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DONNE 4ù [TE "las TNT ANNALES DE LA EL SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE, DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI. Les opinions émises dans les Annales de lu Société sont propres à leurs auteurs. La Société n'en assume aucunement la responsabilité. BRUXELLES — IMPRIMERIE DE VEUVE NYS. SS00ua © AUUIÉTÉ ENTONOLOGIQUE BELGIQUE. TOME DIX-SEPTIÈME. ER RD A z ee Le NE : | y f BRUXELLES. Au siége de la Société, MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE, PARIS. BRUXELLES. DRESDE. E. DEYROLLE, Fics. | GAND & LEIPZIG: rue de la Monnaie, 23. C. MUQUARDT. 4 MERZBACH ET FALK, SUCC”. L W. SCHAUFUSS. Wettiner Hof. 1874 LOS \à F À] ‘ “ AR Ne L'ara LR + AP té MAURTTE jen ve CR pan. "Te LAURE D TE Qi: ASTeE 5 Ga SE MUNIE À à PR sie Rene à ANNALES DE LA | AUGIÉTÉ EXTUMOLUUQE DE BELGIQUE. TOME DIX-SEPTIÈME. FASCICULE I. Signatures 1 à 18 et planche I. Paru ledOiuittet 1874. BRUXELLES. Au siége de la Société, MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE. | SX 3 | j LATE - ; “4 / AS / 222 4 { EC & ‘ E À JUAN LV ; L ” A1 : | s£\ - Le ME DE er . 1874 < a AAA: Lis AA var Le hr s Eur TE ET Ed TE | SUR LES ÉPOQUES D’APPARITION LÉPIDOPTÈRES HEURES DU BRÉSIL PAR M. C. VAN VOLXEM, DANS SOX VOYAGE EN 1872, par J. B. CAPRONNIER. SÉANCE DU 8 JUILLET 1873. Le 4% juillet 4872, M. Van Volxem, aussi intrépide voyageur que savant naturaliste, entreprit une excursion scientifique dans l’Amé- rique du Sud. À Le principal but de son voyage était des recherches entomologi- ques. Bien que ses études spéciales le portassent principalement à recueillir les Coléoptères et Hémiptères, il récolta à mon intention. une certaine quantité de papillons fihopalocères. Débarqué à Rio-Janeiro le 31 juillet, M. Van Volxem s'établit d’abord à Botafogo, un des faubourgs de la capitale. Pendant les mois d’août, septembre et octobre, ses recherches eurent lieu dans les localités avoisinantes. IL explora ainsi les montagnes du Corcovado, de la Tijuca et les environs des lagunes qui se trouvent à leur pied ; puis celles de Jacarepaguà et de Rodrigo de Freitas ; ensuite les pla- ges de Copa Cabana et de Marapendy. Des îles de la baie de Rio, il ne put visiter que Paquetà. I fit quelques excursions à Icarahy et aux lagunes de Pertininga et de Itaipü, qui sont situées de DORE côté de la baie, à peu près en face de Botafogo. Toutes les localités dont nous venons de parler, se trouvent dans ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVII. «| À 6 NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION les environs immédiats de Rio. Petropolis et Therezopolis, situées dans la chaîne des Orgues, sont déjà un peu plus éloignées. M. Van Volxem consacra également quelques jours à la visite, en passant par Santa-Thereza, de Entre -Rios et Valença, qui appartien- nent aussi à la province de Rio. Les environs de Rio, de même que toute la province de ce nom, présentent une grande uniformité sous le rapport de la composition minéralogique du sol, la terre végétale reposant immédiatement sur les Gneiss stratifiés qui forment exclusivement le sous-sol de cette partie du Brésil. Les seules différences que l’on rencontre d’un en- droit à un autre, proviennent du degré de décomposition de ces roches, qui, par suite de leur plus ou moins grande cohésion, oppo- sent une résistance différente aux influences atmosphériques. La végétation présente donc un caractère général assez uniforme; l'altitude du sol est la cause qui modifie le plus la flore dans ces ré- gions. On peut constater toutefois de légères dissemblances entre deux chaînes de montagnes voisines ou deux bassins différents, bien que leur physionomie d'ensemble soit à peu près la même. Des forêts vierges couvrent la plus grande partie de ces terrains ; quelques-unes cependant ont été détruites et remplacées par des plantations de café, la seule grande culture de la province. La faune, qui dépend si étroitement de la flore, varie à peu près dans les mêmes limites que celle-ci; elle ne présente ni différences tranchées, ni variations brusques, et se modifie insensiblement à mesure que les conditions physiques changent. Ainsi, — pour citer un exemple se rapportant à deux points d'altitude différente, mais de même composition géologique, — les genres d'insectes en géné- ral que l’on rencontre dans les environs immédiats de Rio, se retrou- vent en grand nombre sur les hauts sommets des Orgues, mais très- souvent les espèces diffèrent par quelques points de détail. Le Jardin botanique de Rio, célèbre par sa magnifique allée de palmiers, est un des endroits les plus féconds en Lépidoptères. M. Van Volxem y a constaté, en un seul jour, une soixantaine d’es- pèces différentes. | Au commencement de novembre, notre naturaliste se porta dans la province des Mines (Minas Geraës). Il visita successivement Porto- novo-do-Cunha, Juiz de Fora, Barbacena, S" Joio d'El Rey, Baepen- dy (Cachambu), S” Jose de Picu et Chapéo d'Uvas. Ces diverses localités de la province des Mines font partie de la région de l’intérieur que l’on désigne sous le nom de Campos; elle est caractérisée par la rareté des forêts proprement dites, et se trouve recouverte d’une végétation chétive, se composant en grande partie de plantes herbacées. La région des Mines est séparée de la province de Rio par la Serra de Mantiqueira, dont le plus haut sommet, le DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. 7 pic de Itatyaya, est en même temps le point culminant du Brésil, Il atteint l’altitude de 2712 mètres. Le 93 novembre, notre voyageur était de retour à Rio. Le 5 décembre, il s’'embarquait pour Buenos-Ayres, visitant au passage Desterro (Ile Ste-Catherine) et Rio grande do Sul. Son sé- jour dans la capitale de la République de la Plata et ses environs ne fut que de huit jours. Aussi ne put-il rapporter de ces parages que peu de Lépidoptères. Le 1 janvier 1873, M. Van Volxem rentrait à Rio et terminait son intéressante et fructueuse excursion scientifique. Dans toutes les localités qui viennent d’être citées, notre explora- teur récolta en cinq mois, d’août à décembre, 130 espèces de Lépi- doptères, représentées par environ 500 individus. Ces insectes furent capturés avec soin, dans un état de parfaite conservation. Certainement les environs de Rio ont été très-explorés quant aux Rhopalocères ; mais il est, selon moi, toujours intéressant de con- firmer et de compléter les renseignements acquis ; de plus je puis présenter dix espèces nouvelles, dont on trouvera la description dans la présente notice. Je pense donc être utile en publiant la liste complète des Lépido- ptères rapportés par M. Van Volxem. Ce qui ajoutera beaucoup à cette utilité, c’est la consignation précise des dates et des localités où ils ont été recutillis. Ces sortes de documents manquent presque complètement; si on pouvait en posséder de semblables pour les diverses contrées du globe, ils rendraient de grands services à l'étude de la faune lépidoptérologique. Sous ce rapport, nous avons de grandes obligations à M. Van Volxem. Il serait à désirer qu'il eût de nombreux imitateurs. Je puis assurer que les déterminations ont été faites scrupuleuse- ment. En cas de doute, ou lorsque les documents m'ont fait défaut, j'ai soumis les insectes à l'examen de mon honorable ami le D' Boïis- duval, et il s’est toujours empressé de compléter mes données et de me fournir tous les renseignements nécessaires. Qu'il me soit permis de lui en exprimer ici toute ma reconnaissance. Je dois également adresser mes remerciements à M. Plætz, de Greifswald (Poméranie), lépidoptérologiste distingué, pour les ren- seignements qu'il m'a fournis, concernant les déterminations de quelques Hespérides, famille dont il s’occupe spécialement. LA l LD C2 NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION RHOPALOCERA. TRIBUS PAPILIONIDES. GExus Parrcro Linn. . P. Protesilaus, lin. Cette belle espèce, ordinairement commune, n’a été observée qu’à de rares intervalles. Oct., 2. Botafogo. . P. Pompeius, Fabr. Le papillon recueilli appartient à la variété Pandion, Bdv. Doubld. Août, 15. Paqueta. . P. Zacynthus, Fabr. Espèce rare ; a été recueillie au bord de la Lagune. Août, 26. Jacarepagua. 4. P. Proteus, dv. Mâle et femelle; ont été capturés accouplés. Ces occasions sont toujours très-utiles pour préciser les sexes, surtout dans le groupe d'espèces dont il s’agit, Proteus est très-voisin de Vertumnus, Cr., dont on compte 12 variétés et environ autant de noms d'espèces, que l’on croit pouvoir réunir à ce dernier. Proteus ne serait-il pas dans ce cas, car la différence la plus marquante avec Vertumnus est l'addition d’une tache blanche, qui, chez le mâle, émarge sur la tache verdâtre. Comme Vertumnus, Proteus a, chez le mâle, les taches d’un rouge irisé ; tandis que chez la femelle, le rouge est mat, sans reflets. On peut aussi remarquer que, parmi le type Vertumnus, on trouve des individus qui forment la tran- sition entre les deux espèces. Août, 21. Gavia. NE). és TN DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. - 9 . P. Ascanius, Cr. C1 Rare. Deux superbes sujets, mâle et femelle. Août, 20. Icarahy. — Nov., 27. Botafogo. 6. P. Agavus, Drury. Commun. Août, 21. Botafogo. — Oct., 13. Jardin botanique de Rio. — Id., 17. Copa Cabaria. 7. P. Harrisianus, Swains. Cette belle et rare espèce n’a été prise qu’une fois. Août, 23. Gavia. 8. P. Choridamas, Bdv. Sept., 17. Copa Cabana. — Id., 25. Botafogo. 9. P. Crassus, Cr. Assez commun. Sept., 25. Jard. bot. de Rio. — Nov., 27. Botafogo. 10. P. Protodamas, God. Août, 23. Gavia. — Sept., 10. Entre-Rios. — Nov., 27. Bo- tafogo. 11. P. Polydamas, Lin. Commun. Cette espèce, ainsi que toutes celles du genre, fréquente généralement les clairières et lisières des bois. Nov., 1. Petropolis. 12. P. Thoas, Lin. Très-commun. Août, 28. Botafogo. — Sept.. 10. Entre-Rios — Id., 17-22. Copa Cabana. — Id., 21. Jard. botan. de Rio. 13. P. Torquatus, Cr. Mâle et femelle. Captures intéressantes. Appartiennent égale ment à ces espèces dont les deux sexes offrent tant de diffé- rences dans leur facies. La femelle a été décrite sous le nom de Trojanus. Sept., 9-10. Entre-Rios. 10 15. 16. 10 18. 21. NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION P. Herodotus, Bdv. Très-rare. Août, 24. Botafogo. P. Hectorides, Esp. Mâle. Fait partie de ce groupe d’espèces dont les dessins, pour les deux sexes, sont tellement dissemblables que le mâle et la femelle ont été décrits sous des noms différents : Torquatinus pour le mâle, Hectorides pour la femelle. Oct., 6. Itaipü. TRIBUS PIERIDES. Genus LerTaLiIs, Dalm. L. Orise, Bdv. Nov., 21. S" Jose de Picu. L. Kollari, Luc. Deux mâles. Sept., 10. Entre-Rios. Gexus Preris, Schrk. P. Pyrrha, Cr. Cette espèce, très-comaune à Rio, est remarquable par la dissemblance de forme et de couleur entre les deux sexes. La femelle a tout à fait l’aspect de certains Heliconiens. Août, 9, 17, 21, 28. Botafogo . P. Margarita, Hüb. Mâle et femelle. Sept , 17, 24. Copa Cabana. . P. Monuste, Lin. Août, 7. Botafogo. P. Pylotis, God. Sept., 25, Botafoga. DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. ff 29, P. Buniæ, Hübn. A Sept., 10. Entre-Rios. — Id., 17. Copa Cabana. 23. P. Autodice, Hübn. Mâles et femelles; assez commun. Un exemplaire © à été pris à bord du bateau allant de Rio à Montevideo, en vue de Desterro (Ile S'*-Catherine). Déc., 8, Desterro. — Id., 21. Buenos-Ayres. 24. P. Van Volxemii, N. Sp. (PI. I. Fig. 1.) Envergure 56 millim. Cette espèce peut se placer à côté de P. Autodice, Hübn. Bien qu'un peu plus grande, elle en possède les principaux carac- tères. Elle habite les mêmes parages et a été capturée à la même époque. Les ailes sont d’un blanc laiteux; les nervures, légèrement brunes, sont peu apparentes.Les ailes supérieures ont à l’extré- mité de la cellule discoïdale une tache en lunule noire, assez marquée, estompée sur les bords et s'étendant vers la nervure sous-costale, en décrivant une courbe vers la base. La côte est liserée de noir, et cinq nervules apicales se terminent par une fine tache noire triangulaire s’émargeant sur la frange, et dimi- nuant d'importance graduellement vers l’angle interne. Les aïles postérieures, sauf les nervures, n’ont aucun dessin. En dessous, les ailes supérieures offrent les mêmes taches noires qu'’au-dessus, mais moins marquées; le blanc des ailes est légèrement teinté de jaune vers la côte externe et le bord marginal. Le dessous des ailes inférieures ne diffère pas du dessus; seu- lement elles sont légèrement lavées de jaune, la teinte augmen- tant de ton vers la base et le bord externe. La tête, le thorax et l’abdomen sont noirs en dessus, garnis de poils blanes et gris. Le dessous est entièrement blanc. — Les palpes sont noirs, hérissés de poils de même couleur et blancs. — Les antennes sont noires annelées de blanc, le bout spatulé et terminé par une tache jaune. — L'’unique insecte que j'ai eu à ma disposition est un mâle. . Je dédie cette belle espèce à M. Van Volxem à qui nous devons toutes les captures mentionnées dans le présent travail. Décembre, 21. Buenos-Ayres. NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION Gexus CazrpryASs, Bdv. Toutes les espèces de ce genre ont un vol très-rapide. Les papillons se prennent difficilement et ont presque toujours les ailes endommagées. Ils fréquentent surtout les lisières des bois. 3 C. Eubule, Lin. x. Nov., 27. Botafogo. C. Philea, Lin. Sept., 25. Botafogo. . C. Argante, Fabr. Nov., 27. Botafogo. . C. Cipris, Fabr. Nov., 8. Barbacena. Gæexts Corras, God. C. Pyrrhothea, Hübn. Cette espèce, commune à Puenos-Ayres et au Chili, est par conséquent fort connue. M. Boisduval, dans son Species général en a indiqué les principaux caractères; mais ce lépidoptère étant très-intéressant par son facies, qui le rapproche tant de la faune européenne, j'ai pensé qu'il pourrait être utile de m'étendre quelque peu sur ce sujet. Voisin de notre Colias Edusa, Lin.. il en a tout le port et la taille. Comme dans cette dernière espèce, la Q se distingue du G' par la bande marginale maculée de taches jaunes; et, ce qui rend le rapprochement parfait, c’est que la © a une variété jaune-soufré, absolument comme la var, © Helice. ’armi les exemplaires capturés, il se trouve mâles et femelles atteints d'albinisme. Chez le mâle, les premières ailes, qui dans le type sont rouge-orangé, sont blanc-nacré, lavées de jaune- foncé vers la base. Les secondes aïles ont conservé le rouge- orangé, mais aux deux tiers seulement, laissant ainsi une par- tie blanche qui forme une bande partant de Ia base, suivant le bord abdominal et allant, en diminuant, jusqu’à l'angle supé- 30. 31. 32. 33. DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. 143 rieur. Quant au-dessous des aïles, l'observation est la même que pour le dessus, mais en sens inverse : les premières ailes sont jaune-orange, laissant une bande blanc-nacré qui part de la base et s’étend contre la côte, vers l'angle apical, pour se ter- miner en pointe à l’angle interne. Les ailes inférieures sont blanc-nacré, légèrement lavées de jaune. Quant à la © aber- rante, les ailes sont d’un gris-noirâtre, lavées de jaune-clair sur les deux faces. Cette observation est propre, du reste, à presque toutes les Coliades Aurores. Déc., 21. Buenos-Ayres. Var. Q Heliceoïides, Capr. Cette variété femelle de Pyrrhothea, Hübn., dont il vient d’être question dans l’article précédent, se distingue du type femelle en ce que le jaune orangé a pris la teinte de jaune soufré, abso- lument comme la var. © Helice du type Edusa, Lin. d'Europe. M. Boisduval dans son Species général, page 40, ne l'indique que par la mention : var. A. J’ai pensé que. la var. Américaine en question méritait certainement un nom Re Déc., 21. Buenos-Ayres. Genus TErrAS, Swains. T. Tenella, Bdv. Assez commun. Parmi les exemplaires capturés, se trouve une variété bien marquée, qui diffère du type par l’addition, en dessous des secondes ailes, d’une tache de trois millimètres formée de points rouge-ocreux et placée à l’angle supérieur. Août, 7. Botafogo. — Id., 27. Gavia. — Sept., 13, 21. Jard. Bot. de Rio. — Id., 48. Botafogo. — Oct., 6. Itaipu. T. Elathea, Cr. Mäle et femelle. Août, 7. Botafogo. — Sept., 17. Copa Cabana. — Id., 26. Jard. Bot. de Rio. % T. Sinoïdes, Bdv. M.S. PI. I, fig. 2. Un seul exemplaire de cette espèce nouvelle. Oct., G. Itaipu. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XVII, 2 14 34. 36. 37. 38. 39, 40. 41. NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION | T. Phiale, Cr. Août, 6. Tijuca. . T. Sinoë, God. Très-commun. Août, 8, 9. Botafogo. — Id.. 15. Paquetà. — Sept., 10. En- tre-Rios. —Id., 17. Copa Cabana. — Id., 18, Botafogo. — Nov., 27. id. T. Elvina, God. Ce charmant papillon est d’une finesse extrême ; il ne mesure que vingt à vingt-huit millimètres d'envergure; 1l est assez commun et se tient sous bois, à l’abri du Soleil. Cette espèce, après Brephos, sa voisine, est la plus petite des Piérides. Août, 23. Gavia. — Sept., 18. Botafogo. — Oct., 18. Ibid. — Nov., 27. Ibid. TRIBUS LYCÆNIDES. Genus THECrA, Fab. T.Marsyas, Lin. Toute l’Am. mér. Août, 7. Botafogo. — Sept., 24. Copa Cabana. T. Ortygnus, Cr. Sept., 27. Botafogo. T. Acmon G' Cr. Hemon © Cr. Mâle et femelle. Août, 28. Botafogo. — Sept., 25. Ibid. — Oct., 2. Ibid. T. Cymon, Pdv. Godart l’a prise pour la © d’Acmon. Sept., 15. Jard. Bot. de Rio. T. Phaleros, Lin. Août, 9. Botafogo. — Sept., 23, 26. Jard. Bot. de Rio. — Oct., 2. Botafogo. — Id., 6. Itaipü. 42. 43. 44. 45. 46. AT. 48. 49. 5] 52 DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. 45 T. Melibœus, Fab. Nov., 1. Petropolis. T. Palegon, Cr. Août, 24. Botafogo. — Sept., 25, 27. Ibid. — Id., 17. Copa -Cabana. — Nov., 4. Juiz de Fora. T. Dindymus, Cr. Sept., 25. Botafogo. T. Catharinæ, Bdv. Août, 28. Botafogo. — Id., 30. Rio-Janeiro. — Sept., 26. Jard. Bot. de Rio. — Nov., 27. Botafogo. T. Neon, Bdv. Août., 7. Botafogo. T. Gedeon, Bdv. Août, 9. Botafogo. T. Pseudaon, Bd. Août, 17. Botafogo. — Sept., 23. — Jard. Bot. de Rio. — Nov., 27. Botafogo. > T. Bœonides, Bdv. Sept., 17. Copa Cabana. — Id., 26. Jard. Bot. de Rio. — Oct., 6. Itaipü. . T. Herodotus, Fab. Sept., 25. Botafogo. — Nov., 4. Juiz de Fora. . T. Simœæthis, Drury. Août, 27. Gavia. . T. Echion, Lin. Sept., 17, 24. Copa Cabana. 16 NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION 53. T. Lenis, N. Sp. (PI. I, fig. 3.) Envergure 24 millim. Les premières ailes sont bleu-clair, chatoyant blanc violacé. Une large bande marginale brun foncé, estompée sur les bords (saupoudrée de bleu à sa naissance) part de la base, s’étend vers la côte, décrit une courbe passant par la cellule discoïdale, et se prolonge vers l’angle interne. — Le point discoïdal se dé- tache en noir sur le fond brun. — La frange est grise, blanche à l’angle interne. Les ailes inférieures sont blanches à reflets bleus, caudées par un appendice grêle assez long ; et l'angle anal se termine par une tache noire, velue. Les nervures sont finement dessi- nées en noir, un filet de même couleur accompagne le bord mar- ginal. Les espaces internervuraux sont garnis de cinq taches noires, plus grandes vers l’angle anal et s’effaçant graduelle- ment vers l’angle supérieur. Une bande noire caractéristique garnit toute la marge du bord externe en s’arrêtant à la - deuxième nervure. — La frange est blanche. Le dessous des premières et secondes ailes est grisr nacré. Le point discoïdal de chaque aïle est formé par deux petites taches oblongues brun clair, bordées de brun foncé et de blanc. Les ailes supérieures, en dessous, ont une bande marginale formée d’un fin trait noir, puis de taches grises très-claires for- mant feston entre chaque nervure. Du tiers de la côte anté- rieure, vers l’angle apical, s'échappe une petite bande trans- verse, brisée au milieu, formée de sept taches carrées brun-jaune, liserées de noir et de blanc, et s'arrêtant aux deux tiers de l’aile; les cinq premières taches sont petites et confluentes, et les deux dernières plus grandes se détachent et forment la brisure. Les ailes inférieures, en dessous, ont les mêmes couleurs et le même aspect que les supérieures. Une première ligne basilaire est formée de quatre taches, dont la première est le double plus grande. La courbe que ces taches décrivent, vient s'appuyer sur la tache discoïdale qui est très-effacée. Du milieu du bord externe s'échappe, comme aux ailes supérieures, le filet brisé formé de petites taches irrégulières ; maïs, au lieu de s’arrêter aux deux tiers, il continue parallèlement à la marge jusqu’à la côte abdominale, en marquant sur la gouttière anale un trait noir très-vif. La bande marginale est semblable à la supérieure. A l’angle anal se distingue une tache noire cerclée de.jaune d’ocre ; dans le troisième interstice se voit également un point noir cerclé de jaune; mais moins apparent que dans le précé- dent. — La frange est blanche. — Le thorax et l’abdomen, en dessus, prennent la couleur des aïles, et en dessous sont blancs. de b7. DES EÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. 1 = — Les antennes sont noires, annelées de blanc, le bout terminé par un point jaune-0creux. Oct., 6. Itaipü. T. Crolus, Cr. Août, 23. Gavia. . T. Vesulus, Cr. Nov., 27. Botafogo. . T. Delus, Bd. Août, 28. Botafogo. T. Deborrei, N. Sp (PI. I, fig. 4.) Enñvergure 20 millim, En dessus les ailes sont brun-foncé. Un soupçon de chatoie- ment ardoisé vers la base. — Aux ailes supérieures, le disque brun nébuleux se devine. — La frange est peu apparente. Les ailes inférieures ont une queue grêle peu saillante, et l’angle anal se termine par un petit appendice en forme de palette, de poils bruns, et, vers cette partie, la teinte brune de l’aile pâlit sensiblement, ce qui fait ressortir en foncé deux taches et un point. Un léger filet blanc s’appuie contre le bord marginal. — La frange . blanche, interrompue ‘de brun à. chaque nervure. Le dessous des premières ailes est brun cendré, jaunâtre vers la base. Une bande marginale, large d’un tiers de l’aile, com- mence à l’angle apical et descend en diminuant jusqu’à l’angle interne. Cette bande se compose d’abord, vers le bord marginal, d’une ligne formée de sept points bruns, sur fond blanc; les deuxième et troisième sont confluents, ainsi que les deux der- niers. L'autre extrémité de la bande se compose d’une ligne de. points brun-jaune entourés de deux lunules noires. L’intervalle entre ces deux lignes est rempli par deux rangées de points maculés bruns, cerclés de blanc et se confondant vers l’angle interne. Les secondes ailes en dessous ont un dessin très-compliqué. On y distingue d’abord, à l’angle anal, une tache apparente noire, accompagnée d’une lunule jaune. Ensuite, prenant nais- sance sur le bord externe, se développe une ligne basilaire transversale courbe, formée de six points brun-jaune, cerclés de noir, puis de blanc; le premier point touchant au bord 18 98. 60. 61. NOTICE SUR LES ÉPOQUES D’APPARITION externe, est le double plus grand que les suivants qui sont plus ou moins confluents et irréguliers de grandeur. Vers le milieu de l’aile, prenant naissance également au bord externe, com- mence une ligne courbe formée de points semblables aux précé- dents ; les deux premiers points sont moyens, puis les suivants sont confluents deux par deux et forment une ligne brisée. Le restant de l’aile est rempli par des points maculés de la même nature que ceux de la bande marginale des ailes supérieures. La frange est blanche, assez large, coupée de brun à chaque nervure. Le corselet et l’abdomen sont, en dessus, de la couleur des ailes, et blancs en dessous; chaque anneau de l’abdomen est liseré de blanc sur les côtés. Les antennes sont noires annelées de blanc; la massue est terminée par un point jaune d’ocre. J’ai dédié cette curieuse espèce à M. de Borre, un de nos émi- nents entomologistes. Nov., 27. Botafogo. T. Derus, Bd. Nov., 27. Botafogo. GENUS LyczæxA, Fab. . L. Cassius, Cr. Habite toute l'Amérique méridionale. Août, 7. Botafogo. — Sept., 15. Copa Cabana. — Oct., 6. Itaipü. L. Filenus, Poey. Août, 7,9, 28. Botafogo. — Sept., 17, 22. Copa Cabana. — Nov., 27. Botafogo. TRIBUS ERYCINIDES. Genus EuryGona, Bdv. E. Thucydides, Fabr. Août, 9. Botafogo. RSR DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. 19 62. E. Eubione, Hew. Août, 9. Botafogo. Gexus THEOPE, Westw. 63. T. Terambus, God. Sept., 25. Botafogo. Genus DIoPHTHALMA, Bdv. 64. D. Odice, God. Août, 25. Botafogo. Genus DEsmozoxa, Bdv. 65. D. Calyce, Feld. Août, 20. Icarahy. — Id., 28. Botafogo. — Sept., 25, 927, Ibid. — Id., 2, 23. Jard. Bot. de Rio. — Id., 24. Copa Cabana. 66. D. Cächrys, Fabr. Sept., 23. Jardin Bot. de Rio. GExUS NELOKE, Bdv. 67. N. Lucinda, Cr. Sept., 25. Botafogo. GENUS NYMPHIDIUM, Fabr. [ep] e») . N. Azora, God. Août, 20. Icarahy. 69. N. Esra, Bd. Adût, 17, 24, 98. Botafogo. 70. N. Plutargus, Fab. Nov., 4. Juiz de Fora. 71. 72. 74. . P. Perditus, Fabr. NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION Gexus TaxiTEs, Bdv. | T. Meris, Cr. Août, 24. Botafogo. T. Thersander, Cr. Se tient à plat sur les troncs d'arbres à la manière des Géo- mètres. La couleur et le dessin tourmenté de cette espèce, se confondant avec les rugosités de l’écorce, la dissimulent à la vue de ses ennemis. an Sept., 25, Botafogo. — Oct. 2. Ibid. GENuUS FRiTiLzA, Bdv. . F. Meleagris, Bdv. Cette espèce se tient à plat sous les feuilles. Cette obser- vation, ainsi que celle relative à l’espèce précédente, qui peut s'étendre à la plupart des Érycinides, offre une certaine ana- logie avec les habitudes des Géomètres. C’est un cas de mimique assez remarquable. Oct., 24. Therezopolis. GENUS MESENE, WESTW. M. Hebesa, Bdv. Sept., 10. Entre Rios. . M. Sagaris, Cr. Se tient dans les fourrés, au plus profond des bois. Août, 21. Botafogo. — Sept., 18. Ibid. . M. Melanis, Hübn. Nov., 4. Juiz de Fora. GENxuS PAxARA, Westw. Se tient très-haut sur le tronc des arbres. —- Descend rare- ment. — Difficile à prendre plutôt que rare. : Sept., 18. Botafogo. DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. 21 Genus Limwas, Bdv. 78. L. Unxia, Hew. Se tient sur les arbres comme l'espèce du genre précédent. Sept. 13, 26, Jard Bot. de Rio. GExus AnpArA, Bdv. 79. À. Helius, Cr. Même observation que ci-dessus. Nov., 27. Botafogo. Genus Nerras, Bdv. 80. N. Susanna, Fabr. Août, 9, 17. Botafogo. — Sept., 17. Copa Cabana. TRIBUS PERIDROMIDES. GENUS AGERONIA, Hübn. Les-Ageronia présentent un phénomène tout particulier, c’est un son qu'ils produisent pendant leur vol, et que l’on a comparé au bruit de crépitation de sarments en combustion. Jusqu'à présent on avait quelques doutes si le bruit observé n’était particulier qu'aux mâles. M. Van Volxem a eu fréquem- ment occasion d'observer les Ageronia se livrant à leurs joyeux ébats, et il affirme que le bruit en question est commun aux deux sexes. 81. À. Feronia, Lin. Août, 4. Rio-Janeiro. — Id., 7. Botafogo. — Sept., 15. Copa Cabana. — Oct., 6. Itaipu. 82. À. Amphinome, Lin. Août, 17. Botafogo. — Sept., 13. Jard. Bot, de Rio. — Id., 25. Botafogo. — Oct., 2. Ibid. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XVIT. 3 19 to 83 85 86 88 89 NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION GENUS PERIDROMIA, Bdy. ; | . P. Arethusa, Cr. Sept., 13, Jard. Bot. de Rio. TRIBUS DANAIDES. GExus DaAxaAïs, Latr. . D. Gilippus, Cr. Assez commun. Août, 21, 23. Gavia. — Id., 28. Botafogo. . D. Archippus, Fabr. — Var. Brasiliensis, Bd. Commun. Août, 15. Paqueta.— Sept., 25. Botafogo.— Nov., 27. Ibid. — Déc., 8. Ste-Catherine. Gexvs Hymexitis, Bdv. . H. Astrea, Cr. Sept., 48. Botafogo. Gexus THyriprA, Hübn. . T. Eupompe, Hübn. Oct., 20. Therezopolis. — Nov., 21. S" Jose de Picu. GENUS ERNICORNIS. . E. Euritea, Cr. L Août, 17. Botafogo. . E. Thyris, Bdv. Août, 17. Botafogo, — Sept., 17. Copa Cabana. — Oct: 23. Jard. Bot, de Rio. 90. 338 93. 94. 95. DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. 23 TRIBUS HELICONIDES. Les Héliconiens s’observent sur les lisières des bois, se posant sur les fleurs. GENUS ITHoMIA, Hübn. Les Ithomia ont le vol très-lent, et se tiennent dans les en- droits ombreux. I. Cotytto, Guér. Bdv. Sept., 25. Botafogo. I. Drymo, Hübn. Août, 14, 17, 21. Botafogo. — [d., 23. Gavia. — Sept, 22. Copa Cabana. — Oct., 6. Itaipü. Genus MrcxaniTis, Fabr. . M. Eucrate. Hübn. Très-commun. Août, 17, 21. Botafogo. — Sept., 13. Jard. Bot. de Rio. — Id., 18. Botafogo. — Oct, 6. Itaipü. — Nov., 27. Botafogo. M. Lysimnia, Fabr. Août, 7, 9. Botafogo. — Id. 27. Gavia. — Sept., 6. S* Theresa. — Oct., 6. Itaipü. — Nov., 9. Barbacena. — Id., 12. S" Joao d’El Rey. — Id., 27. Botafogo. Genus HELzIcoxrA, Latr. H. Clytia. Cr. Août, 8. Botafogo. — Oct., 2. Ibid, H. Phyllis, Fabr. Août, 28. Botafogo. — Sept., 18. Ibid. — Id., 22. Copa Ca- bana. 94 NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION Gexus SEME:IA, Bdv. | 96. S. Vibilia, God. + Août, 8. Botafogo. — Sept., 9. Porto Novo do Cuntra. — Id, 15, Copa Cabana, TRIBUS ACRÆIDES, GExus ACRÆA, Fabr. Les Acrœa observés, assez rares dans la province de Rio, sont au contraire très-communs dans la province des Mines. 97. À. Thalia, lin. Sept., 17. Copa Cabana. — Nov., 4. Juiz de Fora. — Id., 27. Botafogo. 98. À. Juna, Bd. Août, 5. Valença. — Id., 10. Entre-Rios. 99. À. Morio, Bd. Nov., 19. Baependy (Cachambu). 100. A. Pellenea, Hübn. Nov., 8. Barbacena. TRIBUS NYMPHALIDES. Genus EREs1A, Bdy. 101. E. Lansdorfi, God. Assez rare. Août, 24, 28. Botafogo. — Sept., 15. Copa Cabana. Gexus MertrÆA, Fabr. 102. M. Janthe,. Fabr. Sept., 10. Entre-Rios. — Oct., 6. Itaipü. 7 < réf As DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. : 25 103. M. Flavula, Bdv. Août, 9, 14. Botafogo. — Sept., 4. Valença, — Id., 10. Entre- Rios. — Oct., 6. Itaipü. GENUS AGRAULIS, Bdv. 104, À. Vanillæ, Lin. Août, 7. Botafogo. — [d., 23. Gavia.— Sept., 10. Entre-Rios. — Nov., 27. Botafogo. 105. A. Julia. Fabr. Août, 6. Tijuca. — Id., 7, 13. Botafogo. — Id., 15. Paqueta. 106. A. Dido, Lin. Août, 28. Botafogo. — Sept., 25. Ibid. GENUS CELÆNA, Bd. 107. G. Antigone, Feld. Bdv. Août, 21, 23. Gavia. — Sept., 13, 21. Jard. Bot. de Rio — Nov., 27. Botafogo. 108. €. Jatrophæ, Lin. Août, 7. Botafogo. — Id., 27. Jacarepagua. —Oct , 6. Itaipü — Nov., 27. Botafogo. GExUuSs EurEMA, Doubl. à 109. E. Zabulina, God. Août, 14. Botafogo. — Nov., 4. Juiz de Fora. Genus VAXESsA, Fabr. 110. V. Huntera, Fabr. Sept., 24. Copa Cabana. — Oct., 24. Therezopolis. 111. V. Myrinna, Doubl. Syngenesiæ. Bdv. Nov , 1. Petropolis. 26 NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION Ru 112. V. Larinia, Fabr. | Sept., 24. Copa Cabana. Gexus Cyeperts, Doubl. 113. C. Næris, Herr. Sch. Mâles et femelles. Août, 25, 27. Gavia. — Id., 28. Botafogo. 114. C. Margarita, God. A été capturé à bord du bateau à vapeur, allant de Rio à Mon- tevideo, à la hauteur de $" Pedro (Rio Grande do Sul). Déc., 10. Gæexus Eprcazra, Westw. 115. E. Oïsis, Fabr. Miles et femelles. — Fabricius a décrit la © sous le nom de Blandina. Août, 17. Botafogo. — Sept., 25. Ibid. — Oct., 2. Ibid. 116. E. Numilia, Cr. Mâle. Nov., 27. Botafogo, GENUS CATAGRAMMA, Bdv. 117, CG. Sorana, God. Août, 6. Tijuca. — Id., 24. Botafogo. — Sept., 13. Copa Ca- bana. — Id., id. Jard. Bot. de Rio. Genus EusaGis, Bdv. 118. E. Agacles, Dalm. La plus petite des Nymphalides. Août, 28. Botafogo, — Sept., 13. Copa Cabana, — Oct., 6. Itaipu 19 —! DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. 119. E. Postverta, Cr. Mâles et femelles. — Cramer a décrit la Q sous le nom de Mylitta. Août, 8,9. Botafogo. — Sept., 24. Copa Cabana. — Oct., 6. Itaipü Genus GyNzæcrA, Doubl. 120. G. Dirce, Lin. Sept., 13. Jard. Bot. de Rio. GENUS AMPHIRENE, Bdv. 121. À. Trayja, Hübn. A été pris sur le bateau à vapeur dans les mêmes conditions que le n° 114. — Déec., 10. GENUS HECALENE. 122. H. Clytemnestra, Cr. Août, 27. Gavia. — Sept., 21, 23. Jard. Bot. de Rio. — Id., 25. Botafogo. — Nov., 27. Ibid. Genus TIMETES, Bdv. 123. T. Themistocles, Fabr. Août, 28, Botafogo. — Sept., 25. Ibid. GExus HETEROCHROA, Bdy. 124. H. Plesaure, Hübn. Août, 21. Botafogo. 125. H. Cytherea, Lin. Août, 7, 8, 9. Botafogo. GENUS PapxrA, Fabr. ; 126. P. Phidile, Hübn. Oct., 2. Botafogo. 28 NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION L TRIBUS BRASSOLIDES. Gexus Brassozis, Fabr. 127. B. Astyra, God. Sept., 17. Copa Cobana. — IG , 21. Jard. Bot. de Rio. — Id., 24. Copa Cabana. TRIBUS PAVONIDES. Gexus CaLziGo, Hübn. 128. C. Cassiæ. Lin. Août, 4. Botafogo. — Sept., 19. Copa Cabana. — Id., 95. Botafogo. — Oct., 5. Icarahy. GExuSs PAvoxrA, Latr. 129. P. Eurylochus, Cr. Deux superbes femelles, mesurant 460 millim. d'envergure. Ce géant des lépidoptères diurnes fréquente les bois, particu- lièrement les endroits ombreux, comme les Morpho ; mais il est beaucoup plus méfiant que ces derniers, et par conséquent plus difiicile à capturer. Sept., 16. Jard. Bot. de Rio. — Id., 147. Copa Cabana. TRIBUS MORPHIDES. Gexus Morrro, Fabr. 130. M. Leonte, Hübn. Ce Morpho est assez commun et se tient sous bois. Il a le vol lent et plane dans l’espace. Pour le capturer il faut être très- circonspect ; lorsqu'il descend pour se reposer sur les feuilles ou les troncs d'arbres, le moindre geste l’effarouche, aussi le Chasseur ne doit faire aucun mouvement et attendre patiemment le moment propice pour donner le coup de filet, car s’il est manqué, le papillon s'élève à une grande hauteur et est bientôt Li NS MT EC ReRE ET ÿ DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. | 29 F C@r ‘ perdu de vue. M. Van Volxem a fait aussi la remarque que, se ; | tenant immobile au milieu de plusieurs de ces grands insectes, ) ils venaient l’entourer comme pour l’examiner, et même ils poussaient la curiosité jusqu’à se poser sur ses vêtements; un entre autres s’obstinait à venir se poser sur le bord du filet, tant qu'il fut pris. Sur les fruits du Passiflore tombés sur le sol, et presque en à, décomposition, M. Van Volxem a vu fréquemment cinq ou six de ces Morpho, posés sur un de ces fruits, s’en repaître avec une avidité telle, qu'ils semblaient se griser complètement, et à ce moment on pouvait facilement les prendre avec la main. Sept. 15, 17, 24. Copa Cabana. — Id. 18, 25, 27. Botafogo. TRIBUS BIBLIDES. GENUS BIBLis, Fabr. 131. B. Aganisa, Bdv. Sept. 13. Jard. Bot. de Rio. — Id. 15. Copa Cabana.— Id. 25. Botafogo. TRIBUS SATYRIDES, GENUS ANTIRRHÆA, Hübn. 132. A. Archæa, Hübn. Août, 17. Botafogo. Genus HÆTERA, Fabr. 133. H. Nereis, Drury. Nov. 27. Botafogo. Gexus NEoONYMPHA, Bdy. 134. N. Clueria, Fabr. Août, 17. Botafogo. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XVII. 4 30 135. 136. 137. 138. 139. 140. 141. 142. NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION N. Myncea, Cr. Sept. 18. Botafogo. — Id. 21. Jard. Bot. de Rio. N. Phares, God. Var. Sept. 18. Botafogo. N. Argenteus, Swains. Sept. 18. Botafogo. N. Byses, God. Sept. 18. Botafogo. N. Gemmula. Bdv. Sept. 18, 25. Botafogo. N. Subina, Bdv. Sept. 6. Valença. — Id. 10. Entre Rios. — Id. 13, 18, 21. Jard. Bot. de Rio. — Nov. 27. Botafogo. N. Sosybius, Fabr. Août 6. Tijuca. — Id. 9. Botafogo. — Sept. 13. Jard. Bot. de Rio. — Id. 15. Copa Cabana. — Nov. 4. Juiz de Fora. — Id. 27. Botafogo. N. Melobosis. N. Sp. PI. I, fig.5. Envergure 41 millim.* A le portet la couleur brun-uniforme de NW. ske Fabr., mais plus grand de taille. — L’angle apical est plus arrondi. — Une ligne médiane, transverse, brun foncé, à peine indiquée, coupe les ailes supérieures sans atteindre néanmoins le bord postérieur. — Un dessin marginal composé de lignes en zigzag arrondi, part du sommet apical jusqu’à l’angle anal, ce dessin se décrit de deux en deux nervures, la base s’appuyant vers la frange et le sommet sur la nervure intermédiaire. —- La frange a la même teinte que les ailes et est séparée du bord par deux minces filets, le premier un peu plus clair, le second plus foncé que le fond. Le dessous des ailes est d’un brun plus clair et plus jaunâtre M ET a ne Hu a Lau de pé DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. 31 que le dessus. — Les quatre taches discoïdales sont brunes, assez marquées. — Les ailes sont coupées par une ligne brune, sinueuse, médiane, transversale, puis par une seconde basilaire parallèle, aussi sinuée très-irrégulièrement. — Aux ailes infé- rieures, contre la ligne médiane, la teinte est brusquement plus claire, et vers la marge elle devient légèrement violacée. — Le dessin en ligne zigzaguée indiqué pour le dessus des ailes, est le même, mais nettement dessiné, et composé de deux traits, un brun très-fin, et un jaunâtre. — Le même effet se produit pour la marge. Les ailes en dessous ont, contre le dessin précité, un rang d’ocelles. Aux premières aïles on en compte quatre, aux secondes, six. — Les ocelles sont ainsi composées : La pupille est blanc-brillant, la prunelle est noire et l'iris brun-jaune est entouré d’un cercle brun. — Aux ailes supérieures, à l’angle apical, les deux premières ocelles ne sont qu’apparentes, les deux autres presque nulles. Aux ailes inférieures, les deux à l’angle supérieur sont très-vives, puis les deux vers l’angle anal un peu moins. Les ocelles intermédiaires sont presque effacées. La tête, le thorax et l’abdomen sont de la teinte des ailes. — Les fines antennes sont brunes en dessus, rougeâtres en des-- sous ; l'extrémité noirâtre. Nov. 6. Chapeo d'Uvas. 143. N. Abretia, N. Sp. PI I, fig. 6. Envergure 39 millim. A le port de l’espèce précédente ; le brun estplus clair et plus jaunâtre. — Une ligne partant de la côte près de l’angle apical et aboutissant vers l’angle anal, coupe les ailes transversale- ment. La partie du fond des ailes vers l'extérieur est plus claire que celle vers la base. — Une bande marginale est formée de traits en lunules coupant régulièrement les nervures. Le som- met des lunules est tourné vers la base. — La frange est de la même teinte que lesaiïles, et est séparée du bord par deux traits, le premier brun foncé, le second brun jaunâtre. Le dessous des ailes est le même que le dessus, seulement la teinte en étant beaucoup plus claire contre la ligne transverse, cette dernière se trouve conséquemment plus marquée. La par- tie foncée est coupée, de plus, par une ligne basilaire sinueuse d’un brun foncé. Le dessin marginal est également le même qu'’au-dessus, mais plus accentué, la partie concave des lu- nules étant d’une teinte plus foncée. Sur chaque nervure, parallèlement aux lunules, un point 32 NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION noir infiniment petit remplace les ocelles, et à la loupe on dis- tingue, sur le premier point noir, vers l’angle supérieur des secondes ailes, une pupille blanche. Le corps et les antennes sont uniformément de la teinte des ailes. Sept. 6. Valença. 144. N. Ocirrhoë, Fabr. Août, 9. Lagoa Pertininga. —Id. 21. Gavia.— Sept. 21. Jard. Bot. de Rio. — Nov. 27. Botafogo. Gexus Dyxprrus. Bdv. 145. D. Nerces, Bdv. | Oct. 24. Therezopolis. TRIBUS HESPERIDES. Cette tribu, une des plus nombreuses et des plus répandues dans les principales contrées du globe, n’est pas aussi connue que les autres parties des Diurnes. Les amateurs ne faisant pas grand cas de ces petits papillons généralement de couleurs obscures, il s'ensuit qu'ils ne sont pas demandés et que les arrivages en sont assez restreints. Ceci est très-regrettable, car ces insectes sont aussi inté- ressants à étudier que n'importe quelle famille. Il existe certaine- ment plusieurs bons et excellents travaux sur la matière; mais il manque un ouvrage spécial qui les centralise et les coordonne. Dans cet état de choses, 1l s’ensuit que bon nombre d’espèces, bien que communes dans les collections, n’ont pas encore été étudiées. M. Van Volxem a rapporté 34 espèces d’Hespérides, dont 20 m'étaient inconnues ; M. Plütz, à qui j'ai soumis les insectes, a bien voulu les déterminer, et indiquer quatre espèces, sinon nouvelles, au moins innommées. J’ai donc cru que les décrire et les figurer serait apporter quel- ques renseignements qui auraient toujours leur utilité. Genus Gonrurus, Hübn. 146. G. Eurycles, Latr. Août, 8. Botafogo. — Sept., 17. Copa Cabana. — Id., 25. Bo- tafogo. 147. 148. 149. 150. 151. 4 ë : ; DES LÉPIDOPTÉRES DIURNES DU BRESIL. 33 1 G. Undulatus, Hew. Var. Août, 9. Botafogo. G. Protillus, Herr.-Sch. Sept., 27. Botafogo. Genus GoxiLoBA, Westw. G. Parvipuncta, Herr.-Sch. Sept., 18. Botafogo. G. Coscinia, Herr.-Sch. Sept., 10. Entre-Rios. — Oct., 18. Botafogo. G. Plætzii, N. Sp. PI. I, fig. 7. Envergure-34 millim. A le port et la taille de G. Coscinia, Herr.-Sch.; 1e côte mar- ginal des ailes supérieures plus arrondi. — Les aïles sont d’un brun noir. Les supérieures sont légèrement jaunies vers l’angle apical, et les aïles inférieures le sont également dans la partie discoïdale. Aux premières ailes, parallèlement à la côte et contre la cel- lule discoïdale, sont deux taches carrées blanc-vitreux, nettes, très-apparentes ; la plus grande est située vers la cellule. Au sommet, près de la côte, une petite bande blanche transverse, coupée par les nervules sous-costales, forme trois petites taches blanches oblongues, la plus petite vers la côte; cette partie vers la base est lavée de brun-jaune ocreux. — Les secondes ailes ne présentent aucun dessin. -— La frange parti- cipe de la couleur des aïles. Le dessous des premières ailes est noir. Les taches vitreuses blanches sont les mêmes et aussi apparentes que celles du dessus. Une teinte rouge-ocreux part de la base de la côte, s’élargit, s’épate à l’angle apical, en longeant le bord margi- nal, et s'arrête à la seconde tache discoïdale. — Les secondes ailes en dessous, sont brun rouge-ocreux, coupées par une large bande transverse brun-jaune. Les espaces internervuraux contre le bord abdominal sont entièrement d’un brun-noir, rougeâtre à l'extérieur. — La frange est jaunâtre dans toute son étendue. — La tête et le corps sont de la teinte des ailes; le dessous de l’abdomen est brun-jaune. — Les antennes, en dessus, sont ‘ 34 154. 157. NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION noires ; un peu de jaune à la base de la massue. Le dessous est noir, annelé de jaune, ainsi que toute la massue. Le crochet reste noir. Je dédie cette belle espèce au savant M. Plôtz. Oct., 24. Therezopolis. . G. Salius, Cr. Sept., 24, Copa Cabana. GENUS PHAREAS, Westw. . P. Crinisus, Cr. Var. Oct., 24. Therezopolis. GENUS PYRRHOPYGE, Hübn. P. Zeleucus, Fabr. Nov., 27. Botafogo. . P. Versicolor, Latr. Nov., 6. Chapéo d'Uvas. Gexus Carysrus, Hübn. . C. Orope, Plütz. Herrich-Schäffer a donné à cette espèce le nom de Gon. Corope, et à une autre celui de Cobalus Corope. M. Plütz trouve que deux noms semblables dans la même famille sont une cause de confusion et, pour l’éviter,1l propose pour l’espèce en question le nom de Orope. Sept., 18. Botafogo. C. Theogenis, N. Sp. PI. I, fig. 8. C. Theogenis, Plütz., in litt. Envergure 30 millim. Cette espèce a le même facies que C. Orope, Plütz. (Gon. Co- rope, H.-Sch.) dont elle est très-voisine, Les ailes supérieures sont brun-foncé. — Au-delà du milieu de l’aile est un petit point blanc ; en dessous une petite ligne courbe brun-clair, à peine indiquée, et au sommet, près de la côte, est une petite ligne blanche transverse, coupée par les nervules sous-costales, nues F DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. 39 et formant trois petits points peu apparents, Le plus petit contre la côte, Les ailes inférieures ont la même teinte que les supérieures, le centre légèrement éclairci. — La frange est de la couleur des ailes. En dessous les premières ailes sont, au centre, d’un brun-foncé, plus clair vers la côte et le bord marginal. Les petits points blanchâtres du dessus sont également visibles, mais plus obscurs; et, au-dessous du point central, on dis- tingue la petite lunule brun-clair du dessus, mais plus mar- quée. Les secondes ailes en dessous sont de la même teinte de brun, mais un peu plus clair. — Parallèlement au bord margi- nal, on soupçonne deux rangs de petites taches maculées brun- clair, mais à peine visibles. — La frange est brun-jaune, appuyée sur un petit trait brun-foncé. — La tête et le corps participent de la teinte des ailes, mais l’abdomen est blanchâtre en-dessous. — Les antennes sont brunes en dessus et un peu plus claires en dessous. Sept. 18. Botafogo. 158. G. Lucia, N. sp. PI. I, fig. 9. C. Lucia, Plôtz,inlitt. Envergure, 30 millim. Le dessus des aïles est presque semblable à C. Theogenis ; seu- lement le fond brun est plus foncé et les petites taches blanches de cette dernière espèce sont, dans Lucia, d’un brun-clair, et à peine apparentes. — La frange est brun-jaune, coupée alter- nativement de taches brunes. Les premières aïles en-dessous sont brunes, de la teinte du dessus. Partant de la base, la côte est brun gris clair ; cette teinte s'arrête à la naissance des nervules sous-costales. Au sommet, à l’angle apical, se trouve un ensemble de taches, émargeant sur le fond et descendant jusqu’au milieu du bord marginal, à savoir : Entre les nervules sous-costales, le fond est brun-gris clair, puis des taches brun-foncé rougeâtre ; ensuite des taches brun- foncé très-apparentes, pour finir à l’angle apical par la teinte brun-gris. Continuant cet ensemble, en descendant contre la marge et entre les nervules discoïdales, est un groupe de taches brun-foncé maculées, se terminant enfin par une tache gris- clair très-visible. Contre la cellule discoïdale, on distingue à peine trois lunules d’un brun nébuleux. Le dessous des secondes ailes est un ensemble de taches ma- culées exactement de la même teinte qu’à l’angle apical. Ces 36 159 160 161 162 163 164 ls NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION taches forment d’abord une bande marginale brun-foncé s’arré- tant contre la première nervule médiane, (c’est-à-dire que la gouttière abdominale est brun-gris sans dessins). — Au centre, contre le bord antérieur, est un peu de repos formant une tache gris-clair. — A la base, un ensemble de taches brunes forme deux rangs de cercles irréguliers. — La frange est brun-jaune, coupée de taches brunes, reposant sur une ligne formée de trois traits, deux noires et une jaune au milieu. La tête, les antennes, le corps et l’abdomen participent, sur les deux faces, de la couleur des ailes. M. Plütz a remarqué que cette espèce figure, innommée, dans la collection du musée de Berlin. Oct., 24. Therezopolis. . C. Neroïdes, H.-$. Août, 28. Botafogo. . C. Menestriesi, Latr. M. Plôtz fait observer que le nom doit être écrit ainsi sui- vant Latreille, et non pas Menetriesi comme l’a fait Herrich- Schæffer. ‘Août, 17. Botafogo. . C. Lafrenayii, Latr. Août, 28. Botafogo. — Sept., 27. Ibid.- Oct., 18. Ibid. Genus PamPHiLA, Fabr. . P. Corades, Feld. Sept., 18. Botafogo. ‘ . P. Athenion, Hübn. Août, 28. Botafogo. — Sept., 10. Entre Rios. . P. Cornelius, Latr. Août, 9, 14. Botafogo. — Sept., 25. Ibid. — Oct., 2, 18. Ibid. . P. Pudorina, H.sS. Sept., 18. Botafogo. — Id., 21. Jard. Bot. de Rio. 171. P. Cerialis, Cr. DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL, 37 Genus HesPErrA, Fabr. 166. H. Orcus, Cr. Août, 21. Gavia. — Sept., 24. Copa Cabana. Genus PyrGeus, Hübn. 167. P. Arsailte, Lin. Mâles et femelles. Août, 9. Botafogo. — Sept., 9. Porto-Novo-do-Cunha. — Id., 10. Entre Rios. Genus PyTHonipEs, Hübn. 168. P, Hemes, Cr. Août, 17. Botafogo. — Sept., 25. Ibid, — Nov., 27. Ibid. 169. P. Tryxus, Cr. Sept., 18. Jard. Bot. de Rio. — Oct., 2. Botafogo. 170. P. Lagia, Hew. ’ Août, 9. Botafogo. Nov., 27. Botafogo. GENUS Acxryopes, Hübn. si 172. A. Busirus, Cr. Sept., 24. Copa Cabana. 173. A. Melander, Cr. Août, 28. Botafogo. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XVII, 5 38 NOTICE SUR LES ÉPOQUES D'APPARITION 174. À. Begga, H.-Sch. Sept., 25. Botafogo. — Oct., 2. Ibid. — Nov., 27. Ibid. 175. À. Corbinianus, Poey. M. Plütz remarque que,suivant Herrich-Schäffer, cette espèce est semblable à Ærope, Prittwitz. Sept., 13, 21. Jard. Bot. de Rio. 176. À. Fredericus, Hübn. Sept., 13. Jard. Bot. de Rio. GENUS ANTIGONUS, Hübn. 177. A. Janthinus, Plütz, in litt. N. Sp. PI. I, fig. 10. Envergure, 41 millim. Les ailes au-dessus sont d’une couleur uniforme brun-noir puissant, à reflets chatoyants, légèrement bleuâtres. Dans les ailes supérieures, les nervures seules se détachent du fond en plus clair.— La côte est légèrement repliée à mi-longueur, et le restant se trouve tronqué quant à l’angle apical. Le dessous des ailes supérieures présente les mêmes caractè- res que le dessus, seulement le bord interne est lavé de gris. Parallèlement à la marge, partant du milieu du bord interne, s’élançant vers l’angle apical, on distingue une bande formée de taches foncées à peine indiquées. Les ailes inférieures, en-dessous, sont également de même teinte. Vers la gouttière abdominale, la couleur est plus claire comme au bord interne des ailes supérieures. Parallèlement au bord marginal, sont deux bandes ondulées, formées de taches plus foncées que le fond, mais peu sensibles. — La frange est de la couleur des aïles. La tête, les antennes, le corps et l’abdo- men sont également de la même teinte. M. Plôtz fait remarquer que cette espèce a été souvent con-. fondue avec Obscurus de Hübner et cependant, bien qu’elle ait été reconnue comme espèce véritable par Herrich Schæffer, elle est encore restée innommée. Août, 28. Botafogo. D Ma AU . AO k Jr DES LÉPIDOPTÈRES DIURNES DU BRÉSIL. Genus HELIASs, Fabr. 178. H. Phalænoïdes, Hübn. Août, 28. Botafogo. GENUS PTERYGOSPIDÆA. 179. CG. Cærulans, H.-Sch. Sept., 18. Botafogo. Genus CecroPrTeRUs, H.-Sch. 180. C. Zarex, Hübn. Août, 6. Tijuca. — Sept., 21, 26. Jard. Bot. de Rio. TABLE DES ESPÈCES ET NOMS NOUVEAUX DÉCRITS DANS CETTE NOTICE. Pieris Van Volxemii, PI, I, fig. 1. Page 11. Terias Sinoïdes, 9 LAON A CARE Ar IE 25 Colias Var. Heliceoïdes, ER EE Thecla Lenis, PE feat MAG. » Deborrei, BTP RNA HONTE Neonympha Melobosis, PI. I, fig. 5, » 30. » Abretia, PI: fs. 6 », 31. Goniloba Plôtzii, PRÉ Eee Tu Di 08. Carystus Orope, », 34. » Theogenis, PL ex 82 0p 34 » Lucia, 1 A D 1 A ROC A Antigonus Janthinus. PRO fee AE Vm138. ESS AI D UN TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE MECINUS GERM. par H. TOURNIER, de Genève. SÉANCE DU 6 SEPTEMBRE 1873. GENRE MECINUS Germ. I. Corps noir, quelquefois avec l'extrémité des élytres bru- nâtre (1). A. Rostre courbé. 1. Prothorax plus large que long, élytres plus larges que le prothorax, médiocrement allongées. a Pubescence des élytres courte, couchée, grise. M. pyraster Herbst. Käf. VI, p. 252, t. 78. f. 6. b Pubescence des élytres plus nié Vu un peu dres : sée, jaunâtre. M. Schneideri Kirsch. Berl. Zeit. 1870, p. 392. 2. Prothorax pas plus large que long, élytres allongées, étroites, pas plus larges que le prothorax. © M. longiusculus Bohem. Schônh. Gen, Curc. VIII. 2. p. 188. G teretiusculus Bohem. I. c. p. 189. (filiformis Aubé. Ann. Fr. 1850, p. 344.) B. Rostre court, droit. M. collaris Germ. Mag. Ent. IV, p. 318. (1) Cette dernière couleur s’étend plus ou moins chez les individus immatures qui sont quelquefois entièrement testacés. TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE MECINUS GERM. 41 II. Corps entièrement ou au moins les élytres d’un bleu foncé. A. Prothorax noir, ou noir avec un reflet faiblement bronzé. l. Prothorax noir, mat, subrugueusement ponctué; tête grossièrement ponctuée. M. janthinus Germ. Mag. Ent. IV, p. 319. 2. Prothorax noir, avec un faible reflet bronzé, brillant, à ponctuation assez fine, peu serrée; tête lisse. M. lœviceps Tourn. nov. spec. B. Prothorax bleu foncé, brillant, assez fortement, mais peu densément ponctué, ponctuation bien séparée; tête marquée de points gros peu serrés. M. Heydeni Wencker. Cat. Col. Alsace, 1866, p. 130. III. Corps, ou au moins une partie des élytres et des pattes, d’un testacé plus ou moins rougeâtre. À. Corps totalément testacé, page supérieure recouverte d’une pubescence sertée, fine, soyeuse, couchée. rostre aussi long, © plus long que le prothorax ; mince, faiblement courbé. M. Reichei Tourn. nov. spec. B. Corps en partie seulement d’un testacé rougeâtre, protho- rax toujours noir. 1 Page supérieure à pubescence assez serrée, en partie au moins couchée; taille au-dessus de deux milli- mètres, a Rostre très-court, très-droit; élytres rougeûtres, avec une ligne suturale et une ligne longitudinale sur le milieu de chacune, noires. M. comosus Bohem. Schônh. Gen. Curc. VIII. 2. pa 190;: b Rostre plus ou moins courbé, ou subcoudé à la hau- teur de l’insertion des antennes. + Pubescence de la page supérieure assez fine, assez courte, un peu couchée. — Rostre G' deux fois et demie, © trois fois et un quart aussi long que l’un des yeux pris dans sa plus grande longueur. Élytres testacées; sur chacune d’elles, une bande longitudinale noire ou brunâtre qui couvre les deuxième, troi- sième et quatrième interstries et envahit un peu la région scutellaire. M. nasutus Tourn. nov. spec. 42 ESSAI D'UN TABLEAU SYNOPTIQUE — Rostre G une fois et trois quarts, © deux fois et trois quarts aussi long que l’un des yeux pris dans sa plus grande longueur. Élytres noires ou brunâtres, avec une large bande longitudinale latérale, testacée. M. circulatus Marsh. Ent. Brit., p. 274. + + Pubescence de la page supérieure assez longue, un peu grossière, moins couchée. — Rostre au moins deux fois, © plus de deux fois aussi long que la tête. Prothorax plus étroit à la base que les élytres à leur racine. L) Élytres noirâtres, avec les interstries alternes rougeàtres. M. alternans Kirsch. Berl. Zeit. 1870, p. 173 (cahier supplémentaire.) an Élytres noirâtres avec un fin bord latéral rou- geûtre. M. barbarus Gylh. Schh. Gen. Cure. IV, p. 778. — Rostre Gf à peine plus long que la tête (Q in- connue) fortement courbé, subcoudé à la hau- teur de l’insertion des antennes. Forme géné- rale courte, large ; prothorax large, aussi large à la base que les élytres à leur racine, parallèle sur ses bords latéraux. Élytres noires avec un fin bord latéral testacé. M. humeralis Tourn. nov. spec. 2. Page supérieure à pubescence très-parcimonieuse, longue, très-rigide, droite ; taille au plus de un mil- limètre et demi. Antennes, moins la massue, et pattes d’un rouge jaunâtre ; élytres d’un testacé rougeûtre avec la région scutellaire noirâtre. M. Fairmairei Tourn. nov. spec. Les M. dorsalis Aubé. Ann. Fr. 1850, p. 343, et M. setosus Kiesenw. Berl. Zeit. 1864, p. 274, nous sont restés inconnus. Mecinus læviceps Tourn. Soc. Ent. de Belgique. Comptes- rendus, n° 90. Sarepta. Long. 2 3/4 mill. Allongé, étroit. Noir avec un léger reflet bronzé, élytres d’un bleu foncé ; tout le corps est très-parcimonieu- sement recouvert d’une pubescence fine, couchée, grise. Téte arron- die, lisse, marquée entre les yeux d’une petite fossette un peu allon- gée; rostre trois fois et un quart aussi long que l’un des yeux pris DES ESPÈCES DU GENRE MECINUS GERM. 43 dans son plus grand développement, peu épais, régulièrement courbé, sans ponctuation apparente: antennes assez fortes, massue allongée, grosse, bien séparée du funicule. Prothorax un peu plus long que large, subconique, faiblement et régulièrement arqué sur ses bords latéraux, bord postérieur très-étroitement bordé, bord antérieur muni d’un bourrelet bien conformé; surface un peu convexe, brillante, à ponctuation assez fine, peu serrée, nettement séparée. Scutellum petit, peu densément recouvert d’une pubescence blan- châtre. Élytres étroites, allongées, un peu plus larges à leur racine que le prothorax à sa base; angles huméraux saillants ; bords laté- raux parallèles sur les trois cinquièmes de leur longueur; de ce point rétrécies et arrondies jusqu’à l’extrémité ; surface un peu con- vexe, striée ; stries fortes, larges, presque aussi larges que les inter- stries, marquées dans leur fond de gros points presque carrés; interstries étroits, plans, marqués sur leur milieu d’une ligne longi- tudinale de points fins, peu serrés. Pattes peu fortes ; cuisses anté- rieures très-faiblement angulées à leur bord inférieur. Cette espèce est intermédiaire comme taille entre les M. janthi- nus Germ. et M. Heydeni Wencker; elle diffère des deux, outre la taille, le coloris, etc., par la tête lisse. Mecinus Reicheïi Tourn. Soc. Ent. de Belgique. Comptes- rendus, n° 90. Algérie. Long. 2 3/4 à 3 mill. Allongé, peu convexe. Entiérement d’un testacé rougeâtre ; densément recouvert sur le front, la base du rostre et toute la page supérieure, d’une pubescence fine, couchée, un peu soyeuse et d’un jaune doré, à l’exception de trois lignes lon- gitudinales sur le prothorax et les élytres, où elle est blanche ; ces lignes sont ainsi disposées; une médiane et deux latérales, la médiane part du milieu du bord antérieur du prothorax, se dirige sur le scutellum qu’elle couvre, et se prolonge sur la suture des élytres jusqu’à l'extrémité, les deux latérales sont parallèles à la médiane; dessous du corps et pattes peu densément recouverts d’une pubes- cence blanchâtre. Zéte ronde, densément et assez fortement ponc- tuée, marquée entre les yeux d’une petite fossette; rostre assez fort, peu courbé, trois fois et un quart aussi long que l’un des yeux dans son plus grand développement, mat, assez fortement et densément ponctué ; rostre © assez mince, peu courbé, quatre fois et demie aussi long que l’un des yeux pris dans son plus grand déve- loppement. Prothoraz plus large que long, médiocrement, mais régu- lièrement arrondi sur ses bords latéraux, bord antérieur avec un bourrelet très-étroit, faible ; surface peu convexe, assez grossière- ment et densément ponctuée. Seutellum petit. Élytres un peu plus Len ‘ ke” AT 4 ht: L 4 } væ: e "4 ff: hs: VAS + 44 ESSAI D'UN TABLEAU SYNOPTIQUE larges à leur racine que le prothorax à sa base, à épaules bien sail- lantes, subparallèles sur les deux tiers antérieurs de leurs bords latéraux, de ce point faiblement, mais régulièrement rétrécies et arrondies jusqu’à l'extrémité; surface peu convexe, striée; stries peu fortes, ponctuées ; interstries faiblement convexes, finement chagrinés. Paltes peu fortes; cuisses inermes, non angulées. Nous n’avons vu que deux exemplaires de cette jolie espèce ; l’un d’eux (Q) fait partie de la collection de M. Reiche, à qui nous avons eu le plaisir de la dédier. | Mecinus nasutus Tourn.Soc. Ent. de Belgique. Comptes-rendus, n° 90. Calabre. Long. 3 mill. Allongé, subparallèle sur les bords laté- raux. Noir; chez le G',les pattes sont entièrement testacées; chez la Q, les tarses et les tibias sont testacés, les cuisses sont noires ; chez celle-ci, l'extrême pointe du rostre, le scape, et les premiers articles du funicule sont d’un brun rougeâtre ; chez le Œ', le scape seul est rougeâtre ; les élytres sont d’un testacé rougeâtre, à l’exception d’un bord étroit à leur racine, de la région scutellaire et sur chacune d'elles, d’une bande longitudinale plus ou moins bien limitée, qui occupe les deuxième, troisième et quatrième interstries ; ces dif- férentes parties sont noires. Z'ête arrondie, fortement et très-densé- ment ponctuée, subgranuleuse, glabre, ou avec quelques poils épars sur le vertex ; rostre assez densément recouvert entre les yeux par une pubescence couchée, jaunâtre, un peu brillante; le rostre chez le Gest deux fois et demie aussi long que l’un des yeux pris dans son plus grand développement, brusquement coudé et un peu renflé à la hauteur de l’insertion des antennes, mat, assez densément et grossièrement ponctué, et offre un peu avant l’extrême pointe quel- ques poils rigides, jaunâtres, dressés ; chez la ©, il est trois fois aussi long que l’un des yeux pris dans son plus grand développe- ment, régulièrement courbé, nullement coudé ni renflé près de l’in- sertion des antennes, brillant, lisse, n’offrant que quelques gros points épars; chez les deux sexes, il est très-faiblement sillonné entre les antennes, Prothorazæ plus large que long, rétréci assez réguliè- rement depuis la base au bord antérieur, faiblement, mais régulière- ment arrondi sur ses bords latéraux; surface un peu convexe, très- grossièrement et très-densément ponctuée, subrugueuse ; parcimo- nieusement recouvert d’une pubescence peu longue, couchée, brunâtre sur le disque, mais blanche sur une bande longitudinale aux bords latéraux et sur une fine ligne médiane, cette dernière n’est pas d’un blanc pur, mais un peu jaunâtre ; de chaque côté du bord antérieur, derrière les yeux, il se trouve quelques poils raides, y LS HAE ra ! DES ESPÈCES DU GENRE MECINUS GERM. 45 dirigés en avant. Scutellum petit, densément recouvert d’une pubes- cence blanche. ÉZytres allongées, parallèles sur les trois cinquièmes de leur longueur, puis rétrécies et séparément arrondies à l’extré- mité, à peine plus larges à leur racine que le prothorax à sa base; angles huméraux peu proéminents ; surface peu convexe, striée; stries fortes, régulières, formées de points gros et peu serrés; les externes sont un peu plus faibles, et les points qui les forment, ne se relient pas entre eux, interstries finement chagrinés et marqués de quelques points peu serrés; elles sont peu densément recouvertes d’une pubescence assez courte, couchée, brunâtre sur le disque et blanche sur une bande longitudinale latérale qui occupe les sep- tième, huitième et neuvième interstries, se prolonge à l’extrême pointe des élytres en un bord étroit et remonte un peu le long de la suture ; la partie postérieure des quatrième, cinquième et sixième interstries est occupée par une touffe de poils d’un blanc jaunâtre; ces poils sont un peu plus longs que le reste de la pubes- cence. Dessous du corps et patles avec une pubescence très-serrée, grisâtre ; cuisses antérieures munies d’un très-petit denticule. Cette espèce est voisine du M. circulatus Marsh.; elle s’en distin- gue par une taille un peu plus grande, une forme un peu plus allongée, le coloris et les proportions du rostre. Mecinus humeralis Tourn. Soc. Ent. de Belgique. Comptes- rendus, n° 90. Sicile. Long. 2 1/2 mill. Gf. Court, large, peu convexe. Noir; les antennes, moins la massue, un bord latéral, étroit, aux élytres, tibias et tarses, d’un testacé jaunâtre. Téfe arrondie, assez densé- ment, mais finement ponctuée, densément recouverte d’une pubes- cence grossière, un peu dressée, brune. Rostre très-court, deux fois aussi long que l’un des yeux pris dans son plus grand développe- ment, courbé, mat, recouvert, moins l'extrémité, d’une pubescence analogue à celle de la tête. Prothorax très-large, d’un quart plus large qu'il n’est long, subparallèle sur ses bords latéraux, faiblement rétréci et arrondi antérieurement pour former à ce bord un bour- relet très-étroit, très-faible; surface peu convexe, peu densément et assez fortement ponctuée, recouverte d’une pubescence très-serrée, grossière, un peu dressée, brune, à l’exception d’une grande tache longitudinale de chaque côté, vers les bords, et d’une petite tache arrondie au-devant du scutellum, qui sont d’un beau blanc; les taches latérales partent du bord postérieur, mais n’atteignent pas le bord antérieur. Scutellum densément recouvert d’une pubescence blanche. Élytres courtes, larges, pas plus larges à leur racine que la base du prothorax, parallèles sur les trois quarts de leur longueur, ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XVII. 6 46 ESSAI D'UN TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE MECINUS GERM. puis assez subitement rétrécies jusqu'à l'extrémité, où elles sont séparément arrondies ; surface peu convexe, striée; nous ne pouvons rien dire des stries et de la sculpture de cette partie des téguments, cachés qu’ils sont chez l’exemplaire unique que nous avons sous les yeux par une pubescence très-serrée, grossière, peu couchée; cette pubescence est d’un brun grisâtre, à l’exception d’une tache blanche sur les angles huméraux, et des interstries un (juxtasutural), trois, sept et neuf, qui sont recouverts d’une pubescence d’un gris clair, : blanchâtre ; cette même nuance se montre en une petite touffe de poils à l'extrémité des cinquième et sixième interstries. Dessous du corps et pattes assez densément recouverts d’une pubescence blanche variée de gris clair. Cuisses épaisses, inermes. Q inconnue. Cette espèce se reconnaîtra aisément à sa forme courte, a sa pubescence, le coloris de celle-ci, etc. Mecinus Fairmairei Tourn. Soc. Ent. de Belgique. Comptes- rendus, n° 90. Tanger. Long. 1 à 1 1/2 mill. Court, large, convexe. D’un noir un peu brunâtre ; antennes, moins la massue, élytres, à l’exception de la région scutellaire, et pattes d’un rougeâtre assez clair ; corps très- parcimonieusement recouvert en dessus de longs poils rigides, dressés, blanchâtres. Téte arrondie, lisse, glabre, marquée entre les yeux d’une petite fossette arrondie.Rostre long, mince; chez le cf, il est presque droit, deux fois et trois quarts aussi long que l’un des yeux pris dans sa plus grande largeur, mat; chez la © ,il est faible- ment, mais régulièrement courbé, brillant, presque quatre fois aussi long que l’un des yeux. Prothoraz d’un quart plus large qu'il n’est long, brillant, un peu convexe, marqué de quelques points fins très- espacés. Seutellum petit, glabre. Élytres très-faiblement plus larges à leur racine que le prothorax à sa base, courtes, brillantes, régu- lièrement striées ; stries bien marquées, offrant dans leur fond des gros points peu serrés, interstries obsolétement chagrinés. Dessous du corps et pales avec quelques poils un peu rigides, courts. Cuisses épaisses, surtout chez le c'; dans ce sexe, les antérieures sont obso- lètement angulées à leur bord inférieur. Cette espèce nous a été communiquée par M. Fairmaire sous le nom de Tychius seminitens in litt., appellation que nous n’avons pas cru devoir lui conserver, désireux que nous étions de la dédier à ce cher collègue. ‘s "4 RTL tte À 0, A - VS T DES CICINDÉLIDES ET CARABIQUES RECUEILLIS EN PORTUGAI, PAR M. CAMILLE VAN VOLXEM' EN MAI ET JUIN 1871 par M. J. PUTZEYS. SÉANCE DU 8 NOVEMBRE 48173. M. Van Volxem se proposant de publier une relation complète de son voyage, je me borneraiï à donner la liste des endroits qu'il a ex- plorés et la date des explorations. Au nord du Tage (du 2 au 17 mai) : Bussaco, Coïmbra, Pombal, Leiria, Mafra, Cintra, Carregado, Caldas de la Raïinha. | Au sud du Tage : 19 mai. Evora. 20 — Beja. 214 — Santa Clara. 22-98 mai. Monchique, La Foya, Caldas de Monchique. 28 mai-7 juin. Villa Nova de Portimao, Lagos, Sagres, Cap St- Vincent, Loule. 10 juin. Faro. 13 — Tavira. 16 — Villa Real de $. Antonio. 18 — Mertola. M. Van Volxem a ensuite visité quelques localités de l’Andalousie. Il a passé à Tanger, où il a séjourné du 1° au 10 juillet. 48 RELEVÉ DES CICINDÉLIDES ET CARABIQUES Enfin, lors de son retour, il s’est arrêté à Sta Olalla, au nord de Burgos. Je marquerai d’un * les insectes qui ont été recueillis en dehors du Portugal. Cicindela maura L. Villa Real (9), Faro (11), Tavira (1), Portimao (1), Lagos (7), Tanger (6). *C. luctuosa D. Tanger (abondante). C. maroccana Fab. Carregado, Foya. *C. trisignata D. Tanger (5). C. circumdata D. -Villa Real (7). C. littoralis Fab. Lagos, Villa Real, Tanger. *C. flexuosa Fab. Tanger (2). Omophron limbatum Latr. Coïmbra. O. variegatum OI. Coïmbra (en nombre). Notiophilus rufipes Curt.. : Bussaco (4), Coïmbra. N. geminatus var. marginatus Gené. Ste Clara (4), Monchique. N. IV-punctatus Dej. Bussaco, Foya, Sta Clara (2), Monchique (2). Carabus quadarramus Laf. Bussaco (2). C. lateralisChevr. Bussaco (3). C. melancholicus Fab. Coïmbra, Mafra. RECUEILLIS EN PORTUGAL PAR M, CAMILLE VAN VOLXEM. 49 *C. rugosus Fab. Tanger. C. Hellwigi Schaum. Mañra (2). C. celtibericus Germ. Alcabaga, Lagos, Monchique, Caldas de la Raïnha, Cintra. Calosoma sycophanta Lin. Cintra (2). C. indagator Deï. Portimao (en nombre). Nebria brevicollis Fab. Bussaco (9). N. Van Volxemi n. sp. Nigra, nitida, abdomine, palpis, antennis pedibusque pallide testaceis. Prothorax cordatus, ante basim constrictus, angulis posticis latis, acu- tiusculis, impressione transversali antica, lateribus basique punctatus ; elytra oblonga, punctato-striata, interstitio 5° 5-foveolato. Long. 10. — El. 6 172. — Lat. # m. La tête est large, carrée, non rétrécie er arrière des yeux, rou- geâtre dans sa partie antérieure ; les antennes ont leurs 2-5 articles obscurs à la base et à l'extrémité. Les yeux sont très-saillants, à peine enchâssés en arrière ; le vertex est convexe, parsemé de quel- ques points ; on remarque des rides obliques à l'extrémité des im- pressions entre les yeux. Le corselet est plus court que long, cordiforme ; sa plus grande largeur est au tiers antérieur, où il est arrondi ; il se rétrécit forte- ment, mais presque sans courbure, jusqu'aux angles antérieurs, qui sont avancés et arrondis ; dès le milieu, il se rétrécit jusqu’au quart postérieur, d’où il descend presque droit sur la base, dont les angles sont grands, un peu aigus, légèrement prolongés en arrière, ce qui fait paraître la base échancrée ; le bord antérieur est un peu pro- longé presqu’au milieu. Le rebord marginal est large, ponctué ; la base est très déprimée, entièrement couverte de points. L’impression transversale antérieure est large, profonde, ponctuée, de même que l’espace compris entre elle et le bord antérieur ; le milieu de la sur- face, très-convexe, est partagé par le sillon longitudinal qui est pro- fond. Les élytres sont oblongues, également rétrécies à la base et à l’ex- trémité ; leurs côtés sont fort peu arqués, et l’extrémité n’est que fai- 50 * RELEVÉ DES CICINDÉLIDES ET CARABIQUES blement sinuée ; elles sont un peu aplanies sur le dos, profondément striées ; la ponctuation des stries est très distincte; le 3° intervalle porte cinq gros points dont deux sont parfois peu marqués ; le bord marginal, assez étroit, est plus ou moins roussâtre dans sa dernière moitié ; les stries 4-7 n’atteignent pas l'extrémité, où l’on remarque, en face de leur prolongement, un espace oblong relevé. En dessous, le sternum et les côtés du corselet sont beaucoup plus faiblement ponctués que les méso- et métasternum ainsi que leurs épisternes ; les deux ou trois derniers segments de l’abdomen sont testacés, lis- ses; les tarses sont plus ou moins rembrunis ; les tarses antérieurs et intermédiaires du G' portent quelques sillons et quelques points. Cet insecte est assez voisin de la N. Genei ; indépendamment de la coloration, il en diffère par les points suivants : les yeux sont plus saillants, le corselet est un peu plus étroit, simplement arrondi au tiers antérieur et non presque anguleux ; la base est plus échancrée ; les élytres sont plus étroites, les épaules plus relevées, moins large- ment arrondies ; le sillon basal est moins droit ; le rebord marginal est plus étroit ; le nombre des points dorsaux est différent, etc. Monchique. 43 individus. Leistus angusticollis D. Bussaco (5). L. expansus n. spec. Intermédiaire entre les L. spinibarbis et fulvibarbis, un peu plus petit que le premier ; d'un bleu plus verdâtre ; les yeux sont un peu moins saillants ; la tête est plus ridée près des yeux et plus distinc- tement ponctuée. Les élytres ont les épaules plus effacées et les côtés plus parallèles chez le Gi les stries sont plus profondes et plus grossièrement ponctuées ; mais la différence essentielle gît dans la forme du corselet qui, au lieu d’avoir les côtés antérieurs régulière- ment arrondis, les a dilatés avant le milieu de manière à former un angle obtus, à peu près comme chez le L. fulvibarbis, mais moins prononcé ; les angles antérieurs sont moins avancés ; la marge, rous- sâtre, est encore plus large que chez le spinibarbis ; le centre du cor- selet et les intervalles desstries sont parsemés de points encore plus petits. Il ne peut être confondu avec aucun des autres Leistus plus au moins bleus : (afer Coq., crenatus Fairm., montanus Steph., abdomi- nalis Reiche, nitidus Duft., parvicollis Chaud., megaloderus Chaud.), qui, tous, ont les côtés antérieurs du corselet régulièrement arrondis. Sud du Portugal (Foya, Monchique). Le L. fulvibarbis n’est pas rare dans les environs de Coïmbra (Pau- lino), mais M. Van Volxem ne l’a pas rencontré dans son voyage. RECUEILLIS EN PORTUGAL PAR M. CAMILLE VAN VOLXEM. 51 Tæniolobus planus Bon. Lagos (9). *Scarites gigas Fab. Gibraltar. Sc. polyphemus Bon. Villa Real, Tavira, Portimao, Faro, Tanger (en nombre). Plu- sieurs individus de Faro et de Tanger portent 3 points sur le 3° inter- valle. *Sc. hespericus Dej. Tanger (5). Sc. lœvigatus Fab. En nombre à Portimao et Tavira. *Graphipterus Rolphi KFairm. Tanger. Aptinus bellicosus Duf. Carregado, Beja. *A. andalusiacus Rambur. Tanger. Brachinus crepitans Fab. Portimao. B. psophia De)j. Mafra, Cintra, Tanger. B. efflans Dej. Cintra. B. glabratus Bon. Bussaco (3). *Zuphium microphthalmum n. sp. Rufo-testaceum, capile elytrisque nigro-piceis. Oculi minores. Protho- raz elongatus, angulis posticis acutis: Elytra elongata antice angustata . Long. 9. — El. b. — Lat. 3 174 m. De la taille et de la forme du Z. fuscum G., mais la tête est noire et les élytres sont unicolores. Les antennes sont plus longues ; la tête est plus rétrécie en avant; le labre et l’épistome sont testacés; les yeux sont beaucoup plus petits et situés moins en arrière. Le corse- let est plus long, moins large et moins arrondi en avant; les angles postérieurs sont plus aigus et plus saillants. Les élytres sont nota- 52 RELEVÉ DES CICINDÉLIDES ET CARABIQUES blement plus étroites aux épaules, plus planes en dessus; les stries sont un peu plus distinctes ; de même que chez le fuscum, la marge externe et apicale, ainsi que la suture, est bordée de testacé. Trouvé aux environs de Tanger, parM. Olcese. Blechrus glabratus Duft. Beja, Carregado, Mafra, Foya, Villa Nova, Tanger. B. plagiatus Duft. Lagos, Sagres (4). Metabletus obscuroguttatus Duft. Aranjuez. M. scapularis De). Aranjuez, Tanger. M. foveola Gyll. Carregado (2). M. foveolatus Dej. Portimao (11). Apristus albonotatus Dej. Coïmbra (8). Amblystomus mauritanicus Dej. Lagos, Tanger. A. Raymondi Gaut. Portimao. Platytarus Famini D. Lagos. Cymindis miliaris Fab. Cintra. Masoreus Wetterhali Gyll. Var. affinis Küst. Abondant à Portimao. *Chlænius velutinus Duft. Tanger, en nombre. C. spoliatus Rossi. Portimao, Tanger. C. vestitus Payk. Monchique (5), Faro, Tanger, Rio Tinto, *St Olalla. RTE LCA LEA NS R N'ENL Nid AU We tu l , 3 " 4 RECUEILLIS EN PORTUGAL PAR M. CAMILLE VAN VOLXEM. 53 *C. agrorum OI. Tanger. C. azureus Duft. (Dinodes D.). Faro (2), Tanger (1). *Oodes hispanicus Dej. Tanger (6). Licinus peltoides Bon. Portimao (5), Lagos, Cintra. L. granulatus Dej. En nombre à Portimao, asia Lagos. Chez quelques individus, les élytres sont très-rétrécies à l’ex- trémité. L. siculus Dej. Mazagan (6). Pogonus littoralis Duft. Lagos. P. chalceus et viridanus. Portimao, Lagos. P. gilvipes De. Trouvé en nombre à Portimao, Lagos et Faro. Plusieurs des _ individus de la première localité sont verts avec l'extrémité des élytres testacée (Pog. apicalis Küst.). P. Grayi Woll. (fulvus Baudi). Voy. Chaud. Mon. des Pogonides, p. 35 (Ann. Soc. Ent. Belg., AIN; p: 35:) * Les P. Grayi Woll. et fulvus B. appartiennent évidemment à une seule et même espèce : l’insecte de Wollaston n’avait encore été ren- contré qu’à Lanzarote, l'une des Canaries, celui de Baudi, que dans l'Ile de Chypre. C’est plutôt la différence d'habitat entre ces deux insectes que des caractères bien marqués qui avait déterminé M. de Chaudoir à les admettre comme distincts. La découverte de l’espèce à la côte méridionale extrême du Portugal est donc un fait très-in- téressant. M. Van Volxem en a recueilli 12 individus à Villa Nova de Portimao au commencement du mois de juin. Patrobus rufipennis Dej. 19 individus à Bussaco, Mafra, Cintra, Carregado. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. LE BELGIQUE, T, XVII. 7 54 RELEVÉ DES CICINDÉLIDES ET CARABIQUES Sphodrus complanatus Dej. Casa Blanca (6). Calathus luctuosus Dej. Foya, Monchique. Voy. Ann. Soc. Ent. Belg. XVI, p. 47. C. mollis Marsh. Portimao (20), Faro (1). C. piceus Marsh. Coïmbra (3), Cintra (4), Monchique (2). *Anchomenus prasinus Thunb. Sta Olalla (3). A. albipes Fab. Partout en nombre. Agonum modestun St. Sta Clara. Olisthopus hispanicus Dej. Foya, Mafra, Castro Verde, Belem. *Abacetus Sal:manni Germ. Tanger. Platyderus lusitanicus Dej. Monchique (2). P. montanellus Gr. Bussaco (2). *Pœcilus mauritanicus Luc. Tanger (20). Orthomus velocissimus Walt]. Tavira. O. barbarus D. Portimao, Lagos. *O. hispanicus D. Tanger (10). Omaseus nigrita Fab. Bussaco (2), Monchique. Steropus. Il y a, dans la Péninsule ibérique, trois groupes bien distincts de Steropus. Le 1°, à pointe sternale non marginée ; segment anal du G' caréné Lit: pi TN HER RS RECUEILLIS EN PORTUGAL PAR M. CAMILLE VAN VOLXEM. 6H) transversalement ; fossettes du corselet portant deux impressions longitudinales ; 3° strie des élytres munie d’un seul point dorsal. 4° concinnus Fab., et madidus St. Asturies. 20 Lacordairei Putz., (F. gallega Fairm.) Galice. Le 2°, à pointe sternale non marginée ; segment anal du G' caréné longitudinalement ; fossettes du corselet formées d’une seule impres- sion longitudinale; points dorsaux des élytres au nombre de 3; der- nier article des palpes plus court que le pénultième. Corps large et peu convexe. 1. Corax Ghilianii Putz. Guadarrama. Le 3°, à pointe sternale marginée ; segment anal du G simplement déprimé vers l'extrémité ; base du corselet portant une impression unique se reliant au sillon marginal. Ce dernier groupe seul a des représentants en Portugal. 1. L'un, au nord du Tage, est le Sf. Hoffmannseggi Dej. qui est caractérisé par des élytres ordinairement assez courtes, ne portant normalement qu’un seul point dorsal, très faiblement sinuées à l’extrémité. M. Van Volxem l’a pris à Bussaco, Cintra, Belem, Ajuda, Leiria, Mafra, Caldas de la Rainha, Pombal. 2. L’autre, plus au sud, est le Sf. globosus Fab., ordinairement plus grand, plus étroit, à corselet plus ovale, élytres plus allongées, très fortement sinuées avant l’extrémité, qui est large et presque tronquée ; les points dorsaux sont au nombre de 3 (parfois de 4 ou même de 2); l’insecte est ordinairement très terne chez la © ; les stries sont moins profondes, souvent même peu distinctes ; les inter- valles sont plus plans. Cette espèce, qui se rencontre en Algérie, au Maroc, en Anda- lousie, a été trouvée par M. Van Volxem à Monchique, la Foya, Sagres, Lagos, Castro Verde, Tavira et aux environs de Tanger. La plupart des individus recueillis à la Foya et à Monchique ont le bord extérieur des élytres et les tarses d’un testacé ferrugineux. Cela À tient sans doute à une transformation plus récente. 3. C’est entre ces deux espèces que se place le Sf. insidiator Brûl. D'un noir vernissé très brillant dans les deux sexes ; moins convexe que le Hoffmannseggi, à corselet moins arrondi sur les côtés, plus large en avant et à rebords marginaux plus étroits ; les élytres sont un peu plus larges, surtout en arrière, déprimées sur la suture ; les 56 RELEVÉ DES CICINDÉLIDES ET CARABIQUES stries sont ordinairement assez superficielles, ponctuées, souvent à peine distinctes ; les points dorsaux sont disposés comme chez le Hoffmannseggi ; les antennes sont plus courtes. M. de la Brülerie l’a trouvé à Medina Cœli; M. Ehlers à Fon- tèbre. Pterostichus Paulinoï Vuillefr. Abeille, V, p. 292 (1868). Pt. Van Volxemi n. sp. Les Pterostichus du nord de l’Espagne, appartenant au groupe du parumpunctatus, ont tous le milieu du dernier segment abdominal du ç' relevé en une forte carène longitudinale, plus ou moins angu- leuse, plus ou moins bifurquée. Dans le nord du Portugal (c’est-à-dire au-dessus du Tage) on ren- contre abondamment une espèce très distincte, dont le G' a le der- nier segment abdominal très déprimé en arrière, tandis que le bord anal est relevé et un peu replié : c’est le St. Paulinoï Vuill. dont M. Van Volxem à trouvé des individus à Bussaco, Coïmbra, Leiria, Carregado, Mafra. Ce caractère se retrouve chez un autre Pferostichus très voisin du Paulinoï et que M. Van Volxem a découvert à Monchique. Il est un peu plus petit, moins brillant ; le corselet est moins sinué avant les angles postérieurs ; il ne porte, de chaque côté de la base, qu’une seule impression linéaire, tandis qu’il en existe une seconde très dis- tincte chez le Paulinoï; la marge externe est moins épaisse; les élytres sont un peu plus courtes, moins arrondies aux épaules qui sont plus relevées, Je propose pour cette nouvelle espèce le nom de St. Van Volxemi. Percus politus Dej. Voy. la notice de M. Perez-Arcas : Revista de las Spec. Españolas del g. Percus, p. 22. Sagres, Tavira (8). Amara frivialis. Faro, $. Bartolomeo, Tanger, *Sta Olalla (9). À. lucida Duft. Monchique. Zabrus flavangulus Chevr. Bussaco. Z. piger Dej. Foya, Belem. RECUEILLIS EN PORTUGAL PAR M. CAMILLE VAN VOLXEM. o7 Aristus capito De]. Cintra. A. clypeatus Rossi. Beja (en nombre). Sagres. A. sphærocephalus OI. Sagres, Mertola, S. Bartolomeo, Leiria, Beja, Pombal, Porti- mao (19). Ditomus calydonius Rossi. Faro, Cintra, Tanger (8). Odontocarus cordatus Dej. Portimao. O. cephalotes Dej. Tanger. *Odogenius fulvipes Latr. Sta Olalia. *O,. gracilis Ramb. Tanger (2). Apotomus rufithorax Pecch. Lagos. *Acinopus megacephalus Rossi. Tanger. A. tenebrioides Dft. Portimao, Sagres, *Sta Olalla. . Anisodactylus binotatus Fab. Rio Tinto Ophonus obscurus Fab. Cintra (2), *Sta Olalla (5). O. diffinis De)j. Mafra (10), Pombal (4). O. rotundicollis Fairm. Cintra (6), Portimao (3), Aranjuez, Leiria, Tanger 8). O. discicollis Walt]. Portimao (2). *O. carteroides Fairm. Tanger (3). 58 RELEVÉ DES CICINDÉLIDES ET CARABIQUES * 0. azureus Fab, Sta Olalla (4). O. meridionalis Dej. Sagres, S'a Olalla (2). O. rotundatus Dej. Tanger, Portimao (6), Cintra, Beja (5). Ces derniers, récemment transformés, sont plus petits et paraissent un peu plus courts. Le corselet est, chez tous, très déprimé longitu- dinalement au milieu. O. subquadratus Dej. Mafra, Leiria, Tanger. O. longicollis Ramb. Sagres (2). *O. rupicola St. Tanger. *O. brevicollis Dei. Sta Olalla. Harpalus ruficornis Fab. Coïmbra, Pombal, Mafra, Aranjuez, Leiria. H. ignavus Duft. Foya, Monchique. I. sulphuripes Germ. Bussaco, Sta Olalla. H. consentaneus Dej. Foya (6). H. fastiditus Dej. Monchique (3). H. contemptus Dej. Bussaco, Coïmbra, Monchique (2), Tanger. H. distinguendus Dej. En nombre à Bussaco, Coïmbra, Belem, Monchique, Malaga, Foya. *H. semipunctatus Dej. Sta Olalla (2). H. tenebrosus Dei. Portimao (32), Villa Real, *Sta Olalla (2). RECUEILLIS EN PORTUGAL PAR M. CAMILLE VAN VOLXEM. D9 *H. neglectus Dej. Tanger (9) H caspius Ste. Bussaco (4). Pombal (3), *Sta Olalla (6). Stenolophus feutonus Schr. En nombre partout. *St abdominalis Gené. Tanger. Acupalpus meridianus L. Monchique (2). A. dorsalis Fab. Monchique (4). A. brunnipes St. Mafra. Trechus minutus Fab. Bussaco (4), Coïmbra, Cintra (2), Leiria, Monchique (3). T. Schaufussi Putz. Bussaco (2). Perileptus areolatus Cr. Mertola. Tachys Focki Hümm. Trouvé dans une caverne appelée dans le pays Egreginha dos Soudos, aux environs d’Alte, dans du guano de chauves-souris. *T. hœmorrhoidalis D. . Malaga (9). T. nanus Gy1I1. Bussaco. T. bistriatus Duft. Beja, Lagos (3). T. scutellaris Germ. Portimao (4), Lagos (6). Bembidium rufescens De)j. Cintra, Mafra. B. oblusum St. Castro Verde. 60 RELEVÉ DES CICINDÉLIDES ET CARABIQUES RECUEILLIS EN PORTUGAL. B. biguttatum Fab. Cintra (2). *B. IV-pustulatum Dej. Malaga (2). B. IV-quitatum Fab. var. Genei. Bussaco (15), Carregado, Castro Verde, S'a Olalla. B. normannum Dei. Lagos (5). *B. lampros Herbst. Sta Olalla. B. ambiguum De). Belem, Beja. B. cœruleum Dej. Monchique. B. cruciatum Dei. Mertola, en nombre. B. hispanicum Dei. Coïmbra. B. Paulinoi V. Heyd. Coïmbra (5). B. punctulatum Drap. Coïmbra, en nombre. B. Dufouri Perr. (inéd. ?) En nombre à Coïmbra. Cet insecte, que M. Paulino d’Oliveira m’a envoyé sous ce nom, vit en communauté avec le B. punctulatum dont il semble n’être qu'une variété. Il est toujours d’une couleur plus foncée et moins brillante; les pattes sont entièrement d’un brun de poix un peu bleuâtre : la tête est beaucoup moins ponctuée ; le corselet ne l’est qu’à la base et très-faiblement en avant ; les stries des élytres sont moins profondes, plus finement ponctuées et seulement dans leur moitié antérieure; les stries 5 et 6 sont à peine marquées à l’extré- mité. En-dessous, les côtés du corselet ne portent que quelques points épars en avant et à la base. Tachypus flavipes. Leiria, Ajuda. APPENDICE AU MÉMOIRE DE M. J. B. CAPRONNIER, SUR LES LÉPIDOPTÈRES DU BRÉSIL. DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DU GENRE TERUAS par M. le D' BOISDUVAL. T. Sinoïdes Bdv. N. sp. PI. L, fig. 2 (1). Envergure, 28 millim. Cette espèce est très-voisine de T. Phiale Cram.; également origi- naire des environs de Rio, elle en a le fucies; seulement les ailes ont les angles terminaux plus arrondis. Les premières ailes sont blanches, la côte est lavée d’une légère teinte jaunâtre s’étendant de la base à l’angle apical; cette partie est ornée d’une bordure noire, arquée, sinuée en dedans. La base et la côte sont en outre chargées d’un pointillé grisâtre. Les secondes aïles sont recouvertes entièrement du lavis jaunâtre, un peu plus foncé versle bord marginal. Comme point discoïdal, une très-légère tache gris-clair. En dessous les premières aïles sont blanches. Une bande jaune citron s’étend le long de la côte, recouvre l’angle apical et descend en mourant vers l’angle interne. À la partie supérieure on distin- gue, par la transparence, la tache noire du dessus de l’aile. Un point noir presque imperceptible marque l’extrémité de la cellule discoïdale. Les secondes ailes en dessous sont entièrement jaune-clair. La tache discoïdale brune est assez marquée; elle est surmontée d’un petit point de même couleur placé sur l’angle de la cellule. Au milieu de l’aïle est une bande transverse, ondée, parallèle à la marge et composée de taches formées d’atomes brunâtres, comme chez presque toutes les espèces du genre. Chaque nervure, contre la frange, est marquée d’un très-petit point noir; cette frange est blanche, jaune (4) Voir ci-dessus, page 13. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVIL. 8 62 APPENDICE AU MÉMOIRE DE M. CAPRONNIER, SUR LES LÉPIDOPTÈRES DU BRÉSIL. au sommet. Les antennes sont brunes, annelées de blanc. Le thorax et l'abdomen sont d’un brun-gris en dessus, jaune-clair en dessous. Oct. 6. Itaipü. OBSERVATION RELATIVE A TERIAS TENELLA, Bdv. Voir ci-dessus n° 31, page 13. Dans la description de la variété, la tache ferrugineuse du dessous des ailes pourrait faire confondre cette variété avec l’espèce Terias Lisa, Bdv., de l'Amérique Septentrionale. Mais, sauf cette ressem- blance, quoique importante, les autres caractères et l'habitat en font certainement une simple variété de T. Tenella. J.-B. CAPRONNIER. An ne MATÉRIAUX POUR SERVIR A LA MONOGRAPHIE DE LA TRIBU DES ERIRRHINIDES DE LA FAMILLE DES CURCULIONIDES (COLÉOPTÈRES) par H. TOURNIER, de Genève. SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE 1875. Très-honorés Collègues, Lorsque l’an dernier je vous promettais un essai monographique de la tribu des Tychiides, je n’avais pas encore acquis la certitude que, telle qu’elle était alors constituée, elle ne pouvait pas se prêter à un travail sérieux ; ce ne fut que lorsque je l’eus entièrement étudiée, et inspecté toutes ou presque toutes les espèces qui y étaient com- prises, que j’ai pu constater qu’elle devait être démembrée et, pour la plus grande partie, rentrer dans la tribu des Érirrhinides. Il m’a , donc fallu étudier avec beaucoup de soin cette dernière tribu pour assigner une place certaine aux genres et espèces que je devais sortir des Tychiides ; après m'être entouré de nombreux matériaux, parmi lesquels se sont montré des genres à établir et des espèces nouvelles à décrire, j'ai pu assigner une place certaine aux genres Jekelia Tourn., Pachytychius Jekel, etc., etc. Je pense qu’un tableau de la nouvelle classification que j’adopte pour les genres compris dans la tribu qui m'occupe, vous intéressera; je viens vous le soumettre, priant instamment ceux d’entre vous qui ont quelques matériaux nouveaux ou peu connus de me les commu niquer, afin que je puisse les comprendre dans la monographie que je prépare. De tous les genres européens compris par Lacordaire dans sa tribu des Érirrhinides je n’en écarte que deux : Mecinus et Gerano- rhinus ; le premier parce qu'il n'offre pas les affinités désirables avec la tribu actuelle; son facies, sa vestiture, le nombre des articles du funicule antennairé, la structure de son rostre, ses jambes courtes 64 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE et lourdes, sont autant de caractères qui ne sont pas en accord avec ceux des Érirrhinides; par contre, les rapports de ces insectes avec les Gymnetron (Miarus exclus.,) sont si intimes qu'entre eux il est difficile de saisir des différences génériques bien sérieuses ; il est même quelques espèces qui offrent une pareille vestiture, un sem- blable coloris, d’autres dont le rostre est conformé sur le même plan. Quoi de plus voisin, par exemple, des Gymnetron à rostre court, épais, droit, que le Wecinus comosus. Les formules que Lacordaire donne de ces deux genres ne sont quant au fond, pas sensiblement différentes ; les voici textuellement relevées : MEcxus Germ. GYMNETRON Schœnh. Rostre allongé, plus ou moins Rostre légèrement arqué; ses grêle, arqué, rarement (par exem- | scrobes commençant vers son mi- ple collaris) presque droit, cylin- | lieu ou un peu en avant, et attei- drique ; ses scrobes commençant | gnant les yeux. vers le milieu ou le tiers de sa longueur, obliques et. atteignant sa base. Antennes courtes, médiocre- ment robustes; scape en massue au bout ; funicule de cinq articles : 1 obconique, allongé, 2 plus court ; 3-5 transversaux, serrés ; | celui-là plus long et plus gros, massue ovale, obtuse au bout, | 3-5 très-courts, subarrondis; articulée. massue grosse, ovalaire, sub- obtuse au bout, parfois imparfai- tement articulée. Antennes en général assez ro- bustes ; scape en massue au bout, touchant les yeux; funicule à articles 1-2 allongés, obconiques, Yeux assez petits, ovales, Yeux assez grands, ovales transversaux. transversaux. Prothorax transversal ou non, Prothorax transversal, plus ou médiocrement convexe, légère- | moins rétréci en avant, arrondi ment arrondi sur les côtés, tron- | sur les côtés et à sa base, celle-ci qué, ou un peu arrondi à sa base, | parfois légèrement bisinuée en faiblement rétréci etcoupé carré- | même temps, tronqué en avant ; ment en avant, avec un sillon | prosternum très-court, plan ou transversal le long de son bord | faiblement excavé (1). antérieur. (1) Le prosternum est ici d’une structure analogue à celui des Mecinus ; au moins chez les espèces qui ne l'ont pas faiblement excavé. L' " " DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 65 Écusson petit, en triangle cur- viligne ou transversal. Élytres assez ou peu convexes, allongées , parallèles, rétrécies dans leur tiers postérieur, pas plus larges que le prothorax et un peu échancrées à leur base. Pattes médiocres ; cuisses en massue ; jambes droites, tron- quées et mucronées au bout; tarses assez courts, à articles 1-2 très-étroits, 4 assez long ; ses crochets très-petits, élargis à leur base. Les trois segments intermé- diaires de l’abdomen égaux, sé- parés du premier par une suture droite; saillie intercoxale assez large, tronquée en avant. Méta- sternum de longueur médiocre. Corps allongé, très-finement pubescent. Écusson petit, variable. Élytres peu ou médiocrement convexes, ovales ousubparallèles, obtusément arrondies en arrière, avec l’angle sutural un peu ren- trant, à peine plus larges que le prothorax et légèrement échan- crées en arc à leur base. Pattes médiocres, hanches an- térieures contiguës, cuisses en massue, tantôt inermes, tantôt dentées ou denticulées en dessous (1); jambes de la même paire brièvement ou assez fortement mucronées au bout, le mucro dans ce dernier cas redressé ; tarses étroits, à articles 1-2 ob- coniques, 3 peu élargi, 4 long ; ses crochets soudés à leur base. Saillie intercoxale assez large, parallèle, tronquée en avant. Corps ovale ou ovale-oblong, finement pubescent, rarement presque glabre. Les Gymnetron placés par le savant auteur du Genera dans la Sec- tion À de la Phalange I de sa Cohorte des Curculionides Phanérogna- thes Apostasimérides, n’y sont pas mieux placés que les A/ecinus chez les Érirrhinides, puisqu'ils y forment, ainsi que le dit l’auteur (2), la plus considérable des exceptions, et qu’il prévoit lui-même qu'ils devront en être retranchés (3); ces deux genres devront être réunis en une petite tribu des A/écinides, qui prendra place entre celle des (1) Quoique Lacordaire ne mentionne pas ce caractère dans la formule du genre Mecinus, il y existe. (2) Lacordaire, Genera des Coléopt. T. VIL, p. 6. (3) Lacordaire dit (1. e. p. 6) : « Mais rien ne s’oppose à ce qu’on fasse disparaitre celte exception, en reportant ces insectes (les Gymnetron) dans la cohorte précédente, où ils prendraient place dans le voisinage des Anthonomides. Je crois cependant qu’il vaut mieux ne pas les éloigner des Miarus. » 66 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE Cionides et celle des MWiarides, formée du genre Miarws ; elle aurait peut-être été mieux placée entre les Zychiides et les Cionides, mais le genre Gymnetron serait trop éloigné du genre Miarus, avec lequel il a des rapports très-intimes. Le second, à savoir Geranorhinus, n’a aucun rapport avec les Érir- rhinides, et doit se placer auprès du genre Coniatus; le caractère sur lequel Lacordaire insiste pour intercaler ce genre dans le groupe des Zydronomides, est la structure des tarses; mais je ne vois rien ici qui diffère des tarses que l’on observe chez les Coniatus (par ex. splendidulus); ces organes sont construits parfaitement sur le même plan, et tous les autres caractères du genre Geranorhinus, tels que la structure des antennes, la massue de celles-ci, les segments abdo- minaux, le rostre et ses scrobes, etc., sont aussi similaires que pos- sible avec ceux que l’on voit chez les plus petites espèces du genre Coniatus; qu’on joigne à cela une même livrée, qui dénote la même manière de vivre, et certes les rapports seront incontestables. J’ai créé neuf genres nouveaux, les uns pour des espèces inédites qui ne pouvaient rentrer dans aucun des genres déjà formulés, les autres pour des espèces ne cadrant nullement avec les formules des genres où elles étaient placées ; enfin j’ai déplacé les genres Philer- nus et Smicronyr, le premier inscrit par Lacordaire dans ses Érir- rhinides vrais, sans qu'il ait tenu un compte rigoureux de la struc- ture des tarses allongés, à 3° article non ou à peine plus large que les précédents, et de ses pattes grêles, caractères totalement opposés à ceux prescrits pour ce groupe, mais qui cadrent parfaite- ment avec ceux du groupe des Æydronomides, parmi lesquels je le place ; l’unique espèce connue s’en rapproche également par sa ves- titure et ses autres caractères. Le second, Smicronyz que l’auteur cité intercale dans le groupe des Cryptoplides, il ne l’a évidemment placé là que faute d’avoir inspecté des matériaux suffisants. S'il avait connu en nature les #. modestus Tourn (in litt.), 8. rwfipes Kiesenw., #. rufipennis Tourn. (in litt.), il aurait vu chez eux le der- nier article des tarses aussi ou plus long et dépassant plus le précé- dent que chez plusieurs des genres compris par lui dans ses Érir- r'hinides vrais, groupe duquel il ne l’avait séparé que pour la brièveté du 4° article de ses tarses; le genre Smicronyæ est fort mal placé entre les genres T'anysphyrus et Anoplus, qui ont de trop grands rap- ports pour souffrir entre eux des éléments étrangers ; tandis que, par ses yeux subcontigus en dessous, il se rapproche du genre Skharpia Tourn., et, par le premier article du funicule de ses antennes, seul notablement plus long que les autres, du genre Pseudostyphlus Tourn. Le genre Æypoglyptus m’étant totalement resté inconnu en nature, je n'ai pu lui assigner une place certaine, et à l’exemple de Lacor- daire, je l’inscrit à la suite des rirrhinides vrais. DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 67 ERIRRHINIDES. Sous-menton muni d’un pédoncule saillant. Mandibules grêles et assez saillantes, ou très courtes en tenailles, ou bien en forme de pinces. Rostre plus ou moins allongé, plus ou moins grêle, cylindrique ou subcylindrique ; ses scrobes séparées ou conniventes en arrière, linéaires, rectilignes ou obliques. An- tennes de longueur variable, leur funicule de 7 articles, le 7° presque toujours libre. Prothorax quelquefois muni de lobes oculaires, rarement bisinué à sa base. Écusson plus ou moins visible. Jambes le plus souvent grêles et arrondies, presque toujours plus ou moins fortement mucronées ou onguiculées au bout ; corbeilles des jambes postérieures ouvertes ; tarses varia- bles. Métasternum plus ou moins allongé. Épimères mésotho- raciques petites ou médiocres. Corps presque toujours pubes- cent ou plus ou moins recouvert d’écaillettes; généralement d’une livrée obscure. La formule qui précède est à peu près la même que celle que La- cordaire donne dans son Genera ; les seules modifications y appor- tées sont occasionnées par l’absence des éléments exotiques et la suppression du genre Wecinus. * Ces insectes peuvent se répartir en quatre groupes assez nettement tranchés : 68 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE I. Yeux plus ou moins grands, plus ou moins ovales, nullement saillants. A. Tarses plus ou moins larges et spongieux en dessous, à article 3 plus large que 1-2 et bilobé. a. 4° article des tarses débordant fortement le 5°. 1. ERIRRHINIDES VRAIS. a' 4° article des tarses ne débordant pas ou que très- peu le 3°, parfois nul. 3. TANYSPHYRIDES. A! Tarses grêles, filiformes, non ou à peine spongieux en dessous. 2. HyDRONOMIDES. 11. Yeux petits, arrondis, saïllants. 4. BRACHONYDES. GROUPE I. -- ERIRRHINIDES VRAIS. I. Scrobes rostrales atteignant ou peu s’en faut la commissure de la bouche. A. Corps oblong. a. Jambes inermes en dedans. 1. Scrobes rostrales séparées en arrière. 2. Rostre allongé, arqué, médiocrement robuste. 1. Procas Steph. 2! Rostre assez court, droit, robuste. 2, Acrisius Desb. 1! Scrobes rostrales confluentes en arrière. 3. Acrodrya Tourn. a! Jambes denticulées en dedans. 1. Rostre allongé, arqué, médiocrement robuste. 4. Jekelia Tourn. 1! Rostre court, droit. robuste. 5. Colchis Tourn. A' Corps filiforme. 6. Brachypus Schœnh. DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 69 II. Scrobes rostrales plus ou moins distantes de la commissure de la bouche. A. Cuisses, au moins les antérieures, inermes. B. Funicule antennaire à article 1 seul notablement plus long que les autres. a. Tarses non spongieux en dessous. 7. Pseudostyphlus Tourn. a! Tarses spongieux en dessous. 1. Yeux distants en dessous. 8. Elleschus Steph. 1' Yeux subcontigus en dessous. 9. Smicronyx Schœnh. B' Funicule antennaire à articles 1-2 notablement allon- gés. a. Yeux contigus en dessous. 10. Sharpia Tourn. a' Yeux distants en dessous. 1. Jambes droites. 2. Prosternum excavé. 11. Aubeonymus Duv. 2! Prosternum plan. 3. Scrobes rostrales conniventes en arrière. 4. Écusson bien visible. 12. Pachytychius Jekel. 4! Écusson caché ou très-petit. 13. Barytychius Jekel. 3! Scrobes rostrales séparées en arrière. 5. Tarses non spongieux en dessous. 14, Oryx Tourn. 5! Tarses spongieux en dessous. 15. Grypidius Schœnh. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVII, 9 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE 1! Jambes antérieures au moins flexueuses ou ar- quées. 2, Jambes plus ou moins fortement mucronées, mais sans épines à leur extrémité. 3. Deuxième segment de l’abdomen égalant au plus en longueur les deux suivants réunis. 16. Notaris Germ. 83! Deuxième segment de l’abdomen deux fois aussi long que les deux suivants réunis. 17. Icaris Tourn. 2! Jambes mucronées et armées d’épines à leur extrémité. 4. Un lobe oculaire; prosternum échancré à son bord antérieur. 18. Erycus Tourn. 4 Pas de lobes oculaires ; prosternum droit à son bord antérieur. 19. Erirrhinus Schœnh. A! Toutes les cuisses dentées en dessous. 20. Dorytomus Germar. Genre Incertæ Sedis. 21. Hypoglyptus Gerstæck. GENRE PROCAS. Steph. Ill. of. Brit. Entom. 1V, p. 90. picipes Marsh. Ent. Brit. 4802, p. 272. Angleterre. Steveni Gyll. Schh. Gen. Curc. II, p. 287. Russie. maæstus Bach. Käf. Fn. IT, 1854, p. 296. Allemagne. granulicollis Walton. Ann. Nat. Hist. 2. IL, p. 168. Angle- terre. Saulcyi Reiche, Ann. Ent. Fr. 857. p. 677. Chypre. Lethierryi Chevrol Rev. Zool. 1860. p. 77. Algérie. 3 A NT ES Ste La DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 71 Cottyi Perris, Ann. Ent. France 1864. p. 298. Oran. Le P. picipes Marsh. seul m'est connu en nature; je lui réunis les P. Steveni Gy1l. et granulicollis Walt., d’après l'autorité de MM. Gem- minger et Harold. GENRE ACRISIUS. Desbrochers, Ann. Ent, Fr.1869. p. 395. Hyperomorphus, Perris, Abeille 1869. p. 26. Genre placé bien à tort par M. Desbrochers (1) à la suite du genre Aubeonymus, car il ne possède aucun caractère qui puisse l’y ratta- cher; il serait peut-être mieux placé dans la tribu des Hylobiides. Chez l’Acrisius le rostre est court, droit, robuste, élargi vers son extrémité, les scrobes rostrales sont peu obliques, bien séparées postérieurement; elles prennent naissance près de la commissure de la bouche et un peu au devant du rostre, leur ouverture étant visible lorsque l’on regarde l’insecte de face; les antennes sont fortes, la massue est grosse, d’un ovale très-court ; les yeux sont pe- tits ; le prosternum, nullement excavé; le deuxième segment abdo- minal, subsoudé au premier; enfin le facies et la sculpture sont bien différents ; tandis que, chez les Aubeonymus, le rostre est assez allongé, peu robuste, arqué, les scrobes rostrales sont confluentes en arrière, prennent naissance sur les côtés au quart au moins de la longueur du rostre; les antennes sont relativement minces, la massue est petite, d’un ovale allongé, les yeux sont grands; le pro- sternum est profondément excavé ; le deuxième segment abdominal est nettement séparé du premier par une suture forte, etc.; c’est-à- dire tous caractères opposés à celui du genre Acrisius. Celui-ci ne contient que l’espèce qui a donné matière à sa créa- tion. Koziorowiczi Desb. Ann. Ent. Fr. 1869, p. 396. asperatus Perris, Abeille, 1869, p. 27. Corse. Vit sous les mousses ; j'en dois deux exemplaires à la générosité de M. E. Revelière. GENRE ACRODRYA. N. G. Rostre assez allongé, médiocrement robuste, subcylindrique, presque droit, faiblement déprimé en dessus; scrobes presque com- (1) Desbrochers, Mittheilungen der Schweizerischen Ent. Ges., Vol, LT, N°7. p.545 72 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE plètes, rectilignes, atteignant les yeux et confluentes postérieure- ment; antennes antérieures, peu robustes, scape atteignant le bord antérieur des yeux, en massue au bout, funicule de 7 articles, 1-2 al- longés, obconiques, 1 un peu plus gros et un peu plus long que 2, 3-7 courts, subarrondis, mais très-faiblement et graduellement élargis, de manière que 7 devient un peu transversal, massue oblongue-ovale, triarticulée. Yeux petits, ovales, transversaux. Pro- thorax aussi long que large, peu convexe, tronqué antérieurement et postérieurement, un peu arrondi sur les côtés, rétréci et briève- ment tubuleux en avant, sans lobes oculaires; prosternum droit à son bord antérieur. Écusson caché. Élytres peu convexes, courte- ment ovalaires, rétrécies dans leur tiers postérieur, très-peu plus. larges que le prothorax à leur base, à épaules tombantes ; chargées sur leur disque de côtes longitudinales saïllantes, crénelées sur leur arête et terminées postérieurement par des calus plus ou moins saillants. Pattes médiocres, assez robustes; cuisses un peu en mas- sue, inermes; jambes droites, mucronées à. leur extrémité interne ; tarses assez courts, à articles 1-2 un peu étroits, 3 beaucoup plus large, fortement bilobé, 4 peu allongé, ne dépassant le 3 que dela moitié de sa longueur, ses crochets petits. Deuxième segment abdo- minal plus de deux fois aussi long que les deux suivants réunis, sé- paré de 1 par une suture obsolète, droite; saillie intercoxale assez large, droite en avant, Métasternum assez court. Corps ovalaire, par- cimonieusement pubescent. J'ai créé ce genre pour un intéressant Coléoptère découvert en Toscane, par M. von Bruck, de Crefeld, auquel je l’ai dédié. Par sa forme générale, il rappelle un peu les Procas. Son prothorax est, comme chez ceux-ci, plus étroit que les élytres et assez régulièrement arrondi sur les côtés ; par son coloris et sa vestiture, il est voisin du genre Acrisius ; il diffère notablement des deux par sa sculpture et ses scrobes confluentes en arrière. Brucki Tourn. Toscane. Long 5 mill. (1) Larg. 2 3/4 - 3 mill. D'un testacé brunâtre ; très-parcimonieusement recouvert de poils un peu rigides, fins, Jaunâtres et couchés en arrière. Rostre un peu plus court G', presque aussi long ©, que la tête et le prothorax ré- unis, assez densément et fortement ponctué, surtout près de la base, muni sur son milieu d’une carène longitudinale obsolète, lisse; tête densément et subrugueusement ponctuée, marquée entre les yeux d’une légère dépression. Prothorax très-densément recouvert de gros points, profonds, subconfluents, marqué dans son milieu d’une très- (1) Les longueurs indiquées dans ce mémoire sont toujours : rostre exclu. DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES, 13 fine carène longitudinale, lisse, peu régulière, abrégée antérieure- ment et postérieurement. Écusson invisible, Élytres peu profondé- ment et largement ponctuées-striées, interstries alternativement relevés en côtes saillantes, tranchantes et finement crénelées sur leur sommet; les côtes 1-2, c’est-à-dire celles placées sur les inter- stries 9-4, sont terminées postérieurement par une sorte de calus étroit, assez saïllant; chaque élytre porte cinq côtes, et, entre les 2° et 3°,se montrent deux calus allongés ou rudiments de côtes, les au- tres interstries sont très-étroits, un peu relevés et finement denti- culés sur leur tranche ; les points qui forment les stries sont gros, ronds, peu serrés et peu profonds. Dessous du corps grossiè- rement et peu densément ponctué. M. von Bruck a, comme je l’ai dit précédemment, capturé en Tos- cane (Valombrosa) 6 exemplaires de cette espèce ; il a généreusement doté ma collection d’un Get d’une © de ce curieux Curculionide. Qu'il en reçoive ici mes sincères remerciements. GENRE JEKELIA. Tournier. Ann. Soc. Ent. Fr. 1873, page ? (1). Par ses scrobes rostrales qui prennent naissance près de la commis- sure de la bouche, ce genre vient prendre place ici, et s’éloigne par conséquent du genre Barytychius, auprès duquel je l’avais précédem- ment placé; c’est par erreur que j'ai indiqué les jambes comme possédant une lame mucronale ; elles sont fortement onguiculées et denticulées le long de leur bord interne. ephippiata Fairm. Ann. Ent. France, 1870, p. 401 (Tychius). Al- gérie, Tanger. impressipennis Tourn. Ann. Ent. Fr. 1873, p. ? Algérie. GENRE COLCHIS. N. G. Rostre assez court, robuste, assez arrondi, presque droit, faible- ment plan et déclive en avant ; scrobes linéaires, atteignant presque la commissure de la bouche, nullement confluentes à la base du rostre, et n’atteignant pas tout à fait le bord antérieur de l’œil; antennes subterminales, assez courtes, assez robustes, scape un peu épaissi (1) Les citations ainsi incomplètes sont celles de POnRE ou d'espèces décrites dans un mémoire sur la tribu des Tychiides, mémoire remis à la Société entomologique de + France; il paraîtra dans le 4° trimestre de 1875, 74 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE en massue, n’atteignant pas tout à fait les yeux ; funicule de 7 arti- cles, 1-2 plus ou moins allongés, 3-7 très-courts, transversaux, s’élargissant peu à peu, mais régulièrement, 7 subcontigu à la mas- sue, celle-ci d’un ovale allongé, triarticulée. Yeux grands, déprimés, ovales, transverses, Prothorax faiblement transverse, très-peu con- vexe, presque droit sur les côtés, tronqué antérieurement, très-fai- blement bisinué postérieurement, très-brièvement tubuleux en avant, lobes oculaires bien accusés ; prosternum échancré à son bord anté- rieur. Écusson médiocre. Élytres peu convexes, subparallèles ou très-faiblement rétrécies depuis les épaules, à ce point passablement plus larges que le prothorax à sa base, épaules nullement tom- bantes, bien accusées. Pattes assez allongées, cuisses robustes, en massue, inermes ; jambes, surtout les antérieures, courbées, sinuées et denticulées à leur côté interne, fortement mucronées à leur extré- mité. Tarses assez longs, médiocrement larges, spongieux en-des- sous, 3° article plus large que le 2°, bilobé, 4 aussi long que 2-3 réunis, crochets médiocres. Deuxième segment abdominal plus de deux fois aussi long que les deux suivants réunis, séparé de 4 par une suture arquée ; saillie intercoxale assez large, faiblement arrondie anté- rieurement. Corps très-peu convexe, d’un ovale très-allongé, densé- ment recouvert d’écaillettes arrondies et de quelques soies rigides disposées en séries. tibialis Tourn. Égypte. Long. 6 3/4 mill. Larg. 2 1/2 mill. Noir poix; densément recouvert sur tout le corps, le rostre et les pattes de petites écailles arrondies, exactement appliquées aux téguments, d’un gris jaunâtre; par dessus celles-ci, se montrent quelques poils criniformes un peu dressés, blanchâtres, disposés subirrégulièrement sur la tête, le rostre, le prothorax, les pattes et le dessous du corps, mais placés en une série régulière sur chaque interstrie des élytres. Tête, rostre et prothorax finement et très- densément ponctués, subrugueux; élytres médiocrement striées, stries n'offrant dans leur fond qu’une ponctuation très-faible, peu serrée; interstries plans, finement rugueux. Jambes, surtout les antérieures, fortement denticulées sur leur bord interne. Rostre fai- blement plus court que le prothorax, non caréné en-dessus, article 2 du funicule antennaire plus court que 4. Prothorax presque aussi large que long, courtement tubuleux antérieurement, sa plus grande largeur se trouve immédiatement après ce point, et, de là, il est très- faiblement rétréci et arrondi jusqu'à son bord postérieur. Élytres passablement plus larges aux épaules que le prothorax dans sa plus grande largeur ; angles huméraux un peu arrondis; de ce point fai- DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. | 75 blement, mais régulièrement rétrécies jusqu’à l'extrémité où elles sont communément arrondies. Un exemplaire ; ma collection. carinirostris Tourn. Mingrélie. Long. 6 1/2 mill. Larg. 2 3/4 mill. Noir poix; pattes et antennes ferrugineuses. Même structure et même vestiture que l’espèce précédente ; en diffère par le prothorax un peu plus long que large, subparallèle sur les côtés, à surface plus grossièrement ponctuée; par le rostre caréné en-dessus ; par les élytres relativement un peu plus larges, à stries formées de gros points peu serrés, à interstries légèrement convexes, et enfin par les jambes moins fortement courbées et denticulées sur leur bord interne. Funicule antennaire à article 2 un peu plus long que 1. Un exemplaire; ma collection. GENRE BRACHYPUS. Schoenh. Curcul. Disp. Meth., p. 217. Ce genre m'est resté inconnu en nature ; je le place ici d’après l’autorité de Lacordaire. lixoides Gylh. Schh. Gen. Cure. III, p. 103. Asie. cylindricus Hochh. Bull. Mosc. 1847, II, p. 536. Caucase. GENRE PSEUDOSTYPHLUS. N. G. Rostre faiblement plus long que le prothorax, assez robuste, très- faiblement arqué, arrondi ; scrobes commençant environ au tiers de sa longueur, rectilignes, étroites, dirigées vers le bord antérosupé- rieur de l’œil, nullement confluentes en-dessous. Antennes .peu grêles, scape grossissant un peu en massue à son extrémité, attei- gnant le bord antérieur de l’œil ; funicule de 7 articles, le premier seul notablement plus long que les autres, obconique, un peu épais, 2-7 courts, 3-7 globuleux, 7 à peine plus large que 2; massue ova- laire, acuminée à son extrémité, articulée, article 1 grand. Yeux grands, longuement ovales, transversaux, placés un peu en-dessous et ne laissant entre eux à leur partie inférieure qu’un espace assez étroit. Prothorax peu ou pas transversal, faiblement convexe, très- peu arrondi sur ses bords latéraux, légèrement tubuleux à sa partie antérieure, coupé presque droit antérieurement et postérieurement; 76 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE lobes oculaires très-faibles, prosternum assez fortement échancré. Écusson très-petit, ponctiforme. Élytres oblongues, passablement plus larges que le prothorax, rétrécies en arrière. Pattes courtes, fortes ; cuisses fortement en massue, inermes; jambes droites, fortes, très-faiblement mucronées au bout ; tarses courts, assez larges, non spongieux en-dessous, villeux; articles 1-3 plus larges que longs, 3 notablement plus large que 2, bilobé, 4 aussi long que les 3 précé- dents réunis, à crochets médiocres. Deuxième segment abdominal subégal en longueur aux deux suivants réunis, séparé du premier par une suture un peu arquée ; saillie intercoxale assez large, angu- leuse devant. Métasternum allongé. Corps oblong, vêtu d’écaillettes arrondies, couchées et de poils squameux un peu dressés. Genre créé pour deux espèces qui, par leur facies et leur vestiture, s’écar- tent notablement des £rirrhinus (Notaris), avec lesquels elles étaient associées, etdont elles diffèrent évidemment parleurs pattes courtes, robustes, les jambes fortes, droites, les tarses non spongieux, mais simplement villeux, le funicule antennaire à article 4 seul notable- ment plus long que les suivants; par leur facies, elles ont quelques rapports avec certains Orthochætes, etont, comme eux, des poils squa- meux dressés, Le savant entomologiste de Mont-de-Marsan avait déjà remarqué que cette forme n’était point celle des £rirrhinus, lorsqu'il décrivait l’une des espèces sous le nom de Bagous setiger. pillumus Gyll. Schh. Gen. Cure. II, p. 288. Allemagne, France, Suisse. seliger Perris, Ann. Soc. Linn. Lyon, T. IV, 1857, p. 144 France mér. severopolinus Dufour. Fairm. Ann. Fr.1857, p. 741 France mér. bilunulatus Desb. Mittheil. Schwz. Ent. Ges. 1870, p. 192, in- cert. sedis. arlemisiæ Becker in litt.? (Erirrhinus). M. Becker, de Sarepta, m’a envoyé cette dernière espèce sous le nom d’Erirhinus artemisiæ; malgré mes recherches, je ne l’ai trouvée décrite nulle part. La patrie de cette espèce était restée inconnue à M. Desbrochers ; elle ne paraît pas très-rare aux environs de Sarepta. GENRE ELLESCHUS. Steph. Ill. of. Brit. Entom. IV, p. 105. Genre qui ne peut appartenir à la tribu des Tychides, puisqu'il n'offre aucun des caractères que Lacordaire assigne à cette tribu ; les DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 77 crochets des tarses ne sont pas appendiculés, les segments abdomi- naux sont droits à leur bord postérieur et enfin les élytres recouvrent entièrement l'abdomen. Le funicule antennaire a l’article 1 seul no- tablement plus long que les suivants; chez l’une des espèces (scanicus), l’article 2 n’est que très-faiblement plus long que large et à peine plus long que 3; chez l’autre espèce (bipunctatus), l’article 2 n’est pas plus long que large et subégal à 3. L’on ne peut donc pas dire, ainsi que le fait Lacordaire dans la formule cie ce genre « funicule à articles 4-2 allongés. » scanicus Payk. Fu. Suec. III, p. 251. — Schh. Gen. Curc. VII. 2, p. 186. France, Allemagne, Italie, Hongrie, Suisse. bipunctatus Linn. Syst. nat. éd. X, p. 380. — Schh. Gen. Curc. VII. 2, p. 187. France, Allemagne, Italie, Suisse, Laponie. GENRE SMICRONYX. Schænh. Curcul. VIT. 2, p. 318. Les Smicronyx, comme je l’ai démontré au début de ces lignes, ne peuvent rester chez les Cryptoplides de Lacordaire, ce groupe ayant pour caractère principal : le 4° article des tarses très-court, ne dé- bordant pas ou que très-peu le 3°, parfois même nul; tandis qu’il est, chez bon nombre de Smicronyx, aussi long que les trois précé- dents réunis, et que conséquemment il déborde fortement le 3°; chez les S. rufipennis Tourn. etS. rufipes Kiesenw., le 4° article dépasse le 8° de la moitié de la longueur totale des tarses. Les espèces contenues dans ce genre sont toutes de petite taille et peuvent se répartir dans trois groupes principaux, selon que leur corps, en dessus, est glabre, couvert d’écailiettes arrondies, ou enfin d’écaillettes piliformes. L Corps glabre, ou presque totalement glabre en dessus. A. Élytres d’un bleu plus ou moins foncé. a. Pattes noires. 1. Prothorax presque lisse, au moins sur le disque, brillant. cyaneus Gylh. Schh. Gen. Cure. INT, p. 424. France mér., Italie, Sicile, Russ. mér., Algérie. 1! Prothorax faiblement ponctué sur le disque, plus fortement sur les côtés, peu brillant. ANNALES DE LA S0C, ENTOM, LE BELGIQUE, T, XVIL. 10 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE 1 2 opacus Gougelet et Brisout. Ann. Fr. 1860, p. 335. Algérie. Le S. opacus G. et B. n’est qu’une variété du S. cyaneus Gylh. J’ai sous les yeux tous les passages entre les formes typiques. a Pattes toutes ou en partie rouges. Erichsoni Hochh. (1) Bull. Mosc. 1847. IT, p. 551. Caucase. A! Élytres noires. B. Pattes, au moins en partie, rouge clair. fulvipes Reiche, Ann. Fr: 1858, p. 10. Grèce. B!' Pattes noires, parfois brunâtres. a. Prothorax peu convexe, assez fortement et densé- ment ponctué. puncticollis Tourn. nov. sp. Genève. a Prothorax plus convexe, presque lisse, éparsément et très-finement pointillé. politus Bohem. Schh. Gen. Curc. VII 2. p. 314. Allemagne, France, Italie, Suisse. IL. Corps paré en dessus d’écaillettes plus ou moins arrondies ou ovalaires, au moins sur les élytres. A. Prothorax densément recouvert de petites aspérités, gra- Ï nuleux. a. Aspérités du prothorax assez fortes ; pattes entière- ment noires. Prothorax au moins aussi large que long, subrégulièrement arrondi sur ses bords la- téraux. 1. Prothorax offrant sur son disque une fine carène longitudinale. Reichi Gylh. Schh. Gen. Curc. IT, p. 426. France. Suisse- l' Prothorax sans carène longitudinale sur son disque. 2, Interstries des élytres parés, outre les écail- lettes arrondies qui les recouvrent, d’une ran- gée longitudinale de poils criniformes un peu dressés, brillants. (1) Je fais figurer cette espèce ici, parce qu’elle apparait le plus souvent glabre en dessus; mais, d’après l’auteur, lorsqu'elle est dans toute sa fraicheur, elle se montre recouverte de fines écaillettes, Je n’ai pas vu d’exemplaire en cet état. DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 79 seriepilosus Tourn. nov. sp. Turquie. 9' Interstries des élytres parés seulement d’écail- lettes arrondies n’offrant aucuns poils crini- formes dressés. funebris Tourn. nov. sp. Algérie, a Aspérités du prothorax très-fines ; tibias testacés. Prothorax un peu plus long que large, peu ar- rondi sur ses bords latéraux. scops Tourn. nov. sp. Sarepta. A! Prothorax simplement ponctué. B. Disque du prothorax à ponctuation assez forte, ronde, mais peu serrée, laissant entre elle de petits espaces lisses, brillants. cicur Gylh. Schh. Gen. Curc. III, p. 426. Allemagne, France, Italie, Suisse, Hongrie. B' Disque du prothorax presque lisse, ou marqué d’une ponctuation très-fine. | a. Prothorax un peu plus large que long. 1. Prothorax presque lisse, peu densément recouvert d’écaillettes un peu allongées, laissant voir sur -le milieu une ligne longitudinale lisse. : jungermaniæ Reich. Mantiss. Ins. 1797. p. 16. T. 1, f. 12. — Schh. Gen. Curc. III, p. 425. Allemagne, France, Suisse. l1' Prothorax assez densément ponctué, très-densé- ment recouvert d’écaillettes ovalaires, ne lais- sant voir aucune trace de ligne médiane lisse. cretaceus Tourn. nov. sp. Iles Ioniennes. a' Prothorax aussi long que large, assez densément ponctué, sans ligne lisse sur son disque, corsicus Fairm. Ann. Fr. 1861, p. 584. Corse, Algérie. IT. Écaillettes du dessus du corps piliformes. A. Corps et pattes noires. ES 6 * 80 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE nebulosus Tourn. nov. sp. France mér. Espagne.’ A! Corps noir, pattes d’un testacé plus ou moins clair. B. Écaillettes formant sur les élytres, par condensation, quelques taches claires, blanchâtres. modestus Tourn. nov. sp. Genève. B' Écaillettes ne formant pas de taches, mais disposées régulièrement presque en séries sur les interstries des élytres. striatipennis Tourn. nov. sp. Syrie, Hongrie. - A" Élytres, au moins en partie, et pattes d’un testacé rou- geàtre plus ou moins clair. C. Prothorax pas plus long que large, presque parallèle sur ses côtés, aussi large à son bord antérieur qu’à son bord postérieur. Élytres n’offrant qu'une bande latérale d’un testacé rougeûtre, foncé. rufipes Kiesenw. Berl. Zeit. 4864, p. 276. Zante. J’ai eu sous les yeux deux exemplaires typiques que m'a envoyés l’auteur; l’un des deux a la bande latérale testacée très-foncée, il est probable que cette espèce se montrera aussi avec les élytres entièrement noires; elle se reconnaîtra toujours-à la forme de son prothorax et à l’exiguité de sa taille. C! Prothorax visiblement plus long que large. a Prothorax un peu arrondi et élargi sur ses ‘bords la- téraux, assez fortement tubuleux antérieurement ; élytres testacées, brunes sur la région scutellaire et la suture. Kiesenwetteri Tourn. nov. sp. Algérie. a Prothorax subparallèle sur ses bords latéraux, pas sensiblement tubuleux antérieurement; élytres presque totalement d’un testacé jaunâtre clair. rufipennis Tourn. nov. sp. Égypte. Voici les descriptions des espèces inédites qui figurent dans ce ta- bleau : S. puncCticollis Tourn. Genève. Long, 2 1/4 mill. Allongé, peu convexe. Noir, brillant; glabre en dessus, orné en up OA NE Le RARE RNA NE Pen + DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 81 dessous de quelques petites écaïllettes blanchâtres. Prothorax ün peu plus large que long, à bords latéraux assez fortement arrondis, visiblement plus resserrés en avant qu’en arrière ; surface brillante, assez densément et fortement ponctuée. Élytres d’un tiers plus larges, prises ensemble à leur racine, que le prothorax à sa base, à épaules bien conformées ; surface assez fortement et régulièrement striée ; stries visiblement ponctuées; interstries plans, sans ponc- tuation appréciable. Rostre aussi long que la tête et le prothorax réunis, assez fort, régulièrement courbé, offrant en dessus quelques fines carènes brillantes. S. seriepilosus Tourn. Turquie. Long. 2 1/4 mill. Ovalaire, un peu convexe. Noir, sans brillant; couvert en dessus d’écaillettes ovalaires, brunâtres, variées sur les élytres par quelques petites taches formées d'écaillettes blanches ou grisâtres. Prothorax plus large que long, ayant sa plus grande largeur un peu après le milieu de sa longueur ; surface un peu et régulièrement convexe, densément recouverte de granulosités assez fortes ; sans trace de ligne lisse sur son disque. Élytres un peu plus larges à leur racine que le prothorax à sa base, à épaules bien conformées ; surface régu- lièrement convexe, régulièrement striée; stries fortes, ne paraissant pas ponctuées; interstries plans, offrant, à part les écaillettes qui les recouvrent, une rangée longitudinale de petites soies fines, un peu dressées. Rostre un peu plus long que la tête et le prothorax réunis, assez fort, un peu courbé. S. funebris Tourn. Algérie. Long. 2 1/4-2 1/2 mill. Ovalaire, peu convexe. Noir, brillant ; les bords latéraux du pro- thorax, quelques taches assez grandes, irrégulièrement disposées sur les élytres et les pattes, sont recouverts par des écaillettes d’un blanc de craie. Prothorax presque aussi long que large, offrant sa ‘plus grande largeur au milieu environ de sa longueur; disque peu convexe, couvert de granulosités analogues à celles que l’on voit chez le Reichei, mais n’ayant pas sur son milieu la ligne longitudi- nale lisse que l’on remarque chez celui-ci. Élytres un peu plus larges à leur racine que le prothorax à sa base, peu convexes, régulière- ment striées ; stries fines, sans ponctuation appréciable; interstries plans, lisses, n’offrant pas les rangées de soies que l’on remarque chez l'espèce précédente. Rostre peu courbé ; un peu plus long chez le ©. d'un quart plus long chez la ©, que le prothorax et la tête réunis. 82 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE S. scoops Tourn. Sarepta. Long. 2 mill. Noir; tibias testacés. Allongé, peu convexe; prothorax pas plus long que large, couvert d’aspérités très-fines ; rétréci antérieurement, faiblement arrondi sur les côtés. Élytres à épaules peu saillantes, légèrement et régulièrement rétrécies de ce point à leur extrémité. Corps couvert en dessus de petites écaillettes ovalaires plaquées sur les téguments ; ces écaillettes sont variées d’un brun grisâtre et d’un blanc sale ; cette dernière couleur se condense en une fine ligne mé- diane sur le prothorax, en quelques petites taches près des bords latéraux de celui-ci, et en quelques taches irrégulières sur les ély- tres. Dessous du corps et pattes assez densément recouverts d’écail- lettes blanchâtres. Rostre un peu plus long que la tête et le prothorax réunis, assez robuste, faiblement mais régulièrement courbé, écail- lettes oculaires assez grandes, rondes, blanches. S. cretaceus Tourn. Iles loniennes. Long. 1 5/4 mil). Noir. Allongé; un peu déprimé en-dessus. Prothorax aussi long que large, faiblement arrondi sur les côtés, plus fortement rétréci antérieurement que postérieurement; disque finement et densément ponctué, peu convexe, un peu relevé longitudinale- ment au devant du scutellum, densément recouvert sur toute sa surface de petites écaillettes brunâtres. Élytres allongées, à épaules peu saillantes, à bords latéraux subparallèles jusqu'aux deux tiers de leur longueur, faiblement convexes, recouvertes de petites écaillettes ovalaires, assez régulièrement disposées; elles sont d’un brun-grisà- tre, variées de gris-jaunâtre, cette dernière couleur forme sur chaque élytre deux taches mal limitées, l’une partant de l’angle huméral pour se diriger vers le milieu de la longueur de la suture, l’autre un peu au-dessous de celle-ci, suivant la même direction. Dessous du corps et pattes couverts de petites écaillettes jaunâtres. Rostre aussi long que la tête et le prothorax réunis, légèrement courbé, robuste ; écaillettes oculaires (4) d’un blanc jaunâtre. S. nebulosus Tourn. France mér., Espagne. Long. 2 mill. Entièrement noir. Forme du S. jungermaniæ KReich.; relative- ment moins large, plus allongé; parcimonieusement recouvert (1) Je nomme ainsi les écaillettes, qui, chez les Sinicronyx, sont placées au sommet du rostre au devant des yeux; elles sont généralement plus grandes que celles des autres parties des téçguments. DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 83 en dessus d’écaillettes très piliformes, d’un gris clair, formant des petites taches irrégulières par la condensation des écaillettes sur certaines places. G‘ prothorax un peu plus long que large, © pro- thorax pas plus long que large, densément ponctué chez les deux sexes. Élytres fortement striées. Écaillettes oculaires peu saillantes, d’un gris clair et subpiliformes. Rostre Gf à peine aussi long, Q un pen plus long que la tête et le prothorax réunis, peu courhé, assez robuste. S. modestus Tourn. Genève. Long. 2 mil]. Noir; pattes testacées. Forme de l'espèce précédente, très parcimonieusement recouvert en dessus de petits poils semi- dressés et d’écaillettes piliformes couchées ; ces dernières sont con- _densées sur les élytres en quatre petites taches vagues et blanchà- tres. Prothorax faiblement plus long que large, un peu arrondi sur ses côtés, finement et densément ponctué. Élytres fortement striées. Dessous couvert d’écaillettes grisâtres. Gf rostre égal en longueur à la tête et au prothorax réunis ; © rostre plus long que la tête et le prothorax réunis ; écaillettes oculaires petites, peu saïllantes, ova- laires. S. striatipennis Tourn. Syrie, Hongrie. Long. 4 1/4 mill. Noir; pattes d’un testacé rougeñtre clair. Intermédiaire pour la forme entre l'espèce précédente et le S. rufipes Kiesenw. ; recouvert très parcimonieusement d’une pubescence grise, fon- cée, unicolore, disposée presque régulièrement en deux séries longitudinales sur les interstries des élytres ; celles-ci fortement striées, stries ne paraissant pas ponctuées. Prothorax à peine plus long que large, un peu arrondi sur les côtés. Écaillettes oculaires médiocrement saillantes, rondes, blanches. Rostre un peu plus long que la tête et le prothorax réunis, faiblement, mais régulièrement courbé, assez fort. S. Kiesenwetteri Tourn. Algérie. Long. 4 3/4mill. Noir; base des antennes, pattes et élytres, moins les régions scutellaire et suturale, d’un testacé rougeñtre ; la région scutel- laire et la suture des élytres sont d’un brun plus ou moins foncé. De la forme générale du S. rufipes Kiesenw. Un peu plus grand ; le prothorax est un peu moins étroit, faiblement arqué sur 84 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE ses bords latéraux; dessus du corps couvert d’une pubescence assez abondante, d’un brun grisâtre, avec une petite tache blanche sur le bord postérieur du prothorax au devant de l’écusson et deux petites taches de même couleur sur les deux tiers postérieurs des élytres. Écaillettes oculaires blanches, saillantes. Rostre œ Q un peu plus long que la tête et le prothorax réunis, peu courbé, un peu fort. S. rufipennis Tourn. Égypte. Long. 1 1/2 mill. Noir ou brun foncé, base des antennes, élytres et pattes d’un testacé rougeâtre. Prothorax très-étroit, plus long que large, subparallèle sur les bords latéraux; dessus du corps couvert d’une pubescence piliforme variée de blanc et de jaunâtre. Écaillettes oculaires très-petites, peu saillantes. Rostre un peu plus long que la tête et le prothorax réunis. Le S. pygmœus Curt. m'est resté inconnu en nature; quant au S. cæcus Reich. la description qu’en donne Schoenherr ne me permet pas de reconnaître cette espèce parmi celles que j'ai sous les yeux ; les collections contiennent, sous ce nom, tantôt des S. jungermanieæ, tantôt des S. cicur, et quelquefois tous les deux. GENRE SHARPIA. Tourn. N. G. Rostre allongé, grêle, subcylindrique, un peu arqué, marqué entre les yeux d’un sillon plus ou moins transversal, plus ou moins fort; scrobes confluentes en arrière, atteignant environ le milieu du rostre ; antennes assez longues, scape un peu épaissi en massue, atteignant le bord antérieur de l’œil ; funicule de 7 articles obconiques, le pre- mier le plus long, les suivants graduellement plus courts et plus larges, le 7° subcontigu à la massue, celle-ci oblongue, articulée. Yeux assez grands, contigus en dessous. Prothorax aussi, ou un peu plus long que large, subcylindrique, faiblement tubuleux antérieurement, lobes oculaires plus ou moins développés ; prosternum échancré à son bord antérieur. Écusson très-petit, ponctiforme. Élytres peu con- vexes,oblongues, notablement plus larges aux épaules que le protho- rax, rétrécies postérieurement. Pattes assez allongées, cuisses un peu en nassue, jambes droites, assez grêles, très-brièvement mucro- nées au bout ; tarses assez longs, à article 3 pas plus long, mais un peu plus large que les précédents, 4 aussi long que les 3 précédents réunis, crochets médiocres, un peu épaissis à leur base. Deuxième segment abdominal aussi long ou plus long que les deux suivants DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 8) réunis. Corps oblong densément écailleux. Genre qui représente en Europe les Spermologus Schh.; ils ont comme eux les yeux contigus en dessous et les tarses médiocrement élargis, ils en diffèrent par les scrobes rostrales confluentes ou subconfluentes postérieurement et par leur facies, qui est plutôt celui des Dorytomus que des Phytono- mus. Je l'ai dédié à M. Sharp, notre savant collègue; il contient trois espèces, dont deux inédites ; la troisième avait été placée dans le genre Erirrhinus par M. Rosenhauer ; cet entomologiste clairvoyant n'avait pas remarqué la contiguité des yeux. Heydeni Wencker in litt. (Erirhinus) Syrie. Long. 3 3/4 mill. Assez allongé, peu convexe. Tête petite, ronde, fortement et transversalement impressionnée entre les yeux à la base du rostre, ce qui fait que celui-ci ne continue pas la courbe régulière avec le front, mais paraît comme implanté entre les yeux; ceux-ci grands, _ prolongés inférieurement et contigus en dessous ; rostre long, fili- forme, arrondi, un peu arqué, une fois et demie aussi long que le prothorax, densément et rugueusement ponctué, marqué, sur sa partie supérieure, de plusieurs fines carènes; antennes longues, grêles, insérées un peu après la moitié de la longueur du rostre; articles 1-2 du funicule subégaux entre eux, les suivants plus courts et graduellement plus larges. Prothorax un peu plus long que large, subparallèle sur les deux tiers postérieurs de ses bords latéraux, de ce point arrondi et fortement rétréci antérieurement pour y former un bourrelet large, bien accusé; bord postérieur bisinué ; lobes oculaires forts, assez proéminents. Scutellum obsolète. Élytres environ de moitié pluslarges à leur racine que le prothorax à sa base, à épaules bien conformées, bords latéraux subparallèles sur leur moitié antérieure, puis faiblement arqués et rétrécis postérieure- ment; surface peu convexe, régulièrement striée, interstries larges, plats, le cinquième est légèrement relevé à son extrémité en un fai- ble calus. Pattes grêles, cuisses inermes, tibias antérieurs faiblement sinués à leur côté interne, tarses assez robustes, les articles deux et trois très-faiblement, mais graduellement plus courts que le premier; crochets des tarses simples. Tout le corps est densément recouvert d’écaillettes arrondies, exactement appliquées aux téguments et for- mant comme un enduit crétacé; sur la page supérieure elles sont un peu jaunâtres, variées de brunâtre, surtout sur le disque du prothorax et le long de la suture des élytres ; par-dessus cette première couche d’écaillettes, l’on en observe d’autres très-fines, piliformes, parcimo- nieusement et irrégulièrement disposées sur le prothorax et les pattes, mais très-régulièrement placées en une ligne longitudinale sur chaque interstrie des élytres. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XVII. 11 86 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE Je n’ai vu qu’un exemplaire de cette espèce ; il fait partie de la collection de M. L. de Heyden. grandis Tourn. Perse. Long. 4 1/2 mill. Un peu plus grande que l’espèce précédente, avec le même coloris et la même vestiture ; les écaillettes criniformes qui sont disposées en séries longitudinales sur les interstries des élytres, sont un peu plus courtes. Le prothorax est moins parallèle, faiblement, mais ré- gulièrement arrondi sur ses côtés, un peu plus court, pas plus long que large, à lobes oculaires moins saillants. Le rostre est deux fois aussi long que le prothorax, plus épaissi à la hauteur de l'insertion des antennes, les carènes de sa face supérieure sont plus fortes, plus saillantes, surtout la médiane; les scrobes rostrales sont avancées jusqu’au tiers de sa longueur, où les antennes sont insérées, l’extré- mité est marquée de gros points longitudinaux, serrés. Ma collection ; un seul exemplaire que m’a généreusement donné M. Sharp. rubida Rosenhauer (Erirrhinus) Thier. Andal. 1856, p. 270, note. France mérid., Espagne, Italie. GENRE AUBEONYMUS. Jacquelin-Duval. Gen. Col. Eur. Curc. 1855, p. 75. carinicollis Lucas. Expl. Alg. 1849, p. 449, pl. 38, f. 1. a-d. Al- gérie. pulchellus J. Duv. Gen. Col. Curc., p. 75, pl. 30, f. 147. Sicile. LA. Picteti Tourn. Ann. France, 1860. Bull., p. 81, appartient au genre suivant, son prosternum n'étant pas excavé; l’on connaît en- coreuneautre espèce : À. notatus Muls.etGod. Ann. Soc. Linn. Lyon, 1867, p. 412. Magenta. Je ne l’ai pas vue en nature. GENRE PACHYTYCHIUS. Jekel. Journal of Entomol. 1861. I., p. 270. Styphlotychius Jekel. 1. c. p. 271. Ce genreades rapports intimes avec le précédent, duquel il ne dif- ME NUL ANS Fe STE AE Ft | DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. _ 87 fère réellement que par le prosternum non excavé. Il contient les espèces que depuis longtemps déjà M. Jekel avait séparées du genre Tychius pour en former ses genres Pachytychius et Styphlotychius ; ‘ce dernier n’offrant pas des caractères suffisants, je ne l’ai pas conservé. Ces insectes peuvent se répartir dans deux groupes assez nette- ment tranchés. I. Cuisses postérieures dentées. A. Corps densément recouvert en dessus d’écaillettes unico- lores ne formant aucun dessin. a. Ces écaillettes d’un gris jaunâtre, ou brunâtres. strumarius Gylh. Schünh. Gen. Curc. III, p. 413. Espagne, Maroc. elephäs Kraatz. Berl. Zeit. 1862, p. 271. Andalousie. a! Ces écaillettes d’un beau bleu foncé. Picteti Tourn. (Aubeonymus.) Ann. France, 1860. Bull. p. 81. A' Corps couvert en dessus d’écaillettes plus ou moins fon- _ cées, variées, formant des taches plus ou moins limitées. B. Écaillettes du dessus du corps bleues, à l’exception de deux grandes taches humérales, où elles sont d’un gris- jaunâtre. sellatus Lucas (Sibinia). Expl. Alg. 1849, p.450, pl. 38, f. 2, a-d. Algérie. B' Écaillettes du dessus du corps variées d'un gris-jaunâtre et brunâtre. a. Forme courte, très-large. latus Jekel. Journ. of Ent. I., p. 273. Corfou. a! Forme moins courte, moins large. 1. Bords latéraux du prothorax étendus en une a- rête saïllante. trapezicollis Fairm. in litt., Tourn. Ann. Soc. Ent. France, 1873, 4° trimestre, p. ? (1). Algérie, Tanger. l' Bords latéraux du prothorax n’offrant pas d’a- rêtes saïllantes. 2. Prothorax et élytres densément revêtus d’écail- lettes d’un gris jaunâtre, n’offrant que quel- ques taches brunes, irrégulières; taille plus grande. (1) Ce cahier n'ayant pas encore paru, je ne puis compléter la citation. 88 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE bæticus Kirsch. Berl. Zeit. 1870, p.175 (Beïheft). Andalousie, Maroc. 9! Élytres plus ou moins densément revêtues d’écaillettes grises ou jaunâtres le long de leurs bords latéraux, la région suturale au moins toujours d’un brun plus ou moins foncé; taille plus petite. 3. Prothorax recouvert d’écaillettes d’un brun foncé, marqué d’une fine ligne médiane et de quelques très-petites taches formées d’écaillettes jaunâtres. Lucasi Jekel. Journ. of Ent. 1861. L., p. 272. Algérie. elongatus Lucas. Expl. Alg. 1849, p. 450. Algérie. 3! Prothorax revêtu d’écaillettes brunâtres, à l’exception des bords latéraux, qui sont lar- gement couverts d’écaillettes grises ou jau- nâtres. hæmatocephalus Gylh. Schünh. Gen. Curc. IL, p. 415. Suisse, France, Allemagne, Italie. II. Cuisses inermes. A. Corps, au moins en partie, brunâtre, ou noir. a. Dessus du corps assez densément revêtu d’écail- lettes d’un gris jaunâtre, ou variées du gris au brun. 1. Prothorax subparallèle ou très-faiblement ar. rondi sur ses bords latéraux. 9, Élytres à angles huméraux bien développés, obtus. sobrinus Chevrol. inlitt., Tourn. Ann. Ent. France, 1873, 4° tri- mestre, p. ? 9! Élytres à angles huméraux très-peu développés, largement arrondis. robustus Wollast. Ins. Mader, 1854, p. 344. Madère. l! Prothorax largement et régulièrement arrondi sur ses bords latéraux. 2. Tibias antérieurs assez courts, épais. DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES, 89 sparsutus Oliv. Ent. V. 83, p. 127, t&. 27, pl. 393. — Schôünh. Gen. Curc. III, p. 417. Allemagne, Suisse, France, Italie, Espagne, Russie mérid., Turquie, Algérie. Var. obesus Bohem. Schôünh. Gen. Curc. VIT. 2, p. 308. Suisse. Var. pernix Gylh. Schôünh. Gen. Curc. IIT, p.417. Hongrie. 2 Tibias antérieurs plus longs, plus grêles. scrobiculatus Rosenhauer, Thier. Andal., 1856, p. 281. Ma- laga. a' Dessus du corps parcimonieusement revêtu de poils assez longs ; prothorax pas plus long que large, très-faiblement arrondi sur ses côtés, densément couvert de petites aspérités rondes, brillantes ; élytres fortement ponctuées-striées. Rostre mince, un peu courbé, presque deux fois aussi long que le prothorax. Corps noir, quelquefois avec les élytres brunâtres. Long. 4 1/2 mill. granulicollis Tourn. nov. sp. Portugal, Maroc. A' Corps d’un testacé plus ou moins clair, parcimonieusement recouvert d’écaillettes piliformes. (Styphlotychius Jekel). B. Prothorax ridé longitudinalement ou subgranuleux. a. Prothorax peu convexe en dessus, à ponctuation con- fluente longitudinalement, le faisant paraître fine- ment ridé. Kirschi Tourn. Ann. Ent. France, 1873, 4° trimestre, p. ? a' Prothorax subgranuleux. scabricollis Rosenh. Thier. Andal. 1856, p. 280. Espagne, Fr. mér., Algérie. B' Prothorax ponctué. a. Cette ponctuation très-serrée. 1. Prothorax orné sur son disque de trois petites taches blanches formées par des écaillettes pili- formes; l’une vers le milieu de son bord posté- rieur, les deux autres latérales. trimacula Rosenh. Thier. Andal., 1856, p. 278. Grenade. l' Prothorax sans aucune tache sur son disque, 90 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE hypocritus Tourn. Ann. Ent. France, 1873. 4° trimestre, p. ? a' Cette ponctuation peu serrée. 1. Élytres pas, ou très-peu plus larges que le pro- thorax, oblongues. Lacordairei Tourn. Ann. Ent. France, 1873. 4° trimestre, p ? Espagne, Maroc. 1! Élytres notablement plus larges que le prothorax, ovalaires. subasper Fairm. Ann. France, 1870, p. 401. Espagne, Algérie, Maroc. Je n’ai pas vu en nature les trois espèces suivantes ; je ne puis leur assigner une place certaine dans le tableau qui précède : leucoloma Jekel. Journ. of Entom. I, p. 272. Algérie. pachyderus Fairm. Ann. Fr. 1870, p. 401. Tanger. rubriceps Rosenh. Thier. Andal, 1856, p. 277. Andalousie. GENRE BARYTYCHIUS. Jekel. Journal of Entomol. 1861. I, p. 270. hordei Brullé. Expéd. Mor. IIT, 1823, p. 246. Turquie, Grèce, Syrie. C’est à tort que M. Jekel (1. c. p. 274) a rapporté cette espèce au B. squamosus Gylh. squamosus Gylh. Schünh. Gen. Cure. III, p. 418. France mér., Italie, Espagne, Algérie. alboguttatus Redt. Russeg. Reis. I. 1843, p. 988. Syrie. intramarginalis Hochh. Bull. Mosc. 1847, I, p. 549. Caucase. Var. caucasicus Hochh. Bull, Mosc. 1851. I, p. 94. N'ayant pas vu en nature les espèces que je réunis au squamosus Gylh., je n’établis cette synonymie que d’après l'autorité de MM. Gemminger et Harold (Catal. Coleopt. Vol. VIII, p. 2515.) Je crois cependant que le B. alboguttatus Redt. devra plutôt être réuni au B. hordei Brullé, le vrai B. squamosus Gylh. ne se trouvant pas en Syrie. . ee DA NARENT 3% DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. | 91 globipennis Tourn. Ann. France, 1873. 4° trimestre, page ? Cette espèce diffère totalement des deux précédentes par sa forme globuleuse, son prothorax grossièrement et densément ponc- - tué, etc. Le T. elegans Brullé, Exp. Morée. III, 1832, p. 245. pl. 42, f. 11, Grèce, appartient peut-être à ce genre; je ne puis rien en dire, ne le connaissant pas en nature, GENRE ORYX. Tourn. N. G. Rostre médiocre, assez robuste, un peu courbé, subeylindrique ; ses scrobes commencent à peu près au tiers de sa longueur, sont rectilignes et atteignent le bord antéro-supérieur des yeux. Anten- nes assez longues, scape grossi peu à peu, funicule de 7 articles, 1-2 longs, obconiques, 3-7 courts, subglobuleux, 7 nettement détaché de la massue, celle-ci ovale, articulée. Yeux latéraux, ovales, trans- versaux. Prothorax transversal, très-faiblement arrondi sur ses bords latéraux, un peu tubuleux antérieurement, sans lobes ocu- laires, coupé droit à son bord. antérieur, légèrement bisinué à sa base; prosternum un peu échancré à son bord antérieur. Écusson petit, subponctiforme. Élytres un peu plus larges que le prothorax, un peu convexes, rétrécies postérieurement, épaules obtuses. Pattes assez longues, cuisses en massue, jambes droites, sinuées intérieu- #rement, courtement mucronées à leur extrémité interne ; tarses assez grands, non spongieux en dessous, simplement villeux ; art. 1-2 sub- égaux, aussi larges que longs, 3 passablement plus large, bilobé, 4 assez grand, crochets médiocres. Deuxième segment abdominal à peine aussi grand que les deux suivants réunis, séparé du premier par une suture droite ; saillie intercoxale assez large, anguleuse an- térieurement. Corps oblong, densément revêtu d’écaillettes bril- lantes. J’ai créé ce genre pour l’Erirrhinus nitidus Chevrol. ; il s'éloigne des Erirrhinus par ses jambes droites, ses tarses non spongieux en dessous, etc. etc. Sa vestiture et son facies sont aussi différents, et dénotent d’autres habitudes. nitidus Chevrol. Rev. Zool. 1861. p. 155. Algérie, Sicile. De tous les Érirrhinides européens, c’est la seule espèce qui ait une vestiture de couleur aussi vive et aussi brillante ; le dessus du corps est entièrement recouvert HÉceues d’un beau vert clair, brillantes. 92 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE GENRE GRYPIDIUS. Schünherr. Disp. Méth. 1826, p. 231. equiseti Fabr. Syst. Ent. p. 150. — Gylh. Schünh. Gen. Cure. III. p. 314, Suisse, France, Allemagne, Italie. Var. atrirostris Fabr. Spec. Ins. II. App. 1781. p. 499. Suède, Laponie, Allemagne, Suisse, France. Je ne puis voir dans le G. atrirostris Fabr. qu’une variété de cette espèce. brunnirostris Fabr. Ent. Syst. 1. 2 p. 404. — Gylh. Schünh. Gen. Curc. IIT, p. 316. Allemagne, Suisse. GENRE NOTARIS. Germar, Mag. d. Entom. II, p. 340. Le genre Erirrhinus, tel qu'il est généralement adopté aujourd’hui. contient des éléments assez divers pour démontrer que les essais de subdivision faits à différentes époques n’ont pas été soumis à des tra- vaux assez sérieux, ou que les matériaux n'étaient pas suffisants. L’un des caractères du genre Erirrhinus, tel qu’il est adopté, est évidem- ment d’avoir les jambes assez grêles, flexueuses, et les tarses spon- gieux en dessous ; l’absence de l’un de ces caractères en a fait sépa-* rer les espèces à jambes droites, qui composent le genre Grypidius; pour les mêmes différences, jointes à d’autres, j'en ai dû retrancher les espèces qui forment les genres Pseudostyphlus et Oryx. Ainsi épuré, le genre Erirrhinus contient encore des formes assez opposées pour être démembré de nouveau ; au premier coup d’œil l’on s’aper- çoit déjà qu'il renferme des facies divers, les £. festucæ et Nereiïs par exemple, avec leur forme allongée, peu convexe, étroite, leurs pattes très-grêles, longues, etc., ont autant de rapports avec certains Bagous qu'avec les Æ. bimaculatus et scirpi. J'ai été assez heureux pour découvrir un caractère qui me permet de diviser ce genre en deux groupes ; c’est la présence chez une bonne partie des espèces qu'il contient, de deux petites épines ou éperons droits placés à l’ex- trémité des jambes de chaque côté du mucron, caractère qui n’a pas encore étésignalé, etqui a une valeur d’autant plus grande, que, dans toute la tribu, il ne se présente qu'ici; ce caractère présent ou absent et accompagné d’autres d’une moindre importance, m’a permis de diviser les Erirrhinus en quatre genres faciles à distinguer, quiréu- nissent chacun des formes homogènes. LE N4 1 4 DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 93 J’ai conservé les noms génériques de : Noraris Germar type E. bimaculatus Fab. Errrexinus Schônherr type Æ. festucæ Herbst. et j'ai créé les genres : ICARIS type E. sparganii Gylh. Erycus type E. scirpi Fab. Voici, avec les caractères déjà connus, ceux que je leur assigne : - I. Jambes plus ou moins fortement mucronées, mais sans épines ou éperons à leur extrémité. À. Deuxième segment abdominal égalant au plus en longueur les deux suivants réunis, séparé du premier par une su- ture un peu courbée ; saillie intercoxale peu large, forte- ment anguleuse, antérieurement, subconique. Téguments parcimonieusement pubescents. Noraris Germ. B. Deuxième segment abdominal deux fois aussi long que les deux suivants réunis (1), séparé du premier par une suture droite; saillie intercoxale large, à peine angu- leuse antérieurement. Téguments densément recou- verts d’écaillettes plus ou moins arrondies. Icaris Tourn. La II. Jambes mucronées et armées à leur extrémité, au-dessous du mucron, d’épines ou petits éperons droits, plus ou moins courts. À. Prothorax muni de lobes oculaires; prosternum échancré à son bord antérieur ; jambes peu courbées, peu grêles, courtement mucronées. Ervycus Tourn. B. Prothorax sans lobes oculaires, prosternum droit à son bord antérieur. Jambes longues, grêles, bien courbées, longuement mucronées. ErrreHNus Schôünh. (1) Ce caractère seul autorise à créer ce genre ; Lacordaire y attachait une grande importance, car il a dit (Genera des Coléopt. VE, p.12, note) : «Jene suis pas toul à fait d'accord avec le premier de ces savants entomologistes (Gerstæcker) lorsqu'il dit que la grandeur relative des segments intermédiaires de l'abdomen ne peut servir qu'à diviser les genres en sections. Cela est vrai quelquefois, mais en général dans les genres purs de tout alliage étranger, cès segments ne varient pas et dès lors ils ont une valeur générique. » ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XVII. 17 M fn) 94 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE granulipennis Tourn. Turquie. Long 9-10 mill. Larg. 4-4 1/2 mill. De la forme générale du bima- culatus et à peu près de la même vestiture; mais plus grand, plus large et couvert sur les élytres de granulations fortes, peu serrées, rondes, brillantes ; celles-ci n’ont pas sur leur disque des stries ponc- tuées et appréciables ainsi qu’on les observe chez le bimaculatus ; le prothorax est couvert d’une ponctuation très-grossière, confluente; 7% article du funicule antennaire beaucoup plus large que le précé- dent, subcontigu à la massue. bimaculatus Fabr. Mant. 1 p. 98. — Schünh. Gen. Curc. VII, 2, p. 163. Allemagne, Hongrie, France, Angleterre. J’ai sous les yeux, des exemplaires d’une forme plus allongée, plus parallèle, dont le prothorax est presque aussi long que large, un peu moins convexe, couvert d’une ponctuation un peu moins grosse. Les * élytres sont plus allongées, plus parallèles sur leurs côtés, les stries en sont plus régulières et mieux marquées, la granulation des in- terstries est plus fine, et les interstries alternes sont densément revêtus d’une pubescence jaunâtre, serrée, ce qui forme sur les ély- tres des bandes longitudinales alternativement claires et foncées. Les jambes, surtout les antérieures, sont plus longues et un peu plus grêles. (N. Friwaldszkyi Tourn.) Je n’ai vu que deux individus de . cette forme, je ne l'enrégistre donc momentanément que comme va- riété de l’espèce présente. Hongrie; communiqué par M. de Fri- waldszky. GENRE ICARIS Tournier, N. G. globicollis Fairm. (Erirrhinus) Cat. Grenier, 1863, p. 112. France mérid., Turquie, Hongrie. sparganiiGylh. Schünh. Gen. Curc. II, p. 310, Allemagne, Rus- sie mérid. cinereus Mill. Wien. Ent. Monatschr. 1861, p. 209. Damas. pertinax Gylh. Schünh. Gen. Curc. II, p. 309. Caucase. Cette dernière espèce m’étant restée inconnue en nature, je ne la place ici que par analogie. GENRE ERYCUS Tournier, N. G. petax Sahlb. Thon. Arch. II, 4. 1829, p. 22.—Schünh. Gen. Curc. VIT, 2. p. 163. Turquie, Russie mérid., Caucase. DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. c 95 scirpi Fabr. Ent. syst. I. 2, p. 405. — Schônh. Gen. Curc. VII. 2, p. 163. Suisse, France, Allemagne, Sicile, Algérie. acridulus Linn. Syst. nat. ed. X, p. 378. — Schônh. Gen. Curc. VII, 2, p. 164. Suisse, Allemagne, France, Russie, Itälie, Espagne. var. montanus Kraatz. Silésie. Brancsiki Tourn. Hongrie. sulcipennis Tourn. in litt. (Erirrhinus). Long. 3 mill. Larg. 4 1/3 mill. Noir; antennes et pattes, parfois les antennes seulement, d’un testacé rougeâtre plus ou moins clair. Rostre un peu plus long que la tête et le prothorax réunis, cylindrique, arqué, marqué, ainsi que la tête, de quelques gros points épars, orné en dessus de trois fines carènes longitudinales lisses. Prothorax un peu plus long que large, subparallèle sur ses côtés, uullement rétrécipostérieurement, arrondi un peu antérieurement, où il est très-légèrement tubuleux ; surface densément et très-grossièrement ponctuée. Scutellum invisible. Ély- tres profondément sillonnées, fond des sillons marqué de gros points peu serrés ; interstries relevés, obsolètement et vaguement ridés transversalement. Cette intéressante espèce rappelle un peu par sa taille et sa forme l’Erycus acridulus variété montanus, mais en diffère notablement par une forme plus allongée, le prothorax plus fortement, plus densé- ment ponctué, l’absence de scutellum, etc., etc. MM: de Friwaldszky et Brancsik m'ont communiqué cette espèce ; je me fais un plaisir de la dédier à ce dernier. | Mærkeli Bohem. Schônh. Gen. Cure. VII, 2, p. 164. Saxe. æthiops Fabr. Ent. Syst. I, 2, p. 405.— Schônh. Gen. Curc. II, p. 285. Suède, Laponie. GENRE ERIRRHINUS. Schônherr, Disp. Meth. 1826, p. 229. festucæ Herbst. Käf. VI p. 527, pl. 85, £. 13. — Schônh. Gen. Cure. VII, 2, p. 168. Suisse, France, Allemagne. Nereïs Payk. Ins. Suec. III, p. 240. — Schônh. Gen. Curc. III, p. 312. Suisse, Angleterre, France, Allemagne. scirrhosus Gylh. Schônh. Gen. Curc. IT, p. 312. France, Italie, Allemagne, Algérie. 96 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE Les deux suivantes me sont restées inconnues en nature : Erirrhinus pilifer Gredler. Käf. Tirol. II. 1866, p. 345. Tirol. D’après la description qu’en donne l’auteur, cette espèce me paraît voisine du Pseudostyphlus pillumus Gylh., et devra probablement en- trer dans ce genre. Erirrhinus Gerhardti Letzner, publié dans le Zeitschrift für Entomologie de la Société de Silésie, travail que je n’ai pas encore pu consulter. ; GENRE DORYTOMUS. Stephens, Il. Brit. Ent. IV, 183], p. 82. ‘Genre nombreux en espèces, d’une étude difficile, et variant beau- coup de forme et de coloris. Notre regretté collégue Wencker avait raison lorsqu'il m'écrivait que, s’il renonçait à publier la monogra- phie de ces insectes, c'était en raison des difficultés qu’il rencon- trait. Les différences sexuelles sont ici assez appréciables : outre les pattes antérieures plus allongées chez les G' de certaines espèces, le rostre chez ce même sexe est un peu plus court, un peu plus robuste, et les antennes sont insérées plus à l’extrémité ; les segments abdo- minaux sont plus ou moins fortement et longitudinalement con- caves. Les espèces qu’il renferme peuvent se répartir ainsi : I. Corps d’un brun foncé, testacé ou jaunâtre, varié de ces diffé- rentes teintes ; jamais d’un rouge vif. A. Articles 1-2 du funicule antennaire toujours notablement plus longs que chacun des suivants ; 2 au moins d’un tiers plus long que 3, antennes grêles. vorax Fabr. Ent. Syst. I. 2, p. 444. — Schônh. Gen. Curc. III, p. 290. V. © ventralis Steph. Ill. Brit. IV, p. 83. V. SG Q macropus Redtenb. Faun. Aust. ed. 2. p. 761. Angleterre, Suisse, Allemagne. auripennis Desb. Mittheil. d. Schweiz. Ent. Ges. IT, N° 7, p. 351, Corse. meridionalis Desb. 1. c. p. 352. Andalousie. Friwaldszkyi Tourn. in litt. planirostris Tourn. in litt. . d'OS, CEST PTE RE RL ' B. Jobs DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 97 Les D. auripennis et meridionalis Desb. ne sont pour moi que des variétés de cette espèce si variable; je possède dans mes cartons deux exemplaires d’un Dorytomus provenant d’Andalousie; ils ca- drent exactement avec la description que donne M. Desbrochers pour son D. meridionalis, et, dans les 60 exemplaires que j'ai sous les yeux, je trouve tous les passages gradués jusqu’à la forme typique; la va- riété Friwaldszkyi Tourn. in litt. est encore plus remarquable , elle est de la moitié de la taille ordinaire, les jambes antérieures du & n’offrent que fort peu de différences en longueur et structure avec celles de la ©, lerostre paraît plus fin, plus courbé que chez le vorax typique, et le coloris est celui de la variété macropus; cette variété provient de Hongrie, je l’ai reçue de MM. de Friwaldszky et de Hopff- garten. Quant au D. macropus, cette espèce n’a évidemment été éta- blie que sur des exemplaires récemment éclos, dont les téguments n’ont pas eu le temps de s’affermir et se colorer au contact de l’air ; j'ai sous les yeux tous les passages entre des exemplaires totalement d’un jaune clair à des individus entièrement noirs, même sur les pattes et les segments abdominaux. Je possède d'Algérie trois exem- plaires d’une autre variété fort remarquable (D. planirostris Tourn.) dont le rostre est évidemment plus court que chez D. vorax typique, élargi assez fortement et graduellement jusqu’à son extrémité, beau- coup plus droit, un peu plus large, plat et grossièrement rugueux en dessus; la carène longitudinale du milieu du prothorax fait défaut ; je ne puis pas malgré cela la séparer du type. filirostris Gylh. Schônh. Gen. Cure. II, p. 306. Suisse, Alle- magne, France, Italie, Espagne. tomentosus Fairm. Ann. France, 1859, p. 61. incanus Muls. et Rey. Opusc. Ent. IX, 1859, p. 33. France mérid. A! Article 1 du funicule antennaire seul évidemment bien al- longé, 2 étant beaucoup plus court que lui, quoique un peu plus long que 3; antennes moins grêles. a. Rostre G © plus long que la tête et le prothorax réunis. 1. Prothorax marqué sur son disque d’une carène longitudinale plus ou moins forte. 2. Tibias antérieurs des G anguleusement élargis au milieu environ de leur côté interne. variegatus Gylh. Schünh. Gen. Curc. II, p. 292. Suisse, France, Allemagne, Hongrie. 98 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE 4 tremulæ Payk. Fn. Suec. IE, p. 189. — Schünh. Gen. Curc. VII, 2. p. 169. Ë o* vecors Gylh. Schünh. Gen. Curc. III, p. 293. Q@ amplithorax Desb. Mitt. d. Schw. E. G. III, n°7, 351. Suisse, France, Allemagne, Hongrie, Italie. Les D. variegatus Gylh et tremulæ Payk, ont évidemment des rap- ports très-intimes ; cependant le premier parait différer du second par une forme encore plus large, plus courte, plus trapue, une pu- bescence beaucoup plus abondante et plus longue, le prothorax rela- tivement un peu plus long, moins arrondi sur les côtés, ce qui pro- vient de ce que postérieurement ils sont plus droits, etc. Il se pourrait que, malgré ces différences, ces formes ne soient que des variétés d’une même espèce; je n’ai pas eu sous les yeux assez d'exemplaires, et surtout de provenances assez diverses, pour ré- * soudre cette question. tenuirostris Bohem. Schünh. Gen. Curc. VII. 2, p. 175. France. D’après la description de l’auteur, cette espèce me paraît établie sur un exemplaire G', de petite taille, de la précédente. 2! Tibias antérieurs des g‘ pas sensiblement élar- gis à leur bord interne. 3. Élytres brunes ou testacées, variées de taches plus ou moins foncées. costirostris Gylh. Schôünh. Gen. Cure. II, p. 294. Suisse, France, Allemagne, Italie, Sicile, Hongrie, Laponie. maculatus Marsh. Ent. Brit., p. 292. — Walton. Ann. Nat. Hist. Sér. 2. IL. 1848, p. 166. Suisse, Angleterre, France, Italie, Sicile. Silbermanni Wencker. Cat. Col. Alsace. 1866, p. 129. Alle- magne, Suisse. tæniatus Fabr. Spec. Ins. L., p. 181. — Schônh. Gen. Curc. VII. 2, p.172. Suisse, France, Allemagne, Italie. agnathus Bohem. Schônh. Gen. Curc. VII. 2, p. 174. Suisse, An- gleterre, Allemagne. 3! Élytres entièrement d’un testacé rougeâtre clair. ER LMP MAOCAOES ARLES MA A HE PR Nc ARE DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES, 99 agnathus Bohem. Var. clitellarius Bohem. Schônh. Gen. Curc. VII. 2, p. 177. Suisse, Suède, Allemagne. tortrix Linn. Fn. Suec. 1761, p. 482. — Schônh. Gen. Curc. Il; | p. 304. Suisse, France, Allemagne, Angleterre, Italie. 4! Prothorax sans ligne lisse ou carène longitudi- LE nale sur son disque. . bituberculatus Zetterst. Fn. Ins. Lapp. I 1828, p. 305. — Schônh. Gen. Curc. INT, p. 295. Laponie, Suède, Alle- magne, Suisse. suratus Gylh. Schônh. Gen. Curc. IL, p. 296. Suisse, Allemagne, ÿ Hongrie. Cette espèce, que Schônherr avait d’abord admise, et que plus tard il réunit à la précédente, me paraît en différer constamment et devoir être rétablie ; il est vrai que l’auteur n’en avait vu qu’un seul exem- plaire. Chez le suratus, les élytres sont plus allongées, plus paral- lèles, moins convexes, les stries sont plus fortes et plus régulières, les interstries plus plats, plus larges ; le prothorax a sa plus grande largeur un peu après le milieu de sa longueur, les côtés se rétrécis- sent régulièrement en avant eten arrière, tandis que, chez le bitu- berculatus, la plus grande largeur du prothorax se trouve antérieu- rement ; en outre le coloris chez suratus est constant ; si l’on observe des exemplaires immatures, ou des exemplaires très-foncés, l’on peut toujours distinguer les bandes latérales claires qui ornent les élytres ; j'ai reçu le suratus en nombre assez grand de différentes contrées de l’Allemagne et de Hongrie, mais jamais mélangé avec le bituberculatus vrai. a Rostre G' © plus court ou au plus égal à la tête et au prothorax réunis. 1. Prothorax paré sur son disque d’une ligne lisse ou d’une faible carène longitudinale. 2. Pubescence du dessus du corps au moins en partie subcriniforme, dressée. flavipes Panz. Fn. Germ. 41. 11. — Schônh. Gen. Curc. VII. 2, p. 173. Suisse, Allemagne, Hongrie, France. 2! Pubescence couchée, nullement criniforme. 3. Prothorax aussi ou plus long que large, corps de forme étroite, allongée. $ 1h WE 1 L 100 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE salicinus Gylh. Ins. Suec. IV, p. 584. — Schônh. Gen. Curc. III, p. 297. Suède, Allemagne. 3! Prothorax plus large que long ; corps plus ou moins long. 4. Corps testacé ou brunâtre, densément re- couvert en dessus d’une pubescence uni- . colore d’un gris cendré, puberulus Bohem. Schônh. Gen. Curc. VII. 2, p. 178. Hongrie, Dalmatie. 4' Corps varié de testacé et de brunâtre. ou entièrement testacé avec quelques taches claires formées par la pubescence. 5. Scutellum noirâtre, brun ou testacé, ja- mais densément recouvert d’une pu- bescence blanche. 6. Élytres d’un testacé flave, variées de brunâtre. affinis Payk. Fn. Suec. III, p. 190. — Schônh. Gen. Curc. VIT, 2, p. 171. Suisse, Suède, Allemagne, France. validirostris Gylh. Schônh. Gen. Curc. IT, p. 294. Suisse, Al- lemagne, France, Italie, Hongrie. occalescens Gylh. Schônh. Gen. Curc. IT, p. 298. Suisse, Alle- magne, Hongrie. minutus Gylh. Schônh. Gen. Curc. III, p. 298. Suisse, Alle- magne, France, Hongrie. 6! Élytres rougeâtres, unicolores, ou avec la suture plus ou moins noi- râtre. majalis Payk. Fn. Suec. IE, p. 251. — Schônh. Gen. Curc. VII. 2, p. 176. Suisse, France, Allemagne, Hongrie. salicis Walton. Ann. Nat. Hist. Sér. 2. VII. 1851, p. 314. Angle- terre. punctator Herbst. Käf. VI, p. 166, t. 71, f. 5. fructuum Marsh. Ent. Brit., p. 292. Allemagne, Suisse, Angleterre. . $ ï 5 ts RS # M: MP SEE Fe a ‘ | DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES, 101 5! Scutellum densément recouvert d’une pubescence blanche. infirmus Herbst, Käf. VI, p. 257, t. 78, f. 13. — Schônh. Gen. Curc. III, p. 300. 1! Prothorax sans ligne lisse ou carène sur son disque. 2. Corps entièrement d’un brun rougeâtre. amplipennis Tourn. Caucase. Long. 41/2 mill. Larg. 1 3/4-2 mill. d'. Rostre subégal à la longueur du prothorax, antennes insérées au tiers de sa longueur. ©. Rostre aussi long que la tête et le pro- thorax réunis, antennes insérées un peu avant le milieu de sa lon- gueur. GO‘ ©, entièrement d’un brun rougeâtre, foncé, très-parcimonieu- sement recouvert d’une pubescence courte, couchée, d'un jaune gri- sâtre, mélangée de blanc, formant sur les élytres quelques petites taches irrégulières assez semblables à celles que l’on voit chez le - punctator. Tête un peu ponctuée, faiblement impressionnée entre les yeux, rostre presque droit, ponctué et longitudinalement caréné. Prothorax un peu transversal, arrondi sur les côtés, peu convexe, grossièrement, subrugueusement ponctué. Scutellum très-petit, sub- ponctiforme. Élytres relativement très-grandes, cinq. fois aussi longues que le prothorax et plus de deux fois aussi larges, à épaules saillantes, élargies sur les bords latéraux jusqu'aux deux tiers de leur longueur et de ce point rétrécies et arrondies ; surface forte- ment ponctuée-striée, interstries un peu convexes, rugueux; les 3° et 5° offrent à leur extrémité un faible calus densément revêtu de _poils blancs. Pattes assez fortes, toutes les cuisses dentées. Ma collection : 1 G', 1 Q. Le développement des élytres chez cette espèce, son prothorax relativement petit, lui donnent l’aspect de cer- tains Phytonomus. 2 Dessus du corps entièrement d’un testacé clair plus ou moins jaunâtre. 3. Pubescence du dessus du corps grise, unico- lore, ne formant pas de taches. villosulus Gylh. Schônh. Gen. Curc. III, p. 303. Autriche. 3! Pubescence formant sur les élytres des taches è plus ou moins claires. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVII. 13 io, 102 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE pectoralis Panz. Ins. Germ. 36. 16.— Schônh. Gen. Curc. VII 2. p. 177. Suisse, France, Angleterre, Allemagne. nebulosus Gylh. Schônh. Gen. Curc. p. 304. France, Italie. Chez cette espèce le prothorax est quelquefois obsolètement ca- réné. II. Élytres au moins d’un rouge vif. dorsalis Linn. Syst. Nat. ed. X, p. 378. — Schôünh. Gen. Curc. 111, p. 306, Suisse, France, Allemagne. La collection de M. E. von Bruck contient deux exemplaires de cette espèce, chez lesquels ‘le prothorax et les élytres sont entière- ment rouges. ; Je n’ai pas vu en nature l’espèce suivante : atomarius Gené, Mem. Ac. Torin. 1839, p. 77, pl. 2, f. 16, Sar- daigne. GENRE DE PLACE INCERTAINE. GENRE HYPOGLYPTUS. Gerstaeck. Stettin. Entom. Zeit. 1855, p. 172. pictus Gerst. Stett, Zeit. 1855, p. 173, Corfou. .gracilis Kiesenw. Berl. Zeit. 1864, p. 264, Grèce. D - 5 PR “PEUR dére DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. *). 408 GROUPE 2. — HYDRONOMIDES. I. Massue antennaire grosse, ovale. A Funicule antennaire à article 4 plus long que 2. 1. Hydronomus Schônh. A! Funicule antennaire à article 4 plus court que 2. | 2. Bagous Germ. II. Massue antennaire grêle, oblongo-ovale. A Funicule antennaire à article 4 plus court que 2. 3. Ephimeropus Hochh. A! Funicule antennaire à article 1 plus long que 2. 4. Philernus Schônb. GENRE HYDRONOMUS. Schônherr, Disp. Meth. 1826, p. 231. alismatis Marsh. Ent. Brit., p. 273. —Schônh. Gen. Curc. VII. : 9, p. 183. tibialis Bohem. — (Bagous) Schônh. IL. c. VIIL. 2, p. 87. Allemagne, Suisse, France, Angleterre, Italie. GENRE BAGOUS. Schônherr, Disp. Meth. 1826, p. 289. Ce genre d’une étude difficile se laisse diviser en quelques groupes assez tranchés, déjà indiqués dans la monographie du genre, faite par M. H. Brisout de Barneville (1). Malgré l’opinion émise par La- » cordaire, que le B. elegans Fabr. pourrait fournir matière à la créa- tion d’un genre, je ne puis partager cet avis; car les caractères qu'il lui assigne se retrouvent, à un degré plus ou moins fort, chez plusieurs autres espèces (par ex. B. rotundicollis Bohem., min- grelicus Tourn. in litt.), à savoir les scrobes abrégées avant le milieu _ du rostre, les tibias dentés à leur bord interne, la massue des an- (4) Annales Soc, Ent. France, 1863, p. 4914. 104 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE tennes un peu allongée, et le 7° article du funicule peu contigu avec elle. I. Prothorax finement pointillé; taille assez grande (Anactodes Brisout.) elegans Fabr. Syst. EL. IT, p. 499. — Schônh. Gen. Curc. VIIL. 2, p. 74. Allemagne. II. Prothorax granulé. A Pénultième article des tarses étroit, pas ou presque pas plus large que le précédent. a. Forme linéaire. cylindrus Payk. Faun. Suec. III, p. 241. — Schônh. Gen. Curc. III, p. 536. Suède, Allemagne, Suisse, France, Italie. Friwaldszkyi Tourn. Hongrie. Long. 3 3/4-4 mill. Cette espèce étant assez voisine de la précé- dente, je me contenterai d’en donner les caractères différentiels, Elle a la même forme générale, mais est plus grande ; le rostre est un peu plus court, plus mince, parfaitement arrondi et plus égal encore que chez le B. cylindrus Payk., très-brillant, finement, mais cepen- dant plus fortement ponctué que chez ce dernier ; le prothorax est un peu moins parallèle, faiblement arrondi sur ses côtés, moins con- vexe en dessus ; les élytres sont relativement un peu plus larges et les calus postérieurs passablement plus prononcés. Noir ; recouvert d’un enduit jaunâtre ; les antennes sont d’un jaune rouge clair avec la massue un peu plus foncée; les pattes sont noires, avec les deux crochets des tarses d’un jaune clair. Hongrie. Deux exemplaires communiqués par M. de Friwaldszky. « Forme oblongue, ovalaire, plus ou moins courte, 1. Rostre mince, presque plus long que la tête et le prothorax. 9, Taille relativement assez grande. rotundicollis Bohem. Schônh. Gen. Curc. VIII. 2, p. 75. Alle- magne. | ? Taille très-petite. DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 105 exilis Duval, Gen. Col. Curc. 1854, p. 64, note 2. France mérid. l' Rostre médiocrement mince, à peu près de la lon- gueur du prothorax. + 2. Forme allongée. mingrelicus Tourn. Mingrélie. Long. 3 mill. Allongé, subparallèle. Brun foncé; antennes, base des cuisses, tibias et tarses d’un jaune rouille clair, élytres d’un brun rougeâtre ; dessus très-légèrement recouvert d’un enduit gri- sâtre. Tête, base du rostre, densément et assez fortement granu- leuses ; celui-ci presque aussi. long que le prothorax, mat, un peu courbé, assez épais; antennes insérées au milieu de sa longueur. Prothorax assez fortement granuleux, aussi large que long, régu- lièrement arrondi sur ses côtés et presque également rétréci en avant et en arrière; dessus un peu convexe, sans sillon médian. Ély- tres un peu plus larges à à leur racine que la base du prothorax, mais pas plus larges que lui dans son milieu, parallèles sur les côtés jus- qu'aux deux tiers postérieurs de leur longueur, de ce point rétrécies; surface régulièrement convexe, striée ; stries ne paraissant pas ponc- tuées ; interstries très-faiblement convexes, assez fortement chagri- . nés, moins cependant que le prothorax, n’offrant pas de calus pos- térieurement. Pattes grêles, longues ; jambes armées à leur bord interne de quatre ou cinq très-petits ne tarses longs, très- grêles, articles 1-3 subégaux en longueur, 3 très-faiblement plus élargi que 2, 4 un peu plus long que les deux précédents réunis. Ma collection. Cette espèce, par son facies, diffère de toutes celles du genre ; elle à un peu la forme du cylindrus, mais elle est plus large, le prothorax est arrondi, etc. 9! Forme ovalaire, assez courte. biimpressus Fähr. Schônh. Gen. Curc. VIII. 2, p. 78. HR France mérid. minutus Muls. et Rey, Opusc. Ent. IX, 1859, p. 35. France mé- rid. 1" Rostre court, épais. 2. Prothorax assez fortement élargi avant le mi- lieu. Aubei Cussac, Ann. Fr., 1851, p. 206, PI. 4, n° II. France. SF 106 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE petro Herbst, Käf. VI, p. 366, t. 89. f. 1. — Schünh. Gen. Curc. VIII. 2, p. 78. chorinœus Fähr. Schônh. 1. c. VIIL. 2, p. 78. laticollis Gylh. Schônh. 1. c. IT, p. 548. limosus Gÿlh. Schônh. 1. ce. VIIL. 2, p. 77. Allemagne, Italie, France, Suisse. sardiniensis Brisout, Ann. Fr., 1863, p. 510. Sardaigne. 2' Prothorax presque droit ou médiocrement élargi sur les côtés. 3. Élytres notablement plus larges à leur racine que le prothorax ; par suite, forme générale moins parallèle. binodulus Herbst, Käf. VI, p. 247, t. 77, f. 5. — Schônh. Gen. Curc. VIII. 2, p. 75. Allemagne, Francé, Suisse. nodulosus Gylh. Schônh. Gen. Curc. III. 538. Allemagne, Suisse, Italie. subcarinatus Gylh. Schônh. Gen. Cure. INT, p. 548. ah de Hongrie, Suisse. Frit Herbst, Käf. VI, p. 256, t. 78, f. 12, — Schônh. Gen. Curc. VIIL. 2, p. 79. mundanus Bohem. Schônh. 1. c., p. 79. claudicans Bohem. Schônb. 1. c., p. 80. Allemagne, Suisse, France, Italie. diglyptus Bohem. Schünh. Gen. Curc. VIII. 2, p. 82. Allemagne. perparvulus Rosenh. Thier. Andal. 