+ A mie } À 3 a a sirhess seit 4} classification des mollusques tertiaires, nécessite déjà le remaniement d’un certain nombre des coupes génériques adoptées dans le dit Catalogue; les progrès incessants de la Conchyliologie ne permettent _ pas qu'on stationne longtemps au même point, de sorte que les livres contenant une exposition systématique vieillissent rapidement, et . quil faut y apporter de fréquentes modifications si l’on désire les - tenir à jour. 4 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Tels sont les motifs pour lesquels j'ai proposé à la Société royale malacologique de Belgique, qui a si gracieusement accueilli la publi- cation de mon Catalogue, d'y ajouter encore ce second Appendice, dans la même forme typographique, et de le compléter par une table analylique qui faisait jusqu'à présent défaut. Cette table, que le lecteur trouvera à la suite des diagnoses et des observations conte- nues dans le présent Appendice, n’est qu'une simple énumération de toutes les espèces parisiennes actuellement connues et conservées, en tenant compte de toutes les rectifications ou additions faites dans le Supplément et les Appendices, soit au point de vue de la dénomina- tion des espèces, soit en ce qui concerne les genres et leurs sections. J'en ai élagué toutes les indications relatives aux gisements (pro- venance ou niveau stratigraphique), afin de ne pas faire un double emploi trop évident avec le Catalogue lui-même; elle ne contient pas d'indications de renvoi aux pages, puisque c’est déjà le rôle de la table alphabétique. Réduite à ces proportions, la table analytique est plutôt un tableau destiné à servir de guide pour le classement des collections, sans qu'il soit nécessaire de feuilleter plusieurs volumes pour trouver la position et la dénomination que doit actuellement occuper et porter une espèce éocénique du bassin de Paris. C’est principalement dans ce but que j'ai conservé la numérotation primitive, en intercalant seulement les genres nouveaux avec l'indice bzs et en ajoutant à la suite de leurs congénères les espèces nouvelles. Je n'ose espérer que cet Appendice sera le dernier : J'ai même la conviction qu'il sera suivi d’autres appendices dans quelques années; mais il est probable que l'importance de ces additions successives à une faune déjà extraordinairement riche, ira en diminuant, surtout si lon observe la règle que je me suis imposée de n’y admettre que les espèces bien caractérisées, à l'exclusion des variétés innombrables 9 que l’on pourrait décrire si l’on attachait de l'importance à des diffé- rences tout à fait secondaires. Décembre 1895. PERS MÉMOIRES à) PÉLÉCYPODES 17° genre. GLYCYMERIS, Klein, 1753, Lamarck, 1799. Syx. Panopæa, Ménard de la Groye, 1807. Ogsery. — Dans son Manuel de Conchyliologie, P. Fischer (p. 1195) a rétabli le nom Glycymeris, adopté par Lamarck pour le type d’Aldrovande (Mya glycimeris) : cette dénomination doit, en effet, être substituée à Panopæa dont le type (P. Aldrovandi) représente la même coquille. Cette rectification faite, au point de vue générique, il y a lieu de procéder au remaniement de la nomen- elature et de la synonymie des espèces parisiennes, pour lenir compte des faits signalés depuis l'impression du premier fascicule de notre Catalogue illustré. Tout d’abord, il faut éliminer de ce genre Panopæa margaritaceu, Lmk., que Fischer a pris pour type (p. 1166) de la section Argyromya du genre Arcomya : cette coquille a, en effet, une char- nière sans dents, tandis que les Glycymeris ont une dent cardinale proéminente sur chaque valve. En second lieu, notre savant collègue, M. É. Vincent, a commu- niqué, à la séance du 1* avril 1893, une intéressante note sur les Glycymeris landeniens, dans laquelle il discute la nomenclature de G. intermedia, Sow., et il en résulle que l'espèce parisienne désignée sous ce nom n’est pas la même que le type d'Angleterre. Dans ces conditions, je crois utile de cataloguer de nouveau les espèces du bassin de Paris, 17. — 1. G. dubia [Desh.|. PI. I, fig. 3. E.I.E.M.E.Ss. 1824. Corbula dubia, Desh , Cog. foss., [, p. 59, pl IK, fig. 13-14. 1839. Panopæa Deshayesi, Valenc., Arch. Mus., I, p. 20. 1886. Panopæa intermedia, Cossm., Catal. Eoc., I, p. 36 (0x Sow.). 1863. Glycymeris dubia, Vinc., Bull. Soc: R. Mal. Belg., p. xxx, fig. 5. Ogserv. — Je n'ai pas vu d’échantillon de celte espèce pro- . venant du Suessonien; mais l'individu de Chaumont. dont je donne une figure, répond bien à la diagnose de Deshayes. Sa longueur est exactement le double de sa hauteur. le crochet est placé aux cinq douzièmes de la longueur du côté antérieur, les deux extrémités sont 6 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE également arrondies, le bord supérieur esl rectiligne et le bord palléal peu arqué ; la charnière de la valve droite se compose d'une forte dent saillante, perpendiculaire et pointue, en avant d’une étroite fossette triangulaire, destinée à recevoir la dent de la valve opposée, la nymphe est oblongue, calleuse, proéminente, séparée du bord par une profonde rainure; le sinus est grand, horizontal, arrondi et peu atténué à son extrémité, qui atteint presque l’aplomb de la dent car- dinale ; l'impression du muscle postérieur est subquadrangulaire, un peu plus rapprochée du côté anai que du crochet, son contour infé- rieur est dans le prolongement de la ligne supérieure du sinus; l'impression du muscle antérieur est allongée en forme de massue el descend jusqu’à la moitié de la hauteur. R. D. -— Il résulte de ce qui précède que les différences entre le fossile parisien et G. intermedia, Sow., de Bognor, ne sont pas exactement celles qu'indique notre * collègue, d'après la figure peu exacte de l'ouvrage de Deshayes: cependant, je partage sa manière de voir en ce qui concerne la séparation nécessaire des deux espèces : car la coquille de Chaumont à une forme générale moins arquée, le bord” supérieur plus rectiligne et surtout l'extrémité antérieure plus dilatée que le fossile d'Angleterre. D'autre part, tant qu’il ne sera pas prouvé que la coquille du Suesso- nien, qui est le type original de l’espèce, est distincte de celle dé Chaumont, il n’y à pas de motif pour substituer le nom Deshayesi à dubia, qui à la priorité. Loc. Chaumont, valve droite (pl. I, fig. 3), coll. Chevalier; 48 mill. sur 24 mil. 17. — 2. G. remiensis [Mellev.]. PIr 2 SNS QE ES PS À 1843. Panopæa remensis, Mell., Sables tert taf., p. 32, pl. Lip 13: 1854. P. angrésiana, huliniana, qulans, de Ryckh. 1854. Lyonsia Westendorpi, de Ryckh., Mél. pal., ete. 1886. Panopæa angariensis, Cossm., Cat. Eoc., I, p. 37. 1893. Glycimeris remensis, Vinc., loc. cit., p. XXXVIL. Osserv. — D'après les conclusions de notre collègue, toutes les panopées landeniennes que M. Dewalque rapportait soit à P. intermedia, soit à P. angariensis (exemple que j'avais suivi), sont identiques à l'espèce des environs de Chàlons-sur-Vesle, décrite par Melleville sous le nom de P. remensis. Gette opinion me paraît tout à fait fondée : le moule interne que je possède de Chercq, près Tournai, s'adapte bien aux valves recueillies par moi à Châlons; … toutefois, M. Vincent n'ayant figuré que le contour extérieur de l'espèce parisienne, je crois utile de reproduire la vue intérieure d’une valve droite, ce qui permettra de la comparer à G. dubia. R. D. — Cette coquille est caractérisée par l’atténuation du côté antérieur, tandis que l'extrémité postérieure est plus largement dilatée ce qui fait que les bords ne sont pas parallèles ; le crochet est plus en avant, au tiers de la longueur; la dent MÉMOIRES 7 cardinale est moins proéminente, la fossette plus large, la nymphe plus courte: le sinus, beaucoup plus large, aboutit plus obliquement au muscle postérieur; enfin l’adducteur antérieur est moins étroit. ; Loc. Châlons-sur-Vesle, valve droite (pl. I, fig. 8), ma collection. 