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ES nes ae 3 kr RRSN À À ar 4 SNA à 4 n la dé DER 2. TT Lie LEANT ES on PAIN ap A Ch s AAA ARR un AAA [Tr Or nt aa: Lrtftans *e. on, rome a ; c NS » SH : l | à arf Can ri AR dd Aa Ma 1 Ve An Ame? 4 à sg 7 "+ OR LOS CORP NO lois" 17) nm TO Are ue 2" LS Ve : NX Let. Hi pé pe. à DUC PENSER eee titane x 17 (il PVC A | Jo parte en se ent TT ALES 1 4 v jante car eutefrtfl jure ren Aa fau fans RTE « Ÿ tits va sh ‘ai Boum ; dE HT L'ETÉ NTI Lei j Mu « te Le" AUTTOEM N AU 14 LL) 4 : A Vo 2 DT Pr Or NY RATES « 22° qui fn efanaal Mira à En n ul AN are 4 BE x! EU ARE NE nee" Se | eut = 2 ÉTEE sf LUY “AR wT « AL ef pu Lt EL Pr IH [TH al &A-A « 27 qu Ja a At Ai TT Dale FU ps 11488 48 0 M LI CA [LS 4ÿ EN or 2522) HAS RE à 04f pe JU na É [ELU Y ONE + k AUTE 4 à | r PPS PRE re pa ALTER) dre pe arr tre t ol c LL DENT qui "+ \f4 n ! oil DA \HL LA nanennoce .e Ven " 3 4.4 eu V1 ONE ON Le eau; AAA £ Mat \l: A CIN PR LRU) alta! \ EU TETE Dee, 4 QU Daaue sal ft dr sA# (en A CLP ETS : us! PTS PA 1 A eye PARA ARE AAA See UN nent denemeecet ee ati AIT se 8. 4! HULL Cr - [= e A Va 0! CAR . Hi 4 LA" 11" Û dl Creruiuy | QI D 0 0144 | lai MAI ARR AAA Lu RAR L as F7 as | 0 à @ rt @b! ” AAPPEE . | À] TT I ITR NS | of ire TILL PSP KP Pr AVC “nn | del L'I CITES TU ANILL TU RPREEN. ] PENTLLE V FL ri "of APE ab ax A7 dvnusé NRA, A 106 HLELENTT CT LE Re ERA AE TT Ai sn out: an € HE sv Eû: | | { ) Lou" “RAA ve AU quétedant ER LAUMANS L} ” à, fl | Lo n [2 Fa" [IL ROMA LE A4 al LUE 4, et ] A2 TL QUO z. cARAE AR a UR TC La x ab 4 A4 mn: 15+-,%% 2 dope ere AR ARE ADR RAR RENE 7. MA les, pe TN 2.0.2, 800 AN NM AAN 24 6 PL) A" CL AIT TT LUTTE DELTA Ni au RTE TETE url LL Een lup % LIN } tutpleere AlaR A 1 n'n ss (RAA IEBl EEE TE PET Sy Le Sæ LS / nue a dix Li di i CTP md ja RAA EE | ter rpt EN N ers, LT LL LOTS î | Ç LEA: à AA it SA A ‘Auuz 284 mer Rue £ TE PTE ARAAA ue | MR ui olurtà "A Aie NF di r p t Vosan! AV JADE, auTtlE ER Ati dl ose « - 2 8 AI AU Ts NM ES AE LL FEELE _ e WU! VA ni {4 no ju e il Ton V qu Nan : EAN A RER EN el AR n 1} ] fl} LA] ! DTA ENS MU TR pal (on [ HA nl DTAAUTE \! K Î ù PAU ! \L L DA 0 TI . un \ LAN A Win DIR f 0 . £ ° mit " l [SA { TU l 1 pal 1 V , to! * L Nu el fi qu Vi . [; \ "TOM ar ri JTE | NUE Û Î % 1 tn ( ht ' UA (1 LOU $ 11 1 (| ( A, A M SAT Lj AE IP (u | | À 1 Du mn QUE À 14 DT Cale un (3 4 AE Me nil At in | ni fi nu l Di nt "TE na * u ‘L (A) ” Sn: ANNALES pi = DE LA OCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE Bel BELGE. TOME PREMIER. AE 292 SU Pr 2 at BRUXELLES, d)| TYPOGRAPHIE DE H. SEGHERS, 49, RUE DE NAPLES. Fes : s me toi - RC É à de <> 1 1 w me “x Ce Fe. CET Re VU EE DE Ie x À er ar “ Û « RSR Se . eee é-. " d Le k a k : rh Ps 4 « ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, MU Le UT ps La … gum ” = ET aux mesmertl ANNALES SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. TOME PREMIER. “A 4 Te e S L2g £ 4 « ) RÉ Ds 2 AE BRUXELLES, TYPOGRAPHIE DE H. SEGHERS, 49, RUE DE NAPLES. 1357 « ur Caire Pa à ru Lan? AOL EN IT ETS Ya 4 4 î dl 4 4 F NA # NE e nee more Et EM SE STATUTS DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, CHAPITRE Ie. Dispositions générales. Arr. 4er. Le but de la Société entomologique belge est de propager dans le pays le goût des observations entomo- logiques, et de concourir par ses travaux au développe- ment de la science. Arr. 2. La Société a son siége à Bruxelles. ART. 9. Elle se compose d’un nombre illimité de mem- bres effectifs et de membres honoraires. ART. 4. La direction administrative et économique de la Société appartient à un conseil d'administration, qui seul la représente. La haute surveillance des travaux, études et publica- tions qui intéressent la science est confiée à un comité scientifique. Le président de la Société préside à la fois ces deux VI ANNALES commissions et y à voix prépondérante en cas de par- tage. AuT. D. La Société ne peut être dissoute que du con- sentement des deux tiers au moins des membres effectifs convoqués spécialement à cet effet en assemblée générale. En cas de dissolution, lavoir social est réparti à parts égales entre les sociétaires reçus membres effectifs depuis deux ans au moins ; le mode de répartition est fixé par une assemblée de ces membres. CHAPITRE I. Des membres de la Société. Arr. 6. Le droit d'admission des membres effectifs ap- partient exclusivement et sans appel au Conseil d’adminis- tration, qui décide à la majorité absolue des voix et au scrutin secret. Le droit de nomination des membres honoraires appar- tient également au Conseil d'administration qui déeide comme il est dit au paragraphe précédent, mais seule- ment sur la proposition ou l'avis favorable du Comité scientifique. AurT. 7. Les membres effectifs et honoraires ont accès au local de la Société, aux jours et heures fixés par le Conseil d'administration. Ils peuvent y consulter sans déplacement, les collec- tions, livres et manuscrits de la bibliothèque, ainsi que toutes les archives de la Société, à exception des doeu- ments administratifs , lesquels ne sont soumis à leur inspection que pendant la dernière huitaine de l’année sociale. Arr. 8. Les membres effectifs et honoraires reçoivent DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. VII gratuitement, chaque année, un exemplaire des publica- tions faites aux frais de la Société. Art. 9. Les membres honoraires ont, comme les membres effectifs, le droit d'assister aux assemblées et réunions; ils y ont voix délibérative dans les questions scientifiques seulement. Art. 10. Les démissions des membres de la Société sont adressées au Conseil d'administration. Elles ne produisent leur effet qu’à l'expiration de l’an- née dans le cours de laquelle elles ont été données. Arr. 41. Les exclusions ne peuvent être prononcées qu’à raison de circonstances graves, par le Conseil d’ad- ministration, à l'unanimité des voix. CHAPITRE HE. Des assemblées et réunions. S 1. Des assemblées générales et des conférences entomologiques. Arr. 12. Les membres de la Société se réunissent de plein droit et sans convocation en assemblée générale ordinaire, le 25 septembre de chaque année, à 10 heures du matin, au local de la Société. Cette séance est obligatoire. Une conférence entomologique facultative a lieuenoutre, le premier samedi de chaque mois, à 7 heures de relevée. Art. 15. Le Conseil d'administration a le droit de convoquer extraordinairement les membres de la Société en assemblée générale ; il est tenu de le faire sur la de- mande signée de vingt membres effectifs au moins. Art. 44. L'ordre des travaux de l’assemblée générale ordinaire est fixé comme suit : VIII ANNALES a. Elle entend le rapport du président de la Société sur les travaux scientifiques accomplis pendant le courant de l’année, sur la gestion du Conseil d'administration et sur la situation financière de la Société. b. Elle nomme successivement au scrutin secret le pré- sident de la Société, s'il y a lieu, et les membres du Con- seil d'administration. c. Elle nomme également au serutin secret une com- mission spéciale composée de trois membres, chargée de vérifier les comptes de la Société et l’inventaire de son avoir pour l'exercice suivant. Ces comptes et cet inventaire doivent être arrêtés par le Conseil d'administration et soumis par lui, le 4° sep- tembre de chaque année, à la commission susdite, laquelle en prendra connaissance et les approuvera, s’il y a lieu, avant le 15 du même mois; cette approbation vaut dé- charge pour le Conseil d'administration. À partir de cette époque jusqu’au jour de l'assemblée générale, ces docu- ments sont exposés au local de la Société, à l’inspection de ses membres. d. Elle arrête le chiffre de la rétribution annuelle. e. Elle délibère sur les propositions qui lui sont sou- mises par le Conseil d'administration ou qui sont appuyées par cinq membres effectifs. [. Elle procède à la composition des sections dont il s’agit au $ 2 du présent chapitre, et en arrête le nombre et les attributions. Art. 15. Nul ne peut être nommé au premier tour de scrutin président de la Société, ni membre du Conseil d'administration, ou de la commission de vérification des comptes, s’il ne réunit plus de la moitié des voix des membres effectifs présents. S'il y a lieu de procéder à un deuxième tour de scrutin, DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. IX il est fait une liste des membres qui ont obtenu le plus de voix. Cette liste contient deux fois autant de noms qu'il y a de places vacantes; les suffrages ne peuvent être donnés qu’à ces candidats ; la nomination a lieu à la plu- ralité des voix ; s’il y a parité, le plus âgé sera préféré. Toutes les difficultés auxquelles peuvent donner lieu les opérations électorales, sont immédiatement résolues par un vote de l'assemblée. Les dispositions du présent article sont applicables à tous les cas d'élection prévus par les Statuts. Art. 16. Les décisions prises par l'assemblée géné- rale le sont à la simple majorité des membres effectifs présents. Toutefois, aucune modification ne peut être apportée aux Statuts, que du consentement des 2/5 au moins des membres effectifs présents, et sur la demande soit du Conseil d'administration, soit de vingt membres effectifs. Anr. 17. L'assemblée générale est présidée par le pré- sident de la Société, en son absence par le vice-président du Conseil d'administration, et en l'absence de celui-ci, par un des membres de ce conseil. En cas d'absence du président de la Société, le rapport annuel est présenté, en ce qui concerne les travaux scien- tifiques, par le vice-président ou un des membres du Comité scientifique, et en ce qui concerne la gestion admi- nistrative, par le vice-président ou un des membres du Conseil d'administration. ArT. 18. Le président de l'assemblée générale a la po- lice de cette assemblée ; sa voix est prépondérante en cas de partage. $S 2. Des sections scientifiques. Arr. 49. Les sections scientifiques s'occupent de l’exa- DEN x ANNALES men-des questions qui se rattachent aux parties de len- tomologie dont elles sont chargées. Arr. 20. Chaque section, immédiatement après la “clôture de la séance de l'assemblée générale ordinaire, procède à l'élection de son président ; elle désigne un dé- légué auprès du Comité scientifique. Nul ne peut être à la fois délégué par deux sections; celui qui se trouve dans ce cas, déclare immédiatement son option, et il est pourvu sans délai à son remplace- ment. CHAPITRE IV. Du Conseil d'administration. Art. 21. Le Conseil d'administration est composé du président de la Société et de six membres. Arr. 22. Le président de la Société est nommé pour deux ans ; il n’est pas immédiatement rééligible. Les autres membres sont également nommés pour deux ans ; ils se renouvellent par moitié tous les ans. Un tirage au sort détermine l’ordre des premières sorties; ils peuvent être immédiatement réélus. ART. 25. Dans le cas où l’assemiblée générale, à lépo- que de la réélection du président, confierait cette fonction à un membre du Conseil d'administration qui ne serait point, cette année, soumis à réélection, il y aurait lieu de nommer quatre adminis'rateurs au lieu de trois. Celui de ces quatre membres qui obtient le moins de voix est soumis à une nouvelle élection l’année suivante. Aer. 24. Le Conseil d'administration choisit chaque année dans son sein un vice-président et un secrétaire. Il ne peut délibérer que pour autant que plus de la moitié de ses membres soient présents. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. xr Arr. 25. Le Conseil d'administration prend les mesures et fait les règlements nécessaires pour assurer le maintien de l’ordre, la conservation des collections, bibliothèques, archives, etc. Arr. 26. Aucun subside ne peut être accordé, aucune acquisition ou aliénation d'objets scientifiques, tels que livres, manuscrits, insectes, ete., ne peut être faite par le Conseil d'administration que sur la proposition ou lavis favorable du comité scientifique. Arr. 27. En cas de démission ou de décès du président de la Société, une assemblée générale est immédiatement convoquée pour pourvoir à son remplacement. En cas de démission ou de décès d’un membre du Con- seil d'administration, ce conseil pourvoit provisoirement à son remplacement. Il est remplacé définitivement à la première assemblée générale ordinaire. CHAPITRE. V. Du Comité scientifique. Art. 28. Le Comité scientifique est composé du pré- sident effectif de la Société, des présidents honoraires et d’un délégué de chaque section. Ce comité peut s’adjoindre temporairement un ou plu- sieurs membres de la Société qui, à raison de leurs con- naissances spéciales, peuvent faciliter ses travaux; ces membres adjoints n’ont point voix délibérative dans les séances du comité. ART. 29. Le Comité scientifique nomme dans son sein un vice-président et un secrétaire. Il ne peut délibérer que pour autant que plus de la moitié de ses membres soient présents. AunT. 30. Le Comité scientifique est chargé : XII ANNALES 4° D’examiner les travaux des sections et d’en autori- ser, s’il le juge convenable, l’insertion dans les Annales de la Société, dont la publication est exclusivement confiée à ses soins. 2° D’examiner les manuscrits émanés d’un ou de plu- sieurs membres de la Société et qui lui sont adressés à cette fin, et d’en autoriser, s’il y a lieu, la publication soit dans les Annales de la Société, soit sous le patronage de celle-ci. Les sections que la question concerne sont préalable- ment consultées. 5° De donner son avis sur les questions qui lui sont adressées par le Conseil d'administration, pour autant qu’elles se rattachent plus ou moins directement à un point scientifique. 4° De classer les collections. CHAPITRE VE Des rétributions et amendes. ART. 51. La rétribution annuelle des membres effectifs est fixée à 12 fr. au moins et à 24 fr. au plus, payables en une fois et par anticipation. Le membre effectif recu pendant le courant de l’année n’est tenu à une rétribution que pour les trimestres res- tant à courir jusqu'au 25 septembre suivant, y compris celui de sa réception. ART. 52. Tout membre effectif qui n’assiste point à l'assemblée générale ordinaire est passible, à moins d’ex- cuse légitime, d’une amende de fr. AnT. 55. Tout sociétaire qui égare un livre, un registre ou tout autre objet appartenant à la Société est passible d’une amende égale au double du préjudice causé. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XIII La détermination de la valeur appartient au Conseil d'administration. Arr. 54. Toute contravention aux règlements arré- tés par le Conseil d'administration, en vertu de l’art. 25 des présents Statuts, est punie d’une amende qui ne peut excéder à fr. Arr. 59. Tout membre qui, sans excuse légitime, n’a point acquitté sa rétribution annuelle ou les amendes qu’il a pu encourir, dans le délai d’un an, cesse de plein droit de faire partie de la Société. La Commission chargée de la composition des Statuts : MM. C. Marmeu, président. J. Sauveur, rapporteur. BouiLLon. J. D’Upeken. J. CoLBEAu. CHARLIER. G. ADRHENS, secrétaire. Les présents Statuts ont été adoptés dans l'assemblée générale du 26 août 1855. Dans la même séance, M. le baron de Selys-Longchamps, membre de l’Académie des sciences , a été proclamé à l'unanimité président de la Société. De plus, M. le profes- seur Wesmael a été proclamé président honoraire. L'assemblée a décidé en outre que les entomologues étrangers et indigènes qui feront partie de la Société, avant le 24 septembre 1855, seront considérés comme mem- bres fondateurs. XIV ANNALES LISTE DES MEMBRES SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Les noms précédés d’une * sont les membres fondateurs. NIEMBRES EFFECTIFS. MM. * ADRIAENS (G.), homme de lettres; Bruxelles. * ANDRIES (J.), propriétaire; S'-Josse-ten-Noode, lez-Bruxelles. * BAESEN (F£r.), docteur en sciences ; Ixelles, lez-Bruxelles. * BOUILLON (J.-B.), propriétaire ; Bruxelles. BOURDON (Juses), docteur en sciences naturelles ; Liége. * BREYER (Argerr), docteur en médecine , ete.; Bruxelles. * CHARLIER (Puruipre-Jacques), négociant ; Ixelles, lez-Bruxelles. CLAVAREAU (Came) ; Ixelles. COLBEAU (Émize), homme de lettres; Etterbeck, lez-Bruxelles. * COLBEAU (Jues), naturaliste ; id. COUBEAUX (Hyr.); Bruxelles. DE BORRE (Azrrep), candidat en sciences naturelles; Jem- meppe (Liége). * DE CLEENE (J.-B.), négociant; Bruxelles. DE FRANQUEN ( Cuarues); Huy. * DE FRÉ (Cnares), employé; Louvain. DE LA FONTAINE (Avrxeo) ; Bruxelles. *DE LA FONTAINE (Juces); Saint-Josse-ten-Noode, * DEMOULIN (Gaspar), membre de la commission administrative du Musée de Mons, membre de la Société entomologique de France; Mons. * De SELYS-LONGCHAPMS (Baron EmmanueL), Sénateur, mem- bre de l’Académie royale de Belgique, etc. ete. ; Waremme ( Liége). DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XV MM. * De THYSEBAERT (Baron Cu), propriétaire; Bruxelles. DONCKIER-HUART (CnarLes), rentier ; Liége. * D'UDEKEM (ous), docteur en médecine, en sciences natu- relles, membre correspondant de l’Académie royale des sciences de Belgique; Bruxelles. DUTREUX (AvGusre), secrétaire de la Société des sciences natu- relles du grand-duché de Luxembourg, membre de Ia So- ciété entomologique de France, ete., etc.; Luxembourg. ENGELMANN , docteur en médecine, etc. ; Bruxelles. * FOLOGNE (E.); Bruxelles. * FONDU (Nicozas), employé ; Soignies. GUILLON (Cuarzes), notaire ; Ruremonde. * HANNON (J.-B.), docteur en médecine, professeur à l'Univer- sité de Bruxelles; Ixelles. * HULIN (Jus), propriétaire ; Gand. JACOBS, docteur en médecine; Bruxelles. JUSTEN , négociant ; Bruxelles. LAYEN (J.-B.), docteur en médecine, membre de la Société des sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg, ete. ; Luxembourg. * MALLET (A.-B.), receveur des contributions ; Bruxelles. * MATHIEU (Cu.), docteur, membre de plusieurs sociétés sa- vantes; Bruxelles. * MORS (Louis), ingénieur civil; Bruxelles. * PARYS (Azexis), propriétaire ; Schaerbeek, lez-Bruxelles. PETEAU (Awrone); Saint-Josse-ten-Noode. * ROELOFS (W.), artiste-peintre; Schaerbeek. * ROUBIÈRE; Bruxelles. * SAUVEUR (Juces); Saint-Josse-ten-Noode. * SEGHERS (ALExANDRE), capitaine en retraite ; Ixelles. SEGHERS (Hewni) ; Ixelles. SINGELÉE (Hexni), employé; Saint-Josse-ten-Noode. * TEMSTEDT (Av&usre) ; Louvain. USSHER (Arraux) ; Dublin. VAN CUTSEM, négociant ; Bruxelles. * VAN DER MAELEN (Pre), membre de l’Académie royale de Belgique, etc., etc.; Molenbeek-Saint-Jean, lez-Bruxelles. — XVI ANNALES MEMBRES HONORAIRES. MM. HAGEN (Henman-AuGusre), docteur; Konisberg (Prusse). LACORDAIRE (Tu.), professeur à l'Université de Liége, mem- bre de l’Académie royale de Belgique, ete. ; Liége. STAINTON, président de la Société entomologique de Lon- dres, ete.; Londres. * WESMAEL, professeur, membre de l'Académie royale de Bel- gique, etc. ; Saint-Josse-ten-Noode. MEMBRES CORRESPONDANTS. MM. D'OSTEN SACKEN (Baron Cuaries), membre du corps diplomatique de Russie, etc. ; Washington (États-Unis). GUIDO (Jose-Tomas), colonel; Buenos-Aires (République Ar gentine). LUCIANI ; Ile Maurice. PHIPSON (Tnomas-Lamge), docteur en sciences naturelles; Paris. VIOLA (Micuez-Navarno), rédacteur de la Revue scientifique et littéraire de Buenos-Aires ; Buenos-Aires. DE LA SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. X VIT ORGANISATION ADMINISTRATIVE. ANNÉE 1855 — 1856. Conseil d'administration: MM. De Selys-Longchamps , président. Mathieu, vice-président. J. Colbeau, secrétaire. Charlier, trésorier. J. Sauveur, bibliothécaire. G. Adrians. J. D’Udekem. Comité scientifique. Section des lépidoptères. — MM, De Fre, » des coléoptères. — Mathieu. » varia, — D'Udekem. » d’entomologie générale. — Brever. Sections entomologiques. Président de la section des lépidoptères. — MM. Charlier. » coléoptères. — Mathieu. » varia. == D'Udekem. » entom. gén. — Brevyer. Commission de vérification des comptes. MM. Mallet. Mors. J. De la Fontaine. X VIII ANNALES ORGANISATION ADMINISTRATIVE. ANNÉE 1856 — 1857. Conseil d'administration. MM. De Selys-Longchamps, président. D’Udekem, vice-président. J. Colbeau, secrétaire et conservateur. J. De la Fontaine. Usscher, bibliothécaire. Mallet. J. Sauveur. Comité scientifique. Section des lépidoptères. — MM. De Fré. » des coléoptères. — Mathieu. » varia — D'Udekem. » d’entomologie générale. — Breyer. Sections entomologiques. Président de la section deslépidoptères. — MM. J. Sauveur. » coléoptères. —— Mathieu. » varia. — D'Udekem. » entom. gén. — Brever. Commission de vérification des comptes. MM. A. De la Fontaine. Peteau. Mors. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. XIX PREMIER RAPPORT ANNUEL DU PRÉSIDENT. 25 SEPTEMBRE 1856. olbessieuts et houorables colleques, Je viens, aux termes de l’art. 14 de vos Statuts, vous présenter le compte-rendu des travaux de la Société pen- dant sa première année d'existence. Il y à un an et demi, quelques entomologistes zélés, pénétrés des avantages que présente le principe de l’asso- ciation, ont eu l’heureuse idée de convier ceux qui, dans notre pays, aiment et cultivent la science attrayante de l’entomologie, à former une société, à l'instar de celles qui existent dans presque toutes les autres contrées de l'Europe. La tâche était ardue, car il s'agissait de réunir en un faisceau les efforts d'hommes zélés sans doute, mais qui, pour la plupart, ne se connaissaient pas encore ; ce qui s'explique facilement, car l’entomologie est si vaste, que peu de personnes embrassent tout son domaine, de sorte que, le coléoptériste, par exemple, n’a guère occasion de nouer des relations avec le Iépidoptériste, si une société ne les réunit pas; et d'ailleurs, la plupart de nos collègues sont fort jeunes, et débutent dans la carrière scientifique. Enfin, la répartition des membres dans les diverses par- ties de la Belgique, explique’ encore pourquoi beaucoup d'entre eux se trouvaient étrangers les uns aux autres. XX ANNALES Ces considérations prouvent combien l’idée de lasso- ciation était bonne, et combien elle portera de fruits dans l'avenir. Les entomologistes l'ont vite et vivement senti ; aussi, de toutes les parties du pays, ont-ils répondu avec em- pressement à l'appel qui leur était adressé par nos zélés collègues bruxellois, les véritables fondateurs de la Société. La Société cependant, continuera à s’accroitre; car sous l'influence de son existence, le goût de l’entomologie se développera de plus en plus et formera pour nous des nou- veaux adeptes. La Société se compose actuellement de quarante-cinq membres effectifs, dont trois habitent les parties cédées à la Hollande ; d’un membre honoraire (M. Wesmael) et de trois correspondants, dont un est domicilié en Russie, et deux dans la République Argentine. Ces trois dernières nominations ont été faites sous l’in- fluence de circonstances exceptionnelles. Le conseil a pro- posé à la Société de créer des membres correspondants, mais pour donner une valeur scientifique sérieuse à cette distinction, il a pensé que le choix de membres de cette catégorie devait être ajourné au moment où la Société, solidement assise, serait assurée de pouvoir publier des travaux scientifiques. Ce moment est arrivé, Messieurs, et, si vous approuvez notre manière de voir, le Conseil d'accord avec le comité scientifique, s’oceupera incessam- ment d'un premier travail d'ensemble où, tout en se mon- trant sobre de distinction, il cherchera à réunir les noms de ceux qui, à l'étranger, peuvent faire le plus honneur à la Société, soit par la notoriété de leurs travaux, soit par les services effectifs qu’ils sont à même de rendre à notre institution. Le Conseil recevra avec reconnaissance de tous nos col- DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE XXI lègues les renseignements qu'ils pourraient avoir à nous présenter à cet égard. . Par les mêmes motifs que ceux qui viennent d'être ex- posés, nous n'avons pas jugé le moment opportun pour établir des relations avec les autres sociétés entomologi- ques. — JI fallait avoir quelque chose à offrir en échange de leurs publications. — Cependant, la Société des sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg à pris gracieu- sement l'initiative de relations qui, avec elle, sont dou- blement fraternelles, en nous envoyant ses publications par l'intermédiaire de son honorable secrétaire, M. Auguste Dutreux, entomologiste aussi instruit que zélé, qui publie, dans ses Annales, d'excellents travaux sur les lépidop- tères du Grand-Duché, et que nous nous estimons heu- reux de compter parmi nos membres. Le Conseil d'administration ervit, Messieurs. avoir exécuté toutes les prescriptions des Statuts. Les conférences mensuelles ont eu lieu régulièrement le premier samedi de chaque mois. Plusieurs questions scien- tifiques y ont été traitées, entre autres celles-ci : de la génération des psychés. — Préciser ce que l’on entend par genre, espèce, race, variété, aberration. — Quelques au- tres ont été soulevées, sans avoir été spécialement discu- tées. L’une des plus importantes, qui ne pourra trouver sa solution complète qu'après la publication des Cata- logues de notre Faune, sera celles de la détermination des régions entomologiques du pays. Aucun mémoire particulier n’a été déposé, excepté des documents pour la confection des Catalogues, dont nous venons de parler. Quant aux travaux des sections, il ne se sont effectués que dans celles des coléoptéristes et des lépidoptéristes ; les amateurs qui s'occupent des autres ordres étant jus- XXII ANNALES qu'ici trop peu nombreux, ou bien leurs recherches n'étant pas assez avancées. Les deux sections dont je viens de parler se sont occu- pées principalement de rassembler et de classer les maté- riaux pour les Catalogues de nos espèces indigènes. La section pour les coléoptères s’est souvent réunie et à terminé provisoirement le Catalogue de nos cara- bidées. Les membres qui ont coopéré à ce travail sont MM. Mathieu, Colbeau, 3. De la Fontaine, Fo- logne, Roelofs, Singelée, Mors, Hannon, Ussher, Breyer, etc. Plusieurs autres membres, qui ne pouvaient assister aux séances, ont fait parvenir leurs notes : ce sont MM. Bouillon, Parys, Demoulin, Temstedt et Layen. M. J. Putzeys, quoique ne faisant pas par- tie de la Société, nous a fait également parvenir son catalogue. La section pour les lépidoptères a terminé l'examen du catalogue des diurnes et des crépusculaires par M. de Selys- Longchamps. Le catalogue des bombycidées par MM. Sau- veur, Fologne et Colbeau lui est soumis ; M. de Fré a terminé une grande partie de celui des micro-lépidoptères, et plusieurs membres s'occupent, soit des noctuidées, soit des phalénidées. Ceux de nos collègues qui ont coopéré à ces travaux, soit en assistant aux séances, soit en faisant parvenir leurs renseignements, sont, outre ceux que nous venons de nommer, MM. Donckier-Huart, Fondu, Charlier, Andries, Breyer, Mathieu, Seghers, Justen, J. De la Fontaine, etc. Nous pouvons considérer le travail préparatoire comme assez avancé pour annoncer la publication pendant cette année du Catalogue raisonné des lépidoptères de Belgique, qui formera le premier volume de nos Annales. Les collections sont ce qu’elles peuvent être, alors que DE LA SOCIÊTÉE ENTOMOLOGIQUE BELGE. XXII nous ne possédons un local que depuis quelques mois. Elles se composent de : _ 4° Lépidoptères de Belgique, classés. Plusieurs familles sont presque complètes. (Donnateurs, MM. Colbeau, Sau- veur, Donckier-Huart, Fologne, De Selys). MM. de Fré, Charlier et Fologne se proposent également d'envoyer les exemplaires dont ils pourront di poser. 2° Hemiptères indigènes et étrangers, donnés par M. Mathieu, dont une partie sont déterminés. 3° Coléoptères de Belgique, et quelques espèces exo- tiques, la plupart déterminés et étiquetés, donnés par MM. Bouillon, Mathieu et Colbeau. La bibliothèque naissante ne renferme, comme on le devine, que peu d'ouvrages; les uns ont été acquis, les autres donnés par MM. d’Udekem, De Selys, de Borre, Bourdon, Mathieu, Dutreux, Wesmael. Plusieurs cartes géographiques et tableaux concernant l'entomologie ou la botannique ont été donnés par MM. Vandermaelen, Mathieu, Mallet, Sauveur. On a soulevé la question de savoir si l’on engagerait les membres de la Société à faire don de leurs ouvrages, même lorsque ces ouvrages sont étrangers à l’entomologie. Cette question a été résolue affirmativement, afin de pou- voir rédiger au besoin une bibliographie des membres de la Société. L’impossibilité de nous procurer un local, a retardé pendant longtemps l’organisation de nos collections et de notre bibliothèque. Ce n’est qu’au printemps de cette an- née que nous avons obtenu la jouissance de celui que nous occupons. Il nous a été accordé gratuitement par l’Académie royale de médecine, d'accord avec l'honorable M. de De- cker, ministre de l'Intérieur. Le Conseil, conformément aux résolutions prises par la XXIT ANNALES Société, a joint à l'expression de sa gratitude, lengage- ment d'abandonner à l’État les collections entomologiques dans le cas où la Société viendrait à se dissoudre. Avant d'arriver à la jouissance de ce local indispensable, la Société a tenu ses conférences mensuelles chez un de ses membres, M. le docteur Brever, qui avait gracieuse- ment mis ses salons à notre disposition. Ceux qui ont pris partà ces premivres réunions, conserveront un heureux souvenir de lhospitalité de notre collègue. Le Conseil a pris plusieurs mesures dans l'intérêt de la Société, entre autres la proposition de membres corres- pondants ; l’achat de quelques livres et de cadres, à l’oc- casion de la vente des collections de M. Robyns : l’adop- tion d’un règlement d'ordre intérieur ; et un arrangement avec le concierge du Musée, pour l'ouverture, la fermeture, le chauffage, l'éclairage et l’entretient du local. Le bilan de la Société, arrêté le samedi 50 août, pré- sentait un excédant de recettes d'environ 50 franes sur les dépenses. Il est bon de noter que parmi les quarante- cinq membres effectifs, bon nombre reçus dans le courant de l’année, n’ont eu à solder qu’une partie de la cotisation, et que d'autre part, il y a plusieurs dépenses de premier établissement, qui ne se reproduiront plus, telles que re- gistres, cachets, diplômes, etc. N'oublions pas, à ce propos, de témoigner à M. Hier la reconnaissance du Conseil, pour le joli modele de di- plôme, qu'il a dessiné, et dont il a fait cadeau à la So- ciété. Nous allons entrer dans une nouvelle catégorie de dé- penses : l'achat de boites pour renfermer les dons d’in- sectes, qui nous sont promis de toutes parts, et l'impression successive des Catalogues raisonnés. Nous ne doutons pas que le budget de ces dépenses prévues ne se règle facile- DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XXVY ment, tant au moyen de la cotisation des membres, tou- jours plus nombreux, que par les subsides et les dons vo- lontaires sur lesquels nous croyons pouvoir compter. = Avant de terminer cet exposé succinct, permettez , Messieurs, à votre Président, de témoigner hautement du concours zélé qu'il a rencontré chez les membres du Con- seil administratif. Messieurs et honorables collègues, La concorde, l’entente, le zèle, n’ont cessé d'animer les membres de notre association naissante ; c’est en res- tant dans les mêmes errements que nous assureront sa prospérité. Ce qui semblait, il y a un an, un projet d’une exécution difficile, est devenu une réalité. Nous sommes encore, il est vrai, au commencement de notre tâche, mais il dépend de nous, que la Société entomologique belge tienne pour l'avenir, les promesses qu’elle a faites à son début. Nous pouvons vous en féliciter, Messieurs, car je suis certain que la bonne volonté ne vous manquera pas. Le président, En. DE Sezys-Lonccaawrs. KXkA Lt > ty. ne 16 : 4 ETS LU ti nes 4 k spétht RAT TA pb LfAE LE tu LL “hs ia mu dre QU LE SE 5 pe f GENE VIE { 1e te si Hé wie jo # ter ner £ 1 MAN 14 Due we ii 71 ne ous ES us D: CATALOGUE DES INSECTES LEPIDOPTÈRES DE LA BELGIQUE. Il n'existe actuellement qu’un seul travail général sur nos lépidoptères indigènes, c’est celui qui a été publié en 1845 par M. le baron Edm. De Selys-Longchamps dans les Mémoires de la Société royale des sciences de Liége (!), sous le titre de « Énumération des insectes lépidoptères de la Belgique. » Dans la courte préface qui sert d'introduction à ce tra- vail, notre honorable président manifestait l’intention de rédiger un jour un catalogue raisonné sur la matière, com- prenant certains détails relatifs aux mœurs des différentes espèces, aux localités qu’elles habitent, à leurs époques d'apparition, etc., etc. C'est cet ouvrage que la Société entomologique belge vient d'entreprendre et dont elle publie la première partie cette année. Cette partie comprend les lépidoptères diurnes ou rho- palocères de M. Boisduval, ainsi que les trois premières (1) Tome Il, 1re part.. pag. 1 et suivantes. 2 ANNALES familles des lépidoptères nocturnes où hétérocères du même auteur, savoir : les sphingidées, les bombycidées et les noctuidées. ILest fort probable que le complément du Catalogue pa- raitra l’année prochaine dans le 2° volume des Annales de la Société. Les espèces dont l'existence a été constatée en Bel- yique depuis la publication de l’Énumération de M. De Selys sont : À. Parmi les lépidoptères diurnes : {ycœna bœætica , damon, cyllarus; argynnis aphirape ; erehia blandina et satyrus faun«. B. Parmi les sphingidées : sesia formicæformis et zy- gœna hippocrepidis | C. Parmi les bombycidées : emydia cribrum ; hthosia depressa, helveola ; nudaria senex ; chelomia hebe ; limu- codes asellus; dicranura bicuspis, fuscinula et notodonta cucullina. D. Parmi les noctuidées : bryophila lupula ; chersotis agathina ; noctua umbrosa, bella ; spælotis præcox ; agrotis cursoria, valligera ; luperina ophiogramma; hadena bras- sicæ ; aplecta advena ; dianthæœcia albimacula, conspersa ; mythimna turca ; leucania littoralis, impura ; caradrinu respersa; gortyna flavago, micacea; cerastis erythrocephala et æylina oculata. L'ordre méthodique adopté dans la 1° partie du Cata- logue des insectes lépidoptères de la Belgique pour la clas- sification des espèces, est celui qui a étésuivi dans l'Énu- mération de 1845 , lequel reproduit à peu près le système de nomenclature consacré par M. Boisduval dans son n- dex methodicus. L'ouvrage que la Société publie aujourd’hui doit être DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE 3 considéré comme l'œuvre commune des membres qui con- posent sa Section pour l’étude des lépidoptères. Le travail pour les L. diurnes et pour les nocturnes Sphingidées à été préparé par M. Edm. De Selys. MM. J. Sauveur, Fologne et J. Colbeau se sont particulié- rement occupés de la famille des bombycidées ; MM. Fo- logne et J. Delafontaine de cel!e des noctuidées. Les autres membres de la Société qui, avec ceux dont les noms viennent d’être cités, ont contribué à la forma- tion définitive du Catalogue sont, notamment, MM. Defré, Donckier-Huart, Breyer, Andries, Charlier , Mathieu, Fondu, A. Seghers, Coubeaux, J. d'Udekem, A. Pe- teau, etc., etc. 8 eat a + ANNALES SECTION I. — DIURNES. (Rhopalocera Bdr.). FAMILLE 1. — PAPILIONIDÉES. (Suceinctæ Bdy.). TRIBU 1. — PAPILIONINA. G. PAPILIO, L. Latr. Bde. 1. P. Podalirius. L. —- Commun à la fin de mai et au commencement de juin, sur les côtes arides des bords de la Meuse, de l’Ourthe, de la Vesdre et dans le Condroz. M. Dutreux l’a observé dans le grand duché de Luxem- bourg à la fin d'avril et en mai, puis en juillet et en août. Var. Duura, à dessin faiblement ébauché, à queue contournée, obtenue d’éclosion par M. Donckier. Chenille en août et septembre sur le pêcher, le pommier, le prunier et le prunellier, 2. P. Machaon. 1. — Commun dans toute la Belgique en mai, Juillet, août et septembre dans les champs et les jardins; se repose sur le trèfle, la carotte, la luzerne. Var, Auranriaca, observée en plusieurs localités du Bra- bant et de la province de Liége, etc., assez rare. Chenille en Juin, août et septembre sur la carotte (dau- cus carota, L.) et sur le fenouil (fæniculum officinale, AIL.). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 5 TRIBU ?. — PIERIDINA. G. LEUCONEA. Donzel. 3. EL. Cratægi.L. — Commun dans les prés de toute la Belgique. Vole en juin. Chenille à la fin de mai et au commencement de juin sur laubépine (cratægus oxyacantha, L.), le prunellier (prunus spinosa, L.), et sur les arbres fruitiers. G. PIERIS. Latr. Bdv. 4. P. Brassicæ. L. — Commun dans toute la Belgique en mai, juillet et septembre, surtout dans les prés et les jardins. Chenille en été et en automne sur les choux et autres crucifères des jardins. 5 P. Rapæ. L. — ‘[rès-commun partout, presqu’en toute saison. Var. ImmacuLara , à taches noires, oblitérées. (Coll. de M. Fologne.) Chenille en été et en automne sur la grosse rave des jar- dins (brassica rapa) et autres espèces de choux ainsi que sur la capucine (tropeolum majus, L.) et sur le réséda (re- seda odorata, L.). 6. P. Napi. L. — Très-commun partout en mai, juil- let et septembre. Var. Navcx, Esp. Devill. et Guénée. D’après ces deux derniers auteurs, elle ne paraitrait quedans l’arrière saison. M. De Selys a observé une série d'individus dont le dessin rattache insensiblement cette variété au type de l’espèce. Var. @ . Saeuucæ, Steph.—C’est celle que M. De Selys avait désignée sous le nom de nigrovenosa dans son Énu- mérafion publiée en 1845. Elle forme le passage du type 6 ANNALES à la var. bryoniæ de Godart ; on observe particulièrement en été. Les exemplaires très veinés de noir en dessus sont assez rares. Chenille à la fin du printemps et en automne sur le navet (brassica napus), les résédas (reseda lutea et luteola), la tourette hérissée (arabis sagittata}, ete. 7. P. Daplidiee. LL. — (est un des diurnes les plus rares de la Belgique. On l’a rencontré dans presque toutes nos provinces, mais toujours isolément. M. De Selys l’a observé plusieurs fois en juillet et une autre fois le 3 sep- tembre dans la Hesbaye, sur les champs de trèfle. M. De- fré en a pris plusieurs exemplaires à Louvain le 28 août 1842, et un autre le 7 mai 1845 ; depuis cette époque, il n’en a plus rencontré. Son vol est très-rapide, à peu près comme celui du colias hyale. Duponchel dit qu’il paraît une première fois en avril. Chenille ordinairement en juin sur les choux, la gaude treseda luteola, EL.) et le thlaspi sauvage (thlaspi arvense, L.); d’après M. Devillers, sur plusieurs résédacées et eru- cifères. G. ANTHOCHARIS. Bdr. 8. A. Cardamines. L —Très-commun dans les prés et les clairières des bois depuis la fin d'avril jusqu’en juin. M. De Selys l’a observé une seule fois au mois d'août. Son vol est très-rapide. Var. Minora, de très-petite taille. Var. à point noir discoïdal oblitéré, trouvée par M. de Selys à Waremmes et près de Bruxelles par M. Fo- logne. Chenille en juin et juillet sur le eresson stipulé, (nastur- lum palustre, DC), le chou sauvage (sinapis arvensis, L.) et la julienne (hesperis matronalis, Lam.). DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. Ti G. LEUCOPHASIA. S/eph. Bdr. 9. L. Sinapis. L. — Parait d’abord en mai et au com - mencement de juin, puis une seconde fois à la fin de juillet. Assez commun sur les coteaux boisés et dans les prés humides de la forêt de Soignes, à Louvain, etc.; très-rare dans les prés de la Hesbaye. | Var. Exvsim, Bork. peu constante. Certains individus établissent un passage graduelentre cette variété et le type. Une étude réellement approfondie des différents états de la leucophasia sinapis est encore à faire, dans le but de fixer la part qui appartient au sexe, à l’époque d'apparition ainsi qu’à lanature des localités, dans les différences nom- breusesqueles individus decette espèce présentent entr’eux:; ces différences portent, particulièrement, 1° sur la présence ou l'absence de la tache apicale noire aux ailes supérieures en dessus ; 2° sur la coupe de ce sommet plus ou moins aigu ou arrondi; 5° sur la coloration du fond des ailes inférieures en dessous ; 4" sur la vrésence ou l'absence de veines sur le fond de ces mêmes ailes. Peut-être le résultat d’une étude de ce genre amènera-t- elle une nouvelle classification des diverses variétés de l’es- pèce. On pourrait se diriger de la même façon pour l'étude des variétés plus ou moins analogues des pierisrapæ et napi. Chenille en juin et en septembresur le lotier vulgaire (lo: lus cornicolatus, L.), la gesse des prés (lathyrus praten. sis, L.) et sur d’autres espèces de légumineuses. G. COLIAS. F. Bdv. 10 ©. Edusa. L. — A\ssez commun ou rare, selon les années, dans les champs de trèfle de toute la Belgique, une première fois à la fin du printemps, une seconde en aout el septembre. M. De Selys en a observé quelques o] ANNALES individus jusqu’au commencement de novembre. Il est commun sur les dunes; son vol est encore plus rapide que celui de l'hyale. | Var. ©. Heuce, Hubn. — M. De Selys la prise une seule fois à Longchamps-sur-Geer en juillet. Elle est com- mune dans le midi de la France. Jamais le mâle ne pré- sente l’espèce d’albinisme qui caractérise cette variété. D'autres exemplaires ont été observés, lun à Namur par M. Freyn, l’autre à Halloy, près Ciney, par M. W. De Se- lys fils, au mois de septembre 1856. Chenille en septembre et surtout en juin sur les trèfles, les luzernes et le cytise (cytisus laburnum, L ). 11. €. Hyale. L. — Commun dans les champs de trè- fle et dans les prés à la fin du printemps, en juillet, puis en septembre, parfois même dans les époques inter- médiaires. Var. Heucenes (De Selys, Énumér. 1845, page 30.) M. De Selys na pris qu’une seule fois, à Waremme, cette variété curieuse; mais il a observé depuis cer- lains exemplaires qui établissent un passage graduel vers le type. ‘ Chenille en septembre et en juin sur la coronille vul- gaire (coronilla varia, L.) et sans doute sur plusieurs autres plantes légumineuses. G. RHODOCERA. Bar. 12. R. Rhamni. L. — Très-commun dans toute la Belgique au commencement et à la fin de l'été. Certains individus hivernent et voltigent en grand nombre pendant les jours de soleil en hiver et au mois d’avril dès que le thermomètre s'élève à 10 ou 12 degr. cent. C’est le pre- mier lépidoptère diurne que l’on voit paraitre avant les vanessa urticæ et polychloros. DE LA SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 9 Chenille au commencement de lété et en automne sur le nerprun (rhamnus catharticus, L.), la bourdaine, (rham- nus françgula, L.), ete. TRIBU 3 — LYCÆNINA. G. THECLA. F. Bdv. 13. T, Betulæ. L. — Assez commun dans les jardins et les bois à la fin d’août et en septembre. Il se pose sur les feuilles des arbres fruitiers et des aulnes. Chenille en juin sur le bouleau (betula alba, L.), le prunier et le prunellier (prunus spinosa, L.). 14. M. Pruni. L. — Cette espèce tout à fait locale vole en juin et juillet. M. Putzeys l’a découverte dans un taillis de prunelliers près d’Arlon ; feu M. Félicien Fallon à la Plante près de Namur, et M. de Fré aux environs de Louvain. M. Dutreux l’a observé dans le Grand Duché, à la lisière des bois et sur les haies vives dans quelques localités. Chenille en mai sur le prunellier, l’épine-vinette (ber- beris vulgaris, L.), le chêne (quercus robur, L.) et le bou- leau. 15. T. WW. Album. lllig. (1) — Espece rare et locale dans quelques montagnes boisées des bords de l’Ourthe et de la Meuse, ainsi qu'aux environs de Bruxelles et de Louvain. M. De Selys en a pris un exemplaire à Colonster, en juillet. Chenille à la fin de mai et au commencement de juin sur l’orme (ulmus campestris, L.). 16. T. Spini. F. — Espèce locale observée pour la pre- (1) Acaciæ. F. dans le grand duché de Luxembourg d'apres M. Dutreux et aux environs de Grevenmacher, dans ie bois de Rome, d’après M. Van Hymmen. Vole en juin. 10 ANNALES mière fois à la montagne de Logne sur lOurthe par M. Donc- kier. M. De Selys l’a prise depuis dans quelques parties ro- cailleuses de Ardenne au commencement de juillet. Se pose sur lorpin (sedun telephium, £.). Chenille à la fin de mai et au commencement de juin sur Paubépine et le prunellier. 17. '. Lyneeus. F. — Très-commun dans les parties boisées des collines montagneuses à la fin de juin et en juillet. Se pose sur les ronces. Rare, au contraire, en Hes- baye dans les jardins. Var. Crrrt, H., M. De Selys à pris une variété opposée à celle-ci, commune et ion constante, qui ressemble assez bien au thecla æsculi par le dessin du dessous des ailes. Chenille au commencement de juin sur le chêne, l’orme et Pacacia (robuua pseudo-acucia, L.). 18.7. Quereùs. L. — Commun dans les bois de chènes à Ja fin de juin et en juillet. Il voltige et se pose sur le haut des arbres. M. Lienard de Verdun a découvert une variété femelle de cette espèce qu’il nomme flavomaculata ; elle volait en août. (Ann. de la Soc.des Sciences Nat. du Gr. D. de Lux... Aer cah., p.72). Chenille au commencement de juin sur le chêne. 19. Æ. Rubi. L. — Commun dans les bois et sur les collines couvertes de broussailles. Se pose sur les ronces, les genêts et les prunelliers. Très-rare en Hesbaye sur les haies. Vole à la fin de mai et au commencement de juin ; reparait aussi at COommencement d'août. Chenille à la fin de l'été sur le chêne, l’esparceite (on0- brychis sativa, Lam.), le genêt (cytisus scoparius, Link), le cytise et les ronces (rubus fruticosus et var). DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 11 G. POLYOMMATUS. Zatr. Bdv. 20. P. Phlæas. L. — Très-commun dans Îles jardins, les prés, ete., au commencement et à la fin de l'été, quel- quefois même en avril et en mai. Var. à points bleus aux ailes inférieures ; n'est pas rare. Chenille en septembre sur l'oseille (rumex acetosella, L.) et les patience des prés (rumex obtusifolius et nemolcpa- thum, L.). 21. P. Xante. F. — Parait à la fin du printemps et à celle de l'été. Très-commun dans les prairies humides ; se trouve également sur les prés des montagnes. Var. Osscurior. Le mâle n’a pas, en dessus, de bordure anti-terminale fauve; la femelle, beaucoup plus remarqua- ble, a tout le dessus des aïles d’un brun foncé sur lequel se dessinent les points noirs et la bordure anti-terminale fauve. Cette variété est rare et peu constante. Chenille à la fin de juin et septembre sur le genista scoparia selon MM. Devillers et Guénée, mais certaine- ment aussi sur d’autres plantes, car le papillon est com- mun dans beaucoup de prairies humides en Hesbaye, et il ne se trouve pas de genista dans cette contrée. 22. P. Helle.F. — Cette rare et belle espèce a été ob- servée par M. Putzeys dans une prairie tourbeuse à Frey- lange le 24 juillet 1852, elle y était rare. Chenille en juin et septembre sur le rumex obtusifolius. 23. P. Virgaureæ. L. — Découvertsur les collines des environs d’Arlon par M. Putzeys, à la fin de juillet et en août. M. Dutreux l’a rencontré dans les chemins fleuris du Grunewald et dans plusieurs autres localités du Grand-Du- 12 , ANNALES ché. La femelle, qui vole peu, se tient sur la fleur de lori- gan commun (origanum vulgare, L.). Chenille en juin et septembre sur la verge d’or, (solidago virga-aurea, L.), la bruyère (calluna erica, DC.), lethym (thymus vulgaris, L.) et la patience (rumex patientia, L.). 24. P. Chrysæis. F.(1). — Il est probable que cette es- pèce subalpine habite toutes les prairies marécageuses qui bordent les ruisseaux dans les montagnes de lAr- denne. M. Putzeys l’a découverte pour la première fois près d’Arlon, M. Colbeau l’a rencontrée aux environs de Roche- fort, M. De Selys l’a retrouvée dans la vallée de St-Hubert, dans celle de Neufchâteau, enfin aux environs de Bouillon et de Chiny. Elle n'était pas rare dans ces différentes loca- lités. Var. ayant la double rangée de points du bord des ailes en dessous, réunie en petites raies longitudinales. Vole à la fin de juin et au commencement de juillet; se pose sur les [ychnis. Chenille en juin et septembre sur l’oseille (rumex ace- tosella, L.). G. LYCÆNA. F. Bdv. 25. Li. Bætiea. L. — Un seul exemplaire de cette es- pèce a été jusqu'ici recueilli en Belgique, près de Louvain par M. de Fré; l’espèce existe dans les collections d’Aix- la-Chapelle et se rencontre à la montagne du Louisberg, près de cette ville. Vole en août et septembre. En France on trouve ce papillon sur les champs de (1) P. Hippothoë L. se trouve dans les marais tourbeux du département de la Moselle, à Montvaux, d'après M. Holandre: dans la Picardie selon Boisduval, Duponchel, etc. Vole en juin et août. P. Thersamon F. en Hollande d'après M. De Graaf. DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 13 luzerne et dans le voisinage des baguenaudiers (colutea arborescens, L,). C’est une espèce principalement méridio- nale qui, dans nos contrées, est tout à fait locale. Chenille sur le baguenaudier et sur quelques autres légumineuses. 26. L. Amyntas.F. — Découvert sur les roches cal- caires des environs de Namur par M. Pôlet de Favaux en juillet et en août. M. Donckier l’a retrouvé isolément à la carrière du Prince en face de Colonster. M. Dutreux le signale au printemps et à la fin de l'été dans les clairières du Grand Duché. Var. Myrwpon, Engr. Cette rare variété a été prise une fois sur la montagne de la Motte, près de Huy et une au- tre fois près de Namur, en juin. (Voir le résumé publié par M. De Selys sur les variétés de lamyntas, pag. 51 de l'Énumér. 1845.) Chenille sur le sainfoin (onobrychis sativa, Lam.) et le nerprun bourdaine (rhamnus frangula, L.). 27. IL. Alsus. F. — Commun sur les collines rocailleuses des bords de l’Ourthe, de la Meuse et d'une grande partie du Condroz et de l’Ardenne. Vole une première fois à la fin de mai et au commen- cement de juin, puis une seconde au milieu de l'été, en août. Chenille en mai et juillet sur le sainfoin, le mélilot, les trèfles jaunes (trifolium procumbens, L. et T. campestre schrad) et sur l’astragalus cicer, L. 28. Li. Aeis. WV. (Argiolus, Hubn.) — Très - commun dans les prés à la fin du printemps et au milieu de lété. Chenille sur les mélilots (melilotus officinalis Walld, ar- vensis wallr, ete.) et sur lastragalus glycyphyllos, L. 29. L. Argiolus. L.(Acis, Hubn.) — Assez commun par- tout, une première fois à la fin d'avril et au commence- 15 ANNALES ient de mai, une seconde fois au mulieu de leté. I vole rapidement autour des arbres et des arbustes et s’y pose, tandis que la plupart des autres {ycœn« ne quittent pas ies herbages. Chenille sur le nerprun bourdaine et sur le lierre (he- dera helix, L.). 30. L. Cyllarus. F. (Damætas, Hubn.) —Observé entre Ver- viers et Aix-la-Chapelle, le long du chemin de fer, d’après M. Fologne. M. Dutreux le signale dans le Grand-Duché à Lennin- gen et au bois de Greyweldange. et M. Holandre dans le département de la Moselle. À Paris on le voit souvent, dans les jardins de la ville, volant sur les lilas à la manière de largiolus. Parait en juin. Chenille en mai sur le genêt herbacé, le mélilot, lastra- gale et la luzerne. 31. L. Arion. L. (1) — Assez commun en juillet et août sur les collines rocailleuses des bords de la Meuse, de l'Ourthe, etc.; aussi dans une grande partie de Ardenne et du Condroz, sur les genêts. Conime M. Dutreux le fait très-bien remarquer, les dé- frichements font disparaitre cette espèce. 32. L. Damon. F. — Espèce tout à fait locale, décou- verte aux environs d'Anvers, par M. de Fré, dans des prairies. M. De Graaf l’a rencontrée en Hollande et M. Dutreux dans le Grand-Duché, au bois de Grey weldange le 7 juin. Elle y était rare. 33. L. Corydon. F. — Commun sur les collines rocail- (@) L. Euphemus Hubn. Dup. non God. — Trouvé dans le grand-duché de Luxembourg par M. Dutreux et à Bitche par M. Holandre. Ne l'a-t-on pas confondu avec L. Alcon? Vole en juillet. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 15 leuses des bords de la Meuse, de l’Ourthe et autres locali- tés analogues. On l’a rencontré aussi aux environs de Lou- vain et même de Bruxelles (MM. Fologne et Sauveur), à la fin de juillet et au commencement d'août. Parait une première fois en mai, selon Duponchel. Var. bleue en dessus. Rare. Chenille sur plusieurs espèce de trefles, de lotus : sur l’hippocrepis comosa, et l’hedisarum onobrychis. 24. L. Adonis. F. — Commun sur les collines rocail- leuses des bords de la Meuse, de l’Ourthe, etc. au com- mencement de juin, puis en août. La Var. Ceronus, Hubn., a été prise à Trèves. Chenille sur le trèfle, les genêts, les lotiers, (lotus corniculatus, L.), et sur lhip pocrepis comosa, L. 35. L. Dorylas. H. — Observé à Durbuy sur l’Ourthe par À. Donckier, dans les collines couvertes de prairies : quelques individus isolés ont été trouvés également près de Comblain-au-Pont et à la carrière du Prince, sur l’Our- the. M. De Selys l’a rencontré à Rochefort. Vole en juin et juillet. C'est une espèce subalpine. 36. L. Alexis. F. — Très-commun dans les prairies de toute la Belgique en juin, juillet et à la fin de l'été. I varie beaucoup quant à la taille. Var. Acxsroïnes, De Selys. Tout à fait brune en dessus. Var. Tusnsires, Bdv., commune à Halloy, près de Ci- ney, sur les collines arides en même temps que lPespèce type. Elle diffère du type par labsence des deux points doubles de la base des ailes supérieures en dessous, ce qui la fait ressembler en petit à l'Escheri; on trouve des exemplaires qui tiennent le milieu entre la variété et le type. La femelle du fhersites, quand elle n’est pas bleue en dessus, ressemble aussi à celle de l’agestis. Var. $. accidentelle, très-remarquable, priseune fois à 16 ANNALES Namur par M. Polet et chez laquelle le nombre des points du dessous des ailes est beaucoup moindre que chez les individus ordinaires. Chenille en mai et en juillet sur la luzerne, (medicago sativa, L.), le trèfle, le fraisier (fragaria vesca, L.), le bu- grane (ononts spinosa, Wallr. et O. arvensis, Lam.), et le faux réglisse (astragalus glycyphyllos, L.). 37. JL. Agestis. Esp. — Commun sur les collines arides des bords de la Meuse et de l’Ourthe et dans les clairières des grands bois. Se trouve aussi dans les dunes d’Ostende, en Campine, Louvain et Bruxelles. Vole à la fin du printemps et au milieu de l'été, et même jusqu'au commencement d'octobre selon M. Du- treux qui la observé dans quelques localités du Grand- Duché. Chenille sur le trefle. 33. L. Œgon. Bork. (1) — ‘Très - commun dans les bruvères, les genêts, sur les collines arides de toute la Belgique et sur les dunes au bord de la mer. Très-rare dans les jardins de la Hesbaye. Vole en juillet et août. M. Duponchel dit qu'il parait une première fois en mai. Il figure dans plusieurs collec- tions sous le faux nom d’argus. Chenille en mai sur les genèts, le baguenaudier et plu- sieurs autres légumineuses. (1) L. Argus. L. Signalé dans le grand-duché du Luxembourg par M Dutreux, dans le département de la Moselle par M. Holandre, ct en Gueldre par M. De Graaf. Ne l'a-t-on pas confondu avec Lycæna OEgon ? Vole en juillet et août. L. ilylas. F. rencontré à Grevenmacher dans le Grand-Duché par M. Dutreux et dans le département de la Moselle par M. Holandre. DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 17 TRIBU. 4. — ERVYCININA. G. NEMEOBIUS. Steph. Ba». 39. N.Lueina. L. — Espèce locale et peu répandue, observée en mai sur les collines boisées de la rive droite de la Meuse, et près de Bruxelles à Rouge-cloitre. Elle parait, dit-on, une seconde fois en août. M. Du- treux, dit qu’elle se trouvait le 25 mai en grande abon- dance dans les prés sylvatiques de Dommeldange le long du ruisseau de Schetzelbach et dans le Grunewald (Grand- Duché). Chenille en juin et septembre sur les primevères (primula officinalis, et P. elatior Jacq.), et sur le rumex. D - OO FAMILLE 1. — NYMPHALIDÉES. (Pendulæ Bd.). TRIBU 1. — NYMPHALINA, G. MELITÆA. Fab. Bdv. 40. ME. Maturna. L. — M. De Selys l’a pris dans les montagnes boisées à Colonster et à Tilff près de l’Ourthe: il se tient le long des ruisseaux et vole à la fin de juin. Il n’est pas rare, mais semble tout à fait local, aussi bien en Belgique que dans le reste de l’Europe. M d’Ude- kem l’a pris dans la forêt de Soignes. Chenille en mai sur les plantains, la scabiosa succisa, /., " o 18 ANNALES le tremble (populus tremula, L.), le saule marceau (sulix capræa, L.). Elle hiverne. 41. ME. Artemis. F. — Dans les montagnes boisées des bords de l’Ourthe, de la Meuse, etc., aux environs de Louvain et dans la forêt de Soignes. Fréquente surtout les bords des ruisseaux qui coulent dans les gorges des montagnes. Vole à la fin de mai et au commencement de juin. Chenille en avril sur la scabiosa succisa et sur plusieurs espèces de plantain. Elle hiverne. 42. ME. Cimxia. F. (1) — Assez commun dans les clai- rières des bois. Rare en Hesbaye. Vole à la fin de mai et au commencement de juin. Pa- rait une seconde fois en juillet et août. Chenille en avril sur la veronique (veromca offici- nalis, L.), Voseille de souris (sedum album, L.), le plan- tain lanceolé (plantago lanceolata, L.) et l'hieraeium pilo- sella, L. Elle hiverne. 53. ME. Dictynma. Esp. — Assez commun dans la pre- mière quinzaine de juin dans les celairières des montagnes boisées de la rive droite de la Meuse et dans la forêt de Soignes. Quelquefois on le trouve dès le mois de mai, d’autres fois en juillet. Chenille en mai sur plusieurs espèces de plantain et sur le veronica agrestis, L. 44. MK. Athalia. Bork. (:) — Très - commun dans les (1) Melit. Phœbe. F. observé une fois à Grevenmacher (Grand-Duché). le 31 mai par M. Dutreux. Melit. Didyma F. Rencontré aux environs de Trèves par M. Van Hym- men, dans des bois herbeux. Vole à la fin de juin. (2) Melit. Parthenie, Bork. observé en maï. aux environs de Trèves par M. Van Hymmen. Ne l'a-t-on pas confondu avec certains exemplaires du meliræa athalia ? Vole en juin et août dans les bois secs et élevés. DE LA SOCIÉTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 19 grands bois de tout le pays. Rare en Hesbaye. Vole à la fin de mai et au commencement de juin; re- parait aussi en août. Var. Navanwa, (voir Énumér. de M. De Selys. pag. 51). Var. Nisora, (voir Énumér. de M. de Selys, pag. 51). Ces variétés ne sont pas constantes. La pyromia et Pal phœa de Hubner sont deux autres variétés que nous r’a- ons pas encore observées. Var. Asrenapes. C’est celle que M. De Selys a rap- portée avec doute au Mel. asteria dans son Énumération, mais ce nest en réalité qu’un individu très-petit et très- noir de Pathalia, pris par lui aux environs de Francor- champs près de Stavelot. Chenille en avril sur plusieurs plantains et le melan:- pyrum pratense, L. G. ARGYNNIS. Ochs. 45. A. Paphia. L. — Très- commun dans les grands bois, le long des chemins et des ruisseaux sur les ronces. En juin, juillet et août. Très-rare dans la Hesbave. Var. @. Varsixa, Esp. est locale; elle n’est pas rare dans la forêt de Soignes. On ne l’a jamais observée qu’une fois dans la province de Liége bien que lespèce soit com- mune ; il en est de même dans le Grand-Duché et dans le Limbourg. M. le prefesseur Wesmael à figuré un hermaphrodite très-remarquable, dont l’un des côtés est paphia mâle et l’autre valesina femelle. Chenille à la fin de mai sur la violette sauvage (viola canina, L.), etsur le framboisier (rubus ideus, L.). 16. À. Adippe. F. — Dans les bois du Brabant et du Luxembourg, en juillet, le long des chemins. 20 ANNALES I n'a pas été pris jusqu'ici dans la province de Liége. Yole en juillet, souvent du 10 au 15. Var. CLropoxa, Esp., sans tâches nacrées. Elle est presqu’aussi fréquente que le type. Chenille au commencement de juin sur la violette odo- rante(viola odorata, L.)etsur la pensée (viola tricolor, L.). 47. A.Niobe. L. — Commun à la fin de Juillet et au commencement d'août sur les collines sèches des environs d’Arlon, dans les dunes d’Ostende et dans les bois sablo- neux de la Campine limbourgeoise. La présence de cette espèce subalpine sur nos dunes est fort surprenante; elle y vole en même temps que la lycæna agestis, le satyrus semele, et la zygœna filipendulcæe. Chenille en juin sur les plantains (plantago major, media et lanceolata, L.) et sur la violette odorante. 48. À. Aglaïa. L. —— Très-commun dans les clairières des bois et le long des chemins sur les ronces dans une grande partie de la Belgique, mais surtout en Ardennes et en Condroz. Très-rare en Hesbaye. Vole en juillet. Chenille au commencement de juin sur la violette sau- vage (viola canina, L.). 49. A.Lathonia.L. — Commun partout dans les bois, les jardins, même dans les champs de trèfles en certaines années ; assez rare dans d’autres années. Vole en mai; plus abondant en été, notamment au mois d'août. M. Dutreux l’a rencontré le 27 mars et le 7 novembre en 1853. M. De Selys en a aussi noté un exemplaire en novembre à Longchamps. On peut se demander avec M. Dutreux si cette espèce n’hivernerait pas à la manière des vanesses ? Chenille en mai et en août sur le sainfoin (onobrychis DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE ol sativa, L.), la bourrache (borrago officinalis, L.), la pen- sée et sur la buglosse (anchusa officinalis, L.). 50. A. Dia. L. — Sur les collines arides et dans les clai- rières des bois, dans les provinces de Liége, de Namur et de Luxembourg. Il parait une première fois en mai, une seconde en juillet et août. Rare en Hesbaye. Chenille en septembre et juin sur plusieurs espèces de violettes. 51. A. Eno. Esp. — M. De Selys l’a pris au commence- ment de juillet dans les prés humides situés le long des ruisseaux de l’Ardenne, à Spa, Saint-Hubert, etc. Cette espèce n’est pas commune en Belgique. Chenille en mai sur la violette odorante. Selon MM. De- villers et Guénée elle se trouverait sur l’'urtica urens. 52. A. Selene. F. — Commun à la fin de mai, en juin et en août dans les clairières des bois. Rare en Hesbaye. Fréquente les mêmes localités que l’euphrosyne, mais pa- rait ordinairement un peu plus tard. M. Charlier possède un individu de cette espèce, qui est complétement atteint de melanisme en dessus. Chenille en juin et en septembre sur la violette. 53. À. Euphrosyne.L. — Commun dans les clairières des bois en mai et au commencement de juin, vole une seconde fois à la fin de juillet et en août. Rare en Hes- bave. Chenille en juin et en septembre sur les viola canina et montana, L. 54. A. Aphirape. Hubn. — C'estavec raison que M. Bois- duval l’a indiqué comme appartenant à la Belgique, car depuis la publication de l'Énumération de M. De Selys, celui-ci Pa trouvé au commencement de juillet dans les prairies des bois de St-Hubert près du ruisseau situé un peu au-dessous de la ville. I volait en même temps que 22 ANNALES l’ino, le selene et l'euphrosine ave le satyrus davus et le polyommatus chryseis. Sa chenille est connué, mais on ignore de quelles plan- tes elle se nourrit. G. VANESSA. Ochs. Bdv. 55. V. €. Album. L. — Commun dans les jardins, les vergers, etc. Se pose sur les arbres fruitiers. Vole en juillet et en septembre. Quelques individus pro- venant des dernières éclosions hivernent et reparaissent aux mois de mars et d'avril. M. De Selys la pris jus- qu’au 12 novembre. Cette espèce présente trois variétés principales basées sur la coloration plus ou moins foncée du dessous des ailes. Celle dont la teinte est la plus sombre parait en automne. Le dessus des ailes offre également certains dif- férences de teinte. Chenille en juin et août sur l’ortie, le groseiller, le houblon et l’orme. 56. VW. Urtieæ. L. — Commun partout et presqu’en toute saison, mais surtout en juillet et au commencement de l'automne. Les individus hivernent et reparaissent à - la fin de l’hiver et au commencement du printemps; à cette époque, leurs tàches costales jaunes sont devenues blanches. Var. Icanusones (Énum. pag. 31), prise une seule fois à Huy, et fait partie delacollection de M. Donckier. M. Du- treux en a observé un second exemplaire à Nancy et un troisième à Berne. Chez quelques individus de l’espéce, l’un des gros points des ailes supérieures est quelquefois presque nul. Chenille pendant presque toute la belle saison, mais DE LA SOCIÉTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 23 surtout en juin sur les orties, principalement sur la choïque. 57. V. Polyehloros. L. —- Commun dans les Jardins et le long des routes ; se pose volontiers sur le tronc des arbres. Vole en juillet et août ; hiverne et reparait en mars et avril. Les individus de cette espèce fréquentent aussi les dunes d’Ostende. Ceux-ci présentent, comme ceux des marais de la Campine une couleur foncée qui leur donne une cer- taine ressemblance avec la var. xanthomelas. Chenille en septembre et en juillet sur l’orme, le chêne, le peuplier et les arbres fruitiers. 58. V. Antiopa. L. -— Commun dans les montagnes boisées de PArdenne, à Spa, etc. Assez rare dans les jar- dins des autres provinces du pays où on le trouve sur les arbres fruitiers. Vole en août et au commencement de septembre. Quel- ques individus hivernent et reparaissent en avril; ils ont alors la bande terminale blanche. Chenille à la fin de juin sur le bouleau (betula alba, L.), le saule marceau (salix capræa, L.), losier (sahx vimu- nalis, L.) et sur le peuplier. 59. W. Ko. L. Commun dans les jardins, les prés et les champs de trefle. Parait en avril et en été. Un petit nombre d'individus de cette espece hivernent. Var. loiwes, Dahl , de petite taille et peu constante. On la rencontre parfois en automne. Chenille à la fin de juin sur l’ortie (urtica dioica, L ), et le houblon (humulus lupulus, L.). 60. VW. Atalanta. L. —- Commun dans les jardins, les vergers, et sur les arbres fruitiers en été et au commen- af . ANNALES cement de l’automne. On en trouve jusqu’en novembre sur les vignes en espalier. Quelques individus éelos en automne, hivernent et se rencontrent en avril. Chenille pendant presque toute la belle saison mais surtout en août sur les orties dioique et brülante. 61. W. Cardui. L. — Plus ou moins commun selon les années dans les champs, sur les chardons, le trèfle, etc. en juillet, août et septembre. Reparait en petit nom- bre en avril, mais seulement dans quelques localités. Chenille en août et en juin sur les chardons, (carduus nutans, L. C., acanthoïdes et cirsium lanceolatum, Sc.), la mauve (malva sylvestris, L.), la millefeuille (achilleu millefolium, L.) et sur les orties. 62. V. Prorsa. L. — Il y a quelques années on trou- vait communément cette espèce dans le Brabant, surtout au bois de Linthout actuellement presque entièrement dé- friché, mais elle semble y avoir complétement disparu aujourd’hui. On en a pris isolément des exemplaires à Liége, Huy, Spa, Namur, Visé. Vole en avril et juillet. Var. Levaxa. L., provenant de la première éclosion. La sous-variété porima est indiquée par M. Charlier. Chenille en juin sur lortie dioïque (urtica dioica, L.). G. NYMPHALIS. Latr. Bdv. 63. N. Populi. L. -_- Se rencontre, mais assez rare- ment, dans les allées obscures des bois, notamment dans la forêt de Soignes, aux environs de Liége, ete. Le mâle que l’on trouve plus fréquemment que la femelle, se pose à terre dans les grands chemins ou sur le tronc des arbres. Parait à la fin de juin. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 95 Var. Trenuzx, Guenée, aussi rare que le type. Chenille à la fin de mai sur les peupliers surtout sur le tremble (populus tremula, L.) et le peuplier blanc (popu- lus alba, L.). G. LIMENITIS. F. Bdv. 64. L. Sibylla. F. (1) — Commun dans les bois, surtout le long des ruisseaux et des chemins sur les ronces. Rare en Hesbaye dans les jardins. Vole en juillet. Var. sans bande blanche; observée un fois par M. Donckier et deux autres fois par M. de Fré. Chenille à la fin de mai sur le chêne et le chevrefeuille des bois (lonicera periclymenum, L.). TERIBU. 2. — APATURINA. G. APATURA. Ochs. Bdv. 65. A. Hris. L. — [abite les grands bois de chénes, commun dans ceux de la rive droite de la Meuse. Se pose à terre dans les chemins sur les excréments. La femelle est trés-rare et se tient sur le haut des arbres. Cette espèce est excessivement rare dans les petits bois de la Hesbaye. Parait à la fin de juin et au commencement de juillet. Var. &. Beror, F., observée une fois dans la forêt de Soignes par M. Coubeaux et une autre fois dans la forêt de Meerdael, pres de Louvain, par M. de Fré. M. Dutreux en a pris aussi un exemplaire dans le Gru- newald (Grand-Duché). (1) Lim. Camilla. Fab., rencontré aux environs de Tréves ct en Lor- raine. Vole en juin et août. 26 ANNALES Chenille au commencement de juin sur le chêne, le saule marceau, l’aulne et le frêne. 66. A. Hlia.F. — Assez rare dans les grands bois de la province de Namur, du Brabant, de Liége, du Limbourg et des Ardennes. M. De Selys ne l’a jamais rencontré. Parait en juillet. Var. Cuvria, H. Observée dans la province de Namur et dans la forêt de Soignes où elle est même plus com- mune que le type. Var. sans taches blanches, analogue à l'iris beroë prise par M. de Fré dans la forêt de Mcerdael, pres de Louvain. Chenille au commencement de juin sur plusieurs es- pèces de saules et de peupliers. TRIBU 3. — SATYRINA. G. ARGE. Esp. Bdv. 67. A. Galathea. L. — Habite les prairies marécageuses aussi bien que les collines incultes; commun dans certains cantons, rare ailleurs, c’est une espece locale. Vole au commencement de juillet. Chenille au commencement de juin sur le phlœum pra- tense et sur plusieurs autres graminées. G. EREBIA. Dalm. Bdv. 68. E. Medusa. F. —Découvertpar M. Putzeysdansune prairie marécageuse entourée de bois pres d’Arlon, en juin 1858, il y était trés-commun ; en 1859 il existait encore dans cette même localité, mais il y était rare. En 1840 M. Putzeys l'y a cherché de nouveau sans le rencontrer. M. De Selys l’a retrouvé à Neufchâteau, à Chiny près de Florenville et à Sainte-Marie dans les bruyères maréca- DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 27 seuses. Il est probable que cette espèce alpine se trouve dans une grande partie des portions marécageuses de PAr- _denne avec le satyrus davus et le polyommatus chrysœis. Chenille à la fin de mai sur la panic sanguin (digitaria sanguinalis, Kœl.). 69. E. Blandina. Fab. (Media. Hub.) —(Cette seconde es- pèce belge du genre Erebia a été découverte au-dessus de la grotte de Han-sur-Lesse par M. Colbeau, au milieu d'août. Elle y volait assez communément sur les herbes. Chenille sur le paniscus et le dactylis glomerata. G. SATYRUS. Bo. 70. S. Fauna. Fab. — Cette espèce a été rencontrée dans le bois d’'Héverlé près de Louvain par M. de Fré, dansles bruyères de la Campine anversoise par M. Andries. M. Mathieu l’a prise à Ruremonde et M. de Graaf la signale en Hollande aux environs d’Utrecht. Ces observations sont d'autant plus curieuses que le fauna appartient à la partie centrale du midi de l’Europe et qu’il est déjà rare aux en- virons de Paris. Vole en août. 71. S. Semelle. L. (1) — Très-commun dans les bruyè- res et sur les collines arides depuis le 40 juillet jusqu’au 10 août. Les exemplaires que l’on rencontre dans les dunes d’Ostende sont généralement plus grands et plus palesqueles individus ordinaires. À Rochefort, au contraire, (1, S. Briseis, L., signalé près de Trèves par M. Dutreux et dans la Moselle par M. Holandre. Vole en juillet et en août sur les collines arides. S. Hermione, L. signalé aux environs de Trèves par M. Dutreux, à Bitche et à Metz par M. Holandre. Vole en juillez. S. Circe, F. pris à Bitche (Moselle) par M. Holandre en juin et en juillet. 28 ANNALES M. De Selys en a observé qui sont de plus petite taille et dont les couleurs vives rappellent l’arethusa. Très-rare dans les plaines et les jardins de la Hesbaye. Chenille à la fin de mai sur l’aira cœspitosa et sur plu- sieurs autres graminées. 72. S. Janira. L. Excessivement commun dans les prés et les clairières du 15 juin au 15 juillet. Var. ® . Hispuura, Esp., assez commune en Belgique. La bande transverse jaune des aîles inférieures n’est pas aussi marquée chez les individus trouvés dans notre pays que chez ceux du midi de l’Europe. Chenille au commencement de juin sur les graminées et la patience des prés (rumex obtusifolius, L.). 73. S. Tithonus. L. (Pilosellæ. F.) — Très - commun dans les bois et les broussailles à la fin de juillet et au commencement d'août. Se pose sur les feuilles des buis- sons et des arbres. Rare en Hesbaye sur les haies. Chenille en juin sur le paturin annuel (poa annua, L.) et sur plusieurs autres graminées. 74. S. Mæra. L. — Habite les bords de la Meuse, le Condroz, l’Ardenne et le Hainaut; on le rencontre tou- jours sur les rochers, les pierres ou les vieilles mu- railles. Vole en juin, juillet, et quelquefois en mai selon les localités. Var. Anrasra, H. à couleurs plus sombres, peu con- stante. Se rencontre presque aussi communément que le type. Chenille en avril et en juin sur le paturin annuel et la fetuque flottante (glyceria fluitans, Br.). 75. S. Megæra. L. — Très-commun en Belgique de- puis la fin du printemps jusqu’en automne, on en rencon- tre même encore quelques individus au commencement DE LA SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 29 de novembre. Il voltige en général le long des chemins. Chenille en avril et en juin sur les graminées. 76. S. Ægeria. L. G) — Commun partout dans les bois et les jardins ombragés. Se pose souvent à terre ou sur les arbustes. Parait à la fin d'avril et en mai; puis en juillet, et en- fin au commencement d'octobre. On trouve parfois des individus plus colorés que les exemplaires ordinaires et qui ressemblent beaucoup à la variété méridionale meone, H. Chenille en mai et à la fin de l'été sur les graminées, surtout sur le chiendent (triticum repens, L.). 77.S. Hyperanthus. L. — Très-commun dans les jardins et les bois. Se pose sur les feuilles des arbustes, sur les fleurs des ronces et du millepertuis (hypericum perforatum, L.). Vole en juillet. Var. Arete, Müll., n’est pas très-rare, peu constante, plus ou moins complète. M. De Selys a pris un exem- plaire de cette variété qui était accouplé avee un individu de l’espèce type. Chenille en juin sur le paturin annuel et sur plusieurs autres graminées. 78. S. Hero. L. (Sabœus. F.) — Espèce locale, mais très- commune là oùellese trouve. Observée dans les clairières des bois de la rive droite de la Meuse, en Ardenne et en Condroz. Dans la province de Liége on ne l’a vue qu’à Lamotte près de Huy et au-dessus de Kinkempoix. Les ento- mologistes bruxellois l'ont prise communément à Boits- fort, Grœnendael et à Auderghem. Se pose sur les buis- sons. (1) S. Dejanira, L. signalé aux environs de Luxembourg par M. Du- treux ainsi qu'à Trèves et dans le département de la Moselle. Vole en juin et juillet dans les allées ombragées des bois. 30 ANNALES Vole en juin et au commencement de juillet. Chenille inconnue. 79. S. Areanius. L. — Très-commun dans les clai- rières des bois du Condroz namurois et du Luxembourg. Dans la province de Liége, il n’a été observé qu’au des- sus de Huy à Lamotte. Il se pose sur les feuilles des ar- bustes. Vole en mai et en juillet. Chenille au milieu de mai sur plusieurs espèces de gra- minées. 80. S. Davus. L. (1) — Espèce locale, mais très-com- mune là où elle existe. M. De Selys l’a trouvée dans les marais tourbeux et dans les prairies marécageuses de l’Ar- denne luxembourgeoise à Bastogne, St-Hubert, Bouillon, Arlon, etc., en juin. Un seul exemplaire a été pris sous ses yeux à Long- champs sur Geer dans une prairie il y a près de vingt ans. Chenille inconnue. 81. S. Pamphilus. L. — Très-commun dans les prai- ries sèches et les clairières des bois depuis la fin de mai jusqu’au commencement de septembre selon les localités. Rare en Hesbaye. Chenille depuis le commencement du printemps jus- qu’à la fin de l'été sur la cretelle des prés (cynosurus cris- tatus, L.) et sur plusieurs autres graminées. G) S. Iphis, H., observée dans le Brabant septentrional près d'End- hoven et en Gueldre (M. De Graaf.) Ainsi que dans le département de la Meuse. Vole en juin. RE Em — — DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 31 FAMILLE III. — HESPERIDÉES. (Involutæ. Bdv.). TRIBU 1. — HMESPERINA. G. STEROPES. Bdv. 82, S. Paniseus. F. (1) — Habite le bord des ruisseaux dans les gorges des montagnes boisées de la rive gauche de la Meuse. Commun à Kinkempoix près de Liége. Se trouve aussi en Campine dans les clairières des bois hu- mides. Feu M. Crickx l’a trouvé à Malderen près de Ter- monde et M. Colbeau à Villers. Vole du 15 mai au 10 juin. Chenille à la fin d'avril sur le plantain (plantago ma- jor, L.). G. HESPERIA. F. Bdv. 83. H. Comma. L. — Se trouve communément en août dans les bruyères et sur les collines de la rive droite de la Meuse, en Campine ainsi que dans les environs de Bruxelles et de Louvain. Parait depuis le mois de juillet jusqu'en automne. Chenille à la fin de juin et au commencement de juil- let sur la coronille bigarrée (coronilla varia, L.) et sur l'hippocrepis comosa, L. (1) S. Aracynthus, dans les bois de la Gueldre d'après M. De Graaf (Borost. pag. 227.) Vole en juin et juillet. ANNALES Ja 1© 84. M. Sylvanus. F. —— Commun vers le 15 juin dans les clairières des bois. Parait quelquefois à la fin de mai. Très-rare en Hesbaye dans les jardins. 85. H. Actœonm. Esp. — Commun en juillet à Bomal, Durbuy, Rochefort, dans les prairies des montagnes, au milieu des broussailles, M. Donckier en a pris quelques individus à la carrière des Princes près de Colonster et M. de Fré à Dinant. 86. MH. Limea. L. — Commun le long des chemins dans les clairières des bois, les champs de trèfles et les jardins du 15 juin au 15 juillet, quelquefois même jus- qu’en août. Se pose souvent sur les ronces. Chenille à la fin de mai et au commencement de juin sur les canches (aira montana, L.) et sur plusieurs autres graminées. 87. H. Lineola. Ochs. — Commun sur les céréales et dans les champs de trèfle en juillet. Chenille sur les graminées. G. SYRICTHUS. Bdr. 88. S. Maivoæ. F. 4. Spilothyrus Dup. (1) —Dans les jar- dins et les bois sur le serpolet et différentes autres fleurs, à la fin du printemps, puis en juillet et en août. Cette espèce est peu répandue en Belgique; elle est cepen: dant commune d’après M. Charlier autour des fortifications d'Anvers, M. Dutreux l'a trouvée abondamment sur nos dunes. Chenille en juin et en septembre sur les mauves (malva (1) S. Altheæ, H. observée dans le nord de la France, notamment dans le département de la Meuse. Vole en mai et en juillet. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 33 sylvestris, rotundifolia et alcea, L.). Elle vit aussi sur les chardons. 89. S. Alveus. H -— Commun dans la première quinzaine de juin à la carrière du Prince et sur les autres collines calcaires arides de la rive droite de la Meuse. M. De Selys l’a retrouvé aussi à Champlon (Ardenne). Var. À. Bdv. (major), ressemblant un peu au S. car- thami observée à Namur. Var. B. (obscurior), se rapprochant du S. cacaliæ Ramb. trouvé en Ardenne par M. De Selys. 90. S. Carthami. 0. —Espèce rare en Belgique. M. De Selys la prise en juillet aux ruines d’Orval et M. Putzeys à Arlon. 91. S. Cirsii. Ramb. — Se trouve en juillet dans les clairières des bois de l’Ardenne et des environs de Huy. Elle n’est pas commune. M. De Selys l’a retrouvé à Hal- loy près de Ciney. C’est probablement l'espèce que M. Dutreux signale en juin et août dans le Grand-Duché sous le nom de fri- hillum. 92. S. Alveolus. H. (Cardui. God. — Malvæ?L.) — Tres- commun dans les bois et les montagnes du 15 mai à la fin de juin. Très-rare en Hesbaye. Se pose sur les ronces et les chardons. M. Dutreux l’a pris des la fin d'avril dans le Grand- Duché. Var. Tarras, Bergotr. (lavateræ, Fabr.). Cette variété n'est pas constante; les exemplaires très-caractérisés sont assez rares. Chenille sur les chardons. Selon MM. Devillers et Gué- née sur le fraisier. 93. S. Sa. H. — Parait du 15 mai au 8 juin dans les .. 2 3% ANNALES mêmes localités que l’alveus et reparait une seconde fois en août. G. THANAOS. Bar. 94. T. Tages. L. — Très-commun du 15 mai au 45 juin dans les clairières des bois et sur les collines arides. Très-rare en Hesbaye dans les prés. Chenille en septembre sur et le lotus corniculatus et sur le chardon-Roland (eryngium campestre, L.). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 35 SECTION II. — NOCTURNES. (Heterocera. Bdv.). FAMILLE 1. — SPHINGIDÉES. TRIBU 1. — SESINA. G. THYRIS. {lig. Bdv. 1. T. Fenestrina. F. — Observé volant à l’ardeur du soleil sur les orties, sur les fleurs des ombelliféres et du sureau à la fin de mai et en juin dans les collines arides près de Liége, (l’Angleur, Chaudfontaine), à Louvain et à Mastricht. Quelques exemplaires de cette espèce ont été pris à Au- derghem près de Bruxelles le 9 juillet dans des prairies humides. G. SESIA. Latr. Bdv. 2. S. Tenthrediniformis. H. — Découvert par M. Patzeys à Arlon. Très-rare. 3. S. Tipuliformis. L. -—— Plus ou moins commun selon les années en juin sur les groseillers rouges, dans certaines localités. Chenille dans les jeunes tiges des groseillers rouges (ribes rubrum, L.). 4. S. Nomadæformis. Lasp. — M. De Selys l'a pris une seule fois à Longchamps sur Geer sur un vburnum pulus en juin. | 36 ANNALES 5. S. Formicæformis. Lasp. -— Observé à Louvain dans les oseraies en juin et juillet. 6. S. Mutillæœformis. Lasp. -—— Observé près de Liége sur les groseillers, pris également à Bruxelles, par MM. Car- lier et Wesmael, et à Louvain par M. de Fré. Très- rare. 7. S. Culiciformis. L. ——Observé sur les groseillers aux environs de Liége et de Bruxelles comme le nomadæ- formis, mais plus rare. 8. S. Cynipiformis. H. —— Se trouve sur les collines exposées au soleil à la fin de juin. Observé à la carriere du Prince près de Tilif et à Bruxelles. 9. S. Ichneumoniformis. F. — Setrouve en juillet sur les collines arides exposées au soleil. Observé dans la vallée de l’Ourthe, près de Namur (M. Colbeau), à Bruxelles età Louvain sur les fleurs du yéble (sambucus ebulus, L.). 10. S. Chrysidiformis. Esp. —— Observé sur les mon- tagnes des bords de l’Ourthe près de Liége, par M. Carlier. Très-rare. 11. S. Hylœiformis. Lasp. — Observé à Bruxelles par M. Wesmael. M. De Selys en a pris un exemplaire à Ro- chefort (province de Namur) vers le 20 juillet sur les espaliers d’un jardin en terrasse exposé au soleil. Se pose sur les ronces. 12. S. Spheciformis. H. -— Observé aux environs de Colonster dans la vallée de l’Ourthe sur les trones du saule marceau. Assez commun à la fin de juin dans les taillis de saule aux environs de Ciney. Observé également à Bruxelles et à Louvain. Rare. 13. S. Asiliformis. F. Sur le tronc des peupliers d'Italie à la fin de juin à Liége, Bruxelles, Arlon. Rare. M. De Selys l’a pris une seule fois à Longehamps sur Geer en Hesbaye, sur les fleurs du statice. Rare. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 37 La chrysalide a été trouvée dans un tronc de peuplier, environ à 4 pieds du sol, près de Louvain par M. de Fré. Chenille dans les racines des peupliers. 14. S. Apiformis. L. (1) — Commun sur les troncs de peuplier en juin et juillet. Très-rare en Hesbave. Chenille dans les racines des peupliers et des saules. TRIBU, 2. — SPINGINA. G. MACROGLOSSA. Ochs. Bdv. 15. M. Fusciformis. L. Fabr. Hubn. — Voltige à l’ardeur du soleil sur les collines arides à la fin de mai et au com- mencement de juin. On le trouve aussi dans les jardins sur le lilas, le syringa, le rhododendron, etc. Dans le Grand-Duché cette espèce parait dès le 10 mai et se rencontre de nouveau en juillet. Chenille en automne sur le caille-lait jaune (galium ve- rum, L.) et le chevrefeuille (lonicera periclymenum, L.). 16. ME. Bombyliformis. Fabr. Hubn. — Un peu moins commun dans les diverses parties de la Belgique, que le fusciformis. I se trouve dans les mêmes localités et à la même époque. Il a été observé une fois en Hesbaye, dans un jardin, butinant sur les fleurs du lilas. Observé à Louvain, dans les prairies en fleurs. Chenille en automne sur la scabieuse des champs (sca- biosa arvensis, L.) et sur les Iychnis (l{ychnis dioica et L. sylvestris, Hope.). 17. M. Stellatarum. 1. —Trés-commun dans les jar- (1) Le S. Bembiciformis, Ochs. qui est commun sur les troncs de saule en Angleterre aurait été trouvé en Belgique selon quelques auteurs. Nous ne l'avons par eucore rencontré. 38 ANNALES dins et sur les collines aux mois de mai et de septembre et même pendant presque toute l’année. En hiver il se réfugie dans les appartements où il vit assez longtemps. Dans les jardins il butine de préférence sur les jasmins, les gevanium et les véroniques. Chenille en août et septembre sur le caille-lait jaune (ga- lium verum, L.), la stellaire (stellaria holostea, L.), la ga- rance (rubia tinctorum, L } et Ja reine des bois (scabiosa succisa, L.). G. DEILEPHILA. Ochs. Bdo. (1! 13. D. Nerii. L. — Observé en septembre et octobre à Bruxelles, Liége, Louvain, Namur, sur le laurier rose. Cette espèce ne se multiplie pas chaque annéeen Be'gique. Elle n’y arrive qu'apportée du midi de la France par des causes accidentelles, mais sans doute athmosphériques, car lorsque sa chenille paraît, c’est généralement en grand nombre. En 1855 et 1856 elle a été commune dans pres- que toute l’Europe tempérée. Chenille en août et septembre sur le laurier rose (ne- rium oleander, L.). Dans nos contrées on l’a également observée sur la petite pervenche (vinca minor, L.). 19. D. Elpenor. L — Vole en juin sur les fleurs d'oranger, de chevrefeuil'e et de rhododendron. Commun. Chenille en août et au commencement de septembre sur plusieurs espèces d’épilobe (E. montanum, hirsutum, molle, etc.), la salicaire ({ythrum salicaria, L.), le grate- ron (galium aparine, L.), sur le caille-lait jaune et la vigne. (1) Pterogon Ænotheræ, F. Bd», observé en Hollande. d'apres M. De Graaf et en Lorraine, d'apres M. Hollandre. Vole en juin. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 39 20. D. Porcellus. L. — Vole en juin et septembre sur les fleurs de rhododendron, de chevrefeuille etc. Assez commun en Condroz et en Ardenne; rare en Hesbaye. Se rencontre aussi près de Louvain et de Bruxelles. Chenille en août et au commencement de septembre sur le caille-lait jaune et ’épilobe (epilobium montanum, L.) et sans doute sur d’autres espéces du même genre. 21. D. Celerio. L. — 11 est probable que cette espèce n’est pas véritablement indigène, ma:s qu’elle nous arrive d'Afrique ou du midi de la France comme le D. neru, et souvent dans le même temps, puis comme lui elle disparait presque toujours l’année suivante. A ces époques d’appari- tion accidentelle, elle est parfois assez répandue. Elle a été assez commune aux environs de Tournay en septem- bre 1839. On l’a observée à Dinant en 1846 (M. Mathieu), à Bruxelles en 1854 (MM. Charlier et Decleene). Elle a été trouvée une seule fois à Louvain. Vole aussi en juin. Chenille à la fin de juillet et en août sur la vigne et le caille-lait jaune. 22. D. Lineata. F. — Il n’est pas certain que cette espèce soit réellement indigène. On l’a prise deux fois aux environs de Huy et une fois près de Bruxelles. Elle pour- rait nous arriver comme le celerio et le neru. Vole en septembre. Chenille à la fin de juillet et en août sur le caille-lait jaune, le laiteron des champs (sonchus arvensis, L.) et peut-être aussi sur la vigne. 23. D. Galii. F. — Observé dans les différentes parties du pays, mais y est généralement rare. M. De Selys l’a vu voler en plein jour sur un champ de trèfle en fleurs au commencement de septembre en Hesbaye. Il parait une première fois en juin. —S 40 ANNALES Chenille en août sur la garance et le caille-lait jaune. 24. D. Euphorbiæ. L. -— Se trouve en juin et en septembre sur les collines arides, notamment sur les bords de la Meuse, mais rarement aux environs de Louvain. Vole sur le chevrefeuille, la saponaire, les petunia. On trouve souvent la variété dont les ailes supérieures ont en dessus le fond fortement lavé de rose. Var. Heuoscoriz. M. De Selys donne ce nom à une va- riété élevée de chenille à Halloy par un de ses fils et qui se distingue du type par l'absence de bande noire anti- marginale aux secondes ailes. Chenille en août sur plusieurs espèces d'euphorbe, no- tamment sur les euphorbia esula, helioscopia et cyparis- sis. G. SPHINX. Z. O0. Bdv. 25. S. Ligustri. L. —- Commun sur les fleurs d’oran- ger, le chevrefeuille et le lilas, à la fin de mai et en juin. Chenille en août et septembre sur le lilas, (syringa vulgaris, L.), le troëne (ligustrum vulgare, L.), le frêne (fraxinus excelsior, L.) et sur la spirée (spiræa salicifo- ha, L.). 26.S. Convolvuli. L. —— Dans les jardins en juin et septembre. Quelquefois commun, d’autres fois fort rare.On le trouve posé sur les troncs d’arbre et sur les clôtures. Vole le soir sur les datura, les belles de nuit, les pétunia et le chevrefeuille. Ïl a été très-commun à Louvain en 1846 (de Fré) à Longchamps 1856. (De Selys). * Chenille en juillet et en août sur le liseron (convolvulus arvensis, L.), la belle de jour (mirabilis jalapa, L.) et DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 41 quelques espèces d’ipomea cultivées dans les Jardins. 27. S. Pinastri. L_ —Commun dans les bois de pins que la chenille dévaste quelquefois. Vole en juin et juil- let sur les fleurs de chèvrefeuille. On le trouve ordinai- rement sur le tronc des pins. Il est devenu assez commun dans presque toute la Bel- gique depuis qu'on y a multiplié les plantations de coni- fères. Chenille à la fin de juin et au commencement de juillet sur les pins et les sapins. G. ACHERONTIA. Ochs. Bar. 28. A. Atropos. L. —— Peu commun. Les individus de cette espèce s’introduisent quelquefois dans les ruches à miel. Ils paraissent quelquefois en mai, mais ordinairement en septembre, octobreet novembre. Volent le soir en faisant entendre un petiteri bien distinct. Souventonles prend dans les maisons où ils sont attirés par la clarté des lumières. M. Frein, de Namur, en possède une variété de teinte très-pâle. Chenille en août et septembre sur la morelle (solanum nigrum, L.), la pomme de terre (solanum tuberosum, L.), la douce-amère (solanum dulcamara, L), le fusain (evony- mus europœus, L.), le jasmin (jasminum officinale, L.) et le prunier. G. SMERINTHUS. Latr. Bdv. 29. S. Tiliœæ. L. — Assez commun au mois de mai et en juin sur les troncs des ormes et des tilleuls. Vole sur le chévrefeuille. M. Donckier possède une variété roussätre presque sans taches en dessus. 42 ANNALES Cette espèce varie beaucoup quant à la grandeur des taches et à la teinte des ailes. Tantôt ces laches sont rous- ses sur un fond pâle, tantôt elles sont verdâtres sur un fond roux. M. de Fré possède ces diverses variétés. Chenille à la fin d'août et en septembre sur les tilleuls, l’orme et aussi, dit-on, sur le maronnier d’Inde. 30. S. Ocellata. L. Commun. Parait en mai et juin. On se le procure aisément en élevant sa chenille qui vit à la fin d’août et en septembre sur les saules, le pêcher, le pommier. L’insecte parfait se trouve ordinairement sur les troncs des saules. 31. S. Populi. L_ — Commun en mai et juin sur les troncs des différentes espèces de peuplier. Quelquefois dans les herbes parmi les broussailles. Var. Rurescexs , (De Selys), à fond roussâtre pâle, res- semblant un peu au Sm. quercûs du midi. Varie beaucoup quant à la taille et à la teinte des ailes. M. de Fré à obtenu d’éclosion des variétés d’un ton rous- sâtre très-décidé et d’autres d’un cendré très-pâle à des- sin presque nul. Chenille à la fin d'août et en septembre sur les peu- pliers et les saules. TRIRBU 3. — ZYGÆNINA. G. ZYGÆNA. Fab. Latr. Pdr. 32. &. Ærifolii. Esp. — Très-commun en juin et au commencement de juillet dans les prairies et surtout dans les prés humides. Vole à Pardeur du soleil. Var. Oro, H., à taches confluentes. Cette variété n’est pas constante, les individus très-bien marqués sont assez DE LA SOCIÉTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 43 rares. Ce sont ces derniers que M. De Selys avait nommé loniceræ var. minoides (Énumér. pag. 6.). M. De Selys a pris également à Longchamps un exem- plaire qui offre sur un des côtés de l'abdomen un demi anneau rougeàtre au deuxieme segment. Ce ne peut être qu’une anomalie individuelle et non un hybride avec le Z. peuceduni ou avec une autre espèce à anneau rouge, puisqu'on ne rencontre aucune de ces espèces en Bel- gique. Chenille sur le chèvrefeuille et les trèfles jaunes (trifo - lium filiforme, campestre et procumbens, L.). 33. Z. Loniceræ. Esp. — Assez commun en juillet dans les clairières herbues des bois secs en Ardenne et aux environs de Ciney. Il est facile de confondre cette es- péce avec le Z. trifolu. Vole au soleil, et se pose souvent sur la scabieuse. C’est le Z. loniceræ que M. De Selys avait pris pour le Z. trifolii dans son Énumération de 1845. Chenille sur le trèfle, le lotier cornieulé et l'hippocre- pis comosa. 34. &. Filipendulæ. L. — Très - commun dans les prairies sèches à la fin de juin et en juillet. M. De Selys Va pris abondamment sur les dunes d’Ostende au com- mencement d'août. Il y est d’une très-grande taille. On rencontre, au contraire, dans les bois secs du Condroz des exemplaires très-petits qui imitent le Z. hippocrepidis. Se pose surtout sur les fleurs de scabieuse. Var. taches postérieures confluentes (M. de Fré.) Chenille au commencement de mai sur la filipendule (spiræa filipendula, L.), le trèfle, la véronique (veronica officinalis, L.), le pissenlit (taraxacum dens leonis, Desf.), la piloselle (kteracium pilosella, L.), et sur le briza me- da, L. A ANNALES 35. &. Hippocrepidis. Ochs. (1) — M. De Selys a con- staté son existence en Belgique depuis la publication de son Énumération par l’examen d'exemplaires pris à Neuf- chateau (Luxembourg) par M. Warlomont. M. Dutreux, en signalant cette espèce dans le Grand- Duché, dit qu’elle y est commune pendant toute la belle saison dans les prés et clairières bien exposés au soleil. M. de Fré en a pris deux exemplaires sur les rochers le long de la route de Dinant à Philippeville, le 16 août 1851. Chenille sur l'hippocrepis et le faux réglisse (astragalus glycyphyllos, L.). G. SYNTOMIS. Jlig. Bdv. 36. S. Phegen. L. — Se montre à Louvain en juin et juillet sur les anciens remparts (M. de Fré.) Vole à l’ardeur du soleil. C’est une espèce méridionale qui en France et en Belgique se trouve comme égarée dans quel- ques localités restreintes. Chenille sur le pissenlit (faraxacum dens leomis, Desf.). G. PROCRIS. Fab. Bdv. 37. P.Statices. L. — Très-commun en juin et juillet, surtout dans les prairies humides. On en trouve des va- riétés plus petites à coloration bleuâtre que les natura- listes allemands vendent souvent sous le nom de P. glo- bulariæ, mais dont les antennes sont conformées comme celles de P. statices. (1) Z. Onabrychis, F. des environs de Metz d'après M. Holandre. Z. Minos, Wv. même observation. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 45 Vole au soleil. Chenille sur le statice (armeria vulgaris, Willd.). 38. P. Globulariæ. Esp. — Très-rare. Un exemplaire de cette espèce a été pris à Chaudfontaine par M. Donc- kier, et un autre près de Dinant par M. Mathieu. Vole en juillet. Chenille sur le statice, la patience des prés, la globu- laire (globularia vulgaris, L.). FAMILLE I. — BOMBYCIDÉES. TRIBU 1. — LITHOSINA. G. EUCHELIA. Bdv. (1) 1. Jacoheæ. L. —— Se trouve assez communément en mai et juin volant au soleil dans les clairières des bois aux environs de Bruxelles, Louvain, Namur, Mons, etc. La chenille qui vit sur la jacobée (senecio jacobæa, L.) à la fin de juillet et en août, se transforme en terre dans une légère coque. G. EMYDIA. Bdv. 2. E. Cribrum. Lin. (} —- Se trouve vers la St-Jean (1) E. Pulchra, Wo. en Hollande d’après M. De Graaf. (2) E. Grammica, L. des environs de Metz d’après M. Holandre. — Cité également par M. De Graaf dans le Catalogue des lépidoptères de Hol- lande. 