1856, p. 291. Andalousie. Cette espèce, qui est restée inconnue en nature à M. H. Brisout de Barneville, prend place dans ce groupe. 3! Élytres médiocrement plus larges à leur racine que le prothorax; par suite, forme générale subparallèle. Revelieri Tourn. Corse. Long. 3 mill. Noir ou brunâtre ; antennes, moins la massue, qui est un peu plus foncée, tibias et tarses d’un jaune rouille plus ou moins foncé. Tête arrondie, assez convexe; rostre court, un peu courbé, glabre à l'extrémité, brillant, densément ponctué. Prothorax aussi large que long, subparallèle sur ses côtés, rétréci antérieurement, bord postérieur coupé presque droit; surface peu convexe, marquée EC her EL DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. < 107 dans le milieu d’une dépression longitudinale; assez fortement gra- nuleux. Écusson très-petit, ponctiforme. Élytres un‘peu plus larges à leur racine que le prothorax à sa base, à épaules un peu tombantes ; parallèles'sur les trois cinquièmes antérieurs de leur longueur, de ce point rétrécies; surface un peu convexe, assez fortement striée, _stries ponctuées, interstries un peu convexes, surtout les alternes * qui sont aussi un peu plus larges, finement chagrinés ; 4° offrant un peu après ia déclivité un petit calus pointu. Pattes assez grêles, jambes non denticulées sur leur bord interne; tarses étroits, arti- cles 1-3 subégaux en longueur, assez courts, 3 pas plus large que 2, 4 aussi long que les trois précédents réunis. Tout le dessus et le dessous du corps est densément recouvert d’écaillettes.grisâtres ; le prothorax est orné sur le milieu de deux bandes longitudinales * brunâtres, et les élytres offrent quelques petites taches claires et fon- cées, surtout sur le 2° interstrie; elles offrent aussi quelques petits poils jaunes, transparents. Le G' a le milieu du métasternum un peu concave longitüdinalement. J’ai reçu cette espèce de M. E. Reveliere, à qui je la dédie; elle est intermédiaire quant à la forme entre les B. subcarinatus et lutu- losus. lutulosus Gylh. Ins. Suec. IV, p. 568. Schônh. Gen. Curc. VIII 2 P. 83. ” Var. dorsalis Perris, Ann. Soc. Linn. Lyon, sér. 2, IV, 1857, p. 144. | formicetorum Duval, Cat. Curc. 1854, note 1. Allemagne, France, Suisse. tempestivus Herbst, Käf. VI, p. 246, t. 77, f. 14— Schônh. Gen. Curc. II, p. 546. enemerythrus Bohem. Schônh. I. c. VII, 2, p. 83. conveæxicollis Bohem. Schônbh. 1. c., p. 84. Var. adspersus Fôrst. Verhandl. Ver. Preuss. Rhein]. VI, 4849, p. 34. Allemagne, Suisse, Italie. A! Pénultième article des tarses bilobé, plus large que le pré- cédent. a. tarses courts. lutosus Gylh. Ins. Suec. IT, p.85. —Schônh. Gen. Curc. VIIT, 2, à p- 85. . validitarsus Bohem. Schônh. 1. c., p. 87. Allemagne, France, Italie, Suisse. TER 108 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE collignensis Herbst, Käf. VIL, p. 50. t. 98. £. 7 c. binotatus Steph. TL. Brit. IV, p. 48. lutulentus Gylh. Schônh. Gen. Curc. VII, 2, p. 85. puncticollis Bohem. Schônh. 1. c., p. 86. Allemagne, France, Italie, Suisse. Olcesei Tourn. Tanger. Long. 3 1/2 mill. Un peu allongé; corps noir, totalement recouvert d’un enduit grisâtre; cuisses et tibias d’un testacé rougeâtre, tarses noirs, antennes brunes ; tête un peu convexe, marquée entre les yeux d’une petite fossette allongée; rostre un peu plus long que la tête, un peu courbé, brillant et ponctué à l’extrémité. Prothorax un peu plus long que large, régulièrement mais faiblement arqué sur ses côtés, faiblement et également convexe en-dessus, n’offrant qu’une faible dépression large et courte, au-devant du scutellum ; bord postérieur faiblement bisinué ; surface assez fortement granu- leuse. Élytres un peu plus larges à leur racine que la base du protho- rax, à épaules un peu tombantes; parallèles jusqu'aux deux tiers postérieurs de leur longueur, de ce point rétrécies et arrondies, con- vexes en-dessus, à déclivité postérieure courte; surface fortement striée, stries paraissant lisses, interstries plans, finement chagrinés, le 4° offre postérieurement un calus à peine sensible. Pattes assez longues, jambes armées au côté interne de quelques petits denti- cules ; tarses à articles 1-2 courts, pas plus longs que larges, petits, 3 presque aussi long que les deux précédents réunis, deux fois aussi large que 2, bilobé ; 4 très-faiblement plus long que 3. Chez cette espèce les tarses sont passablement plus courts et plus larges que chez les deux précédentes. costulatus Perris, Abeille, VII, 1870, p. 23. Corse. robustus Brisout, Ann. Fr. 1863, p. 513. Grèce. validus Rosenh. Beitr. Ins. Fn. Eur. 1847, p. 54. Hongrie. Cette espèce, restée inconnue à M. Brisout, doit prendre place dans ® * : hot chsé :scoll LL RE ce groupe ; c’est l'espèce la plus large et la plus robuste de celles qui : me sont connues. Elle paraît fort rare. a! Tarses allongés, grêles. cylindricus Rosenh. Thier. Andal. 1856, p. 289. Algesiras. DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 109 III. Prothorax ponctué, ruguleux. -costatus Chevrol. Rev. Zool. 1860, p. 509. Algérie. J’ai sous les yeux le type de M. Chevrolat ; il fait maintenant par tie de ma collection. Chevrolati Tourn. Portugal, Maroc. Long. 2-2 1/2 mill. Court, assez large; d’un brun plus ou moins noirâtre, base des antennes, extrémité du rostre, pattes et tarses un peu rougeâtres. Corps totalement recouvert d’un enduit hydrofuge d’un gris jaunâ- tre, varié de gris clair et de brunâtre. Tête un peu convexe, densé- ment et grossièrement ponctuée ; rostre G'un peu plus court, © aussi long que la tête et le prothorax réunis, un peu courbé, très-densé- ment ponctué, mat, paré tout à fait à son extrémité de quelques poils criniformes un peu jaunâtres ; antennes insérées à peu près au mi- lieu de la longueur. du rostre, à funicule un peu allongé, massue courtement ovalaire. Prothorax aussi large que long, fortement arrondi sur les bords latéraux, assez fortement resserré avant le som- met, faiblement convexe en dessus, surface grossièrement et forte- ment ponctuée, rugueuse, couverte d’un enduit d’un gris jaunâtre clair et parée sur le milieu de deux bandes longitudinales d’un bru- nâtre plus ou moins foncé, surtout postérieurement, laissant entre elles une ligne médiane claire ; la teinte brunâtre s’étend parfois le long des bords latéraux. Scutellum invisible. Élytres un peu plus larges à leur racine que le prothorax dans sa plus grande largeur, faiblement, mais régulièrement élargies et arquées sur les bords laté- raux ; surface un peu convexe, fortement striée, stries ponctuées, ponctuation plus ou moins visible à cause de l’enduit qui la recouvre; les interstries 3, 5, 7, paraissent un peu plus relevés que les autres ; sur ces mêmes interstries, l’on observe quelques taches irrégulières d’un gris jaunâtre clair et quelques taches brunâtres. Pattes assez courtes et fortes ; tarses courts, assez larges, à article 3 un peu plus large que 2; le 4° est un peu moins long que les trois précédents réunis. Cette espèce a quelques rapports avec le B. 7-costatus Chevrol., j'en ai répandu quelques exemplaires sous ce nom; mais, ayant reçu depuis de mon savant collègue, M. Chevrolat, le type de son espèce, j'ai pu m’assurer qu’elle en est parfaitement distincte. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XVII, 14 - 110 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE IV. Prothorax réticulé. inceratus Gylh. Schônh. Gen. Curc. II, p. 544. argillaceus Gylh. Schônh. I. c., p. 552. encaustus Bohem. Schônh. Gen. Cure. VII, 2, p. 76. halophilus Redtenb. Kn. Austr. ed. 1, p. 393. Allemagne, France, Italie, Turquie. Kraatzi Brisout. Ann. Fr. 1863, p. 516. Moravie. Les Bagous brevis Gylh. Schœnh. Gen. Curc. IT, p. 550. Suède. curtus Gylh Schœnh, Gen. Curc. VIII, 2, p. 81. Suède. dilatatus Thoms. Skand. Col. X, p. 342. Suède. hæmatopus Gylh. Schœnh. Gen. Curc. II, p. 543. Caucase. Hochhuthi Tourn. (1).— minutus Hochh. Bull. Mosc., 1847, II, p. 573. Transcaucasie. longitarsus Thoms. Skand. Col. X, p. 185. Suède. muticus Thoms. Skand. Col. X, p. 184. Suède. m’étant restés inconnus en nature, je ne puis leur assigner une place certaine. GENRE EPHIMEROPUS. Hochhuth, Bull. Mosc. 1847, II, p. 543. geniculatus Hochh. Bull. Mosc. 1847, II, p. 544, Caucase. GENRE PHILERNUS. Schæœnherr, Gen. Curc. III, 1836, p. 429. Halophagus Becker. farinosus Gylh. Schænh. Gen. Curc.Ill, p.430. halimocnemis Becker, Bull. Mosc, 1864, II, p. 484. Russie mérid. (1) Le nom de minutus faisant double emploi, j'ai dû le changer. L Y | 4 A _ + ER “dl , DE LA TRIBU DES ÉRIRRAINIDES. au GROUPE 3. — TANYSPHYRIDES. _ La formule que Lacordaire donne pour son groupe des Cryplo- plides (1) s'adapte exactement à mes Tanysphyrides ; j'ai dû changer la dénomination de ce groupe; le genre Cryptoplus est exotique, et par conséquent n'entre pas dans le cadre de ce travail. Tête sphérique ; yeux transversaux, déprimés, contigus au protho- rax. Tarses plus ou moins larges, à article 3 plus large qué les pré : cédents et bilobé, le 4° enfoui, ou peu s’en faut entre ses lobes, parfois nul. Segments intermédiaires de l’abdomen coupés carré- ment sur leur bord postérieur. Il est facile de se convaincre, d’après les caractères qui précèdent, que le genre Smicronyx ne pouvait pas rester dans ce groupe, car la structure des tarses, caractéristique ici, est toute autre ; le 4° article des tarses est, chez certaines espèces de ces derniers, aussi long que les trois précédents réunis, et par conséquent déborde fortement le 3°. , | Ce petit groupe, ainsi épuré, est parfaitement homogène ; il con- tient trois genres européens. I. Funicule antennaire de 6 articles ; 4° article des tarses présent. A. Corps brièvement ovale ; élytres notablement plus larges que le prothorax. 1. Tanysphyrus Germ. A! Corps oblong; élytres peu plus larges que le prothorax. 2. Endaliscus Kirsch. II. Funicule antennaire de 7 articles ; 4° article des tarses nul. 3. Anoplus Schœnh. GENRE TANYSPHYRUS. (Germar) Schœnh. Curcul. Disp. meth., p.24. lemnæ Fabr. Ent. Syst. I, 2, p. 412. — Schœnh. Gen. Curc. II, p. 332. Suisse, France, Allemagne, Italie. (1) Lacordaire, Genera des Coléopt., T. VI, p. 486, à la troisième ligne de la formule de ce groupe, au lieu de « le 3° enfoui, etc. » lisez le 4° enfoui, etc. C’est une erreur dont Lacordaire a omis la rectification. 112 ÿ MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE GENRE ENDALISCUS. Kirsch, Berliner Ent. Zeits., 1873, p. 418 (1874). Rostre court, un peu plus long que la tête, un peu épais, courbé ; ses scrobes, commencées près de son sommet au tiers de sa longueur, atteignant les yeux. Antennes assez courtes, scape en massue, attei- gnant le bord antérieur des yeux; funicule de six articles, 1 presque aussi long que 2-6 réunis, courts, à peine graduellement élargis ; massue grosse, brièvement ovale. Yeux latéraux, grands, ovales, peu convexes. Prothorax allongé, un peu déprimé en dessus, subparallèle sur les bordslatéraux, courtement tubuleux, antérieurement lobé au milieu de son bord postérieur. Écusson triangulaire, très-petit, presque invisible. Élytres allongées, plus de trois fois aussi longues que le prothorax, parallèles sur les deux tiers de leur longueur, rétrécies et un peu acuminées postérieurement, séparément arron- dies à l’extrémité, faiblement saiïllantes à leur racine, un peu plus larges que le prothorax, épaules un peu calleuses. Pattes fortes; cuisses en massue, inermes; jambes droites, sinuées à leur bord intérieur, un peu épaissies et finement onguiculées au bout; tarses assez longs, larges, épais ; article 1 faiblement plus étroit, mais pas- sablement plus long que 2, 3 à peine pius court que 1, plus long et beaucoup plus large que 2 ; 4 ne dépassant pas l’échancrure du 3, ses crochets seuls s’aperçoivent en dessus, ils sont assez forts. Deuxième segment abdominal à peine plus long que 3-4 réunis, séparé du pre- mier par une suture presque droite ; saillie intercoxale assez large, tronquée antérieurement. Corps oblong revêtu d’un enduit d’un gris jaunâtre. Skalitzkyi Kirsch, Berliner Ent. Zeits., 1873, p. 418 (reçu en avril 1874). Long. 4 mill. Larg. 1 2/3 mill. Allongé, peu convexe. D’un brun de poix, avec l’extrémité du rostre, les antennes, les bords latéraux et l’extrémité des élytres d’un brun rougeûtre ; tout l’insecte est revêtu d’un enduit d’aspect hydrofuge d’un gris jaunâtre, varié sur les élytres, surtout posté- rieurement, de brunâtre ou jaunâtre, cette dernière couleur alternant dans les interstries sur le disque avec quelques petites taches un peu plus claires; cet enduit se montre à un fort grossissement au moins sur les élytres et les pattes, formé par des écaillettes arrondies intimement accolées ensembles et jointes aux téguments; sur la partie postérieure des élytres, au milieu des interstries, l’on voit quelques poils squamigères, un peu courbés, couchés en arrière; les jambes sont un peu ciliées à leur bord interne et les tarses sont recouverts par de petites écaillettes ovalaires. Tête arrondie, fortement et très-densément ponctuée; rostre une fois et un tiers DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. 113 aussi long que la tête est large, courbé, déprimé en dessus, surtout près de l'extrémité, qui, vue de profil, paraît un peu comprimée et atténuée, mais ne l’est nullement vue de face, fortement et assez grossièrement ponctué près de la base, presque lisse vers l'extrémité qui offre en dessous quelques poils rigides un peu longs. Antennes construites comme il est dit dans4la formule générique ; l’extrémité du scape et du premier article du funicule offre quelques très-petites écaillettes grisâtres. Prothorax un peu plus long que large, subparallèle sur les trois quarts postérieurs de sa longueur, un peu déprimé en dessus, marqué sur tout son disque de points ronds, profonds, assez gros, réguliers, mais peu serrés. Élytres de la forme décrite précédemment, fortement striées ; les stries parais- sent ponctuées, malgré l’enduit qui les recouvre, interstries larges, plats, finement coriacés. La description qui précède est faite d’après un seul exemplaire qui m'a été communiqué par M. Kirsch, de Dresde. Le genre Endaliscus est voisin du genre Endalus de Casteln., mais en diffère évidemment par la structure du rostre et des antennes. GENRE ANOPLUS. Schænherr, Disp. meth. 1826, p. 244. plantaris Naezen. Act. Holm. 1794, IV, p. 270. — Schœnh. Gen. Curc. II, p. 465. France, Suisse, Allemagne, Italie. roboris Suffr. Stett. Zeit. 1840, p. 59. France, Suisse, Allema- gne, Corse. setulosus Kirsch, Berl. Zeit. 1870, p. 217. Silésie, Hongrie, Suisse. GROUPE 4. — BRACHONYDES. Réduit pour les Coléoptères européens à un seul genre. GENRE BRACHONYX. Schænherr, Disp. meth. 1826, p. 232. pineti Payk. Mon. Curc. 1792, p. 61. indigena Herbst, Käf. VI, p. 170, .t. 71, f. 12. — Schæœnh. Gen. Curc. III, p. 330. Suisse, France, Allemagne, Italie. J’ai sous les yeux un exemplaire de cette espèce, qui est entière- ment d’un brun très-foncé ; cette variété parait rare. 114 MATÉRIAUX POUR LA MONOGRAPHIE DE LA TRIBU DES ÉRIRRHINIDES. SUPPLÉMENT. Smicronyx Revelierei Tourn. Long. 1 1/2-1 5/6 mill. Larg. 2/3-5/6 mill.” Allongé; noir, parcimonieusement recouvert en dessus d’écail- lettes brunâtres et orné de quelques taches formées par des écail- lettes d’un beau blanc ; deux sur le prothorax, placées une de chaque côté à ses angles postérieurs ; elles sont assez grandes, subcarrées, atteignent antérieurement à peu près la moitié de la longueur des bords latéraux et laissent entre elles sur le disque un espace à peu près égal à leur largeur respective; six sur chaque élytre, peu régulières ; une près du scutellum, une sur l’angle huméral, les 3° et 4° sont plus grandes, un peu transversales, placées l’une au tiers, l’autre aux deux tiers de la longueur de l'élytre, les deux autres sont près de l’extrémité; les pattes sont assez densément vêtues d’écaillettes grisâtres, et le dessous du corps est entièrement recou- vert d’écaillettes blanches. Rostre assez fort, régulièrement courbé, à peine plus long chez le G', d’un quart plus long chez la ©, que la tête et le prothorax réunis, orné au devant des yeux d’écaillettes oculaires d’un beau blanc de neige; marqué à sa base de quelques fines carènes longitudinales et d’une ponctuation assez forte, serrée près de son extrémité ; antennes assez densément recouvertes d’une fine pubescence grise. Prothorax un peu plus long que large, faible- ment arrondi sur les côtés, finement granuleux en dessus, marqué sur le milieu de son disque d’une très-fine ligne longitudinale lisse. Élytres un peu plus larges à leur racine que le prothorax, à épaules bien conformées, angle huméral un peu obtus ; subparallèles sur les deux tiers de leurs bords latéraux, arrondies à l’extrémité ; surface striée, stries assez fines, bien marquées, paraissant lisses, interstries plats, assez larges, brillants, obsolètement coriacés transversale- ment. Cette jolie espèce m’a été communiquée trop tard pour être com- prise dans le tableau que j'ai donné pour les espèces de ce genre; par sa vestiture formée d’écaillettes ovalaires, elle prend place dans le groupe II, et vient, par les fines aspérités dont son prothorax est couvert et la ligne médiane lisse de son disque, se ranger après Rei- chi Gylh. Elle a été découverte aux environs de Porto-Vecchio et à Ajaccio, par M. E. Revelière, à qui jela dédie ; il en a généreusement cédé.gf et Q à ma collection. U # } Ÿ PIRE hé. + ESA : c 7 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ÉRIRRHINIDES. Acrisius Desb. Koziorowiezi Desb. .........,. 71 Acrodrya Tourn. MRC DOTE 2 en alla la e ere È ITA Anoplus Schoenh. PDA RENAeZENS ele te uen ist) 113 TS RM PR ER ë n setulosus Kirsch....,...... TA US n Aubeonymus Duv. RICO LNEMLUC NET TT a 86 notatus Muls. et God. .......,.... n Bagous Schoenh. Aube Cac. « 2. 02 0% RE TRE 105 biimpressus Fahrs ............... " EU AUS F9 JS EME POP LAINE . 106 EEE EN SANTE PRES EEE SERA 110 DHOMEUIAL EONENL 06 Rt he. ee 109 collignensis Herbst., ..,.:,.,...,.... 108 costulatus Perris. ......:.. M RARE u ITU EAN EERETE EE ns ere V ele 110 cylindricus Rosenh. . . .. , : ... .. .,. 108 cylindrus Payk. ......... MERANS SRE 104 diglyptus Bohem. ...,,........ 140206 RARES TNOMAN 2 à 3 24 ce PL Let ess 110 RAR RADr ins 2e sure ei à PATES 104 A ET AUS CS MP SEE A Re 105 GTA ELU ue due de ire sde Do es 106 RASE VIE ONE. à 020 ie 2 ele 1e 104 PAMALODUS GTI ie 1. ei Me 110 NET OU nes AMIE SEC n UC LOT RCE CREER AR 1 ALAN BrISONÉ.. 7. 00. 20 QU ‘ " RIOMICMEUN MT ROME EL. 2 eu. 0. La e ; 1" RCI A ROLL 20 Te ile . 107 UE SRE REA RE RER " mUNRrelIQus Tourn. 4 5e Nuls 105 miautus Muls. et Rey. ...,..,. u muticus Thoms. ...,.....,. ras tE10 Roduionns Gyin. 120...) 0. en ii. ; 106 Olcesei Tourn/....,...... as ve :108 perparvulus Rosenb.. .. ..:......, . 106 DAODMONNEL RD IL St Là n PT CE ND 4 RENNES ENT à 1 robustus Brisout , ....... : 108 rotundicollis Bohem. . ............ 104 sardiniensis Brisont… ; :.., FRPELANETP 106 * septemcostatus Chevrol. .....,,..... 109 subcarinatus Gylh.. . . . . . . . .. si SE TE08 tempestivus -Herbst. .:. . ... . . :.,.... 107 VAIO ROSEN RANCE ECRIRE 108 Barytychius Jekel. elegans Brullé ........... A ele 91 SI0PiDEnRIR TOUrDEE Dr NT ete te 0e 1 hordei Brullé. . ...... NOR RTE 90 squamoeus /Gylh. Um EE u Brachonyx Schoenh. PINORR PAYER eee halles a le balai LAS Brachypus Schoenh. cylindricus Hochh. .......,. PARA RAT 4 Rx OI enr CYR Een ESC NE es " : Colchis Tourn. CAFIALPOSETIS) LOUER: 1 ee ile se Ael ere (l tibialis Tourn. =... .... NE NET . 1044 Dorytomus Steph. AÉHDISAP AVR Ur Va ea enr eme teen 100 agnathus'Bohem 2. em ner Un 098 amplipennis Tourn. : ..... AN PR VE 101 atomarius Genéite es. Write a en 102 bituberculatus Zetterst,. . . . . .. . . ... 99 Cogtirostris GyIn 4 N ES Phelse 98 dors DRE LS ET leon Pr AT -N AM OS 102 filirostris Gylh:.. 4... Ne REC: / Havipes EanZ. 0e Ne nhele sente 99 infirmus Herbst. : .,. , 1.0.1. . 1 » 101 maculatus Marsh. . ..... AT te le 280 08 majalis Payk........,.,. 0. Semot LUO MINUTE YINEN ee rot ae eeti elite c ft occalescens Gylh.. ...,........... u pectoralig Panz,.. 1.4 [9,14 CV ARNO 102 puberulus Bohem. ...,........ Se URLUU punctator Herbat: 00 1.1. 20% ten, # SAHCINUNOVIN TES -Is Va chat ste : = (] salicis Walton « . . . . . . : Het nuste n Silbermanni Wencker ….,.,.... Slalste 08 suratus GyINe RAA certes ete EI 08 TANIACTSURADE late eau DER . 98 tenuirostris Bohem, . . ...... COPA LUE u tomentosus Fairm,............... SNL LOrtrIN TANN, SUN OR ele de es 99 tremulæ Payk......,.... PRET . 98 validirostris Gylh. .....,. 100 116 variegatus Gylh..,. ............ . 97 villosulus Gylh........ dns Na 101 VOTAX ERIC les beta sie, Prec state tete ts VOD Elleschus Steph. bipunctatus Linn. ..,........ ss NW T6 BCANICUS PE AYE, 7: RU lee dr a etat " Endaliscus Kirsch. SRANZEYLRITENN 20, er iet 112 Ephimeropus Hochh. geniculatus Hochh......,....,.... «+ 410 Erirrhinus Schocnh, iestuce Habit: +, 20e ie 49 205 Gerhard Lbiss EN Care 520100 Nereis PATES ON OMR NE TR Ne 95 plier Gredlér 526 SRI. Nue 96 acirrhogus GyIR CLOS Ver 95 Erycus Tourn. ® acridalus Linn:. 36. Asa ne TS " ZÆXDIDDB KADr Le bte nleete u BrancKRI TON RER Re role " Merkel Bohom;: 14/0 MUR MINS- 202 " VÉLAR BAND er se maitiile TS tte 94 ÉTACPLIR ADS ee AUS Nes NT UE: ENS 95 Grypidius Schoenh. brunnirostris Fabr, . .... Sat elie Bt die DS BOMBE ERNST ie CNT ALU n Hydronomus Schoenh. alismatis Marsh, , ......,,.., dote 108 Hypoglyptus Gerstäck. gracilis Kiesenw..,.,..,.,.... . . 102 DICHUS GETAUECR ETS RAM NS " Icaris Tourn. DA EE UT] RERO Te CAIN MAO SE RE 94 globicollis Fairm. "4, Lu qe n DÉMANATIG PINS Lee 0 etre ALT Net " BOAT PANEIQYIRS ST ME ONE Te ne " Jekelia Tourn. CHMDDIALATESITME Ne el. Ce UNS 73 impressipennis Tourn.....,,.,.,...., " ÿ Notaris Germ,. bimaculatus Fabr, ....,,.. Pa ARC 94 granulipennis Tourn. ....,,...,... n Oryx Tourn. nitidus Chevrol. ..,.,..,.. RASE SOA M 91 Pachytychius Jekel,. DEOLIQUS RATRONS LUE 0 PORN RUE 88 granulicollis Tourn, , ,+,,..,... HUE v ED hæmatocephalus Gylh, ,...,..,,,., 88 Rypocritus Tourne LEA LAINE 90 RATS EDEN Es EEE nue der EEE Dre 89 Lacordairei Tourn,......,... 5 Er ue F'DD JACOB OR S AR TEMLRTLT TRUE QUES DAS 87 leucoloma Jekel,..,.,,..,.. dr NTeRs Ve 90 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ÉRIRRHINIDES. Luca JekAl PES Née pachydarus Falrm,/.. . miroirs Picteti Tourn. .. robustus Wollast. , ..... see . EUDEICOpS Rosénhe rs". 0 7 ENTRE acatricollis Rosenh, 51... ste 5: à scrobiculatus Rosenh. . . ...... ; , sellatus Lucas, . . ., .. ... RC . sobrinus Tourn . .... ; APTE . sparsutnsiOliv,.. 25... 07. d'LP TA UE e strumarius Gylh.,, ...... T5 CNT A subasper Fairm. . .... A PT trapezicollis Fairm. ...,..... Velos ax trimacula Rosenh. .,.,,.,....4..;: . Philernus Schoenh. farinosus Gylh, . .... AVS NET ME RE Procas Steph, Coftri PET. te. 20 «ne plage Deflierryi CHenrDI ee nette picipes Marsh. . . . ... RENTE tr SANCMI BOIRE ES are munie ses nee de Pseudostyphlus Tourn. bilunulatus Desb......... sr da pillumus Gyÿlh. ..... ARE AT Sharpia Tourn, grandis Tourn. . .... als cts NE CIS RTE Eeyrdent TOME se 207 etre cie rab1ds ROBONN: 20 sr ete Ne Smicronyx Schoenh. CICOMGNIA SAR SE RTE hero cœcus Reich. ........... Et POUR COrBmICUR Fairm ee ne VA LS AR en : cretaceus Tourn.......... RARE Ce CVARONRGVIRS. Un D Pia ee N'a Erichaoni HOChR A NE CUS EME STRE fulvipes Reiche ......,. TT AOL ET ÉONBDrIB TON. 0 ete ae sie et jungermaniæ Reich. ......,..., 548 Kiesenwetteri Tourn. .......,..,... modestus Tourn.. .......,. sente nebulosus Tourn. .,........ TM: opacus Goug. et Bris. . . .. ...,... . sie polius BORôM, - 41.1. en Te let ponchcollis ours 2 RUE EST pygmæus Curtis . ..... MUR sie is Reichi Gylh. ...... PANNE ENS C4 Revelierei Tourn. ...... dat TITRE ruines) RibRENW les 08 74 ie LUCE rufipennis Tourn. ...... d'y este s'iete SCODB LOUER » FAT Ne Eee ie UFR . aériepilonns TOurn, 5. « sie. € 7e lets girlatipennis Tour, ns Pants Tanysphyrus Schoenh. lemnte Fabre MUR EN TN MPE SSELSBLG-L2E88288 110 NOTICE SUR LES _ CICINDÈLES ET CARABIQUES RECUEILLIS DANS L'ILE D'ANTIGOA PAR M. PURVES, par J. PUTZEYS. — SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE 1873. — La Faune entomologique des Antilles, quoique participant en grande partie de celles du continent vers le sud des États-Unis, vers le Mexique et vers la Guyane, offre cependant quelques spécialités ; à ce titre, elle mériterait d’être étudiée. Mais il faudrait pour cela des éléments précis qui ont manqué jusqu’à présent. L'île de Cuba seule à été l’objet de travaux, fort incomplets d’ailleurs, de MM. Jacquelin-Duval et Chevrolat. Il serait à désirer que tous les naturalistes, ayant l’occasion de visiter chacune de ces îles si nom- breuses, voulûssent bien y faire des recherches aussi complètes que possible. Les insectes rapportés par M. Purves sont un premier ré- sultat de l’exploration entomologique de l’île d’Antigoa. Bien que les espèces soient peu nombreuses (les Carabiques du moins), ils sont loin d’être dépourvus d'intérêt. En voici la liste : 1. Cicindela hebræa Klug. Cet insecte appartient plus particulièrement aux faunes de Cayenne et de Colombie ; il semble ne pas se rencôntrer à Cuba. 2. Cicindela suturalis Fabr. Dejean. Onest assez généralement d'accord pour considérer cet insecte comme n’étant qu’une variété, propre aux Antilles, de l’espèce pré- cédente. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XVII, 15 118 NOTICE SUR LES CICINDÈLES ET CARABIQUES Je suis disposé à douter qu'il en soit ainsi : la C. suturalis n’a que les deux tiers de la taille de la hebræa, elle est constamment plus étroite, les élytres sont plus tronquées à l’extrémité, leur ponctua- tion est différente ; les côtés du corselet sont garnis de poils couchés beaucoup plus nombreux et plus longs. Je dois ajouter que, parmi les individus de la hebrœæa et de la suturalis, je n’en ai trouvé aucun qui puisse être regardé comme intermédiaire entre l’une et l’autre. 3. Cymindis variegata Dej. (Gen. Apenes Lec. — Malisus Motsch.) L'’habitat de cette espèce est plus spécialement la Guyane. L'un des individus de M. Purves à été pris à Demerara. 4. Selenophorus chalybæus Dej. Aucun des individus pris à Antigoa ne présente la coloration noire avec reflet bleuâtre signalée par Dejean et que l’on rencontre dans les individus de Cuba. Tous sont d’un noir bronzé, un peu cui- vreux sur les élytres. 5. Selenophorus propinquus n. sp. à Cette espèce est assez voisine, mais bien distincte, de la précédente; elle est un peu plus petite (7 à 8 mill.), d’un bronzé plus clair, ver- dâtre sur la tête et le corselet, cuivreux sur les élytres; les pattes sont entièrement d’un testacé ferrugineux; la tête est plus plane avec les yeux plus saillants ; le corselet est moins convexe, ses côtés sont plus régulièrement arqués, surtout en arrière; les angles anté- : rieurs sont un peu moins avancés et ceux de la base sont encore plus arrondis ; le rebord marginal est plus étroit; le sillon longitu- dinal atteint plus distinctement la base ; les élytres ont leur carène basale plus relevée vers les épaules; les stries sont plus inégales, plus profondes ; leurs intervalles sont plus convexes et plus distinctement ponctués. 6. Selenophorus discopunctatus De)j. Cette espèce semble être propre aux Antilles. 7. Selenophorus sinuatus Gyll. Dej. Plusieurs des individus trouvés par M. Purves ont un reflet bleuâtre. RECUEILLIS DANS L'ILE D'ANTIGOA. 119 8. Selenophorus puberulus Dei. (Hypolithus.) Se trouve également au Brésil. 9. Bembidium (Notaphus) fastidiosum Laf. Tous les individus rencontrés à Antigoa appartiennent à une va- riété dépourvue de la tache supérieure des élytres. 10. Tachys picturatus n. sp. Long. 2 3/4. — El. 4 492.— Lat. 141 mill. Couleur de poix très-brillänte ; parties de la bouche, trois pre- miers articles des antennes, base du corselet, marge et extrémité des élytres, et pattes d’un testacé clair ; chaque élytre porte en outre « deux taches de même couleur, l’une humérale, l’autre anté-api- cale. La tête porte de chaque côté un sillon large et assez profond qui se prolonge jusqu’en face du milieu des yeux. Le corselet est trans- versal, arrondi sur les côtés antérieurs, se rétrécissant jusqu’au dessus des angles de la base, où les côtés se redressent ; les angles sont grands, ouverts, très-nettement marqués; l'impression trans- versale postérieure est profonde ; les fossettes latérales sont lisses; le sillon longitudinal n’est profond qu’au dessus de l’impression transversale. Les élytres sont oblongues, subcylindriques, un peu sinuées avant l'extrémité; les épaules sont arrondies; on ne dis- tingue que quatre stries, la première entièrement, les 2° et 3° effa- cées avant l'extrémité; la 4° visible seulement au milieu, le 3° inter- valle porte un seul point vers le milieu de l’élytre; la strie suturale longe l'extrémité et se redresse comme dans toutes les espèces du genre; son extrémité est courbée horizontalement. L’extrémité api- cale de chaque élytre est testacée ; dans l’angle huméral on voit une tache oblongue, assez indéterminée, et, au dernier quart, une autre tache ovale un peu plus petite ; chez un individu, ces deux taches sont réunies, de sorte que les élytres sont testacées, la suture et les trois premiers intervalles des stries restant noirs. NOTES RELATIVES A CES ESPÈCES, PAR M. J. Purves. Cicindela hebræa et suturalis se rencontraient sur la plage de la mer, tout autour de l’île. Elles étaient toujours ensemble, et je les ai souvent observées accouplées une espèce avec l’autre, et toujours 124 NOTICE SUR LES CICINDÈLES ET CARABIQUES D’ANTIGOA. le G de suluralis avec la © hebræa. Ces insectes sont extrêmement agiles, défiants et difficiles à capturer. Cymindis variegata. Dans le voisinage des habitations, se cachant sous les pierres et morceaux de bois. Selenophorus chalybæus. Commun sous les pierres dans un lieu in- culte et désert. S. propinquus et puberulus. Dans les champs de cannes à sucre, sous les mottes de terre et les souches déracinées des cannes. S. discopunctatus. Dans les lieux humides. S. sinuatus. Observé dans une seule localité, aux bords d’un étang dans Guana Island, un îlot situé du côté du vent alizé, c’est-à-dire au nord-est d’Antigua. | À Bembidium fastidiosum. Aux bords des flaques d’eau saumâtre. , Tachys picturatus. Dans la même localité que Selen. sinuatus. Lili GURGULIONIDES RECGUEILLIS AU JAPON. PAR M. G. LEWIS par W. ROELOFS. DEUXIÈME PAKTIE. — SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE 1873. — DESCRIPTION DES GENRES ET DES ESPÈCES ‘. PISSODES, Germar. P. nitidus, n. sp. Nitidus, pallide rufus. Prothorace albo quinque-lineato et transversim quadri- punclato. Elytris sutura fasciaque ultra medium luteo-interrupta albis, ante me- dium fascia lutea. 8 à Om Voisin de P, nemorensis, Germ. Allongé, un peu luisant, d’un roux clair, plus foncé sur l’extrémité du rostre, les antennes et les tarses. — Tête et rostre ponctués avec une impression entre les yeux. Prothorax plus long que large, faiblement élargi sur les côtés, couvert d’une ponctuation assez forte et serrée, sa carène médiane peu élevée et couverte de poils blancs, ainsi que deux lignes laté- rales et quatre points situés au milieu sur une ligne transversale. Écusson densément revêtu de poils d’un blanc-jaunâtre. — Ely- tres allongées, subparallèles sur les côtés, leurs épaules un peu (1) Voir la Première Partie, Tome XVI, pages 154 à 193. Les figures des espèces typiques des nouveaux genres seront publiées avec la troisième partie. 122 CURCULIONIDES saillantes et rectangulaires ; la callosité postérieure assez forte, les points des stries bien marqués, les 3° et 5° intervalles plus élevés, la suture et une bande transversale, vers leur tiers postérieur, inter- rompue au milieu de chaque élytre par du jaune, blanches, une autre bande transversale jaune avant le milieu ; à la hauteur de cette der- nière, les élytres sont fortement déprimées latéralement. Dessous et pattes garnis d’écailles blanches, formant un anneau vers l’extrémité des cuisses. Plusieurs individus. L'espèce se distingue surtout par son aspect luisant et sa couleur d’un roux clair. P. obscurus, n. sp. Piceus. Prothorace luteo bipunetato. Elytris quitulis fasciisque duabus luteis or- nalis. 8m . Voisin de P. Harcyniæ, Herbst, mais d’une forme un peu plus large. — Couleur de poix; base des antennes rougeâtre, — Rostre ponctué à la base, presque lisse vers l’extrémité ; tête ponctuée, avec une impression allongée entre les yeux. Prothorax aussi long que large, presque parallèle sur les côtés, un peu rétréci en avant, grossièrement et régulièrement ponctué, faiblement caréné, avec une tache jaune sur l'impression habituelle du disque, et une autre sur les côtés. Écusson densément couvert d'écailles jaunes. — Élytres assez courtes, pas plus larges que le prothorax aux épaules ; leurs stries bien marquées par de gros points carrés; les intervalles rugueux; les 3°, 5° et 7° un peu plus élevés; des écailles jaunes forment des gouttelettes et dessinent vaguement deux bandes transversales à la place habituelle. | Dessous fortement ponctué, garni, comme les pattes, de poils Jaunes. Assez rare. Cette espèce ressemble beaucoup à P. Harcyniæ, mais la forme plus ramassée et la couleur des écailles l’en distinguent bien. ECHINOCNEMUS, Schh. Lacordaire n’ayant pas su décrire la forme des segments de l’abdo- men (Gen. VI. p. 470), j'en donne la description ici : Le second segment est séparé du premier par une suture obhi- quement dirigée en avant vers le milieu, où elle est effacée ; Dé. RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 1923 ce segment est presque trois fois plus long que les deux suivants réunis. E. squameus, Billb. Unique. Décrite comme de Canton, Schh. ET PS. E. bipunctatus, n. sp. Niger, antennis tarsisque testaceis. Prothorace linea media lateribusque ochra- ceis. Elytris ochraceo cinctis, mavula alba media. br. Voisin de E. squameus Billb. Noir, antennes et tarses testacés, garni en dessous d’écailles d’un jaune terreux, variées en dessus d’écailles noirâtres. — Rostre'et tête paraissant finement ponctués, la dernière garnie d’écailles d’un jaune terreux. Prothorax aussi long que large, moins arrondi sur les côtés que dans E. squameus, finement et densément ponctué, garni d’écailles noirâtres, avec une ligne médiane étroite, une tache allongée vers le bord antérieur à côté de celle-ci, et une large bande latérale d’un jaune terreux. Écusson densément couvert d’écailles de cette dernière couleur. — Élytres finement ponctuées-striées, couvertes d’écailles d’un noir sale et bordées sur les côtés et au bout d’une bande jaunâtre. Une petite tache blanche se voit sur le troisième intervalle, derrière le milieu. Pattes garnies de poils blanchâtres. Jambes avec une rangée de longs poils sur leur tranche intérieure. Quelques individus. Malgré le peu de différence de dite espèce avec celle décrite par Schônherr T. III. p. 311, je la crois cependant distincte; 1l est vrai que la tache blanche sur les élytres existe également dans mon seul exemplaire de squameus, et que Schônherr n’en parle pas, mais la forme du prothorax est bien différente, et la coloration des bordures du prothorax et des élytres est bien tranchée sur la couleur du fond. ORSOPHAGUS, N. G. (Érirhinides vrais). Rostre du double plus long que la tête, cylindrique, arqué; ses scrobes commençant un peu avant son milieu, presque droites et L'hea": 1 k # æ LE 194 Rent CURCULIONIDES atteignant les yeux. — Antennes assez courtes ; scape en massue au bout; funicule à 7 articles; 1° beaucoup plus gros et plus long que les suivants; ceux-c1 graduellement plus larges; dernier subcon- « tigu à la massue, qui est courtement ovale et articulée. — Yeux grands, un peu saillants, triangulaires, fortement granulés. — Pro- thorax transversal, son bord antéro-inférieur non échancré.—Écus- son triangulaire. — Élytres courtement ovales. — Pattes assez robustes; cuisses en massue, inermes; jambes inermes au bout ; tarses courts, spongieux en dessous. — Deuxième segment de l’abdo- men aussi long que les deux suivants réunis. Genre voisin de Philernus et de Colabus, mais différent du premier par son prothorax sans échancrure en dessous ; du second, par la forme du rostre, etc. O. trifasciatus, n. sp. Breviter ovatüs, testaceus seu brunneus; pectore abdomineque nigricantibus. Prothorace linea media et lateribus, elytrisque pilis albidis vestitis. Elytris fasciis tribus denudatis. [OR Facies de E. infirmus, Herbst. — Testacé ou brun ; plus clair vers l'extrémité du rostre, sur les antennes et les pattes, métasternum et abdomen noirâtres; garni de poils blanc-jaune. — Rostre et tête ponctués ; celle-ci garnie de poils. Prothorax légèrement bisinué à la base, presque droit sur. les côtés jusqu’avant le milieu, rétréci en avant, ponctué, subcaréné, les poils plus denses sur la ligne du milieu et les côtés. Écusson densément couvert de poils. — Élytres ovales, avec des stries ponctuées ; les poils laissent à découvert une bande oblique allant de l’écusson vers les côtés derrière l’épaule, et deux bandes transversales, l’une derrière le milieu et l’autre plus en arrière, couvrant presque l’exirémité. Plusieurs individus. : DORYTOMUS, Germar. D. maculipennis, n. sp. Elongatus, testaceus, capite, antennarum clava, linea media prothoracis, gut- tisque elytrorum nigricantibus, striarum interstilio secundo basi albo-punctato. br De la tailleet du facies de D. pectoralis, Panzer. Testacé; métasternum, tête, massue des antennes, ligne médiane du prothorax et des mouchetures irrégulières sur les élytres noi- RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 195 râtres ; peu densément garni de poils blancs. — Rostre subcaréné, ponctué, striolé à la base. — Tête déprimée entre les yeux. Prothorax aussi long que large, faiblement arrondi sur les côtés et assez brusquement rétréci en avant, légèrement imprimé aux côtés de la base, fortement ponctué. Écusson arrondi. — Élytres saillantes et arrondies aux épaules, alongées, ovales, ponctuées-striées avec un point allongé blanc, à la base du 2° intervalle. Quisses dentées, la dent des antérieures plus forte. —- Dessous et pattesgarnis des mêmes poils que le dessus. Nagasaki. Plusieurs exemplaires. Cette espèce varie assez pour la couleur et les mouchetures des élytres. TANYSPHYRUS, Germar. T. major, n. sp. Fusco-niger, rostro, antennis pedibusque rufescentibus; corpore subtus pedi- busque albosquamulosis ; prothorace albo-quadrilineato ; elytris albo-trifasciatis. 2 314 à 3m. Du facies de T. lemnæ, Fab:, mais d’une taille beaucoup plus grande. — Noir-brunâtre, rostre brun-rouge, pattes et antennes rougeâtres. — Dessous et pattes couverts de petites écailles ovales d’un blanc grisâtre. — Rostre et tête ponctués, avec quelques écailles blanches entre les yeux. Prothorax couvert d’une ponctuation grosse, superficielle et serrée; les points remplis d’écailles brunâtres à reflet légèrement vert-mé- tallique, et quatre lignes longitudinales peu apparentes, blanches. Élytres un peu plus étroites que dansle T. lemnæ, ponctuées-striées, garnies d’écailles de la couleur de celles du prothorax et décorées _de taches blanches composées de traits allongés, les taches formant ee vaguement des bandes en forme de demi-cercle, une autour de l’écusson, une seconde au delà du milieu, une troisième plus en ar- rière ; l'intervalle de la suture à la première strie paraît mat et est dénudé d’écailles jusqu’à la seconde tache blanche. Quelques individus, de Orakami. T. lemnæ, F. Plusieurs individus de la même localité. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XVII. A6 426 CURCULIONIDES CELIA, N. G. (Eugnomides.) Tête un peu saïllante et allongée. — Rostre cylindrique, légère- ment courbé ; ses scrobes latérales, commençant près de son extré- mité, évasées en arrière.— Antennes insérées un peu avant le milieu du rostre; leur scape couvrant les yeux, le funicule un peu plus court ; ses deux premiers articles obconiques, de longueur égale ; le premier plus gros que le deuxième; les suivants plus courts et grossissant peu à peu. — Massue un peu plus courte que le funicule ; ses trois articles fortement séparés. — Yeux grands, ovales, distants, obliques. Prothorax plus long que large, sans lobes oculaires, non échancré en dessous. Écusson allongé en triangle arrondi. — Élytres plus larges que le prothorax à la base, presque du double plus longues que larges, bisinuées à la base, calleuses en arrière, subparallèles sur les côtés, laissant le pygidium découvert. | Pattes longues. — Cuisses pédonculées; celles des deux paires an- térieures dentées, les postérieures très-grosses et élargies en lame triangulaire, portant une rangée de dents sur sa tranche posté. rieure. — Jambes tranchantes, arquées à la base, surtout les postérieures. — Premier article des tarses étroit, allongé, le se- cond plus court, le 3° fortement bilobé; les crochets du 4° petits, écartés, larges à leur base. — Hanches antérieures contiguës ; les intermédiaires peu distantes. — Saillie intercoxale de l’abdomen médiocrement large, anguleuse; segments de l’abdomen courbés à l'extrémité; 2° segment à peine plus long que chacun des deux suivants ; séparé du 4* par une suture droite au milieu. Le genre me paraît devoir trouver sa place dans les Eugnomides, près de Rhopalomerus et Stephanorhynchus. 11 est vrai que les seg- ments de l’abdomen sont arqués à l’extrémité ; mais je ne crois pas ce caractère assez tranché pour exclure le genre du groupe (1). Le genre Ixalma de M. Pascoe (Linn. Soc. Journ. Zool. vol. XI, p. 244, avec une figure, pl. IX, L.), que je ne connais pas en nature, offre, d’après sa description, de grandes analogies avec le genre actuel ; la figure de son I. rufescens rappelle d’une manière frappante mon insecte, mais il dit du prothorax : « sulco apicali impressus »; et (1) M. Jekel partageant mon opinion sur la place du genre, me fait observer qu'il existe bien des passages pour cette courbure des segments qui, bien considérés, ne sont jamais entièrement droits. ER RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G… LEWIS. 197 il place son genre dans les Tachygoninæ, près de soû genre Dinorho- pala. Les deux genres de M. Pascoe me paraissent, d’après les descrip- tions, voisins du mien, et leurpatrie, Singaporeet Birmanie, me con- firme davantage dans cette opinion; mais le genre japonais ne sau- rait trouver sa place dans les Tachygoninæ, n’ayant point de canal, ni pas même d’échancrure au prosternum, possédant des hanches antérieures contiguës, ayant des yeux fortement séparés, etc. Le facies est aussi très-différent des Tachygonus. C. dentipes, n. sp. Fulvo-rufus, antennis pedibusque testaceis ; prothorace lineis duabus, elytris pos- tice, femoribus posticis infuscatis, dente valido armatis ; elytris in medio subtuber- culatis. 5m. D'un brun-jaunâtre, plus clair en dessous, passant au brun-rouge foncé sur l'extrémité des cuisses postérieures et sur les élytres, à l’exception de leur base; dessus garni d’une pubescence d’un jaune doré. -- Rostre ponctué. — Tête profondément ponctuée, avec une impression allongée entre les yeux. Prothorax aussi long que large, légèrement sinué à la base, un peu rétréci et rebordé en avant, peu profondément ponctué, avec une ligne médiane imprimée, décoré de deux lignes noires longitudinales sur le disque. Écusson brun-rouge. — Élytres ponctuées-striées, les points allongés, les 3°, 5° et 7° intervalles plus élevés à la suture, le 3° avec une petite bosse vers le milieu de l’élytre; les deux autres calleux vers l’extrémité ; les intervalles des stries rugueux. Cuisses ponctuées, les postérieures rugueusement; la lame trian- gulaire de celles-ci, avec cinq à six dents, diminuant de longueur vers la base, la dent extérieure dépassant fortement les autres ; un long poil est inséré dans chaque intervalle de ces dents. — Jambes de la même paire avec un bouquet de cils près de la base en dedans, et une rangée de cils à l’extrémité au dehors. . Unique (G'?) M. Lewis a reçu cet insecte d’un collectionneur indigène de Yango, sur la côte nord-ouest de Nipon. APION, Herbst. Les quatre nouvelles espèces d’Apion de la collection Lewis, peu- 128 CURCULIONIDES vent se répartire d’après la méthode suivie par Wencker dans sa monographie du genre, de la manière suivante : A. LONGIROSTRES, , x Antennes insérées vers le tiers basilaire du rostre : | A. pallidirostris. XX Antennes insérées vers le milieu du rostre : A. japonicum. A. unicolor. B. BREVIROSTRES. A. griseo-pubescens. A. pallidirostris, n. sp. Elongatum, atrum, nitidum ; rostro apice (GC), antennis, clava excepta, pedi- busque testaceis. — © rostrum apice brunneum. 2m. Allongé ; d’un noir profond, luisant ; partie antérieure du rostre (o') et antennes, à l’exception de la massue, testacées. — Pattes de la même couleur, lavée de brun sur la tranche supérieure des cuisses, vers l'extrémité des jambes et sur les tarses ; la massue des antennes et la partie antérieure du rostre de la © sont également d’un brun plus ou moins clair. — Rostre moins long que la tête et le prothorax dans le G', aussi long dans la ©, épais et rugueusement ponctué sur un tiers de son étendue basilaire; place de l'insertion des an- tennes lisse sur l’autre partie. — Tête grande, rugueuse, avec deux impressions sur le front. — Yeux saillants. Prothorax aussi long que large, fortement étranglé sur les côtés avant le milieu, vaguement et grossièrement, ponctué, avec une faible impression antéscutellaire. Écusson triangulaire. — Élytres un peu plus larges que le protho- rax à leur base, allongées, peu convexes, faiblement élargies sur les côtés derrière le milieu, striées-ponctuées ; les points des stries peu rapprochés (1); la strie à côté de la suture plus profonde que les autres. Crochets des tarses dilatés à la base. Une douzaine d'exemplaires. .À. japonicum, n. sp. Ovale ; cyaneo-nigrum ; elytris cyaneis, antennarum articulo primo brunneo. y » CU y , ( pr, Ovale, d’un noir bleuàtre ; élytres bleues. — Rostre aussi long que la tête et Le prothorax, courbé, filiforme, couvert d’une ponctuation (1) Les intervalles des stries paraissent, sous un fort grossissement, finement cha- grinés, RÉCUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 129 allongée à sa base, s’effaçant peu à peu vers l'extrémité. — Antennes insérées vers son milieu ; leur scape brunâtre. — Tête avec de gros points et quatre impressions sur le front. Yeux médiocrement saillants. Prothorax plus long que large, conique, coupé droit à sa base, un peu étranglé avant son milieu, couvert d’une ponctuation peu serrée, plus dense par devant et sur les côtés, avec une ligne médiane assez profonde vers le milieu ; étroit en avant. Écusson triangulaire avec une ligne médiane imprimée. — Élytres ovales, pas plus larges que le prothorax à leur base, s’élargissant assez fortement derrière le milieu, convexes, avec des stries peu pro- _ fondes et à peine ponctuées ; les intervalles des stries larges, plans et lisses ; la strie à côté de la suture plus profonde que les autres. Pattes assez longues. — Crochets des tarses dilatés à la base. ‘Un seul exemplaire (Q ?) A. unicolor, n. sp. Ovale, omnino nigrum, parum nitidum. 2 3k à 3m. Un peu du facies de À. fagi, L., ovale, d’un noir uniforme, peu luisant. — Rostre un peu moins long (œ), ou aussi long (©), que la tête et le prothorax, ponctué à la base et portant une ligne imprimée sur les côtés devant les yeux, s’arrêtant à l’insertion des antennes vers le milieu du rostre. — Tête couverte d’une ponctuation serrée et munie de deux impressions sur le front. Prothorax plus long que large, presque droit à sa base, assez for- tement étranglé sur les côtés, avant son milieu ; couvert d’une ponc- tuation peu profonde, rapprochée, avec une ligne peu marquée au milieu. Écusson arrondi. — Élytres ovales, plus larges que le prothorax à leur base, convexes, un peu déprimées autour de l’écusson ; ponc- tuées-striées, les stries du milieu plus profondes à la base ; les inter- valles de toutes, larges, plans, et paraissant très finement chagrinés. Crochets des tarses dilatés à la base. Commun. A. griseo-pubescens, n. sp. Ovale, nigrum, pedibus nigro-fuscis; griseo-pubescens. 1 12m, Petit, ovale, voisin de A. humile, Germ., mais d’une forme moins allongée ; noir passant au brun-noirâtre sur les pattes ; garni d’une pubescence blanc-grisätre peu serrée en dessus. — Rostre court, un peu anguleusement courbé à la place de l'insertion des antennes, 130 CURCULIONIDES garni de pubescence à la base. — Tête déprimée entre les yeux, qui sont peu saillants. Prothorax moins long que large à la base, faiblement rétréci en avant, la base un peu sinuée; couvert d’une grosse ponctuation serrée, mais peu profonde, avec une faible et courte ligne imprimée antéscutellaire. Écusson ponctiforme. — Élytres un peu plus larges que le pro- thorax à leur base, assez régulièrement ovales, peu convexes, striées- ponctuées ; les stries larges, profondes, les points carrés et rappro- chés, les intervalles des stries étroits avec des rangées de poils blanc-grisâtre. Pattes courtes. — Crochets des tarses dilatés à la base. Plusieurs exemplaires. APODERUS, Oliv, A. fulvus, n. sp. Fulvus seu testaceus, capite subtus, prothorace basi lateribusque, elytris regione humerali nigris; collo Œ elongalo et constricto, © breviore et crassiore; anten- nis prothorace attingentibus. 10m. D'une couleur fauve ou testacée plus ou moins foncée ; la tête en dessous, parfois les bords et la base du prothorax et une tache s'étendant de l'épaule en arrière sur les élytres, noirs. — Rostre tri- caréné. — Tête du mâle prolongée et atténuée en arrière, celle de la femelle plus courte et plus large. — Antennes atteignant le protho- rax ; articles du funicule allongés, grossis au bout; le 1° court, les 3°, 5°, 6° et 7° allongés, subégaux ; le 2° et surtout le 4° plus longs que ces derniers. — Articles du funicule de la © de longueur plus . égale, entre eux. — Massue à dernier article acuminé et courbé au bout dans le G', moins aigu et droit dans la Q. Prothorax conique, muni d’une strie transversale aux extrémités. Élytres légèrement déprimées derrière l’écusson, régulièrement et assez profondément ponctuées-striées, les intervalles des stries arrondis, leurs épaules carrées et calleuses. Une tache de poils dorés sur les épisternums du métathorax et une autre sur les épimères mésothoraciques. — Métathorax et pygidium couverts d’une ponctuation peu profonde. — Abdomen presque lisse. Un grand nombre d'individus. — Cette espèce varie beaucoup. « Yango » (Lewis.) RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 131 A. longicornis, n. sp. Castaneus brunneus, nitidus, antennarum scapo clavaque, articulo ultimo ex- cepto, capite subtus, prothorace lateribus, humeris femoribusque nigris, g collo elongalo, basi constricto, © crasso cylindrico. Antennis prothoracis basi altin- gentibus, in mare clavi articulo ultimo apice incurvo. 9 à 10m D'un brun-châtain, luisant ; funicule des, antennes .plus clair ; le scape et la massue, à l'exception du dernier article (G‘), le dessous de la tête, parfois les bords du prothorax, les angles huméraux des élytres et les cuisses noirs. — Rostre avec un large sillon médian et une strie latérale remontant au-dessus de l’œil. — Antennes du mâle atteignant la base du prothorax. — Articles du funicule allongés, noueux et légèrement courbés en dehors au bout; leur longueur re- lative comme dans A. fulvus, — Massue longue, à dernier article acuminé et courbé (cœ). — Antennes de la femelle atteignant le pro- thorax ; leur massue fusiforme. — Tête du mâle à cou allongé, étroit, étranglé en arrière, celle de la Q, courte, large, arrondie. Prothorax régulièrement conique, allongé, muni d’une strie trans- versale aux extrémités. Élytres transversalement déprimées derrière l’écusson, fortement ponctuées-striées, les stries gardant la même profondeur jusqu’à l'extrémité, les intervalles des stries larges, convexes. Une tache de poils fauves sur les côtés du métasternum ‘et sur les éphnères mésothoraciques. — Dessous lisse. Pygidium vaguement ponctué. Rare « sur le hêtre blanc. » « Hiogo » (Lewis.) (1). À. nigricollis, n. sp. Rufo-brunneus, nitidus, antennis fulvis, capite, scapo antennarum, prothorace lateribus, femoribusque nigris. Œ Collo paulo elongato basi gradatim attenuato ; antennis prothorace attingentibus. 8 à 9m Of. D'un brun rouge, luisant; antennes entièrement fauves ou leur scape noir ; tête, parfois les côtés du prothorax et les cuisses de la (4) M. Jekel, que j'ai consulté sur la place que l’espèce occuperait dans les divisions des Apoderus, est d'avis qu’elle pourrait être placée dans les Trachelophorus. —Com- parant la profonde ponctuation des élytres à celle de Metriotrachelus femoralus, mon savant collègue observe que Apoderus sanguineus, Oliv., est une 2° espèce de ce der - nier sous-genre, très-voisine de femoratus, qu’elle varie en ce sens que la tête et le prothorax sont parfois noirs, comme les antennes et la base des élytres, et que sa patrie est également Madagascar. M. Jekelen possède un Œ provenant certainement dé ce pays. Pour ce qui regarde l'espèce japonaise, e’est l'Apoderus possédant les plus longues antennes dans le G° qu’il connaisse. 439 CURCULIONIDES même couleur. — Rostre largement sillonné au milieu, avec une strie latérale remontant au-dessus de l’œil.— Antennes courtes atteignant le prothorax; 1‘ article du funicule court et plus gros que les suivants ; les 2°, 3°, 5° et 6° plus longs, subégaux ; le 4° un peu plus long que ces derniers ; le 7° court et se confondant avec la massue ; celle-ci longue, fusiforme, son dernier article acuminé et courbé. — Tête ridée entre les yeux et portant un point enfoncé, transversale- ment ridée sur le cou et munie d’une fine ligne médiane effacée en arrière. Cou du mâle allongé, mais moins que dans l’espèce prété- dente, régulièrement atténué à la base. Prothorax un peu allongé, obconique, avec une strie transversale et rebordé à la base, fortement resserré avant le bord antérieur. Élytres striées ; les points des stries larges et profonds, leurs intervalles très-étroits, costiformes. Des taches de poils à la place habituelle sur les côtés du corps. Dessous et pygidium fortement ponctués. Trois individus mâles. Espèce rentrant dans le sous-genre Cycnotrachelus, Jekel. À. Jekelii, n. sp. Niger, prothoracis basi elytrisque rufis ; G° collo elongato, sensim basi attenuato ; Q breviore, utrinque rotundato. Antennis prothorace attingentibus. 11 à 120 Ge | Noir, massue des antennes grise, base du prothorax et élytres rouges. — Rostre profondément sillonné au milieu, avec une strie latérale montant au-dessus de l’œil. — Antennes atteignant dans les deux sexes le prothorax ; 1‘ article du funicule court, les suivants une fois plus longs, le 4° dépassant un peu les autres, le 7° subcon- tigu à la massue ; le dernier article de celle-ci acuminé, mais non courbé dans le g'; moins acuminé dans la ©.— Tête vaguement ponctuée entre les yeux; cou du G' allongé, robuste et régulièrement atténué vers la base: celui de la Q plus court, arrondi sur les côtés, subitement étranglé à la base. Prothorax en triangle équilatéral dans le G', transversal et arrondi sur les côtés dans la © ; avec son bord antérieur échancré en demi cercle, muni d’une impression transversale et resserré fortement en avant dans la © ; transversalement strié et rebordé à la base, par- couru par une fine ligne médiane, irrégulièrement ponctué dans les deux sexes. Élytres légèrement déprimées derrière l’écusson, couvertes au milieu d’une ponctuation superficielle, confluente, plus profonde et formant des stries sur leurs côtés. Dessous du corps profondément ponctué, — Pygidium couvert d’une ponctuation serrée, chagrinée. < RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 133 Jambes pônctuées, multicarénées, denticulées sur As tranche interne dans le c‘. Une demi-douzaine d'individus. L'espèce doit entrer dans le sous-genre Centrocorynus, de Jekel. Je me fais un plaisir de la dédier à mon savant et obligeant ami et collègue. A. (Centrocorynus) rufescens, n. sp. Fulvo-rufus, nitidus, antennis pedibusque dilutioribus. Capite prôthoraceque vix punctatis, collo baseo transverso constriclo ; elytris punctato-striatis. 6m Q. | Du facies de À. coryli, L., très-voisin de A4. Dohrnii, Jek., et appar- tenant au même groupe. — Entièrement d’un rouge-jaunâtre moins foncé que chez À. coryli, antennes et pattes plus claires, les taches sur le côté du corps d’un jaune-grisâtre. — Rostre très finement ponctué, avec un sillon médian séparant les gibbosités devant les scrobes. — Tête lisse, déclive et munie de trois impressions en avant. Prothorax lisse, rebordé, strié à la base et avant le bord antérieur. Écusson imponctué. — Élytres assez fortement déprimées en . dedans des épaules et derrière l’écusson, finement ponctuées-striées ; les intervalles des stries larges. Dessous et pattes finemént ponctués. Un seul individu ©. Hakodadi. M. Jekel, comparant l’espèce à son C. Dohrnii (1), me faitremarquer les différences suivantes : La tête de l’espèce japonaise est plus courte et plus triangulaire, plus élargie entre les yeux; ceux-ci sont moins gros, plus latéraux ; les antennes sont moins allongées, la massue plus courte, concolore ; le prothorax est au contraire plus allongé, plus droit sur les côtés ; l’éperon terminal externe des jambes plus allongé. Mon individu estune ©, le cou et le prothorax seront sans doute plus allongés dans l’autre sexe, comme dans C. Dohrnii, d. et C. seutellaris, Gyllenh. in Schb. A. nitens, n. sp. Niger, nilidus, pygidio fulvo ; G' collo prothoracis longitudine, (e] breviore ; an- tennis prothoracem attingentibus. 6 à 7m Noir, luisant, pygidium parfois fauve.— Rostre sillonné au milieu, avec une strie latérale remontant au-dessus de l’œil. — Antennes (1) Insecta Saundersiana, p. 168. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XVII, | 17 134 CURCULIONIDES : atteignant le prothorax. Articles du funieule comme dans l’es- pèce précédente. — Cou du mâle un peu plus long que le prothorax, subitement étranglé en arrière, séparé par un anneau imprimé, d’un renflement à la base; celui-de la femelle plus court, arrondi et convexe. | , Prothorax conique transversalement strié en avant, strié etrebordé à la base. Élytres déprimées au milieu derrière l’écusson, finement ponc- tuées-striées, les intervalles des stries plans et larges. — Des taches de poils fauves à la place ordinaire sur les côtés du corps. Dessous et pygidium fortement ponctués. Un mâle et plusieurs © de Hiogo, Yokohama et Hakodadi. « Pris par M. Whithely » (Lewis) L'espèce fait également partie du sous-genre Centrocorynus, J. A. (Strigapoderus, Jek.) montanus, n. sp. Rufo-brunneus ; prothorace, elytrisque rufis; antennis, tibiis tarsisque rufo- lestaceis. Capile nigro; collo linea tenui impressa ; prothorace antice posticeque transverse impresso. 6m O * Du groupe de À. melanopterus, Wiedem. et tranquebaricus, F. — Brun-rouge en dessous ; tête noire, luisante en dessus, prothorax, écusson et élytres rouges; celles-ci avec l’extrémité noirâtre, an- tennes rouge-jaunâtre, ainsi que les jambes et les tarses; cuisses lavées de noir.—Rostre rugueux, ses gibbosités avant les scrobes peu élevées. — Antennes légèrement pubescentes. — Tête rugueusement ponctuée et munie de trois impressions parallèles entre les yeux, presque lisse et munie d’une ligne imprimée médiane en arrière. Prothorax conique, peu arrondi sur les côtés, fortement resserré, transversalement strié en avant, strié et rebordé en arrière, finement ponctué-striolé. Élytres fortement D e derrière l’écusson, et plus faible- ment en dedans des épaules, profondément ponctuées-striées, les intervalles des stries étroits, élevés, rugueux. Dessous et pattes parcimonieusement garnis de poils gris-jau- nâtre. Les taches du côté du corps de la même couleur. Un seul individu Q « trouvé sur les montagnes près Nagasaki. » (Lewis.) Il est fort probable que mon exemplaire est une ©, le Gf ne diffé- rera pas beaucoup, à juger d’après l’analogie des espèces voisines. M. Jekel considère l’espèce comme rentrant mieux dans les Strigapo- derus que dans aucun autre des groupes qu'il à établis dans les Apo- derus proprement dits. 4 RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS, 135 A. balteatus, n. sp. Ochraceus, colli prothoracisque lateribus, elytrorum basi, fascia ultra medium api- ceque, pedibus posticorum genubus nigris, collo in utroque sexu prothoracis longi- tudine; antennis prothoracem attingentibus. 8m, | D'un jaune d’ocre plus ou moins foncé, lisse; la tête souvent plus sombre, côtés du cou et du prothorax, la base des élytres, leurs épaules, une bande transversale derrière leur milieu, leur extrémité et lesgenoux des pattes postérieures noirs.—Rostre avec un sillon médian et une strie latérale remontant au dessus de l’œil. — Antennes aussi longues que la tête. — Cou du œ un peu plus long que celui de la femelle, environ aussi long que le prothorax dans les deux sexes. Prothorax avec le bord antérieur fortement échancré, faiblement resserré et transversalement strié en avant, peu profondément strié et rebordé à la base. Élytres largement, mais peu profondément déprimées derrière l’écusson, striées de gros points superficiels. Des taches de poils fauves, à la place habituelle sur les côtés du corps. | Dessous lisse. Jambes un peu courbées; les cuisses postérieures . … dépassant le corps en arrière. | “« Assez commun sur Dentria crenata » (Lewis.) Une demi-douzaine d'individus. L'espèce fait partie du sous-genre Apoderus proprement dit, Jekel. A. rufiventris, n. sp. Cyaneo-niger, nitidus, abdomine pedibusque fulvo-rufis ; collo brevi in utroque seæu ; antennis prothoracem vix attingentibus. 6®. Noir, à reflet bleuâtre, luisant, pattes et abdomen d’un rouge- fauve. Rostre sillonné au milieu, avec une strie latérale remontant au-dessus de l’œil. — Antennes atteignant à peine le prothorax. — * Cou court, presque égal dans les deux sexes. Prothorax avec le bord antérieur échancré, faiblement resserré et transversalement strié en avant; strié et rebordé à la base. Élytres assez fortement déprimées au milieu derrière l’écusson, finement ponctuées-striées ; les intervalles des stries plans et larges, très-finement ponctués. Des taches de poils à la place ordinaire, sur les côtés du corps.— Dessous et pygidium finement ponctués. Pattes assez longues. Jambes un peu courbées. Plusieurs individus. | L'espèce appartient au groupe des Apoderus pr. d. 136 ; CURCULIONIDES A. minimus, n. sp. Ruber, pectore obscuriore, pedibus nigris ; collo prothoracis longitudine in utro- que sexu ; antennis prothoracem attingentibus. bm. Rouge; poitrine plus foncée; tête, antennes et pattes noires. — Cou pas plus long que le prothorax, presque égal dans les deux sexes. — Antennes aussi longues que la tête. Prothorax taiblement, transversalement et brièvement resserré en avant, strié et rebordé à la base. Élytres un peu déprimées derrière l’écusson, ponctuées-striées ; les intervalles des stries lisses. ‘ Des taches de poils fauves à la place ordinaire sur les côtés du corps. — Dessous et pygidium ponctués. Pattes postérieures ne dépassant pas le corps. Trois individus. Elle appartient également aux Apoderus pr. d. Un des exempläres est d’un beau rouge-carmin foncé. A. tigrinus, n. sp. Isabellinus, maculis nigris capitis tribus, prothoracis sex, elytrorumque undecim. 10®. | Large, aplati ; jaune, la bouche, une tache entre les yeux, une autre derrière l’œil, quatre taches, disposées en carré, sur le disque et deux latérales sur le prothorax, l’écusson, dix taches sur chaque élytre et une commune à la base sur la suture, le métasternum au milieu et une tache sur ses épimères, une sur l'extrémité des seg- ments de l’abdomen et deux sur le pygidium, d’un noir-bleuâtre. Cuisses postérieures entourées d’un anneau de la même couleur vers l'extrémité. —Rostre muni d’unefine ligne médiane continuant sur la tête et d’une autre latérale remontant au-dessus de l’œil. — Antennes atteignant le prothorax ; leur massue noire. Tête transversale, lar- gement arrondie en arrière, pédonculée à sa base, lisse; un peu ridée et avec une impression sur le front, continuant une ligne étroite sur le cou. Prothorax fortément transversal, étroitement rebordé en avant, transversalement déprimé avant la base, muni d’une ligne médiane ct d’une ponctuation confluente, dont les intervalles lui donnent un aspect ridé. Élytres beaucoup plus larges que le prothorax, arrondies à l’extré- mité, avec une ponctuation peu profonde, formant des stries peu dé- terminées ; leurs intervalles alternes plus élevés, avec deux côtes ondulées qui s'élèvent un peu en tubercules, sous les taches ; leur base dans la Q avec une courte épine recourbée en dedans à la place : hs. RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 137 des angles postérieurs du prothorax, et leurs épaules également mu- nies d’une courte épine. Desssous ponctué. Plusieurs individus. « Commun sur les Marronniers » (Lewis.) Espèce du sous-genre Hoplapoderus, Jek.et plus voisine de son semiannulatus que d’aucune autre espèce décrite. Elle diffère surtout de cette dernière, par la tête moins allongée, le prothorax plus conique, moins largement arrondi sur les côtés, les élytres moins profondément ponctuées, leurs côtes plus minces et plus élevées, les taches un peu différentes, enfin par les élévations tuberculeuses sous les taches moins élevées et l’épine humérale moins développée. (Jekel in litt.) Je dois faire observer quel’épine à la base des élytres n'existe chez cette espèce que dans la © ; le mâle joint à un prothorax moins large des angles huméraux moins aigus, et sans la courte épine de la Q. PHIALODES, N. G. (Attelabides.) Mâles : Tête allongée, conique; rostre un peu plus long qu’elle, épaissi et penché vers l’extrémité, renflé au-dessus des antennes ; ses scrobes fovéiformes. — Antennes insérées vers son quart antérieur, atteignant la base du prothorax; articles du funicule obconiques ; le 4° plus court que les suivants; massue articulée, son premier ar- ticle court, acuminé. Yeux séparés en dessus, grands, ovales, trans- Versaux. Prothorax presque aussi long que large. Écusson grand, triangulaire, enfoncé en avant, relevé et saillant en arrière. — Élytres isolément échancrées à leur base, saillantes en forme de lobes à coté de l’écusson, courtement ovales, plus larges que le prothorax. Pattes longues, surtout les antérieures; cuisses pédonculées, inermes. Jambes denticulées sur la tranche intérieure, celles de devant courbées, uni-onguiculées à l'extrémité. Crochets des tarses soudés à la base. Hanches intermédiaires contiguës. Femelles : Tête et rostre beaucoup plus courts. — Antennes insé- rées vers le milieu du- rostre, beaucoup plus courtes et "atteignant seulement le prothorax. Prothorax transversal. Pattes antérieures un peu plus robustes que les autres, leurs 138 CURCULIONIDES jambes presque droites, à peine denticulées en dedans, bi-onguicu- lées à l’extrémité. Le genre me paraît devoir être placé à côté de Trachelolabus, Jekel. Il se distingue surtout par la différence fortement marquée des deux sexes. J’en trouve deux espèces dans la collection Lewis. P. rufipennis, n. sp. Niger, elytris lateritiis, confluenter punctatis ; unguiculis tarsorum testaceis ; pro- (horace rotundato lœvi. $ Of 10®, © 9%. | \ Noir, crochets des tarses testacés, élytres rouge-brique. —Rostre ponctué vers l'extrémité et sur les côtés, lisse par dessus et parcouru par trois lignes imprimées, l’une, médiane, continuant jusqu’à la base de la tête, les autres latérales, se recourbant sur le vertex et s’unis- sant à la première. — Tête fortement déprimée entre les yeux, ridée au-delà de la réunion des lignes. Prothorax aussi long que large, convexe, arrondi sur les côtés, lisse et un peu inégal en dessus, rebordé aux extrémités, transversa- lement ridé avant la base. $ Écusson grand, ponctué, concave, rebordé vers l'extrémité. — Éiytres couvertes d’une ponctuation confluente, dessinant deux paires | de stries rapprochées, peu marquées, sur chacune. Métasternum et abdomen fortement, pygidium finement ponc- à": CÉU6S. Û Jambes ponctuées et multicarénées. : Plusieurs individus. | « Partout très-commun sur le Marronnier d'Espagne. » (Lewis.) cé P. distinctus, n. sp. Niger, prothorace transverso, elytrisque lateritiis. O' 9m, © 8m. Sat 4 Très-voisine de la précédente et peut-être une variété de lamême espèce. Elles’en distingue par la distribution des couleurs, le pro- thorax étant rouge par dessus. Les élytres sont également rouges, tout le reste est noir. | Deux individus, œ et Q. « Également commun sur le même arbre, » (Lewis.) È | 4 RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G, LEWIS. 139 ATTELABUS, L. A. cupreus, n. sp. Æneo-viridis, inæqualiler æneo-pubescens; antennis pedibusque nigris, rostro brevi, prothorace latitudini longitudine æquali; elytris fortiler punctato-striatis. 4 1/2 à 5m. Vert-bronzé, variant au noir, antennes et pattes noires ; irréguliè- rement garni de poils bronzés. — Moins ovale et plus étroit que A. curculionoïdes et les espèces voisines. — Rostre plus court que la tête, largement sillonné au milieu, rétréci à l'insertion des antennes. — Tête robuste, allongée, déprimée entre les yeux, parcourue par une fine ligne médiane, transversalement étranglée derrière les yeux, finement ponctuée-chagrinée comme le rostre. — Yeux forte- ment séparés, grands, saillants. Prothorax aussi long que large, arrondi sur les côtés, rebordé en avant avec une double strie à la base, une fine ligne médiane, et une impression à côté de celle-ci ; finement ponctué et ridé. Écusson grand, transversal, triangulaire, rétréci à l'extrémité, ponctué. — Élytres un peu longues, parallèles, isolément sinuées à la base, fortement ponctuées-striées, les intervalles finement ponc- tués. Dessous finement be — Cuisses robustes, fortement den- tées. Jambes droites, ponctuées, multicarénées, un peu sinuées et élargies au milieu et finement denticulées en dedans. Deux individus Q. « Rare, Kawachi » (Lewis.) L'espèce me paraît devoir entrer dans la section Lamprolabus, Jekel. A. (Euscelus ?) splendens, n. sp. Nitidus, metallicus ; capite, corpore subtus pedibusque viridibus, purpureo-tinc- tis; prothorace scutelloque auratis ; elytris viridi-nilentibus, pedibus anticis G lon- gissimis. 4, Métallique, brillant, tête, dessous et pattes verts, lavés de rouge. Prothorax et écusson dorés, variant du jaune au rouge; élytres d’un bleu-verdâtre lavé de rouge aux épaules. Rostre penché, aussi long, mais beaucoup plus étroit que la tête, fortement ponctué. — Tête transversalement étranglée derrière les yeux, ponctuée, ridée avec un point profond entre les yeux. Ces derniers très-rapprochés. Prothorax aussi long que large, subitement élargi à la base, transversalement ridé en dessus, ponctué sur les côtés, avec une ligne : 440 CURCULIONIDES médiane et une forte dépression transversale déeiire le milieu ; re- bordé à la base. Écusson carré, transversal. — Élytres plus larges que le FOR os rax, régulièrement rétrécies vers le bout; profondément ponctuées- striées; longuement et étroitement déprimées à la base de la su- ture. Métasternum fortement, abdomen et pygidium finement ponc- tués. | Pattes très-longues ; les antérieures dépassant beaucoup les au- tres ; cuisses longuement pédonculées, inermes ; jambes tranchantes, courbées, les antérieures plus longues et plus fortement courbées que celles des autres paires, toutes uni-onguiculées à l'extrémité (SG); ou plus courtes, celles de devant dépassant peu les autres, presque droites, anguleusement élargies au milieu en dedans et cour- tement onguiculées (©). Variété entièrement bleue. Plusieurs individus. « Hiogo, sur le chêne vert » (Lewis. ) A. politus, n. sp. Elongatus, viridis, metallicus, antennarum clava pedibusque nigris ; rostro ca- pite longiore; prothorace conico ; elytris elongatis, profunde punctato-striatis. 3m, Allongé; vert métallique ; massue des antennes et tarses noirs. — Rostre pas plus long que la tête, droit, lisse. — Tête ponctuée. — Yeux subcontigus en dessus. Prothorax conique, ponctué, transversalement déprimé au milieu et plus profondément avant la base, qui est finement rebordée. Écusson carré, allongé. — Élytres allongées, déprimées derrière l’écusson, profondément et régulièrement ponctuées-striées. Dessous et pygidium fortement ponctués. Pattes médiocres, anguleusement élargies au milieu en dedans: les antérieures un peu plus longues. Trois individus. Sur le chêne nain. Kobé. RHYNCHITES, Herbst. R. lacunipennis, Jekel. Attelabus (?) , Rhynchites (?) cicatricosus, Motsch. M. Jekel (Ins. Saundersiana p. 225) et Motschulsky (v. Schrenck, Reise im Amurlande, I, page 173, avec une figure, tab. X, se. ont décrit (1860) la même espèce. P RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 441 Les individus du premier auteur provenaient de Hong-Kong ; ceux du second, des embouchures de l’Oussouri (Amour méridional). Les deux descriptions et la figure s'appliquent à une espèce de la collection Lewis. Les deux auteurs remarquent sa forme insolite pour le genre Rhynchites, et je crois que l’espèce devra former un sous-genre séparé. Dans le Catalogue de Gemminger et, Harold, il se trouve mentionné sous les deux noms précités. Plusieurs individus. M. Lewis m'apprend que l'espèce est commune au Japon et en : Chine à la même latitude ; elle vit sur la vigne et le Cissus. R. heros, n. sp. Purpureus, metallicus ; antennis pedibusque nigris, rostro robusto, prothoracis longitudine superante; prosterno bispinoso ; elytris rugoso-punctalo-strialis. 8 à 13m (rostr. incl.) Rappelant pour le facies et la couleur les R. auratus et espèces voisines. — Violet métallique passant au violet-bleu et parfois au verdâtre, surtout sur le rostre, les antennes et lès pattes, la massue et les tarses noirâtres ; assez densément garni de poils d’un gris- jaunâtre. Rostre presque du double de la longueur du prothorax, presque d’égale longueur dans les deux sexes, couvert d’une ponctuation confluente dans le sens de la longueur et plus profonde à la base, caréné en arrière jusqu'à l'insertion des antennes. — Antennes, sur- tout le funicule, garnies de poils noirs assez longs. — Tête avec une ponctuation longitudinalement confluente et avec un grand point vaguement indiqué entre les yeux, couverte de gros points, bien séparés par dessus, finement ponctuée en arrière. Prothorax aussi long que large derrière le milieu, resserré à la base, peu élargi etarrondi sur les côtés, un peu brusquement resserré en avant, couvert d’une ponctuation très-grosse et peu régulière sur le disque, avec une ligne imprimée médiane obsolète. Le centre du disque un peu déprimé et séparé en forme de V de la par- tie plus élevée en arrière. Écusson en triangle tronqué au bout. — Élytres environ d’un quart plus longues que larges à la base, fortement saillantes et rele- vées à la base à côté de l’écusson, presque du double plus larges à leur base que le prothorax ; leurs épaules arrondies, graduellement atténuées et isolément arrondies en arrière, déprimées sur la base derrière l’écusson, couvertes de stries de gros points peu régulières, avec leurs intervalles fortement ponctués, transversalement ridées ; elles sont garnies, comme le prothorax, de poils d’un gris-jaunâtre. Dessous du corps et pattes ponctués et garnis des mêmes poils ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XVI, 48 149 CURCULIONIDES que le dessus. — Le prosternum du mäle armé d’une petite épine située au-dessus des hanches antérieures. L'espèce varie beaucoup de taille et paraît très-commune. M. Le- wis l’a trouvée sur des pruniers et autres arbres fruitiers, au commen- cement d'avril. Un seul individu Œ d’un Rhynchites de la taille de l’auratus me paraît identique avec R. fulgidus, Faldermann (R. Faldermanni, Schh.), que je ne connais pas en nature. R. regalis, n. sp. Viridi-metallicus, nitidus, elytris fasciis duabus rubro-aureis, antennis nigris; rostro longitudine prothoracis subæquali ; prothorace bispinoso ; elytris punctato- strialis. 6 à 7m. De la forme de R. betuleti, Fab., mais plus robuste, voisine de cette espèce et de R. congener, Jek. — D'un vert métallique très-brillant, parfois rougeûtre, passant au bleu-verdâtre sur le rostre et les pattes, avec deux taches d’un beau rouge sur la base des élytres, formant presque une bande transversale, et deux autres disposées de la même manière, un peu derrière leur milieu. Massue des an- tennes noirâtre. Rostre et tête profondément ponctués, avec une impression allon- gée entre les antennes et une autre plus profonde entre les yeux. Prothorax plus fortement ponctué que dans le betuleti, avec une ligne imprimée médiane bien marquée, armé dans le G' de deux épines. Écusson plus grand que dans l’espèce européenne. — Élytres . ponctuées ; les points profonds et dessinant vaguement des stries; les intervalles alternes faiblement élevés. Quelques individus de Yokohama, Hakodadi, « Omura et Kawa- chi. » (Lewis.) Cette belle espèce m'avait d’abord paru n'être qu’une variété locale de R. congener Jekel. M. Jekel la croit cependant spécifique- ment distincte de cette dernière. Le prothorax de regalis est, d’après ce qu’il m'’écrit, plus ponctué, les épines sont plus longues, larges et plus dirigées en dehors; les stries des élytres sont plus marquées, les intervalles plus rugueux, la couleur générale de l’in- secte plus brillante. R. ursulus, ». sp. R. ursulus, Pascoe in litt. Piceus, rostro, antennis pedibusque diülutioribus, dense pubescentia depressa sida sci RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 143 flavescenti, pilisque erectis brunneis lectus; rostro angusto, elongato; protho- race bispinoso. 10 à 12» (rostr. incl.). D'une forme générale plus allongée que R. auratus, etc., et rap- pelant par sa vestiture et la forme du rostre les Balaninus nu- cum, etc..— D'un noir de poix, variant beaucoup du presque noir au brun et présentant parfois des reflets bronzés ; les antennes plus claires; densément couvert de poils jaune-grisâtre couchés et por- tant sur le prothorax et les élytres de longs cils roussâtres, dressés. Rostre grêle, presque du double de la longueur du prothorax (), ou au-delà (Q), un peu élargi à la base et vers l’extrémité, trica- réné et fortement ponctué en arrière jusqu’à l'insertion des an- tennes ; plus finement de là jusqu’à l’extrémité. — Antennes longues et grêles ; les articles du funicule allongés, peu garnis de longs poils ; la massue à articles allongés, fortement séparés, d’un brun jaunâtre velouté. — Tête large, déprimée vers l’insertion du rostre; rugueu- sement ponctuée en avant, plus finement et transversalement striée en arrière, garnie de longs poils gris-jaune couchés.— Yeux saillants. Prothorax plus long que large, finement rebordé à la base, trèes- peu arrondi sur les côtés et se rétrécissant graduellement en avant, paraissant finement ponctué et transversalement ridé, avec une ligne médiane obsolète, densément garni de poils gris-jaune cou- chés et de cils dressés roussâtres; armé dans le G' d’une épine un peu courbée et redressée à la hauteur de l’œil. Écusson en triangle arrondi, muni d’une ligne imprimée au milieu. — Élytres assez allongées, n’ayant pas le double de la largeur du prothorax à la base, qui avance un peu obliquement de l’écusson aux épaules, celles-ci un peu élevées, arrondies ; les côtés des élytres graduellement rétrécis en arrière, leur extrémité isolément arron- die. Elles sont faiblement déprimées ‘ sur la suture, derrière l'écusson; ponctuées-striées, les points des stries profonds, trans- versaux, les intervalles étroits. Les poils, pareils à ceux du pro- thorax, laissent de petites places découvertes, et les font paraître tigrées de taches brunes. La sculpture du dessous disparaît sous la vestiture. — Pattes longues, ponctuées. « Commun sur le chêne. » « Yokohama et Hiogo. » (Lewis). R. plumbeus, n. sp. Cyaneus, rostro, antennis, pedibusque nigris, dense pilis albrhs leclus, rostro angusto elongato, prothorace longitudini latitudine æquali, elytris ovalibus. 5 472 à 6 m. Du facies de R. æquatus, L., mais d’une taille un peu plus grande. 4 144 ? CURCULIONIDES Bleu noirâtre, tirant sur le vert, sur la tête et le prothorax, rostre et pattes presque noirs, élytres bleues, antennes bleuâtres, paraissant d’un bleu-plombé par sa vestiture de poils gris. — Rostre de la longueur de la tête avec le prothorax (G), plus long chez la ©, grêle, très-peu élargi à la base et vers l’extrémité, ponctué et tricaréné à la base (G') ou plus lisse (Q). — Tête assez large, cou- verte de gros points confluents entre les yeux, où elle est marquée de deux impressions se continuant sur le rostre. — Yeux assez grands et saillants. Prothorax aussi long que large, légèrement bisinué et étroitement rebordé à la base, peu arrondi et élargi au milieu, graduellement rétréci et faiblement resserré en avant, couvert d’une ponctuation fine et serrée; sa ligne médiane obsolète, garnie de longs poils gri- sâtres. Écusson en triangle curviligne, rugueusement ponctué, couvert de poils.— Élytres légèrement sinuées et d’un tiers plus largesque le pro- thorax à la base, peu allongées; leurs épaules un peu saiïllantes en avant, convexes, arrondies au bout, avec des stries de points pro- fonds, rapprochés, les intervalles étroits, ponctués. Leur vestiture de poils inclinés en arrière, les fait paraître couleur de plomb. Dessous et pattes faiblement ponctués, garnis de poils comme le dessus. Assez commune « sur le Dioscorea; juillet ». (Lewis.) R. sanguinipennis, n. Sp. Niger, elytris sanguineis, apice nigris; longe flavo-pilosus ; rostro anguslo elon- gato ; prothorace longitudini latitudine æquali ; elytris brevibus. Q?#à5 m. (rostr. incl) De la taille et du facies de R. æquatus, L. — D'un noir profond, à l'exception des élytres, qui sont d’un rouge foncé et noires à l’extré- mité ; entièrement couvert, sauf le rostre, de poils assez longs d’un jaune grisâtre. Rostre au moins aussi long que la tête et le prothorax, pris ensemble, grêle, arqué faiblement, élargi à la base et vers l’extré- mité, ponctué, striolé en arrière, fortement séparé de la tête par des- sus, par une ligne imprimée en V retourné. — Tête couverte de gros points, distants. Prothorax aussi long que large, bisinué et finement rebordé à la base, peu élargi sur les côtés, faiblement rétréci en avant, couvert ‘d’une ponctuation grosse et serrée. Écusson en triangle curviligne ; pubescent. — Élytres faiblement sinuées, et d’un tiers plus larges que le prothorax à leur base, moins allongées que chez l’æquatus, isolément arrondies en arrière, cou- ne > à RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 145 vertes de stries de gros points transversaux, les intervalles ‘étroits, ponctués. Dessous et pattes ponctués. Les pattes robustes. Unique; Yokohama. R. amabilis, n. sp. Cyaneo-niger, elylris cyaneis, griseo-pubescens, rostro modice elongato; pro- thorace subtransverso ; elytris brevibus. & 192 à 5 m. (rostr. incl.). Du facies de R. interpunctatus, Steph. — Bleu noirâtre en dessous, bleu en dessus, élytres plus claires, antennes, à l'exception de la massue, qui est brune et veloutée, et pattes, d’un bleu foncé ; garni d’une pubescence grise. Rostre environ de la longueur de la tête et du prothorax pris ensemble, un peu élarsi vers l’extrémité, muni, sur sa partie posté- rieure, d’une carène médiane ; impressionné entre les antennes, for- tement ponctué, pubescent vers l'extrémité, séparé de la tête par une dépression arquée. — Tête fortement et grossièrement ponctuée, — ‘Yeux peu saillants. Prothorax moins long que large, légèrement en arc de cercle à la base, faiblement arrondi sur les côtés, peu rétréci en avant, couvert de gros points rapprochés et muni d’une petite carène médiane, abrégée aux extrémités. Écusson en triangle arrondi, ponctué. Élytres courtes, presque de la moitié plus larges que le prothorax à leur base; leurs épaules arrondies, fortement ponctuées-striées, les stries intérieures surtout profondes à la base, les intervalles for- tement ponctués, la pubescence courte et floconneuse. Dessous inégal et rugueux. — Pattes confusément ponctuées. Deux individus. R. pilosus, ». sp. Cyaneo-niger, pilis griseis, in prothorace elytrisque erectis, vestilus ; rostro mo- dice elongato ; prothorace latitudine longitudini æquali ; elytris longiusculis. 5 m. (rostr. incl.). De la taille de R. conicus, Ill., et rappellant un peu le facies de cette espèce. — D'un bleu très-profond, plus clair sur les élytres, presque noir sur les antennes et les pattes ; garni de poils grisâtres, hérissés sur le prothorax et les élytres ; funicule des antennes avec de longs poils, massue noire, veloutée. Rostre moins long que la tête avec le prothorax (c), spatuliforme à l’extrémité (Q), avec une carène médiane et subcaréné latérale- 146 CURCULIONIDES ment à la base, profondément ponctué. — Tête allongée, couverte d’une ponctuation assez fine, peu serrée, et munie d’une impression entre les yeux. — Ceux-ci plus obliques et moins saïllants que chez R. conicus. Prothorax un peu moins long que large, rétréci aux extrémités, arrondi sur les côtés, derrière le milieu, couvert de petits points dis- tants, un peu brusquement déclive en avant, la ligne médiane peu marquée. Écusson en triangle tronqué, déprimé, pubescent. — Élytres allon- gées, moins larges à la base que dans R. conicus, un peu saillantes et relevées à côté de l’écusson, arrondies aux épaules, transversalement déprimées derrière l’écusson, sur la suture ; avec des stries de points rapprochés, les intervalles munis d’une ligne de points, et transver- salement rugueux. Dessous couvert de gros points. — Pattes ponctuées. Deux individus (œ et ©). R. assimilis, n. sp. Virescenti-cyaneus, seu æneus ; rostro modice elongato ; prothorace transverso ; elytris brevibus. 