17. — 3. G. Vaudini [Desh.]. PL: Eee fploe E. I. Osserv. — Un échantillon bivalve, récemment recueilli par moi dans la tranchée du chemin de fer de Saint-Gobain, me permet de séparer défiaitivement cette espèce de celle du niveau de Bracheux et d’en rectifier la diagnose, qui avait été établie d'après des fragments inexactement restaurés. C’est une coquille beaucoup plus allongée que les deux précédentes, dont les extrémités sont presque également ovales et dont les crochets sont exactement placés au tiers de la longueur, du côté antérieur : ‘ils sont peu gonflés et opposés l’un à l’autre; toute la surface est couverte de rides concentriques, plus saillantes aux abords du crochet et du côté anal que sur le milieu et sur le bord palléal; elle est, en outre, ornée de fines rangées obliques de granulations très serrées et très régulières, sauf du côté anal, où elles se mélangent au lieu de rayonner. [l est malheureusement impossible de dégager les valves sans risquer de les briser, de sorte que j'ai dû renoncer à étudier la charnière et la forme des impressions. Dim. Longueur, 64 mill. ; largeur, 26 mill.; épaisseur des deux valves, 18 mill. R. D. — Cette espèce se distingue aisément de ses deux congénères par sa forme étroite, par ses extrémités également atténuées et par son aplatissement; elle a les crochets placés encore plus en avant que ceux de P. intermedia et elle est, d’ailleurs, beaucoup plus étroite, moins arquée. Loc. Saint-Gobain, unique (pl. I, fig. 13), ma collection. 17. — 4. G. Wateleti [Desh.]. E. I. Panopæa Wateleti, Desh., Anim. sans vert., I, p. 179, pl. VII, fig. 5-6. Panopæa minor, Desh., Ibid., p. 182, pl. VII, fig. 7-9. OBserv. — Je ne puis donner aucune indication sur cette espèce que je n'ai vue dans aucune collection; elle paraît caractérisée par sa forme plus symétrique et par son côté antérieur moins court que celui des espèces précédentes; il est possible cependant qu'elle représente le véritable G. dubia de l'Éocène inférieur, cette question ne pourra être élucidée que lorsqu'on aura recueilli de bonnes valves de Glycimeris, à Cuise et à Aizy, si toutelois ces gisements bien épuisés en contiennent encore. En tous cas, il ne me parait pas pos- sible de conserver P. minor, qui paraît avoir la même forme et qui n'est probablement qu’un jeune individu. (a) SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 18. — 6. Sphenia radiatula, Cossm. E.I-E.M ES. Onserv. — Cette espèce était déjà connue dans les sables inférieurs et le cal- caire grossier; M. Chevallier m'a communiqué une valve provenant de l'Éocène supérieur du Ruel, et qui me paraît, en tous points, identique à notre espèce, dont la longévité atteint ainsi presque la totalité de la période éocénique. 18. — 8. Sphenia angulata, Desh. E. I. I.-E. I. Osserv. — Il y a lieu de rapprocher de cette espèce une valve gauche, recueillie à Liancourt, par M. Chevallier, quoiqu'elle soit plus nettement rostrée, avec un cuilleron bilobé très saillant. Si cette assimilation est exacte, l'espèce en question aurait vécu à un niveau plus élevé que celui des lignites, où elle était seulement connue. 25. — 5. Thracia parvula, Desh. E. MES. Ogserv. — M. Chevallier m'a communiqué quelques valves provenant du Fayel, à un niveau où cette espèce n’était pas encore signalée : je ne puis les rapporter qu'à T. parvula, quoique la valve gauche soit plus étroite ‘que l'indique la figure de Deshayes, elle mesure 3 1/2 sur 6 1/2 millimètres et sa surface dorsale paraît dénuée de granulations. 31. — 4. Syndesmya exilis, Desh. E.S. OBsERv. — Je ne connaissais pas cette espèce jusqu'à présent; M. Chevallier m'a communiqué une valve provenant du Ruel et qui répond assez exactement à Ja figure et à la description de Deshayes : elle est assez convexe, transverse, le crochot est presque médian, et le pli postérieur de la surface externe est peu sensible. 35° genre, 4° section : MOERELLA. Le nom Meæwra, Adams, 1856, a été changé par Fischer en Meærella, pour corriger un triple emploi : Leach, en 1815, l'avait déjà appliqué à un genre de Crustacés, ct Hübner, en 1816, à un genre de Lépidoptères. 40. — 3. Gari Dutemplei, Desh. E I-E. M. J'ai reçu de M. Plateau des fragments de Gari, provenant du gisement suesso- nien de Sapicourt, et que je ne peux rapporter qu’à cette espèce : leur forme parait plus étroite et plus inéquilatérale que celle des deux espèces des sables de Bracheux ; la nymphe est très allongée et plus saillante que celle de ses congénères. C'est donc une espèce à signaler à un niveau plus ancien que celui où elle était déjà connue. 48. — 2. Venus striatula [Desh.]|.' E. M--E S. J'ai trouvé dans des criblures provenant du calcaire grossier supérieur de Parnes (l’Aulnaie) DR valves que je ne puis attribuer qu’à cette espèce, exclusivement signalée jusqu'ici dans l’Éocène supérieur; elles sont moins arrondies que V. her- monvillensis, mais leur surface dorsale paraît dénuée de stries : cette petite difié- rence ne justifierait pas la séparation d'une nouvelle espèce, distincte de V. striatula. 57. — 36. Cyrena Loustauæ, Mayer (0m. mut.). E M La rectification faite par M. Mayer-Eymar (Journ. de Conch., 1895, p. 56) a pour abjet de corriger un double emploi résultant de l'introduction de Zsodoma cyre- noides dans le genre Cyrena, où il existait déjà Mactra cyrenoides, Mich#. MÉMOIRES 9 77. — 8. Sportella modesta, Desh. E. L.-E. M. Je possède une valve provenant du calcaire grossier d'Ully-Saint-Georges, et qui ressemble beaucoup à cette espèce, signalée jusqu'à présent seulement dans l'Eocène inférieur. Je ne puis la confondre avec S. erycinoides qui est plus inéquilatéral, n! avec S. Caillati qui est subquadrangulaire ; comme il serait téméraire de proposer une espèce nouvelle dans un genre déjà si chargé, il me paraît plus prudent d'étendre la longévité de S. modesta. 82. — 16. Lucina Barbieri, Desh. E. I.-E. MES. Cette espèce, déjà signalée dans l'Éocène inférieur et moyen, existe aussi au Ruel, à l'étage Bartonien (coll. Chevallier). 82. — 61. Lucina Galeottiana, Nvyst. E:S. 1887. Lucina Bouryi, Cossm., Catal. Éoc. I, p 42, pl. I, fig. 13-14. 1892. Lucina Galeottiana, G. Vince , Buil. Soc. mal., p. LXXxv. Il y a lieu de substituer le nom antérieurement donné par Nyst à celui que j'avais proposé : M. G. Vincent a constaté que l'espèce de Belgique est, en effet, identique à la figure que j'ai donnée de ZL. Bowryi, et je m'en suis assuré en comparant l'indi- vidu que je possède de Wemmel avec ceux du bassin de Paris. 85. — 3. Scintilla ambigua, Desh. E. M.-E.Ss. La synonymie de cette espèce a déjà donné lieu à une rectification en note dans le 2e fascicule de mon Catalogue illustré, à cause de la confusion qui pourrait s'établir si l’une des deux valves figurées sous le nom Xellya ambiqua, Nyst (ir Wood, Crag Moll., I, p. 120, pl. XI, fig. 11) était rapportée au genre Scintilla; mais, en com- parant à la figure originale le Æ. ambiqua dans l'ouvrage de Nyst, je me suis aperçu qu'aucune des deux valves du crag anglais ne ressemble à l’espèce de Nyst, qui est bien une Erycina : il en résulte que si la figure 112 de l'ouvrage de Wood repré- sente bien une Scéntilla, celle-ci devra porter un autre nom, S. Woodi, nobis. En outre, il existe une espèce vivante S. ambiqua, Reeve, postérieure à celle de Deshayes, qui doit aussi changer de nom : je propose S. Reevei, nobis. . 