16 ANNALES sur les chardons surtout sur les C. nutuns et acanthot- des, L. Observé par M. Tenstedt en €ampine au mois d'août. La chenille file une coque grise d’un tissu serré. G. LITHOSIA. Latr. Bdv. 3. LL. Rubricollis. Lin. -— Assez commun dans les bois aux environs de Bruxelles, Louvain, Mons, Liége, à la fin de mai et en juin. La chenille vit en automne sur les lichens des chênes et des hêtres. Elle se chrysalide avant lhiver, et diffère en cela des chenilles des autres espèces du même genre, qui ne se métamorphosent qu'au printemps. 4. L. Quadra. F. — Serencontre communémentdans les bois en juillet. Var. à. Les extrémités des ailes supérieures sont jaunes au lieu d’être noirâtres. Trouvée par X{. Fologne à Groe- nendael. La chenille parait à la fin de mai et au commencement de juin sur les hêtres dont elle ronge indistinctement les feuilles et les lichens. 5. L. Griseola. H. — Commun aux environs de Bruxelles, Liége, Namur, ete., en juillet et au commen- cement d'août. Chenille en juin. 6. L. Complana. L. — Peu commun dans les envi- rons de Bruxelles, Liége, Mons, ete., à la fin de juillet et au commencement d'août. Chenille sur les lichens des sapins en mai. 7. L. Complanula. Bdv. — Très-rare. En juin. Trouvé dans la forêt de Marlagne près de Namur et aux environs de Liége. DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. A7 8. L. Depressa. Esp. — Peu commun dans les bois, à la fin de juillet et au commencement d'août. Sur les troncs des hêtres dans la forêt de Soignes. 9. L. Helveola. Ochs. — Peu commun en même temps et aux mêmes endroits que le depressu. 10. LH. Luteola. H. 0. B. — Plusieurs exemplaires de cette espèce ont été pris dans les dunes d’Ostende le 2 août 1857 par M. E. Fologne. 11. LH. Umita.H.(1) — Très-rare. Trouvé en juiilet dans la forêt de Marlagne par M. Pôlet de Faveaux. . 12. L. Aureola. H — Commun à la fin d'avrilet au commencement de mai dans les bois des environs de Bruxelles, Louvain, Mons, Liége, etc. 13. L. Muscerda. H. — Assez rare. Dans les prés et les bois humides en juillet et au commencement d'août. A Scheut près de Bruxelles, à Nerlinnes près Tirlemont et en Campine. 14. L. Rosea. F. — Commun dansles bois à la fin de juin et en juillet. Var. à ailes supérieures jaunes, trouvée par M. Andries à Boitsfort le ΰ juillet. Var. La ligne sinuée des ailes supérieures présente un développement tres-sensible à lextérieur et se ratta- che aux points parallèles de l'extrémité de ces mêmes ailes; trouvée par M. Fologne à Groenendael le 22 juil- let. Chenille en mai se nourrissant des lichens croissant sur les chênes et les hêtres. 15. L. Mesomella. L. — Commun dans les bois en juin et juillet. La chenille parait en mai. (13 L. Luleolu, H.de Hollande d'apres M. De Graal. 18 ANNALES G. SETINA. Steph. Bd. 16. S. Errorea. H -- Commun dans les endroits secs et sur les talus des chemins à la fin de juin, juillet et en août. La chenille se chrysalide entre les racines pres de la sur- face de la terre. G. NACLIA. Bdv. 16. N. Aneilla. L. — Assez commun en juillet sur les collines et les montagnes arides de l’Ardenne, du Condroz et des environs de Namur où il vole avec rapidité pendant le jour. G. NUDARIA. Steph. Bdv. 18. N. Senex. H. — Très-rare. Trouvé dans les prés humides à Scheut le 14 juillet par M. Fologne et à Schaer- beek par M. Melisse. 19. S. Mundana. L. (1) — Rare dans les bois rocail- leux. Trouvé au commencement d’août par M. Colbeau à Laroche et à Namur. Pris aussi aux environs de Liége. TRIBU. 2. — CHELONINA. G. CALLIMORPHA. Latr. Bar. 20. €. Dominula. L. — Assez rare dans les bois à la fin de juin et en juiilet dans la forêt de Soignes et aux envi- rons de Namur, Dinant et Liége où il vole pendant le jour. La chenille hiverne et a acquis tout son développe- (1) N. Murina, Esp. de Hollande d'apres M. De Graaf. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE 49 ment vers la fin d'avril et en mai. Elle vit sur diverses plantes basses, l’ortie blanche ({amium album, L.), le cy- noglosse (cynoglossum officinale, L.), et se trouve aussi sur le saule (salix alba, L.). Plusieurs chenilles se chrysalident parfois dans une co- que commune. 21. €. Hera. L._ — Vole communément dans les ter- rains rocailleux des environs de Dinant, Namur, Roche- fort, Spa et Liége au mois d'août. La chenille hiverne et se trouve comme celle du domi- nula en avril ei mai sur le cynoglossum officinale et autres plantes. G. NEMEOPHILA. 54. 22. N. Russula. L. — \ssez commun dans les bruyè- reset les herbages élevésdes bois ; setrouve dans la forêt de Soignes et aux environs de Dinant. Spa, Mons, Liége, etc. La chenille hiverne et acquiert tout son développement en mai. Elle vit sur la scabieuse des champs (scabiosa arven- sis, L.) et sur le pissenlit (taraxacum dens leonis, Desf..). 23. N. Plantaginis. L. — Assez commun à Ja fin de mai et au commencement de juin dans les bois et les taillis. Il vole pendant le jour. Var. Hosrira, W. Boitsfort, Dinant, Liége, Mons, Enghien. La chenille hiverne et se trouve en avril et au com- mencement de mai sur diverses espèces de plantain. G. CHELONIA. Latr. 2%. €. Villiea. L. () — Rare dans les bois au com- (1) C. Civica, H. du nord de la France. C. Aulica. L. de Metz selon M. Holandre. C. Matronula, L. de Metz, id. C. Fasciata, Esp. de Hollande selon M. De Graaf. { 50 ANNALES mencement de juin à Maelderen, Namur, Dinant, Liège. I vole pendant le jour. La chenille hiverne et se trouve au commencement de mai sur plusieurs plantes potagères entre autres sur lépi- nard. Elle vit aussi sur l’ortie, le mouron (anagallis arvensis, L.), l'orme, etc. Elle a été trouvée en grande quantité dans les dunes d’Ostende par M. Breyer. 25. €. Caja. L. — Commun en juillet dans toute la Belgique. Var. À. Bdv. à ailes inférieures jaunes, trouvée à Di- nant par M. Colbeau. Var.B. Bdv. à ailes inférieures noires, trouvée en Cam- pine par M. A. Seghers. Chenille paraissant à la fin de mai et au commence- ment de juin sur beaucoup de plantes, les orties, quel- ques chicoracées, le lamium album, etc. 2%. ©. Hehe. L. — Un seul exemplaire de cette es- pèce a été trouvé dans les environs de Virton par M. De Selys. La chenille hiverne et se trouve en avril et au com- mencement de mai sur la millefeuille, le seneçon, le mouron et beaucoup d’autres plantes herbacées. G. ARCTIA. Latr. Bdv. 27. À. Fuliginosa. L. —— Assez commun dans toute la Belgique. Il vole quelquefois au soleil à la fin d'avril et en mai et plus tard en septembre. Les chenilles de la première génération acquièrent toute leur taille en automne et se trouvent pendant tout l'hiver et jusqu’au commencement d'avril; celles de la deuxième DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. sl génération se rencontrent en juin sur l’ortie, le plantain et autres plantes basses. . Elles se métamorphosent dans les crevasses des arbres et des murs. 28. A. Lubricipeda.F. — Commun dans toute la Belgique, dans les lieux découverts, au commencement de juillet. Cette espèce varie depuis l’orangé jusqu’au blanc. La chenille vit sur lortie, diverses autres plantes, le sureau, etc. Elle se chrysalide à la surface de la terre dans un tissu léger. 29. A. Urtiecæ. Esp — Peu commun, se troue dans les lieux découverts en mai et au commencement de juin, à Schaerbeek, Auderghem et Uccle près Bruxelles, ainsi qu’à Louvain et à Maestricht. Sa chenille parait en août et en septembre sur l’ortie et autres plantes. Elle se chrysalide comme la précédente. 30. A. Menthastri.F. — Commun dans les endroits découverts en mai et juin. Chenille en août sur le lamium album et sur le polygo- num hydropiper, L. Elle se chrysalide à la surface de la terre ou sous les mousses au pied des arbres. 31. A. Mendiea. L. — Peu commun. Dans les bois d’Auderghem, Boitsfort, Walcourt, Mons, Liége, etc. La © vole parfois au soleil. La chenille vit en juillet, sur la tanaisie (tanacetum vul- qare, L.), l'ortie blanche (lamuun album, L.) etc. 53 ANNALES TRIBU 3. — LEPARIDINA. G. LIPARIS. L. Ochs. Bdo. 32. L. Monacha. L. — Lesindividus de cette espece sont assez Communs au mois d'août dans la haute fu- taie. Ils varient beaucoup de taille. On les trouve ordinairement appliqués contre les trones des arbres dont le feuillage sert de nourriture à la che- nille. Le a vole quelquefois en plein jour. Var. OErmors. (Breyer). Trouvée par M. le docteur Brevyer ; elle est toute noire, avec le bord rouge du corps à peine visible et une série de taches blanches paralleles au bord externe des aîles supérieures. La chenille se rencontre au mois de juillet sur les hêtres, les chênes et les sapins dont elle ronge indistinetement les feuilles et les lichens et se chrysalide dans les rides de l'écorce de ces arbres. 33. L. Dispar. L. — Ce lépidoptère est un de ceux qu’on rencontre le plus abondamment en Belgique depuis la fin de juillet jusqu’à la fin du mois d’août, excepté dans les bois, où il ne se trouve qu’accidentellement. Il varie plus encore que le précédent quant à la taille. Le & vole avec rapidité pendant le jour. M. Fologne en possède une variété mâle presque blan- che. Une autre variété du même sexe est, au contraire, tout à fait noire (Var. nigra. De Selys). Une troisième variété femelle prise par M. de Fré a le corps et les quatre ailes d’un gris-souris pâle avec le des- sin presque oblitéré. MM. J. De la Fontaine et de Fré possèdent chacun un hermaphrodite de cette espèce; l’un a été rencontré aux DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. #3 environs d’Ostende, l'autre aux environs de Louvain. Chenille extrêmement commune à la fin du mois de juin et au commencement de juillet sur l’orme, le peu- plier, le tilleul, les arbres fruitiers, etc.; elle se chrysalide ordinairement dans les rides de écorce des arbres ou sous les chaperons des murs. 34. LL. Salieis. L. — Très-commun au mois de juillet dans toutes les localités où croissent des saules ou des peu- pliers dont les feuilles nourrissent la chenille. Celle-ci a acquis son entier développement dans le cou rant du mois de juin ; elle forme sa coque entre deux ou plusieurs feuilles qu’elle réunit au moyen de quelques fils. 35. L. Auriflua. F. — Très-commun au mois de Juil- let. Il répand une odeur de muse très-prononcée. Les chenilles de cette espèce vivent en société et pas- sent l'hiver dans une toile commune ; elles ont acquis toute leur taille au mois de juin. On les rencontre abondamment à cette époque sur l’aubépine, le chêne, les arbres frui- tiers, etc.; elles se chrysalident entre les feuilles ou entre les branches de ces arbres. 36. L. Chrysorrhæa. L. —Moins commun que l’au- riflua, au mois de juillet et au commencement d’août. Sa chenille a les mêmes mœurs et la même nourriture que sa congénère et se rencontre à la même époque. Toutefois, d’après les observations de MM. Breyer et Fologne, au lieu de vivre en société pendant l'hiver sous une toile commune comme celle de lauriflua, chacune des chenilles de la chrysorrhœa est renfermée dans une petite coque particulière. G. DEMAS. Steph. 37. D. V.-Nigrum.F. — Rare en Belgique : il vit dans 54 ANNALES les bois à la fin de juin et au commencement du mois de juillet. Quelques exemplaires ont été trouvés dans la forêt de Soignes et aux environs de Mons, de Louvain et de Liége. Sa chenille hiverne; on la rencontre en juin sur le chêne et sur le hêtre. Elle se métamorphose entre les feuilles de ces arbres. On l'élève difficilement en cap- tivité. 38. D. Pudibunda. L. — Commun dans les bois et les bosquets depuis la fin d'avril jusqu'au milieu de juin. Sa chenille se rencontre fréquemment à la fin de sep- tembre et pendant la premiere moitié d'octobre sur le hé- tre, le chêne, le saule, etc. Elle se chrysalide entre les feuilles ou les bifurcations des branches. 39 D. Fascelina. L. —— Assez commun dans cer- taines localités, notamment à Ostende, rare dans d’autres. Plusieurs exemplaires de cette espece ont été pris à Liége, aux environs de Bruxelles, à Thuin, etc. Le papillon vole quelquefois pendant le jour. Les chenilles de cette espèce passent l’hiver en société, et se dispersent ensuite. On les trouve, ayant atteint toute leur accroissement, sur le genêt, le saule marceau et diverses plantes herbacées dans le courant du mois de mai. Elles se chrysalident entre les feuilles des plantes dont elles se nourrissent. 40. D. Coryli. L. — Assez commun dans les bois et les taillis aux mois de mai et de juin, puis en août. Sa chenille se métamorphose dans les feuilles du hêtre, du chêne et du noisetier dont elle fait sa nourriture. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 55 Elle a deux générations; la première se rencontre en juillet, la deuxième au mois de septembre et au com- mencement d'octobre. G. ORGYA. Bd. 4 ©. Antiqua. L. —— Très-commun en juin et juil- let, puis à la fin de septembre et au commencement d'oc- tobre. Le & vole rapidement pendant le jour. La @ est aptere; elle dépose souvent ses œufs, comme celle de l'espèce précédente, sur l’aulne, le rosier, les ar- bres fruitiers et beaucoup d’autres plantes. 42. ©. Gonostygma. L. — Rare à la fin de septembre aux environs de Bruxelles, de Mons, de Liége, etc. Le & vole avec rapidité pendant le jour. 1 La ® est aptère; elle dépose ordinairement ses œufs sur la surface extérieure de sa coque. La chenille vitsurle prunellier, lenoisetier,le chêne, etc.; elle se chrysalide entre les feuilles de ces arbres. Cette chenille comme celle de l’'antiqua ne semble avoir aucune période fixe de reproduction. Les individus de ces deux espèces hivernent comme œuf, comme chenille ou comme chrysalide. TRIBU 4. — BOMBYCINA: G. BOMBYX. F. Latr. Bdv. 13. B. Neustria. L. —— Commun au mois de juillet dans les haies et les buissons; les femelles déposent leurs œufs en anneaux circulaires autour des branches. Cette espèce présente plusieurs variétés remarquables. L'une d'elles appelée quercina par M. De Selys, a les 56 ANNALES quatre ailes d’un jaune clair: les supérieures présentent deux lignes transverses d’un brun foncé. M. De Selys cite encore une autre variété à laquelle il applique la dénomination de confluens, et qui diffère des exemplaires ordinaires en ce que les deux lignes trans- verses des ailes supérieures sont confluentes au milieu. M. Fologne possède une variété chez laquelle la bande centrale des ailes supérieures est incomplète, et est rem- placée par une tache triangulaire. La chenille vit en société jusqu'à l’âge adulte. On en trouve communément au mois de juin sur presque tous les arbres fruitiers ; elle se chrysalide entre les feuilles des plantes dont elle se nourrit. 44. B. Castrensis. L. — Rare au mois de juillet dans les grands bois. Sa chenille vit en société jusqu’à l’âge adulte et se chry- salide entre les feuilles des arbres ou des plantes basses. On la rencontre au commencement de juin sur le chêne, le bouleau, l’helianthemum vulgare, l'euphorhia cyparissias, etc. 45. B. Lanestris. L. (1) — Cette espèce est rare en Belgique ; on la rencontre en octobre dans les grands bois. Les individus retardés n’éclosent qu'à la fin de mars et au commencement d'avril. On en a pris quelques exemplaires aux environs de Liége. Sa chenille vit en société dans une tente commune ; il faut la chercher à la fin de mai et au commencement de juin sur l’aubépine, le prunellier, le cerisier, etc. 4.B. Processionea. L. — Commun dans certaines localités, rare dans d’autres. Cette espèce se rencontre le (1) B. Everia, F. des environs de Metz. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. #7 plus ordinairement au mois d’août sur les troncs des chênes; les individus retardés n’éclosent qu’au mois de juin sui- vant. On l’a prise à Dilbeek près de Bruxelles, à Malde- ren, à Mons, dans la Hesbaye, etc. Les chenilles de cette espèce demeurent en société toute leur vie dans une tente commune; mais chacune se trans- forme dans une coque particulière. On les trouve sur le tronc ou dans les branches des chênes à la fin de juin. 47. BB. Cratægi. L. — Rare ; au mois de septembre dans les haies et les buissons. On a rencontré cette espèce aux environs de Louvain, de Wavre, de Liége, de Bruxelles, etc. Sa cheniile vit en société dans le jeune àge ; on la trouve parvenue à tout son développement au commencement de juin sur laubépine, le prunellier, etc. Elle file sa coque contre le tronc de ces arbres. 48. BB. Populi. L. — Rare; au mois d'octobre et même en novembre dans les avenues et à la lisière des bois. On l’a rencontré plusieurs fois dans le bois de Soignes et aux environs de Louvain et de Liége. Chenille à la fin de juin sur le peuplier, le bouleau, le charme, etc.; on la trouve ordinairement appliquée con- tre le tronc de ces arbres, à la maniere des larves du cato- cala; elle se métamorphose dans une coque appliquée également contre le tronc des arbres. 49. BB. Dumeti. L. —_Tres-rare ; en octobre, surtout, dans les montagnes boisées. M. A. Seghers en a pris aux environs de Hasselt et M. Frein à Namur. Sa chenille éelot au printemps et se trouve avoir acquis tout son accroissement, en juillet sur le pissenlit ainsi que sur plusieurs espéces d’épervières, (hieracium). Elle se chrysalide dans un tissu très-léger à la surface de la terre. 59 ANNALES 50. B. Rubi. L —- Assez commun partout à la fin de mai et en juin. Les deux sexes volent en plein jour avec rapidité. La chenille, parvenue à toute sa taille à la fin de Pau- tomne, hiverne et se chrysalide en avril dans une coque molle placée en terre à peu de profondeur. Elle se nourrit principalement des feuilles de la ronce et du petit trèfle (&rifolium repens, L.). La plupart des individus que l’on élève en captivité pé- rissent à l'approche du printemps. 51. B. Quercüs. L. — Très-commun presque partout à la fin de juillet et au commencement d’août. Le & vole rapidement pendant le jour. Quelques femelles présentent la couleur du mâle (var. A.). La chenille hiverne; on la trouve dans son état parfait au mois de juin sur le prunellier, l’aubépine, le chêne, 1a ronce, etc. Elle se chrysalide entre les branches de ces arbres. 52, B. Trifolii. F. —Très-rare ; en juillet et au com. mencement d'août. Plusieurs exemplaires ont été pris à Rochefort et aux environs de Namur. M. Mathieu en a pris près de Has- selt. La chenille hiverne. On la trouve à la fin de mai sur le genêt et sur le trèfle. G. ODONESTIS. Germ. Bdv. 53. @. Potatoria. L. -— Tres-conrmun en juillet dans les lieux humides. Ceriaines femelles présentent les couleurs du mâle (var. AÀ.). Sa chenille hiverne. On la rencontre en juin sur diffé DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE, 59 rentes graminées à la tige desquelles elle attache sa coque. G. LASIOCAMPA. Latr. Bdv. (1) 54. Li. Pruni. L. —kRare; dans les jardins et les ver- gers à la fin de juin et au commencement de juillet. La chenille hiverne. On la rencontre parvenue à tout son accroissement au commencement de juin sur le poi- rier, le prunier et sur l’orme. Elle se chrysalide entre les branches. 55. L. Quercifolia. L. —\ssez commun dans les jar- dins et les lieux plantés de haies à la fin de juin et en juillet. La var. alnifolia (Ochs.) à été prise plusieurs fois aux environs de Bruxelles. La chenille éclot à la fin d'août et au commencement de septembre ; elle a acquis tout son développement à la fin de mai ou au commencement de juin. Elle vit sur le prunellier, le poirier, ete., et file une coque entre les branches ou les rameaux de ces arbres. 56. L. Papulifolia. F — Très-rare; dans les parcs et les avenues à la fin de juin et au commencement de juillet. Cette espèce a été prise à Bruxelles, Louvain, Na- mur, etc. Sa chenille hiverne. On la trouve, ayant atteint toute sa taille,jau mois de mai sur le peuplier d'Italie, le saule, le frêne. Elle se chrysalide entre les branches de ces arbres. 57. L. Betulifolia. F. — Très-rare ; dans les grands bois à la fin de mai. On le trouve à Liége et à Maestricht. (1) L Pini, L. de Hoïlande selon M. De Graaf. 60 ANNALES Chenilleen juillet sur le bouleau, le frêne, lepeuplier, etc. Elle se chrysalide entre les feuilles ou entre les branches. 58. L. Elicifolia. L. —— Trés-rare ; à la fin de juin. Quelques exemplaires ont été pris aux environs de Liége par M. Donckier. M. de Fré en a trouvé la chenille au bois de Soignes. Chenille au commencement de juillet sur le myrtille (vaccinium myrtillus, L.). Elle se chrysalide comme le betulifolia. TRIBU. 5. — SATURNINA. G. SATURNIA. Schr. Bd. 59. S. Carpini. Borkh. () — Serencontre dans les bois et les broussailles de toute la Belgique, en avril. La chenille est assez commune sur la ronce, le prunel- lier, le saule, etc. Elle éclot en mai et viten société dans le jeune âge. Elle se chrysalide vers la fin de juillet entre les branches des buissons. Les œufs se trouvent en groupes nombreux sur ces mêmes branches. Cette espèce reste quelquefois deux ou trois ans à l’état de nymphe. TRFIBU 6. — EUDROMIDENA. G. AGLAIA. Ochs. Bdv. 60. À. Tau. L. — Très-commun dans les grands bois à la fin d'avril et au commencement de mai. Le & vole en plein jour au soleil. La var. À. Bdv. (maris femina colore) est rare chez nous. La chenille vit sur le chêne et le hêtre (fagus sylva- NC iLe). (1) S. Pyri de Hollande selon M. De Graaf. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 61 Elle se métamorphose vers la fin d'août. au pied des arbres dans la mousse et les feuilles. G. ENDROMIS. Ochs. Bac. 61. E. Versicelora. L. — Cette espèce a été prise dans les grands bois de la plupart de nos provinces, mais elle est très-rare partout. Elle parait à la fin de mars et au commencement d'avril. Le & vole en plein jour au soleil. M. Sauveur en a pris plusieurs exemplaires cette année à Boitsfort près de Bruxelles. La chenille se trouve sur le bouleau blanc, l’orme, le charme (carpinus betulus, L.); elle vit en société pendant les six premières semaines et se chrysalide vers la fin de juillet. Les œufs sont serrés les uns contre les autres sur les branches où ils sont déposés. TRIRU 3.— HEPIALINA. G. COSSUS. £. Bdv. 62. €. Ligniperda. F. Bdv. — Commun à la fin de juin et en juillet dans toute la Belgique. La chenille vit deux ans dans l’intérieur des saules, des peupliers. des ormes, ete. Elle se chrysalide au commencement de juin dans l’in- térieur ou au pied des arbres. M. Duponchel prétend qu’on peut l’élever en la nourrissant de pommes coupées par quartiers. G. ZEUZERA. Latr. Bdv. 63. Z. Æseuli. L. — Ce papillon se trouve, mais rare 62 ANNALES ment, dans les pares et les avenues en juillet et au com- mencement d'août ; il se tient au sommet des arbres. La chenille vit dans l’intérieur du maronnier d'Inde (æsculus hippocastanum, L.), du frêne (fraxinus excel- sior, L.); elle hiverne, et acquiert son développement au printemps. Elle se métamorphose dans l’intérieur des troncs, ordinairement à une certaine élévation. G. HEPIALUS. Fabr. Bdv. 64. M. Humuli. L. — |] faut rechercher cette espèce en juillet et au commencement d'août dans les endroits humides. On l’a prise, plus ou moins rarement, aux environs de Bruxelles, de Liége, de Louvain, de Mons, etc. La chenille, comme toutes celles du genre, vit dans l’intérieur des racines, y passe l'hiver et ne se transforme qu’au commencement du printemps suivant. 65. H. Sylvinus. L. -— Très-commun dans les lieux humides des environs de Bruxelles ; ainsi qu'à Liége, Louvain, Mons, etc. Il paraît en août et quelquefois, mais rarement, en octobre. Cette espèce varie beaucoup par la taille et la couleur des ailes. On peut citer une variété du mäle ayant plu- sieurs petits points obscurs au centre des ailes supérieures, et une seconde variété du même sexe qui est de la couleur des femelles. 66. IH. Lupulinus. L. — Cette espèce est rare en Bel- gique. Elle a été prise en juin aux environs de Bruxelles, de Louvain et de Liége. 67. IH. Hectus. L. — Se trouve très-communément en Juin et en juillet dans une grande partie de notre pays. M. Fologne a remarqué que le mâle répand une odeur aromatique fortement prononcée. DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 63 M. Hyp. Coubeaux à pris aux environs de Bruxelles une jolie variété du mâle ayant aux ailes inférieures des taches argentées et allongées entre les nervures. MRIEU &$. — PSYCMNINA. G. PSYCHE. Schr. Bdr. 68. BP. Albida. Esp. (1) — Espèce très-rare dans notre pays, rencontrée en juin aux environs de Liége. G. FUMEA. Sfeph. (Psyche. Bdv.). 69. F. Calvella. Ochs. — Ce papillon éclot à la fin de juin. Il se trouve assez communément dans les bois des environs de Bruxelles, de Louvain, de Liége, etc. La chenille est également assez abondante à la fin de mai sur les hêtres et les chênes. 70. F. Nitidella. Hubn. — Commun en juin dans les bois du Brabant et de la province de Liége. Chenille au commencement de mai sur le hêtre et le chêne. 71. F, Pulla. Esp. — Cette espèce parait locale. Elle a été prise communément au mois de mai en certains en- droits des environs de Liége, de Louvain, de Mons et de Bruxelles. Le & voleen plein jour sur les prairies ; la femelle, comme celle des autres espèces du même genre, est ap- tère. (1) P. Graminella, W®. du nord et de l’est de la France : envirors de Metz. P. Plumigerella, Bdv. du nord de la France selon MM. Boisduval et Du- ponchet. 67 ANNALES Les chenilles des deux genres précédents vivent et se transforment dans des fourreaux portatifs ; on doit les cher- cher sur les troncs et les feuilles des arbres. TRIBU 9. — LIMOCADINA. G. LIMACODES. Latr. Bdbv. 72. LL. Asellus. F. — M. Fologne a découvert cette es- péce si rare jusqu'aujourd’hui, dans la forêt de Soignes et dans presque tous les bois qui en dépendent ; il l'a prise abondamment en certains endroits depuis la fin de juin jusqu’à la mi-juillet. La chenille doit vivre sur le hêtre. 73. LL. Testudo. F. —"Îrès-commun en juin dans les bois. Les deux sexes volent en plein jour. Cette espèce varie beaucoup pour la teinte des ailes. On trouve des males dont les ailes supérieures ont la couleur de celles des femelles. Chenille sur le hêtre et le chêne à la fin de Pété. TRIBU 10. — PLATYPTERYGINA. (Gi. CILIX. Leach. Bde. 74. €. Spimula. 1. —— Se trouve en mai et en août dans les haies et les buissons des environs de Bruxelles et de Liége; il n'est pas commun. La chenille vit sur le prunellier et Paubépine (cratægus oxyacantha, L.), en juillet et en septembre. G. PLATYPTERYX. Lasp. Bdo. 75. P. Lacertula. I. -— Espèce rare paraissant ordi- nairement au commencement de juin et août, mais se DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 65 rencontre également à d’autres époques. Elle a été prise aux environs de Bruxelles, de Louvain et de Liége. Chenille en juillet et en septembre sur le bouleau Les espèces du genre platypleryx paraissent deux fois dans le courant de la même année ; leurs chrysalides sont placées sur les arbres, entre des feuilles réunies par quel- ques fils. 76. P. Sicula. H — Très-rare. Observé en Brabant dans le mois de juillet par M. Wesmael. Chenille en mai sur le bouleau et le chène. 77. P. Curvatula. Lasp. — Se rencontre en juin et en août dans les plantations d’aunes (alnus glutinosa gærtn). Assez rare dans le Brabant, à Mons, à Liége; plus com- mun dans certaines parties de la Campine. Chenille sur laune au mois de juillet et à la fin de sep- tembre. 78. P. Faleula. H. —- Commun à la fin de mai et au commencement (le juin, e& une seconde fois en août ; quel- quefois aussi on le rencontre vers la fin d'avril. On le trouve surtout dans les endroits humides. La chenille vit sur l’aune, le bouleau, le chêne ; elle se métamorphose en juillet et à a fin de septembre. 79. P. Haumula. Esp. — Cetie espèce vole en plein jour dans les bois, en mai et en août. Elle à été prise, mais rarement, dans diverses parties du pays : Bruxelles, Liége, Mons, Laroche, ete. La chenille vit sur le chêne et le bouleau, elle atteint tout son développement en juillet et à la fin de septembre. 80. P. Unguieula. H. — Comme l’espèce précédente, elle vole au soleil en plein jour dans les bois. Elle est assez commune à la fin d'avril et en mai, et une seconde fois en août dans les bois du Brabant, mais elle parait rare dans les autres provinces. 66 ANNALES Chenille en juillet et à la fin de septembre sur le chêne et le hêtre. TRIBU 11. — NOTODONTINA. G. DICRANURA. Latr. Bdv. 81. D. Bicuspis. H — Espèce très-rare découverte en juin aux environs de Liége par M. Donckier. La chrysalide, comme celles des autres dicranura, se trouve dans les crevasses des troncs d'arbres, enfermée dans une coque en partie formée de l'écorce contre la- quelle elle est fixée. M. Donckier l’a détachée du tronc d’un jeune chêne. 82. D. Bifida. H. — Se rencontre çà et là contre les troncs d'arbres en avril et en mai et quelquefois jusqu’en août. La chenille en juillet sur le peuplier et le bouleau. 83. D. Fuscinula. H. — Espèce très-rare découverte aux environs de Liége par M. Donckier. Elle parait en mai. M. Donckier a élevé plusieurs fois les chenilles qu’il avait recueillies sur le saule marceau ; les caractères con- stants qu’elles présentent ne permettent pas, selon lui, de regarder le fuscinula comme une simple variété d’une autre espèce. 84. D. Fureula. L. — Ïlse rencontre dans la plupart de nos prairies, mais peu communément, aux mêmes époques que le hifida. La chenille vit sur le peuplier et le saule marceau. 85. D. Erminea. Esp. — On le trouve à la fin de mai et au commencement de juin dans les bois des diverses parties du pays. Il est commun dans la province d’An- vers, aux bords du Rupel. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 67 La chenille se trouve en septembre sur le tremble et le peuplier. 86. HD. Vimula. L. —— Assez commun en mai et en Juin dans les campagnes de toute la Belgique, appliqué contre les troncs d'arbres. La chenille se trouve en septembre sur le saule et le peuplier ; lorsque l’on veut s’en emparer, elle lance une liqueur âcre par une ouverture située sur le cou. G. HARPYA. Ochs. Bdv. 87. H. Fagi. L. — Cette espèce est rare en Belgique. On la prend en juin dans les bois. La chenille vit sur le trèfle; elle se chrysalide vers le commencement d'octobre entre des feuilles à la surface de la terre. 88. H. Milhauseri. F. — M. Donckier a pris cette espèce au mois de juin dans les bois montagneux entre la Meuse et l’Ourthe. Elle y est très-rare. La chenille vit sur le chêne et le bouleau. La chrysa- lide est attachée aux troncs de ces mêmes arbres. G. ASTEROSCOPUS. Bd. 80. A. Cassinia.F. (1) — Ce papillon éelot à la fin d'octobre et au commencement de novembre; parfois on retrouve au printemps quelques individus engourdis qui ont passé l'hiver. On la pris dans les bois et les avenues des environs de Bruxelles, de Louvain, de Liége, etc. La chenille se trouve en juin sur l’orme, le chêne, le prunellier, le hêtre, ete., elle se métamorphose en terre au pied des arbres. (1) À. N'ubeculosa. Esp. du nord de la France selon M. De Selys. 65 ANNALES G. PTILODONTIS. Steph. Bdv. 90. P. Palpina. L. -— Se rencontre en mai el en quil- let contre les arbres des avenues dans les campagnes. La chenille se trouve en juin, quelquefois à la fin de septembre et au commencement d'octobre sur le saule et le peuplier. Elle se chrysalide en terre au pied des arbres. G. NOTODONTA. Ochs. Bdv. 91. N. Camelina.L. — Cette espèce parait d’abord en mai et juin et une seconde fois à la fin de juillet et au commencement d'août. Elle est très-commune dans les bois de toute la Bel- gique. Elle varie beaucoup pour la couleur et la taille. La va- riété giraffinu, Ffubn., est citée des environs de Liége par U. Donckier, et de Bruxelles par MM. Sauveur et Fo- La chenille se trouve en juillet et en octobre sur le chêne, le hêtre, etc.; elle s’enterre pour se transformer en chrysalide, de même que presque toutes les autres es- pèces de ce genre. 92. N. Cueullina. Wy. — M. Fologne a découvert celte espèce en juin et er Juillet dans la forêt de Soignes, et aux environs de Namur. Chenille sur les érables (acer pseudo-platannus et acer campestre, L.). 93. N. Carmelita. Esp. — Espèce très-rare prise en avril aux environs de Liége par M. Donckier. La chenille vit sur le bouleau et les arbres fruitiers. 94. N. Dictæa. L. — Assez commun dans les cam- pagnes de toute la Belgique à la fin de mai et en juin, et une seconde fois en août et septembre. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 69 La chenille se trouve en juillet et à la fin de septembre sur le peuplier, le saule, ete.; ele se chrysalide dans des feuilles à la surface de la terre. 5. N. Dietæoides. Esp. — Cette espèce se rencontre aux mêmes époques que le dictea, dans les clairières des bois des environs de Bruxelles et de Liége; elle est rare. | La chenille vit principalement sur le bouleau, et se transforme de la même manière que lespèce précé- dente. 96. N. Dromedarius. L. — Ce papillon a deux épo- ques d'apparition, juin et août. La chenille est assez commune au commencement de juillet et en septembre dans les plantations d’aunes et de bouleau. On trouve la chrysalide dans les feuilles, à la su- perficie du sol. 97. M. Mritophus. F. — Cette espèce est tres-rare ; Elle a été prise à Louvain, à Liége et à Bruxelles en mai et en juillet. La chenille vit sur le bouleau, le tremble, le peuplier d'Italie, (populus fastigiata, Pair.) et suit le même mode de chrysalidation que le dromedarius. 98. N. Zie Zae. L. — Assez commun dans les bois et les campagnes du Brabant, du Hainaut et de Liége, etc., en mai et en août. La chenille vit sur le saule et le peuplier du Canada (populus monilifera, Ait.), en ruillet et en septembre. Se chrysalide comme le dromedarius. 99. N. Forva. Ochs. — Cette espèce n’a encore été ob- servée jusqu'à présent qu’à Charleroi par M. Wesmael. Elle y est très-rare. La chenille vit sur le tremble. 100. N. Frepida. F. — $e rencontre en mai et en Juin 70 ANNALES dans les bois de plusieurs de nos provinces, mais il est rare partout. La chenille se trouve sur le chêne à la fin de juillet. 101. N. Melagona. Bork. — Ce notodonta est encore une espèce très-rare en Belgique. Il a été pris à Liége, à Namur et à Bruxelles en juin et en juillet. La chenille vit sur le chêne et le hêtre. On doit la re- chercher en août et en septembre. 102. N. Velitaris. Esp. —Égalementtrès-rare. M. Donc- kier la pris à Liége et M. Andries à Boitsfort, près de Bruxelles, dans le mois de juin. Ilest aussi cité comme se trouvant dans les bois du Hainaut. Chenille sur le chêne en août et septembre. 103. N. Bicolora. Fab. —- Celte espèce a été prise en juin aux environs de Liége ; elle est très-rare. La chenille vit sur le bouleau ; elle forme sa chrysalide en septembre dans des feuilles sèches à la superficie du sol. 104 N. Querma. Wy. — Habite les bois des environs de Liége où il est très-rare. M. Donckier l’a pris au mois de juin. La chenille se trouve sur le chène au mois d’août. 105. N. Chaonia. H. —— C’est encore une espèce qui à été prise rarement en Belgique. M. Donckier l’a trouvée à Liége; M. Breyer à Bruxelles et M. Fondu à Mons. Elle parait en mai dans les bois. La chenille se trouve en août sur le chêne. 106 N. Dodonæa. Wv. (1) — Également rare dans les bois, en mai, à Bruxelles, Louvain, Liége, Namur, etc. La chenille en juillet sur le chêne. (1) N. Plumigera. F. des environs de Metz selon M. Holandre. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 71 G. GLUPHISIA. Bdv. 107. G. Crenata. Esp — On l’a trouvé dans la forêt de Soignes et dans les bois des environs de Liége et de Mons. Il est rare. La chenille se nourrit de peuplier, elle se transforme en juin entre les feuilles sèches répandues sur le sol. Quelques papillons éclosent en août, mais la plupart au mois de mai de l’année suivante. G. DILOBA. Bdv. 108. D. Cœruleocephala. L. — Commun à la fin de septembre et en octobre dans les bois et les buissons de toute la Belgique. Chenille sur l’aubépine, le prunellier, ete., à la fin de juin. Se chrysalide dans une espèce de coque à la surface de la terre et d’autres fois contre les branches d'arbres. G. PYGÆRA. Ochs. Bar. 109. P. Bucephala. L. -— Se rencontre à la fin de mai, en juin et au commencement de juillet presque partout dans notre pays. La chenille vit en société sur le saule, etc. Elle se chrysalide en terre vers Ja fin de septembre. G. CLOSTERA. Hoffm. Bdv. 110. €. Curtula. L. — Se trouve assez communément dans les bois et les campagnes en mai et en juillet. La chenille vit sur le saule, le peuplier, ete., elle se rencontre en juin et à la fin de septembre. -{ Le ANNALES Celte espèce, comme toutes celles du genre clostera, forme sa chrysalide dans les feuilles des arbres. 111. €. Anachoreta. F. — Également assez COMMUN et se rencontrant aux mêmes époques que le curtula. La chenille se nourrit des mêmes végétaux. 112. €. Reelusa. F. — Plus rare que les deux espèces précédentes, on le prend également en mai et en juillet dans les bois et les campagnes, aux environs de Bruxelles, de Mons et de Liége. La chenille vit sur le tremble, le peuplier et le saule. 113. C. Anastomosis. L. — Espèce rare, prise quel- ques fois aux environs de Bruxelles, de Louvain, de Liége et de Huy en mai et août. La chenille, comme celles de ses congénères, doit être recherchée en juin et à la fin de septembre sur le peu- plier et le sau!e. —— mg 7 TE me — — FAMILLE HILL — NOCTUIDÉES. (Noctuobombycua. Ed.). TRIBU 1. — CHMATOPHOHINA. G. CYMATOPHORA. Treits. Bdv. 1. €. Ridens. F. D. B. — Rare. Observé dans la fo- rêt de Soignes ainsi qu'aux environs de Liége et de Mons, depuis le commencement d'avril jusqu’en mai. Sa chenille vit sur le chêne entre des feuilles reliées par des fils de soie et se chrysalide à la surface de la terre dans une coque composée de débris végétaux. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 13 Toutes les espèces de ce genre vivent et se métamor- phosent de la même manière. 2. ©. Octogesima. H. Tr. B. — Feu Commun; au pied des peupliers, aux environs de Bruxelles, Louvain, Liége. On peut rencontrer cette espèce depuis la fin d'avril jus- qu’en juillet. La chenille se trouve en juillet, août et septembre entre les feuilles des peupliers. 3. C. Or. F. H. Tr. B. D. —Cette espèce peu commune parait une première fois en mai et en juin, puis une se- conde fois en juillet et août, dans la forêt de Soignes, à Liége, Mons, Louvain, Enghien, ete. La chenille se tient entre les feuilles du tremble (populus tremula, L.), en août et septembre. 4. ©. Flavicornis. L. — Rare. Observé à Bruxelles et aux environs de Liége et de Mons en mars et avril. Chenille sur le chêne et le bouleau. 5. €. Diluta. F. H. Tr. D. B. — Très-rare; trouvé dans la province de Liége en août et septembre. Chenille sur le chêne en juin. 6. €. Fluctuosa. H. Tr. B. —— Très-rare; en juin, au bois de la Cambre et aux environs de Liége. Chenille en septembre et octobre sur le bouleau. 7. €. Bipuneta. H. Tr. B. — Celie espece, tres-répandue aux environsde Bruxellesest, au contraire, très rareà Liége. Elle parait en mai et une seconde fois en juillet et août On la trouve ordinairement dans les endroits humides plantés d’aulnes sur lesquels la chenille vit en août et sep- tembre. G. CLEOCERIS. Bde. 8 €. Viminalis. F. D. B. —_Très-rare : observé dans le Luxembourg par M. Charlier. 71 ANNALES La chenille vit en mai sur le salix vaminalis et l’inseete éclot en juillet. 9. C. Oo. L. F. Esp. Tr. — Rare; aux environs de Bruxelles, Mons et Namur en juin et juillet. La chenille vit en mai dans les bourgeon: de chêne. G. PLASTENIS. Bdr. 10. P. Subtusa. F. W. V. H. Tr. — Peu rare; en juil- let et août aux environs de Bruxelles, Liége et Mons. La chenille se trouve en mai dans les feuilles roulées des peupliers et des trembles. 11. P. Retusa. L. — Moins fréquent que la subtusa, il parait en juillet et août ; à Scheut près de Bruxelles et aux environs de Liége. La chenille vit en mai et en juin sur le peuplier et l’'osier. TRIBU. 2. — ACHONYCTENA. G. ACRONYCTA. Ochs. Treits. Bd. 12. A. Leporina. L. — N'est pas rare daus les locali - tés humides des environs de Bruxelles, Louvain, Liége et Mons. Se rencontre depuis la fin de juin jusqu’en août. La chenille parait en septembre et se nourrit de saule, de bouleau et surtout d’aulne. Elle se chrysalide dans une coque composée de débris végétaux, qui est parfois établie dans l’intérieur des tiges sèches des embellifères. 13. A. Aceris. L. — Assez rare; aux environs de Bruxelles, Louvain, Liége et Mons. La chenille vit sur le marronnier d'Inde et le platane, en septembre. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 75 14. À. Megacephala. F. Tr. H. D. B. — Tres-commun partout en mai, juin et juillet. Chenille sur le peuplier et sur le saule en août et sep- tembre. 15. A. Almi. L. — Très-rare; en mai, aux environs de Liége. La chenille vit en juillet et août sur le chêne, le bou- leau. 16. À. Ligustri. F. H. Tr. D. B. — Rare. Observé dans le Brabant, la province de Liége et les environs de Mons à la fin de mai et en juin. La chenille:parait en août et septembre sur le troëne (agustrum vulqure, L.) et se chrysalide dans une coque d’un tissu noir très-serré. 17. A. Strigosa. F. Tr. D. B. — Très-rare; aux envi- rons de Bruxelles et de Liége en juin. La chenille vit sur le prunellier en août et septembre. 18. A. Tridens. F. Esp. Tr. D. BR. ——Très-commun en mai, juillet et août. La chenille vit sur les peupliers, les saules et les arbres fruitiers en juin et en septembre. 19. A. Psi. L. Esp. F. Tr. — Assez rare; aux environs de Bruxelles, Mons, Liége et Louvain en juin et juillet. La chenille se trouve sur le peuplier et le saule en août et septembre. Cette espèce diffère tellement peu de la précédente, qu'il faut élever leurs chenilles respectives pour être certain de ne pas les confondre l’une avec l’autre. 20. A. Cuspis. H. Tr (1) —Rare:; dans le Brabant et la province d'Anvers en juin. La chenille parait en septembre et se nourrit de prunel- lier. (1) À. Menyanthidis, Esp. H. de Hollande d'apres M. De Graaf. 76 ANNALES 21. A. Auricoma. F. Esp. H. — Peu commun; dans les bois en mai, juillet et août. Trouvé aux environs de Bruxelles, Louvain, Liége, Namur, dans la Campine, etc. ‘La chenille vit sur le bouleau, la ronce, le saule, etc., en juin, septembre et octobre 22. A. Rumicis. L. -— Très-commun partout en mai, Juillet et août. Chenille sur l’orme, le peuplier, le saule et beaucoup de plantes herbacées en août et septembre. 23. À. Euphorbiæ. F. W. V. H. — Très-rare; en mai et août. Observé à Namur. Chenille sur l'euphorbia cyparissias et sur l'euphorbia esula en juin et septembre. G. DIPHTERA. Ochs. Tr. 24. D. Orion. Esp. Tr. B. — Peu rare; en mai et juin aux environs de Bruxelles, Namur, Anvers, Mons. etc. Chenille en août et septembre sur le chêne. G. BRYOPHILA. 77. Bdv. 5. B. Glandifera.W. V. H. Tr. B. — Assez commun sur les murailles et les troncs d'arbres couverts de lichens en juillet et août à Bruxelles, Mons, Liége, etc. Sa chenille se nourrit de jungermannes, de mousses et de lichens en mai. On rencontre parfois des exemplaires dont le dessin des ailes supérieures est entièrement confondu dans une teinte verdàtre. 26. B. Perla. F. H. Tr. — Commun en juillet et août dans les mêmes localités que l’espèce précédente. La chenille vit également de mousses et de lichens en mai. DE LA SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 77 27. B. Algsæ. F. B. D. -— Peu commun; en juillet et août sur les boulevards de Bruxelles, à Liége, etc. Chenille sur les lichens. 28. B. Lupula. H. Tr. B. -—- Rare; en juin et juillet. Trouvé à Scheut près de Bruxelles, dans la forêt de Soignes et à Enghien sur le tronc des hêtres. Chenille sur les lichens. TRIBU 3. — AMPHIPYRINA. G. GONOPTERA. Latr. Bde. Dup. 29. &. Libatrix. L. —-Commun partout en septembre el octobre; cette espèce passe l'hiver dans les endroits obs- curs, particulièrement dans les caves et reparait depuis le commencement du printemps jusqu’en juin. Sa chenille vit sur le peuplier et les saules en août et se chrysalide entre des feuilles au bout des branches. G. AMPHIPYRA. Ochs. Bdv. 30. A. Pyramidea. L. — Peu rare; à la fin de juillet, en août et septembre à Boitsfort, Louvain, Na- mur-etc. La chenille se trouve sur le peuplier, l’orme, le prunel- lier, etc., en mai et juin. Elle se chrysalide entre les feuilles. 31. A. Perflua. F. H. G — Très-rare. Trouvé aux en- virons de Huy par M. de Francken. Sa chenille vit au printemps sur le peuplier. G. SCOTOPHILA. Hubn. 32. S. Tragopogonis. L. — Assez commun en août dans beaucoup de localités. 78 ANNALES Chenille en mai et juin sur les salsifis (tragopogon pratense et porrifolium, L., la serratule des champs (ctr- stum arvense, Lam.), l’oseille, le caiïlle-lait jaune, etc. Elle se métamorphose dans des débris de feuilles à la surface de la terre. G. MANIA. Tr. Bdv. 33. ME. Maura. L. —-Rare aux environs de Bruxelles. commun à Namur, Liége, Laroche, Rochefort, en juillet et en août. Sa chenille se trouve au printemps sur les peupliers, les saules, l’oseille, le plantain, le pêcher, etc. 34. ME. Typiea. L. F. G — Commun en juin, juillet et août aux environs de Bruxelles, d'Anvers, de Namur, de Mons, etc. Sa chenille vit en société avant l'hiver sur un grand nombre de plantes entre autres sur lortie, l’oseille, la morgeline (stellaria media, Smith, etc.). Elle atteint sa taille en mai et se chrysalide à la surface de la terre dans une coque composée de feuilles et de terre. G. RUSINA. Seph. Guénee. 35. R. Tenebrosa. H. D. Tr. — Assez rare; en juin et juillet dans la forêt de Soignes et aux environs de Louvain, Liége, Huy et Mons. La chenille hiverne et se métamorphose en terre au mois de mai. Elle vit sur le plantain, la renouée des oiseaux (polygonum aviculare, L.) et autres plantes her- bacées. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 79 TREBU £. — NOCTUINA. G. SEGETIA. Steph. 36. S. Xanthographa. F. W. V. H. -—— Très-commun le soir à la fin d’août et en septembre à Bruxelles, Namur, Mons, etc. Sa chenille se nourrit de plantes herbacées et de ra- cines. Elle parait en juin. G. CERIGO. Steph. 37. ©. Cytherea. F. H. B. -— Très-rare: trouvé dans les Ardennes en juillet. Chenille nocturne sur les graminées. Elle éclot en sep- tembre, hiverne, et se chrysalide en mai dans la terre. G. TRIPHÆNA. Treus. Bdv. 38. 'T. Linogrisea. F. — Très-rare ; aux environs de Liége en juillet, août et septembre. . La chenille se trouve au printemps sur les primevères (primula officinalis et elatior, Jacq.). Les chenilles des triphæna éclosent avant l'hiver, attei- gnent leur taille au printemps, sont nocturnes et se chry- salident en terre. 39. FT. Enterjeeta. H. G. Tr. —Tres-rare; en juillet et en août. Observé en Campine par M. Temstedt. La chenille se nourrit de plantes herbacées en mars, avril et mai. 40. Æ. Janthina. F. H. Esp. — Rare; à la fin de juil- let et en août aux environs de Bruxelles, Liége, Di- nant, eic. La chenille se trouve en mai sur les primeveres, le 80 ANNALES gouet (@rum maculatuwn, L.), l'arroche (atriplex) et autres plantes herbacées. Hi, Fimbria. L. F. —- Assez rare; en juillet, août et septembre aux environs de Bruxelles; plus commun dans la province de Liége. La chenille vit au commencement du printemps sur les primevères, l'arroche et les racines d’autres plantes. 42. 'Æ. Subsequa. W. V. HG. — Très-rare; en juin et juillet à Schaerbeek près de Bruxelles et aux environs de Huy. La chenille vit au printemps sur le mouron (stellaria media, Sm.) et autres plantes 45 TT, Orboma. F. G — Peu commun; en juin et juil- let à Bruxelles, Mons et Liége. Chenille sur des plantes herbacées en mars et avril. 46. 'T, Pronuba. L. Très commun partout, depuis juin jusqu’en septembre. Les ailes supérieures des individus de cette espèce va- rient du gris au brun noir. Var. Ixxusa, Tr. Steph. Sans dessins apparents sur les ailes supérieures. La chenille se nourrit de racines de gazon et de plantes peu élevées; elle se chrysalide en mai. G. CHERSOTIS. Bar. 45. €. Porphyrea. H. Tr. —— Se rencontre assez sou- vent en juillet et août volant à l’ardeur du soleil dans les bruyères. La chenille parait en mai sur les bruyères et se chry- salide en terre. 46. €. Agathina. Bdv. —- Très-rare : trouvé aux envi- rons de Liége par M. Donckier. Chenille inconnue. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 81 #7. ©. Plecta. L. — Assez Commun en maiet jusqu'en août à Bruxelles, Liége, Mons. Louvain, ete. La chenille hiverne et se .chrysalide en avril. Elle se nourrit d’endive (cichorium endivia, L.), d’ar- roche, de chicorée (cichorium intybus, L.), de caille-lait jaune, etc. G. NOCTUA. F. Treits. Bdv. 18. N. C-Nigrum.L.F. — Assez Commun partout, en mai, août et septembre. La chenille hiverne, se nourrit de plantes herbacées et fait sa coque en terre. 4. N. Triangulum, O. Tr. B. — Rare; en juin et juillet. Trouvé dans la forêt de Soignes et aux environs de Liége. Chenille sur des plantes herbacées en avril. 50. N. Rihombhoidena. Esp. Tr. G -— Rare; vole dans les grands bois au commencement de l’été. Cheniile sur le plantain lancéolé. 51. N. Conflua. Tr. B. —— Rare. Chenille inconnue. 52. N. Bella. Bork. Tr. G. — Rare. Trouvé aux envi- rons de Bruxelles à la fin de juillet et août. La chenille se nourrit de plantes herbacées en juin. 53. N. Punicea. H. Tr. G —Très-rare; en juillet. Ob- servé par M. Charlier à Waterloo. La chenille hiverne. Elle se nourrit de ronce, de plan- tain et se chrysalide en mai. 54. N. Umbrosa. H. Tr. G. — Rare. Trouvé en août à Scheut près de Bruxelles et à Dinant. La chenille vit de gazon et autres plantes en avril et mai. LL (EU ANNALES 55. N. Festiva. W. V. Tr. G. B. — Trés-commun en juin et au commencement de juillet aux environs de Bruxelles, Liége, Mons, etc. Il vole le soir sur les fleurs. La chenille hiverne, se nourrit de plantes basses et se chrysalide en mai. 56. N. Dalhlii. H. Tr. B. —— Très-rare ; en juillet dans la forêt de Soignes et aux environs de Liége. La chenille hiverne, vit de plantain lancéolé et se trans- forme en mai. 57. N. Brummea. F W. V. —Se rencontre assez Com- munément dans le Brabant, le Hainaut et la province de Liége depuis le mois de mai jusqu’au commencement de juillet. La chenille se nourrit de ronces, de chèvrefeuille et autres plantes en mai et avril. 58. N. Baja. F. Bork. H. — Rare; en juin et juillet. Observé aux environs de Liége et dans la forêt de Soignes. La chenille parait au printemps et se nourrit de frai- sier, de pissenlit et de belladone (atropa belladona, L.). 59. R. Sigma. W. V. Tr. B. (1) — ‘frès-rare; en juin. Observé aux environs de Liége. Cheniile sur le chou et l’arroche des jardins. G. SPÆLOTIS, Bar. 60. S. Augur. F. H. Tr. — Peu commun en mai, juin et juillet dans le Brabant et la province de Liége. La chenille hiverne et vit au printemps sur le pissenlit et autres plantes. | 61. S. Prœcox. L. F. Tr. — Rare; en Juillet et août à Ostende et en Campine. (4) Les N. Tristigma O.et Leucographa H. habitant le nord de la France et la Hollande. il est'à supposer que ces especes existent en Belgique. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 83 La chenille qui hiverne se trouve en mai et juin sur le laitron deschamps (sonchus arvensis, L.) et autres plantes. 62. S. Lueipeta. F. Esp. H. — ‘Très-rare; en juillet à Huy et à Namur. Chenille au printemps sur les plantes herbacées. 63. S. Pyrophila. F. H Tr. (1) — Très-rare; en juin et juillet. Trouvé à Bruxelles par M. Charlier et à Laroche par M. Colbeau. Chenille en avril sur le gazon et sur d’autres plantes basses. G. AGROTIS. Ochs. Tr. 64. A. Saueia. H. Tr. G — Très-rare: en juillet dans la province de Liége La chenille hiverne et vit au printemps sur le plantain et les rumex. 65. A. Suffusa. F. — Assez rare; en juillet, août el septembre à Bruxelles, Namur et Liége. La chenille se nourrit de sonchus arvensis et de racines de gazon. Elle hiverne et se transforme au printemps. 66. A. Segetum. W. V. Tr. B. —Très-commun partout en juin et juillet. La chenille passe l'hiver et se nourrit de racines de graminées et d’autres plantes de jardins. Elle se transforme en mai. 67. A. Exelamationis. L. — Très -commun partout en juin et juillet. Chenille comme celle de l'espèce précédente. Var. Unicoror, H. Elle diffère du type en ce que le des- (1) S. Ravida, H. et Latens, H. du nord de la Franceet de Hollande 84 ANNALES sin noir de ses ailes supérieures est très-peu apparent et que les quatre ailes sont noirâtres. 68. A. Corticea. W. V. H. T. —Rare; en juin. Trouvé à Louvain et à Bruxelles. La chenille vit de racines et se chrysalide en avril et mai. 69. A. Cinerea. Bork. II. G —Très-rare. Trouvé à Lou- vain le {4 mai et remarqué en juillet par M. d’Udekem dans le Luxembourg. Chenille au printemps comme celles des espèces précé- dentes. 70. A. Fritiei. L. G. Tr. — Rare; en Juillet et août en Hesbaye et en Campine. Chenille en mai, cachée dans les plantes basses et les graminées. 71. À. Aquilina. W. V. HG. — Trés-rare; en juillet et août. Trouvé en Campine par M. Temstedt. Chenille en mai sur le caille-lait jaune. 72. À. Fumosa. F. H. Tr. —- Rare; en août. Trouvé par M. Temstedt en Campine. Chenille au printemps sur les plantes basses. 73. A. Cursoria. Bork. H. Tr. —Rare ; en août et sep- tembre. Trouvé dans la Campine par M. Temstedt et à Ostende dans les dunes par M. Fologne. Chenille en mai et juin sur les euphorbia esula, gerar- diana et cyparissias. 74. À. Puta. H. G. Tr. — Rare; dans la province de Liége en août et septembre. Chenille inconnue. 75. A. Putris. L. F. H. — Très-commun; en juin et juillet volant le soir dans les prés d’un grand nombre de localités. La chenille hiverne. Elle vit au printemps de racines de gazon. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 85 76. A. Valligera. F. H Bork. —— Assez commun dans les dunes d’Ostende et en Campine. La chenille hiverne et se retrouve en mai mangeant les racines de gazon. G. HELIOPHOBUS. Bd. 77. M. Graminis. L. — Rare; en août et septembre dans la province de Liége. La chenille se nourrit de racines de gazon. 78. IH. Popularis. F. Tr. B. — Rare; en juillet à Os- tende, dans la Campine, la province d'Anvers et le Luxem- bourg. La chenille hiverne et vit au printemps sur livraie (lolium perenne, L.), le chiendent (triticum repens, L.) et autres graminées. Elle est nocturne et se tient cachée pendant le jour sous les pierres. THRIBU 5. — HADENINA. G. LUPERINA. Buv. 79. L. Leucophæa. Bork. — Assez commun à la fin de mai et en juin dans presque tous les bois. La chenille hiverne et vit au printemps de gazon et de plantes herbacées. 80. L. Testacea. W. V. H. —— Très-commun partout à la fin d’août et en septembre. Chenille au printemps comme celle de l’espèce précé- dente. sl. L. Enfesta. O. Tr. D. — Espèce peu commune en juin dans le Brabant. Chenille au printemps. ps ANNALES 82. L. Virens. L. -— Très-rare ; en août dans la Cam- pine. Trouvé par M. Temstedt. Chenille au printemps sur le plantain lancéolé et sur le mouron (stellariu media, Sin.). 83. IL. Hateritin. Esp. Tr. D. — Assez communen juin et juillet aux environs de Bruxelles, Namur, Liége, etc. Chenille en avril et mai cachée sous les pierres et se nourrissant de gazon. 84. L. KRuwrea. F. Bork. Tr. —— Assez commun partout en mai et juin. Var. Cowsusra, H. Environs de Bruxelles. Var. Aquia, Donz. Environs de Liége. Chenille au printemps sur la ronce, les rumex, les plan- tains, etc. 85. L. Scolopacina. H. Esp. Tr. -— Assez Commun en Juillet et août dans la forêt de Soignes. Chenille en mai sur les jones. 86. L. Pinastri. L. -—— Peu commun en mai et juin aux environs de Bruxelles, Mons et Liége. Chenille en automne sur les rumex. 87. L. Lithoxylea. W. V. F. H. -—— Rare; en juillet à Bruxelles, Louvain, Liége et Mons. Chenille inconnue. 88. L. Polyodon. L. -— Commun dans beaucoup de localités vers la fin de juin et juillet. Sa chenille que l’on trouve en avril et en mai se nour- rit des racines de gazon et autres plantes. 89. L. Conspicillaris. L. -— Très-rare; à la fin d'avril et en mai dans les bois arides des environs de Liége. Chenille sur le lotier en juillet. 90. L. Basilimea. F. Esp. H. — Peu commun en juin et juillet dans la forêt de Soignes, les environs de Liége et de Mons. DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 97 Chenille en septembre sur le chicndent. 91. L. Gemina. Tr. H. Fr. —- Rare ; en juin à Bruxelles. Sa chenille que l’on rencontre en automne jusqu'en mai se nourrit de gazon. 92. L. Dydäéma. Bork. Esp. Tr. ——Très-commun partout en juillet. Var. Secauixa, H. Var. à ailes supérieures noires, trouvée dans la forêt de Soignes par M. Fologne. 93. L. Ophiogeramma. Esp. H -- Très-rare:; en juin. Observé à Huy et à Louvain. Chenille inconnue. 9. L. Leucostigma. H. Tr. D. — Très-rare: en juil- let. Un exemplaire a été trouvé à Liége. Chenille en mai dans la tige de Piris pseudacorus. 95. L. Nictitams. L. Tr. D. (i) -- Rare; en août et sep- tembre à Bruxelles et Liége. Chenille en mai et tuin vivant des racines de l’'ara cespitost. G. APAMEA. 7r. Bdr. 96. A. Strigilis. L. F. Tr. _— Commun partout en fuin et juillet. Chenille dans les tiges de gazon en avril. Var. Laruuxcura. W. VIT. 97. A. Furwumeula. W. V. — Commun partout en juillet. Chenille inconnue. Var. Nixeruxcurs, H. (1) L. Cespitis, W. V. F. H.; L. Abjecta, L. B.; L. Furva, W. V. L.T.; L. Hepatica, W.V. Bork. Tr.: L. Unanimis, L. Tr., du nord de la France et de Hollande. 58 ANNALES G. HADENA. 7r. Bd. 98. H. Persieariæ. L. —- Assez Commun en juin et juillet à Bruxelles, Louvain, Namur, Mons, Liége, etc. Chenille en septembre et octobre sur l’ortie, la ronce et autres plantes. Var. sans tache blanche, observée en Brabant. 99. HI. HBrassieæ. L -— Très-commun partout en mai et juin. Chenille sur les choux et quelques plantes légumi- neuses. 100. IH. Suaga. W. V. H. T. — Assez rare; en mal et juin dans le Brabant et la province de Liége. La chenille vit en été et en automne sur le chou, lar- roche, la laitue, etc. 101. H. Oleracea. L. —— Très-commun partout en mai et août. Chenille en juillet et septembre sur l’aulne et les légu- mineuses. 102. HE. Pisi. L. -— Commun partout en mai et juin. Chenille très-commune dans les champs de trèfle et sur un grand nombre d’autres plantes en août et septembre. 103. H. Chenopodii. F. H. Tr. -—— Assez commun en juin, août et septembre en Campine, dans le Brabant, la province de Liége, etc. Chenille en juillet, septembre et octobre sur les cheno- podium dans les terrains sablonneux. 104. H. Demtina. Esp. W. V. H. — Assez rare; en juin aux environs de Bruxelles, Namur, Liége, Mons, etc. Chenille sur les renoncules (ranunculus acris et re- pens, L.) et sur d’autres plantes. 105. H. Saponoriæ. Esp. B. Tr. — Rare; en juillet dans les provinces de Liége et de Luxembhours. DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE 89 Sa chenille parait en automne et se nourrit des semences de la saponaire (saponaria officinalis, L.), du cucubale (silene inflata, Smith.) ete. 106. HE. Atriplieis. L. — Assez rare ; en juin dans la forêt de Soignes, la province de Liége, le Hainaut. Chenille en août et septembre sur loseille des jardins, l’arroche, et le polygonum hydropiper. 107. H. Adusta. Esp. Tr. D. -— Assezrare; en juin aux environs de Bruxelles et de Liége. Chenille en août et septembre sur différentes plantes herbacées; elle se nourrit aussi de feuilles de chêne. 108. BP. Æhalassima. Bork. Tr. — Assez commun dans les bois en juin et au commencement de juillet. Chenille en septembre et octobre sur le saule, le bou- leau et l’aulne. | 109 MH. Genistæ. Bork. H. Tr. -—— Assez commun en mai et juin aux environs de Bruxelles, Mons, Namur, Liége, ete. La chenille parait en août et septembre sur le genêt à balais (cytisus scoparius, Link.). 110. H. Contigua. F. H. Tr. —— Assez rare; en mai et juin à Bruxelles et Liége (commun à Groenendael en 1857). Chenille en septembre sur le bouleau et Paul:e. 111. H. Protea. Esp. W. V. V. (1) — Rare; en octobre aux environs de Bruxelles, Enghien, Liége et Anvers. Chenille en mai et juin sur le chène. G. PHLOGOPHORA. 77. Bde. 112. P. Lucipara. L. H. —— Assez rare; depuis mai jusqu’en juiilet à Bruxelles, Namur et Liége. (3) 4. Athiops, O. G.B.; 4. Splendens, H. Tr. B.; H. Convergens, F. Tr. D., du nord de la France et de Hollande. 12 90 ANNALES Chenille sur les ronces, l’oseille et autres plantes en août et septembre. 113. P. Metieulosa. L. —— Commun partout en mai, juin, août et septembre. Chenille en novembre et avril pour les papillons qui éclosent au printemps, et en juillet et août pour ceux d’au- tomne. G. APLECTA. Gueñnee. 114. A. Advena. F. H. Tr. —— Très-rare; en juin et juillet, observé à Liége. e Les chenilles des aplecta se nourrissent de plantes her- bacées, hivernent et se chrysalident au commencement du printemps dans une coque entre les racines. 115. A. Mimeta. Bork Tr. D. —Rare;enjuinà Bruxelles, Namur, Liége, etc. La chenille vit sur le bouleau en septembre et octobre et au commencement du printemps sur différentes ronces et plantes basses. 116. A. Nebulosa. Tr. —- Très-commun dans beau- coup de localités à la fin de juin et en juillet. Chenille sur les plantes herbacées comme celles des es- pèces précédentes. 117. A. Oceulta. Ross. Il. Tr. —— Très-rare; aux envi- rons de Huy et dans le Luxembourg, à Bastogne et à Arlon. La chenille vit au printemps sur le pissenlit et la laitue. 118. A. Herbida. H. W. V. Tr. —— Commun dans la fo- rêt de Soignes, rare aux environs de Liége vers la fin de mai et en juin. La chenille se trouve fréquemment en automne sur les DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 91 plantes basses et la ronce, elle hiverne et se chrysalide en avril dans un tissu melé de terre. Var. Prasixa, n’est pas rare. G. AGRIOPIS. Bdo. 119. A. Aprilina. L. Esp. Tr. -— Rare; en octobre dans la forêt de Soignes, à Mons, Liège, etc. La chenille vit en mai et juin sur le chêne. Elle se cache pendant le jour dans les crevasses de l'écorce. G. MISELIA. 7r. 120. M. Oxyacanthæ. L. (1) -— Assez rare; en sep- tembre et octobre à Groenendael, Auderghem, dans la forêt de Soignes et aux environs de Liége. Chenille en juin sur le prunellier et l'aubépine. Elle se chrysalide dans une coque de forme ovale régu- lière formée de terre et de soie. G. DIANTHÆCIA. Bdv. 121. D. Albimacula. Bork. Tr. D. ——Très-rare; en juin aux environs de Liége. La chenille vit sur le silene nutans en Juillet. 12. D. Conspersa. W. V. H. Esp. — Rare; en juin. Trouvée aux environs de Huy, de Villers et à Boitsfort. La cheniile vit et se nourrit dans les capsules du lych- ms flos-cuculr. 123. D. Comta. F. Bork. Esp. —— Assez commun en juin dans tous les jardins où se cultive des caryophyllées. La chenille se nourrit des semences de ces plantes et se trouve en juillet. (1) Oleagina. Wo. de Hollande d'apres M. De Graaf. 92 À ANNALES 124: D. Capsineola. Esp. Bork. H. — Rare; en juin, à la fin d'août et en septembre aux environs de Bruxelles et de Liége. La chenille vit en juillet et en septembre dans les cap- sules des lychnis vespertina et dioica. 125. D, Cueubali. W. V.H. (1) — Assez commun en mai, juin, août et septembre à Bruxelles, Wavre, Liége, etc. Chenille en été et en automne sur la cucubalus bacci- ferus, ‘le silene inflata et les lychnis. G. ILARUS. Bdo. 126. X. Ochroleuea. W. V. — Cette espèce rare aux environs de Bruxelles, est commune dans la Campine en juillet et août. Sa chenille parait en juin et se nourrit des semences de graminées. G. POLIA. av. 127. P. Dysodea. W. V. H. Tr. — Assez commun vers la fin de juillet aux environs de Bruxelles, Namur, Liége et Mons. Chenille en août sur la laitue, lancolie (aquilegium vulgare, L.) et diverses fleurs de jardins. 128. P. Serena. F. Bork. H — Rare; vers la fin de juillet et en août à Namur, Mons et Liége. Chenille en août et septembre sur les fleurs des éper- vières et du pissenlit. 129. P. Chi. L. — Rare en Juillet. Trouvé aux envi- rons de Bruxelles et de Spa. (1) Les D, Carpophaga, Bork. D. et Echtü, Bork. H. Tr. ont été pris non loin des frontières du pays. DE LA SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 93 Chenille en mai sur la bardane (arctium lappa, L.), l’ancolie, le laitron (sonchus oleraceus, L.). 130. P. Flavicineta. F. U. Tr. -—Peu commun en août et septembre à Bruxelles, Mons et Liége. Chenille en juin sur la laitue, la patience, le groseillier, le mouron (stellarii media, Sm.). G. THYATYRA. Ochs. Tr. Bdv. 131. €. Batis. L_— Commun en juin et Juillet dans la forêt de Soignes. Trouvé aussi, mais rarement, aux environs de Liège. Sa chenille vit en septembre et octobre sur les feuilles des ronces et des framboisiers entre lesquelles elle se chry- salide. 132. T. Derasa. L. — Rare ; dans la forêt de Soignes, à Louvain, Liége et Mons. Sa chenille se trouve en septembre entre les feuilles roulées des ronces et des framboisiers. Elle se chrysalide à la surface de la terre. G. MYTHIMNA. Bdv. 133. M. T'urea. L. —- Un seul exemplaire de cette es- pèce a été trouvé par M. de Francquen de Huy. La chenille éclot en automne, hiverne et se chrysalide au printemps. Elle se nourrit principalement de graminées. TRIBU G. — LEUCANINA. G. LEUCANIA. Ochs. Tr. 134. L. Conigera. F. W. V. H. —Rare. Trouvé et juin 94 ANNALES et juillet dans la forêt de Soignes et aux environs de Liége. . La chenille hiverne et vit au commencement du prin- temps sur les paquerettes (bellis perennis, L.) et autres plantes herbacées. 135. L. Albipumeta. F. Illig. H. —— Assez commun en juin et juillet dans les provinces de Liége, Namur, et Bra- bant. Chenille au printemps sur le plantain, l’origan (origa- num vulgare, L.), la valeriane (valeriana officinalis, Li; 136. L. Litlaargyria. Esp. Bork. H. — Assez commun en juillet dans les mêmes localités que l’espèce précé- dente. La chenille vit en avril et mai sur le mouron et le plan- tain. 137. L. Comma. L. Bork. D. —-Rare; en juin et Juillet dans la province de Liége. La chenille hiverne et se trouve au commencement du printemps sur l’oseille et autres plantes. 38. L. Littoralis. Curtis —Rare; en Juillet dans la Campine et sur les côtes de la mer à Ostende et Dun- Kerque. Chenille inconnue. 139. L. L-Album. L.F. — Assez rare; aux environs de Louvain et de Bruxelles en août et septembre. Chenille sur le grand plantain et autres plantes herba- cées. 140. L. Empura. H. Tr. B. (1) —Tres-commun aux envi- rons de Bruxelles dans les prés humides de Scheut. Chenille sur les carex en avril et mai. (1) Les L. Obsoleta, H. Tr. D.; Bathyerga, Frey.; Straminea, Tr. B. Fr.; Phragmitidis, H. Tr. D., ont été rencontrés dans les régions limitrophes du pays. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 95 G. NONAGRIA. 77. Ochs. 141. N. Fluxa. H. Tr. () —— Trouvé aux environs de Bruxelles par M Charlier. La chenille vit en juin dans les tiges du poa aquatica et dans celles des carex. Les nonagria se chrysalident dans la tige de la plante nourricière. TRIBU, 7. — CARADRININA. G. CARADRINA. Ochs. Tr Bdv. 142. €. Trilimen. W. V. H. Tr. — Peu commun dans les prés des environs de Bruxelles en juin et juillet. La chenille hiverne et vit au printemps sur le plantain lancéolé et autres plantes. 143. ©. Respersa. W. V. H. Tr. -— Très-rare; trouvé à Huy et à Laroche. Chenille sur le pissenlit. 144. ©. Plantaginis. H. D. B. —— Observé à Huy en juillet. Chenille en avril et mai sur les plantains. 145. €. Blanda. H. D B. -— Rare ; en juillet aux en- virons de Huy et de Louvain. Chenille sur diverses plantes herbacées en avril et mal. 146. €. Alsines. Bork. H. Tr. —— Assez COMmMUN aux en- virons de Bruxelles en juillet. La chenille hiverne et se trouve en avril et mai entre les plantes basses sur les talus des chemins creux. (1) Les N. Paludicola, H. Tr. B.; Cannæ, Tr. D. B.; Sparganüi, Esp. B. Tr.et Typhæ, Esp. Bork. B., ont été rencontrés soit en Hollande, soit dans le nord de la France. 96 ANNALES Les plantes dont elle se nourrit de préférence sont l’al- sine, la ronce et les oseilles. 147. €. Morpheus. View. Tr. B -— Rare; en juin aux environs de Liége. Sa chenille vit en septembre et en mars; elle se trans- forme en avril. 148. €. Cubicularis. W. V.H. B.(1) — Commun dans les provinces de Liége, Namur, Hainaut et Brabant en juil- let, août et septembre. La chenille vit sur le mouron, etc., et se chrysalide en mal. TBIBU S. — ORTHOSINA. G. ORTHOSIA. Ochs. Tr. Bav. 149. @. Gothiea. L. F. Tr. — Peu commun en avril et mai dans le Brabant, le Hainaut et la province de Liége. La chenille parait en Juin et juillet et se nourrit de chêne, de caille-lait, de plaintain, ete. 150. ©. Hebraiïea. H. Frey. Chenille inconnue. 151. @. Neglecta. H. Tr. G. — Très-rare : en juiliet et août dans la province de Liége. Chenille en septembre et au printemps suivant sur les bruyères. 152. @. Gracilis. F. Bork. H. — Rare. Parait en mai et se trouve aux environs de Liége. La chenille vit en été entre les feuilles roulées du chée- vrefeuille, du saule et des ronces. (1) Les Simyra Venosa, Bork. Tr. D.; Bilineu, H. Tr. B., ont été trouvés dans des régions voisines de la Belgique. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 97 155. O@. Humilis. F. W. V.H. — Rare. Trouvé aux environs de Namur. Chenille vivant de gazon et de plantes herbacées, telles que le laitron, le chiendent, le pissenlit. ete. 154. ©. Pistaeina. F. W. V. H. — Peu commun. Parait en août et septembre en Brabant, dans la forêt de Soignes et aux environs de Liége. Chenille en mai et juin sur la centaurée scabieuse (cen- taurea scabiosa, L.}, la renoncule bulbeuse (ranunculus bulbosus, L.) et les oseilles. Var. Lycunnis. H. 155. ®. Rubricosa. F. W. V.H. — Très-rare. Trouvé à Liége et en Brabant en mars et avril. Chenille en juin et juillet sur les patiences des prés. 156. @. Macilenta. Tr. -— Peu commun. $e trouve en septembre et octobre dans la forêt de Soignes. La chenille paraît en mai sur des plantes herbacées; M. Duponchel indique le plantain lancéolé et la morgeline (stellaria media, Sm.). 157. O@. Munda. F. W. V.H. -_- Assez rare. Trouvé en mars et avril à Liége, et dans les environs de Bruxelles. Chenille en juin et juillet sur l’orme, le chêne et le pru- nellier. 158. O. Enstabilis. F. W. V. Esp. — Commun pres- que partout depuis février jusqu’en avril. Chenille en juin et juillet sur lorme, le chêne, le til- leul, etc. Cette espèce varie du gris au rouge brun et l’on ren- contre tous les passages intermédiaires entre ces deux nuances. 159. @. Ypsilon. W. V. Bork. H. — Assez commun en juillet à Bruxelles, Liége et Charleroi. La chenille, qui vit sur les peupliers en mai et juin, se 15 98 ANNALES cache pendant le jour dans les crevasses de lécorce. 160 @. Lota. L. F. H. — Rare. Trouvé en septembre dans la forêt de Soignes et dans la province de Liége. Chenille sur le saule en mai et juin. 161. @. Stabilis. H. Bork. W. V. —Commun dans beau- coup de localités depuis le mois de février jusqu’à la fin d'avril. Chenille en juin et juillet sur le chêne, le hêtre, le charme et l’orme. 162. @. Miniosa. F. Pork. W. V. -— Rare. Trouvé en mars, avril et mai dans les provinces de Liége, Hainaut et Brabant. Chenille en mai et juin sur le chêne. 163. @. Ambigua. H. D. B. (1) —-Assez rare. Pris en mars et avril dans la forêt de Soignes et à Louvain, Liége et Mons. Chenille en mai et juin sur le chêne. G. TRACHEA. Ochs. Tr. 164. M. Piniperda. Esp. Tr. D. — Assez commun en avril et mai dans les sapinières à La Hulpe, Louvain, Liége et dans toute la Campine. La chenille vit en juillet et août sur le sapin et se chry- salide sous les mousses. G. COSMIA. Ochs. Tr. 165. ©. Diffinis. L. F. — Rare. Observé en juillet aux environs de Bruxelles et de Louvain. La chenille vit en mai entre les feuilles roulées de l’'orme. () Les Orthosiaæ Litura, L. E. H.; Lœvis, 4. Tr. D. et Ruticilla, Esp. Serpylli, Hubn., ont été trouvés en Hollande ou au nord de la France. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 99 166. €. Affinis. L. F. —— Peurare en Brabant à la fin de juin et en juillet. Chenille en mai sur lorme comme l'espèce précé- dente. 167. €. Pyralina. W. V. H. Tr. — Rare. Observé en juillet aux environs de Bruxelles et de Louvain. Chenille en mai sur le poirier, le prunier, ete. 168. €. Frapezima. L. F. — Très - commun presque partout en juillet et août. Chenille en mai et juin vivant entre les feuilles roulées du chêne, du hêtre, du charme et des saules, mais se nourrissant principalement de chenilles d’autres espèces. 169. €. Fulvago. W. V. H. Tr. — Très-rare; en juillet et août à Louvain, Dinant et Huy. Chenille en mai et juin sur le chêne et le bouleau. G. GORTYNA. Ochs. Tr. 170. @. Micacea. Esp. Tr. D. — Parait en août et sep- tembre. Un seul exemplaire a été trouvé à Liége. La chenille vit dans les racines des cypéracées. 171.G@. Flavago.Esp. H.Tr. — Rare ; en août et septem- bre aux environs de Bruxelles, de Louvain et d’Os- tende. Chenille dans les tiges et les racines de la bardane, de la scrophulaire (scrophularia nodosa, L.) et du sureau (sambucus nigra, L.). G. XANTHIA. Ochs. Tr. 172. X. Rubheeula. Esp. Tr. B. -— Très-rare; observé à Louvain. Il vole à la fin de juillet et en août. Les chenilles des æanthia se cachent entre des feuilles 100 ANNALES roulées. Les papillons éclosent ordinairement au coucher du soleil. 173. X. Ferruginea. H. W. V. Tr. — (Commun en août et septembre dans les provinces de Brabant, Liége, Namur et Hainaut. Chenille en juin et juillet sur l’orme, le hêtre, le til- leul, etc. 174. X. Rufina. L.F. H. — Assez rare ; en septembre et octobre dans la forêt de Soignes et aux environs de Louvain et de Liége. Chenille en juin sur le chêne. 175. X. Xerampelina. H. Tr. D. —Très-rare. Observé en septembre à Louvain par M. Temstedt. Chenille sur le frêne en juin et juillet. 176. X. Aurago. F. H. Bork. —-Se rencontre assez Com- munément en septembre et en octobre dans la forêt de Soignes et aux environs de Louvain. Chenille en mai et juin sur le hêtre. 177. X. Silago. H. Tr. D. —- Assez commun ; en sep- tembre et octobre dans la forêt de Soignes, à Mons et à Liége. Chenille en juin sur les saules. 178. X. Cerago. W. V. F. H. — Rare; en septembre et octobre aux environs de Bruxelles, Liége et Mons. Chenille au printemps sur les châtons de saule, et plus tard sur les plantes basses telles que le plantain. 179. X. Gilvago. F. H. Esp. -— Commun à Bruxelles, en septembre et octobre, rare aux environs de Liége. Chenille en juin et juillet sur l’orme et le tilleul, 180. X. Citrago. L. H. — Très-rare; en septembre à Bruxelles, Louvain, Namur et Liége. Chenille en mai et juin sur le tilleul et le saule. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 101 G. HOPORINA. Bde. 181. X. Croceago. F. Bork. H. -— Assez rare; depuis octobre jusqu’en mars et avril, à Louvain, Mons et Liége. Il se cache dans les feuilles sèches de chêne. Chenille en mai sur le chêne. G. CERASTIS. Ochs. Tr. Bdv. (1) 182. C. Vacecinii. L. W. V. H. — Assez commun dans la forêt de Soignes et à Liége depuis septembre et octobre jusqu’en mars et avril. Chenille en mai et en juin sur les ronces, les vaccinium myrtillus et vitis-idea. 183. €. Erytrocephala. W. V. H. Tr. Var. Gzasgea, W. V. H. T. Très-rare. Observé aux environs de Huy en septembre par M. de Francken. 184. €. Silene. W. V. F.H -— Très-rare ; en octobre dans la forêt de Soignes, à Liége et à Louvain. Chenille en mai et juin sur le plantain lancéolé et au- tres plantes basses. 185. C. Satellitia. L. F. -— Assez commun Æ€n sep- tembre jusqu’en mars dans la forêt de Soignes, à Lou- vain, Enghien et Liége. Chenille en mai et juin sur le chêne et le hêtre. Elle détruit toutes les autres chenilles. TRIBU 9. — XYLININA. G. XYLINA. Tr. Bdv. 186. X. Vetusta. H. Tr. D. —— Rare; en septembre dans le Brabant. Chenille en juillet sur un grand nombre de plantes, telles (1) C. Dolosa, H. Tr. B.. à rechercher en Belgique. 109 ANNALES que l’asperge, la pomme de terre, les chénopodes, la ca- momille, le prunellier, ete. Toutes les æylina hivernent et se trouvent encore au commencement du printemps. 187. X. Exoleta. L. () — Rare ; en septembre dans le Brabant et la province de Liége. Chenille sur les mêmes plantes que l’espèce précé- dente. 188. X. Rhizolitiha. Fr. W. V. Bork. — Rare; en août aux environs de Bruxelles et de Liége. Chenille en mai et juin sur le chêne, et le saule. 189. X. Oculata. Germar. — Rare; en septembre dans le Brabant et la province de Liége. Cette espèce est celle que M. De Selys avait désignée sous le nom de petrificata dans son Énumération de 1845. Chenille inconnue. G. XYLOCAMPA. Bdv. 190. X. Lithorhiza. Bork. Tr. D. —— Assez commun en mars et au commencement d'avril, dans le Brabant, les provinces de Liége et de Hainaut. Chenille en juin sur le chèvrefeuille. G. CLOANTHA. Bar. 191. €. Perspicillaris. L. — Tres-rare; en mai aux environs de Ciney, dans les Ardennes. Chenille en juillet et en août sur le millepertuis (hyperi- cum perforatum, L.). (1) X. Conformis. F. W°. V. H.. à rechercher en Belgique. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 105 G. CLEOPHANA. Bdv. 192. €. Linariæ. F. H. -— Rare; se trouve en mai et août aux environs de Liége. Chenille vers la fin de juin et en septembre sur la li- naire (linaria vulgaris, Mocnch.). G. CUCULLIA. Ochs. Tr. Bdv. 193. €. Absynthii. L. F. W. V. — Assez rare; en juil- let dans le Brabant et la province de Liége. Chenille en août et septembre sur Parmoise (artemisia vulgaris, L.) et sur l’absinthe (artemisia absynthium, Ve 194. €. Ummbratiea. L. Tr. H. — Assez commun en mai, juillet et août à Bruxelles, Liége, Louvain et An- Vers. Chenille sur les sonchus oleraceus et arvensis en juin et septembre. 195. €. Chamomillæ., W. V. F. — Var. CnRYSANTHEMI, H. Tr. Très-rare. Trouvé à Bruxelles et à Liége. Chenille en août et septembre sur la matricaire (pyre- thrum parthenium, Sm.). 196. ©. Asteris. F. W. V.Esp. -— Rare; en mai et juin dans le Brabant et la province de Liége. Chenille en?août sur l’aster (aster annuus, L.) et sur la verge d’or (solidago virgo aurea, L.). 197. €. Scrophulariæ. Kamb H. — Mêmes observa- tions que pour l’espèce suivante. 198.€. Verbasei. L. (1) —— Peu rare ; en mai dans beau- coup de localités. Chenille en juin et juillet sur le bouillon blanc (verbas- cum thapsus, L.). (1) €. Lactuçæ, Esp. Fab. Également à rechercher en Belgique. 104 ANNALES Les papillons restent parfois deux années en chrysa- lide. TRIBU 10. — PLUSINA. G. ABROSTOLA. Ochs. 199. À. Urtieæ. H. Tr. B. — Peu commun en juin et août à Bruxelles, Liége, Mons, etc. Chenille sur l’ortie en juillet et septembre 200. A. Triplasia. L. H_ — Tres-commun partout en juin et aout. Chenille sur l’ortie, les sonchus et autres plantes herba- cées. G. CHRYSOPTERA. Latr. 201. €. Concha. F. Bork. Esp — Très-rare ; en juin et juillet. Un seul exemplaire pris aux environs de Huy se trouve dans la collection de M. de Francquen. La chenille vit en mai et juin sur le pigamon (thalic- trum aquileguüfolium, L.). On la trouve aussi sur la ({ha- lictrum flavum, L.). G. PLUSIA. Ochs. Tr. 202. P. Festucæ. L. — Commun; dans les champs de trèfle et les prés en août et septembre. Chenille en juin et juillet sur la fétuque flottante (gly- ceria fluitans, R. Br.) et diverses autres plantes aqua- tiques. 203. P. Chrysitis. L. -- Très-commun; en mai et août comme la festuccæ. Chenille en juin, août ei septembre sur les orties, les lamium, le galeopside (galeopsis terrahit, L.). DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 105 Var. dont les taches brunes des ailes supérieures son réunies et forment une bande transversale. 204. P. Jota. L. F. H. -— Assez rare ; en juin et juillet aux environs de Bruxelles, Louvain, Liége, etc. Chenille en mai et juin sur les lamium, la bardane, le galeobdolon luteum. 205. P. Gamama. L. (1) — Très-commun partout de- puis le printemps jusqu’en automne. Chenille sur les orties, les trèfles et plusieurs plantes de jardins. TRIEU 1£.— HMELIOTHEDIRA. G. ANARTA. Ochs. Tr. 206. A. MEyrtilli. L. —— Peu commun; en mai et août à Bruxelles, Liége et en Campine dans les bruyères. I] vole à l’ardeur du soleil. Chenille en juin et septembre sur la bruyère (calluna vulgaris, Sal.). 207. A. Arbuti. F. D. B. — Commun; en mai et juin dans les prés à Bruxelles, Namur, Liége, etc. Chenille en juillet, mangeant les capsules du cerastium arvense et de la salicaire (lythrum salicaria, L.). G. HELIOTHIS. Ochs. Tr. 208. H. Dipsacea. L. — Rare; en mai et août dans les terrains rocailleux des environs de Namur. Chenille en juin et septembre sur le chardon foulon (dipsacus sylvestris, Mall.), la jacée (centaurea jacea, L.), la linaire et le plantain. (3) P. Interrogationis, de Hollande d'apres M. De Graaf. * 106 ANNALES 209. H. Peltigera. W. V. H. Tr. —— Très - rare; ob- servé en juin dans le Brabant. Chenille en juillet et août sur la jusquiame (hyoscyamus niger, L.) et le tabac (nicotiana tabacuwum, L.). 210. H. Armigera. F. Tr. D. — Très-rare ; en août et septembre à Liége. Chenille en juin et juillet sur les gaudes (resedo lutca et luteola, L.), le plantain et la luzerne. M. Duponchel dit qu'une partie des papillons éclosent quinze jours après la chrysalidation et les autres sept mois plus tard. 211. H. Marginata. F. Tr. D. — Assez commun en juin et juillet aux environs de Bruxelles, Liége, Mons et Namur. Chenille en août sur l’aulne et le coudrier. TRIBU 12. — AUONTENA. G. ACONTIA. Ochs. Tr. 212. À. Luetuosa. W. V. H. B. —Très-rare ; en juillet et août trouvé à Arlon par M. Putseys et à Rochefort par M. Sauveur le 8 août 1857 dans un champ de trèfle. Chenille en mai et juin sur le liseron (convolvulus ar- vensis, L.). TIRIBU. 13. — CATOCALINA. G. CATEPHIA. Ochs. Tr. 213. C. Leucomelas. W. V. H. G. --_ En juin et août. 214. €. Alchymista. F. W. V. IH — Très - rare : en mai et juin à Bruxelles, Louvain et Liége. Chenille sur les petits chênes en juillet et août. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE 107 G. CATOCALA. Ochs. Tr. 215. ©. Fraxini. L_ — Rare; en août et septembre à Bruxelles, Louvain, Namur et Liége. Chenille en juin et juillet sur le frêne et surtout sur le peuplier, qu’elle mange de préférence. 216. €. Nupta. L. — Très-commun partout depuis la fin de juillet jusqu’en septembre se tenant appliqué contre les murs sous les saillies de toits. Chenille sur les peupliers et les saules en juin et au commencement de juillet. 217. €. Sponsa. L. F.H. — Très-rare; en juillet et août dans la forêt de Soignes et à Liége. Chenille en juin sur le chêne. Var. Desinerara, De Selys. 218. €. Promissa. F. Bork. — Rare; en juillet et août dans la forêt de Soignes, à Louvain et Liége. Chenille comme celle de l'espèce précédente, Elle est difficile à découvrir à cause de sa couleur qui se confond avec celle des lichens du chêne. 219. €. Electa. Bork. H. Tr. — Très - rare: en août. Trouvé à Schaerbeek près de Bruxelles, à Louvain et en Limbourg aux environs de Beverloo. Chenille en mai et juin sur le peuplier et frêne. G. OPHIUSA. Ochs. 220. ©. Lunaris. F. W. V. H. (1) — Assez rare. Trouvé dans la forêt de Soignes, au bois de Buggenhout, dans les environs de Mons et de Liége en juin et juillet. La chenille se rencontre en juillet sur le chêne. 221. ©. Lusoria. L. F. H. — On le trouve assez fré- (1) O. Pastinum, Tr., de Hollande d'apres M. De Graaf. 108 ANNALES quemment à Auderghem pendant la première quinzaine de juillet dans les parties découvertes et les bruyères de la forêt. La chenille vit en mai sur l’astragalus glycyphyllos. 222. ©. Craecæ.F. W. V. H. —— Rare; trouvé au mois de juillet à Bruxelles. La chenille se trouve en mai et juin, sur la vesce (v1- cia sativa, L.). TRIBU 14. — ERASTRINA. (Noctuophalænides. Bdv.). G. EUCTIDIA. Ochs. 223. IE. MEi. L. — Assez commun dans les clairieres des bois, en mai et août. Il vole à Pardeur du soleil. Chenille sur la luzerne, les trèfles en juin et sep- tembre. 224. ÆE. Glyphica. L. — Très -commun en mai et août, volant sur les fleurs dans les prés. Chenille de même que celle de l’espèce précédente sur la luzerne, les trèfles, le bouillon blanc etc. , en juin et sep- tembre. G. BREPHOS. Ochs. 225. B. Parthenias. L. H —- Rare. On le rencontre au mois de mars dans les grands bois des environs de Bruxelles et de Namur. La chenille se trouve en juin sur les chênes, les bouleaux et les hêtres. 226. B. Notha. H. Tr. — Peu commun. Se trouve au DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 109 mois d'avril dans la forêt de Soignes, à Louvain, à En- ghien, etc.; il vole rapidement et parfois à une grande hauteur. La chenille vit en juin sur les saules, les peupliers et les trembles. G. ANTHOPHILA. Bar. 297. A. Ænen. W. V. Bork. H. — Assez commun aux mois de mai et août sur les côteaux arides à Auderghem, Louvain, Namur, etc. 228. A. Argentula. — Très-commun au mois de juin dans les prairies entourées de bois dans les environs de Boitsfort et de Groenendael. Chenille en juillet sur les carex. G. AGROPHILA. Bdv. 229. A. Sulphurea. H. Tr. W. V. —Rare. Observédans quelques localités près de Namur et de Louvain en mai et juillet. La chenille vit sur le liseron (convolvulus arvensis, L.). 230. A. Unea. W. V. Esp. —Peu commun. Se rencontre dans les prairies marécageuses des environs de Boitsfort, à Namur, Arlon et en Campine au mois de mai et de Juin. La chenille se trouve sur les carex en juillet. G. ERASTRIA. Bdv. 231. E. Fuseula. W. V. Bork. H. —Très-commundans les parties découvertes et les lisières des bois sur l'écorce des chênes pendant les mois de juin et juillet. La chenille vit sur les ronces en août et septembre. 110 ANNALES 232. E. Atratula. Bork. W. V. H — Rare. Observé en Brabant, et dans le Luxembourg en mai et juin. La chenille en juillet sur les plantes basses dans les prairies. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 111 ABRÉVIATIONS DES NOMS DES AUTEURS CITÉS DANS LE CATALOGUE DES LÉPIDOPTERES. ? TR — Boisduval. Borkhausen. Duponchel. Esper. Fabricius. Geoffroy. Godard. —— Hubner. Illiger. Latreille. Linné. Ochsenheimer. Schanck. Stephens. Treischke. Wiener Verzeichniss. Rob. Brown. Decandolle. Lamarck. Linné. Miller. Salisburi. Smith. Individu mâle. Id. femelle. 4 117 ni \f a ( # l À 41 ni | L'A AE Abe init qu B CATALOGUE DES INSECTES COLÉOPTÈRES DE LA BELGIQUE. Le Catalogue des insectes coléoptères de la Belgique, dont les membres de la Société Entomologique belge com- mence la publication, est un travail entièrement inédit. Jusqu'à ce jour il n'existait que des listes éparses, faites sans vérification bien sérieuse, qui avaient été dressées par quelques amateurs, mais qui toutes étaient plus ou moins incomplètes et qui étaient loin de comprendre toutes les espèces existant réellement dans notre pays. Il ne faut pas s’y méprendre, la Belgique malgré ses limites restreintes, est relativement à son étendue comparée avec celle des contrées voisines, beaucoup plus riche en produits natu- rels qu’on ne pourrait se l’imaginer ; et c’est en serendant compte de sa position géographique et de la disposition des trois genres de terrains dont elle est en quelque façon formée, qu’on peut s'expliquer ses richesses dans presque tous les ordres de la nature. Les provinces de Liége, de Namur et de Luxembourg sont formées par les prolongements des montagnes des 15 114 ANNALES Vosges qui viennent se terminer au plateau de St-Pierre près de Maestricht, en bordant nos cours d’eau, et prin- cipalement la Meuse, des collines qui les enserrent. Le Hainaut et le Brabant sont en quelque sorte un prolonge- ment du systéme français du Nord ; enfin les Flandres et la province d'Anvers étant formées presque entièrement de terrain dalluvion et se trouvant bordées par nos dunes etles polders, nous mettent en rapport avec les provinces occidentale: de la France, lAngleterre et la Hollande. Il en résulte que la Belgique possède en quelque sorte trois flores différentes et par suite trois faunes diverses, et c’est de quoi il est facile de s'assurer en étudiant les produc- tions naturelles de ces trois zones. Par nos provinces mon- tagneuses, nous possédons un grand nombre d’espèces des Vosges et mêmes des Alpes. Par les provinces centrales, nous pouvons revendiquer presque toutes les espèces de la France boréale et mème de la France centrale, et enfin par nos provinces maritimes, les espèces de la France ocei- dentale, de l'Angleterre et de la Hollande se retrouvent presque toutes sur notre territoire. On doit ajouter à ce que nous disons plus haut que la position de la Belgique donne à sa faune les plus grands rapports avec celle de l'Allemagne, et en examinant les catalogues publiés dans le Brandebourg, les Saxes et dans les environs de Nuremberg, on est étonné des grands rap- ports qu'ils ont avec le nôtre. Nous commençons le Catalogue des coléoptères par les cicindelidées et les carabidées. Nous n’avons sur cette ma- tière qu’un catalogue publié par M. le professeur Wesmael dans les bulletins de l'Académie royale des sciences (an- née 1853); mais ce catalogue, par suite des nombreuses découvertes qui ont été faites depuis sa publication, est devenu tout à fait incomplet, et le nombre d'espèces con- DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 115 nues aujourd’hui, est à peu prèsle double de celui indiqué par le savant professeur. La première partie du Catalogue donnée aujourd’hui a été préparée par M. Mathieu d’aprèsses propres recherches et d’après celles faites par une partie des membres de la sec- tion de la Société chargée spécialement de s'occuper des coléoptères, parmi lesquels nous citerons principalement MM. J. Delafontaine, J. Colbeau, Bouillon, Demoulin, Tem- stedt, Fologne, Rouloef, etc. D’une autre part M. Putzeys a eu l’obligeance de nous communiquer la liste des espèces qu’il regarde comme incontestablement existantes en Belgique, etenfin M. le docteur Layen, de Luxembourg, a bien voulu faire parvenir à la Société le catalogue de celles qu'il a observé dans le Grand-Duché. Outre les cincidehidées et les carabidées, la Société pu- blie aujourd’hui la liste des dytiscidées et des gyrinidées belges préparée par M. Mathieu. Nous espérons, pour nos publications de l’année prochaine, pouvoir donner la liste de nos hydrophilidées et celle de l’importante famille des curculionidées. 116 ANNALES COLÉOPTÈRES. FAMILLE 1. — CICINDELIDÉES. G. CICINDELA. Latr. 1. €. Campestris. L. KF. Endroits secs et sablonneux de toute la Belgique. Var. C. Arrms, Fisch. Taches nulles ou presque nulles. . 2. ©. Hybrida. L. Dans les lieux secs et sablonneux et dans les dunes. Espèce commune. 3. €. Maritina. Dej. C. HYBRIDA, Sow. Assezrare; dans les dunes près d’Ostende et de Nieuport. 4. ©. Sylvatica. L. Dej. Bruyères de la Campine et des Ardennes; dans les en- droits arides et sablonneux des environs de Mons. 5. €. Germanica. L. CÆRULEA, Hersbt. C. OBSCURA, F. (1) (1) Monsieur le docteur Layen indique dans le grand-duché de Luxem- bourg les espèces suivantes : C. Sylvicola, Meg. dans les chemins sablonneux à Domeldange. C. Id. Var. Integra, Meg. dans les mêmes lieux. C. Var. Transversalis, Ziegl. Dans les fossés de la forteresse de Luxem- bourg. C. Soluta. Meg. à Wzig. et Altringen. C. Sinuata. F. à Kopstal. Tres-rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BEIGE. 117 Dans les champs et dans les bruyères de presque toute la Belgique. La couleur des élytres varie du bleu au violet, et même jusqu’au noirätre. FAMILLE 11. — CARABIDÉES. Première Division, So 4er OMOPHRONITES. G. OMOPHRON. Latr. 6. ©. Limbhatum. F. Il habite les bords des eaux et se rencontre dans pres- que toute la Belgique. $S® 2. ELAPHRITES. G. NOTIOPHILUS. Dum. 7. N. Semipunetatus. F. N. AQUATICUS , Var. Gyll. N. LATUS, Waterh. N. STRIATUS, Waterh. Var. N. Bicurrarus, F. Commun partout dans les endroits humides. 8. N. Quadripunetatus. Dej. N. SEMIPUNCTATUS, Var. Lac. Assez rare; il a été trouvé près de Bruxelles, par M. Fo- logne. 9. N. Palustris. Duft. N. TIBIALIS, Steph. N. BREVIS, N. BREVICOL- LIS et N. LATIOR, Waterh. 118 ANNALES Il n’est pas très-rare aux bords des eaux dans la Cam- pine et aux environs de Louvain. 10. N. Aquaticus. L. Dej. N. NEWMANNII et N. METALLICUS . Waterh. Il est commun partout. Comme toutes les espèces de ce genre, il habite les lieux humides. 11. N."Punctulatus., Wesm. Il se rencontre aux environs de Bruxelles et de Louvain, et sans doute dans d’autres localites. 12. N Rufipes. Curt. Espèce peu fréquente, mais qui se rencontre à peu près dans toutes les parties de la Belgique. G. ELAPHRUS. F. 13. E. Uliginosus. F. Il est commun partout aux bords des eaux. 14. E. Cupreus. Duft. E. ULIGINOSUS, Gyll. Il est également commun aux bords des eaux ainsi que le précédent. 15. E. Riparius. F. E. PALUDOSES, OI. Il se montre principalement au printemps et n’est pas rare. 16. E. Aureus. Mull. E. LITTORALIS, Dej. Espèce plus rare que les précédentes qui n’a encore été trouvée que dans les Ardennes. G. BLETHISA. Bon. 17. &@. Multipunctata. F. Cette espèce habite les bords des eaux et a été trouvée près de Bruxelles, de Louvain, de Malines et de Mons. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 119 S" 3. CARABITES. G. NEBRIA. F. 18. N. Brevicollis. F. N. LATA, Steph. (1) Commun partout sous les pierres et au pied des ar- bres. G. LEISTUS. Frœhl. 19. L. Spinibarbis. F. L. COERULEUX, Latr. Heer., L. PALLIPES, Panz. L. NIGRICANS. Steph. On le trouve dans toute la Belgique dans les champs secs et dans les bois. 20. L. Fulvibarbis. Hoffm. Assez rare dans toute la Belgique. 21. &. Ferrugineus. L. L. SPINILABRIS . F. L. RUFESCENS . Latr. L. FUSCOÆNEUS, Panz. Il habite dans toute la Belgique et se rencontre dans les endroits humides sous les pierres et aux pieds des arbres. 22. KL. Rufescens. F. L. TERMINATUS, Panz. Cette espèce est aussi généralement répandue, mais elle est plus rare que la précédente. Elle habite les bois humides. G. CALOSOMA. Web. 23. €. Anquisitor. L. F. Dans les bois sur les troncs d'arbres et dans les mousses presque partout. 24. ©. Syeophanta. L. Assez rare et vivant le plus souvent sur le chêne. (1) Le N. Picicornis, F. a été pris sur les bords de l’Alzete (G. D. L.) par M. le docteur Laven, 120 ANNALES 25, ©. Sericeum. F. C. AUROPUNCTATUM, Dej. C. INDAGATOR, GylL. Trouvé à Helden (Limbourg) par M. Mathieu. On le rencontre aussi dans le Luxembourg. 26. ©. Indagator. F.C. AUROPUNCTATUM, Rossi. M. Parys en possède dans sa collection un individu qu’il assure avoir été pris à Santvliet (Anvers.) G. CARABUS. L. 27. €. Catenulatus. F. C. INTRICATUS, OI. Dans les bois dès le mois de mars et d'avril. 28. ©. Monilis. F.C. CATENULATUS, OI. Var. Arrnis et Consirus, Panz. Commun partout dans les champs, l’espèce aussi bien que les variétés. 29. €. Arvensis.F. Dans les bruyères de la Campine et des Ardennes. On le trouve aussi aux environs de Mons et de Tervueren près Bruxelles. 30. €. Cancellatus. Illig. C. GRANULATUS, F. Dans les champs ; il est répandu dans toutes nos pro- vinces. 31. ©. Morbillosus. Panz. C. TUBERCULATUS. Clair. Il a été trouvé au Reuver près de Ruremonde (M. Ma- thieu), ainsi qu’auprès de Verviers. On le rencontre éga- lement aux environs d’Aix-la-Chapelle et dans le Luxem- bourg. 32. ©. Granulatus. L. C. CANCELLATUS, F. Assez commun, le plus souvent au pied des arbres dans les endroits humides. 33. €. Clathratus. F. Espèce très-rare trouvée dans la forêt d’Hertogenwald DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 121 (Luxembourg) et dans la Campine (MM. Mathieu et Tem- stedt). 34. €. Nodulosus. F. Cette espèce est également très-rare. Elle à été prise auprès de Virton et une fois dans les Flandres (MM. Ma- thieu et Perroud). Elle est aussi indiquée dans la Lor- raine. 35. €. Auratus. L.F. IL est commun partout dans les champs. 36. €. Auroniteus. F. C. AURATUS. Var O1. Il habite dans les bois au pied des arbres. Il est assez abondant dans la forêt de Soignes et a été pris près de Dour (Hainaut) et de Walcourt (Namur). Il y a une variété dont les élytres sont violacées. 37. €. Nitens.F. Cette espèce se plait spécialement dans les bruyères de la Campine, des Ardennes et aux environs de Mons dans les terrains sablonneux. 