3 à 3 192 m. (rostr. incl.). Facies et couleur de R. œæneo-virens, Marsh., mais avec un rostre beaucoup plus court. — D'un vert bronzé moins luisant, plus ou moins bleuâtre, noirâtre sur les antennes et les pattes ; garni d’une pubescence grise couchée, moins longue que celle de l’espèce d’Eu- rope. Rostre un peu plus long que le prothorax (G°), ou presque aussi long que la tête et le prothorax, pris ensemble (©), subcaréné, ponctué à la base. — Tête large, finement ponctuée. — Yeux plus saillants que chez l’æneo-virens. Prothorax transversal, resserré aux extrémités, arrondi derrière le milieu, densément et finement ponctué, avec la ligne médiane fai- blement indiquée Écusson en triangle transversal, déprimé. — Élytres de la propor- tion et de la forme de celles de l’espèce européenne, mais moins for- tement, transversalement, ponctuées-striées. Métasternum, avec de gros points.— Abdomen ponctué, striolé.— Cuisses presque lisses. — Jambes ponctuées. Plusieurs exemplaires. Elle se distingue facilement, par son aspect moins luisant, de R. œneo-virens. | RECUEILLIS AU JATON PAR M. G. LEWIS. 147 R. singularis, n. sp. Violaceo-niger, capite aureo-metallicus; rostro prothorace elytrisque obscure fulvis, his albo-penicillatis et nigro-maculatis ; rostro lalo, capite paulo longiore, antennis pedibusque testaceis. 4 à & 172 m. À De la taille du R. betulæ, L., et rappelant un peu son facies, mais très-distinct de lui et des autres espèces par sa couleur. — Dessous noir, rostre, devant du prothorax et élytres d’un testacé-rou- geâtre, le reste du prothorax violet métallique, les élytres avec des taches irrégulières d’un noir-violet, la tête métallique verdâtre, les antennes et les pattes testacées ; irrégulièrement garni de longs poils floconneux d’un jaune-grisâtre pâle. Rostre assez large, surtout à la base et vers l’extrémité, un peu plus long que le prothorax (1), ponctué, garni de poils. — Tête aussi longue que large, densément et finement ponctuée, pubescente. — Yeux saillants. Prothorax plus long que large, bisinué à la base, presque droit sur les côtés, faiblement et largement rétréci en avant, finement ponctué, avec une ligne médiane élevée, abrégée aux extrémités et ayant, de chaque côté, une impression obliquement dirigée vers les angles antérieurs du prothorax. Écusson en triangle arrondi, couvert de poils. — Élytres de la proportion et forme de celles de betulæ, mais leurs épaules plus obtuses et leur extrémité moins isolément arrondie ; munies d’une impression profonde demi-circulaire derrière l’écusson; l’espace entre cette impression et l’écusson relevé en petite gibbosité ; elles sont finement ponctuées-striées, les intervalles des stries très-fine- ment ponctués. La vestiture de poils, réunis en touffes, forme, vers le tiers postérieur, une bande transversale. Dessous densément garni de poils ; ainsi que les pattes. — Jambes comprimées et larges, articles des tarses courts, le troisième enfoui à sa base, profondément lobé, le quatrième gros et allongé. « Assez rare ; Nagasaki et Hiogo ; sur le chêne. » (Lewis.) * KR. crioceroides, n. sp. Elongatus, flavo-ruber, articulis apice antennarum, scutello pedibusque nigris, flavo-pilosus ; rostro capite paulo longiore, lato, depresso ; prothorace elongato; ely- tris oblongis ; tibiis arcuatis. 8 à 8 472 m. D'un facies rappelant celui de R. ophthalmicus Steph., mais beau- coup plus grand et d’une couleur différente. Dessous, cuisses, (#) A juger d’après l'insertion des antennes, je crois avoir les deux sexes; leur rostre me paraît peu différer, 148 CURCULIONIDES rostre, tête et prothorax rouges; la. tête à la base, l’écusson et une bande transversale au milieu du prothorax souvent noirâtres. Les élytres et les antennes, à l’exception de la massue, qui est brune, d’un rouge jaunâtre, les jambes et tarses noirs ; leurs crochets bruns. — L’insecte est garni de poils assez longs, jaune-grisâtre, redressés. Rostre à peine de la longueur de la tête, peu différent dans les deux sexes, large et s’élargissant vers l’extrémité, surtout dans la9, fortement ponctué, tricaréné à la base, impressionné entre les an- tennes. Celles-ci garnies de poils rares, assez longs. Tête grande, allongée, couverte d’une ponctuation fine et peu serrée. Prothorax plus long que large, non rétréci en avant, largement resserré aux extrémités, arrondi au milieu, ses angles postérieurs un peu saillants, finement et éparsément ponctué, muni d’une hene médiane obsolète. Écusson en triangle allongé; fortement échancré et presque partagé en deux à l'extrémité. Élytres allongées, presque du double plus larges que le prothorax et faiblement bisinuées à la base ; leurs épaules un peu saillantes en avant, élargies derrière le milieu, isolément arrondies au bout, transversalement déprimées sur la suture vers leur quart antérieur, avec des stries peu profondes de points transversaux ; les intervalles presque lisses ; leur vestiture de poils peu serrée. ; Pattes longues; cuisses pédonculées; jambes arquées, surtout celles des deux paires postérieures, comprimées, élargies vers l'extrémité. Premier article des tarses allongé ; celui des pattes postérieures plus long que les trois suivants réunis. Les crochets fortement dentés en dessous. — Dessous du corps et cuisses confusément ponc- tués, les jambes ponctuées-striées. « Assez rare; Suwosama, Nagasaki. » (Lewis). R. brevirostris, n. sp. Viridi-cyaneus ; antennis pedibusque nigricantibus ; rostro brevi; capite maæi- mo ; elytris elongatis. 4 3h à 5 m. Du facies de R. sericeus Herbst, et d’une taille un peu plus grande que R. conicus I]., rentrant pour la brièveté du rostre dans le groupe du R. nanus Payk. D'un bleu verdâtre passant au vert métallique sur le rostre, la tête et le prothorax, et au noir vers l’extrémité des antennes et sur les pattes; garni de poils grisâtres. Rostre à peine aussi long que la tête, parallèle sur les côtés, presque droit, rugueusement ponctué et subcaréné à la base. An- tennes insérées un peu avant son milieu, couvertes d’une pubescence dei Annales de la Societe e: nlomologiaue de Pelaique. (Sa TR Pieris Van Volxemu, Terias Sinoides, Thecla Lenis, k Deborre1, Neonympha Melobos Eve VIT ve, de ANNALES ee L DE LA QUOLAGIQUE | MH GIQUE : à 6 À 24 # _ TOME DIX-SEPTIÈME. FASCICULE II. LEE Signatures 19 jusqu’à la fin. + Paru 1eSjanvier 1875. ALT BRUXELLES. Au siége de la Société, MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE. 1874 , Æ - . LE ag À + rte + # ce ' 2 ss à à PTT : HR 7 L 5 1 vi: Pa SVT 6 2” FA #2 Hu PE QAR L ù DA es £ nr ; Re 7 er E we Ÿ DRASS 170 ‘ LL Q tt ni Le 4h Vue OH Can regles > 'e À pe dd n az is ds Er Lu = CA À QUES TR Le À ét tb 2 a PE es LT LE dl pe. Aa © A fées À Dé - x RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS, 149 grise. Tête grande, rétrécie vers la base, couverte d’une ponctuation grosse et très-serrée. Yeux grands, saillants. Prothorax presque aussi long que large à la base, faiblement arrondi sur les côtés et un peu rétréci en avant ; finement et densé- ment ponctué. Écusson ponctué. Élytres médiocrement convexes, faiblement déclives en arrière, transversalement déprimées derrière l’écusson ; ponctuées-striées, ponctuées dans les intervalles et transversalement ridées. Dessous et pattes garnis de poils d’un blanc-grisâtre, — Ris. de l’abdomen ponctués-striolés. Deux individus. Le rostre des deux exemplaires diffère un peu en longueur, les antennes sont chez l’un un peu plus antérieures ; je suppose par con- séquent qu'ils appartiennent à des sexes différents. — L'espèce a beaucoup d’analogie avec R. sericeus H.; mais sa taille et la sculp- ture la distinguent de l’espèce d'Europe. R. unicolor, n. sp. Niger; rostro brevi, lato; capite maximo ; elytris elongatis. ‘ 3 à 3 38 m. _ De la forme de R. brevirostris R., de la taille de R. æthiops Bach, et se rapprochant par la forme du rostre de R. nanus Payk. D'un noir uniforme médiocrement luisant, crochets des tarses bruns ; revêtu de poils grisâtres couchés, assez abondants sur les élyiress parties de la bouche rougeñtres. Rostre de la longueur de la tête (©) ou un peu plus long (SG); légèrement élargi à la base, et un peu plus vers l’extrémité qui est spatuliforme (Q) ou légèrement élargie (G'); presque droit, ponctué, avec deux carènes réunies à la base et divergentes vers l'insertion des antennes. — Ces dernières insérées vers le milieu du rostre, pubescentes. Tête grande, presque carrée, densément et fortement ponctuée, avec une impression allongée et bien marquée entre les yeux ; ceux-ci grands, saillants. Prothorax un peu plus long que large, très-faiblement- arrondi sur ies côtés et très-peu rétréci en avant, couvert d’une ponctuation serrée, un peu plus fine que celle de la tête. Écusson couvert de poils gris. Élytres un peu allongées, isolément arrondies à l’extrémité, planes sur le disque, un peu déprimées à la suture et transversalement derrière l’écusson, régulièrement et pro- ‘fondément ponctuées-striées ; les intervalles des stries étroits et très-finement rugueux ; couvertes de poils grisätres couchés. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVII. } 19 450 CURCULIONIDES Dessous et pattes munis des mêmes poils. — Dessous finement ponctué-striolé sur les segments de l’abdomen. Un grand nombre d'individus. R. planipennis, n. sp. Nigro-cyaneus; antennis pedibusque nigris ; elytris cyaneis ; rostro brevi, lato; capite maximo ; elytris depressis, elongatis. 4 m. Voisin et du facies de R. megacephalus Germ. — D'un noir luisant à reflets bleuâtres et peu densément garni d’une pilosité grise en dessous ; tête, rostre et prothorax noir-verdâtre, élytres bleu-noirä- tre, peu luisantes et garnies de poils grisâtres couchés; antennes et pattes noires ; crochets des tarses brunâtres ; parties de la bouche rougeâtres. Rostre un peu plus long que la tête (©); plus allongé dans le G'; légèrement courbé, élargi et spatuliforme à l’extrémité, rugueu- sement ponctué à la base, presque lisse au milieu vers l’extrémité. Antennes insérées vers le milieu du rostre, pubescentes. Tête grande, carrée, brusquement étranglée vers la base; profondément et densément ponctuée, avec uñe impression peu marquée entre les yeux. Ces derniers grands et saillants. Prothorax plus étroit que la tête, plus long que large, un peu arrondi sur les côtés, aussi large par devant qu’à la base; couvert d’une ponctuation serrée plus fine que celle de la tête, et, comme elle, peu densément garni de poils grisätres (1). Écusson petit, en triangle arrondi. Élytres planes sur le disque, assez fortement déprimées sur la suture derrière l’écusson, isolé- ment arrondies à l’extrémité, fortement et régulièrement ponctuées- striées, finement rugueuses dans les intervalles, peu densément gar- nies d’une pubescence grise, courte et couchée. Le dessous est presque lisse. Une douzaine d'individus. Elle est plus voisine de R. megacephalus Germar, qu'aucune espèce de la collection Lewis ne l’est des autres espèces européennes; chez R. megacephalus, le rostre manque d'impression entre les antennes ; il existe au contraire dans R. planipennis une impression entre les yeux. La tête est plus lisse que dans le megacephalus. Le prothorax et les élytres diffèrent peu, mais les dernières me paraissent plus planes sur le disque. Le premier article des tarses postérieurs est, - comme dans megacephalus, aussi long que les suivants réunis. (1) Dans quelques individus il existe, au milieu du prothorax, une ligne imprimée peu marquée. RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 451 EUGNAMPTUS, Schh. E. aurifrons, n. sp. Subtus niger ; rostro, antennis, prothorace, elytris pedibusque testaceis ; capile auro-micanie ; flavo-pilosus. 5 m. : Tête d’un vert doré en dessus ; noir verdätre et métallique en des- sous ; rostre, prothorax, écusson et élytres testacés; antennes et pattes plus pâles ; dessous du corps noir, à l’exception du rostre et de l’extrémité de l’abdomen, qui sont qe brun-testacé. Garni de longs poils flexibles, jaunâtres. Rostre plus court que la tête, régulièrement élargi vers le bout, fortement ponctué, muni d’une large carène médiane. Antennes pubescentes. Tête couverte de gros points, avec une impression entre les yeux ; son cou finement ponctué. Prothorax plus long que large, non rétréci en avant, rebordé aux extrémités, presque droit sur les côtés, sa ponctuation grosse et serrée. Écusson petit, arrondi. — Élytres presque droites, et moins du double plus larges que le prothorax à leur base ; allongées, élargies derrière le milieu ; isolément arrondies au bout, avec de larges ire de gros points transversaux et d’étroits intervalles. Dessous vaguement ponctué. Deux individus. Il est intéressant de trouver, au Japon, une espèce de ce genre, dont on connaît une autre de l’Inde (plateau des Nielgherries), et trois espèces de l’Amérique du Nord. AULETES, Schh. A. fumigatus, n. sp. Brevis ; lalus, piceus, fulvo-pubescens ; funiculo antennarum pedibusque tes- laceïs. | k m. D'une forme courte et large. Noir-brunâtre ; élytres, à l'exception de la suture et des bords, brunes; funicule antennaire et jambes tes- tacés; à l’exception du rostre, entièrement garni d’une pilosité jaune. Rostre finement ponctué. — Tête couverte d’une ponctuation * assez grosse, munie d’une impression. allongée entre les yeux. LA ’ 152 CURCULIONIDES Prothorax aussi long (G°), ou un peu moins long (©) que large; densément ponctué. | Élytres finement granulées, rebordées à la suture. Deux individus. A. testaceus, n. sp. Precedenti anguslior, leslaceus ; rostro, capile, abdomineque nigro-brunneis, flavo-pubescens. 4 3 172 à 4 m. Plus petit et plus étroit que A. fumigatus. — Testacé passant au brun-noir sur le rostre, la tête et l'abdomen. Garni d’une pilosité jaune. Rostre lisse. — Tête fortement ponctuée, avec une impression entre les yeux. Prothorax plus long que large, non rétréci en avant, régulière- ment subarrondi.sur les côtés ; couvert d’une ponctuation assez grosse, serrée. Élytres oblongues-ovales, finement et densément ponctuces ; re= * bordées à la suture. Unique. A. uniformis, n. sp. Subelongatus, niger, dense flavo-pubescens. 3 à 4 m. Ù Variant beaucoup de taille, allongé, noir, densément garni de poils gris-jaune. i KRostre rugueusement ponctué, avec une impression entre les ” antennes et une petite carène à la base. Tête et prothorax fortement et assez grossièrement ponctués; le dernier plus long que large ; peu (o'), ou assez fortement (Q), ar- rondi sur les côtés. Écusson avec une ligne médiane; densément couvert de poils blancs. — Élytres allongées, profondément ponctuées ; les points distribués en stries serrées. Nombreux individus. CARCILIA, N. G. Prope Magdalinus Germ. Tête grande, subglobuleuse, déclive par devant. — Rostre pen- ché, aussi long que la tête, robuste, un peu élargi vers l’extrémité ; ses scrobes antérieures (G), ou commençant avant son milieu (9), | RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 153 arquées, fortement obliques et atteignant sa base. — Antennes assez longues, robustes, surtout dans le G', peu sensiblement coudées ; leur scape court, en massue au bout; leur funicule de sept articles ; les deux premiers allongés, subégaux, obconiques ; les troisième, quatrième et cinquième subturbinés. et les derniers plus courts et transversaux ; leur massue en ovale allongé, acuminée au bout, composée de quatre articles, veloutée. — Yeux très-grands, trans- versaux, ovales, un peu rapprochés en dessus. Prothorax aussi long que lârge, convexe, faiblement bisinué à la base, avec ses angles postérieurs rectangulaires, sans lobes ocu- laires, fortement et anguleusement échancré en dessous. Écusson médiocre, en triangle arrondi. — Élytres allongées, à peine plus larges que le prothorax, recouvrant le pygidium. Pattes courtes, très-robustes, comprimées. — Cuisses dentées. — . Jambés fortement onguiculées au bout, en forme de griffe redressée. — Les trois premiers articles des tarses assez larges, les crochets du quatrième fortement divariqués, dentés en dessous. — Hanches an- térieures très-faiblement séparées. — Saillie mésosternale étroite. — Second segment de l’abdomen aussi long que les deux suivants réu- nis, séparé du premier par une suture presque effacée au milieu et courbée en cet endroit. — Saillie de l’abdomen étroite, angu- leuse. Cegenre intéressant n’entre rigoureusement dans aucune tribu de Lacordaire, et j'ai longtemps hésité sur la place qu'il devait occuper. Je l’avais rapproché, dans le principe, des Alcidides, et il offre, én effet, de très-grandes analogies avec les Lemosaccus. Lé- gèrement Apostasiméride, et possédant un prosternum échancré, il rentrerait dans la seconde grande division de l’auteur du Genera. Il offre, cependant, encore plus de points de rapport avec les Mag- dalinides ; or l’analogie de ces derniers avec les Læmosaccus n’a pas échappé à Lacordaire (1), et M. Jekel considère les deux groupes * comme devant être réunis dans une méthode naturelle; dès lors, le genre actuel trouverait sa place parfaitement indiquée. Dans la classification actuelle, il devrait former une tribu séparée et être placé près de Magdalinus. C. strigicollis, n. sp. Cylindricus, niger, antennis pedibusque piceis ; prothorace strigoso, flavo-gri- seo-pubescenti; elyttis flavo-griseis maculatis. 8 172 à 11 172. m. Cylindrique; ayant un peu le facies des Magdalinus. — Noir, mé- diocrement luisant; antennes et tarses couleur de poix. (4) Voy.t. VI, page 572, du Genera. 154 CURCULIONIDES Rostre du G' large à la base, se rétrécissant vers le tiers posté- rieur, graduellement élargi en avant, épais, plan en dessus, et parcouru par un large sillon, plus profond entre les antennes, sur les deux tiers de sa partie postérieure ; déclive par devant; rugueu- sement ponctué sur la première partie, plus finement sur la déclivité. Le rostre de la Q moins gros et gardant partout la même gros- seur, luisant, couvert d’une ponctuation qui devient plus fine vers l'extrémité. Les scrobes, antérieures chez le G', commençant vers le milieu du rostre chez la ©. Le rostre du mâle est garni de poils gris- Jaunâtre, comme la tête; celui de la Q est presque dégarni (1). Antennes garnies de poils grisâtres, leur massue brune, veloutée. — Tête criblée de points très-rapprochés, munie d’une ligne impri- mée entre les yeux. Prothorax aussi long que large, faiblement élargi de la base au milieu et se rétrécissant insensiblement vers le sommet, finement chagriné et paraissant transversalement striolé, garni d’une pubes- cence courte d’un jaune grisätre. Écusson densément couvert de poils de la même couleur.— Élytres environ du double plus longues que larges, isolément subarrondies à la base, un peu plus larges que le prothorax et rectangulaires aux épaules, s’élargissant faiblement et graduellement vers la moitié postérieure, arrondies à l'extrémité, déprimées sur la suture derrière . l’écusson, ponctuées-striées, les stries superficielles réunies (2) et moins profondes vers l’extrémité, leurs intervalles larges, plans et transversalement rugueux. Les élytres sont garnies de taches assez grandes, peu apparentes, formées de poils d’un jaune grisâtre. Cuisses et jambes ponctuées, les premières transversalement, les secondes longitudinalement striolées. Dessous du corps ponctué, garni, comme les pattes, des mêmes poils que le dessus. Second segment de l’abdomen séparé du premier par une suture superfi- cielle, droite aux extrémités, brusquement courbée et presque effacée au milieu dans le G'; celui de l’autre sexe soudé au premier segment. Un assez grand nombre d'individus. (1) Le rostre paraît terminé par une plaque étroite, transversale, lisse el brune, limitée latéralement par une saillie du rostre. Cette structure est plus visible dans la Q. (2) Elles sont au nombre de dix : les trois intérieures sont réunies aux trois exté- rieures, de telle façon que la première se joint à la dixième, la deuxième à la neu- vième et la troisième à la huitième. Les quatrième et cinquième, plus courtes, se réunissent également, ainsi que les sixième et septième. Pour ces stries courtes, la disposition est parfois moins régulière. RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 455 « L’insecte est couvert, pendant la vie, par une belle effloreseence jaune pareille à celle des Litus. » (Lewis.) BALANINUS, Germar. PREMIÈRE DIVISION. LL Antennes généralement longues ; derniers articles du funicule plus longs que larges. Pygidium plus ou moins visible en dessus. B. robustus, n. Sp. Ovalis, piceus, antennis pedibusque dilutioribus, parce flavo-squamosus ; rostro prothorace sesqui longiore (O'); elytris fascia squamulosa ultra medium ; femori- bus dentatis. 13 à 44 m. Rappelant un peu la forme de B. venosus, Germ., mais d’une taille beaucoup plus grande, plus large à la base du prothorax et des élytres, plus convexe et d’un facies plus robuste. — Noir de poix, antennes et crochets des tarses plus clairs; parcimonieusement garni de poils jaune-clair, plus pâles en dessous. Rostre robuste, grossi à sa partie basilaire; de la moitié (G), ou presque du double (@), plus long que le prothorax; ponctué, striolé, subcaréné à la base. — Antennes médiocres, le premier article du funicule un peu plus court que le deuxième, les derniers médiocrement allongés. Tête et prothorax criblés d’une ponctua- tion fine et serrée; le dernier parfois avec trois lignes allongées de poils jaunes plus serrés. Élytres régulièrement et profondément crénelées-striées ; les in- tervalles des stries rugueux, avec une rangée d’écailles piliformes dans les stries ; parfois avec une bande peu marquée transversale de poils plus serrés derrière le milieu ; la suture et l’écusson égale- ment plus couverts de poils que le reste. , Pattes robustes ; cuisses en massue, armées d’une dent ou épine aiguë. Jambes presque droites. Plusieurs individus. Nagasaki. « Assez rare sur le chêne nain. » (Lewis.) Il se distingue surtout par sa forme robuste et convexe; les derniers articles du funicule sont beaucoup plus courts que les deux premiers. , 456 CURCULIONIDES B. dentipes, n. sp. Elongatus, piceus, antennis rufescentibus, flavo-squamulosus ; prothorace linea media lateribusque, scutello, elytrorum sutura fasciisque duabus dilutioribus; rostro prothorace duplo longiore (Œ) ; femoribus dente valido. 12 m. Of. 15 m. Q Facies du B. nucum, L., mais d’une taille beaucoup plus grande. — Noir brunâtre, rostre brun rougeâtre, antennes plus claires; garni en dessous de poils jaune-grisâtre, variés en-dessus d’autres plus sombres. ” Rostre presque du double plus long que le prothorax (5), ou au- delà, peu robuste, ponctué, striolé à la base. — Antennes longues et tenues; deux premiers articles du funicule égaux, les derniers allongés. S Prothorax paraissant couvert d’une ponctuation fine et très-serrée, garni de poils d’un jaune brunâtre, et décoré de trois lignes longitu- dinales de poils plus clairs. Écusson avec des poils jaunâtres. — Élytres un peu déprimées autour de l’écusson, étroitement striées, des poils plus clairs et plus sombres y forment des taches et dessinent vaguement une bande transversale claire derrière le milieu. Pattes assez longues et larges. — Cuisses en massue, les anté- rieures fortement, les intermédiaires plus faiblement dentées; les postérieures armées d’une grande dent, très-large à sa base. — Jambes anguleusement élargies au milieu, sur la tranche inté- rieure ; recourbées en dedans et épineuses, chez le mâle, à l’extré- mité. Pygidium avec de longs poils jaunes au bout. Plusieurs exemplaires. _B. distinguendus, n. sp. Ovalis, piceus, antennis basi, unguiculis dilutioribus, supra sordide fulvo, sub- tus griseo-pilosus ; rostro modice longo ; femoribus dentatis. 8 à 40 m. '- Assez voisin, mais bien distinct de B. nucum, Linné; de la même: taille, un peu plus étroit.— Couleur de poix, plus clair sur le rostre; base desantennes rouge, crochets des tarses bruns ; garni en dessous de poils grisâtres ; en dessus, de poils gris-jaune un peu verdâtres, variés de plus sombres sur les élytres et donnant une couleur plus sombre et plus uniforme que B. nucum. Rostre d’un tiers plus long que le prothorax, ponctué- -striolé à la base.— Antennes moins pubescentes que dans l’espèce d'Europe; les poils plus sombres. Tête et prothorax finement et densément ponctués ; la base du dernier plus droite que dans le nucum. RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 157 Écusson densément garni de poils jaunes. — Élytres moins arron- dies sur les côtés ; leurs stries plus larges, avec des points rappro- chés, et sans rangée de poils dans le fond ; la suture garnie de poils roux dans sa moitié postérieure. Dent des cuisses moins grande. — Une tache de poils jaunes sur les côtés du corps devant l'épaule. Deux mâles. B. camelliæ, n. sp. Elongatus, rufo-brunneus, griseo-brunneus pubescens ; scutello subtusque albido flavo ; rostro prothorace duplo (@) seu quadruplo (©) longiore, femoribus acute dentatis. 14 m. Of. 19 à 20 m. (@) De la taille de B. Sayi, Schh., et ayant un peu son facies ; le pro- thorax est plus transversal, les élytres un peu courbées en avant aux épaules, qui sont très-peu saillantes; leur suture déprimée ; elles sont médiocrement longues et fortement acuminées vers l’extrémité. —Brun rougâtre, dessus et écusson garnis de poils d’un jaune fauve; tête, prothorax, élytres et pattes couverts de poils ou d’écailles piliformes serrées, d’un brun-roux grisâtre. Rostre ponctué, subcaréné à la base, très-lisse sur le reste, étroit, du double (SG), ou presque quatre fois (©), plus long que le prothorax. — Antennes tenues; premier article du funicule plus long que le deuxième ; les autres allongés. Tête et prothorax FE et densément ponctués. Élytres très-régulièrement, largement, mais peu profondément crénelées-striées ; les intervalles rugueux, avec une rangée de longs poils rougeûtres le long de la suture. __ Pattes longues, surtout les antérieures, longuement pédonculées. — Cuisses armées d’une dent aiguë, plus longue aux postérieures. — Jambes presque droites. Pygidium avec des poils rougeûtres. « Commune sur le camellia sauvage. » (Lewis.) B. styracis, n. sp. Brevis, latus, niger, antennarum basi rufescentibus, subtus albo-squamulosus ; mesosterno utrinque albo-maculalo; prothorace lateribus, et elytris basi, sutura, fascia, apiceque albis ; rostro modice longo ; femoribus longe dentatis. 9 à 40 m. D'une forme très courte pour le genre. — Noir, base des antennes et crochets des tarses brun-rougeâtre. Dessous garni d'écailles blanches plus condensées et formant une tache apparente devant les épaules. Dessus peu densément revêtu de poils gris au milieu du prothorax et sur les élytres ; des poils blancs couvrent les côtés du ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XVII. 20 Cas 2: É % 458 CURCULIONIDES premier, s’avancent un peu sur son bord antérieur et couvrent ses angles postérieurs, jusque près de l’écusson ; elles garnissent la base, la suture et l’extrémité des élytres et dessinent, un peu der- rière leur milieu, une bande assez large, transversale. Rostre courbé, des deux tiers (G'), ou du double (Q) pluslong quele prothorax, ponctué à sa base. — Antennes à premier article du fu- nicule plus long que le deuxième ; les autres médiocrement allongés. —Tête finement ponctuée. Prothorax moins long que large, couvert d’une ponctuation assez grosse, très-serrée. Écusson garni d’écailles blanches. — Élytres à peine plus longues que larges à la base, avec des stries larges, crénelées, peu profondes; leurs intervalles rugueux. Pattes assez longues. — Cuisses armées d’une grande dent, large à sa base. — Pattes presque droites. Nagasaki. « Rare sur le Styrax Tai et le Seringa. » (Lewis.) DEUXIÈME DIVISION. Antennes plus courtes; derniers articles du funicule aussi longs que larges. Pygidium peu visible en dessus. B. macula-nigra, n. sp. Elongatus, rufo-brunneus, pubescentia concolori dilutiore et obscuriore vestitus ; sulura ultra scutellum He THON rostro modice longo ; femoribus fortiter dentatis. 6 m. De la taille de B. villosus ; Fab. — Roux-brun, garni de poils d’un roux clair, varié de roux sombre, les derniers formant des taches sur le prothorax et les élytres. Rostre des deux tiers (@), ou du double(Q), plus long que le protho- rax, striolé à la base. Ponctuation de la tête et du prothorax cachée par leur vestiture. Écusson densément garni de poils roux clairs. — Élytres finement striées ; déprimées à la base de la suture, avec une tache allongée noire sur la dépression. ; Cuisses des deux paires antérieures fortement dentées, celles des postérieures armées d’une lamelle triangulaire dentiforme. « Sur le Chataignier d’Espagne. Spanish Cheënut. » (Lewis.) Quatre individus, RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 159 B. albo-scutellatus. n. sp. Minus elongatus, brunneo-niger, antennis rufescentibus, supra griseo-, sublus albo-pubescens ; prothorace macula ante-scutellari scutelloque albis ; elytris maculs duabus prope suturam et altera lateraliter albis ; rostro modice longo; femoribus dentatis. 5 172 à 6 m. À Très-voisin de B. villosus, F. — Noir brunâtre; rostre couleur de poix; antennes rougeâtres ; revêtu d’écailles allongées, blanches en dessous ; de poils grisâtres et blancs en dessus. à Rostre ponctué, striolé à la base. — Tête finement et densément ponctuée. Prothorax couvert d’une ponctuation un peu plus grande, serrée, garni de poils gris brunâtre en dessus, blancs en dessous ; décoré . d’une tache allongée d’un blanc de neige, antéscutellaire. Écusson densément couvert d’une villosité d’un blanc de lait. — Élytres striées, les intervalles des stries rugueux; revêtus de poils brun grisàtre, variés de blanc; une tache blanche se voit près du bord, vers le milieu; une autre tout près de la suture, un peu plus en arrière. - Côtés du corps revêtus d’écailles blanches, serrées et formant une tache devant l'épaule. Cuisses fortement dentées ; leurs dents un peu prolongées à la base en lamelle étroite. Celles des cuisses postérieures plus grandes. Deux individus G' de Kagosima’et une Q de Yokohama. B. funebris, n. sp. Subelongatus, niger, antennis unguiculisque rubiginosis; nigro-griseoque vesli- lus; scutello albo ; elytris multimaculatis ; rostro parum elongato; femoribus acule dentatis. 5 172 à 6 m. ; Souvent d’une taille plus petite que le précédent; ayant le même facies et une vestiture analogue. — Noir; rostre couleur de poix, antennes et crochets des tarses rouge-brun; garni de poils gris- blanc, variés de noirs. — Rostre ponctué, striolé à la base. Tête et prothorax couverts d’une ponctuation fine et serrée, gar- nis de poils blanc-grisâtre. Écusson densément revêtu d’une villosité d’un blanc de lait. — Élytres striées, les intervalles des stries rugueux ; garnies de poils gris-blanc et noirs, formant un dessin tacheté; les premiers figu- rant souvent une bande transversale, ne touchant pas la suture, derrière le milieu de l’élytre. Pattes et dessous garnis de poils blanchâtres, plus serrés devant 160 \ CURCULIONIDES l'épaule. — Cuisses avec une dent aiguë ; jambes droites, régulière- ment élargies vers l'extrémité. Plusieurs individus. B. flavescens, n. sp. Elongalus, piceus, rostro, antennis pedibusque rufo-brunneis ; flavo-pubescens, elytris fascia flava, nigro-marginata ornalis; rostro corpore longitudine æquali (Q); femoribus dentatis. 8 à 8 172 m. Q ; Corps de la taille du précédent, mais, y compris le rostre, plus long. — Couleur de poix ; rostre et pattes brun rougeâtre, antennes rouges ; garni d’écailles piliformes jaune de paille. — Rostre étroit, presque lisse, aussi long que le corps. — Tête finement et densément poñctuée. Prothorax couvert d’une ponctuation un peu plus grande et ser- rée; subcaréné, garni d’écailles jaunes un peu plus abondantes sur ses côtés. Écusson revêtu des mêmes écailles. — Élytres peu élargies aux épaules, peu convexes, fortement acuminées à l'extrémité, forte- ment striées ; les stries profondes à leur base, leurs écailles un peu plus serrées sur une bande transversale, étroitement bordée de noir, un peu derrière leur milieu. > Cuisses armées d’une dent:; plus grande aux postérieures. Deux individus ©. B. flavo-scutellatus. Elongatus, convexiusculus, piceus; rostro, antennis pedibusque dilutioribus ; brunneo- et flavo-, subtus griseo-vestitus ; scutello flavo ; rostro prothorace longiore ; femoribus fortiler dentatis. 6 m. Plus petit et plus convexe que le précédent. — Couleur de poix, plus claire et rougeâtre sur le rostre et les pattes; antennes brun- rouge; garni de poils gris en dessous et sur les pattes, variés de bruns et de jaunes en dessus. — Rostre d’un tiers (œ) plus long que le prothorax, ou au-delà (Q) ; ponctué-striolé à la base. Tête et prothorax finement et densément ponctués, couverts de poils gris jaunâtre. Écusson densément garni de poils blanc jaunâtre. — Élytres as- : sez convexes, assez fortement déprimées autour de l’écusson ; pro- fondément striées, revêtues de poils gris variés de poils bruns, for- mant vaguement des bandes ou taches transversales. Côtés du corps avec une tache de poils jaunes devant l'épaule. Pattes courtes et robustes; cuisses fortement grossies avant RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 161 l'extrémité ; leurs dents robustes et aiguës ; jambes un peu courbées à la base et sinueuses en dedans. : Deux Get une © ; Nagasaki. « Sur une espèce de rose sauvage. »*(Lewis.) B. convexus, n. sp. Oblongus, convexus, brunneo-niger, rostro brunneo, antennis larsisque rufes- centibus ; supra flavo-griseo vestitus, subtus dilutior ; rostro precedenti minore; fe- moribus breviter dentatis. 5 192 à 6 m. Environ de la même taille que le précédent, mais plus convexe ; rostre plus court, pattes moins fortes, ete. — Noir brunâtre ; rostre brun, antennes et tarses rougeâtres; uniformément garni de poils gris jaunâtre; un peu plus clairs en dessous et variés de poils bruns formant des taches sur les élytres. — Rostre ponctué et assez fortement striolé à la base. Tête et prothorax densément et finement ponctués. Élytres ovales, convexes, fortement striées. Cuisses peu grossies et armées d’une petite dent vers l'extrémité ; jambes presque droites. Deux cf et une ©. B. pictus, n.sp. Brevis, ovalis, niger, rostri apice antennisque rufo-brunneis, sublus prothora- cis Lateribus, angulisque posticis, scutello, elytrorum basi, laleribus, sutura fascia- que albo-squamulatis ; rostro parum elongato ; femoribus breviler dentatis. 3 472 à # m. Court, ovale, convexe ; noir ; extrémité du rostre et antennes d’un brua-rouge ;-dessous densément couvert d’écailles blanches, dessus de poils gris brun et de poils blancs formant un dessin régulier. Rostre assez fortement courbé, d’un tiers plus long que le prothorax dans le G', et un peu au-delà dans la © ; ponctué à sa base. — Tête finement ponctuée, Prothorax fortement et densément ponctué, garni de poils gris brun en dessus, et d’écailles blanches sur les côtés, sur le bord antérieur, sauf sur son milieu, et sur ses angles postérieurs. Écusson densément recouvert des mêmes écailles. — Élytres avec _ des stries larges et régulières, munies de points distants au fond ; les intervalles des stries rugueux ; couvertes de poils gris brun et blancs; les derniers couvrant la base, la suture, l'extrémité et les côtés, et dessinant une bande transversaie derrière le milieu. Cuisses avec une petite dent ; jambes presque droites. Quelques individus ; sur le marronnier d’Espagne. cd 162 CURCULIONIDES L'espèce rappelle pour le facies et la distribution des cou- leurs, le B. styracis, R.; sa taille, beaucoup plus petite, l’en distingue surtout fortement. B. crucifer, n. sp. Ovalis, convexus, niger, rostro rufo-brunneo, antennis tarsisque fulvis,' supra infumatus, sublus albidis squamulis vestitus ; prothoracis basi albo-trilinealo ; scu- Lello àlbo ; elytris albo-cruciatis ; rostro-recurvo; femoribus subdentatis. 2 23 m. Un peu plus petit que B. crux, F., mais lui ressemblant beaucoup pour le facies et la distribution des couleurs. — Noir; rostre brun- rouge, plus clair vers l’extrémité; jambes, tarses et antennes fauves ; garni d’écailles piliformes blanches et d’un noir brunâtre. Rostre courbé, penché, d’un tiers plus long que le prothorax dans le G‘; un peu au-delà dans la © ; ponctué à la base, Tête et prothorax couverts d’une ponctuation assez grosse, peu profonde et serrée; le dernier garni de poils fins couleur de fumée, en dessus ; de poils plus longs et blancs, en dessous ; une tache des derniers, aux angles postérieurs, s'étend en deux rameaux en avant, une autre allongée se trouve devant l’écusson. Ce dernier densément garni d’écailles très-blanches. — Élytres avec des stries larges, munies de points distants au fond ; les inter- valles des stries rugueux ; couvertes de poils courts grisâtres ou brun de fumée ; des poils plus longs et blancs couvrent la base et la suture et forment une bande transversale derrière le milieu. Dessous densément couvert d’écailles blanches, très-serrées sur les côtés du corps. Pattes garnies de poils de la même couleur. — Cuisses faiblement dentées ; jambes presque droites. Plusieurs individus ; sur le marronnier d’Espagne ; Yokohama. B. cerasorum, Herbst. Quelques individus. Leur couleur me paraît un peu plus foncée que dans les specimens d'Europe; je ne les crois pas spécifiquement différents. ANTHONOMUS, Germ. À. bisignatus, n. sp. Ovalis, piceus, albo-pilosus ; sCapo, libiis Larsisque teslaceis ; prothorace albo-tri- lineato ; scutello albo; elytris brunneis, macula humerali alba, fasciaque picea, _… cdÿyrané…" l RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 163 LS subhumerali in macula maxima ultra medium extensa et albo-marginata, deco- ralis. k m. De la taille et du facies de À. rubi, Herbst. — Couleur de poix, garni de poils blane jaunâtre, plus serrés en dessous et sur les côtés du corps. — Rostre assez long et courbé, ponctué, subcaréné à la base; scape des antennes et premier article du funicule d’un brun clair ou testacé. — Tête ponctuée, déprimée entre les yeux. Prothorax densément ponctué avec une ligne médiane et deux lignes latérales, blanches. | Écusson blanc. — Élytres striées ; les points des stries rappro- chés, d’un brun-rouge plus ou moins clair, avec une tache couleur de poix, entourés d'une bordure de poils blancs serrés, sur le bord de l’élytre, se dirigeant de dessous l’épaule au-delà du milieu, où elle s’élargit et se dirige, en se rétrécissant, vers la suture ; sur l'épaule, une petite tache blanche parfois peu visible. Cuisses armées d’une dent aiguë ; leur base et les jambes tes- tacées. Plusieurs exemplaires. _ L'espèce varie beaucoup pour la couleur; la couleur de poix s'étend parfois sur les élytres, sans laisser apparaître le brun ou jaune clair. L'espèce doit être voisine de À. signatus, Say. Schh. III, page 348, que je ne connais pas en nature. MINYRUS, Schh. M. japonicus, n. sp. Rufo-testaceus, pallide pubescens ; scutello, sutura elytrorum, maculaque postica brunneis, elytris punctato-striatis ; femoribus dentatis; dente anticorum majore. 3 m. Allongé ; dessous d’un brun-testacé luisant, plus ou moins clair; écusson, suture des élytres et une petite tache transversale derrière leur milieu, bruns; le reste du dessus, les pattes et les antennes, à l'exception de leur massue, testacés ; entièrement garni d’une pubes- cence jaune peu serrée sous le corps, plus dense sur l'intervalle des stries des élytres. — Rostre et tête ponctués; celle-ci avec une dépression peu profonde entre les yeux. Prothorax un peu moins long que large, faiblement rétréci en avant, tronqué aux extrémités, arrondi sur les côtés, paraissant vaguement ponctué, à travers la pubescence. 164 CURCULIONIDES Écusson arrondi. — Élytres striées-ponctuées, les points des _stries diminuant vers l'extrémité. 1! 1: Cuisses dentées ; les antérieures très-grosses ét arrondies au milieu; leur dent longue et aiguë. — Jambes de la même paire arquées. Plusieurs individus. ‘ Je ne connais pas l’espèce unique des Iles Philippines, sur laquelle Schônherr a établi le genre; mais les caractères qu'il en donne (4) “ et ceux que Lacordaire y ajoute (2), s’appliquent entièrement à la nouvelle espèce que je viens de décrire. | ORCHESTES, Illig. Les nouvelles espèces suivantes, du genre Orchestes, peuvent se répartir ainsi : ORCHESTES PROPREMENT nirs, Funicule de six articles. Première subdivision. — Cuisses postérieures échancrées, denti- culées : ; O. excellens. O. sanguinipes. O. nigerrimus. O. balteatus. Seconde subdivision. — Cuisses mutiques : O. dorso-planatus. TacuverGes. Funicule de sept articles; cuisses non échancrées, inermes : ; T. awomoriensis. O. excellens, n. sp. Brevis, lalus, niger, opacus; pedibus piceis ; antennis tarsisque rufo-brunneis; [lavo-griseo, albo nigroque marmoratim disposito PSP macula albicante, doibouthart decorato. 4 m. (rostr. excl.). Courtement ovale; noir mat; garni de poils jaune grisâtre et d’un blanc sale, pattes paraissant couleur de poix à travers la pu- bescence ; antennes brun-rouge, tarses-un peu plus sombres. Rostre aussi long que la tête et le prothorax, courbé, fortement ponctué, caréné à la base, — Tête densément couverte de gros points. — Yeux à peine séparés. à Prothorax petit, transversal, arrondi sur les côtés de la base (1) T. HT, page 526. (2) Genera, 1. VI, page 585, RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 165 jusque vers le milieu, brusquement rétréci en avant, son bord anté- rieur relevé; fortement bisinué à sa base, ponctué, avec une ligne médiane courte, plus profonde en arrière ; couvert de poils jaunes et blancs, formant des taches confuses et portant quelques poils, longs et dressés. Écusson transversal, garni de poils sombres. — Élytres beaucoup plus larges que le prothorax, arrondies aux épaules, régulièrement ovales, finement striées ; la ‘suture et les intervalles impairs des stries un peu plus élevés, garnis de poils d’un blanc sale et noirâtres, alternant et formant destaches ; les autres intervalles couverts d’une pubescence jaunâtre ; une tache allongée, d’un jaune pâle, se voit à la base de la suture. Cuisses des deux paires antérieures finement dentées ; les posté- rieures échancrées et armées de quatre à cinq petites dents; les pattes décorées d’anneaux de poils d’un jaune-grisâtre. Unique. L'espèce est, à ma connaissance, de beaucoup la plus grande du genre ; son facies s'éloigne de celui des espèces d'Europe ; mais je ne lui ai trouvé aucun caractère générique spécial. 0. sanguinipes, n. sp. Elongatus, niger, supra lulescenti-, subtus albido-pubescens ; antennis pedibusque sanguineis. 2 34 à 3 m. \ Du facies de O. fagi, L., mais d’une taille plus grande. Ovale, al- longé ; noir, garni d’une pubescence blanchâtre en dessous, jaunâtre en dessus; antennes d’un rouge-jaunâtre, pattes d’un rouge san- guin. Rostre luisant, ponctué. — Tête couverte de gros points serrés. — Yeux faiblement séparés sur le front. . Prothorax petit, moins long que large; son lobe antéscutellaire un peu avancé ; couvert de gros points rapprochés, avec une impres- sion allongée au milieu, plus forte vers la base, effacée vers le mi- _ lieu; garni, en outre de la pubescence jaunâtre, de quelques longs poils dressés. Élytres allongées, garnies de stries de gros points ; les intervalles des stries étroits, vaguement ponctués. Cuisses postérieures avec quatre à cinq petites dents. Deux individus. Je ne parviens pas à découvrir la petite dent des cuisses anté- rieures, qui existe dans quelques espèces d’Orchestes proprement dits d'Europe. | ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVU. 21 : WWE 466 CURCULIONIDÉS O. aterrimus, n. sp. Elongatus, niger, albicanti-pubescens, antennis pedibusque nigricantibus, larsis brunneis ; elytris profunde punctato-striatis. 2 34 à 3 m. 4 Ayant un peu le facies de O. alni, Gyllenh , mais plus large à la base des élytres. — Noir et garni d’une pubescence blanchâtre ; rostre, antennes et pattes d’un brun-noirâtre; crochets des tarses d’un brun clair. Rostre assez long, luisant, ponctué, subcaréné à la base. — Tête couverte d’une ponctuation grosse et serrée. — Yeux à peine sépa- rés sur le front. Prothorax un peu moins long que large, graduellement rétréci en avant, son lobe antéscutellaire point saillant ; couvert d'une grosse ponctuation serrée. Élytres presque du double plus larges que le prothorax àleur base, assez courtes, striées de grands points, les intervalles des stries étroits et rugueusement ponctués. Cuisses postérieures avec quatre à cinq dents ; cuisses antérieures inermes. Sur l’orme. Deux individus. O. variegatus, n. sp. Ovalis, sublus niger, albo-pubescens ; rostro brunneo, apice rufescente ; antennis pedibusque testaceis ; prothorace elytrisque rufo-brunneis, nigro-variegatis, maculis flavo-griseis decoralis. 2 172 à 2 Yh m. Très-voisin et du facies de ©. erythropus, Germ. — Dessous noir, garni de pubescence blanche, rostre noir-brunâtre, testacé-rougeâtre à l'extrémité, prothorax et élytres brun-rouge, variés de noir, gar- nis de pubescence jaunâtre ; antennes testacées, ainsi que les jambes ; cuisses et jambes postérieures lavées de brun. Rostre ponctué à la base. — Yeux faiblement séparés par devant. — Tête ponctuée, garnie de poils jaunes. Prothorax un peu moins long que large, son lobe antéscutellaire peu saillant. Écusson arrondi, noirâtre. — Élytres arrondies aux épaules, ovales, faiblement et transversalement déprimées vers leur quart antérieur, peu profondément ponctuées-striées; les intervalles des stries ponctués ; leur extrémité d’un brun-rouge plus clair et plus densément garni de poils, la couleur noire dessinant vaguement deux bandes transversales, l’une avant, l’autre derrière le milieu. Cuisses antérieures armées d’une petite dent, les postérieures fine- = RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 167 , * ment denticulées. -— Pattes testacées ; cuisses et jambes postérieures lavées de noir. Plusieurs individus. O. dorso-planatus, n. sp. Elongatus : elytris oblongo-quadratis, depressis ; rufo-brunneus, melasterno ely- trorumque apice nigricantibus ; fulvo-pubescens, subtus dilutior; antennis tarsisque testaceis. 3 m. Allongé; élytres subparallèles. — Brun-rouge, plus clair en dessous ; garni de poils fauves ; métasternum noirâtre; rostre, an- tennes et tarses testacés. Rostre médiocre, vaguement ponctué, subcaréné à la base. — Tête couverte de poils fauves, presque blancs autour des yeux et sur la ligne étroite qui les sépare en avant. Prothorax transversal, sinué à la base, garni de poils plus serrés sur les côtés, avec une impression longitudinale, large et profonde en avant, effacée en arrière. Écusson petit, arrondi, couvert de poils d’un blanc-jaunâtre. — Élytres obliquement élargies aux épaules, subparallèles sur les cô- tés, un peu brusquement rétrécies en arrière, planes sur la plus grande partie de leur disque, abruptement déclives vers l’extré- mité ; la suture un peu élevée ; les stries disparaissant sous une pu- bescence serrée, fauve sur le milieu, noirâtre sur la déclivité posté- rieure et brune sur les côtés, où deux intervalles de stries portent des taches alternativement brunes et d’un blanc-jaune. Cuisses postérieures arrondies, mutiques; jambes de la même paire un peu courbées. Trois individus. Elle est très-distincte par la forme des élytres, que je n’ai rencon- trée dans aucune autre espèce du genre. O0. (Tachyerges) awomoriensis, n. sp. Elongatus, ovalis ; niger, antennis pedibusque quatuor anticis, femoribus posticis apice, larsisque testaceis ; albido-pubescens ; prothorace albo-linealo ; scutello elytro- rumque macula magna albis. 3 m. Du facies de T. salicis, L. — Noir, garni d’une pubescence blanche et blanc-jaunâtre; antennes, les deux premières paires de pattes, les extrémités des cuisses postérieures et leurs tarses testacés. Rostre médiocre, densément ponctué. — Tête couverte d’une ponctuation serrée et garnie de poils jaunâtres. Prothorax avec une ponctuation grosse et très-rapprochée; étroi- Li x 168 CURCULIONIDES tement rebordé en avant, décoré d’une ligne médiane de poils jau- nâtres, allant de la base jusque vers le milieu et envoyant un rameau oblique de chaque côté. Écusson densément couvert de pubescence blanche. — Élytres striées-ponctuées, les intervalles des stries ponctués; garnies de poils blancs, se condensant en une grande tache qui, réunie à l’écus- son, s’élargit en arrière et envoie un rameau sous l’épaule, s’étend sur la suture, et dessine, vers le quart postérieur de l’élytre, une petite branche transversale, obliquement dirigée en avant. Dessous du corps et pattes garnis de poils blancs. Quelques individus de Awomori. Elle rappelle également le T. salicis, pour la distribution de la pu- bescence blanche. Mais la tache sur les élytres est beaucoup plus grande. TRIGONOCOLUS, Lac. (Gen. IV, p. 593.) (Megarhinus, Schh.) Schônherr avait établi son genre Megarhinus sur une espèce qu’il croyait provenir de Java et y avait ajouté depuis deux autres : hospes, dont il ignorait la patrie, et costalis, indiquée du Cap de Bonne-Espérance. La collection Lewis contient une nouvelle espèce appartenant certainement au genre de Schônherr, ce qui indique que ces insectes s'étendent jusqu’au Japon. Je ne sais eomment Lacordaire était convaincu que Schônherr s'était trompé sur la patrie du firmus, dontil dit qu’il n’est pas de Java, mais du Sénégal et de la Caffrerie, provenance indiquée par Dejean (voyez Lac. loc. cit. p. 593 et la note 1); la présence d’un Trigono- colus au Japon me paraît rendre la patrie Java du firmus probable. T. sulcatus, n. sp. Niger, antennis pedibusque lestaceis ; sublus, prothorace lineis pluribus, elytris- que serialim, pilis albidis vestitis; elytris requlariter sulcatis. k m. Subrhomboïdal ; noir, garni de poils blanchâtres; antennes et pattes brun-rouge. Rostre plus du double plus long que la tête, un peu élargi vers l'insertion des antennes, plus fortement et un peu aplati vers l’ex- trémité ; médiocrement arqué, fortement ponctué, subcaréné sur sa moitié postérieure, moins ponctué vers l'extrémité, pourvu d’une impression longitudinale, latérale, se confondant avec les scrobes: / RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 169 — Funicule des antennes garni de poils blanchâtres ; l'extrémité de la massue fauve. — Tête fortement et densément ponctuée, garnie de poils blanchâtres sur les côtés et autour des yeux. Prothorax moins long que large, subtubuleux en avant et gra- duellement rétréci sur les côtés, son lobe médian basilaire large très-densément couvert d’une ponctuation assez grosse, mais peu profonde ; des poils blancs dessinent plusieurs lignes longitudinales sur le disque et forment une ligne plus large sur les côtés. Écusson grand, triangulaire, ponctué, relevé en arrière. — Élytres courtes, obliquement élargies derrière les épaules, graduel- lement rétrécies vers l’extrémité, isolément arrondies au bout, régu- lièrement sillonnées ; le fond des sillons crénelé ; les intervalles larges et plans, garnis de poils blancs couchés, peu serrés. Dernier anneau de l’abdomen lisse en dessus, subcaréné au mi- lieu. — Pygidium rugueux, pubescent. Dessous garni de petites écailles espacées d’un blanc sale.— Côtés du corps assez densément garnis de poils blancs, qui garnissent également les pattes. — Cuisses antérieures fortement, les intermédiaires faiblement, den- tées ; les postérieures inermes. — Jambes antérieures anguleuse- ment élargies en dedans au milieu. Unique. LYCHNUCHUS, \N. G. (Elleschides.) Rostre assez court, arqué, un peu épais et élargi au milieu; ses scrobes commençant vers son tiers antérieur, droites, obliques, attel- gnant sa base. — Antennes médiocres ; scape atteignant les yeux ; funicule à sept articles; son premier article plus long et plus gros que les suivants ; ceux-ci graduellement plus courts et plus larges. — Massue ovale, acuminée, articulée. — Yeux grands, ovales, acuminés en dessous, transversaux. Prothorax presque aussi long que large, tronqué en avant, con- vexe, arrondi à l'extrémité, légèrement sinué à la base. Écusson petit, allongé, arrondi. — Élytres courtement ovales, convexes, plus larges que le prothorax à la base, couvrant entiè- rement le pygidium. Pattes assez longues, surtout les antérieures. — Cuisses non pé- donculées, inermes. — Jambes presque droites, courtement mucro- nées. — Tarses assez longs ; leurs deux premiers articles étroits ; crochets très-petits. — Deuxième segment de l’abdomen moins long que les deux suivants réunis, empiétant à ses extrémités un peu 170 CURCULIONIDES sur le troisième, séparé du premier par une suture droite. — Saillie intercoxale assez large, anguleuse. — Métathorax court, ses épi- sternums assez larges. — Corps pubescent. Je crois que deux nouvelles espèces doivent rentrer dans ce genre, qui me paraît devoir être placé dans les Elleschides (sensu Lacor- daire). L’abdomen est composé de cinq segments comme dans Li- gnyodes et Elleschus. k La seconde espèce, circulus, rappelle, pour la distribution des taches, les Cionus; mais ses caractères génériques l’éloignent de ce genre. L. tricolor, n. sp. Subtus niger, rostro, capite, prothorace, basique elytrorum rufis ; albo-selosus : elytris fasciis duabus transversis albis ornatis. 2 23 m, Noir en dessous, sur le métasternum et l’abdomen ; rostre, tête, prothorax, une bande transversale à la base des élytres, leur suture, antennes et pattes d’un rouge-brunâtre, le reste des élytres noir; garni par places de longs poils blancs. Rostre presque lisse. — Tête vaguement ponctuée, garnie comme le rostre, de poils blancs caducs. Prothorax un peu plus long que large, légèrement arrondi sur les côtés, peu rétréci, et largement rebordé en avant, criblé de gros points superficiels, très-rapprochés et peu JerseneRe garni des mêmes poils. La même vestiture couvre l’écusson. — Élytres beaucoup plus larges que le prothorax et légèrement bisinuées à leur base, rectangulaires aux épaules, d’un tiers plus longues que larges, régulièrement rétrécies et arrondies en arrière, d’un rouge-brunâtre à la base, sur le tiers de leur longueur, noires pour le reste, la suture étroitement bordée de rouge-brun; elles sont parsemées de longspoils blanchâtres, inclinés en arrière et qui, plus serrés par places, forment deux bandes transversales, dont la première sépare le rouge de la base du noir, et dont la seconde se trouve vers le tiers postérieur de l'élytre; elles sont faiblement ponctuées-striées, les intervalles des stries sont plans et larges. Le dessous et les pattes sont également garnis de poils blan- châtres. Unique. Nagasaki. L. circulus, n. sp. Nigro-piceus, antennis pedibusque rufo-brunneis ; subtus, lateribus densius, albo- pubescens ; prothorace nigro penicillato ; elytris cyaneo-griseis, albo-pubescentibus; (4 s 4 2 RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. 471 in dorso macula magna rolundata nigra, albo-cincta, re laterali alba, posticaque nigra albo-cincta ornatis. 3 m. D'un noir brunâtre en dessous et sur le prothorax ; rostre et tête noirs, élytres bleu-grisâtre, antennes, jambes et tarses rougeâtres ; garni de poils blanc-jaune, formant un dessin régulier sur les élytres. Rostre luisant, garni comme la tête de poils blancs, serrés ; celle- ci avec une ligne imprimée entre les yeux. — Yeux grands, rappro- chés. Prothorax transversal, un peu arrondi sur les côtés, peu rétréci en avant, élevé au milieu du disque et garni, au sommet de cette élé- vation, d’une touffe de poils noirs ; criblé sur le reste de sa surface de gros points rapprochés et garni d’une pubescence d’un blanc-jau- nâtre. Écusson densément couvert de la même pubescence. — Élytres beaucoup plus larges que le prothorax à leur base, qui est presque droite, leurs épaules rectangulaires ; courtement ovales, arrondies au bout, ponctuées-striées ; les points des stries moins profonds vers l’extrémité ; les intervalles des stries assez larges, paraissant rugueux ; les élytres sont d’un bleu-grisàätre et densément garnies de poils blancs couchés ; une grande tache, presque circulaire, d’un noir mat et velouté, se voit au milieu de la suture; elle est entourée d’un cercle de poils blancs, qui se réunissent en avant à l’écusson ; une bande blanc-jaunâtre, s'étend sur leurs côtés, de la base vers le tiers de leur longueur, et est suivie immédiatement par une tache noire allongée, bordée de blanc. Dessous ponctué, garni de poils qui, se condensant sur les côtés du mésosternum et du métasternum, y forment une tache très-appa- rente. Les pattes portent la même vestiture que le dessous du corps. Plusieurs individus. TYCHIUS, Schh. T. ovalis, n. sp. Ovalis, piceus, subtus squamulis niveis, supra ochraceis vestitus ; prothorace, linea media et lateraliter, sutura elytrorum et lateralibus, pallidioribus ; antennis pedibusque testaceis. 2 172 m. Voisin, et rentrant dans le groupe de T. curtus, Ch. Brisout. — Ovale, couleur de poix ; rostre, antennes et pattes d’un testacé-rou- 172 CURCULIONIDES geàtre, garni d’écailles allongées, d’un blanc argenté en dessous; de couleur d’ocre claire, variées de plus pâles en dessus. Rostre moins long que le prothorax dans le G', légèrement arqué à sa partie postérieure, régulièrement et faiblement atténué vers son extrémité, ponctué; squameux à la base. Funicule des antennes de sept articles. Prothorax moins long que large, plus transversal] dans la ©, bisi- nué à la base ; élargi et arrondi sur les côtés, avant le milieu; assez fortement rétréci en avant; garni d’écailles jaune d’ocre, plus claires sur les côtés, où elles forment une ligne latérale, et sur le milieu, où elles dessinent une ligne étroite. Écusson densément couvert d’écailles pâles. — Élytres ovales, faiblement élargies aux épaules, régulièrement atténuées en arrière, arrondies au bout (1), finement ponctuées-striées, densément cou- vertes d’écailles de la couleur de celles du prothorax; la suture et les côtés, plus clairs et blanchâtres. Cuisses fortement grossies, inermes. Plusieurs individus. : NANOPHYES, Schh. Les trois espèces suivantes appartiennent au groupe ayant les ar- ticles du funicule au nombre de cinq et ceux de la massue fortement séparés, les crochets des tarses soudés à la base et les cuisses mu- tiques. N. pubescens, n. sp. Elonguto-ovalis, niger, scapo antennarum pedibusque testaceis, femoribus apice nigris ; griseo fulvo pubescens. 2 34 m. Ovale et plus allongé que la plupart des espèces du genre. — Noir; bouche, scape des antennes et pattes d’un rouge-testacé; cuisses noires vers l'extrémité; tarses d’un brun-noirâtre; entièrement garni d’une pubescence gris-jaunâtre, moins serrée le long de la suture et sur les côtés des élytres. Rostre court, épais, un peu gibbeux à la place de l'insertion des antennes, et déclive de là jusqu’à l'extrémité; ponctué, avec deux impressions allongées à côté d’une faible carène médiane, s’éten- dant de la base jusqu’au milieu. (1) Je ne crois pas qu’elles soient acuminées dans la ©, comme dans T. cur- us. LA 4 RECUEILLIS AU JAPON PAR M. Ge LEWIS. 473 Prothorax moins long que large, régulièrement rétréci en avant, oblique et peu arrondi sur les côtés. Écusson visible. — Élytres ovales, pas plus larges que le protho- rax à leur base ; faiblement ponctuées-striées. Quelques individus. Espèce facile à distinguer par la forme du rostre. N. albovittatus, n. sp. Brevis, prothoracis elytrorumque basi dilatatus ; capite, rostro, clava antenna- rum subtusque nigris ; albo-pubescens ; prothorace obscure luteo, fusco-bimaculalo ; elytris concoloribus, plaga trianguluri sculellari, apiceque albo-pubescenlibus ; an- tennis pedibusque testaceis. 2 m. De la taille de N. lythri, Fab., mais plus large à la base du pro- thorax, des élytres et au milieu du corps. — Noir ; peu densément garni de poils blancs en dessous ; tête noire; rostre brun, plus clair au bout et garni des mêmes poils, massue des antennes noirâtre; prothorax et élytres brun-rougeûtre, luisants, avec un dessin formé de poils blancs ; antennes et pattes testacées. Rostre aussi long que la tête et le prothorax réunis, ponctué, for- tement bisillonné. Prothorax transversal, avec deux taches plus ou moins marquées, brunes. — Élytres ponctuées-striées, décorées de taches de poils ® blancs, une première triangulaire autour de l’écusson, une seconde au milieu sur la suture, en forme de V, et laissant un espace de la même forme découvert, entre elle et deux taches sur la partie pos- térieure. Quelques individus. N. pallipes, n sp. Brevis, prothoracis elytrorumque basi dilatatus, pallide testaceus, albo-pubes- cens ; capile, antennarum clava nigris, prothorace brunneo-bimaculato ; eue villa subhumerali, alteraque postica obscuris ; melasterno nigricante. 2 m. De la taille et de la forme du précédent. — Testacé pâle, peu den- sément garni de poils blanc-jaunâtre ; tête et rostre noir, sauf l’ex- trémité de ce dernier, qui est brune; antennes testacées à la base, leur funicule plus sombre, leur massue noire; prothorax et élytres avec des taches brunes. Rostre aussi long que la tête et le prothorax réunis, trisillonné, ponctué, lisse sur l’extrémité. Prothorax transversal, avec deux taches plus ou moins marquées, brunes. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XVII. 22 rt 174 CURCULIONIDES RECUEILLIS AU JAPON PAR M. G. LEWIS. Élytres ponctuées-striées, avec quelques traits blanc-jaune au- tour de l’écusson; couvertes de poils blanchâtres; une tache brune en forme de V, allant des épaules vers le milieu et une autre de même forme moins marquée, ou absente, plus en arrière; les deux taches séparées par un espace garni de poils blancs, qui € couvren it. également l'extrémité. Métasternum lavé de brun-noirâtre. Quelques exemplaires. "LA 5 L., EE. N°* d'ordre des espèces nouvelles. Pages. ANTHONOMUS, Germar. # . . 162 59 — hisignatus R.. . . . . . . .. » APION, Herbst. . 197 11 -- griseopubescens R. . . .. . 129 9 — japonicumR. ........ 128 8 — pallidirostre R. (par erreur pallidirostris dans letexte). » A0 umcolor RE 7000 129 APODERUS, Olivier. . . . . . 130 A9" balteatus R. 2. 5 0. 0 0 435 OELTUIEUS RE Cr Ur 130 15:—" JekeliiR + . 4 . . . . .. 132 13 — longicornis R. . .. . . . .. 131 21 — minimusR. ......... 136 18 — montanusR.......... 134 44 — nigricollis R.. . . . . . . .. 131 A CnitensR. 5.24. Re 133 16 — rufescensR. . ,....... » 20 —-rufiventris R. . ....... 435 A Higrinus Ru: , : 136 ANLETABUS NE Pat, 139 AD cupreus:R. 20 UE _w SR IDONCUS RP NUE OT L 140 Bo splendens R:° 2... .".. 139 AULETES, Schh. ....." 151 42 — fumigatus R... ......, » &3 — testaceus R.'. ........ 152 #4 — uniformis R.......... » BALANINUS, Germar. . ... 155 52 — alboscutellatus R. . . .... 159 19/— camolliæ R. : ........ 457 — cerasorum Herbst, , . . . .. 162 56 — convexusR. ......... 161 58 — crucifer R.... 162 #1 — dentipes R. . . :. ...... 156 #8 — distinguendus R.. . ...., » 64 — flavescensR.......... 160 55 — flavoscutellatus R. .,.,. » N°: d’ordre des espèces nouvelles. 53 — 51 — 57 — 46 — 50 — — Pages. funeDnis RNA ute Aile 159 macula-nigra R. ,..... 158 PICLUS RETRO SEEN 161 TODUSEUS AR PA PARA 155 SEVTA CIS RCE NN MT Ne 457 CARCILIAS In r enU) 152 StrIPiCONIS RE AM Mlle eue 153 GELTA Ni si etats 126 HONLIDENR A ANS PANNES 127 DORYTOMUS, Germar..... 124 maculipennisR.......,. » ECHINOCNEMUS, Schh.... 122 bipunctatus R.. ....... 123 squameus Billb. . . .. ... » EUGNAMPTUS, Schh.. . . .. 151 aurifrons RAP NUS DURE » LYCHNUCHUS, n. g. . . . .. 169 CITGUIDS ARS ES RTS 170 DEICOÏON RFI SE A RSC » MINYRUS, Schh.. ...... 163 FA JAPODICUS Re; eP-0. Le leee » NANOPHYES, Schh...... 172 albovittatus R. . ....,.. 173 paies REA NUS RUE » DUDESCENS RE RNA 172 ORCHESTES, Illiger . . . .. 164 afOLTIUSTR AE Le PT 166 awomoriensis R ...,.... 167 dorsoplanatus R..,,. . » éxcellens RER Ein 164 sanguinipes R®. . . . . . .. 165 PATIO RALUS Re LE ENS 166 ORSOPHAGUS, n, g. ...,.. 123 (HI ÉASCIaEUs Ro SCORE 124 PHIALODES, n,.g. ...... 137 distinctus Re PE te 138 EUADENNISIR 7 AI » Gé ide à DEA Que RSA d de n: 4 LA pl va “* j sNJ } Cr c M :- d LE a. 276 ; | Les de. Gr, IS : F4 N°: d'ordre N°: d'ordre L LE des espèces nouvelles, Pages. | des espèces nouvelles. Pages. PISSODES, Germar. . . . . . 121 29/—1regalis Ro 7% Se un 4 + nitidus R. . . .. À CR » 32 — sanguinipennis R....... 2 OO Re LUN pe 122 36 — singularisR.. ....... 39 — unicolor R. . ....-. .. : RHYNCHITES, Herbst., . . . 140 S0;/—"ursnlus R> 71 -R 74 . 8951 amaDILiS R 1.00 eu 0e 145 TANYSPHYRUS, Germar . . . 80,— assimilis R. . . . ... , .... 146 RENE PRE 38 — brevirostris R.. . ...... 148 LS AR 2 UNE : 37 — crioceroides R........ 187 Ég AS ANR 2 RE TUS RATE. L'URORTT TER 141 TRIGONOCOLUS, Lacordaire. 168 — lacunipennis Jekel. . . . .. 140 Ge enltatue RUE TA EEr , de — piiosus R; +: CN en 145 40 — planipennis R.... .... 150 KYGHIUS SC. 7.70 471 31 — plumbeusR.......... 143 J0!=oyalis R?,.%27- 4 300 L L ERRATA. Page 125, ligne 55, au lieu de : tache lisez : bande. DAT, : 0 40-7e » canal, ni pas même » canal, pas même. M GS RE PEN À » suture . » base. », 1285, chep44,:,9 pallidirostris » pallidirostre. » 440, » 30, » médiocres, anguleusement » médiocres, jambes | anguleusement. =: OBSERVATIONS SUR LA CLASSIFIGATION DES LAMELLICORNES COPROPHATEX par G. VAN LANSBERGE. = SÉANCE DU 10 JANVIER 4874. — I. — ATEUCHIDES. Dans le dernier numéro de ses Coleopterologische Hefte, M. de Ha- rold condamne assez vivement la tentative faite par M. Mulsant dans la seconde édition de son Histoire naturelle des Coléoptères de France afin d'établir, pour les Lamellicornes, une classification en dehors du système d’Erichson. Je ne veux nullement méconnaître la valeur des caractères em- pruntés à la position des stigmates abdominaux et aux modifications simultanées dans la structure des mâchoires des larves. On ne peut cependant pas s'empêcher de se demander si les légères modifica- tions qu’on observe dans la position des stigmates abdominaux sont de nature à exercer une influence assez considérable sur la confor- mation entière de l’insecte pour leur subordonner les caractères que l’on peut tirer de tous les autres organes, et s’il ne serait pas impru- dent de baser une classification générale sur un nombre de larves aussi restreint que celui qui nous est connu jusqu'ici. Si le système d’Erichson donnait des résultats satisfaisants sous tous les rapports, on pourrait s’en contenter, dans l’espoir fondé que des découvertes ultérieures amèneront la lumière là où elle fait encore défaut. Tel n’est cependant pas le cas. Il y a toujours des genres au sujet desquels on n’est pas d’accord, et que quelques ento- mologistes placent parmi les Laparostictiques, tandis que d’autres les rangent parmi les Pleurostictiques. En outre, ce système a l’in- convénient de méconnaître certaines affinités qui existent entre diffé- rents groupes et en particulier celles qui résultent des habitudes des insectes dont se composent ces groupes. C’est ainsi que les Dynas- #L 178 OBSERVATIONS SUR LA CLASSIFICATION tides se trouvent éloignés des Orphnides et des Géotrupides, et que les Trichides sont placés à une distance considérable des Hoplides et des Glaphyrides, avec lesquels 1ls ont tant d’analogies. Cependant la manière de vivredes insectes doit avoir une influence prépondérante sur la conformation de tous leurs organes. Lorsqu'on veutétablir une classification, laméthode la plus rationnelle doit être par conséquent celle qui consiste dans le rapprochement des genres qui ont des habitudes analogues et dans la recherche des caractères qui leur sont communs. Ce sont évidemment ces considérations qui ont inspiré les divi- sions établies par Latreille, Mac Leay, Burmeister, Mulsant, etc., ainsi que les dénominations choisies par eux pour les distinguer. Leurs classifications ne sont pas irréprochables, mais je crois que leur point de départ est juste. D'autre part, quelle que soit la déférence que l’on doive à des en- tomologistes aussi éminents que Erichson et Lacordaire, on ne peut pas s'empêcher de constater que leur système conduit souvent à des résultats artificiels, comme tout système qui se base sur un seul caractère. Aussi me paraît-il qu’il ne pourra que difficilement être maintenu dans le sens absolu qu’on lui prête maintenant. Déjà M. Leconte (Class. of the Ins. of N. A.)a cru devoir ajouter aux deux . divisions d’Erichson un troisième groupe composé d'éléments em- pruntés aux deux autres. Pour ce qui est de la classification de M. Mulsant, je me rallie aux observations présentées par M. de Harold (loc. cit.) et par nos hono- rables collègues, MM. de Borre et Putzeys (Bulletin de la séance du 8 novembre 1873) sur la valeur complètement négative de systèmes basés sur des caractères empruntés aux genres limités dont se com- pose une faune locale, mais, quant au fait en lui-même d’avoir essayé de trouver une classification en dehors du système d’Erichson, 1l me semble qu'il n’a rien que de très-naturel, et que, loin de condamner des tentatives de ce genre, il y aurait plutôt lieu de les encourager. Mon intention n’est pas d'aborder un champ aussi vaste. Je me bornerai dans cet essai à soumettre aux entomologistes quelques observations concernant la classification du groupe des Coprides. Les auteurs récents, n’accordant qu'une valeur secondaire aux autres caractères, ont adopté pour bases principales de la classifica- tion des Coprides les modifications qu’éprouve la structure des pattes. Cette préférence se trouve suffisamment motivée par la con- stance de ces caractères et par l'importance des fonctions que les organes dontil s’agit sont appelés à remplir. En effet, tandis que chez la plupart des autres Lamellicornes la destination des pattes est sim- plement de servir à la locomotion, chez les Coprophages elles doi- vent en outre concourir à assurer la conservation de l’espèce. Aussi \ ‘sie. ts tite DES LAMELLICORNES COPROPHAGES. 479 Ja division fondamentale en Ateuchides et Coprides proprement dits, fondée sur la conformation des pattes postérieures, conformation qui est elle-même en rapport avec les habitudes de ces insectes, ne saurait-elle être discutée. Comme le fait observer avec raison M. de Harold (Col. Hefte I, p. 7), ce sont également les pattes qui offrent les meilleurs caractères pour le classement en divisions secondaires des genres dont se com- posent les deux groupes primitifs. D’autre part, M. Mulsant (Hist. Nat. des Ins. de France, Lamell. p. 8) a signalé le peu d’attention qu'on a voué jusqu'ici aux modifications que présente la poitrine. Cependant l’organisation des parties inférieures du thorax doit infailliblement être dépendante de celle des pattes auxquelles elles servent de supports, et, en l'étudiant attentivement, on verra quel parti on peut en tirer pour la classification. La particularité la plus saillante dans la structure de la poitrine chez les Coprides consiste dans la position des hanches intermé- diaires, qui, contrairement à ce qui a lieu dans tous les autres grou- pes de Lamellicornes, ne sont jamais transversales, mais sont placées obliquement ou longitudinalement de manière à laisser s’avancer entre elles le métathorax. Cette confornation semble être motivée par l'habitude qu'ont ces insectes de construire et de rouler des pilules ou de transporter des matières parfois assez volumineuses pour les enfouir dans la terre. Il est évident que le rapprochement des quatre pattes postérieures donne plus de force à l’avant-train et que l’écartement des pattes intermédiaires les rend plus propres à embrasser les corps dont il a été question. Chez les genres où les hanches se trouvent plus rap- prochées, cet écartement se trouve souvent remplacé par l’allonge- ment des jambes, par exemple les Eucranium. - La valeur des caractères tirés de la position des hanches est donc parfaitement justifiée au point de vue des habitudes des Coprides, et c’est avec raison que M. Mulsant en a fait usage pour séparer ce groupe du reste des Lamellicornes. | Chez les Coprides proprement dits, la position des hanches intermé- diaires n’est pas sujette à éprouver de grandes variations. Elles sont plus ou moins rapprochées entre elles, mais elles sont constamment longitudinales et parallèles. Ceci n’empêche pas le mésosternum et le métasternum de se modifier considérablement dans les différents genres. Ces modifications offrent d'excellents caractères génériques. Chez les Ateuchides, au contraire, la position de ces organes varie considérablement, et elle peut servir avantageusement à établir un groupement des genres plus satisfaisant que celui qui est adopté généralement. Lacordaire partage les Ateuchides en deux groupes primaires, 180 OBSERVATIONS SUR LA CLASSIFICATION celui où les épipleures sont très étroits, parfois nuls, et celui où ils sont très larges. Il subdivise ensuite ces deux groupes chacun en deux tribus secondaires caractérisées par la présence ou l’ab- sence de tarses antérieurs. Pour ce qui est du premier de ces caractères, je ferai observer que dans le genre Circellium, qui fait partie du premier groupe, les épipleures sont aussi fortement développés que chez les Deltochilum typiques, tandis que dans le genre Temnoplectron, qui appartient au second groupe, ils font complètement défaut. Er outre, dans les genres Canthon et Deltochilum, la moitié des espèces est pourvue d’épipleures larges, l’autre moitié n’en possède que de très étroits. Quant à l’importance du caractère tiré de la présence ou de l’ab- sence de tarses aux pattes antérieures, elle a beaucoup diminué depuis la découverte de Deltochilum ayant des tarses antérieurs. Enfin, si l’on considère les résultats obtenus par ce groupement, on s'aperçoit qu'il crée de véritables anomalies, telles que l’éloigne- ment dans des subdivisions distinctes de genres aussi voisins que les Canthon et les Deltochilum et le rapprochement de genres aussi diffé- rents que les Sisyphus et les Gymnopleurus. La classification de Lacordaire ne saurait donc être maintenue. Celle que M. Burmeister établit dans le Berl. Ent. Zeit., 1861, p. 55, me semble encore plus artificielle, Il partage les Ateuchides en deux divisions, celle où les pattes intermédiaires n’ont qu’un éperon et celle où elles en ont deux. Il sépare en outre la seconde division en deux tribus, dont la première se compose des genres auxquels les tarses antérieurs manquent, et la seconde de ceux qui en sont pour- vus. D’après ce groupement, les Pachysoma se trouvent séparés des Eucranium avec lesquels M. Burmeister lui-même avoue qu’ils ont la plus grande analogie, les Sceliages et Circellium entrent dans une autre division que les Ateuchus ; les Eucranium se trouvent réunis aux Deltochilum et ceux-ci sont séparés des Canthon. Ces anomalies justifient suffisamment la qualification d’artificielle appliquée plus haut à la classification de M. Burmeister. Les modifications que présente la position des hanches intermé- diaire et la conformation y correspondante du mésosternum et du métasternum peuvent servir à établir trois groupes naturels, qui se distinguent en outre par d’autres caractères communs et se relient entre eux par des genres intermédiaires. Le premier groupe com- prend les genres dans lesquels les hanches sont en général fortement obliques et subcontiguës ou très-rapprochées en arrière, de manière à séparer pour ainsi dire le métasternum en deux parties reliées entre elles par une bande plus ou moins étroite. Le second groupe se : compose des genres où les hanches sont assez fortement séparées Es Me ‘ar DES LAMELLICORNES COPROPHAGES. 181 quoique en restant toujours plus ou moins obliques. Enfin le troi- sième groupe est formé par les genres qui ont les hanches très-for- tement écartées et complétement parallèles. Le métasternum est large et aplati. L'analogie-de cette dernière conformation avec celle des hanches chez les Coprides proprement dits indique clairement que la place des genres auxquels elle appartient est dans le voisinage immédiat de ceux-ci, c’est-à-dire à la fin des Ateuchides, tandis que celle des gen- res où les hanches sont contiguës doit être à l’autre extrémité, c’est- à-dire au commencement de la famille. La première tribu que j'indiquerai sous le nom d’Ateuchides vrais, se compose des Afeuchides sensu stricto d’'Erichson etde Lacor- daire, plus legenre Gymnopleurus. Ce dernier ne réunit pas, il estvrai, tous les caractères qui distinguent les autres genres du groupe, par exemple les yeux complètement divisés et le prothorax échancré seulement au milieu, mais il a pour le reste trop d’analogies avec le genre Scarabœus pour l’en séparer. Je me borneraiï à citer le renfle- ment antérieur du métasternum et le manque du deuxième éperon aux pattes intermédiaires. La position des hanches intermédiaires et leur écartement sont les mêmes que chez les Circellium et les Sceliages, à lasuite desquels il trouve sa place naturelle comme genre de transition conduisant à la seconde tribu. A la tête de celle-ci, le genre Megathopa, qui a la poitrine faite à peu près comme les Gym- nopleurus, mais qui, pour le reste, a plus d’affinité avec les Canthon, occupe une place analogue. Je dois faire observer que, lorsque M. Lacordaire donne aux Circellium et aux Sceliages des hanches : intermédiaires très-largement séparées, il n’a raison que relativement à celles des autres vrais Ateuchides. Comparées aux hanches des Canthon, Epilissus, Deltochilum, etc., elles sont décidément rappro- chées, surtout celles du genre Circellium, dont le métasternum n’oc- cupe que la huitième partie de toute la largeur du corps en dessous. La tribu des Ateuchides vrais se subdivise en deux sections, dont la première comprend naturellement les genres chez lesquels les hanches intermédiaires sont pour ainsi dire contiguës ou du moins fort rapprochées. Ces genres se distinguent en outre par l’effacement des sutures génales, par le manque d'ailes et par un facies particu- lier dû à la forme séparément arrondie qu'ont prise le prothorax et les éiytres. Ces genres sont au nombre de cinq, savoir : Eucranium, Anomiopsis, Glyphiderus, Pachysoma et Mnematium. Les trois premiers offrent des particularités qui les séparent de tous les autres Afeuchides, telles que le manque de crochets aux tarses, la forme de leurs pattes intermédiaires et posté- rieures, etc. Ces particularités m'ont engagé à leur donner une place séparée au commencement de la tribu. C'est du reste la place qu’ils ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVII. 93 182 OBSERVATIONS SUR LA CLASSIFICATION doivent occuper d’après le système que je viens de développer. La position des hanches intermédiaires n’est cependant pas tout à fait identique avec celle qu’on observe dans les autres genres de la tribu. Par suite de la forme orbiculaire du corps et. de la longueur des hanches, celles-ci se trouvent refoulées antérieurement vers le mi- lieu du corps, d’où il résulte que, tout en étant fort rapprochées, elles sont beaucoup moins obliques que dans les autres genres. J’adopte le genre Anomiopsis que M. Burmeister (1. c p. 62) a pro- posé pour les Eucranium à hanches séparées, à. élytres munies de 7 stries au lieu de 8 et à tarses intermédiaires allongés. Ces carac- tères, joints au facies un peu différent de ces insectes, justifient à mon avis pleinement l'établissement d’un genre distinct. C’est faute d’avoir voué assez d'attention à la conformation des hanches et du métasternum qu'Erichson et Lacordaire ont réuni le genre Mnematium aux Scarabœus. Mac Leay avait cependant bien signalé dans sa diagnose du genre la contiguité des hanches inter- médiaires. Outre cette particularité, les Mnematium se distinguent des Scarabœus par l'absence d'ailes et de sutures génales. On re- trouve ces caractères chez les Pachysoma, desquels les Mnematium diffèrent à peine. | Ce qui précède s’applique au M. Ritchii M. L., qui est le seul vrai Mnematium à ma connaissance. Je n’ai pas eu l’occasion d’étudier le M. Silenus, mais le M. multidentatum Klug., dont j'ai vu un exem- plaire dans la collection du comte de Mniszech, n’appartient pas au genre. Il a le chaperon autrement formé, les pattes antérieures mu- nies extérieurement de nombreuses dents en sus des quatre dents ordinaires, le métasternum des Scarabœæus, les élytres appliquées au prothorax et des ailes inférieures. Cet insecte appartient donc évi- demment à la seconde section, qui comprend les Ateuchides à hanches toujours distinctement séparées, rapprochées inférieurement et for- tement obliques, à élytres appliquées au prothorax, à sutures gé- nales bien distinctes et à ailes inférieures développées. Les genres qui réunissent les caractères en question, sont les Pachylomera, Scarabœus, Circellium, Sceliages et Gymnopleurus. Le genre Pachylomera a de même été réuni à tort aux Scarabæus par Erichson et Lacordaire. Il s’en distingue suffisamment par le rapprochement plus marqué de ses hanches intermédiaires, le pro- longement de l'extrémité des tibias antérieurs, la dilatation des tibias intermédiaires, l’épaisseur insolite des cuisses antérieures et la conformation des tarses, dont les articles sontallongés et complè- tement parallèles. On en connaît maintenant une seconde espèce (P. opaca Lansberge), chez laquelle on retrouve les mêmes caractères parfaitement développés. C'est avec raison que M. de Harold a restitué aux Ateuchus le _ DES LAMELLICORNES COPROPHAGES. 185 nom de Scarabæus, sous lequel ils avaient été connus de temps im- mémorial et sous lequel Linné les avait décrits. J’ajouterai un troi- sième argument à l’appui de cette restitution. Tandis que Fabricius a appliqué le nom d’Ateuchus à une foule d'espèces distribuées au- jourd’hui dans plusieurs genres différents, c’est sous le nom de Scarabœus que Mac Leay à constitué le genre dans les limites qu'il occupe encore en ce moment. Une révision des Scarabœus conduira probablement à l’établisse- : ment de quelques coupes génériques, parmi lesquelles j'indiquerai celle qui devra contenir le Mnematium multidentatum cité plus haut, et pour laquelle je proposerai le nom de Octodon. Le sous-genre dé- signé par Erichson (Ins. Deutschlands, IIT, page 749) sous le nom d’Afeuchus sensu stricto, et qui se compose des espèces à corps aplati et parallèle, à cuisses antérieures dentées, à écusson apparent et à articles des tarses triangulaires, subégaux, pourrait encore être adopté comme genre. Quant à son sous-genre Sebasteos, c'est un magasin d'espèces disparates. Une d'elles, l’A. proboscideus Guérin, se distingue, outre la dent du menton, par des tarses d’une extrême gracilité, à articles presque parallèles, mais, sous ce rap- port; il y a des passages aux espèces à tarses raccourcis. Le Sebasteos Galenus, type du genre de Westwood, n’a, en dehors de la conforma- tion insolite de son chaperon, aucun caractère qui puisse motiver sa séparation des autres espèces, car la présence de dents au côté interne des tibias antérieurs se retrouve dans d’autres Scarabæus typiques. Les éléments me manquant pour le moment pour m'occuper d’une telle révision, je me bornerai aux observations qui précèdent. La position des hanches intermédiaires est constamment la même dans toutes les espèces dont se compose le genre Scarabœus. Ces or- ganes sont fortement rapprochés à leur extrémité inférieure, de ma- nière à étrangler entre eux le métasternum, qui, en revanche, est fortement renflé antérieurement. Chez les Circellium, les Sceliages et les Gymnopleurus, les hanches intermédiaires tendent déjà àse séparer, quoiqu’en restant fortement obliques. Les Circellium ont le métasternum plan, les Sceliages et Gymnopleurus, l’ont cunéiforme en avant. Chez les trois genres, les tarses postérieurs se raccourcissent, ce qui les rapproche de ceux des Canthonides. Les Gymnopleurus se distinguent des autres Ateuchides vrais par la présence de tarses aux pattes antérieures, et de tous les autres Ateuchides par la sinuosité des élytres et par le développe- ment extraordinaire du dernier article des tarses postérieurs. , Afin de rendre plus compréhensibles les observations qui précè- dent, je fais suivre ici le tableau synoptique des genres dont se compose la première tribu : | 184 OBSERVATIONS SUR LA CLASSIFICATION 1° rRiBu. — Hanches intermédiaires rapprochées, fortement obliques. Ateuchides vrais. 1° Section. Corps aptère, hanches interm. conti- guës ou subcontiguës, corselet et base des élytres séparément arrondis, sutures génales effacées ou peu distinctes. EUCRANIDES. À. Tarses dépourvus de crochets. Hanches interm. contiguës, 8 stries aux élytres . Has BTE MERE ds Hanches interm. séparées, 7 stries aux élytres. Front mutique, prothorax non excavé. » tuberculé, » exCAvÉ B. Tarses pourvus de crochets. Chaperon quadridenté. ” sexdenté. 2° Section. Corps ailé, hanches interm. plus ou moins séparées, base des élytres appliquée au corselet, sutures génales toujours distinctes. ATEUCHIDES S$. $. A. Pattes antérieures dépourvues de tarses. « Un éperon aux pattes interm., hanches très-rapprochées. Cuisses antérieures fortement ren- Lee CMS RAT à ALES Cuisses antérieures AMAR 3 Deux éperons aux pattes interm., han- ches plus séparées. , Métasternum plan, mésosternumgrand. » cunéiforme, mésosternum petit, massue des antennes cupuli- forme B. Pattes antérieures pourvues de tarses. Métasternum cunéiforme, élytres si- nuées latéralement . Eucranium. Anomiopsis. . Glyphiderus. . Pachysoma. . Mnematium. . Pachylomera. . Scarabæus. Circellium. . Sceliages. Gymnopleurus. La seconde tribu, que je désignerai sous le nom de Canthonides, contient les Afeuchides dont les hanches intermédiaires, tout en con- DES LAMELLICORNES COPROPHAGES. 