88. — 2. Erycina liancurtensis, 208. sp. PI. I, fig. 14-15. E.I. Taille petite; forme peu convexe, subtrigone, arrondie, inéquila- térale, la valve gauche paraissant moins triangulaire et plus équila- térale ; crochets à peine saillants placés aux deux cinquièmes de la longueur, du côté postérieur ; côté antérieur ovale, elliptique; côté postérieur plus atténué par suite de la déclivité du bord supérieur ; _ surface lisse. Charnière munie, sur chaque valve, d’une très petite dent cardinale, à peine visible, en avant d’une étroite fossette liga- mentaire, et de deux dents latérales équidistantes, peu écartées, saillantes et triangulaires sur la valve droite, beaucoup plus obsolètes sur la valve gauche; impressions musculaires non symétriques ; impression palléale écartée du bord. Dim. Largeur, 3 1/2 mill.; hauteur, 3 mill. R. D. — Beaucoup plus triangulaire et moins transverse qu'Æ. A finis du même L' FAX 7 10 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE gisement, cette espèce ne me paraît pas pouvoir se confondre avec aucun des jeunes individus de sa congénère ; elle n’a pas la forme allongée d’Æ. longidentata, ni le côté postérieur tronqué comme Æ. Foucardi, et d’ailleurs sa charnière est bien diférente. L'inégalité des deux valves est assez fréquente dans les Zrycina ; mais chez E. liancurtensis, elle est encore plus marquée que dans les autres espèces. Loc. Liancourt, trois valves (pl. I, fig. 14-15), coll. Chevallier. 89. —- 24. Kellya Houdasi, 200. sp. P1. I, fig. 6-7. - EE. M. Taille petite; forme convexe, elliptique, presque équilatérale, à crochets très saillants, gonflés, légèrement inclinés du côté antérieur ;. extrémités également arrondies; bord palléal presque rectiligne ; surface dorsale lisse et très brillante, laissant apercevoir les rayons internes burinés dans le test. Charnière de la valve droite composée de deux petites dents cardinales antérieures, tellement rapprochées qu'elles paraissent n’en former qu’une seule; fossette ligamentaire large, arrondie, peu profonde ; dent semilatérale postérieure presque contiguë à la fossette, suivie d’une longue rainure cardinale. Surface interne ornée de fins rayons, très serrés et obsolètes, qui s'arrêtent à l’impression palléale, large et écartée du bord ; impressions muscu- laires non symétriques, l’antérieure allongée et placée assez bas, la postérieure cachée sous le bord supérieur. Dm. Largeur, 5 1/4 mill.; hauteur, 4 mill. R. D. — Bien que cette espèce soit plutôt elliptique que triangulaire, elle appar- tient au premier groupe des Xellya typiques, dont quelques-unes (Æ. signata, Laubrierei, elliptica) sont vaguement rayonnées ; toutefois sa forme très convexe et elliptique ne permet de la confondre avec aucune de celles que je viens de citer, même avec Æ. elliptica qui a les crochets peu proéminents et le bord palléal curvi- ligne, quoique sa forme générale l’en rapproche beaucoup. Loc. Grignon, une seule valve (pl. I, fig. 6-7), coil. Houdas. : 90. — 2. Laubrieria cycloides, Cossm. PL Has E.S. 1887. Catal. Éoc., I, p. 77, pl. UL, fig. 41-42. j OBSERV. — M. Pezant m'a communiqué une valve droite de cette intéressante espèce, dont je n'avais précédemment décrit que la valve gauche. Elle est profonde et ovale, quoique plus atténuée du côté antérieur, obliquement déclive du côté postérieur ; le crochet placé au tiers de la longueur du côté anal, ne fait presque aucune saillie sur le bord supérieur. La charnière de cette valve n’est pas très profondément échancrée sous le crochet; en avant de la fossette est une petite dent courte et aiguë, très voisine du crochet; il n’y à aucune trace de dents latérales. Loc. Le Guepelle, unique (pl. I, fig. 23), coll. Pezant. 94. — 1. Kellyella leana [Desh.] EE. M. Dans les Notes complémentaires sur la fuune éocénique de l'Alabaïna, 1893 (p- 13), j'ai émis l'opinion, à propos de la description de À. Bættgeri, que l’on pourrait admettre AZlopagus comme sous-genre de Xellyella, parce qu'il y a une dent MÉMOIRES 11 cardinale en moins, une surface lisse et pas de lunule visible. En conséquence, À. leana appartient à ce sous-genre, tandis que À. Baœttgeri doit être classée dans K. lean artient à ce sous-genre, tandis que À. Bœttgeri doit être classée dans - la forme typique. 96. — 9. Crassatella landinensis, Nyst. E. I. I. Cette dénomination doit remplacer C. bellovacensis, d'après M. E. Vincent. 96. — 16. Crassatella Deshayesiana, Nyst. E S. -Cette dénomination doit remplacer C. rostrata, d'après M. E. Vincent. 99° genre. MICROSTAGON (1), Cossm., 1896. Goodallia, Desh. non Turton. J'ai signalé (Catal. Éoc., NH, p. 103) les différences qui existent entre les Goodallia de l'Éocène, telles que les a définies Deshayes, et le type véritable du genre Goodallia de Turton, qui est caractérisé par l'existence de deux fortes dents cardinales sur chaque valve, la troisième obsolète, par sa forme triangulaire et comprimée, et surtout par les crénelures du bord palléal : Fischer n’en fait même qu'une section des Astarte. Dans ces conditions, il ne me paraît pas possible d'admettre l'assimilation faite par Deshayes ; les petites coquilles de l’Éocène qu'il a improprement désignées sous ce nom appartiennent à un genre bien distinct, qui paraît cantonné à ce niveau et que je propose de nommer Microstagon. Taille petite ; forme très inéquilatérale, ovale, oblique et pointue vers le crochet: côté postérieur très court, subtronqué; charnière . - avec une seule dent épaisse à gauche, avec deux petites dents diver- gentes à droite, la postérieure souvent bifide; nymphe très courte ; bord palléal non crénelé; surface lisse ou à peine striée par les accroissements. 100° genre. LUTETIA. Fischer a placé ce genre, non pas dans les Astartidæ, où Je l'avais provisoirement laissé, mais dans la famille Kellyellidæ, à cause de sa dent latérale antérieure, refoulée et placée sous Ja dent cardinale sur la valve gauche, formant un À avec elle sur la valve droite. 104. -- ‘7. Nucula Cossmanni, É. Vince. E.S. Nucula lurulata, Cossm., Cat. Éor., IL, p. III (von Nyst). | A la séance du 7 mai 1892, notre confrère M. EÉ. Vincent a rectifié la dénomina- tion d’un fossile très commun dans le Bartonien des environs de Paris et qui est tout à fait distinct de N. lurulata des sables de Wemmel, avec lequel on l'avait (1) Muasos, petit; Erzyov, goutte. 12 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE confondu jusqu'à présent : l'espèce parisienne, lisse au lieu d’être ridée, est plus rostrée et a le corselet moins saillant, la fossette ligamentaire plus allongée, etc. : en conséquence, notre confrère la sépare de l'espèce belge et il a eu l’amabilité de me la dédier. 106° genre. NUCULINA, d'Orb., 4845. Nucinella, Wood, 1848. Il y à lieu d'adopter la rectification faite dans le Manuel de Fischer et de rétablir le nom Nuculina qui est antérieur à la dénomination proposée par Wood ; malneu- reusement, il n'y à qu'une voyelle qui distingue ce nom de Nuculana, et cela peut être une source de confusions facile à commettre avec la moindre erreur typographique. 107. — 6. Trinacria media [Desh.]. E.M-E.Ss. A signaler dans l’Éocène moyen de Parnes, où je l’ai recueillie. 110. — 1. Arca biangula, Lamk. E. I. I.-E. I.-E. M.-_E.Ss. C’est bien cette espèce et non pas À, minuata ou disjuncta qui existe à Jonchery, ainsi que je l'ai constaté d'après un excellent échantillon de grande taille, que je possède de cette localité. Il en résulte que cette espèce est une de celles, peu nom- breuses d’ailleurs, dont la longévité a coïncidé avec toute l'étendue de la période éocénique. 110. — 11. Arca Baudoni, Cossm. E.I.-E M. J'ai recueilli dans des criblures du gisement de l’Aulnaie, à Parnes, des valves qui me paraissent identiques à celles de l’Éocène inférieur d'Hérouval ; il y a donc lieu de signaler l'existence de cette espèce à la partie supérieure du calcaire grossier moyen. 