58. €. Violaceus. F. Espèce rare vivant près de Liége et de Verviers. Var. Purpurascens, F. Beaucoup plus commune que l'espèce et habitant pres - que toute la Belgique. 39. €. Nemoralis. [|lig. C. HORTENSIS. De. IL est assez commun et se trouve dans les bois et dans les champs. 40. €. Convexus. F. Ilest peu commun et se prend aux environs de Bruxelles, de Louvain et de Mons. 16 192 ANNALES 41. €. intricatus. L. C. CYANEUS.F. (1). Cette espèce est également peu commune et habite les forêts. Elle a été trouvée dans la forêt de Soignes prés de Tervueren et dans la forêt de Marlagne près de Namur. G. PROCRUSTES. Bon. 42. æ. Coriaceus. L. Sous les pierres et sous les pieces de bois dans toute la Belgique. Var. Srrerus, Dej. P. Banxaricus, Dahl. Douteuse en Belgique, elle n’est pas rare dans le Grand- Duché. S 4. CYCHRITES. G. CYCHRUS. F. 43. €. Rostratus. L. C. CARABOIDES, L. C. COADUNATUS, Dej. Dans les bois au pied des arbres et sous les abris. Var. ELoxcarus, De). Dans les mêmes lieux que lespèce. 44. ©. Attenuatus. F. C. PROBOSCIDEUS, OI. Dans les bois comme le précédent, mais plus rare. Deuxième division, S 5. CHL/ÆNITES G. PANAGÆUS. Latr. 45. P. Crux Major. L. P. CRUX, Gyll. P. BIPUSTULATUS, OI. (1) M. le docteur Layen signale dans le Luxembourg les especes sui- vantes : C. Scheidleri, Fab. C. Emaryinatus, Duft. C. Glabratus, Duft. C. Hop- pi, Sturm. C. Alpestris, Zieql. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 128 Au pied des arbres et dans les touffes de gazon dans toute la Belgique. Peu rare. Var. TrimacuzaTus, Dej. Comme l'espèce, mais beaucoup plus rare. 46. P. Quadripustulatus. Sturm. Il se rencontre également dans toute la Belgique comme l'espèce précédente, mais il est beaucoup moins fréquent. G. LORICERA. Latr. 47. L. Pilicornis. F, Commun partout sous les pierres dans les endroits hu- mides. G. LICINUS. Latr. 48. L. Sylphoïdes. F. Toutes les espèces de ce genres sont peu répandues et assez rares dans notre pays. Celle-ci a été prise aux en- virons de Rochefort, de Verviers et de Ruremonde. 49. L. €assideus. F. L. EMARGINATUS, OI. L. DEPRESSUS, Sturm. Sous les pierres dans les lieux arides des Ardennes. Rare. 50. L. Depressus. Payk. L. COSSYPHOIDES, Duft. L. CASSIDEUS, Ilig. li habite également les Ardennes. Rare. 51. L. Hoffmanseggil. Panz. Espèce très-rare indiquée aussi dans les Ardennes aux environs de Rochefort. G. BADISTER. Clairv. 52. B. &ipustulatus. Fabr. B. CRUX MINOR, OI. B. MICROCEPHALUS. Steph. 124 ANNALES Commun partout sous les pierres et les débris des végé- taux. Var. Lacerrosus, Sturm. Cette variété a été trouvée près de Louvain. 53. 1. Humeralis. Bon. B. DORSALIS. Sturm. B. DORSIGER, Duft. B. SCAPULARIS, Steph. (1). On le trouve à peu près dans toute la Belgique. G. OODES. Bon. 54. ©. Helopioides. F. Commun partout sous les pierres et les débris des végé- taux. Il monte souvent au sommet des graminées dans les prairies. G. CHLÆNIUS. Bon. 55. €. Asrorum. OI Sous les pierres sur les bords de la Meuse et de [a Lesse près de Dinant. 56. €. Vestitus. F. Dans toute la Belgique aux bords des étangs et dans les lieux humides, 57. €. Schrankii. Daft. Dans les mêmes lieux et dans les mêmes conditions que le précédent. 98. ©. Nigricornis. F. C. HOLOSERICEUS, Var. C. Sch. Var. Meranocornis, Dej. L'espèce et la variété habitent également toutes nos pro- vinces, et comme les deux espèces précédentes elles aiment les localités humides. (1) B. Cephalotes, Dej. a été pris pres d'Abbeville par M. Demoulin. ET DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 12 59. €. Kibiatis. Dej. Commun dans toute la Belgique dans les endroits hu- mides. 60. ©. Holoscriceus. F. Plus rare que les espèces précédentes quoique habitant toutes nos provinces. 61. €. Sulcicollis. Payk. (1). Trouvé par M. Demoulin dans les bruyères d’Erbiseuil et à Casteau (Hainaut). On le trouve aussi dans le grand duché du Luxembourg. G. CALLISTUS. Bon. 62. ©. Lunatus. F. C. PLATEOSUS, Fourc. C. CRUX MINOR , Sulz. Espèce peu commune qui se tient sous les pierres et dans les bois. Elle habite dans toutes nos provinces. 5% 6. BEMBIDITTES. G. BEMBIDIUM. Zatr. $ LE racnwpus. J/lig. 63. B. Picipes. Duft. B. CARABOIDES, Sch. B. NEBULOSUM, Rossi. Cette espèce, comme toutes celles appartenant à ce genre nombreux, habite les bords des eaux et les lieux humides. | 64. B. Pallipes. Duft. Assez rare. Il à été trouvé près de Bruxelles, Rochefort, Namur, etc. (1) Le C. Festivus, F. à été trouvé près de Hollerich (Luxembourg) par M. le docteur Layen. 126 ANNALES 65. &. Flavipes. L. B. IMPRESSUM, Fourc. Commun partout. Ÿ Il. crzcenum. Leach. 66. 1. Laterale. Sam. B. LEACHII, Dei. Il habite le voisinage de la mer, et a été trouvé près de Furnes. M. Temstedt l’a pris aux environs de Dun- kerque. $ IL. racuvs. Meg. 67. B. Bistriatum. Duft. B. MINIMUM, Curt. B. ELONGATULUM. Dei. B. MARITIMUM, Duft. Il vit dans presque toute la Belgique. 68. BB. Rufescens. Hoffm. Il a été trouvé aux environs de Bruxelles, Mons, Lou- vain, etc. 69. B. Pumilio. Duft. B. QUINQUESTRIATUM, Gy11. B. ACROCOLINUM, Beck. B. CURRENS, Steph. Il habite les mêmes lieux que le précédent. 70. B. Nauum. Gyll. B. MINIMUM, Curt. B. QUADRISTRIATUM, Sturm. Peu commun, trouvé près de Bruxelles par M. De- moulin. 71. B. Quadrisignatum. Duft. B. TACHYS DECEMSTRIATUS, Meg. M. Parys l’a trouvé près de Laroche, M. Demoulin près de Liége. Rare. 72. B. Parvulum. Dej. B. PULICARIUM, Dei. Espèce annoncée près de Bruxelles par M. Parys, près de Louvain par M. Temstedt, et près de Maestricht par M. Mathieu. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 197 ( IV. noraraus. Mr. 73. B. Undulatum. Sturm. B. FLAMMULATUM, Clairv. B. MAJUS, Gyll. B. USTULATUM., Duft. Commun dans toute la Belgique. 74. B. Varium. OI. B. USTULATUM, F. B. FLAMMULATUM, Duft. Comme le précédent, il se rencontre partout. 75. B. Obliquum. Sturm. B. USTULATUM, Gyll. Dans la Campine, aux environs de Bruxelles et de Louvain. 76. B. Fumigatum. Duft. B. STICTUM, Steph. B. DEJEANII, Putz. B. ASSIMILE, Var. Erichs Espèce assez rare qui a été trouvée en Campine par M. Mathieu, aux environs de Diest et de Louvain par M. Temstedt. 77. &. Ephippium. Brigth. B. PALLIDIPENNE, Dej (1). Il habite la Campine et les Ardennes. $ V. sEmBinIUmM. Meg. 78. B. Paludosum. Panz. B. LITTORALE, OI. Il se trouve partout. 79. B. Striatum. Latr. B. FORAMINOSUM, Sturm. B. BIPUNCTATUM, Duft. Espèce assez rare trouvée près de Namur, de Louvain et de Charleroi. Var. OricuaLcicum, Duft. M. Mathieu l’a trouvée près de Maestricht. 80. B. Punctulatum. Drap. B. STRIATUM, Duft. B. ÆROSUM. Erichs. B. VELOX, Daws. B. CHLOROPHANUM. Sturm. (1) Le Bembidium laticolle, Duft., habite le Grand-Duché. 125 ANNALES Rare en Belgique, il se rencontre surtout dans les Flandres. 81. B. Pallidipenne. Illig. ANDREÆ, Gyll. Dej. (1). M. Mathieu l’a trouvé aux environs de Nieuport. M. De- moulin l’a remarqué à Vimereux et à St-Valery (France). 82. B. Bipunctatum. F. Trouvé sur les bords de l’Escaut près d'Anvers par M. Demoulin. Û VI. perrpmus. Meg. 83. &æ. Modestum. F. Indiqué en Belgique par M. Putzeys. 84. 8. Lunaitum. Daft. B. USTUM. Steph. Imdiqué aussi en Belgique par M. Putzeys. M. Tem- stedt l’a trouvé près de Louvain. 85. &. Andreæ. F. B. RUPESTRE, Dej. B. LITTORALE, Var. OI. Il habite toutes nos provinces. 86. B. Fluviatile. Dej. Trouvé près de Liége, Namur et de Louvain. 87. B. Bruxellense. Wesm. B. FEMORATUM. Gyll. Trouvé près de Bruxelles par M. Wesmael. Il à aussi été pris à Louvain, dans les Flandres et dans la Campine. 88. B. Femoratum. Sturm. B. USTULATUM, OI. B. RUPESTRE, Duft. Presque dans tout le pays. 89. B. Concinnum. Steph. B. MARITIMUM. Steph. Dans la Campine et dans les Flandres. Il est assez rare. (1) Les Bembidium ærosum, Erich., Impressum F. Ruficolle, Iliq. habitent le Grand-Duché (M Layen.). DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 129 90. B. Gbsoletum. Dej. B. TRICOLOR, F. Il habite principalement les bords de la Meuse et a été trouvé près de Louvain. 91. B. Saxatile. Gyll. Il habite également les bords de la Meuse et de plus à été rencontré à Louvain et à Mons. 92. B. Oblongum. Dei. Il peut être considéré comme une variété de l’espèce précédente. M. Temstedt l'a trouvé à Louvain. 93. &. Fasciolatum. Meg. Il se trouve sur les bords de la Vesdre et de la Lys. On l’a aussi pris à Tervueren (Brabant). 94. 8. Cæruleum. Dej. Il n’est sans doute qu’une variété du précédent et habite presque toute la Belgique. 95. m. Tibiale. Meg. Dej. B. FASCIOLATUM, Var. B. TIBIALE Duft. Environs de Mons et de Rochefort. Assez rare. 96. B. Cyanescens. Wesm. Autre variété sans doute du B. fasciolatum trouvée à Bruxelles, Verviers, Mons, ete. 97. B. Decorum. Panz. B. AGILE, Steph. B. LURIDUM, Suff. Presque partout et assez commun. 98. B. Monticulum. Sturm. B, FUSCICORNE, Dej. Aux bords de la rivière dans le bois d’Angre, et sur les rives du ruisseau d’Oignies dans le Hainaut (M. Demoulin). Environs de Bruxelles (M. Parys). 99. m. Rufipes. Gyll. B. NITIDULUM, Marsh. B. BRUNNIPES. $turm. Environs de Mons et de Bruxelles. 130 ANNALES 100. B. Crenatum. Dej. (1) M. Demoulin l'indique aux environs de Mons. $ VIL Lesa. Meg. 101. B. Celere. F. B. LAMPROS. Hersbt. B. RUFIPES, OI. B. PRO- PERANS, OI. B. PYGMÆUM, Illig. Partout et très-commun. 102. B. Velox. Erichs. Dans la Campine, aux environsde Bruxelles, de Malines et de Louvain. Il n’est pas rare. 103. B. Normannum. Dej. B. PUSILLUM, Steph. Il habite aussi la Campine et a été trouvé également près de Louvain. Var. Rivurare, Dej. Trouvée près de Louvain par M. Temstedt. 104. B. Pusillum. Gyll. B. DORIS, Duft. B. MININUM, et B. NANUM. Steph. B. LEJA MINUTA, Dej. Cat. Il habite nos côtes et a été rencontré à Anvers, Ostende et Nieuport. 105. B. Asperieolle. Germ. B. LEPIDUM, Dei. M. Dumoulin l’a découvert dans le bois de Masnuy (Hainaut) sous des feuilles humides dans le mois de mai. 106. m. Gtlvipes. Sturm. B. MANNERHEIMIL Dej. B. KOLLARI, Dj. B. NIGRUM, Steph. Il a aussi été trouvé en mai dans le bois de Masnuy (Hainaut) et près d'Anvers. 107. B. Doris. Illig. B. ASSIMILE, Steph. Espèce douteuse en Belgique qui se trouve à Dunker- (1) M. Layen signale dans le Grand-Duché les Bembidium eques, Sturm., Scapulare, Dej., Obscurum, Redt., Fuscicorne, Dej.. et Brunnipes, Dej. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 131 que et à Abbeville et qui a été annoncée comme exis tante près de Nieuport. 108. @. Assimile. Gyll. Espèce rare que M. Putzeys indique en Belgique aux environs de Mons. 109. &. Obtusum. Dej. Espèce également rare habitant aussi le Hainaut dans le canton de Dour. 110. 8. Guttula. F. B. RIPARIUM, OL. I! se rencontre dans presque toute la Belgique et n’est pas très-rare. 111. 8. Biguttatum. F. Ainsi que le précédent, on le rencontre à peu près dans toutes nos provinces. Var. Vuinerarum, Dej. Elle se trouve partout ainsi que l’espèce. $ VIIL ropna. Meg. 112. &. Quadriguttatum. F. Commun partout. 113. B. Quadripustulatum. Dej. B. QUADRIGUTTATUM, O1. Espèce rare que M. Demoulin indique à Mons. 114. 1. Quadrimaculatum. Dej. B. FORMOSUM, Sahl. B. PULCHEL- LUM, Panz. B. SUBGLOBOSUM, Payk. Commun partout. 115: B. Articulatum,. Panz. B. SUBGLOBOSUM. Var. B. Payk. B. PÆ- CILUM, Steph. Également commun partout. 132 ANNALES S°" 7. POGONITES. G. BLEMUS. Ziegl. 116. B. Areolatus. Creutz. Laroche, Chaudfontaine (Liége) on le trouve aussi à Aix-la-Chapelle, mais il est rare partout. G. ÆPUS. Sam. 117. Æ. Marinus. Schdt. B. FULVESCENS, Sam. Environs d'Anvers et de Nieuport. Rare. G. TRECHUS. Clairv. 118. Tr. piscus. F. T. UNIFASCIATUS, Panz. Trouvé à Bruxelles par M. Mathieu et à Anvers par M. Demoulin. 119. T. Micros. Herbst. T. RUBENS et T. PLANATUS, Duft. Trouvé à Liége par M. Demoulin, à Maestricht par M. Mathieu. Ces deux espèces sont assez rares. 120. 7. Miuutus.F. T.RUBENS, Dej. T. TEMPESTIVUS, Pan. T. QUA- DRISTRIATUS, Gyll. B. TRISTIS, Steph. On le trouve assez fréquemment dans tout le pays. 121. #. Secalis. Payk. T. TESTACEUS, F. (1). Ruremonde (Limbourg) et dans le Luxembourg. Très- rare. G. POGONUS. 122. P. Xuridipennis. Germ. (2). Il habite les bords de la mer et a été pris à Ostende et à Nieuport. (1) On trouve sur ler bords de l’Alzette, dans le Grand-Duché, le Trechus ochreatus et les Trechuspaludosus, Sturm., Minutus, F.,et Austriacus, Dej., (M. Layen.) (2) Le Dolichus flavicornis, habite le nord-Brabant et les bords de la Sure dans le Luxembourg, il est à présumer qu'on le rencontrera en Belgique. DE LA OCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 133 123. P. Littoralis. Duft P. PILIPES, Germ. P. ÆRUGINOSLS, Steph. Il a été trouvé à Ostende par M. Parys. 124. P. Halophilus, Germ. P. CHALCEUS , Marsh. P. LITTORALS, Steph. Il habite tout le littoral de nos côtes; c’est l’espèce la plus fréquente. G. PATROBUS. Meg. 125. P. Excavatus. Payk. P. RUFIPES, Gyll. On le trouve à peu près dans toute la Belgique. S 8. FÉRONITES. G. ANCHOMENUS. Bon. 126. A. Angusticollis. F. A. JUNCEUS, Scop. A. ASSIMILIS, Payk. Sous les écorces, les feuilles et les pierres dans toute la Belgique. 127. A. Livens. Gyll. A. MEMNONIUS , Nic. A. MUNDUS, Germ. A. BIPUNCTATUS, Sturm. Assez rare. Environs de Mons, de Bruxelles et de Maes- tricht. 128. A. Prasinus. F. A. VIRIDANUS, OI. A. DORSALIS, Daws. A. BI- COLOR, Fourc. Il est commun partout et a les mêmes habitudes que la première espèce. 129. A. Pallipes. F. A. ALBIPES, Illig. A. PAVIDUS. Panz, A. SOR- DIDUS, Steph. Egalement assez commun partout. 134 ANNALES 130. A. @hlongus. F. A. TÆNIATUS, Panz. (1) Ainsi que les précédents, il n’est pas très-rare et habite toute la Belgique. G. AGONUM. Bon. 131. A. Marginatum. L. Commun partout. 132. A. Modestum. Sturm. A. AUSTRIACUM, Duft. A. NIGRICORNE, Panz. Il est également assez commun partout. 133. A. Sixpunctatam. F. Cette belle espèce est commune partout, ainsi que les précédentes. 134. A. Parumpunctatam. F. A. SIXPUNCTATUM, Mull. A. PLICI- COLLIS, Nic. A. LÆVIS, Daws. Se rencontre communément dans toutes nos pro- vinces. 135. A. Viduum. Panz. A. MÆSTUM, Gyll. Ainsi que tous les agonum, il habite les endroits hu- mides sous les mousses, les pierres, etc., et comme les précédents on le rencontre dans toute nos provinces. 136. A. Versutum. Gyll. A. LÆVE, Ziegl. A. VIDUUM, Var. C. Gyll. Espèce rare trouvée près de Charleroi par M. Mathieu, près de Louvain par M. Temstedt, et à Ganken (Campine) par M. J. Colbeau. 137. A. Lugubre. Dej. Assez commun et partout. (1) L’Anchomenus longiventris, Esch., a été trouvé une fois à Bettem- bourg (Luxembourg) par M. Layen. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 135 138. A. Atratum. Duft. A. NIGRUM, Dei. Assez rare et habitant presque toute la Belgique. 139. A. Micans. Nicol. A. PELIDNUM, Duft. A. CURSITOR, Steph. A. INORATUM, Esch. Egalement assez rare et se trouvant à peu près par- tout. 140. A. @raetle. Sturm. A. PICIPES, Var. B. Gyll. A. ATRATUM, Steph. M. Demoulin l’a pris au bord de la rivière d’'Hyon (Hai- naut). M. Colbeau a pris à Evere (Brabant) une variété plus longue et plus étroite. Peut-être est-ce une autre es- pèce. 141. À. Fualiginosum. Panz. A. BRUNNIPES, Dej. Cat. Il habite généralement la Campine. M. Demoulin l’a trouvé près d'Arras. Il est rare. 142. A. Piceum. L. A. PICIPES, F. A. LUTESCENS, Panz. A. FUSCI- PENNIS, Nic. (1). Îl existe aux environs de Bruxelles, de Liége et de Lou- vain. G. OLISTHOPUS. Deÿ. 143. ©. Rotundatas, Payk. Cette espèce est assez commune dans toutes nos pro- vinces. G. TAPIIRIA. Bon. 144. T. Vivalis. Illig. T. NIVALIS, Steph. T. IMPIGRA, Panz. Il habite toute la Belgique dans les endroits humides. (1) Le Platmmus scrobiculatus, F. se rencontre, maïs rarement, aux envi- rons de Luxembourg. (M. Layen.) 136 ANNALES G. CALATHUS. Bon. 145. ©. Latus. L. C. CISTELOIDES, Iilig. CG. FLAVIPES, OI. C. FRI- GIDUS, Sturin. C. PLATIPENNIS, Germ. Il se tient sous les pierres et se rencontre dans tout le pays. 146. €. Falvipes. Gyll. C. FLAVIPES, Duft. C. ERRATUS, Sahl. C. CROCOPUS Steph. Commun partout. 147. €. Fuseus. F. C. AMBIGUUS, Payk. C. RUFANGULUS, Marsh. C. RUFIPES, F. Plus rare que les précédents, on le trouve également partout. 148. €. Piceus. Marsh. C. ROTUNDICOLLIS, Dej. Dans les bois sous les écorces et sous les pierres aux environs de Bruxelles et de Mons. 149. €. Micropterus. Duft. C. MICROCEPHALUS. Dej. C. MELANOCE- PHALUS, Var. C. Gyll. C. FUSCATUS, Bon. Il a été pris dans la Campine et aux environs de Mons, de Louvain et de Blankenbersg. M. Temstedt a observé que les individus pris à Louvain étaient tous aptères tandis que ceux pris à Blankenberg étaient tous munis d'ailes. 150. ©. Ochropterus. Duft. C. MOLLIS, Marsh. Trouvé près d’Ostende, de Bruxelles et de Ruremonde. Assez rare. 151. C. Melanocephalus. F. Espèce commune partout. G. PRISTONYCHUS. De. 152. P. Terricola, OI. P. SUBCYANEUS. Illig. P. INÆQUALIS. Panz. DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 137 Il habite dans les lieux obscurs, les caves et sous les pierres dans toute la Belgique. G. SPHODRUS. Clair. 153. S. Leucophthalmus. L. S. PLANUS, F. S. SPINIGER, Payk. Il habite également les caves et les souterrains, mais il est beaucoup plus rare que l'espèce précédente. G. FERONIA. Latr. { ler. Porcizus. Bon. 154. F, Punctulata. F. Partout et assez commun. 155. F. Cuprea. L. F. CÆRULESCENS, F. F. AFFINIS, Sturm. Cette espèce varie du vert bronzé au vert noirâtre et est répandue dans toutes nos provinces. 156. F. Dimidiata. Ol. F. TRICOLOR, F. F. KUGELLANI, Illig. Cette espèce varie également de couleur et n'est pas très-rare dans les champs. 157, F. Lepida. F. Il est moins fréquent que les précédents sans être rare. ç I. ancuron. Hg. 158. F. Vernalis. F. F. CRENATA, Duft. F. RUFOMARGINATA, Curts F. ROTUNDICOLLIS, Stnrm. Commun partout. 159. F. Longicollis. Duft. F. NEGLIGENS, Dej. F. INÆQUALIS. Marsh. F. OCHRACEA. Sturm. Sur les côtes, à Blankenberg, à Ostende et à Nieu- port. 160. F. Erychropa. Marsh. F. STRENUA, Dej. F. PYGMÆA, Sturm. Commun partout. 18 138 ANNALES 161.F. Strenua. Panz. F. PULLA, Dej. F. DILIGENS, Steph. F.GAGATES, Duft. Moins commun que le précédent et également répandu dans tout le pays. ( IT. omaseus. Zigl. 162. F. Melanaria. lilig. F. LEUCOPHTHALMA, F. F. NIGERRIMA, Sturm. F AFFINIS, Steph. Commun partout sous les pierres dans les champs. Var. Pexxara, Dej. Variété ailée qui est assez rare. 163. F. Nigrita. F. F. CONFLUENS, Paz. Espèce répandue dans toute la Belgique ainsi que les deux espèces qui précèdent. 164. F. Anthracina. Illig. F. MAURA, F. Il se trouve également dans toute la Belgique. 165. F. Gracilis. Dej. F. ROTUNDICOLLIS, Steph. F. TETRICA, Curt. F. MINOR, Var. Lacord. Espèce assez rare trouvée pres de Bruxelles, de Louvain et de Mons. 166. F. Minor. Sahl. Dej. F. ANTHRACINA, Gyll. F. LÆVIGATA, Steph. Environs de Mons (M. Dumoulin), de Louvain (M. Temi- stedt) et de Ruremonde (M. Mathieu). 167. F. Aterrima. F. () Espèce peu commune trouvée à Casteau (M. Dumoulin) et près de Maestricht (M. Mathieu). $ IV. sreropus. Meg. 168. F. Madida. F. F. HUMIDA, Sturm. Dans toute la Belgique. (1) L'Omaseus melas, Creutz, habite assez abondamment le grand-duché de Luxembourg. DE LA SOCIËÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 139 Var. F Coxanna, Sturm. Aussi dans toute la Belgique, mais beaucoup plus com- mune que l'espèce. ( V. PLATYxSMA. S{urm. 169. F. Picimana. Creutz. Il se plaît sur les bords de la mer, à Ostende, Anvers, Santvliet, etc. 170. F. Oblongopunctata. F, F. OCTOPUNCTATA, Steph. Dans les bois au pied des arbres. Commun. 1710 Angustata. Duft. Espèce rare en Belgique habitant particulièrement la Campine et les Ardennes. $ VIE. prErRosricaus. Bon. 172. F. Nigra. F. Assez commun partout sous les pierres et les pieces de bois. 173. F. Parumpunctata. Germ. F. CRISTATA, Duft. Il vit également sous les pierres et dans les bois et n’est pas très-rare. 174. F. Metallica. F. (1) Espece rare trouvée aux environs de Verviers. Elle est commune dans le Luxembourg. { VIT. amax. Bon. 175. F. Striola. F. F. DEPRESSA, OI. Commun partout. (1) Les Pteroslichus illigeri, Duft. et Maura, Duft. sont indiqués dans le Grand-Duché par M. le docteur Layen. 140 ANNALES 176. F. Carinata. Daft. Environs de Theux et de Spa. Rare. 177. F. @valis. Duft. F. FRIGIDA. F. Dans toute la Belgique, principalement dans les bois. 178. KF. Pararella. Duft. Il existe aussi dans toutes nos provinces. $ VIIT. morops. Bon. 179. M. Terricola. F. F. MEDIDA, Payk. F. PICEA, Panz. F. SUB- TRUNCATA, Chaud. (1) Partout dans les bois. Var. Puxcrara, Dahl. Trouvée à Marche-les-Dames (Namur) par M. Mathieu. G. AMARA. Bon. ( 1. perRcosra, Zimm. I$0. 4. Patricia. Duft. A. MANCIPIUM, Sturm. A. EQUESTRIS et A. PLEBEJA, Duft. A. MARGINATA. Curt. Espèce répandue dans presque toute la Belgique. Toutes les espèces de ce genre nombreux se rencontrent dans les champs et sous les abris. $ I. cezra. Zimm. 181. A. Ingenuu. Duft. A. LATA et A. SUBÆNEA, Sturm. Se rencontre le plus souvent dans la Campine et dans les Ardennes. 182. A. Municipalis. Duft. A. MODESTA. Dei. Espèce fort rare et peu répandue existant principalement dans le Hainaut. (1) Les Molops alpestris, Dahl. et Elata. F. existent dans la partie alle- mande du Grand-Duché (M. Layen). Le Pelor blapsoïles, Creulz., vit sur les bords de la Moselle et à Wor- meldange dans le Grand-Duché (M. Laye). DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 1ät 183. A. Livida. F. A. BIFRONS, Gyll. A. BRUNNEA, Sturm. A CAS- TANEA, Ziegl. Environs de Bruxelles. de Mons et de Louvain. 184. A. {nfima. Duft. A. GRANARIA, Dej. Trouvé une fois sous une bousse de vache à Erbiseuil (Hainaut) dans les bruyeres. 185. A. Rufocincta. Sahl. M. Putzeys l’indique en Belgique. 186. A. Affinis. Dej. Également indiquée en Belgique par M. Putzeys. $ IL. anmana. Zimm. 187. A. Striatopuneta. Dej. Trouvé une fois près de Charleroi par M. Mathieu. 188. 4. Rufipes. Dei. Indiqué aux environs de Mons par M. Demoulin. 189. A. Plebeja. Gyll. A. NITIDA, Steph. A. LITTORALIS, Esch. Assez commun partout. 190. A. Lapidicola. Heer. Espèce rare trouvée près de Mons. 191. A. Varicolor. Heer. Indiqué en Belgique par M. Putzeys. 192. A. Similata. Gyll. A. OBSOLETA, Duft. Assez commun partout. 193. A. @bhsoleta. Dej. A. TRIVIALIS et A. PRATENSIS, Sturm. A. INGENUA, Steph, On le trouve dans presque toute la Belgique . 194. A. Acuminata, Payk. A. EURYNOTA, Illig. A. AURATA, Steph. A. VULGARIS, F. Il habite toutes nos provinces. 142 ANNALES 195. A. Vulgarts. Dej. A. CONTRUSA . Schiodt. A. CONVEXIOR et A. LATICOLLIS, Steph. Se trouve assez rarement, mais il est répandu dans tout le pays. 196. A. Trivialis. Duft. A. VULGARIS. OI. A. ATRA, Steph. Assez commun partout. 197. A. Spreta. Dei. C’est une de nos espèces les plus fréquentes. 198. A. Curta. De). On le trouve le plus souvent en dedans des dunes et dans la Campine. 199. A. Tricuspidata. Sturm. Trouvé près de Liége et de Verviers. 200. 4. Communis. F. A. VAGABUNDA, Sturm. Commun partout. 201. A. Nitida. Sturm. Environs de Mons (M. Demoulin). 202. A. Montivaga. Sturm. A. COMMUNIS. F. Environs de Namur. Cette espèce est rare. 203. A. Familiaris. Dnft. A. COMMUNIS, Var. Gyll. A. CURSOR, Sturm. À. LÆVIS, Steph. Assez commun partout. 204. A. Lucida. Duft. À. GEMINA , Zimm. A. ERYTHROPA. Steph. Signalé près de Mons par M. Demoulin. 205. A. Tiblalis. Payk. Il habite nos côtes et la Campine. Rare. 206. A. Bepressa. Zimm. M. Demoulin l’a trouvé une fois à Casteau (Hai- naut). DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 143 $ IV. BRapxTus. Steph. 207. A. Consularis, Duft. A. LATA, Gyll. A. CRASSA, Steph, On le trouve à peu près partout. 208. A. Apricaria. F. À. LATA et A. ANALIS., F. A. TORRIDA, Steph. Commun partout. 209. A. Fulva. De Geer. A. CONCOLOR, OI. A. FERRUGINEA, Steph. A. PALLIDA, F. Commun partout. $ V. zemus. Zimm. 210. A. Spinipes, L. À. AULICA, Iilig. A. BICOLOR, Payk. A. PICEA, Sturm. Espèce peu fréquente répandue partout. 211. A. Couvexiuseula. Marsh. (1). Espèce indiquée en Belgique par M. Putzeys. M. De- moulin l’a prise pres d’Abbeville. $ VI. rerecnemis. Zimm. 212. A. Eximia. Dei. M. Temstedt l’a trouvé pres de Rochefort (Namur). $ VII: acronon. Zimm. 213. A. Brunnea. Gyll. Environs de Mons (M. Demoulin). Rare. G. ZABRUS. Clairv. 214. z. Piger. Dei. Trouvé sur le versant méridional de la montagne Saint- (1) Les Amara picea, F., Nobilis, Duft., et Ferruginea, L. font partie de la faune luxembourgeoise (M. Layen). 144 ANNALES Pierre, prés les cryptes de Maestricht. par M. Mathieu qui en a pris deux individus. 215. Z. Gibbus. F. Z. MADIDUS, OI. Z. PIGER, Fourc, Z. TENEBRO- SUS, F. Commun dans toutes nos provinces. S" 9. HARPALITES. G. BRADYCELLUS. Ærichs. 216. M. Pubescens. Payk. Assez abondant à Ostende et à Blankenberg. 217. &. Rufulus. Dej. B. HARPALINUS , Lac. B. VERBASCI , Sturm Environs de Bruxelles, de Liége et de Maestricht. 218. &. Cordicoilis, Wesm. Environs de Bruxelles et de Namur. 219. B. Fulvus. Marsh. B. HARPALINUS, Dej. B. BRUNNIPES et B. PALLIPES. Steph. Commun et habitant tout le pays. 220. ss. Collaris. Payk. Indiqué en Belgique par M. Putzeys. 221. & Similis. Dej. B. COLLARIS, Var. B. Gyll. Trouvé en septembre au Mont-Panisel pres de Mons par M. Demoulin. 222. @. Pallidus. Dej. Environs de Mons, de Namur et dans les Flandres. Il est rare partout. 223. «s. Dorsalis. Dej. Indiqué en Belgique par M. Putzeys. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 145 G. STENOLOPHUS. Dej. 224. S. Vaporariorum. F. Assez abondant partout. 225. 8. Skrimshiranus. Daws. C’est peut-être une variété de l’espece précédente qui a été trouvée dans les Flandres. 226. S. Elegans. Dei. Feu M. Crickx la pris aux environs de Bruxelles ; il a été aussi rencontré près de Mons. Il est rare. 227. S#. Vespertinus. Illig. S. ZIEGLERI, Panz. Habite toutes nos provinces, mais n’est abondant dans aucune localité. G. ACUPALPUS. Lurr. 228. A. Consputus. Duft. A. EPHIPPIGER, Gyll. A. DORSALIS, F. Dass les lieux humides des bois. Peu rare. 229. A. Dorsalis. Gyll. Il habite dans une grande partie de la Belgique. 230. A. Atratus. Dej. A. BRUNNIPES. Sturm. Dans les mousses humides du Mont-Panisel et dans la sapinière à Baudour près de Mons (M. Demoulin). 231. A. Meridianus. L. A. CRUCIGER, F. A. SUTURALJSS, Steph. Commun partout. | 232. A. Flavicollis. Sturm. A. NIGRICEPS, Dej. A. DORSALIS, Var. C. Gyll. Dans presque toute la Belgique. 233. A. Exiguus. Dej. A. MINIMUS. Man. A. FLAVICOLLIS. Steph. Rare dans les environs de Bruxelles (M. Parys). Var. Lurinus, Dej. 19 146 ANNALES Environs de Namur et de Mons, (MM. Mathieu et Demoulin). G. HARPALUS. Zatr. ( 1. opnonus. Ziegl. 234. MH. Columbinus. Germ. Dans les Ardennes, surtout près de Rochefort. 235, H. Sabulicola. Panz. H. OBSCURUS, Duft. H. AZUREUS, OI. Signalé ainsi que les quatre espèces suivantes auprès de Rochefort par M. Temstedt. 236. H. Monticola, Dej. H. OBSCURUS. F. Dans les Ardennes et aux environs d’Ostende. 237. H. Diflinis. Dei. Environs de Rochefort et de Dinant. 238. H. Rotundicollis. Fair. H. OBSCURUS, Dej. H. STICTUS, Steph. Environs de Virton (M. Mathieu). Il habite aussi les environs de Namur. 239. H. Oblongiusculus. Dej. M. Temstedt l’a rencontré aussi en Ardennes pres de Rochefort. 240. H. Punctatulus. Duft. (1) Environs de Bruxelles, de Liége et de Namur. 241. H. Azureus. F. ; Sous les pierres et autres abris, ainsi que les autres es- pèces de ce genre, il habite presque toute la Belgique. Var. CuLoroPnanus, Panz. Comme l'espèce. (1) Le A. complanatus, habite les environs de Luxembourg (M. Layen). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 147 242. H. Cordatus. Duft. Environs de Namur, de Dinant, de Rochefort et de La- roche. 243. H. Rupicola. Sturm. H. SUBCORDATUS, Dej. Dans presque toute la Belgique. 244. H. Puncticollis. Payk. H. SUBCORDATUS, Gyll. On le trouve également dans toute la Belgique. 245. K. Rufibarbis. F. H. BREVICOLLIS, Dej. H. PUNCTICOLLIS, Sahl. H. CRIBELLUM, Steph. Environs de Liége, Namur et Rochefort. 246. H. Maculicornis. Dei. Environs de Bruxelles (M. Bouillon). 247. H. Signatircornis. Duft. Environs de Louvain (MM. Temstedt et Colbeau). ( IL. marpazus. Dej. 248. H. Ruficornis. F. H. PUBESCENS. Mull. Commun partout. 249. H. Griseus. Panz. H. RUFICORNIS, Var. Gyll. Egalement commun partout. 250. H. Æneus. F. H. PROTEUS, Payk. Comme les deux précédents. Var. Conrusus, De). Elle n’est pas plus rare que lespéce. 251. H. Distinguendus. Duft. (1) Il habite aussi toutes nos provinces et est assez abon- dant. 252. H. Honestus. Duft. H. IGNAVUS, Duft. H. NITIDUS, Sturm. (1) Le AH. sturmii, Dej. trouvé une fois à Grevenmacher. 148 ANNALES On le rencontre aussi à peu près partout. 253. m. piger, Gyll. H. NEGLECTUS. Dej. H. PUMILUS, Steph. Assez rare dans la Campine et dans les Flandres. 254. H. Discoideus. F. I. PERPLEXUS , Dej. H. SMARAGDINUS , Duft. H. CAFFER, Steph. Il est répandu dans toute la Belgique, mais il est assez rare. 255. H. Calceatus. Creutz. On le trouve dans les Flandres, dans la Campine et dans les Ardennes. 256. H. Ferrugineus. F. Il a été découvert dans les bruyères de la Campine par M. Mathieu. On le prend aussi dans le Luxembourg. Rare. 257. H. Hottentotta. Duft. Dans la Campine, les Ardennes et aussi aux environs de Bruxelles. 258. H. Quadripunetatus. Dej. Trouvé une seule fois à la Cambre pres de Bruxelles par M. Mathieu. 259. H. Fulvipes. F. H LIMBATUS, Duft. H. FLAVIVENTRIS, Sturm. H. RUFICEPS, Curt. Environs de Bruxelles, de Mons, de Namur et de Ro- chefort. 260. H. Luteicornis. Duft. Trouvé aux environs de Louvain par M. Temstedt et de Ruremonde par M. Mathieu. 261. H. Lævicollis. Duft. H. SATYRUS, Starm. H. ALPESTRIS, Heer, H. FLAVOLIMBATUS, Heer. On le trouve principalement dans les Ardennes. DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 149 262. H. Rubripes. Duft. H. AZURESCENS . Gyll. H. GLABRELLUS , Sturm. H. AZUREUS, Steph. H. VIRIDINITENS, Dahl. Assez fréquent partout. 263. H. Hirtipes. [ilig. On le trouve de loin en loin dans le Hainaut. Il est rare. 264. H. Semivlolacens. Dej. H. CORVGS, Duft. H. DEPRESSUS, Duff. H. THORACICUS, Steph. Il habite principalement les provinces de Liége, de Na- mur et le Limbourg. 265. H. Impiger. Duft. H. AUTUMNALIS, Duft. H. SERIEPUNCTA- TUS et H. INUNCTUS, Sturm. A peu près partout. 266. H. Melancholicus. Dei. On le trouve à Ostende où il est rare. Il habite aussi dans le Luxembourg. (M. Layen.) 267. MH. Tardus. Panz. H. LENTUS, Sturm. H. FULIGINOSUS, Duft. H. RUFIMANUS et H. LATUS, Steph. Dans toute la Belgique. 268. H. Frohlichii. Sturm. H. SEGNIS, Dei. MM. Colbeau et Temstedt l’indiquent aux environs de Louvain et dans la Campine. 269. H. Serripes. Duft. H. STYGIUS, Steph. Presque partout. 270. H. Anxius. Duft. Espèce répandue dans tout le pays. 271 M. Servus. Duft. H. COMPLANATUS, Sturm. Environs d’Ostende, de Louvain et dans la Campine. 272. H. Flavitarsis. Dej. Environs de Bruxelles et de Louvain. 150 ANNALES 273. H. Picipennis. Duft. (1). Environs de Bruxelles, de Mons, de Louvain et dans la Campine. G. DIACHROMUS. E£richs. 274. D. Germanus. F. On le prend dans presque toute la Belgique. Il n’est pas très-fréquent. G. ANISODACTYLUS. Dej. 275. A. Virens. Dej. A. PÆCILOIDES, Steph. Indiqué sur nos côtes par M. Putzeys. 276. A. Signatus. Illig. Commun partout. 277. A. Binotatus. F. A. RUFITARSIS et A. CALCEATUS, Steph. Commun partout. Var. Spurcaricornis, Dej. Elle n’est guère plus rare que l’espèce. 278. A. Nemorivagus. Duft. A. GILVIPES, Dej. Rare. Trouvé par M. Demoulin au bord d’une mare dans le bois d’Erbisœil (Hainaut). M. Temstedt le signale à Louvain. 5°" 10. BROSCITES. G. STOMIS. Clair. 279. S Pumicatus, Panz. Sous les mousses et sous les pierres dans les endroits humides de presque toute la Belgique. (1) On rencontre dans le Luxembourg les 4. pumilus, Dej. et Cuniculi- nus. Duft. (M. Layen). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 151 G. BROSCUS. Panz. 280. B. Cephalotes. L. L. CEPHALOTES VULGARIS, Dej. Commun partout. S® 11. SCARITITES. G. CLIVINA. Latr. 281. €. Fossor. L. C. ARENARIA, F. Il se rencontre abondamment dans tout le pays. 282. ©. Collaris. Hersbt. C. ARENARIA, Var. Dej. Var. B. C. Discrennis, Meg. » C. C. SancunrA, Leach. » D. C. Gissicouuis, Meg. L'espèce et les variétés se rencontrent partout. G. DYSCHIRIUS. Bon. 285. D. Thoracieus. Rossi. D. RIPARIUS, Mann. D. ARENOSLUS. Steph. D. NIGER, Abhr. On le trouve le plus souvent près d’Ostende et d’An- vers. 284. p. Ohsecurus. Gyll. M. Putzeys l’a trouvé près d’Ostende. 285. pb. Globosus. Hersbt. D. GIBBUS, F. D. MINIMUS, Abr. D. RE- MOTUS, Marsh. Commun partout. 236. D. Punctatus. Dei. Environs de Bruxelles (M. Mathieu), et d’Ostende (M. Putzeys). 287. D. Æneus. Dei. Environs de Mons, Louvain et Bruxelles. 152 ANNALES 288. D. Punctipennis. Putz. Environs de Bruxelles et d'Anvers. Rare. 289. D. Salinus. Schaum. D. ÆNEUS. Abr. D. RUFIPES, Steph. Découvert aux environs d’Ostende par M. Putzeys, de Bruxelles par M. Parys. 290. D. Intermedius. Putz. M. Putzeys l’a rencontré dans les environs d'Anvers. 291. D. Angustatus. Ahr. D. SABULICOLA, Lac. Trouvé aux environs d’Ostende par M. Putzeys, de Louvain par M. Temstedt. 292. D. politus. Dej. Presque dans toute la Belgique. 293. D. Nitidus. Dei. Environs de Liége, de Louvain et de Mons, à peu près partout. 294. D. Chalceus. Erichs. Environs d’Ostende, d'Anvers et dans le Luxembourg. 295. D. Minutus. Dej. (1). Il est indiqué par M. Putzeys et est très-rare. S 12. LEBIITES, G. ODACANTHA. Payk. 296. ©. Melanura. L. O. ANGUSTATA, OI. On le trouve le plus souvent près les bords de l’Escaut, il a été trouvé une fois près de Mons. {1) On rencontre aussi dans le Luxembourg les D. ruficornis, Ziegl. et substriatus, Duft. DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE BELGE 153 G. CYMINDIS. Latr. 297. €. Humeralis. F. Trouvé près de Louvain, de Spa et de Ruremonde. 298. €. liomagrica. Duft. C. AXILLARIS , F. C. ANGULARIS et C. MACULARIS, Steph. Rencontré aux environs de Rochefort par MM. Temstedt et Colbeau et dans le Luxembourg par M. Layen. 299. €. Axillaris. Duft. M. Temstedt l’a trouvé près de Most (Campine). 300. €. Macularis. Dej. M. Putzeys signale cette espèce dans les Ardennes. 301. €. Vaporariorum. L. C PUNCTATA . Dej. C. BASALIS . Gyl. C. SCAPULARIS, And. (1). Dans les Ardennes, à Auderghem et à Tervueren près de Bruxelles. M. Layen le signale aussi dans le Luxem- bourg. G. DEMETRIAS. Bon. 302. D. Unipunetatus. Germ. D. ATRICAPILLUS, Var. Duft. D. MO- NOSTIGMA, Curt. Cette espèce, ainsi que toutes celles de ce genre et du genre suivant, se rencontre le plus souvent au pied des arbres et sous les écorces On les trouve fréquemment pen- dant l’hiver et au premier printemps. Celle qui nous occupe habite presque toujours sur notre littoral. 303. D. Atricapillus. L. D. CONFUSUS, Heer. D. OBSCURUS, Steph. Commun partout. (1) Les C. angularis, Gyll. er miliaris, F., sont indiquées dans le Grand- Duché par M. le docteur Layen. 154 ANNALES 304. D. Elongatulus. Zenk. (1). Il est également assez commun partout. G. DROMIUS. Bon. $ I. promus. Schn. 305. D. Linearis. OI. D. PUNCTATO-STRIATUS, Duft. D. PRÆUS- TUS, Stev. On le rencontre dans presque toute la Belgique. 306. D. Agllis. F. Assez commun partout. 307. D. Quadrimaculatus. F. Il est aussi fréquent et répandu dans toutes nos pro- vinces que le précédent. 308. D. Quadrinotatus. Duft. D. FASCIATUS, Var. Gyll. D. SPILO- TUS, llig. IL est également peu rare. 309. w. Fenestratus. F. D. AGILIS, Var. Gyll. IL est fort rare et a été pris près de Liége et dans les Ardennes. 310. BD. Quadrisignatus. Dei. Trouvé sur les bords de la riviere d’'Hyon (Hainaut) par M. Demoulin, près de Blankenberg par M. Temstedt, près de Maestricht par M. Mathieu. 311. D. Fasciatus. F. M. Bouillon en possède un individu provenant des en- virons de Walcourt (Namur). 312. D. Melanoccphalus. Dej. On le trouve presque partout. (1) Le D. pallipes, Ziegl. se prend dans le Grand-Duché (M. Layen.) Il en est de même de l’ætophorus imperialis, Meg. qui jusqu'à présent n’a pas encore été trouvé dans la Belgique. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 155 313, D. Testaceus. Erichs. M. Putzeys l’a trouvé près de Liége dans le mois de février. $ IL. werascerus. Schm. 314. D. Obscuroguttatus. Duft. D. SPILOTUS, Dej. D. IMPUNCTA- TUS, Steph. Il a été pris dans les Flandres belges et françaises. 315. D. Truncatellus. F. Dans toute la Belgique. 316. D. Punctatellus. Duft. D. FOVEOLA, Gyll. D. BIPUNCTATUS, Rossi. Dans toutes nos provinces. 317. D. Glabratus. Duft. D. FEMORALIS et D. AUGUSTATUS, Steph. Espèce rare en Belgique prise dans la Campine par M. Mathieu et à Hermignies (Hainaut) par M. Demoulin. $ IL. Lrowxonus. Schm. 318. D. Quadrillum, Duft. Il a été trouvé à Tilf (Liége.) G. LEBIA. Latr. 319. L. Cyanocephala. []. Sous les écorces et sous les pierres dans toute la Bel- gique. 320. L. Chlorocephala. Duft. L. RUFIPES, Sturm. Espèce qui se trouve souvent sur le genêt, (spartium scopartum) et qui habite dans toute la Belgique. M. Mathieu a trouvé à Leeuw-StPierre près de Bruxelles une variété beaucoup plus petite que l'espèce et dont le dernier article des tarses seulement est noir. L$6 ANNALES (Var. Mivor. Math.). M. Temstedt en a trouvé au con- traire une variété beaucoup plus grande près de Lou- vain. 321. EL. Crux minor. F. L. CRUX MAJOR. OI. Environs de Bruxelles, de Maestrich. Très-rare. 322 L. Hemorrhoïdalis. F. (1). M. Dumoulin l’a pris en automne dans le bois d’Ha- vré sur des jeunes coupes de sapin. Espèce également rare. G. MAZOREUS. Dej. 323. M. Wetterhalii. Gyil. M. LUXATUS. Dej M. LATICOLLIS , Sturm. Espèce très-rare qui se rencontre à peu prés dans toutes nos provinces. S_ 13. BRACHINITES. G. BRACHINUS. Web. 324 B. Crepitans. L. B. IMMACULICORNIS, EXPLODENS et GLA- BRATUS. Steph. Sous les pierres dans les terrains calcaires et schisteux aux environs de Liége, Verviers, Maestricht. Assez rare. 325. B. Explodens. Dei. Il vit dans les mêmes localités que le précédent. 326. B. Sclopeta. F. (2). On le trouve également dans les mêmes localités et dans (1) Le L. turcica, F. a été pris une fois à Klopstal (Luxembourg). (2) Le aptinus mulitatus, F. est assez commun aux environs de Luxem- bourg et de Domeldange (M. le docteur Layen). BE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGE. 157 les mêmes circonstances. M. Mathieu à plusieurs fois en Belgique et en France trouvé ces espèces réunies ensemble sous les mêmes pierres. FAMILLE IL — DYTISCIDÉES. G. DYTISCUS. L. 1. D. Latissimus. !. M. Mathieu a pris cette rare espèce en assez grande quantité dans un étang à Roggel (Limbourg hollandais) et il l’a retrouvée auprès de Peer (Limbourg belge). 2. D. Marginalis. L. & D. SEMISTRIATUS, L. ® Commua dans toute la Belgique. M. Mathieu à en trouvé un individu à Molenbeek-St-Jean près de Bruxelles, qui était entièrement noir. Est-ce une simple variété ou est-ce use espèce nouvelle ? ® Var. Coxrormis, Kunze. Aussi partout, mais plus rare que l'espèce. 3. D. Circumeinetus. Ahr. D. CIRCUMSCRIPTUS, Lac. Dans toute la Belgique. Assez rare. © Var. Durs, Gyll. Généralement dans toute la Belgique ainsi que l’es- pèce. 4. DB. Cireumfiexus. F. D. FLAVO-SCUTELLATUS, Latr. Espèce peu commune qu’on rencontre dans toutes nos provinces. ? Var. Perruexus, Aubé. 158 ANNALES Dans les marécages près des dunes. Un seul individu a été pris auprès de Nieuport en 18357 par M. Mathieu, il n'en à plus retrouvé dans cette localité lorsqu'il y est allé en 485. Elle doit y être fort rare. 5. D. Dimidiatus, Bergst. Dans les Flandres et dans la Campine, aux environs de Malines, de Mons, etc., il ne se rencontre pas très-sou- vent. 6. D. Punctulatus. F. Assez commun partout. G. CYBISTER. Curt. 7. ©. næœselii. F. Il est répandu dans toutes nos provinces et il est assez commun. G. ACILIUS. Leach. 8. A. Sulcatus. F. Il se trouve abondamment dans toute la Belgique. 9. A. Canallculatus. Nicol. A. SULCIPENNIS, Sahl. A. FASCIATUS, Erichs. A. DISPAR, Lac. Il est souvent mêlé avec l’espèce précédente, mais il se rencontre plus rarement. Comme elle, il est répandu dans tout le pays. G. HYDATICUS. Leach. 10. H. Cinereus. L. H. TÆNIATUS, Rossi. Il habite les mares et les étangs de tout le pays, cepen- dant il n’est pas très-commun. 11. H. Bilineatus. De Geer. Maestricht, les Flandres, la Campine, les Ardennes, DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 159 Mons, etc. Quoique cette espèce se prenne dans beaucoup de localités, on la trouve peu souvent et toujours en très- petite quantité. 12. BW. Zonatus. Hoppe. Espèce fort rare que M. Mathieu a pris deux fois dans la Campine et une fois dans les Flandres. On la trouve dans le grand duché de Luxembourg (M. Layen). 13. H. Transversalis. F. Commun partout. C’est une des plus fréquentes es- pèces. 14. M. Hybneri. F. IL. SEMINIGER, De Geer. Presque aussi commun que le précédent, principalement dans la Campine. 15. H. Stagnalis. F. (1). Il est rare; il a été pris de loin en loin dans la Campine, et dans la province d'Anvers. Il habite aussi dans les Ar- dennes et dans le Luxembourg. G. COLYMBETES. Clairv. ( Ir. cozxmBerTes. Lac. 16. €. Grapit. Gyll. Dans toute la Belgique. Assez rare. $ IL. cymarorrenus. Lac. 18. €. Fuseus. L. C. STRIATUS, Auté. C. PAYKULLI, Steph. Espèce assez commune répandue dans tout le pays. 19. €. Striatus. L. C. BOGEMANNI, Gyll. Espèce très-rare. Elle se rencontre à Hasselt, Rure- (1) Le A. grammicus, Germ. Cette espèce existe à Domeldange dans le Grand-Duché, et se trouve aussi en Lorraine et en Alsace, il semble qu’elle doit exister dans les Ardennes et que probablement on finira par l’y décou- vrir. 160 ANNALES monde , etc. On la trouve aussi dans létang de Kopstal (Luxembourg) suivant M. Layen. Ç I. manrus. lac. 20. €. Pulverosus. Sturm. C. CONSPERSUS, Gyll. C. NOTATUS, Lac. Il est assez répandu partout, quoique assez rare ; il ha- bite aussi le Grand-Duché. 21. ©. Notatus. F. C. PUNCTATUS. Hoppe. C. GYLLENHALH, Cast. Lette espèce est plus fréquente et comme la precédente elle se rencontre dans toutes nos provinces. 22. ©. Collaris. Payk. C. ADSPERSUS, Panz. Il n’est pas rare et habite toute la Belgique. 23. ©. Adspersus. F. C, AGILIS. Lac. Plus commun en Campine que dans le restant de la Belgique où il est fort rare. M. Demoulin l’a pris une fois à Mons. 24. €. Bistriatus. Bergst. C. AGILIS, Aubé. Mons, Louvain, Ruremonde, etc. Rare. M. Layen l’a pris dans une mare près de Bertrange (Luxembourg). G. ILYBIUS. £Erichs. 25. 1. Ater. De Geer. I. FENESTRATUS. Payk. Assez commun partout. 26. 4. Guttiger. Gyll. Il se trouve principalement dans la Campine, dans les Flandres et dans les Ardennes, mais il est peu abondant dans ces diverses localités. 27. 1. Angustior. Gyll. 1. GUTTIGER, Var. Erichs, Beaucoup plus rare encore que le er LE et se prend dans les mêmes localités. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 161 28. #. ©bseurus. Marsh. I. QUADRIGUTTATUS, Lac. I. FENESTRA- TUS, Var. C. Gyll. Il est assez commun et habite dans toutes nos pro- vinces. 29. 5. Fenestratus. F. Ï]. ÆNEUS, Panz. Très-commun partout. 30. 5. Fuliginosus. F, [. LACUSTRIS, Panz. Commun partout, ainsi que le précédent. G. AGABUS. Leach. 31. À. Agilis. F. À. OBLONGUS, Hllig. Rare. Il habite la Campine, les Flandres, les Ardennes. M. Demoulin l’a trouvé près de Mons. M. Mathieu l’a souvent pris dans les eaux vives qu’il préfère aux eaux dormantes. | 32. A. Bipunctatus. F. A. NEBULOSUS, Forst. Espèce répandue partout, mais assez rare. 33. A. Conspersus. Marsh. A. SUBNEBULOSUS, Steph. Espèce peu fréquente qui a été prise dans le voisinage de Furne et de Nieuport (M. Mathieu) et qui sans doute habite toute la Flandre. 34. À. Chalconotus. Panz. Partout. Peu rare. 25. A. Uliginosus. L. Espèce trouvée une fois par M. Mathieu pres de Peer (Limbourg) et que M. Bouillon a prise aupres de Bruxelles, Elle est fort rare. 36. A. Sturmii. Gyll. n’est pas très-rare et habite toutes les eaux de la Bel- gique. 21 162 ANNALES 37. À. Femoralis. Payk. A. ASSIMILIS, Sturm. Peu rare, répandu dans toutes nos provinces. 38. A. Paludosus. F. Toute la Belgique, mais assez rare. 39. A. Maculatus. L. Il se prend dans toutes nos eaux, mais il habite de pré- férence les eaux courantes et s’y lient dans les herbes aquatiques. Il varie beaucoup; parfois il est entièrement couvert de taches d’un jaune rougeàtre, d’autres fois il est entiè- rement noir, sauf une légère bordure au corselet et à peine quelques taches très-peu marquées sur la disque des ély- tres, ou seulement une légere bordure. 40. A. Bidymus. OI. A. VITREUS, Payk. A. ABBREVIATUS, Hlig. Espèce peu commune qui habite toutes nos eaux. 41. A. Abbreviatus. F. Dans les fossés aquatiques de la Campine et aux envi- rons de Malines. M. Mathieu l’a pris une fois près de cette ville et deux fois près de Ruremonde. M. Demoulin l’a trouvé à Douai. On l’a également ren- contré aux environs de Lille. Cette espèce est très-rare. 42, À. Bipustulatus. L. À. CARBONARIUS. Gy1l. Abondant partout. 43. A. Guttatus. Payk. Cette espèce se prend principalement dans les ruisseaux et n’est pas très-rare. 44. A. Affinis. Payk. A. GUTTULUS, Hg. (1). Trouvé près de Weert (Campine). IL est très-rare. (1) Le A. Fuscipennis, Payk. a été pris aux environs d’Aix-la-Chapelle. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 163 G. NOTERUS. Clairv. 46. N. Crassicornis. F. N. CLAVICORNIS, De Geer. N. CAPRICORNIS, Herbst. Abondant partout. 47. N. Semipunctatus. F. N. SPARSUS, Marsh. N. CRASSICORNIS ; Lac. Aussi commun que le précédent. G. LACCOPHILUS. Leach. 48. L. Hyalinus. De Geer. L. MINUTUS, Gyll. L. INTERRUPTUS, Panz. Il habite toutes nos eaux et est fort commun. 49. L. Minutus. L. L. OBSCURUS, Panz. N'est pas plus rare que le précédent. 50. EL. Variegatus. Germ. Dans les Flandres et dans la Campine, Cette espèce est peu fréquente. On la trouve également mais rarement dans le Luxembourg. G. HYPHYDRUS. Jlig. 51. M. Ovatus. L. H. FERRUGINEUS, L. H. OVALIS, F. @'. H. GIB- BUS, F. ®. Espèce répandue partout. 52. H. Variegatus. Aubé. Il est douteux que nous ayons le véritable variegatus, mais sans doute on a pris pour lui le 1. ovatus, Var. Va- RIEGATUS, S{eph., qui habite PAngleterre et qu’on trouve dans les Flandres. G. HYDROPORUS. Clairo. 53. H. Inæqualis. F. Partout et fort commun. 164 ANNALES 54. H. Retlculatus. F. (1). Partout comme le précédent. Var. B. Covaris, Panz. On la trouve mêlée avec l'espèce. 55. M. Geminus. F. IL. TRIFIDUS, Panz. H. PYGMÆUS. OI. Dans toute la Belgique, il n’est pas très-fréquent. 56. H. Unistriatus. Illig. Il se rencontre dans les Flandres et dans la Campine ou il est assez rare. M. Layen l’a trouvé également dans le Luxembourg. 57. H. Pictus. F. H. ARCUATUS, Panz. Il est répandu partout. 58. K. Flavipes. Ol. H. CONCINNUS, Steph. Peu commun aux environs de Louvain, de Maseyck, de Bruxelles et de Mons. 59. H. Granularis. L. H. MINIMUS. Scop. H. UNILINEATUS, Schr. Cet hydropore est assez rare dans nos eaux, c’est sur- tout dans les Flandres et dans la Campine qu’il a été trouvé. M. Layen l’a pris dans un étang pres de Pleitrange (Luxembourg). 60. #. Rivalis. Gyll. H. FLUVIATILIS, Steph. H. ASSIMILIS, Var. B. Kunz. Environs de Furne et de Nieuport. Il ne se plait guère que dans les eaux courantes. Très-rare. 61. H. Dorsalis. F. À peu près partout, mais peu fréquent. 62. H. Angustatus. Sturm. H. TRISTIS, Lac. Comme le précédent, il habite à peu près toutes nos eaux, mais il est beaucoup plus rare. (1) Les H. decoratus, Gyll. se trouve dans les dunes voisines de la Bel- gique; le H. cuspidatus, Kunz. habite la Picardie et l’Artois. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 165 63. mm. Tristis. Payk. Il est dans le même cas que les deux espèces précé- dentes, comme elles, il est peu fréquent. 64. M. Obscurus. Sturm. H. TRISTIS, Var. B. Gyll. Cette espèce ou variété est fort rare. Il ne parait pas qu'elle ait été prise ailleurs qu’aux environs de Bruxelles. 65. H. Umbrosus. Gyll. H. MINUTUS, Steph. Tres-rare. Pris une fois dans la Campine par M. Ma- thieu. Il a aussi été trouvé dans les Ardennes. Il est indi- qué à Metz (France). 66. H. Piceus. Steph. Environs de Louvain, Mons, Bruxelles, etc. Assez rare. 67. M. Nigrita. F. H. MÉLANOCEPHALUS, Var. C. Gyll. Environs de Bruxelles, de Mons, dans la Campine, les Flandres et dans le Luxembourg. 68. H. Fygmæus. Sturm. Il se trouve aux environs de Lille et dans les Flandres. Il y est fort rare. 69. H. Molanocephalus. Gyll. Environs de Maestricht et de Mons. Il est bien peu fré- quent dans nos eaux. 70. H. Planus. F. Abondant dans toutes nos provinces. 71. H. Pubescens. Gyll. Dans les Flandres et dans la Campine, Bruxelles. 72. W. Marginatus. Duft. Dans les Ardennes, les Flandres et dans le Luxembourg. Assez rare. 166 ANNALES 13. M. Erythocephalus. L. H. RUFIPES. OI. Espèce commune partout. 74. Hi. Hufifrons. Duft. M. Bouillon l'a pris auprès de Bruxelles et M. Layen dans le Luxembourg. 75. M. Palustris. L. I. SIXPUSTULATUS, F. Dans toute la Belgique. 76. M. Vittula Erichs. H. AMBIGUUS, Aubé, Espèce trouvée dans les environs de Mons par M. De- moulin, et que M. Mathieu a découvert dans des mare- cages auprès de Hasselt. 77. H. Memnonius. Nicol. ®.H. CASTANEUS, Aubé. H. NIGER : Sturm. ®. H. DEPLANATUS, Steph. Il vit dans les environs de Louvain, la Campine et les Flandres. Il est peu commun. 78. H. Ovatus. Sturm. H. LATUS, Steph. H. CASTANEUS, Heer. M. Mathieu en possède deux individus, l’un qui a été pris en France, près de Rouen et l’autre provenant de la Flandre et qui a été trouvé près de Courtrai. 79. H. Depressus. F. H. ELEGANS, llig. H, DUODECIM- MACULA- TUS, Var. OI. H. BREVIS, Sturm. Commun partout. 80. H. Puodecim-pustulatus. F. Il est presque aussi commun que le précédent et comme lui habite toutes nos eaux. 81. M. Halensis. F. H. AREOLATUS, Duft. Il se rencontre partout. 82. H. Griseostriatus. De Geer. H. HALENSIS, Payk. Il vit dans les fossés saumâtres des dunes, où il est peu abondant, aux environs de Nieuport et de Blankenberg. si cine ie CE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 167 83. H., Confluens. F. Il habite toute la Belgique principalement la Campine et la province d'Anvers. 84. H. Picipes. F. H OVALIS, Thunb. &. Environs de Mons, Louvain, la Campine, ete. Var. 9. Laxeuivs, Gyll. Mêmes localités. 85. H, Parallelogrammus. Ahr. H. LINEATUS, Marsh. IL est rare et a été trouvé par M. Bouillon aux environs de Bruxelles. Var. & Coxsorrnus, Kunz. MM. Bouillon et Parys l'ont aussi trouvé près de Bruxelles. 86. H. Lincatus. F. IH. OVALIS, Steph. On le rencontre partout et en grande quantité. 87. H. Cuspidatus. Kunz. Cette espèce a également été prise près de Bruxelles par MM. Bouillon et Mathieu. 88. H. Rilineatus. Sturm. Il n’a encore été rencontré que rarement dans la pro- vince de Luxembourg. Il existe aussi dans le Grand-Duché (M. Layen). 89. H. Lituratus. Aubé. XANTHOPUS, Steph. Espèce rare qui a été prise dans les environs de Lou- vain et de Tirlemont. G. HALIPLUS. ZLatr. 90. H. Elevatus. Panz. On le rencontre assez généralement partout. 168 ANNALES 91 M. Lineatocollis. Marsh. H. BISTRIOLATUS, Duft. Il habite également dans toutes nos eaux et est assez commun. 92. H. Lineatur. Aubé. H. CONFINIS, Steph. Il est plus rare que le précédent. Il a été trouvé aux environs de Louvain, dans la Campine et dans les Ar- dennes. Il en existe une variété plus petite et plus pàle que le type avec le corselet maculé sur les bords antérieurs et postérieurs. 93. M. muficotiis. De Geer. H. IMPRESSUS , F. H. FULVICOLLIS, Steph. Il est assez commun partout. 94. H. Fluviatilis. Aubé. M. Mathieu l’a pris dans la Roer près de Ruremonde, il a également été pris dans un ruisseau près de Maes- tricht. 95. H. ©@bliquus. F. IL se rencontre à peu près dans toute la Belgique, mais n’est pas tres-commun. 96. H. Maritimus. Fairm. Cette espèce a été découverte près d’Ostende par M. Reiche entomologiste français et se trouve déerite dans la Faune française, p. 216. 97. H. Flavicollis. Sturm. H. IMPRESSUS, Erichs. Espèce rare trouvée dans le Luxembourg belge et dans le Grand-Duché. 98. H. Mucronatus. Steph. H. BADIUS, Aubé. Bruxelles, Hasselt, Louvain, ainsi que dans la Campine et le Luxembourg. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 189 99. 5. Fultus. F. H. Ferrugineus. Gyll. Bruxelles, Louvain, Mons, la Campine et les Flandres. 100. H. Variegatus. Sturm. H. RUFICOLLIS, Steph. Dans la Campine et les Flandres. Assez rare. 101. 5. Cinerus. Aubé. IT. AFFINIS, Steph. Il a été pris près de Bruxelles. On le trouve également dans plusieurs localités du Luxembourg. 102. w. Fulvicollis. Erichs. Dans le Luxembourg belge et dans le Grand-Duché, Trés-rare. G. CNEMIDOTUS. /{ig. 103. €. Cæsus. Duft. Commun partout. G. PELOBIUS. Sch. 104. P. Hermanni. F. Bruxelles et Hasselt. Il a été pris en grande abondance près de cette première ville par M. De la Fontaine, I parait être Jocal. FAMILLE IV. — GYRINIDÉES. G. GYRINUS. Geof. 1. &. Concinnus. Klug. G. STRIATUS, Aubé. G. STRIGIPENNIS. Suffr. Sur les eaux, dans le nord de la Campine, où il ne ren- contre pas souvent ; il est aussi indiqué dans le Brabant septentrional. 2. G. Urinator. Illig. G LINEATUS, Lac. Il se trouve sur nos eaux souvent mêlé avec d’autres espèces, mais ne se prend que de loin en loin. 22 170 ANNALES 3. G. Natator. L. G. MERGUS. Abr. Commun partout. 4. G. Distinctus. Aubé. G. COLYMBUS. Heer. Espèce rare, souvent mêlée avec la précédente, dans les Flandres, à Bruxelles, Mons, etc. 5. G. Colymbus. Erichs. G. LIBANUS. Aubé. M. Demoulin en a pris un individu près de Mons. 6. G@. Marimus. Gyll. G. NATATOR, Abr. On le trouve à peu près dans toutes nos provinces, mais il vit principalement sur les eaux saumâtres et dans les marais en dedans des dunes. 7. G. Nitens. Suff. G. ÆNEUS, Aubé. Environs de Bruxelles, Malines, Louvain, etc. Peu com- mun. 8. G. Bicolor. F. On le prend dans les Flandres, la Campine et dans la province d'Anvers. Rare. 9. G. Minwudus. F..G. BICOLOR. OI. Sur les eaux aux environs de Bruxelles, Louvain, Mons, etc. G. ORECTOCHILUS. Lac. 10. ©. villosus. F. Il nage sur les eaux de toutes nos provinces. DD) 2 Gnf pare — DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 171 ABRÉVIATIONS DES NOMS DES AUTEURS CITÉS DANS LE CATALOGUE Ahr. A. Serv. Bergs. Bon. Brul. Burm. Cast. Charp. Chaud. Chev. Clairv. Creutz. Curt. Dalm. Daws. Dej. Drap. Duft. Dum. E. M. E. H. Erich. | AS Fairm. Fisch. Fourc. DES COLÉOPTERES. #59 40e Ahrens. Audinet-Serville. Bergstræsser. Bonelli. Brullé, Burmeister. de Castelnau. Charpentier. de Chaudoir. Chevrolat. Clairville. Creutzer. Curtis. Dalman. Dawson. Dejean. Drapier. Duftschmidt. Dumeril. Encyclopédie méthodique. Encyclopédie Hefte. Erichson. Fabricius. Fairmaire. Fischer. Fourcroy. Frochl. Geof. Germ. Grav. Gyll. Hoffm. Ilig. Lac. Lap. Latr. L. Mann. Marsh. Men. Mul. Muls. OI. Panz. Payk. Putz. Redt. Sahl. Sam. Schm. Sch. Schr. Scop. Shal. Sol. Sow. Spin. St. Steph. ANNALES. Frochlich. Geoffroy. Germar. Gravenhorst. Gyllenhal. Hoffmansegg. Iliger. Lacordaire. Laporte. Latreille. Linné. Mannerheim. Marsham. Ménétriés. Muller. Mulsant. Olivier. Panzer. Paykull. Putzeys. Redtenbacher. Sahlberg. Samouel. Schmidt. Schænherr. Schranck. Scopoli. Shaller. Solier. Sowerbi. Spinola. Sturm. — Stephens. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Suf.. — Suffrian. Sulz. — Sulzer. Waterh. — Waterhouse. Web. — Weber. Wesm. — Wesmael. Zeit. — Letterstedt. Ziegl. — !Liegler. Zim. — Zimmermann. & Individu male. £ Id. femelle. 173 (ni Lage C Mal ZEN) W Vie ni Pen \ LE DE RS ve 2 le ps. ADDENDA AU PREMIER VOLUME :. Lépidoplères et Coléoplères à ajouter au catalogue publié dans le 1 volume des Annales, el qui ont été découverts depuis sa publication. l. LÉPIDOPTÈRES. Acronyera Menvanrmmis, Esp. Découvert le 21 mai 1857 à la Sauvenière près de Spa, par M. H. Coubeaux. Cuersoris MucrancuLa, H. Plusieurs exemplaires ont été trouvés aux environs de Huy, par M. De Francquen. SroeLoris Ravina, H. Observé en juillet aux environs de Louvain et le 15 août dans la Campine par M. De Fré. ApamEa Duroncaezn , BD. Observé aux environs de Bruxelles et d'Enghien. -LuperiNa ALeicocon, H. M. Parys en a trouvé plusieurs exemplaires dans la Campine. CarapiNa Taraxaci, . Découvert par M. C. De Fré, aux environs de Louvain. Cette espèce vole en même temps que C. Azsnnes, Bork. et C. BLanna, H. * Cette demi feuille doit être jointe au premier volume. 176 ANNALES Leucania Pazzexs, L. Commune dans beaucoup de localités en juin, juillet et août. Sa chenille, qui éclôt en automne, hiverne et se chry- salide en mars et avril; elle se nourrit de plantes basses, oseille, mouron, etc. NonaGria SParGanII, Esp. Un exemplaire a été trouvé dans la province d'Anvers par M. H. De la Fontaine. Orraosia Popruzeri, K. Éclos, le 22 février, d’une chrysalide trouvée par M. E. Fologne, au pied d'un peu- plier du bois de la Cambre. DasycamPa RuBicinea, W. V. Trouvé à Namur par M. Ch. Ellis. M. le docteur Breyer a élevé les chenilles de cette espèce. Dianruæcia Consrersa, Noroponra Cucuzzina et CERASTIS ERYTROCEPHALA ont encore été observés, les deux premiers aux environs de Bruxelles et le troisième à Namur. ll. COLÉOPTÈRES. Banisrer UnipuncraruS, Bon. B. Cepnarores, Dej. M. Bouillon vient de décou- vrir cette espèce près de Heist, dans la Flandre occi- dentale, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 177 Bemsiium Srcenninum, St. B. Venusruzum, Dej. Espèce également découverte par M. Bouillon dans les environs de Bruxelles. Hyproporus Sanmarkn, Sahl. H. Assmmus, Gyll. M. Parys en possède un in- dividu pris dans un ruisseau près de Verviers. Page x1Iv. ERRATA. De Selys-Longchapms (baron Emmanuel); Zisez : De Selys- Lonchamps (baron Edmond). Temstedt, lisez Tennstedt, partout où ce nom se trouve. . Il faut ajouter la LITHOSIA LUTEOLA aux espèces des bombycidées dont l'existence a été constatée en Bel- gique. . No 9. Lotus cornicolatus, /isez Corniculatus. . n°44. Var. NisopaA, lisez HISOPA. . Spingina, lisez Sphingina. . À lanote, Pterogon Ænother®æ, Zisez Œnotheræ. . Supprimez le renvoi qui est au bas de la page. . Leparidina, lisez Liparidina. . C'est surtout en juin que paraît l'ORGYA GONOSTIGMA. . No 48. A la manière des larves du Catocala, Zisez de Cato- cala. . N° 56. Papulifolia, /isez Populifolia. . Aglaïa, lisez Aglia. . Eudromidina, lisez Endromidina. . N°87. La chenille du HarpyA FAG1, vit sur le hêtre et non sur le trèfle. . No97. Var. Vinetuncula, /isez Vinctuncula. . No 105. Saponoriæ, lisez Saponariæ. . À la note. H. ATHIOPS, lisez ÆTHIOPS. . No 131. C. Batis, Zisez T. Batis. . A la note. Le mot Caradrina est omis avant le mot Bilinea. . No 203. Galeopsis Terrahit, /isez Tetrahit. 105. . Hiliothidina. /zsez Heliothidina. . N°210. Reseda Lutca, lisez Lutea. 108. id. 113. 115. D: . N°8. Quadripunetatus, lisez Quadripunctatus. 119. . A la note. Alzete, Zisez Alzette. 121. N° 204. Jota, Zisez Iota. N° 222. Craecæ, lisez Craccæ. Euctidia, /isez Euclidia. Ligne 2. Les membres commence, /isez commencent. » 9. ROULOFS, lisez ROELOFS. No 7. Semipunetatus, Zisez Semipunctatus. No 24. Syeophanta, lisez Sycophanta. N°36. Auroniteus, /isez Auronitens. Page 125. 129. 130. 140. 141. 148. 151. 155. 161. 162. 165. 166. 167. 169. 172. ERRATA. 179 N° 60. Holoscriceus, lisez Holosericeus. No 99. Rufipes, lisez Rufipes. N° 105. Asperieolle, /isez Aspericolle. No 178. Pararella, Zisez Paralella. N° 184. Dans une bousse de vache à Erbiseul, //sez dans une bouse à Erbisœæil. No 257. Hottentotta, /isez Hottentota. No 283. Thoracieus, Zisez Thoracicus. No 317. Augustatus, lisez Angustatus. No 33. FURNE, Usez FURNES. N°39. Sur la disque, Zisez le disque. N° 69. Molanocephalus, Zisez Melanocephalus. Nos. Sixpustulatus, lisez Sexpustulatus. No 92. Lineatur, Zsez Lineatus. N° 101. Cinerus, Zisez Cinereus. Schænheer, Zisez Schœnheer. TABLE DES MATIÈRES Abrostola. . Acherontia. Acilius . Acontia . Acronycta . Acupalpus . Æpus. Agabus . Aglia . Agonum. Agriopis. Agcrophila . Agrotis . Amara. . Amphipyra. Anarta. . Anchomenus . Anisodactylus. Anthocharis. . Anthophila. Apamea . Apatura. Aplecta . Arctia. Arge . Argynnis. . Asteroscopus . Badister. Bembidium. DU PREMIER VOLUME. Blemus . Blephos . Blethisa . Bombhycidées. Bombyx. Brachinus . Bradycellus. Broscus . Bryophila. . Calathus. Callimorpha. . Calosoma Carabhidées. . Carabus . Caradrina . Catocala. Catalogue des Coléop- tères. . . . Catalogue des Lépidop- tères. . Cerastis . Chelonia. Chersotis . Chlænius. . Chrysoptera. . Cicindela. Cicindelidées, Cilix . Cleoceris. Clivina . Cloantha. Clostera. Cnemidotus. Colias. Colymbetes. Cosmia . Cossus . Cucullia. Cybister. Cychrus. Cymatophora . Cymindis. . Deiïlephila . Demas. . Demetrias . Diachromus. . Dianthæcia. Dicranura . Diloba Diphtera. Dbiurnes. Dromius. Dyschirius . Drytiscidées. . Dytiscus. _ + Elaphrus. Emydia . Endromis. . Erastria . Erebia. . Euchelia. Euclidia. Feronia . Gluphisia. , Gonoptera . Gortyna. ; Gyrinidées, , , Gyrinus, TABLE DES MATIÈRES. , Hadena . Haliplus. Harpalus. . Harpya . Heliophobus. . Heliothis. Hepialus. Hesperia. Loponna es « Hydaticus . Hydroporus. Hyphydrus. Ilarus. Tybius. . Laccophilus. . Lasiocampa. Lebia. Leistus . Leucania. . Leuconea. . Leucophasia. . Licinus-.. Limacodes . Limenitis. . Liparis . Lithosia . Loricera. Luperina. Lycæna , ME. Macroglossa, . Mania. Mazoreus. , Melitæa . Miselia. . Mythimna ,. Nebria. 0: n,1,218 181 156 119 182 Nemeobius . Nemeophila. Noctua . Noctuidées. Nocturnes . Nonagria Noterus . Notiophilus. Notodonta . Nudaria. Nymphalis . Odacantha . Odonestis. . Olisthopus. Omophron . Oodes. Ophiusa.. Orectochilus. . Orgya. . Orthosia. Panagæus . Papilio. . Papilionidées. Patrobus. Pelobius. Phlogophora. . Pieris. Plastenis. Platypteryx. . Plusia. . Pogonus. . , Polia . Polyommatus . Pristonychus . Procris . Procrustes . Psyche. . Pygæra . . . TABLE DES MATIÈRES. Rapport de tt de Selys- Longehninps, . . XIX Rhodocera . Rusina. . Saturnia. Satyrus - Scotophila . Segetia . Sesia . Setina. Smerinthus. Spælotis . Sphinx . Statuts . Stenolophus. . Steropes. Stomis. . Syntomis. . Syrichtus. . Taphria . Thanaos. Thecla. . Thyathyra . Thyris. . Trachea . Triphæna. . Trechus. Vanessa . Xantbia . Xylina. . Xylocampa. Zabrus . Zeuzera , Zygœna . . DE LA BELGE. TOME SECOND. D ne CN es LLN At HU SN | A [R Te E Ne EF « + 4 = A MU À ri TE) Pan n 8 BRUXELLES. IMPRIMERIE DE E. GUYOT, RUE DE SCHAERBEEK, 12. | 1858 ANNALES SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. ae RS M 11108 ni 4 mn il are A ane 21 CNET val UM | ARE & fl 1, ) { ï k PL LA ul 1} L di ñ { | A { 4 Vu (Us \ ' [ tie 4 À 'ART (o [a ANA Ph DEA, à AP Ph fa an | Wie U u “!: l À : 19 \ 1 oi | j ÿ T4 \ 1 a Ù Ld L'APMN y w ' j j L N A L l i ( ' x ' À l l Me | "A En A » ete [A] À | L a (4# d } Ve Ni 14 1 TV { l La 1 RAT" L CARE ù AT OR D (AN | Fr fl 0) PEUR ANNALES DE LA SOCIETES ENTOMOLOGIQUE BELGE. TOME SECOND. BRUXELLES, IMPRIMERIE DE E. GUYOT, RUE DE SCHAERDBEEX, 12. 1858 in UT: RMRUE Fo 6 cran ; | \ L * . D] AT OIOJOMC ; » ‘ MOT Av ROVE a { h | Foie jt WA SA A ‘ are Ms f vi «Sp 7 * { Ük ns Au bn Pa j SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, RAPPORT du Président sortant, sur les travaux de la Société, pendant l'année 1850-1857. 23 SEPTEMBRE 1857. Aie, Nous achevons aujourd'hui la seconde année d’exis- tence de la Société, constituée définitivement le 25 sep- tembre 1855. Si nous n'avons pas marché avec une grande célérité vers le but principal que nous nous proposions d’atteindre, la formation d’une Collection entomologique belge, et la publication d’un Catalogue raisonné des animaux articulés de notre pays, nous devons reconnaitre, cependant, que la main a été mise à l’œuvre, et que chaque année des progrès ont été accomplis vers le but désiré. Il y a un an, messieurs, une collection de lépi- doptères était organisée, et présentée par plusieurs de nos collègues à la séance générale du 23 septembre. Cette collection, qui est presque complète, en ce qui concerne les diurnes, laisse encore beaucoup à désirer (4) VI ANNALES parmi les nocturnes, mais il ne faut pas oublier qu’à cette époque les cadres nous manquaient, et je ne doute pas que pendant l'été de cette année, si favorable aux chasses entomologiques, nos collègues auront re- cueilli beaucoup de doubles, qu'ils offriront à la So- clété. La seconde tâche que nous nous étions imposée, la publication des catalogues, était une question vitale pour la Société, puisque à cette publication était atta- chée, d’une manière évidente, la considération scien- tifique que nous avons à cœur d’acquérir à l'étranger, et le subside que nous espérions recevoir du gouverne- ment. Cette tâche a été résolüment commencée cette année par l'impression du premier volume de nos An- NALES, dont nous sommes heureux de vous annoncer la prochaine distribution aux membres de la Société. Ici, ce sont encore les lépidoptères qui ouvrent la marche, et c'était assez naturel, puisque c'était pour ainsi dire le seul ordre d'insectes de Belgique dont on possédât un catalogue général (1) qui püt servir de cadre en l’améliorant par des additions et des correc- tions, et en y ajoutant les localités, les époques d’ap- parition, et la nourriture des chenilles. J'ai eu l’hon- neur de rédiger la partie qui traite des diurnes et des sphingidées, et mon travail a été largement complété par mes collègues de la section des lépidoptères. Les bombycidées sont dues à MM. J. Sauveur, Fologne et (1) Énumération des Insectes lépidoptères de la Belgique, par EDv. DE SELys-LonGCHAMPS. (Extrait du tome II des Mémoires de la Société royale des sciences de Liége) (mai 1844). — L'ordre des orthoptères a été, il est vrai, publié par M. le professeur WESMAEL, notre président d'honneur , dans les Bulletins de l'Académie. royale de Bruxelles, tome V, no 9 (18. .), mais cet ordre est très-peu riche en espèces ; il ne contenait alors que trente espèces, et les additions à y faire sont peu nombreuses. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. VII J. Colbeau ; enfin les noctuidées, à MM. Fologne et J. de la Fontaine. Dans la seconde livraison de nos Annales, qui est réservée pour l’année prochaine, on trouvera les pha- lénidées et les quatre ou cinq familles connues vulgai- rement sous le nom de microlépidoptères. Pour ache- ver le catalogue de ces derniers, M. Ch. de Fré se livre en ce moment à des recherches étendues, qui nous promettent un excellent travail. C’est là que l’on trou- vera une grande différence entre mon énumération et le catalogue de M. de Fré; car, lors de la publication que j'ai faite en 184%, je ne me suis nullement dissi- mulé que nos microlépidoptères étaient loin d’être suffisamment étudiés, et que beaucoup d’additions de- vraient être faites à mon premier essai. Le volume annoncé pour cette année-ci contient, du reste, le commencement de l’ordre des coléoptères (car- nassiers), par M. le docteur C. Mathieu avec le concours de la section; la suite, nous l'espérons bien, se trou- vera également dans le second volume. Nous sommes done en droit, messieurs, d'accepter le concours que le gouvernement veut bien accorder à notre œuvre. M. de Decker, ministre de l’intérieur, a accueilli, on ne peut plus gracieusement, les demandes que nous lui avons exposées, et nous a accordé un sub- side de trois cents francs. Le gouvernement souscrit en outre pour trente exemplaires des Annales de la So- ciété entomologique belge, dont le tome premier, pre- mière partie, va paraître. Je suis certainement l'organe de tous mes collègues, en exprimant ici les sentiments de gratitude que nous éprouvons pour lacte d’encou- ragement scientifique que l'honorable M. de Decker a posé envers la Société que nous avons fondée. VTT ANNALES Le conseil d'administration s’est efforcé d'exécuter les dispositions du règlement, qui, vous le savez, ne laissent pas que d’être assez compliquées. Peut-être le nombre des comités, sections, conférences qu'il a éta- blis est-il trop considérable, et peut-être, en simplifiant les rouages, obtiendrait-on des réunions plus nom- breuses, avec un ordre du jour plus intéressant et de nature, comme tel, à attirer les membres de la Société. C'est à vous, messieurs, à apprécier ces questions. Nos conférences mensuelles se sont, du reste, tenues régulièrement, et nous avons profité plusieurs fois de ces réunions pour les transformer en séances de la sec- tion des lépidoptères, et examiner la partie du manu- scrit dont je m'étais chargé. Une conférence a été égale- ment consacrée à réunir des documents relatifs aux insectes que l’on peut recueillir pendant l'hiver. Les membres qui ont pris le plus de part à ces discussions sont MM. Seghers, J. de la Fontaine, Hannon, Mors, Mathieu, Fologne, d'Udekem, J. Colbeau, Ussher, Breyer, de Borre, Sauveur, etc. Les comptes du trésorier, régulièrement tenus, vous seront communiqués tout à l'heure; il y a un encaisse de trois cent vingt francs onze centimes, non compris le subside du gouvernement, ni les cotisations non re- couvrées. Notre situation financière est donc favorable. Le personnel de la Société a continué à s’accroitre. Dans le courant de cette année nous avons reçu plu- sieurs nouveaux membres. J'ai dit plus haut pourquoi la collection n'avait fait que peu de progrès jusqu'ici; mais je n’éprouve au- cune inquiétude sur le résultat définitif. Si j'avais une préoccupation à l’égard des collections, ce serait plutôt celle de les préserver des attaques des in- e DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. IX sectes rongeurs, de la moisissure et du grand jour (1). Comme essai d'encouragement, le conseil d’admi- nistration a établi pour cette année un concours ento- mologique. Deux mémoires ont été déposés pour ce concours, dont nous ne connaissons pas encore le ré- sultat. Un membre du conseil a proposé aussi une exposi- tion d'insectes, à laquelle les membres de la Société seraient invités à prendre part, et qui aurait eu lieu aujourd'hui. Une telle innovation peut offrir beaucoup d'intérêt, mais la décision a été ajournée, parce que l'on a pensé que le programme de cette exposition n'aurait pu être publié que trop tardivement cette année. La Société a continué à recevoir les ouvrages et les brochures publiés par ses membres. Mais vous avez hâte, messieurs, de vous livrer aux opérations assez longues, prescrites par les statuts ; moi-même j'ai hâte de remettre à mon successeur la charge et la responsabilité de la présidence. Je n’ou- blierai jamais, messieurs, l'honneur que vous m'avez fait en me choisissant pour votre chef, au moment où la Société se constituait, et où tout était à faire. Votre intention était bonne sans doute, elle était surtout bienveillante pour moi; mais, pendant ces deux années de présidence, qui se terminent définitivement aujour- d'hui, grâce aux sages prescriptions des statuts, vous aurez pu apprécier l'inconvénient d'avoir pour prési- dent un membre qui n’a pas son domicile dans la capi- tale. J'ose dire, messieurs, que j'ai mis la meilleure (1) M. le D' C. Mathieu a fait don à la Société de plusieurs boîtes contenant des coléoptères, des libellules, des hyménoptères de Bel- gique. M. de Selys-Longchamps a offert une collection d’odonates de Belgique à peu près complète (50 espèces sur 56). x ANNALES volonté possible à accomplir les devoirs de la charge que j'avais acceptée, mais je ne me dissimule nulle- ment que mon séjour habituel loin de Bruxelles, et d’autres fonctions que j'occupe, m'ont empêché de faire tout ce que J'aurais voulu et dû faire. Je réclame donc de vous, messieurs, un bill d'indemnité, en espérant que mon successeur pourra être plus assidu à vos tra- vaux. Le Président, Epx. De Sezvys-Lonccuamrs. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XI LISTE DES MEMBRES SOGIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Les noms précédés d'un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. MEMBRES EFFECKIES. MM. * ADRIAENS (G.), homme de lettres ; Bruxelles. * ANDRIES (J.), propriétaire; Saint-Josse-ten-Noode lez-Bruxelles. * BAESEN (Fr.), docteur en sciences; Ixelles lez- Bruxelles. * BOUILLON (J.-B.), propriétaire ; Bruxelles. BOURDON (Juzes), docteur en sciences naturelles ; Liége. | * BREYER (Azgerr), docteur en médecine, etc. ; Bruxelles. * CHARLIER (Parppr-Jacques), négociant; Ixelles lez-Bruxelles. CHARLIER (Evcèxe), étudiant; Liége. CLAVAREAU (Camus); Ixelles. * COLBEAU (Juzss), naturaliste; Etterbeek lez-Bruxelles. COUBEAUX (Hie.); Bruxelles. XI ANNALES MM. DE BORRE (Azrren), candidat en sciences naturelles ; Jemmeppe (Liége). * DE CLEENE (J.-B.), négociant; Bruxelles. DE FRANQUEN (Cnarces); Huy. * DE FRÉ (Cnarces), employé; Louvain. DE LA FONTAINE (Azrren); Bruxelles. + DE LA FONTAINE (Juzes); Saint-Josse-ten-Noode. * DEMOULIN (Gasrarp), membre de la commission ad- ministrative du Musée de Mons, membre de la Société entomologique de France; Mons. * DE SELYS-LONGCHAMPS (Baron Epmonp), Séna- teur, membre de l’Académie royale de Bel- gique, ete., ete.; Waremme (Liége). * DE THYSEBAERT (Baron CnarLes), propriétaire ; Bruxelles. DONCKIER-HUART (Cnarces), rentier; Liége. * D'UDEKEM (Juces), docteur en médecine, en sciences naturelles, membre correspondant de l’Académie royale des sciences de Belgique; Bruxelles. DUTREUX (Aucusre), secrétaire de la Société des sciences naturelles du grand-duché de Luxem- bourg, membre de la Société entomologique de France, ete., ete. ; Luxembourg. ENGELMANN , docteur en médecine, ete. ; Bruxelles. * FOLOGNE (E.); Bruxelles. * FONDU (Nicozas), employé; Soignies. GUILLON (Cuares), notaire; Ruremonde. * HANNON (5.-B.), docteur en médecine, professeur à l'Université de Bruxelles ; Ixelles. * HULIN (Juzes), propriétaire ; Gand. JACOBS, docteur en médecine ; Bruxelles. JUSTEN, négociant; Bruxelles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XIII MM. LAYEN (J.-B.), docteur en médecine, membre de la Société des sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg, etc.; Luxembourg. * MALLET (A.-B.), receveur des contributions ; Bruxelles. * MATHIEU (Cn.), docteur, membre de plusieurs so- ciétés savantes; Bruxelles. * MORS (Louis), ingénieur civil; Bruxelles. * PARYS (Azexis), propriétaire ; Schaerbeek lez- Bruxelles. PETEAU (Anroixe); Saint-Josse-ten-Noode. * ROELOFS (W.), artiste-peintre; Schaerbeek. * SAUVEUR (Juzes); Saint-Josse-ten-Noode. * SEGHERS (Azexanore), capitaine en retraite; Ixelles. SEGHERS (Henri); Ixelles. SINGELÉE (Hexri), employé; Saint-Josse-ten-Noode. * TENNSTEDT (Aucusre); Louvain. USSHER (Arraur); Dublin. * VAN DER MAELEN (Papre), membre de l’Acadé- mie royale de Belgique, etc., etc.; Molenbeek- Saint-Jean lez-Bruxelles. MEMBRES HONORAIRES. MM. DORHN, président de la Société entomologique de Stettin. | HAGEN (Herman - Aucusre), docteur ; Kænigsberg (Prusse). LACORDAIRE (T#.), professeur à l'Université de Liége, membre de l’Académie royale de Belgique, etc. ; Liége. XVI LISTE DES DONS ANNALES OFFERTS A LA SOCIÉTÉ. SECTION I. — Cozxrcrions. MM. Juzes SAUVEUR. FoLocxr. J. DE La FONTAINE. Doxcrier-Huarr. CHARLIER. J. CocBrau. Marnreu. DE Sezvs-Lonccnamwps. Durreux. Lépidoptères pour la collection. » » Deux boites contenant des lépi- doptères. Une boîte contenant des lépido- ptères et des coléoptères. Une boite contenant des lépido- ptères. Une boîte contenant des coléo- ptères de la famille des lon- gicornes. Deux cadres contenant 172 esp. d’hémiptères et d’homoptères dela Belgiqueet exotiques. Cinq boîtes contenant des co- léoptères, des hyménoptères et des libellulidées. Deux boites contenant la collec- tion des libellulidées de la Belgique, moins six esp. Sept boîtes contenant des lépi- doptères du grand-duché de Luxembourg. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XVII MM. DE FRANQUEN. Fozocne. BreEYEr. BouiLLox. Une boîte contenant des lépido- ptères. Deux boîtes de lépidoptères. Une boîte de lépidoptères. Une boîte de coléoptères. -SECTION IT. — Livres. MM. De Sezys-LonccHawps. Discours sur la faune. de la Bel- C. MaTHiEu. gique. Broch. in-8°. Flore générale de la Belgique, 15 exempl. 2 vol. in-8° avec supplément. (Ouvrage du do- nataire). Monographie du genre clivina, par Putzeys. 1 vol. in-8°. Broscosoma carabidum genus, par le même. Broch. in-8. Trechorum europæorum genus conspectus, par le même. Br. in-8°. Index methodicus lepidoptero- rum auctore Boisduval. 4 vol. in-8°. Histoire naturelle des hémiptères, par Amiot. 4 vol. in-8°. Coup d'œil sur la végétation du Luxembourg, par Funck. Br. in-4°. Carte générale du Brabant. En 20 feuilles. XVIII MM. D'Upeken. » » » » CHARLIER. DE Borne. » BourDon. VANDERMAELEN. Mazer. Puipson, ANNALES Nouvelle classification des anné- lides. Broch. in-8°. Notices sur deux nouvelles esp. de scolex. Broch. in-8°. Nouvelle classification des anné- lides sétigères. Broch. in-8°. Recherches sur le développement des infusoires. ; Histoire naturelle des tubifères des ruisseaux. Broch. in-8°. Développement du lombric ter- restre. Broch. in-8°. (Ouvrages du donataire.) Monographie des Brachonides, par Wesmael. 1 vol. in-4°. Éléments de zoologie, par Milne Edwards. 1 vol. in-8°. Aperçu sommaire de chimie végétale. 1 vol. in-8°. Notice générale de paléontologie. Broch. in-8°. (Ouvrages du donataire.) De l'influence du climat sur les phénomènes de la vie. 4 vol. in-8°. (Ouvrage du donataire.) Le règne végétal, par Scheid- weiler. 10 feuilles in-fol. Atlas de la Belgique, par Ferraris. 4 vol. in-fol. Essai sur les animaux domes- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XIX MM. tiques des ordres inférieurs. (Ouvrage du donataire.) Berrozonine BouLocxr. Illustrazione Dei prodotti natu- ral del Mozambico. 5 cahiers in-4° avec planches. Dr Seuvs-Lonccnamrs. Vingt-neuf brochures sur diffé- rents objets relatifs à l'histoire naturelle. » Revue des oiseaux d'Europe. À vol. in-6°. » Énumération des insectes lépi- doptères de la Belgique, qua- rante exempl. À vol. in-8°. 2 Revue des odonates ou libellules d'Europe (avec M. Hagen). À vol. in-8°. » Catalogue des lépidoptères ou papillons de la Belgique, pré- cédé du tableau des libel- lulidées de ce pays. 1 vol. in-8°. D Monographie des libelluhidées d'Europe. À vol. in-8°. » Monographie des caloptérigynes (avec M. Hagen). 1 vol. in-8°. » Monographie des gomphines (avec M. Hagen). 1 vol. in-8”. » Faune belge, 1® partie : index des mammifères, oiseaux, rep- tiles et poissons. (Ouvrages du donataire.) XX MM. STAINTON. Guipo et VioLa. D'Uneke». ANNALES The entomologist annual. 1 vol. in-8°. The antomologists weekly in- telligencer. 1 vol. in-8°. El Plata, journal scientifico et lit- terario, 6 cahiers. Métamorphoses des vorticilliens. Broch. De quelques parasites des végé- taux développés sur des ani- maux vivants. (Ouvrages du donataire.) UN NUMÉRO DE LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE BELGE, COCCINELLES DES AUTEURS PAR J.=B. BOUILLON. Dans ce travail, les 55 espèces de Coccinelles connues en Belgique se partagent en deux sections. La première, Élytres glabres, contient 33 espèces. La seconde, Elytres pubescentes, en contient 20 (vorr pages 2 et 7). Pour faciliter la connaissance de ces espèces, cha- cune d'elles se trouve à la suite d’une division qui lui est exclusivement propre et qui, en conséquence, soit par la présence, soit par l’absence d’un caractère quel- conque, ne peut convenir à nulle autre espèce. Trois divisions, partagées chacune en deux parties, dont le caractère constitutif de l’une fait défaut chez l’autre, divisent les 33 espèces de la première section. Sept de ces divisions principales (elles sont numéro- tées par des chiffres romains) ont un caractère le plus souvent constant; elles servent de types à plusieurs autres chez lesquelles on le reconnait toujours. Le tableau divisionnaire ci-après les caractérise et indique le nombre d'espèces qui dérivent de chacune d'elles. 19 ANNALES {°° secrion. — ELYTRES GLABRES. (33 espèces.) I, Insertion des antennes I. Insertion desantennes nue (29 esp.). couverte (4 esp.). IT. Épimères antérieures | Il. Épimères antérieures blanches, au moins o° noires ©" ? (2 esp.). (27 esp.). Note n° 4 (a). IE. III. Épimères antérieures | II. Épimères antérieu- blanches o © (25 esp.). res blanches w, noires © (2 esp.). Note n° 2. IT. IV. Élytres rougeâtres, à | IV?. Élytresplusoumoins points noirs (18 esp.). flaves, à guttules blan- Note n° 4. châtres (7 esp.). Note n° 4. LUE V. Corps subhémisphéri- | VW. Corpsoblong (4esp.). que (14 esp.). Note n° 5. (a) Les notes sont à la suite du tableau ; il est urgent d'en prendre connaissance avant l'étude du travail commencant à la page 7. Il en est de même pour certaines variétés se rattachant à la div. IV; elles exigent aussi quelque attention pour ne pas être confondues. (Voir le petit tableau du ne 3, div. IV, des notes, page 5.) DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 3 V. VI. Épimères postérieu- | VI’. Épimères postérieu- res blanches,au moins o res noiress" 9 (6 esp.). (8 esp.). VI. VII. Épimères postérieu- | VII. Épimères postérieu- res blanches 9 (Gesp.). res blanches®, noireso (2esp.). NOTES. N° 4, division EL. Ces organes, chez quelques espèces, se présentent de couleur anormale; ainsi au lieu d’être blanches, les épimès antérieures sont noires. Chez la Coc. impustulata, variété à élytresunicolores noires. (Muls.) La même espèce à élytres de couleur ordinaire, var. inédite, et aussi chez la 7-punctata inédite. Les épimères postérieures au lieu d’être noires, sont blanches. Chez la 7-punctata, var. Muls. et chez la 7-punctata, var. inédite. Les deux premières de ces variétés, par leurs épimères antérieures devenues accidentellement noires, feraient partie de la division Il, mais le métasternum échancré de l'impustulata l'éloigne des deux seules espèces qui constituent cette.division (la dispar et l'hierogl yphica), chez lesquelles le métasternum est entier. La 7-punctata, par ses plaques abdominales notable- ment plus étendues postérieurement (a), se distingue de la dispar, et par son métasternum peu ou point ridé s'éloigne de l’hieroglyphica, chez qui cette partie l'est fortement. (a) Caractère emprunté à Mulsant. 4 ANNALES Les deux dernières variétés 7- et 5-punctata, par leurs quatre épimères blanches (à l’état normal, elles n'ont que les antérieures seules de cette couleur), se trouve- raient avec les six espèces de la division VIF, mais elles diffèrent des quatre suivantes, Margine-punctata, ma- gnifica, 22-punctata et 12-punctata, par leurs épister- nums entièrement noirs; de la 5° conglobata par le métasternum non échancré et de la 6° 11-punctata par leurs palpes noirs, ces organes étant fauves chez cette dernière. N° 2, div. IP. Les deux espèces de cette division, Reppensis et Lateralis, feraient partie, les & par les épimères blanches, de la division I, les © par les épi- mères noires, de la division IF°, mais elles en diffèrent par deux impressions bien notables, situées au rebord de leurs élytres (ou plutôt par deux fossettes profondes du repli des élytres, comme dit Mulsant). La Coc. 12-pustulata d'OI., non rencontrée jus- qu'ici en Belgique, a de même les épimères anté- rieures blanches +, noires »; cette espèce voisine de la conglobata Gyll., par sa couleur foncière, par le nombre et la couleur de ses taches, en diffère par la disposition de ces mêmes taches et par la bordure flave latérale du thorax, laquelle n’atteint pas les angles de sa base, tandis que chez la conglobata, cette bordure s'étend même sur une partie du bord postérieur. N° 5, div. IV. Dans certaines variétés se rattachant à cette division, la couleur des points devient domi- nante et les élytres sont entièrement noires; dans d’au- tres la couleur foncière normale ne se montre plus que sous forme de pustules rougeâtres, jaunâtres, etc. (a). (a) Le petit tableau suivant montre ces variétés distinguées entre elles. Qt DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, (a) Élytres entièrement noires (4 esp.). I. Corps oblong. P. Corps hémisphérique. Nota. Les 4épimères blanches. | M. Nicrun. ir A. Épimères antérieures | A°. Les képimèresnoires. blanches. 7. Puncrara. A": B. Mésasternuméchancré. | B°. Mésosternum point IMPUSTULATA. échancré. Nota. Métasternum {rès-rugueux. HieroGLyPHiIcA. (b) Élytres pustulées (4 esp.). 1. 2 ou # épimères blan- | PP. Les épimères noires. | | ches. Disrar. Var. 4-pustu- | Jata. L. A. Les 4 épimères blan- | A’. Les antérieuresseules ches. | | blanches. ConGLopara. | A? près de l’extrémité des sal élevé près de l’ex- élytres. trémité des élytres. B. Pli transversal, élevé | B'. Point de pli transver- | VaRIABILIS. | EMPUSTULATA. 6 ANNALES N° 4. Div. IV?, Ici se placerait une variété de la Tigrina, var. B. Gyll. que cet auteur caractérise rubro- testacea ; en effet, sa couleur est fauve et de plus ses élytres ont des guttules blanchätres, caractères propres aux sept espèces de la div. IV?. Cette variété se dis- tingue par ses dix guttules sur chaque élytre, de là son nom de Viginti Guttata; jamais ce nombre de gut- tules ne se rencontre chez les espèces de cette division. N° 5. Div. V. Une cinquième espèce, la 7-maculata, figurerait probablement ici par sa forme ; mais ne con- naissant pas la couleur de ses épimères, je ne puis lui assigner de division. Si toutefois elle se rencontrait en Belgique, on pourrait la reconnaitre d’après la division où la place H. Schaff, pz. Heft, 28. À. tab. 7, f. 9, il y dit pedum solum spongiosa fulva ; mais Gvll. ajoute, tom IV, p. 207, que les tibias antérieurs ont leur extrémité fauve. Cette espèce et la 15-punctata, d’après la description qu'en donnent les auteurs, pourraient facilement être confondues, tant pour la taille, les couleurs et la forme de la tache du thorax, que pour le nombre et la dispo- sition (presque la même) de points des élytres. La 15-punctata, cependant par ses tibias et ses tarses fauves (l’article à crochets seul excepté lequel est en partie noir), parait se distinguer nettement de sa con- génère (voir div. À. de H. Schaff, citée plus haut); je dis parait à cause des variétés H et I qu'en donne Gyll. De la première cet auteur dit, base des tibias noire , de la seconde pedibus fere totis nigris. Ces variétés rendent la distinction de ces espèces bien diffi- cile, peut-être même douteuse, à moins que le fascies ne soit assez différent pour les faire reconnaitre. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 1 1© SECTION. — ELYTRES GLABRES. I. Insertion des antennes l. Insertion des antennes nue. couverte par le chape- ron. I. Épimères antérieures noires 5 Q. II. Épimères antérieures blanches, au moins &. IL. III. Épimères antérieures | II. Épiméresantérieures blanches y o. blanches >, noires 9. IT. IV. Élytres rougeâtres à | VI. Élytres plus ou moins points noirs (*). flaves, à guttules blan- châtres. IV. V. Corps subhémisphéri- | V’. Corps oblong. que. \ VI. Épimères postérieu- res noires o° Q. VI. Épimères postérieures blanches, au moins ©. VI. VII. Épimères postérieu- | VIP. Épimères postérieu- res blanches s* ©. res blanches.",noireso. (a) Excepté les cocc. tigrina et 14-pustulata, leurs élytres sont noires à taches jaunâtres. 8 ANNALES VIL. A. Épisternum entière- | A. Épisternum entière- ment blanc. ment noir, ou en Marqne-Puncrara (a) (13). grande partie de cette c couleur. A? B. Épisternum noir, B'. Épisternum point en- unicolor. tièrement noir. B. C. Troisième article des | C?. Antennes à l’état nor- antennes dilatés en for- malchezles deuxsexes. me de dent, au côté in- ConcLogara (14). terne os, simple ©. 14-punetata muls. Unogcim Puncrara. ol. (4). bp? D. Épisternum noir, son | D. Épisternum blane, extrémité seule blan- ! du milieu à l'extrémité. che. Macxirica Redt. (5). Labilis Muls. j D? E. Ponctuation des ély- | E°. Ponctuation des ély- tres grosse et écartée. tres fine et serrée. 22-puNCTATA (16). 12-puxcrara (17). (a) Lesespèces sans nom d'auteur sont décrites par Gy1l. ins. Suec. IV. p. 144-216 et les chiffres qui les suivent indiquent les genres dont ces espèces font partie aujourd’hui. Voir page 22. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 9 VIP. F.. Épisternum entière- ment blanc , large- ment noir Q. 14-pusTuLaLA (9). G.. Un pli transversal élevé; près de l’extré- mité des élytres. VaRIABILIS (9). El. Mésosternum échancré à son bord antérieur. I. Les points des élytres ocellés. Ocezrara (9). Nota. Les points quelquefois nuls; d’au- tresfois non ocellés, rattachés, ete. K. Élytres munies de points noirs. FE. Épisternum entière: ment noir o°Q. 11-puvcrara (LD). Vr. G'. Point de pli. élevé près de l'extrémité des élytres. Un: H°. Mésosternum, point échaneré à son : bord antérieur. 1°. Les points des élytres jamais ocellés. ImPUSTULATA. Nota. Suture des élytres noire à l'état normal. K'. Élytres dépourvues de points noirs. | | | Ticrina (10). 10 ANNALES K. L. Punctuation des ély- | L?. Punctuation des ély- tres légère et peu serrée. tres forte et serrée. 7-PUNCTATA (a) (à). O-PUNCTATA (D). Lt M. Episternum entière- | M°. Episternum blanc à ment noir. l'extrémité; cette cou- 13-puxcrara (1). leur quelquefois assez étendue. M’. N. Thorax non rebordé | N°. Thorax rebordé pos- postérieurement. térieurement. 19-puncrara (2). ]N°. O. Episternum blancseu- | O?. Episternum blanc du lement à l'extrémité. milieu à l’extrémité. Muramiuis (3). M-xicrun (4). Livida Muls. IN. P. Guttules des élytres | P?. Guttules des élytres oblongues. rondes. OBLonco-GurraTa (8). (a) Le 9" de cette espèce a le bord supérieur de l'échancrure du cin- quième segment abdominal pourvu d’un pinceau de soies déprimé : ce caractère non indiqué jusqu'à présent, distingue ce de celui de l'espèce suivante, et, à ce qu'il m'a paru, de tous ceux du genre. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 11 p° Q. Yeux couverts par le | Q'. Yeux point recou- bord antérieur du tho- verts. rax. Q. R. Bordslatéraux des ély- | R?. Bords latéraux des tres déprimés-dilatés. élytres non déprimés 16-eurrara (12). ni dilatés. Bis-sexcurrara (13). ©. S. Bords latéraux desély- | S’. Bords tb. point dépri- tres déprimés-dilatés. més-dilatés. S. T. Dilatation latérale des | T?. Cette dilatation, plus élytres s’atténuant des prononcée dans le mi- épaules à l'extrémité. lieu de la longueur des Bis-SEPTEM GUTTATA. élytres. Redt. (11). 10-curTara (11). Nota. Jamais moins Nota. Jamais plus de six guttules, quel- de à guttules sur cha- quefois sept sur chaque que élytre. élytre. 5 hf U. Ponctuation des ély- | U'. Ponctuation des ély- tres mélangée de gros tres formée de points et de fins points. uniformes. A4-currara (11). 18-cuTraTA (7). 42 ANNALES V. Corps distinctement oval, le point rouge des élytres sub-apical. Rerpensis (19). Var. Une petite tache humérale rouge. W. Métasternum très-no- tablement ridé trans- versalement. HyeroGLyPHica (D). Nota. Angles anté- rieurs du thorax {ou- jours munis d’une tache bien tranchée, flave, triangulaire. X. Labre visible seule- ment par l’échancrure médiane du chaperon (Epistome). Ill? IL. Le V'. Corps hémisphérique; le point rouge des ély- tres situé aux deux tiers de leur longueur. Larerauts (19). Campestris Muls. Var. Élytres noires, unicolores. W?. Métasternum point où très-légèrement ridé. Dispar. (4). Le nota précédent, non applicable ici; les côtés latéraux du tho- rax sont flaves entière- ment ; quelquefois très- étroitement, ou même ne le sont pas du tout(a). X?. Labre entièrement vi- sible; il déborde tout le chaperon. («) Ces deux derniers caractères se rencontrent le plus souvent chez les individus où domine la couleur noire. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 45 X. Y. Ponctuation des bords Y?. Ponctuation 2b., pas latéraux du thorax, plus serrée et, guère très-notablement plus plus forte que celle du forte et plus serrée. disque. RenrpusruLara (17). Brpusrucara (17) Nota.Tète unicolore Nota.Tète unicolore noire o Q. rouge 0" ©. QD. te Z. Angles huméraux des | 2°. Ces angles ni sail- élytres saillants et bor- lants ni bordés. dés. Aurrra (18). Redt. 4-pusTuLATA (18). 2° SECTION. — ELYTRES PUBESCENTES. 4" sous-section. Pubes- | 2° sous-section. Coc. di- centes major. Gyll. vision Parva. Gyll. Antennes insérées en- | Antennes insérées de- tre les yeux. si vant les yeux. Les six espèces de cettepremièresous-séction sont par- tagées au moyen de cinq divisions, qui sont composées de deux parties, ainsi que celles de la section nie Elles sont basées : 4° Sur la forme du corps ; 2° Sur les crochets des tarses : 9° Sur la différence de la ponctuation des élytres. À" SOUS-SECTION. A. Corps hémisphérique. | A’. Corps oval ou oblong. 14 ANNALES A. B. Crochets des tarses B'. Crochets des tarses bifides. entiers. (Insectes aptères.) Impuxcrara (22). Aptera Pk. B. C. Crochets des tarses, C?. Crochets des tarses, partagés en deux par- partagés en deux par- ties égales. ties inégales. 11-wacurara (20). Gzogosa (21). A. Ù D. Ponctuation des ély- | D° Ponctuation des ély- tres rugueuse, mélan- tres formant des ran- gée de gros et de fins gées. points. LITURA. D? E. Élytresunicoloresrou- | E'. Élytres rougeâtres geâtres. munies de points noirs. Pecrorauis (27). SeuTELLATA (27). Redt. Rufa Muls. SCYMNUS. 2 sous-secrion. — COCCINELLA, div. Parva. Gyll. Cegenrese compose en Belgique de 13 ou 14 espèces; les épimères et les épisternums constamment noirs chez DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 45 elles, se refusent aux moyens divisionnaires employés précédemment ; pour y suppléer, un tableau spécifique est placé à la tête de ce genre. C’est un essai d’aider à l'étude difficile de ces insectes. Leurs cinq parties les plus apparentes (tête, thorax, élytres, abdomen et pieds) sont les bases de cinq divisions, partagées elles-mêmes en deux ou trois sous-divisions indiquant que ces par- ties tête, thorax, etc., sont d’une ou de deux couleurs (ce n'est que sous l’un ou l’antre de ces points de vue qu'il est question des couleurs dans ce tableau. Des 14 espèces sept seulement figurent au tableau ; les sept autres n’en font point partie; six de celles-ei se distinguent suffisamment par un caractère propre à chacune d’elles seulement. Voici leurs noms et la des- cription de leur caractère particulier. (Voir plus loin des notes qui les concernent). 1. Bisbipustulata. Base des antennes recouverte par le chaperon. 2. Nigrinus. Entièrement noir avec les tarses seuls fauves, taille 4 */, 1. (Note n° 1.) 9. Ater. Couleur du précédent, mais taille ‘/, 1. 4. Abietis (a). De même unicolore mais d’un blond roux ; seule espèce de cette couleur en Belgique. (Note n° 2.) d. Biverrucatus. Palpes maxillaires noirs. Nota. Ce caractère se rencontre quelquefois chez later. 6. Parvulus (capitatus Muls.). Pygidium rougeûtre. (Note n° 5.) 7. Le Discoideus, chez lequel aucun caractère parti- (a) Non rencontré jusqu'ici en Belgique, mais indiqué à quelques kilomètres de nos frontières d'Allemagne. 16 ANNALES : culier ne se présenté, ne peut se rattacher aux espèces précédentes et presque toutes ses parties, étant tantôt unicolores,tantôtbicolores, l'exeluent demêème du tableau où 1! se trouverait parmi les espèces de toutes les divi- sions et nécessiterait pour être distingué des compa- TaISONS trop nombreuses (voir Pipe Join cette méthode comparative). | Voici quelques données qui aideront à le reconnaître : .Sesélytres, soit unicolores, soit bicolores, n’ont jamais le disque noir, ce qui a toujours lieu chez les espèces à l’état normal du tableau. Quelques variétés du margi- nalis font. seulés exception, mais leur forme est plus raccourcie, et leur thorax jamais entièrement noir; il a ses! angles antérieurs ou ses bords latéraux fauves: Cette couleur nettement tranchée les distingue du discoideus, dont la forme est ovale et chez qui le thorax est, ou entièrement noir, ou insensiblement rouge latéralement. N° 1. D’après la division où Mulsant isole cette espèce, elle serait la seuleunicolore rouge avec les tarses fauves. Cependant l’ater, à l’état normal, devrait faire partie de la même division selon la description que donne de cette espèce Mulsant lui-même. Il y dit, pieds noirs avec les tarses et quelquefois les jambes, surtout les antérieures et les intermédiaires, d’un brun rouge ou d’un rouge brun. N° 2. On pourrait confondre avec cette espèce les variétés unicolore fauve, jaunâtre, ete., du rhizobius litura; pour empêcher de tomber dans cette erreur, au aractère indiqué div. D, 2 section, j'ajouterai ceci : forme du corps plus allongée et antennes aussi longues que le thorax, caractères qui ne se rencontrent pas chez les scymnus. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 17 N° 5. M. Tennstedt possède dans sa collection une variété inédite du S. Capitatus Muls., chez laquelle sont noires au lieu d’être fauves, la partie postérieure de la tête et les cuisses antérieures, les genoux exceptés. Ces mêmes parties sont également noires chez le S. Pygmæus, mais son pygidium n’est jamais rouge. TABLEAU SPÉCIFIQUE DU GENRES SCYMNUS (1) (u). (COCCINELLA, division Parva, Gyll.). LL — (Tire. A. Unicolore rou-|B. Unicolore rou-|C. Bicolore à o. geâtre. œ Q.(s).| geâtre o', bico-| (1) (2) (1). lore noir avec le labre rouge Q. a. Fravires. Pyg-|1. 4-Lonurarus. 1 Anaus.F. 2. Anaus Gyll. 1}: mæus Muls. 2. Mixmus. hæmorroidalis |1b. Marcrnaris* (x). Muls. 1e. Fronrauis *. (1) Les chiffres placés à la suite des sous-divisions renvoient ci- dessous à des espèces de France non rencontrées jusqu'ici en Belgique. (1) L'astérisque après l'espèce en signale en note la partie anor- male. (æ) Cette espèce n'existe point en Belgique, que je sache, mais d'après Sturm, Ca. 1845, elle se trouve à Nuremberg, localité dont beaucoup de coléoptères se trouvent chez nous. (4) Ancuarus (d). Paris. * Rebord antérieur des angles de devant du thorax rougeàtre. (4) Aperzu (a). Lyou. (2) ReotexBacueni (b). Lyon. (5) Faciarus (e) (cv). Paris. vant du thorax rougeñtre. ‘eb) Elytres unicolores roues. (a) Rebord antérieur des angles de de- | (e) Thorax unicolor. (b) Élytres bicolores. (d) Elytres uricolores. Î 2 18 ANNALES IL — Tnorax. A. Unicolore noir.|B. Unicolore. @. |G. Bicolore.c”, q. g'. 9. (1) (2). Bicolore. «. (5) (4). À. A-Lunurarus. |a. FLavmes. 1. Anaus. F. 2. Minmus. b. MarGINaLis. 2. Anais. Gyll. €. FRoONTALIS. III. — ÉLyrres. A. Unicolores noires. #. | B.Bicolores.o7.o.(1)(3)(4). Q. (2). MarGINaLIs. À. Fravires. FRoNTALIS. 2. Mimus. Â-LUNULATUS. Anauis. F. Axauis. Gyll. EV. — ABDOMEN. A. Unicolore. . @. (1) (2). B. Bicolore. &. Q. (3) (4). FLavIPEs. -LUNULATUS. MaRGINALIS. Anais, F. FRoNTALIS. Anais, Gyll. Maximus. V. — Prens. A. Unicoloresrou-|B. Unicoloresrou-|C. Bicolores.#. 9. geâtres.o".9.(1).| geûtres. o°. (a) (5). Bicolores.o. (2). 4. 4-Lununarus **.la. Fravres **. | Minimus ****. 2. Anais. F. b. Marais. 3. Anauis. Gyll. |c. Fronranis ***, ** Cuisses postérieures légèrement er Oo", Cuisses bicolores. obseures Q. *** Pieds entièrement flaves. Var. ++ Q. Caisses unicolores fauves. inédite Collection de M. Demoulin. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 19 Distinctions comparatives des espèces du tableau spé- cifique (div. 1, n1, v). I. — Tére. A. Unicolore rou-| BB. Unicolore rou- C. Bicolore. 5°. Q. geûtre. ÿ. ©. geâtre. 9”. Bicolore 9. 4. Axaus. F. a. Fravires. À. 4-LuNuLATUS. 2. Axaus. Gyll. |b. Marçinauis. |2. Miniuus. c. FRONTALIS. B. a, b, c, « diffèrent de À. 1, 2, par l'abdomen unicolore. B. a, b, c, © diffèrent de C. 4, par l'abdomen unicolore. 2. a diffère par la ponctuation de l'abdomen, beaucoup plus fine, quoique cette espèce soit un tiers plus grande. B. b, c diffèrent de C. 2 par les élytres bicolores *. IT, — Trorax. À. Unicolorenoir.|B. Unicolorenoir.|C. Bicolore.®, 9. '. Q. Q. Bicolore. >. À. A-cunuLarus. |a. FLavires. 1. Anais. F. 2. Mnmus. b. Marcnauis. |2. Anauis. Gyll. c. FronTauIs. * Le frontalis présente une variété à élytres unicolores noires; 20 ANNALES Nota. Ici, comme dans la précédente division, les espèces se distinguent entre elles par les mêmes diffé- rences des mêmes parties. Seulement B ç se compare à A et B or à C. V,. — Preps. À. Unicoloresrou-| B. Unicoloresrou-|C. Bicolores. 9.9. geûtres. 5. Q- geatres. &*. Bicolor. 9. À. 4-LunucaTus. |a. FLavires. 1. Minmus. 2. Axauis. F. b. Marcinauis. 3. Anaus. GYIl. |c. Fronraris. B. a co diffère de À. 4, 2,5 par élvtres unicolores. B. b, c « diffèrent de même 1, 2, 3 par l’abdo- men unicolore. B. a,b,c@ diffèrent de C. 4 par les cuisses inter- médiaires et postérieures non uni- colores. Quatre espèces du tableau se trouvent 2 à 2 dans ses 5 divisions; ce sont d’une part les marginalis et fron- talis, et d'autre part les deux analis. Celles-ci diffèrent entre elles par la manière dont les couleurs des élvtres (noire et fauve) sont séparées; chez l'espèce de GylL., la tache anale fauve commune aux deux élytres, est coupée cette espèce est alors très-voisine du flavipes. Voici leurs différences mises en regard. FnonTaLis. FLAVIPES. H L'h e L'Al . ©. Thorax noir, fauve aux angles &. Thorax fauve, une tache noire antérieurs, au milieu de sa buse. Q. Cuisses noires, avec l'extrémité Q®. Cuisses fauves un peu obscures fauve, plus largementaux antérieures. à la base, aux postérieures surtout, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 21 transversalement en ligne droite; chez celle de Fab. elle l’est obliquement, c'est-à-dire qu'ici la couleur noire s'étend plus sur les côtés que sur la suture. La marginalis, par sa forme subhémisphérique, sa taille ordinairement moins grande, les élytres propor- tionnellement plus longues et ne laissant à découvert qu'une partie du pygidium, diffère de la frontalis chez qui les élytres sont moins allongées et laissent le pygi- dium découvert. Deux des espèces Apetzü et Redtenbacheri, parcourent aussi les divisions du tableau, [a première conjointement avec la flavipes; elle en diffère par sa forme subhémi- sphérique, ses élytres moins longues à peine plus étroites aux deux tiers qu'à l'angle huméral. (voir Mulsant, page 227). La seconde Redtenbacheri, avec la frontalis dontelle se distingue assez bien dans l’état normal de la couleur des élytres: mais comme ces deux espèces présentent chacune une variété à élytres entièrement noires, il devient, alors plus difficile de les distinguer (au moins d’après les descriptions), ce qui me fait dire ici comme dans la 5° note, 1" section, qu'à moins que le facies ne soit notablement autre et ne les fasse reconnaitre, il y aura toujours quelques doutes entre ces espèces. Voici, d’ailleurs, d’après les descriptions qu’en donne Mulsant, leurs différences : Chez la Redtenbacheri, les côtés latéraux du thoraxsont de moitié ou d’un tiers plus longs que le thorax ne l’est dans son milieu; cette différence est au plus d’un tiers et même d’un quart seulement chez la frontalis. Lesélytres, également longues chez les deux espèces, recouvrent presque entièrement le pygidium chez la 1", tandis qu’elles le laissent découvert chez la seconde. 22 ANNALES GYMNOSOMIDES (Dessins du corps glabre). Tableau générique des sécuripalpes de Mulsant (Coléop. de France). Ses genres numérotés d'après l'ordre qu'il a suivi. À. Insertion desantennes A?. Insertion desantennes nue. couverte. 2 f,. CHILOCHORIENS. À. B. Repli des élytres sans | B'. Repli des élytres fossettes. pourvu de fossettes. 47 f. Coccinelliens, 3° f. Hypéraspiens. (4 branches) (19). G. Hvperasris. B. C. Plaques de l'abdomen | C?. Plaques abdominales nulles. existantes. 1° Br. Hyppodamiai- res. G. Hippopomia (1). CP D. Écusson normal. D'. Écusson très-peu vi- sible. 4° Br. Micraspiaires, G. Micraspis. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 93 E. Massue des antennes plus grosse à l’extré- mité; ses articles con- tigus et transversaux. 2 Br. Coccinellaires. (2 rameaux), E?. Massue en fuseau, les articles plus longs que larges; le dernier au moins étroit à sa base. 9° Br. Halyziaires. (2 ram.). E. F°. Plaques id., liées ou à peu près au bord du 1" arceau ventral. F. Plaques de l'abdomen guère étendues au delà des 2/3 du 1° segment abdominal. 2% Ram. Coccinillates. 1° Ram. adoniates. (2 G). (3 G). G'. Crochets des tarses | point simples. G. Crochets des .tarses simples. G. Anisosricra (2). G@. H'. Dent des crochets si- tuée à leur base. G, Inauia (4). H, Crochets bifides ou ar- més d’une dent au mi- lieu de leur longueur. G. Aponia (3). 24 ANNALES 7. I. Mésosternum entier. l”. Mésosternum échan- G. CoccneLra (5). cré. G. Harmonia (6), E? K. Massueantennairecou- | K°. Massue ib. au dernier pée obliquement sur article coupé oblique- l’un ou sur les deux ment et terminé en an- côtés. gle. 1° Ram. Mysiates. 2° Ram. Halyziates. (D Sn) | (4 Fo à K. L. Plaques abdominales | L?. Plaques id. notable- en forme de V, guère ment plus courbées à plus courbées au côté leur côté interne (géné- interne qu à l’externe. ralement plus allon- G. Myrrua (7). gées que chez les pré- cédentes). 1e M. Élytres garnies d'un | M°. Point de duvet à l’ex- épais duvet vers l’extré- trémité des élytres. mité de la suture. G. Anais (9). M. N. Crochet des tarses ar- | N°. La dent des crochets més d’une dent vers le située à leur base. milieudeleurlongueur. G. Mysra (8). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 25 N°. O. Mésosternum entier | O°. Mésosternum échan- ou à peu près. cré. G. Sospira (10). G. Cazvia (11). K’. P. Échancrure du bord P'. Échancrure du bord, antérieur du thorax en sinueuse derrière les arc régulier. yeux. P. Q. Reborddesélytres lar- | Q°. Rebord médiocre, ré- ge, plus dilaté posté- tréci d'avant en ’ar- rieurement. rière. G. Hazvzia (12). G. Visa (15). Fr: R. Mésosternum échan- R’. Mésosternum entier. cré. Proryzæa (14). G. Tara (5). A?. S: Une dent plus ou | S?. Tibias inermes. moins prononcée à la G. Exocomus (18). base des tibias, au côté externe. G. Canocnorus (17). 26 ANNALES TRICHODOMIDES. (Dessus du corps couvert d’un duvet court.) A. Élytres non striément ponctuées (2 familles). B. Élytres plus larges à la base que le thorax au bord postérieur. Nota. Antennes insé- rées entre les yeux, 2° f. Épilachniens (2 g"). C. Élytres arrondies aux épaules, crochets des tarses bifides peu iné- galement. (1 g”°). G. Érizacana (20). At. Élytres striément ponctuées, 3° f. cocei- duliens. G. Coccnua (27). B?. Élytres aussi larges à la base que le thorax postérieurement. Nota. Antennes insé- rées devant les yeux, ou élytres très-rarement plus larges que la base du tho- rax, laquelle est ici très- rétrécie, et leur repli a des fossettes profondes. 2° f. Seymniens (5 bran- ches). C. Élytres anguleuses aux épaules, crochets des tarses très-inégale- ment refendus ou en- tiers (2 g'*). SM Le D. Crochets des tarses bifides. G, Lasra (21). Nota. Ailé. | B', E. Repli desélytres, muni de fossettes, 1" br. No- viaires. G. Novivs (25). Nota. Bord postérieur du thorax notablement plus étroit queles élytres. F. Insertion des antennes couverte. 2° br. Platy- naspiaires (1 g"°). G. Prarynasris (24). F°. G. Antennes plus courtes que le thorax. 1° ram. Seymniates (1 g'°). G_ Scymus (25). D°. Crochets des tarses entiers. G. Cyneceris (22). Nota. Aptère. E’. Repli des élytres à l'état normal, n'ayant Jamais de fossettes. F?. Insertion des anten- nes nue. 5° br. Scym- niaires ( 2 ram.). G?. Antennes aussi lon- gues que le thorax. 2 ram. Rhizobiates (1 g"). G. Ruizomivs (26). I En terminant mon travail, je dois mes remerciments à mes collègues de la Société entomologique belge qui, en mettant à ma disposition toutes les. coccinelles con- tenues dans leurs collections, m'ont procuré la posses- sion ou la connaissance d'espèces qui ne m'étaient connues que par la description qu'en donnent les auteurs. Je prie ces messieurs de vouloir accepter ce témoignage public de ma reconnaissance pour le bien- veillant concours qu'ils se sont plu à me prêter. EE ——- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 29 CATALOGUE DE LA FAMILLE DES HYDROPHILIDÉES DR'RELGIQUE, Pin C. MATHIEU, D’, SUIVI DU Catalogue des Elmidées, Parnidées et Hétérocéridées, PAR Li MÊME. FAMILLE DES HYDROPHILIDÉES. TRIBU 1. — HYDROPHILITES. G. HYDROPHILUS. Geoff. 1. H. Piceus.l]. Commun dans toutes les eaux stagnantes de la Bel- gique. 2. H. Aterrimus. Esch. H. MORIO Sturm. H. PICEUS. Gyll. Cette rare espèce a été prise dans les fossés aqua- tiques situés entre la caserne des Pompiers et le boule- vard du Midi, à Bruxelles. 50 ANNALES s G. HYDROUS. Brull. 5. M. Carahoides. L. Commun partout. TRIBU 2, — HXYDROBITES. G. HYDROBIUS. Leach. 4, H. Fuscipes. L. H. SCARABOIDES F. Var. B. Cnarconorus. Steph. H. Æneus. Sol. Var. C. Susrorunparus. Steph. L'espèce et les variétés se trouvent dans toutes nos eaux et sont communes, à l'exception de la variété C., qui se rencontre peu souvent. 5. H. Oblongus. Herbst. H. PICIPES. Sturm. Cette espèce est moins fréquente que la précédente, mais comme elle, elle habite presque toutes les parties de la Belgique. 6. H. Bicolor. Payk. H. ATRICAPILLUS. Marsh. Cet hydrobius est également cosmopolite, mais il se prend assez rarement. 7. H. Æneus. Germ. H. PUNCTULATUS. Sturm. Il vit dans les eaux stagnantes, les fontaines et les ruisseaux. On le trouve surtout dans les Flandres et dans la Campine. 8. H. Globulus. Payk. H. LIMBATUS. F. H. MINUTUS. OI, Var. Brpusrucarus. Bracuypazpus Smiuis. Cast. Espèce fort commune généralement partout. G. PHILHYDRUS. Sol. $ 1 — PIHILHYPRUS. 9. P. Marginellus, F. Var. Mnurus. F. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 51 L'espèce et la variété sont également peu rares et habitent l’une et l’autre dans presque toutes nos eaux stagnantes. 10. P. Melanocephalus. OI. Var. B. Tesraceus. OI. Var. C. Bicozor. F. Il est aussi peu rare et aussi répandu que le précé- dent. : SL. — HELOPHILUS. Muls. 41. P. Lividus. Forst. P. GRISEUS. F. Var. B. Ervrarocernazus. F. Var. C. Bicouor. Prul. P. Fuzvus. Harsh. Var. D. Pazuinus. Rossi. P. Carysomeunus. Panz. Espèce également commune partout. Il en est de même des variétés. LACCOBIUS. Erichs. 12, L. Minutus. L. Var. B. Biuxcrarus. F. Var. C. Srruruus. F. Espèce et variétés également communes dans toutes les eaux stagnantes. G. BEROSUS. Leach. 15. B. Æriceps. Curt. B. SIGNATICOLLIS. Sturm. B. LURI- DUS. Brul. Sans être très-fréquent, on le trouve généralement dans toutes nos provinces, cependant il se tient de pré- férence dans les eaux saumâtres près des dunes. 14. B. Luridus. L. B. GLOBOSUS. Curt. Il est répandu dans tout le pays. 52 ANNALES 15. B. Affinis. Brul. B. LURIDUS, OI. Egalement repandu partout, mais fort rare. 16. &. Spinmosus. Sch. Il vit dans les eaux douces et dans les eaux saumätres, etil a été trouvé à Ostende par M. Parys. Très-rare. G. LIMNEBIUS. Leach. k 17. L. Truncatellus. Thunb. Commun dans toutes nos eaux stagnantes. 18. L. Papposus.Muls. HYDROPHILUS TRUNCATELLUS. Var. Gyll. Espèce également répandue partout, mais plus r rare que celle qui précède. 19.2. Nitidus. Marsch. IL est dans le même cas que le précédent, il est cependant plus rare encore. 20. L. Atomus. Duft. L. MINUTISSIMUS. Erichs. Cette espèce est tellement petite, qu’elle n’est que comme un point qui nage sur l'eau. Elle est assez rare et a été prise à Mons, dans la Campine et dans les Flandres. G. CYLLIDIUM. Erichs. 21. €. Seminulum. Payk. Il habite les eaux stagnantes et dans les endroits humides, sous les mousses ou sous les amas de feuilles. Il'est très-petit et assez difficile à trouver. "'LRIBU 3. — SPERCHÉITES, G. SPERCHEUS. Kug. 929, S. Emarginatus. Schal. Dans les eaux stagnantes, mais surtout sous la vase DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 33 des fossés desséchés. Peu fréquent, il se trouve le plus souvent dans les Flandres. 25. S. Luridus. Math. Il est la moitié plus petit que le précédent, d’un brun livide; antennes et palpes livides; chaperon échancré avec les angles saillants ; thorax transversal, échancré en avant et en arrière, à angles antérieurs aigus, les postérieurs subaigus ; élytres brunes à extrémité poin- tillée et présentant près de la suture une crête saillante interrompue dans son milieu; pieds livides. Il à été décrit sur un individu pris auprès de Mons, par M. Demoulin. TRIBU 4. — ELOPHORITES. G. ELOPHORUS. F. 94. E. Rugosus. O|. Cette espèce n’est pas très-rare, elle habite partout dans les eaux ; on la trouve aussi sur le sable humide. 25. E. Nubilus. F. Il se tient sur les bords des eaux, sur le sable hu- mide, sous les mousses et sous les feuilles entassées ; il vit dans tout le pays. 26. E. Grandis. IIl. E. AQUATICUS. Muls. Cette espèce est la plus grande du genre; elle se trouve partout. 97. E. Aquaticus. L. E. GRANULARIS. Var. B. Muls. Il avait été réuni par M. Mulsant avec l'espèce précédente, dont ildiffère cependant assez bien. Comme elle, il se trouve sur toutes nos eaux stagnantes. 5 54 ANNALES 28. E. Granularis. L. E. FLAVIPES. F. Var. B. Arcuarus. Huls. Var. C. Mnurus. OL. Espèce et variétés communes partout. 29. E. FPumilio. Erich. Il a été trouvé à Bruxelles, Mons, Louvain, etc. 50. Æ. Namus. Slurm. Rare, pris aux environs de Louvain, dans les Flandres et dans la province d'Anvers. 51. E. Arvermieus. Muls. Cet élophorus a été découvert aux environs de Mons par M. Demoulin. 52. E. Demoulini. Math. Cette espèce se rapproche beaucoup de l’élophorus dorsalis Marsh, dont elle a la taille, mais elle en diffère par son corselet bronzé, unicolore, avec les côtés cui- vreux et n'ayant pas de fossette en. avant ; les élytres sont d’un clair bronzé, surtout aux bords extérieurs, plus foncées sur le disque, à stries fortement ponctuées, à intervalles planes, et munies dans le troisième inter- valle, comme le dorsalis, d’une tache pâle, mais non bordée d’un trait noir; antennes, palpes et pieds d'un roux pâle. | Elle a été trouvée auprès de Mons par M. Demoulin, auquel je la dédie. G. HYDROCHUS. Leach. 55. HX. Brevis. Herbst. IL est assez rare ; il n’a encore été trouvé que dans la Campine, dans les Ardennes et dans la province d’An- vers. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 35 54. I. Carinatus. Germ. Il est dans le même cas que le précédent, mais il à _ été trouvé de plus dans les Flandres. 59. H. Elongatus. F. Il est assez commun et habite toute la Belgique. 56. H. Angustatus. Germ. IH. ELONGATUS. OI. H. CRE- NATUS. Steph. I est plus rare que le précédent, mais se rencontre également dans tout le pays. 57. MH. Nitidicollis. Muls. Espèce très-rare en Belgique, prise dans les Flandres et dans les Ardennes. G. OCHTHEBIUS. Leach. 38. ©. Exsculptus. Germ. O0. SULCICOLLIS. Sturm. ENI- COCERUS VIRIDI-ÆNEUS. Curt. [Il habite les ruisseaux de presque toute la Belgique. 39. ©. Margipallens. Latr. Il en est de cette espèce comme de la précédente, mais elle est rare. Elle a été trouvée à Ostende, à Nieu- port et à Furnes. 10. ©. Marinus. Payk. Cette espèce se trouve principalement dans les eaux saumâtres au voisinage des dunes, surtout aux environs de Furnes, de Nieuport et de Blankenberghe. Elle est fort rare. 1. ©. Pygmæus. F. HYDRÆNA RIPARIA. I. Il habite les eaux stagnantes et est peu rare. 42, ©. Bicolon. Germ. O. RUFOMARGINATUS. Erichs. O. IMPRESSICOLLIS. Cast. Il vit dans les étangs et dans les ruisseaux; on Île 56 ANNALES prend près de Bruxelles et d'Ostende, où il est très- rare. 45. ©. Exaratus. Muls. Espèce trouvée auprès de Bruxelles par M. Bouillon. 44. ©. Pellueidus. Muls. Il est fort rare et se rencontre dans la Campine et dans la province d'Anvers. 45. ©. Foveolatus. Germ. Il se plait principalement dans les ruisseaux et habite presque toutes les parties de la Belgique. G. HYDRÆNA. Kug. 46. BE. Testacen. Curt. Il habite les étangs et les ruisseaux dont le courant est peu rapide. Il a été pris dans les environs de Liége, Maestricht, etc. 47. HE. Riparia. Kug. H.MINIMA. Cast. H. LONGIPALPIS. Marsh. Var. Spurcaricornis. Heer, Il est assez commun et se trouve répandu partout. On le rencontre parmi les plantes aquatiques auprès des rives des étangs et des ruisseaux. 48. Hi. Rugosa. Muls. Espèce bien rare en Belgique, répandue partout. 49. HE. Nigrita. Germ. H. PUSILLA. Steph. Espèce également très-rare et qu’on rencontre dans tout le pays. 50. . Angustata. Muls. H. INTERMEDIA. Rosenh. [l'a été trouvé à Bruxelles, Verviers, Mons, Louvain, Maestricht, etc. Il existe aussi près d’Aix-la-Chapelle. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 31 51. H. Gracilis. Germ. Il est aussi habitant de presque tout le pays et a été pris à Mons, Louvain, Gand, etc. 52. HE. Finavipes.Sturm. Il se tient dans les eaux stagnantes et aussi dans les eaux courantes, mais peu vives. Rare. TRIBY V. — SPIHÆRIDITES. G. CYCLONOTUM. Erichs. 53. C. Orbiculare. F. Il habite tout le pays; on le trouve dans les eaux stag- nantes et dans les lieux humides, sous les mousses, les feuilles et les débris des végétaux. G. SPHÆRIDIUM. F. 54. S. Searabæoides. F. Var. Lunarun. F. 55, S. Bipustulatum. F. Var. B. 4-Macuzarun. Marsh. Var. GC. Marcinarun. F. Var. D. Semisrriatum. Cast. Ces deux espèces et leurs variétés sont également communes partout. G. CERCYON. Leach. 56. C. Obsoletuam. Gyl!. Espèce peu commune, habitant toute la Belgique. 38 ANNALES 57. C. Hæmorroidale. F. Espèce habitant aussi toute la Belgique, mais com- mune partout. 58. €. Haterale. Marsh. Il est peu commun et se retrouve dans toutes nos provinces. 59. ©. HKæmorrhoum. Gyl!. I habite dans les lieux humides, sous les bouses, les pierres, etc., et se rencontre dans toutes les parties de la Belgique. 60. €. Amnale. Payk. SPHÆRIDIUM TERMINATUM. ar. C. GyIl. Aïnsi que le précédent, 1l se tient dans les lieux hu- mides, près des mares, dans les mousses, etc. 61. €. Fygamsæuwan. Il]. | Il se trouve dans les bouses et dans les fumiers, et habite à peu près partout. 62. €. Kättorale. Gyll. Il habite sur nos côtes et se tient sous les débris des plantes marines jetées sur les bords de la mer. 65. €. Mquatieuwma. Sleph. IL habite lies lieux humides, sous les détritus des végétaux, les fumiers, ete. Assez commun. 64. €. Melanoceplhakuann. L. Cette espèce est aussi répandue dans toutes nos pro- vinces et se prend principalement dans les bouses et dans les fumiers. 65. €. QGuisquiléum. L. SPHÆRIDIUM UNIPUNCTATUM. F. Il habite aussi partout et se prend dans les fumiers, les crottins de cheval, etc. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 39 66. €. Unipunetatumn. L. Il a les mêmes habitudes que les précédents et est commun. 67. €. Centrimaculatuan. Sturm. SPHÆRIDIUM PYG- MÆUM. Gyll. Cette espèce est rare et se rencontre dans les mêmes lieux que les précédentes. 68. C. Flavipes. F. SPHÆRIDIUM MELANOCEPHALUM. Gyll. Il n’est pas rare et vit dans tout notre pays. 69. ©. Minutum. Fabr. Il est assez répandu dans toutes nos provinces, quoi- que assez rare. 70. €. Lugubre. Payk. Il en est de celui-ci comme du précédent. 71. €. Granarium. Erichs. Espèce rare, prise aux environs de Liége, de Lou- vain et de Hasselt. G. PELOSOMA. Muls. 72. P. Lafertei. Muls. Il habite dans les bolets; il est fort rare. G. MEGASTERNUM. Muls. 75. M. Boletophagums. Erichs. Il habite aussi dans les bolets et est assez commun, 40 ANNALES G. CRYPTOPLEURUM. Muls. 74. €. Atomarium. F. Il est commun partout et se tient dans les fumiers, dans les bouses, les crottins et dans les champignons. FAMILLE DES SPHÉRIDIDÉES. G. SPHÆRIUS. Wallt. 1. S. Aearoïîdes. Wallt. Cet insecte, extrêmement rare, aété pris aux environs de Bruxelles, près d’Anderlecht. FAMILLE DES PARNIDÉES. G. PARNUS. F. 1. P. Prolificornis.F, C'est l'espèce la plus commune de ce genre. Les insectes qui le composent vivent auprès des eaux et sur les plantes aquatiques, et sont généralement assez rares. 2, P. Auriculatus. II]. Il est, comme le précédent, assez généralement répandu partout. 5. P. Viennensis. Dahl. Celui-ci est beaucoup plus rare et a été pris dans la Campine et aux environs de Bruxelles et de Louvain. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 41 4. P. Nitidulus. Heer. Répandu partout, mais rare partout, comme toutes les espèces de ce genre. 5. P. Striato-Punctatus. Redt. IL est très-rare et a été trouvé auprès de Schelde (Anvers), par M. Parys. 6. P. Lutulentus. Erichs. Il est indiqué aux environs de Verviers et d’Aix-la- Chapelle, où il ne se prend que bien rarement. G. DRYOPS. Leach. 7. D. Dumerilii, Latr. D. SUBSTRIATUS. Heer. Il est assez peu fréquent, et habite presque tous les cantons de la Belgique. FAMILLE DES ELMIDÉES. G. POTAMOPHILUS. Germ. 1. P. Acuminatus. Fabr. Cet insecte est bien rare chez nous et se prend le plus souvent aux bords des eaux. Il habite principale- ment le Hainaut et les Flandres. G. ELMIS. Latr. 2. E. Volckmari, Mull. Les insectes de ce genre se tiennent ordinairement dans les anfractuosités des pierres ou d’autres corps enfoncés dans l’eau. Celui qui nous occupe se rencontre dans toutes nos provinces. 42 ANNALES 5. Æ. Pygmæus. Mull. Espèce également répandue partout. 4. E. Opacus. Mull. Il en est de cette espèce comme des deux précé- dentes, elle est cosmopolite en Belgique. 5. E. Angustatus. Mull. Il habite presque toutes nos provinces, mais il est peu abondant. 6. E. Maugetii. Mull. Il à été pris auprès de Bruxelles, de Malines, de Louvain, etc. 7. ÆE. Parallcllipipedus. Mull. Environs de Bruxelles, de Mons, de Louvain, de Liége, etc. 8. E. Æneus. Mull. C'est une des espèces les moins rares et qui habite dans la plus grande partie du pays. 9, E. 6bscurus. Mull. Il à été trouvé dans les Flandres, les Ardennes et dans le Hainaut. 10. E. Cupreus. Muil. Environs de Gand, de Mons, de Charleroi, d’Os- tende, etc. 11. E. Geramari, Erichs. IL est très-rare et a été pris auprès de Verviers, par M. Parys. 12. E. Dargelasi. Latr. IL est aussi très-rare et a été également trouvé aux environs de Verviers. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 43. G. LIMNIUS. Mull. 13. L. Tubereulatus. Mull. Il se rencontre dans toutes les parties de la Belgique. Les espèces composant ce genre ont les mêmes habi- tudes que celles du genre précédent. 14. Li. Troglodites. Sch. L. TUBERCULATUS. Gyll. Celui-ci est très-rare, quoique vivant dans la plus grande partie de la Belgique. G. MACRONYCHUS. Mull. 15. M. Quadrituberculatus. Mull. Comme dans les deux genres qui précèdent, cette espèce vit dans les eaux et s'attache aux pierres et aux plantes aquatiques. Elle est assez rare et a été trouvée dans les provinces de Hainaut et de Namur. FAMILLE DES HÉTÉROCÉRIDÉES. G. HETEROCERUS. Latr. 1. H. Obsoletus. Steph. H. MARGINATUS. Marsh. M. Bouillon en a pris un individu auprès de Bruxelles. Les espèces composant cegenre vivent sur les plantes aquatiques et dans les endroits très-humides ou inon- dés. 2. H. Fusculus. Kiesenw. Il est très-rare et a été pris auprès de Louvain, Liége, etc. 44 ANNALES 3. M. Hispidulus, Erichs. H. MARGINATUS. Panz. Espèce qui habite de préférence la Campine et les Flandres. L. IH, Marginatus,.F. C'est l'espèce la plus commune et la plus répandue du genre; elle habite les eaux saumâtres aussi bien que les eaux douces. 5, H. Lævigatus. Panz. Il est également peu rare et est assez répandu. Il vit comme le précédent dans les eaux douces et les eaux saumâtres. 6. IX. Fossor. Kiesenw. Il vit surtout dans les eaux saumäâtres et a été pris auprès d'Ostende et de Nieuport. 7. H. Pulchellus. Kiesenw. On le trouve dans les sables au bord des ruisseaux et des étangs dans la Campine. 8. H. Sericans. Erichs. Il se prend dans les sables humides au bord des eaux dans la Campine et dans le Brabant septentrional. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 45 CATALOGUE DES MICROLÉPIDOPTÈRES DE LA BELGIQUE, Cette partie de notre faune, comprenant à elle seule presque autant d'espèces que tous les macro réunis, se compose aujourd’hui de : À D a 4 4 TE rie M 9 Tortricidées… wii suture : 1910 dUrANnDinees tr. Ur EE 7 UE | 55 AS Tineacees. nr. 0 ana ehant. ct 20 5° Bterophoridéesve rm, 0108 Total) sul, 673 L’énumération de M. de Selys publiée en 1844, comprend en : Pyralidées. . 61 Tortricidées . 4140 À reporter . ET 673 46 ANNALES Report. 201 675 Crambinées . 36 Tineacées . . 108 Pterophoridées 17 362 dont il y a lieu de supprimer, sur l'avis conforme de M. de Selys lui-même, pour défaut de justifi- cation suffisante (4). . . . . 41 espèces. Reste . 321 921 Différence;en plusa:tr. 21: 992 Ce résultat favorable obtenu en quelques années par un nombre très-restreint d'amateurs s’occupant de micro, prouve assez ce qu'une recherche zélée et minu- tieuse peut faire espérer pour l'avenir, et que la richesse entomologique de notre pays ne doit le céder en rien à ceux qui l'entourent. (1) Ces espèces sont : Parmi les Pyralites. — Brunealis Tr.(n° 14). — Frumentalis L. (ne 21). — Flavalis M. V. (ne 29). — Paleolis F. (ne 37). Parmi les Tortricites, — Unicolorana Dup. (n° 15). — Nebulana H. (n° 31). ©— Cerusana Dup. (n° 33). — Treveriana M. V. (n° 34). — Spectrana? Tr (n°37). — Radiana? H. (n° 38). — Charpentierana Tr. (n° 66). — Flammeana H. (n° 68). — Vermiculana Dup. (n° 81). — Costana Curt. (n° 89). — Germarana H. (no 94). — Inquitana? H. (n° 102). — Tenerana H. (n° 120). — Nebritana Tr. (ne 78). — Trau- nisna H. (n° 91.) Parmi les Crambites. — Gigantellus L. H. (n° 1).—Luteellus W. V. (no 19). — Transversella Dup. (n° 26). — Subornatella Zeel. (n° 30). Parmi les 7'ineites.—Hypericella ? H. (n° 28).—Rubidella H. (ne 31). — Depressella H. (n° 34). — Sparganella Serm. (n° 36). — Sequella L. (n° 41). — Bardella L. (no 47). — Tripunctella F. (ne 61). — Similella H. (ne 63). — Violella W. V. (n° 68). —— Caprella W. V. (n° 69). — Multipunctella Dup. (n°77). — Schmidtella Tr. (n° 90). — Frendella Tr. (no 90). — Muscidella H. (n° 92). — Cydoniella Tv. R. n° 94). Parmi les Péerophorites.—Rhododactylus H. (no 2). — Xanthodac- tylus Tr. (no 11). — Golactodactylus Curt. (n° 14). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 47 Les publications faites par M. de Hymmen de Trèves, sur les micro des environs de cette ville, et le travail sur la faune de la Hollande, par M. De Graaf contiennent plusieurs espèces encore inconnues chez nous : Je les ai signalées à leur place respective afin d’éveiller l'attention des amateurs. J'ai scrupuleusement indiqué le nom de mes collègues à propos de chaque espèce particulière observée unique- ment par l’un d’eux; quant aux espèces où il n’y a per- sonne de cité, je suis censé les avoir prises moi-même, et j'ai jugé inutile de le répéter continuellement ; à fort peu d’exceptions près, j'ai eu devant moi toutes les espèces citées comme belges; elles ont été minutieuse- ment comparées tant entre elles qu'avec les descriptions et les planches ; aussi j'ai la conviction qu'il n'y a pas de grosse erreur. J'ai adopté la classification suivie par Heydenreich, (Lepidopterorum Europæorum cataloqus methodicus, 1851) comme étant la plus complète et la plus en harmonie avec celle de Duponchel, que M. de Selys à adoptée dans son énumération. J'aurais voulu suivre celle de Henri Schaeffer, comme étant la plus récente ; mais j'ai été arrêté par la considération que plusieurs genres des Pyralites faisant partie des Noctuelles de ce dernier auteur dont la classification n’a pas été adoptée pour les macro, il en serait résulté que ces genres auraient été passés sous silence. Je sens le besoin de signaler d’une manière toute par- ticulière la rare obligeance avec laquelle M. le baron de Thysebaert, notre collègue, a bien voulu me confier les précieux ouvrages sur les micro par Hubner, Fischer de Roeslerstam et Henri Schaeffer; c'est grâce à cet heu- reux auxiliaire que j'ai pu parvenir à déterminer la 48 ANNALES majeure partie des espèces que j'ai eues à ma disposi- tion; il n’en reste qu’un petit nombre que leur mauvais état de conservation rend méconnaissable. Qu'il me soit encore permis d'appeler l'attention sur les renseignements qui m'ont été fournis par MM. de Selys, Donckier, Colbeau, Fologne, Charlier, Andries, Tennstedt, Mayer, de Franquen et feu M. Melis; ils ont puissamment contribué à rendre ce travail plus correct et plus complet; je les prie d’agréer l'expression de toute ma reconnaissance. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 49 PYRALIDÆ. G. HERMINIA. Latr. Tr. Dup. 1. I. Emortualis.H. , Peu commun; en mai et juillet dans les bosquets et les jardins ombragés. Bruxelles et Liége. Chenille sur le chêne au commencement d'octobre ; d’après Treitschke elle se nourrirait aussi du lichen du même arbre. 2. H. Derivalis. H. Assez répandu ; juillet et août dans les endroits secs des grands bois. Louvain, Bruxelles, Liége. 3. H. Grisealis. H. Dans les bois accidentés en juin et surtout en juillet; peu rare à Louvain, Liége et Bruxelles. Chenille sur la dorine à feuilles alternes (chrysosple- nium alternifolium); vers la fin de mai, elle se retire sous la mousse ou sous les pierres pour se transformer en chrysalide. k. H. Tarsicrinalis. H. Mêmes habitudes que le Tarsiplumalis ; Groenendael en juin et au bois de la Cambre. 5. H. Barbalis. L. Hebite les buissons de chêne dans les parties om- bragées des bois où il n’est pas rare en mai et juin. le 50 ANNALES Chenille en septembre et octobre sur le chêne et le bouleau; passe l’hiver pour se chrysalider en mars ou avril de l’année suivante. 6, I. Crinalis. Tr. Observé rarement à Bruxelles et à Louvain en juillet. Chenille sur le trifolium. 7. IH. Marsiplumalis. H. Se trouve en nombre, en juin et juillet dans les mêmes localités que le Derivalis; il faut battre les buissons pour l'en faire sortir. v 8. MH. l'arsipennalis. H.S. Une femelle a été observée à Louvain sur les rem- parts de la ville, le 6 juillet 1855. G. HYPENA. Schr. Tr. 9. IH. Proboscidalis. L. Très-commun le long des haies, dans les broussailles et les lieux couverts d'orties; de juin jusqu’en août; varie pour la taille. Chenille en mai et juillet sur l’ortie brûlante, l’ortie grièche et le plantain lancéolé. 10. RE. Crassalis.F. Habite les contrées montagneuses et les boïs acci- dentés, en mai, juin et juillet. Assez répandu. Chenille en juillet et septembre sur l’Erica vulgaris, l'Urtica urens et le Solidago virgaurea. 11. IH. Rostralis. Schr. En été et surtout en automne dans les habitations DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 5 qui donnent sur des jardins ; présente plusieurs varié- tés. | Chenille en juin et septembre sur le houblon com- mun et l’ortie brülante. G. MADOPA. Steph. 12. M. Salicalis. NH. Espèce locale, observée à Colonster par M. de Selys, et par M. Donckier aux environs de Liége ; très-rare; en mai dans les endroits plantés de saules. Chenille au commencement de juir sur différentes espèces de saules. G. PYRALIS. Linn. Illig. Schr. Tr. 15. P. Cuprealis. EH. Peu rare dans les habitations, de juin à septembre. La chenille se nourrit de substances animales dessé- chées, sans époque fixe de transformation. 14. P. Pinguinalis. L. (a). Se tient dans les habitations en été, varie beaucoup pour la taille, surtout à l’état de femelle; très-répandu. La chenille se nourrit de beurre, de lard et autres substances animales grasses. Sans époque fixe de transformation. (a) Helia calvarialis H. de Trèves d'après M. de Hymmen et de Hollande d'après M. De Graaf. ANNALES Ce LE G. CLEDEOBIA. Steph. Dup. 15. C. Angustalis. H. Très-commun à Louvain; vole au coucher du soleil en Juillet et août dans une localité sèche et accidentée; espèce locale. Chenille sur l’épilobe des marais. 16. ©. Costaestrigalis. Wood. Observé par feu M. Melis au mois d’août à la lisière d’un bois aux environs de Bruxelles. G. SCOPULA. Schr. Tr. Dup. 17, S. Dentalis. Schr. Peu commun; en juillet et août dans les endroits secs et sablonneux. Louvain, Bruxelles, Liége. Chenille dans les tiges de la vipérine (Echium vul- gare). 148. S. Prunalis. Tr. Très-commun et très-répandu; en juillet sur les broussailles et le long des haies. Chenille en mai et juin sur le prunier épineux (pru- nus spinosa), la véronique officinale (veronica officina- lis), l’ortie, le framboisier et la véronique germandrée. 19. S. Glivalis. W. V. Espèce rare; vole en juin et juillet dans les bois montueux ; Bruxelles. Chenille en mai sur la véronique officinale et autres plantes basses. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 5 20. S. Sticticalis. L. (a). Rare et peu répandu; pris à Bruxelles par M. Andries ; vole sur les prairies sèches. 921. S. Margaritalis. W. V. Pas commun. Vole en juillet dans les jardins et les endroits humides. Louvain, Bruxelles, Liége. Chenille sur le sisymbre sauvage (sisymbrium syl- vestre), l'iberis amara, le Thlaspi arvense et le soli- dago virqaurea; elle vit en société sous une toile commune, passe l'hiver ainsi et se chrysalide au prin- temps suivant. 29. S. Stramentalis. Tr. Pas rare dans les localités qu'il habite; en juin, juillet et août dans les endroits remplis d’orties et dans les broussailles. Louvain, Liége, Bruxelles. 25. S. Politalis.F.nH. Peu répandu ; observé à Huy par M. Francquen et à Namur par M. Fologne; il fréquente les prairies et les endroits humides et herbeux des bois. G. BOTYS. Latr. Tr. Steph. Dup. 24. BB. Lancenalis. W. V. Assez commun en juin et juillet dans les bois et les endroits humides. Chenille en septembre sur l’aune et l’ortie. (a) S. Znstitalis H. Des environs de Trèves d'après M. de Hyni- men. 51 ANNALES 25. B. Silacenlis,. H. Espèce propre aux contrées où l’on cultive le houblon. M. Donckier prend quelquefois la variété Nubilalis. Hub. aux environs de Liége, à proximité des houblon- nières. Vole en juin. Chenille en automne et au printemps dans les tiges du houblon (humulus lupulus), et le blé de Turquie (zea mais). 26. B. Sambucenlis. II (a). Commun dans les jardins en juin et août. La chenille vit en société en septembre sur le sureau (sambucus nigra) et l’yèble (ebulus), sur la face infé- rieure d’une feuille et s’y couvre d’un mince tissu ; en octobreelle se retire dans une fente d'écorce, de planche ou de mur, ou dans des feuilles sèches, s’y fabrique une coque où elle passe l'hiver et se chrysalide au prin- temps suivant. 27. BB. Verbasealis. W. V. Assez commun dans les bois et endroits secs où croît le bouillon blanc. Juillet. Chenille sur le bouillon blanc (verbascum thapsus). 28. Br. Ferrugalis. H. Rare et peu répandu; observé à Bruxelles par M. Charlier et à Ostende par M. Fologne. Juillet. 29. B. Fulvalis. H. Commun à Louvain dans les jardins et sur les brous- sailles en juillet et août. (4) B. Rubiginalis H. de la Hollande d'après M. De Graaf. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 55 50. B. Crocealis. H. Observé rarement à Liége et à Louvain dans des en- droits humides et herbus, en juillet. 51. B. Cineralis. H (a). Peu commun; vole en juin et juillet dans des en- droits humides et dans les bois secs. Les individus provenant de la première localité sont plus grands et plus päles que ceux qu’on prend dans la seconde. Chenille en septembre sur la verge d’or (solidage vir- gaurea) où plusieurs individus s’abritent sous une toile commune; pour passer l'hiver, elle file un tissu dans une fente d’écorce d’arbre ou sous une pierre, et se change en chrysalide au printemps suivant. 52. Br. Hyalinalis. Schr. H. Très-commun sur les ronces en mai, juin et juillet, surtout dans les sapinières. Chenille sur les ronces? 55. B. Verticalis. L. Très-répandu et plus commun que l’Urticalis avec lequel on le trouve ordinairement ; on le fait lever par essaim en battant les touffes d’orties. Chenille vers la fin de juin dans une feuille roulée en cornet de l’urtica urens, etc. (a) B. Atbidalis H. de Trèves d'après M. de Hyÿmmen. B. Pallidalis H. id. id. B. Flavalis H. id. id, B, Cinctalis H. Tr. Dup. dans toute l'Europe d'après Du- ponchel. 56 ANNALES 54. B. Pandalis. H. V.; H.S. (a). Peu commun; vole dans les mêmes localités que le Hyalinalis aux environs de Louvain en juillet. 55. B. Urticalis. L. Très-répandu et très-commun sur les orties en juin et juillet. Chenille en été sur l’ortie brülante (urtica urens) etc., elle passe l'hiver dans une feuille roulée en cornet et se chrysalide en avril. 56. B. Hybridalis. H. (b). Commun et très-répandu; on le trouve une grande partie de l’été dans les clairières des bois, les prairies sèches et les champs de luzerne; il présente une variété à dessin presque oblitéré et plus foncé en couleur. 57. B. Korficalis. H. Très-commun dans les jardins potagers et les champs cultivés; vole le soir après le coucher du soleil en mai et Juin, puis en juillet et août. Chenille sur le chou potager (Brassica oleracea) et le raifort (Cochlearia armoracia), en juin et juillet, puis en août et septembre. Elle vit cachée dans l’intérieur des feuilles de ces plantes et est fort nuisible dans les jardins où elle se multiplie. 58. B. Sericealls. F.H. C'est un des plus communs; on le trouve en abon- (4) B. Trinalis H. de Trèves d'après M. de Hymmen. (6) B. Terrealis Tr. F.v. R. de Trèves d'après M. de Hymmen. B. Polygonalis H. de la Hollande d'après M. De Graaf. B. Palealis H. de Trèves d'après M. de Hymmen. B. Unionalis H. id. id, | DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 57 dance sur les prairies et dans les endroits humides et herbus; il est répandu partout. Il existe une variété d’un gris brun. Chenille sur les orties et autres plantes qui bordent les fossés et les marais. G. NYMPHULA. Schr. Tr. 59. N. Literalis. W. V.; H. “ La ” Espèce locale; observée en nombre par M. Charlier dans les parties sèches et élevées à Boïitsfort, au mois d'août. 40. N. Lemnalis. L. H. Très-commun et très-répandu en juin, juillet et août dans les roseaux aux bords des étangs; la femelle est plus rare. La chenille vit sous l’eau dans un tuyau de soie recouvert extérieurement des feuilles de la lentille d’eau, dont elle se nourrit. 41. N. Stratiotalis. L. Moins commun que ses congénères ; vole aux bords des étangs où croit la stratiote à feuilles d’aloès. La © est très-rare. La chenille vit absolument au milieu de l'eau sans être garantie par une coque ou un tuyau comme celles des espèces précédentes. 42. N. Nymphæalis.L. Mêmes endroits et époques que Potamogalis, mais moins commun. La chenille vit sous l’eau sur la lentille d’eau. 58 ANNALES 45. N, Potamogalis. L. Très-commun; vole en grand nombre après le cou- cher du soleil aux bords des étangs et des marais; varie beaucoup pour la taille. Juin, juillet et août. La chenille vit dans un fourreau sous les feuilles submergées du Potamogeton natans et des Nymphæa Alba et lutea. Var. © Obscuralis, de Selys. Vole en même temps que l'espèce type, mais plus rarement, Waremme, Louvain, Bruxelles. G. ASOPIA. Tr. Dup. kh. À. Farinalis. L. Intérieur des maisons et principalement dans les boulangeries et moulins à farine. Très-répandu, en mai et juillet. Chenille dans la farine. 45. A. Glaucinalis. L. Peu commun; dans les jardins et les habitations. Louvain, Bruxelles, Liége, en juillet et août. 46. A. Frimbhialis. H. Observé une seule fois à Bruxelles par M. Andries. Juin et juillet. G. AGROTERA. A. S. 47. À. Fiammealis. W. V. Très-commun en juillet dans les bois où il vole en DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 59 société après le coucher du soleil. Varie pour l'intensité de la couleur. G. ENDOTRICHA. Ze!l. 43. E. Nemoralis. W. V. Assez répandu mais peu commun; en mai et juin dans les bois taillis aux environs de Liége, Louvain et Bruxelles. G. CHOREUTIS. 49. ©. Parialis. Tr. Très-commun et très-répandu; vole en grand nombre en mai et surtout en automne sur les fleurs par un beau soleil; varie pour le fond de la couleur. | * Chenille sur les orties et le pommier en août et septembre. 50. C. Alternalis. Tr. Moins commun que le précédent; en mai et juin, puis en juillet et août; Bruxelles, Liége, Louvain. Chenille sur les orties. 51. C.Scintilulalis. Tr. Un seul exemplaire a été trouvé par M. Colbeau, le 17 juillet 1849 aux environs de Tirlemont dans un endroit marécageux. G. PYRAUSTA. Schr. Tr. Dup. 52. P. Purpuralis. L. Très-commun et très-répandu ; varie pour la taille et 60 ANNALES le dessin, vole en mai et juillet avec beaucoup de viva- cité dans les clairières des bois et sur les bruyères, ainsi que sur les prairies. Chenille sur la Menthe sauvage d'après Hubner et sur l’Aubépine d’après les auteurs du cat. de Vienne. 55. P. Ostrinalis. H. Vole en mai et septembre parmi les genèêts et les bruyères avec le Cespitalis. Observé une seule fois en Campine par M. Tennstedt. 54. P. Puniccalis. W. V. Dans les mêmes endroits et aux mêmes époques que le Purpuralis, mais plus rarement. Observé à Louvain, Namur, Dinant et Liége, en mai, juillet et août. 55. P. Porphyralis. W. V. Rare et peu répandu. Observé à Louvain en juin. Chenille sur les menthes aquatique, poivrée et vul- gaire. 56. P. Cespitalis. W. V. (a). Commun et très-répandu sur les coteaux arides exposés au soleil et dans les endroits secs et découverts. G. HERCYNA. 77. 57. MH. Strigulalis. H. Rare, en avril et juillet au bois d'Heverlé. Chenille en mai et au commencement de juin sur le lichen du chêne. . (a) P. Hercyna Normalis H, de la Hollande, d'après M. De Graaf. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 61 58, M. Cristulalis, H. Pas rare, en mai et juin sur les troncs des hètres et des ormes exposés au soleil. Bruxelles, Louvain, Liége. Chenille sur le chène et la menthe aquatique. 59. H. Centonalis. H. En juillet; rare à Louvain, plus commun sur les troncs des sapins à Boitsfort. 60. K. Palliolalis. H. Assez commun en juillet et août dans les jardins et sur les haies. Louvain, Bruxelles, Liége. . Chenille fin mai sur le prunier épineux (prunus spi- nosa), l’aubépine (cratægus oxyacantha) et le sorbier des oiseaux (sorbus aucuparia). G. ENNYCHIA. Tr. Dup. 61. Æ. Alho-Fascialis. Tr. Observé une seule fois le 41 juillet 1847 à Louvain, * par M. Colbeau. 62. E. Cingulalis. L. Espèce propre aux Ardennes où elle a été trouvée par MM. Tennstedt et Colbeau, en août aux environs de Rochefort. M. Donckier l’a aussi rencontrée à la car- rière du Prince, à Embourg près de Liége. Vole en mai et en juillet à l’ardeur du soleil. 63. E. Anguinalis. H. Très-commun presque partout, surtout dans les années chaudes, depuis mai jusqu'en août. Vole dans les lieux secs et arides exposés au soleil. 62 ANNALES 64. E. Oetomnaeulalis. IL, Assez répandu et pas rare certaines années ; vole par un soleil ardent dans les clairières des bois secs et sur les bruyères, en mai, juin et juillet. Bruxelles, Liége, Louvain. On trouve des exemplaires dont les franges sont presque entièrement blanches. 65. E: Pollinalis. W. V. Vole par un soleil ardent dans les clairières des bois secs et sur les hautes herbes. En mai et en juillet. » Observé par M. de Selys, en Ardennes, en juillet, à Liège par M. Donckier, et à Namur par M. Fologne, en mal. Chenille sur le genista tinctoria et le cytisus austria- cus. 66. E. Atralis. H. Observé par M. de Selys en juillet à. Spa, et le 2 août 1857 dans les dunes à Ostende par M. Fologne. C'est le pygmée du genre. TORTRICIDÆ. G. HALIAS. Tr. Curt, Dup. 1, H. Prasinana,. L. Très-commun et très-répandu au printemps sur les Jeunes hêtres qu’il faut secouer pour le faire tomber. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 63 Chenille en août et septembre sur le hêtre, le bou- leau, l’aune et le charme. 2, H. Quercana. H. Assez commun dans la province de Liége, rare dans la province de Brabant, en juin. Chenille vers la mi-mai sur le chêne et autres arbres. 3. MH. Clorana. L. Il est très-rare de rencontrer l’insecte parfait, on l’obtient facilement en l’élevant de chenille. Chenille très-commune à l'extrémité des tiges de saule, à la fin de juillet et au mois d’août. G. PENTHINA. Tr. Dup. 4, P. Revayana. W. V. Très-répandu et assez commun; bois taillis et sapi- nières, en été et surtout en automne. Cette espèce présente plusieurs variétés qu'on ren- contre assez fréquemment, savoir : Dinurana, H. 2. Bruxelles, Liége, Louvain. UÜnouzana, H. 7. Id., id. , id. Decenerana, H. 8. Id., id., id. Puncrana, H. 9. Id. id., id. Ramosana, H. 10. Un seul exemplaire a été trouvé à Liége par M. Donckier. b, P. Acuéana. Tr. Rare et peu répandu. On le trouve de loin en loin à Bruxelles et à Louvain dans les endroits plantés de buissons d’ormes, en juillet. Chenille sur le saule à feuilles velues, en juin. 64 ANNALES 6. P. Hartmanniana. L.?, F. SCRIPTANA. H. Rare et peu répandu ; on le trouve quelquefois aux environs de Bruxelles ; juillet et août. Chenille sur les saules. Une jolie variété, figurée par H.S. fig. 162, a été rencontrée par M. Morren, dans les Flandres. (Collec- tion de M. de Selys.) 7. P. Salicana. L. H. II. Très-répandu et commun sur les saules qui bordent les prairies et dans les oserates. Juin et juillet. Chenille sur les saules, dans les feuilles réunies en paquet. 8. P. Picana. Frül., CAPREANA. Dup. pl. 245, fig. 4, a. Peu répandu et rare partout; vole en juillet, août et . septembre. Quelques exemplaires ont été rencontrés, par inter- valle, aux environs de Louvain, de Liége, de Bruxelles et en Campine. 9. P. Variegana. Il. Très-commun et très-répandu dans les jardins et sur- tout sur les haies; vole après le coucher du soleil. Chenille en mai sur toutes espèces d'arbres fruitiers ainsi que sur le chêne et le sorbier. 10. P. Pruniana. H. Assez commun sur les buissons de prunellier le long des routes, en juin. Chenille depuis le commencement d'avril jusqu'au milieu de mai sur différentes espèces de pruniers culti- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 65 vés, le prunellier et le cerisier, dans des feuilles réunies en paquet. | 11. P. Sauciana. Dup.; H. 505. Rare et peu répandu; deux exemplaires pris au bois d'Héverlé, fin juin et commencement de juillet sur des buissons de chêne. 12. P. Dimidiana. Tr., INCARNATANA. Dup. Observé à Bruxelles par M. Fologne ; vole en mai. Chenille sur le bouleau. 15. P. Gentianana. Fr. Observé rarement à Bruxelles; vole en juin. 14. P. Sellana. Frûl.; H. 551. Deux exemplaires pris fin juin à Louvain. Vole en mai et en Juillet. 15. P. Ocellana. H. Dans tous les jardins où il y a dés rosiers, en mai et juin. Chenille au commencement de juin dans les boutons de rosiers. 16. P.Roborana. W,V.CYNOSBANA. F: AQUANA.H. 17. Dans les jardins plantés de rosiers en juin et juillet. Chenille fin mai et juin sur l’églantier (rosa canina), dans des feuilles réunies en paquet. 17. P. Suffusana. Kuhlw. Très-voisin de Cynosbana; un seul exemplaire trouvé à Louvain. Chenille sur l’aubépine d’après M. Guénée. ro J RE 66 ANNALES 18, P. Luscana. F. OCELLANA W. V. Très-commun dans les jardins et sur les haïes en juillet; très-répandu. | Chenille sur le charme, le chêne et l’aune. 19. P. Dealbana. Frol. Très-commun et très-répandu; dans les jardins, les bois et sur les haies en juin, juillet et août. La chenille en mai sur le noisetier, au centre de plu- sieurs feuilles réunies, puis elle pénètre jusqu'à la moelle des petites branches. 20. P. Aceriana. Mann. Vole avec Dealbana dans le Brabant. 21. P. Reconditana. H.S. Fig. 417. Observé un seul exemplaire le 6 juillet 4856, le long d'un chemin de campagne sur des boussailles, près de Louvain. 22, P. Ambiguana. Dup. SIMPLANA.F. v.R. Observé aux environs de Bruxelles en juin et août par MM. Charlier et Fologne; peu commun. Vole à la lisière des bois. 235. P. Triquetrana. H. Très-rare et peu répandu; vers la mi-août dans les bois taillis au bois d’'Heverlé. Chenille sur le bouleau et le peuplier. 24. P. Cretaceana. Fr. H. Un seul exemplaire mâle a été trouvé en juin par M. Donckier à Liége. Vole en juin. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 67 G. TORTRIX, L.; W. V.; Tr. Dup. 25. T. Piceana. L., OPORANA. Dup. Rare; en juin et juillet, à Bruxelles et à Louvain. Chenille en juin sur le sapin et l’érable. 26. TT. Pyrastrana. H. 124 ©, CONGENERANA. H. ©. Très-commun et très-répandu en juillet et août dans les bois, les bosquets, les jardins un peu humides. Chenille sur le saule, l’osier et l’épine-vinette. 27. T. Xylosteana. CI. ; L. CHARACTERANA. H. 495. Commun et très-répandu dans les taillis de chêne en juillet. Chenille sur le chène (quercus robur) et le chèvre- feuille des haies (lonicera xylosteum). 28. T. Crataegana. H. ©. ROBORANA. H. ©. Moins répandu que le précédent, en juin et juillet dans des endroits humides plantés de broussailles et dans les jardins. Chenille au printemps sur les arbres fruitiers. 29. T. Sorbiana. H. Assez commun dans les bois et les vergers en juin et juillet. Chenille en mai sur le sorbier, le cerisier et le chêne. 30. T. Adjunctana. Tr. Espèce confondue avec le Sorbiana, à qui elle res- semble beaucoup. 68 ANNALES On la rencontre quelquefois au bois de Soignes en juillet. 51. TT. Heparana. W. V. Très-commun au crépuscule du soir dans les jardins et le long des haies. Vole avec le Lævigana en juillet. Les individus provenant de chenilles qui ont vécu sur le chène sont le plus foncés en couleur. Chenille vers la mi-juin sur le hêtre, le chène, le bouleau, le saule marceau, le lilas, l’abricotier, etc. 52. Æ. Lævigana. W. V. Espèce des plus communes et qu’on trouve partout. Vole par centaines après le coucher du soleil, en juin, le long des haies, dans les jardins et sur les brous- sailles. Varie beaucoup pour la taille et la couleur. Dans son jeune âge, la chenille vit en société sous une toile commune, au milieu de plusieurs feuilles réunies confusément en paquet; plus tard elle vit isolé- ment dans une feuille roulée en cornet, sur le bouleau, l'érable, le tilleul, le noisetier, l’abricotier, etc. 55. T. Transitana. Guén. Peu commun; en juillet sur les jeunes chênes aux environs de Louvain. 34. M. Dumetana. F.V.R.; Tr. Observé à Bruxelles par M. Fologne. Rare. 35, TT. Corylana.rF. Commun dans les bois et les parcs en juillet et août. Chenille au commencement de juillet sur le noise- tier, le bouleau et le chêne. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 69 36. TT. RBibeana, H, Commun en juin et août dans les bois, les parcs et les jardins. Chenille sur l’orme, le bouleau et'le groseillier. 57. FT. Cerasana. IH. 119. Plus rare que le Ribiana; Brabant et Liége en juin et août dans les parcs et les jardins. Chenille en mai sur les arbres fruitiers. 58. T. Gerninganna. W. V. Jusqu'à présent cette espèce n’a encore été prise qu'en petit nombre par M. Tennstedt, vers la fin de juillet 1852 en Campine. Chenille sur le vaccinium uliginosum. 39. T'. Consimilana. H. SEMI-ALBANA. Guén. Se trouve sur les haies et dans les jardins en juin et juillet; Louvain, Bruxelles, Liége. Assez commun. Chenille sur une espèce de lonicera. 40. T. Cinctana. W. V., ALBIDANA. H. Espèce locale; vole en juillet dans des endroits secs et élevés couverts de bruyères aux environs de Namur, de Louvain et en Campine. La femelle doit être difficile à trouver puisqu'elle n’a pas encore été observée en Belgique. y'a T. Gnamana. L. Rare; juillet et août sur les ronces à Bruxelles, Lou- vain et en Campine. 70 ANNALES 42. TT. Sirigana. H. M. Tennstedt en a trouvé un exemplaire au commen- cement d'août en Campine. Chenilie sur l’armoise champêtre. 45. T. Grotiana. F. Rare; en juillet à Louvain et à Bruxelles dans les bois. Chenille en septembre sur l’aubépine. 44. "X. Unifasciana. Dup. Vole à la fin de juin vers le soir le long des haies et sur les buissons. Chenille sur l’orme. 45. NW. Diversana. H. Rare; en juin et juillet avec le Transitana sur le chêne. Louvain. Chenille sur les arbres fruitiers, le syringa et les lo- nicer«. 16. TT. Viduana. H. Peu répandu ; quelques exemplaires ont été pris aux environs de Bruxelles par MM. Charlier et Fologne, vers la mi-juin. 47. TT. Hamana. L. | Commun en juin et juillet dans les endroits couverts de chardons et d’orties. 48. T. Zoegana. L. Moins répandu que le Hamana; en juin et juillet dans DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 71 les hautes herbes des parties ombragéés des bois et sur les prairies. Louvain, Bruxelles et Liége. 49. T. Ministrana. L. Très-commun en mai et juin dans les bois de bou- leaux. Chenille en septembre sur le bouleau, au centre de plusieurs feuilles réunies par des fils; elle passe l’hiver et se chrysalide fin mars. Var. FerruGaxa. H. ,Dans les mêmes endroits que le type, mais moins fréquemment. 50. X'. Rosetana. H. Espèce locale; vole en juin aux environs de Louvain sur un talus sec le long d’un chemin. 51. T. Viridana. L. (a). Très-abondant en juin et juillet; il suffit de secouer les petits chênes pour en faire partir par douzaines, Chenille fin mai sur le chêne. 52. TT, Lecheana. L. H. Rare; en mai et juin dans les taillis de chênes à Bruxelles et à Louvain. Chenille sur le chêne, l’érable et les arbres fruitiers. 53. T. Sylvana. Tr. Jusqu'à présent, cette espèce n’a encore été trouvée (a) T. Palleana. Dup. de Hollande d'après M. De Graaf. 72 ANNALES qu'en petit nombre par M. Tennstedt dans les bruyères de la Campine où elle vole en avril. 54. T. Tesserana. W. V. (a). Fréquente les lieux humides et herbus ainsi que les rochers arides; mat, juin et juillet. Brabant et Liége. Peu rare. 5). TT. Baumamninana, W. V. Observé en juin 1854 au bois de Berthem près de Louvain par M. Tennstedt; rare. Varie pour la taille ainsi que pour la couleur ; on le trouve aussi das les prairies sylvatiques. 56. T. Rubigana. Tr., BADIANA. H. 147. Observé une seule fois aux environs de Louvain le 12 juillet; assez commun à Bruxelles. 57. TT. Loeflingiana. L. Très-commun en juin et juillet dans les taillis de chênes. Chenille sur le chène. Var. PLuusana. H. Aussi répandu que le type. 58. TT. Bergmanniana. L. H. Pas rare dans les jardins plantés de rosiers en juin et juillet. Louvain, Bruxelles, Liége. Chenille en mai sur les rosiers dés jardins auxquels (a) T. Audowinana. Dup. du Nord de la France d'après Dupon- chel, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 73 elle cause beaucoup de dommage ; elle ronge l'intérieur des jeunes branches où elle se tient vers le bout. 59. TT, Hoffmanseggann. ll. En mai et juin dans les bois taillis à Louvain et Bruxelles, peu répandu. 60. T. Holmiana. L. H. Vole en grand nombre vers le soir le long des haies et dans les jardins en juillet et août ; très-répandu. Chenille sur le poirier et autres arbres fruitiers. G. ARGYROPTERA. Dup. 614. A. Pratana.H. 227-298, Espèce alpine, observée une seule fois à Spa en août, par M, de Selys. G. COCCYX. Tr. Dup. 62, €. Resinana,. L. H. Assez rare, en mai dans le Brabant et à Liége. La chenille vit au printemps dans les tumeurs rési- neuses des sapins ; elle pénètre dans les jeunes pousses jusqu'à la moelle et se nourrit de la séve. On trouve rarement l’insecte parfait; il faut le faire éclore pour l'obtenir frais. 63. C. Turionana. H. En avril et mai dans les sapinières en Brabant et à Liége. 14 ANNALES La chenille vit en octobre dans les boutons les plus forts du pin sylvestre; cette chenille avec celle de Buo- liana sont les plus grands fléaux des forêts de sapins. 64. €. Padendana, H.$,:F.v.R. Très-rare; dans les sapinières en juin, Louvain et Bruxelles. 65. C. Duplana. H. Peu répandu, en avril dans les sapinières au bois d'Héverlé. Chenille sur le sapin. 66. €. Buoliana. W. V., GEMMANA H. (a). Très-commun dans les sapinières en juillet. Chenille dans les jeunes pousses du pin sylvestre qu’elle creuse à l'intérieur; elle cause beaucoup de dégâts dans les endroits où elle se multiplie. 67. ©. Comitana., W. V. PICEANA. H. Aussi commun que Buoliana en mai et juin dans toutes les sapinières; on le fait voler en grand nombre en remuant les branches de sapins. Chenille sur les sapins. 68. €. Proximana. Meizn. : HS; Vole avec le Comitana dans le Brabant. 69. C. Pygmæana. H. Observé aux environs de Louvain le 2 mai à proxi- mité des sapins. (a) C. Hercyniana. Tr. des environs de Trèves d'après de Hym- men. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE: 75 70. C.Fimbriana. Wood 915.; H. S., fig. 594 («). Observé à Bruxelles par M. Fologne. 71. €. Vacciniana. Ti.; H.Ss. Bruxelles. Collection de M. Fologne. Paraïit en mai. Chenille sur le vaccinium myrtillus. 72. C. Nanana. Tr. Vole en juillet autour des sapins ; quoique commune, cette espèce échappe facilement à la vue par sa pefitesse. Brabant et Liége. 75. ©. Vigeliana. H.S., fig. 195. Observé à Groenendael, le 29 juin, par M. Pologne. Rare. G. SERICORIS. Tr. Dup. 74. $S. Zinckenana. Frül. Commun certaines années dans les, sapinières au bois de Soignes. Juillet et août. 75. S. Metallicana. H. Observé à Bruxelles par M. Fologne, vole en juillet dans les lieux marécageux. 76. S. Kokeïilana, Fr. Louvain dans les bois de chêne en juillet; rare. Chenille sur le chêne. (a) C. Sérobilana. H. des environs de Trèves d'après M. de Hym- men. C. Diana. H. Dup. du Nord de la France d’après Duponchel. 16 ANNALES 77. S. Urticana,. H. En juin et juillet sur les broussailles qui croissent le long des chemins de campagne. Chenille sur l’orme, le bouleau, le saule, le myrtille, la ronce, l’ortie ; elle vit fin mai dans les feuilles réunies en paquet. 78. S. Lacunana. W. V. Très-commun, on le trouve partouten juin et juillet. 79. S. Kurestrana. EF, V.R. Pas moins commun que le Lacunana, en juin et JU sur les buissons. 80. S. Lucana. Guén. Observé rarement à Louvain avec le Rurestrana. 81. S. Conchana. H. En juin et juillet dans les prairies. Brabant et Liége. 82. $S. Micana. H. Commun au bois de Meerdael en juillet dans les en- droits humides et herbus. 85. S. Disertana. F. v.R. Observé un exemplaire en juillet au bois de Meer- dael. 84. S. Cespitana. H (a). En juillet et août sur les collines sèches et arides. Louvain, Bruxelles. (a) S. Mygindana F.; H. des environs de Trèves d'après M. de Hymmen. DE LA SOCIÊTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 77 85. S. Striana, W, V. Assez rare mais assez répandu; en mai, juin et juillet dans des endroits arides et herbus. Louvain, Bruxelles et Liége. 86. S. Antiquana. H. Un exemplaire a été observé à Liége par M. Donckier dans son jardin. G. PHTHEOCHROA. Steph. 87. P. Rugosana. H. Peu répandu, observé à Louvain et à Bruxelles en juin et juillet le long des chemins sur des buissons d'orme. Chenille sur le bryonia dioïca. C. ASPIS. Tr. Curt. 88. A. Udmanniana, L.; W. V. Commun en juillet et août dans les endroits un peu humides couverts de ronces. Chenille fin mai et commencement de juin sur les ronces (rubus fruticosus), le framboisier (rubus 1dœus) et l'ortie, dans des feuilles réunies en paquet ; se chry- salide dans une coque à la surface de la terre ou sous la mousse. G. CARPOCAPSA. Tr. Curt. Steph. Dup. 89. €. Pomonana, L. Commun dans les appartements où il y a eu des 78 ANNALES provisions de poires et de pommes; en mai-et juin. Chenille dans l'intérieur des pommes et des poires. 90. €. Splendana. H. Rare et peu répandu; juillet et août dans les bois de Meerdael et d'Héverlé. der Chenille dans les châtaignes. 9. ©. Fagiglandana. v. Heyd. En juin et juillet dans les bois de hêtres à Louvain et à Groenendael; peu commun. 99. ©. Woeberiana. W. V. Commun dans certains jardins en mai et juin, puis en octobre. Louvain, Bruxelles. La chenille vit aux dépens de la séve de plusieurs arbres fruitiers. Elle se tient entre l'écorce et l’aubier où elle creuse des galeries cylindriques. 93. C. Arcuana. W. V. Vole avec vivacité au soleil en juin et juillet dans les bois parmi les buissons de noisetier; très-répandu. Chenille dans le tronc du noisetier. G. SCIAPHILA. Tr. Dup. 94, S. Quadrana. H. Assez rare; en juin dans les bois taillis. Bruxelles, Louvain. Chenille sur la scabieuse des champs (scabiosa arvensis) et la centaurée (centaurea arvensis). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 19 95. $S. Caricana. Guén. Observé une seule fois sur un coteau aride le 21 juil- let aux environs de Louvain. 96. S. Cuphana. HS. Observé à Louvain le 1° juin 1856 sur un coteau couvert de bruyère. Vole encore en août; on le trouve aussi à Boitsfort. 97. $. Ulmana. © H. 278. AREOLANA, © H. 279. Peu commun ; on le trouve quelquefois aux environs de Bruxelles en juin. Chenille en mai sur le sureau. 98. S. Terreana. Tr. Assez répandu mais peu commun; en avril et mai dans les clairières des bois d'Héverlé. Bruxelles et Liége. 99. S. Abrasana. H.S. Observé un exemplaire en été aux environs de Lou- vain. Vole dans les endroits plantés de chênes et d'ormes. 100. S. Virgaurenana,. Tr. Rare ; observé à Bruxelles par M. Fologne. Chenille sur le solidago virgaurea et le melampyrum sylvaticum. 101. S. Incertana. Tr. Un exemplaire a été pris à Louvain. 102. S. Minorana. H.S. Très-commun en juin et juillet sur les ormes et les peupliers. su ANNALES 103. S. Wahlhaumiana. L. En petit nombre en juillet. Louvain. Chenille sur le {ysimachia vulgaris. 104. S. Communana. H.S. Très-commun dans les sapinières en juin. 105. S. Pasivana. H. Observé rarement, aux environs de Louvain. 106. S. Hyemana (ella). H. Commun dans les taillis au mois de mars et plus tard en octobre. Les individus bien marqués sont assez rares. 107. S. Nubilana. H. Très-commun et très-répandu ; le mâle vole en grand nombre à l’ardeur du soleil en mai et juin sur les haies d’aubépine; la femelle, au contraire, est très-rare. Chenille en mai sur le prunus spinosa et le crataegus oxyacantha. 108. S. Musculana. H (a). Pas commun mais assez répandu; en mai et juin puis en août dans les bois taillis. Louvain, Bruxelles, Liége. Chenille en septembre sur le bouleau et.le saule marceau (salix capræa); elle passe l'hiver et se chrysa- lide en mars. (a) S. Histrionana. H.; Frhl; des environs de Trèves d'après M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE PELGE. 81 G. PAEDISCA. Tr. Dup. 109. P. Frutetana. H. Très-commun dans le Brabant, dans les bois de bou- leau et sur l’aune en avril et mai. Chenille en septembre dans les feuilles roulées du bouleau. 110. P. Iimamundana. F. V.R. Vole assez communément au printemps dans les coupes des bois taills avec le Frutetana. Chenille sur le bouleau (betula alba) et l’aune (alnus viSCOSUS). 111. P. Oppressana. Tr. (a). Fort commun et très-répandu, en juin; il se tient appliqué contre le tronc des peupliers qui bordent les prairies. Chenille sur le peuplier. 112. P. Corticana. H. Excessivement commun et très-répandu ; on le trouve en grand nombre contre le tronc des chènes où il se cache entre les fissures de l'écorce, il varie beaucoup pour la couleur ; ilexiste de très-jolies variétés d’un vert olive et d’un noir fuligineux. Chenille en juin sur le chêne. (a) P. Graphana. Tr. des environs de Trèves d’après M. de Hymmen. 6 82 ANNALES 415. P. Hecpaticana. Tr. Rare, observé deux fois au bois: d'Heverlé en juin. 114. P. Fuligana. H. 3 "TL «x Endroits humides et herbus en mai et juillet Bruxelles ét Louvain. Rare. qi 115. PP. Remyana. Koll. HS. Observé à Bruxelles le 40 juin 4856 par M. Colbeau. CPTETT ETS OS | 116. P. Profundana. W. V (a). Assez commun Sur les jeunes chênes en juillet, dans le Brabant et à Liége. Chenille en juin sur le chène. Var. Azpnoxsiana. Dup. Fin juillet à la carrière du Prince, près de Liége. 447. P. Cirsiana. Zell.; HS, En petit nombre sur les prairies en mat à Louvain. Chenille dans les tiges de cirsium palustre. 118. P. Euctuosana. Dup. | Pare, observé à Bruxelles Bat MChatlié ” 119. P. fade». W. Y. rise Brastées humides fin mai, Louvain, Bruxelles. 120. P. Poele HS: Bois taillis en juin à Louvam ; rarement. (a) P. Scutulana. W. V. des environs de/Trèves d'après: M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 85 121. P,Dissimilana,.F.V.R. Se trouve dans les environs Ce Dani re en en.juillet et août entre les épilobes. | Chenille en mai sur le noisetier et le bouleau. 122. P. Fœneana. L. Assez répandu dans le Brabant. sans être DabrAnt commun ; vole en Juillet et août dans les endroits her- bus et parmi les buissons d’épine et les broussailles. 125. P. Ophthalmicanna, H. Observé un exemplaire femelle . un petit bois à Velthem près de Louvain le 7:octobre 1855. : Ghenille sur les arbres fruitiers. 124. P. Parmatana. H. C’est sans contredit l'espèce la plus sujette à varier et plusieurs de ses variétés sont réellement étonnantes. Fischer de Roesterstamin en a obtenu d'une seule et même ponte un nombre considérable, dont il à fait figurer les principales variétés au nombre de 24 (pl. 1 à à. Sans être commune on la trouve un peu partout dans les endroits plantés de bouleaux, de noisetiers, de trembles, de saule marceau, de peupliers ‘et d’aunes sur lesquels vit la chenille en juin. L'insecte parfait se montre en'juillét, août et sep- tembre;: les individus qu'on trouve sur l’aune en septembre sont plus grands que ceux qu'on rencontre en juillet et se rapprochent de la variété Sordidana. : Dans le Brabant et à Liége. .«Observé à la lisière du bois de Meerdael à Ja fin de juillet 1855, le Sordidana & accouplé avec le Semi-ma- 84 ANNALES culana 9. Le Semi-maculana co avec le Semi-maculana®, et le Semi-macula o° avec le Sordidana q. Var. Sxzvaxa. H. Observé en Campine le 15 août. 195. P. Mediama. W. V. Très-rare dans le Brabant en juillet dans les endroits herbus; trouvé aux bords du canal à Louvain par MM. Colbeau et Tennstedt. G. GRAPHOLITHA. Tr. Dup. 196. &. Hohenwartiana. W. V. Très-abondant dans les prairies en juin, dans le Bra- bant et à Liége. Chenille sur l’hypericum quadrangulum ? 1297. &. Aspidiscana. H. Vole sur les bruyères et sur les prairies sylvatiques à Boitsfort et à Liége en mai et juin; peu commun. 198. G. Coecimaculana. H. Assez rare; en juin et juillet dans les endroits secs et herbus aux environs de Louvain. 129. &. Hypericana. H. Vole en août le long des routes où abonde la plante qui nourrit la chenille. Provinces d'Anvers, de Brabant et de Liége. Chenille en juin sur l’hypericum perforatum, à la sommité de la plante dont elle réunit les feuilles en pa- quet. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 85 150. G. Pupillana, L. ABSYNTHIANA. H. Très-rare. Observé en petit nombre dans un jardin aux environs de Louvain sur l’absynthe en juillet et août. Chenille sur l’absynthe (artemisia absynthium. Lin). 131. G. Aemulana, Schlaeg. Commencement d'août au bois de Meerdael; peu commun. 132. G. Nisana’ L. Assez rare mais répandu; en juin et juillet dans les taillis de chêne et sur les troncs des chênes et des bou- leaux. Louvain, Bruxelles, Liége. Chenille sur le tremble. Var. À. Perrana. H. 210. Var. B. Costaxa. Dup. Var. C. Decorana. H. 265. 135. G&. Succedana. Tr. Très-commun et très-répandu ; vole en grand nombre autour des ulex à l’ardeur du soleil en mai et surtout en juin, dans le Brabant et à Liége, etc. Chenille dans les gousses de l’ulex. 154. G. Juliana. Benthly. Wood. Observé fin avril et commencement mai au pied des hêtres qui longent les avenues au bois d'Heverlé; peu commun. 155. G. Campoliliana, W. V. Commun en avril et mai dans les bois taillis. Chenille en septembre sur le saule marceau (sax 86 ANNALES capræa) où elle ‘se tient à la partie infériéûre dés FES dont.elle ne mange que le parenchyme. 156. G. Literie W. a MITTERBACHERIANA. Tr. Très-répandu ; on le trouve abondamment. le long des haies et dans les pRnatons de noisetiers ; ; jun et pie let. La chenille se nourrit îes. sy gs pere et de l'aune avant le développement de la fleur, puis, elle pénètre dans les boutons des feuilles. 137. G. Ulmariana. Zell. Très-commun. et très- répandu en juin et juillet; se tient en grand nombre sur les jeunes. ormes qu'il faut, secouer pour le faire partir par essaims. Chenille sur l’orme. 158. @. Minutana. [. Se rencontre fréquemment parmi les buissons et dans les bois en juin et juillet. Louyain, Bruxelles, Liège. 139: G. Excœéanas FR: HS. Fig: 365. 0) 0 ion Rare ; en juillet sur les saules M ctourent Vs prai- ries. Louvain, Bruxelles: { {nr 1 140. G. Albersana. H. Observé'en petit nombre par feu M. Melis ét M:'An- diiés, aux’ énvirons de Bruxelles, volant en Lui suis une haie d'aubépine. AO 141. G. Rhediana. L. Tri ,// .smcce:tlñleag amet .4D Très-rare; vole isolément en: mai: et :quin::sure les fleurs dans les lieux,secsi Louvain:et Bruxellesiiiel DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 87 142. &. Grapholithana. Guén. DORMAYANA. Dup. En juillet et août sur les troncs des chênes au bois de Meerdael; peu commun. 145. &. À me AE FROM F. V.R (a). Peu commun ; ‘vole avec l'Ulicana en: juin et juillet. Louvain. Chenille sur pisaille. uk. &. Ulicana, Guén. ZACHANA. H. Très-répandu ; vole avec vivacité en maï.et juin le long des routes où croît la tanaisie; varie HP aeEUD .pour l'intensité de la couleur. Némnaklneo dE 5 Chenille en mai sur l’artemisia ahotarur 145. G. Gruneriana. Hs. Observé à Louvain le 16 ge 1847 par M: Colbeau. 146. G. PETER Tr. ae ANAL Vole avec l'Ulicana dans les endroits couverts d'orties. Louvain et Bruxelles. 147. G. Incisana.F. V.R.; HS (b). | Observé à à Bruxelles par M Fologne. | “Vole au coucher du soleil dans des lieux plantés de. chêne. Juillet. Si chou thin ART PE REP /117P, (a) G. Germarana. H: Verz. des environs de Trèves d'après:M. de Hymmen. (6) GG. Janthinana: Dup. du nord: dela France d'après Dupon- chel. | 88 ANNALES G. EPHIPPIPHORA. Dup. 148. E. Argyrann. Zell. (a). Commun en mai sur les troncs de chêne dans les bois d'Heverlé et de Berthem. 149. E. Composana. F. Dup. « Vole avec rapidité sur les prairies à l’ardeur du soleil; commun et très-répandu en mai, juin, puis en juillet et août. 1450. E. Redimmitana. Guén. Observé un exemplaire le 8 juin 1851 aux environs de Louvain. 151. E. Pactolana. Kuhlw. (b). Un seul exemplaire a été observé près de Louvain par M. Colbeau le 25 mai 1847. La chenille vit entre les fissures du pinus abies. 152. E. Schraukiana, Fr. DORSANA 0° et LODERANA ©. Dup. Observé en grand nombre en avril 1856 sur les troncs de frêne et de hêtre aux environs de Louvain; se trouve aussi à Bruxelles. Chenille sur l’orobus niger. (a) E. Lathyrana. Tr. des environs de Trèves d'après M. de Hymmen. (8) E. Coniferana. Sax. Ratz. des environs de Trèves d'après M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 89 155. E. Cosmophorana,. Tr. En très-petit nombre au printemps dans les sapi- nières du bois d'Heverlé. Chenille sur le pin sylvestre (pinus abies). 154. E. Sçcopariana. HS. Observé à Bruxelles par M. Fologne. Vole en avril et mai sur le spartium scoparium. 155. E. Plumbhatana. Zell. Vole en avril et mai autour des sapins comme le Nanana. Louvain, rare. 156. E. Jungiana. L. Rare; observé à Bruxelles par M. Charlier en mai et par M. Donckier à Liége. Vole sur les champs et sur les bandes de gazon dans les campagnes. . 157. E. Petiverana. L. Très-répandu ; vole rapidement à l’ardeur du soleil le long des chemins sur les broussailles et dans les clai- rières des bois, autour des buissons de noisetier. Juin et juillet. 158. E. Poelitana. W. V. ALPINANA. Tr. Sur les broussailles avec le Petiverana en Brabant et à Liége. Peu rare. G. PHOXOPTERYX. Tr. Curt. Dup. 159. P. Lanceolana., H. Très-commun en mai, juin, juillet et août sur les 90 17 2 HO LANNAEES prairies RER varie ie € Ja teinte et.les taches. 5e nc j* 160. P. Fluetigerana. T. v.R: CRENANA, Dupii 11 Observé à Louvain dans une oseraie le 21 mai 1858. 0 H.snesinagome .M .Ac 161. P. Siculang. H 0 loue 8 orpedo Très-commun en avril et mai, puis en Juillet et août dans les bois taillis. " .Chenille sur le nerprun LT se e chrysalide at au printemps après avoir passé l'hiver. atout a so LR A SA 4 162. P. Ramana. L. HARPANA. Hey CS rt ete Rare; vole au printemps dans les bois lis dans le Brabant et à Liége. seu Chenille sur le tremble; passe el ue et.se: née phase au printemps. : | LU ,fummwiteost KE Vi 163. P. Achatanan. W. V. cuits . Se trouve partout en juillet sur les haies ; très-com- mun. LA PARENT ST PAU } URICREE cit ‘)1) SNS | y } i4fii 1.9 164. P. Naevana. H. Assez commun: dans les ‘boïs ‘taïlis: des ienvirons. de: Louvain.en juillet, ainsi qu'à Bruxelles et à Liége…. Chenille sur le vaccinium vitis idea.et. le vaccinium: myrtillus. | 165. P. Cuspidana. Tr. Pas très-rare; en mai dans uhe-oserâie" à"Egenho ven lez Louvain: Observé aussià Duffel et à Liège. 11 DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 91 166. P. Uncana. H. En mai et juin. dans les écldircies dés bois remplies de bruyères; très-répandu. prnbes ,1 167. P. Ericetana. Zell. FLEXULANA. Dup. | En petit nombre aux environs de Bruxelles, en juil let. | M. hiofl Chenille sur le bouleau. 168. P. Unguicana. L. Commun en avril et mai, puis en n juin et juillet dans les mêmes localités que l'Uncana; très-répandu. 169. P. Upupana. Tr. En mai et juin le long des routes et À \ la lisière du bois de Bérthem sur lés buissons de prunellier 4 Rare. 170. P. Mitterbacheriana. W. V. Assez commun en mai et juin dans les bois ts ? Brabant et Liége. fui sur le chêne. MED 171. r. nds. F. BADIANA, W: v. Tr. Rare ; vole en mai puis en juillet dau Es RUÈE ES Louvain, Bruxelles, Liégé. A +98 -Chenille-sur le chêne. : 1: P'énnsans. É ep | Se rencontre isolément en mar,et juin dans: les endroits plantés d’aunes, dans le Brabant et à Liége. 175. P, Nyrtillana. Tr, Rare; en juin.et juillet dans les pndrgits remplis dé bruyères. Observé à Bruxelles par. feu M. Melis. 92 ANNALES G. TERAS. Tr. Dup. 174. . Candana.F. Assez répandu mais peu commun en août; il faut battre les buissons à la lisière des bois. Louvain, Bruxelles, Liége. Var. Emarçana, F. Assez rare. 175. TT, Contaminana. H. (a). Espèce locale; environs de Bruxelles en juillet et août ; rare. Chenille sur le poirier sauvage et le prunellier. Var. Cixiana, H. Plus commun à Bruxelles que l'espèce Yp6; pris une seule fois à Louvain le long d’un verger. 176. T. Cristana. W. V. Observé une seule fois à Dave près de Namur le 15 août, dans un ravin humide; varie beaucoup. M. Fologne l’a aussi rencontré, mais rarement, en 1857 aux environs de Bruxelles en octobre et janvier. 177. M. Scabrana, W. V. H. (b). Peu répandu; en avril et août dans les bois où abon- dent le bouleau et le noisetier. Louvain, Bruxelles, Liége. Varie beaucoup. Chenille sur le saule à feuilles velues. (a) T. Umbrana H. 59. Des environs de Trèves d'après M. de Hyÿm- men: (à) T. Sparsana W. V. Des envions de Trèves d'après M. de Hym- men ct de la Hollande d'après M. De Graaf. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. : 95 178. Æ. Mixtana.H. Rare, en septembre et octobre. Observé aux environs de Bruxelles par feu M. Melis. Chenille sur la verge d’or (solidago virgaurea). 179. T. Apiciana. H. 87. En automne à Boitsfort et à Groenendael: assez commun. 180. T, Favillaceana. H. Très-commun certaines années depuis juillet jusqu’en septembre dans les bois taillis. Varie beaucoup pour la taille et la couleur. Var. Laivipana, Tr. Assez commun ; mêmes endroits que l'espèce type. 181. T. Schalleriana. L. Mèmes endroits que le Comparana ; observé à Lou- vain fin juillet, : Chenille sur le symphitum officinale. 182. T. Erutana, H.S. Un exemplaire a été observé à Bruxelles par feu M. Crickx. 183. T. Proteana. Guén. C'est avec raison que M. Guénée a donné à cette espèce le nom de Proteana, car elle varie à l'infini; aussi at-elle été décrite et figurée sous une foule de noms différents ; les variétés qu’on rencontre le plus ordinai- rement sont celles que Duponchel a décrites et figurées sous les noms de Ferrugana et Tripuncta; on les 94 uodae av0150 MMNAES 4r41902 A1 40 trouve en grand nombre dans les bois-et:les parcs ; dés individus qu'on trouye au, printemps ont hiverné. Chenille sur bouleau, plus rarement sur le tremble, le chêne, l’aune, le framboisier et le poirier.…1:,.4 184. TT. Brachiana. Frey. FETE RE À Quelques exemplaires ont été rencontrés en n_ juillet sur un buisson de chêne aux environs de Louvain, | EL 1485. T. Rufana. H.127. En automne à Boitsfort et Groenendael; | vole avec ne > du Ne 186. T. Comparana. H. Assez répandu mais peu commun; se tient en août dans les buissons d’ormes et de ronces le long des che- mins. Ace Chenille sur le comarum m palusire. nu 187, T. Permutana. Dup. Observé aux environs de Namur par MM. Hisiltedt et Colbeau en août; rare et peu répandu. 188. T. Abildgaardana,. F. Commun en août et septembre dans les jardins ét sur les haies. Chenille sur le bouleau, le noisetier, l'ormetet les arbres fruitiers. Var. Asperaxa, F. On trouve quelquefois cette variété accouplée avec l'espèce type. 189. T'. Nyctemerana. H. 240, sos {Trouvé aux. environs de Liége par M. Dre lo DE LA SOCIÉTÉ :ENTOMOLOGIQUE BELGE. 95 190. T. Lipsiana, W.V: 1: 7 cosemmenserr 0h 00 … Observélune seule fois à; Louvainten été: | Chenille sur le pommier sauvage, le bouleau et: le vaccinium vis 1dæa. 191, T. Parisianan. Guén. Aussi commun que le Boscana; ‘on: ler voit voler en automne dans les jardins, les promenades, les bois et même en pleine rue. | ’Chenille LE 192, TT. Ré nin Tin W. \. SQUAMANA. ie Plus répandu queleLitterana; au printemps € et surtout en automne dans les mêmes localités. | . Chenille sur le chêne. 195. T. Literana. L. En petit nombre. au printemps.et en août, dans .les bois de chêne. Brabant. Chenille sur le chêne. 194. Æ. Boscana.F. jte Dicéek . Très-commun sur le, tronc des ormes en juin, et juillet. Chenille sur l’orme. G. COCHYLIS. Tr. Dup. Curt. 195. C. Smenthmamniana. F. Vole en petit nombre dans les endroits secs et mon- tueux, parmi les génets en mai, puis en juillet et août. Brabant et Liége. 711 96 ANNALES 196. €. Tischerana. Tr. SUDANA Dup. (a). En mai et juin dans les prairies et dans les endroits humides aux environs de Louvain. 197. €. Musscheliana. Tr. Endroits humides et herbus en juin, juillet et août près de Louvain; peu commun. 1983. C. Dipsaceana. HS. Collines sèches et arides près de Namur; observé par MM. Colbeau et Fologne le 5 août 1856. Vole dans les endroits où croît le dipsacus sylvestris. 199. €. Epilinana. Zel]. Rare et peu répandu ; observé à Louvain en mai et juillet dans les endroits secs et découverts au bois d'Héverlé. 200. C. Rubhellana. H.; Tin. CILIELLA. H. 180. Observé en juillet par M. Colbeau à Laroche. Vole sur les prés secs des montagnes. 201. ©. Heydeniana. H.S.; Koll. Observé un exemplaire à Héverlé lez-Louvain le 9 mai 1844. 202. ©. Roserana. Frôl. AMBIGUELLA. H. 155. (Tin.) En mai et juin dans les bois et les prairies; rare. Brabant et Liége. Chenille sur les vignes et la rose sauvage (rosa canina). (a) C. Kindermanniana. Tr. des environs de Trèves d'après M. de Hymmen. DE LA SOCIËÊTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 97 205, €. Angustana. H.; Tr. Commun sur les prairies et dans les lieux humides couverts d’herbages ainsi que dans les bois. Mai et juin, juillet et août; très-répandu. Chenille sur le saule marceau. 204. ©. Servillana. Dup. Rare; quelques exemplaires ont été pris à Louvain dans les hautes herbes humides et sur les prairies. Pa- rait en mai. 205. €. Dubitana. H. Prairies humides et lisières des bois sur le noisetier; mai et juin, juillet et août. Assez répandu, mais peu fréquent. 206. €. Carneana. Guén. Observé une seule fois à la fin de mai 1850 aux en- virons de Louvain au bois de Linden. 207. ©. Manniana. Fr. R. Observé un exemplaire le 25 mai 1848 dans une prairie près de Louvain; Vole en mai et en juillet. 908. €. Humidana. F.V.R.;R. Observé à Louvain le 28 juin 1850 dans de hautes herbes. M. Fologne l’a aussi pris à Bruxelles. Vole dans des endroits où abonde l’eupatorium can- nabinum. 209. C. Schreibersiana. Frôl. ; H. Observé abondamment en mai et juin 1845 et 1847, 7 98 ANNALES sur une haie d’ormes à Louvain; espèce tout à fait locale. 210. €. Reliquana. H. Z. PERMIXTANA H. 75. Assez répandu sans être commun; vole à l’ardeur du soleil daps les clairières des bois autour des buissons en avril, mai et juin. TINEIDE 2. 1. CRAMBINAE. A. CRAMBINA. G. CHILO. 7r. 1. ©. Forficellus. Thbg. Dup. Rare; se trouve dans les endroits, marécageux, au bord des étangs et des fossés. Bruxelles, Louvain. Mai et Juin. Chenille dans les tiges des carex et du poa aquatica. 2. €. Mucronellus. Scop. Dup. Rare; mêmes endroits que le précédent, juillet et août. Bruxelles, Louvain. Chenille dans l’intérieur des plantes aquatiques. G. CRAMBUS. F. Lair.; Dup. 3. C. Ensigerellus. H.; Tr.; Dup. Pas rare dans les bruyères de la Campine Limbour- geoise, en Juillet et août. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 99 4, €. Dumetellus. H. 589, 390; Dup. Peu commun; observé quelques exemplaires sur une prairie à la mi-juin, aux environs de Louvain ; 1l volait avec le Pratellus. 5. ©. Pratellus. L.; H. 401 ; Dup. Très-commun et très-répandu dans toute” la belle saison, surtout sur les prairies. 6. C. Pascuellus. L.; H.; Dup: Très-répandu; vole en grand nombre dans les en- droits hnmides et herbus, les clairières des bois hu- mides et sur les prairies. 7. C. Adippellus. Tr.; Dup. SILVELLUS. H. Rare; un exemplaire a été observé à Bruxelles le 8 juin 1855. Vole sur les prairies humides. 8. €. Hortuellus. H.; Dup. Très-commun et répandu partout en juin et juillet. Chenille en mars sous la mousse épaisse qui croit sous les pierres. Var. Cesrirezca, H. 45. Peu rare. 9, €. Rorellus. L. Dup. CHRYSONUCHELLA. H. 45. Rare; observé en Condroz par M. de Selys ; prairies sèches. 10. €. Chrysonuchellus. Scop. Dup. CAMPELLA. H. Assez commun sur les collines sèches en mai et juin. Bruxelles, Louvain, Liége. 11. ©. Falsellus. W. V.; H.; Dup. Peu commun; juin, juillet, août et septembre dans 100 ANNALES les endroits herbus des bois et dans les jardins. Bruxelles, Louvain, etc. La chenille hiverne ; elle vit en société dans des gale- ries pratiquées dans les mousses. 12. GC. Verellus. Zell.; H,S. | À LJ . LL L Observé un exemplaire en juillet aux environs de Louvain. 15. ©. Pinetellus. Clerck.; Dup. pl. 271. 3. CONCHELLA. H. 58. Assez commun certaines années dans les sapinières en juin et juillet. Bruxelles, Louvain. 14. ©. Myellus. H.; CONCHELLUS. Dup. pl. 271. 5. a. b. Moins répandu que le précédent ; vole avec celui-ei à la même époque, Bruxelles, Louvain. La chenille vit isolément dans des galeries sous les mousses. 15. C. Mytilellus.H., Dup. Rare; observé en juin 1851 près de Namur par M. Colbeau. 16. €. Margaritellus. H.; Dup. Voleen petit nombre en juillet dans les endroits ma- récageux et dans les bois humides; très-répandu. w 17. C. Fulgidellus. H.; Dup. Observé un exemplaire en août 1857 dans les bruyères de la Campine. Chenille sur le carex arenaria et le gnaphalium dioi- cum. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 101 18. C. Gueneellus. Dup. Observé en août dans les bruyères de la Campine. Rare. 19. ©. Fascelinelius,. H.; Dup. Rare; Campine Limbourgeoïse en août. 20. €. Culmellus. L.; Dup. STRAMINELLA. H. Très-abondant dans les endroits humides, sur les prairies et dans les clairières des bois; en juin, juillet et août. 21. C. Inquinatellus. W. V.; H.; Dup. Commun dans les champs de luzerne et dans les lieux secs et découverts ; en août. 22. C. Angulatellus. Dup. IMMISTELLA. H. Abondant dans les endroits secs et herbus, en août. L2 95. €. Tristellus, W. V. Très-commun et répandu partout; vole en juillet et août dans tous les endroits secs et herbus. Varie beaucoup. 24. €. Selasellus. H.; Dup. Observé un exemplaire à Louvain, volant avec le Tristellus. 25. €. Perlellus. Scop.; H.; Dup. Commun et répandu dans les bois humides et sur les prairies, en juin et juillet. Var. À. Ranus ruscis, Guén, Assez commun, 102 ANNALES 26. ©. Lithargyrellus. H.; Dup. Assez commun en août dans les bruyères de la Cam- pine Limbourgeoise. G. EUDOREA. Curt.; Stph.; Dup.; Zell. 27. E. Dubitella. Dup. PYRALELLA. H. Moins commun que l'Ambiguella ; en juin dans les broussailles et les lieux secs et élevés. 28. E. Ambiguella. Dup. Excessivement commun et très-répandu ; on letrouve en grand nombre en juin et juillet, appliqué contre le tronc des arbres dans les bois, les parcs, les prome- nades ; varie beaucoup pour la netteté du dessin et le foncé de la couleur. 29. E. Mercurella. L. CRATÆGELLA. H. Aussi commun que l’'Ambiguellaæt répandu partout; en juin et juillet contre les trones des arbres, surtout contre les sapins. .50. E. Vandaliella. H.S. Observé deux exemplaices aux environs de Louvain sur des troncs de frêne. B. GaALLERIA. G. GALLERIA. F.; Latr.; Tr.; Dup. 51. &. Cerella. L.; Dup.; H. Commun en avril et août dans les endroits voisins des ruches. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 103 Chenille en juin dans les ruches où elle se nourrit de la cire; elle vit dans des galeries, G. APHONIA. H.; Zell. 32. A. Colonella. L.; H.; Dup. Commun et très-répandu; en mai, juin et juillet dans les campagnes, les jardins et les habitations. Chenille en automne dans le nid du Bombus Lapi- darius. G. MELISSOBLAPTES. Zell. 55. M. Anellus. W. V.; Dup. SOCIELLA. H. Rare ; observé dans les dunes à Ostende en août 1857 par M. Fologne. Chenille dans le nid du Bombus terrestris. .G. ACHROEA. H. 34. A. Alveariella.rF. Obtenu d’éclosion en juillet et août. Louvain. Chenille dans les ruches des abeïlles en juin. C. Puycnez. G. ANERASTIA. H. 35. A, Lotella. H. Dup. Rare; observé en Campine en août 1852 par M. Tennstedt dans les bruyères; pris à Louvain, le 4 juillet 1858. 104 ANNALES G. EPHESTIA. Guén. 36. E. Elutella. H.; Dup. Très-commun et répandu partout; bois, jardins et habitations, en juin et juillet. Chenille en automne dans l'intérieur des maisons; elle attaque aussi les collections d'insectes. G. HOMEOSOMA. Curt. 37. MH. Nimhella. Dup. Zell. NEBULELLA. Dup. Peu répandu; observé quelques exemplaires le 25 juin à Linden près de Louvain, dans un lieu sec et couvert de genêts. G. ACROBASIS. Zell. 38. A. Obtusella. H.; Dup. Rare; observé à Liége par M. Donckier en juin. Chenille sur le bouleau. 59. A. Consociella, H. Dup. Mêmes endroits et époques que le Tumidella, en Brabant, à Liége, etc. Peu rare. Chenille en juin sur le chêne, dans un tuyau de soie attaché le long des branches extérieures. 40, A. Tumidella. Tr.; Dup. VERRUCELLA. H. Très-commun en juillet et août dans les bois taillis, en Brabant, à Liége, etc. Chenille en juin sur le chêne, dans un tuyau de soie attaché le long des branches extérieures. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 105 41. A. Rubrotibiella. Mu. Dup. Un exemplaire a été observé à Liége par M. Donc- kier-Huart. Vole en juillet et août. Louvain. G. MYELOIS. H. 42. ME. Cribrella.F.; H.; Dup. Rare et peu répandu; n’a encore été observé que par MM. de Selys et Donckier, à Liége, Huy et Long- champs, en juin. Voltige vers la mi-juin dans les lieux secs où crots- sent des chardons à tiges élevées. Chenille dans l’intérieur des tiges des jeunes char- dons où elle passe l'hiver, pour s’y chrysalider vers la fin d'avril de l’année suivante. 45. M. Suavella. Tr. Dup. Peu répandu et rare; en juillet et août à la lisière des bois et sur les haies. Chenille en mai sur le prunellier et le nerprun. Lk. NX. Epelydella. F. V.R. Observé un exemplaire en été à Louvain, à la lisière du bois d'Héverlé. Chenille en juillet sur le prunellier. 45. MK. Grossulariella. Tr. Observé à Louvain le 22 avril 1850 dans un jardin. Chenille en juin entre les feuilles réunies du Ribes rubrum; se nourrit des fruits à demi-mûrs. 106 ANNALES G. HYPOCHALCIA. H. 46. XX. Ahenella. W, V. Dup. ALNEELLA. H. Commun certaines années en juin dans les oseraies et sur les prairies. Bruxelles, Louvain, Liége, Ar- dennes,. G. NEPHOPTERYX. H. a. DiorycrTRia. H. 47, N. Abietella. W. V. H. DECURIELLA. H. Rare; dans les sapinières en juillet. Louvain, Bruxelles. La chenille vit entre l'écorce et l’aubier du pin syl- vestre ef dans les cônes du sapin. b. Nernopreryx. H. 48. N. Boborella. W. V. Dup. SPICICELLA, H. Assez commun en juillet dans les bois de chênes à Bruxelles, Louvain et à Liége. Chenille dans un tuyau de soie sur le chêne en mai. 49. N. Hhenella. Zinck.; F. V. R. PALUMBELLA. H. Rare; Louvain et Bruxelles en juin. Chenille en septembre sur le saule et le peuplier entre des feuilles réunies. c. SELEGIA. H. 50, S. Argyreélla. W. V.; Dup. Peu rare dans les bruyères de la Campine en juillet et août. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 107 G. PEMPELIA. H. a. Euronore. 51. P. Carnella. L.; H,; Dup. Endroits secs et élevés ; commun à Louvain en juil- let et août. Bruxelles, Liége, Ardennes, etc. Var, Sancuinezca, H. On la trouve avec l'espèce type. b. Pere. H. 52. P. Ornatella. W. V. Dup. CRIPTELLA. H. Commun et répandu dans le Brabant, Liége, etc., en juin et juillet sur les collines sèches exposées au soleil. 53. P. Adornatella. Tr.; Dup. Peu répandu; observé rarement à Louvain en juin et juillet. Vole avec l’Ornatella. 54, P. Perfluella. Zinck.; H. S.; DIBAPHIELLA. Dup. Assez commun dans le Brabant et à Liége en juin et en juillet ; vole parmi les buissons d’orme dans les lieux secs et sur les haies. c. SALABRIA. H. 55. $. Palumbelia. Dup. ALBARIELA. F. v.R. Rare; vole en août dans les endroits secs couverts de bruyères, Louvain, Bruxelles. 108 ANNALES TINEACEE. ms G. EXAPATE, H. 1. E. Salicella. H. Vole au soleil autour des arbres dans les bois, en mars et avril. La femelle, très-rare, n’a que des moi- gnons d'ailes. Chenille entre les feuilles du saule marceau, 2. E. Gelatella. H. Rare et peu répandu; en février et novembre dans les vergers ; femelle aptère. Obtenu d'éclosion par M. Donckier, à la fin de no- vembre 1836 de chrysalides trouvées à la fin de l'été sous une vieille écorce d’abricotier dans son jardin. Chenille en été sur les saules, le cerfeuil sauvage et sur les arbres fruitiers. G. CHIMABACHE. HT. 3. C. Phryganella. Schr. Le mâle est très-commun et répandu; il vole en plein soleil dans les drèves et les clairières des bois, en octobre et novembre; la femelle, qui n’a que des moi- gnons d'ailes, est très-rare. 4. C. Fagella. F. Très-commun en avril sur le tronc des arbres dans DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 109 les bois, principalement sur les hêtres. Varie pour la teinte et la taille; certains individus font passage à la variété Dormoyella. La chenille vit sur le chène, le hêtre, le tremble et le rosier sauvage. Var. DormoyeLLa, Dup. A la même époque que le Fagella, mais très-rarement. G. SEMIOSCOPIS. I. 5. $. Avellanella. H. Rare et peu répandu ; sur le tronc des hèêtres au bois d'Héverlé en mars. Chenille sur le hêtre. 6. S. Steinkellnerella. W. V. Sur le tronc des arbres dans les bois en mars et avril; à Louvain, Bruxelles, Hasselt. Peu commun. Chenille sur l’aubépine. G. TALAEPORITA. 1. 7. ©. Anderreggella. Dup. Malgré que le fourreau de cette espèce soit très-fré- quent, on rencontre rarement l'insecte parfait; on l’obtient facilement d’éclosion; juin. Très-répandu. Fourreau sur l’orme, le sapin, le chène et surtout sur le hêtre dans les grands bois. 8. T. Inconspicuella, Staint. Vole au printemps dans les bois aux environs de Bruxelles ; trouvé d’abord par M. Charlier, puis par d’autres amateurs; fourreau sur l’orme. 110 ANNALES 9, T. Sepium. Zell. Se rencontre rarement à l’état parfait ; au printemps le fourreau se trouve contre les troncs du tremble et de l'orme; s'éclot en juin. Louvain et Bruxelles. Assez commun. G. TINEA. L. a. Eawpronia. Stph. 10. %. Marginepunctella, Zell. Stph. Bruxelles et Liége ; rare. 11. T. Sielliferella. EF, V.R. Rare; obtenu d’éclosion en juillet. Louvain. Fourreau en juin sur l’orme et le chataïgnier. 12. T. Prælatella. W. V. À été observé rarement à Bruxelles et à Louvain: en juin dans les endroits humides. 15. Æ. Flavimitrella. H. 429. Rare; observé une seule foïs à Bruxelles par M. Col- beau. Vole en avril et en juin sur les ronces. b. Incurvaria. Haw. 14. I. NMasculella. W. V. à Commun et très-répandu en avril et mai; vole avec vivacité à l’ardeur du soleil dans les clairières des bois et sur les haies. La chenille vit dans un fourreau et se tient cachée sous les feuilles mortes du bouleau et de l’aubépine. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 111 15, Z. Linkenii. Lell. Vole au printemps avec le Masculella. Louvain et Bruxelles. 16. X. KHoerneriella. Zell. Vole au printemps dans les bois tallis. Bruxelles, Liége et Louvain. 17. E. OEhlmaniella. H. 184. Peu répandu ; trouvé aux environs de Bruxelles par M. Fologne; paraît en avril et juin. Chenille sur diverses plantes basses ; on trouve son fourreau au printemps sous les feuilles mortes du peu- plier. 