185 servant une position plus ou moins oblique, sont toujours fortement séparées, de manière à laisser entre elles pour le métasternum un espace qui occupe à peu près le tiers de la largeur de la poitrine. A l'exception de certains Canthon, ces insectes ont le métasternum toujours plan, tout au plus bombé, mais non renflé ou tuberculé en avant. La tribu se subdivise en deux sections. Dans la première, qu’on pourra nommer Canthonides vrais, le mésosternum est réduit dans son milieu à une bande étroite et les tarses postérieurs sont tou- LR jours larges, fortement comprimés, à articles égaux ou subégaux. Elle se compose des genres Megathopa, Canthon, Stenodactylus et Deltochilum. Comme il est dit plus haut, les Megathopa ont les han- ches conformées comme celles des Gymnopleur us. Je les ai cepen- dant placés dans la deuxième tribu à cause de leurs affinités avec les Canthon. Ceci n’empêche pas; si l’on veut leur appliquer strictement le système coxal, comme je l’appellerai, de les faire rentrer dans la première tribu à la suite des Gymnopleurus. M. Burmeister (Stettiner Ent. Zeit. 1873, p. 410) rétablit pour le genre Canthon le nom de Coprobius, sous lequel il a été désigné par Latreille. Il se fonde sur la plus grande autorité qui doit être accor- dée à un naturaliste aussi célèbre que Latreille et sur ce que le genre de Hoffmansegg contenait, outre les Canthon typiques, quel- ques espèces qui en ie été distraites depuis. Pour ce qui est du der- nier argument, si on en reconnaissait la justesse, on ne conserverait aucun des anciens noms. Il suffirait même de détacher quelque espèce d’un genre récemment créé pour avoir le droit de le débap- tiser, ce qui est évidemment inadmissible. Quant à la célébrité d’un entomologiste comme titre de priorité pour les noms créés par lui, on comprendra aisément qu’en présence de la divergence d’appré- ciations qui peut surgir par rapport au mérite de tel ou tel auteur, ce système donnerait lieu au plus grand arbitraire. Dans le cas dont il s’agit, l'ignorance de Latreille concernant ce qui se publiait de son temps en Allemagne en fait d’entomologie ne constitue pas son plus grand titre à la célébrité. En tout cas le nom de Hoffmansegg a été repris par Erichson et Lacordaire dans des ouvrages de classi- fication de premier ordre, sans compter l'excellente monographie du genre que M. de Harold a donnée sous le nom de Canthon, qui ne me paraît décidément plus contestable. Le genre Stenodactylus doit être placé immédiatement auprès des Deltochilum, avec lesquels il a des analogies bien plus grandes qu'avec les Megathopa (voyez Burmeister, 1. c. p. 409.) La seconde section comprend les genres dans lesquels le méso- sternum a pris un plus grand développement. Elle correspond à la tribu des Menthophilides de Lacordaire, plus le genre Anachalcos À 156 OBSERVATIONS SUR LA CLASSIFICATION qu’à l'exemple d’Erichson il réunissait aux Dellochilides. Les deux : auteurs en question basaient cette séparation sur la différence dans la conformation des palpes labiaux, dont les deux premiers articles, dilatés chez les Anachalcos, sont cylindriques chez les Menthophilides, mais depuis qu’on a découvert des genres de Menthophilides à palpes dilatés, par exemple les Aulacopris et Labroma, la distinction basée sur ce caractère ne saurait être maintenue. Il en est de même de celle établie sur le manque de tarses aux pattes antérieures, ces or- ganes faisant également défaut à certains Menthophilides. Il ne reste donc que l’étendue relative du mésosternum et du métasternum pour distinguer les Canthonides américains de ceux de l’ancien monde, mais ce caractère est par contre jusqu'ici remarquablement con- stant. En choisissant -pour le groupe dont il s’agit la dénomination de Menthophilides, Lacordaire ne me semble pas avoir eu la main heu- reuse, car les Menthophilus forment un genre anormal dans la tribu, et qui, par conséquent, ne convient pas pour lui servir de type. Ce- pendant, du moment qu’on est d’accord sur les éléments dont celle-ci se compose, il vaut mieux faire le moins de changements possible dans la nomenclature et conserver ladénomination usitée de Mentho- philides. La section se laisse à son tour subdiviser en deux groupes. Dans le premier, les tarses sont plus ou moins comprimés, et le métatarse, nom que M. Thomson a imposé au premier article des tarses posté- rieurs, n’est jamais sensiblement plus long que le deuxième article. Il comprend les genres Anachalcos, Gyronotus, Byrrhidium, Epilis- sus, Monoplistes, Temnoplectron, Tessarodon, Saphobius, Cephalodes- mius, Canthosoma (Homodesmius Sharp.), Aulacopris, Onthobium. Je le désignerai sous le nom d'Epilissides.Dans le second, les tarses sont toujours grêles, et le métatarse est plus long que les autres articles, qui vont en décroissant comme chez les Coprides vrais; l'extrémité des tibias intermédiaires et postérieurs a une tendance à s’élargir et ces organes sont moins arqués que dans l’autre groupe. Il se com- pose des genres Coprœcus, Epirinus, Labroma, Menthophilus et Stre- blopus, et je lui imposerai le nom d’Epirinides. Le genre Gyronotus est fondé sur le Chalconotus pumilus de Bohe- man, que M. de Harold (Cat. IV, p.997) place parmi les Æpilissus. Il se distingue cependant de ces derniers par le manque d'ailes et de tarses aux pattes antérieures, ainsi que par la conformation de ses tarses postérieurs, qui sont larges et fortement comprimés comme dans la section précédente, et dont le métatarse est un peu plus long que les articles suivants, tandis que, chez tous les Epilissus qui me sont connus, le deüxième article est distinctement plus long que le premier. Il ne saurait d’autre part rester dans les Anachalcos à cause RAR ENTRE COLE APTE UE 2 te CE Ne A DER TS DES LAMELLICORNES COPROPHAGES. 187 de ses palpes labiaux, dont les deux premiers articles ne sont pas dilatés. C’est donc un genre séparé auquel je conserve le nom sous lequel il est connu dans les collections. | Le genre Byrrhidium Harold est tellement voisin des Gyronotus qu'on serait tenté de l'y réunir, n’était la conformation particu- hère de son pygidium qui est complètement horizontal. Le genre Monoplistes (gen. nov. Lansberge) a pour type un petit insecte d'Australie qui se rapproche des Epilissus de la Nouvelle Hol- lande, avec lesquels il ne peut cependant être confondu à cause de ses épipleures étroits et du manque du deuxième éperon aux tibias intermédiaires. Le premier caractère se retrouve chez les Temnoplec- tron que Lacordaire avait à tort éloignés des Epilissus et placés à la fin de la tribu. Les genres Saphobius et Labroma ont été créés par M. Sharp dans le Magasin de Zoologie, année 1873, p. 262 et 265. Le premier à pour type un petit insecte de la Nouvelle Zélande, qui diffère des Tesserodon par ses palpes labiaux de deux articles, ses tibias anté- rieurs plus longs, son chaperon bidenté et l’extrémité de ses tibias postérieurs qui est simple. Le second est représenté par une espèce australienne fort remarquable qui se distingue des autres Mentho- philides par ses palpes labiaux à deuxième article dilaté et ses tibias intermédiaires et postérieurs tridentés extérieurement. J’ajouterai à la description qu’en donne M. Sharp, que, dans l’exemplaire que je possède, les pattes antérieures sont pourvues de tarses distincts. Le genre Canthosoma a été établi par M. Mac Leay J', dans les Transactions de la Soc. Ent. de la Nouvelle Galle du Sud, 1874, p. 175, pour le Cephalodesmius Castelnaui de M. de Haroid. Le genre . Homodesmius de M. Sharp (1. c. p. 264) me paraît faire double em- ploi avec celui-ci. Il diffère des Cephalodesmius par le manque de la dent supplémentaire de l’extrémité des pattes antérieures, qui sont simplement tronquées, par son chaperon bidenté et ses pattes posté- rieures beaucoup plus allongées, fortement arquées. Ces différences me paraissent motiver suffisamment la création du genre dans lequel devront rentrer les €. Mac Leayi et Castelnaui Harold et l’Homodes- mius Haroldi Sharp, s’il n’est pas identique avec une des deux espè- ces que je viens de citer. Je ne connais pas en nature les genres Tesserodon, Onthobium et Copræcus ; ce n’est donc que par induction que je leur ai assigné une place dans le tableau synoptique. Le genre Streblopus (gen. nov. Lansberge) est remarquable en ce qu’il représente au Brésil le groupe des Epirinides. C’est du reste un insecte à caractères excessivement ambigus qui tiennent de ceux des Deltochilum, des Byrrhidium, des Menthophilus et des Onitis, mais en somme sa place est bien, je crois, dans le groupe actuel. - | 188 OBSERVATIONS SUR LA CLASSIFICATION Les genres Byrrhidium, Onthobium, Copræcus et Streblopus offrent une particularité peu commune parmi les Ateuchides; ils ont le pygidium infléchi comme les Chæridium. Chez les trois derniers les élytres embrassent et débordent fortement le corps entier. Chez les Menthophilus, les élytres ont une conformation analogue, mais c’est à tort que Lacordaire attribue à ce genre le pygidium infléchi. Voici le tableau synoptique des genres de la seconde tribu : 2° rrigu. — Hanches intermédiaires écartées, médiocrement obliques. Canthonides. 1" Section. Mésosternum très-court, tarses posté- rieurs fortement comprimés, à articles courts etlarges, toujours égaux. CANTHONIDES VRAIS. « Hanches intermédiaires très-obliques. . Megathopa. B » » peu obliques. * Pattes antérieures toujours munies de tarses, ne différant pas d’aprèsles sexes. Point d'écusson 2%, LU Cardnon: Un écusson apparent . . . . . . Stenodactylus. ** Pattes antérieures rarement pourvues de tarses, tibias plus grêles et plus longs chezles mâlesquechezles femelles. Deltochilum. 2° Section. Mésosternum grand, tarses postérieurs de formes diverses, en général grêles et peu comprimés. MENTHOPHILIDES. 1° Groupe. Métatarse égal au 2° article ou plus court que lui. EPILISSIDES. x Pattes antérieures dépourvues de tarses, tarses postérieurs comme dans la section précédente, pas d’ailes inférieures. Palpes labiaux dilatés. . . . . . . Anachalcos. » » non dilatés, pygidium ver- GA Ar STUNT Palpes labiaux non dilatés, pygidium ho- risontal, LS SRE RARE LU NTI 8 Pattes antérieures pourvues de tarses, tarses postérieurs grêles, légèrement com- primés, en général des ailes inférieures. * Deuxième article des tarses postérieurs plus long que le premier. DES LAMELLICORNES COPROPHAGES. Deux éperons aux tibias intermédiaires. Epilissus. Un seul éperon » » Monoplistes. “* Deuxième article des tarses postérieurs égal au premier. a Crochets des tarses dentés, épipleu- FeSétEOItS V0. : . Temnoplectron b Crochets des tarses non dentés, épi- pleures larges. + Pygidium perpendiculaire, élytres n’embrassant pas le corps. Prothorax muni defossettes, tibias postérieurs appendiculés. . . Tesserodon. Prothorax non muni de fossettes, tibias postérieurs simples. Palpes labiaux de deux articles. . Saphobius. » » de trois articles. 2° article des palpes labiaux non dilaté. Troncature des tibias antérieurs munie d’une dent supplémen- taire, tibias postérieurs peu ar- uen MMS US NOEMIDdesmius. Troncature des tibias antérieurs simple, tibias postérieurs très- allongés, fortement arqués . . Canthosoma. 2° article des palpeslabiaux dilaté, tibias postérieurs dentelés in- térieurements :%.1.5."..) Aulacopris. ++ Pygidium infléchi, élytres em- brassant fortement le corps. . . Onthobium. 2° Groupe. Métatarse plus long que les autres articles qui vont en décroissant sensiblement. EPIRINIDES. / « Pygidium infléchi, élytres embrassant fortement le corps. Un seul éperon aux pattes intermédiaires. Deux éperons » » Streblopus. 8 Pygidium perpendiculaire. a Palpes labiaux dilatés, tibias posté- HLOUrS EpDINEUR AL 22 0 0. À 42, Labroma. b Palpes labiaux non dilatés, tibias pos- térieurs ciliés. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XVI. 04 Coprœcus. 190 OBSERVATIONS SUR LA CLASSIFICATION Des ailes inférieures, tibias intermé- diaires légèrement évasés à leur ex- Érémnté à: 2 SR US Re VUE Point d’ailes inférieures, tibias inter- médiaires fortement évasés à leur extrémité. . . . . . . . . *Menthophilus. Dans la troisième tribu, pour laquelle je propose la dénomination de Sisyphides, les hanches intermédiaires, qui sonttoujours entière- ment parallèles, acquièrent leur maximum d’écartement. La partie du métasternum, toujours plane, située entre elles, occupe presque la totalité de lapoitrine, dont les parties latérales ne sont plus hori- zontales, mais plus ou moins perpendiculaires. Les tarses postérieurs sont grèles, à article premier plus 1ong que les suivants, qui vont en décroissant sensiblement. Cette conformation, qui rappelle celle des Epirinides, est celle de la totalité des Coprides vrais. C’est donc un caractère qui confirme la place assignée à la tribu actuelle par le système coxal. Notons encore qu’elle comprend le seul genre d’Ateu- -chides qui ait des antennes de huit articles, caractère qui se retrouve chez quelques genres de Coprides. La tribu se compose des genres Amphistomus Lansb. nov. gen. (Merodontus Mac Leay), Eurysternus et Sisyphus. Le genre Merodontus a été créé par M. Mac Leay (1: c. p. 177) pour un insecte d'Australie qui fait le passageentre les Canthonides et les Sisyphides. À des épipleures larges et tranchants il joint une poitrine identique à celle des Sisyphus, des tibias intermédiaires épineux et des différences sexuelles très-prononcées. Le nom de Merodontus ayant déjà été employé par M.Jekel pour un genre de Curculionides. j'y ai substitué celui de Amphistomus. C’est M. de Harold (Col. H. X, p. 210) qui a le premier signalé l’erreur dans laquelle sont tombés jusqu'ici tous les entomologistes en faisant des Eurysternus des Coprides vrais. Et cependant il suffit de l’examen le plus superficiel pour se convaincre qu’on a affaire à de vrais Ateuchides, extrêmement voisins des Sisyphus. Je crois donc inutile de démontrer ici plus au long l'évidence de cette parenté. L'erreur commise jusqu'ici prouve combien il est dangereux de s’at- tacher uniquement à un seul caractère, lorsqu'on s'occupe d’une classification. Aussi le système coxal me semble-t-il se recommander par cela même qu'il s'accorde le mieux avec les autres caractères qui distinguent les différents groupes d’Ateuchides et de Coprides. C’est chez les Eurysternus que le métasternum a acquis son maxi- mum de largeur. Il occupe la totalité de la poitrine vue d’en bas, les bords latéraux, qui sont fort étroits, étant perpendiculaires et par conséquent invisibles. Cette conformation ne se retrouve que DES LAMELLICORNES COPROPHAGES. 191 chez les Drepanocerus qui offrent du reste tant d’autres analogies avec les Sisyphus et les Eurysternus qu’on serait tenté de leur accor- der également une place parmi les Afeuchides. En tous cas, ils for- ment évidemment un genre de transition destiné à relier les Ateu- chides aux Onitides. Je ne saurais partager l’opinion émise par La- cordaire que les Drepanocerus devraient être réunis aux Oniticellus. Son erreur provenait de ce qu’il faisait consister le caractère qui distinguait les deux genres dans la présence ou l'absence d’écusson. En fait, ce caractère n’a qu’une valeur très-secondaire en présence des autres particularités qui les séparent et dont voici l’énumération sommaire. Chez les Oniticellus, les élytres ne recouvrent pas entièrement l’abdomen, dont l’extrémité et les segments ventraux sont presque toujours légèrement visibles en-dessus ; le métasternum n’occupe pas la totalité de la poitrine, dont les bords latéraux, non perpendicu- laires, sont visibles ; les pattes sont robustes, à tibias élargis à l’ex- trémité et épineux sur leur tranche externe. Chez les Drepanocerus, les élytres embrassent le corps et se replient sur les côtés comme celles des Onitis et de la presque totalité des Ateuchides ; le métaster- num est absolument conformé comme chez les Eurysternus; les pattes sont plus grêles, souvent assez allongées, à tibias peu ou point élargis à l'extrémité, simplement ciliés sur leur tranche externe, rappelant ceux des Ateuchides. Enfin la vestiture des Drepanocerus est conforme à celle des Sisyphus, tandis que celle des Oniticellus a . plus de rapport avec celle des Onitis. Quant à l’Oniticellus ambiguus, c’est un Drepanocerus, à moins qu’on n’en fasse un genre spécial qui serait caractérisé par la conformation des pattes antérieures du mâle, qui sont allongées et recourbées comme celles des Onitis. D'ailleurs les analogies entre les Onitis et les Sisyphides sont extrèmement nombreuses. Je signalerai la compression latérale de . la base du corselet que l’on observe chez les Sisyphus et les Eury- sternus, et qu’on retrouve chez les Onitis; les saïllies spiniformes ou autres qui arment les pattes des Sisyphides de même que celles des Onitis ; la courbure extraordinaire que l’on remarque dans les pattes intermédiaires de certains Sisyphus et qui est si commune parmi les Onitis, les épines dont sont pourvus les tibias intermédiaires des Amphistomus, la conformation analogue du métasternum chez les Sisyphides et les Onitides, le prolongement postérieur du prosternum qui caractérise les Eurysternus et qui se retrouve chez plusieurs Oni- lis, etc. J’ajouterai que dans certains Onitides les pattes postérieures sont aussi grêles et aussi allongées que chez les Ateuchus typiques. De tous les Coprides vrais ce sont donc les Onitides qui ont le plus de rapport avec les Afeuchides. Leur place n’est par conséquent pas celle que leur a assignée Lacordaire, à la fin des Coprides, mais im- 192 OBSERVATIONS SUR LA CLASSIFICATION médiatement après les Sisyphides, avec les Drepanocerus, que je ran- gerais décidément parmi les Afeuchides, s’ils avaient les pattes posté- rieures arquées, comme genre de transition. C’est du reste à peu près la place qu’ils occupent dans la classification d’Erichson. Voici le tableau synoptique des genres de la troisième tribu : 3° TRIBU. — lanches intermédiaires fortement écartées, parallèles, métasternum occupant presque la totalité de la poitrine. SISYPHIDES. a Métasternum occupant la moitié de la poitrine, mésosternum distinct. Épipleures très-larges, antennes de 9 ar- HiDlOB AAC TE . . . Amphistomus. Épipleures nuls, aifènnes de: 8 fu Gel ee . . Sisyphus. 8 Métasternum occupant la totalité de la poitrine, mésosternum presque nul, re- couvert par une saillie du prosternum. . Eurysternus. Genre de transition . . . . . . . . . . . Drepanocerus. En terminant cet essai, que je compte faire suivre d’un travail analogue sur les Coprides, je ferai observer que les tableaux synop- tiques sont évidemment incomplets, surtout celui des Menthophilides, « : groupe dont je ne connais pas en nature tous les genres, et dans | lequel on fait tous les jours de nouvelles découvertes. é Ils ont été faits à l’usage de ceux qui se sont déjà occupés de l'étude des Ateuchides, et sont plutôt destinés à servir comme récapi- tulation que comme exposé générique. On aura remarqué que je fais quelquefois entrer parmi les carac- tères génériques et même de sections, l’absence d’ailes, de tarses ou de crochets, contrairement à l’opinion de quelques entomologistes modernes, qui n’accordent à ces caractères aucune valeur générique (voyez Harold, Col. H. X., p. 210). Je crois en général qu’on doit se garder de déclarer d’une manière absolue que tel ou tel caractère n’a pas de valeur générique. Certaines formes qui sont accidentelles dans un genre, deviennent des caractères constants et distinctifs dans d’autres. Je citerai comme exemple la troncature droite des tibias antérieurs qui est si constante chez les Chœridium et genres voisins que M. de Harold en fait un caractère de groupe. Eh bien, chez les Canthon, elle ne se retrouve que dans quelques espèces et n’a pas même une valeur générique. Il en est de même de l’absence d'ailes ou de tarses. Accidentelle dans certains cas, elle devient con- stante dans d’autres, témoin la persistance du manque de tarses chez tous les Ateuchides vrais (sauf les Gymnopleurus qui forment un a Lt AT PAS ETS DES LAMELLICORNES COPROPHAGES. 193 genre aberrant), et celle du manque d’ailes chez les Eucranides, qu'ils soient Américains ou Africains. (1) Quant à l’absence de cro- chets chez les Eucranium et les Phanœus, on ne pourrait pas citer un caractère plus constant. D’après la classification de Lacordaire, le passage des Ateuchides aux Coprides se faisait par les genres Macroderes et Coptorhina, aux- quels peuvent se joindre les genres Odontoloma de Boheman et Dis- physema récemment créé par M. de Harold (Col. H. XI, p. 102.) D’après celle que je viens de proposer, la transition se fait par les Drepanocerus et Onitis. Il en résulte qu’il devient assez difficile d’as : signer aux genres susmentionnés, qui ont décidément des analogies avec les Menthophilus, une place qui leur convienne sous tous les rapports, mais toute classification donnera lieu à des inconvénients de ce genre ; le système strictement linéaire n’existant pas, il s’agit seulement de trouver celle qui respecte la plus grande somme d’ana- logies possible. C’est à quoi je me suis appliqué dans les observa- tions qui précèdent. Les caractères des genres nouveaux cités dans ce mémoire ont été exposés par moi dans les Col. Hefte de M. de Harold, fasci- cule XII. (4) J'ai fait observer plus haut que Mnematium multidentatum, qui est ailé, n'ap ge" pas au genre. } » 6 cle PO We pe Er 3À F5 : 2e : . - … Le Président annonce que le Conseil d'administration s’est consti- è lt e er. " COMPTES-RENDUS DES SÉANCES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. ANNÉE 1874. Assemblée mensuelle du 10 janvier #8 74. PRÉSIDENCE DE M. CANDÈZE. * Présents : MM. Boedt, Breyer, J. B. Capronnier, Fologne,Fondu, Lallemand, Lamarche, Mélise, Morren, Purves, Roelofs, de Sélys- Longchamps, Vanden Broeck, Van Lansberge, Van Segvelt, Van Volxem, Weinmann et Preudhomme de Borre, secrétaire. M. Everts, de La Haye, membre de la Société entomologique Néer- landaise, assiste à la séance. MM. Colbeau et Le Comte font excuser leur absence. La séance est ouverte à 8 1/4 heures. Le procès-verbal deladernière assemblée mensuelle est approuvé. tué pour l’année 1874, en conservant les mêmes vice-président, tré- sorier et secrétaire que l’année précédente. Trois nouveaux membres effectifs viennent d’être admis dans la Société : MM. Léon Hennuy et Jules Gardeur, de Dinant, et Édouard Lefèvre, membre de la Société entomologique de France, à Paris, tous trois présentés par MM. Preudhomme de Borre et Van Segvelt. Le Conseil a reçu la démission de l’un des membres fondateurs de Ja Société, M. Hulin, de Gand, qui a cessé de s'occuper d’entomolo- "gie. Le Conseil vient de décider que la mesure qui accordait gratui- tement aux auteurs 25 tirés à part de leurs ouvrages publiés par la Société, sera remise en vigueur à partir du tome XVII. Correspondance. MM. Verdiani-Bandi et Gouttier remercient pour leur nomination de membres effectifs. La Société des Sciences naturelles de Neuchatel, eelle de Buffalo, la Société Royale des Sciences d’Upsal et la Société Royale Danoise des Sciences remercient pour l'envoi de nos publications. La Société Royale des Sciences d’Upsal annonce l’envoi des tomes ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVII. a I à VIII de la III: série de ses Mova Acta. Le tome VIII seul nous est … parvenu. M. F. J. M. Heylaerts fils, UNE des Sociétés entomologiques néerlandaise et italienne, fait hommage à la Société de ses travaux sur les Lépidoptères des environs de Bréda, en promettant l'envoi de ses publications subséquéntes. M. E. Deyrolle transmet un Catalogue de livres entomologiques. M. E. Reitter, à Paskau (Moravie), adresse un Catalogue de coléo- ptères européens avec prix de vente, mais qu’il échangerait égale- ment contre des Nitidulaires, Trogositides, Colydiides, Rhysodides, Cucujides, Cryptophagides, Thorictides, Lathridiides, Mycétopha- gides, Parnides, Morychus, Limnichus ‘et Omophlus. La Société a reçu pour son album de portraits ceux de MM. Gout- tier, Roelofs, Hagen et le duc Lancia di Brolo. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque. 1° Annales de la Société Malacologique de Belgique. Tome VIT (1872). — Bruxelles, 1873; 1 vol. in-8° avec 4 pl. : Echange avec nos Annales. 20 Zapiski Noworossiiskago Obsczestwa Estestwoispitatelei (Mémoi- | res de la Société des Naturalistes de la Nouvelle-Russie). Tome IT, Fase. I. — Odessa, 1873, 1 broch. in-8°. Échange avec nos Annales. 3° Sxarp (Davrp). — The object and method of Zoological Nomen- elature. — Londres, 1873, 1 broch. in-&. . Don de l'auteur. 4 CHEVROLAT (AUG.). — Description de quelques espèces nouvelles de Coléoptères de Syrie. — Descriptions de Rhyzodides nouveaux et énu- mération des espèces décrites. — Paris, 1873, 1 broch. in-8e. Don de l’auteur. 5° Bulletin des séances de la Société Entomologique de France. N°16 (26 novembre 1873) et 17 (10 décembre 1873). Échange avec nos Comptes-rendus, 6° Prxt (Naror.). — Descri ixione di un nuovo. Carabico appartenente al genere Cychrus Fabr. — Milan, 1871, 1 broch. in-8° avec 1 pl. È Don de l’auteur. T Ross (A. M.). — Canadian Ferns and wild Flowers, collected in the province of Ontario, Canada. — Toronto, 1873, 1 broch. in-12. Don de l'auteur. & ViczA (ANT.) — Apparizione periodica della Carruga comune 0 Melolontha. — Milan, 1873, 1 broch. in-8e. 9° —— Relazione sugli Insetti che devastano il lle: — Milan, 1868, 1 feuille in-8°. 10° —— Jntorno la Phylloxera devastatrice delte vili. — Milan, 1870, 1 feuille in-8°. ll 41e —— et Vic (Grov. B.)..— Comparsa periodica delle Efimere nella Brianza. — Milan, 4847. 1 feuille in-42. 49° —— et ——, — Catalogo di Lepidopteri della Lombardia. — Milan, 4865, 1 broch. in-8°. Dons des auteurs. 13° Bulletin de l'Académie Royale jé Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. T. XXXVI de la Il: série, N°° 9-10. — Bru- xelles, 4873, 1 broch. in-8° avec 4 planches. Échange avec nos Annales. 14° Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen. VIII° année (1872), 2° semestre. — Rouen, 1873, 1 broch. in-8° avec 2 planches. Échange avec nos Annales. 15° Bulletin de la Société des Sciences naturelles de Neuchatel. Tome IX, 3° cahier, — Neuchatel, 1873, 1 vol. in-8° avec 7 planches. Echange avec nos Annales, 16° Petites Nouvelles di N°5 90 (15 décembre 1873) et 91 (1 janvier 1874). Don de M. Émile Deyrolle. 17% HeyzarrtTs (P.J.M.). — Les Macrolépidoptères de Bréda et de . ses environs. — La Haye, 1870, 1 broch. in-8° avec 1 pl. (2 exempl.) 18° —— Jdem. Liste supplémentaire n° 1. Captures de A870. — La Haye, 1871, 1 feuille in-8° (2 exemplaires). 49° —— Jdem. Idem n° 2. Captures de 1871. — La Haye, 1872, 1 broch. in-8° (2 exemplaires). 20° —— Idem. Idem n° 3. Captures de 1872. — La Haye, 1873, 1 feuille in-8° (2 exemplair co s 21° —— et SNELLEN (P. C. T.). — Een lepidopterologisch Uitstapje maar de Peel. — La Haye, 1873, 4 broch. in-8° (2 exemplaires). 22 van MEDENBACEH DE Rooy (A. B.). — Beschrijving der rups van … Lobophora viretata Hübn. — HeyLagrTs (P. J. M.). — Kleine lepido- D Pavé Opmerkingen. — La Haye, 1871, 1 broch. in-8. Dons de M. P. J. M. Heylaerts. 23° Hormanx (ERNST). — Isoporien der europäischen Tagfalter. — Stuttgart, 1873, 4 broch. in-8° avec 2 cartes. , Don de l'auteur. 24 Purzeys (J.). — Révision des Broscides de l'Australie, d'après la collection de M: le comte de Castelnau. — Gênes, 1873, 1 broch. in-8e. Don de l’auteur. 259 STUXBERG (ANTON). — Bidrag till Skandinaviens M yriopodologi. - L. Sveriges Chilognather. — Stockholm, 18714, 1 broch. in-8. 26° —— Jdem. IL. Sveriges Chilopoder.— Stockholm, 4871, 1 broch. _in-&. 27° —— Tuenne nya Oniscider, beskrifne. — Stockholm, 1872, 1 br. in-8 avec 1 pl. LE. : d'A AE de } #4 EDR P RAR RUN Le. et À MALE ét : * “d . À 28° —— Om mundelarnes bygnad hos Lithobius forficatus (Linné). | — Stockholm, 1873, 4 br. in-8°. | IV Dons de l’auteur. 29° Bulletin de la Fédération des Sociétés d'Horticulture de Bees Année 1872. — Liége, 1873, 1 vol. in-&. a Échange avec nos Annales. 30° PincrToRE-MARoTT (Gracomo). — Lepidotteri nuovi e rari tro- vati in Sicilia. — Palerme, 14879, 1 br. in-8°. 31° —— Specie nuove per la Lepidottero-Fauna della Sicilià.— Flo- rence, 1879, 1 feuille in-&. 32° —— Entomologia agricola. Due Coleotteri nocivi al sommaco. — Naples, 1873, 1 feuille in-12. 33° —— Excursioni entomologiche al Bosco della Ficuzza e ne prossimi ex-feudi Marraccia, Catagnano e Rao (Sicilia). — Florence, 1 br. in-8. Dons de l’auteur. 34° Bericht über die Senckenbergische naturforschende Gesellschaft. 1872-1875. — Francfort sur le Mein. 1873, 1 vol. in-8°. Echange avec nos Annales. * 35° The Entomologists Monthly Magazine. N° 116. (Janvier 1874), 1 broch. in-8°. Echange avec nos Annales. 36° Hardwicke's Science Gossip. N° 109. Janvier 1874, 1 broch. in-8°. Echange avec nos Annales. 37° L'Abeille. Mémoires d'Entomologie par M. $. À. ne Marseux. Monographie des Otiorhynchides, pages 357 à 392. Nouvelles et Faits divers; n° 42. — 1 br, in-12. . Echange avec nos Annales. 38° Monatsbericht der Küniglich Preussischen Akademie der Wissen- schaften zu Berlin. Septembre et Octobre 1873. — Berlin, 1873, 1 br. in-8°, avec 1 planche. Echange avec nos Annales. 39° Société Malacologique de Belgique. Procès-verbal de la séance du 7 décembre 1873. — 1 feuille in-8°. Echange avec nos Comptes-rendus. 40° Mure (ALBERT). — Contributions to Entomological Bibliogra- phy, up to 1862. N°5. — Londres, 1873, 1 br. in-8. Don de l'auteur. 41° Newman’s Entomologist. N° 125. (Janvier 1874). — Londres, , 4 broch. in-8. Echange avec nos Annales, 42° Comptes-rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des Sciences. Tome LXXVI. Tables. Tome LXXVII : n° 14 à 25 (6 octo- bre à 25 décembre 1873). — Paris, 1873, 13 br. in-4°. . Échange avec nos Annales. 4! M : 43° Verhandlungen des naturhistorischen Vereines der preussischen Rheinlande und Westphalens. XXIX:° année, 2° partie et XXX:° année, 4" partie. — Bonn, 1872-73, 2 vol. in-8°. Échange avec nos Annales. 44 Nova Acta Regiæ Societatis Scientiarum Upsaliensis. II série. Vol. VILLE, fascic. I et IT. — Upsal, 1871-73, 2 vol. in-4° avec 15 pl. Don de la Société Royale des Sciences d’Upsal ; échange avec nos Annales. Des remerciements sont votés aux donateurs. Rapports, lectures, communications. Conformément aux conclusions de MM. Candèze et de Borre, l’as- ‘ semblée vote l'impression dans les Annales de ladeuxième partie du s mémoire de M. Roelofs sur les Curculionides recueillis au Japon par ©” M. Lewis. Les rapports de MM. de Borre et Purves sur une note de M. Put- zeys sont ajournés à la prochaine séance. L'assemblée reçoit communication des rapports de MM. Roelofs et Van Volxem sur le mémoire de M. Tournier sur les Érirrhinides. Conformément à leurs conclusions, elle vote l'impression de ce mé- moire. Il est ensuite décidé, après discussion, que, vu l'importance des observations critiques sur des questions de principes scientifi- ques faites par les deux commissaires, leurs rapports seront publiés après que l'impression dumémoire de M. Tournier aura eu lieu. M. Van Lansberge déposele manuscrit d’un travail intitulé : Obser- vations sur la classification des Lamellicornes coprophages. MM. Can- dèze et Van Volxem sont choisis pour rapporteurs. M. de Sélys-Longchamps, au nom de M. Donckier-Huart, lit la note suivante : LÉPIDOPTÈRES A AJOUTER A LA FAUNE BELGE, DÉCOUVERTS PAR M. DONCKIER-HUART. Xylina Zinckeni Tr. Dup. Sup. T. IT, page 367. PI. 34, f. 2. Cap- turée le 16 mars 1873, au bois du Val-Benoît. Index. Boisd. N° 1202. Staud. N° 1676 (Xylina Lambda D. var. Zinckenis.) Botys Selenalis Hb. Dup. T. VIIT. 2° partie, page 361. PI. 235, f. 4. Pris à la Montagne St-Pierre, le 27 juillet 1873. Staud. N° 217 (variété de Eurycreon Palealis.) RENSEIGNEMENTS LOCAUX : Polyommatus Chryseis God. T. I, page 198. PI. 9, 2,f. 4 (P. Hip- pothoe L. Staud.) Pris le 22 juillet 1873, près les sources de la Gi- leppe (Hautes Fagnes.) VI Catephia Alchymista God. T. V. P1. 53, f. 1. p. 100. Prise à Kin- kempois le 16 mai 1873. | 1 Pusillaria Dup. T. VII. part. p. 67. P1..173, fig. 5 Dosithéa À Microsaria Bois. aie Plusieurs exemplaires dans mon grenier en juillet 1873. Index Boisd. N° 1846. Staud. N° 2148 (Acidalia Herbariata Fab.). À propos de la première espèce citée, M. le D' Breyer fait remar- quer que Xylina Lambda, dont X. Zinckenii n’est qu’une variété, n’a pas encore été trouvée en Belgique, et qu’elle paraît accompagner le genévrier. Ce n’est pas une espèce printanière ; maïs elle hiverne, delà sa capture à la date indiquée par M. Donckier. MM. Breyer et Fologne remarquent que c’est toujours dans les greniers qu'ont eu lieu les rares captures de l’Acidalia Herbariata. Sa larve ne semble pas connue. Il est donné lecture de la note rectificative suivante, envoyée par M. A. R. Grote, de Buffalo (État de New-York) : L’Adelocephala raspa Boisd., décrit dans le Tome XV des An- nales de la Société Entom. de Belgique, p. 93. PL. 3, fig. 7 ©, a été déjà publié en Amérique sous le nom de Adelocephala albolineata Gr. et Rob. (Proc. Ent. Soc. Phil. Vol. VI, p. 7, P1. I, fig. 7, G; 1866.) Le mâle diffère de la femelle en ce que les ailes inférieures sont cou- pées plus carrément aux bords terminaux, avec l’angle anal plus prononcé, comme dans les autres espèces du même groupe. Le fond des aïles supérieures est, dans notre exemplaire, jaunâtre au lieu de glauque ; sans doute la couleur est passée. Le genre Ceroderes Boïsd., 1. cit. p. 81, est synonyme de Syssi- sphinx Hübner, employé par Walker dans les « Lists of the British Museum. » Une autre espèce de ce genre est le S. simulatilis Gr. et Rob., du Mexique, qui paraît plus grande, mais pourtant pourrait ne pas être distincte de l'espèce brésilienne. Nous avons aux États- Unis un genre qui diffère des Adelocephala, en ce que les antennes de la femelle sont pectinées. C’est le genre Sphingicampa Walsh. L’unique espèce s’appelle Sphingicampa bicolor Harris (— Sphingi- campa distigma Walsh), et c’est par une erreur d'observation que M. Walsh a décrit le mâle de cette espèce comme différent, sous le nom de Dryocampa bicolor. Le premier groupe de M. Boisduval dans son genre Adelocephala, constitue pour nous le genre Anisota, en ex-. ceptant l'A. rubicunda, pour laquelle nous conservons le nom de Dryocampa de Harris, nom qui du reste a la priorité sur le nom em- ployé par M. le D' Boisduval. Une lettre de M. M. Wahnschaffe, membre de la Société Entomo- | ù | 71 VI] logique de Berlin, présente quelques observations sur les divers sujets traités dans la séance du 8 novembre 1873. Le secrétaire donne lecture d’une lettre qu’il a reçue de M. Aug. Rouget, de Dijon, au sujet du procédé de capture du Metæwcus para- doxus, dans les nids de guêpes : « M. Le Brun a eu le tort de ne pas vous donner d’une manière suffisante les renseignements que je lui avais adressés à ce sujet. La . partie de la lettre relative à la capture des nids peut suffire, mais celle qui se rapporte à l’examen de ces nids est tout à fait incom- plète, et pourrait induire en erreur de la manière la plus grave; c’est ce qui m'engage à vous écrire pour ajouter quelques mots in- dispensables pour faire découvrir les parasites dans le cas où on ne conserve pas le nid pour attendre l’éclosion de ceux-ci (1). « Si on se détermine à fouiller le nid, soit sur place, soit après l’avoir rapporté chez soi, il ne suffit pas de séparer les gâteaux du nid, opération préliminaire indispensable, mais 1l faut encore déboucher avec soin et une à une toutes les cellules bouchées que contiennent ces gâteaux. Sans cela, on ne trouvera jamais le Rhipiphorus paradoxus, si ce n’est peut-être un de ceux-ci à l’état parfait, dans un nid sur cent qui contiendront de ces parasites. L'opération qui consiste à déboucher les cellules est souvent très-longue, à cause du nombre de cellules fermées et du soin qu’il faut prendre d'enlever l’opercule avec précaution, de manière à ne pas endommager l’insecte contenu dans la cellule, Il m’est arrivé de passer ainsi cinq ou six heures à ce travail, qu’on peut diviser en deux ou trois séances, et faire à des jours distincts, si on opère sur un nid considérable. » M. de Borre donne lecture d’une lettre qu’il a reçue de M. le baron de Harold, au sujet d’une opinion émise par lui dans la dernière séance : « Jene saurais partager votre avis sur la restriction du droït de changer des noms que vous paraissez vouloir réserver aux mono- graphes. Je crois, au contraire, que les auteurs de catalogues géné- raux n’ont pas seulement ce droit, mais, je dirai plus, l'obligation d'effectuer ces changements. La nature de leur travail les conduit plus que tout: autre à vérifier, à constater les doubles emplois, les fausses citations, etc.; c’est là leur besogne par excellence, car ils ont à faire à la littérature dans toute son étendue, tandis que le mo- nographe ne travaille souvent que dans un cadre très-restreint. « Si, pour citer un seul exemple au lieu de cent que je pourrais (1) C’est donc bien moins l'insecte parfait, comme il m’a semblé que M. Le Brun le pense, mais la larve du coléoptère qu’il faut chercher dans les nids de guêpes, pour en attendre la métamorphose, Ne serait-ce pas de là que proviendrait l’insuccès qu’avoue M. Le Brun? — A, vx B. VII vous énumérer, M. Baly, en nous donnant une Monographie des Eu- molpides, y établit un genre Metaæis, nom déjà employé depuis long- temps pour un genre de Psélaphides, cela prouve selon moi deux choses : d’abord que le monographe, quel qu'il soit, n’est pas infaillible, ‘et, en second lieu, que lui-même, bien loin de nous donner des lois de nomenclature, doit avant tout suivre strictement celles qui existent. Enfin, rencontrant dans le travail de mon Catalogue ce même genre Metaxis Baly, que je viens de prendre comme exemple, devrais-je inscrire deux genres Metaxis? N’ai-je pas le droit, disons le devoir, de changer celui qui est postérieur en date de publication? Et si je trouve, en donnant la liste des Gallérucides exotiques, un groupe qui n’a encore jamais été l’objet d’un travail d'ensemble, un grand nombre d'erreurs synonymiques ou concernant la nomenclature, me faudra-t-il reproduire ce désordre, en attendant l’apparition d’un Messias-Monographe futur, qui y établira l’ordre ? « Et un monographe, une monographie, qu'est-ce que c’est que cela ? Est-ce tout ce qui porte ce nom? Si je donne la révision d’un ou de plusieurs genres, est-ce là une monographie? Une monogra- phie, où commence-t-elle, où finit-elle? Les monographies de Gory et Laporte sur les Buprestides, et de Gory et Percheron sur les Cé- toines, ce sont bien des monographies, il n’est pas permis d’en douter ; mais ces ouvrages sont remplis d'erreurs de toute sorte, et personne ne leur accordera jamais l’autorité d’un Évangile. Pour les Passalides, M. Percheron nous a donné une monographie du genre, qui est bonne ; M. Burmeister en donne une autre qui est encore bonne et qui fait encore loi ; puis M. Kaup nous en donne une troi- sième qui se trouve dans le même cas. Mais ces auteurs sont bien loin d’être d’accord entre eux pour l’application de beaucoup de noms, etc. Laquelle de ces monographies faudra-t-il suivre? Un mo- nographe succède à l’autre, le corrige, le décompose; où est la ga- rantie de la stabilité en nomenclature ? «. Monsieur, nous cherchons tous à arriver à ce seul but, et votre note n’en a sûrement pas d'autre; mais, croyez-le bien, il n’y a que le plus strict maintien des lois de la priorité qui nous y conduira, car tout autre principe conduit à des appréciations arbitraires, sub- jectives, individuelles, qui ne feront que balloter continuellement ” notre nomenclature, au lieu de la fixer. En somme, rien de plus faux pour moi que l’axiome : le Monographe fait loi. S'il n’y avait que de bonnes monographies encore ; mais voyez un peu s’il n’y en a pas de tous les calibres. « Si je me suis étendu assez longuement sur cette matière, c’est que j'aimerais à voir s'établir la concordance de vues entre les gens sérieux ; la foule des amateurs et des petits auteurs se verrait bientôt forcée d’obéir, si les grands centres de publication, et la Société r | nn tchat. à dE... Red ie e RER À IX Entomologique de ne y roue en première ligne, pouvaient se mettre d'accord. Je vais, dit M. de ue essayer de répondre à toutes les objec- tions de mon savant correspondant : Tout d’abord témoignons de notre respect pour le principe de priorité de description, qu’il n’est nullement dans ma pensée de re- mettre en question. C’est une loi, soit, mais toutes les nations civi- lisées, à côté de codes civil et pénal, ont des codes de procédure qui disent où, comment et par qui la-loi doit être appliquée. C’est l’ab- sence de codes de ce genre que je regrettais en entomologie, car, à voir ce qui se fait, en Allemagne surtout, on se croirait presque, entomologiquement parlant, au milieu de ces pionniers du Far- West, aux États-Unis, où tout le monde se met en devoir, au besoin, et de prononcer la sentence, et de l’exécuter. La fixation d’une prescription en nomenclature proposée par Schaum, eût été un frein salutaire. Notre confrère, M. le D' Breyer, voudrait qu’il y eût eu seulement enquête là où plusieurs noms se trouvaient en présence devant l’usage, auquel cas on aurait appliqué le principe de priorité. Cette enquête suppose l'institution d’une autorité pour la faire, pose par conséquent des limites à l’arbitraire et aux exagérations, et j'y acquiescerais de grand cœur. Ma propo- sition à moi, serait celle de toujours laisser aux monographes seuls le soin, non pas d'agir à leur fantaisie, bien entendu, mais d’ap- pliquer la loi, en les priant de ne le faire que dans les cas dou- teux, c’est-à-dire dans ceux dont parle M. Breyer, et en adoptant pour tous autres cas le statu quo, dont personne ne saurait se plaindre. Je crois cette idée fort pratique, ce qui est essentiel avant tout, et, sans la donner pour parfaite et exclusive de tout amende- ment, je ne crois pas qu'aucun des arguments de M. de Harold la batte sérieusement en brèche. Voyons-les successivement. Je regrette d’avoir d’abord à mettre un peu en cause M. de Ha- rold lui-même, lorsqu'il revendique le droit de changer les noms pour les auteurs de catalogues généraux. Tous les coléoptéristes doivent à MM. de Harold et Gemminger une éternelle reconnais- . sance pour l’immense service qu'ils ont rendu à la science en publiant ce magnifique répertoire indispensable à tous. Cette reconnaissance doit être d’autant plus grande que les auteurs ont dû mettre de côté cet amour-propre qui interdit souvent d'aborder un travail qu'on - sait ne pouvoir, par sa nature, être exempt d’imperfections, de nom- breuses imperfections, mais qui n’en rendra pas moins d’inestimables services. Indépendamment des nombreux errata publiés par les auteurs, il n’est donc pas de spécialiste qui n’y ait relevé passable- . ment d'erreurs. Et ces erteurs sont précisément de ces erreurs inhé- rentes à tout travail de compilation, qui suppose bien, comme le dit ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XVII, b UE TRE TN MIT LRUIMIPES MRC PTT MNT TL NACRE « KES ve "+ * AUS Le ns, < * Fa s 2 L x M. de Harold, une vaste connaissance de la littérature, mais non pas * celle des objets eux-mêmes, condition que nous donnait très-judi- cieusement l’autre jour M. de Kiesenwetter. Je regrette done, l’intérêt de la science en main, de devoir contester de nouveau … à mon savant confrère, le droit qu'il revendique, et que je ne lui concède que comme monographe des Canthon, des Canthidium, des À Chæœridium, etc., etc. Parlons à présent des deux genres Metaris. Fallait-il les conserver tous deux ? Je conviens que voilà un double emploi de nature à n'être pas évité par un monographe; mais en somme le mal est-il si grand? Moïndre à coup sûr que l’existence de Calosoma imbricatum Klug, et Calosoma imbricatum Brullé, que M. de Harold, moins novateur alors, ” laissait subsister côte à côte dans le Tome I du Catalogus, p. 79.{1} Si j'eusse été en lieu et place de MM. Gemminger et de Harold, j'aurais simplement constaté le fait en appelant l’attention de l’auto- rité modificatrice compétente, laquelle ici ne serait pas le monogra- phe seulement. car ik s’agit de genres, mais l’auteur du Genera, qui est, pour les Eumolpides, notre collègue le D' Chapuis. Il faut, sans aller plus loin, que j’explique bien une fois le fond de ma pensée. C’est que, de même qu'un genre ou une espèce n’est valable, d’après les règles établies, qu'autant que l’auteur l’ait régulièrement décrit et caractérisé, de même je voudrais que tout changement de nom fût. aussi appuyé par une description, qui, dans ce nouveau cas, devrait, pour bien faire, être plus que jamais comparative avec celles des . objets voisins. Et voici pourquoi : supposons que je rencontre dans une lecture un de ces noms introduits en place d’un autre, en vertu du droit de priorité, par M. de Harold, en son Catalogus ; je remonte d’abord à ce Catalogus, pour avoir des notions de l’objet, et, au lieu d’une description, que je voudrais pouvoir exiger, je trouve la simple indication d’un changement, et c’est en reprenant le nom dépossédé que j'arrive seulement à la description; si toutefois d’autres varia- tions ne m'en séparent pas encore. Il me semble être alors dans la position de ce voyageur qui, prenant le chemin de fer pour arriver directement à Vienne ou à Berlin, se voit obligé de changer cinq ou six fois de voiture en route, de jour comme de nuit, son bagage à la main. Il y a des groupes, dif ensuite M. de Harold, où, faute de travel (1) Peut-être Pun des deux a-t-il été depuis rebaptisé dans quelque Synonymische Veränderung. Je l'ignore, et suis presque heureux de l’ignorer, La collection que j'administre ne possède que l'espèce de Klug, mais, les renfermât-elle toutes deux, je les laisserais bravement, en attendant l'apparition d’une Monographie des Calosoma, | sous leurs deux noms-sosies, différenciés seulement par le nom des auteurs, car du moins chacun de ces noms répond à une description. nr nn ar D : re 4 + 1 ke: si 14 y % F + PAR n 1 nd F4, AU OR A ESA a CAES RAP LA ER A 2 Con à.) (Ads Ed GENE " { STAR TUE RMEE FC XI monographique, règne un épouvantable désordre. Soit, mais qu'y faire? Cela prouverait seulement l’urgence de s’en occuper mono- graphiquement. De même les mauvaises monographies prouvent pour moi la néces- sité de les remplacer au plus tôt par de meïlleures. Dans certains .cas, rares du reste, il y à en présence plusieurs travaux monogra- phiques de valeur à peu près équivalente. Lequel choisirez-vous, me ! dit M. de Harold? S'il faut choisir, je prendrai le plus récent. S'il n’est le meilleur, il y a au moins apparence qu'il sera le plus complet. Mais s’il y manque quelque chose? Hé bien, cela prouve qu'il faut _ refaire le travail sur de meilleures bases. Il y a un an environ j’engageais vivement notre savant confrère à nous donner une monographie du genre Onthophagus. Dieu sait si la science en à besoin, et s’il est personne au monde en état de s’en tirer aussi bien que M. de Harold. Il s’en est excusé, prétextant l’impossi- bilité où l’on est de rapporter exactement les noms donnés par Fa- bricius. Si ce motif existe aujourd’hui, il ne sera que plus fort l’année prochaine, et s’il existe pour M. de Harold, à plus forte raison s’opposera-t-il à ce que tout autre fasse le travail. L’applica- tion du principe.de priorité, ainsi poussée jusqu’au fanatisme, qu’on me permette de le dire, arrêterait donc impitoyablement les progrès de la science. Cela me rappelle ce mot de je ne sais plus quel ora- teur français de la fin du siècle dernier qui s’écriait à la tribune de l’Assemblée : « Périssent nos colonies plutôt qu’un principe. » M. de Harold me demande de préciser ce qu'il faut entendre par . monographie. Pour le cas présent, et partant de la vue pratique que j'émettais tantôt, il me semble qu’on pourrait dire que c’est tout tra- vail où un certain nombre d’espèces voisines sont décrites compara- tivement les unes aux autres, n’importe l'étendue. L'important est, pour revenir à ma comparaison de tantôt, que les gardes-convois ne viennent pas nous déranger, pour nous faire changer de voi- ture (1). (1) Ici se présente pour moi Poccasion de faire une légère digression, sur un point qui m'a préoccupé souvent, Je me suis demandé parfois s’il n’y avait pas lieu d'adresser certain reproche aux auteurs de beaucoup de nos récentes monographies. M, de Chaudoir, notre illustre collègue, serait souvent dans ce cas, et je ne suis pas même sûr que la critique que je vais faire ne rencontrerait pas quelquefois aussi les excellents travaux de notre savant collègue et compatriote, M. Putzeys. Un auteur de monographie peut-il se dispenser de décrire toutes les espèces du groupe qu’il publie, par le motif qu’il s’en rencontre qui ont déjà été décrites par des auteurs antérieurs, d’une manière qui ne laisse rien à désirer. Impossible par exemple d'étudier des Callidides, si on n’a sur sa table, avec la dernière monographie que M. de Chaudoir a publiée dans nos Annales, d’abord le Species de Dejean, puis une quantité de volumes du Bulletin de Moscou et autres, aux descriptions desquels M. de A CESR ET ON TR PR PET UNE Le PRE TT OR TN E PORTE PE) » [? ü à ? ’ hé Là Ta. ‘ * e ‘ ' XII Pour terminer ma réplique à M. de Harold, je répéterai ce que je disais en commençant : je pense qu’au point de vue pratique, il est très-désirable que la nomenclature arrive à une stabilité aussi grande que possible ; je ne partage pas son avis quant aux moyens d’arriver à cette stabilité, et ne suis pas aussi pressé que lui de la voir établir. Chi va piano, va sano. On pourrait cependant se demander si cette stabilité absolue, éter- nelle par conséquent, dans les noms des espèces, excellente comme je viens d’en convenir dans la pratique, pour les travaux descriptifs des naturalistes et leurs collections, est aussi rationnelle au point de vue philosophique, quand on en vient à considérer l'espèce (et qu’est- ce qu’une espèce ?) dans son histoire complète, à travers les immen- sités du passé et les immensités de l’avenir ? Maïs je n’insisterai pas sur ce point, qui nous ferait porter la question sur un terrain bien différent et encore trop disputé. C’est peut- -être déjà trop que de l’avoir indiqué. Enfin, 1l est un dernier point sur lequel je me e sépare absolument de M. de Harold. C’est lorsqu'il emploie l’expression forcés à obéir. En science, je repousse complétement cette expression, même dans le sens le plus bénin. En science, je crois devoir défendre un principe qui domine tous les principes, celui de la liberté, de la liberté abso- lue. Quel est le progrès qui n’a pas commencé par un seul homme, se mettant en opposition avec tous les autres, leur désobéissant d’abord, puis les entraînant à sa suite? Ne forçons donc jamais per- sonne à obéir. S'il est utile qu’on soit d'accord sur les questions, il faut qu’on ne le soit que du libre consentement de tous. Cherchons bien les moyens de nous entendre, mais avant tout . laissons faire et laissons passer. S'il y a quelque désordre actuellement encore dans la nomenclature, dans les mots, c’est peut-être un reflet fidèle de l’état des esprits sur les questions relatives aux objets eux- Chaudoir se borne trop souvent, suivant moi, à renvoyer son lecteur. Telle west pas, au contraire, la Monographie des Élatérides de notre digne président, Là, tout est décrit, les anciennes espèces, comme les nouvelles, Mais, m'objectera-t-on, pourquoi refaire la description d’une espèce bien connue, et déjà bien décrite, par Dejean, par exemple ? Pourquoi? Parce que Dejean n’a peut-être connu que dix espèces du genre, dont vous distinguez aujourd’hui cinquante espèces; parce que, sans que vous puissiez toujours être sûrs de le savoir, il a pu confondre plusieurs formes dans une même deseriplion ; paree qu’enfin dans toute bonne description il entre toujours un élément positif et un élément comparatif, et que celui-ci ne saurait évidemment avoir la même valeur chez celui qui n’a eu que dix espèces à comparer entre elles, que chez celui qui. en à eu cinquante, J’opine donc qu’il serait énormément à désirer que les auteurs mo- nographes prissent la pein2 de décrire indistinctement toutes les espèces, sans rien économiser par crainte de double emploi avec quelque description, toujours un peu surannée au moins, RS _v D EX ES L 14 XIII mêmes. Pourquoi forcer d’ailleurs personne, quand chacun n’a pas de plus grand intérêt que celui d’être compris et approuvé le plus possible ? M. de Sélys-Longchamps dit qu’il ne saurait partager l’opinion de M. de Borre quant au cas où deux espèces se trouvent porter le même nom. Vu l'inconvénient qui en résulte, un auteur de catalogue, tenant compte du droit de priorité, doit pouvoir changer le nom le moins anciennement donné. M. de Sélys-Longchamps continue comme suit : Je vais soumettre à la Société, à propos des questions de citations et de priorité en matière de nomenclature, ce que je répondais le 8 novembre dernier à notre savant collègue M. Mac Lachlan, qui, en me communiquant pour les Additions aux Caloptérygines que je” viens de publier, une nouvelle Sapho, qu'il avait nommée gloriosa et qu'il comptait d’abord décrire, m’écrivait en substance : « Décrivez sous votre propre nom les nouveautés que je vous communique; car les dénominations de catalogues, de collections ou in litteris ne doivent pas être prises en considération, mais seulement celles qui sont pu- bliées avec descriptions. » Je répondis : « Je suis de votre avis que les noms de collection ou de manuscrit ne donnent pas un droit à celui qui les a imposés, quand même ils seraient publiés dans un catalogue imprimé, si ce catalogue n'est pas accompagné d’une diagnose convenable, et J'avoue qu’il est malheureux d’avoir à citer un de ces noms dans un travail publié. « Mais je crois aussi qu'il est équitable (sans en faire aux auteurs une obligation absolue) de conserver aux espèces que l’on publie le nom proposé par la personne qui a découvert ou communiqué l’espèce comme nouvelle, quand le nom imposé est convenable. « Dans.ce dernier cas, je trouve juste encore (regrettant en ceci de ne pouvoir partager votre opinion) de citer sous cette forme : in litteris, collection ou mss., le créateur de l'espèce ; car en général, si celui-ci a donné un nom, c’est parce qu'après examen et comparai- son, il à cru que l’espèce était nouvelle. Il y a là un travail scienti- fique, inédit il est vrai, mais qui est tout au moins une sorte de col- laboration.C’est le cas qui s’est présenté pour moi, lorsque le célèbre voyageur M. Bates a bien voulu me céder la collection d’Odonates qu'il avait recueillie pendant son séjour sur les bords de l’Amazone. Jl m'avait remis en même temps ses notes manuscrites et plusieurs descriptions d’espèces nouvelles, de sorte que j'ai considéré comme un devoir de conserver, quand cela était possible, les noms qu'il avait proposés, et de les publier avec la citation de M. Bates Mss. « Un autre motif pour conserver, quand on le peut, les noms de de. XIV collections, c’est qu’il arrive très-souvent que les duplicata des espèces nouvelles, sont répandus avec ces nôms dans différents musées par voie de don, d'échange ou de vente. « À mon avis, il faut tenir compte également des susceptibilités de la nature humaine. Tout le monde ne voit pas les choses d’aussi haut que vous; de sorte que, si on adoptait le principe trop absolu que vous soutenez (pardonnez-moi cette expression), il se présente- rait, me semble-t-il, deux inconvénients qui en seraient la consé- quence regrettable : « 1° Plusieurs collectionneurs auraient de la répugnance à com- muniquer aux travailleurs leurs types inédits ; « 2° D’autres, afin de donner un droit de priorité à leurs noms de collection, se hâteraient, pour les consacrer, de publier des des- criptions écrites sans études ni comparaisons suffisantes et sans la maturité de travail nécessaire. » La parole est donnée à M. le docteur Breyer : La Berliner entomologische Zeitschrift, 1873, I et II, page 181, contient un article de douze pages intitulé : Deutungen einiger Käferarten, 1817 beschrieben in Becks Beiträgen zur Baierischen Insekten-Fauna, von D' G. KRAATz. (Interprétations de quelques espèces de coléoptères décrites en 1817 dans les Contributions à ia Faune dé Bavière). M. Kraatz n’est pas seulement membre honoraire de notre Société et rédacteur en chef de l’Entomologische Zeitschrift de Berlin, il est aussi amateur de vieux bouquins, et l’un des plus passionnés mem- bres de l’association pour la résurrection des dénominations oubliées en nomenclature entomologique. L'article sur les espèces décrites et figurées par Beck en 1817 réclame pour douze espèces le droit de synonymie — pour l’une, le droit de priorité. Il sert à inaugurer un nouveau procédé pour reven- diquer des dénominations anciennes , et à tancer vertement les entomologues qui pourraient croire que des travaux de ce genre profitent plutôt aux bouquinistes qu’à la science. | « Il] y à des gens, dit-il, qui osent se plaindre quand de vieux » noms sont tirés de l’oubli. Ils ne remarquent ce fait que dans le » Cas où la dénomination oubliée efface par droit de priorité une dé- » nomination usitée. » Ces gens me paraissent manquer d’un esprit scientifique épuré, » tout autant que du sentiment ordinaire pour le droit et l'équité. » Les véritables amis de la stabilité de nomenclature ne sontrpas XV à à » ceux qui, par des raisons de commodité, s'opposent au change- » ment des dénominations. » Pour que personne ne puisse douter à qui s'adresse in specie l’admonestation, il y a, à cette place, le renvoi à une note en-dessous du texte : » Il est amusant de lire que la Société entomologique belge a été » engagée par son Président à se prononcer sur ce point : si, dans » la classification de ses lépidoptères, elle veut suivre l’ordre du » Catalogue de Staudinger et accepter alors nécessairement les » changements de dénominations que ce Catalogue apporte. » Nous discuterons plus tard les reproches qu’on nous adresse. Je dois avant tout vous exposer le nouveau procédé employé pour la résurrection des dénominations oubliées. Le mot « interprétations » d'anciennes espèces Must déjà l'oreille et fait pressentir une novation. Pourtant le mot français interpréta- tion à une signification qui laisse subsister l’idée d’une méthode rationnelle. Le mot Deutung, en allemand, indique au contraire une méthode qui tire ses conclusions de ses prémisses sans précision logique ; il se fonde sur le sentiment : il a quelque chose de mystique, il y a du vates dans ce mot. On l’appliquerait aussi bien au déchiffre- ment des hiéroglyphes et de l'écriture cunéiforme qu’à l’explication des paraboles des prophètes et des animaux de l’Apocalypse. Cela dit, je puis vous faire voir en fait M. Kraatz se livrant à la méthode interprétative appliquée aux espèces décrites et figurées dans une brochure devenue très-rare et écrite en 1817 par feu M.Beck. Je puis le faire avec d'autant plus d'autorité que je n’ai qu'à tra- duire littéralement ; M. Kraatz ayant la loyauté de nous faire assis- ter à la LES Je vous traduirai trois exemples, et, si vous n'êtes pas édifiés alors, vous me demanderez la traduction du reste. | _« Rhynchœænus velutus. Ce n’est pas le dessin qui m'a fait recon- » naître l’espèce, mais l'indication que l’animal vit dans les fossés » remplis d’eau et qu'il est un excellent nageur et plongeur. » J’ai conclu de cette indication qu'il s’agit du vulgaire Phytobius » velatus dont le nom se trouve défiguré par une faute d'impression » dans le texte primitif. (M. Kraatz nous laisse dans le doute sur la portée cataloguale de sa découverte.) » Rhynchænus setiger Beck. J'ai commencé d’abord par me casser » inutilement la tête jusqu’à ce que je fusse arrivé enfin à cette inter- » prétation juste et pas trop invraisemblable, qu'il s’agit d’Ortho- _»n chœtes setiger Germar. (Spec. Ins., p. 304.) » ©. setiger Germar doit donc être remplacé par ©. setiger Beck ; » — les catalogues de Schaum et de Stein ont tort ; la description ». de Beck est citée spécialement par Germar. » LAS ETS Ç me L- < 4 XVI Très-bien, — mais si la description de Beck est citée par Germar, M. Kraatz n’avait pas besoin de se casser d’abord la tête, — à moins que la méthode d'interprétation n’exige cet exercice. « 4, Dorcatoma zusmaehusense Beck est difficile à reconnaître en: » dépit du dessin et en dépit de la description, — mais si l’on con- » Sidère : | » 4° La grandeur; » 2° Que les mots de la diagnose : nitidum, atrum antennis pedibus- que pallidis, peuvent se rapporter à Ænneatoma afjinis Sturm. » duquel Mulsant dit : très-brillant, noir, avec les antennes et les » pieds ferrugineux ; » 3° Que c’est justement de cette espèce que j'ai reçu plusieurs » exemplaires de M. Rosenhauer, d’Erlangen ; — on peut rapporter le » D. zusmaehusense à D. affinis — car il faut tenir compte des diff- » cultés qu’on rencontre nécessairement en rapportant des descrip- » tions anciennes aux descriptions plus modernes. » La description de D. affinis Sturm. est évidemment meilleure, mais elle date de 1837, et celle de Beck ne date que de 1817. Ÿ ET = or Ÿÿ A la fin de ces quarante descriptions, il donne encore une liste des coléoptères trouvés dans le cercle de Zusmeshausen ; à cette occasion on nous instruit que ce cercle est situé dans le royaume de Bavière, entre Augsbourg et Ulm, 48° 17-28 min. latitude, 28° 10-20 min. longitude. Pour un catalogue de coléoptères allemands le vieux nom de Beck, Zusmaehusense, est certainement plus ori- ginal que celui de Sturm, et Beck s’est donné assez de peines. Il dit dans sa préface « que le talent inné lui a fait défaut et que l'édition de ses planches lui a coûté sous beaucoup de rapports des sacrifices bien durs. » Et voilà pourquoi les catalogues doivent débaptiser le D. afjinis Sturm. et le rebaptiser D. zusmaehusense. A la première lecture, j'ai cru que M. Kraatz se permettait une de ces facéties qui sont si familières aux riverains de la Sprée. J’ai dû me convaincre, en relisant l’ensemble et en pesant tout, qu'il ne de- mande pas seulement d'être pris au sérieux, mais qu’il demande de faire autorité. Si le premier entomologue venu se permettait pareil déraisonnement, on hausserait les épaules en passant outre, mais M. Kraatz! — non potest vicarius, potest episcopus. Nous avions trouvé excessive la décision du congrès de Dresde, nous avions jugéinutile de remonter systématiquement à la première dénomination pour chaque espèce d'insectes ; nous ne voulions ad- mettre la recherche du nom primitif que dans les cas où plusieurs dénominations pour la même espèce se trouvaient en présence l’une de l’autre. C’est dans ce sens que nous avons protesté. Mais, dans ce congrès, Te ol XVII au moins, on avait décidé de ne reconnaître le droit de priorité aux dénominations tombées dans l’oubli, qu’à la condition précise qu’elles fussent accompagnées d’une description suffisante ou d’un dessin reconnaissable, puis, qu’elles eussent été mises en circula- tion par une publicité suffisante. L'ouvrage de M. Beck est un ouvrage rare, ainsi de publicité res- treinte, insufhisante, mais M. Kraatz passe outre. Il avoue naïvement qu'iln'a pu reconnaître les espèces, ni d’après la description, ni d’après la figure. Depuis les dernières années, la recherche résurrectionniste a donc marché tout doucement de la vérification scientifique exacte à la vérification purement subjective. Pour accorder la priorité à une dénomination entomologique, il suffit aujourd’hui de nous dire qu’elle vient d’un homme qui avait peu d’aptitudes aux études entomologiques ; — qu’un cercle régio- nal est situé entre tel degré de latitude et tel degré de longitude, et surtout que cette dénomination est beaucoup plus difficile à pro- noncer et à orthographier. Quiconque se refusera à suivre M. Kraatz dans cette voie sera ac- cusé de manquer d’un esprit scientifique éclairé et du sentiment na- turel pour le juste et l’équitable. J'aime la science toute simple. Je n’aime pas la science éclairée de M. Kraatz. La vraie science est toujours le savoir éclairé par la rai- son; celle-ci n’admet pas la confusion entre la bibliographie et l’entomologie, entre l’histoire d’une science et la science elle. même. L’entomologie, dans les fouilles littéraires de M. Kraatz, disparai comme une substance médicamenteuse dans une dissolution homéo- ÿ pathique de la deuxième et de la troisième dilution. Quant au sentiment pour le juste et l’équitable, M. Kraatz oublie qu’en envoyant M. Beck en possession, il exproprie Sturm; celui-ci n'ayant pu reconnaître, tout comme M. Kraatz, l'espèce décrite par Beck, n’ayant pas reçu des exemplaires de M. Rosenhauer, d’Er- langen, était en droit de nommer l’espèce D. affinis. Contre le droit il n’y a pas de droit. M. Kraatz trouve que, dans mon rapport sur le catalogue de Stau- dinger, j'ai agi sans critique ; il insiste sur la phrase où je dis : que ces recherches auront fait aux progrès de l’entomologie un dommage réel pendant vingt ans. Mais n'est-il donc pas vrai que les dénomina- tions en histoire naturelle sont un moyen et ne peuvent jamais deve- nir un but, — qu’il nous importe de pénétrer la structure, la trans- formation, la filiation vivante des êtres et non la filiation plus ou moins enchevêtrée de leurs dénominations, — que ces recherches minutieuses sur ce que Pierre ou Paul a compris sous telle dénomma- ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XVII, C | ' . ù . 1 XVII tion ne nous éclairent pas et ne nous avancent pas dans la compré- hension de l'organisme de l'être qui est l’objet du nom. + Docti inter doctos docte et puerilia tractant. j Le mot Principienreiterei (1) semble avoir pénétré dans la cuirasse. « Je ne sais pourquoi M. Kraatz, qui pourtant comprend l'allemand aussi bien que moi, a fait dévicr l’expression ; elle n’a rien de person- nel. Elle ne rappelle en rien, ni les occupations, ni les dignités d’un cirque ; il finit par dire que si j'accuse M. de Kiesenwetter d’être un principienreiter, je devrais appeler M.de Harold un artiste équestre et M. Crotch un cavalier de haute école. Il ne parle pas de lui. — Dans sa comparaison, il resterait ainsi à remplir la fonction la plus » « haute et la plus élevée du cirque — Celui qui dépasserait M. Crotch aurait droit au trapèze. | Ambitieux M. Kraatz! M. Mélise demande la parole et fait la communication suivante: » Dyschirius intermedius Putz.est signalé dans le Catalogue de M.Ma- thieu comme ayant été rencontré par M. Putzeys dans les environs d'Anvers. Je l’ai capturé, le 13 septembre 1873, dans lelit desséché des étangs d’Ixelles. J’ai trouvé au même endroit Bembidium quadripustulatum Dej., porté dans ledit Catalogue comme « espèce rare que M. Demoulin indique à Mons. » Je crois pouvoir signaler aussi comme captures plus ou moins intéressantes, le Dyschirius angustatus Ahrs., que j'ai pris à Boïts- fort le 6 juillet 1873, ainsi que Harpalus serripes Schh., trouvé à St- Gilles (Quartier Louise), le 3 du même mois. Ce dernier coléoptère est mentionné au Catalogue comme existant « presque partout ». Sa présence n’a pas encore, que je sache, été signalée dans les environs » de Bruxelles. AR | : L M. de Borre fait la communication suivante : À 4 Notre honorable président, dans le discours qu'il nous a adresséà la dernière assemblée générale, nous a exhortés à aborder autant que nous pouvons l'étude des insectes exotiques, et à ne pas nous renfermer tous exclusivement dans l'étude de la faune indigène. Je partage absolument sa manière de voir, et j’ajouterai même que, sans cette étude systématique de quelque groupe, si petit qu'ilsoit, (1) Pour le lecteur français, je dois raconter l’origine du mot : le prince de Reuss, Henri, je pense le LXXII, publia, en 1857 ou 38, un ordre du jour à son armée (745 hommes, y compris les officiers el les musiciens) : « Depuis vingt-cinq ans, je chevauche sur le principe qu'un bouton doit être ouvert ou fermé. » Reileich auf dem Principe herum. PR. ne Fi par. , nr] 141 \g : F « { ’ . MT XIX dans toute son extension naturelle, on peut être un savant amateur, un excellent observateur, mais on n’est pas ce que le rigorisme ap- pellerait un entomologiste. Ce n’est pas qu'il faille appuyer sur cette distinction dans une société où tous doivent fraterniser, où ceux qui croient plus sage de se confiner dans les études locales, et ceux qui ont le courage ou la témérité d’en sortir, doivent apporter en com- mun le contingent de leurs études, et le féconder. Lorsque la Société entomologique s’est constituée, elle s’est d’ail- leurs proposé pour objet, pour principal objet, l’étude entomologique du pays, ce qui appelle précisément davantage à concourir à ses travaux tous ceux qui se contentent de rester dans le rôle plus modeste d'amateurs. Je crois que nous pourrions nous demander si, à ce point de vue, nous avons aussi lieu d’être satisfaits des progrès faits depuis notre naissance, qu’au point de vue plus général sous lequel notre prési- dent examinait, il y a quelques jours, notre situation. D'abord, ne parlons pas trop des études relatives aux mœurs et métamorphoses des insectes, que nous paraissons beaucoup trop oublier. Ce n’est pas de ce côté, tant s’en faut, que nos comptes- rendus peuvent rivaliser avec ceux de la plupart des sociétés ento- mologiques étrangères (1). Parlons donc seulement de la connaissance de la faune du pays. Permettez-moide vous citer ce que dit M. de Norguet, dans la préface du Deuxième Supplément au Catalogue des Coléoptères du Département du Nord (Lille, 1873, dans les Mémoires de la Société des Sciences) : « Nos limites entomologiques, pour rester homogènes, doivent suivre une ligne droite, allant du cap Gris-Nez à la pointe septen- trionale du département de l’Aisne, remontant par Trélon vers * Namur et Liége, et gagnant de là vers l’ouest l'embouchure de l’Es- -caut, en laissant en dehors la Campine belge. _ « Il serait intéressant de comparer la liste des coléoptères du _ département du Nord avec celle de toute cette région; j'espérais trouver dans les Annales de la Société entomologique de Belgique les éléments nécessaires à cette comparaison; mais les matériaux recueillis sur la Faune coléoptérique belge sont dispersés dans les publications de la Société, sans avoir encore été réunis dans un tra- vail d'ensemble, et très-souvent ils n'indiquent pas la localité précise où chaque espèce a été prise. » M. de Norguet a entre les mains la collection de nos Annales ce- pendant, et, s’il ne peut faire usage de nos anciens catalogues Ma- (4) Nous avons quelques bons observateurs cependant; mais, s’ils gardent leurs observations pour eux, c’est à peu près pour nous la même chose que s’ils n’en faisaient pas, ri à Ke « ” 2 LC XX thieu, ce n’est pas à cause des erreurs dont ils fourmillent, et qu'il n’est pas à même de reconnaître aussi bien que nous. Non, ce qui y manque surtout pour lui, c’est de pouvoir y discerner, pour la com- paraison avec sa faune départementale, celle des parties similaires de notre territoire, et celle des régions qui n’ont pas d’analogues chez lui, c’est le défaut des indications précises de localités. C’est donc un reproche qui pourrait aussi être fait dans une certaine mesure à nos catalogues de Lépidoptères ; nous y avons également beaucoup abusé de ces indications vagues et peu compromettantes : dans tout le pays, dans la plus grande partie du pays, dans presque toutes nos provinces. Parmi tout ce qui a été publié dans nos Annales en Catalogues de la faune entomologique, je n’en vois que deux qui échappent à ce reproche, ceux des Odonates et des Orthoptères, tant à cause du peu d’étendue des groupes, que surtout parce qu’ils sont l’œuvre d’un éminent entomologiste, très-attentif à saisir et à indiquer les diffé- rences fauniques. Ces catalogues en main, on peut en abstraire à volonté les faunes correspondantes des diverses parties du pays qui ont une physionomie spéciale. C’est là donc que nos autres travaux laisseraient à désirer le plus; du moins je le pense. Je l’ai déjà dit l’année dernière, et depuis lors j'ai été singulièrement confirmé dans mon opinion par la lecture de tous les beaux traités sur la Belgique à divers points de vue, qui ont paru sous le nom de Palria Belgica. Partout, même pour des objets qui, au premier abord, semblaient ne pouvoir avoir que des rapports très-éloignés avec les conditions physiques du sol, on a trouvé en Belgique une pluralité de types tranchés, et, ce qui est également remarquable, ces divisions du pays, tracées à des points de vuesi divers, sont à peu près concordantes, comme si les auteurs s'étaient donnéle mot. Le seul article de la partie physique de Patria Belgica où cette division du pays est plus faiblement accusée, et où la tendance à comparer le pays aux contrées voisines l’emporte sur la comparaison des régions du pays entre elles, c’est l’article Entomologie. Ce n’est pas là un reproche à l’adresse de notre savant et excellent confrère, auteur de l’article. Bien au contraire. Car, que devait:il faire? Donner au pays un tableau fidèle de la situation des études entomo- logiques. Ce tableau, il l’a fait de main de maître. Avec cette situa- tion, il a, peut-on dire, photographié le résultat de la tendance uni- taire que, à mon avis, notre Société a malheureusement trop favorisée, dans un pays où, si je puis m'exprimer ainsi, l’hétérogé- néité des parties appelait au contraire une fédération d’études fau- niques locales. L'année dernière, à pareille époque, notre honorable président à + e XXI faisait mettre à l’ordre du jour une question qui a donné lieu à des discussions intéressantes. Me sera-til permis, à mon tour, de pro- voquer mes savants collègues à discuter la question suivante, que je demanderai de vouloir bien mettre à l’ordre du jour de la prochaine séance : « Ne conviendrait-il pas que la Société Entomologique, pour pré- parer des matériaux plus sérieux à la connaissance rationnelle de la faune entomologique du pays, invität ses membres, surtout ceux qui habitent les diverses provinces, à porter leur attention sur la faune de la localité (par exemple du canton) qu’ils habitent, à la collec- tionner, à part de toute autre collection, et à publier des catalogues de ces petites faunes locales? » J’ai déjà eu l’honneur de vous proposer cette méthode l’année passée, sans trouver de contradicteurs. Était-ce acquiescement, était-ce indifférence ? Toujours est-il qu’à l’heure qu'il est, de Heyst à Virton, de Maeseyck à Quiévrain, il n’est, je crois, pas un seul en- tomologiste étudiant les iusectes du pays, qui ne soit occupé. soit en lépidoptères, soit en coléoptères, à former cette même collection des espèces de Belgique, que nous avons tous faite, nous répétant les uns les autres, comme les peintres chinoïs, sans grand profit pour l’avancement de la science ; pas un qui s’avise de former une collection et un catalogue des Dunes, de la région lorraine du Luxembourg, de la Campine, etc., suivant ses facilités person- nelles. Parmi les ouvrages offerts à notre Société dans cette séance, se trouvent les travaux d’un savant lépidoptériste néerlandais, M. Hey- laerts, donnant, avec des additions annuelles, les Macrolépidoptères des environs de Bréda. Est-ce à dire que nos voisins du Nord n’aient - pas déjà, comme nous, un catalogue général de leur faune lépido- F - ptérique ? Pas du tout; ils en ont un, et quivaut certes le nôtre. Mais, L À . bien que leur pays, au contraire du nôtre, ait une physionomie phy- - sique fort uniforme, présageant une faune aussi peu variée, ils ont très-bien compris qu’il fallait au plus tôt entrer dans la voie d’une étude plus détaillée, les progrès de l’agriculture tendant à faire dis- paraître de plus en plus les traits les plus unes de ces faunes locales. C'est l’ouvrage de M. Heylaerts qui m'a suggéré l’idée de yous présenter à discuter la question dont je demande la mise à l’ordre du jour, si quelqu'un d’entre nous veut bien l’appuyer. L'assemblée, consultée, décide unanimement la mise à l’ordre du jour de la question proposée. M. Van Volxem, occupé d’études morphologiques sur les Hydro- philus demande à ses collègues de vouloir bien lui communiquer le plus grand nombre possible d'exemplaires des espèces de ce genre, surtout d'Europe. XXII ‘ M. de Borre, au nom de la direction du Musée Royal d'His- “: toire naturelle, annonce à la Société que cet établissement vient de faire l’acquisition : l° de toutes les collections entomologiques fai- sant partie de la succession de feu Wesmael; 2° des collections d'Hydrocanthares et Gyrinides de M. A. Chevrolat, renfermant bon nombre des types d’Aubé, Chevrolat, etc. Ces collections, comme toutes celles du Musée, sont à la disposition des membres de la So- ciété qui voudraient les étudier. La séance est levée à 9 3/4 heures. Assemblée mensuelle du 7 février 1874. PRÉSIDENCE DE M. VAN VOLXEM, VICE-PRÉSIDENT. Présents : MM. Boedt, Breyer, J.-B. Capronnier, Colbeau, De Keyn, Desguin, Fologne, Fondu, Lambrichs, Mélise, Proost, Pur- ves, Roelofs, Sandoz, Vanden Broeck, Van Lansberge, Weinmann, Weyers et Preudhomme de Borre, secrétaire. M. Candèze, président, s’est fait excuser de ne pouvoir assister à la séance. La séance est ouverte à 8 1/4 heures. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 10 janvier est approuvé. Le Conseil d'administration vient d'admettre au nombre des mem- bres effectifs de la Société : MM. Ch. Piochard de la Brülerie, mem- bre de la Société entomologique de France, à St-Florentin (Yonne), ‘À | présenté par MM. Putzeys et Preudhomme de Borre; D. Willain,. instituteur, à Trivières (Hainaut), présenté par MM. Le Comte et. Preudhomme de Borre; et le professeur M. Girard, membre de la Société entomologique de France, à Paris, présenté par MM. Plateau et Preudhomme de Borre. "14 Le Conseil propose ensuite de conférer le titre de membre corres- pondant à M. Aloïs Rogenhofer, conservateur au Musée Impérial d'Histoire naturelle de Vienne et secrétaire de la Société Zoologi- que-Botanique de la même ville. Le scrutin a lieu, et M. Rogenhofer est élu membre correspondant, Le Secrétaire présente pour la bibliothèque de la Société un exem- plaire du Tome XVI de nos Annales, dont le brochage a été terminé aujourd’hui même. Correspondance. MM. E. Lefèvre et L. Hennuy remercient pour leur nomination de membres effectifs. XXII La Société d'Agriculture de l'État de New-York, à Albany, remer- ciant pour l’envoi de nos Annales, annonce qu'elle vient de nous adresser les 31 premiers volumes de ses Transactions. La Direction du Musée Public de Buenos-Ayres et l’Académie Impériale des Sciences de Vienne annoncent l’envoi de leurs publi- cations. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque : 1° Bulletin scientifique, historique et littéraire du Département du Nord et des pays voisins. V° année, n° 11 et 12 (novembre et décem- bre 1873). — Lille, 1 broch. in-8°. Échange avec nos Anuales. 2° L'Abeille. Mémoires d'Entomologie par M. $. A. DE MARSEUr. Monographie des Di‘omides, tribu des Carabiques, par M. CH. ProcæARD DE LA BRÔLERIE. — 1 broch. in-12. $ Echange avec nos Annales. 3° Gararp (Maurice). — Les Métamorphoses des Insectes, 4° édition. — Paris, 1874, 1 vol. in-12, avec 378 vignettes. Don de l’auteur. 4° Anales de la Sociedad Española de Historia Natural. Tome IT, cah. 3. — Madrid, 4873, 1 vol. in-8°, avec 4 planches. Échange avec nos Annales. 0° Petites Nouvelles Entomologiques. N° 99 (15 janvier 1874) et 93 (1 février 1874). Don de M. E. Deyrolle. 6° Sitzungsberichte der Kaiserl. Auacnt der Wissenschaften. Ma- . them.-naturwissenschaftliche Classe. Tome LXVI, Fasc. I-V; Tome k LXVI, Fasc. I-III et IV-V. — Vienne, 4872-73, 3 br. in- _&, avec 23 planches. Échange avec nos Annales. 7 Bulletin de la Suviété Royale de Botanique de Belgique. Tome XII, 1 et 2. — Bruxelles, 1873-74, 2 br. in-8°. PA) es Échange avec nos Annales. 8 Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, II° série, vol. VI (1870-72). — Caen, 1873, 1 vol. in-8° avec 2 planches. Échange avec nos Annales. 9° FAUvVEL (ALBERT). — Annuaire Entomologique pour 1874 (2° année). — Caen, 4874, 1 vol. in-18. Échange avec nos Comptes-rendus. 10° Bulletin des séances de la Société Entomologique de France. N° 18 (24 décembre 1873.) ; Échange avec nos Comptes-renûus. 11° Anales del Museo publico de Buenos-Aires. Tome I, livraisons 4 et 5; 2 br. in-4° avec 12 planches. Échange avec nos Annales. 12 Verhandlungen der Kais. Künigl. zoologisch-botanischen Gesell- L x di L Le CUT XXIV schaft in Wien. Tome XXIII (1873). — Vienne, 1873, 3 br. in-8° avec 4 portrait photographié et 10 planches. 13° DE MARSCHALL (COMTE AUGUSTE). — Nomenclator xoologicus, continens nomina systematica generum animalium tam viventium quam fossilium, secundum ordinem alphabeticum disposita. —- Vienne, 1873, 4 vol. in-8°. Dons de la Soc. Impér.-Royale Zoolog. et Botan. de Vienne; échange avec nos Annales. 14° ROGENHOFER (Ax..). — Beitrag zur geographischen Verbreitung einiger für Oesterreich neuer Schmetterlinge. — Vienne, 1858, 1 feuille in-8°. 15° —— Cucullia formosa n.sp. Ein neuer europäischer Nachtfalter. — Vienne, 1860, 1 feuille in-8°. 160 —— Drei Schmetterlings-Metamorphosen beschrieben.— Vienne, 1869, 1 br. in-8° 17° —— Zur Lebensgeschichte von Cephus compressus Fab. — Vienne, 1863, 1 feuille in-8°. 189 —— Fünf Schmetterlings-Zwitter.—Vienne, 1865, 1 br. in-8°. 19° —— Zur Lepidopteren-Fauna Oesterreichs. — Vienne, 1866, 1 feuille in-8°. 20° —— Ueber Zwitter von Rhodocera B.— Vienne, 1869, 1 feuille in-8°. 21° —— Lepidopterologische Mittheilungen. — Vienne, 1869, 1 f. in-8°. 22° — — Ueber die Synonymie und die früheren Stände von Earias insulana B. (siliquana H.-Sch.), und Beschreibung einer neuen Art. — Vienne, 1870, 1 br. in-8°. Dons de l'auteur, | 23° STRINHEIL (E.). — Symbolæe ad historiam Coleopterorum Argen=* tiniæ meridionalis, ossia elenco dei coleotteri raccolti dal professore Pel- legrino Strobel, durante il suo soggiorno in Buenos Aires e nei viaggi à la intrapresi a Mendoza e nel Chili, indi a Bahia blanca ed al Carmen de los Patagones; e descrizione delle specie muove. Tr aduxione del ma- noscritto tedesco inedito per P. SrRoBez, coll aggiunta delle notizie sulla dimora delle specie. Centuria I et Centuria II. — Milan, 1869 et 1872, 2 br. in-8°. | Don de M. P. Strobel. 24° Hardwicke’s Science-Gossip. N° 110. Février 1874, 1 broch. in-8°. Échange avec nos Annales. 25° Société Malacologique de Belgique. Procès-verbal de la séance du 11 janvier 1874. Échange avec nos Comptes-rendus. 26° The Entomologists Monthly Magazine. — N° 117. Février 1874, 1 broch.in-8, Échange avec nos Annales. XXV - 27° Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences naturelles. Série II, . Vol. XII, n° 70. — Lausanne, 1873, 1 vol. in-8°, avec 11 planches et . 8 tableaux géologiques. Echange avec nos Annales. 