110. — 49. Arca quadrilatera, Lamk. E. M. J'ai pris cette espèce comme type d’une nouvelle section Fossularca, caractérisée non seulement par l’inégalité des deux valves, mais surtout par l'existence d’une fossette minuscule sous le crochet; or, le sous-genre Scapharca, Gray, contient également des espèces inéquivalves et quadrangulaires, mais l’auteur n'indique pas l'existence d’une fossette cardinale : dans ces conditions, il me paraît qu'il y a lieu de conserver la section Fossularca qui s'applique d’ailleurs à des coquilles d’une taille beaucoup plus petite que les Scapharca. 111. — 1. Cucullæa crassatina. Lamk. ET: Cette espèce n'a pas le septum des Cucullæa des terrains secondaires : c'est simplement le bord de l'impression du muscle postérieur qui est relevé et caréné, non septiforme. Aussi Conrad a-t-il proposé, pour caractériser cette différence assez importante, la séparation d’une nouvelle section Latiarca, dans laquelle serait classée l'espèce du bassin de Paris 112. — 10. Mytilus catalaunensis, »ov.sp. PL I, fig 11-12. E.I.I. Taille moyenne; forme trigone, pointue au crochet, élargie, anguleuse et tronquée sur le bord palléal ; surface dorsale divisée en deux régions à angle droit par une carène arquée qui part du MÉMOIRES 13 crochet et aboutit à l’angle de droite du contour ; nombreuses côtes rayonnantes aplaties, peu bifurquées, guillochées par des stries divergentes aux abords de la carène dorsale; l’aire antérieure est plus finement costulée ; fines stries d’accroissement, interrompues par quelques ressauts abrupts. Bord cardinal épais, édenté, profon- dément rainuré; le sillon du ligament s’allonge sur les trois quarts du bord postérieur qui porte seulement, tout à fait en arrière, quelques crénelures obliques, impression palléale écartée du bord, impression du muscle postérieur en forme de mussue. Dim. Longueur, 18 mill.; largeur, 11 mill. R. D. — L'absence de lame sous le crochet ne permet pas de classer cette coquille dans le genre Septifer : elle se distingue des autres Arcomytilus du bassin de Paris, par sa carène dorsale, et en particulier det M. Dutemplei, par sa charnière édentée, ainsi que par son ornementation guillochée en biais. Loc. Châlons-sur-Vesle, unique {pl I. fig. 11-12), coll. Plateau 116. — 1. Lithodomus sublithophagus, d'Orb. E. M. Modiola lithophaga, Lamk. (non Linné). Lithod. sublithophagus, d'Orb., Prod., II, p. 391, n° 10831. Modiola Deshayesi, Sow. in Dixon. La correction de nomenclature faite dans l'ouvrage de Dixon est très probablement postérieure à celle que d'Orbigny avait proposée pour corriger l’erreur de Lamarck: il n'y à pas certitude comy'ête à cet égard, parce que le deuxième volume du Prodrome porte la date de 1850, comme l’ouvrage de Dixon. Aussi Wood a-t-il fait bénéficier Sowerby du doute qui plane sur cette question d’antériorité: après un nouvel examen du litige, je crois qu'il est préférable d'adopter la dénomination sublithophagus. 126. — 1. Vulsellina chaussyensis, de Rainc. E. M. Cette espèce, qui n'existait que dans le gisement de Chaussy, doit être signalée dans la tranchée de Villiers ; j’en possède une valve, recueillie par M. Gilbert. 127. — 1. Anomalomya corrugata, Cossm. ES. Cette espèce n'était connue que par une seule valve gauche du Fayel : M. Pezant en a recueilli une autre, malheureusement du même côté, dans le gisement du Guépelle; elle paraît, en tous points, semblable au type. 129. — 7. Radula plicata, Lamk. E. M.-E.S. M. Chevallier m'a communiqué deux valves de cette espèce, provenant de l’Éocène supérieur du Fayel : la plus grande mesure 6 1/2 sur 5 millimètres ; elles sont très aplaties, on y remarque vingt-quatre costules peu saillantes, obtusément écailleuses, dont les intervalles plus larges sont ornés de stries obliques; l'oreillette antérieure est très étroite et fortement retroussée. 131. — 2. Chlamys Mellevillei, d'Orb. E. I.-E. M. A signaler à Chaumont (couche rouge), coll. Chevallier. 14 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE SCAPHOPODES 4* genre. DENTALIUM. 4° section : Enrauiorsis, Newton et Harris, 1894. . Dans le premier volume (p. 66) des Proceedings of the malacolo- gical Society, MM. Newton et Harris ont fait observer que, si l’on restreint le type du genre Entalis, Gray, comme l’on fait Forbes et Hanley, à l'espèce suédoise Dentalium entalis, Lin., ce nom de genre ne s'applique plus dans le même sens que lacception de Defrance, 1819, et de Sowerby, 1839. En conséquence, ils ont proposé d'y substituer une nouvelle dénomination Entaliopsis, tout en classant dans cette coupe les mêmes espèces fossiles que j'ai placées dans la section Entalis, c'est-à-dire celles qui, striées ou lisses, ont une courte fissure au sommet. : 1.— 20. D. subeburneum, d'Orb. E. M.-E.S. D. eburneum. Desh. non Lin. éx Newton et Harr., 1894, Proc. of the mal. Soc., p. 65. D’après MM. Newton et Harris, qui ont comparé aux échantillons fossiles de l'Éocène des échantillons typiques de D. eburneum, L., provenant de la mer des Indes, il y a de réelles différences entre les deux formes, et des motifs sérieux pour adopter la correction de dénomination proposée par d'Orbigny, qui n’admettait pas qu'une coquille vivante puisse être identifiée avec une coquille éocénique. I est toutefois regrettable que les auteurs, dont nous adoptons l’opinion sans pouvoir la contrôler, n'aient pas signalé, en quelques mots, en quoi consistent les différences qu'ils ont remarquées. GASTROPODES 8. — 5. Rimula Plateaui, or. sp. PI. IT, fig. 14-16. E. I. I. Taille petite, forme élevée, cornucopienne ; sommet incurvé du côté pos'érieur ; profil dorsal bombé en avant, excavé en arrière sous le sommet; péritrème largement elliptique, à contour uni. Surface ornée d'environ vingt-cinq côtes rayonnantes principales, entre lesquelles s'intercale une côte qui devient presque égale du côté postérieur, de sorte que le nombre total des côtes paraît beaucoup plus grand ; leurs interstices sont ponctués par les accroissements ; la côte dorsale MÉMOIRES 15 est la plus large et porte, à quelque distance du bord, une fente fusoïde qui occupe toute sa largeur, et dont l'obturation laisse comme trace une rainure peu profonde. Dim. Longueur, 4 1/2 mill.; largeur, 3 1/2 mill.; hauteur, 3 mill. R. D. — Se distingue de R. intorta par sa taille plus grande, par son ornemen- tation et par son sommet placé moins en arrière; elle est moins clypéiforme que R. Defrancei ; elle n’a pas les côtes aussi profondément inégales que R. Laubrierei qui est d’ailleurs caractérisée par son péritrème découpé. Ces deux dernières appar- tiennent à la section Semperia qui n’a pas été admise dans le Manuel de Conchylio- logie de Tryon; notre espèce est, au contraire, du groupe des Rimula typiques et a beaucoup d’analogie avec R. Verrieri, Crosse, vivant dans les mers actuelles. Tryon indique comme type de ce genre R. Blainvillei, Defr. (Dict. sc. nat., p. 472, pl. XXVIis, fig. 1.) | Loc. Toussicourt, unique (pl. IL, fig. 14-16), coll. Plateau. 11. — 13. Scutum compressum [Desh.]. E. I.-E. M. Cette espèce a vécu à Hérouval au niveau des sables de Cuise, ainsi qu'il résulte de la communication que m'a faite M. Bernay. 