18. I. Capitella. L. Commun en mai et juin dans les bois et les jardins. Brabant et Liége. c. TINEA. L. 19. T. Rusticella. H. Peu répandu en mai et juillet ; vole le soir autour des lumières dans les appartements. Louvain et Bruxelles. La chenille attaque les étoffes de laine. 20. T. Ferruginella. H. Mêmes habitudes que l'espèce précédente; en juin à Bruxelles. 21. T. Tapezella. L. En mai et août dans les habitations; très-répandu. La chenille vit aux dépens des étoffes de laine, des 112 ANNALES fourrures, des plumes et des collections de papillons. 29, TX. Clematella. F. REPANDELLA. H. Vole isolément vers la mi-août sur les haies. Lou- vain, Bruxelles. 25. T. Granella. L. _ Dans les habitations en mai et août. La chenille est un fléau pour les céréales; elle vit dans un tuyau de soie blanche au milieu de plusieurs grains réunies par des fils; elle attaque surtout le blé, l'orge et le seigle. 24. . Kufimella. V. Heyd. GRANELLA. Dup. PI. 89. Fig. 15 et 14. En juillet dans les habitations à Louvain. Chenille sur chêne. 95, T. Emortuella. Zell. Obtenu d’éclosion par M. Breyer. Rare. Chenille dans les bolets. 26. 'T, Parasitella. I. (a). Mèmes endroits et époques que le Mediellus; Lou- vain, Bruxelles. Chenille dans les champignons des arbres. 97. ". Pellionella. L. En mai et juin dans les habitations. La chenille fait beaucoup de ravages dans les pelle- teries qu’elle détruit entièrement; elle vit dans un (a) T. Misella Z.; H S. de la Hollande d’après M. De Graaf. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 115 fourreau, et se tient cachée dans les endroits sombres des maisons. 28. T. Crinella. Tr. En juin et septembre dans les appartements ; très- répandu. La chenille vit aux dépens des crins des meubles, où elle cause beaucoup de dégats. 29. T. Fuscipunctella. Siaint. Pas rare à Louvain dans les habitations; en juin et juillet. 50. T. Lapella. II. Peu commun; observé à Louvain et à Bruxelles, en Juin. Chenille sur la bardane (arctium lappa). 51. A. Comptella,. II. Espèce locale; peu rare dans les jardins. Louvain, Bruxelles ; mai. 52. '. Heroldella. F. V.R. Vole isolément, en juin et juillet, autour des buissons d'ormes. Chenille sur le bouleau, le cerisier, le pommier. 55. Æ. Cerasiella. I. Très-commun ; en juillet et août, dans Îles jardins plantés de cerisiers et dans les vergers. Cheuille en juillet et septembre, sur le prunier, le ce- risier et le prunier. 8 114 ANNALES 54. T. Crataegella. IL. Commun en juin et juillet sur les haies d’aubépine, aux environs de Louvain. Chenille en mai sur l’aubépine; elle vit en société dans une toile commune où la chrysalide est suspendue la tête en bas. G. PHYGAS. Tr. 53. P. Taurella. W. V. Rare et peu répandu; observé par M. Tennstedt, en juillet et août, à Namur et en Campine. 56. P. Vacculella, V. Heyd.;F. V.R. Rare; observé à Louvain et à Bruxelles dans les habitations. La chenille vit dans le bois pourri. G. MICROPTERYX. IT. 57. ME. Calthella. !. Très-commun, en mai, dans les fleurs du Caltha pa- lustris. Louvain, Bruxelles, etc. Chenille sur le populage (caltha palustris). 58. ME. Aruncella. Scop. PODEVINELLA. Dup. (a). Vole en mai et juin, sur les fleurs dans les endroits herbus. Louvain, Bruxelles. (a) M. Amænella. Staint.. des environs de Trèves, d'après M. de Hymmen. DE LA SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 115 39. M. Anderschella. EF. V.R.Dup.; DEPICTELLA. F. V. RH. S: Pas rare aux environs de Bruxelles ; juin. 40. NE. Sparmannella. F.; If.; DONZELELLA. Dup. Commun en avril et mai, dans les elairières des bois: vole autour des buissons à l’ardeur du soleil. Brabant. AA. NE. Fastuosella. Zell. Dans les mêmes endroits que le Donzelella, mais plus rarement. Louvain, en avril, mai et juin. 42. ME. Chrysolepidella. Koll.:;Zcll.; H.S. Observé rarement, vers la mi-avril, au bois d'Héverlé. 45. NE, Amentella. Zell.; H. S. Observé en petit nombre, en avril, au bois d'Héverlé. G. NEMATOPOGON. Zell. 4h. N. Swammerdamimeilla. L.{(«). Commun, en maïet juillet, dans lesclairières des bois; très-répandu. 45. N. Metaxella. H. Beaucoup plus rare que le Swammerdammella. Dans les endroits humides remplis d'herbe, en mai et juin. Louvain, Bruxelles. Duponchel le considère à tort comme étant la fe- melle du Swammerdammella. (a) N. Pilulella. H, des environs de Trèves, d'après M. de Hymmen. 116 ANNALES 46. N. Panzerella. Il. Dans les clairières des bois et les parcs, en mai et juin; précède le Swammerdammella de quelques jours. G. ADELA. Latr. a Caucras. Z. ,7. À. Fibulella. W. V. Observé rarement à Bruxelles et Louvain, en mai, dans les bois. b. Eurypura. H. 18. A. Frischella. L. (a). Pas rare en mai ; dans les fleurs du Caltha palustris, dans les environs de Louvain et de Bruxelles. 19. A. Zulizella. L. Voleen petit nombre, en mai et juin, autour des buis- sons dans les bois taillis. Louvain, Bruxelles. 0. A. Degeerella. L. Commun en mai et juin, dans les bois taillis; vole à l’ardeur du soleil autour des buissons. La chenille vit dans un fourreau sur l’anemone ne- morosa. c. ApELa. latr. 5l. A. Renaumurella. L. Vole par essaims, en mai autour des buissons dans (a) E. Zombacinella. F. V.R., desenvirons de Trèves, d’après M.de Hymmen. DE LA SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 117 les bois taillis, à l’ardeur du soleil, dans toute la Bel- gique. G. NEMATOIS. H. 52. N. Scabhiosellus. Tr. Cette espèce, qu'on rencontre rarement en plaine, est très-commune sur les montagnes; elle vole sur les fleurs de scabieuse et antres plantes, à Dinant et Ro- chefort. 53. N. Cypriacellus. H. Rare et peu répandu; observé aux environs de Lou- vain, sur un coteau aride couvert de bruyère, au mois d'août. 54. N. Schiffermullerellus. W. V. Rare dans les collections; vole à l’ardeur du soleil, dans les endroits secs et découverts, sur le marrubium vulgare et autres fleurs. Bruxelles. 55. N. Minimellus. W. V.(a). Rare et peu répandu; un exemplaire a été pris par M. de Selys, et un autre par M. Colbeau, à Namur, le 9 août. G. EUPLOCAMUS. Latr. Scarpia. Tr. 56. E. Choragellus. L. MEDIELLUS. Dup. En mai et juin, aux environs de Bruxelles, dans le (a) F. Inauratellus. Parr. F. V. R.; des environs de Trèves, d’après M. de Hymmen. 118 ANNALES voisinage des arbres sur lesquels croissent des bolets. Chenille depuis l'automne jusqu’au printemps dans les champignons du saule, du tilleul et du chêne. G. PLUTELLA. Schrk. a. PLUTELLA. #7. P. Xylastella. L. Très-commun partout, en mai et juin, puis en août et jusqu'en novembre. La chenille vit sur différents arbrisseaux, mais principalement sur le lonicera æxylosteum, et sur un grand nombre de plantes potagères, dans un tissu à la face inférieure des feuilles. 38. P. Porrectella. I. On le trouve, en mai et juin, puis en juillet et août, dans tous les jardins où croît la plante dont la chenille se nourrit. Chenille sur différentes espèces de juliennes, et sur l'hesperis matronalis, plante qu’on rencontre dans un grand nombre de jardins d'agrément; elle y vit, en mars et avril, dans les feuilles du centre de cette plante. b. Harpiprervx. Tr. 59. P. Vittella. L. Se cache entre les fissures des troncs d’orme et pa- rait en juillet. Louvain, Bruxelles. Cette espèce varie pour la correction du dessin. Chenille sur le sisymbrium sophia, plante qui croit sur les décombres et aux bords des chemins. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 119 60. P. Fissella. II. On trouve le papillon depuis juillet jusqu'en novem- bre dans les bois taillis, mais principalement en oc- tobre et novembre dans les sapinières ; il varie énor- mément et plusieurs de ses variétés remarquables ont été figurées par Hubner comme formant des espèces distinctes. Louvain, Bruxelles, Liége, etc. La chenille vit sur le chêne; sa coque est d’un blanc verdâtre en forme de nacelle. 61. P. Costella. F.; I. Vole parmi les buissons de chêne, en juillet et août, à Louvain, Bruxelles. Chenille, en juin, sur le hêtre et lecharme, entredes feuilles réunies; coque en forme de nacelle. 62. P. Sylvella. L.; I. Vole dans les taillis de chêne depuis juillet jusqu'en octobre; peu rare à Louvain, Bruxelles, Liége, Cam- pine. Chenille sur le chêne. 65. P. Antenmella. W. V. Observé à Liége, en juillet et août, par M. Donckier ; vole dans les endroits secs. Chenille sur le chêne. 64. P, Nemorella. !. On le trouve rarement aux environs de Bruxelles ; apparait en juillet. Chenille sur les lonicera periclymenum et caprifo- lium. 120 ANNALES 65. P. Harpella. II. Dans les bois taillis et les jardins en juillet et août. Louvain, Bruxelles, Liége. Chenille, en mai, sur les lonicera xylosteum et peri- clymenum. 66. P. Scabrella. L. (a). Observé une seule fois à Liége par M. Deltour, en juillet, puis à Bruxelles par M. Fologne. Chenille sur le prunier domestique et sur d’autres arbres fruitiers. c. Tuerisris. H. 67. P. Cultrella. li. Trouvé aux environs de Liége, par M. Donckier- Huart; parait en septembre. Rare. La chenille vit en Juin, en société de deux ou trois individus seulement, sous une toile spacieuse sur le fu- sain (evonymus europœus). G. YPSOLOPHUS. F. &. SOPHRONIA. H. 68. W. Semicostellus. I. Trouvé une seule fois à Louvain, par M. Tennstedt, à la lisière d’une sapinière. b. YPrsocoruus. F. 69. P. Marginellus.F. Observé deux exemplaires, le 16 août 1856, dans les (a) H. Asperella. L. H., des environs de Trèves, d'après M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 121 _bruyères de la Campine limbourgeoise, où croit le ge- névrier. Chenille sur le genévrier. 70. P. Quadrinellus.F.V.R. En juillet, dans un endroit couvert de broussailles, à Louvain. Espèce locale. 71. P.Fasciellus. I. Vole en mai et juin, principalement sur le prunier épineux. Louvain, Bruxelles. Chenille en septembre, sur le prunus spinosa, dans une feuille roulée. 72. P. Ustulellus. F. Dans les bois taillis, en mai et juin, en même temps que le Fasciellus. Louvain, Bruxelles. Chenille sur le bouleau. ce Mecacrasrepus. Zell. 75. P. Striatellus. F.; IL; W. V. (a). Trouvé en petit nombre, les 25 et 28 Juillet 1848, dans une sapinière aux environs de Louvain. G. ANCHINIA. EL. PLoreura. H. 74. A. Bicostella. L. Commun en mai dans les clairières des bois, à Lou- vain, Bruxelles, etc. (a) Anchinia Pyropella. W. V.; H. des environs de Trèves, d’après M. de Hymmen. À. Rostrellu. H. de la Hollande, d’après M. De Graaf. 122 ANNALES G. HARPELLA. Schrk. 75. H. Majorella. II. En juillet et août, dans des endroits exposés au so- leil, à Louvain, Liége, Bruxelles, etc. La chenille vit, depuis février jusqu’en avril, sous l’é- corce du bouleau, de l’aune, du noisetier et du chêne. 76. H. Geoffroyella. L. Dans les clairières des bois taillis, en juin. Liége et Nivelles. Rare. 77. MH. Bracteella. |. Cette espèce est très-rare dans les collections ; on la trouve, en juin, puis en août, aux environs de Bruxelles et à Tervueren. La chenille vit sous l’écorce du charme dans un léger tissu. G. OECOPHORA. Latr. a. Dasycera. Steph. 78. Œ. Oliviella,. F. Vole en petit nombre, en juillet, sur des coteaux ex- posés au soleil. Louvain, Liége, Bruxelles. b. SrenorTerA. Steph. 79. Œ. Orbonella. I. Rare et peu répandu; observé, en mai et juin, dans des jardins à Louvain. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 123 c. OEcoruora. Latr. 80. Œ. Minutella. I. Assez fréquent, en mai et juin, dans les habitations. 81. Œ. Luctuosella. Dup. Sur le tronc des ormes, en mai. Bruxelles et Lou- vain. Commun. 82. Œ. Luridicomella. F. V. R. (a). Observé à Bruxelles par M. Fologne. 85. Œ. Procerella. Ii. Rarement, vers la mi-juillet, sur les troncs des arbres dans les vergers et les bois. Louvain, Bruxelles. 84. Œ. Latreillella. Curt. Wood. Observé à Liége, par M. Donckier. 85. Œ. Metznerella. Tr. Fréquent sur les ormes des boulevards à Bruxelles, en juin; observé à Louvain, en juillet, sur le peuplier d'Italie. Chenille sur le charme, le châtaignier et l’orme. 86. Œ. Tinctella. H. Dans les bois taillis, en mai et juin; peu rare dans le Brabant. (a) O. Leurvenhockella. L. H., des environs de Trèves, d'après M. de Hymmen. 124 ANNALES 87. ©. Arietella, Zell. Peu commun: observé à Louvain et à Bruxelles en juillet. $8. Œ. Flavifrontella. WW. V.H Peu commun à Bruxelles; vole en mai et juillet. d. Exprosis. H. 89. Œ. Betulinella.F.; 1H. (a). Commun dans les habitations à toutes les époques de l’année ; très-répandu. La chenille vit dans les champignons, dans le bois pourri, la farine, le papier, et se tient cachée dans les coins obscurs des maisons. e. ScyTaRIS. H. 90. Œ. Flavicaput. Haw.; AURIFRONTELLA Dup. Vole en mai et juin, en petit nombre, sur les haies d'aubépine. Louvain et Bruxelles. 91. Œ. Inspersella. H. Obtenu d’éclosion, en juillet 1857, des chenilles trou- vées en mai sur l’épilobe à Groenendael. 92. &. Triguttella. Dup. F. V.R. Observé à Liége, par M. Donckier. 95. Œ. Chenopodiella.}H. TRISTELLA. Dup. Observé à Louvain le à août 1837 dans un jardin; Bruxelles et Liége ; reparait en octobre. (a) S. Laminella. W. V.; H. de la Hollande, d'après M. De Graaf, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 125 Chenille sur le bouleau et l'atriplex hortensis. 94. Œ. Fulviguttella. l, V.R. Observé à Bruxelles, par M. Fologne. 95. Œ. Torquatella. Lien. Zell. Rare ; observé un couple, le 5 août, au bois d'Heverlé dans le taillis. f. Prays. H. 96. Œ. Mouffetella. L.; PEDISEQUELLA. I. Rare; à Louvain et à Liége, commencement de juillet. Chenille sur l’acer campestris. 97. Œ. Kindermanniella. Melz. Observérarement, par M. Donckier, dans son jardin. 98. &. Cœnobitella. H. Assez répandu sans être commun, en juin et juillet, à Bruxelles, Liége et Louvain, dans les jardins et les bois. Chenille sur le frêne. G. OEGOCONIA. H. S. (Non Heydenreich). 99. Œ. Quadripuneta. H.S. Un seul exemplaire a été observé à Louvain, le 17 juillet 1847, par M. Colbeau. G. YPONOMEUTA. Latr. 100. K. Sedella. Tr. En mai et août ; peu commun. Louvain, Bruxelles. 126 ANNALES La chenille vit en commun sous une toile entre les tiges et les feuilles du sedum telephium. 101. W. Plumbhella. F. Pas commun; en août. Bruxelles, Namur, Louvain, sur des buissons le long des routes. Chenille sur le rhamnus frangula et antres arbustes plantés en haie. 102. W. Padella. L. H. 595, 594. VARIABILIS. Zell. Très-commun et très-répandu, en août. Chenille sur les arbres fruitiers, le fusain et le pru- nier sauvage, d’après Duponchel; sur le prunier seule- ment, d'après Guénée. Var. À. H. 595. Entièrement plombée: 105. W. Rorella. }. En juin et septembre. Observée à Liége, par M. Donckier-Huart. Chenille sur le prunellier et le saule blanc. 104. W. Malinella. F. V.R. Zell. En juillet; très-commun certaines années. Louvain et Longchamps. Chenille sur le pommier, d’après Guénée et Herrich Schaeffer. 105. W. Cognatella. Tr. CAGNAGELLA. H. 591, 592. EVONYMI. Zell. Commun et très-répandu, juillet. La chenille vit sur le fusain, le sorbier, l’aubépine et plusieurs arbres fruitiers, d’après Duponchel; sur le fu- sain seulement d’après Guénée. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 127 106. X. Evonymella. L.; H. 88. PADI. Zell. Commun et répandu en juin et juillet. La chenille vit en grand nombre sous une toile com- mune sur le fusain fevonymus europœus), d’après Du- ponchel, et sur le prunier d’après Guénée. G. PSECADIA. H. 107. P. Sexpunectella. H. Observé à Liége, par M. Donckier-Huart. Rare. 108. P. Echiella. Il. (a). Rare et peu répandu; en mai et août. Huy, Dinant. Le papillon se tient appliqué contre le trone des arbres. Chenille, en juillet et octobre, entre les touffes des fleurs de la vipérine (echium vulgare). G. DEPRESSARIA. 11. 109. D. Depunctella. l. Assez répandu mais rare; dans les bois et les brous- sailles, à Louvain, Namur et Bruxelles. Juillet. 110. D. Kiturella. W. V. Observé aux environs de Bruxelles, par M. Fologne, juin et juillet. Chenille sur la centaurée (centaurea jacea et rigra). 111. D. Pallorella.Zell. Observé en petit nombre dans la Campine limbour- geoise, au mois d'août sur le genévrier. (a) P. Funerella. F. H. de la Hollande, d'après M. de Graaf. 128 ANNALES 112, D. Atomella. W. V.; HN. Observé à Bruxelles, par M. Fologne. Rare. 115. D. Assimnilelila. Tr. Obtenu d’éclosion, en mai 4857, de chenilles trouvées en avril sur Île spartium scoparium, aux environs de Louvain; la chenille vit dans l’intérieur des jeunes tiges. 114. D. Arenclla. W. V. En juillet; commun à Longchamps près de Liége. Chenille sur la centaurée scabieuse, la bardane et le sonchus carolina, entre les feuilles réunies par des fils. 115. D. Propinquella,. Tr.;F.V.R.;Zell. Observé un exemplaire à Louvain, le 27 juillet 1857. 116. D. Subpropinquella. Staint. Commun en Belgique, en juillet et août, dans les Jar- dins, les habitations et à la lisière des bois. 117. ID. Alstræœmerella. L. Rare et peu répandu ; Louvain et Rochefort, dans les bois taillis, en août. 118. D. Vaccinélla. H. Vole communément au printemps dans les champs et à la lisière des bois ; reparait au mois d'août, mais plus rarement. 119. D. Laterella. W. V. Commun et répandu dans le Brabant; en juin et juil- let, le long des chemins et à la lisière des bois. Chenille en juin sur le bleuet (centaurea cyanus). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 129 120. D. Characterella. W. V. Au mois d'août ; rare. Brabant. La chenille en août entre des feuilles réunies du bou- leau et du saule marceau. 121. D. Applanella.F. V.R. CICUTELLA. H. Tr. Dup. Dans les champs et les maisons en août et octobre. Brabant. Chenille dans les feuilles réunies de plusieurs ombel- lifères, telles que la cigue commune, la carotte, l'ægo- podium podagraria et ji cerfeuil. 122. D. Pimpinella. Zell. Observé deux exemplaires le 7 juillet 1855 aux envi- rons de Louvain, le long d’un chemin de campagne, sur un buisson d’orme. Chenille sur le pimpinella saxifraga. 125. D. Albipunectella. H. (4). Observé par M. Colbeau en août 4849 à Rochefort. Chenille en mai sur l’armoise champêtre, entre les feuilles appliquées l’une sur l’autre par des fils, et sur le chærophyllum sylvestre. 124. D. Heracleana. Deg.; H.S., fig. 44). Observé à Louvain en mai et juin; peu répandu. Chenille sur l’héracleum spondylium. 125. D, Pastlinacella. F. V. R.; Dup. fig. #4 Rare; observé en été à Longchamps par M. De Selys. Chenille sur le pastinaca sativa. (a) D. Daucella, W. V.; des environs de Trèves, d'après M. de Hymmen. n. 150 ANNALES 126. D. Cervicella. Pod. («). Observé à Louvain le 48 avril 1848 par M. Colbeau. G. PHIBALOCERA. Steph. 127. P. Fagana. W. V. Très-commun dans les bois en juillet et août ; très- répandu. Chenille en juin sur le hêtre (fagus sylvatica). G. GELECHIA. FH. Latr. Tr. a. Noraris. H. 128. G&. Lobella. W. V.; il. Pas rare sur les buissons d’aubépine et de prunel- lier; se trouve aussi dans les jardins fruitiers ; mai et juin. Brabant. 129. G. Sordidella. H. Vole en juillet dans les endroits secs et arides cou- verts de bruyères et de genêts; pas rare à Louvain. b. GELEcHIA. H. 150. G. Esahella. EF. v.R. Observé à Bruxelles par M. Fologne. Rare. 151. G. Cinerella. !. Endtoits secs et herbus en juillet et août. Pas rare. (a) Volucra Peloritanella. Z. des environs de Trèves, d'après M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 151 152. G. Populella.[.. Très-commun en juillet sur le tronc des peupliers d'Italie ; varie beaucoup; très-répandu. Chenille sur le tremble en juin. Var. TremuLezLa, Dup. On la trouve en même temps que le populella, mais moins communément. 155. &. Velocelia. Tisch; Dup. Observé rarement à Louvain et à Bruxelles, en juin. 154. G. Gallinella. Tisch. Se rencontre rarement dans les endroits remplis de bruyères, en mai aux environs de Louvain, Bruxelles et en Campine. 155. G. Scotinella. Metz. Un exemplaire a été rapporté de la Campine par M. Tennstedt en août 14851. 156. G&. Basaltinella. Zell. Se trouve en juillet dans les habitations, peu rare. 157. G. Electella. F. v. R. Observé rarement à Bruxelles par M. Charlier, en juillet. Vole dans les environs des sapinières. 158. G. Blandella.F. V.R. Vole en juillet et août sur les broussailles dans les lieux élevés, à Louvain et à Namur. 159. G. Peliella. Tisch. Observé le 3 juillet 4857 aux environs de Eouvain dans un endroit sec et élevé, sur le genèt. 132 ANNALES 140. G&. Alacella. Zell. Rare; dans les jardins avec le Peliella, auquel il res- semble beaucoup; juin. Observé à Longchamps par M. De Selys. 141. &. Leucatella, !. ALBO-GINGULELLA. Dup. Commun en juillet et août dans les jardins et sur les haies d’aubépine; très-répandu. 142. G. Vigeliella. Pier. On le trouve en automne dans les graines desséchées de l’ognon domestique, où la chenille fait sa coque et dont celle-ci se nourrit. Vole aussi en mai. 145. G@. Terrella. I. Commun depuis juin jusqu'en août dans les endroits herbus et arides; très-répandu. Chenille en juin sur plusieurs espèces de plantes et de graminées, dans des feuilles roulées en cornet. 144. @. Distiuctella. Zeil. Trouvé par M. Tennstedt en août dans les environs de Rochefort. Rare. 145. @. Senectella. F. v. R. Assez commun en juillet dans les endroits secs à Louvain et à Bruxelles. 146. @. Enterruptella. il; Dup. Rare; observé dans une jeune sapinière au bois d'Héverlé le 539 mai; MM. Donckier-Huart et Fologne, l’ont trouvé à Liége et à Bruxelles. 147. G. Wissimilella. Tr. Dup. SCABIDELLA. Zell. Trouvé aux environs de Bruxelles par M. Fologne; DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 155 parait en mai dans des endroits plantés de genêts et remplis de bruyères dans les clairières des bois. 148. G. Solutella. F. v. R. Pris en Campine par M. Tennstedt au mois d'août ; rencontré à Louvain le 6 juillet 1855. 149. @&. Cautella. Zell. Observé sur un tronc de peuplier le 44 juillet aux environs de Louvain en mème temps que le Pinguinella. 150. G. Pinguinella. Tr. Sur le tronc des peupliers d'Italie en juin, juillet et août, en même temps que le populella, mais plus rare- ment. Louvain, Bruxelles et Hasselt. Chenille sur le peuplier d'Italie. 151. @. Gibbosella. Zel!. Ea juillet et août contre les troncs des chènes à Lou- vain ; rare. 152. @&. Galhanella,F. v. R.; Zell. Observé à Bruxelles par M. Fologne. Rare. 155. G&. Rhombella. W. V.; H S., fig. 479. Observé à Liége par M. Donckier-Huart dans son jardin. Chenille en mai sur le pommier ; elle y vit à la ma- nière des tordeuses dans une feuille repliée en forme de cône. 154, G. Humeralis. Zell. À été observé rarement dans les bois en août et octobre à Louvain et à Bruxelles. 15% ANNALES 155. @&. Fugacella,. Zeil. Sur les troncs d’ormes en jum et juillet, aux envi- rons de Louvain; peu rare, mais répandu. 156. G&. KHroesmanmiella, Mn. Sur les troncs de tremble en juillet au bois de Meer- dael. Peu répandu. 157. G&. Proximeilla. Il. Commun aux environs de Louvain et de Bruxelles, en mai sur les trones de chêne dans les bois. Chenille en septembre sur le bouleau. 158. G. Euratella. Tisch. On le rencontre avec le proximella; Louvain, assez rare. 159. G. Æriparella. Metz. Sur le tronc des hètres en mai et juin dans les bois des environs de Louvain, ainsi qu'à Bruxelles et à Liége. Chenille en automne dans un tissu entre les feuilles de chêne. 160. G. Aleella. F.; Zel. En petit nombre en mai et juin sur le trone des arbres dans les boïs aux environs de Bruxelles et de Louvain. Chenille sur le chêne. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 155 ce. Bracuwuia. H. 161. &. Vorticella. Scop. («). Peu rare en mai dans les prairies; Bruxelles, Liége, Louvain. Chenille en mai sur le lotus corniculatus et le genista. Var. Cincrezra, Dup. On la trouve, maïs rarement, avec l'espèce type. 162. G. Umbroesella. Zell. Un exemplaire pris à Louvain en été. 163. @. Biguttella. F. v. R. Rencontré à Louvain le G juillet 1848. 164. @. Alhipalpella. HS. En mai et juin dans les champs et les habitations ; Louvain. 165. G. Anthyllidella. H. Peu répandu; vole fin juin. Louvain et Bruxelles, dans les habitations. 166. G. Simplicelëla. EF. v. R. Pris par M. Colbeau à la mi-mai, aux environs de Louvain. 167. &.'Fenebrella. H. Assez abondant dans certaines prairies; vole en mai à l’ardeur du soleil. Brabant. (a) G. Bifractella. Metz. Dup. de la Hollande, d'après M. De Graaf. 156 ANNALES 168. G. Unicolorella,. Zell. Vole sur les prairies en juillet à Louvain; peu com- mun. 169. &. Gerronella. Zcll. Trouvé aux environs de Louvain au commencement de juillet sur une haie d’aubépine. 170. &@. Segetella. Zell. (a). On le tronve aux environs de Bruxelles en juillet, dans des endroits herbus. 171. &. Vulgella. \W. V. Vole sur les haies d’aubépine en juillet. Louvain, Bruxelles et Liége; peu rare. Chenille en mai sur l’aubépine. 172. G. Artemisiella. Tisch.: EF. v.R. Collines arides couvertes de bruyères en juillet et août aux environs de Louvain; peu commun. 175. @. Nanella. H. Dans les jardins en juin et juillet; se tient sous les feuilles des arbres fruitiers qui garnissent lrs murailles. Chenille sur l'hehanthemum vulgare. 17%. @. Alhicipitella. Zcll. Observé à Louvain le 21 juillet; M. Donckier l'a éga- lement rencontré à Liége et M. Fologne à Bruxelles. Pare. (a) B. Ælavilluticella. Z. des environs de Trèves, d'après M. de Hymmen. ne DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 15 175. G. Nigro-vitella. Dup. Vole au mois d'août autour des buissons de chêne dans les bois. Louvain et Namur. Rare et peu répandu. 176. &. Narimoren. Haw. Rapporté des dunes de Blankenberghe en juin par M. Tennstedt; rare. Observé à Bruxelles par M. Folo- gne. | 177. &. Luculella. il. («). Pas rare en mai sur le trone des arbres dans les bois des environs de Louvain et de Bruxelles. 178. &. Hermanmella. |. Isolément en juin et juillet aux environs de Bruxelles et de Louvain; observé dans un grenier où il y avait des vieux arbres fruitiers morts sur pied. Chenille en août dans des galeries sur les feuilles de chenopodium bonus-Henricus. 179. @&. Ericinella. F. v. kR. Vole sur la bruyère à l’ardeur du soleil en juin et juillet, en Campine et aux environs de Bruxelles. Chenille sur l'erica vulgaris en juin. d. CneLaris. Haw. 180. G. Conscriptella. Il. Peu répandu; on le trouve en août à la lisière des bois, à Louvain, Bruxelles et Namur. Chenille sur le noisetier. (a) B. S'ipella. H. des environs de Trèves, d'après M. de Hyÿmmen. 158 ANNALES e. Merzxertae Zinck. 181. @&. Nevropterella. F. v. R. Vole au mois d'août dans des endroits arides aux en- virons de Namur, Dinant et Rochefort ; rare. G. ROESLERSTAMMIA. Zell. 182. K. Granitella. Tr.: F. v. R. En mai et juillet dans une oseraie, à Egenhoven, lez Louvain. 185. &. Cariosella. Zell. (u). Observé le 15 juin, à Bruxelles, par M. Fologne. G. ÆCHMIA. 7r. 184. A. Ehrasomella. Scop. Très-commun en juin sur les prairies. Louvain, ruxelles. 155. A. Equitella. Scop. F. v.R. Vole en mai, juin et août; Liége; peu répandu. 156. A. KHoeslerstamnamella. Mn. Vole en mai et juin dans le Brabant ; observé à Lou- vain le 2 juin sur un buisson de noisetier. (4) Chrysitella. Z. Erxlebeniella. Z. des environs de Trèves, d'après M. de Hymmen. Glyphipleryz. M. Bergstraessella. F.; F. V.R. des environs de Trèves, d'après M. de Hymmen. DE LA SOCIÊTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. : 139 G. TINAGMÈ. Zell. 187. "#'. Metallicella Zel!. Vole sur les broussailles, en mai, aux environs de Louvain. G. ARGYRESTHIA. H. &. ARGYRESTHIA. H. 188. A. Prumiella. L.; il. Très-commun certaines années parmi les buissons de noisetier dans les bois et les parcs, en juin et juillet. Louvain, Bruxelles, Liége Chenille sur le noisetier et le prunellier, dans une feuille roulée en cornet. 189. A. Fagetella. Mor.; Dup. Vole sur les buissons de hêtre en août; Louvain et Bruxelles. 190. A. Semitestacella,. Curt. SPINIELLA. F. v. R. Vole avec le Fagetella, à Louvain et à Bruxelles. 191. A. Conjugella. Zell. Observé à Bruxelles par M. Fologne. 192. A. Fetrapodella.L. En juillet et août, dans les bois: Louvain, Bruxelles, Liége. Chenille sur le sorbier et plusieurs espèces de pru- nier. 140 ANNALES 195. A. Sparselln. \V. V. nee # «: En juin, peu répandu, Bruxelles et Liége. 194. A. Gocdartella. !. Commun en juillet et août sur les buissons de bou- leaux et de noisetiers, dans les bois des environs de Louvain, Bruxelles et Liége. Chenille en mai, dans des galeries creusées dans la partie tendré au pied des bouleaux et dans les chatons. 195. A. Brockheella. H. Isolément en juin et juillet, dans les bois de bou- leaux à Louvain, Liége, Bruxelles. b. Cepesris. Zell. 196. A. Gysselinella. F.v.R. * Commun dans les sapinières, au bois d'Héverlé, en Juin. 197, A. Farinmatella,. |. v. R. Vole à la même époque et dans les mêmes localités que le Gysselinella ; beaucoup plus rare. G. OCNEROSTEMA. Zell. 198. ©. Piniariella. Zcll. Peu commun, en mai, dans les sapinières. Louvain. G. COLEOPHORA. {. (Ornix. Tr). a. Merazcoseria. Stph. 199, €. Mayrella. il. Un seul exemplaire à été observé aux environs de DE LA SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 141 Bruxelles par feu M. Crickx; un second à Louvain, le 6 juillet, dans de hautes héïhes. 200. €. Alcyonipennella, Koll. Commun en mai dans les prés humides; Louvain, Bruxelles. Chenille sur la centaurée noire. 201. €. Paripennellz. F. v.R. ” Observé un exemplaire à Louvain. b. Porrecrarta. Stph. 202. €. Hapseïla. Zell. Observé deux exemplaires, à Namur, le 15 août 1851. 205. €. Ornatipennella, H. Vole en juillet sur des coteaux arides; Louvain, Bruxelles, Liége. 204. ©. Eixella. Zell. (a). Coteaux secs et arides, en juillet. Louvain. c. Arisra. H Vz 205. €. Alhicestella. F. v-+R. En mai et juin sur des coteaux arides exposés au s0- leil; peu répandu. Louvain, Bruxelles. 206. €. Filiella. Schr. En Brabant et à Liége en juillet. (a) Apista. H. Vz. Parlitella Schlaeg. de la Hollande d'après M. De Graaf. 142 ANNALES Fourreau en juin sur le cerisier, le prunellier, le bouleau et le hètre; il'êst noir, corné et en forme de ‘apuchon. 207. €. Albidella. W,. V. Peu commun à Louvain, en juin, dans les endroits plantés de saules. Fourreau en mai sur le saule. 208. €, Palliatella. Zell. Rare; obtenu d’éclosion en juin et juillet. Fourreaux trouvés sur le chêne au bois de Berthem au commencement de juin. 209. ©. Currucipenmella. EF. v. R. (4). Rare; observé en juillet sur un coteau aride, près de Louvain, en été. d. Coceornora. H. 210. ©. Niveicostella. K. V.R. Isolément en mai et Juin sur des coteaux arides exposés au soleil. Louvain. 211. ©. Minusculella. Il.S. Rencontré rarement en juin dans les endroits secs et élevés aux environs de Louvain. 212. €. Struthionipennella. ll. Vers la mi-juillet; vole isolément dans les bois. Lou- vain. (a) Coleophora Leucapennellx H. des environs de Trèves, d'après M. de Hymmen. DE LA SOCIÊTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 145 On trouve le fourreau sur l’épervière piloselle et sur un grand nombre d’autres plantes; il est d’un soyeux argenté et ressemble au chaton du saule. 215. ©. Therinella. Zell. Coteaux secs et arides couverts de bruyères; en juil- let à Louvain. 214. €. Murinmipenmnella. F. v. R. Commun en mai dans les parties humides des bois. 915. ©. Otitæ. Zeli. Observé en petit nombre en mai dans une oseraie près de Louvain. 216. ©. Hemerobiella. Scop. Rare; a été observé en août à Namur aux bords de la Meuse et à Liége. Fourreau au printemps sur les arbres fruitiers. 917. ©. Earicella. H. Très-commun en juin sur les mélèzes au bois d'Hé- verlé; très-répandu. Le fourreau, de la forme d’un grain d'avoine, sur le melèze en mai. 218. €. Coracipenmella. I. Peu répandu, en juillet dans les bois. Louvain, Bruxelles. Le fourreau en mai et juin sur le hêtre et le bouleau. 219. ©. Fuscedinella. Zcll. En juin et juillet dans les plantations d’aunes et dans les jardins fruitiers. Louvain. 114 ANNALES Fourreau en mai dans les mêmes endroits et sur les mêmes arbres. 290. C. @rhitella. Zell. En juillet dans les oseraies. Louvain. Fourreau en mai et juin dans les mêmes localités. 291. €. Binderella. Koll. Commun en juin dans les endroits humides plantés d’aunes. Louvain, Bruxelles, Liége. Fourreau en mai sur les feuilles d’aunes. 222. ©. Fiavipenmella. l. V.R. Endroits humides plantés de saule, en juin et juillet, Louvain. Le fourreau en mai et juin sur les saules. 225. €. Caespititiella. Zell. Observé en nombre le 44 juin 1857 à Boitsfort sur l’eriophorum angustifolium . 294. €. Kuteipenmella. Zel!. Observé rarement à Louvain en juin dans un endroit sec et élevé. 225. €. Gchripernella. Schlaeg. En juin et juillet dans les lieux secs et arides à Lou- vain. G. GRACILLARIA. Harw. 226. G. Franckella. H. En avril et mai, puis en juillet et août ; commun à Louvain, Bruxelles et Liége dans les bois taillis. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 145 Chenille sur le chêne et le hêtre dont elle mine les feuilles. 227. G@. Stigimatella. F. UPUPAEPENNELLA. H. Peu répandu en juillet et septembre dans le voisinage des peupliers et dans les sapinières. Louvain, Bruxelles. Chenille en août et septembre dans les feuilles du saule marceau qu'elle roule en cornet. 298. G. Onustella.? H. Peu commun dans le Brabant. Vole en mai sur les peupliers. 299. G. Hemidactylella. H. Pris à Namur le 45 août dans un bois humide. 250. G. Falconipennella. II. Rare; au printemps et en automne dans les sapi- nières. Louvain. Chenille sur l’érable. 251. G&. Elongella. L. SIGNIPENNELLA. H. Cette espèce, qu'on trouve rarement au printemps, est très-commune en automne dans les sapinières au bois d'Héverlé. Elle varie beaucoup pour la couleur. La variété Punciella, L., n’est pas plus rare que l'espèce type; très-répandue en Belgique. Dans son jeune âge, la chenille vit entre les deux épidermes des feuilles de l’aune et s’y creuse des gale- ries ; plus tard elle roule les feuilles de ce même arbre dans le sens de leur longueur, de la même manière que celle de Parmatana. Var. Puxcrezca, H. 146 ANNALES 252. G@&. Roscipennelln. ]!l. Parait en automne; rarement à Louvain et à Bruxelles. Chenille sur la patte d’oie (chenopodium). 255. G&. Fringipennella.EF.v.R. Rare; observé dans une prairie humide en mai et juin à Louvain. 254. G&. Conmvolvulella. Maun. Rare; observé une seule fois aux environs de Lou- vain. 255. G. Syringella.r. Fréquemment en avril et en juillet dans les jardins sur le lilas. Chenille en juin et septembre dans les feuilles rou- lées du lilas dont elle ronge le parenchyme; il s’en trouve plusieurs dans la même feuille. 256. G. Lacertella. F. v. R. Rare et peu répandu; observé à Duffel le 44 août 184%, par M. Charlier. Louvain. Chenille sur l’hypericum perforatum. 257. G. Phasianipennella. H. Observé une seule fois au bois de Berthem, le 1° oc- tobre. Chenille sur polygonum hydropiper. 258. G. Kollariella. F. v. R. Rare; observé en juin aux environs de Louvain dans un bosquet, et plus tard, dans un bois de chêne. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 147 Chenille dans les feuilles du genista tinctoria. G. CORISCIUM. Z. 259. €. Quercetellum. Ze]. Commun, au printemps et en été sur les troncs des hêtres dans les grands bois ; très-répandu. Louvain, Campine. 240. €. Alnudellum. Dup. Observé en août et novembre près de Louvain. Chenille sur le troëne. 241. ©. Citrinellum. Zell. Un seul exemplaire a été observé en août 1849 à Rochefort, par M. Colbeau. G. ORNIX. Tr. 249. ©. Torquilella. Zcll. Observé à Louvain en même temps que le Finitimella. 9,5. ©. Finitimella. Zell. Vole en mai avec l’Avellanella; Louvain. 241. ©. Avellanella. Staint. Commun partout; au printemps sur les buissons et les haies d’aubépine. 945. ©. Devoniella. Siaint. En avril et mai, puis en juillet, sur les buissons et les haies d’aubépine, Louvain. 148 ANNALES 246. ©. Gattiferella. Zell. En mai et juin dans les jardins et les vergers. Lou- vain. Chenille sur le pommier. G. COSMOPTERYX. 11. 247. €. Pedella. L. Peu fréquent; en juin, juillet et août, dans les bois d’aunes et les bosquets. Louvain, Bruxelles. 248. €. Turdipenmella. Koll. Pas rare; en juin, juillet et août sur le tronc des peupliers. Louvain, Bruxelles, Liége. La chenille dans les chatons du peuplier. 949, €. Pinicolella. Zell. Très-commun en juin, dans les parcs et les bois, sur le pin Waymouth, aux environs de Louvain. G. ELACHISTA. 77. a. Caavrionus. Tr. 250. E. Eliligerella. I. Observé à Bruxelles par M. Charlier. Rare. La chenille vit isolément en mai, dans les feuilles réunies de l’ægopodium podagraria. 251. E. Testaceella. H. Assez fréquemment au printemps et en automne, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 149 dans les jardins sur le pin waymouth. Louvain, Liége et Bruxelles. Chenille sur le chærophyllum sylvestre. b. Mouraa, Hvz.; HS. (Non Heydenreick.) 252. E. Propinquella. Staint. À été observé rarement à Bruxelles et à Louvain ; juin et juillet. 255. E. Divisella. Wocke. H.S. Pris une seule fois à la fin d'avril, sur un arbre frui- tier dans un verger près de Louvain, par M. Colbeau. €. SCHRECKENSTEINIA. H. 254. E. Epilebiella. W. V. Rare et peu répandu; observé deux fois à Louvain sur l’épilobe. Chenille sur l’épilobe velu (epilobium hirsutum), où elle vit en société depuis juin jusqu'en août, entre les feuilles au sommet de la plante. 255. E. Hellerella. Dup. Peu commun ; observé à Louvain le 8 juin 1854 et à Liége par M. Donckier-Huart. 256. Æ. Raschkiella. Tisch. Rare ; observé à Louvain le 4 juillet; on le trouve aussi à Bruxelles. 257. E. Linnacella, Clerck (a). Rare; observé à Bruxelles par M. Fologne. Vergers. (a) S. Langiella. H. des environs de Trèves d'après M. de Hymmen 150 ANNALES 258. E. Festaliella. Il. Peu commun; observé à Neerlinter, près de Tirle- mont par M. Colbeau, et à Groenendael, en juin. 259. E. Modestella. Dup. Commun en mai, dans les endroits couverts et humides parmi les aunes et les noisetiers, aux environs de Louvain et de Bruxelles. 260. E. Flawva Haw.; Wood. Un seul exemplaire a été pris à Louvain par M. Col- beau. d. ELacrisra. Tr. 261. E. Albhifrontella. H. 452. Observé à Bruxelles en juin par M. Fologne. 262. Æ. Pullicomella. Zell. Observé deux exemplaires à Louvain, le 2 juin 1844. 963. E. Humiliella. Zell. Endroits humides et herbus, en avril et mai à Lou- vain. 964. E. Pullella. F. v. KR. En mai sur les troncs des hètres, à Louvain. 265. E. Exactella. H.S. Observé un exemplaire le 15 juillet 1851 au bois de Meerdael. 266. E. Parvulella.F. v.R. En mai et juin à Louvain et à Bruxelles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 151 267. E. Pheifferella. |! Quelques exemplaires ont été pris par M. Colbeau à Walcourt le 16 mai 1851 sur une haie d’aubépine. 268. E. Apicipunetella. Staint. Peu répandu; en mai sur les troncs des hèêtres au bois d'Héverlé ; assez commun certaines années. 269. E. Fractella. HS. Rencontré un exemplaire le 16 juin 1855, au bois de Berthem lez-Louvain. 270. E. Nobilella. F. v. R. Un exemplaire trouvé à Groenendael, le 14 jum 1857. 271. E. Geminatella. H.S. Rare; observé à Bruxelles par feu M. Crickx et par M. Fologne; vole en juillet et août. 272. E. Pollinaricila. Zell. Observé le 46 mai dans des hautes herbes, près de Louvain. 275. E. Collitella. F. v. R. Observé une seule fois aux environs de Bruxelles par M. Fologne. 274. Æ. Rufocinerella. law. Endroits herbus, au commencement de mai à Lou- vain; assez commun. 152 ANNALES G. LYONETIA. H. 275. L. Clerckella. |. Peu rare; en mai et en automne, dans les jardins. Chenille sur ie bouleau et les arbres fruitiers. Var. ALreezra, Tr. Louvain. G. NEPTICULA. Heyd. 276. N. Ruflcapitella. Haw. Observé une seule fois à Louvain le 10 juin 1853, sur des broussailles. 277. N. Pygamaeella. Haw. Peu fréquent ; en mai et juin au bois d’'Héverlé. 278. N. Aurella. F. Un seul exemplaire a été pris à Louvain, le 25 mai 1849 par M. Tennstedt sur les boulevards de la ville. 279. N. Kubnerella. Zell. Observé une seule fois, le 11 mai 1851, au pied d'un chène au bois d'Héverlé. 280. N. Anomalella. Gotze; H.S. Un exemplaire pris le 5 mai au bois d'Héverlé. 281. N. Basalella. V. Heyd. Observé à Bruxelles le 14 mai 1857 par M. Fologne, et le 5 mai 1856 par M. Colbeau. 282. N. Fagi. Fr. En mai sur le tronc des hêtres; Bruxelles et Louvain. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 155 285. N. Cursoriella. V. Heyd. En mai et juin sur les troncs des hêtres, au bois d'Héverlé; vole aussi sur les fleurs de sorbier. G. PHYLLOCNISTIS. Z. 284. P. Suffusella. Zell (a). Commun en avril et mai, puis en août contre les troncs des peupliers et dans les parcs ; très-répandu en Belgique. G. SEMIOSTOMA. Z. 285. S. Spartifaliella. H. Commun certaines années, en mai et juillet sur le genét. Chenille sur le genêt à balais, sous l'écorce. 286. S. Scitella. Metz. Un seul exemplaire a été pris à Louvain par M. Tennstedt. Vole en juillet autour des pommiers. G. OPOSTEGA. Z. 287. ©. Salaciella. Tisch (b). Assez commun dans les hautes herbes en mai, juin et juillet, à Bruxelles, Louvain, etc. (a) P. Saligna. Z. de la Hollande d’après M. De Graaf. (3) Opostega. 2. Crepusculella. F. V. R; de la Hollande d'apres M. De Graaf. Bucculatrix Cidarella. Tisch. id, 154 ANNALES G. BUCCULATRIX. F°. a. Buccucarrix. F. 288. B. Aurimaculella. Staint. Endroits humides et herbus, en mai et juin. Bruxelles et Louvain. 289. B. Ulmella. Mann. Assez commun en mai et juin, puis en juillet sur les troncs et les buissons d’ormes. Louvain, Bruxelles. 290. B. Boyerella. Dup. Assez commun en mai sur l’aubépine. Louvain et Bruxelles. b. CEROCLAsSTIS. Z. 291. BB. Rhamnifoliella. Tr. Peu commun, en mai et juin, à Bruxelles et Lou- vain. Chenille sur toutes les espèces de rhamnus en buis- son ; elle hiverne et se change en chrysalide en février et mars. 292. B. Hyppocastanella. Dup. Espèce locale; en mai sur les troncs d'arbres dans le voisinage des plantations de châtaigniers. Louvain. 295. B. Nigricomella. Zell. (a). Observé un exemplaire à Louvain, en mai. (a) Lithocolletis. Roboris. Z. des environs de Trèves d'après M. de Hymmen. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 155 G. LITHOCOLLETIS. 11. 294. L. Saportella. Dup. Très-commun; au printemps sur les troncs de hêtres au bois d'Héverlé et au bois de Soignes. Chenille sur le hêtre et le saule marceau. 295. LL. Amyotella. Dup. Assez rare; en mai sur les troncs de chêne aux bois de Berthem et d'Héverlé. Chenille sur le chêne. 296. L. Spinolella. Dup. Rare: observé à Louvain et à Liége au printemps. La chenille mine les feuilles du saule. 297. L. Quercifoliella. F. V.R.; H.S. Très-commun et très-répandu; en grand nombre sur les troncs des hêtres et des chênes, dans les bois, les parcs, elc. La chenille mine les feuilles de chêne. 298. L. Cramerella.F. V.R.; Zell. Au printemps sur les troncs des hêtres et des chênes. Brabant. 999. KL. Tenella. Zell. Très-commun au ‘printemps, sur les troncs des chênes et des hêtres au bois d'Héverlé. Chenille sur le chêne et le charme. 300. 4. Alnifoliella. I. Très-commun et très-répandu; en avril, mai et juin. 156 ANNALES Chenille sur l’aune. 501. EL. Faginella. Mann. (a). Très-commun et très-répandu ; on le trouve en grand nombre sur les troncs des hêtres et des chênes dans les bois, les parcs, etc., au printemps. La chenille mine les feuilles de hêtre. 502. HE. Pomifoliella. Zell. Commun au printemps dans un verger près de Lou- vain ; se trouve aussi à Liége. Chenille sur les arbres fruitiers. 905. L. Corylella. Staint. Observé en juin à Louvain; peu commun. 504. L. Salictella. Zell. Observé un exemplaire en juin, aux environs de Lou- vain. 505. IL. Betulifoliella. Zel. Rare ; observé en petit nombre dans un jardin frui- tier et sur les haïes aux environs de Louvain. Chenille sur le pommier et sur le poirier. 506. L. Scopariella. Tischer. H. S. Observé une seule fois aux environs de Louvain. 507. L. Ulmifoliella. H. (b). Assez rare; en mai et juin dans les bois. Bruxelles et Louvain. (a) L. Blancardella. K. des environs de Trèves d’après M. de Hym- men. (5) L. Heegeriella. Z. de la Hollande d'après M, De Graaf. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 157 Chenille sur l’orme et le bouleau. 508. L. Emberizaemennella. Bouch. Zell. Observé une seule fois le 4 mai 1857, aux environs de Louvain dans des broussailles. Chenille sur le chèvrefeuille des bois. L 2 3509. XL, Froelichiella, Zell. Fin mai au bois d'Héverlé. Chenille sur l’aune et la bourdaine. 510. KE. Nicellii. Staint. Vole avec le Tristrigella ; peu répandu. Louvain. Chenille sur le noisetier. 511. IL. KHicemanmelln. F. I. Assez commun en mai et juin sur l’aune. Bruxelles et Louvain. Chenille sur l’orme, le hêtre et principalement sur le sureau. 512. L. Stettinella. Nic. Vole en mai et juin sur les buissons d’aune. Louvain. 515. IL. Lautella. V. Heyd.: Vole en avril et mai autour des buissons de chêne, Louvain et Bruxelles. La chenille mine les feuilles de chêne. 314. L. Schreherella.rF. Peu commun; en mai et août sur les troncs des arbres dans les bois des environs de Bruxelles et de Louvain. Chenille sur l’orme. 158 ANNALES 515. EL. Heydenii. Zell. Peu répandu; en mai, puis en juillet et octobre sur les troncs des hêtres et des chènes et dans les habita- tions. Chenille sur le chèvrefeuille. 516. L. Populifoliella. Tr. Observé rarement à Louvain dans les habitations en automne; l’insecte parfait se tient caché dans les fis- sures des troncs de peuplier. Chenille sur le peuplier et le tremble. 517. L. Tristrigella. Haw. Assez commun mais peu répandu; en mai sur les troncs d’ormes à Louvain. 518. P. Sorbhifoliella. Tr. En mai sur les haies d’aubépine à Louvain. G. TISCHERIA. Z. 519. TT. Complanella. H. Commun dans les bois et les pares en mai et juin aux environs de Bruxelles et de Louvain. Chenille en automne sur le chêne. 920. Æ. Emyella. Dup. Rare; observé en petit nombre par M. Fologne à Groenendael, en avril et juillet. Louvain. Chenille dans les baies de ronce. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 159 PTEROPHORIDÆ. Z. mms G. PTEROPHORUS. Z. a. PLarypriLus. Z. 1. P. Ochrodactylus. H. Assez commun certaines années en Juillet; observé en grand nombre en 1849, dans un endroit élevé cou- vert de ronces. Brabant et Liége. 2. P. Megadactylus. H. Peu répandu ; il paraît en juin. Louvain, Bruxelles. 3. P. Nemoralis. Zell. Rare et peu répandu. Quelques exemplaires ont été pris en été aux environs de Bruxelles, par MM. De- cleene, Charlier et Fologne; c'est le plus grand du genre. Chenille dans la tige du senecio sarracenicus, L. 4. P, Acanthedactylus. I. Rare et peu répandu ; Bruxelles et Louvain, en août. Chenille sur l’ononis spinosa. b. OxvPTiLus. Z. », P. Pilosellæ. Zell. Commun en juillet et août dans les lieux secs et éle- vés. Vole avec le Hieracii. Chenille sur le hieracium pilosella. 160 ANNALES 6. P. OGbscurus. Zell. Peu commun; Bruxelles, Liége, Louvain, en juin et juillet sur les coteaux secs et élevés. C'est l’Hemidactylus de M. De Selys. 7. P. Hieracii. Zell. Commun en juillet et août dans les endroits secs et élevés. Chenille sur le hieracium umbellatum. c. Preropnorus. Z. 8. P. Phæodactylus. ]I. ” . Rare et peu répandu; observé à Liége en juillet par M. De Selys. Chenille sur l’ononis repens. 9. P. Ptilodactylus. ll. Peu commun; Louvain et Bruxelles, en juillet. 10. P. Lithodactylus. Tr. En juillet et août à Louvain et Bruxelles; pas très- rare ; vole au coucher du soleil dans des endroits secs et herbus. 11. P. Pterodaetylus. L. Répandu dans tout le pays; c’est le plus commun du genre ; on le trouve pendant toute l’année. Il varie beaucoup pour la couleur. Chenille en mai et juin sur le convolvulus arvensis. 42. P. Scarodactylus. H. Répandu et pas rare; en juillet dans les endroits couverts et humides. Louvain, Bruxelles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 161 Chenille en août et septembre sur les fleurs d’hiera- cium . 45. P. Lienigianwus. Zell. Un seul exemplaire a été observé sur des broussailles aux environs de Louvain. 14. P. Teplhhradactylus. I. Louvain, en petit nombre à la mi-juin. 15. P. Carphodactylus.H. (a). Peu rare, à Louvain, en juillet dans un endroit sec exposé au soleil. 16. P. Zophodactylus. Dup. En mai, puis en Juillet et août, à Louvain et Bruxelles, assez commun. 17. P. Spilodactylus. Curtis. Peu répandu; observé quelques exemplaires aux en- virons de Louvain, sur un coteau aride. Chenille sur le marrubium vulgare. 18. P. Fuscolimbatus. Dup. Juillet et août aux environs de Louvain, et à Roche- fort, sur des coteaux arides. 19. P. Tetradactylus. L. Peu répandu ; en juin et juillet à Rochefort. Chenille sur le thymus serpyllum et le pulmonaria officinalis. (a) Microdactylus. H. des environs de Trèves, d’après M. de Hym- men. 41 162 ANNALES 20. P, Eschnodactylus. Tr. M. Charlier en possède un exemplaire pris par feu M. Crickx, aux environs de Bruxelles. Chenille sur le rosa canina. 21. P. Pentadactylus. L. Très-commun et très-répandu; en juin et juillet dans les endroits humides et herbus, les oseraies, sous les haies, etc. Chenille sur les liserons des haïes et des champs. Chez quelques exemplaires, les ailes supérieures sont sablées de gris. G. ALUCITINA. Zell. (Ornéades Tr.). 22. A. Hexadactyla. L. Dup. (a). Très-commun pendant une grande partie de l’année, dans les jardins, les habitations, les bois. Chenille sur le lonicera xylosteum, où elle vit dans le calice de la fleur. (a) Polydactyla. H. des environs de Trèves d'après M. de Hymmen. Dodecadactyla. H. » BE LA SOCIÉTÉ ENTOMGLOGIQUE BELGE. 163 CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE LA FAMILLE DES CURCULIONIDEES DE BELGIOUE. PAR C. MATHIEU , D’. Le Catalogue des curculionidées, que je publie dans les Annales de la Société Entomologique belge de cette année, est un des plus importants à cause du nombre et des espèces (528) de coléoptères qu'il présente, et des difficultés qu'il y avait à surmonter pour en venir à bout dans les meilleures conditions possibles. Aussi je ne me suis décidé à le publier qu'après de longues re- cherches et qu'après un examen sérieux et approfondi des espèces comprises dans cette famille. Cependant, malgré tous les soins que j'ai pu y apporter, il pourra, sans aucun doute, se trouver quelques changements à y faire par la suite, et bien certainement, le nombre d'espèces nouvelles que l'avenir 164 ANNALES ajoutera à mon travail de cette année, pourra devenir très-important. Je me plais à déclarer que j'ai été aidé, dans la con- fection de ce Catalogue, par deux de mes collègues, MM. J.-B. Bouillon et A. Parys, qui ont bien voulu mettre à ma disposition leurs belles collections des in- sectes de Belgique; et je citerai plus particulièrement le premier de ces messieurs, un des plus savants et des plus consciencieux entomologistes de notre patrie et en qui j'ai toujours trouvé un collaborateur des plus obli- geants et des plus infatigables. Que l’un et l’autre veuillent bien accepter mes remerciments publics et sincères. J'ai pensé devoir accompagner ce Catalogue de quel- ques remarques sur les mœurs et les habitudes des curculionidées. Les renseignements que je donne ici, ne se trouvant qu'épars dans un grand nombre de livres, auront l'avantage, tout en sauvant mon travail de la sécheresse d’un simple catalogue, de faciliter les recherches des espèces rares et peu répandues aux per- sonnes qui se livrent plus particulièrement à l'étude des insectes de cette famille. Ces observations, sans beaucoup grossir cet opuscule, le rendront, je pense, plus intéressant. Pour la prochaine publication des Annales, j'espère pouvoir faire paraître quelques autres familles de co- léoptères, parmi lesquelles je citerai, les psélaphidées, les silphidées, les histéridées, etc., et quelques autres analogues. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 165 FAMILLE DES CURCULIONIDÉES. AN A une) PREMIÈRE DIVISION. ORTHOCÈRES. TRIBU À. — BERUCHITES. G. BRUCHUS. L. Les espèces composant ce genre attaquent principa- lement les graines des plantes légumineuses, les pois, les fèves, les vesces, etc.; leurs larves s’y développent, s'y métamorphosent et n’en sortent qu'à l'état parfait. L'insecte dans cet état se tient sur les fleurs, et en hiver il vit sous les mousses et sous les écorces des arbres. 1. B. Variegatus. Germ. B. BIMACULATUS, OI. Assez commun partout. C’est surtout sur les fleurs de l’aubépine que se prend l’insecte parfait. 2. BB. Inspergatus. Sch. Répandu par toute la Belgique, 1l est moins com- mun que le précédent. 166 ANNALES 3. B. Tarsalis. Sch. Celui-ci n’a guère encore été trouvé que dans les en- virons de Bruxelles. Rare. 4. B. Varius. 0] o', B. GALEGÆ. L. Peu rare et répandu partout. 5. B. Cisti. F. B. CANUS, Germ. B. UNICOLOR, OI. Peu commun, trouvé à Maestricht, Liége, Louvain, Bruxelles, Mons, etc., le plus souvent dans les fleurs de l’helianthemum vulgare, Gærtn. 6. B. Debilis. Sch. Assez rare. 7. B. Pisi. L. B. CRUCIGER, Fourc. B. SALICIS, Scop. Cest surtout les pois que cette espèce attaque le plus souvent; elle y occasionne souvent de grands ra- vages. 8. B. Rufimanus. Sch. B. PISE, Panz. B. GRANARIUS, Marsh. 9. B. Flavimanus. Sch. 10. B. Luteicornis. Ill. 0", B. NUBILUS, Sch. B. RUFIPES, Herbst. Ces trois espèces ont été trouvées aux environs de Bruxelles, Louvain, Liége, Mons, etc. 11. B. Tristis. Sch. Trouvé aux environs de Bruxelles ; rare. 12. B. Seminarius. L. B. GRANARIUS, Payk. B. SERICEUS, Fourc. B. ATOMARIUS, L. C'est une des espèces les plus communes du genre et qui habite tout notre territoire. Elle vit souvent sur DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 167 la vesce des buissons (vicia sepium, L.), et sur l’orobus tuberosus, L., etc. 135. BB. Pubescens. Germ. B. VILLOSUS, Latr. Espèce très-rare pour notre pays, trouvée dans quel- ques localités du Brabant. G. SPERMOPHAGUS. Stev. 14. S. Cardui. Sch. S. CISTI, OI. S. ROTUNDATUS, St. C'est sur les fleurs que se tient cet insecte, le seul que nous ayons de ce genre ; il est assez rare et habite toutes nos provinces. G. URODON. Fabr. Les urodons ainsi que les espèces du genre précé- dent se tiennent sur les fleurs, mais c’est sur celles des reseda lutea et luteola, L., qu'ils habitent de préfé- rence. 45. U. Rufipes. Fabr. Il est bien rare et a été trouvé près de Liége, Maes- tricht, Louvain, etc. 16. U. Suturalis. Fabr. Celui-ci a été trouvé aux environs de Liége, de Bruxelles, etc. 168 ANNALES Œ'RERBU 2. — ANTMAERBNAES. G. BRACHYTARSUS. Schr. Il paraît que les espèces de ce genre se nourrissent aux dépens des coccus, et se rencontrent à l’état de larve dans leurs coques. L’insecte parfait vit sur les fleurs et sous les écorces. 17. BB. Scabrosus. Fabr. B. FASCIATUS, Fourc. Espèce commune et répandue partout. 18. B. Varius. F. B. CLATHRATUS, Herbst. Espèce moins commune que la précédente; elle habite aussi tout le pays; c’est sur les pins qu'on la trouve le plus communément. G. TROPIDERES. Sc. Les tropideres se trouvent sous les écorces, ou dans les vieux troncs d'arbres et quelquefois aussi sur les fleurs. Les espèces en sont rares en Belgique. 49. '. Albirostris. Fabr. C’est l’espèce la plus abondante chez nous. Elle a été trouvée auprès de Bruxelles, Liége, Louvain, Mons, etc. Elle se tient ordinairement dans les bois. 20. T. Sepicola. Herbst. T. FUSCIROSTRIS, Payk. Suivant M. Redtenbacher, il se tient principalement sous les écorces du chêne. Il à été pris aux environs de Liége, de Maestricht, ete. Il est fort rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 169 91. TT. Niveirostris. Fabr. T. BREVIROSTRIS, Pauz. Celui-ci, ainsi que l’albirostris, se trouve le plus sou- vent sous les écorces de l’aune (anus glutinosa). A à été trouvé aux environs de Bruxelles et de Louvain. 22. F'. Cinctus. Payk. T. MARCHICUS, Herbst. Il se tient aussi sous les écorces des aunes, mais est fort rare. Il a aussi été pris près de Bruxelles. G. PLATYRHINUS. Clairv. 25. P. Latirostris. F. P. COSTIROSTRIS, Clairv. C’est la seule espèce européenne de ce genre; elle se tient dans le bois mort et sous les vieilles écorces, principalement sur le hêtre et sur l’aune. Assez rare. G. ANTHRIBUS. Geof. 24. A. Albinus. L. Cet anthribus est également la seule espèce représen- tant le genre en Europe. Il est assez rare en Belgique, quoique répandu dans presque toutes nos provinces. Il vit sous les écorces, dans le bois mort, et les troncs pourris des vieux arbres; le plus souvent on le trouve sur le châtaignier, l’aune, le saule et le bouleau. TRIBU . — ATTELABETES. G. APODERUS. O1. 25. A. Coryli. L. Il est abondant, principalement sur le noisetier, 170 ANNALES dans les bois, les haies et les buissons. Les femelles roulent les feuilles des arbres et forment des cylindres allongés pour y déposer leurs larves; elles entaillent ces feuilles avec leurs mandibules afin de les rendre plus flexibles. Var. À. Avezranæ, L. G. ATTELABUS. L. 26. A. Cureulionides. L. A. CORYII, Mull. A. COCCINEUS, Fourc. A. NITENS, Payk. Les attelabes ont les mêmes habitudes que les apo- derus. Notre unique espèce de ce genre vit principale- ment sur le chêne. G. RHYNCHITES. Herbst. Les espèces appartenant à ce genre nombreux diffè- rent entre elles pour leurs mœurs; les unes enroulent en cornet les feuilles de divers arbres pour y déposer leurs œufs, les autres les déposent dans des fruits. A l’état parfait, ces insectes se tiennent sur les feuilles des végétaux. 27. K. Hungaricus. F. Environs de Bruxelles, de Louvain, etc. Très-rare. 28. E&. Auratus. Scop. Espèce rare, trouvée dans le Brabant, le Hainaut, les Flandres, ete. Vivant le plus souvent sur le prunellier (prunus spinosa, L.) et sur l’aubépine (cralæqus oxy- acantha, L.). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 171 29 HE. Kectirostris. Sch. Trouvé sur le bouleau, le hêtre et sur les pins, dans la Campine et dans le Brabant. Assez rare. 50. E&. Bacchus. L.R. LÆTUS, Germ. Ce rhynchite dépose ses œufs dans le raisin et dans les fruits du cerisier. il est rare dans notre pays et ne se prend guère que dans le Hainaut. 51 HE. Cœruleocephalus. Schal. R. CYANOCEPHALUS, Herbsi. Espèce également peu commune, vivant sur les arbres dans les bois. 32. HR. Æquatus. L. R. PURPUREUS, O1. il vit le plus ordinairement dans les haies sur le cra- tæqus oxyacantha et surle prunus spinosa, On le prend généralement dans toutes nos provinces. 55. I. Cupreus. L. R. PUNCTATUS, Herbst. R. ÆNEUS, Latr. C'est dans les fruits des jeunes pruniers que cette espèce dépose ses œufs. L'insecte parfait se tient le plus souvent sur les sorbiers, sur l’aune, etc. Il est assez rare. 34 EH. Æneovirens. Marsh. R. OBSCURUS, Sch. Espèce assez rare, vivant à l’état de larve aux dépens des bourgeons des jeunes chênes. La variété se trouve sur les fraisiers et sur les poten- tilles, et l’espèce sur les fleurs des rosiers, des ronces et sur celles du geranium sanquineum, L. Var. R. Fracari&, Sch. 55. R. €onieus. Il. R. ALLIARIÆ, Latr. R. CÆRULEUS, De Geer. Ses habitudes sont les mêmes que celles de l'espèce précédente. 172 ANNALES 356. ER. Pauxillus., Germ. R. ALLIARIÆ, Rossi. R. SULCIDOR- SUM, Sch. 317. HR. Germanieus. Herbst. R. MINUTUS, Sch. Ces deux espèces se rencontrent rarement, quoique se trouvant dans toutes nos provinces. 38. KR. Nanus. Payk. R. MINUTUS, Herbst. R. ALLIARIÆ, L. R. CÆRULEUS, F. Les larves de cette espèce {qui n’est pas très-rare) vi- vent aux dépens des bourgeons des jeunes arbres frui- tiers. L’insecte se tient sur les plantes et les buissons, souvent sur le bouleau. 39. HE. Populi. L. C'est une des espèces les plus fréquentes en Bel- gique; c'est surtout sur les saules et les peupliers que sa larve se développe et que se tient l’insecte à l’état parfait. 40. KR. BBetuleti. F. R. BETULÆ, Steph. L'espèce et la variété vivent et déposent leurs œufs sur le bouleau, sur l’aune et sur la vigne. Elles sont également, l’une et l’autre, communes et répandues par- tout. Var. R. Nirexs, Marsh. R. Vioaceus, Sch. 41. HR. Sericeus. Herbst. R. PUBESCENS, Latr. Assez rare et se tenant sur le noisetier, le bouleau, le chêne, etc. 49. ER. Pubescens. Hcrbst. Il a les mêmes habitudes que le précédent, mais 1l est plus fréquent. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 175 45. E&. Ophthalmieus. Steph. ©. R. COMATUS, Sch. 9. R. CYANICOLOR, Sch. 4. E. Negacephalus. Germ. Ces deux espèces sont bien rares et n’ont encore été rencontrées que près de Liége, Ruremonde, Ver- viers, etc. 45. ER. Betulæ. L. R. POPULI, Scop. R. FEMORATUS, O1. Il est très-abondant dans toute la Belgique, vivant le plus souvent sur le bouleau et sur les saules. Stephens a formé sur cette espèce son genre Depo- reus, remarquable par une épine aiguë, située sur les côtés du prothorax et par le renflement des cuisses pos- térieures. TRIBU À. — RHINOMACERITES. G. DIODIRHYNCHUS. Meg. 46. H. o'. Attelaboides. F. D. RHINOMACER, Gyll, ©. D. AUS- TRIACUS, Sch. C'est surtout en Campine, dans les bois de sapins, qu'on trouve cette espèce ; elle a été prise aussi aux en- virons de Bruxelles. G. RHINOMACER. Fabr. 47. KR. Lepturoiïdes. F. Les mœurs de ce curculionide sont tout à fait incon- nues. On le prend quelquefois sur les fleurs. Rare. 174 ANNALES TRIBEU . — APIONITES, G. APION. Herbst. Les larves de ces insectes vivent, les unes dans l’in- térieur des graines de divers végétaux, les autres dans la moelle des tiges ou des rameaux. À l'état parfait, les apions se tiennent sur les plantes et dans le feuil- lage. 48. À. Pomonæ. F. A. CÆRULESCENS, Kirby. A. CYANEUM, Paz. Espèce peu rare, habitant souvent sur les fleurs du pommier et du poirier, de mème que sur les feuilles de plusieurs arbres fruitiers, des sorbiers, de l'aubé- pine, etc. 49. A. Craccæ. L. A. VICLÆ, De Geer. «' A. RUFICORNE, Steph. Il se tient généralement sur les plantes de la famille des légumineuses, mais particulièrement sur les vicia cracca, sativa, L., et angustifolia, Roth. Il est assez rare quoique répandu dans tout le pays. 50. A. Subulatum. Kirby. A. PLATALEA, Steph. Ainsi que le précédent, il vit sur les légumineuses, mais il paraît préférer la gesse des prés (lathyrus pra- tensis, L.). Assez rare. 51. A. Stolidum. Germ. A. CONFLUENS, Gyll. Rare; pris aux environs de Bruxelles, Mons, Lou- vain, etc. ; il se tient dans les prairies. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 175 52. A. Vicinum. Kirby. A. LOTI, Gyll. A. INCRASSATUM, Germ. C’est aussi sur les légumineuses qu'il se trouve, mais c'est sur le lotier (lotus corniculatus, L.) qu'il vit le plus souvent. 25. A. Atomarium. Kirby. A. PUSILLUM, Germ. 54. A. Penetrans. Germ. 55. A. BBasicorne. Ill. A. ALLIARIÆ, Herbst. 56. A. Pubescens. Kirby. A. CIVICUM, Germ. A. SALICIS, Sch. Ces quatre espèces sont peu répandues et le plus souvent locales. La première a été trouvée près de Ru- remonde, de Namur, etc.; la seconde, aux environs de Bruxelles ; la troisième et la quatrième, dans la Cam- pine. 57. A. Æneum. F. À. CRACCÆ, Panz. A. TERES, Gmel. L'espèce se rencontre dans presque toutes nos pro- vinces, et la variété a été prise à Bruxelles. Cet apion vit sur plusieurs plantes, mais c’est principalement sur les malvacées qu'il se tient. Var. À. Cracceuu, Marsh. 58. A. Radiolus. Kirby. A. OXURUM, Germ. A. NIGRESCENS, Steph. A. ATTERRIMUM, Marsh. Cette espèce, rare en Belgique, se trouve également sur les malvacées, et a été prise aux environs de Liége et de Bruxelles. 59. A. Onopordi. Kirby. A. PENETRANS, Steph. C’est généralement sur les carduacées que vit cet apion qui est rare. Il a été trouvé auprès de Dinant, sur le carduus nutans, L., et sur l'onopordum acan- thium, L. RE RE 176 ANNALES 60. A. Carduorum. Kirby. A. GIBBIROSTRE. Gyll. A. SORBI, Marsh,. C'est aussi sur les carduacées que cette espèce fait sa résidence. Je ne crois pas qu'elle ait jamais été trouvée sur le sorbier, ainsi que semblerait l'indiquer la dénomination donnée par Marsham. 61. A. HRugicolle. Germ. Rare, pris auprès de Namur, Bruxelles, Char- leroi, etc. 62. A Brevirostre. Herbst. [Il est commun et répandu dans toutes nos provinces, vivant sur un grand nombre de plantes. 63. A. Pallipes. Kirby. C'est sur les herbes dans les prairies et dans les champs, qu'on trouve cette espèce pendant tout l'été. Elle se rencontre dans toute la Belgique. 64. A. Flavimanuim. Sch. Environs de Liége, Namur, Mons, etc., sur les buis- sons dans les terrains calcaires. 65. A. Fuscirostre. F. À. MELANOPUM, Kirby. A. VENUSTUM, Marsh. Je ne crois pas qu'il ait été trouvé ailleurs que dans la Campine hollandaise. 66. À. Rufrostre. F. À. MALVARUM, Kirby.A. TRIFOLII, Marsh. Il est peu rare et se tient sur un grand nombre de plantes, mais le plus souvent sur les malvacées. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 17 67. MA. Malvæ. F. A. PULEX, Gmel. A. MINUTUM, Fourc. Il préfère, ainsi que le précédent, les plantes mal- vacées. Je l’ai trouvé près de Horn (Limbourg), sur la guimauve (althea officinalhs, L.), et auprès de Bruxelles. 68. A. Vernale. F. A. FASCIATUM, OI. A. LYTHRI, Panz. Il se tient généralement sur les herbes dans les prai- ries humides, mais le plus souvent sur les orties. Malgré sa dénomination de Vernale, je l'ai presque tou- jours trouvé en octobre et même en novembre. 69. A. Wiciæ. Payk. Espèce assez rare, vivant sur les plantes légumi- neuses, mais principalement sur le vicia cracca, L.; on le trouve souvent aussi sur les ononis et les ervum. 10. A. Dissimile. Germ. Assez rare chez nous, vivant sur un grand nombre de plantes dans les prairies et les clairières des bois. Il est souvent automnal. 741. A. Varipes. Germ. A. FLAVIFEMORATUM. Var. V. Kirby. A. VARIPES, Var. C. Gyll. Abondamment répandu partout, il vit dans les prai- rles humides sur un grand nombre d'espèces de plantes. 12. A. Fagi. L. A. APRICANS, Herbst. A. FLAVIFEMORATUM, Kirby. A. FLAVIPES, Panz. Espèce peu commune vivant dans les forêts sur les feuilles de hêtre, du chêne et du bouleau, et vivant aussi dans les champs sur les trèfles. 12 178 ANNALES 13. A. Ononidis. Gyl!. Espèce également peu commune, vivant sur les ononis altissima, Lam., procurrens et spinosa, Wallr, aux environs de Liége, Maestricht et Namur. 14. A. Flavipes. F. Environs de Bruxelles, Louvain, Mons, Liége, etc., sur un grand nombre de plantes diverses. 75. A. Trifolii. L. A. ÆSTIVUM, Germ. Dans les prairies, sur les trèfles et sur les luzernes, dans presque toute l'étendue du pays. 76. A. HRuficrus. Germ. Très-rare ; indiqué en Belgique où je ne l'ai pas en- core trouvé. 71. A. Assimile. Kirby. A. FLAVIPES, Var. B. Gyll. Il se trouve auprès de Bruxelles, Louvain, etc. 18. A. Nigritarse. Kirby. A. WATERHOUSII, Sch. Cet apion vit le plus souvent sur les Onomis, et a été trouvé auprès de Bruxelles, Namur, Maestricht, etc. 79. A. Miniatum. Sch. A. FRUMENTARIUM, Germ. Il se tient sur un grand nombre d’espèces de plantes dans les prairies, les bois et les buissons. Rare. 80. A. Hæmatodes. Kirby. A. FRUMENTARIUM, F. A. PURPU- REUM, Laur. Il a les mêmes habitudes que le précédent, mais il est plus abondamment répandu partout. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 179 81. A. Sanguineum. De Geer. Espèce assez rare, se tenant principalement dans les bruyères et dans les endroits arides de la Campine, aux environs de Bruxelles, de Louvain, les Ardennes et les Flandres. 82. 4. Gyllenhalii. Kirby. A. ÆTHIOPS, Gyll. Peu commun, trouvé dans la Campine, le Brabant, le Hainaut, etc. 83. A. Seniculum. Kirby. A. TENUE, Gyll. A. PLEBEJUM, Germ. A. PUBESCENS, Sch. A. PUSILLUM, Steph. Environs de Bruxelles, Louvain, Liége, Mons, Gand, etc. 84. A. Columbinum. Germ. 85. A. Simile. Kirby.A. SUPERCILIOSUM. Gyll. A. TRISTE, Germ. Espèces rares l’une et l’autre, que J'ai trouvé dans la Campine. 86. A. Ebeninum. Kirby. A. KUNZEI, Sch. Il se tient généralement sur les plantes légumi- neuses et particulièrement sur le lotus corniculatus. W est estival. 87. A. Platalea. Germ. Il préfère aussi les légumineuses. Je l’ai trouvé sur les trèfles dans la Campine et dans les Ardennes. Assez rare. 88. A. Ononis. Kirby. A. CINERASCENS, Germ. A. GLAUCINUM, Sch. Espèce qu'on trouve pendant tout l'été et même en automne, sur différentes espèces d'Ononis. 130 ANNALES 89. A. Ervli. Kirby. Espèce rare chez nous, vivant sur les plantes légu- mineuses, mais de préférence sur le lathyrus pratensis. 90. À. Loti. Kirby. A. MODESTUM, Germ. Espèce également rare chez nous, et vivant aussi sur les légumineuses, mais se trouvant surtout sur le lotus corniculatus, L., et sur le tetragonolobus siliquosus, Roth. 91. A. Filirostre. Kirby. A. MORIO, Germ. I se plaît dans les bruyères de la Campine, dans les endroits humides aux bords des marécages. 92. A. VWirens. Herbst. A. ÆNEOCEPHALUM, Gyll. A. MARCHI- CUM, Germ. Il habite dans les prairies auprès des ruisseaux et se prend aux environs de Bruxelles, Louvain, Gand, etc. 93. A. Punctigerum. Germ. A. SULCIFRONS, Kirby. Trouvé près de Bruxelles par M. Parys. 94. A. Spencei. Kirby. A. CYANEUM, Gyll. A. COLUMBINUM, Steph. A. FOVEOLATUM, Kirby. C’est encore une des espèces qui se tiennent de pré- férence sur les légumineuses; celle-ci, qui est rare, se tient surtout sur le vicia cracca, L. 95. 4. Æthiops. Herbst. A. MARCHICUM, Gyll. A. FLAVIPES, Var. V. Payk. Il se trouve aux environs de Bruxelles, Louvain, Mons, ete., où il vit sur la petite oseille (rumex aceto- sella, L.), et sur la vesce des buissons (vicia se- pium, L.). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 141 96. A. Vorax. Herbst. A. PALLICORNE, Sch. C'est ordinairement pendant l'été et sur différentes plantes légumineuses qu’on le trouve. Assez rare chez nous. 97. A. Pavidum. Germ. A. PLUMBEUM, Sch. À. CINERASCENS, Germ. Espèce assez rare, vivant ordinairement sur les diffé- rentes espèces d'Ononis. 98. A. Pisi. F. À. GRAVIDUM, OI. A. PUNCTIFRONS, Kirby. A. POSTICUM, Germ. Cet apion, qui vit sur tout notre territoire, se tient sur. les légumineuses, surtout sur les pisum et les lathyrus. 99. A. Sorbi. Herbst. On le trouve aux environs de Bruxelles, de Louvain, de Namur, etc., sur les poiriers, les sorbiers et autres arbres analogues. 100. A. Striatum. Marsh. A. PISI, Germ. C'est principalement sur le genêt commun (cytisus scoparius, L. ou sarothamnus vulgaris, Wim.), qu’on trouve cette espèce ; de plus elle vit sur les genista, les cytisus, les ononis et sur l’ulex europœus, L., sur lequel je l’ai trouvée à Forest. 101. A. Immune. Kirby. À. BETULÆ, Sch. Il n’a encore été trouvé que dans les Flandres, où 1l est rare. 102. A. Sedi. Germ. Espèce bien rare, trouvée aux environs de Namur et de Dinant. 13z ANNALES 103. A. Simum. Germ. Environs de Bruxelles, Mons, etc. Peu rare. 104. A. Humile. Germ. À. BREVIROSTRE, Gyll. Il a été trouvé très-rarement aux environs de Bruxelles. 105. A. Minimum. Herbst. A. VELOX, Kirby. A. FORAMINOSUM, Sch. C'est ordinairement en mai et juin qu’on prend cet apion sur les fleurs et les herbes dans les endroits arides. On le trouve de plus sur les saules, et princi- palement sur le salix viminalis, L. 106. A. Wiolaceum. Kirby. A. CYANEUM, OI. Cet apion est commun et vit sur un grand nombre de plantes dans les prairies et les bois de toute la Bel- gique. 107. A. Aterrimum. L. A. MARCHICUM, Herbst. A. VIOLACEUM, Gyll. Il a les mêmes habitudes que le précédent; il se tient principalement sur le teucrium scorodonia, L., et sur le rumex acetosa, L. 103. A. Affine. Kirby. Il vit aussi sur un grand nombre de plantes; on le trouve principalement en juin et juillet. G. RAMPHUS. Clarrv. 109. KR. Flavicornis. Clairv. R. PULICARIUS, Gyll. Ce très-petit insecte a assez de rapport avec les orchestes; comme eux, 1l a la faculté de sauter vive- DE LA SOCIÉTÈ@ENTOMOLOGIQUE BELGE. 183 ment. Il vit sur le peuplier, le bouleau, l’aubépine, ete., et a été trouvé dans le Brabant, le Hainaut et dans la province de Liége. —_ JG DEUXIÈME DIVISION. GONATOCÈRES. SECTION 1. — BRACHYRHYNQUES. CL ———. — TRIBU À. — BRACHYDÉÈRITES. G. THYLACITES. Germ. 110. TT. Pilosus. Fabr. T. LICINUS, Herbst. Il se tient le plus souvent dans les endroits sablon- neux, sous les pierres, et quelquefois dans la terre; il habite toutes nos provinces. G. CNEORHINUS. Sca. Les insectes appartenant à ce genre vivent aussi dans les endroits sablonneux et sous les pierres ou les mottes de terre. 111. €. Geminatus. Fabr. C. GLOBATUS, Latr. Espèce commune, qu'on prend souvent au pied des plantes ou des trones d'arbres. 184 ANNALES 112. €. Albicans. Sch. Cette espèce n'est certainement qu’une variété de la précédente ; elle se prend dans les mêmes conditions. 115. €. Exaratus. Marsh. Espèce plus rare que la précédente, vivant surtout dans la Campine et dans les Flandres. G. STROPHOSOMUS. Sca. Les espèces appartenant à ce genre ont des mœurs variées : les unes, comme celles des deux genres précé- dents, se tiennent dans les lieux sablonneux, sous les pierres ; les autres vivent sur les feuilles des végétaux, surtout sur les arbres. 114. S. Coryli. F.S. ILLABATUS, Sch. Cette espèce vit sur les arbres, principalement sur le noisetier et sur le chêne. 115. S. Obesus. Marsh. S. CORYLI, Sch. L'espèce et la variété sont l’une et l'autre assez répandues et vivent sur les mêmes arbres que la précé- dente. Var. Cervius, F. S. Truncaruzus, Latr. 116. S. Retusus. Marsh. S. OXYOPS, Sch. Ses habitudes sont les mêmes que celles des deux espèces précédentes ; toutes trois se trouvent sur toute l'étendue de notre territoire. L! 117. S. Faber. Herbst. S. PILOSELLUS, Gyll. S. LIMBATUS, OI. Celui-ci se tient dans les endroits sablonneux et sous les pierres; 1l vit principalement dans les bruyères. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 185 118. S. Hirtus. Sch. 119. S. Limbatus. F. S. LATERALIS, Payk. S. SUS, Steph. 120. S. Squamulatus. Herbst. 121. S. Hispidus. Redt. Ces quatre espèces, ainsi que la précédente, se plai- sent dans les terrains sablonneux, les bruyères et sous les pierres. Elles sont assez répandues. G. SCIAPHILUS. Schr. Les mœurs des Sciaphilus différent de celles des genres précédents ; ils se tiennent le plus souvent sur les herbes dans les lieux secs et élevés et sur la lisière des bois. 492. S. Muricatus. Fabr. 125. S. Hispidus. Redt. L'une et l’autre de ces espèces sont répandues par- tout. G. BRACHYDERES. ScA. Les Brachyderes se tiennent généralement sur les arbres dans les bois. Ils sont peu communs en Bel- gique. 124. B. Incanus. L. C'est sur les sapins qu'on le trouve le plus sou- vent, aux environs de Bruxelles, Louvain, Rure- monde, etc. 125. B. Lepidopterus. Sch. Celui-ci vit sur le bouleau et sur le chêne, tres-rare- ment sur le sapin. Fort rare. 156 ANNALES G. EUSOMUS. Germ. Les mœurs des Eusomus sont encore peu connues, on les trouve le plus ordinairement sur les plantes. 196. Æ. Ovulum. Ii]. C'est la seule espèce que nous ayons en Belgique; elle a été trouvée près de Bruxelles, Mons, Lou- vain, etc. G. TANIMECUS. Germ. @ 127. TT. Palliatus, F. T. GRAMINICOLA, OI. T. CANESCENS, Herbst. Commun partout, vivant habituellement sur les orties et sur quelques autres plantes. G. SITONES. Sci. Les Sitones se tiennent de préférence dans les en- droits secs, vivant sur les végétaux, ou au pied des plantes, et parfois sous les pierres. 128. S. Gressorius. F. Espèce rare, qui pourrait bien n'être qu'une variété de la suivante, qui a été trouvée près de Bruxelles. 129. S. Griseus. F. S. SUTURALIS, Herbst. S. SUTURA ALPBA, OI. On prend souvent cette espèce sur les végétaux, mais on la trouve aussi dans les sables au pied des plantes. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 187 150. S. Cambrieus. Steph. S. CRIBRICOLLIS et S. CONSTRIC- TUS, Sch. Sur les plantes aux environs de Bruxelles, Louvain, Gand, Mons, etc. 131. S. Kegensteinensis. Herbst. S. ULICIS et S. SPARTH, Steph. Cette espèce se plait dans les lieux arides, et vit sur le genêt (cytisus scoparius, Link.), sur l’ajonc (ulex europœus, L.), et sur les bruyères. 132. S. Tibialis. Herbst. Il se trouve dans les environs de Bruxelles et dans quelques autres localités. 155. S. Setosus. Redt. Rare; il n’a guère été trouvé que dans le Brabant et le Hainaut. 154. S. Brevicollis. Sch. 155. S. Ambiguns. Sch. o.S. LINEELLUS. Var. Gyll. Ces deux espèces sont peu répandues et ne se ren- contrent guère qu'accidentellement. 136. S. Crinitus. O1. Il vit sur plusieurs espèces de plantes et d'arbres aux bords des prairies humides ; il a été trouvé près de Bruxelles. Var. Lineeccus, GyIl. o° S. Linrarus. Var. Payk. 137. S. Sulcifrons. Thumb. S. TIBIALIS, Gyll. S. CAMPESTRIS, OI. Espèce commune dans toute la Belgique, vivant sur un grand nombre de plantes herbacées et sur les arbres. 188 ANNALES 138. S. Flavescens. Marsh. S. OCTOPUNCTATUS, Sch. S. CA- NINUS, Gyll. S. LINEATUS, F. Espèce peu répandue et rare. Trouvée aux environs de Hasselt. 439. S. Discoïdeus. Sch. Ce sitones est aussi fort rare, et a été pris dans les bruyères de la Campine. 140. S. Lineatus. L. S. CANINUS, F. Il est peu rare et se trouve sur les herbes et sur les arbres à la lisière des bois. LA 141. S. Elegans. Sch. S. LINEATUS. Var. Payk. Celui-ci a les mêmes habitudes que le précédent, et habite les environs de Bruxelles, Liége, Gand, etc. 1492. S. Fibiellus, Sch. Espèce rare, pour nous, trouvée aux environs de Bruxelles, Louvain, etc. 145. S. Hispidulus. F. S. CRINITUS, Herbst. S. TIBIALIS, OI. I se prend dans le Brabant, le Hainaut et les Flandres. G. SCYTHROPUS. Sch. 141. S. Mustela. Herbst. Cette espèce, seule du genre, que nous possédions en Belgique, se trouve surtout dans la Campine, les Ar- dennes et les Flandres, et y vit sur les pins. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 189 G. POLYDROSUS. Germ. Les Polydrosus vivent sur ur grand nombre d'arbres et d’autres végétaux; ils se tiennent de préférence dans les bois et sur leurs lisières. 145. P. Undatus. F.P. ALBOFASCIATUS, Herbst. Commun partout, sur le chêne, le coudrier, le bou- leau, etc. 146. P. Planifrons. Sch. P. ARGENTATUS, OI. 147. P. Impressifrons. Sch. P. SERICEUS, Germ. Ces Polydrosus, aiñsi que le précédent, sont assez fréquents; l’un et l’autre se tiennent de préférence sur le bouleau et le noisetier. 148. P. Flavipes. De Geer. P. OCHROPUS, I. Il vit habituellement sur les herbes dans les prairies aux bords des bois. 149. P. Corruseus. Germ. P. HERBEUS, Sch. Jolie petite espèce habitant tous nos bois, où on la trouve sur le noisetier, le chêne, le hêtre, etc. 150. P. Cervinus. L. P. IRIS, L. Espèce vivant dans les bois sur le bouleau et sur les bourgeons des chênes. Var. P. Macuzosus, Herbst. P. Grisro-æneus, De Geer. 151. P. Chrysomela. O1. PF. SERICEUS, Steph. Il se tient sur les plantes dans les endroits humides et aux bords des eaux. Assez rare. 190 ANNALES 152. P. Confluens. Steph. P. CHRYSOMELA, Sch. Plus rare que le précédent, et présentant les mêmes habitudes. 155. P. Micans. F. P. PYRI, Latr. Il vit le plus souvent sur les arbres fruitiers et autres arbres de la famille des rosacées. G. METALLITES. ScA. Les espèces de ce genre ont absolument les mêmes habitudes que les Polydrosus. 154. NE. Mollis. Germ. Il se trouve sur plusieurs espèces d'arbres, mais il donne la préférence aux conifères. 155. M. Marginatus. Steph. M. AMBIGUUS, Sch. M. FULVIPES, Germ. Celui-ci, habite aussi sur les conifères, mais on le trouve de plus sur le coudrier, le chène, le bouleau, ete. G. CHLOROPHANUS. Germ. 156. €. Viridis. L, Commun partout, il vit principalement sur les saules et les orties. Ordinairement de couleur verte avec les élytres bordées de jaune; il varie beaucoup pour la nuance, passant du jaune verdâtre au vert foncé. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 191 TRIBU 2. — CLÉONITES. G. CLEONUS. Sc. Les Cleonus se rencontrent le plus souvent marchant sur le sable ou dans les endroits secs et arides qu'ils préfèrent aux autres. Leurs mouvements sont lents et souvent ils se tiennent tmmobiles. On les trouve aussi sous les pierres et, de préférence, au pied des plantes et des arbres. 157. €. Marmoratus. F.C. TIGRINUS, Panz. C. DEALBATUS, L. Il se trouve principalement dans les lieux sablonneux des Flandres, de la Campine, du Hainaut, etc. Peu commun. 158. €. Nebulosus. L. C. CARINATUS, De Geer. Il se trouve dans les mêmes localités que le précédent où 1l est plus fréquent. 159. €. Turbatus. Sch. C. NEBULOSUS, OIL. C. GLAUCUS, Sch. Celui-ei est aussi un habitant des terrains secs et sablonneux, et est répandu sur tout notre territoire. 160. €. Obliquus. F. C. GLAUCUS, Panz. Espèce rare en Belgique, trouvée près de Rochefort, province de Namur. d 161. €. Ophthaimieus. Sch. C. DISTINCTES, F. C. POSTICUS, Germ. Espèce également fort rare pour nous, trouvée à Fléron près de Liége. 192 ANNALES 162. €. Exeoriatus. Sch. C'est à M. Parys qu'on doit la découverte de cette espèce en Belgique; il l’a trouvée dans la province de Liége. 163. €. Trisuleatus. Herbst. C. MADIDUS, OI. Ce Cleonus a été rencontré aux environs de Louvain et dans la Campine. Rare. 164. €. Alternans. OI. C. CÆSUS, Sch. C’est encore la Campine et les Ardennes qui nous fournissent ce Cleonus qui est assez rare. 465. €. Sulcirostris. L. C'est l'espèce la plus fréquente du genre; elle est répandue partout, et se prend souvent aux bords des chemins sur la Bardana (arctium lappa, L.) et sur les carduacées. G. BOTHYNODERES. Sch. 166. BB. Albidus. Sch. Il est assez rare dans notre pays, quoiqu'il se prenne à peu près partout. [l a les mêmes habitudes que les Cleonus avec lesquels il est réuni par plusieurs entomo- logistes. G. ALOPHUS. Sca. 167. Æ. Triguttatus. F. À. MELANOCARDIUS, Herbst. A. DE- SERTUS, Panz. Il se tient le plus souvent à terre, dans les chemins, sous les pierres et, quelquefois, dans les prairies ; il est assez commun partout. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 193 G. LIOPHLZÆUS. Germ. Les Liophlæus se tiennent tantôt sur la terre dans les endroits secs, et tantôt sur les végétaux. 168. L. Nubilus. F. L. TESSELATUS, OI. Il est répandu dans toute la Belgique, mais il est peu commun. 169. EL. Schmidtii, Sch. Celui-ci est rare, et a été trouvé près de Bruxelles, Louvain, Hasselt, ete. G. BARYNOTUS, Germ. Les espèces de ce genre se tiennent habituellement sousles pierres et d’autres abris, maiselles sortent le soir et font souvent beaucoup de mal en rongeant les feuilles des fèves, des haricots, des trèfles et d’autres plantes. 170. B. Obscurus. F. Espèce assez commune partout. 171. B. Mzærens. F.B. BOHEMANI Sch. Plus rare que l'espèce précédente, celle-ei a été prise à Bruxelles, Louvain, etc. G. TROPIPHORUS. Sc. Les Tropiphorus ont les mêmes habitudes que les Brachyderes ; comme eux, ils se tiennent sous les abris pendant le jour, pour en sortir le soir, et alors ronger les feuilles des plantes. = 1 15) EE 194 ANNALES 172. FT. Mercurialis. F. Il se cache pendant le jour au collet des plantes vers leurs racines; non-seulement, on le trouve sur la mer- curiale (mercurialis dioica), mais encore sur le tussi- lage (tussilago farfara, L.), et sur le pied de chat (antennaria dioica, Gœrtn). 173. "M. Carinatus. Mull. T. SUTURALIS, Gmel. Espèce très-rare, trouvée dans les provinces de Liége, Namur et Limbourg. G. MYNIOPS. Sc. 174. NE. Carinatus. L. Cette espèce, bien peu commune en Belgique, se plaît sous les pierres, dans les chemins et dans les lieux secs et arides. Elle a été trouvée dans la vallée de la Meuse, sur le versant méridional. G. LEPYRUS. Germ. Les Lepyrus se tiennent ordinairement sur les arbres et principalement sur les saules. 475. L. Colon. F. Il est répandu dans tout le pays, et se trouve surtout dans les oseraies, aux bords des rivières. 476. IL. BBinotatus. F. L. BIMACULATUS, OI. L. SEMI COLON, Herbst. L. DERASUS, Panz. Il se trouve dans les mêmes lieux que le précédent, mais 1l est beaucoup moins commun. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 195 G. TANYSPHYRUS. Sca. 177. "'. Lemnée. F. Cet insecte se tient sur les herbes auprès des eaux et sur les bords des marais, ou bien, il se cache dans les détritus. Répandu partout, il est peu commun. G. HYLOBIUS. Sca. Les Hylobius vivent principalement dans les sapi- nières où quelquefois ils causent de grands ravages. Les femelles déposent leurs œufs dans les crevasses de l'écorce, et les larves, s’enfonçant sous cette écorce auprès du collet de l'arbre, ou à la partie supérieure des racines, y creusent de larges galeries souvent funestes aux sapins. 178. HE. Pineti. Fabr. H. CONFUSUS, Payk. 4 Cet Hylobius est notre plus rare espèce; il a été trouvé près de Bruxelles et dans la Campine. 179. HS. Abietis. L. H. PINI, Marsh. Commun partout. 180. EE. Fatuus. Rossi. H. RUGICOLLIS, Mann. Il est plus rare que l’abietis et est aussi répandu partout. G. MOLYTES. Sch. Les espèces appartenant à ce genre se tiennent sous 196 ANNALES les pierres, dans les chemins, dans la terre et quelque- fois dans le gazon. 181. ME. Coronatus. Latr. M. GERMANUS, F. M. TEUTONUS, I. Espèce rare trouvée auprès de Bruxelles, Liége, Na- mur, etc. 182. MM. Germanus. L. M. FUSCOMACULATUS, F. Commun en Belgique, surtout dans les endroits humides. 183, M. Glabratus, F. M. DIRUS, OI. Il est beaucoup plus rare que les précédents et a été trouvé auprès de Bruxelles, Maestricht, Givet. G. LETOSOMUS. Kirby. Les Leiosomus se tiennent sur les herbes dans les prairies où ils paraissent donner la préférence à la re- noncule rampante (ranonculus repens. L.). 184. L. Ovatulus. Clairv. L. PUNCTATUS, Marsh. L. DEFLEXUS, Panz. Il a été trouvé dans toutes nos provinces. 485. L. Cribrum. Sch. Celui-ci est beaucoup plus rare que le précédent. Il se trouve aussi répandu dans toute la Belgique. G. PLINTHUS. Sc. Les espèces du genre Plinthus se plaisent dans les pays montagneux où on les trouve sous les pierres et autres abris. DE LA SOCIËÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 197 186. P. Porcatus. Germ. P. PORCULUS, F. Je l’ai trouvé une fois auprès de Maestricht. Très- rare. 187. P. Caliginosus. F. Il habite dans le Brabant, le Hainaut, les provinces de Namur et de Liége; il a aussi été trouvé près de Maestricht. Sa larve a été découverte par MM. Candèze et Chapuis, creusant des galeries sous l'écorce d’un pin abattu. G. PHYTONOMUS. Sc. Les Phytonomus se trouvent le plus souvent sur les plantes et quelquefois aussi sous les pierres et dans les chemins. Leurs larves vivent à ciel ouvert sur les feuilles qu'elles rongent ; elles se couvrent d’une couche d’une matière visqueuse et filent une coque légère pour y subir leur métamorphose. 188. P. Punctatus. F. Il n’est pas très-rare et vit dans toutes nos provinces dans les endroits arides et sablonneux. 189. P. Fasciculatus. Herbst. P. FASCICULOSUS, Gyll. P. DAUCI, OI. Espèce répandue partout. 190. P. Palumbarius. Germ. 491. P. Crinitus. Sch. 192. P. Elongatus. Payk. P. MUTABILIS, Germ. Ces trois espèces sont plus ou moins rares et ont été prises dans le Brabant, la Campine et le Hainaut. EE TT 198 ANNALES 195. P. Rumicis. F. La larve de ce Phytonomus vit surtout sur l’oseille (rumex acetosella. L.) et sur la renouée (polygonum aviculare). L'insecte parfait est commun. 194. P. Pollux. F. P. RUMICIS, OI. Celui-ci a les mêmes mœurs que le précédent, mais il est beaucoup plus rare. Il habite le Brabant, le Hai- naut, la Campine et les Flandres. 195. P. Suspiciosus. Herbst. P. MILES, Gyll. Il a été trouvé dans le Brabant et le Hainaut. 196. BP. Vieiæ. Gyll. Sa larve vit sur les Ombellifères aquatiques, tels que les sium latifolium et angustifolium. L. et sur le He- losciadium nodiflorum. Koch. Il est assez rare. 197. FP. Plantaginis. De Geer. Sa larve se développe sur les épis floraux des plan- tago major, media et lanceolata. L. Peu rare. 198. PP. KEurinus. F. Espèce assez peu fréquente dont les larves vivent aux dépens des luzernes (medicago sativa et fal- cata. L.). 199. P. Bipunetatus. Gyll. C’est surtout sur l’aune et les saules qu'on trouve cette espèce aux environs de Bruxelles, Louvain, Gand, etc. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 199 200. 4. VWariabilis. Herbst. Environs de Bruxelles, Louvain, Liége, Mons, etc. 201. P. Polygoni. F. P. FASCIATUS, De Geer. P. STRIATUS, Herbst. P. CINEREUS, OI. Espèce fort commune dont les larves vivent sur la spargoute (sperqula arvensis. L.), sur le mouron (stel- laria media. Smith), et sur le lychnis flos-cuculi. L. Quelques entomologistes anglais prétendent que ces larves font beaucoup de tort au dianthus barbatus. 202. RP. MEeles. F. P. TRIFOLII, Gyll. P. ROESELI, OI. C’est surtout dans la Campine et dans les Flandres que ce Phytonomus se trouve et où il est assez rare. 205. P. Posticus. Sch. Trouvé auprès de Bruxelles, Liége, Namur, etc. 904. BP. Constans. Sch. Trouvé également aux environs de Bruxelles, Lou- vain, dans la Campine, les Flandres et le Hainaut. 205. P. Nigrirostris. L. Il est commun et répandu partout dans les prairies et les campagnes, surtout sur les trèfles. Var. VariaBiuis. 9206. P. Borealis. Germ. Il n'est sans doute qu'une variété de l’espèce précé- dente, et vit souvent sur les saules. 200 ANNALES G. LIMOBIUS. Sci. 207. L. Dissimilis. Herbst. L. BOREALIS, Payk. Il vit sur les plantes basses, surtout sur les gera- nium. Bruxelles, Namur, Charleroi, etc. TRIBU S. — BYRSOPSITES. G. GRONOPS. Sch. 208. G. Lunatus. F. G. COSTATUS, Gyll. G. AMPUTATUS, OI. G. PERCUSSOR, Herbst. Ce Gronops, le seul que nous possédions en Bel- gique, se prend le plus souvent sous les pierres. Il est assez rare et a été trouvé dans les environs de Bruxelles, Louvain, Gand, Anvers, etc. TRIBU 4. — OTIORHYNOHITES. G. PHYLLOBIUS. Sch. Les phyllobius se tiennent sur les plantes et sur le feuillage des arbres. 209. P. Calearatus. F. P. PYRI, Steph. Il est commun partout et vit principalement sur les arbres, surtout sur l’aune, le bouleau et le noisetier dans les bois humides. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 201 210. P. Alneti. F. P. PYRI, Sch. P. ÆRUGINOSLUS, Latr. 211. P. Argentatus. L. 212. P. Atrovirens. Sch. 213. P. Maculicornis. Germ. Ces quatre espèces, plus ou moins répandues partout, vivent sur les mêmes arbres que le calcaratus, à l’ex- ception de l’alneti qui se trouve souvent sur les orties. 214. P. Oblongus. L. P. FLORICOLA, Herbst. Espèce fort commune qui se tient sur le bouleau, l’aune, le coudrier et de plus sur l’aubépine, le sor- bier (sorbus aucuparia. L.) et autres arbres analogues. 215. P. Mus. F. P. CINERASCENS, F. P. CANESCENS, Germ. Il se tient surtout sur les saules, les peupliers et l’aune. 9216. P. Sinuatus. F. Il vit indifféremment sur les arbres dans les bois et sur les herbes dans les prairies. Il est assez rare. 217. P. Pyri. L. P. VESPERTINUS, F. P. MALI, Gyll. Cette espèce se trouve souvent dans l'herbe et sur les gazons, mais elle vit aussi sur le poirier, le pom- mier, l’aubépine et le sorbier. 218. P. Pomonæ. OI. P. UNIFORMIS, Steph. Il a les mêmes habitudes que l'espèce précédente. 219. P. Uniformis. Marsh. P. PARVULUS, Gyll. P. FULVIPES, Payk. C'est surtout dans l'herbe et sur le gazon qu’on trouve cette espèce qui est commune. Elle vit également sur les ombellifères et sur le prunellier (prunus spinosa. L.). 202 ANNALES G. TRACHYPHLOEUS. Germ. Les insectes appartenant à ce genre aiment les en- droits secs et arides, ils se tiennent généralement sous les pierres, dans la terre et au pied des plantes. 220. TT. Scaber. L. T. SCABRICULUS, Payk. T. TESSELATUS, Marsh. T. VIVERRA, Herbst. 221. FT. Squamosus. Sch. 299. T. Scabriuseulus. L. Ô T. SETARIUS, Sch. T. SCABER, Sch. © T. ERINACEUS, Redt. T. DIGITALIS, Steph. 223. K'. Spinimanus. Germ. 224. "WF. Digitalis. Gyll. 225. T. Squamulatus. OI. T. ARISTATUS, Gyll. T. STIPULARIS, Germ. T. SABULOSUS, Redt. T. HISPIDUS, Steph. Toutes ces espèces plus ou moins fréquentes se pren- nent dans presque toutes nos provinces. G. OMIAS. Germ. Les Omias se tiennent le plus souvent sous les pier- res, dans les gazons et parfois au pied des arbres dans les feuiiles sèches et dans les détritus des végétaux. Nous avons en Belgique les espèces suivantes qui se prennent sur tout notre territoire et dont quelques- unes sont assez rares. 226. ®. Rotundatus. F. 0. OVATUS, OI. 297. ©. Hèuficolis. F. 298. ®. Hirsutulus. F. 0. SCABRICULUS, Herbst. 0. ECHINA- TUS, Payk. 229. ©. Brunnipes. OI. O0. PICEUS, Marsh. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 203 230. @. Mollicomus. Sch. 251. ©. Pellucidus. Sch. Var. Runzus. Chev. G. PERITELUS. Germ. 232. P. Griseus. OI. P. SPHÆROIDES, Germ. Cet insecte, le seul de ce genre que nous possédions, se trouve parfois sur les végétaux, d’autres fois, il se tient sous les pierres, dans les chemins ou dans la terre au pied des plantes. Il est assez rare. G. OTIORYNCHUS. Germ. Les espèces appartenant à ce genre nombreux, ont des mœurs très-différentes. Les unes se trouvent dans les endroits secs, sous les pierres, dans les chemins et dans les champs, se tenant presque immobiles ou mar- chant lentement; les autres vivent sur les plantes ou sur les feuilles des arbres. Les larves se développent en terre aux dépens des racines des végétaux. 235. @. Kuscipes. OI. 0. FAGL. Sch. Trouvé aux environs de Maestricht, de Liége, etc., on le trouve à terre ou sur les pins. 234. ©. Erythropus. Sch. Il est très-rare et se trouve principalement dans la Campine; il a les mêmes habitudes que le précédent. 255 ®.'K'enebricosus. Herbst. «. O0. ATER, Gyll. O0. PUNCTA- TUS, OI. 0. SCROBICULATUS, Sch. 6. 0. MORIO, Payk. 0. CLAVIPES, OI. | Il est également peu commun et a été pris dans le Brabant et les Flandres. 204 ANNALES 356. O. Armadillo. Rossi. O0. ORBICULARIS, OI. O0. SULPHU- RIFER, Herbst. Assez rare en Belgique, il se prend surtout sur le mélèze et sur les pins dans la Campine. 237. @. Scabripennis. Sch. 238. @. Scabrosus. Sch. Ces deux espèces peu répandues habitent la Cam- pine, les Flandres et les Ardennes. Elles aiment les lieux arides. 939. ©. Unicolor. Herbst. C'est surtout dans la Campine qu'il se trouve, le plus souvent 1l vit dans les bois de sapins. 240. ©. Gemmatus. F. Espèce très-rare découverte dans les environs de Liège. 241. ©. Nigritus. F. 0. ÆNEOPUNCTATUS, Gyll. 0. LUGUBRIS, Gmel. Peu répandu et aimant les terrains sablonneux. 242. ©. Atroapterus. De Geer. O. ATER, Steph. O0. ROTUNDA- TUS, Gmel. C’est dans les endroits sablonneux et arides qu'il se plait le mieux et surtout dans nos dunes. Il vit sur plusieurs plantes herbacées, entre autres sur les ceras- tium, et le plus souvent sur l’'ammophila arenaria dans les dunes et dans la Campine. + ©. Conspersus. Herbst. O0. CHRYSOSTICTUS, Sch. Espèce prise dans le Brabant, le Hainaut, les Flan- dres et la Campine. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 205 944. ©. Plclpes. F. 0. GRANULATUS, Herbst. 0. SEPTENTRIO- NALIS, Steph. C'est dans les Flandres et dans la Campine qu'il est le plus fréquent. On le trouve à terre ou sur les feuilles de pin dans les sapinières. 245. ©. Septentrionalis. Herbst. O0. SETOSUS, F. Il a à peu près les mêmes habitudes que le précédent, mais il est moins répandu. 246. ©. Porcatus. Herbst. 0. COSTATUS, F. SENEX, OI. Commun partout dans les endroits secs et arides et sur plusieurs espèces de plantes. 247. @. Rauceus. F. 0. ARENARIUS, Herbst. Espèce peu commune, vivant comme le précédent, trouvée aux environs de Bruxelles et de Maestricht. 248. ©. Ligneus. OI. 0. GALLICUS, Sch. 0. SCABRIDUS, Steph. Espèce également peu commune des environs de Bruxelles, Mons et dans la Campine, vivant dans les endroits sablonneux. 249. ©. Uncinatus. Germ. Il a été pris dans le Luxembourg et dans les Ar- dennes ; il est rare. 250. ©. Ligustici. L. C'est l'espèce la plus commune du genre, on la trouve ‘presque toujours à terre dans les lieux arides. 251. ©. Sulcatus. F.0. GRISEOPUNCTATUS, De Geer. O. SPRICE TUS, Gmel. Cet Otyorhynchus est encore un de ceux qui se 206 ANNALES prennent dans la Campine et dans les Flandres ; il vit aussi dans les Ardennes. 252. ©. Kraxäini. Germ. O0. FUNICULARIS, Sch. On le trouve de loin en loin dans les bois du Brabant sur les arbres. 