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CRE] eme ee AT ere CRC ARR AL A - séstenatrs ss .… CHX PHARE A) sv. CAC CRRLERALARR 0 . resserre CE + « CA EALRARAAN érsrenmss ms sn « ésésss tt semer esre bn CAC | - CA CAC] “… - * é. ss. + r. toner. cééssre - Shoes ses me CARLA EA AS LH, 3 + ++ + PR NON LR PS ARR CAL] 4 E LA RS ef LA) MA IATL LA CLR] . 4 * L LL LA LLLAX LAALE: CR rer CAR A) LARALZ . rem QOL, . CCC été ter e e- e + CRCELA AL) étre LL AL “ jé CANAL à + €. + * re CICAEAL) - CR PL) « CALE ALL < « s 42: br dr + L PCT SC ’ OCT OL LL ” vers CES rs 25 LA + Pétstéretete LA DOTE LL _……. Sen ON 2e 9 FOUNS hu = L NL sé + ÿ “ Z « ee ; é Nr , : x , : , n ds FAR à —# - r ” | POP PS | à a , ? \ ? , : , - ; ss rs \ Es . - . 4 . 4 D ' n° # { , Pr “ ù É D ONRRET VOTES ENT EE : , S L : * , : | TR | F s a = g k - : » À < OLOGIQ ANNALES : ENTOM DEBELGIQUE en 7 La Ve Fr: à . . + k En #7 4 x ns Kg I ’ 4 = < [ * _ : mn. soc jt? : ré "te E ont. Te PES VE " or = PA e ArL 7 2 Re es “ " Ts ne PE, À | “ Ca » ds A Pr Pr SR UNS Ma” È : 6 pe ne % DT WW x “ = EE . LE s < ) era … r ; rÉ f S rent. oo * — ù Us + + ” # Fr _ { = _ à ? ; L , X À F s. £ < . [l Co ; t « #1 + 1} on es NE X 5 PP" M7 L FE 4 » > Es ! = - + “ < = ; k À h | 1 6 v Î LIN NERRRER DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI K, » i DS - . 2 3 La < = - > - ét TA Ê * 4e: LA ; Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres $ à leurs auteurs. La Société n'en assume aucunement la responsa- £ bilité. Ka | ee Pal È s- , " x 1! + * \ ; Bruxelles. — Imp. écon., N. VANDERSYPEN, rue de Trèves, 38. L $ - » 4 2" à MONET D . } e 7 g- tie share si é 2" Se A LA ea FÉ ENTOMOLOGIQUE _ 4 cu BELGIQUE : 4 TOME QUARANTE-CINQUIÈME ; BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 89, rue de Namur, 89 1901 ORGANISATION ADMINISTRATIVE k MM. MM. MM. POUR L'ANNÉE 1901 Conseil d'administration. le D' JULES TOSQUINET, président. LÉON BECKER, vice-président, EMILE SEELDRAYERS, secrétaire. EGIDE FOLOGNE, trésorier. le D' ERNEST ROUSSEAU, bibliothécaire. le baron G. DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE. CHARLES ENGELS. *x *# x HENRI SCHOUTEDEN a été nommé bibliothécaire adjoint. Commission de vérification des comptes. ALBERT DE JONCK. ALFRED GIRON. le baron RAOUL DE VRIÈRE. Commission de surveillance des collections. le D' JULES TOSQUINET, président. ARTHUR BIVORT. , EMILE LEDROU. IEP, EN ë * Le D 14 LS UE SRE LT 3 SE " OPT IL me: SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Il Assemblée mensuelle du 5 janvier 1901. PRÉSIDENCE DE M. LE D' TOoSQUINET. La séance est ouverte à 8 heures. M. Lameere a fait excuser son absence. Le procès-verbal de la séance du 1* décembre 1900 est adopté. Décisions du Conseil. M. le Président nous informe que le Conseil d'administration pour 1901 est constitué comme suit : MM. le D'Tosquinet, Président; L, Becker, Vice-président; E. Seeldrayers, Secrétaire ; E. Fologne, Trésorier ; le D° E. Rousseau, Bibliothécaire; le baron de Crombrugghe de Picquendaele et Ch. Engels, Membres du Conseil. M. H. Schouteden, ne faisant pas partie du Conseil, a accepté les fonctions de in ihéogite adjoint. — MM. De Jonck, Giron et baron de Vrière sont nommés mem- bres de la cu de vérification des comptes. — MM. Bivort et Ledrou sont nommés, membres de te Commis- sion de surveillance des collections. — Les démissions de MM. le D’ Cattersel, baron de Chestret et Thielemans sont acceptées. Correspondance. M. le baron de Crombrugghe nous transmet ses remerciements à l’occasion de sa nomination de membre du Conseil d'administration. Il regrette que l’état de sa santé ne lui permette _ pas d’assister à la séance. — À la suite du décès de notre Président d'honneur, M. le baron de Selys-Longchamps, la Société a envoyé une lettre de faire part à tous les membres, ainsi qu'aux Sociétés savantes, avec lesquelles elle était en rapport. Le Secrétaire communique la liste des diffé- rentes Sociétés, ainsi que les noms des membres, qui ont envoyé des lettres de condoléances en réponse à la lettre de faire part de la Société. _ Académie des Sciences, à Amsterdam. — Société royale de Zoo- logie Natura Artis Magistra, à Amsterdam. — Société entomolo- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, VII III 1901. 1 6 gique néerlandaise, à Rotterdam. — Société néerlandaise de Zoolo- gie, au Helder.— Société des naturalistes luxembourgeois « Fauna», à Luxembourg. — Société de Géographie, à Paris. — Société des Sciences historiques et naturelles de Semur et d’Alise. — Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon. — Société linnéenne de Bordeaux. — M. Rowland Brown, au nom de la Société entomo- logique de Londres. — M. le D' Fred. Ris, au nom de la Société entomologique de Suisse. — M. lé Prof. D' K. Kraepelin, au nom de la direction du Musée d'Histoire naturelle de Hambourg. — M. le D° Ohaus, au nom de la Société d'Histoire naturelle de Hambourg. — Société nationale des Sciences naturelles du Wurtemberg, à Stuttgart, — Société économique de Kônigsberg. — Société d’His- toire naturelle de Dantzig. — Société d'Histoire naturelle de Cassel (Verein für Naturkunde). — M. le D' G. Kraatz, au nom de la Société entomologique d'Allemagne (Deutschen entomologischen Gesell- schaft), à Berlin. — Société italienne des Sciences naturelles de Milan. — Académie royale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Modène. — Académie des Sciences de Turin. — Institut royal de Lombardie des Sciences et Lettres. — Smithsonian Institution, à Washington. — Asiatic Society of Bengal, à Calcutta. En outre, des lettres de : MM. Ragusa, à Palerme; Jules Bour- geois, à Sainte-Marie-aux-Mines; M. et M" Charles Oberthur, à Rennes; le D' Auguste Forel, à Chigny; Gabriel Deyrolle, à Paris; Paul Groult-Deyrolle, à Paris; Pierre Lesne, à Paris; le D' L. Koch, à Nuremberg; Thierry Mieg, à Paris; Georges Bouvet, président de la Société d’études scientifiques, à Angers. — M. le D' von Ihering, directeur du Musée Paulista, à Saint-Paul, Brésil, propose l’échange des Annales du Musée Paulista ; contre celles de la Société. La proposition est acceptée. - Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce numéro. Communications. M. Léon Becker nous remet la notice sui- vante : | ARANÉIDES NOUVEAUX POUR LA FAUNE BELGE. Les élèves du Collegium Marianum ont récolté, dans la commune de Theux, pendant l'été de 1899, un grand nombre d’Aranéides, parmi lesquels plusieurs espèces sont nouvelles pour la pe ce sont : 1° Epeira Sturmi H. — Capture des plus intéressante; cette espèce est surtout méridionale. 2° Episinus lugubris E. S. — Encore une espèce méridionale. 3° Theridion pallens BI. _& Theridion vittatum C. K. : 5 Tegenaria sylvestris L. K. — Espèce alpine, découverte à BR onbors par L. Koch. Ces espèces, qui m'ont été obligeamment : $ communiquées par le Directeur du Collège, avaient été déterminées 4 par M. Kulzinski. - M. Severin nous donne une liste d'insectes capturés, à Virton, À | para Bray. Nous en faisons l’énumération à cause de l'intérêt local _de ces captures. | =. Emus hirtus, Melolontha hippocastani, Rhopalopus clavipes, 1 _ Gorymbiles castaneus, Sphenophorus abbreviatus, Pyrochroæ cocci- ne, Trichodes apiarius, Trichodes alvearius. Xylocopa violaceus. " ne ofsreleo formicalynæ. | — -M. Haverkampf TES savoir si Mamestra ie a été capturée 3 ., var. ne a-t-elle été capturée en Belgique? | —_ La séance est levée à 9 1/2 heures. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE SUMATRA (Côte ouest. — Vice-résidence de Painan)- (Chasses de M. J.-L. Weyers). XIII ARTICLE LUCANIDES par EL Boileau. ne Les Lucanides rapportés de Sumatra par M. Weyers proviennent _ de ses chasses dans la vice- résidence de Païnan (Sumatra oriental); 3 ils sont au nombre de plus de 200 exemplairès et se répartissent . entre 18 espèces, toutes déjà signalées comme appartenant à la ‘3 faune de cette île. | Je me bornerai donc à en faire une énumération rapide, en insis- # tant seulement sur celles qui présentent un intérêt spécial. EE: — - CLADOGNATHIDÆ. 4 ha Metopodontus Mohnickei Parry. Tr. Ent. Soc. Lond. Le _ 1878, p. 388, pl. 5, fig. 3. Un grand j. Tambang Salida. Cette espèce se trouve également à Java. Sans être commune, elle est bien représentée dans la plupart des collections. Le ' est encore seul connu; il paraît toutefois probable qu’une femelle, appartenant à ce groupe, entièrement noire, d’assez grande taille, reçue, quoique fort rarement, des mêmes localités que M. Moh- nickei, peut être rapportée à cette espèce, mais un doute subsiste sur cette identification. 2. Metopodontus sericeus Westwood. Proc. Ent. Soc. Lond. 1844, p. 106. Deux ç« de développement maximum et deux ©. Tambang Salida. Se trouve également à Bornéo, Java et Malacca, Je ne puis comprendre sur quels caractères Parry s’est basé pour placer cette espèce dans le groupe des Metopodontus, tandis qu’il considérait Oweni et Wimberleyi comme des Prosopocoelus. Ces trois espèces sont certainement affines. En particulier, l’armature des mandibules chez les petits 4 de sericeus rappelle absolument celle des «j' d'Oweni et de Wimberleyi. Ces deux dernières espèces ne paraissent pas atteindre le développement mandibulaire complet, qui n’est relativement pas rare chez M. sericeus. Je considère les trois espèces comme devant être classées ensemble. 3. Metopodontus occipitalis Hope. Cat. Luc., p. 13. M. Weyers a rapporté seize © et un seul 4 de cette espèce très commune, qui est également connue de Nias, Java, Bornéo, des Célèbes et des Philippines, et qui est représentée, dans les îles Andamans, par une variété peu distincte (M. Roepstorffi Water- house). 4. Prosopocoelus forceps Vollenhoven. Un de très grande taille, et une © que je pense pouvoir rapporter à cette espèce. Le 4 est le plus grand que je connaisse et dépasse notablement la taille du type figuré par Vollenhoven, Tijdschr. Ent. IV, 1861, p. 109, t. 6, fig. 2, J. Je crois intéressant d’en donner ici la figure. PI. I, fig. 1. Les mandibules qui, dans les exemplaires moyens et petits, présentent une coupe très spéciale, en forme de pinces, et sont dentées sur toute leur longueur, s’allongent ici, et sont inermes sur leur partie médiane. Il ne me paraît cependant pas probable que nous ayons là le développement maximum de cette rare et curieuse espèce. La position de cet insecte de forme aberrante est assez difficile à fixer parmi les Prosopocoelus. Il rappelle, à première vue, certaines espèces africaines, mais présente des affinités plus certaines avec les P. Buddha, javanensis et similaires. Si l'attribution de la © que je décris ci-après est exacte, cette parenté me paraît se confirmer. Je possède deux exemplaires 8 - presque semblables de cette ®, l’un rapporté par M. Weyers, l’autre venant de Bornéo où le P. forceps se rencontre également. P:jorceps Q: PI. I, fig. 2. Insecte étroit, presque parallèle, d’un brun presque noir, très brillant en dessus, ponctué et plus terne sur la partie inférieure. Tête quadrangulaire à angles antérieurs arrondis, les postérieurs plus saillants. Le bord frontal est légèrement sinué, un peu convexe au milieu; le labre, assez saillant, est faiblement échancré. La sur- face supérieure de la tête est assez bombée, elle porte une dépres- sion en avant de chaque œil. Les yeux, grands, peu saillants, sont à demi divisés par les canthus. La ponctuation, assez forte, est très serrée et confluente sur le bord frontal et autour des yeux, plus éparse sur le sommet et la partie postérieure. Mandibules peu cintrées, à peine légèrement courbées à la pointe, carénées.en dessus et en dessous le long du bord externe et armées d’une dent au delà du milieu ; elles ont environ les deux tiers de la longueur de la tête et sont entièrement ponctuées sur leurs trois faces. Le menton est grand, fortement arrondi en avant et entière- ment couvert de gros points confluents. Sur la gorge existe une ponctuation assez fine, éparse; les joues portent des points plus gros et plus serrés. Antennes moyennes, dont le fouet va en s’élargissant régulière- ment. Le deuxième article est plus long que l’un quelconque des quatre suivants ; les articles 5, 6 et 7 portent des soies, le septième a, de plus, un prolongement épineux où se trouve implantée une soie ; les trois derniers sont pectinés et spongieux. Le prothorax a les angles antérieurs saillants; il s’élargit en arrière et a les angles postérieurs obliquement raccordés à la base; _ il est finement bordé, sauf sur sa marge antérieure. La surface supérieure est granuleuse latéralement, puis ponctuée; les points vont en diminuant en nombre et grosseur vers le milieu qui est poli et très brillant. La surface inférieure est ponctuée; il existe une forte saillie prosternale conique. L’écusson, en forme d’ogive surbaiïssée, est ponctué. Les élytres, longues et assez bombées, sont disposées de façon à former un peu carène à la suture. Surles côtés et à la pointe, elles sont entièrement couvertes de points très serrés, garnis de soies très courtes et dorées, qui n’existent pas sur la faible région ponctuée de la base des élytres. Sur les deux tiers à peu près de leur largeur à partir de la suture, la ponctuation devient d’une extrême finesse et la surface est polie et miroitante. En dessous, les pièces thoraciques sont ponctuées, surtout latéralement, leur partie médiane est bril- lante, il n’y a pas de saillie mésothoracique; les anneaux abdomi- paux portent, les quatre premiers sur les côtés, le dernier sur toute sa surface, des points pilifères serrés. 10 Les pattes sont assez longues, les fémurs sont ponctués en dessous, les antérieurs portent trois dents latérales en plus de la double dent apicale habituelle, les médians et les postérieurs sont armés d’une épine au delà du milieu. Tarses assez longs, soyeux en dessous. Longueur totale, 21 mill.; largeur, 8 mill. 5. Prosopocoelus passaloides Hope. Cat. Luc., p. 24 — Neuf «j de développements variés et quatre ©. Tambang Salida, Se trouve également à Java et Bornéo, Cette petite espèce a des caractères assez aberrants. Par ses élytres striées, ses mandibules droites, planes, dentées, le P. passa- loides diffère en effet notablement de la plupart des autres espèces connues. Hope l’avait rangé parmi les Dorcus, Parry parmi les Hemisodorcus ; il me paraît être voisin des P. cilipes Thomson et crenulidens Fairmaire. 6. Cyclommatus canaliculatus Ritsema. Notes Leyd, Mus. 1891, p. 235. — Deux et une © pris à Indrapoera. Cette espèce paraît commune. On la reçoit aussi de Nias et de Bornéo. IT. — ODONTOLABIDÆ. 7. Odontolabis Dalmani Hope. Cat. Luc., p. 17. — Sept J et quatorze © pris à Tambang Salida. Les appartiennent tous à la forme qui paraît propre à Sumatra et qui est plus massive que celle de Bornéo. La race de Sumatra a les élytres plus larges, les mandibules plus courtes et plus arrondies. La vraie forme télodont de cette espèce est toujours inconnue. 8. Odontolabis Sommeri Parry. Tr. Ent. Soc. Lond. 1862, p. 16, pl. VI, fig. 4, j' (mauvaise figure). — Un petit & priodont,. Tambang Salida. Cette espèce est bien voisine de ©. Brookeanus Voll. Il est difficile de les séparer par des caractères valables. Aussi les auteurs indiquent-ils O. Sommeri de Bornéo et O. Brookeanus de Sumatra. Il est plus probable que les deux formes sont localisées et ont été confondues. O0. Sommeri est aussi cité de Banka. 9. Odontolabis latipennis Hope. Cat. Luc., p. 17. — Deux de Tambang Salida, appartenant, comme tous ceux déjà connus, quelle que soit leur taille, à la forme priodont. Cette espèce vient aussi de Malacca et Bornéo. 10. Odontolabis gazella Fabr. Mant. Ins. 14, p. 1. — Un grand (y, très robuste, mesodont, pris à Tambang Salida. L'espèce a une répartition géographique très étendue : Malacca, Bornéo, Siam, certains individus sont indiqués du Népaul. ( TUE AL hs er Li dois oi pire dar 11 IIT, — DORCIDÆ, 11. Dorcus Parryi Thomson. Ann. Fr. 1862, p. 425. — | Neuf et quatre ® de cette espèce, assez répandue, qui paraît bien être le vrai Parryi de Thomson. Le grand Dorcus de Sumatra et de Nias qui est généralement catalogué sous ce nom n’est évidemment qu'une variété du D. de Haani Hope, de l’Inde, qui se retrouve, à peine modifié, à Java. Il s’en distingue par l’arête antérieure de la tête presque vive, tandis que, dans le de Haani, la tête se relie au clypeus par une surface très arrondie. La race javanaise est inter- médiaire. _ 12. Eurytrachelus purpurascens Vollenhoven. Tijdschr. Ent. IV, 1861, p. 111, pl. 7, fig. 1, 2 «j', 6 ©. — Cette espèce a été recueillie à Tambang Salida en grande quantité par M. Wevyers. (38 J'et 27 ©). Les J' de la série sont tous très robustes et présentent des mandibules moyennement développées. Parmi eux se trouvent des individus d’une taille excessivement réduite, 18 mill., tandis que les plus grands atteignent 51 mill. (Cette taille est d’ailleurs dépassée &E ea L 1 M À F 108 hu as C- ÿ D A “384 € y EN os à Ec- AE Ml # LE fu E _ par certains exemplaires qui ont jusque 58 mill.) L’espèce se - | retrouve à Nias, Bornéo et Malacca. 4 143. Eurytrachelus Titan Boisduval. Voy. Astrol. Col. E: p. 237, pl. 6, fig. 19, . — Dix «j et deux 9, pris à Tambang Salida. 3 La plupart des ont un très beau développement. Le plus grand ee atteint 86 mill. Ils appartiennent tous à la forme typique du Titan, Ël TE F# chez laquelle là partie palmée de la mandibule commence à une très ‘4 petite distance de la base, à Se trouve aussi à Malacca, à Nias, peut-être à Java, à Bornéo, aux F4 Philippines et à Célèbes, d’où le type est originaire. 4 ‘4 14. Ægus capitatus Westwood. Tr. Ent. Soc. Lond. IV, p.275, pl. 20, fig. 15. — Quatre © de cette espèce commune qui “ vient aussi de Malacca et Bornéo. É _ 15. Ægus ogivus Deyrolle. Ann. Soc. Ent. Belg. 1865, p. 33, —… pl.2,fig. 4j. — Dix Jet deux ©. Cette espèce est très répandue 2 et varie un peu suivant les provenances. Il paraît en exister au 1% moins deux races à Sumatra. Les exemplaires rapportés par 4 M. Weyers se rattachent à la plus petite des deux races,qui se retrouve presque sans modifications à Bornéo. A Nias existe une forme plus élancée, qui constitue peut-être une variété véritable. é AT * 16. Ægus impressicollis Parry. Trans. Ent. Soc. Lond. 1864, p. 58, pl. 5, fig. 3. — Un seul mâle, de très petite taille, que 7 , RE PE MN UT PT PA DS PR OV te PA TA AS EDS PH RETET SANS A 4 - 12 je crois pouvoir rapporter à cette espèce assez rare. Se trouve aussi à Malacca et Bornéo, peut-être à Java. 17. Gnaphaloryx taurus Fabr. Syst. El. If, p. 250, — Seize J et deux ©. Plusieurs appartiennent à la grande forme dont les mandibules sont fortement cintrées et sans dent médiane. Le G. taurus a une dispersion géographique très étendue depuis les Nicobar jusqu’à la Nouvelle-Guinée. IL forme, dans les différentes îles, des variétés locales peu distinctes. À Java et Bornéo l’espèce est un peu différente; c’est le G. opacus Burm., Handb. V, p. 397, dont les mandibules ne sont pas cintrées dans la grande forme et conservent leur dent médiane. IV. — FIGULIDÆ. 18. Figulus marginalis Ritsema. Notes Leyd. Mus. 1879, . p. 189. — Trois © de cette petite espèce, trouvées sur le tronc d’un arbre mort à Indrapoera. Ce Figulus, assez commun, vient aussi de Malacca et de Bornéo. DESCRIPTION DE LUCANIDES NOUVEAUX par EL Boileau. Cyclommatus cupreonitens n. sp. — PI. I, fig. 3. 4. d. Tête transversale, trapézoïdale, très élargie en avant, fortement aplatie en dessus, la région centrale formant une sorte de croissant à pointes infléchies en dehors nettement défini en avant par l’arête frontale concave, et sur les côtés par les arêtes de séparation avec les joues, arêtes qui s’atténuent et se rejoignent en décrivant une courbe semi-circulaire. Les angles antérieurs, coupés obliquement, sont saillants; les côtés latéraux sont en ligne oblique; le clypeus est légèrement concave; la saillie intermandibulaire, très caracté- ristique, a la forme d'un pentagone dont la base est soudée au cly- peus et dont les trois angles antérieurs sont épineux, Toute la sur- face de la tête est finement granuleuse et plus ou moins garnie de squamules; sur les côtés, derrière les yeux, elle porte des rides obliques faibles et irrégulières. | Les mandibules, un peu plus longues que la tête et le corselet pris ensemble, ou un peu moins que les élytres, sont presque droites à la base, puis s’infléchissent graduellement et régulièrement et forment une courbe très prononcée; elles sont plutôt grêles et rappellent un peu, comme disposition, celles du C. faunicolor Westw., bien que, 13 par l’aspect général, l'espèce semble bien plus voisine de C. metal- lhifer Boisd. Elles sont armées, au quart environ de leur longueur à partir de la base, d’une dent aiguë, bien développée, légèrement tournée vers le haut, et, près de leur extrémité, d’une dent égale- ment mince, infléchie vers le haut, mais tronquée. Entre cette dent et l'extrémité apicale se voient quatre petites dents aiguës qui constituent avec l’apex la partie palmée dentée qu’on retrouve chez la plupart des espèces du genre. De faibles denticules irréguliers existent sur toute la longueur du bord interne, avant comme après la dent basale. En dessous se trouve une dent implantée à la base du bord latéral et dirigée en avant et en bas, ce qui rapproche cette espèce des C. Kaupi Deyr., Margaritæ Gestro et speciosus Boil. Mais ici, cette dent est unique et médiocrement développée. Enfin, il con- vient de signaler que le bord externe supérieur est accusé, un peu au delà de la moitié de la longueur de la mandibule, par une petite nervure saillante qui s’amincit et se perd vers la dent apicale. Les yeux sont saillants et entiers. Les antennes, grêles et longues, ont les articles du fouet sensiblement aplatis, mais non sillonnés ; le peigne est bien développé, formé par les articles 7 à 10; les trois derniers seuls sont spongieux, le septième, très aminci à l’extré- mité, est en forme de lamelle aplatie, dont la dimension transver- sale est double de l’épaisseur des articles spongieux du peigne. L’éperon formé par cet article vu de côlé est d’ailleurs un peu plus long que les autres saillies du peigne. L’article terminal est pyri- forme. En dessous, le menton est petit, régulièrement arrondi en avant, et porte quelques squamules assez régulièrement espacées; toute la surface inférieure, à l'exception de la région articulaire, est finement et régulièrement granuleuse. - Prothorax élargi en avant, mais bien plus étroit que la tête; son bord antérieur est en ogive surbaissée à pointe à peine visible; les angles antérieurs sont atténués, les côtés latéraux concaves, ainsi que la partie qui relie les angles postérieurs à la base. La marge postérieure est fortement sinueuse, les parties latérales formant saillie en arrière. Les bords antérieurs et postérieurs sont bordés, les premiers largement, les seconds très étroitement. La surface, qui porte de nombreuses squamules, est finement granuleuse sur Ia partie centrale, et plus fortement sur les côtés ou les granulations forment de légères rides, | Écusson presque lisse, ogival arrondi. Élytres très longues, sensiblement parallèles, ovalaires à leur extrémité; elles sont, sur les parties frottées, très lisses et bril- lantes. La suture est assez relevée, mais non carénée, et il existe une autre région élevée, formant une bande mal définie, qui part de l’angle huméral et va jusqu’au voisinage de la bordure apicale. 14 L’angle huméral lui-même est bien marqué et porte un denticule émoussé. | En dessous, le prothorax est lisse sur la Re - antérieure de la région stérnale. Celle-ci est très élevée et forme une saillie triangu- laire peu épaisse dirigée en bas et un peu en arrière. Le mésosternum n’est pas saillant en avant, il porte une légère excavation en regard de la pointe du prosternum, mais il forme une saillie rnomboïdale lisse et brillante sur la surface antérieure du segment mésothoracique. A l’exception de cette partie, et d’une bordure brillante le long du bord postérieur des hanches médianes, tout le reste du corps est très finement granuleux et dépoli et porte de très nombreuses squamules, -Les pattes, de longueur moyenne, ont leurs tibias inermes; les tarses sont garnis en dessous de poils dorés très serrés. La partie supérieure est d’une belle couleur rougeûtre, cuivreuse, à reilets verts. Les fémurs sont noirâtres, bronzés, avec une longue bande jaune foncé n’atteignant pas leur extrémité apicale ; les tarses sont noirs; les antennes ont le scäpe noir et le fouet brun noirâtre; l'articulation de la gorge et l’extrémité apicale palmée des antennes sont d’un roux très foncé; la partie antérieure du prosternum également rou- geâtre, mais avec des reflets métalliques; enfin, la saillie du méso- sternum et une bande formant bordure postérieure des hanches médianes, sont d’un vert noirâtre à brillants reflets métalliques. Tout le reste du corps est d’un bronze doré à reflets soyeux. Les squamules sont d’un blanc jaunâtre, et doivent, sur les exemplaires d’une parfaite fraicheur, recouvrir la presque totalité du corps et le tiers des mandibules. Longueur totale du «j,52 mill.; longueur des mandibules, 19 mill. Largeur maxima à la tête, 15.7 mill. ; aux élytres, 13 mill. ©. Inconnue. Cet insecte est certainement un des plus beaux du groupe, il a l'éclat soyeux du magnifique C. metallifer et s’il n’atteint pas son prodigieux développement mandibulaire, sa forme générale est cer- tainement mieux équilibrée. Ses affinités assez complexes me paraissent indiquer sa place comme intermédiaire entre les C. Mar- garitæ, metallifer et faunicolor. L’exemplaire unique qui sert de base à cette description faisait partie de la collection de Lucanides de M. Borel, actuellement en ma possession; il y figurait sous le nom erroné de C. Frey-Gessneri ? Ritsema, avec l’indication «Java » qui peut se rapporter avec autant de probabilités à la fausse désignation de l’espèce qu’à la prove- nance exacte de l’insecte, et que je ne donne ici que sous toutes réserves. Ce UE = + Ca bé T4 =) 4 PRIT rh | 1 Piel cs Dr U ” | L- LS 15 Eurytrachelus Prosti (1) n. sp. — PI, I, fig. 4. d. Insecte allongé, élégant, à mandibules longues et étroites, voisin des Æ. Reichei Hope et Castelnaudi Deyr., mais plus élancé et au moins aussi fortement ponctué que E. Hansteini Albers. Sa couleur est d'un noir peu brillant avec quelques teintes d’un brun très foncé sur les élytres et l’abdomen. Tête transversale, très finement granuleuse, avec une région triangulaire d'aspect plus mat en arrière du bord frontal. Celui-ci est faiblement relevé, il est convexe au milieu, s’infléchit légère- ment, puis se relève vers les angles antérieurs qui sont arrondis. Les canthus peu saillants ne s'étendent que sur la moitié de l’œil. Les joues forment une légère saillie arrondie en arrière, La surface de la tête est assez bombée. Le labre forme une saillie excavée au milieu et dont les deux pointes émoussées sont légèrement diver- gentes, il est assez analogue à celui de l'E. Tityus Hope. Les mandi- bules, dont la surface est entièrement et finement dépolie, sont longues, d’abord cintrées, puis presque droites, enfin recourbées assez brusquement vers l’extrémité. Elles sont armées d’une dent assez forte à peu près au milieu de leur bord interne, cette dent est suivie d’une sorte de carène dont l’arête, légèrement ondulée mais non dentée, se termine par une dent assez faible. La mandibule, plutôt plate à cet endroit, se recourbe vers l’intérieur et se termine par une pointe conique biseautée intérieurement et précédée par un très faible denticule, beaucoup moins marqué que chez les espèces voisines. Antennes de longueur moyenne dont le peigne est formé par les articles 9 et 10, dont la surface visible est entièrement spongieuse, 8 qui est brillant sur la région non pectinée et 7 beaucoup moins saillant, épineux, non spongieux. Les autres articles vonten décrois- sant de largeur jusqu’au seape qui est fortement aplati en dessus. Menton trapézoïdal dont les angles antérieurs sont arrondis; les côtés sont moins obliques que chez E. Reichei; sa surface, finement granuleuse, est parsemée de gros points d'apparence cicatricielle, peu serrés, peu enfoncés. Tout le dessous de la tête est finement granuleux; les joues présentent, de plus, une ponctuation très fine. Prothorax transversal, plus large que la tête; le bord antérieur forme une saillie très obtuse au milieu, les angles sont assez avancés et plus régulièrement arrondis que chez Reicheï; les côtés latéranx portent, au tiers inférieur, une saillie plus forte que dans cette espèce; les angles postérieurs sont bien marqués, quoique non épineux, ils sont joints à la base par une ligne oblique. Tous les contours sont assez étroitement rebordés sauf au milieu de la marge (1) Hommage affectueux à la mémoire de M. A. Prost., ingénieur des mines. 16 antérieure où cette bordure, sur une faible longueur, n’est indiquée que par quelques points alignés. La surface supérieure est entière- ment et finement dépolie, avec une région centrale un peu dépri- mée, vaguement elliptique, plus mate. Écusson ogival obtus, très fortement ponctué, brillant. Élytres anguleuses aux épaules, avec un denticule arrondi bien marqué. Elles sont beaucoup moins longues que chez Reicheï et se rapprochent beaucoup plus comme dimensions de celles de Han- steini. Elles sont régulièrement ovalaires et fortement ponctuées. A leur base, les points, très serrés, figurent nettement les intervalles de côtes bien dessinées mais non saillantes qui deviennent très peu distinctes vers le tiers de la longueur où la ponctuation s’étend indif- féremment sur toute la surface. Sur les côtés latéraux et vers la base, la ponctuation extrêmement dense donne un aspect mat et rugueux à l’élytre ; par contre, aux angles huméraux se voient deux petites régions à peine ponctuées et brillantes. En dessous, la surface du prothorax, assez brillante en avant et sur les côtés, est finement dépolie sur la région sternale. Le pro- sternum est nettement concave entre les hanches et ne fait pas de saillie conique en arrière où il est formé par deux surfaces presque planes, dont la rencontre entre elles et avec la partie antérieure concave détermine trois arêtes concourantes à peine saillantes, et par une surface terminale légèrement arrondie. Le mésosternum n’est pas saillant; les autres parties du thorax sont ponctuées, très granuleuses sur les côtés où elles sont couvertes de poils roux, presque brillantes sur la partie médiane. Les segments abdominaux sont ponctués et ternes; toutes les pattes sont finement dépolies; les tibias antérieurs sont multidentés, les intermédiaires portent une épine au delà du milieu, les postérieurs sont inermes, au moins chez les grands mâles. Le unique qui sert de base à cette description faisait partie de la collection de M. le D' Von Rothenburg qui a bien voulu me le céder ; il a été pris à Bornéo, Kina-Balu, par M. Waterstraet. Ses dimensions sont les suivantes : Longueur totale, 51 mill.; longueur des mandibules, 16 mill. ; largeur maxima au prothorax, 17,5 mill. Cette espèce est certainement voisine de l'E. Castelnaudi Deyr. et l’on peut se demander au premier abord si elle en est réellement distincte. Il n’est pas très facile d’en juger par la description et la figure publiées dans les Annales de la Société Ent. de Belgique 1866, p. 31, pl. IL, fig. 3, J et qui, provenant de tout autre que de lui- même, eussent été probablement qualifiées par l’auteur comme d’une « regrettable insuffisance » (loc. cit. p. 36). La figure, bien qu'approximative (canthus certainement inexacts), semble indiquer une espèce plus robuste et de structure un peu difiérente. 17 Ainsi les mandibules sont plus courtes, plus brusquement cintrées à la base, la dent apicale est beaucoup plus forte ; les angles antérieurs de la tête sont plutôt échancrés que régulièrement arrondis, la forme du prothorax est différente, les élytres notable- ment plus longues, les tibias postérieurs épineux. Le type, que j’ai pu examiner dans la collection Oberthür, est un insecte brillant, dont les élytres ne présentent pas la sculpture carac- téristique que je viens de décrire ayant simplement,comme l'indique H. Deyrolle, des traces de granulation générale sur les côtés. Si les deux exemplaires que je possède, dont un est étiqueté Castelnaudi? de la main de M. Oberthür, sont bien conformes au type, la saillie du prosternum serait, de plus, dans cette espèce, de forme conique arrondie à la pointe, comme chez Reichei. Je considère que, la nouvelle espèce représente par rapport au Cas- lelnaudi, une variation du même genre que le Hansteini d'Albers par rapport au Reiîchei de Hope. Comme conformation et en faisant abstraction des différences des mandibules et du labre, elle se rapproche beaucoup de Hansteini, que j'aurais pris pour point de comparaison si cette dernière espèce, encore très rare, eût été plus répandue dans les collections. Q. Je possédais, depuis quelque temps déjà, une 9, très voisine de Reichei, triée dans un lot envoyé par MM. Staudinger et Bang Haas, étiquetée « Bornéo ». Si cette provenance est exacte, il est fort probable qu’elle appartient à l’espèce que je viens de décrire. Cette femelle diffère de celle de Reichei par les mandibules plus grêles, les tubercules frontaux moins développés, le prothorax notablement plus large, la ponctuation du pronotum plus forte; en particulier, l'impression médiane en forme de losange, qui chez Reichei est généralement constituée par une partie lisse entourée de points plus au moins confluents, est ici entièrement envahie par la ponctuation. La base des élytres et l’écusson sont également plus ponctués, les côtes brillantes sont plus étroites, et les principales (3° et 6° après la suture) sont ici à peine plus fortes que les autres. Enfin, les élytres sont un peu plus courtes et un peu plus bombées en travers, l’épine aux tibias postérieurs est moins accusée, et la saillie du prosternum un peu moins forte. Longueur totale, mandibules incluses, 22 mill. Largeur maxima aux élytres, 9 mill. Ditomoderus mirabilis Parry. PI. I, fig. 5, ©. La femelle de cette rare et remarquable espèce n'étant pas encore connue, je crois utile de la décrire et de la figurer. Insecte d’un brun noirâtre très foncé, assez brillant. 18. Tête forte, transversale, assez bombée en arrière. Elle est cou- verte sur toute sa surface, à l'exception d’une étroite région lisse à la base, d’une ponctuation très dense, presque confluente autour des yeux, et plus espacée au milieu de la tête. En avant, le bord frontal concave, qui présente l’aspect d’un léger bourrelet, est granu- leux. La saillie intermandibulaire est simple. Les angles antérieurs sont arrondis, ainsi que les caninos qui ne divisent pas entièrement les yeux. Mandikules armées d'une dent assez forte au delà du milieu et portant une carène médiane sur leur surface supérieure. En dessous elles sont un peu concaves. Antennes relativement assez longues et fortes, dont le peigne est formé, comme chez le «7, par les quatre articles terminaux. Le 10° en entier, les 9° et 8° sur toute la surface des lamelles, le 7° seule- ment sur la tranche antérieure et les bords, sont spongieux, le reste de la surface étant brillant. Les lamelles des articles 8 ei 9 sont les plus saillantes, celle de l’article 7, comme chez le (/, est inclinée en arrière. | Menton transversal, presque rectangulaire, mais avec les angles antérieurs arrondis et le bord antérieur faiblement échancré, couvert de gros points régulièrement disposés qui déterminent une surface granuleuse ; le long de sa base se voit une ligne polie et brillante. Les joues sont densément ponctuées. Prothorax transversal, dont les angles antérieurs, assez aigus, sont beaucoup plus saillants que la partie centrale du bord antérieur. Les côtés latéraux sont parallèles, les angles postérieurs, peu marqués, sont raccordés par une ligne convexe avec le bord posté- rieur coupé presque droit. La bordure, très étroite, est interrompue seulement au milieu du bord antérieur. La surface, remarquable- ment brillante, est fortement ponctuée sur les côtés, mais sur la partie médiane les points sont extrêmement fins et peu visibles. Écusson triangulaire à angles arrondis, finement et régulièrement ponctué. Élytres assez courtes, de forme ovalaire, légèrèment épi- neuses aux épaules. Leur surface, très brillante sur la région sutu- rale, porte une ponctuation disposée en lignes régulières qui déter- minent des intervalles lisses, à peine relevés sur la région médiane et des côtes très fines sur les parties latérales. Sur chaque élytre, après l’intervalle compris entre la ligne de suture et une première ligne de points enfoncés existe un deuxième intervalle, plus de deux fois aussi large que le premier. Il porte des traces d’une divi- sion en trois par des points isolés, mais reste lisse sur le premier tiers de l’élytre et se couvre d’une ponctuation uniforme, de plus en plus serrée en allant vers la région apicale. Le troisième inter- valle, moins large-que le premier, est suivi de trois autres encore F | LE - 3 + Le ‘ LT _ f pri PAT TS su Lan k M 1 TT + f; f A PNIS TRE 2 22 cr de L' PET dé, ES es at Ÿ Heat bu, 1 PR FAIT A9 plus étroits. Le septième est aussi large que le troisième, qu’il paraît rejoindre en arrière. Le huitième est étroit, mais bien marqué; le neuvième peu visible, en grande partie ponctué, se trouve sur l'emplacement d’une dépression linéaire régulière qui fait suite à la bosse humérale habituelle de l’élytre et s'étend sur les quatre cin- quièmes de la longueur de celle-ci. On trouve ensuite les intervalles 10 et 11 bien définis, 12 et 13 en partie ponctués, 14 bien défini, et le commencement du 15. La surface qui reste entre celui-ci et la marge de l’élytre est entièrement ponctuée. En dessous, le prothorax est ponctué ; le prosternum, assez relevé entre les hanches, n’est pas excavé, mais aplati à leur hauteur; il n’est nullement saillant en arrière. Les autres pièces Fier sont lisses au milieu, régulièrement ponctuées sur les côtés; le mésosternum n’est ni saillant ni excavé en avant, mais régulière- ment arrondi; les segments abdominaux sont ponctués; les fémurs sont robustes et brillants, mais ponctués; les tibias antérieurs, forte- ment élargis, sont armés de dents plates et peu aiguës; les tibias intermédiaires et postérieurs portent une épine un peu au delà du milieu; les tarses sont courts et leur cinquième article est relative- ment de faible longueur, étant à peu près égal aux deux précé- dents, pris ensemble. La © qui sert de base à cette description me vient des doubles de la collection du Muséum de Tring où elle se trouvait confondue au milieu des © d’Eurytrachelus purpurascens Voll. qui ont à peu près sa taille et sa couleur. Elle est notée « Barram R.-N. Bornéo ». Ses dimensions sont les suivantes : | Longueur totale, mandibules incluses, 26,5 mill.; longueur des élytres, 15 mill. ; largeur maxima aux élytres, 11 mill. Ægus Hopei n.sp. — PI. I, fig. 6, dj; fig. 7, Q. En donnant, dans le Bulletin de la Société entomologique de France du 95 octobre 1899, pp. 320 et 321, la description sommaire de deux Ægus voisins du Parryi Waterhouse, j'avais signalé l’exis- tence, dans la collection de M. de Bonneuil, d’une troisième espèce voisine, originaire de Sumatra. M. Donckier ayant récemment reçu quelques Ægus appartenant à cette espèce, j'ai pu me procurer un certain nombre d'exemplaires sur l’examen desquels je base la description suivante. d. Entièrement d’un noir un peu nuancé de brun, assez brillant. - Tête forte, transversale, à côtés latéraux parallèles, avec les angles antérieurs arrondis et le bord frontal profondément échancré en arc de cercle. Cette échancrure est limitée à droite et à gauche par un tubercule saillant contre lequel vient s’appuyer la mandibule. La partie supérieure de la tête est assez bombée, sa surface est dépolie, 20 elle porte une ponctuation éparse, plus grosse et plus serrée sur les joues et derrière les yeux. Les mandibules, qui, même chez les grands mâles, n’atteignent pas la longueur de la tête, sont d’une structure très robuste. Elles sont fortement cintrées et, étant fermées, ont presque la forme d’un demi-cercle. À leur base se irouve une forte dent, nettement séparée de la mandibule du côté de l’apex par une profonde incision et qui, les mandibules étant fermées, a sa pointe tournée vers le bord frontal. Cette dent n’est pas simple, mais porte sur sa face antérieure un petit tubercule émoussé; elle est à peu près conique et sa pointe est assez aiguë. Au delà de l’incision, la mandibule s’élargit sans former de dent, puis décroît régulièrement jusqu’à sa pointe terminale qui est simple. Sur toute cette partie de leur lôngueur elles sont intérieurement à peu près planes, tandis qu’à l’extérieur leur section présente un contour fortement arrondi. Les antennes sont courtes et assez grêles. Des quatre premiers, articles du fouet, non pilifères, le deuxième est le plus allongé. Dans le peigne formé par les trois articles terminaux, le premier article (8° de l'antenne) n’est spongieux que sur la lamelle, les deux autres le sont entièrement. Le menton est très transversal et de forme compliquée ; son bord antérieur est échancré en arc de cercle et replié vers le haut, et la surface de chacun des lobes latéraux antérieurs porte un renflement dont la partie la plus saillante forme une ligne transversale continue qui va d’un lobe à l’autre en longeant le bord de l’échancrure antérieure; la partie comprise entre cette ligne et la base est légè- : rement déprimée au milieu. | Toute la surface du menton est irrégulièrement parsemée de gros points enfoncés. La gorge, au-dessous du menton, porte deux dépressions latérales au-dessous de la suture, qui est bien marquée ; et deux autres plus petites, au-dessous des précédentes, près de la région du col. Toute cette partie est finement dépolie, avec quelques points plus gros; les joues sont assez lisses et brillantes. Prothorax transversal, à côtés latéraux parallèles, à peine moins large que la tête; il est entièrement et finement bordé, sauf au milieu du bord antérieur. Les angles antérieurs, assez avancés, sont nettement arrondis; le bord antérieur est fortement sinueux ; les angles postérieurs sont bien marqués mais non épineux et se rattachent par une ligne légèrement concave au bord postérieur. La surface est très brillante, avec une ponctuation fine et très éparse, plus serrée sur les bords latéraux. L'écusson est petit, sensiblement semi-circulaire, lisse et brillant. Les élytres sont courtes, régulièrement atténuées en ogive et brillantes; elles sontanguleuses-et légèrement épineuses aux épaules ! | L | L 21 ‘et portent, outre la ligne de la suture qui est relevée, sept stries complètes et le commencement de deux ou trois autres au voisinage de la marge externe. Les intervalles déterminés par ces stries sont peu relevés, le deuxième et surtout le quatrième après l'intervalle sutural sont plus bombés que les autres. La bordure des élytres est garnie de poils roux très serrés, qui existent également au voisinage des angles huméraux, sur les côtés latéraux du prothorax et, en moins grand nombre, sur les joues et derrière les yeux. En dessous, le corps est lisse et brillant, avec quelques ponctua- tions latérales ; il n’y a pas de saillies sternales. Les pattes sont courtes et robustes, leur surface est brillante; les tibias antérieurs sont multidentés, ceux des autres paires sont élargis, frangés de poils durs et de longues soies ; les intermédiaires portent une dent un peu au delà du milieu, les postérieurs sont inermes; les tarses, à l’exception de leur dernier article, très long, portent des soies nombreuses et très développées. ©. Un peu plus brune que le «. | | La tête est légèrement transversale, son bord antérieur porte, entre les mandibules, une saillie excavée et sensiblement bidentée. La surface supérieure est couverte de points enfoncés, pilifères, elle présente en avant des yeux une sorte de bourrelet plus développé latéralement qui forme la bordure frontale. Les yeux sont entière- ment divisés par les canthus. Les mandibules sont légèrement _ tournées vers le haut, leur bord interne est caréné; elles portent . vers le milieu une dent assez forte qui se raccorde à la surface infé- rieure de la mandibule et n’interrompt pas la carène supérieure interne. Les antennes sont très courtes, conformes à celle du , sauf en ce qui concerne la longueur du troisième article. Le menton est transversal, un peu échancré en avant, couvert de points enfoncés pilifères ; la pièce qui lui sert de base est également ponctuée, le reste est lisse. Le prothorax est transversal; les angles antérieurs sontarrondis et plus avancés que la partie médiane de la marge antérieure; les angles postérieurs forment un angle très obtus, un peu en saillie sur les côtés, mais non épineux et sont obliquementraccordés au bord postérieur. À l'exception d’une faible région ovalaire sur la partie antérieure du disque, la surface est couverte de points enfoncés, sétigères, très serrés sur les côtés. Écusson petit, sensiblement semi-circulaire, lisse et brillant. Élytres de forme ovalaire, brillante ; leur angle huméral est fortement relevé et saillant. Les stries et intervalles sont disposés comme chez le mâle ; il y a également sept intervalles entre la ligne de suture et l’angle huméral, et deux ou trois autres moins visibles entre cet angle et le bord de l’élytre. Les dernières stries et le con- tour de l’élytre sont garnis de poils roux, courts et dressés. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, VII II 1901. 2 22 En dessous, le corps est lisse et brillant, avec une ponctuation forte et très éparse sur les côtés latéraux des pièces thoraciques et abdominales. Les pattes sont brillantes ; les tibias antérieurs sont multidentés, les intermédiaires portent une dent vers leur milieu, les postérieurs sont inermes ; tous sont frangés de poils durs et de soies, plus développés sur les intermédiaires et les postérieurs ; les iarses sont, comme chez le mâle, très fortement velus en dessous. Dimensions principales : 4. Longueur totale, mandibules incluses, 12,5 à 18,5 mill. ; largeur maxima, 5 à 7 mill. À ?. Longueur totale, mandibules incluses, 11 à 12,5 mill. ; largeur maxima, 4,5 à 5 mill. Provenance : Sumatra (Palembang). \ Se dd cé) 23 ON THE RHYNCHOTA OF THE CONGO REGION (PART I) by W.-L. Distant. The present paper is devoted to the family Pentatomidæ, and is based on the fine collection made in the Congo territory and now contained in the Brussels Museum. The Subfam. PLATASPINÆ is not included, having been already worked out by D' Montandon and _ described in these pages (1). The great interest found in the Rhynchota of this area, is, that it combines the facies of both the West and South African subregions, and when all the families are worked out, will probably be said to belong exclusively to neither the one nor the other. The Pentatomidæ have the strongest West African affinities, but the number of species usually considered as belonging to the South African region which are found in the Congo territory, makes any divisional decision extremely hazardous. EHETEROPTER A Fam. PENTATOMIDÆ. Subfam. SCUTELLERINÆ. Solenostethium Sehestedi Fabr. — Haute-Maringa (Mairesse); Lu- _kungu (Haas); Zongo (Tilkens). Steganocerus multipunctatus Thunb.— Lukungu (Haas); Albertville, Mpala and Riv. Himvoura (Duvivier). var. argus Fabr. -- Tsingi (Baltus); Sassa (Colmant). Sphœærocoris annulus Fabr. — Chiloango (Tschoffen); Mpala and Albertville (Duvivier); Bena Bendi (Cloetens); Boma (Gambier); Kassongo (Rom). S. pœcilus Dallas. — Luluabourg (Haas); Vista (Moerenhout) ; Chutes de Semlia (Mocquereys). (1) Nous avons ajouté à cette énumération des Pentatomides du Congo et régions voisines, les espèces déterminées par M. W.-L. Distant, depuis l’appa- rition de sa liste dans les Annales de la Société entomologique de Belgique, 1890, t. 34, p. 1, ainsi que quelques espèces déterminées par MM. Lethierry et Montandon. 24 S. testudo-grisea De G. — Tanganika (Storms). S. ocellatus Klug. — Mpala and Moliro (Duvivier); Bena Bendi (Cloetens); Popocabacca (Loos); Banana-Boma (Tschoffen); Sassa (Colmant); Isingi (Baltus). Chiastosternum unicolor Dall. —- Haut-Congo (Bohon); Banziville (Hermans); Popocabacca (Loos). var. flavonotatus Dall, — Lukungu (Haas). var. lineatus var. n. — Lukungu (Haas); Umangi (Wilverth); Bena Bendi (Gloetens); Zongo (Tilkens). var. olivaceus Dist. — Lukungu (Haas); Zongo (Tilkens); Popocabacca (Loos); Inongo (Leyder); Bena Bendi (Cloe- tens); Haute-Maringa (Mairesse). Procilia Morgani White. — Zongo (Tilkens); Bena Bendi (Cloetens); Banziville (Hermans). P. nigricornis Sign. — Chutes de Semlia (Mocquereys); Sassa (Col- mant). Cryptacrus Comes Fabr. — Kassongo (Rom). Anoplogonius nigricallis Sign. var. — Luluabourg (Haas); Ibembo (De Smet). Graptocoris aulicus Germ. — Chutes de Semlia (Mocquereys). Anoplogonius nigricollis Sign. — Bena Bendi (Cloetens); Kassongo (Rom). Callidea Dregei Germ. — Congo (De Keyzer); Moliro (Duvivier); Lukungu (Haas); Banana-Boma et Matadi (Tschoffen). Hotea acuta Stal. — Congo (Bohon); Banziville (Hermans); Chutes de Semlia (Mocquereys). H. gambiæ Westw. — Moliro (Duvivier); Kassongo (Rom); Banana (Busschodts); Popocabacca (Loos); Banziville (Hermans); Boma (Rolin). H. subfasciata Westw. — Boma (Tschoffen); Bena Bendi (Cloetens); Popocabacca (Loos); Banziville (Hermans); Banana (Bus- schodts); Lukungu (Haas); Luluabourg (Haas); Chutes de Semlia (Mocquereys); Victa (Moerenhout); Stanley-Falls (Malfeyt). Deroplax circumducta Germ. — Chutes de Semlia (Mocquereys). Subfam. GRAPHOSOMINÆ. Cyptocoris Wahlbergi StAl. — Lukungu (Haas). C. Lundi Fabr. — Luluabourg (Haas); Bena Bendi (Cloetens). Bolbocoris rufus Westw. — Boma (Tschofïen). Podops fibulata Germ.— Boma (Tschoffen); Banana (Busschodts); Landana (Petit). Le 8 Ve Ré de 0 rm tra Né nt © def den SE” An Subfam. CYDNINX. Onalips cribratus Sign. — Lukungu (Haas); Bena Bendi (Cloetens). Plonisa tartarea Stal., — Kassaï. P. plagiata Sign. — Kassaï. Macroscytus brunneus Fabr. — Moliro (Duvivier); Banana (Bus- schodts); Boma (Tschoffen); Banziville (Hermans); ÉUAIGEN (Haas). M. punctatissimus Dall. — Chutes de Semlia (Mocquereys). M. excavatus Sign. — Banana (Busschodts); Chiloango (Tschoffen). M. pallipennis Dall. — Banana (Busschodts); Popocabacca {Loos). . M. ruficornis Sign. — Congo (Hoton). Cydnus lepidus Stäl. — Zambi (Haas). C. Indicus Westw. — Moliro (Duvivier); Boma Sundi (Rolin); Bena Bendi (Cloetens); Boma (Tschoffen); Banana (Busschodts). Subfam. PENTATOMINÆ. Cœnomorpha tibialis Walk. — Zambi (Haas). Atelocera serrata Fabr. — Kinschassa (Waelbroeck); Chutes de Semlia (Mocquereys); Banana-Boma (Tschoffen); Kassongo (Rom). À. limata Germ. — Chutes de Semlia (Mocquereys). À. stictica Westw. — Bena Bendi (Cloetens); Luluabourg (Haas). A. lata Westw. — Boma Sundi (Rolin). A. spinulosa Pal. Beauv. — Chutes de Semlia (Mocquereys); Zambi (Haas); Banziville (Hermans); Lukungu (Haas). Seiocoris fuscosparsus Stäl. — Popocabacca (Loos); Mpala (Duvi- vier); Banana (Busschodits). S. conspurcatus Klug. — Banana-Boma (Tschoffen). Dymantis plana Fabr. — Lukungu (Haas), Chiloango and Boma (Tschoffen); Inongo (Leyden); Luluabourg (Haas). D. subvittata Stäl. — Zambi (Tschoffen). Dorpius typicus Dist. — Congo (Coll. Dist.). Erachteus boris Dall. — Popocabacca (Loos); Lukungu (Haas). E. spinosus Sign. — Chutes de Semlia (Mocquereys). ÆE. libialis Dall. — Lukungu (Haas); Kassongo (Rom); Stanley-Falls (Malfeyt); Banziville (Hermans); Moliro (Duvivier). Cocalus leucogrammus Germ. — Chutes de Semlia (Mocquereys); Léopoldville (Duvivier); Lemba (Gilmont); Isingi (Baltus). 26 Caystrus marginiventris Stäl. — Congo (Hoton). Holcostethus apicalis Herr. Schaeff, — Inongo (Leyder). H. goniodes Dall. — Chutes de Semlia (Mocquereys). Halyomorpha annulicornis Sign. — Banziville (Hermans); Popoca- bacca (Loos); Chutes de Semlia (Mocquereys); Luluabourg (Haas) ; Banana (Busschodts); Lukungu (Haas). H. reflexa Sign. — Lukungu (Haas); Chutes de Semlia (Mocquereys). Caura pugillator Fabr.— Banziville(Hermans); Popocabacca (Loos); Lukungu (Haas); Kassongo (Rom); Chutes de Semlia (Mocquereys); Stanley-Falls (Malfeyt). C. intermedia sp. n. — Lukungu (Haas). C. bipartita Sign. — Lukungu (Haas); Stanley-Falls (Malfeyt); Kinschassa (Waelbroeck); Ibembo (De Smet); Kassongo (Rom). C. rufiventris G. — Région du Tanganika (Storms). C. marginata Dist. — Lukungu (Haas); Bena Bendi (Cloetens). Ilerda punctata Pal. Beauv. — Lukungu (Haas); Chutes de Semlia (Mocquereys); Inongo (Leyder). Diploxys hastata Fabr. — Moliro (Duvivier). Acoloba lanceolata Fabr. — Popocabacca (Loos). Æschrus inœqualis Spin. — Chutes de Semlia (Mocquereys). Eysarcoris inconspicuus Herr. Schaeff. — Boma (Tschoffen) ; Moliro (Duvivier). Aspavia armigera Fabr. — Haut-Congo (Boulengé); Kinschassa (Waelbroeck) ; Kassongo (Rom); Popocabacca (Loos); Boma (Tschoffen); Lukungu (Haas); Chutes de Semlia (Mocquereys) ; Banana-Boma (Tschoffen); Isingi (Baltus); Landana (Petit). A. brunnea Sign. — Lukungu (Haas); Kassongo (Rom); Popoca- bacca (Loos); Banziville (Hermans); Inongo (Leyden); Ibembo (De Smet); Léopoldville (Duvivier). A. hastator Fabr. — Chutes de Semlia (Mocquereys). A4. pallidispina Stal. — Mpala (Storms). A. caelatata Dist. — Léopoldville (Divivier). Carbula melacantha Fabr. — Popocabacca (Loos); Chutes de Semlia (Mocquereys); Banziville (Hermans). C. limpoponis Stäl., var. — Boma Sundi (Rolin); Banana-Boma (Tschoffen). C. capito Stäl. — Chutes de Semlia (Mocquereys); Isingi (Baltus). C. Scapularis sp. n. — Lukungu (Haas). C. cuneatus sp. n. — Popocabacca a Bena Bendi (Cloetens). di nan ln É # 1 À dde DA pur RARE. he 20 pl fs r (! } PPT EE AP OM CT D UE À PIONEER OURS RUE PEN Modo L ù 27 Durmia hœdula Stäl. -- Lukungu (Haas); Popocabacca (Loos); Zambi (Tschoffen). : D. conjungens Germ. — Bena Bendi (Cloetens). Agonoscelis versicolor Fabr. — Riv. Lulanga, Moliro et Léopoli- ville (Duvivier); Popocabacca (Loos); Kassongo (Rom); Lukungu (Haas); Luluabourg (Haas); Marungu (Storms); Tanganika (Storms). Agœus pavimentatus sp. n. — Lukungu (Haas). Stenozygum varium Westw. — Kamozi (Duvivier). Bagrada hilaris Burm. — Luluabourg (Haas), Chalcocoris anchorago Dru. — Zongo (Tilkens); Sassa (Colmant). Nezara viridula Linn. — Boma and Zambi (Tschoffen); Luluabourg (Borrel); Stanley-Falls (Malfeyt). var. torquata Fabr. — Luluabourg (Borrel). N. rinapsus Dall. — Haut-Congo (Boulengé); Popocabacca (Loos); Bena Bendi (Cloetens); Boma (Tschoffen). N. Heegeri Fieb. — Chutes de Semlia (Mocquereys); Banana (Tschoffen). N. punctato-rugosa Stäl. — Lukungu (Haas); Bena Bendi (Cloetens); Boma Sundi (Rolin). NN. chloris Westw. — Boma (Ts A. Spissus sp. n. — Boma Sundi (Rolin); Zambi (Tschoffen). A. prolixus Leth. — Chutes de Semlia (Mocquereys). A. laboriosus Bergr. — Marungu (Storms). Subfam. PHYLLOCEPHALINE. “Dalsira striata Sign. -- -Popocabacca (Loos); Chutes de Semlia (Mocquereys); Kassongo (Rom). D. vicina Sign. — Inongo (Leyder); Zongo (Tilkens); Kassongo (Rom) ; Popocabacca (Loos); Chutes de Semlia (Mocque- reys); Stanley-Falls (Malfeyt). D. affinis Amy. and Serv. — Banana (Busschodts); Bena Bendi (£'loetens); Umangi (Wilverth). | Basicryptus distinclus Sign. — Bena Bendi (Cloetens); Lukungu 29 (Haas); Kassongo (Rom); Chutes de Semlia (Mocquereys); Stanley-Falls (Malfeyt). Schismatops gelei Dist. — Kassongo (Rom); Umangi (Wilverth) ; Ibembo (De Smet); Popocabacca (Loos); Boma (Tschoffen). Gonopsis maura Dist. — Popocabacca (Loos); Bena Bendi (Cloetens). Macrina juvenca Burm.— Haut-Congo (Boulengé); Lukungu (Haas); Chutes de Semlia (Mocquereys); Stanley-Falls (Malfeyt) ; Kassongo (Rom); Bena Bendi (Cloetens); Uzongoda (Ver- bacque). Gellia dilatata Sign. — Banziville (Hermans). NOTES AND DESCRIPTIONS. Chiastosternum unicolor. Sphærocoris? unicolor Dall. List Hem. I, p. 7, n. 1 (1851). Asolenidium unicolor Bredd., Ent. Nachr. XXIII, p. 339 (1897). Chiastosternum mutabile Karsch., Ent. Nachr. XXI, p. 266 (1895). Chiastosternum unicolor Bredd.* Var. linealus Dist. Resembling var. flavo-notatus Dall., but wanting the five ochra- ceous spots to the scutellum. The submarginal ochraceous fascia at the base of scutellum is also narrower and not widened posteriorly. Hab. : Lukungu (Haas); Umangi (Wilverth); Bena Bendi (Cloe- tens); Zongo (Tilkens). Caura intermedia sp. n. — Fuscous; basal joint of antennæ, lateral and apical margins of head and a basal spot a little behind and before eyes, lateral margins of pronotum, basal lateral margins of pronotum, abdormen above and connexivum, body beneath basal joint of rostruni, coxæ and trochanters sanguineous. Body beneath With five series of black spots one central and two lateral — of these the outermost are irregular in size and largest, and the central are arranged in groups of three. Pronotum unarmed; lateral margins of head and pronotum distinctly reflexed ; second and third joints of the antennæ subequal, or third slightly longer than second.. Long. 13 to 15 mill. Hab. : Congo, Lukungu (Ch. Haas). À species intermediate between C. pugillator Fabr. and C. rufi- ventris Germ. From the first it is separated by the absence of the pronotal spines ; from the second apart from other characters by the differently coloured margins of the head and pronotum. . Carbula scapularis sp. n. — Ochraceous, thickly nd darkly punctate. Head with a slightly roseate hue, about as long as the 90 pronotum, an ochraceous spot at the anterior margin of eyes. An-. tennæ ochraceous, second and third joints subequal in length, shorter than fourth and fifth which are also subequal. Pronotum with the extreme lateral margins pale carmine, deeply concavely sinuate, the lateral angles infuscated and broadly produced, their apices rounded. Scutellum with three small basal luteous spots — one central and one at each basal angle, — both pronotum and scutellum with a faint central levigate longitudinal line. Membrane pale brownish-hyaline, the veins brown. Body beneath ochraceous finely and darkly punctate; apex of rostrum, and a broad central fascia to abdomen — narrowing to apex — black. Pronotal angles beneath coarsely blackly punctate,their margins prominentlylevigate and sanguineous. Anterior margin of head beneath palely sangui- neous. Legs more or less speckled with black, femora with a black spot near their apices. Long. 8 mill. Lat. pronot. angl. 5 mill. Hab. : Congo, Lukungu (Ch. Haas). Allied in general shape and structure to C. trisignata Germ. Carbula cuneata sp. n. — Ochraceous; coarsely, thickly, and darkly punctate. Head broad, long, about equal in length to that of the pronotum; antennæ ochraceous, second and third joints about equal in length and shorter than the fourth and fifth joints. Pronotum with the lateral angles black, broadly and subacutely produced, the lateral margins concavely sinuate and narrowly ochra- ceous. Scutellum with three small basal luteous spots and the apical margin narrowly luteous, membrane pale brownish hyaline, the veins browns. Body beneath ochraceous ; sternum — more or less — and the pronotal spines beneath black; abdomen with three broad black fasciæ, the central one narrowing to apex; stigmatal spots black. Long. 8 mill., lat. pronot. angl. 5 to 6 mill. Hab. : Congo, Popocabacca (F. Loos); Bena Bendi (L. Cloetens). Allied to C. melacantha Fabr. but differing by the shorter, more robust and less acute lateral angles of the pronotum. The colour above is also paler in hue. Agæus pavimentatus sp. n. — Dark olivaceous green with very pale ochraceous markings. Head with three longitudinal levi- gate fasciæ — the central one straight, the outermost concavely sinuate — a short levigate fascia in front of eyes and the lateral margins narrowly pale ochraceous. Pronotum with the margins, a central longitudinal fascia, a transverse fascia before the anterior margin and a w.— shaped fascia on each basal area pale ochraceous. Scutellum with the margins, apical area, basal marginal spots and set dis ddr dt es 6 so à sol bé tt ai a dé ÈS nude Doi à Lo LÉ CNY EL ARR RE Se 477% » 31 narrow central longitudinal fascia, pale ochraceous. Corium with irregular transverse fasciæ and the apical angle pale ochraceous ; membrane bronzy-brown, its apical margin paler. Body beneath and legs pale ochraceous; lateral margins of head, fasciate spots on lateral areas of sternum, longitudinal streaks to legs, and apex of rostrum dark olivaceous. Antennæ with the first, second and third joints piceous, and gradualy increasing in length,— remainder mutilated. Rostrum reaching or passing the apex of the third abdominal segment. Abdominal sulcation distinct. Long. 14 to 19 mill. Exp. pronot. angl. 6 to 8 mill, Hab. : Congo, Lukungu (Ch. Haas); Angola (Monteiro; Coll. Dist.). This description is founded on a specimen from Angola, those from Congo being somewhat greased and therefore less distinct in . markings. The species is allied to À. discolor Dall.,but the markings and general appearance are more those of the oriental species À. tesselatus Dall. and À. mimus Dist. Aspongopus spissus sp. n. — Black ; fourth joint of antennæ excluding nearly basal half and the apical joint luteous ; abdomen above dark indigo blue; membrane pale brownish. Antennæ with the second joint uch longer than the third; second, fourth and fifth joints subequal in length. Body above very finely punctate _ and rugulose; beneath very thickly punctate. Long. 17 mill. Exp. pronot. angl. 10 mill. Hab. : Boma Sundi (P. Rolin); Zambi (M. Tschoffen). Allied to À. lvidus Dist., from which it may be separated by the relative lengths of the joints of the antennæ. 32 NOTES SUR LES SOUS-FAMILLES DES DORYLINES ET PONÉRINES (FAMILLE DES FORMICIDES) par C. Emery, professeur à l’Université de Bologne. I. — PONERINÆ ET DORYLINÆ. Mon ami et confrère en myrmécologie, M. Forel, insiste forte- ment, dans deux récents travaux (1), sur la divergence de nos opi- nions, touchant les limites des deux groupes des Ponérines et . Dorylines. Cette insistance m'oblige à répliquer. Je place dans la sous-famille des Dorylinæ, outre les genres Dorylus, Aenictus, Eciton et Cheliomyrmex, un certain nombre de petits genres dont la plupart constituent la tribu des Cerapachyi que M. Forel classe parmi les Ponerinæ. J’adopte comme critérium de classification des caractères morphologiques tirés de l’appareil copulateur mâle : cerci absents chez les Dorylines, présents chez les Ponérines (excepté Mystrium) ; lame subgénitale fourchue chez les Dorylines, simple chez les Ponérines (excepté Paraponera). Eu outre, la plu- part des (j de mes Dorylines se font remarquer par un facies tout particulier, avec leurs antennes relativement courtes et épaisses, leurs fortes mandibules et leur ventre en massue, rappelant les Aenictus, Dorylines indiscutés. J’ai reproché autrefois à M. Forel d’avoir fondé des groupes systéma- tiques sur des caractères biologiques hypothétiques, dont plus d’un s’est trouvé plus tard être faux. Il me reproche à son tour de ne pas apprécier assez les caractères biologiques, qui valent bien, dit-il, les caractères morphologiques. Que la ressemblance biclogique entre Dorylus, Eciton et Aenictus soit effet de parenté réelle, je ne l'ai jamais mis en question; mais que savons-nous des mœurs de Parasyscia, Lioponera, Acanthostichus, etc.? Avant de séparer deux groupes sur leurs caractères biologiques, il faudrait connaître les (1) Biologia centrali americana; Formicidae 1899, pp. 2 et 22. Formicides de l'empire des Indes et de Ceylan, part. VI. Ce dernier travail n’est pas encore paru, mais l’auteur a eu l'obligeance de m'en communiquer les épreuves d'impression. | 33 -Mmœurs de l’un et de l’autre, il faudrait connaître les deux termes à comparer entre eux! M. Forel m'objecte encore que, chez les Eciton et Dorylus, les femelles sont du type dichthadiiforme, aptères et (AVEUGLES », ce qui n’est pas le cas chez les Cerapachyi. Cette objection se retourne contre lui-même, car la © d’Acanthostichus, que j'ai décrite et figu- rée, est bâtie sur le type Dichthadia, à peine mitigé. Elle a, il est vrai, des yeux (fort petits), mais l’ouvrière aussi en a. Et la © d’Eciton, décrite récemment par M. Wheeler (1), est tout aussi oculée que les ouvrières de son espèce. Pour être conséquent avec lui-même, M. Forel devrait admettre au moins le genre Acantho- stichus au nombre de ses Dorylines, s’il veut continuer à en exclure les genres dont la femelle n’est pas dichthadiiforme. Aucun argu- ment biologique ne s’y oppose, les mœurs d’Acanthostichus étant totalement inconnues! Je n'insisterai pas sur la différence que l’étude des larves révèle entre les Dorylines et une partie au moins des Ponérines. Les larves des Cerapachyi sont malheureusement inconnues, sauf celle d’Acan- thostichus, laquelle ressemble à celle d’Eciton ets’éloigne, par contre, par l'absence de tubercules, de celles des Ponérines. J’ai prouvé ailleurs que le prétendu dimorphisme des larves d’Eciton n’existe pas et que les larves tuberculées observées par W. Müller ne sont pas des larves d’Eciton, mais des larves de Ponérines (2). M. Wheeler m'écrit qu’il partage ma manière de voir à ce sujet. Je crois donc pouvoir maintenir, jusqu’à preuve du contraire, pour les deux sous-familles en question, ma formule précédente, en y ajoutant les différences de la forme des larves, celles-ci toutefois sous réserve, en attendant que des recherches ultérieures fassent connaître les larves encore inconnues de beaucoup de genres (3). Quelques retouches, dues à des observations nouvelles, sont tou- tefois nécessaires : La découverte du de Discothyrea (D. oculata n. sp., voir plus loin la description) et l’examen de son armure génitale ont prouvé que ce genre et par conséquent aussi Sysphincta et Proceratium appartiennent aux Ponérines et non pas aux Dorylines. (1) The female of Eciton Sumichrasti Norton, etc., in Amer. Naturalist, vol. 34 n. 403, July 1900. — L'espèce décrite n’est pas Æ. Sumichrasti, maïs une espèce voisine, Æ. Schmitti Emery, comme je m'en suis assuré par l'examen de types envoyés par M. Wheeler. (2) Nuovi studi sul genere Eciton, in Mem. Accad. Bologna (5), tom. 8, 1900, pp. 912-514. (3) Pendant l'impression de ce travail, M. Wheeler à publié la description de la larve de Stigmatomma, laquelle n’a pas de tubercules. Celle d’Ectatomma que - je viens de recevoir est dans le même cas. La forme tuberculée ne se retrouve donc pas dans toutes les Ponérines. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, VII III 1901, 3 34 D’autre part, j'ai pu étudier le 4 de Cylindromyrmezx, que je ne connaissais pas autrefois en nature : il a la lame subgénitale four- chue et pas de cerci; c’est donc une Doryline. Probe dont le —'est inconnu, s’y rattache évidemment. A part ces modifications de détail, et tout en maintenant mon point de vue, je crois qu’il y a lieu d’y incorporer ce que les idées de M. Forel ont de fondé, en partageant la sous-famille en deux groupes dont l’un comprendrait les Dorylinæ de M. Forel, l’autre sa tribu des Cerapachyi avec Cylindromyrmex et Simopone. Ce dernier groupe se diviserait à son tour en trois tribus plus homo- gènes, savoir : 1. ACANTHOSTICHIT : un seul genre : Acanthostichus, américain. 2. CERAPACHYI : Cerapachys, Oocerœa, etc., groupe propre à l’ancien monde, excepté Sphinctomyrmex qui se trouve aussi en Amérique. 8. CYLINDROMYRMII : Cylindromyrmex d'Amérique et Simopone d'Afrique. | Mon sentiment de morphologiste me porte à regarder le groupe Cerapachys, etc., comme le type primitif dont les deux autres sont : des dérivés spécialisés. Ce même groupe est aussi probablement la souche des Dorylines, dans le sens restreint de M. Forel, dont les trois subdivisions, Dorylus, Aenictus, Eciton + Cheliomyrmex pro- viennent certainement d’une souche commune. Quant à la sous-famille des Ponerinæ, quelques retouches sont nécessaires à la classification que j'ai proposée dans mon travail précédent (1) sur ce sujet. J’en exclus d’abord Cylindromyrmex et Simopone et j'y incorpore la tribu des Proceratii pour les raisons qui ont été dites plus haut. J’ai reconnu, en outre, que Myopias est une vraie Ponérine voisine de Plectroctena. Je crois aussi que Melissotarsus est mieux placé parmi les Ponérines que parmi les Myrmicines. Enfin, l'étude de la structure du corselet m’a fait accepter l’opinion de M. Forel au sujet d'Aneuretus, que je range maintenant parmi les Dolichodérines. Quant aux subdivisions de la sous-famille, la tribu des MYRMECIr demeure bornée comme ci-devant au seul genre Myrmecia. Celle des AMBLYoPoNII doit être réduite aux quatre genres Mys- trium, Stigmalomma, Amblyopone et Myopopone. En effet, Prionopelta se rapproche de Typhlomyrmex par ses tibias à un seul éperon et le long scape du (+. (1) Die Gattung Dorylus, etc., in Zool. Jahrb. Systematik,v. 8, pp. 760 et suiv., 1609. LE ; ” qua de bu ne en diront ds iuténte à dus) cf fn doses a de ee dsdé St à PET int de din LE nn ot nil og dé A à éd ÈS hé gré hotmaté apte dl, ut # CO néiérét ie 2 35 Centromyrmex est mieux placé parmi les Ponerii. Le genre Paraponera est trop différent des autres ECTATOMMII pour pouvoir y demeurer : il doit former une tribu à part. Après cela, cette tribu devient assez homogène et caractérisée par la position des arêtes frontales et l’'éperon unique des pattes postérieures. Les ont les mandibules bien développées. Elle se subdivise en deux sous-tribus : -a) Typhlomyrmex, Prionopelta, Rhopalopone ; b) Ectatomma, Alfaria, Stictoponera, Rhytidoponera, Holcopo- nera, Acanthoponer«. Le groupe des PONERII demeure le plus vaste et malheureusement aussi le plus hétérogène. Il est très difficile de le subdiviser, toute- fois, je pense qu’il convient d’en détacher quelques groupes. D'abord les Leptogenys avec Prionogenys peuvent former une tribu à part proposée déjà par Forel. Platythyrea est aussi très divergent et surtout remarquable par le faible dimorphisme sexuel, les (étant moins différents des © -que d'habitude chez les fourmis et leurs mandibules bien ITS Je crois qu’il faut le séparer comme tribu. Quoique certains genres, tels que Harpegnathos, Onichomyrmezx, Dinoponera, Streblognathus, soient plus ou moins aberrants, je crois qu’ils peuvent tout au plus être considérés comme représentant des sous-tribus. Il en est de même de Diacamma dont le corselet offre chez l’ouvrière la singulière structure de l’épisternum mésothora- cique que j'ai décrite dans ma monographie du genre, mais dont les sont tellement semblables à ceux des genres voisins de Ponera qu’il est presque impossible de les en distinguer. Plectroctena, Psalidomyrmex, Myopias et Trapeziopella forment un petit groupe naturel, propre à l’ancien monde et remarquable par l’éperon antérieur des tibias fort réduit ou nul, son tégument luisant et le pygidium plus ou moins obtus du (4. Le reste forme un ensemble pas très homogène, mais qu’il ne me paraît pas possible de subdiviser. Centromyrmex est assez aberrant, L'ensemble des genres Ponera, Pachycondyla, Ectomomyrmex et Belonopelta a besoin d’être remanié à fond, ce que je vais essayer plus loin. La tribu des ODONTOMACHII est aussi naturelle et bien limitée que possible. | Restent comme genres irréductibles à aucun des groupes ci- dessus, les genres Thaumatomyrmex et Melissotarsus : ils devront former chacun une tribu à part. Tel est le résultat de mes études préparatoires à la compilation de la famille des Formicides pour le « Tierreich » et la classification que j’adopterai dans ce travail : 36 Sous-famille des DORYLINÆ.- Groupe I. — DorYLINÆ s. str. 4. Tribu Dorylii. 2. — Aenictii. 3 — Ecitii. Groupe IT. — CERAPACHINÆ. 4. Tribu Acanthostichii. 9. —- Cerapachyi. 6. — Cylindromyrmii. Sous-famille des PONERINÆ. 1. Tribu Myrmecii. 2. — Amblyoponii. 3. — Paraponerii. 4. — Ectatommii. 9. — Proceratii. 6. — Thaumatomyrmii. 7. — Platythyrei. 8. — Ponerii. 9. — Leptogenyi. 10. — Odontomachii. 11. — Melissotarsii. Il me reste à donner les raisons pour lesquelles je place la sous- famille des Dorylines avant celle des Ponérines dans l’ordre systé- matique. Je ne crois pas que l’un des deux groupes dérive de l’autre; mais plutôt qu’ils descendent tous deux d’une souche com- mune, laquelle a produit encore les branches conduisant aux Formi- cides supérieurs, Pseudomyrminæ, Myrmicinæ, Dolichoderinæ et Camponotinæ. Les Formicides primitifs devaient avoir à leurs palpes le nombre d'articles normal (maxillaires de 6, labiaux de 4) que l’on retrouve dans les groupes supérieurs. Ce nombre n’a été observé parmi les Ponérines que chez Myrmecia dans le sexe fémi- nin (© et ÿ) et chez les «j de plusieurs autres genres; il ne subsiste chez aucune forme connue de Dorylines. Sous ce rapport, l’on peut dire que les Ponérines se rapprochent plus que les Dorylines de la souche commune. Forel, partant de considérations biologiques, vie sociale peu développée et groupes sociaux peu nombreux, regarde les Ponérines, et particulièrement les Amblyoponii, comme la souche même des Formicides. Je crois qu’il faut regarder la chose à un autre point de vue. Tout 97 en étant les plus primitives, c’est-à-dire les plus voisines de la souche principale de la famille, les Ponérines sont moins différentes des groupes supérieurs que ne le sont les Dorylines. Cela est surtout évident lorsqu'on considère les 4j. Les mâles des fourmis, en général, offrent moins de caractères d'adaptation que les ouvrières et les femelles; c’est pour cela qu’ils sont difficiles à déterminer spécifiquement et parfois aussi génériquement ; il est vraisem- blable que leurs caractères se sont modifiés plus lentement dans le cours de la phylogénèse. — L'ensemble des caractères des 4j des Dorylines étant fort différent de celui des autres jf de fourmis, y compris les Ponérines, j’en déduis que les Dorylines doivent s’être détachées du tronc commun, bien avant aucun des groupes consti- tuant la sous-famille des Ponérines. Dans les recherches phylogénétiques, les parties inférieures du tronc commun sont celles qui demeurent habituellement inconnues. Leur existence ne nous est révélée que par des branches très diver- gentes. Les Dorylines sont l’épanouissement terminal d’une pareille branche. Un autre groupe de rameaux, d'origine plus élevée, mais moins divergente, a produit les Ponérines. Plus haut encore, se sont détachées les autres sous-familles, C’est dans l’ordre de leur origine sur le tronc commun que nous devons les ranger. Je com- mence donc par les Dorylines, lesquelles sont, sans doute, moins primitives dans l’ensemble de leurs caractères que les Ponérines, c'est-à-dire pluséloignées du tronc lui-même, mais dont l’origine est, à mon avis, plus ancienne. Les Dorylines doivent former la première sous-famille des For- micides, les Ponérines la deuxième. II. — LE GROUPE DES GENRES PONERA, PACHYCONDYLA, ECTOMOMYRMEX, ETC. CRITIQUE ET ESSAI DE RECLASSEMENT La préparation de la sous-famille des Ponerinæ pour le « TIERREICH » a nécessité des recherches critiques sur le groupe de genres qui m'occupe ici. J'en publie d'avance le résultat, pour justifier les changements un peu révolutionnaires que je crois devoir introduire dans la classification et sans lesquels il ne me paraît pas possible de sortir du chaos actuel. 38 Dans un moment de mauvaise humeur, Fréd. Smith (1) s’est plaint de ce que «some continental authors have sunk », son genre Pachycondyla qu’il qualifie de « well defined genus ». Sa plainte ne me paraît pas justifiée, car Mayr (1862) et Roger (1863) avaient adopté son genre, non sans l’avoir, il est vrai, transformé, au point de le rendre méconnaissable! Le genre Pachycondyla à été établi par Smith en 1858 (2) pour les espèces suivantes : AE ae . crassinoda Latr., Amérique. . simillima F. Sm., Afrique — Paltothyreus tarsatus F. . Striata F. Sm., Amérique. . rufipes Jerd. Inde. . trideniata F. Sm., Bornéo. genre Bothroponera, . piliventris FK. Sm., Australie. d’après Mayr. . bispinosa F. Sm., Inde. . punctata F. Sm., Amérique, Platythyrea. . montezumia F. Sm., Amérique. Se ARE PU U 00 UT ET Mayr et Roger ont remanié ce groupe hétérogène. Des espèces énumérées par Smith, trois seulement y sont restées, les autres ont passé dans les nouveaux genres Paltothyreus, Bothroponera et Platythyrea. Mais les mêmes auteurs ont incorporé au genre de Smith, non seulement des espèces nouvelles, mais aussi toute la série des grandes espèces américaines à joues carénées, et d’autres encore que l’auteur anglais avait laissées dans le genre Ponera. Tout a bien marché ainsi pour quelque temps : les grosses espèces américaines à corps lisse ou finement sculpturé formaient le genre Pachycondyla ; les grosses espèces de l’ancien monde à forte sculp- ture, le genre Bothroponera; pour certaines formes indiennes Mayr instituait son genre Ectomomyrmex; enfin un gros noyau résiduel cosmopolite conservait le nom générique de Ponera. Mais voici que la limite entre Ponera et Bothroponera devient difficile à établir ; nouvelle réforme, due à Forel. Dans ses Fourmis de Madagascar, il range sous la rubrique Bothroponera toutes les espèces grandes ou moyennes dont le mésonotum est fondu avec le segment suivant du corselet, sans suture marquée; il ajoute que Bothroponera devra bien à la fin ne former qu’un sous-genre de Ponera. Des Pachycondyla, Forel ne dit pas un mot. Ce genre passait pour bien caractérisé par une formule de Mayr, devenue tradition- nelle et classique ; les Pachycondyla étaient censés avoir les palpes (1) 1864, J. Lin., Soc. London, v. 8, p. 71. (2) Catalogue Hymenopt. Brit. Mus., v. 6, p. 10 Le du pri 39 maxillaires et labiaux de 4 articles, les Ponera ayant les palpes maxil- laires de 1-2 articles, les labiaux de 2. Le respect de la «chose jugée » faisait que personne n’y allât voir; de nombreuses espèces nouvelles étaient décrites et classées au Coup d'œil, sans chercher les palpes, et si, par hasard, un palpe pendant hors de la bouche laissait voir plus de 2 articles, la bête était attribuée, sans autre forme de procès, au genre Pachycondyla. Je me reconnais moi-même coupable de méfaits de ce genre. C’est pour avoir montré ses palpes, que plus d’une espèce d'Afrique, peu différente de camarades Bothroponera ou Ponera, est allée tenir compagnie aux Pachycondyla de l'Amérique méridionale. _ Or, le caractère des palpes est exact pour ce qui concerne les Pachycondyla de Mayr, faux pour nombre de ses Ponera. Voici le résultat de mes recherches : J’ai trouvé les palpes maxillaires et labiaux de 4 articles chez :: Bothroponerà tridentata F. Sm. — soror Emery. Ponera caffraria F. Sm. — castanea Mayr. — stigmaKF. — : Leveilléi Emery, — melanaria Emery. Les palpes sont de 3 articles chez : Ponera sennaarensis Mayr. — luteipes Mayr. — lutea Mayr. Le nombre des articles des palpes ne fournit donc pas un caractère pour limiter nettement le genre Pachycondyla envers les Ponera et Bothroponera, tels qu’on les entend actuellement; l’autre caractère des Pachycondyla, l’épistome prolongé en pointe en arrière, se retrouve chez plusieurs espèces de Bothroponera. Une réforme s'impose, si l’on veut sortir de la confusion qui règne aujourd’hui. Les Pachycondyla à joues sans carène ne peuvent êire séparés des Bothroponera. | D’autre part, les espèces américaines à joues carénées peuvent former un genre à part bien limité: outre la carène des joues, elles diffèrent des autres, ainsi que des Bothroponera, par la position des yeux, placés vers le milieu des côtés de la tête (chez tous les Ponera et Bothroponera, y compris les Pachycondyla à joues sans carène, * les yeux sont situés bien plus en avant). Mais un pareil genre ne sau- rait prendre le nom de Pachycondyla, car il ne renfermerait pas une seule des espèces pour lesquelles Smith avait fondé son genre. II faut Annc, pour une coupe nouvelle, créer un nom nouveau; je 40 propose celui de Neoponera, rappelant que ces Ponérines sont exclu- sivement propres à la faune néotropicale. J'avais placé autrefois dans le genre Pachycondyla une espèce africaine (P. hottentota Emery) dont les yeux sont situés un peu en arrière du milieu des côtés de la tête et dont les joues n’ont pas de carène. C’est une espèce difficile à classer. Pour ne pas fonder un nouveau genre exprès pour elle, je propose de la mettre dans le genre Ophthalmopone For. dont elle ne diffère guère que par la forme de la tête, beaucoup moins allongée que chez les deux autres espèces connues. Elle a davantage le facies de Megaponera, mais elle n’a pas les joues carénées, ni les ongles dentés de ce genre africain. Le genre Ponera-Bothroponera se trouve ainsi accru de tous les Pachycondyla à joues non carénées ; une partie de ces fourmis dont le mésonotum est plus ou moins fondu avec l’épinotum chez l’ou- vrière, rentre évidemment dans le groupe Bothroponera; ce sont précisément les espèces sur lesquelles Smith avait fondé le genre Pachycondyla (crassinoda Lair., striata F. Sm., harpax, F, (monte- zumia F. Sm.), auxquelles il faut ajouter fuscoatra Rog., impressa Rog., inversa F. Sm. et probablement ;procidua Emery dont la femelle seule est connue); mais Smith mettait encore dans le même genre de vrais Bothroponera tels que rufipes Jerd., etc. Pachycon- dyla doit donc être regardé comme synonyme de Bothroponera et le nom de Smith doit être préféré, comme le plus ancien. D’autres espèces rangées par Mayr et Roger dans le genre Pachy- condyla ont le mésonotum plus ou moins bombé et entouré de sutures distinctes. Ce sont les P. aenescens Mayr, atrovirens Mayr, Fauveli Emery, levigata F. Sm., marginata Rog., probablement aussi carbonaria F. Sm. Je m'occuperai plus loin de la position générique de ces espèces. Pachycondyla n’est pas le seul genre critique dans le voisinage des Ponera. Ectomomyrmex est, à mon avis, dans le même cas. — Etabli par Mayr en 1867, pour deux espèces des îles de la Sonde, ce genre se distingue de Bothroponera, surtout parce que l’épisternite du mésothorax, entouré d’un sillon, se détache comme plaque quadrilatère sur le flanc du corselet. Or, le même caractère se retrouve chez d’autres espèces, regardées jusqu'ici comme Bothro- ponera : B. Leeuwenhoecki For., glabripes Emery, Wasmanni For. Je note particulièrement cette dernière espèce de Madagascar, parce qu’elle est du reste très voisine de B. Cambouéi For., de la même île, dont l’épisternite mésothoracique n’est pas séparé du sternite. Dans nombre d’espèces, il existe un vestige plus ou moins évident de sillon, entre les deux pièces. Ce caractère ne suffit done D. ot aie LD. ton le 4 pas à légitimer un genre, et les caractères tirés de la forme de la tête et du pétiole ne sont pas également marqués dans toutes les formes. Je crois que Ectomomyrmex pourra être conservé comme sous-genre de Pachycondyla. Un autre genre critique est Belonopelta. Il fut établi par Mayr sur une éspèce de l’Amérique méridionale, remarquable par ses mandibules allongées et étroites, à dents peu nombreuses, et par . son épistome prolongé en pointe en avant; plus tard, Mayr décrivit une deuxième espèce très semblable. Forel leur associa une espèce d'Australie à épistome bien différent, B. Darwini, ce qui m’induisit à en ajouter une autre à peu près pareille de la Nouvelle-Guinée, B. crassicornis. Une fois la définition originale du genre modifiée, il y aurait lieu de se demander si d’autres formes plus hétérogènes ne doivent pas y entrer aussi; telle Ponera amblyops Emery qui a des mandibules de Belonopelta avec un épistome muni d’un lobe tron- qué, P. stigma F. dont l’épistome est à peine anguleux et P.castanea Mayr qui a des mandibules ordinaires et l’épistome prolongé en pointe. L'TEX Nous verrons plus loin que Belonopelta peut être utilement conservé, à la condition de le réduire à son acception primitive et de formuler plus complètement ses caractères, L'ensemble composé de toutes les espèces actuellement comprises dans les genres Ponera, Bothroponera, Pachycondyla (excepté P. hottentota), Ectomomyrmex et Belonopelta peut être partagé en plusieurs genres fondés sur de bons caractères. Il faut d’abord le diviser en deux groupes naturels. I. Dans l’un de ces groupes, LES TIBIAS DES DEUX PAIRES POSTÉ- RIEURES N’ONT QU'UN SEUL ÉPERON, l’éperon médial ou postérieur qui est toujours pectiné; l’éperon latéral ou antérieur fait défaut (il ne faut pas prendre pour cet éperon une longue soie qui part du bord fléchisseur du tibia plus haut que la position normale de l’éperon absent). Ce groupe comprend deux genres : Ponera Latr. réduit à ses petites espèces : P. coarctata Latr. (type du genre), truncata F. Sm., opaciceps Mayr, punctatissima Rog., etc., etc. Belonopelta Mayr réduit aux deux espèces américaines primi- tives : B. attenuata Mayr (type du genre) et B. curvata Mayr. À ce même groupe se rattache encore le genre Cryptopone Emery comprenant trois espèces, 42 IT. Dans l’autre groupe, LES TIBIAS ONT DEUX ÉPERONS : le posté- rieur, comme d'habitude, plus long et pectiné, l’antérieur plus court et simple. Je le partagerai en trois genres : Dans le premier, qui prendra le nom de Pachycondyla F.Sm. (espèce typique P. crassinoda), sont comprises des espèces, la plupart de taille grande ou moyenne. La suture mésoépinotale est généralement effacée, plus rarement distincte. Elle n’est toutefois bien marquée que chez quelques petites espèces qui se font remarquer par leurs tarses de la deuxième paire beaucoup plus courts que les postérieurs et armés à la face dorsale de piquants forts et nombreux. La même armure existe aussi dans un certain nombre de grandes espèces, mais souvent chez celles-ci les tarses postérieurs partici- pent plus ou moins du même caractère. Veux placés en avant. Joues sans carène. Ce genre peut être subdivisé en quatre sous-genres. 1. Pachycondyla sensu str. (espèce typique P. crassinoda Latr.). Tous d'Amérique : pronotum bordé de chaque côté d’un bourrelet souvent obtus, mais distinct. Écaille du pétiole épaisse. Comprend la plupart des Pachycondyla américains de Smith et d’autres espèces. 2. Bothroponera Mayr (espèce typique P. pumicosa Rog.). Afrique, Asie, Malaisie, Australie. Pronotum non bordé; pétiole à écaille épaisse ; tête non tronquée derrière; épisternum du méso- thorax pas nettement séparé du sternum (excepté P. Wasmanni For.). Comprend la plupart des Bothroponera actuels et quelques autres. 3. Ectomomyrmex Mayr (espèce typique P. javana Mayr). Inde, Malaisie, Papouasie. Tête tronquée derrière et plus ou moins comprimée latéralement. Épisternum du mésothorax formant une plaque nettement limitée par des sutures profondes. Renferme, outre les Ectomomyrmex de Mayr, les Bothroponera Leeuwenhoecki For., glabripes Emery, vermiculata Emery, etc. 4. J'appelle Pseudoponera n. subg. (espèce typique P. am- blyops) le quatrième et dernier sous-genre de Pachycondyla. Il se compose d’espèces, la plupart petites, dont une partie a été impro- prement attribuée au genre Belonopelta. Les palpes sont générale- ment de 4 articles (de 2 seulement chez P. ochracea Mayr), armées de dents grandes et peu nombreuses. L’épistome forme, au milieu, une saillie peu apparente chez quelques espèces. La suture mésépi- notale est distincte; les tibias moyens sont garnis d’aiguillons à leur face dorsale ; le 1° article des tarses de cette paire est court et garni de même d’aiguillons nombreux. Ce caractère ne se retrouve pas 4 à au ls ul dite id» - \ sé shout lot lis D. de dotés à Sas de Se ns l POV CN ee, VTT 2 did 4 d'A S las Léa De, AT, Soie Ve de 43 dans le genre Euponera, chez lequel la suture mésépinotale est éga- lement, sinon plus fortement marquée. Dans le deuxième genre, pour lequel j'adopte le nom de Eupo- nera For. (espèce typique E. Sikoræ For.), le mésonotum est net- tement limité en arrière par un sillon ou enfoncement, et son disque est ordinairement fort convexe. Les tarses de la 2 paire ne sont pas garnis d’aiguillons à leur bord dorsal et n’offrent pas de différences notables par rapport à ceux de la 3° paire, quant au genre de poils et de soies dont ils sont pourvus. Yeux placés fort en avant. Joues sans carène. Ce genre se subdivise en trois sous-genres. 1. Euponera For. sensu str. Une seule espèce grande et ayant les palpes maxillaires de 2 articles. Madagascar. E. Sikorcæ. 2. Mesoponera n. subg. (espèce typique Æ. caffraria K. Sm.). Espèces moyennes ou pas très grandes, de forme élancée ; pétiole de formes diverses. Palpes maxillaires de 4 articles dans toutes les espèces que J'ai examinées. Mâles de forme ordinaire à longues antennes. Groupe cosmopolite comprenant une partie des Pachy- condyla de Mayr et auteurs récents, ainsi que les Ponera caffraria F. Sm., castanea Mayr, rubra F. Sm., constricta Mayr, etc. 3. Un petit groupe que j'appelle Brachyponera n. subg° (espèce typique E. sennaarensis Mayr) se distingue par son corselet court, le mesonotum bombé comme chez Mesoponera, l’épinotum étroit devant et élargi derrière avec la face descendante creusée pour recevoir la face antérieure de l’écaille du pétiole, qui est haute, bombée d’un côté à l’autre et creusée en arc du haut en bas. Les palpes sont de 3 articles. Les mâles (E. sennuarensis et E. lutea Mayr) sont remarquables par leur forme trapue et leurs courtes antennes. Espèces d’Afrique, Inde, Malaisie et Australie. Le troisième genre comprend les Pachycondyla américains à joues carénées. Je l’ai désigné plus haut par le nom de Neoponera (espèce typique N. villosa F.). Mesonotum et palpes comme chez Mesoponera, mais les yeux sont placés vers la moitié des côtés de la tête et les joues sont parcourues par une carène longitudinale. _ Le genre Neoponera est le mieux caractérisé des. trois, quoique N. luteola Rog. fasse un peu passage à Euponera. Par contre, je crains qu’à l’avenir des espèces encore inconnues ne viennent effacer la limite entre Euponera et .Pachycondyla. S'il faut réunir plus tard ces deux genres, ils constitueront toujours de bonnes coupes sous-génériques. 44 LISTE DES ESPÈCES Genre PONERA Latr. -coarctata Latr. (avec les sous-esp. et var. festacea Emery, lucida Emery, pennsylvanica Buckl., mackayensis For.). antipodum For. confinis Rog. (avec var. Aitkeni For. et Wroughtoni For.). trigona Mayr (avec var. opacior For. et subsp. convexiuscula For.), Eduardi For. pallidula Emery. punctaltisima Rog. (avec les sous-esp. et var. jugata For., glabrata For., indigens For., bellicosa For., indifferens For., Schauins- landi Emery). ergatandria For. [oeda For. Gleadowi For. (avec var. decipiens For.). Ragusai Emery. Abeillei Er. André. ceylonensis Mayr. opaciceps Mayr. nitidula Emerv. distinguenda Emery. Foreli Mayr. Schmalzi Emery. Sakalava For. Johannæ For. Ludovicæ For. Perkinsi For. Andrei Emery. Biroi Emery. pruinosa Emery. papuana Emery. Moczdryi Emery. Kalakauæ For. truncata F. Sm. (avec var. elliptica For.). queenslandensis For. selenophora Emery. clavicornis Emery. Genre BELONOPELTA Mayr. attenuata Mayr. curvata Mayr. bath. née pis RAS) Dh osé 45 Genre CRYPTOPONE Emery. teslacea Motsch. fusciceps Emery. tenuis Emery. Genre PACHYCONDYLA F. Sm. Sous-genre PACHYCONDYLA S. str. crassinoda Latr. striata F. Sm. fuscoatra Rog. (avec subsp. transversa Emery, purpurascens For. et inca Emery n.). impressa Rog. inversa F. Sm. procidua Emery. Harpax F. (avec subsp. montezumia F. Sm.). lunaris Emery. Sous-genre BOTHROPONERA Mayr. bispinosa F. Sm. rufipes Jerd. insularis Emery. tridentata F. Sm. piliventris F. Sm. (avec var. intermedia For ). Mayri Emery. excavata Emery (avec var. acuticostata For.). porcata Emery. sublevis Emery (avec var. rubicunda Emery et reticulata For.) dubitata For. | ? astuta F. Sm. pumicosa Rog. granosa Rog. _ cavernosa Roc. cariosa Emery. strigulosa Emery. gabonensis Er. André. pachyderma Emery, n. sp. comorensis Er. André. Perrot For. (avec var. admista For..). Cambouer For. Wasmanni For. Sjôstedti Mayr. tulpa Er. André. 46 soror Emery (avec var. ancilla Emery). crassa Emery. tesserinoda Emery. suleata Mayr (avec var. sulcato-tesserinoda For. et fossulata For.). rubiginosa Emery. obesa Emery. _Sous-genre ECTOMOMYRMEX Mayr. javana Mayr (avec subsp. materna For.). sundaica Mayr. annamita Er. André (avec var. arcuata For.). Leeuwenhoecki For. glabripes Emery. vermiculata Emery. insulana Mayr. acuta Emervy. Modighianii Emervy. obtusa Emery. Sous-genre PSEUDOPONERA Emery. amblyops Emervy. Darwini For. (avec var. indica Emery et madecassa Emery). crassicornis Emery. : stigma F. (avec var. attrita For. à quadridentata F. Sm. 2) cognata Emery. succedanea Rog. gilva Rog. ochracea Mayr (avec subsp. guatemalensis For.). Genre EUPONERA For. Sous-genre EUPONERA s. str. Sikoræ For. Sous-genre MESOPONERA Emery. . rubra F. Sm. scolopax Emery. * melanaria Emery (avec var. macra sus et t subsp. œustralis For.). cafjraria F. Sm. fé Elisæ For. (avec var. rotundata nn castanea Mayr. constricta Mayr. Leveillei Emery. DEF | NT Ve * 17 F dt 2 sh - 47 ferruginea F. Sm. ænescens Mayr. atrovirens Mayr. carbonaria F. Sm. levigata F. Sm. marginala Rog. Sous-genre BRACHYPONERA Emery. sennaarensis Mayr. _ Peringueyi Emery. ambigua Er. André. lutea Mayr. luteipes Mayr. (avec var. croceicornis Emery). nigrita Emervy. Jerdoni For. selitaria F, Sm. Genre NEOPONERA Emery. villosa F. (avec subsp. curvinodis For.). Theresiæ For. (avec var. bugabensis For.). fœtida O. _ lineaticeps Mayr. striatinodis Emery. pallipes F. Sm. (avec subsp. moesta Mayr.). unidentata Mayr. carinulata Rog. (avec subsp. azleca For.). Oberthuri Emery. flavicornis F. (avec var. obscuricornis Emery). apicalis Latr. tarsata Latr. rostrata Emery. luteola Rog. III. — ESPÈCES NOUVELLES OU CRITIQUES. Dinoponera grandis Perty. Comme Roger l’a déjà fait remarquer, cette espèce varie beau- coup. Il me semble qu’'ilne convient pas de laisser innommées les - diverses formes de l’espèce. Roger a examiné les types de Perty etde Guérin, parmi lesquels il a trouvé diverses formes; il n’est ainsi pas possible de fixer le type original. Je choisirai donc arbitrairement la forme typique, D. grandis Perty, type. $. Tout le corps y compris 48 le gastre est mat, avec de forts points piligères; la dent inférieure aiguë sous le pronotum, décrite par les auteurs, est bien développée; la taille est grande; le scape dépasse notablement les angles occi- pitaux ; le pétiole est à peine plus large en arrière qu’en avant et pas plus haut derrière que devant sur le profile L. 30 mill. scape 6 mill.; tibias post. 7 mill. Hub le Para. Subsp. lucid& n. ÿ. Taille et forme de la précédente, mais le pétiole est notablement plus étroit, plus bas devant que derrière; la sculpture est plus faible, le pétiole et le gastre très luisants. J'ai reçu cette forme de l’Etat de Espiritu Santo. Subsp. mutica n. ÿ. Taille de la précédente, sculpture à peu près pareille; pétiole plus court que dans les formes ci-dessus, pubescence abondante, cendrée. Le pronotum est entièrement dépourvu de dent à son angle inférieur. Matto Grosso. Subsp. longipes n. Ÿ. Taille et sculpture de la précédente; pu- bescence jaune doré, encore plus abondante; pronctum sans dent; antennes et pattes très longues; le scape dépasse l’occiput plus que chez les précédentes; profil du pétiole descendant en arrière. Lon- gueur du scape 6 1/2 mill., tibia postérieur 8 mill. Pérou, Cumbase. Subsp. australis n. ÿ. Plus petite que les précédentes; pronotum avec dent bien marquée ; corps moins luisant que chez les 3 précé- dentes, beaucoup plus luisant que chez le type; nœud du pétiole très court, à peine plus long que large ; pattes et antennes courtes; le scape dépasse de peu l’angle occipital, L. 22-93 mill.; scape 5 mill.; tibia post. 5 mill. S. Paulo, Missiones, Paraguay. Pachycondyla fuscoatra Rog. J'ai confondu autrefois sous le nom de subsp. transversa deux formes de Costa-Rica dont l’une a été décrite plus tard par Forel comme espèce distincte sous le nom de P. purpurascens (Biologia Centrali Americana). Je ne crois pas que cette forme mérite d’être séparée comme espèce : elle constitue une bonne sous-espèce. Subsp. inca n. Ÿÿ©.Je désigne sous ce nom une fourmi très voi- sine de la précédente. Forme du pétiole à peu près comme chez purpurascens de Costa-Rica, sculpture de la tête à peu près pareille, reflet violet très faible, gastre réticulé et finement strié en travers, mat, avec un faible reflet soyeux. RE Ocobamba; Bolivie. $ et ©. Reçu de MM. ec et Bang-Haas. 49: Pachycondyla (Bothroponera) pachyderma n. sp. ÿ et ©. Réunit la sculpture du groupe sud-africain, P. pumicosa, etc., avec l’épistome court et tronqué ou faiblement échancré des . espèces de Madagascar (P. Perroti, etc.) Noire, mate, scape et pattes ferrugineux foncé, bord postérieur des segments du gastre et anus avec un reflet rouge de sang; pubescence couchée, courte et assez abondante; poils dressés, médiocrement longs et fins; sur les scapes et tibias, il n’y a, outre la pubescence, que quelques poils très obliques, plus courts que ceux du corps. Mandibules finement striées, avec des points épars. Tout le corps est couvert de fines strioles longitudinales qui, mêlées à la ponctuation pubigère, forment le fond de la sculpture; sur ce fond, sont distribués les points pili- gères qui ont, sur la tête, la forme de fossettes rondes ombiliquées; celles-ci sont moins régulières sur le corselet; sur le pétiole et le reste de l’abdomen, elles font place à des fossettes bien plus grandes, arrondies et entourées d’un bord tranchant dans leur moitié anté- rieure, ouvertes par derrière et dont le fond même est strié; sur les interstices des fossettes, les points piligères sont plus gros que sur les autres parties du corps. Les fossettes les plus grosses se trouvent sur le pétiole et le post-pétiole ; leur dimension diminue vers le bout du ventre. L. $ 12-15 mill., © 13-15 mill. : Cameroun, récolté par L. Conradt. Pachycondyla (Ectomomyrmex) annamita Er. André, L'examen des types de Ponera annamita, dans la collection de M. André, confirme l’attribution de cette espèce au groupe Ectomo- myrmex faite par M. Forel. . Pachycondyla (Pseudoponera) succedanea Rog. Dans sa description de l’espèce, Roger la compare à «quadridentata (= harpax F.) » et se rapporte à sa description de 1860, laquelle concerne, en effet, Ponera quadridentata. Or, celui-ci n’est pas synonyme de harpax F., mais bien de shigma F. C’est donc à cette espèce que Roger a voulu comparer sa nouvelle fourmi, quoique le nom de harpax revienne 8 fois dans la description et celui de sigma jamais. M. Stadelmann a eu l’obligeance d’examiner les types au Musée de Berlin et confirme ma supposition que P.succedanea se rapproche de stigma et offre tous les caractères du groupe Pseudoponera. Euponera (Brachyponera) ambigua Er. André. Les palpes maxillaires ont 3 articles; toutefois, le 2° article offre à la base un petit renflement que l’on pourrait considérer comme un 9° article très court, fondu avec le %, vestige d’une condition primi- tive tétramère du palpe. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XLV, VII III 1901, 50 Psalidomyrmex procerus n. sp. P. foveolatus, Emery, 1899, non André. Ayant reçu d’une part de M. André un exemplaire typique Ÿ de son P. foveolatus et d’autre part la Ÿ de l’espèce de Cameroun dont je décrivais la © dans ces Annales, je suis maintenant certain que ces ‘ insectes appartiennent à deux espèces distinctes. Les différences que jesignalais pour la © se retrouvent chez la ÿ. L'espèce de Cameroun doit donc recevoir un nom nouveau. Ectatomma aztecum n. sp. 5. Très voisin de E. ruidum Rog. et pareil à celui-ci pour la forme de la tête et du pronotum ; épinotum tout à fait dépourvu de dents. Tête moins luisante, à sculpture beaucoup plus fine, joues nettement striées en long; des stries longitudinales régulières vont du front au vertex, où elles divergent en éventail et atteignent, en forme de rides irrégulières, les angles postérieurs. Rides du thorax comme .chez E. ruidum, mais moins grossières. Écaille du pétiole plus épaisse et plus basse que chez cette espèce; les stries du segment postpétiolaire sont plus fines, en arc par devant, longitu- dinales et un peu irrégulières en arrière. Long. 8 1/2-9 1/2 mill. Mexique, Michoagan. E. (Gnamptogenys) exaratum n. sp. _© Rappelle en petit E. Alfaroi Emery : brun de poix; mandi- bules, antennes, pattes et extrémité du ventre roux; luisante; tête, thorax, pétiole et les 2 segments suivants de l’abdomen régulière- ment et uniformément striés en long, les stries un peu plus fines que chez E. regulare Mayr, beaucoup plus fines que chez E, sulca- tum F. Sm. Tête bien plus longue que large, à côtés parallèles. Épistome faiblement concave, peu saillant, tronqué, presque droit par devant. Yeux placés un peu en arrière du milieu des côtés. Mandibules faiblement arquées; vues de dessus, elles paraissent presque de largeur uniforme, à peu près aussi longues que le bord antérieur de la tête. Le scape est court, atteignant à peine en arrière les 3/4 de la longueur de la tête. Épinotum un peu excavé derrière, avec un angle saillant, arrondi de chaque côté. Nœud du pétiole plus large que long, obliquement descendant en arrière, faiblement voûté en dessus. Ailes brunes. Long. 5 mill. | Pérou, Callanga (Staudinger et Bang-Haas). Rhytidoponera croesus n. sp. 5, Tête et gastre d’un rouge vif à reflets métalliques violacés, surtout la tête ; corselet et pétiole bleu d’acier, mandibules, antennes et pattes roux. Tête plus longue que large, échancrée derrière, à angles postérieurs un peu saillants, presque pas plus large derrière 51 que devant, les yeux fort convexes, un peu en arrière de la moitié des côtés. Mandibules striées ; épistome en ogive très obtuse, tricaréné au milieu, strié sur les côtés. Le reste de la tête a une sculpture réticulée grossière, sauf le front qui a de grosses rides longitudi- nales, devenant sinueuses et branchues sur le vertex. Scape dépas- sant l’occiput d’un quart environ de sa longueur. Corselet moins allongé que chez R. impressa, plus que chez R. metallica, le dos sans impression ; pronotum arrondi, sans trace d’angles huméraux, plus large que le mésonotum, ses angles inférieurs non prolongés en épines. Rides réticulées aussi grosses sur le pronotum que sur la tête, moins grossières sur le mésonotum, irrégulièrement transver- sales sur l’épinotum. Nœud du pétiole subglobuleux en avant, son dos surplombant en bourrelet la face postérieure. Postpétiole strié, à stries concentriques autour d’un groupe longitudinal médian; segment suivant à stries transversales beaucoup plus fines. Hanches antérieures non striées. Poils du corps et des membres blanchâtres, longs et fins. Long. 5 1/2-6 1/4 mill. - N.S. Wales. Cette splendide espèce est facilement reconnaissable à sa colora- tion. Pour la sculpture, elle rappelle un peu R. metallica et surtout R. anceps Emery, mais les antennes sont plus longues et la forme est beaucoup plus svelte que chez R. metallica ; le pronotum est arrondi, sans trace d’épaules. R. impressa var. chalybæa n. var. $. Pareil au type de l’espèce pour la sculpture et la forme de la tête; couleur bleu d’acier, mandibules, antennes et pattes rousses, faisant contraste marqué avec la couleur du corps. N.S. Wales. Genre DISCOTHYREA Rog. Caractères du j (d’après l’espèce d'Afrique). d. Tête globuleuse; mandibules trigones, bien développées, épistome soudé aux arêtes frontales comme chez la Ÿ, les arêtes frontales réunies formant ensemble une carène médiane. Antennes de 13 articles, scape aussi long que les 3 articles suivants réunis, 2° article très court, globuleux, les suivants plus longs qu’épais. Corselet court, arrondi. Pétiole comme chez la ©, postpétiole pas beaucoup plus grand que le segment suivant, le gastre moins brus- quement recourbé en dessous que chez la ©. Lame subgénitale simple ; cerci bien développés; armure génitale en partie seulement rétractile, stipe massif. Ailes avec une seule cellule cubitale fermée, la 2° cubitale à peine indiquée, pas de nervure récurrente. Chez la &, les palpes maxillaires sont de 4 articles, les labiaux de 3. 52 D. oculata n. sp. $ et ©. Roux ferrugineux, mate, mandibules, antennes, paites et abdomen plus clairs; densément pointillée avec de nombreuses fossettes peu profondes; couverte de pubescence veloutée blan- châtre ; de chaque fossette sort un tout petit poil oblique, plus gros que ceux de la pubescence, maïs à peine plus long. Mandibules finement dentelées; l’épistome soudé aux arêtes frontales forme en avant un lobe subrectangulaire; les arêtes frontales sont plus longues que la moitié de la tête et forment ensemble une saillie plane en dessus, à bords abrupts; cette saillie commence en pointe à angle aigu en avant, s’élargit jusque vers le tiers de sa longueur et se rétrécit ensuite en s’abaissant graduellement en arrière. Yeux assez gros, à grosses facettes bombées (au moins 30 facettes chez la $); des ocelles chez la ©. Antennes de 9 articles. Corselet sans sutures chez la Ÿ, avec l’épinotum obtusément anguleux de chaque côté à la limite de la face descendante qui est concave. Chez la 9, les angles de l’épinotum sont plus saillants. Péiiole en forme de calote subhémisphérique dont la face postérieure faiblement con-. cavé regarde le postpétiole, mais ne s'articule avec lui que sur la moitié environ de sa face postérieure. Postpétiole aussi long que le corselet; un étranglement bien marqué le sépare du segment sui- vant qui est beaucoup plus court que lui; les derniers segments très étroits. Ailes jaunâtres avec les nervures pâles. Long. % 2 1/2 mill., e 3 mill. d. Noir mai, sculpture de la ©; mandibules, scapes et pattes bruns, funicules, tibias et tarses blanchâtres; armure génitale jaunâtre. Ailes incolores à nervures très pâles. Long. 2 1/2 mill. Cameroun (L. Conradt). Anochetus agilis n. sp. 5, Forme élancée; brun foncé, gastre plus clair, mandibules, funicules et pattes roux ferrugineux clair ; luisante, des poils longs et fins, abondants sur les pattes. La tête, vue d’en haut, est plus longue que large et a la forme d’un hexagone irrégulier, dont le côté le plus court correspond à la bouche; le bord postérieur est profon- dément échancré, avec les angles arrondis; les yeux sont placés très peu en avant du milieu des côtés, en correspondance des angles latéraux de l'hexagone. Les mandibules sont très longues et étroites, presque aussi longues que la tête, éloignées l’une de l’autre à la base de moins que la largeur de l’une d’elles ; elles vont en s’élargis- sant un peu, jusqu’avant l’extrémité, où leur bord médial (qui, du reste, est absolument dépourvu de dents) se prolonge en une forte . dent, suivie d’une profonde échancrure, après laquelle la mandi- bule se termine par les deux grandes dents préapicale et apicale ; la subapicale est très petite et forme à peine une faible dentelure près 93 du bout de la préapicale. Antennes longues et grêles, scape un peu renflé au milieu. Toute la tête est luisante, sauf les côtés du front qui sont finement striés. Le corselet est fort étroit; le pronotum ovale, prolongé en cône en avant, est un peu plus large que le reste ; l'épinotum est arrondi en arrière et inerme. Col du prothorax transversalement ridé; quelques rides longitudinales sur le devant du disque du pronotum ; mésonotum avec des rides longitudinales, épinotum grossièrement ridé en travers. Écaille du pétiole conique à pointe mousse. Pattes très longues et grêles. Long. 8 1/4 mill. ; mandibule 1 1/2 mill. ; tibia post. 2 mill. ; tête sans les mandibules 128 X 11/3. Bornéo, Banguey (Staudinger et Bang-Haas). Paraît se rapprocher de gladiator F. Sm. dont il diffère par la pointe du pétiole non prolongée en épine et par le bord médial des mandibules non dentelé, Odontomachus chelifer Latr. Subsp. Theresiæ For. O. haematoda race Theresiæ Forel. Les Ÿ et © de l'O. chelifer, provenant de l'Amérique centrale, se font remarquer par leur couleur très foncée et leur forte taille ; ils se rapportent à la description de Forel, faite sur une ÿ du Mexique. Je crois que cette forme mérite d’être distinguée du type, surtout à cause de la différence de couleur des «7. Les jj du Brésil et de la Colombie, que je crois devoir rapporter au type de l’espèce, sont brun foncé avec le gastre roux et ne dépassent pas la longueur de 10 mill. Ceux de Costa-Rica sont entièrement jaunes; il sont aussi plus grands (10 1/2-12 mill.). Cylindromyrmex brasiliensis n. sp. C. striatus Mayr1887 $ (non 9, nec Mayr 1870). En 1870, M. Mayr fondait le genre et l'espèce sur la © provenant de Surinam. Dans son travail de 1887, il cite des © pareilles du Pérou qu’il avait reçues du général Radoszkowski et décrit l’ouvrière différemment colorée, récoltée par Hetschko à Santa-Catharina, ainsi que le «j pris avec ces ouvrières. Je possède, dans ma collection, la ® du Pérou (Radoszkowski) et des $ de Santa-Catharina, parmi lesquelles des types de Mayr. Outre la différence de couleur des pattes, il y a, entre la © et la ÿ, une différence considérable de sculpture, les sillons ou stries de la £ étant beaucoup plus grossiers et moins nombreux. Je compte 14-15 stries sur le prothorax de la ©, 11 sur le pétiole ; chez la Ÿ, il y a au moins 24 stries sur le prothorax et au moins 15 sur le pétiole. Ce sont là, à mon avis, des différences qu’il faut considérer comme 54 spécifiques. Cela d'autant plus que Cameron a décrit et figuré sous le nom de Holcoponera Whymperi une Ÿ qui correspond exactement pour la sculpture à la © du Pérou. | Je considère donc cette dernière comme type de C. striatus, dont C. Whymperi Cam. est synonyme. La forme de Santa-Catharina doit constituer une espèce nouvelle que j'appelle C. brasiliensis. J’ai acheté de la maison Staudinger et Bang-Haas deux 47 du Pérou que j’attribue avec doute à C. striatus. Ils diffèrent du 4 de C. brasiliensis par la sculpture : Tête irrégulièrement ridée. Prono- tum, mésonotum et côtés du mésothorax lisses, avec quelques gros points; épinotum et côtés du métanotum longitudinalement sillon- nés, la face descendante de l’épinotum lisse, concave et bordée. Pétiole non strié, avec quelques gros points, postpétiole lisse, seg- ment suivant avec une zone irrégulière de courtes rides irrégulière- ment longitudinales. Ailes enfumées, comme chez la © de striatus. Long. 8 mill. Une erreur grave s’est glissée dans ma « Clef analytique des genres de la famille des Formicides » (Ann. Soc. ent. Belg., tome 40, 1896). A la p. 183, le genre Myrmecina est porté comme ayant les antennes de 11 articles, au lieu de 12. A SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 2 février 1901. PRÉSIDENCE DE M. LE D' TOSQUINET. La séance est ouverte à 8 heures. MM. de Crombrugghe de Picquendaele et Lameere ont fait excuser leur absence. | M. le Secrétaire prévient l’Assemblée que le procès-verbal de la séance de janvier n’a pu paraître. La publication tardive du n° XIII du tome XLIV est la cause de ce contretemps. Décision du Conseil. M. le comte Max de Lalaing, de Bruxelles, est admis comme membre effectif de la Société. Il a été présenté . par MM. Severin et de Vrière. Correspondance. M. le chevalier Everts remercie la Société de l'avoir nommé membre honoraire. | — MM. Raphaël et Walter de Selys-Longchamps présentent les plus chaleureux remerciements à tous les membres de la Société pour les marques de sympathie qu’ils leur ont prodiguées, à l’occasion du deuil qui frappe leur famille, ainsi que de l'hommage qu’ils ont rendu à la mémoire de leur père, le baron Michel-Edmond de Selys-Longchamps. — M. le Directeur du Musée d'Histoire naturelle accuse la réception du rapport de la Commission de surveillance des collec- tions de la Société. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des mémoires annexés à Ce numéro, Communications. M. Severin annonce deux nouveaux dons faits au Musée royal d'Histoire naturelle et qui enrichissent notablement la section d’Entomologie. Le premier est fait par M. Léon Becker, et consiste en 422 volumes et brochures traitant de l’'Arachnologie, parmi lesquels un certain nombre de pièces rares et difficiles à trouver. À l’occasion de ce don, je crois intéressant de rappeler que M. Becker a donné déjà ses collections indigènes et exotiques d’Arachnides, ainsi que ses dessins, originaux, inédits en grande partie, qui remplissent huit gros volumes in-8°. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 23 II1 1901. 56 Le don de sa bibliothèque complète ces libéralités pour lesquelles nous avons tous à le remercier. 