17. — 4. Delphinula Bernayi, #06. sp. PI. IL, fig. 19-20. E.S. Taille grande, forme turbinée ; spire assez élevée, étagée, à galbe conique; cinq tours convexes, anguleux au milieu, dont la hauteur est entre le tiers et le quart de la largeur, séparés par des sutures très profondes ; dernier tour très grand, très développé, largement ombiliqué à la base, armé à la périphérie d’une couronne d'épines tubulées: entre la suture et cette couronne existent d’abord trois cordonnets spiraux inéquidistants, grossièrement perlés par des plis courbes d’accroissement, puis une dépression lisse dont le creux accentue la saillie de la couronne qui est accompagnée, en dessous, d’un petit filet onduleux. Sur la base, trois gros funicules écartés, couverts d’aspérités tubulées, au nombre de trois pour une seule épine de la couronne; parois de l’ombilic arrondies et ornées de funicules semblables, plus petits et plus serrés; intervalles des funi- cules ornés de plis d’accroissement très serrés et très obliques ; ouver- ture arrondie, nacrée à l’intérieur, à péristome épais et détaché ; bord columellaire un peu évasé. L Dim. Hauteur, 25.mill.; grand diamètre, 30 mill. À R. D. —— Aucun des échantillons de cette rare espèce n'est intact: cependant, elle * me paraît réellement distincte de ses trois congénères du bassin de Paris: en effet, D. lima, qui existe au même niveau, a les cordonnets spiraux beaucoup plus nom- breux, la périphérie dépourvue d'épines, la spire moins étagée, l'ombilic bien plus étroit; D. calcar, qui a des épines plus écartées et dont la spire est souvent assez allongée, a la base ornée de nombreux cordons granuleux et l'ombilic plus étroit que notre espèce; enfin, D. Regleyi, dont l'ornementation se rapproche davantage 16 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE de celle de D. Bernayi, a une forme moins turbinée, la base moins convexe avec des cordons plus épineux, les tours de spire moins arrondis, etc. Loc. Berville, Valmondois, un individu de chaque gisement (pl. IT, fig. 19-20), coll. Bernay. 19. — 1. Liotia Gervillei [Defr.] (!). E. I.-E. M. Cette coquille, connue jusqu’à présent dans le calcaire grossier seulement, existe à Liancourt, dans l'Éocène inférieur, coll. Chevallier. 43. — 9. Syrnola nitida [Mellev.]. E. L.-I.E. I. Existe à Chenay, dans les sables de Bracheux, si toutefois c’est bien la même espèce, ce dont je doute. 43. — 26. Syrnola spargana (?), 200. sp. PEL le E:T Taille petite; forme turriculée, pupoide; spire à galbe conoïde ; tours convexes, dont la hauteur égale les deux cinquièmes de la lar- geur, à sutures profondes, imbriquées en avant par un angle très obsolète; dernier tour très court, à base arrondie el convexe, imper- forée; surface lisse. Ouverture en quart de cercle, arrondie en avant; labre oblique, un peu sinueux en arrière; columelle droite, faisant un angle de 100° avec la base, portant un pli transversal très en arrière, avec un renflement antérieur à peine visible, et se terminant en pointe au contour supérieur. Dim. Longueur probable, 7 mill.; diamètre, 1 3/4 mill. [l R. D. — Très voisine de S. misera, elle a les tours plus étroits, plus convexes, plus imbriqués, elle appartient d’ailleurs à un niveau différent où l’on ne rencontre d'autres Diptychus que S. clandestina et eburnea, qui ont une forme plus subulée, des tours moins convexes, un second pli antérieur plus saillant, etc. Loc. Sapicourt, deux individus (pl. I, fig. 1), coll. Plateau. 43. _ 27. Syrnola Cloezi, 200. sp. PL'1; fig: 16: E. I. I. Taille moyenne; forme trapue, conique; spire médiocrement allongée, imbriquée; neuf ou dix tours lisses, presque plans, dont la bauteur égale la moitié de la largeur, subanguleux en avant, séparés par des sutures profondes qu'accompagne une étroite rampe déclive ; dernier tour assez élevé, subanguleux à la périphérie de la base qui est régulièrement ovale et imperforée. Ouverture en secteur de cercle ; columelle droite, munie d’un pli tout à fait inférieur et peu saillant. Dim. Longueur, 9 1/2 mill.; diamètre, 3 1/2 mill.; hauteur du dernier tour mesurée de face, 5 mill. R. D. — Il n’est pas possible de confondre cette espèce avec S. nitida des sables (4) 26° genre. Platychilus, à remplacer par Düllioynella, Dall (1889) = Tribur- nus, de Greg. (1890) = Sirochilus, Harr. et Burr. (1891). — Note ajoutée pendant l'impression. (?) Srxoyasæ, maillot. MÉMOIRES 17 inférieurs, qui a une forme beaucoup plus allongée et plus étroite, des tours plus nombreux, moins fortement imbriqués, un pli columellaire plus saillant, le dernier tour moins haut par rapport à la longueur totale de la spire. Si on la compare à S. Bernayi, elle a les tours moins nombreux, plus imbriqués, la forme encore plus trapue, la base imperforée. Elle appartient bien certainement au groupe des Syrnola typiques, car la partie antérieure de sa columelle ne porte aucune apparence d'un second pli; d’ailleurs, son galbe est plus conique que ne l’est celui des Diptychus, qui sont généralement plus ou moins pupoïdes. Loc. Jonchery, unique (pl. I, fig. 16), coll. Cloez; Chenay, coll. Bezançon. 44 genre. PYRGULINA, A. Adams, 1865. Parthenina, Bucquoy, Dautz., Dollf., 1883. Forme d’Odontostomia, côtes axiales croisées par des stries spirales ; un faible pli à la columeïle. Type : Turbo interstinctus, Montg. 44bis.__ 1. P. Chevallieri, 200. sp. PI. I, fig. 24-25. E.S. Taille très petite; forme conoïdale, un peu allongée; embryon lisse, assez gros, dévié et pulviné; six tours convexes, d’abord étroits, dont la largeur atteint, à l’avant-dernier, les deux tiers de la hauteur, séparés par une suture assez profonde avec un bourrelet perlé, ornés de plis presque droits, faiblement sinueux sur les der- niers tours, très serrés et réguliers, que croisent dans leurs inter- valles des stries spirales extrêmement fines; dernier tour arrondi à la base, qui est à peire perforée, et sur läqaelle les plis axiaux dis- paraissent, tandis que les stries spirales persistent. Ouverture ovale, un peu anguleuse en arrière, à péristome très mince; columelle étroite, incurvée, portant un pli peu saillant et placé très bas. Dm. Longueur, 2 1/2 mill.; diamètre, 3/4 mill. R. D. — Voici une forme complètement nouvelle pour le bassin de Paris et qui ne peut se confondre avec aucune des Odontostomia que l’on connaissait déjà ; elle se distingue des espèces vivantes classées dans les Pyrgulina soit par sa forme plus élancée que celles (P. mansona\ qui ont les tours aussi convexes, soit par la con- vexité de ses tours de celles qui ont la forme turriculée (P. Jeffreysi), et de la plupart d’entre elles par son bourrelet sutural. Fischer n’admet Pyrgulina que comme une section des Odontostomia, tandis que Monterosato l’érige en genre et j'imite cet exemple à cause de la position invariable du pli columellaire. Loc. Le Fayel, unique (P1. III, fig. 24-25), coll. Chevallier. 45" œenre. BELONIDIUM, Cossm., 1892. Anisocycla (Eulimella) non Monterosato. Lorsqu’en 1888 j'ai classé (Cat. Éoc., I, p.111) les Aciculina de Deshayes dans le genre Eulimella, section Anisocycla, j'ai toutelois TOME XXXI, 1896 2 18 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE signalé certaines différences, notamment la double torsion de la columelle qui caractérise nos petites coquilles de l'Éocène parisien. Revenant sur celte question, dans le Supplément (p. 47), j'ai constaté que, seul, Eulimella inornata pourrait à la rigueur être conservé dans le genre Eulimella, mais que les Anisocycla devaient en être séparées pour être rapprochées plutôt des Turbonilla. Enfin, dans le second fascicule de la revision de l’Oligocène (1892, p. 21), ayant eu l'occasion de comparer de véritables Anisocycla, j'ai proposé d'appliquer aux anciennes Aciculina du bassin de Paris, ainsi qu'aux trois T'urbonilla lisses désignés dans le Supplément, un nouveau nom Belonidium. Le genre Belonidium est, en définitive, caractérisé par son embryon hétérostrophe, composé de cinq ou six tours enroulés autour d'un axe perpendiculaire à celui de la coquille; La spire est complè- tement lisse, très allongée et les tours sont toujours très convexes ; l'ouverture est subquadrangulaire, arrondie à ia base, à péristome incomplet, et la columelle, deux fois tordue sur elle-même, paraît biplissée, ce qui n’a jamais lieu dans les véritables Turbonilla. En outre, même quand l'embryon manque, l'absence d'ornements spi- raux distingue ces coquilles des Anisocycla qui ont les tours très finement striés et dont la columelle est dénuée de plis comme celle des Eulimella. | 52. — 40. Scalaria marginostoma, Baudon. E. M.