255. ©. Hugifrons. Gyll. 0. AMBIGUUS, Sch. 0. SCABER, Steph. Schônherr lui-même l'indique dans la Belgique où je n'ai pu le rencontrer jusqu’à ce jour. 254. ®. Ovatus. L. 0. ROSÆ, De Geer. O0. RUFIPES, Scop. Espèce commune dans toutes nos provinces. Elle vit dans les bois et dans les haies sur les arbres. Var. Pasuunus. Panz. SECTION 2. — MÉCCRHYNQUES. MRIBU À. — ERIRMINITES. G. LIXUS. F. Les larves des espèces appartenant à ce genre se dé- veloppent dans l’intérieur des végétaux dont elles ron- gent la moelle. A l’état parfait, ces insectes vivent spresque toujours sur des plantes et rarement on les trouve cachés sous des pierres. Toutes nos espèces sont rares et peu répandues. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 207 255. L. Paraplectieus. L. L. PHELLANDRIL, De Geer. Cette espèce vit sur plusieurs ombellifères aquati- ques. Je l'ai trouvée sur les œnanthe phellandrium, Lam, et fistulosa. L., et sur les stum latifolium et an- gustifolium. L. 256. L. Furbatus. Sch. L. PARAPLE€TICUS, Panz. Espèce se trouvant également sur des ombellifères, soit aquatiques, soit terrestres, sur la ciguë (conium maculatum. L.), la ciguë d’eau (cicuta virosa. L.), sur l’angélique vulgaire (angelica sylvestris. L.), etc. 957. IL. Ascanii. L. Il a été trouvé auprès d’Ostende par M. Parys. 258. IL. Filiformis. L. L. BARDANÆ, Panz. Il vit sur les carduacées et le plus souvent sur les carduus nutans et crispus, L. et sur le cirsium lanceo- latum. Scop. 259. L. Bardanæ. F. L. CYLINDRICUS, Herbst. Malgré le nom que lui a donné Fabricius, c’est prin- cipalement sur les rumex hydrolopathum, Huds., et maximus, Schreb., que se tient le plus souvent cette espèce rare pour nous. G. LARINUS. Germ. Les Larinus ont les mêmes habitudes que les espèces du genre précédent, mais ils se tiennent plus spéciale- ment sur les fleurs des composées de la section des cy- narocéphales. Les individus en sont généralement rares en Belgique et peu répandus. 208 ANNALES 260. EL. Sturnus. Sch. L. JACEZÆ, Herbst. L. FRINGILLA, Gyll. Il a été pris auprès de Bruxelles, Namur, Gand. J'en ai trouvé auprès de cette dernière ville deux individus sur des fleurs d’artichaud. 261. IL. Jacezæ. F. Il vit ordinairement sur les fleurs des centaurées et particulièrement sur les centaurea nigra et jacea. L. C’est l’espèce la moins rare. 262. L. Planus. F. L. TERES, Herbst. On le trouve parfois sur les fleurs de chrysanthemum leucanthemum. L., et sur d’autres plantes analogues. 263. L. Carlinæ. O1. L. PLANUS, Steph. Celui-ci se trouve aussi sur les centaurées. Je ne crois pas qu'il ait été trouvé ailleurs que dans les Ardennes. G. RHINOCYLLUS. Germ. Ce genre, démembré du précédent, présente absolu- ment les mêmes mœurs. 264. R. Latirostris. L. R. MOROSUS, OI. R. THAUMATURGUS, Steph. Très-rare dans la Campine et les Flandres, vivant surtout sur les Carduacées. 265. KR. Olivieri. Sch. R. ODONTALGICUS, OI. Vivant aussi sur les Carduacées. Quoique indiqué en Belgique, je doute s’il s’y trouve. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 209 G. PISSODES. Germ. Les Pissodes se plaisent surtout sur les arbres de la famille des conifères; à l’état parfait on les prend sous les écorces de ces arbres ou dans leur feuillage. 266. P. Pini. L. P. ABIETIS, Retz. Commun partout. 267. P. Notatus. F. P. PINI, OI. P. BRUNNEUS, Panz. Également répandu partout. 268. P. Gyllenhalli. Sch. P. HERCYNLE, Gyll. Espèce très-rare, trouvée seulement dans la Campine. 269. P. Piniphilus. Herbst. Espèce particulièrement propre à la Campine et à la province d'Anvers. G. MAGDALINUS. Germ. (Tamnophilus Sch.). Les espèces formant ce genre déposent leurs œufs dans les crevasses des écorces d’arbres; les larves s’en- foncent plus tard dans la partie ligneuse; l’insecte parfait se tient sur les troncs, les branches et les feuilles des arbres. 270. IH. Violaceus. L. M. ASSIMILIS, Herbst. C’est sur les pins que cette espèce aime à se tenir de préférence. 271. M. Cerasi. L. M. ARMENIACÆ, F. M. PRUNE, O1. ©. M. BARBICORNIS, Steph. © M. RHINA, Gyll. Espèce peu rare, vivant principalement sur les 1% 210 ANNALES arbres fruitiers, surtout sur les cerisiers et les pruniers. 272. M. Phlegmaticus. Germ. 275. ME. Asphaltinus. Germ. Ces deux espèces sont peu répandues et assez rares. Elles ont été trouvées dans le Brabant, le Hainaut et les Flandres. : 274. M. Carbonarius. L.M. ATRAMENTARIUS, Germ. o' ATRA- TUS, Gyll. M. ATERRIMUS, Herbst. Espèce se prenant le plus souvent dans la Campine, où elle vit surles pins. 275. ME. Aterrimus. F. M. STYGIUS, Gyll. M. CERASI, OI. M. ATRAMENTARIUS, Marsh. C'est surtout sur l’orme que se tient cette espèce qui se retrouve dans toutes nos provinces. 276. M. Barbicornis. Latr. M. RHINA. Var. o' Gyll. M. TRIFO- VEOLATUS, 9, Gyll. Rare; trouvé dans le Brabant et dans le Hainaut. 277. ME. Pruni. L. M. ERYTHROCERUS, Herbst. Assez commun et vivant sur les arbres fruitiers dans toute la Belgique. 278. ME. Flavicornis. Sch. Cette espèce est bien rare, et n’a guère encore été trouvée que dans le Brabant. G. DORITOMUS. Germ. C’est surtout sur les peupliers et sur les saules que DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. aft les insectes de ce genre se trouvent. À l'état de larves, ils vivent aux dépens des chatons de ces mêmes arbres. 279. D. Vorax. F. D. CURSOR, Payk. Répandu partout et assez commun. 280. D. Macropus. Redt. D. VORAX, Var. ;. Sch. Je le considère comme une simple variété du précé- dent, seulement 1l est beaucoup plus rare. 281. D. Variegatus. Sch. 282. I. Tremulæ. Payk. D. TÆNIATUS, Herbst. 283. D. Aflinis. Payk. D. TREMULÆ, Var. B. Payk. 284. D. Validirostris. Sch. 285. D. T'æniatus. F. 286. D. Flavipes. Panz. D. MAJALIS, Var. £. Sch. 987. D. Salicinus. Gyll. D. AFFINIS, Var. PYGMÆUS, Payk. 288. ID. Mæstus. Bach. 289. D. TFenuirostris. Sch. 290. D. Majalis. Payk. 291. D. Pectoralis. Panz. D. ARCUATUS, Latr. D. MELANOPHI- THALMUS, Payk. D. MAJALIS, Steph. 292. D. Nebulosus. Sch. ° 293. D. Tortrix. L. D. ARCUATUS, Steph. D. FULVUS, De Geer. 294. D. Kilirostris. Sch. 295. D. Dorsalis. F. Toutes ces espèces ont les mêmes habitudes, sont plus ou moins répandues et se retrouvent dans presque toute la Belgique. G. ERIRHINUS. Germ. Les espèces de ce genre se tiennent le plus souvent 212 ANNALES sur les plantes des marais, et leurs larves vivent à l’in- térieur de ces mêmes plantes. 296. E. Festueæ. llerbst. Espèce assez rare, dont les larves se développent à l'intérieur des tiges du scirpus palustris. On la prend souvent sur les carex. 297. E. Nereis. Payk. E. TYPHÆ, Ahr. E. ARUNDINETE, Payk. Trouvé dans le Brabant, le Hainaut et le Limbourg. 298. E. Scirrhosus. Sch. E. NEREÏTS, & Gyll. Trouvé aussi dans le Brabant, le Hainaut, la Cam- pine et les Flandres. Peu commun. G. NOTARIS. Germ. Les Notaris se tiennent tantôt sur les plantes maré- cageuses, comme les espèces du genre précédent, tantôt ils vivent dans les herbes aux bords des eaux. 299. N. Bimaculatus. F. Espèce locale,s trouvée près d'Anvers et dans les Flandres. 300. N. Scirpi. F. N. RHAMNI, Herbst. Il se trouve le plus souvent dans les prairies humides près des eaux. Il est peu répandu. 501. N. Acridulus. L. N. PUNCTUM, F. Ainsi que les autres espèces de ce genre, il se tient sur les plantes dans les endroits humides, mais il donne la préférence aux plantes appartenant à la famille des crucifères. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 2135 502. N. Æthiops. F. 503. N. Enfirmus. Herbst. Ces deux dernières espèces sont très-rares. Jai pris la dernière près de Hasselt. G. GRYPIDIUS. Sc. Les Grypidius se tiennent également sur les plantes aux bords des marais et dans les lieux humides. 304. G. Equiseti. F. G. GIBBOSUS, OI. Espèce commune se trouvant particulièrement sur les prêles (equisetum). 505. G&. Brunnirostris. F. G. OBLITERATUS, Herbst. Beaucoup plus rare que le précédent, c’est principa- lement dans le Brabant et le Hainaut qu'il se trouve. G. HYDRONOMUS. Sc. 506. BH. Alismatis. Marsh. H. GLABRIROSTRIS, Herbst. Cette espèce, composant seule le genre, est rare en Belgique. Elle se tient sur les plantes aquatiques et principalement sur le plantain d’eau (alisma plantago, L:): BRACHONIX. ScA. 507. B&. Indigena. Herbst. B. MALVÆ, Herbst. B. PINETE, Payk. Cet insecte, également seule espèce du genre, est aussi très-rare chez nous. C’est surtout dans la Cam- pine sur les pins qu’on le trouve. Sa larve ronge l’inté- rieur des feuilles de ces arbres. 214 ANNALES G. ANTHONOMUS. Germ. Les larves des Anthonomus se développent, les unes dans les bourgeons floraux et dans les fleurs, les autres dans les noyaux les plus durs des arbres fruitiers. L'insecte à l'état parfait se tient sur le feuillage des arbres ou sur les fleurs. 308. A. Ulmi. De Geer. A. PEDICULARIUS, Germ. A. AVARUS, Latr. À. DRUPARUM, Steph. Il vit presque toujours sur l’orme (ulmus campestris, L.), dans les haies et les buissons. 309. A. Pedicularius. L. A. ULMI. Var. ;. Sch. A. POMONÆ, Germ. A. POMORUM, Steph. C'est surtout sur l'aubépine, les pommiers, les sor- biers, etc., qu'on le trouve. 310. A. Pomorum. L. A. PYRI, Lyon. Il se tient sur les mêmes arbres que le précédent, mais plus particulièrement sur les pommiers. Ses larves peuvent faire tort à ces arbres, en rongeant les bour- geons floraux et les fleurs. L 311. A. Spilotus. Redt. Cette espèce se tient aussi sur les arbres fruitiers et attaque également les bourgeons. Elle est rare et a été trouvée près de Bruxelles. 512. A. Varians. Payk. Cette espèce vit dans les bois: le plus souvent on la trouve sur les sapins. DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 215 313. A. Sorbi. Germ. Espèce très-rare, vivant sur les arbres de la famille des rosacées, section des pomacées, mais plus par- ticulièrement sur les sorbiers. Environs de Namur, Liége, etc. 3514. A. Rubi. Herbst. C'est plus particulièrement sur les ronces, et quel- quefois sur les rosiers qu’on le trouve. Il n’est pas rare. 315. À. Druparum. Herbst. A. TESSELATUS, Fourc. Les larves de cette espèce vivent surtout aux dépens des noyaux de nos arbres fruitiers. A l’état parfait, cet insecte vit sur ces mêmes arbres, mais il semble donner la préférence au pêcher. BALANINUS. Germ. Les larves des insectes de ce genre se développent dans les fruits de plusieurs sortes d'arbres, qu’elles per- cent ensuite pour se métamorphoser dans la terre. L’insecte à l’état parfait se tient sur le feuillage des arbres. 516. BB. Glandium. Marsh. B. VENOSUS, Germ. B. NUBIFER, Stev. Les larves vivent dans les glands. L’insecte est assez rare. 317. BB. Nueum. L. B. GULOSUS, Germ. Espèce commune partout, dont les larves détruisent l'intérieur des noisettes. 216 ANNALES 318. BB. Turbatus. Sch. B. NUCUM, Germ. Ainsi que la première espèce, c’est aussi dans l’inté- rieur du gland que vit sa larve. 319. BB. Cerasorum. Herbst. B. BETULZÆ, Steph. Il est assez généralement répandu partout; sa larve se développe surtout dans les noyaux du prunellier (prunus spinosa, L.).A l’état parfait, on le prend quel- quefois sur le bouleau et sur l’aune. 320. BB. Willosus. Ilerbst. B. ESURIENS, F. B. CERASORUM, OI. C'est aussi dans les noyaux des arbres fruitiers que sa larve se développe. Il habite toute la Belgique. 321. BR. Rubidus, Sch. B. UNDULATUS, Herbst. Il a les mêmes mœurs que le précédent et habite aussi toutes nos provinces. 522. BB. Crux. F.B. SALICIS, Panz. Les larves de ce balaninus, ainsi que celles du sui- vant, prennent leur développement dans les galles ou excroissances venant sur les feuilles des arbres, et plus particulièrement dans celles des saules. Il vit dans toutes nos provinces. 325. BB. Irassicæ. F. B. SALICIS, Gyll. B. MACROPUS, OI. 324. Re. Pyrrhoceras. Marsh. B. SALICIS, Var. Gyll. Ces deux balaninus se trouvent également dans toutes nos provinces et sont assez communs. G. CORYSSOMERUS. Sc. 325. €. Capueinus. Beck. Les mœurs de cette espèce, unique du genre, sont DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 217 encore peu connues; on la prenddans ‘les ‘prairies humides du Brabant et du Hainaut, où elle est extré- mement rare. G. AMALUS. Sch. 326. A. Scortillum. Herbst. A. AGRICOLA, Payk. A. RUBICUN- DUS, Panz. _ Cette espèce, également unique du genre, vit aussi dans les prairies humides, où elle est aussi rare que la précédente. G. LIGNYODES. Sc. 527. L. Enucleator. Panz. L. BICOLOR, Germ. Cette espèce, la seule représentant ce genre en Eu- rope, se tient ordinairement sur les murs.ou sur les rochers exposés au soleil. Elle se prend aussi sous les écorces. Je l’ai prise près de Maestricht, sur la mon- tagne Saint-Pierre. G. ELLESCHUS. ScA. Les Elleschus se tiennent ordinairement sur les saules et les peupliers. Nos deux espèces sont l’une et l’autre fort rares. 528. E. Scanicus. Panz. E. RUBICUNDUS, Herbst. E. PALLIDE- SIGNATUS, Sch. Il a été trouvé dans la Campine et le Brabant; 1l se tient souvent dans les chatons du tremble (populus tre- mula, L). 218 ANNALES 329. E. Bipunetatus. L, E. UNIFUNCTATUS, O1. Il est plus rare encore que le premier et a été aussi trouvé dans la Campine. Il vit dans les chatons des saules. G. TYCHIUS. Germ. Les Tychius se tiennent habituellement sur les plantes herbacées et sous la mousse. Ils aiment les en- droits un peu humides. 390. TT. Quinquepunetatus. L. T. QUINQUENOTATUS, Marsh. Assez commun et vivant dans toute la Belgique, sou- vent sur l’orobus tuberosus, L. 351. TT. Venustus. F. T. PARARELLUS, O1. 352. W'. Squamulatus. Sch. 353. T. Schneïideri. Herbst. 554. TT. Tomentosus. Herbst. T. PICIROSTRIS, Gyll. T. STE- PHENSI, Sch. Ces quatre espèces, plus ou moins répandues, habi- tent dans toute la Belgique. 359. T. Junceus. Reich. Cette espèce, fort rare, se tient sur les melilots, sui- vant M. Rosenhauer, et particulièrement sur le meli- lotus leucantha, Koch. 356. T. Meliloti. Steph. Il parait qu'il vit aussi sur les melilots et peut-être sur les trigonelles. [lest également rare et a été trouvé auprès de Bruxelles et de Charleroy. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 219 357. TT. Sparsutus. O1. 338. T'. Hæmatocephalus. Sch. 339. TT. Squamosus. Sch. 540. W. Lineatulus. Sch. 541. T. Variegatus. Sch. Toutes ces espèces ne présentent rien de particulier et se trouvent plus ou moins rarement partout. G. MICCOTROGUS. Sch. 342. M. Picirostris. M. CINERASCENS , Gyll. M. FUSCIROS- TRIS, Payk. C’est la seule espèce de ce genre que nous possédions, encore est-elle très-rare ; ses mœurs sont les mêmes que celles des Tychius. G. SMYCRONIX. Sch. 343. S. Variegatus. Sch. Genre peu nombreux, à mœurs à peu près inconnues. Quoique indiquée en Belgique, l'espèce dont il est ici question y est pour moi bien douteuse. G. ACALYPTUS. Sch. 344. A. Carpini. Herbst. Les Acalyptus vivent ordinairement sur les saules. J'ai trouvé l'espèce et la variété aux environs de Has- selt, de Ruremonde, etc. Var. À. Sericeus. Sch. 345. A. KRufipennis. Sch. Celui-ci a été trouvé auprès d'Ostende et auprès d’An- vers. 220 Ÿ ANNALES G. SIBYNES. Sch. Ces insectes se tiennent sur les plantes herbacées, mais parfois on les trouve au pied de ces mêmes plantes et quelquefois dans les sables. Ils sont peu communs chez nous. 546. S. Canus. Herbst. Il a été trouvé aux environs de Bruxelles, Louvain, Mons, etc. 347. S. Viscariæ. L. S. AJUGÆ, Herbst. Il se tient sur plusieurs espèces de plantes, mais principalement sur les {ychnis et les silene, dans les champs. 348. S. Tibiellus. Sch. 349. S. Phaleratus. Sch. 550. S. Primitus. Herbst. S. SIGNATUS, Gyll. Ces trois dernières espèces sont indiquées dans notre pays par quelques entomologistes; pour moi, je n’ai pas encore pu les y découvrir. G. PHYTOBIUS. Sca. C'est généralement aux bords des eaux, sur les plantes ou à leur pied dans le sable, que se tiennent les Phytobius; leurs larves vivent en plein air sur les feuilles, enveloppées dans une couche visqueuse sécrétée par une glande mamelonnaire située au segment terminal de l'abdomen. Leur métamorphose a lieu dans une pe- tite coque. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 221 LA 551. P. Comari. Herbst. C'est sur le comarum palustre, L., que vit le plus souvent cette espèce, trouvée dans les Flandres, la pro- vince d'Anvers, la Campine et le Brabant. 552. P. Quadritubereulatus. F. P. QUADRICORNIS, Payk. P. QUADRIDENTATUS, Steph. Il est moins rare que le précédent ; on le trouve assez souvent sur l’armoise (artemisia vulgaris, L.). 305. P. Quadrinodosus. Gyll. P. MUCRONULATUS, Germ. Cette espèce semble préférer les endroits sablonneux et arides, en opposition avec les habitudes des insectes de ce genre. 354. P. Notula. Sch. 555. P. Canaliculatus. Sch. 356. P. Quadricornis. Gmel. P. QUADRITUBERCULATUS. Var. Herbst. Ces trois espèces sont assez rares et ne présentent rien de particulier. G. LITODACTYLUS. Red. Les insectes appartenant à ce genre vivent sur les plantes aquatiques et aux bords des eaux. 557. IL. Velatus: Beck. L. MYRIOPHYLLI, Steph. Espèce assez rare, vivant ordinairement sur les my- rophyllum spicatum et verticillatum, L. 558. L. Leucogaster. Marsh. L. MYRIOPHYLLI, Gyll. Il vit sur les mêmes plantes et est également rare. 222 ANNALES G. ANOPLUS. Schup. Genre composé des deux petites espèces suivantes, vivant habituellement sur les aunes et les bouleaux et, | quoique peu communes, se retrouvant dans toutes nos | provinces. | 599. A. Plantaris. Næz. À. ARMENIACÆ, F. A. BREVIS, Marsh. 560. A. Roboris. Suff. G. ORCHESTES. JUL. Les espèces appartenant à ce genre se tiennent géné- ralement sur les arbres. 361. O. Quercus. L. 0. VIMINALIS, F. 0. SALTATOR, Fourc. O. ALNI, Herbst. Espèce peu rare, vivant sur le chêne, les saules, l’aune, etc. 362. ©. Scutellaris. F. 0. RUFUS, Sch. O0. ALNI, Var. B. Payk. Répandu partout, vivant sur les saules, l’aune, le bouleau et le hêtre. 563. ®. Carnifex. Germ. 0. VIMINALIS, Sch. 364. ©. Rufus. OI. 0. HÆMATICUS, Germ. L'une et l'autre de ces deux espèces ont les mêmes mœurs que celles qui précèdent; seulement, elles sont plus rares. 565. ©. Alni. L. Assez commun partout, vivant sur les saules, l’orme, mais plus particulièrement sur l’aune. BE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 295 566. ©. Elicis. F. 0. PILOSUS, Herbst. Peu commun, vivant presque toujours sur le chêne. _ 367. @. Pubescens. Stev. 0. PILOSUS, Gyll. O0. CALCAR, Var. Payk. Se tenant le plus souvent dans les lieux humides sur le bouleau. Il n’est pas très-rare. 368. ©. Fagi. L. O0. FRAGARLÆ, F. 0. CALCAR, OI. Il se prend dans la forêt de Soigne, ordinairement sur le hêtre et quelquefois sur le chêne. 369. ©. Pratensis. Germ. 5170. ©. Iota. F. 0. ROSÆ, Herbst. L'un et l’autre vivent sur plusieurs espèces d'arbres dans les endroits humides, aux bords des prairies et particulièrement sur l’aune, le bouleau et les saules. 371. ©. Populi. F. O. FAGI, Payk. Celui-ci se tient sur les peupliers et sur les saules, mais 1l semble préférer le salix pentendra, L. Il est peu fréquent. 312. ©. Signifer. Creutz. O0. SALICIS, F. O0. HORTORUM, OL. O. AVELLANZÆ, Steph. Assez répandu; il vit également sur les saules et sur les peupliers. 573. ©. Rusci. Herbst. 0. BIFASCIATUS, Gyll. 0. SALICIS, Sch. 0. DECORATUS, Steph. Peu commun et vivant particulièrement sur le bou- leau. 224 ANNALES 574. ©. Erythropus. Germ. Ses mœurs ne diffèrent guère de celles des autres Orchestes, mais il est bien rare chez nous. G. TACHYERGES. Sch. Les Tachyerges ont absolument les mêmes habi- tudes que les Orchestes, dont ils diffèrent par leurs funicules munis de sept articles et par l'absence de la faculté de sauter. Ils se trouvent aussi sur les mêmes arbres, mais ils recherchent les saules de préférence. 375. T. Salicis. L. T. BIFASCIATUS, F.T. SCRUTATOR, Herbst. 376. TT. Decoratus. Germ. T. SALICIS, Beck. 577. TT. Ruftarsis. Germ. 318. T. Stigma. Germ. T. IOTA, Gyll. 319. TT. Saliceti. F. T. FOLIORUM, Mull. Toutes ces espèces sont plus ou moins répandues en Belgique. G. STYPHLUS. Sc. 380. S. Unguicularis. Aubé. Les espèces du genre Styphlus sont rares partout, et leurs mœurs sont encore presque ignorées. Quoique l’'Unguicularis ait été signalé en Belgique, je doute en- core qu'il y existe. G. ORTOCHOETES. Germ. 381. ©. Setiger. Germ. Espèce très-rare, dont les mœurs sont aussi presque DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 225 aussi presqueinconnues. C'est sur leclematis vitalba,L., -qu'on doit la rechercher. G. TRACHODES. Germ. 382. T. Hispidus. L. T, SQUAMIFER, Gyll. Espèce également très-rare, vivant dans les bois sur les écorces du bouleau ou sur des branchages abattus ; elle a été trouvée auprès de Bruxelles. G. MYORHINUS. Sc. 385. M. Albolineatus. F. M. COMPLICATUS, Germ. Insecte également très-rare, à mœurs presque incon- nues, que J'ai trouvé une fois près de Ruremonde, dans un bois, à Sainte-Odilienberg. TRIBU 2. — CRYPTORMYNCMHITES. G. BARIDIUS. Sch. Les larves des Baridius vivent dans l’intérieur des plantes, vers leur collet, et même dans les racines. A ‘état parfait, l’insecte vit sur les végétaux ou à leur pied dans la terre. 384. I. Nitens. F. B. TIMIDUS, OI. Assez répandu, se tenant sur les plantes et les buis- sons au bord des prairies. 15 226 ANNALES 585. B.‘Artemisiæ. Herbst. Il se tient dans les endroits arides, aux bords des chemins ou des champs, le plus ordinairement sur l’ar- moise (artemisia vulgaris, L.). 386. B. Picinus. Germ. B. ARTEMISIÆ, Steph. B. NITENS, Herbst. Celui-ci vit sur les choux, sur les colzas et les mou- tardes (sinapis). Il est assez rare. 387. BB. Cuprirostris. F. B. VIRENS, OI. 388. BB. Chlorizans. Mull. B. CHLORIS, OI. Ainsi que l'espèce précédente, celles-ci se tiennent aussi sur les choux et autres crucifères. 389. BB. Chloris. F. C'est principalement sur les eolzas que vit cette es- pèce, assez rapprochée de celle qui précède; elle y fait quelquefois d'assez grands ravages. 390. BB. Lepidii. Germ. C'est aussi sur les crucifères qu’on prend le plus sou- vent cette espèce, qui est peu commune. 391. B.'T. Album. L. B. ATRIPLICIS, OI. Ce Baridius préfère les lieux humides, où il se tient sur les herbes. Il est commun partout. 592. B. Punctatus. Germ. B. PICIROSTRIS, Marsh. Il vit dans les mêmes conditions que le précédent, mais il est beaucoup moins répandu. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. t© ts EU G. CRYPTORHYNCHUS. J{L. 593. €. Lapathi. L. Il est assez commun partout, mais principalement dans les oseraies sur les bords de la Meuse et des autres rivières. Il vit sur les saules, les peupliers, l’aune et aussi sur plusieurs espèces de rumex. Li G. ACALLES. Sch. Les Acalles se tiennent ordinairement dans la terre au pied des plantes, ou dans la mousse au pied des ar- bres, et semblent préférer le chêne. 394. A. Hypocrita. Sch. Très-rare, pris auprès de Ruremonde et auprès de Bruxelles. 395. A. Camelus. F. 396. A. Ptinoïdes. Marsh. A. NOCTURNUS. Sch. 597. À. Furbatus. Sch. Ces trois dernières espèces plus ou moins rares sont assez généralement répandues sur tout notre territoire. G. MONONYCHUS. Germ. 398. M. Pseudacori. F. Les larves de cet insecte se développent, suivant M. Westwood, dans les graines de l'iris des eaux (eris pseudacorus, L.). À l’état parfait, il vit le plus souvent sur les fleurs de la même plante. 228 ANNALES G. COELIODES. Sch. Les espèces de ce genre se tiennent habituellement sur les plantes et sur les arbres. 399. €. Quercus. F. C. PALLENS, Marsh. Espèce peu rare, vivant sur le chène. 400. €. Ruber. Marsh. C. QUERCUS, O1. Vivant aussi sur le chêne. 401. €. Rubicundus. Payk. Celui-c1 se prend surtout sur le bouleau; il est peu commun. 402. €. Epilobii. Payk. Espèce vivant sur plusieurs plantes dans les endroits humides, mais se tenant surtout sur les épilobium et sur la salicaire (lithrum salicaria, L.). 403. C.'Guttula. F. Vivant également sur les végétaux, il se trouve ce- pendant assez souvent sur les pierres et les murailles exposées au soleil. 404. €. Fuliginosus. Marsh. C. GUTTULA, Var. Gyll. C. CAR- DUEL, Herbst. Il a les mêmes habitudes que le précédent, mais il est très-rare. 405. ©. Subrufus. Ilerbst. C. CINCTUS, Rossi. Il se tient sur les buissons, dans les haies et les hal- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 299 liers ; 1l est généralement répandu dans tout le pays. 406. €. Didymus. L. C. URTICARIUS, Clairv. C. VIDUUS, Panz. C. TRIPUNCTATUS, Fourc. C'est surtout sur les orties que cette espèce, qui est assez commune, se tient le plus souvent; je l'ai aussi trouvée sur le houblon. 407. €. Lamñ. Herbst. Celle-ci se tient aussi sur les orties, mais de plus on la prend sur le lamium album, L., et sur le galeopdolon luteum, Huds. | 408. €. Geranii. Payk. Rare; pris près de Namur, Liége et Charleroy. 409. €. ÆExiguus. O1. La mercuriale (mercurialis annua, L.) est la plante préférée par ce Cœliodes. G. OROBITIS. Germ. 410. ©. Cyaneus. L. 0. GLOBOSUS, F. Cette seule espèce que renferme ce genre, se tient dans les herbes ou sous la mousse sur les troncs des arbres. M. James Hardy dit avoir plusieurs fois trouvé l’insecte avec sa larve renfermé dans le péricarpe du viola canina, L. Peu commun. G. RHYTIDOSOMUS. Sc. 411. EH. Globulus. Herbst. Espèce rare, prise auprès de Bruxelles, vivant le plus 230 ANNALES souvent sur le tremble (populus tremula, L.), dans les lieux ombragés des bois. G. CEUTORHYNCHUS. Sc. Les espèces appartenant à ce genre nombreux vivent ordinairement sur les fleurs et sur les feuilles des végé- taux. : 412. €. Floralis. Payk. C. TYPHÆ, Herbst. Cette espèce et la suivante ont été détachées du genre ceutorhynchus, dont elles diffèrent par le nombre des articles du funicule, pour former le genre nouveau, nommé Ceutorhynchidius par M. 3. Du Val. Celle-ci se tient ordinairement sur les fleurs. 413. €. Depressicollis. Sch. Espèce assez rare chez nous, vivant sur les crucifères dans les endroits humides, surtout sur le cresson (nas- turtium officinale, Br.). 414. €. Macula Alba. Herbst. C. CARDUI, OI. Assez peu commun dans les campagnes ; il se tient le plus souvent sur le pavot rouge (papaver rheas, L.). 415. €. Suturalis. F. Il se prend aussi dans les champs et les prairies, sou- vent sur les borraginées. 416. €. Alboscutellatus. Sch. Assez rare et vivant sur plusieurs plantes dans les champs arides. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 231 417. €. Syrites. Germ. C. AFFINIS, Panz. C. OBSTRICTUS, Steph. Ses habitudes sont assez semblables à celles du pré- cédent; je l’ai trouvé sur le sisymbrium officinale. 418. €. Assimilis. Payk. C. OBSTRICTUS, Marsh. C. ALAUDA, Herbst. C'est sur les plantes crucifères, surtout sur les sisymbrium et les erysimum, que cetteespèce se trouve. 419. €. Austerus. Sch. 420. €. Hepatieus. Sch. Ces deux espèces, peu communes, sont plus particu- lièrement propres à la Campine et aux Ardennes. 421. C. Erysimi. F. C. CHLOROPTERUS, Steph. C'est habituellement sur les crucifères que vit cette espèce, mais elle semble préférer l’erysimum offici- nale, L. 422. €. Contractus. Marsh. Il vit sur les plantes et sur les graminées, dans les prairies, et n'est rare nulle part. 425. €. Atratulus. Sch. Il se tient dans les champs et dans les prairies, où il vit sur un grand nombre de plantes. 424. €. Setosus. Sch. Très-rare; pris sur des plantes ombellifères dans les prairies humides. 425. €. Cochleariæ. Gyll. Il habite souvent le bord des eaux, sur des plantes crucifères. 232 ANNALES 426. €. Apicalis. Gyll. C. ANALIS, Panz. C. TERMINATUS, Herbst. Cette espèce vit ordinairement sur les ombellifères aquatiques et le plus souvent sur la grande berle (sium latifolium, L.). Assez rare. 427. €. Pumilio. Gyll. Cette espèce se tient presque toujours dans les lieux arides et sablonneux, sur les plantes dans les bruyères de la Campine et des Ardennes. Assez rare. 428. €. Pulvinatus. Gyll. 429. €. Constrictus. Marsh. 450. €. Convexicollis. Sch. 451. €. Pyrrhorhynechus. Marsh. C. ERYTHRORYNCHUS, Sch. 452. €. Achilleæ. Sch. Toutes ces espèces plus ou moins communes n'’of- frent rien de saillant ; elles vivent sur plusieurs espèces de végétaux et ne semblent pas en préférer aucune. 435. €. Ericæ. Gyll. Il n’est pas très-rare dans nos bruyères et vit égale- ment sur les fleurs des erica cinerea, tetralix, L. et du calluna erica. De. 434. €. ÆEchii. F. C. GLYPHICUS, Schal. C’est sur les borraginées que vit cette espèce et sur- tout sur l'Echium vulgare, L. et sur le Lycopsis arven- sis, L. 455. €. Viduatus. Gyll. Espèce assez rare vivant dans les prairies sur plu- sieurs espèces de plantes. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 233 456. €. Raphani. . Celle-ci est encore une espèce particulièrement pro- pre aux crucifères, se tenant cependant sur d’autres plantes. 4517. €. Borraginis. F. Cette espèce se trouve le plus souvent sur les plantes crucifères, sur le nasturtium ofjicinale, le cochlearia armoracia, L., les choux, etc. 458. €. Crucifer. OI. C. TRIMACULATUS, Gyll. C. CRUCIGER, Herbst. C. QUADRIVACULATUS, Germ. Espèce vivant sur plusieurs sortes de plantes, sur l'echium vulgare, le lycopsis arvensis, le verbascum thapsus, L., etc. 439. €. Litura. F. C. CRUCIGER, Var. Herbst. C. OVALIS, Marsh. Celle-ci habite ordinairement sur les carduacées, surtout sur les carduus nutans, crispus, L., sur les cir- sium lanceolatum et palustre, Scop. On la trouve aussi parfois sur d’autres plantes. 440. €. Trimaculatus. F. C. LITURA, Stepb. Espèce peu commune vivant principalement sur les orties. 441. €. Albosignatus. Sch. Espèce assez rare trouvée auprès de Bruxelles sur la bourse à pasteur (capsella bursa pastoris, DC.). 442. €. Asperifoliarum. Gyll. C. CONGENER, Germ. Peu rare, vivant sur les borraginées et particulière- ment sur la cynoglosse (cynoglossum ofjicinale, L.) et sur les anchusa. 234 ANNALES 443. €. Urticæ. Sch. 444. €. Sahlbergii. Sch. C. LAMIL, Sahl. L'un et l’autre de ces Ceutorhynchus se tiennent sur les orties, sur les lamium et sur le galeopdolon luteum. 445. €. Chrysanthemi. Gyll. C. RUGULOSUS, Var. Gyll. Espèce fort rare habitant sur plusieurs espèces de plantes, mais le plus souvent sur les plantes pota- gères. 346. €. Rugulosus. Herbst. C. QUERCICOLA, Var. Payk. C. SCU- TELLATUS, Steph. Également assez rare et ayant les mêmes habitudes que l'espèce précédente. 447. €. Melanostictus. Marsh. C. RUGULOSUS, Steph. Celui-ci est très-rare et n’a encore été pris que dans le Brabant. 418. €. Lycopi. Sch. Il habite aux bords des eaux, mais je ne sais pas s’il a jamais été trouvé sur les lycopus ou si sa larve se développe sur ces plantes, comme son nom semble l'in- diquer. Rare. 449. €. Perturbatus. Sch. C'est sur les plantes aux bords des eaux que ce Ceu- torhynchus se tient habituellement, souvent sur le lycopus europæus, L. 450. €. Quapridens. Pauz. C. BORRAGINIS, Gyll. 451. €. Resedæ. Marsh. L'une et l’autre de ces espèces vivent dans les champs et indifféremment sur plusieurs végétaux. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 255 452. €. Ponctiger. Sch. C. MARGINATUS, Var. Gyll. Espèce vivant dans les champs sur plusieurs espèces de végétaux et surtout sur les trèfles. 453. €. Marginatus. Sch. Vivant dans les mêmes localités et sur les mêmes plantes que le précédent et souvent mêlé avec lui. Rare. 454. €. Pilosellus. Sch. Dans les champs du Brabant et du Hainaut. Rare. 453. €. Grypus. Herbst. C. QUERCICOLA, Gyll. Il vit dans les bois sur les chênes, les noisetiers, etc. Assez rare. 456. €. Pruni. Sch. à Rare et vivant dans les champs et les prairies. 457. €. Pollinarius. Sch. C. DENTATUS, Marsh. Assez rare en Belgique, se tenant ordinairement sur les orties. 458. €. Sulcicollis. Gyll. C. ALAUDA, Germ. C. AFFINIS, Steph. Je l’ai trouvé en fauchant le capsella bursa pastoris et l’'achillea millefolium. K est rare. 459. €. Roberti. Sch. Il est indiqué par M. Schônheer lui-même comme se trouvant en Belgique. Je ne l'y ai jamais découvert. 460. €. Napi. Germ. C. ASSIMILIS, OI. Espèce encore particulièrement propre aux plantes crucifères. 256 ANNALES 461. €. Cyanipennis. Germ. C. SULCICOLLIS, Payk. Il se trouve dans les champs et dans les prairies sur un assez grand nombre de plantes. Peu commun. 462. €. Chalybæus. Sch. 463. €. Hirtulus. Germ. Ces deux Ceutorhynchus assez répandus, surtout le premier, vivent dans les champs et aux bords des che- mins. 464. €. Troglodytes. F. C. PUSIO, Panz. C. SPINIGER, Herbst. Espèce peu rare habitant dans les prairies sèches et sur les bords des champs. G. RHINONCUS. Sc. Les Rhynoncus ent les mêmes mœurs que les espèces du genre précédent, comme elles, ils se tiennent sur les fleurs et sur les plantes. 465. KR. Castor. E. R. PERICARPIUS, L. R. FRUTICULOSUS, Herbst. Il est peu rare surtout- dans la Campine et les Ar- dennes et se tient dans les champs et les bruyères sa- blonneuses. 466. KR. Granulipennis. Sch. Plus rare et ayant les mêmes habitudes que le pré- cédent. 467. KR. Inconspectus. Herbst. R. SUTURALIS, OI. Il se tient dans les endroits humides et aux bords des eaux, surtout sur les polygonum et principalement sur le polygonum amphybium, L. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 237 468. ER. Bruchoïdes. Herbst. R. RUFESCENS, Steph. Se tenant dans les prairies, il se trouve habituelle- ment sur les ombellifères et surtout sur les chæro- phyllun. M. Rosenhauer prétend qu'il vit aussi sur les saules. 469. KR. Pericarpias. F. Il habite sur plusieurs plantes, mais il préfère les feuilles de plusieurs espèces de rumex que souvent il détruit. Il n’est pas rare. 470. KR. Subfasciatus. Gyll. R. TIBIALIS, Steph. : FU 1 Espèce vivant dans les prairies sur les chærophyllum et se tenant aussi sur les haies et les buissons qui en- tourent les prés humides. G. POOPHAGUS. Sca. Les espèces peu nombreuses appartenant à ce genre se tiennent aux bords des eaux sur les plantes aqua- tiques. 471. P. Olivaceus. Sch. 412. P. Sisymbrii. F. 475. P. Nasturtii. Germ. Ces trois espèces vivent principalement sur des plantes crucifères, les nasturtium amphybium, offici- nale, Br., le cardamine amara, L., etc. La première espèce qui pourrait bien n'être qu'une variété de la suivante est la plus rare; on les trouve toutes trois dans toute la Belgique. 238 ANNALES G. TAPINOTUS. Sch. 474. TT. Sellatus. F. T. LYSIMACHIÆ, OI. Cette seule espèce forme ce genre; elle vit sur plu- sieurs espèces de lysimachia, surtout sur le vulgaris, le thyrsiflora et le punctata, L. Très-rare. G. BAGOUS. Germ. Les bagous se plaisent dans les endroits humides, sur les plantes aquatiques et dans la terre auprès des eaux. [4 475. Bë. Binodulosus. Herbst. B. ALBIROSTRIS, OI. 476. BB. Limosus. Gyll. 4717. BB. Subcarinatus. Sch. 4178. BB. Laticollis. Sch. 479. BB. Frit. Herbst. 480. B. Diglyptus. Sch. 481. BB. Lutulosus. Gyll. 482. BB. Tempestivus. Herbst. 483. BB. Lutosus. Gyll. 484. BB. Lutulentus. Gyll. B. BINOTATUS, Steph. B. COLLI- GNENSIS, Herbst. B. ATRIROSTRIS, Var. Payk. 485. B. Tibialis. Sch. Toutes ces espèces plus ou moins rares ont toutes les mêmes mœurs et sont répandues dans toute la Bel- gique, excepté le Tempestivus qui ne se prend guère qu'en Campine et dans les Ardennes. G. LYPRUS. Sch. 486. IL. Cylindrus. Payk. C'est la seule espèce du genre; elle vit aussi aux DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 239 bords des eaux et sur les plantes aquatiques parmi les- quelles elle semble préférer les lemnacées. Elle est rare. TRIRBU S. — CIONITES. G. CIONUS. Clairv. Les ciones vivent sur les plantes, mais ils semblent préférer les scrophulaires et les verbascum. Leurs lar- ves vivent aux dépens du parenchyme des plantes sur lesquelles vit l’insecte à l’état parfait. Elles se recou- vrent d’une matière gluante sécrétée par un mamelon situé au dernier segment de l'abdomen et subissent leur métamorphose dans une petite coque. 487. €. Scrophulariæ. L. Espèce vivant sur les scrophulaires, surtout sur le scrophularia nodosa, L. 488. €. Verbascei. F. C. SCROPHULARLÆ, Var. Latr. Celle-ci se tient aussi quelquefois sur les scrophu- laires, mais le plus souvent sur les verbascum thapsus, L.,thapsoides, Schrad., lychnutis, L. et pulverulentum, Smith., etc. 489. €. Olivieri. Sch. Espèce peu commune se tenant aussi sur les ver- bascum. 490. €. Thapsus. F. C. SCROPHULARIÆ, Latr. C. HORTULA- NUS, Fourc. Ce cione est aussi un habitant des verbaseum; il est peu rare. 240 ANNALES 491. €. Hortulanus. Marsh. Il vit sur les scrophulaires et de plus on le trouve sur le verbascum nigrum, L. Assez rare. 492. €. Blattariæ. FE. C. BIPUSTULATUS, Marsh. Comme presque tous les autres ciones, il se tient sur les verbaseum et les serophulaires. 495. €. Pulehellus. Herbst. C. SOLANTI, Gyll. Celui-ci est rare chez nous et ne se trouve guère que sur la scrophulaire noueuse (scrophularia nodosa, L.). 494. €. Solani. F., non Gyll. C. SETIGER, Germ. Ce cione séjourne sur les solanum nigrum et dul- camara, il se trouve aussi sur les scrophulaires. I est rare chez nous. 495. €. Fraxini. De Geer. C. FÆTIDUS, F. Assez rare, vivant sur les feuilles du frène (fraxzinus excelsior, L.), et autres végétaux. G. NANOPHYES. Sch, Les espèces de ce genre se tiennent sur les plantes dans les endroits humides et dans les prairies auprès des eaux. 496. N. Lythri. F. N. SALICARIÆ, OI. N. PYGMÆUS, Herbst. Il se tient sur plusieurs espèces de plantes, entre autres, et le plus souvent sur la salicaire (lthrum sali- caria, L.). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOCGIQUE BELGE. 241 497. N. Globulus. Gcrm. Il a les mêmes habitudes que le précédent, seule- ment il est beaucoup plus rare. G. GYMNETRON. Sc. Les Gymretrons ont les mœurs analogues aux Na- nophyes ; comme eux ils vivent sur les plantes dans les lieux humides et près des eaux. Leurs larves rongent les fleurs et se métamorphosent, dit-on, dans les graines. 498. G. Melas. Sch. Espèce très-rare trouvée auprès de Namur et de Lierre. | 499. G&. Veronicæ. Germ. G. BECCABUNGÆ, F. 500. @&. Beccabungæ. L. Ces deux Gymnetrons recherchent les véroniques aquatiques et surtout les veronica beccabunga et ana- gallis, L. 501. G. Labilis. Herbst. G. TRICOLOR, Gyll. Espèce peu commune chez nous, vivant le plus sou- vent sur le plantago lanceolata. 502. G. Pascuorum. Gyll. 3035. G&. Rostellum. Herbst. Ces deux espèces se prennent dans les prairies hu- mides sur un grand nombre de plantes. 16 e 249 ANNALES 504. G. Teter. F. Il se tient le plus souvent sur l'antirrhinum majus, L. et sur la linaire (linaria vulgaris, Moœnch.). 505. G. Antirrhini. Germ. Il se tient sur les mêmes plantes que le précédent. L'un et l'autre sont assez rares. 506. G. Noctis. Herbst. G. ANTIRRHINI, Gyll. Celui-ci vit aussi sur les antirrhinum et les linaria ; il est très-rare en Belgique. 507. G. Asellus. Grav. 0. G. POLONICUS, Sch. ©. G. NASUTUS, Sch. Suivant M. Laregnie cette espèce semble habiter de préférence sur les verbascum. Je la crois assez dou- teuse chez nous. 508. G. Linariæ. Panz. Outre sur les linaires, on trouve également cette es- pèce sur les epilobium. 509. G&. Plantarum. Sch. Celle-ci est peu répandue et n’a encore été trouvée que dans le Limbourg et la province de Liége. 510. G@. Graminis. Sch. G. CAMPANULÆ, Payk. C'est principalement sur les graminées dans les prai- ries et aux bords des champs que se trouve ce Gym- netron qui est assez rare chez nous. 1S Le Qi DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 511. G. Campanulæ. L. Espèce assez commune vivant souvent sur les fleurs, surtout sur celles du campanula rotundifolia, L. G. MECIMUS. Germ. Ces insectes vivent aussi sur les herbes dans les en- droits humides. Leurs larves semblent se développer dans les tiges des plantes, et celles trouvées jusqu’à ce jour en Belgique, l'ont été dans des tiges de planta- ginées. 512. M. Pyraster. Herbst. M. SEMICYLINDRICUS, Gyll. M. CE- RASL, c' Payk. 515. M. Collaris. Germ. M. CINCTUS, Rossi. 514. M. Janthinus. Germ. 515. M. Cireculatus. Marsh. M. FIMBRIATUS, Germ. M. HEMOR- RHOIDALIS, Steph. Ces espèces sont les unes et les autres bien rares, ce- pendant elles vivent sur tout notre territoire. M. Hardi a trouvé la larve de la première dans les tiges du plan- tago media. TRIBU À. — CALANDRITES. G. CALANDRA. Clairv. Les Calendres ou Charançons ne sont que trop con- 244 ANNALES nus par les ravages qu'ils font quelquefois dans les blés dont ils se nourrissent. 516. €. Granaria. L. Commun et répandu partout. 517. €. Orizæ. [. Espèce d’origine exotique qui nous est venue avec le riz dont elle fait sa principale nourriture. G. SPHENOPHORUS. Sc. Les Sphenophorus se trouvent le plus souvent le long des sentiers et dans les champs sous les pierres. Ils paraissent en automne et même en hiver. 518. S. Abbreviatus. F.S. BRACHYPTERUS, OI. C'est la seule espèce que nous ayons en Belgique et encore y est-elle fort rare. Elle a été trouvée aux en- virons de Liége. G. COSSONUS. Clairv. Les espèces de ce genre vivent dans les vieux troncs d'arbres et sous les écorces, ils ont les mêmes mœurs que les insectes de l’ancienne famille de Xylophagides. 519. €. Linearis. L. Espèce répandue partout et peu rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 245 520. €. Ferrugineus. Clairv. C. PARARELLIPIPEDUS, Herbst. 521. €. Cylindrieus. Sahl. B. LINEARIS, Payk. C. PARARELLI- PIPEDUS, Var. Herbst. Ces deux espèces sont aussi répandues dans tout le pays, mais elles sont beaucoup plus rares. G. RHYNCOLUS. Creutz. Ainsi que les espèces du genre précédent, les Rhyn- colus vivent sous les écorces et dans le bois mort. Ils se tiennent indifféremment sur les saules, les ormeaux, le chêne, les pins, etc., qu'ils perforent. 522. ER. Chloropus. F. R. ATER, Steph, R. EXARATUS, Gmel. C'est l'espèce la plus fréquente; elle se retrouve sur tout notre territoire. 525. H&. Culinaris. Germ. R. PICEUS, Steph. 524. Re. Truncorum. Germ. Ces deux espèces sont aussi répandues dans toutes nos provinces, mais elles sont beaucoup moins fré- quentes. 525. He. Pilosus. Bach. Espèce indiquée en Belgique par plusieurs entomo- logistes, entre autres par M. Jacquelin du Val. “ 526. He. Cylindrirostris. OI. Espèce très-rare trouvée dans le Brabant et dans la province de Liége. 246 ANNALES G. DRYOPHTHORUS. Sc. 597. D. Lymexylon. F. D. CORTICALIS, Payk. Cet insecte unique du genre a les mêmes mœurs que ceux des deux genres précédents. Il est fort rare en Belgique et a été trouvé auprès de Bruxelles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 247 OBSERVATION SUR LA CHRYSALIDATION DES CHENILLES DU GENRE BREPHOS, PAR E. FOLOGNE. Au commencement du mois de juin dernier, M. Breyer et moi, nous trouvâmes un certain nombre de chenilles de Brephos Notha cachées entre les feuilles du bouleau. Ces chenilles étaient d’un vert blanchâtre, tachées de noir latéralement et ayant une paire des pattes abdo- minales impropres à la marche. J'élevai ces chenilles dans une caisse contenant de vieilles branches de chêne, couvertes de lichens destinés à nourrir des lithosies. Au bout de quelques jours, mes chenilles de Brephos Notha disparurent, et je n’en aurais probablement pas trouvé les chrysalides si le hasard ne m'avait fait décou- vrir des débris ressemblant à de la sciure de bois. Je m'aperçus alors que les branches de chêne et la caisse elle-même étaient perforées et servaient d’abri aux che- milles. 248 ANNALES Elles entament ordinairement la branche à environ deux centimètres de son extrémité. En très- peu de temps elles font un trou, qu'elles agrandissent en remontant jusqu'à l'extrémité opposée; elles ferment alors par du bois mâché l'ouverture par laquelle elles se sont introduites, et recouvrent la partie supérieure, par où l'éclosion doit se faire, par un tissu gommé qui dissimule parfaitement leur abri. Parfois elles entrent dans les planches de la caisse ou loin de l'extrémité des branches; elles sont obligées alors à faire une sortie pour l’éclosion un peu au-dessus du premier trou. Elles ne semblent pas avoir de préférence pour faire ce travail plutôt dans une espèce de bois que dans une autre; je l'ai observé dans le chène, le sapin et même dans des grosses tiges ligneuses de la ronce. Ce mode de chrysalidation, qui a quelques rapports avec celui du genre Gortyna, n’a pas, je pense, été en- core observé, attendu que la plupart des auteurs disent que les chenilles du genre Brephos se chrysalident entre les feuilles. nd SO Gse— DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 249 OBSERVATIONS SUR DES ACCOUPLEMENTS D’ESPÈCES DIFFÉRENTES , PAR J.=B. BOUILLON. ID I. À Ixelles, sur des groseilliers, je pris deux cocei- nelles accouplées, l’une la variabilis (couleur normale) l'autre la° dispar (2-points) 9 ; et l’année suivante 1857, de nouveau la variabilis ib., avec la dispar ?, Var. 4-pustulata. OI. Ayant communiqué ce fait à un très-savant natura- liste; il me dit qu’il était fort porté à douter de l'accou- plement d’espèces différentes étant en liberté : 1l ajouta, que ces espèces pourraient bien n’en former qu'une; ce doute me suggéra l’idée de les étudier ; à cet effet, je détachai leurs diverses parties, tête, thorax, ete., et les collai en regard sur du papier. Voici le résumé de ce travail : VARIABILIS. Disrar. 1° Epimères. 1° Epim. Les antérieures blan- Toutes les quatre noi- ches. res. 2 Elytres. Elles ont près | 2° Elytres. Jamais 1e1 ce de leur extrémité un pli pli n'existe. 250 ANNALES VARIABILIS. transversal élevé (rare- ment nul). 9° Pieds flaves, quel- quefois les cuisses sont noirâtres à l’extrémité. 4° Abdomen. Jamais noir unicolore. Ses segments sont plus ou moins fauves laté- ralement, les deux ou trois derniers le sont parfois entièrement. 9° Thorax plus transver- sal, plus court, moins prolongé vers l’écus- son. 6° Tête transversale flave; vertex noir toujours ; le chaperon l’est quel- quefois aussi. Dispar. 9° Pieds noirs entière- ment, ou avec les jam- bes fauves. 4° Abdomen. Noir unicolore ou rou- geâtre sur le côté. D° Thorax moins trans- versal, son bord posté- rieur plus arrondi et plus prolongé vers l'é- cusson (a). 6° Tête arrondie (b) noire unicolore ; le plus sou- vent elle est munie de deux points jaunâtres que jamais je n'ai vus contigus. Nora. Affinités chez les deux espèces. Palpes et antennes pâles, leur dernier artiele, obscurs au moins à l'extrémité. (a) Il est parfois tout noir; jamais chez la variabilis il ne se ren- contre ainsi. (ë) Pour bien pouvoir apprécier ces différences, il faut nécessaire- ment détacher ces différentes parties. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 251 Elytres variables de couleurs et un peu de forme. Abdomen variable de forme. Nora bis. La variété dite humeralis, ayant la tête noire avec deux points jaunâtres (quelquefois réunis, à la vé- rité), le thorax aussi noir et ses bords latéraux étroite- ment jaunâtres, pourrait être facilement confondue avec certaines variétés de la dispar ; elle s’en distingue, de même que la variabilis, par : 4° Les épimères antérieures blanches ; 2° Le pli des élytres; 9° La couleur des pieds, etc. ; 4° Celle de l’abdomen (souvent). Ces quatre caractères, en y ajoutant la différence de forme du thorax et celle de la tête, me paraissent pou- voir suffire pour séparer cette espèce de la dispar, ainsi que l'ont fait jusqu'ici tous les auteurs qui ont traité des coccinelles. IT. Sur ces mêmes groseilliers à Ixelles, je fus té- moin des tentatives d’un accouplement qui, s'il eût réussi, eût été bien autrement extraordinaire que celui des coccinelles ci-dessus nommées. Un hyménoptère fouisseur (le Cemonus unicolor ) cherchant à s’accoupler avec un diploptère (l’'Odynerus parietum ©) est un fait si étrange qu'il m'a paru assez curieux pour être relaté et pour trouver place parmi ces communications; il est vrai que malgré toute la persé- vérance et toute l’ardeur qu'y mit ce fouisseur, l’accou- plement n'eut pas lieu. Ne semblerait-il pas que si des espèces aussi éloi- 252 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. gnées (a) se recherchent (b), tout doute devrait dispa- raitre à l'égard des coccinelles (même d'espèces diffé- rentes), insectes d’ailleurs si rapprochés, par leur forme, leurs mœurs, et leur nourriture, etc. (æ) Elles n'ont de commun que de se trouver dans l'une des deux grandes sections (acuwleuta, porte-aigquillon) de l'ordre des Hyméno- ptères. (&) Nul doute ne me paraît possible sur le motif des recherches de ce fouisseur; serait-ce pour approvisionner ses larves? mais leur nourriture consiste en pucerons; voir Latr., Règne animal par Cuv., 2e édit.; de plus cet odynère, de près de cinqlignes, me paraît intrans- portable pour un insecte qui n’a guère que la moitié de cette taille. ABRÉVIATIONS DES NOMS DES AUTEURS POUR LES MICROLÉPIDOPTÈRES. > 669000 m—— CL. — Clerk. Curt. — Curtis! Deg. — De Geer. Dup. — Duponchel. F. — Fabricius. Fr. — Freyer. Frôl. — Frôlich. F. V.R. — Fischer von Roeslerstamm. Guen. — Guenée. Harw. — Haworth. I. S. — Herrich Schaeffer. I. — Hubner. H. V. — Hubners Verzeichnis. Ill. — Illiger. Koll. — Kollar. Lair. — [Latreille. Lien. — Lienig. D: — Linné. Mn. — Maun. Mtzn. — Metzner. Mor. — Moritz. 254 ABRÉVIATIONS. Nic. — Nickeri. Pier. — Pierret. Pod. — Poda. Rats. — Ratzeburg. Schlaeg. — Schlaeger. Schr. — Schrank. Scop. — Scopoli. Staint. — Stainton. Siph. — Stephens. Tisch. — Tischer. Tr. — Treitschke. V. Heyd. — V. Heyden. Wd. — Wood. W. Y. — Wiener Verzeichnis. TABLE DES MATIÈRES DU SECOND VOLUME. Acalles . Acalyptus . Achræa . Acrobasis . Adela. Æchmia. Agrotera Alophus. Alucitina Amalus . Anchinia . Anerastia . Anoplus. Anthonomus . Antbribus . Aphonia. Apion Apista Apoderus Argyresthia Argyroptera : Asopia . Aspis. Attelabus . Bagous . Balaninus . Baridius. Barynotus . Berosus . Bothynoderes . Botys. Brachmia Brachonix . Brachyderes Brachytarsus . . . Bruchus. Bucculatrix Calandra Carpocapsa - Catalogue des scutte: nidées Catalogue ve nyd£o phillidées . : Catalogue des micrièe pidoptères . Cauchas . Cedestis . Cercyon. Ceroclastis . Ceutorhynchus. Chauliodus . Chilo. Chimabache Chlorophanus. Choreutis . CIOnUS NTM NS fe Cledeobia . Cleonus . Cneorhinus Coccinelles, par M. nn lon . Coccyx - Cochylis. 256 Cœæliodes "F6 Coleophora. Coriscium . Coryssomerus Cosmopteryx . Cossonus Crambus Cryptopleurum Cryptorbynchus . Cyclonotum . * Cyllidium . Dasycera . Depressaria Diodirhynchus D DPI CITTL EE NONNENE Dons offerts à la So Doritomus . Dryophthorus. Dryops . Egoconia Elachista Elleschus . Elmidées . Elmis. Elophorus . Endotricha. Ennychia Ephestia. Ephippiphora . Erirhinus . Eudorea. Euplocamus , Eurodope Eusomus Eutyphia Exapate. Fischeria Gaileria. TABLE DES MATIÈRES: ciété 228 140 Gelechia. Gracilaria . Grapholitha Grypidius . Gymnetron. Halias Harpella Harpipteryx Hercyna. Herminia Hétérocéridées . Heterocerus Homeosoma Hydræna. Hydrobius . Hydrochus. Hydronomus . Hydrophilus . Hydrous. Hylobius Hypena . Hypochalcia Incurvaria . Laccobius . Lampronix . Larinus . Leiosomus . Lepyrus. Lignyodes. . Limnebius . Limnius. Limobius ONE MODhIEuS EN Liste des membres Société . Lithocolletis Litodactylus . Lixus. Lyprus . de la 130 144 213 122 118 110 31 110 207 196 194 217 32 43 200 193 XI 155 221 206 238 TABLE DES MATIÈRES. NE. Macronychus . Madopa . Magdalinus Mecimus Megacraspedus Megasternum . Melissoblaptes Metallites . Metallosetia Metrneria . Miccotrogus Micropteryx Molytes . Mompla. Mononychus . Myelois . Myniops. Myorhinus. Nanophyes. Nematois . Nematopogon. Nephopteryx . Nepticula Notaris . Wothris . Nymphula . Ochthebius. Ocnerostema . Œcophora . Omias Opostega Orchestes il Organisation ndminis- trative Ornix. Orobitis . Ortochætes. Otiorhynchus . Oxyptilus. Pædisca . Parnidées,. Parnus Pelosoma Pempelia Penthina Peritelus . Phibalocera Philhydrus. Phoxopteryx . Phtheochroa Phygas . Phyllobius . Phylocnistis Phytobius . Phytonomus Pissodes. Platyptilus . Platyrhinus Plinthus. Ploreuta . Plutella . Polydrosus. Poophagus. Porrectaria. Potamophilus . Pryas. Psecadia. Pterophoridæ Pterophorus Pyralidæ Pyralis . Pyrausta Ramphus Rhinocyllus Rhinomacer Rhinoncus . Rhynchites. Rhyncolus . Rhytidosomus Roeslerstammia . S. Salabria . : Schreckensteinia . Sciaphila 258 TABLE DES MATIÈRES. Sciaphilus . . à dgn * 185 Tanimécus "SLT US SCOPULA IAE CENSURE Tanysphyrus (he, . 0 198 0 1 02h SPRINT CE Tapinotus.. 1/40," ACER SepthrOpUS. 1.) CARS TSS TOUR 2 PANTIN D OPESREE RU ENS MRNNNTE LOG d'hélaria., |. 6000 DOC ] Semioscopis . . . .,,,.:,:109 beristis. 1, RETENIR Semiostoma . . . . . 158 Thylacités.. 4 2 ENS SO TIC OISE, ORNE 7» LINOAEE STE a brel | AADYTION LI ULÉE SOUL ST ARE Tineacæ . . . . . . 108 Sitones . . . . . . . 186 | ‘Tineidæ * LA SOS ÉHAVCTONIX 1.) 2" A0 SON Tortricidæ . . . . , 62 Sophroniaæ . . . . .... 12% MODUPIR 7 1 SUISSES SE NO te RE ARE Trackodes . .. . ,*, 095 Spermophagus . . . . 167 Trachyphæus. . .. . 9202 Sphænophorus . . . . 244 Epopideres 1...) LATE Sphærididées . . . . 40 TLTOpIiphorus\. 00 Spheæridinm . |. ., 11008 LYCbius. "SES SET IUS, 1 24 0 Ut OCEAN DAPAOBIENE EE 00: d LU DUREE U. Sévophosomus, : : 4. 184 Siyphles de D Co NO Urodon 74) T x. Tachyerges. . . .,.:: 924 Yponomeuta . . . . ‘125 Talæporia ... »#t{40ét 10 Ypsolophus. . . . . , 120 DEEE MÊTÉ ENPONOLOGIE BELGE TOME TROISIÈME AUS: . 4r$ PLAN) v Ave AUS LS BRUXELLES _ AUGUSTE SCHNÉE, ÉDITEUR, 2, IMPASSE DU PARC 1859 TOUS DROITS RÉS ERVÉS Le à À Auf NE r LT ï MON te ANNALES DE LA DRE ne Pare. 4 w CLS + Zeus 74 -* L : vy 7 tr ty LE. f ; ! “'n LE 1 # L t à À ‘ n | , : D'I 4 À ti : | . * A es. } " : : ! - ” k « 14 » ! LA j À | “à | , ” La Bruxelles. — Imp. de E. Guvor, rue de Schaerbeek, 12 ANNALES DE LA COUIÉTÉ EUNTOMOLOGIQUE SL LE TOME TROISIÈME BRUXELLES AUG. SCHNÉE, ÉDITEUR 2, Impasse du Parc 1859 L di sb LAS SRULEM ARMAER % ce so: e M AL 0 “os. Mr OU +, NU | LR CE j sr è Li PA MASSR A. # Mr ” gite 5 Tr AN vin Te ] As t PATATE araieils se ai, xmtru AU NS | 5 } ” | “11 f Le ë «| #4 FRE ttdrt eh mmntntles ak «IDE dti val * soft | ; 1 RUN … Lal Lédcue ùf FOOT 11 e8l Pt? 14 of: pl à | a: : ; on Sao pi D PRCCET Se va | TE FOURS N UF HER ES MRNTONITENENT PARU 4 bd $a ÿ À } | fn AS. re FANS 4 CRIER LA oi naM ER 6e PE: 2 vor in GORE sh | tt a RNA : œ ET MILLE Au Lu Ÿ y. + PRE PTE nt ange de ; | LE sin-8l : ab MONTRE \% MAR MElTT)T A 148 tite L rite 4.1 #Ü shit de tr PAT DES Mtyob EL fl et TR ki VAN ETUDE qui ofi« eopsbdtt: Die Ve, { Kms shine TN UN | 1 @ 1 0 ft ee MON, UP) ROMIENEUDN LS IL T1! s “ r Mi » ù SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. RAPPORT du Président sortant, sur les travaux de la Société, pendant l’année 1857-1858. 23 Septembre 1858. : LOI Le cercle de nos travaux peut se diviser en six parties principales : les publications, les collections, la biblio- thèque, les séances, les finances et le personnel. Je me propose de passer successivement en revue ces divisions. S 1%. — Publications. L'apparition de nos Annales, il y a aujourd’hui une année, fut la première manifestation sérieuse de la vie scientifique de la société; et ce ne fut pas un effort isolé, au-dessus de nos forces, car, aujourd’hui, nous offrons au monde savant la seconde partie du 1* vo- lume, qui sera accueillie, je n’en doute pas, avec la 1 VI ANNALES même faveur que la première. Cette partie renferme, d’ailleurs, entre autres mémoires intéressants, un tra- vail important de notre collègue, M. De Fré, sur les Microlépidoptères du pays, et ce catalogue, par le soin avec lequel il est établi et par la nature du sujet, qui a été peu étudié jusqu'ici, fixera à un haut degré l’atten- tion des entomologistes. Nous possédons déjà des matériaux pour notre troi- sième livraison. Le catalogue des Phalénidées et un supplément aux diverses familles des Lépidoptères, compléteront cet ordre important. Les Coléoptères con- tinueront à être successivement publiés, et l’aridité d'un catalogue sera diversifiée par les notes sur les méta- morphoses de plusieurs Lépidoptères, qui nous sont promises par MM. Fologne et le docteur Breyer. M. le docteur Hagen, de Kæœnigsberg, que vous avez élu membre correspondant de la société, m’annonce l'envoi prochain du catalogue des Phryganidées de la. Belgique, d’après les types que je lui ai adressés. Aussitôt la réception de ce manuscrit, je m'occuperai _ du catalogue des autres Névroptères. $S 2. — Collections. Un progrès considérable a été accompli pendant cette année. Des cadres, d'un bon modèle, ont été confec- tionnés d’après les ordres du conseil d'administration, et le classement des Lépidoptères est pour ainsi dire terminé, grâce à l’activité et au zèle de M. Fologne. Maintenant, il y a encore à faire construire des meubles pour y placer les cadres, sous forme de tiroirs. Notre honorable collègue, M. Dutreux (de Luxem- bourg), nous a adressé un don considérable de Lépi- DE LA SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. VIl doptères de la partie cédée du grand-duché de Luxem- bourg, qui sont venus combler des vides importants dans la collection. Nous avons pensé que certaines espèces du grand-duché, qui n’ont pas encore été ren- contrées dans les limites actuelles de la Belgique, pou- vaient figurer dans la collection, tout au moins à titre d’annexes. Plusieurs de nos collègues, notamment M. Fologne, ont encore enrichi la collection des Lépidoptères. J'ai déposé au local de la société la collection d'Odo- nates que j'avais promise depuis longtemps. Il n’y manquait que sept espèces, dont plusieurs ont été offertes depuis par MM. Mathieu, Colbeau et De la Fontaine. S 3. — Bibliothèque. Reconnaissons volontiers que c’est là notre partie faible. Ce serait, me semble-t-il, une grave erreur et un mauvais emploi de nos fonds que de former une bibliothèque par voie d'achats. Or, une bibliothèque obtenue par voie de dons d’abord, et, ensuite, par l’é- change de nos publications avec les recueils étrangers, ne peut se former que lentement. Prenons doncpatience; les fonds que nous consacrerons à publier nos annales nous procureront un jour, croyez-moi, par voie d’é- change, plus de livres que nous ne pourrions aujour- d'hui en obtenir si, contrairement à l'esprit de nos statuts et à l'attente du Gouvernement, nous faisions, à prix d'argent, des achats importants en livres. Ces achats, dans mon opinion, ne peuvent avoir lieu que dans des cas tout à fait rares et exceptionnels. Nous sommes heureux, d’ailleurs, d’avoir à men- VII ” ANNALES tionner parmi les dons faits à la bibliothèque les ouvrages envoyés par MM. Viola et Guido (de la Plata), —Stainton (de Londres), — Bertoloni (de Bologne), — Dutreux (de Luxembourg), — Mathieu, d'Udekem et de Selys- Longehamps (de Belgique). $S 4. — Séances. Les conférences mensuelles ont eu lieu très-régu- lièrement ; en fait, elles ont partiellement remplacé la réunion des sections dont il sera parlé plus bas. Si la société adopte les modifications que l’on propose d’ap- porter au règlement, les séances mensuelles acquiére- ront une grande importance, de nature à amener un plus grand nombre de membres à les fréquenter. Le conseil d'administration continue à accomplir sa mission dans des séances qui ont lieu chaque fois que des affaires le rendent nécessaires. Il n'en est pas de même, Messieurs, des sections, ni du comité scientifique. Il a été impossible de réunir ces deux corps créés par les statuts actuels. : En présence d’une telle situation, qui était de nature à arrêter tous les travaux, le conseil d'administration a crû devoir, en présence de l’article 25 qui l’autorise à prendre les mesures et règlements nécessaires pour assurer le maintien de l'ordre, la conservation des col- lections, bibliothèques, archives, etc. (remarquez cet et cœtera), il a crû, dis-je, en vertu de cet article 25, le premier en date, pouvoir, vu l’urgence, s'écarter des arti- cles 26, 28, 29 et 30, qui chargent le comité scienti- fique des décisions concernant le classement des collec- tions, les publications, etc. Si le conseil d'administration n'avait pris cette dé- La DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. IX termination, pour laquelle il demande un bill d’indem- nité, nous n’aurions ni cadres, ni classement des col- lections , ni publications d’annales , ce qui serait la léthargie complète, sinon la mort de la Société ento- mologique. | Quoique président nominal du conseil d’administra- tion, je puis soutenir avec impartialité la thèse qu’il a bien agi, attendu que je n'ai pu assister à aucune des séances où les décisions en question ont été prises. Ne nous faisons pas, d’ailleurs, un monstre de cette usurpation des droits du comité scientifique, qui, en ne se réunissant pas, a en quelque sorte abdiqué. — Car ce comité est composé de cinq membres; or, deux d’entre eux (MM. de Selys et d'Udekem) ont approuvé les mesures en qualité de membres du conseil d’admi- nistration; deux autres (MM. Mathieu et De Fré) ont leurs travaux imprimés dans les Annales, et ne se plain- dront sans doute point ; reste donc l’honorable docteur Breyer, qui, dans une conférence mensuelle, nous a dit : « Marchez en avant, d'urgence, et travaillez toujours » comme vous l'avez fait cette année, et l’on ne se » plaindra point. » Vous voyez, Messieurs, qu'il n'y a pas lieu de se scandaliser trop fort de ce qu'on n’a pu mettre rigoureu- sement en pratique un règlement que les membres de la société ont rendu inexécutable, par la force d'inertie qu'ils ont opposée. Mais cela ne veut pas dire qu'il faille continuer à marcher ainsi pour l'avenir; au contraire, le conseil d'administration pense qu'il faut prendre au plus vite. les mesures nécessaires pour rentrer dans la légalité. C’est pourquoi il a approuvé le principe d'une réforme proposée par l'honorable M. Colbeau, l’un de nos mem- X ANNALES bres fondateurs , proposition que le conseil a faite sienne, en vous demandant d'adopter aujourd'hui les einq articles qui constituent une modification aux statuts. Il s’agit, pour simplifier les rouages de la société, de transférer au conseil administratif et aux confé- rences mensuelles , les attributions qui appartiennent au comité scientifique et aux sections, qui demeureront supprimés. Vous vous souviendrez, Messieurs, que, dans mon dernier rapport, j'attirais déjà votre attention sur l’uti- lité d’un semblable changement aux statuts. Sd. — Finances. Le compte de nos recettes et dépenses, produit par notre trésorier M. J. De la Fontaine, et ci-annexé, se balance par une encaisse de cent quarante-huit francs deux centimes. Lorsque le bureau de la société s’est rendu auprès de M. Ch. Rogier, pour lui offrir un exemplaire de nos Annales, l'honorable ministre de l’intérieur s’est montré surpris de tout ce que nous avons pu accomplir avec des ressources aussi restreintes, et il nous a fait espérer un nouveau subside de l'État, qui, étant propriétaire de nos collections, a le plus grand intérêt à leur conserva- tion et à leur accroissement. $S 6. — Personnel. Deux membres effectifs nouveaux ont été admis ; quelques autres sont sur le point de se présenter; un petit nombre de membres correspondants ont été nommés. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XI Tel est, Messieurs, l’état de la société. Il me reste à vous remercier de votre trop grande bienveillance pour moi; car, en quittant la présidence, je ne puis m’empé- cher de déclarer de nouveau combien la position d’un président, qui ne réside pas au siége de la société, pré- sente d’inconvénients, aussi bien pour notre institution que pour lui-même. En effet, si, d’une part, il ne peut montrer l'exactitude nécessaire et fournir le concours de son zèle aux différents travaux du conseil adminis- tratif, d'autre part, il arrive que des mesures urgentes doivent souvent être prises en son absence, et sans son aveu ; d’où il résulte, pour lui, une trop lourde respon- sabilité morale. Je n’oublierai jamais, Messieurs, que vous m'avez fait l’honneur de vous présider au début de notre société; et, par mon zèle et mon dévouement, je m'ef- forcerai toujours de vous témoigner ma reconnaissance. Le Présulent, Ep. pe Sezys-Lonccaamrs. XII ANNALES LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. ——“ññ a —— Les noms précédés d'un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. MEMBRES EFFECTIFS. MM. * AprtAENs (G.), homme de lettres ; Bruxelles. * Anis (J.), propriétaire ; Saint-Josse-ten-Noode lez- Bruxelles. | * Bazsen (Fr.), docteur en sciences; Ixelles lez- Bruxelles. * Bouizcon (J.-B.), propriétaire ; Bruxelles. Bourron (Jules), docteur en sciences naturelles ; Liége. * Brever (Albert), docteur en médecine, etc.; Bruxelles. Cannëze, docteur en médecine, membre de la Société entomologique de France, membre correspon- dant de l’Académie royale de Belgique, etc., etc. ; Liége. Crapuis, docteur en médecine, membre correspondant de l’Académie royale de Belgique, ele., etc.; Verviers. DE LA SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. x MM. .* CæaruiEer (Philippe-Jacques), négociant ; Ixelles lez- Bruxelles. Cuaruier (Eugène), étudiant; Liége. CLavareau (Camille); Ixelles. * Cozseau (Jules), naturaliste ; Etterbeek lez-Bruxelles. Couseaux (Hipp.); Bruxelles. De Borre (Alfred), candidat en sciences naturelles ; Jemmeppe (Liége). * De Ceene (J.-B.), négociant; Bruxelles. De FranQuen (Charles); Huy. * De FRé (Charles), employé; Louvain. De La Fonrane (Alfred) ; Bruxelles. * De La Fonranwe (Jules) ; Saint-Josse-ten-Noode. Dezvaux, docteur en médecine ; Bruxelles. * Demouzn (Gaspard), membre de la commission admi- nistrative du Musée de Mons, membre de la Société entomologique de France ; Mons. Dero-Becker ; Ixelles. * De Sezys-Lonccaamps (baron Edmond), sénateur, mem- bre de l’Académie royale de Belgique, etc., ete. ; Waremme (Liége). * De Taysesagrt (baron Charles), propriét.; Bruxelles. : Devyrozes, naturaliste, membre de la Société entomo- . logique de France; Paris. Doxcxier-Huarr (Charles), rentier ; Liége. * D'Upexe (Jules), docteur en médecine, en sciences naturelles, membre correspondant de l'Académie royale des sciences de Belgique ; Bruxelles. Durreux (Auguste), secrétaire de la Société des sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg, membre de la Société entomologique de France, etc., etc. ; Luxembourg. XIV ANNALES MM. ENGELMANN, docteur en médecine, etc. ; Bruxelles. * Focoews (E.); Bruxelles. * Fonpu (Nicolas), employé; Soignies. Guizcon (Charles), notaire ; Ruremonde. * Haxnon (J.-B.), docteur en médecine, professeur à l'Université de Bruxelles ; Ixelles. * Houx (Jules), propriétaire; Gand. Jacogs, docteur en médecine; Bruxelles. JusTEN, négociant; Bruxelles. Layen (J.-B.), docteur en médecine, membre de la So- ciété des sciences naturelles du grand-duché de Luxembourg, etc. ; Luxembourg. * Mazcer (A. B.), receveur des contributions; Bruxelles. * Marmæu (Ch.), docteur, membre de la Société ento- mologique de France ; de la Société des sciences naturelles du Luxembourg, etc. ; Bruxelles. * Mors Louis), ingénieur civil, membre de la Société entomologique de France ; Bruxelles. One, industriel ; Ixelles. * Parys (Alexis), propriétaire ; Schaerbeek lez-Bruxelles. Pereau (Antoine); Saint-Josse-ten-Noode. * Purzeys, secrétaire général au Ministère de la justice, membre de plusieurs sociétés savantes ; Ixelles. * Roguors (W.), artiste peintre ; Schaerbeek. * Sauveur (Jules); Saint-Josse-ten-Noode. * Secxers (Alexandre), capitaine en retraite; Ixelles: Secners (Henri) ; Ixelles. SinceLée (Henri), employé; Saint-Josse-ten-Noode. * Texxsrenr (Auguste); Louvain. Ussaer (Arthur) ; Dublin. * VannermAELEN (Philippe), membre de l’Académie royale de Belgique, etc., ete.; Molenbeek-Saint- Jean lez-Bruxelles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, XV MEMBRES HONORAIRES. MM. Dorun, président de la Société entomologique de Stettin. Hacex (Herman-Auguste), docteur? Kæœningsberg (Prusse). Lacorpaire (Tu.), professeur à l'Université de Liége, membre de l’Académie royale de Belgique, etc.; Liége. SramnTon, président de la Société entomologique de Londres, etc.; Londres. * WesmaeL , professeur, membre de l’Académie royale de Belgique, etc.; Saint-Josse-ten-Noode. MEMBRES CORRESPONDANTS. MM. D'Osren Sacken (baron Charles), membre du corps di- plomatique de Russie, ete.; Washington (États- Unis). | Guino (Jose-Tomas), colonel ; Buenos-Ayres (Répu- __ blique Argentine). Lucranr; ile Maurice. Pripson (Thomas-Lambe), docteur en sciences natu- relles > Paris. Vioza (Miguel-Navarro), rédacteur de la Revue scien- tifique et littéraire de Buenos-Ayres ; Buenos- Ayres. XVI MM. MM. ANNALES ORGANISATION ADMINISTRATIVE pour l’année 1858-1859. ee Breyer, président. D'Udekem, vice-président. Mathieu, secrétaire-trésorier. Baron de Thysebaert. Peteau. AIf. De la Fontaine. Adriaens. COMMISSION DE VÉRIFICATION DES COMPTES. Charlier. Sauveur. Andries. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XVII DONS OFFERTS A LA SOCIÉTÉ. MM. °C. De Fré. Maraeu. Dero-Becxer et One. BREYER. CANDÈZE. MarTHEu. STAINTON. SI. Une boîte contenant la plus grande partie des microlépidoptères de Belgique. Une boîte contenant des carabides de Belgique. Une boîte contenant des lépidop- tères. Une boîte contenant des insectes de la Nouvelle-Hollande, de la part de M. Cloquette, consul de Belgique. $ II. Monographie des élatérides. 1° et 2% vol. in-8°. (Ouvrage du donataire.) Encyclopédie d'histoire naturelle, par Chenu. 1° vol. des Lépidop- tères. À vol. grand in-8°. The entomologist annual for 1859; 4 vol. in-12. The entomologist’s weekly intelli- gencer for 1857-1858. 2 vol. in-8°. XVII MM. C. WESMAEL. » ANNALES Tentamen dispositionis methodica Ichneumonum Belgn. 1 vol. in-4°. Mantissa ichneumonum Belgu. In-8°. , Adnotationes ad discriptiones Ich- neumonum Belgi. In-8°. Ichneumones amblypygi Europa. In-8°. Ichneumones platyuri Europæi. Descriptiones et annotationes. In-8°. Ichneumologica miscellanea.In-8°. Ichneumologica otia. In-8°. Remarques critiques sur diverses espèces d’ichneumons de la col- lection du professeur Graven- horst. In-8°. Observations sur les espèces du genre Sphécode. In-8°. Notice sur un ichneumon Gynan- dromorphe. In-8°. | Notice sur les chrysides de Bel- gique. In-8°.. Notice sur la synonymie de quel- ques Gorytes. In-8°. Discours sur la signification de l'espèce en zoologie. In-8°. Note sur l'instinct des insectes. In-8°. Tératologie entomologique. MM. C. WESMAEL. » DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XIX Notice sur les hémérobides de Bel- gique. In-8”. Enumeratio methodica orthopte- rorum Belgii. In-8°. Notice sur les ichneumonides de Belgique appartenant aux gen- res métopius, banchus et co- leocentrus. In-8°. Revue des anomalons de Bel- gique. In-8°. Revue critique des Hyménoptères fouisseurs de Belgique. In-8°. (Ouvrages du donataire.) Le LA | RE TA ee x PES Se — 14 + FE sé un me fe br Sr à 0 | (23) EU En: Mori D Ù RAT) ITAÈN rat vi NL TR 1 | ‘nie ja: à Fa. y 1 ELU) E ui LOL Paie à 12 N W J 1 : dE UN LR Mass HS sal 1 Lu ee a ne à 4 Li PR 4 [ = ‘a | h . . Fa 1 3 # _ t« Q ù.' . ns \ N. \ r FAUNE ENTOMOLOGIQUE BELGE. — 90 — COLÉOPTÈRES PAR C. MATHIEU, Docteur: Je continue cette année la publication du catalogue de nos Coléoptères. Les familles comprises dans ce travail sont assez importantes, et quelques-unes m'ont demandé d’assez grandes recherches. J'ai été aidé par plusieurs de mes collègues, qui ont bien voulu mettre leurs notes et leurs collections à ma disposition; et je dois citer parmi eux, MM. Candèze, Chapuis, Demoulin, J.-B. Bouillon, J. De la Fon- taine, etc. | Je prépare déjà, pour l’an prochain, le catalogue des Staphylinides, qui ne sera pas un des moins impor- tants, par suite des difficultés que présente l'étude de ces insectes. LL] ANNALES FAMILLE DES SELPHIDES. GROUPE I, — SILPHITES. Genre NECROPHORUS. F N. Germanicus. L. N. Humator. F. N. Vespillo. L. N. Vestigator. Hersch. N. SEPULTOR. Gyll. N. Fossor. Er. N. Ruspator. Er. N. VESTIGATOR. Gyll. N. Sepultor. Charp. N. OBRUTOR. Er. N. Mortuorum. F. O1 RO & A © Ces insectes vivent sous les cadavres, qu'ils enterrent souvent et dont ils font leur nourriture; on doit en excepter le N. Mortuorum, qui se tient ordinairement dans les vieux champignons. Assez communs et répan- dus partout. Genre SILPHA. L. SECTION 1, — NECROBDES. Leach. 9, S. Liüittoralis. L, Var. a. cuavipes. Sulz. Var. b. vin. F: Var. c. simpuicres. Dej. Commun partout et vivant dans les cadavres en pu- tréfaction. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Qi SECTION HI. — SILPHA, L, 10. S. Thoraciea. L. Ce Silpha se tient le plus souvent dans les bois et par- fois dans les champignons en putréfaction. 11. S. Rugosa. L. 12. S. Sinuata. F. 15. S. Dispar. Herbst. 14. S. Opaca. L. S. TOMENTOSA. Payk. Ces quatre espèces se tiennent cachées sous les pierres et sortent de leurs abris pour chercher les ma- tières animales en décomposition. 15. S. Quadripunetata. L, Ce Silpha se nourrit de chenilles et se rencontre sur le chêne et sur les osiers, dans les lieux marécageux. 16. S. Carinata. Ill. 17. S. Retieulata. F. 18. S. Granulata. OI. S. VARIOLOSA. Heïbst. 19. S. Nigrita. Creulz. 20. S. Tristis. 11]. 21. S. Obseura. L. Toutes ces espèces, plus ou moins communes, vivent aux dépens des cadavres et de substances animales en putréfaction. J’ai souvent trouvé le Tristis et 'Obscura montant sur le chaume des graminées. SECTION III. — PHOSPHUGA. Leach. 22. S. Lævigata. F. Cette espèce fait la guerre aux Hélix, dont elle fait sa principale nourriture ; elle n’est pas très-commune. 4 ANNALES 25. S. Atrata. L, S. PUNCTATA. Herbst. Var. PEDEMONTANA. F. É L'espèce et la variété se tiennent le plus souvent dans les bois, sous les mousses et sous les écorces ; elles sont répandues partout. Genre SPHÆRITES. Duff. 24. S. Glabratus. F. Cet insecte est rare en Belgique ; il n’a guère encore été trouvé que dans la province de. Liége; il se tient sous les écorces des arbres morts et dans les excré- ments. Genre AGYRTES. Frohl. 25. A. BBicolor. Cast. A. SUBNIGER. Kraatz. f 96. A. Castaneus. F. A. SPINIPES. Panz. Ces deux espèces sont très-rares; j'ai trouvé la seconde aux environs de Maestricht; la première a été prise dans les provinces de Liége et de Namur. Elles vivent sous les mousses, les pierres et sous les écorces. Genre CHOLEVA. Latr. L 27. €. Angustata. F. C. AGILIS. F. C. RUFESCENS. IIL. 98. C. Agilis. IL. C. FUSCA Gyll. C. TESTACEA. Latr. 29. €. Fusca. Panz. C. RUFESCENS. F. C. SERICEA. Payk. 50. €. Picipes. F. C. STRIATA. Duft. 51. €. Nigricans. Spenc. Var. a. ruzicinosa. Er. Var. b. Loncipennis. Chaud. 52. €. Morio. F. C. SERICEA. Gyll. 53. €. Nigrita. Er. C. TRISTIS. Gyll. C. MORIO. Payk DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. ÿ 34. €. Grandicollis. Er. - 35. €. Chrysomeloides. Panz. 36. C. Tristis. Panz. 31. €. Fumata. Spenc. C. AGILIS. F. 38. €. Velox. Spenc. 39. €. Præcox. Er. 40. €. Anisotomoides. Spenc. 41. C. Sericea. F. A. TRUNCATA. III. C. VILLOSA. Latr. Toutes les espèces appartenant à ce genre se trouvent le plus souvent sous les mousses, les pierres, les feuilles * mortes ou dans les bois vermoulus; elles ont été prises sur presque tous les points de notre territoire. Genre COLON. Herbst. 42. €. Puncticollis. Kraatz. C. © DENTIPES. Er. 43. €. Claviger. Herbst. 4. €. Dentipes. Sahl. C. © BREVICORNIS. Sahl. 45. €. Brunneus. Latr. Ces insectes ont les mêmes habitudes que ceux du genre précédent; mais ils sont bien rares partout. Je doute de l'existence du Brunneus en Belgique, quoiqu'il y ait été indiqué. . GROUPE II. — ANISOTOMITES. Genre HYDNOBIUS. Schmidt. 46. H. Punctatissimus. Steph. 47. H. Punctatus. Si. H. EDENTULUS. Sahl. H. o SPINIPES. Gyll. Ces deux espèces sont fort rares et ne se trouvent guère que dans nos provinces orientales ; elles vivent 6 ANNALES dans les bois et se trouvent dans les gazons et parfois dans les champignons. Genre ANISOTOMA. JL. ‘ 48. A. Cinnamomea. Panz. 49. A. Picea. Ill. 50. A. Obesa. Schmidt. A. PICEA. Var. Gyll. A. FERRU- GINEA. Gyll. A. © ARMATA. Payk. 51. A. Dubia. Ill. A. RUFIPENNE. Payk. Var. sururauis. Steph. Var. pazcescens. Schmidt. 52. A. Flavescens. Schmidt. 53. A. Rugosa. Steph. A. ARMATA. St. 84. A. Oblonga. Er. A. FERRUGINEA. I. 55. A. Nigrita. Schmidt. 56. A. Calearata. Er. À. FERRUGINEA. Schmitt. 57. A. Parvula. Sabl. A. BRUNNEA. Gyll. Tous les Anisotoma qui habitent notre territoire sont généralement assez rares ; les plus communs sont le Picea et le Dubia ; tous ont à peu près les mêmes mœurs que les espèces des genres précédents. Ils courent sur la terre, sur les herbes et, de plus, il se tiennent dans les champignons. Genre CYRTUSA. Er. 58. €. Pauxilla. Schmidt. 59, €. Minuta. Ahr. C. FEMORATA. Schmidt. Le mœurs des Cyrtusa sont les mêmes que celles des Anisotoma; 1ls sont bien rares et très-difficiles à décou- vrir. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 7 Genre COLENIS. Er. 60. €. Dentipes. Gyll. C. ACICULATA. Steph. Espèce aussi très-rare chez nous, et ayant les habi- tudes semblables à celles des genres précédents. Genre LEIODES. Latr. 61. L. Humeralis. F. 62. L. Axillaris. Gyll. L. BIPUSTULATA. Abhr. 63. L. Glabra Kug. L. ABDOMINALIS. Payk. 64. L. Castanea. Herbst. L. AXILLARIS. Steph. 65. L. Orbicularis. Herbst. L. SEMINULA. St. Les Leiodes se trouvent dans les bolets, dans les vieux troncs et les bois en décomposition. Les deux premières espèces sont les plus fréquentes. Genre AMPHICYLLIS. Er. 66. A. Globus. F. À. RUFICOLLIS. O!. Var. srapayLea Gyll. et À. FERRUGINEA. S. Ce Coléoptère a les mêmes mœurs que les Leiodes; il est très-rare, et a été trouvé près de Bruxelles. Genre AGATHIDIUM. Z{{. 67. À. Nigripenne. F. 68. A. Atrum. Payk. A. RUFIPES. Steph. 69. A. Badium. Er. 70. A. Lævigatum. Er. 71. A. Marginatum. Sturm. À. ORBICULARE. Gyll. Les Agathidium vivent dans les lieux humides, parmi les détritus des végétaux, sous les écorces d'arbres et 8 ANNALES dans les bolets ; ils sont plus répandus que les espèces des genres qui précèdent, et habitent dans toutes nos provinces. Ils jouissent de la faculté de se contracter en boule. | Genre CLAMBUS. Fisch. 72. €. Minutus. Sturm. C. ARMADILLUS. Redt. 73. €. Armadillo. De Geecr. 74. €. Pubescens. Redt. f Insectes très-petits, rares, vivant dans les détritus, le bois pourri, les champignons, et se retrouvant dans toutes nos provinces. FAMILLE DES SCAPHIDIDES. Genre SCAPHIDIUM. OL. 1. S. Quadrimaculatum. OI. Genre SCAPHIUM. Kirby. 9, S. Immaculatum. OI. Genre SCAPHISOMA. Leach. 35. S. Agaricinum. Ol. 4. S. BBoletïi. Panz. Toutes les espèces appartenant à cette petite famille ont les mêmes mœurs et vivent généralement dans les champignons et surtout dans les agarics ; parfois ils se tiennent dans les détritus de vieux troncs en décompo- sition. [ls se trouvent à peu près dans toutes nos pro- vinces. La dernière de ces espèces est très-rare, et à été trouvée, par moi, aux environs de Furnes. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 9 FAMILLE DES TRICHOPTÉRYGIDES. Genre TRICHOPTERYX. Kirby. . T. Atomaria. De Geer. T. Grandicollis, Mann. T. Brevipennis. Erichs. T. PICICORNIS. Mann. T. Attenuata. Gillmeister. T. Pygmæa. Erichs. T. Fascicularis. Herbst. Toutes les espèces de ce genre, ainsi que toutes celles appartenant aux différents genres de cette famille, sont extrêmement petites et d’une étude fort difficile. Les recherches ultérieures qu'on pourra en faire augmen- teront nécessairement beaucoup le nombre de nos espèces. Les Trichopteryx vivent dans les fumiers et les dé- tritus des végétaux. purent » Genre PTILIUM. GylL. 1. P. Fuscum. Er. Les Ptilium vivent aussi dans les fumiers et parmi Les détritus des végétaux; de plus, on les rencontre parmi les fourmis. Ils volent, vers le soir, autour des fumiers. Genre PTENIDIUM. Er. 8. P. Apicale. Er. 9. P. Fuscicorne. Er. 10.P. Pusillum. Gyll. Les Ptenidium, ainsi que les espèces des genres pré- cédents, vivent dans les détritus des végétaux et dans les fumiers. 10 ANNALES FAMILLE DES NITIDULIDES. SECTION 1. — RBRACHYPTÉRITES. Genre CERCUS. Latr. . C. Pedicularius. L. C. TRUNCATUS. F: . €. Bipustulatus. Payk. . €. Dalmatinus. Er. . €. Rufilabris. Latr. C. CARICIS. Steph. = QI LL Var. suxa. Steph. . €. Sambueï. Er. C. SOLANI. Heer. . C. Testaceus, Cast. D Les espèces du genre Cercus Sont généralement peu rares. Ces insectes se tiennent sur les fleurs; le Pedicula- rius semble préférer les sptræa, le rufilabris, les joncs fleuris, et le Sambuci, ainsi que son nom l'indique, se tient le plus souvent sur les fleurs du sureau. Genre BRACHYPTERUS. Kugel. 7. B. Gravidus. IN. B. PULICARIUS. Gy1l. B. LINARIÆ. Steph. 8. B. Cinereus. Heer. B. PULICARIUS. Latr. 9. B. Pubescens. Er. B. URTICÆ. Var. Il. 10.B. Urticæ. F. B. ABBREVIATUS. Herbst. Les Brachypterus se tiennent aussi sur les fleurs ; le Pubescens et l'Urtica sur celles des orties et le Gravidus sur celles des spirœæa; des galium, etc. AS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 11 SECTION ®. — CARPOPHILITES. Genre CARPOPHILUS. Steph. 11. C. Hemipterus. L.C. BIMACULATUS.OI.C.CADAVERINUS.F, 12. C. Bipustulatus. Heer. 13. €. Sexpustulatus. F. Ces insectes se tiennent quelquefois sur les fleurs, d’autres fois sous les écorces; le Sexpustulatus attaque les larves des Bostrichus. SECTION &. — NITIDULITES. Genre IPIDIA. Er. 14. KE. Quadrinotata. F. Cette espèce est peu rare et sé rencontre dans tonte la Belgique ; elle vit sur le troncs d’arbres et sous les écorces, mais principalement sur les sapins. Genre EPURÆA. Er. 15. E. Decemguttata. F. 16. E. Æstiva. L. E, DEPRESSA. Gyll Var. BisiGnaTa. Sturm. 17. E. Deleta. Er. E. SILACEA. Heer. 18. E. Immunda. Erichs. 19. E. Variegata, Herbst. 20. E. Neglecta. Heer. 21. E. Obsoleta. F. 22. E. Pusilla. Ill. 93. ÆE. Parvula. Sturm. : 24. E. Florea. Er. E. ÆSTIVA. Il. 25. E. Melanocephala. Marsh. 26. E. Melina. Er. E. DEPRESSA. Ill. 12 ANNALES 97. E. Limbata. F. Toutes ces espèces sont répandues à peu près partout et sont plus ou moins rares; elles vivent aussi sur les fleurs et sur les troncs d'arbres, particulièrement sur les chênes. Genre NITIDULA. F. 28. N. Bipustulata. L. 29. N. Flexuosa. F. N. FLAVOMACULATA. Rossi. 30. N. Obseura. F. , 31. N. Quadripustulata. F. N. GUTTALIS. Herbst. Les Nitidula sont peu rares, à l'exception du Flexuosa qui n’a encore été trouvé que dans la province de Liége. Ils se tiennent le plus souvent dans les substances ani- males en putréfaction. Genre SORONIA. Er. 32. S. Punctatissima. II]. 33. S. Grisea. L. S. VARIA. F. S. VARIEGATA. OI. Ces deux espèces, les seules qui représentent le genre en Europe, habitent toutes nos provinces; elles se tien- nent sous les écorces et dans les plaies des arbres, sur- tout sur les chênes. Genre AMPHOTIS. Er. 34. A. Marginata. F. À. BILOBA. Herbst, Espèce peu rare et répandue partout; vivant sous les écorces, surtout lorsqu'elles sont hantées par les four- mis ; on la trouve aussi dans les fourmilières et dans les plaies des arbres. | DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 13 Genre OMASITA. Er. 35. ©. Depressa. L. O0. SORDIDA. F. O0. COLON. Herbst. O. VARIA. OI. 36. ©. Colon. L. 0. HÆMORRHOIDALIS. F. 37. @. Discoidea. F. Les Omasita se prennent généralement sous les cada- vres et les substances animales en décomposition. Les trois espèces sont peu rares. Genre PRIA. Steph. 38. P. Dulcamaræ, III. P. MANDIBULARIS &. Cast. Cette espèce est rare en Belgique et vit sur les fleurs, principalement sur celles de la douce amère (Solanum dulcamara L.) Genre MELIGETHES. Kirby. 39. MI. KRufipes. Gyll. 40. M. Lumbaris. Sturm. M. RUFIPES. Var. Gyll. 41. M. Hebes. Er. M. OLIVACEA. Heer. 42. M. Æneus. F. 435. M. Viridescens. F. M. ÆNEUS. Var. Sch. 44. M. Coracinus. Sturm. 45. M. Subæneus. Sturm. 46. M. Pumilus. Er. 47. ME. Corvinus. Er. 48. M. Symphyti. lleer. 49. M. Ochropus. Sturm. 50. M. Serripes. Gyll. 1. M. Diflicilis. Heer. 52. M. Morosus. Er. 53. M. Viduatus. Sturn. 14 ANNALES 4. M. Pedicularius. Gyll. 55. ME. Umbrosus. Sturm. 06. ME. Incanus. Sturm. 07. ME. Tristis. Sturm. 58. M. Seniculus. Er. 59. ME. Flavipes. Sturm. 60. M. Obseurus. Er. 61. MK. Assimilis. Sturm. 62. M. Lugubris. Sturm. 65. MK. Erythropus. Gyll. 64. ME. Exilis. Sturm. Toutes les espèces de ce genre offrent beaucoup de difficulté pour leur étude ; elles se tiennent sur les fleurs et semblent affectionner surtout quelques plantes, telles queles renoncules, certaines ombellifères, lespyrethrum, le taraxacum dens-leonis, etc. Quelques-unes d’entre elles sont très-communes. Genre THALYCRA. Er. 65. TT. Fervida. Gyll. T. SERICEA. Sturm, Notre seule espèce de ce genre se cache dans la Journée, et ne sort que vers le soir pour monter sur les plantes. On la trouve partout. Genre POCADIUS. Er. 66. P. Ferrugineus. F. P. STRIATUS. ON. Ce Pocadius se prend souvent dans les lycoperdons et parfois dans les bolets ; il n’est pas très-rare. Genre CYCHRAMUS. Kug. 67. €. Quadripunetatus. Herbst. C. COLON. F. 68. €. Luteus. F. Comme l'espèce du genre précédent, les Cychramus DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 45 vivent dans les champignons et parfois sur les fleurs ; ils sont assez généralement répandus. : Genre CYLLODES. Er. 69. €. Ater. Herbst. C. MORIO. Kugel. Cet insecte vit aussi dans les champignons; il est plus rare que les précédents. SECTION ÿ. — 1PSITES. Genre CRYPTARCHA. Shuck. 10. €. Strigata. F. C. UNDATA, OI. 71. €. Imperialis. F. Genre dont les espèces sont rares dans notre pays, vivant dans les plaies des arbres et surtout sur les chênes. Genre IPS. F. 72. I. Quadrigattata. F. I. DECEMGUTTATA. OI. 15. I. Quadripunetata. Herbst. 714. I. Quadripustulata. L. Ces trois espèces serencontrent généralement partout et sont peu fréquentes ; elles se tiennent aussi dans les plaies des arbres et sous les écorces. Genre PITYOPHAGUS. Shuck. 175. P. Ferrugineus. L. P. DERMESTOIDES. Panz. P. LINEA- RIS. Latr. Cette espèce est très-rare; elle se prend prineipale- ment dans la Campine et les Ardennes, où on la trouve sous les écorces des pins. 16 ANNALES SECTION G. — RHIZOPHAGITES. Genre RHIZOPHAGUS. Herbst. 16. KR. Depressus. F. 77. KR. Cribratus. Gyll. 78. K. Parallelocollis. Gyl!. 19. KR. Bipustulatus. F. R. DISPAR. Var. Payk. R. BIPUNC- TULATUS. Herbst. 80. K. Nitidulus. EF. 81. E&. Dispar. Payk. R. ELONGATUS. F. R. BIPUSTULATUS. Herbst. 82. IR. Politus. Helw. R. DEPRESSUS. Var. Payk. 85. EH. Cæruleus. Walt. R. NITIDULUS. Duft. Les Rhizophagus se trouvent sous les écorces, où ils vivent à l'étatde larve, aux dépens des Bostriches; on les rencontre dans toutes nos provinces. FAMILLE DES PELTIDES. ——— Genre TROGOSITA. OL 1. TT. Mauritanica. L. T. CARABOIDES. F. Il est répandu partout. Il est peu rare sans être com- mun; ses mœurs sont à peu près inconnues. Genre THYMALUS. Latr. 2. T. Limbatus. F. Cet insecteest bien peu répandu chez nous, et je ne crois pas qu'il ait été trouvé dans d’autres localités que dans les Ardennes ; il vit sous les écorces d'arbres. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 17 Genre PELTIS. Kugel. 35. P. Ferruginea. L. ? Espèce très-rare en Belgique, vivant sous les écorces d'arbres et quelquefois dans les agarics. Trouvée dans les Ardennes. Genre NEMOSOMA. Latr. 4. N. Elongata. L. N. FASCIATA. Herbst. Il se trouve sous les écorces des arbres, dans les ga- leries formées par les Scolytes et les Hylesinus, où il fait la guerre aux larves de ces insectes. Très-rare. FAMILLE DES HISTÉRIDES,. RTE, / SECTION I. — HOLOLEPTITES. Genre HOLOLEPTA. Payk. 4. H. Plana. Fuessl. Cette espèce, la seule existante en Europe, vit sous les écorces des arbres morts, et se rencontre fort rare- ment dans les Ardennes. Jene l’ai trouvée qu’une seule fois. SECTION 11. — HISTERITES. $ L. — HISTERITES. Genre PLATYSOMA. Leach. Les espèces de ce genre sont fort rares en Belgique; 3 15 ANNALES elles vivent sous les écorces où elles font la guerre aux insectes et particulièrement aux Bostriches. 2. P. Oblongum. F. 3. P. Angustatum. Ent. Heft. 4. P. Depressum. F. 5. P. Lineare. Er. P. OBLONGUM. Il. GAUMTE Quoique ces quatre espèces aient été indiquées en Belgique, je n’ai jamais pu y constater d’une manière certaine que la présence de l'Oblongum ét de l’Angus- tatum. J'ai reçu le Depressum de la Prusse rhénane, et je n’ai jamais su me procurer le Lineare ni de la Bel- gique ni dés pays voisins. | Genre HISTER. L. Les espèces de ce genre se trouvent dans toutes les substances en décomposition, et surtout dans les excré- ments, les cadavres, les fumiers, etc. 6. H. Quadrimaculatus. L. H. RENIFORMIS. OI. H. LUNA- TUS. Rossi. 7. H. Unicolor. L. 8. H. Cadaverinus. E. H. H. IMPRESSUS. F Ces trois Histers se trouvent assez communément partout. 9. H. Merdarius. E. H. H. MEMNONIUS. Say. Il est plus rare et se tient surtout dans les excréments humains, le fumier de poule, dans les bergeries, les plaies des arbres et rarement dans les bouses. 10. H. Fimetarius. Herbst. H. SINUATUS. F. H. BIPUSTULA- TUS. OI. Assez rare. Dans les SAME les crottins et les charo- gnes. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 19 11. H. Negleetus. Germ. H. QUISQUILIUS. Steph. Espèce assez douteuse en Belgique pour moi, où je ne l'ai jamais rencontrée. 12. H. Ignobilis. De Marseul. Espèce fort rare trouvée dans les Flandres et vivant surtout dans les cadavres. 43. H. Carbonarius. 111. H. 12-STRIATUS. F. Commun partout. 14. H. Purpurascens. Herbst. Var. srunneus. Herbst. Assez commun partout, surtout dans les terrains sablonneux. 15. H. Nigellatus. Germ. = Espèce vivant dans les bolets en décomposition, qui doit exister dans les Flandres, car elle a été trouvée à notre extrème frontière du département du Nord. 16. H. Marginatus. Fr. Espèce peu commune, vivant souvent sous les feuilles, trouvée près de Mons. 47. H. Stercorarius. E. H. 48. H, Sinuatus, 111. H. UNCINATUS. Il. Ces deux Histers, assez peu communs, habitent toutes nos province s. e 19. H. Quadrinotatus. Scrib. H. 4-MACULATUS. OI. Commun et habitant toutes nos provinces. 20. MH. Bimaculatus. L. H. ERYTHROPTERUS. F. Espèce trouvée aux environs de Liége, Namur, Lou- vain, etc. 20 ANNALES 21. HT. Bissexstriatus. F. II. PARVUS. Gyll. H. 12-STRIATUS. Var: b. E. H. Commun, vivant surtout dans les fumiers et se trou- vant partout. 22. HE. #2-Striatus. Schr, H. BISSEXSTRIATUS. Duft.. Espèce aussi assez fréquent , vivant dans les fu- miers, les bouses, les bois pourris, etc. 23. H. Corvinus. Germ. H. BISSEXSTRIATUS. Var: Payk. J'ai trouvé une seule fois cet Hister dans lés Ar- dennes, où il parait fort rare. Genre HET ÆRIUS. Er. 24. H. Sesquicornis. Preys. H. FERRUGINEUS. OI. H. QUA- DRATUS. Kugel. | Cette espèce, la seule que nous possédions en Bel- gique, n’y est pas très-commune; elle vit sous les écorces et sous les pierres , et se trouve souvent avec les four- mis. Genre ONTOPHILUS. Leach. 25. ©. Suleatus. F. 0. STRIATUS. Herbst. 0. GLOBULOSUS. OI. 26. ©. Striatus. F. 0. SULCATUS. O1. Les deux Ontophilus que nous possédons vivent dans les détritus des végétaux, les fumiers et quelque- fois sous les pierres. Genre GLYMMA. De Mars. 27. G. Candezii. De Mars. Genre nouveau, découvert près de Liége, par notre collègue M. Candèze, dans le fumier d’une couche de melons. | DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 21 Genre PAROMALUS. Er. 28. P. Complanatus. Il. 29. P. Parallelipipedus. Herbst. 50. P. Flavicornis, Herbst. P. PICIPES. Payk. _ Les espèces de ce genre sont toutes très-rares, sur- tout les deux premières. Le Complanatus a étè trouvé dans le Luxembourg et les Ardennes ; le Flavicornis l'a été dans presque toutes nos provinces ; quant au Paral- lelipipedus, je doute qu'il soit belge. Genre DENDROPHILUS. Leach. 54. D. Punctatus. Herbst. D. PYGMÆUS. F. Cette espèce, très-rare, vit dans les étables et les pi- geonniers, dans les plaies des arbres et sous les écorces. 32. D. Pygmæus. L. D. FORMICETORUM. Aubé. Celle-ci, moins rare, se trouve dans les fourmilières, surtout dans les nids de la Formica rufa. Genre BACANIUS. Le Conte. 33. BB. KRombophorus. Aubé. Insecte rare, placé jusqu'ici parmi les Abrœus, vivant dans les substances en décomposition, et surtout dans les tannées des serres. $ 2. — SAPRINITES. Genre SAPRINUS. Er. 34. S. Nitidulus. Payk. S. SEMISTRIATUS. Herbst. S. ACUMI- NATUS. F. 22 ANNALES 35. S. Immundus, Gyll. 36. S. Speculifer. Latr. 57. S. Æneus. F. 38. S. Virescens. Payk. S. VIRIDIS. Duft. 39. S. Conjungens. Payk. 40. S. Quadristriatus. E. H. 41. S. Specularis. De Mars. 42. S. Rugifrons. Payk. 43. S. Metallieus. Herbst. Toutes ces espèces" se rencontrent à peu près dans toute la Belgique; elles se tiennent, comme les Histers, dans les fumiers, les bouses, les cadavres et générale- ment dans toutes les substances en putréfaction. 44. S. Sabulosus. Fairm. S. MARITIMUS. Steph. ? Il habite les dunes, la Campine et les environs de Mons, dans les terrains sablonneux. Genre GNATHONCUS. J. du Vi 45. G. Rotundatus, 11. G. PUNCTATUS. Payk. Genre formé aux dépens des Saprinus Cette espèce vit dans les fumiers et sous les écorces; elle est fort rare. 16. G.' Pieeus. Payk. Celle-ci a été prise près de Verviers, dans des four- milières. Genre TERETRIUS. Er. 47. TT. Picipes. F. Ce Teretrius seule espèce européenne, est très-rare ; DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 93 on le rencontre sous les écorces et dans l’intérieur ver- moulu des vieux saules, à Ruremonde, Hasselt, etc. Genre PLEGADERUS. Er. 48, P. Saucius. Er. P. VULNERATUS,. St. 49. P. Vulneratus. Panz. 50. P. Cæsus. Herbst. 51. P. Dissectus. Er, 52. P. Discisus. Er. Les Plegaderus se trouvent dans toutes nos provinces; quelques espèces sont assez communes. On Îles trouve sous les écorces des arbres morts et dans les vieux troncs. £ Genre ABRÆUS. Leach. 53. A. Globogsus. E. H. 54. A. Parvulus. Aubé. Les espèces de ce genre vivent aussi sous les écorces et dans les vieux troncs pourris ; on les rencontre dans tout le pays. Genre ACRITUS. Le Conte. 55. A. Nigricornis. E. H. 56. A. Minutus. Herbst. Insectes très-petits, ayant les mêmes mœurs que les Abrœus et vivant, de plus, dans les matières en décom- position. Rares. 94 ANNALES FAMILLE DES PHALACRIDES. Genre PHALACRUS. Pay. 1. P. Corruscus. Payk. P. FIMETARIUS. F.° 2. P. Substriatus. Gyll. P. MILLEFOLIL. Steph. 3. P. Caricis. Sturm. P. MILLEFOLN. Gyll. Les Phalacrus, répandus partout, vivent sur les plantes et surtout sur les fleurs; en hiver, ils habitent sous les écorces ou cachés en terre au pied des végétaux. Genre OLIBRUS. Er. 4. ©. Corticalis. Payk. O0. STERCOREUS. F. 5. ©. Æneus. F. N 6. ©. Bicolor. F. 7. ©. Affinis. St. 8. ©. Millefolii. Payk. O. ULICIS. Gyll. 9, ©. Geminus. Ill. 10. ©. Atomarius. L. O0. PICEUS. Steph. 11. ©. Oblongus. Er. Les Olibrus ne sont pas plus rares, pour la plupart des espèces, que les insectes du genre précédent ; ils ont ab- solument les mêmes mœurs. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 9 FAMILLE DES COLYDIDES. TRIBUI. — SYNOHITITES. Genre SARROTRIUM. HL. 1. S. Clavicorne. L. S. MUTICUM. Latr. Peu commun, mais vivant dans toute la Belgique. Genre DITOMA. {l. 2. D. Crenata. Herbst. : Cet insecte est assez répandu dans notre pays; il vit généralement.sous les écorces des bois morts. Genre COLOBICUS. Latr. 3. €. Emarginatus. Latr. Espèce fort rare, vivant sous les écorces et dans les champignons. Genre SYNCHITA. Helluw. 4. S. Juglandis. F. Insecte vivant aussi sous les écorces et peu répandu. Genre CICONES. Curt. 5. €. Variegata. Hellw. C. CARPINI. Curt, Il a les mêmes habitudes que les Synchita, et il est également bien peu répandu. 26 ANNALES TRIBU 11, — COLYDITES. Genre AULONIUM. Erichs. 6. A. Sulcatum, Fabr.: Genre COLYDIUM. F. 7. €. Elongatum. F. Les espèces appartenant à ces deux genres se tien- nent le plus souvent dans les galeries creusées dans les vieux arbres, par les Anobium et les Bostrichus; elles ont été trouvées près de Bruxelles, Louvain, Liége, etc. Genre TEREDUS. De). 8. TT. Nitidus. F. Très-rare en Belgique, où il se M sous les écorces. Genre OXYLÆMUS, Erichs. 9. ©. Cylindrieus. Panz. Cet insecte se trouve aussi sous Le écorces et dans les vieux arbres; il a été rencontré dans les Ardennes et dans les environs de Bruxelles. Genre ANGLENUS. Erichs. 