrien de l’Àrdenne. Bru¬
xelles, 1881. — Compte rendu de
l’excursion annuelle de la Société

Ad. Firket.

royale malacologique de Belgique
aux environs de Rochefort, Nanine et
Dave. Bruxelles, 1882.

Examen des études sur l’existence pos¬
sible de la houille aux environs de
Londres. Liège, 1882.

En déposant sur le bureau la première des 430 plan¬
chettes de la carte géologique détaillée de la Belgique, dont
l’exécution a été confiée à M. le directeur du musée d’his¬
toire naturelle de Bruxelles en 1878, M. G. Dewalque pré¬
sente à l’assemblée, mais non pour le procès-verbal, di¬
verses observations, tant sur l’exécution que sur la
légende des formations représentées sur cette carte. Ces

— XC1II —

observations donnent lieu à une discussion à laquelle
plusieurs membres prennent part: mais, sur le désir ex¬
primé par plusieurs d’entre eux, il est décidé qu’elle ne
figurera pas au procès-verbal.

Communications. — M. Àd. Firket donne lecture de la
note suivante sur un travail qu’il vient de publier.

Sur r extension, en Angleterre , du bassin houiller
franco-belge.

En offrant à la société un exemplaire d’une note relative
à Y existence possible de la houille aux environs de Londres ,
que j’ai publiée dans la Revue universelle des mines (1), je
me permets d’appeler votre attention sur ce que ce travail
présente de personnel.

Depuis plus de cinquante ans, les géologues se préoc¬
cupent de la possibilité du prolongement souterrain, en
Angleterre, du grand bassin houiller franco-belge et de son
raccordement avec celui de Bristol et du Somersetshire.

Des sondages, exécutés dans ces derniers temps à
Londres et aux environs, ont jeté un grand jour sur la
question. Notre savant secrétaire général en a fait l’objet
de plusieurs communications à la Société (2) et a émis à ce
propos des considérations extrêmement importantes, qui
ont entraîné l’adhésion deM. R. Godwin-Austen (3) lequel,
comme vous le savez, s’occupe depuis plus de vingt-cinq
ans de cet important problème.

(*) Ad. Firket. — Examen des études sur l’existence possible de la houille
aux environs de Londres. ( Revue universelle des mines , 2e série, t. XII,
p. 457.)

(*) Annales de la Soc. géol. de Belg.; t. V, p. LXV et p. CI ; t. VI,
p. CXXXVII.

(3) R. Godwin-Austen. — On some further evidence as to the range of the
palaezoic rocks beneath the south-east of England. (Report of the forty-ninth
meeting of the Br. Assoc. for the advancement of science, p. 227.)

xciv —

La première partie de ma note présente l’historique des
études qu’il a provoquées, en partie d’après un intéres¬
sant travail publié par M. J.W.Judd dans le journal hebdo¬
madaire anglais Nature (*). Des faits constatés je conclus,
avec M. G. Dewalque aux idées duquel M. R. Godwin-
Austen s’est rallié, que le prolongement du grand bassin
houiller franco-belge passe au sud de Londres et que son
versant septentrional n’est qu’à une faible distance du
centre de la métropole.

J’ai ensuite cherché à déterminer, par analogie, la situa¬
tion de la base de l’étage houiller au sud de Londres.
M. G. Dewalque rapporte à nos Roches rouges de Wazy, les
couches devoniennes rencontrées par le sondage exécuté
dans la brasserie de MM. Meux et Ci0 située au cœur de
Londres, à l’angle des rues Tottenham-Court-Road et
Oxford-Street. En admettant que ces couches corres¬
pondent à la partie supérieure des roches de Mazy et que
les strates comprises entre ces couches et la base du houil¬
ler, c’est-à-dire les calcaires correspondant aux Calcaires de
Rhisnes , les schistes et psammites famenniens et le cal¬
caire carbonifère, aient à Londres la même puissance que
dans le Boulonnais, j’ai montré que le houiller commence¬
rait à environ 1,200 mètres au sud de la brasserie Meux,
et j’ai préconisé, comme premier travail de reconnais¬
sance, un forage à 2 kilomètres au midi de cet établisse¬
ment.

Le second point sur lequel j’ai appelé l’attention, c’est
la probabilité du prolongement, en Angleterre, du grand
accident stratigraphique, de la grande faille inclinée au
midi, qui affecte la limite méridionale de l’étage houiller

(*) J.-W. Judd. — The possibility of finding workable coal-seams under
the London area. ( Nature , vol. 25, p. 311.) — Id. The search for coal under
London. ( Nature , vol. 25, p. 361.)

— xcv —

depuis Liège jusque Hardinghem et produit le recouvre¬
ment partiel de celui-ci par des terrains plus anciens.

Je crois son existence probable au midi du bassin houii-
ler souterrain du sud-est de l’Angleterre, non seulement
à cause de l'importance et de la grande continuité de cette
faille, mais encore parce qu’un accident semblable a été
reconnu dans le Pembrokeshire, dont le bassin houiller
est le prolongement de celui du sud du pays de Galles, qui,
lui-même, peut être considéré comme faisant suite au bas¬
sin houiller de Bristol malgré le massif devonien qui les
sépare.

C’est là une éventualité qu’il ne faudra pas perdre de vue,
surtout lorsque des sondages seront entrepris au midi des
quartiers méridionaux de Londres, car, dans cette région,
le houiller pourrait être recouvert par des terrains plus
anciens, tels que le devonien ou le calcaire carbonifère.

Evidemment, toutes ces questions sont encore du do¬
maine des spéculations théoriques : des forages judi¬
cieusement disposés pourront seuls apprendre si des
couches de houille existent sous la partie méridionale de
Londres et donner des présomptions quant à leur degré
d’exploitabilité.

M. le profeseur C. Malaise communique à la société
plusieurs faits importants, relatifs à la constitution de Van-
cien massif ardoisier du Brabant et entre dans quelques
considérations à ce sujet. Il promet pour la prochaine
séance le tableau des nouvelles divisions qu’il y a intro¬
duites dans un travail en cours d’impression à l’Académie.
Il met sous les yeux des membres présents un échantil¬
lon &Oldhamia radiata , trouvé dans l’assise de Tubize à
800 mètres au NW. de Mont £t-Guibert, et, comme terme
de comparaison, un exemplaire de la même espèce, pro¬
venant de Grand-Halleux (Luxembourg) ; 2° des exem-

— XCVI —

70 7

plaires de Monograptus priodon et une contre-empreinte de
Cardiola interrupta, représentants delà faune troisième et
provenant de la bande silurienne de Sambre-et-Meuse.

M.G. Dewalque déclare après examen qu’il est d’accord avecM C.
Malaise sur la détermination des fossiles, et insiste sur leur signi¬
fication slratigraphique.

M. le président félicite M. Malaise au nom de l’assemblée à l’oc¬
casion de ses nouvelles découvertes.

M. G. Malaise présente ensuite un échantillon de galène,
trouvé à Richelle, et remarquable par son association au
quartz. Cette espèce s’y trouve en cristaux assez gros,
dans du quartz cristallin blanchâtre, qui se trouve en con¬
tact avec des cristaux de quartz enfumé, connu depuis
longtemps dans cette localité. On ne pourrait en dé¬
terminer la forme sans briser la gangue quartzeuse qui les
entoure.

M. A. Jorissen signale les travaux de MM. Etard Olivier
et Planchud (*) sur la réduction des sulfates par certaines
algues vivant dans les eaux sulfureuses, où elles consti¬
tuent en grande partie les dépôts connus sous les noms de
glairine ou de barégine.

Ces algues, qui appartiennent surtout aux genres Beg-
giota , Oscillaria et Ulothrix , sont parfois désignées sous
le nom de sulfuraires.

La réduction des sulfates par ces végétaux inférieurs
avait été constatée en Allemagne il y a quelque temps
déjà C2) et l’on avait pu reconnaître par l’observation mi¬
croscopique que le protoplasme des algues en question
contenait des granulations de soufre.

Les nouvelles expériences de M. Planchud démontrent

(*) Académie des sciences de Paris, C. R., t. 95, p. 846, etc.

(2) Côhn, Beitrâge zur Biologie.

— XCVll —

que les Beggioala, etc., possèdent à n'en pas douter la
propriété de transformer les sulfates en sulfures, puisque,
par l’emploi d’agents anesthésiques, comme le chloroforme,
on peut arrêter la sulfuration dans des milieux où elle
se produisait auparavant grâce à la présence d’algues sul-
furaires, et que, par l’évaporation du chloroforme, les orga¬
nismes reprennent leur activité primitive et réduisent de
nouveau les sulfates.

M. Jorissen rappelle que certaines sources de notre pays
dégagent de petites quantités d’acide sulfhydrique, s’il faut
en juger par l’odeur (Géronstère) ; peut-être ce fait doit-il
être attribué à la présence d’algues sulfuraires dans l’eau
de ces sources.

M. J. Van Scherpenzeel Thim fait remarquer que les eaux ferrugi¬
neuses de Nivezé, captées pour l’établissement des bains de Spa,
sont plus ou moins sulfureuses : il a pu le constater à l’altération
des robinets de cuivre qui se sont recouverts de sulfure.

M. L. de Koninck croit que le soufre provient des tuyaux de fonte,
soit qu’ils réduisent les sulfates, soit qu’ils renferment et cèdent du
soufre.

M, Ad. Firket présente ensuite divers échantillons au
sujet desquels il lait la communication suivante.

Découverte de la chalcocite à Moët-Fontaine ( Rahier ),
par Ad. Firket.

J’ai déjà eu l’occasion d’appeler, à plusieurs reprises,
l’attention de la Société géologique sur les résultats des
travaux d’exploration exécutés par notre confrère, M. l’in¬
génieur G. Lambert, dans sa concession de minerai ferro-
manganésifère de Moët-Fontaine, située dans la commune
de Rahier (l).

(!) M. Firket. — Notice sur le gîte ferro-manganésifère de Moët* Fontaine.

ANNALES SOC. GÉOL. DE B F. LG., T. X. BULLETIN, 7

— XCV1II

Celte concession a pour objet une couche de minerai,
d’environ 0m75 de puissance, formée en profondeur,
comme je l’ai montré, par un carbonate double de fer et
de manganèse, et appartenant à la partie supérieure du
système salmien de Dumont. Le toit du gîte métallifère est
du phyllade oligisteux violet, à grands f uillets parallèles à
la stratification ; le mur est un quartzophyllade feuilleté,
également violet, reposant sur une alternance de feuillets
schisteux, de feuillets quartzeux ou psammitiques et de
couches très minces d’un minerai analogue à celui qui
constitue la couche principale.

La galerie de reconnaissance, creusée vers P E. N. E.
dans celle-ci suivant sa direction, à une faible hauteur au-
dessus du niveau de la Lien ne et dont il est question dans
mes précédentes communications, avait atteint, en sep¬
tembre dernier, la longueur de 156 mètres et, à cette dis¬
tance, la couche ferro-manganésifère offrait une puissance
de 0m76 h 0m77 avec une inclinaison de 66° vers le S. S. E.

En ce point, le percement de la galerie a été momentané¬
ment arrêté. Il avait pour but non seulement de reconnaître
l’allure et la constitution de la couche, mais encore de re¬
chercher le prolongement, en profondeur, d’une fracture
qui, vers la surface, renferme des enduits de malachite
et d’autres indices de minerai de cuivre. Cette fracture ou
plutôt cette petite faille, h peu près verticale, rejette d’une
quinzaine de mètres, vers le N. N. E., la partie est de la
couche métallifère. Cet accident a été reconnu par un puits
peu profond, creusé près du bord du plateau qui domine la
rive droite de la Lienne, à 130 mètres environ au-dessus
du niveau de cette rivière.

M. G. Lambert estime que sa galerie a atteint la fracture

(Ann. de la Soc. géol. de Belg., t. V, p. 33.) — Remarques sur la composition
du minerai ferro-manganésifère de Moët-Fontaine. (Id., t. VI, p. CXXXVIII.)

— XCIX —

dont il s’agit. La direction et l'inclinaison de celle-ci, pour
autant qu’on puisse en juger d’après les observations super¬
ficielles, se concilient avec cette opinion; mais elle se
justifie, en outre, par la nature d’un minéral provenant de
l’extrémité de la galerie et que notre collègue a bien voulu
soumettre à mon examen.

Il m’a été facile, en effet, d’y reconnaître la chalcocite,
espèce déjà signalée en Belgique, du reste, à Vielsalm et à
Salm-Château.

Au point indiqué ci-dessus, la chalcocite se présente en
petits nodules plus ou moins aplatis, atteignant 4 à 5 milli¬
mètres de diamètre, disséminés dans les roches qui
encaissent la couche ferro-manganésifère.

La structure de ces nodules est finement lamellaire, la
couleur en est noir de fer et l’éclat métallique assez vif. Ils
sont légèrement sectiles et se polissent par la raclure.

Cette substance est soluble dans l’acide azotique, avec
séparation de soufre, en donnant une liqueur verte qui,
additionnée d’ammoniaque en excès, prend une coloration
bleu d’azur sans formation d’aucun précipité persistant.
Enfin, sa solution azotique n’est nullement troublée par
l’acide chlorhydrique, ce qui indique l’absence de l’argen-
ti te, souvent intimement mélangée avec la chalcocite.

Il ne peut donc exister aucun doute quant à la spécifica¬
tion du minéral rencontré à Rallier, qui est de la chalcocite
très pure.

Le secrétaire général donne lecture de la note suivante.

Découverte de strlngocéphales dans le poudingue de Burnol,
à Nessonvaux,

par M. Lohest.

A deux kilomètres environ de Pépinster, sur la route

qui joint cette localité à Nessonvaux, à proximité du pas¬
sage à niveau situé presque en face du château, on voit les
bancs du calcaire de Givet reposer sur des roches rouges
rapportées à l’étage du poudingue de Burnot. Les couches
forment en cet endroit une légère voûte dont on peut suivre
le prolongement sur la rive gauche de la rivière au-dessus
du tunnel.

Les côtés de cette voûte ont en moyenne une inclinaison
de 11°. J’ai eu récemment l’occasion de rencontrer en ces
endroits, dans du grès rouge et du poudingue, les fossiles
les plus caractéristiques du calcaire de Givet, Stringoce-
phalus Burlini et Un cites gry plais. On peut reconnaître la
succession des roches suivantes :

1° Grès finement pointillé de brun, en bancs épais ; vers
la partie supérieure se trouve une zone plus blanche, de
0m30 d 'épaisseur, en partie formée de poudingue à cailloux
peu volumineux. Le grès et surtout le poudingue sont très
fossilifères. On y remarque de nombreuses sections de
stringocéphales et des polypiers,

2° Grès rouge, à grain plus fin et plus serré, de lmo0 à
2m de puissance, contenant une zone très fossilifère. Le test
des fossiles est calcareux. Dans les endroits où ceux-ci ont
été dissous, le grès prend une texture scoriacée.

3° Grès semblable, séparé du précédent par un lit de
schiste de couleur lie de vin, mal feuilleté et d’épaisseur
variable. Ce grès contient également vers le haut une zone
très fossilifère.

4° Schistes rouges et schistes verts avec psammiles
schistoïdes,en partie cachés par la végétation et les éboulis.

3° Calcaire contenant des stringocéphales.

J’estime à 22 mètres la puissance des couches qui sé¬
parent du calcaire le premier banc du poudingue fossili¬
fère, n° 1.

— Cl

M. Ad. Firket (!) a le premier signalé la présence des
fossiles du calcaire de Givet dans les roches du poudingue
de Burnot. Ces fossiles avaient été rencontrés entre Frai-
pont et le Trooz, dans des blocs recueillis à la surface du
sol, à 175m du calcaire. On sait que, dans le bassin septen¬
trional, certains grès et conglomérats rapportés ancien¬
nement au poudingue de Burnot, ont été considérés comme
d’âge plus récent et rangés à la base du calcaire de Givet.
Peu de temps après la découverte du stringocéphale à
Trooz, M. Dewalque (2), ayant rencontré ce fossile à Alvaux,
émit l’opinion que le poudingue du bassin de Namur était
représenté dans le nôtre. Le fait de la présence du strin¬
gocéphale à Nessonvaux confirme donc cette manière de
voir. Cependant à Tilff, où j’ai récemment rencontré des
fossiles que M. Dewalque a reconnus appartenir à la faune
de Bure, je n’ai pas jusqu’à présent constaté la présence
des couches à stringocéphales.

Le secrétaire général présente ensuite de la part du
même membre deux nodules de calcaire noir à goniatites,
provenant de l’ampélite de Chokier et remarquables par
des impressions de Lepidodendron. On sait que les restes
de végétaux sont fort rares dans cette assise.

Ces deux empreintes sont en fort mauvais état. M. G.
Dewalque croit que l’une pourrait être rapportée à L. acu -
leatum et l’autre à L. rimosum.

M. L. De Koninck lit la note suivante :

Influence de la pyrite sur le dosage des composés ferreux
dans les silicates ,

par L. L. De Koninck.

Le fer joue dans les minéraux, et spécialement dans les

(*) Ad. Firket. Fossiles du poudingue de Burnot proprement dit : âge de
cette assise. Annales de la Société géologique , tome II, p. CXXIV.

(*) G. Dewalque. Age du poudingue d’AIvaux. Annales de la Société géolo¬
gique , t, IV, p. XCII.

Cil

silicates, un rôle complètement différent suivant qu’il y
existe à l’état de composé ferrique ou de composé ferreux.
Le dosage du fer qui se trouve sous ce dernier état, autre¬
ment dit, pour employer l’expression reçue (quoiqu’inexaele
au point de vue des théories chimiques actuelles) le dosage
de l’oxyde ferreux, est donc de la plus haute importance.

Ce dosage se fait ordinairement, en ce qui concerne les
silicates, en attaquant ceux-ci en tube scellé, à une tempé¬
rature plus ou moins élevée, par l’acide chlorhydrique,
par l'acide sulfurique ou par un mélange de ce dernier
avec de l’acide fluorhydrique, et en dosant ensuite volurné-
triquement le sel ferreux soluble formé.

La pyrite accompagne fréquemment les silicates et je ne
crois pas que l’on ait examiné ce qu’elle devient sous l’in¬
fluence du traitement ci-dessus.

Il se pourrait qu’elle fût attaquée par les acides avec
dégagement d’acide sulfhydrique et dépôt de soufre :

2 Fe S'2 + 4 H Cl = Fe2 Cl4 -j- 2 H2S + 2 S.

En présence de composés ferriques, elle agirait alors
sur ceux-ci suivant la formule

2 Fe S2 + 2 Fe2 O5 + 12 HCl = 3 Fe2 Cl4 + 4 S + 6 H20.

Mais il se pourrait aussi qu’elle agît sur les composés fer¬
riques en présence d’un acide suivant cette autre formule :

2 Fe S2 -f-1 4 Fe2 O5 + 60 HCl = 15 Fe2 CF+4 H2 SOl-f 26 H20.

D’après des essais rapides que j’ai faits avec un de mes
assistants, M. L. Crismer, c’est plutôt dans ce dernier sens
que la réaction se passe.

Nous avons chauffé en tube scellé de la pyrite provenant
du terrain houiller, mais bien exempte de particules char¬
bonneuses, d’une part avec du sulfate ferrico-ammonique

cm

et de l’acide sulfurique dilué, d’autre part avec du chlorure
ferrique pur et de l’acide chlorhydrique.

Après quelques heures de chauffe à 170° C, nous avons
constaté dans les deux cas la présence d’une proportion
notable de sel ferreux, quoique la pyrite ne fût dissoute que
très incomplètement.

Dans une autre expérience, il nous a suffi de chauffer la
pyrite pendant une heure à 200° avec le chlorure ferrique
et l’acide chlorhydrique , pour obtenir le même résultat et
pour pouvoir constater la présence d’acide sulfurique dans
le liquide.

Il résulte de ces faits que la présence de la pyrite doit
fausser entièrement le dosage des composés ferreux dans
les silicates, lorsqu’on a recours pour ce dosage au pro¬
cédé signalé plus haut. La même observation s’appliquerait
évidemment à d’autres sulfures.

Laboratoire de chimie analytique de l’Université de Liège.

La séance est levée h midi trois quarts.

Séance du 18 mars 1883.

Présidence de M. An Firket .président.

La séance est ouverte à onze heures.

Le procès-verbal de la séance du 18 est approuvé.

M. Jean Gapellini, professeur à l’université de Bologne,
membre correspondant de la Société, est nommé membre
honoraire h l’unanimité.

Le secrétaire général dépose sur le bureau les catalogues
de livres de L. Baillière et H. Messager, à Paris (n° ô, 1er
mars 1883', Ermanno Loescher, à Turin (n°43, mars 1883),

— Civ

ainsi que les ouvrages suivants, parvenus à la Société en
don ou en échange depuis la séance de février. — Des
remercîments sont votés aux donateurs.

Bruxelles. Annales des travaux publics de Belgique ,

Calcutta.

t. XL, cah. 4, 1882.

Athenœum Belge , 6e année, n° 3, 1883.

Bibliographie de Belgique, 8e année, n°* 5*
et 12*, 1882 ; 9e année, n° 1 et 1*,
1883.

Bulletin semi-mensuel de la librairie de
l'Office de publicité , 6e année, nos 1, 2,
3, 4 et 5.

Musée royal d’histoire naturelle, Annales ,
t. III, texte et planches, 1878; t. VII,
texte et planches, 1882 ; t. X, texte et
planches, 1882.

Société belge de microscopie, Bulle¬
tin des séances ; t. IX, n° 4, 1882-
1883.

Geological Survey of India. Palaeontolo-
gia indica , Memoirs in- 4°, ser. IV, vol.
I, part 1, 1863 ; ser. VII, vol. I, part
1, 1871 ; ser. IX, vol. I, part 1, 1873 ;
ser. X, vol. I, part 1, 1874.

Cambridge.

Muséum of comparative Zoôlogy. Annual
report of lhe curator for 1881-1882 ;
Bulletin , vol. X, n° 2 to 4. 1882-1883.

Edimbourg.

Geological Society. Transactions , vol. IV,
part 2, 1882.

Gottingue.

K. Gesellschaft der Wissenschaften und
der Georgia-Augusta Universitât; Nach-

richten , 1882, n° 1 bis 23.

Halle-s. -Saale. Verein für Erdkunde. Mittheilungen ,
1882.

— cv

Lisbonne.

Liverpool.

Londres.

Lyon.

Mons.

Munich.

S> ’r '

New Haven.
Paris.

Penzance.

Rome.

Tromsô.

Sociedade de geographia. Boletim, ser.lll,
n°6, 1882. La question du Zaïre; droits
du Portugal ; mémorandum , 1883.

Geological Society. Proceedings , vol. IV,
part 4, 1883.

Geological Society. Quarterly Journal ,
vol. XXXIX, n» 133, 1883.

Société des sciences industrielles. An¬
nales, 1882, n° 3.

Société des Ingénieurs sortis de l’école
provinciale d’industrie et des mines du
Hainaut. Publications , sér. II, t. XIV,
Bulletin, 2, 1883.

K. bayerische Akademie der Wissens-
chaften. Silzungsberichte , 1882, n° o.

The American journal of science , vol.
XXV, n° 147, 1883.

Académie des sciences de l’Institut de
France. Comptes rendus , t. XGVI, nos 7
à 10, 1883.

L'Astronomie , 2e année, n° 3, 1883.

Bulletin scientifique du département du
Nord ; 3e année, nos 9 et 10, 1882.

Société minéralogique de France. Bul¬
letin, tome VI, n° 2, 1883.

Royal geological Society of Cornwall.
Catalogue of the Library compiled by
W. A. Taylor.

R . Accademia dei Lincei. Atti, Transunti,
vol. VII, fasc. 3, 1883.

R. Comitalo geologico dTtalia. Bollet-
tino, vol. XIII, n0s 11 e 12, 1882.

Muséum. Aarshefter , V, 1882.

CVI —

Ch. Bernois.

P. Cogels et 0.

G. Dewalque.

DONS.

Note sur des fossiles de Cathervieille.
Paris, 1880. PI.

Sur les formations quaternaire et ac¬
tuelle des côtes du Boulonnais. Paris,
1880.

Description sommaire des terrains qui
affleurent sur la carte de Réthel
(feuille 23 de l’état-major). Lille, 1881.

Etudes de M. Ch. Wittman Cross sur des
roches de Bretagne. Lille, 1881.

Sur les plages soulevées de la côte occi¬
dentale du Finistère (2° note). Lille,
1882, pl.

Recherches sur les terrains anciens des
Asturies et de la Galicie. Lille, 1882.
(Texte et atlas in-4").

Van Ertboni. Réponses au travail de M. E.
van den Broeck, publié dans le procès-
verbal de la séance du 3 septembre
1881 de la Société royale malacolo-
gique de Belgique. Bruxelles, 1882.

Contribution à l’étude des terrains ter¬
tiaires en Belgique. Bruxelles 1882, pl.

De l’âge des couches d’argile quaternaire
de la Campine. Bruxelles, 1882.

Sur la constitution géologique de la val¬
lée de la Senne. Liège, 1882, pl.

Rapport fait au nom de la section cen¬
trale par M. Lucq sur le budget du
ministère de l’intérieur pour l’exer¬
cice 1883. Bruxelles, 1883. (Question
de la carte géologique détaillée.)

CYI1

Ch. de la Vallée Poussin. Note sur quelques roches à em¬
preintes organiques, comprises dans
le terrain devonien inférieur du Con-
droz. Bruxelles, 1877.

Ch. delà Vallée Poussin et A. Renard. Note sur un frag¬
ment de roche tourmalinifère du pou¬
dingue de Boussalle. Bruxelles, 1877,
pi.

— Note sur ladiorite quartzifère du Champ -

Saint-Véron (Lembecq). Bruxelles,
1879.

I. Kupfferschlaeger. De la composition des eaux minérales
de Spa. Rapport adressé en Conseil com¬
munal de cette ville par MM. Swarts,
Donny, Chandelon et Kupfferschlae¬
ger. Dison, 1872.

A. Renard. Mémoire sur la structure et la composi¬
tion minéralogique du coticule et sur
ses rapports avec le phyllade oligisti-
fère. Bruxelles, 1877, pl.

— On the mineralogical composition and

the microscopical structure of the Bel-
gian whetstones. Londres, 1877.

— La diabase de Challes, près de Stavelot.

Bruxelles, 1878, pl.

— Recherches lithologiques sur les phta-

nites du calcaire carbonifère de la
Belgique. Bruxelles, 1878.

— Les organismes microscopiques de l’O¬

céan et leur action en géologie. Lou¬
vain, 1878.

— Peridolit von der St-Paul’s Insel im At-

lantischen Océan. Freiberg en B., 1879.

— Les caractères distinctifs de là dolomite

— cvm

et de la caleite dans les roches cal¬
caires et dolomitiques du calcaire
carbonifère de Belgique. Bruxelles,

1879, pl.

A. Renard. Sur la composition chimique de l’épidote
de Quenast. Bruxelles, 1880.

— Sur la microstructure de quelques pro¬

duits de fusion du quartz. Bruxelles,

1880, pl.

— Note sur la monazite des carrières de Nil-

St-Vincent. Bruxelles, 1881.

— Sur la substance micacée des filons de

Nil-St- Vincent. Bruxelles, 1881.

— Notice sur le zircon des carrières de Nil-

St-Vincent. Bruxelles, 1882.

— Notice sur les roches de file de Fernando

Noronha, recueillies pendant l’expé¬
dition du « Challenger ». Bruxelles,
1882, pl.

— F. Zirkel : Les roches cristallines de la

coupe du 40e parallèle au Nord-Ouest
des Etats-Unis. Bruxelles, 1879.

Concours. — Le secrétaire général fait connaître à l’as¬
semblée que le concours ouvert par la Société pour la des¬
cription des gîtes métallifères n’a donné aucun résultat.

En regrettant qu’il en soit ainsi, M. G. Dewalque ajoute
qu’il ne croit pas qu’on arriverait à obtenir cette description
si l’on maintenait la question au concours. Les raisons
qu’il en donne sont partagées par l’assemblée.

Le même membre pense que l’on pourrait affecter an¬
nuellement une certaine somme pour en faire un prix à
accorder au meilleur travail publié dans nos Annales. On
aurait ainsi un concours annuel sur un sujet au choix de

chaque concurrent. Le prix serait décerné, sur le rapport
d’une commission, par l’assemblée ou plutôt par le Con¬
seil.

M. W. Spring ne pense pas que les finances de la Société
permettent la création d’un tel prix annuel. Comme aujour¬
d’hui les dépenses ont atteint le montant des recettes, on
aurait épuisé l’encaisse en un petit nombre d’années.

Une assez longue discussion s’engage sur celte question,
sur laquelle la décision est remise à la prochaine séance.
On fait remarquer notamment que le prix qu’il s’agit d’ins¬
tituer ne devrait pas être obligatoire, mais que la Société
devrait seulement fixer un maximum et charger le Conseil :
1° de décider s’il y a un travail — et lequel — qui mérite un
prix; 2° de proposer à l’assemblée la valeur du prix à ac¬
corder. Le Conseil pourrait juger seul, ou s’aider de l’avis
d’une commission spéciale ; ou bien il serait tenu de pren¬
dre l’avis d’une telle commission. Enfin, ce prix serait ins¬
titué annuellement et on le supprimerait dès qu’il pourrait
compromettre la situation financière de la Société.

Un point sur lequel les membres présents semblent
unanimes, c’est l’institution d’un tel prix, à sujet indéter¬
miné, pour le moment actuel.

Communications. — M. le président donne lecture d’une
lettre par laquelle M. le professeur Kupfferschlaeger, em¬
pêché d’assister à la séance, transmet un rapport adressé
au Conseil communal de Spa sur la composition chimique
des eaux minérales de cette ville, en 1872, par une
commission dont il a fait partie avec MM. les professeurs
Chandeîon, Donny et Swarts. (Voir Ouvrages offerts , dons.)
A propos des opinions émises, dans la dernière séance,
sur la formation de l’acide sulfurique dans ces eaux,
M. Kupfferschlaeger croit devoir rappeler la partie du rap¬
port (p. 10 et suivantes) qui concerne ce point et il en
donne le résumé suivant.

ex

Dans'un mémoire sur les eaux minérales publié en 1840,
M. Fontan déclara que la présence de l’acide sulfhydrique
dans les eaux minérales de notre pays, de la Prusse, de la
Suisse, etc., n’est pas permanente, mais accidentelle et
due à la transformation du sulfate sodique en sulfure par
l’action réductrice des matières tourbeuses, puis à la dé¬
composition de ce sulfure au sein de l’eau par l’acide
carbonique. M. Kupfferschlaeger a constaté la même chose
avec ses collègues de la commission en 1869, 1870 et
1871 ; et de plus, que la majeure partie de l’acide sulfhy-
drique formé est expulsé des eaux par l’acide carbonique,
qui y est bien plus soluble; que l’oxygène libre, qui est
aussi présent dans ces eaux, décompose de l’acide sulfliy-
drique et précipite du soufre, que l’on constate dans le
dépôt ; et que, si l’on reconnaît aisément l’acide sulfhy¬
drique contenu dans l’atmosphère à son odeur, on ne peut
le constater dans l’eau que difficilement au moyen des
réactifs, puisque il n’en reste que peu en dissolution. La
commission a reconnu en outre que l'acide sulfhydrique
se forme surtout pendant les chaleurs et lors des bas ni¬
veaux des eaux. Ces faits ainsi interprétés expliquent les
opinions divergentes émises par plusieurs chimistes.

La commission a constaté aussi dès cette époque la
formation d’un enduit de sulfure de cuivre sur la cuvette
du captage de Nivesé. Elle a de même reconnu une grande
influence à la fonte des tuyaux employés pour le captage
et la distribution.

M. le président donne lecture des rapports de MM. Ch.
de la Vallée Poussin et M. Dugniolie, auquel il s’est adjoint,
sur une note qui lui a été présentée par M. G. Cesaro
pour la Société. Conformément aux conclusions des com¬
missaires, l’assemblée vote l’impression de ce travail et des
remercîments à l’auteur.

Voici celte communication.

— CXI

Sur un silicate double de zinc et d1 aluminium hydraté ,

par G. Cesaro.

J’ai trouvé, sur un échantillon de Smithsonite concrétion-
née, de provenance inconnue, un minéral qui me semble
nouveau. L’espèce dont il s’agit se présente en masses fibro-
lamelleuses, blanc jaunâtre, se laissant rayer par l'ongle
et détacher en filaments, à peu près comme l’asbeste. Son
éclat est soyeux. Elle est fusible au chalumeau, à peu près
aussi facilement que le grenat almandin, et donne un émail
blanc. Avec le nitrate de cobalt, elle donne une masse
bleue. Elle se laisse attaquer très facilement et complè¬
tement par l’acide nitrique : la matière semble se dis¬
soudre en totalité ; puis par l’évaporation, la gelée se
produit.

Ne pouvant moi-même en faire l’analyse, à cause d’une
indisposition, j’ai prié M. Pisani de bien vouloir s’en char¬
ger. Voici le résultat de cette analyse :

Silice . 20,1

Alumine . 13,9

Oxyde de zinc. . . . 47,0 (un peu de cuivre)

Eau . 13,2

Chaux . 2,0

Anhydride carbonique, et
pertes . 3,8

100,0

D’après M. Pisani, c’est une espèce voisine de la Mores-
netite : cependant, elle s’en distingue par tous les carac¬
tères importants :

1° La Moresnelite est très peu attaquable par les acides.

2° La Moresnetite contient du nickel (1 à 2 °/,).

— CX1I —

3° La Moresnetite contient 30 p. c. de silice, c’est-à-dire
la moitié de plus que l’espèce qui nous occupe.

4° L’espèce en question, quoique non cristallisée, pré¬
sente des caractères d’homogénéité et de pureté qui ex¬
cluent toute idée de mélange. La Moresnetite, au contraire,
d’après certains auteurs, serait un mélange d’argile nické-
lifère et d’un minerai de zinc.

C’est donc une nouvelle espèce : je reviendrai, plus tard,
sur le nom que je propose de lui donner, et sur la re¬
cherche de sa formule rationnelle.

Sur la probabilité de la Voltzine cristallisée ,

PAH G. Cesaro.

Sur un minéral qui est un mélange de blende lamellaire
et de galène grenue, j’ai trouvé des cristaux qui me
semblent être constitués par l’oxysulfure de zinc, minéral
qui n’a été signalé, jusqu’à présent, qu’en concrétions sphé-
roïdales. Les cristaux dont il s’agit semblent terminer des
aiguilles de stibine fibro-radiées, qui se trouvent à la surface
de l’échantillon. Ce sont des aiguilles très aplaties, rectan¬
gulaires, terminées par des rhombocteèdres, translucides,
d’un jaune faiblement orangé, à éclat cireux. Ce sont pro¬
bablement des épigénies de stibine.

Les caractères physiques et chimiques du minéral sont
ceux de la blende : cependant, les cristaux en question
rayent très nettement la blende spéculaire; je crois leur
dureté un peu supérieure à 4. L’analyse qualitative m’ayant
appris que le minéral en question ne contenait, apparem¬
ment, que du soufre et du zinc, il n’y avait que deux hypo¬
thèses possibles : ou bien les cristaux étaient formés de
blende, pseudomorphe de stibine, ou bien ces cristaux
représentaient la Voltzine : la dureté et la couleur de la
matière me faisaient pencher vers la seconde hypothèse.

— CXII1

Malheureusement, l’analyse quantitative n’a pu être effec¬
tuée que sur 60 milligrammes. J’ai obtenu :

Soufre .... 17
Zinc . 40

57

A cause de l’exiguité de la prise d’essai, je ne puis dire
si les 3 milligrammes qui manquent, représentent une
perte ou bien de l’oxygène. — Comparons cette composi¬
tion à celles delà blende et de la voltzine.

blende. ZnS volzine. 4ZnS, ZnO

Soufre .

. . 19,8

Soufre . . .

16,4

Zinc . .

. . 40,2

Zinc ....

41,2

60,0

Oxygène . . .

2,4

60,0

Le dosage du soufre étant de beaucoup plus exact, à

32

cause de la petitesse du multiplicateur - qu’on emploie

233

dans le calcul du soufre d’après le poids du sulfate de
baryum obtenu, il me semble que la composition des cris¬
taux dont il s’agit, se rapproche de celle de la Voltzine.

Liège, le 2 février 1883.

M. M. Lohest, en présentant l’échantillon à l’assemblée,
donne lecture de la note suivante.

Sur la hatchettite dans Vampélite de Chokier.

J’ai l’honneur de signaler à la Société la présence de la
hatchettite dans les rognons de calcaire à goniatites de
l’ampélite de Chokier.

ANNALES SOC. GÉOL. DE BELG. T. X. BULLETIN, 8

CXÏV

J’ai rencontré cette substance en petite quantité dans
l’intérieur d’une goniatite remplie en grande partie de
calcite. Elle est d’un vert clair et paraît être accompagnée
d’une huile volatile. En effet, on remarque qu’au tour de
la hatchettile le calcaire présente une tache d’aspect
huileux. Cette tache était surlout bien caractérisée peu de
temps après la découverte de l’échantillon. La hatchettite,
minéral rare en Belgique, n’y avait encore été rencontrée
que dans le terrain houiller proprement dit, souvent à
l’intérieur des rognons de sidérite.

M. Forir présente un échantillon de Goniatites diadema,
Gldf., trouvé par MM. Ronkar et Destinez dans les déblais
provenant du percement du puits de la mine d’Àngleur,
près de la Belle Jardinière. Cet échantillon se trouvait dans
un rognon calcaire, analogue à ceux de l’ampélite aluni-
fère de Ghokier ; l’analogie est complétée par la présence,
dans le voisinage, de calcaire en cornets emboîtés.

La présence de ce fossile n’avait, d’après M. Forir, pas
encore été signalée avec certitude sur la rive droite de la
Meuse.

M. J. Fraipont donne quelques renseignements sur la
structure des bras de Melocrinus hieroghyphicus , d’après
un échantillon qui a été trouvé près de Verviers dans
l’étage de Frasne et que M. le professeur G. Dewalque lui a
remis pour le décrire. Il annonce pour le mois prochain
la présentation de ce travail, qui sera accompagné de
planches.

M. G. Dewalque demande que les commissaires soient
nommés en temps utile pour que les rapports soients pré¬
sentés à la séance d’avril. M. le président désigne à cette
lîn MM. L.-G. De Koninck, G. Dewalque et A. Briart.

La séance est levée à midi.

— cxv —

Séance du 15 avril 1883.

Présidence de M. Ad. Firket, président.

La séance est ouverte à onze heures.

Le procès-verbal de la séance de mars est approuvé.

Correspondance . — La société des sciences, des arts et
des lettres du Hainaut envoie le programme de son concours
de 1883. Les questions suivantes intéressent la Société.

XIV. L’homme a-t-il vécu à l’époque tertiaire ?

XIX. Déterminer d’une manière précise la relation qui existe
entre la station naturelle des plantes et la constitution géologique
du Hainaut.

Les mémoires seront remis franco, dans les formes ordinaires, à
M. le président de la société, rue du Grand Quiévroy, à Mons, avant
le 51 décembre 1885.

La société des sciences naturelles et médicales de la
Hesse Supérieure, à Giessen, informe qu’elle célébrera, le
l0r août prochain, le cinquantième anniversaire de sa fon¬
dation, et elle invite la société à cette fête.

Le président du comité d’organisation du Congrès inter¬
national des américanistes, qui s’ouvrira à Hambourg le 21
août prochain, adresse à la Société le programme et les
statuts de ce congrès.

Ouvrages offerts. — Le secrétaire général dépose sur le
bureau les ouvrages suivants, reçus en don ou en échange
depuis la dernière séance. — Des remercîments sont votés
aux donateurs.

Abbeville. Société d’Emulation. Mémoires , série 3,
vol. I, 1869-72.

CXVI

Angers.

Berlin.

Bordeaux.

Boston.

Bruxelles.

C^ten.

Calcutta.

Cambridge (E.
Charleroi.

Cherbourg.

Société d’études scientifiques. Bulletin ,
années XI et XII, 1881-82.

Deutsche geologische Gesellschaft. Zeit¬
schrift, Bd. XXXIV, Ht. 4, 1882.

Société des sciences physiques et natu¬
relles. Mémoires , tome IV, cahier 4,
1881 et tome V, cah. 1, 1882.

American Academy of arts and sciences.
Proceedings, série II, tome IX, 1881-
82. Memoirs , vol. XI, part 1, 1882.

Society of‘ natural history. Proceedings ,
vol. XX, part 4, 1880; vol. XXI, parts
1 to 3, 1880-82.

\j Athenæum belge , année 6e, n° 4, 1883.

Bibliographie de Belgique , année IX,
n° 2, 1883.

Société royale belge de géographie. Bul¬
letin, année VII, n° 1, 1883.

Société belge de microscopie. Bulletin,
tome IX, n° 5, 1882-83.

Bulletin semi-mensuel de la librairie de
l’Office de Publicité, 6e année, nos 6 et
7, 1883.

Société linnéenne de Normandie. Bulle¬
tin, sér. III, tome V, 1880-81.

Asiatic society of Bengal. Journal, vol.
LI, part II, n° 4, 1882.

U.) Science, vol. I, n° 1, 1883.

Société paléontologique et archéolo¬
gique. Documents et rapports , t. XII,
1882.

Société nationale des sciences naturelles
et mathématiques. Mémoires, t. XXIII,
1880-81.

CXVJI

Dantzig.

Dijon.

Leipzig.

Lyon.

Montpellier.

Nancy.
New-Haven.
Newcastle u.

New-York.

Naturforschende Gesellscliaft. Schriften,
neue Folge, Bd. V, Ht. 4, 1883.

Académie des sciences, arts et belles
lettres. Mémoires , sér. III, t. I et VII,
1871-73 et 1881-82.

Naturforschende Gesellscliaft. Sitzungs-
berichte , Jalirgang IX, 1882.

Académie des sciences, belles lettres et
arts. Mémoires , classe des sciences,
vol. XXV, 1881-82. Table des matières
contenues dans )es mémoires publiés
de 1843 à 1881, suivie d’un catalogue
des recueils académiques reçus en
échange, par le Dr Saint Lager, 1882.

Société d’agriculture, histoire naturelle
et arts utiles. Annales, sér. V, t. III
et IV, 1880-81.

Société linnéenne. Annales, nouvelle
série, tome XXVIII, 1881.

Académie des sciences et lettres. Mé¬
moires de la section des sciences, in-4,
t. X, fasc. 1, 1880.

Société des sciences, Bulletins, t. VI,
fasc. 13, 1881.

A merican journal of science and arts,
vol. XXV, ti° 148, 1883.

T. North of England Institute of mining
and mechanical Engineers. Transac¬
tions, vol. XXXII, part III, 1882-83.

Academy of science. Aimais, sér. I, vol.
II, nos 7 à 9; List of Deficiencies in
the Library, 1881. List of Duplicata in
the Library , 1880. Transactions, vol.
I, nes 2 à 5, 1881-82.

— CXVIII —

Offenbach s. M. Yerein für Naturkunde. Berichte , XXII
und XXIII, 1881-82.

Paris.

Académie des sciences de l’Institut de
France. Comptes rendus , t. XCVI, noS
11 à 14, 1883.

V Astronomie, année II, n° 4, 1883.

Bulletin scientifique du département du
Nord , année V, nos 11 et 12, 1882.

Société géologique de France. Bulletin ,
sér. III, t. VIII, n° 7, 1880 ; t. IX, n° 3,
1881 et t. X, nos 3 à 6, 1882.

Société minéralogique de France. Bul -

letin , t. VI, n° 3, 1883.

Rio de Janeiro. Museu nacional. Archivos , in-4, vol. IV.

Rome.

trim. 1 à 4, 1879 ; vol V, trim. 1 à 4,
1880.

Reale accademia dei Lincei. Atti, tran-
sunti, in-4, sér. III, vol. VII, fasc. 4,
3 et 6; 1883.

Rouen.

Société des amis des sciences naturelles.
Bulletin , sér. II, année 17e (16e par
erreur), sem. J et 2, 1881, et année 18e,
sem. 1, 1882.

Saint- Louis.

Academy of science. Transactions , vol.
IV, n° 2, 1882.

Salem.

American Association for the advance-

Toulouse.

ment of science. Proceedings, vol.
XXVIII, 1879 and vol. XXX, 1881.
Société académique franco-hispano-por¬
tugaise. Bulletin , tome III, n° 1, 1882.
Société d’histoire naturelle. Bulletin ,
année XV, 1881.

Washington

Department of agriculture. Annual re¬
port of the commissioner of agricul¬
ture for the year 1880.

CX1X

DONS.

Croit .

G. Dewalque.

L. Dollo

IL Forir.

List of scientiiic papers and vvorks.

La Chronique nos 92 et 99, 1883 (Histoire
naturelle. Causeries familières sur les
araignées, par Jean d’Ardenne.)

Gazelle de Mo ns. N° 97, 1883. (A propos
d’araignées.)

Le National Belge , nos 122 à 124. (Trois
articles sur la carte géologique.)

Deuxième note sur les dinosauriens de
Bernissart. Bruxelles, 1882.

Sur la présence chez les oiseaux du
troisième trochanter des dinosau¬
riens et sur la fonction de celui-ci.
Bruxelles, 1883.

Sur quelques minéraux et fossiles trou¬
vés dans une excursion à Argenteau.
Liège, 1880.

Note sur quelques minéraux et fossiles
d’Engihoul. Liège, 1880.

Note minéralogique. Liège, 1881.

Note sur la diadochite (Destinézite) et la
Delvauxite. Liège, 1881.

Compterendu de la réunion extraordi¬
naire de la Société géologique de Bel¬
gique tenue à Verviers du 17 au 20
septembre 1881. Premières journées
par H. Forir, dernière journée par G.
Dewalque. Liège, 1882.

Notices bibliographiques. (Plissements,
failles et filons du Hartz, K. A. Lossen;
Tremblements de terre, F. Toula ;

M. Hébert.

J. Morrière.

A. Ruiot.

— cxx —

Formation de la houille, G. Grand’-
Eury; Structures grenue et porphy-
rique dans les roches éruptives, H.
Rosenbusch.) Liège, 1882.

Le terrain crétacé des Pyrénées. Deu¬
xième partie : terrain crétacé supé¬
rieur. Paris, 1880.

Le terrain pénéen de la Rhune et l’étage
corallien des Pyrénées. Paris, 1881.

Sur le groupe nummulitique du Midi de
la France. Paris, 1882.

Sur le groupement des couches les plus
anciennes de la série stratigraphique à
l’occasion du projet de carte géolo¬
gique internationale de l’Europe. Paris,
1882.

Le grès armoricain dans le Calvados.
Caen, 1880.

Première note sur les crustacés de l’ox-
fordien trouvés dans le Calvados.
Caen, 1883, pi.

Sur la position stratigraphique des restes
de mammifères terrestres recueillis
dans les couches de l’éocène de Bel¬
gique. Bruxelles, 1881, pi.

Note sur les observations nouvelles faites
aux environs de Bruxelles, Castre et
Renaix. Bruxelles, 1882.

Résultat de nouvelles recherches dans
l’éocène supérieur de la Belgique.
Bruxelles, 1882.

Les alluvions modernes dans la moyenne
Belgique. Bruxelles, 1882, pl.

CXXI

Katalog der Bibliothek der Kônigl. geologischen Landes-
anstalt und Bergakademie : 2le Ausg.,
Berlin, 1880.

Catalogues de L. Baillière et II. Messager, à Paris, n° 7,
1883 ; de la Bifaliotheca Koerberiana :
Fiedelis Putsch Sohn, à Augsbourg,
1883; de J. B. Baillère et fils, à Paris,
lre série, n° 88 et le Mesos de Bruxelles,
lre année, n° 4.

En présentant le n° d’avril de l'Astronomie , le secrétaire
général signale à l’attention de la société un article très
intéressant : D'où viennent les pierres qui tombent du
ciel ? À celte question, M. C. Flammarion répond que la
plupart des pierres qui tombent du ciel peuvent être ori¬
ginaires de la Terre même, et avoir été lancées dans l’es¬
pace par les éruptions volcaniques des temps primitifs.

Un report d’une partie de la feuille de Charleroi de la
parte topographique au 1/40.000, gravée sur pierre à l’ins¬
titut cartographique militaire, est mis sous les yeux de
l’assemblée. On est unanime pour en louer l’excellente
exécution.

Rapports. — Conformément aux conclusions des rap¬
ports de MM. G. Dewalque, Fr. Dewalque et Ad. Firket,
l’assemblée vote l’impression d’une note de M. C. Malaise
Sur la composition du massif ardoisier du Brabant.

Communications. — M. Fr. Dewalque présente à l’as¬
semblée des échantillons de slrontianite de la Westphalie
et fait connaître d’après M. Venator le gisement et la pro¬
duction de cette substance. Celte communication paraîtra
dans la Bibliographie .

M. J. Fraipont présente la lrc partie de ses Études sur

CXX11

les crinoïdes du famennien (devonien supérieur) de Bel¬
gique, MM. L.-G. De Koninck, G. Dewalque et A. Briart
ont été désignés pour présenter un rapport sur ce travail

M. Ad. Firket met sous les yeux des membres présents
un silex remarquable, trouvé à Hallembaye. Ce silex pré¬
sente des côtes séparées par de profonds sillons, et dispo¬
sées de telle sorte que plusieurs personnes ont cru y re¬
connaître le travail de l’homme. Ayant été cassé transver¬
salement, il a montré à l’intérieur des zones correspondant
aux cannelures de la surface.

Question du concours. — Le secrétaire général rappelle
ce qui s’est passé h la dernière séance. Après une courte
discussion, l’assemblée adopte à l’unanimité les résolutions
suivantes.

Un concours est ouvert d’ici à la séance de juillet 1884,
entre les travaux publiés dans les Annales de la Société.

Dans sa séance de juillet 1884, le Conseil chargera une
commission de faire un rapport sur les communications
présentées et de proposer pour le prix celle qu’il jugera la
plus importante.

Le Conseil prononcera son jugement avant la séance
ordinaire de novembre 1884.

Le prix sera de 500 fr. Il pourra être partagé, ou accordé
partiellement.

Un membre soulève alors la question de savoir si le
travail récompensé doit être nécessairement un mémoire
unique.

Après discussion, il est admis sans opposition que la
Société n’a pas l’intention d’aceorder le prix en question à
l’ensemble des communications d’un auteur, quelle que
puisse être la variété des sujets dont il aura pu s’occuper.

Il est ensuite décidé que cette récompense pourra être
accordée à une série de communications formant un en-

CXX1IÏ

semble» et que la commission sera juge de la question de
savoir si telle ou telle réunion de travaux distincts doit
être considérée comme se trouvant dans ce cas.

M. G. Dewalque appelle l’attention de la Société sur
Futilité qu’il y aurait d’adjoindre à ses Annales in-8° un
recueil in-4°, paraissant à des époques indéterminées et
réservé aux mémoires accompagnés de planches qui se
prêtent mal au format in-8°.

Des observations pour ou contre sont présentées par
divers membres. Finalement» une proposition sur ce sujet
est ajournée jusqu’au moment où un travail de ce genre
sera présenté.

La séance est levée à midi et demi.

Séance du 20 mai 1883.

Présidence de M. Ad. Firket, président.

La séance est ouverte à onze heures.

Le procès-verbal de la séance d’avril est approuvé.

M. le président annonce la présentation d’un membre
effectif et celle d’un membre correspondant.

Correspondance . — L’académie des lettres, sciences,
arts et agriculture de Metz envoie le programme de ses
concours pour l’année 1883-1884. Le n° YI porte : une
question de science pure ou appliquée. Les mémoires de¬
vront être adressés, avant le 20 janvier 1884, au secrétariat
de l’Académie, rue de la Bibliothèque, 2.

M. le Dr R. Lehmann envoie une circulaire et un pros¬
pectus pour un journal hebdomadaire de géographie, das
Ausland »

CXX1V

Ouvrages offerts. — Le secrétaire général dépose sur le
bureau le catalogue n° 8 de la librairie Baillère et Messager,
de Paris, et le n° de mai du Mésos , de Bruxelles.

Les ouvrages suivants, reçus en don ou en échange
depuis la dernière séance, sont exposés sur le bureau. Des
remercîments sont votés aux donateurs.

Barnsley

Berlin.

Berne.

Bologne.

Brême.

Brunn.

Bruxelles.

Midland Institute ol' mining, civil and
mechanical Engineers. Transactions ,
vol. VIII, part LXIV.

K. Preuss. Akademie der Wissenschaf-
ten. Sitzungsberichte, titre et table des
matières du t. I ; n09 XXXIX h LIV,
1883.

Naturforschende Gesellschaft. Mitthei-
lungen , 1882, Heft I.

Accademia delle Scienze dell’ Istituto.
Rendiconio delle Sessioni , Anni acca-
demici 1880-81 e 1881-82.

Naturwissenschaftlicher Verein. .46-
handlungen, Bd. VIII, Ht. 1, 1883.

Naturforschender Verein. Yerhandlun -
g en , Bd. XX, 1881.

Académie royale de Belgique. Tables
générales du recueil des Bulletinsy 2°
série, tomes XXI à L, 1883; Bulletin ,
3e série, tome V, n08 1 à 3, 1883.

L’ Athenæum belge; 6e année, n°3 ; 1883.

Bibliographie de Belgique ; 9e année,
n° 2*, 3 et 3*; 1883.

Bulletin semi-mensuel delà librairie de
VOffice de Publicité , 6e année, n08 8,
9 et 10, 1883.

cxxv

Bruxelles.

Budapest.

Calcutta.

Dantzig.

Dax.

Dresde.

Francfort s.

Greisswali.

Lille.

Londres.

Mons.

Moniteur industriel belge , vol. X, noS 18
à 21, 1883.

Musée royal d’histoire naturelle. Bulle¬
tin , tome II, n° 1, 1883.

Société belge de microscopie. Bulletin
des séances , tome IX, n° YI, 188*2-83.

K. ungarisclie geologische Anstalt. Zeit¬
schrift, Bd. XIII, Ht. 1 bis 3, 1883.

Asiatic society of Bengal. Proceedings ,
1882, n° 10 and 1883, n« 11.

Naturforschende Gesellschaft. Ii. R.
Goeppert und A. Menge. Die Flora
des Bernsteins , Bd. I, 1883, in-4°.

Société de Borda. Bulletin , année VIII,
trimestre 1, 1883.

NaturwissenschaftlicheGesellschaftlsis.
Sitzungsberichte , 1882, Juli bis De-
cember.

Mein. Senckenbergische naturforschende
Gesellschaft. Abhandlungen , in-4°.
Bd. XIII, Ht. 1, 1883. Jahresbericht,
1881-82.

Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-

Vorpommern und Rügen. Mittheilungen ,
Jahrgang XIV, 1882.

Société géologique du Nord. Annales ,
tome IX, 1881-82 ; tome X, livraison
1, 1882-83.

Royal Society. Proceedings , vol. XXXII,
n0s 214 and 215, 1881 ; vol. XXXIII,
n* 216 to 220, 1881-82.

Société des ingénieurs sortis de l’école
spéciale d’industrie et des mines du

— CXXVI —

Newcastle u.

New Haven.

Ouro Preto.
Padoue.

Paris.

Rome.

Stuttgard.

Zwickau

Hainaut. Publications , tome XIV,
Bull. III, 1883.

Tyne. North of England Institute of mi-
ning and mechanical Engineers. An
account of the strata of Northumber-
land , etc., A-B. 1878.

American journal of arts and science,
vol. XXV, n° 149, 1883.

Escola de Minas. Annaes, n° 2, 1883.

Societa veneto-trentina di scienze natu-
rali. Atti, vol. II, fasc. 1 e 2; vol. IU,
fasc. 1 e 2; vol. IV, vol. V, fasc. 1 e 2;
vol. VI, fasc. 1 e 2 ; vol. VII, fasc. 1
e 2 ; vol. VIII, fasc. 1, 1873-82. Bul-
letino, tomo I, n08 1-3, 1879-81 ; tomo
II, nos 1-3, 1881-83.

Académie des sciences de l’institut de
France. Comptes rendus , tome XGVI,
n08 13-19, 1883.

L'Astronomie , année II, n° 3, 1883.

Reale Accademia deiLincei. Atti , tran-
sunti , vol. VII, fasc. 7 e 8, 1882-83.

Verein für vaterlândische Naturkunde.
J ahreshefie, XXXIX, 1883.

Verein für Naturkunde. Jahresbericht ,
1882.

Schweizerische naturforschende Gesell-
schaft. Verhandlungen der Jahres-
versammlung 63t0 zü Linthal , 1881-
82.

DONS.

Notes on the relations of the igneous
rocks of Arthur’s Seat.

Bonney , E. G.

CXXVII

Bonney , E. G

. ~ <

On lhe formation of «Cirques ». Londres,
1871.

On lhe Roslyn hill clay pit. Londres, 1872.

On a quarz boudder in a coal-seam.
Londres, 1873.

Lakes of theNorth-EasternAlps. Londres,
1873.

Formation of cirques. Londres, 1877.

On the serpentine and associated rocks
oftlie Lizard district. Londres, 1877.

On the microscopie structure of Luxul-
lianite. Londres, 1877.

The præcarboniferous rocks of Charn-
wood Forest. Part I, Londres, 1877 ;
part II, 1878; part III, 1880.

Pitchstones and felsites of Arran.
Londres, 1877.

On some specimens of gabbro from the
Pennine Alps. Londres, 1878.

On Dana’s classification of Rocks.
Londres, 1879.

On the Quarlz-Felsite and associated
rocks at the base of the Cambrian sé¬
riés in North-Western Caernarvon-
shire, Londres, 1879.

The Præ-Gambrian Rocks of Great-Bri-
tain. Birmingham, 1879.

Ligurian and Tuscan serpentines.
Londres, 1879.

Petrological notes on the vicinity of the
upper Part of Loch Maree. Londres,
1880.

Welsh præ-Cambrian rocks. Londres,
1880.

CXXVI1I —

Bonney , E. G.

On the serpentine and associated rocks
ofAnglesey. Londres, 1881.

On a collection of rocks specimens from
Socotra. Londres, 1882.

On some nodular felsites in the Bala
group of North Wales. Londres, 1882.
The hornblendic and other schists of the

Dew alque, G.

Lizard. district, with some additional
notes on the serpentine. Londres, 1883.

Bapport au conseil de salubrité publique
sur réchauffement du sol des jardins
du quartier de St-Jacques, à Liège.

Annales parlementaires. Chambre des
représentants. Séances du 26 avril, du
9 et du 16 mai 1883. (Discussions re¬
latives à la carte géologique détaillée.)

Le musée commercial de Belgique (Mo¬
niteur industriel). Bruxelles 1883.

La Chronique, 16e année, n° 115 (article
sur la carte géologique). Bruxelles,
1883.

Dupont, Ed.

Le National belge, 4e année, n09 122,
123 et 124 (articles sur la carte géolo¬
gique). Bruxelles, 1883.

Sur les origines du calcaire carbonifère.
Bruxelles, 1883.

Favre, Ernest.

Revue géologique suisse pour l’année
1882, XIII. Genève, 1883.

Uarrison, William-H. The fainding of the Britisli assor
ciation for the advancement of science.
Londres, 1881.

La Vallée Poussin (Charles de). Note sur les cristaux de
quartz de la carrière de Nil-St-Vincent.
Liège, 1876.

CXXIX

Péterman , A. Analyses de matières fertilisantes et ali¬
mentaires. Tome I, 1872-82. Bru¬
xelles, 1883.

Rutot , À. et Van den Broeck , E. Le sol de Bruxelles à
travers les âges géologiques. Bruxelles,
1883, grand in-4°.

Sandberger , F. Bas Aller der Bimstein-Gesteine des
Westerwaldes und der Lahngegend.
Berlin, 1882.

— Ueber die mikroskopischen Zirkone in

Graniten und Gneissen und den aus
diesen entstandenen Trümmergeseit-
nen. Würzburg, 1883.

— Ueber Mineralien aus dem Schwarzwald.

Friburg, 1883.

— Ueber den Basait von Naurod bei Wies-

baden und seine Einsschlüsse. Berlin,
1883.

Vom Rath, G. Geologische Forschungen in den Kauka-
sischen Landern. I Th. Eine Berg-
kalkfauna aus der Araxesenge bei
Djoulfa in Arménien. Bonn, 1882.

Le secrétaire général signale à l’attention des membres
présents l’ouvrage de MM. Goeppert et Menge sur la flore
du succin de la Baltique.

Rapports. — Conformément aux conclusions des rap¬
ports de MM. L.-G. De Koninck, G. Dewalque et A. Briart,
rassemblée vote l’impression d’un travail de M. J. Frai-
pont sur Melocrinus hieroglyphicus.

Sur la proposition de MM. G. Dewalque, Ad. Firket et
J. Fraipont, rapporteurs, la môme décision est prise rela¬
tivement à une note de M. C. Ubaghs sur La mâchoire de

ANNALES SOC. GÉOL. DE BEI G., T X. BULLETIN, 9

cxxx —

Clielonia Hoffmanni, Gray, par M. G. Ubaghs, le mode de
reproduction de la planche (phototypie ou lithographie)
étant réservé.

Communications. — M. G. Dewalque présente à l’as¬
semblée deux échantillons d’halloysite trouvés dans Pam-
pélite alunifère du bois de Ramet (Yvoz), où cette subs¬
tance est assez abondante, par M. P. Destinez, préparateur
à l’université de Liège.

Le même membre annonce qu’il présentera à la pro¬
chaine séance une notice avec figures sur Pholodomya
Esmarki, Pusch, de l’étage maestrichtien, et sur P.cunea-
ta, de la marne hersienne. Il répondra ainsi au désir expri¬
mé par quelques confrères d’avoir cette suite à son travail
sur P. Esmarcki , De Ryckli.

Enfin, M. G. Dewalque fait une communication verbale
sur des ossements humains, trouvés entre Chanxhe et Spri-
mont. Cette notice paraîtra dans le prochain procès-verbal.

Le président, au nom du Conseil, propose à la Société
d’envoyer une adresse au Sénat pour rappeler à cette haute
assemblée les considérations exposées au sujet de la carte
géologique dans l’adresse votée au mois de janvier dernier.
Il est donné lecture du projet présenté par le Conseil.
Après quelques modifications de détails, la rédaction sui¬
vante est adoptée à l’unanimité et le secrétaire général est
chargé de la faire parvenir à destination.

A Messieurs les président et membres du Sénat.

Messieurs,

Dans sa séance du 21 janvier dernier, la Société géolo¬
gique de Relgique a voté une adresse aux Chambres pour
faire ressortir combien l’organisation actuelle du service

CXXXÎ

d’exécution de ia carte géologique détaillée du pays manque
de contrôle scientifique et combien il est regrettable que
cette organisation soit telle que les géologues étrangers au
Musée d'histoire naturelle ne puissent prêter à l’œuvre le
concours de leurs connaissances et de leur activité.

Ce concours est pourtant aussi indispensable au point
de vue de la rapidité d’exécution des 400 planchettes qu’il
reste à lever, qu’au point de vue des garanties scientifiques
qu’exige une œuvre aussi importante, et que les règlements
ont reconnues nécessaires.

La Société géologique croit remplir un devoir en rappe¬
lant à la bienveillante attention de Messieurs les sénateurs
sa délibération du 21 janvier qu’elle a eu l’honneur de leur
adresser.

Elle émet l’espoir qu’ils voudront bien prendre ses
observations en sérieuse considération et veiller à ce que
l’œuvre de la carte géologique détaillée reçoive une base
vraiment scientifique et reconnue comme telle par tous
les géologues du royaume.

La séance est levée à midi.

Séance du 17 juin 1883.

Présidence de M. An. Firket, président.

La séance est ouverte à onze heures.

MM. G. Dewalque, secrétaire général, Fr. Dewalque,
L.-L. De Koninck, M. Lohest, R. Malherbe et W. Spring
font excuser leur absence.

M. L.-G. De Koninck demande la parole h propos du
procès-verbal de la séance de mai.

Il regrette qu’une indisposition l’ait empêché d’assister à

GXXX1I

cette séance, pour y présenter ses observations relatives à
l’adresse envoyée à MM. les président et membres du Sénat.
Il ne peut s’associer à l’envoi de cette adresse, et ce, pour
plusieurs motifs : d’abord, il est opposé aux manifestations
de ce genre, par la raison qu’elles ne peuvent produire de
résultat utile. Puis, il considère le dernier paragraphe de
cette adresse : cc Elle émet l’espoir qu’ils voudront bien
» prendre ses observations en sérieuse considération, et
» veiller k ce que l’œuvre de la carte géologique détaillée
» reçoive une base vraiment scientifique et reconnue comme
» telle par tous les géologues du royaume,)) comme ren¬
fermant un blâme pour les géologues officiels, blâme contre
lequel il proteste.

La carte géologique détaillée est assise, selon lui, sur
une base vraiment scientifique, et, s’il arrive que ses idées
ne concordent pas toujours avec celles de tous les fonc¬
tionnaires du Musée, il est néanmoins convaincu que ceux-
ci sont capables de produire une œuvre d’une portée scien¬
tifique sérieuse.

M. le président regrette que M. de Koninck ait été empê¬
ché d’assister à la dernière séance et n’ait pu présenter, en
temps utile, ses observations.

En effet, l’adresse, régulièrement votée, est parvenue à
sa destination.

La critique qu’elle contient n’a pas, au surplus, la portée
que l’honorable préopinant lui attribue. Elle ne vise pas le
mérite scientifique du personnel du Musée, mais l’organisa¬
tion même de l’œuvre. La Société n’a fait que défendre un
principe qu’elle a toujours proclamé, à savoir, qu’un travail
de cette importance ne doit pas être dirigé par un seul géo¬
logue, quelque distingué qu’il soit, mais bien par une com¬
mission de personnes compétentes. Elle a d’autant plus de
raisons de désapprouver l’organisation actuelle, que l’an¬
cienne commission, composée en grande partie de géolo-

CXXXill —

gués, a été remplacée par une commission de contrôle où
l’élément géologique fait défaut. La manière, de voir de la
Société se dégage d’ailleurs nettement des mots : cc base
') vraiment scientifique et reconnue comme telle par tous
» les géologues du royaume. »

Elle entend par là que la publication d’une œuvre de ce
genre doit être précédée de l’établissement d’une légende
discutée et élaborée par tous les géologues belges dont les
études se sont étendues à une partie notable de notre ter¬
ritoire, légende que Ton puisse considérer comme défini-
tive, dans l’état actuel de nos connaissances, du moins
pour chacune des parties mises en publication*

M. De Koninck considère comme impossible et contraire
au progrès de la science rétablissement d’une telle légende
avant d’avoir fait une étude complète des terrains auxquels
elle doit s’appliquer.

Il prend pour exemple Dumont, dont les idées se sont
constamment modifiées au fur et à mesure que ses études
géologiques avançaient. Il a publié une carte qu’il regardait
comme un travail définitif; pourtant, peu d’années après
sa mort, on était obligé d’en corriger le tracé et d’apporter
d’importantes modifications à son échelle stratigraphique.

Les géologues officiels ont, d’ailleurs, travaillé jusqu’à
présent à rétablissement de cette légende. S’ils ne font pas
encore publiée, c’est qu’ils ne la considèrent pas comme
une œuvre parfaite, mais bien comme une première base,
que l’étude approfondie fera nécessairement modifier.

M. Is. Kupfferschlaeger est d’avis qu’il serait bon d’indi¬
quer d’une façon explicite la pensée énoncée par le dernier
paragraphe de l’adresse au Sénat.

M. le président constate que les explications données
plus haut satisfont au désir exprimé par M. Is. Kupffers¬
chlaeger et, après cet échange d’observations, le procès-
verbal de la dernière séance est adopté.

CXXX1V

M. le président proclame membre effectif de la Société :

M. Storms, Raymond, 13, rue du Président, à Bruxelles,
présenté par MM. le R. P. A. Renard et H. Forir.

M. le révérend Thomas George Bonney, professeur de
minéralogie et de géologie au Collège de PUniversité à
Londres, présenté par MM. A. Renard, G. Dewalque et
Fr. Dewalque, est nommé membre correspondant à l’una¬
nimité.

Correspondance. — M. E. A. de Bettencourt envoie le
prospectus d’un ouvrage autographié ayant pour titre :
Découvertes , guerres et conquêtes des Portugais dans V Outre¬
mer aux siècles 15mo et 16me, qu’il publie à l’occasion du
tricentenaire de Camoens.

Ouvrages offerts. — Le secrétaire-bibliothécaire dépose
sur le bureau les catalogues suivants : n° 73 de la librairie
Mayer et Muller, de Berlin ; de la librairie Gauthier-Villars,
de Paris; n°9 de la librairie Baillière et Messager, de Paris;
n° 6 de la librairie Jacques Lechevallier, de Paris, et le
n° de juin du Mésos , de Bruxelles.

Les ouvrages suivants, reçus en don ou en échange de¬
puis la dernière séance, sont exposés sur le bureau. Des
remercîments sont votés aux donateurs.

Barnsley. Midland ïnstitute of mining, civil and
mechanical Engineers. Transactions,
vol. VIII, part LXV, 1883.

Berlin. K. Preussische Academie der Wissen-

schaften. Silzungsberichte, 1883, nos
1 bis XXI.

Besançon, Société d’émulation du Doubs. Mémoires,
sér. 5, t. IV et VI, 1879 et 1881.

— GXXXV —

Bordeaux.

Bruxelles.

Calcutta.

Cambridge.

Colmar.

Halle s. S

Société des sciences physiques et natu¬
relles. Mémoires , sêr. 2, t. Y, cah. 2.,
1882.

Académie royale de Belgique. Bulletin ,
sér. 3, t. V, n°4, 1883.

Y Athenaeum belge , 6e année, n° 6, 1883.

Bibliographie de Belgique , 8e année,
titre et tables, 1882; 9e année, nos 4 et
4*, 1883.

Bulletin semi-mensuel de la librairie de
rOffice de publicité, 6e année, nos 10 et
11, 1883.

Moniteur industriel belge, vol. X, n08 8 à
17 et 19 à 23, 1883.

Musée royal d’histoire naturelle Annales,
t. VIII, 1 vol. texte, 1 vol. atlas, in f°,
1883.

Société royale belge de géographie. Bul¬
letin, année VIII, n° 2, 1883.

Société belge de microscopie. Bulletin ,
année IX, n° VII, 1883.

Société royale de médecine publique.
Bulletin, 3° année, fa- c. 3, 1883.

Asiatic Society of Bengal. Journal , vol.
LII, part. I, n° 1, 1883.

Science , vol. I, n° 13, 1883.

Société d’histoire naturelle. Bulletin »
années 22 et 23, 1881-82.

K. Leopoldino-Corolinische deutsche,
Akad. der Naturforscher. Nova Acta,
Bd. XL1I, n'8 1 und 6,1881; Bd.XLIII,
ir 4, 1881; Bd. XLV, n*2, 1882. Léo-
poldina , Ht. XVII, 1881.

CXXXVI

Kônigsberg.

Londres.

Le Mans.

Moscou.

Newcastle u.

New- York.

Paris.

Pise.

Prague.

Ratisbonne .

Physikalisch-ôkonomische Gesellschaft.
Schriften , Jahrg. XXIII, Abth. I und
11,1 882. Beitragezur Naturkunde Preus-
sens , nos 1 bis 5 ; 1868-82.

Geological Society. Quarterly-Journal,
vol. XXXIX, n° 154, 1883.

Société d’agriculture, sciences et arts de
la Sarthe. Bulletin, sér. Il, vol. XXI,
fasc. 1,1883.

Société impériale des naturalistes. Bulle¬
tin, tome LVIÏ, n° 2, livr. 1 et 2,
1882,

T. North of Engîand Institute of mining
and mechanical Engineers. Transac¬
tions, vol. XXXII, part. 4, 1883.

American Muséum of Natural history.
Annual report for 1882; Bulletin, vol.
I, n° 4, 1883.

Académie des sciences. Comptes rendus,
titre et table du t. XGV, 1882; t. XCVI,
nos 20 à 23, 1883.

Y Astronomie, année II, n° 6, 1883.

Société géologique de France. Bulletin,
3e série, tome XI, n0s 1 à 3, 1883.

Société minéralogique de France. Bulle¬
tin, tome VI, n° 4, 1883.

Societa toscana di scienze naturali. Atti,
memorie , vol. V, fasc. 2, 1881-83.

K. bôhmische Gesellschaft der Wissens-
chaften, Abhandlungen, FolgeVI, Bd.
XI, 1881-82; Jahresbericht , 1881 ;

Sitzungsberichte, 1881.

Zoologisch-mineralogischer Verein. Cor-

CXXXYI1 —

Rome.

Saint-Quentin.

Toulouse.

Vienne.

Cogels , Paul.

respondenz - Blatt , Jahrgang XXXVI,
1882.

Reale accademia dei Lincei. Atti , tran-
suntij série 3, vol. VII, fasc. 9 e 10
1883.

Société académique, Annales , sér. IV, t.
III et IV, 1880-81.

Académie des sciences, inscriptions et
belles lettres. Mémoires , sér. VIII, t.
IV, sem. 1 et 2, 1881-82.

Société académique franco-hispano-por¬
tugaise. Bulletin , t. III, nos 2 et 3,
1882.

K. K. geologische Reichsanstalt. Jahr-
buch , Bd. XXXII, Ht. 2-4, 1882.

DONS.

Note sur un gisementde térébratules aux
environs d’Anvers. Bruxelles, 1874,
in-8°, (Ann. Soc. malac. de Belg.y

t. IX.)

Seconde note sur le gisement de la Tere-
bratula grandis , avec quelques observa¬
tions h ce sujet. Bruxelles, 1874, in-8°.
(Ibid., t. IX.)

Nouvelle note sur le gisement de la
Terebratula grandis. Réponse aux obser¬
vations de M. Mourlon. Bruxelles, 1874,
in-8°. (Ibid., t. XI.)

Note sur un gisement ô'Ostrea cochlear
aux environs d’Anvers. Bruxelles,
1874, in-8°. (Ibid., t. IX.)

Observations géologiques et paléonto-

CXXXVFII

logiques sur les différents dépôts ren¬
contrés à Anvers, lors du creusement
des nouveaux bassins. Bruxelles,
1874, in- 8°. (Ibid, t. IX.)

Cogels , Paul. Rapport sur la note de M. E. Van den

Broeck et H. Miller sur les foramini-
féres vivants et fossiles de la Belgique.
Fasc. 2, part. 1. Bruxelles, 1874, in-8°.
{Ibid., t. IX.)

— - Considérations nouvelles sur les sys¬

tèmes boldérien et diestien. Bruxelles,
1877, in 8°. {Ibid., t. XII.)

— Sur la synonymie des couches à Tere-

bratula grandis. Notes bibliographiques.
Bruxelles, 1881, in-8°. (Ibid., t. XVI.)

— et E. Van den Broeck. Observations géo¬

logiques faites à Anvers à l’occasion des
travaux de creusement des nouvelles
calles sèches et de prolongement du
bassin du Kattendyk. Bruxelles, 1882,
in 8°, pl. (Ibid., t. XIV.)

— et O. Van Ertborn. Nouvelles observa¬

tions sur les couches quaternaires et
pliocènes de Merxen. Bruxelles, 1880,
iu 8", pl. (Ibid., t. XV.)

— — Note sur quelques dépôts tertiaires du

Nord de la Belgique. Liège 1880, in 8°.
(Ann. Soc. géol. de Belg., t. Vil.)

Colt eau, G. Note sur les échinides de l’étage sénonien

de l’Algérie. Meulan, 1882, in-8°. (Bull.
Soc. géol. de Fr., sér. 3, t. X.)

— Note sur les Pseudodiadema du terrain

jurassique. Meulan, 1882, in-8°. (Ibid.,
t. XI.)

CXXXIX

Cotteau , G.

Dewalque , G.

Malaise , C.

Pereira, Ricardo,
Pénard , A .

La géologie au congrès de La Rochelle en
septembre 1882. Auxerre, 1883, in-8°.
(Ann. Soc. des Sc. hist. et nat. de
l'Yonne , 1882.)

Annales parlementaires. Séances du Sé¬
nat des 7 et 8 juin 1883. (Discussion
relative h la carte géologique détail¬
lée.)

Rapport sur : Quelques réflexions sur le
calcaire eifélien, par M. J. Gosselet.
Bruxelles, 1876, in-8°. (Bull. Acad, de
Belij., sér. 2, t. XLI.)

Rapport sur la note de M. A. Renard :
Des caractères distinctifs de la dolo¬
mite et de la calcile dans les roches
calcaires et dolomitiques du calcaire
carbonifère de Belgique. Bruxelles,
1879, in-8°. (Ibid., t. XLVII.)

Rapport sur la note de MM. de la Val¬
lée Poussin et A. Renard sur la diorite
quartzifère du Champ St- Véron (Lem-
beeq). Bruxelles, 1879, in- 8°. (Ibid.,
t. XLVIII.)

S. Les États-Unis de Colombie. Paris,
1883, in-8°, cartes.

Recherches sur la composition et la
structure des phyllades ardennais.
Deuxième partie. Bruxelles, 1883, in-
8°, pl .(Bull. Mus. roy. cVhisl. nat., t. II.)

Compte rendu du mémoire de M. Ch.
Barrois, intitulé : Recherches sur les
terrains anciens des Asturies et de la
Galicie. Bruxelles, 1883, in-8°. (Rev.
des quest. scient ., 1883.)

CXL

Rutot , A. Les phénomènes de la sédimentation ma¬

rine étudiés dans leurs rapports avec
la structure régionnale. Bruxelles, 1883,
in-8°. (Bull. Mus. roy. d'hist. nat ., t. II.)

— et Van den Eroeck , E. Quelques mots sur

le quaternaire. Lille, 1879, in-8°. (Ann.
Soc. géol. du Nord , t. YI.)

— — Les éléments du terrain quaternaire en

Belgique. Note pour favoriser sa com¬
paraison avec les dépôts correspon¬
dants dans le Nord de la France. Lille,
1881, in-8°. (Ibid. t. VIII.)

Ubaghs,Joh. Cas. Boebachtungen ueberdie chemisohe und
mekanische Zersetzung der Kreide
Limburg’s undderen Einwirkung nebst
einigen Bemerkungen überdieDiluvial-
und Feuerstein - Ablagerungen und
einem Verzeichniss der sich in densel-
ben vorfidenden Kreide -Petrefacten.
Valkenburg, 1859, in-12.

— Notice biographique de Joseph-Augustin-

Hubert Bosquet. Ruremonde , 1880,
in-8°.

Vanden BrocckyE. Note sur l’altération des roches quater¬
naires des environs de Paris par les
agents atmosphériques. Meulan, 1877,
in -8°. (Bull. Soc. géol. de Fr., sér. 3.,
t. V.)

— Quaternaire et Diluvium rouge. Meulan,

1879, in -8°. (Ibid., t. VII.)

— Quelques mots sur l’origine des minérais

de fer du Boulonnais. Meulan, 1882,
in-8». (Ibid., t. VIII.)

— Note sur les foraminifères du littoral du

CXLI

Gard. Nîmes, 1878, in-8°. (Bull. Soc.
d’Et. des Sc. nat. de Nîmes , Année 6.)

Van den Broeck , E. Analyse de la Monographie des foramini-
fères carbonifères et permiens (le genre
Fusulma excepté), par H. -B. Brady.
Bruxelles, 1878, in-8°. (Ann. Soc. belge
de microsc ., t. IV.)

— Mélanges de microscopie. Bruxelles, 1878,

in- 8°. ( Ibid ., t. IV.)

— Instructions pour la récolte des forami-

nifères vivants. Bruxelles, 1878, in-8°.
(Ibid., t. IV.)

— Description d’un nouveau système de

slide pour le montage des préparations
à sec, spécialement applicable aux col¬
lections de foraminifères, d’entomos-
tracés, etc. Bruxelles, 1878, in-8°, pl.
(Ibid., t. IV.)

— Note sur un modèle simplifié du nouveau

système de slide. Bruxelles, 1879, in-8°,
pl. (Ibid. , t. V.)

— Observations nouvelles sur les sables

diestiens et sur les dépôts du Bolder-
berg. Bruxelles, 1881, in-8°. (Ann. Soc.
malac. de Belg., t. XV.)

— - Examen de questions relatives aux règles

à suivre dans, la nomenclature des
espèces. Bruxelles, 1881, in-8°. (Ibid.,
t. XV.)

— Notice biographique de Paul Hallez.

Bruxelles, 1881, in-8°. (Ibid., t. XVI.)

— Exposé sommaire des observations et

découvertes stratigraphiques et paléon-
tologiques faites dans les dépôts marins

ex lii

et fluvio-marins du Lim bourg pendant
les années 1880-81 » suivi d’une réponse
aux observations de MM. Gogels et
Van Ertborn. Bruxelles, 1882, in-8°.
{Ibid., t. XVI et XVII.)

Van den Broecl , E. Une visite à la station géologique et à
l’aquarium de Naples. Bruxelles, 1882,
in-8°. (Ibid., t. XVII.)

— Mélanges géologiques et paléontologi-

ques ; fasc. I. Bruxelles, 1882, in-8°.
(Ibid., t. XVII.)

— Note sur les levés géologiques de MM.

Van Ertborn et Cogels. Bruxelles, 1882,
in-8°. (Ibid., t. XVII.)

— Diestien, Casterlien et Scaldisien. Note

sur les dépôts lagunaires pliocènes
d’Heyst-op-den-Berg et de Beersel et
sur leur synchronisme dans la région
d’Anvers. Bruxelles, 1882, in-8°. (Ibid.,
t. XVII.)

— Introduction au mémoire de M. P. -H.

Nyst sur la conchyliologie des terrains
tertiaires de la Belgique. Bruxelles,
1882. in-4\ (Ann. du Mus. royal d’hui,
nat., t. III.)

— et Cogels , Paul. Observations sur les

couches quaternaires et pliocènes de
Merxem , près d’Anvers. Bruxelles,
1877, in-8c. (Ann. Soc. Malac. de Belg.,
t. XII.)

— — Diluvium et Campinien. Bruxelles, 1879,

in-8°. (Ibid., t. XIV.)

— et Ruloî , Aimé. Compte rendu sommaire

des explorations paléontologiques et

ex lui —

stratigraphiques entreprises aux envi¬
rons de Tongres, etc. Bruxelles, 1878,
in- 8°. (Ibid., t. XIII.)

Rapports. — Conformément aux conclusions des rapports
de MM. W. Spring, L.-L. De Koninck et G. Dewalque, l’as¬
semblée vote l’impression, dans les Mémoires, du travail de
MM. G. Cesàro et G. Despret, Sur la Richeliite, nouvelle
espèce minérale des environs de Visé, en priant les auteurs
de modifier la rédaction en tenant compte des observations
des rapporteurs.

Communications. — - M. le président donne ensuite lecture
de la note suivante.

Note préliminaire sur un dépôt d'ossements de mammifères
découvert dans la tourbe, aux environs d'Audenarde,

Par M. E. Delvaux.

Depuis un certain temps déjà, le gouvernement fait exé¬
cuter, à Leupegen près d’Audenarde, des travaux assez
considérables, ayant pour objet la dérivation de l’Escaut.

Le levé géologique de la feuille d’Audenarde, que nous
terminons, nous imposait le devoir de suivre ces travaux,
et les observations que nous avons faites à leur occasion
seront consignées dans le texte explicatif de cette plan¬
chette.

A part certaines trouvailles qui intéressent l’archéologie
et l’histoire du XIVe siècle, rien de particulièrement remar¬
quable n’avait été observé par nous, les travaux n’ayant
guère entamé en profondeur les alluvions, lorsque, il y a
quelques jours, le 29 mai dernier, on mit à découvert une
couche de tourbe renfermant des ossements de mammifères.
C’est de ceux-ci que nous désirons entretenir un instant la
Société.

CXL1V

Le niveau de la surface des prairies où s’exécutent les
travaux, se trouve compris entre les cotes 10,68 et 10,87
et l’excavation pratiquée pour l’établissement des fonda¬
tions du pont du chemin de fer, est située tout contre
l’ancien lit du fleuve, à 700 m. environ au sud de la tour
d’Audenarde. On y relève la coupe suivante :

0 Remanié;

ri Alluvions limoneuses jaunâtres, avec
coquilles fluviatiles actuelles (beau¬
coup d’Unio (*);

Ç Alluvions grises, fines, micacées,
argilo-sableuses, avec coquilles
fluviatiles et terrestres ;

s Alluvions gris-bleuâtre, argileuses,
plus ou moins plastiques;

o Alluvions sableuses , formées de
sables quarlzeux, de diverses gros¬
seurs, plus ou moins glauconilères,
avec amas lenticulaires, lits et
linéoles d’argile sableuse d’allure
très irrégulière, renfermant des
coquilles et un grand nombre d’os¬
sements de cheval de l’époque
actuelle ;

y Tourbe, en majeure partie composée
de menus débris de végétaux, fruits
(noisettes), graines et feuilles ; de
tiges, de branches en fragments
courts et de troncs d’arbres assez
volumineux, couchés horizontale-

de 10,87 à 10,40

10,80 à 8,80

8,80 à 7,20
7,20 à 7,00

7,00 à 5,85

(1) D’assez nombreux squelettes humains (XIVe siècle?) ont été rencontrés,
en divers points des travaux, dans cette couche moderne.

CXLV

ment; ces derniers recouverts d’un
épais enduit de vivîanite bleue.
Épaisseur 0m08.

On a recueilli dans cette couche :

Un bois de Cervus elaphus à deux
andouillers, offrant, "au-dessus de
la base , une entaille circulaire
faite évidemment par l’homme ;

Cinq crânes, plus ou moins com¬
plets, de carnassiers et de pachy¬
dermes ;

Deux mandibules incomplètes,
appartenant aux mêmes espèces ;

La moitié d’un sacrum de gran¬
deur moyenne ;

Deux moitiés de sacrum plus
petit ;

Une côte sternale assez fine,
longue, très arquée et de nombreux
ossements appartenant à deux va¬
riétés de VEquus caballus.

Tous ces débris ont la coloration
caractéristique des ossements qui
ont séjourné longtemps dans la
tourbe et sont revêtus, par places,
d’un enduit de vivianite très ap¬
parent; 5

La couche de tourbe repose di¬
rectement sur :

(3 Sable graveleux, plus ou moins glau-
conifère, avec rares cailloux, Num-
mulites planulata roulées, et très
nombreuses coquilles fluviatiles et
terrestres : Lymnées, Gyclas, Pa-

ANNALES SOC. GÉOL. DE BELG. T. X.

! :

,85 à 5,77

BULLETIN, 10

CXLYI

ludines, Ancyles, Succinées, Phy-
ses, Néritines, Cyrènes, Bilhynies,

Hélix, deux var.de Planorbes, etc.
et des opercules ; 5,77 à 5,57

Cette couche graveleuse paraît
recouvrir :

a Argile sableuse ypresienne , gris
bleuâtre, à poussière de mica,
dans laquelle on enfonce les pilotis
à la profondeur de 5 m. Un son¬
dage pratiqué en ce point nous
permettra de fixer exactement le
niveau de surface de l’argile ypre¬
sienne.

Nous avons écrit à M. l’ingénieur principal De Pauw,
qui dirige ces travaux, à l’effet d’obtenir que ces ossements,
que nous n’avons fait qu’entrevoir, qui intéressent directe¬
ment le levé géologique de notre planchette et qui ont été
recueillis grâce à nos soins, nous soient confiés. La réponse
de M. De Pauw nous laisse entrevoir un accueil favorable
et nous aurons l’honneur de communiquer à la Société le
résultat de l’étude à laquelle nous comptons soumettre ces
intéressants débris f1 ). Elle comprendra la détermination
des ossements, des coquilles et des végétaux qui com¬
posent la tourbe du grand lac quaternaire d’Audenarde.