2° M. Lameere a fait don de sa collection de ons com- prenant 1,334 espèces et 3,458 exemplaires, parmi lesquels presque tous les types des espèces qu’il a décrites. À lui aussi nous devons des remercîments d’avoir mis ainsi, à la disposition de tous, le fruit de ses recherches et de ses travaux. — La séance est levée à 9 heures. OBSERVATIONS SUR LE PHÉNOMÈNE DE LA CONSTANCE CHEZ QUELQUES HYMÉNOPTÈRES par Félix Plateau professeur à l’Université de Gand. $ 1. — AVANT-PROPOS Dans un travail antérieur intitulé : Nouvelles recherches sur les rapports entre les Insectes et les fleurs, deuxième partie : Le choix des couleurs par les Insectes (1), j'annonçais une étude sur la constance que paraissent présenter certaines espèces dans leurs visites aux végétaux. La notice actuelle contient l’exposé des résultats de mes observations. La question est loin d’être neuve, car, ainsi qu’on le verra par l'historique, plusieurs naturalistes s’en sont occupés avant moi. Leurs recherches ne conduisant pas à des conclusions concor- dantes, il m’a semblé utile de reprendre le sujet de façon à me rapprocher d’une solution et à pouvoir tenter une explication vrai- semblable des faits. Le phénomène de la constance ayant été parfois très mal compris et confondu avec d’autres, je dois, avant tout exposé, préciser la valeur de certains termes. E. Lœw, dans ses longues et intéressantes études sur les Insectes visitant les fleurs du Jardin botanique de Berlin (2), était arrivé à (1) Mémoires de la Société zoologique de France, tome XII, n° 4, p. 345, en note, 1899. (2) Læœw. Beobachtungen über den Blumenbesuch von Insekten an oi landpflanzen des Botanischen Gartens zu Berlin. (Jahrbuch des K, botan. Gar- tens zu Berlin, IIT. Berlin, 1884.) LS de â = _— 97 cette conclusion que des Apides possédant des trompes de longueurs égales sont loin, pour cela, de se comporter de la même manière _ quant aux espèces de fleurs visitées, les unes montrant une préfé- rence marquée pour des fleurs d’une catégorie spéciale, les autres se rendant à des types floraux très variés. Il proposa, pour désigner ces différences de mœurs, les termes d’Oligotrope et de Polytrope qu'il définit à peu près comme suit : Sont Oligotropes les Apides qui visitent spécialement des fleurs d’un type déterminé; sont Polytropes celles qui visitent indifféremment des fleurs fort diverses (1). Charles Robertson, se basant sur des considérations sérieuses, restreignit encore la signification de ces appellations; il ne nomma plus Oligotropes que les Apides dont les femelles récoltent le pollen d’une espèce unique ou d’espèces soit d’un même genre, soit d’une même famille. Toute Apide dont la femelle transporte le pollen de plantes de familles différentes est Polytrope (2). On remarquera que, dans la définition très serrée de Robertson, ni la recherche du nectar, ni les façons de se comporter des mâles _ ne sont prises en considération. À titre d'exemples, je citerai quelques-uns des Hyménoptères signalés comme Oligotropes plus ou moins parfaits (au sens de Læw) : _Andrena florea F. qui visiterait exclusivement les fleurs de Bryonia dioica Jacq. (3), Cilissa melanura Nyl.s’observant presque constam- ment sur Lythrum Salicaria L. (4), Macropis labiata Pz. sur Lysi- machia vulgaris L. (5), Chelostoma campanularum K, offrant une préférence marquée pour les Campanula (6), etc. Les Apides oligotropes sont probablement des Insectes chez les- quels le développement normal de la larve exige une alimentation contenant un pollen spécial. Cas analogue à tant d’autres que nous présente le règne animal et si fréquent parmi les Lépidoptères dont les chenilles ne se nourrissent souvent que des feuilles d’une seule espèce de plantes ou des feuilles des plantes d’un seul genre. L’oligotropisme étant ainsi nettement défini, je tiens à faire remarquer que la constance dont il s’agit dans le présent travail est “ tout autre chose. | ARE A % 1 " + SES > (1) Læw. Op. cit., p. 54 du tiré à part. (2) Emprunté à F. Lupwic. Uber den Blumenbesuch der Apiden in Nordame- rika nach den Beobachtungen von Charles Robertson. (Ilustrierte Zeitschrift für Entomologie, 5 Band, n° 20, 15 October, p. 308, 1900.) (3) H. Muzzer. Die Befruchtung der Blumen durch Insehten, p.149. Leipzig, - 1873. (4) Ip., ibid., p. 195 et Læw, op. cit., p. 65jdu tiré à part. (5) Ip., ibid., p. 348. (6) H. Muzzer. Op. cit., p. 374 et Læw, op. cit., p. 59 du tiré à part. 98 Avecles naturalistes anglais qui ont étudié le phénomène, j'appelle constance le fait d’un Hyménoptère polytrope, c’est-à-dire suscep- tible, comme l’Abeille domestique, de visiter, pendant la belle saison, des fleurs très variées, mais qui, durant une sortie de la ruche ou du nid, limite son activité aux fleurs d’une seule espèce végétale. Ainsi, d’une part, chez l’Apide oligotrope, l’aliment fourni aux larves, pendant toute la série des jours de travail, contient un pollen déterminé; d’autre part, chez l’Apide momentanément con- stante, la nourriture servie aux larves pendant la saison contient du pollen emprunté à un grand nombre de plantes diverses. Les mots oligotrope et constant, polytrope et inconstant, loin d’être, deux à deux,synonymes, ont des significations qui ne sont pas même comparables. Un seul exemple suffira : l’Abeille (Apis mellifica L.) est, dans le sens spécifié plus haut, un Hyménoptère fréquemment constant et cependant c’est une des espèces les plus polytropes (1). Il était extrêmement important, au commencement de ce travail, d'attirer l’attention sur la différence capitale entre l’oligotropisme et la constance, car, comme je le disais, des confusions regrettables ont été commises (2). Cette différence explique aussi pourquoi, dans l'historique, je passe sous silence des travaux ne concernant pas la constance proprement dite. $ 2. — HISTORIQUE. Je ne parlerai que des Hyménoptères Apides; les observations de mes devanciers et les miennes sur les Diptères et les Lépidoptères montrant, en effet, que sauf dans des cas particuliers d’adaptations réciproques très étroites entre la nature des pièces buccales de quelques-uns de ces Insectes et des formes de fleurs spéciales, l’in- constance est à peu près générale dans ces deux groupes (3). (1) Læw. Op. cit., p. 54 du tiré à part. (2) Ainsi T.-D.-A. Cockerell (The Bees of the Genus Perdita Proceedings, of the Academy of natural Science of Philadelphia, p. 25, 1896), qui étudia au Nouveau-Mexique environ soixante-dix espèces du genre Perdita F. Smith et observa avec soin leurs rapports avec les végétaux, admet que chaque espèce de Perdita ne visite normalement qe espèce de fleurs et que les exceptions à cette règle sont peu fréquentes (Ibid., p. 32). Ceci c’est de l’oligotropisme pur et cependant l’auteur, confondant oligotropisme et constance, attaque quelques années plus tard (Bees and Flowers, Natural Science, vol. XIV, n° 87, p. 413, May 189) les recherches de Bulman qui, ainsi que nous le verrons, cite pour l'Abeille domestique des cas d’inconstance assez fréquents. Les observations sur les Perdita d'un côté et sur l’Abeïlle de l’autre n'ont aucune analogie, ce dont Cockerell ne s’est pas aperçu. (3) Voir, pour les Diptères et les Lépidoptères, le résumé que j'ai donné des 1echerches de A.-W. Bennett et de R.-M. Christy dans mon travail, Le choix des couleurs par les Insectes, cité plus haut (pages 345, 346 et 348), ainsi qu'un petit article de quelques lignes de J.-T.Powel, Constancy of Insects in visiting Flowers (The Nature, vol. XXIV, september 29, p. 509, 1881), dont l’auteur observant Vanessa Urticæ L. visitant des plantes très diverses, trouva ce Lépidoptère fort inconstant,. 99 En outre, comme à propos du choix des couleurs, j’ai déjà analysé avec détails plusieurs des travaux dont je vais résumer le contenu, je me bornerai cette fois à ce qui est strictement indispensable. A.-W. Bennett signale et j’ai vérifié à mon tour qu’Aristote, dans son Histoire des animaux (1), parle déjà de la constance chez l’Abeille domestique. Il dit : « Dans chaque voyage, l’Abeille ne » vole point d’une fleur sur une fleur d’une autre espèce, mais elle » va, par exemple, de la violette à la violette, sans toucher aucune » autre fleur qu’elle ne soit rentrée à la ruche. » L'observation d’Aristote est exacte bien qu’énoncée d’une façon trop absolue. La suite de cette notice montrera que le phénomène comporte des exceptions. A.-W. Bennett et Robert-Miller Christy, dans leurs très intéres- santes recherches publiées en 1884, se préoccupèrent surtout de déterminer si les Insectes observés manifestaient des préférences pour certaines couleurs florales. Les travaux de Bulman, de Ord et les miens ayant démontré que le prétendu choix des couleurs par les Insectes n'existe pas, j’insisterai principalement sur ce qui, dans les notices des auteurs précités, se rapporte à la constance vis-à-vis d'espèces botaniques. A.-W. Bennett (2) observait les Insectes visitant des groupes de fleurs sauvages dans lesquels de nombreuses espèces différentes étaient mélangées. Il fit trente-trois observations sur divers Bom- bus (3) : dans quatre cas, l’Insecte visita jusqu’à trois espèces de fleurs ; dans six autres, il visita deux espèces ; enfin, dans les vingt- trois cas restants, il resta fidèle à une espèce unique. C'est-à-dire _ qu'un tiers environ de ces Hyménoptères fut inconstant. L’Abeïille domestique sur laquelle il n’effectua que six observa- tions se montra inconstante une fois, visitant les inflorescences diffé- rentes de Succisa pratensis (Dipsacée bleue) et de Centaurea Scabiosa (Composée purpurine). Dans cinq autres cas, la constance parut absolue. L’objection principale que l’on peut faire à l’auteur est que le chiffre d’Abeilles examinées est absolument insuffisant pour se former une opinion. Robert Miller Christy (4) fit, sur les Hyménoptères, un nombre d'observations un peu plus dcr able Cinquante-deux d’entre elles concernent des Bourdons /Bombus Scrimshiranus K. et Bom- (1) Traduction de Camus, tome I, livre IX, p. 605. Paris, 1783. (2) BENNETT. On the Constancy of Insects in their visits to Flowers. (The Journal of the Linnean Society, Zoolo&y, vol. XVII, p. 175, 1884.) (3) Dont il ne donne pas les noms spécifiques. (4) Carisry. On the methodic Habits of Insects when visiting Flowers. (The Journal of the Linnean Society, Zoology, t. XVII, p. 186, 1884.) 60 bus sp.?). Vingt-sept individus offrirent de la constance, ne visitant qu’une seule espèce de fleurs; vingt-cinq autres, soit près de la moitié, furent au contraire inconstants, visitant de deux à cinq espèces. Trois observations seulement sur l’Anthophora, acervorum F. [A. retusa L.) montrèrent cet Insecte une fois inconstant et deux fois fidèle à la même espèce. Enfin, dans huit observations sur l’Abeille domestique, ce qui est trop peu évidemment, Christy trouva l’animal d’une constance parfaite. Cependant, lors d’un cas particulier ne rentrant pas dans la série ci-dessus, il vit une Abeille se porter successivement sur Anemone nemorosa (Renonculacée blanche) et sur Ficaria ranunculoides (Renonculacée jaune), puis de nouveau sur Anemone et Ficaria, témoignant ainsi d’une inconstance évidente. Je passe aux travaux de G.-W. Bulman et de G.-W, Ord ayant incontestablement une plus grande portée. Bulman désirant prouver la fausseté d’une théorie darwinienne adoptée par beaucoup de naturalistes et d’après laquelle les couleurs ainsi que les structures des fleurs seraient dues à l’action sélective des Insectes visiteurs, a, dans plusieurs notices publiées de 1890 à 1897, signalé une série de faits lui paraissant incompatibles avec la théorie en question. Je lui emprunte les passages ci-dessous qui feront nettement saisir la valeur de ses arguments (1) : « Pour amener l’évolution et la fixation d’espèces nouvelles, les » Abeilles devraient être extrêmement constantes dans leurs visites » aux fleurs. Elles seraient obligées, soit pendant toute la durée » d’une sortie de la ruche, soit au moins jusqu’à ce qu’elles aient pu » se débarrasser de la totalité du pollen adhérant à la surface de » leur corps, de ne visiter qu’une variété unique... sans cela, fécon- » dant une variété par le pollen d’une variété différente, elles » retarderaient ou empêcheraient le développement progressif d’une » espèce. or, il est bien constaté que l’Abeille passe fréquemment, » dans nos jardins, d’une variété à une autre, que, pendant la durée » d’une sortie, elle ne reste même pas fidèle aux variétés d’une » espèce déterminée, visitant parfois, ainsi que je l’ai vu dans de » nombreux cas, deux, trois ou jusqu’à quatre espèces diverses en » une ou deux minutes. » L’auteur ajoute : « Les résultats généraux de mes observations » sur cette matière sont les suivants : L’Abeille domestique » est plus constante que les Apides sauvages; cependant elle (1) Buzmax. Bees and the Development of Flowers. (Natural Science, vol. XI, n° 66, p. 103, August 1897.) 61 passe souvent d’une variété à une autre variété et il n’est pas rare de la voir se rendre d’une espèce à une espèce diffé- rente. Quant aux Apides sauvages, examinez les mouvements d’un individu au cours d’une vingtaine de visites ou davantage, vous aurez à peu près dix chances contre une de l’observer chan- geant d’espèce de fleur. (The chances are something like ten to one that it will be seen to change its species of flower.) Si nous admettons que les Apides agissaient dans les temps passés comme à l’époque actuelle, il me semble que ces faits seuls réfutent entiè- rement la théorie. » Les vues de Bulman étant connues par l'extrait qui précède, j'ai groupé sous forme de tableau les cas d’inconstance dont il a été témoin et qui concernent tous Apis mellifica. (Voir tableau I.) Afin d'éviter des confusions, j'ai substitué les dénominationslatines aux noms vulgaires anglais (1); en outre, pour faire ressortir la valeur réelle des différents cas, j'ai ajouté en regard de chaque plante le nom de la famille à laquelle elle appartient ainsi que la couleur des fleurs. (1) M. Bulman a eu l'extrême obligeance de me fournir à ce sujet quelques indications précieuses. Je saisis cette occasion de lui en témoigner ma gra- titude. 62 rA APIS MELLIY allant de à ‘| COULEUR ù FAMILLE DES 4 FLEURS # 1 | Taraxacum officinale . composée jaune Anagallis arvensis. . \ 2 | Papaver RE re] papareracee id. Helianthemum vulgare À 3 | Geranium Robertianum . . géraniacée purpurine Lavandula vera . . | 4 | Antirrhinum majus . |scrophularinée variée Anthyllis vulneraria . | | 5 | Succisa pratensis . . dipsacée bleue Centaurea nigra . . ;| G | Lavandula vera . . é labiée id. Geranium Robertianum “ 4 Ia. RENE : id. id, Leycesteria formosa 3 1 8 Id. MR id. id. Epilobium montanum. | 9 Ia. : Fine id. id. Antirrlinum majus (3) | 10 Id. ER ; id. id, Geranium Robertianum ! 11 Id. Le id, id. Oenothera Lamarckianas 12 | Campanula sp.? . . . | campanulacée id. Philadelphus coronarius 13 | Veronica Buxbaumii (5). . |scrophularinée id. Siellaria media. . . a 14 | Ficaria ranunculoides . . | renonculacée jaune Scilla verna. . . «ù ‘ 15 | Veronica Buxbaumii. . . |scrophularinée bleue Séellaria media. . 0 16 | Ficaria ranunculoides. Es jaune Scilla verna. . . . 1 ” 1æ4 | | 1) Les cas 1 à 5 sont signalés par Bulman dans Bees and the Origine of Flowers (Natural Science, vol. XIV, 1 p.130, February 1899), les cas 6 à 16, par le même auteur dans On the supposed selective action of Bees on Flol (The Zoologist, vol. XIV, 3d series, p. 424, 1890). 11 (2) Ce cas s’est présenté deux fois et se trouve encore répété au n° 10. (3) Plusieurs tentatives infructueuses. (4) En quelques minutes, six individus ont passé ainsi de Campanula à Philadelphus. (5) Synonyme Veronica persica. D COULEUR MILLE DES ne FLEURS mulacée rouge stinéc jaune labiée bleue ilionacée jaune mposée purpurine aniacée id. | ifoliacée blanche rariée D ue Brinée variée raniacée purpurine agrariée jaune ifragée blanche yophyllée id, - iliacée bleue yophyllée blanche iliacée bleue 63 COULEUR FAMILLE DES | | FLEURS . (2) Stachys sylvatica labiée purpurine (4) Ficaria ranunculoides. renonculacée jaune Veronica Buxbaumii . scrophularinée bleue 64 IT ressort clairement de ce tableau que l’Abeille domestique peut passer de fleurs d’une espèce à celles d’une espèce différente appar- tenant souvent à une famille tout autre et que, comme les Insectes . " en général, elle ne se préoccupe aucunement de la coloration. L’inconstance de l’Abeille serait parfois exceptionnellement extraordinaire; Bulman a vu un individu effectuant onze change- ments sur vingt-sept fleurs visitées de Geranium, Robertianum, G. lucidum, G. nemorum et G. sanguineum (1). George-W. Ord, dont l'attention avait été attirée sur des infrac- tions à la constance chez l’Abeille par la publication en 1892 d’un article de Bulman dans Science Gossip, adopte entièrement les idées de son prédécesseur et accentue encore leur portée quant à la for- mation d’hybrides entre plantes d'espèces voisines (2). Il fit des observations plus ou moins suivies durant cinq étés suc- cessifs et observa beaucoup de faits curieux, mais son travail est d’une analyse assez difficile, parce qu’il ne spécifie pas toujours si les cas décrits concernent l’Abeille domestique ou des Apides en général. Je négligerai donc forcément ce qui laisse du doute dans l'esprit du lecteur pour ne parler que de ce qui m’a paru certain. D’après lui, la constance attribuée aux Apides résulte ordinaire- ment d’une illusion et tient à ce qu’on cesse de regarder ces ani- maux lorsqu'ils ont effectué un petit nombre de visites. Dans la plu- part des cas où il lui fut possible de suivre une Apide des yeux pendant un temps considérable, il trouva que tôt ou tard l’Insecte changeait de végétal. Les Bourdons furent très inconstants. Je relève à leur sujet les exemples suivants : Un Bombus silvarum L. visitant diverses espèces de Geum effectua sept changements en dix-huit visites. Geuin' rivale x 27: 4%: 09"yisites. G. intermedium (3) . LS G. rivale 1 » G. intermedium . NAT » G. urbanum . . . . . . 9 » G. rivale 6 G. intermedium . 3 G. urbanum 4 » 18 visites. (1) BULMAN. On the supposed selective action, etc., op. cit., p. 425, et The Constancy of the Bee. (Science Gossip, May 1892.) (2) Or». The Constancy ofthe Bee. (Tansactions of the Natural history Society of Glasgow, vol. V, new series, Part I, p. 85 (Read december 1896). Glasgow, november 1897.) (3) Geum intermedium Ehrh. est une forme hybride, 7 ils ut disais tal 65 Un Bombus muscorum F. passait de Erica Tetralix à Erica cinerea et changea cinq fois de plante en huit visites. Un autre Bombus, dont il n’indique pas l’espèce, fit six change- ments en dix visites, butinant sur des Tropéolées, des Violariées et des Scropaularinées, sans se préoccuper de la coloration. Tropæolum (rouge) . . . . 1 visite. Tr. (jaune). » Tr. (rouge). » Viola Cu Tropæolum (rouge) . Calceolaria (jaune) . C. (rouge) . D À ND = + D 10 visites. Voici maintenant des cas d’inconstance évidente offerts par l’Abeille domestique, Apis mellifica L. Un individu observé sur des plantes sauvages donna le spectacle de quatre changements en dix-sept visites. Caliha palustris . .., . 17":1 visites. Frearid ranunculoides 2:79 » Catihomalustris er as » Fricaria ranunéulotdes .::: ;. 9 » Caléha-palustris 5 No 8 LL» 17 visites. Un autre individu butinant dans un jardin s’adressait à tout ce qui se trouvait sur sa route. Papilionacées, Primulacées, Composées, fleurs jaunes, roses, blanches, pourpres, rien ne lui semblait mau- vais (noting came amiss). Cytisus racemosus . . . . 9 visites. Premula obtonteu: 7% #43" » Trémandra-ericetatæ 2. ".," 1 » Eupatorium sp.? (rose) . . 2 » Eupatorium sp.? (blanc) . . 2 » 8 visites. Je regrette, je le répète, de ne pouvoir citer d’autres exemples pour lesquels Ord n’emploie que le terme vague de Bees sans indi- quer s’il s’agit d’Hive-bee (Abeille domestique) ou Humble-bee (Bourdon) et dont il est alors impossible d’apprécier la valeur exacte. L'auteur a résumé lui-même ses résultats en ces termes : « 1° La majorité des Apides observées semblaient constantes pour une espèce végétale, cependant il n’en était plus ainsi pour tous les individus que je pus suivre pendant longtemps. » 66 «2° Peu d’Apides sont susceptibles de résister aux tentations qu'offre un jardin. » . « 3° L’Abeille domestique paraît aussi inconstante que les Bour- dons sauvages (The Hive-bee appeared to be fully as inconstant as the wild Humble-bees) (1). » « 4° Les exemples les plus remarquables de constance (pour quelles espèces?) furent observés dans les cas de Salix, Tilia, Cal- luna, Mercurialis (2) et Ajuga. » « 5° Les changements semblent surtout fréquents lorsqu'un cer- tain nombre de plantes alliées croissent ensemble. » En résumé, cet historique nous montre les divers observateurs à peu près d'accord pour admettre l’inconstance, soit fréquente, soit générale, chez les Bombus, mais différant d'opinion à propos d’Apis mellifica. Bennett et Christy dotant l’Abeille d’une constance pres- que absolue, Bulman et Ord citant au contraire des exemples d’inconstance importants et nombreux. Mes propres recherches, sans avoir l’étendue que je désirais leur donner, indiqueront, je l’espère, dans quel sens il faut interpréter les faits. $ 3. — RECHERCHES PERSONNELLES, Mes observations ont toutes été effectuées dans des jardins et jamais en pleine campagne. Les raisons qui m'ont dicté ce choix sont aisées à vérifier : à la campagne, s’il s’agit de plantes sauvages, celles-ci sont fréquemment fort distantes les unes des autres et l’on perd facilement de vue l’Insecte qui quitte un de ces végétaux pour se porter ailleurs. S'il s’agit de plantes cultivées sous forme de champs, les Insectes qui les visitent trouvant à leur portée des mil- liers de fleurs d’une même espèce, restent en cet endroit jusqu’à récolte complète et donnent l'illusion d’une constance parfaite. Dans les jardins, de nombreux petits groupes variés de plantes souvent très différentes sont voisins. Cette disposition, réalisée, par exemple, dans les jardins botaniques où les parterres consacrés à chaque famille sont parallèles et ne sont séparés que par des allées (1) Ce 3° me paraît une exégaration. (2) L'auteur fait remarquer que Mercurialis considérée ordinairement comme anémophile est fréquentée par l’Abeïille domestique. Mac Léod à vu deux Diptères Syrphus balteatus Deg. et Melanostoma mel- lina L. sur les fleurs de Mercurialis annua. J'ai fait ressortir moi-même. Com- ment les fleurs attirent les Insectes, quatrième partie, $ 5, n° 27) que l’anémo- philie de cette plante ‘n’est que relative et que sa fécondation par des Insectes doit être fréquente. J’y ai observé, en effet, de petits Hyménoptères, des Thrips, un Lépidoptère, des Diptères Syrphides assez nombreux, entre autres des Eristalis. 67 étroites, rend l’observation facile et augmente les chances d’assister _ à des témoignages d’inconstance. Mon attention s’est surtout portée sur le genre Bombus et sur l’'Apis mellifica. J'ai noté, en outre, quelques cas concernant l’Anthi- dium manicatum, la Megachile ericetorum et la Cœlioxys conica. a. — Genre BOMBUS. Le lecteur a vu plus haut ($ 2) que A.-W. Benett et R.-M. Christy, en examinant les allures des Bombus, ont trouvé, le premier un tiers et le second près de la moitié des individus inconstants. En réalité, la constance n’existe pas du tout chez les espèces de ce genre et à moins que les Bourdons n'aient à leur disposition un massif considérable de fleurs de la même espèce, comme par exemple l’ensemble des fleurs d’un grand arbre ou d’un des parterres déco- ratifs de nos parcs publics, on constate toujours, au bout d’un certain -temps, que les individus passent à d’autres végétaux avant de regagner leur nid. À J’ai réuni dans le tableau suivant (tableau IT), un bon nombre de cas que j'ai nettement constatés, mais, je le répète, il m’eût été facile en y consacrant plus d'heures d’allonger cette liste à l'infini. Ainsi que dans le tableau I concernant les faits cités par Bulman, j'ai indiqué les noms des plantes, ceux des familles et la couleur des fleurs. : J’ai ajouté, lorsque ce fut possible, les nombres de fleurs visitées (toute inflorescence étant comptée comme une fleur)et les distances - approximatives en mètres séparant les végétaux visités successive- ment. Dans les colonnes relatives aux nombres de fleurs, le signe + signifie plusieurs (1). Dans les colonnes relatives aux distances, le signe O signifie que les plantes étaient voisines l’une de l’autre. (1) L'absence d'indication signifie que j'ai négligé de tenir note du nombre de fleurs visitées. 68 5 allant de Q- a [ Le COULEUR Le £°| FAMILLE DES Le SE FLEURS LS 1 | Althæa rosea malvacée rose Petunia violacea. 1 2 À : id. id. Tagetes patula . 1 3 | Malus communis . pomacée id. Pyrus communis . 4 | Melandrium diurnum caryophyllée id. Lunaria annua . 1 5 | Ribes rubrum . . grossulariée verdâtre Cerasus vulgaris 4 | 6 | Tropæolum majus. 6) tropéolée jaune et orange | Delphinium Ajacis . . [UM 7 | Cerinthe major. < 3 | borraginée jaune Solanum Dulcamara . . l 8 | Aconitum variegatum 12 | renonculacée Hauts et bleue ee PE . | 9 Id. 1 id. id. 1 10 | Centaurea cyanus . 5) composée bleue Crébues dealbata 2: | BOMBUS H! 11 are ro + |scrophularinée| purpurine | Centaurea montana . | 12 4 id. id. Digitalis lutea Re. 13 Delphi . formosum 6 | renonculacée bleue Ia. + 27 14 | Galeopsis Tetrahit. 5 labiée blanche Betonicaincana. . . . | 15 | Digitalis purpurea 3 Scrophularinée, purpurine | Delphinium forinosum.. . M 16 | Delphinium formosum 3 | renonculacée bleue Digitalis purpurea . . MI 17 | Echium vulgare borraginée | bleu violacé | Borrago officinalis. . M 18 | Aconitum variegatum 2 | renonculacée | blanche et bleue PRE le à 1 19 | Delphinium formosum 20 id. bleue | 20 | Delphinium Ajacis + id. bleue et rose | Rosa a (simple). | 21 | Tagetes patula. —- composée jaune Scabiosa atropurpurea. | 22 | Brunella vulgaris. labiée violette Origanum normale. . 23 | Delphinium Ajacis + | renonculacée | bleue et rose | Zmpatiens glandulifera . (2 24 | Salvia Horminum. + labiée rose Helianthus annuus. . 25 | Tagetes patula . | composée jaune Phaseolus multiflorus . . | 26 | Ibomæa purpurea. 9 | convolvulacée rose Hehanthus annuus. . : 27 | Helhanthus annuus 1 composée jaune Althæa vosea. . A [: | 28 | Borrago orientalis + | borraginée bleue Symphytum oficinale 5 70 | 29 | Satureja montana. . labiée rose pâle Anchusa angustifolia . . BOMBUS M 30 | Fasminum offcinale . 1 oléacée blanche Antirrlanum majus . À 81 | Monarda didyma . 2 labiée rose Rubus Idæeus . 32 | Rubus Idæus - rosacée verdâtre Dahlia variabilis ; 4 33 | Zinnia elegans. + | composée |rougeet jaune] Anfirrhinum majus D 34 d. Aa id. id. b | 30 | Althæa rosea 3 malvacée rose | Tropæolum majus . . =. | BOMBUS 36 | Symphytum officinale (2). | +| borraginée violacée | Verbascum nigrum. . L. BOMBUS 37 | Papaver Rhœas + | papaveracée rouge Silene tatarica . " 38 | Rubus Ideus 3 rosacée verdâtre Dahla variabilis | 39 Id. The 0 id. id. Ia. À 40 | Gaillardia Drummondii. | + composée rouge Calendula officinalis 1 41 | Salvia Horminum. -- labiée rose Nepeta nepetella … à: 0 42 | Rubus Idæus | rosacée verdâtre Polygonum Sieboldi (6) . |=| (1) L’Insecte s’est borné à explorer ces dernières fleurs extérieurement. (2) Trouant le tube des corolles. (3) N'y reste que peu de temps. visité ensuite une fleur pourpre d'Impatiens glandulifera (balsaminée), puis une a | (4) Le même individu a velle fleur de Rubus Idœus. (5) Le même individu est retourné (6) Parcourt rapidement les grappe (7) Retourne ensuite à Rubus Idœus. ensuite à Dahlia variabilis dont il a visité encore deux capitules. s de Polygonum. STRIS L. Le COULEUR AMILLE |. _ rs FN FLEURS violette jaune blanche purpurine blanche violette larinée| purpurine id violette bleuë jaune id. purpurine bleue purpurine bleue purpurine id. rose pourpre - violette purpurine jaune rouge jaune rose id. violacée rouge verdâtre pourpre rouge phularinée | [OS 2 cée lomposée bphularinée ropéolée orange (ORUM L. A | jaune à taches violettes blanche pourpre 16e jaune bleue blanche Distance O'OIDIEULCS AUINONRO Earl | D OR OO OUR © © NE © © ND D © © © pe” (=) pi OO © © | 1 en mètres ONee ee ecErUmESecEEne puis à Primula sp. Tropæœolum majus. Cerinthe minor. Centaurea stereophylla Digitalis lutea (1) . Micromeria rupestris. . Zinma elegans . Monarda didyma . | Leonurus Cardiaca (3) Rubus Idæus (4) Id. 5 QUE: Gaillardia Drummondii. Impatiens glandulifera (7) | Nombre de fleurs visitées 1 | rs) aa FAMILLE primulacée tropéolée borraginée composée scrophularinée labiée composée labiée labiée rosacée id. composée balsaminée 69 COULEUR DES FLEURS Distance en mètres jaune et rouge | 1 jaune et orange! 0 jaune il blanche 0 jaune + blanche (0 rouge et jaune | O rose 3 rosée | 1 verdâtre | 0 id. 0 rouge 0 | pourpre |0 70 ° L’inspection de ces quarante-deux cas bien nets (1) montre, comme je le disais plus haut, que les Bombus sont fort inconstants ; ils passent avec la plus grande facilité d’une espèce végétale à une espèce très différente, beaucoup d'individus changeant trois fois de suite de plante, d’autres quatre fois, d’autres jusque cinq fois (cas n° 58 et note y relative). Ils affectent l'indifférence la plus parfaite pour la structure florale, allant de fleurs dont ils doivent trouer la corolle, comme celle du Symphytum à d’autres dont les produits sont aisément accessibles et vice-versa (cas n° 28 et 36), allant de fleurs dans lesquelles ils sont obligés de s’introduire (Digitalis, Aconitum, Ipomæa, etc.) à des fleurs dans lesquelles le nectar ou le pollen sont librement exposés; enfin, les couleurs ne les préoccupent en aucune façon; ils passent d’une fleur verdâtre à des fleurs blanches, puis à des fleurs pourpres, pour retourner aux fleurs verdâtres (cas n° 42), d'une fleur bleue à une fleur pourpre, d’une rose à une jaune, etc. Je prévois qu’on m’objectera que je n’ai pas cherché à déterminer la proportion entre les individus inconstants et ceux témoignant d’une certaine constance. Celui qui émettra cette critique prouvera ainsi qu’il n’a observé les Bombus que d'une façon superficielle. S’il veut se donner la peine de regarder sérieusement, il verra, chaque fois qu’un Bourdon n'a pas à sa disposition une masse considérable de fleurs de même espèce très riches en pollen ou en nectar, l’Insecte passer d'espèce végétale à espèce végétale, restant tanlôt longtemps sur une plante, tantôt quelques secondes sur une autre, puis prenant son vol vers des fleurs nouvelles, ayant ainsi l’air (qu’on me permette l’expression) de trouver de la satisfaction à goûter des mets variés. Toute statistique serait ici illusoire, ainsi que le montrent les chiffres obtenus par Bennett et Christy : pour l’un, le nombre proportionnel des Bourdons inconstants était 1/3, pour l’autre, environ 1/2. Un troisième observateur trouvera une nouvelle valeur, un quatrième une valeur encore différente, etc., suivant les circon- stances éminemment variables et plus ou moins mal choisies dans lesquelles les essais auront été effectués. b. — Genre ANTHIDIUM. J’ai eu l’occasion, non seulement pour le présent travail, mais aussi pour deux autres notices (2) d'examiner les allures de cen- (1) Je n’ai pas tenu compte des cas douteux où l'attention de l'observateur pouvait avoir été mise en défaut par une cause quelconque. (2) Le choix des couleurs, etc., déjà cité, et La vision chez l’Anthidium manicatum (Annales de la Société entomologique de Belgique, t. XLIIT, p. 452, 1899). 71 taines d'individus d’Anthidium manicatum L., suivant attentivement les exemplaires des yeux, notant le nombre des fleurs visitées et leurs espèces, etc. J'ai donc pu me former, au sujet de la constance de cet Hyménoptère intéressant, une opinion sérieuse qui ne pourra qu'être confirmée par des observations ultérieures. L’Insecte est très constant et ce n’est que péniblement que j'ai pu réunir les huit cas d’inconstance renseignés dans le tableau suivant (tableau IIT). Bien qu’on puisse observer l’animal sur des plantes de familles diverses, ainsi que l'indique, entre autres, la liste publiée par le - regretté Paul Knuth (1), liste qui comprend des Renonculacées, des Papilionacées, des Com posées, des Scrophularinées, etc., ce sont sur- tout les Labiées qui ont toutes ses préférences et si un végétal de ce groupe est quelque peu isolé et abondamment garni de fleurs, on voit l’Anthidium lui rester fidèle pendant plusieurs jours. (1) Kurt. Handbuch der Blütenbiologie, Band, 2 Teil, p. 601. Leipzig 1899, ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV 23 II 1891 6 79 s È allant de à SÈ COULEUR d'A 3°| FAMILLE DES 41 se FLEURS . 4 F : ci 1 | Salvia Horminum. +] Jabiée rose Digitalis lutea . . . Mi 2 | Digitalis lutea . + | scrophularinée jaune Salvia Horminum . . 2 3 | Betonica officinalis + labiée . purpurine | Beionica incana. ; 3 , 2! 4 | Salvia Horminum. 2 id. rose Digitalis purpurea. À D | Teucrium scorodonia . 3 id. verdâtre Salvia Horminum . . 1 à 6 Id. 4 id. id. Id. n | $ 7 | Dahlia variabilis . + | composée écarlate Id. . 4 8 | Clarkia elegans . . .|<+| onagrariée rose Teucrium scorodonia . ; (1) Les cas 1, 2, 3 se sont répétés plusieurs fois. ur » res. à seijou u9 » : me Ce RES 29U8SIT . _ = 3 2 Nino 2 S Rin 8 = =) ss Ke Ô se ®) E kr LS [®) : 4 es © 8 es À / à & g | a ; S S9JISIA SIN9T + + ee L 9p 21QUON : F È _ 2 ES 1 À Le) Ë È pau > ÿ S “ > -È e A é: da RAR S © P 3 l cs eh () Q “; Ft RP a TA et TENTE RS SN SNS. 01e _oueSIŒ rpurine 5 74 c. — Genres MEGACHILE et CŒLIOXYS. Mes observations sur les Hyménoptères de ces deux genres sont trop peu nombreuses pour me permettre de formuler des conclu- sions générales. Tout ce que je puis affirmer c’est que la constance de ces Insectes n’est pas absolue et qu’on les voit visiter successive- ment des fleurs très différentes. Voici quelques exemples : une Megachile ericetorum Lep. visite rapidement deux fleurs purpurines de Matthiola incana (crucifère), probablement sans succès, puis se rend à Saxifraga umbrosa, à fleurs blanches maculées de rose, où elle reste longtemps. Un autre individu visite une vingtaine de fleurs roses de Clarkia elegans (onagrariée), se porte ensuite sur les fleurs roses aussi de Salvia Horminum dont elle suce deux exemplaires, puis revient aux Clarkia. Une Cœlioxys conica L. s'adresse d’abord à une série de fleurs roses de Salvia Horminum, puis passe directement à Dimorphotheca pluvialis, composée à fleurons périphériques blancs, dont elle visite l’un après l’autre deux capitules. ea d. — AÂPIS MELLIFICA L. Comme l’ont observé Aristote, A.-W. Bennett, R.-M. Christy et probablement d’autres naturalistes, l’Abeïlle montre effectivement une grande constance, limitant pendant longtemps ses visites aux fleurs d’une même espèce et retournant en général à la ruche sans se laisser distraire par la présence d’autres végétaux. : Cette constance affecte un caractère de netteté remarquable lorsque des groupes richement fournis de fleurs mellifères bien distinctes sont en contact. Je citerai deux exemples à cet égard : 4° Au Jardin botanique de Gand, deux forts groupes, chacun d’un mètre carré environ, l’un de Salvia Horminum (labiée à fleurs roses), l’autre de Clarkia pulchella (onagrariée rose) se touchent suivant une ligne de démarcation droite et sans la moindre solution de continuité. De nombreuses Abeilles les visitent. En suivant des yeux les individus les plus rapprochés de la frontière commune, on en voit passer des Clarkia aux Salvia, ou inversement; mais jamais d’une façon totale; c'est-à-dire qu’une Abeille des Clarkia égarée sur les Salvia quitte celles-ci, aussitôt son erreur reconnue, pour retourner aux Clarkia De même, une Abeille des Salvia pénétrant sur le terriloire des Clarkia revient prestement aux Salvia. Les fleurs étant roses de part et d'autre, il ne peut être question de choix de couleur, mais seulement de préférence possible pour un nectar déterminé. 2° Dans le même jardin, un mois plus tard, des Abeilles multiples S 75 visitent un groupe compact de Reseda odorata en contact intime avec un groupe compact aussi de Salvia Horminum. Les individus qui, au voisinage de la frontière passent des Reseda aux Salvia, explorent au vol, sans se poser, une ou deux tiges de Sauge et retournent immédiatement aux Résédas, Ici, on pourrait être tenté de parler de différence de coloration, l’inflorescence des Résédas étant verdâtre et les fleurs ainsi que les bractées terminales des Salvia Horminum roses. Le cas précédent prouve cependant qu'on commettrait probablement une erreur. La constance chez l’Abeille n’est cependant pas une règle immua- ble. Bulman a signalé une série de cas déjà cités (tableau I) où cet Insecte passait d’une espèce à une autre. J’ai pu moi-même recueillir un certain rombre d'exemples d’inconstance en me Rissant guider par les faits ci-dessous : L’Abeille ne retourne en général à 14 ruche que gorgée de nectar et chargée de pollen. En d’autres termes, c’est la double sensation de réplétion complète du jabot par du nectar et du poids du pollen chargeant les corbeilles des pattes postérieures qui pousse l'Hymé- noptère à se rendre à l’habitation commune pour vider son jabot et se débarrasser de son fardeau. Il en résulte que si la plante qu’on observe croît isolément ou accompagnée de quelques autres pieds seulement et si, de plus, les . fleurs que cette plante ou ces plantes portent sont en nombre restreint, l’Abeille, après avoir visité successivement celles-ci, n’ayant pu réunir la quantité limite de matériaux, cherche à compléter sa provision. Ne s’apercevant pas qu’elle s’est déjà adressée à toutes les fleurs présentes, elle retourne à celles-ci, les visitant de nouveau, commettant les erreurs signalées chez les Bombus par H. Müller (1) et Ch. Darwin (2) et chez l’Anthidium manicatum par moi (3). Déçue, elle quitte précipitamment chaque fleur vide, son vol devient saccadé et, enfin, elle se rend vers d’autres végétaux situés à une faible distance, ne s’inquiétant ni de différences spécifiques, ni de différences de coloration et pourvu que les nouvelles fleurs rencontrées contiennent du nectar ou du pollen, elle achève de remplir son jabot et ses corbeilles avant de partir pour la ruche. Ceci connu, il devient moins difficile d’assister à des manifesta- tions d’inconstance; il suffit de porter surtout son attention sur les Abeilles visitant des pieds un peu isolés et pauciflores. Sans adopter ces conditions comme règle absolue, je les ai recher- chées autant que possible. Le tableau ci-après (tableau IV) contient mes résultats. (1) Müzrer. Die Befruchtung der Blumen durch Insekten, p.311. Leipzig, 1873. (2) DarwiIN. The effects of cross and self Fertilisation in the vegetable Kingdom, p. 389. (3) PLATEAU. La vision chez l'Anthidium, etc., op. cit., p. 455. 76 allant de Malus communis . Gaillardia lanceolata. Saxifraga umbrosa Scabiosa graminifolia Campanula persicæfolia. Anchusa paniculata . Aconitum variegatum (2) Oxalis tropæoloides (O} Viola tricolor . Cucurbita maxima. Sedum populifolium (4) . Papaver somniferum . Phacelia tanacetifolia Ipomæa purpurea (5) . (1) Cas répété plusieurs fois dans les deux sens et pour des individus différents. (2) Tentatives de visites à deux fleurs. (3) Nombre de ni + + 19 + + + + + + fleurs visitées ni 12 + COULEUR FAMILLE DES FLEURS pomacée rose composée fleurons jaunes saxifragée ne re dipsacée bleu pâle campanulacée blanche borraginée bleue renonculacée | blanche et bleue oxalidée jaune violariée blanche cucurbitacée jaune crassulacée rose papaveracée | rose violacée némophilée violette convolvulacée rose 3) L'Insecte parcourt rapidement les fleurs d’une plante d'Oxalis. (4) Id. pour les fieurs de Sedum. % (5) Tentatives de visites aux fleurs d’Zpomœæa. Le lendemain, les Abeilles pénétraient bien réellement dan: fleurs de la même plante. Godetia Lindleyana Ceryasus vulgaris . Gaillardia pulchella . Fragaria vesca. . . J Scabiosa atropurpurea. Phyteuma virgatum . Anchusa tinctoria . Clarkia elegans. . . Medicago sativa. Saponatia cerastoides.. É Loasa tricolor . . . M Cucurbita maxima. . . Zinnia Haageana . Hibiscus Syriacus . = | COULEUR ER - DES | FLEURS = £ | blanche | fleurons rouges | Hnche rose blanche violette rose : rose Distance © Scabiosa maritima . . | 1 Papaver sommiferum . f à è as y “ E 2 S Af & AY MATRA Pete | DRE 4 HS Ce M cl ; “Æ en. x'U Fos 2 " ? DER HSPRN 2 ARE LOU SEP EE TO OET AGREE EE NET TER DRENURT PRES NA Pinns RES SOC ES ee PEN D à ( puis à °3 ; SÈ COULEUR |253 Ÿ 8 EE AUS 4°| FAMILLE nes 5% Fe — 5 Œ FLEURS À& Le u 1 0 | (1) dipsacée rose pâle | 0 1 | papaveracée |rose violacée| 0 78 Il suffit de comparer ce tableau IV au tableau I dans lequel j'ai condensé les observations de Bulman, pour voir immédiatement que j'ai été moins heureux que ce naturaliste : Bulman a constaté seize cas pour la totalité desquels l’Insecte a passé d’une famille à une autre. Je n’en ai péniblement réuni, en trois étés successifs, que quatorze, dont dix seulement concernent des changements de famille; l’Abeille, dans les quatre cas restants, s’étant bornée à changer d’espèce. Cet insuccès relatif est une preuve de plus de la grande constance que l’Abeille domestique apporte en général à ses visites des fleurs, mais il n’en reste pas moins démontré, par l’ensemble des trente cas vus nettement par Bulman et par moi, ainsi que par les exem- ples empruntés à Ord, que la constance de notre Hyménoptère n’est pas absolue, qu’il se préoccupe peu des structures et pas du tout de la coloration des fleurs (1). $ 4 — LES CAUSES DE LA CONSTANCE L’Anthidium manicatum et l’Apis mellifica se départissant par- fois de leur constance habituelle, ce qui démontre que celle-ci n’est étroitement déterminée ni par la structure des pièces buccales, ni par la nature des aliments fournis aux larves, on peut se demander quelles autres causes amènent ainsi certains Hyménoptères à mon- trer, pendant un temps souvent fort long, de la prédilection pour des fleurs d’une même espèce. IL est évident qu’on doit rejeter a priori toutes les causes ressem- blant aux sentiments de l’homme policé, telles que l’admiration pour la beauté des fleurs (2), de la sympathie, un goût capricieux (1) Dans mon travail déjà cité : Le choix des couleurs par les Insectes, j'ai montré, par un très grand nombre d'observations, que l'Anthidium manicatum butinant sur les deux variétés, l’une rose et l’autre bleue de la Salvia Hormihum, passe constamment de l’une à l’autre et manifeste une parfaite indifférence pour la couleur. J'ai eu, depuis cette publication, l'occasion d'observer l'Abeille domestique- sur les deux variétés colorées de la même Labiée et d'assister à un spectacle identique. Si l’on suit un individu des yeux, on le voit visiter quelques fleurs d’un pied rose, puis quelques fleurs d’un pied bleu, puis retourner à des fleurs roses, ensuite à des fleurs bleues, etc. Je rappellerai, enfin, que, dans ce mémoire sur le choix des couleurs, j'ai donné les résultats fournis par l’Abeiïlle visitant les variétés bleue, violette et rose de Centaurea cyanus, les variétés pourpre, rose et blanche de Scabiosa atro- purpurea. Chaque fois, les nombres de visites à chacune des couleurs ont été sensiblement proportionnels aux nombres de capitules de ces différentes teintes. (2) Voir mon mémoire intitulé : MNouvelles recherches sur les rapports entre les Insectes et les fleurs, troisième partie; Les Syrphides admirent-ils les cou- leurs des fleurs? (Mém. de la Société zoologique de France, t. XII, p. 266, 1900, publié en 1901.) 19 ou même la gourmandise, l'étude de plus en plus serrée des mœurs et des fonctions physiologiques chez les Arthropodes prouvant, de jour en jour, qu’il faut laisser ces conceptions fort jolies, mais assu- rément fautives, aux littérateurs (1). Aussi, les divers naturalistes qui se sont préoccupés de la question se sont-ils arrêtés à l’idée de causes économiques : plus grande rapi- dité dans la récolte, plus grande habileté résultant d’actes iden- tiques, etc. Ch. Darwin a exprimé d’une façon très claire cette manière d'expliquer la constance. Il dit : « La cause en réside probablement » dans ce fait que les Insectes peuvent ainsi travailler plus vite. Ils » ont appris la meilleure position à prendre sur la fleur, la profon- » deur à laquelle ils doivent enfoncer leur trompe et la direction à » donner à celle-ci. Ils travaillent d’après les mêmes principes que » l’ouvrier qui, ayant à effectuer une demi-douzaine de machines » semblables, gagne du temps en fabriquant, par séries, chaque » rouage et chaque pièce pour l’ensemble de ces machines (2). » Thomas Meehan (3) adopte à peu près la même théorie lorsqu'il indique pourquoi, suivant lui, les Abeilles vont à certaines fleurs et pas à d’autres : (Il me semble que les Abeilles ne sont pas attirées » vers les fleurs surtout par la couleur ou le parfum, mais qu’elles » sont influencées par des idées d'économie de travail (Labour saving » ideas). Un peu d’expérience leur indique comment elles doivent » opérer le plus avantageusement pour chaque espèce végétale. » Les variétés blanches ou écarlates leur sont également bonnes; » elles savent distinguer l’espèce à d’autres caractères que la » couleur... » R.-M. Christy, citant le passage de Darwin reproduit plus haut, le considère comme l'expression de la vérité, mais il ajoute quelques pages plus loin, en comparant la manière d’agir des Abeilles con- stantes à celle des Bourdons inconstants, que « les Abeilles qui » visitent souvent pendant longtemps une même espèce de fleurs, » parce qu’elles retiennent d’une fleur à l’autre la voie la plus sûre » pour atteindre le nectar de cette espèceet gagnent ainsi du temps, » doivent posséder un degré d'intelligence un peu plus élevé que » leurs confrères (les Bourdons) (4) ». (1) Voir l’article Abeille que j'ai publié dans le dictionnaire de Physiologie de Cu. RICHET, 1. I, fascicule 1. Paris, 1895. (2) DaRwIN. The Effects of cross and self Fertilisation in the vegetable Kingdom, p. 419. London, 1876. (3) MEEHAN. Varying Experiences. (The Nature, vol. XVIIT, p. 334. London, 1878 ) (4) Carisry. On the methodic Habits, etc., op. cit., p. 194. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV 23 III 1891 7 80 Christy introduit donc ici l’idée que la constance est le résultat d’un certain raisonnement. 6 | Enfin, F.-W. Headley (1) se borne à avancer que l’Abeille qui reste fidèle à une même espèce « consulte son propre intérêt », façon vague d'exprimer l'idée assez juste, comme je vais l’exposer, que l’animal cherche à accomplir sa besogne en effectuant le mini- mum de travail. En somme, les explications de Darwin, de Meehan et de Christy ne satisfont pas. En effet, dire que l’Insecte est constant parce que cela lui fait gagner du temps par suite de l’habileté qu’il acquiert en répétant les mêmes actes un grand nombre de fois, n’explique rien du tout. | Comme il est bien peu probable que les Arthropodes possèdent la notion abstraite du temps, il faut, pour rester vrai, renverser la proposition ci-dessus et dire : L’Insecte qui fait preuve de constance gagne du temps. Ce temps gagné cesse alors d’être un but et devient la résultante inévitable et non cherchée d’un travail répété machina- lement sur des fleurs toutes identiques. Les auteurs cités n’ont pas tenu compte d’une cause absolument indépendante des raisonnements rudimentaires de l’'Hyménoptère; je veux parler de la fatique déterminée par la dépense musculaire, fatigue que tous les animaux évitent d’instinct; l’être Le plus stupide, placé au milieu d’objets nécessaires à ses besoins, saisira toujours d’abord ceux qui sont immédiatement à sa portée et ne fera un effort musculaire supplémentaire pour prendre les objets situés à une certaine distance que si ses appétits ne sont point entièrement satisfaits. Or, examinons la façon de procéder d’une Abeille butinant sur une plante en fleurs; elle évite constamment les efforts inutiles en allant d’une fleur à la fleur la plus rapprochée : s’agit-il de fleurs disposées en verticilles étagés le long d’une tige verticale, comme chez cer- taines Salvia par exemple, elle commence par le verticille inférieur, puis remonte par quelques coups d’ailes en attaquant les verti- cilles successifs. S'agit-il d’inflorescences, grappes, ombelles, épis, etc., dans lesquelles les fleurs se touchent, l’Insecte n’aura _ garde de voler, il grimpera à l’aide de ses pattes d’une fleur à l’autre et n’utilisera ses ailes, dont les mouvements rapides exigent une dépense musculaire très grande, que lorsque, l’inflorescence étant épuisée, il lui faudra en atteindre une autre qui sera, en général, encore une fois, une des plus voisines. Si, comme je l’ai déjà dit, la plante sur laquelle butine l’Abeille (1) HEapLey. Bees and the Development of Flowers (Natural Science, October 1898), cité par BULMAN. 81 ne porte qu’un trop petit nombre de fleurs pour que l’'Hyménoptère arrive à remplir son jabot et à accumuler sur ses pattes le poids requis de pollen, l’Insecte passera aux fleurs d’autres plantes pou- vant appartenir à de nouvelles espèces, mais alors, ce n’est pas au loin qu'il ira compléter son approvisionnement, c’est dans le voisi- nage presque immédiat, comme le prouve le tableau IV, où l’on remarque que dans tous les exemples d’inconstance de l’Abeille observés par moi, les plantes d'espèces différentes étaient soit à peu près en contact, soit au maximum à un mètre l’une de l’autre. Sauf dans un seul cas, j'ai constaté ahsolument la même chose pour l’Anthidium manicatum (tableau IT) Hyÿménoptère aussi con- stant que l’Abeille domestique. Au contraire, les Bombus, dont l’inconstance est notoire, visitant une plante fleurie, quittent une fleur en volant, décrivent une courbe aérienne, vont à une autre fleur de la même plante, parfois bien distante de la précédente et, à moins que le nectar soit fort abondant et très attractif, après quelques exercices de ce genre, volent ailleurs sans guère se préoccuper de l’éloignement du nouvel objet de leur convoitise. Le tableau II concernant les cas d’incon- stance chez les Bourdons contient, en effet, 15 cas sur 42, soit plus d’un tiers, dans lesquels les Bombus ont été chercher une plante d’une autre espèce à deux, trois, quatre, cinq et même dix ou onze mètres de distance. Ces faits peuvent peut-être s'expliquer chez les Bourdons par une plus grande puissance de vol, c’est-à-dire par une plus grande capacité de travail et, par suite, une plus grande résistance à la fatigue. De sorte que nous sommes conduits ainsi à l'hypothèse assez vraisemblable que les Hyménoptères constants ne devraient pas cette qualité à un raisonnement si rudimentaire qu'il soit, mais _ seraient matériellement condamnés à la constance par une infé- riorité physique (1). Ici je prévois une objection malheureuse : on tâchera de me mettre en contradiction avec moi-même en rappelant les résultats de mes anciennes recherches sur la force musculaire des Insectes (2) dans lesquelles je suis arrivé à ceci : que si on calcule le rapport entre le poids maximum que chaque espèce d’[Insecte peut soutenir en volant et le poids de son propre corps, on trouve ce rapport plus élevé pour Apis mellifica que pour Bombus terrestris. C'est-à-dire, en (1) Le lecteur voudra bien remarquer que je ne présente cette idée que comme hypothèse. (2) Sur la force musculaire des Insectes, l° note. (Bulletins de l’Académie royale de Belgique, 2° série, t. XX, n° 11, octobre 1865), 2° note (ibid., t. XXII, n° 11, octobre 1866). 82 exprimant les choses en mots usuels, que l’espèce la plus petite et la plus légère présente la plus grande force relative. La contradiction entre ce résultat et les idées émises dans la pré- sente notice n’est qu’apparente. Il ne faut pas, en effet, confondre ces trois choses essentiellement différentes : 1° la force relativement au poids du corps dont je viens de parler; 2° la force au sens vulgaire; 3 la capacité de travail. La force au sens vulgaire est mesurée par le poids brut qui fait équilibre à la contraction d’un groupe de muscles ou de l’ensemble des muscles d’un être vivant. Celle-ci est précisément représentée dans mes anciennes expé- riences par les poids maxima que les Insectes parviennent à sou- tenir par les mouvements de leurs ailes et si l’on consulte le tableau que j'ai publié en 1866 (1), on y trouve exprimés en fractions de grammes les poids moyens maxima suivants : Bombus terrestris, 12 individus . . gr. 0.157 Bombus lapidarius 12 ) JL 9 0000412) Apis mellhifica 12 ) RS 0045 La force au sens vulgaire des Bourdons est donc supérieure à celle des Abeilles. La capacité de travail d’un groupe de muscles ou de l’ensemble des muscles d’un animal est fournie par la valeur du produit obtenu en multipliant un poids que ce groupe de muscles ou cet animal parviennent à élever, en un temps donné, par la hauteur à laquelle le poids a été soulevé. Le résultat exprimé en kilogrammètres ou leurs fractions nous donne l'effet utile comme machine. C’est justement cette capacité de travail que j'ai en vue en parlant des divers Hyménoptères qui visitent les fleurs. Il est évident, prenant un cas très simple, si l’on utilise les chiftres indiqués plus haut, en supposant le poids élevé à 1 centimètre seu- lement de hauteur durant une seule seconde, que la capacité de tra- vail des Bombus reste supérieure à celle d’Apis mellifica. On voit donc, par ces considérations, que l’objection tomberait à faux. $ 5. — CONCLUSIONS. 4° Aucun des Hyménoptères A pides que j’ai pu observer, Bombus, Apis, Megachile, Anthidium et Cœlioxys, ne présente une constance (1) Deuxième note. (2) Portant par erreur le nom de B, rupestris dans ma note de 1866. VF è } 83 absolue. Les plus habituellement constants peuvent quitter la plante qu’ils visitent pour s’adresser à une autre d’une espèce différente. 2° Les Bombus sont très inconstants, restant rarement fidèles, durant un temps un peu long, à la même espèce florale. 3° L’Anthidium manicatum et l’Apis mellifica offrent une constance remarquable mais qui souffre cependant des exceptions bien nettes; 4° Dans tous les cas d’inconstance constatés par mes prédécesseurs et par moi, les Hyménopières passant de fleurs d’une espèce et d’une couleur déterminée à des fleurs d’autres espèces, souvent d’autres familles et offrant d’autres couleurs, font preuve d’une indif- férence complète pour la structure florale et pour la coloration. La possession du nectar et du pollen est leur seul mobile. 5° La différence de mœurs existant entre les Apides constantes et les Apides inconstantes, n’est fort probablement pas le résultat de raisonnements de la part des premières et par conséquent d’un degré mental plus élevé, mais provient peut-être d’une différence physique; les espèces constantes étant plus faibles éviteraient instinctivement la fatigue en restant sur la même plante et en bornant leurs mouve- ments et, par suite, leurs dépenses à un minimum. 6° La constance amène une plus grande habileté dans la récolte du nectar ou du pollen et fait ainsi gagner du temps. Cependant l'adresse acquise et le temps gagné ne sont que des conséquences et n’ont pas été cherchés par l’animal. En terminant ce travail, je tiens à remercier MM. G.-W. Bulman, F. Ludwig, E. Seeldrayers et J. Mac Leod qui, en me fournissant des renseignements utiles ou en me mettant à même de consulter des publications peu répandues, m'ont permis de donner à mon exposé l’exactitude voulue. 84 CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE SUMATRA (Côte ouest — Vice-résidence de Païnan) (Chasses de M. J.-L. Weyers). XIV° ARTICLE CICINDÉLIDES par Le Dr WW. Horn, à Berlin. Mon ami M. Severin a bien voulu m'envoyer les Cicindélides que M. J.-L. Weyers a trouvées à Indrapoera ; j’en donne, ci-joint, la liste : 1. Collyris crassicornis Di. — Sp. I, 1825, p. 166. 2. C. emarginata Dj. — L. c., p. 165. La coloration des élytres est plus foncée que pour le type. 8. C. ortygia Buq. — Ann. Fr., 1835, p. 604. 4, C. modesta Dej. — Sp. V, 1831, D..275, La ponctuation des élytres varie beaucoup, quelquefois elle est joliment fine et serrée. Un individu a le front entre les sillons moins large, 5. C. tenuicornis Chd.— Ann. Fr., 1864, p. 526. 6. C. brevilabris M. — Ann. Mus. Civ., 1893, p. 381, var. Weyersi M. (nov. subsp.) | () differt a typo («ÿ) fronte interoculari (parte carinata media excepta) rugosa, antennis extus flavo-testaceis, palpis nigro-cyaneis aut brunneis (solummodo articulo primo palp. labialum flavo), prothorace vix longiore posticeque paullo minus dilatato, mesothoracis episternis magis levigatis, elytris viridescentibus angulo apicali laterali valde minus acute producto (ut elytra ad suturam minus profunde emarginata). Le bord postérieur du dernier sternite abdominal © a les deux dents: parallèles et indépendantes l’une de l’autre. 7. Therates spinipennis Latr. et Dej. — Hist. Nat., Col. I, 1823, D. OL /DL A1, 78. Presque partout la lèvre est plus ou moins foncée vers la base. La tache jaunâtre près du scutellum manque presque toujours pour les 90. 8. T. Baiesi Thoms. — Arch. Ent. I, 1857, p. 131. 9. Cicindela versicolor Mc. Leay. — Ann. Jav. I, 1825, p. 11. 10. C. Gestroi M. — Deutsch. Ent. Zeïtschr., 1892, p. 79; un individu sans tête. 11. C.elegantissima M. — L. c., p. 77. 12. C. holosericea KF. (viduata F.). Mea interpretatio Deutsch. Ent. Zeitschr., 1897, p. 56. 13. C. minuta Oliv. — Ent., II, 1790, 33, p. 31, pl. 2, f. 13. 85 14. C. discreta Schm. — Journ. Ent., 1863, p. 59. 15. C. speculifera Chev. var. brevipennis M. — Deutsch. Ent. Zeitschr., 1897, p. 58. 16. C. funerea Me. L. var. multinotata Schm. — Berl. Ent. Zeitsch., 1867, p. 72. : 17. C. striolata I. — Wiegm. Arch., I, 1800, p. 114. 18. C. aurulenta F. — Syst. El., I, 1801, p. 239. 19. C. didyma Dej. — Spec., I, p. 48. 20. C. longipes F. — Ent. Syst. Suppl., 1798, p. 61. 21. Heptodonta analis F.— Syst. EL., I, 1801, p. 236. LISTE DES BOSTRYCHIDES RECUEILLIS EN BIRMANIE PAR FEU M. G.-Q. CORBETT par P. Lesne. La liste suivante, qui comprend les Bostrychides recueillis par feu M. G.-Q. Corbett, dans la vallée du Bas-Irraouaddi et dans celle du Siltang, contribue à préciser nos connaissances sur la distribution géographique des espèces habitant l’Indo-Chine du Nord-Ouest. Ces matériaux d’études nous ont été obligeamment communiqués par M. H.-E. Andrewes. 1. Dinoderus pilifrons Lesn. — 4 exemplaires provenant de Thar- rawaddi et de Toungou et appartenant au type indo-malais de l'espèce (Ann. Soc. ent. Fr., 1897, pp. 322 et 327). 2. Dinoderus minutus Fabr. — Tharrawaddi; Toungou. 4 ind. . Dinoderus brevis Horn. — Tharrawaddi; Toungou, 18 ind. . Schistoceros anobioides Wat. — Tharrawaddi; Toungou. 6 ind. . Bostrychopsis parallela Lesn. — Tharrawaddi, 1 ind. . Heterobostrychus pileatus Lesn. — Tharrawaddi. 1 ©. . Heterobostrychus œqualis Wat, — Tharrawaddi. 3 ind. (1). . Xylopertha ornata Lesn. — Tharrawaddi. 1 ©. 9. Xylopertha flavipes IL (X. dominicana Fabr.). — Thar- rawaddi. 5 ind. 10. Xylopertha capucina Fabr. — Tharrawaddi. 1 ind. 11. Sinoxylon anale Lesn. — Tharrawaddi. 6 ind. 12. Sinoxylon indicum Lesn. — Tharrawaddi. 1 ind. 43. Sinoxylon crassum Lesn. (Cf. Ann. Soc.ent. Belg., XLI, 1897, p. 21) (2). (1) La collection Andrewes contient un exemplaire de cette espèce provenant des provinces du Nord-Ouest de l'Inde et un d'A. hamatipennis Lesn. de même origine. Ce dernier appartient au type indien habituel, caractérisé par ses apophyses élytrales peu épaissies, incurvées en dedans à l’apex. (2) Parmi les récoltes de M. Corbett figurent aussi plusieurs exemplaires du Dysides (Apoleon) edax Gorh., capturés à Tharrawaddi et à Toungou. QO 1 O Or à © 86. LE GENRE CORTILENA MOTSCH. (LATHRIDIIDÆ) et synopse de toutes les espèces actuellement connues par le KR. P. Helon, ©. P,. Aux trois genres de la tribu des Corticariens, qui ont la massue antennaire composée detroisarticles, —Melanophthalma, Migneauxia et Corticaria, — Motschulsky [Bull. Mosc. 1867, I. p. 95], oppose un quatrième genre Cortilena, caractérisé principalement par ses antennes de onze articles, dont les deux derniers seuls forment la massue. Il y comprend quatre espèces : picta Le C., nigripennis Motsch., pallens Mannh. et, avec quelque doute, simplex Le C. En ce qui concerne la simplex, il est certain qu’elle appartient aux Cortilena; mais il n’en va pas de même de la pallens. D’après M. Reitter [Verh. zool. bot. Ges. Wien, 1880, p. 69], cette espèce du désert des Kirghises ne diffère de la Melanophthalma transver- salis Gylh. que: par sa coloration claire et par l'effacement de la dépression antébasilaire du corselet : elle a par conséquent des antennes à massue triarticulée; de ce chef, elle ne saurait être rangée parmi les Cortilena. En revanche, l’auteur russe a laissé dans ses Melanophthalma l’algirina Motsch. (— fuscipennis Mann.), qui pourtant correspondait fort bien à la diagnose générique des Cortilena et devait naturellement prendre place à côté des espèces similaires.Ni Mannerheim, ni Motschulsky ne semblent avoir remar- qué que la massue des antennes est biarticulée chez la Corticaria fuscipennis ou Melanophthalma algirina. Dans sa Révision des . Lathridiidæ [Stett. Ent. Zeitg. 1875, p. 438], M. Reitter reconnut l'identité des deux insectes; avec raison, il attribua l’espèce au pre- mier groupe de ses Melanophthalma, et plus tard [Verhandl. 1880, p. 69], au sous-genre de même nom, sans néanmoins faire mention du caractère qu’un examen minutieux me permit de découvrir. Tout en constatant la singularité de la conformation antennaire qui sépa- rait très nettement la fuscipennis de ses congénères de l’Ancien Monde, je ne pouvais méconnaître qu’elle s’alliait aux Welanoph- thalma in sp. par un certain nombre de traits importants : dévelop- pement des tempes, présence de lignes postcoxales sur le premier arceau du ventre, proportion relative des deux premiers articles des tarses. Aussi ne me parut-il pas nécessaire de reconstituer pour elle le genre Cortilena, insuffisamment délimité par son auteur, et — à mon sens — justement relégué en synonymie. Mais une étude plus approfondie des espèces de l’Amérique boréale a conduit M. Fall à une meilleure conclusion. En effet, les Melanophthalma dont la massue antennaire est biarticulée, — auxquelles notre docte collègue de Californie réserve le nom sous-générique de Cortilena, 87 — présentent l'abdomen composé uniquement de cinq arceaux chez les , tandis qu’un sixième petit segment ventral se montre d’or- dinaire.chez les ©, à la différence des Melanophthalma à massue de 83 articles, où le sixième segment est presque toujours visible dans les deux sexes. Plusieurs autres caractères de moindre importance, tels que le métasternum nettement tronqué entre les hanches posté- rieures, sans trace de la petite incision médiane qui semble propre aux Melanophthalma in sp., l’avancement intercoxal du premier arceau de l’abdomen coupé en ligne droite ou faiblement arqué en devant, etc., indiquent également la convenance d’une séparation, au même tre que les deux sous-genres Melanophthalma et Corticarina. Aux quatre espèces comprises dans mon tableau de la Revue d’entomologie [1897, p. 148], je dois en ajouter une d’Afrique méri- dionale, la capicola, et outre la simplex deux nord-américaines, chämaeropis et casta. Par contre, la C. nigripennis Motsch. n’est pas autre chose que la simplex Le C. Il faut en dire autant de la subim- pressa Zimm. [Trans. Am. Ent. Soc. 1869, p. 256|, au témoignage de M. Fall, qui a vu le type. Défalcation faite de ces deux synonvmes, il reste huit espèces actuellement connues qui peuvent être discernées de la manière suivante : a. Antennes de couleur claire dès le premier article; la massue parfois concolore, mais le plus souvent rembrunie. Cor- selet roux ou ferrugineux. Pattes d’un testacé pâle. b. Forme oblongue, étroite et parallèle. Tête de même largeur que le prothorax ; front éparsement, à peine visiblement, poin- tillé. Neuvième article des antennes plus long que large, comme les autres articles du funicule. Écusson noir. Élytres d’un testacé pâle, offrant chacune deux petites taches noires ou d’un brun noirâtre, l’une médiane et l’autre subapicale, entre lesquelles on distingue d’ordinaire une tache suturale d’un brun pâle, ou une sorte d’ombre affectant des formes variables. — Long. 1,1-1,3 mill. — Floride, — [Trans. Am. Ent. Soc. 1899, p. 171] . . . . . chamaeropis Fall. b'. Forme un peu ramassée, et le plus souvent franchement ovale. Tête manifestement Li étroite que le prothorax. Neuvième article des antennes toujours transverse. Écusson roux de la couleur du corselet, parfois rembruni comme les élytres. c. Massue des antennes concolore. Pronotum très transversal, à ponctuation rugueuse et confluente, subfovéolé au milieu de la base. Élytres entièrement d’un roux ferrugineux, comme tout le reste du corps; la ponctuation des stries médiocre, mieux marquée vers la base; celle des interstries à peine dis- 88 tincte. — Long. 1,3 mill. — Birmanie. — [Ann. Mus. civ. Genova, 1891, p. 879]. 25% Ju 4 | ‘birmansbel . Massue des antennes presque toujours rembrunie. Pronotum à ponctuation éparse et plus ou moins fine; parfois presque lisse et sans fovéole médiane antébasilaire; l'impression transverse le plus souvent oblitérée, ou marquée seulement sur les côtés au devant de la marge postérieure. Élytres entièrement pâles, d’un testacé jaunâtre comme le cor- selet; la ponctuation des interstries presque de même force que celle des stries. Tête à ponctuation un peu plus forte et moins espacée. Pronotum nettement transversal, un peu plus court que chez picta. — Long. 1,2-1,5 mill. — Californie. — [Trans. Am. Ent. Soc. 1899, p. 172, pl. V. fig. 59.] casta Fall. !. Élytres d’un roux testacé, plus ou moins nuancées de taches ou de fascies nuageuses; parfois presque entièrement assombries, ‘ ne conservant que deux taches pâles au devant et à l’extré- mité. Tête à ponctuation très fine et éparse. Pronotum subtransverse ou presque carré, éparsement pointillé. Ponc- tuation des stries élytrales fine et espacée, devenant obsolète vers l’extrémité ; interstries presque lisses, à ponctuation à peine distincte. | . Enovaleoblongetdetaille un peu plus avantageuse (1,25-1,5 mill.). Élytres ornées vers le milieu de leur longueur d’une fascie transverse assez large et s’élargissant un peu sur la suture; légèrement rembrunies d'ordinaire sur les régions scutellaire et apicale, où il reste toujours un espace pâle antérieur et postérieur. — États-Unis de l’ Fe du Nord. — [Proc. Acad. Phil. 1855,/p.:105:%0 72252 "sir “picta Tete ’. En ovale court, de taille plus faible (ours 1 mill.). Élytres ornées peu après leur milieu d’une fascie transverse qui n’atteint pas la suture. — Cuba. RU d’Entom. Caen, 1887, p. 229.] signata Bel. d''. Élytres nier ot d’un noir brun, plus ou moins foncé. f. Corselet à côtés très obtusément angulés et presque arrondis au milieu; n’offrant au devant de la base qu’une très faible impression transverse ou une fovéole médiane à peine dis- tincte. Élytres ponctuées finement dans les stries dorsales, plus fortement dans les latérales qui sont plus enfoncées; les interstries à peine marqués d’une série de points espacés très fins, et parfois oblitérés ou peu distincts. — Long. 11,5 mill. — Europe méridionale. Nord de l’Afrique.— [Germ. Zeitschr. VAE LE, . .’. . fuscipennis Mann. f. Corselet marqué d’un ho At vers le milieu de ses côtés qui r Q & = (S) @ 89 sont droits et un peu convergents au devant, légèrement concaves postérieurement; impression transversale antéba- silaire nulle au milieu, mais bien distincte latéralement. Élytres à stries dorsales et latérales également peu enfoncées, à ponctuation fine et espacée, peu dissemblable dans les interstries. — Long. 1,2-1,5 mill. — États-Unis de l’Amé- rique du Nord. — [Proc. Acad. Phil. 1855, p. 303.] | | simplex Le C. a’. Antennes à premier article d’un noir de poix comme la massue ; le neuvième article transverse. Corselet et élytres noirs. Pattes de teinte sombre. Séries ponctuées des élytres presque d’égale force dans les stries et les interstries,. — Long, 1,5 mill. — Cap de Bonne-Espérance. — [Rev. d’Entom. Cane 1696 BIO ESS... ; ;: capicola Bel. DIAGNOSES D'ANTHICIDÆ EXOTIQUES par Maurice Pic. Les Anthicidæ étudiés dans le présent article font partie des collections du Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique et Anthicus Dugesi figure aussi dans la collection M. Pic. Notoxus Dugesi. — Elongatus, subnitidus, griseo-pubescens, pro parte rufus, pro parte niger; elytris antice longitudinaliter et post median transverse pallido fasciatis. America centralis. Allongé, subparallèle, peu brillant, revêtu d’une pubescence grisâtre couchée et peu serrée; tête d’un roussâtre rembruni, déprimée; antennes assez longues, roussâtres, rembrunies à l’extré- mité; prothorax obscur, étroitement roussâtre à la base; corne roussâtre, étroite, non crénelée; élytres longs, subparallèles, subarrondis à l’extrémité, noirs et ornés sur chacun de deux fascies pâles, la première longitudinalement placée partant des épaules et obliquement dirigée en s’élargissant jusqu’au milieu des élytres, la deuxième transversale, remontant en s’amincissant sur la suture et placée un peu au-dessus du milieu; pattes roussâtres. — Long., 3,3 mill, Mexique : Guanajuato (E. Dugès.) D’après la description de N. ventralis Champ. (Biol. Cent. Am. IV, 2, p. 207), N. Dugesi doit être très voisin de cette espèce, tout en présentant un dessin élytral différent. 90 Formicomus Thomsoni. — (j. Robustus, nitidus, niger, elytris ovatis, pone humeros rufo-maculatis. India orientalis. Robuste et large, brillant, noir revêtu d’une pubescence grisâtre, celle-ci rapprochée par places de façon à dessiner sur les élytres une sorte de macule humérale externe et une fascie postmédiane, celles-ci peu distinctes, quelques soies redressées, obscures; tête noire, peu diminuée et subarquée en arrière, fortement ponctuée; antennes robustes, noires; prothorax noir, assez long, à dilatation antérieure large et longue, peu distinctement ponctué; élytres noirs, ovalaires, relativement courts et larges, légèrement tronqués en oblique à l’extrémité, épaules marquées avec une très faible dépression posthumérale un peu oblique et dans cette dépression une macule roussâtre peu longue et peu distincte, n’atteignant ni le bord externe ni la suture; pattes robustes, foncées avec la base des cuisses courtement roussâtre, les cuisses antérieures munies d’une dent tout à fait courte. — Long., 4,5 mill. Indes orientales (ex collection J. Thomson). Par sa coloration, bien distinct de toutes les espèces décrites de cette région en se rapprochant de F. armatus Boh.; rappelle beaucoup notre espèce européenne pedestris Rossi, mais forme plus robuste, élytres plus élargis, etc. Anthicus Dugesi. — Elongatus, subparallelus, nitidus, fortiter punctatus, obscurus, elytris virescentibus. America centralis. Allongé, subparallèle, brillant, presque glabre, en dehors de quel- ques soies courtes dressées, noir avec les élytres à reflets légère- ment verdâtres, ponctuation générale très forte, espacée sur l’avant corps et plus rapprochée sur les élvtres; tête longue, subtronquée en arrière; antennes moyennes, obscures; prothorax plus long que large, subtrapéziforme, modérément élargi et subarrondi antérieu- rement; élytres étroits, parallèles, un peu plus larges que le prothorax, subarrondis à l’extrémité, un peu convexes; pattes assez robustes, obscures. — Long., 2,8 mill. Mexique : Tupataro (E. Dugès). Peut se placer près de À. infernus Laf., mais bien distinct par sa ponctuation générale forte, ses élytres à reflets verdâtres. Anthicus postsignatus. — Elongatus, subparallelus, parum nitidus, testaceus, elytris ante apicem et ad suturam paulum distincte brunneo maculatis. America meridionalis. Allongé, subparallèle, peu brillant, surtout sur l’avant-corps, orné d’une pubescence grisâtre espacée et courte, à coloration »< . F Eu” L RP ms hd Men Ste pie OS Cu ir seb 91 générale testacée ; tête grosse, tronquée postérieurement, fortement ponctuée, yeux noirs; antennes pâles, assez courtes; prothorax plus long que large, fortement dilaté-arrondi antérieurement, à ponctuation assez forte et dense; élytres assez étroits, longs, subpa- rallèles, subarrondis à l'extrémité, à ponctuation irrégulière forte et rapprochée; ils sont testacés et ornés d’une macule brunâtre sub- triangulaire, placée sur la suture un peu avant l’extrémité, suture un peu rembrunie en avant de cetie macule; pattes assez courtes, testacées. — Long., 3,3 mill. Uruguay : Montevideo (collection C. van Volxem). Espèce de coloration particulière qui rappelle par sa forme A. posticatus Pic, d’Obock, mais un peu plus allongé et moins bril- lant que ce dernier. Peut se placer dans le voisinage des Acanthinus Laf. et distinct de toutes les espèces de ce genre, soit par l’absence de dépression posthumérale, soit par la disposition de la ponctuation. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE SUMATRA (Côte ouest. — Vice-résidence de Painan) (Chasses de M. J.-L. Weyers) XV° ARTICLE COCCINELLIDES par J. Weise EPILACHNA INCAUTA Muls. E. DODECASTIGMA Muls. E. INFAUSTA Muls. SOLANOPHILA FLAVICOLLIS Muls. COCCINELLA REPANDA Var. TRICINCTA F. HARMONIA ARCUATA F. VERANIA LINEATA Castr. SYNONYCHA GRANDIS Thunb. Coelophora femorata : Hemisphærica, supra nigra, nitida, subtus ferrugineo-nigroque variegata, ore, antennis limboque angusto in angulis anticis prothoracis flavo-testaceis, femoribus nigris basi apiceque cum tibiis et tarsis rufo-testaceis ; prothorace 92 minus dense latera versus densius et fortius punctulato, basi latis- simo, angulis posticis rotundatis, lateribus subrectis antrorsum valde convergentibus, elytris subtiliter punctatis latera versus decli- vibus. — Long., 4 mill. Von allen übrigen Arten durch den Bau des Halsschildes ver- schieden, welches in den gerundeten Hinterecken so breit ist als der Vorderrand der Flügeldecken und dessen Seiten gradlinig und sehr stark nach vorn convergiren. Der Kopf ist schwarz, sparsam punktirt, nur die grade Vorderrandkante des Kopfschildes nebst Mund und Fühlern gelbbraun. Halsschild schwarz, ein schmaler Saum in den Vorderecken gelbbraun. Derselbe beginnt neben dem Innenrande der Augen und endet in 253 Länge am Seitenrande; er ist auf die Randleiste, in und hinter den Vorderecken noch auf einen feinen Streifen, daneben beschränkt. Die Scheibe ist mässig dicht punktirt, nahe den Seiten stärker und dichter. Die Flügeldec- ken fallen an den Seiten gleichmässig bis an die feine Randleïste ab, ihre Scheibe ist etwas siärker als die Seiten des Halsschildes punk- tirt, die Punkte werden nach aussen eine Spur kräftiger und sind auf dem Streifen über den Epipleuren besonders stark. Die Epi- pleuren sind schwarz und liegen sehr tief. Unterseite düster roth- braun, die Vorderbrust, Seiten der Mittel-und Hinterbrust, sowie die Mitte der drei ersten Bauchringe pechbraun. CHILOMENES SEXMACULATA F. CHILOCORUS CERBERUS Muls. Crotch hat diese Art ohne Grund mit Chal. ee F. verbunden, Rev. 184; sie ist bedeutend gewôülbter als nigritus, so dass die Klü- geldecken an den Seiten sehr stark abfallen und das Halsschild hat niemals gelbbraune Seitenlappen, sondern nur einen feinen gelb- lichen Saum am Vorderrande, von den Aussenecken bis neben den Innenrand der Augen. Platynaspis Weyersi : «. Breviter elliptica, modice convexa, dense subtilissimeque pubescens, sublus testacea, sterno segmento- que primo ventrali piceis, supra nigra, capite antice, prothoracis lateribus maculisque tribus in elytro singulo (duabus primis ante, tertia pone medium) pallide testaceis. — Long., 2,8 mill. Kurz elliptisch, etwas gestreckter und flacher als die übrigen Arten, dicht und sehr fein behaart, die Härchen auf dem dunklen Grunde schwärzlich, auf dem hellen Grunde blond. Kopf pech- schwarz, der Raum vor den Augen rôthlich gelbbraun, das Kopf- schild in der Mitte in mässigem Bogen ausgerandet, Oberlippe und Mandibeln sichtbar. Halsschild äusserst dicht und fein punktirt, vor dem Schildchen abgestutzt, in der Mitte pechschwarz, an den Seiten hell rôthlich gelbbraun. Die helle Färbung nimmt hinter der jé. el Et 4 93 Mitte 1/3 der Breite ein, verengt sich aber davor schnell bis neben die Vorderecken und ist am Innenrande nicht besonders scharf begrenzt. Schildchen dreieckig, schwarz. Flügeldecken schwarz, dicht und fein punktirt, jede mit 3 blass rôthlich gelbbraunen Makeln, zwei vor der Mitte, die erste quer elliptisch, etwas weiter vorgerückt als die zweite, welche ebenfalls quer ist, den Aussenrand berührt und ein halbes Oval bildet, Sie bleibt innen von der ersten etwas weiter entfernt, als diese von der Naht. Die dritte Makel liegt zwischen der Mitte und der Spitze am Seitenrande, von der Naht wenig weiter entfernt als die erste, und ist etwas breiter als diese, etwa doppelt so breit als lang, innen und aussen abgerundet. Epi- pleuren, Beine und Unterseite rôthlich gelbbraun, die Mitte der Brust und der erste Bauchring pechbraun. Der Hinterrand des vierten und namentlich des 5. Bauchringes ist beim (j' in leichtem Bogen ausgerandet, der 6. daher gross, mit einer Grube in der Mitte am Hinterrande. Von der ungenügend gekennzeichten Pl, stictica Crotch, Rev. 197, von Singapore, die ebenfalls 3 helle Makeln (deren Form verschwiegen wird) auf jeder Decke besitzt und kaum halb so gross, 3/4 lin — 1,7 mill. lang ist, unterscheidet sich die vorliegende unbedingt durch helle Farbe der Unterseite und Beine, den vor dem Schildchen abgestutzten Hinterrand des Halsschildes und die Lage der beiden vorderen hellen Makeln, die sich nicht in, sondern vor der Mitte befinden. CRYPTOGONUS ORBICULUS Gyll. CRYPTOGONUS FULVOTERMINATUS Bokh. RODOLIA (MACRONOVIUS) RUFOPILOSA Muls. Mit dieser Art ist Rowlandi Crotch, Rev. 281,von Celebes : Macas- sar identisch. Dies lässt sich einerseits aus der angegebenen Grôsse _ folgern, 3 lin. — 6,8 mill., aus der Farbe, der Form des Prosternum und den an der Basis gezähnten Klauen, wonach Rowland bestimmt als ein Marconovius characterisirt wird, andrerseits beweisen die Angaben über Farbe und Punktirung, die Crotch unter rufopi- losa s. 1. c. macht, dass er die gleichnamige Art Mulsant’s sicher nicht vor sich haitte. - Rodolia punctigera (1): Hemisphærica, dense ochraceo-griseo pubescens, saturate testacea, nitidula, prothorace crebre subtilis- sime punctulato, elytris creberrime punctatis, femoribus tibiisque (1) Ahnlich, nur kleiner, etwas länglicher gebaut, dunkler gefärbt, oberseïts fast matt und auf den Flügeldecken fein punktirt ist Rodolia andamanica : Subhemisphærica, dense breviterque ochraceo-pubescens, ferruginea, fere opaca, prothorace dense subtilissime punctulato, elytris dense punctulatis. — Long, 4,8-5,2 mill. Andamanen (Staudinger). 94 latis, unguiculis bifidis, lineis abdominalibus parum curvatis. — Long , 5,5 mill. Gehôrt neben rubea, ist aber kleiner, etwas glänzender, heller gefärbt, auf den Flügeldecken doppelt so stark, sehr dicht punk- tirt, mit kürzerer Bauchlinie, die nur 1/3 des Segmentes erreicht und wenig gebogen ist. Der Kôrper ist halbkugelig, so lang als breit, gesättigt gelblich braun, ähnlich wie recht helle Tabakblätter, dicht behaart und mässig glänzend. Die Härchen sind blond, auf Kopf, Halsschild und Prosternum weisslich. Halsschild dicht und äusserst fein punktu- lirt, Flügeldecken sehr dicht, leicht runzelig und für die Gattung kräftig punktirt. ORTALIA MAECKLINtI Muls. ORTALIA PUSILLA Ws. PULLUS BRUNNESCENS Motsch. Pullus Clavareaui : Breviter ovalis, convexus, niger, subtilis- sime cinereo-pubescens, capite, prothorace, prosterno, pedibus, abdominis elytrorumque apice laete testaceo-rufis, prothorace crebre punctulato, antrorsum sensim angustato, elytris crebre subruguloso-punctatis, singulo striis duabus abbreviatis punctatis prope suturam impresso, lineis abdominalibus magnis. — Long., vix 2 mill. Neben pallidicollis Muls. gehôrig, breiter gebaut, die helle Färbung gesättigter und mehr zu Roth neigend, an der Spitze der Flügeldecken weniger ausgedehnt, die Punktirung der Flügel- decken sehr abweichend. | Kopf dreieckig, länglich, Halsschild dicht und fein punktulirt, am Hinterrande doppeli so breit als lang, nach vorn fast gradlinig, ziemlich stark verengt, die Vorderecken scharf, stumpfwinkelig, die Hinterecken abge' audet. Flügeldecken dicht punktirt, in den Zwischenräumen punktulirt, wodurch die Punktirung runzelig erscheint, an der Spitze gemeinschaftlich breit gelblich roth gesäumt. Dieser Saum nimmt das leizte Fünftel oder wenig mehr ein und ist vorn ziemlich gradlinig begrenzt nur an der Naht und am Seitenrande unbedeutend eingezogen. Die beiden neben einan- der liegenden Punktstreifen im vorderen Drittel jeder Flügeldecke sind bald sehr scharf ausgeprägt, bald weniger deutlich, was auch bei pallidicollis und anderen, mit Punktstreifen versehenen Arten der Fall zu sein scheint. Pullus impiger : Ovalis, niger, minus dense cinereo-pubescens, nitidus, ore, antennis, pedibusque testaceo-flavis, fronte, ventris elytrorumque apice rufo-testaceis, prothorace sat dense punctulato, mp1" entend nb orne, «/ 1-+0 LIN Side) LS Ra) dés te but fomathé den té Lois ti 95 elytris minus dense punctatis, lineis abdominalibus sat magnis, — Long., 1,7 mill. Durch die nicht besonders dichte und verhältnissmässig starke Punktirung der Flügeldecken ausgezeichnet, glinzend schwarz, mässig dicht und auf den Flügeldecken ziemlich lang behaart, Mund, Fühler und Beine lebhaft rôthlich gelbbraun, die Stirn dunkler und nach dem Scheitel hin allmählich geschwärzt, Hals- schild an der Basis doppelt so breit als lang, nach vorn bedeutend, fast gradlinig verengt, die Scheibe mässig dicht punktulirt. Flügel- decken mit starker Schulterbeule, kräftig punktirt, auf dem Abfalle zur Spitze allmählich etwas heller gefärbt, anfangs pechbraun, zuletzt wenig lebhañft rôthlich gelbbraun. Kiele der Vorderbrust nach vorn gleichmässig convergirend, am Vorderrande fast zusam- men stofsend. Mittel- und Hinterbrust dicht punktulirt; Bauch dicht und sehr fein punktulirt, das 3., 4. und 5. Segment rôthlich gelb- braun. Die Bauchlinien bilden einen gleichmässigen Bogen, der hinten etwas über die Mitte des Segmentes hinausreicht und in der Vorderecke des Seitenrandes endet,. PROPIPTUS nov. gen. SCYMNINORUM. Corpus ovale, densius brevissimeque cinereo-pubescens. Palpi maxillares crassi, articulo ultimo magno, lato. Oculi magni, pilosi. Antennæ brevissimæ. Prosternum valde elevatum, triangulare, villosum. Elytra densius ruguloso-punctulata, striis duabus bre- vibus fortiter punctatis impressa, epipleuris foveatis. Einem Scymnus täuschend ähnlich, aber durch den Bau des Prosternum sehr verschieden. Dasselbe ist sehr hoch, bedeutend über die Hüften erhaben und bildet ein gleichschenkliges Dreieck mit scharfen Rändern, dessen Grundlinie hinten, die Spitze vorn liegt. Es ist dicht mit langen, weisslichen Härchen besetzt, seine steil abfallenden Seiten sind der Länge nach schwach ausgehôhlt, sodass sich die Spitze der Vorderschienen daselbst einlegen kann. Die Seitenstücke der Mittelbrust fallen nach vorn stark ab, jedes ist leicht vertieft zur Kinlagerung der Vorderschenkel, deren Spitze in eine Grube der Epipleuren eingreift. Die Bauchlinien sind denen von Nephus ähnlich, laufen in,schwachem Bogen bis über die Mitte des Segmentes, dann ziemlich gradlinig, mit dem Hinterrande allmählich schwach divergirer&,bis in die Nähe des Aussenrandes, wo sie plôtzlich erlôschen. Der eingeschlossene Raum ist vorn ver- tieft, punktirt, hinten glatt. Die Epipleuren haben für die Hinter- schenkel keine Gruben, sondern nur eine sanfte Ausbuchtung. Die Fühler sind sehr kurz, in eine Rinne zwischen Auge und Mandi- beln eingelest, die Keule frei. Maxillartaster dick, letztes Glied 96 gross, breit beilfôrmig. Die beiden Punktstreifen jeder Flügeldecke liegen ähnlich wie in mehreren asiatischen Scymnen neben der Naht vor der Mitte, beginnen neben dem Schildchen, biegen etwas nach aussen und zuletzt wieder der Naht zu. Propiptus subopacus : Niger, opacus, densius ruguloso-punc- tulatus, capite, margine antico prothoracis, pedibus, elytrorum abdo- minisque apice rufo-testaceis, elytris loco postscutellari fere glabro, subpolito. — Long., 2,4 mill. Ziemlich breit oval, gewülbt, schwarz, dicht und sehr kurz grau behaart, matt, Kopf, ein schmaler und verloschener Saum am Vor- derrande des Halsschildes, die Spitze der Flügeldecken, Beine, die Seiten der beiden ersten Bauchringe und die folgenden 3 gänzlich rothbraun ; Fübhler, Mund und Seitenstücke der Vorderbrust gelb- braun. Kopf dreieckig, Augen gross, Stirnseiten ziemlich parallel, Fühler in einer kleinen, ziemlich tiefen Ausbuchtung an den Seiten des Kopfschildes eingelenkt. Halsschild hinten doppelt so breit als lang, nach vorn allmäbhlich verengt, mit graden, vorn stärker con- vergirenden Seiten, sehr dicht punktulirt. Flügeldecken sehr dicht runzelig punktulirt, matt, nur der gemeinschaftliche ovale Raum, der von den beiden Punktstreifen begrenzt wird, sparsam punktu- lirt und behaart, glänzend. Der gemeinschaftliche rothe Spitzen- saum nimmt fast 1/6 der ganzen Länge ein, beginnt in 2/3 Länge am Seitenrande und zieht sich in ziemlich gleicher Ausdehnung bis an die Naht. Sidis relictus : Breviter ovalis, convexiusculus, subtus ferru- gineus, abdomine apicem versus dilutiore,antennis,ore pedibusque testaceis, supra niger, prothorace crebre punctulato, margine antico et laterali anguste ferrugineis, elytris dense subtilissime punctatis, apice rufo-testaceo-limbatis; lineis abdominalibus mar- ginem posticum segmenti primi fere attingentibus. — Long. 2,8 mill. Breit oval, sehr fein weisslich grau behaart, unterseits rothbraun, Mund, Fühler, Beine und die Spitze des Bauches gelbbraun; oben schwarz, ein schmaler verloschener Saum am Vorder und Seiten- rande des Hallschildes rostroth. Flügeldecken dicht und sehr fein punktirt, ein fast gleichbreiter Saum am Hinterrande, der etwa 1/7 der Länge an der Naht einnimmt, rôthlich gelbbraun. Die Bauchli- nien sind sehr gross, taufen im Bogen bis dicht vor den Hinterrand des 1. Segmentes, dann diesem parallel und krümmen sich nahe der Hinterecke nach vorn, wo sie, etwas vor der Mitte, den Seiten- rand berühren. Das Prosternum ist breit, wie bei den übrigen Sidis-Arten ungekielt, A PE 7 97 DESCRIPTION D'UNE PSYCHIDE INÉDITE DE LA RÉPUBLIQUE ARGENTINE, CHALIA KÜNCKELII, | par le Dr F.-J.-M. Heylaerts, Mas. Luteo-fuscus. Capite parvo, omnino luteo-piloso; antennis brevibus, 30 articulatis, nigro-brunneis, ad apicem bipectinatis : ciliis a medio decrescentibus; pseudopalpis luteis brevibus. Tho- race abdomineque omnino luteo-pilosis ; partibus genitalibus luteo- brunneis, Alis anterioribus supra luteis, ad basin tamen et marginem anteriorem atque venas læte .nigro-tinctis; venis 12: 4 + 5 et 8 + 9 longe pedunculatis; a et 1b ut apud gen, Chalia Moore. Cellula media divisa, parte superiori majori, cellula intrusa nulla. Subtus luteo-nigrescentibus. Alis posterioribus brevibus, apice haud producto, luteis fere fer- ruginosis, pagina inferiori obscuriori; venis 8 ; 4, 5, 6 et 7 bre- vibus, 8 fortiori et in medio incrassata; vena transversa 8 et 7 con- jungente, Pedibus extrorsum luteo-pilosis; tibiis anterioribus spina longiori; tarsis luteis uudis. Expansio alarum 24 mill. Femina. Testacea, capite tresque segmentis primis supra luteis ; pedibus subarticulatis; oculis nigris. — Longit. fere 20 mill. Eruca. Luteo-grisea ; capite, segmentis tres primis supra scutel- loque anali testaceis nitidis. — Capite furca, oculis punctisque nigris; segm. primo nigro-punctato, secundo et tertio nigro-punc- tatis et striatis. Pedibus thoracis testaceis nitidis nigro-cinctis, Pedibus abdominalibus Ilæte testaceis. Pupa maris castanea nitida; pupa tamen feminis læte testacea, ambo ut apud gen. Chalia Moore. Involucrum larvæ, longit. 35-42 mill. cylindricum regulariter longitrorsum fragmentis graminis obtectum, parte inferiori lon- gioribus. Alimentum erucæ Baccharis coridifolia D. C. est. Habitat : Republica Argentina, Ceres. (Prov. Santa Fé). Erucæ a Dom. J. Künckel d'Herculais ibi captæ sunt. FIM RTE NÉ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 2 mars 1901. PRÉSIDENCE DE M. LE D" TOSQUINET. La séance est ouverte à 8 heures. M. le Président regrette que M. le Secrétaire ait fait subir un retard considérable à la publication du n° I du tome 45, afin de faire paraître d’abord le n° XIII du tome 44 renfermant le compte rendu de l’assemblée générale du 26 décembre. M. le Secrétaire croit qu’il est plus régulier de faire paraître le compte rendu de la séance générale du 26 décembre avant celui de la séance mensuelle de janvier, comme on l’avait fait l’année passée, La communication tardive des documents, devant composer le n° XIII, est la seule cause du retard. Les Membres présents partageant l’opinion de M. le Président, M. le Secrétaire profite de cette occasion pour prévenir MM. les Membres de la Société que dorénavant le n° XIII, contenant le compte rendu de l’assemblée générale, paraîtra d’une façon irré- gulière. MM. les Secrétaires futurs pourront ainsi laisser aux bibliothé- caires toute latitude pour le dépôt de la liste des accroissements de la bibliothèque. Décisions du Conseil. M. Maurice de Selys-Longchamps a été admis en qualité de membre effectif. Il a été présenté par MM. La- meere et Severin. Travaux pour les Mémoires. M. Clouëêt des Pesruches nous adresse : Essai monographique sur le genre Rhyssemus. MM. Kerre- mans et Lameere sont désignés comme rapporteurs. Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l'insertion des mémoires annexés à Ce numéro, Communications. M. Wauters soumet à l’Assemblée une remar- quable variété de la Chimabaccha fagella de Fabricius. Elle est beau- coup plus noire que la var. Dormoyella de Duponchel. Cette variété a été obtenue d’éclosion et était le seul mélanisme qui s’était produit ‘ ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 29 111 1901 8 100 sur un nombre d’une quinzaine d'individus qui tous ont été nourris de feuilles de noisetier. Excursion du 14 avril. Samson près de Namèche. — Les Membres présents expriment le désir de voir les Membres de la Société namuroiïise se joindre à eux pour faire la première excursion .de l’année. M. le Secrétaire est chargé d’en faire la demande à MM. nos collègues de Namur. — La séance est levée à 9 1/2 heures. NOTE SUR QUELQUES MICROLÉPIDOPTÈRES DE LA FAUNE BELGE par le baron de €Crombrugghe de Picquendaele Les numéros sont ceux'du catalogue Staudinger. Les noms des espèces nouvelles pour la faune belge sont imprimés en gros caractères. Scoparia basistrigalis Knaggs, Ent. Mo. Mag. III, pp. 1 et 2 (Cr BB AN PDT D Voir aussi la note du D' Knaggs dans The Entomologist de l’année dernière. | J'ai observé cetie espèce à Bergh, le 29 juin et le 4 juillet 1900. Les exemplaires 90 que j'ai capiurés ne diffèrent en rien de la femelle du couple que je dois à l’amabilité du D' Knaggs. 281. Hydrocampa rivulalis Dup. — J’ai capturé une femelle de cette belle Hydrocampa au bord d’une mare desséchée dans les bruyères de Calmpthout, le 24 juillet 1900. 878. Cochylis implicitana HS. — J'avais déjà observé cette espèce dans la forêt de Soignes et aux bords des prairies de Boitsfort. A Ia mi-mai 1900, j'en ai encore capturé deux exemplaires dans un petit champ de genêt à Uccle et j'y ai pris en même temps 943. Penthina oblongana Hw. . 991. Penthina bifasciana Hw. et 1151. Grapholitha coni- ferana Ritz. — Les 17 et 19 juillet 1900, j'ai trouvé ces deux espèces en abondance sur les pins maritimes à Calmpthout. Sur ces mêmes pins, la 916. Retinia sylvestrana Curt.,volait à profusion. Le 16 août, P ». À L LCR Le L'- D UT cd an riad Br + D à DR auCU Te Un: VU URI ER RL EEE PENNNES ET 101 je capturai à Heide deux coniferana passés, mais encore fort recon- naissables. | La chenille de coniferana, d’après Ratzebourg, vit dans l'écorce des Pinus abies et picea. Elle doit s’accommoder de l'écorce d’autres abiétinées, car les essences indiquées manquaient dans les trois éndroits où j'ai fait voler les insectes parfaits. J’ai fait les mêmes observations sur le territoire hollandais de Putten. 14467. Nemophora Schwarziella Z. — Depuis deux ans, j'observe assez abondamment cette espèce dans les haies, à Uccle, et surtout dans une sapinière près de la Petite-Espinette. Je l’ai observée isolément à Boitsfort. Elle vole souvent avec panzerella Hb. 1645. Cerostoma alpella Schiff. — J’ai rencontré cette espèce, <>: à Bergh, sur des troncs de chêne, le 4 et le 11 juillet 1900. 1654. Orthotælia sparganella Thnb. — Le 27 juillet 1900, après de longues recherches, j'ai trouvé cette espèce à l’état de chrysalide entre les feuilles du Sparganium racemosum, à Groenendael. | Parmi les tinéites qui m'ont été confiées aux fins de détermi- nation, j'ai déterminé un exemplaire de cette espèce capturé en août dernier, par M. de Hennin, près de la Petite-Espinette. Cet exemplaire, dans son vol crépusculaire, a dû s'éloigner considéra- blement de l’endroit qui l’a vu éclore, et ce n’est certes pas là qu’il y aurait lieu de le chercher avec des chances sérieuses de succès. Il est probable que cette espèce n’est pas rare vers le littoral, la plante nourricière y étant fort abondante, 2484. Coleophora bilineatella Z. — Le 14 juillet dernier, j’ai capturé, dans un champ de genêt, dans le voisinage des bois de Verrewinckel, une Coleophora d’une fraîcheur remarquable, qui forme une transition entre bilineatella Z. et 2481. saturatella Stt. P.-C.-T. Snellen, dans son ouvrage « De Vlinders van Nederland » tome IT, page 818, fait remarquer que ces deux espèces ne diffèrent pas spécifiquement entre elles. Leur structure et leurs dessins sont identiquement les mêmes, Il en est de même des fourreaux. Snellen considère bilineatella comme étant le type. C’est le motif pour lequel je désigne ma capture comme une forme de bilineatella, bien que par sa teinte foncée elle se rapproche davantage de satu- ratella. Moins foncée que celle-ci, elle en diffère par la couleur d'un jaune plus clair du fond des ailes supérieures, La teinte brune olivâtre bordant l’étroite bandelette blanche de la côte ne commence pas à la base comme dans saturatella et, en se fondant dans la teinte jaune du fond, n’atteint le bord interne que dans le dernier tiers de l’aile où par une gradation insensible elle arrive à son maximum 102 d'intensité. Outre la strie plicale, on voit, et plus nettement dessinée, une strie médiane blanche légèrement infléchie extérieurement et n'’atteignant pas le bord interne. Les antennes sont annelées de noir jusqu’à leurs extrémités. Je trouvai lé même jour, en cet endroit, un grand nombre de Penthina rufana Sc. appartenant à deux variétés de cette espèce : Var. I. — Tête, thorax, ailes supérieures et franges d’un gris-brun rougeâtre, et | Var. II. — Ailes supérieures d’un gris olivâtre, tête d’un brun pâle, franges d’un jaune foncé. J'y observai également et volant par essaims la Homæosoma nimbella Z. | Au bas de ce champ de genêt se trouve une prairie marécageuse dans laquelle je capturai un Crambus uliginosellus Z. Le 31 juillet, je pris encore deux exemplaires de ce Crambus dans un marécage près de Calmpthout, Ce qui porte à quatre le nombre des exem- plaires que j'ai capturés en Belgique, le premier ayant été pris à Rixensart, le 11 juillet 1899. Cette espèce semble être donc assez répandue. | 2536. Coleophora argentula Z. — Cette espèce, non mentionnée au catalogue Donckier, semble être fort répandue dans tout le pays. Elle a été prise à Bouge par M. de Radiguës et j’en ai rencontré fréquemment les fourreaux à Boitsfort, Tervueren, Uccle, Coq-sur- Mer et à Vladsloo lez-Dixmude. En cette dernière localité, ils sont d’une abondance excessive. Malgré cette abondance des fourreaux, l’insecte parfait semble assez rare, Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois, à Uccle, le. 11 août 1899. Cette rareté du papillon, malgré la fréquence des fourreaux, a été observée également dans les environs de Lille par M. le D' Paux. 28795. Lithocolletis messaniella Z. — J'avais, il y a deux ans, recueilli des mines de cette espèce sur des Quercus lex, dans la Flandre occidentale, mais je n’obtins pas d’éclosions. Le 5 sep- tembre dernier, je recueillis une mine sur un châtaignier, à Saint- Denis- Westrem lez-Gand. L’éclosion eut lieu le 16 septembre. 2940. Bucculatrix crataegi Z., capturé à Bouge par M.de Radiguës, est assez abondant à Uccle, sur les haies d’aubépine où EU deux ans je l’observe vers la mi-mai. 2971. Trifurcula immundella Z. — Je trouve l'indication de cette espèce au catalogue Donckier comme ayant été observée au bois de Sainte-Adèle., Je l’ai trouvée en nombre au commencement d’août, près de la Petite-Espinette, dans la forêt de Soignes et à NE LE PAT SR EVER A8 A VAUT UOTE M I ei Us NU MALUS L'an t 2 TE " 103 * “La Hulpe. Je ne l’ai jamais observée plus tôt, bien que les auteurs donnent comme époque d'apparition : juin, Juillet et août. Oxyptilus Heterodactyla Haworth, Lep. Brit. 477. — Teu- cri, Greening, Ent. XVI, an. 83, et XXII, pp. 139, 140. _ (Voir aussi Stett. Ent. Zeit. 1852, p. 514, et 4856, p. 285, ainsi que The Ent. Record, vol. 1, p. 94 : Note de M. J.-W. Tutt établissant la “priorité du nom de heterodactyla.) Cet Oxyptilus abonde dans la forêt de Soignes. L'apparition com- mence dans les derniers jours de juin ou au commencement de juillet. La chenille vit exclusivement sur le Teucrium scorodonium, dans les endroits un peu ombragés. Elle vit à découvert sur la tige ou sur les feuilles. Aussi est-elle fréquemment ichneumonée. Les vingt chenilles de heterodactyta que j'ai élevées en 1900 m'ont donné plus d’ichneumons que de papillons. Je suis redevable de la détermination de ces Ichneumons à l’obligeance de M. le D' Tosqui- net. Ce sont : Angilia virginalis Gravenhorst et Mesochorus vitticollis Holengren. Le but que je me proposais en faisant cet élevage était d’éclaircir le point contesté de la validité de cette espèce ou de son identité avec hieraci Z. dont j'élevai de nombreuses chenilles en les nour- rissant de diverses espèces d’épervières. La chenille de hieraci semble, dans nos environs, rechercher surtout le Hieracium lœvi- gatum Wills. Mes heterodactyla, condamnés à ce régime, obser- vèrent un jeûne obstiné. Je remarquai de plus que leur façon de vivre diffère totalement de celle de leur congénère. La larve de hieracti Z., bien loin de vivre à découvert, vit cachée dans le cœur de la tige et lie les jeunes feuilles. Elle ne quitte cet abri que lorsqu'elle a fini de se nourrir. Elle erre alors à la recherche d’un endroit convenable pour se chrysalider. Les chrysalides des deux espèces diffèrent notablement : celle de hieraci a une rangée d’épines rouge-carmin séparées par des points noirs; ce qui fait défaut chez heterodactyla. Oxyptilus leonuri Strange, Stett. Ent. Zeit. 1862, p. 514, est l’espèce se rapprochant le plus de heterodactyla dont elle n’est peut-être qu’une variété. J'ai capturé encore les espèces suivantes, nouvelles pour notre faune : 1907. Lita Strelitziella HS. Uccle, 14 juin 1900; 2658. Butalis parvella HS. Calmpthout, 19 juillet 1900, et 2793. Elachista paludum Frey. Uccle (Saint-Job), 18 juil- let 1899. 104 J'ai déterminé les espèces suivantes, nouvelles pour notre faune, capturées par M. de Hennin dans les environs de Maredsous : 887. Cochylis purpuratana HS. 1088. Grapholitha incarnatana Hb. 1198. Phthoroblastis spiniana Dup.,et 1200. Phthoroblastis populana F. Ces deux Phthoroblastis sont représentés chacun par plusieurs exemplaires. NEUE CLERIDEN DES KONIGL. MUSEUMS ZU BRUSSEL. Von Sigm. Schenkling, Hamburg. 1. Callimerus Grandjeani n. sp. — Niger, capite parce et minute punclato, antice albo squamoso, prothorace parce et con- spicue punctato, lateribus albo-squamosis, elytris crebre subseriatim punclatis, nigris, antice fulvis, basi et maculis octo albo-squamosis, ore, antennis pedibusque fulvis. — Long. 7-8 mill. Hab. : Himalaya; Barway (Bengal). Kopf oben stark glänzend, schwarz, vorn rot, fein und sparsam punktiert, vorn dicht weissgelb beschuppt und behaart, Fühler und Taster gelb, Mandibeln an der Spitze schwarz. Halsschild stark glänzend, in der Mitte gerundet erweitert, hinten mehr als vorn eingeschnürt, an den Seiten mit einem Grübchen, einzeln, aber deutlich punktiert, an den Seiten dicht mit weissen Schuppen -besetzt. Flügeldecken dicht punktiert, die Punkte teilweise in Reihen stehend, schwarz, das vordere Viertel rotbraun, ein schmaler Querstreif an der Basis und 4 Flecke auf jeder Decke dicht weiss beschuppt, der erste kreisrunde Schuppenfleck im braunen Felde stehend, der zweite kleinere in der Nähe des Seitenrandes vorn am Anfang des schwarzen Teiles der Flügel- decken, der dritte querbreite, bindenartige etwas hinter der Mitte, weder die Naht noch den Seitenrand erreichend, der vierte kleinere vor der Spitze; die drei auf dem schwarzen Teile der Flügeldecken stehenden Schuppenflecke mit braunem Grunde, der aber durch die Schuppen vollständig verdeckt ist. Unterseite schwarz, an den Seiten dicht weiss beschuppt. Beine einfarbig gelb. Gehôrt zur Gruppe Callim. festivus Gorh., pretiosus Gorh. und 105 dorsalis Thoms., von allen dreien unterschieden durch die Anord- nung der weissen Schuppenflecke auf den Flügeldecken und die schwache Punktierung des Kopfes. Herrn Notar E. Grandjean aus Urçay (Frankreich), in dessen Sammlung ich den Käfer zuerst fand, zu Ehren benannt. 2. Ga limerus scutellaris n. sp. — Ater, flavo-squamosus, ore, antennis pedibusque flavis, femoribus tibiisque anticis et inter- mediis interne, libiis posticis fere tolis nigris, prothoracis marginibus et linea mediana, pectore, abdomine, scutello, elytrorum basi macu- lisque sex flavo-squamosis. — Long. 11 mill. Hab. : Kurseong (Himalaya). Schwarz, oben und unten mit gelben Schuppen besetzt. Kopf sehr dicht und fein punktiert, mit Ausnahme des Scheitels überall dicht gelb beschuppt und behaart, Mund, Taster und Fühler gelb, die drei letzten Glieder der letzteren eine deutliche Keule bildend. Halsschild dicht und runzelig punktiert, vorn und hinten breit gelb beschuppt, auch eine breite Längsbinde auf der Mitte mit gelben Schuppen. Schildchen dicht gelb beschuppt. Flügeldecken vorn mit tiefen und grossen Punkten, die teilweise in Reihen stehen, die Punktierung nach hinten zu schwächer werdend, im hinteren Teile mit einer undeutlichen Längsrippe, eine breite Querbinde an der Basis, eine vom Schildchen schrüg nach aussen und hinten verlaufende ebenso breite Linie, ein elliptischer Fleck auf der Mitte dicht neben der Naht und das hintere Drittel der Flügeldecken dicht gelb beschuppt, im letzteren Felde ein kahler schwarzer Fleck nahe dem Aussenrande. Mittel-und Hinterbrust sowie der Hinter- leib an den Seiten dicht weissgelb beschuppt. Beine gelb, die Vor- der-und Mittelschenkel und-schienen aussen mit schwarzem Längs- strich, die Hinterschenkel oben und zum Teil innen breit schwarz, die Hinterschienen fast ganz schwarz, die Tarsen, namentlich die hinteren, auf der Oberseite gebräunt. Die Hinterschienen sind, wie bei den meisten Arten der Gattung, vor der Spitze mit einem Zahn versehen. Die Art steht dem Callim. Feæ Gorh. sehr nahe, unterscheidet sich von ihm durch das dicht beschuppte Schildchen, die Färbung der Beine und die Anordnung der Schuppenflecke auf den Flügel- decken. Hier môge die Bemerkung gestattet sein, dass die Kuwert’sche Gattung Caloclerus (Ann. Soc. ent. Belg. 1893, p. 480) mit dem Genus Callimerus Gorh. zusammenfüällt. Alle von Kuwert ange- führten Gattungsmerkmale finden sich auch bei den Arten der Gattung Callimerus; auch den merkwürdigen Begattungsapparat der j einiger Arten, den Kuwert besonders hervorhebt, erwähnt Gorham bei der Beschreibung von Callim. mysticus. 106 3. OPILO CONGRUUS Newm,. var. abdominalis m. Unterscheidet sich von der Stammart dadurch, dass die Beine ganz schwarzbraun sind und dass der Hinterleib ebenfalls dunkel ist bis auf die letzten beiden Ringe, welche rot aussehen. 4. Orthrius striatopunctatus n. sp. — Ferrugineus, nitidus, genubus posticis, abdominis segmentis primis pectoreque nigris vel brunneis, elytris conspicue striato-punctatis. — Long. 8-9,5 mill, Hab. : Barway, Mandar (Bengal). var. bimaculatus m. Elytris pone medium maculis duabus rotundis nigris. Der ganze Käfer rostrot, nur die Augen, die Mandibeln und die Kniee der Hinterbeine breit schwarz, sowie die Mittel- und Hinter- brust und der Hinterleib zum Teil geschwärzt oder gebräunt. Überall mit aufgerichteten, gelben, ziemlich langen Haaren besetzt. Kopf und Halsschild stark glänzend, sehr fein und ziemlich einzeln punktiert, der letztere an den Seiten vor dem Hinterrande sehr tief eingedrückt. Flügeldecken überall sehr fein punktuliert, ausserdem mit regelmässigen Reihen deutlicher Punkte, die erst kurz vor der Spitze verschwinden, der Nahtstreif hinten tief eingedrückt. Bei manchen Stücken sind die Hinterkniee nur sehr schwach oder auch gar nicht geschwärzt. Ein Stück der ziemlich langen Reïhe dieser neuen Art zeichnet sich dadurch aus, dass sich auf dem hinteren Teile der Flügel- decken, etwa auf 2/3 ihrer Länge, ein kleiner, runder, schwarz- brauner Fleck befindet, der dem Seitenrande nüher liegt als der Naht. Mit Orthr. tarsalis Gorh. nahe verwandt, doch die Flügeldecken deutlich gestreift-punktiert und nur die Hinterkniee schwarz. 5. Thaneroclerus nanus n. sp. — Previs, rufo-brunneus, breviter dense yilosus, opacus, capite prothorace dense, elytris minus dense punctatis, elytris rubris vel miniatis, macula scutellari, fascia mediana et plerumque puncto anteapicali nigris, antennis [clava conspicue grosse triarticulata) pedibusque rufo-brunneis. — Long. 2,9-3 mill. ‘ Hab. : Painan (Sumatra), Ins. Bodjo. Kôrper rotbraun, überall kurz, aber sehr dicht behaart, dadurch dié ganze Oberseite matt, hôchstens weisen Kopf und Halsschild einen schwachen Glanz auf. Kopf rotbraun, sehr dicht und fein punktiert, Augen schwarz, Taster und Fühler rotbraun, letztere - verhältnismässig lang, die letzten 3 Glieder zu einer grossen, runden, gedrängten, gelb behaarten Keule erweitert, Glied 8-9 stark nach vorn verbreitert. Halsschild im ganzen gewülbt, aber auf der Scheibe etwas abgeflacht, in den hinteren 2/3 am breitesten, 107 nach vorn allmählich gerundet verengt, nach hinten plôtzlich und stark verschmälert, hinten schmal gerandet, oben überall fein und dicht, aber nicht zusammenfliessend punktiert, rotbraun. Flügel- decken fein und weniger dicht als der Halsschild punktiert, mennigrot oder zinnoberrot, ein Fleck um das Schildchen herum, welches selbst rotbraun bleibt, eine ziemlich breite gerade Quer- binde kurz vor der Mitte, die den Seitenrand nicht erreicht und auch meist die Naht schmal frei lässt, ferner ein zuweilen fehlender runder Fleck vor der Spitze jeder Flügeldecke schwarz. Unterseite sowie die Beine rotbraun. Durch die kurze, breite Form von allen übrigen Thaneroclerus unterschieden, aber mit den für diese Gattung characteristischen kurzen ersten Tarsengliedern. Die Fühlerkeule ist hier noch deut- licher als bei Thanerocl. Buqueti Lef. und besteht aus 3 eng an einander schliessenden runden Gliedern. | 6. Phlogistus funestus n. sp. — Mitidus, depressus, longe pilosus, niger, supra subaeneus, capile prothoraceque dense subtiliter punctatis, antennis testaceis, elytris fortiter seriatim punctatis, punctis transversis, ad basin et ante apicem evanescentibus, pedibus nigris, tibiis anticis subtus brunnescentibus. — Long. 5,5-7 mill. Hab. : Australia. Eine der kleineren Arten der Gattung, von flacher Gestalt, durch die beiderseits schwarze Färbung ausgezeichnet, nur die Oberseite, mitunter sogar nur die Flügeldecken schwach erzfarbig. Kopf ziemlich dicht punktiert, Palpen und Fühler gelb. Halsschild schwarz oder schwach erzfarbig, etwas weniger dicht als der Kopf punktiert, hinter dem vorderen Quereindruck mit kurzer, meist sehr deutlicher, scharfer Längslinie. Flügeldecken schwarz mit schwachem Metall- oder Bronzeglanz, mit deutlichen Längsreihen von quer gestellten Punkten, die Zwischenräume fast kielartig hervortretend, nur an der Basis und an der Spitze ziemlich glatt. Unterseite glänzend schwarz. Beine schwarz, sehr schwach metal- lisch, die Vorderschienen innen und die Vordertarsen bräunlich. Diese Art unterscheidet sich von allen übrigen Spezies der Gattung durch die dunkle Färbung, namentlich ist die Unterseite stets tief schwarz. Sie steht dem Phlog. parvulus Blackb. am nächsten, weicht aber durch die dunkle Farbe und die sehr deutlich gereiht punktierten Flügeldecken mit fast gekielten Zwischen- räumen ab; die Punkte sind ausserordentlich in die Breite gezogen. 7. OMMADIUS CALEDONICUS Montrz. Montrouzier giebt von dieser Art in Ann. Soc. ent. Fr. 1860, p. 261, nur eine sehr dürftige Beschreibung von zwei Zeilen. Da ich ein Exemplar dieser Art in der Sammlung des Kgl. Museums 108 zu Brüssel auffand, benutze ich die Gelegenheit, hier eine ausführ- lichere Beschreibung zu geben. Kopf vorn gelb, Stirn ohne Kiel, oben sehr schmal, nach vorn verbreitert, zwischen den purpurglänzenden Augen geschwärzt ; Fühler braun mit 2 hellen Basalgliedern, Keule gross, ihr letztes Glied vorn zugespitzt, so lang wie die beiden vorhergehenden Glieder zusammen. Halsschild ungekielt, so breit als lang, hinter dem Vorderrande mit breiter, tiefer Querfurche, gleich dahinter, etwa auf der Mitte des Halsschildes, eine zweite Querfurche, die nur an den Seiten deutlich ist, die Einschnürung vor dem Hinter- rande an den Seiten stark nach vorn ziehend, Farbe des Halsschil- des wie des Hinterkopfes dunkel olivengrün. Flügeldecken bis fast zur Spitze mit Reihen Kkleiner, aber deutlicher Punkte, die Zwischenräume zum Teil schwach gekielt, olivengrün, mit unregel- mässig verteilten schwarzbraunen Flecken und stellenweise mit gelbglänzender Behaarung. Brust braunschwarz mit helleren Seitenrändern, Hinterleib braun. Schenkel gelb, die hinteren bis fast zur Mitte braun, die Vorder- und Mittelschenkel vor der Spitze breit braun geringt; Schienen grün, die hinteren schwarz und nur an der Basis grün; Tarsen gelb. Die Art ist verwandt mit Ommad. Castelnaui Montrz. 8. ORTHOPLEURA TENEROIDES Gorh. Bei einem Exemplar ist der Kopf, bei einem andern sind Kopf und Halsschild ganz schwarz. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE IV Assemblée mensuelle du 6 avril 1901. PRÉSIDENCE DE M. LE D' TOSQUINET. La séance est ouverte à 8 heures. MM. Fologne, Hippert, Lameere et D' Rousseau ont fait excuser leur absence. Les procès-verbaux des assemblées mensuelles du 5 janvier, du 2 février et du 2 mars sont approuvés. M. le Président annonce le décès de M. Willain, de Trivières, membre de la Société. M. le Secrétaire est chargé de présenter à la famille du défunt, les condoléances de la Société. Décisions du Gonseil. M. Armand Braem a été nommé membre effectif de la Société. [Il a été présenté par MM. D' Guilliaume et Severin. — La démission de M. Armand Siville a été acceptée. Correspondances. La Société a reçu encore, à la suite du décès du Président d'honneur, M. le baron M.-E. de Selys-Longchamps, des lettres de condoléances des Sociétés suivantes : American Entomological Society, Philadelphie, U. S. A. — Nova Scotian Institute of Science, Halifax (Nouvelle-Ecosse). — M. Frank Benton, au nom du Département de l’Agriculture, divi- sion de l’'Entomologie, à Washington, U.S. A. _— M. le baron Maurice de Selys-Longchamps remercie » la Société de l’avoir nommé membre effectif. — M. Engels nous annonce que sa nouvelle adresse est : Charles Engels, administrateur général des impôts, à Téhéran (Perse). — M. Louis Clouét des Pesruches habite dorénavant : Calle del Asalto, 39-41, à Barcelone (Espagne). — M. l’abbé Lenssen est nommé professeur au Collège Saint- Joseph, à Hasselt. —M. W.-L. Distant nous annonce que sa nouvelle adresse est : Steine House, Selhurst Road, South Norwood (Surrey), Angleterre. — M. Abeille de Perrin nous signale son changement de rési- dence : 10, rue Emeric David, à Aix (Provence), France. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 30 IV 1901 110 — La Société entomologique namuroise nous propose l’échange de ses Annales contre les nôtres. La proposition est acceptée. Travaux pour les Mémoires. MM. Lameere et Kerremans ayant déposé un rapport favorable sur l’Essai monographique du genre Rhyssemus, par M. Clouêt des Pesruches, l’Assemblée décide l’im- pression de ce Mémoire. Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des travaux annexés à ce numéro. — À propos du travail de M. Schouteden, sur le Genre Siphono- phora Koch, présenté à la séance du 2 mars, M. Lameere considère que les appréciations et les changements de M. Schouteden sont absolument légitimes si l’on admet qu'il y a lieu de supprimer radicalement les homonymes dans la nomenclature des êtres orga- nisés. La question est seulement de savoir s’il est utile d'amener toutes les perturbations qui résultent de cette manière de faire : l'application à outrance de la loi de priorité peut encore s’excuser, malgré les sottises qu’elle a produites, en se plaçant au point de vue de la justice, mais la chasse aux homonymes n’a pour elle que le danger d'amener la confusion entre des organismes de genres différents. Or, lorsque ces genres sont éloignés, il n’y a pas de & confusion possible, car la nomenclature des êtres organisés est forcément trinominale : quel est le naturaliste qui se risquerait à donner le nom d’un organisme sans ajouter qu'il s’agit d’une Mousse, d’un Charançon, d’un Infusoire ou d’un Lamellibranche? Dans quel travail pourrait-on citer un genre Siphonophora sans indiquer en même temps qu'on veut parler d’un Myriopode ou d’un Puceron? La nomenclature est un moyen de pouvoir s'entendre entre naturalistes, elle n’est pas un but; qu'importe la forme si le moyen est bon! La disparition des homonymes produirait dans bien des cas une cause de confusion bien plus considérable que leur maintien : aussi, beaucoup de zoologistes ont-ils renoncé dès longtemps à se jeter dans cette voie. ML D Excursions. L’excursion du 12 mai se fera au Bois des Capucins. Rendez-vous Aux Quatre-Bras (Forêt de Soignes), à 9 heures du matin. L’excursion du 26 mai (Pentecôte) aura lieu à Zedelghem lez- Bruges. — La séance est levée à 9 heures. 111 LE GENRE SZPHONOPHORA OC. KOGH par M. H. Schouteden En 1857, C. Koch (Die Planzenläuse) établit sous le nom de Siphonophora une nouvelle coupe générique du genre Aphis L., dans laquelle il renferma les espèces du groupe caractérisé par Kaltenbach par les mots : « Stirn tief rinnenformig ». Cette dénomination fut conservée par tous les auteurs indistinctement jusqu’en 1887. Dans son « Synopsis of the Aphididæ of Minnesota » (Bull. n° 4ofthe Geol. and N. Hist. Survey of the Minnesota), O.-W. Œstlund rem- plaça alors Siphonophora par un terme nouveau : Nectarophora, — se basant sur le fait qu’il existait déjà un ordre des Siphonophores parmi les Hydrozoaires et un genre Siphonophora (Brandt, 1840) parmi les Myriapodes, — ce qui pouvait prêter à confusion, ce der- nier genre ayant la priorité sur celui de Koch. Depuis lors, tous les auteurs américains ont, pour ces motifs, adopté le genre Nectaro- phora : cf. Weed, in Entom. News, I, 2 (1890), p. 20; Willis-G. Johnson, in Can. Entom., XXXII (1900), p. 56; E.-Dwight Sander- son, in Can. Ent., XXXIII (1901), p. 31. De leur côté, les auteurs européens (Bagdanow, Del Guercio, etc.) ont toujours conservé la dénomination de Koch, même après la publication du travail d’Oestlund. Moi-même, dans mon Catalogue raisonné des Pucerons de Belgique (Ann. Soc. Ent. Belg., 1900), je n’indiquais Nectarophora que comme synonyme de Siphonophora. Cependant, après réflexion, il me sembla préférable d’adopter le genre proposé par Oestlund, et j’écrivis quelques mots à ce sujet à M. Del Guercio. Avec son obligeance habituelle, celui-ci s’empressa de me signaler un fait qui m'avait échappé : c’est que Passerini, en 1860, dans Gli Afidi (p. 27, note), avait déjà proposé de rempla- cer Siphonophora par Macrosiphum pour éviter tout double emploi. Cette note avait probablement passé inaperçue par suite du fait que Passerini lui-même n’employa jamais le terme Macrosiphum. Le genre Nectarophora devra donc, en suite de la priorité, être rem- placé par Macrosiphum Pass. D'autre part, Oestlund, dans un travail antérieur (« List of the Aphididæ of Minnesota », in 14 Report of the Geol. and N. Hist. Survey of Minnesota, 1886), établit le genre nouveau Macrosiphum pour une espèce, M. rubicolum, voisine de Siphonophora rubs Kalt., employant ainsi pour un genre distinct le nom déjà proposé par Passerini pour remplacer Siphonophora : dans ce genre les corni- cules sont fortement renflées. Enfin, une nouvelle complication est venue s’ajouter aux précé- 112 dentes. Dans son remarquable ouvrage sur les Aphides italiens . (Prospetto dell’ Afidofauna Italiana), paru l’année passée, le profes- seur G. Del Guercio a établi à côté du genre Siphonophora un nou- veau genre, renfermant les espèces à cornicules légèrement renflées (rubi Kalt., convolvuli Kalt., viciæ Kalt.), qu’il désigne sous le nom de Macrosiphum. Ce genre me semble identique à celui d’Oestlund. Par conséquent, si, comme le veut la priorité, nous remplaçons Siphonophora et Nectarophora par Macrosiphum, il nous faudra rejeter la dénomination de Macrosiphum pour le genre établi par Del Guercio. Je propose once de re ce nom par celui de Nectarosiphon. En résumé, nous aurons la synonymie suivante : Macrosiphum Pass. (nec Oestl., nez Del G.). Siphonophora C. Koch, Pass., etc. Nectarophora Oestlund, etc. Nectarosiphon n. nom. Macrosiphum Del G. Macrosiphum Oestlund. Note : D’après un de mes collègues, la synonymie ne doit pas être fixée comme je viens de l'indiquer, mais bien comme suit : Macrosiphum Pass. p. p., Oestlund. Siphonophora Koch p. p., Pass. p. p., etc. Nectarophora Oestlund. Siphonophora Koch p. p , Pass. p. p., etc. Macrosiphum Pass, p. p. « Oestlund, m'écrit-il, en employant ce nom /Macrosiphum/ pour une espèce voisine de notre Siphonophora rubi, n’a fait que démembrer l’ancien genre de Koch et de Passerini. Il a conservé le nom Macrosiphum pour les espèces à cornicules ren- flées, tandis que pour les autres, à cornicules simples, laissées dans le genre Siphonophora des auteurs, il a créé le nouveau nom Nectarophora. » Je me permettrai d’être d’un avis contraire à celui de mon savant maître. En effet, nulle part Oestlund ne dit avoir connu le nom proposé par Passerini. D'ailleurs, lors du démembrement d’un genre, il est de règle de conserver le nom primitif du genre pour la division renfermant le type du genre qu’on démembre. Or, Passerini indique (Gli Afidi) le Siphonophora rosæ L. comme type du genre Siphonophora, pour lequel il propose en même temps le nouveau nom Macrosiphum. Cette espèce (S. Rosæ) ayant les con- nicules simples, le nom Macrosiphum doit donc être appliqué à la Shane sortants dis iirt Pi c'a 113 division renfermant les espèces à cornicules simples. Or, Oestlund a désigné sous ce nom les espèces à cornicules renflées, tandis que son genre Nectarophora correspond au vrai genre Macrosiphum Pass. J'ai donc remplacé Macrosiphum Oestl.-Del. G. par Nectarosi- phon, et je crois ce changement bien justifié. La disparition du genre Siphonophora et son remplacement par Macrosiphum entraîne la disparition de la famille des Siphonopho- rides, qui devient la famille des Macrosiphides. Cette famille peut à son tour, me semble-t-il, se diviser en deux sous-familles : les Macrosiphonæ et les Rhopalosiphonæ. Les Macrosiphonæ sont caractérisés par les tubercules frontaux rapprochés à la base et le front canaliculé; cette sous-famille comprend les genres Drepanosi- phum Koch, Macrosiphum Pass. et Nectarosiphon Schout. Les Rhopalosiphonæ ont les tubercules frontaux éloignés à la base et le front plan ou convexe; cette sous-famille comprend les genres Rhopalosiphum Koch, Hyaloplerus Koch, Toxoptera Koch, Pho- rodon Pass., Myzus Pass., Amphorophora Buckt., Megoura Buckt., et Melanoxanterium mihi (1). Je crois intéressant de joindre à cette notice un tableau synop- tique des espèces européennes du genre Macrosiphum. J'ai omis M. rosæcolum Pass., dont je n’ai pas la description ainsi que M. cichori Buckt., polygoni Buckt. et obtusum Koch, dont la descrip- tion est insuffisante ou l’aptère inconnu. J'ai intercalé dans ce tableau une variété nouvelle (M. citrinum) de M. artemisiæ Boyer et une espèce nouvelle (probablement exotique) trouvée dans les serres du Jardin botanique de Bruxelles, sur diverses espèces de Begonia : M. begoniæ. Leur description se trouve à la fin de ce travail. Note : Les espèces marquées d’une astérisque sont celles que j'ai déjà observées en Belgique. Genus MACROSIPHUM Pass. (2). 1. Femelle vivipare aptère verte ou jaune clair, ou blanchâtre, au moins en majeure partie . . 2. Femelle vivipare aptère rose, brune, noire, ou vert bouteille, jamais d’un vert ou jaune clair. 37. (1) Buckton a appelé ce genre Melanoxanthus; mais ce nom est déjà employé 636) désigner un genre de la famille des Elatérides (Eschscholtz, Silb. Rev. IV, Pis indication contraire, les caractères sont tirés de la femelle vivipare aptère. : 114 2. Corps blanchüâtre, de transparent . . scrophulariæ Buckt. NON ANTON SEL dire RARE ES En le oh 3. +. Cornicules hoïires en entier RAR LES 4. Non Tir frs EURE Me de 14 4, Queue noire ou Dan noire: ME PREMIER NL, 5, Non eee RES A TC ‘re 9. Des tubercules noirs sur Me dos LR Finille| ol ER Des tubercules pâles sur:le dos .: #7 10e, 6. 6,::Aptère vert. +." 4" € . *artemisiæ Boyer. Aptère jaune vif. . . . Te Rs v. Citrinum n. var. 7. Tête, premier et derniers segments de l’abdo- Men TOUS ETES he RS MES Tee poæ Macch. NOM TE RENTE ENS E EDR Tee PTE eV AE ARCS 8. 8. Une tache noire à la base de chaque cornicule. bifrontis Pass. NON TL ; a: 9. Cornicules int au moins de fois Fe queue. 10. Cornicules n’égalant pas deux fois la queue “*granarium Kirby. 10. Une grande tache noire dorsale. . . . . . 44: None é [pr Ur 12; 11. Antennes niGe pos que É COrps ; pattes en majeure partie pâles. . . . 6: A FluteumBucke Antennes plus courtes que le pattes en majeure partie noires . . . ie LE ENT UDUMNCAE eRRS 12. Une bande sombre entre les rte . . leucanthemi Ferr. Non PU ace 13. 13. Queue longue, en à F moitié tn oculen 14. Queue obtuse, n’égalant pas la moitié des corni- Culese Sn dE 0 15: 14. Ailé à taches au ra de labtoinen SA ANS *rosæ L. Non. ne (CYPOrISSPE NOR 15. De une ee des lents noirs sur le dos, AE NT EC NE CE A IR COR EEE Aiptére vert 5: 20e Rte FN 36; 16. Aptère à tubercules tres FEAR . *hieract Kalt., var, Non . LL VE FF TAUCUMN Puch 171% re à séries fe tubercules piles sur le dos. 18. Non Hs ae 1% 18. Aptère jaune, à bein nes Er à ie men taché de brun. Sur nas . . glandulosum Kalt. 19. A ptère vert ou jaunâtre ; abdomen de l’ailé sans taches. Pas sur Artemisia . . . 19. Tubercuies pilifères en séries el + HGiee Schrk. Tubercules pilifères en séries transversales . . inulæ Ferr. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. Le 28. 29. 90. 91 92. -39. 94. 99. 36. 97. 115 Cornicules noires largement pâles au milieu . sparti Koch. Cornicules jamais noires à la base. . . . . 21. Cornicules noires à partir du milieu . . . .. 22. Cornicules noires à l'extrémité seulement . . 23. ÉMIEMnES IOnCOeS 2). AN NL ononts Roch, Antennes pâles . . . . . . *ulmariæ Schrk. Jaune à taches etes aile à ailes très longues. . . : RSR oi. Buckt. Autre coloration; Hs te SAR ALT à 24, Queue égalant au moins la moitié des corni- LE NC RS ER TRE DO PC CA | 25. PR ARE APE QE Cr NES 7 FRA LR ES ATE 27. Une série de traits noirs de chaque côté de PFabdO mener enEL Ep PR CN ET iariæRoch: RE En LR DU An e D RE eu té Ve LE 26. Antennes égalant la longueur du corps, pâles . “lactucæ Pass. Antennes beaucoup plus longues que le corps, noires: +, DE Eu a A UE sua d (CPAM ONE Tubercules ue doutes TE MUR FERRER DOI CALE, INC SE AD PRET DR SET er EC PPT PEER 28. Une tache noire en fer à cheval sur le dos de PaDibte Rs me RARE LE Foircum flemum: PBuckt. OR A SC PEN 2e nes un LA ci dette 29, DniennBs COUreS 2%... 2451), : .Fdirrhodum Welk. AHenneS Ion. LE 2. ND A LSNIRAE 930. Yeux noirs ou brun foncé. . . . . . . *begoniæ n.sp. Meux rouges". : 1 Aptère vert à bandes de Sins é . antennes noires, articles 3 et 4 en partie MATOS Re SR Rire he Escabiosæe BDückt. PR A ER ON SENS A 32: Aptère vert glauque, fémurs obscurs . . . antirrhini Macch. Morts vi. RAR STAR AANES 5%: Ailé sans aucune re brssié AS QU RREARNE 34. Ailé à taches dorsales noires . . . . . . . 39. Nervures de l’aile pâles.. . . . . . . . “pelargonit Kalt, Nervures de l’aile brunes . . . Fr Mehelhidont: Kalkt: Ailé à taches noires au bord de l'abdomen ; queue pas noire . . . 36. Ailé à bandes noires sur l’ adérete éntuicles et queue noires... . . . . . ribicolum Kalt. Ailé à cornicules vertes, noires au bete 101 furhicæSChrk; Ailé à cornicules noires en entier . . . . *menthæ Buckt. Queue noire ou brun très foncé. . . . . . 38, 116. 38. 99. 40. 41 42, 43. 44. 45. 46. 47. 48. 49 90. 91. 93. 04. NOM EIR ECTS ESCORT 47. Abdomen Aire Fu mat, sauf une os dorsale . 39. Non. 40. 3° article des ne crénelé: bte RE pourpre. S20,:,214 Mhilacinunr' ere 3° article non Sue FN Abrsate noire . . *absinthii L. Queue et cornicules de même longueur . . . 41. Queue plus courte que les cornicules . . . . 43. Aptère noir brillant, *.: {: 0. Meteo mrairum FO Non. | “RE AM 42. Antennes Pa environ de. ne cornicules et queue courtes. ::!- …._: . + -linariæ KOCh: Antennes plus longues que Ê Corus cornicules et queue longues. . . .. . . . *campanulæ Kalt. Pattes claires en majeure ice PR RRT Mcy 44, Pattes noires en majeure partie. RER A6. Aptère orangé, sans points noirs . . . . caianensis Del G. Aptère à points noirs ur A6. Aptère rouge-brun . . . . . . . . . . “Ysolidaginis. Apière brun ONYé 37 AR . olivatum Buckt. Antennes plus longues que : ne He éga- lant la moitié des cornicules . .-. . $ *jaceæ L. Antennes égales au corps; queue lu le tiers des Cornicules:: 4 7 0 7 PA ge RDC Aptère d’un ToUES brillant : . . . . *tanaceticolum Kalt. Non. 48. Rouge brique, Re sans ue do sur les racines de Senecio jacobea . . subterraneum Koch. Monitor 49. Dessus du Tee noir, RE AE fc ee cules dorsaux pilifères . . . . . . . . *hieraci Kalt. Aptère autrement coloré . . . SRE 50. Cornicules noires en partie none Nr fe 51. Cornicules noires en entier . . . SA 54. Aptère brun ou rouge-brun; ne a en partie noires. . . RE M 92. Aptère lilas ou rougeâtre, assez pales PS Ca 53. : Brun brillant: 5522 7, Ve, 14 tusstlagtis Nails, Rouge-brun, marbré de noir . . . . . funestum Macch. Aptère peu pubescent. . . . .…_ . …. *carnosum Buckt. Aptère à tubercules pilifères bésobe . “*hieracis Kalt., var. Dos sans séries de tubercules . . . . . . 59. Dos à Séries deflabercules Tr Eu AY 417 55. Cornicules égalant deux fois la queue . . . “*rosæ L., var. NORME EE A AL à DNA MARS 96. 56. Pattes en majeure partie brunâtres. “granarium Kirby, var. Pattes en majeure partie noires . . . . . cichori Koch. 7. Pattes noires presque en entier . . . . . 98. Pattes en grande partie pâles : . . . . 99. 58. Ailé sans taches au bord de l’abdomen,. . . . *picridis Fabr, Ailé à taches au bord de l’abdomen /picridis var.?/sisymbri Buckt. 59. Ailé à tête et thorax d’un noir brillant . . . *sonchi L, Ailé à tête et thorax d’un brun foncé . . . . muralis Buckt. APPENDICE. 1. Macrosiphum artemisiæ, var. eitrinum n. var. Femelle vivipare aptère : D’un beau jaune, plus pâle en dessous; corps légèrement pulvérulent (comme M. artemisiæ). Au bord de chaque segment une impression, surtout marquée sur les segments antérieurs, où ces impressions sont colorées en brun. Queue d’un brun foncé, aussi longue que les cornicules, qui sont noires. Pattes noires, sauf le sommet des fémurs. Antennes plus longues que le corps, noires, 7° article le plus long. Rostre atteignant les hanches postérieures, jaune, l’extrémité noire. Veux rouges. Sur Artemisia vulgaris, Boondael, 17 juin 1900. 2, M. begoniæ n. sp. Femelle vivipare aptère : D'un verdâtre assez pâle; dos assez brillant. Yeux noirs ou d’un brun-noir. Cornicules cylindriques, verdâtres, évasées à l’extrémité, celle-ci brunâtre. Pattes d’un jaune verdâtre, extrémité des fémurs rembrunie, tarses et extré- mité des tibias noirs. Antennes verdâtres, l'extrémité des 3°, 4° et 5° articles noire, 6° et 7° noirs en entier. Queue très courte, obtuse, verdâtre. Rostre atteignant les hanches intermédiaires ou posté- rieures, verdâtre, l'extrémité du 3° article et les bords des 2° et 5° noirâtres. Antennes plus longues que le corps; 1“ article plus long et plus large que le 2°, 3° plus long que le 4, celui-ci égal au 5°, 6° égalant la moitié du 5° environ, 7° le plus long. Jardin botanique de Bruxelles (serres), sur diverses espèces de Begonia. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 30 1V 1901 148 HEMIPTERA AFRICANA descripsit H. Schouteden. F. CERCOPIDÆ. G. TOMASPIS Am.$. T. Haglundi n. sp. — Nigra; abdomine, parte dimidia postica thoracis, clavo (suiura elytrorum nigra) vittaque longitudinali corii, flavis; sterno fusco vel nigro; pedibus fusco-flavis, coxis sæpe pallidis, femoribus tarsisque apice infuscatis; scutello nigro; alis infuscatis; pronoto elytrisque punctulatis; tibiis posticis bispi- nosis. — Long., 11 mill. — Specimen e Bena-Bendi abdomen pedesque præbet rosea. | Præclarissimo entomologo E. Haglund speciem hanc dico, qui benevolentissime species hic descriptas examinavit. Hab. Congo : Yema, Léopoldville (Clavareau, 5 et 6-1899), Bena- Bendi (Cloetens, 1-1895). — Mus. Brux., coll. Seeldrayers, coll. Schouteden. T. mirabilis n. sp. — Nigra; abdomine læte rubro, apice nigro; rostro rufescens; pedibus rubris, tarsis infuscatis ; thorace minutissime punciulato, carina obsoleta lucente ornato; clavo rubro dimidia parte anteriore; corio fasciis duabus transversis rubris, una partis apicalis postice sinuata, altera ab apice maculæ clavi ad marginem exteriorem elytrorum extensa. — Long., 22,5 mill. - Africa orientalis (e coll. Nonfried). — Mus. Brux. G. LOCRIS Stal. L. rubra, var. intermedia. — Nigra; capile supra ane oculis, maculis pecioris, scutello, margine posteriore segmenlorum abdominalium, elvtrisque, cinnabarinis; femoribus nigris, apice cinnabarinis; tibiis tarsisque rufescentibus, apice (vel totis) infuscatis, posiicis fuscis aut nigris; thorace rugoso, cinnabarino, fascia antica transversa, sæpeque maculis duabus lateralibus vel fascia transversa postica, carinaque, nigris; elytris lævissime punctatis, apice inter venas nigrescentibus ; alis apice infuscatis. — Long., 12-13 mill. Hab. Congo : Bangala (Duvivier, 11-1889), Popocabacca (Loos), Lukungu (Haas), Equateur (Van Gèle), Haut-Congo (Le Boulengé), Kassai (Le Marinel)}. — Mus. Brux., coll. Seeldrayers, coll. Schouteden. | Do dite ! nai) Side . ET Un de CUS MC Do CET nel Vol. ré, sr À PRE VE DENT DE an CA M Ne Reise dos à, : tssinl SE JR SEA ae. (a at 119 L. fusca n. sp. (an rubra var.?). — Nigra; margine anteriore capitis, posteriore segmentorum abdominis, rubris; pronotorugoso, nigro, marginibus anticis fasciaque transversa media, sæpe deli- ciente aut vix distincta, rubris; scutello rufescente vel nigro; pedibus nigris, insertione femorum, tibiis (apice, spinaque tibiarum posticarum, exceptis), et basi articulorum tarsalium fusco-rubro; elytris fusco-castaneis, sericeo-pubescentibus; alis infumatis, apice haud infuscatis. — Long., 13 mill. Hab. Congo : Kamozi (Duvivier), Albertville (Duvivier). — Mus. Brux., coll. Schouteden. | L, tricolor n. sp. — Nigra; pedibus fusco-sanguineis, genubus pallidioribus, apice tibiarum tarsisque nigris; metasterno postice rubro; thorace punctato; elytris nigris, venis late flavis rubro- marginatis; limbo apicali venis rubris, apice nigris; margine exteriore elytrorum clavique rubro; alis basi rubris, apice nigres- centibus. — Long., 10 mill. Lukungu (Haas). — Mus. Brux., coll. Schouteden. L, venosa n. sp. — Fusco-sanguinea ; scutello prothoraceque (exceptis marginibus lateralibus et antico) nigris; basi coxarum, tarsis, tibiisque apice, infuscatis; elytris sanguineo-olivaceis, venis flavescentibus, limbo apicali — inter venas rubras (nec flavas) — nigrescente ; alis basi rubris, apice infuscatis ; thorace punctulato. — Long., 11,5 mill. Lukungu (Haas). — Mus. Brux., coll. Schouteden. L. similis n. sp. (an prœæcedentis var.?). — Nigra; abdomine apice rubro; thorace flavo-olivaceo, marginibus carinaque obsoleta rufescentibus; capite flavo-rubra, nigro-notata; pedibus fusco- rubris, genubus pallidioribus, tibiis tarsisque apice infuscatis; thorace punctato, depressionibus duabus anticis nigris; elytris sanguineo-olivaceis, basi olivaceis, margine venisque flavescen- tibus ; limbo apicali venis rubris, nigrescente. — Long., 10,5 mill. Lukungu (Haas). — Mus. Brux., coll. Schouteden. L. ochracea n. sp. — Nigra, opaca; metasterno postice fusco; ” pedibus fusco-nigris; thorace ruguloso-punctato; elytris flavo- ochraceis, margine nigrescente; alis fuscescentibus, apice haud infuscatis; capite, thorace scutelloque nigris. — Long., 9,5 milL Bas-Congo. — Coll. Schouteden. L. biguttula n. sp. — Nigra; metasterno basique coxarum rubris; capite thoraceque punctato dense pubescentibus; fronte obsolete transverse-striato; pedibus fuscis; elytris fusco-cinnaba- rinis, sericeo-puhescentibus, apice nigris, maculis duabus flavis 120 partis apicalis, una ad marginem exteriorem, altera ad marginem interiorem posita. — Long., 8,5 mill. Popocabacca (Loos). — Mus. Brux. L. Distanti n. sp. — Nigra; thorace elytrisque coccineis; elytris fascia basali triangulari, ad clavum posita, limbo apicali, maculisque anteapicalibus nigris; capite supra coccinea, macula mediana nigra, subtus nigra, fronte carina coccinea ; thorace fascia transversa antica maculisque duabus posticis nigris; scutello nigro ; femoribus nigris, apice rubris; tibiis coccineis, apice tar- sisque nigris; thorace elytrisque dense punctatis. L. cardinali Gerst. affinis. — Long., 11-12 mill. Doctissimo hemipterologo W.-L. Distant, speciem hanc insignem dico. Hab. Transvaal (Frühstorfer). — Mus. Brux., coll. Schouteden. L. apicalis Haglund in litt. — Rosea, pilosula; thorace sat deplanato, haud ruguloso, impressionibus marginibusque latera- libus anticis sæpe nigris; rostro, tarsis, tibiisque posticis apice nigris; elytris flavescentibus, pellucidis, tertia parte basali rosea, parte apicali infuscata, rosea vel nigra; alis margine apicali infuscato vel nigro. — Long. 9-10 mill. Hab. Congo : Popocabacca (Loos), Equateur (Van Gèle), Loango (Waelbroeck). — Mus. Brux., coll. Schouteden. G. PTYELUS Lep.-S. P. grossus, var. nigripes. — Niger; vertice parteque antica thoracis flavo-testaceis, nigro-notatus (ut var. eburneus); capite subtus flava, lateribus frontis plus minusve infuscatis ; scutello flavo, angulis lateralibus nigris; pedibus fuscis vel nigris; elytris nigris, maculis duabus linearibus transversis marginis exterioris flavescentibus. — Long., 18 mill. Hab. Congo (Cammaert), Léopoldville (Clavareau), Kinchassa (Waelbroeck), Bena-Bendi (Cloetens). P. grossus, var, immaculatus. — Nigra; fascia transversa inter angulos laterales thoracis, parte media verticis capiteque subtus flavis vel flavo-testaceis; fascia media longitudinali frontis maculæque verticis, nigra; elytris nigris, immaculatis. — Long., 17-19 mill. | Kinchassa (Waelbroeck), Zambi (Tschoffen), Inkissi. — Mus. Brux., coll. Schouteden. 121 G. POOPHILUS Stal. P. congolensis n. sp. — Griseo ochraceus; fronte leviter infuscato; elytris parce fusco-punctatis ; pedibus infuscatis, genubus tibiisque posticis pallidioribus ; thorace vertice longiore; margine exteriore elytrorum sinuato. — Long., 9 mill. Boma (Tschoffen). — Mus. Brux., coll. Schouteden. Liste des Cercopides africains du Musée de Bruxelles (”). Tomaspis Haglundi mihi. — Bena-Bendi (Cloetens,1-1895), Léopold- ville (Clavareau, 5 et 6-1899), Yema. T. binotata Distant. — Je le possède de Yema (e coll. Seeldrayers). T. mirabilis mihi. — Afrique orientale (e coll. Nonfried). Locris rubra Fabr. — Je l'ai reçu du Kassaï. L. rubra, var. intermedia mihi. — Cette variété, prenant place entre l'espèce typique (var. À de Stal) et la variété rubens Er. (var. B de Stäl), a été recueillie à Bangala (Duvivier, 11-1889), Popocabacca (Loos), Lukungu (Haas), Equateur (Van Gèle), Kassaï (Le Marinel) et dans le Haut-Congo (Le Boulengé). L. fusca mihi. — Kamozi (Duvivier), Albertville (Duvivier). L. maculata Fabr. — Chutes de Samlia (Mocquereys), Umangi (Wilverth, 9 et 10-1896), Bénué (Burdo), Niam-Niam (Bohndorf), Kassongo à Stanley-Falls (Rom), Lukungu (Haas), Zongo (Tilkens), Kassaï (Le Marinel). L. maculata var. obscura Fabr. — Chutes de Samlia (Mocquereys). L. arithmetica Stal. — Transvaal (Frühstorfer), Natal (coll. Van Volxem). L. œthiopica Stäl. — Abyssinie (Raffray). L. areata Walk. — Je le possède de Bagamoyo (e coll. Montandon). L. transversa Thunb. — Cap de Bonne-Espérance (coll. Van Volxem). L. venosa mihi. — Lukungu (Haas). L. similis mihi. — Lukungu (Haas). L. tricolor mihi. — Lukungu (Haas). L. ochracea mihi. — Bas-Congo. L. biguttula mihi. — Popocabacca (Loos). L. Distanti mihi. — Transvaal (Frühstorfer). L. apicalis Hagl. — Popocabacca (Loos), Equateur (Van Gèle), Loango (Waelbroeck). Literna intermedia Hagl., var.? — (Coll. Van Volxem). (1) J’ai ajouté à cette liste, à titre de document, quelques espèces figurant dans la collection de M. Seeldrayers et dans ma collection. 122 Rhinaulax analis Fabr. — Cap de Bonne-Espérance. Rh. analis, var. bicolor Fabr. — Cap de Bonne-Espérance. Rh. sericans Stäl. — Chutes de Samlia (Mocquereys), Zambi (Tschoffen). Ptyelus flavescens Fabr. — Congo; Guinée : Asente Akems P. flavescéns, var. olivaceus Fabr. —- Luluabourg (Haas), Lukungu (Haas), Niam-Niam (Bohndorf), Kinchassa (Waelbroeck), Bena-Bendi (Cloetens, 1-1895), Inkissi, Yema. P. grossus Fabr. — Congo : Equateur (Van Gèle), Niam-Niam (Bohndorf), Bena-Bendi (Cloetens), M'’pala (Duvivier), Chiloango (Tschofien), Kassaï (Le Marinel). — République sud-africaine : Zeerust. P. grossus, var, eburneus Walk. — Congo : Isangi (Baltus), Stanley- Falls (Malfeyt), Lukungu (Haas), Kassongo à Stanley-Falls (Rom), Nyangwe. — Fae de Bonne-Espérance (coll. Van Volxem). P, grossus, var. nigripes mihi. — épée (Clavareau, 15-6-1899), Kinchassa (Waelbroeck), Bena-Bendi (Cloetens, 1-1895), Congo (Cammaert). P. grossus, var. immaculatus mihi. — Kinchassa (Waelbroeck), Zambi (Tschoffen). Poophilus natalensis Stal. — Afrique australe (de Selys), Zanzibar (Devillers). P. terrenus Walk. — Caffraria (Wahlberg, in coll. Van Volxem). P. congolensis mihi. — Boma (Tschoffen). Clovia Bigoti Sign. — Zongo (Tilkens). C. callifera Stäl. — Chutes de Samlia (Mocquereys). Sepullia vidua Stal. — Caffraria (Wahlberg, in coll. Van Volxem.) 17 SP 193 Il FOURMIS MEXICAINES Récoltées par M. le professeur W.-M. Wheeler. IT A PROPOS DE LA CLASSIFICATION DES FOURMIS par Aug. Forel. I — FOURMIS MEXICAINES. En peu de jours, dans un court voyage au Mexique, M. le profes- seur Wheeler a récolté les espèces suivantes : I. — PONERINÆ. PONERA FŒDA Forel. — Ÿ. — Cuernavaca, Morelos. PONERA OPACICEPS Mayr. — &. — Cuernavaca, Morelos. Leptogenys Wheeleri nov. sp. — %. — Long. 6 mill. — Mandibules longues, étroites, presque droites, faiblement élargies peu à peu de la base à l'extrémité. Celle-ci a un bord terminal très court, oblique et tranchant. Les mandibules ont un éclat soyeux; elles sont très finement ridées avec des points épars et un sillon oblique au côté externe. Épistome fortement caréné, avec un lobe antérieur triangulaire à pointe médiane un peu obtuse (arrondie), et à bord antérieur muni d’un rebord translucide, d’un jaune rous- sâtre, fortement biéchancré à son tiers antérieur, ce qui le coupe en deux tronçons. L’échancrure ne coupe pas seulement tout le rebord translucide, mais son fond entre encore un peu dans la partie opaque du bord du lobe. Tête en trapèze, à côtés convergeant en arrière, presque droits, de même que le bord postérieur, qui est bien plus étroit que le bord antérieur. Yeux gros, situés au tiers antérieur. Sillon frontal profond. Scapes dépassant l’occiput d’un tiers de leur longueur. Second article du funicule très long, plus long que le premier. La tête est beaucoup plus longue que large. Profil du thorax échancré entre le mésonotum et le métanotum, à peu près comme chez la L. incisa. Mésonotum très court, en disque transversal, long comme à peine un tiers du pronotum. Face déclive du métanotum subbordée latéralement, longue comme plus de la moitié de la face basale. Nœud du pédicule tronqué devant et derrière, faiblement élargi d'avant en arrière, un peu plus long que 124 sa largeur postérieure. Abdomen distinctement rétréci après le premier segment. Tout le corps mat, finement et très densément ponctué. Pattes et antennes subopaques, densément ponctuées. Quelques poils dressés, jaunâtres, aux deux extrémités du corps. Le reste du corps et les membres glabres, mais couverts d’une pubescence adjacente extrêmement courte et fine, jaunâtre, assez peu dense pour laisser voir la sculpture, mais assez dense pour donner à tout l’insecte un aspect pruineux. Noire. Mandibuies, antennes, arêtes frontales, pattes et tiers postérieur de l’abdomen d’un rouge un peu brunâtre. Épistome et hanches bruns. Cuernavaca, Morelos. ODONTOMACHUS CLARUS Roger. — %. — Correspond absolument à la description de Roger, mais un peu plus grand (8,5 mill.), et avec le tiers postérieur de la tête, du moins en dessus et au milieu, encore strié. Cette espèce n’est guère qu’une race extrême de l’hae- matodes, assez voisine de l’hirsutiusculus. Cuernavaca, Morelos. IL. — DORYLINÆ. ECITON CRASSICORNE Smith. — %. — Cuernavaca, Morelos. ECITON SUMICHRASTI Norton. — $. — Cuernavaca, Morelos. IT. — MYRMICINÆ. ATTA FERVENS Say. — Ÿ. — Cuernavaca, Morelos. Cyphomyrmex rimosus Spin., r. dentatus n. st. — Ÿ. — Difière du type par ce que la face basale du métanotum à deux petites dents distinctes. Les tubercules du pronotum sont plus forts, denti- formes. Les oreilles occipitales sont un peu plus marquées que chez le type de l’espèce, et forment surtout une loge beaucoup plus complète et plus grande pour le scape qui ne les dépasse pas ou presque pas. Entièrement d’un jaune ferrugineux pâle, avec le front et le vertex vaguement bruns. Le premier nœud du pédicule est aussi plus large. Le second nœud a une forte échancrure médiane au milieu de son bord postérieur et ses côtés sont prolongés en cônes dentiformes recourbés en arrière. La sculpture est celle du rimosus, mais l’abdomen a un système distinct, quoique extrême- ment fin de petits tubercules mousses. La pubescence extrêmement courte est assez fine, n’est pas dilatée, ni brillante, de sorte qu’elle n’apparaît pas. 125 _ Très voisine du C. Wheeleri Forel, cette forme en diffère par sa sculpture, sa pubescence, la forme du pédicule, etc. Chez le C. Wheeleri, les arêtes supérieures du métanotum sont écartées et bordent la face basale; chez le dentatus, elles sont rapprochées et forment une bosse au sommet de la face basale, comme chez le rimosus. | J'ai peut-être tort de rattacher le C. dentatus comme race au rimosus. Ce qui m’y engage est la grande variabilité de cette dernière espèce. Cuernavaca, Morelos. Cyphomyrmex rimosus var. major nov. var. — #. — Long. 2,7 à 2,8 mill. — Oreilles plus longues que chez le type. Dents et arêtes du thorax plus proéminentes. Tête et abdomen bruns: thorax et pattes d’un jaune testacé; antennes et mandibules rousses. Guatémala. Cryptocerus aztecus nov. sp. — %. — Long.3,7 à 4,2 mill. — Mandibules grossièrement rugueuses. Arêtes frontales épanouies en deux lamelles arrondies, transparentes, roussâtres, comme chez les C. multispinosus, angulatus, etc. En y comprenant ces lamelles, la tête est à peine plus large derrière que devant; elle a les angles postérieurs arrondis, sans dents ni épines, et le bord postérieur aigu, faiblement et largement concave, sans expansions lamel- leuses. Le dos du thorax est faiblement convexe, bordé partout d’une arête aiguë, sans expansions lamelleuses ni transparentes. Une petite dent devant au pronotum etune seconde très faible au milieu du bord du métanotum. Suture pro-mésonotate obsolète. Suture méso-métanotale distincte. Bord du thorax légèrement échancré en avant du mésonotum et profondément en arrière. Pas trace d’épines métanotales. Premier nœud du pédicule plus large que long, avec une dent latérale; second nœud un peu plus large, avec les angles antérieurs dilatés en aileron épais et opaque dirigé d’abord de côté et en avant, puis recourbé en arrière, — Abdomen ovale, fortement échancré devant, à côtés convexes. Mat et réticulé. Les réticulations sont assez grosses, mais peu profondes, renfermant chacune, au milieu, un poil couché, brillant, argenté, dilaté en forme de cuiller. Sur l'abdomen les réticulations se disjoignent en partie en courtes rides et prennent un caractère longitudinal. Le fond des mailles est partout densément et très fine- ment réticulé-ponctué. Dessous de l’abdomen luisant, à peine réticulé au milieu, avec quelques rides longitudinales sur les côtés qui sont mats et finement réticulés-ponctués. Pubescence brillante et dilatée répandue partout, aussi sur les membres. Pilosité dressée nulle, sauf quelques poils aux mandibules et à l'extrémité de l’abdomen: : | ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 30 1V 1901 11 126 Noir. Mandibules, arêtes frontales, extrémité du funicule, deux taches à la base de l’abdomen (une de chaque côté), articulations des pattes et des antennes roussâtres ; tarses brunâtres. 2%. — Long. 5,2 à 5,8 mill. — Tête surmontée d’un disque rond, un peu plus long que large, en forme de soucoupe, tout à fait sem- blable à celui du C. striativentris Em., échancré ou interrompu devant seulement sur la largeur des mandibules et de l’épistome. Son rebord est aussi élevé que chez le striativentris. Ce disque est entièrement roussâtre. Tête du reste comme chez l’ouvrière (bord postérieur). Pronotum aussi large que la tête, avec des angles antérieurs droits et une crête transversale élevée au milieu. Suture promésonotale indiquée ; suture méso-métanotale indistincte. Bord du dos du thorax partout proéminent, mais sans aucune expansion transparente lamelleuse ou colorée; devant et derrière le mésono- tum il est profondément échancré. Face basale du métanotum 3 ou 4 fois pluslarge, bordée derrière (ce n’est pas le cas chez l’ouvrière) ; face déclive subverticale. Tout le reste comme chez l’ouvrière, mais les rides longitudinales de l’abdomen sont un peu plus accentuées et les angles antérieurs du pronotum sont roussâtres. Cuernavaca, Morelos. Voisin des setulifer et striativentris Emery; cependant fort dis- tinct. Cryptocerus Wheeleri nov. sp. —%. — Long. 4 mill. — Mandibules grossièrement ridées et à bord terminal assez distincte- ment denté. Arêtes frontales épanouies en deux lamelles arrondies, transparentes, jaunâtres. En y comprenant ces lamelles, la tête est rétrécie devant, élargie derrière, avec le bord postérieur légère- ment convexe, arrondi au milieu (sans former de bord propre- ment dit en arête comme c’est le cas chez l’espèce précédente), avec les angles occipitaux arrondis, sans dent, ni expansion, seule- ment bordés. Thorax étroit, à dos convexe, bordé latéralement, sauf le long du mésonotum. Angles antérieurs du pronotum denti- formes. Au milieu du bord du métanotum, une petite épine mince et aiguë. Angles postérieurs de la face basale absolument inermes. Le thorax est bien plus long que large; ses deux sutures sont obsolètes. Premier nœud du pédicule à peine plus large que long, muni latéralement de deux épines très grêles, assez longues, aiguës, dirigées en dehors et en arrière. Second nœud avec deux épines : grêles, longues, aiguës et recourbées en arrière, partant de ses angles antérieurs dilatés; il est plus large que long. Abdomen en ovale court, à peine échancré devant. Tout le corps étroit, allongé, de la forme d’un Procryptocerus. Médiocrement luisant; tout le corps ridé longitudinalement et en outre finement réticulé. Les rides ne sont pas très grossières, : { ‘ d | dat 4 x j ro à À 1 æ dE di De dtet soso. eds Tan de ed de nn dd Sté ae. ! cé. te à bats nd dtes es dsiiiee matt +3 de des à) me tt in ss à ne. CAMES. + ” M'ANIV Es AT NP re UT dv ytiS Qt Sani NAN LEE Let 1% r NA Gen F Mr] NS NP ep 127 mème plutôt fines sur la tête et l'abdomen. Sur l’abdomen elles sont plus régulières, plus striées. Sur la tête et en partie sur le thorax il y a en outre de grosses fossettes distantes ayant au fond un poil cannelé brillant. Dessous de l’abdomen assez lisse au milieu, ridé en long sur les côtés. Des soies dressées, jaunâtres, obtuses, pas longues, sont dis- persées sur tout le corps, les pattes et les antennes. Au fond des fossettes de la tête et surtout sur le métanotum et le pédicule se trouve, en outre, une pubescence espacée, brillante, argentée, com- posée de poils couchés, dilatés et cannelés au milieu sur toute leur longueur, aussi larges à la base qu’à l’extrémité. Ces poils font défaut sur l'abdomen et sur les membres, sauf sur les cuisses où il y en a quelques-uns. Noir. Arêtes frontales etépines jaunâtres (ces dernières luisantes). Mandibules, tibias, tarses et extrémité des fémurs rougeâtres ou roussâtres. Antennes et tibias postérieurs brunâtres. 2%.— Long.5,4mill. — Tête surmontée d’un disque tout sem- blable à celui du C. angustus, c’est-à-dire à bord peu élevé, surtout derrière, et à échancrure antérieure plus étroite que chez l’aztecus, ne laissant voir que le milieu des mandibules. Le disque est noir, comme le reste de la tête, sauf le devant de son bord antérieur qui est roussâtre. Tête à peine plus étroite devant que derrière, avec les angles postérieurs munis d’un bord aigu jusqu’à l’œil, du reste comme chez l’ouvrière. Thorax comme chez l’aztecus, mais la crête du pronotum est interrompue au milieu, les sutures du thorax sont très distinctes, la suture méso-métanotale même profonde, l’incision latérale du bord entre le pronotum et le mésonotum par contre plus faible, le bord du mésonotum réduit à un angle avancé, subden- tiforme, le milieu du bord du métanotum pourvu d’une forte dent obtuse et les angles antérieurs du pronotum noirs comme le reste. Les épines des nœuds du pédicule sont pointues, mais beaucoup plus courtes et plus robustes que chez l’ouvrière et noires. Abdomen allongé, à bords subparallèles, faiblement échancré devant. Tout le corps médiocrement luisant, finement réticulé. Thorax et tête presque sans trace de rides, abondamment parsemés de grosses fossettes rondes, coupées à l’emporte-pièce, et portant au fond un poil couché brillant extrêmement court, presque rudimentaire, presque aussi large que long, imprimé au milieu. Pédicule gros- sièrement réticulé, pourvu des mêmes poils, un peu plus longs et canaliculés. Abdomen sans fossettes, ni poils, ridé longitudinale- ment sur son tiers antérieur. Dessus du corps presque sans poils, mais la pilosité des membres et de l’extrémité de l’abdomen comme chez l’ouvrière. Noir. Devant des arêtes frontales et tarses roussâtres. Mandibules et tibias d’un brun rougeâtre très foncé. 198 Le dimorphisme de cette espèce est si phénoménal, que si ce n’était M. le professeur Wheeler qui a récolté les $ et les Z ensem- ble, je douterais qu’ils appartiennent à la même espèce. C’est surtout l’ouvrière qui est aberrante. Cuernavaca, Morelos. Tetramorium (Xiphomyrmex) Wheeleri nov. sp. — ÿ. — Long. 3,9 à 3,7 mill. — Voisin de spinosum Perg., dont il diffère comme suit : Tête distinctement échancrée derrière. Une impres- sion transversale distincte entre le mésonotum et le métanotum. Pas d’épines métanotales inférieures ou métasternales; seulement deux petites élévations lamelliformes arrondies (chez spinosum deux épines pointues). Les épines métanotales supérieures sont par contre plus longues et plus fortes que chez le spinosum, beaucoup plus longues que l'intervalle de leurs bases (à peine plus longues chez le spinosum). Second nœud du pédicule seulement d’un tiers plus large que le premier (de la moitié chez spinosum). Sculpture réti- culée et ridée grossièrement, comme chez le spinosuin, mais l’abdo- men est entièrement lisse et luisant, sauf les points piligères (finement réticulé chez le spinosum, du moins devant). Les tibias et les scapes n’ont qu'une pilosité oblique (dressée chez spinosum). D'un rouge ferrugineux. Pattes et antennes brunes. Tarses d’un jaune brunâtre; abdomen d’un jaune roussâtre avec des bandes brunes nuageuses sur ses segments. Du reste comme le spinosum. Pacheco, Zacatecas. Distinct du spinosum par ses épines, sa taille, sa couleur et sa pilosité, ainsi que par sa tête bien plus échancrée derrière. POGONOMYRMEX BARBATUS Sinith. — Ÿ. — Aguas calientes. POGONOMYRMEX BARBATUS SMITH R. MOLEFACIENS Buckley — &. — Aguas calientes. WASMANNIA AUROPUNCTATA Roger v. rugosa Forel — Ÿ$. — Cuer- navaca, Morelos. STENAMMA (ISCHNOMYRMEX ?) COCKERELLI André. — & — Pacheco, Zacatecas. ST. (APH.) SONORÆ Pergande est sans aucun doute synonyme de cette espèce. Les fossettes piligères de l’abdomen sont, comme l'indique Pergande, exactement de la longueur des poils et fort caractéristiques. Il est difficile de décider si cette espèce appartient au sous genre /schnomyrmex ou au s.-g. Aphæœnogaster. Il faudrait connaître les sexes ailés. Cu et; 129 Leptothorax petiolatus nov, sp. — $. — Long. 2,4 à 2,9 mill. — Antennes de 12 articles. Mandibules fortement striées. Tête ovale-rectangulaire, faiblement convexe derrière, légèrement rétrécie devant. Yeux situés au milieu des côtés. Scapes dépassant légèrement l’occiput. Articles 3 à 7 du funicule à peine plus larges que longs, mais de forme cylindrique. Le thorax assez convexe forme une seule convexité jusqu'aux épines métanotales, sans trace de suture ni d’étranglement, ni d'impression transversale: il a, à peu près, la forme de celui du convexæus Forel, mais la convexité du pronotum est plus accentuée (comme chez l’exilis Em.). Les épines du métanotum sont longues, fortes, obtuses à l’extrémité, fortement divergentes, plus longues que l'intervalle de leurs bases. Face déclive du métanotum subverticale. Premier article du pédicule composé d’un nœud élevé, transversal, subcubique, comprimé d'avant en arrière, subverticalement tronqué devant et derrière, beaucoup plus large que long, avec une face supérieure subhorizon- tale, et d’un pétiole antérieur près de deux fois plus long que le nœud, un peu atténué devant, portant sous son tiers antérieur une très petite dent. Second nœud transversal, presque deux fois plus large que le premier, subrectangulaire-arrondi. Abdomen tronqué devant. Pattes assez longues; cuisses médiocrement renflées, les postérieures plus fortement. Entièrement et finement réticulé-ponctué et mat, y compris les pattes et les antennes, et sauf l'abdomen qui est lisse et luisant. Pédicule, tibias et tarses subopaques. Épistome ridé en long. Quel- ques rides fines sur le front et sur les joues. Tout le corps parsemé de soies jaunes, raides, très courtes, épaisses, obtuses, tronquées à l'extrémité. Sur les pattes et les antennes il n’y a qu’une pubescence très fine, très courte, assez abondante et entièrement adjacente, un peu pruineuse. Entièrement noir. Extrémité des tarses, aiguillon et bord des mandibules d’un brun roussâtre. Funicule et corps des mandibules d’un brun noirûâtre. Cuernavaca, Morelos. Cette curieuse espèce, très aberrante par la forme de son pédicule et par l’aspect de ses pattes et de ses antennes pruineuses, sans poils dressés, est cependant bien un Leptothorax, à moins qu’on ne veuille la rattacher au genre Macromischa, duquel son pédicule la rapproche beaucoup. Peut-être trouvera-t-on encore dans la faune mexico-cubaine d’autres formes reliant les deux genres, SOLENOPSIS GEMINATA F.-— Cuernavaca, Morelos. Partout. CREMASTOGASTER BREVISPINOSA Meyr, v. minutior For. — Cuer- navaca, Morelos. Poe 130 F Cremastogaster opaca Mayr, var. dentinodis nov. var. — &. - — Long. 2,7 à 3,3 mill. — Front et vertex luisants, superficielle- ment réticulés (mats, densément réticulés-ponctués, chez le type). Le premier nœud du pédicule a à ses angles postérieurs deux petites dents distinctes qui ne se trouvent pas chez le type, ainsi que le dit Mayr en propres termes dans sa description. Thorax, pédicule et base de l’abdomen d’un roux brunâtre ferrugineux. Queretaro. C’est une variété plus petite, de couleur plus claire et à sculpture plus faible sur la tête. PHEIDOLE HYATTI Emery. — $Z . — Cuernavaca, Morelos. PHEbOLE KINGI André, var. instabilis Emery in litt, — $ %.— Cuernavaca, Morelos. PHEIDOLE VASLITIT Pergande var. hirtula Forel. Queretaro, — Mexique $ %. La PHEIOLE OBTUSOSPINOSA Perg. — Vaslitii Perg. En effet, M. Wheeler a trouvé dans la même fourmilière d'énormes soldats à tête rouge qui diffèrent de l’obtusospinosa typique comme l’hirtula de la Vastili, Il y a donc chez cette espèce un polymorphisme du %, comme chez la Pheidole Kingi André var. instabilis Emery. Ce que M. Pergande à pris pour deux espèces ne sont donc que deux formes du Z. M. le prof. Wheeler me confirme expressément la chose qui ne fait donc plus l’objet d'aucun doute. Pheidole carbonaria Pergande, r.calens nov.st. — %,— Long. 3 à 3,4 mill. — Le sillon occipital ne se continue que sur le vertex, pas sur le front. L’échancrure de l’épistome est un peu plus faible. Le pronotum et le mésonotum sont plus larges et forment une con- vexité plus forte. Échancrure méso-métanotale plus profonde. Les épines ou dents du métanotum sont beaucoup plus robustes et un peu plus longues, obtuses à l’extrémité. Le deuxième nœud du pédi- cule est bien plus large et plus court, bien plus large que long, avec les angles antérieurs légèrement prolongés en conules triangu- laires, Le front est entièrement et densément ridé en long et mat; l’occiput n’a par contre pas de rides transversales; il est lisse et lui- sant, avec une grosse ponctuation distante, très distincte et piligère sur chacun de ses lobes. Cette ponctuation est bien plus forte que chez la carbonaria typique, et très apparente. Le premier nœud du pédicule est subopaque, finement réticulé. — Chez un exemplaire les rides du front s’étendent en divergeant sur le vertex et l’occiput. La pilosité des tibias et des scapes est moins abondante et plus couchée. ré ‘ L VLOP Le D ETS PEU 131 Couleur comme chez le type, mais la bande rouge du devant de la tête est plus marquée et les cuisses et tibias sont bruns. 5. — Long. 1,8 à 2 mill. — Diffère principalement du type par les dents fortes et pointues du métanotum, qui sont plus longues que la largeur de leur base (la carbonaria n’a que deux dents très obtuses, bien plus courtes que la largeur de leur base), puis par la pilosité plus éparse, entièrement adjacente sur les tibias et les scapes, enfin par sa couleur noire, avec les mandibules, les scapes et les antennes brunes. Les articulations des pattes, les tarses et l'extrémité des mandibules sont seules roussâtres. Aguas calientes. Cette race est plus grande que l’espèce typique, Pheidole lævivertex nov. sp.— %.— Long. 3,7 à 3,9 mill. — Très voisine de la Ph. Susannæ For. r. obseurior For. Épistome plus distinctement caréné. Le sillon occipital ne se prolonge que sur le vertex. Tête bien plus allongée, plus longue que large, à côtés moins convexes. Le scape est bien plus court; il dépasse un peu le tiers postérieur de la tête, sans atteindre le quart (il dépasse le quart postérieur chez l’obscurior). Les articles 4 à 6 du funicule ne sont pas plus longs qu’épais (plus longs chez l’obscurior). Le thorax est un peu plus robuste, la partie postérieure du mésonotum, derrière l'impression, est plus courte, plus transversale, La face basale du métanotum est plus large, ses épines plus distantes. Le premier nœud du pédicule plus haut et plus épais. La suture pro-mésonotale est aussi plus fortement imprimée. Les pattes sont plus courtes. La sculpture de la tête est plus faible ; le vertex et l’occiput sont lisses et luisants, sauf les points enfoncés piligères. Le pronotum est. ridé en travers, le mésonotum assez lisse, du moins devant, le métanotum ridé en travers, le pédicule et l’abdomen aussi plus fai- blement sculptés que chez l’obscurior. La pilosité est identique à celle de l’obscurior, la couleur aussi ; la pubescence est plutôt plus faible sur la tête. $. — Long. 2,3 à 2,5 mill. La tête est ovale-rectangulaire, plus longue que large, avec un bord postérieur distinct, aussi large der- rière que devant. Par là elle se distingue absolument de la Ph. Su- sanncæ r. obscurior qui a la tête rétrécie derrière les yeux, sans bord postérieur autre que le bord articulaire. Le scape, un peu épaissi vers l’extrémité, dépasse le bord occipital d'environ 1/3 de sa lon- gueur. Thorax bien plus robuste que chez la Ph. Susannæ, du reste avec les mêmes caractères et les mêmes différences que chez le %. _ Il en est de même du pédicule et des pattes beaucoup plus courtes et plus robustes, ainsi que des articles du funicule; ces différences sont même plus accentuées que chez le %. Tête, thorax et pédicule entièrement réticulés-ponctués et mats. Abdomen lisse et luisant. re 132 Pilosité, pubescence et couleur comme chez le 2%. Métathorax parfois ferrugineux; le reste plutôt plus foncé que chez le %. Aguas calientes. L’ouvrière est plus opaque que le Z ; chez l’obscurior c’est le con- traire. La forme de la tête de l’ouvrière distingue cette forme spéci- fiquement de l’obscurior. À ne considérer que le Z, on aurait pu en faire une race de la Susannæ voisine de l’obscurior. Pheidole optiva nov. sp. — %. — Long. 3,6 à 3,8 mill. — Groupe Radoszkowskii; voisine de plebecula. Tête plus allongée et à côtés moins convexes que chez les races de la Radoszkowsktii ; tête moins fortement échancrée derrière. Le sillon occipital ne se pro- longe que sur le derrière du front. Les scapes n’atteignent pas tout à fait Le tiers postérieur de la tête, ce qui distingue cette espèce de plebecula. Pas trace de loge pour les scapes. La suture pro-mésono- tale est bien imprimée, mais ne forme pas d’échancrure du profil du thorax comme chez la Radoszkowski. Le thorax est, du reste comme chez la Radoszkowskii, avec une forte échancrure au milieu du mé- sonotum, mais l’échancrure méso-métanotale est formée par l’abaissement du métanotum et non par un fort enfoncement de la suture, Pédicule, abdomen, etc., comme chez la Ph. Radoszkowsku ; tout au plus le 2° nœud est-il un peu moins étiré de côté. Le méta- notum est concave entre les épines d’avant en arrière. Front et devant de la tête mats, finement réticulés-ponctués et, en outre, ridés en long. Épistome, aire frontale et mandibules lui- sants et plus ou moins lisses, avec des points épars. Milieu et côtés du vertex plus ou moins fortement réticulés. Lobes occipitaux luisants et assez lisses avec une ponctuation grossière, espacée, très apparente.Thorax et pédicule finement réticulés et subopaques, sauf la partie dorsale des deux faces du métanotum qui est luisante et assez lisse. Abdomen luisant, faiblement chagriné. Ponctuation espacée fort distincte sur l’abdomen. Pilosité dressée jaunâtre, dispersée sur le corps. Sur les scapes et les pattes, cà et là un poil dressé. Pubescence adjacente longue, très distincte, quoique espacée, surtout marquée sur l'abdomen. Brunâtre. Thorax d’un brun un peu jaunâtre. Mandibules, devant de la tête, funicules et tarses plus ou moins rougeâtres ou d’un rouge brunâtre. -$. — Long. 2,3 mill. — Le scape dépasse l’occiput de plus d’un quart de sa longueur. La forme du thorax diffère de celle de la Radoszkowskii comme chez le %. Le pronotum et le devant du mésonotum n’offrent aucune impression. Thorax subopaque ainsi que le pédicule. Tête assez mate, sauf l’épistome et le milieu du P 133 front qui sont plus ou moins lisses. D’un brun plus foncé que le %. Pilosité comme chez le 2%. Cuernavaca, Morelos. Pheidole tolteca nov. sp. — ÿ. — Long. 4,3 mill. — Mandi- bules armées de deux fortes dents devant et de plusieurs petites dents derrière, luisantes, très finement striées vers leur milieu. Tête ovale, sans bord postérieur, ses deux côtés ne formant qu’une convexité des yeux au bord articulaire. Les scapes dépassent la tête d’un bon tiers de leur longueur. Articles médians des funicules au moins deux fois plus longs que larges. Pronotum convexe. Suture pro-mésonotale visible, mais faible, et ne formant nulle impression du profil. Une impression transversale médiocre au milieu du mésonotum. Échancrure méso-métanotale médiocre. Face basale du métanotum sans sillon ni bord, plus longue que la face déclive, ter- minée par deux fortes épines, presque aussi longues que l’intervalle de leurs bases. Premier nœud du pédicule longuement pétiolé, fai- blement échancré au sommet. Second nœud arrondi, à peine plus large que long. Pattes longues. Tout le corps d’un bout à l’autre, même les pattes et les scapes densément réticulé-ponctué et mat, À peine l’aire frontale, l’épis- tome et les membres sont-ils un peu subopaques. Quelques rides sur l’épistome et sur les joues Pilosité dressée, jaunâtre, fine, assez courte, dispersée partout, aussi sur les tibias et les scapes. Pubescence presque nulle. Noire. Pattes et antennes brunes. Mandibules, tarses, extrémité de l’abdomen et articulations roussâtres ; massue d’un brun clair. Cuernavaca, Morelos. Je m'interdis, en général, de décrire une Pheidole ÿ sans le % Correspondant. Mais cette espèce est si caractéristique qu’il n’y a pas de confusion possible. Pheidole Radoszkowskii, r. Lallemandi nov. st. — %. — Long. 4 à 4,7 mill. — Les scapes atteignent à peine le tiers posté- rieur de la tête. Epistome très faiblement échancré au milieu de son bord antérieur. Tête aussi large devant qu’à son bord posté- rieur, à peu près carrée, à côtés peu convexes, au contraire de la race pugnax, qui a les côtés très convexes et la tête très rétrécie devant. Le pronotum a des tubercules supérieurs très marqués, mais pas d'interruption du profil à la suture pro-mésonotale, lors même que celle-ci est fortement imprimée. Le reste du thorax comme chez la forme typique et la race pugnax. Par contre, le deuxième nœud du pédicule a les côtés arrondis, nullement étirés en cônes, Sculpture comme chez la forme typique. Pilosité dressée 134 plus abondante; les tibias et les scapes ont des poils dressés, jau- nâtres, assez longs et assez abondants. | D'un roux ferrugineux, passant au roux brunâtre. Pattes et antennes brunes. 5, — Long. 2,6 à 3 mill. — Tête rétrécie derrière les yeux, presque comme chez la Ph. tolteca; cependant, il y a une légère apparence de bord occipital. Les autres races de la Ph. Radoszkowskii ont la tête plutôt plus large derrière que devant, à bord postérieur distinct. : Le scape dépasse l’occiput d’un bon tiers de sa longueur. Le thorax a les mêmes caractères que chez le %, mais la face basale du métanotum est un peu convexe, assez étroite et n’est canaliculée que derrière. Le pédicule est plus grêle, son premier nœud plus longuement pétiolé, le second arrondi, aussi long que large. Tous les articles du funicule sont plus longs que larges, ce qui n’est pas le cas des autres races. Épistome subcaréné, à peine échancré. Tête lisse et luisante, sauf les rides des joues et des réticulations fines entre les yeux et les antennes. Pronotum, mésonotum et devant de l’abdomen assez luisants et faiblement réticulés. Le reste du thorax réticulé-ponctué et mat. Le reste de l’abdomen lisse et luisant. Pilosité comme chez le %, plutôt même un peu plus forte sur les tibias et les scapes. Couleur du Z, mais le brun des pattes s'étend en partie au métathorax et à quelques bandes transversales sur la partie postérieure de l'abdomen. J'ai récolté cette forme moi-même dans la forêt du pied de la Sierra Nevada, de Santa Marta (Colombie), à l’Hacienda de l’Espe- ranza, chez M. H. Lallemand, auquel je me fais un plaisir de la dédier en souvenir de sa bonne hospitalité. Elle mérite presque de constituer une espèce, malgré ses grandes affinités avec la Radoszkowskii. J'en fais une race à cause de la grande variabilité du groupe. PSEUDOMYRMA GRACILIS K., r,. mexicana Emery. — Cuernavaca, Morelos. PsEuDoMYRMA KüNCKkELI Emery. — Cuernavaca, Morelos. IV. — DOLICHODERINÆ. DORYMYRMEX PYRAMICUS Roger. — Ÿ. — Aguas calientes et Queretaro. IRIDOMYRMEX DISPERTITUS Forel, var. nigellus Emery. — ÿ. — Cuernavaca, Morelos. À mon avis, c’est une variété du dispertitus et non de l’iniquus. + ge À MS tr Ed M ide gt ris à im V. _ CAMPONOTINÆ. BRACHYMYRMEX MUSCULUS Forel ($, ©.) — 9. — Long. 3 à 3,8 mill. — Articulations du thorax et des pattes d’un brun jaunâtre; cuisses ettibias bruns. Ailes manquent. Thorax long et déprimé. Les scapes dépassent notablement l’occiput. L’ouvrière est identique à celle de Costa-Rica. Cuernavaca, Morelos. J'avais fait de cette forme une race du Br. tritis. Mais la différence de taille est telle que je crois devoir l’élever au rang d’espèce. PRENOLEPIS LONGICORNIS Latr. — Ÿ, — Cuernavaca, Morelos, Myrmecocystus melliger Forel (Llave”?) var. depilis nov. var. — % min. — Long. 4 mill. — Le corps n’a que quelques poils dressés très épars; les scapes n’en ont pas et les tibias n’en ont guère qu’à leur face inférieure. Pubescence peu abondante. D'un noir brunâtre avec le devant de la tête rougeâtre, les pattes et les antennes brunâtres. Du reste, identique à la forme typique ; tout au plus l’écaille est-elle un peu plus épaisse et le métanotum un peu plus bas. Pacheco Zacatecas. Camponotus maculatus, r. picipes OI., var. pilosula nov. var. — Ÿ. — Diffère de la race typique par son abondante pilosité dressée d’un roux jaunâtre répandue sur tout le corps et sur les scapes. Sur ces derniers elle est plus courte, et sur les tibias elle est en outre oblique. Quoique variable, la pilosité n’est jamais abondante chez la forme typique. Queretaro. Camponotus maculatus, r. simillimus Smith, var. flavopubens nov. var. — Ÿ. — Long. 9 à 11,5 mill. — Diffère du sémallimus par sa pubescence d’un jaune presque doré, très distincte, régulière- ment répandue sur tout le corps et aussi longue sur la tête que sur l'abdomen. La pilosité dressée est plutôt plus raide, plus longue et légèrement moins abondante. La pubescence est espacée, mais très apparente. Sur l’abdomen, elle est plutôt plus courte et plus adja- cente que chez la forme typique; sur le reste du corps, beaucoup plus apparente, plus longue et plus abondante. Cuernavaca, Morelos. Le C. simillimus i: sp. fait transition sous le rapport de la pubescence et sous d’autres entre sa variété flavopubens et la 1 race impatibilis For. -CAMPONOTUS FRAGILIS Pergande. — % min. — Cuernavaca, D © 136 CAMPONOTUS ABDOMINALIS Fabr. — %. — Var. entre la race esuriens Smith et la var. mediopallidus Forel.— Cuernavaca, Morelos. CAMPONOTUS MINA Forel. — & min. — Cuernavaca, Morelos. CAMPONOTUS RECTANGULARIS Emery, v. rubroniger Forel. —- &, — Cuernavaca, Morelos. CAMPONOTUS RUBRITHORAX Forel. — Ÿ. — Cuernavaca, Morelos. En somme, M. le professeur Wheeler a récolté 40 formes diffté- rentes, dont 8 espèces, 2 races et 4 variétés nouvelles. Ces 40 espèces ont à peu près toutes les caractères de la faune néotropique. Tout au plus le Myrmecocystus et le Leptothorax font-ils exception. Il est cependant probable qu’une étude de la faune des montagnes du Mexique ferait découvrir un plus grand nombre de formes néarctiques. Les formes néotropiques ont plus spécialement, cela va sans dire, les caractères de la faune de l’Amérique centrale et de sa partie septentrionale, si aberrante à tant d’égards. ? LEA PROPOS DE LA ICTIASSIFIS A ETES DES EFOURMIS- Dans le n° 1 (janvier 1901) du tome XLV des présentes Annales, mon collègue, M. le professeur Emery, me prend à partie d’une façon qui doit faire naître dans l'esprit de nos lecteurs l’idée que j'ai commis de profondes inepties; je suis obligé de me défendre en quelques mots contre cette forme de polémique. Je dois avoir fondé « des groupes systématiques sur des carac- tères biologiques hypothétiques dont plus d’un s’est trouvé faux ». À part la question des Dorylides où j'ai de bonnes raisons pour maintenir mon opinion, J'ai, en effet, commis dans le temps une erreur en proposant sans raisons suffisantes une tribu : Formi- coxenit, des Myrmicides sur des traits biologiques et autres, et en attribuant à ce propos au genre Epoecus, que je ne possédais pas, un caractère qu'il n’a pas. J’ai recor nu cette erreur; je l’ai corrigée dans mon travail sur les fourmis de l'Amérique centrale et je ne comprends pas pourquoi M. Emery y revient. Si je voulais, de mon côté, lui reprocher ses anciennes erreurs reconnues et corrigées, je crois que nous finirions par être à peu près quittes l’un envers l’autre, mais nous ferions tous deux du mauvais ouvrage. Nous savons qu’en science quiconque travaille beaucoup se irompe sou- vent. L'important est de toujours et franchement se corriger,ce que nous avons fait l’un et l’autre jusqu’ici. M. Emery a-accepté mes sous-fimilles Camponotinæ et Dolicho- dérinæ depuis longtemps et je crois que jusqu'ici elles ont bien 137 résisté aux nombreuses découvertes et critiques faites depuis. Elles sont pourtant fondées sur des caractères anatomiques correspon- dant à des traits biologiques (appareil vénénifique; ici c’est moi qui souligne). M. Emery me reproche d’avoir écrit que les femelles des Eciton et Dorylus sont du type dichtadiiforme, aptères et « AVEUGLES ». Le lecteur doit en conclure que j'ai attribué à leur cécité une immense importance. Or, voici ce que j'ai écrit dans une note à propos des Ponérines de l’Inde, note qui a provoqué les observa- tions et les points d'exclamation de M. Emery (Journ. Soc. Nat. hist. Bombay, 1900). « Ce groupe est placé par M. Emery dans les Dorylinæ. Il m'est impossible de me ranger à cette opinion, malgré certaines.affinités dont je ne disconviens pas. À mon avis, les caractères dits biolo- giques ont autant de valeur que les caractères dits morphologiques. En réalité, il n’y a pas de différence biologique sans différence mor- phologique correspondante; seulement, nous ne voyons pas tou- jours cette dernière, mais cela ne diminue en rien son importance. Les Dorylinæ sont un groupe biologique. Du reste, leurs © aptères et aveugles sont certes un caractère morphologique assez impor- tant. » On voit que je n’ai nullement souligné le mot aveugle comme me le fait dire M. Emery. Du reste, à ce moment, la femelle oculée, découverte dès lors chez un Eciton par M. Wheeler, n’était pas encore connue. Mais ce qui m'étonne encore plus, c’est que M. Emery omette entièrement dans sa polémique les raisons justifi- catives principales de mon opinion que j'avais données un peu plus loin dans le même travail à propos du «j des Zioponera. Les voici : « La structure du 'des Lioponera et des autres formes de la tribu » des Cerapachii (Acanthostichus et Cerapachys, voir plus bas) est, » à mon avis, une preuve anatomique décisive de ce que ce groupe » se rattache aux Ponerinæ et non aux Dorylinæ. Chez ces derniers, » le et la © ont un pédicule uniarticulé, de forme très caractéris- » tique, des mandibules fort spéciales, etc., dont nous ne retrou- » vons rien ici. Le fait que les Ÿ des Ænictus et des Éciton ont deux » articles très resserrés au pédicule n’a aucun effet corrélatif chez » le (7, ni chez la ©. Chez les Cerapachii, nous voyons, au contraire, » les particularités du deuxième segment abdominal, vrai, qui fait » le passage d’un deuxième article de pédicule à un premier article » d’abdomen proprement dit (sans être ni l’un, ni l’autre) se répéter » chez le Y, l’ouvrière et la © avec une corrélation parfaite. J'en » conclus que l’analogie des $ Cerapachii avec les $ Dorilinæ n’est » pas suffisante pour justifier une fusion. Il est fort probable que 138 » les Dorylinæ sont dérivés du groupe Cerapachi des Ponerinæ (À). » J’accorde ceci à M. Emery, qui me semble bien l'avoir démontré, » mais Je ne puis aller plus loin. Du reste, les Cerapachii $ ont » encore des yeux à facettes ordinaires, tandis que les vrais Dory- » linæ Ÿ ont à leur place des ocelles souvent de fort grande taille et » entièrement différents des facettes atrophiées de divers Ponerineæ. » C'est encore un fait très caractéristique de ce singulier groupe. » J'accorde que j'aurais dû tenir compte de la © dichtadiiforme d'Acanthostichus. Mais comme nous trouvons des © ergatomorphes chez les Leptogenys qui sont de vrais Ponerinæ, je ne voudrais pas mettre l’accent aigu sur ce point. Le reproche fondamental que me fait M. Emery, c’est d’escompter une biologie problématique des Cerapachti. Ilest vrai que jusqu'ici les mœurs de ces fourmis n’ont guère été étudiées. Mais ce que j'affirme, c’est que si elles avaient les mœurs nomades et « visi- teuses » des Dorylinæ,il y a longtemps qu’on le saurait. Tout prouve que ce n’est pas le cas. Leurs fourmilières sont la plupart du temps peu peuplées; la structure de leurs pattes trahit, chez plusieurs genres, une démarche plutôt lente, incompatible avec les incursions des Dorylinæ. Les trois sexes sont de taille rapprochée, ce qui exclut l’immense fécondité des Dorylinæ. J'ai observé moi-même en vie le genre Proceratium que M. Emery rattachait, il y a quelques années, aux Dorylinæ (Die Gattung Dorylus Zool. Jahrh.1895) et je puis dire que ces fourmis se meuvent avec une lenteur désespérante, rappe- lant des charançons plutôt que des fourmis, et paraissent vivre en très petites sociétés. Il est vrai que M. Emery a changé d’avis depuis et les a remises dans les Ponerinæ. Il m'avait aussi vivement cri- tiqué d’avoir joint les Cylindromyrmex aux Cerapachäüi, les trouvant voisins des Ectatomma. Maintenant, il les remet à côlé des Cerapa- chys. Tout cela montre le peu de stabilité des caractères sur lesquels M. Emery se base dans sa polémique, et c’est pourquoi je me suis refusé à le suivre sur ce terrain. La structure du corps, des mandi- bules et des «j' des genres Cerapächys et Lioponera et la façon dont ces insectes, ainsi que les Sphinctomyrmex, etc., ont été capturés, exclut péremptoirement les mœurs nomades des Dorylinæ. Tout me: porte à croire qu'il en est de même de leurs voisins Acanthostichus, Syscia, Oocerœa, lors même que ces derniers genres, dont les mœurs sont encore absolument inconnues, ont, sans aucun doute, de grandes affinités avec les Dorylus et les Ænictus. Enfin, dans sa critique même, M. Emery accorde des exceptions à (1) Il va sans dire que cela ne veut pas dire dérivés du groupe vivant actuel, mais que les deux groupes vivants actuels sont d’une souche commune voisine des Cerapachii et non encore adaptée à la spécification phylétique des « Fourmis de visite (Dorylincæ) ». / ils din té … ÉD An ni L dédié à et ds : NP, Âo Le 74 ne à pied pé es nt ES On Sn td nes ÉVITE 2 DES PIE TER ses TA fe Le 4 nl OURS À Tr e 4 AL $e": ne): EL À Nr Casier 139 tous les caractères qu’il donne comme distinguant ses Dorylinæ à sens étendu (mes Dorylinæ + Cerapachyi) des Ponerinæ. Donc, en réalité, ces caractères tirés de l'appareil génital ne suffisent pas à caractériser une coupe de sous-famille. M. Emery accorde que la ressemblance biologique entre Dorylus, Eciton et Ænictus est l’effet d’une parenté réelle. J'en prends bonne note, et jy vois l’acheminement à une entente. De mon côté, je serai prêt à joindre aux Dorylinæ l’un ou l’autre des genres actuellement douteux que je viens de signaler si leurs mœurs et la connaissance des 'et © vient nous en fournir les motifs; je pense ici surtout aux Syscia et aux Ooceræa, plutôt qu'aux Acanthostichus, dont le j L’est pas du tout doryliniforme, à en juger d’après Mayr. Je demande à M. Emery pourquoi tout d’un coup l'incision de la lame subgénitale et les cerci présents ou absents (ils sont si caduques) méritent une importance pareille et pourquoi leurs caractères déterminent notre auteur à changer de nouveau la position des Cylindromyrmex? Pourquoi pas celle des Mystrium et des Parapo- nera? M. Emery sent bien qu’on ne peut placer les Mystrium et les Paraponera dans les Dorylinæ, et en cela j’abonde dans son sens. Mais ces simples réflexions font tomber l’échafaudage. M. Emery s’accuse et m’accuse plus loin, à tort, du respect de la « chose jugée », à propos des Pachycondyla. Il me semble que les analogies du procès Dreyfus n'intéressent pas à ce point la Myrmé- cologie. Ne pas reviser un groupe ou, s’il préfère, laisser une classi- fication incomplète ou chaotique sans y toucher, parce qu’on n’a pas encore assez de matériel ou qu’on ne juge pas être encore à même de la remanier d’une façon qui constitue un progrès clair, net, et ayant la chance d’une vie un peu longue ne signifie pas : « respect de la chose jugée ». — Je ne crois être ni un conservateur enragé, ni un légiste bureaucratique, et cependant je crois qu’il ne faut pas changer à tout propos les nomenclatures et les systéma- tiques, ensuite de telle ou telle nouvelle idée, découverte ou hypo- thèse. Je crois qu’il vaut mieux laisser reposer un certain temps certaines erreurs ou certaines choses incomplètes que de risquer des innovations prématurées et des bouleversements de termes et de choses sur lesquels on est souvent obligé de revenir au bout de peu de temps. Donc, je maintiens la sous-famille Dorylinæ limitée aux genres Dorylus, Ænictus, Eciton et Cheliomyrmex, ne trouvant pas les rai- sons de M. Emery suffisantes pour y rattacher les Cerapachii qui, à mon avis, sont des Ponerinæ et ne peuvent être détachés de cette sous famille. Je ne crois pas non plus que les Ænictus doivent être séparés de la tribu des Ecitonii à laquelle ils se rattachent intime- ment. Le nombre des articles des antennes ne suffit pas pour former une tribu, alors qu’il varie si souvent dans un même genre. 140 A propos de phylétisme, M. Emery me fait dire dans un travail précédent que je tends à admettre une parenté des fourmis avec les Thynnides (Die Gatung Dorylus, p. 775). J'ai dit « des Thynnides et des groupes d’Hyménoptères voisins (genre Apterogyna et autres)». Or, les Apterogyna sont des Mutillides et j’avais simplement laissé la question indécise, n’ayant pas assez étudié ces insectes. Je me range ici depuis longtemps à l’avis de M. Emery, et si je ne l’ai pas dit plus tôt, c’est que le temps et l’occasion m'en ont manqué. Le genre Apterogyna offre des affinités remarquables avec les fourmis, bien plus que les Thynnides, et je crois aussi avec Emery que de groupes analogues de Mutillides antiques, non sociaux, mais proba- blement à femelles aptères, sont sorties les premières sociétés des fourmis, ce qui implique, assez probablement (mais à mon avis pas nécessairement), comme le fait fort bien remarquer M. Emery, une reformation ou néoformation secondaire des ailes chez la femelle. On pourrait cependant aussi supposer que l’ancêtre commun des Mutillides et des Ponerides n’ait pas perdu les ailes chez la ©. Malgré cela, M. Emery maintient que les Dorylinæ doivent tenir la première place dans la systématique, comme étant à son avis la première branche détachée du tronc des fourmis primitives, et malgré leur grande différenciation spécifiée actuelle. Pour mon compte, je maintiens les Ponerinæ en première place comme souche primitive. Je ne crois pas que le groupe Cerapachtü, celui qui est sans aucun doute le plus voisin de la souche des Dorylinæ, soit le plus proche parent actuel de la souche primitive. Je continue à croire que le groupe Amblyoponii dénote les plus grandes affinités avec les Mutillides, ou plutôt avec ce qu’a dû être la souche primi- tive. Rien ne ressemble plus à un mâle de Mutillide qu’un mâle de vrai Ponerinæ, surtout dans ledit groupe, et je me rappelle que M. Henri de Saussure, l’éminent hyménoptérologiste, ne voulait pas croire, sur mon affirmation, que le du genre Mystrium fût une fourmi; il était persuadé que c'était un Mutillide. M. Emery a revisé le groupe Ponera et genres voisins. En somme, Je crois que cette revision constitue un progrès, surtout en ce qui concerne le démembrement des Pachycondyla. Cependant les nouveaux genres et sous-genres de M. Emery ne sont pas exempts d’assemblages et de séparalions ayant un caractère artifi- ciel. Ainsi le sous-genre Pseudoponera est bien plus voisin à mon avis du groupe Euponera que du groupe Pochycondyla dans le sens d'Emery. La Ponera stigma est tout à fait voisine de sennaarensis et luteipes que M. Emery place dans un autre genre, M. Emery dit que ses Pseudoponera ont des aiguillons à la face dorsale des tibias moyens et au premier article du tarse correspon- dant. Je m’avoue incapable de distinguer ce caractère par exemple | 14 chez les P. stigma et lutea. Je ne trouve pas que les soies des tibias moyens aient le caractère des piquants ou aiguillons, et au tarse on trouve aussi des piquants chez la P. lutea, chez laquelle l’article en question est presque aussi court que chez la P. stigma. Il faudrait à mon avis rattacher le sous-genre Pseudoponera aux Euponera et non pas aux Pachycondyla. M. Emery dit encore que les j de ses Bra- chyponera ont le corps trapu et les antennes courtes. Or, le ' de la P. luteipes est moins trapu et a les antennes relativement plus longues que celui de la P. stigma qu’il place dans les Pseudoponera, On pourrait aussi discuter la question de savoir si le manque de carènes aux joues fait vraiment que les affinités de l’ancienne Pachy- condyla œænescens soient plus grandes pour les espèces Elisæ et cafjraria que M. Emery place avec elle dans le s.-g. Mesoponera des Euponera qu'avec le groupe villosa, en particulier avec des formes comme lineaticeps, unidentala, etc. qui ont de faibles carènes. Je pourrais multiplier les exemples, mais je ne veux pas pro- longer cette polémique, toute objective du reste. En plaçant le s.-g. Pseudoponera dans le genre Euponera, et en changeant peu à peu de place un certain nombre d’espèces, on arrivera petit à petit à se rapprocher d’un groupement naturel de ces coupes difficiles. Un groupe heureux est celui du genre Pachycondyla, sens nouveau comprenant Bothroponera et Ectomomyrmex comme sous-genres. Il en est de même de la restriction du genre Ponera aux petites espèces à un seul éperon aux tibias postérieurs, lors même que ce dernier caractère sépare parfois des espèces du reste fort voisines, et que le deuxième éperon finit souvent par se rapprocher d’une forte soie. DESCRIPTIONS D'ARACHNIDES NOUVEAUX DE LA FAMILLE DES ATTIDÆ (SUITE) (1) par E. Simon. Semora trochilus sp. nov. — çj. Long. 2,8 mill. — Cephalo- thorax angustus et longus supra planus, regione cephalica nigra supra crebre luteo-pubescente utrinque parcius albo-pilosa,.regione thoracica fusco-rufescente, vitta media transversa recta abbreviata lineaque marginali niveo-pilosis decorata. Pili oculorum et clypei (1) Voir Ann. Soc. ent. Belg., t. XLIV, p. 381 (1900). ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 30 1V 1901 12 142 pauci albi. Oculi antici viridi nitidi. Abdomen angustum et longum, in medio depressum, postice leviter ampliatum et convexum, in parte basali fulvo-testaceum niveo-pilosum sed ad marginem anti- cum squamulis micantibus ornatum, postice nigrum, splendide roseo viridique squamulatum, sed macula media magna et subro- tunda nigro-opaca et subglabra notatum, subtus in regione ventrali splendide micanti-squamulatum. Chelæ nigro-æneæ. Sternum fascum læve. Pedes 1i paris crassissimi fusco-rufuli, metatarsis tarsisque dilutioribus. Pedes 2' paris omnino lutei. Pedes 3 paris lutei, femore infuscato, tibia supra nigro-lineata. Pedes 4 paris lutei, femore infuscato, tibia metatarsoque nigris sed supra linea albo-squamulata ornatis. Pedes-maxillares breves fusco-castanei, — Venezuela : Caracas! Chirothecia bicristata sp. nov. — 4. Long. 2,5 mill. — Cephalothorax longus, leviter rhomboidalis, fusco-piceus, supra subtiliter coriaceus, pilis squamiformibus fulvis, prope oculos albidioribus, crebre vestitus. Pili oculorum supra albi inter oculos fulvo-rufuli. Clypeus angustus et glaber. Chelæ partes oris ster- numque nigra. Abdomen longum, depressiusculum supra fulvum et albido-pilosum, arcubus transversis obscurioribus 4 vel 5, in medio valde angulosis, utrinque ampliatis, ornatum, subtus infus- catum. Pedes 1 paris nigri vel fusco-picei, metatarso tarsoque luteis, femore valde compresso et late claviformi, subtus, saltem ad apicem, crista pilosa munito, tibia late ovata, subtus, inter spinas, pilis nigris longissimis et obtusis, cristam magnam designantibus, et supra, saltem in medio, crista simili sed breviore, ornata. Reliqui pedes pallide lutei, subpellucentes, anguste nigro-annulali. Pedes- maxillares breves nigri. — Venezuela : Caracas! La Guaira! C. amazonica sp. nov. — ©. Long. 3,5 mill. — Cephalothorax niger, crebre coriaceo-granulatus, pilis parvis subsquamosis fulvis conspersus, margine frontali, supra oculos, pilis longioribus albis ornato, angulis frontalibus extus, prope oculos laterales, minute dentatis. Clypeus vix ullus. Abdomen oblongum, nigrum, pilis lucidis albido-argenteis squamiformibus parce vestitum. Mamillæ testaceæ. Pedes 1: paris nigricantes, coxa trochantere tibiaque ad apicem dilutioribus, rufescenti tinctis, metatarso tarsoque albidis utrinque nigro-lineatis, tibia latissime globosa, haud longiore quam latiore et femore duplo latiore, subtus longissime nigro-fimbriata atque aculeis robustis 3-3 armata, metatarso aculeis similibus 2-2 armato. Reliqui pedes graciles, albidi, subpellucentes, femoribus nigris, patellis tibiisque nigro-lineatis. Pedes-maxillares nigri, tarso testaceo, tibia testaceo-lineata. Area genitalis plana nitida subrotunda, antice plagula semicirculari, postice plagula triquetra CITES ar ubndesss doué “dci duc cénbée él es à ie a Cr, 143 notata. — Prov. Amazonas : S. Paulo de Olivença, Fonteboa (de Mathan). C. semiornata sp. nov. — «. Long. 3 mill. — Cephalothorax niger, crebre coriaceus, dense fulvo-pubescens sed postice in decli- vitate fere glaber. Pili oculorum pauci albidi. Clypeus fere glaber. Abdomen angustum, teretiusculum, nigrum, in parte basali fulvo- pilosum, in parte altera purpureo argenteoque squamulatum, subtus perparce albo-pilosum. Sternum nigro-nitidum. Pedes 1° paris . robustissimi, fere nigri, coxa tarsoque dilutioribus, femore supra, patella intus metatarsoque parce albo-squamulatis, femore tibiaque valde dilatatis et compressis, tibia subtus longe et crebre nigro- fimbriata. Reliqui pedes pallide flavi, nigro-lineati. Pedes-maxil- lares breves, nigri, tarso fulvo albo-squamulato, femore lato et compresso, tibia patella breviore, transversa, extus, ad apicem, apophysi cariniformi munita, tarso ovato, bulbo maximo ad basin valde convexo et retro-producto. — Brasilia : prov. Minas, Caraça (E. Gounelle). Agorius cinctussp. nov. — ©. Long.5 mill. — Cephalothorax fulvo-rufescens, nitidus sed minutissime et parce rugosus, parte cephalica convexa, utrinque maculis ocularibus nigris latis notata, flavido-pilosa. Oculi antici superne pilis flavidis inferne pilis albis paucis cincti. Abdomen longum, cylindraceum, fulvo-nitidum, prope medium constrictum et vitta albo-pilosa notatum. Chelæ, sternum, pedesque fulva, femoribus, præsertim anticis aurantiaco- tinctis, trochanteribus posticis dilutioribus et albidis; femore 1! paris ad basin clavato, tibia patella paulo breviore, in parte apicali leviter curvata et aculeis validis pronis et subcontiguis 9-0 armata, metatarso brevissimo, subtus, ad marginem exteriorem aculeis similibus binis munito. Reliqui pedes graciles et mutici. cd (pullus). Cephalothorax sternum chelæque obscure fusco- olivacea, regione oculorum utrinque late nigra. Pili oculorum pauci albidi. Abdomen nigro-nitidum, vitta submedia depressa albo-pilosa ornatum. Pedes 1° paris nigricantes, coxa, trochantere (nigro-lineatis) tarsoque luteis. Pedes 9 paris lutei, femore _tibiaque utrinque nigro-lineatis. Pedes postici coxis femoribusque nigricantibus, trochanteribus luteis nigro-vittatis, patellis tibiisque infuscatis, metatarsis ad basin fuscis, ad apicem sensim luteis, tarsis luteis. — Ins. Lombok (Frühstorfer). A. semirufus sp. nov. — «j. Long. 5-6 mill. — Cephalothorax obscure fulvo-rufescens, nitidus sed minute et parce rugosus, parte thoracica cephalica haud longiore, linea tenui albo-pilosa cincta, cephalica utrinque maculis ocularibus nigris latis notata. Pili ocu- lorum pauci albidi. Abdomen longum, teretiusculum, postice leviter 144 ampliatum, in parte basali rubro-nitidum, in parte apicali nigro- nitidum, in medio testaceum depressum et albo-pilosum. Sternum nigrum. Pedum 1° paris coxa trochanterque fusco-olivacei, femur nigricans, patella fusca ad basin atque ad apicem anguste fulvo- annulata, reliqui articuli fulvi, tibia patella circiter æquilonga, ad apicem leviter incrassata et arcuata, aculeis validis et pronis 2-2 ar- mata. Pedes 2'et3' parium lutei, trochanteribus femoribusque antice nigro-lineatis. Pedum 4 paris coxa trochanterque lutei nigro-vittati, femur fusco-rufulum utrinque nigrum, tibia fusca, reliqui articuli lutei. Pedes-maxillares breves, olivacei, femore crasso arcuato, patella subquadrata, tibia patella breviore, extus ad apicem apophysi valida, apice oblique truncata et antice directa, armata, tarso sat longo, cylindraceo. — Ins. Philippinæ : Antipolo! A. constrictus sp. nov. — 4. Long. 5 mill. — Cephalo- thorax lævis, nitidus et glaber, parte cephalica nigra, thoracica fusco-rufula. Pili oculérum pauci albi. Abdomen longissimum, antice leviter convexum, in medio longissime constrictum et cylin- draceum, postice ampliatum ovatum et convexum sed apice recte truncatum,omnino duriusculum, supra nitidissimum nigrum, parce et longe nigro-crinitum, atque in medio maculis parvis binis albo- pilosis ornatum, subtus castaneum opacum et leviter coriaceum. Chelæ et partes oris nigræ. Sternum læve, fulvo-rufulum, antice leviter infuscatum. Pedes læte fulvo-aurantiaci, coxis trochanteribus tarsisque dilutioribus, patellis tibiisque 1° et 4 parium (patellis pos- ticis ad basin exceptis) infuscatis et olivaceis. Pedes-maxillares breves et robusti, nigri, valde singulares, femore brevi et robusto, patella magna, femore nec breviore nec angustiore, supra ad basin obtuse prominula, tibia brevissima, extus apophysi longa bifurcata et antice directa, armata, tarso longissimo sed angusto, depresso, arcuato et falciformi, bulbo convexo basin tarsi tantum occupante, stylo libero longo munito. ©. Long. 6 mill. — Cephalothorax subtiliter coriaceus et opacus, breviter albo-pilosus, parte cephalica nigra, thoracica obscure cas- tanea. Abdomen longum sed vix constrictum, supra fusco-testa- ceum, vitta transversa media dilutiore et albo-pilosa sectum, subtus fulvo-testaceum. Sternum læve fere nigrum. Pedes lutei, coxis 4i paris fuscis, trochanteribus 1 paris supra fusco-vittatis, femo- ribus (præsertim I et IV) rubro-castaneis, anticis intus nigricanti- vittalis, patellis tibiisque 1* et 4 parium infuscatis sed patellis 1i paris ad apicem et patellis 4 paris ad basin luteis. — Singapore! Itata tipuloides sp. nov. — 4. Long. 7,5 mill. — Cephalo- thorax humilis, parte cephalica fusco-rufulà flavo-pilosa, maculis ocularibus nigris latis marginata, in medio dilutiore sed maculis 145 parvis fuscis binis notata, parte thoracica pallide flava, lineis binis exilibus fuscis, postice convergentibus, notata. Pili oculorum et clypei longi, albi, inter oculos medios flavidi. Abdomen angustum, cephalothorace fere duplo longius, pallide flavidum, in parte basali vittis fuscis transversis, in parte altera maculis seriatis, fuscis albisque, intermixtis, supra ornatum. Mamillæ exteriores fuscæ, reliquæ testaceæ. Sternum pallide luteum. Chelæ fuscæ, apice dilu- tiores, extus carinatæ, in parte basali transversim striatæ et prope basin pilis albis ornatæ. Pedes 1° paris, reliquis robustiores, fulvi, femore patella tibiaque utrinque fusco-vittatis, subtus parce et bre- viter nigro-ciliatis, tibia aculeis validis, paululum elevatis, 4-5, metatarso aculeis similibus 2-2, armatis. Reliqui pedes omnino fla- vidi, tibia metatarsoque 2: paris aculeis paucis et minutis armatis. Pedes postici, aculeo femorali subapicali excepto, mutici. Pedes- maxillares flavidi tarso infuscato, patella longiore quam latiore sub- parallela, tibia plus duplo breviore, latiore quam longiore, extus ad apicem apophysi gracili, nigra, articulo multo longiore et antice recte directa, armata, tarso angusto, teretiusculo, supra, ad basin, tumidulo et granuloso, bulbo longo, ad apicem stylo vel lamina crassa nigra, circulum formante, munito. — Venezuela, Guiana, Brasilia sept., Bolivia. Ab J. vadia Peckh. imprimis differt parte cephalica flavo- pilosa (in Z. vadia albo-pilosa), pedibus-maxillaribus maris multo brevioribus, tibia latiore quam longiore, tarso supra tumidulo, etc. Akela quadrataria sp. nov. — . Long. 3 mill. — Cephalo- thorax fere glaber, obscure fulvo-rufescens, parte cephalica infus- cala, antice posticeque late nigro-marginata. Pili oculorum et clypei vix ulli. Chelæ fulvo-rufulæ, subtilissime coriaceæ. Abdomen bre- viter ovatum, albido-testaceum, parce albo-pilosum, antice linea transversa arcuata, prope medium linea simili sed angulosa, prope apicem linea minore valde curvata, circulum fere designante, lineaque media pennata brevi, nigricantibus, ornatum, subtus con- color. Partes oris, sternum pedesque lutea, pedes 1 paris, femo- ribus exceptis, leviter infuscatis, patella tibiaque 1° paris vittis binis crasse albo-pilosis subtus ornatis. Pedes-maxillares pallide lutei, tibia patella breviore, extus ad apicem apophysi nigra gracili et recta sed apice minute uncata, antice directa et dimidium tarsum saltem attingente armata, tarso ovato, bulbo maximo, convexo, apice stylo parvo et uncato armato. — Venezuela : Colonia Tovar! A. campestrata sp. nov. — çj. Long. 3 mill. — Cephalothorax stria thoracica carens, niger, fere glaber, nitidulus et subtilissime coriaceus, parte cephalica utrinque, in declivitate, dilutiore rufula et parce albo-pilosa. Pili oculorum breves albi. Clypeus fere glaber, 146 valde reclinatus. Abdomen oblongum, albido-testaceum, supra vitta nigra latissima sed postice valde attenuata, ramulos tres angustos longos et obliquos utrinque emittente ornatum, subtus, prope mamillas, minute nigro-notatum. Chelæ fulvo-rufulæ, ad basin infus- catæ, antice valde coriaceo-rugosæ. Sternum fulvo-rufulum. Pedes flavidi, sed patella, tibia, metatarso, tarsoque 1° paris intense nigris, patella tibiaque subtus albo-pilosis. Pedes-maxillares flavidi fere præcedentis. — Venezuela : Colonia Tovar! A. gladifera sp. nov. — (+. Long. 3,5. mill. — Cephalothorax fulvo-rufulus, parte cephalica nigricanti-marginata et in medio minute maculata, thoracica marginem versus sensim infuscata, fulvo-pubescens, vitta media lata sed abbreviata albido-pilosa, ornatus. Pili oculorum fulvi. Abdomen albidum albo fulvoque pilo- sum, parcissime nigro-punctatum, in medio lineis exilibus nigris transversis binis, antice valde anguloso-arcuatis, postice lineis transversis multo brevioribus, supra ornatum. Sternum pedesque flava, pedes antici versus extremitates leviter olivacei, tibiæ anticæ subtus albo-pilosæ. Pedes-maxillares breves et robusti, fulvi, femore crasso, versus basih sensim angustiore, patella longiore quam latiore subparallela, tibia multo breviore et paulo angustiore, apophysi magna, fulva, tereti et acuta, extus directa subtus instructa, tarso angusto, bulbo longo, ad basin rotundo et valde convexo, ad apicem nigro-uncato. — Buenos-Aires (C. Berg). Phintia viridimicans sp. nov. — (j. Long. 5 mill. — Cepha- lothorax sublævis, niger, parte thoracica, saltem antice, rufulo- tincta, squamulis longis splendide-micantibus vestitus et utrinque, sub oculis, linea longe albo-pilosa, postice convergente et abbre- viata, notatus. Pili oculorum supra oculos fulvi subtus albidi. Clypeus pilis longis albis uniseriatis ornatus. Abdomen nigro-nitidum, mi- canti-squamulatum, in parte basali, linea marginali exili, in parte altera utrinque maculis binis niveo-pilosis ornatum, subtus atrum, parce albo-pilosum. Chelæ nigro-æneæ, ad basin viridi-tinctæ,trans- versimrugatæ, leviterincurvæetintusemarginatæ, supra, ad apicem, prope angulum interiorem aculeatæ, intus valde dilatatæ et lobatæ, dente inferiore ad radicem unguis parum distante. Sternum nigrum. _Partes oris fulvo-olivaceæ, parte labiali infuscata. Pedes quatuor antici nigri, femoribus ad basin obscure fulvis, reliqui pedes lutei, “patellis infuscatis, tibiis metatarsisque ad basin atque ad apicem nigricanti-annulatis. Pedes-maxillares nigricantes femore dilutiore, graciles et longi, femore longo curvato, tibia patella vix breviore, tereti, extus ad apicem apophysi brevi sed apice dilatata et extus convexa munita, tarso angusto et ovato, bulbo longo, simplici, ad basin breviter et obtuse producto. | D D Al \ DOPTET A, sé. (7 va « sn LÀ us è PR | 7 A FE: ? F2 : ETF “d Ya CR 2 2 RENTE eee 1] gs Hye rai € LE demez is TER TAN 147 ©. Long. 6 mill. — Cephalothorax lævis, fusco-piceus, utrinque prope oculos et postice, versus marginem, nigricans, parte cepha- lica viridi-nitente-pilosa subsquamulata, thoracica utrinque vitta albo-pilosa, lata, arcuata et postice convergente notata. Pili oculo- rum supra oculos flavidi subtus albidi, Clypeus pilis albidis longis uniseriatis munitus. Abdomen oblongum, supra atrum viridi- nitente-subsquamulatum, antice arcu marginali sat angusto, postice utrinque vittis abbreviatis duabus obliquis atque in medio maculis parvis binis albo-pilosis decoratum, subtus fulvo-testaceum. Ster- num fusco-piceum, læve. Chelæ robustæ, læves et glabræ, fulvo- rufulæ. Pedes antici reliquis crassiores, nigricantes, metatarsis tar- sisque luteis. Pedes postici lutei, femoribus ad apicem late fusco-annulatis, tibiis ad basin atque ad apicem anguste fuscis. — Ecuador merid. : Loja (Gaujon). Chrysilla macrops sp. nov. — çÿ. Long. 8,5 mill. — Cephalo- thorax lævis, fusco-piceus, parte cephalica in medio dilutiore sed utrinque, ad oculos, late nigro-maculata (fere depilis) saltem antice et in lateribus squamulis grossis albo-argenteis vestitus. Pili oculo- rum et clypei albi. Abdomen breviter et anguste ovatum, antice truncatum, supra fuscum nigricanti-reticulatum, flavo-nitido-squa- mulatum, vitta media integra sat angusta, postice attenuata, antice lineam fuscam abbreviatam includente, lutea et albo-squamulata ornatum, subtus pallide testaceum, linea media exili sed postice _ ampliata nigra ornatum. Mamillæ superiores nigræ, inferiores tes- taceæ. Chelæ longæ et divaricatæ, partes oris, coxæ femoraque quatuor antica fusco-olivacea, patellæ tibiæque quatuor anticæ. femoraque 3: paris pallide olivacea, reliqui articuli pedum lutei, subpellucentes. Pedes-maxillares breves et robusti, fulvi, niveo- pilosi, tibia patella breviore, extus ad apicem apophysi parva, nigra, leviter uncata armata, tarso sat longe ovato. — Sikkim. . C. multimaculata sp. nov. — ÿ. Long. 2,5 mill. — Cephalo- thorax niger (interdum olivaceus maculis ocularibus nigris), nigro- sericeo-pubescens, parte cephalica vitta frontali lata, macula postica subquadrata et utrinque, inter oculos, vitta obliqua latissima, parte thoracica macula media, utrinque macula transversa vittaque mar- ginali crasse niveo-pilosis decoratis. Pili oculorum et clypei. albi. Abdomen angustum, supra nigrum, vitta media lata postice acumi- nata et utrinque vitta marginali angustiore testaceis et niveo-pilosis ornatum, subtus albo-testaceum, regione epigasteris nigra, regione ventrali vitta sat angusta et utrinque linea exili, apicem haud attin- gente, nigris notatum. Chelæ parallelæ, sat breves, haud divaricatæ, antice nigræ, intus late testaceo-marginatæ. Partes oris sternumque olivacea. Pedes nigri, coxis cunctis, femoribus Æ# paris ad basin, 148 metatarsis tarsisque (tarsis 4 paris nigris exceptis) luteis, femo- ribus patellis tibiisque maculis lineisve niveo-squamulatis ornatis. Pedes-maxillares parvi, femore intus, patella tarsoque ad basin superne niveo-squamulatis. — [ns. Taprobane! Cosmophasis Ichneumon sp. nov. — . Long. 7 mill. — Cephalothorax niger, opacus, supra squamulis subrotundis viridi- aureis crebre vestitus, utrinque in declivitate remote viridi viola- ceoque squamulatus et linea marginali argentea exili cinctus. Pili oculorum cinerei. Clypeus latus, parce nitente-squamulatus. Abdo- men longissimum, cephalothorace fere duplo longius, teretius- culum, in medio valde et longe constrictum, fere petiolatum, ad apicem ampliatum et subglobosum, antice area subquadrata splen- dide viridi-squamulata, dein pilis simplicibus coccineis et macula media subrotunda nitente-squamulata, dein zona transversa lata splendide viridi violaceoque squamulata, postice lineolis transversis binis, 1 coccineo-pilosa, altera violaceo-micanti squamulata,vittaque transversa apicali similiter squamulata structe decoratum, subtus viridi violaceoque squamulatum. Chelæ fusco-rufulæ, longæ et parallelæ, glabræ, subtiliter coriaceæ et prope apicem breviter cari- nulatæ. Sternum nigrum, parce albo-pilosum et viridi-squamula- tum. Pedum 1i paris coxa trochanter femurque nigra, hoc supra ad apicem luteo-vittato, reliqui articuli lutei utrinque nigro-lineati. Pedes 9: et 3 parium lutei utrinque nigro-tineati. Pedes 4i paris nigri, femore ad basin luteo-vittato, patella tibiaque ad apicem luteo-notatis, tarso luteo. Pedes-maxillares graciles, nigri, læte viridi-aureo squamulati, tibia patella vix breviore, angustiore, tereti, apophysi apicali parva extus instructa, tarso angusto longo et tereli, bulbum superante. — Sumatra : Padang. GC. cærulea sp. nov. — . Long. 5-6 mill. — Cephalothorax niger, splendide cyaneo-squamulatus, linea transversa recurva, inter oculos ducta, declivitate postica olivaceo-micanti pubescen- tibus. Pili oculorum pauci albidi. Clypeus angustus ad marginem pilis albis sat brevibus et uniseriatis notatus. Abdomen ovatum, supra splendide cyaneo, subtus pallidius violaceo-micanti squamu- latum. Chelæ fuscæ, haud carinatæ, antice, apice excepto, grosse et parce luteo-squamulatæ. Sternum nigrum, micanti-squamulatum. Pedes sat longi, obscure fulvi, femoribus anticis compressis infus- catis, tibiis metatarsisque fusco-lineatis et lineis luteo - pilosis ornatis, tarsis quatuor anticis niveo-pilosis. Pedes-maxillares breves et robusti, fulvi, crebre luteo-pilosi, tibia patella breviore, extus ad apicem apophysi nigra, simplici, acuta et recta armata, tarso longo, cylindraceo. — Africa occid. : Sierra-Leone. 143 ” … 14 ” 149 Orsima constricta sp. nov. — 4. Long. 4 mill. — Cephalo- thorax subtiliter granulosus niger postice rufescenti-tinctus, breviter et crebre cinereo-albido-pubescens et linea marginali viridi roseoque micanti squamulata cinctus. Pili oculorum intus albidi extus flavidi. Pili clypei pauci albidi. Abdomen longissimum, teres, in medio Yalde et longe constrictum, nigrum, supra flavo-pilosum et zonis transversis latis trinis, splendide viridi roseoque squamu- latis decoratum, subtus viridi rubroque squamulatum. Chelæ fulvæ, nitidæ, glabræ, sat angustæ et cylindraceæ, intus emarginatæ, atque ad angulum prominulæ. Sternum fuscum parce roseo-squamula- tum. Pedes 1: paris fulvo-rufuli, femore aurantiaco-tincto, tibia metatarsoque utrinque infuscatis, femore compresso longe clavi- formi. Reliqui pedes pallide flavescentes, pedum Æ paris coxa tro- chanter femurque extus, patella, tibia metatarsusque et intus et extus nigro-lineata. Pedes-maxillares obscure fulvi supra splendide squa- mulati, tibia patella paulo breviore sublus apophysi obliqua crassa apice fere æqualiter et acute bidentata armata, tarso angusto. — Congo. Tutelina Rosenbergi sp. nov. — . Long. 4 mill. — Cepha- lothorax niger, parte cephalica, saltem in medio, late dilutiore et rufulo-tincta, subtiliter coriaceus, squamulis striatis splendide aureis viridibusque paucis mixtis vestitus. Pili oculorum pauci fulvo-rubri. Clypeus angustus subglaber, ad marginem pilis longis paucis albidis munitus. Abdomen nigrum (fere omnino depile) aureo-squamulatum. Chelæ nigro-nitidæ, valde transversim rugatæ, leviter divaricatæ, marginibus sulci longe obliquis, inferiore dente angulari remoto magno et leviter lanceolato armato. Partes oris sternumque nigro-nitida. Pedes 1i paris reliquis robustiores, nigri, _metatarso tarsoque castaneis. Reliqui pedes pallide flavidi nigri- canti-annulati. Pedes-maxillares nigricantes sat breves, femore compresso, tibia patella breviore supra leviter obliqua, apophysi minutissima et leviter uncata, extus armata, tarso sat longe ovato, bulbo simplici sed maximo, apicem tarsi fere attingente, ad basin valde convexo. — Ecuador sept. : Chambe (Rosenberg). Echinussa imerinensis sp. nov. — 4. Long. 4,5 mill. — Cephalothorax niger, parte thoracica vitta paulo dilutiore notata, coriaceus, squamulis fulvis leviter nitidis vestitus. Pili oculorum et clypei (biseriati) pallide fulvi. Abdomen angustum et longum, nigrum, squamulis fulvis, squamulis micantibus mixtis, vestitum. Sternum et partes oris nigra. Chelæ longæ, nigræ, apice rufulæ et obtuse marginatæ haud dentatæ, marginibus sulci excavatis, infe- riore dente remoto, magno, leviter sinuoso sed acuto, superiore dentibus binis prominulis armatis. Pedes longi et graciles, antici 150 reliquis paulo robustiores, femore patella tibiaque utrinque nigro- vittatis, metatarso ad basin tarsoque luteis, aculeis parvis ordinariis armati. Reliqui pedes fulvi. Pedes-maxillares sat breves, fulvi, tibia tarsoque fuscis, tibia patella breviore, apophysi fere inferiore longa, recta et obliqua, ad basin crassa sed apice acuta armata, tarso anguste ovato. — Madagascar : Imerina (Camboué). Epocilla femoralis sp. nov. — (. Long. 5 mill. — Cephalo- thorax fusco-rufescens, vitta media lata, oculos anticos attingente, postice attenuata et utrinque vitta submarginali latissima niveo-squa- mulatis ornatus, parte cephalica, præsertim antice et utrinque prope oculos, coccineo-pilosa. Pili oculorum albi. Clypeus latus, in medio glaber, utrinque in genis lineis obliquis binis niveo-squamu- latis ornatus. Abdomen angustum et longum, supra rubro-micanti squamulatum, et utrinque vitta lata et integra argenteo-squamulata marginatum, subtus albo-argenteum. Chelæ læves et nitidæ, fusco- rufulæ, apicem versus sensim dilutiores. Sternum pedesque sex pos- teriores pallide flavida. Pedes 1 paris rufuli, femore et supra et subtus infuscato, robusto, subtus in parte apicali leviter depresso minute granuloso et tuberculo parvo obtuso munito, tibia aculeis ordinariis 4-4 subtus armata (apicali interiore haud dentiformi). Pedes-maxillares sat graciles, lutei, tarso rufulo, tibia patella bre- viore et angustiore, apophysi apicali nigra, gracili, acuta et leviter curvata, extus armata, tarso anguste ovato, bulbo ovato, ad basin attenuato et obtuse producto, ad apicem stylo parvo dentiformi munito. — Sumatra : Padang. E. mauriciana sp. nov, — (. Long. 5 mill. — Cephalothorax fuscus, in parte cephalica squamulis rubris, ad marginem fronta- lem longioribus et cristam formantibus, in parte thoracica pilis sim- plicibus nigris pronis vestitus, vitta media antice lata, postice valde acuminata vittaque submarginali latissima albido-luteo-squamu- latis ornatus. Pili oculorum supra oculosæubri subtus albi. Clypeus sub oculis nudus, barbis albis brevibus uniseriatis munitus. Abdo- men angustum, postice acuminatum, supra rubro-squamulatum utrinque vitta nitido-luteo-squamulata marginatum, subtus omnino albo-argenteo-pubescens. Chelæ fulvo rufulæ, opaceæ, glabræ, apice leviter divaricatæ, ‘extus tenuiter carinatæ et prope basin parce granulosæ. Partes oris olivaceæ. Sternum pedesque pallide lutea. Pedes 1i paris reliquis multo robustiores, fusco-rufuli, femore subtus obscuriore, metatarso tarsoque luteis, ut in Æ. aurantiaca aculeatis, sed aculeis metatarsorum multo minoribus. Pedes-maxil- lares lutei, tarso rufulo, apophysi tibiali acuta et arcuata. — Ins. Mauricia, er Ab E. aurantiaca E. S. (prætextata Th.) differt parte thoracica 151 nigro-pilosa, vittis cephalothoracis et abdominisluteis (haud niveis), clypeo angustiore ad marginem anguste barbato, aculeis metatar- sorum anticorum multo minoribus, etc., etc. _ Cyllobelus severus sp. nov. — çÿ. Long. 4 mill. — Cephalo- thorax niger, obscure fulvo-æneo-pubescens et linea marginali exili pallide viridi-micanti cinctus. Pili oculorum pauci lutei. Clypeus glaber, oculis mediis anticis haud angustior. Abdomen oblongum, nigrum, obscure æneo-squamulatum et leviter violaceo-tinctum, paulo ante medium macula transversa vel vitta abbreviata, postice vitta integra transversa et recurva læte viridi-squamulatis supra ornatum. Sternum nigrum, parce squamulatum. Chelæ longæ, parallelæ, antice planæ, fusco-rufulæ, valde coriaceæ et extus, in parte apicali, carinulatæ. Pedes 1 paris robusti, atri, patella supra micanti-squamulata, metatarso tarsoque dilutioribus et saltem ad basin albo-squamulatis, femore subtus tibia et supra et subtus lon- gissime nigro-fimbriatis. Pedes-maxillares lutei, niveo-pilosi, femore nigro, apophysi tibiali apice oblique secta cum angulo inferiore lon- gissime producto et acuto. — Sina : Tche-fou. GC. Semiglaucus sp. nov. — 4. Long. 3,5-4 mill. — Cephalo- thorax niger, postice leviter rufescenti-tinctus, supra crebre luteo- viridi pubescens, utrinque vitta latissima postice ampliata læte rubro-coccineo-pilosa lineaque marginali exili viridi-nitida orna- tus. Pili oculorum albidi. Clypeus angustus glaber. Abdomen oblongum, antice læte coccineum linea marginali arcuata macu- lisque maximis quatuor subrotundis pallide viridi-micantibus et tenuiter nigro-cinctis ornatum, postice nigrum et splendide viridi violaceoque squamulatum, subtus omnino micanti-squamulatum. Chelæ fulvo-rufulæ, valde coriaceæ. Sternum fuscum albo-squamu- latum. Pedes pallide lutei, parce albo-argenteo-squamulati, antici reliquis multo robustiores, tibia nigricanti, femore subtus tibia et supra et subtus longissime nigro-fimbriatis. Pedes-maxillares lutei, niveo-pilosi, parvi, apophysi tibiali tenui, acuta et divaricata. — Ins. Taprobane; ins. Luzonia (Philipp.). GC. chionogaster sp. nov. — 4. Long. 3,5-4 mill. — Cepha- lothorax niger postice rufescenti-tinctus, supra squamulis fuscis postice,versus marginem, sensim albidioribus vestitus, utrinque, in declivitate fere glaber sed linea marginali nivea cinctus. Pili oculo- rum breves, rubri. Pili clypei densi nivei. Abdomen oblongum, supra nigrum, parce tenuiter et longe fulvo-pilosum et squamulis grossis subrotundis obscure cinereo-violaceis vestitam, subtus ful- vum albo-argenteo-squamulatum. Chelæ longæ, parallelæ, nigro- nitidæ, minute et parce rugosæ. Partes oris nigræ. Sternum nigrum 152 vel fuscum, albo-squamulatum. Pedes 1i paris robusti, fusco-casta- nei vel nigricantes, patella paulo dilutiore, metatarso tarsoque fulvis, tibia longe ovata et supra et subtus longe et crebre sed inor- dinate nigro-crinita. Reliqui pedes fulvi, patellis tibiis metatarsisque posticis utrinque fusco-lineatis. Pedes-maxillares fusci apice fulvi, albo-squamulati, tibia patella breviore, extus apophysi longa, gra- cili, antice directa et apice oblique truncata armata, tarso angusto, longissimo et tereti, bulbo rufulo, ad basin ovato, ad apicem longis- sime producto et acuto. ©. Long. 4 mill. — À mari differt abdomine supra obscure cinereo violaceo-squamulato, maculis sinuosis biseriatis aureo vel rubro squamulatis maculaque apicali parva alba notato, subtus albo- argenteo-squamulato, chelis fulvo rufulis lævibus et nitidis, pedibus anticis fuscis, annulis latis albo-squamulatis ornatis, tibiis haud fimbriatis, pedibus-maxillaribus luteis ad basin infuscatis, tarso longissimo acuminato. Area genitalis antice depressa, postice plagula semicirculari fulvo-nitida, stria tenui secta, notata. — Africa austr. : Prom. Bonæ Spei, Kimberley, Transvaal! — Madagascar : Diego-Suarez (C. Alluaud). Telamonia olorina sp. nov. — <. Long. 3,5 mill. — Cephalo- thorax nigricans, parte thoracica in medio leviter rufescenti-tincta, vitta submarginali lata, vitta frontali transversa latissima maculaque thoracica media, magna et triquetra, albo-argenteo-squamulatis, notatus. Pili oculorum breves, supra et extus fulvi subtus albi. Cly- peus latus, omnino crebre albo-argenteo-squamulatus. Abdomen sat angusite oblongum, supra albo-nitido-squamulatum et vitta media lata et integra fusco-rufula, cinereo-nitido-squamulata, orna- tum. Chelæ nigro-nitidæ, leviter et parce transversim striatæ, ver- ticales sed prope medium depressæ, atque ad apicem leviter divaricatæ. Partes oris fusco-castaneæ. Sternum fulvum, albo-squa- mulatum. Pedes antici fusci, parce albo-squamulati, metatarsis, tibiis brevioribus, rectis, dilutioribus sed apice fuscis, tarsis luteis. Pedes quatuor postici lutei, tibiis utrinque leviter infuscatis et sub- vittatis. Pedes-maxillares lutei albo-pilosi, tarso rufescenti-tincto, tibia patella vix breviore, apophysi exteriore gracili, nigra, apice minute uncata armata, tarso angusto, sat longo, bulbo parvo et subrotundo multo superante. — Ins. Taprobane : Kandy! A T, mustelina E. Simon, cui affinis est imprimis differt, clypeo omnino albo-squamulato, pilis oculorum ad maximam partem fulvis, apophysi tibiali longiore et apice uncata. Heliophanus indicus sp. nov. — . Long. 3 mill. — Cepha- lothorax- lævis et nitidus, fusco-castaneus fere niger, flavido- pubescens et lineä marginali exilialbo-pilosa cinctus. Pili oculorum 153 flavo-aurantiaci. Clypeus angustus, parcissime albo-barbatus. Abdomen oblongum, postice subacuminatum, supra fulvum flavido- pubescens linea albo-pilosa omnino cinctum, antice linea media, postice arcubus transversis vix expressis notatum, subtus obscurius et fusco-marginatum sed omnino albo-pilosum. Chelæ sat longæ, nigro-nitidæ, intus ad apicem paulo dilutiores. Pedes 1! paris castanei subnigri, metatarso tarsoque luteis, femore valido et compresso, tibia aculeis 3-2 subtus armata. Reliqui pedes lutei, tibia 2: paris aculeo debili submedio tantum munita, pedes quatuor postici, aculeis verticillatis apicalibus metatarsorum aculeoque minutissimo apicali tibiarum 4 paris exceptis, mutici. Pedes-maxil- lares sat graciles, femore mutico sed subtus in medio leviter carinulato, tibia patella breviore, extus apophysibus dentiformibus et acutis binis, inter se subæquis, armata,tarso longe ovato, bulbo longo, simplici, stylo apicali, valido et arcuato, munito. — Indo- China : Saigon. Jollas geniculatus sp. nov. — . Long. 2,5 mill. — Cephalo- thorax brevis, parte cephalica nigra, nitida, parcissime fulvo-pilosa, thoracica dilutiore et rufescenti, nitida et glabra, sed linea marginali exili nigra et niveo-pilosa cincta. Pili oculorum breves, obscure fulvo-rufuli. Clypeus fere nudus. Abdomen breviter ovatum, supra fulvum, læte aureo roseoque micanti-squamulatum, vittis trans- versis binis (la latiore) maculaque apicali nigricantibus viridi- nitido-squamulatis et supra mamillas macula parva niveo-pilosa decoratum, subtus luteum, albido-luteo-pubescens. Chelæ nigri- cantes. Sternum pedesque lutea, patellis tibiisque 1 paris intus, patellis tibiisque 4 paris extus linea nigra lineaque superiore albido-pilosis-ornatis. Pedes-maxillares nigri, Aro pilosi, patella supra læte niveo-hirsuta. Var. Cepholothorax niger, linea marginali exili niveo-pilosa cinctus. Abdomen nigrum, supra æneo-squamulatum, macula parva alba notatum. Pedes fulvi, antici et postici latius nigricanti- vittati. — Venezuela : Caracas ! Flacilla lubrica sp. nov. — . Long. 3 mill. — Cephalothorax niger, subglaber, sed utrinque, ad oculos, linea crasse flavo-pilosa (oculos posticos paulo superante) notatus, parte cephalica subtilis- sime striolata. Pili oculorum et clypei pauci et breves, albidi. Abdomen supra nigro-nitidum, linea marginali exili utrinque postice triinterrupta flavo-pilosa cinctum, subtus atrum, parce cinereo-pilosum. Sternum et partes oris nigro-nitida. Chelæ fuscæ, antice deplanatæ et coriaceæ, subtus dilutiores, ungue longo rufulo. Pedes antici robusti nigricantes, patellis dilutioribus, metatarsis tarsisque fulvis. Reliqui pedes fulvo-olivacei, femoribus, saltem 154 utrinque, nigricantibus. Pedes-maxillares fulvi, femore infuscato, patella vix longiore quam latiore, leviter convexa, tibia patella paulo breviore et angustiore, extus ad apicem, fere supra, apophysi nigra, acuta et leviter incurva, armata, bulbo simplici ovato. — Ins. Taprobane ! Scoturius tigris sp. nov. — Long. 3,5 mill. — Cephalothorax rubro-castaneus, parte cephalica dilutiore sed utrinque, prope oculos, nigra, subtiliter coriaceus, supra pilis longis albis, pilis fulvis paucis mixtis, crebre vesiitus, utrinque in declivitate fulvo- rufulo-pilosus et albo-segmentatus. Pili oculorum et clypei albi, creberrimi. Abdomen albido-testaceum, albo-pilosum, antice linea longitudinali, in medio arcu transverso latissimo et acuto, prope apicem arcu simili et inter se arcubus minoribus binis fuscis, supra ornatum, subtus vitta latissima nigra ornatum. Chelæ nigræ, trans- versim striatæ, pilis albis longis decumbantibus ad basin munitæ. Partes oris, sternumque nigra. Pedes omnino lutei. — Brasilia merid : Minas, Matto-Grosso. — Paraguay. Hurius vulpinus sp. nov. — ©. Long. 5,2 mill. — Cephalo- thorax nigro-fuscus, pilis simplicibus sordide albidis rufulisque mixtis, crebre vestitus. Pili oculorum et clypei longissimi, sordide albi, pilis rufulis paucis ad marginem exteriorem oculorum mixtis. Abdomen ovatum, albido rufuloque crebre pubescens, arcubus transversis nebulosis obscurioribus notatum, subtus albo- pubescens sed postice leviter infuscatum. Slternum nigrum, longe albo-pilosum. Chelæ fulvæ, antice crasse albo-pilosæ. Pedes pallide lutei, albo-pilosi, patellis tibiisque. confuse olivaceo-annulatis. Plaga genitalis simplex, transversa, fusca, coriacea. — Ecuador : Quito. Atelurius segmentatus sp. nov. — «. Long. 3 mill. — Cephalothorax obscure rufo-purpureus, utrinque et postice in declivitate fere niger, crebre et grosse coriaceo-granulosus, supra parce fulvo-pubescens, macula frontali subrotunda alba ornatus, in lateribus longius et crebrius albido-pubescens. Pili oculorum supra et subtus albidi, inter oculos fulvi. Pili elypei albidi densi, in medio ZJongi. Abdomen breviter ovatum, albido-testaceum, antice macula magna obtuse triquetra, postice, usque ad apicem, tenuiter pro- ducta, prope medium utrinque macula transversa procurva, postice lineolis transversis trinis arcuatis nigricantibus, supra ornatum, sublus vitta lata nigra notatum. Partes oris sternumque nigra. Chelæ breves, nigræ, antice valde coriacete. Pedes sat breves, lutei, parce albo-pilosi, femoribus ad apicem, tibiis ad basin atque ad apicem, præsertim anticis, fusco-rufulo-annulatis. Pedes-maxillares 155 sat breves, fulvo-rufuli, patella apiceque tarsi luteis; patella haud longiore quam latiore; tibia patella circiter æquilonga, extus, ad marginem apicalem, apophysibus binis, superiore obtuse conica, inferiore membranacea, gracili sed apice ampliata et subglobosa, armata; tarso bulboque simplicibus, late ovatis. — Venezuela : Caracas! Gophoa falcigera sp. nov. — . Long. 4 mill. — Cephalo- thorax fulvus, marginem versus leviter infuscatus, parte cephalica _ dilutiore et flavida sed in medio confuse infuscata et utrinque maculis ocularibus nigris notata, sublevis et fere glaber, sed utrinque, sub oculis, vitta albo-pilosa ornatus. Abdomen angustum et longum, supra rufescens et utrinque vitta albo-pilosa margina- tum, subtus albido-testaceum. Chelæ fulvæ et nitidæ, longæ, atte- nuatæ et valde divaricatæ, marginibus sulci carinatis, dentibus remotis parvis munitis, ungue longissimo, subtus in parte apicali dente obtuso pellucido armato. Pars labialis infuscata. Sternum pedesque pallide lutea, pedes 1 paris leviter obscuriores, femoribus cunctis infuscatis. Pedes-maxillares lutei, femore leviter infuscato, tibia patella multo breviore, apophysi exteriore longa valde curvata, gracili sed obtusa, instructa, tarso late ovato, bulbo magno simplici, intus stylo libero longo marginato. — Brasilia : Therezopolis. Festucula vermiformis sp. nov. — ©. Long. 8-10 mill. — Cephalothorax humilis, longus et parallelus, subtilissime coriacéus, fulvo-rufescens, crebre albo-pubescens, vittis duabus latis, oculos includentibus, nigris et flavo-pilosis ornatus, parte cephalica leviter infuscata et maculis duabus confusis nigricantibus notata. Pili ocu- lorum pallide lutei, pili clypei longi albi. Abdomen longissimum, antice truncatum, postice sat abrupte angustius et acuminatum, albidum, crebre niveo-pubescens et supra vittis duabus fuscis, flavo-pilosis, ornatum. Chelæ rufescentes. Sternum pedesque lutea. Pedes antici leviter obscuriores et rufulo-tincti, tibiis 1° paris aculeis brevibus trinis uniseriatis intus armatis. Plaga genitalis parva, utrinque convexa et rufula, carinula media et postice carinula transversa nigris munita. — Ægyptus : Alexandria; Suez! F', lineata sp. nov. — ©. Long. 6 mill. — À F. vermiformi cui affinis est differt magnitudine minore, cephalothoraäce fulvo et albo-piloso, vittis duabus latis fuscis et fulvo-pilosis, linea exili nigra marginali, atque, in parte cephalica, maculis binis fuscis, notato, _pilis oculorum et clypei pallide flavidis, pedibus anticis obscure fulvis, femore intus nigricanti-vittato, patella tibiaque intus leviter fusco-variatis, — Senegal : Dakar. 