10. A. Brunneus. Gyll. Espèce très-petite.et unique du genre vivant Li les détritus des végétaux, les fumiers, les couches, etc. Genre ANOMMATUS. Wesm. 11. A. 12-Striatus. Mull. A. TERRICOLA. Wesm. Cet insecte vit en terre; M. Lacordaire dit lavoir pris à la face inférieure de briques gisant sur le sol. PR PRET TS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 27 TRIBU III. — BOTHRIDÉRITES. Genre BOTHRIDERES. Dej. 12. B. Contractus. F. SYNCHITA BIPUNCTATA. Duft. On le trouve sous les écorces et dans.les, galeries creusées par les Xylophages. TRIBU IV. — PYCNOMÉRITES. * Genre PYCNOMERUS. Erichs. 15. P. Terebrans, F. Il est très-rare et a été pris dans les environs de Charleroi. - -æ TRIBU V. — CERYLONITES, Genre CERYLON. Latr. 14. €. Histeroides. F. 15. €. Angustatum. Erich. 16. €. Deplanatum. Gyll. Ces. trois espèces sont répandues dans toutes nos provinces et vivent le plus souvent sous les, écorces: 28 ANNALES FAMILLE DES CUCUJIDES. Genre LÆMOPHLOEUS. 1. L. Ferrugineus. Steph. L. TESTACEUS. Gyll. 2. L. Pusillus. Sch. 3. L. Ater. OI. Les insectes de ce genre se tiennent dans les détritus des végétaux et sous les écorces ; ils sont peu communs chez nous. | Genre BRONTES.F. 4, B. Planatus. L. B. FLAVIPES. L. Cette seule espèce du genre, existante en Europe, est assez répandue. Genre DENDROPHAGUS. Scz. 4. D. Crenatus. Payk. Insecte très-rare, vivant le plus souvent sous les écorces et quelquefois sous les pierres. Genre LATHROPUS. Er. 6. L. Sepicola. Mull. Il a les mêmes habitudes que le précédent, et il est également très-rare ; il a été trouvé près de Spa. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 99 FAMILLE DES CRYPTOPHACIDES. Genre SYLVANUS. Latr. . Frumentarius. F.S. SEXDENTATUS. Gyll. . Elongatus. Gyll. S. ADVENA. Walt. . Bidentatus. F. . Unidentatus. F. * Similis. Erichs. Les mœurs de ces insectes varient beaucoup; parfois ils vivent sous les écorces ; d’autres fois on les trouve à terre parmi les herbes. La première espèce se tient dans les grains de seigle, de froment et dans le riz. ot PSE" Genre LYCTUS. F. 6. L. Canaliculatus, F. 7. L. Depressus. F. 8. L. Pubescens. Panz. Les Lyctus ont les mœurs des autres Xylophages de Latreille ; on les trouve sous les écorces et dans les dé- tritus des vieux arbres ; ils habitent toute la Belgique. Genre TELMATOPHILUS. Heer. 9. T, Carieis. OI. Ce Telmatophilus, ainsi que les autres espèces du même genre, se tient sur les plantes dans les lieux aquatiques. Notre espèce est assez rare; je l'ai trouvée dans la Campine. 50 ANNALES Genre ANTHEROPHAGUS. Knoch. 10. A. Silaceus. Herbst. 11. A. Pallens. Gyll. u 12. A. Nigricornis.F. Espèces vivant le plus souvent sur les fleurs et assez repandues, à l'exception de la troisième, qui est rare. Genre EMPHYLUS. Erichs. 15. E. Glaber. Gyll. Insecte vivant les plus souvent dans !les: fourmilières et particulièrement | avec les Formica rubra et sanqui- nea, Il à aussi été trouvé dans les nids du Bombus muscorum. Très-rare à Ardennes. Genre CRYPTOPHAGUS. Herbst. 14. C. Eycorperdi. FE. C. FUNGORUM. Panz. 15. €. Pilosus. Gjll. | 16. €. Setulosus. Sturm. 17. ©. Saginatus. Sturm. 18. C. Scamnieus. L. C. CELLARIS. Sturm. 19. €. Acutangulus. Gyll 20. ©. Affinis. Sturm. | [1e 21, C. Pubescens, Sturm. 22, €. Cellaris. Scop. C, CRENATUS, Siurm. 25. C. Dentatus. Herbst. | 24. €. Subdepressus. G;ll. 25. €. Brunnipes. Gyll. 26. €. Populi. Payk. Parmi les Cryptophagus, il y en a un grand nombre qui vivent dans les champignons, les bolets, ete. ; il en est d’autres qui se tiennent dans les maisons où on les prend dans les endroits humides et obscurs. Ils sont assez répandus, , 26. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 51 Genre ATOMARIA . Kirby. ‘27. A. Ferruginen. Sahl. A. Umbrina. Gyll 29: A. Fimetarii. Gyll. 30. A. Nana. Erichs. 51. A. Linearis. Steph. 52. A, Mesomelas, Herbst, 33. A. KF'uscata. Sch. 34. A. Nigripemnis, Payk. 35. A. Basalis. Erichs. 56. A. Atra. Herbst. 37. A, Pusilla, Erichs. 58. A. Amalis. Erichs. 59. A. Terminata. Heer. 40. A. Apicalis. Erichs. Tous ces insectes ont les mêmes habitudes que ceux appartenantau genre précédent ; comme eux ils sont aussi répandus dans toutes nos provinces. Genre EPHISTEMUS. Erichs. AA. E, Exiguus. Erichs. 42. E, Dimidiatus. St. 45. E. Globulus. Payk. Ces insectes vivent dans les détritus des végétaux et sont moins fréquents que ceux des genres précédents. On les trouve aussi dans toute la Belgique. Genre MYCETÆA, Steph. 4h. NE. Hirta. Marsh. Cette petite espèce, assez rare, se tient dans les cham- pignons et dans les détritus des végétaux. O1 19 ANNALES Genre ALEXIA. Steph. 45. À. Pilifera. Mull. Cet insecte a les mêmes habitudes que le précédent. Il a été trouvé près de Verviers. Genre ENGIS. Payk. 46. E. Rufifrons. F. 47. E. Sanguinicollis. F. 48. E. Humeralis. F. Les Engis vivent aussi dans les champignons; deplus, on les trouve sous les écorces, sous les feuilles-et les détritus des plantes. | 1 Genre TRIPLAX. Payk. 49. T. Ænea. Payk. 50. T. Russica. F.T. NIGRIPENNIS. Panz. 51. T. Rufipes. F. b2. Æ. Bicolor. Marsh. Les espèces de ce genre, ainsi que celles du genre sui- vant, vivent dans les champignons et lestdétritus des végétaux. L'Ænea et la Bicolor sont très-rares. Genre TETRATOMA. F. 53. T. Fungorum. F. 54, ', Ancora. F. Ils se trouvent dans toute la Belgique, ainsi que les espèces du genre qui précède. D... = BSAE. Ke 5 où = . NX. NE. M. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 33 FAMILLE DES LATHRIDIDES. Genre MONOTOMA. Herbst. Angusticollis. Gyll. Picipes. Herbst. Longicollis. Gyll. . NM. Conicicollis. Guer. Les Monotoma sont répandus sur tout notre terri- toire ; ils vivent sous les écorces, les pierres, dans les détritus des végétaux et même dans les fourmilières. SES Genre LATHRIDIUS. Herbst. . Lardarius. Kugel. . Angusticollis. Gyll. . Rugicollis. OI, . Liliputanus,. Villa. Exilis. Manon. Hirtus. Gyll. Minutus. Gyll. L. PORCATUS. Panz. . Anthracinus. Mann. . Transversus. Gyll. . Angusticollis. Schup. . Anthracinus, Mann. . Collaris., Mann. Les Lathridius sont des insectes dont quelques espèces sont extrêmement communes et que l'on re- trouve sur tous les points de notre territoire. Ils se tiennent à peu près partout, sur les arbres et les plantes, sous les écorces et le plus souvent dans les endroits humides. ANNALES Genre CORTICAKIA. Marsh. . Pubescens. Ill. . Serrata. Payk. . Badia. Mann. . Denticulata. Gyll. . Crenulata. Gyll. . Lrifoveolata. Redt. . Gibhosa. Herbst. . Brevicollis. Mann. . Similata. Schup. Les Corticaria nediffèrent en rien des Lathridius pour les habitudes, et ils en sont si rapprochés par les ca- ractères génériques qu'on pourrait les réunir avec eux. DO à QU NO À . ME. NE. . NX. NE. MX. . ME. FAMILLE DES MYCÉTOPHAGIDES. Genre MYCETOPHAGUS. Hellw. Quadripustulatus.L.M. QUADRIMACULATUS.EF. Atomarius. Hellw. Piceus. F. M. VARIABILIS. Gill. Fulvicollis. F. Multipunctatus.F. Populi. F. Ces insectes se tiennent dans les bolets, les champi- gnons et les lycoperdons ; ils sont assez répandus; la première espèce est la plus fréquente. DE LA SOCIËÊTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 35 Genre TRIPHYLLUS. Meg. 7. Æ. Punctatus, F. Insecte, rare chez nous, ayant les mêmes habitudes que les Mycetophagus. Genre LITARGUS. Erichs. 8. L. Bifasciatus. L. Petite espèce, également rare, vivant sous les écorces et sous les mousses des vieux arbres, ainsi que sous les lichens. Genre TYPHÆA. Kirby. 9. TT. Fumata. F. Espèce unique du genre, vivant comme les Litargus, et habitant surtout nos provinces wallones. Genre DIPHYLLUS. Dej. 10. D. Lunatus. F. On le trouve sous l’écorce des vieux arbres et dans les fentes des arbres morts. Bien rare partout. Genre PHLÆOPHILUS. Steph. 11. Edwardsii. Steph. Cet insecte, très-rare, a été trouvé par M. Jules De la Fontaine. Je place ici le genre que plusieurs entomologistes n’ont pas osé placer dans aucune des familles comprise dans mon travail. Il me semble que c’est avec les Mycétophagides qu'il a le plus d’affinité. 1. B. D B. ANNALES FAMILLE DES DERMESTIDES. Genre BYTURUS. Latr. Fummatus. Herbst. romentosus. F. Ces insectes, communs et répandus dans toutes nos provinces, se tiennent le plus souvent sur les fleurs. | Œ & © . D. . D. . D. Murinus. L. D. NEBULOSUS.De Geer. D. CATTA. Panz. Genre DERMESTES., L. Lardarius, L. Ater. OI. Var. D. ROSEIVENTRIS. Cast. 6. D. 9. D. Eaniarius. Duft. D. MURINUS. Gyll D. CATTA. Herbst. D. Vulpinus,. F, D. SENEX. Erichs. D. LUPINUS. De. 8. D. Undulatus. Brahm. D. TESSELATUS. I. D. MU- RINUS. OI. Mustelinus. Erichs. D. TESSELATUS. OI. D. MURI- NUS. Dej. 10. D. Tesselatus. F. Les Dermestes vivent principalement de substances animales, surtout quand elles sont presque desséchées; on les trouve souvent dans les maisons et quelquefois en très-grande quantité, surtout le Lardarius, qui se multiplie beaucoup. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 37 Genre ATTAGENUS. Latr. 11. A. Pellio. L. Les Attagènes se prennent quelquefois sur les fleurs, mais le plus souvent on les trouve dans les maisons, où leurs larves recherchent les fourrures et les pelleteries. Le Pellio et commun partout. 12. A. Trifasciatus. F. Espèce fort rare, qui n’a encore été trouvée que dans les environs de Maestricht. 13. A. Megatoma. F. Celui-ci est également assez rare; cependant il est plus répandu que le précédent. Genre MEGATOMA. Herbst. 14. NM. Undata. L. Il se tient dans le vieux bois et quelquefois on le trouve sur les fleurs; on le rencontre assez rarement dans toutes nos provinces. Genre HADROTOMA. Er. 15. H. Rirrginata. Payk. On le prend dans les bois sur les trones d'arbres; il a été trouvé dans les provinces de Namur, de Liége et de Hainaut. Genie TRINODES. Meg. 16. Æ. Hirtus.F. Très-petit insecte, peu commun, qui se tient sur les troncs d'arbres, les fleurs et les feuilles. 38 ANNALES Genre ANTHRENUS. Geof. 17. A. Museorum, L. A. VERBASCI. Panz. 18. A. Scrophulariæ. L. À. HISTRIO, F. 19. A. Pimpinellsæ. F, 20. A. Varius, F, À. PICTUS, Germ, A. VERBASCL. O1. 91. A. Claviger. Erichs. Les Anthrenus, dont la dernière espèce est douteuse en Belgique, se tiennent généralement sur les fleurs à l'état parfait ; mais à l’état de larve, ils vivent le plus souvent aux dépens des substances animales. On ne connait que trop bien les dégâts que les larves de la première espèce, surtout, font dans les collections ento- mologiques. Genre TROGODERMA. Lair. 22. . Versicolor. Creutz. T. ELONGATULA. Erichs. 25. T. Elongatula. F. T, RUFICORNIS. Erichs. 24. T. Nigra. Herbst. T. SUDFASCIATA. Gyll. Ces insectes vivent généralement sur les fleurs. L'Elongatula est peu répandu et assez rare. Quant aux deux autres, quoique indiqués en Belgique, je ne les ai pas encore rencontrés. Genre TIRESIAS, Steph. 25. T. Serra. F. Espèce demembrée du genre Megatoma et en ayant les habitudes ; elle est peu commune, et se tient prinei- palement sur les plantes. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 39 FAMILLE DES GÉORYSSIDES. Genre GEORYSSUS. Latr. 1. G. Pygmæus.F. Les Georyssus recherchent les endroits humides ; on les trouve sur la terre aux bords des rivières et des étangs. FAMILLE DES BYRRHIDES. ——— Genre LIMNICHUS. Latr. 1. L. Versicolor. Waltl. L. RIPARIUS. Deij. 2. L. Pygmæus. Sturm. Les Limnichus se tiennent sous les mousses, les pierres et les racines, au bord des eaux, dans les en- droits sablonneux. Genre SIMPLOCARIA, Marsh. 3. S. Semistriala, F. 4. S. Picipes. Gyll. S. METALLICA. Sturm. On trouve ces insectes dans les mêmes localités que les précédents. Genre SYNCALIPTA. 5. S. Spinosa. Rossi. S. ARENARIA. St. 6. S. Setosa. Walil. 7. $. Setigera. III. Ceux-ci ont les mêmes habitudes que les espèces des genres précédents. 40 ANNALES Genre ASPIDOPHORUS. Latr. 8. A. Orbiculatus. Gyll. 9. A. Sericeus. Duft. Les Aspidophorus aiment aussi les lieux humides et sont assez répandus. | Genre NOSODENDRON. Latr. 10. N. Fasciculare. F, Espèce répandue partout, vivant le plus souvent dans les plaies des arbres et paraissant préférer les ormes et les marronniers. Genre BYRRHUS. L. 11. B. Ornatus. Panz. 12. B. Dorsalis. F. 45. B. Pilula. I. 14. B. Fasciatus. F. 45. B. Murinus. F. Ces insectes se tiennent sous les pierres, principale- ment dans les endroits sablonneux; on les trouve égale- ment dans les prairies , les bois et dans les-champs; leur démarche est lente, et ils contrefont les morts au moindre danger; on les trouve partout. Genre CYTILUS. Enichs. 16. €. Varius. F. Le Cytilus varie beaucoup pour sa coloration, et a les mêmes habitudes que les Byrrhus, dont on l’a déta- ché pour en former un genre particulier ; il habite tout notre territoire. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 41 Genre MORYCHUS. Erichs. 17. M. Æneus. F. 18. IM. Nitens. Panz. Les Morychus ont aussi été détachés du genre Byr- rhus dont ils ont absolument les mêmes habitudes, et, comme les espèces de ce genre, ils se prennent dans toute la Belgique. Genre PEDILOPHORUS. Stef. 19. P. Auratus. Duft. Le genre Pedilophorus est encore un démembrement du genre Byrrhus; il est excessivement rare en Bel- gique. FAMILLE DES THROSCIDES. Genre THROSCUS. Latr. 1. T. Dermestoides. L. TRIXAGUS ADSTRICTOR. Kug. 2. KM. Pusillus. Heer. La première espèce se prend surtout notre territoire; la seconde est douteuse pour moi, je ne l'ai jamais trouvée que dans le nord de la France. 42 ANNALES FAMILLE DES PSÉLAPHIDES. ——— GROUPE I. — CLAVIGERITES. Genre CLAVIGER. Preys. 1. C. Testaceus. Preys. C'est le seul insecte que nous ayons de ce groupe ; il est assez rare partout, et vit en société avec les fourmis qui, en se dégorgeant, lui fournissent sa nourriture. GROUPE 11. — PSÉLAPHITES: Genre BATRISUS. Aubé. 2. B. Venustus. Reich. B. BRULLEI et BUQUETI c. Aubé. 2. B. Oculatus. Aube. Les Batrisus également rares chez nous, vivent en société avec les fourmis, principalement avec les For- mica cunicularia, emarginata, rubra, etc. ; ils habitent surtout dans les Flandres. Genre PSELAPHUS. Herbst. 4. P. Heisei. Herbst. Var. uergsru. Reich. 5. P. Dresdensis. Herbst. Les Pselaphus se liennent dans les prairies humides, aux pieds des arbres et des plantes; la première espèce est commune, la seconde très-rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 43 Genre BRYAXIS. Leach. 6. B. Sanguinea. F, B, LONGIÇORNIS >. Leach. 7. BB. Fossalata. Reich. B. Xanthoptera. Reich. B. RUBRIPENNIS w, et DEPRESSA ©. Aubé. 9. BB. Hsæemoptera. Aubé. 10. B. Hsimatica. Reich. 11. B. Juncorum. Leach. 12, B. Impressa. Panz. œ : Toutes les espèces appartenant à ce genre se tien- nent dans les lieux humides, dans les détritus des végé- taux, les mousses, etc. Ils se rencontrent dans toutes nos provinces. Genre BYTHINUS. Leach. 15. BB. Clavicornis. Panz. B. GLABRICOLLIS. Reich. 14. B. Pancticollis. Denny. B. CHEVROLATI . Aubé. 15. B. Bulbifer. Reich. B. GLABRICOLLIS 9. Gyll. 16. BB. Curtisii. Denny. B. GRANDIPALPIS. Steph. 17. B. Securiger. Reich. B. MACROPALPUS. Aubé. 18. B. Burellii. Denny. Ils ont les mœurs identiques avec celles du genre pré- cédent ; ils sont moins répandus, surtout la dernière espèce, qui est très-rare et qui a été trouvée près de Dinant. Genre TYCHIUS. Leach. 19. TT. Niger. Payk. Il a aussi les mêmes mœurs que les Bythinus, et se prend aussi partout. 44 ANNALES G. TYRUS. Aube, 20. FT, Mucronatus. Aubé. T. INSIGNIS. Reich. Espèce rare chez nous; trouvée près de Bruxelles, par M. J. De la Fontaine, dans les détritus d’un vieux tronc. Genre CHENNIUM. Latr. 21. €. Tuberculatum. Latr. Ce Chennium est bien rare en Belgique; je doute même s'il s’y trouve; il vit avec les fourmis, surtout avec les L'ormica cæspitum et nigra. Genre TRICHONIX. Chaud. 29. T. Sulcicollis. Reich. T. DRESDENSIS. III. Espèce très-rare, prise dans la Flandre française, près de Lille, et devant sans doute exister chez nous; elle vit sous les mousses et les détritus, et parfois elle se trouve avec la Formica rubra. Genre TRIMIUM. Aube. 23. 'K. Brevicorne. Reich. Il se tient dans les prairies humides et dans les dé- bris de vieux bois. Genre EUPLECTUS. Leach. 24. ÆE. Kirbyi. Denny. E. FISCHERI. Aubé. 25. E. Signatus. Reich. E. KIRBYI. Aubé. 26. E. Nanus. Reich. E. REICHENBACHII. Denny. 27. E. Ambiguus. Reich. 28. E. Sanguineus. Denny. 29. E. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 45 Karstenii. Reich. Les Euplectus se tiennent dans les détritus des végé- taux, les bois pourris, les famiers et sous les écorces. [ls sont assez répandus ; le Karstenu n’a encore été trouvé que près de Lille. ot ko @ @ eue FAMILLE DES SCYDMÉNIDES. ——————————_— Genre SCYDMÆNUS. Latr. S. Godarti. Latr. . Scutellaris. M. et K. . Collaris. M. et K. S. CHEVRIERI. Heer. S. PROPIN- QUUS. Chaud. S. PUNCTIPENNIS. Steph. . Pusillus. M. et K. S. MINUTUS. Gyll. . Exilis. Erichs. S. BICOLOR. Denny. . Angulatus. M. et K. S. IMPRESSUS. Sahll. . Elongatulus. M. et K. . Pubieollis M.etK. . Motschoultkii. St. Denticornis. M. et K. S. DENNYI. Steph. S. RUFT- CORNIS. Denny. S. Hirticollis. Gyll. S. MINUTUS. Fabr. 12. S. S. Tarsatus. M. et K. 14. S. Wetterhallii. Gyll S. QUADRATUS. M. et K. Nanus. Sch. S. MINIMUS. Chaud. Toutes les espèces appartenant à ce genre se tien- nent dans les bois, les prairies, dans les couches, sous les écorces et surtout dans les endroits humides. Quel- ques-unes, entre autres le Hirticollis, se prennent sous les plantes marines, aux bords de la ner; tandis que le 46 ANNALES Collaris vit avec la Formica rufa; plusieurs de ces espèces sont très-rares chez-nous. L’Elongatulus et le Nanus sont pour moi douteux en Belgique, quoiqu'ils y aient été indiqués. Genre EUMICRUS. Lap. 15. E. Tersatus. M. et K. E. HELWIGII. Latr, E, MINU- TUS. Panz. 16. E. Rufus. M. et K. Les Bumicrus ont les mêmes habitudes que les Scyd- menus; la première espèce n’est pas rare; quant à la seconde, elle vit dans les bois et surtout dans les cou- ches et est beaucoup moins abondante. On les voit le soir volant, quelquefois en grandeabondance, autour des fumiers. Genre EUTHEIA. Steph. 17. E. Plicata. Gyll. E. TRUNCATELLA. Er. 18. E. Scydmænoides. Steph. E. ABREVIATELLA. Er. Les Futheia se prennent dans les bois, où ils vivent presque toujours dans les fourmilières; ils ont été rarement trouvés dans la Campine. Genre CEPHENNIUM. Mull. 19. €. Thoracicum., M. et K. Il se tient aussi dans les bois, où il vit sous les mousses et dans les fagots. C’est encore une espèce dou- teuse pour moi en Belgique. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 47 FAMILLE DES SCARABÉIDES. ——— SECTION Â. — LUCANITES. Genre LUCANUS. Scop. 4. L. Cervus, L. Var. 1. capra. OÙ. L. capreozus. F, L. Hircus. Herbst. L'espèce et la variété habitent principalement les forêts, dans les provinces du Brabant, du Hainaut, de Liége, de Namur et du Luxembourg. Genre DORCUS. Mac Leay. 2, D. Parallelipipedus. L. Espèce répandue généralement dans toutes nos pro- vinces et qui se rencontre le plus souvent dans le creux des vieux saules. Genre PLATYCERUS. Ceof. 5. P. Carahoides. L Var. rurPESs. F. Le Platycerus se rencontre également dans toute la Belgique ; sa larve vit le plus souvent dans les troncs pourris des hêtres; l’insecte parfait se tient dansles bois. Genre SYNODENDRON. Hellw. 4. $. Cylindricum. L. Cet insecte habite toutes nos provinces et a les mêmes habitudes que le précédent. 48 ANNALES, SECTION ®. — COPRITES. Genre SISYPHUS. Latr. b. $. Schæfferi. L. Espèce assez peu commune en Belgique, habitant plus spécialement les pays montagneux et, particulière- ment, les versants méridionaux de la Meuse, Maestricht, Liége, Namur, etc. Genre COPRIS. Geoff. 6. €. Lunaris. L. 9, C. EMARGINATA. F. Ce Copris se trouve dans toutes nos provinces; mais c’est dans les vallées de la Meuse et de la Sambre qu'on le prend le plus souvent. Il vit dans les fientes de l’homme et des animaux. Genre ONTOPHAGUS. Latr. 7. O. Schreheri. L. Espèce assez rare en Belgique; se trouvant surtout dans les provinces de Liége, Namur, Luxembourg et Hainaut. 8. ©. Nutans. F. Celle ci est plus répandue que la précédente ; elle se trouve à peu près dans toutes nos provinces. 9. ©. Taurus. L. Var. capra. F. Cet Ontophagus se trouve surtout dans le Hainaut et dans les Flandres. Il est assez rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 49 10. ©. Furcatus. F. Celui-ci est très-rare quoiqu'il ait été pris presque partout. 11. ©. Ovatus. Fr. . Espèce commune partout. 12. ©. Lemur. F.. , C’est encore une espèce qui semble se plaire dans les vallées de la Meuse et de la Sambre. Elle est peu ré- pandue. 15. ©. Cœnobita, F. 14. ©. Fracticormis. Panz. 15. ©. Vacca. L. 16. ©. Nuchicornis. L. Ces quatre espèces sont communes et répandues partout. Genre ONITICELLUS. Zegl. 47. @. Flavipes.F. Cet insecte n’a encore été trouvé que dans la Cam- pine, dans les endroits sablonneux. Très-rare. SECTION $. — APHODITES. Genre APHODIUS. Z{L. 18. A. Serofa. F. Ainsi que toutes les autres espèces de ce genre, cet Aphodius vit dans les fientes de l’homme et des ani- maux. Celui-ci n’est pas très-fréquent. 50 ANNALES 19. A. Erraticus. F. (Genre Cocororrerus, Muls.) Répandu partout. 20. M. Arenarius. OI. (Genre PLacroconus, Muls.) Il habite les Flandres et la Campine. 21. A. Subterraneus. F. (Genre Eurreurus, Muls.) 22. A. Hæmorrhoidalis. F.. 25. A. Fossor. L. (Genre Teucuestes, Muls.) Var. a. À. BruNNEUS. Muls. Var. b. À. sycvaricus. Ahr. Ces trois espèces sont communément répandues dans toutes nos provinces. 24. A. Elevatus. Sturm. Il se trouve dans les Flandres, le Hainaut et dans la Campine ; il aime surtout les endroits sablonneux. 25. A. Poreus. F. À. ANACHORETA. Panz. Espèce assez rare, trouvée dans le Hainaut et dans les Flandres. | 26. A. Fœtens. F. 27. À, Fimetarius. L. | 28. A. Granarius. L. A. INQUINATUS, III. A. NIGER. Creutz. A. CARBONARIUS. Sturm. 29. A. Scyhalarius. F. À. CONFLAGRATUS. Panz. Ces quatre espèces se rencontrent sur tout notre ter- ritoire. 30. A. Lugens, Creutz. Espèce plus rare que les précédentes, mais se trou- vant également dans toute la Belgique. 31. A. Sordidus. F. Var. à. À. quanripunctTaTus. Uddman. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE. BELGE. 5l Var. b. À. Rurescess. F. Var. ce. À. Bruxcrarezzus. Muls. Var. d. À. Hyrocyraraus. Kuntz. L'espèce et les variétés se retrouvent dans toutes nos provinces. 32. A. Nitidulus. F. A. ICTERICUS. Payk. A. MERDARIUS. Payk. Espèce assez répandue et cependant peu commune. 55. A. Immundus. Creutz. -04., A. Terrestris. FF, À, ATER, De Geer. Tous deux se trouvent partout; le second est assez commun. 5). A. Mristis. Panz. Il est assez rare et habite principalement les Ar- dennes et le Hainaut. 56. A. Consputus. Creutz. 57. A. Merdarius.F. Var. icrericus. Laichart. À. FORIORUM. Panz. A. MER- DARIUS. Sturm. Ceux-ci ont également été trouvé dans toute la Bel- gique. 58. A.Quadriguttatus.F.A.QUADRIMACULATUS.Panz. Espèce que j'ai trouvée dans des crottins de mou- ton, aux environs de Hasselt et de Ruremonde. 2 59. A, Quadrimaculatus. L. A. QUADRIPUSTULA- TUS. F. Var. À. sANGuINOLENTUS. Panz. Cet Aphodius est également assez rare et se trouve souvent aussi dans les crottins de mouton; il est plus répandu que le précédent. LENS ANNALES 40. A. Carinatus Germ. À. NIVALIS. Muls. Celui-ci a été trouvé près de Bruxelles, par M. Bouil- lon. £ 4 41. À. Pusillus. Herbst. A. GRANARIUS. F. A. GRANUM. Gyll. | Très-rare ; trouvé dans le Hainaut et les Flandres. 49, A. Lividus. 0. Var. À. ANACHORETA. F, L'espèce et la variété n’offrent rien de particulier; elles sont cosmopolites. » 43. A, Bimaculatus F. Espèce assez répandue partout et peu commune, vivant souvent dans les crottins et parfois sous les ca- davres des animaux. Lk. À, Plagiatus F. Je ne crois pas que cet Aphodius ait encore été pris en Belgique; mais comme il se trouve tout à fait voisin de nos frontières méridionales, il est à présumer qu'il doit exister chez nous. 45. A. Stictieus. Panz. Répandu partout et assez rare. 46. À, NKelanostictus. Schup. A. CONSPURCATUS. F. Espèce rare, trouvée dans les Ardennes et dans le Luxembourg. 47. A. Pictus. Sturm. Cet Aphodius a été pris dans presque toutes les par- ties de notre territoire. | DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 55 48. À. Inquinatus. Herbst, A. CONSPURCATUS. Ill. A. NU- BILUS. Panz. Cetteespèce, qui varie beaucoup, est commune partout. 49. À. Niger. Ill. Celle-ci est peu répandue et a été trouvée près de Bruxelles, Louvain, Gand, etc. 50. A. Tessulatus. Creutz. À. INQUINATUS, OI. A. CON- TAMINATUS. Panz. 51. A. Rufipes. F. (Genre Acrossus, Muls.) Espèces communes partout. 52. A. Discus. Jurine. Cette espèce, quoique indiquée en Belgique, y est fort douteuse pour moi. 35. A. Pecari. F. J'ai trouvé cet Aphodius auprès de Maestricht et de Ruremonde, dans des prairies humides, où il se tenait dans des bouses de vaches. 54. À. Luridus.F.A. RUFIPES, IIL A. RUFITARSIS. Latr. Var. a. À. variecarus. Herbst. Var. b. À. cacarinus. Fourc.. L'espèce et les variétés se rencontrent partout. 55. À. Depressus. Kugel. Celle-ci est beaucoup plus rare que la précédente, et n’a encore été trouvée que dans les Ardennes. 56. A. Prodromus. Brahm. (Genre Mezworrerus, Muls.) Peu commun et peu répandu. 57 À. Punctatosulceatus. Sturm. À. PRODROMUS. Var. Gyll. A. MARGINATUS. Steph. Cet Aphodius a été trouvé près de Bruxelles. 54 ANNALES 58. A. Obliteratus. Heyden. À. INSUBIDUS. Germ. Cet Aphodius est très-rare ; il a été pris dans la pro- vince de Liége. 59, A. Contaminatus.F. | 60. A. Testudinarius. F, (Genre HerrauLacus, Muls.) 61. A. Sus. F. 62. A. Cæsus. Panz. (Genre PLeuropaorus, Muls.) Ces quatre espèces habitent toutes nos provinces et sont généralement assez rares. 63. A. Alpinus. Scop. Cet Aphodius est très-rare; il se trouve près de Liége et de Dinant. Genre AMMOECIUS. Muls. 64. A. Elevatus.F. Espèce très-rare chez nous, trouvée dans les dunes et dans les sables de la Campine. Genre OXYOMUS. Esch. 65. ©. Porcatus. F, Espèce assez commune, qui se retrouve dans toutes nos provinces. | Genre RHYSSEMUS. Muls. 66. R. Asper. F. Commun partout. Genre PSAMMODIUS. Gyll. 67. P. Sabuletä. Payk. (Genre Drasricrus, Muls.) P, VUL- NERATUS. Gyll. | Ce Psammodius habite la Campine, dans les bruyères. Il y est assez rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 55 68. P. Suleicollis. II]. Celui-ci se trouve partout. ‘Genre ÆGIALIA. Latr. 69. Æ. Rufa.F, Dans les dunes, où il a été trouvé par M. Parys. 70, Æ. Arenaria. F. Æ. GLOBOSA. Il, Celui-ci habite aussi nos dunes, mais il y est beau- coup plus fréquent que le précédent. On les trouve presque toujours l’un et l’autre, marchant sur le sable. SECTION 3, — GÉOTRUPITES, Genre BOLBOCERAS. Kirby. 71. B. Mobilicornis. F. (Genre Onoxrzæus, Meg.) Var. 8. tesraceus. F. Cet insecte, peu commun, se rencontre généralement dans toutes nos provinces ; il vit dans les bouses, les excréments, etc.; parfois on le trouve dans l'estomac des crapauds, qui paraissent lui faire la guerre et qui, dit-on, en sont très-friands. Genre GEOTRUPES. Latr. $ 4. — Crrarorayus. Fisch. 72. G. Typhæus. L. Var. eumius. Marsh. Répandu partout; la variété se trouve dans les sables de la Campine. #6 ANNALES $S2. — Georrures. Latr. 73. &. Stercorarius, L. Var. à. purrivarius. Erichs. Var. b. murator. Marsh. Var. c. Puxcricouus. Steph. Var. d. roveozus. Marsh. L'espèce et les variétés sont communes partout. Je considère les quatre variétés ci-dessus indiquées comme des véritables variétés et nullement comme des espèces. 74. G. Hypocrita, Schneid. Ce Geotrupes est rare chez nous; je l'ai pris dans les bois, près de Maestricht et de Liége. 75. G. Sylvaticus. Pauz. 76. G. Vernalis. L,. Ceux-ci sont assez abondants et vivent dans toutes nos provinces ; ils habitent presque toujours dans les bois. SECTION 4. — TROGITES. Genre TROX. F. . Pérlatus. Scriba. T. SABULOSUS. OI. . Hispidus, Laichart, T. ARENOSUS, Gyll. T, ARE- NARIUS. Payk. 79. Æ. Sabulosus. L. T. HISPIDUS. OI. 80. T. Scaber. L. T. ARENARIUS,. F. 81. TM. Cadaverinus. OI. Tous ces Trox sont rares en Belgique; on les trouve habituellement danslesendroits sablonneux,aux environs de Mons, dans les Flandres, la province d'Anvers et dans la Campine. 14e 78. ni æ DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 57 SECTION #. — DYNASTITES, Genre ORYCTES. J{L. 82. ©. Nasicornis. L. Assez commun dans tout le pays; on le trouve sur- tout dans la tannée des serres chaudes et dans les cou- ches. On a prétendu que l'Oryctes grypus IL. avait été rencontré en Belgique, mais évidemment il y aeu erreur; on aura pris pour lui des grands individus du Nasicornis. Le véritable Grypus ne se rencontre que dans le midi de l'Europe. SECTION 4. — MÉLOLONTHITES. Genre HOPLIA. ZI. 85. M. Philanthus. Sulz. H. ARGENTEA. F. H. PULVE- RULENTA. Muls. Peu commun et vivant dans toute la Belgique. Toutes les espèces appartenant à cette division vivént sur les végétaux aux dépens des feuilles et font quelque- fois des grands ravages. 84. IH. Praticola. Duft. Cet Hoplia peut être considéré comme belge, ayant été trouvé près de Lille et sur plusieurs autres points de notre frontière méridionale. 85. H. Graminicola.r. Rare ; trouvé dans le Brabant, 58 ANNALES 86. H. Squammosa. L. fl. FARINOSA. Duft. Également très-rare; pris dans la province de Liége. Genre OMALOPLIA. Meg. 87. ©. Holosericea. Scop. O. VARIABILIS. F. 88. ©. Brunnea. F. (Genre Serica, Mac-Leay.) Ces deux espèces se prennent aussi dans toute la Bel- gique. 89. ©. Ruricola. F. (Genre BracayruyzLa, Muls.) Espèce rare trouvée dans la Campine. Genre PHYLLOPERTHA. Krby. 90. P. Horticola. L. Espèce commune partout et qui se prend le plus sou- vent sur les fleurs. Genre ANOMALA. Meg. M. A. Julii.F. Var. À. rriscar. FF, L’espèce.et la variété se trouvent assez communé- ment dans toutes nos provinces; on les prend égale- ment sur les fleurs et sur les feuilles. Genre RHIZOTROGUS. Latr. $ 1. AmpmimazLus. Latr. 92. R. Ater. Herbst. R. FUSCUS. OI. Je l’ai trouvé dans les bruyères de la Campine, où 1l parait être très-rare. 95. R. Mropicus. Muls. R. FALLENII. Sch.; R. ,OCHRA- CEUS. Knoch. Peu commun; trouvé à Maestricht, à Liége et dans les Ardennes. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 59 94. M. Solstitialis. L. Commun partout. 95. &. Ruficornis. F, R. MARGINATUS, Herbst., R. PA- GANA. OI. | Je l’ar également trouvé en Campine, dans les bois et dans les bruyères. On le prend aussi dans les Ar- dennes. Rare. 96. R. Rufescens. Latr. Celui-ci est également bien rare chez nous; je l’ai pris dans les Flandres, près des dunes. 97. R. Aprilinus. Duft. R. ASSIMILIS, Herbst. . Il a été trouvé dans les Ardennes et près de Di- nant. S 2. Rarzorrocus. Latr. 98. R. Æstivus, O]. Cette espèce habite principalement les vallées de la Meuse, de la Sambre et de la Moselle. Tous les Rhizotroqus volent vers le soir ; pendant le jour, on les trouve sous les pierres et sous d’autres abris. | Genre POLYPHYELA. Harris. 99, P. Fullo. L. Ce bel insecte habite dans nos dunes. Genre MELOLONTHA. F. 100. M. Vulgaris. F. Comme partout. 60 ANNALES 401. MX. Hippocastani. F. Moins commun que le précédent, mais aussi répandu partout. Genre ANISOPLIA. Meg. 102. A. Fruticola,.F.o'.A.CAMPESTRIS. ©.A.SEGETUM. Herbst. C'est surtout dans les moissons maigres de la Cam- pine et des Ardennes qu’on trouve cet insecte, qui se tient souvent sur les chaumes des céréales. 105. A. Agricoela. F. A. GRAMINICOLA. Latr. Cette espèce est beaucoup plus rare que la précé- dente ; elle a été trouvée dans la Campine, les Ardennes et aux environs de Bruxelles. 104. A. Arvicola.rF. Celle-ci est rare chez nous; elle habite les campagnes. Elle a été trouvée dans le Hainaut et dans les Flandres. SECTION Ÿ. — CÉTONITES. Genre CETONIA. F. 105. €. Aurata. L. Commun partout ; toutes les Cétonites vivent sur les fleurs, surtout sur celles des rosacées et de l’yèble. 106. €. Marmorata.rF. Cette Cétoine a été indiquée en Belgique; cependant je ne l'y ai jamais rencontrée et je doute fort de son existence chez nous. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 61 107. ©. Ænea. Herbst. J'ai pris celle-ci dans la vallée de la Meuse et de la Sambre. Elle est rare. 108. C.@bsecura .Duft. C. METALLICA.Var.OBSCURA. And. Celle-ci est également très-rare; je l'ai prise à Caster près de Maestricht, et aussi près de Gand. M. Demoulin l’a trouvée près de Mons. Genre OXYTHYREA. Muls. 109. ©. Stictica. L. Commun partout. Genre TROPINOTA. Muls. 110, ©. Hirtella. L. T. HIRTA. OI. Cette espèce est assez rare et peu répandue; elle habite surtout dans le Hainaut. Genre VALGUS. Scriba. 111. VW. Hemipterus. L. Commun partout sur les fleurs. Genre OSMODERMA. Lepel. 112. ©. Eremita. Scop. Cet insêcte vit dans les bois et se rencontre dans les environs de Liége et de Maestricht. Bien rare. Genre TRICHIUS. F. 115. TT. Fasciatus. L. T. SUCCINCTUS. F. 114. T. Abdomimalis. Men. T. FASCIATUS. F. T. GAL- LICUS. Muls. T. SUCCINCTUS. Cast. Ces deux Trichius sont généralement répandus dans 62 ANNALES toutes nos provinces; la seconde espèce est beaucoup moins fréquente que la première. Genre GNORIMUS. Lepel. 115. &. Nobilis. L. Bel insecte répandu partout. 116, &. Variabilis. L. G.)OCTOPUNCTATUS. F. Celui-ci est très-rare; je l'ai trouvé près de Liége et de Maestricht. FAMILLE DES BUPRESTIDES. ———— Genre ANCYLOCHEIRA. Esch. 1. A. Rustica. L. Ce Buprestide, ainsi que presque tous ceux qui habi- tent la Belgique, est très-rare. Il a été trouvé aux environs de Wavre. Genre ANTHAXIA. Esch. + 2. A. Nitida. Rossi. 5. A. Nitidula.L. À. LÆTA.F. 4, A. Salicis.F. C’est souvent sur les fleurs des composées, des rosa- cées et des renoncules quese prennent ces jolis insectes, qu’on retrouve, mais peu fréquents, dans toutes nos provinces. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. ‘63 Genre AGRILUS. Meg. D. À, Coryli. Andersch. 6. A. Angustulus. III. 7. A. Olivaceus. Gyll. 8. A. Cyanescens. Lap. 9. A. Undatus. F. À. PRUNI. Panz. 10. A. Biguttatus. F. 11. A. Hyperici. Creutz. 12. A. Sinuatus. OI. 45. A. Viridis. F. A. Mendax. Mann. Sa larve vit dans le poirier. 15. A. Tenuis. Rat. 16. A. Elatus. F. A. SINUATUS. P. 17. A. Noeivus. Ratz. 18. À. Pratensis. Ratz. 19. A. Sulcicollis. De Geer. Toutes les espèces appartenant à ce genre se tiennent sur les arbres, dans les bois; quelques-unes sont assez rares. Elles se prennent dans toute la Belgique, excepté les trois dernières, qui ont été trouvées, près de Bruxelles, par M. Bouillon. Genre APHANISTICUS. Latr. 20. A. Emarginatus. F. Petite espèce très-rare, trouvée près de Wavre, dans l’Entre-Sambre-et-Meuse et dans le Hainaut. Genre TRACHYS. F. JA. T. Pygmæa.F. Espèce rare, vivant sur les fleurs, surtout sur les rosacées et les ombellifères. Trouvée dans le Brabant et le Hainaut. 64 ANNALES. 22. . Minuta. F. Celle-ci vit aussi sur les fleurs, mais elle est fort commune dans toute la Belgique. (1) FAMILLE DE EUCNÉMIDES. — Genre MELASIS. OI. 1. M. Buprestoides. L. M. FLABELLICORNIS. F. Insecte assez rare qui se prend le plus souvent dans le bois vermoulus, où il se creuse des galeries cylindri- ques. Genre EUCNEMIS. Ahr. 2. E. Capucinus. Ar. Il a les mêmes habitudes que le précédent, mais il est plus répandu. Genre CEROPHYTUM. Latr. 5. ©. Elateroides. Lair. Cet insecte se trouve sur le bois vers le priptemps; il est rare et a été pris aux environs de Bruxelles, de Liége, de Charleroi et de Mons. Genre MICRORHAGUS. Esch. 4. M. Pygmæus. Payk. Ce Microrhagus ou Dirhagus vitdans " bois à l’état de larve ; il est ae vos et se prend dans les forêts. (1) La larve de ce arts se développe dans la feuille du saule-marceau, dont elle ronge le parenchyme. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. RO FAMILLE DES ÉLATÉRIDES. TRIBU I. — AGRYPNITES. Genre LACON. Lap. 1. L. Murinus. 1. Commun partout. Genre ADELOCERA. Latr. 9, A. Varia. F. Espèce très-rare, trouvée seulement dansles sapinières de la Campine. TRIBU EF. — ÉLATÉRITES. Genre ATHOUS. Esch. 3. A. Hirtus. Herbst. A. NIGER. OI. Espèce répandue dans toute la Belgique. 4. A. Rufus. F. Celle-ci est rare et a été trouvée près de Bruxelles, Louvain, Charleroiet Mons, où M. Demoulin l’a rencon- trée une fois sur les fleurs de la ronce à Ghlin. L 5. A. Rhombeus. OI. (Genre ESCHSCHOLTZIA. Cast.). Trouvé dans la forêt de Soignes, aux environs de Bruxelles, et dans un bois de sapin près de Mons. 6 66 ANNALES 6. A. Longicollis. F.A . MARGINATUS. Payk.A. MARGINELLUS. Herbst. 7. A. Bsemorrhoïdalis. F. À. RUFICAUDIS. Gyll. A. ANALIS. Herbst. 8. A. Vittatus. F. Ces trois espèces sont communes partout. 9. A. Leucophæus. Lac. Celle-ci est plus rare et se trouve surtout dans la Campine. 10. A. Crassicollis. Dej. Commun partout. 11. A. Inunetus. Panz. Peu répandu. Environs de Bruxelles, Mons, Liége, Maestricht, etc. 12. A. Diflormis. Dei. Assez rare, quoiquetrouvé à peu près partout dans les bois. 13. A. Cervinus. Cast. nn trouvé dans les sapinières de la Campine. 11. A. Ste Gyll. Environs de Bruxelles, Louvain, Namur, etc. 15. A. Bifasciatus. Gyll. A. UNDULATUS. Payk. On le dit habitant dans les Ardennes, mais je ne l'y ai jamais rencontré. 16. A. Scrutator. Gyll. A. TESTACEUS. Payk. Assez généralement répandu partout. Tous les Athous se tiennent sur les plantes et sur les feuilles des arbres. DE LA SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 67 Genre PORTHMIDIUS. Germ. 17. P. Fulvus. Redt. M. Wesmael en a pris deux individus aux environs de Charleroi, sur un buisson de jeunes tilleuls. Genre LIMONIUS. Esch. 18. L. Bipustulatus. iQ 19. L. Cylindrieus. Payk. 20. L. Nigripes. Gyll. 21. L. Parvulus. Panz. L. Mus. ill. 22. L. Minutus. L. Tous ces Élatérides se tiennent sur les fleurs et sur les feuilles, dans le bois et sur les buissons. Ils habitent à peu près toutes nos provinces. Genre CRATONYCHUS. Dej. 25. €. Niger. F. C. ATERRIMUS. O1. _24. €. Brunnipes. Germ. 25. €. Castanipes. Payk. C. FULVIPES. Gyll. C. OBSCURUS. F. (Genre PRIOPUS. Cast.) 26. €. Rufipes. Herbst. Ces quatre espèces, plus ou moins fréquentes, sont répandues sur tout notre territoire. Les insectes de ce genre ne se montrent guère que le soir; pendant le jour, ils se tiennent cachés sous les écorces ou dans des vieux troncs vermoulus. | Genre ELATER. L. 27. Æ. Crocatus. Geo. E. ERUBESCENS. Eschs. Assez commun et habitant surtout le Brabant, les provinces de Liége, de Namur et du Hainaut. 68 ANNALES 28. E. Sanguineus. L. Plus répandu que le précédent; sa larve se développe dans les vieux saules. L’insecte parfait se prend souvent sur ces arbres. 29, Æ. Lythropterus. Germ. E. CINNABARINUS. Eschs. Rare et peu répandu. Maestricht, Liége, Bruxelles, etc. Il vit le plus souvent dans le hêtre. : 50, Æ. Ephippium. F. E. SANGUINOLENTUS. Schrank. Plus commun que le précédent et vivant surtout sur les saules. 51. Æ. Pomorum. Geoff. E. FERRUGATUS. Ziegl. E. ELON- GATULUS. Zett. E. FERRUGATUS. Lac. E. CROCATUS. Sleph. | 32. ÆE. Elongatulus. F. E. AUSTRIACUS. Cast. E. ADUSTUS. Esch. Ces deux espèces sont rares, surtout la première. Dans les bois du Limbourg, de la province de Liége et du Brabant. 535. ÆE. Præœustus. F. E. SANGUINEUS. Var. Panz. 54. KE. Balteatus. L. Celles-ci habitent à peu près partout et vivent dans le bois mort, particulièrement dans les saules. 55. EE. Sinuatus. Germ. Cet Élater est fort douteux pour moi en Belgique, quoiqu'il ait été indiqué dans les Ardennes. 36. E. Megerlei. Lac. AMPEDUS BICOLOR. Meg. Je l'ai trouvé dans la Campine, près de Ruremonde et de Maeseyck. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 69 Les Élaters se tiennent le plus souvent dans les bois, sur les feuilles et sur les fleurs ; on les prend aussi sous les écorces'et dans le détritus des vieux arbres ver- moulus. Genre CRYPTOHYPNUS. Esch. 57. €. Minutissimus, Germ. 38. €. Dermestoides. Herbst. ce. 4-PUSTULATUS. Var. Gyll. 59. €. Lapidicola. Germ. C. EXIGUUS. Dej. 40. C. T'etragraphus. Germ. C. 4-PUSTULATUS. Payk. C. 4-GUTTATUS. Cast. 41. €. Quadripustulatus. F. C. QUADRUM. Gyll. 42. ©. Pulchellus. L. Les espèces appartenant à ce genre et habitant la Belgique sont de petite taille; on les trouve-sous les mousses et les pierres et dans les sables aux bords des eaux. Il sont généralement peu abondants, sur- tout le Minutissimus et le Tetragraphus qui n’a en- core été trouvé que dans la province de Liége. Genre MEGAPENTHES. Kiesenw. 45. MK. Tibialis. Boisd. et Lac. (AMPEDUS). Il a été trouvé dans les Ardennes où il doit être fort rare. Il se tient dans l’intérieur des vieux chênes. Genre CARDIOPHORUS. Esch. 44, €. Thoracieus, F, Je l’ai trouvé assez abondamment dans le vieux chà- teau de Kessel (Limbourg), où je le prenais courant sur les vitres 70 ANNALES 45. €. Ruñpes. F. 16. €. Asellus. Germ. 47. €. ÆEquiseti, Herbst. Tous trois sont peu rares et se prennent souvent en fauchant les prairies humides situés près des bois. 48. C. Biguttatus. F, 49. €. Ebeninus. Zenker. Ces deux espèces sont rares et se prennent aussi en fauchant les prairies dans les bois humides ; j'ai pris la première près de Baarlo (Limbourg); la seconde a été trouvée dans les Ardennes. Genre LUDIUS. Latr. 50. L. Ferrugineus. L. Belle et grande espèce assez rare, dont la larve vit souvent dans les troncs des vieux saules, sur lesquels l'insecte parfaitse tient ordinairement sur le côté exposé au soleil. Genre CORYMBITES. Latr. 51. €. Hsæmatodes. F. a J'ai souvent pris cette espèce sur des saules en fleur, au premier printemps; elle habite toute la Belgique. 52. €. Castaneus. L. J'ai pris celle-ci dans le Limbourg dans les mêmes conditions que la précédente; elle vit également dans toutes nos provinces. 53. €. Pectinicornis. L. Espèce assez commune, surtout dans le Brabant. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 71 54. €. Tesselatus. L. 55. €. Assimilis. Gyll. 56. €. Affinis. Payk. Ces trois espèces, dont la première est commune, se prennent sur les plantes basses et surtout en fauchant les prairies humides. 57. €. Quereus. Gyll. C. PALLIPES. Payk. (Genre LIOTRICHUS. Keisenw.) | Cet Elater a été trouvé aux environs de Mons, par M. Demoulin. Genre DIACANTHUS. Lair. 58. D. Cruciatus, L. Ce bel Élatéride habite les bois, principalement la forêt de Soignes. 59. D. Cinetus. Payk. 60. BD. Gravidus. Germ. Espèces rares et peu répandues. 61. D. Melancholiens. F. J'ai trouvé cette rare espèce dans les bois, aux envi- rons de Ruremonde et de Lierre. 62. D. Æneus. Steph. 63. D. Metallicus. Payk. 64. D. Latus. F. D. GERMANUS. OI. Ces trois espèces sont répandues partout, surtout la troisième, qui est très-commune. 65. ID. Impressus. Payk. 66. D. Chloropus. Gyll. Ces deux espèces sont rares et locales. Campine et Flandres. 72 ANNALES 67. I. Holosericeus. F. Commun partout. Comme les espèces des genres pré- cédents, ces Élatérides se tiennent sur les fleurs et les feuilles des plantes basses, et principalement, ils recher- chent les graminées. Genre SYNAPTUS, Esch. 68. S. filiformis. F. Ilse tient le plus souvent sous des pierres ou d’autres abris, et a été pris dans toutes nos provinces. Genre DOLOPIUS. Meg. 69. ID. Niarginatus. L. D. STICTICUS. Panz. Espèce assez répandue, vivant le plus souvent sur les fleurs. 70. I. Umbrinus. Germ. Peu rareet se trouvant presque dans toutes nos pro- vinces. Genre AGRIOTES. Esch. 71. À. Pilosus. F. A. OBSCURUS. OI. A. VILIS. lil. 72. A. Obseurus. Gyll. A. VARIABILIS. F. 73. A. Segetis. Bierkant. A. LINEATUS. L. A. STRIATUS.F. Espèces peu rares et répandues partout. 74. A. Graminicola. Redt. A. FUSCULUS. Dej. A. GILVEL- LUS. Dei. Espèce peu commune, trouvée dans la Campine et les Flandres. 15. A. Sputator. L. A. VARIABILIS. Herbst. Il habite tout le pays. DE LA SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 15 76. A. Flavicornis. Panz. 77. A. Gallicus. Cast. Ces deux derniers Agriotes se rencontrent assez rare- ment ; j ai trouvé la seconde espèce dans la Campine. 18. A. Ustulatus. Schall. Var. GILVELLUS. Dej. Espèce rare trouvée aux environs de Mons, par M. De- moulin. Ces insectes vivent sur les fleurs et sur les plantes; quelques-uns affectionnent surtout les graminées. Genre ECTINUS. Esch. f 79. Æ. Aterrimus. L. E. ATRATUS. IN. E. NIGRINUS. Herbst. Assez répandu partout. 80. ÆE. Flavescens. Dei. Celui-ci pourrait très-bien n'être qu'une variété du précédent ; il est beaucoup plus rare. Ces insectes ont les mêmes mœurs que les Agriotes. Genre SERICOSOMUS. Dej. 81. S. Brunneus. L. 82. S. Fugax. Gyll. Les Sericosomus se retrouvent à peu près dans toute la Belgique, où ils sont peu communs. Genre ADRASTUS. Esch. 83. A. Lateralis. Herbst. 84. A. Pusillus. F. A. NANUS. Herbst. 85. A. Limbatus. F. 86. A. Pallens. F. Toutes les espèces de ce genre sont de petite taille 74 ANNALES et se tiennent dans les bois; elles sont abondantes par- tout. Je crois que la plupart ne sont que des variétés de la première. Genre CAMPYLUS. Fisch. 87. €. Linearis. L. © C. MESOMELAS. L. Var. © LIVENS, F. Assez commun partout dans les bois. 89. €. Borealis. Payk. Celui-ci est très-rare et n’a encore été trouvé que dans le Luxembourg et dans les Ardennes. Les Campylus vivent le plus souvent dant les bois, sur les feuilles et sur les fleurs ; on les trouve aussi sur les fleurs de l’aubépine. FAMILLE DES CYPHONIDES. — Genre CYPHON. Payk (Bones Latr.) . €. Lividas. F. C. PALLIDUS. Panz. . €. Variabilis. THUNB. C. PUBESCENS. F. . €. Coarctatus. Payk. C. GRISEUS. F. . €. Marginatus. F. . C. Pallidus. F. Var. mecanurus. F. Ces insectes, souvent communs et habitant toutes nos provinces, se tiennent sur les plantes dans les endroits humides et ombragés, et aux bords des eaux. O1 19 == Cr DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 75 Genre SCYRTES. JL. 6. S. Hemisphæricus. L. 7. S. Orbicularis. Panz. Ces deux espèces ont les mêmes habitudes que les Cyphons ; elles sont moins fréquentes, surtout la se- conde, et ont la faculté de sauter comme les Altises. Genre EUBRIA. Ziegl. 8. E. Palustris. Germ. Seule espèce du genre; cet insecte est assez rare, et se tient sur les plantes aquatiques. Genre ATOPA. Payk (Dascyèus. Latr.) 9. A. Cervina. L. Cet insecte paraît au printemps et se tient sur les fleurs et les buissons ; il a été trouvé près de Bruxelles, Liége, etc. FAMILLE DES TÉLÉPHORIDES. TREIBU EH. — LYCOITES. Genre DICTYOPTERA. Latr. 10. D. Rubens. Mes. 11. D. Aurora. F. 12. D. Minutus. F. 15. D. Sanguinea. F. Les Dictyoptera sont rares chez nous; le dernier est celui qui se rencontre le plus souvent. Ils ont été trou- vés dans toutes nos provinces. 76 ANNALES Genre HOMALISUS. Geoff. 14. H. Suturalis. F. ù Cet insecte, également très-rare, a été trouvé dans le Hainaut et dans le Brabant. a —— TRIBU LE. — LAMPYRITES, Genre LAMPYRIS. Geoff. 15. L. Noctiluea. L. Cet insecte phosphorescent est répandu partout dans les haies, aux boyds des bois, etc.; c’est surtout dans les provinces de Liége, de Namur, du Haïnaut et dans les Ardennes qu’on le trouve le plus fréquemment. 16. L. Splendidula. L. Celui-ci, aussi répandu que le précédent, est beau- coup plus rare. Genre PHOSPHÆNUS. Lap. 17. P. Hemipterus. F. Insecte assez douteux en Belgique, quoiqu'il y ait été indiqué. TRIBU HI, — TÉLÉPHORITES. Genre PODABRUS. Westuw, 18. P. Alpinus. Payk. Insecte, bien rare pour nous, qui a été trouvé dans les Ardennes et aux environs de Bruxelles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 771 Genre TELEPHORUS. Schæf. 49. T. Obseurus. L. 20. WT. Opacus. Germ. 21. NT. Lateralis. L. 22. TM. Bicolor. Gyl!. 25. TT. Fuseus. L. T. ANTICUS. Mark. 24. TT, Rustieus. Fall. T. FUSCUS. O1. 25. W. Thoracieus. OI. T. FULVICOLLIS. HI. 26. TT. Dispar. F. 27. TM. Pellucidus. F. 28. T. Nigricans. F. 29. 'TW. Pilosus. Payk. 50. T. Clypeatus. lil. 51. TT. Lividus. L. 52. TT. KRufus. L. 33. TM. Assimilis. Payk. T. NIGRICORNIS. Meg. 54, ©. Bipuatätus. & Lux, 35. Æ. Lituratus. Fall. 56. M. Cyanipennis. Bach. 37. 'W. Violaceus. Payk. (Genre ANCYSTRONYCHA. Mærkel). La plupart des Telephorus se rencontrent dans toute la Belgique. Cependant, le Bipunctatus n’a été trouvé par moi que dans une prairie humide près de Rure- monde, et les Lituratus, Violaceus et Cyanipennis n’ont encore été trouvés que dans le Brabant. Genre RAGONYCHA, Esch. 58. KR. Melanura. F. 39. KR. T'estacea. L. 40. R. Fuscicornis. OI. C. MELANOCEPHALA. Panz. 41. IR. Pallida. F. R. PALLIPES. F. 42. KR. Femoralis. Dei. 45. KR. Paludosa. Fall. 44, KR. Atra. L. 45. KR. Elongata. Fall. Les espèces de ce genre, détachées du genre précé- dent, sont aussi répandues partout, et la plupart sont souvent rencontrées. 78 ANNALES Genre SILIS. Meg. 46. S. Nitidula. F. S. SPINICOLLIS. Meg. Insecte ayant les mêmes habitudes que les Telephorus; pris dans les provinces de Liége et de Namur. Genre MALTHINUS. Latr. 47. M. Fasciatus. OI. 48. ME. Miaurus. Ziegl. 49. M. Sanguinicollis. Fall. 50. ME. Dispar. Germ. 51. ME. Minimus. OI. 52. ME. Flavus. Latr. Tous nos Malthinus sont répandus partout; on les . . % . prend presque toujours sur les feuillages dans les bois. TRIBUS. &. —- DRILITES. Genre DRILUS. OL. 53. D. Filavescens. F. Insecte répandu partout; les mâles se tiennent sur les broussailles et sur les arbres ; les femelles, beaucoup plus grosses que les mâles, se développent d’abord dans des Helix, qu’elles abandonnent ensuite, pour se mettre à l'abri sous des pierres ou des feuilles tombées. TRIBU V. — MÉLYMRITES. Genre MALACHIUS. F. S 1. — maracnius. F. 54. ME. KRubricollis. Fall. M. RUFICOLLIS. O1. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 79 05. NE. Marginalis. Erichs. 56. M. Pulicarius. Gyll. d7. NE. Bipustulatus. F. 08. NI. Æneus. F. 59. M. Elegans. OI. 60. ME. Viridis. F. S 2. — anrocomus. Er. 61. M. Sanguinolentus, F. 62. M. ÆEquestris. F. M. FASCIATUS, Ii. 65. ME. Fasciatus. F. S 5. — eBæus. Er. 64. M. Thoracicus. F. 65. ME. Pedicularius. Schrank. M. PRÆUSTUS. Gyll. 66. MK. Collaris. Erichs. 67. ME. Flavipes. F. M. PRODUCTUS. O1. M. PRÆUSTUS-F. Je réunis ensemble ces trois sections , les caractères donnés pour en former trois genres distincts ne me . semble pas assez importants pour adopter cette classi- fication. Tous ces insectes vivent dans les bois et sur les fleurs. Genre TROGLOPS. Er. 68. TT. Albicans. L. T. ANGULATUS. F. T. CEPHALOT:S. OI. Cetinsecte est extrêmement rare ; il a été trouvé dans le Limbourg et la province de Liége. Genre COLOTES. Er. 69. €. Trinotatus. F. Espèce douteuse en Belgique, qui aététrouvée dans la province rhénane, près de nos frontières. 80 ANNALES Genre CHAROPUS. Er. 70. €. Pallipes. OI. C. FLAVIPES. Payk. Très-rare, trouvé aux environs de Bruxelles, Louvain, Malines, etc. Genre DASYTES. Payk. 71. D. Cæruleus. F. 72. D. Nobilis. III. D. CYANEUS. OI. 75. I. Nigricornis. F. 714. H. Niger. OI. 15. I. Flavipes. F. D. PLUMBEA. IL 76. D. Pallipes. Ill. D. FLAVIPES. Panz. D. LIVIDA. F, Les Dasytes se rencontrent danstoutes nos provinces, cependant le Nobilis ne se prend guère que dans la Campine et les Ardennes. Genre DOLICHOSOMA. Steph. 17. D. Linearis. F. Espèce qui, je pense, doit rentrer dans le genre Dasytes et qui n’a encore été trouvée que dans la Cam- pine. Très-rare. FAMILLE DES CLÉRIDES. TRIBU I — CLÉRITES. Genre TILLUS. OI. 1. TT. Elongatus. L. Var. T. AMBuLANS. F. Les Tillus vivent sur les arbres et habitent toutes nos DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. gl provinces; pour quelques entomologistes, la variété Ambulans ne serait que le mäle et l'Élongatus la femelle. Genre OPILUS. Latr. 2. ©. Mollis. F. Répandu partout, mais surtout dans le Brabant et le Hainaut. ; Genre TRICHODES. Herbst. 5. TT. Apiarius. L. 4. TT. Alvearius. F. Ces jolis insectes se rencontrent assez abondamment dans toute la Belgique; on les trouve presque toujours sur les fleurs des rosacées et des ombellifères. Genre CLERUS. Geoff. (Genre raanasimur. Latr.) 5. €. Mutillarius. F. 6. €. Formicarius. L. 7. €. Quadrimaculatus. F. La première espèce est assez rare, la seconde est commune, l’une et l’autre, ainsi que la troisième, vivent sur Le bois. J'ai pris abondamment cette troisième espèce dans une prairie humide, à Auderghem. TRIBU IN. — ENOPLIÎTES. Genre CORYNETES. Payk. 8. €. Violaceus. Payk. C. CÆRULEUS. De Geer. On le rencontre parfois dans les cadavres des .ani- maux ; on le trouve aussi dans les maisons et quelque- fois sur les fleurs, Commun. 82 ANNALES Genre NECROBIA. Latr. 9. N. Rufipes. F. 10. N. Ruficollis. F. 411. N. Violacea. O1. Les Necrobia sont répandus partout ; ils semblent se nourrir de préférence de substances animales dessé- chées. FAMILLE DES LYMEXYLIDES. a ——— Genre LYMEXYLON.F. 1. E. Navale. L. Il n’a jamais été trouvé qu’une fois en Belgique par M. Bouillon. Il vit dans les bois des chantiers ou dans les arbres; il semble donner la préférence au chêne. FAMILLE DES PTINIDES. TRIBU X. — PTINITES. Genre HEDOBIA. Ziegl. 2. H. Pubescens. OI. 5. H. EImperialis. L. Insectes peu communs chez nous, surtout le pre- mier, et vivant sur les fleurs. 10. 11. 42. 13. Les Ptinus sont des insectes destructeurs qui se trou- ÉLLERLERER DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 83 Genre PTINUS. L. . Bufipes. F.Q P.ELEGANS.F.P.GERMANUS. Payk. . Latro. F. Sexpumnmetatus. Panz. Pusillus. Sturm. Fur. L. P. GERMANUS. F, P. TESTACEUS. OI. . Crenatus. F. MINUTUS, Ill. . Minutus. Duft, . Bidens. OI. . @rnatus. Mull. . Subpilosus. Sturm. vent le plus souvent dans les maisons, où ils rongent les boiseries; parmi eux, le Fur fait la guerre aux collec- tions entomologiques. = à ND er SeoRnmwEr ous FAMILLE DES ANOBIIDES. Genre ANOBIUM. F. . Pusillum. Gyll. (Genre DRYOPHILUS. Chev.) . Denticolle. Panz. . Paniceum. F, Nitidum. F. . Kufipes. F. A. ELONGATUM. Payk. Striatum. Ill. Fulvicorne. Sturm. Pertinax. L. À. STRIATUM. Duft. . Tesselatum. F. . Plumbheuxw. Ill. A. POLITUM. Duft. . Molle. Abietis. F. 84 ANNALES 15. A. Bidentatum. OI. 14. A. Lævigatum. OI. A. Oblongum,. Zieg]. A. Sericatum. Cast. M 17. A. Castaneum. F. A. EXCAVATUM. Kugel. A. Tricolor. Ol. 19. A. Crenulatuam, Cast. 20. A. Angusticolle. Ratz. Tous les Anobium, à l’état de larves, font beaucoup de tort à tous les genres de boiseries ; à l’état parfait, on les trouve souvent dans les maisons, quelquefois sur les fleurs. Genre OLIGOMERUS. Redt. 21. ©. Brunneus. OI. Insecte séparé des Anobium par Redtenbacher, et ayant les mêmes habitudes que ceux-ci. Genre CIS. Latr. 22. €. Boleti. F. 25. ©. Micans. F. 24. ©. Hispidus. Payk. 25. €. Cornutus. Gyll. 26. C. Festivus. Panz. 27. ©. Bidentatus. OI. 28. ©. Nitidus. Herbst. 29. ©. Alni. Gyll. C. PUNCTULATUS. Lucas. 50. ©. Punctulatus. Gyll. Les Cis vivent presque toujours dans les bolets et les champignons, où ils se trouvent quelquefois en très- grande quantité ; leur larves se métamorphosent dans les galeries où elles se sont développées. L DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 85 Genre DICTYALOTUS. Redt. (Genre Axogium. Herbst.) 51. D, Reticulatus. Herbst. J'ai trouvé cet insecte, bien rare chez nous, dans la Campine et dans les Flandres. Genre ENTYPUS. Redt. 32. E. Fronticornis. Pan. Indiqué en Belgique, mais introuvable pour moi jus- qu'à ce Jour. Genre OROPHIUS. Redt. 53. ©. Mandibularis. Gyll. Il a été trouvé près de Namur et de Bruxelles. Assez rare. Genre OCHINA. Ziegl. 54. ©. Hederæ. Mull. 35. E. Sanguinicollis. Duft. La première espèce est peu abondante et assez répan- due. Quant à la seconde, elle est douteuse pour moi, quoiqu’elle soit indiquée chez nous. Genre PTILINUS. Geoff. 36. P. Pectinicornis. L. Var. rLavescens. Cast. 37. P. Costatus. Gyll. Ces insectes vivent dans le bois mort, qu'ils perforent comme plusieurs Anobium ; la première espèce est com- mune et se prend souvent dans les maisons ; la seconde est beaucoup plus rare. 86 ANNALES Genre XYLETINUS. Latr. 58. X. Pectinatus. F. 59. X. Ater. Panz. X, SERRATUS, F. Les Xyletinus ont les mêmes mœurs que les Ano- bium, et se rencontrent dans toute la Belgique. Genre DORCATOMA. Herbst. 10. D. Dresdensis. Herbst. SERROCERUS STRIATUS. Kug. 41. D. Bovistæ. Ent. Heft. 42. 3, Serra. Panz. D. BISTRIATA. Payk. Insectes vivant dans les lycoperdons, les bolets et les champignons. Genre SPHINDUS. eg. 45. $. Dubius. Gyll. Petit insecte vivant dans les champignons apparte- nant à la famille des Gastéromicètes, tels que les Reti- cularia, le Lycogala miniata, etc. Il est assez rare. FAMILLE DES BOSTRICHIDES. Genre APATE. F. 1. A. Capucina. L. Toutes les espèces appartenant à cette famille fai- saient partie des Xylophages de Latreille. Ce nom de Xylophage, que cet entomologiste célèbre leur a donné, indique assez leurs mœurs. L'espèce qui nous occupe vit dans les bois, et est assez rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 87 Genre BOSTRICHUS. Geoff. . Chalcographus. L. - Typographus. Duft. . Stenographus. Duft. Laricis. F, Curvidens, Ratz. B- CALLIGRAPHUS, Duft. Bispinus. Duft. Bidens, F. Villosus. Ratz. . Monographus, F. . Dispar. F. . Fusecus. Marsh. . Acuminatus. Gyll. 14. B. Cryptographus. Kug. 15. B. Saxcsenii. Ratz. 16. B. Eurygraplhus. Ratz. 47. B. Micrographus. Panz. B. PITYOGRAPAUS. Ratz. 18. B. KHaltenbachii. Bach. Tous ces Bostrichus sont généralement répandus par- tout, quoique assez peu communs ; le Typographus est celui qui se rencontre le plus souvent; le Saxesenu et le Kaltenbachu n'ont été trouvé qu'aux environs de Bruxelles. SRE E OR Genre PLATYPUS. Herbst. 19. P. Cylindrus,. F. On le prend surtout dans la forêt de Soignes et dans celle de Marlagne. Genre CRYPHALUS. Er. 20. ©. Tiliæ. F. J'ai trouvé cette espèce près de Maestricht et de Ru- remonde. Très-rare. 88 ANNALES Genre CRYPTURGUS. Er. 21. €. Pusillus. Gyll. 29, C. Cinereus. Gyll. Ces insectes, peu répandus, se trouvent surtout dans nos provinces wallones. Genre XYLOTERES. 95. X. Domesticus. L. 24. X. Kineatus. Gyll. Les espèces appartenant à ce genre sont cosmopoli- tes en Belgique. FAMILLE DES HYLESINIDES. a Genre SCOLYTUS. Geoff. S. Destructor. OI. 9. S. Pygmæus. F. 3. $. Multistriatus. Marsh. S. Prumni. Ratz. S. Entricatus. Koch. Les Hylesinides appartiennent aussi à l’ancienne fa- mille des Xylophages de Latreille. Quelques-uns d’entre eux font des grands ravages dans les plantations; parmi ceux-ci se place en première ligne le Scolytus destructor, appartenant au genre qui nous occupe. Genre POLYGRAPHUS. Er, 6. P. Pubhescens. F. 17. 18 1% 20. 21. ÆÉFIE En DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, Genre HYLESINUS. F. Fraxini. F. Crenatus. F. Vittatus., F. . Gleiperda. F, . Varius. F. . ÆErifolii. Schm. Genre DENDROCTONUS. Er. . Micans. Kug. Genre HYLURGUS. Er. . Ligniperda. F. . Piniperda. L. . Minor. Ratz. Genre HYLASTES. Er. H. Palliatus. Gyll. H. MARGINATUS, Duft. H. H HE Angustatus. -Herbst. . Crenulatus. Duft. . Ater. Payk. H. CHLOROPUS. Duft. H. Attenuatus. Redt. 89 Tous ces insectes ont été trouvé sur tous les points de notre territoire, surtout dans les grandes forêts des Ardennes, de Soignes et de Marlagne. 90 ANNALES ADDENDA POUR LES COLÉOPTÈRES. 1. Agabus biguttatus. OI. NITIDUS. F. Découvert à Walcourt (Namur), par M. Bouillon. 2. Elmis canaliculatus. Gyll. (Genre STeneLmis, Duf.) Découvert par M. J. de la Fontaine. 5. Tropideres niveirostris. F. Trouvé par M. Demoulin, dansles haies sèches, à Dour (Hainaut). 4. Tropideres cinetus. Payk. C'est aussi M. Demoulin qui a rencontré ce Tropideres dans des vieux bois près de Mons. 5. Tropideres sepicola. Var. EPHIPPIUM. Sch. Cette variété a été trouvée une seule fois dans un bois près défMons. 6. Rhynchites betuleti. Var. VIRIDI-AURATUS. Math. Dessus du corps d’un vert soyeux, trompe, pattes dessous du corps d’un vert doré. Dans le bois de Bau- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 91 dour (Hainaut) (M. Demoulin), et près de Bruxelles (M. Bouillon). 71. Rhinomacer attelaboides. F. M. Demoulin a trouvé cet insecte en assez grande quantité sur des cicatrices de sapins abattus. 8. Apion fascirostre. F. Trouvé dans le bois de Montigny (Hainaut), sur le - cytisus scopartus en fleurs. 9. Apion punctigerum. Germ. = Trouvé près de Mons, par M. Demoulin. 10. Strophosomus retusus. Marsh. M. Dumoulin l’a trouvé sur des genêts, à Montigny- sur-Roc, canton de Dour (Hainaut). 11. Barynotus alternans. Sch. Il a été trouvé une fois sur le noisettier, près de Dour (Hainaut), par M. Demoulin. 12. Notaris bimaculatus. F. : Outre les localités indiquées, il a aussi été trouvé dans le Hainaut. 15. HBalaninus elephas. Sch. 14. Acalles roboris. Curl. 15. Ceutorhynchus abbreviatus. F. M. Demoulin a découvert ces trois espèces dans le Hainaut. 92 ANNALES 16. Mecimus pyraster, Var. Hemorrnormaus. Herbst. Cette variété a été trouvée dans le Hainaut, dans des terrains sablonneux. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 4 93 LÉPIDOPTÈRES. PATALOGUR DES PHALNIDÉES PREMIÈRE PARTIE par le Docteur BREYER:. Genre GEOMETRA. Boisd. 1. G. Papilionaria. L. Vole fréquemment au coucher du soleil à la lisière des bois humides ; chenille fort cachée sur le bouleau et sur d’autres arbres ; elle est assez grande au premier printemps; se chrysalide entre feuilles. Bruxelles, Lou- vain, Liége, Huy, Tournay, Campine, ete. Mi-juin à mi- juillet. Genre PHORODESMA. 2. P.Bajularia. Esp. . Comme la précédente, mais beaucoup plus rare ; che- nille porte-sac; se chrysalide entre feuilles. Bruxelles, bois de Soignes. Mi-juin à mi-juillet. 94 die” ANNALES Genre HEMITHEA. Dup. 5. H. Cythisaria. W. V. Dans les endroits arides où croit le genêt. sur lequel vit le chenille; celle-ci est d’un aspect sous similaire aux jeunes pousses de cette plante; se chrysalide sous des feuilles. Mi-juillet à mi-août. 4. H. Vernaria. W. V. Quelques exemplaires ont été trouvés à la lisière du bois de la Cambre Bruxelles, Liége, Louvain. Juillet. 5. MH. Æruginaria. W. V. Est commune dans beaucoup de localités ; aux lisières des bois et dans les prairies sylvatiques. Juin-août. 6. HI. Putataria. L. Presque aussi commune que la précédente. Elle se tient ordinairement dans les bois, aux environs de Bruxelles, Liége et Louvain. Mai-juin. 7. H. Æstivaria. Esp. = Très-répandue en Belgique; vole, au crépuscule, dans les prés boisés et aux lisières des bois. Juin-juillet. 8. H. Buplevraria. W. V. Observée en Campine, par M. Tennstedt. Août. Genre METROCAMPA. Latr. 9. ME. Fasciaria. L. Pas très-rare dans les sapinières d’un âge moyen; chenille sur les sapins ; chrysalide par terre sous les aiguilles tombées. Bruxelles, Louvain, Waremme. Mai- juillet. | Var. pRasinaria. Dans les mêmes endroits. + DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 95 10. NE. Margaritaria. L. Assez fréquente dans les grands bois; chenille sur le hêtre, le charme, le chêne et sur le saule marceau. Printemps-septembre. 11. M. Honoraria. W. V. Rare dans les bois. Bruxelles, Liége, Namur. Juin. Genre URAPTERYX. Kirby. 12. U. Sambucaria. L. Assez rare; vit dans les jardins; chenille sur le sam- bucus nigra ; chrysalide dans un tissu large, mêlé de morceaux de feuilles, suspendue contre une côte ou une branche. Genre RUMIA. Dup. 15. R. Cratægaria. H Vole au soleil couchant contre les haies d’aubépines, chenille sur cet arbuste. Mai-septembre. Genre ENNOMOS." Dup. 14. E. Syringaria. L Le papillon est très-caché; il habite les allées om- bragées des bois ; chenille sur le chèvrefeuille ; elle hiverne très-petite, se tranforme vers la mi-mai dans un tissu qui forme bourse autour de la chrysalide. Juin- août. 45. E. Dolabraria. L. Très-dispersée, mais partout dans les bois contre les troncs des arbres ; chenille sur le chène. Mai. 96 ANNALES 16. E. Apiciaria. W. Peu commune; dans les clairières et les jardins. Bruxelles, Louvain, Liége, Namur. Juillet-septembre. 17. E. Parallelaria. W. V. Mèmes localités que l'espèce précédente, mais plus rare. Juillet. | 48. E. Advenaria. Esp. Très-fréquente dans les bois; chenille sur le vacci- nium myrtillus. Mai-juin. 19. ÆE. Lunaria. W. V. Rare. Bruxelles, Schaerbeek, Humbeek, Louvain, Arlon, Liége. Mai-septembre. 20. E. Hllunaria. W. V. Assez fréquente. La chenille vit sur le chêne, l’orme, le saule, etc. Chrysalide entre feuilles. La génération de l’automne se chrysalide avant l'hiver, éelot au prin- temps et se trouve constamment plus grande et plus coloriée que la génération de l'été. Avril, août. 21. Æ. Hilustraria. I. Rare. Trouvée dans le forêt de Soignes, et à Louvain dans les bois d’Héverlé et de Meerdael. Génération de l'été, plus pâle et plus petite. Avril, août. 22. E. Angularia. W. V. Très-commune dans les bois. Chenille sur le chêne et sur le hêtre. Juillet-août. Var. carpiNaria. Aussi fréquente que l’espèce. 23. Æ. Erosaria. W. V. Beaucoup plus rare que la précédente dans les envi- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 97 rons de Bruxelles, plus fréquente au contraire à Liége. Juillet-août. | Chenille sur le chène en juin. 24. E.Tiliaria. H. Rare. Elle a été prise contre les arbres des boule- vards de Bruxelles. Septembre. 25. E. Alniaria. L. Assez commune dans les allées et dans les avenues. Bruxelles, Louvain, Liége. Août-septembre. Chenille sur l’orme et l’aune en juillet. 26. E. Dentaria. Esp. Pas fréquente dans la haute futaie de la forêt de Soignes. Avril-juin. Chenille sur l’aune en août et septembre. 97. E. Prunaria. L. ; Vole communément sur les lisières et dans les ave- nues des bois , se trouve aussi dans les jardins. Mai- juin. La chenille naît en septembre-octobre; elle hiverne, se chrysalide au commencement de mai et vit sur le prunellier. Genre HIMERA. Dup. 28. H. Pennaria. L. Pas très-commune. Elle est la plus tardive des grandes Géométrides. Chenille sur le chêne; elle se chrysalide sous terre. Octobre. Genre CROCALLIS. Tr, 29. €. Elinguaria. L. Assez rare. Chenille sur l’aune, sur le peuplier, le 8 98 ANNALES chêne, l'orme, etc. Se chrysalide sous la mousse ou sous des feuilles. Bruxelles, Louvain, Spa, Huy. Juillet. Genre AVENTIA. Dup. 30. A. Flexularia. H. ) Cette espèce se trouve, comme tout le genre Aventia, assez mal placée parmi les Géométrides. La chenille du Flexularia se trouve, au printemps, parmi les lichens des troncs de hûôtre. Elle ressemble tout à fait à la che- nille du Catocala promissa, et se chrysalide sur le tronc, entre les lichens. Juin-juillet. Genre MACARIA. Curtis. 351. ME. Notataria. Esp. Rare. Clairières des bois. Louvain (M. De Fré), Liége et Waremme (M. de Selys). Mai-juin-août. 52. M. Alternaria. H. | Sur les aunes qui bordent les prairies. Bruxelles, Louvain, Liége. Mai, juin-août. 35. M. Lituraria. H. Assez rare. Sapinières.'Bruxelles, Louvain, Liége, Campine. Mai, août. Genre HALIA. Dup. 34. MH. WWavaria. L. Assez commune. Chenille sur le groseiller. Bruxelles, Liége, Louvain. Juin-juillet. Genre ASPILATES. Tr. 35. A. Wibicaria. L. , Dans les endroits secs, arides. Bruxelles, à La Hulpe, Namur, Laroche. Juillet-août. RE UT | DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 99 56. A. Purpuraria. L. Commune. Bruyères des Ardennes, de la Campine et du pays de Liége. En dehors de ces endroits, elle se rencontre rarement et très-isolée. Août. 51. A. Adspersaria. Bork. Rare. Arlon (M. Putzeys). Juin. 58. A. Gilvaria. W. \. Commune sur les coteaux couverts de bruyères et de genêts. Rochefort, Dinant (M. Jules Colbeau). Août. Genre PLOSERIA. Bd. 59. P. Diversaria. H. Prise une seule fois au bois de Saint-Jean, près de Colonster, par M. Donckier. Mars-avril. Genre NUMERIA. Dup. 40. N. Pulveraria. L. Le long des lisières des bois dans les endroits herbus. Bruxelles, Louvain. Avril, mai, juin, août. Genre FIDONIA. 77. A1. F, Plumaria. W. V. Trouvée dans les bruyères de la Campine par M. De Fré. Août. 42. F,. Piniaria. L. Habite les sapinières et s’y trouve généralement fré- quente. Les mâles volent au soleil. La chenille des- cend des sapins par un fil parachute et s’enterre sous la mousse pour se chrysalider sans trace de cocon. Maï- juin. , Do RE. 2 ti 100 ANNALES 45. F. Atomaria. L. Très-commune dans les bruyères des bois. Avril- juin. Genre EUPISTERIA. Bd. 4h. E. Concordaria. H. Prise à Angleur, province de Liége, par M. Carlier, et à Neufchâteau par M. Peteau. Juim-juillet. 45. E. Quinquaria. H. Très-cachée, mais n’est pas rare dansles parties sèches des bois parmi les bruyères et les myrtilles. Juin- juillet. 46. E. Hepararia. H. Commune dans les bois humides et sur les aunes qui bordent les prairies. Bruxelles, Louvain, Liége. Juillet. Genre SPERANZA. Curtis. ‘ 47. S. Conspicuaria. Esp. Rare dans les environs de Bruxelles, plus fréquente sur le genêts au camp de Beverloo. Mai-août. 48. S. Roraria, Esp. SPARTIARIA. Tr. Dans les genèêts à Louvain. Chenille sur ces plantes. Mai. ’ Genre ANISOPTERYX. Steph. 49. A. Æscularia. W. V. Porte ce nom comme habitant le marronnier d’Inde (Æsculus hippocastanum).C'est là une erreur que nous ne DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 101 rencontrons que trop souvent dans les dénominations des espèces tirées de la plante nourricière. Je ne cite- rai que Catocala fraxini et Dicranura verbasct. Femelle aptère; mâle portant les ailes dans,la position assise, comme les Lithosides. Genre HIBERNIA. Lat. 50. H. Aceraria. W Les femelles sont aptères dans tout le genre Hiber- nia. Espèce rare. Louvain, bois de Heverlé et de Ber- them. M. Boisduval indique le mois de novembre ; les observateurs du pays indiquent pour le mois de mars. M. De Fré indique pour ce mois une série d’éclosions, mais toutes de femelles. 51. H. Rupicapraria. W. Espèce rare trouvée à Louvain dans la forêt de Meer- dael et dans le bois de Berthem par M. De Fré, à Liége par M. de Selys. Pour cette espèce aussi, M. Boisduval indique le mois de novembre, tandisquenos observateurs indiquent depuis la fin de février jusqu’au 15 avril. 52. H. Aurantiaria. Esp. Fréquente dans la forêt de Soignes, à Louvain Liége, etc. Novembre. Chenille en juin, sur le hêtre et le chène. 53. H. Progemmaria. H. Dans les mêmes endroits que la précédente, mais plis répandue sans être plus fréquente. Au premier prin- temps. Chenille en juin sur le hêtre et le chène. 102 ANNALES 54. H. Defoliaria. L. Comme l’Aurantiaria, dans les mêmes endroits, mais plus rare. Novembre. Chenille en juin sur l’orme et le prunellier. 55. H. Leucophæaria. W. V. Les moignons des ailes de la femelle assez développés; c'est la femelle aptère qu’on trouve le plus communé- ment. Elle se tient au soleil, dans les fissures des hêtres. Les mäles volent beaucoupausoleil, et setrouvent contre les troncs des arbres quand le temps est couvert. Com- mune dans les bois. La variété Nigricaria H. est plus rare; dans les mêmes endroits. Mars. 56. Hi. Bajaria. H. Très-rare ; prise par feu M, Melis. Novembre. 57. H. Pilosaria. W. V. Dans les bois et dans les avenues, contre les troncs des grands arbres. Elle éclot la première de toutes nos espèces de Lépidoptères. Premier printemps. Genre NYSSIA. Dup. 58. N. Hispidaria. W. V. Très-rare. Bruxelles (feu M. Melis), Colonster. La chenille de cette espèce se trouve décrite dans le Ento- mologist weekly intelligencer de Stainton. Elle vit sur le chène. Femelle aptère. Mars. (1) Genre AMPHIDASIS. Dup. 59. A. Hirtaria. L. , Très-fréquente dans les allées et dans les avenues. (1) Nyssia Zonaria, W.V., H., Tr., D. Ce Lépidoptère a été trouvé à Cannes, près de Maestricht, par M. Mathieu, qui l’a observé d’éclosion. Cannes est situé à l'extrême frontière du Limbourg cédé. : DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 103 Chenille sur les tilleuls, les ormes et le peuplier. Elle descend le long des troncs pour se chrysalider au pied des arbres. Les ailes des femelles de cette espèce sont rarement bien développées. Mars-avril. Var. concenerarIA. H. Au commencement de Juillet. J'ai obtenu d’éclosion un exemplaire moitié plus grand que l'ordinaire ; est-ce le Congeneraria? La chry- salide avait été trouvée au pied d’un peuplier. 60. A. Betularia. L. Vit assez cachée. La chenille se trouve très-fréquem- ment vers l'automne sur presque tous les arbres et les arbrisseaux, Juin-juillet 61. A. Prodomaria. F. Beaucoup moins fréquente que l’espèce précédente. Mars-avril. La chenille sur le chêne en juin et en juillet. Genre BOARMIA. Tr. 62. B. Repandarin, W, V. Dans les bois. Bruxelles, Liégé, Namur, Louvain. Juin-juillet, Var. conversaria. H, Liége (M. Donckier). 65. B. Rohoraria. W. V. Fréquente dans les mêmes endroits que la précédente. Juillet. Chenille sur le chêne, en mai. 104 i ANNALES 64. B. Consortaria. F. Commune dans les bois. Juin-juillet. Chenille sur le chêne, en mai. 65. B. Khombhoïidarin. W. V. Bruxelles, Louvain, Laroche, Rochefort. Commune à Liége. Juillet, août. 66. B. Abietaria. W. V. Rare dans les sapinières. Bruxelles (feu M. Melis et M. Fologne). Avril, août. 67. BB. Cinctaria. W. V. Rare. Bruxelles (M. Breyer). Contre les troncs liche- neux de chêne, dans les bois. Avril-mai. 68. B. Viduaria. W. V. Assez fréquente dans les bois de chênes. Chenille sur les lichens ; elle chrysalide sous la mousse, sur le tronc des chênes et des hêtres. Juillet. 69. B. Lichenearia. W. V. Plus fréquente que la précédente. La chenille vit de la même manière et lui ressemble beaucoup. Toutes deux rappellent, par leur coloration, la chenille de Cato- cala promissa, mais leur structure est tout à fait Géo- métride. Juillet. Genre TEPHROSIA. Bdv. 70. Æ. Crepuscularia, W. V. Très-commune dans les environs de Bruxelles. Avril, juillet, août. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 105 Chenille sur l’orme, le hêtre, la ronce, l’aune, etc. Juillet-septembre, . " Var. Laricaria. H Cette variété, considérée comme une espèce distincte par les Anglais, se trouve dans nos bois en mars et avril sur le tronc des hêtres. 71. TT. Consonaria. H. Pas rare, contre les troncs des grands hêtres. Dans les allées à l’intérieur de la forêt de Soignes. Mai. 72. T'. Extersaria. H. Assez rare. Bruxelles, bois de la Cambre, Boitsfort, Colonster, Waremme. Mai-juin. 73. , Punctularia. H. Commune dans les bois. Bruxelles, Liége, Louvain. Mi-mai à mi-juin. Cheniile sur le bouleau. Genre GNOPHOS. Tr. 74. G. Furvaria., H, M. De Francquen prend assez onnement cette espèce à Huy; elle a aussi été observée, mais rarement, à Liége. 75. G&. Pullaria. H. Assez fréquente; dans les mêmes localités que l'espèce précédente 76. G&. Obscuraria. H. Peu rare aux environs de Bruxelles, Louvain, Spa, 106 ANNALES Rochefort. Les exemplaires de la Campine-sont beau- coup plus foncés. AGüt. Genre BOLETOBIA. 77. BB. Carbonaria. W. V. La chenille vit dans les bolets, le bois pourri. Le pa- pillon a été trouvé à Bruxelles près du canal, dans les environs du chantier de construction de bateaux, par M. De Cleene, et à Liége, par M. Donckier. ERRATA. Par une inadvertance fort regrettable, la personne chargée de revoir les épreuves des impressions, a cru pouvoir m’épargner « la peine» de la correction de mon article. — Je m'en suis aperçu lrop tard, el quand je me suis rendu à l'imprimerie, le tirage n’élait pas seulement achevé, mais la composition des feuilles 7 et 8 se trouvait déjà détruite. — Il ne me reste qu’à demander pardon au lecteur de devoir ajouter les corrections suivantes : Page 94, ligne 4, lisez: vit la chenille; celle-ci est d’un aspect tout — 95, N° NT 14, 26, 97, similaire. Le papillon vit très-caché. Pas fréquente ; dans la haute futaie. La chenille éclot en juillet-août. Elle vit sur le prunellier et sur beaucoup d’au- tres arbustes. elle ressemble tout à fait à une jeune chenille ete. commune dans les bruyères. chenille sur cette plante. Les femelles sont aptères dans tout le genre Hibernia.—Cette phrase doit se trouver immédiatement sous le genre Hibernia, au-dessus du n° 50. — plus loin lisez : M. De Fré a annoté, etc. répandue sans être moins fréquente, etc. Elle descend, au commencement de juil- let, le long des troncs, etc. — Suppri- mez « au commençement de juillet » à la suite de var. Congeneraria. H. Contre les trones licheneux des chênes, à l’intérieur des bois. Elle se chrysalide, etc. Dans les bolets du bois pourri. Docteur BREYER. À art VOL x " à Com si lL ne CITES AIO pause AL OIERTE NARUTO SITES fr NE sh FH 440 0 PAST RANREN CT) que DID LODEL QUyLE | Le + 25 LME 2 SAUT E mue Mic PAS 1e CC Lo Ent We al Ft lanuethis h LL 4: A | FUN MAT ; cn aire Te Peur AE di AA EN au Jin fo dy spl net Apne PET uk AUOT ET tit : Fe : NT KE | j AA ue HORS al DUYL PL At LOUE FI (End Erau A nt 0e nb auéag ban HALLE 1 Tue À ah Ain en AAA MA nqI et 1004 a ST DEEP a ONE EP: He Le Hi} 0ù TOR TE AE ER | SALUE AE 1e 19 210 AU aUOE qu un. « Joli ‘ai prit PAT y ANNE ANR 2 -H TOO LNEE) er elfe Ps 1! pe Are bts QUE 438 go L'RANTA RANCE p + "ARS CAT Aoû A AUOT TL. pe AU) UE LP tata ,ahilsayæftes St | sh TRE wi si are: #l eu. LATE AE La FER 11 199% PI ANT Î re DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 107 LÉPIDOPTÈRES. — ——— CATALOGUE DES PHALÉNIDÉES. DEUXIÈME PARTIE dar À FOLOGNE, Genre EUBOLIA. Dup. 1. E. Murinaria. W. V. H. Observée en avril, par M. Donckier-Huart, à Liége. 2, E. Palumbaria. W. V. H. Commune, dans les bois secs et découverts en juin et juillet. Bruxelles, Louvain, Liége, Spa. Quelques exemplaires ont une troisième ligne courbe près de la base (collection De Fré). Chenille sur la bruyère (Erica vulgaris). 5. E. Mensuraria. W. V. H. Commune, partout en juillet et août dans les haies et lieux humides. Chenille en juin sur le Bromus arvensis. 4. E. Nœmiaria, W. V. : Quelques exemplaires ont été trouvés en août dans les bruyères de la Campine et aux environs de Spa, Liége et Rochefort. La chenille vit en juin sur le genèt à balais(Treitschke et Dup.). 108 ANNALES b, E. Bipunetarin. W. V. Assez commune sur les coteaux secs des environs de Rochefort, Namur, Dinant et Liége, depuis la fin de juillet jusqu'en août. On la trouve ordinairement posée à terre ou sur des pierres. La chenille paraît en juin et au commencement de juillet. Elle se nourrit du trèfle des prés (Trifolium pralense), de l’ivraie (Lolium perenne) et d’autres plantes basses. 6. E. Vespertaria, L. H. Anairis poncxterarta, De Selys. Un seul exemplaire de cette espèce a été pris en juillet à Chaudfontaine, près de Liége, par M. Donckier- Huart. 7. E. Salicaria. Tr. À été trouvée en août, à Rochefort, par M.J. Colbeau. La chenille de cette espèce ne nous est pas connue ; elle vit, suivant les auteurs du Catalogue de Vienne, sur l'osier (Salix viminalis). 8. E. Scabraria. Tr. Commune pendant tout le mois de juillet dans les prés et bois humides aux environs de Bruxelles et de Louvain. Rare dans la province de Liége. Chenille sur le cerfeuil, en avril (Sepp). 9. E. Minaria. W. V. Très-commune en mai, juin et août dans les sapiniè- res et bruyères des bois. Bruxelles, Liége, Waremme, Louvain, etc. Premiers états inconnus. EPP EC DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 109 10. E. Ferrugaria. W. V., Bork, Tr. E, Quanriras- ciaria, H, Très-commune partout, dans les prés, jardins et bois, en mai-juin et juillet-août. La chenille vit sur lemouron (A{sine media), en juin- juillet et en septembre-octobre. 11. E. KLigustraria. Tr. Espèce commune dans la province de Liége. Obser- vée aussi, mais rarement, à Louvain et au bois de Dave, près de Namur; en juin et juillet. Chenille sur le plantain, le pissenlit et autres plantes basses (Dup.). Genre ANAITIS. Dup. 12. A. Plagiaria. L. H. Assez commune en mai-juin et en août-septembre, sur les talus des chemins et dans les champsde trèfles, à Bruxelles, Louvain, Laroche, Liége, Namur, Wa- remme, etc. La chenille mange les fleurs du millepertuis (Hyperti- . cum perforalum). 15. A. Præformaria. H. Un exemplaire a été trouvé en juillet aux environs de Liége, par M. de Selys. Genre LARENTIA. 77. Bdv. 14. H Dubitaria. L. Rare. Trouvée en mai et août à Bruxelles, Louvain, Waremme et Liége. Chenille sur le Rhämnus catharticus (Dup.). 110 ANNALES 15. EL. Undularia. L. Commune presque partout dans les parties découvertes des bois, en juin et juillet. Chenille, en septembre et octobre, sur le saule marceau (Salix caprea). 16. L. Bilinearia. L. Très-commune partout, dans les bois, près et jee en juin et juillet. La chenille paraît en avril, se nourrit de gazon et de plantes basses. 17. LL. Tersarla. W. V. Se trouve assez communément en juin et juillet, en battant les buissons des chemins, à Schaerbeek près Bruxelles, à Louvain et à Liége. La chenille vit en société en septembre et octobre sur la clématite des haies (Clematis vitalba L.) (Dup.) 18. L. Vitalbaria. W. V. Très-rare. Observée, en juillet et août, à Louvain, Dinañt et Liége. Chenille sur la clématite des haies. 419. E. Lignaria. H. Très-rare. M. Charlier en a trouvé un exemplaire à Bruxelles en juin, et M. Fologne en a trouvé un second: en août, entre Groenendael et La Hulpe, dans une sa- pinière. Chenille inconnue. 20. L. Petraria. Esp. Rare. Trouvée aux environs de Liége, Diest et Wavre, vers la fin de juin et en juillet. Chenille inconnue. “ DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 411 21. L. Lineolaria, W. V. Assez commune dans les dunes. Observée en juin à Blankenberghe par M. Tennstedt, et à Ostende, en juillet et août, par M. Fologne. Chenille sur le Galium verum. 22. L. Psittacaria. F. Assez rare. Aux environs de Bruxelles, Louvain, Liége, Waremme, en avril-mai et en octobre-novembre. Chenille sur le tilleul (Dup.). 23. L. Coraciaria. H. Observée en septembre à Liége par M. Donckier- Huart. La chenille vit en août sur le chêne, l’aune et le bouleau. 24. L. Dilutaria. W. V. Commune dans tous nos bois, en octobre et novem- bre. Varie beaucoup par les dessins et la teinte plus ou moins obscure des ailes supérieures. Chenille sur le chêne, l’orme et le charme, en mai et juin. 25. L. Brumaria. Esp. Commune partout en novembre et décembre. Fe- melle n’ayant que des rudiments d’ailes. Chenille en mai sur l’orme, le charme et les arbres fruitiers. 26. LH. Borearia. H. Assez commune, en octobre et novembre, dans la haute futaie, sur les troncs des hêtres de la forêt de Soignes. La femelle a les ailes peu développées. 112 ANNALES Genre LOBOPHORA. Curtis. 27. M. Lobularia. H. | Rare. Trouvée à Bruxelles, Louvain, Liége et Colon- ster, en avril. Chenille en juin sur le saule marceau (Salix caprea). 28. L. Hexapteraria. F. Assez commune, en avril et mai, sur le tronc des trembles. Bruxelles, Louvain et Liége. La chenille vit en juin sur plusieurs espèces de saules et peupliers. 29. L. Sexalaria. Bork. Un seul exemplaire a été trouvé à Molenbeek-Saint- Jean, par M. Charlier. Chenille en août sur les peupliers et le saule marceau (Dup.). Genre EUPITHECIA. Curtis. 50. E. EImpuraria. I. Se trouve assez communément en juin dans les bois du Brabant et de la province de Liége. 51. E. Cauchyaria. Dup. Quelques exemplaires de cette espèce ont ététrouvés en mai à La Hulpe et dans le forêt de Soignes par M. Fologne. 52. E. Sparsaria. H. Trouvée en juin, par M. De Fré, à Louvain, et à Vogel- sang en Campine par M. de Selys. Chenille sur la lysimaque commune (Dup..). 55. É. Pimpinellaria. H. Observée à Liége, par MM. de Selys et Donckier- Huart, et à La Hulpe, en juillet, par M. Fologne. Vole en juillet. | Chenille sur le Pimpinella saxifraga. " DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 113 54. E. Satyraria. I. Observée à Louvain par M. De Fré, le 50 juin 1858, dans une prairie sèche. M. Donckier l’a également obser- vée à Liége. La chenille vit en juin sur plusieurs plantes basses (Scabiosa succisa, galium, ete... 3). E. Oxydaria. Tr. E. DISPARATA, 247. H. Observée à Louvain en août par M. De Fré; le 25 avril, et le 4 mai, au bois dela Cambre, par M. Fologne. 56. E. Succenturaria. L. E. DISPARATA, 246. H. Peu commune aux environs de Bruxelles, Louvain, Liége et dans la Campine, en août. - Varie beaucoup. Chenillesurl’armoise vulgaire (Artemisia vulgarisL.), en septembre et octobre. 57. E. Centaurearia. H. Peu commune. Se trouve en juin et août, en battant les buissons des chemins, aux environs de Bruxelles, Louvain, Liége, etc. 4 Chenille sur les fleurs des centaurées et de la sca- bieuse. 58. E. Erriguaria. H. Un exemplaire a été trouvé sur le tronc d’un hêtre à Louvain, le 27 avril 1856, par M. De Fré. Chenille inconnue. 59. E. Exiguaria. H. Observée à La Hulpe, le 3 juin 1855, par M. Fologne. Chenille sur l’aubépine (Freyer). 10. E. Reductaria, B. Trouvée à Liége par M. Donckier-Huart. 114 ANNALES 41. Ë. Venosaria. I. , | M. de Selys a découvert cette éspèce à Colonster en juillet. La chenille mange les semences des Silene. 42. ÆE. Nanaria. ii. À été trouvée quelquefois en juin à Auderghem, Louvain, Liége, et dans la Campine en août. La chenille vit sur la bruyère commune (Erica vul- garts). 45. E. Subumbraria. li. Observée à Liége par M. de Selys. » 44. Æ. Pusillaria. W. V. Est commune en juin dans les sapinières des envi- rons de Louvain, et a été trouvée quelquefois à Liége. A5. E. Austeraria.H. Quelques exemplaires ont été trouvés en juin aux environs de Louvain par M. De Fré. 46. E. Castigaria. H. Observée en juin, à Louvain et Liége. La chenille vit sur les plantes basses, en août et sep- tembre. 47. E. Indigaria. H. Assez répandue dans les sapinières du bois d'Héverlé et dans la forêt de Soignes. Avril et mai. Chenille non décrite. A8. E. Pygmæaria. I. Peu commune. Vole, en juin et août, danslesprairies et les endroits humides des environs de Bruxelles et Louvain. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 115 49. Æ. Minmutaria. Il. Commune en juin et juillet à Bruxelles, Louvain et Liége. Var. asynrmiaRia, H. Est presque aussi commune que le type. Chenille sur l'absynthe commune (Artemisia absyn- thium). 0. E. Denotaria. H. Un exemplaire a été pris le soir au bois de la Cambre, le 11 septembre 1859, par M. Fologne. Chenille sur les fleurs du Pimpinella saxifraga. dt. E. Linaria. F. À été trouvée en juillet et août, à Bruxelles, Louvain et Liége. | La chenille parait à la fin d’août et mange les fleurs et les semences de la linaire (Linaria vulgaris). 2. Æ. Strobhilaria. Bork. Observée en mai à Liége par M. de Selys. 55. E. Rectangularia. F. Assez commune dans les bois et jardins, en juin et juillet, à Bruxelles, Louvain et Liége. Chenille sur les poiriers et pommiers, en avril et mai. d4, E. Coronata. H. Cette espèce, que l’on considère parfois comme une variété de la précédente, parait en mai et juin. La chenille vit en août et septembre sur la clématite. 55. Æ. Bregandinaria, PB. Observée dans les bois, en mai et juin, à Bruxelles, Louvain et Liégé. L 116 ANNALES 56. E. Guinardaria. B. M. De Fré a trouvé cette espèce au bois d'Héverlé, en avril. 7. E. Sobrinaria. H. Observée à Liége par M. de Selys. Genre CHESIAS. Tr. 8. €. Spariiaria. F. Très-rare. Trouvée à Bruxelles, Louvain, Liége, en octobre et novembre. Chenille sur le genèêt (Spartium scoparium), en mai et juin. 59. €. Obliquaria. W. V. Assez rare en avril, mai et juin, à Bruxelles, Louvain et Liége, dans les localités où croît le genèt. Cette plante est indiquée, par les auteurs, comme étant la nourriture de la chenille. Genre CIDARIA. Pr. 60. €. Achatinaria. H. Assez commune en juillet et août, dans les bois tail- lis et les prés sylvatiques, à Bruxelles, Louvain, Spa, Liége, etc. Chenille sur le tremble (Dup.). 61. ©. Popularia. L. | Assez commune dans les bois, en juin et juillet, à Boitsfort, Louvain, Liége et Waremme. Chenille en mai sur le saule et les myrtilles. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 417 62. C. Pyralliaria, W. V. Plus rare que les deux précédentes. En juin et juillet, dans les haies des prairies, à Scheut près Bruxelles, à Louvain, Waremme et Liége. Chenille sur le Galium verum (Dup.). 63. C. Chenopodiaria. L. s Un exemplaire a été pris à Bruxelles par M. Charlier; parait en juillet et août. Chenille sur différentes espèces de Chenopodium. (Dup). 64. ©. Fulvaria. W. V. Assez rare. En juillet dans les jardins aux environs de Bruxelles et Liége. La chenille vit en juin sur les rosiers. 65. C. Variaria. W. V. Commune en mai-juin et septembre, dans les sapi- nières, à Boitsfort, La Hulpe, Louvain et Liége. Chenille sur le sapin (Pinus abies). La var. Obeliscata H. est plus commune que les exem- plaires figurés comme type de l'espèce. 66. €. Ruptaria. H. Se trouve communément en mai et juin, dans presque tous nos bois, posée sur les troncs. Var. . Bande médiane des ailes supérieures non interrompue. Var. S. Bande médiane très-large. Var. ©. Aïles supérieures jaunâtres, bande médiane atteignant à peine le milieu de l'aile. La chenille vit en septembre sur le chêne. 67. ©. Simularia. H. Commune dans les sapinières du bois d'Héverlé, en mai et juin. 118 ANNALES 68. €. Firmaria. H. N'est pas rare en automne dans les sapinières aux énvirons de Louvain. Chenille sur le sapin en avril. 69. ©. Sinuarir. W. V. Un exemplaire a été trouvé en juillet à Durbuy par M. Donckier-Huart. Chenille en juillet-août sur le Galium verum (Dup). 790. €. Ruabidaria. W. \. Observée à Liége, par M. de Selys-Longchamps. Le papillon parait en mai et juin, et la chenille en août- septembre, sur l’Asperula odorata. (Dup): 71. ©. Badiaria. W. V. Rare. Observée à Liége par M. Donckier au mois d'avril. Chenille en juin sur l’églantier. 72. ©. Berberaria. W. V. On la trouve aux environs de Louvain et Liége, en mai et juin. Chenille en juillet sur l’épine-vinette (Berberis vul- garis. L). 75. €. Derivaria. W. V. Plusieurs exemplaires de cette espèce ont été trouvés à Liége par M. Donckier. Vole en avril et en mai. Chenille sur le rosier sauvage (Rosa canina). (Dup). 74. €. Ribesiaria. Bdv. C. PRUNATA, L. H. Commune dans les jardins à Bruxelles, Louvain, Rochefort, Namur, Liége, ete. ; depuis la mi-quillet jus- qu’à la fin d'août. D tt " DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 119 Chenille en mai, juin, juillet, sur les pruniers cultivé et épineux, le groseillier et différentes espèces de plantes basses. 75. €. Silacearia. W. \. Assez rare dans les parties humides des bois. Trouvée en juin et août à Boitsfort, Groenendael et Liége. Chenille sur le tremble. (Populus tremula). (Dup). 76. €. Russaria. W. \ Très-commune partout dans les bois et jardins, depuis la fin de mai jusqu’à celle de juillet. Cette espèce pré- sente les variétés suivantes : Var. . avec le disque des ailes supérieures blan- châtres. Var. s. à disque roussâtre. Var. . à disque noir. Chenille sur la ronce, l’églantier, le plantain lan- céolé (Dup.). 77. €. Klutaria. H. Trouvée rarement en juillet et août à Louvain, Bruxelles, Laroche, Spa et Liége. Chenille en mai et juin sur l’aune et le saule. 78. €. Empluviaria. H. Commune dans les bois et les plantations d'aunes, en mai et juin, à Louvain, Bruxelles, Laroche et Liége. Varie beaucoup par les dessins et la teinte plus ou moins verdâtre. Chenille en septembre sur l’aune. 79. €. Propugnaria. F. Commure dans les bois humides à Sbbnats Boitsfort, Louvain, Liége, ete. Depuis mai jusqu'en août. 120 ANNALES 80. €. Viretaria. H. Rare. Trouvée en mai et juin à Bruxelles, Louvain et Liége. Chenille sur le troëne (Ligustrum vulgare), en août et septembre. 81. ©. Frustaria. Tr. Un exemplaire a ététrouvé par M. Tennstedt, à Roche- fort, en août 1850. Chenille sur le troène (Ligustrum vulgare). (Hubn.). 82. €. Olivaria. Tr. Peu commune. En août dans les bois et broussailles, à Laroche, Rochefort, Huy et Liége. Chenille sur le Galium. 83. €. Picaria. EH. Peu commune, dans les bois sur l’écorce des chênes. En juillet et août, dans la forêt de Soignes et aux envi- rons de Liége. Premiers états inconnus. Genre MELANIPPE. Dup. 84. NE. Macularia. L. Très-commune partout; vole au soleil en mai et juin, dans les bois taillis. Var. Fuscaria. De Selys. Cette variété, trouvée par M. Donckier-Huart à Liége, a les quatre ailes brunes. Chenille en août et septembre sur l’ortie et les lamiers pourpre et blanc (Lamium purpureum et album). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. A2 85. NE. Marginaria. H, Commune dans tous les endroits humides et ombra- gés, en mai, Juin et juillet. Var. vozzLuraria. H. Ailes inférieures sans taches; trouvée à Bruxelles par M. Fologne. Chenille en mai et septembre sur le noisetier, le tremble et le saule. 86. M. Hastaria. L. Peu rare en mai et juin; dans les bois humides à Boitsfort, Louvain et Liége. | Chenille en août sur le bouleau (Dup). 87. NME. Æristarin. L. Commune à Boitsfort, Groenendael, dans la forêt de Soignes, à Spa et dans les Ardennes. En mai, juillet et “août. } Chenille en juin, août et septembre. sur le caille-lait (Galium verum). 88. ME. Luctuaria. W. V. Assez commune; en mai et août, aux environs de Bruxelles, Groenendael et Notre-Dame-au-Bois, dans les clairières où croit l’épilobe. Chenille sur l'Epalobium spicatum Lam. En juin et septembre. Les ailes inférieures sont parfois presque sans noir à leur naissance comme celles de M. Turbaria M. La bande blanche des ailes supérieures est quelque- fois divisée par une ligne notre très-marquée. 89. NX. Rivularia. W. V. Assez commune dans les bois humides, à Bruxelles, Louvain, Spa, Liége et Arlon, en juin-juillet. 192 ANNALES Chenille sur le Lamium purpureum, en septembre. 90. NE. Rivaria. ll. Assez commune dans les haies et buissons, en juin et juillet, aux environs de Bruxelles, Louvain, Liége et dans les Ardennes. Chenille sur le Galium, en septembre. 91. ME. Alchemillaria. L. Très-commune en mai, juillet et août, dans beaucoup de localités. Chenille sur l’Alchimilla vulgaris, en juin et septem- bre. 99, ME. Amnicularia. H. Un exemplaire a été observé aux environs de Diest par M. Adriaens. Se trouve aussi aux environs de Bruxelles. Il n’est pas encore bien certain si cet insecte et les deux précédents sont des espèces bien distinctes. M. Guenée les réunit toutes trois. Genre MELANTHIA. Dup. 95. M. Montamaria. W. V. Très-commune partout, en mai et juin, dans les bois humides. La chenille hiverne, et on la trouve à la fin d'avril et au commencement de mai sur la primevère commune (Primula officinals). 94. MK. Ocellaria. !. Assez commune dans les jardins, les broussailles, et le long des chemins. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 193 On la trouve à Bruxelles, Louvain, Liége, vers la fin de mai, juin et en août. Chenille en juin et septembre, sur les Galium. 95, M. Fluetuaria. L Commune partout, même dans les habitations, en mai, juin et août. Chez quelques individus, la bande médiane des ailes supérieures n'atteint pas le bord interne. Chenille sur un grand nombre de plantes diverses , le Tropæolum majus, le Cochlearia armoracia et les arbres fruitiers; en juin et en automne. 96. ME. Galiaria. W. V. Assez commune en juin et juillet, aux environs de Bruxelles, dans les haies et buissons. Cette espèce est rare au contraire à Louvain, Liége et Ostende. Chenille en juillet sur le Galium mollugo. 97. M. Rlandiaria. W. V. Très-rare, dans les prés sylvatiques, en mai et juin, à Bruxelles, Liége, Colonster. 98. ME. Rubiginaria. W. V. Commune ptout, dans les plantations d’aunes depuis la fin de juin jusqu’à celle de juillet. Chenille sur l’aune (Betulus alnus), en jun. La bande médiane des ailes supérieures attemt rare- ment le bord interne. Les ailes inférieures sont parfois entièrement blan- ches. 124 ANNALES 99. MX. Procellaria. WaV. Hi Quelques exemplaires ont été rencontrés à Huy, Liége et Waremme, en juin ; se trouve dans les bois humides. Chenille inconnue. 100. ME. Adustaria. W. V. H. Assez commune, en mai-juin et août, aux environs de Bruxelles. Se trouve aussi, mais rarement, à Louvain, Liége, Waremme et Ostende. Chenille en juin et septembre sur le fusain (Evony- mus europœus). 101. ME. Albicillaria. Commune dans tous les bois humides en juin et juillet. Chenille en août et septembre sur la ronce et le fram- boisier. Genre ZERENE. Dup. 102. Z. Grossularia. L. Très-commune en juillet etaoût, dans tous les jardins. La chenille vit sur le groseillier et le prunier épi- neux, depuis le mois de septembre; elle hiverne et se chrysalide à la fin de juin. 105. Z. Ulmaria. H. ù Trouvée communément à Louvain MNamur, Liége, Rochefort, en juin et juillet. Cette espèce, qui était rare aux environs de Bruxelles, est devenue très-com- mune dans le bois de la Cambre depuis deux ans. M. De Fré a remarqué que cet insecte répand une fine odeur de muse. | Chenille en septembre sur l’orme et le platane. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 125 Genre CABERA, Dup. 104. ©. Taminaria. H. Rare en mai et au commencement de juin, dans les bois humides, à Bruxelles, Buggenhout, Louvain, Liége et Waremme. Chenille inconnue. 105. €. Pusaria. L. Est très-commune dans les bois des environs de Bruxelles, Louvain, Laroche, Rochefort, Liége, etc., en mai-juin et août. Chenille sur le bouleau et l’aune, en juin-juillet et septembre. 106. €. Exsanthemaria. Esp. Commune dans tousles bois humides, en mai et août. Chenille en juin et septembre sur le saule et l’aune. 107. €. Strigillaria. Esp. Assez rare. On la trouve à Groenendael, dans la forèt de Soignes, à Liége et à Colonster, en juin et juillet. Chenille sur le genêt à balais, en août. Genre EPHYRA. Dup. 108. Æ. Trilinearia. Bork. Commune dans la forêt de Soignes et au bois d'Heverlé en mai et juillet. Rare aux environs de Waremme et Liége. Chenille sur le hêtre en juin et août. 109. E. Ruficiliaria. H. S. Cette espèce, qui n’est décrite et figurée que par 126 Ù ANNALES. Herrich Schaffer, a été trouvée au printemps par M. De Fré au bois d'Heverlé, et par M. Fologne dans la forêt de Marlagne, près de Namur. 110. E. Punctaria. !. Assez commune dans les forêts deSoignes et d’Heverlé, ainsiqu'à Liége, depuis le mois d'avril jusqu’au com- mencement de juin, et depuis juillet jusqu’en août. Var. aysriarta. De Selys. | Diffère du type par l'absence des taches marginales obscures. Chenille sur le chêne en juin et septembre. 11. E. Poraria. Tr. Commune en mai et août dans le Brabant, la pro- vince de Liége et la Campine. Cette espèce présente les variétés suivantes : 4° o'. Disque des ailes supérieures rougeâtre. 2° ©. Une rangée de taches brunes contre le bord ex- terne. \ 9° w'. Milieu des quatre ailes traversé par unerraie brune. | 49 «', Raiïe brune maculaire contre le bord extérieure des inférieures. Chenille en juin et septembre sur le chêne. 112. E. Pendularia. L. N'est pas rare, en mai et août, dans le Brabant, les provinces de Liége et de Namur. Var. «. Ligne de la base à peine marquée. ©. Milieu des ailes traversé par une bande brune. 5. Bande maculaire du bord terminal oblitérée. o. Ailes fortement chargées d’atomes bruns. Chenille en juin et septembre-octobre sur le bouleau. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 42 -! 115. E. Orbicularia. H. Trouvée une seule fois en juin par M. Donckier-Huart à Liége. 114. E. Omicronaria. W. V. Ne se trouve que dans les localités où croit l’érable, à Namur, Rochefort, Louvain, Liége, Waremme, ete., en mai et août. Chenille en juin et septembre sur l’érable (Acer.cam- pestris). Genre ACIDALIA. Tr., Bdv. 115. A. Temeraria. H. Rencontrée rarement à Louvain et dans la province de Liége, en juin. 116. A. Ornataria. Commune sur les coteaux secs dans le Brabant, les provinces de Liége et de Namur, ainsi qu’en Campine , depuis la fin de mai jusqu’à celle d'août. Chenille sur le serpollet (Thymus serpyllum L.) en avril et mai. 117. A. Decoraria. H. Trouvée en Campine au commencement d'août 1852 par MM. Tennstedt et De Fré. 118. A. Emmutaria. H. Peu commune à Bruxelles, Louvain, Rochefort, Liége. On la trouve posée ordinairement contre les talus ou les rochers. La chenille n’est pas connue. 119. A. Contiguaria. H. Observée en juillet à Colonster, par M. de Selys- Longchamps. Chenilie inconnue. 128 ANNALES 120. A. Incanaria. H. Très-commune partout dans les prés, les jardins et jusque dans les habitatious, en juin et septembre. Chenille sur le Vicia cracca et l'Achillea millefolium 121. A. Rusticaria. Rare. On la trouve en juillet dans les jardins aux environs de Bruxelles. Premiers états inconnus. 122. A. Scutularia. I. 72. Très-commune en juillet dans les bois du Brabant et de la province de Liége. Premiers états peu connus. 125. A. Bisetaria. Dup. A. SCUTULARIA, H. 75. La variété Reversaria Dup. se trouve beaucoup plus souvent que le type de l'espèce. Paraïit en juinet juillet. La chenille éclot en août, hiverne et se chrysalide à la fin d'avril. 124. A. Auroraria. H. Assez commune dans les bois du Brabant, de la pro- vince de Liége, de Namur et de Luxembourg, en juin et juillet. Chenille en mai et juin sur le plantain à grandes feuilles (Plantago major). (Dup). 125. A. OGchrearia. H. Assez commune dans les bois de l’Ardenne et du haut Condroz, en mai et juillet; observée AA AIS dunes à Blankenberghe. La chenille n’est pas décrite; elle vit sur le Festuca duriuscula. (Dup). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 129 196. A. Rubricaria. Il. Pas rare, en août, dans les bruyères de la Campine; Commune dans les dunes d'Ostendeetde Blankenberghe. Observée aussi à Rochefort, Kinkempois et Liége. Chenille inconnue. 197. A. Ossenaria. W. V. N'est pas rare, en juin et juillet, aux environs de Bruxelles et Louvain, dans les broussailles et clairières des bois. Observée aussi à Blankenberghe, Ostende et Liége; mais rarement dans cette dernière localité. Premiers états inconnus. 198. À. Lutenria. H. Assez commune, depuis la fin de mai jusqu'au com- mencement de juillet, à Bruxelles, Louvain, Liége, Waremme, ete., dans les bois humides. Premiers états inconnus. 199. A. Decoloraria. I!. Assez rare. Dans les prés humides, à Scheut et au bois de Linthout, près de Bruxelles, ainsi qu'à Louvain et Waremme, en juin. 150. A. Albularia. F. Très-commune partout dans les prairies humides, en mai et juin. 1351. À. Sylvaria. W. V. Conimune dans les bois humides aux environs de Bruxelles et de Louvain, depuis le commencement de juin jusqu'en juillet. \ Chenille en août sur l'aune. 150 ANNALES 152. A. Candidaria. H. Commune et très-répandue. Parait en mai et parfois en août, dans les bois humides des provinces de Bra- bant, Liége, Namur, Luxembourg. Chenille sur le charme (Carpinus betulus). (Dup). 155. A. Lactutaria. H. S. (non Boisd.) Observée par M. Ch. De Fré, en été, au bois de Ber- them-lez-Louvain. 154. A. Emmoraria. L. On la trouve en juin, mais rarement, dans les prai- ries sylvatiques de l’'Ardenne. Chenille sur la bruyère (Dup.) 155. A. Sylvestraria. I. Trouvée à Liége et Louvain, en juin et juillet. Chenille en mai sur le plantain lancéolé et l’Achillea millefolium. (Dup.). 156. A. Stramimaria. ES. Assez rare dans les bois des environs. de Liége et de Louvain, en été. 157. A. Cæspitaria. Bdv. N'est pas rare en juillet dans les plantations d’aunes. Brabant, Liége, Luxembourg. 158. A. Remutarin. L. H. , Rare; on la trouve dans les bois d'Heverlé et de Ber- them, ainsi qu’à Liége, depuis la fin de mai jusqu’en juillet. Chenille en juin sur la vesce des haies ( Vicia sepium). (Dup). DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 131 159. A. Suffusaria. Tr. A. INORNATA. St. Un exemplaire a été trouvé en juillet près du bois de Linthout par M. Fologne. Chenille inconnue. 140. A. Aversaria. L. IH. Commune et très-répandue dans les bois, en juin et juillet. Chenille, en avril et mai, sur le Geum urbanum et, d’après Duponchel , sur le Spartium scoparium. Var. zamirasciaria. Heyd., HS. Est presque aussi commune que le type de l'espèce, dont elle diffère par la présence d’une bande médiane obscure sur les quatre ailes. A1. A. Emarginaria. L. Commune dans les prairies boisées à Bruxelles, Lou- vain, Liége, Waremme, etc., en juin et juillet. Chenille sur le liseron des champs (convolvuliis arvensis. L.) et le caille-lait jaune (Galium verum. L.). 142. A. Emitaria. ll. Peu commune en juillet et août, dans les buissons de prunelliers, aux environs de Bruxelles. Chenille inconnue. 145. A, Mutataria. lH. On la trouve, mais rarement, dans le bois d'Heverlé, vers la mi-juillet. Chenille sur diverses plantes herbacées (Dup.) 144. À. Pratarin. Bdv. STRIGILLARIA, H Commune et très-répandue en juin et juillet. Chenille sur le Vicia cracca (Pup). 132 ANNALES Genre TIMANDRA. Dup. 4145. , Asmataria. L. | Est commune dans tous les prés et bois humides, en mai, juin et août. Chenille, vers la fin de juin et en septembre, sur les Rumex et le Polygonum hydropyper. Genre STRENIA. Dup, 146. $. Clathraria. L. Très-commune dans beauconp de localités, en mai, juin et en août. Cette espèce vole en plein soleil dans les prés et champs de trèfle. Chenille sur le Medicago sativa et le Melilotus offici- nalis. Genre STHANELIA, Bdv. 147. S. Hippocastanaria. |. Rare. Trouvée au commencement d'août, dans la Campine, à Arlon et à Liége. Chenille inconnue. Genre ODEZIA. Bdv. 148. @. Chærophyllaria. L. Assez commune dans toute l’Ardenne, en juillet. Vole au soleil dans les prés et sur les coteaux. La chenille vitsur le cerfeuil sauvage (Chærophyllum sylvestre). Genre MINOA. Dup. 149. ME. Euphorbiaria. H. On la trouve assez communément dans les localités boisées où croît l'Euphorbe , à Groenendael, Rochefort, Durbuy, Liége, ete. Vole en plein jour. Chenille en automne sur plusieurs espèces d'Eu- phorbes. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 155 SUPPLÉMENT AU CATALOGUE DES LÉPIDOPTÈRES DE BELGIQUE. BOMBICIDÆ. 1. Lithosia caniola. H. Un exemplaire a été trouvé le 10 août 1858, par M. J. Colbeau, dans la forèt de Marlagne, près de Namur. 2. Emmydia gramimnica. Découvert aux environs de Rochefort, le 19 juin 1899, par MM. Sauveur et Peteau. NOCTUIDÆ. 3. Luperina Aliôna. H. Tr. Découvert à Ostende, par M. Ch. De Fré, le 25 juillet 1858. 4. Xylina petrificata. l. Observé en septembre, dans la forêt de Soignes, par M. Breyer. 5. Erastrin venustula. H; Tr. Trouvé par M. C. De Fré au bois d'Heverlé, le 13 juillet 1858. 134 ANNALES PYRALIDÆ. 6. Botys palealis. H. Observé à Waremme par M. de Selys. MM. Sauveur et Fologne l'ont également trouvé, volant le soir dans une prairie, à Anderlecht, le 3 août 1858. 7. Acentropus niveus. Trouvé en 1858 par M. Andries dans la partie basse du bois de Linthout. CRAMBINÆ. 8. Myelois ceratoniæ. /ell. Un exemplaire a été trouvé à Huy par M. de Fran: quen. La chenille vit dans les gousses du canoubier. 9. NMEyeloïs compositella. Tr. Dup. Découvert par M. J. Colbeau. le 5 mai 1858, dans une localité aride, près des fonds d’Arquet, à Namur. TORTRICIDÆ. 19. Sericoris hifaseiana, H.S. M. Fologne en a trouvé cinq exemplaires pendant le mois de juin, dans un bois de chênes, près de Groenen- dael. 11. Sciaphila stratana. /ell; HS. Deux exemplaires ont été trouvés aux environs de Louvain, l’un à la fin de juin, l’autre au commence- ment de juillet, sur l'orme, par M. De Fré. | 1 f { À DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 135 12. Grapheolitha conterminama, F. V.R.; HS, Observé une seule fois le long d’une sou près de Louvain, le 50 juin, par M. De Fré. Chenille sur l’Artemisia campestris. 15. Ternas quercinana. Mno.; HS, Vole en juillet autour des jeunes chênes du bois d'Heverlé, Observé par M. Ch. De Fré. 14. Cochylfs zephyrana. Tr; Dup. Pris le 25 mai 1858, par M. Fologne, sur un talus de la citadelle de Namur. Chenille sur l'Eryngium vulgare. 1». Cochylis ambiguana, l'rohl.; H.S, POSTERANA. Hof. Observé à Rochefort par M. J. Colbeau, le 1" août 1848, et à Bruxelles par M. Andries. Chenille sur les chardons. TINEACEÆ. 16. Talæporia triquetrella. H. N'est pas rare dans la haute futaie de la forêt de Soignes à la fin d'avril et au commencement de mai. M. Fologne a trouvé les fourreaux contenant les che- nilles de cette espèce, ainsi que celles d'Inconspicuella sur l'écorce des hêtres, en automne. Les chenilles ne se chrysalident qu'au printemps suivant, et les papillons éclosent au bout de: deux ou trois semaines. 17. Tinen fmella, H. à Un seul exemplaire, pris aux environs de Bruxelles, par M. Fologne. 15€ ANNALES 18. NMieropteryx unimaculella., Zeit. Pris vers le soir, au bois de la Cambre, le6 avril 1859, par M. Fologne. 19. Adela tombacinella.Fr.; H.S. VIOLELLA. Tr. Dup. Observé à Liége, par M. Donckier-Huart, et aux envi- rons de Bruxelles par M Dero. 20. Œcophora leuwenhoekella. S.V.;H. Deux exemplaires trouvés près de Namur le 22 mai et le 1° juin par M. Fologne. 21. Œcophora fuscescens. Haw.; Wd. Une couple d'individus ont été trouvés par le même, à Saint-Gilles, près Bruxelles, le 3 août. 22. Depressaria angelicelln, H. 337. RUBIDELLA, H.. 221. Observé à Louvain, par M. De Fré, le 9 juillet, et au bois de la Cambre par M. Fologne. 25. Depressaria chærophyllinella. Zell. Un exemplaire trouvé le 3 mai au bois de la Cambre par M. Fologne. 24, Argyresthia Pygmæella. S. V.: H. Observé par le même aux environs de Bruxelles, le 29 juin. 25. Coleophora alcedinella. F. V.R. Découvert par M. Colbeau dans une prairie à Stockel, le 10 mai. 26. Coleophora limosipennella. F.V.R., Dur. Observé à Louvain par M. De Fré, et à Bruxelles par M. Fologne. Ce dernier a trouvé très-communément le fourreau de cette espèce dans tous les environs de Bruxelles, à Villers, Namur, etc. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 137 LES ESPÈCES SUIVANTES ONT ÉTÉ DÉCOUVERTES EN BELGIQUE PAR M. FOLOGNE. 27. Coleophora crocogramumos. /ell. Environs de Bruxelles, en juillet. 28. Coleophora olivaceella. Staint. Assez commun en juin dans la forêt de Soignes. Le fourreau se trouve attaché à l'écorce des gros arbres. Nourriture de la chenille inconnue. 29. Schreckensteinia conturbatella. H, D. Plusieurs exemplaires, pris à Groenendael en juin. La chenille vit sur l'Epilobium spicatum. 30. Elachista Euticomella. /. Pendant tout le mois de juin, au bord d'une prairie, à Groenendael. Chenille dans le Dactylus glomerata. 31. Elachista obscurella. Si. Un exemplaire trouvé au bois de la Cambre le 24 mai. 32. Elachista tæmiatella. Staint. Éclosions en Juillet. Chenilles hivernées trouvées en juin dans les feuilles de l’Arra cæspitosu. 53. Elachista megerlella. Staint. H.S,. Observé en mai, près de Bruxelles. 34. Elachista zonariella. Tengstrom. BISCULELLA. Zell. Chenille en juin dans l'Holcus mollis. Éclosions en juillet. Cette espèce est assez commune à Groenendael. 138 ANNALES 3). ÆElachis(a rhymcosporella. Stant,. Un exemplaire trouvé à Schaerbeek, le 45 Juin, sur un talus sec. 36. Elachista dispunetella. F.V,R., DISEMIELLA.Z. Observé en mai, à Schaerbeek, dans un fond humide. 54 4 Elachista vygmnipennella. H., Wd. Sur un coteau aride, à Boitsfort le 42 juin, par M. Fo- logne, et le 15, à Louvain, par M. De Fré. Chenille en avril et mai dans les sommités des feuilles du Dactylus glomerata et des Bromus (Staint). 38. Fohcmmania quadrimaculella. HS. Un seul exemplaire trouvé au bois de la Cambre, le 90 juin 1858. 39. Nepticula atricapitella, Siamt. Éclosions en mai et juillet. La chenille mine les feuilles du chène, en septembre et en juin. 10, Nepticula mierothericlla. Staint. Commun, en mai et juillet, dans la forêt de Soignes. La chenille fait des galeries longues et tortueuses dans les feuilles du charme et du coudrier, en juin et en septembre. 41. Nepticula floslactella. Haw. HEMARGYRELLA. Zeller. Cette espèce parait en même temps que la précé- dente et sa chemille vit dans les mêmes feuilles. 12. Nepticnla salicis. Siaint. Observé en mai à Ixelles. Chenille dans le saule marceau, sur les feuilles duquel elle produit des taches d’un brun pâle. Juin et septembre. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 139 43. Nepticula viscerella. Siaint. En mai, à Ixelles, dans une haie d'orme. Chenille en septembre et octobre sur l'orme (Staint.) 44. Nepticula mufella. Zell. TRIMACULELLA. Haw. Trouvé en mai sur le tronc des peupliers. La chenille vit en septembre et en juin sur différentes espèces de peupliers, et le papillon doit paraitre une seconde fois en juillet. Les mines observées sont onduleuses et très- visibles après que la chenille en est sortie. 16. Nepticula turicensis. Frey. Très-commun en mai et aussi, mais plus rarement, en juillet, dans la forêt de Soignes, sous les feuilles. La chenille mine les feuilles du hêtre en septembre et juin en même temps quela Basalella v. Heyd. (Tity- rella Staint.) 17. Nepticula prunetorum. Staint. PERPUSILELELA. H. S. Parait en mai et juillet. La chenille mine en sep- tembre et en juin les feuilles du prunellier. 48. Nepticula plagicolella. Slaint. Parait en même temps que la précédente. La. che- nille vit aussi dans les feuilles du prunellier, mais sa mine, en forme de tache blanchâtre, diffère de celle de la Prunetorum. 49. Nepticula Malella. Stant. Éclosions en juillet. Chenille en juin dans les feuilles de pommiers sauvages. 50. Nepticuiër septembrella, Staint. Chenilles trouvées en juin et au commencement de 140 ANNALES juillet dans lesfeuilles de l'Hiypericum pulchrum. Éclo- sions à la fin de juillet et en août. (En Angleterre, on trouve ordinairement le papillon en mai et la che- nille en octobre et novembre; nous trouverons sans doute iei cette seconde génération.) 51. Nepticula flexuosella. Fologne. Cette nouvelle espèce, plus grande encore que l’Ar- gentipedella, atteint jusqu’à 7 millimètres d'envergure. Ses ailes supérieures sont d’un noir un peu pourpré avec la base légèrement bronzée. Une bande argentée peu brillante, mais assez large divise l'aile. Cette bande nait à là côte avant le milieu, et atteint le bord interne à la moitié de l'aile en s’inclinant assez fortement ; le commencement de la bande se dirige vers la base, puis retourne vers l'apex pour revenir en sens opposé s’ar- rêter au bord interne.Tête jaune paille ; antennes brun foncé avec la base plus pâle que la tête; pattes anté- rieures et tarses gris brillant ; abdomen et pattes posté- rieures brun noirâtre, tarses gris foncé; ailes infé- rieures brillantes, gris foncé, franges de même couleur; dessous des quatre ailes gris foncé avec la bande peu visible. Trouvé dans le bois de la Cambre, le 15 mai 1859, sur le tronc d’un hêtre. 52. Phylloenistis saligna. Zell. Observé aux environs de Bruxelles et aussi à Louvain par M. De Fré. | 55. Bucculatrix cidarella. Ti. Plusieurs exemplaires ont été trouvés enjuin à Scheut, près Bruxelles, par M. Fologne. La chenille vit sur l'aulne. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 141 b4. Kithocolletis roboris. Zcll. Observé à Namur, par M. De Fré, le 29 mai 1859. 55. Kithocolletise distentella. EF. V.R., 7. Trouvé en mai à Louvain par M. De Fré, et à Bruxelles par M. Fologne. 56. Lithocolletis acerifoliella. F. V. R., 7. Mai et juillet, dans la forêt de Soignes. Chenille en septembre et juin dans les feuilles du platane et de l’'érable qu’elle mine en dessous. 57. Lithocolletis carpinicolelln. Siaint. Éclosions en avril-mai et en juillet-août. Chenilles en septembre et juin, sous l’épiderme supérieur des feuilles de charme. 58. Lithocolletis dubitella. Nicelli. La chenille mine en septembre-octobre et en juin, sous les feuilles du saule marceau. Les papillons éclo- sent en avril, mai et à la fin de juillet. 59. Lithocolletis viminiella. Sircom., Staint. Un exemplaire, trouvé en mai dans la forêt de Soignes. Chenille dans le saule marceau (Staint.) 60. Lithocolletis corylifoliella, Haworth, St, HS, Éclosions en mai et juillet-août. La chenille fait sa mine sous les feuilles du poirier et de l’aubépine, en septembre et en juin. Cette espèce a été également trouvée par M. De Fré à Louvain, 142 ANNALES 61. Lithocolletis spinicolella. Stainton, PRUNIELLA. Éclosions en mai et en juillet-août. Les chenilles minent le dessous des feuilles du prunellier, en juin et en septembre. 62. Lithocolletis cerasicolella. I. S. Assez commun, en mai et en juillet, dans la forêt de Soignes. Chenille en juin et septembre dans le dessous des feuilles du cerisier sauvage (Cerasus avium). 65. Lithocolletis torminella. Staint. La chenille est très-commune dans les feuilles du sorbier sauvage (Sorbus aucuparia) en septembre et en juin. Les papillons éclosent en mai et juillet. 64. Lithoecolletis hegeeriella. Zell. H. S. Assez commun, en maiet juillet, dans la forêt de Soignes. Chenille en septembre et en juin dans le des- sous des feuilles de chène. Observé aussi à Louvain. 65. Kischeria dodonæa. V. H. Elle est très-voisine de la Complanella dont elle dif- fère par sa taille plus petite et par le manque de brun au bord postérieur des ailes antérieures. La-chenille mine aussi dans le chène, mais autrement que la Com- planella (Staint.) Observé à Groenendael, en juin. etat DE LA SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 143 OBSERVATION SUR LA CHENILLE DE LA LAMPRONIA MARGINEPUNCTELLA. En examinant le fourreau contenant la chenille de cette espèce, j'observai qu'il était composé uniquement de débris de coléoptères, diptères et mêmes de larves, méêlés dans un tissu de soie. Cette particularité me fit supposer que ces chenilles étaient carnassières, et pour m'en assurer, je mis auprès d'elles un charençon que j'avais à moitié tué. Le lendemain, cet insecte était dé- voré et ses débris attachés au fourreau de la Lampronia Je le remplaçai par une mouche et d’autres insectes qui eurent tous le même sort. Mon observation, quej'aicommuniquée à M. Stainton, a été répétée en Angleterre et les résultats ont été les mêmes que ceux.obtenus par moi. Je suis presque certain que cette espèce se tient sur les troncs cou- verts de lichens, parce qu'elle y trouve de petits insectes et qu'elle ne se nourrit pas de lichens comme on le croyait. E. Fococne. 144 ANNALES Une lettre, que ÿe viens de vecevois de notre colièque M. DUTREUX, #%e end compte d’une chasse qu'il a faite sur les bords de la Moselle, du 17 au 19 juillet de cette année. Parmi les particularités remarquables de cette chasse qu'il me signale, je dois d’abord citer la prise du Saty- rus hermione, L. et celle du Satyrus circe F. Proser- pina H., qu'il a rencontré près de Bertrich, sur une montagne de 1,200 pieds d'élévation. Mais la capture la plus importante est celle de deux magnifiques femelles du Parnassius Apollo, prises sur une montagne, partie rocheuse et partie boisée, qui sé trouve auprès d’un pont placé sur la route qui relie les deux petites villes de Cochen et de Susterath. La présence de l’Apollon dans ces régions s'explique facilement. Les montagnes des bords de la Meuse et de la Moselle ne sont que la continuation de la chaine des Vosges, qui elle-même rejoint les Alpes. Ce lépi- doptère, dont l’existence est connue dans les Alpes et dans les Vosges, peut très-bien s'être propagé jusqu’à la Moselle et même jusqu'à la Meuse. La capture de l’Apollon sur les bords de la Moselle, rend probable celle du mème papillon ‘qu'on à dit avoir été faite sur les bords de l'Ourthe et auquel per- sonne n'avait voulu croire. La distance entre la Mo- selle et l'Ourthe est si peu considérable que très-facile- ment un individu égaré a pu voler jusqu'aux bords de cette dernière rivière. M. Dutreux croit, et un entomologiste du pays le lui a confirmé, qu'il est allé trop tard et que la meilleure époque pour le Parnassius était la dernière quinzaine de juin. C. Marmieu, d'. DE LA SOCIÊTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 145 CATALOGUE DES INSECTES ODONATES DE LA BELGIQUE par M. DE SELYS-LONGCHAMEPS. Le catalogue que nous présentons aujourd’hui, est le premier d’une série de travaux du mème genre que nous nous proposons de donner successivement, et qui embrasseront tous les insectes névroptères et orthop- tères de la Belgique. Nous commençons par la liste des Odonates (Libel- lulines de Latreille), parce que c’est celle qui peut être considérée comme à peu près complète. Nous dirons même que ce travail n’est pas tout à fait neuf, parce que nous avons déjà publié diverses notices sur le même sujet, ainsi qu'on peut en juger par laperçu suivant : 1857. — Catalogue des Lépidoptères de la Belgique, suivi d’un tableau des Libellulines de ce pays. 1839. — Énumération des Libellulidées de la Bel- gique (tome vu, n° 1, des Bulletins de l’Académie royale de Bruxelles). 1840. — Additions à deux notices sur les Libellulidées {mêmes bulletins, n° 8, tome vu). 1843. — Nouvelles additions aux Libellulidées de la Belgique (mêmes bulletins, tome x, n° 8). En 4825, Vanderlinden (dans son WMonagraphiæ Libellulinarum Europæarun: specimen) avait signalé ii 146 ANNALES vingt-six espèces en Belgique; j'en ai reconnu trente- deux en 1857; quarante-quatre en 1839; quarante- neuf en 1840; cinquante-six en 1845. Depuis ce dernier travail, je n'ai découvert en Bel- gique que quatre espèces : la vraie Libellula vulgata que j'avais confondue avec la striolata’ de Charpentier ; — la vraie rubicunda, que j'avais réunie à tort à la dubia de Vanderlinden, et la Libellula erythræa de Brullé; — enfin lAgrion viridulum de Charpentier. Mais le nombre total des espèces n’est en réalité augmenté que de trois, parce que la Calopteryx vesta de Char- pentier doit être éliminée, n’étant que le jeune âge de la virgo. Nous arrivons done à einquante-neuf espèces ; c’est un nombre assez respectable puisqu'il forme à peu près les trois-cinquièmes de tous les Odonates connus en Europe. Cependant, le catalogue que nous donnons aujour- d'hui n’est pas du tout une copie des précédents. Nous y avons introduit beaucoup de renseignements nou- veaux sur les mœurs, les époques d'apparition et les localités. Quant à la synonymie, nous ne la donnons que lors- quil s’agit de restituer à certaines espèces les noms qui ont la priorité sur ceux que nous avions adoptés dans les notices précédentes mentionnées plus haut. Les entomologistes qui désirent connaître la syno- nymie complète et la description des espèces, les trou- veront dans notre Monographie des Libellulidées d'Eu- rope (Bruxelles, 1840), ouvrage auquel nous avons donné un complément et un supplément sous le titre de Kevue des Odonates ou Libellules d'Europe (formant le tome v des Mémoires de la Société royale des sciences de Liége, 1850). DE LA SQCIÊTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 447 Les localités où nous avons rencontré, en Belgique, le plus grand nombre d'espèces, et en même temps le plus grand nombre d'individus, sont les marais boisés de la Campine, le canal de l'Ourthe près de Liége, à Angleur, les étangs de Rouge-Cloître, près de Boitsfort, l'étang de Hollogne-sur-Geer et, enfin, quelques marais de la province de Luxembourg (1). La saison où la plupart des Odonates apparaissent comprend les mois de juin et de juillet. Lors de nos premiers travaux, nous avons profité de plusieurs renseignements, qui nous ont été communi- qués par MM. le professeur Wesmael et Alex. Carlier. Depuis lors, nous avons obtenu le concours important de M. J. Putzeys, qui a découvert plusieurs espèces rares; enfin, en dernier lieu, M. le docteur Mathieu nous à fait part des espèces qu'il a recueillies aux envi- rons de Ruremonde. | Liége, 14 juin 1849. Eox. pe SeLys-LoNccHames. RE (1) Je crois que l'état des eaux est pour beaucoup dans la richesse relative des localités ; je m'explique : je pense qu'une localité même du milieu du plat pays, qui est peu riche en espèces d'insectes, peut en acquérir successivement de nouvelles qui viennent Sy fixer, lorsqu'elles y rencontrent des eaux stagnantes, dont on no- père pas le curage, et où on laisse croître en liberté les plantes aquatiques telle que le Wymphea, la Villarsia, le Polygonum, ete. C'est ainsi que je comprends la présence d’un grand nombre d'es- pèces d'Odonates à l'étang de Hollogne-sur-Geer. 148 ANNALES TRIBU #. — ANISOPTÈRES. FAMILLE 1. — LIBELLULIDÉES. SOUS-FAMILLE À. — LIBELLULINES. Genre LIBELLULA. L. 4. L. Quadrimaculata. L. Commune dans les prairies et sur le bord des eaux, du 40 mai au 15 août, selon les années et les localités. Sa véritable saison est le mois de juin. Var. prænuBiza. Newm. Plus rare que le type. Je l’ai prise surtout en Cam- pine ; ses caractères ne sont pas aussi prononcés qu’en Italie, et le mâle ne les montre jamais que d’une manière rudimentaire. 2. L. Depressa. IL. Très-commune partout, depuis la fin d’avril jusqu'à la fin de juillet. Les mâles deviennent bleus vers le 40 juin; la femelle prend accidentellement la même coloration. Cette espèce se pose volontiers sur le haut des piquets et sur les branches mortes au bord des eaux. 5. L. Fulva. Müll. (L. CONSPURCATA. Fab. — De Selys, Olim.) Très-rare. Paraït du 15 mai au commencement de juillet ; observée à Angleur, près de Liége, en Campine, aux environs de Bruxelles, ete. Elle se trouve sur le bord des étangs marécageux, près des bois, et se montre très- difficile à saisir. Ses habitudes sont celles de la depressa. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 149 4. L. Canéelliata. L. Très-commune sur le bord des eaux, de la fin de mai à la fin de juillet, et même dans le courant d'août, selon les années. Les mâles adultés sont très-agiles, et se posént volontiers à terre au milieu des chémins. 3. L. Brunnea. Fonscol. (L. CÆRULESCENS. Van der L. — De Selys, Olim). Assez commune, depuis le 25 mai jusqu'à la fin de juillet, mais locale ; se pose souvent à terre dans les chemins au milieu des champs de blé-et également dans les bois près des eaux. 6. L. Céæruleseens, Fab. (L. OLYMPIA. Fonscol. — De Selys.) Très-commune depuis la fin de juin jusqu'au 15 août, sur les marais et sur les flaques d’eau des bruyères; se rencontre, aussi, mais en moins grand nombre, dans les plaines. 7. L. Erythræa. Brullé. (L. FERRUGINEA. Van der L. et de Selys, Olim.) J'en ai observé un individu mäle très-adulte sur l'étang à Longchamps-sur-Geer, le 21 et le 26 juillet de cette année 1859. Trois fois je l'ai vu de très-près et posé sur l'herbe, mais je n’ai pu parvenir à le saisir. On voyait, en mème temps, plusieurs L. Fonscolombu, que je distinguais de suite de l’erythræa à la forme de l'abdomen et à la manière de voler. Comme c'est l'éspece de notre pays qui lui ressemble le plus pour la colo- ration et que J'ai examiné, avec autant de surprise que d'attention, l’erythræa avant d'essayer de la prendre, je ne conserve aucun doute sur la déter- mination. 150 ANNALES La L. erythræa est une espèce méridionale que l’on trouve tout autour de la Méditerranée; cependant M. Rambur et moi l’avions observée aux environs de Paris. Son apparition en Belgique est fort singulière, d'autant plus que je l'ai vue pour la première fois, dans une localité où j'observe depuis trente ans. Le fait est assez extraordinaire pour que je détaille les circonstances qui l'ont accompagné. Je l’ai vue sur un étang qui a été approfondi pendant l'hiver et est resté à moitié desséché jusqu'au commencement de juillet. L'erythræa est-elle excessivement rare en Bel- gique? l’aurions-nous confondue jusqu'ici au vol avec le Fonscolombii, sans nous donner la peine de la pren- dre ? Les trois années exceptionnellement chaudes qui viennent de se succéder lui ont-elles permi de se propa- ger à deux degrés plus au nord que Paris? ou bien nous est-elle arrivée accidentellement comme nous le voyons de loin en loin pour les Sphinx ner et celerio, pour l'Acridium migratorium. et pour la Lytta vesicatoria (1). Le Satyrus davus et le Sirex gigas (2), que j'ai ren- contrés une seule fois à Longchamps. sont encore des exemples d'espèces observées loin de leur lieu de prove- nance. On a, du reste, observé des migrations de Libellules, notamment pour la quadrimaculata. 8. EH. ledemontana, Allioni. Très-rare et locale. M. Putzeys l'a découverte sur ni tourbières près d'Arlon; M. le baron Alph. de Villen- (1) Ce Zytla a été, cette année (1859), extrêmement commun en Belgique. (2) J'ai trouvé le Sirex Gigas près de Maestricht, en 1837. (C. MATHIEU.) DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 151 fagne l'a prise à Vogelsang en Campine (4); M. Mathieu aux environs de Ruremonde, et j'en ai observé quelques exemplaires à Halloy, près de Ciney en Condros, dans les prairies humides. Vole du 24 août à la fin de septembre. | Les exemplaires de Belgique ont la bande transverse brune des ailes plus étroite que la plupart de ceux des Alpes. 9. EL. Sanguinea. Müll. (L. ROESELI, Curtis. De Selys, Olim.) Très-commune dans les marais de juillet à septembre. Moins fréquente que la striolata, dans les jardins et les prairies. 10. EL. KFiaveola. L. Très-commune dans les prairies marécageuses depuis la fin de juin jusqu’à la fin de septembre; parfois en octobre et accidentellement jusqu’à la mi-novembre; se rencontre également dans les jardins et sur les champs de trèfle. Variétés. Une femelle, de Hollogne-sur-Geer, n'a de jaune qu'à la base des ailes inférieures jusqu'au triangle et ressemble, sous ce rapport à la L. Fonscolombu. Une autre, de Longchamps, a le jaune de la base des ailes de même, mais il en existe aussi un très-petit “espace au milieu des quatre ailes. (1) M. le baron de Villenfagne n'est pas entomologiste, mais à la suite d'une excursion que j'ai faite chez lui, il a eu la complaisance de recueillir au hasard quelques Odonates pour moi, et il a eu réelle- ment la main heureuse, 152 ANNALES Ut. L. Fonscolombii. De Selys. Rare et locale. Je l’ai trouvée isolément sur les étangs marécageux dès provinces de Liége, de Limbourg et de Luxembourg, du 45 juillet au 15 août. (Cependant ellé a été très-commune cette année 1859 à Longchamps en août.) 12. L. Meridionalis. De Selys. Locale, mais commune là où elle existe. Je l'ai prise sur les étangs marécageux des provinces de Liége, Lim- bourg, Namur et Luxembourg. Elle existe sans doute ailléurs. 13. L. Striolata. Charp. (L. VULGATA. De Selys, Olim.) Très-commune depuis le 1° juillet jusqu'au 15 octo- bre, selon les années. On la rencontre partout, aussi bien loin que près des eaux. Elle se pose souvent au milieu des chemins, sur les perches, le bois mort, etc. 14. L. Vulgata. L. Espèce locale, difficile à distinguer dé la Striolata. J'én ai pris quelques exemplaires sur les étangs marécageux de la Hesbaye et dans les Ardennes en août, septembre ét jusqu’au 15 octobre. Elle paraît rare en Belgique. 15. L. Scotica. Donovan. Se trouve dans toutes nos provinces, mais seulement sur les marais. Très-commune en Campine et sur les tourbières des hautes Fagnes. Vole de la fin de juin au commencement de septembre, parfois même plus tard. Un individu adulte, que j'ai pris à Longchamps-sur-Geer, en avril, avait probablement passé l'hiver en léthargie. 16. L. Dubin. Van der L.(L. RUBICUNDA. (Pars.) De Selys, Olim.) Très-rare et locale en Belgique. Elle parait en juin, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 155 et ne fréquente que les marais, Elle se pose volontiers sur les feuilles de nénuphar. Le type a été pris à Gheel par feu M. Robyns. Je l'ai retrouvée à Hollogne-sur- Geer (Hesbaye), à Saint-Hubert (Ardenne) et dans la Campine limbourgeoise. 17 L. Rubicunda. L. Très-rare en Belgique. Je n'ai encore vu que deux exemplaires, l'un pris sur un marais à Vogelsang (Cam- pine), vers le 8 mai, par M. le baron Alphonse Villen- fagne; l’autre pris par moi dans une bruyère tourbeuse à Neufchâteau (Ardennes), le 6 juin. M: le docteur Fors- ter l’a observée aux environs d’Aix-la-Chapelle. 18. L. Pectoralis. Charp. Locale, mais assez commune là où elle existe. Vole du commencement de mai (parfois fin d'avril) à la fin de juin. Je l'ai observée à Hollogne-sur-Geer, en Campiné, à Angleur; aussi aux environs de Bruxelles, à Boitsfort. Elle ne se trouve que sur les eaux marécageuses cou- vertes de plantes aquatiques. 19. L. Caudalis. Charp. (L. ALBIFRONS. De Selys, Olim.) Locale, mais assez commune là où elle existe. Je l'at prise à Vogelsang, en Campine, à Angleur; M. Mathieu à Ruremonde. Elle ne fréquente que les marais couverts de plantes aquatiques dans le voisinage des bois. Var. o aricauis. De Selys. Le bout des ailes subitement enfermé. M. Erichson a vu le mâle. J'en possède deux exemplaires, l’un pris à Vogelsang par M. de "HAE l’autre à Angleur par moi-même. Var. © immacurara. De Selys. / 4 154 ANNALES La tache basale noire des ailes inférieures manque. M. le baron A. de Villenfagne l’a découverte à Vogel- sang et en a pris plusieurs exemplaires. Cette variété est plus ou moins prononcée. SOUS-FAMILLE À. —— CORDULINES. Genre EPITHECA. Charp. _(Libella, DeSelys, Olim. 20. E. Bimaculata. Charp. Vole pendant la première quinzaine de mai. M. Put- zeys l’a découverte à Rouge-Cloitre, près de Boitsfort, en 1841. Je l’y ai retrouvée en grand nombre le 11 mai 1842. Elle planait au-dessus des taillis, se posant de temps en temps d'une manière verticale, comme les Æschna. J'en ai pris depuis un exemplaire unique à Longchamps-sur-Geer. M. Mathieu l’a observée à Rure- monde. C’est en tout cas une espèce tout à fait locale. Il est à remarquer que depuis 1842 plusieurs amateurs ont exploré Rouge-Cloitre, sans parvenir à retrouver l'E. maculata,quoiqu'ils aient choisi la saison où J'avais fait mon excursion. Genre CORDULIA. Leach. 31. €. Metallica. Van der L. Du 10 mai au 20 juillet. Espèce locale et peu répan- due. Je l’ai observée dans les bois humides en Ardenne (St-Hubert), en Campine (Vogelsang), et je crois l'avoir DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 155 vue à Longehamps-sur-Geer. Elle se trouve aussi aux environs de Bruxelles. En Belgique, la femelle a ordi- nairement les ailes safranées. 22. €. Aretica. Zetterstedt. (C. SUBALPINA. De Selys, Olim.) Espèce très-rare en Belgique, où elle n’a encore été rencontrée que par M. Putzeys, le 21 juin 1840, dans une bruyère élevée et sèche, où croissent seulement quelques arbres, près d’Arlon, à environ 500 mètres d’élévation. 23. €. Flavomaculata. Van der L. Locale est excessivement rare en Belgique. Je ne connais que trois captures; le mâle, type pris à Gheel par feu M. Robyns; une femelle que j'ai recueillie à Long- champs-sur-Geer, le 1° juin, et un exemplaire pris aux environs de Ruremonde par M. Mathieu. 24. €. Ænea. L. Très-commune sur les marais et les étangs, du coni- mencement de mai au 20 juillet, selon les années. FAMILLE Il. — ÆSCHNIDÉES. SOUS-FAMILLE À. — GOMPHINES Genre ONYCHOGOMPHUS. De Selys. (Gomphus, De Selys, Olim.) 25. ©. Forcipatus. L. (GOMPHUS UNGUICULATUS. Van der L. — De Selys, Olim.) Vole du 24 mai à la fin de juillet. Commun dans les bois montagneux des provinces de Liége et de Namur. 156 ANNALES Se pose ordinairement au milieu des chemins ; 1l est fort défiant. Je n’en ai encore vu qu'un seul individu à Longchamps (en Hesbaye). Genre GOMPHUS. Leach. 26. G. Palchellus. Dé Sclys. (PETALURA FLAVIPES. De PE 1837.) Parait du 15 mai à la fin dé juin. On le trouve dans les différentes parties de la Belgique; mais il n’ést jamais aussi commun que le vulgatissimus. 1 aime les prairies humides, et n’est pas très-facile à prendre. 27. &. Vulgatissimus. L. (G. FORCIPATUS. Van der L. — De Selys, Olim.) Très-commun partout, de la fin d'avril à celle de juin, selon les années. IT fréquente surtout les prairies sur le bord des eaux. On le prend facilement. Genre CORDULEGASTER, Leach. 28. €. Annulatus. Latr. Espèce locale. Assez commune dans les bois maréca- geux de la Campine, vers le 12 mai, et dans ceux de l’Ardenne, en juin et au commencement de juillet; aussi aux environs de Bruxelles dans les bois. 29. €. Bidentatus. De Selys. J'ai découvert cette espèce dans les bois Montagneux de Colonster, près de Liége. On la rencontre planant dans les chemins près des ruisseaux, en même temps que la Melitea maturna. Elle vole à la fin de juin et en juillet. Je né connais pas d’autre localité où elle se rencontre en Belgique. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELCE, 157 SOUS-FAMILLE 2. — ÆSCHNINES. Genre ANAX. Leach. 30. A. Formosus. Van der L. Commun sur les étangs et les marais, du 24 mai à la fin de juillet, parfois même jusqu'au 20 août, selon les années. Il est difficile à saisir, plane longtemps sans se reposer, et ne s’écarte jamais du voisinage des eaux. Genre BRACHYTRON. Evans. (Æschna, De Selys, Olim.) 34. B. Pratensis. Müll. (Æ. VERNALIS. Van der L.— De Selys, Olim.) Commun sur le bord des eaux et dans les prairies, en mai et juin jusqu’au commencement de juillet. 1 est facile à prendre, et se pose souvent à terre. Genre 7 Fab. 32. Æ. Cyanea. Müll. (Æ. MACULATISSIMA. Latr. — De Selys, Olim.) Paraît depuis la fin de juin jusqu'au commencement d'octobre, parfois mème en novembre. Très-commune partout, en août et septembre. Elle plane volontiers dans les chemins ombragés et dans les clairières, sou- vent loin des eaux, et jusque dans les villes. Elle n’est pas farouche et se pose sur les arbres. 33. Æ. Juncea. L. Vole vers la mi-juin. Très-rare et locale en Belgique. J'en ai pris un exemplaire à Hollogne-sur-Geer en Hesbaye; un autre a été recueilli sur les hautes Fagnes + 138 ANNALES par mademoiselle Libert, botaniste à Malmédy. J'en ai vu unde Neufchâteau (Luxembourg); M. Putzeys en a pris un près de Bruxelles, et M. Mathieu un couple à Ruremonde. D'après l'habitat subalpin qui caractérise la juncea en Europe, on doit supposer que c’est en Ardenne qu'on la rencontrera en plus grand nombre. C’est une espèce très-agile et tres-défiante. 34. Æ. Mixta. Latr. Assez commune partout, en juillet et au commence- ment d'août, paraît jusqu'en septembre. Elle plane au- dessus des prairies, dans les clairières, souvent même dans les campagnes, et s'éloigne assez des eaux. Je l'ai vue jusque dans les rues des villes. 35. Æ. Affinis. Van der L. Espèce rare et locale en Belgique. Parait en juillet et au commencement d'août. Je l'ai prise isolément dans les bois des bords montageux de l’Ourthe et de l'Amblève, à Angleur et Remouchamps ; et j'en ai capturé un couple à Hollogne-sur-Geer. Elle a les habitudes de la mixta. 56. Æ. Grandis. L. Du 45 juin au 15 septembre (plus commune en août). Elle n’est pas rare sur les étangs et dans les clairières. Elle plane longtemps sans se reposer, comme l’Anaz formosus, et se montre encore plus défiante. Lorsqu'on l'effraye, elle à l'habitude de s’élever à une hauteur con- sidérable et de ne revenir à son point de départ qu'assez longtemps après, ce qui n'est pas le cas pour d’autres Æschnines, notamment pour la cyanea. 57. Æ, Rufeseens. Van der L. Du 2% mai à la fin de juin, et même au commence- ment de juillet. Espèce locale et peu-répandue. Assez | S | L ! DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 159 commune à Angleur, à Chaudfontaine etaux environs de Bruxelles, sur les étangs marécageux. Très-rare en Hesbaye. Je ne doute pas qu'on la trouvera en Cam- pine. Seshabitudes sont celles de l’A. formosus; comme lui, elle vole constamment au-dessus de l’eau, à une faible hauteur, et se montre défiante. TRIRU ®., — ZYGCOPTÈRES. FAMILLE 3. — AGRIONIDÉES. SOUS-FAMILLE À. — CALOPTÉRYGINES. Genre CALOPTERYX. Leach. 38. €. Virgo. L. (C. VESTA. Charp. De Selys, Olim. jeune.) Très-commun partout, depuis le 40 mai jusqu'à la fin de juillet, sur le bord des eaux courantes, dans les bois et les jardins. Les Caloptéryx vivent en quelque sorte en société, ont un vol peu étendu et se reposent très-souvent. Cependant on rencontre parfois la virgo en très-grand nombre sur les buissons des bois qui sont éloignés des eaux. Cette circonstance est singulière, si l’on réfléchit que la larve, comme celle de tous les Odonates, ne vit que dans l’eau, et que les femelles de l’insecte parfait ne peuvent pondre utilement leurs œufs que dans l’eau. La mème particularité est à noter pour les Agrions, que l’on voit assez souvent loin des eaux et dont le vol est également peu soutenu. La virgo de Belgique appartient à la race que j'ai nommée septentrionale. On trouve parfois une sous- 160 ANNALES variété du mâle, dent la base des ailes est hyaline jus- qu’au bout du quadrilatère. 39. €. Splendens. Harris. (C. LUDOVICIANA, Leach. — De Selys, Olim.) Comme la wirgo, mais parait un peu plus tard, vers le 20 mai. Sa saison se prolonge jusqu'à la fin d'août, parfois et accidentellement en septembre. Elle s'éloigne moins des eaux courantes. Nos exemplaires appartien- nent à la race septentrionale et ne présentent aucune variété. SOUS-FAMILLE ®. —— AGRIONINES. Genre LESTES. Leach. 40. L. Wiridis. Van der L. Assez commune sur les étangs marécageux en août, septembre et au commencement d'octobre. Elle se pose souvent sur les buissons, vers la fin de la saison. Un seul individu a été observé par moi en mai. 44. L. Nympha. De Selys. (1. SPONSA. (Pars). De Selys, Olim.) Locale et peu commune. Se trouve dans les marais, les bois humides des dunes, à la fin de juin, en juillet et au commencement d'août. 42. L. Sponsa. Hansem. De la fin de juin à la mi-septembre. Excessivement commune dans les marais et sur les étangs couverts de plantes aquatiques. Rare sur les eaux courantes et soi- snées. . DE LA SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 161 45. L. Virens. Charp. (L. BARBARA, (Pars) De Selys, Olim.) De la fin de juin au 45 août, parfois mème plus tard. Observée dans les marais de la Campine, sur les flaques d’eau de l’Ardenne, et aux environs de Bruxelles. Espèce locale et peu répandue. 44, L. Barbara. Fab. Très-rare et locale en Belgique. M. Putzeys l’a trouvée le 24 août aux environs d’Arlon; j'en ai pris quelques exemplaires au commencement d’août, au canal d’An- gleur et à Longchamps-sur-Geer. ‘Recueillie aussi en Brabant par feu M. Robyns. Genre SYMPYCNA. Charp. 45. S. Fusca. Van der L. Du 1° août au 5 septembre ; parfois jusqu’en automne. Se trouve assez communément dans les clairières des bois, surtout en Condroz et en Ardenne. Rare en Hesbaye. Cette espèce reparaît accidentellement en petit nom- bre, au mois de mars ou même plus tôt ; commeles indi- vidus de cette saison sont toujours très-adultes, on doit croire qu'ils hivernent, fait unique parmi les Odonates, à moins que l'observation faite à l’article de la Labellula scotica ne cesse d’être isolée. Genre PLATYCNEMIS. Charp. 46. P. Pennipes. Pall. (P. PLATYPODA. Van der L. — De Selys. Olim.) Commune dans les prairies et sur le bord des eaux, du 20 mai à la fin de juin; parait une seconde fois, du 1° août au 1° septembre. | 12 162 ANNALES Var. AzBmELLA. Devillers. Ne parait qu'une fois, de la fin d’avril au 10 juin. Genre AGRION. Fab. 47. 4. Speciosum. Charp. (A. SOPHIA. De Selys, Olim.) Je n’ai encore trouvé cette jolie espècequ’enCampine, à Vogelsang, sur un grand étang. Elle y était assez commune, du 8 au 50 juin. Son vol est lent, et sa peti- tesse jointe à ses couleurs, fait qu’elle est difficile à aper- cevoir. 48. A. Najas. Hansem. Parait du 15 mai à la fin d’août ; très-commune en juin et juillet ; vole sur les étangs et se pose sur les herbes qui croissent au milieu de l’eau. 49, 4. Wiridulum. Charp. Je ne l'ai encore trouvé qu’à Lonchamps-sur-Geer, du 20 juillet au 15 août. Il y est commun; ses habitudes sont les mêmes que celles de l'A. najas, mais 1l parait un peu plus tard. 50. A. Minium. Harris. (A. SANGUINEA. Van der L. — De Selys.) Très-commun partout, dans les jardins et les bois, parfois assez loin des eaux, du 10 avril au 15 août, selon les années. C’est à la fin de mai qu'il est le plus com- mun. | 51. A. Pumilio. (A. COGNATA. De Selys, Revue z001.) Espèce locale, commune là où elle existe, sur les fla- ques d’eau marécageuses et sur quelques étangs, du com- mencement de juin à la fin d'août, selon les localités et les années. J'en ai vu un exemplaire le 145 septembre. Observé en Ardenne, à Liége, en Campine, etc. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 163 Var. @ auranriaca. De Selys. Se rencontre, mais en petit nombre, partout où le type existe. En 1840, je l’avais décrite comme espèce distincte. 2. A. Elegans. (A. PUPILLA. Charp. De Selys, Olim.) Très-commun partout, sur le bord des eaux, de la fin de mai à la fin d’août, souvent jusqu’au 15 septembre. Observée une fois en octobre. Var. @ vioacea. Var. 9 ruBIDA. Sont aussi communes que le type. 53. A. Pulchellum. Van der L. Du 40 mai au 25 juillet et même au 45 août, selon les années et les localités. Très-commun partout sur le bord des eaux. Varie pour la taille et pour la répartition du noir sur l'abdomen. La tache dorsale du 2° segment du mâle varie en épaisseur, et peut imiter celle de la Puella. 54. A. Puella. Van der L. Très-commun partout, sur le bord des eaux, du 2% mai à lafin d’août, et même accidentellement au commencement de septembre. Varie beaucoup pour la taille, la répartition du noir sur l’abdomen, mais peu pour la tache dorsale du 2° seg- ment du mâle. J’ai figuré un exemplaire où cette tache imite le Lunulatum, et un autre où elle est divisée sur l’arête dorsale. à 55. A. Cyathigerum. Charp. (A. CHARPENTIER]. De Selys, Olim.) Paraît du commencement de juin au 24 août; il est commun là où il existe, et quoiqu'il soit plus localisé que les deux précédents, on peut dire qu'il se trouve 164 ANNALES sur le bord de la plupart des marais et des étangs garnis de plantes aquatiques. La tache dorsale du 2° segment du mâle varie nota- blement en épaisseur, et peut être privée de queue. 56. A. Hastulatum. Charp. Du 24 mai à la fin de juin, et même jusqu’au 15 août, selon les années. Il estmoins répandu que le Cyathige- rum: Je l'ai observé en Campine, en Ardenne, à Liége, à Boitsfort, sur les marais et étangs au milieu des bois. Rare en Hesbaye. Une variété du mâle imite le Lunulatum par la tache dorsale du 2° segment privée de queue. Elle est com- mune. Chez une autre, fort rare, elle est comme chez le Pulchellum, et une troisième ressemble à la variété du Cyathigerum à tache sans queue. 57. A. Lunulatum. Charp. Je n’ai encore observé cette espèce qu’à l'étang maré- cageux de Hollogne-sur-Geer, où j’en ai pris, du 1“ au 15 juin, quelques exemplaires. Je la considère comme très-rare. 58. A. Mercuriale. Heyer. Du 10 juin au 15 août. Espèce locale, mais com- mune là où elle habite. Je l'ai prise sur les eaux stagnan- tes, à Angleur, en Ardenne et en Hesbaye. La tache dor- sale du 2° segment du mâle peut ressembler accidentel- lement à celle du Pulchellum ou de la Puella. 59. A. Lindenii. De Selys. Vole sur les étangs marécageux en juillet et jusqu’au 25 août. Espèce très-locale et peu répandue. M. Robyns en possédait un individu de la Campine; M. Alex. Carlier en prit quelques-uns au canal, à Angleur, et je l'ai retrouvée depuis, en petit nombre, à Longchamps- sur-Geer. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 165 CATALOGUE POCCINELLIDÉES DE BELGIQUE AVEC ADDITIONS ET CORRECTIONS AU TRAVAIL SUR CETTE FAMILLE (1), par J.-B. BOUILLON. GENRE COCCINELLA. (Auct.) S 1. — ESPÈCES GLABRES. Ï. LES 4 ÉPIMÈRES BLANCHES,. À. Élytres d'un jaune plus ow moins flave, à taches blanches. 1. €. OGblongo-Guttata. (2) (MYSIA. Muls.) Pas rare sur les sapins, à Boitsfort, à Louvain et dans la Campine. 2. €. 16-Guttata. (HALYSIA. Muls.) Point commune. Boitsfort, sur les sapins. D’après Mulsant, sur les aunes, les noisetiers, etc. ; les bou- leaux, les saules (OI. Redt. Tentam). 3. €. Bis-Septem Guittata. (CALVIA. Muls). Des environs de Bruxelles. Rare. collection de M. Colbeau. Sur le chêne (Mulsant); le pin (Redt. Tentam). (1) Voir Annales de la Société entomologique belge; tome NH, p. 1. (2) Les espèces non suivies de noms d'auteurs sont décrites par Gyllenhat, IV, p. 145-217. 166 ANNALES 4. €. 10-Guttata. Muls. (Genre CALVIA. Muis.) Rare. Collection, de M. Parys. Sur l’aune près de Lyon; sur le saule, Paris. (Muls.) 5. €. 14-Guttata. (Genre CALVIA. Muls.) Commune partout. 6. €. 48-Gattata. (UYRRHA. Muls.) Peu commune. Boitsfort, sur les sapins. 7. €. Bis-Sexguttata. (VIBIDIA 12-GUTTATA. Muls.) Rare. Environs de Bruxelles, sur le sapin ; commune, dit Mulsant, sur les pins, les aunes, etc. ® B. Élytres rougeûtres, etc., à points noirs. a. Corps oblong : 8. €. Septem-maculata. (Genre HYPPODAMIA. Muls.) Boitsfort, en novembre, sur le sapin; très-rare, elle n'existe point en France (Muls.). —Communeen Suède? Gyllenhal en donne 16 variétés. 9. €. 48-Punetata. (HYPPODAMIA. Muls.) Commune. Sapins, graminées, etc. Boitsfort, Ostende, Juillet-novembre. 10. €. Mautabilis. (ADONIA. Muis.) | Très-commune et très-variable. Sur les sapins et sur les graminées, dans les endroits arides. 11. €. 19-Punetata. (ANISOSTICTA. Chevr.) Pas très-rare, mais locale, sur les iris aquatiques (fris. pseudacorus, n° 1496. FT. de Belg., par M. Ma- thieu). Anderlecht, bords des étangs. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 167 12. €. M. Nigrum. Pars. (ADALIA LIVIDA. Var. E. Muls.) Pas rare. Sapins, à Boitsfort. b. Corps subhémisphérique : 15. €. Magnifica. Redt. (COCCINELLA LABILIS. Muls.) Rare. Prise à Boitsfort sur des sapins, en automne, parmi des 7-punctata. Mulsant dit qu’elle n’est pas bien rare dans les parties froides et tempérées de la Erance; il ne dit pas sur quelles plantes. Sur l’as- perge (Redt). Trouvée également en Campine (M. Ma- thieu). 14. €. 16-Punctata. (HARMONIA MARGINE-PUNCTATA. Muls.) Pas commune. Sapins, à Boitsfort, en septembre- octobre. Assez commune sur les pins (Muls.) 35. €. 11-Notata. OI. Entom. (ADALIA. Muis.) Très-rare. Le & pris aux environs de Bruxelles; la © prise à Heyst, parmi des centaines de 7-punctata, grim- pant le long des graminées, pendant les premières heures du jour. et 2, collection de M. Colbeau, qui a aussi trouvé cette espèce en Suisse. 16. €. Conglobata. (PROPYLEA 14-PUNCTATA. Muls.) Très-commune. Sapins, etc. Si commune partout, à ce qu'il paraît, qu'aucun auteur n'indique les plantes sur lesquelles elle vit. En automne. 17. €. 22-Puanctata. (THEA. Muls.) Pas rare, sur les sapins, sur les plantes vivaces des haies, sur les arbres (Muls.). Nota. Cette espèce, munie d’un si grand nombre de points, varie très-peu. Mulsant ne donne que deux varié- tés pour les élytres et une seule pour le thorax. 168 ANNALES 18. €. 12-Punctata. (MICRASPIS. Chevr.) Pas rare; sur le sapin, sur les plantes basses et les pommiers. 19. €. 14-Pustulata. (COCCINELLA. L.) Pas commune ; sur les sapins, lieux arides. (Redt). Nota. Les © ont les épimères postérieures noires. 20. €. 11-Puanctata. (COCCINELLA. L.) Pas rare, sur les sapins, à Boitsfort, dans la Campine et dans les dunes d’Ostende. Mulsant dit sur les pins, les soudes, les tamarises, dans le voisinage plus ou moins rapproché de la mer. Il. DEUX ÉPIMÈRES SEULEMENT BLANCHES (LES ANTÉ- RIEURES) CHEZ LES DEUX SEXES. 21. Ocellata. (Genre ANATIS. Muis.) Pas rare sur les sapins, à Boitsfort, en Campine et . dans les Flandres, en automne. 22, 7-Punctata. (COCCINELLA. L.) Très-commune sur les sapins, etc., en toutes saisons. Parmi les centaines d'individus de cette espèce, grim- pant sur les graminées, dans les dunes de Heyst, il ne s'est trouvé qu'une seule variété; elle est figurée planche 6, n° 6, Heft. 128 du Synopsis generis Cocci- nella (H. Schaïf.). Seulement mon individu a le 1* point des élytres libre : dans la figure citée, ce point est rattaché par son extrémité postérieure à une ample tache noire, formée sur la suture par la dilatation du point scutellaire et les 2° et 3° points. Uneautre variété m'a été amicalement donnée par M. Fologne; le 1° point des élytres est rattaché aussi par sa partie DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 169 antérieure à la tache susdite. M. Parys m'a de même fait cadeau d’une variété qui serait bien curieuse si elle était régulière, elle a les 4 épimères noires, ainsi qu’une grande partie d’une de ses élytres. Var. les 4 épimères blanches. Rare. 23. €. 5-Punctata. (COCCINELLA L.) Assez commune, sur les sapins, à Boitsfort, sur les plantes et les arbres fruitiers (Muls.). Var. les 4 épimères blanches. Rare. 24. €. Variabilis. (COCCINELLA. L.) Très-commune, sur les sapins, etc., etc. Un grand nombre de variétés en sont connues. 25. €. EImpustulata. (HARMONIA. Muls.) Pas rare sur les sapins, aux environs de Bruxelles. Mulsant dit qu'on la trouve quelquefois en grand nombre sous l'écorce des vieux arbres. 26. €. Tigrina. (SOSPITA. Muls.) Fort rare, prise par M. Tennstedt dans les environs de Louvain, et dans la Campine par M. Mathieu. Vit sur l’aune (Muls.) et sur les graminées (Redt). IT. DEUX ÉPIMÈRES BLANCHES, LES ANTÉRIEURES CHEZ LES MALES, TOUTES LES QUATRE NOIRES CHEZ LES FEMELLES. 27. €. Reppensis. (Genre HYPERASPIS. Chevr.) Très-rare. Environs de Liége. Dans les lieux secs et arides (Muls.). 170 ANNALES 28. €. Lateralis, CAMPESTRIS. Muls. (HYPERASPIS. Chevr.) Très-rare. Mulsant dit qu'elle habite la plupart des provinces de France, sur les plantes basses, dans les lieux secs et arides. Forêts de pins (Redt. Tentam). IV. LES QUATRE ÉPIMÈRES NOIRES, Ÿ ©. a. Base des antennes nue: 29. €. Hieroglyphien. (Genre COCCINELLA. L.) Pas très-commune, sur les sapins. Mulsant dit que cette espèce vit sur la bruyère (Erica vulgaris, L.). 50. €. Bipunetata. DISPAR. Lat. (ADALIA. Muls.) _ Sur toutes les plantes où se trouvent des pucerons. Mulsant en donne un grand nombre de variétés. b. Base des antennes couverte par le chaperon: 31. €. Renipustulata. (CHILOCORUS. Leach.) Assez commune à Boisfort sur le sapin. Mulsant dit sur les aunes, les saules, etc. 32. €. Bipustulata. (CHILOCORUS. Leach:.) Peu commune; Boitsfort, sur les sapins et à peu près partout. Commune en France sur les génévriers et autres végétaux. 35. €. 4-Puastulata. (EXOCHOMUS. Redt.) Très-commune partout sur les sapins et les autres arbres. 34. €. Aurita. (EXOCHOMUS. Redt.) Aussi très-commune ; mêmes endroits. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 171 $ 11. — ESPÈCES PUBESCENTES. [. masores Er coecura. Gyll. 55. €. 11-Muculata. OI. (Genre EPILACHNA. Chevr.) E. ARGUS. Muls. Pas commune sur la bryone (Bryonia dioica L.), dit Mulsant, et parfois sur l’ormeau. 36. €. Globosa. (LASIA. Muls.) La plus commune, en toutes saisons, partout et sur toutes les plantes. 37. Impunetata. (CYNEGETIS. Chevr.) Rare ; trouvée unie seule fois parmi des Globosa. 58. Litura. (RHISOBIUS. Steph. — NUNDINA. Dej.) Point rare, à Boitsfort et presque dans toute la Bel- gique, sur les sapins. Juillet-novembre, 39. €. Pectoralis. RUFA. Muls. (COCCIDULA. Kugel). Assez commune au printemps, dans les endroits hu- mides, sous les graminées. Mulsant la dit moins com- mune que la suivante; c’est le contraire chez nous. 40. €. Scutellata. Muls. Redt. (COCCIDULA. Kugel). Mêmes endroits que la précédente, mais plus rare. IT. Parvæ, Gyll. — scymnus (Auct.). 41. €. Bisbipustulata. VILLOSA Muls. (Genre PLATYNASPIS. Redt). Rare, Liége, sous les écorces des arbres, à la fin de l'hiver (OI. Enc.) sur les graminées (Gyll.). 42. €. Nigrina. (SCYMNUS. Kugel). Commune à Boitsfortsur les sapins. Juillet-novembre. Sur les chênes, etc., dit Mulsant. a 172 ANNALES 43. €. Ater. (SCYMNUS. Kugel.) Rare. Collection de M. Paryss rare partout, d’après les auteurs. . 44. €. Abietis. (SCYMNUS. Kugel.) D'après Mulsant, cette espèce n’est pas rare sur les sapins, soit au printemps, soit dela fin de l'été à celle de l’automne. Elle n’a point été rencontrée jusqu'ici en Belgique, mais elle est indiquée à quelques kilomètres de nos frontières de France et d'Allemagne. 45. €. Biverruncata. (SCYMNUS. Kugel.) Sur les bois de hêtre et parait rare en France, dit Mulsant. Liége ? | Nota. Le S. arcuatus est rare en France. Des exemplai- res de la collection Dejean portaient l'habitat Paris. Le S. fasciatus Muls. Médiocrement commun dans les en- virons de Lyon (Muls). Ces deux espèces ne sont pas de Belgique. [3 46. €. Parvula. S. CAPITATUS. Muls. (SCYMNUS Kugel). Pas commune. Louvain, Bruxelles. Variété inédite ; partie postérieure de la tête et cuisses antérieures, les genoux exceptés, noires. Collection de M. Tennstedt. 47. €. Discoïidea. (SCYMNUS Kugel). Très-variable, sapins, ete. Commune. 48. €. Analis. Muls. (SCYMNUS Kugel). Rare. Liége. Environs de Lyon, assez rare, dit Mul- sant. Gyllenhal ne la donne pas; Ol. (Enc.) la dit d'Allemagne. Aucun auteur ne cite les plantes sur les- quelles elle vit. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 173 49. €. Analis. HÆMORRHOIDALIS. Muls. (SCYMNUS. Kugel). Pas très-rare, sur les graminées, au printemps. 50. €. Flavipes. PYGMÆUS. Muls. (SCYMNUS. Kugel). Assez rare; sur différents végétaux, dit Mulsant. Au printemps. 51. €. Marginalis. (SCYMNUS. Kugel). Rare. Mulsant en donne six variétés; il dit que cette espèce parait habiter la plupart des provinces de la France. Gyll. la dit rare. Aux environs de Vienne, très- commune (Redit). 52. €. Frontalis. (SCYMNUS. Kugel). Assez commune; parmi les graminées; lieux arides, (Gyll). Point rare pendant la belle saison, aux environs de Lyon, sur les arbres; sous les écorces pendant l'hiver. 55. €. 4-Lumulata. (SCYMNUS. Kugel). Rare. Cette espèce, dit Mulsant, paraît se trouver dans toute la France. Sur les graminées (Gyll). Rare. 54. €. Minima. (SCYMNUS. Kugel). Assez commune aux environs de Bruxelles, sur le sureau. Très-rare en Suède sur les graminées (Gyll.). Nota. Les Scymnus suivants sont les seuls com- muns en Belgique : Nigrinus, Discoideus, Frontalis et Minimus. 174 ANNALES NOTICE SUR LES VARIÉTÉS DE QUELQUES COCCINELLES DE BELGIQUE, —— Quatre de nos espèces ont, à l’état normal, treize points noirs et libres sur les élytres ; telles sont les Septem-maculata, Tredecim-punctata, Mutabilis et Variabilis. La 7-maculata, qui, d’après Mulsant, ne se rencontre pas en France, est trop rare chez nous pour qu’on puisse en indiquer des variétés. | | De la 15-punctata peu de variétés sont connues en Belgique. Mulsant en cite de France huit, dont deux lui étaient inconnues; Gyllenhal neuf de la Suède et Stephens (/{lust.), etc.,en décrit une d'Angleterre, re- marquable par l'absence totale des points des élytres. Il n’en est pas de même des Mutabihs et Variabilis; les points des élytres variant de 15 à 0 rendent pos- sibles, chez ces espèces, 58 sous-variétés de la première, et 58 de la deuxième, 1* type seulement. Nous en trouvons ici un assez bon nombre (voir plus loin ces espèces). €. 43-punctata. Gyll., etc. Élytres état normal. D'un fauve jaunâtre, munies de 43 points noirs, libres. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 175 Leur position. Le 1” L’huméral, sur le calus de l'épaule. » 2% Le 1* marginal, près du bord externe. » 9" Le sutural, voisin de la suture. » 4% 2 marginal. » D"° 2° sutural. » 6% L’anal, le plus rapproché de l'extrémité de l'élytre. | Le scutellaire, situé àla base de la suture, commun aux deux élytres. Thorax : a. État normal; noir, bords antérieurs et latéraux fauves; les derniers avec un point noir, libre. Variations : b. Le point rattaché au disque. c. Le point nul ou très-peu distinct. À. LE POINT SCUTELLAIRE EXISTANT. a. Élytre, état normal, thorax a. b. c. Variétés : 1. Élytres a, mais ayant de plus un très-petit point supplémentaire près de l'extrémité ; th, b. 2. Le point scutellaire rattaché au 5°. 3. Les points 4°, 5° rattachés entre eux. B. LE POINT SCUTELLAIRE OBLITÉRÉ. 4. Élytres a les points 5°, 5° subeffacés ; th. b. 5. Les point nuls, excepté le 2° très-petit et le 5° indiqué seulement par une faible nuance; th. a. 176 ANNALES €. Mutabilis. Gyll. etc. Caractères des variétés et des sous-variétés. Les premières se forment par l'omission de points; les secondes de même par omission de points, mais de points différents, leur nombre restant celui de la variété, d’où dérivent ces sous-variétés. Élytres à état normal, semblables à celles de la 13- puncliala. Thorax : a. État normal; noir, bords latéraux, bord antérieur, un trait, plus ou moins étendu, descendant du milieu de la base de ce dernier et un point de chaque côté du trait, jaunâtres. Variations : b. Les points étendus jusqu’au bord antérieur. c. Le trait nul ou isolé. d. Les points nuls. e. Points et traits nuls. xin Points, Mutabilis type. th. a. b. : à (1). Variétés : x1 Points (sous-variétés possibles 6), de France. 5. (Muls). N°14. Nul le point 1”. th. a. b.:5. D sa » d, 3. _— IN PTOA (1) Les lettres ainsi accolées signifient que le Thorax réunit si- multanément les caractères que chacune d'elles lui assigne. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 177 ix Points, sous-var. possibles, 15; de France 4. N°4. Nuls les points 4 2%; th. a. 2. — 0. De le 3. — 4,6%: 21151 (@-p! 4 —— 234157 gb; 94: Aj'is — » » 4° 5° rattachés ; th. a. vit Points, sous-var. possibles, 19; France 4. N° 4. Nuls les points 4° 2 3°; th. a. b. : ° 5e 2. — 17/8°67; ») 4. 9. — 2 3° 6°; » à. b. Un exemplaire faisant partie de cette division se trouve dans ma collection ; il est très-voisin, par les bords noirâtres des élytres, de la C. Limbata OI. (Enc. VI, p. 49), seulement, cette bordure n'est pas d'un noir assez intense pour faire disparaître en- tièrement les 4° et 5° points; ce qui a lieu chez la Limbata. | Points, sous-var. possibles, 9; de France, 2. N° 4. Nuls les points 1% 2 3° 5°; th. b. Dar — 4° 2 5° 4° 6°; » b. ur Points, sous-var. possibles, 6; de France, 5. N° 4. Nuls les points 1° 2° 3° 4° 6°; th. a. b. 1 Point, sous-var. possible une; de France, une. N° 1. Tous nuls, le scutellaire excepté, (1) th. a. b. Zéro points, tous les points faisant défaut. France. (1) Mulsant cite une variété à trois points sur chaque élytre chez laquelle le scutellaire est oblitéré, 43 178 ANNALES €. Variabilis. Gyll., etc. $S Le 4""typél 10-punctata en partie OL. Caractères des variétés et des sous-variétés, voir la Mutabilis. Thorax. a. État normal : flave, avec sept points noirs, libres. | Leur position : Le 1”, le basilaire, placé au-dessus de l’écusson. Les 2°, 5°, 4°, 5°, disposés en demi cercle. Ils enclosent le basilaire, et se divisent ainsi : Les médiaires ou les deux du milieu; les externes ou ceux des extrémités. G°, 7°, les latéraux, situés un de chaque côté, au- dessus des angles postérieurs du thorax. Ces deux der- niers points souvent nuls. Variations : . Les latéraux oblitérés. . Les médiaires rattachés entre eux. d. Les médiaires et les externes rattachés deux à deux. e. Les externes et les latéraux rattachés deux à deux. [. Le basilaire rattaché aux médiaires. g. Le basilaire rattaché aux externes. h. Les points 2°, 5°, 4°, d°, formant cercle ou tache flave au centre (le cercle complet ou interrompu). i. Les sept points agglomérés ne laissant flaves que les bords latéraux, quelquefois l’antérieur et rarement un point au centre. | Nota. Les lettres c, d, f, q, h sont forcément ac- compagnées de # ou b. Voir la page 176, Mutabilis. => (a) DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 179 Élytres. «. État normal, d’un flave moins pâle que le thorax, munies de treize points noirs, libres. Le 1*, l’huméral. 2°, 1° marginal. 5°, le discoïdal, situé entre le 1” marginal et le 1" sutural. 4, 1“ sutural. d°,2° marginal. 6°,2° sutural. Le seutellaire placé à la base de la suture, commun aux deux élytres (1). x points. État normal de l'espèce; th. a. b.: 2. Variétés (variations des élytres par défaut) (Muls.) x Points. Une seule variété. N° 4. Absent le scutellaire; th. a. b. x1 Points, sous-var. possibles, 6; de France une. N° 4. Nul le point 5‘; th. a. b. : 5. 2: — 6°, le 5° très-petit; th. a. ix Points sous-var. possibles, 45; de France, à. D (1) Ce point, aussi souvent absent que présent, ne peut être utilisé ici pour la classification (une seule exception), par la raison que ne modifiant ni le nombre, ni la position des autres points des élytres, il n'eût eu d'autre effet que d'offrir une espèce de double emploi dela même variété. 180 ANNALES N° 4. Nuls les points 1. 3. th. b. 2. — 49: » b. 3. — 9.0: » b. 4, 4° — D. 6. » b. Anis — » 9°, 4° rattachés. th. d. vit Points, sous-var. possibles 19; de France 4. N° 4. Nuls les points 1. 5. 6. th. b. 2. — 9,9: 0. pots v Points, sous-var. possibles, 9; de France, 3. N° 1. Nuls les points 1. 5. à. 6. Doit d-" 0 à. _ ERNEST CA PME 1 Points, sous-variétés possibles, 6; de France, 4. N° 1. Nuls les points 1.2. 4. 5.6. th. a. b. 1 Point, le scutellaire ; de France et de Belgique. Zéro point, tous les points faisant défaut (Fr. 1, Belg. 1);th. b. SAS à 12: 10-Pustulata en partie, OI. ; variations des élytres par excès, Muls. (1). Dans ce type, les points sont dilatés de façon que les élytres en sont devenues noires, brunes, etc. Si bien que la couleur normale de l'espèce ne se montre plus que sous forme de pustules rouges, oranges, etc. LA (1) Cet auteur signale 23 variétés dans cette division. Elles sont formées chez lui, par la quantité des dilatations des points; les in- tervalles de ces dilatations, nommés Pustules, forment les miennes; (vingt jusqu'à présent). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 181 Position des pustules : La 1'° l’humérale. 2e Scutellaire. 3° Marginale. 4° Suturale. 5° Postérieure. Nota. Sous le titre de subpustulés se placent ici deux exemplaires, très-faiblement colorés. N° 1. Les individus de ce numéro font le passage d’un type à l’autre; du premier, il présente un point (l'huméral). du second les pustules. N° 2. Diffère du n° 1 par le défaut du point hume- ral. Ces individus, récemment transformés, je pense, ne sont mentionnés ici que pour le passage qu'ils font d'un type à l’autre. 1. 5 pustules sur chaque élytre (ce cas est le plus fréquent). A. Aucune des pustules isolées, c'est-à-dire entière- ment entourées par la couleur foncière des élytres. a. Les 5 pustules communicant les unes avec les autres (1). RU PT PENSE PETESS VEN DR CREER CEE EURE CRETE EE EEE EEE EE (1) Les variétés de cette division ne diffèrent de l'état normal du ler type que par la contiguïté de deux ou trois de leurs points. 182 ANNALES N° 1. Les points 3°, 4° rattachés entre eux, th. e; 5”,i. 2 — 3,6, — m1}, D 3 — 5°, 4° et 3° 6° ER 4. — 3°, 4° et 4° 6° — » b. b. Les 5 pustules ne communiquant pas toutes l’une avec l’autre. N° 5. Les pustules 5° et 5° libres ; th. b. Assez rare. B. Une seule pustule isolée. a. La 4°. Ce cas est commun. N° 1. Les pustules, 1,2, 5,5, libres; th.b: 5. 2 — 1° 2° rattachées entre elles, 3° et D° hbres: th.-h." * a» b° N°5. Les pustules 1°, 3° rattachées entre elles, 2° et o° libres; th. ?. N° #4. Les pustules 1° 2° 3° rattachées entre elles , 5° libres; th. ÿ. N° 5. Les pustules 1° 3° 5° rattachées entre elles, ° libres; th. ?. N° 6. Les pustules 1° 2° 3° 5° rattachées 2 à 2; th. ;. b. La 2° pustule isolée. Ce cas est rare. N° 1. Les pustules 3°, 4°, 5° rattachées, la 1”° libre; th :. C. Deux pustules isolées, les 2° et 4° (se rencontrent très-souvent). N° 14. Les pustules 1°, 3° et 5° libres; th. b, 5, 5, 5, 4. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 185 D. Trois pustules isolées 2°, 4°, 5° (assez rare). N° 14. Pustules 1° 3° libres; th. 4, 2. E. Quatre pustules isolées, rare. N° 4. La 1'° pustule libre; th. b. IL. 4 pustules sur chaque élytre, la 5° fait défaut ; très-rare ; th. . Nota. Aucune d'elles isolées. N° 1. Toutes 4 rattachées entre elles ; th. £. LL. 2 pustules sur chaque élytre (les 1" et 2°). Très- rare. N°1. La 2 isolée; th. 1. IV. Une seule pustule sur chaque élytre (l’humérale) C. humeralis. Sch. Gyll. Assez commune. N° 1. La pustule rattachée au bord latéralde l'élytre: th. 2. N°2. La pustule isolée; th. 2. V. Zéro pustule. Rare. N° 1. D'un noir foncé; th. 2. 4. D'un brun rougeâtre; » 1. 0 © CR ADDENDA ET ERRATA TRAVAIL SUR LES COCCINELLES. . Epimères antérieures (a). js Ne Episternums (b). eut Epimères postérieures (c). Voici la petite planche (extraite de Mulsant) qui de- vait être gravée à la tête de l'ouvrage sur les Coccinelles. Pour biendeslecteurs, c'était une clef obligée, pour tous un aide à la connaissance de la classification. (1) Poitrine. (a) Partie antérieure de la poitrine. O1. Æncy. vi, p. 66. C. ocellata. Epimère du médipectus, Muls. Pleuræ. Redt. (ë) Pectoris limbo pallido, Gyll. 1v, p. 185. C. 22-pynctata. Postépisternums, Muls. Parapleuræ, Redt. (c) Angulis posticis flavis, Gy1l.1v, p.216. C. M. Nigrum. Epimères du postpectus, Muis. Parapleuræ appendiculares, Redt. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, 183 Page 1", ligne 5, 2 et 7, lisez 7 et 13. » » » A1, trois. » 32. dit Bi Z DE » 4, » 18, d'OL ajoutez: Enc. VI. p. 78. » 6, » 9, lors de l’impression du travail sur les Coccinelles, j'ignorais que la 7-maculata- se rencontrait en Belgique; depuis, M. Wesmael m'en a montré un exemplaire, faisant partie de sa collection et pris chez nous. L'année dernière (1858), en novembre, j'en ai trouvé un individu à Boitsfort sur des jeunes sapins ; l’exem- plaire de M. Wesmael est à l'état normal, le point scu- tellaire trilobé, etc., le mien est très-rapproché de la va- riété décrite par Gyll. IV, p. 206; il en diffère par la présence de deux points fort petits, les 4° et 6°. Page 6, ligne 14, Pz. Heft 28, lisez Pz. Heft 128. » » » 15,spongiosa » spongia. » ra » 9, vi » IV’. » 8, » 2, Episternum » Episternums. Ajoutez de même un s à ces mots, ainsi partout où ils se trouvent. Page 8, ligne 4, Margine-punctata, remplacez par 16 punctata. Page 8, ligne 14, 15. lisez G. » 8, » 15, punctata lisez notata. bi Cu 29,10. » (15), (16) » 8, » 20, (2° col.) 17, lisez (16). : » 9, » 4,11 punctata 15, lisez 5. Ajoutez : les épimères postérieures chez le & sont quelquefois noires ; elles sont blanches chez la & d’après Muls.; rarement on les rencontre de cette couleur en Bel- gique. Page 9, ligne 16, Impustulata, Ajoutez (6). 186 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Page 10, ligne 16, mutahilis. En examinant un grand nombre d'exemplaires, on en trouve au moins autant ayant les épisternums entièrement noirs (voir div. O. p. 10). Dans ce cas, cette espèce doit être comparée à la 15-punciata, dont elle diffère : L°par la taille moindre, 2° par la ponctuation des élytres fine et serrée, et 3° par l'abdomen entièrement noir ; aucun de ces trois carac- tères ne se voit chez la 13-punctata. Page 11, ligne 17, 10-guttata, ajoutez: Muls. us. | ARE 74 HQE 15 À » 14, » » » » LE À: 2 »" "46, » 14, sit 22) » » » » » » 12, 12, T. hyeroglyphica, lisez: Hierogly- phica. Dispar, supprimez ce nom et ajoutez Bipunctata. Parva, lisez Parvæ, et partout ou ce mot se retrouve dans ce sens. (20) ajoutez OI. Enc. et argus Muls. Litura, ajoutez (26) et Redt. Sceymnus, ajoutez (15). Bisbipustalata, lisez Bis-bipus- tulata et ajoutez (24). rouge, lisez noire. hæmorroidalis lisez hæmorrhoi- dalis. dessins, lisez dessus. (4 branches) supprimez (19). Hyperaspis, ajoutez (19). . Micraspis, » (16). ” COMMUNICATIONS. Par J.-B. BOUILLON. I. Il y a bien des années que, me trouvant à Forest à la recherche des insectes, avec feu Vanderlinden (en qui les sciences naturelles ont fait une bien grande et bien regrettable perte), je pris, contrel’accôtement d’un chemin creux, une puce deux fois aussi grande que la puce commune. Elle est, comme celle-ci, d’un brun luisant, mais plus clair, et au lieu d’avoir les articulations gar- nies de poils, elle les a frangées de fortes soies (presque des épines) très-noires et très-luisantes; la frange du bord postérieur du thorax y figure l’apparence d’une véritable fascie. Cette puce, bien conservée, se trouve encore dans ma collection, bien que près de 40 ans se soient écoulés depuis. L'année dernière (1858), étant à la recherche des in- sectes dans les bas-fonds de la rue de la Loi extérieure, je visitai un trou, qui avait probablement servi de nid à de petits quadrupèdes. Parmi les détritus, herbes, feuilles, etc., que j'en retirai, se trouvaient quatre exemplaires de la puce que j'avais trouvée à Forest. Désirant savoir si cet insecte était décrit, je consultai différents ouvrages entomologiques; la description suivante, qui se trouve dans Latreille (Histoire générale, etc.,tome 14, p.212), me parüt la désigner: d’un brun clair, avec une sorte de bande noirâtre, formée par des poils (Pulex fasciatus), sur les rats); mais cette phrase n’indiquant point de 188 ANNALES taille, et le mot poils, qui nécessairement doit être rem- placé par celui de soies pour convenir à mon insecte, me laissait du doute ; ce doute se trouva confirmé par les mots suivants ajoutés à la phrase de Latreille par Lacordaire (Faune des environs de Paris) : grandeur de la précédente (frritans); ma puce qui à près de deux lignes, n’est donc pas la Fasciatus. Curtis (Brit. entom.,t. TL, page et pl. 114) décrit et figure une puce (Pulex Talpæ), que dans son vol. IX, il place dans le genre Ceratophyllus. Dans ce même volume (pl. 417), il en donne les antennes, lesquelles représentent exactement celles de la puce de Forest, que J'avais étudiées sur l’insecte vivant. C'est donc la Pulex Talpæ que j'ai trouvée il y a bon nombre d'années. Curtis l’indique du cabinet du Muséum britannique. Nota. Le genre Ceratophyllus contient 1Æ espèces, dont l’Hirundinus fait partie. Cette dernière se trouve en quantité dans un nid d’hirondelles, conservé chez moi tout l'hiver; ces puces sont foutes encore très- vivantes (août). De quoi peuvent-elles se nourrir? ou peuvent-elles jeûner très-longtemps ? Ces puces sautent faiblement (elles ont toujours sauté de même) et piquent l’homme. Aujourd’hui (fin d'août) ces puces sont disparues, se sont-elles propagées ? Cette question ne sera soluble pour moi que dans quelques semaines; 1l y aura alors environ un an que j'ai trouvé ce nid. Il était à cette époque rempli de très-petites larves fort vives, celle de la puce de l’hirondelle probablement. ‘IT. Polydesmus complanatus (Myriapode). Pris, accouplés, sous une pierre, en août 1841 (au bois de DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 189 la Cambre) ; ilsétaient placés ventre contre ventre, tous deux enlacés dans les pattes l’un de l’autre; un assez long bout de l'abdomen de l’un des sexes dépassait l'extré- mité de l'abdomen de l’autre et ressemblait à un appen- dice; ceci me donna l’idée que les parties sexuelles dans les deux sexes n'étaient pas situées sous le même segment de l'abdomen. En effet, Latreille (Cours d’entomologie (1831) pag. 360) dit : « les organes sexuels du & sont placés sur le 6° segment, après la 7° paire de pattes, ceux de la 9 après la 2° paire. » Je n’ignore pas qu'aujourd'hui le Polydesmus com- planatus ne fait plus partie des insectes, et qu’en consé- quence notre Société entomologique n’a pas à s’en occu- per ; mais les Myriapodes (mille pieds), dontcette espèce fait partie, ont été si longtemps des insectes, que c’est presque une excuse pour en parler entomologiquement. 4° Ils étaient des insectes pour Linné (Fauna svecica, 1746); pour (Geoffroy, ns. desenv.deParis, 1761); pour Cuvier (Tab. élém de l’hist. nat. 1797), et pour Lat. (Hist. nat. gén., etc., an X). 2 Des Arachnides, ordre 2°, Lat., Considérations gén.., etc. 1810, 2° fam.Arachnides crustacéennes; Lam., Anim. sans vertèbres, 1818. Nota. Lat. (Fam. nat., etc., 1825), imitant Leach (comme il le dit lui-même), fait des Myriapodes une classe spéciale, la 3° de ses Condylopes. | Ce même auteur, dans la 2° édit. du Règne animal, par Cuvier (1829), refait des Myriapodes le 4°” ordre des insectes, et plus tard (4831), dans son Cours d’entom., etc., rétablit la classe des Myriapodes. On aurait pu croire que la place de ces êtres, tant ballottés, était enfin fixée; mais point du tout; Burm. en 1837, comme 190 ANNALES Lat. en 1810, Lam. en 1818, en fait son 1° ordre: des Arachnides. (Voir son Handbuch der Naturgeschichte, p. 84) (1). IT. (Août 1854). Je pris à Forest le Pompilus afjinis entrainant à reculons une araignée (Aplogisa) . (Walk. (Faune par., &.14, p.195) — Geoff. (IE, pl. XXI, fig.41). C'était certainement pour approvisionner son nid que ce Pompilus s'était emparé de cette araignée. Saint-Fargeau (Suite à Buffon, H, page 579) dit: « Des espèces de l’ancien genre Pompilus approvision- » nent leurs nids d’Arachnides ; plusieurs se bornent à » Ja chasse des* Aranéides errantes; mais d’autres s’at- » Laquent aux espèces qui forment des toiles. » L'araignée Aplogisa fait partie de celles-ci. IV. Étant à Anderlecht, il y a quelques années, je remarquai des Hyménoptères creusant des trous entre les pavés d’un trottoir établi le long d’un mur exposé au midi. Je crus d’abord que c’étaient des Cerceris (on sait que des espèces de ce genrenichententre les pavés), mais mes individus étaient trop petits (moins de 5 lig.); pendant que je les observais, il en arriva un chargé d’une proie avec laquelle il voulut s’introduire dans l’un des nids ; un autre Hyménoptère s’y étant op- posé, 1l essaya d’abord de l’écarter, mais ne pouvant y réussir avec sa charge, je la lui vis déposer, s’élan- cer sur son antagoniste, le combattre, le mettre en fuite, puis la reprendre et s’introduire avec elle dans (1) Elle paraît l'être en France; Lucas, dans son ist. Nat. des Crust, des Arach. et des Myriapodes (1840), fait de ces derniers une classe particulière, DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 191 un des trous; un instant après, il en sortit, et à l’aide de ses pieds postérieurs, il en referma l'orifice. N'ayant point de filet en ce moment, je ne pus m’em- parer de cet insecte, et j'ai le regret de ne pouvoir en indiquer sûrement ni le genre ni l'espèce. Seulement, d’après la taille de la plupart des Oxibelus, et à cause du nom de plusieurs des espèces de ce genre (Pugnax, Uniglumis, Bellicosus , ete.), je serais assez porté à croire que mon individu fait partie de ce genre. Aujourd'hui (1859), je crois pouvoir affirmer que c’est bien un Oxybelus que je vis combattre ; voici pourquoi : étant à Anderlecht, à peu près à la même époque de l’année et dans l'endroit de ma précédente observation, je vis encore entre les pavés des trous d'Hyménoptères et ces insectes voltigeant dans les en- virons, j'en pris plusieurs et les reconnus pour des Oxybelus uniglumis; un d’entre eux transportait un Syrphus peltatus. V. Dans le Zeüschrift de Germar se trouve un tra- vail de Märkel, intitulé : Myrmecophiles ou remarques sur des insectes vivant parmi les fourmis. 283 espèces y sont mentionnées, dont 278 Coléoptères ; plusieurs de ceux-ci inédits et décrits par lui. Étant à Walcourt, il y a deux ans, j'ai eu occasion de visiter plusieurs nids de la Formica rufa, Latr., dans lesquels j'ai trouvé sept exemplaires du longicorne Gracilia pygmeea. Cette espèce n’est pas énumérée parmi les 278 de Märkel. Cet auteur ne cite pas non plus l’Amphimallon solsti- cialis, espèce que j'aitrouvée au quartier Léopold, sous 192 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. une pierre, parmi un grand nombre de fourmis; mais pour un seul individu, rencontré ainsi en compagnie de fourmis, je suis loin d'affirmer que cette espèce vive dans les fourmilières, comme je puis le faire du Graci- ha pygmæa (1). (1) M. Mathieu a fait la même observation sur le Rizotrogus Æstivus. Il en a trouvé cinq exemplaires à Marche-les-Dames (Namur), sous des pierres, sous lesquelles il se trouvait un grand nombre de fourmis qui y avaient établis leur fourmilière. JBSERVATFIDN SUR UN HYMÉNOPTÈRE, par C. MATHIEU, Docteur. Un jour, pendant une chasse que je faisais dans la Campine, près de Swalmen, par une magnifique jour- ‘ née, je me trouvais dans un endroit très-sablonneux, auprès d’un talus formé par des sables accumulés et bordant un étang. Ce talus était exposé au midi en plein soleil; jy observai des petits monticules formés par un peu de sable qui semblaient avoir été tassé par la pluie. Je vis un Hyménoptère du genre Cerceris, qui s’ap- procha d’un de ces monticules et voltigea assez long- temps au-dessus. Je reconnus que c'était une femelle. Bientôt elle s'arrêta, se posa sur ce monticule ; elle se mit à creuser dans le sable au moyen de ses mandi- bules, et eut bientôt fait un trou cylindrique qu'elle approfondit circulairement. Pendant cette opération, quelques autres Cerceris s’approchèrent de la travail- leuse, mais elle les reçut vigoureusement et les chassa loin d'elle. Enfin, quand le trou fut terminé, l’insecte le bouchât en poussant avec la tête quelques petits graviers et re- couvrit le tout avec du sable. Dans ce moment, un autre Cerceris (c'était, Je pense, un mâle) s’approcha, et loin de le chasser comme notre 14 194 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. lemelle l'avait fait de ceux qui l'avaient précédé, les deux insectes semblèrent aller au-devant l’un de l’autre et s’envolèrent ensemble. Ce dernier arrivé était sans doute le mari, et l’on allait célébrer la noce, le berceau pour la Jeune famille était préparé. Quelque temps après, me retrouvant dans la même localité, j'eus la curiosité d'examiner le petit monticule, que Je reconnus parfaitement, et en l’ouvrant, j'y trouvai huit larves pleines de vie et en outre quelques petits Coléoptères engourdis, dont quelques-uns étaient à moitié dévorés, que la mère y avait sans doute déposé pour la nourriture de sa progéniture. Cet état d’engourdissement des Coléoptères déposés dans le nid provenait de ce que la femelle, avant de les y déposer, les avait piqué de son aiguillon. On sait que cette piqure fait l'effet du chloroforme ; elle en- gourdit l'insecte piqué et son action dure jusqu’à ce que le malheureux insecte soit entièrement dévoré. J'ai retrouvé cette anecdote entomologique dans mes notes, et elle m'en a rappelé une autre que J'ai lue, je ne me rappelle plus dans quel journal, mais dans laquelle l'observateur parle de la manière dont le Cerceris saisit les Coléoptères et les précipite dans son terrier. ERRATA DU SECOND VOLUME. Page 34, n° 39, à intervalles planes, lisez plans. 46, ligne 18. Brunealis, lisez Brunnealis. — 19. Flavalis M. V., lisez W. V. — 19. Paleolis, « Palealis. — 99. Treveriana M. V. lisez W. V. — 97. Traunisna, lisez Trauniana. — 929. Subornalella, Zeel, lisez Zell. — 31. Sparganella Serm., lisez Germ. — 32. Bardella, lisez Barbella. — 33. Caprella, » Cuprella. — 54. Schmidtella (n° 90), lisez (n° 85). — 34. Frendella, lisez Fundella. — 35. Cydoniella, Tvr., lisez F. V. R. — 48. — 7. Mayer, lisez Breyer. — 58. — 920. Frimbialis, lisez Fimbrialis. — 69. — 924. Gnamana, lise: Gnomana. — 73. — 5. Hoffmanseggana, lisez Hoffmannseggana. — 80. — 8. Hyemana (ella) H., lisez Hyemana H. — 83. — 16. Roeslerstamin, Zisez Roeslerstamm. — 86. — 19.FR., lisez F. V.R. — 90. — 3.T.V.R., lisez F. V.R. -—— 92. — 9, Candana, lisez Caudana. — 94. 11. L’Apiceana, lises Apiciana. — 95. — 11. Literana, lisez Litterana. — 93, Smeathmamniana, lisez Smeathmanniana. — 97. — 17.Fr.R., lisez F. V.R. — 98. — 3. H.2Z., lisez H. V. — 104. — 7, Homeosna, lise: Homœæosoma. 196 ERRATA. Page 106. ligne 3. Ahneella, lisez Alneella. — 14. spicicella, lisez spisicella. — 29, Selegia, lisez Selagia. — 110. — 4.s'éclot, lisez éclot. —111. — 1. Lell, Zisez Zell. — #16. — 13. Zulltzella, lisez Zulzella. — 118. — 6.Xylastella, lisez Xylostella. — 194, — 18. des chenilles, lisez d’une chenille. — 198. — 90. vaccinélla, lisez vaccinella. — 130, — 921. endtoits, lisez endroits. — 135. N° 166. Gelechia simplicella F. V. R. C'est par erreur que cette espèce a été comprise dans le genre Gelechia, sa place est dans le genre Tinea, avant le Rusticella. Page 135. N° 167. Gelechia Tenebrella H. lise; Gelechia Tenebro- sella. F. V.R — 1492. ligne 14. Supprimez en été. — 145. — 8. Supprimez le point de doute. — 146. — 5. Fringipennella, lisez Tringipennella. — 148. — 99. Testaceella, lisez Testacella. —149. — 94. Linnacella, lisez Liunacella. — 159. — 5. Alreella, lisez Æreella. — 153. — 10. spartifaliella, lisez spartifoliella. — 158. — 24. dans les baies de ronce, lise: dans les feuilles de ronce. — 163. — 4. Et des espèces, supprimez et. — 163. — 4.(5928), lisez (527). — 947. — 7. contenant de, lisez des. Dans notre 3: volume, il s’est glissé une faute de typographie, page 88, on a mis Xyloteres au lieu de Xyloterus. Depuis l'impression de la première feuille, la Société a reçu de M. Stainton, en don, le 4° volume des Tinéides, dont il est l'auteur. TABLE DES CHAPITRES Discours de M. de Selys- ed prononcé le 23 septembre 1858 . TVR Liste des membres de la Société | Organisation administrative pour 1858-1859. Dons offerts à la Société. : Catalogue des Coléoptères, par C. Mathieu, docteur. Catalogue des Phalénidées de Dr lre partie, par le doc- LOUTIBTOYOTIL. MoN US Catalogue des Phalénidées de Bei. 2e 4 par E. Fo- logne : Observation sur la céuilic dela Lanprois Mie nunctatté, par E. Fologne . Notice sur une lettre écrite par M. Dutreux à M. Mathieu. Catalogue des insectes Odonates de Belgique, par M. de Selys-Longchamps. . . RO MARNE Te SRE Catalogue des Coccinellidées de Belgique, par J.-B. Bouil- LÉO ET PAPE CE EME ET QER Eee ENT SEE Communications entomologiques, par J.-B. Bouillon . Observation sur un Hyménoptère fouisseur, par C. Mathieu. à ph y au MEL 1: ’ tr M dus RATER MT TEE VA) AE TABLE DES MATIÈRES. Abræus. Acidalia. Acritus . »« Adelocera . Adrastus. . Ægialia . Æschna. Agathidium Agrilus , Agrion , Agriotes. Agyrtes. Alexia . Ammœæcius. Amphicyllis . Amphidasis Amphotis . Anaitis . Anax. + Ancylecheira . Anglenus . Anisoplia . Anisopteryx Anisotoma. Anobiides., Anobium Anommatus Anthaxia Antherophagus Anthrenus . Apate. : Aphanisticus . Aphodius . Afpilates Aspidophorus. AMDOUR ». "9 « 404 UN Momaria , à ;, : MIDIIIIOY ATOPDR | 140 3018 LIU PACS Attagenus. , * . 10187 AUIONIUM Mr AMI AVENTIA ML NT UGS B. Bacanius, . - INA MANATD) BatriSUS, - 140 4 AMEN g Boatmia 0.4 M N6NMMA0S BOlbocerasie EMA Boletobia % , : : "26405 Bostrichides., . . . . 86 BOSTTICRUS : 1 TMONP ST Bothrideres + ; :"N#/N097 Bracbypterus. : MP Brontes s 4°: "NAUKNENNUOS BTVAXISS CAM ERMMONNTAS Buprestides , . ,. . . 62 Byrrhides, . . . . . 39 PYICOUS, 0 + 20.51 MAN MAUR Bythinus . 4 1 21148 ByTUEUS. % + à 4° F020106 €. CL & «476 3 RANNTOS GAlODIETYE à 4 MMM Campylus 2. 10. y TE Cardiophorus.. : . 10169 Carpophilus + + IL Cephennium . . . . . 46 Gorous . - . @I 400 Q Cérophytum . . . : : 64 GeryiOn, #4 1 » MPOUUE 200 TABLE DES MATIÈRES. Cetonia. Charopus . Chennium . Chesias . Choleva. Cicones . Cidaria . Cis Clambus Claviger Clérides Clerus . Coccinella . Colenis . Colobicus . Coletes . Colon. Colydides . Colydium , Copris 4 Cordulegaster Cordulia Corticaria . Gorymbites . . .: "Hi Corynetes . Cratonychus . Crocalis. Cryphalus . Cryptarcha PPT AE Cryptohypnus . . , Cryptophagides, . . Cryptophagus Crypturgus Cucujides, Cychramus. GyLOdem rt mx Cyphontiis tien Cyphonides . Cyrtusa 1) ét ne” E CHbilus NN EU UE DE TRS Dasytes. .:/ «2 ul Dendroctonus. Dendrophagus Dendrophilus. . Dermestes . Dermestides. ,. . , . 36 DIACARTAUESS SE NS SO RTE fT Dictyalatus, 9217, 107 re DiCEYOD AR: CN CM OUTE DIDAYI LUS A TPE ETES Ditoma 1 HAE TE ne Eos DOlChOSOMAN NET EARIRREN DOIDDIUR 4 208 EE DorCaAtOmMA NC UNE NE NPA DOTCUSRI MENT NAN ONE TT DS 0210 ANA TA INTENSE E. ECtinus : NU NME Hlater 21411040 Ne MSN Elatérides. . . . . . 65 Eng'is. 1. 5:14 CONS HMmphylus . : 3 POP Ennomos :.. 14 .: 204 Ephistemus . : . 110481 Kphyre 6... 0 Nana Epitheca , MT) Mere Epnræa (010,0 RASE ÉUDboOlIA RUN MEN NET) Eucnémides . . . . . (64 Eucnemis . »' 64 Eumicrus "Loi irnag Eupisteria. . 4 N##10n Éupithecia. : . ana Euplectus . 2. : LA Bntheig. 1.11, "1 HMeLRS EntyYpuS., . : - mare : 5 Fidonia : Né, 211 TAC &. Geometra . . . 10008 Georyssides . . . . . 39 Gaoryseus . : ue (Loing Geotrupes . . . . +. . 55 Glymma +. 4 +. . . 00 Gnathoncus * UmiR IN 22 Gnophos 4, . : ‘100205 Gnorimue te 0 MNISATELEE Gomphus … . MAnottionitlae Hadrotoma'. Halia. Hedobia. Hemithea Hetærius Hibernia Himera . Hister Histérides. Hololepta . Homalisus . Hoplia Hydnobius. Hylastes Hylésinides . Hylesinus . Hylurgus . Ipidia Ips Lacon Læmophlæus . Lampyris Larentia Lathridides . Lathridius . Lathropus . Leiodes . . Lestes Libellula Limnichus . Limonius . Litargus. Lobophora . Lucanus, Ludius . Lyctus . Lymexylon Macaria . TABLE DES MATIÈRES, 201 en 98 MAAOMIUST. SP is 08 MATINS. 2. Lee NL TE Megapenthes . :. .'.'. 69 DéRAtOnA 0 AN PANIER MOlAHIPre.s ". 0, HT Melanie Ve TRIO MOIARIS ON 20) 0 0 ee OA Melisathes eu. Dr NEENNe Melolontha. 1%" 1#00#1059 MENOCAMDA NL PANNE MNCrOTLADUSE EP MENCE ADO Re "A LAURE Mono01oma eee NAME NC 00.050 027 PNA ROC TN Eee de As © à | Mycétophagides *. . . 34 Mycetophagus. . . 2", "34 N. MeCrODIAE. 12 Ve NET NECTOPhOTUS M -AE RRE 2 NeMOsOMA. Ne LE REA el NIQUE ENS MAN Nitidulides . . . . . 10 Nosodendron . ‘. . 27:21 "40 INRIMOLIELS LUE Ne CRM VE 00 PIVRSIRN D ne à deal LUS ©. ‘ QChinae ASC MNT UMMO CEA CRE A ESRU E OHDEUS PE TL NE PP CERTA Oligomerus. !. +}: :/ .dacet OAlOpl A :: 0. Lol oe DINAN à US RTE ONMITCELLUS ES UC EE NES T0 Qntophagus. 44.2 52728 ONTOPHILIS NE EUR RCE Et) Onychogomphus. . . . 155 MABUIUS 0) De HEC OrOpDRIUS «LS UE CT 80 CEVCHaS. RSI. 1.10 Osmoderman es, -7 01 Oxyiemus . DEL. 1100 Oxyomus . . A QT! OxytOYEEA UE 6 +901 209 TABLE DES MATIÈRES. P. Daromalus . 2.5 REl Pedilophorus . . . +. 41 Peltides . - . - : : 16 Holtig. 4% 2540 CUT Phalacrides. . . : : 24 Phalacrus :° 1# + Ji 0.148 Phlæophilus . + . . : 99 Phorodesma . - . : . 93 Phosphænus . . . : + 16 Phylloperta «+ : + . + 98 MI ÉVODBIIUS, À - Ne Hoi Platycerus. . . : +: : 47 Platycnemis . . . . . 161 BIatypus Que EE Platysoma. . : . + : 17 Plegaderus. . : + + 23 Plasaria : 0: SUN 36 7200 DOCALIUR en Ve le TOUL AN Rodabrug 2 A NUE MURS Polygraphus . .: : : : 88 Polyphylla. . + -: : : 59 Porthmidius . + 127 .1.,107 RP EC ACT ANR ECTS Psammodius . . : :+ +: 94 Psélaphides. . . : . 4 PSblapRUS dc LS Ptenidintn 2: "0e 9 DÉIAON PEU IE SEEN PHONE ME, URSS ANS Ltlnides .../. » 27,82 PTS SUR NU CAMES RES Pycnomerus . . : + : 21 R. Ragonycha. . ® .,. . 11 Rhizophagus . . . - . 16 Rhizotrogus . . : . : . 58 Bhyssemus %, NS ONE Horarin. 0 1 1eme Te MILOU étais 000 MR eee S. RADARUR!. :: Wine ÉHUTOIAU: . con LA 0 Pre Scaphidides . Scaphidium . . Scaphisoma Scaphium . Scarabéides . Scolytus Scydménides, Scydmænus Scyrtes . Sericosomus . Silis . Silpha Silphides Simplocaria Sisyphus Soronia . Sphærites . Speranza Sthanelia : Strenia . Sylvanus . + + Sympicna : Synaptus. : Syncalipta . Synchita 2 Synodendron . T. Téléphorides Telephorus. Telmaphilus . Tephrosia . Teredus "0e Teretrius Tetratoma . Thalycra Throscides Throseus Thymalus . AWIDR TE NERRS Tiresias. . - Trachys. : CICR NE ESS Trichodes . Trichonix . : Erichoptérygides « Trichopteryx . . Trinodes Trimium Triplax . Triphyllus. Troglops Trogoderma Trogosita . Tropinota . Trox. Tychius. Typhæa. Tyrus ee” TABLE DES MATIÈRES. Urapteryx . Valgus : Xyletinus . Xyloterus . Zerene 95 61 86 88 125 Er EN VENTE CHEZ LE MÈME ÉDITEUR ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. ‘Les 2 volumes des années précédentes sont en vente: Pris TOUL, ONE ET 4 00 D’ Karl Arendé, ATLAS D'HISTOIRE NATURELLE, à l'usage de l’ensei- gnement moyen. Zoologie, botanique, minéra- logie et technologie. .: 4: . "fr. © 5 00 W. Burger. GALERIE D'ARENBERG, A BRUXELLES. Études sur les peintres hollandais et flamands; 41 volume ME NAS ARR ANR Nr EU 2 50 Antonio Franchi.. LE RATIONALISME ; avec une préface par D.BANGEL; AOL ne 2 707 EE AE ATTE 3 50 Gervinus. 1 vol. _3 00 INTRODUCTION À L'HISTOIRE DU XIX® SIÈCLE ; M Re EE RE Re SR LE EME END D ES F. Guizot. MÉMOIRES POUR SERVIR L'HISTOIRE DE MON TEMPS. Tomes I et Il; in-12. Le vol. . . fr. 6 00 - J.-B.-E. Husson. REVUE POPULAIRE DES SCIENCES, principalement dans leurs rapports avec la production agricole, la santé de l’homme et des animaux, et l'écono- mie domestique; avec des l'hotel et des gra- vures dans le texte. re année, 1858, 1volin-8. . . fr. 2% » 41859,412liv. paran . . fr. - 6 00 . Louis Hymans. L'EGLISE ET LES LIBERTÉS BELGES; 4 volume ALES F-.OMAAGE EUR RAR CP AS USE 0€ 6 00 LEA — Victor Joly. 1 vol. in-12 . F, Laurent. | ÉTUDES SUR L'HISTOIRE DE L'HUMANITÉ. Tomes 4 Us à VI; in-8e. Tome I. L'OnEnr ; 2e édit. . IL. La Grèce ; 2e édit IL. ROME ; 2e édit. ) IV. LE CHRISTIANISME V. Les BarBaRes ET LE CATHO- LICISME | AUS OR EE UE PET » VI. L'EmPiRE ET LA PAPAUTÉ (sous DiessB) lo ee TO Phocas Lejeune. PRAIRIES ET HERBAGES DE LA BELGIQUE ; extrait de la Revue HRpuRRe des sciences; 1 volume à FRE OURS AR NT PA MN SLR AN Vin 10. Karl Muller. Les MERVEILLES DU MONDE VÉGÉTAL , OU voyage botanique autour du monde ; 2 vol., illustrés de plus de 300 gravures sur bois ; publiés en40li- LE » vraisons. Ouvrage faisant suite à la Plante et sa vie, (En train de paraître) . . . fr. 40 00 Dr Aug. Seheler. ANNUAIRE STATISTIQUE ET HISTORIQUE BELGE. An- nées 1854 à 1859. Chaque volume. . . . HR: 2 - L'annuaire de 1859 a ee en mai. fr. 4 00 4 00 7 p' J. Schleiden, LA PLANTE ET SA VIE. Leçons populaires de bota- nique à l'usage des gens du monde ; 4 beau vol in-8°, illustré de planches et dé nombreuses -gravures. 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