M. le président présente à l’assemblée, au nom de M.
Lohest, une hache eu silex taillé, trouvée sur le plateau de
Cointe, et il donne lecture de la note suivante.

(l) Depuis le dépôt de cette note, le nombre des ossements recueillis s’est
encore accru. Notons, entre autres, un beau fémur d’homme trouvé dans la
tourbe.

CXLV1I

cc J’ai l’honneur de présenter à la Société Géologique une
hachette en silex taillé, recueillie au hameau de Cointe,
près de Liège, à environ 70 mètres au-dessus de la Meuse.

» Cette arme a la forme d’un triangle à base et à sommet
arrondis; sa hauteur est de 11 centimètres, sa base, de 6;
l’épaisseur au centre de 1,5. L’épaisseur va en diminuant
graduellement du centre vers les bords ; ceux-ci sont
tranchants. La patine est bien accentuée, mais inégalement
sur les deux faces.

» Ce spécimen est particulièrement intéressant par la
finesse de sa taille et surtout par sa forme générale, très
voisine de celle de nos haches polies.

» Il a été rencontré dans les cailloux roulés répandus à
la surface du chemin qui longe l’Observatoire.

» Ces cailloux proviennent du talus de la route; celui-ci
a rarement plus de deux mètres de hauteur.»

M. J. Fraipont présente la seconde partie de ses Re¬
cherches sur les crinoides du famennien dévonien supérieur de
Belgique. M. le président désigne comme rapporteurs
MM. L.-G. De Koninck, G. Dewalque et A. Briart, qui ont
déjà fait rapport sur la première partie de ce travail.

La séance est levée à midi.

Séance du 15 juillet 1883.

Présidence de M. Ad. Firket, président.

La séance est ouverte à onze heures.

Le procès-verbal de la séance de juin est approuvé.

Correspondance. — M. le Rév. Th. G. Bonney remercie la
Société pour l’honneur quelle lui a fait en le nommant cor¬
respondant.

— CXLVIII =—

Ouvrages offerts. — Le secrétaire général déposé sur le
bureau les catalogues 89 de J. -B. Baillière et fils, à Paris,
10 de L. Baillière et H. Messager, à Paris, le n° 7 du Mésos,
de Bruxelles, et le Bulletin semi-mensuel de l’Office de Pu¬
blicité , de Bruxelles, 1883, oos 12 et 13, ainsi que les ou¬
vrages suivants, parvenus en don ou en échange depuis la
dernière séance! Des remercîménts sont votés aux dona¬
teurs.

Barnsley. Midland institute of mining, civil and
r mechanical Engineers. Transactions ,

vol. VIII, part LXVI, 1883.

Berlin. , Deutsche geologische Gesellschaft. Zeit-
i schrift, Bd. XXXV, Ht. 1, 1883.
Bruxelles. Annales des travaux publics de Belgique,
« . t. XLI, cah. 1, 1883.

— VAthenaeum Belge , 6e année, n° 7, 1883.

«== Bibliographie de Belgique, 9° année, nos 5

et 3*, 1883.

— Musée royal d’histoire naturelle. Bulle¬

tin, t. Il, n° 2, 1883.

— Moniteur industriel, t. X, n08 24 à 28.

— Société belge de microscopie. Bulletin ,

9° année, n° 8, 1883.

Budapest. K. ungarische geologische Anstalt. Mit-
theilungen aus dem Jahrbuche , Bd. VI,
Ht. 5 und,6. Geologische Mittheilungen,
Bd. XIII, Ht. 4-6, 1883.

Buenos-Aires. Mu$eo publico. Anales, t. III, entrega 1,
1883.

Calcutta. Àsiatic Society of Bengal. Proceedings,
t ; i , 1883, nü 2.

Cambridge (Ej U.). Muséum of comparative Zoology.

Bulletin , vol. X, nos 5 and 6,. 1883.

— Science, vol. I, nos 2 to 21, 18 .

j >

CXL1X

Christiania. The Norwegian North-Atlantic expédi¬
tion, 1876-78. X. Meteorology , by H.
Mohn, 1883.

Francforts/M. Physikaliseher Yerein. Jahresbericht,
1881-82.

Hanau. Wetterauische Gesellschaft für die ge-

sammte Naturkunde. Bericht für 1879-
: 1882.

Lille. Société géologique du Nord. Annales ,

t.X, livr. 2, 1883.

Lisbonne. Sociedade de geographia. Expediçao

scientifica a serra da Estrella em i88i.
Secçao de meteorologia. Relatorio do Sr.
Augusto Carlos da Silva , 1883.

Londres. Mineralogical Society of Great-Britain

and Ireland. List of members, 1883. Mi¬
neralogical magazine , vol. V, n° 24,
1883.

Lyon. Société des sciences industrielles. An¬

nales, 1882, n° 4 et 1883, n° 1.

Munich. Kôn. Bayerisehe AkaJemie der Wissen-

schaften. Abhandlungen, in-4°, Bd. XIV,
Abth. 2, 1883. Sitzungsberichte , 1883,
Ht. 1.— Gustav Berner, Gedâchtnissrede
auf ©tto Hesse, gehalten zur Feïer
ihres einhundert und dreiundzwan-
zigsten Stifstungstages am 28 Marz
1882.

New-Haven. American journal of science and arts ,
ser. IV, vol. XXV, n«s 150 and 151,
1883.

Paris. Académie des sciences de l’Institut de

France. Comptes rendus, jt. XCVI,
n°* 24 à, 26 et t. XCVII, n° 1, 1883. '

CL

Bulletin scientifique du département du
Nord , 6e année, nos 1 et 2, 1883.
Société minéralogique de France. Bulle¬
tin , t. VI, n° 5, 1883.

L'Astronomie, juillet 1883.

Bollettino del N atuvalista collettore ,
anno III, n° 6, 1883.

K. K. Akademie der Wissenschaften.
Sitzungsberichte der Math.-Naturw.
Classe , Bd. LXXXV, Ht. 1 bis 3, 1882.

DONS.

Société industrielle d’électricité. Eclai¬
rage par la lampe-Soleil et autres sys¬
tèmes. Bruxelles 1883.

La Chronique , 16e année, n° 171. (Article
sur la carte géologique détaillée de la
Belgique, intitulé : Montrez le cuivre.)

L. Dollo. Troisième note sur les dinosauriens de

Bernissart. [Bull. mus. d’kisl. nat .,
t. II.) Bruxelles 1883, pl.

H. Grabbe. Die Schaumburg-Lippe’sche Wealden-
Mulde. Gôttingen, 1888, in 8°.

M. E. de Rossi. Nouvelles études sur les tremblements

de terre et les autres phénomènes géo¬
dynamiques. Leide, 1883, in-8°.
Wyoming historical and geological Society .List of palaeo-
zoïc fossil insects of the United States
and Canada, by R. D. Lacoe. S. L.,
1883, in-8°.

En présentant à l’assemblée la première livraison du
bulletin de la classe des sciences physiques et mathéma¬
tiques de l’académie royale de Munich pour 1883, le secré-

Sienné.

Vienne.

CLI

taire général appelle l’attention de ceux de ses confrères
qui s’occupent du grisou et de la houille, sur un mémoire
de notre savant correspondant, M. le Dr G.W. von Guembei,
relatif à la texture des charbons fossiles.

Rapports. — Conformément aux conclusions des rappor¬
teurs, MM. L. G. De Koninck, G. Dewalque et A. Briart,
l’assemblée vote l’impression de la deuxième partie du
travail de M. J. Frai pont : Recherches sur les crinoïdes du
famennien (dévonien supérieur ) de Belgique , avec planches,

Communications. — M. G. Dewalque signale ensuite à
ses confrères une brochure récente de notre correspondant
M. le professeur M. E. de Rossi : Programma deW Osser-
vatorio ed Archivio geodinamico presso il R. Comitato geolo-
gico d’Italia , con istruzioni per gli osservatori e descrizioni
d'istrumenti , et il entre dans quelques détails sur son con¬
tenu.

L’assemblée décide que ces renseignements seront insé¬
rés au procès-verbal de la séance. Les voici.

Les phénomènes géodynamiques à observer forment
quatre groupes :

1° Phénomènes de la circulation souterraine des eaux ;

2° Phénomènes électriques et magnétiques, considérés
comme manifestations de l’activité intérieure du globe ou
comme conséquence des mêmes phénomènes ;

3° Phénomènes éruptifs et micro-éruptifs ;

4° Phénomènes sismiques et micro-sismiques.

Les faits relatifs aux n08 2 et 4 peuvent être observés
partout, notamment dans les observatoires.

L’auteur insiste sur l’importance d’organiser dans les
observatoires, les cabinets de physique et surtout dans les
mines, des observations suivies sur les phénomènes sis¬
miques et microsismiques, à l’aide d’appareils convenables.

Les mouvements du sol sont de quatre sortes : 1° se-

GLU

cousses ; 2° trépidations ; 3° ondulations microsismiques ;
4° oscillations lentes.

Ce qui caractérise la secousse, c’est le choc ou un mou¬
vement très court, vertical ou horizontal, fort ou faible,
lent ou rapide, sensible ou insensible.

Ce qui caractérise les trépidations, c’est la vibration
sensible ou insensible du sol, à grande vitesse, prolongée
pendant un certain temps et se renouvelant à peu d’inter¬
valle.

Ce qui caractérise les ondulations microsismiques, c’est
la lenteur du mouvement, sa continuité de force variable,
mais toujours insensible et durant plusieurs heures et même
plusieurs jours.

Les oscillations lentes sont de même insensibles. Elles
ne produisent pas de vibrations, mais elles amènent le dé¬
placement progressif du niveau du sol.

Les appareils employés pour l’observation de ces phéno¬
mènes sont les sismographes, qui peuvent être enregis¬
treurs ou à vision directe, et qui se subdivisent en quatre
classes :

1° Appareils avertisseurs des secousses ;

2° Appareils analyseurs des secousses ;

3° Appareils indicateurs des trépidations du sol ;

4° Appareils microsismométriques. s

Les avertisseurs doivent surtout indiquer l’existence d’un
tremblement de terre et l’heure précise de son arrivée. Les
analyseurs doivent manifester en outre les formes, les
phases et les répétitions des secousses, surtout lorsqu’elles
ont une certaine intensité.

Voici les instructions données par l’auteur pour l’obser¬
vation des tremblements de terre.

Les données qu’il convient de déterminer aussi exacte¬
ment que possible sont les suivantes :

1° Simple indication d’une secousse, ou, , trépidations

bien constatées et longues.

CL1II

2° Heure précise du phénomène.

3° Répétition des secousses.

4° Genre de la secousse, verticale ou horizontale.

3° Direction de l’ondulation.

6° Intensité du mouvement.

7° Durée du mouvement.

i , ,

8° Direction de la première impulsion.

9° Bruits souterrains.

10° Etendue de Taire ébranlée.

Pour les renseignements relatifs à l’intensité, on a adopté
Téchelle conventionnelle suivante :

N° 1. Secousse microsismométrique, notée par un seul
sismographe, ou par des sismographes de même modèle,
mais ne mettant pas en mouvement des sismographes de
systèmes différents; ou, enfin, constatée par un observateur
exercé.

N° 2. Secousse enregistrée par des appareils de systèmes
différents et ressentie par un petit nombre de personnes au
repos.

N° 3. Secousse constatée par plusieurs personnes au
repos, assez forte pour que la direction ou la durée puisse
être appréciée, suffisante pour attirer l’attention publique.

N° Secousse constatée par l’homme en action, ébranle¬
ment des objets mobiles, des portes et des; fenêtres, cra¬
quement des planchers.

N° 5. Secousse constatée généralement par toute la po¬
pulation ; ébranlement des meubles et lits, tintement de
quelques sonnettes.

N° 6. Réveil général des dormeurs; tintement général
des sonnettes ; oscillation des lustres ; ébranlement appa¬
rent des arbres et arbustes. Quelques personnes effrayées
sortent des habitations.

N° 7. Renversement d’objets mobiles ; tintement des
cloches dans les églises ; épouvapte générale, sans doip-
mage aux édifices.

CL1V

N° 8. Chute des cheminées ; lézardes aux murs des édi¬
fices ; fuite générale.

N° 9. Destruction partielle ou totale de quelques édi¬
fices.

N° 10. Grands désastres, ruines, victimes ; fractures et
bouleversement du terrain ; écroulement de montagnes.

M. G. Dewalque présente ensuite à l’assemblée deux
dents de poisson qu’il a rencontrées dans le grès d’Orval
(partie supérieure du grès de Luxembourg, à Belemniles
acutus) des environs de Virton.

L’une se rapporte à Acrodus nobilis , Ag. L’autre pa¬
rait être un Strophodus (Cf. S. magnus , Ag.).

Le secrétaire général donne ensuite lecture de la note
suivante.

Note sur les découvertes de vertébrés fossiles dans l’Eocène
inférieur de Belgique,

par A. Rutot.

A la suite de l’achèvement des éludes monographiques
relatives aux étages Tongrien, Landenien et Heersien, le
levé des feuilles de Landen, St-Trond et Heers a pu être
commencé et sera terminé cette année.

Le levé de la feuille de Landen nous a permis de faire
une découverte paléontologique à la fois importante et
intéressante.

Au S. O. de Léau, nous avons rencontré dans le gravier
qui sépare nettement le Landenien supérieur du Landenien
inférieur, toute une faune de vertébrés appartenant aux
mammifères, aux reptiles et aux poissons.

Les mammifères sont représentés par des dents et des os¬
sements assez nombreux d’animaux généralement de petite
taille : pachydermes, insectivores, rongeurs, etc.

CLV

Les reptiles comprennent : 1° trois ou quatre espèces
de crocodiles, dont nous possédons des fragments de mâ¬
choires, des dents, des vertèbres, des os et des plaques
dermiques ; 2° plusieurs espèces de tortues, représentées
par des fragments de carapace et des vertèbres, etj>e
rapportant aux genres Emys et Trionyx.

Les poissons sont des requins et des raies Lamna
elegans , impodata, Otodus striatus, O. Rutoti , Galeocerdo,
Trigonodus , Myliobatis , etc., accompagnés d’une quantité
énorme de magnifiques écailles de poissons ganoïdes, d’une
admirable conservation.

Tous ces intéressants débris ont été remis à M. Dollo,
qui a été chargé d’en faire l’étude.

Pendant que cette découverte s’effectuait près de Léau,
les sablières d’Erquelines, qui montrent également le con¬
tact des deux assises de l’étage Landenien, continuaient à
nous fournir des fossiles de haute importance.

Nous possédons maintenant, du gravier base du Lande¬
nien supérieur, outre la belle mâchoire du Pachynolophus
Maldani que nous avons fait connaître dans les Bulletins
de l’Académie, des débris assez importants d’un grand
mammifère qui paraît être le Coryphodon , et d’autres restes
de mammifères dont la détermination nécessite des études
plus approfondies.

Outre ces précieux ossements, nous possédons encore
du même gravier plusieurs beaux fragments de mâchoires
de crocodiles, des dents, des plaques dermiques, des os,
des fragments de tortues et enfin quelques belles écailles
de ganoïdes, semblables à celles trouvées près de Léau en
si grande abondance.

Le Landenien inférieur marin d’Erquelinnes nous a
également fourni des pièces de premier ordre.

La pièce capitale consiste dans le squelette presque
complet d’un grand reptile à museau extrêmement pointu,
qui semble être le Simœdosaurus.

CLVi

Les autres pièces sont des tortues complètes, avec cara¬
pace dorsale et ventrale, tête et membres, pouvant se
rapporter à quatre formes distinctes, dont un genre nou¬
veau, très bien caractérisé par ses mâchoires.

Enfin, ces restes étaient accompagnés d’une infinité de
dents de requins, parmi lesquelles se remarquent de ma¬
gnifiques exemplaires de YOtodus obliqus et de l’O. Riituti ,
ainsi qu’une belle mâchoire de Myliobatis , des dents de
Pycnodus , etc.

Le dépôt est du reste parfaitement caractérisé par la
présence de nombreux exemplaires bivalves de YOstrea
Bellovacina et des autres espèces d’Ostracées du Landenien
inférieur.

Nous ajouterons enfin qu’à Gelinden, nous avons recueilli
dans la marne Heersienne, dans un lit où on voyait de
nombreuses Pholadomya cuneata in-situ , la partie bâillante
dirigée vers le haut et presque à côté d’une belle empreinte
de poisson, un os d’oiseau malheureusement incomplet,
mais cependant très reconnaissable.

Tous ces restes, remis entre les mains de M. De Pauw,
ont été restaurés par cet habile praticien dans les meilleures
conditions possibles et la description complète de cps
matériaux, confiée à M. Dollo, amènera la connaissance
d’un ensemble faunique qui constituera pour la faune
des vertébrés de l’Eocène inférieur, un contingent de la
plus haute importance.

M. L. De Koninck annonce, afin de prendre date, qu’il a
fait analyser par un de ses élèves, M. Eug. Prost, un mi¬
néral recueilli à Vielsalm, il y a quelques années. Il le croit
identique à ce que Dumont, dans sa collection, a appelé
Salmite. D’après l’analyse, ce serait une chloritoïde riche
en manganèse et renfermant, chose assez particulière, des

traces de cobalt.

CLVÏI

M. G. Dewalque rappelle l’abondance du manganèse dans les
roches de ce canton et leur corrélation avec des gîtes variés de
manganèse oxydé. Celté corrélation pourrait être invoquée par les
géologues qui considèrent les gîtes métallifères comme formés par
ségrégation des parois.

Commission des finances. — L’assemblée désigne MM. Go¬
ret, Kupfferschlaeger, M. Lohest, Libert et D. Marcotty
pour former la commission chargée, suivant l'art. 22 du
règlement, de l’examen de la comptabilité du trésorier.

Session extraordinaire. — Le secrétaire général donne
lecture d’une lettre de M. Delvaux proposant Renaix pour
lieu de réunion et donnant les renseignements nécessaires
à cette fin.

M. le président, tout en se faisant l’interprête des
membres présents pour remercier vivement M. Delvaux de
cette proposition, pense que cette excursion pourrait être
remise à l’année prochaine sans être moins intéressante,
et il propose pour cette année Liège comme lieu de réu¬
nion de la session extraordinaire. On' pourra faire des
excursions variées, tant dans les systèmes primaires de
Visé et de la Vesdre, que dans le crétacé du plateau de
Herve et de la rive gauche de la Meuse, jusqu’à Maas¬
tricht ; dans le tertiaire, jusqu’à Heers, et dans le quater¬
naire. '

Cette proposition est adoptée et la date de la session est
fixée aux 26-28 août. On se réunira le 26 à 8 heures du
soir, au local ordinaire de la Société, pour arrêter le pro¬
gramme et nommer le bureau de la session.

COMPTE RENDU

DE

LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE LA SOCIÉTÉ

tenue à Liège les 26, 27 et 28 août i883.

Les membres de la Société qui ont pris part à l’excursion
annuelle, sont :

MM. L. Bayet, MM. M. Hubert,

F. Berchem,

P. Janson,

M. Bouson,

G. JORISSENNE,

E. Bougnet,

Ch. de la Vallée

C. Cocheteux,

Poussin,

P. Cogels,

J. Libert,

L.-L. De Koninck,

A. de Loë,

Fr. Dewalque,

M. Lohest,

G Dewalque,

R. Malherbe,

A. Firket,

D. Marcotty,

A. Focquet,

E. Petit-Bois,

H. Forir,

A. Rucquoy,

J. Fraipünt,

G. Velge.

E. Hennequin,

Le 25 30Ût, les membres présents à Liège se sont réunis
à huit heures du soir, pour procéder à la formation du
bureau et arrêter le programme des excursions.

Sont nommés : président, M. Ad. Firket ; vice-président,
M. Ch. de la Vallée Poussin; secrétaire, M. G. Dewalque.

eux

Après discussion, le programme suivant est adopté.

La journée du dimanche 26 août sera spécialement con¬
sacrée à l’étude des systèmes primaires de la vallée de la
Vesdre; subsidiairement, on aura l’occasion de voir le
singulier dépôt qui renferme les poudingues dans lesquels
M. Malaise a trouvé des fossiles végétaux à Elheure (Romsée).
On partira à 8 h. 50 m. pour Chênée, d’où l’on se rendra à
Beyne et à Romsée; déjeuner à la montagne de Chèvremont,
d’où l’on se rendra à Chaudfontaine et à Prayon. Dîner à
Chaudfontaine. Retour à Liège à 5 h. 29 m.

Le lundi 26 août, excursion dans le système tertiaire des
environ de Heers. Départ pour Waremme à 7 h. 18 m.;
déjeuner à Gelinden; dîner à Waremme; retour par le train
de 7 h. 40 m.

Le mardi, 27 août, sera consacré à l’étude des systèmes
primaires de la vallée de la Meuse, d’Argenteau à Visé;
après le déjeuner, on ira visiter la vallée du Geer par Hal-
lembaye et Roclenge. Dîner à Glons; départ de Glons pour
Liège et pour Bruxelles à 4 h. 50.

La séance est levée à 9 heures.

Excursion du 26 août.

Descendus à la station de Chênée, les excursionnistes
prennent le chemin de Beyne par Bouharmont.

A 300 mètres au N.-E. de l’église de Chênée, on com¬
mence à voir, dans un chemin creux, les schistes et psairn-
mites de l’étage houiller, faiblement inclinés au Sud. On les
suit jusqu’au chemin de fer, avec quelques changements
d’allures qui donnent lieu à diverses observations, ainsi
que la comparaison de ces roches avec les roches ana¬
logues famenniennes. Au delà du chemin de fer, ils sont
presque toujours bien visibles dans le chemin tortueux qui

monte vers la ferme de Bouharmont et dêviennent bientôt
verticaux ou à peu près.

A côté de ce chemin tortueux, un sentier monte en ligne
droite sur la crête de la colline. A partir du chemin de fer,
c’est-à-dire vers la cote 105 mètres, le sol est couvert de
cailloux roulés de quartzites ardennais et de grès rhénans :
c’est le diluvium de la Vesdre recouvrant le haut de cette
partie de la colline (*). Si l’on monte ce sentier, les cail¬
loux roulés disparaissent après 400 mètres et l’on arrive sur
les schistes houillers. Un peu plus loin, ces couches dis¬
paraissent sous le dépôt de silex brisés.

La smectique hervienne commence au S.W. de la ferme
de Bouharmont, sous les silex, vers la cote 220 mètres,
mais rien n’est visible. On continue ainsi vers Beyne, Où,
après avoir traversé de nouveau le chemin de fer des pla¬
teaux de Herve, on prend au N.W. pour visiter la tranchée
de ce chemin de fer, entre les bornes kilométriques 8 et 9.

A 1100 métrés au N.W. de l’église de Heusay, soit 350
mètres après la borne kilométrique 8, cette tranchée mon¬
trait jadis une coupe fort intéressante. Le bas était occupé
par la smectique hervienne, blanc verdâtre vers le bas. A,
sur lm50 environ, jauqe verdâtre plus haut. Cette seconde
couche B atteignait aussi environ lm50 dans certains points,
mais elle était profondément ravinée sur d’autres par une
sorte de comglomérat G de blocaux de craie blariché, quel¬
quefois grise/ entremêlés de sables jaunes ou verts. Ce
conglomérat était local. Ordinairement la smectique était
ravinée, moins profondément, par une couche D de sable
assez fin, jaunâtre, légèrement limoneux, qui atteignait
parfois deux mètres de puissance. Ce dernier était recou-

(*) 11 est mieux visible dans la tranchée du chemin de fer située à 450 m.
au N. N.W. ' de' ce point, vers la côte 120 rhètrésV On peut l’observer J sur
plusieurs autres points; à ce niveau, notamment rau' N. E-.i du fort de la Char¬
treuse, à Liège.

CL'XI

v.eft par lé dépôt» ’E,. des silex brisés» non roulés» entre»
mêlés de limon sableux. La base de ce dépôt» fort inégale»
semblait passer au sable sous-jacent. Sur un petit nombre
de points de la tranchée» ce conglomérat à silex recouvrait
directement la smectique.

Quelques pas plus loin» la voie ferrée entre en tranchée
jusqu’à la station de Beyne-Heusay. Cette coupe a dû être
tort intéressante» mais aujourd’hui elle est tout à fait
obscure» et il serait très dispendieux, vu l'irrégularité des
dépôts superficiels, de la mettre suffisamment à découvert.

Avant le premier viaduc (altitude environ 225 mètres), on
voit assez nettement un point de smectique hervienne alté¬
rée» sous le dépôt des silex brisés, anguleux, mélangés de
limon. A 80 mètres après le viaduc» le bas de la tranchée
est muraillé, ce qui indique un dépôt ébouleux, probable-
bîement de sable ; au-dessus, on voit obscurément des silex
mêlés de sable ou de limon sableux. Les pierres sèches qui
ont servi pour la construction de ce pierré sont des silex
crétacés et des poudingues, ou plutôt des brèches siliceuses
dont le gisement est le problème à résoudre. On continue

ANNALES SOC. GÉOL. DE BELG.» T. X. BULLETIN, 11

CLXII

ainsi sur une cinquantaine de mètres. Trente mètres plus
loin, on observe un peu de smectique altérée, jaune d’ocre
bigarré de gris verdâtre clair, sous silex brisés, avec un peu
de limon; on peut la voir sur une dizaine de mètres. Une
vingtaine de mètres plus loin, on aperçoit quelques blocs
de brèche sous le dépôt formé essentiellement de silex cré¬
tacés brisés ; le ciment est du grès et non du silex. Le talus
en face est empierré. Quarante mètres plus loin, une grande
excavation, longue de 35 mètres, a fourni des matériaux de
remblai ; malheureusement, elle ne montre que le dépôt de
silex, avec fragments de brèche siliceuse, et vers le bas,
sur quelques points, un peu de smectique altérée. Quelques
pas plus loin, sur l’autre versant (sud) de la tranchée, on
voit un peu de sable fin, ferrugineux, sous le dépôt de silex
et de brèche, que l’on suit obscurément sur environ 80
mètres. On est alors en face du château de Neufcour. A une
douzaine de mètres à l’est du signal, on voit parfaitement
le sable en question, à grains fins, recouverts d’un léger
enduit ferrugineux qui lui donne une teinte allant du jaune
clair au brun, disposée par zones. Sur quelques points, le
sable est verdâtre, par suite d’un enduit analogue; on ne
voit aucun grain de glauconie. Ailleurs, le sable est poin¬
tillé de noir. Partout, il renferme des paillettes de mica blanc
et un peu d’argile qui le rend cohérent lorsqu’il estsec. Au-
dessus du sable se voit le dépôt de silex brisés, avec frag¬
ments et blocs nombreux de brèche siliceuse, dans lesquels
on n’a trouvé aucune trace de fossiles. Ce dépôt continue,
plus ou moins obscur, sur environ 200 mètres; sur quel¬
ques points, on le voit au-dessus du sable; ailleurs, sur la
smectique. Cinquante mètres plus loin, on est au passage à
niveau qui termine la gare de Beyne Heusay de ce côté.

Ce sable est très vraisemblablement tertiaire. Est-il
landenien, tongrien ou d’une autre époque? On ne pourrait
le dire. La brèche siliceuse n’est pas quaternaire; elle est

CLXII1

probablement de l’âge du sable, quoiqu’on n’en ait point
observé dans ce gisement. Le dépôt à silex brisé paraît une
argile à silex qui a été probablement remaniée à l'époque
quaternaire et qui demande de nouvelles études.

De Beyne, on se dirige vers Chaumont par Malgueule. De
ce dernier hameau, une route nouvelle conduit à Romsée :
la tranchée ne montre que du limon. De Romsée, elle des¬
cend à La Rochette, où elle rejoint la route de la Vesdre.
On voyait naguère, à 200 mètres au sud de l’église de Rom¬
sée, une exploitation très intéressante. Sur deux à trois
mètres de smectique hervienne à gyrolithes, exploitée pour
l’usage domestique, on trouvait un dépôt, épais de 0m,50 à
2 mètres, de cailloux siliceux anguleux, entremêlés d’argile
ferrugineuse. Ces cailloux sont de deux sortes. Les uns sont
des silex senoniens ou maastrichtiens, noirs, blonds, gris
blanchâtre, etc., parfois branchus, ordinairement brisés,
mais non roulés; j’y ai trouvé Belemnitella mucronata ,
Pecten Nilsoni , Crania ignabergensis , etc., ainsi qu’un
moule siliceux d'Ananchytes ovata. Les autres cailloux
appartiennent au conglomérat précédent, formés de silex
entiers ou brisés, mais anguleux, de grand volume, réunis
par un poudingue à ciment siliceux plus ou moins abondant,
renfermant des cailloux roulés de silex divers, de quartz
blanc, de grès gris, plus ou moins inégaux, surtout quand
ils sont assez gros, mais toujours de dimensions beaucoup
moindres que les silex, quelquefois atténués en grès gros¬
siers, comme nous l’avons vu dans la tranchée de Beyne.
A l’intérieur des cailloux, ces fragment sont plus ou moins
fondus avec le ciment; vers la périphérie, ils sont beaucoup
plus apparents; la roche est plus blanche, altérée; les
grains font saillie à la surface. En cet endroit, les cailloux
de poudingue les plus volumineux avaient trois ou quatre
fois le volume de la tête.

Un peu plus haut, à 150 mètres au sud de l’église, une

CLX1V —

autre exploitation montre la même smectique à gyrolithes
plus blanchâtre, avec quelques concrétions d’argilite, sur¬
montée d’un dépôt semblable au précédent, un peu moins
épais et renfermant, outre les deux éléments ci-dessus, de
gros cailloux roulés de psammite glauconifère bervien.

Des blocs de ce conglomérat se montrent partout dans,
le diluvium qui recouvre le système crétacé de Beyne,
Romsée, Magnée, etc. Il n’est pas rare qu’ils atteignent un
demi-mètre cube; mais on en trouve qui sont deux ou trois
fois plus volumineux. Le plus souvent, on les voit épars
dans les champs, dénudés par les pluies; beaucoup ont été
apportés le long des chemins, et souvent utilisés comme
matériaux d’empierrement. M. le curé Strail m’a assuré
qu’il connaissait un endroit où ils avaient été exploités
pour meules de moulin. On rencontre aussi ces blocs
éboulés à un niveau inférieur, sur l’étage houiller, notam¬
ment dans le bois de la Rochette, et même dans ceux de
Fraipont, d’après M. Strail. Les débris végétaux trouvés
par M. Strail et signalés par M. Malaise f1) se trouvaient
à la surface de deux blocs de ce conglomérat gréseux, dans
un endroit situé à six ou sept cents mètres au S.-W. de
l’église de Magnée, et nommé non Alheur, mais Elheure.

Tout le chemin de Romsée à Magnée et à Elheure est,
plus ou moins visiblement, sur ce diluvium anguleux avec
fragments de conglomérat plus ou moins rares ou abon¬
dants. Le temps nous a manqué pour visiter ces points,
de sorte que l’on s’est rendu directement de Malgueule vers
Chèvremont.

Le chemin de Malgueule à Chaumont côtoie l’étage
houiller et se trouve sur le diluvium que nous venons de
faire connaître. De nombreux blocs de conglomérat se

O N. Malaise. Quelques mois sur le poudingue d’ Alheur. Ann. Soc. Géol.
deBelg., t. II, p. XCII.

CLXV

voient sur ce trajet. En arrivant à Chaumont, on en
trouve plusieurs très volumineux, les uns formés de pou¬
dingue, les autres simplement de grès. On y a vu un certain
nombre de débris végétaux, mais on n’a pu rien recueillir
qui fût digne d’examen.

A la sortie de Chaumont vers le S.E. se trouvait jadis une
exploitation de smectique hervienne, pour la fabrication
des agglomérés de charbon. La masse était épaisse de
1 à 3 mètres, augmentant de puissance vers le village par
suite de la pente du sous-sol houiller. La base est formée
par une argile très glauconifère, avec cailloux roulés
aplatis de psammite houiller. Au-dessus viennent des
smectiques glauconifères qui passent à d’autres, bigarrées
de jaunâtre et dans lesquelles la glauconie est peu visible;
celles-ci passent supérieurement à la variété ordinaire,
plus claire; on y voit vers le haut une petite couche plus
uniforme et plus verte. Nous avons recueilli dans cette
smectique BeJemnitella quadrata et quelques espèces
d’huîtres. Le tout était surmonté du dépôt à cailloux angu¬
leux de silex, peu épais.

De là, ^on a gagné Chèvremont. Tout ce chemin est sur
l’étage houiller, qui est assez bien visible. La direction des
couches est à peu près E.-W.

Après avoir déjeuné, à l’hôtel Notre-Dame et contemplé
le magnifique panorama de Chèvremont, on reprend l’excur¬
sion dans le système carbonifère et le dévonien.

L’hôtel que l’on quitte est sur le houiller. Tout à côté,
vers l’Ouest, se trouve une ancienne carrière et les restes
d’un ancien four à chaux; sous les éboulis, on peut retrouver
du calcaire dont la stratification est indistincte. J’y ai noté
du calcaire gris, paraissant magnésien, du calcaire blanc
à cassure droite, à veines spathiques, d’autres à veines
jaunes ou à lamelles de crinoïdes. Je n’y ai jamais trouvé
de fossiles.

CLXVI

Quelques pas plus loin, on est sur les psammites du
Condroz, qui forment la montagne de Chèvremont. En
descendant à Vaux par le chemin de l’antique chapelle, on
reste toujours sur ces psammites. Le petit chemin qui,
partant des premières maisons de Vaux, se dirige vers le
Nord, jusqu’à la route de Vaux à Romsée, est partout
obscur, sauf au voisinage de celle-ci, où l’étage houiller
reparaît, avec sa direction E.-W. et une inclinaison S. =
35°. L’état du terrain permet d’assurer toutefois qu’il n’y a
point d’assise calcaire interposée entre le houiller et les
psammites. Le contact de ces deux divisions est dû à une
faille qui affecte probablement une direction E.-W. Quant
au calcaire, il n’est connu que près de l’hôtel, sur quelques
dizaines de mètres carrés tout au plus. Il est probablement
carbonifère. C’est un paquet éboulé et pincé dans les
grandes dislocations de ce canton.

Ainsi limité au Nord par une faille qui Ta relevé, le lam¬
beau de psammites de Chèvremont est limité vers l’Ouest
par une deuxième faille qui l’a relativement abaissé. Les
couches se voient assez nettement, non seulement à la des¬
cente de la montagne, mais encore le long de la dérivation
de l’Ourthe, sur le chemin de Vaux à Ster. Les couches se
dirigent en général vers l’Est un peu Nord, et plongent
au Sud sous une inclinaison généralement comprise entre
30° et 43°. Au Nord, à Vaux, les premières couches sont
schistoïdes; peut-être même faudrait-il les rapporter aux
schistes de la Famenne ; en se dirigeant au Sud, on recoupe
successivement la série presqu’entière. Il n’y a donc pas
de renversement.

On peut aussi, en partant de l’hôtel Notre-Dame et du
four à chaux, suivre un sentier qui devient un chemin
aboutissant de même à Ster en suivant un ravin encaissé,
dont la direction générale est d’environ 60°; ce chemin est
en entier sur les psammites du Condroz. Dans ces dernières

cvxvu

année?, on y a ouvert deux grandes carrières, dont une
seule reste exploitée. La direction du psammite est 60°; son
inclinaison S.E. = 36°. On y exploite un psammite gris
bleu, très micacé, passant au grès gris, quelquefois violacé,
alternant avec du schiste quartzeux micacé, parfois rouge,
assez bien feuilleté. On y trouve de petits débris de végé¬
taux et de rares axes ligneux de grande taille.

Dans la carrière supérieure, les psammites forment un
pli en fond de bateau; le côté ouest présente une direction
= 7 2°, avec une inclinaison S. = 36°, tandis que l’autre côté
donne dir. 140°, incl. S.W. = 40°. Un peu plus haut, on
retrouve dir. 60°, incl. S.E. = 40°.

Les couches les plus élevées sont formées de quelques
mètres de schiste gris foncé ou noir, finement micacé,
renfermant quelques couches minces de psammite et de
nombreux restes de végétaux, notamment Rhacophyton
Conclrusorum. C’est probablement le représentant de l’as¬
sise à végétaux d’Esneux. M. l’ingénieur M. Loliest y a re¬
trouvé le niveau à écailles et à ossements de poissons qu’il
a découvert et exploité avec tant de fruits en beaucoup
d’endroits. Il avait eu l’obligeance de faire quelques re¬
cherches à l’occasion de notre visite et, par sts soins, il
est bien peu d’excursionnistes qui rfaient pu emporter quel¬
que reste de ces remarquables fossiles du dévonien le plus
élevé (sous-carbonifère de divers auteurs).

A un mètre environ sous les schistes à végétaux se trouve
un banc de psammite de 30 à 40 centimètres d’épaisseur,
assez tendre, micacé, gris verdâtre foncé, intercalé dans
des schistes plus clairs. Le psammite et les schistes ren¬
ferment en abondance des débris de poissons fort bien
conservés. Nous citerons particulièrement : Holoptychius
giganteus , H. Flemingi, H. n. sp. (dents, os de la tête,
écailles), Glyptolepis sp Phyllolepis, n. sp Pterichthys;
des écailles d’un genre nouveau et une quantité d’autres
débris, difficiles à déterminer.

CLXVIII —

Les Holoptyclius se rencontrent au même niveau dans
beaucoup d’endroits des provinces de Liège et de Namur.
À l’étranger, ce genre caractérise surtout la série famen-
nienne. Holoptychyus Flemingi se rencontre en Ecosse, à
Dura Den, vers la partie supérieure des grès jaunes (yellow
sandstones) de l'Old red supérieur.

Revenons à la fonderie de Ster. Au sud du ruisseau, on
se trouve brusquement sur les roches rouges de l’étage de
Burnot, c’est-à-dire que sur cette troisième face, méridio¬
nale, le lambeau des psammites est limité par une faille.
Celle-ci est dirigée sensiblement E.-W.; contrairement à
ce qu’on voit d’habitude, elle n’est pas jalonnée par le ravin.

Continuant à remonter la dérivation de la Vesdre, on
traverse, sur environ 250 mètres, la partie supérieure de
l’assise de Burnot. Les couches sont peu visibles; elles
paraissent présenter, comme précédemment, la direction à
peu près N.E. avec une inclinaison assez médiocre vers le
S E. Plus loin, la carte géologique de Dumont renseigne
une bande d’eifelien calcareux, mais on voit fort incom¬
plètement du calcaire sur une vingtaine de mètres. Il semble
incliné vers le Sud ou le Sud-Est.

Il est probable qu’il n’y a là, comme à l’ancien four à
chaux qui se trouve de l’autre côté de la rivière, au coude
de la route située à environ 400 mètres au S.W. du point
où nous sommes, que la partie supérieure de cet étage de
Dumont, c’est-à-dire du calcaire de F ras nés. C’est,
croyons-nous, le résultat d’une faille coupant la bande cal¬
caire très obliquement.

Dumont a renseigné les choses tout différemment. D’après
sa carte, le petit lambeau d’eifelien quartzo-schisteux rouge
de Ster serait entouré au Sud, à l’Est et au Nord, d’une
bande d’eifelien calcareux, suivie des schistes, puis des
psammites condrusiens. Il est certain que les choses se
passent tout autrement, qu’il n’y a ni calcaire eifelien, ni

CLXIX

schistes condrusiens.aa nord de ce petit massif et que les
psammites du Gondroz que Fou voit plus au Nord, pré¬
sentent au contact la partie supérieure de l’assise et non
l’inférieure.. Ce sont là des faits importants pour la con¬
naissance de l’étage houiller qui vient ensuite au jour.

Au point où nous sommes, on voit, à quelques mètres
au-dessus de la rivière, un petit dépôt de cailloux roulés,
diluvium delà Vesdre.

On continue vers Chaudfontaine, en traversant une bande
schisteuse, large d’une centaine de mètres, en grande
.partie cachée. (A côté de là, dans la tranchée du chemin de
fer, la roche est tout à fait décomposée.)

Ces schistes sont probablement des schistes de Frasne
vers le bas, des schistes de la Famenne plus haut. En
l’absence de fossiles et vu les lacunes de la coupe, il nous
est impossible de préciser davantage.

Après avoir dépassé le chemin qui monte au N.E. vers
la ferme de Lemetrie, on entre dans les psammites du Con-
droz, et on les suit, parfaitement visibles, jusqu’en face de
la station de Chaudfontaine; ils forment quelques plis bien
accusés, correspondant à ceux qui sont indiqués, sur la
rive gauche de la Vesdre, par les diverses bandes de
schiste et de calcaire. Plus loin, le chemin est souvent
sur Palluvion; d’ailleurs le temps presse et l’on hâte le pas.
On arrive ainsi au grand coude que fait la Vesdre à hauteur
du tunnel de Chaudfontaine. Ou y voit parfaitement une
faille qui paraît à peu près N. -S. et qui met au contact des
psammites du Gondroz les schistes et les psammites de
l’étage houiller. En continuant vers le S. E., on trouve, à
500 mètres de là, une nouvelle faille qui fait buter l’étage
houiller contre le calcaire carbonifère, suivi, au Sud, des
psammites ■ du Gondroz. Vers le N.E. de ce point, la série
est régulière et complète, depuis l’étage houiller jusqu’à
celui de Frasne.

CLXX

Passant au nord du château de La Rochette, la Société est
arrivée, toujours sur les psammites du Gondroz, à la
route de Romsée, près de sa jonction avec la route de la
Vesdre. On rejoint celle route par un petit chemin qui per¬
met de voir, après 60 ou 80 mètres de psammites, la
dolomie carbonifère, superposée régulièrement à ces der¬
niers. On la suit sur 300 mètres, moitié dans ce petit
chemin, moitié sur la grand’route, et l’on arrive aux
usines de Prayon. Elles sont situées au pied d’un petit
massif de l’étage de fiurnot, dont la position rappelle celle
du massif que l’on vient de voir à Ster. Une première faille,
dirigée vers le N.N.W., l’a soulevé au contact de la dolo¬
mie carbonifère que nous venons d’observer; elle a présenté
des amas de limonite qui ont été exploités. C’est à cette
occasion qu'on a recueilli diverses espèces minérales (*),
entre autres ces pseudomorphoses de galène que l’on a
mentionnées jadis comme quartz cubique (-). Le bord sep-
tentrionnal du massif est limité par une faille E.-W., qui
l’amène au contact des psammites et des schistes famen-
niens. Enfin, vers l’Est, une faille irrégulière l'a mis au
contact du calcaire eifelien dont nous allons parler. Du
côté méridional seulement on peut admettre qu’il se con¬
tinue régulièrement, sous les alluvions delà Vesdre, avec
la bande burnotienne de La Broucke.

Passant rapidement devant l’usine et les tas de minerais
étrangers qu’elle traite, la Société s’engage dans le pitto¬
resque vallon des Fonds-de-Forêt. Tournant presque aussitôt
à gauche, elle se rend à une ancienne carrière, avec four à
chaux, indiquée sur la carte de Vander Maelen comme car-

(*) Voyez particulièrement Davreux : Mém. sur la constitution géogn. de
la province de Liège (Mém. couronné de l’Académie de Bruxelles, t. IX,
1833, in-4<>).

(2) La belle barytine fibro-radiée, mamelonnée, jaune d’ocre, provient d’un
autre gisement.

CLXXI

rière de marbre. On y trouve des bancs assez épais, avec
Slromatopora » qui appartiennent à la partie supérieure du
calcaire de Givet et ont pu fournir du marbre Florence. On
y remarque un banc schisteux décomposé et blanchâtre»
rempli de Favosiîes cervicornis et de Cyathophyllum cœspito -
sum . On retrouve ces polypiers dans le calcaire» avec
Atrypa reticularis. Cette - carrière est tellement rapprochée
des schistes rouges qu’elle doit en être séparée par une
faille qui a supprimé la partie inférieure du calcaire de
Givet» autrement dit le calcaire à stringocépliales.

Continuant vers le Nord, on trouve d’abord environ
200 mètres de calcaire» plus ou moins caché et paraissant
avoir la même direction presque N. -S.; après quoi la direc¬
tion devient à peu près E.-W.; il y a probablement cassure.
On y trouve Acervularia penlagona. Une dizaine de mètres
plus loin» on voit un peu de calschite qui» à vingt mètres»
est passé à du schiste; on trouve ici Atrypa reticularis et
Spirifer disjunctus. On arrive ainsi au chemin qui se rend
vers l’Ouest en passant derrière l’usine; on est sur du cal¬
caire compacte, jaunâtre» violacé ou même rougeâtre» à
stratification peu distincte. On peut le considérer comme
la partie supérieure du calcaire de Frasne. Sa direction
paraît être E.-W., avec inclinaison verticale» passant à 50° N.
Environ 22 m. plus loin, ou est sur des prés indiquant un
fond schisteux, probablement de l’étage de Frasne» car on
trouve, à 50 mètres plus loin» de nouveaux débris calcaires
sur environ 60 mètres; puis 40 mètres de prés sur fond
schisteux. Enfin» 40 mètres plus loin, on est sur les psam-
rnites du Condroz.

On revient sur ses pas pour prendre le chemin qui passe
derrière l’usine. Après environ 400 mètres de calcaire plus
ou moins visible, on trouve une petite bande de schiste
bien feuilleté» sans fossiles» en haut de laquelle on trouve
un banc à nodules de calcaire rouge qui représentent pro-

CLXXII

bablement le marbre rouge de Frasnes. Après quelques
dizaines de mètres des schistes de la Famenne, on arrive
sur les premiers psammites du Condroz. Le tout est à peu
près E.-W., fortement redressé. Après la crête, on redes¬
cend vers La Rochette, sur les mêmes psammites plus ou
moins obscurs, puis sur la dolomie carbonifère, sous laquelle
on retrouve les psammites du Condroz. De là, on regagne
Chaudfontaine pour le dîner, puis on prend le train pour
Liège.

Deuxième journée.

Descendue à la gare de Waremme, la société se dirige au
Nord, vers Marlinne. La plaine de Hesbaye se montre bien
caractérisée, avec son manteau de limon. Au Cranenberg-
Bosch, à 900 mètres au sud de Roclange, on voit, à la
limite méridionale de ce petit bois, un à deux mètres de
sable fin, glauconifère, micacé, gris jaunâtre et gris ver¬
dâtre, d’aspect un peu bigarré et hétérogène. C’est le sable
tongrien inférieur, sable de Vliermael. Il est recouvert
d’uue couche de petits cailloux roulés de silex, surmontée
de 0,50 à 1 mètre de limon. Il y a une vingtaine d’années,
on l’exploitait à l’est du chemin, dans une excavation pro¬
fonde de 4 mètres. Nous n’avons trouvé de fossiles, ni dans
l’un, ni dans l’autre point.

A l’entrée de Roclange, on passe le ruisseau et l’on
tourne au S.W. pour suivre le chemin d’Oleye. Après une
centaine de mètres obscurs, on y voit des roches heersiennes
au bas du talus du chemin, sous le limon hesbayen et sa
base de galets de silex.

Les premières couches consistent en sable très fin,
argileux et plastique, gris verdâtre ou jaunâtre, dans lequel
on distingue quelques points noirs de silex ou de glauconie.

Plus haut, ce sable argileux semble passer à l’argilite,

— CLXXIII —

puis il reparaît et renferme, commeàMarets (Orp-le-Grand),
de nombreux exemplaires de cet organisme problématique
que d’Archiac a fait connaître sous le nom de Spongia?
nidus-avis et qui est probablement une algue. En même
temps, la roche est devenue plus grise. Un peu plus loin, le
sable devient calcarifère, gris blanchâtre, en même temps
que les Spongia ? disparaissent et il passe rapidement à la
marne. Celle-ci renferme de nombreux grains de sable et
de glauconie qui lui donnent une nuance grise bien mar¬
quée; elle se délaie promptement dans l’eau. Nous n’y
avons pas trouvé de fossiles.

Ce heersien paraît incomplet. Il est recouvert, à 500 m.
du ruisseau, de sable fin, argileux, jaune verdâtre, qui doit
être rapporté au tongrien inférieur. Le landenien ferait donc
défaut. En ce point, la base du quaternaire renferme d’assez
nombreux fossiles, disséminés dans des sables de couleur
claire, variables, que l’on pourrait prendre pour tertiaires.
Nous y avons recueilli Cyrena semistriata, abondant, Ceri-
thium plicatum , var. Galeottn , assez commun, Corbula sub¬
pi sum et Bithynia Duchasteli , rares. Ces espèces appar¬
tiennent aux couches fluvio-marines du tongrien supérieur
et du rupélien inférieur.

De là, on se rend à une exploitation abandonnée, située à
375 mètres au N. du château de Bovelingen (Marlinne). On
y voit environ 3 mètres de marne massive, assez dure, pré¬
sentant des tubulures capillaires, des grains noirs et pres¬
que pas de grains de quartz. La partie supérieure est
schistoïde ou fragmentaire. Sa surface supérieure est
inégale et recouverte d’un lit mince d’argile ferrugineuse,
brune, probablement résidu de dissolution, qui la sépare de
sables argileux, fortement glauconifères, passant ait psam-
mite glauconifère, considérés comme landenien inférieur.
Celui-ci est à son tour recouvert de 50 à 75 cm. de limon
sableux, sans limite nette, bien qu’on puisse y retrouver
quelques petits galets.

CLXXIV

Continuant vers le Nord, on arrive au moulin à vent, où
l’on tourne vers l’Est; on descend bientôt à Marlinne par
un chemin creux qui montre une fort belle coupe, malheu¬
reusement obscurcie.

On voit d’abord des sables tins, argileux, qui nous ont
donné, il y a vingt ans, la coupe suivante, de haut en bas :

1. Sable jaune brun, micacé, et terre végétale 0m,70

2. Sable jaune verdâtre, homogène et massif, ren¬

fermant des paillettes de mica et quelques grains de
glauconie 0m,70

3. Sable semblable, un peu plus meuble lm,10

4. Sable plus argileux et plus jaune, un peu hété¬
rogène 0m,50

5. Id un peu plus cohérent, plus pailleté et plus

verdâtre 0m,50

6. Id., mais jaunâtre lm,G0

7. Id. gris verdâtre, bigarré lm,()0

8. Id. homogène 2m,00

9. Argile sableuse, gris verdâtre, bigarrée de jau¬
nâtre ou gris bleuâtre 0m,40

Soit environ 8 mètres de sables de Vliermael, tongrien
inférieur, sans fossiles.

Au-dessous, on trouve :

10. A rgilite ou tufeau gl au conifère, avec traces de

fossiles; landenien inférieur 2m,l0

11. Couche argileuse, brune, remplissant les iné¬

galités de la marne sous-jacente et pénétrant dans
ses fissures. La partie supérieure présente des joints
horizontaux û'n,Q5 à Um,20

12. Marne heersienne, blanche, massive, à joints

horizontaux ; plus grise vers la base 2m,00

Sur la plus grande partie du chemin, les couches ter¬
tiaires sont recouvertes de petits galets de silex, suivis du
limon hesbayen;

f

— CLXXV —

Aujourd’hui, la coupe est en moins bon état. On n’y a
pas trouvé de fossiles.

La marne heersienne cesse d’être vLible avant la bifur¬
cation du chemin, mais elle reparaît plus bas, dans le
chemin vers l’Est et se prolonge sans doute plus bas que
le fond de la vallée.

On se dirige ensuite vers Gelinden pour déjeuner. On se
proposait de visiter la coupe qui se trouve à la sortie du
village, dans la première partie du chemin d’Aelst; mais
le temps fait défaut.

Après un peu de repos, on se rend aux exploitations de
marne heersienne qui ont fourni presque tous les fossiles
de Gelinden. Elles sont situées vis-à-vis du moulin d’Over-
broeck, à un kilomètre au sud de l’église. La marne se
montrant encore dans le fond du ruisseau, sa puissance est
certainement supérieure à 12 mètres. L’assise supérieure
semble un peu schistoïde. A l’époque de notre visite, on
ne travaillait à aucune de ces marnières; de sorte que l’on
n’a pas rencontré beaucoup de fossiles : Dewalquei a ge-
lindennensis , Dryophyllum Dewalquei , D. curticeliense et
Posidonia perforata parmi les végétaux; Cyprina sp Mo-
diola elegans et Panopœa Hancockl. G. Mayer, ( Panopcea
biplicata, Vinc.).

Une autre marnière a été ouverte contre la chaussée,
à 800 m. au N.N.E. de la précédente et sur le flanc de la
même colline. La marne nous y a paru plus cohérente, et,
suivant Dumont, elle se désagrège rarement dans l’eau et
le fragment employé conserve sa forme dans les acides, en
devenant légèrement translucide sur les bords. Elle ren¬
ferme les mêmes fossiles; elle a environ 6 m. d’épaisseur
visible. Sa surface supérieure est un peu inégale et semble
légèrement inclinée vers l’Est. Elle est recouverte par le
psammite glauconifère landenien. A Overbroeck, on peut
constater la même superposition dans le chemin qui se

CLXXVI

dirige à l’Est vers Heers. Le psammite glauconifère lande-
nien y est recouvert à son tour par le sable fin» tongrien
inférieur, puis par le limon quaternaire, comme nous ve¬
nons de le voir à Marlinne.

D’Overbroeck, on se dirige sur Masnilt et Bas-Heers. La
marne heersienne affleure partout sur le coteau. En sortant
de Bas-Heers vers Op-Heers, on la voit recouverte par le
sable tongrien et le limon hesbayen.

De Bas-Heers, on prend le chemin vers Roclange, puis
on suit un chemin qui forme la limite de ces communes
jusqu’à un petit bois. Les mêmes faits se montrent, tant
dans le chemin qui limite ce bois au N. E. que dans celui
qui se trouve à l’Ouest. Le heersien y est recouvert direc¬
tement du tongrien.

Ce dernier chemin nous amène aux sablières voisines de
la maison Fontaine, à 500 mètres au N.O. d’Oleye. Ce sont
les mêmes sables tongriens que nous avons déjà vus, gris
verdâtre, marbrés ou zonés de jaune brunâtre, plus ou
moins cohérents. Ils sont recouverts d’un diluvium épais. A
la base se trouve un lit, épais de 0m10 à 0m50, de galets ovu¬
laires de silex, entremêlés de sable grossier, jaunâtre ou
blanchâtre, avec gravier médiocrement roulé, de un à quatre
millimètres, formé presque tout entier de quartz blanc.
Au-dessus vient un limon sableux, qui passe promptement
au limon ordinaire. Celui-ci possède une épaisseur de 6 à 7
mètres. A la chapelle, au nord de l’église, on nous a dit
qu’elle dépassait 70 pieds.

D’Oleye, on regagne Waremme, où l’on dîne.

Le train du soir ramène les excursionnistes à Liège,

Troisième journée.

La première partie de celte journée a été consacrée à
une exploration rapide des terrains anciens des environs

— CLXXVîI

de Visé ; la seconde, à l’étude du système crétacé de la
vallée du Geer.

Partie par le train de 8 heures, la société passe devant
plusieurs houillères récemment abandonnées et elle des¬
cend à Argenteau pour se diriger vers Visé.

Arrivée au Tourne-Bride, elle prend le nouveau chemin
de Richelle. En cet endroit, on a à droite un escarpement
vertical de calcaire carbonifère, qui semble arrivé là par
faille.

A environ 300 mètres au N. N. E. de l’origine du che¬
min, on peut observer dans les prairies, vers le bas de
l’escarpement, quelques affleurements d’un calcaire noi¬
râtre qui semble incliner à l’Est et passer sous les plita-
nites de l’étage houiller inférieur. Ce calcaire n’est visible
que sur quelques mètres d’épaisseur et l’on ne sait sur quoi
il repose. Nous y avons trouvé une faunule carbonifère,
qui s’est beaucoup accrue par les recherches de M. P. Des¬
tinez, et nous permet de le placer tout au sommet de l’assise
de Visé.

Voici la liste des espèces que nous y connaissons.
La plupart ont été déterminées par notre savant confrère,
M. L.-G. De Koninck.

Dithyrocaris , sp.

Phillipsia gernmulifeva , Phill. sp.

Griflithides globiceps, Phill. sp.

Nautilus Edwardsanus , De K.

» globatus , De K.

» Levai lie anus , De K.

» ornatissimus, De K.

» sp. n.

Subclymenia evoluta , Phill. sp.

ANNALES SOC. GÉOL. DE I5ELG., T, X. BULLETIN, 12

CLXXVIII

Orthoceras anceps, De K.

)> calamus , De K.

» Goldfussanum , De K.

» Morrisanum , De K.

Goniatites mucronatus , Phill.

» diadema , Goldf.

» platylobus , Phill.

» s/?, n.

Flemingia laqueata, De K.

Macrochilina ventricosa , De K. s;;.

Mourlonia cirrhiformis , Sow. s/?.

Ptychomphalus insculptus, De K. s/?.

» Phillipsanus , De K. sp.

» sculptus, Phill. sp.

» sp.

Nalicopsis , sp.

Phanerotinus nudus, Sow., 5/;.

Entait s , sp.

Posidonomya constrkta, De K.

» sp. ?i.

» sp.

Spirifer dnplicicosta, Phill.

» glaber , Ma r t. sp.

Athyris , sp.

Orthis resupinata , Mart. sp.

Productus margaritaceus, Phill.

» sp.

Nous espérons pouvoir continuer les recherches en ce
point.

Lorsqu’on arrive au premier coude, vers le N. E., du
chemin de Richelle, on est presque à la latitude du point
précédent. Ce coude est sur du schiste simple ouampéli-

CL, XXIX —

tique» sans fossiles déterminables» et fortement incliné
vers le Sud.

Un peu plus loin» on voit deux points de calcaire» recou¬
vert de phtanite en débris; il est aussi incliné vers le
Sud. Il y a beaucoup de Destinézite au contact. Dans les
phtanites» on trouve des empreintes indéterminables de
gonialites et de calamites.

Les phtanites continuent plus ou moins obscurs; on y a
trouvé de la Delvauxite.

Environ 60 mètres après le deuxième coude» on voit dans
le talus deux masses» de deux mètres cubes environ, de
limonite renfermant de nombreux fragments de phtanite
et d’ampélite, de calcaire, des cristaux de gypse et des
enduits jaunes (de fer phosphaté?). Ges masses paraissent
reposer sur une roche analogue» mais beaucoup plus riche
en calcaire» avec pyrite hexadiédrique, rognons de Desti¬
nézite blanc jaunâtre et gypse. Ce sont là évidemment des
produits d’altération de l’ampélite alunifère.

Immédiatement après» on est à une petite exploitation
abandonnée. Le calcaire se voit encore au fond, à une quin¬
zaine de mètres de la route; il ne présente pas de stratifi¬
cation visible. Sur un point» on le voit recouvert de débris
d’ampélite ou de phtanite fort altérés comme les précé¬
dents et simulant une poche. Dans la partie gauche de
l’exploitation» le calcaire semble se terminer par une face
verticale, irrégulière, corrodée» qui est probablement due
à une faille. Le sol de l’exploitation montre plusieurs têtes
de bancs calcaires dont la surface est profondément corro¬
dée et montre de nombreux cristaux de gypse et les mêmes
enduits jaunâtres que nous venons de signaler.

A l’entrée de l’excavation, on voit fort bien les phtanites
houillers. Nous y avons noté dir. 52°, incl. N.W. = 49".
On y trouve quelques enduits jaunes et, vers la surface» de
nombreuses concrétions de fer phosphaté.

CLXXX —

Ces phtanites sont encore plus intéressants pour le
paléontologiste. On y trouve de nombreuses empreintes
végétales, parmi lesquelles notre confrère, M. le prof.
A. Gilkinet, a bien voulu nous signaler Archœo calamites
radiatus (Bornia radiata , Calamites transitions ), comme
l’espèce de beaucoup la plus abondante. Puis vient Neurop-
teris antecedens, Stur (N. Loshii , Eltingsh., Flora des
Dachschiefers). Il y a aussi une sphénoptéridée, mais dont
la nervation est mal conservée et qui n’a pas encore été
convenablement déterminée. Ces fossiles ressemblent en¬
tièrement à ceux du culm d’Àltendorf.

Parmi les restes d’animaux, il faut citer d’abord de nom¬
breuses empreintes de goniatites, qui peuvent être rap¬
portées à Goniatites diadema et une petite Posidonomya ,
qui est bien l’espèce des phtanites de la plaine de Gasteau,
près de Mons. Nous y avons rencontré en outre une aile
d’insecte, probablement blattoïde, quelques empreintes de
crustacés, peu déterminables, et quelques rayons de na¬
geoires, identiques à ceux que M. L.-G. De Konincka dé¬
crits sous le nom de Listracanlhus lujstrix , Newb. et
Worth., et qui proviennent des phtanites de Gasteau. Enfin
M. M. Lohest y a trouvé une écaille de poisson qu’il nous
a dite appartenir probablement à Rhizodaspis minor.

L’affleurement des phtanites se montre ensuite le long
du chemin, sur une quarantaine de mètres , en laissant
percer un sommet calcaire vers le milieu. De la route on
y distingue fort bien une zone riche en concrétions de
Destinézite. Plus loin, tout devient obscur. On arrive ainsi à
la bifurcation du chemin. Ici, il y a eu une petite exploi¬
tation de smectique lier vie une, avec gompholite et gyro-
li thés.

A 80 mètres plus loin, le phtanite arrive encore jusqu’au
chemin. Un peu en arrière se dresse une petite éminence
calcaire, recouverte de débris de phtanite et présentant

CLXXXI

deux fentes presque verticales. C’est le gîte où M, G. Cesàro
a découvert la Richellite. M. M. Lohest nous en a remis
la description suivante.

M. J. Gosselet, en exposant la remarquable théorie de
M. Boussinesq, sur la formation des argiles à silex, ajoute
que la théorie de la dissolution du carbonate de chaux
par les eaux pluviales, « vraie pour la craie, doit l’être
également pour les autres roches calcaires (‘). »

L’étude des environs d’Argenteau nous offre un grand
nombre de points à l’appui de l'opinion du savant géologue.
L’allure tourmentée du calcaire carbonifère, rappelant sou¬
vent les pseudo-ravinements de la craie, la stratification
ondulée des phtanites, la présence, contre le calcaire car¬
bonifère, d’un conglomérat phtanitique de formation pro¬
bablement analogue aux conglomérats à silex de la craie,
sont autant de faits qui font singulièrement présumer une
identité d’origine entre les poches du calcaire carbonifère
et celles de la craie. La présence des phosphates de chaux
dans les excavations de la craie et celle des phosphates de
fer, Delvauxite, Diadochite, Richellite, au-dessus du cal¬
caire carbonifère, rend plus complète encore l’analogie
des deux formations.

La poche à Richellite ( 2 ), située vers le sommet de la
vallée d’érosion de la Meuse, offre un bel exemple des
altérations produites sur les roches calcaires dures par
l’action dissolvante des eaux météoriques.

Creusée dans le calcaire carbonifère, qui renferme en ce
point des traces de pyrite, elle présente deux ouvertures,
l’une tourrée vers le Nord, l’autre vers l'Ouest.

(*) Gosselet. Ann. Soc. géol. du Nord, t. VI, 4879, p. 332.

(-) Minéral remarquable par sa teneur en phosphate de fer et en fluor.
Voir Cesàro : Ann. Soc. géol. de Belg t. X et t. XI.

CLXXXII

Voici la composition de la poche du côté de l’ouverture
Nord.

À. Calcaire carbonifère sans stratification apparente.

B. Sable argileux.

C. Cailloux roulés.

D. Limon stratifié.

E. Halloysite ou allophane.

F. Zéolite analogue à la soclézite.

G. Phtanite altéré.

M. Surface de glissement.

P. Phtanite non altéré.

R. Richellite.

On découvre au fond un sable argileux, B, visible sur une
épaisseur de 20 centimètres, recouvert par un mince lit
de cailloux roulés, C, à stratification horizontale. Sur ce
lit de cailloux reposent environ 80 centimètres de limon
brun terreux, D, stratifié en feuillets d’un centimètre
environ. Vers le haut, la stratification du limon est tour¬
mentée.

La composition minéralogique du reste du remplissage
est plus complexe. On observe dans les dépôts une strati¬
fication irrégulière, parallèle aux parois de la poche, de
sorte que les différentes couches pliées vers le centre
semblent affecter i’aîlure d'un V. Le remplissage paraît
donc s’être effectué par dépôts concentriques.

GLXXXIIf

On trouve d’abord contre le calcaire de l’allophane brune,
impure, ferrugineuse, souvent mélangée à de l’Halloysite
blanchâtre, E. On distingue ensuite une substance gris
blanchâtre, terreuse, ressemblant comme aspect à de
l’Halloysite, que M. Cesàro (!) considère comme un zéolite
analogue à la scolézite, F.

Enfin, la partie supérieure de la poche est comblée par
une matière brune, compacte, happant à la langue, que
l’on peut, je crois, considérer comme du phtanite argileux
fort altéré, G.

De rares cailloux de phtanite, anguleux ou arrondis, sont
irrégulièrement distribués dans toute la masse. La Richel-
lite ne vient pas au jour de ce côté de la poche.

L’ouverture Ouest montre un faciès peu différent de l’ou¬
verture Nord. Le remplissage y est rendu intéressant par la
présence de la Richellite. Cette substance, qui occupe la
partie inférieure de la poche, paraît avoir imprégné le
sable et les cailloux que nous avons reconnus au fond de
l’excavation Nord. En effet, en dessous de la Richellite, on
trouve souvent une roche dure, ayant l’apparence d’un
grès ou d’un poudingue. Nous considérons cette roche
comme du sable grossier ou des cailloux cimentés par de
la Richellite.

Les matières de remplissage de la poche, surtout vers
la partie inférieure, présentent une stratification caracté¬
ristique de zones concentriques aux parois.

En partant des parois de la poche, on remarque Hal-
loysite blanche et allophane marbrée de taches noires, E,
Richellite, R. Zéolite analogue à la scolézite, F. Phtanites
altérés, G. A droite de la poche, on voit des phtanites peu
altérés, stratifiés, P, et à la partie correspondant à la lettre
M de la figure, apparaît une surface de glissement nette¬
ment accentuée.

P) Ann. Soc. géol. de Delg., t. XI, p. 2G2.

CLXXXÎV —

Cherchons à trouver l’interprétation la plus probable du
remplissage de la poche. Il est peu douteux que le sable,
les cailloux, le limon, ne soient des dépôts d’alluvîon flu¬
viale; nous savons en effet que la poche se trouve située
dans la vallée d’érosion de la Meuse. La présence, à la partie
supérieure de la poche, de phtanites altérés et stratifiés
ne permet guère de supposer que le remplissage de sable,
de cailloux et de limon, ait été opéré par le haut. La zone
horizontale de cailloux roulés que nous avons reconnue
dans l’ouverture Nord, viendrait d’ailleurs contrarier cette
hypothèse. La stratification des dépôts en zones concen¬
triques aux parois et la surface de glissement, M, nous
indiquent clairement que le remplissage s’est effectué en
partie par suite d’un affaissement lent des phtanites.

Or, cet affaissement n’a pu avoir lieu sans une dispa¬
rition de calcaire. Partant de ces prémisses, voici, selon
nous, la solution à donner à la question.

A l’époque où le niveau des inondations de la Meuse
atteignait l’altitude de la poche à Richellite, la partie
supérieure au limon dans l’ouverture nord, et au sable
dans l’ouverture ouest, était remplie de calcaire carboni¬
fère sur lequel reposaient des phtanites, prolongement
des bancs situés à droite de l’ouverture Ouest. Nous avons
vu que le remplisage de la poche n'a pas pu s’effectuer
par le haut. Nous devons donc admettre qu’antérieure-
ment à l’époque des dépôts d’alluvion fluviale, la place
qu’ils occupent aujourd’hui, vide alors, formait l’intérieur
d’une grotte ayant son ouverture vers le flanc de la vallée.
Les eaux de la Meuse, entraînant dans cette excavation
du sable, des cailloux et du limon, la comblèrent en tota¬
lité ou en partie. Dans la suite, l’action dissolvante des
eaux météoriques, qui probablement avait déjà produit
l’excavation primitive, continuant son œuvre de destruc¬
tion, le calcaire composant le toit de la grotte aura dimi-

CLXXXV —

nué d’épaisseur, établissant un vide que les résidus de
dissolution furent insuffisants à combler. Les phtanites
s’affaissèrent peu à peu. Le toit calcaire de la grotte ayant
finalement disparu, les résidus de dissolution du calcaire
vinrent s’appuyer sur les dépôts d’alluvion fluviale et les
phtanites suivirent, en s’affaissant, la descente des matières
dans l’excavation. La surface de glissement, M, et la stra¬
tification tourmentée des dépôts de la poche prouvent le
fait à l’évidence. Il est facile d’ailleurs de reproduire arti¬
ficiellement de telles allures et de se convaincre qu’elles
sont bien dues à un affaissement. Si l’on dispose au-dessus
d’une excavation des feuillets de terre plastique et si l’on
humecte celle-ci de façon à la rendre très molle, la terre
finira par combler l’excavation, en produisant dans les
feuillets des plissements analogues à ceux que nous remar¬
quons dans les dépôts de la poche à Richellite.

En même temps que l’excavation se creusait, des réac¬
tions chimiques de diverses natures donnaient naissance
aux minéraux que nous y rencontrons aujourd’hui.

Notons d’abord que le calcaire carbonifère renferme à
Pétat d’impuretés ou de combinaison chimique tous les
éléments nécessaires à la formation des substances miné¬
rale que nous trouvons dans la poche, c’est-à-dire le
fluor, l’aluminium, le phosphate, le fer.

Le fluor est contenu dans le calcaire carbonifère à l’état
de fluorure de calcium ; il forme, dans certains endroits où
il est répandu avec plus d’abondance, d’assez beaux cris¬
taux cubiques.

Le phosphore se trouve dans le calcaire probablement
à l’état de phosphate de chaux.

La présence du fer s’y manifeste souvent sous forme de
cristaux de pyrite ou de marcassite, indépendamment de
celui qui peut s’y trouver à l’état de carbonate.

Enfin, en dissolvant du calcaire dans un acide faible, on

CLXXXV1

obtient un résidu boueux, qui n’est autre qu’un silicate
d’alumine. Observons à ce sujet que les principaux gise¬
ments d’Halloysite et d’allophane se rencontrent générale¬
ment là ou le calcaire a été soumis à une dissolution; dans
les fentes et les fissures, par exemple.

La dissolution du calcaire par des eaux chargées d’anhy¬
dride carbonique a pour effet de concentrer sur place le
fluorure de calcium, la limonite produite par l’altération
de la pyrite et du fer carbonaté, le phosphate de chaux, les
silicates d’alumine. Si nous remarquons en outre que cer¬
taines eaux, par suite de l’oxydation des pyrites contenues
dans l’ampélite et le calcaire, contenaient de l’acide sul¬
furique ou des sulfates acides, il est facile de se rendre
compte de la formation des phosphates de fer et de la
Richellite.

L’acide sulfurique transforme le phosphate tricalcique
en un phosphate acide. On sait également que, quand des
phosphates de chaux acides se trouvent en présence de sels
de fer, il se forme des phosphates de fer basiques. Selon
toute probabilité, c’est à cette réaction qu’il faut attribuer
la formation des phosphates de fer d’Argenteau.

L’acide sulfurique, agissant sur le fluorure de calcium,
dégage l’acide fluorhydrique nécessaire .à la formation de
la Richellite.

Nous n’insisterons pas sur le détail de ces réactions
chimiques. Il nous suffit d’avoir indiqué comment elles
ont pu prendre naissance.

En résumé, nous croyons inutile, pour expliquer les
formations minérales complexes qui se trouvent dans les
cavités du calcaire carbonifère de Richelle, de faire in¬
tervenir toute autre cause que la simple action des eaux
météoriques, et de recourir à l’intervention « de ces agents
internes, si commodes », dit M. Gosselet (*), « pour voiler

(l) Ann. Soc. géol. du Nord , t. VI, p. 33.

— CLXXXVII

l’ignorance où nous sommes souvent des causes réelles
des phénomènes naturels. »

Plus loin, on ne voit que des phtanites obscurs jusqu’au
coude du chemin. On est ici sur le diluvium de la Meuse.
On va l’étudier dans une grande exploitation, en partie aban¬
donnée, située un peu au Nord, dans une prairie. Il est
formé de galets de nos roches anciennes, au milieu desquels
on en distingue deux dont le volume atteint plus d’un
demi-mètre cube. Ils sont â peine roulés ; on s’accorde â
les considérer comme ayant été transportés par des glaces
flottantes. En certains points, ces cailloux reposent sur des
sables jaunes, ferrugineux ou brunâtres, à grains inégaux,
différents de celui que nous avons vu sur le plateau deBevne
et rapporté au tongrien inférieur. Ils semblent ravinés
par les cailloux quaternaires. Au dire des ouvriers, ils
reposent sur du flin. Ce flin ne peut guère être que les silex
anguleux que nous avons vus dans le même canton et que
nous retrouverons tantôt à Hallembaye; malheureusement,
la constatation de ce fait si important n’est pas possible.

En rejoignant le chemin par le sentier qui sort de la
carrière, on marche bientôt sur des débris schisteux rouges,
formés d’ampélite grillée pour la fabrication de l’alun,
probablement au commencement de ce siècle, à l’époque de
la grande activité de nos alunières. Cet amas de débris
rouges se montre ensuite tout le long du coude du chemin,
puis il est interrompu par un pli de terrain qui supprime la
tranchée.

Plus loin, reparaissent des phtanites avec empreintes de
calamites et de goniatites. La direction est à peu près
E.— -W. ; l’inclinaison est d’environ 30° vers le Sud.

Après une quinzaine de mètres apparaît un peu de cal¬
caire, à surface très irrégulière, recouvert d’ampélite et de
phtanite altérés, avec argile rouge et rognons blanchâtres
qui ont été rapportés à l’halloysite. Cette assise ampélitique

— CLXXXVIII

se montre sur quelques mètres d’épaisseur, sans qu’on
puisse reconnaître son allure. Elle est recouverte de cail¬
loux roulés quaternaires, qui arrivent parfois au niveau du
chemin, et elle disparaît définitivement à peu près vis-à-vis
du mur d’un jardin qui précède le cimetière adjacent à
l’église de Richelle.

Continuant environ 65 mètres au delà de cette église, on
prend, à gauche, un sentier qui doit nous ramener à la
chaussée de Liège à Visé, et le long duquel on compte
observer quelques affleurements devoniens, situés, comme
on peut le voir sur la carte, à une très faible distance de la
bande d’ampélite et de phtanite, et à peu près dans son
prolongement. Malheureusement, ces gisements sont fort
obscurs, et le ruisseau qui se trouve au fond de ce vallon, a
été voûté et transformé en égout, peu de temps après notre
visite, de sorte que la première partie ne nous a plus rien
montré lorsque nous sommes retourné sur les lieux pour
la rédaction du compte rendu.

Le commencement' de la descente est complètement cou¬
vert. Il ne paraît pas être calcaire; il est probablement
schisteux. Le premier point observable se trouve au N. N.E.
de l’église de Richelle; on y voyait quelques psammites
verticaux, dont la direction est 28°. Aujourd’hui, à environ
80 mètres de la route, on voit encore quelques couches fort
altérées, qui paraissent psammitiques, mais leur direction
est environ 50°, avec incl. N.W. = 40° environ.

Quelques pas plus loin, on voit à gauche une excavation
qui est en train de se combler par les matières amenées
par l’égout. C’est sans doute une ancienne carrière ou une
recherche dans le calcaire, mais nous n’y avons rien vu de
géologique. De l’autre côté du ruisseau, au bas d’un pré,
se trouve une excavation analogue, sur les bcrds de laquelle
on peut voir quelques restes de calcaires gris bku, veinés
de blanc, où nous avons trouvé autrefois quelques poly¬
piers en très mauvais état, qui nous ont paru devoniens.

— CLXXXïX —

L’allure de ces calcaires est indéterminable; on voit seule¬
ment que la direction de la ligne tirée d’une fosse à l’autre
est environ 60°; ce qui est sensiblement la direction des
couches ci-dessus.

Au contraire, quelques pas plus bas se montrent des
psammites fort altérés, peu visibles, mais dans lesquels on
reconnaît néanmoins dir. 85°, incl. S. environ 20°. Après
ce psammite, on observe un peu de schiste, avec calcaire à
Aeervularia, une douzaine de mètres de calcaire devonien,
3 mètres obscurs, 5 mètres de calcaire peu visible, une
vingtaine de mètres couverts, du calcaire devonien; puis,
tout devient couvert.

Le sentier finit par nous amener à une grande carrière
abandonnée, située à la chaussée, à une cinquantaine de
mètres au nord de la limite de la commune de Richelle.
Elle est connue de nos étudiants sous le nom de « carrière
au quartz » à cause des cristaux de quartz, quelquefois
enfumé, que l’on trouve en abondance sur et dans de gros
blocs de phtanite houiller, massif ou caverneux, épars sur
le sol. A côté se trouvent encore quelques blocs calcaires;
quelques-uns se reconnaissent franchement pour dévo¬
niens. Ils renferment des fragments de colonnes de cri-
noïdes spathisés, et quelquefois de la chalcopyrite, partielle¬
ment transformée en malachite, et des cristaux de gypse.
M. P. Destinez y a recueilli u: e d:zaine d’espèces de
fossi’es , parmi lesquelles nous pouvons citer Dentalium
antiquum, Goldf., Macrochilus arculatus, Schl. sp. et Mity-
lus Lefebvreanus, De Ryckh.

Le fond de cette carrière, situé à environ 40 mètres de
la route, est formé par un escarpement de calcaire pres¬
que vertical, recouvert de phtanite. Le calcaire est massif,
sans stratification apparente, et son allure est fort obscure.
Un joint assez marqué, presque horizontal, passablement
irrégulier, situé environ aux deux tiers de la hauteur, le
divise en deux parties : nous considérons la supérieure

— cxc —

comme carbonifère et régulièrement recouverte des pîita-
niles, tandis que la partie inférieure serait devonienne,
probablement de l’étage de Frasne, sinon de l’âge du
calcaire de Giveî. Dans Tétât actuel des lieux, il est impos¬
sible de s’assurer de ce qui en est.

On suit ensuite la chaussée vers le Nord. A 80 mètres
plus loin débouche un sentier qui monte vers Richelle, en
se transformant en chemin figuré sur les cartes. Vingt
mètres plus loin, on est à la deuxième carrière, également
abandonnée. On y a exploité, sous les phtanites, moyenne¬
ment inclinés vers la chaussée, un calcaire massif, sans
stratification apparente et sans fossiles. Sa position sous les
phtanites le fait rapporter au système carbonifère.

Une centaine de mètres plus loin, on est à l’entrée de la
grande carrière Dossin; 200 mètres plus loin se trouve la
borne kilométrique 13. C’est aujourd’hui de beaucoup la
plus importante des carrières de calcaire deVisé. On y jette
un coup d’œil; on achète quelques fossiles aux ouvriers et
l’on se rend 4 l’auberge pour le déjeuner.

Pendant les préparatifs, M. l’ingénieur R. Malherbe
e>hibe à ses confrères des cartes et des coupes au sujet
desquelles il fait la communication suivante.

Note sur le prolongement de la formation houillère au delà
de la limite N. E. assignée par Dumont dans la province
de Liège.

Dans son mémoire de 1830 sur la constitution géolo¬
gique de la province de Liège, Dumont avait assigné
comme limite du houiller celle des concessions Tassin, de
Senzeille, Bon-Espoir et Biquet-Gorée. Cette doctrine a
été considérée comme acquise jusqu’à présent.

En 1873, dans mon mémoire descriptif du système
houiller de la province de Liège, couronné par l’Académie,

CXCI —

j’émettais l’opinion du prolongement de cette formation
bien au delà des limites précitées.

Cette opinion souleva différentes objections des hono¬
rables rapporteurs du jury. Néanmoins, je poursuivis ces
études sans désemparer, à telle enseigne que jusqu’aujour¬
d’hui elles ont absorbé presque exclusivement mon activité
scientifique,

Dans l’entretemps, j’exposai à Paris, en 1878, une carte
représentant l’état de ces études. Deux ans plus tard, à
l’exposition de Bruxelles, je soumis une nouvelle carte
sur le même objet, fournissant le raccordement hypothé¬
tique et synonymique du bassin houiller belge avec les
bassins limitrophes du Nord-Est.

A la suite de ces longues recherches, dans lesquelles
intervenaient toutes les données que j’avais pu recueillir
comme faits d’observations à la surface, j’entrepris, fort de
ma conviction sur l’extension de la formation houillère
dans notre province, une série de travaux par sondages*
galerie, bouxhtayet puits.

Considérant la lisière nord-ouest du soulèvement du
calcaire à Visé, comme servant d’assise à des dressants
faiblement inclinés du système houiller, j’entrepris un
sondage à Bo.irs, puis un autre à Villers-St-Siméon, pour
déterminer la position des plateures correspondantes. Le
houiller fut poursuivi jusqu’à la rencontre du calcaire car¬
bonifère. Possédant ainsi en coupe transversale le versant
de la formation nouvelle opposé à celui de Visé, il me res¬
tait à démontrer l’existence du houiller interposé et à
préciser l’étage de cette formation. J’y parvins par un son¬
dage pratiqué à Hermée et par des travaux en galerie et
bouxhtay effectués sur iïaccourt. Ces reconnaissances m’ont
permis de choisir en suffisance de cause l’emplacement
pour le creusement d’un puits qui me permettra de recon¬
naître l’allure du gîte et de m’assurer si elle correspond

CXCII —

à celle que j’ai prévue d’après mes études d’ensemble
préparatoires.

Dès que ces derniers travaux seront arrivés à maturité,
j’aurai soin d’en fournir les résultats in extenso, la présente
et sommaire communication n’ayant pour but que d’appeler
dès à présent l’attention de la Société Géologique sur la
portée scientifique de la découverte précitée.

Qu’il me suffise d’ajouter pour le moment que jusqu’au¬
jourd’hui mes prévisions fondamentales se sont réalisées,
c’est-à-dire qu’un bassin houiller existe au nord de la
limite considérée comme terminale de cette formation. En
effet, Tavaleresse que j’ai entreprise à Heure-le-Romain,
à 400 mètres environ à l’ouest de la galerie de Haccourt, a
permis d’y constater le pendage N. O. du terrain houiller
sur 24°, c’est-à-dire en sens inverse du pendage rencontré
dans cette galerie, lequel était de 12° S.O. L’existence
d’un bassin inconnu est donc démontrée en fait par mes
recherches actuelles, et ce bassin constitue une formation
complètement distincte de celle que Dumont avait délimitée.

A l’occasion de ces travaux, j’ai été amené à étudier la
composition et la configuration des terrains de recouvre¬
ment. Les sondages que j’avais entrepris à travers ces der¬
niers pour atteindre le houiller sous-jacent, présentaient
beaucoup d’intérêt scientifique, notamment au point de vue
stratigraphique; c’est ce qui m’engagea à rechercher toutes
les données acquises par les forages exécutés antérieure¬
ment pour le captage des eaux domestiques dans la zone
nord-ouest de la province de Liège. Etant parvenu à re¬
cueillir ces renseignements pour un assez grand nombre de
localités, je m’en suis servi à l’effet de dresser une série
de coupes verticales que mes sondages à profondeur beau¬
coup plus grande ont permis de compléter théoriquement.

A cet effet, j’ai recouru à une méthode que j’appellerai
par intersections, et dont voici le système. Étant donné un

CXCIII —

certain nombre de points pour lesquels on possède la coupe
verticale, si l’on réunit deux à deux ces points et si l’on dresse
les coupes des raccordements hypothétiques interposés,
on doit obtenir sur chacune d’elles, au passage des inter¬
sections communes, un synchronisme parfait. On ne peut
toutefois espérer arriver à ce résultat que par des tâton¬
nements, des essais successifs ; mais aussi, dès que l’on
obtient la concordance absolue, l’élément aléatoire tend
à disparaître, et la partie hypothéthique de la coupe se
rapproche, selon toute vraisemblance, d’une coupe réelle.

C’est par cette méthode que j’ai dressé un album de
coupes verticales pour toute cette région, coupes qui me
permettront de faire la carte souterraine des terrains
recouvrant les assises primaires. Comme on peut l’ap¬
précier, cette méthode exige un travail de patience et de
longue haleine, au point que cette étude, entreprise il y a
plusieurs années déjà, avec des interruptions forcées sans
doute, n’est pas encore suffisamment achevée pour être
livrée à l’impression. Je dois donc me contenter pour le
moment de soumettre à mes honorables collaborateurs de
la présente excursion géologique les spécimens de cartes
et de coupes dont il s’agit, et qui leur permettront d’appré¬
cier de visu l’importance de ce travail.

La société remercie M. R. Malherbe et le félicite des
résultats qu’il a déjà obtenus.

Après le déjeuner, on se dirige vers la vallée du Geer.

A Hallembaye (Haccourt), on jette un coup d’œil sur un
limon quaternaire , visiblement stratifié, qui se montre sur
la roule de Tongres, à l’origine du chemin de Wonck, puis
on monte ce chemin pour étudier la craie blanche et le
dépôt de silex superficiel.

La tranchée du chemin ne montre d’abord qu’un mélange

ANNALES SOC. GÉOL. DE BELG., T. X. BULLETIN, 13

CXC1V

de silex brisés, en petits fragments anguleux, et de limon
variable, qui se montre parfois stratifié, ou même alterne
avec du limon identique avec celui que l’on a vu à l’entrée
du chemin. C’est évidemment quaternaire. Puis la craie
blanche apparaît par places sous ce dépôt, avant les der¬
nières maisons du hameau, puis elle se montre, seule ou
recouverte d’une mince assise de silex brisés, entre les cotes
d’altitude 90 à 130 mètres. C’est une craie fine, un peu
grisâtre, traçante, avec silex noirs, en rognons disséminés,
peu volumineux. On l’exploite vers les cotes 100-110 pour
la peinture à la détrempe. On y a trouvé quelques fossiles :
Pecten pulchellus, Nils., Rhynchonella limbata, Schl. sp.,
Magas pumilus , Sow. C’est donc le niveau de la craie de
Nouvelles, dans le Hainaut, et de la craie de Meudon, en
France, ou au moins de la partie supérieure de cette der¬
nière, d’après MM. Cornet et Brian.

Cette craie est généralement recouverte de silex anguleux,
disséminés dans un limon brunâtre. Ce dépôt apparaît seul
à partir du chemin de Froidmont et il s’élève jusqu’au
sommet voisin, à la cote 143. On l’exploite sur une large
surface, pour l’empierrement des chemins. En général, il
est formé, comme nous venons de le dire, de silex crétacés
brisés, mais non roulés, entremêlés de limon. Sur sa carte
géologique de la Belgique, A. Dumont l’a figuré comme
quaternaire, et nous nous sommes tenu à cette opinion,
d’une manière générale, dans notre Prodrome d'une descrip¬
tion géologique de la Belgique. Depuis lors, nos observations
dans le pays de Herve nous ont engagé à plus de réserve
pour cette région, et nous avons hier comparé les silex
de Beyne à l'argile à silex , sous réserve de remaniement.

D’autres observateurs, croyons-nous, sont également
arrivés à considérer ce dépôt comme antérieur au quater¬
naire et formé depuis l’émersion de la craie à silex.

Sans vouloir nous prononcer sur ce qui concerne d’au-

cxcv

très cantons, nous devons dire que les marques de rema¬
niement à l’époque quaternaire nous semblent incontes¬
tables et qu’il y a lieu, par conséquent, de conserver la clas¬
sification adoptée par Dumont.