156 Breda apicalis sp. nov. — (j. Long. 7 mill. — Cephalothorax sat latus, niger, subtiliter coriaceus, parce flavido-pilosus, linea exili alba cinctus. Pili oculorum albidi. Clypeus subglaber, pilis longis albis paucis munitus. Oculorum linea 34 cephalothorace evidenter angustior. Abdomen angustum et longum, nigrum, in parte apicali fere glabrum et nitidum, præterea flavo-pubescens, parte nigra antice vitta transversa læte flava limitata, subtus parcissime pilosum et postice utrinque albo-guttatum. Sternum nigro-nitidum, parce albo-pilosum. Chelæ breves, nigro-nitidæ, transversim valde striolatæ, parce albo-setosæ. Pedes 1i paris robustissimi, fusci subnigri, patella metatarsoque albo-pilosis, tibia aculeo minuto intus ad apicem tantum munita, metatarso aculeis brevissimis 2-2 armato. Pedes postici obscure fulvi, femoribus tibiisque plus minus infuscatis, supra linea flavo-pilosa ornatis. Pedes-maxillares nigricantes albo-pilosi, patella dilutiore; tibia patella vix breviore, apophysi exteriore longissima (articulo saltern duplo longiore) antice et paulo infra directa, recta, parum robusta sed apice leviter ampliata atque obtusa, armata; tarso ovato; bulbo disciformi, sulco obliquo secto. ©. Long. 9,5 mill. — Cephalothoracis pars thoracica plus minus rufescenti-tincta. Pili oculorum flavidi. Clypeus setis albis longis paucis conspersus. Abdomen longum, fuscum, apice nigrum, parte fusca fulvo-pilosa, vitta longitudinali denticulata et postice lineis transversis flavo-pilosis notata, subtus parce pilosum et postice utrinque macula obliqua pallide flava notatum. Sternum fuscum. Chelæ fusco-rufescentes, transversim parce striatæ. Pedes breviores, antici robustissimi, pallide fusco-rufescentes, reliqui fulvi. Pedes- maxillares fulvi, albo-pilosi. Area vulvæ fulva, antice plaga maxima semicirculari vel subquadrata, postice emarginata, notata. — Bra- silia : Regio Amazonica. 2 B. flavostriata sp. nov. — j. Long. 11 mill. — Cephalo- thorax negerrimus, parte cephalica coriacea, subglabra, utrinque et postice, inter oculos, longe flavo-pilosa, parte thoracica lineis flavis radiantibus 10 vel 12 ornata. Pili oculorum pauci flavidi. Clypeus angustus, pilis longis flavidis uniseriatis munitus. Abdomen angustum, nigrum, antice flavo-marginatum, dein lineis binis integris flavis, versus apicem leviter ampliatis et aurantiaco-tinctis et prope apicem lineis transversis et arcuatis 2 vel 3 flavis, læte decoratum, subtus vitta testacea, mamillas haud attingente, nota- tum. Chelæ robusiæ, nigræ, transversim striolatæ, prope medium leviter depressæ. Sternum fusco-nitidum, parce albo-pilosum. Pedes longi, antici reliquis robustiores et longiores, fere nigri, sex poste- riores fusco-rufescentes, femoribus nigris, tarsis testaceis. Tibiæ quatuor anticæ omnino muticæ, metatarsi aculeis minutissimis 157 2-2 armati. Pedes-maxillares nigri; patella dilutiore, parallela, paulo longiore quam latiore; tibia breviore, apophysibus binis, superiore longiore, gracili, apice valde hamata, inferiore simplici et obtusa extus armata; tarso brevi sat late ovato, ad basin convexo; bulbo subrotundo, discoidali, crasse marginato. — Brasilia merid. : Prov. Minas, Caraça (E. Gounelle). Marpissa bistriata C. Koch (Ar. XIII, p. 72, fig. 1137) verisimi- liter affinis. B. variolosa sp. nov. — 4. Long. 6 mill. — Cephalothorax niger, subtiliter coriaceus, parte cephalica inordinate et parum profunde foveolata, pilis fulvis longis atque, in parte thoracica, pilis albidis, vittam mediam designantibus, vestitus. Pili oculorum fulvi sed inter oculos albi. Abdomen sat angustum et longum, nigricans, supra fulvo-rufulo-pubescens et lineis transversis albis quatuor, anticis rectis, posticis arcuatis ornatum, subtus parce albo-pilosum. Sternum nigro-nitidum, Chelæ fusco-æneæ, coriaceæ. Pedes obscure olivacei, antici fere nigri, coxis posticis tarsisque dilutioribus. Tibiæ anticæ aculeis brevissimis 6-3, metatarsi aculeis similibus 2-2 subtus armati. Pedes-maxillares breves et robusti, fusci, supra, tarso excepto, longe albo-pilosi; femore recto et compresso; patella subquadrata; tibia breviore, supra antice in conum producta, apophysi exteriore maxima, articulo plus duplo longiore, antice directa, recta sed apice breviter et obtuse hamata, instructa; tarso late ovato; bulbo rotundo, convexo. — Brasilia : le Para (de Mathan). Deloripa semialba sp. nov. — ©. Long. 3,5 mill. — Cephalo- thorax sublævis, subtilissime coriaceus, fusco-castaneus, parte cephalica nigra, fulvo-cervino-pubescens, vitta albo-pilosa cinctus. Pili oculorum pilique clypei pauci sed longissimi nivei. Abdomen longissimum, antice obtuse truncatum, atrum, supra cervino- pubescens, vitta marginali vittaque media latiore dilutioribus et albo-pilosis, ornatum, subtus albo-pubescens. Chelæ fusco-rufulæ, Iæves. Sternum nigrum, longe albo-pilosum. Pedes fulvi, antici, breves et robusti, femoribus, tibiis metatarsisque utrinque late nigricanti-plagiatis et subvittatis, postici multo longiores, trochan- teribus supra femoribusque utrinque leviter infuscatis, parce et sat longe albo-pilosi. Plaga genitalis magna nigra, plagula media plana, transversim subquadrata munita. — Brasilia : Caraça (E. Gounelle). Helvetia albovittata sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cepha- lothorax fulvo-rufescens, parte cephalica nigricanti, flavido-pubes- cens, utrinque vitta marginali nivea, supra vittis trinis latis albo- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 30 1V 1901 4 13 158 pilosis decoratus. Pili clypei et oculorum pallide lutei. Abdomen angustum et longum, albidum, albo-pubescens, supra vittis trinis flavido-pilosis ornatum. Chelæ rufescentes. Sternum pedesque lutea. Plaga genitalis leviter depressa et tenuiter marginata, antice obtuse truncata, utrinque rotunda et leviter emarginata.— Paraguay (Germain). | Ab Helvetia santaremea Peckh., cui affinis est, imprimis differt sterno luteo (haud nigro) et plagula genitali utrinque emarginata. H. zebrina sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cephalothorax niger, subtilissime coriaceus, supra crebre albido-pubescens, utrinque in declivitate fulvo-pilosus sed linea angusta alba cinctus. Pili oculorum et clypei albi. Abdomen longum, cylindraceum, atrum, supra fulvo-rufulo-pubescens, antice arcu lato, dein vittis transversis latis trinis (1: et 2a in medio arcuato angulosis, altera recta), postice utrinque linea exiliore obliqua, albo-pilosis, decora- tum, subtus omnino albo-pubescens. Chelæ sternumque fusco- olivacea, lævia. Pedes lutei, parce albo-pilosi, antici, praesertim patellis tibiisque, leviter infuscatis. — Matto-Grosso (Germain). H. zonata sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cephalothorax subtiliter coriaceo-rugosus, fulvo-rufescens, parte cephalica valde infuscata et utrinque, prope oculos, nigra, supra luteo-albido- pilosus subsquamulatus, utrinque in declivitate aurantiaco-pilosus et linea exili alba cinctus. Abdomen angustum et longum, antice truncatum, supra fulvo-pubescens, vittis transversis latis albo- pilosis quatuor : 1 marginali, 2, in medio interrupta, 3a angusta abbreviata et arcuata, 4* latiore recta et integra, punctoque albo apicali, supra ornatum, subtus omnino albo-pubescens. Chelæ fuscæ, læves, parce et subtiliter transversim striatæ. Sternum pedesque lutea. Pedes 1° paris reliquis robustiores, aculeis metatar- sorum 2-2 tantum armati, ad apicem leviter infuscati sed tarsis supra albo-squamulatis. Plaga genitalis ovato-transversa, fusca, carinula fulva secta. — Regio Amazonica : S. Paulo de Olivença (de Mathan). Cerionesta (Cydonia) cribrata sp. nov. — j. Long. 3 mill. — Cephalothorax niger, parce et longe albo-pilosus, parte cephalica crebre et inordinate impresso-punctata, parte thoracica punctis impressis, lineas radiantes designantibus, punctoque medio majore munita. Pili oculorum et clypei albi. Abdomen longe oblongum, supra fuscum apice dilutius et utrinque, prope medium, macula magna dilutiore notatum, subtus testaceum, omnino longe albo- pubescens. Sternum et partes oris fusco-olivacea lævia. Chelæ Mod dd nt de pm dde à 159 fusco-olivaceæ, coriaceæ, longæ sed verticales, antice deplanatæ, sat angustæ, leviter incurvæ et intus carinatæ, intus, ad angulum, valde dilatalo-rotundæ. Pedes lutei, antici, præsertim femoribus, infuscati. Tibiæ anticæ aculeis parvis interioribus binis subapi- calibus et metatarsi aculeis similibus 2-2 subtus armati. Pedes postici aculeis apicalibus metatarsorum minutissimis tantum muniti. Pedes-maxillares breves et robusti, fulvi, tibia latiore quam longiore, convexa, apophysi exteriore conica apophysique inferiore truncata armata, tarso bulboque magnis et ovatis. ©. À mari differt chelis brevibus et parallelis. — Paraguay (Germain). Naubolus micans sp. nov. — ©. Long. 3,5 mill. — Cephalo- thorax fulvo-rufescens, utrinque, propre oculos niger, subtiliter coriaceo-rugosus, squamulis luteis splendide micantibus supra crebre vestitus et utrinque, sub oculis, vitta albo-pilosa ornatus. Pili oculorum et clypei, densi et longi, pallide lutei. Abdomen longe ovatum, fulvo-testaceum, supra vittis duabus nigricantibus, postice ampliatis et confluentibus notatum et omnino crebre micanti-squa- mulatum, subtus parce et simpliciter albo-pilosum et linea media paulo obscuriore notatum. Chelæ, partes oris sternumque fulvo- rufula. Pedes 1: paris reliquis multo robustiores, fulvo-rufescentes, patella tibiaque intus fusco-lineatis. Reliqui pedes omnino lutei. — Matto-Grosso (Germain). - N. posticatus sp. nov. — ©. Long, 3 mill. — Cephalothorax fusco-castaneus, parte cephalica nigra, subtiliter coriaceo-rugosus, squamulis longis fulvo-nitidis supra vestitus, et utrinque, sub oculis, linea longitudinali albo-pilosa, postice abbreviata et conver- gente, notaitus. Pili oculorum et clypei longi, albi. Abdomen longe ovatum, supra atrum vel fusco-lividum, crebre fulvo-squamulatum, antice linea marginali, prope apicem linea transversa angulosa, sæpe interrupta, albis, ornatum, subtus obscure fulvum, parcius et simpliciter albo-pilosum. Chelæ nigræ, valde rugoso-striolatæ. Sternum fuscum. Pedes 1: paris reliquis multo robustiores fusco- castanei, tarsis dilutioribus. Reliqui pedes fulvi fusco-annulati, — Matto-Grosso (Germain). Holoplatys bicolor sp. nov. — © (pullus). Long, 4 mill. — Cephalothorax lævis, luteus, tenuissime nigro-cinctus, parte cepha- lica infuscata, in medio confuse nigro-bivittata, utrinque maculis ocularibus nigris notata. Abdomen longum, cylindraceum, ad mar- ginem anticum pallide testaceum, præterea nigro-nitidum, parce pilosum, mamillæ testaceæ. Chelæ, partes oris, sternum, pedesque lutea. Pedes 1 paris reliquis multo robustiores, femore clavato, tibia 160 crassa sed apice attenuata, extus aculeo submedio minutissimo, intus, in parte apicali, aculeis similibus binis subtus armata, meta- tarso brevissimo subtus aculeis similibus 2-2 armato. — Australia orient. : Cook-Town. Ocrisiona melanopyga sp. nov. — . Long. 7-8 mill. — Cephalothorax longus, niger, pilis longis albidis, pilis rufulis paucis mixtis vestitus, vitta media vittaque marginali latissimis albidius pilosis notatus. Pili oculorum extus rufuli, inter oculos albi. Pili clypei longi, pauci albi, Abdomen oblongum, atrum, longe albido rufuloque pubescens, antice scuto duriusculo ovato castaneo muni- tum, ad apicem maculis magnis quatuor nigris subcontiguis, anticis triquetris, alteris apicalibus subrotundis, leviter convexis et glabris ornatum, subtus omnino atrum. Chelæ nigro-nitidæ, transversim striolatæ. Partes oris sternumque nigra, longe albo-pilosa. Pedes quatuor antici nigricantes, reliqui fusco-castanei, metatarsis ad basin tarsisque fulvis, cuncti longe et valde albo-hirsuti. Pedes- maxillares fulvo-rufuli, valde et crasse albo-hirsuti; tibia patella paulo breviore, apophysi nigra apicali parva et acuta armata; bulbo ovato, simplici, apice stylo incurvo sat brevi munito. — Tasmania : Lauceston (Simson). Pseudicius musculus sp. nov. — ©. Long. 8-10 mill. — Cephalothorax lævis, fusco-castaneus, parte cephalica nigra, longe cinereo-albido fulvoque pubescens et vitta marginali albidius pilosa cinctus. Pili oculorum coccinei, pili clypei nivei, creberrimi et decumbantes. Abdomen ovatum, supra fuscum, maculis transversis confusis obscure testaceis notatum, utrinque fulvo-rufulo-pubescens, vitta media lata integra albo-pilosa notatum, subtus testaceum et albo-pubescens. Chelæ longæ, nigræ, transversim striatæ. Partes oris sternumque nigra. Pedes 1i paris reliquis robustiores, nigri- cantes, patella metatarso tarsoque rufescentibus, tibia metatarsoque aculeis minutissimis subtus armatis. Reliqui pedes obscure rufuli, femoribus infuscatis, cuncti longe albido nigroque hirsuti. Pedes- maxillares rufuli, albo-pilosi, tarso bulboque nigris; femore sat longo, compresso, subtus in medio obtuse elevato; tibia patella plus duplo breviore, extus ad apicem apophysi nigra brevi sed lata, apice oblique truncata, cum angulo superiore prominulo, armata; tarso sat anguste ovato; bulbo magno, cordiformi, oblique inserto. — Africa sept. : Constantine; Africa austro-orient. : Natal. Modunda phragmitis sp. nov.—{. Long. 3-4 mill. — Cepha- lothorax subtiliter coriaceus niger, antice vitta frontali lata, macula media minore, vix pone oculos sita, et utrinque sub oculis, vitta longitudinali albo-pilosis subsquamulatis ornatus. Pili oculorum 161 fulvi. Pili clypei nivei, creberrimi, in medio longi. Abdomen angus- tum et longum, antice rotundum, postice truncatum, supra durius- culum, nigro-nitidum, in parte basali linea marginali angusta, in parte apicali utrinque macula subrotunda atque in medio macula minore longa, albo-pilosis, ornatum, subtus paulo dilutius et parce albo-pilosum. Chelæ breves, antice planæ, nigræ, valde coriaceæ. Sternum parvum, nigrum. Pedes 1‘ paris robustis- simi, femore late clavato, tibia ovata, nigri, apice tarsi fulvi, femore supra et tibia ad basin parce albo-pilosis. Reliqui pedes flavidi. Pedes-maxillares fulvo-rufuli, breves; tibia patella breviore, extus ad apicem apophysi nigra, longa, ad basin lata sed apice subacuta, antice, secundum tarsum, directa armata ; tarso ovato. ©. Long. 4 mill. — Cephalothorax subtiliter coriaceus, niger, omnino crebre albido-pubescens. Pili oculorum et clypei (longi) albidi. Abdomen longum, fuscum,omnino luteo-pubescens, utrinque in parte secunda macula dilutiore notatum. Pedes 1° paris robusti, fusco-picei vel nigricantes, reliqui pedes et pedes-maxillares omnino flavidi. — Ægyptus : Suez! M. æneiceps sp. nov. — ©. 3 mill — Cephalothorax nigro- æneus, leviter coriaceus sed nitidus, parte cephalica parce fulvo- pilosa, thoracica antice longius et crebrius albo-pilosa sed postice, in declivitate, glabra. Pili oculorum pallide flavi. Pili clypei longi, densi, decumbantes, albidi. Abdomen longe oblongum, fuscum, supra fusco-pubescens et zonis transversis recurvis albo-pilosis ornatum, subtus albo-pilosum. Sternum nigrum. Chelæ, partes oris pedesque 1 paris fulvo-rufescentia. Reliqui pedes et pedes-maxil- lares pallide lutei. Pedes 2 paris aculeis binis uniseriatis subtus muniti. Pedes 3ï paris parce et minutissime aculeati. Pedes 4i paris omnino mutici. — Ins. Taprobane : Kandy! Icius desertorum sp. nov. — ©. Long. 4-5 mill. — Cephalo- thorax fulvo-rufescens, parte cephalica nigricanti, thoracica vitta media diluliore notata, pilis longis albidis rufulisque mixtis omnino vestitus. Pili oculorum et clypei densi et longi sordide albidi. Abdo- men oblongum, depressiusculum, supra atrum, fulvo albidoque pubescens et vitta media integra sat angusta et leviter dentata dilu- tiore, albido rufuloque pilosa, notatum, subtus fulvo-testaceum et albo-pubescens, mamillæ nigricantes. Chelæ nigro-nitidæ. Sternum fuscum. Pedes omnino lutei, longe albo-hirsuti, tibiis 1° paris aculeis 2-3 subtus munitis, sed tibiis 2 paris aculeo medio tantum armatis. Plaga genitalis magna, nigra, semicircularis, postice acute emarginata. — Africa austr. : Matjesfontein ! SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE v Assemblée mensuelle du 4 mai 1901. PRÉSIDENCE DE M. LÉON BECKER. La séance est ouverte à 8 heures. MM. le D' Tosquinet et Seeldrayers ont fait excuser leur absence. M. le D' Rousseau accepte les fonctions de secrétaire en l'absence de M. Seeldrayers. | Le procès-verbal du 6 avril est approuvé. Correspondances. M. Armand Braem remercie le Conseil de l’avoir nommé membre effectif de la Société. — M. le lieutenant Colmant nous informe que son nouveau domi- cile est : rue des Commerçants, 34, à Bruxelles. — M. Louis Clouët des Pesruches a quitté Barcelone; il est installé maintenant à Lambersart, près Lille (France, Nord). Travaux pour les Annales. — L'Assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce numéro. Communications. M. Henri Schouteden nous transmet le résultat . de ses chasses faîtes Le 14 avril, lors de l’excursion de la Société, à Samson : FORMICIDÆ. Formica fusca, Myrmica rubra, Tetramorium cœspitum, Lasius niger, L. flavus, L. fuliginosus. MYRMÉCOPHILES. Chez Myrmica rubra : Dans les nids sous les pierres : Myrmedonia canaliculata Fabr., Forda formicaria Heyd., Platyarthrus Hoffmans- eggt Brandt. — Dans un nid situé dans une vieille souche de pin : Myrmedonia canaliculata et Bolitobius trinotatus Er. (hôte acci- dentel ?). Chez Lasius niger : Claviger testaceus Preyss]., Forda formicaria Heyd., Trama troglodytes Heyd., une espèce indéterminée de Coccide, Blaniulus guttulatus Bose (accidentel?), Platyarthrus Hoffmanseggi Brandt. Chez Lasius flavus : Forda formicaria, Platyarthrus Hofimanseggi. HEMIPTERA HETEROPTERA. Corimelæna scarabeoides L., Prostemma guttula Fabr., Lygus pratensis L., Plinthisus brevipennis Latr., Aradus cinnamomeus Panz. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XLV, 29 v 1901 14 164 HOMOPTERA. Cicadines : Chlorita flavescens Fabr., Aygina tiliæ Fall. (fn.n.sp.). Phytophtires : Forda formicaria Heyd., Trama troglodytes Heyd. (espèce non encore signalée en Belgique, mais que j'ai déjà recueillie en de nombreuses localités), Adelges strobilobius. THYSANOPTERA. . Sericothrips staphylinus Hal., Physopus atra De G., Aphanothrips virgo Uzel, Thrips communis Uzel, Thrips flava Schrk., Megalothrips lativentris Heeg, Phlæothrips coriacea Hal. MYRIOPODA. Polyxenus lagurus L., Glomeris marginata Vill., Glomeris hexas- ticha var. intermedia Latr. (fn. n. var.), Polydesmus complanatus L., Polyd. subintegrus Latr.(fn. n.sp.), Craspedosoma Rawlinsi Leach., Microchordeuma gallicum Latr., Blaniulus venustus Mein., BL. quitu- latus Bose, Cylindroiulus londinensis Leach, Cyl. silvarum Mein. Tachypodoiulus albipes Koch, Schizophyllum sabulosum L., Litho- bius forficatus L., L. glabratus Koch, L. calcaratus C.Koch, Cryptops hortensis Leach, Schendyla nemorensis C. Koch, Stigmatogaster sub- terraneus Latr. CRUSTACEA ISOPODA. Philoscia muscorum Scop , Oniscus asellus L.; Porcellio scaber Latr., P. lœvis Latr., Metonoporthrus pruinosus B. -L., Platyar thrus Ho Ron enes Brandt, Armadillidium vulgare Latr. NOTE. — Dans sa liste des Isopodes de Belgique, M. Preudhomme de Borre n'indique pas de capture, en Belgique, du Platyarthrus Hoffmanseggi Brandt. Cette espèce est cependant très répandue et très abondante. Elle a été trouvée, en nombre, dans les nids de fourmis à Bruxelles, La Hulpe, Tervueren, Rhode-Saint-Genèse, Samson, Namur, Verviers, Landelies, Virton, Francorchamps, Rochefort, femelle. — M. Bivort nous envoie une liste de Coléoptères capturés aux environs de Fleurus. Cette énumération est un complément à la liste publiée dans les Annales de la Société, tome XLII, page 202. Nous extrayons les espèces les plus intéressantes de cette nouvelle liste. Les insectes ont élé déterminés par M. Reitter, de Paskau. BEMBIDION doris Gyll. Torgrinne. STENUS pubescens Steph. » PHILONTHUS vernalis Grav. Fleurus. CHOLEVA agilis Il. » SPHAERIDIUM bipustulatum var. substriatun Boignée. 165 CERCYON aquaticus Lap. Fleurus. HELOPs (nalassus) quisquilius Fab. Villers-la-Ville. MALTHODES marginatus Latr. Fleurus, bois. » cephalotus Baude. Fleurus et Tongrinne. ADRASTUS axillaris Erich. Fleurus, bois. STROPHOSOMUS rufipes Steph. Boignée. BARYPITHES pellucidus Boh. Fleurus. LIiMNoBARIS T7. album, var. pusio Fab. Tongrinne. LARINUS planus Fab. Fleurus. POGONOCHAERUS hispidulus Piller. » PLAGIONATUS arcuatus var. Reichei Th. (inter- ruptus Mors). Fleurus, bois. CRYPTOCEPHALUS f'ulvus var. fulvuicollis Suff. » » HALTICA oleracea var. nobilis Ws. Boignée. CRIOCERIS merdigera L. Fleurus, bois. DoNACIA 2mpressa Payk. » » SCYMNUS rufipes Fab. Fleurus. -— Excursion du 9 juin : Landelies. — Les membres de la Société qui se sont rendus à l’excursion du 14 mai, à Samson, ont été rejoints à Namur par MM. Castin et Lambillion, de la Société entomologique namuroise. L’après-midi nos collègues ont assisté à la séance de l’assemblée mensuelle de la Société de Namur. M le Président Poskin, en termes chaleureux, leur à souhaité la bienvenue et exprimé l’espoir de voir se renou- veler souvent la visite des collègues de Bruxelles. M. le D' Rousseau a remercié le Président de sa délicate attention. — La séance est levée à 9 1/2 heures. CONSIDÉRATIONS SUR LES BUPRESTIDES par Ch. Kerremans. Recherches phylogéniques. — De même que l'arbre généa- logique d’une famille humaine se compose d’un tronc divisé en branches qui s’épanouissent en divers rameaux, de même un groupe quelconque, pris dans la série organique des êtres, dérive d’une souche ancestrale unique, cause originelle de plusieurs branches, ramifiées elles-mêmes dans diverses directions. De là résulte la difficulté que l’on éprouve à disposer en série linéaire les groupements obtenus par analogies de caractères. Dans une précédente étude, partant de ce principe, j'avais placé le groupe que je considérais comme le plus ancien au milieu de la famille et j'avais échelonné ses descendants en avant et en arrière, en 166 plaçant aux extrémités les genres qui paraissaient s’écarter le plus de la forme originelle. J'avais obtenu, de cette manière, un groupement plus satisfaisant, peut-être, au point de vue du rapprochement des facies et des caractères que ceux de mes prédécesseurs, mais il ne pou- vait jamais être que superficiel, attendu qu’il ne reposait sur aucune considéralion phylogénique. Dañs l’état actuel de nos connaissances, il peut paraitre prématuré de décider, & priori, si un genre ou une espèce descendent directement d'une forme déterminée, mais il peut être intéressant de rechercher comment les tribus et les genres qui les composent pourraient dériver les uns des autres, ce qui permettrait de jeter les bases d'une classification raisonnée, malgré les immenses lacunes que laisseront toujours les espèces disparues et que laissent encore actuellement les espèces vivantes qui nous sont aujourd’hui inconnues. Il paraït acquis que les Buprestides doivent provenir d’une série de Coléoptères très anciens et qu’ils viennent, chronologiquement, se ranger vers le bas de l’échelle de l’ordre. Sans vouloir entrer dans des considérations qui sont plutôt relatives à la Paléentomologie, nous pouvons remarquer incidemment que parmi les insectes fossiles, on constate la présence de deux Chrysobothris, l'un (Chr. veterana Heyd.) dans les terrains jurassiques de Solnhofen (Bavière), l’autre [Chr. Heydenti Scudd.) dans les terrains tertiaires du Colorado (Texas). Dès l’époque secondaire, il existait donc un genre qui s’est per- pétué jusqu'à nos jours, sans modifications sensibles dans ses carac- tères et l’on verra plus loin que, dans l’ordre phylogénique, il touche de très près à la série des Buprestes supérieurs. Certaines espèces de cette famille, à part des exceptions inévitables, semblent avoir très peu modifié leur régime; une grande partie d’entre elles, parmi les espèces paléarctiques, vit sur les conifères, tandis que beaucoup d'espèces intertropicales se plaisent sur les fougères, d'après les observations que M. Weyers a eu l’occasion de faire pendant son séjour prolongé dans l'ile de Sumatra. Or, les fougères et les coni- fères sont classés parmi les végétaux les plus anciens et abondaient à l'époque où l’on signale la présence des premiers Chrysobothris fossiles. Nous pouvons admettre, en principe, que tous les Insectes des- cendent d'une forme ancestrale unique provenant d’un Myriopode et, logiquement, nous pouvons en déduire que les plus anciens Bupres- tides seront ceux qui auront conservé, jusqu'à notre époque, la seg- mentation la plus complète, et si nous examinons un Bupreste, nous remarquerons une série de onze segments bien définis : tête, proster- num, mésosternum, métasternum, pièce antécoxale et six segments 167 abdominaux, dout le dernier est rétractile ; le premier de ces segments supporte les antennes, sur lesquelles nous aurons l’occasion de reve- nir bientôt, et les appendices buccaux, les trois suivants servent d'attache aux organes locomoteurs et le dernier récèle l'appareil reproducteur. Ces appendices se sont développés sur certains anneaux, suivant un phénomène d'adaptation normale, tandis que, par sup- pression graduelle, ils ont disparu sur d’autrés; des anneaux se sont confondus avec leurs voisins par soudure directe, comme la pièce antécoxale au métasternum et parfois le premier au deuxième segment abdominal. Cela n'implique nullement que nous prétendions que les Buprestides descendent directement d’un Myriopode, mais cela explique comment, par une lente série de modifications ct d’adaptations, dans lesquelles un Orthoptère à pu intervenir, un Myriopode pourrait devenir un Buprestide, | L'examen de la segmentation sternale permettrait de diviser la famille en trois branches principales : une première comprenant une série de Buprestes ayant le mésosternum entier, une deuxième, dans laquelle ces insectes ont le mésosternum divisé par le milieu et une troisième qui comprend les Buprestes ayant le mésosternum refoulé sur les côtés et extrêmement réduit ; chacune de ces branches pourrait logiquement descendre l’une de l’autre et la première, ayant la seg- mentation encore complète, constituera le tronc originel ou la souche ancestrale de la famille. | La disposition des pores antennaires pourrait nous permettre ensuite d'échelonner chacune de ces branches principales suivant un second phénomène de transformation normale. A l’origine, les articles dentés des antennes sont couverts de pores, siège probable de l'organe olfactif ; ils sont diffus sur les deux faces des articles. Plus tard, ces pores se concentrent dans des fossettes éparpillées sur les deux faces des articles, puis sur l’une d’elles ; ensuite, ils s'agglomèrent dans une fossette unique sur chaque article et successivement celle-ci, d’interne qu'elle était primitivement, devient inférieure et enfin terminale, sui- vant qu'elle vient se placer sur la tranche interne, ou sur la partie antérieure de leur région interne ou, enfin, à la troncature termivale. Si, comme on le suppose, les antennes sont le siège du sens olfactif, — elles sont, en même temps, des organes essentiellement tactiles, — les pores antennaires ont dù acquérir graduellement une tendance à venir se placer à l’extrémité des articles et, dans la série des groupes, ceux-ci seront d'autant plus récents que les fossettes antennaires seront plus avancées vers les sommets; et il y a lieu de faire remar- quer l’analogie qui existe entre la situation des antennes chez les insectes et celle des narines chez les animaux supérieurs. 168 Dans ce que nous pouvons considérer comme la souche ancestrale existante, l’écusson n’est pas distinct; il se peut qu’il ait existé à l’origine et que certains groupes primitifs, aujourd’hui disparus, aient possédé un écusson qui aura été éliminé pour une cause à rechercher. Mais il est à remarquer que cette pièce est extrèmement variable dans la famille qui nous occupe; elle manque à la base de chacune des branches inférieures (Julodines, Acmaeodera, Chrysochroines), se développe graduellement à mesure que l’on avance vers les séries supérieures et atteint son maximum d’accroissement chez les Bupres- tides les plus récents {Agrèlines, Trachytes) où chez ceux qui atteignent le sommet de certains rameaux (Sphenoptera, Belionota). Remarquons en outre que l’écusson est un des éléments de la région dorsale du mésosternum, qu'il existe dans la majeure partie des cas, mais qu'il est plus ou moins caché par les élytres qui le recouvrent ; c’est donc improprement que l’on dit que l’écusson est nul ou absent; il faut dire qu'il est visible ou invisible, mais sa présence ou son absence n’en sont pas moins dignes de remarque et utilisables pour la classification. : Ces trois organes, sternum, pores antennaires et écusson, sont autant de facteurs propres à confirmer, dans une certaine mesure, la descendance des groupes et il importe de noter que plus on avance vers les séries supérieures, plus les membres ont une tendance à s’insérer dans des cavités, des creux ou des rainures qui font, par exemple, que certaines espèces, parmi les Agrilines et surtout parmi les Trachytes, ont, au repos, les antennes logées dans un sillon prosternal, les fémurs insérés dans des dépressions thoraciques - ou coxales, les tibias cachés dans une rainure du fémur et les tarses repliés dans un creusement du tibia, de sorte que l'animal, qui a acquis la faculté éminemment protectrice de se laisser choir au moindre danger, peut tomber de très haut sans dommage, grâce à l'insertion de certains de ses membres et à la solidité de sa carapace. _ L'ensemble des considérations qui précèdent peut nous permettre de rechercher les bases de l’établissement de la descendance des tribus actuellement admises. En admettant que les Julodines constituent le groupe ancestral des Buprestides actuels, nous remarquons qu’ils ont le mésosternum entier, les pores antennaires diffus sur les deux faces des articles et l’écusson invisible. Le genre J'ulodis, tel qu’il est admis aujourd’hui, comprend une série d'espèces de la région sud-africaine qui présentent une anomalie déroutante au premier abord; loin d’avoir, comme les autres espèces du genre, la çavité sternale formée en entier par le mésosternum, : elles l’ont largement formée par le métasternum, avec les branches - 169 latérales du mésosternum très courtes. Le facies et les caractères de cette série d'espèces, hormis la taille qui est toujours inférieure, répondent à ceux des autres espèces du genre et permettraient diflici- lement de les en séparer, sans la constatation de cette importante modification sternale. Elles forment, par cette particularité, un passage au genre Amblysterna Thomson, qui possède également le mésosternum divisé, bien que la diagnose de cet auteur signale le contraire, ainsi que j'ai eu l’occasion de le constater récemment lorsque, pour la présente étude, je me suis mis à examiner de près les assertions de mes prédécesseurs; cela m’a permis de constater qu'il est prudent de ne pas acc-pter certains faits comme acquis, sans vérification préalable. Les Amblysterna, comme les Julodis à steroum divisé sont des Julodines aberrants ou plutôt supérieurs, faisant exception à une règle générale qui, loin d’infirmer une théorie, la confirme au contraire, puisqu'elle permet de constater un phéno- mêne de transformation normale daus un même genre, phénomène qui se reproduit pour toute la succession des tribus. Pour en revenir à la tribu des Julodines, nous pouvons admettre qu’elle a donné naissance à trois branches principales, dont les deux premières (Polycestines et Thrincopygines) ont le mésosternum entier et le troisième (Chrysochroines) le mésosternum divisé. Parmi les Polycestines, un genre (Acmaeodera)n'a pas l’écusson visible; 1l se rapproche par là des Julodines avec lesquels il a une certaine analogie de forme, mais il a les fossettes porifères terminales et n’a pu, en conséquence, donner naissance aux genres de la tribu dans laquelle on le range et qui ont les fossettes porifères internes ou inférieures. Il a, en outre, les crochets des tarses dentés, caractère propre aux Buprestes supérieurs et qui se remarque aussi dans la série ascendante des Polycestines, qu’il y a lieu de diviser en trois - groupes (Acmaeodériles, Plosimites et Polycestites) dont le dernier a pu donner naissance au groupe curieux constitué par la tribu des Schizopines, rameau extrème de la branche principale et dont les espèces ont un facies spécial, qui les rapproche extrêmement de certaines Chrysomélines. | La deuxième branche pourrait être constituée par les Threncopy- - gines, tribu formée par le seul genre Thrincopyge, comprenant quatre espèces de l’extrème Occident (Californie, Texas, Mexique) et ayant le mésosternum.entier, les pores antennaires diffus sur les deux faces des articles et l’écusson visible; leur facies les rapproche des Buprestides vrais. Les Chrysochroines viendraient former ensuite la troisième branche principale; avec cette tribu commence la série des Bupres- Er 4170 | #4 tides à mésosternum divisé, c’est-à-dire que tout en concourant a former la cavité sternale, il n’y intervient plus que par ses branches latérales et permet ainsi au sommet du prosternum de s'adapter contre le métasternum. Cette branche a donné naissance à tous les autres Buprestides par la tribu des Chalcophorines, que nous croyons pouvoir séparer de la précédente, à cause du mode de diffu-. sion des pores antennaires, qui commencent à se concentrer dans des fossettes éparpillées au lieu d’être disséminés sur les deux faces des articles et à cause de la présence de l’écusson. Quatre rameaux sont issus des Chalcophorines; les trois premiers faisant partie de la série des Buprestes à mésosternum divisé et le quatrième commençant celle des Buprestes supérieurs, avant la cavité sternale formée par le métasternum seul, les branches latérales du mésosiernum étant très courtes et refoulées sur les côtés. quand elles ne sont pas invisibles ou nulles, Le premier rameau est formé par la tribu des Sphénoptérines, ayant les fosseties porifères terminales et l’écusson large. Il doit exister entre ce groupe et ses ancêtres une longue série d’in- termédiaires disparus, mais il existe une grande analogie de facies et de caractères secondaires entre certains Perotrs et les Sphenop- era. La tribu des PBuprestines (Buprestides vrais) constitue le. deuxième rameau, à fossettes porifères inférieures ; l’écusson est très petit dans la majeure partie des cas. De ce rameau dérive le groupe des Anthaxites, à fossetles porifères terminales. Le troisième rameau (Chrysobothrines) présente la particularité d'offrir, en avauçant vers les formes les plus récentes de la tribu, des : genres ayant d'abord les fossettes porifères internes, ensuite inférieures et enfin terminales; les mêmes genres ont l’écusson d’abord petit, ensuite médiocre et enfin très allongé; la cavité sternale est formée latéralement par le mésosternum et dans son fond par le métaster- num, sauf pour le seul genre Belionola, qui peut être considéré comme le plus récent de la tribu, attendu qu’il a la cavité sternale formée en entier par le métasternum, les fossettes porifères termi- nales et l’écusson très développé. Sans que le facies général varie notablement, il nous conduit insensiblement de la forme courte, ramassée et subpentagonale, caractéristique de la tribu, à la forme allongée des Agrilus, dont le troisième rameau se rapproche égale- ment par le développement et le rapprochement des cavités anten- naires. Il s'est donc produit ici, dans toute une tribu, le même phénomène de transformation graduelle qui s’est présenté déjà, mais avec moins de développement, dans le genre Julodis et qui s’est reproduit, dans toute son ampleur, parmi la famille entière. 171 Le quatrième et dernier rameau, comme nous l’avons dit précédem- ment, commence la série des Buprestes à mésosternum refoulé, c’est- à-dire à cavité sternale formée par le métasternum seul. À sa base se placent les Sfigmodérines, qui, par les Æyperantha et par d’autres genres américains, peuvent avoir donné naissance aux Agrilines. De ces derniers dérivent incontestablement les espèces du groupe des Trachytes, qui s’y rattachent et qui présentent, au plus haut degré, la faculté de pouvoir insérer leurs antennes et leurs pattes . dans des creux ou des rainures. Des Agrilines descendent, sans doute aussi, les minuscules Maslogénines, dont le facies rappelle éton- namment celui de certains Mréidulides. e . L'ensemble des considérations qui précèdent va nous permettre d'essayer, pour les rendre plus claires, de dresser le tableau généalo- gique des tribus telles qu’elles sont admises actuellement. 114. Trachytes. 12. Mastogenini. EAN = 11. Agrilini. 9. Chrysobothrini. 10. Stigmoderini. TT, 7. Sphenopterini. 8. Buprestini. 3. Schizopini. 6. Chalcophorini. 2. Polycestini. 4. Thryncopygini. 5. Chrysochroini. a 1. Julodini. Il y a lieu de remarquer combien ce groupement se rapproche, à quelques exceptions près, de celui de Lacorduire, si réfractaire pourtant aux idées transformistes. Seuls les Polycestines et les Sphénoptérines sont déplacés, tandis que les Chrysobothrines et les Sfigmodérines, simplement intervertis, restent à la place que leur a assignée le génie classificateur de l’auteur du Genera des Coléop- tères ; remarquons aussi que ses groupements demeurent pour ainsi dire intacts dans leur ensemble et je doute que dans l’avenir, on parvienue à mieux les ordonner que ne l’a fait le maitre incontesté de la science entomologique pendant la seconde moitié du siècle écoulé. Mimétisme et ressemblance protectrice. — Beaucoup de Buprestes sont verts, ce qui leur permet de se confondre avec le feuillage environnant; d’autres sont d'un bronzé verdâtre ou bruns, 172 ce qui les rend difficiles à découvrir sur les troncs et les branches d'arbres. La plupart d’entre eux sont couverts d’une poussière retenue par la villosité plus ou moins épaisse qui recouvre leur corps ou qui est concentrée dans des fossettes ou des dépressions variées du prono- tum, des élytres ou du dessous. Il doit exister une corrélation entre le dessin formé par cette poussière ou purulence, qui recouvre la majeure partie des espèces, et les objets qui les avoisinent; fixées au tronc des arbres, ces espèces doivent se confondre avec les reliefs de ceux-ci ou les lichens qui y croissent. La plupart des Polybothris ont un aspect particulier donnant l'intuition de se trouver en présence d’une nodosité végétale ; un Sphenoptera frais, immobilisé sur la terre nue, pourrait céler sa présence aux yeux les plus exercés. Le nombre de naturalistes-voyageurs de l’envergure de Darwin et de Wallace est rare; les questions les plus intéressantes sont souvent négligées par ceux qui auraient l'occasion de les élucider. Actuelle- ment, on ne peut que pressentir certains faits, sans pouvoir les expliquer, mais il n’est pas douteux que la purulence qui se remarque sur les Buprestes, comme sur beaucoup d'insectes des autres familles et même des autres ordres, n’est pas due au pollen des fleurs, comme l’aftirmaient nos prédécesseurs. C’est une sécrétion, probablement de la même nature que la soie des larves et des araignées et, par consé- quent, une protection. Il serait intéressant d'étudier l’évolution de cette purulence, qui doit naître à l’état liquide et se solidifier au contact de l'air, et il ne parait pas impossible qu’elle puisse varier de couleur dans une même espèce et devenir blanche, jaune, brune ou rouge, suivant les nécessités du milieu et suivant l’opportunité de prendre le ton des objets avoisinants, et 1l y a lieu de remarquer que, recouvert de cette purulence, dont la nuance va du blanc jaunâtre, couleur des graminées desséchées, au brun clair se rapprochant de la couleur des feuilles mortes, l’insecte parvient à se passer inaperçu dans le milieu qui l’environne; c’est ainsi que l’on trouve des Sphenoptera, spécifi- quement les mêmes, et couverts d’une purulence plus ou moins claire, passant du jaune au brun. Mais cette étude ne pourrait être entreprise que sur des insectes vivants et d'une taille assez grande pour permettre la récolte d’une quantité de matière suffisante pour les analyses et les expériences, chose impossible à tenter dans notre région, où l'on ne trouve que quelques Anthaxia, des Agrilus, deux Trachys et un ou deux Aphanisticus. | Le brillant coloris de certaines espèces, les dessins clairs, jaune vif ou rouges sur un fond cuivreux éclatant où vert doré, pourraient être autant de protections. On sait qu’en général l'enveloppe extérieure des Buprestes est excessivement résistante et d’une dureté telle qui + AT ER En A 173 faut avoir recours à une aiguille en acier pour les transpercer. Il peut exister une corrélation entre le coloris et la résistance de la carapace ; la coloration brillante pourrait être une indication pour les insecti- vores, un avertissement de linutilité qu'ils auraient à poursuivre leur proie, attendu que le bec ou les dents s’us*raient à essayer de les déchirer; puis, les plus durs ayant ainsi réussi à se protéger, les autres, moins résistants, auraient pu acquérir leurs brillants reflets par ressemblance protectrice. Cela expliquerait la richesse de coloris des Chrysochroa, nus, dépourvus de purulence et à téguamentation relativement peu résistante. La ressemblance protectrice est plus fréquente qu'on ne le suppose chez-les Buprestides, Un Julodis velu, surtout parmi ceux de la région du Cap, doit, pendant le vol, avoir une grande ressemblance avec certains Hyménoptères, surtout avec les Bourdons; beaucoup de Buprestides et notamment les Jadoxus peuveut, de même, pendant leur vol rapide, être pris pour des Guêpes ; la plupart des Stigmodera sont dans le même cas et beaucoup de petits Agretides ressemblent à des Chryses par leur coloris bigarré et rutilant. Un Agrilus, avec ses antennes. mobiles et son vol saccadé, ses taches claires sur un fond obscur, appelle immédiatement à l’esprit l’image d'un Zchneumon. Ces quelques remarques ne peuvent évidemment s'entendre pour l'animal en activité; au repos, les moyens de défense sont autres et tiennent du mimétisme. HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX ne L'AMÉRIQUE pv SUD par Paul HDognin. Anaxita Sophia n. sp. — 63 mill — Port, nervulation et antennes comme dans suprema WIk, auprès de laquelle vient se ranger cette jolie espèce ; dessus des quatre ailes noir mat; les supé- rieures avec deux traits subcostaux rouges, l’un extrabasilaire plus petit, le second commençant à la hauteur de la fin de la cellule, plus grand, Dessous des ailes noir avec une pâle indication des deux taches du dessus; antennes bipectinées, palpes, pattes, tête et thorax noirs; dessus de l'abdomen rouge coupé d’une fine ligne dorsale noire, dessous de l’abdomen noir, l’avant-dernier anneau presque entièrement cerclé de poils rouges. Merida, Venezuela ; un «j. (Le Naturaliste, 1* février 1901.) Phægoptera Genoveva n. sp. — 85 mill. — Belle et grande espèce qui fait penser à première vue à de grands spécimens de 174 ; cornea H. Sch. Les quatre ailes semi-transparentes, couvertes d’écailles clairsemées, jaune ocre, formant au bord terminal des supérieures un dessin, d’ailleurs très vague, analogue à celui qui se remarque dans aconia et collaris H.Sch. Dessous comme le dessus, un petit paquet de poils rouges à la base des ailes. Antennes bipec- tinées; palpes et première paire de pattes jaune ocre avec quel- ques poils rouges à la base; reste des pattes, dessous du corps, front et ptérygodes jaune ocre; un fin collier rouge ; milieu du thorax et dessus de l’abdomen couverts de longs poils rouges, l'extrémité noire. Merida, Venezuela; deux ©: (Le Naturaliste, 1°* février 1901.) Amastus episcotosia n.sp. — 95 mill. — Dessus des pre- mières ailes brun sombre uni; à l’extrémité de la cellule une tache, d’un brun plus sombre, entourée d’une auréole pâle, cette auréole se prolongeant en pointe vers le centre de l'aile; une ombre pâle, saccadée, à l'emplacement de la ligne subterminale; le bord interne, avec quelques poils rosés au départ et finement liséré de blanc; la frange claire. Inférieures semi-transparentes, blanchâtres, le bord terminal grisâtre. Dessous comme le dessus, les dessins des pre- mières ailes affaiblis. Palpes noirs; front noir liséré de rouge devant les antennes ; vertex noir, le collier cerclé de rouge; tegulæ bordés de blanc, puis de noir, le sommet rouge sombre; ces lisérés blancs et noirs se continuant sur le prothorax; patagia rouge sombre avec le bord supérieur liséré de noir, puis de blanc; milieu du thorax rouge brun. Dessus de l’abdomen jaune garni de longs poils rouges, les cinquième, sixième et septième segments avec un gros point latéral noir à centre clair, les deux points du septième segment réunis par une bande noire à centre clair; les huitième et neuvième segments avec une tache centrale allongée noire à centre clair. Cuisses garnies de poils rouges, reste des pattes et dessous de ’abdomen brun noir. Chiriqui ; une ©. (Le Naturaliste, 15 mars 1901.) Amastus polystrigata n. sp. — 74 mill. — Supérieures dia- phanes, de teinte paille pâle, zébrées d’une multitude de lignes striées transversales, brunâtres, plus foncées à diversemplacements, notamment au premier tiers, à l’extrémité de la cellule et vers l’angle interne, en cercle autour de l’apex, enfin à l’apex même; ces espaces plus sombres formant rivières sous un certain jour. Frange couleur du fond. Inférieures blanches, semi-transparentes. Dessous des quatre ailes diaphane, luisant, les supérieures avec quelques commencéments de stries brunes à la côte et à l’apex et 175 quelques stries du dessus reparaissant par transparence. Palpes paille pâle, les côtés noirs, le troisième article noir à extrémité paille; front et vertex gris brunâtre; tegulæ et patagia gris bru- nâtre, chacun avec un gros point noir, rond et central; dessus de l'abdomen jaune couvert de longs poils sur les premiers segments; dessous paille pâle avec une rangée latérale de points noirs; cuisses à intérieur jaune, extérieur paille, reste des jambes paille, chaque articulation marquée d’un gros point noir. Merida, Venezuela: une ©. (Le Naturaliste, 15 mars 1901.) Idalus venata n. sp. — 39 mill. -- Dessus des premières ailes d’un ocre terreux uniforme, les nervures ressortant en gris brun; frange concolore. Secondes ailes diaphanes, jaunâtre pâle, le bord abdominal bien garni de poils jaunâtres. Dessous comme le dessus, les nervures moins bien indiquées ; les supérieures avec une cavité près de de la base entre la nervure médiane et la transversale. Palpes, tête, thorax et dessus du corps jaunes; pattes avec les cuisses jaunes, les extrémités gris brun; dessous de l’abdomen jaune. Colombie ; un (. (Le Naturaliste, 15 mars 1901.) Opharus flavicostata n. sp. — 38 mill. — Dessus des supé- rieures gris brunâtre, la côte largement fauve, dessus des inférieures, blanc jaunâtre, l’apex et la moitié supérieure du bord terminal gris. Dessous semblable, mais la côte des premières ailes restant grise. Palpes, tête, dessus du corps et pattes gris brun; dessous de l’abdo- men gris avec deux bandes latérales fauves. Palmira (vallée du Cauca), Colombie; un (Le Naturaliste, 15 mars 1901.) Callidota albiceps n. sp. — 47 mill. — Dessus et dessous des supérieures d’un gris brunâtre uniforme, l'extrémité de la cellule avec une ombre plus sombre, dessus et dessous des inférieures de même tonalité mais plus pâles, le centre un peu transparent. Franges concolores. Palpes jaunes au départ puis gris brun; front brun jusqu'aux antennes; dessus de la tête jaunâtre sale liséré au collier de jaune vif; tegulæ et patagia jaunâtre sale largement bordés de gris brun; milieu du thorax jaune pâle, dessus de l'abdomen jaune vif avec une fine ligne centrale gris brun, haut des cuisses jaune vif, reste des pattes et dessous du corps gris brun. Merida, Venezuela; une ©. (Le Naturalste, 15 mars 1901.) ANNALES DE LA SOC. ENTOM. BE BELGIQUE, T. XLV, 29 v 1901 45 176 Perophora producta n. sp. — (j 36, © 40 à 42 mill. — Ressemble à diagonalis H. Sch., mais les supérieures plus étroites et plus allongées, surtout chez le (, et à bord terminal légèrement concave ; chez la ©, ce bord se renfle légèrement, mais n’arrive pas au coude comme dans diagonalis; inférieures à bord terminal coupé presque droit dans le '; abdomen dépassant bien les ailes. d'avec les ailes brun foncé jusqu à la ligne, qui est claire, coupe les inférieures vers le milieu, les supérieures au second tiers, émet dans celles-ci un angle très aigu entre 7 et 8 pour atteindre le bord sous l’apex sur la 8, puis revient droit sur la côte, qu’elle atteint vers le troisième quart. Extérieurement à cette ligne, les ailes se rembrunissent comme au centre. Franges brunes. Un petit point cellulaire plus foncé. Dessous comme le dessus. Antennes, tête, corps et pattes brun foncé. © plus pâle, d’un brun terreux se fonçan sur la ligne, un petit point cellulaire bien détaché aux quatre ailes, le dessous semblable. Dans le «, la ligne claire se détache bien sur le fond, mais non dans la ©, chez qui la bordure intérieure brun foncé précédant celle-ci semble devenir la ligne; cette bordure se coude lègèrement aux secondes ailes. San Antonio, près Popayan (Colombie); plusieurs paires élevées de chenilles en septembre 1896. Le cocon est allongé et très dur. Hemiceras egregia n.sp. — 50 mill. — Dessus des supé- rieures marron luisant, traversé par deux bandes diffuses plus jaunes, un peu satinées et peu distinctes du fond : la première, centrale, très sinuée et interrompue ; la seconde, subterminale, se coudant sur la 4 autour d’une tache extérieure plus claire ; avec, en outre, deux rangées de points nervuraux noirs : une extrabasilaire arrondie, la seconde rangée extracellulaire (entre les deux bandes); franges concolores. Dessus des inférieures blanchâtre à la base, puis se teintant, le bord terminal mordoré pâle; les franges blan- châtres. Dessous des supérieures d’un marron pâle uni, le bord interne, ainsi que le dessous des inférieures, blanc sale. Franges marron aux premières, blanc sale aux secondes ailes. Vertex (entre les antennes) blanc pur; tête, thorax et pattes marron. Loja; une ©. Anisodes æqualipunctata n. sp. — 29 mill, — Ressemble à Anisodes raspata mihi, mais un peu plus petit; les supérieures de forme élancée, la dentelure des inférieures bien marquée sur 4, 6 et 7. Dessus des quatre ailes d’un ochracé clair sale semé d’atomes plus foncés avec une double ligne commune, centrale, un peu ondulée, passant peu après le point cellulaire aux premières ailes, PTIT LU, CPE RUE à ü PCT Pau f dre à ae ré rl he nacie ia te à nat dE dé dé USE CS Le dm in Gode 14 06 ali Dé ft € LC 7” LÉ L = Ï MNT +3 ? a , \ 6 177 ais dont le bord supérieur touche le point aux inférieures, suivie d’une série extracellulaire commune de points nervuraux bruns, d’une double ligne subterminale et terminale peu distincte, enfin d’une double série terminale de points bruns (nervurale et intra- nervurale). Chaque aile avec un point cellulaire noir ferrugineux pupillé de blanc, de grosseur moyenne et égale (dans raspata, le point des inférieures est au moins quatre fois plus gros que celui des supérieures). Franges concolores. Dessous plus pâle, luisant, chaque aile avec le point cellulaire noir, la ligne commune centrale assom- brie, les séries de points comme en dessus, mais moins nets, et la base des premières ailes assombrie. Antennes fortement bipectin- nées, à extrémité simple; palpes longs, le troisième article long et Érble: corps et pattes couleur du fond. Loja ; un (j. Je possède également de Loja une © que je rapporte à cette espèce; dessins pareils, bord terminal des inférieures moins pro- fondément denté, antennes finement pubescentes, Craspedia nacida n. sp. — 24 mill. — Inférieures un peu coudées sur la 4, à bord terminal légèrement festonné; fond des quatre ailes blanc fortement et uniformément saupoudré d’atomes noirs, chaque aile avec un point cellulaire noir. Les supérieures traversées par quatre lignes : une extrabasilaire, fine, assez droite, coudée vers la côte; une extracellulaire partant du milieu du bord interne et se coudant extérieurement sur la 2 pour contourner la cellule assez loin du point, un peu sinuée; une subterminale assez régulière, bien dentée, enfin une terminale peu distincte. Les infé- rieures avec trois lignes : une médiane assez droite contournant de près et intérieurement le point, la subterminale et la terminale faisant suite aux mêmes lignes des supérieures. Bord terminal avec des petits chevrons noirs intranervuraux. Franges grises coupées d’une petite touffe noire à l'extrémité des nervures. Dessous luisant, grisâtre aux supérieures, blanc aux inférieures, avec les points, la subterminale dentée bien marquée et un fn liséré terminal continu. Front et collier bruns, vertex (entre les antennes) blanc, thorax et dessus du corps blanc semé d’atomes noirs, comme les ailes. Loja ; un . Cette espèce se place auprès de napariata Gn. et s’en distingue par sa teinte moins jaunâtre, plus semée d’atomes, l’extracellulaire plus coudée et passant plus loin du point, le bord terminal che- vronné et non ponctué, etc. Craspedia alargata n. sp. — 23 mill. — Supérieures assez acuminées; les quatre ailes blanc jaunâtre sale semé d’atomes, 178 marquées chacune d’un petit point cellulaire brun et traversées par quatre lignes parallèles, larges et assez droites, savoir : aux supé- rieures, une extrabasilaire, une extracellulaire passant assez loin du point, une subterminale et une terminale; aux inférieures, une médiane passant immédiatement avant le point et faisant suite à l’extracellulaire des supérieures, une extracellulaire faisant suite à la subterminale des premières ailes, enfin une subterminale et une terminale. Bord terminal avec un petit point gris entre chaque nervure ; franges couleur du fond. Dessous luisant, plus pâle, avec les points et l’indication des mêmes lignes qu’en dessus. Front et collier bruns, vertex (entre les antennes) et dessous du corps cou- leur du fond. Loja; une ©. Cette espèce rappelle, par la coupe et les lignes, notremediaïria Hb. européenne. Craspedia dehortata n. sp. — 21 à 23 mill. — Dessus des quatre ailes d’un carné un peu rosé légèrement saupoudré de fins atomes noirs; chaque aile avec un point cellulaire noir (à peine indiqué aux supérieures) et traversée par quatre lignes d’un ton plus foncé, peu marquées et disposées comme dans l'espèce précé- dente; la subterminale des supérieures et l’extracellulaire des inférieures accompagnées de petits points noirs sur chaque nervure; chaque aile enfin avec une série terminale de petits points intraner- vuraux noirs. Franges concolores. Dessous luisant, plus pâle aux secondes ailes, avec la subterminale finement sinuée et nettement indiquée, les points cellulaires et un liséré terminal. Front et un fin collier bruns; vertex et dessus du corps couleur du fond. LojakIToIS nt | Cette espèce a la plus grande ressemblance avec notre imitaria Hb. et se place auprès de recursataria WIk. Craspedia puerca n. sp. — 18 mill. — Les quatre ailes blanc jaunâtre sale semé d’atomes noirs, chacune avec le point cellulaire bien indiqué et quatre lignes comme dans les espèces précédentes ; ces lignes sont toutes assez sinuées; aux inférieures, la médiane tourne, intérieurement, bien en rond autour du point cellulaire; une série terminale de petits points intranervuraux noirs Vertex, dessus du corps et franges concolores. Dessous luisant, plus pâle aux inférieures, avec les points, la subterminale mieux marquée et un fin liséré terminal. Front brun. Paramba, Équateur ; un 4. Se range auprès de responsaria WIK. Craspedia senciila n. sp. — 19 mill. — Dessus des quatre ailes blanc jaunâtre luisant, sans atomes ni points cellulaires; la be de (NE Et es OP | Pr L > æ rc f ni pad: BR NES MERE Hire it à 2 AÈA "#4 F LS É a . " 179 côte des supérieures brunâtre dans la moitié inférieure. Les ailes traversées par de très fines lignes ondulées légèrement rosées et peu distinctes, savoir : quatre aux supérieures (la terminale plus écartée à la côte qu’à l’angle interne); trois aux inférieures (l’extra- basilaire manquant). Franges jaunâtres au départ, blanches aux extrémités; dessous luisant, blanc pur, envahi de rosé aux supé- rieures, sauf à leur bord interne; les franges comme en dessus. Front et vertex bruns, collier finement liséré de brun, blanc Jau- nâtre luisant ainsi que le dessus du corps. Loja, une ©. Se place auprès de thalassinata Snell (virescens Th. M.). Acidalia subcincta n. sp. — 22 mill. — Dessus des quatre ailes jaunâtre sale, finement saupoudré d’atomes brunâtres, surtout à l'emplacement des lignes; chaque aile avec un point cellulaire brun, une ombre médiane de forme indécise, extérieure au point - aux supérieures, intérieure aux secondes ailes et une ligne subter- minale brune, flexueuse et bien écrite. Extérieurement à cette ligne, l’espace terminal se rembrunit dans sa plus grande partie. Les supérieures traversées en outre par une ombre extrabasilaire. Frange couleur du fond. Dessous jaunâtre assez uniformément teinté de rosé, avec les points cellulaires tout petits et la subter- minale commune bien marquée. Front brun; vertex et dessus du corps couleur du fond. | Micay, Colombie; un (;. Rappelle en plus grand olmia Druce. Eois pararussearia n. sp. — 16 mill. —- Les quatre ailes paille, traversées comme dans russearia Hb. par trois lignes rose pâle mais plus saccadées, moins continues, ces lignes formant un coude extérieur bien marqué entre 3 _et 4, la première des infé- rieures coupée court peu après le départ du bord abdominal. Côte des supérieures rosée finement bordée de paille; secondes ailes sans liséré terminal rose; franges paille coupées, aux premières ailes, de rose à l’extrémité des 3 et 4. Dessous comme le dessus mais, plus pâle, les lignes en partie diluées dans le fond. Tête et corps paille coupé de rose au collier. Loja; une paire. Cette espèce est de teinte plus pâle que russearia Hb. Larentia omphacina n. sp. — 29 mill. — Cette espèce a le port et la taille de profugaria H. Sch., fig. 410, 411, qu’elle rem- place sans doute dans l'Amérique méridionale. Dessus des supé- rieures d’un vert d’eau très pâle avec la côte finement paille, un point cellulaire vert sombre, une ligne droite blanche lisérée de 130 vert sombre intérieurement, quittant le bord interne au second tiers et disparaissant vers la 7; enfin deux taches subterminales sombres entre 3 et 4 et 6 et 7. Frange courte, grisätre. Dessus des inférieures et frange d’un blanc très légèrement crémeux, sans dessin. Dessous des quatre ailes blanc crémeux semé d’atomes rosés ou jaunâtres, avec les points cellulaires parfois à peine visibles. Tête et thorax vert d’eau pâle. Santa-Cruz, Brésil; deux (J. Larentia cruziata n. sp. — 24 et 26 mill. — Dessus des supé- rieures vert Jjaunâtre clair avec quelques petits espaces gris ou rosé pâle, traversé par de nombreuses fines lignes noires, sinuées, paral- lèles, en partie interrompues, mieux dessinées sur l'emplacement des lignes usuelles. Tête, thorax et dessus du corps concolorés; franges grises. Dessus des inférieures blanc grisâtre avec un fn liséré ‘terminal noir; franges blanc grisâtre. Dessous des quatre ailes blanc grisâtre, chacune avec un point cellulaire noir et la très vague indication d’une fine ligne commune. Santa-Cruz, Brésil; deux ©. Eupithecia®? penicilla n. sp. — 17 mill. — Supérieures un peu acuminées, le bord terminal assez droit; inférieures plutôt petites, à bord terminal bien coudé. Comme dans Eupithecia dor- mila Schs. les premières ailes ont en dessous, entre la sous-médiane et la 1, une sorte de poche luisante contenant un gros pinceau de poils allongés; mais dans penicilla la première moitié costale est, en outre, garnie de poils qui manquent dans dormita. Dessus des supérieures vert mousse sale, l’espace entre 1 et la sous-médiane couvert d’atomes brun noir, une ligne subterminale blanche che- vronnée, à cheval sur une série de taches subterminales brunes émettant chacune un rayon terminal droit et précédées de quelques taches extracellulaires. Franges couleur du fond. Dessus des infé- rieures blanc semé d’atomes brunâires dans la moitié abdominale: et possédant une sorte de poche poilue sous-costale comme chez dormita. Dessous des supérieures traversé par deux bandes grises, extracellulaire et subterminale. Franges grises. Antennes finement pubescentes. Loja; deux «. Phibalapteryx fusconotata n. sp. — 24 mill. — Fond des quatre ailes blanc ardoisé, les dessins bruns. Ceux-ci se com- posent : aux supérieures, d’un gros point cellulaire et d’une série de taches costales dont les deux plus grosses (extracellulaire et sub- terminale) donnent naissance à une double bande transverse, inter- rompue et d’une fine ligne blanche, sinuée, courant sur la bordure 181 de la seconde bande; aux inférieures, d’une suite de lignes trans- verses, assez bien parallèles. Bord terminal des secondes ailes bien festonné. Dessous enfumé, les quatre ailes avec le point cellulaire, une ligne extracellulaire arrondie composée en partie de points, interrompue aux supérieures; franges brunes et blanches en dessus, plus pâles en dessous. Antennes pubescentes. Loja; un (. Eucosmia palpata n. sp. — 22 mill. — Dessus des quatre ailes blanc, les supérieures avec un très gros point cellulaire brun, des stries brunes le long de la côte, l'indication de plusieurs lignes transverses géminées, mal écrites (médiane, extracellulaire et sub- ; terminale), enfin avec plusieurs taches terminales brunes dont une £ très grosse entre 4 et 6. [nférieures avec quelques atomes termi-. Ë naux bruns. Franges blanches coupées de brun aux premières ailes, Dessous des supérieures enfumé, des inférieures blanchâtre avec une ligne commune très vaguement indiquée et des points cellu- L laires, plus gros aux supérieures. Palpes droits, gros et poilus, s dépassant la tête d’une bonne longueur, à dernier article tout petit; ; antennes assez épaisses, un peu écailleuses. | | Vallée de la Zamora, Équateur; un 4. Scotosia zona n. sp. — 32 mill. — Dessus des supérieures gris brunâtre, traversé par plusieurs fines lignes brunes parallèles et une très large bande médiane brune, plus large à la côte, coudée extérieurement entre 4 et 6 et contenant le point cellulaire; vers la # côte un commencement de bande cellulaire. Dessus des inférieures 4 gris sombre uni. Franges concolores. Dessous gris sombre uni avec , les traces d’une centrale commune arrondie et, aux supérieures, 3 d’une subterminale. Tête et corps'couleur du fond. F Santa-Cruz, Brésil; une ©. | Je possède aussi le de cette espèce, mais défraichi; il est sem- 4 _ blable à la ©, à antennes simples; dans l’un des spécimens, la bande médiane brune des premières ailes est un peu plus large. 3 Scotosia albifasciata n. sp. — 38 mill. — Dessus des supé- rieures fauve marron traversé par deux petites bandes plus sombres bordées de noir : une basilaire et une extrabasilaire: celle-ci est immédiatement suivie d’une très large bande médiane blanche con- | tenant le point cellulaire noir et plusieurs fines lignes noires fes- - tonnées dont une première, géminée, à petits festons, une seconde simple, à très grands festons; bord terminal liséré de noir. Dessus des inférieures d’un cendré légèrement teinté de marron et avec quelques traces de lignes subterminales et terminales. Franges cou- leur du fond. Dessous des quatre ailes blanc sale, avec les points 182 cellulaires et une fine extracellulaire commune, sinuée; les supérieures avec le bord terminal largement noirâtre, mais l’apex blanc, les inférieures avec une bande subterminale noirâtre, plus large vers la côte. Tête et dessus du corps teinte du fond des ailes. Paraguay; une ©. Hammaptera trochilarioides n. sp. — 39 mill. — Cette espèce est plus grande qu'Hammaptera trochilaria Schs. de Castro Parana (33 mill.)et a les ailes inférieures enfumées, alors que trochi- laria les a blanches; mais, à part cela, le dessus des deux espèces est absolument identique. Les supérieures sont vert olivâtre avec les lignes d’un vert brunâtre, irrégulières sur leurs bords, savoir : une mince extrabasilaire, une très large centrale occupant un bon tiers de l’aile, coudée extérieurement sur la 4, puis plus légèrement sur la 6 et avec une large éclaircie centrale vers la côte contenant le point cellulaire, enfin une subterminale interrompue faisant place sur la 5 à deux traits noirs à cheval sur cette nervure et suivie extérieurement d’une très fine ligne ondulée blanche ; extré- mité de chaque nervure à cheval sur deux traits terminaux noirs. Franges vert sale aux supérieures, grises aux secondes ailes. Tro- chilaria a le dessous des ailes blanc sale, les supérieures avec une large bande apicale noire coupée court à la 4 (l’apex restant blanc) et suivie sur le reste des premières ailes, ainsi qu'aux inférieures, d’une fine ligne subterminale noire; frochilarioides a le dessous des ailes enfumé avec les mêmes bandes et lignes, mais plus déve- loppées et possède, en outre, un gros point cellulaire aux supé- rieures, un petit point aux inférieures et plusieurs fines lignes communes, parallèles, arrondies, extérieurement à ces points. Trochilarioides n’est, sans doute, qu’une race géographique, plus grande et plus développée, d’Hammaptera trochilaria Schs. Loja, Équateur ; un 4. Rhopalista finitima n. sp. — 34, © 37 mill. — Dessus des supérieures gris brun traversé par deux larges lignes vert olivâtre, la première, extrabasilaire, droite, un peu évasée à chaque extré- mité, la seconde, extracellulaire, bien coudée extérieurement entre 3 et 4, plus légèrement sur 6, puis encore par une fine ligne che- vronnée blanche, subterminale, suivie de quelques taches verdä- tres. Un gros point cellulaire noir; dans la ©, ce point repose sur une bande centrale semée d’atomes blancs, bande qui s’efface chez les '. Dessus des inférieures et franges gris brunâtre. Dessous gri- sâtre avec les points cellulaires aux quatre ailes, une bande extra- cellulaire blanchâtre commune, coudée aux supérieures et une 183 ombre subterminale commune plus large vers l’apex des premières ailes ; les franges concolores. Santa-Cruz, Brésil; 24'et19©. Espèce très voisine de Rhopalista improbaria Schs. du Mexique. Cidaria luteola n. sp. — 26 et 29 mill. — Dessus des supé-. rieures mi-vert olivâtre pâle, mi-rosé pâle, traversé par une foule de fines lignes noires parallèles, sinuées, très interrompues et une ligne subterminale rosé pâle. Une éclaircie longitudinale blanche sur la 6 et une autre entre 2 et 4 délimite un espace rosé à cheval sur la 5 qui contient un trait subterminal noir ; extrémité de chaque nervure rosée à cheval sur un double trait terminal noir ; franges couleur du fond. Dessus des inférieures blanc avec une ombre ter- minale grise et un liséré terminal noir, frange blanche. Dessous des quatre ailes blanc grisâtre, chaque aile avec un petit point cellu- laire, une fine extracellulaire commune grise, coudée aux supé- rieures, une ombre apicale noire plus large aux premières ailes dont l’apex reste blanc, enfin une fine ligne subterminale claire chevronnée ; franges blanc grisâtre. Paraguay ; deux ©. Psaliodes trossula n. sp. — 22 mill. — Dessus des supérieures d’un gris très pâle légèrement rosé, traversé par cinq très fines lignes brunes plus ou moins lisérées de clair, assez régulières, savoir : une extrabasilaire arrondie, suivie à peu de distance d’une seconde ligne bien parallèle, une double centrale, plus large sur la cellule et contenant un point cellulaire noir, bien marqué, une extracellulaire composée de chevrons nervuraux, enfin une sub- terminale coudée extérieurement entre 5 et 6 et suivie entre 6 et 7 d’une éclaircie terminale blanche. Un liséré terminal brun coupé aux nervures, frange couleur du fond. Dessus des inférieures et frange blancs. Dessous des ailes blanc grisätre, plus sombre aux supérieures dont le centre est couvert d’assez longs poils grisâtres; chaque aile avec le point cellulaire et une ligne subterminale mieux indiquée aux secondes ailes et à la côte des supérieures. Antennes filiformes. | Loja, El Monje, Équateur ; deux {. Espèce très voisine de Psaliodes diana Btl. du Chili. Ochyria”? sicyata n. sp. 33 mill. — Moitié costale des premières ailes jaune paille, cette teinte se prolongeant dans le centre de l’aile presque jusqu’à la 1; à droite et à gauche de cette enclave et sur tout le bord interne l’aile est d’un lilacé très pâle. Bord terminal avec une tache arrondie verdâtre entre 3 et 6; frange 184 paille à l’apex, lilacée vers l’angle interne. Dessus des inférieures avec la première moitié paille, suivie d’une bande également paille mais un peu plus foncée, le bord terminal lilacé, un peu plus lar- gement au centre; frange lilacée. Dessous des inférieures comme le dessus; dessous des supérieures paille avec une bordure terminale lilacé pâle, très renflée à son centre sur 3 et 4et n’atteignant pas l’apex. Antennes bien bipectinées; front, devant du thorax et second anneau de l’abdomen paille ; vertex, base du thorax et reste du corps lilacés. Santa-Cruz, Brésil; un Cette espèce rappelle vaguement certaines Sicyas par son aspect. | * Cyclomia magnipalpata n. sp. — 21 et 23 mill. — Dessus des quatre ailes gris violacé; les supérieures traversées par deux fines lignes brunes, la première, avant le milieu, quittant la côte sur un gros point blanc et bordée de blanc intérieurement à son arrivée au bord interne, la seconde, très sinuée et formant un large coude à l’intérieur de l’aile, accompagnée extérieurement d’un trait blanc de la côte à la 6; côte marbrée de clair, espace subapical avec de nombreuses marbrures blanches ou jaunes passant au ferrugi- neux entre 4et 6 où ces marbrures forment une tache longitu- dinale. Franges grises et jaunes. Dessous des supérieures gris violacé avec la tache costale blanche de la seconde ligne et les mar- brures costales et subapicales; dessous des inférieures blanc jau- nâtre avec un gros point cellulaire et une ligne extracellulaire brune, mieux marquée au départ du bord abdominal. Palpes énormes, dépassant la tête d’une longueur et demie, à deuxième article long, fort et poilu, le troisième article court et mince; antennes finement pubescentes. Loja et vallée de la Zamora, Équateur ; deux «. Cette espèce a le port et ressemble à Cyclomia endotrichiata Snellen, que j'ai également reçu de Loja. À Calospila? siderata n. sp. — 44 mill. — Dessus des supé- rieures noir légèrement strié de gris par places, constellé de points ou taches blanches, la côte finement coupée de jaune. Les points forment quatre lignes : une extrabasilaire arrondie, une médiane (très incomplète), une extracellulaire légèrement arrondie autour de la cellulé, enfin une subterminale. Les taches sont au nombre de sept : deux plus petites, l’une au départ de la cellule, la seconde vers la base entre la médiane et la 1; deux grosses et bien rondes, l’une à l'extrémité de la cellule, la seconde entre la médiane et la 1; enfin trois terminales entre 1 et 2, 3 et 4, 7 et 8. Frange blanche en A 5234 185 face des taches, noire par ailleurs. Dessus des inférieures blanc avec le point cellulaire noir et une très large bande terminale noire bien arrondie ; une tache blanche à l'angle anal suivie de quelques petits points terminaux blancs; bord abdominal en partie lavé de noir. Frange blanche coupée de noir par places. Dessous comme le dessus, mais de teinte plus terne et les points blancs plus petits et parfois oblitérés, le bord interne blanchâtre aux supérieures, la côte envahie de noir aux inférieures. Front noir; un fin collier blanc ; thorax noir avec une grosse touffe de poils blancs à sa base, dessus du corps gris noir; pattes brunes, coupées de fauve. Antennes à double pectination et sommet filiforme. | Rio Songo, Bolivie; un . Oenoptila recessa n. sp. — 48 mill. — Dessus des quatre ailes marron fauve, tacheté d'espaces plus clairs et semé de fines stries noires assez clairsemées; les supérieures avec une tache apicale jaune, oblongue, descendant jusqu’à la 4 et quelques points ner- vuraux jaunes à l'emplacement de l’extrabasilaire et de l’extracel- lulaire ; les inférieures avec les mêmes points nervuraux jaunes à ’amplacement de la médiane délimitant un espace très sinueux en dehors duquel la partie extérieure de l’aile est plus claire. Franges concolores. Dessous comme le dessus, mais de ton plus uniforme, les taches à peine indiquées et sans Les points nervuraux. Tête et corps couleur du fond. | Merida ; deux (j. Cirsodes meridaria n. sp. — 47 mill. — Dessus des quatre ailes de teinte isabelle avec de nombreuses stries ou plaques bru- nâtres et quelques atomes noirs clairsemés ; supérieures traversées par deux lignes : l’extrabasilaire, épaisse et vivement colorée en noir au départ du bord interne, s’évanouissant au passage de la cellule pour reparaître en quelques atomes ferrugineux vers la côte ; l’extracellulaire géminée, épaisse et fortement colorée de noir sur la seconde ligne au départ du bord interne (la première ligne fine et ferrugineuse), formant un double chevron noir, géminé, entre 2et3 et3 et 4, puis de la 4, la ligne interne réduite à quelques atomes ferrugineux, la ligne externe continuant en festons blancs avec un point ferrugineux sur les nervures. Inférieures avec les traces d’une ligne centrale à peine indiquée par des atomes ferrugi- neux au départ du bord abdominal et une ligne subterminale, com- mençant au bord abdominal par un gros point noir, puis continuant en festons blancs et marquée d’un point nervural ferrugineux sur 2, 3, 4, 5 et à peine visible sur 6. Franges isabelle coupées d’une touffe ferrugineuse à l’extrémité des nervures. Dessous blanc sau- 186 poudré d’atomes noirs, les supérieures avec un gros point cellulaire à centre clair et une ligne festonnée noire de la 3 à l’apex, entourée d’atomes bruns; les inférieures avec un tout petit point cellulaire et une ombre subterminale brune. Franges mi-blanches, mi-isabelles, coupées de touffes nervurales brunes. Merida; une ©. Cette espèce rappelle exactement Cirsodes puntiaquda mihi, de Loja, avec les dessins plus développés et n’en est sans doute qu’une race locale. Mucronodes inopia n. sp. — 42 à 46 mill. — Dessus des quatre ailes gris blond, chaque aile avec un très petit point cellulaire et une fine ligne commune, oblique, droite dans chaque aile, coupant les inférieures au milieu, les supérieures un peu au delà du centre et plus rapprochée de l’apex que de l’angle interne. Exté- rieurement à cette ligne la teinte blonde des ailes s’accentue, sauf dans une éclaircie subapicale aux supérieures: frange concolore. Dessous grisaille uniforme avec les petits points cellulaires. Tête et corps couleur du fond. Les deux sexes bien pareils, tous les deux avec antennes simples. Merida ; un jet plusieurs ©. Oxydia subalbescens n. sp. — 46 mill. — Dessus des ailes avec la ligne oblique usuelle chez les Oxydias, droite, quittant le bord abdominal un peu plus près de la base que de l’angle anal et courant droit à l’apex des supérieures où elle fait le coude usuel, la partie interne des ailes d’un noir brun sombre, la côte vers l’apex légèrement roussâtre, la partie en dehors de la ligne d’un brun un peu moins foncé. Dessous noir brun, la base interne des supérieures et les deux premiers tiers des inférieures blancs pur, ces dernières ailes avec un tout petit point cellulaire noir. Franges, tête et dessus de l’abdomen noir brun, dessous du corps et pattes blanc. Rio Songo, Bolivie; un (+. Oxydia coctura n. sp. — 55 mill. — Dessus des quatre ailes d’un ferrugineux plus vif aux supérieures; celles-ci traversées par une large ligne extrabasilaire brune, assez droite et sinuée, puis par deux plus fines lignes brunes (extracellulaire et subterminale), chevronnées, aboutissant à une large tache costale grise mar- quée d’un point costal blanc du côté de la base et n’atteignant pas l'apex. Un point brun sur la 5 au passage de l’extracellulaire. Inférieures avec les deux dernières lignes comme aux supérieures. Toutes ces lignes fondues dans le fond et accompagnées de tout . 187 petits points blancs au passage des nervures, chaque aile avec le point cellulaire noir bien indiqué. Les franges concolores très fine- ment lisérées de blanc. Dessous comme le dessus, mais sans dessins et de ton plus terne et plus uniforme; avec les points cellulaires et les deux dernières lignes représentées seulement par des petits points nervuraux pâles. Le point blanc costal des supérieures sub- siste. Dessus du corps couleur du fond; front, antennes et pattes coupées de blanc. Merida; une ©. Phyllodonta songaria n. sp. — 40 et 45 mill. — Dessus des supérieures gris lilacé envahi plus ou moins largement de ferrugi- neux à la base et surtout à la première moitié du bord interne et traversé par trois lignes : une extrabasilaire brune, large, un peu sinuée et arrondie avec deux points nervuraux blancs sur la médiane et la 1, une médiane dont le départ de la côte, fort coudé et contournant extérieurement le point cellulaire, est seul bien mar- qué, enfin une extracellulaire fine, verdâtre, pointillée de blanc sur les nervures, coudée vers la côte et entre À et 2. Frange concolore. Dessus des inférieures clair dans la première moitié, avec le point cellulaire gris lilacé dans la moitié extérieure et avec deux taches anales claires, coupant cette seconde moitié comme en deux larges bandes. Frange blanc sale dans la moitié apicale où elle est accom- pagnée de touffes nervurales sombres. Dessous marbré de verdâtre, les supérieures avec les lignes et le point comme en dessus, mais possédant en outre une large tache noirâtre au-dessus de l’angle interne, surmontée d’une large tache blanche entre 2 et 4; les infé- rieures avec une ligne médiane rousse coupée par le point, une seconde ligne extracellulaire blanche bordée de vert mousse, enfin une rangée subterminale de points nervuraux bruns. Rio Songo, Bolivie; trois «j. Cette espèce se place tout auprès de flabellaria Th. M., la dent du bord terminal des supérieures entre 2 et 3 est beaucoup moins pro- fonde dans songaria. Phyllodonta anca n. sp. — 41 mill. — Les quatre ailes gris lilacé, semées de rares atomes noirs, sauf vers la dent du bord ter- minal des supérieures (entre 3 et 4) où ces atomes s'accumulent en masse. Supérieures traversées par deux lignes (l’extrabasilaire et l’'extracellulaire) fines, brun roux, coudées vers la côte et une ombre centrale rousse, plus large et droite aboutissant au bord interne sur la seconde ligne; possédant un petit point cellulaire noir et quel- ques taches rousses subterminales. Inférieures coupées par une fine 188 ligne centrale rousse continuant la médiane des premières ailes. Les franges rousses. Dessous comme le dessus, la teinte un peu plus rousse, moins lilacée, les lignes plutôt moins bien indiquées. Chili; une ©. | Polla optimaria n. sp. — 33 mill. — Espèce un peu plus petite, mais d’ailleurs très voisine d’aristaria Obth. Dessus d’un brun de cannelle et traversé, comme dans aristaria, par une ligne oblique assez fine, plus foncée et parfois interrompue au centre des supé- rieures; mais dans oplimaria cette ligne continue droite et coupe les inférieures tout à fait à leur base; dans siristaria, au contraire, elle se coude légèrement entre 3 et 2 des supérieures pour traverser les inférieures plus au centre et aboutir au bord abdominal sensi- blement plus loin de la base. En outre, le petit trait blanc laiteux du départ de la côte est beaucoup plus court dans optimaria et n’émet qu'un fin rayon. L’espace costal précédant la ligne est généralement plus clair que le fond des ailes, il contient un très petit point cellu- laire noir. Les supérieures possèdent, en outre, une rangée extra- cellulaire de points nervuraux bruns, parfois à peine visibles, sur 1, 2,3, 4et 5, rejoignant la ligne sur ces deux dernières nervures; les inférieures ont quelques petites stries noires au bord abdominal, notamment vers l’angle anal. Dessous des quatre ailes d’un gris à peine bleuâtre dans les deux premiers tiers, le dernier tiers terminal brun, le tout semé de fins àtomes noirs; l’apex des supérieures blanchâtre; chaque aile avec un très petit point cellulaire noir. Tête et corps couleur du fond. Rio Songo (Bolivie) et Jatahy, province de Goyas (Brésil); trois «j. En dessous optièmaria est à peu près identique à aristarèodes mihi; mais cette dernière espèce n’a point, entre autres différences, la ligne oblique du dessus. Urepione epona n. sp. — 24 mill. — Dessus des ailes gris brun dans l’un des spécimens, gris ardoisé dans l’autre ; les supérieures traversées par quatre lignes plus sombres, savoir : une basilaire indistincte, une extrabasilaire coudée vers la côte, une centrale à peine indiquée dans l’un des exemplaires, enfin une subterminale plus mince, lisérée de blanc et de sombre, bien coudée entre 6 et 7 avant d’atteindre la côte qui est coupée de blanc au-dessus de la ligne; deux points terminaux noirs entre 2 et 3 et 3 et #4, ainsi qu’une tache claire en dehors de la ligne à l’angle interne com plètent les dessins des premières ailes. Inférieures avec un point cellulaire noir et deux fines lignes sombres saupoudrées de blanc : une extracellulaire faisant suite à la quatrième des supérieures et 189 très fortement coudée entre 3 et 4 où elle touche la seconde ligne, subterminale, assez arrondie. Dessous des ailes brun violacé avec de nombreuses stries jaunes à la base et à l’angle interne des supé- rieures et sur toute la surface des inférieures, un point cellulaire noir à chaque aile (plus gros aux inférieures), une ligne commune, médiane et droite aux secondes ailes, extracellulaire, droite, mais coudée à la côte aux supérieures. Les inférieures ayant, en outre, en partie indiquées, leurs deux lignes du dessus. Franges brunes. Antennes filiformes. / El Monje et vallée de la Zamora, Équateur; deux (. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VI Assemblée mensuelle du 1° juin 1901. PRÉSIDENCE DE M. LÉON BECKER. La séance est ouverte à 8 heures. M. Schouteden remplit les fonctions de secrétaire en l'absence de M. Seeldrayers. MM. Hippert, le D' Rousseau, Seeldrayers et le D' Tosquinet ont fait excuser leur absence. M. Clouët des Pesruches assiste à la séance. - Le procès-verbal du 4 mai est approuvé. Correspondance. M. Faust, membre horforaire, à quitté la Russie. Il prie ses correspondants d’envoyer provisoirement sa correspondance à Dresde, Zoologisches Museum, Entomologische . Abtheilung. — M. Lameere habite dorénavant : avenue du Haut-Pont, 10, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. Travaux pour les Mémoires. M. Clouët des Pesruches remet 57 dessins qui pourraient être ajoutés à son mémoire sur le genre Rhyssemus et qui est sous presse. L'assemblée accepte propo- sition. Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression des travaux insérés dans le présent numéro. Communications. Excursion du 12 mai au bois des Capucins. M. Clavareau a capturé le Badister unipustulatus. M. Bondroit a trouvé, en grande quantité, les larves, les nymphes et l’insecte parfait de l'Agrulus viridis. M. Haverkampf a pris les Lépidoptères suivants : Sphinx pinas- tri L., Lophopteryx. camelina ab. giraffina Hb., Cabera pusaria L. (deux bandes marginales sur l’aile supérieure). — Excursion du 26 mar à Zedelghem. Un temps un peu froid a nui à l’excursion de la Pentecôte. C'est à ce fâcheux contretemps qu’il faut attribuer la pénurie des chasses faites au château du Baes- Veld, à Zedelghem. C'est fort regrettable, car l’endroit réunit toutes les qualités requises pour contenter les plus difficiles entomologues. Le terrain y est excellent, en outre, l’entomologue qui avait invité ses collègues avait fait preuve d’une cordialité vraiment exquise. M. le baron de Vrière voudra bien nous permettre de lui pré- senter nos plus sincères remerciements. L'expérience qu'il fallait faire à Zelelghem, au point de vue ento- mologique, a parfaitement réussi. Il fallait initier les entomologues à la ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, à VII 1901 16 192 richesse de ce parc, d'une étendue d’environ 70 hectares, traité, en grande partie, comme futaie sur taillis. La variété considérable d’es- sences d’âges divers; les clairières où poussent librement les plantes indigènes, alternant avec des taillis ; des jeunes sapinières ; un potager immense, constituent un terrain de chasse extraordinairement riche, surtout dans une région où les bois forment exception. Citons encore les bosquets et les allées de Rhododendrons, d’une richesse inoule, offrant un refuge naturel aux Microlépidoptères de toute sorte, La faune côtière se mélange, ici, à la faune de la basse Belgique et offre conséquemment un attrait de grand intérèt scientifique. Les lépidoptéristes font encore grande curée le soir autour des lampes électriques. Nous nous ressouvenons qu’au mois de juillet de l’année passée nous reculions devant les nuées de papillons qui volti- gaient autour de nous. Les journées passées à Zedelghem resteront toujours vivaces à notre esprit. L’amabilité de notre charmant collègue n’a du reste plus besoin d’être établie. Disons encore qu'après les chasses nous avons été réconfortés de nos labeurs. Les excellentes caves du château de Baes-Veld nous ont permis de trinquer royalement au président de la Société, retenu à Bruxelles pour motif de santé, ainsi qu'aux membres absents. Nous avons formé des vœux, d’abord, pour le prompt rétablissement de notre amphytrion, et puis, pour la prospé- rité de notre chère entomologie. M. Schouteden a capturé à Zedelghem : Myriopodes : Julus sabulosus, var. bifasciatus Paz. (fn. n. v.). Aphides : Macrosiphum circuinjfiexmum Buckt.et M.luteuin Buckt. Sur des plautes cultivées en serre, Aphis cymbalaria Schout, sur Linaria cymbalaria, Pterochlorus longipes Duft. M. Severin a trouvé : Coléoptères : Lebia chlorocephala Hoffm., Trichodes alvearius Fab., Hispa atra L. MM. Haverkampf et Wauters signalent : Lépidoptères : Syrichthus malvae L. ab taras Meig., Notodonta trepida Esp., Pygaera curtula L., Thyatira batis L., Acronycta leporina L. var. bradypo- sina Tr., Mamestra genistae Bkh., Mamestra dentina Esp., Grammesia trigrammica Huin., Heliaca tenebrata Sc., Abraxas marginata L. (les bords des ailes inférieures sont complètement blancs), Boarmia gemmaria Brahm. M. Haverkampf a pris encore à La Panne, Le 28 mai : Lycaena astrarche Bgstr., Deilephila porcellus L. — Excursion du 14 juillet 1901 : Calmpthout. — La séance est levée à 9 h. 3/4. NT: APE A el Cube nt Lin x Uri dc LC. Le AR 1 LI ON te At 7 " lie 4 de ru nec nn os d'os. ji PE eh ce È RC f , ss 193 L'INFLUENCE DE LA LUMIÈRE SUR'-LA® PIGMENTATION DE ZSOTOMA TENEBRICOLA par Victor Willem, chef des travaux pratiques de zoologie à l’Université de Gand. J’ai décrit, dans le tome précédent du présent recueil, deux formes d'Isotomiens : l’une, /so{oma slagnalis, provenant de bords de fossés des environs de Gand; l’autre, Z. {enebricola, trouvée dans un puits à Bilsen. Je considérais celle-ci, qui se différenciait surtout par l’absence de pigmentation, comme dérivant de la première par adaptation à la vie souterraine; j’inclinais cependant à en faire une espèce propre. Depuis lors, grâce à l’amabilité de M. l’abbé J. LENSSEN, j'ai pu obtenir des exemplaires vivants d’7. tenebricola; j'ai élevé les deux formes dans des conditions d'éclairage différentes de leurs milieux originels et j'ai obtenu de la sorte des variations intéressantes. Le 21 février 1900, je place une vingtaine de 7. fenebricola dans un bocal en verre fermé par un large bouchon rodé; au fond de ce récipient se trouvent une couche d’eau d’un millimètre environ, des algues filamenteuses, quelques brins de Sphagnum et un morceau de bois pourri, percé de galeries d’'Anobium; tous ces végétaux proviennent d’un aquarium couvert où jamais ne se sont rencontrés d’Isotomes ; le débris de bois a séjourné plusieurs mois sous l’eau et ne supporte par conséquent pas non plus d'œuf pouvant introduire de Collembole étranger dans la culture considérée, Les Isotomes se mettent à courir à la surface des objets humides et se réfugient bientôt dans les trous du fragment de bois. Le bocal est placé sur ma table de travail, à l’abri des rayons du soleil, mais exposé à la lumière diffuse. Il y reste un peu plus d’un an, période pendant laquelle on conserve l'humidité du récipient, où les végétaux se maintiennent bien, et on renouvelle de temps en temps son atmosphère. Au début de l’expérience, les Isotomes étaient à peu près entière- ment blancs, ne présentant qu’un amas raréfié de granulations noires à l'endroit de chaque champ oculaire; la chitine des téguments est légèrement brunâtre, surtout sur la tête, ce qui donne à l’ensemble de l'animal une nuance d’un brun rosé extrêmement faible. Après quelques semaines, je constate que les Collemboles se repro- duisent dans le récipient. La plupart d’entre eux restent enfoncés dans les galeries du bois; un certain nombre, croissant avec le temps, 194 s’observent à l'extérieur ét il s’en remarque parmi ceux ci de orisaätres, dont la pigmentation se fonce à mesure que l'expérience se prolonge. | | Au commencement de mars 1901, donc après un peu plus d’un an, on observe parmi les Isotomes adultes de la culture : 1° des échan- tillons restés presque incolores, avec quelques rares taches pigmentées : dans la proportion d’un quart environ; 2° des exemplaires très foncés, tels que celui qui est représenté fig. 4 : chose remarquable, ils sont beaucoup plus petits que les précédents; enfin, des individus présentant ‘des marbrures noirâtres variables, formant transitions entre les premiers et les derniers : tel celui représenté fig. 5. Il est à remarquer qu'il se rencontre des échantillons dont le système pig- mentaire est beaucoup plus développé que celui des Z. stagnalis : la comparaison de la figure 4, représentant cependant un exemplaire non complètement adulte encore, avec la figure 1, correspond à un I. stagnalis, le plus foncé que j'aie récolté, est démonstrative à cet égard. HE La pigmentation des cellules rétiniennes s’est également reconsti- tuée et les organes visuels des nouveaux Isotomes sont semblables à ceux d’Z. stagnalis (1). D'autre part, des échantillons de Z. stagnalis que j'avais, pendant le même temps, laissé se reproduire sur les parois d’un grand réser- voir-aquarium placé dans le coin d’une salle peu éclairée, ont montré des modifications inverses. Primitivement, ces Isotomiens présentaient des marbrures noirâtres plus ou moins développées (2), sur un fond de coloration jaune; celle-ci était due à l’imprégnation de tous les tissus et surtout, chez les femelles, des granulations vitellines dans les ovaires, par une substance soluble de cette teinte. Après un an de culture dans leur nouvel habitat, les exemplaires de 7. stagnalis sont devenus iden- tiques aux échantillons moyens de la colonie de Z. tenebricola exposée à la lumière : la teinte jaunâtre des tissus a disparu, proba- blement à la suite d’un changement de régime, tandis que la pigmen- tation des téguments a notablement diminué. Le développement des granulations pigmentaires qui se rencontrent dans les cellules chitinogènes des téguments dépend donc de la quantité de lumière qui agit sur l’animal. Or, les individus nouvelle- (1) J'avais cru autrefois que les yeux de Zsotoma tenebricola étaient dépourvus de cône cristallin; c'était une erreur, provenant de ce que les cônes sont presque impossibles à distinguer autrement que sur des coùpes. Pour réparer une omission, je dirai que les ommatidies des deux formes sont au nombre de huit de chaque coté. (2 Voir la figure 1 de la planche ci-contre et la figure 1 intercalée page 28 du tome XLIV. Ll EP ON EU ER ET PT EEE NO TES É 195 ment éclos sont, chez Z. palustris comme I. lenebricola, complète- ment incolores; chez la forme type, le pigment apparait progressive- ment avec l’âge; chez la forme ténébricole, ce pigment ne se développe pas à cause du manque de lumière, Et ce caractère acquis ne persiste pas longtemps, comme nous l’avons vu, après la réexposi- tion à la lumière : le pigment réapparait chez beaucoup d'exemplaires _ assez rapidement, avec des variations individuelles très importantes chez les individus d’une même colonie. On doit donc considérer Z. {enebricolx non comme une espèce spéciale, mais comme une variété d’Z. stagnalis restée incolore en raison de son existence dans un habitat obscur. C’est un nouvel exemple à ajouter aux formes cavernicoles déjà connues dérivant d'espèces pigmentées : Papirius fuscus var. cavernicola Schäf- fer (1), Papirius flavosignatus var. orcina Absolon, Anuo- _phorus laricis var. pallida Absolon (2). ke X + Une conclusion plus importante se laisse tirer des expériences rapportées ci-dessus ; elles montrent non seulement l'influence consi- dérable qu'a la lumière sur le développement que présente la pigmen- tation de l’adulte, mais aussi la rapidité avec laquelle cette influence peut s'exercer pour déterminer chez les descendants d’exemplaires _ originellement semblables et vivants ensemble, l'apparition de variétés de coloration nombreuses. On peut croire que cette facile variabilité reconnue chez Z. stag- nalis n'est pas l’apanage exclusif de cette espèce d’Isotomien. En réalité, les auteurs (3) décrivent pour Z. viridis Bourlet au moins cinq variétés différaut par le développement des taches pigmentaires ; . ilenest de même pour Z. palustris Müller (4), et d’après H. SCHÔTT, les variétés de cette dernière forme sont réparties dans des habitats assez différents (5).. Les résultats obtenus avec 7. siagnalis per- mettent de supposer que ces variétés sont probablement peu stables et qu'elles pourraient se transformer facilement les unes dans les autres. (1) C. ScHaErrEeR. Ueber württembergische Collembola. Jahreshefte d. Ver. f. vaterl. Nuturk.in Württemberg, 1900, p, 277. (2) K. ABsocox. Ueber Uzelia setifera, eine neue Collembolen-Gattung aus den Hôhlen des mährichen Karstes, nebst einer Uebersicht der Anurophorus-Arten. Zoologischer Anzeiger, 15 April 1901. (3) Voir H. Scaürr. Zur Systematik und Verbreitung palæarctischer Collem- bola. Kongl. Svenska Vetenskaps-Akad. Handlingar, Bt. 95, n° 11, p. 59, 1893. (4 Voir H. Scnürr. Ouvrage cité. page 63, et C. SCHAEFFER, Die Collembola der Umgebung von Hamburg und benachbarter Gebiete. Mittheilungen aus dem Naturhistorischen Museum, XIII, 1896, p. 186. (©) H. Sonôrr. Mémoire cité, page 66. 196 D’autres types de Collemboles présentent des changements de pigmentation au moins aussi frappants : tel Orchesella cincta Lbk. (1), dont les représentants des diverses variétés se rencontrent les uns à côté des autres; tel encore, pour ne citer que les cas les plus remarquables, Srninthurus viridis L. dont C. SCHAEFFER énumère sept formes (2). Etant donnée cette variabilité de coloration qui s’observe chez tant de Collemboles, on peut s'étonner à bon droit de voir les naturalistes spécificateurs fonder encore les diagnoses de la plupart des espèces du genre Entomobrya uniquement sur l’extension plus ou moins grande des taches noires qui règnent sur les régions tergales du corps. Il serait bien plus rationnel de chercher des caractères spécifiques dans la structure des ongles et dans celle du mucro, c mme on l’a fait pour les espèces du genre Zsotoma. Tant qu’on n'aura pas revisé la classi- fication des Entomobrya en partant de cette base, il sera toujours permis de se demander si toutes ces formes d'Entomobrya d'aspect et de taille comparables ne sont pas des variétés d’une seule espèce. Laboratoire de zoologie de l’Université de Gand, mai 1901. EXPLICATION DES FIGURES Fig. 1. Zsotoma stagnalis, femelle adulte : un des exemplaires les plus pig- mentés du type primitif; de profil, X 90. Fig. 2. Extrémité de la patte droite de troisième paire, vue extérieurement, X 1210. (Cette figure, ainsi que la suivante, est ici reproduite pour remplacer les dessins analogues, mal venus, intercalés pages 28 et 29 du tome XLIV). Fig. 3. Extrémité de la furca, à peu près de profil, X 1210. Fig. 4. Isotoma stagnalis var. tencbricola. Exemplaire repigmenté. Fig. 5. Isotoma stagnalis var. tenebricola. Autre exemplaire; ces deux exem- plaires (4 et 5) proviennent d’une culture d'échantillons complètement incolores, après 13 mois d'exposition à une lumière diffuse moyenne. (1) Lussock. Monograph of the Collembola and Thysanura, London, 1873 (PI. 12, 13, 14). (2) C. ScHAEFFER. Mémoire cité, page 209. ÿ ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE TOME XW. PL. I. 1901 F. DRICOT & C'*. PHOI. 4 l i ; 4 \: 2 t L k 197 À PROPOS DE LA CLASSIFICATION DES FORMICIDES Réponse à l’article publié sous le même titre par M. le Prof. Forel par €. Emery. Je n’ai pas l’intention de continuer avec mon collègue M. Forel une discussion publique, au sujet des limites des Dorylines et des cri- tériums généraux de classification, appliqués à la famille des Formi- cides. Une telle discussion serait inutile, car, avec les arguments dont nous disposons actuellement, aucun de nous ne saurait convertir l’autre à sa manière de voir. Je renvoie donc le lecteur que les ori- gines de ce débat pourraient intéresser, à mon mémoire sur le genre Dorylus, l’armure génitale des Formicides et la classification de cette famille, publié en 1895 (1). | Je ne ferai pas un reproche à M. Forel de son misonéisme taxono- mique. Toutefois, je dirai que mon essai de reclassement des Ponera et genres voisins n’est pas un ouvrage fait à la légère et sous l’impres- sion de telle ou telle autre « nouvelle idée, découverte ou hypothèse » du moment, mais, au contraire, une étude longuement méditée et gardée pendant une année entière en portefeuille, avant de la livrer à l'impression. Après tout, il me semble que mon nouvel arrangement à fort bien résisté à la critique de M. Forel, qui en approuve même les _ lignes principales. M. Forel dit que je sépare génériquement des espèces voisines entre elles et que le groupe Pseudoponera serait mieux placé dans le genre Euponera que dans le genre Pachycondyla, où je l’ai mis. C’est là question d'appréciation personnelle. Les deux genres sont très voisins l’un de l’auire et j'ai placé la limite là où elle me paraissait la plus naturelle. De faits contraires à mes formules diagnostiques, je n’en trouve qu’un : c’est que le de Ponera luteipes a les antennes plus longues et le corps plus grêle que ceux des autres espèces que je lui avais associées dans le sous-genre Brachyponera. Je ne pouvais le savoir, Car je n’ai jamais vu le j de P. luteipes et, dans sa description de cet insecte, M. Forel ne dit pas un mot des antennes. Quant à P. lutea, le premier article de ses tarses moyens n’a de piquants qu’à sa face plantaire et sur les côtés. Chez P. stigma et les autres Pseudoponera, c’est au contraire la face dorsale du tarse qui est armée de forts piquants, tandis que la face (1) Die Gattung Dorylus Fab. und die systematische Eintheilung der Formici- den, in Zoo!. Jahrb., Syst. V.8, surtout la 3 partie, de p. 752 à p. 740. 198 inférieure n’a guère que des poils couchés. Un coup d’œil aux dessins ci-joints fera reconnaitre la profonde différence entre les deux struc- | tures. Celle de Pseudogo- nera est si remarquable que RSS j'avais d’abord pensé faire RE ===> de ce groupe un genre à “ $ SES EE 7 part, et ce qui m'en a em- pêché, c’est que des dispo- sitions pareilles existent chez quelques Bothroponera. D'ailleurs, ceux qui trou- veront ces différences insuf- | fisantes n'ont qu’à réunir Extrémité du tibia et premiers articles du tarse de la patte Îles genres Pachycondyla moyenne gauche vue par la face latérale. et Euponera en un seul a. Pseudoponera stigma ô. genre. b. Brachyponera lutea ©, Je ne connais aucun cas dans le groupe Ponera et genres voisins où l'éperon latéral des tibias moyens et postérieurs finisse par se rapprocher d’une forte soie, comme dit M. Forel. Dans ce groupe, l'éperon en question peut être plus ou moins long, mais, lorsqu'il existe, il est toujours assez fort (par rapport à la taille de l’insecte) pour n'être pas confondu avec une soie. La longue soie qui semble le remplacer chez les vrais Ponera ne lui est pas homologue. Quant à la question fondamentale de notre différend : les limites des deux sous-familles des Dorylines et Ponérines, je me pro- / pose d’y revenir plus tard, non pas sous forme de polémique, mais avec l’appui de faits et arguments nouveaux, dont la récolte n’est malheureusement pas aisée. D'ailleurs, rien ne presse. Je tiens toutefois à faire remarquer, par rapport aux À observations de M. Forel, que la forme de la lame 0 subgénitale du'cj de Paraponera, tout en n'étant pas Lame subgéni- simple, comme celle des autres Ponérines, est totale- taleau Parapo- ment différente de celle d'aucun genre de Doryline dé . a: RAT à o nm : ef (VARCE dE Re en ra \ ét sn til dub. à D: 220 relevés en faibles côtés, une petite tache humérale et l’écusson à pubescence pâle, peu marquée, l'extrémité des élytres est un peu ruguleuse avec quelques atomes de pubescence pâle; le dessous du corps est brillant, les fémurs sont plus grêles à la base, les posté- rieurs avec un anneau de pubescence pâle, les antérieurs avec une dent aiguë plus forte. — Ile Bourbon (Coquerel). Brachycyrtus apicicornis. — Long. 6 mill. (rost. incl.). — Late ovatus, antice angustatus, fortiter convexus, indumento squa- muloso fuliginoso, umbrino variegato obtectus, elytris utrinque plagiis 2 griseo-lutosis ornatis, 1? magna, humerali, intus late pro- ducta, 2? majore, apicali, setis hispidis acutis undique sparsutis, in maculis rarioribus; capite cum rostro medüio stria longitudinali impresso, hoc apice paulo latiore, declivi et fortiter emarginato, antennis sat validis, articulo 1° rugoso, ultimo nigro ; prothorace transverso, elytris medio dimidio angustiore, antice et postice æqui- lato, lateribus leviter arcuatis, dorso valde rugoso, medio elevato et transversim leviter impresso; elytris subglobosis, parum fortiter striatis, striis laxe punctatis, intervallis modice convexis, leviter ‘inæqualibus; pedibus validis, albido-setosulis. — Bélumbé (JA. Perrier). Diffère de ses congénères par le funicule des antennes plus épais, se terminant par une petite massue à peine plus épaisse que les articles précédents; les élytres sont presque unies, un peu inégales, leur genre de coloration est un peu différent et elles sont garnies de soies médiocrement serrées. Brachycyrtus minor. — Long. 4 mill. (rost. incl.). — Res- semble au setofosciatus Fairm., mais notablement plus petit, couvert d’un enduit gris un peu cendré avec quelques taches d’un brun Clair, très espacées, un peu veloutées et légèrement saillantes, laissant, au milieu des élytres, un espace transversal plus clair et sans les taches, qui sont plus grandes et plus rapprochées, presque tuberculées sur le bord de cet espace et en arrière; le rostre est semblable, mais sans sillons latéraux, hérissé de petites soies courtes, le corselet est moins court, plus étroit, également rugueux avec un pli transversal médian et quelques squamules dressées très courtes; les élytres sont moins larges, mais ont la même forme et ont des lignes de gros points formant presque des stries vers la suture, ces points plus faibles sur la tache claire, plus profonds sur les flancs à l’extrémité, les intervalles presque plans, interrompus par les taches tuberculeuses brunes: le dessous du corps et les paties sont gris avec des teintes enfumées, qui couvrent les flancs. du corselet et forment des taches sur les pattes, l’extrême base des & fémurs très claire. — Nossi-Bé (Coquerel). : 291 Les élytres sont hérissées de petites soies squamuleuses courtes, plus nombreuses en arrière, plus petites encore sur le corselet. Le B. cicus Faust (Stett. ent. Zeit., 1895, 321) est plus grand et différemment coloré; en voici la diagnose : Breviter ovatus, convexus, flavo-lurido-squamosus et flavo-albido- signatus ; rostro quadrato late impresso, medio ut in fronte sparsim punctato, canaliculato ; articulis 3 primis funiculi et 7° æquilongis; prothorace subquadrato maxime latitudine ante medium, hic rotundato-ampliato, dorso obsolete ruguloso; elytris basi truncatis, lateribus rotundatis, apice acute rotundatis, striatis, in striis obsolete remoteque punctulatis, interstitiis fere planis. — Long. 9 1/2 mill. Diffère du setofasciatus par l’absence de houppes de soies et un _autre dessin. ANAPTOPLUS n. g. Ce genre est très voisin des Synaptoplus dont il présente le facies court et subglobuleux; la tête est moins large avec les yeux plus petits, mais plus convexe, elle est aussi séparée du rostre par une strie angulée, celui-ci est également court, mais bien moins échancré à l'extrémité, les scrobes sont arquées, n’atteignant pas les yeux, les antennes sont beaucoup plus épaisses, plus courtes, le scape est épais, un peu arqué, dépassant le bord postérieur des yeux, ou même atteignant le corselet, le funicule de sept articles, les deux premiers les plus longs, le 2° plus que le 1‘; le corselet est court, assez petit; les élytres sont presque globuleuses, coupées obliquement aux épaules, embrassant l'abdomen; les hanches antérieures sont contigués, les intermédiaires peu distantes, les postérieures très écartées, insérées contre le bord marginal des élytres qui est échancré; l’abdomen est semblable, ainsi que les pattes qui sont seulement un peu plus robustes. ‘Anaptoplus Cottæ. — Long. 7 à 8 mill. (cum rost.), — Brevis- sime ovatus, convexus, elytris subglobosis, fuscus, indumento fulvo-cineraceo dense vestitus, elytris maculis cervinis numerosis ornatis, postice densioribus, transversim plus minusve cinereo fasciatis; rostro interdum medio carinato, apice arcuatim aut angulatim emarginato, antennis brevioribus, scapo crasso, arcuato, supra oculos adpresso; prothorace transverso, elytris dimidio angustiore,antice a medio angustato, dorso paulo inæquali, utrinque impressiusculo, margine basali recta, haud marginata; elytris subrotundatis, ad humeros valde obliquatis et extus paulo angulatis, dein postice vix attenuatis, apice valde declivibus et rotundatis, 222 dorso convexis, leviter striatis, striis parum dense punctatis, intervallis vix convexis, sed transversim cicatricosis et paulo rugo- sulis, postice magis rugosis; subtus cum pedibus magis æqualiter, fulvo-cinerascens, his paulo majoribus, femoribus valde clavatis. — Fort-Dauphin (Cotta). A. convexifrons. — Même forme et même taille, colora- tion d’un cendré uniforme, la tête et le rostre convexes, non séparés par une strie angulée, le dernier fortement, mais non anguleuse- ment échancré, les antennes semblables, le corselet plus large, plus arrondi sur les côtés, le dessus couvert de quelques rugosités écartées, les élytres un peu moins larges, plus striées, les stries grossement ponctuées, les intervalles plus convexes, surtout en arrière, la suture, les 3° et 5° intervalles plus convexes. — Fort- Dauphin (Gotta). CARTERORHINUS n. g. Corps oblong-ovalaire, très convexe, également rétréci en avant et en arrière, pas de vibrisses au corselet. Hanches antérieures nettement séparées, les intermédiaires plus largement, la saillie intercoxale en ogive large et obtuse, les 2 premiers segments ven- traux non soudés, séparés par une ligne droite, le 2° pas plus court que le 1%, les 3° et 4° également courts. Tête transversale, yeux assez petits et assez convexes, rostre robuste, un peu arqué à l’ex- trémité qui est un peu plus épaisse, scrobes commençant avant l'extrémité du rostre, arquées immédiatement en dessous, mais non conniventes, Antennes grêles, scape atteignant les yeux, grossissant légèrement vers l’extrémité, funicule court, les 2 premiers articles également allongés, le 1% un peu plus épais, les suivants courts, serrés, s’élargissant graduellement et confondus avec la massue qui est grande, oblongue-ovalaire, articulée. Pattes assez grandes, fémurs épais, les antérieurs armés en dessous d’une assez petite dent, tibias antérieurs faiblement bisinués au bord interne qui est un peu angulé au milieu, tarses robustes, 5° article plus large, non bilobé, le 4° avorté, les crochets petits, soudés, ne dépassant guère le 4° article. Je ne sais où placer ce genre qui me paraît appartenir aux Brachydérides ; les hanches antérieures séparées par le prosternum le rangeraient dans les Pachyrhynchides avec lesquels il ne paraît guère avoir de rapports. Le 4° article des tarses est avorté comme dans le genre Syarbis Pasc., insecte australien qui n’a pas d'autre rapport avec celui-ci. Carterorhinus Perrieri. — Long. 3 à 4 1/2 mill. (rost. incl.). — Ovato-oblongus, fortiter convexus, fusco-piceus, sabopacus, 2923 _pilis fulvidis subtilibus (in prothorace et rostro densioribus) laxe sparsuto; capite rostroque dense subtiliter rugosulo-punctatis, hoc paulo rufopiceo, apice latiore et læviore; prothorace transverso, trapeziformi, elytris angustiore, lateribus vix arcuatis, antice obsolete sinuatis, dorso dense sat subtiliter anguloso-punctato, margine postico medio lobato-emarginato, utrinque sinuato, angu- lis subacutis; scutello minuto, subrotundo; elytris ovatis, fere post humeros angustatis, parum fortiter striatis, sed striis fortiter punc- tatis, intervallis planis, dense subtiliter punctulato-rugosulis, et transversim subtiliter laxe plicatulis; subtus dense punctulatus, epimeris mesosterni dense fulvo-pilosulis, pedibus sat validis, rufopiceis, femoribus medio fuscis et subtus dente minuto armatis, tibiis anticis intus fere medio dentiformi-angulatis. — Bélumbé PE Perrier). ; Le facies de cet insecte rappelle assez celui des Anthonomides, mais le prosternum séparant les hanches s’oppose à ce rapproche- ment. Carterorhinus major. — Long. 5 mill — Cet insecte res- semble extrêmement au précédent; il en diffère, outre la taille, par le corselet plus élargi à la base, plus fortement rugueux, ayant presque au milieu une impression transversale, le lobe médian de la base plus large, plus court, simplement sinué à l’extrémité, l’écusson plus large et plus convexe, et les élytres de nuance roussâtre dans la partie postérieure avec les stries moins forte- ment ponctuées et les intervalles plus déprimés. — Baie d’Antongil; ma collection. Eremnus æqualis. — Long. 3 1/2 mill. (rost. excl.). — Res- semble beaucoup à l’Æ. humilis Faust (Abhand. Mus. Zool. Dresden, 1899, 6) dont voici la description : Ovalis, piceus, ochraceo-squamulosus, reclinatim setosus; anten- nis dilutioribus ; rostro prothorace æquilongo, minutissime granu- loso ; elyiris latitudine paulo longioribus, postice acute rotundatis, dorso antico paulo depressis, striato-punctatis, punctis antice in striis quatuor internis majoribus, interstitiis nonnihil, sutura maris postice magis convexis; corpore subtus nitido, remote punctulato et setoso. — Long. 4 mill. L'E. œqualis présente la même coloration et une sculpture ana- logue, mais il est plus petit, le scape des antennes est plus arqué, le corselet est plus finement granulé, les élytres sont un peu plus courtes et les stries sont finement ponctuées, les intervalles légère- ment et également convexes, au lieu d’être alternativement plus relevés, la suture seule est un peu convexe à l'extrémité, enfin les élytres sont plus arrondies au bout. — Betsileo ; ma collection. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XLV, 29 vit 1901 19 224 Eremnus bidentulus. — Long. 5 mill, (rost excl.). — Forme des précédents, mais plus grand, couvert d’un enduit terreux uniforme ; le rostre est bien plus court, un peu atténué en avant, le front est marqué au milieu d’un sillon assez profond, qui se prolonge sur le rostre et s’élargit en se terminant entre la base des antennes, la tête est inégale, les yeux sont plus saillants, les antennes un peu moins grêles, aussi longues, le 2° article du funi- cule un peu plus long que le 1%; le corselet est moins court, assez tuberculé, mais peu densément; les élytres sont plus ovalaires, coupées obliquement aux épaules, les stries sont peu profondes, mais assez fortement ponctuées, les intervalles légèrement convexes, avec de petits épaississements oblongs peu saillants, très espacés, un peu plus relevés alternativement mais faiblement, le 3° formant avant l'extrémité une dent obuse, un peu comprimée, à soies rigides, la suture un peu saillante à l'extrémité, quelques petites soies blanchâtres très rares sur la partie postérieure des élytres; les pattes sont un peu ruguleuses, les tibias antérieurs sont un peu arqués à l'extrémité. — Diégo-Suarez (Alluaud). Cycloteres paleatus. — Long. 11 mill. — Ovatus, postice ampliatus et elevatus, fuscus, depressionibus indumento rubigi- noso vestitus, opacus, setis paleatis erectis plagiatim ornatus, elytris medio vitta transversali dilutiore vage signatis; capite rostroque asperatis et rubiginoso indutis, hoc apice denudato et densius rugo- sulo ; prothorace subquadrato, antice subito constricto, postice atte- nuato, dorso cristis 2 parallelis, crassis, dense inæqualiter paleato- setosis, setis crassis et densatis, utrinque tuberculis 2 minutis similiter setosis, inter vallis et basi laxe granosis ac grosse punctatis ; elytris fere globosis, basi et apice fere similiter truncatis, parce et irregulariter granatis et impressiusculis, parte postica valde declivi et densius granosa, ad suturam utrinque linea regulariter usque ad apicem granulata, extus tuberis 2 grosse paleatis, et ad declivitatem utrinque medio tuberculo grosso simili, antice granis aliquot setosis sparsutis; pedibus asperatis. —- Baie d’Antongil; ma collection. Ressemble beaucoup au C. Brullei, mais plus grand, à corselet moins angulé latéralement, ayant sur le disque 2 reliefs garnis de soies épaisses squamiformes, les élytres à sculpture irrégulière, sans stries, n’ayant que 2 rangées régulières de granulations à la suture, à tubercules bien plus gros, hérissés de soies, avec la partie déclive très granuleuse et pas de raie blanche à l’épaule. Zantes holoxanthus. — Long. 3 1/2 mill. (rost. excl.). — Ressemble au Z. nigrinasus Fairm., mais un peu plus gros, moins atténué en arrière et entièrement d’un roux clair, mat sur le cor- selet, à peine brillant sur les élytres; le rostre est épais, non atténué NT CNP CUT ST) a nes datée di Ait da nn at à cad A “ah dat à / 295 en avant, très finement et densément coriacé comme la tête et cou- vert d’une pubescence extrêmement fine, le front est sillonné au . milieu, ce sillon s’élargissant un peu en avant; le corselet est sen- siblement plus étroit, plus convexe, plus arrondi en avant, couvert d’une ponctuation moins fine, plus seriée, le bord postérieur est lobé et sinué de même au milieu, mais à peine déprimé; les élytres ont des stries bien plus fines, e finement ponctuées, les inter- valles sont moins convexes, surtout les 5° et 5° qui ne sont nulle- ment épaissis à la base ; les pattes sont plus robustes, les fémurs plus renflés, surtout les antérieurs et munis en dessous d’une très petite épine. — Bélumbé (H. Perrier) ; un seul individu. | Zantes rufosparsus. — Long. 3 mill. (rosf. excl.). — Res- semble beaucoup au Z. nigrinasus Fairm., mais d’une coloration plus foncée, d’un roux brunâtre avec les élytres parsemées de nom- breuses petites taches formées par une pubescence d’un roux plus clair ; le rostre est plus court, non atténué en avant, mais oblique- ment déclive et un peu renflé au-dessus de l’insertion des antennes, celles-ci sont très courtes ; le corselet a la même forme, mais plus arrondie sur les côtés, il est bien plus rugueux avec des traces d’une ligne médiane très interrompue et de deux lignes latérales pâles, toutes trois peu distinctes et effacées chez l’un des 2 individus; lécusson est plus étroit, couvert aussi d’une pubescence serrée, mais plus pâle; les élytres sont assez fortement striées, les stries très densément et très finement ponctuées, les intervalles également convexes et finement ruguleux; les pattes sont semblables, les fémurs à peine dentés. — Berkély (4. Perrier). Le Z. brevirostris Faust (Abhand. K. Zoo. Mus. zu Dresden, 1899, 15) me paraît, d’après la description, assez voisin du précédent. Long. 2 3/10 mill. — Brevis, niger, subopacus flavido-pubescens ; rostro apice, capite, antennis basi, elytris pedibusque rufis ; rostro latitudine nonnihil longiore ; prothorace transverso elytris nonnihil angustiore, lateribus rotundato,ante scuteilum impresso, densissime punctato; scutello rotundato ; elytris latitudine æquilongis, longi- tudinaliter convexis, subglobosis, profunde punctato-striatis, inter- stitiis parum convexis, obsolete coriaceis; femoribus spina acuta armatis. — Madagascar. Encore plus petit que le nigrinasus Fairm., dbté il diffère par l'absence d’une impression frontale, le thorax noir, sans impression transversale à l'extrémité, les stries des élytres visiblement ponc- tuées et les fémurs n'ayant qu’une dent. Desmidophorus floccosus. — Long. 17 mill. — Ovatus, crassus, convexus, fusculus, pilis adpressis cinereis et fulvidis inæ- 226 qualiter vestitus, prothorace breviter ac subtiliter fulvo-pilosulo, elytris basi haud floccosis, ad humeros breviter, dein tuberculis dense fulvo-floccosis triseriatim ornatis, serie 12 fere mediana et 22 post medium utrinque trifloccosis, 3 ante apicem bifloccosa; capite asperulo, parce piloso, rostro nigricante, fere lævi, nitidulo, basi subtiliter punctato; prothorace antice angustato et vix trans- versim.impresso, dense rugoso-punctato, punctis ocellatis, antice haud penicillato, setulis albidis rarius sparsuto; elytris ad humeros angulatis, postice parum angustatis, vix substriatis, sed striis punctis grossis indicatis, extus et postice profundioribus, inter- vallis vix convexis, rugosulis, laxe irregulariter granulatis, sutura postice crassiore, ante apicem hiante, apice breviter obliquata; subtus cum pedibus fusculus, paulo ænescens, pilis griseis spar- sutus, dense punctatus, pedibus pilosis, femoribus griseo-annu- latis, tibiis apice denudatis, nigris, tarsis apice nigricantibus. — Baie d’Antongil; ma collection. Ressemble un peu aux D. vinosus et cineritius Fairm., mais bien distinct par le corselet sans faisceaux antérieurs ainsi que le tiers basilaire des élytres dont les touffes sont épaisses mais courtes et les épaules à peine garnies de poils plus épais. Desmidophorus rufovellus. — Long. 14 mill. — Plus court et plus convexe que le précédent, brun, à villosité d’un beau roux formant d’abord une grande touffe sur le devant du corselet, le reste parsemé de soies blanches; les élytres ont aussi des rangées de touffes épaisses, mais plus longues, plus en pinceaux, se touchant presque, d’un beau roux, les épaules portent une touffe semblable, et la base présente aussi des touffes analogues, mais bien plus petites et bien moins saillantes; l’écusson est garni de poils roux; la tête, rugueusement ponctuée, porte aussi des poils roux ; le rostre est ponctué à la base avec quelques poils, le reste presque lisse; le corselet est couvert de granulations serrées ; les élytres sont plus courtes, plus convexes, plus anguleuses aux épaules, elles ont des lignes peu régulières de granulations alternées de gros points, la suture est garnie de poils roux serrés, moins foncés, elle est plus convexe en arrière et très béante avant l’extrémité; le dessous est semblable ; les pattes sont robustes, couvertes de poils d’un cendré fauve, les fémurs un peu annelés de poils plus pâles, les extrémités des tibias et tarses sont semblables. — Baie d’Antongil; ma collection. Iphisomus Perrieri. — Long. 9 à 11 mill. — Elongatus, convexus, fuscus, vix nitidulus; capite cum rostro rugoso-punctato, hoc magis strigoso, medio antice sulcato et apice valde emarginato, antennis piceis; prothorace globoso dense subtiliter granuloso, Li Er IE 227 granulis umbilicatis, medio linea tenui signato; elytris oblongo ovatis, basi et apice fere æqualiter angustatis, medio sat ampliatis, basi plicatis, plica ad humeros paulo producta, dorso lineato-punc- tatis, fere substriatulis, intervallis planis, fere lævibus, sed granulis minutissimis densatis parum distinctis obsitis, linea suturali punc- tata basi sat impressa; pectore paulo scabroso, abdomine vix distincte subtiliter dense granulato, pedibus sat validis, femoribus lævibus, apice asperulis et albido-pubescentibus, femoribus anticis inflatis, tibiis anticis elongatis, apice arcuatis, intus denticulatis; d angustior, elytris minoribus, basi et apice magis angustatis, femoribus anticis magis inflatis, tibiis paulo longioribus et fortius denticulatis; 4 magis crassa, elytris magis amplis, prothorace gros- sius granulato. — Environs de Suberbieville (H. Perrier). Cet insecte intéressant ressemble beaucoup à l’Z. physapus Fairm. de Tabora; mais il est plus petit et les élytres sont unies avec des lignes de points. Sa coloration est plus sombre, bien qu’elle présente un reflet plombé très vague. Iphisomus viridisparsus. — Long. 8 mill, — Forme de l’I. Perrieri, mais bien plus petit, plus étroit, convexe, d’un brun- noir avec de petites écailles d’un beau vert métallique, assez rares sur l’individu unique que j'ai reçu, mais qu’on devine facilement devoir être nombreuses à l’état frais; le front et le rostre sont plus finement rugueux, le sillon médian remonte sur le vertex, les antennes sont moins épaisses, le 1% article du funicule est bien plus long, les yeux sont moins convexes; le corselet est finement granuleux, brièvement et brusquement rétréci tout à fait avant le bord postérieur qui est marginé avec les angles saillants, le sillon médian est proportionnellement plus marqué; les élytres ont des stries peu profondes, régulières, fortement ponctuées, avec les inter- . valles à peine convexes, un peu plus fortement à la base, densément et finement aspéruleux ; les pattes antérieures sont plus grandes et plus robustes, les fémurs très renflés, mais un peu moins que chez VI. Perrieri, les tibias un peu arqués à l’extrémité, à denticulations internes fines et écartées, les fémurs antérieurs sont parsemés de petites écailles métalliques vertes et les autres ont, en dehors, une tache d’écailles verdâtres. — Plateau de Hukuru (A. Perrier); un seul individu. ._Isaniris cribripennis. — Long. 5 mill. (rost. excl.). — Sat elongatus, fuscus, squamulis minutis carneo-virescentibus subtiliter vestitus; capite subtiliter granuloso, fronte impressiuscula, rostro medio constricto, antennis elongatis, gracilibus, scapo prothoracis marginem anticum superante, funiculi articulo 2° primo fere dimidio longiore, clava oblongo-ovata, paulo acuminata ; prothorace 228 sat parvo, elytris dimidio angustiore, medio ampliato, subtiliter dense granulato, lineis 2 obsoletis transversim impressiusculo, linea postica medio foveolata, elytris breviter ovatis, medio ampliatis, antice et postice fere similiter angustatis, valde convexis, striatis, striis sat latis, parum profundis, grosse punctatis, intervallis con- vexis, rugulosis, 3° et 5° cum sutura paulo magis elevatis; subtus punctatus, pedibus sat magnis, femoribus clavatis, griseo fasciatis, basi gracilibus et rufescentibus. — Betsileo; ma collection. Ressemble assez à l’Z. viridimicans Th., du Gabon, plus petit, plus court, plus convexe, avec le corselet plus globuleux, les élytres plus courtes, ayant quelques côtes bien marquées, séparées par des sillons assez larges ; les antennes sont plus courtes avec les élytres à larges stries grossement ponctuées et les intervalles un peu convexes et ruguleux. DRONGIS n. g. Ce genre est très voisin de l’Erirhinus (Notaris) œthiops Fab. dont il diffère par les hanches antérieures contiguës, les lobes oculaires nuls, le rostre plus robuste, plus arqué, les yeux plus grands, plus larges, les antennes grêles, notamment le scape un peu épaissi seulement à l’extrémité, les 2 premiers articles du funicule allongés, le 2° à peine plus court, la masure ovalaire, articulée, le méso- sternum très étroit, les 2 premiers segments ventraux presque égaux, séparés par une suture peu marquée, les pattes robustes, surtout les fémurs, les tibias antérieurs garnis de poils au milieu du bord interne, les tarses peu grêles, le pénultième article peu élargi, les crochets à peine divergents. Le corps, chez les individus très frais, est couvert, au moins sur les élytres, d’une pubescence très fine, qui est plus apparente chez les individus un peu immatures et entièrement d’un testacé rous- sâtre. Drongis Perrieri. — Long. 5 mill. (rost. excl.). — Oblongo- ovatus, sat fortiter convexus, piceus aut piceo-rufescens nitidus, interdum pube tenui grisea vestitus, nitidus, pedibus, antennis et rostro paulo magis rufescentibus; capite subtilissime punctulato, inter oculos puncto impresso, rostro crasso, modice arcuato, paulo compresso; prothorace transverso, elytris sensim angustiore, antice et postice æqualiter angustato, lateribus sat rotundato, sub- tiliter punctulato, lateribus evidentius ; scutello minuto, medio sat fortiter sulcatulo; elytris ovatis, ante apicem angustatis, basi fere truncatis, ad humeros parum rotundatis, dorso punctulato-stria- tulis, sutura paulo elevata, intervallis vix convexiusculis, subtilis- PT PT PO CE AT TS dr ne - vÉpéeié ait Vaste | été cs à a 229 sime punctulatis; subtus cum pedibus punctatus, griseo-pilosulus. — Bélumbé (A. Perrier). ERIRHIGOUS TYCHIOIDES Fairm., Ann. Belg., 1898, 244. D’après une obligeante comparaison faite par M. le D° Heller, ce genre est identique avec mon g. Echinocnemus et l’espèce est la même que l'E. nereis Faust, décrit l’année suivante, Abhandi. Zoolog. Museum, Dresde, 1899, n° 2. Peleropus dentatus. — Long. 4 mill. (rost. excl.). — Sat breviter ovatus, valde convexus et multidentatus, fuscus, indumento pilosulo terreno-fulvo vestitus, maculis fusculis et vittis transversis ad basin et ante elytrorum apicem dilutioribus; capite convexo, dense punctato, inæquali, tuberculato, rostro strigoso, medio carinulato; protnorace transverso, elytris haud angustiore, antice abrupte constricto et supra transversim fortiter sulcato, dorso medio quinquetuberoso, tuberculis conicis sat acutis, lateribus magis spinosis, minus crassis, parte antica tuberculis 2 acutis approximatis munita, lateribus fortiter rotundatis, margine postico medio lobato-truncato, utrinque sinuato; scutello basi brunneo, apice griseo et fortiter rotundato; élytris brevibus, fere a basi angustatis, post scutellum tuberculo communi piceo-velutino, sutu- ram versus bistriatulis, utrinque ante basin tuberculis 7, ante medium 3 transversim sitis, macula pallida ante apicali utrinque dente conico limitatis, intervallis tuberculis minutis ad latera magis numerosis ornatis ; pygidio producto, obtuso; pedibus vali- dis, anticis majoribus, femoribus valde clavatis, subtus dente acuto armatis, maculosis, tibiis brevibus, apice unco arcuato armatis. — Vallée de la Betsiboka (7. Perrier). Ressemble assez au P. ulula Sch., de Cafrerie, mais diffère par la taille, le corselet fortement denté et les tibias antérieurs non dentés en dehors. Ocladius seriefoveatus. — Long. 4 à 5 mill. — Forme et coloration de l'O. Alluaudi Fairm., mais plus grand, d’un brun-noir moins foncé, très distinct par la sculpture des élytres, qui sont également globuleuses, mais couvertes de grandes fosseites médio- crement profondes, formant des séries longitudinales et dont les intervalles sont relevés, les transversaux simples, les longitudinaux tuberculés avec quelques soies roussâtres, et des écailles terreuses qui forment une tache vague sur l’extrémité des élytres, quelquefois une ligne roussâtre en forme de virgule sur chaque épaule, et sur le milieu des élytres, près de la suture, parfois une petite maculature semblable ; le corselet est plus large, plus arrondi sur les côtés, criblé de fossettes dont les intervalles sont relevés, rugueux, avec 230 2 petites facettes vitrées sur le disque et une ligne longitudinale plus ou moins saillante; les pattes sont également fortes, épaisses, striées longitudinalement. — Bélumbé (H. Perrier). CHAZARIUS n. g. Ce nouveau genre de Cryptorhynchide paraît très voisin du g. Aularhinus, de Cafrerie. Il a, comme lui, le rostre épais, un peu anguleusement arqué avec les scrobes très obliques atteignant les yeux, ceux-ci grands, peu convexes, rétrécis et prolongés en des- sous, mais non subcontigus; les antennes sont assez courtes, le scape atteint presque les yeux, le fanicule est plus grêle, les articles ne devenant pas graduellement iransversaux, la massue est assez grande, fusiforme; le corselet est aussi long que large, rétréci et un peu étranglé latéralement en avant, à lobes oculaires grands et saillants, plus étroit que les élytres qui sont vaguement striées et très inégales en arrière, les épaules sont obtusément angulées; le canal prosternal est mal limité en arrière et le prosternum ne forme pas un bourrelet terminal, le mésosternum est transversal, paraît bilobé, le mélasternum est assez court; l'abdomen est plan, le 2° segment presque aussi long que le 1°, dont il est séparé par une suture presque droite, la saillie intercoxale large, tronquée; les fémurs sont épais, les tibias presque droits, les tarses assez larges, le pénultièmé article fortement bhbilobé; les crochets semblent un peu soudés à la base. Chazarius inæqualis. — Long. 7 mill. (rost. excl.). Oblongus, sat fortiter convexus, fuscus, indumento griseo obtectus, maculis plus minusve denudatis variegatus, lateribus præsertim et in prothorace latius; capile convexo, pilis fulvidis et griseis ad- pressis dense vestito, fronte summo medio sat fortiter impressa, et inter oculos dentibus 2 conicis sat brevibus ornata, rostro crasso, punctis sat grossis sparsuto; prothorace subconico, elytris sensim angustiore, antice angustato et lateribus compresso, latitudine vix latiore, margine antico late arcuato, medio fulvescente et tuber- culis 2 breviter conicis ornato, angulis valde deflexis, margine postico utrinque late leviter sinuato, angulis fere rectis; scutello fere pentagono; elytris ovatis, ad humeros angulatis, basi rugosis, medio utrinque fortiter impressis, postice inæqualibus, fere tuber- culatis, vage striatis, lateribus evidentius; sublus cum pedibus fusculo punctatus, femoribus validis, tibiis sat compressis. — Bélumbé (4. Perrier). Le facies de cet insecte rappelle beaucoup les Pachyonyx, mais le canal rostral est très différent. 231 Camptorhinus euchromus. — Long. 8 mill. (rosf. eæcl.). — Oblongus, convexus, lateribus compressus, fusco-niger, opacus, prothorace utrinque macula basali-laterali et dorso punctulis 2 lutoso-squamosis, elytris utrinque basi macula cum macula prothoracis contigua, scutello, punctulis sparsis, basi densioribus et majoribus, vitta postmediana transversa sat lata et maculis minutis apicalibus similiter lutoso-squamosis; capite summo denu- dato, opaco, sat dense fortiter punctato, antice velutino; prothorace fere transverso, elytris parum angustiore, antice a medio rotun- datim angustato, sat dense fortiter punctato, linea medio obsolete elevata, Iæviore, margine antico utrinque et spatio mediano trans- verso squamis crassioribus erectis ornatis; elytris ad humeros oblique rotundatis, dein parallelis, apice angustatis et fortiter declivibus, sat grosse parum profande striato-punctatis, intervallis leviter convexis, 3° et 5° subcostatis; subtus cum pedibus dense lutoso-squamosus, abdomine, tibiarum omnium et femorum posti- corum basi denudata, femoribus clavatis et subtus dente valido acuto armatis. — Bélumbé ({. Perrier); un seul individu. Cet insecte élégant ressemble plus à un Megamastus qu'à un Camptorhinus, mais la structure de l’abdomen et la longueur des fémurs postérieurs s’y opposent. Camptorhinus fuliginosus. — Long. 6 à 8 mill. (rost. excl.). — Ressemble assez au dorsiger pour l’ensemble de la coloration, et surtout au #brialis Sp., du Cap; mais il est encore plus fuligi- neux que le dernier, la partie brune dorsale des élytres est plus large et plus longue, mais ne couvre pas les épaules et est limitée en arrière par une teinte pâle très oblique. Le corselet est peu renflé au milieu et les élytres ont des lignes ponctuées beaucoup plus fines avec les intervalles alternes à peine plus relevés que les autres, le 5° seulement plus saillant à l'extrémité, tous les intervalles sont unis. Les fémurs antérieurs sont munis d’une irès fine épine, les tibias antérieurs sont droits comme chez dorsiger, les fémurs - postérieurs sont un peu plus longs, moins comprimés, moins brus- quement renflés avec les tibias droits. — Bélumbé (H. Perrier). Cet insecte est remarquable, dans le genre, par sa teinte fuligi- neuse, la bande postérieure oblique des élytres peu marquée, et ces dernières unies, sans côtes ni granulations. Pachyonyx Perrieri. — Long. 6 mill. — Oblongus, con- vexus, lateribus compressus, fuscus, indumento griseo et fusculo dense vestitus et variegatus; prothorace elytris angustiore, latitu- dine paulo longiore, lateribus postice fere parallelis, antice abrupte constricto et supra transversim depresso, lobo antico griseo, medio infuscato, antice lobis 2 breviter setoso-squamosulis ornata, parte 232 postica disco infuscato, angulis anticis setoso-squamosis et medio setis similibus raris sparsuto; elytris fere parallelis, basi truncatis ad humeros valde angulatis, apice rotundatis, punctato-striatis, striis parum impressis, sed punctis obiongis, profundis, sat distan- tibus intervallis primis alternatim paulo convexis, 3° basi cristula dense hirto-squamosa, 3°, 5° et 7° fere medio cristulis minoribus oblique dispositis, post medium et ante apicem similiter dispositis, fuliginosis, parte apicali tuberculis minutis griseis sparsuta, spatio scutellari fuliginoso; subtus cum pedibus griseus, his validis, brevi- ter setosulis, femoribus crassis, haud clavatis, subtus dente valido acuto armatis. — Belumbé (H. Perrier). Ressemble assez au tubericollis Fairm., pour la forme générale, mais bien plus petit, plus teinté de fuligineux, avec le corselet parallèle en arrière, brusquement étranglé en avant, et les élytres plus tuberculées. | Pachyonyx seriatus. — Long. 4 à 5 mill. (sine rost.). — Ressemble beaucoup au P. Perrieri, mais plus petit, plus uni sur le dessus du corps et d’une coloration d’un gris cendré assez uniforme, teinté de roussâtre, la partie apicale parfois plus grise, les saillies du corselet sont presque effacées, les élytres sont assez régulièrement ponctuées-striées, au moins vers la suture, en dehors elles sont à peine marquées, le 3° intervalle porte une série de tubercules squamuleux assez petits et écartés, qui se retrouvent sur le 5°, mais diminués de taille et de nombre et sont à peine indiqués . sur les 7° et 9%, vers la base; la tête présente, au milieu du vertex, un tubercule peu saillant, le rostre est droit, nu, d’un brun foncé brillant, les antennes sont d’un gris roussâtre avec le scape brun, sauf l’extrémité ; les pattes sont robustes, maculées de roussâtre, les fémurs portent en dessous une très petite dent. — Bélumbé (H. Perrier). Alsirhinus bilineatus. — Long. 4 mill. (rost. exc.). — Fili- formis, suhcylindricus, fusco-piceus, nitidalus, prothorace macula iransversa ad angulos posticos et punctis 4 dorsalibus, elytris utrinque striga discoidali tenui post medium abbreviata, macula minuta antice extus comitata, pectore toto et abdomine basi præ- sertim dense niveo-pubescentibus, hoc paulo rufescente, pygidio piceo-rufo, subtilissime pubescente, pedibus cum rostro apice piceolo-rufis ; rostro basi striolato, oculis approximatis; prothorace oblongo, parallelo, antice vix attenuato, lateribus rectis, angulis acute retroversis, dorso dense subtiliter punctato, punctis haud elongatis ; elytris paulo elongatis, parallelis, prothoracis basi haud latioribus, ad suturam longitudinaliter depressis, striolatis, striis densis, subtiliter dense punctulatis, intervallis angustissimis, 233 tenuiter carinulatis, sutura vage rufescente ; femoribus valde cla- vatis, elytra valde superantibus, et subtus dentatis, pedibus paulo rufescentibus. — Environs de Suberbieville (H. Perrier). La description du P. striga Faust (Abh. Zool. Museum Dresd., 1899, 22) lui conviendrait assez bien, mais elle indique le corselet comme couvert de points oblongs, confluents, sans points blancs sur le dos, avec les côtés légèrement sinués et une carène médiane, les élytres avec une bande blanche à peine sur le tiers de la longueur (ici elle atteint le milieu avec une petite tache en dehors), et l’ab- domen ne paraît pubescent que sur les côtés; la taille est plus grande et les interstries moins fins. Alsirhinus histrio. — Long. 3 1/4 mill. (rost. excl.) — Sat elongatus, minus parallelus, convexus, rufescenti-piceus, vix niti- dulus, prothorace lateribus albo maculatim plagiato, vitta mediana alba, elytris basi paulo rufescentibus, lineolis albis valde inter- ruptis ornatis, his lineolis fere plagiatim transversim approximatis, ano rufo, subtus rufus, lateribus cum femoribus albido-pubescens ; capite convexo, rugosulo, cum rostro rufescente, hoc sat crasso, basi subtiliter carinulato; prothorace latitudine parum longiore, elytris paulo angustiore, antice breviter angustato, dense sat sub- tiliter punctato, fere rugosulo, linea mediana elevata, angulis pos- ticis vix rectis, haud productis; scutello depresso-fusco, punctato; elytris parum oblongis, ad humeros angulatis, fere a medio angus- tatis, modice striatis, intervallis vix convexiusculis, dense subtiliter asperatis ; subtus punctulatus, parum dense pubescens, femoribus clavatis, subtus dentatis, basi lævibus, apice rugulosis, elytra haud superantibus. — Environs de Suberbieville (H. Perrier). Bien moins étroit et moins parallèle que le précédent, d’une colo- ration très différente, avec le rostre plus épais, le corselet plus court, les élytres se rétrécissant presque dès le milieu et les fémurs ne dépassant pas les élytres. Le g. Alsirhinus Fairm. (Soc. Ent. Belg., 1898, 245) est identique avec le g. Phænomerus, nom qui ne peut rester,ayant été déjà donné à un genre de Lamellicorne. Metialma semisuturata. — Long. 2 1/2 à 3 1/2 mill. (rost. excl.). — Ovatus, fuscus, maculis numerosis, griseo-cinereis subti- liter squamosulis in elytris ornata, in prothorace rarioribus, hoc basi medio ad scutellum macula dense squamoso-rufa signato; scutello fusco; elytris sutura basi tenuiter rufa, apice crassius et . latius rufa, medio interrupta, subtus dense griseo-lutoso squamu- losa, pedibus fuscis, griseo-fasciatis; oculis magnis, vix separatis, rostro sat magno, arcuato, basi compresso, rugosulo, medio cari- nulato, apice læviore, rufescente; antennis apice gradatim crassatis, 234 prothorace transverso, elytris paulo angustiore, antice tantum et sat abrupte angustato, basi medio ad scutellum obtuse lobato; elytris brevibus, sat cuneatis, a basi postice angustatis, leviter striatis, striis vix punctulatis, intervallis planis, sat dense punc- tatis; pedibus anticis validioribus, femoribus anticis clavatis, et subtus dente acuto armatis, j magis inflatis et majoribus. — Bélumbé (H. Perrier). Le ' est plus grand et plus gros que la © avec les pattes anté- rieures plus grandes et les fémurs plus renflés. Ressemble à M. sœva Fst., du Darjeeling, mais plus petite, plus étroite, avec le corselet plus court, les taches plus marquées et la tache au milieu du bord postérieur du corselet étroite et rousse; les pattes sont bien plus robustes. | Metialma curvirostris. — Long. 5 mill. (rost. excl.). — Ressemble au semicostata, mais plus petit, et d’une coloration fauve cendrée uniforme, formée par des poils très fins, très courts, assez serrés, avec quelques macules vagues de poils plus grisâtres, dont une plus grande occupant la base de chaque élytre dont l’extrémité de la suture porte une petite tache oblongue de pubescence blanche serrée, très nette, à peine divisée par la suture ; en outre, le rostre est plus grêle, fortement arqué, les yeux sont à peine séparés, le corselet a la même forme, il est aussi très finement chagriné, la partie dorsale est très convexe mais nullement carénée, l’écusson est un peu gris à la base, les élytres ont la même forme, sont aussi finement striées, un peu déprimées transversalement à la base, plus angulées à l’extrémité, le cal antéapical effacé; les pattes sont un peu moins longues, les fémurs antérieurs très claviformes, ayant en dessous une large dent aiguë, les postérieurs sont moins fortement renflés, les tibias sont plus grêles et plus droits, le dessous est couvert d’une fine pubescence d’un gris cendré et les pattes sont un peu tachetées de cette pubescence. — Madagascar ; ma collection. Cyphogonus albosuturatus. — Long. 2 1/2 mill. (rost. eæcl.). — Un peu plus grand et plus robuste que le griseovarius, d’un noir plus profond, plus mat, presque velouté, avec l’écusson, une bande suturale formant un petit crochet à l’extrémité et les flancs du corselet avec le dessous de la tête d’un blanc de neige, un anneau semblable sur les fémurs, les pattes plus ou moins blanchâtres ainsi que le pygidium et l'abdomen blanc avec quelques taches dénudées ; une ligne blanche très fine entre les yeux; le corselet est moins court, densément et assez fortement ponctué, plus atténué en avant, les élytres sont finement striées avec les intervalles plans et ponctués. — Sainte-Marie de Madagascar; ma collection. Le corps de cet insecte est couvert de petites soies squamuleuses serrées et couchées. nr bé Slt - AE ag tt las cd 43 vi ss ES dé ri L'OEE à * 235 Cyphogonus atomus.— Long. 1 1/2 mill. — Forme du précé- dent, mais plus étroit, avec les élytres plus longues, d’une colora- tion noire, mais couvert d’une pubescence grise blanchâtre, très fine, peu serrée, formant une bande suturale étroite, s’élargissant tout à fait à l'extrémité et des lignes très fines sur les intervalles des stries, l’écusson est presque blanc, le dessous du corps, les antennes et les pattes sont d’un roussâtre ferrugineux voilé d’une fine pubescence comme celle des élytres, très serrée sur les côlés de la poitrine, le pygidium est roux, glabre ; le corselet est densé- ment ponctué, les élytres sont finement striées, les intervalles plans, à peine ponctués; le bord postérieur du corselet est bordé d’une ligne blanchâtre, pubescence très fine, plus marquée au milieu et aux angles. — Bélumbé (H. Perrier). NOSORHINUS n. g. Ce genre appartient au groupe des Baridiites vrais, bien que son facies soit plutôt celui des Centrinus, dont il diffère par ses antennes assez courtes, assez épaisses, à massue assez grosse, presque aussi longue que le funicule. Le rostre est assez grand, robuste, arqué, un peu comprimé à la base, légèrement épaissi à l’extrémité; les scrobes commencent près de l’extrémité, se dirigent obliquement en dessous, le scape n’atteignant pas les yeux ; le corselet, arrondi sur les côtés, est fortement rétréci en avant, fortement bisinué au bord postérieur qui forme au milieu un lobe court, tronqué; l’écus- son est oblique, enfoncé en avant; les élytres sont courtes, cunéi- formes, avec les épaules formant une saillie arrondie; le pygidium est petit, presque vertical; le métasternum ne forme pas une surface unie avec le pro- et le mésosternum, ce dernier étant oblique et laissant une dépression devant le prosternum qui n’est pas canali- culé; les pattes sont robustes, les antérieures un peu plus grandes, les fémurs antérieurs armés en dessous d’une forte épine, les autres n’ayant qu’une très petite dent, les tibias antérieurs bisinués au bord interne avec une saillie triangulaire au milieu; les crochets des tarses sont petits et soudés à la base. Nosorhinus cuneatus. — Long. 4 mill. (rost, eæcl.). — Breviter ovatus, valde convexus, elytris cuneatis, fusco-niger, sat nitidus ; subtus dense, supra sparsim griseo cinereo-pubescens; capite subtiliter dense punctato, inter oculos puncto majore signato, rostro crassa, punctato, lateribus fere strigoso, a basi fortiter arcuato; prothorace transverso, antice arcuatim angustato et for- titer constricto, dorso dense subtiliter punctato-rugoso, margine postico medio late lobato-truncato, utrinque fortiter sinuato, angulis 236 posticis elytrorum basin amplectantibus; scutello semicirculari, punctato, impresso; elytris brevibus, basi valde lobatis, humeris extus rotundato-expansis, dein valde cuneatis, dorso utrinque sexcostulatis, intervallis planatis, subtiliter dense punctato-strigo- sulis, sutura elevata et utrinque profundius striata ; subtus asperulus et griseo-squamulosus, pedibus piceis, anticis longioribus, femori- bus et tibiis anticis fortiter acute dentatis. — Bélumbé (H. Perrier); un seul individu. Près de cette espèce viennent se placer les 2 suivantes, provenant du Congo français et de la Malaisie, expansion géographique inté- ressante : Nosorhinus gabonicus.— Long. 5 mill. — Ne diffère du pré- cédent, au premier abord, que par la taille plus forte et la pubes- cence beaucoup plus serrée sur le dessous et les côtés du corps, plus visible sur le corselet et les élytres; le rostre est un peu plus long, la fossette frontale plus marquée ; le corselet est plus com- primé sur les côtés, en avant, plus fortement rugueux ; l’écusson est plus relevé au sommet; les élytres sont un peu plus fortement striées et surtout plus saillantes, plus angulées aux épaules; le pygidium est plus saillant; les tibias antérieurs sont unis au côté interne. — Bénito; ma collection. Enfin une autre espèce de la Malaisie se rapproche beaucoup de l’insecte malgache : Nosorhinus orientalis. — Long. 4 mill. (rost. excl.). — Même forme et même coloration, un peu plus petit, avec le rostre un peu plus long et un peu moins arqué, pas de fossette frontale, antennes à maässue plus épaisse, plus courte, corselet plus étroit, plus atténué en avant, rugosités semblables mais formant presque, vers la base, des rides transversales, surface un peu déprimée au milieu de la base, élytres plus rétrécies en arrière, plus angulées aux épaules, plus fortement striées; pygidium plus saillant, convexe; dessous du corps à peine pubescent, tibias antérieurs unis au côté interne. — Singapore; ma collection. Diffère du précédent par sa taille plus faible, la pubescence presque nulle, le corselet à peine comprimé en avant, ayant une ligne médiane un peu saillante. Baris Perrieri. — Long. 3 à 4 mill. (rost. excl.). — Oblonga convexa, postice parum attenuata, tota nigra, subopaca, vage cœru- lescens; rostro sat valido, compresso, arcuato, lateribus fortiter punctato, capite convexo, dense punctato; prothorace parum trans- verso, elytris paulo angustiore, antice a medio angustato, dense sat fortiter punctato, basi medio obtuse lobata; scutello sat minuto, 237 paulo transverso; elytris ad humeros obliquis, dein gradatim atte- nuatis, dorso modice striatis, striis punctulatis, intervallis planis, punctatis et subtiliter coriaceis ; pygidio minuto, punctato; subtus cum pedibus valde punctata, segmentis ventralibus 2 primis confu- sis, sutura fere indistincta, pedibus validis sat brevibus. — Bélumbé (H Perrier). Ressemble un peu au sulcata Boh., de Hongrie, mais moins convexe, beaucoup plus ponctué et strié. Baris tenuistriga.— Long. 3 à 4 mill.(rost.excl.).—Oblongus, angustus, convexus, ater, subopacus, elytris basi utrinque striga tenui, brevi, albido-pubescente signatis; capite convexo, a rostro sulco transverso separato, hoc valido, arcuato, basi fortiter com- presso, apice nitido, lævi; prothorace elytris vix angustiore, late- ribus rectis, parallelis, apice abrupte constrictis, dorso dense sat fortiter punctato, parte apicali transversim depressa et subtilius punctata, basi late leviter bisinuata; scutello rotundato; elytris ovatis, ad humeros obliquatis, postice a medio angustatis, modice Striatis, striis laxe punctatis, intervallis planis, uniseriatim punc- tatis, callo subapicali minuto extus signatis; subtus cum pedibus dense punctata, his brevibus, validis. — Environs de Suberbieville (H. Perrier). Remarquable par la forme du corselet à côtés parallèles, brusque- ment rétréci en avant, à peu près comme chez le quadraticollis ; les 2 petites strioles blanches de la base doivent facilement disparaître ; quelquefois, mais rarement, il en existe une autre sur chaque épaule. Diffère du précédent par la taille plus faible, le corps plus étroit, la forme du corselet et les interstries des élytres moins ponctués. Baris suturata. — Long. 2 1/2 à 3 mill. (rost. excl.), — Oblongo-ovata, sat convexa, fusco-picea, nitidula, prothorace late- ribus late squamulis rufescentibus, utrinque vittula, medio vitta late interrupta albido-squamosis ornato, elytris squamulis albidis laxe sparsutis, vitta suturali albido-squamosa post medium inter- rupta et utrinque transversim dilacerata, supra humeros et utrinque ad scutellum puncto albido, sutura basi magis rufescente, subtus cum pedibus ferrugineo-setulosa, metapleuris apice et maculis ventralibus albidis; capite subtiliter punctulato, rostro basi com- presso, lateribus punctato, apice fere latiore, paulo depresso et rufescente ; prothorace vix transverso, elytris vix angustiore, antice paulo attenuato et sat abrupte angustato, dorso sat fortiter et sat dense punctato, margine postico medio lobatis; scutello minuto; elytris fere a basi gradatim angustatis, modice striatis, striis Iævi- bus, externis punctatis, postice magis impressis, intervallis planis, 238 obsolete et laxe punctatis; subtus cum pedibus magis piceo-rufes- cens, sat dense punctulata. — Bélumbé (H. Perrier). Ainsi que l’espèce suivante ressemble à B. scolopacea pour la vestiture, mais le corps est plus ovalaire et le lobe médian de la base du corselet plus saillant. Baris fusciventris. — Long. vix 2 mill. (rost. exel.). — Oblongo-ovata, convexa, rufa, nitidula, prothoracis lateribus et linea longitudinali media angusta vage dilutioribus, elytris basi utrinque punctis 2, post medium prope suturam utrinque puncto majore albido pilosulis, undique pilis albidis sparsutis, ad apicem densioribus, subtus picea, metapleuris dense albido pilosulis, pedi- bus rufis; capite cum rostro subtiliter dense punctulatis, hoc valido, fortiter arcuato; prothorace vix transverso, antice leviter attenuato, basi elytris paulo angustiore, dorso dense sat fortiter punctato, fere ruguloso, antice transversim leviter impresso, basi medio sat fortiter lobato; scutello minutissimo; elytris ab humeris postice attenuatis, apice angustatis, modice striatis, striis lævibus, intervallis planis, subtiliter rugosulo-punctulatis; subtus dense punctata, abdomine læviore, pedibus validis, subtiliter dense punctatis. — Bélumbhé (H. Perrier); un seul individu. Epiphylax scabricollis. — Long. 5 mill. (rost, exæcl.). — Ressemble à l’aurolineolatus Fairm., mais plus grand, plus large, plus épais, d’une coloration moins noirâtre, le corselet ayant de chaque côté une bande formée de petites soies roussâtres serrées et, au milieu, des soies encore plus fines, espacées, formant une teinte: vague, et les élytres ayant de ces petites soies espacées à la base, formant sur les côtés une bande peu indiquée, rejoignant à l’extré- mité une ligne semblable très courte, les fémurs largement rouges au milieu et les tarses postérieurs rougeâtres, la têle est rugueuses ment ponctuée, le rostre ponctué sur les côtés et caréné jusqu’au milieu, puis presque lisse et rougeâtre; les antennes sont rou- geâtres; le corselet, en cône tronqué, est rugueusement ponctué, les points plus ou moins confluents, le milieu de la base est assez fortement lobé sur l’écusson ; les élytres sont assez courtes, rétré- cies presque dès la base, assez fortement striées, les stries ayant des points écartés, les intervalles médiocrement convexes, couverts d’une ponctuation un peu ruguleuse, très fine, avec une ligne ponc- tuée sur le bord des stries, parsemés de soies roussâtres très fines, formant des vestiges de lignes et de bandes peut-être bien marquées sur d’autres individus; le dessous est plus noir, très ponctué et parsemé de petites soies comme le dessus. — Baie d’Antongil ; ma collection. | 239 Epiphylax lineicollis. — Long. 4 mill. (rost. excl.). — Res- semble beaucoup à l’aurolineolatus Fairm., mais plus petit, d’une couleur sombre, brunâtre, presque mate, avec de faibles teintes rougeâtres par places, notamment sur les élytres où elles sont assez distinctes à la base et vers l’extrémité; le corps est un peu plus étroit, surtout le corselet dont les côtés sont plus parallèles et qui est couvert d’une ponctuation plus fine, très serrée, avec une ligne médiane très fine, légèrement saillante et assez lisse; les élytres sont faiblement striées, les intervalles alternativement un peu con- vexes, presque lisses; le dessous du corps et les pattes sont d’un brun rougeûtre, finement ponctués, les fémurs sont fortement clavi- formes, surtout les antérieurs qui sont armés en dessous d’une forte dent aiguë, celles des autres fémurs sont plus faibles. — Bélumbé (H. Perrier]; un seul individu. À Epiphylax obscuratus. — Long. 3 mill. (rost. eæcl.). — Ressemble au précédent, mais bien plus petit, d’une coloration plus noirâtre, plus mate, avec de petits écailles pâles formant, sur les élytres, des linéoles très interrompues, les portions nues formant des taches foncées, ces mêmes écailles parsemées sur le corselet dans les points, plus nombreuses dans la dépression basilaire; le rosire est plus arqué, le corselet notablement plus court, à côtés parallèles, brusquement rétréci en avant, densément et ruguleuse- ment ponctué, fortement impressionné en travers au bord antérieur, ayant au milieu une ligue élevée n’atteignant pas la base, celle-ci ayant de chaque côté une forte impression ; les élytres de même forme, un peu plus fortement siriées avec les intervalles plus étroits, finement ruguleux ; le dessous du corps et les pattes sont assez finement et densément ponctués, les fémurs claviformes, munis en dessous d’une très petite dent. — Bélumbé (H. Perrier). Epiphylax cervinopictus. — Long. 5 1/4 mill. — Ressemble assez à l’Heteronus fasciolatus Fairm. pour la forme et beaucoup pour le genre de coloration, mais le corps est plus petit, plus étroit, le corselet est plus long, plus atténüé en avant, nullement caréné sur le milieu du dos, le bord postérieur est plus régulière- ment bisinué, le lobe médian plus étroit, moins tronqué, la ponc- tuation est plus fine, les côtés ne sont pas impressionnés près du bord antérieur et de chaque côté il y a une bande rousse assez étroite, ne touchant pas le bord externe; une tache de même couleur sur la saillie médiane ; l’écusson est brun; les élytres sont plus étroites, plus atténuées en arrière, non déprimées sur la suture, les bandes brunes sont plus sombres, plus limitées, la suture est un peu moins relevée à l’extrémité et il n’y a pas de saillie obtuse de chaque côté, le pygidium est à peine visible, le fond de ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XLV, 29 vit 1901 20 240 a coloration est plus roussâtre; tous les fémurs sont claviformes, surtout les antérieurs, et armés en dessous d’une épine aiguë, les tibias sont légèrement arqués. — Baie d'Antongil; ma collection. Heteronus elegans. — Long. 5 1/4 mill. (rost. excl.). — Forme du cervinopictus Fairm., mais d’un brun-noir avec une tache squamuleuse blanchâtre à la base des côtés du corselet avec l’écus- son et deux bandes transversales sur chaque élytre, couverts de soies squamuleuses blanches, ces dernières n’atteignant pas tout à fait la suture ni le bord externe; le corselet est plus court, transver- sal, plus arrondi sur les côtés en arrière, ce qui le rend plus rétréci en avant, sa ponctuation est finement et densément striolée, et il est couvert, comme les élytres, de poils noirs hérissés; la tête est fine- ment et densément striée-ponctuée, le rostre plus grêle, d’un brun de poix, finement caréné au milieu de la base, les antennes sont d’un brun rougeâtre; les élytres sont de même forme, un peu plus courtes, non déprimées en dessus, sans saillies anguleuses avant l'extrémité, la suture non relevée à l’extrémité, le pygidium non visible; les pattes sont d’un brun rougeâtre, couvertes de poils blanchâtres très fins, les épines des fémurs sont peu saillantes. — Baie d’Antongil; ma collection. Aphiocephalus planicollis. — Long. 43 mill. (cum rost.), — Sat elongatus, supra planiusculus, ater, nitidulus, prothorace lateri- bus vage rubromaculoso, elytris utrinque plaga magna sanguinea late arcuata, maculam nigram extus includente ornatis; rostro Iævi, levissime arcuato; prothorace ovato, Ilævi, dorso haud impresso, antice et postice æqualiter angustato, basi haud margi- nato ; elytris utrinque 5-striatis, intervallis fere planis; pygidio parum conico, apice obtuse rotundato, rugosulo, medio costato lateribus profunde sulcato; subtus convexus, cum pedibus totus niger, nitidissimus. — Madagascar; ma collection. La localité est douteuse, c’est peut-être l’île de la Réunion qui est la vraie patrie de cet insecte. Ressemble assez à l’A. Guerini Klug, mais plus grand, à corselet uni, sans traces d'impressions, à peine teinté de rougeûtre, avec les élytres également unies, le pygidium rugueux, caréné, sans taches, et le dessous du corps entièrement noir, brillant et lisse ainsi que les pattes. Ressemble aussi beaucoupau decemmaculatus Fairm., mais plus brillant, avec le corselet plan ou largement déprimé et des taches rouges différentes. SECANIA n. g. Caput breve, oculi parum distantes, rotundati, modice convexi, rostrum gracile, leviter arcuatum, basi levissime compressum, 41 scrobes obliquæ, a medio incipientes, subtus conniventes. Antennæ graciles, elongatæ, scapo oculum vix superante, apice paulo clavato, funiculi articulo 2° primo fere duplo longiore, ceteris fere moniliatis, ultimo libero, clava ovato-oblonga, crassa, cinereo-pubescente. Prothorax elvytris vix angustatus a basi levissime attenuatus, antice tantum angustatus, breviter a leviter antice constrictus et depressus, Scutellum minutum, apice rotundatum. Elytra striata, pygidium obtegentia. Abdomen articulis 2 primis confusis, magnis, 3 et 4 æqualiter brevibus. Pedes validi, coxis omnibus late distantibus, processu intercoxali late truncato, femoribus subtus sat acute dentatis, elytrorum apicem haud attingentibus, tibiis compressis, leviter arcuatis, articulo 3° sat late bilobo, unguibus minutis, L’insecte sur lequel est fondé ce genre ressemble à une grande Calandra granaria, mais les deux premiers segments ventraux sont soudés, la massue des antennes est oblongue et leur insertion est au milieu du rostre. Secania cruralis. — Long. 9 mill. (rost. incl.). — Oblongo- elongata, sat convexa, nigra, parum nitida; capite lævi, convexius- culo, fronte inter oculos puncto impresso, rostro vix arcuato, sat gracili, cylindrico, basi compressiusculo, antice post medium et ante apicem levissime angustato; prothorace subovato, basi elytris vix angustiore, latitudine fere longiore, antice leviter attenuato, dorso dense ac fortiter punctato-rugosulo, basi recta, angulis rectis; _scutello minuto, apice rotundato; elytris oblongo-ovatis, basi trun- catis, postice leviter attenuatis, sat fortiter punctulato-striatis, intervallis convexiuseculis, fere lævibus; subtus lateribus punctata, prosterni lateribus rugosis, pedibus validis, femoribus compressius- culis, subtus dente valido armatis, tibiis compressis, anticis paulo arcuatis et intus medio angulatis, posticis magis compressis, intus basi leviter sinuatis. — Baie d’Antongil; ma collection. Dryophthorus laticauda. — Long. 3 1/2 mill. (rost. incl). — Oblongo-elongatus, convexus, fuscus, opacus, maculis cinereis minutis vage sparsutus; capite cum rostro prothoraceque dense subtiliter ruguloso-punctatis, fronte medio foveolata, rostro planius- culo, parallelo, apice haud ampliato ; prothorace transverso, antice attenuato et transversim impresso, parum convexo, lateribus postice arcuatis, margine postico utrinque late sinuato, angulis posticis fere rectis; elytris oblongis, fere parallelis, sed ante apicem angustatis, deplanato-globatis, lobis apice oblique truncatis et intus angulatis, lateribus subtiliter serrulatis; elytris dorso fortiter striatis, striis Ilœævibus, intervallis convexis, subtilissime rugulosis ; subtus subti- lissime rugulosus, — Suberbieville (H. Perrier). Ressemble beaucoup au crenatus Fairm., mais plus petit, avec les 242 élytres plus fortement striées, à stries lisses, terminées par deux lobes déprimés, angulés; le corselet est moins étranglé en avant, le bord postérieur est très obtusément angulé au milieu, enfin le rostre est moins large, moins convexe, non élargi à l'extrémité. Nanophyes pleuralis. — Long. 2 1/2 mill. (cum rost.). — Oblongo-ovatus, valde convexus, lateribus compressus, postice sat attenuatus, rufus, nitidus, metapleuris et interdum vitula protho- racis transversim antica, macula minuta post scutellari et lineolis elytrorum niveo pubescentibus; fronte inter oculos subtiliter trisulcato, rostro recto, gracili, plus minusve fumato; prothorace subtiliter sat dense punctato, truncato-conico, sat dense pubescente, margine postico late bisinuato; elytris ovatis, ad humeros paulo angulatis, sat fortiter punctato-striatis, intervallis leviter convexis, punctato-striolatis, fere seriatim pilosulis, subhtus punctatus, pedi- bus paulo dilutioribus, femoribus inermibus. — Environs de Suberbieville (11. Perrier). Varie pour la coloration, tantôt entièrement roux, tantôt avec une bande blanche sur le devant ou les côtés du corselet, parfois une petite tache derrière l’écusson et une ou deux lignes blanches sur les élytres. Nanophyes fasciolatus. — Long. 3 mill. (cum rost.). — Ressemble beaucoup à lobliquatus Fairm., coloration. presque semblable, mais plus brillante, la pubescence étant plus fine et moins serrée, la bande oblique des élytres à peine indiquée par 2 ou 3 petites taches blanchâtres; le corps est plus atténué en arrière, les élytres sont plus comprimées avec les épaules plus saillantes, et sont plus fortement convexes au milieu, les côtés sont plus blancs et il y a une bande oblique dénudée, brunâtre, de chaque côté, les stries sont plus profondes, les intervalles plus convexes et parsemées de petites taches blanchâtres au lieu de taches brunâtres ; le corselet a la même forme, sa coloration est plus uniforme; les yeux sont aussi rapprochés, le rosire est un peu plus court et, de même, faiblement arqué ; les pattes sont moins robustes, surtout les fémurs qui sont bien moins renflés. — Environs de Suberbieville (H. Per- rier). Nanophyes tesserula. — Long. 4 mill. (cum rostro). — Res- semble au N. singularis Fairm. pour la forme, la taille et le genre de coloration ; mais les yeux sont moins rapprochés, séparés par une ligne pâle très fine, le rostre est plus grêle, plus lisse, le corselet est également conique, parsemé de vagues taches plus pâles, mais sans ligne médiane faisant suite à celle du front, les élytres sont nettement striées, les intervalles sont plans, alternativement ornés 243 de taches brunâtres, à commencer par le sutural, ces taches sont légèrement saillantes, alternées avec des taches pâles déprimées, le 3° intervalle porte à la base et après le milieu un relief d’un brun velouté, oblong, mais il n’y a pas de reliefs en arrière, ni à la base, de ligne oblique pâle, ni de grande tache latérale brune; les fémurs sont également très robustes, couverts en dessus de pubes- cence blanchâtre, plus serrée sur les côtés de la poitrine et le dessous du corps. — Madagascar (Raffray) ; ma collection. Nanophyes perelegans. — Long. vix 3 mill. (cum rost.). — Ovato-oblongus, postice attenuatus, valde convexus, compressus, rufulus, indumento pubescente dense vestitus, rostro basi albido, fronte piceola, oculis albo anguste limbatis, prothorace piceolo sexmaculato, maculis 2 anticis, 2 basalibus et 2 lateralibus, elytris lateribus et apice dense albidis, dorso piceolis, signaturis pallidis et albidis sparsutis, basi ad scutellum striga alba transversa signatis ; fronte sat lata, bisulcata, oculis globosis, distantibus, rostro recto, gracili, lævi; antennis gracilibus, rufulis; prothorace truncato- conico, elytris paulo angustiore, a basi antice attenuato, lateribus fere rectis, margine postico fortiter bisinuato, scutello obscuro, depresso, elytris oblongis, obasi augustatis, lateribus fere rectis, apice rotundatis, sat subtiliter striatis, suturam versus profundius ; prosterni et pectoris lateribus late albis, pectore medio et abdomine basi piceolis, hoc lateribus griseo-maculato, pedibus sat magnis, femoribus paulo clavatis, ante apicem obscurioribus, subtus haud dentatis. — Environs de Subervieville (H. Perrier). Ressemble assez au gentilis Fairm., mais les dessins sont différents, le rostre est lisse, le front sillonné, les yeux distants et les fémurs inermes, PSILOCAULUS n. g. Ce nouveau genre est très voisin des Derelomus, dont il diffère par le rostre plus long, plus grêle, le scape n’atteignant pas les yeux, ceux-ci médiocres, un peu convexes, le corselet coupé moins carré- ment à la base, les élytres assez convexes, également à peine plus larges que le corselet, les 2 premiers segments de l’abdomen soudés, grands, la suture indistincte, les hanches antérieures médiocrement écartées, les autres très distantes, la saillie intercoxale large, presque tronquée, le métasternum assez grand ; les pattes sont assez courtes, le pénultième article des tarses largement bilobé, les cro- chets petits, non soudés à la base. Psilocaulus nigrinasus. — Long. 6 1/2 mill. (cum rost.). — Oblongo-elongatus, haud parallelus, modice convexus, testaceo- 244 flavus, subopacus fronte cum rostro, antennis pedibusque (femorum basi interdum excepta) fuscis; capite convexo, fronte et rostro striatis, hoc sat elongato, leviter arcuato, antennis minus graci- libus, scapo apice vix crassiore, oculum haud attingente, funiculo regulari, articulo 1° ceteris paulo crassiore et parum longiore, clava breviore, oblongo-ovata, apice acuminata; prothorace trapezi- formi, elytris angustiore, a basi antice læviter attenuata, lateribus fere rectis, longitudine parum latiore, dense punctato rugosulo, margine postico fere recto, scutello minutissimo; elytris ovato- oblongis, punctato-striatis, striis parum profundis sed dense crenulatis, intervallis vix convexis, subtilissime rugosulis, intervallo marginali subcatulato; subtus dense punctulatus, pedibus brevibus, femoribus crassis, tarsorum articulo penultimo late bilobato. — Bélumbé (H. Perrier). | Cet insecte ressemble au Derelomus chameæropis, dont il diffère par les antennes et par la soudure des 2 premiers segments ventraux. LIOSTHENUS n. g. Très voisin du g. Psilocaulus, d’une forme plus parallèle et plus déprimée, le rostre plus grêle, les yeux plus gros, plus saillants, le scape atteignant le milieu des yeux, très grêle, brusquement épaissi à l’extrémité, le 1° article du funicule de même forme, prenant la moitié du funicule, les autres articles si serrés que je ne puis les compter, sauf le 2° qui est long et filiforme, la massue grande, ovoido-fusiforme, articulée; en dessous les hanches sont également écartées, les 2 premiers segments ventraux sont également grands, mais séparés par une suture distincte, les 3° et 4 sont moins courts, le métasternum et la base de l’abdomen sont légèrement impres- sionnés au milieu; les pattes sont un peu plus robustes. Liosthenus latevittatus. — Long. 4 1/2 mill. (rost. incl.). — Elongatulus, subparallelus, parum convexus, fusco-piceus, nitidus, elytris utrinque vitta lata discoidali dilute flava ornatis ; capite brevi, oculis convexis rostro gracili, leviter arcuato, antennis gracillimis, scapo apice et funiculi articulo 1° piceolis, funiculo apice infuscato, clava sat magna, fusiformi, fusca; prothorace vix transverso, elytris vix angustiore, antice a medio angustato, subtilissime punc- tulato, basi fere recta; scutello minutissimo; elytris subparallelis, ad humeros sat rotundatis, dorso planiusculis, subtiliter substriato- punctulatis, intervallis planis ; subtus fusco-piceus, nitidus, pedibus flavidis, tarsis sat latis, fuscis. — Baie d’Antongil; ma collection. a+ ; p * ‘ + F: re +18 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VIII Assemblée mensuelle du 3 août 1901. Présidence de M. LÉON BECKER, vice-président. La séance est ouverte à 8 heures. Le D° Tosquinet fait excuser son absence. Le procès-verbal du 6 juillet est approuvé. Décisions du Conseil. M. Seeldraeyers ayant donné sa démission de secrétaire, le Conseil a dû pourvoir à son remplacement. Le D' Rousseau a été chargé de continuer le mandat de M. Seeldraeyers jusqu’à la fin de l’année sociale. L'Assemblée vote des remerciements à M. Seeldraeyers pour le zèle et le dévouement qu’il a montrés pendant l'exercice de ses fonctions. — M. le comte Visart de Bocarmé, quai Vert, 2, à Bruges, a été admis comme membre effectif de la Société. Il était présenté par MM. de Vrière et Severin. Correspondance. M. Van den Kerckhoven habite dorénavant : Château de Wuynis à Rymenam, par Bortmeerbeek. . Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression des travaux insérés dans le présent numéro. Communications. M. Hippert montre quelques aberrations inté- ressantes de Lépidoptèreset signale la capture de Zygaena trifolir Ab. minoides Sel. à Orval. — Excursion du 8 septembre 1901 : Rixensart. — La séance est levée à 9 1/2 heures. : ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T,. XLV, 30 VIIt 1901 246 PETITE CORERIEUTION A LA CONNAISSANCE DES LONGICORNES DU CONGO par le E&. LP. Belon, ©. P. Grâce à l’obligeance du Fr. Marie-Sébastien, professeur au pen- sionnat des Frères Maristes de Saint-Genis-Laval (Rhône), j'ai pu examiner un petit lot de Longicornes recueillis au Congo Belge par un Zzélé explorateur, le lieutenant Dupuis. Parmi les espèces inté- ressantes qui ont attiré mon attention, je signalerai seulement l’Agnitosternum apicale Jord. [Nov. Zool., I, 1894, p. 153]. Décrit d’après une © de Kouilou, qui mesurait 13 1/2 millimètres, l’insecte a été rapporté du centre africain (Kabambarré) (1) en trois exem- plaires de taille un peu plus avantageuse : 15-18 millimètres. A part ce détail peu important, ces échantillons EE de tout point avec l'excellente description du D' Jordan. Le but principal de ma communication à la Société Entomolo- gique de Belgique est de faire connaître une forme nouvelle de Lamiide, à laquelle je donne le nom de Gnathœnia congoana. Oblongo-ovata, nigra, opaca; thoracis lateribus circa tubercula perspicue parum dense punctatis, elytrorumaque triente basali, præser- tim circa humeros, fortiter granulato, disco juxta suturam usque: versus medium mediocriter parcius punctuto; capiîte, thorace, femo- ribusque subtiliter cinereo-pubescentibus; elytris excepta basi, meta- sterno, abdomine et hibiarum parte apicali saltem dorsali piles flavo ochraceis longioribus decumbentibus indutis. — Long. 15-20 mill. dd. Antennarum ultimiquatuor articuli apicem elytrorum superant. Quintum ventris segmentum transversum, duobus præcedentibus œquale, apice vix emarginato, pilis flavo- -ochraceis fon gore fere omnino vestitum. ©. Antennœæ elytrorum apicem haud superant, vel nonnisi uno articulo. Quintum ventris segmentum elongatum, tribus prætce- dentibus æquale, plus minusve denudatum, basi breviter foveolato-. sulcatum, versus trientem apicalem fortius transversim excavato- (1) Cette localité, sur laquelle je ne possède pas de renseignements plus précis, se trouve marquée sur la carte des Missions catholiques, par M. Vuillot, à l’ouest du lac Tanganika, mais plus rapprochée de l'intersection du 25° longitude Est, avec le 5° latitude Sud. CRE OT à RP CT ET M à Eu. Le 247. depressum, apice fere angulatim emarginato et longioribus pilis flavo-ochraceis fimbriato. Habitat : Congo belge, Kabambarré. Voisine de Gn. zonifera Har. et, comme celle-ci, de forme allon- gée et faiblement convexe, la congoana s’en distingue aisément par le revêtement tomenteux des élytres et du dessous du corps, qui est assez uniformément d’un jaune ochracé. Sauf l’épistome membra- neux, qui est d’un jaune luisant, la tête est noire, mate, finement sillonnée au milieu depuis le bord antérieur jusqu’à l’occiput, à peine marquée de quelques séries de points superficiels écartés derrière les yeux et le long des joues, parsemée de poils sombres plus ou moins redressés. Les antennes noires et finement pubes- centes sont plus ou moins faiblement ciliées de poils plus longs et presque frisés sous les articles 10° et 11°; comme d'ordinaire, le 4° article offre une dépression oblongue et terminale, les 5° et sui- vants sont assez distinctement sillonnés dans toute la longueur. Le prothorax transverse est, comme la tête, d'un noir mat, et parsemé de poils sombres plus ou moins redressés; le second des sillons transversaux antérieurs est largement interrompu dans son milieu; les deux sillons basilaires sont bien marqués, légèrement sinués; au devant du pénultième, on distingue sur le milieu un court sillon longitudinal ; les tubercules latéraux sont coniques, assez saillants, et plus rapprochés de la base que du bord antérieur; au devant et à l’entour d’eux, il existe quelques séries de points rugueux plus ou moins espacés. Écusson en carré transversal, pubescent de gris, sillonné au milieu. Les élytres, environ trois fois aussi longues que le corselet, sont à peu près uniformément revêtues, hormis sur toute la partie granuleuse de la base, d’une épaisse pubescence quasi tomenteuse d’un jaune ochracé, entremêlée de poils noirs redressés assez longs surtout au milieu des granulations et de la forte ponctuation du tiers basilaire; les épaules sont anguleuses et garnies de forts tubercules. Chez quelques individus, la tomento- sité foncière prend çà et là une teinte plus sombre, formant ainsi des macules brunâtres éparses, et parfois même en séries transver- sales vers le milieu. Le dessous du corps (au moins les côtés du métasternum et les segments ventraux) est revêtu de cette même tomentosité jaune ochracée, qui garnit aussi le tiers apical des tibias antérieurs, et forme presque une brosse longitudinale sur la tranche externe des tibias intermédiaires et sur la moitié apicale des postérieurs. 248 - DEUXIÈME SUPPLÉMENT À MA LISTE DES ANTHICIDES (1897-1900) par M. Pic. AVANT-PROPOS. Tout d’abord quelques renseignements généraux. J’ai déjà publié dans les Annales de Belgique deux articles (ces articles complétant le Catalogus Gemminger et Harold de 1870) sur ce même sujet et sous les titres suivants : 1894. — « Liste des Anthicides décrits postérieurement au Cata- logus de MM. Gemminger et Harold (1870-1893) » (1), avec notes complémentaires ou additions et corrections (2). 14897. — « Premier supplément à ma liste des Anthicides » (3), avec addenda (4). La liste de 1894 contenait 414 espèces, celle de 1897, addenda compris, 319, cette nouvelle en signale 162, ce qui fait un total de 895 espèces. En ajoutant les espèces cataloguées précédemment par Gemminger et Harold, après en avoir toutefois retranché les syno- nymes actuellement connus à la fin de l’année 1900, nous avons un total de 1,270 espèces, dont le genre Anthicus contient à lui seul 860 espèces. Le nombre des variétés totales est d'environ 180. Bien entendu, ces chiffres sont donnés approximativement, parce que toutes les synonymies ne sont pas encore établies, ou encore parce que quelques formes ne sont pas suffisamment connues pour être admises définitivement soit comme espèces, soit comme variétés. La présente liste contient, je l’espère, tout ce qui a été publié de nouveau sur les Anthicidae de 1897 à 1899, et tout ce que j'ai relevé dans les ouvrages que j’ai pu consulter et publiés en 1900; malgré tous mes soins, je n’ai pas la prétention de l’avoir écrite complète et exempte d’erreurs, aussi je viens solliciter l’indulgence de nos collègues en sa faveur. Je serai reconnaissant à nos savants ento- mologistes qui voudront bien attirer mon attention sur les fautes d'impression ou omissions de ma liste pour que celles-ci soient toutes réunies et corrigées plus tard dans un travail postérieur sur le même sujet, c’est-à-dire un catalogue général que je prépare. (1) P. 43 à 58. — (2) P. 137 à 138. — (3) P. 212 à 224. — (4) P. 343 à 344. sat » + 4 Ê DEV 'e. sms C2 série lit ER LD 249 Formicomus Laf. abyssinicus Pic (? v. de Schimperi Pic), Bull. Museum Hist. Nat. 1898, n° 2, p. 68. Abyssinie. Anceyt Pic, Le Natur. n° 264, 1898, p. 63. Id. apoderinus Wasm., Ver. k. k. bot. Ges. Wien, 1898, p. 483. Indes. arabicus Pic., Le Natur. n° 305, 1899, p. 264. Arabie. Bergrothi Frm., Ann. Belg. XLI, 1897, p. 115. Nossi-bé. Bottegoi Pic. Hat Mus. Gen. XXXIX, 1899, p. 510. Pays des Somalis. bispilifasciatus Pic, Le Natur. n° 246, 1897, p. 134, Obock. v. obscuripennis Pic, Bull. Muséum Hist. Nat., 1898, n°2, p.67. Id. bituberculatus Pic, Le Nature. n° 257, 1897, p. 925. Niger, Corbeiti Pic, Misc. Ent. V., 1897, p. 75. Birmanie, Fieberi Pic, Ver. K.K. no Ges. Wien, 1900, p. 138. Indes orient. filicollis Pic, Le Natur. n° 264, 1898, p. 63. Abyssinie. fortipes Frm., Ann. Belg., 1897, p. 116. Madagascar. Fruhstoferi Wasm., Ver. k. k. bot. Ges. Wien, 1898, p. 482. Célèbes, Ganglbaueri Pic, L’Echange, 1900, n° 185, p. 35. Afrique orient. Hauseri Pic, Misc. Ent. V, 1897, p.62. Asie centrale. v. inapicalis Pic (de mutillarius Saüd), Rev. Ent. XVIII, 1899, p. 106. Indes. Kraatzi Pic, Rev. Ent. XVIII, 1899, p. 74. Cameroun. lagenicollis (Frm.) [note desc. supplém.]|, Pic in Bull. Museum Hist. Nat. n° 2, 1899, p. 77. Sikkim. v. latior Pic (de Bangi Pic), Le Natur. n° 239, 1897, p. 49. Sumatra. opacus Kolbe, Deutsch. Ost. Africa IV, 1897, p. 263. Afrique or. Pagnoni Pic, Rev. Bourb. n* 129 et 130, 1898, p. 164. Tombouctou. Schimperi Pic, Bull. Muséum Hist. Nat., 1898, n° 9, p. 67. Abyssinie. Schmitts Pic, L'Echange n°185, 1900, p. 35. Afrique or. subelongatus Pic, Le Natur. n° 305, 1899, p. 264. Arabie. subtruncatus Pic (Antelephilus), Rev. Ent., 1899, p. 105. Afrique austr. v. tonkineus Pic (de mutillarius Saüd), I. c. p. 105. Tonkin. truncatipennis Pic, Misc. Ent. V, 1897, p. 61. Asie centrale. tuberculifer Pic, Le Natur. n° 246, 1897, p. 134. Afrique austr. tuberculithorax Pic, Rev. Ent. XVIII, 1899, p. 73. Cameroun. Waelbroeck: Pic, An. Belg. XLIV, 1900, p. 428. Congo. 250 Wroughtoni Wasm., Ver. Kk. k. bot. Ges. Wien, 1898, p. 483. Indes. Tomoderus Laf. Synopsis (Espèces de Java et Sumatra) Pic, in Soc. Zool. Fr. 1897, _p. 166. s.-g. Curtotomoderus Pic, L’'Echange n° 192. brevipennis Pic (s.-g.Curtotomoderus Pic), L'Echange n° 192, 1900, p. 89. Sumatra. crassicornis Pic, Bull, Soc. Zool. Fr. XXII, 1897, p'A07 Id. Donckieri Pic, Bull. Soc. Zool. Fr. XXII, 1897, p.467. | 1L A Kraatzi Pic, Rev. Ent. XVIII, 1899. p. 74. Cameroun. plicicollis Pic, Ann. Mus. Gen. XL, 1900, p. 603. N'ke-Guinée. rubrofasciatus Pic, L’Echange n° 185, 1900, p. 35. Afrique or. Sahibergi Pic, Le Natur. n° 271, 1898, p. 141. Brésil. Tschoffeni Pic, Ann. Belg. 1900, p. 428. j Congo. Pseudonotoxus Pic. Le Natur. n° 239, 1899, p. 189; F. Jeun. Nat. n° 352, 1900, p. 64. brevis Pic, Le Natur. n° 299, 1899, p. 189. Madagascar Notoxus (Geof.) Fabr. Synopsis Pic, in Feuil. Jeun. Nat. n°° 352 et 353. v. biconjunctus Pic (d’elongatus Laf.), F. J. Nat. n° 352, 1900, p. 66. Russie. biinterruptus Pic, F.J. Nat. n° 352, 1900, p. 66. Roumanie. v. caucasicus Pic (de hirtus Laf.), F, J. Nat. n° 352, | 1900, p. 65. Cauc. et Russie. . v. conjunctus Pic (de mauritanicus Laf.), F. J. Nat. n° 392, 1900, p. 67. Algérie. decemdentatus Pic, Le Natur. n° 299, 1899, p. 189. Nouv.-Holl. francevilleus Pic, Ann. Belg. 1900, p. 430 [note des- criptive nouvelle]. | Congo. v. immaculatus Pic (de monoceros L.), Misc. Ent. VII, 1899, p.19; Bull. Hist. Nat. Mâcon n° 15,1899, p. 191 et PL fig. 2. Europe. v. LethierryiT.Pic(de mauritanicus Laf.), L’ Echange 1 n° 484, 1900, p. 32. | Algérie. 251 v. Leuthneri Pic (de rubetorum Truq.), F. J. Nat. n° 353, 1900, p. 90. Syrie. v. Mauritii T. Pic (de numidicus Luc.), L’Echange n° 184, 1900, p. 32. Algérie. v. meridionalis Pic (de hispanicus Mots.), F.J. Nat. n° 352, 1900, p. 65. Turkestan. v. nigrosignatus Pic (de semipunctatus Reitt.), F. J. . Nat. n° 352, 1900, p. 65. Asie Mineure. v. obscuripennis Pic (de sectator Qued.), Ann. Belg. 1900, p. 428. Congo, v. rubrithorax Pic (de miles Laf.), Voyage Bode- meyer 1900, p. 161. Asie Mineure. Sahlibergi Pic, Rev. Ent. XVII, 1898, n° 4, p. 122. | Turkestan, Asie centrale. v. separatus Pic (de excisus Truq.), F.J. Nat, n° 352, 1900, p. 67. Caucase. transcaspicus Pic, Misc. Ent. VIT, 1899, p. 19. Transcasp. trifasciatus KF. v. discolor Pic, Misc. Ent. V, 1897, O1: Turquie d’Asie. trifasciatus V. inhumeralis Pic, F. J. Nat. n° 352, | 1900, p. 68. Portugal. trifasciatus v. Pesruchesi Chob., Misc. Ent. V, n°3, 1897, p.38 [— v. sexæmaculatus Pic|. Algérie, Pristocyphus Frm. Bull. Fr. 1898, p. 37. angusticollis Fairm., Ann. Fr. LX VIII, 1899 [paru 1900|, p. 488. Madagascar. Bouvier: Pic, Bull. Muséum Hist. Nat. n° 1, 1899, p:29. Madagascar. maculipennis Pic, L’Echange n° 185, 1900, p.34. Afrique orient. Perrier EFrm., Bull, Fr. 1898, p. 37. Madagascar. | Mecynotarsus Laf. Ahngeri Sem., Hor. Ross. XXXIV, 1900, p. 598. Transcasp. v. bimaculatus Desbr. (de semicinctus Wol.) Le Fre- lon 1898-1899, n° 1, p. 4, note 2. Algérie. coronatus Chob., Rev. Ent. XVII, 1898, p. 83. Id. dorsiger Fairm., Ann. Fr. LX VIII, 1899 [paru 1900], p. 489. Madagascar. v. insignatus Pic (de Beccart Pic), Ann. Belg. XLIV, 1900, p. 430. Congo. 252 latior Pic, L’Echange n° 145, 1897, p. 6. Algérie. Loriæ Pic et v. obscurithoraæ, Ann. Mus. Gen. XL, 1900, p. 602. Nouvelle-Guinée. v. Lysholmi Pic [de Truquii Mars.|, Rev. Bourb. n° 139, 1899, p. 172. Palestine et Syrie. pulicarius Fairm., Ann. Fr. LXVIII, p. 489. Madagascar. sumatrensis Pic, Ann. Fr. LXVIIT, 1899 [paru 1900], p. 758. Sumatra. | Amblyderus Laf. aspericollis Frm., Ann. Belg. XLI, 1897, p. 116. Madagascar. v. inhumeralis Pic (de scabricollis Laf.), L’Echange n° 1929, 1900, p. 89. Algérie. latipennis Pic, Bull. Muséum Hist. Nat. n° 2, 1898, p. 68: Abyssinie. maculipennis Pic, Bull. Mus. Hist. Nat. n. 4, 1898, p. 181. Id. sabulosus Pic, Rev. Bourb. n° 139, 1899, p. 173. Palestine. sulcithoraæ Pic, Bull. Muséum Hist. Nat. 1898, n°2, p. 69. Djibouti. Euproclus Fairm. Ann. Fr. LXVIII, 1899 [paru 1900/|, p. 488. Perrieri Fairm., Ann. Fr. LX VIII, p. 488. Madagascar. _ Leptaleus Laf. albostrigatus Frm., Ann. Belg. XLIT, 1898, p. 240. Madagascar. brevior Frm., Ann. Belg. XLI, 1897, p. 116. Id. crassitibius Frm., Ann. Belg. 1898, p. 415. Id. Mocquerysi Pic, Le Natur. n° 299, 1899, p. 189. Id. Perrieri Frm., Ann. Belg. 1898, p. 240. Id. senegalensis Pic, Bull. Muséum Hist. Nat. n° 2, 1898, p. 69. Sénégal. strangulatus Frm., Ann. Belg. 1898, p. 240. Madagascar. Anthicus Laf. s.-0. Pseudoleptaleus Pic, Ann. Museo C. .Genova XL, 1900, p. 603. Adonis Pic, Ann. Mus. Gen. XL, 1900, p. 605. Nouvelle-Guinée. Albertisi Pic, Genova (1), 1900, p. 605. Id. albifasciatus Pic (Ischyropalpus), Le Natur. n° 239, . 1897, p. 49. Australie. (1) Cette annotation abrégée indique les Annali Museo Civico di Storia Natu- rale Genova, tome XL. 253 albosellatus Fairm., Ann. Belg. XLIT, 1898, p. 415. Madagascar. alfurus Pic, Genova, 1900, p. 608. Nouvelle-Guinée. alitienensis Pic (Aulacoderus), Misc. Ent. V, 1897, ‘1 p- 27. Abyssinie. antennatus Pic, Le Natur. n° 239, 1897, p. 49. Venezuela. aptinoides Fairm.,Ann.Fr.LXVIlI, 1899 [paru 1900/, p. 490. | Madagascar. arcualiceps Pic, L'Echange n° 192, 1900, p. 90. Turkestan. armeniacus Pic, Le Nat. n° 305, 1899, p. 264. Arménie. Belii Pic, Genova, 1900, p.575. Érythrée. betsibokensis Pic [muté], Bull. Fr., 1900. p. 289. Madagascar. quadraticeps Fairm., Ann. Fr. LX VIII, p. 490. bijubatus [variation signalée] Pic, in F. Jeun. Nat. n° 318, 1897, p. 120. Espagne mérid. bimaculifer Pic (Acanthinus), Le Natur. n° 305, 1899, p. 264. Brésil. bisignatus Pic, Bull. Soc.Zool. Fr. XXIV, 1899, p.27. Afrique occ. v. bistrinotatus Pic (de trifasciatus F.), Le Natur. | . n°248, 1897, p. 157, [correction], n° 250, p.182. Brésil. Bouvier: Pic (Aulacoderus), Bull. Muséum Hist. Nat. 0221898; D, 71, | : Obock. brasiliensis Pic (? Lappus), Le Natur. n° 271, 1898, p142; Brésil. brunneonotatus Pic, Ann. Fr. LXVIII, 1899 [paru 1900!, p. 759. Sumatra. var. buchariensis Pic (de Goebeli Laf.), Misc. Ent. V, 1897, p. 62. Asie centrale. Buyssoni Pic, Bull, Muséum Hist. Nat. n° 2, 1899, LOVLÉ Sikkim. v. calorificus Pic (de Aubei Laf.), L'Echange n° 187, 1900, p. 56. Algérie. v. cruciferus Ragusa (de lœviceps Baudi), Nat. Sicil. . 1898, p. 231. Sicile, cylindricus (Vaul.) Pic, Misc. Ent. VII, 1899, p. 20. Roumanie. decoloratus Pic (? var. de truncatus Pic), F.Jeun. Nat. n° 318, 1897, p. 120. Corfou. densatus Frm., Ann. Belg. 1898, p. 241. Madagascar. dentaticornis Pic., Misc. Ent. VI, 1898, p. 99. Asie centrale. _ difformipes Pic, Ann. Fr. LX VIII, p. 759. Sumatra. dilaticeps Pic, Le Natur. n° 248, 1897, p. 157. Afrique australe. dilatipennis Pic, Genova 1900, p. 608. N'k-Guinée. dilensis Pic, Genova 1900, p. 607. Id. v. discolor Pic (de striatopunctatus Laf.), Le Natur. . n° 248, 1897, p. 157. Brésil. 254 v. dispar Pic (de validus Pic), Misc. Ent. VII, 4899, p.21: ; Espagne. distinctus Pic (Lappus), Le Natur. n° 247, 1897, p. 142. Mexique, diversiceps Pic, Ann. Fr. LXVIIT, p. 759. __ Sumatra. diversipes Pic, Ann. Fr. LX VIII, p. 759. Id. elisicollis Pic, Ann. Mus. Gen. XXXIX, 1899, . p. 510. Pays des Somalis. Emgei Pic, (? v. de ruficollis Schm.), Bull. Soc. . Hist. Nat. Autun 1897, p. 296. _ Sporades. erythrœus Pic, Bull. Soc. Zool. Fr. XXIV, 1899, p. 27. __ Erythrée. externus Pic, Bull. Muséum Hist. Nat. n° 2, 1899, . | p::78;: Sikkim. Fauveli Pic, Rev. Ent. XVIII, 1899, p. 106. Afr. australe. ferianensis Pic, L'Échange n° 187, 1900, p. 56. Tunisie. V. flavescens Pic (de flavipes Panz.), Bull. Hist. Nat. Macon n° 15, 1899, p 193. France. Flohri Pic, Le Natur. n° 247, 1897, p. 142. Mexique. Gangibaueri Pic, (Aulacoderus), Ver. Kk. k. z. bot. Ges. Wien, 1900, p. 139. Afrique or. gibbipennis Pic (Pseudoieptaleus), Genova 1900, p. 603. N':-Guinée. gigas Pic, Bull. Fr. 1899, p. 86. Rhodes, Grèce. v. rhodius Pic, 1. c. p. 86. Rhodes. globipennis Pic, Jeun. Nat. n° 318, 1897, p. 120. Syrie. granadensisChamp., Ent. Trs. Soc. Lond.1896, p. 48. Antilles. v. Grilati Pic (de cyanipennis Grilat), Misc. Ent. VI, | 1898, p. 99. Algérie. Haasi Pic, L’Échange n° 192, 1900, p. 89. Turkestan. hadjaziensis Pic, Le Natur. n° 305, 1899, p. 264. Arabie. Harmandi Pic, Bull. Muséum Hist. Natur. n° 2, 1899, p. 79. Sikkim. v. Hartlibei Pic (Stenidius) (v. de bivittatus Luc.), Rev. Bourb. n° 139, 1899, p. 174. Égypte. v. heluanensis Pic (v. de armatus Truq.), Rev. Bourb. n° 139, 1899, p. 175. Id. hirtipennis Pic, Genova 1900, p. 604. | N'e-Guinée. hispanicus Pic, Misc. Ent. VII, 1899, p. 20. Espagne. inanis Frm., Ann. Belg. XLI, 1897, p. 117. Madagascar. infiatithorax Pic, Ver. k. k. z. bot. Ges. Wien. 1900, p. 138. Venezuela. inhumeralis Pic, Bull. Muséum Hist. Nat. 1898, n° 9, p.10, l | | Zanguebar. PP PS OT CE NES El 4 ; 2 4 4 è 955 insulanus Pic, Genova 1900, p. 607. Nie-Guinée. jatahyensis Pic. (Ischyropalpus), Le Natur., n° 299, 1899, p. 189. | Brésil. v. junceus Pic. (de Oberthuri Baudi), Misc. Ent. VIL, 1899, p. 20. Algérie. Lecæ Pic (nom nouv., pour exiguus Lea), Bull. Soc: | … Hist. Nat. Autun 1897, p. 297, note 1. Australie. rubriceps Lea (1) (nom nouv.), Proc. Ent. S. N. $. Wales XXI, déc. 1896, p. 295. Lesnei Pic, Bull. Museum Hist. Natur. n° 1, 1899, p. 30. Indes occid. Leuthner: Pic, F. Jeun. Nat. n° 318, 1897, p. 120. Syrie. _N. dissimilis Pic, I. c., p. 120. Id. Loriæ Pic, Genova 1900, p. 606. N':-Guinée. lucasianus Desbr., Le Frelon VII, n° 11, 1899, p. 162 (= 4 maculatus, ex Pic, Bull. Fr. 1899, p. 324). - Algérie, v. Lysholmi Pic (de erro Truq.), Rev. Bourb. n° 139, 1899, p. 174. Égypte, Palestine. maculifer Pic (Acanthinus) Le Natur. n° 271, 1895, p. 141. Brésil, Maindroni Pic, Bull. Muséum Hist, Nat, n° 1, 1899, p. 30. Indes occid. marseulianus Desb., Le Frelon VII, n° 11, 1899, . pp. 161 et 171. | France Mérid. (= femoratus Mars., Magistri Gozis); Pic, Bull. Fr. 1899, p. 324. Martini Pic (Aulacoderus), Le Natur. n° 249, 1897, p. 170. Afrique austr. v. massauensis Pic (de floralis L.), Genova 1900, p. 575. Abyssinie. mauriliensis Pic (? var. de tobias Mars.), Bull. Pr: … 1898, p. 182; Bull. S. Zool. Fr. XXIIT, 1898, p. 72. Ile Maurice. v. Mayeti Chob. (de Theryi Pic), Rev. Ent. XVII, 1898, p. 84. Algérie. v. melanoderus Chob. (de Vosseleri Pic), Misc. Ent. V, 1897, p. 39. Id. Merkli ce Bull. Soc. Hist. Nat. Autun 1897, p. 295. Turquie. LT Frm., Ann. Belg. 1898, p. 241. Madagascar. V. miniaticollis Chob. (de sulcifer Pic), Rev. Ent. XVII, 1898, p. 85. Algérie. Mocquerysi Pic, Bull. Muséum Hist. Nat. n° 1, 1899, p. 31. Madagascar. (1) Le nouveau nom proposé par M. Lea est lui aussi préoccupé par À rubriceps Pic (F. Jeun. Nat. n° 308 et 309, juillet 1896.) 256 Moricei Pic, Rev. Bourb. n° 139, 1899, p. 174. Palestine. morogorensis Pic, L'Échange n° 185, 1900, p. 36. Afrique or. v. mozabita Chob. (de opaculus Wol.), Rev. Ent. 1898, p. 84. Algérie. mutandus Desbr., Le Frelon VII, n° 10, 1899, p. 157, note À (— insignis Luc.) Id. neoguineensis Pic, Genova 1900, p. 607. N'e-Guinée. nepos Frm., Ann. Belg., 1898, p. 241. Madagascar. v. nigricans Pic, (de fenestratus Schmt.), Miscel. Ent. VI, 1898, p. 98; Ragusa, Nat. Sic. 1898, p. 233. Europe mérid. V. nigrithorax Pic (de sulcithorax Desbr.), Misc. Ent. V, 1897, p. 27. | Syrie, Liban. nitidiceps Pic (Acanthinus), Le Natur. n° 248, 1897, p. 156. Brésil. obscuriceps Pic [? var. de Kaifensis Pic], Rev. Bourb. n°41391899, p.177. Palestine. opaciceps Pic, Ann. Belg. 1900, p. 429. Congo. ornatipennis Pic [? var. de flavopictus Laf.] (Aulaco- derus), Le Natur. n° 249, 1897, p. 170. Afrique aust. papuus Pic, Genova 1900, p. 605. N'-Guinée. pressicollis Fairm. Ann. Fr. LX VIII, p. 489. Madagascar. prolatithorax Pic, Rev. Ent. XVIII, 1899, p. 76. Assam quadrinotatus Pic. Genova 1900, p. 604. N'k-Guinée. Ragusae Pic, Nat. Sicil. 1898, p. 229, note 1. Sicile. v. Raveli Pic. (de sanguinicollis Laf.), Misc. Ent. VII, 1899, p. 20. Italie. v. reductus Branks., Jah. Verein. Trenesin Kom. XXI-XXII, 1898-1899; note Pic, Bull. Fr. 1900, p. 230. Asie centrale. rubrithoraæ Pic (Liparoderus), L'Échange n° 150, ::1697,:p. 90 Algérie. rugosicollis Pic, Genova 1900, p. 606. N'k-Guinée. Sahlbergi Pic, Rev. Ent. XVII, 1898, p. 124. Turkestan. Schimperi Pic, Bull. Muséum Hist. Nat. 1898, n° 2, p. 70. Abyssinie. Schmiedeknechti, Pic, Rev. Bourb. n° 159, 1899, | D477à Rhodes. Schmitti Pic, L'Échange n° 185, 1900, p. 36. Afrique or. v. seminiger Pic (de violaris Mars), Bull. Fr. 1899, p. 412, Algérie. v. semiobliteratus Pic (de gracilicornis Pic), Genova 1900, p. 607, note 1. | Ni Guinée. spinipennis Pic, Misc. Ent. VI, 1898, p. 99. Algérie L 0 dn FA €, vert MANETTES cite” bete doi Re dues 257 subarmatus Pic, Bull. Museum Hist. Nat. n° 9, 1899, p. 30. à Asie centrale. subcyaneus Pic, Misc. Ent. VII, 1899, p. 19 [? v. de erythroderus Mars.]|. Tunisie. v. submaculatus Pic (de fenestratus Schmt.), Misc. Ent. VI, 1898, p. 98; Ragusa, Nat. Sic. 1898, p. 232. Sicile. submetallicus Pic et var. gracilipes Pic, Genova 1900, pp. 604 et 605. _: | N'e-Guinée, v. subobliteratus Pic (de subfasciaätus Laf.), Misc. Ent. VIT, 1899, p. 19; Bull. Hist. Nat. Macon n° 15, 1899, p. 195. France, Dalm. subsericeus Pic, Nat. Sicil. 1898, p. 231, note. Sicile. sulcatus Pic (Aulacoderus), Misc. Ent. V., 1897, AE | Corfou. sulcipennis Champ., Trs. Ent. Soc. Lond. 1896, pr46:::, Antilles. trapezithorax Pic, Bull. Muséum Hist. Nat. n° 1, 2699,:p--91. Madagascar. transcaspicus Pic, Rev. Ent. XVII, 1898, p. 1293. Transcaspienne. v. transversus Pic (de mutatus Gemm.), Le Nat. n° 249, 1897, p. 170 [déjà nommé in Misc. III, 1895, p. 106]. Le Cap. tripolitanus Pic [? v. de ënsignis Luc.|, Bull. Fr. 1900, p, 165. Tripoli. trinotatus Frm., Ann. Belg. XLI, 1897, p. 117. Sainte-Marie. Tschoffeni Pic, Ann. Belg. XLIV, 1900, p. 429. Congo. vagepictus Frm., Ann. Belg. 1897, p. 117. Madagascar. Vaulogeri Pic, (Aulacoderus), Bull. Soc. Hist, Nat. Autun 1897, p. 297. Algérie. venezuelensis Pic (Ischyropalpus), Ver. k. k. z. bot. Ges. Wien 1900, p. 139. Venezuela. viridipennis Pic, Rev. Ent. XVIII, 1899, p. 75. Assam. v. metallescens Pic, 1. c. p. 75. Id, V. V-notatus Pic (de Henoni Pic), Misc. Ent. VII, 1899, p. 20. Espagne. v. Wegeneri Pic (de debilis Laf.), Rev. Bourb. n° 139, 1899, p. 174. Égypte. Ochtenomus Laf. v. nigriceps Pic (de elongatus Pic), Le Nat. n° 249, 1897, p. 170. Le Cap. LEE 4 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE M Re 5 Assemblée mensuelle du 7 septembre 1901. Présidence de M. Léon BECKER, vice-président. La séance est ouverte à 8 heures. M. le D' Tosquinet fait excuser son absence. Le procès-verbal du 3 août est approuvé. Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression du travail inséré dans le présent numéro. Communications. M. Hippert signale la capture, à Han, de Sesia ichneumoniformis F. — M. Haverkampf a pris à la Petite-Espinette Anthocharis dapli- -dice L. — M. Severin fait don à la Société d’une affiche figurant les insectes nuisibles aux résineux (Aylesinus piniperda L., Hylobius abtetis L, Pissodes-notatus F ., Retinia buoliana Schifferm., Retinia resinella L., Lophyrus pini L., Liparis monacha L.), éditée par l'Administration des eaux et forêts. Cette affiche est exposée dans tous les endroits publics des localités voisines de forêts de sapins. Elle à été faite aussi en brochure distribuée largement aux gardes forestiers, écoles, etc. D’autres affiches du même genre se feront pour les autres insectes nuisibles, Excursion du 13 octobre : Welriekende. — La séance est levée à 9 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 3 x 1901 ' 21 260 LES COLLEMBOLES recueillis par l'Expédition antarctique belge par Victor Willem, chef des travaux pratiques de zoologie à l’Université de Gand. L’Expédition antarctique belge a rapporté des terres qui bordent le détroit de Gerlache trois formes nouvelles de Collemboles, inté- ressantes à divers titres. « Elles ont été récoltées indifféremment parmi les mousses, sous les petites pierres reposant sur l'argile ou bien, en très grande quantité, sous les coquilles vides de Patelles. transportées par les Larus au sommet des roches. » (Racovitza.) ACHORUTOÏDES ANTARCTICUS nov. gen.; nov. spec. * Corps trapu, ressemblant à celui d’un Achorutes; prothorax bien développé. Antennes très courtes et grosses, à quatre articles. Deux épines anales, grandes. Aux pattes, un seul ongle bien développé; l’unguiculus n’est représenté que par une écaille courbe; l’avant-dernier article de la. patte porte six longs poils flexibles terminés en boutons. Le rétinacle est bien développé; il présente un cône médian et deux branches, de forme ordinaire, munies chacune de deux dents latérales. Par contre, la furca est rudimentaire : il en persiste. outre les parties basales, deux branches très courtes, presque sphé- riques; pas de trace de mucro, mais distalement, chaque branche porte, au fond d’une dépression, une soie de forme ordinaire; intérieurement, en rapport avec les dents du rétinacle, un cran d'arrêt tranchant. Abstraction faite de l’absence de mucro, on constate chez cette forme un stade de développement de la furca comparable à celui que TüLLBERG a représenté pour Friesca (Triæna) mirabilis (1) et C. SCHAEFFER chez Polyacanthella brevi- caudata (2). Les organes visuels sont de petits ocelles, au nombre de huit de chaque côté. Je n’ai pas trouvé d’organe post-antennaire ; il existe un organe antennaire bien développé, situé dans une dépression à l’extrémité de chaque antenne. Les pièces buccales sont du type de celles d’Anurida maritima (3) : D (1) Tüzzserc. Sveriges Podurider, Taf. XII, fig. 8. (2) C. ScHAEFFER. Apterygoten der Hamkurger Magalhaensischen Sammel- reïse, 1897 (p. 15, fig. 29 et 32). (3) V. WicceM. Recherches sur les Collemboles et les Thysanoures, pl. VI, fig. 4,5,6. Mémoires couronnés, publiés par l'Académie royale de Belgique, 1900. : ti » AS PE dia A dé tif M repense, saphir PEN tire ’ nn, 7. à Do EU Pete re. gendre nil D nd PR ET LE CNT FR À RER NET 961 mandibules grêles terminées en scies, maxilles munies à l'extrémité de deux dents et d’une lame dentelée, Achorutoides appartient au groupe des Podurides à ocelles (Neanurini de C. BôRNER) (1), qui comprend déjà les genres Anurida, Aphoromma, Pseudachorutes, Neanura (2). Il est moins spécialisé que Pseudachorutes et Neanura, qui ont les organes buccaux adaptés à la succion ; ilest moins spécialisé aussi que Anurida et Aphoromma, qui ont perdu l’appareil du saut : c’est donc le type qui, dans le groupe en question, a l’origine la plus ancienne; il est proche de l’ancêtre dont sont dérivés Anurida et Aphoromma. CRYPTOPYGUS ANTARCTICUS nov. gèn.; nov. spec. Cette forme se différencie aisément par la rudimentation du segment anal (ARE (voirfigureci-con- 224 É tre); il est réduit Ana Mie ee À - à trois petits replis “AS pee OBS te semi-lunaires dis- PR EPA E à —., simulés à l’extré- | -/ Es À l. 77 mité du segment VE ges = APT DS D ARS ni DA PAR DNS 2e A LAVER Hé génital : l’un est | AS médian et dorsal, & * sr tres la- DAS + | les deux autres téro-ventraux; le Din premier est pig- menté, comme le ENT reste du corps, en A bleu presque noir ; : les deux autres ne Cryptopygus antarcticus. — Extrémité de l’abdomen, vue de pro- sont colorés que MX 205, dans leur moitié 1, segment furcifère ; ve lés 8, segment génital ; basale Ai De € 9, segment anal ; avec le huitième 2, de l'intestin terminal ; segment le long 9, orifice génital ; É à k €, Segment coxien de la furca ; de trois lign es dis- p, Segment pré-coxien de la furca. posées en trian- gle, ils manœuvrent comme trois valvules ouvrant et fermant. l’orifice anal. (1) C. BôrNer. Zur Kenntniss der Apterygoten-Fauna von Bremen und der Nachbardistrikte. Abhandl, d. Naturw. Vereins zu Bremen, Bd. XVII, 1901. (2) Et peut-être Pseudanurida Scxôrr? — H. ScHÔTT. Apterygota von Neu- Guinea und den Sunda-Inseln. Természetrajzi Füsetek, XXIV, 1901. 262 Les pattes sont terminées par deux ongles. La furca est peu développée; le mucro muni de 2 dents. Les organes visuels sont des ommatidies eucônes, au nombre de sept de chaque côté, dont la grandeur diminue d’avant en arrière. Il existe des organes post-antennaires, à contour apparent elliptique. Je suis tenté de rapprocher ce Collembole d’Anurophorus, qu'il rappelle par la forme générale du corps, la structure de l’organe post-antennaire, le développement de la chaîne nerveuse, et, pour autant que j'ai pu le constater jusqu’à présent, par la structure des gonades; c’est une opinion que je dois contrôler par l’étude plus approfondie des gonades d’Anurophorus, ISOTOMA OCTO-OCULATA nov. spec. Cet Isotomien se rapproche de très près de 1. viridis BOURLET par la taille, les dimensions relatives des antennes, de la tête, des seg- ments abdominaux; par le développement de la furca, la forme du mucro tridenté, la présence de soies plus longues sur les derniers segments de l’abdomen. Il en diffère principalement par la forme des ongles (l’unguis a une seule dent latérale, non deux) et avant tout, par le nombre des yeux, qui sont quatre de chaque côté; les autres différences sont minimes et n’ont que la valeur de celles qui séparent les diverses variétés d’une même espèce dans Île groupe considéré. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE X Assemblée mensuelle du 5 octobre 1901. Présidence de M. le D° TosQUINET, président. La séance est ouverte à 8 heures. Prix de Sélys-Longchamps. La Classe des Sciences de l’Acadé- mie nous annonce qu’elle décernera tous les cinq ans un prix de 2,500 francs à l’auteur ou aux auteurs, belges ou étrangers, du meilleur ouvrage original, imprimé ou manuscrit, portant sur l’ensemble ou sur une partie de la faune belge actuelle ou anté- rieure à la faune actuelle. La première période de ce concours s’est ouverte le 1* mai 1901 et sera close Le 1‘ mai 1906. Pour chaque période, seront admis à concourir : 1° Les travaux manuscrits, adressés, francs de port, à M. le Secré- taire perpétuel de l’Académie royale de Belgique, au Palais des Académies, à Bruxelles, avant le 1* mai qui commence la période suivante du concours ; 2° Les ouvrages imprimés qui auraient été publiés pendant les dix années qui précèdent la clôture de la période du concours. Les travaux manuscrits pourront être signés. Dans le cas où le ou les auteurs désireraient conserver l’anonymat, ils seront tenus d'inscrire une devise sur leur mémoire, devise qui devra être reproduite sur l’enveloppe d’un billet cacheté, faisant connaître leurs nom et domicile. Le prix, en aucun cas, ne pourra être divisé. La Classe des Sciences nommera, pour juger ce concours, une commission de trois membres; elle pourra désigner éventuelle- ment, comme commissaires, des naturalistes ne faisant pas partie de l’Académie. Le résultat du concours sera proclamé dans la séance publique annuelle de la Classe. Dans le cas où le concours demeurerait sans résultat, la Classe pourra ou doubler le prix de la période suivante, ou augmenter le capital. Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce numéro. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 30 x 1901 22 264 Communications. M. P.-J. Roelofs signale un remarquable cas de mélomélie antennaire. Chez un Ptomaphagus sericeus, capturé à Mortsel (environs d'Anvers), écrit M. Roelofs, j'ai constaté un cas de mélomélie antennaire très caractéristique et digne d’être signalé. L’antenne droite est normale. La gauche l’est également jusqu’au 6° article inclus ; Le 7°, très fortement élargi, sert d’assiette à deux massues distinctes ; les deux 8, insérés côte à côte sur le 7°, sont plus étroits que le 8° de rantenne droite, les articles suivants sont à peu de chose près semblables à des articles normaux, quoique réellement plus faibles. Il est aussi bien appréciable que la massue antérieure est plus robuste que sa compagne, les articles de celle-ci sont plus étroits, plus courts, la massue est plus lâche. L’antenne est formée du nombre habituel de onze articles, la monstruosité consiste donc : 1° Dans l'élargissement du 7°, et 2° Dans le dédoublement des articles suivants. — M. Gillet a pris, à Nivelles, l’Anthocharis Daplidice L., ainsi qu’une variété fort intéressante du Carabus moniis F., la var. rugatinus Géh., connue jusqu’à présent des Cévennes. — M. Rousseau signale la capture en nombre, sur la Nèthe, à Moll, de l’Orechtochilus villosus Müll. — M. Hippert signale quelques aberrations intéressantes de Lépidoptères. — La séance est levée à 9 heures. 265 HÉMIPTÈRES DE FRANCORCHAMEPS par FH. Schouteden. Pendant le séjour que le Laboratoire ambulant de Biologie de l’Université de Bruxelles a fait cette année, du 20 juillet au 5 août, dans les Hautes-Fagnes, à Francorchamps, près de la Baraque- Michel, je me suis appliqué à rechercher les Hémiptères de cette région si intéressante et si peu explorée. Mes chasses m'ont donné un résultat très satisfaisant, puisqu'elles me permettent d’ajouter plusieurs espèces à la liste de nos Hémiptères indigènes. Au tableau de mes captures j'ai joint quelques espèces intéres- santes pour notre faune et qui m'ont été communiquées .par mes collègues MM. Bovie et E. Dubois. I. — HETEROPTERA.- F. PENTATOMIDÆ. SCIOCORIS MICROPHTALMUS Flor. (fn. n. sp.). Aelia acuminata L.:: Sur Sarothamnus. Eusarcoris œneus Scop. Peribalus vernalis Wolff. Carpocoris nigricornis Boh, : Sur diverses Ombellacées. C. baccarum L. : Sur Juniperus, Rubus, etc. Palomena viridissima Poda. Pentatoma juniperina L. : Sur Juniperus. Piezodorus incarnatus Germ. et var. alliaceus Germ. : Sur Pinus et Betula. Rhaphigaster grisea Fabr. Tropicoris rufipes L. : Sur Alnus. Eurydema oleraceum L. : Sur Brassica, Sinapis, etc. E, festivum L. : Sur Archangelica. Picromerus bidens L. : Sur Betula. Arma custos L. : Sur Alnus, Quercus. Podisus luridus Fabr. : Sur Betula. Asopus punctatus L. : En fauchant dans la bruyère. Zicrona cœrulea L. : Dans la bruyère. _Elasmostethus interstinctus L. : Sur Betula. Note : J’ai reçu de M. Bovie un exemplaire du rare Brachypelta aterrima, capturé par lui à Bruxelles, le 9 juin dernier. 266 F. COREIDÆ, Enoplops scapha Fabr. : Sur Rubus. Syromastes marginatus L. : Sur Rumex, etc. Verlusia rhombea L. : Sur Rubus. Alydus calcaratus L. : Sur Sarothamnus et sous les pierres. Therapha hyoscyami L. Corizus parumpunctatus Schill. : Sur Betula. Myrmus miriformis (macr. et brach.) : Sur diverses Graminacées. F. BERYTIDÆ. Berytus montivagus Fieb. : Sur les Graminacées. B. minor H.-$,. : Avec le précédent. F. LYGÆIDÆ. Lygœus saxatilis Scop. Nysius thymi Wolff : Sur des Graminacées. N. graminicola Kol. : Comme le précédent. Ischnorhynchus resedæ Panz. : Sur Alnus. Cymus glandicolor Hahn : Sur les Graminacées, dans la Fagne. Tropistethus holosericeus Scholtz. Acompus rufipes Wolff : Sur Senecio. Peritrechus geniculatus Hahn : Dans l’herbe. Aphanus pini L. : Bois de Pins. A. vulgaris Schill. : Sous les pierres. Drymus sylvaticus L. : Dans l’herbe. Scolopostethus decoratus Hahn : Dans la bruyère. F. TINGIDIDÆ. Dictyonota fuliginosa Costa : Sur Sarothamnus. Derephysia foliacea Fall. : Sur Sarothamnus. Monanthia cardui L. : Sur Carduus. F. ARADIDÆ, Aradus cinnamomeus Panz. : Sur Pinus. F. HYDROMETRIDÆ. Hydrometra stagnorum L. Velia rivulorum Fabr. V. currens Fabr. Gerris paludum Fabr. G. lacustris L. 267 F. REDUVIDÆ. Harpactor annulatus L. Nabis brevipennis Hahn (macr. et brach.). N.‘lativentris Boh. (brach.). N. major Costa. | N. flavomarginatus Scholtz (macr. et brach.). N. limbatus Dahlb. N. ferus L. N. rugosus L, N. ericetorum Scholtz. Toutes ces espèces en fauchant. Note : M. E. Dubois m’a communiqué un exemplaire de la forme 4 _macroptère de Prostemma guttula, capturé par lui à Landelies, le 6 septembre. Je ne crois pas que cette forme, d’ailleurs peu répandue, ait déjà été signalée de Belgique. F. SALDIDÆ. Salda orthochila Fieb. : Dans la bruyère. .F. CIMICIDÆ. Lyctocoris campestris Fabr. Anthocoris nemoralis Fabr. : Sur les Ombellacées, etc. A. sylvestris L, : Comme le précédent. F. CAPSIDÆ, Pithanus Maerkeli H.-S. : Sur les herbes. Miris calcaratus Fall. : Sur les herbes. M. lœvigatus L. Sur les herbes. — M. holsatus Fabr. : Sur les herbes. —. Megalocerea erratica L. et var. ochracea Fieb. : Sur les herbes. M. ruficornis Fourer : Sur les herbes. | Leptoterna ferrugata Fall. : Sur les herbes. L. dolabrata I. : Sur les herbes. Monalocoris filicis L. : Sur les Filicinées. Bryocoris ptèridis Fall. : Comme le précédent. Pantilius tunicatus Fabr. : Sur Corylus. Phytocoris ulmi L. — Ph. varipes Boh. : Sur Juniperus, Calluna, Ombellacées. Calocoris biclavatus H.-S. : Sur Urtica, Alnus. à … C. fulvomaculatus De G. : Sur Corylus. C. bipunctatus Fabr. : Sur Ombellacées. 268 Adelphocoris lineolatus Gœze : Sur Carduus et autres Ombellacées. Megacælum infusum H.-S. : Sur Quercus. Pycnopterna striata L. : Sur Corylus. BRACHYCOLEUS TRIANGULARIS Goœze (bimaculatus Ramb.) (fn. n. sp.) : Sur Carduus. Lygus pratensis L. : Sur Ombellacées, etc. L. campestris Fabr. : Sur Ombellacées, etc. L. pabulinus L. L. Kalmaii L. : Sur Ombellacées. L. lucorum Meyer : Sur Urtica. Camptozygum pinastri Fall. : Sur Pinus, Juniperus. Liocoris tripustulatus Fabr. : Sur Urtica. Comptobrachas lutescens Schill. : Sur Corylus. Derœocoris cordiger Hahn : Sur Sarothamnus et Filicinées. D. segusinus Müll. : Sur Carduus, Urtica, Corylus, Prunus, etc. Capsus ater L. : Sur Ombeliacées. Halticus apterus L. : Sur Galium. Strongylocoris leucocephalus L. : Dans l’herbe. Orthocephalus saltator Hahn : Dans l'herbe. MACROLOPHUS NUBILUS H.-S. (fn. n. sp.) : En fauchant. En Hollande, signalé de Utrecht par Fokker, Aetorhinus angulatus Fabr. : Sur Alnus, Corylus, etc. Mecomma ambulans Fall. (brach.) : Dans l’herbe. Orthotylus flavosparsus Sahlb. O. chloropterus Kb. : Sur les herbes. O. ericetorum Fall. : Sur Calluna et Erica. Heterocordylus tibialis Hahn : Sur Sarothamnus. Malacocoris chlorizans Fall. : Sur Corylus. Onychumenus decolor Fall. : En fauchant. Amblytylus affinis Fieb. : En fauchant. Phylus coryli L. : Sur Corylus. Psallus varians H.-S. : Sur Salix. Ps. sanguineus Fabr. : Comme le précédent. Plagiognathus arbustorum Fabr. F. NEPIDÆ. Nepa cinerea L. F. NOTONECTIDÆ. Notonecta glauca L. et var. furcata Fabr. Note : M. E, Dubois m’a communiqué plusieurs exemplaires de cette espèce, capturés à Landelies, et qui appartiennent à la variété MACULATA Fabr. (umbrina), non encore signalée de Belgique. 269 F. CORIXIDÆ. Corixa Geoffroy Leach. C. Sahlbergi Fieb. C. Fabricii Fieb. et var. nigrolineata Fieb. EL. : MOMOPRTERZX A. CICADINES F. FULGORIDÆ. Cixius pilosus OI. C. cunicularius L, : Sur Sarothamnus. Issus coleoptratus Fabr. : Dans l’herbe. Asiraca clavicornis Fabr. : Sur les Graminacées. Megamelus notula Germ. : Comme le précédent. Stenocranus lineola Germ. : Comme le précédent. Conomelus limbatus Fabr. : Sur Carex. Liburnia pellucida Fabr. : Sur diverses Graminacées. L. discolor Boh. : Sur diverses Graminacées. L. sordidula Stal. : Sur diverses Graminacées. L. FORCIPATA Boh. (fn. n. sp.) : Sur diverses Graminacées. Dicranotropis hamata Boh. : Sur diverses Graminacées. Stiroma albomarginata Curt. F. CERCOPIDÆ. Tricephora vulnerata Germ. : Sur les Graminacées, Salix, Alnus. Aphrophora salicis De G. : Sur Salix. À. alni Fall. : Sur Salix. Philænus lineatus L. : Sur les Graminacées. Ph. spumarius L, et nombre de ses variétés. F. ULOPIDÆ. Ulopa reticulata Fabr. F. JASSIDÆ. Macropsis prasina Fabr. M. lanio L. : Sur l'herbe. Bythoscopus flavicollis L. : Sur Alnus. Pediopsis cerea Germ. : Sur Salix. P. nassata Germ. : Sur Salix. P. scutellata Boh. : Sur Salix. 270 P. virescens Fieb. : Sur l’herbe. Idiocerus lituratus Fall. : Sur l'herbe. TJ. ustulatus Muls.-R. : Sur Betula. I. populr L. Agallia venosa Fall. : Sur les Compositacées. Teltigonia viridis L. : Sur les Graminacées au bord de l’eau. Acocephalus striatus L. : Sur l’herbe. | A. histrionicus Fabr. : Sur l’herbe. Doratura stylata Boh. Deltocephalus ocellaris Fall. : Sur les Graminacées, ainsi que les suivants. | D. repletus Fieb. D, distinguendus Flor. D. puhcaris Fall. D. striatus L,. D. ABDOMINALIS Fabr. (fn. n. sp.). D. Minki Fieb. Athysanus obscurellus Kb. : Sur les Graminacées. À. variegatus Kb. : Sur les Graminacées. A. obsoletus Kb. Thamnotettix abietinus Fall. : Sur Pinus. Th. subfusculus Fall, : En fauchant. Th. prasinus Fall. : Sur des Graminacées. Th. quadrinotatus Fabr. : Sur des Graminacées. Cicadula sex-notata Fall. : Sur diverses Graminacées. C. punctifrons Fall. : Sur Salix. Kybos smaragdulus Fall. : Sur Betula, Alnus. Eupteryæ vittata L. : Sur l'herbe. E, carpini Fourer : Sur Urtica. E. aurata L. : Sur Urtica. E. urticæ Fabr. : Sur Urtica. E. Curtisi Flor. : Sur Urtica. Typhlocyba rosæ L. : Sur Quercus, Prunus. T. Lethierryi Edw. : En fauchant. T. quercus Fabr. : Sur Quercus. B. PHYTOPHTIRES F. PSYLLIDÆ. PSYLLOPSIS FRAXINICOLA Fst. (fn. n. sp.) : Sur Fraxinus. Psylla alni L. : Sur Alnus. Ps. Foersteri Flor : Sur Alnus. 271 Arytaina genistæ Latr. : Sur Sarothamnus et Graminacées. Trioza urticæ L. : Sur Urtica. Note : M. Lameere a capturé à Coxyde, Psylla hippophaes Pst., sur Hippophaë, et j'ai pris à Bruxelles, sur Buxus, Psylla buxi L. F. APHIDIDÆ. Macrosiphum avellancæ Schrk. : Sur Corylus. M. granarium Kirby : Sur les Graminacées. M. hieracii Kalt. : Sur Hieracium. M. rosæ. L. : Sur Rosa. M. rubi Kalt. : Sur Rubus. M. sonchi L. : Sur Lactuca, Senecio, etc. M. ulmariæ Schrk : Sur Spiræa. M. urticæ Schrk : Sur Urtica. Drepanosiphum platanoides Schrk : Sur Acer. Phorodon galeopsidis Kalt. : Sur Lamium. Myzus cerasi Fabr. : Sur Cerasus. M. rhamni Boyer : Sur Rhamnus. M. ribis L. : Sur Ribes. Hyalopterus arundinis Fabr. : Sur Phragmites. . H. pruni Fabr. : Sur Prunus, Aphis cardui L. : Sur Carduus. , epilobii Kalt. : Sur Epilobium. . genistæ Scop. : Sur Sarothamnus. . LABURNI Kalt. (fn. n. sp.) : Sur Sarothamnus et Genista. . papaveris Fabr. : Sur diverses plantes. . plantaginis : Sur les racines de Chrysanthemum. . pomi De G. : Sur Pyrus, Cratægus. . rumicis L. : Sur diverses plantes. . RANUNCULI Kalt. (fn. n. sp.) : Sur Ranunculus repens (racines). . saliceti Kalt. : Sur Salix. . sambuci L. : Malgré toutes mes recherches, je n’ai pu découvrir cette espèce sur Sambucus racemosa, qui est assez abondant à Francorchamps, tandis que je la trouvai en quantité sur quelques Sambucus nigra. A. sorbi Kalt. : Sur Sorbus. Phyllaphis fagi L. : Sur Fagus. Callipterus betulæ Koch : Sur Betula. C. coryli Gœtze : Sur Corylus. GC. oblongus Heyd. : Sur Betula. C. quercus Kalt. : Sur Quercus. Trama troglodytes Heyd. : Racines de Compositacées. Lachnus pineti Koch : Sur Pinus. TS ES ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 30 x 1901 23 972 L. tomentosus De G. : Sur Pinus. L. JuNIPERI Kalt. (fn. n. sp.) : Sur Juniperus. L. piceIcoLA Chal. (fn. n. sp.) : Sur Picea et Pinus. L. piceicola, Var. VIRIDESCENS Chol. (fn. n. sp.) : Sur Picea. Vacuna dryophila Heyd. : Sur Quercus. Pemphigus FILAGINIS Boyer (fn. n. sp.) : Sur Gnaphalium. Tetraneura ulmi De G. : Sur Ulmus. Paracletus cimiciformis Heyd. : Nid de Tetramorium cœæspitum. Adelges abietis L. : Sur Abies. A. strobilobrus Kalt. : Sur Abies. J'ai en outre trouvé, sur Carex, un Aphidien qu’il m’a été impossible jusqu'ici d'identifier et qui est probablement nouveau; j'ai également recueilli cette espèce à Bruxelles. bn dit dre as Pi ? Cas dE. à M PS 0 GO SAT SE de NS du. Ta 273 NEUE COCCINELLIDEN von J. Weise. 1. Toxotoma rugulosa : Elliptica, antice posticeque fere æqualiter angustata, valde convexa, cinereo-albido pubescens, subtus nigra, cœruleo-micans, capite prothoraceque dense punc- tulatis, æneo-nigris, labro, margine antico clypei antennarumque basi plus minusve testaceis, elytris nigro-cœruleis, nitidulis, obso- lete ruguloso-punctatis, interstitiis punctulatis, singulo elytro guttis binis mediocribus rufo-testaceis, prima ante medium, prope sutu- ram, secunda pone medium submarginali. — Long., 7,5 mill. — Peru : Vilcanota (Staudinger). Lebhafter gefäirbt und oberseits etwas glänzender als die beiden anderen Arten der Gattung, ausserdem durch die sehr deutliche doppelte Punktirung der Flügeldecken unterschieden. Elliptisch, in der Mitte am breitesten, nach vorn fast so stark als nach hinten verengt, hoch gewôülbt, unten schwarz, mit bläulichem Schimmer, Kopf und Halsschild schwarz metallisch grün, mit geringem bläu- lichem Schimmer, die Flügeldecken gesättigt dunkelblau, dicht -weisslich grau behaart, die Härchen der Flügeldecken aufgerichtet. Mund schwarz, der Vorderrand des Kopfschildes und der Oberlippe gelbbraun, ebenso das zweite bis sechste Fühlerglied. Stirn und Halsschild dicht punktulirt. Flügeldecken nicht tief punktirt, gerunzelt, mit dicht punktulirten Zwischenraümen, jede mit 2 rôthlich gelbbraunen Tropfen. Der erste, in kaum 1/4 Länge - neben der Nahit, ist eine Spur breiter als lang und innen nicht gleichmässig abgerundet, sondern schwach winkelig ausgezogen, der andre, in 3/4 Länge, ist deutlicher quer, schräg von vorn nach hinten und innen gerichtet, und bleibt von der Naht doppelt so weit als vom Seitenrande entfernt. Die Bauchlinien sind vollstän- dig und bilden einen flachen Bogen, der kaum über die Mitte des ersten Segmentes hinausreicht. 2. Solanophila togoënsis : Hemisphærica, ferruginea, dense brevissimeque cinereo-pubescens, tibiis tarsisque nigricantibus, prothorace fortiter transverso, creberrime punctulato, elytris a basi ad medium rotundato-ampliatis, supra sat dense punctulatis et minus dense punctatis, nigris, singulo guttis septem testaceo- rufis, 2, 2, 2, 1, plerumque nigro-cinctis, lineis abdominalibus magnis, integris. — Long., 6-7,5 mill. — Guinea. Solan, 14-signata ? Ws. — Deutsch. Z. 1898, t. I, fig. 39. — Diese Art, in den Küstenlandern von Ober-Guinea und im Hoch-Sudan 274 weit verbreitet, gehôrt nicht zu der ostafrikanischen, allerdings übereinstimmend gefärbten und gezeichneten 14-signata Reiche, Muls., denn sie weicht in folgenden Punkten sicher ab : Der Kôrper ist an den Seiten gleichmässig gerundet und erreicht seine grôsste Breite in der Mitte der Flügeldecken; letztere sind weitläufiger und feiner punktulirt und punktirt, der abgesetzte Seitenrand bildet eine gleichmässige, ziemlich steil abfallende Fläche, die stark punktirt, auf einem schmalen Streifen am Rande nur punktulirt ist. Bei 14-signata besitzen die Flügeldecken ihre grôsste Breite bald hinter der Schulter, in 1/4 der Länge, und verschmälern sich von hier aus im Bogen nach hinten, Mulsant bezeichnetsie daher, Spec. 742, als «subcordiformes » ; ihr abgesetzter Seitenrand ist innen ebenfalls stark punktirt, aber dieser Theil liegt deutlich tiefer als der äussere, nur punktulirte Streifen am Rande, welcher dadurch gewülbt oder schwach wulstig erscheint. Der Bogen der Bauchlinien erstreckt sich in der Regel bis 2/3 der Länge, ôfter nur bis zur Mitte des 1. Segmentes, in togoënsis bis 3/4. 3, Solanophila Hintzi : Subtriangularis, convexa, dense bre- vissimeque cinereo-pubescens, quasi argenteo pruinosa, atra, opaca, creberrime obsoleteque punctulata, antennis articulis 2-6 testaceo-flavis, elytris pone medium valde angustatis, apice excisis, singulo maculis quatuor testaceo-flavis, 2, 2 collocatis, callo hume- rali parvo, margine laterali ante medium sat dilatato. — Long., 8 mill. — Tanga (Hintz), Nguelo (D' Pape). Der Sol. vittula Ws. täuschend ähnlich, grôsser, in den Schultern breiter, hinter der Mitte viel stärker und mehr gradlinig verengt, der schiefe Ausschnitt aus der Spitze jeder Flügeldecke grôsser und der abgesetzte Seitenrand von der Mitte nach vorn erheblich mehr erweitert. Die gelben Makeln der Flügeldecken haben ungefähr dieselbe Lage, aber eine verschiedene Form, sie sind kürzer und breiter als die von vittula, besonders die beiden äusseren über dem Seitenrande. Die vordere von diesen, die bei vittula dicht hinter der Basis, vor der Schulterbeule beginnt und die Form einer Längsbinde hat, ist in der vorliegenden Art vorn abgekürzt, regelmässig ellip- tisch, und fängt erst hinter dem Schulterhôcker an. Die zweite ist hinten abgekürzt, oval, nur um die Hälfte länger als breit, während die entsprechende Makel der vittula ein annähernd paralleles Band bildet, fast dreimal so lang als breit. 4. Solanophila ovata : Breviter ovalis, convexa, sat dense subtilissimeque pubescens, nigra, sat nitida, antennis articulis 2: 0 — 6 : o rufescentibus, prothorace subtiliter punctato, linea media lævi, glabra, elytris pone basin sensim rotundato-dilatatis, in #1 nn 275 medio latissimis, postice angustatis, crebre subtiliter punctatis et minus dense fortius punctatis, singulo guttis duabus magnis pallide flavis (aureo-viridibus), prima basali subelongata, secunda ante apicem, lineis abdominalibus magnis, apice abbreviatis. — Long., 6,5-7 mill. — Usambara borealis, Die dritte Art aus Usambara, welche auf jeder Flügeldecke zwei grosse bräunlich gelbe, im Leben prachtvoll goldgrüne Tropfen besitzt. Sie ist auf den ersten Blick von arquata und 4-guttata m. durch den Kürperbau zu trennen. Bei diesen beiden Arten treten die Flügeldecken in den Schultern fast gradlinig, wenigstens in sehr starkem Bogen heraus, und ihre Basis ist deshalb bedeutend breiter als der Thorax, in der vorliegenden dagegen sind die Flügel- decken vorn nur so breit als das Halsschild und erweitern sich hierauf bis zur Mitte in schwachem Bogen, dahinter sind sie stärker verengt, auch in etwa 2/3 Länge eine Spur zusammengedrückt. Ihre Punktirung ist etwas stärker wie in den verglichenen Arten, ihr abgesetzter Seitenrand schmaler, abschüssig, und die vordere belle Makel jeder Decke nicht quer, sondern länger als breit und, von der Seite betrachtet, aunähernd gerundet-dreieckig. Die Grund- linie des Dreieckes läuft von der Basis ein Stück über dem Aussen- rande und diesem parallel bis 1/3 der Länge, die breite, stumpfe Spitze liegt weit hinter dem Schildchen, die schräge Vorderseite ist leicht ausgerandet, die Hinterseite länger, bogenfôrmig. Die Bauch- linien sind denen von #-guttata ähnlich, aussen winkelig gebogen, und abgekürzt, aber sie reichen bis zum letzten Viertel des Seg- mentes nach hinten. Es liegen nur 2 4 vor, die Herr Hintz ohne nähere Fundortsan- gabe aus dem nôrdlichen Usambara (1,500 m. hoch gesammelt) erhielt. 5. Hier môchte ich noch die äusseren Geschlechtsunterschiede von Sol. 4-guttata erwähnen. Beim kleineren «j wird hinter dem normalen geraden Hinterrande des 5. Bauchringes ein ziemlich grosses sechstes Segment sichtbar, dagegen ist der 5. Ring des © eigenthümlich eingerichtet. Der Hinterrand desselben verlängert sich, wie in vielen anderen Arten in eine breite und sehr kurze dreieckige Spitze, die das folgende Segment bis auf einen feinen Rand verdeckt, davor aber steigt die Fläche des Segmentes in der Miite zu einer grossen, hohen Beule an, welche dicht und lang behaart ist. 6. Solanophila discrepens : Subhemisphærica, nigra, niti- dula, dense subtilissime cinereo-pubescens, palpis antennisque testaceo-flavis, illis articulo ultimo superne, his articulo primo 276 clavaque infuscatis, prothorace transverso, lateribus subparallelis, apice rotundatim convergentibus, supra sat crebre punctulato, elytris minus profunde punctatis, creberrime punctulatis, singulo maculis binis magnis, testaceo-flavis (aureo-viridibus), prima pone basin, fasciam obliquam, medio angustatam formante, secunda rotundata ante apicem, lineis abdominalibus integris, apicem segmenti primi fere attingentibus. — Long., 6-6,3 mill. — Nguelo : Usambara (Kraatz). Var. NGUELENSIS : Macula seu fascia antica in maculas duas ma- gnas, rotundas, divisa. Var. CONSITA : Ut in discrepente, sed elytro singulo pone fasciam obliquam maculis duabus testaceo-flavis signato, prima in medio prope suturam, rotunda, secunda ante apicem. In Kôrperbau, Farbe und Zeichnung mit Sol. 4-guttata noch am nächsten verwandt, durch die Bauchlinien, die bis nahe an den Hinterrand des 1. Segmentes reichen und die weit grôüsseren starken Punkte der Flügeldecken deutlich abweichend. Auf jeder Decke stehen 2 grosse bräunlich gelbe, im Leben gold- grüne Makeln : die erste, hinter der Basis, bildet eine breite, schräg von hinten nach vorn und innen ziehende Querbinde, welche aussen nur den abgesetzten Seitenrand frei lässt, innen vom Basalrande und der Naht wenig entfernt bleibt, vom Schildchen aber eine Spur weiter absteht. Ihr Vorderrand hat in der Mitte einen tiefen, bogenfôrmigen Ausschnitt, in dem der Schulterhôcker liegt, ihr Hinterrand eine sehr weite und flache bogenfôormige Ausrandung; der schmale Innen- und Aussenrand ist abgerundet. Die Makel 2 befindet sich vor der Spitze, unmittelbar über dem abgesetzten Seitenrande, von der Naht weiter entfernt; sie ist gross, gerundet, etwas länger als breit, aussen dem Seitenrande ziemlich parallel. Von dieser Form liegen mir nur 2 Exemplare vor, 2 andere bilden wohl sicher nur Varietäten derselben. Die erste, var. nguelensis, hat auf jeder Flügeldecke drei helle Tropfen von ziemlich gleicher Grôsse. Der dritte, vor der Spitze, ist rund und merklich kleiner als der in discrepens, die beiden anderen sind durch die Theilung der Schrägbinde entstanden, beide rund. Der innere liegt dicht hinter der Basis zwischen Schulter und Naht, der äussere über dem abgesetzten Seitenrande hinter der Schulterbeule, er ist etwas länger als breit und reicht nur wenig weiter nach vorn wie der innere nach hinten. Die zweite Abänderung, var. consita, ist wie discrepens gezeichnet, hat aber eine gelbe Makel mehr. Diese ist gross, rund und steht neben der Naht, von dieser wenig weiter ab 277 als die Querbinde, der grôssere Theil vor der Mitte, der kleinere dahinter. Wahrscheinlich lôsst sich auch die Querbinde von consita noch in 2 Makeln auf wie bei nguelensis, dann hätte jede Flügeldecke 4 helle Tropfen : 2, schief gestellt, 1, 1. 