-E.S. Cette espèce n’était signalée, jusqu’à présent, que dans le calcaire grossier ; mais j'ai constaté aussi sa présence dans le gisement de Berville (sables moyens) : l'individu de ma collection, d’une bonne conservation, quoiqu’un peu usé, a douze côtes, vari- queuses cà et là, pincées aux extrémités, plus larges au milieu, et persistant d’une suture à l’autre ; le péristome est double, avec un anneau estérieur très étroit et une oreillette postérieure arrondie. Cet individu se rapproche, par conséquent, de la variété turrella. 59. — 17. Adeorbis quinquecinctus, Cossm. E. M.-E.Ss. M. Pezant m’ayant communiqué un individu de Vaudancourt identique à ceux des sables moyens, il y a lieu de signaler l’existence de cette espèce au niveau du cal- caire grossier. | | 64. — 33. Ampullina paludiniformis, d'Orb. E. IL.-E. M. Je possède un individu, du calcaire grossier de Chaumont, qui ne peut être séparé de ceux de l’Éocène inférieur: il mesure 6 millimètres sur 4 et sa surface porte des strices obsolètes, mais il m'est impossible d’y distinguer la moindre trace du stylet ombilical. 64. — 34. Ampullina tuba, Desh. E.M. Cette espèce, que je ne connaissais que par la figure de l'ouvrage de Deshayes, MÉMOIRES 49 existe à Hermonville; l'individu que M. Plateau m'a communiqué à l’ombilic ouvert, probablement par suite de la disparition du stylet. 0. — 6. Capulus excentricus, »0v. sp. PI. IL, fig. 1-3. E. M. Taille grande ; forme ovale, conique, peu élevée ; sommet situé aux deux cinquièmes de la longueur du côté postérieur, avec un nucléus microscopique et brillant qui forme une spirale d’un tour et demi envi- ron; surface à peu près lisse, obscurément rayonnée dans l’épaisseur du test. Base régulièrement ovale, à péritrème mince; surface interne vernissée ; impression musculaire très large, écartée du bord, en forme _ de fer à cheval, dont les branches dépassent la cavité du sommet. Dim. Longueur, 35 mill.; largeur, 29 mill.; hauteur, 11 mill. R. D.— Cette grande espècese distingue de C. dilatatus par sa forme conique, par sa surface à peine rayonnée et par son petit nucléus embryonnaire non strié; sa forme bombée ne permet pas de la confondre avec C. patulus, qui a d’ailleurs un contour plus circulaire et une impression musculaire moins développée. Il est singulier qu’une *_ coquille d’une aussi grande taille ait jusqu’à présent échappé à toutes les recherches, et cependant elle me paraît absolument distincte des formes déjà connues. Loc. Environs de Gisors, unique (pl. Il, fig. 1-3), coll. Chevallier. 70. — 7. Capulus onyxoides, 00. sp. PL. I, fig. 17-18. E. I. Taille assez petite ; forme d’une griffe de félin, très comprimée sur les flancs, spire enroulée sur un tour et demi, se développant en corne d’abondance, rapidement dilatée ; ornementation formée de stries rayonnantes, d’abord régulières, bientôt dérangées par des rides d’accroissement très rugueuses, qui persistent seules sans régu- larité près de l'ouverture. Péritrème excessivement étroit, ovale, à . bords déchiquetés, un peu excavé en arrière sous le sommet. Dim. Longueur totale, 8 mill.; hauteur de l'ouverture, 5 1/2 mill.; largeur de l'ouverture, 2 mill. R. D. — Cette coquille est beaucoup plus comprimée que C. singularis et sa spire est bien moins enroulée; à ce propos, il me paraît intéressant de signaler que M. Chevallier m'a communiqué un individu de C. singularis, provenant de Parnes, dont l’enroulement n’est pas disjoint jusqu'à l’ouverture, et qui ressemble à un Bellerophon dissymétrique : il est finement strié et présente une échancrure sur le flanc où doit exister le sillon latéral, caractérisant l'espèce de Deshayes; outre que notre nouvelle espèce est précisément à l'opposé de cette coquille tout à fait enroulée, elle ne paraît pas porter la trace du sillon latéral en question. Loc. Liancourt, unique (pl. IT, fig. 17-18), coll. Chevallier. 70. — 8. Capulus pachycosmetus, »0v. sp. PI. Il, fig. 89. E. M. Taille petite; forme enroulée en cor de chasse; spire composée de quatre tours adhérents séparés par une suture profondément canali- culée, le dernier orné d’environ quinze cordonnets spiraux, épais, FORGE POS RE SIN ER RIM CE NE 20 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE aplatis, plus larges que les intervalles qui les séparent ; base opposée à la spire profondément ombiliquée jusqu'au sommet ; péritrème ? impression ? | Dim. Hauteur, 4 1/2 mill.; grand diamètre, 5 mill. R. D. — Quoique cette coquille soit manifestement incomplête, puisqu'il lui manque tout le développement que devait prendre le péritrème, probablement dilaté au dernier tour, et que d'autre part l'embryon fait défaut, de sorte qu’on ne peut vérifier s’il est finement strié, je ne crois pas douteux qu’elle appartienne à une espèce nouvelle de Capulus; ses tours presque disjoints, la tendance au déroulement qu'affecte le dernier, ne permettent pas de la placer dans un autre genre ; et aucune des espèces parisiennes de ce genre ne possède une ornementation aussi épaisse. Elle mérite donc de fixer l’attention des paléontologistes qui complèteront la description s'ils recueillent des échantillons moins mutilés. Loc. Chaumont, unique (pl. IT, fig. 8-9), coll. Chevallier. PLESIOTHYREUS, Cossm., 1888. SYN. Hyalorisia, Dall, juin 1889. Il est intéressant de voir que notre genre Plesiothyreus n'est pas spécialement éocénique ; peu après que nous l'avons proposé, M. Dall en a décrit une espèce (Capulus galea) provenant des dragages du steamer Blake dans le golfe de Mexico, et lui a attribué le nom de sous genre Hyalorisia (Bull. of Comp. x00l. mus. Harvard college, p. 258, pi. XIV, fig. 3) qui fait double emploi avec Plesiothyreus. Ensuite, j'en ai trouvé une autre espèce dans le Miocène inférieur de Mérignac (P. Benoïsti) et M. Sacco m'a communiqué un échantillon d’une espèce peut-être différente provenant du Tertiaire supérieur du Piémont. D'autre part, M. Sowerby en signale une espèce dans les mers du Japon, et enfin M. Jousseaume vient tout récemment de m'en dédier une cinquième espèce provenant de la mer Rouge. Toutefois, ces auteurs n’ont pas indiqué l'existence de crénelures sur le contour de la lame interne : peut-être est-ce une omission ou le résultat de l'usure, aussi je ne crois pas qu’on puisse en conclure qu'il ne s’agit pas là de la même forme générique, d'autant plus que les échantillons en sont excessivement rares ou même uniques, pour chaque gisement. R. D. — L'espèce miocénique se distingue d’ailleurs de P. parmophoroides, ainsi que je l’ai déjà indiqué (Assoc. franç. Congrès de Caen, 1894, p. 4, pl. IL, fig. 7-9), par sa forme plus étroitement ovale, plus bombée, par son ornementation treillissée, au lieu d’être simplement rayonnée, par sa lame interne s'étendant davantage sur la périphérie, enfin, par son nucléus apical plus globuleux. Au contraire, l’espèce américaine paraît lisse et plus ovale, Tam Ta .… 1,4, 27 #1 « E L KA 1 , di des fee MÉMOIRES | 91 74. — 5. Hipponyx spirirostris [Lamk.|. E. ME. S. Cette espèce existe au Ruel (coll. Chevallier) : elle n'était jusqu'à présent signalée que dans le calcaire grossier. 