En premier lieu, les silex ne sont jamais de grande di¬
mension et il est rare d’en rencontrer qui soient entiers.
En deuxième lieu, ce dépôt n’est pas formé exclusivement
de silex anguleux que l’on pourrait considérer comme
résidu de la dissolution de la craie : il renferme des élé¬
ments d’autre nature. On y trouve assez abondamment de
petits cailloux de forme irrégulière et aplatie, comme
corrodés et verdis ou brunis à la surface; nous les consi¬
dérons tous comme siliceux, bien que quelques-uns pa¬
raissent gréseux, et nous les signalons sans rien conclure.
Mais ils sont accompagnés de cailloux parfaitement roulés,
arrondis ou ovoïdes, ordinairement bruns ou brun ver¬
dâtre, quelquefois gris jaunâtre, de très petites dimen¬
sions ; les plus gros dépassent à peine le volume d’une
noix. Enfin la masse plus ou moins brune qui remplit les
intervalles entre ces silex est variable plutôt limoneuse
qu’argileuse. Il y a plus, en certains endroits, elle devient
sableuse, ou même est formée de sable qui, à la couleur
près, présente tous les caractères des sables tongriens du
voisinage, tels que celui que l’on peut observer à un
kilomètre au nord de ce point, sur le chemin de Wonck,
vers 145 mètres d’altitude.

Il est fort regrettable que l’on n’ait pu, jusqu’aujourd’hui,
constater clairement les rapports stratigraphiques de ce
dépôt de silex avec les sables tongriens. Quoi qu’il en
soit, et pour les motifs que nous venons d’indiquer, nous
les considérons comme ayant été remaniés à l’époque qua¬
ternaire.

De là, on regagne la route de Tongres en passant près
de la ferme de Froidmont. On marche sur la craie blanche,

CXCVI

mais elle est ordinairement recouverte de diluvium à silex
anguleux.

Un peu après la borne 4, on arrive au chemin d’Heure-le-
Romain à Wonck, que l’on suit au Nord jusqu’à une excava¬
tion figurée sur la planchette de Herderen, à une centaine
de mètres de la route. Ce chemin est sur le même diluvium
de silex brisés. L’excavation a été faite pour l’exploitation
du silex. La plus grande partie est abandonnée depuis
longtemps; au fond, on peut constater que ce diluvium, qui
est dépourvu de gros silex, est recouvert de limon assez
épais, gris dans le bas, rouge vers le haut, sans cailloux
roulés à la base et même sans limite nette.

On revient à la route. Entre 60 et 100 mètres plus loin,
on trouve au Nord plusieurs exploitations analogues, dans
l’une desquelles on a trouvé un petit galet de quartz blanc.
Dans l’une d’elles, on peut voir de même le diluvium pas¬
sant au limon, épais de 0m,20 à 0m, 40. Les mêmes faits
s’observent 160 mètres plus loin, dans des exploitations
analogues.

La borne kilométrique 5 se trouve aujourd’hui un peu
avant l’intersection du chemin de Houtain-Saint-Siméon à
Wonck. A une centaine de mètres au delà de cette inter¬
section, en face d’une maison neuve, le limon, fortement
sableux et micacé, nous a paru annoncer le voisinage du
sable tongrien. Ce serait le prolongement du sable que l’on
peut voir sur le chemin de Hallembaye à Wonck, un peu au
nord de la crête ; nous sommes ici 10 mètres plus bas.

Environ 300 mètres plus loin, on observe à l’est de la
route une craie blanche grossière, avec gros silex gris et
Terebratula cornea , recouverte du diluvium de silex brisés.

Bientôt après, au moment d’arriver à la vallée du Geer,
la route est rejointe par le chemin de Fexhe-Slins. On le
suit vers W. S. W. pendant quelques dizaines de mètres.
On ne voit que le limon, fort développé et exploité pour de

CXCVil

grandes briqueteries. On prend alors un petit chemin qui
monte au plateau vers le S. W. La première partie, longue
d'environ 140 mètres, ne montre que le limon ; mais quand
on est arrivé à la partie en tranchée, on ne tarde pas à
apercevoir la craie, d’abord grossière, gris jaunâtre, à gros
silex gris et certainement senonienne. Au-dessous vient
le limon quaternaire sans interposition de silex brisés. Ce
dernier dépôt apparaît un peu plus loin, renfermant quel¬
ques petits cailloux roulés, sans qu’on ait pu voir de quelle
manière il est venu s’interposer entre le limon et la craie.

A mesure qu’on avance, celle-ci devient plus grossière et
plus jaune. A moins de 175 mètres de l’origine du chemin,
personne n’hésite plus à la considérer comme appartenant
h la partie inférieure de l’étage maastrichtien, avec bancs
de silex gris. Nous n’y avons recueilli qu’une valve incom¬
plète d’une petite huître que nous rapportons à Ostrea larva ,
Lm., espèce maastriehtienne. Sur la rive opposée du Geer,
dans des couches que nous considérons comme identiques,
mais que le manque de temps nous empêchera de visiter,
on rencontre Fissurirostra pectiniformis, Schl. sp., caracté¬
ristique du maastrichtien.

On peut donc considérer comme établie la présence de
l’étage maastrichtien sur les bords du Geer, quoique
Dumont ne l’y ait point représenté sur ses cartes. Il avait
mieux jugé les choses dans sa jeunesse.

Quelques mètres plus loin, on arrive, vers la cote
110 m.,à une vaste sablière, qui est bien figurée sur la carte.
On y exploite du sable fin, un peu argileux, micacé, jau¬
nâtre, qui a tous les caractères du sable tongrien inférieur
de la région. Nous n’y avons trouvé aucun fossile, mais il
est possible qu’on en rencontre en cherchant plus assi¬
dûment; nous n’avons rien appris des ouvriers à cet égard.

Vers le fond de la sablière, une paroi verticale, exposée
à l’air depuis longtemps, montre très distinctement cer-

CXCVI11

taines couches remplies de fucoïdes analoguesauxS/jou^a?
nidus avis des sables heersiens.

L’étage longrien inférieur occuperait donc, sur la rive
droite du Geer, un espace beaucoup plus considérable que
celui qu’on lui voit sur les cartes de Dumont.

Ce qui est le plus remarquable ici, c’est que le sable ter¬
tiaire s’exploite à un niveau inférieur à celui de la craie
maastricbtienne. II a donc été abaissé par une faille. Jus¬
qu’à présent, nous ne connaissons aucun autre point qui per¬
mette d’établir la direction de cette cassure; nous sommes
porté à croire qu’elle est parallèle à la vallée du Geer.

Le sable tertiaire est recouvert, sur quelques points, de
limon quaternaire, sans lit de cailloux interposés. Au con¬
traire, la craie maastricbtienne est séparée du limon par la
couche de silex brisés,

De ce point, on se dirige au N. K. à travers le bois et l’on
arrive à une ancienne carrière où la craie a été exploitée
pour pierre à chaux, en face de deux fours abandonnés
depuis longtemps. C’est la craie sénonienne supérieure,
grossière, grisâtre, à gros bancs de silex gris. Peut-être
l i partie supérieure appartient-elle à la craie^ maastricb¬
tienne, mais on n’a pu s’en assurer; on n’y a pas trouvé
trace de fossiles. Nous engageons, au reste, les amateurs
à beaucoup de prudence car les parois de cette excavation,
verticales et très fissurées, menacent de s’écrouler au pre¬
mier choc.

De ce point on doit se rendre en hâte à Roclange pour se
restaurer. M. P. Frenay, propriétaire à Boirs, qui était venu
nous attendre à la carrière de craie, nous invite en vain à
dîner chez lui : l’heure avancée ne permet pas de se rendre
à cette aimable invitation, mais on accepte volontiers de
profiter de ses voilures pour aller prendre le train à Glons,
où l’on se disperse.

COMPTE RENDU

DE LA

Manifestation en Hionnenr île 1, 6. Dewalpe

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA SOCIÉTÉ,

par Ad. Firket,

président du Comité organisateur.

A l’occasion de l’achèvement de sa dixième année
d’existence, la Société géologique avait résolu d’offrir un
témoignage d’estime et de reconnaissance â M. le professeur
G. Dewalque qui, après avoir été le promoteur de sa créa¬
tion, en a assumé depuis lors la lourde tâche de secrétaire
général et a puissamment contribué, par son zèle infati¬
gable, à la prospérité et aux succès de sa première période
décennale.

Dans ce but se constitua un comité comprenant tous les
anciens présidents et les membres du Conseil de la Société.
La présidence en fut dévolue au président annuel, M. Ad.
Firket.

Il fut décidé que le portrait de M. G. Dewalque, exécuté
par un peintre d’un mérite reconnu, lui serait offert au nom
de la Société géologique, et M. Émile Delpérée, auteur
d’œuvres importantes et hautement appréciées, fut chargé de
cette mission.

Le Comité décida aussi que la participation par voie de
souscription à la manifestation projetée serait restreinte
aux membres effectifs de la Société, à l’exclusion des nom¬
breux amis, des élèves anciens ou actuels du savant pro-

cc

fesseur et des membres honoraires ou correspondants de
la Société géologique.

Toutefois, il fut convenu que les savants éminents, qui
font partie de notre compagnie à titre honorifique, seraient
informés de la manifestation qui se préparait. L’avis adressé
à nos membres honoraires et à nos membres correspondants
eut le plus heureux résultat : bientôt le Comité reçut de
presque tous ces illustres confrères leurs portraits photo¬
graphiés, accompagnés de dédicaces ou de lettres flatteuses
pour notre secrétaire général. D’autres photographies
venant de pays lointains, entre autres de l’Amérique du
Sud, n’ayant pu parvenir que tardivement au Comité, l’al¬
bum spécial qui doit réunir tous ces portraits, ne pourra être
présenté à M. G. Dewalque que postérieurement à la remise
de son portrait, fixée au premier jour des excursions an¬
nuelles de l’année 1883.

Le dimanche 26 août, vers huit heures du soir, les
géologues qui avaient participé à l’excursion de Vaux-sous-
Chèvremont, Beyne et Chaudfontaine, se trouvaient réunis
chez M. G. Dewalque. Aux excursionnistes s’étaient joints
de nombreux membres de la Société, qui avaient été em¬
pêchés d’assister aux courses de cette première journée.
Parmi ceux-ci, citons M. le professeur L.-G. De Koninck,
président de la Société pendant sa première année d’exis¬
tence ; M. F. Folie, administrateur de l’Université ; MM.
J. -T. -P. Chandelon, W. Spring, Gilkinet, L.-L. De Koninck,

L. Goret et Th. Chandelon, professeurs à l’université de
Liège; H. Witmeur, professeur à l’université de Bruxelles;
Ch. de la Vallée Poussin, professeur à l’université de
Louvain ; MM. R. Malherbe, échevin des travaux publics
et Graindorge, conseiller communal de la ville de Liège ;

M. le général Cocheteux ; M. le major Hennequin, directeur
de l’Institut cartographique militaire ; MM. les ingénieurs
principaux des mines F. Berchem et E. Bougnet ; M. fin-

CGI

génieur Ad. de Vaux, ancien président annuel, et les
membres du Conseil de la Société.

En outre, M. Th. Lefèvre, membre de la Société géolo¬
gique et secrétaire de la Société malacologique de Belgique,
représentait cette dernière société, et M. A. Cocheteux,
élève-ingénieur, l’Association des élèves des Écoles spé¬
ciales annexées à l’université de Liège. Enfin M. Émile
Delpérée, auteur du portrait dont la remise était l’objet
principal de la réunion, avait bien voulu y assister.

Celle-ci était rehaussée par la présence de Madame G.
Dewalque, qui faisait les honneurs de ses salons avec la
plus grande affabilité, et celle de plusieurs membres de la
famille de l’éminent secrétaire général de la Société géolo¬
gique.

L’œuvre magistrale de M. E. Delpérée était couverte d’un
voile qui ne fut enlevé qu’à la fin de l’allocution suivante,
fréquemment interrompue par des applaudissements, que
prononça M. Ad. Firket au nom de la Société géologique.

(C MONSIEUR LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL,

» L’initiative de la fondation de la Société géologique de
» Belgique vous appartient ; sa marche prospère, les ser-
» vices qu’elle a rendus pendant les dix premières années
» de son existence sont dus, en grande partie, à votre zèle
» infatigable.

» Voilà pourquoi nous venons aujourd’hui vous expri-
» mer tout le prix qu’elle attache à vos services et la haute
» estime qu’elle professe pour vos travaux.

» Tout d’abord, permettez-moi de rappeler un souvenir
» personnel remontant à l’époque où elle s’est constituée,

CC1I

» c’est-à-dire à la fin de l’année 1873, alors que vous
» recueilliez les adhésions des membres fondateurs. En
» m’engageant à me faire inscrire parmi eux, vous m’avez
» dit une parole qui mérite d’être conservée, parce qu’elle
» caractérise le but que vous poursuiviez.

« Je crois, me dîtes-vous alors dans un moment d’épan-
» chernent, que le plus grand service qu’il me soit donné
» de rendre à l’étude géologique du sol belge, c’est de
» provoquer la création d’une sociélé consacrée à cette
)> étude, groupant les hommes qui s’en occupent ou s’y
» intéressent, soit au point de vue purement spéculatif,
» soit au point de vue pratique. »

« Cette idée répondait à un besoin réel ; aussi vos efforts
» furent-ils bientôt couronnés de succès. Lors de notre
» première assemblée générale, tenue le 18 janvier 1874,
)) la société comptait déjà 183 adhérents; le 15 février sui-
» vant, leur nombre dépassait 240.

» Vos importants travaux scientifiques, les labeurs que
» vous vous étiez imposés pour constituer la société dont
» vous êtes le promoteur, vous désignaient tout naturelle-
» ment comme son premier président annuel. Vous n’avez
» point désiré, toutefois, cette importante fonction, qui a
» été confiée à M. L.-G. De Koninck, l’illustre paléontolo-
» giste dont la Belgique a le droit d’être fière. A cet hon-
» neur, vous avez préféré la tâche ardue de secrétaire
» général, qui vous permettait de mettre pendant plus long-
» temps votre science et votre zèle au service de notre
» compagnie.

CC111

)) Ce mandat, Monsieur le secrétaire général, vous a
» depuis été sans cesse renouvelé à l’unanimité, et je suis
» le fidèle interprète des sentiments de la Société en déela-
» rant que la manifestation qui nous réunit aujourd’hui, a
» non seulement pour but de vous exprimer notre gratitude
» pour les services passés, mais encore de vous engager à
» nous continuer votre dévouement, en conservant les
» fonctions que vous remplissez avec tant de distinction.

» Vos grandes relations à l’étranger, votre vaste érudi-
» tion, vos connaissances scientifiques si diverses et si
» étendues, vos études approfondies et incessantes du sol
» de la Belgique, sont indispensables à la prospérité de
» notre compagnie; elles ne le sont pas moins que votre
» dévouement absolu à ses intérêts et cette abnégation
» constante qui vous fait mettre au-dessus de vos travaux
» scientifiques personnels ceux que réclament les publica-
» lions de la Société.

» Ce qui caractérise celles ci, c’est surtout l’originalité,
» la nouveauté des communications. De notre Bulletin et
» de nos Mémoires ont été exclues toute reproduction ou
» traduction de travaux déjà publiés. Aussi le volume, de
» quelques centaines de pages, que nous publions chaque
» année, a-t-il une valeur intrinsèque dont l’importance
» ne doit pas être mesurée seulement par son étendue.

» Les services rendus par notre compagnie ne se bor-
» nent pas, du reste, aux travaux qu’elle a publiés.

» En développant le goût de la géologie, elle a été une
» véritable école de géologues. Ses séances, ses excursions

CCIV

» annuelles, ont créé une espèce d’enseignement mutuel,
» profitable à tous et surtout aux plus jeunes d’entre
» nous.

» Parmi nos membres fondateurs, on peut citer, certes,
» des géologues expérimentés, bien connus déjà du monde
» savant par d’importants travaux avant la création de la
» Société ; mais, à côté de ceux-ci, combien ne voyons-
» nous pas de jeunes géologues qui, aujourd’hui, se sont
)) fait un nom dans la science, grâce à la Société et aux
» conseils de son secrétaire général.

» On peut dire hardiment que, sans la formation de notre
» compagnie, bien des travaux géologiques, paléontolo-
» giques et minéralogiques n’auraient pas vu le jour, ou
» même n’auraient pas été conçus.

» Quant à vous, M. le secrétaire général, avant la créa-
» tion de la Société, votre nom était déjà connu bien au
» delà de nos frontières, et aujourd'hui vous êtes sans
» contredit le géologue qui connaît le mieux, dans son
)> ensemble et dans les détails, la constitution si compli-
» quée du sol de la Belgique.

» Au début de votre carrière, avant de vous consacrer
» tout entier aux sciences minérales, vous aviez appliqué
» les ressources de votre esprit et votre grande aptitude
» au travail à d’autres branches des sciences naturelles,
» principalement à la chimie, à la botanique, à la météoro-
» logie ainsi qu’aux sciences médicales.

» Témoin votre mémoire sur la nature de l’affinité
» chimique, couronné au concours universitaire de 1848-

ccv

» 49, vos observations météorologiques et vos observations
» sur les phénomènes périodiques des animaux et des
» plantes, faites à Stavelot de 1849 à 1860 et publiées dans
» les Mémoires de l’Académie, vos observations sur les
» rapports qui peuvent exister entre le choléra et les élé-
» me nts météorologiques, etc.

» Après de brillantes études scientifiques et médicales,
» vous aviez subi avec éclat, en 1863, le troisième examen
» de docteur en médecine et, l’année suivante, celui de
)> docteur en sciences naturelles. Alors, malgré vos apti-
» tudes poulies sciences pures, vous vous destiniez surtout
» à la médecine, qui vous promettait la fortune en même
» temps que la notoriété scientifique.

» La mort prématurée et imprévue d’A. Dumont, en vous
» appelant à occuper sa chaire universitaire, vous fit re-
» npncer aux avantages pécuniaires que procure Part de
» guérir dans une grande ville ; dès lors, vous vous êtes
» uniquement consacré aux études minérales qui vous
» avaient déjà, du reste, valu de grands succès.

» C’est ainsi que votre mémoire sur les fossiles des
w terrains secondaires de la province de Luxembourg,
» mémoire rédigé en collaboration avec F. Chapuis, fut
» couronné en 1851 par l’Académie. Son introduction,
» consacrée à la géologie de notre terrain jurassique, fit
» faire de grands progrès à cette partie de nos connais-
» sances, progrès qui s’accrurent bientôt par deux notes
» importantes sur les divers étages du lias de la province
» de Luxembourg et mirent fin à de longues controverses
» que ces formations avaient suscitées.

— CCVI

» Une fois définitivement engagé dans la voie que vous
» deviez parcourir avec tant d’éclat, vous avez déployé
» une activité sans cesse croissante et je dois renoncer à
» donner même la simple énumération des centaines de
» mémoires, notes ou notices publiées par l’Académie
» de Belgique, la Revue universelle des mines, la Société
» géologique de France, etc., et enfin par nos Annales,
» dont vous êtes le plus fécond collaborateur.

» Je dois toutefois une mention spéciale à l’ensemble de
» vos importants travaux sur le système eifelien, à votre
» Abrégé de conchyliologie appliquée à la géologie, à votre
» Atlas de cristallographie, au Prodrome d’une description
» géologique de la Belgique dont la lre édition a paru en
» 1868 et ù la Carte géologique de la Belgique et des pro-
» vinces voisines, que vous avez publiée en 1880.

» Conçue sur le même plan que la carte géologique au
» 1/800000 de A. Dumont, cette carte, à une échelle plus
» grande, le l/oOOOOO, tient compte des progrès réalisés
» depuis la publication des cartes de Dumont autant que le
» permet l’échelle adoptée.

» Quant au Prodrome, c’est un véritable modèle de pré-
» cision et de clarté, enrichi de nombreuses notes biblio-
5) graphiques et présentant, dans un style aussi simple
» qu’élégant, l’état fidèle des connaissances acquises sur
» la constitution du sol de la Belgique h l’époque où il a été
» publié. Certes des travaux nombreux ont paru depuis,
» mais le Prodrome restera comme un jalon immuable,
» un repère précieux dans la voie du développement des
» études minérales en Belgique.

CCVI1 —

» Nous admirons en vous, M. le secrétaire général, le
» géologue prudent, ennemi des modifications trop hâtives,
» non suffisamment justifiées par l’observation. Vous êtes
» un guide sûr, qui ne se prononce jamais à la légère et
» que l’on peut suivre sans risque de s’égarer. C’est pour-
» quoi aussi vous vous êtes fait si souvent le défenseur
» des idées de votre illustre maître et prédécesseur dans
» la chaire de l’université de Liège, André Dumont.

» J’ai reculé devant la lourde tâche d’énumérer vos
» travaux scientifiques, je pe pourrais pas non plus citer
» toutes les sociétés savantes qui vous ont appelé dans
» leur sein comme membre effectif, honoraire ou corres-
» pondant. Bornons-nous à rappeler que, dès 1854, l’Aca-
» démie royale de Belgique vous nommait membre cor-
» respondant, que cinq ans plus tard, elle vous élevait au
» rang de membre titulaire et qu’en 1870, vous étiez nom-
» mé directeur de la classe des sciences et président de
» l’Académie; que, membre correspondant de la Société
» géologique de Londres en 1871, vous avez reçu le
» diplôme de membre étranger de cette importante insti-
» tution en 1880; que l’Institut I. et R. géologique d’Au-
» triche, l’Académie des sciences de St-Pétersbourg, la
» Société des naturalistes de Moscou, vous comptent au
» nombre de leurs membres correspondants; qu’en 1874,
» la Société géologique de France, en vous nommant pré-
» sident de sa session extraordinaire de Mons et d’Avesnes,
» vous fit le même honneur qu’elle avait rendu à A. Du-
» mont et â d’Omalius en les nommant présidents de ses

CCVII1 —

» sessions extraordinaires de 1855 et de 1863; qu’enfm le
» congrès géologique international, dont la première ses-
» sion a eu lieu à Paris en 1878, la seconde à Bologne en
» 1881, vous a chargé des importantes et délicates fonc-
» tions de secrétaire de la Commission de nomenclature.

» Nous avons dit déjà que vos prévisions, quant aux ré-
» sultats de la création de la Société géologique de Bel-
» gique, ont été pleinement confirmées. Nous pouvons
» affirmer que la suite des temps les réalisera de plus en
» plus si vous consentez, comme nous l’espérons, à prêter
» à la Société le concours dévoué que vous lui avez accordé
» jusqu’ici.

» Tel est le prix que nous attachons aux éminents ser-
>) vices que vous lui rendez, qu’au moment où nous tou-
» chions au terme de notre première période décennale,
» les anciens présidents et les membres actuels du Conseil,
» réunis en comité, ont été unanimement d’avis que l’an-
ni vers aire de la fondation de notre compagnie devait être
» célébré par une manifestation en votre honneur.

» Une souscription ouverte parmi nos membres effectifs
» seulement permit de nous assurer le concours d’un
» peintre de grand talent, pour vous laisser de cette mani-
» festation un souvenir durable.

» Le comité ne voulut faire aucune exception à la règle
w exclusive qu’il s’était tracée; aussi n’appela-t-il, ni nos
» membres honoraires, ni nos correspondants à participer
» à la souscription. Il crut cependant devoir informer ces
» savants éminents de la manifestation préparée en votre

CClX

» honneur. A cet avis ils ont bien voulu répondre de
» la façon la plus gracieuse, en nous transmettant, afin
» qu’ils vous soient offerts, leurs portraits photographiés.

» De tous les points du globe arrivèrent bientôt et ar-
» rivent encore les portraits des plus célèbres géologues
» et minéralogistes de notre temps, avec des lettres et des
» dédicaces des plus flatteuses pour notre secrétaire
» général. Ces photographies, que j’ai l’honneur de vous
» présenter, seront réunies dans un album contenant aussi
» les noms des souscripteurs et qui vous sera procha’ne-
» ment remis en séance de la société.

» Dès aujourd’hui recevez, cher secrétaire général, au
» nom de la Société géologique de Belgique, ce portrait,
» gage d’estime, de sympathie et de reconnaissance.

» Il sera pour vous un témoignage des services que vous
» avez rendus à la Société et à la science géologique, ser-
» vices que vous ne refuserez pas, nous l’espérons tous, de
» continuer à l’œuvre que vous avez fondée. »

Des applaudissements unanimes éclatent lorsque tombe,
à la fin de ce discours, le voile qui recouvrait le portrait de
M. G. Dewalque. Le savant géologue est représenté debout,
tenant en main sa canne d’excursion, le corps semble animé
de mouvement et se porter en avant, la figure pensive
resp re l’intelligence et ressort vivante sur le fond sombre
du tableau : la ressemblance est parfaite.

Chacun des assistants vient féliciter M. G. Dewalque rt
offre ensuite à M. E Delpérée un juste tribut d’éloges.

Alors M. H. Forir, le plus jeune des membres du Conseil,

ANNALES SOC. GÉOL. DE BELG., T. X. BULLETIN, 14

ccx —

s’approche de Madame G. Dewalque et, en lai offrant des
fleurs, l’associe par quelques paroles heureuses aux senti¬
ments de sympathie et de gratitude que professent les
membres de la Société géologique pour leur cher et dévoué
secrétaire général.

En proin à une vive émotion, M. G. Dewalque prend la
parole et s’exprime comme suit :

« Messieurs,

» Les paroles trop bienveillantes que notre cher prési¬
dent vient de m’adresser en votre nom, m’inspirent une
» émotion profonde, mélange indéfinissable de contente-
» ment, de gratitude et d’espérance, qui me permet à peine
» de vous dire combien haut j’apprécie l’honneur que vous
» me faites et combien je suis touché des sentiments qui
» viennent d’être exprimés.

» M. le président a bien voulu rappeler ce que j’ai fait
» pour la création de la Société et les services que je lui ai
» rendus comme secrétaire général et qui vous ont amenés
» à m’en récompenser d’une manière si distinguée. Ce n’est
» pas moi qui me plaindrai que vous ayez dépassé la rne-
» sure, mais je ne puis m’empêcher de vous dire que tout
» ce que j’ai fait est la conséquence naturelle de la situation
» dans laquelle j’étais placé.

« Lorsque la mort inopinée de mon maître regretté,
» A. Dumont, vint m’ouvrir de nouvelles perspectives, je
» renonçai bientôt aux brillantes espérances quel’étude des
» sciences médicales et la pratique de l’art de guérir
» offraient à mon ambition. J’ava s certes subi la puissante

CCX1

» attraction de la médecine, mais je fus séduit par une
» chaire universitaire et par la gloire de succéder à
» Dumont. A partir de ce moment je me consacrai tout
» entier aux matières qui faisaient l’objet de mon ensei-
» gnement et je m’efforçai de taire tout ce qui était en mon
» pouvoir pour développer nos connaissances sur la géolo-
» gie de la Belgique. A cette époque, on eût compté sur les
» dix doigts les personnes qui s’occupaient de ces sortes
» d’études; il était donc évident que la première chose à
» faire était de chercher à accroître le nombre des géolo-
» gués.

» C’est à cela que je m’appliquai d’abord, recherchant et
» encourageant tous les jeunes travailleurs que leurs goûts
» attiraient vers l’étude de notre sol, et je crois pouvoir
» dire qu’il n’en est pas un seul auquel je n’aie accordé
» tout l’appui dont j’étais capable. J’en ai été récompensé
» avec usure . j’ai vu se former une génération de jeunes
» géologues qui ont fait faire des progrès inespérés à
» la science et je me suis fait des collaborateurs dévoués.
» C’est dans les mêmes idées que, plus tard, j’ai écrit
» le Prodrome d'une description géologique de la Belgique ;
» j’ai été heureux de voir comment il a été accueilli,
» et le développement que notre littérature géologique a
» pris depuis cette publication.

)) Les mêmes sentiments, comme on vient de le rappeler,
» m’ont conduit à la création de notre Société, lie terrain
)) était préparé et la semence a vite fructifié : nous étions
» trois cent- vingt-six en commençant notre deuxième

GCX11

» année. Mais la charge de secrétaire général exige des
» soins incessants, dans les rapports avec les auteurs,
» l’imprimeur, les sociétés correspondantes : si nul ne
» s’intéressait plus que moi à la prospérité de la Société,
» j’étais naturellement désigné pour ce fardeau, et, chargé
» de la tâche, j’ai dû m’efforcer de la remplir avec succès.
« La prospérité de notre œuvre témoigne que mes efforts
» n’ont pas été infructueux. Que pouvais-je désirer de
» plus ?

» Vous en avez jugé autrement, Messieurs, et en fêtant
» joyeusement notre dixième année, vous avez voulu me
» laisser un témoignage précieux de vos sentiments. Vous
» avez confié à un artiste éminent le soin de reproduire sur
» la toile les traits de votre secrétaire général : j’accepte
» avec reconnaissance ce portrait, qui me récompense au
» centuple de mes efforts passés et futurs.

» J’ai été heureux d’entendre notre cher président, et je
» me joins à lui pour présager h notre société de nouveaux
» succès. Certes, Messieurs, nous n’avons pas toujours
» obtenu tout ce quo nous avions espéré ; témoin le résultat
» négatif de notre concours sur les gîtes métallifères du
» pays ; mais, ce qui rfest pas fait aujourd’hui, le sera
» peut-être demain. Il est telle autre question, d’une impôt"
» tance capitale pour les progrès de la géologie belge, qui
» ne semble pas se résoudre conformément aux vues de
» nos membres les plus compétents, appuyés par la
» Société; mais tout cela changera. J’en ai pour garant
» l’esprit de confraternité cordiale dont vous donnez la

CCX1II —

» preuve aujourd’hui. Une voix intéressée a déclaré que
» l’entente est impossible entre les géologues belges ; que
» rien n’est intraitable comme l’amour-propre des géo-
» logues ! On peut voir maintenant que nos divergences de
» vue sur certaines questions scientifiques n’affectent en
» rien nos bonnes relations personnelles; et nous pouvons
» affirmer sans crainte qu’un comité qui serait chargé
» d’établir la classification détaillée des divers terrains de
)> la Belgiqne, y parviendrait aisément, sinon à l’unani-
» mité, du moins à de grandes majorités, et on peut ajouter
» qu’il saurait grouper autour de lui assez de talents éprou-
» vés pour aborder et mener rapidement à bonne fin
» n’importe quelles recherches géologiques.

)> Voilà pourquoi, Messieurs, je trouve dans votre mani-
» festation de grands motifs d’espérance dans l’avenir.

» J’allais finir sur ces paroles, mais j’ai encore à vous
» remercier des précieux témoignages de haute estime et
j> de sympathie que vous m’avez procurés de tant de savants
» illustres, nos membres honoraires et nos correspondants.
» Ces lettres et ces photographies auront pour moi un
» double prix, comme souvenir d'eux et de vous.

» Madame Dewalque est pénétrée de gratitude pour
)> l’honneur insigne que vous faites à son mari. Elle en
» prend volontiers la moitié et me charge de vous dire
» combien elle est touchée de votre démarche. »

La Société royale malacologique de Belgique, dont la
sphère d’activité a tant de points communs avec celle de sa

— CCXIV —

sœur cadette, la Société géologique, et dont M. G. Dewalque
est membre fondateur et ancien président, avait tenu à
lui présenter des félicitations officielles. Après que les ap¬
plaudissements soulevés par sa réponse furent calmés,
M. Th. Lefèvre, secrétaire de la Société maîacologique,
donnea, au nom de cette société, lecture de l’adresse
suivante :

Bruxelles, le 25 août 1883.

« Monsieur le Secrétaire général et cher Collègue,

» Nous avons l’honneur de porter à votre connaissance
» que la Société royale maîacologique de Belgique a appris
» avec la plus grande satisfaction, dans sa séance du 5 août
)) dernier, la décision prise par la Société géologique de
)> vous offrir, à l’occasion du dixième anniversaire de sa
» fondation, à laquelle vous avez tant contribué, un témoi-
» gnage public de reconnaissance et de sympathie.

» S’associant à la manifestation dont vous êtes fobjet, la
» Société maîacologique nous a chargés de vous adresser
» l’expression de ses plus sincères et de ses plus cordiales
» félicitations.

b En nous acquittant aujourd’hui de cette mission, nous
» nous faisons un devoir, Monsieur le secrétaire général,
» de rappeler les titres que vous avez acquis à la recon-
» naissance de la Société maîacologique.

)> Dès 1863, vous avez été un des premiers à vous joindre
» û feu Golbeau et à ses amis, qui venaient de fonder notre

• a - . • . y

» Société.

» Dix ans plus tard, en 1873, vous acceptiez la prési-

ccxv

» dence qui vous était offerte ; et ces fonctions difficiles,
» vous les avez remplies, comme toutes celles que vous
» exercez, avec la plus haute compétence et le plus entier
» dévouement.

.» Aussi, la Société royale malacologique de Belgique
». est-elle heureuse de la circonstance que l’initiative de la
» Société géologique a fait naître, et qui lui permet de vous
« présenter aujourd’hui, avec l’expression de ses sentiments
» de profonde reconnaissance, ses félicitations les plus
» vives et plus les sincères.

» Veuillez agréer, Monsieur le secrétaire général et cher
» confrère, l’assurance de notre considération la plus dis-
» tinguée.

« Le Secrétaire, Le Président,

« Th. Lefèvre. J. Crocq. »

La lecture de cette adresse soulève un nouveau tonnerre
d’applaudissements et M. G. Dewalque prieM. Th. Lefèvre
d’être l’interprète de ses remerciements auprès de la Société
malacologique.

M. A. Cocheteux, élève-ingénieur des écoles spéciales
de l’Université, où M. G. Dewalque, après y avoir été
répétiteur, professe la minéralogie et la géologie depuis
1857, s’avance ensuite et donne lecture, au nom de l’Asso¬
ciation des élèves des Ecoles spéciales annexées à l’uni¬
versité de Liège, d’une adresse conçue en ces termes :

Liège, le 23 août 1883.

« Monsieur le professeur,

» L’Association des élèves des Ecoles spéciales prend la

CCXVI

)> respectueuse liberté de s’associer à la manifestation
» organisée en votre honneur par la Société géologique de
» Belgique et elle vous prie d’agréer l’hommage de sa pro-
» fonde vénération.

» Si la Société géologique est heureuse de vous témoi-
» gner sa gratitude pour dix années de dévouement, si elle
» est fière de féliciter le savant qui honore la Belgique,
» l’Association des élèves des Ecoles spéciales, elle aussi,
» accomplit un devoir bien agréable en vous remerciant
» pour les sympathies que vous lui avez toujours accor-
» dées; vos élèves, Monsieur le professeur, ont à cœur
» d’exprimer leur reconnaissance à l’éminent maître qui
» leur est cher.

» Puisse ce cher maître nous être conservé pendant de
» longues années ! C’est notre vœu le plus sincère.

» Pour l’Association :

» Pour le Secrétaire,

Le Président,
Jean Smeets »

» Le conservateur des collections,

» À. COCHETEUX.

Les sentiments exprimés par la jeunesse universitaire
touchèrent profondément M. G. Dewaîque, qui remercia
M. A. Cocheteux en l’assurant de son dévouement et de sa
vive affection pour ses élèves.

Pendant le restant de la soirée, ne cessèrent d’arriver
des télégrammes et des lettres de félicitations venant de
membres de la Société empêchés d’assister à la réunion.

CCXVII —

On ne se sépara que fort tard, après avoir entendu une
spirituelle chanson de circonstance composée et dite avec
verve parM. E. Bougnet, non sans avoir bu à la prospérité
de la Société géologique, et en emportant de la manifes¬
tation et de l’hospitalité de Madame G. Dewalque les plus
agréables souvenirs.

r

NOTE

SUR LE

FORAGE D’UN PUITS ARTÉSIEN

exécuté à la falirip ie II. Dupont, frères,

A RENAIX,

Par É. DEL VAUX.

Le forage d’un puits artésien est une trouée dans l’in¬
connu. — Quelle que soit l’importance de l’opération, elle
a toujours excité, à juste titre, croyons- nous, une vive
curiosité.

En effet, indépendamment des intérêts industriels ou
économiques qui sont souvent engagés dans l’entreprise,
l’homme n’a pas tous les jours l’occasion de jeter un regard
à 50 m., 100 m., 1000 m. de profondeur sous la surface du
sol où s’exerce son activité et d’aller avec la main d’acier
de sa sonde saisir les échantillons, recueillir les données
précises et surprendre le secret de ces dispositions que
la nature semble garder avec un soin jaloux et se faire un
malin plaisir de dérober aux yeux de ceux qui l’observent.

Si les sondages à la main n’excitent pas la même curio¬
sité, ils n’en ont pas moins une réelle utilité, et leur emploi,
devenu d’une nécessité évidente pour les levés géologiques
à grande échelle, tend à s’imposer de jour en jour davan¬
tage.

L’honneur d’avoir appliqué la première cette méthode
revient à la Belgique ; on peut dire que le système est
entré chez nous depuis ces dernières années dans la pra¬
tique et que son emploi a produit des résultats dont il est
impossible de méconnaître la valeur.

Ce procédé, outre la confiance qu’il inspire et la sécurité
absolue qu’il assure au travail, permet d’éviter les tâtonne¬
ments, de substituer partout aux déductions tirées de la
théorie la connaissance exacte, l’évidence du fait observé.
Les épaisseurs des couches, leur allure, les rapports réci¬
proques qui existent entre elles, les points précis, le mode
de contact, sont susceptibles d’être reconnus, mesurés,
repérés, avec la plus rigoureuse exactitude, et la vérifica¬
tion peut se faire à chaque instant avec une grande facilité.
Enfin la sonde va recueillir à toutes les profondeurs les
échantillons de roches et les fossiles et elle les rapporte
dans leur intégrité et avec le faciès propre, inaltéré, qui les
caractérise.

Si la multiplicité des sondages à faible profondeur rend
à la science d’incontestables services, on comprendra aisé¬
ment le haut intérêt qui s’attache à ces grands travaux de
recherche, à ces forages que l’industrie privée ou l’intérêt
public exécute de temps à autre, aux plus grandes profon¬
deurs qu’il soit donné à l’homme d’atteindre.

Dans une région où le sous-sol a été rarement ou in¬
complètement exploré, est peu connu, la valeur du petit
nombre des travaux qui sont effectués se trouve encore
a ionumtée ('* ) et l’on aura compris que nous ne pouvions,

(’) Les seules données, ayant une valeur scientifique, que l’on possède sur
le sous-sol de la région, sont fournies par les sondages d’Audenaerde, de
Courtrai et de Menin, exécutés par notre confrère M. le baron 0. van Ertborn
(Mélanges géologiques, par MM. Cogels et van Ertborn, p. 43, et Annales delà
Société géologique de Belgique, t. 1er-, p. XLvn) et par nous-même.

Bans les notes de voyage qui font partie des documents officiels réunis

dans le cas présent, laisser échapper l’occasion qui nous
était offerte d’utiliser les matériaux et de recueillir les ren¬
seignements que nous avons l’honneur de présenter au¬
jourd’hui à la Société géologique de Belgique.

Sans descendre aux grandes profondeurs des puits de
Grenelle, de Londres et d’Ostende, le forage du puits
artésien de Renaix, qui a atteint la profondeur absolue de
58rn, est appelé, croyons-nous, à rendre de réels services
par les données précises qu’il a pu fournir et qui sont desti¬
nées à servir de point de repère pour les travaux similaires
qui seront tentés à l’avenir.

C’est, en effet, le premier sondage dont on ait suivi
attentivement la marche, recueilli avec soin et presque de
mètre en mètre les échantillons et déterminé les niveaux
fossilifères dans ce beau golfe de Renaix où le regard péné¬
trant de Dumont avait dû partout s’arrêter à la surface.

Nous avons pensé faire chose utile en réunissant les
éléments et en recueillant les renseignements qui vont
suivre ; les échantillons qui ont servi de base à ce travail et
de point de départ à cette étude, ont gracieusement été mis
à notre disposition par MM. Dupont, frères, industriels,
à Renaix ; nous saisissons cette occasion de remercier ces
Messieurs de leur obligeance.

à l’occasion du levé géologique de la planchette de Renaix, nous avons rensei¬
gné sous le n° 2389 un forage profond de 33 m., exécuté à 1100 m. S-E. de
Renaix, à l’altitude de 41 m. 50 c.,pour alimenter les briqueteries de la Bar¬
rière de Fer (route de Renaix à Lessines).

Après avoir traversé 6 m. de limon, les travaux ont entamé l’argile sableuse
gris bleuâtre à poussière de mica et ont été poursuivis jusqu’à la côte d’altitude
-j- 8 m. 50 c., c’est-à-dire qu’il s’en est fallu de 2 m. pour que les travaux
atteignissent l’argile compacte yprésienne.

Nous avons comparé les échantillons provenant de ce forage avec ceux du
puits que nous décrivons; ils sont identiques.

Paits artésien le II. Dupont, frères, rue St-Sanrair, 162, à Renaix.

FORAGE EXÉCUTÉ EN FÉVRIER-AOÛT 1882

(*) Long', occ. 90 m., lat. sud, 670 m., cote de l’orifice + 47m50c.

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DÉSIGNATION

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DES COUCHES

◄

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de

à

tude.

Moderne.

Humus, terre végétale, déblais.

0.50

0.00

0.50

47.00

1

Quaternaire.

Limon, sables argileux remaniés
et cailloux de silex roulés . . .

2.00

0.50

2.50

45.00

2

Sables ypré-

Passage insensible des sables
yprésiens à Nummulites planulata ,

;'i l’argile sableuse, gris bleuâtre,

I micacée ; traces de turritelles . .

2.60

2.50

5.10

42.40

siens supé¬
rieurs à Num-
mulitcs planu-i
lata. |

f ire nappe aquifère , non utilisée.

3

Argile sableuse fine, à poussière
de mica, gris bleuâtre, terne, fos¬
silifère sur une épaisseur de 0.50 c.

On a recueilli: Ostrea submissa. Desh.
Ostrea rarilamella var. minor
Desh. (**) Pecten corneus , Sow. .

0.90

5.10

6.00

41.50

4

Argile ypré-

Même argile sableuse, renfermant
des parties concrétionnées avec
nombreux moules de turritelles, ta¬
pissés de fins cristaux de pyrite ;
la couche fossilifère a une épais-

sienne, sableu¬
se, à poussière'

/ seur de 0.04 c .

0.80

6.00

6.80

40.50

5

de mica.

Même argile, gris terne, ne ren¬
fermant pas de fossiles; on y re¬
marque des traces limoniteuses. .

1 .20

6.80

8.00

39.50

G

Même argile, gris terne, sans
fossiles ; on y remarque des traces

limoniteuses . .

1.00

8 00

9.00

38.50

7

1

Même observation .

1.00

9.00

10.00

57.50

8

1

Même observation .

1.00

10.00

11.00

36.50

(*) Origine des coordonnées : tour de la collégiale de Renaix.

(**) Dans la tranchée du chemin de fer, à l’O. de la gare, à quelques mètres de notre sondage,
on a recueilli à ce niveau Xanthopsis bispinosus, Bell, Ostrea rarilamella, Desh., var. major.

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à

tude.

9

Argile gris terne, sableuse, plus
dure que celle décrite sous les
numéros précédents ; on y trouve
de petits septaria cylindriques bru¬
nâtres, faisant effervescence dans

les acides ........

1.00

11.00

12.00

. 55 50

10

Argile sableuse, très fine,
gris terne, à poussière de mica ;
la cassure est subconchoïdale ; elle
renferme des septaria nombreux,
de forme ovoïde, du volume d’une

noisette (*).

4.00

12.00

16.00

31.50

11

Argile y pré-

Même argile, un peu plus sa¬
bleuse que la précédente, à cassure
unie; on y observe un banc de
0.20 c. à 0.50 c. formé d 'Ostrea

sienne, sableu¬

' rariïamella , Desh., bivalves, bien

se, à poussière'
de mica.

conservées ........

16.00

17.40

30.10

12

Argile moins sableuse, avec tra¬
ces de pyrite .......

1.60

17.40

19.00

28.50

15

Minces lits de sables argileux,
fins, intercalés dans l'argile où ils

forment parfois des lentilles et même
de simples lignes discontinues . .

1.00

19.00

20.00

27.50

14

Argiie beaucoup moins sableuse
que les échantillons précédents,
devient plastique, puis compacte;
la cassure irrégulière offre des tra¬
ces de pyrite ; elle renferme tou¬
jours de la poussière de mica . .

11.00

20.00

51.00

16.50

15

!

Même argile, plus sableuse, sans
pyrite. .........

1.00

31.00

52.00

15.50

(*) Le plus souvent ces concrétions ont pour point de départ un amas de matière organique ;
presque toujours ici, c’est un crustacé, un groupe de turritelles ou un moule indéterminable de fossile
qui a servi de centre d’attraction et qui forme le noyau du septaria.

- 8 -

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de

à

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i

16

Argile ypré-

Argile avec fissures tapissées de
fins cristaux de pyrite ; plus dure,
moins sableuse que la précédente.

3.00

32.00

35.00

12.50

17

sienne, sableu-j
se, 'à poussière

Argile bleue, très peu sableuse,
assez tenace; plastique ou très dure

de mica.

suivant son degré de siccité. C’est
le passage de l’argile sableuse à

l’argile compacte (*) .

6.00

35.00

41.00

6.50

18

Argile gris ardoise, compacte,
sehistoïde, très tenace, se polissant
dans la coupure ......

1.50

41.00

42.50

5.00

19

Argile gris bleu ardoise, com¬

pacte, avec lignes terreuses jaunâ-
1 très, sur une hauteur de 0.25 c. et

1 montrant des linéoles, amas ou

1 points de glauconie;très dure quand

1 elle est sèche,. elle happe fortement

! à la langue et crie sous le foret (**).

0.50

42.50

43.00

4.50

Argile ypré¬

20

sienne, com¬

1 Argile semblable à celle décrite

pacte, schîstoï-

n° 18; les couches de glauconie ont

de.

une épaisseur totale de 0.16 c.

0.50

43.00

43.50

4.00

21

Même argile, à cassure inégale,
sehistoïde, se polissant bien dans
la coupure ........

0.50

43.50

44.00

3.50

22

Argile compacte, gris terne, pas¬

sant au gris brunâtre, avec quelques
! grains très fins, de silex noir et

linéoles sableuses micacées.

0.30

44.00

44.30

3.20

2£

»

Argile gris bleu, plus plastique

(*j Le passage de l’argile sableuse avec poussière de mica à l’argile yprésienne compacte se fait par
transition insensible. Il est impossible de saisir le point précis où finit l’argile sableuse et où com¬
mence l’argile compacte.

(**) Cette argile laisse une impression résineuse. La glauconie qu’elle renferme est toujours inaltérée,
intacte, d’un beau vert.

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Cl

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de

à

TUDE.

et plus compacte que la précédente,
tenace et dure .

0.70

44.50

45.00

2.50

24

Argile gris sombre, avec parties
sableuses à éléments fins ; moins
dure que la précédente ....

0.50

45.00

45.50

2 00

25

Même argile que celle décrite

n° 23, avec traces de lignite et très
petits septaria ovoïdes (*)...

2.00

45.50

47.50

0.00

26

Argile subschistoïde, gris bru¬
nâtre .

0 50

47.50

48.00

— 0.50

27

Argile ypré-

Argile compacte, parcourue par
des linéoles ou efflorescences blan¬
châtres (**); elle renferme des frag¬
ments de lignite et de petits ro-

sienne, corn-,

' gnons de pyrite à surface cris¬

pacte, schistoï-

talline mamelonnée .....

0 50

48.00

48.50

— 1.00

de.

28

Argile compacte, plastique, gris
bleu brunâtre. Apparition des pre¬
mières traces de sable quartzeux
fin landenien, avec points dissé¬
minés de glauconie verte inaltérée.

1.50

48.50

50.00

- 2.50

29

Argile compacte, brunâtre, avec

linéoles de sable fin et grains de
glauconie verte inaltérée. On trouve
des fragments ligniteux pyritisés et

de la pyrite concrétionnée . . .

0.20

50.00

50.20

— 2.70

50

Même argile avec petits amas ou
lignes de sable vert fin, points de
glauconie verte inaltérée et petits
rognons de pyrite .

0.05

50.20

50.25

-2.75

51

' Argile plastique compacte, très

(*) Ils rappellent par la forme, le volume et l’aspect, certains coprolithes du crétacé, du poudingue
de la Malogne et du tourtia.

(**) Vivianite blanche ?

— 10 —

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de

à

tude.

dure quand elle est sèche, avec
sable quarizeux fin, points de glau¬
conie verte inaltérée et petits ro¬
gnons de pyrite .

1.35

50.25

51.60

— 4.10

32

Argile ypré¬
sienne, com¬
pacte, schis-<
toïde.

Gravier comprenant de rares
grains pisaires de quarlz translu»
eide et des cailloux de silex noir,
parfois brun, plats, atteignant à
peine le volume d’une noix. La
surface n’est pas altérée, ni patinée,
mais polie, lavée comme le serait
celle de cailloux plongés dans un
milieu formé de sables aquifères.

\ Associés à ce ^ éléments on a re¬
cueilli une dent de Lamna elegans
fortement roulée, de nombreux
fragments de lignite (*) recouverts
d’un enduit pyriteux et des ro¬
gnons de pyrite à surface tour¬
mentée, irrégulière, concrétionnée,
cristalline , qui semblent s’être for¬
més autour d’organismes qu’ils en¬
veloppent. Parmi ceux-ci nous
avons cru reconnaître Dentalium
sp? et Ditrupa planata , Sow. Cette
dernière espèce est très répandue,
comme on sait, à la base du London
clay .

0.00

51.60

52 00?

-4.50?

53

Sables lan-
deniens supé¬
rieurs.

1 Sable landenien à grains moyens
j et fins, gris vert bleuâtre, glauco-
nifère, d’apparence lavée, indiquant

I la proximité d’un niveau aquifère.

( 2e nappe aquifère (**).

1.15

51.60

52.75

-5.25

(*) Tous les fragments de lignite que nous avons recueillis dans le sondage sont très petits, com¬
plètement altérés par suite de l’action délitante de la pyrite dont ils sont toujours imprégnés et
partant indéterminables.

(**) Le niveau de la 2e nappe aquifère se trouve à la profondeur de 53 m. (cote — 5 m. 50). Une
première nappe a été rencontrée près de la surface à la cote -J- 42 . 42, au contact des sables à Num-
mulites planulata sur l’argile sableuse yprésienne.

Inexistence de la 2e nappe aquifere a été constatée à Renaix dans d’autres forages, à un niveau
correspondant.

— 41 -

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DÉSIGNATION
DES COUCHES.

DESCRIPTION DES ROCHES.

PROFONDEUR

de

COTE

d’alti¬

tude.

34

35

36

37

38

59

40

41

42

43

Sables lan-
deniens supé¬
rieurs.

Sable fin, plus ou moins argi¬
leux, vert, paraissant remanié . .

Sable fin, glauconifère, verdâtre.

Alternances de couches minces
de sable vert fin avec glauconie et
lignite, semblable à celui qui a été
décrit n° 33 et d’argile plastiques.

Mêmes alternances ; le sable est
gris verdâtre, et en plus forte pro¬
portion que l’argile .

Sable gris verdâtre avec lins
points de glauconie et lignite. .

Sable quartzeux fin, gris verdâtre,
pointillé de grains noirs fins, qui
ne sont pas tous composés de glau¬
conie ; il renferme de rares linéoles
d’argile. C’est un sable à faciès lan-
denien supérieur bien caractérisé.

Sable fin plus ou moins argileux
avec points de glauconie, verdâtre.

Sable quartzeux, fin, pointillé de
glauconie, peu argileux, gris ver¬
dâtre .

Sable quartzeux à grains fins,
lavés, finement pointillé de glau¬
conie, peu cohérent, gris verdâtre.

Même sable vert, avec points ar¬
gileux vert bleuâtre; l’échantillon est
remanié et renferme des impure¬
tés o .

0.65

0.40

0.20

0.50

0.50

0.60

0.50

0.20

52.75

53.40

53.80

54.00

53.50

54.80

55.

1.10 ,'55.90

0.50

57.00

57 20

55.40

53.80

54.00

54 50

54.80

55.40

55.90

57.00

57.20

57.50

5 90

- 6.50

6.50

— 7.00

-7.30

— 7.90

-8.40

9.50

-9.70

-10.00

(*) Le tubage ne descend qu’à 54 m. de la surface. Il s’est produit à ce niveau de nombreux éboule-
ments dans les sables meubles imprégnés d’eau du landenien supérieur, aussi faisons-nous toutes
nos réserves en ce qui concerne les deux derniers échantillons, nos 43 et 44.

— 12 —

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DÉSIGNATION

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de

à

tude.

44

Sables lan-
deniens supé-'

Sable quartzeux, meuble, gris

1 verdâtre, à grains tins, paraissant
! lavé , finement pointillé de glau-
/ conie et peut-être de silex noir. .

0.60

57.50

58.10

-10.50

rieurs. ,

Les travaux de forage n’ont pas
' été poussés plus loin et ont été
arrêtés dans ce sable (*). . . ,

58.10

-10.50

(sous le
niveau de
la mer.)

(*) Nous avons fait observer en temps utile qu’il n’était peut-être pas très rassurant pour l’avenir
d’arrêter le forage d’un puits à la partie supérieure d’une assise sableuse.

— 13

OBSERVATIONS.

L’étude des documents qui précèdent, jointe à l’examen
des échantillons et fossiles que nous possédons, nous per¬
met de constater qu’après avoir traversé une très faible
épaisseur de remanié et de quaternaire, les travaux ont
atteint immédiatement l’assise moyenne du système
yprésien sous 2m60 de sables argileux, appartenant à la
partie inférieure des couches sableuses à Nummulites
planulata. Ces sables, identiques à ceux qui s’observent
non loin de là, sous les cailloux roulés, dans la tranchée du
chemin de fer, passent d’une façon insensible à l’argile
sableuse gris bleuâtre, à poussière de mica.

Une première nappe aquifère, rencontrée au niveau du
plan de contact de la base de ces sables sur l’argile ypré-
sienne, n’a pu être utilisée. Ges eaux, qui d’ordinaire
servent aux usages domestiques, sont trop peu abondantes.
On n’en sera pas surpris en jetant un coup d’œil sur la
carte. On verra, en effet, que cette nappe n’est alimentée
que par les eaux pluviales recueillies sur une très petite
surface, le sommet du monticule allongé de ter Stookt , qui
s’élève au sud de Renaix et dont le grand axe ne dépasse
pas un kilomètre en longueur.

L’argile sableuse yprésienne, gris bleuâtre terne, qui
vient ensuite, est très bien représentée dans notre forage ;
on peut l’étudier sous ses faciès les plus caractéristiques.
Gomme nous l’avons dit ailleurs, elle est fine, plus ou
moins glauconifère et renferme du mica en poussière im¬
palpable; très cohérente, elle est douce au toucher, tendre,
à cassure inégale. Elle se désagrège lentement dans l’eau,
formant une masse plastique, une pâte onctueuse analogue
par ses propriétés au fullers earth , à la terre à foulon.

Outre les cristaux de pyrite, quelques petits fragments

— 14 -

de lignite et de nombreux septaria peu volumineux qu’elle
renferme, on y a noté plusieurs niveaux fossilifères dont
les plus importants sont : 1° une couche à turritelles,2° une
autre à Ostrea submissa , Pecten corneus, et 3° surtout un
niveau à Ostrea rarilamella var. minor, qu’il ne faut pas
confondre avec son similaire à grandes ostrées bivalves
de la tranchée du chemin de fer, dont il est séparé par
une hauteur verticale de 13m. 30c. (*).

Cette argile sableuse micacée renferme des points, amas
ou lignes discontinues de glauconie inaltérée, vert clair,
et passe par transition insensible à l’argile schistoïde com¬
pacte, gris ardoise, du même système; vers le bas, cette
dernière prend une teinte chocolatée brunâtre. On n’y a
rencontré aucun fossile, mais nous rappellerons (**) que
nous avons recueilli dans la tranchée deVichte, àl’O. d’An-
seghem, au niveau correspondant, Xanthopsis bispinosus.

En descendant dans l’argile yprésienne compacte, schis¬
toïde, gris ardoise brunâtre, on constate d’abord l’appari¬
tion de quelques grains quartzeux moyens, accompagnés
de glauconie réniforme inaltérée, intacte, d’un beau vert,
et l’argile devient rude au toucher. Peu à peu ces éléments
sableux deviennent plus abondants et se succèdent sous
forme de petits amas, lignes minces ou couches discon¬
tinues, croissant en épaisseur au fur et à mesure que l’on
descend ; il arrive un instant où les rôles sont intervertis
et, après avoir formé la masse principale, l’argile tend à
disparaître en présentant à son tour, dans les sables lande-
niens, la disposition lenticulaire que ceux-ci offraient
quelques mètres plus haut dans l’argile yprésienne. Tels

(*) Nous avons recueilli dans la même argile, à quelques mètres au sud,
dans la tranchée du chemin de fer, Xanthopsis bispinosus, Bell.

(**) Annales de la Société malacologique, séance du 46 août 4884, p. clix.
Même publication : Note sur quelques niveaux jossilifères appartenant aux sys¬
tèmes yprésien et panisehen. Communication du 3 juin 4882, p. cxxix.

— 15 -

sont les caractères qui marquent le passage de l’un à
l’autre système (*).

Le contact des systèmes yprésien et landenien, fait
important, est très intéressant à étudier. On n’y observe
point de démarcation nettement tranchée, de transition
brusque et nous serions encore à hésiter sur la place
précise qu’il convient d’assigner à ses limites, si les tra¬
vaux du 7 et 8 août dernier n’avaient fait découvrir une
couche de cailloux de silex noirs et plats, qui constitue,
comme nous l’établirons plus loin, la base du système
yprésien.

Au point de contact des deux systèmes, il existe une
zone peu épaisse de sables verdâtres, présentant cet
aspect bien connu qui caractérise les éléments sableux
glauconifères, soumis à la lévigation. C’est précisément à
cette hauteur que les premiers indices du voisinage de la
nappe aquifère qui existe un peu plus bas, se sont mani¬
festés, et c’est également à ce niveau que nous plaçons le
lit de cailloux roulés de silex noir et brun, plats, lavés,
presque polis, que la tarière a amenés à la surface.

Plus bas, les travaux n’ont rencontré que du sable lande-
nien quartzeux à grains fins ou moyens, finement pointillé
de glauconie, plus ou moins lavé, gris verdâtre, imprégné
d’eau.

La nappe aquifère rencontrée par les travaux du puits
Dupont est la même que celle qui a été utilisée pendant
quelques années par le puits voisin, actuellement presque
obstrué par les sables.

Arrivé à la profondeur absolue de 58 m., comme la pres-

O Dans cette disposition du landenien supérieur en stratification irrégu¬
lière et lenticulaire, on n’aura pas de peine à reconnaître une analogie avec
la formation poldérienne ou lagunaire des argiles et sables landeniens signalée
dans leurs derniers travaux par MM. Briart et Cornet. (Note sur la carte géolo¬
gique de la partie centrale de la province de Hainaut, exposée à Bruxelles en
4880, par MM. A. Briart et F. Cornet, p. 7.)

— 46 —

sion de la nappe aquifère ne se manifestait pas immédiate¬
ment, on entreprit, sur nos conseils, d’extraire, au moyen
d’une pompe à vapeur, les eaux du niveau supérieur qui
emplissaient le puits, afin de faire le vide et d’établir un
appel.

Sous cette action, les eaux de la nappe inférieure affluè¬
rent bientôt, chargées de masses sableuses qui obstruèrent
le puits sur une hauteur de plusieurs mètres. Mais après
l’enlèvement des sables, l’eau continua à s’élever avec
force, entraînant divers éléments et amenant dans son
mouvement ascensionnel les cailloux roulés, plats et noirs,
accompagnés de fragments de lignite, de concrétions pyri-
teuses, etc., dont il a été question plus haut.

Actuellement le débit est de plus de trente hectolitres
à l’heure et serait plus considérable n’était le diamètre
étroit du tube (0.14c.).

L’eau se trouve en équilibre statique à 26 m. 50c. de la
surface ; elle paraît subir un mouvement de translation
latérale, comme entraînée dans un cours souterrain. Enfin
sa température est de 12 degrés centigrades (*).

En résumé, il résulte des données fournies par l’étude de
ce sondage que ;

a. Tous les termes du système yprésien passent l’un à
l’autre par transition insensible ;

p. L’argile sableuse à poussière de mica contient de
nombreux septaria cylindriques ou sphéroïdaux,en général
peu volumineux ; elle renferme au moins trois niveaux
fossilifères importants et une nappe aquifère a été ren¬
contrée à sa surface ;

y. La puissance totale des assises qui constituent le

(*) L’analyse des eaux du puits, qui nous a été communiquée, ne paraissant
pas offrir des garanties d’exactitude suftisant.es, nous nous abstenons de la
reproduire.

système yprésien à Renaix est de 82 mètres ; on trouve,
comme nous venons de le dire, un premier niveau aquifère
à la base des sables à Nummulites planulata ;

S. La base de l’argile compacte yprésienne est sillonnée
de couches sableuses, peu épaisses, discontinues, lenticu¬
laires ;

e. Le point de contact du système yprésien sur le lande-
nien supérieur est à la cote — 4m. 50 c. sous le niveau de
la mer ;

Ç. Ce contact est marqué par une couche de cailloux
roulés, plats, de silex noir ou brun, non patiné, ne dépas¬
sant pas le volume d’une noix ;

7). Le système landenien représenté par son assise supé¬
rieure (*), la seule qui ait été entamée par les travaux,
montre des sables quartzeux, à grains moyens et fins,
pointillés de glauconie, renfermant des amas ou lentilles
d’argile compacte, vert brunâtre, des fragments de lignite
et des concrétions pyriteuses ;

9. Ces sables, lavés et boulants, dans lesquels on n’a

(*) Les travaux de la nouvelle voie ferrée d’Amougies à Tournai ont néces¬
sité l’ouverture de plusieurs belles tranchées que nous croyons devoir signaler
à l’attention de nos confrères. Leur étude, qui fera très probablement l’objet
d’une communication à la Société, nous a permis de reculer vers le Nord les
limites du crétacé (représenté par les fortes toises) et du landenien inférieur,
tracées par Dumont sur la carte du sous-sol.

L’une de ces tranchées, développée sur une longueur de 1200 m. environ, a
entamé à la profondeur de 7 m. le monticule d’Ormont, extrémité du contrefort
que le mont SLAubert projette vers l’Occident. Elle offre une coupe que nous
croyons utile de reproduire ; on y voit, en commençant par le bas :

1° Le tuffeau landenien bien caractérisé (faciès de Chercq) ;

2° Les sables landeniens, blanc grisâtre, marneux, plus ou moins glauco-
nifères ;

3° Les sables quartzeux, glauconifères, verdâtres, du même système, en
couches minces, tourmentées, ondulées : ces sables sont altérés, jaune rou¬
geâtre vers le haut ;

4° Le contact du système yprésien sur le landenien : l'argile schistoïde
yprésienne reproduit et met directement sous les yeux la disposition lenticu¬
laire, les alternances, etc., que nous avons observées et décrites ci-dessus.

ANNALES SOC. GÉOL. DE BELG . . T. X. MÉMOIRFS, 2.

— 18 —

recueilli qu’une dent de poisson (. Lamna élegam) roulée,
offrent une disposition poldérienne ou lagunaire et ren¬
ferment à la partie supérieure une seconde nappe aquifère
qui a été atteinte par les travaux qui font l’objet de cette
note.

10 Août 1882.

SUR LA COMPOSITION

DU MASSIF ARDQISIER DU BRABANT,

par le professeur C. MATOISE.

Dumont considérait l’ancien massif ardoisier du Bra¬
bant comme constitué "par du terrain rhénan, c’est-à-dire
du dévonien inférieur. Il admettait que ce terrain y était
représenté par les systèmes gédinnien et coblenzien, et
ceux-ci étaient subdivisés à leur tour en deux étages.

La présence de fossiles siluriens de la faune seconde en
différents points de ce massif est venue rendre inacceptable
cette opinion. M. le professeur J. Gosselet qui, le premier,
en 1860, avait signalé cette découverte remarquable,
croyait alors que le massif du Brabant était constitué par
du silurien moyen et par du devonien inférieur, Plus tard,
en 1863, il fut porté à reconaître que le tout appartient au
terrain silurien.

Je proposais dans mon mémoire (présenté à l’Académie
royale de Belgique en 1869 et publié en 1873) sur la Des¬
cription du terrain silurien du centre de la Belgique,
les divisions suivantes en quatre assises :

IV. Assise de Gembloux ou des phyllades quartzifères à
Calymènes.

III. Assise d’Oisquercq ou des phyllades bigarrés et
graphiteux

— w —

IL Assise de Tubize ou des quartzites et phyllades ai-
mantifères.

I. Assise de Blanmont ou des quartzites inférieurs.

J’avais admis dans l’assise de Gembloux, la succession
suivante des divers niveaux paléontologiques : 1° niveau
à brachiopodes et à trilobites et au-dessus 2° niveau à
Climacograptüs scalaris, puis à la partie supérieure
3° niveau à Monograptus priodon.

Les recherches que j’ai faites depuis cette époque, dans
le massif du Brabant, dans le but de faire l’étude mono¬
graphique et le lever du terrain silurien, m’ont amené à
modifier les idées que j’avais sur sa constitution. J’y ai
constaté, outre la faune seconde, l’existence de la faune
primordiale et celle de la faune troisième.

Parmi les géologues, les uns à l’exemple de M. J. Bar-
rande, divisent le terrain silurien, en silurien inférieur
à faune première ou primordiale, silurien moyen à faune
seconde et silurien supérieur à faune troisième. D'autres
subdivisent le silurien en silurien proprement dit, carac¬
térisé par la faune seconde et. la faune troisième et en
cambrien ou silurien à faune primordiale L’accord est loin
d’être établi à ce sujet.

J'ai rencontré, en l’année 1877, un échantillon d 'Oldha-
mia radiala à 800 mètres au N. -O. de Mont-Saint-Guibert.
Cette espèce appartient à la faune primordiale inférieure,
c’est-à dire à la partie inférieure du terrain cambrien.

La faune seconde a été suffisamment constatée par les
recherches antérieures de M. le professeur J. Gosselet et
par moi-même. D’autre part, M. le professeur Ch. de La
Vallée Poussin a signalé la présence de fossiles dans le
voisinage de certaines porphyroïdes et dans ces porphy¬
roïdes elle-mêmes. J’ai aussi indiqué des traces rappelant
les fucoïdes, dans les mêmes positions.

Enfin je considère le niveau l\ Monograptus priodon de

21 —

Grand-Manil, que j’ai retrouvé à Monstreux, comme repré¬
sentant la faune troisième’ Je ferai remarquer incidem¬
ment à ce sujet que j’ai eu l’occasion de rencontrer dans la
bande de Sambre et -Meuse, au hameau d’Insépré, à 2,600
mètres au S.-E. de Malonne, des schistes contenant .outre
Monograptus priodon , Orthoxeras sp. et un échantillon de
Cardiola interrupta , association très caractéristique de la
faune troisième.

J’estime de 3,000 à 4,000 mètres la puissance approxi¬
mative des divers groupes ou assises qui constituent
l’ancien massif ardoisier ou rhénan du Brabant.

Je considère les assises de Blanmont, de Tubize et d’Ois-
quercq, comme appartenant au terrrain cambrien. En pré¬
sence de caractères actuellement négatifs, ce n’est qu’avec
doute que je place la limite du cambrien et du silurien,
entre les assises ou groupes d’Oisquercq et de Villers-k-
Ville. Je crois que les coucheb noires de Mousty, etc.
(assise d’Oisquercq) pourraieet bien représenter, soit le
niveau à Paradoxides , soit celui à Olenus .

Mon ancienne assise de Gembloux a été subdivisée en
trois nouvelles assises : celle de Villers-la-Ville, caracté¬
risée par la présence de fucoïdes, celle de Gembloux à
faune seconde, et celle de Ronquièros à faune troisième.
Elles représentent le terrain silurien.

Je livre à l’appréciation des géologues, l’échelle strati-
graphique du massif du Brabant et un tableau indiquant
les rapports entre les divisions de Dumont et la classifi¬
cation proposée. Ces tableaux sont -extraits d’un travail
publié dans le bulletin de février de l’Académie royale des
sciences de Belgique (').

J’ose espérer qu’iis provoqueront des observations qui
permettront de confirmer ou d’infirmer les vues que j’y
expose.

' (!) T. V, 3e série, -pages 301, 302 et 203.

Échelle straligraphique du massif du Brabant.

TERRAIN SILURIEN.

ASSISE 1>E ROIYQUIÈRES (S 3).

Quartzites, grès et phyllade à Monograptus priodon
(Faune troisième).

(Puissance approximative : 600 mètres.)

S 3 b. Schistes ou phyllades gris bleuâtre ou gris noirâtre, mats, plus ou moins
feuilletés ; jaunâtres et grisâtres par altération (traces de calcaire
et d’aragonite, recherches d’ardoises), à Monograptus priodon,

— 3a. Quartzites slratoïdes, grès ou psammites feuilletés, gris verdâtre ou

jaunâtre, à Monograptus priodon.

ASSISE DE GEMBLOUX (S 2).

Schistes ou phyllades noirâtres ou bleuâtres, simples ou
quartzeux, plus ou moins pailletés et pyritifères; grisâtres,
jaunâtres et brunâtres par altération; à Orthis , Calymene
et Climacograptus scalaris (Faune seconde). Eurite, etc.
Porphyroïdes.

(Puissance approximative : 600 mètres.)

S %g. Porphyroïdes.

— 2/. Schistes ou phyllades gris verdâtre ou gris noirâtre.

— 2e. Schistes noirâtres et grisâtres à Climacograptus scalaris.

— 2 d. Eurite. Diabase ?

— 2c. Schistes ou phyllades noirâtres à Climacograptus scalaris.

— 2â. Schistes quartzeux fossilifères à Orthis, Calymene, etc.

— - 2a. Phyllades ou schistes quartzeux, plus ou moins psammitiques, parfois
pailletés, bleuâtres, grisâtres, ou bigarrés des deux.

ASSISE DE VltLERS-LA-VILLE (S 1).

Quartzophyllades à Fucoïdes.

(Puissance approximative ; 300 mètres.)

S la. Quartzophyllades gris bleuâtre , gris jaunâtre , grisâtres plus ou moins
pailletés, passant au psammite par altération.

— 23 —

TERRAIN CAMBRIEN.

ASSISE DOISQUERCQ (C 3).

Phyllades et schistes bleuâtres ou bigarrés. Schistes
ampélitiques à phtanites.

(Puissance approximative : 400 mètres.)

C 3 a (Faciès Ouest) Phyllades passant
aux schistes ternes par altéra¬
tion, bleuâtres ou bigarrés de
rougeâtre et de verdâtre.

C 3a'. (Faciès Est) Schistes gris noi¬
râtre et gris bleuâtre ampéli¬
tiques et graphitifères; phtanites.

ASSISE DE TIJBIZE (C 2).

Quartzites, arkoses, phyllades verdâtres et aimantifères,
à Oldhamia radiaia (Faune primordiale, partie inférieure).
Diorite quartzifère, etc.

(Puissance approximative : 600 mètres.)

C 2a. Phyllades gris bleuâtre ou gris verdâtre, aimantifères ; arkoses verdâtres,
parfois aimantifères; quartzites et phyllades quartzifères verdâtres,
aimantifères, passant au quartzophyllade et au psammite par altéra¬
tion.

ASSISE DE BLA1VMONT (G 1.)

Quartzites verdâtres et gris-bleuâtre. Phyllades graphi¬
teux ou ampélitiques.

(Puissance approximative : 4,000 mètres.)

C 1 b‘l Phyllades simples noirâtres, graphiteux et ampélitiques, graphitifères;

quartzites gris bleuâtre et gris verdâtre.

— la. Quartzites verdâtres et gris bleuâtre ; rougeâtres, blanchâtres ou bi¬
garrés par altération.

D'après Dumont l'échelle stratigraphique du rhénan du Brabant Échelle stratigraphiqiu

serait la suivante : proposée.

- 24

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LA MACHOIRE DE LA CHELONIA HOFFMAMI, GRAY

par Casimir UBAGH8.

(V. pi. 1.)

Les restes fossiles de la Clielonia Hoffmanni sont telle¬
ment fréquents dans la craie supérieure de Maestricht,
qu’ils sont devenus caractéristiques pour ce terrain.

Dans mon ouvrage cc Description géologique et paléon-
tologique du sol du Limbourg » Piuremonde, 1879, pp.
269-274, j’ai indiqué une certaine analogie des mers tro¬
picales avec celle à laquelle nous devons la formation de
la craie supérieure de Maestricht, analogie que j’ai trouvée
dans la richesse de celle-ci en restes fossiles de tortues
marines, si fréquentes dans les mers tropicales. Malgré le
grand nombre d’ossements isolés qu’on trouve disséminés
partout dans notre dépôt, il est extrêmement rare qu’on y
.rencontre un squelette entier ou tant soit peu complet. Ce
fait regrettable s’explique le plus naturellement ainsi : la
plupart des cadavres de ces animaux étaient exposés aux.
influences destructrices des courants ou des vagues de la
mer. L’eau aidant la décomposition, le mouvement faisant
la séparation, les vagues et les courants se sont chargés de
la distribution des restes dans tout le dépôt. Pour qu’un
squelette nous fût conservé entier, il aurait fallu que l’ani¬
mal, immédiatement après sa mort, eût été entièrement
enseveli dans la vase ; mais comme le plus souvent il n’en
a pas été ainsi, les extrémités les plus exposées, librement

— 26 —

articulées et non protégées par la carapace, ont été décom¬
posées et enlevées. •

Voilà pourquoi on ne connaît que trois mâchoires infé¬
rieures, qui ont été décrites et dessinées par M. Winkler.
Deux de ces pièces, pl. VI, fig. 21 et 22, sont mutilées,
mal conservées et présentent peu d’intérêt. La troisième
(Winkler, pl. XIV, fig. 46 et 47), provenant de la collection de
feu M. Van Breda, est plus ou moins détériorée et par suite
trop peu caractéristique. Les deux premières mâchoires
décrites par Winkler, qui se trouvent au musée Teyler, à
Haarlem, n’ont conservé que la partie inférieure et celle-ci
n’est pas même intacte ; l’une a perdu la pointe ou bec, et
à toutes deux il manque les extrémités articulaires. La
conservation de ces pièces me semble mauvaise et je suis
d’avis que ces échantillons ne font pas suffisamment
connaître les caractères distinctifs de ces parties de la
mâchoire.

L’unique mâchoire de la tortue de Maestricht qui ait
conservé la partie supérieure et dont M. Winkler dit :
« C’est une partie de la tortue de Maestricht jusqu’ici tout
à fait inconnue au monde savant », est la mâchoire citée,
provenant de la collection de feu M. Van Breda; elle se
trouve aujourd’hui dans un musée anglais. Un seul coup
d’œil sur les dessins de M. Winkler suffit pour convaincre
de la défectuosité de ce dernier échantillon, ainsi que de sa
mauvaise conservation. Une autre mâchoire inférieure se
trouve avec la tête dans la partie du squelette de
la tortue de l’Athénée de Maestricht ; c’est l’unique
échantillon qui ait conservé la tête. On y observe les par¬
ties externes suivantes : l’os frontal antérieur et posté¬
rieur, l’os maxillaire, l’intermaxillaire, le jugal et la mâ¬
choire inférieure. Cette dernière est défectueuse, ayant
perdu ses extrémités articulaires, Ce beau spécimen, unique
dans son genre, a été trouvé à Neder-Canne et, par la

_ 27 _

munificence de M. Capitaine, président de la Cour provin¬
ciale du Limbourg, qui en a fait cadeau à l’Athénée de
Maestricht, il se trouve maintenant dans cet établisse¬
ment (*).

Depuis peu, ma collection de restes fossiles de la Ghelo-
nia Iloffmanni s’est enrichie de trois mâchoires, dont deux
ont conservé la partie inférieure et supérieure; une seule
montre seulement sa partie supérieure. Les deux pre¬
mières sont tellement bien conservées et montrent des
caractères zoologiques prononcés que jusqu’aujourd’hui
on ne connaissait pas même à la tortue de Maestricht, que
je me suis décidé à en publier la description dans le pré¬
sent travail.

La mâchoire inférieure (PI. I, fig. I) présente les deux
branches en entier. Elle se compose de plusieurs pièces :
les deux branches maxillaires, droite et gauche, réunies
aux os coronoïdiens se terminant aux apophyses coronoï-
diennes et les surfaces articulaires. La symphyse, qui réunit
les deux branches maxillaires en avant, a une largeur de
0,045 m. ; les deux branches maxillaires, mesurées depuis
la pointe ou le bec antérieur jusqu’aux surfaces articulaires
y comprises, ont une longeur de 0,23 m.

La branche gauche est un peu plus courte, par suite
d’un accident arrivé lorsque l’ouvrier tailla le bloc conte-

(*) On éprouve un sentiment pénible en voyant ce précieux fossile dans le
triste état dans lequel il se trouve. Plusieurs parties et principalement la tête
ne sont pas entièrement débarrassées du tuffeau adhérent; les os ne sont pas
solidifiés, et l’influence atmosphérique y a déjà commencé son œuvre destruc¬
trice. Malgré mon offre au Collège des curateurs de l’Athénée, faite depuis deux
ans, pour obtenir la permission de remédier à ce triste état de chose, je suis
resté sans réponse. Et pourtant, comme seule rémunération de ce long et
minutieux travail, je ne demandais que l’autorisation de dessiner et de décrire
ce crâne.

Cependant sans malice je peux dire que ces bêtes fossiles, dont on semble
faire si peu de cas à notre Hôtel-de-Ville, ont plus contribué à la renommée de
notre ville et des environs que tous les autres objets des faveurs de nos édiles.

— 28 —

nant ce fossile : il avait scié cette branche un peu au-des¬
sous du bec. Heureusement il était facile de réparer cet
outrage de la scie.

La distance des deux branches, mesurée dans le sens
de la plus grande largeur de la mâchoire, est de 0,215 m.
et les deux surfaces articulaires, mesurées à l’extérieur
de la mâchoire, sont à une distance de 0,20 m. l’une de
l’autre. La surface supérieure se termine par devant en
une pointe ou une espèce de bec aplati et un peu re¬
courbé; les parties extérieures des branches sont pourvues
d’un bord tranchant, qui s’étend depuis la pointe jusqu’à
la moitié antérieure des branches maxillaires. On y re¬
marque une rainure, dont la plus grande largeur se
trouve vers la pointe et y mesure 0,025 m.; vers le tiers des
branches, elle ne mesure plus que 0,015 m. Cette rainure
est limitée du côté intérieur des branches par un second
bord, qui a sa plus grande élévation vers la pointe. Ce
bord s’étend en s’abaissant depuis la pointe jusqu’au tiers
des branches; ici la rainure disparaît et les deux bords
se réunissent en un seul aux deux tiers des branches.
C’est ici que l’os coronoïdien s’intercale. Le bord intérieur
est fortement incliné vers l’intérieur de la mâchoire, de
manière qu’il se forme vers la pointe de la mâchoire un
plan fortement incliné, de 0,025 m. de largeur, qui va
en se rétrécissant dans la direction des branches. A cet
endroit, je dois relever les particularités suivantes, dont
M. Winkler ne fait aucune mention et dont je ne trouve
aucun indice dans les planches de son ouvrage. Sur les
mâchoires de ma collection, on observe un grand nombre
d’insertions très rapprochées les unes des autres, situées
à la pointe ou au bec et dans une disposition rayon¬
nante à partir du bec ; surtout les bords tranchants ex¬
térieurs sont percés de petites ouvertures de forme
oblongue, et enfin la surface inclinée vers l’intérieur de la

— 29 —

mâchoire est couverte de rugosités. La surface inférieure
des mâchoires de ma collection est revêtue d’une lame
osseuse vermiculée. Elle s’étend dans le sens longitudinal
des branches, surtout depuis les parties postérieures des
bouts articulaires jusqu’aux deux tiers des branches; et
elle est percée, principalement en avant, vers les bords
tranchants extérieurs, de petites ouvertures de forme
oblongue. Par contre, la partie antérieure de la mâchoire
où se trouve la symphyse est la plus unie et est d’une
structure spongieuse vers la pointe ou le bec. On dirait
que les échantillons étudiés par M. Winckler ont été usés,
parce qu’ils ne présentent plus les caractères que nous
venons de mentionner.

A l’intérieur de la mâchoire, on observe une profonde
rainure dans la partie antérieure. Cette rainure est limitée
d’un côté par le plan incliné de lasurface.Ce plan fournit l’un
des bords tranchants de la rainure; l’autre est formé par
l’échancrure de la surface des branches inférieures. La
profondeur de la rainure est 0,011 m., la largeur corres¬
pondant à la profondeur est de 0,012 m. Cette largeur et
cette profondeur vont en augmentant dans la direction
postérieure des branches et elles atteignent 0,045 m. et
0,025 m. de profondeur vers l'articulation maxillaire,
où l’os coronoïdien est intercalé dans la rainure. Cet os
manque dans la branche gauche de la mâchoire fig. 2.
Mais on voit par la fig. 1, où la mâchoire entière est
représentée, que l’os coronoïdien s’intercale dans la rainure
un peu au delà de la moitié des branches; et c’est à
l’endroit de la jonction de ces deux os que les branches
des mâchoires mesurent leur plus forte épaisseur. Cet os
remarquable s'incline fortement vers les bouts articulaires
et offre vers l’apophyse coronoïdienne une grande ouver¬
ture ovale de 0,04 m.de longueur et de 0,02 m.de largeur.
Cette ouverture forme l’entrée d’une cavité assez large,

— 30 -

qui se rétrécit par derrière, où elle communique par une
ouverture de 0,00o m. avec la rainure à l’intérieur des
branches déjà mentionnée. M. Winkler dit, à la page 55
de l’ouvrage cité : «Aux deux tiers postérieurs, il semble
que ce bord et cette rainure n’ont pas existé, mais que l’os
était bombé.» En effet, l’os est bombé à cet endroit à cause
de l’os coronoïdien qui s’engage dans la rainure etla remplit
en partie. Cette partie des mâchoires décrites et dessinées
par M. Winkler n’était pas conservée.

Tandis que la surface des branches de la partie infé¬
rieure qui se courbent dans la direction de l’os coronoï¬
dien et articulaire montre un dessin vermiculé très pro¬
noncé, l’os coronoïdien a une structure unie, sans la
moindre rugosité.

Les surfaces articulaires sont très bien conservées dans
l’échantillon dont nous nous occupons, sont réunies aux os
coronoïdiens et placées, ainsi que ceux-ci, dans la rainure.
A la partie postérieure des deux branches, les surfaces
articulaires présentent une cavité qui s’étend dans les deux
directions de la hauteur et de la largeur.

Les surfaces articulaires ont une hauteur de 0,04 m. et
une largeur de 0,03 m. sans compter les parties des
branches qui mesurent le long des surfaces articulaires
0,013 en épaisseur.

Les ouvertures oblongues de forme ovale dont nous
avons parlé ci-dessus, mesurent quelquefois 0,005 m. et
donnent aux bords extérieurs de la surface, à partir du bec
jusqu’aux deux tiers des branches, un aspect noueux.
Toutes ces ouvertures et ces nœuds sont placés dans la
direction postérieure de la mâchoire et forment vers la
partie inférieure des arêtes et des saillies.

M. Winkler parle d’une rainure transversale qui se
trouve à la symphyse des deux branches. Sur mes échan¬
tillons je n’ai observé que les rainures de la surface des

— 31 —

branches qui se réunissent à la pointe recourbée. Mais au
milieu de la surface des branches se réunissent au bec les
bords intérieurs des branches et ils forment ainsi, à la
ligne de symphyse, une élévation plus ou moins tran¬
chante, qui est même un peu plus élevée que les bords
extérieurs des branches.

Il me semble que la mâchoire de la collection de feu
M.Van Breda, dessinée par M. Winkler,a été plus ou moins
mutilée et décomposée et n’olFre plus ces caractères. Du
moins, la figure qu’en donne M. Winkter n’en indique
aucune trace et ce savant n’en fait non plus aucune men¬
tion dans la description.

La mâchoire représentée à la planche I, fig. 2 et 3, est
en général plus pointue que celle rendue par la figure 1
de la même planche.

Elle mesure depuis la pointe jusqu’à l’extrémité posté¬
rieure des branches 0,20 m. sur une largeur de 0,18 m ,
tandis que celle de la figure 1 mesure 0,23 m. en longueur
sur 0,215 m. en largeur ; donc pour la première le rapport
de la longueur à la largeur est 10/9, tandis que pour la
seconde il est 15/14.

La fig. 2, planche I, représente la mâchoire du côté su¬
périeur, pour montrer les incisions voisines de la pointe,
tandis que la fig. 3 ne montre que le côté inférieur, pour
faire voir la surface vermiculée, les incisions et la spon¬
giosité de la pointe ou bec, à laquelle l’enveloppe cornée
était adhérente.

En tenant mes calculs sur les dimensions du crâne de
la Chelonia vivante de ma collection, je trouve que le crâne
ou la tête de la Chelonia à laquelle appartenait la mâchoire
représentée à la fig. 1, aura une longueur de 0,32 à 0,33m.
sur une largeur de 0,23 m.

Une comparaison de ces mâchoires fossiles de la craie
supérieure de Maestricht avec la mâchoire d’une tortue

- 32 —

vivante sera très instructive. Je dois à l'obligeance de
M. Duysens, vétérinaire à Heerlen, une magnifique tête de
tortue vivante ( Chelonio ), provenant d’un animal pris pen¬
dant son séjour aux Indes Orientales, dans la Peperbay,
Bantam, détroit de la Sonde. Cette tête a une longueur de
0,20 m. et sa plus grande largeur est de 0,12 m. La mâ¬
choire supérieure immobile et la mâchoire inférieure ont
conservé leur gaine ou enveloppe cornée. La mâchoire in¬
férieure mesure, de la pointe jusqu’à l’extrémité des
branches ou os maxillaires, 0,135 m., l’enveloppe y com¬
prise ; sa plus grande largeur mesure 0,105 m. Cette
mâchoire et son enveloppe sont représentées à la planche
I, à l’échelle de 1/2 de la grandeur naturelle.

On observe sur la face supérieure de la mâchoire, à par¬
tir du bec, une quantité de petites incisions ou ouvertures
déformé plus ou moins allongée et rayonnant du bec dans
la direction postérieure. Elles s’étendent jusqu’à la moitié
des branches maxillaires. Depuis le bec jusqu’à la moitié
des branches, les bords tranchants extérieurs et intérieurs
ont une structure spongieuse, et, en particulier, la partie
inférieure de la mâchoire est généralement plus spon¬
gieuse, surtout vers le bec. La rugosité s’étend sur les
branches maxillaires jusqu’à un peu moins de la moitié de
ces branches et elle montre les mêmes ouvertures et dans
la même disposition que le devant de la surface. Elles
sont plus considérables vers la partie supérieure du bord
tranchant extérieur. Là, où la surface interne de l’enve¬
loppe cornée, planche I, ûg. 5, a été en contact avec la
surface osseuse de la mâchoire, on observe une multitude
de petites ouvertures disposées de la même manière que
celles de la surface osseuse. On remarque encore que,
dans l’enveloppe cornée, ces ouvertures sont plus grandes
dans les parties qui recouvrent le bord tranchant extérieur
et le milieu de la mâchoire. Toutes ces ouvertures, sur-

- 33 —

tout celles du bord tranchant extérieur, intérieur, sont
situées dans la direction postérieure, vers la pointe ou bec,
et forment sur les branches, la surface et la partie infé¬
rieure, dans la direction de la pointe ou bec, des arêtes ou
des saillies plus ou moins prononcées.

Les rugosités des enveloppes cornées de la mâchoire
supérieure et de l’inférieure, surtout vers le bord exté¬
rieur de la mâchoire, sont d’une structure finement ver-
miculée.