7. Solanophila gentilis : Subhemisphærica, testacea, dense brevissimeque cinereo-holosericea, subopaca, prothorace trans- verso, infuscato, creberrime subtiliter punctulato, scutello fusco- marginato, elytris minus profunde punctatis densissimeque punc- tulatis, nigris, singulo guttis duabus magnis, testaceis, ochraceo- pubescentibus, plerumque obscure cinctis, prima ante, secunda pone medium, epipleuris extus nigro-limbatis, pectore abdomine- que sæpe in medio leviter infuscatis, lineis, abdominalibus magnis. — Long., 4,5-5 mill. — Usambara : Nguelo (Kraatz, Hintz). Var. CONTRARIA : Elytrorum punctis majoribus minus profundis, singulo elytro guttis magnis, nigris, subnitidis, subtilissime nigro- pubescentibus. Neben 6-guttata m. gehôrig. Rôthlich gelbbraun, as Halsschild mehr oder weniger weit angedunkelt, doch bleibt in der Regel zuletzt noch ein kleiner Querfleck vor dem Schildchen und ein feiner Saum an den Seiten rôthlich, beide schlecht begrenzt. Auch . die Seitenränder des Schildchens sind schwärzlich, die Flügel- decken schwarz, an der Spitze häufig rôthlich, jede mit 2 grossen, gerundeten, rôthlich gelbbraunen Makeln, die gelblich behaart und meist dunkel gesäumt sind. Beide stehen vom Seitenrande weit ab, die erste, in 1/3 Länge, bleibt von der Naht kaum halb so weit entfernt als vom Aussenrande, die zweite, in 2533 Länge, liegt dicht neben der Naht. Beide sind nicht immer vüllig rund, die vordere hat bisweilen deutliche, winkelige Hinterecken und einen fast gradlinigen Hinterrand, bei der andern kann die Mitte des Vorder- randes in eine stumpfe Ecke ausgezogen sein. Die Epipleuren sind aussen .schwarz gesäumt, Brust und Bauch in der Mitte leicht angedunkelt. Das Halsschild ist mehr als doppelt so breit wie lang, äusserst dicht und zart punktulirt, mit fast parallelen Seiten, die in den Vorderecken in starkem Bogen convergiren. Die Flügeldecken sind dem Halsschilde ähnlich punktirt, ausserdem mässig dicht mit grôüsseren, flachen Punkten besetzt. Die Bauch- linien erreichen 4/5 des 1. Segmentes und. erlôschen gewôhnlich nahe den Epimeren der Hinterbrust. Die var. contraria,von der ich ein Exemplar aus Nord-Usambara, 4,500 m. hoch gesammelt, durch Herrn Hintz erhielt, erscheint auf den ersten Blick zwar sehr verschieden, weicht jedoch wesentlich 278 nur in folgenden Stücken ab : Auf den Flügeldecken sind die groben Punkte durch flache Vertiefungen angedeutet und die rothen, gelb behaarten Makeln durch schwarze ersetzt, deren Behaarung schwarz, kürzer, feiner und weniger dicht ist als auf den übrigen Theilen. Diese Makeln dürften sich in der Art gebildet haben, dass sich der scawarze, schwarz behaarte Ring, der in der Regel die Makeln der Stammform umgiebt, nach innen ausgedehnt und die helle Farbe und Behaarung derselben vôllig verdrängt hat Unterseits sind die Epipleuren in der äusseren Hälfte, die Mitte und die Hinterecken des Metasternum sowie der grôsste Theil der Bauchringe angedunkelt. 8. Solanophila occidentalis Crotch, Revis. 73. — Ein Thier, welches ich aus Ashante durch Herrn Clavareau erhielt, glaube ich auf diese Art beziehen zu müssen ; sie liegt in 2 Formen vor : Kôrper halbkugelig, nur 2 2/3 — 6 mill. lang, rôthlich gelbbraun, die Epipleuren der Flügeldecken etwas heller, bräunlich gelb, jede Decke mit 8-11 schwarzen Makeln : 2 klein, rund, auf der Schulter- beule, 1 mässig gross, rund, dicht hinter der Basis, näher an 2 als an dem Schildchen, neben der Spitze des letzteren oft ein kleiner, unbestimmter, strichfôrmiger Fleck an der Naht, der Anfang einer gemeinschaftlichen Makel; 3 und 4 liegen in einer Querreihe in 1/3 Länge, 3, unmittelbar an der rothen Nahtkante, mässig gross, gerundet viereckig, neben der Naht nach hinten etwas ausgezogen, 4 hinter der Schulter, quer, fast dreimal so breit als lang, etwas schräg von hinten nach innen und vorn gerichtet, der Vorderrand oft ausgeschweift, vom Seitenrande und der Makel 3 etwa gleich- weit entfernt. Makel 5 und 6 bilden mit den entsprechenden Flecken der andern Decke eine nach vorn gebogene Querreihe, 5 befindet sich in der Mitte der Scheibe, doch der Naht etwas nüher als dem Aussenrande, und ist gross, gerundet, 6, zwischen 5 und dem Seitenrande, ist gerundet dreieckig, aussen zugespitzt, etwas weiter nach hinten gerückt als 5; Makel 7 an der Nahtkante, dicht hinter 5, ist länger als breit, halboval oder dreieckig, 8 gerundet, quer, vor der Spitze. Ausserdem ist ôfter noch eine kleine Makel am Seitenrande neben 6 und 8 vorhanden : var. 16-macutata m. Diese Form ist an der bindenformigen Quermakel 4 sicher zu erkennen,welche nur noch bei der gestreckteren und mit schwarzer Nahtecke versehenen S. Bomparti auftritt. Makel 7 bildet zuweilen mit der der andern Flügeldecke einen gemeinschaftlichen Fleck, der durch die rôthliche Nahtkante kaum unterbrochen wird. Es dehnen sich die schwarzen Makeln aus : 1 an die Naht und Basis, 2 bis zur Basis und an den Seitenrand, 4 ebenfalls an den ET IT DEN SP PE da in d 4 fre = nn be 1 nds Sd à de: : à | DR RE ie de at dm a 7 ét du finie td db mar ti déc à 279 Rand, ausserdem verbindet sie sich im Bogen nach vorn mit 1 und seitwärts mit 3 zu einer vollständigen Querbinde; 6,5 und 7 bilden eine zackige nach vorn gebogene Querbinde, die durch die Spitzen der Makeln 5 und 6 mit der vorderen Binde, durch eine nach hinten gerichtete Spitze der Makel 6 mit Makel 8 zusammenhängt. Flügel- decken schwarz, 7 Makeln auf jeder und die Nahtecke rôthlich gelbbraun. Von diesen Makeln liegen 1 und 2 in einer Querreihe in 1/4 Lünge, 1 quer, an der Naht, klein, 2 mondfôrmig, durch die schwarze Schulterbeule ausgerandet, 3, 4 und 5 in grader Querreihe in der Mitte, grôsser als die übrigen, 3 an der Naht, viereckig, die vordere Innenecke länger ausgezogen, aber nicht viel spitzer als die hintere, 4 dreieckig, 5 gerundet, neben dem Seitenrande. Makel 6 und 7 sind in 3/4 Lünge, 6 gross, durch einen Nahtsaum bis zur Spitze verlängert, und in dieser etwas erweitert, 7 rund, genau RU en RAC Jo ote Voccidentalhs Crotch. Zwischen beiden Formen giebt es natürlich Ubergänge, je nach dem sich nur die vorderen, oder nur die hinteren schwarzen Flecke der Grundform 16-macuiata vergrôssern, auch dürften die hellen Makeln der occidentalis nicht immer die oben geschilderte Form behalten. l 9. Solanophila Calisto var. FIBULATA : Maculis nigris elytri singuli lineas duas nigras longitudinales conjunctis. — Usambara orientalis : Tanga (Hintz), Nguelo (D' Pape). Jede Flügeldecke hat 2 feine, scharfe, schwarze Längslinien, an denen die schwarzen Makeln hängen. Die äussere dieser Linien läuft von der Schulter, dem Seitenrande ziemlich parallel, bis vor die Spitze, wo sie schnell umbiegt und sich auf der Nahtkante etwas nach vorn verlängert; angeschlossen sind die Makeln 2, 4, 6 und 8. Die drei letzten sind bis an den Seitenrand ausgedehnt und auch nach innen erweitert, 4 und 6 quer viereckig, 8 strich- formig, ausserdem ist 6 innen mit 5 verbunden. Die zweite Längs- linie ist bedeutend kürzer, sie endet in Makel 7, dicht hinter der Mitte an der Naht, läuft vorn der Naht parallel und berührt den Aussenrand der Makeln 1 und 3, und den Innenrand von 4. Diese Varietät kaun leicht mit Sol. Sahlbergi var. graphica m. verwechtelt werden; bei dieser sind aber die Längslinien stärker, die äussere vor der Mitte kaum durch Makel 5 (welche der Makel 4 bei Calisto entspricht) erweitert und hinten nicht mit Makel 9 verbunden. 10. Von Sol. Sahlbergi kommt bei Nguelo eine kleine, sehr gerundete Form vor, welche oben sehr hell bräunlich gelb gefärbt ist und auf den Fiügeldecken grosse, tief schwarze, scharf begrenzte 280 und theilweise einander berührende Makeln trägt. Es vereinigen sich häufig Makel 1 +2 +3 +5 der Quere nach, 9 + 10 der Länge nach 11. Epilachna vulgaris : Breviter ovalis, convexa, sat dense brevissimeque pubescens, ferrugineo-rufa, pedibus, metasterno ventreque medio nigris, elytris sat crebre punctatis, interstitiis punctulatis, limbo laterali maculisque sex rotundis in singulo nigris, 2, 2, 1, À collocatis. — Long., 6,2 mill. — Gabun. Sehr ähnlich den kleinen Stücken unserer chrysomelina F., aber oberseits sparsamer und kürzer behaart und der schräg abfallende Seitenrand der Flügeldecken breiter und etwas deutlicher abgesetzt; von guineensis Muls. durch rothe Naht der Flügeldecken und schwarze Beine abweichend. Lebbhaft rostroth, Beine, Hinterbrust (ohne die Seitenstücke), die Mitte des Bauches, ein mässig breiter Seitensaum der Flügeldecken, welcher den abgesetzien Rand ein- nimmt und dicht vor der Spitze erlischt, nebst 6 Makeln auf jeder Decke schwarz. Die Makeln sind wie in chrysomelina gestellt, gross, rund, 3 und 4 etwas grôsser als eine der übrigen, 3 etwas breiter als lang, schräg von hinten nach innen und vorn gerichtet. 12. Kpilachna Clavareaui : Hemisphærica, testaceo-rufa, subtilissime brevissimeque pubescens, minus nitida, tibiis tarsisque infuscatis, prothorace elytrisque crebre punctulatis, his sat crebre punctatis, singulo nigro-cireumecincto maculis quinque mediocri- bus (1, 1, 1, 1, 1) nigris, lineis ventralibus integris. — Long., 7 mill. — Kabambaré, Congo (Lieut. Delhaise). Die Flügeldecken sind etwas heller roth gefärbt als das Halsschild weil mit einem sehr schwachen goldgelben Schimmer überflogen, jede ist schwarz umrandet, aber der Nahtsaum ist sehr schmal und erlischt zuweilen im vorderen Viertel, der Basalsaum ist etwas breiter, der Seitensaum am breitesten. Er nimmt den abgesetzten Seitenrand ein und ist in 4/3 und 2/3 der Länge eine Spur verengt, dahinter merklich verbreitert und nach der Nahtecke hin allmählich wieder verengt. Die schwarzen Makeln der Flügeldecken sind nicht gross, Makel 1 rund,unmittelbar hinter dem flachen Schulterhôcker nach innen, 2 kleiner als 1, in der Mitie zwischen dieser und der Naht in etwa 1/4 Länge, 3, etwas grôüsser als 1, gerundet, vorn leicht ausgerandet, in 1/3 Linge etwas über dem abgesetzten Sei- tenrande, 4 in der Mitte, elwas weiter von der Naht abstehend als 2, doppelt so breit als lang, leicht schräg von aussen nach innen und vorn gerichtet, 5 unmittelbar hinter 2/3 Länge, eiwas breiter als lang, in fast gleichem Abstande von der Naht und dem Seitenrande. Sonach stehen auf der inneren Hälfte jeder Decke 4 Makeln, auf der … 281 | _ äusseren nur eine; Makel 2, 4,5 liegen in grader Linie, die sich _ nach hinten allmählich von der Naht entfernt. Die Bauchlinien bilden einen fast regelmässigen Bogen, der 2/3 des 1. Segmentes _erreicht. _ 13. Epilachna suspiciosa : Subcordata, ferruginea, meta- sterno abdomineque nigris, elytris ante apicem leniter sinuatis, apice subproducto singulariter rotundatis, nigris, macula apicali communi maculisque quatuor magnis in singulo ferrugineis, 2, 2 ordinatis. — Long., 8 mill. — Darjeeling (Bovie). Neben Ep. Deyrollei und Moorei Crotch gehôrig, durchaus ähnlich gebaut, aber etwa 2 mill. kürzer als beide und in der Zeichnung der Flügeldecken sehr abweichend. Betrachten wir schwarz als Grund- farbe der letzteren, so liegen auf ihnen 9 hell rostrothe Makeln, die nur durch ein schmales schwarzes Netz getrennt sind, 4 in einernach vorn gebogenen Querreihe im ersten Drittel, 4 in einer ähnlichen, aber noch stärker gebogenen Querreihe im zweiten Drittel der Länge, endlich eine gemeinschaftliche Makel, welche ziemlich das letzte, stark verschmälerte Drittel einnimmt, Makel 1, dicht hinter der. Basis neben der schwarzen Nahitkante, ist läinger als breiït, ziemlich viereckig, die Ecken abgerundet, der Aussenrand gradli- nig. Diesem fast parallel läuft der Innenrand von Makel 2, welche so läng, aber breiter als 1 ist, weiter von der Basis entfernt hinter der - hôchsten Stelle der Schulter beginnt und weiter nach hinten reicht als 1 ; aussen lässt sie nur den schmal abgesetzten Seitenrand frei. Makel 3 ähnelt 1, ist Jedoch nach hinten deutlich verschmälert, der Aussenrand schwach gebogen, der Innenrand etwas dichter an die Naht gerückt; 4 ist etwas kleiner als die anderen, fast rund. Die gemeinsame Makel ist vorn gradlinig begrenzt, dahinter bis zur Mitte allmählich erweitert, dann ähnlich verengt. Der Rand der Flügeldecken nat vor der Spilze eine schwache Ausbuchtung, so dass letztere, die einzeln abgerundet ist, etwas nach hinten aus- gezogen erscheint. Die Ep'pleuren sind breit, muldenfômrig, rôthlich _gelbbraun, der verdickte Aussenrand schwärzlich; sie sind hinter der Mitter sanft verengt und endigen dicht vor der Spitze. . 14. Hippodamia Rickmersi : Ovalis, modice convexa, nigra, antennis (clava sæpe excepta), palpis (apice articuli ultimi excepto) tarsisque testaceis, capite linea transversa inter oculos flavo-albida, prothorace crebre punctulato, fovea magna ante angu- los posticos seriebusque binis angulatis valde irregularibus fortius punctatis, macula subquadrata in angulis anticis maculaque parva - irigona medio marginis anticis albidis, elytris testaceo-rufis, sub- . opacis, crebre et obsolete punctulatis, margine laterali punctatis, 282 maculis 11 nigris, 1, 1/2, 1, 2, 1 ordinatis, singulo elytro costula humerali pone medium abbreviata instructo. — Long., 4-5,5 mill. — Buchara (Rickmers). Einer Adonia variegata ähnlich aber zu Hippodamia gehôrig, da der Hinterrand des Halsschildes ungerandet ist. Von den übrigen Arten der Gattung weicht die vorliegende durch die matten, mit je einer schwachen Längsrippe von der Schulterbeule bis hinter die Miite versehenen Flügeldecken (1) und von den übrigen Coccinellen durch die Punktirung des Halsschildes sehr ab. Letzteres ist dicht und kräftiger als die Flügeldecken punktirt, ausserdem mit einigen stirkeren Punkten besetzt. Diese stehen in einer weiten Grube neben den Hinterecken, sowie in einer sehr unregelmässigen, winkeligen Reihe, die von der Basis jederseits neben dem Schild- chen etwa nach dem inneren Auzenrande gerichtet ist, aber vor dem Vorderrande plôtzlich nach aussen und hinten biegt und an der Mitte des Seitenrandes endet. Die grosse weissliche Makel in den Vorderecken des Halsschildes ist an der Innen- und Hinterseite in weitem Bogen ausgerandet, ihre hintere Innenecke spitzwin- kelig ; die kleine Makel in der Mitte des Vorderrandes ist dreieckig, oder gerundet Die gemeinschaftliche schwarze Makel der Flügel- decken beginnt schmal an der Basis neben dem Schildchen, erwei- tert sich gleichmässig nach hinten, so dass sie lang dreieckig aus- sieht, oder ist anfangs wenig, hinten stärker und makelfôrmig erweitert. Die übrigen Makeln sind ziemlich gross, wie in Adon. variegata gestellt, Makel 2, die nach hinten und aussen von 1 liegt, ist meist kleiner als die übrigen. 15. Pelina geometrica : Breviter-ovalis, convexiuscula, testacea, nitida, prothorace sat crebre punctulato, lateribus dilutio- ribus, macula subbasali utrinque picea, elytris flavescentibus, subtilissime alutaceis, punctulatis, sutura rufo-testacea, macula fere communi elongata maculisque tribus magnis in singulo elytro nigris. — Long., 5,5 mill. — Bolivia (Drake). Durch die dunkle Zeichnung der Oberseite von den beiden anderen Arten ausgezeichnet. Das Halsschild ist rôthlich gelbbraun, am Seitenrande allmählich heller, bräunlichgelb gefärbt, mit 2 gros- sen, pechbraunen, wenig scharf begrenzten Makeln, unmittel- bar vor der Basis. An dieser bleibt hinter den Makeln ein schmaler heller Saum übrig. Die Makeln sind etwas breiter als lang, vorn schief abgerundet, fast um ihren Querdurchmesser von einander (1) Es liegen nur Weibchen vor. Vielleicht hat das cd glänzende Flügel- decken ohne Rippen. M ve. 1h car E ? tnt PR ie, © 4 Et à 283 . getrennt. Auf den Flügeldecken befindet sich eine gemeinschaftliche schwarze Makel, die von der Basis bis fast zur Mitte reicht. Sie ist durch die rôthliche Nahtkante unmerklich unterbrochen, vorn schmal, saumfôrmig, im hinteren Drittel schnell erweitert, quer viereckig, und am Ende auf jeder Decke bogenfôrmig ausge- schnitten. Ausserdem hat jede Flügeldecke noch 3 grosse schwarze Makeln : eine nahe der Basis, quer viereckig, innen länger als aussen, mit abgerundeten Ecken; die zweite in der Mitte, quer dreieckig, ihre Aussenseite, die dem Seitenrande ziemlich parallel läuft, ist kürzer als die beiden anderen Seiten, die spitze Innenecke berührt fast die hintere Aussenecke der gemeinschaftlichen Makel, Aehnlich, nur viel schräger gestellt ist die dritte Makel vor der Spitze, sie läuft von hinten nach vorn und aussen. Die schmale Innenecke derselben krümmt sich nahe der Naht im Bogen nach hinten und setzt sich als feiner pechbrauner Strich fort, welcher vor der Spitze in die rôthliche Nahtkante übergeht. Von der hellen Farbe der Flügeldecken bleiben nur verhältnissmässig schmale,unter sich fast gleichbreite Längs-, Quer-und Schrägbinden übrig, die eine entfernte Aehnlichkeit mit der Zeichnung einiger Psyllobora-Arten hervorrufen. 16. Coccinella 10-punctata L. var. trigemina Ws. wurde in Ost-Usambara bei Nguelo von H. Dr. Kummer gefangen und mir von H. Dr. Pape vorgelegt. 17. Chilomenes biguttata Ws. erhielt ich durch Herrn Hintz in folgenden, bei Tanga gesammelten Abänderungen : . Var. à. 4-guttata : Elytro singulo guttis duabus, adjecta nempe pone medium prope suturam. Var. b. rufipennis : Elytris lateritiis sutura anguste infuscatis. Die Zugehôrigkeit der ersten Abänderung zu biguttata ergiebt sich ohne Weiteres aus der Form und Lage des ersten rothen Fleckes in 1/3 Länge der Flügeldecken neben dem Seitenrande. Es tritt nun nock ein rother Tropfen hinter der Mitte jeder Decke hinzu; dieser ist regelmässig gerundet und bleibt von der Naht nicht ganz um seinen Durchmesser, vom Hinter- und Seitenrande um mehr als das Doppelte seines Durchmessers entfernt. Bei der zweiten Varietät sind die Flügeldecken nebst Epipleuren einfarbig roth, nur die Nahtkante ist schwärzlich. Ich habe die Art seinerzeit nach männlichen Stücken beschrie- ben. Beim © ist der Kopf und der Vorderrand des Halsschildes zwi- schen den beiden weisslichen Eckmakeln schwarz gefärbt, häufig sind auch die Schenkel, namentlich an den 4 Hinterbeinen, mehr oder weniger schwarz, Schienen und Tarsen theilweise ange- dunkelt. 284 18. Cleothera Staudingeri : « Breviter-ovalis, supra testa- ceo-rufa, nitida, capite prothoraceque dilutioribus crebre profun- deque punctulatis hoc maculis 5 (2, 3) piceis, sæpe obsoletis, elytris sat crebre profunde punctulatis, marginibus infuscatis; subtus picea vel nigra, epimeris mesosterni flavescentibus, pedibus rufo-testaceis, tibiis anterioribus arcuatim dilatatis, ventre segmento primo medio densius longeque pubescente, segmento 5 : o et6 : o apice impres- sione transversa, subpolita, ciliata. — Long., 3,5-3,8 mill. — Peru- via : Vilcanota, Femina : Capite piceo, femoribus plus minus piceis, epimeris mesosterni postice rufescentibus. Merklich grôsser als languida Muls. und die auf dem Halsschilde ähnlich gezeichnete luteola Muls., durch die dunkle Unterseite und die Geschlechts auszeichnung fie beiden verschieden. Das Halsschild ist so dicht als der Kopf und etwas dichter als die Flügeldecken fein punktirt, bräunlich gelb, eine mässig grosse, gerundet-dreieckige Makel an der Basis jederseits dunkelbraun, ein Strich vor dem Schildchen, sowie 2 kommafôrmige, dicht neben einander liegende Makeln davor, etwa in der Mitte der Scheibe, rostroth gefärbt, oder nur durch eine leichte Trübung angedeutet. Oft sind die beiden schärfer ausgeprägten Basalmakeln zu einer beiderseits verbreiterten Querbinde vereint. Kopf bräunlich gelb, Beine rôthlich gelbraun, der Mittelzipfel des ersten Bauchringes dicht und ziemlich lang weisslich behaart, das 5. und 6. Segment am Hinterrande dicht bewimpert, davor mit einem bogenfürmigen, unpunktirten Quereindrucke, dessen gebo- gener Vorderrand ebenfalls bewimpert ist. © Kopf pechbraun, Epimeren der Mittelbrust nur in der hinteren Hälfte rostroth oder rôthlich pechbraun, Vorder- und Mittelschenkel angedunkelt, Hinterschenkel pechschwarz. 19. Ortalia pectoralis : Breviter-ovalis, convexiuscula, pube grisea sat dense vestita, testaceo-flava, prothorace sat crebre subti- lissime punciulato, antrorsum angustaio, angulis posticis late rotun- datis, elytris sat dense punctalis, metasterno (pleuris exceptis) et segmento primo abdominis medio nigris. — Long., 4,8-5,2 mill, — Assam : Khasia hills (Kricheldorff). Auf den ersten Anblick zwar ganz mii O. Mäklini Muls. überein- stimmend, aber die Hinterbrust, ohne die Seitensiücke, sowie die Mitte des 1. Bauchringes schwarz, die Hinterecken des Halsschildes breit abgerundet, die Seiten davor anfangs wenig erweitert, diver- girend, dann convergirend, die Flügeldecken endlich etwas feiner punktirt. Die Färbung der Unterseile ist der von pusilla Ws. ähnlich, welche nur halb so gross als pector ais, und durch das : 285. . doppelt so dicht punktirte Halsschild und den glatten Raum an der - hôüchsten Stelle der Flügeldecken, neben der Naht, ein Stück hinter dem Schildchen, sehr verschieden ist. In der Umgebung dieses glatten Raumes liegen, besonders nach der Basis hin, die stärksten Punkte. | 20. Von Herrn Bovie in Brüssel erhielt ich ein Stück einer …— Orlalia mit der Vaterlandsangabe « Nouvelle-Guinée, » das ich für — Wallacei Crotch halte. Es weicht nach der Beschreibung nur in zwei Punkten ab, nämlich : das Hasschild ist einfarbig gelb (bei Crotch « with a black spot in the centre of the base ») und auch das Mesosternum ist gelb, während es, wenn Crotch genau beschrieben —…. hätte, wie das Metasternum bläulich schwarz sein müsste, da er nur das Prosternum «orange » nennt. Sollte meine Bestimmung richtig sein, s0 ist Wallacei die zweite Art der Gattung Rynchortalia, worauf auch die Angaben von Crotch hindeuten. Er sagt nämlich, Revis. 274, « punctuation equal (Ortalia) », schiebt aber trotzdem Wallacei p. 276 als letzte Art heran, obwohl ihre Flügeldecken « thickly and unequally punctate, the coarse punctures deep and apparent » sein sollen. Bei insueta Crotch ist die untere Vorderecke des Halsschildes viel kleiner wie in Wallacei. Ich stelle hier die Hauptunterschiede der beiden eben genannten Gattungen zusammen : Kopfschild und Mund kurz und ziemlich breit. Fühler 10 gliede- rig, mit zWeigliedriger Keule, das letzte Glied aus den ursprüng- lichen Gliedern 10 und 11 gebildet, daher gross und oft noch mit der Andeutung einer Quernaht. Vorderecken des Halsschildes ein- fach, nicht von den Seitenstücken der Vorderbrust getrennt. Schie- Mn in der Mitte am breitesten. . . . . . . . Ortalia Muls. Kopfschild und Mund lang und schmal. Fühler 11-gliederig, die 9 letzten Glieder eine lose Keule bildend. Vorderecken des Hals- schildes doppelt, unter der oberen, breit abgerundeten Ecke tritt … die Vorderecke der Seitenstücke in Form eines rechten Winkels — hervor, dessen Spitze abgerundet ist. Zwischen beiden befindet sich eine nach vorn verbreiterte und vertiefte Rinne. Schienen sehr …… sChlank, von gleicher Breite . . . . . Rhynchortalia Crotch. 21. Beim çJ von Scymnus morosus m. ist der Kopf, sowie ein … feiner Saum an der Spitze des Halsschildes und ein breiter, nach …… hinten allmählich verengter Seitensaum rôthlich gelbbraun. 22. Pullus saginatus : Rotundatus, convexus, niger, subtiliter griseo pubescens, sat nitidus, ore antennis pedibusque testaceis, femoribus duobus vel quatuor posticis infuscatis, elytris sat crebre 286 punctulatis, lineis ventralibus magnis. — Long., 2-23 mill. — Usambara orientalis : Nguelo (Kraatz). Wenig länger als breit, ziemlich glänzend schwarz, oben sehr fein greis behaart, Mund, Fühler und Beine bräunlich gelb, die Hinterschenkel, oder auch noch die Mittelschenkel rostroth bis dunkel rothbraun. Fiügeldecken ziemlich dicht punktulirt, Brust und Bauch sehr dicht, fein punktirt, die Bauchlinien erreichen fast den Hinterrand des 1. Segmentes. Es liegen mir nur 3 © vor. 287 DESCRIPTIONS OF SOME NEW GENERA AND SPECIES OF PHYTOPHAGOUS COLEOPTERA FROM MADAGASCAR by Martin Jacoby. In this paper I give the descriptions of a number of Phytophagous Coleoptera from Madagascar which Mons. Clavareau had the kind- ness to submit to me for examination; these species are mostly from Diego Suarez to which I have added a few others contained in my collection from Madagascar which I believe to be undescribed, Special interest is attached to the Diego Suarez insects on account of a species of undoubted South American origin having also now been discovered at Madagascar, the more so as this species is by no means a common one as far as I am able to judge; the ocurrence of the insect in these two widely remote regions can only be accounted for on the theory of having been introduced into the island by some means or other. CRYPTOCEPHALUS ARGENTEOHIRSUTA n. sp. Dark blue, head with a band of silvery haïirs anteriorly, thorax rufous, impunctate, the base compressed and lobate, scutellum black, elytra strongly punctate-striate, dark blue. Length 7 mill. Broad and robust, the head dark blue, finely punctured, the space between the eyes occupied by a transverse band of silvery hairs, eyes very large, occupying the entire sides of the head, deeply notched, rather closely approached at the top, clypeus somewhat raised, concave at its anterior margin, labrum black, margined with flavous, antennæ slender, black, the third and fourth joint equal ; thorax scarcely twice as broad as long, strongly narrowed anteriorly, the sides straight, the posterior margin oblique, the base in front of the scutellum compressed into a blunt and elongate tubercle, the surface entirely impunctate, rufous, shining, scutellum subcylindricum, its apex truncate, black; elytra dark blue, . Strongly lobed below the shoulders, the latter very prominent, the disc strongly punctate-striate, the interstices impunctate; below and the legs dark blue, prosternum with a long toothlike projection at the middle ; pygidium blue, sparingly punctured and pubescent. Hab. Madagascar. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 30 x 1901 24 288 This is a remarkable species of Cryptocephalus in several respect, the curious structure of the thorax and the toothed prosternum is unique amongst the numerous forms which have come under my observation. M. Fairmaire has described a C. sternalis likewise from Madagascar which has however the prosternum bidentate at the apex, but has a somewhat similarly- structured thorax, but not identical nor is the coloration the same; another species described by the same author C. crenulicollis from Madagascar seems to have a somewhat similar coloration and also the silvery pubescence of the head, but the colour of the elytra is not given, so it is impossible to recognise the species which moreover Fairmaire compares with C. enchiones Dohrn. (no such species has been described, but C. enchlorus is doubtless meant). Of the present insect, a single specimen is contained in my, collection. CRYPTOCEPHALUS CÆRULEIPENNIS n. sp. Blackish-blue, the basal joints of the antennæ fulvous, thorax impunctate, reddish fulvous, with three small piceous spots ; elytra metallic blue, strongly punctate-striate, the interstices transversely rugose anteriorly, legs piceous. Length 8 mill. Elongate and subcylindrical, the head dark bluish, extremely finely punctured, depressed between the eyes, the latter broadly and subangulately emarginate, clypeus broad, subquadrate, its anterior margin emarginate, labrum black, margined with flavous, antennæ extending to nearly the middle of the elytra, black, the lower four joints fulvous, third and fourth joint elongate, equal, terminal ones shorter; thorax twice as broad as long, strongly subcylindrical, the sides nearly straight and obliquely narrowed anteriorly, the median lobe of the basal margin concave-emarginate, the sides of the emargination produced into a point, the surface entirely impunctate, reddish-fulvous, with three small piceous spots placed transversely at the middle, scutellum black, subquadrate, raised, its apex truncate; elytra slightly narrowed towards the apex, of a bright metallic greenish blue, with large and deep punctures arranged in regular rows, the interstices transversely rugose anteriorly, the punctures diminishing in size towards the apex ; below and the legs nearly black, with a bluish tint, finely pubescent, the prosternum broad, its base truncate, slightly sinuate. IHab. Diego Suarez. I know of no other similarly coloured species from Madagascar ; EI L $ . | . 239 itis one ofthe largest sized Cryptocephalus of which two specimens are before me, in one, there is only the middle spot of the thorax present and the spots are no doubt sometimes entirely absent. CRYPTOCEPHALUS IMITANS n. sp. Fulvous, head finely pubescent («j) or smooth (©), thorax impunc- tate, elytra metallic blue, strongly punctate-striate, the interstices more or less strongly raised, subcostate in the male. Length 5-6 mill. At once distinguished from the preceding species by the fulvous head, under side and legs, the head in the male closely and finely punctured at the sides, each puncture provided with a short silvery hair, the eyes broadly and subangularly notched, antennæ fulvous, the seventh and eighth darker at the apex, the rest wanting, fourth joint longer than the third but distinctly shorter than the fifth joint ; thorax with the sides nearly straight, obliquely narrowed towards the apex, the basal margin finely serrate, the median lobe three- dentate, the surface reddish-fulvous, impunctate, the extreme basal margin blackish, scutellum black, elytra with closely approached rows of deep, somewhat transversely shaped punctures, metallic bright blue, the ïinterstices distinctiy longitudinally costate; below fulvous, finely pubescent, legs rather robust, prosternum subquadrate. Hab. Diego Suarez. Jam probably correct when I look upon the larger specimens which I received from M. Clavareau as representing the females of this species, from the males of which they differ besides the size in the impubescent head and the less strongly convex interstices of the elytra; the antennæ are entirely fulvous with the terminal joints slightly widened, other differences of importance Î cannot find. ï CRYPTOCEPHALUS PERELEGANS Fairm. (Belgian Annales 1897). The name given to this species by M. Fairmaire having already been used by Baly (Trans. Ent. Soc. 1873). I alter it hereby to C. Fairmairer. EUMOLPIDÆ SYAGRUS LEFEVREI n. sp. Reddish-fulvous, the apical joints of the antennæ, the knees and the tarsi black, head and thorax nearly impunctate, sides of the last 290 named, rounded, elytra finely punctate-striate, the punctures dis- tinct at the base and apex, femora with a strong tooth in the male. Length 6 mill. Head nearly impunctate or with a few minute punctures, the epis- tome not separated from the face, its anterior margin concave at the middle, labrum and mandibles fulvous, apex of the latter black, antennæ with the lower five joints fulvous, the following four black, the apical joints wanting, the first and second strongly thickened at the apex, the third shorter than the fourth but twice as long as the second joint, the seventh and the following two distinctly widened ; thorax scarcely twice as broad as long, the sides evenly rounded, the disc scarcely perceptibly and very sparingly punctured, scutellum impunctate; elytra wider at the base than the thorax, with a very feeble depression below the base, finely punctate-striate, the punc- tures rather larger at the sides, distinct at the base and apex; below fulvous, the tibiæ rather darker, the tarsi black. Hab. Diego Suarez. This Syagrus of which two specimens are before me seems most nearly allied to S. aftelaboides Fairm. also from Madagascar but that species is described as of much smaller size, with a finely and closely punctured thorax and with the elytral punctures wanting at the base and the apex. (The colour of the antennæ is not given by the author.) The female of the present species has the posterior femora distinctly toothed only, the others have but a very small one. S. geniculatus Lef. seems very closely allied but differs in the colour ofthe antennæ, the finely punctured thorax, the transversely impressed elytra and the colour of the tarsi, the locality is likewise quite different (W. Africa.) RHEMBASTUS CÆRULEIPENNIS n. sp. Fulvous, the apical joints of the antennæ black, head and thorax nearly impunctate, elytra metallic dark blue, strongly punctate- striate, the interstices slightly convex, sparingly punctured. Length 2 1/2 mill. Head impunctate, with a short central longitudinal groove, cly- peus separated from the face by a shallow transverse groove, sub- quadrate, with a few punctures, antennæ slender, the lower six joints and the base of the seventh flavous, the others black, the second joint about one third shorter than the third one; thorax subcylindrical, the sides feebly but distinctly rounded, the anterior angles thickened, the surface impressed with a few minute punc- tures, only visible under a strong lens, fulvous, scutellum fulvous, elytra with a shallow depression below the base, very strongly tb dns fines 6 . à gi 291 punctate-striate, the interstices more or less convex, very sparingly and finely punctured, below and the legs fulvous, the femora with a minute but acute tooth, the tibiæ simple, emarginate at the apex, claws bifid. Hab. Diego Suarez, Allied to R. dimidiaticornis Jac. but in that species the thorax is strongly punctured and of different shape, the antennæ are diffe- rently coloured and the femora are unarmed. RHEMBASTUS RUGICOLLIS n. sp. Piceous, the antennæ and the legs fulvous, thorax rugosely punc- tured, obscure æneous, elytra strongly punctate-striate, the inter- stices longitudinally costate, fulvous, the suture, the lateral margins and a longitudinal band below the middle as well as the anterior portion of each elytron, obscure dark æneous; femora with a minute tooth. Length 5 mill. Head remotely but strongly punctured, dark æneous, the epis- tome not separated from the face, eyes large, slightly notched at their lower portion, antennæ fulvous, the second joint thickened, one half shorter than the third, terminal joints slightly widened; thorax scarcely twice as broad as long, narrowed anteriorly, the sides straight, the surface strongly punctured, with the interstices more or less rugose, scutellum black, elytra deeply punctate-striate, the punctures closely placed in deep striæ, the interstices strongly costate and minutely punctured, piceous, with a slight æneous gloss, extending downwards from the middle in shape of a stripe which interrupts the pale fulvous ground colour, the humeral callus likewise fulvous; below and the legs fulvous, all the femora with a small tooth. Hab. Diego Suarez. If the dark colour is taken for that of the ground, the elytra may be described as with a fulvous subsutural and sublateral band from the middle to the apex; the species is allied to R. costatus Jac. (Novitat. Zoolog., vol. I) but differs in the rugosely punctured tho- rax and the differently coloured elytra, also in the entirely flavous colour of the antennæ. Two exactly similar specimens are before me. PHELOTICUS SULCATIPENNIS nov. sp. Obscure fuscous-violaceous, the antennæ and the tarsi fulvous, thorax remotely and strongly punctured, elytra deeply punctate- Striate, the interstices strongly longitudinally convex. Length 6 mill. 292 Head remotely punctured, the clypeus scarcely separated from the face, its anterior margin deeply and subquadrately emarginate at the middle, the surface minutely punctured, palpi pale fulvous, antennæ slender, fulvous, the basal joint elongate, the second but slightly shorter than the third, terminal joints very slightly thicke- ned; thorax nearly twice as broad as long, the lateral margins evenly rounded, with a narrow margin, anterior margin simple, the sur- face remotely and rather strongly punctured except anteriorly, scutellum smooth; elytra subcylindrical, not depressed below the base, with deep, close and somewhat transversely shaped punc- tures, the interstices strongly longitudinally costate throughout, the femora with a very minute tooth, incrassate, the tibiæ feebly chanelled at the sides, the four posterior ones emarginate at the apex, claws bifid. Hab. Diego Suarez (Ch. Alluaud), my collection. Von Harold in his diagnosis of the genus Pheloticus states that the anterior and intermediate femora are unarmed and the tibiæ not sulcate nor chanelled which is certainly the case in P. dorsalis Har. but these characters are not constant in scarcely any genus of this group, the Typophorinæ and as is the case in the present spe- cies, indications of femoral teeth and chanelled tibiæ occur fre- quently. Yet these characters are not so strongly marked as in Syagrus and nothing remains but to include these insects in the most nearly allied genus, Pheloticus which contains other species of similar structures described by Fairmaire and myself. In P. sulca- tipennis the coloration is almost black, with the exception of the antennæ and the tarsi; the insect bears some resemblance to Sya- grus costatipennis Jac. likewise from Madagascar, but the latter is smaller, the thorax is of different shape and coarsely punctured and the legs are dark fulvous. PHELOTICUS FULVITARSIS n. sp. Dark metallic blue, the antennæ and the tarsi fulvous, thorax transverse, strongly and closely punctured, elytra deeply punctate- striate, the punctures strong at the base, gradually diminishing towards the apex, the interstices convex at the sides. Length 6 mill. Head closely and almost foveolate-punctate, the vertex with a central ridge, clypeus as stronglv punctured, separated from the face by a distinct groove, its anterior margin straight, antennæ fulvous, the basal joint bluish above, the second joint halfthe length of the third ; thorax of the same shape as the preceding species, the surface strongly and rather closely punctured, the punctures round “Ac 293 and rather deep, except near the anterior margin where they are very fine; elytra slightly wider at the base than the thorax, without basal depression, strongly punctate-striate, less strongly marked near the apex, the interstices costate at the sides only, below dark blue, the abdomen nearly black, the anterior femora with a very small, the posterior ones with a larger tooth, tibiæ feebly cha- nelled. Hab. Diego Suarez (Ch. Alluaud); my collection. PHELOTICUS SEMISTRIATUS Fairm. À specimen in my collection from Madagascar agrees very well with M. Fairmaire’s description but in my insect the breast and legs, with the exception of the fulvous apex of the tibiæ are deep black, not fulvous, but as this seems to be the only difference it is probable that the species varies much in coloration. COLASPOSOMA SEMIPURPUREA n. sp. Dark purplish or violaceous, the antennæ and tarsi black, head, thorax and elytra very closely, evenly and moderately strongly punctured, the sides with a narrow longitudinal smooth space from the middle to the apex. Length 8-10 mill. À large and uniformly sculptured species of which I received two specimens of great difference in size and of which the larger one seems to represent the male; the head very closely and strongly punctured with the interstices longitudinally strigose at the sides, antennæ entirely black, the lower six joints shining, the rest opaque and distinctly widened; thorax twice as broad as long, the sides evenly but not strongly rounded, the surface evenly and closely punctured throughout, the punctures of the same size than those of the head ; elytra similarly sculptured, with the interstices likewise minutely punctate, the lateral margin accompanied from the middle to the apex by a longitudinal smooth costa; below and the legs nearly black with a slight purplish gloss, the femora very robust with a very minute tooth,the tibiæ widened at the apex, prosternum clothed with rather dense grey pubescence, flancs of the thorax strongly punctured. Hab. Diego Suarez. Both specimens are of uniform purplish colour. NODOSTONOPA n. gen. (EUMOLPIDÆ). Body oblong ovate, glabrous, antennæ filiform, epistome not separated, thorax narrowed anteriorly, transverse, the sides entire, 294 scutellum subpentagonal, elytra irregularly punctured, legs mode- rately robust, the femora very obsoletelÿy toothed, the tibiæ entire, not emarginate, strongly longitudinally chanelled, the tarsi broad, the claws appendiculate; prosternum broad, its base truncate, the anterior margin of the thoracic episternum concave. The species for which this genus is proposed, has quite the appea- rance of a Nodostoma and would perhaps best be placed in the group Odontionopæ of Chapuis on account of the characters pointed out above; the prosternum is however not constricted at the middle but broad and the femora are very obsoletely toothed, the general shape of the insect also differs in being ovate. NODOSTONOPA SUBCOSTATA n. sp. Æneous or metallic green, the antennæ and legs fulvous, thorax extremely closely and finely punctured, elytra more strongly and very closely punctured, with 7 or 8 longitudinal feebly raised smooth costæ. Mas. Metallic green, the elytral costæ cupreous. Fem. Æneous or cupreous, the costæ purplish. Length 5-6 mill. Mas. Head very finely and closely punctured throughout, with a small fovea at the middle, labrum piceous, eyes entire, antennæ long and filiform, extending to the end of the elytra, the second joint half the length of the third, the following joints nearly equal, thorax twice as broad as long, the sides obliquely narrowed towards the apex, the posterior margin slightly but broadly produced at the middle, the surface punctured like the head, evenly and finely; elytra narrowed towards the apex, the latter acute, the punctuation scarcely stronger than that of the thorax and interrupted by seven narrow and feebly raised longitudinal costæ of different colour than that of the rest of the surface; below and the legs metallic greenish or æneous, the abdomen more or less piceous, the femora much thickened, with an extremely small tooth. Hab. Diego Suarez. The interstices between the elytral costæ generally contain three rows of punctures, in one specimen before me, the thorax is almost finely rugosely punctured but there are no other differences to be found. The male is of more metallic green coloration and the female more sombre and æneous with the costæ darker. ENDOSCHYRUS n. gen. (EUMOLPIDÆ). I propose this genus for the reception of Endocephalus retifera Baly which has originally been described from Parana in South 295 America and is also contained in the British Museum from Bahia. To my surprise I received the same insect from M. Clavareau with the locality Diego Suarez and on my informing this gentleman of the original habitat of this species, I received his assurance that the insect has undoubtedly been obtained at Madagascar where it must have been introduced. It cannot however find its place in Endoce- phalus on account of the tibiæ which are not chanelled as in that genus and the metatarsus of the posterior legs which is elongate and as long as the following joints together, the same part in Endoce- phalus is short and triangularly widened ; in other respect the two genera are nearly identical. PLAGIODERA NIGRITA n. sp. Subglobular, very convex, winged, black and shining, head sparingly, thorax very finely and closely punctured, without thickened margins, elytra irregularly, closely and more strongly punctured than the thorax. Length 9 mill. Head finely but not closely punctured, the clypeus bounded behind by a deep transverse groove, labrum with a few punctures at the anterior margin,antennæ extending to the base of the elytra, black, the fourth and following joints gradually widened, the terminal ones strongly transverse and flattened; thorax nearly three times broader than long, the posterior margin strongly rounded and pro- duced at the middle but gradually s0, the sides feebly rounded, very slightly narrowed anteriorly, narrowly margined, the angles distinct but not produced, the entire surface closely, finely and irregularly punctured with the interstices slightly wrinkled, scutellum broad, sparingly punctured; elytra regularly and very strongly convex, subglobular, more strongly punctured than the thorax, the punctu- res very closely placed with here and there an arrangement ofirre- gular rows, a narrow space in front of the lateral margins slightly raised and impunctate, their epipleuræ broad and slightly concave ; prosternum longitudinally grooved. Hab, Diego Suarez. It is probable, that this large sized and strongly convex species may be better placed in a separate genus as it has lost partly the typical characters of Plagiodera, but the almost filiform palpi, the strongly dilated terminal joints of the antennæ, the shape and struc- ture of the thorax and other details agree better with that genus than with any other; the entire insect is of a shining black colour, the tibiæ are dilated at the apex and chanelled, the tarsi are broad and the claws are simple; the general appearance is that of a species of the genus Chrysomela. 296 HALTICIDÆ HALTICA ALLUAUDI n. sp. Below obscure violaceous black, above violaceous or cupreous, antennæ blackish, thorax minutely granulate and punctured, the basal sulcus distinct at the sides only, elytra sculptured like the thorax, the punctures only visible under a strong lens. Length 5 mill. Head impunctate, minutely granulate, the frontal elevations nearly absent, the clypeus broad between the antennæ, obscure cupreous, opaque, antennæ black, the lower three joints slightly stained with fulvous, the third and fourth joint equal, the following joints of nearly similar length; thorax about one half broader than long, the sides feebly rounded anteriorly, the anterior angles thickened, blunt, not produced, the dise scarcely perceptibly punctured, the punctures slightliy more distinct at the base, the sulcus nearly obso- lete at the middle, distinct at the sides only, scutellum broad, viola- ceous, elytra with extremely fine punctures placed rather distantly and partly in rows; below purplish or dark æneous. I received two specimens of this species from M. Sikora; the almost obsolete punctuation of the thorax and elytra, the obsolete thoracic sulcus, distinct at the sides only in connection with the obscure cupreous colour will help to distinguish this species; the specimens before me seem unfortunately to represent the female sex only in which the last abdominal segment is simple and nearly truncate. | HALTICA NITIDICOLLIS n. sp. Metallic green, antennæ black, thorax impunctate, cupreous, the basal sulcus well marked, elytra extremely minutely and rather closely subgeminately punctured, the interstices extremely finely granulate and obsoletely sulcate. Length 4 1/2 mill. Head impunctate, the frontal elevations elongate or pyriform, the carina strongly raised, labrum black, antennæ extending to the middle of the elytra, black, the lower three or four joints metallic æneous, the rest pubescent, the third joint shorter than the fourth, thorax nearly twice as broad as long, the lateral margins rouuded at the middle, straight at the base, the surface very convex, cupreous, the basal sulcus deep, straight and not quite extending to the margins, the entire surface impunctate, scutellum æneous, L 4 4 l | : * E J 297 elytra with extremely fine and partly geminate rows of punctures, the interstices with traces of longitudinal costæ ; penis parallel, the apex obliquely rounded, ending in a small point, the surface with a shallow sulcus at each side, below deeply and longitudinally con- cave. Only a few species of this very difficult genus have been described from Madagascar; the present one, of which four specimens are before me, by the cupreous colour of the thorax, the greenish-blue elytra and their extremely minute and geminate punctuation differs so much from most species of the genus that there will not be much difficulty in distinguishing this insect if the « habitat » is taken into consideration as well. The female does not differ much from the male but the elytra are slightly more distinctly sulcate. LA NISOTRA MADAGASCARIENSIS n. sp. Ovate, very convex, fulvous, the thorax minutely punctured, with anterior and basal perpendicular grooves, elytra metallic greenish, opaque, very finely punctured and minutely granulate. Length 5 mill. Head impunctate, the vertex convex, the frontal elevations obsolete, clypeus broad, rugosely punctured, antennæ not extending to the middle of the elytra, entirely fulvous, the third joint twice as long as the second one; thorax more than twice as broad as long, fulvous, the basal margin broadly produced at the middle, the lateral margins distinctly rounded, anterior angles slightly produced outwards, anterior margin straight at the middle, with a deep and long perpendicular groove at each side, a similar but much shorter groove is placed below the anterior ones at the base, the surface finely and rather closely punctured, scutellum fulvous ; elvtra very convex, ovate, opaque, bluish-green, very minutely punctured, the interstices very finely granulate, their epipleuræ very broad, concave; under side and the legs fulvous; prosternum proportionately broad. Hab. Diego Suarez (Ch. Alluaud); my collection. The broadly ovate shape, convex and opaque elytra of silky appearance will easily separate this species from any of its congeners. NISOTRA APICICORNIS n. sp. Fulvous, the terminal three joints of the antennæ, the breast and abdomen, and the posterior femora, black, thorax impunctate, 298 with obsolete oblique grooves at the anterior margin, elytra metallic blue, distinctly punctured in irregular rows at the sides, irregularly so near the suture, the ïinterstices sparingly and minutely punctate. Length 3 mill. Head impunctate, fulvous, frontal tubercles obsolete, clypeus narrowly triangular, antennæ fulvous, the last three joints black, third joint one half longer than the second one, terminal joints oradually thickened; thorax twice as broad as long, the sides rounded, the angles acute, the posterior ones pointed, the surface convex, impunctate, fulvous, with an obsolete, very short and oblique groove at each side of the anterior margin, sceutellum fulvous, elytra with irregular rows of larëer and smaller punctures at the sides, the interstices slightly longitudinally costate at the same place, the punctures finer and more irregularly placed near the suture, the interstices minutely punctured; below and the posterior femora black, the under side of the thorax, the anterior legs and the posterior tibiæ and tarsi fulvous, the last abdominal segment with a short and rounded median lobe (j?). Ofthis species I possess two specimens from Madagascar which are Well distinguished by the colour of the antennæ, that of the under side and legs and by the obsolete or just indicated thoracic grooves. HYPHASIS NIGROSCUTATA n. sp. Below black, above pale testaceous, the apical four joints of the antennæ black, thorax impunctate, scutellam black, elytra very finely semirugose-punctate, the sides with an acutely raised longi- tudinal costa, legs black. Length 5 mill. Mas. Head deeply transversely depressed between the eyes and longitudinally so between the antennæ, clypeus elevate-carinate, penultimate joint of the palpi thickened, longer than broad, antennæ slender, fulvous, the apical four joints black, basal joint broadly dilated, its inner margin flattened and hatched-shaped, second one short, third and following joints equal; thorax about twice and a half broader than long, with broadly flattened lateral margins, the sides rounded, the anterior angles produced into a small tooth, the surface transversely convex, impunctate, very shining, the base with an obsolete transverse sulcation, scutellum black, elytra nearly parallel, the basal portion strongly raised, the sides with an acutely raised costa from the shoulders to below the middle, the surface finely punctured and slightly wrinkled, elytral epipleuræ . ir. code soltih me: den 6% MO LS à < sut" 7 ee" sé et : à "7 dd s AL : 299 very broad and concave, under side and legs black, shining, tibiæ without emargination, the first joint of the posterior tarsi as long as the following one, claws strongly swollen, prosternum narrow. Madagascar. This, and I think all the other species of Oedionychis (described as such) from Madagascar had much better find their places in the present genus on account of the simple tibiæ and extremely broad elytral epipleuræ. H. nigroscutata cannot be mistaken for any other similarly coloured species on account of the black scutellum and the sharp elytral costæ, this latter structure is not peculiar to the male only but is also found in the female ; in the former sex the last abdominal segment is trilobate with the median lobe concave, in the female the same segment is triangularly emarginate. HYPHASIS SIMILIS n. sp. Testaceous, shining, the terminal seven joints of the antennæ and the scutellum black, thorax impunctate, with broadly flattened sides, elytra closely and finely punctured, the base not raised. Length 6 mill. Head impunctate, depressed between the eyes, the space between the latter transversely grooved, frontal elevations obsolete, clypeus perpendicularly depressed, palpi incrassate, antennæ with the terminal five joints widened, black, the lower four joints fulvous, the basal joint widened anteriorly, the second, half the length of the third; thorax nearly three times broader than long, the sides strongly rounded and very broadly flattened, the anterior angles slightly dentiform, the surface impunctate, very shining, the base with a rather deep but short depression in front of the scutellum, the latter part black ; elytra with a very shallow depression below the base, minutely punctured, their epipleuræ very broad; below and the legs entirely testaceous or pale flavous. This species is closely allied to the preceding one, but is certainly distinct ; the antennæ are differently coloured as well as the legs aud the under side, the elytra have the base not raised and have no costæ, the trilobate last abdominal segment of the male, has the median lobe flat and not concave. Of both species I have two specimens before me. PHYSOMA KLUGI n. sp. Fulvous, shining, antennæ black, the basal joints fulvous, thorax transverse, impunctate, the sides flattened, elytra finely and closely punctured. Length 8 mill. 300 Head with some punctures round the eyes, the clypeusthickened, perpendicularly deflexed, antennæ scarcely extending to the middle of the elytra, the lower joints fulvous, the terminal four joints black, widened, but longer than broad; thorax twice as broäd as long, the sides straight, slightly narrowed anteriorly, the anterior angles thickened, produced into a little point, the disc with a few scarcely perceptible punctures, the sides flattened, scutellum small, triangular; elytra very closely and finely punctured, with the basal portion slightly raised, their epipleuræ very broad and concave; below fulvous, the tibiæ and tarsi more or less blackish, the first joint of the posterior tarsi slightly longer than the second one, claws strongly inflated; posterior tibiæ without emargination near the apex, prosternum narrowly elongate. Hab. Diego Suarez. P. Klugi may be at once separated by the straight not rounded sides of the thorax and the colour of the antennæ from any of its allies from Madagascar placed in Oedionychis. EUTORNUS MADAGASCARIENSIS n. sp. Piceous, antennæ fulvous, the seventh, eighth and ninth joint black, head and thorax impunctate, elytra bright metallic green, transversely depressed below the base with some short rows of punc- tures at the latter portion, rest of the surface obsoletely punctured. Length 5 mill. Head rugosely punctured round the eyes, the rest of the surface impunctate, piceous, the labrum and palpi obscure fulvous, antennæ short, the terminal joints dilated, fulvous, the 7, 8, and 9 joint black; thorax more than twice as broad as long, slightly narrowed anteriorly, the sides straight, rather broadly flattened, the anterior angles thickened, the surface impunctate, piceous, with some obso- lete depressions near the basal margin, scutellum triangular, piceous, elytra with a distinct transverse depression below the base, bright metallic green, the depression bounded by two short rows of punctures more or less distinct, the rest of the surface very finely and sparingly punctured, below and the legs piceous, the posterior femora very strongly incrassate, their tibiæ with a short tooth near the apex, strongly mucronate at the latter place, claws strongly inflated. Hab. Diego Suarez. I am almost certain that Clark made a mistake when he described the posterior tibiæ in this genus as unarmed; the only typical spe- cimen (E. africanus CI.) is contained in the Baly collection now in the British Museum, this specimen is glued to a card in such a way n'ont, 404 M EP bn: k 2 301 that the posterior tibiæ are entirely invisible, and as the other spe- cies before me agree in every other respect with the genus and have a distinct tibial spur, the same is no doubt the case also in the type. MYRCINELLA n. gen. Oblong-ovate, antennæ long and robust, the third and following joints very elongate, thickened at the apex, terminal joints shor- tened; thorax strongly transverse, the sides rounded, the anterior angles oblique, the base with a shallow transverse sulcus not exten- ding to the sides, elytra irregularly punctured, their epipleuræ _ broad and continued, all the femora strongly incrassate, subangu- late, the anterior tibiæ unarmed, the posterior ones with a strong spur, tarsi triangularly widened, claws appendiculate, prosternum broad, the anterior coxal cavities open. This genus is proposed for the reception of Myrcina spectabilis Baly and M. (Xenaltica) picea Baly both species which have been wrongly placed in Myrcina (of which Xenaltica is a synonym) by the author from which genus they differ totally in the strongly trans- verse thorax with its rounded sides and the single not double spine at the apex of the posterior tibiæ, the general shape of the insects likewise differs from that of Myrcina. Another species is now before me. | MYRCINELLA MINOR n. sp. Fulvous, shining, the antennæ (the basal three joints excepted) black, thorax finely and sparingly punctured, the basal sulcus shallow, foveolate at the middle, elytra very finely and closely punctured. Fem. Antennæ short, the terminal joints moniliform. Length 5 mill. Head impunctate, the frontal elevations transverse, strongly rai- sed, clypeus flattened, triangular, rather broad betweentheantennæ, palpi robust, antennæ extending to the middle of the elytra black, the lower three joints fulvous, basal joint thickened, second one, short, third slightly shorter than the fourth joint, terminal joints short and flattened; thorax twice as broad as long, the sides rather strongly rounded, the anterior angles obliquely truncate, the sur- face very finely and sparingly punctured, with a shallow transverse sulcus at the base which has a broad fovea placed at the middle; ely- tra with the shoulders prominent, slightly widened posteriorly, the base with a transverse depression, the surface closely and finely punctured; below and the legs fulvous, the femora robust. Hab. Diego Suarez. 302 In the female of this species the antennæ are much shorter and the last six joints are moniliform in shape. M. picea Baly is a much larger insect and has the thorax coarsely punctured. CREPIDODERA ANALIS Harold. A specimen contained in my collection agrees in every respect with v. Härold’s original diagnosis but the insect must find its place in Phygasia in spite of the finely punctate-striate elytra, as the ante- rior coxal cavities are open and the shape ofthe thorax and its sul- cus entirely agrees with those species of the last named genus. The coloration of this species is so marked that it cannot be mistaken for any other. GALERUCIDÆ GALERUCELLA MADAGASCARIENSIS n. sp. Pale fuscous, finely pubescent, the apical joints of the antennæ, the femora (partly), the apex of the tibiæ and the tarsi, black, thorax short and transverse with three depressions, finely punctured, ely- tra widened, minutely rugose-punctate and clothed with fulvous pubescence. Length 8 mill. Of broad, posteriorly widened shape, the head strongly rugose between the eyes, the frontal elevations feeble, clypeus likewise rugose-punctate, its anterior margin straight, antennæ extending beyond the middle of the elytra, the lower four joints pale flavous, the others black, the fourth joint longer than the third and the lon- gest; thorax nearly three times broader than long, the sides feebly rounded, the anterior angles produced into a small tooth, furnished with a single seta, the surface with a central obsolete and a lateral more strongly marked fovea, irregularly and rather sparingly punc- tured, scutellum blackish ; elytra convex, strongly widened poste- riorly, finely rugosely punctured and clothed with very short ful- vous pubescence; below black, the abdomen, the apex of the femora and the base of the tibiæ testaceous, the latter unarmed, the first joint ofthe posterior tarsi scarcely as long as the fallowing two joints together, claws bifid, the anterior coxal cavities open. Hab. Diego Suarez. Note. — In my descriptions of African Phytophaga in the Pro- ceedings of the Zoolog. Soc. 1900. I have stated that all the types re Te Het LV in AS” SATA » À: s'T RNCS EP AT HE A 7 " 4 , AE A 75 ABS à $ CE par fi LR 7 Are ne La ue ë Lee PAR T > RE ne Aa es ie DCR 1 a : MT RU Met OR ME UT RS Dit Aer à pese tte 303 s CAE à . Pure containedi in my ere this should read, most of the (ypeM, : 7 a _ asof those species send by M. Clavareau, the types are contained in the last named collection. This also applies to the following species re. _ of which descriptions have lately been published in the Transact. | ur = Ent. Soc. London 1901 : Diapromorpha tigrina, Tituboea Lefèvrei, be e. Cheiriphyle metallica, Himerida Clavareaui, Rhembastus inermis, Golasposoma curvipes, Gorynodes auripes and CG. varicolor. & (és : à ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 30 x 1901 25 , *. or int F4 ï 304 HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX pe L'AMÉRIQUE pu SUD par Paul Dognin. Amastus Antonio n.sp. — 47 et 50 mill. — Ailes un peu dia- phanes, les supérieures brunâtres avec les nervures centrales brunes,une accumulation d’atomes bruns à l'extrémité de la cellule, une fine ligne subterminale pâle, très dentée, une seconde ligne, extracellulaire, vaguement indiquée, enfin quelques poils rosés à la base du bord interne. Frange brunâtre. Inférieures et leurs franges blanc sale, les nervures grisätres dessous comme le dessus, mais en tons effacés. Front blanc sale, la tête cerclée de rose, collier rayé de blanc sale, puis de noiret de brun; ptérygodes également rayées brun, noir et blanc sale (au sommet); thorax brun, dessus de l’abdomen rose couvert de longs poils rosés, bordé latéralement de noir avec points blancs, le dernier anneau noir, la touffe anale de poils rosée; pattes et dessous du corps gris, quelques poils rosés sur les coxales de la première paire et au départ des ailes. Tucumar, deux (7. (Le Naturaliste, 1* août 1901.) Attacus Tucumani n. sp. — 85 mill. — Fond des quatre ailes d’un jaune olivâtre plus ou moins teinté de brun ; lestaches vitreuses en V aux supérieures, plus régulièrement triangulaires aux infé- rieures, leurs pointes internes s’arrêtant à chaque aile sur la sous- costale et la médiane, leur pointe extérieure ne touchant pas la ligne extracellulaire, entièrement bordées de noir, sauf aux points d'appui sur les nervures. La ligne extrabasilaire, arrondie et s’arrêtant sur la sous-costale aux premières ailes, est blanche, bordée extérieure- ment de noir; la ligne extracellulaire, régulièrement et assez pro- fondément dentée, à courbe un peu flexueuse aux supérieures, plus arrondie aux inférieures, est noire bordée extérieurement de blanc. La bordure terminale d’un jaune olivâtre est précédée d’une série de taches plus pâles, bordées extérieurement d’un liseré olivâtre irré- gulier et pupillées en outre de noir aux secondes ailes. Les supé- rieures avec trois taches subapicales noires, la centrale beaucoup plus grosse, liserée, ainsi que celle du sommet, intérieurement de blanc et de rosé. Dessous comme le dessus, la ligne extrabasilaire disparaissant, la côte des secondes ailes largement blanche bordée de noir. Collier blanc, front et thorax jaune olivâtre, une ligne blanche transversale à la base de l’abdomen dont les anneaux sont noirs bordés de blanc et traversés en outre d’une ligne latérale blanche; dessous du corps blanc sale. Tucuman, un (j. (Le Naturaliste, 4* août 1901.) 305 Ormiscodes nigra n. sp. — 65 mill. — Taille et port d'Ormis- codes fumosa Feld. Dessus des quatre ailes noir de fumée, les supé- rieures avec le point cellulaire et une ligne transversale de chaque côté du point; ces deux lignes centrales, droites, fondues dans le fond et peu distinctes, sont un peu plus écartées à la côte qu’au bord interne. [Inférieures avec le point et une ligne extracellulaire arron- die également peu distincte. Franges concolores. Dessous d’un noir plus pâle avec la trace des points. Tête, thorax, dessous du corps et pattes noirs; antennes jaune sombre; dessus de l’abdomen annelé de jaune et de noir. Paramba, Équateur ; un 4. Dirphia subhorca n. sp. — 73 mill. — Dessus des supérieures avec le premier et le dernier tiers couleur isabelle semée de ver- dâtre, le tiers central brun sombre ; celui-ci est délimité par deux lignes blanches, assez larges, nettes (l’intérieure coudée immédia- tement au départ du bordinterne, puis très arrondie intérieurement, l’extérieure absolument droite) et contient une fourche blanche (ou Y) transversale. bien dessinée. Dessus des inférieures rouge brique pâle avec un petit point cellulaire noirâtre suivi de près par une ligne extracellulaire, puis par une seconde ligne subterminale ; ces deux lignes noirâtres, bien arrondies et parallèles au bord ter- minal. Franges isabelle aux supérieures, rougeâtres aux inférieures, Dessous des quatre ailes rougeâtre pâle. Tête, thorax et pattes bruns; antennes jaunes; abdomen avec le dessus annelé de brun et de rou- geûtre, une série de points latéraux bruns et le dessous rougeâtre uni. Paramba, Équateur ; un (4. Cette espèce est fort voisine de Dirphia horca mihi dont le champ brun intérieur des premières ailes s’élargit énormément à la côte et y devient plus du double plus large qu’au bord interne, tandis que ce même champ brun chez subhorca est sensiblement de même lar- geur aux deux extrémités. Horca, en outre, n’a pas de point cellu- laire visible aux inférieures et l’extracellulaire voisine de ce point y manque aussi. D'autre part, subhorca se rapproche beaucoup de la figure F, pl. 367, vol. IV, que Stoll donne comme une variété de tarquinia Cram., vol. [., pl. IV; cette variété F, qui, sans doute, constitue une espèce encore différente, a le champ brun plus étroit que subhorca, la fourche non formée, point de ligne suivant de près le point cellulaire aux inférieures; il est vrai que c’est une ©, qui, peut-être, diffère un peu du (ÿ. Enfin, et comme dernière remarque, subhorca a le dessous du ventre rougeâtre uni, tarquinius Cram., pl. 4, fig. C, l’a annelé de brun et de rougeûtre. 306 Dirphia flavoscripta n. sp. — Je possède de Paramba, Équa- teur, une © de Dirphia speciosa bien semblable à la figure de Cra- mer, vol. Il, pl. 107, et de Loja j'ai reçu une série de j' de cette espèce dont un rosé, les autres tournant au brun, mais tous ayant l'Y cellulaire uniforme, blanc et noir. Également de Loja m’est par- venu un j de grande taille (75 millimètres) ayant le fond des ailes brun marron, la côte des supérieures semée de jaune, la base du bord ahdominal avec quelques poils rosés, les supérieures traver- sées par une bande extracellulaire, rigide, plus sombre et mal écrite, les inférieures avec une ligne extracellulaire également peu distincte, enfin l’Y cellulaire des premières ailes jaune dans la fourche du haut, la tige sur l’extrémité de la cellule et de la 4 noire avec la pointe blanche. Franges brunes semées de blanc. Dessous brun avec les traits bruns aux extrémités cellulaires, les lignes du dessus plus sombres, nettes et bien marquées, la côte des infé- rieures blanche sur les deux premiers tiers; antennes jaunes; tête et thorax bruns, ce dernier avec quelques poils rosés à sa base; vertex, dessus des cuisses et anus rosés; dessus de l’abdomen et côtés noirs; dessous du ventre brun. Dans mes speciosa j typiques, l'abdomen a le dessus annelé de noir et de blanc, une rangée latérale de points noirs, le dessous fauve. Si flavoscripta ne constitue pas une espèce distincte, c’est, en tous cas, une variété extrême de speciosa qui mérite d’être distinguée. Hylesia praeda n. sp. — 55 mill. — Dessus des quatre ailes gris brunâtre pâle, les supérieures avec la première moitié et la côte envahies de brun violacé, un gros point brun mousse occupant toute l’extrémité de la cellule et trois lignes transversales épaisses, également brun mousse, savoir : une double extrabasilaire, très peu coudée au centre, la première ligne atteignant la côte, la seconde s’arrêtant sur la sous-costale en avant du gros point; une extracel- lulaire partant du bord interne vers le milieu, s’infléchissant exté- rieurement pour se diriger droit sur l’apex à partir de la 5. On voit encore la trace d’une subterminale, mais effacée. Inférieures avec le bord abdominal poilu, plus sombre, et les dessins peu marqués, savoir : un petit point cellulaire, une ligne extracellulaire assez droite et une subterminale. Dessous des quatre ailes gris brunâtre, chaque aile traversée par une extracellulaire droite, effacée, les inférieures ayant, en outre, la trace d’une subterminale. Thorax couvert de longs poils brun mousse en dessus, brun rougeâtre en dessous; dessus de l’abdomen noir, une toufie de poils fauves à l'anus. Un pris dans la vallée de la Zamora, près Loja, en juin 1893. Cette-espèce se place auprès d’énficita WIk. - SA Ho "AMEN LS 76%, es D CR NS Era Lt à Li moctarÉ PPT NT TS CT ON ae EC Fo Li | É. TT : * 307 Hylesia margarita n. sp. — 42 à 44 mill. — Dessus des quatre ailes rose lilacé, les dessins fondus dans le fond au point de ne pouvoir guère être définis (les supérieures semblent posséder le point cellulaire et deux lignes droites transversales, une extracel- lulaire et une subterminale); franges concolores. Dessous comme le dessus, d’un ton un peu plus pâle et sans dessin. Pérygodes roses; antennes, tête, pattes, dessous du corps et anus jaunes; dessus de l’abdomen noir. Popayan, Colombie; trois «. Cette espèce pourrait se placer auprès d'Hylesia domina Cram., pl. 304, fig. C, et continua WIK. Cæculia trilinea n. sp. — (j 39, © 55 mill. — Dessus des quatre ailes blond sombre, les supérieures traversées par trois lignes assez larges, peu ondulées, d’un blond pâle, savoir : une evtrabasilaire et une extracellulaire doublement plus écartées à la côte qu’au bord interne, encadrant un petit point brunâtre à l’extré- mité de la cellule et une large tache brunâtre en dessous de la médiane entre 2 et 4, enfin, une subterminale; frange couleur du fond, plus pâle à l'extrémité des nervures. Inférieures avec la vague indication d’une médiane droite ei la frange plus pâle. Dessous comme le dessus, les taches effacées. Tête, corps et pattes blond sombre, les Q avec une épaisse touffe anale de poils brunâtres. Loja; une série et ©. Cette espèce se place tout auprès d’Hirta Stoll. (Le Naturaliste, 1* août 1901.) Hydrias subguttularis n. sp. — 26 mill. — Espèce très voi- sine de gutlularis WIk. dont elle a le port. Dessus des ailes brun fauve, les supérieures traversées par une série de lignes chevronnées d’un brun foncé, savoir : une double basilaire, une double extraba- silaire et une antémédiale (celle-ci plus nette), puis deux points cel- lulaires comme dans guttularis, immédiatement après les deux points une triple ligne de chevrons formant l’extracellulaire, tandis que cette ligne, plus écartée des points dans guttularis, n’y est que double, sauf à la côte; enfin, une subterminale, arrondie à la côte, composée d'une double série de chevrons blancs, le centre restant brun, mais coupé de blanc sur les nervures; bord terminal semé de blanc avec une série de points intranervuraux brun foncé; frange brune semée de blanc. Dessus des inférieures brun fauve, la côte coupée d’un trait blanc vers l’apex; frange concolore. Dessous des quatre ailes d’un brun plus pâle, uni, avec une fine ligne subtermi- nale blanche, arrondie, indiquée seulement au départ de la côte des 308 quatre ailes et au bord abdominal des inférieures. Tête, corps et pattes couleur du fond. Mérida, Venezuela. Hydrias cinerea n. sp. — 40 à 50 mill. — Port de deusta Herr. Sch. Dessus des supérieures gris cendré uni, semblant abso- lument sans dessin ; ce n’est que sous un certain jour qu’on finit par apercevoir la trace du point et des lignes, impossibles d’ailleurs à définir. Dessus des inférieures avec le tiers costal gris cendré, le reste de l’aile d’un ton un peu plus roussâtre et uni et avec la trace d’une subterminale indistincte. Dessous des quatre ailes gris rous- sâtre uni. Franges, tête, corps et pattes concolores. Merida, Venezuela. Autant que j’en puis juger, les lignes ne me semblent pas dessi- nées comme dans. deusta, autrement je me serais demandé si ce papillon n’aurait pu être une variété extrême de l’espèce d’'Herrich. Schaeïfer. Hydrias simia n. sp. — 34 mill. — Port d'Ogenes Herr. Sch.; dessins des supérieures rappelant ceux de theresa Schs. Dessus des premières ailes gris cendré, traversé par deux lignes brunes : une extrabasilaire saccadée, peu nette; une subterminale plutôt mieux dessinée, composée d’une succession de V; possédant en outre un trait costal à l'emplacement de l’extracellulaire et un trait terminal brun sur chaque nervure; frange concolore. Dessus des inférieures blanc, la côte sablée de gris et le bord abdominal couvert de poils jaunâtres, avec un commencement de subterminale à l’apex et l’extrémité des nervures marquée de brun; frange grise à l’apex, puis blanche. Dessous des premières ailes grisâtre avec la subter- minale en ton estompé; dessous des inférieures comme le dessus mais plus pâle. Merida, Venezuela. Apatelodes fastidiosa n. sp. — 55 mill. — Dessus des ailes d’un gris luisant, les supérieures avec une ombre subapicale et une très large bande médiane d’un gris plus foncé. Cette bande médiane, formée en fait par la réunion de deux bandes qui se disjoignent à la côte et au bord interne, occupe à peu près un tiers de l’aile, a les bords sinués et contient le point cellulaire dans le petit espace plus clair du sommet. Les inférieures sont traversées par une bande médiane simple assez étroite, à peine plus foncée que le fond et très peu distincte. Dessous des quatre ailes gris, chaque aile avec le point cellulaire et, immédiatement après, une bande simple, com- mune, dont les bords seuls sont bien indiqués. Thorax. velu, tête, corps el pattes concolores ainsi que les franges. Tucuman, une ©. 309 Rosema dealbata n. sp. — 36 mill. — Port de deolis Cram. à qui cette espèce ressemble de fort près sauf les teintes. Dessus des supérieures d’un beau vert avec toute la côte finement blanche, le point cellulaire blanc, le bord terminal très finement blanc, la frange blanche, légèrement coupée de poils gris. Dessus des infé- rieures et frange blanc pur, cette dernière coupée de gris à l’extré- mité de quelques nervures. Dessous des quatre ailes blanc, les supé- rieures légèrement verdâtres etavec une bordure subterminale verte, entrecoupée. Front blanc, vertex et ptérygodes verts, collier et dessus du thorax couleur café au lait, dessus de l’abdomen blanc coupé de poils gris, pattes et dessous du corps blancs. Cayanuma près Loja; un (. La ciliation des antennes me semble plutôt plus courte que chez deolis, dont cette espèce n’est peut-être qu’une variété extrême. Sibine pallescens n. sp. — 44 mill. — Dessus des supérieures blond roux avec deux petits points blond pâle au delà de la cellule sur 7 et 8, et l'extrémité de la frange blond pâle. Sous un certain jour l’aile prend un reflet brillant, notamment le long de la côte jusqu’au troisième quart et sur la médiane. Dessus des inférieures blond, la frange un peu plus pâle. Dessous des quatre ailes et franges d'un blond très légèrement roussâtre, uniforme, les ner- vures ressortant en teinte un peu plus foncée. Tête, thorax et pattes _blond roux, abdomen blond, Venezuela; une ©. Echedorus vitreus n. sp. — 35 à 39 mill. — Port de Rabama Schs, mais le bord terminal des inférieures coupé plus droit; les quatre ailes vitreuses avec de longs poils gris au départ et surtout aux bords internes et abdominaux, les supérieures barrées de noir à l’extrémité de la cellule et avec l'indication de plusieurs fines lignes transversales blanches, savoir : une double extrabasilaire arrondie, une médiane, une extracellulaire et une subterminale, ces trois dernières lignes indiquées au départ de la côte seulement dans mes exemplaires. Tête, corps et pattes gris avec quelques poils roux à la base du thorax et à l’extrémité du dessous de l'abdomen. Mérida, trois (j!. (Le Naturaliste, 1* août 1901.) Racheospila luteifimbria n. sp. — 25 mill. — Les quatre ailes d’un beau vert uni, chacune avec un assez gros point cellu- laire arrondi, bien marqué, brun ferrugineux et à centre plus pâle; les supérieures avec la côte blanche, bordée intérieurement de jaune clair, une tache terminale brun ferrugineux entre 5 et 7, et 310 une seconde (plus petite) tache jaune bordée de brun ferrugineux à l’angle interne, suivie sur une petite distance d’un liséré terminal, également brun ferrugineux. Inférieures avec une tache et un liséré semblables à l’angle anal. Les quatre ailes traversées par une ligne extra-cellulaire d’un vert plus sombre, arrondie, finement sinuée, fondue dans le fond et avec les franges d’un beau jaune, coupées à l'extrémité des nervures et à l’apex des supérieures de brun ferru- gineux. Ê Dessous vert pâle luisant, les points cellulaires réduits (presque invisibles aux secondes ailes), la ligne extra-cellulaire marquée par une teinte plus sombre, la tache terminale entre 5 et 7 bien indiquée aux supérieures, se reproduisant en plus petit aux secondes ailes entre 6 et 8, et les taches interne et anale à peine indiquées; franges comme en dessus. Palpes droits, poilus, bruns, à dernier article très court; front jaune et brun; tête verte, le vertex (entre les antennes) blanc pur très finement liséré de jaune; thorax vert; dessus de l'abdomen avec trois taches cerclées de brun, la première et la troisième blanches, celle du milieu jaune comme le reste du dessus de l’abdomen; dessous du corps blanc, première paire de pattes coupée de brun. Popayan, Colombie; un . Hypnochlora popayanaria(?) n.sp.— 22 mill. — Les quatre ailes vert jaunâtre pâle; les supérieures traversées par quatre lignes irrégulières plus sombres : Les trois premières (basilaire, extra- basilaire et extracellulaire) très fines et fondues sous un certain jour dans le fond, légèrement transparent, la quatrième (subter- minale) plus forte et s’épaississant au sommet où elle émet un pre- mier ravon sur l’apex, puis un second sur le bord terminal sur la 3; un point cellulaire fondu dans le fond. Inférieures avec tout le centre envahi par une teinte plombée pâle et une subter- minale arrondie, faisant suite à celle des supérieures et mal déli- mitée. Franges pâles. Dessous d’un blanc verdâtre luisant avec un rappel effacé des dessins du dessus. Antennes bien pectinées; palpes grêles, très longs et dépassant la tête d’une demi-longueur ; vertex blanc, dessus du corps couleur du fond. Popayan, Colombie; un 4. Cette espèce rappelle Racheospila satisfacta WIk. Chloroclysta fulminea n. sp. — 58 mill. — Dessus des supé- rieures brun poudré de noir et traversé par des lignes très caracté- ristiques soit mi-jaunes, mi-blanches, soit rosées. La principale forme un large quadrilatère, non fermé sur toute la côte, irrégulier, occupant tout le centre de l'aile; cette ligne jaune et blanche part de la côte assez près de la base, va atteindre le milieu du bord PE 911 interne où elle dessine un large coude, repart dans une direction à peu près parallèle au bord terminal jusqu’à la 4, fait après celle-ci un crochet sur la 5 qu’elle suit jusqu’à l’extrémité de la cellule d’où elle rejoint la côte. Un double rayon jaune rejoint cette ligne de la base sur la sous-costale et la médiane ainsi qu’une ligne subbasale rosée qui traverse de la 1 à la médiane; un double trait, également jaune, part de ceite ligne sur la 4 pour aboutir au bord terminal, l’un à l’extrémité de la 3, l’autre sur la 4; un dernier trait jaune enfin, simple, court droit sur la 6 et réunit la ligne jaune et blanche principale à une plus fine ligne rosée qui, partant droite de l’apex, va border tout le côté terminal du quadrilatère jusqu’au bord interne. Une seconde fine ligne rosée part de l’angle interne et rejoint la première à la 4, enfin le bord terminal, bien denté, est bordé d'une ligne de chevrons rosés, subterminaux; franges brun jaunûtre. Dessus des inférieures gris avec une large bordure terminale jaune rosé (plus large à l’apex), bordée intérieurement d’une ligne tremblée noire, extérieurement d’une série de chevrons noirs et contenant une suite d’ombres intérieures noires; franges jaune sale ; dessous des quatre ailes à fond rosé sale, strié de noir, surtout aux inférieures qui possèdent un point cellulaire noir; les quatre ailes bordées de jaune et avec deux lignes communes délavées, une médiane et une subterminale, mieux séparées aux premières ailes; dans celles-ci la ligne subterminale est très large, n’atteint pas le bord interne mais coupe la bande jaune terminale entre la 2 et la 35. Aux quatre ailes une série de points terminaux noirs entre les nervures. Dessus de l’abdomen possédant une touffe droite de poils sur chaque anneau. Loja, Équateur; Mérida, Venezuela ; deux © bien pareilles. Cette espèce a la plus grande analogie avec Chloroclysta fulgurata Warren, décrit sur un J; mais dans fulgurata la ligne principale des supérieures, au lieu de former un grand quadrilatère à espace central vide de dessins, se compose de deux branches qui partent de la côte et du bord interne pour se réunir dans le centre de l'aile, les dessins du bord terminal restant d’ailleurs les mêmes. Je ne suppose pas qu’une différence aussi marquée puisse être attribuée à la différence des sexes. La collection Maassen du Musée de Berlin contient un Syrtodes phœægopterata de l’Équateur, qui semble devoir être l’espèce de Warren et dont je n’ai trouvé la description nulle part. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Assemblée mensuelle du 2 novembre 1901. Présidence de M. le D' ToSQUINET, président. La séance est ouverte à 8 heures. — Le procès-verbal de la dernière séance est approuvé. — Le président fait savoir aux membres que, conformément aux statuts, c’est à la prochaine assemblée mensuelle que doivent être faites les présentations de candidatures au Conseil pour la prochaine assemblée générale, ainsi que les propositions de revision des statuts. — Le secrétaire annonce qu’à partir du mois prochain, il habitera 60, avenue de la Couronne, à Ixelles. Décisions du Conseil. M. Engels a fait parvenir au Conseil sa démission de membre du Conseil; MM. Dejonck et Touin, leurs démissions de membres de la Société. Ces démissions ont élé acceptées. Correspondance. La Société royale belge de Géographie nous annonce le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation. — La Société nalionale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg nous annonce qu’elle va prochainement accomplir la cinquantième année de son existence. — Le «Delaware College, Agricultural and Experimental Station » nous propose l'échange de ses publications contre les nôtres. Cette proposition est acceptée. — M. Touin envoie quelques Lis de la Martinique pour la collection de la Société. Travaux pour les Mémoires. M. Kerremans dépose la première partie d’un travail intitulé : Genera des Buprestides. MM. Lameere et Severin sont nommés rapporteurs. Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l’impression des travaux insérés dans ce numéro. Communications. M. Hippert cite quelques captures intéressantes de Lepidoptères faites aux environs de Dinant. — MM. Severin et de Crombrugghe signalent la grande abon- dance, cette année, de Chenilles de diverses espèces nuisibles en certains endroits du pays. — La séance est levée à 9 heures. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XLV, 5 x11 4901 26 314 ÉTUDE SUR LA PHYLOGÉNIE DES LONGICORNES par Aug. Lameere, professeur à l'Université de Bruxelles. Première communication préliminaire. La classification des Longicornes du Genera des Coléoptères laisse énormément à désirer; elle est purement artificielle, étant étrangère à toute conception transformiste et même, pour une clas- sification non généalogique, il est permis de dire qu’elle n’est guère réussie : Lacordaire était déjà malade lorsqu'il commença l’étude de ces Insectes, et l’on prétend que les fatigues excessives que lui causa l’imbroglio terrible devant lequel il se trouva contribuèrent pour beaucoup à hâter sa fin. Il ne se dissimula pas, d’ailleurs, la faiblesse de son œuvre : « Dans aucune famille de Coléoptères on ne voit les formes les plus disparates, juxtaposées comme elles le sont dans celle-ci, quoi qu’on fasse. Il est facile de s’en assurer en jetant un coup d’œil sur toutes les classifications générales de ces Insectes proposées jusqu'ici, y compris celle exposée dans cet ouvrage. Je répète ce que j’ai dit précédemment, qu’elle n’a aucune prétention à être naturelle. Il y a ici un problème que d’autres résoudront peut-être, mais qui, en ce qui me concerne, est au-des- sus de mes forces. » (Gen. VIII, p. 402.) Lacordaire ne pouvait aboutir, car la classification naturelle est une classification généalogique et l’application de la méthode trans- formiste peut seule mettre sur la voie dans un groupe aussi difficile. Il n’y a pas, en effet, de catégorie d'organismes où l'instabilité des caractères soit aussi grande. L’observance rigoureuse des lois de l’évolution et l’étude raisonnée du facies sont les éléments essentiels de la méthode à leur appliquer. S’il n’est guère de groupes d'organismes aussi difficiles au point de vue de la phylogénie, on peut dire aussi qu’il n’en est guère non plus d’aussi intéressants au point de vue du transformisme : par leur genre de vie, les Longicornes échappent facilement aux causes de destruction des espèces ; il en résulte que nous possédons dans la nature actuelle beaucoup de formes primitives et une foule de tran- sitions, quantité de. « fossiles vivants » des plus précieux. Aucun autre groupe d'Insectes ne peut nous offrir, comme les Longicornes, un thème plus complet pour l'étude de l’évolution. J'ai à ma disposition les Longicornes de Lacordaire et de Candèze qui se trouvent au Musée de Bruxelles; la collection est assez riche en genres, mais pauvre en espèces. Avant de publier un travail complet, je désire consulter le plus de matériaux possible, et je nerve sp on a db a LA Arf es rA Ts 4 ft de etre à. 315 sollicite de la part des entomologistes la communication des genres qui me manquent. La présente note est un exposé sommaire de quelques résultats auxquels m’a amené l’étude des Prionides. Ce groupe ne subsistera probablement pas tel quel dans la classification définitive; il en est de même des Cérambycides qui forment un ensemble polyphylétique et qui seront coupés en tribus descendant chacune d’un type diffé- rent de Prionides. Quant aux Lamiides, ils forment une unité systé- matique parfaite, si l’on en retire les Auxésides et les Méthiides qui n’ont rien de commun avec eux. À; 2. 3. 4, (e1. CA | PRIONIDES. Les Tricténotomides sont des Hétéromères voisins des Phrena- pathes. Il n’y à pas lieu de maintenir un groupe des Prionides aber- rants, ni dans le sens de Lacordaire, ni même dans le sens de Kolbe, car il y a des Parandra (gabonica entre autres) qui ont les cavités cotyloïdes antérieures ouvertes en arrière. Le groupe des Prionides souterrains de Lacordaire étant formé d'éléments hétérogènes doit être dissous. Il est impossible de conserver le groupe des Prionides poecilo- somes de Lacordaire, car les Anacolides ont une origine dif- férente des Pyrodides et consorts. I. — Parandrites. Aux Parandra peuvent se rattacher tous les Longicornes connus ; P. caspica semble être la forme la plus élémentaire de la nature actuelle. Les Parandra varient énormément d’espèce à espèce dans leurs particularités essentielles : on pourrait en constituer plu- sieurs genres d’après des caractères aussi importants que ceux qui ont servi à séparer bien des genres, voire des groupes de Longicornes; cette constatation est précieuse, car elle nous permet de supprimer beaucoup de genres inutiles. Hystatus est immédiatement voisin de Parandra, mais ses carac- tères le rapprochent des Aegosomites auxquels il pourrait peut-être être réuni. Erichsonia se rattache aussi directement à Parandra; ce genre est la transition vers Thaumasus, qui lui-même est un pré- curseur de Torneules et des Cérambycides vrais. Parandra, Hystatus et Erichsonia forment une unité systéma- tique caractérisée par la structure des tarses, mais il y aura 316 10. 11: 13. 14. 15. 16. LR 18. 19. 20. lieu de voir si Erichsonia ne doit pas être distrait des Prio- nides pour être incorporé comme forme primitive dans la tribu des Cérambycites. Se 2 Les genres Migdolus, Anoploderma, Sypilus, Cherrocrius et Mys- teria doivent être réunis en un seul, Anoploderma. Anoploderma a les tarses d’un Prionide à mœurs souterraines et se rattache directement à Parandra. . Je démontrerai qu'Aypocephalus est une forme supérieure d’Anoploderma. S2 + La tribu des Parandrites, caractérisée par l’absence de lobes au troisième article des tarses, peut être divisée en deux sous- tribus : 1° les PARANDRINES avec les genres Parandra, Hys- tatus et Erichsonia; 2° les ANOPLODERMINES avec les genres Anoploderma et Hypocephalus. II. — Cantharocnémites. Cantharocnemis (y compris Cantharoctenus) et Sceleacantha forment un groupe se rattachant directement à Parandra; ces genres devront probablement être distraits des Prionides et être réunis aux Spondylides, ancêtres des Asémides, etc., à titre de formes primitives des Callidiites. III, — Macrotomites. Archetypus, à tarses imparfaitement spongieux en dessous, semble être l’ancêtre d’un groupe caractérisé en principe par les yeux non échancrés, la languette petite et entière, l’éga- lité des 1%, 3° et 4° articles des antennes. Cronodagus m'est inconnu : n’est-ce pas une forme appartenant à la sous-tribu des Aegosomines ? A Archetypus se rattache un ensemble de genres que l’on pour- rait réunir en un seul, Mallodon, Nothopleurus, Dendroblap- tus et Stenodontes, caractérisés par l’horizontalité des man- dibules et le facies général. À Mallodon se rattache Aplagiognathus qui pourrait en être séparé génériquement. Aplagiognathus est le point de départ : 1° d’une série de types néo-tropicaux, Mallodonhoplus, Mallodonopsis, Basitoxus (y compris Physopleurus) et Chiasmus; 2° d’une série océa- nienne. La série océanienne débute sans doute par Gnathonyx qui m'est i . | ; 4 2 | A Die 1 eu D SONT CT CLS PET TA È ; 1 4 4 | . | È | 4 Rd à rôti si af ai 21. 29. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. 917 inconnu; elle comprend peut-être Teispes et Cryptobelus, que je n'ai pas vus non plus. Tout ou partie de ces genres océaniens seront probablement réunis avec Blephylidia au genre Eurynassa dont j'ai sous les yeux diverses espèces tellement différentes qu’elles. pour- raient constituer plusieurs genres, bien inutiles à créer d’ail- leurs : l'égalité ou la presque égalité des articles 3 et 4 des antennes, le 1° n'étant pas ou guère allongé, caractérise cet ensemble. À Eurynassa se rattache une suite de genres qui doivent être réunis en un seul, Remphan, car leurs différences sont de même nature que celles qui séparent souvent deux espèces de Macrotoma : chez tous, les 1% et 3° articles des antennes se sont allongés et sont notablement plus longs que le 4; ce sont: Ulogastra, Agrianome, Cnemoplites, Arimaspes, Dio- clides, Rhesus, Raphipodus, Remphan et probablement aussi Xaurus et Apsectrogaster, que je ne connais pas. D'Eurynassa descend d’autre part Macrotoma (y compris Prino- bius, Zooblax et Erioderus). Strongylaspis m'est inconnu ; ce genre n’est peut-être pas distinct de Macrotoma, à moins qu’il ne provienne directe- ment de Chiasmus; Protorma m'est également inconnu. Aulacopus (y compris Navosomopsis) est peut-être une forme spécialisée de Macrotoma. A Mallodon se rattachent encore probablement Opheltes et Ana- _lophus, que je ne connais pas. L AZ * Omotagus, à tarses imparfaitement spongieux en dessous’?et de la Nouvelle-Guinée, comme Archetypus, semble être l’an- cêtre d’un groupe ne différant du précédent que par la lan- guette grande et bilobée, et le 1” article des antennes très allongé, les 3° et 4° étant restés courts et égaux. À Omotagus, que je n’ai malheureusement pas vu, se rattachent directement, d’une part, Dysiatus, Xixuthrus et Clinopleurus (Dysiatus et Clinopleurus me sont inconnus), d’une autre part Olethrius, enfin Mecosarthron. Mecosarthron est le point de départ de Ctenoscelis (y compris Jalyssus?), Aulacocerus, Titanus, Ancistrotus, Apotrophus, probablement de Chalcoprionus, qui m’est inconnu, et vraisemblablement aussi de Macrodontia, genre qu’il m’est impossible de bien juger, n’en ayant pas à ma disposition les espèces inférieures. * 318 30. La tribu des Macrotomites, caractérisée par les yeux entiers en principe, peut être divisée en deux sous-tribus : 1° les MACRo- TOMINES, à languette petite et entière; 2° les TITANINES, à languette grande et bilobée. IV. — Aegosomites. 31. Parmi les Prionides à yeux fortement granulés et profondé- ment échancrés, il existe un certain nombre de genres qui peuvent être réunis en un ensemble probablement mono- phylétique : le 1” article des antennes est resté très court, le 3° est allongé,-le prothorax est variable sans avoir jamais le caractère de celui des Prionites, les mandibules sont conti- gués sur presque toute leur longueur et il y a des côtes bien développées sur les élytres chez la plupart. 32. Les ZARACINES (Neoprion, Zarax, que je ne connais pas et pro- bablement aussi Eurypoda, que je n’ai pas vu non plus), rattachent le groupe à Parandra et constituent une première sous-tribu. 33. Jamiwonus a les caractères essentiels de Neoprion, mais ses mandibules et son prothorax différents permettent d’en con- stituer une seconde sous-tribu, celle des JAMWONINES. 34. Une troisième sous-tribu, celle des CALLIPOGONINES, est formée de Callipogon, Enoplocerus (y compris Orthomegas), Navo- soma, Trichocnemis (genre très distinct) et Ergates; elle est caractérisée essentiellement par la grandeur de la languette et la visibilité du 6° arceau ventral de l’abdomen chez le mâle (caractères ayant disparu chez Ergates). 35. Enfin une quatrièmesous-tribu, celle des AEGOSOMINES, dont les représentants ont tous les épisternums métathoraciques rétrécis en arrière, comprend les genres Platygnathus, Toxeutes (y compris Cacodacnus), Stictosomus (Y compris Hephialtes, Anacanthus et peut-être Spiloprionus qui m'est inconnu) et Aegosoma (y compris Megopis et peut-être aussi Nepiodes qui m’est inconnu); en outre, Baralipton, Aero- | grammus et Dinoprionus que je n’ai pas vus. | V. — Prionites. 36. Groupe considérable comprenant tous les types à yeux forte- ment granulés et profondément échancrés qui ne font pas partie des Aegosomites. 37 38. 99. 40. A1. 49, 43. 44, 45. 319 Eudianodes, Colpoderus et sans doute Nothophysis, qui m'est inconnu (peut-être encore Dorx, Utra et Hoploscelis, que je ne connais pas non plus), forment une première sous-tribu des COLPODÉRINES : les tarses en partie primitifs, le facies et la structure du prothorax la rattachent directement à Parandra. stz À Aux Colpodérines se rattache immédiatement le genre Cacos- celes (y compris Zelogenes) qui a les caractères d’un Prionide souterrain, et dont les antennes ont une structure que l’on retrouve dans une série de genres souterrains avec lesquels je constitue la sous-tribu des ANACOLINES. Les Anacolines comprennent : Cacosceles, Psalidocoptus, Micropsalis (y compris probablement Acalodegma, qui m’est inconnu), Psalidognathus (y compris Prionocalus), Merosce- lisus, Prionapterus, Rhodocharis, Temnesthes, Anacolus, Myzo- morphus (y compris Udeterus), Erythraenus, Casiphia et lotherium (= Phaolus). Il est difficile de comprendre comment Lacordaire n’a pas vu que les Anacolides © ont la saillie intercoxale de l’abdomen élargie; n’ayant pas eu jadis d’Anacolide © à ma disposition, j'ai décrit sous le nom de Geoprionus syntheticus la © de l'Anacolus lugubris en insistant sur les rapports de transition que cet Insecte offre entreles Méroscélisides et les Anacolides! Je n’ai pas vu Prionapterus, Rhodocharis, Temnesthes, Erythraenus et Casiphia (description insuffisante!) mais leur place n’est pas douteuse, stz 7 Les Acanthophorides, les Cyrtognathides, les Prionommides, les Prionides et les Polyarthrides forment une sous-tribu des PRIONINES à caractères très nets (il faut peut-être y rattacher Catypnes et Miocydus qui me sont inconnus). Acanthophorus (y compris Dorycera, Tithoes et Ommatomenus, qui ne méritent que le rang de sous-genres) ne diffère au fond de Cyrtognathus que par le 1” article des antennes non allongé; Kinibalua m'est inconnu. Dorysthenes (nom à donner à l’ensemble des Cyrtognathides, qui ne forment évidemment qu’un seul genre) est le point de départ de Prionomma (y compris Ancyloprotus), qui ne sera peut-être même pas conservé comme genre distinct. Prionus doit embrasser Polyarthron, qui n’est pas monophylé- tique et qui n’a aucun droit à subsister. * 320 46. Vient enfin toute une série de genres qui ont en principe les antennes des Derobrachus; ce sont : | 4° Priotyrannus, Logaeus (que je ne connais pas) et Cnethocerus (— Prionacus), qui pourraient être réunis en un seul genre ; 2° Osphryon, qui m'est inconnu ; 3° Pixodarus et Hoplideres, qu’il ne faut peut-être pas séparer et qui se rattachent directement aux précédents ; 4 Emphiesmenus dont la © a la saillie intercoxale de l’abdomen très élargie et le corps glabre; 9° Acanthinodera dont la position dans ce groupe n’est pas douteuse ; 6° Orthosoma et Derobrachus (y compris Braderochus et Pithocles), qui pourraient être réunis. : 47. À cet ensemble se rattache l'éventail des formes dont les antennes sont embrassées par les yeux en dessous, savoir : 4° Sarmydus, Closterus, Tragosoma et sans doute Chollides, Neoclosterus, Psephactus et Sarifer, que je ne connais pas; 2° Polyoza, Microplophorus, Enneaphyllus, Prionoplus, Tri- choderes, et probablement Rhipidocerus, Halycidocrius, Tereticus, Acideres et Howea, que je n’ai pas vus; 3° Elaptus; 4 Les Monodesmides de Lacordaire, Dilochilus, Mono- desmus, un genre nouveau à créer pour Aegosoma Lacor- dairei, Philus, puis les genres que je n’ai pas à ma dispo- sition : Lasiogaster, Doesus, Anoeme, Crinosoma ; 5° Apatophysis et Vesperus, qui sont des Monodesmides n’ayant rien de commun avec les Lepturides, et peut-être Pachyticon, Trypogeus, Mantitheus et Paraphilus que je ne connais pas. 48. Les Oemides de Lacordaire et leurs descendants se rattachent directement aux Monodesmides et devront être distraits des Cérambycides vrais pour être réunis à la sous tribu des TRAGOSOMINES dont Priotyrannus est le coryphée. VI. — Poecilosomites. 49. Les yeux finement granulés et fortement échancrés, la forme du prothorax, la convexité de la saillie prosternale carac- térisent une tribu dont l’origine est douteuse, bien que rapprochée de celle des Aegosomites. 00. Une première sous-tribu (SOBARINES) doit être constituée pour le genre Sobarus, une seconde pour toutes les formes américaines (POECILOSOMINES). { PE VOTT TR TE 394 51. Les Poecilosomines peuvent être groupés de la manière suivante : 4° Calocomus, Esmeralda, Pyrodes et Mallaspis ; 20 Episacus (qui m'est inconnu) et Calloctenus ; 3° Nicias et Otheostethus, que je n’ai pas vus; 4 Chariea, qui m’est inconnu; 5° Ceroctenus et Poecilosoma ; 6° Elateropsis, Solenoptera, Prosternodes, Sphenostethus, Holonotus, Harmosternus, ces deux derniers genres, de même que Derancistrus, m’étant inconnus. 52. Poecilopeplus et Georgia, placés par Thomson et Lacordaire parmi les Cérambycides, doivent probablement être incor- porés dans la présente tribu. 53. Les Cérambycides à yeux finement granulés forment plusieurs tribus qui descendent de celle-ci. 54. Les Lamiides ont avec les Poecilosomites les rapports les plus étroits, mais ils n’en descendent pas directement, leurs yeux étant fortement granulés en principe. LA a 55. Cyrtocerus Kraatz (Kraatziellus Berg) est synonyme de Plecto- gaster Waterhouse, genre du groupe des Desmocérides. 56. Cyrtonops est un genre de Disténiides. 57. Restent pour moi indéchiffrables les genres : Püthanotes Newman, Syennesis Pascoe, Prionoblemma Jakowleff, Ochrocydus Pascoe, Sorocerus Fairrmaire. 2 À Cette note était écrite lorsque j’ai reçu des matériaux complémentaires : lo Le genre Spiloprionus que M. Aurivillius a eu l’amabilité de me commur- niquer avec d’autres Prionides du Musée de Stockholm, appartient au groupe des Anacolines et est voisin de Meroscelisus ; Syennesis n’en est peut-être pas éloigné ? 20 J'ai trouvé dans les collections du Musée de l'État indépendant du Congo le mâle encore inconnu de l'Eudianodes Swanzyi Pascoe : l'Insecte ne laisse aucun doute sur l’origine du genre Aulacopus qui est une forme supérieure de Colpo- dérine. 30 Le genre Migdolus, que me communique M. Gounelle, doit être séparé d'Anoploderma dont il est moins voisin que d’Hypocephalus. 40 M. Gounelle m'a envoyé aussi le (Ÿ du Syennesis dispar : cet Insecte est un Meroscelisus, probablement le A1. Servillei Thoms. 00 Le genre Sorocerus, communiqué par le Muséum, et que M. Fairmaire compare à Sypilus, est un Tragosomide : est-il différent de T'ereticus ? 322 Le tableau suivant, qui n’est que provisoire, est le résumé de cette communi- cation préliminaire et ne comprend que les genres que j’ai pu étudier en nature, PRIONIDESS. 1. PARANDRINES. Hystatus. | Parandra. Erichsonia. I. PARANDRITES. Migdolus. 2. ANOPLODERMINES. | Hypocephalus. Anoploderma. Cantharocnemis. I. CANTHAROCNEMITES. Sceleacantha. Archetypus. Mallodon. Aplagiognathus. Mallodonhoplus. 1. MACROTOMINES. Mallodonopsis. Chiasmus. Eurynassa. Remphan. Macrotoma. | II. MACROTOMITES. Re Xixuthrus. _ Olethrius. Mecosarthron. Apotrophus. Ctenoscelis. Aulacocerus. Titanus. Ancistrotus. Macrodontia. 9 . TITANINES. 1. ZARACINES. Neoprion. 2. JAMWONINES. Jamwonus. Callipogon. IV. ÆGOSOMITES. Enoplocerus. 3. CALLIPOGONINES. Navosoma. Trichocnemis. Ergates. Platygnathus. Toxeutes. 4. ÆGOSOMINES, Stictosomus. Ægosoma. 329 | 1. CoLPODÉRINES. Aulacopus. Eudianodes. | Colpoderus. | Cacosceles. Psalidocoptus. Micropsalis. Psalidognathus. Spiloprionus. Meroscelisus. Anacolus. Myzomorphus. Iotherium. 2, ANACOLINES. — — — — Acanthophorus. 3. PRIONINES. Dorysthenes. Prionus. V. PRIONITES. Priotyrannus. Hoplideres. Emphiesmenus. Acanthinodera. Derobrachus. | Sarmydus. ‘ | Closterus. | Tragosoma. Polyoza. Microplophorus. Enneaphyllus. Prionoplus. Trichoderes. Elaptus. | 4. TRAGOSOMINES. Dilochilus. Monodesmus. Philus. Apatophysis. Vesperus. | 1. SOBARINES. \ Sobarus. Calocomus. Esmeralda. Pyrodes. Mallaspis. Calloctenus. 2. POECILOSOMINES. Ceroctenus. Poecilosoma. Elateropsis. Solenoptera. Prosternodes. Sphenostethus. VI. POECILOSOMITES. 324 M. DIPTÈRES DE LA BELGIQUE. par le D: J.-C. Jacobs. Fam. XXIX Schin. SYRPHIDÆ. G. BACHA Fabr. . ELONGATA Fabr. — Boitsfort, 6-7; Céroux-Mousty (Br.), 8; Willebroeck, Puers (Anv.), 8; Henripont, Enghien (H.), 6. . OBSCURIPENNIS Mg. — Groenendael (Br.), 5; Steinbach (Lux.), 8. (Rare.) G. SPHEGINA Mg. . CLUNIPES FII. — Groenendael, La Hulpe, Le Ruart (Br.), 6. G. ASCIA Mg. . LANCEOLATA Mg. — Puers (Anv.), 7; Env. d’Izel (Lux.), 8. . PODAGRICA Fabr, — Groenendael, 9; Eschenbeek (Br.), 8; Forêt de la Houssière, Enghien (H.), 5; Louette-Saint-Pierre (Nam.), 7. . FLORALIS Mg. — La Hulpe, Ruysbroeck (Br.), 6; Fléron (Lg.), 7; Env. de Bouillon (Lux.), 7. . ÆNEA Mg. — Forêt de la Houssière (H.), 5. . MACULATA Mg. — Boitsfort, Rixensart, Laerbeek-Bosch (Br.), 7; Env. d’Izel (Lux.), 8. . DISPAR Mg. — Laroche (Br.), 7. G. DOROS Mg. . CONOPSEUS Fabr. — Henripont (H.), 6; Henri-Chapelle (Lg.), 6. (Rare.) | G. XANTHOGRAMMA Schin. . CITRO-FASCIATA Degeer. — Buysinghen (Br.), 5; Puers, Wille- broeck (Anv.), 6; Env. de Liége, 6. . ORNATA Mg. — Buysinghen, Bueken, 7; Forêt de Meerdael (Br.), 8; Bilsen, Trooz (Lg.), 9. G. MELITHREPTUS Lw. . scRIPTUS Lin, — Assez commune. TÆNIATUS Mg. — Groenendael, Hoeylaert (Br.), 7; Calmpthout, = = see ee ce 920 7; Hoogstraeten, 8; Willebroeck (Anv.), 8; Env. d’Izel (Lux.),9. . . STRIGATUS Ztt. — Willebroeck (Anv.), 7; Laroche (Br.), 7; Houf- falize, Env. d’Izel (Lux.), 7. . DISPAR Lw. -- Loth, 5; Buysinghen (Br.), 6; Calmpthout (Anv.), 7; Env. d’Izel (Lux.), 8; Embourg (Lg.), 9. . MELISSÆ Mg. — Rouge-Cloître, Forêt de Meerdael (Br.), 8. . FORMOSUS Egg. — Env. de Wavre, Bousval (Br.), 6. . LIMBATUS Mcq. — Loth (Br.), 7. . PICTUS Mg. — Enghien (H.), 7. . ORIGANI Mcq. — Fleurus (H.), 7. . MENTHASTRI Lin. — Env. d’Izel (Lux.), 8. . NITIDICOLLIS Ztt. — Fléron (Lg.), 7. G. DIDEA Mcq. . ALNETI FIl.— Buysinghen, 7; Wemmel, 6 ; Impden, 7; Stockel, 7; Céroux-Mousty (Br.), 6; Env. de Bouillon (Lux.), 8. . FASCIATA Mcq. — Groenendael (Br.), 8. G. PELECOCERA Mg. . SCÆVOIDES FIL, — Calmpthout (Anv.), 7; Env. d'Izel (Lux.),:7: . TRICINCTA Mg. — Puers (Anv.), 6; Env. d’Izel (Lux.), 7. G. SYRPHUS Fabr. PYRASTRI Lin. — Commun dans les bois de juillet à août. var. UNICOLOR Curtis. — Eschenbeek (Br), 9. SELENETICUS Mg. — Eschenbeek (Br.), 8 ; Enghien (H.), 8. GLAUCIUS Lin. — Eschenbeek (Br.), 8; Calmpthout (Anv.), 7; Fleurus (H.), 7; Ortho (Lux.), 9; Env. de Liége, 8. . VENUSTUS Mg. — Laroche, Bueken (Br.), 7; Env. d’Izel (Lux.), 8. . HILARIS Lit. — Botassart (Lux.), 8. . LUNULATUS Mg. — Calmpthout (Anv.), 9; Forêt de la Houssière (H.), 8; Steinbach, Env. d’Izel (Lux.), 8. . TRICINCTUS FIl.— Groenendael, Genval, Céroux-Mousty, La Hulpe, (Br.), 7; Willebroeck (Anv.), 8. S. ALBO-STRIATUS F1l, — Enghien (H.), 8; Botassart (Lux.), 7. S. TOPIARIUS Mg. — Botassart (Lux.), 7. S. CONFUSUS Egg. — Buysinghen, Linkebeek (Br.), 7. S. ANNULIPES Ztt. — Calmpthout (Anv.), 8. S. LEIOPTHALMUS SChin. — Env. d’Izel (Lux.), 8. S. ARCUATUS FI. — Glain, Hamoir (Lg.), 4; Steinbach (Lux.), 8; Forêt de la Houssière (H.), 7. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, à XII 1901 27 326 e COROLLÆ Fabr. — Notre-Dame au-Bois, Céroux-Mousty, Le Ruart (Br.), 8; Env. d'Izel (Lux.), 8. . LUNIGER Mg. — Fléron (Lg.), 7. . LASIOPHTHALMUS Ztt. — Botassart (Lux.), 8. . GROSSULARIÆ Mg. — Env. Liége, 7; Env. d’Izel (Lux.), 7. DIAPHANUS Ztt. — Dilbeek, Itterbeek, Rixensart, Linkebeek (Br.), 8; Env. d’fzel (Lux.), 7. . OCHROSTOMA Ztt. — Boitsfort (Br.), 9; Botassart (Lux.), 8. . MYDESTUS Mg. — Env. d’Izel (Lux.), 7. . RiBesit Lin. — Commun en Belgique de juin à septembre. . AURICOLLIS Mg. — Env. d’Izel (Lux.), 7. . VITRIPENNIS Mg. — Linkebeek, Céroux-Mousty (Br.), 8. . NITIDICOLLIS Mg. — Willebroeck, 8; Brasschaet (Anv.), 6. . EXCISUS Zit. — Fléron (Lg.), 6; Env. d’Izel (Lux.), 7. . CRENATUS Mcq. — Enghien, Fleurus (H.), 8; Linkebeek (Br.), 6. . NIGRIFEMORATUS Mcq. — 0BSCURUS Zit. — Borchêne (Lg.), 6. . LATIFASCIATUS Mcq. — Botassart (Lux.), 8. . MACULICORNIS Zit. — Merchtem, Impden (Br.), 7. . UMBELLATARUM Fabr. — Woluwe-Saint-Lambert (Br.), 7 ; Calmp- thout (Anvers), 8 ; Fleurus, Forêt de la Houssière (H.), 9; La Gileppe, 8; Hockai (Lg.), 7; une année d’une fréquence remar- quable à Calmpthout. . CURVIPES Bohm. — Rouge-Cloître (Br.), 8. (1 exempl.) . DECORUS Mg. — Etterbeek, Céroux-Mousty (Br.), 8. . VITTIGER Ztt. — Enghien (H.), 7; Goé (Lg.), 8. . CINCTELLUS Ztt. — La Gileppe (Lg.), 8; Steinbach (Lux.), 8. . CINCTUS FIL. — Ortho, Env. d’Izel (Lux.), 7. . BALTEATUS Degeer. — Commun. . ABBREVIATUS Ztt. — Orval (Lux.), 7. . LINEOLA Ztt. — Env. d'Izel (Lux.), 7. un nn A Gi LUE: 0202 «D 2 2" ON u2 2 2 2 Un AN A A G. MELANOSTOMA Schin. ; M. HYALINATA Fabr. — Groenendael, 9; Welriekende, 8; Bois des Capucins, 8; Céroux-Mousty, 8; Bueken (Br.), 7; Forêt de la Houssière, Enghien (H.), 9; Calmpthout (Anv.), 9. M. MELLINA Lin. — Buysinghen, Bois de Tourneppe (Br.), 7. var. MELLARIUS Mg. — Céroux-Mousty (Br.), 8. PR Var. MELLITARGUS Mg.— Eschenbeek, Bois de Tourneppe (Br.), 8. var. SCALARIS Fabr. — Céroux-Mousty, 7; La Hulpe (Br.), 8; Enghien (H.), 8. M. GRACILIS Mg. — Buysinghen, 6 ; Eschenheek (Br.), 7. M. MACULOSA Mg. —- Avenue de Lorraine, Boitsfort (Br.), 9. M. BARBIFRONS FIL. — Beaufays (Lg.), 8. | à Loin: M. Im vue 327 DUBIA Ztt. — Borchène (EEE MINUTA Mcq. — Hockai (Lg.), 7. G. PLATYCHEIRUS Fabr. . ALBIMANUS Fabr. — Boitsfort, Groenendael, Linkebeek, Gaesbeek vÉbF:), 7; . SCUTATUS Mg.— Woluwe-Saint-Lambert, 6; Eschenbeek, Impden (DEL 7. . PELTATUS Mg. — Linkebeek, Céroux-Mousty, Le Ruart (Br.), 7; Calmpthout, Puers (Anv.), 9. . MANICATUS Mg. — Calmpthout (Anv.), 8. . FULVIVENTRIS Mcq. — Laroche (Br.), 6; Env. d’Izel (Lux.), 7, . CLYPEATUS Mg. — Env. d’Izel (Lux.), 8; Leeuw-Saint-Pierre (br:),:7: . QUADRATUS Mcq. — Hockai (Lg.), 8; Gaesbeek (Br.), 9. . FASCICULATUS Lw. — Env. d'Izel (Lux.), 7; Notre-Dame-au-Bois (Br); "7. G. PYROPHAENA Schin. . OCYMI Fabr. — Buysinghen (Br.), 8; Bilsen (Limb..), 6. . ROSARUM Fabr. — Le Ruart, 8; Groenendael, 9; La Hulpe (Br.), 7; Forêt de la Houssière (H.), 8. G. CHEfLOSIA Mg. . OSTRACEA Lin. — Stockel, Noville-sur-Mehaigne (Br.), 8; Env. d’Izel (Lux.), 7. . DECIDUA Egg. — Hockai (Lg.), 8. . VARIABILIS Pz. — Rouge-Cloître, 6; Bois des Capucins, 5; Bue- ken (Br.), 6; Steinbach, Env. d’Izel (Lux.), 6; Vallée de la Molignée (Nayn.), 7. . ROSTRATA Ztt. — Hamoir (Lg.), 7; Vallée de la Molignée (Nam.), 7. . BARBATA Lw. — Env. de Liége, 8. . ANTIQUA Mg. — Laerbeek-Bosch, 5; Merchtem, 5; Linkebeek (br 6;: Env. d'Izel (Lux.), 8. . SPARSA Lw. — Env. d’Izel (Lux.), 7; Vallée de la Molignée, Yvoir (Nam.), 7. . NIGRIPES Mg. — Rixensart (Br.), 8; Yvoir (Nam.), 6. . PUBERA Ztt. — Env. d’Izel (Lux.), 7, . INSIGNIS Lw. — Stockel, 9; Notre-Dame-au-Bois (Br.), 8; Env. d’Izel (Lux.), 8. . SCUTELLATA FIl. — Bueken, 7; Ruart, 8; Laroche (Br.), 8; Env. d’Izel (Lux.), 7. 328 LE pi Ter dep o Q CPC CO MEANS Fabr. — Wavre-Sainte-Catherine (Anv.), 9; Céroux- Mousty (Br.), 9; Hamoir(Lg.),8; Hastière, Rochefort (Nam.), 8 .impREssA Lw. — La Hulpe, Rixensart (Br.), 7; Env. d’Izel Cet: . PULCHRIPES Lw. — Beersel, Tourneppe (Br.), 8; Env. d’Izel (EUX 4 . CARBONARIA Egg. — Env. de Liége, 7; Fléron (Lg.), 8. ..CYNOCEPHALA Lw. — Env. de Liége, 8. . PROXIMA Zit. — Welriekende (Br.), 7; Env. d’Izel (Lux.), 7. . ALBITARSIS Mg. — Stockel, 6; Merchtem, 7; Impden (Br.), 7; Env. d’Izel (Lux.), 7 . MUTABILIS FI. — Boitsfort, Genval, Cambre (Br.), 5; Wille- broeck (Anv.), 5; Env. d’Izel (Lux.), 7 . FASCIATA Schin et Egg. — Houtain-le-Val (Br.), 6; Yvoir (Nam.), 6; Hamoir (Lg.), 6 . FRATERNA Mg. = MACULATA FII. — Heyst (FI, occ.), 7 . FUNERALIS Mg. — Eschenbeek (Br.), 5; Heyst (FL. occ.), 7 . CANICULARIS Pz. — Uccle (Br.), 9; Borchêne (Lg.), 8 . FLAVICORNIS Fabr. — La Hulpe (Br.), 5; Hockai (Lg.), 1; Env. de Bruges (FI. occ.), 6 .GROSSA Fil. — Henripont, Forêt de la Houssière (H.), 8; Hockai (Lg.), 7. C. PRœcCoXx Ztt. — Linkebeek (Br.), 7; Hockai (Lg.), 8 pp En ep ip LG . CHRYSOCOMA Mg. — Linkebeek (Br.), 6; Env. de Liége, 4; Orval (Lux.), 6. . GILVIPES Ztt. — Calmpthout (Anv.), 8 . CHLORIS Mg. — Houtain-le-Val, 5; Bois de Tourneppe (Br.), 6 Env. d’Izel (Lux.), 7; Hockai (Lg.), 6 . MODESTA Egg. — Impden (Br.), 6; Env. d’Izel, Env. de Bouillon (Lux.), 7 . VERNALIS FII. — Stockel (Br.), 6; Enghien (Œ. , 6; Steln BACS 8; Env. d’Izel (Lux.), 7. . NIGRICORNIS Mg. — Ostende (F1. occ.), 8 . LUCTUOSA Mg. — La Gileppe (Lg.), 8. . VIDUA Mg. — Buysinghen, Eschenbeek (Br.), 5; Enghien (H.), 5 . GENICULATA Rossi. — Yvoir (Nam.), 6. . TARSATA Mcq. — Hamoir (Lg.), 8 G. ERIOZONA Fôrster. . SYRPHOIDES FI. — Céroux-Mousty (Br.), 8; Hamoir (Lg.), 7 G. LEUCOZONA Schin. . LUCORUM Lin, — Eschenbeek, Rixensart (Br.), 5. 