74. — 13. Hipponyx tryensis, 70. sp. PI. I, fig. 10-11. E. M. Forme patelloïde, irrégulière; sommet presque terminal; embryon contourné, formé d'un bouton lisse et d’un tour de spire ondulé par les accroissements; le reste de la surface est orné de quinze côtes saillantes et arrondies, et dans les intervalles, de sept costules inter- médiaires, celle du milieu un peu plus grosse que les autres et plus élevée vers les bords; toutes les côtes et costules sont articulées par des stries d’accroissement régulièrement écartées ; péritrème festonné ; impression musculaire formant un fer à cheval très court, en arrière, et dont les branches n'atteignent pas la moitié de la longueur. Dim. Longueur, 13 mill.; largeur, 11 mill.; hauteur, 5 mill R. D. — Avant de décrire une Hipponyx nouvelle, je l'ai minutieusement com- parée aux espèces, déjà trop nombreuses, du bassin de Paris; mais elle se distingue de toutes ses congénères par ses côtes saillantes qui rappellent notre A. alticosta des sables moyens; il est vrai que cette dernière à le sommet plus central, la forme plus arrondie, les côtes principales et les costules intermédiaires moins nombreuses ; on ne peut admettre que notre espèce soit une variété exagérée de Æ. elegans dont les côtes principales sont aplaties et à peine plus saillantes que les cinq intermédiaires ; quant à H. patelloides et à la variété Heberti, outre que leur sommet n'est pas aussi en arrière, leur ornementation se compose de costules égales entre elles et très peu saillantes: enfin, Æ. sublamellosus a de véritables lamelles d’accroissement et H. comatus n’a que des stries rayonnantes. Loc. Trye, deux individus (pl. IT, fig. 10-11), coll. Chevallier. 79. — 1. Craspedopoma conoideum {de Boissy]. E;: TT. Cette espèce qui paraissait localisée dans le calcaire de Rilly, où elle n'est pas rare, se trouve aussi dans les sables inférieurs marins; j’en possède un individu, provenant de Chenay, qui ne peut se confondre avec aucun échantillon de C. irsue- tum : sa forme est plus globuleuse et plus courte et son péristome est moins con- tracté, il a tout à fait le galbe des individus de Riülly, sa taille est seulement un peu plus grande (7 sur 5 1/2 millimètres); M. Cloez m'en à communiqué un autre exem- plaire un peu plus petit, de Jonchery. Il n'y a done pas d’hésitation, c’est une preuve de plus en faveur de la contemporanéité des calcaires lacustres de Rilly et des sables marins de la Vesle. 81. — 1. Megalomastoma Arnouldi [Michaud]. K; ÉE C'est encore une coquille de Rilly qui a vécu dans les sables marins de la Vesle : M. Chastaing m'en a communiqué un individu venant de Jonchery. 82. — 2. Pomatias parvulum [Desh.]. PI. I, fig. 20. E. I. I. M. Cloez m'a communiqué deux individus venant de Jonchery et plus allongés que le type; comme la figure de l'ouvrage de Deshayes représente un échantillon re 7, MITA VS Nr Ses ur En A 29 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE manifestement mutilé, j'ai fait reproduire l’un de ces individus. L'embryon est en goutte de suif; la spire se compose de cinq tours convexes, le dernier arrondi à la base qui est ombiliquée:; l'ouverture est circulaire, à péristome épais et entier; le labre est un peu incliné à gauche de l’axe, du côté antérieur. 97. — 1. Dialopsis semistriata [Desh:]. E. M. Le nom Turritella semistriata, Desh., remonte à 1833. Or, d’après Tryon, le type du genre Diala (dont Dialopsis n’est probablement qu’un sous-genre) est D. semi. striata, Phil., qu’il considère comme synonyme de D. varia, Ad. Dans ces conditions, il est probable qu'il faudra changer la dénomination de l'espèce de Philippi qui est | postérieure; car les différences entre Düéalopsis et Diala ne paraissent pas assez 4 importantes pour qu’on y puisse distinguer deux genres. 97. — 3. Dialopsis perarata, #00. sp. Pl fer E.M. | Taille moyenne; forme turriculée; embryon planorbulaire; spire = conique, assez longue; neuf ou dix tours convexes, dont la hauteur … égale la moitié de la largeur, séparés par des sutures fortement canaliculées et par un petit rebord saillant; dernier tour court, arrondi, à base obliquement déclive. Surface des premiers tours k lisse; à partir du quatrième tour apparaissent deux sillons spiraux au-dessus de la rampe suturale, puis deux sillons plus obsolètes à la | partie supérieure; enfin, toute la surface se couvre de sillons inéga- : lement espacés, qui séparent des rubans aplatis, se transformant sur la base en cordonnets imbriqués, très écartés. Ouverture ronde, ver- | sante à la base; labre un peu sinueux en arrière, à paroi interne plissée; bord columellaire excavé, calleux, limité par une carène du côté de la base. Dim. Longueur, 9 mill.: diamètre, 3 1/2 mill.; ouverture, 3 mill. Dé th É . "nb s * R. D. — $e distingue des deux espèces parisiennes par son ornementation, par ses tours plus convexes, par sa columelle plus excavée; de sorte que, quoique je n’en connaisse qu'un seul individu, il ne paraît pas possible de supposer que c'est Gi une variété de D. semistriata. : fe: LC 1 “à < Loc. Berchères, unique (pl. I, fig. 2), coll. Plateau. 99° genre. PSEUDOTAPHRUS, Cossm. | 3° section : PEZANTIA, nov. sect. Ornementation treillissée; péristome mince; columelle étroite, excavée, formant un bec court à sa Jonction avec le contour supérieur. Type : Rissoina dactyliosa, Desh. 99. — 7. P. dactyliosus [Desh.]. E. I. J’at provisoirement classé (Cat., IV, p. 244) cette‘espèce à la suite des Rissoina : a. MÉMOIRES 93 la découverte d’une espèce un peu différente, mais appartenant évidemment au même groupe, m'a permis de fixer définitivement sa place dans le genre Pseudotaphrus, où elle appartient à une section distincte de la forme typique, par le peu d'épaisseur du péristome, par la régularité des maillés qui ornent les tours de spire ct par la forme anguleuse du bec de la base de l’ouverture. 99. — 8. P. eurydictyum, 00. sp. P1. I, fig. 16-17. E. I. Taille petite; forme turriculée, pointue au sommet; bouton embryonnaire très petit, lisse; spire à galbe conique, composée de huit tours convexes ; les trois premiers styliformes, simplement cos- tulés, les suivants ornés de trois fortes carènes spirales et de pelits plis axiaux presque droits, formant avec elles de larges mailles carrées ; filet spiral très obsolète intercalé sur la rampe inférieure de chaque tour. Dernier tour grand, arrondi, à base imperlorée, portant cinq carènes concentriques décroissantes, sur lesquelles se prolongent les plis rayonnants; ouverture arrondie, avec un bec tout à fait rudimentaire; labre un peu curviligne; columelle légèrement excavée, infléchie contre le bec. Dim. Longueur, 4 mill.: diamètre, 1 1/2 mill. R. D. — Si on compare cette coquille à la figure de P. dactyliosus, on trouve qu'elle s’en distingue par ses mailles moins serrées, trois carènes au lieu de six cor- ! donnets et des plis plus écartés, le bec est moins prononcé, les tours plus anguleux, mais arrondis. … Loc. Hérouval, unique (pl. II, fig. 16-17), coll. Chevallier. 100. -- 16. Rissoina convexiuscula, #0e. sp. PI HL, fig. 5-6. E.M. Taille petite; test mince ; forme turriculée; spire longue, à galbe conique, à embryon lisse et mamelonné; six ou sept tours très con- vexes, dont la hauteur dépasse à peine la moitié de la largeur, > séparés par de profondes sutures; dernier tour égal aux deux cinquièmes de la largeur totale, quand on le mesure de face, à base she. Ni. dit md4 8" LR arroudie: surface entièrement couverte de fines stries spirales, entrecroisées par des plis d’accroissement très serrés et sinueux, plus saillants vers la suture inférieure que sur la partie antérieure > des tours et que sur la base. Ouverture ovale; labre mince et sinueux, antécurrent à la suture; columelle un peu renflée au milieu; bord - columellaire faiblement calleux, caréné et versant à sa Jonction avec le contour supérieur. Ë Dim. Longueur, 5 mill.; diamètre, 2 mill. + R. D. — Aucune des Rissoina parisiennes ne paraît avoir le test aussi mince, ni ; les tours aussi convexes, ni surtout les sutures aussi profondes que la coquille 4 ci-dessus décrite. À Loc. Fay-sous-Bois, unique (PL. IT, fig. 5-6), coll, Pezant. . : d suëde bi helat À “ CP | re AUS CE Pr NES, PONT Tes 1 Ar ER NE 24 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 101. _- 3. Chevallieria minuta |[Desh.