L’enveloppe s’adapte, en longeant les bords et les rai¬
nures de la surface osseuse des mâchoires, dans les inser¬
tions rapprochées qui se trouvent dans la surface des
mâchoires et de l’enveloppe cornée : cette dernière était
fixée et y était attachée au moyen de filaments aux par¬
ties osseuses de la mâchoire.

Nous avons constaté que les mêmes incisions et petites
ouvertures rapprochées se trouvent dans la même dis¬
position dans la mâchoire de la tortue fossile de la craie
supérieure de Maestricht (voyez pi. I, fig. 1, 2 et 3).

Donc la mâchoire de la tortue fossile n’avait qu’une
gaine ou enveloppe cornée, comme actuellement vivante
nous trouvons dans ces fossiles de nombreuses insertions
qui ont servi d’attaches à cette enveloppe cornée.

Je n’en doute pas : si M. Winkler avait eu à sa dispo¬
sition des mâchoires de notre tortue fossile de Maestricht
non mutilées, il n’aurait pas dit, p. 55 de son ouvrage
Des tortues fossiles : « Il ne me paraît pas invraisemblable
que le bord tranchant de la mâchoire inférieure a été
revêtu d’une gaine ou enveloppe cornée comme les tor¬
tues de mer de nos jours ! » Mais il aurait été convaincu de
ce fait, comme moi, par les nombreuses traces d’attaches
sur les mâchoires fossiles, qui prouvent d’une manière
certaine l’existence d’une telle enveloppe ou gaine chez
ces animaux, quand ils étaient en vie.

ANNALES SOC. GÉUL. DEBELG., T. X. MÉMOIRES, 3

— 34

La mâchoire inférieure fig. 1, dont j’ai fait la descrip¬
tion, appartient probablement à un squelette de tortue
que j’ai déterré moi-même en 1880 dans un souterrain
près de Sussen, non loin de Maestricht. Ce squelette forme
la principale pièce de ma collection. C’est une carapace en¬
tière de la plus belle conservation ; les 29 plaques dont elle
est composée, se trouvent encore toutes à la place qu’elles
occupaient du vivant de l’animai et sont pour ainsi dire
intactes. La carapace a une longueur de 1,30 m. et sa
plus grande largeur est de 0,60 m. En travaillant le grand
bloc de tuffeau qui renfermait ce fossile, j’ai eu l’indicible
satisfaction de découvrir et de mettre à nu sous la cara¬
pace la colonne vertébrale, encore dans sa position natu¬
relle. Les corps des vertèbres ont une longueur de 0,07
m., 0,087 m., 0,093 m. et 0,105 m. L’épaisseur à l’arti¬
culation est en général de 0,04 m. A chaque articulation
on aperçoit un petit tronçon représentant une tête de côte.
Ces têtes sont articulées avec deux corps de vertèbres et
ont une longueur de 0,06 à 0,08 m. A la première ver¬
tèbre on remarque, en partie au-dessous de la pièce nu-
chale, outre les tronçons costaux, deux os transversaux
d’une longueur de 0,28 m. Ce sont probablement les
clavicules. Sans contredit ce squelette de Chelonia Hoff-
m.anni est le plus intéressant et le mieux conservé qu’on
ait trouvé jusqu’aujourd’hui dans le tuffeau de Maes¬
tricht;. la mâchoire complète que nous venons de décrire
a été trouvée si près du lieu d’où l’on a extrait le squelette
qu’il n’est pas trop hasardé de conclure que le squelette et
la mâchoire appartiennent au même individu. L’état de
conservation de la mâchoire fossile correspond entière¬
ment à celui de la carapace.

Comme j’ai déjà dit, ce squelette comme les mâchoires
ont été trouvés dans un souterrain de Sussen, sur le ter¬
ritoire de la commune d’Eben-Emal, dans ma division

moyenne du dépôt Maestrichtien, caractérisé par la pré¬
sence de la Terebratella pectinif orrais ; c’est aussi dans
le même niveau de la craie de Maestricht qu’ont été trouvés
des ossements fossiles du nouveau genre de Mosasauridae
décrit et figuré par M. L. Dollo, sous le nom de Plioplate-
carpus Marshii , Dollo (•), dont les restes fossiles se trou¬
veront au Musée Royal d’histoire naturelle à Bruxelles, et
plusieurs dans mon cabinet.

Explication des figures.

PI. I, fig. 1. Mâchoire inférieure de Chelonia Hoffmanni, Gray.
Elle présente les deux branches maxillaires en entier avec les os
coronoïdiens et les deux surfaces articulaires. Un peu plus de 1/3
de la grandeur naturelle.

PL I, fig. 2. Mâchoire inférieure d’une aulre individue, vue de la
surface.

PL 1, fig. 5. Môme mâchoire, vue du côté inférieure.

PL I, fig. -4. Mâchoire inférieure d’une Chelonia vivante.

PL ï, fig. 5. Enveloppe cornée de la pointe ou bec, vue à l’in¬
térieur. 1/2 de la grandeur naturelle.

(') Note sur l'osléologie des Mosasauridae, par M. Dollo. ( Bulletin du Musée
Royal d’histoire naturelle de Belgique, tome L, — 1882.)

LA RICMELL1TE

NOUVELLE ESPÈCE MINÉRALE DES ENVIRONS DE VISÉ,

PAR

MM G. CESARO & G. DESPRET.

On nous a présenté, il y a quelques mois, un minéral
recueilli dans les environs de Visé, à Riehelle. Ce minéral,
qu’on nous avait donné pour de l’argilite, était très fusible
au chalumeau, se dissolvait très facilement dans les acides
et donnait, en dissolution, un abondant précipité par le
réactif molybdique ; aussi Lavions-nous d’abord considéré
comme une variété de Delvauxite.

Cependant l’analyse nous a conduit au résultat suivant :

Le minéral en question est un fluo-phosphate de ferricum
et de calcium hydraté, dans lequel, selon toute probabilité,
le fluor se trouve combiné au fer, ce qui n’a pas encore
été observé, pensons-nous, dans le règne minéral.

L’analyse quantitative du minéral a donné les résultats
suivants :

P205 . .

. . . 28,78 .

. . 28,33

Fea03 .

. . . 28,74 .

. . 28,74

AFO5. .

. . . 4,81 .

. . 4,79

CaO . . ,

. . . o,76 .

. . 3,33

Perte par calcination. 33,54 .

. . 33,34

100,60

400,22

calcination
se répartit,
en

i Perte à 100° Eau 23,33
Perte au rougej

La marche que nous avons suivie dans cette analyse est,
en résumé, la suivante.

- 37 —

La solution nitrique a été traitée par le réactif molyb-
dique ; le précipité, bien lavé, a été redissous dans l’ammo¬
niaque, puis enfin, on a précipité l’acide phosphorique
par la liqueur magnésienne et dosé à l’état de pyrophos¬
phate de magnésium.

Le filtrat provenant de la séparation du précipité pro¬
duit par le réactif molybdique, étendu d’eau pour dimi¬
nuer l’action oxydante de l’acide nitrique, a été traité par
un courant d’hydrogène sulfuré, pour séparer le molyb¬
dène en excès.

Après avoir porté le fer au maximum, nous avons traité
le liquide par un excès d’acétate sodique: on a ainsi pré¬
cipité par l’ébullition le fer et l’aluminium. La chaux a été
dosée comme d’ordinaire, en la précipitant par l’oxalate
ammonique.

Le précipité contenant le fer et l’aluminium nous a
donné, par la calcination, la somme des deux oxydes. On
a alors dosé le fer dans ce mélange par le permanganate
de potassium ; l’alumine a été calculée par différence.

On a aussi dosé le fer directement, en précipitant la
solution nitrique par l’ammoniaque, dissolvant le précipité
dans l’acide sulfurique, ramenant le fer à l’état ferreux,
et le dosant par une solution titrée de permanganate de
potassium.

Cette analyse a été effectuée sur le minéral duquel on
avait chassé l’acide fluorhydrique par la chaleur; toutefois,
comme le fluor ne se trouve pas à l’état de fluorure cal¬
cique et qu’il se trouve tout entier dans le précipité produit
par les acétates alcalins, les résultats auraient été les
mêmes sur le minéral qui n’aurait pas subi de calcination.

Voici la marche suivie pour le dosage du fluor.

Après fusion avec du carbonate sodique et un peu de
silice, on a repris par l’eau, détruit l’excès de carbonate
en saturant par l’acide nitrique, sursaturé par le carbonate

— 38 —

ammonique et chauffé longtemps le liquide alcalin pour
précipiter la silice et l’alumine. Ona filtré et chassé l’excès
de carbonate ammonique par l’ébullition.

Le phosphore a été précipité par le nitrate mercureux
en léger excès. Après séparation du précipité, on a traité le
liquide par le chlorure calcique, après addi tion d’un peu de
carbonate sodique pour que le précipité ne fût pas gélati¬
neux. Après filtration, comme le précipité contient du
chlorure de mercure, provenant de l’excès de réactif, on
l’a calciné. On a enfin repris par l’acide acétique pour
dissoudre le carbonate de calcium. Le résidu de fluorure
calcique a été transformé en sulfate, puis pesé.

Voici, à présent, les faits qui nous ont amenés à supposer
que le fluor est combiné au fer dans le métal qui nous
occupe.

Lorsqu’on chauffe progressivement la matière dans un
tube à réaction sur une lampe à alcool, on la voit d’abord
devenir extrêmement mobile ; puis bientôt une vive réac¬
tion se manifeste et il se dégage des vapeurs qui corrodent
fortement le verre. Lorsque la réaction est terminée, la
matière, de jaune clair qu’elle était, est devenue rouge
brun ; si alors on cherche le fluor dans le résidu, on n’en
trouve pas.

Le fluor ne se trouve donc pas dans notre minéral à l’état
de fluorure de calcium, car, dans ce cas, c’est dans le
résidu de la calcination que le fluor devrait se trouver, au
moins en grande partie.

L’énergie de la réaction et la faible température à laquelle
le lluor se dégage, indiquent que ce dernier se trouve dans
notre minéral à un état particulier qu’il sera intéressant
d’étudier.

Voici en outre une autre expérience qui vient confirmer
notre opinion.

Ayant dissous la matière en question dans l'acide chlo-

— 39 -

rhydrique, puis saturé la dissolution par l’ammoniaque et
traité le précipité ainsi produit par l’acide acétique en
excès, à froid, nous avons constaté que le filtrat contenait
la totalité du calcium, tandis que le fluor se trouvait dans
le résidu indissous.

Si le fluor s’était trouvé dans notre substance à l’état de
fluorure de calcium, celui-ci se serait précipité lors de
l’addition de l’ammoniaque et serait resté ultérieurement
indissous par l’acide acétique. Nous aurions donc dû trou¬
ver du calcium dans le résidu ; or, celui-ci n’en contenait
pas, comme nous venons de le dire.

Nous comptons reprendre par la suite l’étude de cet in¬
téressant composé, ainsi que son examen microscopique.
Pour le moment, nous nous contenterons de résumer ci-
dessous ses principales propriétés physiques et chimiques.

Convaincus que nous nous trouvons en présence d’une
nouvelle espèce, vu que Ton n’a pas encore signalé une
combinaison de fer et de fluor, nous proposons de lui don¬
ner le nom de Richellite , pour rappeler le lieu où ce mine¬
rai se rencontre.

Si nous comparons la composition de la Richellite à celle
des phosphates de fer connus, nous ne voyons que le ca-
coxène qui s’en approche et qui, paraît-il, contient des
traces de fluor. Cependant le cacoxène contient 19,6 d’an¬
hydride phosphorique et 67,6 d’oxyde ferrique, tandis que
la Richellite en contient respectivement 28,65 et 28,71.

Voici les principaux caractères de la Richellite.

Caractères physiques. — La Richellite se présente en
masses d’un jaune crème, devenant jaune d’ocre clair par
altération. Sa poussière est jaune d’ocre très clair. Son
éclat est gras ou résineux, devenant plus ou moins terreux
par altération. La texture intime est la texture compacte ;
sa texture proprement dite, la texture stratoïde. La matière
se laisse facilement, mais grossièrement diviser suivant

- 40

les joints de texture. Les segments produits par cette divi¬
sion laissent voir à leur surface des enduits ou de petites
concrétions formées par la même matière qui compose le
minéral : souvent ces concrétions paraissent comme en¬
duites de vernis.

Enfin, dans le minéral altéré, on aperçoit dans les fentes,
de petits globules à texture fibro-radiée, rappelant ceux de
la Wavellite. Nous en reparlerons plus loin. Quelques fois
la cassure produite sur la tranche laisse apercevoir des
irisations.

La Richellite a une dureté comprise entre 2 et 3 : sa
densité moyenne est représentée par le chiffre 2. Sa téna¬
cité est très faible.

‘ Caractères chimiques. — 1° Chauffée à 100°, la Richel¬
lite perd 23,33 % d’eau sans changer sensiblement de cou¬
leur. Si l’on fait cet essai dans un tube à réaction, on peut
constater que l’eau ainsi obtenue est neutre et que le verre
n’est nullement attaqué.

2° Chauffée dans un tube fermé sur une lampe à alcool,
une vive réaction se produit, il se dégage de l’eau et de
l’acide fluorhydrique. Le verre est fortement corrodé. La
perte par calcination est alors de 35,54 °/0 ; le résidu
est devenu rouge brun. Nous sommes même parvenus,
quoique difficilement, à cause de la difficulté de la manipula¬
tion, à graver des caractères sur un verre de montre, sans
le secours d’un acide , en chauffant tout simplement la
matière.

Remarque. — Nous avons déterminé la perte à 100° en
chauffant, dans deux essais différents, la matière dans
l’étuve, pendant douze heures. Ce n’est qu’au bout de ce
temps que les pesées devenaient concordantes.

3° Au chalumeau, la Richellite fond facilement en émail
faiblement magnétique, noirâtre. On peut représenter son
degré de fusibilité par le chiffre 2.

— 41 -

4° Soluble avec la plus grande facilité dans les acides,
surtout dans l’acide chlorhydrique, avec élévation de tem¬
pérature.

5'* La solution nitrique précipite abondamment par le
réactif molybdique et ne précipite ni par le nitrate
d’argent, ni par le chlorure de baryum.

6° En chauffant la matière avec de l’acide sulfurique dans
une capsule en platine, on parvient à graver très facilement
et très nettement des caractères sur un verre de montre.
Le résidu, repris par l’eau, laisse du sulfate de calcium
indissous.

7° En fondant la matière avec les carbonates alcalins,
reprenant la masse par l’eau, acidulant la solution par
l’acide acétique en excès (pour empêcher la précipitation
du phosphate calcique et détruire l’excès de carbonate
alcalin), on obtient par le chlorure de calcium un préci¬
pité gélatineux de fluorure calcique.

Les petits globules fibro-radiés, qui se trouvent dans les
fissures de la Richellite, avaient été d’abord pris par nous
pour de la Wavellite. Ces petits globules, mis dans l’acide
nitrique, à froid, se brisent et on voit alors, à la loupe, les
petites aiguilles qui formaient le globule, dispersées.

Nous avons constaté que ce caractère est aussi propre
aux petits globules de Wavellite.

Ayant cherché à avoir, au moyen de nos globules, la
réaction avec le nitrate de cobalt, nous avons obtenu un
émail noir, semblable à celui que la Richellite nous avait
donné. Nous avons analysé sommairement ces globules :
nous y avons trouvé de l’acide phosphorique, de la chaux,
du fluor et du fer. Ce dernier a même été dosé : nous y
avons trouvé 28,08 d’oxyde ferrique. Il est donc très
probable que ces globules soient formés de Richellite.

La Richellite se trouve dans son gisement associée à
de l’halloysite, à de l’allophane et à un phosphate verdâtre
contenant du fer à l’état ferreux.

42

Nous y avons aussi trouvé de l’asbolane (oxyde de man¬
ganèse et de cobalt) en enduits noirs, prenant parfois quel¬
ques millimètres d’épaisseur. A cettte occasion, nous avons
constaté qu’un bon caractère pour décéler des traces de
peroxyde de manganèse est de traiter la matière par l’acide
chlorhydrique à une douce chaleur : la liqueur prend une
teinte vert olive caractéristique, due probablement au
dégagement de chlore.

Formule de la Richellite. — Nous pensons qu’il serait
prématuré de chercher à donner pour le moment une for¬
mule rationnelle de la Richellite. Nous reviendrons plus
tard sur ce sujet, après avoir refait de nombreux dosages
du fluor, et après avoir étudié la Richellite au microscope.
Nous nous contentons, pour le moment, d’en donner
l’analyse moléculaire que voici :

p -O 5

r -o 3

CaO

HF1

H20

2

0

4

3

46,0

Nous finirons par résumer ici les faits qui portent à
croire que le fluor se trouve, dans la Richellite, combiné
au fer, et qui font, par conséquent, de la Richellite une es¬
pèce nouvelle.

1° Le fluor se dégage en totalité par l’action de la
chaleur.

2° La solution chlorhydrique, précipitée par l’ammo¬
niaque, donne un filtrat qui ne renferme que des traces de
calcium ; donc il n’y a pas de chaux à d’autre état qu’à
l’état de fluorure ou de phosphate. Mais si, après précipi¬
tation par l'ammoniaque, on ajoute un grand excès d’acide
acétique, à froid, et que l’on filtre, on a :

a) Un filtrat contenant le phosphate de calcium ;

b) Un précipité qui, très bien lavé, se dissout dans l’acide

— 43 —

sulfurique, en donnant une liqueur limpide, même par
l'addition d’alcool : donc, pas de calcium.

Ce précipité desséché incomplètement à l’air, puis cal¬
ciné dans un tube à réaction, dégage des vapeurs qui
corrodent fortement le verre.

Ainsi la chaux paraît se trouver en totalité à l’état de
phosphate, tandis que le précipité contient : fer, fluor,
anhydride phosphorique.

A quel état le fluor s’y trouve -t-il ?

L’état d’oxyfluorure semble d’abord très plausible. On
sait, en effet, par les travaux de M. Scheurer-Kerstner,
que, lorsqu’on traite une solution de fluorure de fer par
l’ammoniaque, on obtient un précipité rouge qui est un
oxyfluorure de fer. Ce composé donne par la chaleur, en
présence de l’eau, de l’acide fluorhydrique et laisse un
résidu de Fe2 Or\ Ce sont bien là les principales propriétés
de la Richellite.

Cependant il y a deux objections qui paraissent exclure
la présence de Foxyfluorure dans la Richellite.

1° L’analyse donne une trop petite quantité d’oxyde
ferrique par rapport à celle de l’acide fluorhydrique, pour
pouvoir former un oxyfluorure.

.2° On sait que l’hydroxyde de fer, précipité par l’ammo¬
niaque, se dissout très facilement dans l’acide acétique à
froid. Si le fer se trouvait à l’état de fluorure basique dans
le minéral ou bien dans le précipité produit par l’ammo¬
niaque, il est très probable que, lors de l’addition de l’acide
acétique, l’excès d’oxyde du fluorure basique se serait dis¬
sous à l’état d’acétate ferrique. Le fluorure ferrique étant
ainsi devenu libre devrait réagir avec le phosphate cal¬
cique, en solution dans l'acide acétique, et donner par
double décomposition du fluorure calcique, insoluble dans
l’acide acétique. Or, le résidu insoluble dans l’acide acé¬
tique ne contient pas de calcium.

— 44 -

Nous sommes amenés par là à conclure que, pour le
moment, sans pouvoir fixer l’état auquel le fluor, le fer et
l’anhydride phosphorique se trouvent combinés dans la
Richellite, nous sommes certains que le fluor s’y trouve en
combinaison avec le fer.

RECHERCHES SUR LES CRINOIDES

DU

FAMENNIEN (DÉVONIEN SUPÉRIEUR) DE BELGIQUE

I

CONTRIBUTION A L’HISTOIRE DU MELOCRINUS
HIEROGLYPHICUS, GOLDF.,

PAR

Julien FRAIPONT

ASSISTANT DE ZOOLOGIE A L’UNIVERSITÉ DE LIEGE.

(Y. pl. 2 et 3. )

Historique. Gomme on le sait, le Melocrinus hiero-
glyphicus est le type du genre Melocrinus. Cette espèce a
été décrite et figurée pour la première fois par Goldfuss(1).
La description de Goldfuss est très écourtée (huit lignes)
et très incomplète. Elle est accompagnée de cinq figures
du calice.

Bronn (*) dans sa Lethæa geognostica n’a fait que repro¬
duire trois des figures de Goldfuss; il les a interprétées en
sept lignes .

F. Roemer (3) a dit aussi quelques mots du M. hieroghj -
phicus.

(') Goldfuss. Petréfacla Germciniœ, p. 197, pl. 60, fig. 1, a, b, c, d, e ;
1826-4833.

» Nova acta acad. Leop., t, XIX, Ie partie, p. 339; 1839.

(*) Bronn. Lethæa geognostica, vol 1. p.63, pl. VI, fig. 10, a, b, c; 1837.

(3) F. Roemer. Bronn's Lethæa geognostica : Palœo-lethœa, p. 251-232 ;
1852-1854.

» Rhein. Uebergangsgebirge , p. 60, pl. 1.

— 46

Pictet Q) dans son Traité de paléontologie a reproduit
les figures de Goldfuss.

L’absence de toute description détaillée de cette espèce,
commune dans le dévonien supérieur de Belgique, et la
découverte d’un individu pourvu encore d’une partie de ses
bras, m’ont déterminé à reprendre l’étude du Melocrinus
hierogly pliions. Dans ce premier travail, ma description
n’aura en vue que l’exemplaire dont je viens de parler.

Description. Je ne connais de l’animal que le calice et
trois fragments de bras.

Le calice a la forme d’une pyramide irrégulièrement
pentagonale, à base légèrement voûtée, à sommet tron¬
qué.

Toute la surface du calice est parquetée de plaques so¬
lides, polygonales, bombées et intimement unies les unes
aux autres par leurs bords. On peut encore distinguer sur
un certain nombre de ces plaques des protubérances
allongées et irrégulièrement contournées qui rappellent
des hiéroglyphes ; d’où le nom de l’espèce, (fig. 1 et 2,
pl. 2.)

Les pièces basales manquent sur cet exemplaire. J’ai
reconstitué dans le diagramme cette partie d’après un
autre échantillon de la collection de Monsieur le professeur
Dewalque. Comme on le sait, chez toutes les espèces de ce
genre, il existe 4 basales dont 3 semblables, pentagonales,
la quatrième hexagonale, plus grande que les autres.

Les radiales primaires sont au nombre de cinq. Elles
se trouvent immédiatement au-dessus des basales et
forment une couronne complète en s’unissant entre elles
par leurs bords. Quatre d’entre elles sont heptagonales.
J’ai pu m’en assurer sur un grand nombre d’échan¬
tillons complets de la collection de M. le professeur

(l) Pictet. Traité de paléontologie p vol. IV, p. 323, atlas, pl. G, fig. 8.

/

— 48 —

G. Dewalque. La cinquième est hexagonale. Les quatre
radiales heptagonales alternent avec les basales sous-ja¬
centes ; la radiale hexagonale repose sur la basale hexago¬
nale.

Une radiale secondaire hexagonale repose sur chaque
radiale primaire. Sur chacune de ces dernières se trouve
une radiale tertiaire heptagonale. Ces séries de radiales di¬
minuent de volume de la base du calice vers les bras.

Les cinq radiales tertiaires sont axillaires chacune
pour deux radiales distichales, qui s’insèrent sur le bord
supérieur des premières, coupé en forme de toit. Les
radiales distichales sont hexagonales et unies entre elles
deux à deux par l’un de leurs bords.

Les cinq groupes de deux radiales distichales sont axil¬
laires chacune pour un bras.

Je parlerai plus loin de ceux-ci.

Les espaces compris entre les trois couronnes de cinq
radiales sont occupés par les interradiales. Entre cha¬
cune des cinq séries de radiales primaires et secondaires,
prises deux à deux,- s’intercale une interradiale hexago¬
nale.

Entre chaque série de radiales secondaires et lertiaires,
prises deux à deux, s’interposent deux interradiales qui
sont pentagonales, hexagonales ou heptagonales. Au-des¬
sus de ces deux rangées d’interradiales et entre les cinq
séries de radiales tertiaires et les cinq séries de deux ra¬
diales distichales se trouve une troisième rangée de trois
interradiales, pentagonales, hexagonales ou heptagonales.
Leur nombre total est donc de quinze.

Enfin, au-dessus de celles-ci, dans chaque interradius, il
y a encore trois à cinq interradiales plus petites, disposées
sur deux rangs, dont la position et la forme sont variables.
En haut, elles s’unissent entre les bras avec les plaques du
toit du calice.

- 49

Trois des cinq interradius sont relativement étroits et
deux plus larges. L’un de ces derniers est Vinierradius
anal, mais il ne présente pas, comme chez beaucoup d’es¬
pèces du genre, une plus grande surface, ni un plus grand
nombre de plaques que l’autre.

Le toit du calice , encore appelé voûte, face supérieure ou
fâce~ventrale,'est nettement pentagonale, légèrement bom-
bë.|Il est entièrement parqueté de plaques pentagonales,
hexagonales ou heptagonales, unies solidement entre elles.

Délimitée en dehors par l’une des faces du pentagone
et latéralement par la base d’insertion de deux bras, se
trouve une zone ovale dont le grand axe s’étend vers le
centre du toit. Cette partie est légèrement concave. On
peut y reconnaître quelques grandes plaques aplaties, puis
une f région vague où devait se trouver l’anus. J’ai pu ob¬
server celui-ci d’une façon très complète chez de jeunes
exemplaires. Chez eux, il est manifestement excentrique,
tandis que, sur l’exemplaire dont il est ici question, il est
presque subcentral. Sur ces jeunes individus, il est déli¬
mité par douze petites plaques, qui se prolongent oblique¬
ment et en dedans, de façon à circonscrire un véritable
entonnoir au fond duquel se trouve un orifice polygonal.
Ayant examiné un grand nombre d’exemplaires de tout
âge appartenant à cette espèce, j’ai pu constater que la
zone anale es't d’autant plus dégradée et moins bien déli¬
mitée que l’on a sous les yeux des individus plus âgés. Ce
n est jamais que sur de jeunes exemplaires que j’ai pu trou¬
ver la constitution typique de l’anus.

Les bras n'ont jamais été décrits. Aussi quoique le
Melocrinus ideroglyphicus fut le type du genre, les
auteurs, Schulze (') entre autres, ont du avoir recours à

(*) Ludwig Schulze. — ; Monographie ( 1er Echinodermen des Eifler Kalkes —
(Denksehriften der Kais. Akad. der Wissenscliaften), Wien, 1867, p. 174 et

p. 177.

ANNALES SOC. CÉOL. DE RELG.. T. X.

MÉMOIRFS, 4

d'autres espèces pour en donner les caractères quant à ce
qui regarde les bras. Ainsi, la diagnose de Schulze est basée,
je pense, sur le Melocrinus stellaris (CtenocrinusJ dont
on a trouvé des exemplaires avec des fragments de bras.

Comme je l’ai déjà dit, chaque bras s’insère sur le calice
par l’intermédiaire de deux radiales distichales. A première
vue chacun des troncs semble formé de deux bras accolés,
unis l’un à l’autre dans toute leur longueur; en un mot
ces cinq bras semblent doubles. Ils diminuent de volume
de leur base d’insertion à leur extrémité libre. Ils sont
incurvés de dehors en dedans (pl. 2, fig. 1). Un sillon longi¬
tudinal dorsal et médian divise chaque bras en deux moitiés
subcylindriques. Du côté de la face interne ou ventrale il
existe un autre sillon longitudinal et. médian, beaucoup plus
large et plus profond que le premier : c’est la gouttière
ambulacraire ou tentaculaire. Tandis que vers la base des
bras elle est largement ouverte (fig. 5 g, pl. 3), vers le som¬
met elle tend de plus à prendre la forme d’un canal cylin¬
drique, fendu dans sa longueur (fig. 4 g). Ce canal est
complet dans les pinnules.

Du fond du sillon dorsal nait une cloison médiane
perpendiculaire au grand axe du bras, qui se prolonge jus¬
qu’à la voûte de la gouttière ambulacraire. Elle sépare le
bras en deux portions, l’une de droite, l’autre de gauche.
C’est l’existence de ce sillon qui fait paraître le bras double.
Chacune de ces portions est formée d’une série d’articles
placés les uns au-dessus des autres, constituant les pièces
brachiales. Ces pièces s'articulent entre elles à l’aide de
dentelures rayonnantes (fig. 4).

Les pièces d’une rangée longitudinale d alternent
jamais avec celles de Vautre dans un même bras. Elles
sont disposées au contraire en deux séries parallèles et
concordantes. C’est là un des caractères les plus marquants
des bras du Melocrinus hieroglyphicus. Toutes les bra-

— 51 -

chiales n’ont pas la même forme ni les mêmes dimensions.
Du côté de la face externe ou dorsale du bras elles ont
toutes sensiblement la même hauteur ; mais alternative¬
ment de trois en trois articles, on en trouve une dont la
hauteur va en s’accroissant de la face dorsale à la face ven¬
trale. Chacun de ces articles porte latéralement un rameau
secondaire. Au contraire, les articles intermédiaires dimi¬
nuent de hauteur de la face dorsale vers la face ventrale;
ils ne portent jamais de bras secondaires. Vers la face
ventrale de chaque article élargi, les bords latéraux
externes se prolongent en un petit cône tronqué (fig.4,ar.)
Sur chacun de ces tubercules s’insère un bras secondaire
simple, qui se dirige obliquement en dedans et d’arrière en
avant. Ces rameaux secondaires sont assez longs; ils vont
en s’effdant de leur base d'insertion à leur extrémité libre.
Ils sont formés d’une série de pièces discoïdes, s’articulant
entre elles de la même façon que les brachiales des cinq
troncs primaires.

Les premières pièces des rameaux secondaires s’arti¬
culent sur les tubercules des brachiales axillaires des bras
primaires par une face d’articulation rayonnante. Ces
articles ont tous la même hauteur. Du côté de la face ven¬
trale ou interne ces rameaux secondaires sont creusés d’un
léger sillon, la gouttière ambulacraire. A leur tour chacun
des articles porte latéralement, du côté de sa face interne
ou ventrale, une paire de tubercules (fîg.10 t.). Sur chacun
de ceux-ci s'insère une pinnule.

Les p timides sont médiocrement longues. Leur base
d'insertion sur les bras secondaires est élargie et arrondie,
puis elles vont en s’effilant vers leur extrémité libre Elles
sont constituées d’une série d’articles allongés, hexagonaux
(fig. 11, 12.), comprimés transversalement et placés bout à
bout. Elles sont traversées dans toute leur longueur par un
canal central polygonal (fig. 11 et 12).

52 —

Le pédicule manque à notre échantillon. Rarement d’ail¬
leurs on le trouve encore fixé au calice. Il est constitué par
une série d’articles discoïdes, à surface creuse, et empilés
les uns sur les autres. Les disques sont tantôt surbaissés
(fig. 13) /tantôt plus ou moins étirés en longueur (fig. 15).
Les faces d’articulation des disques présentent des côtes
rayonnantes, convergeant vers un canal central de forme
pentagonale (fig. 14)/

Dimensions.

Hauteur du calice. . . . . . . .36 millimètres

Pourtour à la base des bras: . . . .135 »

Longueur des radiales primaires. 9 à 10 »

)) . )), » secondaires. . 8 »

» » .» tertiaires 7 »

» » » distichales . 6 à 8 »

» » interradiales de 1er ordre . 10 »

» » » de 2° » 8 à 10 »

» » » de 3e » 5 à 7 »

Plus grand diamètre supérieur ou du

toit du calice . 28 »

Longueur moyenne des trois fragments

de bras . 70 »

Largeur des bras à la base .... 5 »

Longueur moyenne des rameaux secon¬
daires. . . ? »

Largeur moyenne des rameaux secon¬
daires à la base. . . . . . 1 à 1 4/a »

Longueur des pinnules, environ ... 5 »

Largeur des pinnules à la base. ... 4 /8 »

Présence de Capulus à la surface du calice. Sur le toit
du calice de l’individu que nous décrivons se trouvait fixé,
au niveau delà zone anale, un Capulus , que M. le profes-

seur Dewalque m’a déterminé comme Capulus procum -
bens, de Ryckh. Voir fig. 2, pl. 2

La présence de Capulus sur des P laty crinus] Cromyo"
crinus , Allô crinus, A ctino crinus et Melo crinus avait déjà
été indiquée par divers auteurs. M. le professeur L. G. De
lvoninck me dit avoir vu jadis des Capulus sur un certain
nombre de crinoïdes qui lui avaient été communiqués
par M. Trautschold.

La présence de ces mollusques au niveau de l'orifice du
calice a été considérée par Austin (l) et d’autres comme
une preuve que cet orifice n’est pas un anus, mais une
bouche. Ces auteurs admettent que les crinoïdes précités
se nourrissaient de ces mollusques. Mais Meek et Wor-
then (2) ont rencontré des coquilles de Capulus dont la
surface externe portait les empreintes des plaques des
crinoïdes sur lesquels elles étaient fixées. Ils en ont
conclu à bon droit que ces mollusques avaient dû vivre
longtemps à la surface des crinoïdes et même avaient
dû s’y accroître. Loin d’être la nourriture des crinoïdes
cités, ils en seraient les parasites ou tout au moins les
commensaux. J’ai rencontré sur un autre exemplaire de
Melocrinus un petit Capulus fixé, non passur le toit, mais
sur Vuhe des faces latérales du calice. Ce qui semble une
preuve de plus à l’appui d’un véritable commensalisme.

Rapports et di/férèncès. L’individu que je viens de
décrire, peut être considéré, tant par sa forme que par les
ornements de sa surface, comme réalisant le type dé
l’espèce.

Il se rapproche par le calice du Melocrinus glbbosus,
Goldf. et du M. pyramidalis Goldf. mais, chez notre sujet,
le toit du calice n’est pas voûté comparativement à celui

(t) Zittet ; llandbuch der PaUmmitoloyié, I. Band, III. L ieferung, p, 335.

(*) Ibidem.

- 54 —

des espèces précédentes. Les ornements des plaques, en
hiéroglyphes, constituent un caractère spécifique sur
lequel on ne peut se tromper. Si l’on compare les diverses
espèces appartenant au genre Melocrinus chez lesquelles
on a trouvé les bras, deux caractères restent communs,
c’est d’abord la double apparence des cinq bras primaires,
qui ne se ramifient pas; ces bras primaires sont axillaires
par rapport aux rameaux secondaires, qui sont eux-mémes
indivis; c’est le second caractère. La disposition des bra¬
chiales des cinq bras axillaires varie d’une espèce à fautre,
aussi bien que le nombre et la position des rameaux
secondaires; il en est de même de la forme et du nombre
des pinnules (').

Dans ces détails les bras du Melocrinus hieroglyphiçus
s’éloignent des bras connus des autres Melocrinus.

Gisement et localité. M. Colette, candidat en sciences
naturelles, a trouvé cet exemplaire dans les schistes de
Frasnes, à Lambermont, près Yerviers.

Je remercie affectueusement mon maître et ami, M. le
professeur G. Dewalque, qui m’a communiqué ce Melo¬
crinus hieroglyphiçus. Il a mis de plus à ma disposition
un grand nombre d’échantillons de cette espèce, de tout
âge et de toute forme, provenant de sa collection. Ceux-ci
m’ont été très utiles pour la comparaison.

(b Melocrinus decadacttjlus, Goldf., Nova Act. Àc. Leop., XIX, p. 343,
pl. 31, lig. 3.

Melocrinus nobilissimus, Hall, Natural History of New York, vol. III, p. 403,
pl. 2, f. 1-4 et pl. 2 a, fig. 1.

Melocrinus pachydactylus, Conrard, ibid, vol. III, p. 107, pl. 3, fig. 1-4 À.

Melocrinus paucidactylus, Hall, ibid, vol. III, p 109, pl. 3, fig. 3.

Melocrinus tijpus, Bronn, Jahrb. f. Minéralogie, p. 342, pl. 8 B.

Melocrinus stellaris , Schulze, loc. ci t . , p. 63, pl. IV, fig. 3, etc., etc.

II

LE GENRE MELOCRINUS.

(V. pl. 4 et 4.)

Dans ces derniers temps le genre a été nettement défini
par Schulze (*), par Zittel (*)' et par Wachsmuth (5). Je n’y
reviendrai donc pas.

La collection de M. le professeur Gustave Dewalque ren¬
ferme plus de trois cents exemplaires appartenant à ce
genre; on peut les rattacher à six espèces. L’une d’elles
est le Melocrinus hieroglyplücus Goldf. , les cinq autres
sont nouvelles. Sauf chez le M. Benedeni , qui n’est repré¬
senté que par un seul échantillon, j’ai rencontré pour
chaque espèce des individus de toute taille, c’est-à-dire,
de tout âge. J’ai pu retrouver chez tous les sujets que je
rapporte à une même espèce, les caractères essentiels de
l’espèce, aussi bien chez les jeunes que chez les adultes.
Ce fait est important à noter, par ce qu’il prouve la légiti¬
mité de ces espèces. M. le professeur Dewalque a bien
voulu me charger de les faire connaître.

(!) Schulze. — Denkschrifien der liais. Akad. der Wissemch. Wien, 1867.
(Monogr. der Echinodermen des Eifler Kalkes, p. 173-176J.

(â) Zittel. — Handbuch des Palaeont, I. B., p. 371-372.

(s) Wachsmuth and Springer. — Eev. ofthePalœocrinoïdea, 1881, p. 1 IS¬
IS!.

- 56 —

4. Melocrinus hierogly pliions, Goldf.

(PI. 4 fig. l-o).

Goldfuss. — Petr.Germ., p. 197, pl. 60, fig. 4, a, b, c, d, e;
4826-4833.

Nova acta acad. Cæs. Leop.-Car. , t. XIX, Ie p.,
p. 339; 4839.

Broun. — Lethæa geogn, vol. I, p. 63, pl. IV, fig. 10,
a, b, c; 4837,

F. Roemer. — Bronn’s Lethæa geogn., Palæo-Lethæa, p.
251-252; 4852-4854.

Rhein. Uebergangsgebirge, p. 60, pl. I.
Pictet. — Traité de paléontologie, vol. IV, p. 325, atlas,
pl. G., fig 8.

Sçliulze. — Denksch. der Kais. Akad. der Wissensch.,
Wien, 1867; p. 475-476.

Zittel. — Handb. des Palæontologie, vol. I, p. 372.
Wachsrnuth and Springer. — Rev. of thejPalaeocrinoïdea,
4881, p. 418 et 419.

Je ne reviendrai pas sur la description de l’espèce; elle a
été donnée dans la première partie de ce travail. Mais je
m’arrêterai à certaines particularités au point de vue de la
spécification.

Les caractères des bras ne peuvent guère être utilisés,
car jusque ici ils manquent chez beaucoup d’espèces, ou
bien ils n’ont été trouvés qu’exceptionnellement.

Il en est de même du pédicule.

Le plus souvent on ne rencontre que le calice.

. Voyons quels sont lés caractères qui peuvent servir à la
détermination spécifique de celui-ci. Sa forme peut tou¬
jours être ramenée à celle d’une pyramide pentagonale, à
sommet tronqué. Les faces de la région dorsale sont tantôt
légèrement convexes ou concaves, tantôt planes. Ces diffé-

- 57

rences peuvent exister chez le même individu. L’interradius
anal n’est pas caractéristique. Le sommet ou face ventrale
est rarement en assez bon état pour être utilisé dans la
détermination. La position et les rapports de l’anus ne sont
presque jamais visibles chez les grands individus. Les
plaques basales, bien développées, s’ouvrent presque per¬
pendiculairement aux radiales. Les plaques polygonales
sont plus ou moins bombées, toujours nettement .délimi¬
tées par des sillons rectilignes. Les ornements de chaque
plaque ne traversent jamais ces gouttières pour s’unir à
ceux des voisines. Quant à ces derniers, ils sont très
caractéristiques de l’espèce, quoique d'une certaine varia¬
bilité dans leur forme, dans leur nombre et dans leur grou¬
pement. Chez les uns, ce sont de petites saillies allongées,
arborescentes, contournées et disséminées sans ordre à la
surface des plaques. Ce sont là les ornements typiques de
l’espèce, de véritables hiéroglyphes (ph 4. fig. 5).

Chez d’autres, les saillies sont encore allongées et plus ou
moins contournées, mais pas arborescentes (pi. 4 fig. 1 et 4).
D’autres fois, les dessins se présentent sous forme de
petits tubercules arrondis, ou bien ce sont des tubérosités
presque toutes rectilignes , radiairement disposées et
réunies aux autres par de petites anastomoses. Alors l’en¬
semble. de ces ornements présente sur chaque plaque une
figure étoilée, plus ou moins régulière (pi. 4, fig. 3). On
peut trouver beaucoup de transitions entre ces divers
.types d’ornements, même chez un seul individu.

On rencontre quelquefois dans la disposition des plaques
des irrégularités de forme. Ainsi, j’ai trouvé un individu
dont la troisième radiale est obliquement placée sur la der¬
nière. Il s’en suit dans ce cas que l’axe du bras et celui des
.radiales disti châles et de la troisième radiale ne se trouvent
plus dans Je même plan que celui des deux premières
radiales (pi. 4- fig. I). C’est là une particularité dont on ne
peut tenir compte dans la spécification.

— 58 —

Dimensions du calice.

Hauteur des plus grands exemplaires. . 0,045

Plus grande largeur à la base des bras. . 0,045

Hauteur des plus petits individus. . . 0,009

Plus grande largeur à la base des bras. . 0,006

Entre ces deux tailles extrêmes, il y a des individus de
toutes grandeurs.

Rapports et différences. — J’ai traité ce sujet dans la
première partie de ce travail.

Gisement et localité. — Cette espèce est abondante dans
les schistes de Frasnes, à Senzeille.

M. le prof. G. Dewalque a rencontré cette espèce en
diverses localités, depuis l’Entre Sambre-et-Meuse jusqu’à
Verviers. Il la considère comme caractéristique de la
partie supérieure des schistes de Frasnes proprement
dits, sous les schistes à calcéoles, On l’a observée aussi
au delà de la frontière, à Breinig, au S. de Stolberg.

2. M elocrinus Konincki, Dew., ms.

(PI. 4, fïg. 6, 7, 8.)

Le calice est typiquement pyriforme, quelquefois
globuleux. La surface des plaques est ornée de saillies
rectilignes disposées radiairement, se réunissant souvent
deux par deux vers le centre et se prolongeant toujours
d’une plaque à l’autre. Il résulte de là que toute la
surface du calice est garnie de figures étoilées, unies les
unesaux autres par les extrémités de leurs prolongements;
chaque étoile correspond à une plaque (pi. 4, fig. 7). Les
pièces basales sont bien développées et presque perpen¬
diculaires aux premières radiales. Il existe cinq séries de
deux radiales distichales de deuxième ordre, qui sont axil-

- 59 -

laires pour les bras. Les interradiales sont ordinairement
groupées comme suit. Dans quatre interradius une inter¬
radiale primaire, suivie de deux secondaires et ensuite
de deux tertiaires, puis trois quaternaires, enfin une série
de plus petites plaques, en nombre et en ordre indétermi¬
nés, groupées entre la base des bras. Dans l’interradius
anal, une plaque primaire, trois secondaires, quatre ter¬
tiaires, quatre quaternaires, puis deux plus petites, irré¬
gulièrement disposées entre la base des deux bras corres-
dants. Cette disposition n’est cependant pas absolue et
l’on ne peut y attacher une importance très grande.
L’interradius anal est toujours plus grand que les autres.

L’anus est petit, tout à fait excentriquement placé entre
deux bras. Il est délimité par une dizaine de petites
plaques en saillie qui probablement formaient une probos-
cis peu saillante (pL 4, fig. 6 a). Elles sont partiellement
brisées dans tous les exemplaires que j’ai examinés.

Le sommet ou toit est légèrement voûté et formé de
petites plaques semblables à celles qui revêtent les faces
latérales de la région dorsale. Elles n’offrent aucune par¬
ticularité marquante.

Les bras manquent.

La tige, formée d’articles cylindriques, superposés,
n’offre pas de caractère spécial.

Certains individus présentent des irrégularités assez
importantes. Ainsi, sur le même individu, il peut y avoir
deux radius portant une quatrième radiale à laquelle
font suite les deux séries de deux radiales distichales

normales (pi. 3, fig. 8.)

Dimensions .

Hauteur d’un individu pyriforme . . 0,030

Largeur la plus grande. . 0,024

Hauteur d’un grand individu globuleux 0,040
Largeur . 0,035

GO

Rapports et différences . — Cette espèce ressemble au
Melôcrinus rotundatus (*) ; mais ici la surface d’insertion
des bras est plus latérale; elle est ovale au lieu d’être
arrondie ; l’anus est plus excentrique, plus élevé; il n’ap-
partientpas au toit, mais à l'interradius anal lui-même. En
regardant la face ventrale on ne voit pour ainsi dire pas
l’anus, ce qui n’est pas le cas pour le M. rotundatus . Au
point de vue des ornements des plaques cette espèce se
rapproche aussi de certaines variétés du M. gibbosus (2).

Elle a aussi sous ce rapport quelque ressemblance avec
le M. decadactylus (3) et le M. stellaris (4), mais les rayons
des figures étoilées sont beaucoup plus nombreux et plus
rapprochés que chez ces derniers.

Gisement et localité. — Schistes de Frasnes, à
Senzeille.

3. Melôcrinus Benedeni, Dew. ms.

(pi. 4, «g. 9):

Le calice est cupuliforme et surbaissé. Les plaques pa¬
raissent avoir été complètement dépourvues d’ornemen¬
tation. Les basales sont très rétrécies vers la base; elles
sont bien développées en hauteur, sont fortement obliques
de bas en haut et de dedans en dehors. Les cinq radiales
primaires sont relativement très volumineuses; les ra¬
diales secondaires le sont moins et les radiales tertiaires
beaucoup plus petites. Sur chacunes de celles-ci s’insèrent
deux petites radiales dislichales, axillaires pour les bras.

(*) Schulze. Loc. cit., p. 179, pi. VI, fîg. 2, 2 a.

(2) Schulze. Loc. cit., p. 178, pl. VI, fig. 4 a, 1 b.

(3) G'ol'dfüss. Nova acta acad. Caes. Leop. Car., 1839, t. XIX, p. 342, pl.
XVI,”fig. 5.

(4) Roemer. Verhandl. d. nat. Vereins d. RheinI,, IX, p. 283, pl. II, fig 2«.
Schulze. hoc. cit., p. 177, pl. VI, fig 3.

- 61 —

Les cinq interradiales de premier ordre très volumineuses;
sur celles-ci un rang de deux ou trois interradiales plus
petites/ puis un nombre variable de petites plaques irré¬
gulièrement disposées. L’interradius anal n’est pas plus
développé que les autres.

L’anus est petit, excentriquement situé entre deux bras.
Il n’appartient pas à la face ventrale, mais à l’interradius
anal. Il se présente sous la forme d’une ouverture quin-
quélobée, limitée par cinq petites plaques recourbées et
dont l’ensemble rappelle les dents de la lanterne d’Aristote
d’un oursin. La face ventrale est légèrement convexe et
recouverte de plaques peu nombreuses.

Les bras manquent.

La tige manque. Elle devait être cylindrique, très grêle,
si l’on en juge par la face inférieure d’articulation des
basales.

Dimensions .

Hauteur du calice . 0,022

Plus grande largeur transversale. . . 0,025
Hauteur des radiales primaires. . . . 0,008
» » secondaires . . . 0,006

Diamètre de la face inférieure et articu¬
laire des basales. . . . 0,003

Rapports et différences. — Cette espèce s’écarte de
toutes les espèces connues du genre par le petit nombre
des plaques du calice, la grandeur des radiales primaires,
la forme des basales et la forme de l’anus.

Gisement et localité. — Schistes de Frasne, à Senzeille.

4. Melocrinus globosus , Dew. ms.

(Pi. $$ fig, 1-4. )

Le calice est très globuleux, quoique ayant souvent le
toit plus ou moins détérioré.

— m -

Les plaques sont ornées de petites saillies allongées,
contournées et disposées irrégulièremeni à leur surface.
Les basales sont très surbaissées, excessivement réduites.
Les radiales primaires, secondaires et tertiaires, les inter¬
radiales de premier ordre et de second ordre sont toutes
sensiblement de même grandeur. Elles sont bien délimi¬
tées, en général. Les radiales distichales, au nombre d’une
seule paire par radius, sont plus petites et moins nettement
séparées. Entre les bras se trouvent un grand nombre de
petites plaques à délimitation très vague, quelquefois
même indéchiffrable. L’interradius anal n’est pas plus
grand que les autres.

L’anus est excentrique, situé entre deux bras et entouré
de petites plaques ; son orifice est dirigé vers le haut.
La face ventrale est plane. On y remarque une zone cen¬
trale pentagonale, formée de huit à dix plaques. Une ou
deux plaques tuberculeuses se trouvent aux sommets
des angles du pentagone. La surface d’insertion des bras
s’étend jusque à ces plaques. Ces bras doivent être forte¬
ment aplatis latéralement (pi. 5, fig. 2). Les bras manquent,
sauf les premiers articles brachiaux de leur base (fig. 1b,
pi. 3).

La tige ou pédicule est massif, cylindrique, formé de
segments qui s’articulent par des faces obliques (pi. 5,
fig. 3, p. ). Le canal nourricier est pentagonal.

On peut rencontrer des échantillons irréguliers, dans
lesquels il n’est plus possible, dans certaines régions, tout
au moins, de distinguer de limites entre les plaques (pi. 5,
fig. 3). J’ai trouvé un Capulus fixé sur la région dor¬
sale d’un exemplaire de cette espèce. Cette position du
mollusque sur le crinoïde vient apporter une preuve de
plus contre l’opinion des paléontologues qui soutiennent
que les Capulus rencontrés sur ces erinoïdes servaient de
nourriture à ceux-ci.

63 —

Dimensions .

Hauteur du plus grand échantillon. . . 0,020

Plus grande largeur . 0,020

Hauteur d’un petit individu . 0,012

Plus grande largeur . 0,014

Rapports et différences. — Cette espèce se rapproche
un peu par les ornements des plaques de certaines variétés
du M. liieroglyphicus (voir plus haut), mais elle s’en
éloigne par sa forme générale, par ses dimensions, par la
nature et la constitution de la face ventrale, etc.

Gisement et localité. Schistes de F ras nés, à Senzeille.

5. Melocrinus me&pili forais, Dew. ms.

(PI. 5, fig. 8-40)

Le calice a la forme d’une nèfle. Les plaques semblent
n’avoir porté aucun ornement. Les basales sont médio¬
crement surbaissées. Les radiales primaires, secondaires
et tertiaires, les interradiales de premier ordre et de
deuxième ordre sont sensiblement de mêmes dimensions.
Une seule paire de radiales distichales pour chaque radius
succède aux radiales tertiaires. Les interradiales de deu¬
xième et de troisième ordre sont groupées deux par deux ;
puis, au-dessus de celles-ci, de petites plaques disposées
irrégulièrement entre les bras. L’interradius anal n’est
pas plus grand que les autres. L’anus est excentrique, et
placé entre deux bras. Il est entouré de sept à huit petites
plaques qui devaient former une proboscis plus ou moins
élevée (pl. 5, fig. 9 a, 10 a).

Le toit est pentagonal, relevé au centre et suivant cinq
rayons correspondant aux bras. Entre ces rayons se
trouvent cinq zones concaves qui correspondent aux inter¬
radius (pl. 5, fig. 10). On observe une plaque centrale,

64 -

autour de laquelle se groupe une série d’autres plaques en
nombre assez restreint.

Sur tous les ^exemplaires que j’ai examinés, il ne reste
des cinq bras que de petits fragments de leur base. Ils ont
la forme d’un cylindre coupé en deux suivant son grand
axe. Ils paraissent moins doubles que ceux du M.hie-
roglyphicus, le sillon dorsal n’existant pas. Les pièces
brachiales alternent (pl. 5, fig. S b). La gouttière àmbula-
eraire ou tentaculaire est recouverte de petites plaques
(pl. 5, fig. 8 p, et fig. 10 p)r de façon qu’elle n’est visible
qu’à la coupe transversale (pl. 5, fig. 8 g). Sur ces bras
primaires s’inséraient latéralement des rameaux secon¬
daires, comme le prouve l’existence de surfaces articulaires
sur les tronçons des bras primaires (pl. 5, fig. 8 ar).

La tige ou pédicule est cylindrique à son point d’inser¬
tion au calice. Il semble quelle va en se rétrécissant jusque
à son extrémité libre. Elle est composée d’articles discoïdes
superposés. Les . faces articulaires de ces pièces sont
rayonnantes. Le canal nourricier est pentagonal (pl. 5,
fig. 8 c et 9 ().

On rencontre des exemplaires allongés et des individus
surbaissés, globuleux (fig. 8, fig. 9).

Dimensions .

Hauteur du plus grand individu allongé O 09.0
Plus grande largeur. ......

Hauteur de l’individu le plus globuleux

Plus grande largeur .

Hauteur du plus petit individu . . .

Plus grande largeur .

Rapports et différences. — Le M. mespiliformis s’é¬
loigne par sa forme générale, par l’absence d’ornements
et par les détails du calice, de tous les Melocrinus connus.

Gisement et localité.— Schistes de Frashes, à Senzeille.

0,014

0,017

0,018

0,006

0,007

6. Melocrinus Chapuisi, Dew. ms:
(PL 5, fig, 5-7.)

Le calice est tantôt conoïde (fig. 5), tantôt subsphé¬
rique (fig. 7). Les plaques, fortement bombées, sont ornées
de petits tubercules coniques ou de granulations plus ou
moins volumineuses. Ces plaques sont irrégulièrement
polygonales. Les basales sont très surbaissées. Il n’existe
qu’une paire de radiales distichales pour chaque radius.
Les interradiales sont peu nombreuses.

Le toit ou face ventrale est plus ou moins bombé et
revêtu des mêmes plaques qui se trouvent sur la face dor¬
sale. Elles sont aussi peu nombreuses. L’anus est sub¬
central ; il se présente sous les plaques du toit comme un
petit cône (pi. 5, fig. 7 a).

Les bras manquent, ainsi que la tige.

Dimensions.

Hauteur d’un individu conoïde. . . . 0,018

Plus grande largeur . 0,013

Hauteur d’un individu subsphérique. . 0,017

Largeur . 0,018

Hauteur d’un petit individu subsphérique. 0,011
Plus grande largeur . 0,010

Rapports et différences . — Cette petite espèce se rap¬
proche des variétés aculeata et granosa du M. gibbosus ,
au point de vue de l’ornementation (*).

Gisement et localité. — Schistes de Frasnes , à
Senzeille.

(*) Schulze. Loc. cit., pl. VI, fig. 1 h et i i.

ANNALES SOC. GÉOL. DE BELG., T. X. MÉMOIRES, 5

66

EXPLICATION DES PLANCHES.

Planche |2.

Fig. 1. Melocrinus hieroglyphicus, grandeur naturelle. Vue d’en¬
semble de l’individu. Sur le bras de gauche on peut voir
des fragments de bras secondaires, insérés tous les trois
articles. On peut aussi distinguer sur certains bras seeon
daires des pinnules.

Fig. 2. Le même avec les bras enlevés pour montrer sur le toit du
calice un Caulus procumbéns, de Ryckh.

Planche 5.

Fig. 1. Le même, vu par sa face ventrale, après que le Capulu, a a
été enlevé. — a) Zone ovale sub-centrale.

Fig. 2. Jeune M. hieroglyphicus montrant son anus excentrique.

L’ouverture est délimitée par douze petites plaques
(grossi deux fois).

Fig. 3. Une portion de l’un des bras primaires vue du côté de la
face externe ou dorsale (grossie quatre fois).

Fig. Fragment de bras primaire, montrant sa constitution interne
et externe.

ar = articulation d’un bras secondaire.
s = sillon ou gouttière tentaculaire.
cl = cloison médio -dorsale.

Fig. 5. Coupe transversale d’un article de bras primaire au niveau
de son articulation (grossi quatre fois) .
s = sillon dorsal.
cl = cloison médio-dorsale.
da =- denticules articulaires.
sa = sillon articulaire.
g = gouttière tentaculaire.

Fig. 6. Deux articles d’un bras secondaire vus du côté de la face
dorsale (grossis quatre fois).

Fig. 7. Coupe d’un article de bras secondaire au niveau d’une arti¬
culation (grossi huit fois).

— 67 —

da = (lenticules articulaires.
sa - - sillons articulaires.
g = gouttière tentaculaire.

Fig. 8. Fragment de bras secondaire vu latéralement, avec pinnules
(grossi quatre fois).

t = tubercule sur lequel s’insère une pinnule
Fig. 9. Une pinnule fortement grossie.

cp = canal central de la pinnule.

Fig. 10. Section transversale d’une pinnule au milieu d’un article
(fortement grossi,).

Fig. 11. Fragment de pédicule vu latéralement (grossi deux fois).
Fig. 12. Coupe transversale du pédicule au niveau d’une articulation.
| §= canal central.

Fig. 15. Autre fragment de pédicule vu latéralement (grossi deux
fois).

Planche 4.

Fig. 1. Melocrinus kieroglyphicus dont la 5e radiale et les deux
radiales distichales ne sont pas dans le même plan que
les deux premières radiales. Les ornements ne sont pas
arborescents, beaucoup sont des granules.

Fig. 2. Melocrinus kieroglyphicus dont les ornements ne sont qu’ex-
ceptionnellement arborescents.
a — face d’articulation d'un bras secondaire.

Fig. 5. Melocrinus kieroglyphicus dont les ornements sont stelli-
formes.

Fig. 4. Une plaque de l’individu représenté fig. 2.

Fig. 5. Une plaque représentant les dessins typiques de l’espèce.

Fig. 6. Melocrinus Konincki. Individu de taille moyenne.
a = anus.

Fig. 7. Quelques plaques grossies du même, pour montrer les orne¬
ments et leurs rapports.

Fig. 8. Melocrinus Konincki. Un grand exemplaire montrant à droite
une quatrième radiale axillaire sous la première paire
de radiales distichales.

Fig. 9. Melocrinus Benedeni. Grandeur naturelle.
a = anus, légèrement grossi.

— 68 —

Planche 5.

Fig. 1. Mclocrinus globosus. Individu de taille moyenne ; grandeur
naturelle.

b = fragments de bras.

Fig. 2. Melocrinus çjlobosus vu du côté du toit ou face ventrale.
a — anus.

Fig. 5. Melocrinus globosus. Exemplaire de grande taille, dont les
séparations des plaques ne sont plus visibles.

P = tige-

Fig. 4. Melocrinus globosus. Spécimen de grande taille vu du côté
dorsal sur lequel est fixé un Capulus.

Fig. 5. Melocrinus Chapuisi. Individu conique.

Fig. 0. » » » globuleux.

Fig. 7. » » Individu globuleux, vu du côté du toit

et montrant en a l’empreinte de l’anus.

Fig. 8. Melocrinus mespiliformis.

a — face articulaire pour un bras secondaire, — b = bra¬
chiale, — c = canal nourricier, — g — ' gouttière ambula-
craire, — p = petites plaques recouvrant la gouttière
ambulacraire.

Fig. 9. Melocrinus mespiliformis de forme plus globuleuse.
a = anus, — t — tige.

Fig. 10. Melocrinus mespiliformis vu du côté du toit.

a = anus, p = petites plaques recouvrant la gouttière
ambulacraire.

annales soc. gèol. de DELG., T. X.

BIBLIOGRAPHIE, 1

Mémoire sur la formation âe la taille,

PAR

M. C. GRAND’EUHY (').

Ce mémoire, comme l’annonce Fauteur (p. 4), a pour
but l'élude de ia houille au moyen des plantes fossiles, qui
sont cause et effet dans la formation qui nous occupe.

L’un des caractères les plus généraux que nous offre la
végétation houillère est la dissociation des organes : les
tiges rompues sont séparées des racines, les organes ap¬
pendiculaires sont détachés, les inflorescences et surtout
les graines sont séparées de leurs supports, les différentes
couches corticales sont d’ordinaire disjointes et souvent
déposées loin les unes des autres. Fréquemment, l’on ren¬
contre dans ia houille des épidermes et des téguments libres,
les graines n’ont guère conservé que leur enveloppe, les
stîpes et les tiges sont presque constamment désorgani¬
sés, ce qui s’explique par la disparition des tissus mous
dont l’abonda nce était beaucoup plus grande dans les végé¬
taux de Fépoque houillère que de nos jours. Cette dispari¬
tion de la partie interne est peu fréquente dans les végétaux
secondaires, quaternaires et modernes, oit le tissu ligneux
domine de beaucoup. Le bois fossile, sec, charbonné (fusain
ou houille daloïde) est divisé en parallélipipèdes de petite
taille, plats ou comprimés, à angles émoussés, séparés les
uns des autres, à l’intérieur de Fécorce transformée en
houille amorphe. Enfin, les organes des plantes houillères
et leurs différentes parties sont non seulement désunis et
dispersés, mais encore mutilés et fragmentés, et cela d’une
manière assez constante pour chaque espèce.

Cette constance dans le mode de mutilation des végé¬
taux hou 1 11ers repousse immédiatement l’idée de Fiuterven-
tion de forces dynamiques violentes, teiles que Faction des

(*) Annales des mines , 8e sér., t. I, p. 99 et suiv., 4882.

- 4 -

courants, mais dénote bien plutôt le fonctionnement régu¬
lier de la nature, sans quoi l’on devrait rencontrer des
plantes ou des arbres arrachés brusquement et conservés
à la manière de ceux que l’on voit dans les deltas des fleuves,
et les mêmes plantes ne seraient pas toujours dans le
même état de fractionnement ou de conservation.

La conservation de l’écorce, tandis que le tissu intérieur
disparaissait, trouve une explication simple dans les ex¬
périences de CTÔppert et de Lindley, expériences qui ont
prouvé que ce phénomène se produit par une simple
macération de deux ou trois années au plus ; quant à la
segmentation du bois, sous forme de fusain, elle pourrait
être attribuée à l’influence alternative de l’air sec et humide,
qui, d’après Dawson, produit encore actuellement une
segmentation analogue sur les conifères, au moyen de
gerçures transversales, combinées à un détachement de
plaques longitudinales. L’intervention d’un climat excessif
paraît d’ailleurs nécessaire pour avoir produit le même
effet sur tous les tissus ligneux indistinctement.

En résumé, tout, dans la luxuriante flore houillère, té¬
moigne d’une végétation telle, qu’aucune de celles existantes
ne paraît donner, de sa vigueur, qu’une image affaiblie. Les
forêts carbonifères étaient presque exclusivement maréca¬
geuses, le climat torride et uniforme, l’atmosphère humide,
la lumière très active, quoique peu intense. Les matériaux
accumulés par l’existence rapide des végétaux étaient sou¬
vent emportés dans les bassins de dépôt, ce qui les préser¬
vait de la destruction complète, tandis que ceux qui sé¬
journaient plus longtemps dans les forêts marécageuses
formaient une sorte de vase noire, destinée à devenir plus
tard la houille amorphe.

La forme des débris organiques que l’on rencontre dans
les roches autres que la houille est de nature à fournir aussi
des renseignements sur les conditions climatériques de
l’époque houillère. Dans le grès comme dans le schiste,
les écorces des tiges sont ordinairement aplaties sans dé¬
chirure ni duplicature, de manière à se présenter le plus
souvent avec un moule plat intérieur, et parfois même sans

moule. Il faut cependant en excepter certaines tiges qui,
comme celles de Cordaïcladus, se sont déposées rondes à
cause de leur trop petit diamètre, .ainsi que certains fruits à
écorce solide, qui n’ont été comprimés que plus tard, sous
le poids des roches.

Il semble que chaque roche ait ses fossiles préférés, et
il est à remarquer que tous les éléments d’une même espèce
végétale ne se trouvent généralement pas réunis dans la
même couche. On peut donc en conclure que les eaux
courantes ont rassemblé certains organes à l’exclusion
d’autres, formant ainsi une sorte de triage mécanique.

A voir ce mode de gisement et de distribution des
débris de plantes, on doit tenir pour certain qu’ils ont été
flottés par les eaux et déposés avec le limon durci; de la
bonne conservation des empreintes non meurtries et des
feuilles conservées intactes, on induit un flottage de peu de
durée par des cours d’eau tranquilles, qui les ont entraînées
dans des bassins de dépôt proches de leur lieu d’origine.
Les tiges devaient, contrairement à ce que dit Gôppert,
être aplaties lors du dépôt ou, du moins, immédiatement
après le dépôt ; cela résulte de la généralité de leur aplatis^
sement, de la forme régulière du noyau interne, pierreux
et de son faible volume relatif.

Enfin la forme plate des débris fossiles qui composent les
couches de houille, forme qui était un obstacle à leur chute
dans l’eau, et la tranquillité des eaux qui les tenaient en
suspension, ont été les principales causes de la régularité
de leur sédimentation, et, par suite, des couches de houille
qui en résultaient, alors que les couches des autres roches
intercalées varient tant en composition qu’en épaisseur.

La structure delà houille est excessivement feuilletée;
elle est composée de lamelles lustrées, empilées les unes
sur les autres, à la façon des feuillets d’un livre ; le
fusain y est réparti suivant un parallélisme parfait.
Les écorces et les feuilles s’annoncent sur la tranche
par un éclat un peu plus vif sur le fond plus terne, dans la
houille ordinaire et les schistes très charbonneux. Entre
la houille normale et la houille amorphe, il y a des inter-

— 6 —

médiaires, où le charbon amorphe est divisé en feuillets
stratifiés par des téguments et d’autres parcelles végétales :
houille à téguments, houille de parcelles et bouillie vé¬
gétale.

La houille amorphe et ses nombreuses variétés, ro¬
cheuses, barrées, nerveuses, ainsi que la houille minéralisée
(Kohleneisenstein des Allemands) sont le produit de la préci¬
pitation lente de la matière charbonneuse provenant de la
décomposition prolongée de végétaux dans les marais, pré¬
cipitation tantôt simple, tantôt combinée à celle de matières
minérales, argile ou carbonate de fer, entraînées simultané¬
ment par les eaux.

Ce qui a été dit du gisement des plantes fossiles dans les
roches, peut se répéter ici pour la houille, en considérant,
bien entendu, que l’abondance des végétaux est beaucoup
plus considérable dans cette dernière et qu’ils sont géné¬
ralement plus divisés. Enfin, les tiges de Stigmnria qui
composent presqu’exclusivement certaines couches de
houille, sont les seuls végétaux complets qui se soient fos¬
silisés sur place, en partie du moins.

Il résulte de ces considérations rapidement esquissées
ici, que la houille est une roche de sédimentation lente, et
d’origine exclusivement organique, due au transport par
l’eau de fragments de végétaux qui ont vécu dans des
forêts marécageuses, et qui ont été entraînés, après leur
mort, dans des bassins de dépôt peu éloignés, s’affaissant
graduellement, partie peu de temps après leur chute, partie
après une longue macération dans les marécages, macéra¬
tion qui les a transformés en une bouillie ulmique. La
présence des Stigmaria enracinés dans les couches sous-
jacentes semble à l’auteur une nouvelle preuve de ce fait,
basée sur ce que ces végétaux devaient vivre dans des
eaux profondes, comme le démontre leur forme spéciale
et leur existence dans des couches qui ne renferment
aucune autre espèce de racine en place.

L’existence des forêts fossiles est démontrée, d’une façon
indiscutable, par la présence locale de racines de végétaux
dans leur position normale de végétation. Dans ces forêts

— 7 —

à sol multiple, les arbres se développaient successivement,
à des niveaux différents, dans un sol sujet à élévation inces¬
sante, par un apport continuel de sédiment ; les Calamites
et Calamodendron y surgissaient à tout moment, tandis
que les Stigmariopsis, Pododendron et quelques Psaronius
avaient besoin d’un arrêt de la sédimentation pour croître
et prospérer. En général, la végétation houillère était en
plus grande partie assise sur le sol qu’implantée dedans.
La forme irrégulière et troublée des dépôts entourant les
troncs et racines en place, l’absence de feuilles et de fruits
dans leur voisinage, l’inclinaison régulière des troncs dans
certaines stations, indiquent qu’ils vivaient dans des eaux
courantes et écartent, avec l’absence de traces de gerçures
du sol, l’idée d’immersions et d’émersions successives. La
propriété dont iis jouissaient, d’émettre des racines nou¬
velles au fur et à mesure que leur base s’ensablait, démontre
que le sol sur lequel ils vivaient, s’enfonçait au fur et à
mesure qu’il se recouvrait de sédiments nouveaux.

L’épaisseur des feuilles d’un certain nombre de plantes
houillères, la grandeur de leurs fibres vasculaires, le tissu
lacuneux de la plupart d’entre elles, leur grande propen¬
sion à se propager par des rhizomes comme les plantes
marécageuses des tropiques, dénotent une flore de marais,
exclusivement, comme les autres considérations rappelées
plus haut le font prévoir d’ailleurs.

Les forêts fossiles, ne présentant que les racines d’un
nombre restreint de genres connus, clairsemées et discon¬
tinues dans les aires de dépôt, ne représentent qu’une faible
partie des forêts de la période houillère. La disparition de la
plus grande partie de ces racines, due à leur fonction même
et à leur faible pénétration dans le fond marécageux, la rup¬
ture, à un moment donné, des souches restantes, rupture qui
n’est jamais accompagnée d’arrachement brusque et violent,
fait admettre que les végétaux qu’elles représentent étaient
morts lors de leur rupture, et que leur mort devait être due
à l’enfoncement graduel du sol et, par suite, à leur im¬
mersion complète, ou du moins trop considérable, dans l’eau
des marais. Elles font naître l’idée que les circonstances

- 8 —

qui ont permis aux végétaux de prendre pied et de vivre,
étaient de peu de durée, et fréquemment interrompues par
des haussements d’eau qui ont fait périr les arbres et
dérasé les forêts fossiles.

Les troncs, souches et racines, en place dans le mur
comme dans le toit des couches de houille, ne pénètrent
jamais dans celles-ci; on ne connaît à cette loi que deux
ou trois exceptions. Il en est de même de ceux qui se ren¬
contrent dans les grès ou les schistes formant entre-deux
dans les couches de houille. Enfin, nulle part on n’en a
trouvé en place dans les couches de houille même. Cela
s’explique par la nature désoxydante des végétaux en voie
de décomposition. En outre, le nombre de ces souches est
trop restreint, relativement au volume de la houille super¬
posée, pour avoir fourni, en aucun cas, une partie notable
des matériaux composant celle-ci et, du reste, de nom¬
breux bassins houillers ne présentent pas ou presque pas
de racines implantées, circonstances qui s’opposent à
l’admission de la théorie de la formation sur place de la
houille.

D’après leurs caractères généraux, les houilles de la
période jurassique ou stipites paraissent, comme les
houilles paléozoïques, composées d’écorces, de feuilles et de
fusain, disposés en lits stratifiés, avec charbon amorphe
interstratifié. Les lignit.es ou combustibles crétacés et
tertiaires, peuvent se diviser en deux grandes classes ; le
lignite ordinaire, ne contenant que peu ou point de traces
de bois, et le lignite xyloïde.

Le premier comprend une foule de variétés, depuis la
plus feuilletée, désignée sous le nom de dysodyle, jusque
la plus terreuse, l 'Entkohle.

Tout fait supposer que les lignitesordinairesse sont cons¬
titués, dans des lacs, de débris de plantes en majeure partie
herbacées qui les bordaient ou bordaient leurs affluents.
Leur analogie avec la houille est donc très grande; elles
en diffèrent principalement par l’absence de bois, et par
la différence de leur flore, due à la différence des condi¬
tions climatériques.

— 9 —

Les îignites xyloïdes paraissent à l’auteur être le ré¬
sultat d’un transport de bois par des afflux d’eau dans les
marais forestiers où les herbes fournissaient un certain
contingent de matière végétale. Cependant, ces Iignites
xyloïdes diffèrent de la houille par l’absence à peu près
complète de fusain, ce qui indique un changement notable
des conditions climatériques.

L’étude de la formation actuelle de la tourbe, combus¬
tible moderne par excellence, est de nature ù jeter un peu
de lumière sur la difficile question de la formation de la
houille. Mais d’abord, la tourbe doit être divisée en deux
groupes principaux : la tourbe des plateaux, composée
presqu’exclusivement de Sphagnum , prend naissance sur
le sol imperméable des plateaux élevés, au milieu d’une
eau rendue acide et antiseptique, par la décomposition des
végétaux, eau stagnante, sans cours sensible ; la tourbe
des vallées, au contraire, prend naissance dans les maré¬
cages ou les forêts marécageuses qui avoisinent les bords
des cours d’eau tranquilles, et sont sujets aux inondations
lors de la crue de ces cours d’eau, ou dans les lagunes et à
l’embouchure de certains fleuves. La tourbe des plateaux
ne contient que rarement des troncs d’arbres, celle des
marais, au contraire, en est abondamment fournie. Le ca¬
ractère commun de ces tourbes est d’avoir une stratifica¬
tion peu marquée, les différentes mises qui les composent
étant réunies les unes aux autres par des radicelles, des
chaumes et d’autres produits végétaux qui les traversent
obliquement ou verticalement. Dans les tourbes de marais,
la stratification est encore rendue plus irrégulière par la
présence des troncs d’arbres qui font saillie sur les mises
auxquelles elles appartiennent. Aussi, quoique les parti¬
sans du tourbage, pour expliquer la formation delà houille,
soient nombreux et éminents, il n’y en a pas moins d’ex¬
cellentes raisons pour repousser ce mode d’explication.
Les principales sont : une végétation arborescente, la
certitude que les végétaux houillers ne se sont pas déve¬
loppés, comme les mousses, sur leurs propres débris,
l’analogie de ces végétaux avec ceux de certains pays

i

- 10 —

insulaires intertropicaux, où il ne se forme pas de tourbe
proprement dite, la tourbe exigeant, pour se former, une
température moyenne peu élevée, l’alternance dans la
houille de filets argileux et charbonneux et l’intercalation
de minces lits de schiste continus, enfin, la différence de
structure de la houille et de la tourbe, les éléments cons¬
tituants étant superposés dans la première, enchevêtrés
dans la seconde.

Les hypothèses émises par les savants sur le mode de
formation de la houille peuvent être ramenées à trois lypes
principaux : la formation sur place, analogue au tourbage
actuel, la formation, moitié sur place, moitié par transport,
ou mixte, et la formation par transport exclusivement.
Cette dernière, quoiqu’émise en premier lieu, paraît
s’adapter bien mieux aux faits observés par l’auteur
que la première et la seconde, qui, avec l’appui des plus
grandes autorités, semblent prévaloir actuellement. Nous
ne parlerons que pour mémoire des théories qui attribuent
à la houille une origine minérale, et de celles qui la mettent
en parallèle avec la tourbe marine formée de Fucus et de
Zostera; il suffit pour renverser complètement ces dernières,
de rappeler qu’aucun des végétaux de la houille n’est
marin, et que nulle part n’a été trouvée une quantité de
sel suffisante pour justifier cette hypothèse.

Jusqu’ici, les caractères botaniques seuls de la houille ont
été examinés pour la recherche de son mode de formation.
Il importe, maintenant, d’étudier attentivement les pro¬
priétés physiques et chimiques de cette roche , et cela
nous conduit à la seconde partie du mémoire de
M. Grand’Eury.

Partie physique et chimique. Les plantes houillères, une
fois déposées et enfouies sous le limon, n’ont plus guère
éprouvé de transformation, grâce au peu de perméabilité
des roches encaissantes et à leur rapide cimentation par
des matières minérales, dissoutes dans les eaux de dépôt ;
cela résulte clairement de la nature charbonneuse des em¬
preintes restées dans les roches avoisinant la houille.

Presque toujours, les feuilles y sont représentées par

— 11 —

une lamelle sensible de houille, indiquant qu’elles étaient
coriaces; il n’y a que dans les schistes micacés que la
combustion de la matière organique l’a réduite parfois aux
linéaments nerveux. Les écorces sont transformées en
houille, très exceptionnellement, partiellement pétrifiées;
mais cette houille laisse encore sensiblement reconnaître
son tissu fibreux, et ses éléments n’ont pas subi une no¬
table diminution de volume. Le bois se rencontre dans
deux états : pétrifié et charbonné. Dans le premier cas, la
pétrification est généralement incomplète, une partie voi¬
sine de l’écorce s’étant souvent transformée en charbon et
ce, uniformément sur toute la longueur. Dans le second
cas, la houille est plus ou moins pierreuse, et coupée de
veinules spathiques, indiquant un tissu moins dense que
celui de l’écorce. Rappelons en passant que, souvent, le
bois et l’écorce ont pris partiellement la forme de fusain
peu minéralisé par le carbonate de fer, presque jamais par
la pyrite.

Ce fusain serait, d’après l’auteur, le produit de la trans¬
formation de bois fortement desséché avant l’enfouis¬
sement.

Il résulte de l’expérience de chaque jour que c’est par les
produits amylacés, le tissu cellulaire et les écorces qu’a
commencé la transformation en houille. C’est peut-être au
retard apporté par le bois à sa métamorphose, qu’est due
généralement sa pétrification. Il est visible, par les défor¬
mations subies, que l’écorce et 'le bois ont dû passer par
l’état plastique avant d’adopter la rigidité actuelle. Mais
l’écorce a dû conserver cet état plus longtemps encore que
le bois, comme l’annoncent des troncs dont le tissu ligneux
est brisé, tandis que l’écorce est restée entière.

Cette plasticité a duré plus ou moins longtemps, suivant
la nature des roches encaissantes ; les schistes argileux,
gris nous présentent même encore parfois des débris fos¬
siles restés souples.

La présence d’argile blanche dans certaines couches de
houille démontre clairement que la substance charbonneuse
r.e s’est pas infiltrée dans les couches de schiste postérieu-

- 12 -

re lient à leur dépôt, mais qu’elle était associée aux matières
minérales en suspension, sous forme de bouillie impalpable.

La conservation des écorces et des feuilles et leur mé¬
tamorphose en houille pure dénotent une densité et une ri¬
chesse en carbone comparables à celles des écorces de nos
fougères arborescentes, et ce fait est confirmé du reste
par la conservation de leurs dimensions. Il résulte de
tout ce qui précède que les couches de houille n’ont
pas subi une réduction notable de leur volume primitif, ce
qui s’explique par la densité des éléments constituants, leur
flottage et leur pourriture humide, avant dépôt. Cette consi¬
dération répond victorieusement aux calculs d’Elie de
Beaumont érigés contre la théorie du transport ; elle s’ap¬
puie, en outre, sur une expérience peu connue de Petzholdt,
qui, au moyen de certain bois, a obtenu une houille de
1,18 de densité et dont le volume est moitié du volume
primitif. Si, au lieu de bois, il avait employé l’écorce, le
résultat aurait encore été plus probant. En tous cas, les
rapports des couches de bouille avec les roches encais¬
santes ne permettent pas de croire à une réduction, de beau¬
coup plus de moitié, du volume primitif.

L’étude des houilles au microscope en lumière réfléchie
fait voir distinctement le tissu des plantes qui les com¬
posent. Si, au contraire, on veut les étudier par transpa¬
rence, on n’aperçoit plus qu’une masse uniforme, nuageuse,
d’un brun sanguin, laiss.ant tout au plus apercevoir un
alignement fibriforme dans les Calamodendron. Cette
contradiction apparente résulte de ce que toute la masse
a été transformée en un mucilage uniforme, dans lequel la
membrane primitive de cellulose est restée plus mate, grâce
à sa transformation plus tardive. Ce phénomène se re¬
marque non seulement dans la houille, mais encore dans
le lignite, même le plus récent.

Au point de vue minéralogique, on distingue : les houilles
à deux clivages, les houilles lamellaires, les houilles gra¬
nulaires et les houilles compactes. Dans les premières, le
clivage est perpendiculaire à la stratification et souvent
rempli de lamelles spathiques. Ce clivage est dû au retrait

— 13 -

de la matière, lors de sa prise en masse solide et dure. Il
ne traverse que les lames claires des houilles barrées,
jamais le fusain. Les cassures de la houille sont con-
choïdes, même sous le microscope. Parfois on y aper¬
çoit de petites rosaces de mêmes caractères et de même
origine que le clivage. L’état de division de certaines
houilles en sphéroïdes est dû aux mêmes causes, il n’est
pas l’effet d’un métamorphisme avancé. La houille est
parfois striée suivant des surfaces planes, qui, lorsqu’elles
se croisent, produisent une division en rhomboèdres
(mailles du Flénu). Ce phénomène est en rapport avec le
mouvement des couches, donc très différent du clivage.

La teneur en eau de la houille est faible, mais d’autant
plus forte qu’elle est plus terne (0,50 à 2 °/0). Les houilles
ternes sont aussi les plus poreuses ; elles happent à la
langue. Parfois, la houille vierge perd son eau de car¬
rière par suintement à la taille.

De tout ceci il semble résulter que la houille est restée
plus longtemps que les roches encaissantes sous forme
d’une masse homogène pâteuse, car on la trouve non bri¬
sée dans des terrains disloqués, et que la conversion en
houille s’esUerminéepar une dessiccation presque complète,
dessiccation à la suite de laquelle elle a seulement pris
l’aspect piciforme actuel.

La composition chimique de la houille est assez variable.
Examinons d’abord les produits gazeux qui s’en échappent
par exposition à l’air.

Le grisou G 2 H 4 (formène) se trouve mélangé en plus ou
moins grande proportion de G O2, de Az et parfois d’un peu
de C 4 H 6 (méthyle). Certains auteurs le considèrent à
cause de sa haute pression, allant jusque 13 atmosphères,
comme existant dans la houille à l’état liquide, ou même à
l’état solide (M. de Vaux). L’auteur est porté à croire qu’il
y est retenu, en quelque sorte dissout, par les carbures
congénères, et non emprisonné dans ses pores, ce qui ex¬
pliquerait pourquoi les houilles à grisou abandonnent avec
lui une partie de leurs principes gras.

Outre le grisou, les houilles perdent à l’air des vapeurs

— 14 —

bitumineuses y condensées qui lui communiquent des pro¬
priétés si utiles.

Il semble à M. Grand’Eury que la majeure partie de la
matière brune plus fixe de la houille est composée de prin¬
cipes ternaires très peu oxygénés, plutôt que d’hydrocar¬
bures de la série forménique.

La partie solide de la houille est un produit très avancé
de déshydratation et de désoxydation de substances
végétales : c’est un mélange intime de composés de
carbone, d’hydrogène et d’oxygène, associés à des com¬
binaisons très complexes d’azote, de phosphore et de
soufre, qui présentent bien les caractères de produits
végétaux.

Outre ces éléments essentiels, existe toujours dans la
houille une plus ou moins forte proportion de substances
argileuses, qui constituent les cendres.

Ces substances, tenues en suspension dans les eaux qui
ont entraîné les végétaux houillers dans les bassins de
dépôt, se sont déposées tantôt seules, de manière à pro¬
duire les couches de schiste, ou les veinules qui divisent
la houille, tantôt avec les végétaux, rendant ainsi la houille
impure. Elles ont eu une influence considérable par leur
quantité et par leur nature sur la conversion en houille, en
ce sens que les charbons plus cendreux sont toujours plus
oxygénés et plus riches en matières volatiles. C’est, par
exemple, le cas des schistes bitumineux et du boghead. Si
la proportion d’argile augmente, la houille cendreuse
devient un schiste charbonneux, plus ou moins riche en
matières carburées déposées avec lui, et ne provenant
nullement de la distillation des couches de houille sous-
jacentes, comme l’annoncent certains auteurs. Si l’état de
décomposition des végétaux au moment de leur enfouisse¬
ment a eu une influence notable sur la qualité de la
houille produite, il n’en est pas de même de la nature
botanique de ces végétaux, qui ne semble avoir influé en
rien sur les propriétés chimiques du combustible.

Enfin, la houille ne semble pas, comme on le croit géné¬
ralement, avoir passé successivement par les états de

— 15 —

tourbe et de lignite, avant d’en arriver à l’état actuel ; la
preuve en réside en ce que les lignites parvenus, par ex¬
ception, au même degré de transformation que la houille,
sont moins bitumineux qu’elle, et que certaines houilles
peu avancées jouissent de propriétés toutes différentes de
celles des lignites qui s’en rapprochent le plus et en ce que
les produits de distillation de la houille sont basiques,
ammoniacaux, tandis que ceux du lignite sont acétiques,
donc acides.

La transformation subie par la houille a pour cause,
suivant l’auteur, non, comme beaucoup le prétendent, une
augmentation de température considérable et uniforme,
mais bien plutôt un accroissement peu notable de tempéra¬
ture dans un terrain humide ; la pression des roches n’au¬
rait pas non plus agi d’une façon considérable; elle aurait
seulement activé un peu la transformation, par le rap¬
prochement des parties réagissantes ; la transformation
aurait été considérable dès le début, comme semblent le
prouver la présence de cailloux roulés de charbon et de
schiste dans le poudingue houiller.

L’étanchéité des roches recouvrant les couches de houille
a eu une influence notable sur la qualité de celle-ci ; le
grès, laissant mieux passer les gaz que le schiste, recouvre
en général des houilles moins riches en produits volatils.
Enfin, les grandes failles qui traversent souvent le terrain
houiller semblent avoir eu une influence notable, par place,
sur la propagation des causes métamorphiques. En maint
endroit, par exemple, le charbon d’une même couche est
anthraciteux d’un côté de la faille, bitumineux de l’autre
côté. Cependant, ce fait ne peut être considéré comme tout
à fait général.

Ens conclusion, les feuilles, les écorces et l’humus des
végétaux houillers, plus azotés, carburés et hydrogénés
que le bois, ont communiqué à la houille ce caractère bitu¬
mineux précieux, qui la distingue de tous les autres com¬
bustibles minéraux ; la conversion a d’abord marché rapi¬
dement et, dans les districts fournissant des combustibles
distincts, différemment suivant l’état de décomposition

- 16 —

des végétaux enfouis ; la transformation s’est produite par
voie humide et non par voie sèche, sous l’influence d’une
température qui, suivant l’auteur , ne devait pas dépas¬
ser 60°.

H. Forir.

Octobre 1882.

Sur la manière d'être des structures grenue et gorptyrip
dans les roclies éruptives.

PAR

H. ROSEI¥BIJ8CH (*).

Une bonne terminologie est, dans toute science, un pré¬
cieux auxiliaire, en ce qu’elle permet aux savants de se
communiquer leurs idées sans confusion possible, et qu’elle
diminue ainsi les discussions inutiles résultant de ces con¬
fusions. Il en résulte donc que, pour qu’une terminologie soit
bonne, il faut qu’elle soit précise, commode et acceptée du
plus grand nombre. C’est justement parle manque de pré¬
cision et de généralité que pèchent les notions déstructuré
grenue et de structure porphyrique , qui sont la base de
toute terminologie pélrographique.

Les auteurs ne sont pas d’accord en ce qui concerne la
place à assigner à la limite entre ces deux genres de struc¬
tures.

Dès l’abord, on considéra la structure porphyrique comme
Caractérisée par l’opposition entre les individus cristallisés,
d’une part et la masse fondamentale de la roche, d’autre
part. Mais la masse fondamentale elle-même n’était pas dé¬
finie ; aussi, dès le début, y avait-il place entre les deux
structures grenue et porphyrique, pour un intermédiaire :
la structure porphyroïde. Plus tard, l’emploi du microscope
montra combien étaient variables la structure et la compo¬
sition de la masse fondamentale et combien était erronée
l’ancienne classification, basée sur son existence.

Dans bien des cas, la masse fondamentale se présentait

(*) Neuves iahrbuch ftir Minéralogie, etc. Jahrgang, 1882 Band II.