28 Tarerexs (ARM.). — Acquisitions de la Flore belge. LI° fascicule | comprenant les années 1869, 1870, 1871 et 1872. — Gand, 1874, 1 br. in-8°. Don de l’auteur. Des remerciements sont votés aux donateurs. Rapports, lectures, communications. M. Purves annonçant qu’il n’a pu encore terminer son rapport sur la note de M. Putzeys relative aux Carabiques d’Antigua, la décision à prendre pour ce travail est encore ajournée. _ Conformément aux conclusions des rapports de MM. Candèse et « Van Volxem, l’assemblée ordonne l'impression dans les Annales du travail de M. Van Lansberge, intitulé : Observations sur la classifica- tion des Lamellicornes coprophages. - M. de Borre donne lecture de quelques parties d’une lettre publiée par M. Fauvel dans son Annuaire Entomologique et renfermant une critique, au point de vue surtout de la trop grande multiplicité des coupes génériques, de l'Histoire naturelle des Brévipennes de France, par MM. Mulsant et Rey, en cours de publication. » Le Président demande si M. de Borre, de retour depuis deux ou - trois jours d’un voyage en Autriche, n’aurait rien à nous apprendre sur ce qu’il y à pu voir d’intéressant. M. de Borre répond que, quoique son séjour à Vienne ait été assez ourt, il a cependant pu en tirer parti en examinant surtout les lés collections, très-soigneusement classées, de la section entomo- e du Musée Impérial. Outre des collections générales fort es de tous les ordres, et contenant les insectes du voyage de la & oVara, il lui a été donné de voir la belle collection de coléoptères ayant servi de types à l'ouvrage du savant directeur du Musée, M. Redtenbacher (Fauna Austriaca, Die Käfer), dont la 3° édition vient d’être terminée. Il a encore vu de belles collections d'Hémiptères de toutes les parties de la morarchie autrichienne, déterminés par feu Fieber, et les riches collections de Diptères de feu Schiner, acquises - par cet établissement. Le public n’y est admis qu’une fois par se- maine, et il y jouit de la vue d’une petite partie seulement de ces richesses. Parmi les cadres constamment exposés dans la salle, il y a de magnifiques séries biologiques représentant les insectes utiles et les insectes nuisibles à tous les degrés de développement, avec les diverses circonstances de leur genre de vie, d’une gauon qui ne laisse guère à désirer. , | ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVII, , d 1 7 si STE UNE XXVI Grâce à l’inépuisable complaisance de notre collègue, M. Moquin- Tandon, continue M. de Borre, j'ai été mis en rapport avec le savant hyménoptérologue, M. G. Mayr, dont les collections m'ont extrème- ment intéressé. On se figurerait difficilement ce que de telles cbllec- tions représentent de travail obstiné et patient. M. Mayr s'occupe aujourd’hui surtout de Torymides, et en général de tous les petits Hyménoptères gallicoles et parasites des gallicoles. C’est en recueil- lant les galles, les nids, ete., qu'il forme ses collections. Il m’a ex- pliqué et en quelque sorte démontré, en me faisant voir le polymor- phisme incroyable de la plupart de ces petites espèces, que ce n’est que par l’éducation qu’on peut arriver à des résultats certains pour leur étude. Selon lui, les individus isolés, capturés au filet, ne peu- vent être d’aucune utilité, ni déterminés avec certitude ; il faut abso- lument les étudier au moyen d’une ponte recueillie et mise à l’éclo- sion. Il a constaté du reste des faits semblables dans les Formicides, qu'il a étudiés antérieurement avec tant de succès. Il m'a fait voir, parmi des séries d'exemplaires neutres de certaines espèces, des différences de taille et de coloration tout à fait inattendues. M. Coibeau émet quelques doutes sur ces différences si considé- rables. Est-il toujours bien sûr que dans ces éclosions artificielles, on n’obtienne pas quelquefois plusieurs espèces mélangées ? M. de Borre répond que telle a été aussi sa première impression, mais que M. Mayr lui a affirmé être parfaitement sûr deses conclusions. M. Breyer dit qu’il serait bien désirable que de semblables re- cherches fussent exécutées aussi chez nous, avec la même persévé- rance. M. Breyer demande ensuite la parole pour faire la communication suivante : J'ai trouvé dans Jahresbericht über die Fortschritte der Anat und Physiologie von Prof. D' Fr. Hofmann und Prof. D: G. Schwal pour 1872, différentes investigations qui intéressent au plus haut point les études entomologiques. L'espace et le temps dont nous disposons ne permettent malheu- reusement qu'un résumé assez restreint. Je me tiendrai dans ces limites. PARTHÉNOGÉNÈSE. Les faits dont nous nous sommes occupés à différentes reprises, et qui se trouvent compris sous la dénomination de parthénogénèse, bien loin de recevoir des démentis, ont eté confirmés par des observations répétées, et leur nombre augmenté par des découvertes nouvelles. Chez les arthropodes : Apus cancriformis et Artemia salina, des œufs non fructifiés se développent et produisent des femelles. L XXVII Parmi les Hyménoptères, les phénomènes de la vie de Polistes gal- lica ont été derechef observés. Cette espèce est trimorphe : elle a des mâles, des grandes femelles et des petites femelles. Mâles et petites femelles périssent en automne. Les grandes femelles, Lt dées à cette période de l’année, hivernent seules. Au printemps, chaque grande femelle commence à construire les cellules de son nid, les'remplit de nourriture, et dépose un œuf dans chacune successivement. De cette manière, le nid, qui présente un disque découvert qui grandit continuellement par addition de cellules nouvelles, contient des larves à des degrés de développement différents. Vers le milieu de l'été, les cellules les plus anciennes (centrales) voient éclore leurs nymphes.Ces éclosions ne produisent exclusivement que des petites femelles. Mais, pendant que l’éclosion se poursuit, la guêpe continue à construire à la périphérie de nouvelles cellules, etelle est aidée dans ce travail par toute sa progéniture, qui, de semaine en semaine, devient plus nombreuse. _ Les cellules qui se construisent en commun deviennent plus grandes, plus spacieuses, la nourriture qu’elles contiennent est plus abondante. Vers ce temps les petites femelles qui jouent le rôle d’ouvrières se mettent à pondre aussi. Forcément leurs œufs ne sont pas fructifiés. Malgré cela, ces œufs se développent, et quand, vers la fin de l’été, les larves des grandes cellules ont achevé leur DÉRRONnÉnEn on voit éclore des grandes femelles et des mâles. L'observation la plus minutieuse a constaté itérativement que les œufs des ouvrières-vierges produisent les mâles, que les œufs de la grande femelle produisent vers cette période les grandes femelles. Comme chez les abeïlles, le développement de la larve en ouvrière ou en femelle pondeuse dépend de la quantité de la nutrition. © Chez Vespa holsatica, un fait isolé a démontré que l’œuf non fructi- fié produit le mâle. . La Tenthrédine commune du groseiller à maquereaux (Nematus ventricosus) pond facilement sans avoir été fécondée ; ses œufs non fructifiés se développent presque toujours. Le fait a été observé d’abord par M. Kissler; il a été verifié par des éducations nom- breuses et entouré de toutes les garanties possibles par M. de Sie- bold. Dans cette espèce, comme chez les guêpes, les œufs non fructifiés produisent exclusivement des mâles. M. 0. de Grimm, dans un mémoire publié par l'Académie de Saint- Pétersbourg (Tome XV, n° 8) et dans un autre mémoire (Tome XVII, n° 12), raconte l’histoire du développement d’un Diptère du genre Chironomus. Il étudie en détail le développement de l’œuf de cette XXVIIT espèce. Il est vrai que l'espèce n’est pas nommée, mais elle est figurée sur la planche qui accompagne le mémoire. Chez ce Diptère, la larve développe assez jeune ses ovaires ; on voit exceptionnellement des œufs mürir chez la larve et être pondus par elle; quand ces larves se chrysalident en été, leurs ovaires sont tou- jours remplis d'œufs mûrs, et c’est au moment où la chrysalide se forme que la ponte des œufs a lieu. En automne, au contraire, la chrysalide retient les œufs et c’est” le Diptère éclos qui se charge de la ponte. Il arrive cependant souvent que le Diptère prêt à éclore n’a pas la. force suffisante pour briser sa coque. Dans ce cas les œufs éclosent dans l’ovaire malgré la mort de la mère, et les larves se fraient un - chemin au dehors en perçant la chrysalide. M. Grimm a enlevé l'ovaire des chrysalides, en a retiré les œufs, et en a constaté le dé- veloppement. | Chez cette espèce, on trouve donc les différentes formes du déve- loppement de l’œuf non fructifié, depuis la parthénogénèse jusqu'à» la pædogénèse. Le développement des œufs non fructifiés chez Solenobia tri- quetrella et lichenella a été vérifié par beaucoup d’observateurs. Psyche Helix a été élevée en grand nombre et de provenances va- riées. Une seule fois M. de Siebold a rencontré trois mâles dans un envoi de sacs qu'il avait reçus du Lac de Garda. Pour ces trois espèces, il est constant que les œufs pondus par des femelles vierges se développent et produisent exclusivement des fe- melles. On n’a malheureusement pas pu constater chez Psyche Helix de» quel sexe ont été les larves produites par des œufs fructifiés. 4 . Quant à la parthénogénèse exceptionnelle se rencontrant dans des espèces dimorphes, un cas nouveau a été observé par M. Maassen. et publié dans le Stettiner Entomologische Zeitung, 1870, page 68. Ce cas concerne Orgya Eric. < EMBRYOLOGIE. : M. Kowalewsky (Études embryologiques, Mémoires de l’Académie de St-Pétersbourg, tome XVI, n° 12.), a examiné pour la première. fois le développement de l’œuf par des sections transversales. Il dé- montre que chez les insectes, comme chez les vertébrés, on peut re- connaître des feuillets distincts du blastoderme. Il trouve dans les œufs de tous les insectes qu'il a examinés, un mode de formation identique pour le feuillet inférieur. Chez Hydrophilus piceus, tout comme chez Apis mellifica, le feuil- let inférieur procède d’un repli qui se forme au feuillet supérieur, en x j LE 4 | à dr 8e DATE ES AS AG Ja LEON UE PART RUE PE TUNE ÿ Fa # gr XXIX Ce dernier feuillet répond exactement au feuillet de sensation de Remak chez les vertébrés. L'autre feuillet, au contraire, ne peut se Comparer exactement aux feuillets moyen et inférieur dans l’œuf des vertébrés. M. O. Bütchli (Zeitschr. für Wissenschaftl. Zool. XX, p. 519-564. Tafel XXIV-XXVII), démontre que les stigmates, les trachées et les glandes séricifères de la larve se forment par de simples replis en dedans de la peau externe et qu’ils ne peuvent nullement être considérés comme le développement d’une couche interne. Quant à la question des feuillets germinatifs, Bütchli n’entre pas dans tous les détails d’une manière fort claire, mais il constate que la couche interne du pli germinatif ne préside qu’à la formation des fibres musculaires du corps gras et des parties sexuelles. Tout le sys- tème nerveux procède évidemment du feuillet externe. L'auteur se rencontre complètement sur ce point avec le résultat des observa- tions de Kowalewsky. M. Ouljanin (Zeitschr. für Wissenschaftl. Zool. XXII, p. 283-304). a observé le développement de l’aiguillon chez l'abeille ouvrière. Cet aiguillon ne peut être considéré comme le produit d’une modi- fication d’une partie des segments abdominaux, mais il correspond à deux paires d’extrémités. DÉVELOPPEMENT POST-EMBRYONNAIRE. La transformation dela chenille en papillon est l’objet d’un travail de M. Landois, qui, le premier depuis le temps de Swammerdam et de Malpighi, a repris ce sujet pour en faire une étude approfondie. (Zeit- schr. für Wissenschaftl. Zool. XXI, p. 301-316, Tafel XXIIT). D'après des recherches faites sur Vanessa Urticæ et Pieris Brassi- cæ, l’auteur décrit le développement des aïles pendant la vie de la chenille et de la chrysalide. Il arrive à cette conclusion fort intéres- sante : que les ailes ne sont pas formées de simples replis excentri- ques de la peau, mais qu’elles constituent un développement du sys- tème trachéal. Déjà, avant le premier changement de peau de la chenille, on peut reconnaître, à l’intérieur du troisième et du quatrième segments du corps, les commencements des ailes sous forme des plis de l'enveloppe péritonéale (c’est le terme dont il se sert) sur le tronc trachéal. Ces plis prennent une forme d’excroissance triangulaire, se remplissent de cellules et grandissent peu à peu. Vers leur base, des cellules plus allongées se remplissent de trachées c : (1) Histoire naturelle des Araignées. Paris. Roret. 1864. (2) 1873. CXXXIV lui avait été faite il y a déjà plusieurs années de quelques Aranéides trouvées dans la grotte de Remouchamps. C'était pourtant un point intéressant, car, dans un travail antérieur, M. Simon avait constaté que l'exploration de cette même grotte ne lui avait donné aucun résultat. M. de Borre demande la parole, pour donner lecture du travail - suivant : NOTE SUR LES GÉOTRUPIDES QUI SE RENCONTRENT EN BELGIQUE. Je crois pouvoir dire que l’étude des Geotrupes de notre pays, telle qu’elle se traduit par le classement de la plupart des collections qui les contiennent, est restée jusqu’aujourd’hui basée sur le travail d’Erichson (1). Cependant la science a déjà subi depuis des modifi- cations importantes quant à plusieurs de nos espèces les plus com- munes. Dans l’espèce anciennement connue sous le nom de sferco- rarius, Erichson avait séparé et caractérisé trois espèces, en se ba- sant tant sur le nombre des stries que sur les sinus extérieurs des mandibules. Les travaux postérieurs de Ferrari (2), de C. G. Thom- son (3), de Mulsant (4) et enfin de Harold (5) sont venus renverser successivement une grande partie des conclusions d’Erichson. Mais, comme je viens de le dire, etcomme le ferait encore mieux voir l’exa- men des collections de la plupart de nos amateurs de coléoptères indigènes, jusqu'ici en Belgique nous sommes restés fidèles à la classification d’Erichson. L’excellent ouvrage de Thomson est bien peu connu chez nous ; il est vrai que sa manière de voir a été presque complètement adoptée par Mulsant (loc. cit.), dont le dernier ouvrage va indubitablement être de plus en plus lu et consulté ; mais voilà précisément que M. von Harold vient d'étudier à nouveau le même sujet et de nous donner des conclusions plus satisfaisantes et qui peuvent dans tous les cas être regardées comme le dernier mot de la science sur ce point litigieux. Achevant la mise en ordre d’une collection de Géotrupides, où toutes les espèces de Belgique étaient largement représentées, j'ai (1) Naturgeschichte der Ins. Deutschlands, Coleoptera. III. Berlin, 1848, p. 723 et suiv. : (2) Kritik der drei Arten : Geotrupes stercorarius Linn., G. putridarius Esch .(in litt.) und G. mutator Steph., von einem suddeutsehen Entomologen. Stett. Ent. Zeit. XIII (1852), p. 503. | (5) Skandinaviens Coleoptera. X, p. 350 et suiv. (4) Histoire naturelle des Coléoptères de France. Lamellicornes et Pectinicornes. 2e édit. (1871), p. 497 et suiv. | (5) Ueber Geotrupes stercorarius und die nächstverwandten Arten, Coleopt. Hefte X1 (1875), p. 87. LP ere << 2 A nd SR nee cn ne ne en no conne : SR Éd. Se Ce don ns PETER #2 CXXXV cru le moment opportun de vous soumettre un petit travail sur ces insectes, en contribuant en même temps à faire connaître ce dernier mot dit tout récemment par le savant coléoptériste de Munich. Nos Geotrupes ne sont pas nombreux. Il ne s’en est rencontré chez nous que huit espèces, et l’on peut déjà dire, en considérant l’aire des autres espèces d'Europe, que le contingent est complet. Plusieurs genres ont été proposés par les auteurs aux dépens du genre Geotrupes, et assurément quelques-uns d’entre eux sont établis sur des caractères très sérieux. Cependant, comme je n’éprouve aucune répugnance à interposer entre le genre et les espèces des coupes intermédiaires ou subgénériques, je conserverai ici la classi- fication du dernier travail monographique général dont le genre Geotrupes a été l’objet, celui de M. Jekel (Annales de la Société En- tomol. de France, 1865, p. 513) M. Jekel conserve le genre Geotru- pes, où il reconnaît douze sous-genres, dont plusieurs peuvent même encore être subdivisés. De ces douze sous-genres, la Belgique n’en possède que quatre, dont je vais passer en revue les espèces indigènes. Le sous-genre MINoTAURUS, qui fait partie d’une première division, dont le principal caractère est d’avoir le 2° feuillet de la massue an- tennaire parfaitement libre et semblable aux deux adjacents, n’est re- présenté chez nous que par une espèce. 1. Geotrupes typhæus Linné. — Cette espèce est reconnais- sable de toutes les autres au premier coup d'œil par la forme du prothorax. Chez le mâle, il présente en avant trois cornes aiguës saillant horizontalement et dont le développement est fort variable d’individu à individu. Chez la femelle, ces cornes sont remplacées par une arête transversale à la partie antérieure du disque, accom- pagnée de chaque côté d’une petite saillie pointue. Cette espèce n’est pas rare en Belgique, sauf dans les parties orien- tales, au delà de la Meuse. En Campine elle est fort commune. C’est elle surtout, et le G. hypocrita, que l’on retirera en creusant à quel- ques centimètres sous les petits amas de crottins de moutons qui se rencontrent dans la bruyère, et où un trou rond pénétrant dans le sable indiquera leur présence. Elle n’est pas non plus rare aux envi- rons de Bruxelles, surtout dans les localités à sol sablonneux. Elle y a des mœurs un peu différentes, et on l’y trouvera plutôt sous les excréments humains en déliquescence, matière où peu d’entomolo- gistes auront le courage de l’aller chercher (1). (1) Voici les localités d'où la collection du Musée royal d'histoire naturelle la possède eu ce moment : Calmpthout, Hérenthals, Auderghem, Tervueren, Boitsfort, Vivier d'Oye, Uccle, Ittre, Grammont, Braine-le-Comte, Ridderborn, Carlsbourg. — Loca- lités étrangères : Lirich (Prusse rhénane, entre Essen et Ruhrort), Hyères, Italie, Portugal. pe CXXXVI Dans la seconde division du genre Geotrupes, le 2° feuillet de la massue antennaire est raccourci et emboîté entre le 1° et le 3°, construits de manière à le tenir enchâssé au repos. Cette division est représentée en Belgique par trois des sous-genres de M. Jekel et par sept espè- ces : le sous-genre GEOTRUPES (G. stercorarius, spiniger, foveatus, mutator et hypocrita), le sous-genre AxoPLoTRurEs (G. sylvaticus) et le sous-genre STERNOTRUPES (G. vernalis). 2. Geotrupes stercorarius Linné. — C’est à propos de cette espèce et des caractères qui la distinguent des deux suivantes que j'aurai à m'arrêter un peu. Avant Erichson, et bien que de plus anciens auteurs, Marsham notamment, eussent proposé d’en séparer quelques espèces, le G. stercorurius était un magasin où l’on compre- nait tous les Geotrupes de grande et moyenne taille, à élytres striées, propres à l’Europe occidentale et qui n’étaient, ni le sylvaticus de Panzer, ni l’hypocrita d'Illiger, ni le typhœus de Linné. En 1848, Erichson (Naturg. d. Ins. Deutschl. III, p. 727 à 733) y posa les bases d’une distinction en trois espèces, se fondant sur le nombre des stries des élytres et la forme plus ou moins sinueuse du bord externe des mandibules. C’est cette’division que Lacordaire expose, en la résumant brièvement (Genera des Coléoptères, IIT, 146) et en la déclarant de mince valeur, dans son opinion. Des trois espèces d’Erichson, une seule, le mutator, avec 18 stries sur chaque élytre, est restée en dehors de toute critique. Les deux espèces à 14 stries (stercorarius et putridarius) ont dû aujourd'hui disparaître, le caractère tiré des sinus des mandibules ayant été reconnu dépourvu de valeur sérieuse. C’est M. C. G. Thomson (Skandin. Coleoptera, X, 330) qui a découvert, en 1868, le caractère fondamental servant de point de départ pour la séparation des formes spécifiques qui resteraient confondues sous le vieux nom de stercorarius, après en avoir retiré les mutator (1). Ce caractère, c’est la présence ou l'ab- sence, sur la ligne médiane de tous les segments abdominaux, d’un espace longitudinal lisse, c’est-à-dire dépourvu des points pilifères qui couvrent tout le reste de l’abdomen. M. Thomson a donné le nom de mesoleius à l’espèce qui présente cette ligne médiane sans points ni poils, sans préjudice d’autres caractères secondaires; car, lorsqu'il s’agit de démêler les différences entre deux espèces très- voisines, l’essentiel est de trouver le vrai caractère fondamental ; aussitôt d’autres caractères secondaires qui, étudiés les premiers, ne produisaient que confusion, à cause de leur fixité plus précaire, (1) Le grand ouvrage de M. Thomson, quoique écrit presque entièrement en latin, est très-peu connu chez nous, On trouvera dans le N° 89 de l'Entomologist’s Monthly Magazine (octobre 1874), une note de M. E. C. Rye reproduisant, d’après M. Thom- son, les caractères de ses G. slercorarius et mesoleius. CXXXVII viennent se grouper autour du caractère principal et lui apporter une confirmation. Le mesoleius de Thomson ne correspond pas au . putridarius d'Erichson ; au contraire, celui-ci va se refondre dans la forme à laquelle Thomson et tous ceux qui sont venus après lui, ont laissé l’ancien nom de séercorarius. Mais ce stercorarius lui-même a donné lieu à une division. Dès 1852, le comte Ferrari (Stett. Ent. Zeit. XIII, p. 303) reprenait et critiquait la division d’Erichson, et en même temps décrivait une espèce nouvelle aux dépens du stercorarius, sous le nom d’intermedius. M. Mulsant, dans la 2° édition de ses Lamellicornes de France, p. 431 à 437, a profité des travaux de ses devanciers. Il a adopté le Geotrupes mesoleius de Thomson, mais en lui restituant le nom plus ancien de puncticollis Malinowsky, et il a assigné assez arbitraire- ment le nom devenu disponible de putridarius à la 3° espèce, plutôt soupçonnée et encore mal définie, dont Ferrari avait sans doute en vue des exemplaires en établissant son intermedius. Le dernier travail paru sur la question est celui de M. von Harold (Col. H. XI). Il y étudie historiquement et avec une grande sagacité les points controversés. Il distingue trois espèces, les mêmes que celles de M. Mulsant, mais il en débrouille bien plus heureusement et les caractères distinctifs, et la synonymie. Fidèle pour les noms au principe de la priorité la plus absolue, il s’est donné beaucoup de peine pour retrouver les premières traces de la distinction de ces formes si voisines et si faciles à confondre. Le stercorarius de Mul- sant reste pour lui stercorarius. Le mesoleius de Thomson, qui était devenu pour Mulsant le puncticollis Malinowsky, change ce nom con- tre celui de spiniger Marsham, et la troisième espèce prend le nom de foveatus Marsham, en laissant de côté les dénominations choisies par Ferrari et Mulsant. Ces restitutions sont-elles amplement justi- fiées, et Marsham avait-il bien en vue les formes qu’on distingue actuellement et telles qu’on les distingue actuellement, c’est ce que je m’abstiendrai certainement d'examiner. Fidèle à mon principe, l'autorité du monographe, de celui qui a examiné les objets eux- mêmes eten a donné la dernière et meilleure caractéristique diffé- rentielle, j’adopte sans discussion ies noms proposés par M. von Ha- rold. C’est son travail qui m’a guidé dans mon étude et que je suivrai ici. Je reviens maintenant à notre deuxième espèce indigène, le Geo- trupes stercorarius. Son caractère essentiel est donc d’avoir les seg- ments de l’abdomen totalement parsemés de points pilifères, sans ligne médiane lisse. Nous verrons tantôt comment s’en distingue le G. foveatus, qui a l’abdomen semblable. Aux tibias antérieurs, il y a en dessous une carène longitudinale parfaitement lisse dans les deux sexes, sauf un denticule à son ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XVH. r EXXXVIII extrémité inférieure. La ponctuation du corselet est limitée à l’es- pace compris entre le bord latéral et une petite fossette qui s’en trouve peu éloignée; c’est à peine si parfois quelques points se trou- vent un peu plus vers le centre que la dite fossette. M. von Harold dit encore que, comparée au spiniger, cette espèce a souvent un reflet plus brillant, plus métallescent. Je crois que, en thèse géné- rale, c’est assez exact, mais il serait pourtant dangereux de trop se fier à ce caractère. Quant à la distribution géographique, d’après les auteurs, cette espèce est répandue dans toute l’Europe. Elle paraît moins commune que le spiniger. Il en est ainsi chez nous, à en juger d’après les proportions relatives des exemplaires des deux espèces qui m'ont passé sous les yeux. J’ai pu constater que cette disproportion était moins accentuée pour les localités de nos provinces transmosanes que pour le reste du royaume (1). À 3. Geotrupes spiniger Marsham (mesoleius Thomson ; puncti- collis Malinowsky, Mulsant). — Cette espèce se reconnaîtra toujours aisément à cette raie étroite sans points ni poils s'étendant d’un bout à l’autre de l’abdomen, du premier au dernier segment. De plus, chez les mâles, la carène longitudinale située en dessous du tibia antérieur est dentée et se termine par un plus fort denticule, placé en regard de la 3° dent (à compter du sommet du tibia) de l’arête marginale extérieure; cette 3° dent est un peu rentrée en dedans et sort ainsi de l’alignement de la dite arête externe. Le corselet est plus abondamment ponctué et à peu près sur toute sa surface. La nuance générale est plus constamment dépourvue de ces teintes ver- dâtres ou violacées un peu métallescentes que présentent assez sou- vent les G. stercorarius et plus encore les G. foveatus. Mais, comme je l'ai dit tantôt, ce caractère n’est pas absolu. La distribution géographique de cette espèce en Europe est, dit- on, la même que celle de l'espèce précédente. Elle semble partout plus abondante, en Belgique tout comme ailleurs (2). (1) Localités belges des exemplaires de la collection du Musée : Auderghem, Groe- nendael, Rixensart, Nieuport, Harmignies, Roumont, Vielsalm, Poix, Carlsbourg, en- virons de Dinant (rive droite), Louette-St-Pierre. — Localités étrangères : Oirschot (Brabant néerlandais), Sos (Lot et Garonne), Genève, Madrid. Ces énumérations de localités peuvent parfois paraître fastidieuses. Aussi mieux vaut, quand cela se peut, employer, comme nous le faisons pour toutes les collections du Musée royal d'histoire naturelle, le procédé graphique du pointage sur autant de petites cartes que d'espèces. Ce n’est que par une semblable précision dans les indica- tions de lieux qu’on arrivera à trouver avec ses contours précis et ses lacunes l'aire de chaque espèce, et à ouvrir la voie à des travaux de géographie naturelle basés sur autre chose que des hypothèses et des renseignements vagues. (2) Localités belges : Bruxelles, Anderlecht, Jette, Dieghem, Woluwe-St-Lambert, CXXXIX 4. Geotrupes foveatus Marsham ; (intermedius Ferrari ; putri- darius Mulsant). -— C’est à ce nom ancien que M. von Harold croit devoir rapporter une troisième forme qu’on pourrait regarder comme intermédiaire entre stercorarius et spiniger par certains ca- ractères. C’est ainsi que l’abdomen est entièrement couvert de poils pilifères comme chez le premier, tandis que l’arête longitudinale inférieure des tibias antérieurs des mâles est conformée comme chez le G. spiniger. Il en résulte que les femelles de foveatus, de l’aveu de M. von Harold, ne sont pas très-faciles à distinguer de celles du stercorarius. Ce n’est guère qu’en ayant égard à leur taille, inférieure à la taille ordinaire du sfercorarius, et à leurs téguments d’une nuance moins sombre, surtout l’écusson qui est très-souvent d’un : bleu d’acier tranchant sur le reste, qu’on distingue ces femelles. Quant aux mâles, ils ne peuvent être confondus. On a voulu, paraît- il, regarder cette forme comme un hybride, ce que M. von Harold combat en demandant pourquoi on ne rencontre pas alors l’intermé- diaire inverse, à savoir un spinider par l’abdomen qui serait stercora- rius par les tibias antérieurs. Il est évident, d’après ce qu’il en dit, que c’est pour cette même forme que M. Mulsant (loc. cit.) a voulu rétablir le nom de putrida- rius, qu'il vaut mieux laisser de côté pour ne pas augmenter la con- fusion, car, pour Erichson, le putridarius renfermait certainement plus de nos stercorarius actuels que de foveatus. D’après M. von Harold, le G. foveatus est beaucoup plus rare, et cependant semble répandu aussi dans toute l’Europe. Je n’en ai sous les yeux que quatre exemplaires : deux mâles pris, l’un à Lessines, par M. Le Comte, l’autre, à Ridderborn, près de Bilsen, par M. de Heusch, et deux femelles, l’une prise à Awans (Hesbaïe) par moi- même, et l’autre provenant des chasses de notre collègue M.Roelofs, à l’île de Skye, en Écosse. 5. Geotrupes mutator Marsham. — C’est une espèce très- reconnaissable au nombre des stries de ses élytres, qui est de 18 au lieu de 14, comme chez les espèces précédentes. Sa coloration est presque toujours très-brillante, mais variable et allant depuis le vert bronzé jusqu’au violet foncé par toutes les teintes possibles, Il n’est pas rare d’en voir ayant ie corselet et les élytres de nuances différentes et fort tranchées. Sa taille moyenne est sensiblement in- férieure à celle du spiniger et surtout du stercorarius, et un peu supé- rieure à celle du foveatus. Woluwe-St-Pierre, Vivier-d’Oye, Nivelles, Slykens (près d’'Ostende), Mons, Harmi- gnies, Lessines, Hennuyères,Awans, Flémalle-Grande, Hollogne-aux-Pierres, Jemeppe- sur-Meuse, Antheit, Lanaeken, Vliermael-Roodt, Marche. — Localités étrangères : Beauregard (Vendée), Vichy, Peney (près de Genève), Grèce. CxL C’est aussi une espèce à aire européenne et qu’on trouve dans toutes les parties de la Belgique, dans les excréments des animaux, tout comme les précédentes, et mêlée avec elles (1). 6. Geotrupes hypocrita Illiger (2). — Cette espèce, de taille inférieure aux précédentes, est aisément reconnaissable à ses stries fines et peu profondes, à ses interstries tout-à-fait plans, à l’aspect satiné de ses élytres, et à la belle coloration vert-doré éclatant du dessous du corps, contrastant amplement avec la coloration noire du dessus. C’est une espèce du midi de l’Europe, mais qui s’avance jusque chez nous, où, à part quelques captures sporadiques, on ne la prend qu’en Campine et sur les dunes de la côte, Comme elle est déjà très- rare dans le nord de la France, elle doit être chez nous à la limite septentrionale de son aire ou peu s’en faut (3). 7. Geotrupes sylvaticus Panzer. — C’est cette espèce si com- mune dans nos forêts, où il serait souvent facile d’en recueillir en peu d'heures des centaines d'exemplaires ; mais hors des bois elle est plus rare. Sa taille et sa couleur varient fort peu ; elle est constam- ment d’une taille inférieure à la taille habituelle des G. stercorarius, spiniger et mutator. Pour empêcher nos jeunes collègues de confondre cependant avec elle certains exemplaires nains des autres espèces précitées, je leur indiquerai le caractère tranché qui les sépare. Aux tibias des pattes postérieures, il y a chez tous les Geotrupes plu- sieurs arêtes ou saillies transversales vers l'extrémité qui porte le (1) Localités belges : Anvers, Lierre, Bruxelles, Ixelles, Etterbeek, St-Gilles, Woluwe, Rouge-Cloitre, Vivier-d’Oye, Leeuw-St-Pierre, Héverlé, Pamel, Gram- mont, Baudour, Lanaeken, Ridderborn, Dinant, — Localités étrangères : Paris, Beauregard (Vendée), Divonne (Ain), Peney, près de Genève, Hyères, Trente (Tyrol), Madrid. (2) Se fondant sur le droit de priorité, un très-grand nombre d'auteurs veulent res- Lituer à cette espèce le nom de pilularius Linné. I paraît qu’en effet un G. hypocrila figure dans la collection de Linné sous le nom de Scarabœus pilularius. Mais celte circonstance, toute accidentelle peut-être, quelle valeur peut-elle avoir contre la des- cription même du Scarabœus pilularius de Linné, ainsi que le fait très-bien remar- quer M. Mulsant (Lam. de France, 2e édit., p. 442) ? Cette description, entre autres caractères, indique labsence d’écusson (scutello nullo), ce qui ne saurait convenir à aucune espèce de Geotrupes. Deplus, Pespèce est indiquée par Linné comme de PAmé- rique. M. Mulsant pense qu'il s'agissait du Canthon lævis Drury. Dans tous les cas, les deux auteurs monographes, M. Jekel et M. Mulsant, ayant conservé le nom d’hypo- crila, c’est pour moi une raison suffisante pour m’en servir après eux. (3) Le Musée royal ne possède en ce moment cette espèce d’aucune autre localité du pays que de la Campine limbourgeoise ; mais elle a été prise à l’excursion de Nieuport par notre collègue M. Mélise, et est connue de Calmpthout, d’Hérenthals, d’Ostende, etc. — Localités étrangères : Fontainebleau, Sos (Lol et Garonne), Madrid. CXLI tarse. Chez les espèces que nous avons jusqu'ici passées en revue, on comptera trois de ces saillies, y compris celle qui forme la termi- hd ne ut ES | naison inférieure du tibia; chez le sylvaticus, il n’y en a que deux complètes, et la troisième, vers le milieu, n’est qu’à l’état de vestiges . sur les bords anguleux du tibia. On peut aussi appeler l'attention sur les interstries des élytres, que de petites rides transversales rendent rugueux. L’espèce à une distribution géographique aussi étendue que les G. stercorarius, spiniger et mutator (1). 8. Geotrupes vernalis Linné. — Cette espèce se distinguera des autres à ses élytres lisses et brillantes, d’un beau noir-violet ou un peu verdâtre. Elle est répandue dans toute l’Europe, et présente, dans les pays de montagnes de l’Europe méridionale surtout, des variétés dont plusieurs sont considérées, peut-être assez justement, comme pou- vant être élevées au rang d'espèces. Chez nous, elle est moins répan- due que les précédentes, sauf foveatus et hypocrita. C’est encore une espèce que les amateurs peuvent surtout recueillir dans notre zône maritime (2). Je pense que je ferai chose utile et agréable à quelques-uns de nos jeunes collègues en résumant en un tableau les caractères différen- tiels des huit espèces qui viennent d’être énumérées. Corselet présentant en avant trois cornes (G) ou une arête 1 transversale entre deux pointes (Q) MAL PEN TUIEe Da MESURE Corselet sans cornes ni saillies aucunes. . . . . . 2 EDS IS RERO Er. Ne AS DE LUE LUE VenNEnIS, 2 » marquées chacune de 18 stries . . . . . . MUTATOR. » » » ie OM UE RENE TE 6) 3 Tibias postérieurs présentant deux arêtes transversales . SYLVATIGUS, » » » trois » » k 4 (1) Localités belges : Anvers, Bruxelles, St-Gilles, Etterbeek, Auderghem, Rouge- Cloitre, Tervueren, Vivier-d’Oye, Boitsfort, Groenendael et toute la forêt de Soignes, Saintes, forêt de Meerdael, Grammont, Braine-le-Comte, Baudour, Mons, Lessines, * Papignies, Jemeppe-sur-Meuse, Ramet, Fonds-de-Quareux, Spa, Goé, Vielsalm, Poix, > Roumont, Carlsbourg, Louette-St-Pierre. — Localités étrangères : Oirschot (Brabant néerlandais), Stolberg (près d’Aix-la-Chapelle), île de Skye (Écosse), St-Maurice-le- Thillet (Vosges), Divonne (Ain), départ. de PAude, Kissingen (Bavière), Graz et Müblbachsgraben (Styrie), Russie, (2) Localités belges : Ixelles, St-Gilles, Forest, Uecle, Boitsfort, Ostende, Awans, - Hollogne-aux-Pierres, Spa, Carlsbourg, Roumont, Rochefort, Louelte-St-Pierre, — . Localités étrangères (pour la forme typique) : Cusset (Allier), Genève, Mont-Schôckl (Styrie), Portugal, EXLII \ Stries des élytres très-fines ; interstries plans et d’un aspect 4 satiné ; dessous du corps doré et très-brillant . . , HyPocrira. } Stries des élytres fortes ; interstries convexes . ,. . . : poinis hi poils! .. 4% 2 + + SPINIGER, \ Abdomen longitudinalement pourvu d’une raie lisse, sans ù CAPOT f Abdomen complétement couvert de points pilifères. . . 6 Taille plus grande ; couleur plus terne; arête longitudi- nale inférieure des tibias antérieurs lisse dans les deux SEXES. UT . STERCORARIUS. Taille plus petite; couleur plus métallique, surtout l’écus- son ; arête longitudinale inférieure des tibias antérieurs dentée chez les mâles :. . * . .,h° . ..,.rONSATUS. CARACTÈRES SEXUELS. — Je n’ai pas besoin de revenir sur les fortes différences qui séparent les mâles des femelles chez le G. ty- phœus. Chez les cinq espèces du sous-genre Geotrupes (stercorarius, spiniger, foveatus, mutator et hypocrita), les mâles se distinguent très- facilement des femelles par leurs cuisses postérieures armées de deux dents, l’une sur le trochanter, l’autre sur la cuisse même. La dis- tinction est beaucoup moins aisée pour le sylvaticus (sous-genre Anoplotrupes), où les cuisses postérieures sont inermes dans les deux sexes. On y reconnaîtra les mâles à l’arête inférieure des tibias an- térieurs plus fortement dentée que chez les femelles, et au disque du corselet moins ponctué. Chez le G. vernalis (sous-genre Sternotrupes), les mâles ont le bord postérieur des cuisses postérieures dentelé en scie, ce qui les fera reconnaître sans difficulté. La tribu des Géotrupides étant encore représentée en Belgique par une espèce d’un autre genre, j’en dirai aussi quelques mots. Je veux parler de l'Odontæus mobilicornis Fabr. (0. armiger Scopoli, Mulsant). Cette espèce faisait autrefois partie du genre Bolboceras. Elle en a été séparée par Klug, lorsqu'il écrivit la monographie de ce dernier genre (Mémoires de l’Académie des Sciences de Berlin, 1843). Cette jolie petite espèce conserve la forme semi-globuleuse des Geotrupes ; le mâle a quatre saillies sur le devant du prothorax, et, sur le front, une corne longue, fine et droite, qui, n'étant pas anky- losée avec le front, est par suite mobile. Chez la femelle cette corne est remplacée par un petit tubercule, et le prothorax porte une arête transversale et deux petites pointes latérales, rappelant la femelle du Geotrupes typhœus. La coloration est brun-noirâtre, mais beau- coup d'exemplaires ont une couleur testacée, et on en a fait une va- riété et même autrefois une espèce, sous le nom de testaceus. Tous ceux que j'ai vus de notre pays appartiennent à cette variété testacée. Cette espèce passe pour très-rare, ce qui pourrait bien n'être | | AY CXLIII qu’une conséquence du manque de connaissances précises sur ses mœurs et par suite sur la manière de la capturer. On a indiqué comme un procédé pour s’en procurer, l’ouverture de l’estomac des crapauds et grenouilles, ce qui semblerait indiquer que ces batra- ciens en savent plus long que nous à cet égard. Je rappellerai que deux années de suite, notre collègue M. le D' Fromont en à pris plu- sieurs à Anvers, au voisinage d’un poulailler. Les O. mobilicornis au- raient-ils quelque prédilection pour les excréments de volailles ? C’est un point qu’il y aurait lieu de chercher à éclaircir. M. Van Lansberge met sous les yeux de l’assemblée deux espèces remarquables de Lamellicornes exotiques, à propos desquels il pré- sente la note suivante : ENxEARABDUS. Gen. nov. Lansberge. Corpus rotundatum. Mentum emarginatum, subbilobatum. Palpi labiales art Aomazximo, ceteris laliore. Palpi maæillares art. 3° duobus præcedentibus conjunctis majore. Antennæ 9-articulatæ, clava oblongo-ovali, art. 1° extus nitido, ut in Heliocopris. Clypeus bidentatus. Frons transversim carinata. Prothorax tuberculatus (in mare), basi bifoveolatus. Elytra 9-striata, striis duobus externis abbreviatis. Prosternum haud carinatum, metasternum an- tice tuberculatum. Femora postica tenuia. Tibiæ anticæ 4-dentatæ, absque tarsis, intermediæ posticæque extus denticulatæ, tenues, apice subito dila- tatæ., Tarsi, articulis triangularibus, spinosis, unguibus fere nullis. Cegenreestfondésur l'Onthophagus lobocephalus de Harold, insecte de l'Amérique méridionale, dont j'ai trouvé un exemplaire typique, provenant de M. de Harold, dans la collection de M. le D° Candèze. La conformation des palpes et des tarses, le nombre de stries des élytres et la présence de fossettes à la base du prothorax suffisent pour prouver que ce n’est pas un Onthophagide. II a, par contre, beaucoup d’analogie avec les Phanœus et devra former un genre de transition entre ceux-ci et les Coprides proprement dits. Synapsis Ritsemæ Lansberge. Oblongo-ovatus, niger, subnitidus. Caput semicirculare, elevato-margi- natum, coriaceo-rugosum, vertice punctato, margine postico lœvi, fronte sub- tuberculata, clypeo sat profunde inciso, subbidentato. Prothorax undique marginatus, margine postico fere obsoleto, sat crebre profundeque puncta- tus, a basi ad medium canaliculatus, lateribus sat longe fulvo-setosus. Elytra punctato-striata, interstitiis crebre distincteque punctatis. Pygidium trans- verse rugosum. Corpus subtus totum umbilicato-punctatum, prothorace late- me Me : CXLIV ribus læviore. Metasternum postice impressum. Tarsi piceo-nigri. Antennæ palpique brunnei. Long. 25, lat. 12 mill. Ile de Java. Voisin du S. Brahminus, mais plus petit et en différant encore par les particularités suivantes. Il est entièrement couvert de points, ce qui le fait paraître plus mat que le S. Brahminus, chez lequel la ponctuation est à peine visible ; le prothorax est compara- tivement plus étroit et un peu moins dilaté antérieurement ; la dent externe des angles antérieurs est très pointue, tandis que, dans le S. Brahminus, elle est arrondie ; la troisième strie des élytres se réu- nit en arrière à la 7°, comme dans le S. Brahminus, mais l’angle formé par cette jonction est beaucoup plus aigu; les tibias posté- rieurs sont dentelés jusqu’à l’extrémité; chez le S. Brahminus, au contraire, ils sont largement échancrés près de l'extrémité, ete. — Collections du Musée de Leyde et de l’auteur. Il est ensuite donné lecture de la note suivante, envoyée par M. Putzeys : Le Musée de Bruxelles a acquis la collection de Coléoptères dé- laissée par feu Wesmael. Cette collection est intéressante à plus d’un titre. C’est la plus ancienne de celles qui ont été formées dans le pays; la plupart des insectes qu’elle renferme, ont été capturés par Wesmael lui-même, et l'habitat est toujours indiqué fort exactement. On sait d’ailleurs que Wesmael avait décrit un certain nombre de coléoptè- res indigènes ; la vérification des types de quelques-uns n’est pas sans intérêt. Les localités explorées par Wesmael ont été d’abord Liége, où notre ancien collègue a fait ses études universitaires; puis Charle- roi, où il à été professeur ; Bruxelles, où nous l’avons connu pendant de longues années; St-Hubert où, pendant plusieurs années, il a passé le temps des vacances ; enfin les Dunes, entre Ostende et Nieu- port, qu'il a explorées pendant plusieurs jours en 1840 et 1842. Les espèces qui ont été décrites par Wesmael sont les suivantes : 1. Notiophilus punctulatus. Bull. de l’Acad. de Bruxelles, 1835, IX, 22. Cet insecte avait été jusqu'alors confondu avec les autres espèces du nord de l’Europe. Il se rapproche bien plus du N. geminatus, gpèce exclusivement méridionale. 2. Acupalpus cordicollis. Ib. p. 48. Un seul individu venant de Charleroi. Depuis je l’ai retrouvé plus sieurs fois à Groenendael. Cet insecte doit conserver le nom sous lequel il a d’abord été dé- crit par Dejean : Ac. distinctus. appartient au genre Bradycellus. be nt ee Re St Sn - — nié ES Sa dde CP A SR ne € saga SPAS . Lo as d OXLV 3. Bembidium Bruxellense. Ib. p. 47. Wesmael a le premier fait connaître les caractères qui séparent cet insecte des Bemb. saxatile et femoratum, avec lesquels on le con- fondait. 4. Bembidium cyanescens. Ib. p. 48. Décrit antérieurement par Stephens sous le nom de B. atrocæru- leum. Les trois Ha typiques de Wesmael ont été pris à Liége, sur les bords de l’Ourthe. L'espèce est surtout abondante à Dolhain, au confluent de la Vesdre et de la Gileppe. Parmi les espèces intéressantes de la collection Wesmael, je me borneraï à citer : 4° Panagœus crux-major. Var. trimaculatus Dej. Trois individus. Charleroi. 2° Licinus Hoffmannseggi. Trois individus trouvés en 1820 au Four- _neau St-Michel, près de Jemelle. 3° Amara strenua. Un individu. Charleroi. Ces deux dernières espèces n’ont jamais été rencontrées en Bel- gique que par Wesmael. 4 Amara crenata Dej. Un individu. Ardenne. Jadis, feu M. Parys a signalé la capture de cet insecte près de Dinant. Je croyais à une confusion que l’on fait fréquemment de l’A. crenata avec l’A. apricaria. Maintenant qu’il est avéré que l’A. crenata existe en Belgique, il serait utile que le possesseur actuel de la collection Parys vérifiât l’insecte inscrit sous ce nom. 5° Harpalus quadripunctatus Dej. L’unique individu de cette rare espèce à été pris il y a fort longtemps à la Montagne St-Pierre, par un condisciple de Wesmael. J’en ai reçu d’autres qui ont été recueil- lis à St-Hubert et à Poix. A propos du Licinus Hofnannsegyi, MM. de Lafontaine et Colbeau font remarquer que Wesmael n’a pas été le seul à prendre cette espèce en Belgique (Voir Annales Soc. Ent. Belg. T. I, p. 123). M. Putzeys adresse encore la communication suivante : M. Roffiaen, pendant un séjour de six semaines qu'il a fait en août et septembre dans le Luxembourg allemand, à Beaufort et à Echter- nach, a recueilli un nombre très considérable de Carabiques parmi lesquels je citerai les suivants : . Cicindela germanica, Cychrus attenuatus, Brachinus crepitans, Calathus micropterus, Lagarus (Pedius) inæqualis, Amara striato-punctata, rufo- cincta, Anisodactylus signatus, nemorivagus, Harpalus flavitarsis, impi- ger, Bembidium quinquestriatum. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVII. 6 ExLÿ1 Cette localité mériterait certainement d’être visitée au printemps. M. de Borre, ayant demandé la parole, s’exprime comme suit : Je vous demanderai, Messieurs, à pouvoir faire mettre à votre ordre du jour une question, non pas scientifique à proprement parler, mais intéressant la science entomologique par ses consé- quences : Dans quelle mesure des collections publiques d'insectes peu- vent-elles être exposées pour concilier toutes les exigences de leur desti- nation ? Comme cette question, quoique posée d’une manière générale, touche à l’administration du Musée auquel j’ai l'honneur d’être attaché, vous comprendrez aisément, Messieurs, que ce n’est que d’accord avec la direction de cet établissement que je viens de- mander qu’elle soit soumise ici à une discussion publique. Avant un an, le Musée royal de Belgique aura achevé sa phase de réorganisation et s'ouvrira définitivement aux études de tous ; notre savant collègue, M. Dupont, le directeur du Musée, le déclare hautement, c’est avant tout dans l’appui sympathique qu’il a reçu de la Société Entomolo- gique dès son entrée en fonctions, qu’il a puisé la résolution éner- gique qui lui a permis de mener à bonne fin cette tâche immense. C’est en invoquant ce sympathique appui, bien plus qu’en se préva- lant de quelques légers services que le Musée a été heureux de rendre à la Société, que notre collègue et moi-même avons pensé pouvoir appeler votre attention sur une question pratique que nous avions déjà depuis longtemps débattue ensemble, sans arriver à lui donner de solution définitive. Les importantes discussions sur des questions de principes qui ont eu lieu à diverses reprises ici, et auxquelles, par suite de la grande publicité de nos comptes-rendus, les noms les plus autorisés de la science à l'étranger sont souvent venus prendre part, font espérer à l’administration du Musée qu’une discussion sur la question technique que je viens de vous énoncer, lui fournirait des lumières dont elle pourrait tirer un profit sérieux pour l'installation des collections entomologiques. Dès sa création, la Société Entomologique n’avait cessé de récla- mer énergiquement pour obtenir que les collections entomologiques du Musée, propriété nationale, fussent accessibles aux études de tous. Depuis cinq ans, elles le sont de fait, maïs c’est avant l’ouver- ture définitive du Musée réorganisé qu’il importe que les mesures pratiques propres à concilier cette condition et celle de la conser- vation des collections soient arrêtées, et c’est sur ce point que nous prenons la liberté de provoquer une consultation. Cette consultation sera à la fois un hommage à votre compétence et une réponse aux trop justes réclamations qu'ont fait entendre tant de fois vos prési- dents en prenant la parole dans les assemblées générales. — Ce PE CXLVII Voici quelle est, depuis trois ans, la marche suivie dans la section entomologique du Musée : La salle d'exposition renferme 14 meubles d’étalage, sur chacun desquels huit caisses vitrées sontexposées, sous un angle d’inclinaison de 60°. Un rideau noir recouvre chaque meuble, sauf pendant les heures où le Musée est ouvert (de 10 heures du matin à 3 heures de l'après-midi). Quand, ce qui n’arrive que bien peu de jours de l’année, la lumière solaire pénètre directement dans la salle, ou y est trop abondamment renvoyée par certains murs blancs de la rue Montagne de la Cour, les étalages sur lesquels elle porterait, restent cachés par le rideau. Dès que la mise en ordre d’un groupe est terminée, les caisses de ce groupe sont mises à l'exposition. Lorsque les étalages se sont trouvés tous garnis (soit 112 caisses), cette exposition a continué à se faire en relevant successivement les caisses qui avaient été Le plus anciennemeut placées sur les étalages ; ces caisses ont été alors prendre place, posées comme les livres d’une bibliothèque, dans les vastes armoires qui garnissent le pourtour de la salle, et soustraites ainsi absolument à l’action dela lumière, sauf le cas où l’on demande à les voir et celui où une inspection trimestrielle en est faite, au point de vue de leur état de conservation. Elles ne reviennent sur les éta- lages que lorsque, par suite d’accroissements, il y a des intercala- tions à y faire. Par mesure d'économie de mon temps, je diffère ces intercalations jusqu’à ce qu’elles soient d’une proportion notable. De ce procédé d’exposition par rotation, il résulte : 1° Que les collections ne sont exposées que cinq heures par jour au maximum (1) pendant un laps de temps qui peut aller de deux à quatre mois ; 2° Qu’aucune portion des collections n’est systématiquement sous- traite constamment aux yeux du public, et que celui-ci n’a la vue que de collections scientifiques sérieuses, et non de ces collections de rebut, dites collections élémentaires, qui déparent les plus beaux Musées d'Europe ; 3° Que toutes les collections non exposées sont accessibles à tous ceux qui demandent à les voir ou à les étudier. (4) Au British Museum, les jours où le public curieux est admis alternent avec ceux où les salles deviennent des salles d’études pour le public naturaliste plus sérieux. Si celui-ci devenait un jour aussi important en Belgique qu’en Angleterre, ce que nous devons espérer, l'administration du Musée devrait sans doute adopter quelque mesure du même genre, ce qui réduirait encore à peu près de moitié le temps où les collections exposées ne seraient pas plongées dans l’obscurité. CXLVIH D'autre part, on ne peut se dissimuler qu’il présente un inconvé- nient considérable ; car il y a certainement des collections ou parties de collections trop précieuses et trop facilement altérables à la lumière et qu’il serait préférable de n’y jamais exposer. Ce système pourra-t-l continuer à fonctionner? Devra-t-il subir ‘ des modifications, et dans quel sens ? Voilà ce qui sera à examiner et ce sur quoi l'administration du Musée serait heureuse de voir une discussion approfondie s'établir entre les entomologistes les plus com- pétents. L'assemblée décide que la question qui vient d’être proposée, figurera à l’ordre du jour de sa prochaine séance. La séance est levée à 9 3/4 heures. Assemblée mensuelle du 5 decembre 1874. PRÉSIDENCE DE M. CANDÈZE. \ . Présents : MM. Breyer, J. B. Capronnier, Colbeau, Craven, Cré- pin, J. De Lafontaine, Desguin, Dubois, Dufour, Fologne, Fondu, Fontaine, Giron, Hennuy, Lallemand, Le Comte, Maurissen, Mélise, Pierret, Putzeys, Roelofs, Sandoz, Sauveur, de Sélys-Longchamps, Vanden Broeck, Van Volxem, Weinmann, Weyers et Preudhomme de Borre, secrétaire, M. Willain fait excuser son absence. La séance est ouverte à 8 1/4 heures. Le procès-verbal de la séance précédente est approuvé. Le Président annonce que le Conseil a eu le regret de recevoir les démissions de deux de nos membres effectifs : MM. AlbertCapronnier fils et le D’ L. Fromont. Le Président propose ensuite à la Société que l’assemblée men- suelle de janvier 1875 ait lieu le deuxième samedi du mois (le 9) au lieu du premier samedi. Adopté. Il rappelle aux membres que l’assemblée générale ordinaire aura lieu, comme d'usage, le 26 décembre, à midi. Correspondance. MM. Thyes, Blackburn, Paulino de Oliveira et de Horvath remer- cient pour leur nomination de membres effectifs. cethf nr ; CXLXIX La Société Malacologique transmet le projet de statuts pour la Fédération des Sociétés scientifiques de Belgique, dont elle a pro- posé la fondation. Après une courte discussion, l’assemblée reconnaît que la déci- sion à prendre sur cet objet ne peut émaner que d’une assemblée. générale. La question figurera donc à l’ordre du jour de l’assemblée générale du 26 décembre. Le Conseil d'administration propose à la Société de soumettre au préalable le projet à l’examen d’une commission composée du prési- dent actuel de la Société et de tous les anciens présidents. M. Colbeau propose une commission composée de MM. Putzeys, Sauveur et Weinmann. M. Sauveur propose que la commission comprenne, outre les an- ciens présidents, le Conseil actuel en entier. La proposition de M. Colbeau n’ayant pas été admise, l’assemblée adopte celle de M. Sauveur, à laquelle s’était rallié le Conseil. Le Commissaire général du Congrès international des Sciences géographiques remercie la Société du concours qu’elle a annoncé l’intention de prêter à ce Congrès. La Smithsonian Institution, l’Académie Palermitaine des Sciences, Lettres et Arts, la Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux et la Société d'Agriculture, d'Histoire naturelle et des Arts utiles de Lyon remercient pour l’envoi de nos publications. L'assemblée décide que la Société des Sciences naturelles de la Nouvelle-Poméranie et Rügen, à Greifswald, qui nous a adressé un volumé de ses Mémoires, sera portée sur la liste de celles avec les- quelles a lieu l’échange des publications. L'Académie impériale des Sciences de Vienne nous adresse ses Bulletins. M. Ch. Lallemant offre à la Société, pour ses collections, une caisse contenant des Coléoptères et autres insectes des environs d’Alger. La Société lui adresse des remerciements. La Société a reçu pour son album de portraits-cartes ceux de MM. Arreola-Medal, Mac-Lachlan et Paulino de Oliveira. Ouvrages reçus pour la Bibliothèque : 1° L'Abeille. Mémoires d'Entomologie par M. $. A. DE MaRsEur. Monographie des Otiorhynchides, pages 585 à 716. Nouvelles et Faits divers. N°° 49, 50 et 1°’. — Paris, 1874, 3 br. in-12. Échange avec nos Annales. 2° Mittheilungen aus dem naturwissenschaftlichen Vereine von Neu- CL Vorpommern und Rügen. V-VI Jahrg. — Berlin, 1873-74, 1 vol. in- 8° avec 1 pl. Don de cette Société ; échange avec nos Annales. 3° Bulletin des séances de la Société Entomologique de France, N°° 38 (28 octobre 1874) et 39 (11 novembre 1874). Échange avec nos Comptes-rendus. 4° Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie. II Série, Vol. VII. — Caen, 1873, 1 vol. in-8° avec 10 pl. Échange avec nos Annales. 5° Petites Nouvelles Entomologiques. N° 112 (15 novembre 1874) et 113 (1 décembre 1874). Don de M. E. Deyrolle. 6° Proceedings of the scientific meetings of the Zoological Society of London, for the year 1874. Part. ILetIIl. — Londres, (874,2 vol. in-8° avec 37 pl. Échange avec nos Annales. 7° Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou. An- née 1874, n° 1. — Moscou, 1874, 1 vol. in-8° avec 8 pl. Echange avec nos Annales. 8° LeTHiERRY (L.). — Catalogue des Hémiptères du Département du Nord. 2e édition. — Lille, 1874, 1 vol. in-8° avec 2 pl. Don de l'auteur. 9 GrRARD (MAURICE). — Le Phylloxera de la Vigne, son organisa- ion, ses mœurs, choix des procédés de destruction, avec gravures et cartes. — Paris, 1874, 1 vol. in-18. Don de l'auteur. 10° Société Malacologique de Belgique. Procès-verbal des séances du 4 octobre et du 1 novembre 1874. Echange avec nos Comptes rendus. 11° KRôNIG. — Entwurf eines erfahrungsphilosophischen Systems. Separatabdruck aus dem soeben erschienenen Werke : « Das Dasein Gottes und das Glück der Menschen, » materialistisch-erfahrungsphilosophische Studien, etc. — Berlin, 1 br. in-16. Don de l'auteur. 12° Journal de la Société centrale d'Agriculture de Belgique. Tomes Ià XX et livraison d'octobre du tome XXI.— Bruxelles, 1854 à 1874, 20 vol. in-8° et 1 br., avec 9 pl. Don de cette Société; échange avec nos Annales. 13° Mémoires et publications de la Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. IIT° série, T. IX. — Mons, 1874, 1 vol. in-8°. Echange avec nos Annales. 14° The Entomologists Monthly Magazine. N° 127 (décembre 1874). Échange avec nos Annales. 15° GLEISBERG (P.). — Kritische Darlegung der Urgeschichte des Menschen nach Carl Vogt. — Dresde, 1868, 1 br. in-8°. Don dé M. L.-W. Schaufuss. a — CLI 16° Bulletin de l’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Série II. T. XXX VIII, N°° 9-10. — Bruxelles, 1874, 1 broch. in-8° avec 3 planches. } Échange avec nos Annales. 17° Harduwicke’s Science-Gossip. N° 120 (décembre 1874). ” Échange avec nos Annales. 18° Annales de la Société Linnéenne de Lyon. Nouv. sér. T. XX. — Lyon, 1874, 1 vol. in-8° avec 3 pl. Échange avec nos Annales. 19° Annales de la Société d'Agriculture, Histoire naturelle et Arts utiles de Lyon. IV° série, T. V (1872). — Lyon, 1873, 1 vol. in-8&. : Échange avec nos Annales. 20° Société Linnéenne du Nord de la France. Bulletin mensuel. N°° 29 et 30 (novembre et décembre 1874). Échange avec nos Comptes-rendus. 21° Sitzungsberichte der Kaiserl. Akademie der Wissenschaften. Ma- them.-naturwissensch. Classe. Vol. LXVIII, n° 3-5 et LXIX, n° 1-2 et 3. — Vienne, 1874, 3 br. in-8° avec 22 pl. Echange avec nos Annales. 22° CaNDÈZE (ERN.). — Révision de la Monographie des Élatérides. 1 fascicule. — Liége, 1874, 1 vol. in-&. + Don de l’auteur. 23 Stettiner Entomologische Zeitung. XXXV, N°° 10 à 12. — Stet- tin, 1874, 1 vol. in-8°. Échange avec nos Annales. Des remerciements sont votés aux donateurs. Rapports, lectures, communications. Sur les conclusions présentées par MM. Breyer et de Borre, rap- porteurs, l’assemblée vote l'impression aux Annales de la Note sur une sécrétion propre aux Coléoptères Dytiscides, par M. Plateau. Après lecture des rapports de MM. Putzeys et Weyers, elle vote également celle du travail présenté par M. de Chaudoir sur les Cara- biques du Chili. M. Roelofs présente des dessins pouvant former deux planches à joindre à la troisième partie de son travail sur les Curculionides du Japon. MM. Candèze et de Borre, chargés précédemment du rapport sur ce travail, concluent à la publication de ces deux planches. — Adopté. La Société a reçu pour ses Annales, deux nouveaux manuscrits : 4° Une Monographie des Brachinides, par M. le baron de Chaudoir. Commissaires : MM. Putzeys et Weyers. 2 Étude des espèces européennes et circumeuropéennes du genre Cneorhinus Schoenh., de la tribu des Brachydérides. Curculionides Adé- CLII lognathes Cyclophthalmes, par M. H. Tournier. Commissaires : MM. Roelofs et de Borre. Le secrétaire fait connaître à la Société que les travaux manus- crits présentés jusqu’à cette date pour prendre place dans le tome : X VIII de nos Annales, le tome XVII (1874) étant déjà clos depuis longtemps, lui semblent assez considérables pour constituer la ma- tière de 2 1/2 de nos volumes ordinaires. Il demande ensuite, de la part de M. Tournier, à pouvoir insérer dans le présent compte-rendu, afin de prendre date, les descriptions suivantes d’espèces nouvelles de Cneorhinus faisant partie du travail qui vient d’être présenté, ainsi que celles de quelques autres Curcu- lionides : Cneorhinus maroccanus, nov. sp. Taille et forme d’un gros exemplaire du C. globatus Herbst. Brun de poix, pattes et antennes d’un testacé rougeâtre; corps revêtu d’écaillettes arrondies, d’un gris jaunâtre, varié sur le prothorax et les élytres, de brun et de gris argenté. Long. 6 mill. Tanger. Cneorhinus Heydenii, nov. sp. Taille du C. barcelonicus. Noir, parcimonieusement recouvert de petites écaillettes brillantes, métalliques. Prothorax offrant sa plus grande largeur à sa base et de ce point curvilinéairement rétréci jusqu’à son bord antérieur. Long. 9-10 mill. Portugal. Cneorhinus tarsalis, nov sp. œ oblong, © globoso-ovale. Brun rougeàtre, antennes et pattes plus claires ; entièrement et den- sément revêtu de petites écaillettes arrondies d'un roux brunâtre ; teinte variée par quelques petites taches grises. Long. 6-6 1/4 mill. Andalousie. Cneorhinus Diecki, nov. sp. Oblong, noir ou brun, pattes et antennes plus claires. Corps densément recouvert de petites écail- lettes, jaunâtres sur la page supérieure et les pattes, mais grisâtres ou blanches sur la page inférieure. Long. 4 1/2-5 mill. Algésiras. Catapionus intermedius, nov. sp. Noir; corps assez densé- ment recouvert de petites écaillettes arrondies d’un gris rosé ou argenté ; rostre assez robuste, plaque lisse de l’extrémité courtement bidentée. Long. 10-11 mill. Sibérie orientale. Catapionus maculatus, nov. sp. Noir, antennes brunâtres ; corps revêtu d’écaillettes grises ayant un reflet verdâtre, doré. Plaque de l’extrémité du rostre brièvement bidentée. Long. 9-10 mill. Lac Baïkal. Catapionus viridanus, nov. sp. Noir ; paré sur tout le corps de petites écaillettes d’un beau vert clair. Rostre sans sillon en dessus, mais paré d’une ligne longitudinale lisse; élytres très fine- ment ponctuées-striées. Long. 10-11 mill. Lac Baïkal. "2 : RE a CLIII Heydenia crassicornis, nov. sp. Noir, antennes et pattes, moins les crochets des tarses, d’un testacé rougeâtre ; corps recouvert totalement par des écaillettes arrondies, ressemblant à un enduit crétacé. Long. 4 mill. Lac Baïkal. Legenre Heydenia, dédiéà M. de Heyden, est caractérisé par le funicule antennaire qui est subcom- pacte, l’absence de sillon transverse entre le front et le rostre, la structure des scrobes, etc. a" Acradidius Milleri, nov. sp. Conformé comme l’A. creticus Kiesenw. Noir, paré en dessus de petites écaillettes d’un gris rosé, serrées sur le prothorax et les interstries alternes des élytres ; des- sous du corps assez densément revêtu de petites écaillettes d’un blanc grisâtre. Tout le corps est très finement pubescent. Œ plus étroit, plus allongé que la ©. Long. 9-10 mill. Syrie. Dédié à mon savant collègue M. Miller, de Vienne. Acradidius ochraceus, nov. sp. Taille et forme de l’espèce précédente. Noir ; corps densément recouvert de petites écaillettes grises à teinte rosée, également disposées sur les élytres et ne lais- sant pas d'’interstries nus ; une bande longitudinale sur le milieu du prothorax est glabre. Corps pubescent; cette pubescence jaune, voi- lant les écaillettes, et ressemblant à un enduit ochracé. Long. 9 1/2 mill. Syrie. Leeture est faite ensuite de la réponse suivante de M. Tournier aux observations critiques de M. Desbrochers, publiées dans le compte-rendu du 7 novembre : C’est avec regret; Messieurs et chers collègues, que je vous adresse ces lignes, mais je ne puis laisser sans réponse les observations de M. Desbrochers. Je sens fort bien que la place ainsi absorbée par une discussion peu ou pas du tout profitable à l’entomologie devrait être réservée à un travail offrant un intérêt réellement scientifique ; en outre, je n’aime pas à me livrer à la polémique; ce sera donc ma seule réponse à M. Desbrochers. Je maintiens la réunion des Dorytomus meridionalis et auripennis au D. vorax; comme je l'ai déjà dit dans mon mémoire sur les Érirrhinides, aucune espèce ne varie autant que le D. vorax; sur les soixante-quinze exemplaires que je conserve dans ma pui Tite BUS il n’y en a peut-être pas trois parfaitement semblables; dans les va- riétés que je possède, j'y trouve les deux ci-dessus notées, avec les passages à la forme typique. Le Dorytomus amplithorax me fournit une preuve que M. Desbro- chers ne connaît pas bien les espèces du genre Dorytomus, car s’il les avait étudiées, il n’en serait pas à se demander si la Q du D. varie- gatus a les tibias antérieurs simples. C’est aussi faute de connaître la différence des sexes que M. Des- ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XVII. { CLIV brochers est forcément entraîné à maintenir comme espèces dis- tinctes les Dorytomus pectoralis et nebulosus. Le D. pectoralis a, comme le dit fort bien M. Desbrochers, le rostre plus long, plus lisse, etc. ; c’est là le caractère sexuel le mieux appréciable chez la majeure partie des Dorytomus; le D. pectoralis est donc la ©, et le D. nebulosus le G' d’une même espèce. Cette différence dans la struc- ture du rostre se voit aussi très bien chez les punctator et fructuum, qui sont également les deux sexes de la même espèce; j'ai pris sou- vent en copulation le pectoralis — nebulosus et le punctator avec fruc- tuum ; c'était déjà l’opinion de feu Wencker qui, comme on le sait, avait commencé l'étude des espèces du genre Dorytomus, et duquel j'ai acquis dans le temps le premier dédoublement de sa collection des genres Apion et Dorytomus. M. Desbrochers à eu bien tort lorsqu'il à omis d'indiquer la patrie de l’Erirrhinus bilunulatus ; c’est une omission qui prouve au moins que son travail n’a pas été suffisamment revu. Il est intéressant de suivre l'incertitude de M. Desbrochers au sujet de la place qu’il croit devoir assigner au genre Acrisius. En 1869 (1) cet entomologiste créa ce genre et le plaça dans le voisinage du genre Aubeonymus, puis en 1871 (2), il déclare nettement qu'il doit se placer, non pas dans le voisinage, mais à la suite de ce même genre Aubeonymus ; enfin aujourd’hui, après m'avoir entendu émettre l’opi- nion que non-seulement sa place n’est pas auprès des Aubeonymus, mais qu’il n’est pas même bien placé dans la tribu des Érirrhinides, cet auteur revient sur cette question, « se bornant à faire observer pour le moment » (textuel) qu’il ne peut rester dans cette tribu, mais sans pour cela savoir où le mettre, déclarant à l’avance « qu’il n’est pas à même de discuter la place que doit occuper ce genre » (sic) ; pourquoi alors revenir sur un semblable sujet, sans avoir étudié sérieusement la place à lui assigner ; dire qu’il n’est pas où il doit être, n’est rien ; autre chose est le mieux placer, ce qui pourtant serait plus facile, ce me semble, pour celui qui l’a créé que pour tout autre entomologiste. J’aborde maintenant sa note au sujet des espèces du genre Lio- phlœus ; malheureusement elle me prouve que M. Desbrochers con- naît peu ce genre et qu'il n’a pas comme moi, sous les yeux, des matériaux très nombreux. Le travail très restreint et non pas la révi- sion complète, ainsi que M. Desbrochers veut le dire, que j'ai fait des espèces du genre Liophlœæus, n’est pour moi qu’une étude préliminaire de ces insectes ; la distribution en deux groupes basée sur la place qu’occupe la plus grande largeur du prothorax, n’est pas établie sur des différences insignifiantes, ainsi que M. Desbrochers voudrait le (1} Desbrochers, Ann. de France, 1869, p. 396. (2) Desbrochers. Mittheil, Ent, Schwz, 1871, vol. HF, n° 7, p. 545. 4 CLV faire entendre, mais sur la largeur bien évidente et toujours cons- tante de cetorgane, largeur située au milieu ou postérieurement plutôt qu’antérieurement, et cette forme n’est pas sujette à varier quant au fond ; il est possible que, dans une même espèce, le prothorax soit un peu plus large chez un exemplaire que chez un autre, mais ce que J'ai constaté, c’est que jamais la partie la plus large n’est déplacée au point que d’antérieure qu’elle doit être, elle devienne médiane ou postérieure et vice-versà. Quant aux proportions des articles du funi- cule des antennes, M. Desbrochers est encore dans une erreur pro- fonde, lorsqu'il croit que la différence sexuelle amène ici un change- ment important; qu'il me permette, pour lui prouver que je connais parfaitement les differences sexuelles des Liophlœus, de lui énoncer un caractère qui, jusqu’à présent, n’a pas encore été publié; chez les G', les 3*et4° segments de l’abdomen ne sont pas, ou sont très étroitement membraneux à leur bord postérieur, c’est-à-dire qu’ils sont coriacés et semblables au reste des téguments sur toute leur largeur; chez _ les © , ces mêmes segments sont largement membraneux et d’un roux jaunâtre à leur bord postérieur, construits comme s'ils devaient être sujets à se développer ou s'étendre plus ou moins fortement à nn moment donné, ce rebord étant souple; chez le G* le dernier seg- ment abdominal est un peu plus court, un peu plus largement arrondi au bout que chez la ©. Je maintiens la réunion du L. atricornis Desb. au L. aquisgranensis Fôrst ; je n’ai pas eu seulement sous les yeux les exemplaires com- muniqués par M. Chevrolat (dans la collection de M. Chevrolat, le L. atricornis est bien nettement séparé du L. opacus; M. Chevrolat n’a donc pas confondu ces deux espèces), mais d’autres encore, et particulièrement 1 O‘et 1 Q qui, si je ne fais pas erreur, provien- nent de M. Desbrochers, ou ont été vus par lui; je les ai reçus de M. Raffray. Il est évident que si M. Desbrochers veut absolument faire des L. aquisgranensis avec les exemplaires récoltés en Belgique et en Allemagne et des L. atricornis avec ceux récoltés en France et en Suisse, il n’arrivera jamais à reconnaître que ces deux formes appartiennent à une même espèce; mais, pour moi qui ai reçu de France le L. atricornis, qui ai récolté en Suisse et en Allemagne le L. aquisgranensis, je suis forcé de dire, n’en déplaise à M. Desbro- chers, que je ne vois pas de différences entre les exemplaires de ces différentes contrées, | Le L. sparsutus est une toute autre espèce, le Gest beaucoup plus petit que la ©, les élytres sont plus courtes que chez le L. aquisgra- nensis, plus régulièrement ovales, etc.; le sparsutus, même chez les individus très déflorés, offre le dessous du corps, les côtés des élytres et du prothorax assez densément recouverts d’écaillettes relativement grossières, bien appréciables même à l'œil nu, ce qui n’a pas lieu CLNI chez aquisgranensis; Fôrster s’explique parfaitement à ce sujet dans la description qu’il donne de son espèce, description que, sans doute, M. Desbrochers n’a pas consultée; sans cela il n’aurait pas émis l'opinion que le sparsutus serait aquisgranensis, puisque le caractère principal d’aquisgranensis est d’avoir des écaillettes si fines qu’il paraît à l’œil nu comme défloré et qu’elles ne sont appréciables qu’à l’aide d’un fort grossissement. Au reste, si ces explications ne suffi- sent pas pour convaincre M. Desbrochers, je lui proposerai d'envoyer à M. Roelofs, entomologiste dont le mérite est incontestable : lui, des types de son L. atricornis, de France, et moi, des types de aquis- granensis de Suisse et d'Allemagne, ainsi que des types du sparsutus, et M. Roelofs tranchera la question. Je n’admet pas la réunion du Polydrosus deliciosus au P. cinctus ; rien dans la description du P. cinctus, si ce n’est peut-être le coloris, ne peut s'appliquer au deliciosus, et cependant la description de M. Desbrochers est complaisante, elle peut s'adapter à bien des espèces ; après cela, 1l n’est pas étonnant qu’il puisse l’appliquer en temps utile à tel ou tel Polydrosus décrit ou à décrire. M. Roelofs, interrogé sur ce point, déclare qu’il acceptera volon- tiers d'examiner les insectes en litige, ainsi que le propose M. Tour- nier. L'assemblée espère que M. Desbrochers voudra bien accepter cet arbitrage, afin de trancher le différend et d'empêcher qu'il ne de- vienne le point de départ d’une nouvelle polémique beaucoup plus longue que ne le comporte la question ; ce à quoi la Société serait peu disposée à continuer à prêter ses colonnes. M. Weinmann fait la communication suivante : Je me proposais de présenter à la séance de ce soir une petite note au sujet d’un lépidoptère qui m'avait été envoyé au mois de mai der- nier par M. Bernardo Zapater, de Madrid, et dont je possédais du reste déjà un exemplaire, reçu en 1872, par l’obligeance de notre collègue, M. Bolivar. Pour moi cette espèce n’est autre chose que le Satyrus Prieuri Pierret, décrit et figuré dans les Annales de la Société Entomologique de France en 1837. Mais M. Ch. Oberthur ayant reçu de M. Zapater un Satyre qui, probablement, sera de même espèce que celui dont je me proposais de parler et annonçant, par la voie des Petites Nou- velles Entomologiques, qu’il veut le décrire et faire figurer comme nouveau, je crois bon de suspendre la publication de la petite note que j'avais préparée, jusqu’à ce que j'ai pu me mettre d’accord avec M. Oberthur au sujet de l’identité des espèces qui nous occupent. M. Craven dit que, de retour depuis peu d’un voyage en Australie, il en a rapporté une certaine quantité d’insectes qu’il espère avoir CLVYII plus tard le temps de mettre en ordre. Il compte en offrir à la Société et à ses collègues. Devant actuellement et dans peu de jours partir pour le Cap de Bonne Espérance, il serait heureux de pouvoir s’y rendre utile à la Société et aux entomologistes belges. M. Colbeau dit qu'il est regrettable que la Société n’ait pas l'usage de donner des délégations officielles à ceux de ses membres qui voyagent à l'étranger. Une courte discussion s’engage sur ce point, et M. Colbeau déclare qu'il fera à l’assemblée générale une proposi- tion dans ce sens. M. de Borre demande la parole et donne lecture de la note sui- vante : Notre savant collègue et président vient de terminer le premier fascicule de la Révision de sa Monographie des Élatérides, volume de 218 pages, correspondant au premier des quatre volumes de la Monographie elle-même. Dans son discours, prononcé à notre assem- blée générale du 26 décembre 1873, notre confrère nous a cité des chiffres qui expliquent assez comment, le nombre des Élatérides connus s'étant accru de près des deux tiers, un remaniement mono- graphique était devenu indispensable. Depuis quelques jours que j’ai ce volume entre les mains, je n’en ai pu encore lire que l'introduction, très intéressante, et sur trois points de laquelle je me permettrai d’appeler l’attention. D'abord, sous le rapport des vues systématiques, l’auteur entre de plus en plus résolüment dans la voie rationnelle qui fait considérer les groupes naturels comme constituant des représentations d’un ensemble de rapports très réels, mais qu’il est aussi inutile de cher- cher à circonscrire avec une rigueur mathématique que de vouloir aligner rigoureusement à la file les uffs des autres. Ensuite la nécessité de comparer les parties constituantes d’un groupe naturel dans toute leur extension géographique,-si on veut en déduire mieux que des classifications de fantaisie. D’où suit néces- sairement pour ceux que leurs goûts ou leurs convenances restrei- gnent à l’entomologie d’une région déterminée, l'obligation de s’ab- stenir de faire autre chose en classification que de travailler dans les cadres tracés par les monographes généraux. Enfin, sur la question de la priorité des noms, la déclaration de M. Candèze mérite d’être rapportée tout au long : » Aujourd’hui que les entomologistes sont divisés en deux camps sur la question de savoir si l’on doit revenir aux noms anciens et ou- bliés depuis longtemps, pour les substituer à ceux qui ont usurpé leur place et que la tradition a consacrés, ou bien si l’on doit admet- tre, pour les noms scientifiques, une sorte de prescription légitimant ces usurpations ; en présence de cette diseussion dans laquelle les uns CLVIII et les autres appuient leurs opinions d’excellents arguments, j'ai dû nécessairement prendre un parti. » Ennemi de toute règle exclusive et absolue, je n’ai rigoureuse- ment suivi aucun des deux systèmes, me laissant guider par l’un ou l’autre, selon qu’ils me paraissaient plus rationnels dans tel ou tel cas. Ainsi, tandis que pour l’Adelocera atomaria, nom admis autrefois par moi, j'adopte la rectification qui lui attribue le nom de carbona- ria, plus ancien de quelques années, je repousse celui de punctata que l’on voudrait de nouveau lui substituer comme le plus légitime. » Je n’ignore nullement les critiques auxquelles je m’expose en agissant de la sorte, mais je pense que les esprits modérés m’approu- veront et que tôt ou tard une sorte de transaction ralliera le plus grand nombre. Ce n’est pas ici le lieu de justifier le parti que j'ai adopté, ce qui serait sortir du cadre restreint où je dois me renfer- mer dans ces quelques lignes d’avant-propos ; j’ai tenu toutefois à déclarer que si, dans les pages qui suivent, tantôt je me range du côté des réformateurs, tantôt je reste avec les conservateurs, ce n’a pas été sans des raisons que je crois bonnes. » C’est bien là ce qui nous semble le parti le plus raisonnable pour le monographe : Admettre le principe de la priorité en nomenclature, mais éviter d’en faire usage autrement qu’à bon escient. Quant à nous qui ne sommes pas monographes, le plus raisonnable est de prendre le monographe pour guide. Ajoutons qu’en présence de la passion que l’on apporte aujour- d’hui dans la discussion de ces questions stériles pour la science, et des antipathies nationales qui veulent parfois se mettre de la partie, il faut un certain courage pour dire aux uns qu’ou à chaugé des noms de par le droit de priorité, aux autres que l’on a conservé des noms sans tenir compte de ce droit. Espérons que le parti silencieux de la modération et du sens pratique saura sortir de son mutisme et soutenir notre confrère. M. Candèze, prenant à son tour la parole, croit utile d'expliquer à la Société le motif qui l’a guidé dans le choix du nom d’Adelocera carbonaria, exemple qui vient d’être cité. Après s'être servi dans sa Monographie du nom d’A. atomaria Fabr., qui était le nom généralement usité en France, il a dû recon- naître que le nom d’A. carbonaria Schrank, plus ancien et dont on se servait généralement en Allemagne depuis le travail de M de Kie- senwetter, méritait évidemment la préférence. Depuis lors, le Cata- logue de MM. Gemminger et de Harold est allé retrouver un nom encore plus ancien et oublié, celui de punctata Herbst, proposé en 1779, deux ans avant celui de Schrank. Mais il est à remarquer que ce nom n’a plus ensuite été employé par personne, pas même par +4 pe CLIX Herbst lui-même qui, en 1801, dans le tome X de son grand ouvrage, accepte le nom d’atomaria Fabr. Dans de telles circonstances;ajoute M. Candèze, je n’ai pas jugé qu'il y eût lieu d’aller reprendre un nom aussi complètement abandonné de tous. Plusieurs membres parlent sur le même sujet. M. de Sélys-Long- champs dit que la prescription trentenaire, proposée par M. West- wood, eût tranché bien des difficultés, si on s’était mis d'accord pour accepter aussi ce principe. L’assemblée aborde ensuite la discussion de la question à l’ordre du jour : Dans quelle mesure des collections publiques d'insectes peuvent-elles être exposées pour concilier toutes les exigences de leur destination ? M. Mélise demande la parole et donne lecture du travail suivant : La question qui nous est soumise doit être examinée sous deux points de vue : d'une part l'intérêt du public et, d’autre part, l’inté- rêt des collections. Nous parlerons d’abord de l'intérêt du public, sans nous préoc- cuper des dangers que pourrait courir la conservation des collec- tions ; ce point sera examiné en second lieu. Il ne viendra à l’idée de personne de soutenir que la science ou l'éducation populaire pourraient être lésées en quoi que ce soit, si le Musée national exposait largement aux regards du premier venu toutes les collections d’insectes qu’il possède. Ces collections d'histoire naturelle sont aussi intéressantes que toutes les autres du même genre ; elles peuvent être exposées au même titre que les collections d'oiseaux, de mammifères, de miné- raux, de fossiles, etc. La vue des insectes offre de l’attrait non-seu- lement pour ceux qui s'occupent d’entomologie, mais aussi pour ceux qui ne possèdent pas même les premières notions de cette science qui a pour nous tant de charmes. Elle ne peut pas plus être réservée aux entomologistes seuls que celle des oiseaux aux ornithologistes, que la vue des coquilles aux conchyliologistes et, par extension, que la vue des tableaux aux peintres et celle des statues aux sculpteurs. La musique ne plaît-elle qu'aux musiciens ! On pourrait objecter que l’État n’a pas à s'imposer des sacrifices pour satisfaire de vaines curiosités, mais qu’il a le devoir d’encou- rager l’étude et le développement des sciences. Ces grands mots ne disent rien de bien sérieux. A notre avis aucune curiosité n’est réel- lement vaine. La curiosité est un sentiment qu’il faut encourager et stimuler ; il est très souvent le précurseur du progrès. Combien y en a-t-il, parmi ceux d’une condition inférieure qu’on nomme les gens du peuple, qui ne voient les musées publics que le dimanche et n’ont d’autres connaissances, en fait d’art ou de CLX sciences naturelles, que les notions recueillies lors de visites faites en vue de satisfaire leur curiosité ou guidés par le seul désir de se distraire ? Et parmi les autres ? Cent, deux cents personnes tout au plus en Belgique, s’occupent- sérieusement d’entomologie. En dehors de ce petit nombre de sa- vants ou d'amateurs, la masse du vulgaire ne connaît, pas même de vue, la plupart des insectes. Ces fornes élégantes ou bizarres, ces couleurs si diverses et parfois si éclatantes qui semblent être le pri- vilége exclusif du monde que nous étudions, sont ignorées, inconnues de l’immense majorité de nos concitoyens. Ils peuvent contempler tout à l’aise des singes ou des perroquets ; ils ne pourraient pas admirer, avec le même abandon, les gracieux papillons, les brillants coléoptères ? Mais, nous assure-t-on, les insectes sont visibles pour tous ; quel- ques espèces sont placées dans des cadres étalés, les autres sont dans des boîtes soigneusement renfermées dans des armoires ad hoc; il suffit d’en demander communication. En principe cela est exact ; en fait, il y a de grands inconvénients dans ce mode de procéder. Et ceci nous le disons particulièrement pour ceux qui ne connaissent point les insectes, mais qui voudraient ou pourraient être appelés à les connaître. A ceux-là lorsqu'ils se présenteront au Musée on demandera iné- vitablement : De quel ordre d’insectes vous occupez-vous ? Que vou- lez-vous voir ? Les Lépidoptères, les Coléoptères, les Névroptères ou les Hémiptères ? Et si l’on répond : les Coléoptères. Quelle famille? les Carabiques, les Lamellicornes, les Longicornes, les Pectini- cornes, les Staphyliniens, les Psélaphides, les Élatérides ou les Cucujiens ? « Le visiteur novice, abassourdi par cette kyrielle de noms parfaite- ment barbares pour lui, en aura bientôt assez, et, peu soucieux d’éta- ler son ignorance, n’aura garde de s’y faire prendre une seconde fois. _Ce n’est rien encore, il faudra qu’une personne attachée au Musée reste constamment à côté de chaque visiteur pour ôter les boîtes des armoires, les passer à l’inspection des intéressés et les remettre en place. Pour peu que cela dure une heure ou deux seulement, il se pro- duira une gêne, un malaise, un ennui que peu de personnes voudront supporter, à moins d’avoir le feu sacré et un désir de voir qui n’est malheureusement que très exceptionnel. Ces inconvénients disparaissent si tous les iisectes indistincte- ment sont disposés à la libre inspection de chacun, sans aucune entrave, sans la moindre formalité. On regarde ce que l’on veut, aussi longtemps qu’on le désire, on n’impose aucune charge à per- -< hi a ce LL LE ns bé CLXI sonne, on n’a aucun privilége et, partant, on ne contracte aucune obligation. C’est la liberté pleine et entière pour tous. Nous parlons d’ailleurs par expérience. Très souvent il nous est arrivé de nous rendre au Musée, le dimanche, pour voir les collec- tions. Notre excellent collègue M. de Borre a toujours eu pour nous satisfaire le plus grand empressement, la plus exquise obligeance. Mais 1l n’en est pas moins vrai que, pendant que nous étions là, des heures entières, à passer en revue les nombreux cadres qu’on nous remettait successivement, nous faisions perdre à l’éminent conserva- teur des collections, un temps qu’il aurait pu mieux employer. Et puis, devons-nous le dire, c’est toujours avec un sentiment de tris- tesse que nous avons quitté l’espèce de réduit dans lequel sont em- pilées des collections qui nous sont chères à tant de titres. On est peiné de voir que ces insectes, classés et étiquetés avec un soin et une minutie réellement admirables, s’en vont rentrer dans des armoires bien closes pour y rester ignorés, pour y moisir peut-être, malgré tous les soins dont on les entoure, et pour n’en sortir, en tout cas, qu’une ou deux fois par an, lorsqu'un entomologiste sérieux ou un savant étranger voudra bien les visiter. Qu'on nous pardonne ces sentiments peut-être un peu personnels ; ils ne doivent pas nuire aux bonnes raisons qui militent en faveur d’une exposition complète des collections. Arrivons à ce que l’on veut bien considérer comme étant la pierre d’achoppement : La nécessité de conserver, aussi intacts que possi- ble, les spécimens qui composent les collections entomologiques. Nous sommes tous d’accord, ou peu s’en faut, pour reconnaître qu’un grand nombre d’insectes seraient promptement détériorés s’ils devaient rester exposés à la lumière du jour. La plupart des lépidop- tères sont dans ce cas, on peut y ajouter beaucoup d’autres insectes revêtus d’un brillant duvet. Presque tous les carabiques et les espèces de couleur noire, ou parées de reflets métalliques semblent pouvoir être exceptés. L'avenir des collections serait donc en péril s’il fallait tout ex- poser au jour d’une manière permanente, et c’est sur cette très-grave objection que l’on s’appuie pour préconiser deux systèmes restric- tifs. L'un, que nous nommerons le système des in-pace, consiste à cacher tous les insectes et à n’en permettre la vue qu’aux personnes qui en feront expressément la demande. Nous croyons avoir démontré combien ce mode de procéder, utile aux collections seulement, est désavantageux au point de vue de la diffusion de la science. L’adopter, c’est décréter que les collections ne seront accessibles qu’aux entomologistes. ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XVII. u CLXII On trouve un palliatif ; c’est le second système : Pour épargner les insectes rares qui, dit-on, seraient livrés à une perte certaine, pour assurer la conservation de ces précieux types, d’après lesquels les Wesmael, les Lacordaire et autres maîtres de la science ont établi leurs dénominations, il suffit de faire deux collec- tions distinctes. L’une, la collection sérieuse, véritable, sera classée dans les armoires ; elle ne verra le jour que sur la réquisition des intéressés. Une seconde collection, composée de duplicatas, d’exem- plaires communs, fanés ou détériorés, serait exposée au public. La première collection suivra pas à pas les progrès de la science. De fait, la seconde sera presqu'immuable, elle ne devra servir qu’à la distraction des badauds ou à l’éducation élémentaire des jeunes gens. Elle sera alimentée par les déchets de la collection supérieure. Ce second mode de procéder ne nous paraît guère meilleur que le premier ; 1l est peu digne d’une institution aussi importante que le Musée national, qu’il viendra déparer ; il est de nature à fausser l'éducation et à discréditer les collections dans l’esprit de ceux qui verront seulement les malheureux spécimens soumis à une exhibition publique. Outre qu’il complique le service des collections, il oblige à double dépense. L’acquisition des boîtes destinées à contenir les vulgarités, l'établissement et l’appropriation des locaux, le place- ment des cadres, l’entretien, la surveillance, etc., nécessiteront des frais beaucoup trop considérables pour les fâcheux résultats à obtenir. La réalisation de ce projet amènerait aussi cette singulière ano- malie : le Musée montrerait une collection entomologique qui ferait fuir les vrais entomologistes. Il y a encore le système actuellement en vigueur, système hybride que M. de Borre nous a expliqué à la dernière séance. Il consiste en de petites expositions partielles, par roulement. Mais les insectes exposés pendant deux ou trois mois se détério- rent et ceux qu’on tient renfermés ne sont vus par personne ou peu s’en faut. Un Musée entomologique sérieux, accessible au premier venu, vi- sible pour tout le monde, est-il réellement impossible? Il nous semble que non. En supposant que les boîtes contenant les insectes soient dispo- sées sur un plan légèrement incliné comme on en a placé déjà quel- ques-unes aujourd’hui, il suffirait, pour empêcher que la lumière du jour n’y pénétre d'une manière permanente, d'adapter aux cadres une couverture de carton, qui, attachée vers le haut au moyen d’une petite charnière en tissu, viendrait retomber sur la vitre en forme de clapet; sur chacune de ces couvertures serait une étiquette donnant le nom des espèces contenues dans la boîte. Le visiteur relèverait le L nl PR RE ER “RE Li . CLXIII carton et pourrait examiner à l'aise l’intérieur de chaque boîte. Ces cartons seraient préparés de manière à empêcher le passage du moindre rayon lumineux. Si ce procédé offre de trop grands inconvénients, et nous recon- naissons qu’il est loin d’être parfait, rien n’empêche sans doute de placer les cadres dans des meubles à tiroirs ; chacun de ceux-ci pour- tait contenir quatre ou cinq boîtes vitrées, disposées en une seule rangée, sur un plan horizontal. Averti par une étiquette indiquant le genre d'insectes contenus dans le tiroir, le premier venu pourrait examiner les collections, sans devoir recourir à personne. Lorsqu'il s'agirait, cas très-exceptionnel, d'ouvrir une boîte pour dépiquer un insecte et le soumettre à un examen spécial, on en demanderait l’au- torisation au gardien de service. l Les tiroirs dont nous venons de parler ne devant produire, lors- qu'ils seraient ouverts, qu’une saillie de 30 à 40 centimètres, on pourrait les établir sur deux rangs superposés, le premier, par exemple, à 75 centim. du sol, le second, à la hauteur de 1",15. A un moment donné il serait fac le d’exhiber à la fois toutes les collections du Musée ; il suffirait pour cela d’ouvrir les tiroirs de tous les meu- bles. On formerait des galeries ou couloirs dans lesquels le public serait admis à circuler. Des rampes placées de chaque côté, seraient garnies d’arêtes sur lesquelles l’extrémité inférieure de chaque ti- roir viendrait reposer. Ce sont là d’ailleurs de petits détails d'exécution dont nous n’avons guère à nous occuper. Les exhibitions générales pourraient avoir lieu les dimanches et jours de fêtes. Ajoutons encore que les fenêtres du local spécial dans lequel repo- seraient les collections seraient munies d'excellentes persiennes permettant de graduer la lumière à volonté. Peut-être conviendrait-il de garnir ces fenêtres de verres enfumés ; c’est une question sur la- quelle nous n’avons pas assez d'expérience pour nous prononcer. Et cependant si, malgré toutes ces précautions, il arrivait qu'après un temps plus ou moins long un insecte eût légèrement pâli! Serait-ce un mal irréparable ? Assurément non. L'insecte ne serait point perdu. Chacun de nous sait que les couleurs, en général, ne constituent que des. caractères assez secondaires pour les déterminations. Celles-ci sont basées principalement sur la forme qui, elle, ne changera point. Et, au sur- plus, il n’est pas un entomologiste qui ne sache dans quelle propor- tion il faut tenir compte des variations que le temps a fait subir aux couleurs chez un insecte. | Ces petits animaux ne sont point non plus des œuvres d’art à exemplaires uniques ; ils peuvent être renouvelés. Et puis, qui peut CLXIV répondre qu'avec le mode de conservation actuel les insectes ne se détérioreront jamais : Les anthrènes, si redoutables dans l’ombre, profiteront du long repos qui leur sera donné pour consommer plus sûrement leurs terribles dégâts. Après tout, il est possible que moins les collections seront exa- minées, moins vite elles se faneront, mais il ne s’agit point d’avoir en vue la conservation seulement, il faut aussi donner à l'usage la large part qui lui revient de droit. Tomber dans l’excès contraire, c’est agir comme l’Avare et son trésor : « Mettez une pierre à la place, Elle vous vaudra tout autant. » Reste la question de savoir quel espace nécessiterait l’installation complète des collections. Si les renseignements donnés par les journaux sont exacts, la di- rection du Musée disposerait de trois nouvelles salles ayant chacune 68" de longueur sur 8 à 9" de largeur. D’après les calculs que nous : avons faits, dans une seule de ces salles on pourrait donner place à plus de 6000 cadres du format adopté (40X30). Ces cadres, disposés soit dans des tiroirs, soit en plan incliné, mais toujours de façon à être parfaitement accessibles à tous les visiteurs, pourraient conte- nir plus d’un million d'insectes. Quand le. Musée sera arrivé à exhiber au public un nombre aussi considérable de spécimens, il pourra attendre quelque temps encore avant d’aller au-delà. En résumé, nous proposons d'émettre l’avis : 1° Qu'il convient de disposer les collections du Musée national de façon que tout le monde puisse les voir, sans être soumis à aucune espèce de formalité ; 2 Qu'il y a lieu de prendre des mesures dans le genre de celles que nous avons indiquées, afin de protéger certains insectes contre les effets nuisibles d’une trop vive lumière. M. Sauveur demande la parole. Il dit que, parmi les collections entomologiques, il peut y en avoir pour lesquelles l’exposition à la lumière serait préjudiciable, et celles-là, du moment que le préjudice est manifeste et irréparable, ne doivent pas être exposées. Il-peut y en avoir d’autre part à laquelle l’exposition ne peut pas être nuisible d’une manière appréciable. Pour ces dernières, il émet l’avis que le principe de leur exposition publique devrait être admis, sinon d’une manière permanente, du moins à certains jours et heures. Un seul point qui pourrait limiter cette exposition serait le défaut d’espace, et cette restriction pourrait donner lieu à un système d’exposition par rotation, dans le genre de celui qui a été indiqué comme employé ] u ! CLXV en ce moment. Seulement, cette rotation, au lieu d’être simplement la conséquence de l’avancement du travail du classement, devrait être basée sur le principe de l'exposition successive des collections. Le public pourrait être averti d’avance des époques où l’exposition serait renouvelée et de sa composition. M. le D Breyer prend la parole pour indiquer quelques points qu'il se'propose de développer plus amplement dans une autre séance. D'abord il faut poser la question sur son véritable terrain qui pourrait être méconnu. Le Musée nous a invités à énoncer nos opi- nions. Il n’a pas dit que notre opinion serait pour lui une règle absolue. Nous devons donc déclarer ce que nous désirons; la solu- tion pratique, tout comme la responsabilité, incombe au Musée, qui pourra du reste plus tard et en tout temps, après expériences faites, nous demander encore d’autres avis, s’il le juge à propos. Ceci posé, je crois, comme notre collègue M. Mélise, que le public a droit à voir les insectes du Musée public, maïs je me demande et je vous demande : quelle utilité le public a-t-il à voir ce que le Musée appelle sa grande collection? Dans cette grande collection, les genres seront représentés par toutes leurs espèces et variétés, c’est-à-dire par une quantité d'individus, entre lesquels tout autre qu’un spécia- liste entomologiste ne saura pas saisir la moindre différence. De plus, les naturalistes du Musée sont entrés dans la voie essentielle- ment scientifique qui ne tend pas à accentuer les différences natu- relles pour les faire mieux sentir, mais à laisser voir les transitions qui existent dans la nature entre les différences, montrant toutes les plus faibles nuances et variations, exhibant des quantités considé- rables d'exemplaires de toutes localités pour faire apprécier des nuances insaisissables d’individu à individu, visibles de série à série. Tout cela est évidemment hors de la portée de la très-grande majo- rité du public, ne lui donnera pas la moindre instruction, et ne fera que le fatiguer au détriment de son désir de s’instruire. Devant des collections ainsi formées, il ne verra qu’une chose : la répétition fas- tidieuse, dans un but impénétrable pour lui, d’une multitude énorme d'exemplaires d’un même insecte (dans son appréciation). Il en ré- sultera même, soit dit en passant, des critiques pénibles, des quoli- bets désobligeants pour MM. les naturalistes du Musée. Vous aurez donné au public une indigestion d’entomologie en le bourrant d’ali- ments que les entomologistes spécialistés seraient seuls capables de digérer. Voici au contrâire, suivant moi, les principes qui devraient prési- der à l'exposition des collections : exhiber les grandes lignes qui peuvent se comprendre de tous, laisser le détail enfermé pour le met- tre à la disposition des études plus sérieuses. D’une part, les diffé- CLXVI rences accentuées ; d’autre part, les transitions. Par exemple, pre- nons les Carabiques. Avec des specimens de cette famille condensés dans une ou deux boîtes, vous donnerez au public une notion bien plus exacte et plus profitable pour lui de ce que sont les Carabiques, qu’en mettant sous ses yeux cinquante boîtes et davantage. Ce sys- tème comprendrait un système général et un système des insectes du pays. Il serait celui qui se concilierait le mieux avec les nécessités de la conservation des collections. M. de Sélys-Longchamps croit devoir répondre à l’objection de M. Mélise, qu’une collection plus élémentaire exposée devrait nécessai- rement être une collection de rebut. La nature même de cette collec- tion permettrait de la composer d’objets choisis et qu’on pourrait renouveler assez fréquemment ; le service qu’elle rendrait au public justifierait du reste très bien la dépense qu’elle occasionnerait de temps à autre. D’après M. de Sélys, les collections entomologiques d’un grand Musée devraient se classer en trois catégories : 4° les collections de grande valeur scientifique, celles de types, par exem- ple les Ichneumons de Wesmael. On ne devrait les laisser voir qu’à ceux qui justifieraient de la nécessité de les consulter dans un but scientifique tout à fait sérieux, pour l'utilité de la science elle-même, pour ainsi dire, etles plus grands soins devraient être apportés à leur conservation ; 2° les grandes collections générales, que l’on ne devrait pas non plus exhiber constamment, mais qu’il faudrait com- muniquer plus facilement au public, demandant à les étudier ou à :" rh les voir ; 3° enfin une collection abrégée, et avant tout de la faune: indigène, et celle-ci pourrait être exposée continuellement. Loin d’être du rebut, elle serait composée de beaux exemplaires, renou- velés quand besoin serait. Remarquez aussi que, si quelquefois des collections sont obligées de conserver des exemplaires défectueux, des débris d'insectes, c’est au contraire dans les parties précieuses, et pour des exemplaires précieux, raretés ou types, que le cas se pré- sente ; le public, lui, ne comprendrait pas ces reliques de la science; aussi lui servirait-on de beaux specimens complets, mais d'espèces vulgaires. M. Sauveur redemande la parole pour constater que la question ne lui semble pas encore avoir été assez mürie pour que la discus- sion n’en soit pas continuée dans une prochaine séance, où il compte reprendre la parole, après avoir examiné ce que quelques-uns de ses collègues viennent de dire. Il doit pourtant déclarer tout d’abord qu’une collection spéciale primaire, ou un peu plus que primaire, destinée à enseigner les grandes lignes de l’entomologie, comme l'ont indiqué les deux honorables préopinants, ne lui semble pas être dans les attributions du Musée de l’État. Deux points qui méri- tent d’être examinés, ce sont la crainte de voir l’exposition publique CLXVII apporter trop de préjudice à la conservation de certains insectes, et la crainte que l’exhibition de trop vastes collections ne cause au pu- blic fatigue et ennui, au lieu de lui procurer de l’instruction. Quant à la crainte de ceux qui n’osent, ainsi que l’a très bien dit M. Mélise, s'adresser aux conservateurs ou autres personnes de l’établissement pour réclamer la vue de collections, ele est vraie et légitime. Lui- même, à Paris dernièrement, à tiré grand profit de la vue de collec- tions géologiques qu’il n'aurait pas demandé à voir, n’étant pas géo- logue, s’il eût été nécessaire de le faire, pour pouvoir les examiner. Ce point n’est donc pas à dédaigner. Revenant à la crainte des in- convénients de l’exposition pour la conservation des couleurs des insectes, il pense qu’il ne serait pas impossible d'y parer en restrei- * gnant la durée de l’exhibition à 2 ou 3 heures par semaine. L'assemblée décide que la discussion de 1 question continuera dans la séance prochaine. La séance est levée à 10 1/2 heures. Assemblée générale du 26 décembre 1874. PRÉSIDENCE DE M. CANDÈZE. Présents : MM. Bommer, Breyer, Brunet, Capronnier, Colbeau, Cornet, De Keyn, J. De Lafontaine, Desguin, Dubois, Dufour, Folo- gne, Fondu, Lallemand, Lambrichs, Le Comte, Mélise, Pierret, Putzeys, Quaedvlieg, Sandoz, Sauveur, de Sélys-Longchamps, Van Segvelt, Weyers, Willain et Preudhomme de Borre, secrétaire. MM. Dupont, Fontaine, de Looz-Corswarem et Roelofs ont fait - excuser leur absence. La séance est ouverte à 12 1/2 heures. Le procès-verbal de l’assemblée générale du 26 décembre 1873 est approuvé. Le Président, prenant la parole, s exprime comme suit : Messieurs, Un usage que l’on ne peut que louer prescrit au Président de notre Société de traiter le jour de l’assemblée annuelle, sous forme de discours, quelque sujet d'ordre général. Les sujets ne manquent pas en entomologie. Cependant je me suis laissé gagner par le temps, et celui-ci m’a fait défaut pour rédiger un article suffisamment müûri et élaboré. Je me bornerai donc aujourd’hui à vous soumettre quelques idées CLXVII] qui me sont inspirées par la lecture, dans notre dernier bulletin, de l’article de M. Tournier. Vous avez vu que M. Tournier est en discussion avec M. Desbro- chers des Loges sur la question de savoir si les Dorytomus meridio- nalis et auripennis sont de simples variétés du D. vorgx, ou s'ils doivent être considérés comme des espèces distinctes, et il propose de s’en remettre, pour trancher le différent, à l’avis de notre collè- gue M. Roelofs. Si, au lieu de mon excellent ami Roelofs, j'étais appelé à donner mon avis, je serais assez tenté de remettre le prononcé de mon jugement au temps où l’on se sera enfin entendu sur la signification du mot espèce. Mais comme ce temps est encore, sans doute, fort éloigné, je serais bien obligé de le formuler, en le faisant précéder, comme c’est l’usage, de quelques considérants. Je ne formulerai pas de jugement, puisque je ne suis pas choisi pour trancher la ques- tion, mais je vais vous exposer les considérants qui peuvent, me paraît-il, s'appliquer à toutes les discussions de ce genre. Je serai aussi bref que possible. Il faut bien l’avouer, plus nous allons, moins on s’entend sur la signification précise du mot espèce. Autrefois, du temps des Linné, des Buffon, plus tard des Fabricius, des Olivier, des Cuvier, on s’accordait assez bien sur ce point important. Aujourd’hui que l’école transformiste prend de plus en plus pied dans la science, ne voyant plus dans les soi-disant espèces que des formes de transition entre les types antérieurs et les types à venir, aujourd’hui, d’autre part, que la théorie de l’immutabilité absolue des types, cherchant à réagir contre cette tendance, confond races et espèces, et prétend faire remonter à une création de toutes pièces l’origine des êtres qui peuplent ce monde, aujourd’hui, dis-je, on ne s'entend plus du tout là dessus, et l'intuition, c’est-à-dire une sorte de fact personnel, devient le seul guide dans la distinction des espèces. Nous en sommes positivement arrivés là. Les botanistes vont, sous ce rapport, encore bien plus loin que nous. Il y a telle de nos plantes indigènes, le Draba verna de Linné, par exemple, que l’on a osé décomposer en deux cents types spécifiques distincts ! On n’est pas encore aussi révolutionnaire en entomologie, mais si, chez nous, l’activité décomposante ne porte pas autant sur les espèces, ne la voyons-nous pas s'attaquer de plus en plus aux genres. Dans cer- taines familles, dans les Longicornes, par exemple, presque toutes les anciennes espèces sont devenues des types de genres, et on peut prévoir que, dans un avenir peu éloigné, le fâcheux exemple que donnent certains botanistes sera suivi par quelques-uns d’entre nous. C’est là le point noir des sciences descriptives. Mais j'en reviens à cette méthode d’intuition, à ce tact personnel, OT PPT 97 CLXIX qui reste en définitive notre seul guide dans la distinction des espèces, en l’absence d’un critérium certain, admis par tous, sans conteste. Or, du moment que l’on doit s’en rapporter au tact per- sonne] pour apprécier la valeur des caractères spécifiques, le champ est largement ouvert aux luttes scientifiques du genre de celles que soutiennent en ce moment MM. Tournier et Desbrochers des Loges. j En s’en rapportant à un arbitre, ces entomologistes font appel à un tact personnel, et si, au lieu d’un arbitre, ils en assemblaientdix, j'ai la ferme conviction que ces dix arbitres se sépareraient en deux camps suivant les tendances analytiques ou synthétiques de leur esprit. On pourrait croire, d’après ce que je viens de dire, quê mon opi- nion est que nous allons droit au chaos en nomenclature! Non, le ciel me préserve d'émettre un pronostic aussi désespérant. S'il en était ainsi, nous n’aurions plus qu'à brûler nos livres et nos collec- tions, à nous occuper d'industrie et de commerce et à chercher nos distractions partout ailleurs que dans notre chère science. Non, nous avons heureusement une porte de salut. De toutes les opinions personnelles naît le sens commun qui finit toujours par l’emporter en science comme en toutes choses. Si j’ai dit tout à l’heure que dix arbitres ne pourraient tomber d’accord sur la question qui m’a servi . d'exemple, j'aime à croire cependant qu'il se formerait une majo- . rité de bon sens, qui finirait par entraîner les autres. Je demande bien pardon à MM. Tournier et Desbrochers des Loges d’avoir pris texte de leur polémique pour donner mon avis sur la question en litige. Il va de soi qu’ils ne sont pas ici person- nellement en cause, et que je n’ai eu en vue que de discuter le prin- cipe même de leurs débats. Nous voyons tous les jours surgir de semblables discussions entre entomologistes d’égale compétence ; pour l’un, la présence d’une épine au tibia antérieur constitue un caractère spécifique important ; pour l’autre, cettemême épine n’a qu’une valeur insignifiante. Qui a tort? qui a raison? Simple question de tact personnel. Il arrivera quelque jour un monographe qui tranchera la question suivant son tact à lui, et, si ses travaux sont marqués au coin du sens commun, les entomologistes de l’avenir ne manqueront pas de confirmer son jugement en adoptant sa manière de voir. Je m’arrête, Messieurs ; cette question est beaucoup trop sérieuse pour être ainsi traitée au courant de la plume. J’ai voulu vous livrer, sans autres prétentions, les réflexions que m'a inspirées la lecture de la note de M. Tournier et appeler votre attention sur les tendances divergentes que nous voyons s’accentuer de plus en plus dans la science, à notre époque. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XVII, V CLXX J'arrive à l’exposé de la situation de notre société et de ses travaux actuels pendant l’année qui vient de s’écouler. Constatons d’abord que notre prospérité va toujours en croissant. Nos bulletins prennent de jour en jour plus d'importance, et les ques- tions scientifiques qui les remplissent, montrent que notre activité est égale à celle des sociétés entomologiques des plus grands pays. A différentes reprises, j'ai reçu à cet égard des félicitations de la part d’éminents entomologistes étrangers, et je suis heureux de vous les transmettre. Je pense que la mesure que vous avez prise d'envoyer nos bulletins à nos collègues étrangers, a une importance capitale ; cet exemple sera suivi, je n’en doute pas, par d’autres sociétés qui comprendront que c’est la meilleure preuve de vitalité et d'activité qu’elles puis- sent donner, et que le surcroît de dépense qui en résulte est large- ment compensé par la prompte publicité donnée aux communications faites dans les séances. Le nombre de nos membres effectifs continue à croître. De 136 qu'il était l’année dernière à la même époque, il est monté à 149, dont 80 résidant en Belgique. : Il a été admis 20 membres effectifs nouveaux, mais l’accroissement réel n’a été que de 13. La mort nous en a enlevé trois (1), et il y a eu quatre démissions. La mort nous a enlevé également un de nos correspondants, M. Francis Walker. | Les membres honoraires sont restés au nombre de onze ; lenombre des membres correspondants s’est réduit de 22 à 20. Un accroissement notable a eu lieu dans le chiffre des sociétés avec lesquelles nous sommes en relation d'échanges. De 97 qu’elles étaient l’année dernière, elles sont arrivées à 117. Nos publications augmentent aussi dans des proportions considé- rables. Vous avez reçu au commencement de l’année le xvi° volume des Annales. Le xvrr‘° est terminé, il renferme divers travaux impor- tants de MM. Capronnier, Putzeys, Tournier, Roelofs et de Lans- berge. L’impression du xvrrr° est commencée, et notre secrétaire a entre les mains des manuscrits qui en feront un volume considérable. Vous avez pu déjà juger par vous mêmes que les bulletins men- suels suivent la même progression. Cette pléthore, qui n’est encore jusqu'ici que le signe d’une santé brillante, ne peut que nous inspirer une légitime satisfaction. Un seul de nos collègues témoigne de l'inquiétude en présence de cette acti- vité vitale, c’est notre trésorier. Il craint que cette accumulation de mémoires qui va toujours en grossissant, ne fasse perdre l'équilibre (4) MM. Andries, l’un de nos fondateurs, Crotch et Henry. CLXXI à son budget. La situation financière qu’il va vous exposer tout à l’heure est cependant très rassurante, surtout si on la compare à celle qu’il vous présentait il y a deux ans, et, s’il a des craintes, ce n’est que pour un avenir encore éloigné. Rassurons-nous cependant, Messieurs, que ce ne soient pas ces considérations qui arrêtent notre élan scientifique. S'il existe un point noir à l’horizon, j’entrevois à côté un point lumineux qui grossira, et le fera disparaître, j’en ai la ferme convic- tion. Tout récemment le pays a été agréablement surpris de la muni- ficence royale à l'égard des œuvres de l'esprit et de l'intelligence. Le prix de 25,000 frs. accordé chaque année par leRoïiaux travaux intellectuels marque manifestement une ère nouvelle dans laquelle entre notre pays. Naguère les études scientifiques ne rencontraient qu'une estime médiocre chez nos gouvernants, étrangers pour la plu- part aux sciences et du reste préoccupés d’autres questions sérieuses. L'initiative du Roi portera des fruits, soyez en certains, et nousserons appelés quelques jours à en recueillir notre part. Une bonne nouvelle pour terminer. Un de nos collègues les plus zélés et dont nous imprimons en ce moment même d'importants tra- vaux, vient d’être l’objet d’une éminente distinction. Vous avez pu lire dans les journaux que M. de Lansberge est appelé au gouverne- ment général des Indes néerlandaises. Nous ne pouvons que nous féliciter de la haute position que va occuper notre honorable collè- gue, position qui lui permettra de rendre à la science en général et à notre chère science en particulier, d’utiles services. (Applaudisse- ments). M. Sauveur, membre de la Commission de vérification des comptes, prend la parole pour exposer les conclusions de l’examen de la ges- tion financière de la Société pendant l’année 1874. Avec l’adhésion unanime de l’assemblée, il propose de témoigner à M. Fologne, tré- sorier, la gratitude de la Société pour la manière dont il a continué à remplir ses fonctions. Le trésorier présente ensuite le compte de l'exercice écoulé, tel qu'il à été clôturé le 5 décembre par le Conseil d'administration et vérifié par la Commission de comptabilité : Recettes : frs. 4,435-32 ; dépenses : 4,051-34 ; reliquat : 383-98. Le trésorier fait connaître que, pour capitaliser les sommes versées par deux membres étrangers qui ont demandé à devenir membres à vie, il a été acquis huit obligations de l’emprunt communal de Schaer- beek portant les n°‘ 1606, 1607, 1608, 1609, 1610, 11330, 31702 et 31703. Après approbation par l’assemblée des comptes de 1874, le tréso- rier expose la situation financière de la société et donne lecture du CLXXII projet de budget pour l’année 1875, prévoyant, en recettes et en dépenses, la somme de frs. 7,739-46. L'assemblée aborde la discussion des articles du budget, qui sont successivement adoptés. Le chiffre de la cotisation reste fixé à 16 francs et celui du volume des annales à 18 francs pour le commerce, sauf la réduction d’un tiers en faveur des membres à recevoir. MM. Breyer, Sauveur et Putzeys appellent l’attention du Conseil d'administration sur l’étude de divers points de détail destinés à per- mettre de publier plus de mémoires dans les volumes sans trop augmenter les frais annuels d'impression, et à satisfaire par la célé- rité la plus grande possible les auteurs des travaux présentés. Le président et le secrétaire déclarent prendre bonne note de ces observations et s'engagent à étudier les points qui leur sont signalés. Les chiffres du budget, tels qu’ils sont présentés par leConseil, sont ensuite adoptés à l’unanimité. L'ordre du jour appelle l’examen de la proposition de la Société Malacologique de Belgique, de se joindre à elle pour préparer les bases d’une Fédération des Sociétés scientifiques de Belgique. Le président donne lecture des conclusions suivantes, rédigées par la commission spéciale nommée par la société dans sa séance men- suelle du 5 décembre, pour examiner la proposition : » Après mûr examen, la commission, tout en approuvant le but que la Société Malacologique cherche à atteindre, croit que le mo- ment de la réalisation de cette idée n’est pas encore arrivé. » M. Putzeys demande la parole et s'exprime comme suit : Depuis plus d’un siècle, la Belgique possède une Académie dont les attributions sont indiquées par le titre d’Académie des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts. Malgré les divisions et subdivisions que l’on a fait subir à ce vaste plan, il est impossible que tous les membres d’une classe soient éga- lement aptes à tous les travaux que cette classe comporte et y pren- nent un égal intérêt. Aussi, la classe des sciences a-t-elle été partagée en deux sections dont la seconde s'occupe de la Botanique, de la Géologie, de la Minéralogie et de la Zoologie. Mais il est évident que cela ne suffit point encore et que, si le zoo- logiste reste indifférent aux transformations des champignons, s’il importe peu au botaniste que la baleine soit un mammifère ou un poisson, le géologue et le minéralogiste, à leur tour, ne s’intéres- sent à la botanique et à la zoologie que dans leurs points de contact avec la géologie. Le besoin de spécialiser davantage a donné naissance à des asso- CLXXIIL ciations qui, accessibles à tout le monde, se sont vouées : l’une à la Géologie, l’autre à la Botanique, une troisième à la Malacologie, une quatrième à l’Entomologie. Dérivées d’un centre commun, ces associations ont compris qu’elles ne peuvent pas rester isolées et que chacune d’elles peut, sur quelques points, avoir à réclamer le concours des autres. L'une d’elles a même conçu le projet d’une fédération qui serait l’objet d’une convention formelle. Vous êtes saisis, Messieurs, de cette proposition. 51, comme cela semble résulter des explications qui ont été four- nies, il ne s’agit que de resserrer les liens de la confraternité entre tous ceux qui s'occupent des sciences naturelles, je dirai que l’idée est généreuse et digne de toute notre sympathie. — Mais, que cette confraternité existe déjà, que beaucoup de membres d’une société le sont également d’une ou deux autres ; que les rapports individuels sont aussi excellents qu’on peut le désirer. La confraternité existe donc dans nos dispositions, dans nos actes, je dirai même dans notre intérêt. Un réglement formel n’y ajouterait rien. Il est cependant un point de vue qui me paraît être digne de toute notre attention. Certaines questions, par leur généralité, embrassent tout le champ des sciences naturelles. Je citerai la notion du genre et de l’espèce, — la constance ou la variabilité des espèces. Ces deux questions sont communes à la botanique et à la zoologie. Vous vous rappellerez à ce propos les observations intéressantes que nous a exposées M. le stars Morren à l’une des séances de l’année dernière. Je citerai encore tout ce Fe se rattache à la répartition géogra- phique des insectes. Si les discussions dont ce point important a déjà été l’objet n’ont pas encore abouti, c’est peut-être parce que nous avons négligé le concours que la géologie et la botanique pou- valent nous donner. Toutes ces questions, et bien d’autres du même genre, exigeraient des efforts communs et des décisions communes. L'Académie, qui concentre dans une seule de ses sections tout ce qui fait l’objet de nos différentes sociétés, pourrait se livrer à l’étude de ces questions générales. Mais les associations libres et morcelées ne peuvent y parvenir que moyennant une entente commune. Il y à donc, dans la proposition qui vous est faite, un côté très- sérieux et digne de la plus grande attention. Mais, d’un côté, les moyens d’atteindre le but n’ont pas encore été étudiés d’une manière suffisamment pratique. D'autre part, il existe actuellement entre plusieurs sociétés quel- CLXXIV ques divisions qui disparaîtront, j'en suis convaincu, mais qui, aujourd’hui, pourraient compromettre un projet dont l’importance me paraît démontrée. Je propose donc un ajournement pur et simple de toute décision. M. Colbeau demande à son tour la parole. Je ne sais si je dois avoir grand espoir de voir ma conviction par- tagée entièrement par la majorité de l’assemblée, mais j'espère que l’on voudra bien m’écouter un instant. Je regretterais de ne pas voir la Société Entomologique faire par- tie, dès le principe, d’une institution que je regarde comme appelée à un grand avenir et dont l’utilité ne me paraît pas mise en doute au point de vue général de la diffusion des connaissances scientifiques dans le pays. D'un autre côté, je ne vois aucune raison sérieuse pour que la Société ajourne la réalisation d'une mesure qu’elle regarde comme bonne en principe, et je vois, au contraire, dans cette réali- sation prochaine, des avantages pour la Société, que je n’ai pas toutefois l’intention d’énumérer aujourd’hui. Mais en admettant même que la Fédération ne puisse nous être actuellement utile d’une manière directe, il reste un autre point bien autrement important à examiner : c’est celui de savoir si notre concours ne peut pas être utile aux autres et si notre abstention, en ce moment, ne pourrait pas entraver les progrès des études scienti- fiques. Voilà, je pense, le vrai point scientifique, inscrit du reste à l’article premier de nos statuts, la Société ayant pour but de « pro- pager le goût des observations entomologiques dans le pays et de concourir par ses travaux au développement de la science. » Or, la Fédération proposée est certainement l’un des moyens les plus puis- sants qui puissent nous aider à atteindre ce double but. Je pourrais longuement m’étendre sur ce sujet, mais je crois préférable d’être bref. Quant aux moyens proposés, ou projet de statuts, ce n’est pas le moment de le discuter; c’est un simple projet, élaboré à notre de- mande par la Société Malacologique, et la lettre de celle-ci, à laquelle nous allons répondre, nous invite simplement à venir le discuter ensemble et l’améliorer s’il y a lieu. Je prie l’assemblée de réfléchir sérieusement aux divers côtés de la question et de ne pas, par un vote précipité, se nuire peut-être à elle-même en même temps qu’au mouvement scientifique du pays. Un grand nombre d’autres membres prennent successivement la parole. M. Cornet dit que c’est un devoir pour la Société de ne pas se préoccuper exclusivement du plus ou moins d'intérêt personnel CLXXV qu’elle peut avoir à entrer dans la Fédération, mais qu’elle doit con- sidérer les avantages immenses qu’une telle institution est appelée à procurer à l’étude des sciences naturelles dans le pays. Il ne com- prend pas que, du moment où il à été déclaré que la nomination de | délégués aux réunions préliminaires pour formuler les statuts défi- b .nitifs laissait toujours la Société libre ensuite de les admettre ou de les repousser, la Société ne procèderait pas à cette nomination. M. Sauveur dit que la proposition présentée est l'indice d’un mou- vement scientifique dans le pays auquel il serait fâcheux que la Société entomologique s’abstint complètement d'intervenir. Pour- quoi, dans tous les cas, n'enverrions-nous pas des délégués ? D’autres membres prennent la parole et déclarent qu'ils préfèrent adopter purement et,simplement les conclusions de la commission. M. Colbeau, appuyé par quelques-uns de ses collègues, insiste pour que les conclusions de la commission soient motivées ; elles équivalent à un rejet de la proposition et ne disent pas clairement pourquoi. M. de Borre dit qu’il est convaincu que le but, très-louable d’ail- leurs, que se sont proposé les auteurs du projet ne serait atteint, ni maintenant, ni même en aucun temps, par une fédération des sociétés, mais qu'i le serait plutôt par une association générale des natura- listes, individuellement engagés, comme ils le sont dans les asso- ciations similaires existant aux Iles Britanniques, en Allemagne et en France, associations auxquelles les auteurs du projet tombent dans une très-grande erreur, en prétendant comparer l'institution qu'ils proposent. Plusieurs membres interviennent pour faire remarquer à M. de . Borre qu'il sort de la question et que le seul objet qui soit en dis- cussion est le projet de fédération des sociétés. M. de Borre répond qu’il n’a nullement l'intention de développer cette idée, mais que, se voyant interpellé, comme membre de la com- mission, sur les motifs qui ont dicté à celle-ci les conclusions qu’elle propose, il a cru devoir exposer pourquoi personnellement il est contraire au projet. La discussion ayant encore continué quelque temps, les conclu- sions de la commission sont mises aux voix. M. Cornet demande le scrutin secret. Le dépouillement des votes donne 20 voix en faveur des conclu- sions de la commission et 8 contre. Elles sont donc adoptées. em « M. Colbeau prend la parole pour développer sa proposition de donner officiellement aux membres se rendant à l'étranger des délé- gations pour représenter la Société : Je serai très-bref, car je ne crois pas que ma proposition ait besoin CLXXVI de démonstration; elle a pour but surtout d'indiquer un moyen de mettre la Société en relation d'échange de publications, etc., avec des sociétés étrangères éloignées. Je sais bien que souvent ces rela- tions peuvent s'établir par correspondance, mais il est des cas où cela est difficile, sinon impossible, et où la présence d’un membre délégué de la Société peut être beaucoup plus efficace. Je pourrais citer l’exemple d’autres sociétés qui depuis longtemps ont adopté ce système, qui a produit d'excellents résultats. M. Le Comte appuie cette proposition. MM. Sauveur, de Sélys et de Borre prennent successivement la parole. Ils reconnaissent la réalité des avantages que présenterait la proposition, mais à côté, ils croient devoir signaler, dans certains cas, des inconvénients d’une gravité telle qu’il leur semble préféra- ble de renoncer plutôt aux avantages et de laisser les choses telles qu’elles sont. M. Colbeau déclare retirer sa proposition. L'assemblée s'occupe ensuite de l’élection d’un Président en rem- placement de M. Candèze, non rééligible. M. Putzeys est élu par 25 voix, et est proclamé Président aux applaudissements de l’assemblée. Il prend la parole pour adresser quelques mots de PRES. et propose d’en voter à son savant prédécesseur (Applaudissements). On passe à l’élection de trois membres du conseil d’administra- tion. MM. Fologne, Van Volxem et Weinmann, membres sortants, sont réélus. MM. A. De Lafontaine, Peteau et Sauveur sont réélus membres de la commission de vérification des comptes. MM. Breyer, Fologne, Van Volxem, Weinmann et Weyers sont réélus membres de la commission des collections. L'assemblée s'occupe ensuite de fixer le lieu de l’excursion de 1875. Plusieurs localités sont proposées, et après discussion, l’as- semblée est appelée à choisir entre Knocke (Flandre occidentale), Hertogenwald, Hockay et Casterlé (Anvers). Seize voix se pronon- cent pour la première de ces localités. La séance est levée à 3 heures. ce # ne nn ne LISTE DES MEMBRES de la + SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 26 DÉCEMBRE 1874. Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des Membres fondateurs. ! Membres effectifs. MM. ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, rue Grignan, 7, à Marseille. — Coléoptères d'Europe. ALLarD (E.), membre de la Société entomologique de France, rue Paradis- Poissonnière, 2, à Paris. — Coléoptères d'Europe. | ALLPoRT (Morton), membre des Sociétés Zoologique et Linnéenne de Londres, à Hobart-Town (Tasmanie).— Entomologie générale. ARREOLA-MEDaz (Melesio), docteur en médecine, membre de plusieurs Sociétés savantes, à l'Hôpital-St--Jean, à Bruxelles. — Entomologie générale, Bar (Constant), membre de la Société entomologique de France, à Cayenne. — Entomologie générale. $ Baupuer (Paul), pharmacien, membre de la Société entomologique de France, à Sos, près Nérac (Lot et Garonne.) — Coléoptères. B£oker (Léon), artiste peintre, rue Godecharles, 28, à Ixelles. — Lépido- ptères. BecquemonrT, membre de la Société entomologique de France, avenue des Ternes, 64, à Paris. — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe. Berier de la CHaviGNeRIE, membre de la Société archéologique d'Eure- et-Loir, des Sociétés entomologiques de Berlin, de. Stettin, de France, d'Italie, etc., rue St-Louis, 35, à Evreux (Eure). — Lépido- ptères et Coléoptères d'Europe. Bezcyncx (Rév. P. A.), Professeur au Collége de la Paix, à Namur, associé de l'Académie royale de Belgique, et membre de diverses sociétés savantes. — Entomologie générale. Bercer (Emile), étudiant, à Arlon. — Coléoptères. Berrorzint (Stefano de), docteur, membre de la Société entomologique italienne, etc., à Trente (Tyrol.) — Coléoptères. Biscaorr-EuiNGer (André), négociant, à Bâle, (Suisse). — Coléoptères. Bcackeurn (Révér. Th.), à Greenhithe, près Dartford, comté de Kent, — Coléoptères d'Europe. ANNALES DE LA SOC. ENT, DE BELGIQUE, T, XVI. w CLXXVIII Bogpr (Firmin), employé de commerce, rue Sans-Souci, 10, à Ixelles. — Entomologie générale. Bozivar y Urruria (Ignacio), Secrétaire-adjoint de la Société Espagnole d'Histoire naturelle, Calle de Hita, 4, à Madrid. — Coléoptères et Orthoptères d'Europe. Bomwer (J.E.), Professeur à l'Université de Brmxelles, conservateur du Jardin botanique de l'Etat, membre de diverses sociétés savantes, rue de la Chancellerie, 18, à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères. Boxagrr (Baron Raoul), rue de la Réunion, 5, à Mons. — Coléoptères. BonvouLorR (V'* Henri de), membre des Sociétés entomologiques de France, Londres, Berlin, Stettin, Vienne, Lyon et Suisse, rue de l'Université, 15, à Paris. — Coléoptères. Bourpon (Jules), docteur en sciences naturelles, place Saint-Pierre, 21, à Liége. — Coléoptères. “Breyer (Albert), docteur en médecine, etc., boulevard de Waterloo, 76, à Bruxelles. — Lépidoptères et Coléoptères. Bruxner (Louis), rue Montagne de la Cour, 7, à Bruxelles. — Entomolo- gie générale, Lépidoptères. BrusinA (Spiridion), chef de section au Musée d'histoire naturelle, à Agram (Croatie). — Entomologie générale. Canoèze (E.), docteur en médecine, membre de la Société entomologique de France, membre de l’Académie royale de Belgique, etc., à Glain, lez- Liége. — Entomologie générale, Coléoptères (Élatérides, Lamellicornes et Longicornes). CAPRONNIER (J.-B.), artiste-peintre, membre de la Société entomologique de France; rue Rogier, 246, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Lépidoptères de Belgique et exotiques. Caapuis (F.), docteur en médecine, membre de l’Académie royale de Bel- gique, etc., rue du Gymnase, 4, à Verviers. — Coléoptères. CuarLier (Eugène), docteur en médecine, médecin chirurgien du bureau de bienfaisance de Liége, membre de plusieurs Sociétés savantes, Fau- bourg St-Gilles, 19, à Liége. — Entomologie générale, Lépidoptères, Coléoptères. Cæaupoir (Baron Maximilien de), gentilhomme de la chambre de S. M. l'Empereur de toutes les Russies, membre de plusieurs Sociétés savantes nationales et étrangères, en Volhynie (Russie), ou chez M. Sallé, rue Guy de la Brosse, 13, à Paris. — Coléoptères (Carabiques). CaevroLaT (Auguste), membre de la Société entomologique de France ; rue Fontaine-Saint-Georges, 25, à Paris. — Coléoptères. CLAvAREAU (Camille), notaire, à Waret-la-Chaussée, province de Namur. — Lépidoptères de Belgique. ‘Cocseau (Jules), naturaliste, membre de la Société entomologique de France, de la Société malacologique de Belgique et de plusieurs CLXXIX autres Sociétés savantes, chaussée de Wavre, 178, à Ixelles, lez-Bruxelles. — Coléoptères en général, Orthoptères, Hémiptères, Névroptères et Lépidoptères de Belgique. Corner (J. F.), employé à l'Administration des Postes, secrétaire de la Société Belge de Microscopie, chaussée de Wavre, 313, à Ixelles. — Entomologie générale. ; Couseaux (Hippolyte), rue des Paroissiens, 17, Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères. CRAvEN (Alfred), officier au service de l'Angleterre, à Bombay (Hindous- tan), ou chez M. Ern. Vandenbroeck, rue Terre-Neuve, 124, à Bruxelles. — Entomologie générale, Crustacés. CRÉPIN (François), conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, mem- bre correspondant de l'Académie royale de Belgique, rue de l’Espla- nade, 8, à Bruxelles. — Entomologie générale. DE FRanQuEx (Charles), à Huy. — Lépidoptères d'Europe. Dexeyn (Eugène), négociant, rue aux Choux, 15, à Bruxelles. — Lépidoptères. De LAFoNTaINE (Alfred), rue Joseph II, 39, à Bruxelles. — Aptères. “DE LAFoNTAINE (Jules), conservateur des collections de l'Université, à Gand. — Coléoptères, Lépidoptères, Hyménoptères et Diptères. DELAMAIN (Henri), membre de la Société entomologique de France, à Jarnac (département de la Charente). — Lépidoptères d'Europe. Demonr (Jules), rue Neuve, 25, à Namur. — Entomologie générale, Lépidoptères et Coléoptères. “Demouzix (Gaspard), membre de la commission administrative du Musée de Mons, membre de la Société entomologique de France, rue de Nimy, 46, à Mons. — Hyménoptères et Diptères. DepuiseT, naturaliste, membre de la Société entomologique de France, rue des Saints-Pères, 17, à Paris. — Entom. gén., Lépidoptères. Dessrocuers Des LoGes (J.) membre de la Société entomologique de France, à Gannat (Départ. de l'Allier). — Coléoptères européens ; Curculionides européens et exotiques. Des@uin (Léon), étudiant en médecine, petite rue de l'Ecuyer, 18, à Bruxelles. —Coléoptères. DeyroLLe (Emile), naturaliste, membre de la Société entomologique de France, rue de la Monnaie, 23, à Paris. — Entomologie générale. Deyrocce (Henri), naturaliste, membre de la: Société entomologique de | France, Faubourg St-Honoré, 181, à Paris. — Coléoptères, Lépido- ptères exotiques. Deyrozce (Théophile), peintre naturaliste, rue de la Monnaie, 23, à Paris. — Lépidoptères. Doxcxier-HuarT (Ch.), rentier, hameau des Vennes, 88, à Liége. — Lépidoptères. L CLXXX Dusois (Alphonse), D' en sciences naturelles, conservateur au Musée royal d'histoire naturelle à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépi- doptères. Durour (Arthur), joaillier, rue de la Madeleine, 7, à Bruxelles. — Lépidoptères. Dupoxr (E.), directeur du Musée royal d'histoire naturelle, membre de l'Académie royale de Belgique et de plusieurs autres sociétés savantes ; au Musée d'histoire naturelle à Bruxelles. — Entomologie générale. Du Pré (Gaston), étudiant en médecine, chaussée St-Pierre, 99, à Etterbeek. — Coléoptères. Durreux (Aug.), ancien receveur général du grand-duché de Luxembourg, officier de l’ordre de la Couronne de Chêne, membre des Sociétés ento- mologiques de France et de Stettin, et de l'Institut royal grand- ducal de Luxembourg, au Château de la Celle, par Bougival (Seine et Oise). — Lépidoptères européens gt Lépidoptères exotiques diurnes. Ewicx (Gustave d), secrétaire adjoint au Ministère royal Hongrois du commerce, chevalier de plusieurs ordres et membre de plusieurs sociétés savantes, à Pest (Hongrie). — Coléoptères. “Focoexe (Egide), architecte, membre de la Société malacologique de Bel- gique, au Palais du Roi à Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe. ‘Foxpu (Nicolas), sous-contrôleur des accises, rue des Chapeliers, 6, à Bruxelles. — Lépidoptères. FonTAINE (César), membre de la Société malacologique de Belgique, à Pa- pignies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères et Coléoptères. FrépéricQ (Léon), docteur en sciences naturelles, préparateur d'anatomie comparée à l’Université de Gand. — Entomologie générale. Giznicki (Henri), naturaliste, rue de la Monnaie, 23, à Paris.— Coléoptères. GirarD (Maurice), docteur en sciences naturelles, professeur de sciences physiques et naturelles au Collége Rollin, membre de la Société Ento- mologique de France, du Conseil dela Société Zoologique d’Acclima- tation, etc., rue Thénard, 9, à Paris. — Entomologie générale, anato- mie, physiologie, insectes nuisibles et utiles, sériciculture. Giron (Alfred), vice-président du tribunal de première instance de Bruxelles, rue Goffart, 12, à Ixelles. — Lépidoptères. GoserrT (Emile), docteur, à Mont-de-Marsan, département des Landes (France). — Coléoptères. GonzaLo y Goya (Angel), professeur d'histoire naturelle à l'Institut de Casariego, à Tapia, pres Oviédo (Espagne). — Entomologie générale. Gourrier (H.), notaire, à Braine l’Alleud (Brabant). — Lépidoptères. GRENIER (A.-D.), membre de la Société entomologique de France, rue de Vaugirard, 55, à Paris. — Coléoptères de France. Hexxuy (Léon), à Dinant. — Coléoptères. HEusCH DE LA ZANGRYE (baron Oscar de), au château de Ridderborn, à Vliermael-Roodt, par Bilsen (Limbourg). — Coléoptères. CLXXXI HorvaTx (Geyza de), conservateur au Musée d'histoire naturelle, Membre de diverses Sociétés savantes, à Pest (Hongrie). — Coléoptères et Hémiptères. Irrarte (Francisco), conservateur du Musée national d’histoire naturelle, à Lima (Pérou). — Entomologie générale. Jason (E.), bibliothécaire de la Société entomologique de Londres, Museum street, 28, à Londres. — Entomol. génér., Coléoptères (spécialement les Élatérides). JexeL (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France; cabinet entomologique, rue Letort, 2, (18° arrond.) à Paris. — Coléo- ptères européens et exotiques. (Curculionides). | Karrus (Jean), employé, rue St-Lazare, 21, à St-Josse-ten-Noode. — Coléoptères. Karrer (K.), professeur au lycée, à Putbus (Ile de Rugen, Prusse). — Coléoptères, Lépidoptères. Lacerpa (Antonio de), à Bahia, Brésil. — Coléoptères. LALLEMAND (Amédée), candidat notaire, rue Berckmans, 12, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Lépidoptères. LaLLeManT (Charles), pharmacien, membre de diverses Sociétés savantes, à l'Arba, près Alger. — Coléoptères de France et d'Algérie. LAmarCHE (Oscar), industriel, membre de la Société royale ‘de Botanique, rue Louvrex, à Liége. — Lépidoptères (spécialement les Papilionides). Lamsricns (Edmond), artiste peintre, rue Kessels, 66, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Lépidoptères. Lance (Charles Jules), secrétaire de chancellerie de la Légation Imp. et R. d'Autriche-Hongrie, à Athènes. — Coléoptères. Larrinua y Azcona (Angel de), licencié en droit, Calle San Roque, 3, à Madrid. — Coléoptères. * Le Brun (Marcel), membre de la Société entomologique de France, rue D EL SR ER ee © , Grand Cloitre St-Pierre, 28, à Troyes (Dép. de l'Aube). — Coléo- ptères. Le Coure (Théophile), membre dela Société malacologique de Belgique et de plusieurs autres sociétés savantes, rue de Grammont, à Lessines.— Entomologie générale, Lépidoptères. Lerèvre (Edouard), membre de la Société Entomologiqne de France, rue Vercingétorix, 28 (XIV* arrond.), à Paris. — Coléoptères, spécia- ment Clytrides. Lermierry (Lucien), membre de la Société entomologique de France, rue Blanche, à St-Maurice, lez-Lille. — Coléoptères et Hémiptères. Liaëre (Charles), médecin de bataillon au régiment des Carabiniers, rue d'Egmont, 46, à Malines. — Entomologie générale, Lépidoptères. Looz-Corswarem (Prince Guillaume de), au château d’Ahin, près Huy: — Lépidoptères, 4 CLXXXII Mamie (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomologique de France, place de la Halle aux Veaux, 5, à Paris. — Lépidoptères. Mac LacaLan (Robert), F. L. S. Limes Grove, North-Lewisham, S. E. London. — Névroptères. Maxës (Ad.), capitaine d'infanterie, membre de la Société entomologique de France, à Saujon (Charente Inférieure). — Coléoptères. Maurissen (A. H.), membre de {a Société entomologique néerlandaise, rue de Tongres, à Maestricht. — Lépidoptères et Coléoptères d'Europe. MazarreDo (Carlos de), élève de l’École des Ingénieurs-forestiers, Calle San Roque, 3, à Madrid. — Entomologie générale. Méus£ (Louis), employé au Gouvernement provincial, rue du Prési- dent, 24, à Ixelles. — Coléoptères Mrevez (Joseph), rue Lairesse, 72, à Longdoz-Liége. — Coléoptères. MiGneaux (Jules), peintre naturaliste, membre de la Société entomologique de France, rue du Cloitre St-Merry, 16, à Paris. — Entomologie générale. Mxiszecx (Comte de), membre de la Société entomologique de France, rue Balzac, 22, à Paris. — Coléoptères. MoquiN-Tanpox (Gaston), docteur en sciences, avenue d'Antin, 19, à Paris. — Formicides. Morren (Edouard), professeur de botanique à l'Université de Liége, membre de l'Académie royale de Belgique et de plusieurs Sociétés savantes. Quai de la Boverie, 1, à Liége. — Entomologie générale. “Mons (Louis), ingénieur civil, membre de la Société entomologique de France, rue de St-Pétersbourg, 23, à Paris. — Coléoptères et Lépi- doptères. MourLox (Michel), docteur-agrégé à la faculté des sciences de l'Université de Bruxelles, conservateur ‘au Musée royal d'histoire naturelle, rue Montoyer, 6, à Bruxelles. — Entomologie générale. Oserraür (Ch.)imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes, ( Départe- ment d’Ile-et-Vilaine, France.) — Lépidoptères. Pauzino DE OLivetra (Manoël), membre de la Société-Entomologique de France, etc., professeur à l'Université de Coïmbre (Portugal). — Coléoptères et Lépidopteres. PELLer (P.), naturaliste, membre de la Société entomologique de France, rue du Figuier, 4bis, à Perpignan (Pyrénées Orientales). — Coléo- ptères. PerTEau (Antoine), rue Royale, 173, à St-Josse-ten-Noode.— Lépidoptères. Prerrer (Émile), Marché-aux- Herbes, 35, à Bruxelles. — Hémiptères, ProcHARD DE LA BRÜLERIE (Charles), membre de la Société Entomologique * de France, Avenue de l'Observatoire, 19, à Paris. — Coléoptères (spécialement les Carabiques et les Ténébrionides). LA “ n om CLXXXIII PLarTeau (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologiques, professeur de zoologie à l'Université de Gand, membre de l'Académie royale de Belgique, rue du Casino, 15, à Gand. — Entomologie générale; anatomie et physiologie; Crustacés; Myriapodes. PREUDHOMME DE Borne (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, conservateur-secrétaire du Musée royal d'histoire naturelle à Brü- xelles. — Entomologie générale ; géographie entomologique ; Coléo- ptères, spécialement les Hétéromères et les Hydrocanthares. Proosr (Alphonse), docteur en sciences, secrétaire de la Société centrale d'Agriculture de Belgique, rue des Roses, 76, Faubourg de Laeken, Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères. Pucs (Jacques), membre des Sociétés entomologiques de France, de Ber- lin, etc., pharmacien, place de la Calandre, 6, à Gand. — Diptères, Hyménoptères. Purves (J. C.), propriétaire, chez M. Ern. Vanden Broeck, rue Terre Neuve, 124, à Bruxelles — Entomologie générale. Purzeys (J.), secrétaire général au Ministère de la Justice, membre de plusieurs Sociétés savantes, chaussée St-Pierre, 70, à Etterbeek. — Coléoptères (Carabiques). QuarpvuieG (Louis) fils, propriétaire à Visé (Liége). — Lépidoptères européens et exotiques. RaGusa (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., Albergo Trinacria, à Palerme. — Coléoptères. "RoeLors (W.), artiste-peintre, chaussée de Haecht, 218, à Schaerbeek. — Coléoptères, (Curculionides). Rosarr (Adrien), rentier, rue d'Idalie, 33, à Ixelles. — Lépidoptères d'Europe. Ross (Alex. Milton), M. D., membre de diverses sociétés savantes, à To- ronto (Canada). — Entomologie générale, Lépidoptères, SAnDOZ (Virgile), artiste-graveur, rue d’Assaut, 19, à Bruxelles. — Lépi- doptères de Belgique. SAUNDERS (Sir Sidney Smith), Président de la Société Entomologique de Londres, etc., Rosenheim, Reigate (Angleterre), — Entomologie générale. “Sauveur (Jules), directeur général de l'instruction publique au Ministère de l'Intérieur, rue de la Loi, 212, à Bruxelles. — Faune entomolo- gique de Belgique. S Scauster(Ad.), Herrngasse, à Cobourg, (Saxe-Cobourg).— Lépidoptères. SÉDiLLor (Maurice), avocat, membre de la Société Entomologique de France, rue de l'Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères. ‘Sécys Lonccxamps (Baron Edmond de), sénateur, membre de l'Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés savantes, à Liége, boulevard de la Sauvenière, 34. — Névroptères (principalement Odonates) indigènes et Lépidoptères d'Europe. CLXXXIV Sxarp (David), membre de plusieurs sociétés savantes, à Thoruhill (Dum- frieshire, Écosse). — Coléoptères. SIMON (Eugène), D' en médecine, membre de la Société entomologique de France, rue Cassette, 24, à Paris. — Entom. gén., Arachnides. STAUDINGER(D" Otto), 'Diana-Bad, à Dresde(Saxe).—Lépidoptères d'Europe. "TennsrepT (Aug.), rue de Tirlemont, 173, à Louvain. — Coléoptères, Staphylinides. Tergy (François), docteur en sciences naturelles, rue des Bogards, 124, : à Louvain. — Entomologie générale. TaigLeNs (Armand), doct. en sciences natur., membre de diverses Sociétés savantes, rue de Namur, 10, à Tirlemont. — Entomologie générale. Tuiror (Edouard), chef de bureau à l'administration communale de Schaer- beek, rue de Laeken, 42, à Jette St-Pierre (Brabant). — Lépido- ptères et Coléoptères. Tuyes (Eugène), controleur des contributions directes et accises, à Ni- velles. — Lépidoptères. ‘TayseBaERT (Baron Charles de), propriétaire, rue de Berlaimont, 26, à Bruxelles. — Lépidoptères. TosquineT (Jules), médecin de régiment au 2° de ligne, rue Église St-Anne, 6, à Bruges. — Hyménoptères. Tournier (Henri), membre de la Société entomologique de France, place Métropole, 2, à Genève. — Coléoptères. VaLLETTE (René), membre de la Société entomologique de France, à Fontenay-le-Comte (Vendée). — Coléoptères et Lépidoptères. Van Bemmez (Charles), étudiant, rue Saint-Lazare, 25, à St-Josse-ten- Noode. — Entomologie générale. Van BEN&DEN (Edouard), docteur en sciences naturelles, membre de l'Acad. royale de Belgique, professeur de zoologie et d'anatomie comparée à l’Université de Liége. — Entomologie générale, biologie, embryogénie, Crustacés et Annélides. VANDENBROECK (E.), rue Terre-neuve, 124, à Bruxelles. — Entomolo- gie générale, Arachnides, Myriapodes, Crustacés. Vanper MEuLEN (Edmond), artiste peintre, rue de la Buanderie, 13, à Bruxelles. — Lépidoptères. VAN LansBerGE (G.), envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de $. M. le Roi des Pays-Bas, rue’ de Trèves, 56, à Ixelles-lez- Bruxelles, — Coléoptères, spécialement Lamellicornes. Vax SeGveLr (Edmond), pharmacien, membre de la Société royale de Botanique, rue du Serment, 11, à à Malines. — Entomologie générale ; mœurs des insectes. | Van Voxem (Camille), membre de la Société malacologique de Belgique et de plusieurs autres sociétés savantes, boulevard du Régent, 32, à Bruxelles. — Entomologie générale. Coléoptères (Lamellicornes, Longicornes) et Hémiptères. j CLXXXV VerpranI-BanDi (Luigi), membre des Sociétés entomologiques d'Italie et de France, à Castiglioni d'Orcia (Province de Sienne).— Coléoptères. Wanxowicz (Jean), membre de diverses Sociétés savantes, à Minsk (Lithuanie, Russie). — Coléoptères. WARREN (J. Q. A.), membre de diverses Sociétés savantes, à New-York, — Entomologie générale. WEINmaNx (Rodolphe), industriel, chaussée de Mons, 71, à Cureghem-lez- Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe, Lycénides européens et exo- tiques. Weyers (Joseph-Léopold), membre des Sociétés entomologiques de France, de Suisse, de Stettin, de la Société malacologique de Belgique, etc. rue des Fripiers, 24, à Bruxelles. — Coléoptères (Buprestides). Wizcain (D.), instituteur, à Trivières, près Bracquegnies (Hainaut). — Entomologie générale. Zuser-Horer (Charles), négociant, membre de la Société Entomologique de France, à Dornach (Alsace). — Coléoptères. Membres honoraires, MM. Boïspuvaz, docteur en médecine, membre des Sociétés botanique de France, entomologique de France, impériale et centrale d’horticulture de Paris, etc., rue des Fossés-Saint-Jacques, 22, à Paris. Dourx (C.-A.), président de la Société entomologique de Stettin, ete., à Stettin (Prusse). FarmmarRe (Léon), membre des Sociétés entomologiques de France, de Stettin et de Berlin, d'histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoologique et botanique de Vienne et royale d'Edimbourg, licenciéen droit » directeur del'HopitalSt- Louis, rue Bichat, 40, à Paris. _ HaGex (Herman- Auguste), Docteur ; à l'Université de Cambridge. État de Massachusetts (États-Unis de l'Amérique du Nord). KRaarTz (G.), président de la Société entomologique de Berlin, docteur en philosophie, etc., Linkstrasse, 28, W, à Berlin. Le Coxre (John-L.), docteur en médecine, à Philadelphie (Pensylvanie, États-Unis). — Coléoptères de l'Amérique du Nord. Mizuière (Pierre), membre de la Société entomologique de France, Villa des Phalènes. à Cannes (Alpes marit.). — Lépidoptères. Muzsanr (Étienne), président de la Société Linnéenne de Lyon. — Coléo- ptères, Hémiptères. SNELLEN van VoLLENHoveN (Samuel-Constant), docteur en droit et es-sciences, membre de l’Académie royale des sciences, Vanden Bosch-straat, 34, à La Haye. Srainron (H. T.), membre de la Société entomologique de Londres, etc., Mountsfeld Lewisham, SE, London. sb Srâc (Carl.), à Stockholm (Suède). — Entomologie générale, Hémiptères. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVI. æ CLXXXVI Membres correspondants. MM. CHaRLier (Alexandre), lieutenant de la marine marchande. Goganz, docteur, professeur à Klagenfurt (Carinthie). Huyvenaar, docteur en médecine, rue Duquesnoy, 5, à Bruxelles. KawaLc, pasteur, à Poussen (Courlande, Russie), — Entomologie géné- rale, Hyménoptères. Kocx (Gabriel), docteur, membre de plusieurs Académies et Sociétés savantes, Bleichstrasse, 14, à Francfort sur le Mein. KôPpeN, employé au ministère, à Saint-Pétersbourg, membre de la Société entomologique de Russie. Lancia px BroLo (marquis Frédéric), secrétaire de l’Académie royale Palermitaine, à Palerme. Luctanti, Ile Maurice. Marior (Jean-Romain-Pierre), docteur en médecine, à Cantagallo (Brésil). MarseuL (Abbé S. A. de), membre de diverses sociétés savantes, boulevard Pereire, 271 (Porte Maillot), Ternes, à Paris. OsTEN-SACkEN (baron Charles), membre du corps diplomatique de Russie, etc., à Washington (Etats-Unis). Pacxarp (D'A.S.), Salem, Massachusetts (États-Unis de l'Amér. du Nord). PaLLANDT (baron Henri de), Oranje Straat, 4, à La Haye. Perez Arcas (Laureano), professeur de zoologie à l'Université, membre de l’Académie royale des sciences, Calle de las Huertas, 14, à Madrid. Paipson (Thomas-Lambe), docteur en sciences naturelles, à Paris. Rocexxorer (Aloïs), conservateur au Musée Impérial d'Histoire naturelle de Vienne, secrétaire de la Soc. Imp. et R. Zoolog. Botan., Josefstäd- terstrasse, 19, à Vienne. SAUSSURE (Henri de), membre de diverses sociétés savantes, Cité, 24, à Genève. £ Scupper (Samuel) à Boston, Massachusetts (États-Unis de l'Amérique du Nord). — Lépidoptères et Névroptères. SoLsky (Simon de), secrétaire de la Société entomologique de Russie, à St-Pétersbourg. Vioca (Miguel-Navarro), avocat, à Buenos-Ayres. Membres décédés. ANDRIES (J. Fr. Aug.), rentier. à Saint-Josse ten-Noode «(membre effec- tif et fondateur). Crorcx (G. R.), sous-bibliothécaire à l'Université de Cambridge (Angle- terre) (membre effectif). Henry (J..J.), chevalier de la Légion d'Honneur, à Perpignan (membre effectif) WaLxEer (Francis), Esq., à Londres (membre correspondant). Organisation administrative POUR L'ANNÉE SOCIALE 1874. SEE Le — Conseil d’administration. MM. CanDèze, président. Van Vorxem, vice-président. PREUDHOMME DE Bore, secrétaire et bibliothécaire. FoLocne, érésorier. Fonou. WEINMANN. WeEyERs. - Commission de vérification des comptes. MM. A. Dx La FONTAINE. PETEAU. SAUVEUR. ‘ LISTE DES BIBLIOTHÈQUES QUI, EN BELGIQUE, REÇOIVENT LES ANNALES DE LA SOCIÉTÉ. 4. Anvers. — Bibliothèque de la ville. 2. Arlon. — » 3. Ath. — » 4. Audenarde. — » 5. Bruges. — » 6. Bruxelles. — royale. a: » _ du Sénat. 8. » — de la Chambre des Représentants. 9, » — du Ministere de l'Intérieur. 10. » ee du Musée royal d'histoire naturelle. 41. » _— de l'Université libre. 42. Charleroi. — de la ville. S < cb SUD RUN EP ON 0 net RU 7 SC re 143. Courtrai. — » 14. Gand. — de l'Université. 15. Liége. — L » 16. Lierre. — de l'École normale de l'État 47. Louvain. — de la ville. 18. » —— de l'Université catholique. 49. Malines. — de la ville. 20. Mons. — » 21. Namur. — » 22. Nivelles. — de l'École normale de l'État. 23. Ostende. — de la ville. 24. Tournay. — » 25. Verviers. — » 26. Ypres. — » LISTE DES ACADÉMIES, SOCIÉTÉS SAVANTES, REVUES PÉRIODIQUES, ETC. AVEC LESQUELLES LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE ÉCHANGE SES PUBLIC ATIONS. (26 DÉCEMBRE 1874.) Belgique. 1. Bruxelles. — Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-arts. 2. » — Société royale de Botanique de or 3. > — » Malacologique. 4. , — » Royale Linnéenne. 5. » — » Centrale d'Agriculture. 6. , - - Fédération des Sociétés d'Horticulture de Belgique. 7. Gembloux. — Institut agricole de l'État. 8. Liége. — Société royale des Sciences. 9. Mons. — » des Sciences, des Lettres et des Arts du Hainaut. Allemagne. 10. Augsbourg. — Naturhistorischer Verein. 11. Berlin. — Kôünigliche Preussische Akademie der Wissenschaften. 12. » — Entomologischer Verein. 13. » — Bericht über die wissenschaftlichen Leistungen im Ge- biete der Entomologie. (partie entomologique de Wiegmann’s Archiv für Naturgeschichte, directeur M. le professeur Troschel.) 14. Bonn. — Naturhistorischer Verein der Preussischen Rheinlande und Westphalens. 15. Brème. — Naturwissenschaftlicher Verein. 16. Breslau. — Verein für Schlesische Insektenkunde. 17. Carlsruhe. — Naturwissenschaftlicher Verein. 18. Colmar. — Société d'Histoire naturelle. 19. Danzig. — Naturforschende Gesellschaft. 20. Dresde. — Nunquam otiosus. — Zoologische Mittheilungen, par L.-W. Schaufuss. 21. Francfort sur le Mein. —- Senckenbergische Naturforschende Gesellschaft. . Greifswald. — Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpom- mern und Rügen. CxC 23. Halle. — Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thü- ringen. 24. Kônigsberg. — Kôünigliche physikalische-ækonomische Gesellschaft. 25. Leipzig. — » Sàächsische Gesellschaft der Wissen- schaften. 26. Munich. — Kônigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften. 21. » - Coleopterologische Hefte; direct. le baron von Harold- 28. Ratisbonne. — Zoologisch-Mineralogischer Verein. 29. Stettin. — Entomologischer Verein. 30. Stuttgart. — Verein für Vaterländische Naturkunde in Würtem- berg. . 81. Wiesbaden. — Verein für Naturkunde im Herzogthum Nassau. Angleterre. 32. Londres. — Entomological Society. 33. » — Zoological Society. 34. » — Linnean Society. 35. » — Newman’s Entomologist. An illustrated journal of Bri- tish Entomology ; rédacteur : M. E. Newman. 36. » . — The Zoologist. A monthly journal of Natural History ; rédacteur : M. E. Newman. 37. » — The Entomologists Monthly Magazine; rédacteurs : MM. Mac Lachlan, Stainton, etc. 38. » — Hardwicke's Science Gossip; rédacteur : M. J. E. Taylor. Autriche. 39. Brünn. — Naturforschender Verein. 40. Graz. — Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark. 41. Prague. — Kônigliche Bôhmische Gesellschaft der Wissenschaften. 46. 47. 48. . Presbourg. —! Verein für Natur- und Heïlkunde. . Vienne. — Kaiserliche Akademie der Wissenschaften. » — Kaiserliche-Konigliche Zoologische Botanische Gesell- schaft. » — Verein zur Verbreitung Wissenschaftlicher Kenntnisse. Danemark. Copenhague. — Kongelige Danske Videnskabernes Selskab. (Aca- mie royale danoise des Sciences et des Lettres). Espagne. Madrid. — Real Academia de Ciencias. ” » — Sociedad Española de Historia natural. di ExCI France. 49. Amiens. — Société Linnéenne du Nord de la France. 50. Angers. — » Académique de Maine et Loire. DE — » d'Etudes scientifiques. 52. Bordeaux. — » des Sciences Physiques et naturelles. 93. » — » Linnéenne. 54. Caen. — » , de Normandie. 55, » — Annuaire Entomologique; rédacteur: M. A. Fauvel. 56. Cherbourg. — Société des Sciences naturelles. 57, Dijon. — Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres. 58. Lille. — Société des Sciences, de l'Agriculture et des Arts. 99. » — Bulletin scientifique, historique et littéraire du Départe- ment du Nord et des pays voisins; direct. : MM. Gos- selet et Dehaisnes. 60. Lyon. — Société Linnéenne. 61. » — » d'Agriculture, Sciences et Arts utiles. 62. Paris. — Académie des Sciences de l'Institut de France. 63. » — Société Entomologique de France. 64 » — L’Abeille, Journal d'entomologie ; direct. : M. S.-A. de Marseul. 65. » — Petites Nouvelles entomologiques; direct. : M. E,. Dey- rolle. S 66. » — La Feuille des Jeunes Naturalistes; direct. : M. J. de Gaulle. 67. Rouen. — Société des Amis des Sciences naturelles. 68. Toulouse. — » d'Histoire naturelle. Italie. 69. Bologne. — Accademia delle Scienze. . Florence. — Societa Entomologica Italiana. 71. Gênes. — Museo civico di Storia naturali ; direct: M. le marquis Doria. 72. Milan. — Reale Istituto Lombardo di Scienze e Lettere. 73. _» — Societa Italiana di Scienze naturali. 74. Modène. — » dei Naturalisti. 75. Palerme. — Reale Accademia Palermitana delle Scienze e Lettere. 76. Rome. — » » dei Lincei. 77. Venise. — » Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti. à Luxembourg. 78. Luxembourg. — Institut Royal Grand-Ducal. Pays-Bas. 79. Amsterdam. — Koninklijke Akademie van Wetenschapen. 80. Haarlem. — Société Hollandaise des Sciences. . La Haye. — Nederlandsche Entomologische Vereeniging. CXCII Russie. 82. Dorpat. — Naturforscher-Gesellschaft. 83. Helsingfors. — Société des Sciences de Finlande. 84. Moscou. — » Impériale des Naturalistes. 85. Odessa .— » des Naturalistes de la Nouvelle Russie. 86. Riga. — Naturforscher- Verein. 87. Saint-Pétersbourg. — Académie Impériale des Sciences. 88. purs. — Société Entomologique de Russie. Suède et Norwége. + 89. Christiania. — Université. 90. Stockholm. — Académie royale Suédoise des Sciences. 91. Upsal. — Société royale des Sciences. Suisse. 92. Genève. — Société de Physique et d'Histoire naturelle. 93. Lausanne. — » Vaudoise des Sciences naturelles. 94. Neuchatel. — Société des Sciences naturelles. 95. Schaffhouse. — Schweizerische Entomologische Gesellschaft. États-Unis. 96. Albany. — New-York State Agricultural Society. 97. Boston. — American Academy of Arts and Sciences. 98. » — Society of Natural History. 99. Buffalo (New-York). — » of Natural Sciences. 100. New-Haven (Connecticut). — Academy of Arts and Sciences. 101. New-York. — Lyceum of Natural History. 102. Philadelphie. — Academy of Natural Sciences. 103. >. — Zoological Society. 104. » — American Entomological Society. 105. Portland (Muine). — Society of Natural History. 106. Saint-Louis (Missouri). — Academy of Sciences. 107. Salem (Massachusetts). — Essex Institute. 108. » — Peabody Academy of Sciences. 109. San Francisco. — Californian Academy of Sciences. 110. Washington. — Smithsonian Institution. vil: » — Department of Agriculture. 112. » — United States Geological Survey of the Territories. 113. 0 — War Department. Office of the Chief Signal Officer. Asie. 114. Batavia. — Natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch Indië. Amérique méridionale. 115. Buenos-Ayres, — Museo publico; direct. : M. le D' H. Burmeister. 116. Cordova (Tucuman), — Academia Nacional de Ciencias exactas. Australie. ‘ 117. Hobart-Town. — Royal Society of Tasmania. CATALOGUE DE LA # i pa | BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE à DE BELGIQUE. 9 | | see | Î DIVISION 11. COLÉOPTÈRES. | FASCICULE IV. Va de l’Invent. | général, . Abeille de Perrin (E.). — Description de deux espèces nou- | velles de Coléoptères du Bassin circum-méditerranéen, | et quelques observations sur divers Malachiaires, sui- vies de la description d’Anophthalmus nouveaux. (Ann. | Soc. Ent. France, 1869.) 48 — . Quelques observations sur l’habitat en France de divers Coléoptères. (Ib. ib.) » — Sures mœurs du Coræbus bifasciatus. (Ib. 1b.) » — Nouveaux Coléoptères français. (Ib. 1870.) » | Sur la larve du Coræbus bifasciatus. (Ib. ib.) » | — Megatoma rufovittata, esp. nouv. (Ib. ib.) » — Observations sur les descriptions de plusieurs Coléo- La — ptères, par M. Bellier de la Chavignerie. (Ib. ib.) » = Ancey. — Sur le Dactylosternum abdominale. (Ib. 1869.) » Augé (Cx.). — Sur des Coléoptères aveugles recueillis en Corse ct | en Sardaigne par M. Raymond. (Ib. ib.) » | BaLy (J.-S.). — Descriptions of new genera, and of some re- | cently discovered species of Australian Phytophaga. | (Trans. Ent. Soc. London, 1871.) 91 | 1 ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVIL. I Ë 2 BarGaGLt (P.). — Escursioni entomologiche sulla Montagna di Cetona. (Bull. Soc. Ent. Ital., II.) L — Materiali per la fauna entomologica dell Isola di Sar- degna. Coleotteri. (Ib. IT, IIF, et suiv.). . — Descrizione di nuove specie di Coleotteri dell Italia centrale. (Ib. III.) BarTEs (H.-W.). — Descriptions of a new genus, and of two new species of Longicorn Coleoptera. (Trans. Ent. Soc. Lond., 1871.) —- Descriptions of three new species of Cicindelidæ. (Ib. ib.) — On Caryoborus cardo. (Ib. Proc., 1863.) — On the species of Agra of the Amazons Region. (Ib. Proc., 1865.) Baunt (FL.). — Sulle specie italiane di Scotodipnus. (Bull, Soc, Ent. Ital., IIL.) BeneL (L.). — Sur quelques Coléoptères recueillis aux environs d'Arcachon, en septembre et octobre 1868. (Ann. Soc. Ent. France, 1869.) — Sur une nouvelle espèce française au genre Notoxus. (Eb. ib.). Belllier de la Chavignerie. — Descriptions de Coléoptères nouveaux propres aux Basses-Alpes. (Ib. 1870.) — Note sur le Rhizotrogus Bellieri Reiche. (Ib. 1b.) Bertolini (St. de). — Agabus Venturii Bert., nuova specie di Coleottero del Trentino. (Bull. Soc. Ent. Ital., IL.) —— Una Inondazione dell Adige. Notizie entomologiche. (Ib. IIL.) — Neue Käferarten des Trentinogebietes. (Cistela Costessii mihi, Omophlus longicornis mihi; Polydrosus gentilis mihi.) (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1868.) — Camptorhinus statua, Cryptocephalus Loreyi, Chryso- mela fimbrialis. Notizen über ihr Vorkommen. Aus einemitalienischen Briefe übersetzt von E.-A. Dohrn. (Stett. Ent. Zeit., 1860.) BLACKMORE. — On a curious monstrosity of Pimelia scabrosa. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1870.) BLanp (J.-H.-B.). — Descriptions of several new species of North American Coleoptera. (Proc. Ent. Soc. Philad. IV.) — Compiled descriptions of North American Staphyli- nidæ. (Ib. ib.) Bonn. — On Drilus flavescens. (Trans. Ent. Soc. London, Proc., 1868.) Bose. — Rhinosimus ruficeps, n. sp. (Stelt, Ent. Zeit., 1858.) 39 BrauEr (F.). — Ueber die Larve von Cardiophorus equiseti Herbst. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1857.) BRENDEL (E.). — On some new species of Pselaphidæ. (Proc. Ent. Soc. Philad., V.) — New Species and corrections in the Family Pselaphidæ. (Ib. ib.) — Synopsis of the genera and species of the family Psela- phidæ. (Ib. VI.) — Descriptions of some New Species of Pselaphidæ. (Ib. 1b.) BrisouT DE BARNEVILLE (CH.). — Description d’une nouvelle espèce française de Cneorhinus. (Ann. Soc. Ent. France, 1869.) BrisouT DE BARNEVILLE (H.). — Monographie des espèces euro-. péennes et algériennes du genre Baridius. (Ib. 4870.) CAIGNART DE SAULCY (FÉL.). — Diagnosi di alcune specie nuove di Coleotteri ipogei e descrizione di una nuova specie di Reicheiïa. (Bull. Soc. Ent. Ital. IL.) les a de Buenos- “Ayres. (Ann. Soc. Ent. Belg. = XIV.) Chaudoir (baron M. de). — Essai monographique sur le groupe des Pogonides. (Ib. ib.) — Essai monographique sur les Orthogoniens. (Ib. ib.) — Briefliche Mittheilung (Cicindela campestris, var. pon- tica; genus Trachypachys; genus Brachycælus; Car. Adonis.) (Stett. Ent. Zeit, 1858.) — Beitrag zur Kenntniss der europäischen Feroniden. (Ib. 1859.) _ Notes on the specific value of Eurygnathus parallelus Chaud. (Trans. Ent. Soc. Lond., Proc. 14871.) cr Descriptions de Calosoma nouveaux, des collections de MM. de Chaudoir et Sallé. (Ann. Soc, Ent. France, 1869.) Chevrolat (A.). — Coléoptères de l'ile de Cuba. Notes, synony- mies et descriptions d'espèces nouvelles. Huitième Mé- moire : Familles des Dascyllides et Malacodermes. (Ib. 1870.) — Description de deux Dorcadion nouveaux et observa- tions sur quelques autres espèces da, mème genre. (Ib. ib.) — Description de six Coléoptères LE éclos à Paris. (Ann. Soc. Ent. Belg. XIV.) O1 4 48 39 — Monographie du genre Rhinochenus. (Ib. ib.) — Description d'un Peribleptus nouveau. (Ib. ib.) CLARK (HAML.).— On four new species of Hydroporus. (Trans. Ent. Soc. London, Proc., 1862.) — On the water-beetles captured by M. F.-G. Water- house in Australia. (Ib. Proc. 1863.) — On a very abnormal form of Eumolpidæ, from West Australia. ([b. Proc. 1865.) CLAuDON. — Sur les habitudes naturelles du Carabus nodulosus. (Ann. Soc. Ent. France, 1869.) — Sur la Cetonia morio, (Ib. ib.) — Sur les mœurs et l'habitat de divers Buprestides. (Ib. 1870.) CorneLius. — Ernährung und Entwickelung von Chrysomela du- plicata Germ. (Stett. Ent. Zeit. 1858.) — Entomologische Notizen (Apion sorbi Herbst; Adimonia capreæ L.; Fang von Insecten an Hauswänden; Agyrtes subniger Dej.; Purpuricenus budensis; Fadenwürmer; Chrysomela varians Fab.; Psylliodes chrysocephala L.) (Ib. ib.) _ Zur Ernährungs- und Entwickelungsgeschichte. der Blattkäfer. Lema rugicollis Kug. (Ib. 1859.) Corry (ERN.). — Relation de quelques chasses de Coléoptères rares d'Algérie. (Mém. Soc. Linn. Nord. France, 1866.) Crotch(G. R.).— On Dermestes Frischii Kugel. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1862.) — Note on the Dasytes. (Ib. Proc. 1870.) — On some species of Trachyphlœus. (Ib. ib.) Dawson (J. F.). — Notes of British Geodephaga. (Entom. Annual, 1858.) Dei (Ar.). — Presunto ibridismo delle Coccinelle. (Bull. Soc. Ent. Ital. III.) Desbrochers des Loges (J.). — Description de Polydrosus et autres Curculionides nouveaux et d'un genre nou- veau de la même famille. (Ann. Soc. Ent. France, 1869.) + DesmaresT (Euc.). — Sur les observations de M. Preudhomme de Borre sur les femelles à élytres lisses du Dytiscus mar- ginalis. (Ib. 14870.) — Sur les mœurs des Ptinus. (Ib. ib.) DôBxer. — Briefliche Mittheilung über Hylecætus. (Stett. Ent. Zeit. 1859.) 48 90 dates RE ST En à * Dour (AnT.). — Ein neuer Cryptocephalus der europäischen Fauna (Cr. Suffriani.) (Ib. ib.) Dohrn (GC. A.) — Ueber aufallende Nachlässigkeiten (Ib. 1858.) — Emphylus aut Spavius? (Ib. 1859.) Douguenay. — Letter on the noise made by the Anobium. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1866.) DunnixG (J. W.) — Observations on the nomenclature of Austra- lian Buprestidæ adopted by M. Edw. Saunders. (Ib. Proc. 1868.) — Note on Anobium paniceum (Ib. Proc. 1870.) Eunitr. — Ueber Hæmonia equiseti F.(Schr. Phys. Œkon. Ges. Kônigsberg, II.) Evans (W. F.). — On Pyronota festiva found in wool imported from New Zealand. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1866.) Fairmaire (L.). — Note sur les Coléoptères recueillis par Ch. -Coquerel à Madagascar et sur les côtes d'Afrique. Il‘ partie. (Ann. Soc. Ent. France, 1869.) * — Essai sur les Coléoptères de la Barbarie. VIF partie. (Ib. 1870.) FERRARI (COMTE J. A.). — Drei neue Käfer aus der üsterreichi- schen Monarchie. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1866.) _. Drei neue westasiatische Käfer (Phylloceras longi- pennis ; Dendroides Ledereri; Purpuricenus Ledereri.) (Ib. 1869.) : _ Frauenfeld (chevalier G. von). — Beitrag zur Metamor- + An LR a! phosengeschichte aus dem Jahre 1862. Die Rüssel- käfer. (Ib. 1863.) _ Cossonus ferrugineus Clrv. (Ib. 1864.) = Anobium pini Sturm. (Ib. ib.) — Orchestes scutellaris Grm. und Orchestes fagi L. (Ib. ib.) — Tachys pumila Ill. (Eb. ib.) — Argopus hemisphæricus Duft. (Ib. ib.) De Tychius polylineatus Grm. und Apion varipes Grm. (Ib. ib.) = Dibolia rugulosa Rdtb. (Ib. ib.) — Ueber verschiedene Käfer. (Ib. 1866.) — Ueber die diessjährigen Verwüstungen des Rapsglanz- käfers in Bôhmen und Mähren. (Ib. 1867.) — Boletophagus agaricola Fbr., Diaperis boleti L. und Mycotophagus quadripustulatus L, (Ib. ib.) 11 91 — Coccinella bissexguttata IL. (Ib. 1868.) — Coniatus lætus Mill. (Ib. ib.) — Monstrosität bei Hydrous piceus L. (Ib. ib.) — Ueber Orchestes pratensis Grm. (Ib. ib.) _ Ueber Stereonychus fraxini Deg. (Ib. ib.) — Ueber Bledius tricornis Grv. (Ib. 1870.) —— Ueber Vertilgung des Rapskäfers. (Ib. ib.) | FRivaLpsky (E. von) et FrivaLpsky (J. von). — Drei neue Grotten- Kafer aus Ungarn. (Ib. 4857.) FRy (AL.). — Letter from Belize on the genus Aspisoma Casteln. (Trans. Ent. Soc. Lond, Proc. 1865.) GERMAR. — Lacordaire's Eintheilung der Erotylinen, mitgetheilt. (Stett. Ent. Zeit. 1843.) GERSTÆCKER (A.) — Beiträge zur Kenntniss der Curculionen. Ne II. (Ib. 1860.) GirAUD (J.). — Description d’un Coléoptère nouveau du genre Si- bynes. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1861.) Gobanz (J.). — Zur Coleopterenfauna der Steiner-Alpen und des Vellach-Thales. (Ib. 1855.) GORHAM (H. 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(Ib. 1843.) d0 8 von KIESENWETTER (H.). — Ueber einige Myrmecophilen. (Ib. ib.) Kiney (W.-F.). — Index to the new British Coleoptera enumerated in the Entomologist's Annual 1856-1861. (Entom. An- nual, 1862.) Kinscu (Tu). — Zwei neue Laufkäfer (Callisthenes elegans et Cra- tocephalus (nov. gen.) songaricus). (Stett. Ent. Zeit. 1859.) KLINGELHÔFFER. — Ueber die ersten Zustände der Lina populi und tremulæ Fab. (Ib. 1843.) — Apate Dufourii Latr. (Ib. 1b.) _ Bostrichus dispar Hellwig. (Ib. 1b.) — Dicerca berolinensis Fabr. (Ib. ib.) _ Ceuthorhynchus macula alba Hrbst. (Ib. ib.) — Necrophorus germanicus L. ([b. ib.) — Carabus auratus L. ([b. ib.) — Einiges über das Fangen der Käfer bei Nacht. (Ib. ib.) Kôrnicke. — Ueber den Rüsselkäfer (Bruchus rufimanus Schônh), welcher Verheerungen in den Saamen der Ackerbohnen (Vicia Faba. L.) anrichtet. (Schr. Phys. Œk. Ges. Kônigsb. IL.) KoLENATI. — Der erste ostindische Conotrachelus, neue Species, (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1858.) — Ein neues ôsterreichischen Curculioniden-Genus, ent- deckt vom Grafen von Khuenburg. (Ib. ib.) KoLLar (V.). — Beitrag zur Kenntniss über die geographische Verbreitung und den Haushalt des Callidium russicum Fabr. (Id. 1857.) — Beitrag zur Naturgeschichte des Bostrichus curvidens Rtzb. (Ib. ib.) — Beiträge zur Naturgeschichte des car Fichten-Bast- käfers, Hylesinus (Dendroctonus) micans Kug., aus den Beobachtungen des H. C. Leinweber. (Ib. 1858.) _ Zur Naturgeschichte des Ulmen-Blattkäfer, Galleruca xanthomelæna Schrk. (Ib. ib.) — Ueber Agrilus viridis Kies., ein die Erlen verwüstendes Insect. (Ib. ib.) — Ueber den Haushalt des Erbsenkäfers, Bruchus pisi L. (Ib, ib.) Kraatz (G.). — Eine neue Gattung (Typhlobium) aus der Fa- milie der Staphylinen, (Ib. 1856.) KRIECHBAUMER. — Coleopterologische Bemerkungen (Toxotus hume- ralis und dispar ; Apoderus intermedius.) (Stett. Ent. Zeit. 1858.) — Zur Biologie von Rutela gloriosa Burm. (Ib. 4859.) 11 41 _ LABOULBÈNE (A.). — Sur la larve du Steatoderus ferrugineus. (Ann. Soc. Ent. France, 1869.) — Sur la larve de l'Elmis æneus. (Ib. 1870.) * Le Conte (J.-L.). — New Coleoptera collected on the Survey 1 for the extension of the Union Pacific Railway E. D. from Kansas to FortCraig, New-Mexico. (Trans. Amer. Entom. Soc. Il). — Coleoptera of the U. S. Coast Survey expedition to Alaska, under charge of M. G. Davidson. (Ib. ib.) Lefèvre (Ed.). — Labidostomis maculipennis, n. sp. (Ann. Soc. Ent. France, 1870.) | LEINWEBER. — Verwüstungen durch Galleruca xanthomelæna. | (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1856.) … LENTZ. — Erster, Zweiter und Dritter Nachträge zum neuen Ver- ; zeichniss der Preussischen Käüfer. Kônigsberg, 1897. (Schr. Phys. Œkon. Ges. Kôünigsb. I, VIT et XI.) . LEPRIEUR. — Sur les mœurs des Hæmonia. (Ann. Soc. Ent. France, 1870.) Lozw (Franz). — Ueber einige in Südfruchten gefandene Kafer. (Verh. Zool. Bot. Ges. 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ENTOM, DE BELGIQUE, T, XVII. 48 d0 48 APR ’ ki 10 — Note sur la nymphe du Megalosoma Actæon L. (Ib. 1870.) -- Sur la présence de la Nebria complanata L., et de la Chrysomela Bauksii Fab. aux environs de Roscoff, en Bretagne. (Ib. ib.) | — Sur les femelles larviformes du genre Malacogaster Bassi. (Ib. ib.) — Neophœdimus Auzouxii, genre nouveau et espèce nou- velle de la tribu des Cétonides. (Ib. 1b.) — Sur les métamorphoses de l'Opatrum sabulosum. (Ib. ib.) — Sur l'Astynomus ædilis L. (Ib. ib.) Mac-Lachlan (R.).—On the pupa of Lucanus cervus. (Trans. Ent. Soc. Lond., Proc. 1868.) Mauer (En.). — Ueber einige blinde Grottenkäfer. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1856.) MaLiNowskI (von). — Beiträge zur Naturgeschichte der Gyrinen. (Ib. 1864.) MaRMoTTAN. — Mode of capturing Hæmonia equiseti ; translated from the French. (Murray Journ. Trav. a. Nat. Hist. L.) Marseul (S. A. de).— Sur les mœurs des Baridius. (Ann. Soc. Ent. France, 1870.) Marz. — Ueber Orsodaena nigricollis, (Stett. Ent. 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Proc. 1861.) — Note on Xenocerus semiluctuosus. (Ib. Proc. 1862.) — Note on Stenidea Muls. and Blabinotus Wall. ([b. ib.) — On the presence of large lumps or tufts of hair on par- ticular abdominal segments of the females of Obrium cantharinum and other Longicornia. ([b. Proc. 1864.) — Atractocerus Kreusleræ and Cyphagogus Odewahni, nov. Sp. (Ib. ib.) — On the geographical range of the genus Cossyphus. (Ib. Proc. 1865.) — On the sound emitted by an Australian Bolboceras. (Ib. ib.) — Notes on Calamobius and Hippopsis. (Ib. 1b.) _ Note @n two new species of Articerus. (Ib. Proc. 1866.) — Mecynotarsus albellus, n. sp. (Ib. ib.) _ Ectrephes formicarum, n. gen. and spec. (Ib. ib.) — Ona new genus and species of Tmesisterninæ : Aua- stetha raripila. (Ib. 1b.) — Toxotus Lacorduirii, new species from Greece. (Ib. Proc. 1867.) 48 d1 C1 2 Œ, RS Nu SUP PL. Te EME sn, La 724 | tr x * A mn Air Pr. € Te ur + sd di n : he, — On a new genus of Cucujidæ from New Zealand. (Ib. Proc. 1868.) — Brief diagnoses of some new genera and species of Co- leoptera. (Ib. b.) —— Eudianodes Swanzii, new genus and species of Prio- nidæ. (Ib. ib.) —- Oxycorynus hydnoræ, pn. sp. of Curculionidæ. (Ib. ib.) — On the Coleopterous genera Aprostoma, Mecedanum and Gempylodes. (Ib. Proc. 1869.) — On a species of Saragus remarkable by a peculiar fun- goid growth. (Ib. ib.) — On Nepharis alata Casteln. (Ib. Proc. 1870.) PELIKAN (A. von). — Ueber Missbildung “eines Käfers. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1867.) — Ueber Getreide - Verwüstungen im Banate durch Anisoplia. (Ib. ib.) — Pachybrachys haliciensis bei Wien aufgefunden. (Ib. 1870.) Pérris (En.). — Sur la larve de l'Olibrus affinis. (Ann. Soc. Ent. France, 1869.) — Surles mœurs des Mordellistena. (Ib. ib.) — Mœurs de la larve de FAnobium paniceum. (Ib. ib.) PrFeiL (OTT.). — Bemerkungen über Lebensweise und Vorkommen einiger Käfer Ostpreussens. (Stett. Ent. Zeit. 1858.) — Bemerkungen zur Gattung Hylecœtus Latr. (Ib. 1859.) — Excursionen in das Nassfeld und auf das Gamsgas- kogel in der Umgebung von Wildbadgastein. Beitrag zur Käferfauna der norischen Alpen. (Ib. ib.) — Notizen über Pelecotoma fennica. (Ib. 1860.) Paipri (F. H. E.). — Catalog der chlenischen Arten des Genus Telephorus Schäffer. (Ib. 1861.) Pzepi (R. A.) et Pair (F. H. E.). — Coleoptera nonnulla nova Chilensia præsertim Valdiviana. (Ib. 1860.) Picciou (F.). — Rivista dei Coleotteri spettanti alla Fauna sotter- ranea recentemente scoperti in Italia, e degcrizione di due nuove specie anottalme. (Bull. Soc. Ent. Ital. IL.) —— Descrizione di due nuove specie di Coleotteri italiani. (Ib. ib.) Picciout (F.) et BarGAGL1 (P.). — Catalogo sinonimico e topogra- fico dei Coleotteri della Toscana. (Ib. I, II et suiv.) Piochard de la Brûlerie (Ch.). — Lettre sur les Coléo- ptères de la Palestine, (Ann, Soc. Ent. France, 1869.) 48 90 : 39 48 DE Ésesre Men — _—— a Ds — Lettre sur les Coléoptères du Liban. 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(Ib. 1864.) — New British Species, Corrections of Nomenclature, ete., noticed since the publication of the Entomologist’s Annual, 1864. (Ib. 1865.) — New British Species, Corrections of Nomenclature, etc , noticed since the publication of the Entomologist’s Annual, 1865. (Ib. 1866.) — New British Species, Corrections of Nomenclature, etc., noticed since the publication of the Entomologist's net 1866. (Ib. 1867.) — New British Species, Corrections of Nonéastatdie) etc., noticed since the publication of the Entomologist's Annual, 1867. (Ib. 1868.) — New British Species, Corrections of Nomenclature, etc., noticed since the publication of the Entomologist's Annual, 1868. (Ib. 1869.) — New British Species, Corrections of Nomenclature, etc., noticed since the publication of the Entomologist's Annual, 1869. (Ib. 1870.) — New British Species, Corrections of Nomenclature, etc., noticed since the publication of the Entomologist’s Annual, 1870. 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Entomologische Bemerkungen. (Ib. ib.). 41 » 90 Mundi LE — Synonymische Miscellancen XV. Atopa cinerea et cer- * vina (Ib. 1858.) — Idem XVI. Chrysomela 5-punctata L. —Chr. 10- pustulata Fabr. von St-Domingo. — XVII. Lema ab- dominalis OI. et L. ventralis m. — XVIII. Lema cœ- lestina Klug — L. pubescens Lac. (Ib. 1859.) — Idem XIX. Cantharis humeralis Redt. — C. discoidea Ahr. (Ib. 1860.) — Idem XX. Coccinella tigrina L. und. C. 20-guttata L. (Ib. ib.) — Idem XXI. Cryptocephalus Stragula Rossi und C. pal- liatus mihi. (Ib. 1861.) TappER (M. F.). — Beetles. (Entom. Annual, 1867.) TarGIONI-Tozzerri (A.). — Sulla composizione delle zampe del Gy- rinus natator. (Bull. Soc. Entom. Ital, [.) — Sull organo che fa lume nelle Lucciole volanti d'Italia (Luciola italica), nuove osservazioni. (Ib. II.) TayLoR (C. P.). — On the Ravages of the Borer (Xylotrechus qua- dripes Chevrol.) in the year 1867. (Trans. Ent. Soc. Lond., Proc. 1868.) THeoBALD (W. suN.). — Letter on the synchronous emission of light by fireflies. (Ib. Proc. 1866.) TRIMEN (RoL.). — Letter from Cape Town, on the habits of some species of Paussidæ. (Ib. Proc. 1870.) TscHaPECk (H.). — Elodes Carolinæ, n. sp. (Stett. Ent Zeit. 1859.) WaAILES (G.).