329 G. RHINGIA Scop. R. ROSTRATA Lin. — Woluwe-Saint-Lambert (Br.), 5. R. CAMPESTRIS Mg. — Woluwe-Saint-Lambert, 6; Tourneppe, 5; Beersel (Br.), 9 G. BRACHYOPA Mg. B. BICOLOR FI. — Céroux-Mousty, Bueken, Linkebeek (Br.), 5. G. VOLUCELLA Geoff. V. BOMBYLANS Mg. — Le Ruart, Villers-la-Ville (Br.), 7; Enghien (H.), 7; Hockai (Lg.), 6. V. PLUMATA Mg. — Beersel, Bousval (Br.), 6; La Gileppe (Lg.), 6 V. PELLUCENS Lin. — Bois des Capucins, 6: Ruart, 6; Cambre (Br.), 5; Modave (Nam.), 6 V. INFLATA Fabr. — La Hulpe (Br.), 6; Rance (H.) ), 6. (Rare.) V. INANIS Lin. — Saint-Job (Br.), 8; Rochefort (Nam.), 8; Steinbach " (Lux.), 8. (Rare.) V. ZONARIA Poda. — La Hulpe (Br.), 8; Forêt de la Houssière LAS G. SERICOMYIA Mg. S. BOREALIS FIl, — Buysinghen, 9: Tourneppe, 8; Bueken, 8; Bois de Meerdael (Br.), 8 S. LAPPONA Lin. — Baraque-Michel (Lg.), 6 G. ARCTOPHILA Schin. A. MUSSITANS Fabr. — Verrewinkel (Br.), 7; Borchène (Lg.), 7. A. BOMBYFORMIS FIl. — Groenendael (Br.), 6; Borchêne (Lg.), 6 G. ERISTALIS Latr. E. SEPULCHRALIS Lin. — Rhode-Saint-Genèse, 7; Eschenbeek, 6; Wemmel, 6; Impden, 7; pa de Meerdael (Br.), 7; Ostende (FL. occ.), 8; Borchêne (Lg.), E. ÆNEUS SCop. — Céroux- Foie Bousval (Br.), 3; Willebroeck (Anv.), 8; Ostende (F1. occ.), 8 E. TENAX Lin, — Rouge-Cloître (Br.), 5; Forêt de la Houssière (H.), 6. (Commune.) Var. HORTORUM Mg. — La Hulpe (Br.), 7 var. CAMPESTRIS Mg. — Welriekende, Linkebeek (Br.), 6 E. INTRICARIUS Lin. — Tervueren, 7; La Hulpe (Br.), 7; Calmp- thout (Anv.), 8, E. ARBUSTORUM Lin. — Val-d’Argent, Rixensart (Br.), 7 330 aose Ron eene puces Le en De: naunR . RUPIUM Fabr. — FOSSARUM Mg. — La Hulpe (Br.), 6; Env. de Liége, 7. . PERTINAX Scop.— sIMILis FI. — Welriekende, Rouge-Cloître (CRE T. . NEMORUM Lin. — Commun. . HORTICOLA Mg. — Commun. . PRATORUM Mg. — Bueken, Forêt de Soignes (Br.), 7;.Enghien (H.), 8. . CRYPTARUM Fabr. — Env. de Liége, 8; Forêt de la Houssière (H.), 8. . NIGRITARSIS Mcq. — Hockai (Lg.), 7. G. HELOPHILUS Mg. . FLOREUS Lin. — Commun, 8-9. . TRIVITTATUS Fabr. — La Hulpe (Br.), 6; Ostende (F1. occ.), 8 : . PENDULUS Lin. — Eschenbeek (Br.), 7. | . FRUTETORUM Fabr. — La Hulpe (Br.), 7. . LUNULATUS Mg. — Henripont (H.), 7. | . LINEATUS Fabr. (Eurymia Mik). — Ostende (F1. occ.), 8. . TRANSFUGUS Lin. (Eurymia Mik). — La Hulpe (Br.), 7. . VERSICOLOR Fabr. — Bueken (Br.), 7; Calmpthout (Anv.), 8; Enghien (H.), 7; Env. de Liége, 8. G. MALLOTA Mg, . FUCIFORMIS Fabr. — Houthem, Hertogenwald (Lg.), 8. . CRISTALLOÏDES Lw. — Hertogenwald (Lg.), 8. G. MERODON Meg. . EQUESTRIS Fabr. — Groenendael (Br.), 8; Vallée de la Molignée (Nam.), 7. . SPINIPES Fabr. — Forêt de Soignes (Br.); Notre-Dame-au- Bois, Houtain-le-Val (Br.), 7; Enghien (H.), 8. G. TROPIDIA Mg. . MILESIFORMIS FIL. — Groenendael (Br.), 8. . FASCIATA Mg, — La Hulpe (Br.), 8. . DORSALIS Mcq. — Buysinghen (Br.), 7. (Espèces rares.) G. SPILOMYIA Mg. . SALTUUM Fabr. — Noville-sur-Mehaigne (Br.), 8. . VESPIFORMIS Lin. — Hamoir (Lg.), 6. BOMBYLANS Fabr. — Hockai (Lg.), 6. . SPECIOSA Rossi. — Hockaïi (Lg.), 7. PS pd 4 pd PA (PM ele Ne CRUE M. 331 G. XYLOTA Mg. . SEGNIS Lin. — Val-d’Argent, 5; Rosières, 5; Laerbeek-Bosch, 6: Beersel, 6; Forêt de Meerdael (Br.), 6. . LENTA Mg. — Buysinghen, 6; Boitsfort (Br }, . IGNAVA PZ. — Ostende (FI. occ.), 8. . NEMORUM Fabr. — Henripont (H.), 7. . FLORUM Fabr.— Tervueren, 7; Buysinghen, 6 ; Dilbeek (Br.), 6; Forêt de la Houssière (H.), 7 . SYLVARUM Lin, — Welriekende, Groenendael (Br.), 6; Stein- bach (Lux.), 7 G. SYRITTA Saint-Fargeau. . PIPIENS Lin. — Commune. G. BRACHYPALPUS Mcq. . VALGUS Pz. — Val-d’Argent, Chemin de Rosières (Br.), 5. . BIMACULATUS MCq. — TUBERCULATUS Mcq. — vVALGUS Pz. — Beaufays (Lg.), 4 G. CRIORRHINA Meg. . ASILICA Fabr. — Laroche (Br.), 6; Enghien (H.), 7; Glain (Lg.), 8 . FALLAX Lin. — Glain (Lg.), 8 + BERBERINA Fabr. — Laroche, 7; Boitsfort, 6; La Hulpe (Br.), 8; Fleurus (H.), 7 . OXYACANTHÆ Mg. — Enghien (H.), 6. . FLOCCOSA Mg. — Boitsfort (Br.), 6; Hamoir (Lg.), 7. . RUFICAUDA Degeer. — Saint-Job-Uccle (Br.), 6. . APIFORMIS Mcq. — Env. de Liége, 7. + PACHYMERA Egg. — Rouge-Cloître (Br.), 8. (Rare). G. PLOCCATA Saint-Fargeau. . APIFORMIS Schrank. — Walcourt (H.), 8. (1 exemplaire.) G. MYOLEPTA Newm. LATERALIS FIL. — LUTEOLA Gmel. — Groenendaël (Br.), 7 G. EUMERUS Mg. . TRICOLOR Fabr. — Noville- -sur-Mehaigne (Br.), 8 . LUNULATUS Mg. — Noville-sur-Mehaigne, Céroux- Fes (Br.),8; Env. de Liége, 8. 332 E. Pie SABULONUM FII. — Env. de Liége, 8. FULVICORNIS Mcq. — Env. de Liége, 8. G. CHRYSOCHLAMYS Rnd. CH. CUPREA SCOP. —= RUFICORNIS Pz. — Calmpthout (Anv.), 9; Env. de Liége, 8. CH. NIGRIFRONS Egg. — Hamoir, La Gileppe (Lg.), 6. CHR OU ES CD C2 62 C2 G. CHRYSOGASTER Mg. . CŒMETERIORUM Lin. — Buysinghen, 8; Hoeylaert, 7; Céroux- Mousty (Br.), 8; Steinbach (Lux.), 7; Hamoir (Lg.), 7. . CŒNOTAPHIT Mg. — La ee 43 Boitsfort, 8; Laerbeek- Bosch (Br.), 7. . METALLINA Fabr. — Forêt de la Houssière (H.), 6 . MACQUARTI Ztt. — Laerbeek-Bosch, 6; Forêt de Meerdael (Br.), 7 . VIDUATA Lin. — Buysinghen (Br.), 5; Steinbach (Lux.), 7 NUDA Mcq. — Laroche (Br.), 6; Steinbach (Lux.), 7. . VIOLACEA Mcq. — Calmpthout (Anv.), 8. (Rare.) . CHALYBEATA Mg. — Forêt de la Houssière (H.), 7 . ÆNEA Mg. — La Hulpe (Br.), 5; Enghien (H.), 5 . SPLENDENS Mg. — Hockai (Lg.), 7. . METALLINA Fabr. — Env. de Liége, 7. G. ORTHONEURA Med. . ELEGANS Mg. — Stockel (Br.), 7 G. PIPIZA FI. . FESTIVA Mg. — Val-d'Argent, 6; Buysinghen, 7; Schepdael (Br.), 6; Fleurus (H.), 7 ; Genck (Limb.), 7 . NOCTILUCA Lin. — Bueken, La Roche (Br.), 7; Fleurus (H.), 7 . BIMACULATA Mg. — Groenendael (Br.), 7; Calmpthout (Anv.), 8 . SIGNATA Mg. — Genck (Limb.), 7 . GUTTATA Mg. — Villers-la-Ville, Ruart (Br.), 8; Enghien (H.), 8 . GENICULATA Mg. — Villers-la-Ville (Br.), 8; Fleurus (H.), 7 . LUGUBRIS Fabr. — Céroux-Mousty, 5; Le Ruart, 8; Bucken, 6; La Hulpe, (Br.), 8; Genck (Limb.), 8. . FUNEBRIS Mg. — Linkebeek, 7; Tourneppe (Br.), 6 . ANTHRACINA Mg. — Fleurus (H.), 7 . CARBONARIA Mg. — Forêt de Meerdael (Br), 7; Genck (Limb.), 7 . VANA Ztt. — Rixensart (Br.), 6 . LUCTUOSA Mcq. — La Hulpe, Lembecq (Br.), 7 333 … _P. quaDriGqurTraTA Mcq. — Enghien (H.), 7. + P. QUADRIMACGULATA Pz. — Céroux-Mousty (Br.), 6; La Houssière CH), 7. P. VITREA Mg. — - FLAVITARSIS Mg. — Calmpthout (Anv.), 9. G. PIPIZELLA Rad, . VIRENS Mg. — Tourneppe, 8; Laerbeek-Bosch (Br.), 6. . ANNULATA Mcq. — Calmpthous (Anv.), 6. . MELANCHOLICA Mg. — Willebroeck (Anv.), 9. . HERINGI (Heringia Rnd). — Steinbach (Lux.), 7. FO POLE G. CHRYSOTOXUM. …. C. BICINCTUM Mg. — Beersel, 6; La Hulpe (Br.), 7; Forêt de la . Houssière (H.), 7. C. SYLVARUM Fabr. — Bois de Soignes, Eschenbeek (Br.), 5; Env. d’Arlon, 5; Env. de Bouillon (Lux.), 6 __ C. ELEGANS Le — Céroux-Mousty (Br.), 7 “ CG. rEsrIvum Lin. — La Hulpe, (Br.), 7. | C. ARCUATUM Lin. — Vallée de l’Hermeton (Nam.), 6; Calmpthout De (Anv.), 7 _ C. FASCIOLATUM Degeer. — Bueken (Br.), 7; Botassart (Lux.), 7 - C. INTERMEDIUM Mg. — Tervueren (Br.), 6; Borchène (Lg.), 7 C. OCTO-MACULATUM Curtis. — Hockai (Lg.),7. L C. VERNALE Lw. —- Botassart (Lux.), 6 G. PSARUS Zti. P. ABDOMINALIS Fabr. — Genck (Limb.), 8 D _ ! G. MICRODON Mg. 4 M. pevius Lin. — Fleurus (H.), 8 M. muragruis Lin. — Bilsen (Limb.), 6. D G. CERIA Fabr. 4 C. coNopsoipes Fabr. — La Houssière (Nu ae) ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 5 XII 1901 28 334 VARIÉTÉS MYRMÉCOLOGIQUES par Auguste Forel. A) Formes néotropiques et néarctiques. EMERYELLA nov. gen. Mandibules fort semblables, à première vue, à celles du genre Mystrium, mais sans les deux rangées de dents du bord interne. Elles sont linéaires, un peu déprimées, plus longues que la tête, faiblement courbées en dedans, surtout à leur seconde moitié, la première étant presque droite. Leur base est un peu plus large que leur extrémité qui est obliquement tronquée. Leur bord interne n’a que trois dents; la première très large, courte et obtuse, non loin de la base; la seconde au milieu, petite, courte et obtuse; la troisième encore plus petite, près de l’extrémité. Les mandibules ne sont nulle part canaliculées. Elles sont insérées, comme chez les Mys- trium, vers les angles antérieurs fort distants de la tête, et laissent entre deux un large espace vide. A part cela, les caractères sont tout à fait voisins des Ectatomma, surtout du sous-genre Gnamptogenys. Antennes de 12 articles. Yeux gros, latéraux. Arêtes frontales fort distantes, courtes. Épistome arrondi derrière. Suture pro-mésonotale peu apparente. Suture méso-métanotale très profonde, étranglée. Pédicule et abdomen comme chez les Gnamptogenys. Les pattes postérieures et médianes n’ont qu’un éperon qui est pectiné. Crochets des tarses bidentés. Ce genre est sans doute fort voisin des Éctatomma. Mais la struc- ture de ses mandibules est si singulière et rappelle tellement le groupe des Mystrium et des Myrmecia, que la coupe générique me paraît pleinement justifiée. E. Schmittin. sp. — $. — Long. environ 9 mill. avec les mandi- bules. — Ces dernières sont striées vers la base, lisses, luisantes, à forte ponctuation éparse sur le reste de leur longueur. Leur bord interne a quelques denticules indistincts entre les trois dents et de longs poils dressés. Tête en trapèze, plus large que longue, plus large devant que derrière, à bord postérieur à peine concave, à angles antérieurs assez vifs. Les yeux sont situés au milieu des côtés. Les scapes dépassent légèrement le bord occipital. Avant-derniers articles du funicule légèrement plus longs que larges. Arêtes fron- tales presque parallèles, peu élevées devant, à peu près aussi dis- tantes l’une de l’autre que du bord de la tête. Bord antérieur de l’épistome subrectiligne, avec une impression en ligne transversale derrière; son bord postérieur semi-circulaire. Pas de trace de carène. 339 Mésonotum très court, quatre ou cinq fois plus large que long. Pronotum arrondi. Mélanotum assez convexe, plus long que le pro- notum et le mésonotum réunis, sans limite entre ses deux faces. Pédicule nodiforme, un peu plus long que large et plus large derrière que devant, avec une petite dent dessous et devant, élevé derrière et abaissé devant, tout à fait conformé comme chez les Gnamptogenys. Thorax inerme, Premier segment de l’abdomen proprement dit assez distincte- ment déprimé en dessus, mais non bordé, rétréci devant, avec une dent antérieure en dessous, fortement convexe dessous, derrière. Abdomen fortement rétréci après le 1* segment. Pas d’éperon aux hanches postérieures. Tête, pronotum et mésonotum fortement, régulièrement et den- sément striés en long, luisants et avec de gros points enfoncés très distincts, surtout sur la tête. Métanotum et pédicule striés de même, mais en travers, et à peine ponctués. Le 1” segment de l’abdomen proprement dit est plus grossièrement strié; ses stries sont semi-circulaires, convexes devant, longitudinales der- rière, entremêlées de gros points. Le 2° segment a de grosses côtes longitudinales encore plus grossières, rappelant celles des grosses Pothroponera, mais devenant plus fines et plus -serrées derrière, où elles convergent et s’anastomosent au milieu, près du bord postérieur. Pilosité dressée brune, médiocrement abondante, répandue partout, oblique ou subadjacente sur les pattes et les scapes. Pubescence presque nulle, sauf sur les extrémités où elle est plus répandue. Noire. Funicules, mandibules, tarses, articulations des pattes et extrémité de l’abdomen d’un brun plus ou moins foncé. Haïti. — Je dois l’exemplaire unique de cette intéressante fourmi à M. Jérôme Schmitt, de Beatty. Genre NEOPONERA Emery. Subgen. EUMECOPONE n. subg. M. Jérome Schmitt m’a envoyé une singulière ouvrière avec étiquette « Cal. » (Californie), mais qui a un facies si néotropique que jela soupçonne fort d’être de l’Amérique centrale ou méridionale. Elle ressemble énormément à la description de la Pachycondyla rostrata Emery © du Venezuela, que M. Emery place avec doute dans le genre Pachycondyla et qui, selon sa nouvelle classification, appartiendrait au genre Neoponera (joues carénées). La © seule de la P. rostrata est connue. Mais chez mon ouvrière le pronotum est arrondi et nullement bordé, ni caréné, ce qui l’éloigne de la rostrata 336 et des Neoponera. Les yeux sont gros et fort convexes (petils chez la rostrata). Les antennes sont rousses, comme les pattes, et la portion supérieure, horizontale de l’épistome est transversalement (et non longitudinalement) ridée. Le thorax est échancré entre le mésono- tum et le métanotum, comme chez la P. constricta. La suture pro- mésonotale est fortement imprimée. Les pattes médianes et posté- rieures ont deux éperons. Crochets des tarses longs, à peine bidentés (presque simples, avec une dent mousse à leur base). Le mésonotum est plus long que large, presque lisse devant; le métanotum est fai- blement convexe, allongé, aussi long que le pronotum et le méso- notum réunis. Les arêtes frontales, très rapprochées, forment devant un lobe fort élevé. Je crois qu'il vaut la peine de former un sous-genre pour la N. rostrata et l'ouvrière de M. Schmitt, sous-genre caractérisé par son épistome tronqué, à deux faces, sa taille extrêmement svelte et ses mandibules sublinéaires. Je l’appelle Eumecopone. La question de l’espèce est plus difficile. Les caractères ci-dessus indiqués constituent-ils des différences polymorphiques ou spéci- fiques ? Je penche pour la seconde alternative, car le pronotum des Neoponera © n’est pas plus fortement caréné que celui des ÿ. Je nomme donc l’ouvrière de M. Schmitt : Neoponera (Eumeco- pone) agilis n. sp. PACHYCONDILA FUSCOATRA Roger, var. cearensis n. var. — ÿ. — Long. 13 à 14 mill. — Pronotum strié transversalement. Abdo- men lisse, luisant, avec des points espacés et presque pas de pubes- cence sur le dos. Son dernier segment dorsal a une forte concavité médiane, bordée d’une petite arête, mais sans petits piquants ou aiguillons. | | Q.— Long. 21 mill. — Tête bien plus grosse et plus large que chez mon type de la transversa ©. Du reste comme l’ouvrière. Les stries du pronotum entièrement transverses ; abdomen très luisant, épar- sément ponctué. Baturité, Céara, Brésil (M. J. Schmitt). ATTA (ACROMYRMEX) NIGRA Smith, r. muticinoda, n. st. — ÿ. — Long. jusqu’à 8,5 mill. — La ÿ minima manque. Diffère de la forme typique comme suit : Les pattes et les antennes sont plus longues; les scapes dépassent la tête d’un fort tiers chez la 5 maxima. Le corps est plus allongé et la tête moins grosse, surtout moins large chez la $ maxima, plus convexe de côté, sans être cependant rétrécie derrière comme chez la Môlleri. L’épine de l’angle occipital est plus courte, mais les spinules situées devant elle, de chaque côté de l’occiput, sont plus longues. Le premier nœud du pédicule n’est qu’obtusément tuberculé ou mutique, sauf PS 337 deux dents antérieures obtuses; un seul exemplaire a derrière deux spinules, comme chez l’A. nigra typique. Pubescence roussâtre un peu plus distincte. Noire (plus foncée que l’A. nigra); mandibules, tarses, funicules et articulations bruns. C’est surtout la forme générale du corps qui distingue cette forme de celle de la province de Rio. Baturité, Céara, Brésil (M. J. Schmitt). CYPHOMYRMEX DENTATUS Forel, r. olindanus n. st. — %. — Long. 1,9 à 2 mill. — Diffère du type par sa couleur d’un brun roussâtre, ferrugineux, et par sa pubescence dilatée, squamiforme, plus épaisse et plus grossière que chez le rimosus. Les nœuds du pédicule sont plus larges que chez le rimosus, le sillon médian antérieur de l’abdomen plus profond. Du reste comme le dentatus. Tient du dentatus et du rièmosus. Olinda, Brésil (M.J. Schmitt). CRYPTOCERUS HAMULUS Roger, var. haytianus n. var. — ÿ. — Roger a sans aucun doute décrit le Z. Il est extrêmement diffcile de dire si l’ouvrière, que j'ai sous les yeux, est bien la même espèce. C’est au moins une variété de sculpture. Je préfère la décrire telle qu’elle est. On jugera en la comparant à la description de Roger : | Long. 5 mill. — Mandibules striées, assez mates, armées vers l’extrémité de deux dents pointues. Tête en trapèze, rétrécie devant, à côtés assez convexes, à bord postérieur presque droit, bordé d’un œil à l’autre d’une arête aiguë, interrompue sur son tiers médian environ. En avant de cette arête, une seconde arête denticulée, transversale aussi, surtout apparente au milieu (devenant obsolète près de l'œil). Épistome triangulaire, bordé devant d’une rangée de cils brillants, mordorés. L’arête frontale forme une lamelle roussâtre, ferrugineuse, un peu translucide, allant de l’angle de l'épistome à la moitié de l'œil seulement. Thorax étroit, à sutures distinctes, la méso-métanotale formant une échancrure transversale fort marquée. Les angles antérieurs du pronotum sont presque droits, mais peu apparents. Au tiers antérieur de son côté, le pronotum porte une large dent ou un lobe aplati, bien plus long que large, et tronqué en biseau à son extré- mité. Angles postérieurs du pronotum subdentiformes. Tout le dos du thorax est bordé. Le bord du mésonotum a un petit feston avancé au milieu; celui du métanotum en a un devant. Épines métano- tales plus longues que la face basale, divergentes, dirigées en haut et en arrière, assez fortement courbées en avant. Premier nœud du pédicule avec les angles antérieurs aigus et une petite épine 338 pointue, horizontale, de chaque côté. Second nœud plus large que long, ayant à chacun de ses angles antérieurs une épine horizon- tale, robuste et recourbée en arrière. Abdomen ovale, concave devant, seulement un peu plus long que large, bordé d’un étroit rebord brunâtre sur le tiers antérieur de son 1% segment. Tibias et métatarses prismatiques ; les métatarses postérieurs et médians comprimés. Dessus de l’abdomen, face déclive du ménatotum, pattes et devant de la tête jusqu’à l’occiput densément réticulés-ponctués et mats. La face déclive et la base de l’abdomen ont, en outre, des rides longitudinales plutôt fines ; le dessus de la tête a de larges fossettes très effacées. Dessous de l'abdomen et scapes subopaques ou assez luisants, finement réticulés, avec des rides longitudinales sur les bords de l’abdomen. Les tibias ont des rides grossières. Le reste du corps, y compris le dessous et les côtés de la tête, est assez luisant ou subopaqué, couvert de rides longitudinales grossières, entremêlées d’une pubescence large, épaisse, déprimée, d’un jaune doré brillant, canaliculée, mais non clavée, qui se trouve aussi sur le devant de la tête, mais pas sur l’abdomen. Seules les rides de l’occiput, derrière l’arête postérieure, sont transversales par con- vergence de celles des côtés. Le corps et les extrémités sont, en outre, parsemés de soies dressées, courtes, Jaunes, raides et obtuses. Scapes, base des funicules, extrémité des tarses et des man- dibules et arêtes frontales roussâtres ; le reste du funicule brun. Tout le reste noir. Haïti (M. J. Schmitt). Les rides transversales du derrière de l’occiput et les épines pointues du premier nœud du pédicule diffèrent en tout cas de l’hamulus typique. Cette espèce fait un peu passage au genre Pro- cryptocerus, et la position de ses yeux rappelle les Cataulacus. Procryptocerus Schmitti n. sp. — %. — Long. 3,2 mill. — Très voisin du P. Belti Forel, mais encore plus petit et avec le dos du thorax continu, sans échancrure. Tête comme chez le P. Belti, mais plus convexe en dessus, avec les arêtes frontales plus convexes en dehors et bien moins saillantes aux angles occipitaux. Bord postérieur de la tête plus convexe. Scapes un peu plus courbés et plus déprimés. Les articles du funi- cule sont tous distinctement plus larges que longs, sauf le premier et le dernier. Dos du thorax faiblement convexe, continu, sans échan- crure. Suture pro-mésonotale obsolète; suture méso-métanotale faiblement indiquée. Disque du pronotum et du mésonotum réunis, seulement un peu plus large devant que derrière, beaucoup plus 339 long que large, à côtés à peine convexes, à angles antérieurs sub- dentiformes (aussi large que long et fortement élargi devant chez le Belti). Face basale du métanotum et épines presque horizontales, Nœuds du pédicule moins larges, le premier surtout, qui, vu de côté, est bien plus long que haut (aussi haut que long chez le Belti). Abdomen plus allongé, à côtés moins convexes, cuisses plus forte- ment renflées au milieu. Tête subopaque et parsemée de grosses fossettes espacées en . dessus (grossièrement réticulée chez le Belti). Le pro-mésonotum a des fosseltes plus serrées, mais formant à peine encore des réticu- lations; entre deux, quelques rides longitudinales. Face basale du métanotum longitudinalement striée-ridée. Pédicule grossièrement réticulé. Abdomen lisse et luisant, avec quelques points piligères, surtout vers sa base. Sculpture du reste comme chez le Belti. Pilosité dressée jaunâtre, fine et pointue partout; pubescence presque nulle. Couleur comme chez le P. Belti; les parties claires sont seule- ment d’un rougeâtre un peu plus foncé. Baturité, Céara, Brésil (M. J. Schmitt). STRUMIGENYS CLYPEATA Roger, v. pilinasis n. var. — &. — J'ai trouvé celte variété près de Washington, au bord du Potomac. L’épistome est couvert de poils assez longs, nullement squamiformes, un peu courbés. Tout au plus ceux du bord ont-ils tout au bout parfois un léger renflement. Le deuxième nœud du pédicule (avec sa membrane) est beaucoup plus étroit que l'abdomen, à peine plus large que le pronotum. Sur le dos de ce dernier, les réticulations ont une légère apparence de rides longitudinales. Chez la S. clypeata, typique que M. Emery m’a envoyée de Beatty (Pensylvanie), l’épis- tome est entièrement couvert de poils courts et squamiformes, brillants, et le deuxième nœud très large du pédicule est presque aussi large que l'abdomen (avec ses membranes), et beaucoup plus large que le pronotum. Sur ce ‘dernier, les réticulations n’ont aucune direction longitudinale. La pilosité est partout plus couchée que chez la pilinasis. M. le D' Günther Euderlein a eu la bonté d'examiner pour moi le type original de Roger, au musée de Berlin. Or, ce type a l’épistome couvert de larges poils squamiformes. Il est curieux que Roger signale les poils sans indiquer leur forme. STRUMIGENYS PERGANDEI Em. Boston (Franklin Park), sous une pierre, à côté d’un nid double de Formica subsericea Say et de Bra- chymyrmex Heeri For. v. depilis Em., récoltée par moi-même. Pogonomyrmex Schmitti n. sp. — Ÿÿ. — Long. 3,9 mill. — Voisin de Naegelii Forel et d’imberbiculus Wheeler in. litt., mais bien distinct. 340 Mandibules régulièrement striées, luisantes, armées de six dents. Tête rectangulaire, un peu plus longue: que large, sans les mandi- bules, Les scapes n’atteignent pas le bord occipital, qui est légère- ment concave. Épistome entier devant. Aire frontale étroite, allongée et profonde. Yeux plus petits que chez le Naegeli, situés plus en arrière. Thorax fortement voûüté, court, sans trace de sutures, seulement 1 1/2 fois plus long que large. La face basale du . métanotum est déjà presque aussi inclinée que la face déclive, dont elle n’est séparée que par les épines qui sont plus longues que chez le Naegelii, pointues et aussi longues que leur intervalle. Deux épines métasternales presque aussi longues que les métanotales et un peu courbées en avant. Premier article du pédicule plus longuement pétiolé que chez le Naegelii, avec une plus forte dent dessous, Son nœud est tronqué à pic devant (surface tronquée lisse et luisante), de la même forme que chez le Naegelii, mais plus large; son pan postérieur est bien moins convexe et se termine en haut, devant, par une arête transversale vive, subacuminée au sommet. Second nœud, vu de dessus, cupuliforme, étroit devant, large derrière, à côtés convexes, plus large que long. Dessous, il a un bourrelet plus épais que chez le Naegelii. Mat; densément et finement réticulé-ponctué; les grosses mailles du thorax çà et là luisantes. Le thorax et la tête sont en outre gros- _Sièrement rugueux réticulés, avec direction longitudinale un peu ridée des mailles. Front et vertex longitudinalement ridés, très mats. Moitié postérieure de l’abdomen lisse et luisante; son tiers antérieur finement réliculé-ponctué et à peu près mat; entre deux, les réticulations s’effacent peu à peu. Pattes subopaques, densément réticulées ; scapes mats, densément striés et ponctués. Tout le corps, y compris les pattes et les scapes, parsemé d’une pilosité dressée espacée, courte, épaisse, plutôt obtuse, d’un brun presque noir sur la tête et le thorax, plus claire sur les extrémités, d’un jaune presque blanchâtre sur l'abdomen. Pas de cils barbus sous la tête. Pubescence presque nulle. Noir. Pattes, funicules, devant de la tête et base des mandibules d’un brun foncé. Extrémité des tarses, articulations, anneaux fémo- raux et le reste des mandibules d’un roussâtre foncé. Haïti (M. J. Schmitt). k Plus petite que ses voisines, cette espèce bien caractérisée se rapproche un peu du sous-genre Janetra. | | Macromischa lucayensis n. sp. — Ÿ. — Long. environ 3,7 mill. — Mandibules striées. Épistome échancré au milieu de son bord antérieur. Arêtes frontales distantes, formant une forte proé- minence en triangle obtus qui recouvre une partie de l'articulation de l’antenne. Tête plus longue que large, plus large derrière que daté honé iteic ont: dite nitt Lt achat at TA pd Sue dir nb. * D du dd st ds,» c'e CPE PORT CPE INRT } Pt h + L 11 " NI L'ART ? + 341 devant, à bord postérieur presque droit et à côtés assez convexes. Yeux à peine en avant du milieu des côtés. Les scapes dépassent passablement le bord occipital. Les articles 3 à 8 du funicule plutôt plus épais que longs. Massue de trois articles. Thorax aussi large que la tête, élevé. Le mésonotum ne dépasse pas le pronotum, mais l’atteint en avant; il n’a pas de sillons convergents. Le métanotum a deux épines fortes, robustes, distantes, peu divergentes, dirigées en arrière et en haut, plus courtes que la face déclive, mais plus longues que la face basale. Face déclive fort élevée, subverticale. Premier article du pédicule très longuement pétiolé et surmonté près de son extrémité postérieure d’une haute écaille subverticale, épaisse, légèrement mais distinctement concave devant, fortement convexe derrière, à bord supérieur subrectiligne, échancré au milieu. Le pétiole se prolonge un peu en arrière de l’écaille; il a en dessous une dent pointue près de son extrémité antérieure. Le 2° article est transversal, 2 1/2 fois plus large que long. Abdomen tronqué devant. Les cuisses ne sont que faiblement et longuement renflées au milieu. Mate, extrêmement finement et densément réticulée-ponctuée, y compris les scapes; pattes finement réticulées et subopaques; abdomen lisse et luisant, sauf quelques points piligères. En outre, la tête et le thorax, sauf la face déclive du métanotum, sont plus grossièrement, mais encore assez finement ridés-réticulés longitu- dinalement; les rides sont surtout accentuées sur le front et le mésonotum. Pilosité dressée courte, jaunâtre, obtuse, très diluée, nulle sur les tibias et les scapes. Pubescence très courte, jaune clair, espacée et régulière sur l’abdomen, les pattes et les scapes, presque nulle ailleurs. Ailes à nervures pâles, en partie obsolètes, avec une grande tache marginale jaunâtre, arrondie. Cependant les nervures ont l'air disposées comme chez la M. Sallei : une seule cellule cubitale allongée; pas de cellule discoïdale. La nervure transverse s’unit à la nervure cubitale un peu avant son point de partage. Cellule radiale légèrement ouverte. D'un rouge ferrugineux, abdomen, pattes, antennes, dos du pédi- cule, trois taches allongées sur le mésonotum et une ligne médiane sur le scutellum d’un brun foncé. Iles Bahamas (M. J. Schmitt). Cette espèce est voisine de la M. pastinifera Emery de la même localité. Une partie des différences sont peut-être seulement dues au polymorphisme, Emery ayant décrit l'ouvrière seulement. Cependant le pédicule et les arêtes frontales ont une autre forme, l’épistome n’est pas strié, les cuisses sont à peine renflées (forte- 342 æ ment chez la pastinifera), ce qui m'engage à la séparer spécifi- quement. PSEUDOMYRMA ELONGATA Mayr., var. cubaensis n. var. — à. — Long. 3,3 mill. — Diffère du type par son pédicule bien plus allongé. Le premier nœud surtout est beaucoup plus long que large, moins élevé, avec son pan postérieur oblique, comme l’antérieur. Le second nœud est plutôt plus long que large. La tête est encore plus étroite et plus allongée que chez le type; les antennes sont encore plus courtes et plus épaisses. Les articles médians du funi- cule, extrêmement transverses, sont beaucoup plus épais que longs, en partie presque 1 1/2 fois plus épais. Enfin, le sillon frontal est distinctement marqué. La couleur est d’un brun noirâtre, pruineuse par la pubescence. Bahia Honda, Cuba (M. J. Schmitt). PSEUDOMYRMA CHAMPION Forel, r. haytiana n. st. — %. — Long. 5 à 5,5 mill. — La tête est bien plus large et moins longue. Les yeux, plus allongés, sont aussi éloignés du bord antérieur que du bord postérieur de la tête (bien plus près du bord antérieur chez le type). Mandibules plus obtuses, avec le bord terminal moins oblique. Le thorax est plus court et plus large, avec les sutures très fortement imprimées (faiblement chez la Championt typique) Le pronotum est bien plus distinctement subbordé. La face basale du métanotum est à peine plus longue que la face déclive, et les deux stigmates latéraux sont assez proéminents et situés près du dos (chez la Championt typique, la face basale est beaucoup plus longue et les stigmates sont effacés), situés plus bas sur les côtés. Pédicule, abdomen et pattes comme chez le type. Bien moins luisante, plus subopaque que le type; la ponctuation est plus dense et plus forte. La pubescence gris jaunâtre est aussi bien plus abondante, surtout sur l’abdomen où elle forme un duvet grisâtre. Pilosité du type. Même couleur que le type, mais les antennes sont d’un jaune assez vif et les pattes d’un brun noirâtre, avec les tarses et les arti- culations jaunâtres. Le second nœud du pédicule a des taches rous- sâtres. Une autre tache roussàâtre se trouve de chaque côté derrière l’œil. Le rouge du thorax et du 1° article du pédicule est tout aussi vif, quoique plus mat; une tache brune sur le mésonotum, et une autre sur la face déclive du métanotum. Haïti (M. J. Schmitt). | Malgré les différences sensibles de forme, les affinités sont si grandes que dans un groupe aussi variable que les Pseudomyrma je ne crois devoir faire de cette forme qu’une race ou sous-espèce de la Championi du Mexique. 943 Solenopsis Pergandei n. sp. — %. — Long. 1,8 à 2,1 mill. — Mandibules luisantes, ponctuées, armées de quatre fortes dents espacées. Épistome avancé, muni au milieu de deux dents longues, étroites et assez rapprochées. Son bord antérieur n’a ni feston, ni autre dent de côté. Les yeux sont très distincts, mais n’ont qu’une à trois facettes.Tête carrée, assez convexe dessus, peu concave derrière. Massue des antennes aussi longue que le reste du funicule; dernier article presque trois fois plus long que l’avant-dernier. Les articles 2 à 7 du funicule au moins aussi épais que longs. Le scape n’atteint pas le bord postérieur de la tête, mais en approche. Le pronotum large et en général la forme du thorax rappellent la Solenopsis punctaticeps du Cap et sa var. caffra, mais il y a chez notre espècé une échancrure méso-métanotale beaucoup plus profonde, qui incise le profil du thorax; le métanotum est aussi plus convexe. Les nœuds du pédicule sont bien plus petits que chez la S. punc- taticeps. Le premier article, assez longuement pétiolé, a un nœud peu élevé, arrondi dessus, un peu plus large que long, à peine plus incliné en arrière qu’en avant, et une petite dent dessous, devant. Le 2° article est subglobuleux, de la même largeur que le 1‘, Les deux nœuds sont de même hauteur. Abdomen ovale, tronqué devant. Très lisse et très luisante. Tête couverte de gros points enfoncés, espacés, piligères, plus gros encore que chez la punctaticeps et tout aussi abondants. Les scapes, les tibias et le devant du thorax sont ponctués d’une façon analogue, mais les points y sont moins abon- dants et moins grossiers. Le reste du corps n’a que des points épars, très fins. Tout le corps, les pattes et les scapes parsemés d’une pilosité dressée, fine, courte, jaunâtre, assez abondante, plus courte et plus dressée que chez la punctaticeps et ses variétés. Entièrement d’un jaune très pâle, çà et là blanchâtre, légèrement plus roussâtre sur la 2° moitié de l’abdomen et plus brunâtre autour de la bouche. ©. — Long.6 à 6,5 mill. — Taille plutôt élancée. Mêmes caractères que l’ouvrière. Les mandibules ont le bord terminal fort oblique et leur quatre fortes dents régulièrement et fortement espacées. Tête plus large que longue, à côtés très convexes et à large bord postérieur droit. Yeux et ocelles très 2ros. Thorax au moins aussi large que la tête. Le mésonotum surplombe le pronotum. Le métanotum ne forme qu’une seule surface très déclive, faiblement convexe, sans trace de dents ni de tubercules. Pédicule comme . chez l’ouvrière, mais plus large; les deux nœuds plus larges que longs, le pétiole du 1* plus court. Abdomen fort gros, ressemblant à du miel. Premier nœud du pédicule faiblement échancré au sommet. Sculpture et pilosité de l’ouvrière. Les gros points de la tête sont 344 encore plus gros et plus abondants que chez elle; ce sont de vraies fossettes. La pilosité est fort courte et encore plus abondante. Ailes longues (une aile supérieure : 6,5 mill.), à nervures et tache marginale très pâles. Elles sont subhyalines, microscopique- ment pubescentes. | | D'un jaune de miel. Tête et thorax d’un jaune légèrement voilé de brunâtre. Dents des mandibules d’un rouge brunâtre. Les pattes sont assez longues. d. — Long. 4,3 à 4,5 mill. — Mandibules armées de trois dents rouges. Épistome convexe. Yeux énormes, dépassant devant le côté de la tête. Tête très rétrécie derrière les yeux. Ocelles énormes, situés sur une éminence. Scapes un peu plus longs qu’épais.Thorax relativement plus large que chez la ©. Métanotum plus incliné. Nœuds du pédicule bäs, le premier plus long que large, le second cupuliforme, aussi large derrière que long. Ponctuation bien plus faible que chez l’ouvrière, surtout sur la tête. Pilosité comme chez l’ouvrière. D'un jaune sale, faiblement brunâtre. Tête d’un brun jaunâtre. Épistome, mandibules,antenneset pattes d’un jaune testacé très pâle. Faisons, Caroline du Nord, dans un bois de pins, le 28 juillet 1899; récoltées par moi-même dans deux ou trois nids, situés dans le sol et surmontés de curieuses ébauches de dômes maçonnés, avec des galeries ouvertes, paraissant non terminées. Il n’y avait pas de grosse espèce tout à côté, mais le sol de Faisons est rempli de termites. Je dédie cette belle espèce à mon infatigable collègue, - M. Pergande. SOLENOPSIS DEBILIS Mayr — modesta Pergande, Emery (Say?).- — Après avoir observé moi-même les mœurs de la Solenopsis debilis en Massachusetts, où je l’ai trouvée en nid double chez la Formica subsericea et chez d’autres fourmis exactement comme la $S. fugax d'Europe et où j’ai pû observer son allure extrêmement lente et sa vie souterraine, je suis en droit de confirmer et de maintenir mon ancienne opinion contre celle de MM. Pergande et Emery. M. Pergande fait sans aucun doute erreur en assurant que la S. debilis se trouve fréquemment dans les maisons à Washington. Elle peut y avoir été prise accidentellement, mais ses mœurs car- nassières, souterraines et lentes, sa pâleur livide exigent l'humidité et la vie souterraine, conditions qui font défaut dans les maisons où seules les espèces vives et à chitine opaque peuvent se maintenir. Il y a là une impossibilité matérielle, corroborée par mes observa- tions. Ce qui infeste les maisons et y dévore les graines, comme le raconte Say, sont les Monomorium [Pharaonis, vastator)/, certaines Pheidole, etc. J’accorde que la description de Say va plutôt mieux à une Solenopsis. Il se pourrait fort bien qu’il ait confondu les deux ‘ice sie 345 genres, c’est-à-dire qu'il ait eu en mains une Solenopsis pour sa description et lui ait attribué les mœurs des Monomorium qui infestaient sa cuisine en dévorant sa graisse, son huile d'olive et ses graines (voit-on la Solenopsis debilis faisant pareilles incur- sions!). À M. Emery, qui raconte avoir vu des Solenopsis ronger des os et des charognes dans les prairies à Bologne, je répondrai que j'ai fait la même observation, confirmant le fait que les Solenopsis sont carnassières. Mais, comme moi, il a vu cela dans des prairies. Là se trouvent des nids de Solenopsis sous les os en question, et les fourmis ne font que s’y infiltrer aux environs directs de leur nid souterrain. Cela n’a aucun rapport avec les incursions dans les maisons. Je conclus de ces faits que l’espèce de Say est douteuse, et qu’on n’a pas le droit d'affirmer que la S. debilis, bien définie par Mayr, en soit synonyme. Si l’on croit par contre pouvoir faire de debilis un synonyme de Myr.exigqua Buckley, je propose pour ma Sol. exigua le nom de pygmaca nov. nom. SOLENOPSIS TEXANA Emery. — Sous le nom de Solenopsis Pollux _ Forel, var. texana, M. Emery a décrit une Solenopsis qui, après mûr examen est tout autre chose que la S. Pollux des Antilles. Outre les différences indiquées par M. Emery, il faut noter que le premier nœud du pédicule est aussi large que le second, ou peu s’en faut. Mais ce qui me démontre surtout la chose, c’est que j'ai trouvé à Faisons, Caroline du Nord, les $, © et d’une espèce très abondante qui n’est ni la debilis, ni la Pollux, et que je consi- dère comme formant deux races de la texana. La S. texana a à l’épistome, de chaque côté, une dent, puis un feston. SOLENOPSIS TEXANA Emery, r. Ccarolinensis n. st. — Ÿ. — Long. 1,5 à 1,6 mill. — Diffère de la fexana par sa couleur d’un jaune un peu plus vif, sa pilosité plus courte et sensiblement moins abondante, ce qui la fait paraître plus luisante, et surtout par Île premier nœud plus comprimé du pédicule qui est sensiblement plus étroit que le second. Le métanotum est aussi, vu de dessus, plus étroit, avec les côtés moins convexes, et l’épistome est un peu moins avancé devant. Du reste identique. Les yeux ont aussi quatre ou cinq facettes. Une bande très nuageuse d’un jaune brun sur l’abdomen. Couleur d’un jaune un peu sale. ©. — Long. 3,7 à 4,3 mill. (selon l'extension de l'abdomen). — Comme chez Nat la 4° dent des mandibules est située en arrière des trois autres, un peu sur le bord interne (comme chez la texana typique). Tête presque carrée, un peu plus longue que large, un peu convexe derrière. Le mésonotum dépasse à peine ou ne dépasse pas le pronotum. Thorax de la largeur de la tête. Métanotum avec deux faibles bourrelets allongés. Premier nœud du pédicule 346 distinctement plus étroit que le second, à peine échancré ou presque droit au sommet, avec une petite dent translucide, sou- vent rudimentaire, sous son pétiole antérieur. Les scapes attei- gnent presque le bord occipital. Sculpture de l’ouvrière. La tête n’a que des points piligères ordinaires fort épars. Pilosité plus longue que chez l’ouvrière. D’un jaune sale; des ondes d’un jaune plus brunâtre sur l’abdo- men; tête d’un jaune-brun. Ailes pubescentes, subhyalines, longues (une aile supérieure) de 4,4 mill , avec les nervures et la tache très pâles. dj. — Long. 3,3 à 5,6 mill. — Mandibules armées de deux dents rouges; tête en trapèze (en ovale transversal chez la S. Pollux), fortement rétrécie derrière les yeux et très large devant. Yeux énormes, dépassant le bord antérieur de la tête (bien plus petits chez la S. Pollux). Nœuds du pédicule très bas, comme chez la S. Pergandei; le premier nœud a un sommet arrondi et bas (anguleux et assez élevé chez Pollux). Sculpture et pilosité comme chez l’ouvrière. D'un jaune sale. Abdomen d’un jaune brunâtre. Tête brunâtre. Antennes, mandibules et Fes jaune pâle. Ailes comme chez la femelle, longues de 3,5 à 3,9 mill. (aile supérieure), avec les ner- vures très pâles, effacées. Chez la S. Pollux, les ailes sont courtes, brunes, avec les nervures et la tache très distinctes et foncées. - Faisons, Caroline du Nord, nichant la plupart du temps dans la terre en nids doubles chez d’autres fourmis et chez les termites, récoltée par moi-même. SOLENOPSIS TEXANA Emery, r. truncorum n. st. — ÿ. — Long. 1,4 mill. — Difière de la précédente par sa couleur d’un jaune plus clair, très pâle, mais plus net, sans trace de brunâtre, avec une bande brune distincte sur le 1* segment de l’abdomen. La taille est plus petite. Les scapes sont plus courts, éloignés du bord occipital. Premier nœud encore ptus étroit relativement au second. D. — Long.3,3 à 3,7 mill. — Le thorax et le pédicule jaune clair; l’abdomen plus foncé avec une large bande brunâtre. Tête d’un jaune roussâtre avec le vertex brunâtre. Mêmes différences que pour l’'ouvrière. En outre, le premier nœud du pédicule est distinctement échancré au sommet, le thorax plus élevé et plus convexe. Enfin et surtout la tête est parsemée de gros points enfoncés épars, très dis- tincts, plus gros et plus abondants que chez la r. carolinensis, même fort abondants près de l'œil. Même localité que la r. carolinensis, mais je l’ai récoltée . dans les troncs d'arbres pourris, à côté des nids de Pheidole, de termites, etc., dans lesquels ses nids s’engrènent plus ou moins. - sue ta a a itéinttaité À 4 ; : J RE ad |: L né D dé de" « 347 STENAMMA Westw. Subg, STENAMMA sens strict. Ce sous-genre forme un fouillis presque inextricable de formes voisines. La sculpture des formes américaines est plus serrée que celle du $. Westwoodi d'Europe. Je crois qu’il faut les en séparer spécifiquement, ne fût-ce que pour débrouiller l’écheveau. Par contre, je doute que le S. Diecki Emery se rapporte au nearcticum et je crois qu’il se rapporte plutôt au brevicorne. M. Emery donne les caractères différentiels entre les Ÿ américaines et le Westwoodi typique, mais pas entre les Ÿ nearcticum et brevicorne. Or, la diffé- rence fondamentale entre ces deux espèces gît dans les ailes, et aucun des exemplaires décrits par M. Emery, comme nearcticum, Diecki, etc., ne paraît être ailé, car l’auteur ne parle pas des ailes. Je crois donc qu’il est plus prudent, tant que les sexes ailés sont si mal connus, de garder le nom de nearcticum pour les seuls © et décrits par Mayr, et de considérer toutes les autres formes améri- caines comme races ou variétés de brevicorne, jusqu’à preuve du contraire. Partant de là, voici ce que j'ai à remarquer : STENAMMA WESTWOODI Steph., var. msilanum n. var. — ©. — Diffère de la forme typique par sa couleur, d’un brun foncé, sauf les pattes, les antennes, les mandibules et l’extrémité de l’abdomen qui sont d’un jaune brunâtre ou rougeâtre. Le nœud du 1° article du pédicule est plus bas et les épines du métanotum sont plus longues. Forêt de Msila, dans la province d'Oran Algérie). STENAMMA BREVICORNE Mayr, & à peu près typique, mais de couleur brune. — Boston, Franklin Park (récoltée par moi-même). STENAMMA BREVICORNE r. DIECKI Emery, v. 2mpressum Em. — Importé à Hambourg avec des plantes du Vermont (U. S.). Je les ai indiqués comme Diecki tout court, dans mon travail sur les fourmis du Musée de Hambourg. STENAMMA BREVICORNE r. impar n. st. — Ÿ. — Long. 2,4 à 2,7 mill. — La plus petite de toutes les formes. Sculpture plus fine que chez le brevicorne. Sauf le premier et le dernier, tous les articles du funicule sont plutôt plus larges que longs. D’un roux jaunâtre, avec les pattes et les antennes d’un jaune testacé plus pâle que chez les autres formes; une large bande brune distincte sur l’abdomen. Premier nœud de l’abdomen plus comprimé d’avant en arrière que chez le brevicorne typique; vu de côté, son sommet est presque anguleux. L’échancrure méso-métanotale est forte, un peu comme chez la v. impressum du Diecki. Mais la sculpture de la tête et du thorax est assez uniforme, partout subopaque (pas de parties lui- 348 santes). Forme du thorax et épines comme chez le brevicorne typique. Pilosité et pubescence -plus abondantes que chez le S. Diecki. | ©. — Long.3,3 mill, — D'un brun un peu jaunâtre. Abdomen d’un jaune brunâtre, avec une bande brune comme chez l’ouvrière. Pattes d’un jaune-testacé pâle. Antennes d’un jaune brunâtre sale. Antennes courtes, comme chez l’ouvrière. Diffère du brevicorne typique et de la race Diecki par son métanotum subvertical, la face basale et la face déclive ne formant qu'un même plan. Nœuds du pédicule comme chez l’ouvrière. Épines à peine plus courtes que chez le brevicorne typique. Les ailes manquent. Du reste comme l’ouvrière, avec la sculpture plus fine que chez le brevicorne typique. Les côtés du mésothorax sont en partie lisses (ridés chez le brevicorne). J'ai reçu cette forme, fort distincte des autres par sa petite taille, sa couleur, ses antennes, etc., de M. Pergande, sous le nom de S. Diecki Emery. Je l’ai retrouvée moi-même avec lui, sur la rive virginienne du Potomak, en tamisant des feuilles humides. C’étaient toujours des ÿ. La © provient du Franklin Park de la ville de Boston, où je l’ai prise seule. Malgré sa couleur plus foncée, je crois pouvoir la rapporter aux $ du Potomak. Peut-être est-ce une espèce”? Mais il faut attendre de connaître plus de matériel. Le S. Dieckr est beaucoup plus grand et bien plus voisin du brevicorne. Genre PHEIDOLE Westw. PHEIDOLE VINELANDICA Forel. — %, ©, %, «j. — Morganton, Faisons, Goldsboro, Ferme Tyson, à plus de 1,000 mètres, en Caro- line du Nord; récoltée par moi-même du 16 au 30 juillet. Les © et 4 volaient et s’accouplaient en masse à Morganton, le 17 juillet. Cette espèce vit dans la terre, sous les pierres, sur les routes. Elle forme de très petits cratères; ses fourmilières sont peu considérables, mais extrêmement abondantes partout. Quoique le % soit en géné- ral distinct de l’ouvrière, il existe quelques formes intermédiaires, évidemment bien moins fréquentes que chez les Ph. Kingi et Vasliti, mais pas trop exceptionnelles. Je l’ai trouvée une fois à Faisons, sous l’écorce. Pheidole Tysoni n. sp. — %.— Long. 3 mill. — Le bord ter- minal des mandibules a deux dents à l’extrémité et deux plus petites à la base; il est tranchant dans l’entre-deux. Mandibules plutôt allon- gées, lisses, luisantes, éparsément ponctuées. Tête aussi allongée que chez la Ph. subarmata, mais plus rétrécie devant les yeux qui sont plus près du bord antérieur de la tête et un peu plus petits. 349 Deux dents au bord antérieur inférieur de la tête (comme chez la subarmala). L’épistome est bicaréné, largement concave à son bord antérieur, un peu plus que chez la subarmata (fortement échancré au milieu cûez la vinelundica). Arêtes frontales plus rapprochées l’une de l’autre que du bord de la tête (aussi éloignées chez la sub- armata) et bien moins divergentes que chez la vinelandica. Elles sont plus élevées devant que chez la vinelandica, sans former d’angle dentiforme comme chez la subarmata. À côté de l'extrémité posté- rieure des arêtes frontales, se trouve une large impression longitu- dinale à fond luisant pour loger l’extrémité des scapes. Ces derniers sont extrêmement courts, plus courts que chez les deux espèces sus- nommées. Ils sont fortement courbés après leur tiers (plus faible- ment et vers leur quart basal chez la vinelandica). Les deux avant- derniers articles de la massue des antennes sont aussi larges que longs. Vu de profil, le thorax ne laisse voir qu’une seule convexité pro-mésonotale, sans trace de l’impression transversale du mésono- tum qu’on voit chez la vinelandica. Les tubercules du pronotum sont un peu plus marqués que chez la subarmata, mais bien plus faibles que chez la vinelandica. Métanotum comme chez la vinelan- dica ; premier nœud du pédicule un peu plus bas; second nœud plutôt plus petit, mais plus transversal, avec les angles ou tubercules laté- raux plus marqués. Lisse et luisante; métanotum faiblement réticulé. Moins de la moitié antérieure de la tête avec des rides espacées. Pilosité de la vinelandica. D'un jaune à peine un peu brunätre. Mandibules et bord antérieur de la tête d’un brun jaunûtre. Pattes et antennes jaunes. 5. — Long. 1,7 mill. — Bien distincte de la vinelandica par sa tête plus étroite, avec le bord postérieur arrondi, à peine un peu concave au milieu. La tête de la vinelandica est large, carrée, à bord posté- rieur fort marqué et concave. Les épines du métanotum sont plus grêles, mais relativement longues et pointues. Tout le corps est plus étroit, d’un jaune sale ou brunâtre. La subarmata a la même forme de tête, mais le métanotum inerme ou à peu prés. d.— Long. 3,7 à 3,8 mill. — Plus petit et surtout à tête et thorax plus étroits que chez la vinelandica, plus semblable à la subarmata. Mandibules très étroites, bidentées (triangulaires et armées de trois à quatre dents chez la vinelandica). Ailes pubescentes, teintées de brunâtre (hyalines chez la vinelandica). Le métanotum a deux tubercules arrondis. J'ai récolté cette espèce à plus de 1,000 mètres, près de la ferme de M. Tyson ; au pied du mont Mitschell, dans la Caroline du Nord, le 20 juillet, dans la terre (petite fourmilière souterraine). M. Emery a décrit une race lœviuscula de la vinelandica, du Missouri, qui paraît se rapprocher de la Tyson:. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 5 XII 1901 29 390 PHEIDOLE CRASSICORNIS Emery. — Ÿ, Z,ÿ. — Faisons et Mor- ganton, Caroline du Nord ((ÿ ailé le 26 juillet), dans le bois et sous l'écorce. Le Z% seul a été décrit par Emery. 5.— Long. 2,5 à 2,7 mill. — Robuste. Tête large. Soupes fortement courbés à leur base, dépassant l’occiput de 1/3 de leur longueur. Une forte impression ou échancrure transversale au milieu du mésonotum. Échancrure méso-métanotale forte. Épines robustes. Nœuds du pédicule étroits. Abdomen tronqué devant. Tête subopaque, réticulée, sauf le milieu du front, de l’épistome et du vertex qui est lisse; devant de la tête avec quelques rides. Abdomen et dessus du pronotum au milieu lisses et luisants; le reste réticulé et subopaque (les nœuds aussi). Pilosité dressée, jaune roussâtre, assez longue, pointue, médio- crement abondante partout, y compris les pattes et les scapes; pubescence presque nulle. D'un brun foncé. Métanotum et côtés du thorax rougeûtres. Mandibules, antennes et pattes d’un roux brunâtre. d. — Long. 4,1 à 4,3 mill. — Mandibules courtes, triangulaires, armées de deux larges dents. Nœuds du pédicule bas, plutôt larges. Métanotum réticulé et subopaque. Le reste assez luisant. Pilosité de l’ouvrière. Ailes faiblement teintées de brunâtre, avec les nervures et la tache assez pâles. D’un jaune testacé, avec la têle et quelques taches sur le thorax brunâtres. J'ai trouvé deux fois l’ouvrière avec le Z. Malgré la différence énorme de la pilosité, leur identité spécifique ne fait donc aucun doute. PHEiDoLE Morrnisit Forel. — Goldsboro, Faisons, Morganton. — 5, Z,d, 14 à 29 juillet. — Cette espèce fait son nid dans la terre des prairies, avec un dôme maçonné assez marqué. Les fourmilières sont très populeuses et se mettent en grand émoi lorsqu'on démolit le dôme. C’est avec la Formica exsectoides à peu près la seule espèce à dômes des Etats-Unis de l’Est. La © et le «j n’étaient pas encore connus. ®. — Long. 7,7 mill. — Diffère de la var. Vanceæ décrite plus bas par sa tête et son thorax d’un jaune testacé assez pâle, avec quelques taches brunâtres, ses dents métanotales plus faibles et sa sculpture plus faible, ce qui la rend assez luisante (l’abdomen aussi). Premier nœud du pédicule non échancré. Pattes d’un jaune très pâle. Scapes un peu moins brusquement courbés. Les ailes manquent. Du reste identique. cd. — Long. 4,7 à 5 mill. — Mandibules comme chez la Ph. crassi- cornis, Métanotum presque absolument inerme. Ailes subhyalines, larges. D’un jaune testacé sale, avec le dessus de la tête brunâtre. Assez élancé. 351 PHEIDOLE MORRISIt Forel var, Vanceæ nov. var. — %. — Long. 3,8 à 4,1 mill. — D’un brun jaunâtre ou roussâtre, plus foncé sur le dessus de la tête et de l’abdomen. Second nœud du pédicule un peu plus large. Tout l’insecte un peu plus robuste. Le métanotum n’a que deux tubercules. Diffère du type par sa taille plus grande et sa couleur plus foncée. 5. — Long. 2,8 à 3 mill. — Couleur du 2%, Métanotum à peu près absolument inerme. Second nœud du ‘pédicule plus de deux fois plus large que le premier, élargi en arrière (fort distinctement plus grand que chez le type). La tête est aussi un peu plus large et la stature plus robuste. Le scape est un peu plus brusquement courbé vers sa base. ©.— Long.7à 7,5 mill. — Mandibules fortement ponctuées. Scapes assez épais, brusquement et fortement courbés vers leur base. Tête plus large que longue, densément réticulée, ridée en long et presque mate, plus étroite que le thorax. Thorax large avec la même sculpture, sauf une ligne ou bande médiane lisse et luisante. Le métanotum a deux fortes dents triangulaires. Premier nœud squa- miforme, large, largement échancré à son bord supérieur. Second nœud très large. L’abdomen et le pédicule sont subopaques, densé- ment réticulés, le dernier en outre transversalement ridé. L’abdo- men a des points piligères élevés (tuberculés). Ailes un peu Jaunâtres, subhyalines, avec les nervures et la tache jaunûâtres. D'un roux ferrugineux avec les paites testacées, des taches brunes sur le vertex et le mésonotum, et le dessus de l’abdomen d’un brun foncé. Pilosité du % et du type. cd. — Long. 4, 8à5 ,2 mill. — Comme le type de l'Érèce. mais un peu plus grand et surtout plus robuste, avec le thorax plus large. Couleur un peu plus foncée. Des taches brunâtres, vagues, sur le mésonotum et l’abdomen. Ailes un peu teintées de jaune brunâtre. Black Mountain, Caroline du Nord, près de la villa de M”° Vance, qui m’a aimablement facilité mes recherches, et à laquelle je dédie cette belle variété; 19 juillet 1899. C’est surtout cette variété qui fait des dômes en terre très apparents. PHEIDOLE DENTATA Mayr. — Sous le nom de Ph. Morrisii var. dentata, Mayr a décrit une espèce fort distincte de la Morrisii, espèce qui est bien plutôt spinosa que dentatu. Le est beaucoup plus petit, plus étroit, plus grêle que chez la Morrisii, Ses ailes hyalines sont plus courtes. La © était encore inconnue. ©. — Long. 6,3 mill. — Métanotum armé de deux fortes épines. Abdomen lisse et luisant, avec des points piligères ordinaires. Tête et thorax plutôt luisants, ridés, mais faiblement ou pas réticulés. Scape plus faiblement courbé. Ailes plus courtes, hyalines ou 392 subhyalines. Thorax plus étroit, de la largeur de la tête. Roussâtre ; dessus des segments abdominaux brunäâtre. Faisons et Goldsboro, Caroline du Nord, 26 et 29 juillet, ÿ, Z, © et dj. Cette espèce vit sous l’écorce et dans les troncs pourris. Elle ne fait pas de dômes en terre. Quoique très voisine de la Ph. Morrist, je la considère comme une espèce distincte. Sa stature est moins grêle et ses pattes sont plus courtes. Par contre, je suis enclin à considérer la Pheidole commutata Mayr comme une simple race ou variété plus foncée de la dentata. Les exemplaires de Goldsboro correspondent exactement au type de Mayr de la dentata. Mais ceux de Faisons sont plus robustes, d’un rougeâtre vif, avec l’abdomen brunâtre (le type est d’un jaune à peine un peu rougeûâtre) et ont les épines métanotales plus fortes (var. fœisonsica n. var.). Cette variété se rapproche fort de la commutata. PHEIDOLE PILIFERA Roger (pennsylvanica Roger). — Washington (récoltée par moi). Niche sur les routes, où elle vit en petites fourmilières souterraines avec une petite ouverture à cratère. PHEIDOLE FALLAX Mayr, r. Emiliæ n. st. — %.— Long. 5,5 mill. — Diffère surtout de la r. columbica par son pronotum moins large, sans trace de tubercules et par son mésonotum, qui, au lieu d’une profonde incisure, n’a qu’une impression transversale bien plus superficielle et plus évasée. La pilosité est encore un peu plus hérissée sur les extrémités, et la couleur plus terne. Tout le reste est identique, et à première vue, on croit voir une columbica. 5. — Long. 3,2 mill. — Diffère nettement de columbica, fallax i. sp., etc., par la forme de sa tête qui, quoique rétrécie derrière : les yeux, a un bord postérieur assez distinct, non confondu avec le bord articulaire. Sculpture du devant de la tête un peu plus forte. Pilosité comme chez le soldat. ; ©. — Long.7,5 à 8 mill. — Tout le corps réticulé-ponctué et assez mat; l'abdomen en partie seulement subopaque, finement et densé- ment ridé en long à sa base. En outre, sauf l’abdomen proprement dit, le corps est grossièrement ridé-rugueux, transversalement sur le pédicule, le métanotum et le derrière du scutellum, longitudina- lement sur le reste; mésonotum plutôt strié; tête plutôt réticulée. Le métanotum a deux fortes et larges dents spiniformes, Thorax plus large que la tête. Pilosité du soldat. Tête, mandibules, funicules, prothorax et mésothorax d’un roux ferrugineux obscur avec des taches brunes. Tout le reste d’un brun noirâtre. Les ailes manquent. Voisine d’empressa Mayr, mais cette | ; 393 dernière n’a pas les scapes épaissis à la base et diffère encore autrement. Baturité, Céara, Brésil (reçu de M. J. Schmitt), PHEIDOLE PUBIVENTRIS Mayr, var. nevadensis n. var. — Un peu plus grêle que le type de l’espèce, et de couleur plus claire, d’un brun plus ou moins jaunâtre. Les épines du métanotum sont un peu plus courtes chez le % et l’ouvrière. La pilosité dressée est plus abondante sur le corps et sur les pattes. Les tubercules du pronotum sont petits, mais fort distincts. P. — Long. 6,2 mill. — Tibias et scapes assez abondamment pourvus de poils dressés. Du reste comme le type. San-Antonio (plus de 1,000 mètres d’altitude), sur la Sierra- _ Nevada de Santa-Martha, tu récoltée par moi-même dans les tiges creuses et sèches. . Un ?% pris dans la même région a du reste la couleur foncée du type de Santa-Catharina, avec le devant de la tête rougeûtre. PHEIDOLE PUBIVENTRIS Mayr, r.cearensis n. st. — 2%. — Long. 4 à 4,5 mill. — Plus robuste que le type de l’espèce et que la r. Timmii. Les scapes sont un peu plus courts, à peine plus rap- prochés de l’angle occipital que de l’œil à leur extrémité. Articles médians du funicule à peine plus longs que larges. Yeux un peu plus grands. Le bord antérieur du mésonotum, devant l’échancrure transversale, forme une petite arête transversale qui forme de chaque côté une petite proéminence subdentiforme. (Ce caractère est légèrement indiqué chez le type et la Timmui, mais moins accentué.) Épines métanotales très distantes, plus courtes que chez le type. Second nœud du pédicule beaucoup plus large que long et que le premier, plus large que chez le type de l’espèce. Abdomen très distinctement tronqué devant, à pubescence un peu plus courte que chez la pubiventris typique. Métanotum ridé en travers. Du reste pilosité et sculpture comme chez la forme typique. D'un roux jJaunâtre. Pattes jaunâtres. Abdomen brun. 5. — Épines plus courtes que chez le type; second nœud du pédi- cule plus large. D'un jaunâtre sale, avec la tête et l’abdomen d’un brun jaunâtre. Du reste identique à la forme typique et à peine un peu plus robuste; la forme du mésonotum est en particulier la même. Le | Baturité, Céara, Brésil ; reçue par M. Jérôme Schmitt. Pheidole Steinheili n. sp. — 2%. — Long. 5,5 à 7 mill. — Les mandibules, bidentées à l'extrémité, ont une forte impression au côté extérieur de leur base. Ridées à leur base, elles sont lisses et luisantes vers l'extrémité, avec des points épars. Tête très grosse, 394 arrondie, à côtés extrêmement convexes, fendue derrière en abricot. Le sillon occipital se continue dans le sillon frontal. La tête est large et longue de 2,3 mill. Épistome sans carène, échancré au milieu de son bord antérieur. Aire frontale lisse, profonde. Yeux assez plats, devant le tiers antérieur de la tête. Arêtes frontales très courtes, sans trace de loge pour les scapes. Les scapes, courbés vers leur base, atteignent seulement le milieu de la longueur de la tête. Articles médians des funicules un peu plus longs que larges. Pronotum arrondi, sans tubercules. Mésonotum avec un sillon transversal médiocre et un bourrelet postérieur. Les deux faces du métanotum subégales; épines médiocres, assez pointues, dirigées en haut. Premier nœud du pédicule échancré en haut; le second transversal, étiré latéralement en conules dentiformes. Devant de la tête densément et finement réticulé, ponctué et mat, avec des rides longitudinales sur le front et les joues où elles se transforment en partie en réticulations plus grossières. Occiput et vertex subopaques; les fines réticulations s’y transforment en stries serrées et fines en dessus et en dessous de la tête. En outre, une ponctuation grossière, abondante, espacée sur tout le derrière de la tête. Thorax et pédicule transversalement ridés, le premier luisant, le second mat et, en outre, finement réticulé. Abdomen finement et faiblement réticulé, luisant derrière, mat ou subopaque, plus forte- ment réticulé vers sa base, avec de nombreux points piligères. Pattes luisantes, ponctuées. Pilosité dressée d’un roux jaunâtre, pointue, pas longue, répandue partout, aussi sur les tibias et les scapes. Pubescence de même couleur, assez longue, fort distincte, surtout sur l’abdomen et les pattes. D'un noir un peu brunâtre. Occiput, devant de la tête et pattes brunâtres. Mandibules rougeâtres. Antennes et tarses d’un roux jaunâtre. $. — Long. 2,8 à 3,2 mill. — Mandibules avec deux fortes dents devant, irrégulièrement denticulées derrière. Épistome sans carène. Tête arrondie, sans bord postérieur distinct, presque semi-circulaire derrière les yeux. Scapes dépassant fortement l’occiput. Articles des funicules plus longs que larges. Une forte échancrure transver- sale sur le mésonotum, à peine plus faible que la forte échancrure mésométanotale. Épines pointues, longues comme un tiers de la face basale. ee ee Lisse et luisante. Quelques rides sur les joues et dans les fossettes antennaires. Dos du métanotum et du derrière du mésonotum ridé transversalement. Pédicule et côtés du mésothorax et du métathorax réticulés-ponctués et mats. Pilosité jaunâtre, un peu plus longue que chez le Z. Pubescence fort diluée, Couleur du soldat, mais les 9309 mandibules sont d’un roux jaunûâtre et la tête entièrement noirâtre. ©. — Long. 6,7 à 7 mill. — Relativement très petite, pas plus grande que le Z et tout à fait semblable à lui, avec la même sculp- ture, pilosité, pubescence et couleur. Le mésonotum et le scutellum sont en partie lisses, en partie ridés et réticulés. La tête est trapé- ziforme, au moins aussi large que le thorax, concave derrière. Les ailes sont courtes, légèrement jaunâtres, avec les nervures d’un brun jaunâtre. | cd. — Long. 3,8 à 4 mill. — Mandibules bidentées. Corps étroit et grêle. Tête fortement rétrécie derrière les yeux. Le mésonotum a deux sillons convergents. Métanotum faiblement convexe, sans limite entre ses deux faces, mais avec deux apparences de dents extrêmement petites (sans gros tubercules mousses). Premier article du pédicule plus ou moins courbé en S; le nœud ne constitue guère qu’un épaississement du pétiole antérieur. Tête et métanotum réticulés et ridés; le reste plus ou moins lisse et assez luisant. Pilosité plus fine et plus diluée que chez la $ et la ©. Ailes comme chez la ©. D'un jaune sale ; tête, trois taches sur le mésonotum et d’autres taches nuageuses sur le thorax et l’abdomen, plus ou moius bru- nâtres. Antennes, mandibules, épistome et tarses d’un jaune testacé. Dibulla, Rio-Frio, Barranquilla, province de Santa-Martha, Colombie, février à mars 1896, récoltée par moi-même. Fait son nid dans la terre en fourmilières fort populeuses et assez souter- raines dans la terre meuble, autour des ranchos ou des haciendas, dans les jardins. Le nid a plusieurs ouvertures en cratères ordinaires. Les exemplaires de Barranquilla ont les points espacés de la tête du Z plus effacés, et la tête chez le %, la tête et le thorax chez l’ouvrière plus rougeûtres. Cette espèce bien caractérisée ressemble un peu à la Ph. Vasliti Perg., mais elle en diffère à bien des égards et ne présente pas les formes intermédiaires entre le Z et l’ouvrière qu’on voit chez la Vaslitis (— obtusospinosa) J'en ai ouvert six ou sept nids aux en- droits indiqués où je l’ai découverte. PHEIDOLE FALLAX Mayr. — J’ai trouvé à la Jamaïque, de même qu’en Colombie, une Pheidole nettement différente de la Jelski des Petites-Antilles, et correspondant assez exactement à la description de la Ph. fallax typique de Cuba. Une différence que Mayr n’indique cependant pas consiste dans l’incisure occipitale beaucoup plus profonde chez la fallax. Sans connaître le type de la fallaæx, j'arrive, en suite d’une revision soigneuse de mon matériel et du fait que les faunes de Cuba et de la Jamaïque sont très voisines, à modifier l’opinion que j'ai émise à la page 66 de mes Fourmis de 396 l'Amérique centrale. Ce que j'ai appelé var. rubens de la columbica n’est que la véritable Ph. fallax de Mayr. Mais la columbica en est encore assez différente par ses scapes plus épaissis à la base, sa stature plus robuste, etc. En outre, la forme des Petites-Antilles diffère de la Jelskii de Cayenne par sa sculpture plus dense, ses couleurs plus vives, sa tête un peu plus petite, ses scapes plus longs ; elle mérite de former une variété à part que j'appelle antl- lensis n. var. Mais la complication n’en demeure pas là. J'ai trouvé à Zig-Zag, en Venezuela, une variété du Z de la Ph. Jelski, ayant exactement la couleur de la columbica, et cela tout à côté de la véritable columbica. Cette variété a la forme, la sculpture, etc., de la Jelskii, et les épines métanotales très petites. Je l’appelle fallacior n. var. Je crois donc rendre le mieux compte des faits en fixant ce groupe difficile comme suit : | 4. Sp. PHEIDOLE FALLAX Mayr. (= Ph. columbica var. rubens Forel). Cuba, Colombie, Jamaïque. R. Ph. columbica Forel. Colombie, Venezuela. R. Ph, Emiliæ Forel. Brésil. 2, Sp. PHEIDOLE JELSKII Mayr. Cayenne. Var. Ph. antillensis Forel. Petites-Antilles, Trinidad. Var. Ph, fallacior Forel. Venezuela. PHEIDOLE SUSANNÆ Forel, r. obscurior Forel. — Le type de Rio-de-Janeiro diffère encore de la Susanncæ i. Ssp., parce que, chez l’ouvrière, le cou est bien moins rétréci, moins colliforme ou même à peine colliforme. J'ai retrouvé cette race à la savane de l’Antille de Trinidad, le 10 février 1896. Ces exemplaires sont identiques à ceux de Saint- Vincent. Le nid était dans un tronc d’arbre. PHEIDOLE SUSANNÆ Forel, r. atricolor n. st. — 2%. — Diffère du type, qui est jaune, par sa couleur noire, avec les mandibules, le devant de la tête et le front rougeâtres, les paites et les antennes brunes à tarses d’un jaune rougeâtre. La sculpture est aussi plus forte et plus mate, le devant de l’abdomen réticulé-ponctué et mat. San-Antonio (Sierra-Nevada) et pied de la Sierra, dans les troncs d’arbres de la forêt vierge, au bord de la mer; Colombie, récoltée par moi-même au commencement de mars. L’ouvrière a parfois la moitié antérieure du corps rougeâtre, ordi- nairement elle est entièrement noire; elle a exactement la forme du type de la Susannæ. La © a 5,6 mill. Elle a la couleur du Z et les ailes teintées de brunâtre. Chez le (, le bord relevé du cou rétréci est distinct, ce qui le différencie de l’obscurior. PHEIDOLE DISTORTA Forel, r. RECLUSI Forel, — Q. — Long. 5,9 mill, — Scapes un peu plus longs et moins épais que chez 397 le % , du reste de même forme, logés dans un scrobe peu apparent. Tête carrée, avec une impression longitudinale médiane derrière les ocelles; mais c’est à peine si, vue de profil, elle présente une infime apparence à peine perceptible de la grande impression transversale du 2%. Thorax fort élevé, mais de forme ordinaire, à peine aussi large que la tête. Métanotum bien plus bas, cubique, avec deux fortes dents triangulaires. Pédicule et abdomen comme chez le 2%. Les ailes manquent. à Mésonotum mat, longitudinalement ridé. Scutellum et face basale du métanotum plus ou moins lisses, luisants. Tout le reste comme chez le %. San-Antonio, Sierra-Nevada de Santa-Martha (Colombie). J'avais égaré cette ©, récoltée par moi-même avec les 2% et%, et je n'avais pu la décrire avec eux. Je viens de la retrouver. Pheidole vallifica n. sp. — %.— Long. 3,8 à 4,3 mill. — Mandibules subitement courbées à leur premier tiers et rabattues en pelle, de sorte que, fermées, elles ont l’air comprimées contre la bouche. Leur bord terminal tranchant, sans aucune dent, est placé verticalement, et ne se croise pas plus avec celui de l’autre mandi- bule à l'extrémité qu’à la base. Les mandibules sont lisses, luisantes, à peine ponctuées. Deux fortes dents au bord antérieur inférieur de la tête. Épistome sans carène, à bord antérieur largement concave sur toute sa moité médiane. Arêtes frontales courtes, formant un large lobe ou une lamelle horizontale qui recouvre l'articulation de l’antenne et la portion antérieure de la fossette antennaire. Cette lamelle est beaucoup plus courte, mais plutôt plus avancée et plus proéminente que celle de la Ph. aberrans, et se termine brusque- ment en arrière. Le bord postérieur des côtés de l’épistome est plus fortement relevé en arête que chez un Tetramorium; entre lui et l’arête frontale, la fossette antennaire constitue une fente profonde et étroite. Tête rectangulaire, d’un quart plus longue que large, assez fortement incisée derrière, pourvue devant les joues d’une petite élévation du bord antérieur située à côté du bord latéral relevé de l’épistome. Scape court, fortement courbé à son premier tiers, atteignant à peine le troisième cinquième de la longueur de la tête. Articles 2 à 6 des funicules au moins aussi larges que longs. Le pronotum et le mésonotum ne forment qu’une seule convexité à peu près semi-circulaire, sans impression, ni bourrelet, ni tubercules distincts. Suture pro-mésonotale à peine marquée. Métanotum bas, long, à face basale beaucoup plus longue que la face déclive, et terminée par deux petites éminences subdentiformes. Pre- mier nœud du pédicule très brièvement pétiolé, avec un nœud cunéiforme, faiblement échancré au sommet. Second nœud trans- versal, deux fois plus large que le premier, mais sans conules laté- 308 raux distincts. Il n’y a pas de scrobe pour les scapes, mais une faible impression là où repose leur extrémité. Lisse et luisant. Quelques grosses rides espacées sur les joues, dans les fossettes antennaires, sur les côtés du front, et (transver- sales) sur la face basale du métanotum. Premier nœud du pédicule en partie réticulé. Pilosité assez courte et oblique partout, aussi sur les tibias et les scapes, peu abondante. Pubescence adjacente presque nulle. D'un brun de poix clair; Mandibules rougeûâtres; pattes et funi- cules d’un jaune brunâtre. Les tubercules occipitaux, l’abdomen et le métanotum sont d’un brun plus jaunâtre. ÿ.— Long. 2,3 à 2,7 mill. — Mandibules lisses, luisantes, indistinc- tement denticulées, de forme ordinaire, avec quelques points. Épistome sans carène, très lisse et très luisant, non avancé, subrectiligne devant. Tête carrée, à peine plus longue que large. Yeux gros, convexes, peu en avant du milieu des côtés. Les scapes dépassent un peu le bord occipital. Tout le reste : forme du thorax, etc., sculpture, pilosité et sculpture, comme chez le %, mais l’occiput est brun comme le reste et les scapes sont d’un jaune roussâtre, comme les funicules. Les arêtes frontales sont un peu plus élevées que chez les autres espèces, sans former de lobe comme chezle %, mais le bord postérieur de l’épistome est relevé, moins cependant que chez le %. J'ai découvert cette singulière espèce, une des plus curieuses du genre, à san-Antonio, sur la Sierra-Nevada de Santa-Martha, en Colombie, à plus de 1,000 mètres, dans le terrain humide et sablon- neux qu’avoisinait immédiatement un petit ruisseau. Elle y construi- sait de petits nids extrêmement peu peuplés, ne renfermant qu’un ou deux 2 , et s’ouvrant par un petit trou protégé par un demi-cratère ou rempart de sable d’un seul côté. Ces singulières ouvertures ayant attiré mon attention, me firent découvrir les habitants extrêmement cachés et craintifs. Pheïdole longiscapa n. sp. — 2%. — Long. 3,3 à 3,6 mill, — Mandibules bidentées devant, avec deux dents informes derrière et parfois quelques petits denticules entre deux. Elles sont lisses, luisantes, avec quelques points piligères. Tête relativement petite, ne Re pas les dimensions de l’ouvrière de certaines espèces, à peine plus longue que large, très distinctement plus large devant que derrière où elle est faiblement échancrée, mais pourvue d'un sillon occipital qui se prolonge jusque derrière le front. Côtés de la tête assez convexes. Épistome sans carène, avec une forte échan- crure sémi-circulaire au milieu de son bord antérieur. Arêtes fron- tales presque parallèles, assez longues. Pas trace de loge pour les 399 scapes. Scapes longs, grêles, minces et courhbés à leur base, un peu épaissis à l’extrémité, dépassant très distinctement l'occiput. Articles au funicule allongés. Pronotum sans tubercules distincts, étroit au sommet. Mésonotum avec une forte impression transversale et un large bourrelet derrière. Métanotum armé de deux petites épines subverticales, peu divergentes; face basale faiblement canaliculée, plus longue que la face déclive. Premier article du pédicule longue- ment pétiolé; les deux nœuds très pelits, le second arrondi. Abdomen ovale, convexe, nullement tronqué. Pattes longues. Lisse et luisante, avec des points piligères épars. Des rides espacées sur le devant de la tête, sauf le front et le milieu de l’épis- tome. Métathorax, côtés et derrière du mésonotum et des nœuds du pédicule réticulés-ponctués et mats. Pilosité dressée, jaunâtre, fine, pointue, assez PAL partout, oblique sur les tibias et les scapes. Pubescence éparse, passant sur la tête à la pilosité dressée. D'un brun de poix clair. Tête et thorax souvent d’un rouge brunâtre. Pattes d’un brun jaunâtre. Mandibules rougeâtres ou d'un jaune rougeûtre. | 5. — Long. 2 à 2,3 mill. — Tête étroite, plus large devant que derrière, bien plus longue que large, sans bord postérieur, formant derrière les yeux une courbe elliptique régulière. Le bord articulaire est relevé, mais sans former de cou rétréci (comme chez la race obscu- rior de la Ph. Susannæ).Mandibules bidentées devant, indistinctement denticulées derrière. Épistome avec une impression médiane dis- tincte devant. Les yeux sont situés au milieu des côtés. Les scapes dépassent l’occiput de la moitié de leur longueur à peu près. Thorax fortement bi-échancré. Épines comme chez le Z. Abdomen tronqué devant. Presque pas de rides devant la tête. Tout le reste comme chez le 2%, mais la pilosité est plus diluée sur le corps, et la couleur un peu plus foncée, avec les mandibules jaunâtres. | d.— Long. 3,5 à 3,7 mill.— Mandibules très petites, jaune clair, bidentées. Scape aussi court que chez les autres espèces. Scutellum un peu bossu. Métanotum ne formant qu’une faible convexité, inerme. Nœuds du pédicule très bas. Tête mate, finement réticulée, avec quelques rides et élévations sur l’occiput. Côtés du métathorax réticulés; le reste lisse et luisant. Pilosité comme chez l’ouvrière. D'un jaune sale. Tête, dessus de l’abdomen, scutellum et trois taches sur le mésonotum bruns. Ailes subhyalines. Porto-Cabello, Venezuela, 13 février 1896. Nid dans la terre, sous le couvert de la brousse, où je l’ai observé moi-même. Au premier abord cette espèce ressemble beaucoup aux Ph. pubi- ventris, Morrisii et voisines, Mais elle se distingue de toutes les 360 espèces américaines que je connais, sauf de longipes Perg., par la longueur de ses scapes et la petitesse relative de la tête du %. Malgré cela, le dimorphisme de l’ouvrière et du soldat paraît être constant. Je n’ai trouvé aucune forme intermédiaire. La Ph. lon- gipes est mate, réticulée-ponctuée, beaucoup plus grande, à pattes et antennes encore bien plus longues. Elle habite le Mexique, PHEIDOLE STULTA Forel. — Hacienda de l’Esperanza, près de Dibulla, dans la forêt vierge du pied de la Sierra-Nevada de Santa- Martha, Colombie. Forme typique. Nid dans la terre. Pheidole amata n. spec. — %, — Long. 5,5 à 6 mill. — Très voisine de la stulla, mais bien distincte par ses grands yeux qui sont bien six fois plus gros (en surface). Les mandibules ont devant deux fortes dents et sont moins courbées à l’extrémité. Épistome largement échancré au milieu du bord antérieur (à peine échancré chez la sfulta). La tête est presque aussi grande et aussi longue, mais à côtés un peu moins parallèles, plus convexes vers l’occiput où elle est un peu plus étroite (chez la stulta plutôt plus large derrière que devant). Les scapes sont moins distinctement renflés à l'extrémité, les tubercules du pronotum moins distincts et le bour- relet du mésonotum plus fort. La face basale du métanotum est plus longue que la déclive et n’a que deux spinules dentiformes de moitié plus courtes que les épines de la stulta. Second nœud du pédicule moins largé, à peine étiré latéralement en conules. Les scapes sont aussi plus faiblement courbés à leur base, et les articles du funicule beaucoup plus grêles, beaucoup plus longs que larges (presque deux fois). Les pattes sont aussi plus grêles. La moitié antérieure de la tête est beaucoup plus densément striée que chez la stulta, et sa moitié postérieure a de gros points épars. Face basale du métanotum transversalement et finement ridée. Du reste sculpture, pilosité et couleur de la stulta. 5. — Long. 2,5 à 2,8 mill. — Tête beaucoup plus allongée et plus rétrécie derrière les yeux que chez la stulta, formant devant le bord articulaire relevé un court rétrécissement moins marqué que chez la Susannæ i. sp., mais plus que chez l’obscurior. Antennes beau- coup plus longues et plus grêles que chez la stulta. Les yeux beau- coup plus gros prennent environ un quart des côtés de la tête. Thorax comme chez la stulta, sauf le métanotum qui est comme chez le %, mais qui n’a presque pas trace de dents. Nœuds du pédicule petits; pattes longues et grêles. Lisse, luisante, avec quelques stries sur les joues et le métanotum mat, finement réticulé. et transversalement ridé sur le dos. Le mésonotum est aussi en partie réticulé et mat. Pilosité dressée assez longue, fine, assez médiocrement répandue partout. 361 D'un brun de poix. Antennes et pattes d’un brun plus clair. Man- dibules jaunâtres. Ouriheka, forêt vierge, près de Rio-Frio, au pied de la Sierra- Nevada de Santa-Martha, Colombie, 21 février 1896. Nid dans la terre. Cette espèce, malgré sa tête étroite, semblable à la stulta et la taille bien plus petite du soldat, est plus parente de la prœusta. PHEIDOLE PRAEUSTA Roger. — ÿ (le Z seul est décrit). — Long. 2,9 mill. — Tête moins rétrécie derrière que chez l’amata. À part cela, absolument identique à cette espèce. Patles et antennes longues et grêles. J'ai eu l’occasion d’observer cette singulière espèce en Colombie, à Barranquilla, Dibulla et tout le long du pied de la Sierra-Nevada de Santa-Martha. Elle est remarquable non seulement par son dimor- phisme formidable, par la tête monstrueuse du soldat, lequel varie du reste passablement de taille dans le même nid (6 à 7,8 mill.), mais encore par la singulière architecture de son nid. Comme on ne voit jamais sortir les 2%, mais seulement les petites 5, On croit avoir affaire à une petité espèce, et l’on est frappé de la singulière forme de l'entrée du nid (fig. 1. A.). Elle forme un rempart élevé en terre ressem- blant au calice d’une A B grande fleur monopétale, Fig. 1: ” A : ARS Calice de l'entrée des nids de Pheidole praeusta Rog. : Donees de 4 à 6 centimé- A. Porte du nid vue de dessus ou de dessous. tres de diamètre. Aufond £. Coupe verticale à travers un calice, en même temps per- À à pendiculaire à la longue dimension de la porte d’entrée. de ce calice, on aperçoit une ouverture en fente contournée, montrant au moins une con- vexité et une concavité. La fente correspond à deux lèvres qui recouvrent une cavité considérable d’environ 4 à 5 centimètres de diamètre, située sous elle, un peu en dessous du niveau du sol, et constituant le carrefour du nid, avant sa porte de sortie. C’est de là que sortent les $ avec grande vitesse pour aller fourrager. J’ai observé ces calices dans toute leur pureté sur le sol dénudé d’une clairière, près du rancho du Volador, au-dessus de Dibulla. J’ai réussi à en conserver à peu près deux en les imprégnant de gomme laque. Ces calices en terre s’élèvent à deux centimètres et plus au-dessus du niveau du sol. La fig. 1. B. représente la coupe verticale d’un de ces Calices. Ils m'’intriguèrent d’abord beaucoup, les fourmis étant cachées en ce moment au fond du nid, à cause de l’ardeur du soleil. Mais la Pheidole prœusta vit souvent aussi dans les cours et les jardins, autour des habitations. Là on ne voit pas de calices élevés, 362 € évidemment parce qu’ils sont constamment détruits. On voit de simples cratères ordinaires ou même de simples ouvertures à ras de terre. Cependant on peut toujours observer un peu en dessous la fente sinueuse avec une convexité latérale ou bourrelet en terre, c'est-à-dire les lèvres qui recouvrent le carrefour. Cette particularité ne paraît jamais faire défaut et permet de reconnaître immédiate- ment qu'il s’agit de la Ph. praeusta qu’on ne reconnaît pas à son ouvrière sans se servir d’une loupe. Dès qu’on creuse avec un ciseau, on fait sortir quelques gros Z qui confirment le diagnostic. Les fourmilières sont assez peuplées. Les % viennent surtout défendre l’entrée du nid contre l’attaque d’autres espèces de fourmis, ce que j'ai observé en provoquant artificiellement des attaques. La Ph. praeusta avait été décrite par Roger sur un seul Z de Colombie du Muséum de Paris. PHEIDOLE TRANSVERSOSTRIATA Mayr, var. nigridens n. var. — %,— Long., 2,6 à 2,8 mill. — Couleur du type, mais les mandi- bules sont en tout ou en partie noires. La tête est une fois et demie: plus longue que large, avec les côtés médiocrement convexes et une échancrure postérieure qui se continue en large sillon jusqu’au front. Vue de dessus, la tête présente une dent distincte à chaque angle antérieur; mais cette apparence est due au bord antéro-latéral fortement relevé. Les mandibules sont longues et pointues, à bord externe à peine convexe. La tête est plutôt transversalement ridée que striée ; les lobes occipitaux sont grossièrement réticulés-ponc- tués. Les dents ou spinules du métanotum sont plus courtes que chez le type, longues comme 1/3 de la face basale. Correspond du reste bien à la description de Mayr. ®.— Long. 1,5 à 1,6 mill.— D'un brun jaunâtre avec les pattes, les mandibules et les funicules jaunâtres. Bien plus petite que la punc- tatissima à laquelle elle ressemble; moins poilue qu’elle. Entière- ment réticulée-poncluée et mate, sauf l'abdomen qui est lisse; les réticulations plus grossières que chez la punctatissima. Les scapes dépassent à peine le bord occipital. Mésonotum sans impression, plus convexe que chez la punctatissima; pattes plus courtes. "Spi- nules du métanotum plus longues que larges. J'ai trouvé cette espèce dans la terre à Santa-Martha, en Colombie, PHEIDOLE BICONSTRICTA Mayr, r. Lallemandi (— Ph. Radosz- kowskii r. Lallemandi Forel). — Le % diffère du type et des races rubicunda et bicolor par sa tête moins large, sa taille moins grande, le deuxième nœud du pédicule seulement un peu plus large que le premier et surtout par la grosse ponctuation espacée du derrière de la tête, au fond de chaque point de laquelle se trouve un poil couché court. L’abdomen est assez luisant, faiblement réticulé, sa couleur MER A 363 est d’un roux ferrugineux avec l’abdomen jaunâtre devant et d’un brun roussâtre derrière. L’ouvrière diffère surtout du type de Mayr par sa tête plus forte- ment rétrécie derrière les yeux, sans bord postérieur et par l’éclat de la tête, du pronotum et de l’abdomen qui sont plus faiblement réticulés. Couleur du soldat. Habite aussi San-Antonio à plus de 1,000 mètres. Cette espèce forme de grandes fourmilières dans les troncs d'arbres, autour des lieux habités. Elle est très vive et très agres- sive. Les Z sortent beaucoup avec les Ÿ, au contraire des Ph. stulta, praeusta, subarmata, etc. Par son genre de vie, elle rappelle la petite Ph. punctatissima, mais cette dernière niche dans la terre. C’est par erreur que dans les Ann. Soc. ent. belg., 1901, p. 133 et dans mes Fourmis de l’Amérique centrale, p. 67, à propos de la description de la Ph. delecta, j'ai rapporté cette forme par compa- raison comme race à la Ph. Radoszkowskü. Klle se rattache à la biconstricta. Cela ne change du reste rien à ce qui y est dit. La race pugnax D. T. de la Radoszkowski est assez intermédiaire entre biconstricta et Radoszkowskii. PHEIDOLE RADOSZKOWSkITr Mayr. — Jardin de l'Hôtel Suisse à Barranquilla, Colombie. — Nid dans la terre. Couleur entièrement d'un brun foncé avec les mandibules, le devant de la tête et les antennes rougeâtres, tandis que le type est rougeâtre avec l’abdo- men brun. Cette variété ne vaut pas la peine d’être nommée. J'ai, : par contre, trouvé tout à côté, dans le même jardin, et vivant de la même façon la variété suivante : Var. inversa n. var. — % — Même taille que le type de l’espèce, même couleur que la variété précédente, mais avec les antennes brunes, et le devant de la tête plus terne. Les lobes occipitaux sont lisses et luisants avec des points espacés très distincts. Le deuxième nœud du pédicule est plus long, moins large, seulement anguleux (non étiré en conules) de côté. La moitié antérieure de l’abdomen est réticulée-ponctuée et mate. Les épines du métanotum sont plus rapprochées et la suture pro-mésonotale moins enfoncée. 5. — L’abdomen est entièrement mat, réticulé, ponctué. Du reste très semblable au type de l'espèce, mais entièrement noire. Barranquilla. Var. semilævis, n. var. Z.— Moitié postérieure de la tête lisse et luisante, avec très peu de points enfoncés. Moitié antérieure assez luisante, longitudinalement ridée, mais à peine réticulée-ponctuée. Abdomen lisse et luisant. Le reste mat, réticulé-ponctué. Du reste _ semblable à la var. inversa, mais les nœuds plus larges et les épines plus distantes. * Baturité, Céara, Brésil (M. Jérôme Schmitt). 364 Var. opacissima n. var. — 2%. — Tout le corps, les pattes et les scapes mats, densément réticulés-ponctués. Seuls l’épistome et les mandibules lisses et luisants. Noire ou d’un brun foncé. Du reste, comme le type. ÿ. — Comme le %, mais l’épistome et les mandibules sont mats, réticulés-ponctués comme tout le reste. J'ai récolté cette variété à Kingston, Jamaïque, nichant comme à Barranquilla, dans la terre d’un jardin. PHEIDOLE FLORIDANA Emery, var. Antoniensis n. var. — %. — D'un brun ferrugineux uniforme, avec les pattes et les antennes d’un brun plus jaunâtre et les mandibules d’un rouge jaunûâtre, ainsi que, quelquefois, le devant de la tête. Plus mate et plus fortement réticulée-ponctuée que le type. Seulement le dessous de l’occiput, vers l'articulation de la tête, est lisse et luisant. Les tubercules du pronotum sont un peu plus proéminents et la suture pro-mésono- tale est plus profondément imprimée. Le scrobe des scapes est aussi plus faible, marqué rouvre par la sculpture. Du reste identique. $. — Tête plus large que chez le type, surtout devant (aussi large devant que derrière; chez le type elle est rétrécie devant). Les scapes dépassent considérablement le bord occipital (à peine chez le type). Du reste, les mêmes différences de couleur et de sculpture que chez le >. San-Antonio, Sierra-Nevada de Santa-Martha, Colombie. Je l’ai observée en nombreuses fourmilières dans la terre, près des ranchos, à côté de la Ph. punctatissima, et vivant comme elle. Pheidole arhuaca n. sp. — %.— Long, 2,4 à 2,7 mill. — Très voisine de la Güldii Forel. Épistome absolument entier à son bord antérieur, lisse, luisant, faiblement caréné (ridé et légèrement échancré chez la Güldii). Tête beaucoup plus étroite que chez la Gôldii, de la forme de la floridana. Articles 2 à 6 du funicule plus larges que longs. Scape un peu plus court que chez la Güldii. Arêtes frontales assez longues, mais à leur côté extérieur il n’y a pas d'espace distinct pour les scapes. Pronotum comme chez la Ph. Gôüldii, avec deux tubercules très saillants, dentiformes, légè- rement courhbés en avant, plus saillants encore que chez la Gœldhi. Mais le mésonotum a à peine une apparence d’impression transver- sale, tandis que chez la Gôldii et la floridana il a un fort sillon trans- versal. Le deuxième nœud du pédicule est étroit, à côtés arrondis. Les cuisses sont fortement renflées, comme chez la Ph. Gôldii, bien plus que chez la floridana. Front et joues avec de fortes stries ou rides longitudinales droites, plus ou moins ponctués entre deux. Derrière de la tête, mésonotum ns RL Sn és DE Le A LS en dt iii ie 1 305 et abdomen lisses et luisants. Pronotum ridé en travers, ainsi que le métanotum et le pédicule, mais ces derniers sont en outre réticulés. Côtés du thorax ridés-réticulés. Pilosité dressée, fine, jaune clair, pointue, assez diluée, éparse sur les tibias et les scapes. Pubescence presque nulle. Entièrement d’un jaune clair; tête d’un jaune un peu plus foncé. Mandibules, lisière antérieure de la tête, antennes et articulations des pattes d’un jaune plus brunûtre. 5. — Long. 1,6 à 1,9 mill. — Tête rectangulaire, légèrement plus longue que large, un peu dépassée par les scapes. Pronotum bitu- berculé ; tubercules subdentiformes, beaucoup plus petits (moins larges) que chez la Ph. Güldi, mais plus dentiformes; le pronotum et la tête plus étroits que chez cette espèce. Tête et thorax entière- ment réticulés-ponctués et subopaques. Des rides longitudinales sur le devant de la tête. Abdomen lisse et luisant. Pilosité du Z, mais les poils des tibias obliques. Entièrement jaune pâle. ©.— Long. 3,8 à 3,9 mill. —D’un brun assez clair, plus rougeûtre sur la tête et le thorax, plus jaunâtre sur l’abdomen. Mandibules roussâtres ; pattes et antennes d’un jaune brunâtre. Tête entière- ment et régulièrement ridée en long, faiblement réticulée entre les rides. Le pronotum a devant deux angles un peu proéminents. Thorax fortement déprimé. Mésonotum lisse et luisant. Le métano- tum n’a que deux tubercules allongés,un peu dentiformes au milieu. Du reste comme le %. Les ailes manquent. San-Antonio, village arhuaque de la Sierra-Nevada de Santa- Martha,Colombie.J’y ai trouvé le nid de cette espèce le 12 mars, dans une bouse de vache desséchée. PHEIDOLE SUBARMATA Mayr. — J'ai trouvé la forme typique de cette espèce à San-Antonio, à Zig-Zag (Venezuela), à l’Antille de Sainte-Lucie et partout en Colombie. La variété elongatula n’est pas spéciale aux Antilles; je l’ai trouvée à Santa-Martha, en Colombie, comme à la Barbade. Toutes deux nichent dans la terre, en nids souterrains, s’ouvrant par des trous minuscules entourés de quel- ques grains de terre. Les Ÿ seules sortent. PHEIDOLE MEGACEPHALA F.— % %. — Kingston, Jamaique. — Je n’ai trouvé cette espèce cosmopolite que dans les villes et leurs environs immédiats. PHEIDOLE CORNUTULA Em. — %. — Long. 1,6 à 1,7 mill. — Plus ramassée que la subarmata. Scapes ne dépassant pas l’occiput. Métanotum armé de deux dents très pointues, avec la face déclive aussi longue que la face basale. Les arêtes frontales ne présentent pas d’élévation particulière. D’un brun de poix; abdomen un peu ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, à XII 1901 30 366 plus clair. Pattes, antennes et mandibules d’un jaune sale. Antennes comme chez le %. J'ai pris cette espèce à Burithaca, au pied de la Sierra-Nevada de Santa-Martha, en Colombie, dans la terre,avec un % correspondant exactement à la description d’'Emery, tout au plus un peu plus foncé. PHEIDOLE FLAVENS Roger, r. Sculptior Forel., — % %. — Marti- nique, sous les pierres et dans les troncs pourris. Je l’y ai prise en nid double avec l’Odontomachus haematodes, au fort Balata. PHEIDOLD FLAVENS Roger, r. gracilior Forel. — % %. — Trini- dad, Savanne, où je l'ai prise grimpant contre le tronc d’un gros arbre. Pheïidole ädecem nov. sp. — %. — Long., 2 à 2,1 mill. — Ressemble au premier abord à une Ph. flavens raccourcie. Antennes de 10 articles. Les articles 2 à 6 du funicule plus épais que longs; le 1% article fort long. Massue aussi longue que le reste du funicule; le dernier article aussi long que les deux précédents ensemble. Le scape, très court et courbé, dépasse un peu le milieu de la tête, sans atteindre le troisième cinquième. Une forte impression transversale derrière le bord antérieur de l’épistome qui est entier au milieu. Mandibules très lisses et très luisantes. La place des scapes est marquée par une très faible dépression. La tête est large (bien plus large que chez la perpusilla) et a exactement la forme de celle de la Ph. flavens r. sculptior. Le pronotum a deux gros tubercules proé- minents; il est fortement convexe entre deux; d’un tubercule à l’autre, il est plutôt plus large que sa longueur ajoutée à celle du mésonotum. Suture pro-mésonotale nulle. Pronotum et mésonotum ne formant qu’une convexité. Métanotum une fois et demie plus large que long, armé de deux larges épines dont la continuation le borde en entier, concave entre les épines, cette concavité repré- sentant les deux faces. Nœuds du pédicule petits, le second avec deux petits conules obtus. Pattes courtes et épaisses ; cuisses renflées. Devant de la tête ridé-strié en long, finement réticulé et subo- paque ; rides assez fines et assez serrées. Côtés et dessous de la tête, ainsi que le derrière de l’occiput, l'abdomen, les pattes et le pro- mésonotum luisants et lisses, le dernier faiblement réticulé. Reste du thorax et pédicule plus ou moins réticulés. Pilosité éparse, jaune, fine, oblique sur les tibias. Pubescence à peu près nulle. Abdomen et tête bruns; thorax et pédicule d’un jaune brunâtre. Mandibules roussâtres. Pattes et antennes jaunâtres; massue plus foncée. LU 367 Parente de perpusilla Em. par ses antennes de 10 articles, elle en diffère par sa stature robuste, la forme du métanotum, etc. J'ai découvert cette espèce à la savane de Trinidad, grimpant sur le tronc d’un arbre avec la flavens v. gracilior. PHEIDOLE URSUS Mayr, r. Gauthieri n. st. — %. — Long. 3 Mill. — Mandibules lisses et luisantes, de même que l’abdomen, le pédicule et les pattes. Tête et thorax grossièrement rugueux, avec les intervalles finement réticulés-ponctués ; sur la tête,les rugosités sont en rides longitudinales, Une longue pilosité très fine, jaune clair, très ahondante partout. Aire frontale triangulaire, distincte, striée en long. Tête très large, presque plus large que longue, presque semi-circulaire d’un œil à l’autre, à bord antérieur droit. Les yeux sont très convexes, gros. Les scapes dépassent l’occiput d’à peu près un quart de leur longueur. Les articles 2 à 8 du funicule à peu près aussi larges que longs. Pronotum faiblement tuberculé. Mésonotum avec une impression transversale peu profonde, sans bourrelet derrière. Les épines métanotales sont de 1/4 plus longues que la face basale. Premier article du pédicule très longuement pétiolé, comme chez une Macromischa, avec un petit nœud trans- versal, squamiforme. Second nœud arrondi, plutôt plus long que large. D’un brun rougeûtre, ferrugineux. Pédicule, abdomen et mandi- bules d’un roux jaunâtre. Pattes et antennes roussâtres. Extrémité . de l'abdomen brune. ; Un seul exemplaire que j'ai récolté en Colombie, dans la forêt, sur le sentier de Dibulla à San-Antonio, sur la Sierra-Nevada de Santa-Martha, en un lieu nommé « La Cueva ». Je dédie cette race à MM. À. et C. Gauthier, à Santa-Martha, qui nous ont aimablement aidé à notre itinéraire et à préparer notre voyage. Ce n’est pas sans doute que je rapporte cette forme à la Ph. ursus dont je ne connais que la description. C’en est pour le moins une race très caractérisée, peut-être une autre espèce. Les arêtes fron- tales et les dents des mandibules sont bien comme l'indique Mayr. DOLICHODERINÆ ET CAMPONOTINÆ AZTECTA ALFARI Emery, v. lucidula Forel. — ÿ. — Olinda, Brésil (par M Jérôme Schmitt). | PRENOLEPIS STEINHEILI Forel. — &. -— Importée à la station pour la protection des plantes à Hambourg, avec des orchidées du Brésil (à ajouter à mes listes sur le sujet). Lasius (Acanthomyops) Murphii n. sp. — %. — Long. 3,4 à 3,8 mill. — Il a les antennes grêles de l’interjectus, la taille 368 encore plus petite que le latipes et la couleur intermédiaire du claviger. Mandibules étroites, armées de 7 à 8 dents; le bord ter- minal est mal délimité du bord interne. Elles sont luisantes, en partie très finement coriacées. Tête en carré arrondi, comme chez l’interjectus, à côtés convexes, moins cependant que chez le carnio- licus. Les scapes dépassent légèrement le bord occipital. Funicules grêles à leur base, où ils sont bien plus ténus que chez l’interjectus, tandis qu'ils sont plus épaissis à leur extrémité; articles 3 à 7 aussi longs que larges; les deux avant-derniers articles plus longs que larges. Écaille épaisse, obtuse et entière au sommet, tout comme chez le latipes. Pilosité plus courte et plus abondante sur le corps que chez les trois autres espèces, nulle ou peu s’en faut sur les tibias et les scapes. Pubescence, éclat, sculpture et couleur du claviger; tout au plus la tête et les extrémités sont-elles un peu moins luisantes. ©. — Long. 6,4 à 7,5 mill. — Mandibules comme chez le latipes, avec le bord terminal très oblique, peu distinct du bord interne, mais avec six dents irrégulières. Elles ont à leur face supérieure un sillon longitudinal, un peu oblique, partant de la base et s’effaçant vers l’extrémité, comme chez les autres espèces. Tête rectangulaire, plus longue que large, plus étroite que chez le latipes, plutôt un peu plus large devant que derrière (plus large derrière chez le latipes); ses côtés sont droits et parallèles. Les scapes, assez clavés, n’attei- gnent pas tout à fait le bord postérieur, mais peu s’en faut. Funi- cules comme chez l’ouvrière, mais les deux avant-derniers articles plutôt plus larges que longs. Thorax aussi étroit que la tête, con- formé comme chez le latipes, avec le pronotum prolongé en arrière, mais plus étroit, plus allongé et encore plus déprimé, le mésonotum, le scutellum et la face basale du métanotum ne formant qu’un seul et même plan horizontal. Face déclive du métanotum subverticale. Écaille au moins aussi haute que la face basale du métanotum, très épaisse, subprismatique, comme chez le latipes, très obtuse à son bord supérieur. Abdomen étroit et allongé. Cuisses et tibias entiè- rement plats, comprimés, mais beaucoup plus longs que chez le latipes, les cuisses cinq fois et les tibias quatre fois plus longs que larges, à bords assez droits et parallèles {de même largeur d’un bout à l’autre); ils sont beaucoup plus minces et plats que chez le claviger et l'interjectus. Tête et thorax assez luisants, faiblement réticulés, çà et là (angles occipitaux) lisses, avec une ponctuation espacée abondante. Abdomen, pattes et scapes subopaques, plus fortement réticulés, densément ponctués, très finement pubescents, avec une pubescence très courte qui est bien plus éparse sur le reste du corps. La pilosité dressée ordinaire est à peu près nulle. À sa place, on 369 voit un singulier duvet de longues soies grossières et contournées, épaisses, mordorées, qui recouvre l’écaille au point de la cacher entièrement, forme sous elle une longue et épaisse houpe dirigée en arrière, recouvre d’un duvet assez couché tout le métanotum, le devant du pronotum, une partie des côtés du thorax, le front, les joues, les fossettes antennaires et l’épistome, au devant duquel il forme une sorte de moustache qui recouvre la base des mandibules. Ces soies ont l'aspect d’une barbe grossière ou d’un duvet pubien et donnent à cette singulière espèce un aspect tout particulier. , D'un roux brunâtre ou jaunâtre, avec des ondes ou taches nuageuses brunes sur l’abdomen et le thorax. Pattes et antennes plus claires, d’un roux jaunâtre testacé. Ailes plus courtes que chez le claviger, teintées de brunâtre, surtout sur leur moitié basale. Beaucoup plus étroite que la © des trois autres espèces. d. — Long. 3,7 à 4 mill. — Mandibules tranchantes, sans dents. Tête arrondie, beaucoup moins large derrière que chez les claviger et interjectus, dont il se distingue encore par son thorax plus bas et son écaille épaisse, à bord obtus. Scape dépassant un peu le bord occipital. Le scutellum ne s’élève que peu et peu à peu au-dessus du métanotum. Ailes un peu plus enfumées que chez la femelle. D’un brun noirâtre ; mandibules, pattes et scapes bruns; funicules, tarses et articulations des pattes d’un jaune sale. Pilosité fort diluée; pubescence plus faible que chez l’ouvrière ; médiocrement luisant. Il ressemble au ( des espèces voisines et n’a aucun des singuliers caractères de la ©. J'ai découvert le nid de cette espèce à Morganton, Caroline du Nord, devant l’asile des aliénés, le 16 juillet, après une pluie d’orage, au moment où les © et sortaient, accompagnés des &, de leur nid très souterrain, pour leurs noces aériennes. Je trouvai aussi quelques © fécondes aptères, isolées, courant par terre. Il ne peut donc exister aucun doute sur l'identité spécifique des trois formes de cette intéressante espèce que je dédie à mon excellent et distingué confrère, le D°' Murphy, directeur de l’asile des aliénés, à l'hospitalité duquel je suis redevable de cette trouvaille et de beaucoup d’autres. Camponotus apostolus n. sp. — # major. — Long. 10,5 à 12,5 mill. — Parent de Tonduzi, mais la tête, l’épistome et les mandi- bules sont moins larges et moins obtus devant. Mandibules armées probablement de six dents, luisantes, ponctuées et striolées vers la base. Elles sont courtes, à bord externe fort convexe. Tête en trapèze allongé, fortement rétrécie devant, élargie et fortement concave derrière, beaucoup plus longue que large (longue de 3,2 mill. sans les mandibules, et large de 2,7 mill.). Longueur du scape 3 mill., 370 du tibia postérieur 3 mill. La portion moyenne de l’épistome est aussi large derrière que devant, où elle forme un lobe court, rectan- gulaire, légèrement évasé au bord antérieur; elle est élargie en angle obtus vers la fossette clypéale et fortement carénée au milieu. Ailes latérales de l’épistome courtes, contiguëés à un avancement arrondi et relevé du bord antérieur de la tête, moins élevé, mais un peu plus avancé que chez le Tonduzi. Arêtes frontales longues, sinueuses, fort rapprochées derrière, mais encore plus devant. Scapes assez sinueux, légèrement élargis vers l'extrémité. Yeux grands. Thorax étroit, faiblement élargi devant, faiblement convexe. Métanotum bien plus allongé que chez le Tonduzi, à face déclive plus de la moitié plus courte que la face basale, à laquelle elle passe par une courbe. Écaille épaisse, plutôt haute, presque aussi épaisse en haut qu’en bas, ovale, à bord supérieur tout à fait obtus. Abdomen allongé. Tibias prismatiques et cannelés. Finement réticulé et peu luisant. Abdomen faiblement réticulé- ridé et plus luisant. Pilosité dressée roussâtre éparse sur le corps, nulle sur les tibias et les scapes. Pubescence jaunâtre courte, fort espacée, un peu plus longue et plus soulevée sur les pattes. Pas de spinules à la face interne des tibias. D'un jaune roussâtre sale ; tibias et tarses plus foncés. Des bandes brunûâtres étroites sur les segments abdominaux. ÿ minor. — Long. 7,7 à 9 mill. — Tête deux fois plus longue que large, à côtés parallèles et bord postérieur distinct, quoique un peu rétréci. Épistome trapéziforme, caréné, du reste comme chez la & major. Yeux très gros et assez convexes. Scapes et pattes fort longs. Du reste comme la $ major. Les tibias sont aussi prismatiques et cannelés. Écaille encore plus épaisse. ®. — Long. 12,5 à 13 mill. — Semblable à la ÿ major. Mésonotum et scutellum fort luisants, faiblement réticulés. Écaille plus large et moins épaisse. Face déclive du métanotum de la même longueur que la face basale, Corps étroit et allongé. Le pronotum dépasse fortement le mésonotum. va Cette fourmi ayant été plongée dans un liquide à réduction métal- lique, a été enduite d’un reflet métallique noirâtre qui m’a long- temps empêché de la décrire. Une Ÿ major ayant cependant repris peu à peu en partie sa couleur naturelle, j'ai pu la déterminer en partie. Celle de la © et des $ minor paraît être la même et assez uniforme, Tout au plus la $ minor paraît-elle être un peu plus foncée. Les ailes de la © sont encore enduites de noirûâtre. Costa-Rica méridional, découverte par M. le prof. Pittier de Fabrega. 374 CAMPONOTUS ZONATUS Emery. — %, — Olinda, Brésil (M. Jérôme Schmitt). CAMPONOTUS PLANATUS Roger. — %. — Bahia-Honda, Cuba (par M. Jér. Schmitt). — Cette ÿ diffère des exemplaires du Mexique, de Colombie, de Guatémala, etc., par la pubescence beaucoup plus faible de l’abdomen. La variété columbica Forel est encore bien plus différente.Je propose d'appeler continentis n.var. la variété ordinaire du Mexique et du Guatémala, Roger ayant basé son espèce sur la forme cubaine. CAMPONOTUS FRAGILIS Pergande, var. Ÿ Hayti (M. Jérôme Schmitt). — Un peu plus grande que le type et plutôt plus poilue. Camponotus Emeryodicatus nov. nom. (— Camponotus Emeryi Forel, Mitt. Nat. hist. Mus. Hamburg, 1901, Formic., p. 72). — Les noms tombés en synonymes ne pouvant être employés à nou- veau d’après les règles de la nomenclature zoologique, je suis obligé de changer le nom de cette espèce, car il existe un Camp. Emeryi Forel, synonyme de Polyrh, femorata. B) Formes du Japon, M. le D' Matsumura m’a remis, au Congrès de zoologie de Berlin, quelques fourmis intéressantes de Sapporo (Jesso). Prenolepis flavipes Smith, Sapporo. Pristomyrmex japonicus Forel, Sapporo. Myrmica lœævinodis Nyl. ©, absolument typique, Sapporo. Myrmica lobicornis Nyl.%, v.jessensis n.var.—%.— Elle a lelobe des antennes un peu plus court que chez le type, les épines plus courtes et le premier nœud du pédicule plus arrondi, à peu près comme chez la var. Schenki Emery, que je ne puis me décider, malgré les carac- tères du «, à rapporter à la scabrinodis. Elle a la couleur foncée de la lobicornis des Alpes et du Nord. Son lobe antennaire est beaucoup plus développé que chez la v, fracticornis Em., des Etats-Unis. Sapporo (île de Jesso). LEPTOTHORAX CONGRUUS Smith, v. Spinosior n. var.—%. — Tête ridée en long; thorax et pédicule rugueux. Correspond assez bien à la description de Smith, mais les épines métanotales sont longues et courbées en dedans, aussi longues que la face basale et plus longues que leur intervalle, roussâtres à leur extrémité. Comme Smith écrit «with two short spines », il s’agit au moins d’une variété. Cette forme ressemble aux races du tuberum. Le 1° nœud est angu- leux devant, arrondi derrière. Sapporo. 372 CREMASTOGASTER LABORIOSA Smith, v. Matsumurai n. var. — 5. — Long. 3 à 3,5 mill. — Correspond à la description de Smith, mais le thorax est en partie ridé, réticulé et subopaque, surtout le pronotum, et le métanotum n’a que deux dents triangulaires, un peu plus longues que larges et assez obtuses à l’extrémité, dirigées en arrière et en dehors, à peine plus fortes que celles du Sewellii var, dentata. Le pronotum a une bordure proéminente, un peu tubériforme ; le mésonotum a deux faibles carènes. Le 1* nœud du pédicule a une forme intermédiaire entre celle du scutellaris et da Rogenhoferi, à peu près comme celle du subnuda, mais il est bien plus large que chez ce dernier, bien plus large que long. Second nœud presque entier, avec un sillon longitudinal très effacé; il est beaucoup plus étroit que le premier. Sapporo, île de Jesso. Comme le type du laboriosa est en outre de Hiogo, au sud du Japon, il semble certain qu’il s’agit au moins d’une variété. La description de Smith est si incomplète qu’il est difficile de s’assurer de la chose avant d’avoir du matériel de Hiogo. C) Formes d’autres pays. Genre ECTATOMMA Sm. MICTOPONERA nov. subgen. Très voisin d'Acanthoponera Mayr, mais l’écaille est de forme ordinaire, sans prolongement médian en arrière. Les yeux, très petits, sont situés plutôt en avant du milieu des côtés de la tête. Le premier segment de l’abdomen est abaiïssé d’arrière en avant, comme dans le sous-genre Stictoponera. Pas de scrobe pour les scapes. Si d’un côté ces caractères n’ont pas une grande importance, de l’autre il me semble impossible de maintenir la forme suivante dans le sous-genre Acanthoponera dont elle s’écarte encore bien plus que les À. Brownii et 2mbellis. Ectatatomma (Mictoponera) Diehlii n. sp. — $. — Long. 2,7 à 2,8 mill. — Mandibules triangulaires, luisantes, fortement ponctuées, à bord terminal tranchant, sans dents. Portion médiane de l’épistome convexe d’un côté à l’autre, un peu avancée, entière à son bord antérieur, faiblement cannelée au milieu en long. Arêtes frontales courtes, parallèles. Tête allongée, de 1/3 à 1/4 plus longue que large, tronquée derrière, faiblement rétrécie d’arrière en avant (subrectangulaire), à bord postérieur concave, très tranché. Veux très petits, composés de quatre à cinq facettes, situés légèrement en avant du milieu des côtés de la tête. Scapes assez longs, 373 n’atteignant pas tout à fait le bord occipital. Antennes de douze articles, dont les trois derniers forment une massue. Les deux premiers articles du funicule plus longs que larges, les articles 3 à 8 un peu plus larges que longs. Suture pro-mésonotale faiblement imprimée; suture méso-métanotale à peu près obsolète. Thorax médiocrement convexe, sans trace d’échancrure. Face déclive du métanotum bordée de côté et en dessus d’une petite arête qui offre à la place des dents ou épines deux festons subdentiformes. Écaille deux fois plus haute et deux fois et demie plus large qu’épaisse, plus large derrière où elle a un bord net et concave que devant, où elle est arrondie et convexe, à bord supérieur (ou face supérieure) épais, arrondi. Le pédicule a devant, en bas, deux petits angles dentiformes, et dessous un lobe rectangulaire dirigé en avant. Premier segment de l’abdomen atténué devant en tout sens, aussi long que le second, et un peu plus large derrière que lui. Étrangle- ment médiocre, mais très net. Second segment fort convexe d’avant en arrière, sans être précisément recourbé en dessous. Tête, thorax et écaille grossièrement, densément et régulièrement réticulés-ponctués et subopaques. Surface tronquée de l’occiput, face déclive du métanotum, pattes et scapes lisses et luisants. Abdomen luisant; son premier segment couvert de grosses fossettes espacées, le deuxième avec des points piligères épars. Pilosité fine, jaunâtre, médiocrement répandue partout. Pubes- cence presque nulle, un peu plus abondante sur les pattes et les scapes. Les tibias médians ont deux petits éperons, dont l’un ne diffère guère d’une spinule. D'un jaune à peine roussâtre. Abdomen d’un jaune très clair. Mandibules d’un jaune brunûâtre. Bornéo, Sarawack (récolté par M. Haviland). Leptanilla Havilandi n. sp. — %. — Long. 1,5 mill. — Aspect général de la Revelieris Emery, dont elle diffère comme suit (à part cela elle a la même structure) : Mandibules étroites, armées de trois dents écartées. Épistome fortement convexe de droite à gauche, avancé en avant et en haut en forme de bec très obtus. Les antennes sont beaucoup plus longues; les scapes atteignent les 2/3 de la distance de leur origine au bord occipital, et sont bien moins épais. Les articles moyens du funicule, très grenus, très séparés les uns des autres, sont à peine plus épais que longs (beaucoup plus épais chez la Reveliert). La tête est moins allongée et a les côtés bien plus convexes. Relative- ment au thorax et à l'abdomen, les nœuds du pédicule sont beau- coup plus étroits, plus petits, du reste de même forme. Tout l’insecte est bien moins luisant, assez densément couvert d'une 374: pubescence microscopique, d’une finesse extrême, même au microscope. La L. Vaucheri Emery a l’épistome échancré et quatre dents aux mandibules. Singapore (récoltée par M. Haviland). Vollenhovia rufiventris n. sp. —%. — Long. 3,2 à 7,3 mill. — Mandibules lisses, luisantes, à points épars, irrégulièrement dentées, ayant au milieu de leur bord terminal un espace un peu concave et à peu près édenté. Épistome à bord antérieur droit et à portion médiane concave avec les bords relevés. Tête faiblement trapéziforme, élargie et légèrement concave derrière, à côtés con- vexes derrière. Yeux plats, assez petits, situés un peu en avant du milieu des côtés de la tête. Les scapes atteignent le quart postérieur de la tête chez la Ÿ major, le sixième chez la $ minima. Les articles 2 à 4 du funicule chez la Ÿ major et 2 à 8 chez la $ minima plus larges que longs. La suture pro-mésonotale entièrement oblitérée, Pro-mésonotum convexe, large, fortement épaulé devant, légèrement plus long que large. Une assez forte échancrure méso-métanotale. Métanotum convexe, à face basale plus longue que large, passant par une courbe absolument inerme à la face déclive qui est plus courte. Premier nœud très brièvement pétiolé, haut, comprimé latéra- lement, subverticalement tronqué devant, arrondi au sommet et derrière, plus long que large. Second nœud subsphérique chez la $ major, moins arrondi chez la & minor. Abdomen ovale, très pointu à l'extrémité. Cuisses fortement renflées. Très lisse et très luisante, avec quelques stries sur le front et sur les joues, et des points enfoncés, espacés, fort distincts sur la tête, plus faibles sur le thorax, à peine visibles ailleurs. | Pilosité dressée d’un jaune roussâtre, très éparse, oblique et passant à la pubescence sur les tibias et les scapes. Pubescence extrêmement courte, fine et diluée, dans les points. Entièrement d'un noir poli, d’ébène, avec les mandibules en partie rougeâtres, les tarses et les articulations (chez la $ minima aussi le pédicule et les pattes) d’un brun roussâtre ou d’un roux brunâtre, et l’abdomen d’un beau roux. Bornéo, Sarawack (Haviland). Cremastogaster Yappi nov.sp.