ANNALES SOC. GÉOL. 1)E BELG., T. X. •• BIBLIOGRAPHIE, 2

— 18 -

comme composée de grains cristallins parfaitement déter¬
minables; dans d’autres elle était mixte, dans d’autres enfin,
complètement amorphe. La classe des roches porphyriques
diminua donc d’importance, certains de ses membres res¬
tant dans la division des roches grenues, et celle des
roches compactes disparut complètement, ses représentants
se rangeant tantôt dans l’une, tantôt dans l’autre des deux
catégories précitées.

La dénomination de hase amorphe (microfelsitique ou
vitreuse) remplaça, dans la définition de la structure por-
phyrique, l’expression de masse fondamentale ; la préci¬
sion de la nomenclature y gagna, sans cependant devenir
complète, une seconde cause d’erreur résidant dans la con¬
fusion des expressions : holocristaUin et grenu.

Le travail dont je présente ici l’analyse a justement
pour but la rectification de la nomenclature adoptée ; c’est
une heureuse tentative de classification rationnelle des
roches.

L’auteur désignecomme holocristallines toutes les roches
éruptives composées exclusivement de grains cristallins
distincts ou de cristaux sans aucun mélange de particules
amorphes (vitreuses ou microfelsitiques). Cette désignation
peut s’adapter aussi bien à certaines roches porphyriques
qu’aux roches grenues. Elle ne peut [servir qu’à faire des
subdivisions dans la première des deux classes.

Les roches grenues sont plus difficiles à définir. Et
d’abord, toutes les roches grenues sont holocristallines.
Pour parvenir à établir une définition exacte etcomplète de
la structure grenue, il est nécessaire de faire une étude
comparative des roches possédant cette structure.

Le caractère général de ces roches est la forme des
éléments, commune à toutes et la continuité du phéno¬
mène de la cristallisation des individus dans le magma
fondamental. On peut admettre comme tout à fait générale
la loi d’observation suivante : plus un élément est âgé, dans
une roche éruptive, plus est irréprochable sa délimitation
crislallographique, car plus était libre l’espace dans lequel
il a pris naissance,

— 19 —

Les éléments constituants des roches éruptives peuvent,
à ce point de vue, être divisés en quatre groupes princi¬
paux :

I. Les oxydes métalliques et les minéraux accessoires.
(Magnétite, oligiste, ilménite, apatite, zircon, spinelles,
sphène.)

IL Les silicates doubles de fer et 4? magnésie. (Biotite,
amphibole, pyroxène, olivine.)

III. Les éléments feldspathiques. (Feldspaths proprement
dits, néphéline, leucite, mélilite, sodalite, Haüyne.)

IV. La silice libre. (Quartz, tridymite.)

Parmi les minéraux constituant ces quatre groupes, ceux
du premier ont toujours cristallisé dans le premier stade
de la solidification de la roche. Leurs formes sont le plus
nettement marquées, et les rares exceptions apparentes à
cette règle sont dues à une refonte ultérieure partielle de
ces minéraux, ou à des infiltrations ou des altérations se¬
condaires, postérieures à l’achèvement de la roche.

Les silicates doubles de fer et de magnésie ont cristallisé
avant les feldspaths dans le granité et les syénites; dans
les roches diabasiques, au contraire, l’individualisation
des feldspaths a précédé celle des bisilicates de fer et de
magnésie, à l’exception toutefois de celle de l’olivine et de
la biotite. C’est à cette distinction essentielle que doit être
attribuée la différence si notable, dans l’habitus de ces deux
groupes de roches, complètement grenues cependant, que
l’on a pu établir une distinction, basée sur la forme des
feldspaths, entre la structure granitique et la structure
diabasique ou ophitique. Enfin, le quartz est l’élément de
la roche qui, toujours, s’est solidifié le dernier.

Des considérations qui précèdent résulte la loi suivante :
La cristallisation des divers éléments des roches grenues cor¬
respond à la diminution de basicité du 7nagma restant : les
oxydes métalliques et les minéraux accessoires cristallisent
d'abord , le quartz est l'élément le plus jeune.

Si la seconde proposition de cette loi est complètement
établie, il n’en est pas de même de la première, qui ne
peut être appliquée, avec une certitude complète, que dans

- 20 -

chaque groupe de minéraux isolément; cependant, l’auteur
est d’avis que la loi tout entière est d’une application
générale.

De cette loi peut être tiré immédiatement un corollaire
important, qui sert en quelque sorte de définition à la struc¬
ture grenue des roches.

Le processus de solidification des roches éruptives grenues
se poursuit avec continuité et sans récurrence’, tout élément
appartient à une seule génération.

Si l’on passe maintenant à l’examen comparatif des
roches porphyriques, on se rappellera tout d’abord que
chacune d’elles est considérée comme le représentant
porphyrique d’une roche grenue.

Cependant, il ne faudrait pas en déduire que les roches
porphyriques ont identiquement la même composition
minéralogique et chimique que leurs équivalents grenus.

Au point de vue chimique, les roches grenues fraîches
sont tout à fait ou à peu près anhydres, tandis que les
roches porphyriques inaltérées correspondantes ont une
teneur en eau plus ou moins considérable selon que la
matière vitreuse (base amorphe) s’y trouve en plus ou moins
grande proportion (i). Les secondes sont aussi toujours plus
acides que les premières, et l’on y remarque, outre cette
acidité, une réduction dans la proportion des métaux
biatomiques, une augmentation dans le rapport des métaux
uniatomiques, fait qui se traduit minéralogiquement par la
moindre importance du rôle du mica, de l’amphibole et du
pyroxène, comme par la diminution du poids spécifique
dans les roches porphyriques.

Au point de vue minéralogique, nous retrouvons, dans
la succession de l’individualisation des éléments bien cris¬
tallisés, les mêmes phénomènes que dans les roches
grenues. Les silicates de Mg et Fe succèdent aux miné¬
raux accessoires, puis viennent les feldspahs et enfin le
quartz. L’analogie se continue jusque dans les proportions
des divers éléments, pour autant que l’on puisse en juger
par l’examen au microscope.

(*) Il faut en excepter le cas où celle-ci est l’obsidienne.

— 21 —

La différence essentielle qui sépare le groupe des roches
porphyriques de celui des roches grenues correspondantes,
doit donc résider dans la présence d’une masse fondamen¬
tale dans le premier de ces groupes. Celle-ci peut être
complètement amorphe (vitreuse ou microfelsitique) ou
holocristal line, ou, enfin, elle peut consister en un mélange
de matières amorphes et cristallines, ce que l’auteur
appelle une masse fondamentale mixte.

Dans le premier cas, la formation de la roche s’est termi¬
née, après cristallisation des individus, par la prise en
masse du magma, soit sous forme vitreuse, avec une
teneur en eau plus ou moins forte, soit, rarement, sous
forme microfelsitique , avec départ complet de l’eau
contenue.

Dans le second cas, nous trouvons la masse fondamen¬
tale composée exclusivement de silicates du second et du
troisième groupe. Les minéraux du premier groupe se sont
d’ordinaire séparés complètement dans le premier stade
de la solidification de la roche. Quant aux minéraux du
second et du troisième groupe, ils présentent eux-mêmes
de notables différences d’avec ceux de première consolida¬
tion. La proportion des silicates de Mg et Fe diminue
notablement ; parfois même, ils font totalement défaut.

Les feidspaths dominent de beaucoup, dans tous les
cas, et ils sont toujours plus acides que ceux qui se sont
séparés d’abord. Gela résulte, non seulement de l’examen
microscopique des i oches,maisaussi du résultat comparatif
de l’analyse globale et de celle de la masse fondamentale
holocristalline, comme de la comparaison des poids spé¬
cifiques de ces deux éléments.

Généralement aussi, les dimensions des individus du
second stade sont moindres que celles des cristaux de
la première phase de consolidation, ce qui indique une
cristallisation plus rapide de la masse fondamentale. Cette
règle n’est cependant pas sans exception, et il y a des cas
où l’inverse se produit.

La structure et la succession des individualisations de la
masse fondamentale sont généralement celles des roches

grenues correspondantes: silicates de Mg et Fe, feldspaths,
quartz.

Dans le cas de masse fondamentale mixte, après l’indivi¬
dualisation des éléments cristallisés, il y a eu, le plus
souvent, une seconde génération d’individus microlithiques
plus acides, puis prise en masse vitreuse ou microfelsitique
de la liqueur mère, si l’on peut se servir de cette expres¬
sion. Il n’est pas rare, cependant, qu’entre ces deux
dernières phases, il se soit glissé un stade de forma¬
tion de sphérolithes extra-acides, et les phases qui ne
sont qu’indiquées ici peuvent avoir varié d’une infinité de
manières.

Abstraction faite du cas extrêmement rare où la masse
fondamentale est complètement amorphe, on peut dire que:
la caractéristique de la structure porphyrique consiste dans
la répétition de la formation de minéraux d’espèce analogue,
toujours plus acides dans la seconde phase de la solidifica¬
tion que dans la première.

En récapitulant brièvement les observations précédentes,
on peut définir les roches éruptives grenues comme celles
chez lesquelles un élément déterminé ne s’est développé qu'à
un moment donné de la solidification de la roche, et les roches
éruptives porphyriques comme celles [chez lesquelles le déve¬
loppement des mêmes minéraux s'est répété, en partie, dans
différentes phases de la consolidation.

Cette définition des structures grenue et porphyrique
présente le double avantage de ne pas déplacer notable¬
ment la limite admise actuellement par les pétrographes
entre les deux groupes de roches caractérisés par ces
structures, et de faire coïncider le classement purement
pétrographique des roches avec leur disposition géo¬
logique.

La limite entre les deux genres de structures est dépla¬
cée au détriment des roches grenues. C’est ainsi, par
exemple, que les porphyres granitiques et les granités por-
phyroïdes sont retranchés de la classe des roches grenues
et rapportés aux roches porphyriques.

La formation holocristalline n’est, d’après cette manière

*23 —

de voir, nullement incompatible avec la structure porphy-
rique. Mais, inversement, la présence d’une masse amorphe
peut fort bien coexister avec la structure grenue propre¬
ment dite, car, si nous supposons dans une roche grenue
l'individualisation entrée dans le stade de la formation des
feldspaths, la masse en fusion contient encore le mélange
des éléments du reste des feldspaths et du quartz. Si
donc à ce moment, une cause quelconque vient inter¬
rompre la cristallisation régulière des éléments, la roche
obtenue sera composée des minéraux du premier et
du second groupe, d’une partie des feldspaths et d’une
masse amorphe plus ou moins acide, mais ne contiendra
pas de quartz, sans quoi, elle serait à rapporter aux roches
porphyriques.

Par cette distinction bien comprise des deux modes de
structure, les soi-disant passages d’une structure à l’autre,
qui se présentent même parfois dans l’étendue d’une pré¬
paration microscopique, disparaissent presque complète¬
ment, et la précision des notions, élevée au-dessus de
l'aspect extérieur, y gagne.

Si, au point de vue géologique, on fait descendre la
limite actuellement admise entre les époques mésozoïque
et paléozoïque jusqu’à la base de la formation houillère pro¬
ductive, on pourra dire que la structure grenue forme la
règle en dessous de cette limite et la structure porphyrique
au-dessus, tout en admettant, bien entendu, des exceptions
fréquentes à celte loi, exceptions d’autant plus rares que
l’on s’éloigne davantage de la ligne de démarcation.

Si, maintenant, on voulait rechercher la cause qui déter¬
mine la structure des roches, on serait amené à se lancer
dans le champ dangereux des hypothèses. Il est cependant
à peu près établi que la structure porphyrique est favori¬
sée par l’épanchement superficiel des masses éruptives,
tandis que la structure grenue s’allie de préférence à la
forme en amas des gisements, aux épanchements sous
marins, et à la solidification dans l’intérieur de la croûte
terrestre.

Le tableau ci-contre, emprunté au mémoire dont j’ai es-

24 —

sayé de donner ici une rapide analyse, en forme la conclu¬
sion natureile.il montre l’application directedela méthode,
et il forme la suite du remarquable travail de l’auteur,
intitulé : « Physiographie der massigen Gesteine »

H. F'orir.

Octobre 1882.

Tableau des roches éruptives.

A. Roches à Orthose (Sanidine).

B. Roches â. Orthose

(Sanidine let N éphéline
ou Leueite.

C) Roches à Plagloclases.

D i Roches à, Plagioclases
et N éphéline ou Leueite.

E) Roches à Néphéline.

F) Roches à Leueite

G) Roches à Olivine.

avt c augite, diallage
et enstatite.

avec muscovite, biotite,

amphibole, augite.

avec augite, amphibole,

1) et 2) avec biotite et amphibole.

3) avec augite.

4) avec diallage.

5) avec enstatite.

avec augite, hornblende, biotite.

avec augite.

avec augite.

avec quartz.

sans quartz.

avec quartz. sans quartz.

sans olivine. , j avec divine.

sans olivine.

avec olivine.

sans olivine. à olivine.

sans olivine.

à olivine.

sans olivine.

à olivine.

sans olivine.

avec olivine.

Roches anciennes (anté-tertiaires).

grenues.

1

. Granité à muscovite.

1 1 (Granité h tourmaline).
— IGranite.
l 'Granitite.

M (Granitite à amphibole)
J J (Granitite ù augite).

J I Granité à amphibole.

f

i

Syénite.

(Syénite compacte).
Syénite micacée.
(Minette). ]

Syénite augitique.
(Syénite augitique com¬
pacte).

Svcnilo plçqliliqiie.

( Foyaïte).

(Miascite).

(Ditroïle).

(Syénite zirconieuse p.p.;

• iDiorite quartzifère à mica.

? [Kersantite.

•s iDiorite quartzifère.
g J (Tonalité).

(Banatite).

J IDiorite quartzifère à augite.

! Epidiorite quartzifère.

SiDiorite micacée.

5 (Kersantite.

J (l)iorite.

3 iDiorite augitique.

J (Epidiorite.

§j [ Diabase.

.p-lDiabase quartzifère.

J JProtérobase.

■ë jLeucophyre.

J /Diabase salitique.
j (Diabase à enstatite.

Diabase ù olivine.

Cnbliro.

(Euphotide)

(Gabbroùsaus-

surite).

(îabbi‘0 à olivine.
(Forellenstein).

Norilc.

Norilc à olivine.

Tescliénilc.

[ Picrite.

1 (Palæopicrite).
i ] Wehrlite.

= J (Eulysite).

•| i Roches à olivine et
enstatite.

ï Lherzolithe, Olivinfels.

Dunite.

' Serpentine.

porphy-

s [Porphyre granitique. 1
f= iMicrogranite.

1 1Granophyre.
5-'.Felsophyre.
gJVitrophyre.

f(

t

Porphyre syénitique.
dPorphÿré syénitique à
| mica.

(Porphyre syénitique à

Porphyre simple.
(Picrophyre il mica).

Poipliyrc éléuliliqiie.

(Porphyre il Liebénérite).
(Porphyre il Gieseckite?).

|(

•S IPorphyrite dioritique quart-
5 ] zifère.

^■‘Porphyrite quartzifère.
j JFelsophyrite quartzifère.
JdVitrophyrite quartzifère.

slPorphyrite dioritique.

§J (Suldénite, Ortlérite).
g-.Felsophyrite.

- /Vilrophyrite.

ËiPorphyrite diabasique.

:ITl (Porphyre labradorique.p.p.)
= 1 (Porphyre augitique, p.p.)

£ ' (Porphyre ouralitique, p.p.)
g. JFelsophyrite augitique.

-=.’| Vilrophyrite augitique.

Mélopliÿie.

Porpliyrile picrilique.

vitreuses. 1

Felsordlinile.

Rétinite dioritique.

Diabase vitreuse
(Sordawalite, VVichtisite).

1 Roches plus jeunes

(tertiaires et modernes).

grenues

porphy-

riques.

iNévadite. Trachytc.

M (Liparile. (Domite). ,

§L J (Lithoïdite). Trachyte à sodalite.

/ (Sphærolithfels). Trachyte à haüyne.

é Phonolithe.

= MMionolithe leucitique.
IjLeueilophyre.

1

Propylite quartzifère. (?)
s ^Andésite quartzifère à mica. U
■g Andésite quartzifère à imphi ;
*1 hole.

(Timazite).

•Propylite. (?)

A Andésite micacée.

§j 'Andésite amphibolique.

(Timazite).

</ (Isénile'.

(Andésite amphibolique à
haüyne.

füOphite. (?)
fJPropylite augitique. (?)
â Propylite augitique à quartz.
± (Andésite augitique ù quartz.
(Andésite augitique.

Basalte.

(Dolérite).

(Anamésite).

Andésite à diallage.

BiishHc à diallage.

Aiulësile il cnslalilc.

iTéphrite né-
s ) phélinique
'A (Buchonite).
g’/Téphrite leu-
( citique.

^ (Basanite né-
.1 J phélinique
g jBasanite lou¬
es! citique.

Népliélinile.

Basalte népliélinique.

Lciicililc.

Basalte leucitique.

(Magmabasalt)

vitreuses.

Terres acides (Rétinite trachytique, Perlite, Obsidienne, Ponce).

Verre basaltique.
(Hyalomelane).
(Tachylite).

(Hydrotachy-

lvte).

Liège. — lmp. H. Vah.i.ant-Cahhannk.

LISTE DES OUVRAGES

REÇUS EN DON OU EN ÉCHANGE
I*AR LA

SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE BELGIQUE

Depuis la séance du 19 novembre 188% jusqu’à celle
du 15 juillet 1883 (i).

DONS D’AUTEURS.

. . Société industrielle d’électricité. Eclairage

par la lampe-Soleil et autres systèmes.
Bruxelles, 1883.

. . . La Chronique , 16e année, noi 92 et 99, 1883.

! (Histoire naturelle. Causeries familières sur

les araignées, par Jean d’Ardenne.)

. . . La Chronique , 16e année, n° 115. (Article sur

la carte géologique.) Bruxelles, 1883.

. . . La Chronique, 16e année? n° 171. Bruxelles,

1882. (Article sur la carte géologique détail¬
lée de la Belgique, intitulé : Montrez le
cuivre.)

. . . La Tribune de Mons, 4e année, n° 243. (Excur¬

sion de, la Société, à Mons^ 31 août 1882.)

. . . Gazette cje Mo ns , n° 97, 1883. (A propos

d’araignées.) ; l

. . . Rapport fait au nom de la section centrale

L r-:-û ' ■ ’ « !î j >«. O

(J) Les jDiivjpâgeS: dont le format n'est pas: indiqué sont in-8°.

Les noms des donateurs sont en italiques. ;

— 26 —

par M. Lucq sur le budget du ministère de
l’intérieur pour l’exercice 1883. Bruxelles»
4883. (Question de la carte géologique
détaillée.)

. . . . Annales parlementaires. Chambre des repré-

senlants. Séances du 26 avril» du 9 et du
15 mai 1883. (Discussions relatives à la carte
géologique détaillée.)

» . . . Annales parlementaires. Séances du Sénat

des 7 et 8 juin 1883. (Discussion relative
à la carte géologique détaillée.)

. . . . Le National Belge » 4 e année» nos 122» 423 et

124 (articles sur la carte géologique).
Bruxelles, 1883.

. . . . Le musée commercial de Belgique. ( Moniteur

industriel.) Bruxelles, 1883.

Ch. Bar rois. Note sur des fossiles^de Cathervieille. Paris,
1880» pî.

— Sur les formations quaternaire et actuelle des
côtes du Boulonnais. Paris» 1880.

Description sommaire des terrains qui af¬
fleurent sur la carte de Réthel (feuille 23 de
l’état-major). Lille» 1881.

— Etudes de M. Ch. Wittman Cross sur des
roches de Bretagne. Lille» 1881.

— Sur les plages soulevées de la côte occi¬
dentale du Finistère (2e note). Lille, 1882» pi.

— Recherches sur les terrains anciens des
Asturies et de la Galice. Lille» 1882,
texte et atlas in-4°.

E. Bède. L’ingénieur-conseil, 5e année, n°9 ; Brux.»
1882.

■Bonney » E. G. Notes on îhe relations of lhe igneous rocks of
Arthur's seat. s. 1. n. d.

— On the formation of «Girques». London»
1871.

— On îhe Roslyn hill clay pit. London» 1872.

— On a quarz bouider in a coal-seam. London,
1873.

- 27 -

Bonney E. G. Lakes of the North-Easlern Alps. London,
1873.

— Formation of cirques. London, 1877.

— On the serpentine and associated rocks of
the Lizard district. London, 1877.

— On the microscopie structure of Luxullianite.
London, 1877.

— The præcarboniferous rocks of Oharnwood
Forest. Part I, London, 1877 ; part II,
1878; part III, 1880.

— Pitchstones and felsites of Arran. London,
1877.

— On some specimens of gabbro from the
Pennine Alps. London, 1878.

— On Dana’s classification of rocks. London,
1879.

— On the Quartz-Felsite and associated rocks
at the base of the Cambrian sériés in
North-Western Gaernarvonshire. London,
1879.

— The Præ-Cambrian Rocks of Great-Britain.
Birmingham, 1879.

— Ligurian and Tuscan serpentines. London,
1879.

— Petrological notes on the vicinity of the
upper part of Loch Maree. London, 1880.

Welsh præ-cambrian rocks. London, 1880.

— On the serpentine and associated rocks of
Anglesey. London, 1881.

On a collection of rocks specimens from
Socotra. London, 1882.

— On some nodular felsites in the Bala group
of North Wales. London, 1882.

— The hornblendic and other schists of the
Lizard district, with some additional notes
on the serpentine. L ondon, 1883.

A. B ri art. Principes élémentaires de paléontologie.

Mons, 1883.

- 28 —

W. C. Brœgger. Die silurischen Etagen 2 und 3 itn Kris-
tiania gebiet und auf Eker. Christiania,
1882.

J. Cap et Uni. Congrès géologique international. Compte-
rendu de la deuxième session à Bologne,
en 1881. Bologne, 1882.

Comité de la carte géologique d’Europe et
commission de la nomenclature : séance
du 17 septembre 4882, à Foix. Bologne,
1882.

Cogels, Paul. Note sur un gisement de tércbratules aux
environs d’Anvers. Bruxelles, 1874.

[Ann. Soc, malac. de Belg., t. IX.)
Seconde note sur le gisement de la Tere-
bratula grandis , avec quelques observa¬
tions à ce sujet Bruxelles, 1874. (Ibid.,
t. IX.)

Nouvelle note sur le gisement de la Tere-
bratula grandis. Réponse aux observa¬
tions de M. Mourlon. Bruxelles, 1874. (Ibid.,
t. XI.)

Note sur un gisement d’Ostrea cochlear aux
environs d’Anvers. Bruxelles, 1874. (Ibid.,
t. IX.)

Observations géologiques et paléontolo
giques sur les différents dépôts rencon¬
trés à Anvers, lors du creusement des
nouveaux bassins. Bruxelles, 1874. (Ibid.,
t. IX.)

Rapport sur la note de M. E. Van den Broeck
et H. Miller sur les foraminifères vivants
et fossiles de la Belgique. Fasc. 2, part.
1. Bruxelles, 1874. (Ibid., t. IX.)
Considérations nouvelles sur les systèmes
boldérien et diestien. Bruxelles, 1877.
(Ibid., t. XII.)

Sur la synonymie des couches à Terebratula
grandis. Notes bibliographiques. Bruxelles,
1881. (Ibid., t. XVI.)

— 29 —

Cogels , Paul et E. Van den Broeck. Observations géolo¬
giques faites à Anvers à l’occasion des tra¬
vaux de creusement des nouvelles cales
sèches et du prolongement du bassin du
Kattendyk. Bruxelles, 1882, pl. (Ibid.,

. t.XïV.)

— et O. Van Ertborn. Réponse au travail de

M. E. Van den Broeck, publié dans le pro¬
cès-verbal de la séance du 3 septembre
1881 de la Société royale malacologique
de Belgique. Bruxelles, 1882.

— — Contribution à l’étude des terrains tertiaires

en Belgique. Bruxelles, 1882, pl.

— — De l’âge des couches d’argile quaternaire

de la Campine. Bruxelles, 1882.

— — Sur la constitution géologique de la vallée

de la Senne. Liège, 1882, pl.

- - Nouvelles observations sur les couches qua¬
ternaires et pliocènes de Merxem. Bru¬
xelles, 1880, pl. (Ann Soc. malac.de Belg.,
t. XV.)

— — Note sur quelques dépôts tertiaires du Nord

de la Belgique. Liège, 1880. (Ann. Soc.
géol. de Belg. f t. VII.)

Cotteau, G. Note sur les échinides de l’étage sénonien de
l’Algérie. Meulan, 1882. (Bull. Soc. géol.
de Fr., sér. 3, t. X.)

— Note sur les Pseudodiademadu terrain juras¬
sique. Meulan, 1882. (Ibid., t. XI.)

— - La géologie au congrès de La Rochelle en

septembre 1882. Auxerre, 1883. (Ann.«
Soc. des Sc. hist. et nat. de V Yonne, 1882.)
Croît. Listof scientific papers and works.

E. Delvaux. Contribution à l’étude de la paléontologie des
terrains tertiaires. Bruxelles, 1882.

— Note sur quelques niveaux fossilifères appar¬
tenant aux systèmes y présien et panisélien .
Bruxelles, 1882.

— 30 —

E. Delvaux. Note sur la découverte d’ossements apparte¬
nant à des espèces éteintes dans le qua¬
ternaire de Mons et de Renaix. Bruxelles,
1883.

Fr. Dewalque'. Note sur un échantillon de diadochite de la
mine de Yédrin. Liège, 1880.

— Sur la composition de la pyrophyllite. Liège,
1879.

— Note sur la glauconie d’Anvers. Liège, 1875.

Notice sur une vivianite blanche. Liège,
1876.

— Notice bibliographique sur le Mémoire sur
les caractères minéralogiques et stratigra-
phiques des roches dites plutoniennes de
la Belgique et de l’Ardenne française, par
MM. Ch. de la Vallée Poussin et A. Renard.
Louvain, 1876.

G. Dewalque. Mélanges géologiques, série IV. Liège et
Brux., 1878-82.

— Fragments paléontologiques. Liège, 1882.

— Sur la nouvelle note de M. E. Dupont, con¬
cernant sa revendication de priorité.
Bruxelles, 1882.

— - Réorganisation des services de la carte géo¬

logique. Liège, 1882.

— Excursions géologiques faites en Belgique

par la Société géologique de France en
1863. Paris, 1863.

— Rapport au conseil de salubrité publique sur
réchauffement du sol des jardins du quartier
de St-Jacques, à Liège. Liège, 1860.

L. Dolio. Note sur l’ostéologie des Mosasauridœ ,
Bruxelles, 1882.

— Première note sur les dinosauriens de Ber-
nissart. Bruxelles, 1882.

— Deuxième note sur les dinosauriens de Ber-
nissart. Bruxelles, 1883.

— Sur la présence chez les oiseaux du troisième

- 31 -

trochanter des dinosauriens et sur la fonc¬
tion de celui-ci. Bruxelles, 1883.

L. Dollo. Troisième note sur les dinosauriens de Ber-
nissart. (Bull. mus. d’hist. nat., t. II.)
Bruxelles, 1883, pl.

E. Dupont. Sur la nouvelle note de M. G. Dewalque,
concernant sa revendication de priorité.
Bruxelles, 1882.

— Sur les origines du calcaire carbonifère.
Bruxelles, 1883.

E. Favre , Revue géologique suisse pour l’année 1882,

XIII. Genève, 1883.

Ad. Firket. Examen des études sur l’existence possible
de la bouille aux environs de Londres.
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1880.

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— Note minéralogique. Liège, 1881.

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la Société géologique de Belgique, tenue à
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journée, par G. Dewalque. Liège, 1882.

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et filons du Hartz, K. A. Lossen ; tremble¬
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houille, C. Grand’Eury; structures grenue
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H. Rosenbusch.) Liège, 1882.

H. Grabbe. Die Schaumburg-Lippe’sche Wealden Mulde.
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Grand’Eury. Mémoire sur la formation de la houille.
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E. Hébert Leterrain crétacé des Pyrénées. Deuxième par¬
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— Le terrain pénéen de la Rhune et l’étage coral¬
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— Sur le groupe nummulitique du midi de la
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— Sur le groupement des couches les plus an¬
ciennes de la série stratigraphique, à l’oc¬
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Erscheinungen in thüringischen Schiefer-
gebirge. Berlin, 1881.

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in Süd-Thüringeh. Berlin, 1880.

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la Société royale malacologique de Belgique
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Bruxelles, 1882.

— Rapport sur : Quelques réflexions sur le cal¬
caire eifélien, par M. J. Gosselet. Bru¬
xelles, 1876. [But. Acad, de Belg., sér. 2,
t.XLI.)

— Rapport sur la note de M. A. Renard : Des
caractères distinctifs de la dolomite et de la
calcite dans les roches calcaires et dolomi-
tiques du calcaire carbonifère de Belgique.
Bruxelles, 1879. (Ibid., t. XLVII.)

— Rapport sur la note de MM. de la Vallée
Poussin et A. Renard sur la diorite quart-
zifère du Champ-St-Véron (Lembecq). Bru¬
xelles, 1879. (Ibid., t. XLVIII.)

G. Mittag-Leffler. Acta Mathematica , numéro spécimen.
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Ch. du Moncel. La lumière électrique, 4e année, nos 8 et
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R. S. Perdra. Les États-Unis de Colombie. Paris, 1883,
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A. Purgold. Die Meteoriten des Rônigl. mineralogischen
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Recherches sur la composition et la structure
des phyllades ardennais. Bruxelles, 1882.

Mémoire sur la structure et la composition
minéralogique du coticule et sur ses rap¬
ports avec le phyliade oligistifère. Bru¬
xelles, 1877, pl.

On the mineralogical composition and the
microscopical structure of the Belgian
whetstones. Londres, 1877.

La diabase de Challes, près de Stavelot.
Bruxelles, 1878, pl.

Recherches lithologiques sur les phtanites
du calcaire carbonifère de la Belgique.
Bruxelles, 1878.

Les organismes microscopiques de l’Océan et
leur action en géologie. Louvain, 1878.

Peridotit von der St-Paul’s Insel im Atlantis-
chen Océan. Fribourg en B., 1879.

Les caractères distinctifs de la dolomite et de
la calcite dans les roches calcaires et dolo-
mitiques du calcairecarbonifèredeBelgique.
Bruxelles, 1879, pl.

Sur la composition chimique de l’épidote de
Quenast. Bruxelles, 1880.

Sur la microstructure de quelques produits
de fusion du quartz. Bruxelles, 1880, pl.

Note sur la monazite des carrières de Nil-St-
Vincent. Bruxelles, 1881.

Sur la substance micacée des filons de Nil-St-
Vincent. Bruxelles, 1881.

Notice sur le zircon des carrières de Nil-St-
Vincent. Bruxelles, 1882.

Notice sur les roches de l’île de Fernando-
Noronha, recueillies pendant l’expédition
du « Challenger ». Bruxelles, 1882, pl.

F. Zirkel : Les roches cristallines de la coupe

— 35 —

du 40° parallèle au Nord-Ouest des Etats-
Unis. Bruxelles, 1879.

— Recherches sur la composition et la structure
des phyllades ardennais. Deuxième partie.
Bruxelles, 1883, pl. (Bull. Mus roy. d’hist.
nat., t. II.)

— Compte rendu du mémoire de M. Ch. Barrois,
intitulé : Recherches sur les terrains an¬
ciens des Asturies et de la Galice. Bru¬
xelles, 1883. (Rev. des quest. scient ., 1883.)

— - et E. Ludwig. Analyses de la vésuvienne d’AIa
et de Monzoni. Bruxelles, 1882.

M. E. de Rossi. Nouvelles études sur les tremblements de
terre et les autres phénomènes géo- dyna¬
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de Belgique, relativement à l’exécution de
la carte géologique détaillée de la Belgique,
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— Sur la position stratigraphique des restes de
mammifères terrestres recueillis dans les
couches de l’éocène de Belgique. Bruxelles,
1881, pl.

— Note sur les observations nouvelles faites aux
environs de Bruxelles, Cassel et Renaix.
Bruxelles, 1882.

— Résultat de nouvelles recherches dans l’éocène
supérieur. Bruxelles, 1882.

— Les alluvions modernes dans la moyenne
Belgique. Bruxelles, 1882, pl.

— Les phénomènes de la sédimentation marine
étudiés dans leurs rapports avec la struc¬
ture régionale. Bruxelles, 1883. (Bull.
Mus. roy. d’hist. nul ., t. II.)

— et Van den Broeck , E. Quelques mots sur le
quaternaire. Lille, 1879. (Ann. Soc. géol.
du Nord , l. VI.)

— Les éléments du terrain quaternaire en Bel-

— 36 —

gique. Note pour favoriser sa comparaison
avec les dépôts correspondants dans le
nord de la France. Lille, 1881. (J6id. t. VIII.)

— — Le sol de Bruxelles à travers les âges géolo¬

giques. Bruxelles, 1883, grand in-4°.

F. Sandberger. Das Alter der Bimmstein-Gesteine des

Westerwaldes und der Lahngegend. Ber¬
lin, 1882.

— Ueber die mikroskopischen Zirkone in Gra¬
nité n und Gneissen und den aus diesen
entstandenen Trümmergesteinen. Würz-
burg, 1883.

— Ueber Mineralien aus dem Schwarzwald.
Freiburg, 1883.

— Ueber den Basait von Naurod bei Wiesbaden
und seine Einschlüsse. Berlin, 1883.

G. Steinmann. Geologischer Führer der Umgegend von

Metz. Metz, 1882.

— Pharetronen-Studien. Stuttgard, 1882.

Joh. Cas. Ubaghs. Beobachtungen ueber die chemische
und mekanische Zersetzung der Kreide
Limburg’s und deren Einwirkung, nebst
einigenBemerkungen über die Diluvial- und
Feuerstein-Ablagerungen und einem Ver-
zeichniss der sich in denselben vorfinden-
den Kreide-Petrefacten. Valkenburg, 1859,
in-12.

— Notice biographique de Joseph-Augustin-

Hubert Bosquet. Ruremonde, 1880.

Ch. de la Vallée Poussin. Note sur quelques roches à
empreintes organiques, comprises dans le
terrain devonien inférieur du Gondroz. Bru¬
xelles, 1877.

— Note sur les cristaux de quartz de la carrière
de Nil-St-Vinceut. Liège, 1876.

— et A. Renard. Note sur un Iragment de roche

tourmalinifère du poudingue de Boussalle.
Bruxelles, 1877, pl.

— 37 —

— Note sur la diorite quarlzifère du Champ-
Saint- Véron (Lembecq). Bruxelles, 1879.

E. Van den Broeck. Note sur l’altération des roches qua¬
ternaires des environs de Paris par les
agents atmosphériques. Meulan, 1877.
(Bull. Soc. géol. de Fr., série 3., t. V.)

— Quaternaire et diluvium rouge. Meulan, 1879.
(Ibid., t. VII.)

— Quelques mots sur l’origine des minerais de
fer du Boulonnais. Meulan, 1882. (Ibid.,
t. VIII.)

— Note sur les foraminifères du littoral du Gard.

Nîmes, 1878. (Bull. Soc. d’Etude des Sc.
nat. de Nîmes , Année 6.)

— Analyse de la Monographie des foraminifères
carbonifères et permiens (le genre Füsulina
excepté), par H. -B. Brady. Bruxelles, 1878.
(Ann. Soc. belge de microsc., t. IV.)

— Mélanges de microscopie. Bruxelles, 1878.
(Ibid., t. IV.)

— Instructions pour la récolte des foraminifères
vivants. Bruxelles, 1878. (Ibid., t. VI.)

— Description d’un nouveau système de slide
pour le montage des préparations à sec,
spécialement applicable aux collections de
foraminifères, d’entomostracés, etc. Bru¬
xelles, 1878, pl. (Ibid., t. IV.)

— Note sur un modèle simplifié du nouveau
système de slide. Bruxelles, 1879, pl. (Ibid.,
t. V.)

— Observations nouvelles sur les sables diestiens
et sur les dépôts du Bolderberg. Bruxelles,
1881. (Ann. Soc. malac. deBelg., t. XV.)

— Examen de questions relatives aux règles à
suivre dans la nomenclature des espèces.
Bruxelles, 1881. (Ibid., t. XV.)

— Notice biographique de Paul Hallez. Bruxelles,
1881. (Ibid., t. XVI.)

— 38 —

— Exposé sommaire des observations et décou¬
vertes stratigraphiques et paléontologiques
faites dans les dépôts marins et fluvio-ma¬
rins du Limbourg pendant les années 1880-
81, suivi d’une réponse aux observations
de MM. Cogels et Van Ertborn. Bruxelles,
1882. (Ibid., t. XVI et XVII.)

— Une visite à la station géologique et à l’aqua¬
rium de Naples. Bruxelles, 1882. (Ibid.,
t. XVII.)

— - Mélanges géologiques et paléontologiques ;

fasc. I. Bruxelles, 1882. (Ibid., t. XVII.)

— Note sur les levés géologiques de MM. Van
Ertborn et Cogels. Bruxelles, 1882. (Ibid.,
t. XVII.)

— Diestien, Casterlien et Scaldisien. Note sur
les dépôts lagunaires pliocènes d’Heyst-op-
den-Berg et de Beersel et sur leur synchro¬
nisme dans la région d’Anvers. Bruxelles,
1882. (Ibid., t. XVII.)

— Introduction au mémoire de M. P. -H. Nyst
sur la conchyliologie des terrains tertiaires
delà Belgique. Bruxelles, 1882, in-4°. (Ann.
du Mus. royal d’hist. nat., t. III.)

— et Cogels, Paul. Observations sur les couches

quaternaires et pliocènes de Merxem, près
d’Anvers. Bruxelles, 1877. (Ann. Soc.
Malac. de Belg., t. XII.)

— — Diluvium et Campinien. Bruxelles , 1879.
(Ibid., t. XIV.)

— et Butot , Aimé. Compterendu sommaire des ex¬

plorations paléontologiques et stratigra¬
phiques entreprises aux environs de Ton-
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1883; Bulletin , série III, t. III, n° 6, t. IV
et V, n08 1 à 4, 1882-83; Tables générales
du recueil des Bulletins , 2e série, tomes
XXI h L, 1883; Mémoires couronnés in-8°,
tome XXXIII, 1882; Mémoires in-4°, t.
XLIV, 1882; Mémoires couronnés in-4°, t.
XLIV, 1882.

— Annales des travaux publics de Belgique , t.

XL, cahiers 2 à 4, 1882, et t. XLI, cahier 1,
1883.

— Athenaeum belge , 5e année, nüS 15 à 24, titre
et table, 1882; année 6, nosl à 7, 1883.

— Bibliographie de Belgique , année 7e, table
des matières, 1881; année 8e, n08 6* à 12*,
1882; 9e année, noS 1 à 5 et 1* à 5*, 1883.

— - Bulletin semi-mensuel de la Librairie de

l’Office de Publicité, 6e année, n08 là 11,
1883.

— Moniteur Industriel belge , vol. VIII, titre et
table, 1881 ; vol. IX, n°*8 à 52, 1882; vol.
X, nos 1 à 28, 1883.

— Musée royal d’histoire naturelle. Annales,
t. III, texte et planches, 1878; t. VII, texte
et planches, 1882; t. VIII, texte et planches,
1883; t. X, texte et planches, 1882, in-fol.,
Bulletin , tome I, nos 1 à 3; 1882; tome II,
nos 1 et 2, 1883.

— Carte géologique de la Belgique , Planchette
de Ciney, par MM. E. Dupont et M. Mour-
lon et Notice explicative, 1883=

— 40 —

Ch a rie roi.
Mons .

Berlin.

Bonn .

Brême .

Société belge de géographie. Bulletin , année
Y, n° 3, 1881; année VI, nos 4 à 6, 1882;
année VII, n08 1 et 2, 1883.

Société belge de microscopie. Procès-verbaux
nos 9 à 11, 1882; Annales, t. VI, 1880;
Bulletin , tome IX, nos 1 à 8, 1883.

Société malacologique de Belgique. Procès-
verbaux, , février à juillet 1882; Annales ,
t. XIV, 1879; t. XVI, 1881.

Société royale de médecine publique. Bulle¬
tin , 3e année, fasc. 2 et 3, 1883.

Société scientifique. Annales , année VI ; 1881-
82.

Société paléontologiqae et archéologique.
Documents et rapports , t. XII, 1882.

Société des Ingénieurs sortis de l’école pro¬
vinciale d’industrie et des mines du Hai-
naut. Publications , sér. II, t. XIII, Bulle¬
tin 4, 1881-82 et t. XIV, Bulletin 2 et 3,
1883.

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Kônigliche Preussisclie Akademie der Wis-
sensehaften. Sitzunqsberichte , 1882, XVIII
bis LIV, titre et table des matières du t.
I, 1883, n° I bis XXI.

DeutschegeologischeGesellschaft. Zeitschrift,
Bd XXXIV, H. 2 bis 4, 1882; Bd XXXV,
H*. 1, 1883.

Naturhistorischer Verein der preussischen
Rheinlande und Weslfalens. Verhandlun-
gen, J. XXXVIII, suppl.2, 1881; J. XXXIX,
H. 1, 1882.

Naturwissenschaftlicher Verein. Abhandlun-
gen , Bd. VIII, Ht. 1, j-883.

Schlesische Gesellschaft für vaterlandische
Cultur. Jahresbericht , LÎX, 1881,

Br est au.

— 41

Cassel. Verein für Naturkunde. Bericht, XXVIII,

1880-81.

Colmar. Société d’histoire naturelle. Bulletin , années

22 et 23, 1881-1882.

Dantzig. Naturforschende Gesellschaft. Schriften , neue

Folge, Bd. V, Ht. 4, 1883. H. R. Goeppert ,
und A. Menge : Die Flora des Bernsteins ,
Bd. I, 1883, in-4°.

Dresde. Naturwissenschaftliche Geselschafi Isis.$i£-

zungsberichte , 1882, Januar bis December.

Francfort sjM. Physikalischer Verein. Jahresbericht , 1880-
82.

— Sençkenbergische naturforschende Gesells¬

chaft. Abhandlungen , in-4°. Bd. XIII, Ht.
1, 1883. Jahresbericht } 1881-82.

Fribourg e/B. Naturforschende Gesellschaft. Berichte, Bd.
VIII, Ht. 1, 1882.

Giessen. Oberhessische Gesellschaft für Natur- und

Heilkunde. Bericht., XXI, 1882.

Gottingue.

G reisswald.

Ilalle- s- S.

Hanau.

Konigsberg.

K. Gesellschaft der Wissenschaften und der
Georgia-Augusta Universitât; Nachriclüen ,
1882, n° 1 bis 23.

Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vor-
pommern und Rügen. Mittheilungen , Jahr-
gang XIV, 1882.

K. Leopoldino-Carolinische deutsche Akad.
der Naturforscher. Nova Acta, Bd. XLII,
nos 1 und 6, 1881 ; Bd. XLIII, n° 4, 1881 ;
Bd. XLV. n° 2,1882. Leopoldina , Ht. XVII,
1881.

Verein für Erdkunde. Mittheilungen , 1882.

Wetterauische Gesellschaft für die gesammte
Naturkunde. Bericht für 1879-1882.

Physikalisch-ôkonomische Gesellschaft. Schrif¬
ten, Jahrg. XXÏ, Abth. 2,1880; XXII, Abth.
1 und 2, 1881; XXIII, Abth. 1 und 2, 1882.
Beitrdge zur Naturkunde Preussens , n°* 1
bis 3; 1868-82.

— 42 —

Leipzig. Naturforschende Gesellschaft. Sitzungsbe-
richte, Jah'rgang IX, 1882.

Magdebourg. Naturwissenschaftlicher Yerein. Jahresbe-
richte, IX, X, XI und XII, 1878-81.

Marbourg. Gesellschaft zur Befôrderung der gesammten
Naturwissenschaften. Sitzungsberichte , J.
1880 und 1881 ; Scliriften , Bd. XI, Abth. 2,
3, 1877 und 7. 1881; Supplementheft V,
1881, in-4°.

Metz. Académie. Mémoires , série III, t. IX; 1879-80.

— Verein für Erdkunde. J ahvesbericht , Bd. IV,
1881.

Munich. Kôn. Bayerische Akademie der Wissenschaf-
ten. Abhandlungen, in-4°, Bd. XIY, Abth.
2, 1883. Sitzungsberichte, 1882, Ht. 3, 4 und
5; 1883, Ht. 1. — Gustav Bauer , Gedàcht-
nissrede auf Otto Hesse, gehalten zur Feïer
i lires einhundert und dreiundzwanzigsten
Stilstungstages am 28 Mârz 1882.

Offenbach-s-M. Verein für Naturkunde. Berichte , XXII und
XXIII, 1881-82.

Ilatisbonne. Zooiogisch-mineralogischer Verein. Corres-
pondenz-Blatt, Jarhrgang XXXV, 1881 ;
XXXVI, 1882.

Strasbourg. Geologische Specialkarte von Elsass-Lothrin-
gen. Abhandlungen , Bd. II, H1. 2, 1882,
mit Atlas.

Stuttgard. Verein für vaterlândischeNaturkunde. Jahres-
hefte , Jahrg. XXXVIII, 1881; XXXIX, 1883.

Wiesbaden. Nassauischer Verein für Naturkunde. Jahr-
bücher , Jahrgange XXXIII, XXXIV und
XXXV; 1880-82.

Zwickau. Verein lür Naturkunde. Jahresbericht, 1881
und 1882.

AUTRICHE-HONGRIE.

Gewerbeschule. Jahresberichte, VII und VIII,
1880-82.

Bistritz.

- 43

Brunn. Naturforschender Verein, Verhandlungen,

Bd. XX, 1881.

Budapest. Kôn. Ungarische geologische Anstalt. Mit-

theilüngen , Bd. VI, H. 2 und 6. 1882. Zeit¬
schrift, Bd. XIII, Ht. 1 bis 6, 1883.

— Magyar nemzeti Muséum. Termeszetrajzi ,

Kôtet V, Füzet II IV, 1881.

— Institut royal géologique de Hongrie. Geolo¬
gische Karte , C. 7, Umgebungen von Oden-
burg; C. 8, Steinamanger ; G. 9, St-Got-
thard u. Koïmend; 1880; C. 10, Also-Len-
dva, 1881; D. 7, Kapuvar, 1880; D. 10,
Gr. Kanitza; D. 11, Legrad, 1881; E. 7,
Raab; E. 8, Veszprim u. Papa, 1880; E. 10,
Karad u. Ygal, 1881 ; E. 12, Szigetvar, 1879;
F. 9, Simontornya u. Kalozd, 1880; F. 10,
Tolna u. Tamazi, 1881 ; F. 11, Fiinfkirchen
u. Szegszart ; F. 12, Mohacs, 1879; G. 7,
Budapest, 1880; Geologische Karte der
Graner Braunkohlengebietes.

Hermanstadt. Siebenbürgischer Verein für Naturwissens-
chaften. Verhandlungen , Jahrgànge XV bis
XVIII, 1864 bis 1867; XXI bis XXIII,
1871 bis 1873; XXXII, 1882.

Prague. K. bôhmische Gesellschaft der Wissenscbaf-
ten. Abhandlungen , Folge VI, Bd. XI, 1881-
82; Jahresbericht, 1881; Sitzungsberichte ,
1881.

Vienne. K. K. Akademie der Wissenschaften. Sit¬
zungsberichte der math.-naturw. Classe.
Bd. LXXXV, H*. 1 bis 5, 1882.

— K. K. geologische Reichsanstalt. Jahrbuch,

Bd. XXXI 1, n° 1-4, 1882; Verhandlungen ,
1882, n° 1-7.

— Verein zur Verbreilung nalurwissenschaftli-

cher Kenntnisse. Schriften, Bd. XXII, 1881-
82.

— 44 —

Madrid.

A bbeville.
Angers.
Besançon.
Bordeaux.

Caen.

Cherbourg .

Dax.

Dijon.

Lille.

Lyon.

ESPAGNE.

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letin, tomo IX, cuaderno 1°, 1882.

FRANCE.

Société d’Émulation. Mémoires , série 3, vol.
I, 1869-72.

Société d’études scientifiques. Bulletin, an¬
nées XI et XII, 1881-82.

Société d’Émulation du Doubs. Mémoires ,
sér. 3, t. IV et VI, 1879 et 1881.

Société des sciences physiques et naturelles.
Mémoires , sér. 2, t. IV, cahier 4, 1881 et
tome V, cah. 1 et 2, 1882.

Société linnéenne de Normandie. Bulletin,
sér. III, tome V, 1880-81.

Société nationale des sciences naturelles et
mathématiques. Mémoires, t. XXIII, 1880-
81.

Société de Borda. Bulletin, année VII, tri¬
mestres 2, 3 et 4, 1882; année VIII, tri¬
mestre 1, 1883.

Académie des sciences, arts et belles lettres.
Mémoires , sér. III, t. I et VII, 1871-73 et
1881-82.

Société géologique du Nord. Annales, tome
IX, livr. 3 et 4, 1881-82 ; t. X, livr. 1 et 2,

1882-83.

Académie des sciences, belles lettres et arts.
Mémoires , classe des sciences , vol. XXV,
1881-82. Table des matières contenues
dans les mémoires publiés de 1843 à 1881,
suivie d’un catalogue des recueils acadé¬
miques reçus en échange, par le Dr Saint
Lager, 1882.

Société d’agriculture, histoire naturelle et

Le Mans.

Montpellier.

Nancy.

Paris.

arts utiles. Annales , sér. V, t. III et IV,
1880-81.

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1876, fasc. 4; 1882, fasc. 2, 3 et 4 et 1883,
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Danielssen and Johan Koren, 1882; VII,
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sen, 1882; VIII, Zoôlogy, 1882; IX, Che-
mistry , 1882 ; X. Meteorology , by H. Mobil,
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- 49 -

Tromsô.

* * *

Berne.

Neuchâtel.

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parti, n° 1 and 2, 1879; vol. LI, part I,
n° 2 to 4 ; part II, n° 1 to 4, 1882; vol. LU,
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1, 1865; ser. VII, vol. I, part 1, 1871; ser.
IX, vol. I, part 1, 1873; ser. X, vol. I, part
1, 1874; vol. II, parts 1 to 3,1882; ser. XII,
vol. III, part 3; ser. XIII, part 3, 1881;
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TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES.

Pages.

BULLËT1M.

Liste des membres . v

Assemblée générale du 19 novembre 1882 . xxxm

G. Dewalque. — - Rapport du secrétaire général. . . . xxxm

Ad. Firket. — Rapport du trésorier . xlvii

Élections du Conseil . xlviii

R. Malherbe. — Note sur des charbons du bassin houiller

de Liège rappelant le cannel coal . l

Ad. Firket. — Addition à la note précédente . U

Ordre du jour relatif à la brochure de M. Rutot :

Discussion soulevée à la Société géologique de Bel¬
gique relativement à l'exécution de la carte géolo¬
gique détaillée de la Belgique . lix

E. üelvaux. — Note sur le forage d’un puits artésien
exécuté à la fabrique de MM. Dupont, frères, à

Renaix. — Rapports . . . lx

A. de Ceuleneer. — Le dolmen de Wéris . lx

R. Malherbe. — Rencontre de la hatchettite , à Seraing. lxii

L. G. de Koninck. — Observations relatives à l’adresse aux
Chambres législatives sur la question de l'exécution
de la carte géologique détaillée de la Belgique . . lxi i

G. Dewalque. — Réponse aux observations précédentes . lxiii

L. G. de Koninck. — Nouvelles observations sur le même

sujet . lxiv

Nomination de la commission chargée de la rédaction de

l’adresse . lxiv

G. Dewalque. — Un nouveau gîte fossilifère dans le pou¬
dingue de Rurnot . lxix

J. Beissel. — Sur de nouveaux fossiles aachéniens . . . lxx

Jannel. — Présentation de divers minéraux de l’Ardenne

française . . lxxi

G. Dewalque. — Remarques au sujet de ces minéraux. lxxi

Pages.

G. Dewalque. — * Présentation de cristaux de bcirytine de

Lambermont . . . . lxxi

Circulaire relative à la découverte d’un grand gîte de nickel

dans le comté de Douglass, Orégon, Etats-Unis. . lxxi

G. Dewalque. — Sur la hatchetiite de Seraing .... c • lxxi

Ad. Firket. — Observations relatives à la note précédente . lxxiv

H. Forir. — Présentation de deux articles bibliographiques

relatifs au Mémoire de M. G. Grand’Eury, sur la for¬
mation de la houille , et à celui de M. H. Rosenbusch,

Sur la manière d’être des structures grenue et por -

phyriqi'e dans les roches éruptives ...... lxxiv

Adresse aux Chambres législatives relativement à l’exé¬
cution de la carte géologique détaillée de la Belgique. lxxx

G. Dewalque. — Sur Pholadomya Esrnark.il, Ryckh. (non

Pusch, non Nilss.) .......... lxxxv

Ad. Firket. — Sur l’extension, en Angleterre, du bassin

houiller franco-belge. ......... xcm

G. Malaise. — Sur la constitution de l’ancien massif ar-

doisier du Brabant .......... xcv

G. Dewalque. — Observations sur la communication pré¬
cédente . xcvi

G. Malaise. — Présentation de galène de Richelle . . . xcxi

A. Jorissen. — Sur la réduction des sulfates par certaines

algues . . xcvi

J. Van Scberpenleel Thim. — Observations sur la note

précédente ............. xcvn

L. L. de Koninck. — Réponse à ces observations . . . xcvn

Ad. Firket. — Découverte de la chalcocite à Moët-Fon-

taine (Rallier) . . xcvii

M. Lohest. — Découverte de stringocéphales dans le

poudingue de Burnot, à Nessonvaux . xcix

M. Lohest. — Présentation d’impressions de Lepidoden-

dron de l’ampélite de Chokier ....... ci

L. L. de Koninck. — Influence de la pyrite sur le dosage

des composés ferreux dans les silicates .... ci

Concours pour la description des gîtes métallifères . . . cviii

Concours annuel sur un sujet indéterminé ...... cviii

Is. Kupfferschlàeger. — Sur les causes de la transfor¬
mation des sulfates en sulfures et de ceux-ci en
soufre dans certaines eaux minérales. .... çix

— 111 —

Pages.

G. Césàro. — Sur un silicate double de zinc et d’aluminium

hydraté. — Rapports . cxi

G. Césaro. — Sur la probabilité de la voltzine cristallisée. exil

M. Lohest. — Sur la hatchettite dans l’ampëlite de

Chokier . . . . , . . cxrt

H. Forir. — Présentation de Goniatltes diaderna d’Angleur. cxiv

J. Fràipont. — Sur la structure des bras de Melocrinus

hieroglyphicus . cxiv

C. Malaise. — Sur la composition du massif ardoisier du

Brabant. — Rapports . cxxi

Fr. Dewalque. — Présentation de strontianite de la

Westphalie . cxxï

J. Fràipont. — Etudes sur les crinoïdes du famennien de

la Belgique, 4re partie. — Présentation .... cxxï

Ad. Firket. — Présentation d’un silex remarquable trouvé

à Hallembaye . cxxu

Concours annuel sur un sujet indéterminé. — Programme. cxxn

Format des Annales ... cxxhi

J. Fràipont. — Etudes sur les crinoïdes du famennien de

la Belgique, lre partie. — Rapports . cxxix

C. Ubaghs. — La mâchoire de Chelo.üa Hoffmanni, Gray.

— Rapports. . . cxxix

G. Dewalque. — Présentation iïhalloysiie du bois de

Ramet (Ivoz) . cxxx

G. Dewalque annonce une notice sur Plioiadomya Es-

markl, Pusch et sur P. cuneata . cxxx

G. Dewalque. — Communication verbale sur des ossements

humains trouvés entre Cbanxhe et Sprimont. . . cxxx

Adresse au Sénat, relativement à l’exécution de la carte

géologique détaillée de la Belgique . cxxx

Echange d’observations entre divers membres, relativement

à cette adresse . cxxxi

G. Cesaro et G. Despret. — Sur la Richellite, nouvelle

espèce minérale des environs de Visé. — Rapports. cxliii

E. Delvaux. — No^e préliminaire sur un dépôt d’ossements
de mammifères découverts dans la tourbe, aux en¬
virons d’Audenaerde . cxliii

M. Lohest. — ■ Présentation et description d’une hache en

silex taillé, trouvée sur le plateau de Cointe . . . cxlvi

J. Fràipont. — Recherches sur les crinoïdes du famennien

IV

de Belgique, 2e partie. — Présentation. . . .

Rapports . .

G. Dewalque. — Renseignements sur l’Observatoire et les
Archives géodynamiques annexés au Comité R. géo¬
logique d’Italie d’après M. E. de Rossi . . ...

G. Dewalque. — Présentation de dents d 'Acrodus nobilis,
Ag. et de Strophodus (Cf. S. magnas, Ag.), du grès
d’Orval . . . . . . . .. ....... . .

A. Rütot. — Note sur les découvertes de vertébrés fossiles
dans l’éocène inférieur de Belgique ... . . .

L. L. de Koninck annonce l’analyse de la Salinité,

Dumont, par M. Eug. Prost .

G Dewalque. — Observations sur ce sujet . . . . .

Commission de comptabilité. — Nomination .

Session extraordinaire. — Projet .

G. Dewalque. — Compte rendu de la session extraordinaire
de la Société, tenue à Liège les 20, 27 et 28 août
1883 .

MÉMOIRES.

E. Delvaux. — Note sur le forage d’un puits artésien exé¬
cuté à la fabrique de MM. Dupont, frères, à Renaix.
C. Malaise. — Sur la composition du massif ardoisier du

Brabant . .

C. Ubaghs. — La mâchoire de la Chelonia Hoffmanni , Gray.

G. Cesaro et G. Despret. — La Richellite, nouvelle espèce

minérale des environs de Visé .

J. Fraipont. — Recherches sur les crinoïdes du famennien
(Dévonien supérieur) de Belgique .

BIBLIOGRAPHIE.

H. Forir. — Mémoire sur la formation de la houille, par

M. C. Grand’Eury .

H. Forir. — Sur la manière d’être des structures grenue
et porphyrique dans les roches éruptives, par II.

Rosenbusch .

Liste des ouvrages reçus en don ou en échange par la
Société géologique de Belgique, depuis la séance du
19 novembre 1882, jusqu’à celle du 15 juillet 1883.

Pages.

CXLVII

CLI

CLI

CLIV

CLIV

CLVI
CLVII
CL VII
CLVII

CLVIII

3

19

23

36

43

17

23

TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.

A.

Acrodus nobilis, Ag. Présentation de dents d’ — et de Strophodus (Cf. S.

magnus, Ag.) du grès d’Orval, par M. G. Dewalque, p. cliv.

Ampélite de Chokier. Présentation d’impressions de Lepidodendron provenant
de T — , par M. M. Lohest, p. ci. = Sur la hatchettite dans — , par M. M.
Lohest, p. cxiii.

Annales. Format des — , p. cxxiii.

Ardoisier. Sur la constitution de l’ancien massif — ■ du Brabant, par M. G.
Malaise, pp. xcv, cxxi, 49.

li

Barytine. Présentation de cristaux de — de Lambermont, par M. G. Dewalque,

p. LXXI.

Bassin houiller. Sur l’extension, en Angleterre, du — franco-belge, par M. Ad.
Firket, p. xciii.

C

Carmel coal. Note sur des charbons du bassin houiller de Liège rappelant le —
par M. R. Malherbe, p. l. = Addition, par M. Ad. Firket, p. li.

Cardiola interrupta. Présentation de Monograptus priodon et de — provenant
de la bande silurienne de Sambre et Meuse, par M. C. Malaise, p. xcvi.
Carie géologique détaillée de la Belgique. Ordre du jour relatif à la brochure
de M. Iîutot : discussion soulevée à la Société géologique de Belgique, relati¬
vement à l’exécution de la — , p. lix. — Observations relatives à l’adresse aux
Chambres législatives sur la question de l’exécution de la — , par M. L.-G.
de Koninck, p. lxii. = Réponse, par M. G. Dewalque, p. lxiii. = Nouvelles
observations, par M. L.-G. de Koninck, p. lxiv. = Nomination de la Com¬
mission chargée de la rédaction de l’adresse, p. lxiv. = Adresse aux Cham¬
bres législatives relativement à l’exécution de la — , p. lxxx. = Adresse
au Sénat relativement à l’exécution de la — , p. cxxx. = Echange d’observa¬
tions sur cette adresse, p. cxxxi.

Çhalcocite. Découverte de la — à Moët-Fontaine (Rahier), par M. Ad. Firket,

p. XCVII.

Clielonia Iloffmanni, Gray. La mâchoire de la — , parM. C. Ubaghs,pp. cxxix, 2a.
Commission de comptabilité. Nomination de la , p. clvii .

VI

Concours pour la description des gîtes métallifères, p. cviii. = — annuel sur
un sujet indéterminé, p. cviii. = Programme du — annuel, p. cxxii.
Crinoïdes. Etudes sur les — du famennien de la Belgique, 4re partie, par
M. J. Fraipont, pp. cxxi, cxxix, 45. = 2me partie, p. cxlvii, cli, 55.

D

Dolmen. Le — de Wéris, par M. À. de Ceuleneer, p. lx.

E

Elections du conseil, p. xlviii.

Eocène. Note sur les découvertes de vertébrés fossiles dans 1’ — inférieur de
Belgique, par M. A. Ruïot, p. cliv.

Excursion annuelle. Projet d’ — , p. clvii. = Compte rendu de F — , par M. G.
Dewalque, p. clviii.

E

Famennien. Etudes sur les crinoïdes du — de la Belgique, 4re partie, par
M. J. Fraipont, pp. cxxi, cxxix, 45. = 2e partie, pp. cxlvii, cli, 55.
Ferreux. Influence de la pyrite sur le dosage des composés — dans les sili¬
cates, par M. L. L. de Koninck, p. ci.

Format des annales, p. cxxm.

Fossiles. Un nouveau gîte de — dans le poudingue de Burnot, parM. G. De¬
walque, p. lxix. = Sur de nouveaux — aachéniens, par M. J. Beissel, p. lxx.

Galène. Présentation de — de Richelle, par M. C. Malaise, p. xcvi.
Géodijnamiques. Renseignements, d’après M. E. de Rossi, sur l’Observatoire et
les Archives — annexés au Comité royal géologique d’Italie, par M. G.
Dewalque, p. cli.

Gîte de Nickel. Circulaire relative à la découverte d’un grand — dans le comté
de üouglass, Orégon, Etats-Unis, p. lxxi.

Goniatites diadema. M. H. Forir présente — d’Angleur, p. cxiv.

Kl

Hatchettite. Rencontre de la — à Seraing, par M. R. Malherbe, p. LXii. = Sur
la — de Seraing, par M. G. Dewalque, p. lxxi. = Observations, par M. Ad.
Firket, p. lxxiv. = Sur la — dans l’ampélite de Chokier, par M. M. Lohest,

p. CXIII.

Hache. Présentation et description d’une — en silex taillé, découverte sur le
plateau de Cointe, par M. M. Lohest, p. cxlvi.

VII

Houille. Sur la formation de la —, par M. C, Grand’Eüry. Notice bibliogra¬
phique, par M. H. Forir, pp. lxxiv, 3.

Houiller. Sur l’extension, en Angleterre, du bassin — franco-belge, parM Ad.
Firket, p xera.

li

Lepidodendron . Présentation d’impressions de — • provenant de l’ampélite de
Chokier, par M. M. Lohest, p. ci.

m

Mammifères. Note préliminaire sur un dépôt d’ossements de — découvert dans
la tourbe, aux environs d’Audenaerde, par M. É. Delvaux, p. cxlih.

Massif avdoisier du Brabant . Sur la constitution de l'ancien —, par M. C.
Malaise, pp. xcv, cxxi, 49.

Melocrinus hieroglyphicus. Sur la structure des bras de —, par M. J. Frai-
pont, p. CXIV.

Minéraux . Présentation de divers — de FArdenne française, par M. Jannel,
p. lxx. = Observations, par M. G. Dewalque, p. lxxi.

Monograptus priodon. Présentation de — et de Cardiola interrupta provenant
de la bande silurienne de Sambre-et-Meuse, par M. C. Malaise, p. xcvi.

M

Nickel. Circulaire relative à la découverte d’un grand gîte de— , dans le comté
de Douglass, Orégon, États-Unis, p. lxxi.

O

Oldhamia radiata. Présentation d’ — , de Mont-St-Guibert, par M. C. Malaise,
p. xcv.

Ossements de mammifères . Note préliminaire sur un dépôt d’ — découvert dans
la tourbe, aux environs d’Audenaerde, par M. Ë. Delvaux, p. cxlïïl

Ossements humains. Communication verbale sur des — trouvés entre Chanxhe
et Sprimont, par M. G. Dewalque, p. cxxx.

1»

Pholadomya Esmarkii. Sur—, Ryckh. (non Pusch., non Nilss.), par M. G. De
walque, p. lxxxv.

Poudingue de Burnot , Un nouveau gîte fossilifère dans le —, par M. G. De-
walque, p. lxix. = Découverte de stringocéphales dans le — , à Nessonvaux,
par M. M. Lohest, p. xcix.

Puits artésien. Note sur le forage d’un — exe'cute' à la fabrique de MM. Dupont,
frères, à Renaix, par M. É. Delvaux, pp. lx, 3.

Pyrite. Influence de la — sur le dosage des composés ferreux dans les sili¬
cates, par M. L.-L. De Koninck, p. ci.

H

Rapport du secrétaire général sur l’exercice 1881-82, p. 33. = — du tréso¬
rier, p. xLvn.

Réduction des sulfates. Sur la — par certaines algues, par M. A. Jorissen,
p. xcvi. = Observations, par M. Yan Scherpenzeel Thim, p. xcvn. = Ré¬
ponse, par M. L.-L. De Koninck, p. xcvii. = Sur les causes de la — dans
certaines eaux minérales, par M. Is. Kupfferschlaeger, p. cix.

Richellite. Sur la — , nouvelle espèce minérale des environs de Visé, par
MM. G. Cesaro et G. Despret, pp. cxliii, 36.

Roches éruptives. Sur la manière d’être des structures grenue et porphyrique
dans les — , par M. H. Rosenbusch. — Analyse bibliographique, par M. H.
Forir, pp. lxxiv, 17.

S

Salmite. M. L.-L. De Koninck annonce l’analyse par M. Eug. Prost de la — ,
Dum., p. clvi. Observations, par M. G. Dewalque, p. clvii.

Silex. Présentation d’un — remarquable, trouvé à Hallembaye, par M. Ad.
Firket, p. cxxii. = Présentation et description d’une hache en — taillé, trou¬
vée sur le plateau de Cointe, par M. M. Lohest, p. cxlvi.

Silicate double de zinc et d’aluminium hydraté. Sur un — , par M. G. Cesaro,
p. cxi. = Rapports, p. cxi.

Sociétés. Liste des — et autres institutions en relations d’échanges, p. xxxix.

Stringocépliales. Découverte de — dans le poudingue de Burnot, à Nesson¬
vaux, par M. M. Lohest, p. xcix.

Strontianite. Présentation de — de la Westphalieet annonce d’une note biblio¬
graphique sur le gisement et la production de cette substance, d’après
M. Venator, par M. Fr. Dewalque, p. cxxi. (Voir t. XI, Bibliographie.)

Slrophodus (Cf. S. magnus, Ag.). Présentation de dents d'Acrodus nobilis, Ag.
et de — , du grès d’Orval, par M. G. Dewalque, p. cliv.

Structures grenue et porphyrique. Sur la manière d’être des — dans les roches
éruptives, par M. H. Rosenbusch. — Notice bibliographique, par M. H. Forir,
pp. lxxiv, 17.

— IX —

T

Tourbe . Note préliminaire sur un dépôt d’ossements de mammifères découvert
dans la —, aux environs d’Audenaerde, par M. É. Delvaux, p. cxliii.

V

Vertébrés. Note sur les découvertes de — fossiles dans l’éocène inférieur de
Belgique, par M. A. Rutot, p. cliv.

Voltziue. Sur la probabilité de la — cristallisée, par M. G. Cesaro, p. cxn.

TABLE ALPHABETIQUE DES AUTEURS.

MM. J. Beissel, pp. lxx.

G. Cesaro,

cxi, exil, cxliii, 36.

A. de Ceuleneer,

LX.

É. Delvaux,

LX, CXLIII, 3.

G. Despret,

cxliii, 36.

G. Dewalque,

XXXIII, LXIII, LXIX, LXXI, LXXXY,

CLI, CLIV, CLVII, CLYIII.

Ad. Firket,

XLYII, LI, LXXIY, XCIII, XCYII, CXXII.

H. Forir,

lxxiv, cxiy, bibl. 3 et 17.

J. Fraipont,

CXIV, CXXIX, CXLVII, CLI, 45.

Jannel,

LXXI.

A. Jorissen,

XCVI.

L.-G. De Koninck,

LXII, LXIV.

L.-L. De Koninck,

XCYII, CI, CXLVI.

Is. Kupfferschlaeger,

CIX.

M. Lohest,

XCIX, CI, CXIII, CXLYI.

C. Malaise,

xcvi, cxxi, 19.

R. Malherbe,

L, LXII.

A. Rutot,

CLIV.

C. Ubaghs,

cxxix, 25.

J. Yan Scherpenzeel Thim,

XCYII.

ERRATA.

P. lxx, au lieu de cretacca,

— CXIV, » » hieroghyphiçus,

— 21 » » pourraieet,

— 63 » » mespilifornis,

— 66 » » caulus,

lisez cretacea.
o hieroglyphicus.
» pourraient.

» mespiliformis,
» capulus.

EXPLICATION DES PLANCHES.

PI. i, fig. 1. Mâchoire inférieure de Chelonia Hoffmanni, Gray. Un peu
plus de 1/3 de la grandeur naturelle; p. 23.

— fig. 2. Mâchoire inférieure d’un autre individu, vue du dessus ; p. 25.

— fig. 3. Même mâchoire, vue de dessous; p. 25.

— fig. 4. Mâchoire inférieure d’une Chelonia vivante ; p. 25.

— fig. 5. Enveloppe cornée de la même, vue du côté intérieur; 1/2 de la

grandeur naturelle; p. 25.

PI. 2, fig. 1. Melocrinus hieroglyphicus, Gdf., grandeur naturelle; vue d’en¬
semble de l’individu; p. 45.

— fig. 2. Le même, avec les bras enlevés, pour montrer sur le toit du

calice un Capulus procumbens, de Ryckh. ; p. 45.

PI. 3, fig. 1. Le même, vu par sa face ventrale, après enlèvement du Capu¬
lus; p. 45.

— fig. 2. Melocrinus hieroglyphicus, Gdf. Jeune individu (grossi deux

fois) ; p. 45.

— fig, 3. Portion d’un des bras primaires, vu du côté de la face externe

ou dorsale (grossi quatre fois) ; p. 45.

— fig. 4 . Fragment de bras primaire, montrant sa constitution interne et

externe; p. 45.

— fig. 5. Coupe transversale d’un article de bras primaire, au niveau de

son articulation (grossi quatre fois); p. 45.

— fig. 6. Deux articles d’un bras secondaire, vus du côté de la face dor¬

sale (grossis quatre fois); p. 45.

— fig. 7. Coupe d’un article de bras secondaire au niveau d’une articu¬

lation (grossi huit fois) ; p. 45.

— fig. 8. Fragment de bras secondaire vu latéralement, avec pinnules

(grossi quatre fois); p. 45.

— fig. 9. Une pinnule fortement grossie ; p. 45.

— fig. 10. Section transversale d’une pinnule au milieu d’un article (forte¬

ment grossi) ; p. 45.

— fig. 11. Fragment de pédicule vu latéralement (grossi deux fois); p. 45.

XII

— flg. 42. Coupe transversale du pédicule au niveau d’une articulation;

p. 45.

— fig. 43. Autre fragment de pédicule, vu latéralement ('grossi deux fois);

p. 45.

PI. 4, fig. 4. Melocrinus hieroglyphicus, Gdf., à ornements non arborescents;
p. 50.

— fig. 2. Melocrinus hieroglyphicus , Gdf., à ornements exceptionnelle¬

ment arborescents ; p 56.

— fig. 3. Melocrinus hieroglyphicus, Gdf., à ornements stelliformes; p. 56.

— fig. 4. Une plaque de l’individu représenté fig. 2 ; p. 56.

— fig. 5. Une plaque représentant les dessins typiques de l’espèce; p. 56.

— fig. 6. Melocrinus Konincki , Dew. Individu de taille moyenne; p. 58.

— fig. 7. Quelques plaques grossies du même; p. 58.

— fig. 8. Melocrinus Konincki, Dew. Individu de grande taille ; p. 58.

— fig. 9. » Benedeni, Dew. Grandeur naturelle ; p. 60.

PI. 5. fig. 4. » globosus, Dew. Individu de taille moyenne; p. 64.

— fig. 2. » » » vu du côté du toit; p. 64.

— fig. 3. » » » Individu de grande taille; p. 64.

— fig. 4. » » » vu du côté dorsal, sur lequel est

fixé un Capulus ; p. 64.

— fig. 5. Melocrinus Ghapuisi, Dew. Individu conique; p. 65.

— fig. 6. » » » » globuleux ; p. 65.

— fig. 7. » » » » » vu du côté du

toit ; p. 65.

— fig. 8. Melocrinus rnespiliformis, Dew. ; p. 63.

— fig. 9. » » » , de forme plus globuleuse; p. 63.

— fig. 40. » » » , vu du côté du toit; p. 63.

TABLES GÉNÉRALES

DES TOMES I A X.

TABLE ALPHABÉTIQUE DES AUTEURS.

MM. Battaille, A., t. VII, p. xciv.
Beissel, J., t. IX, p. lxx.
Berchem, F., t. II, pp. lxxvih; t.
III, p. LU.

Blanchard, C., t. VII, pp. ex, 44.
Bogaert, P., t. IV, pp. Cxm, 443 ;

t. V, p. LXXVIII.

Bonamis, F., t. VIII, p. ci.
Briart, A., 1. 1, pp. xxxvi, xxxviit,

XLIV, XLV, 8 ; t. II, pp. LIX, LXX,
LXXI1I, LXXXIII, XCI, CXXIII, CXLIY,

52, 408 ; t, III, pp. lxxxii, exil,
CXXVI, 84 ; t. IV, pp. LXX III,
LXXXVIII, CXXIII, CXXVII, 74 ; t.
VI, pp. LXXIY, CIV, CVI ; t. VII,
pp. LXIX, CX, CXXXVIII, CXLVIII ;
t. IX, p. CXLVI .

Bustin, 0., t. VI, pp. lxxxvii,
cxl, 468.

Cesàro, G., t. X, pp. exi, cxn,
cxliii, 36.

Ceuleneer, A. de, t. X, p. lx.
Chevron, L., t. II, pp. xci, 489.
Cogels, P., t. VII, pp. ex, 49 ; t.

IX, pp. cxm, 64.

Cornet, F. L., t. I, pp. xliv, 8; t.

II, pp. lix, lxx, lxxiii, 52,408; t.

III, pp. cxn, CXXVII; t. IV, pp.
XLIX, LX, LXXIII, LXXXVIII, CXIII,

26, 74, 433 ; t. V, pp. cv, exil;
t. IX, p. CXLVI.

Cotteau, G., t. IX, pp. lxiii, 3.
Crépin, F., t. VIII, p. c.

Dechen, H. von, t. IV, pp. xcviii,
ex, 430.

MM. De Koninck, L.-G., t, I, pp.XLiv,
xlviii, lix, 3; t. III, pp. LXXIV,
LXXV, LXXX, £5 ; t. IX, pp. LXIII,

cxlvii, 50, 72 ; t. X, pp. lxh,
lxiv.

De Koninck, L.-L.,t. I,pp. xxxiii,
LVIII ; t. III, pp. LXXV, LXXVI,
CXV, CXXXVIII ; t. IV, pp. LXXXIV ,
XCI, CVH, t. V, pp. LXV, LXXXIII,
CXIX; t. VI, pp. LXXX, XC, CIII,CV,
cxvm, CXX; t. VII, PP . LV, LXXIV,
XCVII, CXVUI, CLV ; t. IX, p.
LXXXV; t. X, pp. XCVII, CI, CXLVI.

Delvaux, E., t. IV, pp. lvi, lxxiii,
54;t.V,pp.XCVI, CLV, 48;t. VIII,
p.ci,bibl. 3; t.X, pp.LX, cxliii, 3.
Despret, G., t. X, pp. cxliii, 36.
Dewalque, Fr., t. II, pp. xliii,
xci, xciv, ci ix, 3 ; t. III, pp. lxii,
3;t. VI, p.CXLIX;t. VII, pp. CXII,
CXXXVIII, CLIX; t. VIII, p. LXYIII.
Dewalque, G , t. I, pp. xxxiv, lui,

LXII, LXIII, LXVI, LXXV, LXXVJI,
LXXVIII, 65; t II, pp, XXXI, XLIV,
IL, LII, LVIII, LX, LXV II, LXXII,
LXXV, LXXVIII, LXXXII, LXXXVII,
XCIII, XCIV, CVI, CXXV1II, CXXIX,
CXLIV, CLIX, CLXI1I ; t. III, pp.
XXXIX, LU, LIX, LXVIII, LXXIV,
LXXIX, LXXXI, LXXXVII, XC, 7, 42;
t. IV, pp. XXXIII, XC, XCIV, Cil,
CXV,CXVII, CXXIII, CXXVII ; t. V, pp.
XXXIII, XLIII, LVI, LIX, LXV, LXXVI,
LXXX, LXXXI, LXXXIII, XCVIII, C,
CI, CVIII, CIX, CXXXI ; t. VI, pp.

XXXI,LXiX, LXXVIII, XCIX,CII, CXVII,
CXXVI, CXXXV, CXXXVIII, CXLV,
4 56; t. VII, pp. XXXI, lx, xcvill,
CV, CX, CXVJII, CXLVIII, CL VIII,

eux, 3, bibl. 3 ; t. VIII, pp.

XXXIII, LV, LVI, LXII, LXIV, LXV,
LXVI, XCII, XCIII, XCIV, Cil, CXXII,
CXXXVI, CXXXVIII, CXLIV, CXLV,

CL, clxxx, 43; t. IX, pp. xxxiii,

LXVII, LXIX, LXXXV, LXXIXX, XC,
XCIII, XCVII, CI, CXII, CXVII,
cxxix, cxxxvi; t. X, pp. xxxiii,
LXm, LXIX, LXXI, LXXXV, exxx,
CLI, CLIV, CLVII, CL VIII .

MM. Donckier, Ch., t. VII, pp. lix,
CXI ; t. IX, CXII.

Dumont, A., t. V, pp. lvi, lxxiii.
Englebert, F., t. V, p. lv.
Ertborn, baron 0. van, t. I, pp.
xlvii, Lvin, 32; t. VII, pp. ex,
49 ; t. VIII, p. CYI ; t. IX, pp.
cxiii, cxxxii, 61.

Faly, J., t. III, p. XCIII; t. IV, p.
LXXXIX ; t. V, pp. CXXIV, 400;
t. VI, pp. lxxiii, 28.

Firket, Ad., t. I, pp. xxxvn, lxvi,
lxxvi, 60, bibl. 43; t. II, pp.
XLVIII, LXXI, lxxiii, cm, CXXIV,
clxii, 478, bibl. 3, 42 ; t.
III, pp. lix, lxxxvii, bibl. 3 ,
40; t. IV, pp. lxxxiii, cxvi,
cxvm, bibl. 3, 6 ; t. V,

pp. LXXVIII, LXXXI, LXXXIX,
XC, XCVII, CXII, CXIII, CXX, CXXI,

cxxxix, 33, 42; t. VI, pp. xlii,

LXIV, LXXVU, XCIV, CXVII, CXXXIX,
CLII, CLIII, CLXI ; t. VII, pp. LUI,
LXII ; t. VIII, pp. XLV, cxvm,
CXXVII, CXXXIX ; t. IX, pp. XLVI,
LXIU, XCVII, CXLVn;t.X, pp. XLVII,
LI, LXXIV, XCIII, XCVII, CXXII.

MM. Forir, H , t. VII, pp. evi, cxv,

CXXXIV;t. VIII,pp. LXXIII, LXXXII,
CLI, CLIV, CLV ; t. IX, pp. CXXIII,

cxlix, bibl. 3, 40 ; t. X,
pp. lxxiv, exiv, bibl. 3, 47.
Fraipont, J., t. X, pp. exiv, cxxix,
CXLVII, CLI, 43.

Gillet, L., t. II, pp. lxxi, lxxiii,
478.

Gindorff, F., t. II, p. cxlix ; t.
III, p. lix.

Gonthier, E., t. II, p. il.

Goret, L., t. VIII, p. lxiii.
Hanuise, E., t. IX, p. clxi.
Hébert, E., 1. 1, p. lxxiii.

Hock, G., t. V, pp. lxxxi, ex,
CXI, CXXXVIII, 3 ; t. VI, pp. LXII,
LXXXII, XC, XCVIII, XCIX, Cil, CVI,

cxxviii.

Hooreman, t. VI, p. lxxxix.
Houzeau de Lehaye, A., t. I, p.
LXXVII ; t. II, pp. XLIV, LXIV ; t.
III, pp. LIX, CXXXVII.

Jannel, t.V, p. lx; t. VI, p. lxxvii;

t. VII, p. CXXVI ; t. X, p. LXXI.
Jorissen, A , t. VI, pp. lxxviii,
CXXII, CLVI, 39;t. VIII, pp. LXVI;
t. IX, p. LXVI; t. X, p. XCVI.
Jorissenne, G., t. I, p. lxxii; t.

VIII, p. lxii, 4 o.
Kupfferschlaeger, I., t. VI, pp.
LXXXIX; t. VIII, pp. LXIII, LXIX;
t. IX, p. XCVI ; t. X, p CIX.
Laguesse, E., t. III, p. cxv.
Lambert, G., t. IV, pp. lxxxiii,
xcvii, 446.

La Vallée Poussin, Ch. de, t. II,

pp. il, lvi, lxxv, xci, cxxx,

CXLIV; t. III, pp. Lin, LV, LXIX,

lxxxii, lxxxiv. xen, cxv, 33 ;
t. IV, pp. XLIX, CXVI, CXXVII ; t.

V

Y, pp. XCVII, XCVIII, XCIX ; t. VI,
pp. en, cm, civ, 51.

MM. Lebour, G., t. III, pp. lxxiv, 20.
Lefèvre, Th., t. II, pp. lvii, 42;
t. VII, p. CLVIII.

Lohesl, M., t. IX, p. cxxiii; t.

X, pp. xeix, ci, cxiii , CXLVI.
Macar, J. de, t. III, pp. lix, xc;
t. IV, pp. xlviii, cxiii, 8; t. VI,
pp. CXXXVII, CXL, 177 ; t. VIII,
p. LXXIV.

Malaise, C., t. I, p. xliv ; t. II,
pp.XLIV, XCII;t. III, pp.LXX, XCI;
t. IV, p. C; t. V, p. XLIII, CXXXVII,
CXXXVIII ; t. VI, p. LXVIH ; t, X,
pp. XCVI, CXXI, 19.

Malherbe, R., t. II, pp. xci, clv,
clxii ; t. III, pp. LXVII, LXXVII,
LXXXI, LXXXIV, LXXXV, LXXXVII,

80, 89; t. IV, pp. cm, cxv ; t.VI,
pp. Lxm, civ, cv, CXL, 172;
t. VII, p. CX; t. VIII, pp. LXI,
LXXVIII, LXXXVin, CIX, CXXXVIII,
3, 27; t. IX, pp. Civ, CXXX; t. X,
pp. L, LXH.

Massart, A., t. II, pp. xlviii, lvi,
38.

Nesterowsky, N., t. II, pp. xlviii,

12.

Petermann, A., t. I, bibl. p. 23 ;

t. VI, p. clvii ; t. VII, p. exxx.
Petit Bois, G., t. II, pp. lxxi,
LXXV, 183 ; t. IV, p. LXXXIU,
LXXXVIII, 6G ; t. VII, p. CLIX ; t.

VIII, p. LVII.

Renard, A., t. VI, pp. cm, 51.
Reuleaux, J., t. V, p. lxxx ; t.

IX, p. CXXXVII.

MM. Rutot, A., t. I, pp. xxxviii, lx,
LXIV, 43 ; t. II, pp. XLIII, lvi,
LVII, LXV, LXXV, LXXXII, XCIV,

6, 34, 206, 212 ;t. III, pp.Lin,

LXXXI, LXXXIV, LXXXV, 76; t.
IV, pp. XLIX, LX, 3, 39 ; t. V, pp.
XCVII, CV, CXIV, CXVII, CXLI, 36,
67 ; t. VI, pp. lxxvii, Lxxvm,
CXXIII, 69; t. VII, p. CLXIII; t IX,
PP . LXXXI , XCVIII , CXXII ; t X , p , CLIV .

Scherpenzeel Thim, J. van, t. II,

pp IL, LIX, XCI, CXXIII, CXLIV,
CXLVII, CLX, CLXIII; t. III, pp.
LIX, LXXIX, LXXXVII; t. IV, pp.
CIV, CXXIII; t. VI, pp. LXVII, CIV,
CVI, CXX, CXXXVII, CXL ; t. VII,
p. XCV ; t. VIII, p LVI; t. X, p
xcvn.

Smeysters, J , t. VII, pp. ex, 14.
Souheur, B., t. III, p. lxxxviii.
Spring, W., t. II, pp. xlviii, lvi,
131 ; t. VI, p. cm, 43 ; t. VII,
p. CLVIII ; t. VIII, p. LXX.
Ubaghs,C.,t.II,pp.xcii,197;t.VIII,
pp. xcv, 20 ; t. X, pp. cxxix, 25.
Van Beneden, P., t. I, pp. lxiv,
lxv; t. II, pp. lxvii, Lxxm, 123.
Van den Broeck, E , 1. 1, pp. lix,
lxi, LXVIII, 16, 28 ; t. V, pp.
cxvn, cxli.

Vaux, A. de, t. III, p. lix ; t.
IX, p. lviii.

Vincent, G , t. V, pp. xcvn, cv,
exiv, cxvii, 56, 67; t. VI, pp.
lxviii, lxxviii, 3, 15, 69.
Wies, N., t. IV, pp. cxxiii, cxxvii,
cxxviii.

Witmeur, H., t. IV, p. cxxvii.

TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.

A.

Acrodus nohilis, Ag. Présentation de dents d’ — et de Strophodus (Cf. S.
rnagnus, Ag.) du grès d’Orval, par M. G. Dewalque, t. X, p. cliv.

Afrique. Souscription à l’œuvre pour l’exploration et la civilisation de 1’ — , t.
IV, p. xliv. '= Les mines de diamants de 1’ — australe d’après J. A. Roorda
Smit, par W. Spring, t. VIII, p. LXX.

Aiguille aimantée. Déclinaison de 1’— en Belgique, par M. G. Dewalque, t. I,
pp. xxxiv, lui V. Boussole.

Àlheur (Romsée). Quelques mots sur le poudingue d’ — , par M. C. Malaise,
t. II, p. xcu. '== Observation de M. G. Dewalque, t. II, p. xcm.

Alpes transylvaniennes. Sur un gisement de combustible dans les — , par
M. F. L. Cornet, t. IV, pp. xlix, lx, 26. = Observation de M Ch. delà
Vallée Poussin, t. IV, p. xlix.

Ampélite. Présentation, de la part de M. Destinez, de fossiles de P — de Visé,
parM. G. Dewalque, t. VIII, p. lxy. = Présentation d’impressions de Lepi-
dodendron provenant de F — de Chokier, par M. M. Lohest, t. X, p. çi. = Sur
la hatchettite dans P — de Chokier, par M. M. Lohest, t. X, p. cxiii.