— Notes on Bembidium nigricorne Gyll. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1862.) Walker (Fr.). — Listof Coleoptera collected by J. K. Lord, Esq. in Egypt, Arabia and near the African shore of the Red Sea, with characters of the undescribed spe- cies. — Londres, 1871, 1 broch. in-8&. novice (J.). — Description des espèces du genre Pteni- dium qui ont été trouvées en Lithuanie. (Ann. Soc. Ent. France, 1869.) — Description d’une nouvelle espèce de Ptilium. (Ib. ib.) — Note sur les modifications que présente l’avant-der- nier segment ventral des mâles des Trichopteryx. (Ib. ib.) — Sur une nouvelle espèce de Pocadius. (Ib. ib.) . Sur une nouvelle espèce d’Agathidium. (Ib. 1b.) — Descriptions de nouvelles espèces de Coléoptères. (Ib. ib.) ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XVII. 17 954 18 WATERHOUSE (CH. O.). — On some black species of Cantharis with red heads and filiform antennæ. (Trans. Ent. Soc. Lond. 1871.) 1 . WATERHOUSE (G. R.). —- On three species of Scymnus. (Ib. Proc. 1861.) à » — On three species of Bryaxis. (Ib. ib.) D — Note on the British Species of Clambus. (Ib. ib.) » — On Ceuthorhynchus sulcicollis Co and C. inornatus n. Sp. (Ib. ib.) » — Correction of three errorsin his Catalogue of British Coleoptera. (Ib. ib.) » — Descriptions of three new species of Curculionidæ from | Australia. (Ib. 1b.) » 8 1 — Descriptions of the British species of the Genus Ty- chius (Ib. Proc. 1862.) » — On seven British species of Homalota. (Ib. ib.) » _ On Oxytelus piceus Er., Quedius umbrinus Er., Ha- plocnemus nigricornis Fab. and Lathridius rugosus Herbst. (Ib. ïb.) » — On some British species of Homalota. (Ib. Proc. 1863.) » _ On certain British species of the genus Mycetoporus. (Ib. ib.) » — On the « Boletobius castaneus » of Messrs Hardy and Bold’s Catal. of the Ins. of Northumberland and Dur- ham. (Ib. ib.) » — On a new British species of Aleochara. (Ib. 1b.) » — On Oxypoda lentula Er., O. misella Kraatz, Trechus obtusus Er., and Bembidium (Philochthus) Manner- heimii Sahlb. (Ib. ib.) Ù — Homalota platycephala, n. sp. (Ib. ib.) » — Note on Scymnus quadrilunulatus Muls. (Ib. ib.) Ù — On Psammodius porcicollis and Onthophilus exaratus. (Ib. Proc. 1864.) » von WEIDENBACH. — Entomologische Excursionen im Monat Juni 18492 in der Umgegend des Bades Kissingen. (Stett. Ent. Zeit. 1843.) 90 WEIR (J. J.). — On damages caused to the corks of wine in a cellar by the larva of Tenebrio. (Trans. Ent. Soc. Lond., Proc. 1866.) 51 — On the habits of the weevils (Calandra). ([b. Proc. 1870.) » Wesrwoop (J. O.). — Descriptions of some new exotic species of Lucanidæ. (Ib. 4871 ) » — Ona Strepsipterous insect of Ceylon. (Ib. Proc. 1861.) — On the ravages committed in Essex on the willow trees by Cryptorhynchus Lapathi. (Ib. Proc. 1863.) — On a species ofthe family Nitidulidæ, which is para- sitic in the nest of Trigona carbonaria, the honey-bee of New South Wales. (Ib. ib.) — On two new Coleoptera (Cephaloncus Capito, Aglycy- deres setifer). (Ib. ib.) — Descriptions of three new species of the family Paus- sidæ. (Ib. Proc. 1864.) _ Moluris (Phanerotoma) Rowleiana, n. sp. (Ib. ib.) — Descriptions of two anomalous Carabideous beetles (Delinius Essingtonii n. sp., et Spanus Natalicus, n. sp.) (Ib. ib.) — Descriptions of new species of Coleoptera (Apatetica nitiduloides; Syntelia indica ; Syntelia mexicana.) (Ib. 1b.) — On ravages committed by Ptilinus pectinicornis, Ano- bium striatum, ana A. tessellatum. (Ib. ib.) — On three new exotic Longicorn Beetles (Cantharocne- mis Livingstonii, Cantharoplatys Felderi, Cantharo- ctenus Burchelli.) (Ib. Proc. 1866.) — On Ectrephes formicarum Pascoe. (Ib. ib.) — Observations made at Cannes on the habits of Ateuchus sacer. (Ib: Proc. 1868. ) Wire (AD.). — On the injury caused to ginger root by Lasiodema testaceum, and to macaroni by Sitophilus Oryzæ. (Ib. Proc. 1861.) — On a new genus of the family Buprestidæ. ([b. 1b.) Wizson (C. A.). — Notes on the South-Australian Calosoma Cur- tisit, (Ib. Proc. 1863.) — Notes on Cerapterus Macleayi and Calosoma Curtisii. (Ib. Proc. 1867.) WimMEr (A.). — Ueber Cassida oblonga Ill. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 4870.) ZiMMERMANN (C.). — Synopsis of the Scolytidæ of America North of Mexico. With Notes and an Appendix by J.-L. Le Conte. (Trans. Amer. Ent. Soc. Il.) ANONYME. — Observations on Lacordaire’s Genera des Coléoptères. Tome VI. (Entom. Annual, 1865.) — On the Fireflies in Malayan India. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1865.) — Ist es an der Zeit, eine deutsche Käferfauna heraus- zugeben ? (Stett. Ent. Zeit. 1843.) 19 d1 90 20 DIVISION II LÉPIDOPTÈRES. FASCICULE III. de ALTUM. — Zusätze und Berichtigungen zu den Angaben der Herren Speyer in ihrer Schrift : « Verbreitung, etc. » betreffs der Umgebung von Münster. (Stett. Ent. Zeit. 1859.) — Auffallende Erscheinungen an Schmetterlingen im Sommer 1858. (Ib. ib.) — Hermaphroditen von Sphinx convolvuli. (Ib. 1860.) — Lepidopterologisches aus dem Münsterlande, III. (Ib. 1861.) N°: l’Invent- général, 50 ARMITAGE. — On Oiketicus Kirbyi. (Trans. Ent. Soc. London, : Proc. 1865.) BALLION (E.). — Synonymische Bemerkungen über einige Schmet- terlinge. (Stett. Ent. Zeit. 1867 et 1868.) BaTEs (H. W.). — Notes upon the variation of sexes in Argynnis Diana. (Proc. Ent. Soc. Philad. IV.) — On seven forms of Papilio belonging to the Machaon group. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1869.) BEAVAN (R. C.). — Remarks on the Tusseh Silkworm of Bengal. (Antheræa Paphia L.) (Ib. Proc. 1864.) BEur (H.). — Description of a new species of Chrysophanus. (Proc. Ent. Soc. Philad. VI.) — Verzeichniss der Rhopaloceren Californiens. (Stett. Ent. Zeit. 1866.) — Ein Brief aus St-Francisco in Californien vom 3 März 1868. (Ib. 1868.) BENNETT (G.). — On a greasy-looking Noctua, known as the Bu- gong moth, from Australia. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1865.) — On a wonderful flight of moths in Sidney and the vicinity. (Ib. Proc. 1868.) BERKELEY. — On the larva of Coleophora hemerobiella. (Ib. ib.) BETHUNE (Cu. J. S.). — Descriptions of three new species of Cana- dian Nocturnal Lepidoptera. (Proc. Ent. Soc. Philad. : AV NA) BickNELL et CoWwan. — On an extraordinary specimen of Gonep- teryx rhamni. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1871.) 10 51- 1 F = MNAELNES : ( Ar \ ri QU. RAA BircHALL (E.). — On Dianthæcia capsophila, (Ib. Proc. 1863.) On the small size of Vanessa Urticæ and Zygæna Fili- peudulæ in the Isle of Man. (Ib. Proc. 1868.) Biscnorr (J. G.). — Ueber das Eierlegen der aufgespiessten Schmetterlinge. (Stett. Ent. Zeit. 1843.) Entgegnung auf die Bemerkungen der H. C. F. Freyer in Augsburg (Gastropacha arbusculæ.) (Ib. 1860.) Mittheilung des brieflichen Ausspruches von H. D' Herrich-Schäffer in Regensburg bezüglich der Gastro- pacha arbusculæ. (Ib. 1861.) BLAKE (CH. A.). — Description of a new species of Cuban Lepido- ptera (Papilio Grotei.) (Proc. Ent. Soc. Philad. IV.) Bonn. — On Lithosia Caniola. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc, 1862.) On a monstrosity of Acherontia Atropos. (Ib.1b.) On hermaphrodites of Anthocharis Cardamines and of Papilio Machaon. (Ib. Proc. 1863.) On Ephestia ficella. (Ib. Proc. 1865.) On an andromorphous female and a gynæcomorphous male of Fidonia atomaria. (Ib. 1b.) On varieties of Gonepteryx Rhamni. (Ib. ib.) On à variety of Ennychia anguinalis. (Ib. ib.) On Acidalia mancuniata Knaggs. (Ib. ib.) On Bombyx Cynthia. (Ib. Proc. 1866.) On a variety of Lasiocampa trifolii. (Ib. Proc. 1867.) On a curious habit of Macroglossa stellatarum. (Ib. ib.) On a variety of Adela De Geerella. (Ib. ib.) On Sterrha sacraria. (Ib. ib.) On a specimen of Bombyx quercus in which the co- lours of the male and female are combined. (Ib. Proc. 1868.) On varieties of Setina irrorrella and Arctia villica. (Ib. ib..) On some varieties of Limenitis Sibylla and Polyomma- tus Adonis. (Ib. ib.) On Epichnopteryx betulina Zell. (Ib. Proc. 1870.) On Psyche reticella Newm. (Ib. ib.) On an example of Vanessa Atalanta retaining the larval head, (Ib. Proc. 1871.) On a crippled example of Bombyx Mori, retaining the larval head. (Ib. ib.) 21 d0 10 o1 22 — On a hybrid between a male Bombyx Pernyi and a female B. Yamamai. (Ib. ib.) — On a singular variety of Chœrocampa elpenor. (Ib. ib.) — On a series of small pale examples of Lasiocampa tri- folii. (Ib. ib.) — Ontwo remarkable varieties of Clisiocampa castrensis. (Ib. ib.) Boweess (G. J.). — On the occurrence of Pieris Rapæ in Canada. (Ib. Proc. 1865.) Boyp (W. C.). — On some varieties of several British Lepidoptera. (Ib. Proc. 1871.) Breyer (A.).—Rapport sur la deuxième édition du Catalogue des Lépidoptères de la Faune européenne, de MM. Stau- dinger et Wocke. (Ann. Soc. Ent. Belg. XIV.) Brices (T. H.). — On the forms of Zygæna Trifolii, with some re- marks on the question of specific difference, as oppo- sed to local or phytophagic variation, in that genus. (Trans. Ent, Soc. London, 4871.) BucxLey. — On the habits of some butterflies in Ecuador. (Ib. Proc. 1870.) BURMEISTER (H.). — Sobre una nueva especie del genero Attacus, de Corrientes. (Anal. Mus. Publ, Buen.-Ayr. I.) BURMEISTER (JUNIOR.). — On the pupa of Ageronia Amphinome. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1868.) BuTLER (A. G.).— On Nemeobius Lucina and Anthocharis Carda- mines. (Ib. ib.) — On varieties of several butterflies, captured in Swit- zerland. (Ib, Proc. 1869.) — On some Butterflies recently received by M' Swanzy from West Africa. (Ib. Proc. 1870.) — Onthe larvæ of Argynnis Adippe and A. Niobe, (Ib. ib.) — On a dwarf Vanessa Urticæ. (Ib. ib.) — Descriptions of five new species, and a new genus, of Diurnal Lepidoptera, from Shanghaï. (Ib. 1871.) — On a new species of Brahmæa, from the West Coast of Africa. (Ib. Proc. 14871.) — On the variations of Cœnonympha Satyrion on the op- posite sides of the Gemini. (Ib. ib.) — On the experiments made by M. Meldola to testing the effects of dyes on Lepidoptera. (Ib. ib.) Curistorx (H.). — Bemerkungen zu einigen in Labrador vorkom- menden Schmetterlingen. (Stett, Ent. Zeit. 1858.) 90 > ee — Der Begattungsart von Orgyia dubia und wahrschein- lich noch mehrerer Orgyia-Arten. (Ib. 1862.) — Vier neue südrussische Schmetterlinge. (Ib. ib.) — Beschreibung einiger neuer Schmetterlinge aus der Umgegend von Sarepta. (Ib. 1867.) | — Biologische Notizen über einige Schmetterlingen. (Bomb. Eversmanni Evm.; Mycteroplus puniceago; Euterpia Laudeti ; Pericyma albidentaria Fr.; Coleo- phora argyrella H.S.) (Ib. ib.) CLARKE (W. B.). — On a great flight of moths observed in Austra- lia. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1868.) CLaus. — Ueber das bisher unbekannte Männchen von Psyche helix. (Stett. Ent. Zeit. 1866.) CLEMENS (BR.). — North-American Micro-Lepidoptera. (Proc. Ent. Soc. Philad, V.) — Notes on Thyridopteryx ephemeræformis. (Ib. VI.) CorTy (ERN.). — Observations à propos du Bombyx Cynthia. (Mém. Soc. Linn. Nord France, 1866.) Cox. — Notes on collecting Lepidopterous Larvæ. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1864.) CRUEGER (C.). — Ueber « Australian lepidoptera and their transfor- mations, drown from the life by Harriett and Helena Scott, with descriptions, general and systematic, by A. W. Scott. » (Stett. Ent. Zeit. 1867.) Curo. (ANT.). — Di una nuova forma di Erebia prossima alla Ne- rine Freyer, proveniente dalle Alpi dello Stelvio, e della Gastropacha arbusculæ Freyer. (Bull. Soc. Ent. Ital. IIL.) DANIEL. — Ueber Gastropacha Dumeti. (Stett. Ent. Zeit. 1843.) DE Grey (T.). — On the pupa of Hypercallia Christierninana. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1868.) Dierricx (K.). — Zur Systematic der Schmetterlinge. (Stett. Ent. Zeit. 1862.) Dohrn (C. A.). — De Phalæna Bombyce. (Ib. 1867.) — Ausgeblasene Raupen nach der Methode des H. Schreiner in Weimar. (Ib. 1868.) DoRFMEISTER (G.). — Ueber die Zwitter bei den Schmetterlingen. (Ib. ib.) DoRviLLe. — On some anomalous Lepidoptera. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1866.) DougLepay. — On certain varieties or malformations of Melitæa Artemis, Pieris rapæ, Anchocelis lunosa, and Cheima- tobia brumata. (Ib. Proc. 1871.) 1 24 Dusois (Cu. F.) et Dubois (Alph.). — Les Lépidoptères de l'Europe, leurs chenilles et leurs chrysalides, décrits et figurés d'après nature. (Suite. Voir Fascicule I.) Li- vraisons 47 à 60. DunNiNG. — On Dasypolia Templi. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1865.) —- On Fidonia piniaria. (Ib. ib.) | Enwarps (W. H.). — Descriptions of certain species of Diurnal Lepidoptera found within the limits of the United States and British America. N° 4. (Proc. Ent. Soc. Philad. IV.) — Notes upon Papilio Asterias and Saturnia Promethea hermaphrodites. (Ib. ib.) — Description of a new Species of Limenitis. (Ib. V.) — On certain North American species of Satyrus. (Ib. VI.) — Description of certain species of Diurnal Lepidoptera found within the limits of the United States and DE tish America. N° 5. (Ib. ib.) — Description of certain species of Diurnal Lepidoptera found in the United Statés. (Trans. Amer. Ent. Soc. L.) — Description of a new Hesperian (Hesperia Waco.) (Ib IL.) — Notes on a remarkable variety of Papilio Turnus, and descriptions of two species of Diurnal Lepidoptera. (Ib. ib.) Evans (W. F.).— On two malformed specimens of Vanessa Ata- lanta. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1865.) FELDER (R.). — Diagnosen neuer von E. Baron von Ransonnet in Vorder- Indien gesammelter Lepidopteren. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1868.) — Diagnosen neuer von dem K. K. Oberlieutenant H. von Hedemann in Mexico in den Jahren 1865-1867 ge- sammelter Lepidopteren. Erste Folge. (Ib. 1869.) FEREDAY (R. W.). — Letter on Cynthia cardui. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1867.) Fischer vON RÔSLERSTAMM. — Lithosia Lurideola Zinck, is eigene Art. (Stett. Ent. Zeit. 1843.) von Frauenfeld (Chevalier G.). — Castnia Inca WIk. in Europa gefangen. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1868.) — Weitere Mittheilung über den Baumwollschädling 395 10 23 50 41 Egyptens; nach einem Bericht des H. Ivanovich in Cairo. (Ib. ib.) — Ueber den von H. Schirl erfundenen Schmetterlings- Selbstfänger. (Ib. ib.) Frey (H.). — Ueber « The Natural History of the Tineina, by H. T. Stainton. Vol. I and II. » (Stett. Ent. Zeit. 1858.) FREYER (C. F.). — Die Falter der Rheinthal- oder Schlückenalpe bei Reutte in Tyrol. (1b. 1845.) — Lepidopterologisches. Zur Naturgeschichte und Be- schreibung der Cucullien : Umbratica, Lucifuga, Lac- tucæ et Campanulæ. (Ib. 1859.) _ Ueber meine Gastropacha Arbusculæ. (Ib. 1860.) — Die Naturgeschichte von Thyris Fenestrina. ([b. 1b.) — Ueber Gastropacha Arbusculæ. (Ib. ib.) — Lepidopterologisches. (Ib. 1861.) GaLLus. —Zur Naturgeschichte der Cchsenheimeria taurella Wien. Verz., eines der Landwirthschaft schädlichen Insects. (Ib. 1865.) | GARTNER (A.). — Callimorpha matronula L. und ihre Futterpflan- zen. (Ib. 4859.) — Ueber die ersten Stände der Limenitis aceris Fab. (Ib. 1860.) —- Polia aliena Hübn. (Ib. 1861.) — Atychia appendiculata Esp. (Ib. 1864.) — Anacampsis tenebrella Hüb. und tenebrosella Fisch. v. . Rôsist. (Ib. ib.) == Die ersten Stände mehrerer Crambiden und eine neue #” Bucculatrix. (Ib. 1865.) GERSTÆCKER. — Ueber « Enumeratio corporum animalium Musei imperialis academiæ scientiarum Petropolitaneæ. Classis Insectorum. Ordo Lepidopterorum. Pars II. Lepidoptera Heterocera. » (Ib. 1858.) GLASER (L.). — Lebensfähigkeit des befruchteten Cossus-Eies im Leib der todten Mutter. (Ib. 1861.) GREDLER (V.). — Zur Literatur der Conchylis ambiguella Hübn., Roserana Frôl. (Treitschke.) (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1869.) GREGsoN. — On Acidalia veterata. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1866.) GRENTZENBERG (R.). — Die Makrolepidopteren der Provinz Preus- sen. (Schr. Phys-ükon. Ges. Künigsberg. X.) GROTE (A. R.). — On the synonymy of Parathyris angelica Grote. (Proc. Ent. Soc. Phil. IV.) ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVII. 50 11 10 26 Descriptions of North American Lepidoptera. N° 6. (Ib. ib.) Notes on Cuban Sphingidæ. (Ib. V.) Notes on the Bombycidæ of Cuba. (Ib. ib.) Notes on the Zygænidæ of Cuba. (Ib. VI.) On the North American Platypteryginæ. (Trans. Amer. Ent. Soc. IL.) | On the Synonymy, etc , of certain species of American Lepidoptera. (Ib. ib.) GROTE (A. R.) et CoLEMAN (C. T.). — Descriptions of American Le- pidoptera. (Ib. I et Il.) GROTE (A. R.) et RoBinson (C. T.). — Description of a new species of Citheronia and Remarks on Anisota rubicunda. (Proc. Ent. Soc. Phil. IV.) Lepidopterological Notes and Descriptions. N° 4. (Ib. ib.) À Synonymical Catalogue of North American Sphin- gidæ, with Notes and Dexcriptions. (Ib. ib.) Lepidopterological Notes and Descriptions. N° 2. (Ib. VE) Notes on the North American Lepidoptera in the Bri- tish Museum described by M. Fr. Walker. (Trans. Amer. Ent. Soc. II.) Hagen (H.). — Acentropus niveus und Narycia elegans. (Stett. Ent. Zeit. 1859.) HARTMANN (A.). — Ueber Microlepidopteren und eine Sesia an Juniperus. (Ib. 1868.) HEaLy (C.). — Observations on the Moulting of the Larva of Nep- ticula aurella. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1863.) HERING. — Beiträge zur Insekten-Fauna Pommerns (Acronycta, Diphtera, Bryophila, Kymatophora, Episema, Agro- tis, Amphipyra, Noctua, Triphæna, Hadena, Eriopus, Phiogophora, Miselia, Polia, Trochea, Apamea, Ma- mestra, Thyatira, Calpe, Mithymna, Orthosia, Cara- drina, Simyra, Leucania, Nonagria, Goctyna, Xan- thia, Cosmia, Cerastis, Xylina, Asteroscopus, Cleo- phana, Cucullia, Abrostola, Plusia, Anasta, Heliothis, Acontia, Erastria, Anthophila, Ophiura, Catephia, Catocala, Brephos, Euclidia, Platypteryx. (incomplet). (Stett. Ent. Zeit. 1843.) Arsilonche (Led.) Simyra (Tr.) Büttneri, n, sp. (Ib. 1858.) Ueber « Die Pflanzen und Raupen Deutschlands. Ver- o1 50 such eïner lepidopterologischen Botanik, von O. Wil- der. II Band ». (Ib. 1861.) — Lepidoptern-Abdrücke der Herren Rudolf und Alfred Niess in Dresden. (Ib. 1864.) HEewitson. — On perforation of stems of laurel trees, caused proba- bly by the larva of Zeuzera Æsculi. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1862.) — On the variety Timeus of Chrysophanus Phlœas. (Ib. Proc. 1865.) — Note on the plumules on the wings of butterflies. (Ib. Proc. 1866.) — Note on Tachyris Jacquinoti. (Ib. Proc. 1868.) VON HEYDEN (C.). — Fragmente aus meinen entomologischen Tage- büchern. (Zncomplet.) (Stett. Entom. Zeit. 1860, 1861, 1862, 1865.) — Kurze Antwortaufdie«Beleuchtung und Berichtigung» des H. G. Koch. (Ib. 1861.) — Zur Acidalia Beckeraria. (Ib. 4864.) Hizcer.— Vespertilio als Feinschmecker und Systemverächter. (Ib. 1858). Hormanx (Ernst). — Drei neue Gelechien und ein neuer Chau- liodus. (Ib. 1867.) - Hormanx (Orrmar). — Zwei neue Tineen. ([b. 1868.) un Die ersten Stände von Crambus pratorum Fab. und Stathmogoda pedella. (Ib. ib.) — Ueber Œcophora devotella Heyd. (Ib. 1b.) — Beiträge zur Naturgeschichte der Tineinen. (Ib. 1b.) Hozoswortra (Ebw.). — On Actias Selene. (Trans. Ent. Soc. Lond., Proc. 1866.) — On some Moths from Shanghai. (Ib. Proc. 1869.) — Letter on the identity of Oeona punctata, Lasiocampa remota and Lebeda hebes. (Ib. Proc. 1870.) Æ Description of the larva of Heterusia remota. ([b. 1b.) — Note on the habits of a species of Epicopeia, from Shanghai. (Ib. 1b.) — On the cocoons of Bombyx Pernyi. (Ib. ib.) Hopprer (C.) — Bericht über Felder's Lepidoptera der Reise der Fregaite Novara. (Stett. Ent. Zeit., 1865 et 1869.) “a Neue Arten der Gattung Papilio im Berliner Museum. (Ib. 1866.) — Ueber Cenea Stoll. (Ib. 1b.) Horsrieo (TH.) et Moore (Fr.).— Bombyx mori Linn,, und Bomb. Huttoni Westw. Aus dem Englischen übertragen von C. A. Dohrn. (Ib. 1861.) »1 28 Huron (TH.). — On Attacus Ricini, A. Cynthia, Bombyx Mori and B. Huttoni. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 4867.) Kaspar (R.).— Bericht über Bombyx Yama-maju. Verh. Zool. Bot. Ges., Wien, 1868.) — Bericht über Saturnia Cynthia. (Ib. ib.) KEFERSTEIN (A.) — Ueber jungfräuliche Zeugung bei Schmetterlin- gen. (Stett. Ent. Zeit., 4861.) —— Einige Bemerkungen über die Schmetterlingsfauna von Reichenhall und Gastein. (Ib. 4864.) — Briefliche Mittheilung über Schmwetterlinge von Cali- fornien. (Ib. 1866.) —- Bemerkungen über Setina. (1b. 1867.) — Lepidopterologische Mittheilung überdie californischen Lycænen. (Ib. ib.) — Lepidopterologische Notiz. (Ib. 1868.) KELLER (Ap.). — Ueber Liparis dispar ([b. 1862.) — Ueber Cerastis serotina Ochs. (Ib. ib.) — Zwitter von Limenitis Populi L. (Ib. 1b.) KixGsTon (R. C.). — On the capture of Chœrocampa Celerio and others Lepidoptera on the flowers of Physianthus albi- cans. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1865.) KiRBY RU -F.). — Cœnonympha Mandane nu. sp. ([b. Proc. 1862.) Notes on the Synonymy of certain British Butterilies. (Ib. Proc. 1864.) —- On à dwarf male specimen of Polyommatus Icarus (Alexis). (Ib. Proc. 1865.) — A Tabular Comparison of some Representative Species of Diurnal Lepidoptera in Europa, India, and North- America. (Ib. Proc. 1868.) — Notes on the synonymy of certain Europæan Lepido- ptera. (Ib. Proc. 1871.) — Synonymics Notes on Lepidoptera. Sphingidæ. (Ib. ib.) KLorz (C.). — Bemerkungen über Sphinx nerii. (Stett. Ent. Zeit. 1858.) | Knaccs (H. G.). — On à Larva of Lepidopterous ejected from the nostrils of a child. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1861.) — On Acentropus niveus. (Ib. ib.) — On the Larvæ of some species of Eupithecia. (Ib. ib.) — Notes on New and Rare British Lepidoptera (excepting Tiveina) in 1871. (Entom. Annual, 1872.) Koch (G.). — Entwurfeiner Aenderung des Systems der PT dopteren. (Stett. Ent. Zeit. 1860.) 54 90 EL . é = nt mode nt ÉÉ . ÉÉ S S :LCÉEES hu pe ES E + Beleuchtung und Berichtigung der Kritik eines Frank- furten Entomologen. (Ib. ib.) — Fortsetzung und Schluss zur vorjährigen und diessjäh- rigen Kritik und Antikritik des H. von Heyden, (Ib. 1861.) von KRONHELM (A.). — Uebeï Oeligwerden der Schmetterlinge. (Ib. ib.) Krz1z (Rup.). — Bericht über die Erziehung von Euprepia (Ple- retes) Matronula in einem Jahre. (Ib. 1858.) Lewis (W. ARN.). — An Examination of the arrangement of Macro- Lepidoptera introduced in England by M. Doubleday, and a suggestion as to its origin ; with some strictures upon synonymic lists. (Trans. Ent. Soc. London, 1871.) — On examples of malformation in Melitæa Cinxia, Cy- matophora diluta and Scopelosoma satellitia. (Ib. Proc. 1871.) LowxE (B. T.). — On a moth of the genus Audea, captured at sea. (Ib. Proc. 1864.) Mabille (P.). — Remarques sur divers Lépidoptères observés auprès de Carcassonne. — Paris, 1869, in-8e. Mac-Lachlan (R.). — Remarks on the Supposed Influence of | the Food of the Larvæ in causing Variation in Lepi- doptera. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1861.) — On Sterrha sacraria. (Ib. Proc. 1865.) — On a variety of Cabera pusaria. (Ib. Proc. 1866.) On the habits of Macroglossa stellatarum near the sea. (Ib. Proc. 1867.) — On Liparis dispar. (Ib. ib.) — On the facility with which the silkworm disease might be communicated to the healthy larvæ of other Lepi- doptera. (Ib. ib.) — On Hypercallia Christierninana. (Ib. Proc. 1868.) Mann (J.). — Zehn neue Schmetterlingsarten beschrieben. (Verh. Zool, Bot. Ges. Wien, 1867.) — Lepidoptern gesammelt während dreier Reisen nach Dalmatien in den Jahren 1850, 1862 und 1868. (Ib. 1869.) — Beitrag zur Lepidopteren-Fauna von Raibl in Ober- Kärnten. (Ib. 1870.) — Beitrag zur Kenntniss der Lepidopteren-Fauna des Glockner-Gebietes, nebst Beschreibung drei neuer Arten. (Ib. 1871.) 9] 998 — Ueber den Artunterschied der Apatura Clytie von Apat. Ilia. (Stett. Ent. Zeit. 1843.) MÉNÉTRIÉS (E.). — Réponse à la revue critique du Catalogue des Lépidoptères de l'Académie de St-Pétersbourg, qui a été imprimée dans les Archiv für Naturgeschichte von Wiegmann, 22° année, 1856. (Ib. 1858.) — Ueber Castnia Godarti. (Ib. ib.) — Enumeratio corporum animalium Musei imperialis Aca- demiæ Scientiarum Petropolitanæ. Classis Insectorum. Ordo Lepidopterorum.—St-Pétersbourg, 1855 à 1863, 3 vol. in-8°. MENGELBIR (W.). — Lepidopterologische Miscellen. (Stett. Ent. Zeit. 1860.) — Reiseskizzen aus den Alpen. (Ib. 1861.) Millière (P.). — Iconographie et description de Chenilles et Lépidoptères inédits. (Swite. Voir Fascicule I). — Tome III, livrais. 26 à 33. Mitrorb. — On an hybrid of Phrigalia pilosaria and Nyssia hispi- daria. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1861.) — Notes on some species of Psyche. (Ib. ib.) Moore (F.). — On Epicopeia Polydora Westw. (Ib. Proc. 1862.) -— On Lepidoptera collected by Capt. A. M. Lang in the North Western Himalaya. (Ib. Proc. 1865.) — On two Entomogenous Fungi found at Darjeeling upon Lepidoptera. (Ib. b.) Münuic(G.-G.). —Zwei neue Gelechien und eine neue Coleophora. (Stett. Ent. Zeit. 1864.) _ Zur Naturgeschichte der Coleophoren. (Ib. ib.) _ Coleophora tanaceti, n. sp. (Ib. 4865.) Mur (ALB ). —On the differences between the larvæ of Argynnis Adippe and Niobe. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1870.) Newman. — Pseudogyneous Specimen of Liparis dispar. (Ib. Proc, 1862.) — Destructive propensities of the Larva of Zeuzera Æseuli. (Ib. ib.) —— On Larvæ of Hepialus lupulinus. (Ib. Proc. 1866.) VON NOLCKEN (BARON F.-H.-W.). — Cidaria tristata und funerata. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1870.) Osten-Sacken (baron). — Der americanische Heerwurm (Army Worm), Leucania extranea Guénée. (Stett. Ent. Zeit. 1862.) PFAFFENZELLER (FR.). — Ueber Gastropacha Arbusculæ. ([b. 1860.) 979 41 90 Te ÉTÉ ÉTÉ CS CSS ne RS —, . _ ; 4 - + — Zum Thema : Gastrop. Arbusculæ Fr. (Ib. 1869.) -— Gelechia Petasitis, n. sp. (Ib. 1867.) Puicippi (R.-A.). — Eudelia rufescens Ph., ein neuer APOIES yon Chile. (Ib. 1864.) PLOTZ (C.). — Berichtigungen zur Systematischen rte der Raupen unter Angabe ihrer Lebensweise und Ent- wickelungszeiten von O. Wilde, Berlin, 1861. (Ib. 1861.) Preudhomme de Borre (A.). — Liste des Saturnides du Musée royal d'histoire naturelle de Belgique. (Ann. Soc. Ent. Belg. XIV.) von PriTTwirz (0.). — Die Generationen und die Winterformen der in Schlesien beobachteten Falter. (Stett. Ent. Zeit. 1861 et 1862.) — Bemerkungen und Zusätze zu Wilde’s systematischer Beschreibung der Raupen. (Ib. 1862.) — Literarisches. Das Sepp'sche Schmetterlingswerk. (Ib. ib.) — Beitrag zur Fauna des Corcovado. ([b. 1865.) — Literarisches. (Ib. 1866.) — Sepp und seine Werke. (Ib. ib.) — Lepidopterologisches. (Ib. 1867 et 1868.) PRYER (H.-J.-S.).— On a monstrous specimen of Halias quercana. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1868.) Quaedvlieg (L.). — Description d’une anomalie observée chez © un exemplaire de Hestia BeliaWestw. (Ann. Soc. Ent. Belg. XIV.) REAKIRT (TR.).— Observations upon some American Pierinæ. (Proc. Ent. Soc. Philad. IV.) _ Descriptions of some new species of Danainæ. (Ib. V.) — Descriptions of some new species of Eresia. (Ib. 1b.) _ Coloradian Butterflies. (Ib. VI.) DS CpAGIer A .). — Ueber Agrotis-Raupen und Hyponomeuta- Gespinnste. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1868.) — Ueber Zwitter von Rhodocera rhamni L. und von Rh. Cleopatra. (Ib. 1869.) — Die ersten Stände von Earias vernana Hüb. (Ib. 1b.) == Zwitter von Gnophos dilucidaria S. V. (Ib. ib.) — Lautäusserung des Männchens vor Thecophora fovea Tr. (Ib. ib.) — Beiträgezur Kenntniss der geographischen Verbreitung der Lepidoptern in Oesterreich. (Ib. ib.) — Ueber die Synonymie und die früheren Stände von ÿ 2e DIRE ANT OU à ON AE ENMEPRR 0 L ?: 32 Earias insulana B. (siliquana H. Sch.) und Beschrei- bung einer neuen Art. (Ib. 1870.) — Ueber Heliothis armigera. (Ib. 1871.) Rocers (W.). —On varieties of Hipparchia Janira and Rumia cra- tægata, (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1866.) Ruspini. — On a variety of Lycæna Phlœus. (Ib. 1862.) RussELL (W.-T.). — On captures in England of Papilio Podalirius, Callimorpha Hera and Eulepia grammica. (Ib. Proc. 1861.) — On some rare species of British Lepidoptera. (Ib. Proc. 1862.) Samy. -— Sur une anomalie présentée par un Liparis dispar mâle. (Act. Soc. Linn. Bordeaux, XX VI.) SARTORIUS (CH.). — Letter on Carpocapsa saltitans Westwood. (Proc. Ent. Soc. Philadelph. VI.) SAUNDERS (W.-W.). — On the ravages commited by the larvæ of Agrotis segetum.(Trans. Ent.Soc. London, Proc.1863.) —- On the cases formed by the larvæ of some species of Œceticus. (Ib. Proc. 4866.) SAUNDERS (W.-W.) et BATES (H.-W.). — On Heliconia Melpomene and some others Heliconiæ. (Ib. ib.) ScHLÆGER (FR.). — Ueber « Die geographische Verbreitung der Schmetterlinge Deutschlands und der Schweiz. Von Ad. Speyer und Aug. Speyer. I Theil. Die Tagfalter, Schwärmer und Spinner. Leipzig, 1858. » (Stett. Ent. Zeit. 1858.) — Ueber « Die Schmetterlinge Deutschlands und der Schweiz, systematisch bearbeitet von H.v.Heinemann. Zweite Abtheilung : Kleinschmetterlinge. Band I. Heft I. Die Wickler. » (Ib. 1864.) ScLeicH. — Ueber die früheren Entwicklungsstände des Ptero- phorus didactylus Lin. Ev. (trichodactylus Hb. (Ib.ib..) — Ueber den Fang und die Behandlung der Microlepi- dopteren. (Ib. 1867.) —- Einige microlepidopterologische Beobachtungen über eine neue Nepticula, die Raupe von Gelechia micella und über Gracilaria imperialella, (Ib. ib.) — Notiz über das Entschuppen der Schmetterlingsflügel. (Ib. 1868.) — Conchylis Woliniana nov. sp. (Ib. ib.) — Zur Naturgeschichte des Pterophorus Lienigianus.([b.ib.) — Ueber die Lebensweise der Raupe von Exæretia Alli- sella. (Ib. 1b.) 50 . he mA + — Beitrag zur Naturgeschichte der Raupe von Laverna Phragmitella. (Ib. ib.) SCHMIDT (FRANZ). — Zur Naturgeschichte einiger EE (Ib. 1858.) — Eine neue Noctua. Noctua florida n. sp. (Ib. 1859.) Scnwinr (H. R.). — Die Makrolepidopteren der Provinz Preussen. (Sebr. Phys. Œk. Ges. Künigsb. IIT.) SCHULTZ. — Beschreibung einer neuen Noctua (Caradrina). N. Milleri. (Stett. Ent. Zeit. 1862.) ScoTT (À. W.). — On Agrotis vastator. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1868.) Scudder (S. H.). — Revision of the hitherto known species of the genus Chionobas in North America. (Proc. Ent. Soc. Philad. V.) de Sélys-Longchamps (baron Edm.). — Renseigne- ments du professeur Stefanelli sur les Deilephilus eu- phorbiæ et esulæ. (Ann. Soc. Ent. Belg. XIV.) SHEARWOOD. — On a dark variety of Argynnis Aglaia. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc, 1871.) SHEPHERD (Epw.). — On Biston betularius. (Ib. Proc. 4863.) von SIEBOLD (C.). — Lettera alla Societa Entomologica Italiana sulla Partenogenesi del Bombyx Mori. (Bull. Soc. Ent. Ital. III.) _ Anfrage wegen eines Puppengespinnstes. (Stett. Ent. Zeit. 1843.) SmiTa (FR.). — On Hyponomeuta padella. (Trans. Ent. Soc. Lond. | Proc. 1863.) — Ona social larva of a Lepidopterous insect from Brazil. (Ib. Proc. 1868.) — On a larva-case from Mount-Sinai, supposed to belong to a species of Œceticus. (Ib. Proc. 1869.) Snellen van Vollenhoven (S. C.). — Beschrijvingen en Afbeeldingen van Nederlandsche Vlinders (faisant suite à Sepp (J. Chr.) Nederlandsche Insecten.) (Suite. Voir Fascicule IL.) Part. III, livraisons 3 à 24. SPEYER (A.). — Verzeichniss der im Fürstenthume Waldeck im geflügelten Zustande überwinternden Schmetterlinge. (Stett. Ent. Zeit. 1858.) — Ueber Noctua (Cucullia) lactucæ W. V. und die mit ihr verwechselten Arten. (Ib. ib.) — Ueber die Naturgeschichte und die Artrechte von Noc- tua cerasina Fr. H. S. (N. castanea Esp.) (Ib. ib.) — Lepidopterologische Beobachtungen auf einer Wande- rung über das Stilfser Joch. (Ib. 1859.) ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVII. 33 90 51 427 LA — « Die Schmetterlinge Deutschlands und der Schweiz, ÿ systematisch bearbeitet von H. von Heinemann. Erste | Abtheilung : Grossschmetterlinge. Braunschweig, 1859. » Besprochen und mit gelegentlichen systema- | tischen Bemerkungen begleitet. (Ib. 4860.) » | à Einige lepidopterologische Beobachtungen und Bemer- | kungen. (Saturnia carpini; Goniopteryx Cleopatra ; | Erebia ligea; Larentia infidaria De ia Harpe.) (Ib. ib.) , — Kritische Bemerkungen zu dem Catalog der Lepidop- | teren Europas und der angrenzenden Länder, von | . D" O. Staudinger und D' M. Wocke. (Ib. 1862.) » | — Psyche tenella n. sp. ([b. ib.) D — Zur Vertheidigung. (Ib. ib.) » (0 | — Erebia nerine Fr., Reichlini H. S$. Al Morula Sp. | (Ib.1865.) » 0 | — Erebia triopes, gorges var.? (Ib. ib.) » 1 | — Psyche (Oreopsyche) tenella Sp. (Ib. ib.) » 41 —— Ueber einige in Freyers Neueren Beiträgen zur | Schmetterlingskunde publicirte Arten. (Ib. ib.) » | —— Lepidopterologische Mittheilungen (Melitæa parthenie Borkh.; Nemoria viridata L. und porinata Z.; Zono- soma (Cabera) suppunctaria Zell.; Cilix ruffa L. (spi- nula W. V.); Caradrina sericea n. sp.) (Ib. 4867.) » — Bemerkungen über einige englische Schmetterlinge, (Lb. ib.) » — Ueber Gnophos ophthalmica Led. und einige verwandte Arten. ([b. 1b.) » Gnophos serotinaria H. (Ib. ib.) » — Ennychia minutalis n, sp. (Ib. 1868.) » SPEYEr (A.) et Snellen van Vollenhoven (S. C.). — Ueber « Beiträge zur Schmetterlingskunde. Kritische Bear- beitung der wichtigsten entomologischen Werke des 17 und 18 Jahrhunderts bezüglich der darin abgehan- delten europäischen Schmetterlinge von A. Werne- burg. » (Ib. 1865.) » Stainton (H. T.). — Ueber Gelechia Sepiella und Gel. trian- | nulella. (Ib. 1867.) ù — On cases of two species of the long-horned moths. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 4861.) 51 na On the Larvæ of two species of Micropteryx. (Ib. ib.) » — On the pupa of the Lepidopterous genus Micropteryx. (Ib. Proc. 1862.) » — Orgyia Ericæ etc. (Ib. ib.) » PES Se — On Zelleria Lepariella. (Ib. ib.) — Note respecting the Micropteryx bred from Hazel- leaves by Herr Kaltenbach. (Ib. ib.) — On Bactra uliginosana. (Ib. ib.) 1 On a paper on the genus Nepticula by Von Heine- mann. (Ib.ib.) — Onthe larvæ of Hyponomeuta padella and of an In- curvaria, supposed to be I. pectinea. (Ib. Proc. 1863.) — Notice on the habits of Tinea vivipara Scott. (Ib. 1b.) e Habits of Elachista apicipunctella. (Ib. ib.) — On Micropteryx fastuosella. (Ib. ib.) — On Tinagma resplendellum. ([b. ib.) — On Tortrix grandævana Zel. (Ib. ib.) — On the pupa of Anchinia verrucella. ([b. Proc. 1864.) = À remarkable variety of Tinea cloacella. (Ib. Proc. | 1865.) | — On some Micro-Lepidopterous larvæ. (Ib. Proc. 1866.) — On the species of the genus Gelechia. (Ib. 1b.) —— On Gelechia vicinella and Gelechia atrella. (Ib. 1b.) — On Stathmopoda? Guerinii. (Ib. 1b.) — On the dislike which birds seemed to have for certain ._ butterflies. (Ib. ib.) — On Tinea oleastrella Millière. (Ib. Proc. 1867.) _ On Ebulea catalaunalis. (Ib. 1b.) — On Paradoxus Osiridellus Millière, a new genus and species of Tineina. (Ib. Proc. 1869.) — On Gelechia atrella. (Tb. 1b.) _ On Cosmopteryx Lienigiella. (Ib. Proc. 1870.) — On the dimorphism in the larva of Sphinx Atropos. (Ib. ib.) — New British Tineina in 4871. (Ent. Ann. 1872.) — Note on the Rediscovery of the Larva of Antispila Ri- villei, after a lapse of 120 years. (Ib. ib.) Staudinger (O.). — Diagnosen nebst kurzen Beschreibungen neuer andalusischer Lepidopteren. (Stett. Ent. Zeit. 1859.) | — Zur Rechtfertigung. (Ib. 1860.) — Ueber einige neue und bisher verwechselte Lepido- . pteren. (Ib. 1864.) — Reise nach Finmarken. Macrolepidoptera. (Ib. 1b.)' — Ueber einige neue griechische Lepidopteren. (Ib. l 1862.) — Die Arten der Lepidopteren-Gattung Ino Leach, nebst einigen Vorbemerkungen über HOT EnS (Ib. ib.) — Bemerkungen über Arten der Gattung Colias. (Ib. 1866.) — Drei neue Sesien und Berichtigung über einige ältere Arten. (Ib. ib.) — Zur Gattung Heliodes. (Ib. b.) — Einige neue Lepidopteren (sämmtlich aus der Samm- lung des verstorbenen O. Gruner). (Ib. 1867.) —— Gelechia petasitella und Phyllobrostis Hartmanni. (Ib. ib.) — Bemerkung über Gnophos Meyeraria Lah. (Ib. 1868.) -— Ueber « Verzeichniss der Schmetterlinge des Herzog- thums Nassau. Von D' A. Rossler, » (Ib. ib.) STEUDEL. — Gelechia sepiella, n. sp. (Ib. 1866.) STEVENS (S.). — On a variety of Papilio Semperi. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1866.) Teicx (C. A.). — Lepidopterologische Mittheilangen. (Steti, Ent. Zeit. 1866.) Tous (D. C.). — On Rearing Lepidoptera in Wridiar. and on the possibility of Naturalizing Exotic Lepidoptera. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1863.) — Notes on the larvæ of Charaxes Jasius and Melitæa Provencialis. (Ib. Proc. 1866.) _ Note on the appearance of Argynnis Lathonia. (Ib. ib.) — Seven new species of the Genus Thais. (1b. Proc. 1867.) — On three abnormal specimens of Argynnis Lathonia. (Ib. Proc. 1868.) TRIMEN (R.). — Deilephila livornica captured near Cape-Town. (Ib. Proc. 1863.) — On the identity of Charaxes Argynnides and Nympha- lis Jahlusa. ([b. Proc. 1865.) TRiMOULET (H.). — Catalogue des Lépidoptères du Département de la Gironde. (Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXII.) VauGHAN (How.). — On Dianthæcia conspersa. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1870.) — On the Triphæna Curtisii Newm. (Ib. Proc. 1871.) —— On a nearly black variety of Arge Galathea. (Ib. ib.) Walker (Fr.).— Note on Argynnis Cybele and A. Aphrodite. (Ib. Proc. 1862.) WALLACE (ALEx.). — On a plan of mounting Micro-Lepidoptera. (Ib.ib.) — On Bombyx Ricini and Bombyx Cynthia. (Ib. Proc. 1866.) — On Bombyx Cynthia. (Ib. Proc. 1867.) WALLACE (A. R.). — On polymorphism in some species of Papilio. (Ib. Proc. 1864.) — On the effect of locality in producing change of form, _examplified in some species of Papilio, Eronia and Pieris. (Ib. ib.) Was (B. D.). — Letter from Rock Island, Illinois, on mimetic Lepidoptera. (Ib. Proc. 1865.) Wei (J. J.). — On some varieties and hybrids of the genus Po- lyommatus. (Ib. Proc. 1868.) — On Heliothis armiger. (Ib. Proc. 1869.) _ On the identity of Argynnis Adippe and Niobe. (Ib. : Proc. 1870.) WERNEBURG. — Ueber einige Schmetterlinge älterer, entomolo- gischer Schriftsteller. (Stett. Ent. Zeit. 1858.) — Bemerkungen über die Lepidopteren in Scopolis Ento- mologia Carniolica. ([b.ib.) — Ueber einige Abbildungen in C. Clerk’s Icones insec- torum etc. (Ib. ib.) — Die Lepidopteren in Thunberg's « Dissertationes Aca- demicæ. (Ib. 1858 et 1859.) — Einige Bemerkungen über die Spanner des Genus Eu- ; gonia Hb. (Ib. 1859.) — Ueber die scheckensaumigen Arten des Genus Hes- peria. (Ib. 1861.) — Zur Naturgeschichte der Geometra Pomonaria. (Ib. ib.) _— Ein Beitrag zur Fauna der Insel Sylt. (Ib. 1865.) —- Ueber das Lepidopteren-Genus Colias, wie es in Stau- à . dinger’s Catalog aufgestellt ist. ([b. 1b.) Wesrwoop (J. O.). — On the Australian species of Psychidæ. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1862.) — On Gracilaria rufipennella. (Ib. Proc. 1865.) — On the larvæ and pupæ of the.Genera Coronis and Cas- tnia. (Ib. b.) — On Papilio Castor and P. Pollux. ([b.1b.) — On the method of preparing Lepidopterous Larvæ. (Ib. ib.) 2 Charaxes Argynnides n. sp. (Ib. Proc. 1864.) — Papilio Hewitsonii n. sp. (Ib. 1b.) — Liphyra Brassolis, new genus and species of butterfly from East-India. ([b.ib.) 38 — On an anormal specimen of Acherontia Alropos. (Ib. Proc. 1865.) — On Liparis dispar. (Ib. Proc. 1866.) — On Vanessa Urticæ. (Ib. Proc. 1867.) — Partial gynandromorphis in Anthocharis Cardamines. (Ib. Proc. 1870.) — Examples of gynandromorphism in Anthocharis Carda- mines, Polyommatus Adonis and Siderone Isidora. (Ib. ib.) — On Papilio Crino, from Ceylan. (Ib. Proc. 1871.) _ On the Papilio Thersander of Fabricius. (Ib. ib.) Wesrwoon (J. O.), WaLLacE (A. R.)et Bates (H. W.). — On the theory of mimicry examplified in a monstrous indivi- dual of Pieris Pyrrha, a Brazilian butterfly. (Ib. Proc. 1866.) WEYMER (G.). — Beiïtrag zur Naturgeschichte der Pachnobia Leu- cographa S. V. (Stett. Ent. Zeit. 1865.) — Bemerkungen über einige Lepidopteren. (Ib. 1b.) WHITE (An.). — On à new species of Bombyx, from India. (Trans. Ent. Soc. Lond, Proc. 1861.) — On a new species of Lycæna from New-Zealand, (Ib. 1b.) WIESENHUTTER (FR.). — Beitrag zur Kenntniss der überwinternden Schmetterlinge. (Stett. Ent. Zeit. 1859.) Wine. — Beiträge zur Naturgeschichte der Schmetterlinge (Me- litæa Maturna; Sesia Tenthrediniformis (Erupiformis); Hepialus Lupulinus.) (Ib. ib.) WiLLIANSON (W. C.). — On Earias siliquana. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1867.) WiLson (G. J.). — On a gynandromorphous specimen of Lasio- campa Quercus. (Ib. Proc. 1868.) Wocke (M. F.). — Reise nach Finmarken. Microlepidoptera. (Stett. Ent. Zeit. 1862.) — Ein Beitrag zur Lepidopternfauna Norwegens. (Ib. 1864.) — Zwei neue Nepticulen. (Ib. 1865.) _ Zwei neue Arten von Chauliodus. (Ib. 1867.) Woo (T. W.). — On the mimicry of Nature by herself, exampli- fied by the colouring of the under side of the wings of Anthocharis Cardamines. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1865.) — On Vanessa Milberti, from British Columbia. (Ib. Proc. 1867.) — Remarks on the Coloration of Chrysalides. (Ib. ib.) (+ ee Pen — On the pupa of Sphinx ligustri. (Ib. Proc. 1868.) | — On several exotic species of Saturniidæ. (Ib. ib.) | WuLLSCHLEGEL (J.). — Einige Mittheilungen über Cucullia Cam- panulæ Freyer. (Stett. Ent. Zeit. 1859.) — Mittheilungen über die ersten Stände einiger Schmet- terlinge. (Miselia Magnolii Bdv.; Polia ruficincta | Hübn.; Plusia Bractea S. V.) (Ib. ib.) | — Ergänzungen zu « Wildes Pflanzen und Raupen | Deutschlands. » (Ib. 1864.) | ZELLER (P. C.). — Beitrag zur Kenntniss der Lepidoptern-Fauna | der Umgegend von Raibl in Oberkärnthen und Preth | im angrenzenden Küstengebiet, (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1868.) | — Asopia Lienigialis und Crambus Lienigiellus, Zwei | neue Falterarten. (Stett. Ent, Zeit. 1843.) | — Zwei hermaphroditische Falter (Hipparchia Janira; Geometra lichenaria.) (Ib. ib.) | — Ueber Phalæna Tin. Xylostella Lin. (Plut. xylost. | auctor.) (Ib. ib.) _— Nachricht über einige Falter der Meseritzer Gegend. (Ib. 1865.) — Einige Worte über das Seppsche Werk nebst Proben aus der. Fortsetzung desselben. (Ib. 1866.) —- Beschreibung einiger amerikanischen Wickler und Crambiden. (Ib. ib.) — Ueber Senta maritima Tauscher (ulvæ H.) (Ib. ib.) — Ueber die europäischen Setina-Arten. Zweiter Artikel. . (Ib. 1867.) —— ‘ Naturgeschichte der Fidonia fasciolaria. (Ib. ib.) — Ueber das Entschuppen der Schmetterlingflügel. ([b. ib.) — Ueber « Die Schmetterlinge Deutschlands und der Schweiz, systematisch bearbeitet von H. von Heine- | mann. Zweite Abtheilung. Band I, Heft 2. Die Züns- Ë ler. » (Ib. ib.) — Ueber « Skandinaviens Fjädermott (Alucita Lin.) beskrifna af H. D. J. Wallengren. » ([b. ib.) L — Einige von Herrn Pickard Cambridge, besonders in Ægypten und Palestina, gesammelte Microlepidoptera. (Ib. ib.) Ha Einige ostindische Microlepidoptera beschrieben. ([b. ib.) — Lepidopterologische Ergebnisse einer Reise in Ober- kärnthen. (Ib. 4868.) 40 — Beiträge zur Naturgeschichte der Lepidoptern (Lycæna Medon und Artaxerxes ; Boarmia glabraria Hbn. ; Aci- dalia corrivalaria Kr.; Melissoblaptes bipunctanus Z.; Depressaria annexella, ciliella an applanæ varietas?; Tinagma balteolellum F. R.; Pterophorus Inulæ Z.) (Ib. ib.) VON ZIEGLER UND KLIPPHAUSEN. — Ueber die europäischen Arten der Rhopalocera-Gattung Melitæa Fab. (Ib. 1867.) ANONYME. — Nachricht über eine lepidopterologische Excursion von Wien aus in die Steyrischen Alpen. (Ib. 1843.) — A new American Silkworm : Attacus Polyphemus L. (Traus. Ent. Soc. Lond. Proc. 1865.) 91 PR NT 7 2 SE PP rl an RÉ se 1." - sn < Le PT A Un PO RTS OS IT NE . A NN EEE PP NAT AE DT AEY Hu ot e : FE 4 Rte Le VAUT 4 d “ à ‘ DIVISION 1V. NÉVROPTÈRES ET ORTHOPTÈRES. FASCICULE I. 24 N°: de l’Invent. général, Assuuss (E. Px.). — Verzeichniss der Orthopteren des Gouverne- ment Kaluga. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1857.) AupiNET-SERVILLE. — Note sur l'Acridium peregrinum Olivier. (Ann, Soc. Ent. France, 1845.) AUSSERER (C.). — Neurotteri Tirolesi, colla diagnosi di tutti i ge- | neri europæi. (Ann. Soc. Nat. Modena, IV.) BACHMAN. — Ueber das Vorkommen und die Lebensweise der Acanthaclisis occitanica Villers auf der frischen Neh- rung. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1855.) BERCE. — Sur l'élève des larves du Myrmeleo formicarium. (Ann. Soc. Ent. France, 1865.) BLACKMORE. — On Acrydium peregrinum in Tangiers. (Trans. Ent. Soc. London. Proc. 4871.) BLissox. — Supplément au Mémoire sur la préparation des Œsch- nes et des Libellules, publié dans les Annales de la So- ciété entomologique de France, tome IX. (Ann. Soc. Ent. France, 1844.) BrAUER (FR.). — Beiträge zur Kenntniss der Verwandlung der Neuropteren. (Ascalaphus Macaronius Scop.; Man- tispa pagana Fabr.; Beschreibung der Larve und Nymphe der Acanthaclisis occitanica Villers.) (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1855.) — Beiträge zur Kenntniss des inneren Baues und der Verwandlung der Neuropteren. (Einige Worte über die vergleichend-anatomische Untersuchung der Neuro- * pteren-Genera. — Limnophilus fuscus L.; Bittacus ti- pularius Latr.; Boreus hiemalis Latr.; Mantispa pagana Fabr.; Drepanopteryx phalænoides L.; Formicaleo te- tragrammicus Pallas; Verzeichniss der um Wien auf- gefundenen Neuropteren.) (Ib. ib.) — Verzeichniss der im Kaiserthume Oesterreich aufge- fundenen Odonaten und Perliden. (Ib. 1856.) ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVII. f Fr 4 AB 492 41 48 d1 48 4 VI 42 Vergleichende Beschreibung der Sialis fuliginosa Pict. (?) und lutaria L. (Ib. ib.) Rückblick auf die im Jahre 4850 beschriebenen üster- reichischen Arten der Gattung Chrysopa Leach, nebst Beschreibung der Ch. tricolor nov. sp. (Ib. ib.) Ueber Boreus hiemalis. (Ib. 4857.) Beiträge zur Kenntniss der Verwandlung der Neuro- pteren. Boreus hiemalis L. (Ib. ib.) Chrysopa tricolor, verglichen mit der Beschreibung von Ch. gracilis Heyden und stenoptila Schneider. (Ib. ib.) Bemerkungen über die kurzflügeligen Formen einiger Perliden-Arten. (Ib. ib.) Bittacus Hageni, eine neue europäische Art, beschrie- ben und mit den verwandten Arten verglichen. (Ib. 1860.) Beiträge zur Kenntniss der Panorpiden-Larven. (Ib. 1865.) Gattung Isoscelipteron Costa. (Ib. 1864.) Zwei neue Arten dér Gattung Apochrysa Schneider. (Ib. ib.) Beschreibung einer neuen RP ARR An- kylopteryx m. (Ib. ib.) Zweiter, Dritter, Vierter und Fünfter Berichte über die auf der Weltfahrt der Kais. Fregatte Novara ge- sammelten Neuropteren. (Ib. 1865.) Bericht über die von Herrn Baron Ransonnet am rothen Meere und auf Ceylon gesammelten Neuropteren (L.). (Ib. ib.) Beschreibungen neuer exotischer- Libellen. (Ib. 1866.) Zusätze und Berichtigungen zu Hagen's Hemerobida- rum Synopsis synonymica und Beschreibung einer neuen Nymphiden-Gattung, Myiodactylus aus Austra- lien. (Ib. 1b.) Beschreibung neuer exotischer Libellen aus den Gat- tungen Neurothemis, Libellula, Diplax, Celithemis und Tramea. (Ib. 1867.) Larve von Hypochrysa nobilis Heyd. (Ib. ib.) Eier und Larve von Chrysopa pallida Schneid. (Ib. ib.) Larve von Hemerobius humuli L. (Ib. ib.) Beitrag zur Kenntniss der Mantispiden-Gattungen. (Ib. ib.) | | : | | BRISOUT DE Bericht über die von H. Dir. Kaup eingesendeten Odo- paten. (Ib. ib.) Beschreïibung neuer Neuroptera aus dem Museum Go- deffroy und Sohn in Hamburg. (Ib. ib.) Ueber Myrmeleon sinuatum Olivier, als Beitrag zur Kenntniss der Myrmeleoniden: Genera : Palpares, Ste- nares und Acanthaclisis. (Ib. ib.) Neue exotische Odonaten. (Ib. ib.) Beschreibung und Verwandlung des Dendroleon pan- therinus Fbr., und Vergleichung der bis jetzt be- kannten Myrmeleoniden- und Ascalaphiden-Larven. (Ib. ib.) Ueber den Dimorphismus der Weibchen in der Libel- lulinen-Gattung Neurothemis. (Ib. ib.) Neue und wenig bekannte vom H. Doct. Semper ge- sammelte Odonaten. (Ib. 1868.) Zwei neue Myrmeleon-Arten. (Ib. ib.) Neue von Herrn D' G. Semper gesammelte Neuro- pteren. (Ib. ib.) Vérzeichniss der bis jetzt bekannten Neuropteren im Sinne Linné’s. (Ib. ib.) Dritter Bericht über die von H. G. Semper mitge- theilten, von dessen Bruder auf den Philippinen ge- sammelten Neuropteren und Beschreibung einer neuen Libellen-Gattung, aus dem Museum Godeffroy in Ham- burg. (Ib. 1b.) Beschreibung neuer Neuropteren aus dem Museum Godeffroy in Hamburg. (Ib. 1869.) Beschreibung der Verwandlungsgeschichte der Man- tispa styriaca Poda, und Betrachtungen über die so- genannte Hypermetamorphose Fabre’s. (Ib. ib.) Xiphocentron Bilimekii. (Ib. 4870.) Ueber zwei neue von Prof. D. Bilimek in Mexico ent- deckte Insekten (Xiphocentron Bilimekii; Paraphle- bia hyalina.) (Ib. 1871.) Beiträge zur Kenntniss der Lebensweise und Verwand- lung ‘der Neuropteren. (Micromus variegatus Fabr., Panorpa communis L.; Bittacus italicus Kig., und Bit- tacus Hagenii Brau.) (Ib. ib.) BARNEVILLE (L.). — Orthoptères rapportés des Pyré- nées orientales, par M. Bellier de la Chavignerie. — Paris, 1857, in-8°. Quelques Orthoptères des Basses-Alpes. (Ann. Soc. Ent. France, 1859.) Re O1 29 48 44 — Sur quelques Orthoptères de la famille des Acrididés, pris aux environs de Paris. (Ib. ib.) — Orthoptères de Sicile, recueillis par M. E. Bellier de la Chavignerie. (Ib. 1860.) Browx (Enw.). — On a new species of Locust found at Burton-on- Trent. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1869.) BRUNNER vON WATTENWYL (C.). — Ueber die Genitalien der Blat- tiden. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1861.) — Disquisitiones orthopterologicæ. Dissertatio II. Non- nulla Orthoptera europæa nova vel minus cognita de- scripsit et depixit. (Ib. ib.) — Ueber die von der K. K. Fregatte Novara mitge: brachten Orthopteren. (Ib. 1862.) BURMEISTER (H.). — Notiz über die Mantis-Arten bei Buenos- Aires. (Berl. Ent. Zeitsch. VIIL.) BuTLer (A. G.). — On a Locust of the genus Conocephalus, recei- ved living in England. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1869.) CHANEY (W.). — On Atropos pulsatoria. ([b. Proc. 1867.) CLEcHORN. — On the great damage done in the young Casuarina plantations at Madras by a species of Acheta.(Ib. Proc, 1868.) Come. — Sur les ravages exercés en Algérie par l'Acridium pere- grinum. (Ann. Soc. Ent. France, 1867.) CoquereL (CH.). — Orthoptères de Bourbon et de Madagascar. ([b. 1861.) Corneuius. — Libellenzüge im Bergischen. (Stett. Ent. Zeit. 1862.) Cosra (A.) et Hagen (H. A..).— Neuroptera Neapolitana, nebst Synopsis der Ascalaphen Europas. (Ib. 1860.) - Donrx (ANTON). — Charles Brunner de Wattenwyl, Nouveau Sys- tème des Blattaires. Vienne, 1865; angezeigt. (Ib. 1866.) Doux (H.). — Beitrag zur Kenntniss europäischer Forficulinen. (Ib. 1859.) | _ Die Dermapteren von Mexico. ([b. 1862.) — Versuch einer Monographie der Dermapteren (ircom- plet.) (Ib. 1864 et 1865.) — Idem. Nachtrag. (Ib. 1867.) —— Zwei neue Dermapteren aus Nordaustralien. (Ib. 1869.) Doumerc. — Description d'une nouvelle espèce de Névroptère de la Tribu des Hémérobiens. — Paris, 1861, in-8. — Même ouvrage. (Ann. Soc. Ent. France, 1861.) ol 41 48 90 48 é De ER 3 à désho Mecs Durour (LÉoN.) — Sur une nouvelle espèce de Phalangopsis. (Ib. ib.) DunniNG. — On the species of Pachytylus. (Trans. Ent. Soc. Lon- don, Proc. 1870.) EaTon (A. E.). — On some points in the Anatomy of the immature Cænis macrura of Stephens. (Ib. 1868.) — On some new British species of Ephemeridæ. (Ib. 1870.) — À Monograph of the Ephemeridæ. (Ib. 1871.) Ezourt (H. L.). — Myrmicophila acervorum Panz., ein für die preussische Insecten-Fauna neues Thier. (Schrift. Phys. Œk. Ges. Kônigsberg, II.) Fie8er (F. X.). — Beiträge zur Orthopteren-Kenntniss. I. Zu Thamnotrizon Fisch. (Wien. Ent. Monatschr. V.) Fincer (J.). — Wanderheuschrecken. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1858.) von Frauenfeld (chevalier G.). Fbr. (Ib. 1864.) VON GERNET (E.). — Eine Nachricht über Heuschrecken aus dem 16" Jahrhunderte. (Hor. Soc. Ent. Ross. V.) GHiLiaNi (V.). — Sur l'Epacromia angustifemur. (Ann. Soc. Ent. Belg. XII.) — Sulla Phaneroptera lilifolia Fabr. (Bull. Soc. Ent. Ital. I.) — Razza o specie di Acridite. (Ib. ib.) — Sulla Opomala sicula. (Ib. IL.) GirARD (M.). — Note sur une espèce nouvelle au genre Hemero- bius. (Ann. Soc. Ent. France, 1859.) — Indication et discussion d’un nouveau caractère géné- rique du genre Hemerobius, Tribu des Myrméléoniens, ordre des Névroptères, et description de deux espèces nouvelles de ce genre, recueillies par le R. P. Mont- rouzier, et désignées par lui sous les noms de Chloro- melas et Stigma. (Ib. 1862.) — Considérations générales sur le genre Raphidia (Né- vroptères, Raphidiens), et Note sur les espèces de ce genre qui se trouvent aux environs de Paris. (Ib. 1864.) — Sur la larve de la Raphidia ophiopsis L. ([b. 1865.) — Sur la capture en Syrie de la Libellula leucosticta Burmeister. (Ib. 1868.) — Sur la Libellula flaveola L. (Ib. ib.) GirAUD (J.). — Analyse d’un travail de M. Fr. Brauer sur les mœurs et les métamorphoses des Mantispa. ([b. 1870.) Thamnotrizon apterus 46 Gouzp. — Communication respecting the question of the liability GRABER Hagen (H. A.). of Odonata to the attacks of birds. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1872.) (V.). —- Die Orthopteren Tirols mit besonderer Rück- sicht auf ihre Lebensweise und geographische Ver- breitung. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1867.) Faunistische Studien in der. syrmischen Bucht. I. Ueber Orthopteren. (Ib. 1870.) Ueber Polygamie und anderweitige Geschlechtsver- hältnisse bei Orthopteren. (Ib. 1871.) Ueber den Ursprung und Bau der Ton-Apparate bei den Akridiern. (Ib. ib.) Notes on the Genus Raphidia. (Trans. Ent. Soc. London. Sér. III, V.) Révision critique des Phryganides décrites par M. Rambur, d'après l'examen des individus types. — Bruxelles, 1860, 1 broch. in-8o. Même ouvrage (Ann. Soc. Ent. Belg. IV.) Phryganea grandis und striata Linné. (Linn. Ent. V.) Die Entwicklung und der innere Bau von Osmylus, (Ib. VIL.) , Monographie der Termiten. (Ib. X..) Specielle Monographie der Termiten. (Ib. XII.) Die Odonaten- und Neuropteren-Fauna Syriens und Klein-Asiens. (Wien. Entom. Monatschr. VII.) Examen des Névroptères (Non Odonates) recueillis en Sicile par M. E. Bellier de la Chavignerie. (Ann. Soc. Ent. France, 1860.) Névroptères (Non Odonates) de la Corse, recueillis par M. E. Bellier dela Chavignerie en 1860 et 4861. (Ib. 1864.) Additions aux Névroptères (Non Odonates) de la Corse, d’après l'examen des chasses faites en 1862, par M. E. Bellier de la Chavignerie. (Ib. ib.) . Synopsis of the British Planipennes. (Ent. Ann, 1858.) Synopsis of the British Phryganidæ. (Ib. 4859, 1860 : et 1861.) Synopsis of the British Psocidæ. (Ib. 1861.) Synopsis of the British Ephemeridæ. (Ib. 4863.) Synopsis der Neuroptera Ceylons. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1858 et 1859.) Phryganidarum Synopsis synonymica. ([b. 1864.) Psocinorum et Embidinorum Synopsis synonymica.([b. 1866.) 161 52 48 da « 4 L st \ = En Notizen beim Studium von Brauer’s Novara Neuro- pteren. (Ib. 1867.) Beitrag zur Odonaten-Fauna des Russischen Reiches. (Stett. Ent. Zeit. 1858.) Russlands Neuropteren : Phryganiden, Myrmeleo- niden, Ascalaphiden, Mantispiden, Nemopteriden, Dbciden, Hemerobiden, Sialiden, Panorpiden, Pso- ciden, Termitiden. (Ib. ib.) Ueber eine von H. Prof. Zeller entdeckte Geschlechts- verschiedenheit bei der Gattung Coniopteryx Haliday. (Ib. 1859.) Ausschlüpfen von Chrysopa-Larven. (Ib. ib.) Beitrag zur Kenntniss der Neuropteren (Mantispiden und Hemerobiden.) (Ib. ib.) Ueber das Vorkommen von Palingenia jéside und Acanthoclisis occitanica in Preussen. (Ib. ib.) Die Phryganiden Pictet's nach Typen bearbeitet. (Ib. 1859, 1860 et 1861.) Ueber Hemerobius (Chrysopa) trimaculata Girard. (Ib. 1860.) Ueber die Neuropteren-Fauna Amerikas. (Ib. ib.) Berichtigung zu « Fischer von Waldheim, Notice sur quelques Orthoptères et Neuroptères du Brésil. » (Ib. ib.) Beitrag zur Kenntniss der Myrmeleon-Arten. (Ib. 1b.) Ueber Phryganiden-Gehäuse. (Ib. 1864.) Beiträge zur Kenntniss der Phryganiden. (Ib. 1865.) Beiträge zur Kenntniss und Synonymie der Psociden. (Ib. 1866.) Entdeckung der Phryganide, welche die schneckenar- tige Gehäuse (Helicopsyche) bewohnt. (Ib. 1b.) Die Neuropteren Spaniens nach Ed. Pictet's Synopsis des Neuroptères d'Espagne, Genève, 1865; und D' Staudinger’s Mittheilungen. (Ib. ib.) Hemerobidarum Synopsis synonymica. (Ib. ib.) Revision der von H. Uhler beschriebenen Odonaten. (Ib. 1867.) Revision der von H. Scudder beschriebenen Odonaten. (Ib. ib.) % Ueber « F. Th. Kôüppen : Ueber die Heuschrecken Südrusslands ; nebst einem Anhange über einige andere daselbst vorkommende schädliche Insecten. » (Ib. ib.) Die Neuroptera der Insel Cuba. (Ib. ib.) — Agapetus tomentosus Pictet. (Ib. 1868.) — Monographie der Gattung Beræa Steph. (Ib. ib.) — Zur Kenntniss von Psychomyia Latr. (Ib. ib.) -— Monographie der Gattung Dasystoma Rambur. (Ib. ib.) 2 Odonaten Cubas. (Ib. ib.) — Fragmente zur Gattung Neurothemis Brauer. (Ib. 869.) — Zur Odonaten-Fauna von Neu-Granada nach Lindig's Sammlungen. (Ib. ib.) HaLipay. — Sur la soie produite par les larves du genre Embia. (Ann. Soc. Ent. France, 1863.) _JakowLew (W.). — Verzeichniss der Neuropteren der Wolga-Ge- gend. (Hor. Soc. Ent. Ross. VI.) Kawall (J. H.). — Die Orthopteren und Neuropteren Kur- land’'s. — Riga, 1864, 1 br. in-8°. KEFERSTEIN. — Ueber die schädlichen Heuschrecken. (Stett. Ent, Zeit., 1843.) Kixc (Cu. B.). — On Anisomorpha buprestoides. (Trans. Ent. Soc. Lond., Proc. 1867.) Kœæppen (F.Th.).— Ueber die Heuschrecken in Südrussland, nebst einem Anhange über einige andere daselbst vor- kommende schädliche Insekten. (Hor. Soc. Ent. Ross. IL.) KoLazY (J.) — Ueber die Nährung der Gryllotalpa vulgaris L. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1871.) KoLENATI. — Eine neue Osterreichische Phryganea. (Ib. 1856.) — Beiträge zu Oesterreichs Neuropteren-Fauna. (Wien. Entom. Monatschr. Il.) — Die Larve von Setodes hiera Kolenati. (Ib. ib.) —- Beitrige zur Kenntniss der Neuroptera austriaca. (Ib. ib.) — Synopsis prodroma der Gattung Hydropsyche. (Ib. ib.) _ Systematisches Verzeichniss der dem Verfasser be- kannten Phryganiden und deren Synonymik. (Ib. III.) KoLLaR (V.). — Ueber Mantis religiosa. (Verh. Zool. Bot. Ges. : Wien, 1855.) — Beitrag zur Geschichte schädlicher Heuschrecken. (Ib. 1858.) KünSTLER (G. A.). — Ueber Heuschreckenfrass. (Ib. 1864.) LABOULBÈNE (AL.). — Sur la Nemura nebulosa et la Perla parisina. (Ann. Soc. Ent. France, 1868.) | Lallemant (C.).— Notice sur l’invaxion des Sauterelles en Al- gérie (Acridium peregrinum ; Djerad des Arabes), sui- vie de remarques par M. de Sélys-Longchamps. (Ann. Soc. Ent. Belg. IX.) PTT AR AVE ‘IT | MOTO URL AN | } de aff 27 » L4 : LAPS FAMe MEL : RTE ; t : LAS AR UN RATS CALE N | 1] vs ov ’ « RATE ù ‘ LogscHeID. — Ueber Acridium peregrinum. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1870.) LoEw (FR.). — Beitrage zur Kenntniss der Orthopteren (Raphido- phora cavicola Koll. ; Locusta caudata Charp.; Palin- genia longicauda Swamm.) (Ib. 1864.) — Ueber Palingenia horaria L.und Lestes fusca Vanderl. (Ib. 1866.) — Neuropteren-Verzeichniss auf meinem im Mai 1862 nach Graz, Laïbach, Trient und Gôürz Ausfluge ge- sammelten. (Ib. ib.) — Ueber Heliothrips hæmorrhoidalis Bouché. (Ib. 1867.) Low (H.). — Abbildungen und Bemerkungen zur Anatomie eini- ger Neuropterengattungen. (Linn. entomol, IL.) LuBBocKk (siR Jon). — On the preparatory state of Psocus. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1862.) Lucas (H.). — Notes sur l’Acridium peregrinum. (Ann. Soc. Ent. France, 1845.) Note sur l’Hetrodes Guyonii Aud.-Serv. (Ib. 1859.) 11 —— Sur l’Hetrodes Guyonii Serv. (Ib. 1860.) — Notesur le genre Eugaster, Orthoptère de la famille des Locustiens, qui habite le sud des possessions françaises [1 | dans le nord de l’Afrique. (Ib. 1861.) | . Sur les capsules ovifères de la Blatta surinamensis. | (Ib. ib.) (l — Note sur la Perisphæra glomeriformis. (Ib. 1862.) | — Note sur l'Asridium albipes De Geer. (Ib. ib.) | — Sur l'Œcanthus pellucens Scopoli. (Ib. ib.) — Sur l’Epacromia (Gryllus) thalassina Fabr. (Ib. ib.) | — Quelques remarques sur le genre Perisphæra, Ortho- | l ptère de la famille des Blattaires, et description d'une Li espèce nouvelle appartenant à ce genre. (Ib. 1863.) _. Sur une éclosion d'œufs de Phyllium au Jardin des | Plantes. (Ib. ib.) h | Fe Sur une nouvelle espèce de Callimenus des environs de | Pékin. (Ib. ib.) — Sur une nouvelle espèce du genre Saga. ([b. 1864.) — Note sur le Gampsocleis gratiosa. (Ib. 1865.) — Observations sur un Nouveau genre d'Orthoptère sau- teur (Cosmoderus erinaceus), de la famille des Locus- tiens. (Ib. 1868.) — Sur un fourreau de Phrygane des environs de Rio- Janeiro. (Ib. ib.) ‘ He Remarques sur l'Eugaster Servillei, Orthoptère sauteur de la famille des Locustides, et description d’une espèce ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XVII. VIL 49 41 50 Mac Lachlan (Rob.). nouvelle appartenant à cette coupe générique. (Ib. 1869.) Note sur l'Ischnopoda Reyi, Orthoptère coureur de la famille des Phasmides. (Ib. ib.) Sur les Eurycantha calcarata et insularis, espèces nou- velles de Phasmides de l’archipel Salomon. (Ib. ib.) Notes sur la Monocentra lepidoptera de Rambur (Phryganides). (Ib. 1868.) Characters of New Species of Exotic Trichoptera; also of one New Species inhabiting Britain. — Londres, 1862,1 br. in-8°. On Anisocentropus, a new Genus of Exotic Trichoptera, with Descriptions of Five Species, and of a new Species of Dipseudopsis. — Londres, 1863, 1 br. in-8°. On some new Forms of Trichopterous Insects from New Zealand; with a List of the Species known to inhabit those Colonies. — Londres, 1 br. in-8°. New Genera and Species, etc., of Neuropterous Insects, and à Revision of M' F. Walker's British Museum Catalogue of Neuroptera. Part IT (1855), as far as the end of the Genus Myrmeleon. — Londres, 1 br. in-8°. On the Types of Phryganidæ described by Fabricius from the Banksian Collection. — Londres, 1863, in-8°. Descriptions of new or little known Genera and Spe- cies of Exotic Trichoptera; with Observations on cer- tain Species described by M. F. Walker. — Londres, 1865, 1 br. in-&°. New Genera and Species of Psocidæ. — Londres, 1866, 1 br. in-8. Description of a new Neuropterous Insect belonging to the genus Corydalis Latreille.— Londres, 1866, 1 br. in-8e. A Monograph of the British Psocidæ. — Londres, 1867, in-8°. Contributions to a Knowledge of Europæan Tricho- ptera (First Part). — Londres, 1868, 1 br. in-8°. À Monograph of the British Neuroptera-Planipennia. — Londres, 1868, 1 vol. in-8°. Synopsis of the Species of Panorpa occurring in Europe and the adjoining Countries: with a Description of a singular new Species from Java. — Londres, 1869, 4 br. in-&. On New Forms, etc., of extra-european Trichopterous Insects. -— 4 br. in-8°. 255 254 1 1 | | | Üeber Lasiocephala taurus Costa ; übersetzt von C. À. Dohrn. (Stett. Ent. Zeit. 1866). Bemerkungen über europäische Phryganiden, nebst Beschreibung einiger neuer Gencra und Species. (Ib. 1867.) Notes additionnelles sur les Phryganides décrites par M. le D' Rambur. (Ann. Soc. Ent. Belg. XIII). Descriptions ofthe British Species of the Genus Steno- phylax. (Trans. Ent. Soc. London, Série IIT, I). Characters of New Species of Exotic Trichoptera ; also of One New Species inhabiting Britain. (Ib. 1b.) On Anisocentropus, a New Genus of Exotic Tricho- ptera, with Descriptions of Five Species, and of a New Species of Dipseudopsis. ([b. ib.) On the Types of Phryganidæ described by Fabricius from the Banksian Collection. (Ib. ib.) Trichoptera Britannica; a Monograph of the British Species of Caddis-flies. (Ib. S. II, V.) Descriptions of new or little known Genera and Spe- cies of Exotie Trichoptera ; with Observations on cer- tain Species described by M. Fr. Walker. (Ib. ib.) New Genera and Species of Psocidæ. (Ib. 1b.) À New Genus of Hemerobidæ, and a New Genus of Perlidæ. ([b. ib.) À Monograph of the British Neuroptera Planipennia. (Ib. 1868.) Contributions to a knowledge of Europæan Trichoptera. (Ib. ib.) Synopsis of the Species of Panorpa occurring in Eu- rope and the adjoining Countries; with a Description of a singular new Species from Java. (Ib. 1869.) Note on Boreus hyemalis and B. Westwoodii. (Ib. ib. as of a new genus and four new species of Calopterygidæ, and of a new genus and species of Gomphidæ. (Ib. 1870.) Remarks concerning the identification of Myrmeleon formicaleo, formicarium and formicalynx of Linné. (Ib. 1871.) Some Suggestions for the succesfull Pursuit of the Study of Phryganidæ, with a Description of a New British Species. (Entom. Annual, 4861.) Notes on British Trichoptera, with Descriptions of New Species, etc. (Ib. 1862.) D2 h “ 1." 2061 (4 1” 428 - Le | Notes on British Trichoptera, with Description of a New Species of Rhyacophila. (Ib. 1863.) Notes on North-American Phryganidæ, with especial reference to those contained in the Collection of the British Museum. (Ib. ib.) Notes on British Trichoptera. (Ib. 1864 et 1868.) -A Synonymic List of the British Trichoptera. (Ib. 1865.) Stray Notes on Swiss Trichoptera. (Ib. 4874.) On three new British Species of Trichoptera. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1863.) On cases of the larvæ of various genera of Trichoptera. (Ib. 1b.) On an andromorphous female of Calepteryx splendens. (Ib. Proc. 1865.) On the eggs of a species of Ascalaphus or Myrmeleon deposited in rows on a twig of mulberry tree from Sangos, Central India. (Ib. Proc. 1866.) On some cases of caddis-worms. (Ib. 1b.) On a species of Mantispidæ from Bahia, supposed to be the female of Trichoscelia notha. (Ib. Proc. 1867.) On an example of gynandromorphism in Limnephilus striola Kolenati. (Ib. ib.) On some caddis-flies larvæ. (Ib. Proc. 1868.) On the transformations of Mantispa pagana, discovered by D' Brauer. (Ib. Proc. 1869.) On à gynandromorphous specimen of Brachycentrus subnubilus. (Ib. Proc, 4870.) On a striking case of mimetic resemblance between two common North-American Libellulidæ not very clo- sely allied : Libellula pulchella Drury and Plathemis trimaculata De Geer. (Ib. Proc. 1871.) Observations upon the synonymy of two common spe- cies of Europæan ant-lions. (Ib. ib.) Mac Lachlan (R.) et Horne (Cn.). — On Dilar Hornei, a new Species of Neuroptera from India. (Ib. Proc. 1869.) Mac Lachlan (R.) et de Sélys-Longchamps (ba- ron E.). — Névroptères de Mingrélie, (Ann. Soc. Ent. Belg. 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Preudhomme de Borre (A.). — Catalogue synonymique et descriptif d'une petite collection de fourreaux de larves de Phryganides de Bavière, donnée par M. Walser à la Société entomologique de Belgique. (Ann. Soc. Ent. Belg. XIV.) Ritsema (C.). — De Enoicyla pusilla Burm. in hare verschillende toestanden. (Tijdschr. v. Ent. S. IE, v.) VON RoEpER (V.). — Ueber Bittacus Hageni Brauer. (Berl. Ent. Zeit. XIIL.) Rogenhofer(A.).—Beitrag zur Kenntniss der Entwicklungsge- schichte von Mantispa styriaca Poda (pagana Fabr.) (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1862.) Rosrock (M.). — Verzeichniss sächsischer Neuropteren. (Berl. Ent. Zeit. XII.) » SAUNDERS (W. W.). — On Extalasoma Hopei, of the family Phas- midæ, from New Hebrides. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1862.) — On a living specimen of à species of Locustidæ from Mexico, found in an Orchid-house. (Ib. Proc. 4865.) — On eggs supposed of a Chrysopa from New South Wales. (Ib. Proc. 1866.) 2 On four Locustideous larvæ, from New South Wales. (Ib. ib.) de Saussure (H.). — Études sur quelques Orthoptères du Musée de Genève nouveaux ou imparfaitement connus. (Ann. Soc. Ent. France, 1861.) ©t Qt 48 00 41 49 91 48 D4 SCHAUM (H.). — Necrophilus arenarius Roux, die muthmassliche Larve von Nemoptera. (Berl. Ent. Zeit. I.) Ueber « Neuroptera austriaca, von Fr. Brauer und F. Loew. » (Ib. ib.) Ueber « Monographie des Gomphines, par E. de Sélys- Longchamps et Hagen. (Ib. III.) Ueber das Skelett der Forficuliden. (Ib. VIL.) SCHNEIDER (G. TH.). — Symbolæ ad Monographiam Generis Chry- sopæ Leach. — Breslau, 1851, 1 vol. in-8°. Scudder (S. H.). — Materials for a Monograph of the North American Orthoptera. — Cambridge, 1862, 1 vol. in-8e. On the Devonian Insects of New-Brunswick. — Bos- ton, 1865, 1 page in-8°. An Inquiry into the Zoological Relations of the first discovered traces of Fossil Neuropterous Insects in North America; with Remarks on the difference of structure on the Wings of living Neuroptera. — Bos- ton, 4865, 1 br. in-4°. Même ouvrage. (Mém. Boston Soc. Nat. Histor. I.) Notes upon some Odonata from the Isle of Pines. — Boston, 1866, 1 br. in-&. { Additional Remarks upon the Odonata of the Isle of Pines and of the White Mountains of New Hampshire. — Boston, 1867, 1 br. in-8. Catalogue of the Orthoptera of North America descri- bed previous to 1867. — Washington, 1868, 1 vol. in-8°. Même ouvrage. Considerations drawn from the Study of Mole Cric- kets. — Boston, 1868, 1 br. in-8e, On the Rank of the Families of Orthoptera. — Boston, 1868, in-8°. Remarks on two new Fossil Insects from the carboni- ferous formation in America. — Boston, 1868, in-8&°. Notes on the Stridulation of some New England Or- thoptera. — Boston, 1868, 1 br. in-&8°. A Century of Orthoptera. Decade I, Gryllides. — Boston, 1868-69, 1 br. in-&°. Remarks upon the arrangement of the Families of Or- thoptera, — Boston, 1868-69, in-8". Notes on Orthoptera collected by professor J. Orton on either side of the Andes of Equatorial South Ame- rica. — Boston, 1868-69, in-8°. A Study of the gigantic lobe-crested Grasshoppers of 274 487 464 Se a méré - South and Central-America. — Boston, 1868-69, in-8°. Upon a new insect of New Zealand. — Boston, 1868- 69, in-8°. Revision of the large, stylated, fossorial Crickets. — Salem, 1869, 1 vol. gr. in-8°. Materials for a Monograph of the North-American Orthoptera, including a Catalogue of the known New England Species. (Boston Journ. Nat. Hist. VIT.) de Sélys-Longchamps (baron Edm.). — Monographie des Libellulidées d'Europe. — Bruxelles, 1840, 1 vol. in-8°. De la chasse et de la préparation des Névroptères. — Paris, 1859, 1 br. in-18. Synopsis des Agrionines. Première légion : Pseudo- stigma. — Bruxelles, 1860, 4 br. in-8°. Idem. Seconde légion : Leptes. — Bruxelles, 1862, 1 broch. in-8°. ; Idem. Dernière légion : Protonevra. — Bruxelles, 1860, 1 br. in-8°. Liste des Libellules d'Europe et diagnose de quatre espèces nouvelles. — Paris, 1848, in-8°. Description de deux nouvelles espèces d’Æschna, du sous-genre Anax (Leach). — Bruxelles, in-8°. Énumération des Libellulidées de la Belgique. — Bru- xelles, in-8°. Additions à deux notices sur les Libellulidées. — Bru- xelles, in-8°. Nouvelles additions aux Libellulidées de la Belgique, de 1840 à 1843. — Bruxelles, in-8°. Sur la Sauterelle voyageuse observée en Belgique. — Bruxelles, in-8°. Synopsis des Caloptérygines. — Bruxelles, 1853, in-8°. Synopsis des Gomphines. — Bruxelles, 1854, in-8°. Secondes additions au Synopsis des Gomphines, — Bruxelles, 1869, 1 br. in-8°. Secondes additions au Synopsis des Caloptérygines. — Bruxelles, 1869, 1 br. in-8°. Note sur quelques Libellules d'Europe. (Ann. Soc. Ent. France, 1843.) Catalogue des Odonates de la Sicile, établi après un examen des chasses de M. E. Bellier de la Chavignerie. (Ib. 1860.) d6 de de Catalogue des Névroptères Odonates de la Corse, établi d’après un examen des chasses de M. E. Bellier de la Chavignerie faites en 1860 et en 1861. (Ib. 1864.) Aperçu statistique sur les Névroptères Odonates. (Trans. Ent. Soc. London, 1871.) Secondes additions au Synopsis des Caloptérygines. (Bull. Ac. Belg. Sér. II, XXVII.) Secondes additions au Synopsis des Gomphines. (Ib. Sér. II, XX VII.) | Catalogue des Insectes Odonates de la Belgique. (Ann. Soc. Ent. Belg. III.) Catalogue raisonné des Orthoptères de Belgique. (Ib. V1) Addenda au Catalogue des Insectes Odonates de la Belgique. (Ib. ib.) Notice sur une nouvelle espèce de Némoptère. (Ib. X)) Additions et corrections au Catalogue raisonné des Or- thoptères de Belgique. (Ib. XI.) Sur l’Acridium peregrinum. (Ib. 1b.) Nouvelles espèces d'Odonates du Mexique. (Ib. ib.) Diagnose d’un nouveau genre d'Agrionine d'Australie : Hemiphlebia mirabilis. ([b. 1b.) Diagnose d’un nouveau genre d’Agrionine d'Australie : Synlestes Weyersii, et d'une Panorpide nouvelle d'Australie : Bittacus nigriceps. (Ib. ib.) Odonates des Iles Seychelles. (Ib. XII.) Note sur le Merope tuber. (Ib. XIII.) Nouvelle Révision des Odonates de l'Algérie. (Ib., XIV.) Résumé d’une nouvelle classification de la sous-famille des Cordulines. (Ib. ib.) Notice sur quelques Ascalaphides. (Ib. ib.) Sélys-Longchamps (baron E.) et Delamain. — Sur le Macromia splendens. (Ib. XI.) Sélys-Longchamps (baron E.) et Hagen (H. A.) — Revue des Odonates ou Libellules d'Europe. — Liége, 1850, 1 vol. in-&. Monographie des Caloptérygines. — Liége, 1854, 1 vol. in-8°. Monographie des Gomphines. — Liége, 1857, 1 vol. in-8° SHIMER (H.). — Description of the imago and larva of a new spe- cies of Chrysopa. (Proc. Ent. Soc. Philad. IV.) br: Es VON SIEBOLD. — Over Agriotypus armatus en Trichostoma pici- corne. (Tijdschr. v. Ent. III.) Snellen van Vollenhoven (S. C.). — Beschrijving eener nieuwe soort van Kakkerlak, Archiblatta Hoevenii. (Ib. NV.) Beschrijving van eene nieuwe Tetrix-soort. (Tetrix limosina.) (Ib. VIIL.) Macrolyristes, een nieuw Geslacht van Orthoptera. (Ib. ib.) Stal (C.). — Orthoptera quædam africana. — Stockholm, 1871, 1 broch. in-8° STEIN (J. P. E. FR.). — Eine neue europäische Heuschrecken- Gattung. (Berl. Ent. Zeit. IV.) Ueber Drymadusa spectabilis Stein. ([b. VI.) Beitrag zur Neuropteren-Fauna Griechenlands, mit Berücksichtigung dalmatinischer Arten. (Ib. VII.) Ueber « Orthoptères de l'Amérique moyenne, par H. de Saussure, I. Famille des Blattides. » (Ib. IX.) Ueber Mantispa Styriaca Poda (pagana Fabr.) (Ib. XI.) . SToITZNER. — Vertilger der Maulwurfsgrille, (Verh. Zool. Bot. _ Ges. Wien, 1870.) SuqueT. — Sur les ravages causés aux environs de Beyrouth, par l’'Acridium peregrinum. (Ann. Soc. Ent. France, 1865.) Touuin (C.). — Zur Naturgeschichte der Termiten, (Stett. Ent. Zeit. 1862.) 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Die bisher in der Umgebung von Schwabhausen in Oberbayern aufgefundenen Phryga- niden, deren bekannte Larven und Gehäuse, nebst ge- nerellen Notizen über letztere. — Augsbourg, 1 broch. in-8°. WEIR (J. J.). — On the use of the anal appendages of the Earwig. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1865.) Wesmael (C.). — Notice sur les Hémérobides de Belgique. — Bruxelles, in-&°. — Enumeratio methodica Orthopterorum Belgii. — Bru- xelles, in-8°, WEsTWoop (J. O.). — Descriptions of New Species of Mantispidæ in the Oxford and British Museums. (Trans. Ent. Soc. London, Sér. III, V.) — On some Trichopterous-larva-cases, found at Mentone. (Ib. Proc. 1863.) — Descriptions of two new Species of Phasmidæ (Hete- ropteryx Hopei and Phyllium Feejeeanum.) (Ib. Proc. 1864.) —- On Locusta migratoria L. (Ib. Proc. 14870.) — Rectifications de la nomenclature de plusieurs espèces de Phasmides récemment décrites. (Ann. Soc. Ent. France, 1864.) WEYENBERGH (H. JuNioR.). — Over Libellula quadrimaculata L. (Tijdschr. v. Ent. Sér. IT, IL.) WuiTE (Ab.). — Holostomis M'Lachlani, new species of Phryga- nidæ,‘from Northern India. (Trans. Ent. Soc. Lond., Proc. 1861.) WiLsoN (C. A.). — On Myrmeleonidæ. (Ib. Proc. 1869.) YERSIN (A.). — Note sur quelques Ofthoptères nouveaux ou peu connus d'Europe. (Ann. Soc. Ent. France, 1860.) — Description de deux Orthoptères nouveaux d'Europe. (Ib. 1863.) ZELLER (P. C.). — Ueber « Die Orthoptera der Regensburger Fauna, von D' Jacob Singer. » (Stett. Ent. Zeit. 1870.) ANONYME. — Ueber « A Catalogue of British Neuroptera, by R. Mac-Lachlan and A. E. Eaton. » (Ib. ib.) — On the recent plague of Locusts in Algeria. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1866.) 48 91 50 ÿ1 TABLE DES MATIÈRES. Notice sur les époques d'apparition des Lépidoptères Diurnes du Brésil, recueillis par M. Van Volxem, dans son voyage en 1872, par M. DR RO ER RTS ee ota e et 20e 5 Tribus Papilionides . . ...:... 8 | Tribus Nymphalides. . . . ..... 2% DOM PIONI TORRENT A PL ne 10 MMRTASRONIAES Le EE et. 28 DRANEYCERITOS Se se 2 ete 14 DA PAVONITES EE eee eee » OR EEVOMITES Re le eee loi ele 18 DR MONDE EE eee » » Peridromides. ....:... 91 DABLONITOS Neo ee ee 29 DRRDAHAIOS Es el ne etes à «20 22 DIRASALVTITOS ere eee Vale A > NARPHGlICONITES. 10 0. 1: 23 » LL HESperides. 060. . eue 32 DA CT PUCES ee annee Voile ee u 2% | Table des espèces et noms nouveaux. 39 Essai d’un Tableau synoptique des espèces du genre Mecinus Germ., par NAT GERNER ES... 6 ut ie Le CRAN AE © M Ra re à 40 Descriptions d'espèces nouvelles : 4. Mecinus læviceps. . .....,. &2 | &. Mecinus humeralis . . . . . . . . 45 CE = 1 ROICREL mens dde eue 43 | 5. — Fairmairei. . . . . . .. 46 3. — 0 NASULUS. cé ef re kk Relevé des Cicindélides et Carabiques recueillis en Portugal par M. C. Van Volxem en maï et juin 4871, par M. J. PuTzeys. . . . . . . . . .. 47 Description d'espèces nouvelles : 4. Nebria Van Volxemi . . ... .. 49 | 4. Pterostichus Van Volxemi . . .. 56 2. Leistus expansus . .. ...... 50 | 5. Bembidium Dufouri (Perris in litt.) 60 3. Zuphium macrophthalmum . .. 51 Appendice au Mémoire de M. J. B. Capronnier, sur les Lépidoptères du Brésil. Description d’une espèce nouvelle du genre Terias, par M. le LES ENT VAR PEN ME ANT VEINE 61 Observation relative à Terias Tenella Bdv. — M. J.B. GAPRONNIER . . . . . . . . 62 Matériaux pour servir à la Monographie de la Tribu des Érirrhinides de la Famille des Curculionides (Coléoptères), par M. H. Tour- 1: MACRO PE TR A RES AS AE e LU DR OMS Pate s le te 63 Supplément ....... RE PNA QUE RPG oO 114 Table alphabétique des Erirrhinides .................... 115 Notice sur les Cicindèles et Carabiques recueillis dans l’île d’Antigoa par M. Purves, par M. J. PuTzeys. . . . . . . . . . . . . . . » A17 Description d'espèces nouvelles : 1. Selenophorus propinquus. . . . . 118 | 2. Tachys picturatus. . . . . . . . 119 Notes relatives à ces espèces, par M. J. Purves . . . .. .. . . . . . . .. » 60 Curculionides recueillis au Japon par M. G. Lewis, par M. W. RoELors. Deuxième partie . . . . : .. AN POS RENE Le Description des genres et'des espèces . .............,...... Tablo ER Etre dr me Me Tee ere ET le eee EAN us le Me CEE CR HR ei eu PROS ST ERREUR 408 Observations sur la classification des Lamellicornes Coprophages, par M. G. van LaNSBERGE. I. Ateuchides . . . .. RS ETES SEM Comptes-rendus des séances de la Société : Séance da 28 sanvier LSTA LAISSES TR SR Er (Lépidoptères à ajouter à la Faune belge. — M. Donckier-Huart, \ (Rectification à la note de M. le Dr Boisduval sur les Adélocéphalides. — M. A. R. Grote.) (Procédé de capture du Metæcus paradoæus. — M. A. Rouget.) (Contre l'autorité exclusive dû monographe en matière de rectifications synonymiques. — M. E. de Harold.) (Réplique à la note précédente. — M. Preudhomme de Borre.) (Sur les noms in litteris. — M. de Sélys-Longchamps.) (A propos d’un article d’interprétations synonymiques publié par M.Kraatz. — M. Breyer.) (Proposition d'encourager les études de faunes tout-à-fait locales. — M. Preudhomme de Borre.) 7 IT AO TA RL re ee et etfe EPSON NES (Résumé analytique de divers travaux récents relatifs à la parthénogénèse et à l'embryogénie des insectes. — M. Breyer.) (Sur les mœurs de la chenille du Bombyæ Cralægi. — M. Fondu.) AO APS LOT, LS Be nat de oi à 0 as GR ete ST PTE (Sur l’aberration {chnusoides de la Vanessa Urticæ. — M. de Sélys-Long- champs.) (Sur le changement des noms faisant double emploi. — M. de Harold.) (Analyse de la notice de M. Sharp : The Object and Method of Zoological Nomenclature. — M. Quaedvlieg.) (Emploi de la glace pour retarder l’éclosion des œufs d'Attacus yama-mai. — M. M. Girard.) (Petite nappe pour la chasse des coléoptères sous les écorces. — M.R. Vallette.) (Isoporien der europäischen Tayfalter, von E. Hofmann. Analyse. — M. Quaedvlieg.) (Objections aux catalogues de faunes locales. — M. A. Fauvel.) (Nouvelles considérations sur l'opportunité de la division du travail dans les études de géographie entomologique. — M. Preudhomme de Borre.) eh ts 8 eyf PR ERnREn AS Re EEE D Ne LT N à (Défense des opinions émises par M. E. Hofmann dans son ouvrage sur les Isopories des Diurnes d'Europe, — M. Quaedvlieg,)" ed QU 2 MAT AST EP er dr ee SR CT CREER (Différences entre les Tychius affinis et trivirgatus. — M. Desbrochers des Loges.) OU D PO AO TE sc ve D A SOS I SNS RARES (Rapports sur le travail de M. H. Tournier, intitulé : Matériaux pour servir à la Monographie de la Tribu des Érirrhinides. — MM. Roelofs et Van Volxem.) XXII XXXIII LXE LXXIIL LXXVII —_ du 4 juillet 4874574705 scoot Rires NS SR A RE (Diagnoses de quelques Coléoptères européens et circumeuropéens : Cneme- plalia rufa; Chiloneus Chevrolati; Eusomus Beckeri; Polydrosus deli- ciosus ; P, roseus; Strophomorphus algericus ; Tanymecus Revelierei ; T. rotundicollis ; Cænopsis Reichei, — M, Tournier.) (Observation relative aux mœurs de l'Atheriæ Ibis Fab, — M. Tournier.) L ME RS _ LR. nas send 61 (Rap port sur l’excursion annuelle de la Société Entomologique à Baudour- (Hainaut). — M. Mélise.) (Cœnonympha Hero L., var. nouv. Areteoides. — M. Fologne.) — ao RIM RER au XCIX (Liste de Lépidoptères recueillis à Dinant. — M. Fondu.) (Note sur une excursion à Maeseyck, faite le 20 et le 21 juin 1874. — M. de Sélys-Longchamps.) (Sur la vie évolutive de la Deiopeia pulchra Schiff. — M. Mabille.) — du 5 septembre 1874 . . . . . . .. Dune Rae dv me SANTE (Note sur sept espèces de Noctuelles à double éclosion. — M. Fondu.) (Coup-d'œil sur quelques espèces européennes du genre Liophlœus Germ. — M. Tournier.) +, GENE No EYE PRE EU ee ES re = ÉHRNRRE RANCE CS SE A SAUT RTC tre ON (Observations critiques sur les travaux de M. H. Tournier relatifs aux Érirrhinides et aux Liophlœus. — M. Desbrochers des Loges.) (Les Arachnides de France, par Eugène Simon. Analyse. — M. Plateau.) . (Note sur les Géotrupides qui se rencontrent en Belgique. — M. Preu- dhomme de Borre.) (Ennearabdus, gen. nov.; Synapsis Ritsemæ Lansb. — M. van Lansberge.) (Note sur les Carabiques de la collection de feu Wesmael. — M. Putzeys.) (Carabiques recueillis par M. Roffiaen à Beaufort et Echternach. — ‘M. Putzeys.) (Sur un système d'exposition par rotation des collections entomologiques dans les Musées. — M. Preudhomme de Borre.) nu o icrembre LOTS NON et ut à à CX EMI (Diagnoses de dix espèces nouvelles de Curculionides : Cneorhinus maroc- canus; Cn. Heydenii; Cn. tarsalis, Cn. Diecki; Catapionus interme- dius ; C. maculatus ; C. viridanus; Heydenia (n. 8.) crassicornis ; Acra- didius Milleri, À.ochraceus. — M.H. Tournier.) (Réponse aux observatigns critiques de M. Desbrochers. — M. Tournier.) (Sur le premier fascicule de la Révision des Élatérides; par M. Candèze. — M. Preudhomme de Borre.) (Sur les motifs pour, et les moyens propres à exposer en entier les col- lections entomologiques des Musées publics. — M. Mélise.) Assemblée générale du 26 décembre 1874. . . .. . ......... CLXVIL Liste des membres de la Société. . . . . . . . . . . . . . . . . . .< CLXXVII Organisation administrative en 4874. . . . .............CLXXXVIL Liste des bibliothèques qui, en Belgique, reçoivent les Annales de la LR RSS PONT ee RE ee ARC m5 à LT Liste des Académies, Sociétés savantes, Revues périodiques, etc, avec lesquelles la Société Entomologique échange ses publications. CLXXXIX Catalogue de la Bibliothèque de la Société Entomologique de Bel- CORRE CU PR ANT CE QUO RM ETS ee ss 27e 1 — Division Il. Coléoptères Fascicule IV. » _ » III. Lépidoptères. » LL. 20 — » IV. Névroptères et Orthoptères. » L. Ai ES A CT a etat dat 9 8 59 pbs . Lo CRT Pi 8} A * " ; À | é h sé » Y t £ “ = / \ C < # , » r n - . , ] j OA sf . n x (€ 2144 : * ET ï , » ‘ x VE ï =! Le" E < > + ’ # ke È æ L - _… ] = % w ve è " 0 ur Ve « : . . A4 / w TL NE cé - "x l jus F3 sl 0 e É: L à”, ef, La > # F x 5 Has, it 1 É L ù RELX il 3 PS " À \ , » . ‘ Ce * 27 * DCR . FL 7 L ' FR PE CR a FAN ni AVI y 14 at 1 ne re nn t L [LES LA - as flE PEL NE Pda" - 4, {| - . t pen Ÿ .. | Lunsaub | su à à À « 4 neo A elNE A D": L l PONT NE Ten MAL | aù » |: bone n NN ; (BA \ AT k Ÿ à tre re or f£ a l 41 vi ARE M À s. Fes L] | ( ‘ \ 3 # A * : Aîé | DR a! À : la, trs, OPA , ] TrF ol + rl l e DEN RP, AAA S TA san AL si | INPAUN”, pee PRET ANNE na SUN las LR £ à PV REC LET . LPER sant PORC FAIT F Ta ol M DEEP MMA PM : lai \{ pli san a RPC NAPPES CV il TON AU no ent de | AUUAR a C4 ë M" 1r.0R20à.. | | VE en A pugnn HET A AAA 4 taA5 se us d APE Cosong en : PT « : au TL ane | eentestt.eahl 44h rr#20Ar MELLE L' de el 4 107 Ç at | " 4 CN re L* np 2001 10 . EMEA) Ut F7 s/ L £ * || CÉCLTOE TE LIT CCE nee TTC À ACCIR ON lo à À [AL » \ “. P: e RARE AR44 aREALS k {| A 248 COCOON PILE IP LS LS. ed 4 Pole, RE VX ee. ei PR 2m 7. uanaue ARE | nser LULU T TT ENS 14° t ’ À TE TP 1 M CPE La ANG nl “ EPAAAR RP nie Han a RUEDER AR ph LT 4e ' ” Nu a UE Ni 0 2 [SR = UT ? 4, * ses e, É @7, MOT TE id: û 1 je tan GQ | RAI le Pr] Tips . ns LR « À À ne he Sont nl PELLE ?. JF 7, ! Vr 8 se Ê] RON Va 1 EM êe TT NL LEE Pen Et REA CDS -4 Î Le BA.'A A :: TEE “ui ui Vann \an EL mb LÉRNPI EEE à 0 à nu et A An une “of SAR ESE n #2"! JL saËe.- } LS ass F [tetes PAS “Mec QU Tru NES. OT war x ‘4 4 RE mi UT pa d à 1f y AS nm 4 +402! Due Lo ; PHP \4 : \ante es NU LE trs (Tr ur ve (2 DEEE TITI EN EL \ 0e à ue Most Va “ayae * NL VAL HHENT À aan : vs48 DE TARA ee PUPP CEE y sw Lnnenent L'ON E ve, à, UULLEEe at | LA [ au PTT ph un a SUD at | = | je M Le EC aaûd ejuta "#4 dl ON ut PA in ANT Ana ï mr ii î Dinan ss FE ps mn AA GA A4 es ji ins Ps. un = è a = #4 lanue uns it , ef nttheeeeet nt | it Tran DT