— %. — Long. 2,7 à 3 mill. — Mandibules munies de quatre à cinq dents, lisses, luisantes avec quelques points épars et quelques stries vers l’extrémité. Tête aussi large que longue, à côtés médiocrement convexes. Le scape n’atteint pas le bord occipital. Antennes de 11 articles, massue de 3, aussi longue que le reste du funicule, dont les 5 premiers articles sont ne nt de à jé ou À tn af PET ; + | dr Sd à | 379 aussi larges que longs. Article terminal plutôt plus long que les deux précédents réunis. Le pronotum et le mésonotum forment ensemble une bosse allongée, un peu déprimée en dessus et plus accentuée à sa cour- bure postérieure (mésonotum). La suture pro mésonotale est faiblement imprimée. Derrière son milieu on voit souvent une très petite proéminence, à peine sensible. Le mésonotum n’a du reste aucune carène marquée; il est à peine subbordé, Suture méso- métanotale formant un étranglement assez fort du dos du thorax. Face basale du métanotum subbordée, fortement élargie d’avant en arrière où elle se termine par deux angles très distincts sans dents distinctes. Immédiatement sous chacun de ces angles se trouve le gros stigmate métanotal arrondi, d’un jaune brunâtre, très apparent. Face déclive très oblique, plutôt convexe que concave. Premier article du pédicule plutôt plus large que long, élargi vers son milieu, parfois plutôt devant, de forme assez variable, rappelant celle du subunda, mais plutôt plus arrondi de côté. Second article un peu plus large que long, avec un sillon médian. Quelques faibles stries sur le devant des joues. Du reste entièrement lisse et luisant, avec des points piligères. Pilosité dressée, fine, pointue, jaunâtre, assez abondante partout, plutôt courte, à peine oblique sur les tibias et les scapes. Pubescence couchée presque nulle. D'un brun de poix. Thorax, pédicule, devant de la tête et articu- lations d’un brun plus clair, parfois un peu jaunâtre. Funicules d’un jaune roussâtres ainsi que l’extrémité des tarses. Mandibules roussâtres. Premier article des funicules brun. Dans une fougère (Lecanopteris carnosa), récolté par M. R. H, Yapp dans le Gunong Inas, presqu'île de Malacca. Genre CREMASTOGASTER Lund, Subgen. OXYGYNE n. subgen. Je crois qu’il est maintenant temps de séparer comme sous-genre le groupe des Cremastogaster Emmæ, aberrans, Ranavalonæ, etc., -qui s'enrichit d’un nombre croissant d'espèces de l’ancien monde et qui se distingue par les mandibules plus ou moins complètement _édentées et dépourvues de bord terminal chez la 9, par ses arêtes frontales rudimentaires, et par les formes aberrantes et caractéris- tiques des ©, tandis que, chez les Cremastogaster proprement dits, la © est extrêmement peu variable et peu caractéristique pour les espèces. Le C. depressa Latr. doit être rapporté comme forme aber- rante au nouveau sous-genre Oxygyne. 376 Cremastogaster (0Oxygyne) Daisyi nov. sp. — %. — Long. 3,4 à 3,6 mill. — Mandibules très étroites, quadridentées, sub- opaques, finement striolées et ponctuées. Épistome très convexe. Arêtes frontales absolument nulles. Les scapes dépassent l’occiput. Antennes de onze articles. Articles du funicule grêles, cylindriques, plus longs que larges; massue de trois articles. Le pronotum pré- sente deux tubercules très arrondis et peu proéminents; il est à peine concave au sommet entre deux, mais il descend subverticale- ment devant les tubercules. Derrière eux, la suture pro-mésonotale forme une échancrure ou impression transversale évasée, mais très accentuée sur le profil du thorax. Mésonotum en disque faiblement imprimé au milieu. Échancrure méso-métanotale très profonde. Métanotum armé de deux épines longues, pointues et divergentes, aussi longues que la face basale. Celle-ci beaucoup plus large que longue. Tout le thorax court. Premier article du pédicule élargi devant, avec les angles antérieurs arrondis, tantôt beaucoup plus large que long, tantôt aussi long que large. Second article en rec- tangle transversal, fort échancré à son bord supérieur postérieur au sommet. Pattes longues et grêles comme les antennes. Entièrement lisse et luisant; le 1* segment de l’abdomen abon- damment et fortement ponctué. Pilosité dressée nulle. Pubescence fine et courte, espacée, mais très visible sur la tête, l’abdomen, les pattes et les scapes. D'un brun sale. Thorax, pédicule, pattes, funicules, mandibules et devant de l’abdomen d’un jaune brunâtre plus ou moins foncé ou clair, parfois d’un brun jaunâtre ; la tête est parfois à peine plus foncée. ©. — Long. 5,2 à 5,5 mill. — Mandibules comme chez l’ouvrière, mais sans dents. Elles ont une pointe courbée et très aiguë, puis un bord terminal concave, très oblique et tranchant, séparé du bord interne par un angle un peu dentiforme et fort obtus. Tête un peu moins large que chez l’ouvrière, du reste identique. Thorax court et élevé; mésonotum et scutellum sur le même plan, tombant en pans subverticaux devant et derrière. Face basale du métanotum extrêmement courte, large, armée de deux épines horizontales, robustes, pointues, un peu courbées en dedans, plus longues que la face basale, mais un peu plus courtes que leur intervalle. Premier nœud en trapèze renversé, un peu plus large que long. Second nœud en rectangle obliquement incliné, trois fois plus large que long, à bord supérieur faiblement concave. Le thorax est bien plus étroit que la tête. Sculpture de l’ouvrière. La pubescence est bien plus forte, plus abondante et moins fine sur les extrémités, la tête èt les côtés du thorax. Pédicule et épines du métanotum pourvus d’une pilosité 377 dressée jaunâtre assez abondanle. Ailes faiblement jaunâtres, avec la tache et les nervures pâles, ces dernières en grande partie absentes (rudimentaires). Entièrement d’un noir brunâtre, avec les pattes, les antennes et les mandibules brunes. Bornéo, Sarawack (Haviland). Monomorium antipodum nov. sp. — %. — Long. 1,7 à 4,8 mill. — Antennes de onze articles. Suture pro-mésonotale obso- lète. Une forte échancrure méso-métanotale, ce qui le distingue de l'orientale. Épistome fortement imprimé au milieu, devant, et échancré au milieu de son bord antérieur, mais sans dents. Mandi- bules armées dequatre dents. Entièrement lisse, luisant, poli comme un miroir, sans fossettes, ni points enfoncés sur la tête, ce qui le dis- tingue des espèces extiguum et fossulatum. D'un brun de poix, avec les antennes, les mandibules et les pattes d’un jaune sale ou un peu brunâtre, avec le milieu des cuisses et des tibias brunâtres (ce qui le distingue de l’atomum et de l’Oscaris). Tête rectangulaire, bien plus longue que large. Les scapes n’atteignent pas tout à fait le bord occipital. Nœuds analogues à ceux du minulum. Face déclive du métanotum très indistinctement séparée de la face basale. Pilosité ei pubescence très éparses. Auckland, Nouvelle-Zélande, envoyé par M. Suter-Naef. POLYRHACHIS DECEMDENTATA André, v. fernandensis Forel n. St. — ©. — Long. 5 mill. — A en juger d’après la description d'André, elle diffère de la forme typique par son métanotum dont la face basale est un peu plus allongée, par son pronotum qui a devant deux épines beaucoup plus longues que la largeur de leur base, et par son abdomen subopaque, simplement réticulé, nulle- ment ridé. Fernando-Po {L. Conradt). PHEIDOLE AMPLA Forel (— Pheidole variabilis r. ampla For. Ann. Soc. ent. belg., 1893, p. 462).— Cette forme, basée sur le Z seul, doit être considérée comme espèce distincte de la variabilhis. Son métanotum est beaucoup plus allongé, à face basale beaucoup plus longue que large (plus large que longue chez la variabulis). La forme du pronotum et du mésonotum est très différente, la taille bien plus grande et la tête plus allongée. Les conules du deuxième nœud du pédicule sont, par contre, variables, de même que le sillon occipital. Je l’ai reçue du district de Yarra, prov. Victoria, Australie. 2%. — Long. 5 mill. — Un peu plus petit que le type. Rides du devant de la tête allant moins en arrière. Second nœud du pédicule avec des conules. Sillon occipital moins profond. Du reste identique, S, — Long. 2,4 mill. — D’un brun foncé, avec les mandibules et 378 les articulations des membres roussâtres. Luisante ; côtés du thorax. métanotum et en partie le pédicule finement réticulés et subopa- ques. Tête carrée. Mésonotum sans trace de sillon transversal. Fort différente de la variabilis, qui est d’un jaune rougeûtre et a la tête et le thorax fortement sculptés. ®.— Long., 8,5 mill. — Tête luisante, faiblement ridée, striée en long jusqu’à l’occiput. Tout le reste du corps lisse, sauf le métano- tum, qui a de fines et faibles stries longitudinales sur la face basale et sur les côtés. Il a deux dents larges, triangulaires et pointues. Les ailes manquent. D’un brun un peu jaunâtre. Tête roussâtre ou rou- geûtre. Pattes et antennes d’un jaune brunûtre. Notons que ces % et © sont celles du district de Yarra et non celles du type des îles Wallaby (Australie occidentale). CARDIOCONDYLA NUDA Mayr, r. MAURITANICA Forel. — ©. — Long. 2,8 à 3 mill. — Entièrement d’un brun foncé et mat, avec l’abdomen luisant et plus noirâtre. Thorax à peine aussi large que la tête. Ailes hyalines, courtes, un peu pubescentes, à nervures atrophiées. Dents métanotales et tout le reste comme chez l’ou- vrière. | Biskra, récoltée par M. le professeur K. Kraepelin. Jusqu'ici, l’ouvrière seule était connue. Cataulacus Brookei n. sp. — Ÿ. — Long. 4 à 4,2 mill. — Mandibules fortement ridées, opaques. Tête et thorax très convexes. Tête et abdomen larges de 1,5 mill. Pronotum de 1,3 mill. Abdomen circulaire, aussi large que long, échancré devant. Tête plus large derrière que longue, un peu rétrécie devant. Une petite dent aux angles latéraux de l’épistome. Arêtes frontales assez grandes, sans dent, à peine crénelées, se continuant au bord extérieur des yeux (qui sont grands, un peu allongés et convexes) en forme d’arête latérale de la tête jusqu'aux angles occipitaux où elles se terminent par une courte épine, plus longue que large cependant. Malgré ce rapport avec le sous-genre Olomyrmex, les angles occipitaux ne sont pas dilatés; la tête y est même un peu plus étroite que vers les yeux eta un bord postérieur droit ou un peu convexe, sans troncature occi- pitale. Thorax plus large que long, sans suture distincte, rétréci derrière, crénelé ou spinulé à son bord latéral obtus, bordé entre les deux épines métanotales qui sont de moitié plus courtes que leur intervalle. Une très petite dent à l’angle antérieur du prono- tum. Premier nœud plus ou moins carré-arrondi, un peu plus étroit derrière avec un long appendice inférieur à pointe infléchie en arrière; second nœud transversal, cordiforme, concave et élargi devant. Cuisses renflées. Tibias avec une surface aplatie à leur côté postérieur. Ts 379 Tête, thorax, pédicule, pattes et côtés de l’abdomen très grossiè- rement et irrégulièrement réticulés et finement réticulés au fond des mailles. Les arêtes qui séparent les mailles se rencontrent souvent en étoiles et s'élèvent en fortes aspérités dentiformes, desquelles partent de courtes soies obtuses et très épaisses qui hérissent tout le corps. Sur le front et la base de l'abdomen, les réticulations se transforment en partie en rides longitudinales plus . fines. Sur le milieu de l’abdomen et les scapes, les grosses réticu- lations sont presque effacées et faibles. Face déclive du métanotum en partie lisse et luisante, finement réticulée en haut. Noir. Tibias et tarses (surtout les antérieurs), puis les scapes et l’extrémité du dernier article des funicules en grande partie ferru- gineux. ©. — Long. 6,4 mill. — Sur le mésonotum, le scutellum et la face basale du métanotum, les réticulations grossières se transforment en grosses rides longitudinales. Le long appendice inférieur du premier nœud se compose d’un lobe basal un peu incliné en avant et d’une épine apicale partant du lobe et dirigée en arrière. Abdo- men une fois et deux tiers plus long que large, à côtés parallèles, plus ridé sur les côtés, plus réticulé devant. Scapes, tibias et tarses d’un brun foncé. Du reste comme l’ouvrière. gd. — Long. 4,3 mill. — Tête triangulaire, avec seulement deux dents ou oreilles plus larges et plus courtes que chez l’ouvrière, et disposées de même; mais le gros œil interrompt les arêtes frontales. Le mésonotum a deux forts sillons convergents et le _ métanotum deux fortes dents. Le premier nœud n'a qu’un lobe inférieur dirigé en avant, sans dent, ni épine infléchie. Sculpture de la ©, mais plus faible, avec les côtés du thorax ridés et l’abdomen seulement finement réticulé. Pilosité et couleur de l’ouvrière, mais les funicules moitié roux, moitié bruns; tibias postérieurs bruns. Ailes d’un jaune roussâtre à nervures et tache très pâles. Bornéo, Sarawack, reçu de M. Haviland. Je le dédie à sir Charles Brooke, K. C. M. G., Rajah de Sarawack. Diffère de l’insularis Smith («J), qui a deux épines à chaque angle occipital et d’autres caractères, de setosus el hispidus par ses épines occipitales, de flagitiosus par sa tête réticulée et non striée, etc.; de Simoni par sa taille courte, large et robuste, de granulatus par son thorax convexe et ses épines occipitales. | Euponera (Pseudoponera) Sharpi n.sp. — $. — Long. 5,8 mill. — Mandibules lisses, luisantes, armées de 9 à 10 dents, à points épars. Tête à peine plus longue que large, à côtés assez con- vexes, et pourtant subbordés, comprimés latéralement quoique plus obtusément que chez les Ectomomyrmex. Il en est de même de 380 l’occiput rectiligne et subtronqué. Épistome non avancé, à bord subrectiligne. Les yeux très plats, peu distincts, situés très en avant, ont de 8 à 10 facettes. Sillon frontal très distinct. Les scapes n’attei- gnent pas tout à fait le bord occipital. Articles du funicule plus épais que longs, sauf le premier et le dernier. Pronotum bordé latéralement (bord un peu surplombant) et très obtusément épaulé. Suture promésonotale très distincte; suture méso-métanotale indis- tincte. Métanotum fortement comprimé latéralement, à face basale trois fois plus longue que large, élargie au bord postérieur. Face déclive ovale, à bord latéral aigu, relevé; elle n’est pas concaye, subplane, un peu convexe de haut en bas, passant en haut par une courbe brusque à la face basale. Écaille exactement comme chez les E. luteipes et sennaarensis. Abdomen faiblement échancré après le 1% segment. Les tarses et tibias moyens sont courts. Les tarses moyens et postérieurs, surtout les premiers, ont des poils et de petits piquants fort obliques à leurs deux faces, les tibias seulement des poils très obliques. Fortement et régulièrement ponctuée; chaque point très distinct; intervalles luisants. Face déclive du métanotum et postérieure de l’écaille à peu près lisses. Pilosité dressée jaunâtre, éparse, assez courte, presque nulle sur les tibias et les scapes. Pubescence jaunâtre assez abondante partout, mais ne cachant pas la sculpture. Noire. Pattes, antennes, mandibules et extrémité de l’abdomen roussâtres. | d.— Long. 4 à 4,5 mill. — D'un brun noirâtre. Scapes, mandi- bules et pattes jaunes. Ailes brunes, courtes, à nervures distinctes. Tête ronde. Mandibules sans dents. Sillons convergents faibles. Scapes à peine plus longs que larges. Q. — Long. 5,8 mill. — Très semblable à l’ouvrière. Thorax étroit. Pronotum épaulé, formant presque le quart antérieur du dos du thorax, au même niveau que le mésonotum qui est petit et plat. Scutellum à peine convexe, à peine plus élevé que la face basale du métanotum. | Singapore (Haviland). D) Notice biologique : Nids des rameaux secs. Fourmilières polydomes. Dans mes Fourmis de la Suisse, pp. 386 et suiv., j'ai rendu attentif : au fait que les Dolichoderus (Hypoclinea) 4 punctatus, Colobopsis truncata et Leptothorax affinis courent souvent sur les mêmes arbres. J'ai observé le mimétisme frappant des deux premières espèces et décrit un nid sculpté de Colobopsis. Mais mon attention 381 ne s'était pas portée sur la cause principale de ces faits; j'étais occupé alors par d’autres idées et d’autres observations, de sorte que le fait fondamental, qui était à côté de moi, m'a échappé ou que je l’ai seulement entrevu. Il m’a fallu un voyage dans la forêt tropi cale d'Amérique pour m'’ouvrir les yeux (Forel. Quelques particularités de l’habi- tat des Fourmis de l’Amérique tropicale ; Ann. Soc. ent. belg., 1896, pp. 167 et suiv.). Là je découvris une foule d’es- pèces de fourmis nichant dans les cavités des tiges sèches des broussailles, dès que la réflexion m'en eût faittrouver un dans une tige de graminée. Mais jusqu’à cette année je n'avais pas pensé à associer dans mon esprit ma trouvaille tropicale avec le fait ci-dessus mentionné et con- cernant les nids si rarement trouvés chez nous des trois espèces suisses qui le con- cernent. Mon frère, M. Louis Forel, à Vaux, m'’ayant offert de me sacrifier un noyer au tronc creux qui renfermait un beau nid de Lasius fuliginosus, je me rendis sur place le 23 juin 1901 et le noyer fut soi- gneusement abattu en ma présence. Le nid principal des Lasius se trouvait à 990 au-dessus du niveau du sol, dans la cavité de l’arbre, à la bifurcation de deux maîtresses branches. Un peu plus bas, à 206, se trouvait une large ouverture de 6 à 7 centimètres de diamètre, par laquelle sortaient les Lasius qui avaient en outre une succursale de leur nid à environ 70 centimètres du sol, dans la cavité de l’arbre, une autre dans une seconde maitresse branche et un deu- xième trou de sortie au pied même de l’arbre, entre les racines. L’arbre était cave du haut en bas; la cavité centrale Fig. 2. Coupe verticale àtravers un no ye creux renfermant un nid multiple de Lasius fuliginosus Latr. : a, a et a? : Maitresses branches encore pleines, sciées droit en dessus de la partie cave. B, B' et B° : Bois de l'arbre e des branches. C : Cavité de l’arbre. n,n! et n° : Les trois portions du nid des Lasius, 0! : Ouverture supérieure ser- vant de sortie. 0? : Ouverture inférieure, dans les racines. avait 16 à 18 centimètres de diamètre; le tronc de l’arbre en avait lui-même 33 (voir fig. 2). Pendant qu’on sciait le tronc de l’arbre abattu, l’idée me vint, au souvenir de mes anciennes observations suisses jointes à celles de Colombie, de casser les nombreuses ramilles sèches qu'ont toujours nos noyers des vergers vaudois. 382 Eh bien! en moins d’une heure, je découvris ainsi dans les ramilles sèches de ce seul petit noyer : 9 nids de Dolichoderus quadripunctatus. 7 nids de Leptothorax affinis. 2 nids de Colobopsis truncata. Tous ces nids renfermaient des larves ou nymphes. Ils étaient comme ceux de Colombie. La plupart du temps, la cavité était uti- lisée telle quelle, parfois agrémentée de quelques cases ou galeries sculptées. L'extrémité ou une ramille latérale cassée fournissait le trou de sortie et d'entrée. Pour constater s’il s'agissait de fourmilières différentes ou de divers nids d’une même fourmilière, je séparai les espèces et plaçai les divers nids de Dolichoderus et de Lepiothoraæx (il y avait trop peu de Colobopsis) dans un même bocal. Le résultat fut opposé pour ces deux espèces. Les Dolichoderus des 7 nids différents s’unirent aussitôt indiffé- remment en travail commun, sans la moindre rixe. Je crois pouvoir en induire que les divers nids d’un même arbre forment une seule colonie ou fourmilière polydome (je crois ce terme mieux approprié au fait que celui de colonie que j'ai employé autrefois et qui prête à confusion avec le terme allemand), chez cette espèce plus grande et plus agile. Les Leptothorax par contre se confinèrent, chaque fourmilière dans sa ramille, et commencèrent des tiraillements et combats à froid comme ceux que j'ai décrits, pages 264 et 265 de mes Fourmis de la Suisse entre Lept. acervorum de fourmilières différentes. J'ai donc constaté: 1° Que les trois espèces ci-dessus nichent d'ordinaire dans les ramilles sèches et creuses de nos arbres, principalement des noyers sur lesquels on les voit surtout courir; 2° Qu’elles constituent une vraie faune myrmécologique arboricole de nos pays (sans doute avec d'autres analogues, surtout des Lepto- thorax, Camponotus marginatus, etc.), plus spécialement une faune des noyers, et que, loin d’être rares, leurs nids sont très abondants; 3° Que les Leptothorax affinis y vivent en fourmilières distinctes pour chaque nid, tandis que les Dolichoderus forment pour un seul et même arbre (dans ce cas du moins) une seule fourmilière polydome. Ce dernier fait me rappelle un arbre gigantesque de la savane de Trinidad, habité par une seule et même fourmilière (polydome”?)de Dolichoderus bidens, et où j'ai observé le carton de cette espèce. P.S. — Je prie de corriger une faute d'impression dans un de mes travaux précédents : Annal. Soc. ent. belg , t. XLIV, 1900, p. 76. Au lieu de Ænictus Binghaniri, lisez Ænictus Binghamir (dédié à M. Bingham qui l’a trouvé). SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XII Assemblée mensuelle du ‘7 décembre 1901. Présidence de M. le D' ToSQUINET, président. La séance est ouverte à 8 heures. — Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 2 novembre est approuvé. Décisions du Conseil. Le Conseil a reçu et accepté les démissions de MM. Massange, Séaut et Van de Caveye. IL a reçu comme membre effectif : M. Putzeys, Jules, à Genval, soccupant des Coléoptères de Belgique, principalement des Cocci- nellides, présenté par MM. Rousseau et Severin. Correspondance. M"° la baronne de Pallandt nous annonce le décès de son mari. — La Société royale de Zoologie d'Amsterdam nous accuse récep- tion du tome VIII de nos mémoires. — M. Wauters nous fait part de son changement d’adresse, villa Windsor, à Honrbeek près Malines. Propositions pour l'assemblée générale. Les candidatures suivantes, comme membres du Conseil d'administration, sont présentées : MM. Bovie, Jacobs, Kerremans, Lameere, Rousseau, Schouteden et Seeldrayers. Travaux pour les mémoires. Le rapport sur le travail présenté par M. Kerremans est remis à l’assemblée mensuelle de janvier, M. La- meere, cruellement éprouvé par le décès de son frère, ne pouvant assister à la séance de ce jour. Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce numéro. Communications. M. Ball montre une caisse renfermant les exemplaires de Papilio machaon obtenus par ses expériences, relatées dans le travail imprimé dans ce numéro. — M. Hippert signale un certain nombre de captures de Lépidop- tères, parmi lesquelles les suivantes sont particulièrement intéres- santes : 132. Apatura Ilia Schiff. ab. Clytie Schiff. Orval, 19 août 1900. 166. Polygonia C. album L, ©. Schiplaeken, 13 septembre 1901. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 30 XII 1901 31 984 169. 237. 246. 604. 700. 709. 838. 874. 976. 1051. 1446. 1816. 1879. 1928. 1964. 2172. 2321. 2380. 2667. 2828. 2852. 9151. 9763. 3903. 4058. 4075. 4573. 8. 1325. Araschnia Levana L. var. prorsa L. Orval, 18 août 1901. Argynnis paphia L. ab. Valesina Esp. Couvin, 30 août 1901. Melanargia Galathea L. var. procida Hbst. Gileppe, 10 août 1889. Lycaena Icarus Rott. ab. Icarinus Scriba. Hertogenwald, 28 mai 1901. Hesperia Sao Hb. Han, 22 août 1901. Hesperia Malvae L. ab. Taras Bergsh Spa, 29 juin 1901. Odontosia carmelita Esp. ©. Spa, 7 juin 1901. Thaumetopoea processionea L. Hofstade, 16 août 1901. Lasiocaumpa trifolii Esp. ©. Ave, 21 août 1901. Drepana Lacertinaria L. Spa, 9 juin 1901. Mamestra advena F,. Spa, 10 juillet 1900; Orval, 16 juil- let 1901. Diehonia aprilina L. Hertogenwald, 19 septembre 1901. Hydroecia micacea Esp. . Schaerbeek, 17 août 1901. Calamia lutosa Hb. Gand, 10 septembre 1901; Schiplaeken, 4 août 1901. Leucania conigera F. Orval, 15 juillet 1901. Xylina socia Rott. Schaerbeek, 22 avri 11901. Heliothis dipsacea L. Éprave, 9 juillet 1901. Acontia luctuosa Esp. Petigny, 10 juin, 29 juillet et 1° août 1901. | Catocala fraxini L. Blaimont, 24 septembre 1901. Hypenodes costaestrigalis Stph. Orval, 16 juillet 1901. Polyploca flavicornis L. Schiplaeken, 22 mars 1901. Ortholitha plumbaria F. Calmpthout, 13 juillet 1889. Epione apiciaria Schiff. Mons. Boarmia crepuscularia Hb. Forêt de Soignes, 6 mars 1899; Bois d’'Havré, 24 avril 1901. Scodiona fagaria Thnbg. var. albidaria Sitaud. Spa. Aspilates gilvaria F. Han, 28 août 1900. Sesia Ichneumoniformis F. Han, 26 juillet 1901. Aphomia sociella L. Han, 9 juillet 1901. Platyptilia rhododactyla F. Han, 9 juillet 1901. M. Hippert signale également plusieurs Lépidoptères de Belgique, remarquables par certaines anomalies dans la disposition des taches des ailes. — M. Forel, en une causerie très intéressante, expose ses dernières recherches sur la psychologie des Fourmis. — La séance est levée à 10 heures. 385 NOTES SUR L'EFFET DE LA TEMPÉRATURE SUR LES CHRYSALIDES par Fr. Ball. En parcourant les comptes rendus de Merryfeld, Standfuss et autres, sur les expériences des effets de la température sur la coloration des Lépidoptères, une question s’est présentée à mon esprit, à laquelle je n'ai pu trouver aucune réponse satisfaisante. L'effet produit par la température sur la chrysalide est-il inhérent au degré employé, ou est-il plutôt relatif à la température à laquelle l'organisme a été préalablement habitué? En d’autres mots, une température anormale déterminée produit-elle toujours le même effet sur la chrysalide d’une même espèce de Lépidoptère? Ou bien peut-on produire sur un spécimen de cette espèce qui aurait été habitué pendant longtemps à une température élevée, par un abaissement subit à une température moyenne, les mêmes effets que produirait un abaissement à un degré excessivement froid sur un spécimen habitué à la température moyenne? Et vice-versa en menant à une température moyenne un organisme habitué au grand froid, produit-on les mêmes effets que par le surchauffage d’un organisme qui aurait vécu à une température ordinaire? Afin de jeter quelque lumière sur ce point, j’ai voulu soumettre des chenilles à des températures exceptionnelles pour ramener les chrysalides à une température normale vers le moment le plus susceptible de leur développement. Dans mes premières expé- riences, j'ai tenu, pendant six semaines, dans une température de 39° C. des chrysalides de la génération d’hiver de Papilio machaon, dont les chenilles avaient préalablement été soumises à cette même température pendant des périodes variant de un à quinze jours. A près les six semaines, n’ayant obtenu aucune éclosion, j’ai trans- porté tous les sujets dans une serre froide où la température était peu au-dessus de celle en plein air. Les éclosions ont eu lieu à peu près en même temps que certains sujets qui n'avaient pas été soumis à une chaleur artificielle, et la coloration était à peu près normale, Cette expérience est peu concluante pour deux raisons. La géné- ration d'hiver est moins susceptible à la chaleur, car il faut d’abord ramener l'organisme à la variété saisonnière estivale, avant d’aller au delà pour produire les aberrations extrêmes et irrégulières. Ensuite, ces sujets devant sous les conditions ordinaires rester pendant tout l’hiver à l’état de nympaes, il est possible que pendant les six semaines de chaleur à laquelle l'organisme a été soumis, 9386 celui-ci n’avait pas encore atteint le moment de développement propice pour recevoir l'impression des conditions anormales. Jai donc répété à peu près les mêmes expériences avec la génération estivale. Une dizaine d'individus, introduits dans la chaleur à l’état de. chrysalides, immédiatement après leur nymphose, et gardés dans la même température de 39° C. jusqu’à l’éclosion, ont donné la variété produite de la même façon et décrite par le D' Standfuss. J’en ai un exemplaire typique, presque identique avec deux spécimens du British Museum, provenant de Bagdad. Environ 50 individus, chauffés comme chenilles pendant des périodes variant de un à douze jours et gardés dans la même tempé- rature jusqu’à leur éclosion, qui a eu lieu après sept jours de repos nymphal, donnèrent des résultats modifiés dans le même sens. Les modifications sont, cependant, beaucoup moins accentuées, et on remarque que les sujets dont les chenilles ont passé le plus long- temps dans la chaleur sont les moins modifiés. Une autre série de 50, chauffés comme chenilles de cinq à huit jours, ont été transportés dans la serre (température variant de 45° à 20°) après le sixième jour de repos nymphal, mais au lieu d’éclore après sept jours comme la classe précédente ou même après quatorze à quinze jours comme les sujets non chauflés, ils sont tous restés de vingt-huit à trente-deux jours avant d’éclore, et ont donné des papillons presque sans modifications perceptibles. Le restant de mes sujets, environ 109 individus, que je destinais à un autre traitement, ont donné, par suite d’un accident, un résul- tat assez curieux, mais militant toujours en faveur de la même con- clusion. Après avoir passé de un à quinze jours comme chenilles et de un à sept jours comme chrysalides dans la chaleur de 39°, la température s’est accidentellement élevée bien au-dessus de 40° C., ce qui a occasionné la mort de la plupart des chrysalides. Celles qui survivaient ont été transportées dans la serre (15° à 20°), mais ne sont écloses que sept ou huit mois plus tard, la plupart mal venues. Les quelques exemplaires bien développés sont presque identiques à la génération d’hiver normale, quoiqu'’ils provenaient de che- nilles du printemps. De ces expériences, il paraît résulter que les chenilles soumises à une température élevée deviennent de moins en moins suscep- tibles à recevoir l’impression modificatrice de cette même tempéra- ture à l’état de chrysalide. Et en outre, si on les transporte à une température moindre mais encore assez élevée, même quelques heures avant qu'ils auraient dû éclore, l’impression de froid ainsi produite est suffisante pour retarder énormément l’éclosion et pour éliminer toutes les modifications déjà produites par la chaleur, et 387 même, dans certains cas, pour produire une modification inverse. On serait donc porté à croire que l’effet de la température est tout à fait relatif à l’habitude antérieure de l'individu, et au lieu de dire que le froid produit tel ou tel effet sur une espèce déterminée, et la chaleur tel ou tel effet opposé, nous devrions attribuer ces effets respectivement au décroissement ou à l’accroissement de tempéra- ture, n’importe dans quelle partie de l'échelle thermométrique ces changements se produisent. Cette manière de voir expliquerait d’ailleurs peut-être un fait qui semble en opposition avec la théorie d’après laquelle la chaleur tendrait à ramener à la forme primitive les espèces émigrées des régions plus chaudes, tandis que le froid aurait le même effet sur les espèces originaires du Nord. Je fais allusion à la formation, par le D° Fischer, au moyen de coups de chaleur, des variétés Fischeri et polaris, de Vanessa urticæ et io, qui avaient toujours été produites antérieurement par des coups de froid. Cette méthode d’agir par des coups de chaleur, quoique très efficace pour obtenir les effets les plus accentués, le rend très diff- cile pour déterminer si les effets produits sont le résultat de l’aug- mentation de température ou de la diminution qui se produit par après lorsque l’organisme reprend sa température normale. C’est pourquoi je préfère agir sur des longues périodes, ne donnant à la chrysalide qu’un seul changement brusque. L’effet en est moindre, mais on sait exactement à quoi l’attribuer. C’est dans cette direction que je compte entreprendre, l’été prochain, quelques expériences, dans lesquelles je suivrais volontiers les conseils que les membres de la Société pourraient me faire, et c’est dans ce but que je me permets de leur présenter ce soir ces quelques observations encore incomplètes. - Jours de chaleur | 8x E 39° C. AIDE, Dennis d REMARQUES e D © > A Chenilles |Chrysalides| T = Génération hivernale. il — —— 245 Ces deux spécimens n'ont pas été chauffés, 9 hi 2 24] | Mais tenus dans la serre froide où la température variait entre 10° et 15°. l 10 200 Ces six spécimens, quoique chauffés assez long- 9 48 935 | temps,ne diffèrent pas essentiellement des précé- 5 & dents. On remarque cependant une différence 246 | dans la grandeur : ceux qui ont passé le plus 10 4] 253 longtemps comme chenilles dans la chaleur sont F. très petits, malgré une abondance de nourriture 99 241 | pendant cette période. 2 15 36 245 OMS OM MOT 200 (@p) HN Hs 388 2 | dours de chaleur | 27 E 39 C. Ë DA ER RSR Rat OU Re REMARQUES el D un à 7 Chenilles rates ro Génération estivale. 9 — — 14 Ces deux spécimens n'ont pas été chauffés, mais 10 Ai 35 3 | tenus dans la serre à une température de 15° à 20°. 11 — " g| Introduit dans la chaleur comme ehrysalide immédiatement après sa nymphose, ce spécimen y est resté jusqu'à l'éclosion. On remarque la diminution des parties noires qui sont envahies par de nombreuses écailles jaunes. La marque noire au bord anal de l’aile postérieurs et la ligne noire dorsale sur l’abdomen sont presque dissi- pées. La cellule discoïdale est très grande par rapport au reste de l'aile qui ne paraît pas s'être développé, ce qui mène le point noir au bout de la cellule de l’aile postérieure presque en contact avec le bord noir et donne aux deux ailes une apparence étroite et pointue. 12 2 7 " Les mêmes modifications que ci-dessus s’ac- 12 8 7 7 | cusentpources quatre individus, mais à un degré moindre, surtout pour le no 15 où la marque de 14 7 1 7 | l’'abdomenest déjà très noire quoique moins large 15 12 7 7 | qu’à l'état normal. On ne remarque pas la dimi- fa nution de taille que j'ai constatée chez la généra- tion d'hiver après le chauffage de la chenille. 16 6) 6 32 Les modifications ne sont presque plus appa- 17 7 6 32 | rentes. Le n° 17 seul montre encore quelque ten- ” | dence vers la forme du n° 11. 18 % 6 28 19 8 6 28 20 4 6 256 Température accidentellement élevée bien au- >] 8 : 256 dessus de 40°. Ces papillons sont presque iden- F M tiques avec la génération hivernale. Le n° 22 seul 22 l 7 217 | montre un caractère modifié. Les noirs sont 23 15 5 44 envahis par des écailles jaunes ce qui leur donne un ton terne et enlève toute netteté au dessin. Il est à remarquer que cet individu n’a été chauffé comme chenille qu’un seul jour. 389 FOURMIS TERMITOPHAGES, LESTOBIOSE, ATTA TARDIGRADA, SOUS-GENRES D'EUPONERA par Aug. Forel. Monomorium Heyeri n. sp. — Espèce dimorphe, dont l’ouvrière major ressemble à une Pheidole, mais présente des pas- sages à la minor. $ major. — Long 4,0 à 4,2 mill. — Mandibules épaisses, lisses, luisantes, à points épars, quelques stries éparses vers l’extrémité et environ quatre dents. Épistome peu convexe, sans dents ni carènes, mais faiblement échancré au milieu de son bord antérieur, légère- ment imprimé derrière l’échancrure et peu ou à peine convexe, sur sa portion médiane, ce qui dénote une apparence des deux carènes qu'’offrent les autres espèces. Tête grande, carrée, aussi large que longue, faiblement rétrécie devant, faiblement concave derrière, semblable à celle d’un % de Pheïdole, avec un sillon occipital faible, mais assez distinct, se perdant sur le vertex. Aire frontale triangu- laire. Une fossette médiane sur le devant du vertex (place de l’ocelle antérieur). Situés un peu en avant du milieu des côtés, les yeux sont fort petits, plats, composés d’une douzaine de facettes en partie atrophiées. Antennes courtes, de 11 articles; massue de trois, à peu près aussi longue que le reste du funicule, épaisse, avec le dernier article au moins aussi long que les deux précédents réunis; les autres articles, sauf le premier, plus épais que longs. Arêtes fron- tales courtes; sillon frontal court et peu distinct. Suture pro-mésonotale presque obsolète; pronotum large, robuste, subépaulé. Suture méso-métanotale profondément imprimée, mais sans former d’échancrure proprement dite, formant seulement une courte interruption du dos du thorax qui est peu convexe et à peine plus haut devant qu’à la face basale du métanotum. Cette der- nière légèrement plus longue que la face déclive à laquelle elle passe insensiblement par deux faibles bosses longitudinales laissant entre elles une concavité ou gouttière longitudinale évasée. Premier nœud du pédicule pétiolé devant et brusquement surmonté der- rière d’un nœud squamiforme large, à bord supérieur droit, moins haut et plus large que celui du Latastei, moins épais et plus large que chez l’amblyops. Second nœud transversal, plus ou moins rec- tangulaire, mais arrondi et moins large aux angles antérieurs, beau- coup plus large que long. Pattes plutôt courtes. Lisse et très luisant, avec une ponctuation piligère éparse, fine, souvent brunâtre. Fossettes antennaires, arêtes frontales et côtés de l’épistome striés en long ou un peu obliquement. Côtés du mésono- tum réticulés-ponctués et plus ou moins mais. 390 Une pilosité dressée, jaunâtre, assez fine, est assez également répartie partout, assez oblique sur les tibias et les antennes, où elle est plus courte et un peu plus abondante. Pubescence presque nulle. Entièrement d’un jaune pâle, très pâle même sur l’abdomen. Les mandibules et les côtés de l’épistome d’un brun roussâtre. Articula- tions des membres légèrement brunies. $ minor. — Long. 2,7 à 2,9 mill. — Comme la major, mais la tête, quoique grande, carrée et au moins aussi large que longue, est beaucoup plus petite,sans sillon occipital, à peine concave derrière. Sans être bicaréné, l’épistome présente cependant une apparence des deux carènes du genre, Les yeux n’ont que 4 à 6 facettes. Premier nœud du pédicule un peu plus épais et moins large. Du reste, comme l’ouvrière major, mais les côtés du mésonotum sont subopaques, plus faiblement réticulés, et la couleur encore plus pâle. — Une $ média est intermédiaire (3,3 mill.). S'-Leopoldo, Rio Grande do Sul, Brésil, vivant seulement chez les termites, où il a été découvert par M. Heyer. Reçu de M. Was- mann. Voisin du M. amblyops Emery, mais plus grand et à tête bien plus large et plus courte. Pheidole termitobia n. sp.— 2%. — Long. environ 2,6 mill.— voisine du groupe flavens. Mandibules luisantes avec des points épars et quelques stries à leur base. Épistome légèrement échancré au milieu de son bord antérieur et imprimé transversalement derrière, sans carène médiane, mais avec une petite carène oblique latérale de chaque côté. Aire frontale arrondie derrière. Tête plus élargie derrière, plus convexe au front et sur les côtés que chez la flavens. Les scapes, plus longs, atteignent au moins le tiers postérieur de la tête ; leur extrémité est plus rapprochée de l’angle occipital que de l’œil. Le scrobe qui renferme les scapes est nettement délimité de tout côté jusqu'à leur extrémité postérieure et seulement réticulé- ponctué au fond. Les arêtes frontales, divergentes, sont de même nettement prolongées jusqu’à l’extrémité postérieure du scrobe. Le pro-mésonotum est fortement convexe, avec les tubercules du pro- notum moins proéminents que chez la Ph. flavens, et une incisure transversale étroite près de l’extrémité postérieure du mésonotum ; un bourrelet transversal derrière l’incisure. Face déclive du méta- notum plutôt plus longue que la face basale. Les épines sont larges à leur base et fort longues, aussi longues que la face basale et plus longues que leur intervalle. Premier article du pédicule plus longue- ment pétiolé que chez la flavens; deuxième nœud 1 1/2 fois plus large que long. 391 Abdomen, dessus du deuxième article du pédicule, pattes, scapes et fond de l’épistome lisses et luisants avec quelques points épars très fins; le reste avec une ponctuation réticulaire foncière plus ou moins serrée qui le rend mat et subopaque, mais qui s’efface sur l'occiput. Front avec des stries ou rides longitudinales droites et régulières, ainsi que l’épistome où elles sont plus fines. Côtés de la tête grossièrement ridés en long et réticulés, Occiput grossièrement réticulé; les réticulations passent aux rides sur le vertex et les côtés. Thorax transversalement ridé dessus. Pilosité dressée répandue partout, plutôt courte et assez oblique, passant à la pubescence sur les tibias et les scapes, surtout sur les tibias qui n’ont pas de poils dressés proprement dits (pubescence soulevée). D'un roux ferrugineux. Mandibules, scapes, pattes et moitié anté- rieure de l’abdomen d’un jaune brunâtre. Derrière de l’abdomen et presque tout le funicule brunâtres. ÿ.—Long.1,4à 1,6 mill. —Tête distinctement échancrée derrière, distinctement dépassée par les scapes. Épistome convexe, comme chez le 2%, mais mat et réticulé-ponctué. Pas de scrobe. Mésonotum convexe, sans sillon tranversal. Les épines du métanotum sont aussi longues que leur intervalle, mais plus courtes que la face basale. Tête, thorax et premier article du pédicule simplement réticulés- ponctués et mats, sans sculpture grossière par-dessus, sauf quelques rides sur le devant de la tête. Pilosité et couleur du 2%, mais la tête et le thorax sont d’un ferrugineux plus clair, plus jaunâtre. ©.— Long.3,3à 3,5 mill. —Semblable au %.Scrobe aussi distinct. Épines aussi longues, mais leur intervalle est plus grand. Mésono- tum strié en long avec le fond réticulé ; scutellum en partie lisse et en partie rugueux; second nœud du pédicule réliculé-ponctué et mat; ponctuation piligère de l’abdomen plus distincte; du reste, sculpture du >. Pilosité plus abondante et un peu plus dressée que chez le >. D'un roux brunâtre. Abdomen entièrement brun châtain. Quel- ques taches nuageuses brunes sur la tête et le thorax. Pattes, man- bibules, devant de la tête et antennes d’un jaune brunûâtre. Sao Leopoldo, Rio Grande do Sul, récoltée par M. Heyer, chez les termites et reçue par M. Wasmann. Une variété un peu plus petiteet à épines plus courtes de l’ouvrière, de même provenance. CREMASTOGASTER QUADRIFORMIS Roger. — M. Heyer a trouvé la forme typique de cette espèce à Sao Leopoldo, Rio Grande do Sul, Brésil, vivant chez les termites. Var. gracilior n. var. — ÿ. — Diffère surtout par sa taille plus ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 30 XII 1901 82 392 grêle et plus petite, son corps plus étroit, sa tête plus arrondie. La tête et le thorax sont assez mats, réticulés-ponctués. La tête n’a presque pas de rides longitudinales, ni de portion lisse sur le front, etc. Sao Paulo (Brésil). CAREBARA VIDUA Smith. — 6. — Long. 1,5 à 1,7 mill. — Mandi- bules lisses, luisantes, courtes, armées de 4 dents, les deux anté- rieures fortes, après elles un petit espace édenté, puis deux petites dents postérieures dont la dernière n’atteint pas l’extrémité posté-. rieure du bord terminal. Épistome avancé, tronqué devant, sans dents, ni carènes, convexe. Arêtes frontales extrêmement courtes. Tête rectangulaire, presque carrée, à peine plus longue que large, à bord postérieur concave, plutôt plus étroit que l’antérieur. Scape court, atteignant à peu près le tiers postérieur de la tête. Antennes de 9 articles ; les articles 2 à 6 du funicule transversaux, très petits. Les deux derniers forment la massue; le dernier trois fois plus long que l’avanti-dernier. Absolument aveugle. Thorax assez déprimé, sans suture pro-mésonotale. Suture méso- métanotale distincte. Le profil dorsal n’est pas ou est à peine échancré, mais le profil latéral est assez fortement échancré entre le mésonotum et le métanotum. Métanotum inerme, concave der- rière, au milieu, entre deux bords latéraux obtus et arrondis, Les deux nœuds du pédicule subsphériques, le premier un peu plus large que long, brièvement pétiolé devant, un peu plus grand que le deuxième. Abdomen tronqué et un peu concave devant. Lisse et luisante, avec une ponctuation piligère espacée qui est assez forte et assez profonde sur la tête. Pilosité très courte, pointue, jaunâtre, assez oblique, très oblique même sur les tibias, où elle passe à la pubescence, assez abon- dante. D'un jaune à peine roussâtre. Dents des mandibules brunâtres. Abdomen jaune clair. Natal, Haviland, prises avec la ©, chez le Termes natalensis. M. Emery avait déjà reçu l’ouvrière de la C. lignata Westw., qui est très semblable, mais avec le deuxième segment du pédicule bien plus grand que le premier. Il paraît à peine croyable qu’une © longue de 20 mill., avec un abdomen large de 8 à 9 mill., ainsi qu'un j long de 17 et large de plus de 5 mill., soient élevés et nourris par des Ÿ aussi liliputiennes qui sont leurs sœurs adultes. C’est cependant strictement exact. Voici ce que m’écrit à ce propos M. Haviland, observateur extrêmement consciencieux, bien connu par ses études sur les termites : « I do not know whether you have had the $ before from any 393 » one else; if not you will surely doubt my accuracy, but I can » assure you, that there is no possibility of error in the matter, and » that, if you wish for more specimens, [ can send vou as many » as you like, without the slightest trouble. These ants nest is in » connection with the nests of Termes natalensis, but what the » relation between the Termites and the Ants is, I do not know.The » termites does not enter the nest of the ant, nor do I know, that » the ant enters the nest of the termite; there is a wall between » them. The pupae and larvae are very abundant, so are the » workers. The nests consists of friable, horizontal laminae of clay, » and the larvae of the fertile forms are of course much more large » than ever 100 workers would manage to move. I have not yet » been able to find the queen. » Celte description nous montre clairement qu’il s’agit de nids doubles absolument semblables à ceux de nos Solenopsis fugax avec _ leurs hôtes, seulement avec des termites. Mais la disproportion des sexes est ici devenue fabuleuse. M. Haviland n’a pas vu les Carebara % entrer dans le nid des termites, dit-il, car il n’a pas installé de nids artificiels d’observa- tion, et nous ne voyons pas non plus le phénomène en démolissant un nid de Solenopsis. Mais l’analogie est telle et la parenté des deux genres si grande que nous devons admettre que les Carebara sont des « parasites assassins » des termites et se nourrissent de leur progéniture en s’infiltrant dans leur nid à travers les parois, comme le font les petites Solenopsis. C’est sans doute aussi ce qui leur permet de nourrir d’aussi prodigieuses larves de © et de «, sansles changer de place. Il résulte de tous ces faits que, comme les Aeromyrma de Mada- gascar, les Carebara ont vis-à-vis des termites les mêmes mœurs que les Solenopsis, le Monomorium Andrei var. fur, etc., vis-à-vis d’autres fourmis. Mais il y a aussi des Solenopsis qui vivent en nids doubles avec les termites. J’ai décrit dernièrement (Ann. Soc. ent. belg.) les races carolinensis et truncorum de la S. texana Emery, que j'ai prises toutes deux plusieurs fois en nids doubles avec des termites dans la Caroline du Nord. C’est aussi le cas parfois de la S. debilis (du moins je l’ai prise une fois chez des termites dans le Massachusetts). L’Aeromyrma nosindambo, de Madagascar, vit en parasite assassin chez les termites de terre. Evidemment, dans tous ces cas, les larves grasses, molles et sans défense des termites, les adultes même, servent de pâture à ces robustes petits brigands, si bien armés. Dans un travail tout récent (The compound and mixed nests of american Ants, in the American Naturalist, vol. XXXV, n° 415, 394 1901), M. le professeur W. M. Wheeler a introduit quelques termes nouveaux pour les rapports de diverses fourmis entre elles. Il fait remarquer avec raison, comme Wasmann, que ce que j'avais appelé nids doubles, triples, etc. (ce que Wasmann a appelé nids com- posés), renferme deux notions qu’il convient de distinguer : celle des nids composés fortuits, pour lesquels il propose le nom de ple- siobiose et celle des nids où l’une des espèces recherche le voisinage de l’autre pour assassiner sa progéniture et s’en repaître (Diebs- ameisen de Wasmann). Wheeler propose le terme de cleptobiose pour désigner ce dernier rapport. Ce terme n’est cependant pas exact. IL conviendrait bien mieux à la manière de vivre des Tapinoma, Dorymyrmex, etc., qui, grâce à leur agilité, guettent les proies et les cadavres vers les nids des grosses espèces et les ravissent en fuyant, comme de vrais acrobates voleurs. La vie des Solenopsis, des Care- bara, des Aeromyrma, sans doute aussj des Oligomyrmex, de divers Monomorium, etc., vis-à-vis de fourmis et de termites plus gros qu'eux, constitue un groupe biologique, qui produit même un cor- relat morphologique (grand dimorphisme sexuel et vie hypogée des ouvrières). Elle mérite un nom, mais ce nom doit désigner nette- ment la chose qui est du brigandage et non du vol. Le terme de parasite-assassin que j’ai employé rend assez bien les faits, mais celui de brigand est plus simple, et l’on pourrait rendre la notion entière par le mot de lestobiose (vie de brigand). Ayant été le pre- mier à décrire le phénomène (chez la Solenopsis fugax, en 1869), je suis peut-être autorisé à proposer ce terme. Malgré leur petitesse, ces fourmis sont toutes guerrières et courageuses, n’hésitant pas à attaquer la grosse espèce dont elles dévorent la couvée, en se jetant en nombre sur elle. La lestobiose constitue donc un cas particulier et spécifié dans un but nutritif déterminé de la plesiobiose qui est plus générale et en même temps fortuite. Le terme de æenobiose(Wheeler) pour les fourmis myrmécophiles, telles que les Formicoxenus, est fort bon. Il correspond à celui de myrmécophilie. Mais le Dichothorax Pergandei ne vit nullement de cette façon. Le cas rapporté par Emery sur une donnée de Pergande est purement fortuit. J’ai trouvé plusieurs nids de Dichothorax floridanus et Pergandei en Caroline du Nord. Ces deux espèces vivent en fourmilières indépendantes, dans la mousse des bois ou dans la terre des prés, comme les Leptothorax ordinaires. Par contre, l’admirable découverte de M. Wheeler sur la biologie du Lep- tothorax Emersoni, qui vit en hôte de la Myrmica scabrinodis r, brevinodis, grimpant sur sa tête et lui chatouillant l’épistome de ses antennes jusqu’à ce qu’elle lui dégorge de la miellée, mais soi- gnant sa couvée dans une case à part où il s'isole des Myrmica et ne les laisse pas entrer, cette découverte, dis-je, a révélé un nouveau 398 cas tout spécial de xénobiose, vraiment unique en son genre. Ce que Wasmann a appelé « Bundescolonien », c’est-à-dire le cas où deux femelles d'espèces diverses s’allient pour former une four- milière mixte, pourrait s'appeler d’une façon générale allométro- biose ou symbiose sociale par allométrie. Fort souvent le cas est fortuit. Mais chez les Strongylognathus, il est recherché instinctive- ment et fixé (adapté) de la part des espèces de ce genre relativement au Tetrumorium caespitum. C’est une allométrobiose parasilique ou tout au moins xénobiotique. Le terme de synclérobiose de Wheeler se rapporte à des cas hétérogènes. Wheeler réunit sous le terme de doulosis (esclavagisme) les cas des Polyergus, des Formica et des Tomognatus. Dans tous ces cas, une espèce subit les violences de l’auire et travaille pour elle, À part cela, les méthodes et le genre de symbiose sont fort hétérogènes. Cependant le terme peut être accepté. 5 FORMICA SANGUINEA r. aSer va n. st. — 5. — Long. 4,9 à 6,8 mill. — La pilosité plus rare, la couleur grise de la pubescence et sur- tout la couleur du corps, qui est d’un rouge sanguin très obscur,un peu brunâtre, la rapprochent beaucoup du type européen. L’échan- crure de l’épistome tient le milieu entre rubicunda et subintegra. La carène de l’épistome est très distincte, plus nette que chez toutes _les autres formes; l’épistome est aussi plus convexe. Sur le front et le vertex, un peu aussi sur le dos du thorax, des taches nuageuses brunâtres, comme chez la sanguinea d'Europe, taches qui font défaut à toutes les autres formes américaines. La sculpture faible et la pubescence moins serrée rendent l’abdomen et en partie la tête assez luisants, plus que chez le type et la r, rubicunda, à peu près comme chez la r. puberula. Pubescence entièrement adjacente, nullement oblique sur les tibias; poils non clavés, très épars. Une forte rangée de piquants sous les tibias. L’échancrure thoracique est aussi un peu moins profonde que chez la forme typique et la race rubicunda. Sur l’occiput, les points épars sont fort distincts. Les scapes sont atténués vers la base et élargis vers l’extrémité, comme chez la puberula. Chez la $ major, la tête est relativement très large, presque plus large que longue (sans les mandibules), à côtés assez convexes. ©. — Long. 9,2 mill. — Comme l’ouvrière. Ailes manquent. Dessus de la tête brunâtre. Une tache brune devant le mésonotum et une bande latérale brune sur chacun de ses côtés. Écaille entière. J'ai découvert cette race dans la clairière d’un bois au High Park de Toronto, en Canada. Elle formait une colonie considérable de plus de 12 nids rapprochés les uns des autres et en communication amicale, bâtis au pied des troncs d'arbres avec les mêmes matériaux 396 ligneux que ceux de la sanguinea typique d'Europe ou de la truncicola, utilisant le bois pourri et le dessous de l'écorce. Mais pas un seul de ces nids ne renfermait une seule esclave. L’un des nids, situé au bord d’une route et divisé en plusieurs nids secondaires rappelait absolument les habitudes de nos sanguinea le long des chemins des bois. ; J’ai raconté, en 1899, à la Société entomologique de Belgique, que ces fourmis pillèrent quelques poignées de Formica pallide fulva et de Formica subsericea, placées avec leurs nyinphes à quelques centi- mètres de l’un des nids de la sanguinea-aserva, exactement avec la tactique, le même entrain et le même acharnement que notre sanguinea d'Europe. Or, les nids de subsericea abondaient aux environs. Pourquoi n’y avait-il pas d'esclaves? Est-ce la vie en colonie qui en est cause? Comme notre sanguinea, l’aserva ne recourbe pas l’abdomen et ne projette pas de venin au loin. Cette race diffère donc considérablement de la rubicunda. Cette dernière, en effet, avec sa variété subintegra qui en diffère à peine, est très fréquente sur toute la côte orientale des Etats-Unis. Pour ma part, je ne l’y ai jamais vue saus esclaves. Elle en fait, au con- traire bien plus /F. subsericea] que notre sanguineu. Elle est d’un rouge vif, clair, plus petite que lanôtre, et niche en général simple- ment dans la terre, sans matériaux superposés, tandis que l’aserva a plutôt plus de matériaux que la forme européenne. ATTA (TRACHYMYRMEX) TARDIGRADA Buckley On sait depuis les belles recherches de Moeller, que les Atlini de la faune néotropique vivent presque tous de la culture des champignons. Sampaio et V. Jhering ont découvert dès lors que chaque ©. qui quitte son nid au vol emporte dans sa bouche une boulette de jardin de champignons. Cette boulette lui sert à conserver les spores nécessaires à la fondation d’un nouveau nid. Elle l’entretient jusqu’à l’éclosion des premières $ capables d’aller couper des feuilles et de développer ainsi le jardin de champignon, de Rhozites gongylophora. Tout cela se passe dans les tropiques. Mais il existe aux Etats- Unis une Attine septentrionale qui y passe l’hiver froid du Nord, l’Atta (Trachymyrmex) tardigrada. J'eus le bonheur de découvrir son nid en Caroline du Nord, à Black Mountain (voir Ann. Soc. ent. belg. 1899). J'ai envoyé le jardin de champignons de cette espèce au D' Moeller. IL y a trouvé des choux raves typiques, absolument identiques à ceux de lAtta (Acromyrmex) discigera, c’est-à-dire que c’est le Rihozites gongylo- 397 phora. M. Moeller conclut de ce fait que toutes les Atta qui coupent des feuilles sur le continent américain cultivent le même cham- pignon et que cette culture est donc antérieure à la différenciation -des espèces et des sous-genres. Au contraire, le champignon des Cyphomyrmex et celui des A pterostigma appartiennent à deux autres espèces. Le fait est d’un grand intérêt pour toute la question de la phylogénèse de cet instinct et des espèces. Extrémité du tibia et tarse de la patte moyenne gauche vue par la ace latérale a) Euponera (Mesoponera) arhuaca For. ÿ. b) Euponera (Drachyponera) Lutea Mayr. Tibia et métatarse moyen gauches de Pseudoponera stigma 398 PSEUDOPONERA, BRACHYPONERA ET MESOPONERA. Je ne voulais pas revenir sur ma polémique avec M. Emery, mais la figure qu’il a publiée, p. 198, tome XLV des Annales m’oblige à une remarque. Celle de la P. sigma est assez exacte, mais celle de la Br. lulea ne signale pas les petits piquants qui existent (plus petits il est vrai que chez la P. stigma) à la face dorsale du métatarse moyen; les poils du tibia sont aussi un peu trop courts. Cela m'engage à publier de mon côté les deux mêmes figures en y ajoutant celle de ma nouvelle Mesoponera arhuaca qui forme un peu l'intermédiaire et dont les métatarses moyens ont aussi des piquants à leur face dorsale, ce qui ne devrait pas êlre d’après Emery. C2s faits me confirment dans mon opinion que Pseudoponera doit être rattaché à Euponera plutôt qu’à Pachycondyla. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XIIT Assemblée générale du 26 décembre 1901. Présidence de M. le D' TOSQUINET, président. La séance est ouverte à 2 heures. Présents : MM. Ball, Becker, Bergé, Bivort, Bondroit, Bovie, Can- dèze, Clavareau, De Crombrugghe, Dufrane, Fologne, Fontaine, D' Fromont, Gillet, Giron, D" Guilliaume, Hamal, Haverkampf, Hip- pert, D' Jacobs, Kerremans, Kremer, Lambillion, Lameere, Ledrou, Michels, Philippson, Poskin, Roelofs, D' Rousseau, Schouteden, Seeldrayers, Séverin, Thirot, Van- den Kerckhoven, Van der Meu- len, de Vrière, Weyers, Willem. MM. Wauters et Haverland se sont fait excuser. — Le procès-verbal de la dernière assemblée générale est approuvé. — Le Président prend la parole et s'exprime comme suit : MESSIEURS, . La Société entomologique de Belgique a été fondée en 1855, le 9 avril; elle termine aujourd’hui sa 46° année d’existence. Dans le principe, elle n’était composée que de quelques membres ; depuis, " elle s’est accrue progressivement et compte actuellement 151 socié- taires membres effectifs, 74 indigènes et 77 étrangers dont 19 mem- bres à vie. Nous avons en plus 12 membres honoraires, 3 membres correspondants et 1 membre associé. Nous avons perdu pendant l’année écoulée 6 membres effectifs, dont un, M. Willain, de Trivières, est décédé. Les 5 autres ont donné leur démission. La mort nous a aussi enlevé un membre correspondant, M. le baron Henri de Pallandt, de La Haye. Six nouveaux membres effectifs ont été reçus, de sorte que le nombre total des membres effectifs est resté invariable, Les finances de la Société ont été, comme toujours, l’objet des soins attentifs de notre dévoué trésorier, auquel j’adresse nos plus 400 vifs remerciements. Elles sont dans un état très satisfaisant et notre petit avoir ne souffrira en rien, quoique nous ayons dû faire d’assez fortes dépenses pour la bibliothèque. Il y a bien une apparence de déficit sur le budget prévu pour l’année écoulée, mais comme les comptes ne peuvent pas encore être définitivement clôturés, il faut remarquer que le nombre de pages des Annales et Mémoires sera beaucoup moins élevé que celui qui a été prévu et qu’il n’y aura pas, de ce chef, d'augmentation de déboursés, malgré la forte majoration du prix de la feuille d'impression que nous avons dû subir. D'autre part, il est à espérer que les cotisations en retard de paie- ment, et qui s’élèvent à 516 francs, rentreront en grande partie, comme cela arrive généralement, de sorte que ces différentes res- sources viendront rétablir la balance de ce budget. La Commission de vérification des comptes. dont le rapport vous sera communiqué, à proposé de rayer un membre, d’après les pres- criptions de l’article 31 des statuts, et le Conseil d’administration s’est rallié à cette proposition. L'état des collections de la Société qui sont déposées au Musée d'Histoire naturelle ne laisse rien à désirer, comme il ressort du rapport de la Commission chargée de les contrôler, rapport dont il vous sera également donné lecture. La bibliothèque s’est considérablement améliorée matériellement, grâce aux sacrifices pécuniaires que nous avons faits. Nos livres sont mieux et plus largement logés, et la besogne du bibliothé- caire s’en trouve beaucoup facilitée. Mais l’accroissement rapide continue et, dans peu d'années, il faudra de nouveau aviser à trou- ver un local plus grand, plus spacieux. L'activité scientifique de la Société s’est un peu ralentie cette année, et, je le constate avec regret, c’est surtout chez les membres de notre pays que ce ralentissement s’est le plus fait sentir. En effet, sur les 34 travaux que renfermentles Annales, 24 sont dus à 16 mem- bres étrangers et 10 seulement à 7 membres indigènes. La qualité de ces travaux s’est aussi affaiblie et, à quelques exceptions près, ils ne renferment guère que des descriptions d’espèces nouvelles ou soi-disant telles, de façon que nos Annales sont devenues une sorte de registre d'état civil, et la Société une Commission d’entéri- nement pour les créations plus ou moins heureuses des auteurs. Je sais que c’est la tendance actuelle et que toutes les sociétés entomo- logiques suivent plus ou moins cette voie, qui estune véritable déca- dence et les mènera, évidemment, à leur disparition, lorsque l'exploration des différents pays aura amené une très considérable diminution des nouveautés. Évidemment, cette éventualité n’est pas près de se réaliser, mais elle arrivera fatalement si nous n’y prenons RP IS RE PP MT ù j 401 garde. [l faudraitune orientation nouvelle, plus philosophique. Parmi nous, les aînés sont trop vieux pour changer, nous mourrons dans l’impénitence, mais c’est à la jeune génération qu’il incombe d'ouvrir cette nouvelle voie et nous applaudirons aux efforts tentés et les favoriserons de tout notre pouvoir, espérant assurer une plus longue existence à notre chère Société. (Applaudissements). — M. Giron, parlant au nom de la Commission de vérification des comptes, dit qu'elle a constaté la parfaite régularité des comptes de la Société. — M. Fologne fait l'exposé de la situation financière de la Société. Les comptes de 1901 sont approuvés. — Le trésorier donne lecture du projet de budget dressé par le Conseil d'administration pour l’année 1902. Il est adopté. — Le montant de la cotisation annuelle est maintenu à 16 francs; le prix du tome XLV des Annales est fixé à 18 francs ; celui du tome VIII des Mémoires est fixé à fr. 7.50, avec la réduction habi- tuelle pour les libraires. — M. Ledrou donne lecture du rapport de la Commission de sur- veillance des collections : MESSIEURS, La Commission de surveillance des collections de la Société ento- mologique s’est réunie au Musée royal d'Histoire naturelle ; elle a constaté Le parfait état de conservation des collections confiées à cet établissement. M. le D' Rousseau a continué l’intercalation des insectes de la col- lection Putzeys dans la collection du Musée royal. La fusion des Cicindélides, Omophronides, Elaphrides, Notiophilides, Scaritides, Pseudomorphides et d’une partie des Lebiides est terminée. Les Feroniens indéterminés ont été soumis à M. Tschitschérine. Copie de ce rapport sera adressée à M. le Directeur du Musée. — L'ordre du jour appelle ensuite la nomination de quatre membres du Conseil d’administration en remplacement de MM. Bec- ker et Engels, démissionnaires, D' Rousseau, Seeldrayers, sortants et rééligibles. MM. Jacobs, Lameere, Rousseau et Schouteden, ayant obtenu la majorité, sont proclamés membres du Conseil d'administration. ERP RP TR APE EVE MEET ETS AA. C à » 4 . è € gr D pee T LA À fe Se are < a ts s FA GE ou : S LÉ #7" ge: + > - K—. aie DE l'A * -b - AS PRES ANT NE ET ARS NU ER TES # ; re ï - 4 + "RE PT, » c'e > ù da ‘À wi nd LE" AP 4 6 CIN NA 4 TAC? EU \ a" pe ? L Ve 7e PS Er à _ ee FRE PV > € AAC ge ; Et "es d'à; LED T LOTLA = } £ L F AL 0 402 FAITES EUR — MM, Giron, D' Guilliaume et de Vrière sont élus membres de la Commission de vérification des comptes. — MM. Bivort et Ledrou sont réélus membres de la Commission de ur des collections. NT Te — L'assemblée décide que la Société explorera spécialement, en # “4 1902, Arlon et ses environs. ; . #50 a.” — La séance est levée à 3 1/2 heures. : ’ . F * + D . * ‘ : + CE “À j | ‘ Aa K MEL + nl L CNE | A MRC ’ Le “ su" LISTE DES ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE du 26 décembre 1900 au 26 décembre 1901 SERVANT D’ACCUSÉ DE RÉCEPTION. I. — Publications reçues à titre d'échange. ALLEMAGNE. 4. Entomologischer Verein in Berlin. Berliner Entomologische Zeitschrift, XLVI, 1 à 5. 2. Deutsche Entomologische Gesellschaft. Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1900, 2; 1901, 1. 3. Entomologischer Verein zu Stettin. Entomologische Zeitung, LXII, 1 à 12. 4. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau. Zeitschrift für Entomologie (neue Serie), XX VI. 5. Deutsche Entomologische Zeitschrift herausgegeben von der Gesellschaft « Iris » zu Dresden in Verbindung mit der Deutschen Entomologische Gesellschaft zu Berlin. Lepidopterologisches EHeft, XIII, 2; XIV, 1. 6, Zoologischer Anzeiger herausgegeben von prof. J. V. Carus, 633 à 659. 7. Allgemeine Zeitschrift für Entomologie, VI, 1 à 23. 8. Naturhistorisches Museum in Hamburg, 1898-99. 9. Kônigliche Sächsische Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische Classe, 1900, 6 et 7; 1901, 1 à 3. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 28 1 1902 33 404 10. 11 1%, 13. 14. 15. 16. 1% 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. Künigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München. Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe, 1901, 1 à 3. | Inhaltsverzeichniss der Sitzungsberichte, 1886-1899. Verein für Naturkunde zu Cassel, Abhandlungen und Berichte, XL VI {1900-1901). Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern und Rügen. Mittheilungen, XXXII. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen. Abhandlungen, XV, 3; XVII, 1. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B. Bericht, XI, 5. Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinisch Deutsche Akademie der Naturforscher. Nova Acta, 75, 76. Leopoldina, Amtliches Organ, XXX V. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlanden und Westphalens. Verhandiungen, LVII, 1, 2. Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Künigsberg. Schriften, XLI. Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen in Halle, Zeitschrift für die gesammten Naturwissenschaften, LXXIII, 8 à 6; LXXIV, 1, 2. Küniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Sitzungshberichte, 1900, 40 à 53; 1901, 1 à 38. Naturwissenschaftlicher Verein zu Regensburg. Bericht, VIII. Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg. Jahresbericht, LVIT. Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg. Verhandlungen, dritte Folge, VIII. Naturwissenchaftliche Gesellschaft Isis in Dresden. Sitzungsberichte, 1900, 2; 1901, 1. Senckenbergische naturforschende Gesellschaft, Bericht, 1901. DAT OL L'ile di LS ? 36. 97. OO 1 OO OÙ à © À = 405 . Niederrheinische Gesellschaft für Natur- und Heiïlkunde zu Bonn. Sitzungsberichte, 1900, 1, 2. . Insekten Bôürse, 1901, 5, 57. . Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein in Kiel, Schriften, XII, 1. . Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg. Verhandlungen, VI, 4, 5. . Naturforschende Gesellschaft zu Danzig. Schriften (2), VII, 2,3. . Naturwissenschaftlicher Verein in Carlsruhe. Verhandlunger, XIV. . Medicinisch-naturwissenschaf:li he Gesellschaft zu Jena. Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft, XXXIV, 2 à 4; XX VEXRNT, 1.2; . Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück. Jahresbericht, 14. . Westfälischer Provinciai Vereiu für Wissenschaft und Kunst. Jahresbericht, XX VII. . Société d'Histoire naturelle de Colmar, 1899-1900. . Physikalisch-medicinische Societät zu Erlangen. Sitzungsberichte, XXXII (1900). Offenbacher Verein für Naturkunde. Bericht, 37-42. Verein für Naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg. Verhandlungen, XI. N'’ont rien envoyé : . Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis zu Bautzen. . Verein für Naturkunde zu Zwickau. . Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde. . Naturhistorischer Verein in Augsburg, . Naturwissenschaftlicher Verein von Klberfeld und Barmen. . Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes in Wernigerode. . Nassauischer Verein für Naturkunde. . Naturwissenschaftlicher Verein für Schwaben zu Neuburg. . Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Chemnitz. . Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. . Zeitschrift für Naturwissenschaften zu Stuttgart. . Entomologische Nachrichten, ANGLETERRE ET COLONIES. . Entomological Society of London. Transactions, 1900, 4, 5; 1901, 1 à 5. 2. The Entomologist’s Monthly Magazine, 440 à 451. 3. The Entomologist, XXXIV, 452 à 463. 4. The Entomologist’s Record and Journal of Variation, XIII, 1 à 12. . Zoological Society of London. Proceedings, 1900, 4; 1901, 1, 2. Transactions, XV, 5 à 7; XVI, 1, 2. 6. The Zoologist (4) 49 à 59. 7. Linnean Society of London. 15. 16. Journal, Zoology, 181 à 183. Proceedings, Oct. 1901. List, 1900-1901, 1901-1902. . Entomological Society of Ontario, Canada. Report, XXXL. . Belfast Natural History and Philosophical Society. Report, 1899-1900. . 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Künigliche Bühmische Gesellschaft der Wissenschaften in Praz. Siitzungsberichte, 1900. Jahresbericht, 1901. . Societas historico-naturalis Croatia. Glasnik, X, 6; XII, 4 à 6. . Naturwissenschaftlicher Medicinischer Verein für Innsbrück. Bericht, XX VI. . Verein für Naturkunde zu Presburg. Verhandlungen, XII. . Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark in Graz, 1899. N'ont rien envoyé : . Naturwissenschaftlicher Verein des Trencséner Comitates. 2. Bosnisch-Herzegovinisches Landes Museum in Saravejo. . Künigliche Ungarische Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Budapest. 4. Ungarische Akademie der Wissenschaften. 5. Societa Adriatica di Scienze Naturali in lrieste. BELGIQUE. . Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Bulletin, LXX, 115 4922 LXX LT" 40: Annuaire, 1901. . Société royale des Sciences de Liége. Mémoires (3° série), III. . Cercle des Naturalistes Hutois. Bulletin, 1900, 3, 4; 1901, 1, 2. . Société Entomologique Namuroise. Revue mensuelle, 1901, 1 à 11. % HET : | î Dh AT a 41. 12. 409 . Société Centrale Forestière. Bulletin, VIII, 1 à 12. . Société centrale d'Agriculture de Belgique. Journal, XLVIII, 1 à 12; XLIX, 1. . Ministère de l’Agriculture, de l’Industrie et des Travaux publics. Bulletin, XVE:53.6; XVIE + 45. . Société royale belge de Géographie. Bulletin, XXIV, 6; XXV, #, 9, 4. . Société royale Linnéenne de Bruxelles. Bulletins: XX VI, 3 à 9% XXVII, 1 à 5. . Société belge de Microscopie. Annales, XX VI. Société royale de Botanique de Belgique. Bulletin, XXXIX, 4: XL, 1. Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. Mémoires, 1900. N'a rien envoyé : . Société royale Malacologique de Belgique. DANEMARK, SUEDE Er NORVÈGE. . Kongelige Danske Videnskaber Selskab. . Oversigt over der Forhandlinger og dets Medlemmers Arbej- der 419004 "0: "1901; 1: 415. . Entomologiska Fôreningen 1 Stokholm. Entomologisk Tidschrift, XXI, 1 à 4. . Konglige Svenska Vetenskaps Akademiens. Handlinger, XXVI, afd. 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United States Department of Agriculture. Bulletin (new ser.), 27 à 30. Technical series, n° 9. Bibliography of American Economic Entomology, VII. Farmer’s Bulletin, 130, 132. 10. Boston Society of Natural History. Proceedings, XXIX, 9 à 14. Memoirs, V, 6, 7. 11. New-York Academy of Sciences. Annals, XIII, 1 à 3. Memoirs, II, 3, 1. 12. Academy of Natural Sciences of Philadelphia. Proceedings, 1900, 3; 1901, 2. 13. 14. 15. 16. AL: 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24, 25. 26. 27. 28. 411 United States Geological Survey. Annual Reports, XX, 2 à 5, 7; XXI, 1, G. Bulletin, 163 à 176. Monographs, XXXIX, XL. Preliminary Report on the Cape Nome Gold Region Alaska. American Philosophical Society. Proceeding, XXXIX, 163 à 166. American Academy of Arts and Sciences. Proceedings, XXXVI, 10 à 29; XXXVII, 1 à 3. Smithsonian Institution. — U. $S. National Museum. Bulletin of the U. S. National Museum, XLVII. Report, 1896-1897, 1898, 1899. Miscellaneous Collection, 1253, 1258. Special Bulletin : American Hydroids, I. Kansas University Quaterly, IX, 4; X, 1, 2. American Association for the Advancement of Science. Proceedings, XLIX. University of Illinois. — Agricultural Experiment Station. Bulletin, 61 à 63, 65. Cornell University, Agricultural Experiment Station, Ithaca. Bulletin, 187, 190, 192. New-York Agricultural Experiment Station. Bulletin, 177, 179 à 196. Portland Society of Natural History. Proceedings, IT, 5. California Academy of Natural Sciences. Proceedings (3), IT, 1 à 6. Occasional Papers, VII. Elisha Mittchell Scientific Society, Chapel Hill, N. C. Journal, 14901, 2. Laboratories of Natural History of the State University of Iowa. Bulletin, V, 2. University of the State of New-York. New-York State Museum. Bulletin, XXXV, XXX VII. _ Report, 46, 47, 49, 3; 50, 2; 51, 1, 2. Wagner Free Institute of Science of Philadelphia. Transactions, IT, 5. Academy of Science of St-Louis. Transactions, IX, 6, 8, 9; X,1à8. 1 0 LA 412 29. Minnesota Academy of Natural Sciences. Bulletin, III, 5. 30. Tuft’s College Studies, 6. 31. Rochester Academy of Sciences. Proceedings, IV, 1. RS Ut he de ne. dt fai à. 32. Delaware College Agricultural Experiment Station. Report, XII. 33. American Museum of Natural History. Memoirs, I, 6. N'ont rien envoyé . Zoological Society of Philadelphia. . Essen Institute. . Davenport Academy. . State of New-York. . Carnegie Museum. AP OPA PE ENS PP PR PA PO CET OR . Chicago Entomological. . Buffalo Society of Natural Sciences. . Chicago Academy of Sciences. OM CD TI OC) MOVE ICO AD" . Maryland Agriculture Experiment Station. . Meriden Scientific Association. dm où > © . National Academy of Sciences, Washington. . State of Illinois. . Geological and Natural Survey of Minnesota. > 9 De © 4 “ LA PORTES FE | RS LS à Mi ne 1e TS . Illinois State Laboratory of Natural History. PE O . John Hopkins’ University Circulars. de Où . Natural History Society of Wisconsin. > eu . Geological and geographical Survey of the Rocky Mountains region. me O0 . Lyceum of Natural History of New-York. ES CO . Connecticut Academy of Arts and Sciences. È . Public Museum of the City of Milwaukee. ND © 4 413 ESPAGNE. . Sociedad Espanola de Historia Natural. Boletin, I, 2 à 7. Anales, XXIX, 9, 10; XXX. Actas, 1900, 11, 12. FRANCE ET COLONIES. . Société Entomologique de France. Bulletin, 1900, 17 à 21; 1901, 1 à 16. L'’Abeille, XXX, 3 à 5. . Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Bulletin, 1900, 5 à 8; 1901, 4 à 6. Société Zoologique de France. Bulletin, XX V. . Le Naturaliste, 331 à 347, 349 à 355. . Feuille des Jeunes Naturalistes, 363 à 374. . Le Frelon, journal d’Entomologie rédigé par J. Desbrochers _des Loges, IX, 5 à 11; X, 1, 2. . Bulletin scientifique de la France et de la Belgique, XXXIIT, XXXIV. . Société Linnéenre de Bordeaux. Actes, LV. Catalogue de la Bibliothèque. . Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen. Bulletin, XXXV, 1, 2. . Revue scientifique du Bourbonnais, XIV, 158 à 167. . Société des Sciences naturelles de l’Ouest de la France. Bulletin 8: XL 4, 9, À . Société Linéenne du Nord de la France. Bulletin, 323 à 332. . Société d'Histoire naturelle de Macon. Bulletin trimestriel, I, 17; II, 1, 3 à 7. . Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. Mémoires (5), V. Procès-verbaux, 1899-1900, Commission météorologique de la Gironde. Observations pluviométriques et thermométriques, faites en 1899-1900. 414 45; a 47: 18. 49, 20. © 0 1 CO Ot|_ "CN ES (=) Société Linnéenne de Normandie. Bulletin (5), II, IV. Exploration scientifique de la Tunisie. Catalogue raisonné des Coléoptères de la Tunisie, I, par L'"Bedel: Société d'Histoire naturelle de Toulouse. Bulletin, XXXIII, 1 à 8; XXXIV, 1 à 5. Origine et distribution géographique de la faune d'Europe, par F. de Salignac-Fénelon. Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg. Mémoires, XXI. Société d'Etudes scientifiques d'Angers. Balletin, XXIX, XXX. Académie des Sciences et Belles-Lettres de Dijon. (4), VII. N'ont rien envoyé : . Société Industrielle et Agricole d'Angers et du département de Maine-et-Loire. . Miscellanea Entomologica, publié par E. Barthe. . Revue biologique du Nord de la France. . Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon. . Société Linnéenne de Lyon. . Société de Géographie de France. . Académie d’Hippone. . Société d'Histoire naturelle des Ardennes. . Revue des revues d'Histoire naturelle. . Société des Sciences historiques et naturelles de Sémur (Côte d’Or). ITALIE. . Società Entomologica Italiana. Bollettino, XXXII, 4; XXXIII, 1, 2. . Società Italiana di Scienze naturali, Milano. Ait, XXXIX)1S 4 XL A5 . Reale Instituto d’Incoraggiamento alle Scienze natural, econo- mische e technologische di Napoli. Ati (5), I, IL. . Reale Accademia dei Linceïi. Hormoonir 01% Sem. Ta 19:99: Sem, Là 11: Rendiconti dell adunanza solenne del 2 guigno 1901. . Reale Accademia delle Scienze fisische e mathematiche, Napoli. Rendiconti (3), VI, 8 à 12; VII, 1 à 11. Atti (2), X. . Reale Accademia delle Scienze di Torino. Atti, XXXV, 7 à 145; XXXVI, 4 à 10. Memorie (2), L. Observazioni meterologiche fatte nell’ anno 1900 dal Dott. L. Carmera. . Accademia Gioenia di Scienze naturali in Catania. Atti, (4) XIII. Bollettino, 64 à 70. 8. Reaile Instituto Lombardo di Science et Lettere (2), XXXIT. 9. Museo Civico di Storia naturale di Genova. 10. 11. 12. 13. 14. 15. Annali (2), XX. Indice generale sistematico delle due prime serie. Societàa Zoologica Italiana. Bollettino (2). I, 3, 4; Il, 1-2, 5-6. Società Toscana di Scienze naturali residente in Pisa. Processi-verbali, 1900, 1901. Memorie, XVII. Società dei Naturalisti in Modena. Atti (4), II. Rivista di Patologia vegetale, par A. et E. Berlese, VIII, 7 412 IX T à,5. Regia Accademia di Scienze, Lettere ed Arti in Modena. Memorie (3), IL. Atenea di Brescia. Commentari per 1900. N'ont rien envoyé : . Il Naturalisto Siciliano. . Reale Accademia di Scienze, Lettere e Belle Arti di Palermo. 416 3. Reale Instituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti. 4. Società Africana d'Italia. 5. Società Romana per gli Studie Zoologichi. JAPON. N'a rien envoyé : 1. Imperial University, College of Agriculture, Tokyo. PAYS-BAS ET INDES NÉERLANDAISES. 1. Nederlandsche Entomologische Vereeniging. Tidschrift voor Entomologie, XLIIL, 3, 4; XLIV, 1, 2. 2. Nederlandsche Dierkundige Vereeniging. Tijdschrift (2), VII, 1. Aanwinsten van de Bibliotheek, 1900. 3. Koninklijke Akademie van Wetenschappen. Verhandelingen, VII, 4 à 6. Verslagen der Afdeeling Natuurkunde, 1900-1901. Jaarboek, 1900. 4. Koninklijke natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch-Indié. Natuurkundige Tijdschrift, LX. 5. Société Hollandaise des Sciences, à Harlem. Archives néerlandaises des Sciences exactes et naturelles (LM NES LUXEMBOURG. 1. Fauna. Mittheilungen, 1900. 2. Institut Royal-Grand-Ducal. Publications, XX VI. RUSSIE. 1. Societas Entomologica Rossica. Trudy (Horae), XXXIII, 1-2; XXXIV, 3-4. Ukazatel soovicheny (Table générale des communications faites aux assemblées générales), 1859-1894. ue, mx e- 417 . Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. Annuaire du Musée Zoologique, 1900, 4; 1901, 1. Bulletin (5), XII, 2 à 5; XIII, 1 à 53. . Société Impériale des Naturalistes de Moscou. Bulletin, 1900, 1 à 4. . Société des Naturalistes de la Nouvelle-Russie. Zapiski Noworossiiskago Obsczestva Estes twoispilatelei, XXIII, 1-2. . Société des Naturalistes de Kiew. Mémoires, XVI, 2. . Naturforscher Verein in Riga. Korrespondenzblalt, XLIV. Die Baltischen Wirbelthiere, par Schweder. N'ont rien envoyé : 1. Societas Scientiarum Fennicæ. . Naturforscher Gesellschaft bei der Universität Juyeff (vormals Dorpat). so Société OQuralienne d’Amateurs des Sciences naturelles. . Societas pro Fauna et Flora Fennica. SUISSE. . Schweizerische Entomologische Gesellschaft. Mittheilungen, X, 8. . Société Entomologique internationale à Zurich. Societas Entomologica, XV, 19 à 24; XVI, 1 à 18. . Société Vaudoise des Sciences naturelles. Bulletin, XXXVII, 140, 141. . Aargauische naturfwrschende Gesellschaft. Mittheilungen, IX. . Naturforschenude Gesellschaft in Zürich. Jahresbericht, XLV, 1 à 4. . Naturforschende Gesellschaft Graubündens. Jahresbericht, XLIIT. . St-Gallische naturwissenschaftliche Gesellschaft. Bericht, 1898-1899. 418 8. Naturforschende Gesellschaft in Basel, XIII, 1. 9. Société Helvétique des Sciences naturelles. Nouveaux Mémoires, XXXIII, 2; XXXVI; XXX VII. 10. Naturforschende Gesellschaft in Bern. 11. OU à © ND = Mittheilungen, 1451-1477. Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève. Mémoires, XXXIII, 2, N'a rien envoyé : . Société des Sciences naturelles de Neuchâtel. AMÉRIQUE CENTRALE Er MÉRIDIONALE. . Sociedad scientific & Antonio Alzate ». Memorias, XIV, 11, 12; XV, 1 à 12; XVI, 1, 2. . Museo Nacional de Montevideo. Anales, IV, 19; IIL, 20. . Sociedad Cientifica Argentina. Anäles,/L,-5; LI, 1/30; LIL'1.8:3. . Museo Nacional de Buenos-Aires, Communicaciones, I, 8. . Academia Nacional de Ciencias en Cordoba. Boletin, XVI, 2 à 4. . Museo Paraense de Historia natural e Ethnographia. Boletin, III, 2. . Revista do Museo Paulista, I, IV. N'ont rien envoyé : . Sociedad Mexicara de Historia natural. . Société scientifique du Chili. . La Naturaleza. . Rivista Chilena de Historia natural. . Museo Nacional do Rio-de-Janeiro. 419 II. — Dons des auteurs. AURIVILLIUS (C.) — [Insekternas själslif. —- 1 br. in-16, Stockholm, 1901. — Lepidoptera och Coleoptera insamlade under Professor A.-G. Nathorst’s Expeditionen till Beeren Eiland 1899 och under Konservator G. Kolthoff”s Expedition till Grônland 1900. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1900. — Verzeichnis einer von den Herren Missionären E. Saman und W. Sjüholm bei Mukinbugu und unteren Congo zusammengebrachten Schmetterlingssammlung. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1900. — Svensk Insektfauna. 2. Orthoptera. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1901. — Verzeichnis der von Dr. P. Meinert in Jahre 1891 in Venezuela gesammelten Cerambyciden. — 1 br. in-8°, Silockholm, 1901. — Diagnosen neuer Lepidopteren aus Africa, 6. —1 br. in-&, Stockholm, 1901. — On the Ethiopian Genera of the Family Striphnopterygidæ. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1901. -- [Insecta a viris doctissimis Nordenskiôld illum ducem sequen- tibus in insulis Waigatsch et Novaja Semlia anno 1875 collecta. Lepidoptera. — 1 br. in-8°, Stockholm, 1883. — Om en samling fjärilar frän Gaboon. — 1 br. in-8°, Stock- holm, 1880. | — Om en nyligen äfterfunnen Svensk nattfjäril. — 4 br. in-&, Stockholm, 1880. BELON (P.). — Le genre Cortilena Motsch. (Lathridiidæ). — 1 br. in-8°, Bruxelles, 1901. BERG (C.). — Substitution d’un nom générique d'Hémiptères, — 1 br.in-8°, Buenos-Ayres, 1901. —- De nonnullis speciebus argentinis cognitis aut novis generis Epipedonotæ. — 1 br.in-&, Buenos-Ayres, 1901. COQUILLETT. — À systematic arrangement of the families of the Diptera. — { br. in-8°, Washington, 1901. DARUTY DE GRANDPRÉ (A.) et D'EMMEREZ DE CHARMOY (D.). — Les Moustiques : Anatomie et biologie. — 1 br. in-8°, Port- Louis, 1900. EVERTS (D' E.). — Coleoptera Neerlandica, If, 1* fascicule. — 1 vol. in-8°, La Haye, 1901. GADEAU DE KERVILLE (H.). — Oie domestique à tête anormale. — 1 br. in-8°, Paris, 1900. ANNAIES DE LA SOC. ENIOM. DE BELGIQUE, T. XLV, 28 1 1902 34 420 GADEAU DE KERVILLE. — Les Jeux des Oiseaux. — 1 br. in-8°, Paris, 1900. — L'Accouplement des Coléoptères. — 1 br.in-&, Paris, 1900. LAMBILLION. — Catalogue des Lépidoptères de Belgique, — 1 br. in-8°, Namur, 1900. LÉVEILLÉ (A.). — Etude sur la famille des Temnochilides. — 1 br. in-8°, Paris, 1899. — Catalogues Temnochilidum (sen Trogositidum) inter annos 1758-1900 editorum. — 1 br. in-8°, Paris, 1900. — Contribution à l'étude de la faune entomologique de Sumatra. Trogositides. — 1 br.in-8°, Bruxelles, 1900. OSTEN-SACHEN (C.-R.). — Notice on the synonymy of Anopheles maculipennis. — 1 br. in-8°, Londres, 1900. — Onthe new nomenclature of the family Cecidomyiæ adopted by Rübsaamen and others. — 1 br. in-8°, Londres, 1901. — Notiz über die Erstlingsarbeit von C. Duméril über entomo- logische Classification, mit besonderer Rücksicht auf die Gattung Tetanocera. — 1 br.in-8°, Vienne, 1900. — À prospectus of the « Record of my Life-Work in Entomo- logy ». — 1 br. in-8°, Cambridge, 1901. — An Introduction to the Record of my Life-Work in Entomo- logy. — 1 br. in-8°, Cambridge, 1901. PERINGUEY (L.). — Descriptive Catalogue of the Coleoptera of South- Africa. Lucanidæ, Scarabeidæ.— 1 vol.in-8°, Londres,1901. Prcctout (F.). — Cenni Biografici. — 1 br. in-8°, Florence, 1900. PoTTIEZ (Ch.). — Etude chimique, microscopique et physiologique des poils écailleux des ailes de Papillon. — 1 br. in-8°, Anvers, 1899. RODRIGUEZ (J.). — Preocupaciones v errores que respecto a algunos animales existen en Guatemala. — 1 br. in-8°, Guatemala, 1901. SCUDDER (S.-H.). — The North-American Species of Orphulella. — 4 br. in-8°, Ontario, 1899. SIMON (E.). — Histoire naturelle des Araignées (2° éd.), II,3.— 1 vol. in-8°, Paris, 1901. Don de M. Lameere. WILLEM (V.).— Recherches sur les Collemboles et les Thysanoures. — 1 vol. in-4, Bruxelles, 1901. Achat. STAUDINGER et REBEL. — Catalog der palæarctischen Lepidopteren. — 1 vol. in-8°, Berlin, 1901. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le baron Micuerz-EpMonp de SELYS-LONGHAMEPS premier président, membre fondateur de la Société. a — LISTE DES MEMBRES au 26 décembre 1901 Niembres honoraires. MM. AURIVILLIUS (O.-Christopher), professeur, intendant au Musée d'Histoire naturelle de l'Etat (Reichs Museum), à Stockholm. BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés savantes, Museo de Historia natural, rue Moreto, 1, à Madrid. EVERTS (Jonkheer E.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l'Ecole moyenne, Stationsweg, 79, à La Haye. FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France. é FAIRMAIRE (Léon), président honoraire de la Société entomologique de France, membre des Sociétés entomologiques de Stettin et de Berlin, d'Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoolo- gique et botanique de Vienne, et royale d’Edimbourg, licencié en droit, rue du Dragon, 21, à Paris. FAUST (J.), ingénieur, Neustrasse, 6, Pirna a/ Elbe. KRAATZ (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomo- logique d'Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés entomologiques, Linkstrasse, 28, W., à Berlin. MAC LACHLAN (Robert), membre des Sociétés royale, linéenne et entomologique de Londres, etc., Westview, Clarendon Road, Lewisham, S.-E., à Londres. MAYR (P:' D' Gustave), membre de diverses Sociétés savantes, III, Hauptstrasse, 75, à Vienne. OSTEN-SACKEN (baron Ch.-R.), membre du corps diplomatique de Russie, etc., D' Phil. honoris causa, Bunse Strasse, 8, à Heidelberg. SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24, à Genève. | STANDEFUSS (M.), docteur en philosophie, professeur à l'Ecole poly- technique et directeur du Musée entomologique de l’Ecole poly- technique de Zurich, 46, Klosbachstrasse, à Zurich-Hottingen (Suisse). Membres effectifs. Les noms précédés d’une astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. Les noms en grands caractères sont ceux des membres à vie. MM. ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, rue de la Bibliothèque, à Marseille. — Insectes paléarc- tiques, sauf Lépidoptères. ANDREWES (H.-E.), 65, Dartmouth Park Hill, N. W., à Londres. — Coléoptères. BALL (Francis-J.), rue Stassart, 56, Bruxelles. — Lépidoptères paléarc- tiques. Bamps (D' Constant), docteur en médecine, à Hasselt. — Insectes du Limbourg. Becker (Léon), artiste peintre,avenue Louise, 37, à Ixelles lez-Bruxelles. — Arachnides. BELON O. P. (R. P. Fr.-Marie-Joseph), professeur à la Faculté de théo- logie de Lyon, quai Tilsit, 8, à Lyon. — Coléoptères. BERG (D: Carlos), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Buenos- Ayres (République Argentine). — Entomologie générale. BERGÉ (Albert), docteur en sciences, chef des travaux chimiques à l'Université de Bruxelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek lez- Bruxelles. — KEntomologie générale, Coléoptères (Scarabéides et Cétonides). BEerGroTx (D' Ewald), docteur en médecine, à Tammerfors (Finlande). — Entomologie générale, Coléoptères. Bivorr (Arthur), banquier, à Fleurus (province de Hainaut). — Entomo- logie générale, Coléoptères. BLANDFORD (W.-F.-H.), Wimpole street, 48, à Londres. —- Scolytides et Tomicides du globe, Entomologie forestièfe. BoiLEAU (Henri), ingénieur, rue Pierre Joignaux, 6, Bois-Colombes (Seine). — Lucanides. BonproiT (J.), rue Saint-Jean, 28, à Bruxelles. — Staphylinides. BourGgols (Jules), à Sainte-Marie-aux-Mines (Markirch, Alsace). — Coléoptères malacodermes exotiques, spécialement Lycides. Bourson(E.),avenue des Germains,9,àBruxelles.—Entomologie générale. Bovis (Albert), rue Neuve, 904, à Bruxelles. — Curculionides du glob». BRAEM (Armand), à Godinne. — Coléoptères. BRAEM (René), rue Gachard, 123, à Bruxelles. . BRENSKE (E.), Capellenbergstrasse, 9, à Potsdam (Prusse). — Coléoptères (Mélolonthides). Burr (Malcolm), Dormans Park, East-Grinstead près Londres (Angle- terre). — Orthoptères (Forficules). CANDEZE (Léon), rue de l'Ouest, 64, à Liége. — Lépidoptères, spéciale- ment Bombycides. CASEY (Thomas-L.), capitaine du génie, K. Street, 1419, N. W., à Washington, D. C. (Etats-Unis). — Coléoptères (Clavicornes). Coléoptères (Cétonides). : r È Lu NE ; à : AS CS AT PPS PR COL PR EC NN EST PR CN PE ST 497 CHAMPION (G.-C.), membre de la Société entomologique de Londres, Heatherside, Horsell, à Woking (Angleterre). — Ténébrionides et Coléoptères de l'Amérique centrale. CHoBAUT (D' A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. — Mor- dellides et Rhipiphorides. CLAVAREAU (Henri), rue Maes, 56, à Ixelles lez-Bruxelles. — Chrysomé- lides. CLouËëT DES PEsRUGHES (Louis), membre de la Société entomologique de France, à Lambersart, près Lille (Nord). — Aphodiides. Cou (J.), instituteur, à Louette-Saint-Pierre, près Gedinne (province de Namur). — Coléoptères. CoLMANT (F.), capitaine, rue des Commerçants, 34, à Bruxelles. — Insectes du Congo. CoPPENs (J.), naturaliste, à Vieux-Turnhout. — Entomologie générale. Crépin (François), ex-directeur du Jardin botanique de l'Etat, secrétaire général de la Société royale de botanique, membre de l’Académie royale de Belgique, rue de l'Association, 37, à Bruxelles. — Ento- mologie générale. CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), rue du Châtelain, 35, à Ixelles lez-Bruxelles. — Lépidoptères (Microlépidoptères). DE RaEcx (Léon), directeur des Sablières et Carrières réunies, à Nievelstein, près Herzogenrath (Prusse rhénane). — Coléoptères et Lépidoptères. DesBrocHERs DES LoGes (J.)}, membre de la Société entomologique de France, rue de Boisdenier, 23, à Tours ([ndre-et-Loire). — Coléop- tères européens, Curculionides européens et exotiques. DisTANT (W.-L.), Highfeld, Upper Warlingham, à Surrey (Angleterre). — Hémiptères. DoaniN (Paul), place Saint-François-Xavier, 9, à Paris. — Lépidoptères. DORMER (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Macoley Hall, Chesbury Mortimer, à Shropshire (Angleterre). — Coléoptères. Du CANE Gopmax (F.), membre de la Société entomologique de Londres, Chandos street, 10, W., à Londres. — Lépidoptères. DurRaANE (Abel), ingénieur des Mines, à Frameries (Garde). — Lépidop- tères. Dupoxr (E), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l’'AcadémieroyaledeBelgiqueet deplusieursautresSociétéssavantes, au Musée d'Histoirenaturelle, à Bruxelles. — Entomologie générale. Emery (Charles), professeur de zoologie à l’Université de Bologne (Italie). — Formicides. ExceLs (Ch.), directeur général des douanes, à Téhéran (Perse). — Coléoptères. FELscHE (C.), Chausséestrasse, 2, à Leipzig. — Entomologie générale. FLEUTIAUX (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et française d'Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne. — Coléoptères. … 424 Forster (D' Fr.), à Mannheim, E. 8, 104 (Hafenstrasse, 26). — Odonates. Foxker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Société entomologique néer- landaise, à Zierikzee (Pays-Bas). — Hémiptères. *FoLoGnE (Egide), architecte, membre honoraire de la Société malacolo- gique de Belgique, rue de Namur, 12, à Bruxelles. —- Lépidoptères ... d'Europe. FonTAINE (César), membre de la Société royale de Botanique de Bel- gique, à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères et Coléoptères. FOREL (D' Auguste), docteur en médecine, à Chigny, près Morges, Vaud (Suisse). — Hyménoptères (Formicides). FOWLER (le révérend W.-W.), the School House, à Lincoln (Angle- terre). — Coléoptères (Languriides). FRENCH (G..-H.), State Illinois Normal University, à Carbondale (Etats- Unis). — Entomologie générale, Lépidoptères. Fromonr (Dr Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères, mœurs et métamor- phoses. GADEAU pe KER VILLE (Henri), membre des Sociétés zoologique et entomologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Ento- mologie générale. GALLEGOS y SARDINA (D' Ventura), médecin-chirurgien et profes- seur d'Histoire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza (République Argentine). — Coléoptères. be GAZAGNAIRE (Joseph), ancien secrétaire général de la Société entomolo- gique de France, rue Félix Faure, 29, à Cannes (Alpes-Maritimes). Anatomie entomologique, Myriapodes, Diptères et Hyménoptères. GERHARDY (H.), professeur à l'établissement de Malonne (province de Namur). — Insectes du pays (Ichneumonides, Cynipides). GIiLLET (Joseph), professeur à la section normale de l’enseignement moyen et à l'Ecole normale primaire de l'Etat, à Nivelles. — Cara- bides. GIzson (Gustave), professeur de zoologie à l'Université, rue du Canal, à Louvain. — Entomologie générale. GIRoN (Alfred), conseiller à la Cour de cassation, professeur à l’Univer- sité de Bruxelles, rue Goffart, 16, à Ixelles lez-Bruxelles. — Lépi- doptères. GorHAM (le révérend H.-$S.), membre de la Société entomologique de Londres, The Chestnuts, Shirley Warren, à Southampton (Angleterre. — Coléoptères, spécialement Coccinellides. GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre de la Société entolomologique de France, quai d'Orsay, 63, à Paris. — Clavicornes. GUILLIAUME (D' Auguste), docteur en médecine, 12, avenue de l’Hippo- drome, à Ixelles lez-Bruxelles. — Diptères. GUNNING, directeur du Muséum de la République Sud-Africaine, Prétoria. — Entomologie générale. HaMaAL (Joseph), place Delcour, 14, à Liége. — Longicornes. 425 Haverkamrr (Fritz), rue d'Artois, 32, à Bruxelles. — Lépidoptères. HAvERLAND (Eugène), à Virton. — Coléoptères et Lépidoptères du pays. HegLcer (D' K.), conservateur au Musée royal de zoologie, à Dresde. — Entomologie générale. Heypen (Lucas von), major en disponibilité, D' Phil. honoris causa, membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken- heim, près de Francfort-s/M. — Insectes d'Europe detousles ordres, surtout les Coléoptères. HEYLAERTS (D' F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société entomologique néerlandaise, Haagdijk, B. 215, à Bréda (Brabant néerlandais). — Lépidoptères (spécialement Psychides). HrPPERT (Edmond), avenue Rogier, 33, à Schaerbeek lez-Bruxelles. — Lépidoptères de Belgique. Horx (W.), Kommandantenstrasse, 45, I, à Berlin. — Cicindélides. JABLONOWSKI (Joseph), directeur de la Station entomologique de l'Etat, V. Nador Utcza, 28, à Budapest (Hongrie). — Entomologie appliquée. | JACOBS (D' J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxelles. — Hyménoptères, Diptères. JAcOBY (Martin), Hemstall Road, 7, W. Hampstead, à Londres. — Chry- somélides. KERREMANS (Charles), capitaine pensionné, rue du Magistrat, 44, à Ixelles lez-Bruxelles. — Buprestides. Kocx (D' Carl-Ludwig), docteur en médecine, Aeussere Cramer Klett- strasse, 3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. KOKOUJEW (N\.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères. Kozse (H.), conservateur au Musée zoologique, Invalidenstrasse, 43, N., à Berlin. — Entomologie générale. KREMER (Léon), pharmacien, à Couillet. — Insectes du pays, spéciale- ment Diptères. LALAING (comte Max. de), rue Ducale, 43, à Bruxelles. — Insectes de Belgique. LAMARCHE (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botanique, rue Louvrex, 70, à Liége. — Lépidoptères (spécialement les Papi- _lionides). LaMBiLLion (Lambert-Joseph-Louis), vice-président de la Société ento- mologique namuroise, rue Pepin, 27, à Namur. — Lépidoptères d'Europe. LAMEERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de zoologie et d’ana- tomie animale à l’Université de Bruxelles, etc., avenue du Haut- Pont, 10, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Entomologie générale; Cérambhycides. Leprou (Emile), boulevard de l'Hôpital, 81, à Mons. — Lépidoptères. LExsseN (l'abbé Joseph), professeur à l’Institut Saint-Joseph, à Hasselt. — Entomologie générale. Lesne (Pierre), assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, 10, avenue Jeanne, à Asnières (Seine). — Entomologie générale, Bostrychides. | 426 MaBire (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomologique de France, rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. — Lépidoptères. MAZARREDO (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à Madrid. — Entomologie générale. Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse et de France, à Wohlen (Suisse). — Coléoptères (Carabides et Buprestides). Micxes (Louis), naturaliste, rue d’Arenberg, 26, à Bruxelles. — Ento- mologie générale. MorFArTs (baron Ferdinand de), place Saint- Paul, 10, à Liége. — Coléop- tères. MorFarTs (baron Paul de), château de Botassart, par Noirefontaine (province de Luxembourg). — Lépidoptères. Moows (Emile), étudiant, Longue rue Neuve, 45, à Anvers. — Entomo- logie générale. MonTaANDoN (A.-L.), Strada Viilor Filarete, à Bucarest.— Hémiptères. MourLon (Michel-Félix), membre &e l’Académie royale des Sciences, directeur du service géologique de Belgique, rue Belliard, 107, à Bruxelles. — Entomologie générale. NEERVOORT VAN DE POOL (Jacques), directeur adjoint de la Société royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à Amsterdam. — Coléoptères du globe. NoNFRIEp (A.-P.), à Rakovnik (Bohême). — Coléoptères. OBERTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes {Ille et- Vilaine). — Lépidoptères. OBERTHUR (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille- et-Vilaine). — Coléoptères. Ozxvier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléoptères. Oor (Lucien), rue Neuve, à Bruxelles. — Insectes du pays. PASTEUR (J.-D.), inspecteur du service des postes et télégraphes, à Batavia (Java). — Lépidoptères, Coléoptères de Java, Lucanides. PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek- Saint-Jean lez-Bruxelles. — Coléoptères. PÉRINGUEY (Louis), sous-directeur du Musée de Cape-Town (Afrique). — Coléoptères. PaxpPpson (Maurice), docteur en sciences, rue Guimard, 12, à Bruxelles. — Entomologie générale. Pre (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Anthicides et Ptinides du globe. PILLAULT (Fabien), receveur d’enregistrement, à Châtillon-sur-Loire (Loiret, France), — Coléoptères. PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences Zzoolo- giques, professeur de zoologie à l'Université de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 148, à Gand. — Entomologie générale. 497 PosxiN (Jules), docteur en sciences, professeur à l’Institut agricole de l'Etat, à Gembloux. — Entomologie appliquée. PREUDHOMME DE BoRRE (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, Villa la Fauvette, Petit Saconnex, à Genève. — Entomologie géné- rale, Géographie entomologique, Coléoptères. Proosr (Alphonse), directeur général de l'Agriculture, professeur à l'Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, à Bruxelles. Purzeys (Jules), à Genval. — Coléoptères de Belgique (Coccinel- lides). RaGusA (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères. R£ÉGIMBART (D' Maurice), docteur en médecine, rue Meilet, 11, à Evreux (Eure). — Hydrocanthares. Rerrrer (Edmond), membre honoraire de la Société entomologique de Berlin, à Paskau (Moravie). — Coléoptères. Ris (D' Fred.) à Rheinau (canton de Zurich), Suisse. — Odonates. RoELors (Paul), rue des Palais, 16, à Anvers. — Staphylinides. ROTSCHILD (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). — Coléoptères et Lépidoptères. Rousseau (D' Ernest), docteur en médecine, 60, avenue de la Couronne, Ixelles lez-Bruxelles. — Carabides. *SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. — Faune entomologique de Belgique. SCHMIEDEKNECHT (D')}, à Blankenburg-Schwarzathal (Allemagne), — Hyménoptères paléarctiques. SCHOENFELT (H. von), villa Martha, Marienhühe, Eisenach (Allemagne). — Coléoptères. SCHOUTEDEN (Henri), chaussée d’Ixelles, 12, à Ixelles lez-Bruxelles. — Aphides, Hémiptères. SCOTT (Robert), Miller Street, à Richmond (Victoria, Australie), — Coléoptères (Rhyncophores). SEELDRAYERS (Emile), artiste peintre, rue Potagère, 123, à Bruxelles. — Coléoptères et Lépidoptères, Entomologie du Congo. SEVERIN (Guillaume), conservateur au Musée d'Histoire naturelle de Belgique, avenue Nouvelle, 75, à Etterbeek lez-Bruxelles. — Ento- mologie générale. SHARP (D' David), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Cambridge (Angleterre). — Coléoptères. SIBILLE (Julien), à Hannut. — Lépidoptères de Belgique. SILVESTRI (Filippo), à Bevagna (Umbria, Italie). — Myriapodes. Simon (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc., Villa Saïd, 16, avenue du Bois de Boulogne, à Paris. — Entomologie générale, Arachnides. Simson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères. 428 SWALE (D' Harold), Mount View, Remuera, Auckland (Nouvelle- Zélande). — Entomologie générale. THéry (André), viticulteur, domaine de la Croix, à Saint-Charles près Philippeville (Algérie). — Coléoptères d'Europe, Longicornes. Taerry-Miec (Paul), membre de la Société entomologique de France, rue des Fossés-Saint-Bernard, 46, à Paris. — Lépidoptères, spéciale- ment Géométrides. THiRoT (Edouard), chef de bureau à l'Administration communale de Schaerbeek, rue Vandenbroeck, 23, à Ixelles lez-Bruxelles. — Lépi- doptères et Coléoptères. TosquiINET (D' Jules), inspecteur général du service de santé de l’armée, en retraite, rue d’Ecosse, 6, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Hymé:- noptères. | VAN BrErvLIET (Dr Joseph), docteur en médecine, rue Saint-Hubert, 1, à Louvain. — Entomologie générale. VAN DEN KERCKHOVEN (Alexis), artiste peintre, château de Wuynis, Rymenam par Boortmeerbeek. — Lépidoptères. VAN DER MEULEN (Edmond), artiste peintre, rue de la Buanderie, 15, à Bruxelles. — Lépidoptères, spécialement les Papilionides. VRIÈRE (baron Raoul de), premier secrétaire de légation, château du Baes-Veld), à Zedelghem (Flandre occidentale). —'Ténébrionides. WAgsMANN S. J, (R. P. E.), Bellevue, Luxembourg (Grand-Duché). — Myrmécologie. WAuTERs (Amédée), villa Windsor, Hombeek près Malines. — Lépi- doptères. WEIsE (J.), Griebenowstrasse, 26, à Berlin. — Chrysomélides du globe, Curculionides d'Europe. Weyers (Joseph-Léopold), membre de diverses sociétés savantes, rue Joseph II, 35, à Bruxelles. — Coléoptères (Buprestides). WickHAM (H.-F.), State University Iowa, à Iowa City (Etats-Unis). — Entomologie générale. WizLeM (Victor), chef des travaux pratiques de zoologie à l’Université de Gand, rue Willems, 8, à Gand. — Entomologie générale, Gol- lemboles. D Membres correspondants. MM. KôPPen (Fr.-Th.), employé au ministère, Grande Morskaya, 21, à Saint- Pétershourg. PackarD (D' A.-$S.), professeur de zoologie et de géologie, Brown Uni- versity, à Providence, Rhode Island (Etats-Unis). ScuppER (Samuel), bibliothécaire-adjoint au Harvard College, à Cam- bridge, Massachusetts (Etats-Unis). ‘ % LE MES € professeur à l'Athénée royal, à Dinant. — Entomologie a Be (10 | : ». 'e pe À t L ere LE » Membres décédés. eds ' À a 240 SE NELE DO RENTE NES * LLANDT (baron Henri de), à La Haye, membre correspondant, ILLAIN ), à Trivières, membre effectif. TABLE DES MATIÈRES Organisation administrative pour l’année 1901 Compte rendu de l’Assemblée mensuelle du 5 janvier 1901 . » » » du 2 février 1901 . » » » du 2 mars 1901. » » » du 6 avril 1901 . » » » du 4 mai 1901 » » » du 1° juin 1901. >» » » du 6 juillet 1901 » » » du 3 août 1901 . » » » du 7 septembre 1901 . » » » du 5 octobre 1901 . » » » du ? novembre 1901 . » > > du 7 décembre 1901 . Assemblée générale du 26 décembre 1901 . ; Liste des accroissements de la Bibliothèque du 26 decobre 1900 au 26 décembre 1901 . : Liste des membres de la Société au 26 Dr 1904 Table des matières . BALL (Fr.). — Notes sur l’effet de la température sur les Chrysa- LCI De Rp ETES ARE RUES LAURE TE A RE TRES BELON (R.-P., O. P.). — Le genre Cortilena Motsch. (Lathridiidæ) et synopsis de toutes les espèces actuellement connues . — Petite contribution à la connaissance des Longicornes du Congo . : BoILEAU (H.). — e Dipouon à ‘T'étude 4è É Fine a de Sumatra (x article) : Lucanides — Description de Lucanides nouveaux. . .… . DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE. — Note sur quelques Microlépi doptères de la faune belge . DisTANT (W.-L.). — On the Rhynchota of the FE region lead 1. Docnix (P.). — Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud. — Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud x EmerY (C.). — Notes sur les sous-familles des Dorylines et Ponée rines (famille des Formicides). à — À propos de la classification des Merde , FAIRMAIRE (L.). — Matériaux pour la faune coléoptérique de ll région malgache (10° note). 385 86 209 432 Forez (D' A.). — Fourmis mexicaines : — À propos de la classification des nie — Variétés myrmécologiques . — Fourmis termitophages, Lestobiose, Atta ie SOUS- genres d'Euponera DR RE ET ee M Ce HEYLAERTS (D' F.-J.-M.). — Description d’une Psychide inédite de la République Argentine, Chalia Künckelii . ) Horx (D' W.). — Contribution à l’étude de la faune entomologique de Sumatra (xiv° article) : Cicindélides. . . JAcogs (D' J.-L.). — Diptères de la Belgique rte JAcoBY (M.). — Descriptions of some new genera and species of Phytophagous Coleoptera from Madagascar . KERREMANS (Ch.). — Considérations sur les Buprestides LAMEERE (A.). — Étude sur la phylogénie des Longicornes Lesne (P.). — Liste des Bostrychides recueillis en Birmanie par feu M. G.-Q. Corbett . Prc (M.). — Diagnoses d’Anthicidæ ee. 5 — Deuxième supplément à ma liste des Anthicides (1897-1900). PLATEAU (F.). — Observations sur le phénomène de la constance chez quelques Hyménoptères. SCHENKLING (S.).— Neue Cleriden des et Museums AN Brest SCHOUTEDEN (H.).— Le genre Siphonophora C. Koch — Hemiptera africana. : SMS — Hémiptères de ne SIMON (E.). — Descriptions d’'Arachnides nouveaux de la amie | des Attidæ (suite) . ; WEIsE (J.). — Contribution à l'étude de " . a É Sumatra (xv° article) : Coccinellides. — Neue Coccinelliden WugeLer (W.-M.). — Notices bisibaines sur le Fourmis mexi- caines (présentées par le D' A. Forel) . WiLLem (V.). — L'influence de la lumière sur la ne el de Isotoma tenebricola — Les Collemboles recueillis par HEcnedition ne belge AT ANNALES DIS LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE TOME QUARANTE-CINQUIÈME —— 19 —— BRUXELLES SIÈGE DE LA SOCLILÉTE 89, rue de Namur, 89 1901 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le prix des tomes I à VII des ANNALES a été fixé à cinq francs, celui des tomes VIII à XIV à déx francs, celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des tomes XXI à XLIV à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de qualorze francs). Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes [ à XXX des ANNALES est fixé à trois francs. Le prix de la COLLECTION des tomes I à XXX des ANNALES avec la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Tome I. Calalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758 à 1890, par CH. KERREMANS. — Prix : 10 fr. TomelIl.— Die Melolonthiden der palaearctischen undorientalischen Region im Kôüniglichen Naturhistorischen Museum zu Brüssel, von E. BRENSKE. — Prix : 5 fr. Tome IIE. — À list of Tenebrionidue supplementary tothe «Munich» Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome IV. — Jievision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Mada- gascar el îles voisines, par le D' RÉGIMBART. — Prix : fr. 7.50. Tome V. — Jchneumonides d'Afrique, par le D' TOSQUINET. — Prix : 15 fr. Tome VI. — Buprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. — A listof the Ægialitidae and Cistelidae supplementary to the «Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome VII. — Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. — Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH. KERREMANS. — Indian Phytophaga, by MARTIN JACOBY. — Melolonthiden beschrie- ben von E. BRENSKE. — Prix : fr. 7.50. Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs à l'année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de la valeur. ; OR PUS) TT à ù < + La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1* samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles. Elle publie : 1° Les ANNALES (mensuellement); 9 Les MÉMOIRES (irrégulièrement). La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 fr. Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Société. Les cotisations doivent êlre adressées spontanément dès le commen- cement de l’année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles. La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de Namur, 89), Le samedi de 3 à 4 heures. Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être envoyés au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles. . Tout ce qui concerne l’administiation de la Société et la rédaction des publications doit être adressé au Docteur Ernest Rousseau, avenue de la Couronne, 60, à Bruxelles. Bruxelles. — Imp. écon., N. Vandersypen, rue de ‘l'rèves, 38. { =