Analyses de quelques roches cristallines de la Belgique et de PArdenne
française, par M. L. Chevron, t. II, pp. xci, 189. == Observations de MM. J.
Van Sçherpenzeel Thirn, Ch. de la Vallée Poussin, R. Malherbe, A. Briart et
Fr. Dewalque, t. II, p. xci. = Proposition de M. R. Malherbe, relative à
P — des houilles, t. VIII, pp. lxxxviii, cxix. = Circulaire de M. Crépin
relative à P — microscopique des houilles, par M. Williamson, t. VIII, p. c.
== — des houilles, t. IX, p. lxxiv.

Andalousite. Phyllade revinien avec traces de macles d’ — , par M. C. Malaise,
t. III, p. xci. = Observation de M. Ch. de la Vallée Poussin, t. III, p. xcu.

Anglêsite. Note de M. A. Firket sur un échantillon d’ — et sur des cristaux de
cérusite, t. IX, p. xcvn.

Annales. Format des — , t. X, p. cxxm.

Anthracite. Note sur quelques échantillons d’ — provenant de La Mure, dépar¬
tement de l’Isère, par M. A. Rutot, t. I, p. xxxviii.

Anthraxifère. Sur l’existence du schiste gris fossilifère au nord du massif —
du Condroz, par M. Ad. Firket, t. I, p. xxxvu. ^Observation de M. Briart,

t. I, p. XXXVIII,

- VII

Antioquia. Quelques mots sur la géologie de l’état d’ — (Colombie), par
G- Petit Bois, t. VII, p. clix. = Communication sur les terrains aürifères
de l’état d’ — , par G. Petit Bois, t. VIII, p. lvii.

Anvers , Note sur les sondages de la province d’ — , par M. le baron O. van
Ertborn, t. I, pp. lviii, 32. = Rapport sur cette note, par M. E. Van den
Broeck, t. I, pp. lxi, 28 == Sur une vivianite blanche des environs d’ — ,
par M. Fr. Dewalque, t. III, pp. lxïi, 3.

Apatite. Cristaux d’ — trouvés à Vielsalm, par M. L.-L. De Koninck, t. V,
p. cxix.

Aragonite. Présentation par M. H. Forir d’ — sur calcite de Chaudfontaine,
t. IX, p. CXXIII.

Archives. Proposition relative aux — , t. VIII, p. en.

Ardenne. Sur l’allure des couches du terrain cambrien de F — et en parti¬
culier sur la disposition du massif devillien de Grand-Halleux et sur celle de
l’hyalophyre de Mairu, près de Deville (dép. des Ardennes), par M. G.
Dewalque, t. I, pp. lxxvii, 6o. = Observations à propos des fossiles cam¬
briens de 1’ — , par M. C. Malaise, t IV, p. c. = Remarques de M. G. De¬
walque, t. IV, p. en.

Ardoisier. Sur la constitution de l’ancien massif — du Brabant, par M. C.
Malaise, l. X, pp. xcv, cxxi, 19.

Argile plastique. Transformation sur place du schiste houiller en — , par
M. Ad. Firket, t. I, pp. lxvi, 60.

Argilites herviennes. Analyse d’ — par M. Reuleaux, t. V, p. lxxx. = Obser¬
vations de M. G. Dewalque et de M. G. Hoik, t. V, p. lxxx.

Arlon. Procès-verbaux de la réunion extraordinaire tenue à — et à Diekirch,
par M. Ad. Firket, t. IV, p. cxviii

Arrêtés relatifs à la carte géologique détaillée de la Belgique. Voir Carte géo¬
logique détaillée de la Belgique.

Arsenic. Sur la présence de 1’ — et du vanadium dans la Delvauxite de la
carrière Horion, à Visé, par M. A. Jorissen, t. VI, pp. cxxii, 39.

Arsénopijrite. Sur la découverte de 1’ — ou mispickel en Belgique, par M. C.
Malaise, t. VI, p. Lxvin. = Observations, parM. G. Dewalque, t. VI, p. lxix.
= Sur la présence du mispickel (• — ) et de la galène à Nil-St-Vincent, par
M. Ad. Firket, t. VII, p. lui.

Artésien. Résultats du forage d’un puits — ■ à Utrecht, par M. G. Dewalque,
t. III, p. xc.

Asbeste d'Ottré, par M. L. L. De Koninck, t. V, p. lxxxiii. = — par M. C.
Malaise, t. V. p. cxxxvin.

Audenaerde. Sur le terrain tertiaire d’ — , par M. le baron 0. van Ertborn,

t. I, p. LXVII.

Aurichalcite ? Note sur un échantillon minéralogique (— ) recueilli à Flémalle,
par M. L.-L. De Koninck, t. III, p. lxxv.

Australie. Fossiles dévoniens de 1’ — , par M. L.-G. De Koninck, t. III, p. lxxv.

Aviculopecten papyraceus , Sow. sp. Présentation de — , fluorine, barvtine et
dents de poissons carbonifères, par M. H. Forir, t. VIII, p. cliv.

ES

Barytine. Communication sur des échantillons de quartz et de —, par M. L.-L.
De Koninck, t. I, p. lviu. = Sur la présence de la — dans le schiste rouge
du poudingue de Burnot, par M. A. Rutot, t. III, p. lv. = Observation de
M. Ch. delà Vallée Poussin, t. III, p. lv, = — cristallisée provenant du
système houiller, par M. Ad. Firket, t. IV, p. cxvi. = Présentation de :
Aviculopecten papyraceus, Sow. sp., fluorine, — et dents de poissons car¬
bonifères, par M. H. Forir, t. VIII, p. cliv. == Présentation de cristaux de
— de Lambermont, par M. G. Dewalque, t. X, p. lxxi.

Bassin houiller du Limbourg néerlandais. Réponse à la note de M. Bogaert,
par M. A. Dumont, t. V, p. lvi, Lxxm, 3. = Réponse à M. Dumont, par
M. Bogaert, t. V. p. lxxviii, 7. = Observations relatives à l’étude de M. J.
de Macar sur les — de Liège et de Herve, par M. R. Malherbe, t. VIII, pp.
lxi, 3. = Deux mots en réponse aux observations présentées par M. R. Ma¬
lherbe sur mon étude et mes cartes des — de Liège et de Herve, par
M. J. de Macar, t. VIII, p. lxxiv. = Réponse à la note précédente, par M. R.
Malherbe, t. VIII, p. lxxviii. == De la richesse et de la division du système
houiller de la province de Liège, par M. R. Malherbe, t. VIII, pp. cxxxvm,
27. == Sur l’extension, en Angleterre, du — franco-belge, par M. Ad. Firket,
t X, p. XCIII.

Belgique. Déclinaison de l’aiguille aimantée en — , par M. G. Dewalque, t. I,
pp. xxxiv, Lin. = — Sur le relief du sol en — après les temps paléozoïques,
par MM. F. Cornet et A. Briart, t. II, pp. Lxxm, lxxxviu, 74. = V. Carte

géologique détaillée de la Belgique.

Bellerophontidœ. Notice sur la famille des —, par M. L.-G. De Koninck, t. IX,
pp cxlvii, 72.

Bernissart. Sur la rencontre d’ossements d'iguanodon à — , par M. F.-L.
Cornet, t. V, p cv.

Biographique. M. G. Ubaghs présente une notice — sur feu Bosquet, t VIII,
pp. xcv, 20.

Blende. — dans les schistes houillers de la houillère du Péron ïOugrée), par
M. Jacquemart, t. VII, p. xcvii. = Présentation de minéraux (Delvauxite,
phosphorite, chalcopyrite, — et kaolinite , par M. L.-L. De Koninck, t. IX,

p. LXXXV.

Blocs erratiques, par M. G. Dewalque, t. VII, pp. cxviii, cxlviii.

IX

Bourlers , près Ghirnay . Source prétendûment pétrolifère de — , par M, Ber-
chem, t. III, p, Lii.

Boussole : Description d’une nouvelle — de poche de son invention, par M. G.
Dewalque, t. II, p. lx. = Sur la déclinaison de la — en Belgique, par
M. G. Dewalque, t. III, p. le.

Bruxelles. Note sur une coupe des environs de ■ — , par M. Â. Rutot, t. I, pp.
lx, 48. = Observations de MM. G. Dewalque, t. I, p. lxvi ; Yan den Broeck,
t. I, p. Livra; Jorissenne, t; I, p. lxxii. = Note sur la couche à dents de
squales découverte à — par M. À. Rutot, par M. Hébert, t. I, p, lxxel

G

Cailloux impressionnés, par M. Ch. de la Vallée Poussin, t. IY, p. cxvi. =
Observation de M. G. Dewalque, t. IV, p. cxvn. — — impressionnés, par
M. G. Dewalque, t. VII, p.cxix,CLVin.= Observations parM. W. Spring, t. VII,
p. clvei. — Présentation de • — polyédriques et autres, par M. I. Kupffer-
schlaeger, t. VIII, p. lxix.

Calamines du Laurium, par M. G. Dewalque, t. V, p. lxxxie.

Calcédoines. Communication verbale de M. I. Kupfferschlaeger sur les —
anhydres de l’Urugay, t. IX, p. xcvi.

Calcitc. Présentation de—, par M G. Dewalque, t. VIII, p. lxiv. == Présen¬
tation par M. Ch. Donckier d‘un cristal de — venant de Chokier, t. IX, p.
cxn. Sur des cristaux de quartz et de — de l’étage houiller, par M. Ad.
Firket, t. IX, p. cxlve.

Galamaki (Grèce). Note sur la formation du soufre à — , par M. J. Petit Bois,
t. IV, pp. Lxxxin, Lxxxvni, 66. = Observations de MM. Ad. Firket et L. De
Koninck, t. IV, pp. lxxxie, lxxxiv

Cambrien. Sur le parallélisme des terrains ardennais et — -,par M. G. Dewalque,
t. I, p. lxiil = Sur l’allure des couches du terrain — de PArdenne et en
particulier sur la disposition du massif devillièh de Grand-Halleux et sur celle
de l’hyalophyre de Mairu, près de Deville (dép. des Ardennes), par M. G. De¬
walque, t. I, pp. lxxvii, 60. == Compte rendu de la réunion extraordinaire
de 1874, tenue à Marche du 4 au 6 octobre (Salmien du massif de Serpont),
par M. G. Dewalque, t. I, p. lxxviii. == Oldhamia radiata du massif devillien
de Grand-Halleux, par M. G. Malaise, t. III, p. lxx. p Phyllade revinien
avec traces de macles d’andalousite, par M. C. Malaise, t. III, p. xci. ==:
Observation sur la communication précédente, par M. Ch. de la Vallée
Poussin, t. III, p. xce. === Fossiles — recueillis par M. Jannel, par M. G.
Dewalque, t. IV, p. xciv. = Observations à propos des fossiles — de
PArdenne, par M. C. Malaise, t. IV, p. c. — Remarque de M. G. Dewalque,
t. IV, p. en. = Sur des îingules trouvées à Lierneux, dans le terrain — de
PArdenne, par M. C. Malaise, t. V, p. cxxxvn

Cannel coal. Note sur des charbons du bassin houiller de Liège rappelant le — ,
par M. R. Malherbe, t. X, p. l. = Addition, par M. Ad. Firket, t. X, p. li.
Carbonifère. Puits naturels, par M. A. Briart, t. I, pp. xxxvi, xlv. = Note sur
les fossiles — découverts par M. Julien, professeur à la faculté des sciences
de Clermont-Ferrand, par M. L.-G. De Koninck, t. I, pp. xlvih, 3. =
Quelques considérations sur la découverte, dans le calcaire — de Namur,
d’un fossile microscopique nouveau appartenant au genre Nummulites, par
M. E. Van den Broeck, t, I, pp. lix, 16. == Annonce de la découverte de
foraminifères et d’entomostracés dans le calcaire — de Flémalle, par M. L.-G.
De Koninck, 1. 1, p. lix. = Note sur deux fossiles du calcaire — du Northum-
berland, par M. Lebour, t. III, pp. lxxiv, 12. = Observation sur la commu¬
nication précédente, par M. L.-G. De Koninck, t. III, p lxxiv. = Procès-
verbaux de la session extraordinaire tenue à Mons, du 9 au 12 septembre
1876, par M. J. Faly, t. III, p. xcm. — M. G. Hock montre une roche
quartzeuse du calcaire — de Longpré, t. VI, p. en. == Remarques, par
M L.-L. De Koninck, t. VI, p. cm. = Sur les fossiles de la bande de
calcaire — de Bouffioulx, par M. J. van Scherpenzeel Thim, t. VII, p. xcv.

— Présentation de : A viculopecten papyraceus, Sow. sp., fluorine, barytine
et dents de poissons — , par M. H. Forir, t. VIII, p. cliv. = Description de
quelques céphalopodes nouveaux du calcaire — de l’Irlande, par M. L.-G. De
Koninck, t. IX, pp. Lxm, 50.

Cardiola interrapta. Présentation de Monograptus priodon et de — provenant
de la bande silurienne de Sambre-et-Meuse, par M. G. Malaise, t. X, p. xcvi.
Carrières. Carte de la production des — du pays; communication, par M. A.
Firket, t. IX, p. lxiii.

Carte géologique détaillée de la Belgique. Proposition de nommer une Com¬
mission chargée de présenter un rapport sur le projet d’une nouvelle — , par
M. G. Dewalque, t. U, p. lxxviii. = Rapport sur le projet d’une nouvelle
— , t. II, p. xcv. = Démarche faite au nom de la Société, auprès de M. le
ministre de l’intérieur, au sujet d’une nouvelle — ,t. III, p. lxii. = — t. IV,

pp. XLIV, LV, LVI, LXI, LXXII, LXXIV, XC, CXI.— — t. V, pp. XXXVII, XLIII, LXVIII,

lxxv. = Règlement organique pour l’exécution de la — ,t. V, p. cxxvii.=
Observations de M. G. Dewalque au sujet de l’arrêté royal instituant la
Commission administrative de la — t. V, p. cxxi. = Nomination d’un membre
de la Commission, t. V, p cxxxm.= — t. VI, pp. xlvi, cvh, cix.=Règ!ement
organique pour l’exécution de la — , t. VI, pp. xlix, lxvi. = Explications
sur la rentrée de MM. Briart et Cornet à la commission de la — , t. VII,
p. lxix. = Rapport de la commission de la — au ministre, t. VII, p. lxxv.
= Rapport du directeur du Musée à la commission de la — ,t. VII, p. lxxxiv.
= Rapport du directeur de l’Institut cartographique à la commission de la

— , t. Vil, p. lxxxvii. == Sur l’organisation actuelle du levé géologique de

la — -, par M. G Dewaique, t. VII, p. xcviii. = Observations sur la — , par
M. G. .Dewaique, t. VIII, p. lv. — Note sur le degré d’avancement des tra¬
vaux de la — , par M. A. Rutot, t, IX, p. lxxxi. = Réponse, par M. G.
Dewaique, t. IX, p. lxxxv. = Observations sur le degré d’avancement des
travaux de la —, par M. A. Rutot, t. IX, p. xcvm. — Réponse de M G.
Dewaique aux observations de M. A. Rutot sur l’avancement de la —, t. IX,
p. ci. s=3 Troisième réponse au passage du rapport annuel de M. le secrétaire-
général concernant les travaux delà—, par M. A. Rutot, et ordre du jour y
relatif, t. IX, p. cxxn. =. Arrêté royal réorganisant les services de la — ,
t. IX, p. cxlïx . = Arrêté ministériel relatif à la — , t IX, p. cliv. = Ordre
du jour relatif à la brochure de M. Rutot : discussion soulevée à la Société
géologique de Belgique, relativement à l’exécution de la — , t. X, p. lix.
= Observations relatives à l’adresse aux Chambres législatives sur la ques¬
tion de l’exécution de la —, par M. L.-G. De Koninck, t. X, p. lxii. = Ré¬
ponse, par M. G. Dewaique, t. X, p. lxiil = Nouvelles observations, par
M. L.-G. De Koninck, t. X, p. lxiv. = Nomination de la Commission chargée
de la rédaction de l’adresse, t. X, p. lxiv» = Adresse aux Chambres légis¬
latives relativement à l’exécution de la — , t. X, p. lxxx. = Adresse au
Sénat relativement à l’exécution de la — , t. X, p. cxxx. = Échange d’obser¬
vations sur cette adresse, t» X, p. cxxxi.

. Carie géologique. A propos de la — ~ du Grand Duché de Luxembourg, par
M. G. Dewaique, t. V, p. lvi. = Sur la — des environs de Couvin, par M. G.
Dewaique, t. VI, p. cxlv. — — de la Belgique et des provinces voisines,
par M. G. Dewaique, t. VI, bibl , p. 3. = — des environs de Verviers,
par M. Aug. Donckier, t. VII, p. cxi. = Communication sur la — de la
partie centrale du Hainaut, envoyée à l’exposition de Bruxelles, par MM.
Cornet et Briart, t. VII, p. cxxx vin. = Communication de M. G. Dewaique
sur la — de l’Europe, t. IX, p. cxvh.

Carte de la production des carrières du pays; communication, par M. A.
Firket, t. IX, p. lxiiï.

Cartes manuscrites. Publication des notes et des ■ — • de Dumont, t. IV, pp.
xci, xcvm.

Carthagène. Gisements du district métallifère de — , par M. A. Massart, t. II,

pp. XLVIH, LVI, 88.

Catalogue. Proposition d’un — des ouvrages relatifs aux sciences minérales
qui existent dans les bibliothèques publiques ou dans celles des sociétés sa¬
vantes du pays, t. VIII, p. xcm. = — des ouvrages relatifs aux sciences
minérales, t. IX, p. lxxiv.

Cendre volcanique de l’Islande, tombée en Norwège et en Suède ef; mars 1878,
par M. G. Dewaique, t. II, p. lxxil

Xll

Céphalopodes. Description de quelques — nouveaux du calcaire carbonifère de
l'Irlande* par M. L.-G. De Koninck, t. IX, pp. lxhi, 50.

Cérusite. Note de M. A. Firket sur un échantillon d’anglésite et sur des cristaux
de — , t. IX, p. xcvii.

Cervm hihernicm. Annonce de la découverte du — à Tamise, par M. P. Van
Beneden, t. I, p. lxy.

Chalcocite. Découverte de la ■ — à Moët-Fontaine (Rallier), par M. Ad. Firket, t.
X, p. xcvn.

Chalcolithe , par M. G. Dewalque, t. VII, p. cxix.

Çhalcopyrite. Découverte de la — au charbonnage des Six«Bonniers, par
M. A. Firket, t. VI, p. cxxxix. == — transformée en limonite, par M. L. !. .
De Koninck, t. VII, p. lv. — Présentation de minéraux (Delvauxite, phos-
phorite, — , blende et kaolinite), par M. L -L De Koninck, t. IX, p. lxxxv.

Charneux. Observations sur l’allure du système houiller entre Mélen et — - , par
M. R. Malherbe, t. III, pp. lxxxï, lxxxv, 80. = Rapport sur cette commu¬
nication, par M. À. Briart, t. III, p. 84.

Cheloma Hoffmanni , Gray, du tuffeau de Maestricbt, par M G. Ubaghs, t. Il,
p. 497. = La mâchoire de la — , par M. G. Ubaghs, t. X, pp. cxxix, 2o.

Cobalt. Communication de M. À. Jorissensur un manganèse oxydé cobaltifère,
t. IX, P LXVI.

Combustible. Note sur le gîte de ■ — du Rocheux, par M. Ad. Firket. t. VII, p.
LXII.

Comptes rendus. Proposition relative à l’impression des — - des excursions de la
Société, t. VIII, p. en. = Lettre de M. 0. van Ertborn relative au — de
l’excursion de 4878, t. VIII, p. cvi.

Concours. Proposition de mettre au — la description des gîtes métallifères
de la Belgique, par M. G. Dewalque, t. VIII, pp. lxh, xcn. = — de la
Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut, t. VIII, p. cvi. = —
de l’Académie, t. VIII, p cxiv. = — pour la description des gîtes métal¬
lifères, t. X, p. cviii. = — annuel sur un sujet indéterminé, t. X, p. cvm.
= Programme du — annuel, t. X, p. cxxn.

Condroz. Sur l’existence du schiste gris fossilifère au nord du massif anthra-
xifère du • — , par M. Ad. Firket, t. I, p. xxxvii. = Observation de M. Briart,
t. I, p. xxxviri.

Conglomérat du système houiller, présenté par M. Ad. Firket, t. V, p. cxxxix.

Congrès géologique international à Paris en 4878, t. V, p. li. =— t. VI, p. cxxix.
= Concours pour l’unification des couleurs et des signes géologiques, — à
Bologne, t. VII, p. eu. = Comité belge pour l'unification de la nomenclature
géologique, t. VIL p, eux ~ Sur l’uniformité de la nomenclature géologique,
par M. G. Dewalque, t. Vil, p. 3. = Communication de M. G. Dewalque sur
la session du — à Bologne, t. IX, p. lxix.

XIII

Constitution géologique. Sur la — de la vallée de la Senne, par MM. Cogels et
0. van Ertborn, t. IX, pp. cxiii, 64.

Contact du cambrien et du dévonien (compte rendu de la réunion extraordinaire
de 4874, tenue à Marche, par M. G. Dewalque), t. I, p. lxxxix.

Cornets calcaires. Sur les — de I’ampélite, t. Y, p. cix.

Coupe de l’Ourthe, de Vecquepré à Melreux, 1. 1, p. lxxiv.— — des tranchées du
chemin de fer du Grand-Luxembourg; — près de la station de Marche, t. I, p.
lxxxiy ; — de Marloie à Grupont, t. I, p. lxxxv ; — de Lihramont à Grupont,
t. I, p. lxxxix. = Nouvelle — géologique à St-Gilles, près Bruxelles, par
M. A. Rutot, t. YI, p. cxxiii.

Couvin. Sur la carte géologique des environs de — , par M. G. Dewalque,
t. YI, p. cxlv.

Craie brune. Sur la — phosphatée de Ciply, par MM. Briart et Cornet, t. V,
pp. lxxiii, 44.

Craie grise . Présentation par M. 0. van Ertborn de— provenant du tunnel sous
la Manche, t. IX, p. cxxxii.

Crétacé. Quelques notes sur le sondage de Menin, par M. G. Dewalque, t. I,
p. lxxv. = Dents de ptérodactyles et de Mosasaurus gracilis dans le — du
Hainaut, par M. Houzeau de Lehaye, t. II, p. xliv. = Note sur l’extension de
Lamna elegans à travers les terrains — et tertiaire, par M. A. Rutot, t. II,
pp. lvi, 34. = Observations de M. Ch. de la Vallée Poussin, t. II, p lvi, =
Sur le terrain — de Liège, par M. A. Rutot, t. II, p. lxv. = Sur le syn¬
chronisme du système hervien de la province de Liège et de la craie blanche
moyenne du Hainaut, par MM. F. L. Cornet et A. Briart, t. II, pp.LXX, 408.=
Note sur le gisement de fossiles herviens de la Croix Polinard, près Battice,
par M. A. Rutot, t. Il, p. lxxv. = Note sur la rencontre d’une faille trans¬
versale dans la galerie est des eaux alimentaires de la ville de Liège, par
M. R. Malherbe, t. III, p. lxxvii. ==. Observations sur la communication
précédente, par MM. G. Dewalque et J. van Scherpenzeel Thim, t. III, pp.
lxxviii, lxxix. = Procès-verbaux de la session extraordinaire tenue à Mons,
du 9 au 42 septembre 4876, par M. J. Faly, t. III, p. xciii. = Observation
sur l’extension du terrain — dans l’est de la province de Namur, par
M. G. I4ock,t. VI, p. xcix.= Observations par MM. Ch de la Vallée Poussin et
G. Dewalque, t. VI, p. en. = Lecture d’une analyse d’un mémoire de M. de
Mercey sur la classification du terrain — inférieur, par M. H. Forir, t. VIII,
p. lxxiii.

Crinoides. Études sur les — du famennien de la Belgique, 4re partie, par M. J.
Fraipont, t. X, pp. cxxi, cxxix, 43. = 2me partie, t. X, pp. cxlvii, cli, 33.

Cristallisation. Hypothèses sur la — , par M. W. Spring, t. II, pp. xlviii, lvi, 134.

Croix- Polinard. Présentation par M. G. Dewalque de Hemiaster regulusanus,
d’Orb , de l’argilite hervienne de la — , t. IX, p. cxn.

XIV

Gryphœus. M. Iîock présente un — , t. V, p. cxi. = Observations de M. G.
Dewalque, t. V, p. cxi.

Cuba. Description des échinides fossiles de File de — , par M. G. Cotteau, t. IX,
pp. lxiii, ,3.

I»

Davreuxite montrée par M. Malaise, t. V, p. cxxxvki.

Débris organiques. Présentation, par M. G. Dewalque, de schiste silurien avec
— du sondage de St-Gilles (Bruxelles), t. IX, p. cxxix.

Déclinaison magnétique à Bruxelles en 1875, parM. G. Dewalque, t. II,p.xciv.
= Tableau de la — en Belgique en 1879, par M. Hooreman, t. VI, p. lxxxix.
== — au 1er janvier 1879, t. VII, p. lxiii.

Delvauxite. Sur la présence de l’arsenic et du vanadium dans la — de la
carrière Horion, à Visé, par M. A. Jorissen, t. VI, pp. cxxn, 39. = Note sur
la diadochite et la — , par M. H. Forir, t. VIII, p. cli. = Présentation de
minéraux ( — , phosphorite, chalcopyrite, blende et kaolinite), par M. L.-L.
De Koninck, t. IX, p. lxxxv.

Densité. Appareil pour la détermination de la — des minéraux insolubles, par
M. A. Battaille, t. VII, p. xcvi.

Destinèzite. Billet cacheté dans lequel M. Fr. Dewalque rapporte la — à la
diadochite, t. VIII, p. lxviii. =Voir Diadochite.

Dévonien. Sur l’existence du schiste gris fossilifère au nord du massif anthra-
xifère du Condroz, par M. Ad. Firket, t. I, p. xxxvii. = Observation de
M. Briart, t. I, p. xxxviii. = Note sur la découverte de l’étage du calcaire
de Couvin ou des schistes et calcaires à Calceola sandalina dans la vallée de
l’Hogneau, par MM. Cornet et Briart, t. I, pp. xliv, 8. = Observation de
M. L.-G. De Koninck, t. I, p. xliv. = Sur l’extension verticale de quelques
fossiles — réputés caractéristiques, par M. G. Dewalque, t. I, p. Lxn. =
Compte rendu de la réunion extraordinaire de 1874 tenue à Marche du 4 au
6 octobre, par M. G. Dewalque, (système gedinnien ; étages taunusien, hund-
srückien, ahrien, de Burnot, de Couvin, du calcaire de Givet et de Frasne).
1. 1, p.LXxvm.= Débris de céphalaspides dans l’étage taunusien de l’Ardenne,
par M. G. Dewalque, t. II, p. xliv. = Compte rendu de l’excursion du 19
septembre 1875, par M. G. Dewalque, t. II, p. cvi. — Observations de
MM. J. van Scherpenzeel Thim et A. Briart, t. II, p. cxxiv. = Fossiles du
poudingue de Burnot proprement dit ; âge de cette assise, par M. Ad. Firket,
t. II, p. cxxiv. = Observation de M. G. Dewalque, t II, p. cxxviii. =
Compte rendu de l’excursion àStatte, Moha, Huccorgne et Fallais, par M. G.
Dewalque, t. II, p. cxxix. = Compte rendu de l’excursion du 21 septembre
1875, par M. J. van Scherpenzeel Thim, t. II, p, cxlvil — Massif anlhra-

XV

xifère d’Angleur, par M. J. van Scherpenzeel Thim, t. II, p. clx. = Fossiles
— de Kinkempois, par M. G. Dewalque, t. II, p. clxih. =Note sur quelques
fossiles recueillis par M. G. Dewalque dans le système gedinnien de A. Du¬
mont, par M. L.-G. De Koninck, t. III, pp. lxxiv, lxxx, 25. = Fossiles — -
d’Australie, par M. L.-G. De Koninck, t. III. p. lxxv. = Procès-verbaux
de la session extraordinaire tenue à Mons, du 9 au 12 septembre 1876, par
M. J. Faly, t. III, p. xciii. — — Fossiles — recueillis dans le poudingue
d’Alvaux, par M. G. Dewalque, t. IV, p .xciii. = Présentation de deux nou¬
veaux fossiles — , par’M. G. Dewalque, t. VIII, p. cxxii.

Diadochite. Note sur un échantillon de — de la mine de Védrin, par M. Fr.
Dewalque, t. VII, p. cxn. = M. Fr. Dewalque présente des échantillons de
la — décrite par M. Carnot, t. VII, p. clix. = Note sur la — (Destinézite)
deVisé, par M. A Jorissen, t. VIII, p. lxvi. = Billet cacheté dans lequel
M. Fr. Dewalque rapporte la Destinézite à la — , t. VIII, p. lxviii. = Note
sur la • — et la Delvauxite, par M. H. Forir, t. VIII, p. cli.

Diamants. Les mines de — • de l’Afrique australe d’après M. J. A. Roorda Smit,
par M. W. Spring, t. VIII, p. lxx.

Dictijonema sociale. Sur un nouveau gisement de — , par M. G. Dewalque,
t. VIII, p. LXVI.

Diekirch. Procès-verbaux de la réunion extraordinaire tenue à Arlon et à — ,
par M. Ad. Firket, t. IV, p. cxvm.

Diestien. Sur l’absence du système -—aux environs deBruxelles, par MM. Rutot
et Vincent, t. V, p. 56.

Diluvium caillouteux, t. V, p. ex.

Diorite. Sur la — du champ St-Véron, par M. Ch. de la Vallée Poussin,
t. V, p. xcviii.

Discours du président k l’inauguration de la statue de d’Omalius, t. IX, p. LVIII.

Dolmen. Le — de Wéris, parM. A. de Ceuleneer, t. X, p. lx.

Droit d’entrée. Proposition de supprimer temporairement le — , par MM. L.
Goret et I. Kupfferschîaeger, t. VIII, p. lxiii.

Dufrénite ? de Mokta-el-Haddid, près Bône (Algérie), par M. L.-L. De Koninck,
t. III, p. LXX VI.

e:

Eaux. Sels alcalins dans les— -de charbonnages, par M. L.-L. De Koninck,
t. VI, p. lxxx. = Id., par M. I. Kupfferschîaeger, t. VI, p. lxxxix. = A
propos de 1’ — des ardoisières de Vielsalm, par M. L -L. De Koninck, t. VI.
p. cxx.

Echinides. Description des — fossiles de l’IIe de Cuba, par M. G. Cotteau, t. IX,
pp. lxiii, 3.

XVI

Eifel. Compte rendu de la- réunion extraordinaire de la Société tenue dans
T — , du 31 août au 4 septembre 1879, par M. A. Firket» t. VI, p. clxi.

Eifélien. Note sur la couche de schiste intercalée dans le calcaire E3» par
M. L.-L. De Koninck, t. VII, p. lxxiv — Coupe de l’étage E3 près Hamoir,
par M. L.-L. De Koninck, t. VII, p. lxxiv.

Engrais. Rapport sur les — et les matières fertilisantes à l’exposition de
Vienne en 1873, par M. Â. Petermann, analysé par l’auteur, t. I,bibl.,p. 23.

Entrée. Proposition de supprimer temporairement le droit d’ — , par MM. L.
Goret et I. Kupfferschlaeger, t. VIII, p. lxiil

Entomos tracés. Annonce de la découverte de foraminifères et d’ — dans le
calcaire carbonifère de Flémalle, par M. L.-G. De Koninck, t. I, p. lix.

Éocène. Note sur les découvertes de vertébrés fossiles dans F — inférieur
de Belgique, par M. A. Rutot, t. X, p. cliv.

Épidote. Présentation d’ — , par M. G. Dewalque, t. VIII, p. lxiv.

Escaut Note sur quelques localités pliocènes de la rive gauche de F —, par
M. G. Dewalque, t. III, pp. lxviii, lxxiv, 42.

Étage du calcaire de Cou vin ou des schistes et calcaires à Calceola sandalina.
Note sur la découverte de F — dans la vallée de l’Hogneau, par MM. Cornet
et Briart, 1. 1, pp. xliv, 8. = Observation de M. L.-G. de Koninck, 1. 1, p.XLiv.

Euomphalus pentangulatus à Flémalle, par M. Ch. Donckier, t. VII, p. lix.

Eurite. Sur F — de Spa, par M. Ad. Firket, t. V, p. cxiii.

Excavation de la vallée de la Meuse, par M. Ch. de la Vallée Poussin, t. III, p.
lv. = Observations de MM. J. van Scherpenzeel Thim, A. Houzeau, Ad.
Firket, A. de Vaux, Gindorff, J. de Macar et G. Dewalque, t. III, p. lix.

Excursion. Compte rendu de F — du 2 septembre 4877, par M. G. Dewalque,
t. IV, p. cxxiii. ==*■ Observations de MM. J. van Scherpenzeel Thim, N. Wies,
A. Briart, t. IV, p. cxxiii. = Compte rendu de F — du 3 septembre 4877,
par M. G. Dewalque, t. IV, p. cxxvn. = Observations de MM. N. Wies,
Ch. de la Vallée Poussin, H. Witmeur, A Briart, t. IV, p. cxxvn. = Compte
rendu de F — du 4 septembre 4877, par M. N. Wies, t. IV, p. cxxvin. =
Discussion relative à F — annuelle, t. VI, p. cxliv. = Compte rendu de
F — de la Société dans les environs de Bruxelles, par M. Â. Rutot, t. VII,
p. clxhi.= Proposition relative à l’impression des comptes rendus des — -de
la Société, t. VIII, p. en! = Lettre de M. 0. van Ertborn relative au compte
rendu de F — de 4878, t. VIII, p. cil = Décisions relatives à F — , t. VIII,
p. cxliv. = Compte rendu des deux premières journées de F — aux environs
d’Aix-la-Chapelle, par M. II. Forir, t. VIII, p. clv. = Compte rendu de la
troisième journée de F — à Baelen et au barrage de la Giîeppe, par M. G.
Dewalque, t. VIII, p. ci.xxx. = Projet d’ — • par MM. Briart et Cornet
Adoption, t. IX. p. cxlvi. '.=== Compte rendu de F — de la Société à Mons,
par M. E. Hanuise, t. IX, p. clxi. = Projet d’ — , t. X. p. clvii. = Compte

rendu de 1’ — , par M. G. Dewalque, t. X, p. CLvm. = Voir Réunion extra¬
ordinaire.

Exposition. Proposition d’organiser une — de minéraux belges à l’Exposition
Nationale, par M. L.-L. De Koninck, t. VI, p. cv. = Discussion et exécution,
t. VI, p. exil, cxxxv, CXLIV.

F

Faille. Note sur la rencontre d’une — transversale dans la galerie est des eaux
alimentaires de la ville de Liège, par M. R. Malherbe, t 111, p. lxxvii. =
Observations de MM. G. Dewalque et J. van Scherpenzeel Thim, t. III, p.
lxxix. = Note sur quelques synonymies découches et quelques — du système
houiller du bassin de Liège, par M. J. de Macar, t. III, p. xc. = Observation
de M. G. Dewalque, t. III, p. xc. = Notes sur quelques synonymies de
couches et quelques — du système houiller du bassin de Liège, par M. J.
de Macar, t IV, pp xlviii, B. = Note sur la — eifélienne, par M. R. Mal¬
herbe, t. VI. p. cv. == Observations, par MM. J. van Scherpenzeel Thim,
A. Briart et G. Hock, t. VI, p. cvi. = Sur le prolongement de la — eifé¬
lienne, par M. G. Dewalque, t. VI, p. cxxxv. = Observations, par MM, J.
van Scherpenzeel Thim, 0. Bustin et J. de Macar, t. VI, p. cxxxvn. =
Etude sur les — et les synonymies proposées par la carte générale des
mines pour le bassin de Liège, par M. J. de Macar, t. VI, pp. cxl, cxlv, 17 7.=
Observations, par M. J. van Scherpenzeel Thim, t. VI, p. cxl. — Sur les re¬
lations entre les plis, les — et les roches éruptives du Hartz, parM. K. A.
Lossen. Notice bibliographique, par M. H. Forir, t. IX, pp; cxlix, bibl. 3.

Farnennien. Notice. sur les poissons du — , par M. M. Lohest, t. IX p. cxxm.=
Études sur les crinoïdes du — de la Belgique, lre partie, par M. J. Fraipont,
t. X, pp. cxxi, cxxix, 45. = 2e partie, t X, pp. cxlvji, cli, 35.

Faune. Sur la — ■ des quartzites taunusiens, par M. G. Dewalque, t. VIII, p. cxlv.

Fédération. Proposition du Conseil d’adhérer au projet d’une — des Sociétés
scientifiques de Belgique, t. II, p. xl.

Ferreux. Influence de la pyrite sur le dosage des composés — dans les sili¬
cates, par M. L.-L. De Koninck, t. X, p. ci.

Flémalle. Note sur un échantillon minéralogique (aurichalcite?) recueilli à — ,
par M. L. L. De Koninck, t. III, p. lxxv.

Flore houillère. Note sur la — de la province de Liège, parM. R. Malherbe,
t. IX, p. civ.

Fluorine. Présentation de : Aviculopecten papyraceus , Sow. sp., — barytine
et dents de poissons carbonifères, par M. H. Forir, p. VIII, p. cliv.

For aminif ères. Annonce de la découverte de — et d’entomostracés dans le cal¬
caire carbonifère de Flémalle, parM. L.-G. De Koninck, t. I, p. lix.

2

XV! II —

Format des Annales, t. X, p. cxxiii.

Fossiles. Sur de nouveaux — du système houiller, par M. Ad. Firket, 1. I, p. lxxvi.
= Observation deM. Houzeau de Lehaye, 1. 1, p. LXXvn.=Sur des — végétaux
de l’argile plastique d’Andenne, par M. Ad. Firket, t. II, p. xlvui. =
Observations de MM. J. van Scherpenzeel Thim, G. Dewalque, Gonthier,
Ch. de la Vallée Poussin, t. II, p. il. = Sur quelques — animaux
du système houiller du bassin de Liège, t. VI, p. xciv. — M. G.
Hock signale un gisement de — végétaux dans les psammites du Condroz
à Haltinne, t. VI, p. xcviii. = Observations, par M. G. Dewalque, t. VI,
p. xcviii. = Revue des — landéniens décrits par De Ryckholt, par M.
G. Dewalque, t. VI, pp. lxxviii , cxlv, 456. == Présentation de la part de
M. Destinez, de — de l’ampélite de Visé, par M. G. Dewalque, t. VIII,
p.LXV. = Sur deux — de l’argilite de Morlanwelz, par M. G. Dewalque,!. VIII,
p. xciv. = Présentation de deux nouveaux — devoniens, par M. G. De¬
walque, t. VIH, p. cxxn. = Sur un nouveau gîte de — dans l’assise du
poudingue de Burnot, par M. G. Dewalque, t. VIII, p. cxxxvi. = Présen¬
tation par M. G. Dewalque de — nouveaux du poudingue de Fépin, t IX,
p. cxxxvi. == Un nouveau gîte de — dans le poudingue de Burnot, par M. G.
Dewalque, t. X, p. lxix. = Sur de nouveaux — aachéniens, par M. J.
Beissel, t. X, p. lxx.

Fruits et bois fossiles. Note sur le gisement des — recueillis dans les environs
de Bruxelles, parM. Lefèvre, t. II, pp. Lvir, 42.

G

Gabbro de Hozémont. Compte rendu de la réunion extraordinaire, t. II,

p. CLVIII.

Galène. Présentation d’un échantillon de roche siliceuse, renfermant de la —
et provenant de Grupont (Awenne), par M. Berchem, t. II, p. lxxviii. = —
du fdon de Chienheid, près de Pepinster, par M. G. Dewalque, t. IV, p. cxv.
= Observation de M. Ad. Firket, t.IV, p. cxvi. =Surune variété de — pseu-
domorphique, par M. A. Firket, t. VI, p.CLii. == Sur la présence du mispickel
et de la — àNil-St-Vincent, par M. Ad. Firket, t. VII, p. Lin. = Présentation
de — de Richelle, par M. C. Malaise, t. X, p. xcvi.

Géodynamiques. Renseignements, d’après M. E. de Rossi, sur l’Observatoire et
les Archives — annexés au Comité royal géologique d’Italie, par M. G.
Dewalque, t. X, p. cli.

Gisement. Nouveau — fossilifère à Fépin, par M. Jannel, t. V, p. lx. = Ob¬
servations de MM. Malaise et G. Dewalque, t. V, p. lx. = Note à ce sujet,
t. V, p. c. =' Lettres sur les — de manganèse de la Transcaucasie, par
M. J. Reuleaux, t. IX, p. cxxxvii.

Gîte de fossiles. Note sur un nouveau — crétacés à Hollogne-aux-Pierres, t. V,
p. lxxviii. = Voir Gisement.

— XIX

Gîte de Nickel. Circulaire relative à la découverte d’un grand — dans le comté
de Douglass, Oregon, États-Unis, t. X, p. lxxi.

Gîte ferro-rnanganésifère. Sur le — de Rahier, par M. Ad. Firket, t. V, pp.
lxxxix, 33.

Gîtes métallifères. Note sur la formation des — de la Nouvelle-Montagne, par
M. F. Gindorff, t. II, p. cxlix. = Proposition de mettre au concours la
description des — de la Belgique, par M. G. Dewalque, t. VIII, pp. lxii,
xcii.

Gîtes poudingiforrn.es du terrain houiller, par M. R. Malherbe, t. VI, p. lxiii.
=' Observations, par M. A. Firket, t. VI, p. lxiv.

Glauconie. Note sur la — d’Anvers, par M. Fr. Dewalque, t. Il, pp. xliii, 3.

Goniatites diaderna. M. H. Forir présente — d’Angleur, t. X, p. cxiv.

Goniatites inturnescens . Communication sur — , par M. G. Dewalque, t. VIII,
p. CXLIV.

Goslarite. Présentation par M. G. Dewalque de — de Prayon, t. IX, p. cxxxvi.

Grand-Halleux. Sur l’allure des couches du terrain cambrien de l’Ardenne et
en particulier sur la disposition du massif devillien de — et sur celle de
l’hyalophyre de Mairu, près de Deville (dép. des Ardennes), par M. G.
Dewalque, t. I, pp. lxxvii, 63. = Oldhamia radiata du massif devillien de
— , par M. C. Malaise, t. III, p. lxx.

Grès fistuleux et tubulations sableuses. Note sur la formation des concrétions
appelées — , contenues dans l’étage bruxellien des environs de Bruxelles,
par M. A. Rutot, t. II, pp. xliii, 6.

Grisou. Influence de la pression atmosphérique sur le dégagement du — , t.
VIII, p. LVI.

Gypse. Note sur des cristaux de — rencontrés dans le Limbourg belge, par
M. A. Rutot, t. II, p. lvd.

M

Hache. Présentation d’une — polie en saussurite, trouvée à Beaufays, par M.
G. Dewalque, t. IX, p. xcvii. = Présentation et description d’une — en
silex taillé, découverte sur le plateau de Cointe, par M. M. Lohest, t. X,
p cxlvi.

Hartz. Sur les relations entre les plis, les failles et les roches éruptives du —
par M. K. -A. Lossen. Notice bibliographique par M. H. Forir, t. IX, pp.
cxlix, bibl., 3.

Hatchettite. Rencontre de la — à Seraing, par M. R. Malherbe, t. X, p. lxii. —
Sur la — de Seraing, par M. G. Dewalque, t. X, p. lxxi. == Observations,
par M. Ad. Firket, t. X, p. lxxiv. = Sur la — dans l’ampélite de Chokier,
par M. M. Lohest, t. X, p. cxiii.

Hemiaster regulusanus, d’Orb. Présentation, par M. G. Dewalque, de — de
l’argilite hervienne de la Croix-Polinard, t. IX, p. cxn.

Herentlials. Note sur le dépôt scaldisien des environs d’ — , par M. G. Dewalque,
t. III, pp. lxviii, lxxiv, 7.

Hervienne. Présentation, parM. G. Dewalque, de Hemiaster regulusanus, d’Orb.,
de l’argilite — de la Croix-Polinard, t. IX, p. cxn.

Histoire des noms cambrien et silurien en géologie, par M. T. Sterry Hunt.
Considérations au sujet de T — , par M. G. Dewalque, t. II, p. lxxxvii.

Hogneau. Note sur la découverte de l’étage du calcaire de Couvin ou des
schistes et calcaires à Calceola sandalina dans la vallée de 1’ — , par
MM. Cornet et Briart, t. I, pp. xliv, 8.

Horizons. Des — coquillers du système houiller de Liège, par M. R. Malherbe,
t. III, p. LXVII.

Houiller. Transformation sur place du schiste — en argile plastique, par
M. Ad. Firket, t. I, pp. lxvi, 60. = Sur de nouveaux fossiles du système
— , par M. Ad. Firket, t. I, p. lxxvi. = Observation de M. Houzeau de
Lehaye, t. I, p. lxxvii. = Note sur l’existence, dans le système — du
Hainaut, de bancs de calcaire à crinoïdes, par MM. A. Briart et F. Cornet,
t. II, pp. lix, 52. — Observation de M. J. van Scherpenzeel Thim, t. II,
p. lix. .= Compte rendu de l’excursion du 19 septembre 1875, par M. G.
Dewalque, t. II, p. cvi. = Compte rendu de l’excursion à Statte, Moha,
Huccorgne et Fallais, par M. G. Dewalque, t. II, p. cxxix. = Compte
rendu de l’excursion du 21 septembre 1875, par M. J. van Scherpenzeel
Thim, t. II, p. cxlvii. = Allure du système — entre les Awirs et la Gleize,
'pârM. R. Malherbe, t. II, p. clv. = Observations de MM. G. Dewalque,
Fr. Dewalque et A. Briart, t. II, p. clix. = Massif anthraxifère d’Angleur,
par M. J. van Scherpenzeel Thim. = Observation de M. R. Malherbe, t. II,
p. clxii. = Modiola du schiste — d’Angleur, par M. Ad. Firket, t. II, p.
clxii. — Coupe du système — par un plan passant par l’axe des bures de
l’Arbre-St-Michel et du Bois d’Yvoz, par M. J. van Scherpenzeel Thim, t. II,
p. clxiii. = Des horizons coquillers du système — de Liège, par M.
R. Malherbe, t. III, p. lxvii. = Delà stérilité du système — entre Saive,
Jupille et la Xhavée, par le même, t. III, pp. lxxxv, lxxxvii, 89. =
Observations sur la communication précédente, par MM. J. van Scherpenzeel
Thim, Ad. Firket et G. Dewalque, t. III. p. lxxxvii. =■ Observations
sur l’allure du système — entre Mélen et Charneux, par M. R. Malherbe,
t. III, pp. lxxx1, lxxxv, 80. = Rapport sur la communication précé¬
dente, par M. A. Briart, t. III, p. 84. = Présentation de fossiles — de la
Westphalie, par M. B. Souheur, t. III, p. lxxxviii. = Note sur quelques
synonymies de couches et quelques failles du système — du bassin de Liège,

XXI

par M. J. de Macar, t. III, p. xc.= Observation, parM. G. Dewalque, t. III,
p. xc. = Note sur deux échantillons de Phillipsia trouvés dans le phtanite

— deGasteau, près Mons, par M. L.-G. De Koninck, t. III, p. lxxiv. = Note
sur quelques synonymies de couches et quelques failles du système — du
bassin de Liège, par M. J. de Macar, t. IV, pp. xlviiï, 8. = Observations de
M. R. Malherbe, t, IY, p. civ. — Observation deM. J. van Scherpenzeel Thim,
t. IV, p. civ. = Nouveau bassin — découvert dans le Limbourg hollandais,
par M. G. Lambert, t. IV, pp. lxxxiii, xcvîi, 116. = Rapport sur le mémoire
précédent, par M. H. von Dechen, t. IV, pp. xcvm, ex, 430. = Notice sur
le bassin — îimbourgeois, par M. F. Cornet, t. IV, pp. cxm, 433. = Note
concernant les couches de charbon découvertes dans le Limbourg néerlandais,
par M. P. Bogaert, t. IV, pp. cxiii, 443. = Sur la synonymie de quelques
couches de houille du bassin de Herve, par M. J. de Macar, t. IV, p. cxm.
= Observation de M. R. Malherbe, t. IV, p. cxv. = Barytine cristallisée
provenant du système — , par M. Ad. Firket, t. IV, p. cxvi. = Etude sur
le système — , par M. Faly, t. V, pp. lxxiv, 23. = Sur la position strati gra¬
phique du poudingue — dans la partie ouest de la province de Liège, par
M. Ad. Firket, t. V, pp. xevi, 42. :=== Sur la position stratigraphique du pou¬
dingue — d’Amay, par M. Ad. Firket, t. V, p. cxxi. = Le poudingue — , par
M Faly, t. V, pp. cxxiv, 400. = Sur l’horizon du poudingue — dans le N-E.
delà province de Namur, par M. Hock, t. V, pp. cxxxvm, 444.= Conglomérat
du système ■ — , présenté par M. Ad. Firket, t. V, p. cxxxix. = M. G. Dewalque
signale le mémoire deM. Bustin sur le système — de Beyne et ajoute quelques
considérations, t. VI, p. cxxvi.=Sur l’horizon du poudingue — dans le nord-est
de la province de Namur, par M. G. Hock, t. VI, p. lxii. = Gîtes poudingi-
formes du système — , par M. R. Malherbe, t. VI, p. lxiii. = Observations,
par M. A. Firket, t. VI, p . lxiv. = M. A. Firket montre des conglomérats — ,
t. VI, p cxxvil = Sur quelques fossiles animaux du système — du bassin
de Liège, par M. A. Firket, t. VI, p. xciv. = M. G. Hock appelle l’attention
sur l’ampélfte d’Argenteau, t. VI, p. cxxvm. = Découverte de la chalco-
pyrite au charbonnage des Six Bonniers, par M. A. Firket, t. VI, p. cxxxix.

— Sur le bassin — de Beyne, par M. 0. Bustin, t. VI, pp.cxL, cxlix, 468.=
Etude sur les failles et les synonymies proposées par la carte générale des
mines pour le bassin de Liège, par M. J. de Macar, t. VI, pp. cxl, cxlv, 477.
= Observations sur le travail précédent, par M. J. van Scherpenzeel Thim,
t. VI, p. cxl. = Réfutation des' synonymies proposées par M. Bustin, par
M. R, Malherbe, t. VI, pp. cxl, cxlix, 472. = Sur quelques fossiles ren¬
contrés dans le système — de Charleroi, par MM, Blanchard et Smeysters,
t. VII, p. 44. = Observations relatives à l’étude de M. J. de Macar sur les
bassins — de Liège et de Herve, par M. R. Malherbe, t. VIII, pp. lxi, 3. =

XXII

Note sur un rognon calcaire volumineux et des rognons divers dans les
schistes — supérieurs de Liège, par M. G. Jorissenne, t. VIII, pp lxii, 15.
= Deux mots en réponse aux observations présentées par M. R. Malherbe
sur mon étude et mes cartes des bassins — de Liège et de Herve, par M. J.
de Macar, t. VIII, p. lxxiv. = Réponse à la note précédente, par M. R.
Malherbe, t. VIII, p. lxxviii. = Sur la richesse et la division du système —
de la province de Liège, par M. R. Malherbe, t. VIII, pp. cxxxviii, 27. =
Observations, par M. G. Dewalque, t. VIII, p. cxxxviii, par M. Ad. Firket,
t. VIII, p. cxxxix. = Note sur l’horizon de l’étage — inférieur, par M. R.
Malherbe, t. IX, p. cxxx. — Sur des cristaux de quartz et de calcite de l’étage
— , parM. Ad. Firket, t. IX, p. cxlvii. == Sur l’extension, en Angleterre, du
bassin — franco-belge, par M. Ad. Firket. t. X, p. xciii.

Houilles. Proposition de M. R. Malherbe relative à l’analyse des - , t. VIII,
pp. lxxxyiii, cxix. = Circulaire de M. Crépin, relative à l’analyse micros¬
copique des —, par M. Williamson, t. VIII, p. c. = Analyse des — , t. IX,
p. lxxiv. = Sur la formation de la — , par M. C. Grand’Eury. Notice biblio¬
graphique, par M. H. Forir, t. X, pp. lxxiv, bibl., 3.

Hijalophyre. Sur l’allure des couches du terrain cambrien de l’Àrdenne, etc.,
et sur la disposition de 1’ — de Mairu, près de Deville (dép. des Ardennes),
par M. G. Dewalque, t. I, pp. lxxvii, 65.

B

Iguanodon. Sur la rencontre d’ossements d’ — dans un accident du terrain
houiller de Bernissart, par M. F.-L. Cornet, t. V, p. cv.

Indemnité de déplacement aux membres des députations nommées par la Société,
t. V, p. xlviii.

Iode. Sur la présence de F — dans la phosphorite de Ramelot, par M. A. Jo-
rissen, t. VI, p. clvi.

Irlande. Description de quelques céphalopodes nouveaux du calcaire carboni¬
fère de F — , par M. L.-G. De Koninck, t. IX, pp. lxiii, 50.

.1

Jurassique. Compte rendu de la réunion extraordinaire tenue à Arlon et à
Diekirch, par M. Ad. Firket, t. IV, p. cxviii.

K

Kaolinite. Présentation de minéraux (Delvauxite, phosphorite, chalcopyrite,
blende et — ), par M. L.-L. De Koninck, t. IX, p. lxxxv.

Kara-Sou. Aperçu géologique de la vallée du —, par M. G. Petit Bois, t. II,
pp. lxxxi, 183.

XXIII

Lamna elegans. Note sur l’extension de — à travers les terrains crétacé et ter¬
tiaire, par M. A. Rutot, t. II, pp. lvi, 34. = Observations de M. Ch. de la
Vallée Poussin, t. II, p. lvi.

La Mare (Isère). Note sur quelques échantillons d’anthracite, provenant de — ,
par M. A. Rutot, t. I, p. xxxviil

Landéniens. Revue des fossiles — décrits par De Ryckholt, par M. G.
Dewalque, t. VI, pp. lxxvhi, cxlv, 156.

Lepidodendron. Présentation d’impressions de — provenant de l’ampélite de
Chokier, par M. M. Lohest, t. X, p. ci.

Lepidophlo'ios macrolepidotum. Présentation d’un — par M. G. Dewalque, t.
V, p lxxxi. === Observations de MM. G. Hock et Ad. Firket t. V, p. lxxxi.

Lias. Communication de M. G. Dewalque. (Sur le — de la tranchée d’Àthus et
ses phosphates), t. VII, p. cxx. ==>. Note sur la présence de phosphates
dans le — de Relgique, par M. Jannel, t. VII, p. cxxvi. = Analyses des
phosphates du — du Luxembourg, par M. le Dr Peterman, t. vu, p. cxxx.

Limbourg hollandais. Nouveau bassin houiller découvert dans le — , par M. G.
Lambert, t. IV,'pp. lxxxih, xcvn, 116. = Rapport sur le mémoire précé¬
dent, par M. H. von Dechen, t. IV, pp. xcvm, ex, 130. == Notice sur le
bassin houiller limbourgeois, par M. F. Cornet, t. IV, pp. exin, 133. =
Note concernant les couches de charbon découvertes dans le Limbourg
néerlandais, par M. P. Rogaert, t. IV, pp. cxm, 143. = Rassin houiller du
— . Réponse à la note de M. Rogaert, par M. A. Dumont, t. V, pp. lvi,
lxxie, 3.

Limon. Dents de cheval trouvées par M. Lefèvre dans le — hesbayen, par M.
G. Dewalque, t. VII, p. clvii. = — fossilifère quaternaire dans la vallée de
la Meuse, par M. Ad. Firket, t. VIII, p. cxvm.

Lingules. Sur des — trouvées à Lierneux, dans le cambrien de l’Ardenne, par
M. C. Malaise, t. V, p. cxxxvn.

Lithologie du fond des mers , par M. Delesse. Analyse de la — , par M. Ad.
Firket, t. I, bibl., p. 15.

m

Mairu. Sur l’allure des couches du terrain cambrien de l'Ardenne, etc., et sur
la disposition del’hyalophyre de — , par M. G. Dewalque, 1. 1, pp. lxxvii, 65.

Mammifères. Note préliminaire sur un dépôt d’ossements de — découvert dans
la tourbe, aux environs d’Audenaerde, par M. Ë. Delvaux, t. X, p. cxliii.

Manganèse oxydé d’Andenne, par M. G. Hock, t. V, p. ex. = Sur le gîte ferro-
manganésifère de Rahier, par M. Firket, t. V, pp xc, 33. = Sur la compo¬
sition du minerai ferro-manganésifère de Moet-Fontaine (Rahier), par M. A.

XXIV

Firket, t. VI, p. cliii. = Communication de M. A. Jorissen sur un —
oxydé cobaltifère, t. IX, p. LXVi.=Lettresur les gisements de — de la Trans¬
caucasie, par M. J. Reuleaux, t. IX, p. cxxxyii.

Marbre. — à crinoïdes des Forges (Baelen), appartenant à l’étage des psam-
mites du Condroz, par M. G. Dewalque, t. VIII, p. cxxn.

Marche. Compte rendu de la réunion extraordinaire de 4874, tenue à — du 4
au G octobre, par M. G. Dewalque, t. I, p. lxxvhi.

Masnuy-St-Jean. Sur l’existence d’une colline tertiaire à — , par M J. Faly,
t. IV, p. lxxxix. = Observation de M. G Dewalque, t. IV, p. xc.

Massif ardoisier du Brabant Sur la constitution de l’ancien — , par M. G.
Malaise, t. X, pp. xcv, cxxi, 49

Mélen. Observations sur l’allure du système houiller entre — et Charneux,
par M. R. Malherbe, t. III, pp. lxxxi, lxxxv, 80. == Rapport sur cette
communication, par M. A. Briart, p. 84.

Melocrimis hieroglyphicus. Sur la structure des bras de — , par M. J. Fraipont,
t. X, p. cxiv.

Men-hir à Velaine et à Court-sur-Heure, t. VII, p. cxlviii.

Menin. Quelques notes sur le sondage de — , par M. G. Dewalque, t. I, p.

LXXV.

Meurthe-et-Moselle. Observations sur la carte géologique du département de

— par M. l’ingénieur Braconnier, par M. G. Ilock, t. VI, p. xc.

Microphone. Observations de M. de Rossi sur une application du — , par M. G.

Dewalque, t. VI, p. lxix.

Millerite par M. L.-L. De Koninck, t. V, p. lxv. = Découverte de la — au
charbonnage du Hasard, par M. Ad. Firket, t. V, p. cxx. = Sur la —
(Haarkies) du charbonnage du Hasard, à Micheroux, par M. Ad. Firket,
t. VI, p. CLII.

Minéraux. Proposition relative à un catalogue raisonné des — belges, par
M. L.-L. De Koninck, 1. 1, p. xxxiii. = Sur quelques — trouvés à Argenteau,
par M. H. Forir, t. VII, p. cxv = Sur quelques — d’Engihoul, par M. H.
Forir, t. VII, p. cxxxiv. = Présentation de — (Delvauxite, phosphorite,
chalcopyrite, blende et kaolinite), par M. L.-L. De Koninck, t. IX, p. lxxxv.

— Présentation de divers — de PArdenne française, par M. Jannel, t. X,
p. lxx. = Observations, par M. G. Dewalque, t. X, p. lxxi.

Mispickel. Sur la découverte de l’arsénopyrite ou — en Belgique, par M. C.
Malaise, t. VI, p lxviii. = Observation, par M. G. Dewalque, t. VI,
p. lxix. ==; Sur la présence du — et de la galène àNil-St-Vincent, par M. Ad.
Firket, t. VII, p. lui.

Mokta-el-Haddid près Bône (Algérie). Dufrénite ? de —, par M. L.-L. De
Koninck, t. III, p. lxxvi.

XXV

Monograptus priodon. Présentation de — et de Gardiola interrupta provenant
delà bande silurienne de Sambre-et-Meuse, par M. G. Malaise, t. X, p. xcvi.

Mons. Note sur un forage exécuté à — en septembre 4876, par M. É. Delvaux,
t. IV, pp. lvi, lxxiii, 84.

IV

Nickel. Circulaire relative à la découverte d’un grand gîte de — , dans le comté
de Douglass, Oregon, États-Unis, t. X, p. lxxi.

Nil Si-Vincent. Note sur les cristaux de quartz de la carrière de — , par M.
Gh. de la Vallée Poussin, t. III, pp. lxxxii, lxxxiv, 83. = Observation de
M. A. Briart, t. III, p. lxxxii.

Nodules et rognons calcaréo-schisteux signalés dans les schistes rouges de
Pepinster, par M. Ch. de la Vallée Poussin, t. V, p. xcix.

Northumberland. Note sur deux fossiles du calcaire carbonifère du — , par M.
Lebour, t. III, pp. lxxiv, 20. = Observation de M. L.-G. De Koninck,
t. III, p. lxxiv.

Notes. Publication des — et des cartes manuscrites d’À. Dumont, t. IV, pp.
xci, xcvm.

Notidcinus. Sur une dent de — , par M. P. Van Beneden, t. I, p. lxiv. ==
Observation de M. Rutot, t. I, p. lxiv.

Nmnmidites. Quelques considérations sur la découverte, dans le calcaire car¬
bonifère de Namur, d’un fossile microscopique nouveau appartenant au
genre —, par M. Van den Broeck, t. I, pp. lix, 46.

O

Oiseau. Ossements d’ — provenant des cavernes de la Nouvelle-Zélande, par
M. P. -J. Van Beneden, t. II, p. lxvii. == Sur un — fossile nouveau des
cavernes de la Nouvelle-Zélande, par M. P. -J. Van Beneden, t. II, pp. lxxiii,
423.

Oldhamia radiata du massif deviliien de Grand-Halleux, par M. C. Malaise,
t. III, p. lxx. = Communication sur P — , par M. C. Malaise, t. V, p. lvih.
= Observations de M. G. Dewalque, t. V, p. lviii. = Présentation d’ — , de
Mont-St-Guibert, par M. C. Malaise, t X, p. xcv.

Omalias d’Halloy. Funérailles de M. J. -J. d’ — . Discours prononcé par le se¬
crétaire général au nom de la Société, t. II, p. lu. = Monument à élever à
la mémoire de feu M. J. -J. d’ — , t. Il, pp. lxxii, lxxx. = Discours du Pré¬
sident à l’inauguration de la statue de M. J.-.T. d’ — t. IX, p. lviii.

Ossements. Note préliminaire sur un dépôt d’ — de mammifères découvert dans
la tourbe, aux environs d’Audenarde, par M. É. Delvaux, t. X, p cxlih. =

XXVI

Communication verbale sur des — humains trouvés entre Chanxhe et Spri-
mont, par M. G. Dewalque, t. X, p. cxxx.

Oitrélite. Note sur 1’ — par MM. A. Renard et Ch. de la Vallée Poussin, t. VI,
p. cm, 51.

Paléonlologiques. Fragments — , par M. Dewalque, t. VIII, pp. cl, 3.

Paléozoïques. Terrains — atteints à Londres par un puits artésien, par M. G.
Dewalque, t. VI, p. cxxxvm.

Parallélisme. Sur le — des terrains ardennais et cambrien, par M. G. Dewalque,
t. I, p. LXIII.

Parcours à prix réduits pour les membres qui se rendent à la session extraor¬
dinaire, t. V. pp. xlviii, lxxvii.

Pétrolifère. Source prétendument — de Bourlers près Chimay, par M. Berchem,
t. III, p. LU.

Phénomènes d'altération. Article bibliographique de M. É. Delvaux, relatif au
Mémoire sur les — des dépôts superficiels par l’infiltration des eaux météo¬
riques, etc. de M. E. Van den Broeck, t VIII, pp. ci, bibl., 3.

Phillipsia. Note sur deux échantillons de — trouvés dans le phthanite houiller
de Casteau, près Mons, par M. L.-G. de Koninck, t. III, p. lxxiv.

Pholadomya Esmarkii. Sur — , Ryckh. (nonPusch., nonNilss.), parM. G. De¬
walque, t. X, p. LXXXV.

Phosphates du lias, par M. G. Dewalque, t. VII, p. cxxn. = — du lias, par M.
Jannel, t. VII, p. cxxvi. = Analyse de ces — , parM. le Dr Petermann, t. VII,
p. cxxx.

Pliosphorite. Sur la présence de l’iode dans la — de Ramelot, par M. A. Jorissen,
t. VI, p. cl vi. = Note sur la — de Cacerès, par M. A. Petermann, t. VI,
p. cl vu. = Présentation de minéraux (Delvauxite, — , chalcopyrite, blende
et kaolinite), parM. L.-L. De Koninck, t. IX, p. lxxxv.

Phyllade chloritifère du Brabant avec empreintes d’origine douteuse, présenté
par M. Ch. de la Vallée Poussin, t. III, p. lxix.

Pli cacheté. Dépôt par M. Fr. Dewalque, t. VII, p. cxxxvm.

Plis, failles et roches éruptives. Sur les relations entre les — du Hartz, par
M. K. -A. Lossen. Notice bibliographique par M. H. Forir, t. IX, pp. cxlix,
bibl., 3.

Plissement. Essai d’une méthode pour déterminer l’époque relative du — des
couches, par M. W. Spring, t. VI, pp. cm, 45. = Observations par MM. R.
Malherbe, J. van Scherpenzeel Thim, Ch. de la Vallée Poussin et A. Briart,
t. VI, p. civ.

Pluie. Sur la quantité de — tombée à Bruxelles en 1877 et 1878, par M. G.
Dewalque, t. VI, p. cxvn.

Poisson. Note sur un — du calcaire carbonifère inférieur, par M. G. Dewalque,

XXVI ï

t. V, p. lix. = Présentation de : Aviçulopecten papyraceus, Sow. sp.,
fluorine, barytine et dents de — carbonifères, par M. H. Forir, t. YIH,
p. cliv. = Notice sur les — du Famennien, par M. M. Lohest, t. IX,
p. cxxiil

Porphyroïdes . Note sur les — de Pitet et de la Chapelle-St-Sauveur, par M. Ch.
de la Vallée Poussin, t. II, p. exxx.

Poudingue de Burnot. Sur un nouveau gîte de fossiles appartenant à l’assise du
—, par M. G. Dewalque, t. VIII, p. cxxxvi.=Un nouveau gîte fossilifère dans
le — , par M. G. Dewalque, t. X, p. lxix. = Découverte de stringocéphales
dans le—, à Nessonvaux, par M. M. Lohest, t. X, p. xcix.

Poudingue de Fépin. Présentation par M. G. Dewalque, de fossiles nouveaux
du — , t. IX, p. cxxxvi.

Poudingue houiller. Sur la position stratigraphique du — dans la partie ouest
de la province de Liège, par M. Ad. Firket, t. Y, pp. xcvn,42. = Sur la position
stratigraphique du — d’Amay, par le même, t. Y, p cxxi. — Le — -, par
M. Faly, t. V, pp. cxxiv, 100. = Sur l’horizon du — dans le N.-E. de la
province de Namur, par M. G. Hock, t. Y, pp. cxxxvm, 111. =Sur l’horizon
du — dans le N.-E. de la province de Namur, par M. G. Hock, t. VI, p. lxh.
= Gîtes poudingiformes du système houiller, par M. R. Malherbe, t. YI,
p. lxiii. = Observations, par M. Ad. Firket, t. YI, p. lxiv.

Préhistorique. Note sur la découverte d’une nouvelle station de l’homme — en
Belgique, par M. A. Rutot, t. III, p. lxxxv.

Prix quinquennal. Proposition relative au jury du ■ — , t. IX, p. lxxxix. =
Proposition relative à l’institution d’un — pour les sciences minérales, t. IX,

p. LXXXIX.

Psammites du Condroz. Marbre à crinoïdes des Forges (Baelen), appartenant à
l’étage des —, par M. G. Dewalque, t. VIII, p. cxxn.

Puits artésien. Note sur un — foré à Molenbeck-St-Jean, près Bruxelles, par
MM. G. Vincent et A. Rutot, t. YI, pp. lxvîii, 3. = Terrains paléozoïques
atteints à Londres par un — , par M. G. Dewalque, t. VI, p. cxxxvm. =
Note sur le forage d’un — exécuté à la fabrique de MM. Dupont, frères, à
Renaix, par M. É. Del vaux, t. X, pp. lxiii, 3. Voir Sondages .

Puits naturels, par M. A. Briart, t. I, pp. xxxvi, xlv.

Pyrite. Présentation de — cubique de Visé, par M. H. Forir, t. VIII, p. lxxxii.
= Influence de la — sur le dosage des composés ferreux dans les silicates,
par M. L.-L. De Koninck, t. X, p. ci.

Pyrophyllite. Sur la composition de la — , par M. Fr. Dewalque, t. VI, p. cxlix.

Q

Quartz. Communication sur des échantillons de — et de barytine, par M. L.-L.
De Koninck, t. I, p. lviu. = Note sur les cristaux de — de la carrière de

XXVI 11 —

Nil-St-Vincent, par M. Ch. de la Vallée Poussin, t. III, pp. lxxxii, lxxxiv,
53. = Observation de M. A. Briart, t. III, p. lxxxii. — Cristaux de —
dans le système houiller, par M. R. Malherbe, t. III, p. lxxxiv. = Sur une
variété de — pulvérulent, par M. Ad. Firket, t. V, p. xc. = M. L.-L. De
Koninck montre quelques cristaux de — de Quenast et de Chokier, t. VI, p.
xc. = Sur le — noir de Flémalle, d’Angleur, etc , par M. L.-L. De Koninck,
t. VI, p. cxvm. = Observations, par M. J. van Scherpenzeel Thim, t. VI,
p. cxx. = Présentation de — aéro-hydres, par M. H. Forir, t. VIII, p. Lxxxn.
= Présentation de — avec rutile et octaédrite, par M. G. Dewalque, t. VIII,
p. xciv. — Sur des cristaux de — et de calcite de l’étage houiller, par
M. Ad. Firket, t. IX, p. cxlvii.

Quaternaire. Annonce de la découverte du Cervus hibernicus à Tamise, par
M. P. Van Beneden, t. I, p. lxv. = Compte rendu de la réunion extraor¬
dinaire de 1874, tenue à Marche du 4 au 6 octobre, par M. G. Dewalque,

1. 1, p. Lxxvni. = Fossiles du diluvium crayeux de Ste-Walburge, par M. G.
Dewalque, t. II, p. lxvii. = Compte rendu de l’excursion à Statte, Moha,
Huccorgne et Fallais, par M. G. Dewalque, t. II, p. cxxix. = Observations
de MM. A. Briart et J. van Scherpenzeel Thim, t. II, p. cxlv. = Sur l’absence
du système bruxellien sur la rive gauche de la Senne et sur la présence, dans
les environs de Bruxelles, d’une division du diluvium inférieure au limon
hesbayen, par M. A. Rutot, t. IV, pp. xlix, lx, 39. = Compterendu
de la réunion extraordinaire tenue à Arlon et à Diekirch, par M. Ad. Firket,
t. IV, p. cxvm. = Observations sur le terrain — des environs de Tirlemont,
par M. É. Delvaux, t. V, pp. xcvi, 48. = Limon fossilifère — dans la vallée
de la Meuse, par M. Ad. Firket, t. VIII, p. cxvm.

Quenast. Tourmaline dans la diorite quartzifère de — , par M. G. Dewalque, '
t. III, p. LXXXI.

n

Rapports annuels du secrétaire général, par M. G. Dewalque, t. II, p. xxxi.=
t. III, p. xxxix. =t. IV, p. xxxiii. = t. V, p. xxxiii. == t. VI, p. xxxi. =
t. VII, p. xxxi. = t. VIII, p. xxxiii. — t. IX, p. xxxii. = t. X, p. xxxiii.
= — de la commission de la carte géologique de Belgique, au ministre,
t. VII, p. .lxxv. = — du directeur du musée, t. VII, p. lxxxiv. = — du
directeur de l’Institut cartographique, t. VII, p. lxxxvh.

Réduction des sulfates. Sur la — par certaines algues, par M. A. Jorissen, t. X,
p. xcvi. = Observations, par M. Van Scherpenzeel Thim, t. X, p. xcvii. =
Réponse, par M. L.-L. De Koninck, t. X, p. xcvii. = Sur les causes de la —
dans certaines eaux minérales, par M. Is. Kupfferschlaeger, t. X, p. cix.

Règlement administratif en exécution de l’art. 37 des Statuts, t. III, p. m. =
— arrêté par le Conseil en vertu de l’art. 22 des Statuts pour la bibliothèque
et les collections de la Société, t. III, p. x.

XXIX

Relief. Sur le — du sol en Belgique après les temps paléozoïques, par MM. F.

Cornet et A. Briart, t. IV, pp. lxxiif, lxxxviii, 71.

Réunion extraordinaire. Compte rendu de la — de 1874 tenue à Marche du 4
au 6 octobre, par M. G. Dewalque, t. I, p. lxxviii. = Compte rendu de la

— tenue à Huy et à Liège du 19 au 22 septembre 1875, par M. A. Firket,
t. II, p. cm. = Compte rendu de la — tenue à Mons du 9 au 12 septembre
1876, par M. J. Faly, t. III, p. xcra. = Compte rendu de la — tenue à
Arlon et à üiekirch du 1er au 4 septembre 1877, par M. Ad. Firket, t. IV,
p. cxvm. = Compte rendu des deux journées de la — du 29 et du 30
septembre 1878, par MM. Rutot et E. Vanden Broeck, t. V, p. cxli. =
Compte rendu de la troisième journée, par M. É. Delvaux, t. V, p. clv.
Compte rendu de la — tenue dans PEifel, du 31 août au 4 septembre 1879,
par M. A. Firket, t. VI, p. clxi. Voir Excursion.

Revinien. Annonce de la découverte d’un nouveau gisement de phyllade —
ottrélitifère dans le ravin de la Grande-Commune, par M. Jannel, t. VI,

p. LXXVII.

Révision de Part. 12 du règlement, t. V, pp. xcvi, cv, cxvii.

Richellite. Sur la — , nouvelle espèce minérale des environs de Visé, par
MM. G. Cesàro et G. Despret, t. X, pp. cxliii, 36.

Roches éruptives. Sur les relations entre les plis, les failles et les — du Hartz,
par M. K. -A. Lossen. Notice bibliographique, par M. H. Forir, t. IX,p.cxLix,
bibl., 3. — Sur la manière d’être des structures grenue et porphyrique dans
les — , par M. H. Rosenbusch. Analyse bibliographique, parM. H. Forir,
t. X, p. lxxiv, bibl., 17.

Roches porphyriques. Sur quelques — de Belgique, par M. C. Malaise, t. II,
p. XLIV.

Rognon calcaire. Note sur un — volumineux et des rognons divers dans les
schistes houillers supérieurs de Liège, par M. G. Jorissenne, t. VIII, pp.
lxii, 15. = Présentation d’un gros — du charbonnage du Hasard, par M.
G. Dewalque, t. VIII, p. lxv.

Rostellaires. Note sur les divisions à établir entre quelques espèces de grandes

— des terrains éocène et oligocène, par M. A. Rutot, t. III, pp. lxxxi,
lxxxiv, 76.

Rutile. Note sur la présence du — aux environs de Vielsalm, par M. L.-L. De
Koninck, t. IV, p. cyii. = Présentation de — -, par M. G. Dewalque, t. VIII,
p. lxiv.

Salaïr. Description géologique de la partie nord-est de la chaîne de —, par
M. Nesterowsky., t. II, pp. xlviii, 12.

XXX

Salmiac. Présentation de soufre avec — et mascagnine, découverts par MM.
Destinez, Lohest et Raoult, par M. H Forir, t. VIII, p. lxxxii.

Salinité. M. L.-L. De Koninck annonce l’analyse, par M. Eug. Prost, de la — ,
Dum , t. X, p. cl vi. = Observations, par M. G. Dewalque, t. X, p. clvii.

Schiste honiller. Transformation sur place du — en argile plastique, par M.
Ad. Firket, t. I, pp. lxvi, 60. = Note sur un rognon calcaire volumineux
et des rognons divers dans les — supérieurs de Liège, par M. G. Jorissenne,
t. VIII, pp. lvii, 15.

Schiste silurien. Présentation, par M. G. Dewalque, de — avec débris orga¬
niques, du sondage de St-Gilles (Bruxelles), t. IX, p. cxxix.

Sels alcalins dans les eaux de charbonnages, par M. L.-L. De Koninck, t. VI,
p. lxxx. = Id., par M. I. Kupfferschlaeger, t. VI, p. lxxxix.

Session extraordinaire . Voir Excursion et Réunion extraordinaire.

Sichon {Forez). Note sur les fossiles carbonifères découverts dans la vallée du
— par M. Julien, professeur de la faculté des Sciences de Clermont-Ferrand,
par M. L.-G. De Koninck, t. I, pp. xlviii, 3.

Silex. Présentation d’un — remarquable, trouvé à Hallembaye, par M. Ad.
Firket, t. X, p. cxxii. ==: Présentation et description d’une hache en —
taillé, trouvée sur le plateau de Cointe, par M. M. Lohest, t. X, p. cxlvi.

Silicate double de zinc et d’aluminium hydraté. Sur un — , par M. G. Cesàro,
t. X, p. cxi.

Silurien. Quelques notes sur le sondage de Menin, par M. G. Dewalque, t. I,
p. lxxv. = Compte rendu de l’excursion du 19 septembre 1875, par M. G.
Dewalque, t. II, p. cvi. = Compterendu de l’excursion à Statte, Moha,
Huccorgne et Fallais, par M. G. Dewalque, t. II, p. cxxix. = Phyllade
chloritifère du Brabant avec empreintes d’origine douteuse, par M. Ch.
de la Vallée Poussin, t. III, p. lxix. = Compte rendu de la session
extraordinaire tenue à Mons, du 9 au 12 septembre 1876, par M. J. Faly,
t. III, p. XCIII.

Sondages. Note sur les — de la province d’Anvers, par M. le baron Van
Ertborn, t. I, pp. lviii, 32. = Rapport sur cette note par M. Vanden Broeck,
t. I, pp. lxi, 28. = Quelques notes sur le — de Menin, par M. G. Dewalque,
t. I, p. lxxv. == — à la prison de Fûmes. Envoi d’échantillons par M. F.
Englebert, t. V, pp. lv, LXXvi.=Note sur ce — , parM. G. Dewalque, t. V,
p. cvm . ===== — au centre de Londres, par M. G. Dewalque, t. V, pp. lxv, ci.
,*=== Relevé des — exécutés dans le Brabant, par M. le baron Van Ertborn,
t. V, pp. cxiv, cxvii, 67. - Note sur un — exécuté à la brasserie de la
Dyle, à Malines, par MM. G. Vincent et A Rutot, t. VI, pp.LXvm, 15. =
Présentation par M. G. Dewalque, de schiste silurien avec débris organiques
du — de St-Gilles (Bruxelles), t. IX, p. cxxix. Voir Puits artésiens.

Soufre. Note sur le — natif de l’argile plastique d’Andenne, par MM. A. Firket

— XXXI

et L. Gillet, t. II, pp. lxxi, lxxiii, 178. = Note sur la formation du à
Calamaki (Grèce), parM. G. Petit Bois, t. IV, pp. lxxxiii, lxxxviii, 66 = Ob¬
servations de MM. Ad. Firket et L.-L. De Koninck, t. IV, pp. lxxxiii, lxxxiv.
— Présentation d’un échantillon de — , par M. L.-L. De Koninck, t. IV, p. xci.
= Présentation de — avec salmiac et mascagnine, découverts par MM. Des¬
tinez, Lohest et Raoult, par M. H. Forir, t. VIII, p. lxxxii.

Souscription à l’œuvre pour l’exploration et la civilisation de l’Afrique, t. IV,
p. XLIV.

Squales. Note sur la couche à dents de — découverte à Bruxelles par M. Rutot,
par M. Hébert, t. I, p. lxxiii.

Statuts de la Société, t. I, p. v.

Stérilité du système houiller entre Saive, Jupille et la Xhavée par M. R. Mal¬
herbe, t. III, pp. lxxxv, lxxxvii, 89. = Observations de MM. J. van
Scherpenzeel Thim, Ad. Firket et G. Dewalque, t. III, p. lxxxvii.

Stringocéphales. Découverte de — dans le poudingue de Burnot, à Nessonvaux,
par M. M. Lohest, t. X, p. xcix.

Strontianite. Présentation de — de la Westphalie et annonce d’une note biblio¬
graphique sur le gisement et la production de cette substance, d’après
M. Venator, par M. Fr. Dewalque. t. X, p. cxxi. (Voir t. XI, Bibliographie.)

Strophodus (Cf. S. magnus, Ag.). Présentation de dents d 'Acrodus nobilis, Ag.
et de —, du grès d’Orval, par M. G. Dewalque, t. X, p. cliv.

Structure de quelques échantillons de houille, par M. Firket, t. V, p. exil.
= Observations de MM. F. Cornet et G. Dewalque, t. V, p. cxn.

Structures grenue et porphyrique. Sur la manière d’être des — dans les roches
éruptives, par M. H. Rosenbusch. Notice bibliographique, par M. H. Forir,
t. X, pp. lxxiv, bibl., 47.

Synonymies. Note sur quelques — de couches et quelques failles du système
houiller du bassin de Liège, par M. J. de Macar, t. III, p. xc. — Obser¬
vations de M. G. Dewalque, t. III, p. xc. = Note sur quelques — de
couches et quelques failles du système houiller du bassin de Liège, par
M. J. de Macar, t. IV, pp. xlviii, 8. == Observations de M. R. Malherbe,
t. IV, p. civ. == Observation de M. J. van Scherpenzeel Thim, t. IV, p. civ.
= Sur la synonymie de quelques couches de houille du bassin de Herve, par
M. J. de Macar, t. IV, p. cxiii. = Observations de M. R. Malherbe, t. IV,
p. cxv. = Etudes sur les failles et les — proposées par la carte générale
des mines pour le terrain houiller de Liège, par M. J. de Macar, t. VI, pp.
cxl, cxlv, 477. = Observations par M. J. van Scherpenzeel Thim, t. VI, p.
cxl = Réfutation des — proposées par M. Rustin, par M. R. Malherbe,
t. VI, pp. cxl, cxlix, 472.

Système diestien. Sur l’absence du — aux environs de Bruxelles, par
MM. Rutot et Vincent, t. V, pp. xcvii, 56.

XXXII

T

Tamise. Annonce de la découverte du Cervus hibernicus à — , par M. P. Van
Beneden, t. I, p . lxv.

Taunusiens. Sur la faune des quarzites — , par M. G. Dewalque, t. VIII,
p. CXLV.

Terrains aurifères. Communication sur les — de l’état d’Antioquia (Colombie),
par M. G. Petit Bois, t. VIII, p. lvii.

Terrains paléozoïques atteints à Londres par un puits artésien, par M. G. De¬
walque, t. VI, p. CXXXVIII.

Tertiaire. Sur le terrain — d’Audenarde, par M. le baron Van Ertborn, t. I,
p. xlvh. = Note sur une coupe des environs de Bruxelles, par M. Butot, t. I,
pp. lx, 43. == Note sur les sondages de la province d’Anvers, par M. le
baron Van Ertborn, 1. 1, pp. Lvm, 32. == Rapport sur la note précédente, par
M. Van den Broeck, t. I, pp. lxi, 28. = Sur une dent de Notidanus , par
M. P. Van Beneden, t. I, p. lxiv. = Observation de M. Rutot, t. I, p. lxiv.

— Sur la coupe — des environs de Bruxelles décrite par M. Rutot, par
M. G. Dewalque, t. I, p. lxvi. = Observations de MM. Van den Broeck,
t. I, p. lxviii, et Jorissenne, t. I, p. lxxii. = Note sur la couche à dents de
squales découverte à Bruxelles par M. Rutot, par M. Hébert, t. I, p. lxxih.
= Note sur la formation des concrétions appelées grès fistuleux et tubula-
tions sableuses, contenues dans l’étage bruxellien des environs de Bruxelles,
par M. A. Rutot, t. II, pp. xliii, G. = Note sur l’extension de Lamna ele-
gans à travers les terrains crétacé et — , par M. A. Rutot, t. Il, pp. lvi, 34.

— Observation de M. Ch. de la Vallée Poussin, t. II, p. lvi. = Note sur le
gisement des fruits et des bois fossiles recueillis dans les environs de Bru¬
xelles, par M. Lefèvre, t. II, pp. lvh, 42 —Fossiles ypresiens des environs de
Mons, par M. Houzeau de Lehaye, t. II, p. Lxiv.=Sur la présence du système
tongrien de Dumont dans le pays de Herve, sur la rive droite de la Meuse,
par MM. A. Briart et F. Cornet, t. II, p. lxxiii. = Observations de MM. G.
Petit Bois, Ch. de la Vallée Poussin, G. Dewalque et A. Rutot, t. II, p. lxxv.

— Renseignements nouveaux sur le sable du pays de Herve, rapporté par
MM. Briart et Cornet au système tongrien, par M. A. Rutot, t. II, p. lxxxii.

— Observations de MM. G. Dewalque et A. Briart, t. II, p. lxxxii. =
Note sur la découverte, à l’Est de Bruxelles, de la couche d’argile glauco-
nifère du laekenien supérieur, par M. A. Rutot, t. II, pp. xciv, 206. =
Note sur une coupe du système bruxellien à Ixelles, par M. A. Rutot, t. II,
pp. xciv, 212. = Note sur le dépôt scaldisien des environs d’Herenthals,
par M. G. Dewalque, t. III, pp. lxviii, lxxiv, 7. = Note sur quelques
localités pliocènes de la rive gauche de l’Escaut, par M. G. Dewalque, t.

XXXIII

III, pp. lxviii, lxxiy, 42. = Note sur les divisions à établir entre quelques
espèces de grandes Rostellaires des terrains éocène et oligocène, par M. A.
Rutot, t. III, pp. lxxxi, l xx xiv, 76. = Résultats du forage d’un puits
artésien à Utrecht, par M. G. Dewalque, t. III, p. xc. == Sur 1 absence du
système bruxellien sur la rive gauche de la Senne, etc., par M. A. Rutot,
t. IV, pp. xlix, lx, 39. = Sur la faune de l’étage inférieur du système lan-
dénien, par M. A. Rutot, t. IV, pp. xlix, 3. = Note sur un forage exécuté
à Mons en septembre 4876, par M. E. Delvaux, t. IV, pp. lvi, lxxiii, 54.

- Sur l’existence d'une colline — à Masnuy-St-Jean, par M. J. Faly, t. IV,
p. lxxxix. = Observations de M. G. Dewalque, t. IV, p. xc. —.Étage
supérieur du système rupélien, par M. G. Dewalque, t. IV, p. xciv. = Sur
les terrains — de Bruxelles par MM. Rutot et Vincent, t. V, pp. xcn, cv,
56. = Remarques à propos de cette note par MM. Gh. de la Vallée Poussin et
G. Dewalque, t. V, p. xcviii. = Sur les formations — d’Anvers, par M. E.
Van den Broeck, t. V, p. xcvii. = Coup d’œil sur l’état actuel d’avance¬
ment des connaissances géologiques relatives aux terrains — de la Bel¬
gique, par MM. A. Rutot et G. Vincent, t. VI, pp. lxxvih, xciv, 69. = Sur
les couches — traversées au charbonnage de Fontaine-l’Êvêque, par M. J.
Faly, t. VI, pp. lxxiii, 28. = Observations sur certaines particularités
intéressantes relatives à ces couches, par M. A. Briart, t. VI, p. lxxiv. =
Observations par MM. J. van Scherpenzeel Thim, Ad. Firket et A. Rutot,
t. VI, p. lxxvii. == Note sur quelques dépôts — du nord de la Belgique,
par MM. P. Cogels et 0. Van Ertborn, t. VII, p. 49. = Compte rendu de
l’excursion annuelle dans les environs de Bruxelles, par M. A. Rutot, t. VII,
p. CLXI1I.

Tétraédrite. Sur la présence de la — dans les fissures de la diorite deLembecq,
par M. de la Vallée Poussin, t. V, p. xcviii.

Titanique. Sur la présence de l’acide — dans le minerai de manganèse de
Lierneux, par M. A. Jorissen, t. VI, p. lxxviil

Tourbe. Note préliminaire sur un dépôt d’ossements de mammifères découvert
dans la — , aux environs d’Audenarde, par M. É. Delvaux, t X, p cxliii.

Tourmaline dans la diorite quartzifère de Quenast, par M. G. Dewalque, t. III,
p. LXXXI.

Traduction. M. H. Hubert présente la — manuscrite delà Chimie de la terre,
par M. T. Sterry-Hunt, t. I, p. lxh. = Décision de principe sur la question
des — t. I, p. lxxi.

Transcaucasie. Lettre sur les gisements de manganèse de la — , par M. J.
Reuleaux, t. IX, p. cxxxvii.

Transformation sur place du schiste houiller en argile plastique, par M. Ad.
Firket, t. I, pp lxvi, 60.

5

XXXIV

Tremblement de terre. Requête à M. le ministre des travaux publics relative à
l’observation des — t. VI, pp. lxii, cxm.= Note de M. G. Dewalque à propos
du — du 18 novembre 1881, t. IX, p. lxvii. = Proposition de M. G.
Dewalque, relativement à l’observation des —, t. IX, p. xc. = Note du même
sur le - du 18 novembre 1881, t. IX, p. xcm. = Sur l’état actuel de la
question des — par M. F. Toula. Notice bibliographique par M. H. Forir,
t. IX, p. cxlix, bibl., 10.

Triasique. Sur quelques fossiles — du Grand Duché de Luxembourg, par
M. G. Dewalque, t. II, p. lviii. = Procès-verbaux de la réunion extraor¬
dinaire tenue à Arlonet àDiekirch, par M. Ad. Firket, t. IV, p. cxviii.

Tunnel sous la Manche. Présentation par M. 0. van Ertborn de craie grise pro¬
venant du — , t. IX, p. cxxxii.

tr

Unification des couleurs et des signes géologiques, t. VII, p. cli. = — de la
nomenclature géologique, t. VII, pp. clu, 3.

Utrecht. Résultats du forage d’un puits artésien à — , par M. G. Dewalque, t.
III, p. xc.

V

Vackite. Présentation de — , par M. H. Forir, t. VIII, p. lxxxii.

Vallée de la Meuse. Excavation de la — , par M. Ch. de la Vallée Poussin, t. III,
p. lxv. = Observations de MM. J. van Scherpenzeel Thim, Houzeau, Ad.
Firket, A. de Vaux, Gindorff, J. de Macar et G. Dewalque, t. III, p. ijx.

Vallée de la Senne. Sur la constitution géologique de la —, par MM. Cogels et
0. van Ertborn, t. IX, pp. cxiii, 61.

Vanadium. Sur la présence de l’arsenic et du — dans la Delvauxite de la
carrière Horion, à Visé, par M. A. Jorissen, t. VI, pp. cxxn, 39.

Vertébrés. Note sur les découvertes de — fossiles dans l’éocène inférieur de
Belgique, par M. A. Rutot, t. X, p. cliv.

Vielsalm. Note sur la présence du rutile aux environs de — , par M. L.-L. De
Koninck, t. IV, p. xci.

Vivianite. Notice sur une variété blanche de — , par M. Fr. Dewalque, t. II,
p. xciv. = Sur une — blanche des environs d’Anvers, parM. Fr. Dewalque,
t III, pp. lxii, 3.

Voltzine. Sur la probabilité de la — cristallisée, par M. G. Cesàro, t. X, p. exil.

W

Wealdien. Sur la découverte de restes d’iguanodon à Bernissart, par M. F.-L.
Cornet, t. V, p. cv

XXXV

Westphalie. Présentation de fossiles houillers de la — -, par M. B. Souheur,
t. III, p. LXXXVIII.

Wihéries. Découverte d’un hyolithe et de brachiopodes ( Stricklandinia \ à — ,
par M. Malaise, t. ï, p. xliv.

Z

Zinc cristallisé artificiel, par M. G. Dewalque, t. III, p. i/xyiïi.

Table alphabétique des Minéraux
et des Roches.

I

ESPÈCES NOUVELLES.

Davreuxite, t. V, p. cxxxvni; t. VI, p. 51.

Destinézite, t. VII, pp. cxvi-cxvii; t. VIII, pp. lxvi-lxviii, cli-cliii ; t. X, pp

CLXXIX, CLXXX.

Richellite, t. X, pp. clxxxi-clxxxvi, 36-44.

Salinité, t. X, p. clyi.

II

ESPÈCES NOUVELLES POUR LA BELGIQUE.

Anglésite, t. IX, pp. xcvn-xcvm.

Arsénopyrite, t. V, p. xcix ; t. VI, pp. Lxvm, lxix; t. VII, pp. liiilv.

Asbolite, t. X, p. 42.

Aurichalcite ? t. III, pp. lxxv-lxxvi.

Diadochite, t. VII, pp. cxii-cxvii, eux; t. VIII, pp. lxvi-lxviii, cli-cliii ; t. X
p. clxxxi.

Diallogite, t. II, p. 93 ; t. V, pp. 33-41 ; t. VI, pp. cxxvn, cliii.

Dufrénite ? t. III, pp. lxxvi-lxxvii.

Coslarile, t. IX, p. cxxxvi.

Mascagnine, t. VIII, p. lxxxiv.

Millérite, t. V, pp. cxx-cxxi; t. VI, p. clii ; t. IX, p. lxxxvi.

Mispickel, t. V, p. xcix; t. VI, pp. lxviii lxix, t. VII, pp. liii-lv.

Salmiac, t. VIII, p. lxxxii.

Scolézite, t. X, pp. clxxxii, clxxxiii.

Tétraédrite, t. V, pp. xcvm-xcix.

Tourmaline, t. III, pp. lxxxi-lxxxii.

XXXVII

III

ESPÈCES CITÉES OU SOMMAIREMENT DÉCRITES.

A

Achmite, t. II, p. 163.

Actinote, t. VI, pp. 55,66.

Adamite, t. V, pp. lxxxiii-lxxxiv.

Ægirite, t. II, p. 163.

Albite, t. II, p. 162.

Allophane, t. X, pp. clxxxii, clxxxiii, clxxxvi, 41.

Almandite, t. II, p. 166.

Amphibole, t. VI, pp. 65,66 ; t. X, bibl , p. 20.

Amphibolite, t. II, pp. 193, 196.

Analcime, t. II, p. 155.

Anatase, t. VI, p. lxxix; t. VII, p. liv; t. VIII, p. xcv.

Andalousite, t. III, p. xci ; t. IV, p. cviii; t. V, p. cxxxvm.

Andésite, t. II, p. 22 ; t. IX, p. cxlii.

Anorthite, t. II, p. 162.

Anthracite, t. I, pp. xxxviii-xl; t. VI, p. cxxvi ; t. VII, pp. lxii, lxiii; t. VIII,

p. LXV.

Antimoine, t. II, pp. 156, 168.

Apatite, t. I, bibl. p. 23; t. V, p. cxix ; t. X, bibl., p. 19.

Aragonite, t. IX; p. cxxm ; t. X, p. 22.

Argent, t. II, p. 86.

Argent phosphaté, t. Il, p. 86.

Arsenic, t. II, pp. 156, 168.

Arsénite, t V, p. cxx.

Asbeste, t. II, pp. xlv, 185; t. V, pp. lxxxii, lxxxiii, cxxxviii.

Augite, t. II, pp. 160, 161 ; t. VI, pp. clxvii, clxix, clxxviii, clxxix, clxxxiv,

CXC, CXCII, CCI, CCV, CCVI
Azurite, t. II, p. 97 ; t. V, p. lxxxiv.

B

Barytine, t. I, pp. lvih, lix; t. II, pp. 81, 83, 96; t. III, pp. lui, cxxxviii;
t. IV, pp. LXXXIV, CXVI ; t. V, p. C; t. VII, p. CXXXVII ; t. VIII, p. CLIV ; t. X,
p. LXXI, CLXX.

Basalte, t. II, pp. 32, 63; t. VI, pp. clxxviii, clxxix.

Berthiérite, t. IV, p. cxxvii,

XXXVIII

Biotite, t. VI, pp. clxxix, clxxxv; t. X, bibl., p. 19.

Bismuth, t. II, pp. 156, 168.

Bitume, t. III, p. cxvii.

Blende, t. II. pp. cxlix, 64, 69-71, 73-75, 82, 87, 88, 91, 100, 101, 105;
t. V, pp. CXI, CXX ; t. VII, p. XCVII ; t. VIII, pp. LXXXIII, CLXII, CLXIV, CLXXII,
CLXXIV-CLXXIX ; t. IX, pp. LXXXVI, XCVIII ; t. X, pp. LXX, CXII.

Bornite, t. VI, p. cxxxix.

Bournonite, t. VI, p. cliii.

Bronzite, t. VIII, p. lxxi.

Buratite, t. III, p. lxxvi.

G

Calamine, t. II, pp. 66, 67, 91-94, 103, 104; t. V, p. lxxxiii ; t. VIII, pp.

CLXXII, CLXXIV-CLXXIX.

Calcédoine, t. II, p. 32; t. IX, p. xcvi.

Calcite, t. I, p. lix ; t. III, pp. cv, cxvii, cxvin, cxxiv ; t. V, pp. lxv, cxi, 29;
t. VI, pp. cxxxix, cliii, ccvi, 36; t. VII, pp. XCVII, cxxxvn ; t. VIII, pp.

LXIV, LXXI, CLXXII; t. IX, pp. CXII, CXLIX.

Cannel coal, t. X, pp. l, li.

Carpholite, t. VI, p. cxxvi.

Cassitérite, t. II, pp. 69, 95, 96.

Cérargyrite, t. II, p. 86.

Cérusite, t. II, pp. 84, 89, 103; t. VI, p. cliii ; t. VIII, pp. clxiii, clxxiv-
clxxviii ; t. IX, pp. XCVII, XCVIII.

Chabasite, t. II, p. 156.

Chalcocite, t. X, p. xcvn.

Chalcolithe, t. VII, p. cxix.

Chalcopyrite, t. II, pp. xlv, 82; t. V, pp. xcvm, xcix; t. VI, p. cxxxix ;

t. VII, pp. LV, XCVII; t. IX, p. LXXXVI ; t. X, p. CLXXXIX.

Chlorite, t. V, p. xcviii.

Chloritoïde, t. X, p. clvi.

Chloritoschiste, t. II, pp. 185, 194.

Cotunnite, t. VI, p. cliii.

D

Delvauxite, t. VI, pp. cxxn, 39-44; t. VII, pp. cxvi-cxvm ; t. VIII, pp. lxvii-
LXIX, CLI- CLIII ; t. IX, p. LXXXVI ; t. X, pp. CLXXVIII, CLXXXI, 36.

Üewalquite, t. VI, pp. 40, 51.

XXXIX

Diabase, t. II, pp. 12, 15, 16, 21 ; t. Y, p. cxxxvni; t. IX, bibl., pp. 3, 7 ;
t. X, p. 22.

Diallage, t. VIII, p. lxxi.

Diamant, t. II, pp. 174-176 ; t. VIII, pp. lxx-lxxiii.

Dioptase, t. II, p. 156.

Diorite, t. II, pp. xlv, 12, 16, 17, 192; t. III, p. lxxxii ; t. V, p. cxxxvni;

t. VI, p, lxxviii, t. VIII, p. LXXI; t. IX, bibl., p. 9.

Dolomite, t. V, p. cxxi ; t. VI, p. 37 ; t. IX, p. lxxxvi.

E

Emeraude, t. II, p. 156.

Epidote, t. II, pp. cxvi, 163; t. III, p. lxxxii ; t. IV, p. cvni; t. V, p. xcvni;
t. VIII, p. LXIV.

Eurite, t. II, pp. xliy, xlv, 190, 191, 196; t. V, pp. cxiii, cxiv; t. X, p. 22.

F

Feldspath, t. II, p. 100; t. V, p. xcvni.

Fluorine, t. II, p. 155; t. VII, pp. cxxxvn, cxxxvni; t. VIII, pp. lxv, cliv.
Franklinite, t. II, p. 155.

Gr

Gabbro, t. II, pp. xlv, 193; t. VI, p. lxxviii; t. IX, bibl , p. 9.

Gahnite, t. II, p. 155.

Galène, t. II, pp. cxlix, 15, 64, 66, 67, 69-71, 74, 75, 82, 87-90, 96, 155;
t. III, p. LXXVI ; t. IV, p. CXV ; t. V, p. CXI; t. VI, pp. CLH, CLIII; t. VII, p. LV;
t. VIII, pp. LXXXIII, CLXII, CLXIV, CLXXII, CLXXIV-CLXXIX ; t. IX, pp. XCVII,
XCVIII ; t. X, pp. LXX, XCVI, CX1I, CLXX.

Glauconite, t. II, p. 3.

Gneiss, t, IV, pp. 26, 28; t. VIII, pp. lvii, lviii.

Goethite, t. II, p. 14.

Granité, t. VII, pp. clx, clxi; t. IX, pp. cxlii, bibl., 3-9.

Granophyre, t. IX, bibl., p. 7.

Graphite, t. II, pp. 174-176; t. IV, p. 30; t. VIII, p. lxxiii.

Grenat, t. II, p. 155; t. VIII, p. lxxi.

Grossulaire, t. II, p. 166.

Gypse, t. II, pp. lvii, 66, 181 ; t. IV, pp. cxxiv, cxxxm, 69; t. V, pp. 124, 126;
t. VI, p. 36; t. VII, pp. cxvii, cxxxvni; t. VIII, p. clxxviii; t. IX, bibl.,

p.15 ; t. X, pp. CLXXIX, CLXXXIX.

XL

H

Halite, t. IX, bibl., p. 15.

Halloysite, t. X, pp. clxxxii, clxxxiii, clxxxvi, clxxxviii, 41.

Hatchettite, t. VIII, p. lxxxiii; t. X, pp. lxii, lxxii-lxxiv.

Haüvne, t. VI, p. clxxix ; t. X, bibl., p. 19.

Hercynite, t. II, p. 155.

Hopéite, t. VIII, p. clxxviii.

Hornblende, t. II, pp. 160, 161 ; t. V, p. xcvni; t. VI, pp. clxxxiv, cxcii, ccvi,
55, 56.

Humboldtilite, t. II, p. 163.

Hydrozincite, t. V, p. lxxxiv.

Hypersthénite, voir Gabbro.

I

Ilménite, t. II, p. 156; t. VIII, p. lxxi; t. X, bibl., p. 19.

J

Jaspe, t. II, pp. cxx, cxxm.

Jayet, t. X, p. lt.

K

Kaolinite, t. IV, p. xciv; t. VII, p. xcvn ; t. IX, p. lxxxvi.

L

Leucite, t. II, p. 155; t. VI, pp. clxxix, clxxxix; t. X, bibl., p. 19.

Limonite, t. I, p. lxvi ; t. II, pp. lxxvii, 78, 88; t. IV, p. cxx; t. V, p. 124;
t. VII, pp. LV, LXY ; t. VIII, p. CLXXXI; t. IX, p. XCVIII.

M

Magnétite, t. III, pp. lxxvii, 55; t. X, bibl., p. 19.

Malachite, t. II, p. 97; t. V, p. xcix; t. X, pp. xcviii, xcix, clxxxix.
Manganite, t. IX, pp. cxxxix, cxl.

Marcassite, t. I, p. lxxxvi ; t. V, pp. xc, 124; t. VI, p. 37 ; t. VII, pp. lv,

LXIII-LXV, CXXXVIII ; t. VIII, pp. CLXIV, CLXIX, CLXX1I ; t. IX, p. XCVIII ; t. X,
p. CLXXXV.

Mélanite, t. II, p. 166.

Mélaphyre, t. II, pp. 185, 186; t. IX, bibl., p. 7.

XLI

Melilite, t VI, p. clxxix; t. X, bibl. , p. 49.

Mica, t. I, p. lxxxyi ; t. V, p. xcvm ; t. VI, pp. clxxxiv, cxc, ccvi, 53 ; t. X,
bibl., p. 20.

Micaschiste, t. II, p 485; t. IV, p. 26; t. VIII, p. lvii.

Millerite, t. V, p. lxv.

Moresnetite, t. VIII, p. clxxii ; t. X, pp. cxi, cxn.

N

Néphéline, t. II, p. 456 ; t. VI, pp. clxxxix, cxc, cxcii, cxcv, ccv; t. X, bibl.,
p. 49.

O

Octaédrite, voir Anatase.

Oligiste, t. IV, pp. cvii, cviii; t. VII, p. cxix; t. X, bibl., p. 49.

Oligonspath, t. V, p. 38.

Olivine, t. VI, pp. clxvi, clxvii, clxxxiv, clxxxv, cxc, cxcii, cxcv, cci, ccv,
ccvi; t. X, bibl., p. 49.

Or, t. IV, p. 30; t. VII, pp. CLX, CLXI; t. VIII, p. LVII.

Orpiment, t. V, p. cxx.

Orthite, t. II, p. 463.

Orthophyre, t. II, p. 24.

Ottrélite, t. I, p. lxxxix ; t. II, p. 456 ; t. VI, pp. cm, cxvji , 56-68.
Ouvarowite, t. II, p. 466.

P

Périclase, t. II, p. 455.

Perowskite, t. VI, p. clxxix.

Pétrole, t III, p. cxvn.

Pholérite, t. I, p. xciv.

Phonolite t. VIII, p. lxxiii.

Phosphorite, t. I, bibl,, p. 23; t. VI, pp CLVi-CLix;t. VII, p. clix; t. VIII,
p. clxxxi; t. IX, p. LXXXVI.

Pittizite, t. VII, p. cxv.

Plomb, t. II, p. 84.

Porphyre, t. II, pp. 46, 47, 29, 33 ; t. IX, bibl., pp. 7, 8.

Porphyroïde, t II, pp. 495, 496.

Porricine, t. VI, p. cxc.

Psilomélane, t. VI, p. 40; t. IX, p. lxvi.

X L 1 1

Pyrite, t. I, p. xxxix; t. II, pp. xlv, gxlix, 64, 70. 71, 75, 82, 83, 97, 101 ;
t. III, pp. xci, cv, cxxxvm ; t. IY, pp. liv, cxvi, 35 ; t. Y, pp. xcvm, cxi,
107, 124 ; t. VI, pp. cxxvi, CLiv ; t. VII, pp. CXVII, CLXI, 15, 16 ; t. VIII, pp.
LXV, LXXI, LXXXIII, CLXIV, CLXXIY-CLXXIX ; t. X, pp Cil, CM, CLXXIX, CLXXXb
CLXXXV, 13.

Pyrolusite, t. IX, pp. cxxxix, cxl.

Pyromorphite, t. VI, p. clii; t. VIII, p. clxm; t. X, p. lxxi.

Pyrope, t. II, p. 166.

Pyrophyllite, t. IV, p. cvii ; t. V, p. cxxxvm ; t. VI, pp. cxlix-clii.

Pyroxène, t. VI, p. clxxxv ; t. X, bibl. , p. 20.

Pyrrhotite, t. X, p. lxx.

Q

Quartz, t. I, pp. lvhi, lix ; t. II, pp. 33, 75, 83, 88; t. III, pp. lxxxii, lxxxiv,
cxvii, cxx, cxxxvm, 53-75; t. V, pp. xc, xci, xcvm, 53; t. VI, pp. xc, xci,
cm, cxviii-cxx, cxxxix, clxxxix ; t. VII, pp. liv, lv, clx, clxi ; t. VIII,

pp. LXXI, LXXXII, LXXXIII, XCIV, CLXII, CLXXIV, CLXXVIII; t. IX, pp. LXVI, LXXIV,
XCVI, CXLVII-CXLIX ; t. X, pp. LXH, XCVI, CLXX, CLXXXIX, 19.

R

Rêalgar, t. V, pp. cxix, cxx.

Rutile, t. IV, pp. cvii, cviii; t. V,p. cxxxvm; t. VI, pp. lxxviiï; t. VIII, pp. lxiv,
xciv, xcv.

S

Sanidine, t. VI, pp. clxviii, clxxxix, cxc, ccii, ccvi.

Saphir, t II, p. 156.

Sarcolite, t. II, p. 163.

Saussurite, t. IX, p. xcvii.

Scolézite, t. X, p. clxxxiii.

Serpentine, t. IV, pp. 26, 67, 68.

Sidérite, t. I, p. lxxxvi; t. II, pp. 26, 30, 31, 82 ; t. VI, pp. cxxvn, cliii, 37 ;

t. VII, p. cxx; t. VIII, pp. lxxxiii, clxiii, clxxii, clxxvi, 15, 18, 19.
Smaragdite, t. VIII, p. lxxi.

Smithsonite, t. II, p. 103; t. V, pp. lxxxiii, lxxxiv, cxi; t. VIII, pp. clxiii,

CLXXII, CLXXV-CLXXVIII ; t. X, pp. LXX, LXXI, CXI.

Sodalite, t. X, bibl., p. 19.

Soufre, t. II, pp. 178-180 ; t. IV, pp. lxxxiii-lxxxv, lxxxviii, xcii, 66, 68-70;
t. V, pp. CXIX, CXX; t. VIII, p. LXXXIV ; t. X, pp. XCVI, XCVII.

XUIi

Spessartite, t. II, p. 166 ; t. VI, p. 54.

Sphène, t. VI, p. lxxyih; t. X, bibl., p. 49.

Spilite, t. II, p. 485.

Spinelle, t. II, p. 455 ; t. X, bibl., p. 49.

Staurotite, t. II, p. 462 ; t. VI, pp. gliii, 65.

Stéaschiste, t. II, p. 485.

Stibnite, t. X, p. cxn
Strontianite, t. X, p. cxxi.

Succin, t. VI, p. 36.

Syénite, t. II, p. 45 ; t. VII, pp. clx, clxi.

T

Tachylite, t. II, p. 32.

Talc, t. VII, p. clxi.

Trachyte, t. II, p. 63; t. IV, p 68.

Tridymite, t. X, bibl , p. 49.

V

Vaalithe, t. VIII, p. lxxi.

Vakite, t. VII, p. cxvm ; t. VIII, p. lxxxui.

Vivianite, t. II, p. xciv; t. III, pp. lu, 3-6; t. X, p. 9.
Voltzine, t X, pp. cxii-cxiii.

W ’

Wad, t. V, p. cxi.

Wavellite, 1. 1, bibl., p. 23.

Wernerite, t. II, p. 463.

Willémite, t. VIII, pp. clxxii, clxxviii.

Z

Zinc cristallisé (artificiel), t. III, pp lxviii-lxix
Zircon, t. X, bibl., p 49.

Table alphabétique des fossiles.

I

ESPÈCES DÉCRITES.

Anas Finschi, Van Bened., t. II, p. 128, pi. 8, fig. 1-12.

Asterostoma cubense, Cotteau, t. IX, pp. 6, 27-30.

— Jimenoi, Cotteau, t. IX, pp. 6, 25-27.

Avicula subcrenata, de Kon., t. III, pp. 45-46, 48, pl. 4, fig. 11.

Beyrichia Richteri, de Kon., t. III, p. 30, pi. 1, fig. 17.

Breynia cubensis, Cotteau, t. IX, pp. 6, 43-45, pl. 4, fig. 4-6.

Brissopsis Jimenoi, Cotteau, t. IX, pp. 6, 33-35, pl. 3, fig. 5-9.

Chelonia Hoffmanni, Gray, t. II, pp. 197-205, pl. 3; t. X, pp. 25-35, pl. 1, fig.
1-5.

Chonetes Omaîiana, de Kon., t. III, pp. 34-35, pl. 1, fig. 4.

Clypeaster cubensis, Cotteau, t. IX, pp. 6, 16-17.

Crania Corneti, Dew., t. VIII, p. 51, pl. 3, fig. 3.

Crossochorda Marioni, Dew., t. VIII, pp. 45-46, pl. 2, fig. 1.

Cyathophyllum binum, Lonsdale, t. III, p. 28, pl. 1, fig. 2.

Cyrtoceras Bailyi, de Kon., t. IX, pp. 52-53, pl. 5, fig. 1, 2.

— Hulli, de Kon., t. IX, pp. 51-52, pl. 6, fig. 1, 2, 3.

Cystiphyllum profundum, de Kon., t. III, p. 27, pl. 1, fig. 1,1a.

Echinoconus antillensis, Cotteau, t. IX, pp. 6, 13-14, pl. 2, fig. 1, 2.

— Lanieri (d’Orbigny), Cotteau, t. IX, pp. 6, 11-13, pl. 1, fig. 7-13.
Echinolampas Castro!, Cotteau, t. IX, pp. 6, 19-20, pl. 2, fig. 3-6.

— lycopersicus, Guppy, t. IX, pp. 6, 20-23.

— semiorbis, Guppy, t. IX, pp. 6, 23-25.

Echinoneus orbicularis, Desor, t. IX, pp. 6, 14-16.

Echinopedina cubensis, Cotteau, t IX, pp. 6 et 9, pl. 1, fig. 1-6.

Ellipsocaris Dewalquei, H. Woodward, t. VIII, pp. 46-49.

Encope Ciæ, de Cortazar, t. IX, pp. 6, 17-19.

Goniatites ornatissimus, de Kon., t. IX, pp. 53-54, pl. 6, fig. 4, 5.

— plicatilis, de Kon., t. IX, pp. 55-56, pl. 5, fig. 3, 4..

Grammysia deornata, de Kon., t. III, pp. 44-45, pl. 1, fig. 10.

XLV

Hemiaster antillensis, Cotteau, t. IX, pp. 6, 34-33, pl. 3, fig. 44.

cubensis, d’Orbigny, t. IX, pp. 6, 44 43, pl. 4, fig. 4-3.

— - Dewalquei, Cotteau, t. IX, pp. 6, 30-34, pl. 2, fig. 7-9.

Homalonotus Rcemeri, de Kon., t. III, pp. 34-34, pl. 4, fig. 43.

Leperditia Briarti, Dew., t. "VIII, pp. 49-54, pl. 2, fig. 2-3.

Macropneustes cubensis, Cotteau, t. IX, pp. 6, 48-49, pl. 4, fig. 7.

Melocrinus Benedeni, Dew. ms., t. X, pp. 60-64, pl. 4, fig. 9.

— Chapuisi, Dew. ms., t. X, pp. 65, pl. 5, fig. 5-7.

— globosus, Dew. ms., t. X, pp. 64-63, pl. 5, fig. 4-4.

— hieroglyphicus, Goldf., t. X, pp. 45-58, pl. 2, fig. 4, 2; pl. 3, fig.

1-43.

— Konincki, Dew., ms., t. X, pp. 58-60, pl. 4, fig. 6, 7, 8.

— - mespiliformis, Dew. ms., t. X, pp. 63-64, pl. 5, fig. 8-40.

Orthis Verneuili, de Kon., t. III, pp. 36-38, pl. 4, fig. 6.

Peripneustes Antillarum, Cotteau, t. IX, pp. 6, 46-47.

Primitia Jonesii, de Kon., t. III, p. 29, pl. 4, fig. 46.

Protaster Decheni, Dew., t. VIII, pp. 52-54, pl. 3, fig. 4-2.

Pterinea ? ovalis, de Kon., t. III, pp. 46-47, pl. 4, fig. 42.

Rhynchonella æquicostata, de Kon., t. III, pp. 38-39, pl. 4, fig. 7.
Rostellaria ampla, Brand, t. III, pp. 77-79, pl. 2, fig. 3 et 3a.

— macroptera, Lamk , t. III, pp. 77-79, pl. 2, fig. 2.

— robusta, Rutot, t. III, pp. 78-79, pl. 2, fig. 4 et 4a.

Schizaster Parkinsoni, Ag., t. IX, pp. 6, 38-44.

— Scillæ, Ag., t. IX, pp. 6, 35-38.

Spirifer Dumontianus, de Kon., t. III, pp. 39-40, pl. 4, fig. 9.

— hystericus, Schlotheim, t. III, pp. 40-44, pl. 4, fig. 8.
Strophomena rigida, de Kon., t. III, pp. 35-36, pl. 4, fig 5.

Taonurus Saportaï, Dew., t. VIII, pp. 43-44, pl. 4.

Tentaculites grandis, Rœm., t. III, p. 47, pl. 4, fig. 44.

— irregularis, de Kon., t. III, pp. 47-48, pl. 4, fig. 43.

Waagenia Dumonti, d’Orbigny, t. IX, pp. 86-89, pl. 9, fig. 4-4.

— Ferussaci, d’Orbigny, t. IX, pp. 85-86.

— Portlocki, de Koninck, t. IX, pp. 89-90, pl. 9, fig 5-9.

II

ESPÈCES CITÉES.

A

Acer oligodonta? Heer, t IV, p. 37.

Acervularia pentagona, Goldf. sp., 1. 1, p. lxxxiv; t. Il, p. cXLVii;t. X, p. clxxi.

XLVI —

Acroculina prisca, Goldf., t. VI, p. clxxii.

Acrodus nobilis, Ag., t. X, p. cliy.

Actæon bullæformis, Mull., t. VIII, p. clxix.

— giganteus, Sow.,t VIII, p. clxx.

— simulatus, Sow., t. V, p. clx.

Actinocrinus, t. X, p. 53.

— triacontadactylus, Mi 11. , t. IX, p 58.

Actinodesma malleiforme, Sandb , t. VIII, pp. cxlvii, cxlix.

Adeorbis bicarinata, Desh., t. VI, p. 117.

— Fischeri, Desh., t. VI, p. 117.

— similis, Desh., t. VI, p. 100.

Ætobatès affims, Pomel, t. I, p. lxxiii.

— convexus,'Dixon, t. VI, pp. 113, 125.

— irregularis, Ag., t. VI, pp. 89, 97, 105, 108, 113, 125, 138.

— rectus, Ag., t. VI, pp. 89, 143, 125, 138.

Agelacrinites squamosus, Meeket Worth., t. III, pp. 22, 24.

Alaria papilionacea, Stolz., t. VIII, p. clxix.

Alethopteris lonchitica, Zeiller, t. VIII, p. cxxxiv.

— Mantelli, Gôpp., t. VIII, pp. cxxxi, cxxxii.

— Serlii, Gopp., t. VIII, pp. cxxxi, cxxxiv.

Allocrinus, t. X, p. 53.

Alnus gracilis, Ung., t. VI, p. cxci.

Alvéolites suborbicularis, Lamk., t. II, p. cxxxvi; t. VI, p. clxxv.
Ammonites angulatus, Schloth., t. VII, pp. cxxix, 11.

— Listeri, Mart., t. II, p clx.

— Raquinianus, d’Orb., t. VII, p. cxxvii.

— spinatus, Brug., t. VII, pp. cxx, cxxn, cxxix.

— varians, Sow., t. II, p. 118.

Amphistegina minuta, Brady, t. V, bibl.,p. 11.

Amplexus Altaïcus, Dybowsky, t. II, p. 17.

— arietinum, Fisch., t. II, pp. 23, 24.

— coralloïdes, Sow., t. I, p 4; t. II, p. cxlii; t. IX, pp. 57, 58.
Ananchytes ovata, Lamk., t. VI, p. 12 ; t. X, p. CLxrn.

— — var. conoïdea, Goldf., t. V, p. lxxix.

Anas Blanchardi, t. II, p. 129.

— chlorotis, Gray, t. II, p. 125.

— clangula, t. II, pp. 126-128.

— Finschi, v. Beneden, t. III, p. xliv.

— fuligula, t. II, p. 128.

* — marila, t. II, pp. 127, 128.

— XL VII

Ànathracana deliquescens, Gœpp.,t. II, p. 27.

Ancillaria buccinoïdes, Lamk., t. II, p. 221, t VI, pp. 99, 114, 140.

— canalifera, Lmk., t. VI, pp. 105, 114.

— olivula, Lmk , t. VI, p. 114.

Ancylus fluviatilis, Müll., t. II, p. cxv.

Annularia minuta, Brongt., t. VIII, p cxxxm.

— radiata, Zenker, t. VIII, p. cxxxm, t. IX, pp. cvu, cvm.

— • sphenophylloïdes, Zenk., t. VIII, p. cxxxm.

Anomia ephippium, L , t. V, p. cix.

— pellucida, t. V, p. lxxix.

— primæva, Desh., t. VI, pp. 91, 106, 108.

— scabrosa, Wood, t. VI, p. 143.

— sublævigata, d’Orb.,t. VI, pp. 34, 120, 127.

Anoplotheca lepida, Goldf , t. VI, p. clxxiii.

— venusta, Bronn, t. VI, p. clxxxix.

Anotodus Agassizi, Leh., t. III, p. 13.

Antacanthus insignis, I)ew., t. V, p. lx ; t. VI, p. xxxiv.

Apiocrinus mespiliformis, Goldf., t. II, p. clxiii.

Apocynophyllum lævigatum, Heer, t. IV,, p. 37.

Aptychopsis, t. VIII, pp. 47, 49.

Araucarites Tchichatcheffanus, Gôpp., t. II, pp 26, 28, 29, 31.

Area angresiana, Nyst, t. VI, p, 83.

— appendiculata, Sow., t. V, pp. clx, clxv.

— aquisgranensis, Müll., t. VIII, p. clxx.

— articulâta, Desh., t. VI, p. 162.

— biangula, Lmk., t. VI, pp. 101, 120.

— Caillati, Desh., t. VI, p. 120.

— condita, Desh., t. VI, pp. 101, 106, 108, 120, 128, 143.

— costellata, Sow., t. VI, pp. 164, 166.

— furcifera, Münst., t. VI, pp. 164, 167.

— glabra, Gein., t. VI, pp. 164, 167.

— globulosa, Desh., t. VI, pp. 101, 120.

— Honi, Nyst, t. VI, p. 83.

— Kaltenbachi, Müll., t. VIII, p. clxx.

— laekeniensis, Nyst, t. VI, p. 143.

— Lodia, t. VI, pp. 164, 167.

— Lyelli, Desh , t. VI, p. 143.

modioliformis, Desh , t. VI, p. 91.

— molochina, de Ryckh., t. VI, pp. 164, 167.

— ringmerensis, Reuss, t. VI, pp. 164, 167.

XLVIII

— subglabra, d’Orb., t. II, p. lxvi.

— subradiata, d’Orb., t. VI, pp. 164, 167.

— tritropina, de Ryckh., t. VI, pp. 164, 167.

— undulata, Reuss., t. VI, pp. 164, 167.

Archæocalamites radiatus, Rrongn., t. X, p. clxxx.

Archæocidaris Urii, Fleming, t. I, p. 4.

Archæodiscus Karreri, t. I, pp. 25, 26; t. V, bibl., p. 11.

Archegosaurus Decheni, Goldf., t. V, p. xcn.

Arenicolites didymus, Sait., t. IV, p. ci.

Argiope Lefevrei, Nyst., t. VI, p. 143.

Artémis exoleta, L. sp., t. III, p. 11.

Asclepias Podalgrii, Unger, t. IV, p. 37.

Astarte Basteroti, Laj., t. III, p. 16.

— Burlini, Laj., t. III, p. 16.

— corbuloïdes, Nyst, t. III, p. 16.

— Henckeliusi, Nyst, t. V, p. clxiii.

— incerta ? Wood, t. III, p. 10.

— inequilatera, Nyst, t. VI, p. 83.

— Kickxi, Nyst, t. IV, p. xcii; t. VI, p. 144.

— Omaliusi, Laj., t. III, pp. 16, 17.

— tenera, Morris, t. VI, p. 77.

Asterolepis, t. VIII, p. clxxxiii; t. IX, p. cxxm.

— Asmusii, Ag., t. IX, p. cxxiv.

— speciosa, Ag., t. IX, p. cxxiv.

Asterophyllites equisetiformis, Schl., t. VIII, p. cxxxm.

— grandis? Sternb., t. VIII, p. cxxxm.

Asterostoma cubense, Cotteau, t. IX, pp. 5, 6, 7.

— excentricum, t. IX, p. 29.

— Jimenoi, Cotteau, t. IX, pp. 5-7, 29.

Aslræa hyslrix, Defr., t. VI, p. 147.

Athyris ambigua, Sow., t. I, p. 5.

— concentrica, v. Buch, t. I, pp. lxxxv, 9, 10 ; t. II, pp. cxx, cxxxv,

cxxxix, 18; t. III, p. cxxxm ; t. VI, p. CLXXIII.

— — var. eifliensis, Schnur, t. VI, p. clxxiu.

— — var. gracilis, Sandb-, t. VI, p. clxxiii.

— — var. macrorhyncha, Schn., t. VI, p. clxxxviii.

— hispanica, de Vern., t. IX, p. lxvii.

— lamellosa, Leveillé, t. IX, pp. 56, 58.

— planosulcata, Phillips, t. I, p. 5 ; t. II, p. cxx.

— Roissyi, Lév., t. II, pp. cxix, cxxn, 24; t. III, p. cxix; t. IX, pp.
56, 58.

XLIX

— subtilita, Hall, t. II, p. cxix.

— undata, Defr., t. VIII, pp. cxlvii, cxlix, cl; t. X, p. lxix.

Atlanta Keraudrenii, t. IX, p. 76.

Atrypa boloniensis, t. IV, p. 85 ; t. IX, p. cciii.

— reticularis, L., t. I, pp. lxxxv, lxxxyi, 10; t. II, pp. cxxxv,

cxxxvi, cxxxix, 18; t. III, pp. cix, cxxxm, cxxxiy, 44,48;
t. VI, pp. CXXXVIII, CLXXIII ; t. VIII, p. 51 ; t. IX, pp. CCIII,
CCXII ; t. X, p. CLXXI.

— — var. aspera, Schloth., t. II, pp. 18, 20; t. VI, p. clxxiii.

— — var. latilinguis, Schnur, t. VI, p. clxxiii.

— — var. plana, Kaiser, t. VI, p. clxxiii.

Aturia zig-zac, Edw., t. IV, p. 4; t. VI, pp. 80, 97,

Aulopora repens, Knorr et Walch, t. II, pp cxxxvi, 17 ; t. VI, p. clxxv.

— serpens, Goldf , t. II, pp. 17, 22.

Avicula cœrulescens, Nils., t. II, p. xcm.

— crenato-lamellosa, Sandb., t. III, p. 46.

— echinata,Schmith, t. IV, p. cxxiv

— fasciculata, t. I, p. 9.

— fragilis, Desh., t. VI, p. 120.

— herouvallensis, Desh., t. VI, p. 91.

— ■ media, Sow., t. VI, p. 143.

— Neptum, Goldf., t. III, p. c.

— reticulata, His., t. III, pp. 26, 49.

— reticulata, Phill., non Sow., t. II, p. cxx.

— Wateleti, Desh., t. VI, p. 106.

Aviculopecten concentricostriatus, M’Coy, t. II, p. cxix.

— Dumontianus, de Kon., t. IX, p. 59.

— papyraceus, Goldf., t. III, pp. lxxxviii, xc; t. VIII, pp. cliv; t. IX,

p. xxxv.

— scalaris, Sow., t. VII, p. 14.

— subfimbriatus, de Vern., t. I, p. 5.

— variabilis, M’Coy, t. II, p. cxx.

B

Baculites nodosus ? Müll., t. VIII, p. clxix.

Baryphyllum præcox, F. Roem., t. VI, p. clxxv.

Belemnitella mucronata, Schl., t. II, pp. lxvi, lxxvi, 113, 120, 121, 122;
t. VI, pp. 6, 12; t. VIII, p. CLVIII ; l. X, p. CLXIII.

4

L

— plena, Blainv., t. II, pp. 120, 121 ; t. IX, p. ccix.

— quadrata, Defr., t. II, pp. lxxvi, 114, 117, 120-122; t. Y,

p.LXXIX; t. YI, p. CI; t. VIII, p. CLXV ; t. IX, p. CCV ; t. X,
p. CLXV.

Belemnites abbreviatus, Mill. , t. YII, p. cxxii.

— acutus, Mill. , t. IV, p. cxxi; t. X, p. cliv.

— brevis, Blainv., t. YII, p. cxxvn.

— clavatus, Blainv., t. YII, p. cxxn.

— giganteus, Schl., t. IV, p. cxxiv.

Bellerophon hiulcus, Sow., t. III, p. cxix.

— lineatus, Goldf., t. YI, p. clxxii.

— obsoletus, M’Coy., t. IX, p. 88.

— subtangentialis, de Kon., t. IX, p. 59.

— trilobatus, Sow., t. VIII, pp. cxlvi, cl ; t. IX, p. cxxxvi.

— tuberculatus, d’Orb., t. VI, p. clxxii.

— vasulites, Montf., t. IX, p. 81.

Beloptera belemnitoidea, Blainv., t. YI, pp. 113, 139.

— Levesquei, Fér., t. IV, p. 4 ; t. YI, p. 80.

Belosepia Blainvilîei, Desh., t. II, p. 210 ; t. YI, p. 139.

— compressa, Desh., t. YI, p. 113.

— Cuvieri, Desh., t. Y, p. 60; t. YI, pp. 113, 125, 139.

— sepioidea, Blainv., f. YI, pp. 113, 125, 221.

— Iricarinata, Watelet, t. YI, p. 89.

Beyrichia Kloedeni, R. Jones, t. III, pp. 30-31.

— Richteri, De Kon., t. III, p. 48.

Bifrontia laudunensis, Desh., t. YI, pp. 90, 100, 106, 117.

— marginata, Desh , t. YI, p. 142.

Bigenerina patula, Brady, t. V, bibl., p. 11.

Bithynia Duchasteli, Nyst, t X, p. clxxiii.

— tenlaculata, Morris, t. II, p. cxv
Blechnum dentatum, Sternb., t. IV, p. 36.

Boraginiles Weberi, Weiss, t. YI, p. cxci.

Bornia radiala, Brong., t. YI, p. cxxvni; t. X, p. clxxx.

Borsonia margaritala V. et R., t. YI, p. 140.

Bos europæus, Cuv., t. IV, p. 46; t. Y, p. 51.

— primigenius, Cuv., t. IY, p. 48.

— priscus, Cuv., t. II, p. 16.

Bourgueticrinus ellipticus, Mill., t. II, p. xciv.

Brachyrhynchus solidus, Van Ben , t. YI, p. 124.

Breynia Àustraliæ, Ag., t. IX, p. 45.

Lï —

— cubensis, Cot., t. IX, pp. G, 7.

Brissopsis Antillarum, Cot., t. IX, p. 3b.

— crescenticus, Wright, t. IX, p. 3b.

— Jimenoi, Cot., t. IX, pp. 6, 7, 8.

Brissus columbaris, Ag., t. IX, p. 4.

Bromeus alutaceus, Goldf., t. YI, p. clxxi.

— flabellifer, Goldf., t. II, p. cxxxvi.

Bucania.sulcatina, Emmons, t. IX, p 81.

Buccinum Dalei, Sow., t. III, p. 10.

— stromboides, Herman, t. YI, pp. 98, 108, 114.

Bulimus ventricosus, t. Y, p clvi.

Bulla ambigua, Desh , t. YI, p. 143.

— cincta? Desh., t. YI, p. 101.

— conica, var. uhima, V. et Rut., I. YI, pp. 127, 143.

— consors ? Desh., t. YI, p. 100

— crelacea, Müller, t. X, p. lxx.

— cylindroides, Desh.,t.YI, pp. 117, 143.

— lignaria, L., t. III, p. 10.

— ovulata, Lmk., t. YI, p. 100.

— semisiriata, Desh., t. YI, pp. 106, 117.

Bullæa expansa, Dixon, t. YI, p. 127.

G

Cælaster constellala, Thor., t. III, pp. 26, 49.

Cælorhynchus l'urtini, Le Hon., t. YI, p. 124.

— reclus, Ag , t . II, pp. lxv, 220: t. YI, pp. 88, 96, 10b, 111, 124.
Calamites cannæformis, Schl , t. IX, pp. cvi, cviii.

— Cislii, Brongt., t. VIII, pp. cxxxi, cxxxiii ; t. IX, pp. cvi, cviii,

— nodosus, Schl , t. II, p. 27.

— Suckowii, Brongt., t. VIII, pp. cxxxi, cxxxni; t. IX, pp. cvi, cviii.

— transilionis, Gôpp., t. X, p. plxxx.

Calamocladus equisetiformis, Schl., t. VIII, p. cxxvm.

Calamopora polymorpha, Goldf., t. II, p. 22.

Calcarina ambigua, Brady, t. Y, bibl., pp. 11, 12.

Calceola sandalina, Lamk., t. I, pp. xliv, lxxxii, 10, 11 ; l. II, pp. 17, 19 ; t. IY
p. 86 ; t. YI, pp. CLXXI; CLXXY ; t. IX, pp. CCI, CCXII.

Calymene incerta, Barr., l. III, p. cxi.

Calypiræa lamellosa, Desh., t. YI, p. Ib8.

— sinensis, Desh., t. 1Y, p. 37.

LU

— slriatella, Nyst. , t. V, pp. clx, clxv.

— suessoniensis, d’Orb., t. YI, pp. 82,. 400.

— sulcata, Yinc., t. YI, p. 442.

— trochiformis, Lamk., t. II, p. 222; t. VI, pp. 406, 447, 4 27, 442,

458.

Camarophoria formosa, Schn., t. I, p. lxxxiv.

— microrhyncha, Rœm., t. VI, p. clxxiii.

— protracla, Sow., t. VI, p. clxxiii.

— rhomboïdea, Phill., t. VI, p. clxxiii.

— subreniformis, Schn., t. I, p. liv.

Cancellaria evulsa, Sow., t. VI, p. 439.

— funiculifera, Vinc., t. VI, p. 439.

— laekeniensis, Vinc., t. VI, p. 439.

— striatula, Desh , t. II, p. 224.

— subevulsa, d’Orb., t. VI, pp. 98, 408, 443.

Capulus Nysti, t. V, p. clx.

— procumbens, de Ryckh., t. X, p. 53.

Carcharodon disauris, Ag., 1. 1, p. lxxih; t. VI, pp. 96, 442, 424.
Cardiocarpum, l. IX, pp. cv, cvn.

Cardiola interrupla, Sow., t. X, pp. xcvi, 24.

— relrostriala, v. Buch, t. I, p. lxxxiv.

Cardiomorpha oblonga, Sow., t. IX, p. 59.

Cardita acuticosta, Desh., t. II, p. 222 ; t. VI, p. 445.

— Aizyensis, Desh., t. VI, pp. 91, 402, 407.

— Brongniarti, Mantell, t. VI, pp. 402, 464.

— bruxellensis, Vinc., t. VI, p. 449.

— decussata, Lmk., t. VI, p. 449.

— deltoidea, Sow., t. VI, p. 445.

— Esmarkii, Nilsson, t. X, pp. lxxxvi, lxxxvii, lxxxviii, lxxxix.

— Geinitzi, d’Orb., t. VI, pp. 464, 467.

— Ilanoïensis, de Ryckh., t. VI, pp. 464, 466.

— Kickxi, Nyst, t. IV, p. xcn.

— orbicularis, Sow., t. III, p. 46.

— planicosta, Lamk., t. II, p. 222; t. VI, pp. 94, 402, 404, 407,

408, 449, 449; t. VII, p. clxxiii; t. IX, p. clxxii.

— Prevosti, Desh., t. VI, pp. 34, 94, 402, 449.

— sulcata, Brand., t. VI, p. 445.

Cardium Angresianum, de Ryckh., t. VI, pp. 462, 167.

— asperulum, Lmk., t. VI, p. 444.

— Cossmanni, V. et Rut., t. VI, p. 444.

LUI

— difficile, Desh., t. VI, p. 91.

— edule, L., t. III, p. 10; t. V, p. cviii.

— Edwardsi, Desh., t. IV, p. 6 ; t. VI, pp. 76, 83, 162

— fraterculus ? Desh., t. VI, p. 101.

fraudator. Desh., t. VI, p. 91.

— hannonicum, Vinc., t. VI, pp. 76, 83.

— Honi, Nyst, t. VI, p. 144.

— Hornesi, Desh., t. VI, p. 101.

— Landinense, Vinc., t. VI, pp. 76, 83
— Norwegicum, Spengl., t. III, p. 10.

— Ottonis, Gein., t. VI, pp. 162, 167.

— palmatum, Goldf., t. I, p. lxxxiy.

parile, Desh., t. V, p. 60 ; t VI, pp cxxiv, 144.

— Parkinsoni, Sow., t. III, p. 10.

— • pectiniforme, Müll. , t. VIII, p. clxxi; t. X, p. lxx.

— porulosum, Brand., t. I, p. 53; t. II, pp. 217, 222; t. IV, p. XC;

t. VI, pp. 101, 107, 119, 128, 144.

— pseudohillanum, de Ryck., t. VI, pp. 162, 167.

— robustum, Vinc., t. VI, p. 91.

— semi-asperum, Desh., t. VI, p. 162.

— semigranulatum ? Sow., t. VI, p. 119.

— semigranulosum, Edw., t. VI, p. 128.

— tubuliferum, Goldf., t. VIII, pp. clxvi, clxx
Carpolithes rugulosus, Heer, t. IV, p. 37.

Cassia phaseolites, Unger, t. IV, p. 37.

Cassidaria bicatenata, Sow., t. III, p. 9.

— carinata, Brug., t. II, p. 221 ; t. IV, p. xc.

— coronata. Desh., t. II, p. 221 ; t. VI, p. 114.

— diadema, Desh., t. VI, pp. 89, 98.

— enodis, Desh., t. VI, p. 140.

— nodosa, Nyst, t. I, p. 54 ; t. III, p. 12; t. VI, pp. 114, 126, 140.
Caulinites parisiensis, Brong., t. VI, pp. 121, 131, 147.

Cellepora petiolus, Dixon, t. VI, pp. 120, 129, 146.

Cerithium angresianum, Vinc., t. VI, p. 82.

— bicarinatum, Lmk., t. VI, p. 141.

— binodosum, Rœm., t. VIII, p. clxix.

— Broecki, Vincent, t. IV, p. 5; t. VI, p. 82.

— commune, Desh., t. VI, p.116.

— elegans, Desh., t. V, pp. clv, clviii.

— funatum, Mant., t. VI, p. 86.

L 1 V

— Geinitzi, Müll , t. VIII, p. clxix.

— Genei, Bell, et Mich , t. Y.,pp. clx, clxiv.

— giganteum, Lmk , t. II, p. 48 ; t. VI, p. 423.

— Lamarki, Brong., t. IV, p. 38.

— Leufroyi, Desh , t. YI, p. 99.

— margaritaceum, Broch., var. marginatum, Grat., t. IV, p. 38.

— — var. moniliforme, Grat., t. IY, p. 38.

— Morrisi, Vincent, t. IV, p. 5.

— multispiratum, Desh., t. VI, p. 444.

— Nysti, Vinc , t. VI, p. 82.

— papaveraceum, Bast., t. IV, p. 38.

— Passyi, Desh., t. VI, p. 446.

— plicatum, Lamk., t. V, pp. clvi, clviii.

— — var. costulatum, Braun, t. IV, p. 38.

— — var. Galeotti, Nyst, t. V, p. clv; t. X, p. clxxiii.

— — var. papillatum, Sandb., t. IV, p. 38.

— quinque-cinctum, Vincent, t. IV, p. 5; t VI, p. 82.

— regulare, Desh., t. VI, p. 446.

— Rutoti, Vincent, t. IV, p. 4 ; t. VI, p. 82.

— unisulcatum, Lamk., t. II, p. 224 ; t. VI, p. 446.

— variabile ? Desh., t. VI, p. 86.

— Woodwardi, Nyst, t. III, p. 40.

Cervus elaphus, L., t. V, p. 34 ; t. X, p. cxlv.

— hibernicus, Desmar., t. I, p. lxv ; t. II, p. xxxvi.

— Tarandus, Lin , t. V, p. 54.

Cestracion Duponti, Winkl., t. VI, p. 444.

Chama calcarata, Lmk., t. VI, pp. 449, 444.

— lamellosa, Lmk., t. VI, p. 444.

Ghelonia Camperi, Ow., t. II, p. 201.

— Hoffmanni, Gray, t. II, p xcii; t. III, p. xiiv.

Chemnitzia nordeacea, Lmk., t. VI, pp. 99, 446.

Chenopus dispar, Desh., t. IV, p. 5 ; t. VI, pp. 76, 77, 78, 82.

— intuberculatus, Vincent, t. VI, p. 444.

— speciosus, Schl., t. V, pp. clx, clxiv.

— Thielensi, Vincent, t. IV, p. 5 ; t. VI, p. 82.

Chizaster acuminatus, Cotteau, t. VI, pp. 430, 447.

Chomatodus cinctus, Àg., t. IX, pp. 57, 58.

Chondrites bollensis, Ziet. , t. VII. p. cxxi.

Ghonetes armata, De Kon., t. VI, p. clxxiv; t. IX, p cciii.

— Buchiana, De Kon., t. I, p. 5.

LV -

— concentriez, De Kon., t. I, p. 5.

— crenulata, Rœm., t. VI, p. clxxiv.

— Dalmaniana, De Kon., t. I, p. 5; t. II, p. clii.

— dilatata, Rœm., t. I, pp. lxxxvi, xciv ; t. VI, pp. clxxxviii; t. VIII,

p. CXLVIII.

— hardrensis, Phill., t. II, p. cxx.

— Laguesseana, De Kon., t. II, p. 56; t. VII, pp. 44, 17.

— minuta, Goldf., t. VI, p. clxxiv.

— Omaliana, De Kon., t. III, p. 48.

— papüionacea, Phillips, t. I, p. 5; t. II, pp. cxlii, cxliii, cliii, *24;

t. III, p. CIV; t. IX, p. 59.

— sarcinulata, Schl., t. I, pp. i xxxvi, xciv ; t. III, p. 26; t. VI,

pp. CLXXIV, CLXXXVIII; t. VIII, pp. CXLVII, CXLIX, CL, t. X,p. LXIX.

— striatella, Dalman, t. III, p. 35.

— Yandellana, Hall, t. III, p. 35.

Chrysisina coronopus, Defr., t. VI, p. 129.

Cinnamomum Hofmanni, Heer, t. IV, p. 37.

— lanceolatum, Heer, t. IV, p. 37 ; t. VI, p. cxci.

— polymorphum, Heer, t. VI, p. cxci.

— Scheuchzeri, Heer, t. IV, p. 37.

Clausilia parvula, Stud., t. II, p. cxv.

Clavagella Bosqueti, Nyst, t. V, p. clx.

— coronata, Desh.,t. VI, pp. 129, 146.

Climacammina antiqua, Brady, t. I, p. 26 ; t. V, bibl., p. 10.

Climacograptus s.calaris, t. II, p. cxxix; t. X, pp. 20, 22.

Clionia erodens, Doll , t. VI, p. 86.

Clypeaster Antillarum, Cotteau, t. IX, p. 17.

— crassicostatus, Cotteau, t. IX, p. 17.

— cubensis, Cotteau, t. IX, pp. 5, 7, 8.

Cnemiornis calcitrans, t. II, p. 124.

Coccosteus, t. VIII, p. clxxxiii.

Conocardium alæforme, Sow., t. III, pp. cxxx, clxxii.

— fusiforme, M’Coy, t. IX, pp. 56, 58.

— hibernicum, Ag., t. V, p. xci , t. IX, pp. 57, 58.

— Konincki, Baily, t. IX, pp. 57, 58.

— minax, Phillips, t. I, p. 5.
rostratum, Mart., t. IX, p. 59.

Conularia formosa, De Kon., t. IX, p. 58.

— Gerolsteinensis, Arch. et Vern., t. VI, p. clxxii.

— quadrisulcata, Sow., t. VII, pp. 15, 17.

LV1

Conus concinnus, Brug., non Sow , t. V, pp. clx, clxiv.

— Defrancei, Desh., t. VI, p. 114.

— deperditus, Desh., t. II, p. 221 ; t. VI, p. 114.

— diadema, Edw., t. VI, p. 140.

— diversiformis, Desh., t. VI, p. 114.

— parisiensis, Desh., t. VI, pp. 114, 140.

Corax fîssuratus, Winkler, t. II, p. lxv: t. VI, pp. 89, 96, 112, 124.

— trituratus, Wink., t. VI, p. 112.

Corbula ficus, Brand., t. VI, p. 145.

— gai 1 ica, Desh., t. II, p. 222; t. VI, p. 118, 146.

— gallicula, Desh., t. VI, pp. 103, 107, 118.

— gibba, Oliv., t. IV, p 37.

— Heersiensis, Vinc., t. VI, p. 76.

— Lamarcki, Desh., t. II, p. 210; t. VI, pp. 118, 145.

— lineata, Müller, t. X, p. lxx.

— obliquata, Desh., t. IV, p. 56.

— pisum, Sow., t. I, p. 38 ; t. II, p. 210; t. VI, pp. 23, 92, 129, 14&.

— Regulbiensis, Morris, t. V, p. 72; t. VI, pp. 83, 92, 103, 107,

161, 167.

— rugosa, Lmk.,t. VI, p. 118.

— striata, Walk., t. III, pp. 9, 16, 17.

— striatina, Desh., t. VI, pp. 92, 103, 107.

— subarata, Sandb. t. IV, p. 37.

— subpisum, d'Orb., t. V, pp. clvi, clviii, clxv ; t. X, p. clxxiii.

— substriata, de Ryckh., t. VI, p. 167.

— substriatula, d'Orb., t. VI, p. 161.

Corbulomya complanata, Sow., t. III, p. 10.

Cosmacanthus Malcomsoni, Àgassiz, t. IX, p. cxxm.

Crania Adani, de Malzine, t. VI, p. 129.

— Corneti, Dew., t. II, p. cxxxv.

— implicata, Sow., t. VI, p. cxxxvm.

— ignabergensis, Refz., t. X, p. clxiii.

— — var. paucicoslata, Bosq., t. II, p xciii.

— prisca, Goldf., t. X, p. lxx.

— ■ proavia, Goldf., t. VI, p. clxxiv.

Crassatella arcacea, Roem., t. VI, pp. 162, 167.

— bellovacina, Desh., t. VI, pp. 83, 162, 166.

— gibbosula, Lmk , t. VI, p. 102.

— inciliata, de Ryckh., t. VI, pp. 162, 166.

— intermedia, Nyst, t. V, pp. clx, clxv.

LV1I

— lamellosa, Lamk., t. VI, p. 162.

— landinensis, Nyst, t. IV, p. 56. ■

— latesulcata, Vinc., t. VI, p. 83.

— nuda, de Ryckh., t. VI, pp. 161, 166.

— Nystana, d’Orb., t. II, p. 210, t. V, p. 60; t. VI, pp. 91, 102,
107, 108, 119, 128, 145.

— salsensis, d’Arch., t. VI, p. 102.

— Thalavignesi, Desh., t. VI, p. 91.

— tricarinata, Rœm , t. VI, p. 162.

— v/emmeliensis, V. et R., t. VI, p. 145.

— Woodi, V. et R., t. VI, p. 144.

Crenaster porito'ides, Desm., t. VI, pp. 16, 34, 130.

Crenella cucullata, Desh., t VI, p. 120.

Cristellaria rotellata, d’Orb., t. VIII, p. clxviii.

— rustica, d’Orb , t. VII, p. cxxi.

Crossochorda seotiea, Schimper, t. VIII, pp. 45, 46.

Cryphæus laciniatus, Stein., t. V, p. exil.

— pectinatus, Stein., t. V, p. cxn.

— punctatus, Stein., t. V, p. exil; t. VI, p. clxxi.

— • stellifer, Stein., t. V, p. cxn.

Ctenocrinus typus, Goldf., t. VI, p. clxxxix.

Cucullæa Beyrichi, Stromb., t. II, p. lix.

— crassatina, Lamk., t. IV, pp. 6, 56; t. VI, pp. 83, 164.

— glabra, Park., t. VI, p. c.

— incerta, Desh , t. VI, p. 164.

Cultellus fragiüs, Desh., t. VI, pp. 103, 107.

— • grignonensis, Desh., t. VI, pp. 103, 117.

— wemmelensis, Lef., t. VI, p. 145.

Cupressocrinus abbreviatus, Goldf., t. VI, p. clxxv.

— gracilis, Goldf., t. VI, p. clxxv.
inflatus, Schultz, t. VI, p. clxxv.

Cyathocrinus pinnatus, Gdf., t. I, p. lxxxvi; t. VI, p. clxxxix.
Cyathophyllum binum, Lonsdale, t III, p. 48.

— cæspitosum, Gdf., t. II, pp. cxvn, cxvm, cxxxv, cxxxvi, cxxxvm,

17 ; t. VI, p. CLXXV; t. X, p. CLXXI.

— ceratites, Goldf., t. I, p. lxxxv ; t. VI, p. clxxv; t. VII, p. clvii.

— helianthoïdes, Gdf., t. II, p. cxlvii; t. VI, p. clxxv.

hypocrateriforme, Goldf., t. VI, p. clxxv.

— mitratum, DeKon., t. III, pp. cxix, cxxv, cxxxn, cxxxiv.

— quadrigeminum, Gdf., t. II, p. cxvm ; t. VI, p. clxxv.

LVlll

— Steiningeri, Edw. et Haime, t. VI, p. clxxv.

Cycloïdes incisus, WinkL, t. VI, p. 77.

Cyclopteris orbicularis, Brong., t. II, p. 28.

Cyclostoma elegans. Desh., t. II, p. cxv.

Cyphaspis ceratophthalmus, Goldf., t. VI, p. clxxi.

Cyphosoma tertiarium, Le Hon., t. VI, p. 430.

Cypræa inflata ? Lmk., t. VI, p. 445.

— interposita, Desh., t. VI, p. 99.

— ■ oviformis? Desh., t. II, p. 224 ; t. VI, pp. 99, 445, 444

— proxima, Vinc. et Rut., t. VI, p. 444.

Cypricardia acutangula, Desh., t. VI, p. 445.

— carinata, Desh., t. VI, p. 445.

— dilatata. Desh., t. VI, p. 445.

— lamellosa, Sandb., t. VI, p. clxxii.

— parisiensis, Desh., t. VI, p. 449.

— pectinifera, Sow., t. VI, pp. 402, 407, 449, 145.

Cyprina islandica, L., t. III, p. 40, 46, 47.

— Ligeriensis, d’Orb., t. VI, pp. 464, 467.

— Morrisi, Sow., t. II, p. 37 ; t. IV, pp. 6, 56 ; t. VI, p. 77 ; t. IX,

p. CLXXIX.

— planata, J. Sow., t. VI, pp. 76, 77, 84, 449.

— Roffiaeni, Lef., t. II, p. 39; t. VI, p. 444.

— rustica, Sow., t. III, pp. 40, 46.

— scutellaria, Desh., t. VI, p. 464.

Cypris Amalthei, Quenstedt, t. VII, p. cxxi.

Cyrena antiqua, Fér.,t. VI, p. 86.

— cuneiformis, Fér., t. VI, pp. 86, 449 ; t. IX, p. 64.

— semistriata, Desh., t. V, pp. clv, clvi, clviii, t. X, p. clxxiii.

Cyrtia exporrecta, Daim., t. VI, p. cxxxvm.

— heteroclyta, Defr., t. I, p. 44 ; t. VI, pp. clxxiv.

Cyrtina undosa, Schnur, t. VI, p. clxxiv.

Cyrtoceras Bailyi, De Kon , t. IX, p 54.

— depressum, Goldf., t. VI, p. clxxi.

— Hulli, De Kon., t, IX, p. 54.

— lineatum, Goldf., t. VI, p. clxxi.

— tetragonum, Arch. et Vern., t. VI, p. clxxi.

— Verneuilianum, De Kon., t. IX, pp. 52, 53.

Cystiphyllum Grayi, Milne Ed. et II., t. III, p. 27.

— lamellosum, Goldf., t. VI, p. clxxv.

— profundum. De Ivon., t. III, p. 48.

— vesiculare, Goldf., t, VI, p. clxxv.

Cythere gibberula, M’Goy, t. VI, p. xcvil.

Cytherea ambigua, Desh., t. VI, pp. 91, 102, 107, 108.

— bellovacina, Desh., t. VI, p. 83.

— • Bosqueti, Nyst, t. V, p. clx.

— calvimontana, Desh., t. VI, p. 118.

— .Chione, L., t. III, p. 10.

— circularis, Desh., t. VI, p. 118.

— donacina, Al. Brong., t. IV, p. 37.

— fallax, Desh., t. VI, pp. 73, 78, 161.

— gigas, Hof., t. IV, p. 37.

— Honi, Nyst, t. VI, p. 143.

— incrassata, Sow., t. V, pp. clv, clvi, clviii.

— — var. transylvanica, Hof., t. IV, p. 37.

■ — lævigata, Lmk., t. VI, pp. 118, 128.

— multisulcata, Desh., t. VI, p. 118.

— nitidula, Lmk., t. VI, pp. 34, 118.

— orbicularis, Edw., t. VI, pp. 77, 78, 83, 160, 161, 167.

— parisiensis, Desh., t. VI, p. 118.

— ’ proxima, Desh., t. VI, pp. 92, 102, 107, 108, 118, 161.

— — var. inornata, Vinc. et Rut., t. VI, p. 92.

— suberycinoïdes, Desh.,t. I, pp. 47. 49, 33 ; t. II, pp. 39, 213, 213,

217, 222; t. VI, pp. 118, 128, 143.

— subovalis, d’Orb., t. VIII, p. clxx ; t. X, p. lxx.

— sulcataria, Desh., t. VI, p. 143.

— tellinaria, Lmk., t. VI, p. 118.

D

Dalbergia primæva, Unger, t. IV, p. 37.

Dalmanites, t. III, pp. 26, 49.

Davidsonia Bouchardana, de Vern., t. VI, p. clxxiv.

— Verneuili, Bouch., t. VI, p. clxxiv.

Delphinula turbinata. Desh., t. VI, p. 90.

Delthyris micropterus, Goldf., t. III, pp. 40, 42.

Dendrocycna Eytoni, Gould, t. II. pp. 124, 123.

Dendrophyllia ? granulata, Nyst, t. I, p. 38 ; t. II, p. 210; t. VI, pp. 23, 147.
Dentalina communis, d’Orbigny, t. V, bibl., p. 11.

— incrassata, Beis., t. VIII, p. clxviii.

— multicostata, d’Orbigny, t. V. , bibl. , p. 11.

— ■ oblique-costata, Beis., t. VIII, p. clxviii.

Dentalium acutum, Héb , t. Y, pp. clx, clxi, clxv.

— antiquum, Gdf., t. X, p. clxxxix

— bicostale, de Ryckh., t. VI, pp. 169, 166.

— breve, Desh., t. IV, p. 5 ; t. VI, p. 82.

— costatum, Sow., t. V, p. clxv.

— eostulatum, Sow., t. V., pp. clx, clxii.

— eburneum, L., t. VI, p. 117.

— fissura, Lmk., t. VI, p. 142.

— glabrum, Müll., t. VIII, pp. clxvi, clxix.

— grande. Desh., t. VI, p. 142.

— Landinense, Vinc.,t. IV, p. S, t. VI, p. 82.

— lucidum, Desh., t VI, pp. 90, 100, 117.

— nitens, Desh., t. II, p. 222.

— striatum, Brander, t. VI, pp. 169, 166.

— substriatum, Desh., t. VI, pp. 127, 142.

Dentex laekeniensis. Van Ben., t. VI, p. 138.

Dewalquea gelindenensis, Sap. et Mar., t. X, p. clxxv.

Dictyonema sociale, Sait., t. IV, pp. ci, en ; t. V, p. cxxxvii; t. VIII, pp. lxvi,

CLXXXV, CLXXXVII ; t. IX, p. XXXIV.

Dictyopteris sub-Brongniarti, Gr. Eury, t. VIII, p. cxxxiv.

Dinornis crassus, Ow.,t II, p. 124.

robustus, Ow., t. II, p. 124.

Diphyphyllum concinnum, Lonsd., t. I, p. 4.

Diplhelia multistellata. Gai., t. VI, p. 147.

Diplodonta consors, Desh , t.fVI, p. 91.

— Lamberti, Desh., t. VI, p. 102.

— profunda, Desh., t. VI, p. 119.

— puncturata, Nyst, t. VI, pp. 128, 144.

— trigonula, Bronn, t. III, p. 10.

— Woodi, Nyst, t. III, p. 10.

Dipterus marginalis, Agassiz, t. IX, p. cxxxni.

— Murchisoni, Pander, t. IX, p. cxxm.

— parvulus, Ag., t. IX, p. cxxm.

— radiatus, Eichw., t. IX, p. cxxm.

Discina nitida, Phill., t. II, p. cxix.

Dithyrocaris, t. X, p. clxxvii.

Ditrupa deformis, Lamk., t. II, p. 118.

— plana, t. VII, pp. clxxiv, clxxvjii.

— planata Sow , t. VI, p. 92; t. X, p. 10.

— strangulata, Desh., t. I, pp. lxxiv,38, 66 ; t. II, pp.209, 216; t. III,

pp. XCi, 16; t. VI, pp. 23, 123, 130, 147 ; t. VII, p. CLXXIII.

LXI

Délabra Hardingi, t. I, p. 9.

Donax anatimim, Lmk, , t. V, p, cix.

— bruxellense, Yinc., t. VI, p. 4 S 8.

— - nitidum,. Lmk., t. VI, p. 448.

Dosinia exoleta, L., t. III, p. 40.

— lenticularis, Bosq., t. VI, p. C; t. VIII, pp. glxvi, ci, XX.

— lincta, Pult., t. III, p. 16.

Dreissena Brardi, Bronn, t. IV, p. 37.

Dryophyllum curticellense, Wat., t. X, p. clxxv.

— - Dewalquei, Sap. et Mar., t. X, p. clxxv.

Dysidea tubulata, Rutot, t. II, p. 9 ; t. VI, p. 421.

E

Echinoconus antillensis, Cott. , t. IX, pp. 6, 7.

— Desorianus, d’Orb., t. IX, p. 42.

— oblongus, t.|IX, p. 44.

Echinocorys vulgaris,[Breyn.,t. II, ’p. 443 ; t. VI, pp. 6, 42.

— — var. conoïdea , t II, p. 424.

— — var. gibba, t. II, p. 424.

Echinocyamus propinquus, Gai., t. VI, pp. 421, 430.

Echinolampas affînis, Brong., t. VI, p. 130 ; t. VII, p. clxxiii ; t. IX, 22.
— Bnguillæ, Cot., t. IX, p. 20.

— ■ Castro i, Cot., t. IX, p. 7.

— Galeottianus, Forbes, t. I, pp. 38, 36 ; t. VI, p. 23.

— hemisphæricus, t. IX, p. 25.

— lycopersicus, Guppy, t. IX, pp. 5, 7 .

— semiorbis, Guppy, t IX. pp. 5, 7.

— subsimilis, t. IX, p. 23.

Echinoneus cyclostomus, Leske, t. IX, pp. 4, 45.

— orbicularis, Desor, t. IX, pp. 4, 5, 7.
semilunaris, Lmk., t. IX, p. 45.

Echinopedina cubensis, Cot., t. IX, p. 7.

— Gacheti, t. IX, p. 40.

Edaphodon Bucklandi, Ag., t. VI, pp. 4 13, 425.

Elephas primigenius, Blurnb., t. II, pp. 4 6, 28.

Emarginula radiola, Lmk., t. VI, p. 442.

Emys Camperi, Owen, t. II, p. 220 ; t. VI, pp. 444, 424.

Enchodus Bleckeri, Winkl. , t. VI, pp. 88, 96, 441, 424.

Encope Ciæ,de Cortazar, t. IX, pp. 6, 7.

— emarginata, t. IX, p. 48.

— Michelini, t. IX, p. 48.

— Valenciennesi, t. IX, p. 48.

Encrinus liliiformis, Lam., t. II, p. lviii.

Endothyra ammonoïdes, Phill. , t. I, p. 20; t. V, bibl. , p. 40.

— Bowmanni, Phill. , t. I, p. 28 ; t. II, p. cliii ; t. V, bibl., p. 40.

— crassa, Brady, t. V, bibl., pp. 40, 42.

— globulus, Eichw., t. I, pp. 23, 28 ; t. Y, bibl., pp. 40, 42.

— macella, Brady, t. Y, bibl., p. 40.

— obliqua, Brady, t V, bibl., p. 40.

— ornata, Brady, t. I, p. 26 ; t. V, bibl , p. 40.

— — var. tenuis, Brady, t. V, bibl., p. 40.

— radiata, Brady, t. I, p. 26; t. Y, bibl., pp. 40, 4 2.

— subtilissima, Brady, t. Y, bibl., pp. 40, 42.

Equisetites Sokolowskii, Eichw., t., II, p. 27.

Equus caballus, Lin., t. V, pp. 30, 54 ; t. VIII, pp. cxix, cxx ; t. x, p. cxlv.
Erenopteris artemisiæfolia, Slernb.,t. VIII, p. cxxxm.

Erycina donaciformis, Desh., t. YI, p. 449.

— nitida, Caill., t. YI, p. 449.

— orbicularis. Desh., t. YI, 404.

— pellucida, Lmk., t. VI, p. 449.

— radiolata, Lmk., t. YI, p. 449.

Eschara damæcdrnis ? Mich., t. YI, p. 429.

— excavata? Mich., t. YI, p. 430.

Estheria elliptica, Dunker, t. YIII, p. 48.

— Murchisonæ, Jones, t. YIII, p. 48.

Eucalyptocrinus rosaceus, Goldf., t. YI, p. clxxv.

Eulima nitida, Desh., t. YI, p. 444.

Euomphalus acutus, Sow., t. I, pp. 5, 22.

— æqualis, Gdf , t. I, p. 22.

— Dionysii, Gdf., t. II, p. cxlix, cliii.

— fallax, De Kon., t. VII, p. cxxxvm.

— helicoïdes, Sow., 1. 1, p. S.

— lævis, Arch. et Vern., t. VI, p. CLxxil.

— pentangulatus, Sow.,t. VII, pp, lix, cxxxviii.

— pileopsideus, Phillips, t. I, p. 3.

— rugosus, Sow , t. VI, p. cxxxvm.

— - serpula. De Kon., t. VI, p. clxxii.

— trigonalis, Gdf., t. II, p. cxxxv.

Euphemus Urei, Fleming, t. IX, p. 84.

Lxiii

Eupsammia Burtinana, Edw, , t. I, p. 38 ; t. VI, pp. 23, 447.
— trochiformis, Edw. et H., t. VI, p. 134.

Favosites cervicornis, Blainv. , t. II, pp. cxxxv, cxxxvi, cxxxvin ; t. X, p. clxxi.

— dubia, Blainv., t. VI, p. clxxv.

— Goldfussi, d'Orb., t. I, p. lxxxv ; t. II, p. 17, t. VI, p. clxxv.

polymorpha, Lonsd , t. II, pp. cxvii, cxvra, cxlvh, 22; t. VI,
p. CLXXV; t. VIII, pp. CXLVII, CXLIX.

— reticulata, Blainv., t. VI, p. clxxv.

Fenestella antiqua, Goldf., t. I, p. lxxxv.

— ejuncida, M’Coy, t. I, p. 4; t. II, p. cxix.

— plebeïa, M’Coy, t. I, p. 4; t. II, p. cxix.

Ficula nexilis, Desh., t. VI, pp. 4 44, 426, 439.

— Smithi, Sow., t. IV, pp. 4, 6; t. VI, p 81.

— tricostata, Desh., t. VI, pp. 89, 98.

— • wemmeliensis, V. et R., t. VI, p. 4 39.

Ficus Aglajæ, Unger, t. IV, p. 37.

Fimbria lamellosa, Lmk., t. VI, pp. 428, 444.

Fissurella sublamellosa, Desh., t. VI, p. 100.

Fissurirostra pectiniformis, Schl., t. X, p. cxcvii.

Fistulana elongata. Desh., t. VI, p. 446.

Flemingia carbonaria, Meek, t. IX, p. 39.

— laqueata, Münst., t. X, p clxxviii.

Frondicularia inversa, Reuss, t. VIII, p. clxviii.

Fusulina cylindrica, Fisch., t. II, p. 24.

Fusus angustus, Desh., t. VI, p. 114.

— bifasciatus, Sow'., t. VI, p. 426.

— Budgei, Müller, t. X, p. lxx.

— bulbiformis, Lamk., t. II, p. 224.

— bulbus, Brand., t. VI, pp. 98, 403, 408, 113, 140.

— Colbeaui, Vincent, t. IV, pp. 4, 6 ; t. VI, p. 81.

— costarius, var., Desh., t. VI, p. 98.

— Crokaerti, Vinci et Lef., t. VI, p. 139.

— dissimilis. Desh., t. VI, p. 139.

— elatior, Beyr., t. III, p. 43.

— elongatus, Nyst, t. V, pp. clx, clxiv.

~ errans, Brand., t. II, p. 221 ; t. VI, pp. 143, 439.

— fîculneus, Lmk., t. I, p. 54; t. VI, p. 143.

LXIV

— herouvalensis, Desh., t. VI, p. 98.

— interstriatus, Desh., t. VI, p. 98.

— intortus, Lmk., t. VI, pp. 113, 126.

— Landinensis, Vincent, t. IV, p. 4 ; t. VI, p. 81.

— longævus, Brand., t. II, p. 221 ; t. VI, pp. 98, 105, 108, 113, 126,

139.

— maximus, Desh., t. VI, p. 126.

— multisulcatus, Nyst, t. III. p. 13.

— regularis, Sow., t. VI, p. 139.

— Rutoti, Vinc., t. VI, p. 81.

— scalarinus, Lmk., t. VI, pp. 126, 139.

— serratus, Desh., t. VI, pp. 98, 113.

— subscalarinus, Desh., t. II, p. 221 ; t. VI, pp. 89, 98, 1 14, 139.

— sulcatus, Desh., t. VI, p. 114.

— turgidus, Brand., t. II, p. 221.

— uniplicatus, Lmk., t. VI, p. 139.

— Wanzinensis, Vincent, t. IV, p. 4; t. VI, p. 81.

G

Gadus bilabiatus, Desh., t. VI, p. 117.

— parisiensis, Desh., t. VI, p. 142.

Galeocerdo latidens, Ag , t. VI, pp. 88, 96, 112, 125, 138.

— Maretsensis, Winkl., t. VI, p. 76.

— minor, Ag., t. II, p. lxv; t VI, pp. 88, 96, 112, 125.

— recticonus, Winkler, t. II, p. 220 ; t. VI, pp. 88, 96, 112, 125.
Galerites Lanieri, d’Orbigny, t. IX, pp. 4, 7.

Gastrochæna Rauliniana, Desh., t. V, p. clx.

— Udekemi, Nyst, t. VI, p. 117.

Gavialis Dixoni, Owen, t. VI, pp. 111, 124.

Gervilleia socialis, Schloth., t. II, p. lix.

Globiconcha maxima, J. Midi , t. VIII, p. clxx.

Glyphis germanica, t. I, p. lxiv.

Glyptolepis, t. X, p. clxvii.

Glyptostrobus europæus, Brong., sp., t. IV, p. 36,

Gomphoceras inflatum, Goldf., t. VI, p. clxxii.

Goniatites atratus, De Kon., t. II, p. clix.

— crenistria, Phillips, t. IX, p. 54.

— diadema, Gdf., t. II, p. clix ; t. V, p. 125; t. VI, p. CXXViil; t.

X, pp. CXIV, CLXXVIII, CLXXX.

— fumatus, Sow., t. IX, p. 56.

— LXV —

— furcatus, M’Coy, t. IX, p. 55.

— inconstans, De Kon., t. IX, p. 57.

— intumescens, Beyr., t. VIII, pp. cxliv, cxlv ; t. IX, p. xxxv.

— mucronatus, Phill., t. X, p. clxxviii.

— ornatissimus, De Kon., t. IX, p. 54.

• — platylobus, Phill., t. X, p. clxxviii.

— plicatilis. De Kon., t. IX, p. 51.

— retrorsus, v. B., t. I, p. lxxxiv ; t. VIII, p. cxlv.

— sphæricus, Martin, t. IV, p. 57.

-r- striatus, Sowerby, t. IX, pp. 54, 57.

— Thieranus, De Kon., t. VIII, p. cxlv.

Goodallia miliaris, Desh., t. VI, p. 119.

Grammysia deornata, De Kon., t. III, p. 48.

— Hamiltonensis, de Vern., t. III, pp. 26. 45, 49 ; t. VIII, pp.

CXLV II , CXLIX .

— ovata, Sandb , t. V, p. ci.

— pes-anseris, Z etW., t. I, p. lxx ; t. VIII, pp. cxlvii-cxlix.
Griffithides Eichwaldi, Fisch., t. II, p. cxx.

— globiceps, Phill., t. X, p. clxxvii.

— mesotuberculatus, M’Coy, t, I. p. 5.

Gryphæa arcuata, Lamk., t. IV, p. cxx; t. V, p. lvh.

— cymbium, Lamk., t. V, p. lvh; t. VII, p. cxxvii.

— lobata, t. VII, pp. cxxvii, cxxix.

— obliquata, Sow., t. VII, p. cxxix.

Gyroceras ornatum, Goldf., var. eifliense, Arch. et Vern., t. VI, p. clxxi.
Gyrodus navicularis, Winkl., t. VI, pp. 36, 111, 138.

Gyromyce ammonis, Goepp., t. VI, p. xcvi.

H

Hadrophyllum pauciradiatum, Edw. et II , t. VI, p.
Haliserites Dechenanus, Goep., t. I, p. lxxx.
Halitherium Uyterhoeveni, Lef., t. III, p. lxxxvii.
Ilalobia tuberculata, Brongt., t. VIII, p. cxxxn.
Haplocrinus mespiliformis, Goldf., t. VI, p. clxxv.
Haplophragmium rectum, Brady, t. V, bibl., p. 10.
Heliolites porosa, Edw., t. II, pp. 20, 21 ; t. VI, p
Hélix cantiana, t. II, p. cxv.

— concinna, t. V, pp. clvi, 52.

CI.XXV.

CLXXV.

LXVI

— hispida, Linn., t. IV, p. 47 ; t. V, p. CLIII; t. VIII, pp. CXIX, CXX,

CXXII.

— nemoralis, Mtill., t. Il, p. cxv.

— obvoluta, Müll., t. II, p. cxv.

— plebeia, Drpd., t. V, p. clvi.

— Rathii, Brong., t. IV, p. 38.

Hemiaster acuminatus, Goldf., t. VI, p. 93.

— antillensis, Colt., t. IX, pp. 6, 7.

— cubensis, d’Orb., t. IX, pp. 6, 7.

Dewalquei, Coll., t. IX, pp. 6, 7.

— Michelotti, Michelin, t. IX, p. 5.

— nux, Desor, t. IX, p. 31.

— Regulusanus, d’Orb., t. IX, p. cxn.

— Scillæ, Wright, t. IX, p 32.

Hercoceras mirum, Barr., t VIII, p. cl; t. IX, p. xxxv.

Hexacrinus anaglypticus, Goldf., t. VI, p. clxxv.

— elongatus, Goldf , t. VI, p. clxxv.

Hipponyx cornu-copiæ, Lmk., t. VI, p. 127.

Holoptychius, t. II. p. cxxv; t. V, p. ci; t. VI, p. clxxi;1. X, p. clxvii.

— Flemingi, Ag., t. X, pp. clxvii, clxviii.

— giganteus, Ag., t. IX, p. cxxiv; t. X, p. clxvii.

— nobilissimus, Ag., t. IX, p. cxxiv.

Homacanthus arcuatus, Ag., t. IX, p. cxxiv.

Homalonolus crassicauda, Sandb., t. I, p. lxxx; t. III, pp. 31, 32,33;
t. IV, p. xciv ; t. VI, p. clxxxix.

— Knightii, Sow., t. III, p. 30.

— Roemeri, De Kon., t. III, p. 48 ; t. VIII, pp. cxlvi, cxlviii, cxlix.

Homorhynchus bruxellensis, Van B., t. VI, p. 141.

Hornera hypolythus, Befr., t. VI, p. 129.

Hydrobia Duchasteli, Nyst, t. V, pp. clvi, clviii; voir Bithynia.

— ulvæ, Penn., t. V. p. cix.

Hysterolites hystericus, Schl., t. III, pp. 40, 41, 42.

I

Iguanodon, t. V, pp. cv, cvn.

Infundibulum concentricum, de Ryckh., t. VI, pp. 138, 160.

— suessoniense, d’Orb., t. VI, p. 138.

— trochoïde, de Ryckh., t. VI, pp. 138, 160.

Inoceramus mytiloïdes, t. VII, p. cxlv ; t. IX, p. ccix.

LXVI

Isastræa Bernardana, d’Orb., t. IV, p. cxxiv.

■ — Condeana, Ch. et Dew., t. IV, p. cxxi.

Ischadites Koenigi, Murch., t. VI, p. cxxxvm.

Isocardia carinata, Nyst, t. V, p. clx.

— cor, L., t. III, p. 16; t. VII, p. 22.

— cretacea, Goldf., t. VI, pp. 161, 167.

J

Janira quadricostata, Sow. , t. II, pp. 114, 117, 120, 187; t. VI, pp. xcix, c.
Juglans acuminata, Braun, t. VI, p. cxc.

— elæno'ides? Unger, t. IV, p. 37.

— Heeri, Ettingsh., t. IV. p. 37.

K

Keilostoma minor, Desh., t II, p. 221 ; t. VI, pp. 99, 1 1 6.

Keratosa, t. II, p. 9.

Knorria, t. VIII, p. cxxxiv.

L

Lagena Howchiniana, Brady, t. V, bibl., p. II.

— Lebouriana, Brady, t. V, bibl., p. 11.

— Parkeriana, Brady, t. V, bibl , p. 11.

Lamna compressa, Ag., t. I, p. lxxiii.

— crassidens, Pomel, 1. 1, p. lxxiii ; t. II, p. lxv ; t. VI, pp. 97, 1 1 2, 1 23.

— cuspidata, Ag , t. III, p. :3; t. VI, pp. 87, 88, 1 ' 2, 123, 138.

— denticulata, Ag., t VI, pp. 112, 123.

— elegans, Ag., t. 1. p. lxxiii; t. II, pp. lxv, lxvi, 34-41, 220;

t. III, p. XLIII : t. IV, pp. 4, 5, 33; t. V, p. clxiii ; t VI, pp. 76,

80, 88, 97, 103, 1 12, 123, 138; t. IX, pp. cxxxix, cxcix ; t. X,
pp. clv, 10, 18.

— gracilis, Ag., t. VI, pp. 112, 123, 144.

— Hoperi, Ag., t. I, p. lxxiii.

— impodata, t. X, p. clv.

— plicata, Pomel, t. I, p. lxxiii.

— verticalis, Ag , t. I, p. lxxiii ; t. VI, pp. 97, 103, 112, 123.

— vorax, Leh., t. III, p. 13.

Lamnodus hastatus, Ag.,t. IX, p. cxxiv.

Laurus primigenia, Unger, t. IV, p. 37.

LX VI 1 1

Leda acuta, Sow., t. YII p. lo.

— commutata, Phill., t Y, p. clx.

— Corneti, t. VI, pp. 29, 34; t. IX, p. clxxiv.

— Deshayesana, Nÿst, t. III, p. 13; t. IV, xcn.

— lævigata, Wat., t. VI, p. 101.

— striata, Lmk , t. VI. pp. 101, 106,119, 128, 144.

— subsemilunaris, de Ryck., t. VI, pp. 83, 163.

Lenita patelloides, Gai , t. VI, p. 130.

Lepidocentrus eifelianus, J. Muller, t. VI, p. clxxiv.

— Münsterianus, DeKon., t. I, p. 4.

Lepidodendron aculeatum, Sternb., t. III, p. cxxxvni;t. VIII, pp. cxxviii,
cxxxi ; t. X, p. ci.

— brevifolium, Ettingsh., t. VIII, p. cxxxiv.

— rimosum, Sternb., t. X, p. ci.

— Sternbergi, Brongt., t. VIII, pp. cxxxi, cxxxiv.

Lepidophloïos laricinus, Sternb., t. VIII, p. cxxxiv.

— macrolepidotus, Schl., t. V, pp. lxxxi, lxxxii.

Lepidostrobus Geinitzi, Schimp., t. VIII, p. cxxxiv.

— variabilis, Lindl. et Hutt., t. VIII, p. cxxxiv.

Leplæna anaglypha, Kayser, t. VI, p. clxxiv.

— caudata, Schnur, t. VI, p. clxxiv.

— Dutertrei, Murch., t. II, pp. cxxxvi, cxxxvm ; t. VII, p. clvii.

— interstrialis, Phill . , t. VI, p. clxxiv.

— irregularis, Roem., t. VI, p. clxxiv.

— laticosta, Conr., t. VI, p. clxxxviii ; t. VIII, pp. cxlvii, cxlix.

— lepis, d’A. et de V., 1. 1, p. lxxxv ; t. VI, p. clxxiv.

— Murchisoni, d’A. et de V, t. I, pp. xciii, xciv ; t. VIII, pp. cxlvii,

cxlix .

, — obovata, Sow., t. VI, p. clxxxix.

— palma, Kayser, t. VI, p. clxxiv.

— rhomboïdea, Wahl., t. VI, p. clxxiv.

— Sedgwicki, de Vern., t. VIII, pp. cxlvii-cxlix .

— sericea, Sow., t. III, p. cxi; t. VI, p. cxxxvm.

— subtetragona, Roem., t. VI, p. clxxiv.

— subtransversa, Schnur, t. VI, p. clxxiv.

— transversale, Daim., t. VI, p. cxxxvm.

Lima obliqua, Lmk., t. VI, p. 127.

— * proboscidea, Sow., t. IV, p. cxxiv.

Limnæus Angresianus, Vinc., t. VI, p. 82.

— auricularis, ürpd., t. II, p. cxv.

LXÎX

— limosus, t. II, p. cxv.

— palustris, Drpd., t. II, p. cxv ; t. Y, p. cix.

— pereger, Drpd., t. II, p. cxv.

— stagnalis, Drpd., t. II, p. cxv ; t. V, p. oî2
Limopsis costulata, Goldf , t. Y, pp. clxiil, clxv.

— granulata, Lmk., t. VI, pp. 119, 143.

— scalaris, Sow., t. YI, p. 143.

Lingula Dejaeri, Vinc., t. VI, p. 90.

— primæva, t. V, p. cxxxvm.

— scotica, t. III, pp. 21, 23, 24.

— — var. nebrascensis, Meek, t. III, p. 22.

— tenuissima, Bronn, t. II, p. lviii.

Lingulella Davisii, t. V, pp. cxxxvn, cxxxvm.

Listracanthus hystrix, Newb. et Worlh., t. X, p. clxxx
Lithodomus Weberi, Müll., t. VIII, p. clviii.

Lithostrotion junceum, Fleming, t. I, p. 4.

Littorina cyclostomoides, D., t. VI, p. 142.

— lamellosa, Yinc., t. YI, p. 142.

— littorea, Fér., t. Y, p. cix.

— sulcata, Desh., t. VI, pp. 100, 110.

Littorinella acuta, Drap., t. IV, p. 38.

Lituola Bennieana, Brady, t. V, bibl., pp. 10, 12.

— nautiloïdea, Lainarck, t. V, bibl., p. 10.

Loligopsis, t. IX, p. 75.

Lonchopteris Boehlii, Andra, t. VIII, pp. cxxvin, cxxxi, cxxxii.
Lonsdaleia floriformis, Mart., t. II, pp. 23, 21.

Lophodus mamillaris, Ag., t. IX, p. 57.

Lophophyllum tortuosum, Michelin, t. II, p. cxix.

Lovenia, t. IX, p. 45.

Loxonema constrictum, Martin, t. I, p. 5.

— impendens, M'Coy, t. VIII, p. clxxii.

— regium, de Kon.,t. VIII, p. clxxii.

Lucina albella, Lmk., t. YI, p. 119.

— antiqua, Goldf., t. YI, p. clxxii.

— arenaria, Yinc. et But., t. YI, p. 144.

— boreaüs, L , t. III, pp. 15-17.

— consobrina, Desh., t. YI, p. 101.

— decorata, Desh., t. YI, pp. 91, 107.

— discors, Desh., t. YI, pp. 91, 101, 107, 119.

— elegans, Defr., t. VI, pp. 119, 128, 144.

LXX

— Ermenonvillensis, d’Orb., t. VI, pp. cxxm, 144.

— Galeottiana, Nyst, t. V, p. 128; t. VI, p. 144.

- — gibbosula, Lmk., t. VI, p. 1 19

— gracilis, Nyst, t. V, p. clxv.

— lens, Roem., t. VI, pp. 162, 167.

— mutabilis, Lmk., I. VI, p. 128.

— proavia, Goldf., t. IX, pp. ccvin, ccxi.

— pulehella, t. II, pp. 213, 217, 222; t. VI, p. 1 19.

— Rigaultiana, Desh , t. VI, p. 144.

— squamula, Desh., t. VI, pp. 91, 101, 107, 108.

— sulcata, Lmk., t. II, p. 222 ; t. VI, p. 119.

— Volderiana, Nyst, t. VI, p. 119.

Lunulites cretacea, d’Orb., t. VIII, p. clviii.

— radiata, Lmk., t. VI, p. 129.

— urceolata, Lmk., t. VI, pp 129, 146.

Lutetia parisiensis, Desh., t. VI, pp. 119, 143.

Lycopodium primævum, Goldf., t VIII, p. cxxxiv.

Lyonsia Westendorpiana, de Ryckh., t. VI, pp. 159, 166.

M

Macrocheilus acutus, Sow.. t. I, p. 5.

— arculatus, Schl., t. X, p. clxxxix.

Macrochilina ventricosa, De Kon., t. X, p. clxxviii.

Macropneustes cubensis, Colt . , t. IX, pp. 6, 7.

Mactra compressa Desh , t VI, p. 143.

— hybrida, Desh. , t. VI, p. 107.

— Levesquei, Desh., t. VI, p. 102.

— recondita, Desh., t. VI, p. 107.

— semisulcata, Lamk., I. II, pp. 215, 222; t. VI, pp. 117, 128.

— sublævigata, t. II, p. 217.

— subtruncata, t. V, p. cix.

Magas pumilus, Sow., t. IX, p. clxxii; t. X, p. cxciv.

Malletia eucoma, de Ryckh., t. VI, pp. 163, 166.

— eupecta, de Ryckh., t. VI, pp. 163, 166.

Maretia Omaliusi, Cott., t. VI, pp. 121,130, 147.

Marginella angystoma, Desh., t. VI, p. 115.

— contabulata, Desh.,t. VI, p. 115.

— ovulata, Lmk., t. VI, p. 115.

— quadriplicata, Nyst, t. VI, p. 141.

I.XXI

Marginulina ensis, Reuss, t. VIII, p. clxviii.

Megathyris Archiaci, de Vern., t. I, pp. xcm, cxlvii-cxlix.

Megerleia Lima, Defr., t. VIII, p. clyiii.

Melania bartonensis, t. VI, p. 141.

— buccinoides, Fér., t. Vf, p. 86.

— falcicostata, Hof., t. IV, p. 38.

— inquinata, Def , t. VI, p. 86.

— Nysti, Desh., t V, p. clviii.

Melanopsis Hantkeni, Hof., t. IV, p. 38.

Melocrinus Benedeni, Dew., t. X, p. 53.

— decadactylus, Goldf., t X, p. 60.

— gibbosus, Goldf., t. VI, p. clxxy; t. X, pp. 53, 60, 65.

— — var. aculeatus, Goldf., t. X, p. 65.

— — var. granosus, Goldf., t. X, p. 65.

— hieroglyphicus, Goldf., t. I, p. lxxxiv ; t. X, pp. cxiv, 63, 64.

— pyramidalis, Goldf., t. X, p. 53.

— rotundatus, Schulze, t. X, p. 60.

— stellaris, Roem., t. X, pp. 50, 60.

Merisla plebeia, Sow., t. VI, p. clxxiii.

— prunulum, Schn., t. I, p. lxxxv.

Meristella tumida, Daim., t. VI, p. cxxxvm.

Michelinia favosa, Goldf., t IX, pp. 56, 58.

— megastoma, M’Coy, t. IX, p. 58.

Microceras, t. IX, p 82.

Mitra hordeola, Desh., t. VI, p. 99.

— labratula, Lmk., t. VI, p. 115.

Mit.ylus Lefebvreanus, de Ryckh., t. X, p. clxxxix.

Modiola Carlottæ, Roem., t. VI, p. xcviii.

— Deshayesi, Dix., t VI, p. 128.

— Dejaeri, Vinc , t. VI, pp. 91, 101.

— depressa, J. Sow., t. VI, p. 77.

— elegans, J. Sow., t. VI, pp. 77, 83, 165; t, X, p. clxxv.

— Heersensis, Vinc., t. VI, pp. 77, 83.

— nitens, Def., t. VI, p. 143.

— nuculæformis, N. et Leh., t. VI, pp. 128, 143.

— Nysti, Kickx, t. V, pp. clx, clxv; t. VI, p. 143.

— pectinata, Lmk., t. VI, p. 128.

— quadrata, Vinc. et Rut., t. VI, p. 101.

— seminuda, Desh., t. VI, pp. 120, 143.

— simplex, Sow., t. VI, p 91.

LXXI1

Mogulia, t. IX, p. 82.

Monograptus priodon, Bronn, t. X, pp. xcvi, 20, 24, 22.

Monticulipora fibrosa, Goldf., t. VI, p. clxxv.

— inflata, de Kon., t. I, p. 4.

Mosasaurus gracilis, Owen, t. II, p. xliv.

Mourlonia cirrhiformis, Sow., t. X, p. clxxviii.

Murchisonia bilineata, Goldf., t. III, p. c; t. VI, p. clxxii.

— taunica, Kays., t. VIII, pp. cxlvi, cxlviii.

Murex Angresiamis, Vinc.,t. VI, p. 80.

— brevicauda, Héb., t. V, p. clxiv.

— Dejaeri, Vinc , t. VI, p. 80.

— Deshayesi, Desh , t. V, p. clxiv.

— — var. prisca, Rut., t. V, p. clxiv.

— plicato-carinatus, Gilb. , t. V, p. clxiv; t. VI, p. 439.

— tricarinatus, Lamk., t II, p. 224 ; t. VI, p. 443.

Mya arenaria, L , t. III, p. 9.

— truncata, L., t. V, p. cix.

Myacites elongatus, Schl., t. II, pp. lviii, lix.

— musculoïdes, Schl., t. II, p. lviii.

Myalina, t. VI, p. clxxxix.

Myliobales Dixoni, Ag., t. I, p. lxxiii; t. VI, p. 89.

— Pontis, Duportal, t. I, p. lxxiii.

— toliapicus, Ag., t. II, pp. lxv, 220 ; t. VI, pp. 89, 97, 403, 4 42, 423.
Myophoria cardissoïdes , Alb. , t. II, p. lix.

— • curvirostris, Bronn, t. II, pp. lviii, lix.

— vulgaris, Bronn, t. II, p. lix.

Myrica banksiæfolia, Unger, t. IV, p. 36.

— lævigata, Heer, t. IV, p. 36.

— longifolia, Unger, t. IV, p. 36.

Mystrophora areola, Quenst., t. VI, p. clxxiv ; t. VIII, p. cxxii.

Mytilus adstans, de Ryckh , t. VI, pp. 463, 467.

— angularis, Desh., t. VI, p. 463.

— Ciplyanus, de Ryckh., t. VI, pp. 463, 466.

— edulis, L., t. III, p. 40; 1. V, p. cix.

— -eocenicus, Vinc., I. VI, p. 83.

— Haidingeri, Hoern., t. IV, p. 37.

— infïatus, Br. et G., t. VIII, p. xciv.

— mytilimeris, Conr., t. VI, p. cxxxvm.

— Queteletanus, de Ryckh., t. VI, p. 464.

— reversus, Fitton, t. VI, p. 463.

— rimosus, Lm., t. VIII, p. xciv.

LXXIII

N

Nassa labiosa, Sow., t. III, p. 9.

— • propinqua ? Sow., t. III, p, 9.

— reticosa, Sow., t. III, p. 10; t. V. p. cix.

— — var. reticulata, Flem., t. III, p. 9.

— — var. rugosa, Wood, t. III, p. 9.

Natica Blainvillei, Desh., t. VI, p. 106.

— canaliculata, Desh., t. VI, p. 115.

— catenata, Da Costa, t. III, p. 9.

— conica, Desh., t. VI, p. 141.

— Deshayesiana, Nyst, t. VI, pp. 77, 78, 81.

— epiglottina, Lmk., t. VI, p. 141.

— epiglottinoides, Desh., t. VI, p. 106.

— Hamiltoni, Desh., t. VI, p. 115.

— Hantoniensis, Pilk. t. VI. pp. 115, 141.

— infundibulum, Watelet, t. VI, p. 81.

— labellata, Lmk., t. II. p. 221 ; t. VI, pp. 99, 115, 141.

— Loozi, Vinc. et Rut., t. VI, p. 141.

— Nysti, d’Orb., t. V, pp. clvi, clviii ; t. VI, p. 141.

— occulta, Desh , t. VI, p. 115.

— patula, Lmk., t. II, p. 221 ; t. VI, p. 115.

— patuloides, Vinc. et R., t. VI, p. 141.

— semipatula, Desh., t. VI, pp. 90, 99, 105, 108.
separata, Desh., t. VI, pp. 99, 105, 116.

— • sigaretina, Lmk., t. VI., pp. 115, 126.

— sinuosa, d’Orb , t. VI, pp. 90, 115.

— vulgaris, Ad. Roem., t. VIII, p. clxvi.

— wemmeliensis, V. et R., t. VI, p. 141.

— Woodi? Desh., t. IV, p. 4; t. VI, p. 81.

Naticopsis ampliata, Sow., t. IX, p. 59.

— spirata, Sow., t. I, p. 5.

Nautilus bidorsatus, Rronn, t. II, p. lviii.

— centralis, Sow., t. VI, pp. 89, 97.

Corneti, Vinc., t. VI, pp. 80, 97.

— Edwardsanus, De Kon., t. X, p. clxxvii.

— elegans, Sow., t. II, p. 118.

— Konincki, d’Orb., t. IX, p. 57.

— globatus, De Kon., t. X, p. clxxvii.

— Lamarcki, Desh., t. I, pp. 50, 54; t. II, p. 22! ; t. IV, p. 5; t. VI,
pp. 113, 126, 139,

LXXIV

— Leveilleanus, De Kon., t. X, p. clxxvii.

— ornatissimus, De Kon., t. X, p. clxxvii.

— pinguis, de Kon., t. IX, p. 56.

— Pompilius, L., t. IX, p. 80.

— regalis? Sow., t. VI, p. 89.

— stygialis, De Kon., t. Il, p. clix.

— subsulcatus, Phillips, t. I, p. 5.

Neæra Briarti, Vinc., t. VI, p. 83.

Nechalea fluitans ? Deb., t. VIII, p. clxxi.

Nematura miliola, Desh., t. VI, p. 86.

Nereites, t. V, p. lxi.

— cambriensis, Murch., t. IV, p. xciv.

Nerita picla, Fér., t. IV, p. 37.

tricarinata, Lrnk., t VI, p. 417.

Neuropteris antecedens, Stur, t. X, p. clxxx.

— flexuosa, Brongt., t. VIII, pp. cxxvm, cxxxii.

— gigantea, Brongt., t. VIII, p. cxxxiv.

— heterophylla, Brongt., t. VIII, pp. cxxxi, cxxxiv.

— Loshii, Ettingsh., t. X, p. clxxx.

Nipadites Burtini, Brongn., t. I, pp. 50, 57 ; t. II, pp. 42, 46-51 ; I. VI, pp.
103, 121, 147.

Niso Omalii, Bosq., t. V, p. clxiv.

— terebellata, Desh.,t. VI, p. 117.

Nodosaria radicula, Linné, t. V, bibl., p. 11.

Nodosinella concinna, Brady, t V, bibl., p. 11.

— cylindrica, Brady, t. V, bibl., p. 11.

— digitata, Brady, t. V, bibl., pp. 11, 12.

— Jingulinoïdes, Brady, t. V, bibl., pp. 11, 12.

— priscilla, Dawson, t. V, bibl., p. 11.

Noeggerathia æquaiis, Goepp., t. II, pp 28, 28, 31.

— distans, Goepp., t. II, pp. 28, 31.

Nonionina, t. IV, p 62.

Notidanus Loozi, Vincent, t IV, p. 4; t. VI, p. 80.

— Orpiensis, Winkl.,t. VI, p 76.

— serratissimus, Ag. , t. II, p. lxv.

Nucleolites approximatif, Gai. , t. VI, p. 130.

Nucleospira lens, Schnur, t. VI, p. clxxiii.

Nucula Bowerbanki, J. Sow., t. VI, pp. 77, 83.

— Bronni, Desh., t VI, p. 119.

— fragilis, Desh., t. II, p. 122; t. VI, pp. 91, 101, 106, 108, 119,

163 ; t. IX, pp. clxxi v, clxxv, cxc.

LXXV

— ■ lunulata, Nyst, t. VI, p. 144.

— • Lyelliana, Bosq., t. V, p. clv.

— parisiensis, Desh., t. VI, p. 101.

— similis, Sow., t. VI, p. 143.

— subovalis, Goldf., t. VII, p. cxxii.

Nummulina pristina, Brady, t. I, pp. 16, 20, 23; t. V, bibl. , pp. s i, 12.

— variolaria, Lmk., t. I, pp. 20, 21.

— — var. prima, t. I, p. 21.

Nummulites elegans, Woodw., t. VII, pp. clxxiv, clxxviii.

— Heberti, d’Arch., t. VI, pp. cxxm, cxxiv, 131.

— lævigata, Lmk., t. I, pp. lxix, lxxiv, 29, 30, 51, 53, 54; t. II,

pp. 39,42, 45, 46, 214; t. IV, pp. 7, 45-47 ; t. V, pp. 59, 62, 68 ;
t. VI, pp. cxxm, 15, 16, 18, 19, 21, 26, 110, 123, 131, 149;
t. VII, pp. CLXVIII-CLXX, CLXXIII, CLXXY ; t IX, p. CLXXXII.

— Orbignyi, Gai., t. VI, p. 147.

— planulata, Lmk. , 1. 1, pp. xlvii, lxxiii-lxxv, 46 ; t. II, pp. lxv, 38, 45;

t. IV, pp. xc, 54, 59 ; t. V, pp. 69,88 ; t. VI, pp. cxxm, 11, 16,
19,20, 87, 93, 94, 103, 135, 149; t. VII, pp. cxl-cxlii, cxliv,

CLXXIV, CLXXVII, CLXXVIII ; t. IX, pp. CLXIII-CLXXVIII, CXC ; t. X,

pp. cxlv, 6, 13, 17.

— — var. minor, d’Arch., t. I, pp. 30, 56; t. II, p. 207 ; t. IV,

p. 40 ; t VI, pp. cxxm, cxxiv, 22, 23.

— scabra, Lmk., t. II, p 39 ; t. IV, pp. 7, 45-47 ; t V, pp. 59, 62 ;

t. VI, pp. cxxm, 16, 18, 19, 21, 26, 123, 131; t. VII, pp.

CLXVIII, CLXIX, CLXXIII, CLXXV.

— variolaria, d’Orb., t. II, pp. 45,46; t. VI, pp. cxxm, cxxiv, 22,

23, 135, 137, 147, 149, bibl., p. 15; t. VII, pp. clxyiii, clxx-

CLXXII, CLXXV.

— wemmelensis, De la Harpe et V. d. B., t. VI, pp. 136, 147.

O

Odontopteris britannica, Gutb., t. VIII, p. cxxxii.

Odostomia carinata, V. et R., t VI, p. 141.

turbonilloides, Desh., t. VI, pp. 90, 99, 116.

Oldhamia radiata, Forb.,t. III, p, lxx; t. IV, pp. xciv, c, ci, cil; t. V, pp. xxxv,
LVIII, LIX, LXI, ex XXVII ; t. X, pp. xcv, 20, 23.

Oienus, t. X, p. 21.

Oliva mitreola, Lmk., t. VI, pp. 98, 114.

Onychites, t. VII, p. cxXn.

LXXVI

Operculina, t. I, p. 20.

— Orbignyi, Galeotti, t. I, pp. 29, 30, 34 ; t. IV, p. 40 ; t. VI, pp. 22,
23.

Oracanthus, t. V, p. lix.

Orbitolites complanata, Lmk., t. I, p. 36; t. VI, pp. 123, 131,147; t. VII,

p. CLXXII.

Orbulina, t. VII, p. cxxi.

Orodus ramosus, Ag., t. IX, p. 37.

Orthis Actoniæ, Sow., t. III, p. cxi.

— areola, Quenst., t. VIII, p. cxxii; t. IX, p. xxxv.

— biforata, Schl., t. III, p. cxi.

— canaliculata, Schnur, t. VI, pp. clxxiv, clxxxviii

— circularis, Sow., t. VI, p. clxxxviii ; t. VIII, pp. cxlvii, cxlix.

— dorsalis, t. III, p. 38.

— eifliensis, d’A. et de V., t. 1, p. lxxxv ; t. VI, p. clxxiv.

— elegantula, Daim., t. III, p. 38.

— hybrida, Sow., t. III, p. 38.

— lunata, Sow., t. III, p. 38.

— Michelini, Lév , t. II, p. cxx; t. III, p. cil; t. IX, p. 38.

— opercularis, de Vern., t. VI, p. clxxxviii.

— orbicularis? de Vern., t. III, p. 37.

— resupinata, Martin, t. I, p. 3; t. II, p. cxix; t. III, pp. cxvm,

CXIX ; t IX, p. 39 ; t. X, p. CLXXVIII.

— striatula, Schl., t. I, pp. lxxxv, lxxxvi, 11 ; t. II, pp. cxx, cxxxv,

CXXXVI, CXXXIX, 18; t. III, p. XCVII; t. VI, p. CLXXIV; t. VIII,
pp. CLXXXI, CLXXXII ; t. IX, pp. CCI-CCIII, CCXII ; t. X, p. LXIX.

— testudinaria, Daim., t. III, p cxi.

— tetragona, Roem., t. VI, p. clxxiv.

— umbraculum, Schl., t. I, pp. lxxxv, lxxxvi, xciv, 10 ; t. VIII,

p. CLXXXI.

— ventroplana, Roem., t. VI, p. clxxiv.

— venusta, Schnur, t. VI, p. clxxiv.

— Verneuili, De Kon., t. III, p. 48.

— vespertilio, Sow , t. III, p. cxi.

— vulvaria, Schl., t. VIII, pp. cxxxvii, cxlviii, clxxxiii.

Orthoceras amabile, De Kon., t. IX, p. 57.

— anceps, De Kon., t. X, p. clxxviii.

— attenuatum, Sow., t. VI, p. cxxxvm.

— calamus, De Kon., t. X, p. clxxviii.

— giganteum, Sow., t. IX, p. 57.

LXXV1I

— Goldfussianum, De Kon., t. I, p. 5; t. IX, p. 57 ; t. X, p. CLXXVIII.
— Morrisanum, De Kon., t. X, p. clxxviii.

— nerviense, De Kon., t. IX, p. 57.

— nodulosum, Schl., t. VI, p. clxxii.

— pusillum, Saemann, t. VI, p. clxxii.

Orthoceratites, t. II, pp 18, 20.

Orthonota rigida, Sow., t. VI, p. cxxxvm.

Orthotetes crenistria, Phillips, t. I. p. 5; t. II, p. cxix ; t. VIII, p. clX.
Osmeroïdes beigicus, Winkl., t. VI, p. 77.

Osmunda Iignitum, Heer, t. IV, p. 36.

Ostrea acuminata, Sow., t IV, pp. cxxv, cxxvii.

— armata, Goldf., t. II, pp. 114, 117, 130 ; t. V, p. lxxix.

— auricularis, Goldf., t. VIII, p. clxx.

— bellovacina, Desh., t. IV, pp. 55, 56, 60; t. VI, pp. 83, 86 ; t. IX,

p. cxcix ; t. X, p. CL VI.

— carinata, Lamk., t. II, p. 1 18.

— cariosa, Desh., t. I, p. 38; t. V, p. eux; t. VI, p. 127.

— columba, Desh , t. II, p. 118.

— conica, Sow., t. II, p. 118.

— cubitus, Desh.,t. VI, pp. exxm, 143 ; t. VII, p. clxxii.

— cymbula, Lmk., t. I, pp. 49, 52, 55 ; t. II, pp. 213,215,217,

222; t. IV, pp. xc, 37 ; i. VI, pp. 23, 24, 120, 122, 127; t. VII,

pp. CLXXIII, CLXX VI.

— diluviana, Linné, t. II. p. 118 ; t. IX, p. ccix.

— edulis, L., t. III, p. 17.

— eversa, Desh., t. IV, p. 6.

— explanata, Goldf., t. IV, p. exxiv.

— flabelliformis, Nils,, t. II, pp. 117, 120; t. IX, p. cciv.

— flabellula, Lmk., t. I, pp. 29, 30, 34, 38; t. VI, pp. 23, 127.

— gingensis, Schlot., t. IV, p. 37.

— gryphina, Desh., t. II, p. 209; t. VI, pp. 23, 127, 143.

— hippopodium, Nils., t. II, p. xciii; t. VI, p. xeix; t. VIII, p. CLXX.

— laciniata, Nils., t. II, pp. 114, 117; t. V, p. lxxix; t. VIII, p. clxx.

— laminata, Nils., t. II, p. 120.

— landinensis, Vincent, t. IX, p. cxcix.
larva, Lmk., t. IX, p. cciV ; t. X, p. cxcvn.

— lateralis, Nils., t. II, p. 114; t. IX, p. CciV.

— lincentiana, Vinc., t. VI, pp. 76, 77, 83.

— - Queteleti, Nyst, t. V, p. eux.

— rarilamella, Desh., t.VI, p. 91; t. VII, p. cLXXiv; t. X, pp. 6,7,14.

— LXXVIII —

— sparnacensis, Desh., t. YI, p. 86.

submissa, Desh., t. VI, pp. 91, 101, 106, 108; t. VII, p. clxxiv ;
t. X, pp. 6, 14.

— sulcata, Blumemb.,t. II, p. lxvi; t. VIII, pp. clviii, clxix ; t. IX,

p. CCI Y.

— imcinata, Lmk., t. VI, pp. 1 20, 127.

— ventilabrum, Goldf., t. V, pp. clix, clxii, clxv.

— vesicularis, Lmk., t. II, pp. lxvii, 114, 117, 121, 188; t. V, p.LXXix;

t. VIII, pp. CLVIII, CIiXVI .

— — var. minor, Bosq., t. VIII, p. clxx.

Otodus apiculatus, Ag., t. I, p. lxxiii; t. III, p. 13.

— lævis, Ag., 1. 1, p. lxxiii.

— macrotus, Ag., t. I, p. lxxiii; t. II, p. 220; t. VI, pp. 88, 97, 105,

112, 125, 138.

— minutissimus,Winkler, t. II, p. lxv; t. VI, pp. 88, 97, 112, 125.

— obliquus, Ag , t. VI, pp. 88, 97; t. X, p. clvi.

— parvus,Wink., t. VI, p. 76.

— Butoti,Wink., t. IV, p. 4; t. VI, pp. 76, 77, 80, 88; t. IX, p. CXCIX;
t. X, pp. CLV, CLYI.

— striatus,Wink., t. IV, p. 4; t. VI, pp. 76, 77, 80, 88, 97; t. IX, p.

CXCIX; t. X, p. CLV.

— Vincenti,Winkler, t. II, pp. lxv, 220; t. VI, pp. 88, 97, 112, 125.
Ovula gigantea, Munst., t. VI, p. 115.

Oxygyrus, t. IX, p. 76.

Oxyrrhina Benedeni, Leh., t . III, p. 13.

— Desori, Ag., t. III, p. 13.

— hastalis, Ag., t. III, p. 13.

— nova,Winkl., t. VI, pp. 89, 112, 125.

— - Winlderi, Vincent, t. IV, p. 4; t. VI, pp. 76, 80.

P

Pachynolophus Maldani, Lemoine, t. IX, p. CXCIX; t. X, p. CLV.

Pachytheca sphærica, Hook., t. IX, p. cxxx.

Palædaphus insignis,Van B. et De K., t.V, p. lix.

Palæophis typhæus, Owen, t. VI, pp. 112, 124.

Palæorbis ammonis,Van Ben. et G., t. VI, pp. xcv-xcvil.

Palinurus, t. IV, p. 4.

Panopæa anganensis (angcesiana), de Ryckh., t. IV, p. 6; t. VI, pp. 159, 166.

— biplicata,Vinc., t. VI, pp. 77, 83.

LXX1X

— corrugata, Sow. , t. VI, p. 446.

— elongatissima, d’Orb., t. II, p. lyiii.

— • Faujasi, Mén., t. III, p. 9.

— Goldfussi, d’Orb., t, VI, pp. 460, 467; t. VIII, p. clxx.

— gulans, de Ryckh., t. VI, pp. 459, 460, 466.

— Hancocki, t. X, p. clxx y.

— Heberti? Rosq., t. VI, p. 446.

— heersensis, Rut., t. X, p. clxxy.

— Honi, Nyst, t. V, p. 60.

— Huliniana, de Ryckh., t. VI, pp. 459, 466.

— intermedia, Sow. , t. VI, pp. 83, 92, 459, 460, 467
— Menardi, Desh., t. III, p. 45; t.VII, p. 20.

— striata, d’Orb , t. X, p. lxxxix.

— substriata, d’Orbigny, t. X, p. lxxxix.

• — Vaudini, Desh., t.VI, pp. 459, 466.

Paracyathus crassus, Edw. et Haime, t. VI, pp. 34, 403, 407, 424.

Parad oxides, t. X, p. 24.

Parmophorus radiolatus, Desh., t. VI, p. 427.

Patella, t. I, p. lxxyi.

Pecopteris dentata, Brongt. , t. VIII, p. cxxxi.

■ — longifolia, Presl., t. VIII, p. cxxxiv.

— muricata, Brongt , t. VIII, p. cxxyiii; t. IX, pp. cvn, cvni.

— nervosa, Brongt , t VIII, pp. cxxyiii, cxxxii, cxxxiv.

— plumosa, Brongt., t. VIII, pp. cxxyiii, cxxxi, cxxxii, cxxxiv.
Pecten æquivalvis, Sow., t. VII, p. cxxn.

— asper, Lmk.,t. II, p. 448; t. VI, bibl , p. 43; t. VII, p. cxly; t. IX,

pp. ccix-ccxi.

— bellicostatus, S.Wood, t. V, p. clx.

— breviauritus, Desh., t. IV, pp. 6, 56; t. VI, pp. 466, 467.

corneus, Sow., t. I, pp. 29, 34, 38; t. II, p. 240 ; t. IV, p. 40;

t. V, p. CLX; t. VI, pp. CXXIII, 22, 23, 94, 404, 427, 443; t. VII,

p. CLXXII; t. X, pp. 6, 44.

— — var. laudunensis, Desh., t VI, pp. 46, 20, 404; t. VII,

p. CLXXIV.

■ — divaricatus, Reuss, t. VIII, p. clxx.

— dubius, Br., t. III, p. 46.

— Dunkeri, Nyst, t. VI, p. 83.

— duplicatus ? Sow., t. VI, p. 427.

— Gerardi, Nyst, t. III, p. 47.

grandis, Sow., t. III, p. 47.

Hoeninghausianus, Defr., t. V, pp. clV, clXU,

LXXX

— Honi, Nyst, t. I, p. 30; t. V, p. 60; t. VI, pp. 23, 427, 143.

— laekeniensis, Vinc , t. VI, p. 127.

— lævigatus, Bronn, t. II, p. lix.

— lævis, Nils., t. II, p. lxyi; t. VIII, p. clxix.

— landinensis.Vinc., t. VI, p. 83.

— lineatus, Da Costa, t. III, p. 10.

— maximus, L., t. III, pp. 10, 11, 17.

— membranaceus, Nils , t. II, p. xcni; t. VIII, p. clviii.

— multistriatus, Desh., t. II, p. 209.

— Nilsoni, Gdf., t. X, p. CLxm.

— nitidulus, Vinc., t. VI, p. 127.

— opercularis, Lmk., t. III, pp. 10, 17.

— parisiensis, d’Orb., t. VI. pp. 120, 127; t. VII, p. clxxiii.

— personatus, Lmk., t. IV, p. cxxiv.

— plebeius, Lamk., t. I, pp. 38, 53; t. II, p. 209; t. VI, pp. 16, 23,

120, 127.

— Prestwichi, Morris, t. VI, p. 91.

— pulchellus, Nils., t. II, p. xciii; t. X, p. cxciv.

— scabriculus, Nyst, t. I, p. 38.

— Sowerbyi, Nyst, t. III, p. 17.

— squamula, Lmk., t. VI, p. 101.

— striatus, Müll., t. III, p. 47.

— sublævigatus, Nyst, t. VI, p. 143.

— textorius, Schl., t. IV, p. cxxiv.

— tigerinus, Müll. , t. III, p. 15.

— trigintiradiatus, Sow. , t. VI, p. 91.

— undulatus, Gdf., t. VI, pp. 166, 167.

Pectunculus decussatus, Sow., t. VI, p. 91.

— dispar, Defr., t. VI, p. 119.

— glycimeris ? L., t. III, p. 10.

— lens, Nils., t. X, p. lxx.

— lunulatus, Nyst, t. V, pp. clxii, clXV.

— Nysti, Gai., t. VI, p. 143.

— obovatus, Lmk., t. V, pp. clv, clx, clxii.

— pilosus, Lmk., t. V, pp. cxvm, cxiX; t. VII, p 20.

— polymorphus, Desh., t. VI, pp. 91, 101.

— pulvinatus, Lamk., t. II, p. 222; t. VI, pp. 119, 128, 143.

— tenuis, Desh., t. VI, p. 101.

Peltocaris, t. VIII, pp. 46-49.

Pentacrinus tuberculatus, Mill. , t. VII, p. cxxi.

— LXXXl —

Pentamerus Bashkiricus, de Vern., t. II, p. 19.

— galeatus, Daim., t. I, p. lxxxy; t. II, p. 18; t. VI, pp. cxxxvm,

CLXXIII.

— — var. globus, Bronn, t. VI, p. clxxiii.

— — var. multiplicatus, Boem., t. VI, p. clxxiii.

— linguifer, Sow., t. VI, p. cxxxvm.

— vogulicus, de Vern., t. II, p. 19.

Pentatremites eifliensis, Roem., t. VI, p. clxxv.

Periodus Koenigi, Ag., t. VI, p. 89.

Peripneustes Antillarum, Cotteau, t. IX, pp. 6, 7.

Petalodus Hastingsiæ, Agassiz, t. I, p. 5.

Petraia bina, M’Coy, t. III, p 28.

Phacops caudatus, Burm., t. VI, p. cxxxvm.

— latifrons, Burm., t. II, p. 20 ; t. VI, p. clxxi.

Phanerotinus nudus, Sow., t. X, p. clxxviii.

Phasianella turbinoides, Lmk., t. VI, p. 117.

Philine expansa, Dix , t. VI, p. 143.

— Vaudini, Desh., t. VI, p. 101.

Phillipsia gemmulifera, Phill., t. III, p. cxxx ; t. X, p clxxvii.

— globiceps, Phill., t. I, p. 5; t. III, p. lxxv.

— granulifera, Phill., t. V, p. lix.

— pustulata, Schl., t. IX, p. 38.

— seminifera, Phill., t. V, p. lix.

Pholadidea papyracea, Sow., t. III, p. 13.

Pholadomya cuneala, Sow., t. VI, pp. 77, 78; t. X, pp. lxxxix, clvi.

— elliptica, Münster, t. X, p. lxxxix.

— Esmarki, Pusch, t. VI, pp. 160, 166 ; t. X, pp. lxxxv, LXXXVI.

— Konincki, Nyst, t. IV, p. 6; t. VI, pp. 83, 160 ; t. VII, p. cxl;

t. IX, pp. CLXVII, CLXXIX ; t. X, pp. LXXXVII LXXXIX.

— ludensis, Desh., t. VI, pp. 146, 149.

• — margaritacea, Sow., t. X, p. lxxxix.

— obliterata, Potiez et Michaud, t. X, p. lxxxviî.

— Royana, de Ryckh., t. X, p. lxxxix.

— virgulosa, Sow , t. VI, pp. 92, 117, 129.

Pholas candida, Lin., t. V, p. cix.

— crispata, Lin , t. V, p. cix.

— laekenensis, Vinc., t. VI, p. 129.

— vulgaris, Vinc., t. VI, p. 129.

Phorus agglutinans, Lamk., t. II, p. 222 ; t. VI, pp. 117, 128, 142.

— nummulitiferus, Desh., t. VI, p. 90.

6

— LXXXII

— subagglutinans, V. et R., t. VI, p. 442.

Phragmostoma natator, Hall, t. IX, p. 81.

Phyllodus de Borrei, Winkl., t. VI, pp. 89, 97.

— Duboisi ? Winkler, t. II, p. lxv.

Phyllolepis, t. X, p. clxvii.

Phymatifer coroniferus, De Kon., t. VIII, p. clxxii.

Physa, t. VII, p. cliv.

Picnodus toliapicus, Ag., t. VI, pp. 89, 96, 114, 424.

Pinna afîinis, Sow., t. IV, p. 6; t. VI, pp 83, 464.

— margaritacea, Lmk., t. II, p. 222; t. IV, p. xc ; t. VI, pp. 91

401, 420, 428, 443, 464; t. VII, p. cxli ; t. IX, p. CLXXII.

— restituta, Goldf., t. VI, pp. 464, 467.

— spathula, M’Coy, t. I, p. 5.

Pinus, t. II, p. 49.

Planera Ungeri, Weiss, t. VI, p. cxci.

.

Planorbis complanatus, Desh., t. II, p. cxv.

Platycrinus, t. X, p. 33.

— fritillus, Müll., t. VI, p. clxxv.

Platyschisma helicoïdes, Sow., t. IX, p. 39.

Pleurodyctium, t. III, pp. 29, 49.

— constantinopolitanum, Roem., t. I, p. lxiii.

— problematicum, Defr., t. I, p. lxiii; t. VI, p. clxxxviii; t. VIII

pp. CXLVII, CXLIX ; t. IX, p. CXXXVI.

Pleuromya Audouini, Brong., t. VII, p. cxxu.

— Jauberti, t. VII, p. cxxix.

Pleurotoma amphiconus, Sow., t. V, p. 60; t. VI, p. 440.

— antiqua, Desh., t. VI, p. 84.

— Balstoni, Vinc., t. IV, p. 4; t. VI, p. 81.

— • callifera, Edw., t. VI, p. 440.

— Chapuisi, Desh., t. VI, p. 99.

— clavicularis, Lmk., t. VI, p. 444.

— concinna, Vinc., t. VI, p. 81.

— Corneti, Vinc., t. IV, p. 4; t. VI, p. 84.

— curvicosta, Desh., t. VI, p. 443.

— decipiens, Desh., t. VI, p. 99.

— decussata, Lmk., t. VI, p. 443.

— dentata, Lmk., t. II, p. 221 ; t. VI, pp. 443, 426.

— denticula, Bast., t. VI, p. 440.

— Dewalquei, Vinc., t. IV, p. 4 ; t. VI, p. 84.

— distans, Desh., t. VI, p. 99.

— LXXXîlt —

— Dolfussi, Vinc., t. YI, p. 81.

— egregia, Vinc., t. VI, p. 81.

— Gosseleti, Vinc., t. IV, p. 4; t. VI, p. 81.

— • granulata, Lmk., t. VI, p. 114.

— Hallezi, Vinc., t. IV, p. 4; t. VI, p. 81.

— Heberti, Nyst et Le Hon, t. VI, pp. 115, 140.

— Honi, Nyst, t. VI, p. 114.

— Hoernesi, Desh., t. VI, p. 99.

— inarata, Sow., t. VI, p. 140.

— incompta, Vinc., t. IV, pp. 4, 6, t. VI, p. 81.

— inflexa, Lmk., t. VI, p. 140.

— Lajonkairei, Desh., t. VI, p. 99.

— Loozi, Vinc., t. IV, p. 4; t. VI, p. 81.

— lyra. Desh., t. VI, p. 114.

-r- Nilsoni, Desh., t. VI, p. 99.

— Ortliebi, Vinc., t. VI, p. 81.

— pagoda, Vinc., t. IV, p. 4.

— paniselensis, Vinc. et R., t. VI, p. 99.

— Prestwichi, Edw., t. VI, p. 90.

— pyrgota, Edw., t. VI, p. 140.

— Rutoti, Vinc., t. IV, p. 4; t. VI, p. 81.

— Selysi, De Kon., t. III, p. 12.

— simplex, Vinc., t. IV, p. 4.

— spinifera, Vinc., t. VI, p. 81.

— striatula, De Kon., t. III, p. 12.

— subdenticulata, Münst., t. IV, p. xcii.

— sub-Duchasteli, Vinc., t. IV, p. 4 ; t. VI, p. 81.

— subelegans, Desh., t. II, p. 221 ; t. VI, p. 1 14.

— terebralis, Lmk., t. VI, pp. 115, 140,

— teretrium, Desh., t. II, p. 221 ; t. VI, pp. 1 15, 140.

— tiarella, Lmk.,t. VI, p. 115.

— transversaria, Lmk., t. VI, pp. 115, 140.

— turbida, Brand, t. VI, p. 140.

— Yaudini, Desh., t. VI, p. 99.

— volutæformis, Vinc., t. IV, p. 4.

— Wateleti, Desh., t. VI, p. 99.

Pleurotomaria delphinuloïdes, Schl., t. VI, p. clxxii.

— regularis, De Kon., t. III, p. 12.

Plicatula spinosa, Lmk., t. VII, pp. cxx, cxxn, cxxvii-cxxix.
Plicodus Thielensi, Winkl., t. VI, pp. 90, 112,124.

LXXX1V

Plioplatecarpus Marshii, Dollo, t. X, p. 35.

Polymorphina, t IV, p. 62.

Polypora fastuosa, de Kon., t. IX, p. 58.

— Goldfussiana, De Kon., t. I, p. 4.

Polytremaria, t. IX, p. 78.

Porcellia, t. IX, pp. 73, 75, 77, 80.

Poromya argentea, Lmk., t. VI, pp. 129, 446.

Posidonia perforata, Sap. et Mar., t. X, p. clxxv.

Posidonomya acuticostata, t. VIII, p. lxvi.

— Becheri, Bronn, t VI, p. xcv ; t. VIII, p lxvi.

— Bronni, Voltz, t. IV, p. cxxvi.

— constricta, De Kon., t. X, p. clxxviii.

Po'amophyllites, t. IX, p. cxcix.

Poteriocrinus fusiformis, Roem., t. VI, p. clxxv.

— geomelricus, Goldf., t. VI, p. clxxv.

Primitia Jonesi, De Kon., t. III, p. 48.

— modesta, Barr., t. III, p. 30.

— mundida, Jones, t. III, pp. 30, 34.

Pristis Lathami, Gai., t. VI, pp. 89, 97, 442, 425.

Productus aculeatus, Mart., t. I, p. 4.

— carbonarius, de Kon., t. II, p. 56; t. VII, pp. 44, 47 ; t. VIII,

p. LXV.

— Cora, d’Orb., t. I, pp. 4,24; t. II, pp. cxlii, cxliii, cliii; t.

III, p. CXXXV; t. IX, p. 59.

— costatus, Sow., t. IX, p. 59.

— fimbriatus, Sow., t. I, p. 4; t. IX, p. 59.

— Flemingi, Sow. , t. I, p. 4 ; t. III, p. en.

— giganteus, Martin, 1. 1, p. 4; t. II, pp. cxx, cxlii, cxlviii, 24 ;

t. VII, pp. xcvi, cxxxviii ; t. VIII, p. clix ; t: IX, pp. 57, 59.

— margaritaceus, Phill., t. I, p. 5 ; t. X, p. clxxviii.

— Martini, Sow., t. III, pp. cxvin, cxxm.

— Murchisonianus, De Kon., t I, p. 9; t. VII, p. clvii.

— plicatilis, Sow., t. IX, p. 59.

— punctatus, Phill., t. II, ^). 24; t. III, p. cxvm ; t. IX, pp. 57, 59.

— pustulosus, Phill., t. III, p. civ.

— reticulatus, Sow., t III, p. cxxm.

— scabriculus, Sow., t. I, p. 4.

— semireticulatus, Martin, t. I, p. 4 ; t. II, p. 24 ; t. VIII, p. clix.

— striatus, Fisch. , t. II, p. 24 ; t. VIII, p. eux ; t IX, pp 57, 59.

— subaculeatus, Murch., t. I, pp 9, 44 ; t. II, p. clvii; t. III, pp.

xcvii, cix, cxxxii ; t. VI, p. clxxiv; t IX, p. cciii*

LXXXV

— undiferus, De Kon., t. II, p. cxx.

Proetus Cuvieri, Stein., t. VI, p. clxxi.

Psammobia aquitanica, Mayer, t. IV, p. 37.

— donacilla, Desh., t. VI, p. 418.

— effusa, Lmk., t. VI, p. 429.

— Lamarcki, Desh., t. VI, p. 429.

— stampinensis, Desh., t. V, p. clx.

Psammosteus, t. VIII, p. clxxxiii.

Pseudocarcinus Buriini, Gai., t. VI, pp. 413, 123, 438.

Pseudoliva Aizyensis, Wat., t. VI, pp. 98, 4 03.

— • antiqua, Vinc., t. IV, p. 4; t.' VI, p. 84.

— obtusa, Desh., t. VI, p. 444.

Pteraspis, t. II, p. xliv.

Pterichthys, t. VIII, p. Cxlvi; t. X, p. cxlvii.

Pterinea, t. III, pp. 47, 49; t. V, p. lx ; t. VI, p. clxxxix.

— bifida, Sandb., t. VI, p. clxxii.

costata, Goldf., t. VI, p. clxxxix ; t. VIII, pp. cxlvii, cxlix, cl.

— lineata, Goldf., t. VIII, pp. cxlvii, cxlix, cl.

— ovalis, De Kon., t. III, p. 48.

— ventricosa, Goldf., t. III, p. 46; t. VI, p. clxxii.

Pleris Decheni, Weiss, t. VI, p. cxci.

— urophylla, Weiss, t. VI, p. cxci.

Pterocarya denliculata, Heer, t. IV, p. 37.

Pteroceras, t. II, p. lxxvii.

Pterophylium inflexum, Eichw., t. II, p. 28.

Pterygotus, t. VIII, p. 46.

Ptychodus obliquus, Pander, t. IX, p. cxxiii.

— uncinatus, Pand., t. IX, cxxiii.

Ptychomphalus insculptus, De Kon., t. X, p. clxxvui.

— Phillipsanus, De Kon., t. X, p. clxxviii.

— sculptus, Phill. , t. X, p. clxxviii
Ptylopora pluma, M’Coy, t. IX, p. 38.

Pulvinulina Broeckiana, Brady, t. V, hibl. , pp. 41, 42.

Pupa arenacea ? t. II, p. cxv.

— muscorum, Drpd., t. V, pp. clvi, 32; t. VIII, pp. cxix, cxx, cxxn.
Purpura lapillus, Lmk., t. V, p. cix.

Pycnodus, t. X, p. clvi.

— toliapicus, Ag., t, II, p. lxv.

Pyramidella calvimontana, Desh., t. VI, p. 416.

— clandeslina, Desh , t. VI, p. 90.

LXXXVI —

Pyripora contexta, Goldf., t. VI, pp. 120, 430, 446.

Pyrula Dejaeri, Vinc. et Rut., t. VI, p. 98.

Q

Quercus elæna, Unger, t. IV, p. 37.

Querquedula, t. II, p. 125.

— gibbosifrons, S. MulL, t. II, p. 4 24.

R

Receptaculites Neptuni, Defr., t. I, pp. lxiii, lxxxiii, lxxxiv ; t. III, p. lxxv;
t. VI, p. CLXXV.

Rensselaeria, t. VIII, pp. cxlvii, cxlix.

— stringiceps, Roem., t. VI, p. clxxxix; t. VIII, pp. cxlvii-cxlix.
Retepora, l, VI, p. clxxv.

Retzia Ruchiana, De Kon., t I, {). 5; t. II, p. 24.

— ferita, v. Buch, t. VI, p. jCLXXin.

— lens, Phill , t. VI, p. clxxiii.

— longirostris, Kayser, t. VI, p clxxiii.

— pelmensis, Kayser, t. VI, p. clxxiii.

— prominula, Roem., I. II, p. 22; t. VI, p. clxxiii.

Rhacophyllum adnascens, Schimp., t. VIII, p. cxxxii.

— lacluca, Schimp., t. VIII, p. cxxxv.

Rhacophyton Condrusorum, Crép., t. VI, p. xcvni; t. X, p. clxvii.

Rhamnus Eridani, Unger, t. IV, p. 37.

Warthæ, Heer, t. IV, p. 37.

Rhinocéros lichorinus, Cuv., t. IV, p. 48; t. V, pp 49, 50 ; t. VIII, p. cxix.
Rhizodaspis minor, t. X, p. clxxx.

Rhodocrinus crenatus, Goldf., t. VI, p. clxxv.

— gonatodes, J. Mull., t. VIII, p. cxlvii.

Rhynchonella acuminala, Mart., t. VI, p. clxxii.

— æquicoslata, De Kon., t. III, p. 48; t. IX, p. cxxxvi.

— aptycha, Schnur, t. VI, p. clxxii.

— bifera, Phill., t. VI, p. clxxiii.

— boloniensis, d’Orb., t. II, pp. cxxxix, clvii; t. III, pp. xcvii, c, cix,

cxiii, cxxxm ; t. V, p. en.

— coronata, Kayser, f, VI, p. clxxii.

— cuboïdes, Sow., t. I, p. lxxxiv ; t. II, p. cxlvii.

— cuneala, Dal , i. VI, p cxxxvm

LXXXVII

— daleidensis, Roem., t. VIII, pp. cxlvii, cxlix; t. VII, p. cl.

— implexa, Sow., t. III, p. 39.

— limbata, Schl , t. X, p. cxciv.

— livonica, v. Birch, t. VI, pp. clxxii, clxxxviii.

— Orbignyana, Schn., t. I, p. lxxxvi.

— parallelipipeda, Bronn, t. VI, p. clxxii.

— pleurodon, Phill., t. II, p. 24; t. III, p. cxix; t. V, p. cil; t. IX,

p. 59.

— plicaülis, Sow., var. octoplicala, Davids.,t. VIII, p. clviii.

— primipilaris, Goldf., I. I, p. lxxxv; t. II, pp. cxx, clxxii.

— — var. penlagona, Goldf., t. VI, p. clxxii.

— - procuboïdes, Kayser, t. VI, p. clxxii.

— pugnus, Sow., t. II, p. cxx; t. VI, p. clxxii.

— Schnuri, Vern., t. VI, p. CLXXin.

— Stricklandi, Sow , t. VI, p. clxxxix.

— tetraedra, Sow., t. VII, p. cxx.

— telratoma, Schnur, t. VI, p. clxxiii.

— tri loba, Sow., t. VI, p. clxxiii.

— variabilis, Schl., t. VII, pp. cxx, cxxn.

— Wahlenbergi, Goldf., t. VI, p. clxxii.

Rimula, t. IX, p. 78.

Ringicula minor, Desh., t. VI, p. 106.

— pusilla, Bosq., t. Y, pp. clx, clxiv.

— ringens, Desh., t. VI, pp. 117, 148.

Rissoa Bosqueti, Müller, t. X, p. lxx.

decipiens, Desh., t. VI, p. 100.

Rostellaria ampla, Brand, t. I, p. 54; t. II, p. 221 ; t. III, pp. 77, 78 ; t. V,
pp. CLX, clxiv; t. VI, p. 139.

— columbaria, Lmk., t. VI, p. 126.

— Dewalquei, Desh., t. VI, p. 97.

— fissurella, Lamk., t. II, p. 221 ; t. VI, pp.89, 97, 105, 108, 113,

126, 139.

— lucida» Sow., t. VI, p. 98.

— macroptera, Lamk., t. III, pp. 77, 78.

— Malaisei, Vinc., t. IV, p. 4; t. VI, p. 80.

— microptera, V. et R., t. VI, p. 139.

— robusta, Rulot, t. III, pp. 78-79 ; t. VI, p. 113.

— sublucida, Lowry, t. VI, p. 139.

LXXXV1II

S

Saccamina Carteri, Brady, t. I, p. 23; t. Y, bibl., pp. 40, 12,

Salix grandifolia, Weiss, t. YI, p. cxci.

Salpingostoma macrostoma, Roem., t. YIII, pp. cxlyii, cxlix, cl.

— megalostoma, Eichw., t. IX, p. 81.

Sandbergeria, t. VIII, p. 24.

Sanguinolaria Edwardsi, Morris, t. YI, p. 83.

— Hollowaysi, Sow., t. YI, pp. 102, 407.

Sanguinolites, t. Y, p. cil

Scalaria angariensis (angresiana), deRyckh., t. 1Y, pp. S, 6,; t. VI, pp. 82,
138, 166.

— Bowerbanki, Morr., t. YI, p. 138.

— bruxellensis, Nyst, t. YI, p. 116.

— cerithiformis, Watelet, t. VI, pp. 90, 100.

— compressilamella, V., t. YI, p. 142.

— contabulata, Desh., t. VI, p. 100.

— costulata, Nyst, t. V, p. clxiv.

— crispa, Lmk., t. VI, p. 100.

— curvilamella, Vinc., t. YI, p. 142.

— Dixoni, Lef., t. YI, p. 141.

— Gilsoni, Vinc., t. YI, p. 116.

— Gorisseni, Nyst, t. YI, p. 127.

— Honi, Nyst, t. YI, p. 127.

— lævigata, Lef., t. YI, p. 142.

— Nysti, Lef., t. VI, p. 142.

— paniselensis, Yinc. et Rut., t. YI, p. 100.

— Rutoli, Yinc , t. YI, p. 90; t. VII, -p, clxxiv.

Servaisi, Vinc., t. YI, p. 100.

— spirata, Gai., t. VI, p. 141.

— slriatula, Desh., t. VI, p. 116.

— subcylindrica, Nyst, t. YI, p. 141.

— tenuicosta, Yinc., t. II, p. 221; t. YI, p. 116.

Vincenti, Nyst, t. YI, pp. 116, 127.

Scalpellum, t. Il, p. lxxyi.

Scaphaspis, t. II, p. xliy.

Schizaster canaliferus, Ag., t. IX, p. 37.

— cubensis, d’Orb, t. IX, pp. 4, 3, 41, 42.

— Goldfussi, Ag., t. IX, p. 38.

— Parkinsoni, Ag., t. IX, pp. 6, 7, 8.

— LXXX1X —

— Scillæ, Cot., t. IX, pp. 7, 8, 37, 41.

Schizostoma catillus, Martin, t. IX, p. 37.

— crateriforme, de Kon., t. IX, pp. 36, 38.

Scrobicularia, t. Y, p. cix.

— piperata, l. V, p. cvm.

Scutellina rotunda, Forb., t, YI, pp. 121, 130.

— Toilliezi, Le Hon, t. VI, p. 130.

Semieschara arborea, Beiss., t. VIII, p. clviii.

Séquoia Aquisgranensis, Deb., t. VIII, p. clxxi.

— Langsdorfi, Weiss, t. VI, p. cxci.

Serpula heptagona, Sow., t. Il, p. xciv; t. VI, pp. 92, 103, 107, 121, 146.

— tenuis, Sow., t. VI, p. 146.

— tornacensis, Vinc., t. VI, p. 84.

— triangularis, Gai., t. VI, p. 130.

— triedra? Quenst., t. VII, p. cxxii

Sigaretus clathratus, Gm., t. II, p. 221; t. VI, pp. 106, 116, 141.
Sigillaria alternans, Stur, t. VIII, p. cxxxiv.

— Deutschiana, Brongt., t. VIII, p. cxxxiv.

— elegans, Brongt. , t. VIII, pp. cxxvm, cxxxiv.

— elliptica, Brongt., t. VIII, p. cxxxiv.

— elongata, Brongt., t. VIII, pp. cxxxi, cxxxiv.

— grandis, Sauv., t. VIII, p. cxxxiv.

— hexagona, Brongt., t. VIII, p. cxxxiv.

-4 mamillaris, Brongt., t. VIII, pp. cxxix, cxxxiv.

— notata, Brongt,., t. VIII, p. cxxxiv.

— ovata, Sauv., t. VIII, p. cxxxi.

— peltata, Sauv., t. VIII, pp. cxxxi, cxxxiv.

— pulchella, Sauv., t. VIII, p. cxxxiv.

— reniformis, Brongt., t. VIII, p cxxxiv.

— scutellata, Brongt., t. VIII, p. cxxxi.

— sexangula, Sauv., t. VIII, p. cxxxiv.

— tessellata, Brongt., t. VIII, pp. cxxxi, cxxxv; t. IX, pp. cv, cvm.

— undulata, Goepp., t. IX, pp. cv, cvm.

Siliqua parallela, Br., t. VIII, p. xciv.

Siliquaria gracilis, Desh., t. VI, p. 99.

Simædosaurus, t. X, p. clv.

Smerdis heersiensis, Winkl., t. VI, p. 77.

Solarium bicarinatum, Vinc., t. IV, p. 3.

— bimarginatum, Desh., t. VI, p. 100.

— canaliculatum, Lmk., t. VI, p. 142.

— xc

— CossmannijVinc. et Rut., t. YI, p. 142.

— distinctum, Yinc., t. YI, p. 117.

— grande, Nyst, t. II, p. 221.

— landinense, Yinc., t. YI, p. 82.

— plicatum, Lmk., t. YI, p. 117.

— subgranulatum, d’Orb., t. YI, pp. 100, 117.

— suessoniense, Wat., t. YI, p. 100.

— trochiforme, Desh., t. II, p. 221.

— Wateleti, Yinc., t. VI, p. 82.

Solecurtus Deshayesi, Desm., t. YI, pp. 129, 145.

Solemya Cuvieri, Desh., t. VIII, p. xciv.

— Lamarckana, Nyst et Le Hon, t. YI, p. 128.

Solen angustus, Desh., t. VI, p. 103.

— costatus, t. VIII, p. cxlviii.

— gladiolus, Gray, t. III, pp. 9, 11.

— laversinensis, Wat. et Lef., t. YI, p. 102.

— obliquus, t. YI, p. 34.

— proximus, Desh., t. YI, pp. 117, 145.

— siliqua ? L., t. III, p. 10.

— vaginalis, Desh., t. II, p. 222; t. Y, p. cix; t. YI, pp. 117, 129. 145.
Sparganium, t. IV, p. 36.

Spatangus, t. II, p. 10.

— lacunosus, Park., t. IX, p. 38.

Omaliusi, Galeotti, t. I, pp. 38, 56; t. II, p. 222; t. YI, pp. 23, 93.
— Parkinsoni, Defrance, t. IX, p. 38.

— pes-equuli, Le Hon, t. VI, p. 121.

Sphenophyllum, t. IX, p. cv.

— angustifolium, Germ., t. VIII, p. cxxviii; t. IX, pp. cvn, cvm.

— emarginatum, Brgn., t. VIII, p. cxxxm.

— erosüm, Lindl. et Hutt., t. VIII, p. cxxxm.

— — var. saxifragæfolium, Goepp., t. VIII, p. cxxxm.

— longifolium, Germ., t. VIII, p. cxxxm.

Sphenopteris antriscifolia, Goepp., t. II, pp. 26, 28

— artemisiæfolia, Sternb., t. VIII, p. cxxxm.

— Condrusorum, Crép., t. II, p. cxxii; t. YI, p. xcviii.

— coralloïdes, Gulb., t. VIII, p. cxxxm.

— Essinghii, Andra, t. VIII, p. cxxxm.

— furcata, Brongt., t. VIII, p. cxxxm.

— Gjjtbieri, Ettingsh., t. VIII, p. cxxxm.

«r*- irregularis, Sternb., t, YIII, pp. cxxvm, cxxxm.

XC1

— latifolia, Brongt., t. VIII, p. cxxxii.

— microloba, Goepp., t VIII, p cxxxiii.

— microscopica, Crépin, t. VIII, p. cxxxiii.

— palmata, Schimp., t. VIII, p. cxxxiii.

— pulcherrima, Crépin, t. VIII, p. cxxxiv.

Sphenotrochus crispus, Lmk., t. VI, pp. 121, 131.

— cuneolus, Vinc., t. VI, p. 147.

Spirifer aculeatus, Schnur, t. II, p. 18.

— Anossofi, Vern., t. VII, p. clvh.

— aperturatus, Schl., t. II, p. cxxxvi.

— Archiaci, Murch.,t. II, p. CLVil; t. III, p. xcvn.

— arduennensis, Schnur, t. III, p. 43; t. VI, p. clxxxviii.

— avirostris, Kayser, t. VI, p. clxxiv.

— bisulcatus, Sow., t. I, p. 3 ; t. II, p. cliii ; t. VII, p. 14; t. VIII,

p. lxvi ; t. IX, p. 39.

— Bouchardi, Murch., t. I, p. 9; t. III, pp. xcvn, C; t. IX, p. cciii.
— Cabedanus, de Vern., t. III, p. 40.

— canaliferus, Val., t. II, p. cxviii; t. VI, p. clxxiii.

— carinatus, Schnur, t. III, pp. 41, 44; t. VI, p. clxxxviii; t. VIII,

p. clxxxiii ; t. X, p. LXIX.

— cinctus, Keyserl., t. IX, p. 56.

— concentricus, Schnur, t. VI, p. clxxiii.

— convolutus, Sow., t. IX, p. 59.

— cristatus, Schl., t. I, p. 5.

— cultrijugatus, Roem., t. I, pp. lxiii, lxxxii, lxxxvi, lxxxvii, xciv,

xcv ; t. VI, p. CLXXVI.

— curvatus, Schl., t. VI, pp. clxxiii, clxxxviii.

— cuspidatus, Sow., t. II, p. 24; t. III, pp. cxix, cxxxii, cxxxiv ;

t. IX, pp. 57, 58.

— Davidsoni, Schnur, t. VI, p. clxxiii.

— disjunctus, Sow., t. I, pp. lxii, lxxxiv ; t. II, pp. cxvm,. cxx,

CXXXV, CXXXVI, CXXXIX ; t. III, pp. LXXV, XCVII, C, CIX, CXIII,
CXXXIII, CXXXIV ; t. IV, p. 85 ;t. V, p. CH; t. VI, p. CLXXIII,
bibl. , p. 11 ; t. VII, p. CLVII ; t. VIII, p. CLXXXI; t. X, p. CLXXI.
— Dumontianus, De Kon., t. III, p. 48.

— duplicicosta, Phill., t. X, p. clxxviii.

— elegans, Stein., t. VI, p. ci.xxiii.

— euryglossus, Sch., t. I, p. lxxxiv.

— glaber, Mart., t. I, p. 5; t. II, p. cxx; t. VII, p. XCV; t. VIII,

pp. lxv, clx ; t. IX, p. 59; t. X, p. CLXXVIIJ.

XCII

— hians, v. Buch, t. VI, p. clxxiv.

— hystericus, Schl., t. III, pp. 43, 44, 48 ; t. VI, p. clxxxix ; t. VIII,

pp. CXLVII-CXLIX.

— imbricatus, Sow., t. III, p. 40.

— insculptus, Phill., t. VI, p. clxxiv.

— integricosla, Phill., t. I, p. 5.

— lævicosta, Val., t. VI, pp. clxxiii, clxxxviii.

— lamellosus, M’Coy, t. III, p. 40.

— laminosus, M’Coy, t. III, p. 43 ; t. IX, pp. 36, 38.

— lineatus, Martin, t. I, p. 3; t. VII, p. 44.

— macropterus, Roem., t. III, pp. 44, 42; t. VIII, p. cxlviii.

— macrorhynchus, Schnur, t. VI, p. clxxiv.

— mediotextus, Arch. et Vern., var., t. VI, p. clxxiii.

— mesocostalis, Hall, t. III, p. 40.

— micropterus, Goldf., t. I, p. xciv ; t. III, pp 26, 40, 44.

— mosquensis, Fischer, t. II, pp. cxix, cxxn, 24; t III, pp. en, civ,

cvn, cxii, cxvm, cxix, cxxi, cxxm, cxxxn, cxxxiv.

— nudus, Sow., t. I, p. lxxxiv.

— paradoxus, Schl., t. III, p. 43 ; t. VI, p. clxxxviii.

— Pellico, de Vern., t. III, p. 42.

— pinguis, Sow., t. II, p. cxx.

— planosulcatus ? Phill., t. VII, p. 44.

— plicatellus, L , t. VI, p. cxxxvra.

— primævus, Stein., t. VIII, pp. cxlvii-cxlix.

— simplex, Phill., t. VI, p. clxxiv.

— . socialis, Kr., t. VIII, pp. cxlvii-cxlix.

— speciosus, Schl., t. I, pp. lxxxv, 4 I ; t. III, pp. 41, 44; t. VI,

p. CLXXIII.

— striato-costatus, Roem., t. VIII, p. cxxxii; t. IX, p. xxxv.

— striatus, Mart., t. II, pp. cliii, 24; t. III, p. cxxm ; t. IX, pp. 37,

38.

— subcuspidatus, Schnur, t. I, p. 44 ; t. II, p. cxxxvi; t. VI, pp.

CLXXIII, CLXXXIX.

— tenticulum, de Vern., t. VII, p. cl vu.

— tornacensis, De Kon., t. IX, pp. 36, 38.

■— trigonalis, Mart., t. II, p. 24.

— undiferus, Roem., t. VI, p. clxxiii.

— Urei, Fleming, t. VI, p. clxxiv; t. VIII, p. clxxxii.

— Verneuili, Murch., Voir S. disjunctus, Sow.

Spiriferina octoplicata, Phill., t. II, p. cxix.

XCII1

Spirigerina arimaspus, Eichw., t. II, p. 18.

— concentrica, v. Buch ,t. IX, p. ccxji.

— latilinguis, Schnur, t. II, p. 48.

Spirorbiscarbonarius, Daws., t. IY, p. xcvi.

Spondylus demissus, Desh., t. YI, pp. 9!, 101.

— duplicatus, Goldf., t. II, p. 448.

— radula, Lmk., t. YI, pp. 420, 427.

— rarispinus, Desh., t. YI, p. 427.

— spinosus, Desh., t. II, pp. 1 14, 447, 420; t. Y, p. lxxix ; t. IX,

p. CCIY.

Spongia? nidus-avis, d’Àrch., t. X, pp. clxxiii, cxcviii.

Spongophyllum Sedgwicki, Edw., t. II, p. 49.

Sportella dubia, Desh., t. YI, p. 419.

Stacheia acervalis, Brady, t. Y, bibl. , p. 44.

— congesta, Brady, t. V, bibl., p. 44.
fusiformis, Brady, t. V, bibl., p. 44.

— marginulinoïdes, Brady, t. V, bibl., p. 41.

— polytrematoïdes, Brady, t. Y, bibl., p. 44.

— pupoïdes, Brady, t. Y, bibl., p. 44.

Siachella pseudohelix, Stache, t. IX, p. 81.

Stalagmium Nysti, Gai., t. II, p. 210.

Stelleta discoïdea, Rutot, t. II, pp. 8, 11 ; t. VI, p. 424.

Stigmaria ficoïdes, Brongt., t. VIII, pp. cxxviii, cxxix, cxxxi, cxxxv; t. IX,

pp. CVII, CVIII.

Straparolhis Dionysii, Montfort, t. IX, pp. 57, 59.

Streptelasma bina, d’Orb., t. III, p. 28.

Streptorhynchus crenistria, Phill., t. II, pp. 24, 25.

— lepidus, Schnur, t. VI, p clxxiv.

— umbraculum, Schl., t. VI, pp. clxxiv, glxxxviii.

Stricklandinia, t. I, p. xliv.

Slringocephalus Burtini, Defr., 1. 1, pp. Lxm, lxxxiv, 44 ; t. II, pp. cxxv, cxxvi;
t. III, p c; t. IV, pp. xcm, 8(5, 94, 95; t. YI, pp. clxx, clxxii ;
t. IX, pp. CCI, CCIY, CCVIII, CCXIV ; t. X, p. C.

Stromatopora concentrica, Goldf., t. II, pp. cxvii, cxxxv, cxxxvm.

— polymorpha, Goldf., t. YI, p. clxxv.

Strombus canalis, Lmk., t. YI, p. 439.

Strophalosia productoïdes, Murch. , t. II, p. cxxxyiii ; t. YI. p. clxxiv.
Strophodus magnus, Ag. , t. X, p. cliv.

Strophomena analoga, Phill., t. I, p. 5 ; t. III, p. 4 19.

— antiquata, Sow., t. YI, p. cxxxvm.

XC1V —

— depressa, Sow., 1. 1, pp. lxxxv, 1 1 ; t. VI, p. cxxxviiï.

— euglypha, Dalman, t. III, p. 36 ; t. VI, p. cxxxviiï.

— funiculata, M’Coy, t. III, p. 36.

— ornatella, Salter, t. III, p. 36.

— rhomboïdalis, Wahl., t. I, pp. lxxxv, lxxxvi; t. II, p. cxx ; t. III

p. CXI ; t. VI, p. CXXXVIIÏ ; t. VIII, pp. CXXXVII, CLXXXIII.

— rigida, De Kon., t. III, p. 48.

Sùbclymenia evolula, Phill., t. X, p. clxxvii.

Succinea antiqua, Bosc, t. IV, pp. 47, 48.

— elegans ? t. II, p. cxv.

— elongata, t. V, p. cli.

— oblonga, Drap., t. IV, p. 47 ; t. V, pp. cliii, 52.

Syndosmya brevis, Desh., t. VI, p. 145.

— Lamberli, Desh., t. VI, p. 92.

— pusilla, Desh., t. VI, p. 118.

— suessoniensis, Desh., t. VI, p. 92.

Syringoderidron alternans, Sternb., t. VIII, pp. cxxxi, cxxxiv.

Syringopora cæspitosa, Goldf., t. II, p. 18.

— distans, Lonsd., t. II, p. 23.

— èlegans, Eich., t. III, p. 29.

— ramulosa, Goldf., t. I, p. 4.

— reUculala, Goldf., t. II, p. 24; t. III, p. cxxv.

Syringothyris euspidatus, Martin, voir Spirifer cuspidatus, Sow.

— distans, Sow., t IX, p. 56.

T

Tæniopteris Muensteri, Goepp., t II, pp. 27, 31.

Taonurus ultimus, Sap. et Mar., t. VIII, p. 43.

Tapes striatella, Nyst, t. III, p. 10.

Teinostoma rotellæformis, Desh , t VI, p. 117.

Tellina canaliculata, Edw., t. VI, p. 145.

— costulata, Goldf., t. VI, p. 160.

— Dejaeri, Vinc. et Rut., t. VI, p. 102.

— donacialis, Lmk , t. VI, p. 102.

— Edwardsi, Desh., t. VI, pp. 92, 102.

— erycinoides, Desh., t. VI, p. 102.

— exclusa, Desh., t. VI, p. 118.

— filosa, Edw., t. V, pp. 60, 129, 145.

— hybrida, Desh., t. VI, pp. 102, 118.

xcv —

— Nysti, Desh., t. Y, pp. clx, cxlv.

— pellicula, Desh., t. VI, p. 443.

— pseudodonacialis, d’Orb., t. YI, pp. 83, 160.

— pseudorostralis, Desh., t. VI, pp. 92, 107, 108.

— roslralina, Desh., t. YI, p. 148.

— rostralis, Lmk,, t. II, p. 222; t. VI, pp. cxxm, 448, 428, 443.

— scalaroïdes, Lmk., t. YI, p. 429.

— solidula, Lmk., t. Y, p. cix.

— strigata, Goldf., t. VIII, p. lxxi.

— textilis, Edw., t. VI, pp. 428, 443.

Tentaculites grandis, Roem., t. III, p. 48; t. VIII, pp. cxlvii, cxlviii, cl.

— irregularis. De Kon., t. III, p. 48.

— ornatus, Sow., t. YI, p. cxxxvni; t. VIII, pp. cxxxvn, clxxxiii.

— scalaris, Schloth., t. III, p. 47.

Terebellum fusiforme, Lmk., t. VI, p. 439.

— sopitum, Brand., t. VI, p. 443.

Terebra inversa, Nyst, t. III, p. 9.

— plicatula, Lmk., t. VI, p. 444.

Terebratella pectiniformis, Schl., t. X, p. 33.

Terebratula amygdalina, Goldf., t. VI, p. clxxii.

— bisinuata, Lmk., t. VI, p. 429.

— brevirostris, Eich., t. III, p. 26.

— carnea, Br., t. X, p. cxcvi.

— — var. elongata, Sow., t. VIII, p. clviii.

— communis, Bosç, t. II, p. lviii.

— concentrica, v. Buch., t. III, p. xcvn.

— grandis, Blum., t. VII, p. 20.

— hastata, Sow., t. II, p. cxlii ; t. III, p. xcv ; t. IX, p. 39.

— Kickxi, Nyst, t. VI, pp. 46, 429, 443.

— obesa, Sow., t. IX, p. ccix.

— perov.alis, Roem., t. IV, p. cxxiv.

— plica, Kut., t. Il, p. 24.

— Plutoni, Baudon, t. VI, p. 429.

— reticularis, t. III, p. xcvm, voir Atrypa reticularis, L.

— sacculus, Mart., t. VI, p. clxxii ; l. IX, p. 39.

— semi-globosa, Sow., t. IX, p. ccix.

— subpunctata, Ch. et Dew., t. VII, pp. cxxvii, cxxix.

— tetraedra, Sow., t. VII, pp. cxxvii, cxxix.

— tornacensis, Vinc., t. VI, p. 84.

XCVi

— vulgaris, Schl., t. II, p. lviii.

— Woodi, Nyst, t. VI, p. 84.

Terebratulina gracilis, Miinst., t. VII, p.cxLV ; t. IX, p. ccix.
Terebratulites paradoxus, Schl., t. III, p. 42.

Teredo Burtini, Gai., t. VI, pp. 117, 129.

— vermicularis, Desh., t. VI, pp. 129, 146.

Textularia eximia, Eichw., t. V, bibl., p. 11.

— gibbosa, d'Orb., t. I, p. 26 ; t. V, bibl., pp. 11, 12.

> — Jonesi, Brady, t. V, bibl , p. 11.

multilocularis, Reuss, t. V, bibl., p. 11.

— triticum, Jones, t. V, bibl., p. 11.

Thamnastrea Dumonti, Ch. et Dew., t. IV, p. cxxiv.

Thecidium papillatum, Schl., t. II, p. xciv; t. IX, p. CLXXXvn:
Thenops scyllariformis, Bell., t. VI, pp. 89, 97.

Thetis Hannoniæ, de Ryckh., t. VI, pp. 160, 167.

Thracia cornuia, Vinc., t. VI, p. 117.

— corrugata, Vinc. et R., t. VI, p. 146.

— costulata, Goldf., t. VI, p. 167.

— globulosa, V. et R., t. VI, p 146.

— Nysti, Lehon, t. VI, p. 146.

— oblata, Sow,, t. VI, pp. 92, 103.

— Prestwichi, Desh., t. VI, pp. 160, 167.

— pseudodonacialis, d’Orb., t. VI, p. 167.

— strigata, Goldf, t. VI, pp. 160, 167.

— sulcata, Sow., t. VI, p. 129.

— wemmeliensis, V. et R., t. VI, p. 146.

Tornatella aizyensis, Desh., t. VI, p. 117.

— altéra, Desh., t. VI, p. 142.

— angresiana, Vinc., t. VI, p. 82.

— Ferussaci, Desh., t. VI, p. 117.

— Nysti, Duchast., t. V, pp. clx, clxiv.

— parisiensis, Desh., t. IV, pp. 3, 6; t. VI, p. 82.

— simulata, Brand., t. VI, pp. 127, 142.

— striatina, Desh., t. VI, p. 142.

— sulcata, Lmk., t. VI, pp. 100, 117.

— tornatilis, L., t. III, p. 10.

— turgida, Desh., t. VI, p. 100.

Tremanotus, t. IX, p. 78.

— alpheus, Hall, t. IX, p. 81.

Triacrinus altus, Miilier, t. VI, p. clxxv.

— depressus, Millier, t. VI, p. clxxv.

— XGVil

Trichiurides sagittidens, Winkl., t. VI, pp. 76, 88, 111 , 424.

Triforis ambiguus, Desh., t. VI, p. 99.

Trigonia costata, Park., t. IV, p. cxxiv.

Trigonocarpus actæonelloïdes, Gein., t. II. p. 28.

Trigonodus primus, Winkl., t. VI, pp. 76, 89, 96, 112, 125.

- — secundus, Winkl., t. VI, pp. 89, 412, 125.

— ' tertius, Winkl., t. VI, pp. 89, 96, 112, 125.

Trinucleus seticornis, Hising., t. III, p. cxi.

Trionyx bruxellensis, Winkl., t. VI, pp. 111, 124.

Triton angresianum, Vinc., t. VI, p. 81.

— angustum. Desh., t. VI, p. 98.

— Corneti, Nyst, t. VI, p. 98.

— fenestratum, Vinc., t. IV, pp. 4, 6 ; t. VI, p. 81.

— flandricum, De Kon., t. IV, p. xcii.

— — var. expansum, Sow , t. V, p. clxiv ; t. VI, pp. 126
139.

— — var. posterum, v. Koenen, t. V, p. clxiv.

— fusiforme, Vinc., t. VI, p. 139.

— Honi, Nyst, t. VI, p. 113.

— Lejeunei, Mellev., t. VI, pp. 89, 98.

Trochammina anceps, Brady, t. V, bibl. , p. 10.

— annularis, Brady, t. V, bibl., p. 10.

— centrifuga, Brady, t. I, p. 26; t. V, bibl., p. 10.

■ — filum, Schmid, t. V, bibl., p. 10.

— gordialis, Park. et Jones, t. I, p. 26 ; t. V, bibl., pp. 10, 12.

■ — incerta, d’Orb., t. I, p. 26 , t. V, bibl., p. 10.

milioloïdes, P. J. et K., t. V, bibl., p. 10,

Robertsoni, Brady, t. V, bibl., p. 10.

Trochus biserialis, Phillips, t. I, p. 5.

— felix, Desh., t. VI, p. 100.

— Hisingerianus, De Kon., t. I, p. 5.

Trophon gracile, Da Costa, t. III, p. xci.

Tropidocyclus curvilineatus, Conrard, t. IX, p. 81.

Truncatulina Boueana, d’Orb., t. V, bibl., pp. 11, 12.

— carbonifera, Brady, t. V, bibl., pp. 11, 12.

Tubina armala, Barrande, t. IX, p. 81.

Tubulipora grignonensis, Lmk., t. VI, p. 130.

— stelliformis, Mich., t. VI, p. 130.

Turbinolia Nystiana, Edw. et Haim., t. I, p. 30; t. II, p. 210.

— sulcata, Lmk., t. VI, pp. 93, 103, 107, 121, 131, 147.

7

XCVIII

Turbinolopsis bina, Lonsd., t. III, p. 28.

Turbo armatus, Goldf. , t. VI, p. clxxii.

— quinquecarinatus, Vinc., t. IV, p. 5 ; t. VI, p. 82.

■ — squamulosus, Lamk., t. II, p. 221 ; t. VI, p. •117.

Turbonilla acicula, Desh., t. VI, p. 141.

— angresiana, Vinc., t. VI, p. 82.

— formosa, Vinc. et R,, t. VI, p. 141.

— ingens, Vinc., t. IV, p. 4; t. VI, p. 81.

Turritella abbreviata, Desh., t. VI, p. 116.

— bellovacina, Desh., t. VI, p. 82.

— Beyrichi, Hof., t. IV, p. 38.

— brevis, Sow., t. V, p. 60 ; t. VI, pp. 126, 141.

— compta, Desh., t. IV. pp. 5, 6, 86; t. VI, p. 82.

— crenulata, Nyst, t. V, pp. clx, clxiy.

— Dixoni, Desh., t. VI, pp. 99, 106 ; t. VII, p. clxxiv.

— édita, Sow., t. I, p. lxxv ; t. VI, pp. 90, 99, 106, 108; t. VII,

p. CLXXIV.

— elegans, Desh., t. VI, p. 141.

— hybrida, Desh., t. VI, pp. 90, 106; t. VII, p. clxxiv.

— imbricataria, Lmk., t. VI, p. 116.

— incerta, Desh., t. VI, p. 141.

— Lamarcki, Desh., t. VI, pp. 126, 141.

— mitis. Desh., t. VI, p. 116.

— multilineata, Müll., t. II, pp. lxvi, lxvii.

■ — multisulcata, Lmk., t. VI, pp. 116, 126.

— nodosa, Müll., t. X, p. lxx.

— planispira, Nyst, t. V, pp. clx, clxiv.

— quadricincta, Goldf., t. VIII, pp. clxvi, clxix.

— quinquecincta, Goldf., t. VIII, p. clxix.

— scalaroides, Sow., t. VI, p. 90.

— sexlineata, Müll., t. X, p. lxx.

— sulcifera, Desh., t. VI, p. 141.

— tenuilineata, Müll., t. VIII, p. clxix.

— terebellata, Lamk., t. II, p. 221 ; t. VI, pp. 116, 126.

— triplicata, Br., t. III, p. 17.

— trochocyathus, t. IV, p. 58.

— turris, Bast., t. IV, p. 38.

— Wateleti, üesh., t. VI, p. 116.

Typhis coronarius. Desh., t. VI, p. 98.

— fistulosus, var. prisca, Rut., t. V, p. clxiv.

— pungens, Sol., t. V, pp. clx, clxiv.

/

— XC1X —

U

Uncites gryphus, Defr., t. I, p. lxxxiv ; t. II, pp. cxxv, cxxvi, cxxxvi; t. IV
p. XCIII ; t. IX, p. CCIV ; t. X, pp. LXIX, C.

V

Vaivulina bulloïdes, Brady, t. V, bibl., pp. 40, 42.

— decurrens, Brady, t. ï, p. 26; t. V, bibl., p. 40.

— .palæotrochus, Ehrenb., t. I, p. 26; t. V, bibl., pp. 40, 42.

— — var. compressa, Brady, t. I, p. 26 ; t. V, bibl., p. 40.

— plicata, Brady, t. I, p. 26; t. V, bibl., p. 40.

— rudis, Brady, t. V, bibl., p. 40.

— Youngi, Brady, t. I, p. 26; t. V, bibl., p. 40.

— — var. contraria, Brady, t. I, p. 26; t. V, bibl., p. 40
Yenericardia tenu.icosta, Fitt., t. VI, p. 464.

Venus fabacea, Boem. , t. VI, pp. 464, 467.

— multilamella, Lamk., t. IV, p. 37.

— subfaba, d’Orb.,t. VI, pp. 464, 467.

— subparva, d’Orb., t. VI, pp. 460, 467.

— subplana, d’Orb., t. VI, pp. 460, 467.

— uniformis, d’Orb., t. VI, pp. 464, 467.

Vermetus bognoriensis, Sow., t. VI, p. 90; t. VII, p. clxxiv ; t. IX, p. clxxv
— Nysti, Galeotti, t. I, p. 38; t. VI, pp. cxxm, 23, 427, 444.
Verneuilina, t. IV, p. 62.

Verticordia wemmeliensis, Vinc. et But., t. VI, p. 445.

Vola æquicostata, Lm., t. VIII, p. clxix.

— quadricostata, Sow., t. VIII, pp. clxvi, clxix.

— striatocostata, Goldf., t. VIII, p. clxix-
Volkmannia, t. VIII, p. cxxxm.

Voluta athleta, Sow., t. VI, p. 44 5.

— Barrandei, Desh., t. VI, p. 440.

— bicoronata, Lamk., t. II, p. 224 ; t. VI, p. 445.

— bulbula, Lmk., t. VI, p. 445.

— cithara, Lmk.,t. II, p. 224 ; t. VI, pp. 415, 426.

— crenulata, Lmk., t. II, p. 221; t. VI, p. 445.

— depressa, Lmk., t. VI, pp. 84, 99.

. — elevata, Sow., t. VI, pp. 90, 99, 405, 408.

— Honi, Nyst,t. VI, p. 444.

— Lamberti, Sow., t. III, p. 9.

c

— lineolata, Desh., t. VI, p. 115.

— luctatrix, Sow., t. VI, p. 140.

— lyra, Lmk., t. II, p. 221.

— mixta, Chem., t. VI, p. 126.

— plicatella, Desh., t. VI, pp. 99, 105.

— Rathieri, Héb., t. V, p. clxiii.

— rugosa, Vinc., t. VI, p. 140.

— Solandri? Forbes, t. VI, p. 115.

— spinicosta, Nyst, t. VI, p. 141.

— spinosa, Lmk., t VI, pp. 99, 115, 126.

— suturalis, Nyst, t. V, pp. clx, clxiv.

Volvaria bulloïdes, Lmk., t. VI. p. 115.

Vulsella deperdita, Lmk., t. VI, p. 127.

w

Waagenia Dumonti, d’Orb., t. IX, pp. 81, 84, 90.

— Ferussaci, d’Orb., t. IX, p 88.

Warthia brevisinuata, Waagen, t. IX, p. 81.

Webbina acervalis, Brady, t. I, p. 26.

Woodia crenulata, Desh., t. VI, p. 119.

— profunda, Desh., t. VI, pp. 102, 107.

X

Xanthopsis bispinosus, Bell, t. VI, pp. 89, 97 ; t. X, p. 14.

— unispinosus, Bell, t. VI, p. 97.

Xenophora nummulitifera, Desh., t. VI, p. 108.
Xiphiorhynchus elegans, Van Ben., t. VI, p. 124.

Z

Zaphrentis cylindrica, Scouler, t. II, p. cxix ; t. IX, p. 58.

— Noeggerathi, Edw. et Haime, t. VI, p. clxxv.
Zonites cellarius, Müll.,t. II, p. cxv.

j

Pages.

1. Table alphabétique des auteurs . III

2. Table alphabétique des matières .... VI

3. Table alphabétique des minéraux et des

roches . XXXVI

I Espèces nouvelles . XXXVI

II Espèces nouvelles pour la Belgique. . XXXVI

III Espèces citées ou sommairement dé¬

crites . . XXXVII

4. Table alphabétique des fossiles. .... XLIV

I Espèces décrites . XLIV

II Espèces citées . XLV

J

T.X. PI. 2.

Aym.Soc. Géol. de Bekj.

Ann. Soc. Géol. (le Befa.

Julx&n,' J^bazporit/. eut-, n<xt>. oL&ü

Ann. Soc. Géol. de BeJg.

T.X. PI 4

JuPejo Fraiporub, axl. nerfs, deê.

£tilv . G.Se&ereip'LS, Bruxelles.

Arm. Soc. Géol. de Belg.

T.X. Pl.S.

â 10. \

Juliens FrcusnonJ., cul. nais. ciel.

litk . G.SeK>ereÿ7is, Bruxelles.