|. PI. I, fig. 3-4. E.S. Ogserv. — Le classement de cette espèce dans le genre Cheval- lieria est confirmé par l'examen d’un échantillon du Ruel, que m'a communiqué M. Chevallier, et qui mesure 5 1/2 sur 2 millimètres. L'ouverture est subtrigone, très échancrée à la base; le labre est épaissi, épanoui, sans être bordé comme celui des Paryphostoma ; les tours sont à peine convexes, séparés par des sutures canaliculées; leur surface est usée, de sorte qu'on soupçonne seulement l'existence des stries dont ils devaient être ornés, et dont il reste des vestiges sur Ja base, près du bourrelet que forme l’échancrure antérieure et sinueuse de l'ouverture ; toutefois, ces stries étaient écartées comme celles des Paryphostoma. 104. — 4. Solarium grande, Nyst 20m. mul ). E. M. D'après M. G. Vincent (Bull. Soc. roy. Maluc., déc. 1892, p. rxxxv), notre Solarium calvimontense serait identique à celui que Nyst avait décrit en prenant comme type un moule des environs de Schaerbeek, près Bruxelles : notre confrère aurait trouvé des empreintes fort nettes de ce Solariwm à Uccle, et sa conviction sur l'hypothèse, déjà émise par Nyst, d’une assimilation des deux formes, se trouverait ainsi confirmée, Je n’ai pas les éléments pour contrôler cette assertion et pour m'assurer que l’ombilic, que les proportions du dernier tour et la forme de l’ouver- ture sont réellement identiques dans les deux formes. Je me borne donc à enregistrer cette rectification. 107. — 1. Littorina levata, Desh. PI. II, fig. 18. E.S. Ogserv. — D’après Deshayes, ainsi que par les indications très sommaires que J'ai reproduites à la page 258 du troisième fascicule de mon Catalogue, cette espèce aurait une surface presque lisse ; mais cette apparence n’est due qu’à l'usure, et l’ornementation des échantil- lons bien conservés se compose, au contraire, de trois costules spirales équidistantes, avec des cordonnets intercalaires, sur lesquelles les stries d’accroissement très obliques découpent des granulations très obsolètes. Sur le dernier tour, entre le cordonnet et les deux costules qu'il sépare, il y a esïcore, de chaque côté, un filet moitié plus fin; la base est ornée de trois grosses costules spirales à la périphérie : subanguleuse du dernier tour, puis de cordonnets et de filets concen- triques, régulièrement alternés. La columelle est anguleuse, avec un bord largement étalé en avant, comme l'oreille de certains Turbo. Cest la plus courte et la plus globuleuse des espèces parisiennes. Dim. Longueur, 5 mill ; diamètre, 4 mill. Loc. Le Fayel (pl. I, fig. 18), coll. Chevallier; coll. Bonnet. Se MÉMOIRES 25 110. — 7. Lacuna Loustauae, Desh. E. I.-E. M. D'après un individu d'Hérouval, que m'a communiqué M. Chevallier, et qui ressemble beaucoup à ceux du calcaire grossier, cette espèce a aussi vécu au niveau des sables de Cuise. 110. — 21. Lacuna effusa, Des. EM-E.S. M. Cloez m'a communiqué un individu provenant du Guépelle et mesurant 9 mill. de longueur sur 5 mill. de diamètre, mais ayant le dernier tour beaucoup plus gevand que L. Billiardi, lombilic plus fermé, le limbe plus caché : il se rapproche donc davantage de L. effusa qui aurait ainsi vécu au niveau des sables moyens. 110. — 37. Lacuna sulcifera, »0v. sp. P1 II, fig. 11. E. I. Taille très petite ; forme turbinée; spire courte, à embryon obtus et lisse; quatre tours très convexes, dont la hauteur atteint à peine la moitié de la largeur, séparés par de profondes sutures, ornés de sillons très serrés, que traversent des plis d’accroissement obsolètes ; dernier tour grand, globuleux, arrondi à la base qui est plus fine- ment sillonnée et perforée d’une fente ombilicale très étroite. Ouverture ovale, un peu anguleuse en arrière, régulièrement arrondie en avant; labre oblique, sinueux dans son contour supé- rieur ; columelle excavée ; limbe à peu près nul. Dim. Longueur, 2 1/4 mill.; diamètre, 1 3/4 mill. R. D. — Il ma été impossible de rapporter cette petite coquille à aucune des espèces déjà connues du bassin parisien : elle est plus allongée et plus fortement ornée que ZL. eurydictyum du même gisement ; par sa forme, elle se rapproche surtout de Z. Dutemplei du calcaire grossier, et aussi de L. globulosa: mais la première a un limbe columellaire bordé par un angle net ct elle est treillissée: quant à la seconde, ses stries sont bien plus fines et elle paraît avoir la spire plus pointue; si on compare notre nouvelle espèce à L. cuisensis, on trouve qu'elle a la spire plus longue par rapport au dernier tour et elle s’en distingue par l’absence d'échancrure à la base de l'ouverture, ainsi que par son bord columellaire qui n’est pas réfléchi sur lombilic. Loc. Hérouval, unique (pl. I, fig. 11}, coll. Pezant. 110. — 38. Lacuna dialyta, 00 sp. PI. IL, fig. 24 E. I. Taille très petite ; forme turbinée; spire courte, obtuse au sommet ; trois ou quatre tours très étroits, à sutures profondes; le dernier très grand, ovale, orné de très fines stries spirales, qui persistent sur la base et jusque dans la fente ombilicale. Ouverture subtrigone, à péristome disjoint, peu épais, arrondi du côté antérieur; labre oblique, non sinueux ; bord columellaire excavé, à peine réfléchi sur la fente ombilicale. Dim. Largeur, 2 mill.; diamètre, 1 1/2 mill. R. D. — Cette petite coquille a quelque analogie avec L. cuisensis et nitidissima ; rh ; 2,64 K TA “ * \ 26 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE elle se distingue de la première par son péristome entier et détaché, non réfléchi sur la fente ombilicale et dénué d’échancrure à la base; elle s’écarte de la seconde par sa forme moins sphérique, par sa surface ornée, par son ouverture plus triangulaire et disjointe. En résumé, quand on la compare successivement à toutes ses congé- nères, quoique le nombre en soit déjà considérable, on n’en trouve aucune avec laquelle elle puisse être identifiée ; elle paraît donc bien légitimement nouvelle. Loc. Hérouval, unique (PI. IT, fig. 24), coll. Pezant. 110. — 39. Lacuna Pezanti, #00. sp. PE IT, Gg 28; E. M. Taille très pelite; forme ovale; spire courte, à galbe conoïde, à embryon obtus; cinq tours convexes, dont la hauteur dépasse la moitié de la largeur, ornés de fines stries ponctuées par les accrois- sements, séparés par des sutures peu profondes, qu'accompagne un étroit bourrelet; dernier tour presque égal aux deux tiers de la lon- gueur, quand on le mesure de face, arrondi à la base, sur laquelle les stries spirales se prolongent régulièrement et qui est à peine perforée par une étroite fente ombilicale. Ouverture ovale, légère- ment sinueuse sur son contour supérieur; labre presque vertical ; columelle excavée faisant un angle émoussé avec le bord antérieur qui est muni d'une lèvre rudimentaire, qu'on n’aperçoit qu'en examinant en biais le bord columellaire. | Dim. Longueur, 2 1/2 mill.; diamètre, 1 1/2 mill. R. D. — Cette minuscule coquille appartient à la section Entomope, quoique sa lèvre et son échancrure antérieures soient peu développées: ce classement me dispense de la comparer à la liste déjà longue des Epheria où des Medoriopsis . Elle a des sillons plus serrés et mieux ponctués que L. Klipsteini, dont la lèvre est d'ailleurs très proéminente ; sa forme ovale ne permet pas de la confondre avec L. Loveni, dont la spire est à peu près conique et dont le dernier tour est plus court, moins orné. Loc. Parnes, unique (pl. IL, fig. 28), coll. Pezant. 112% genre. LACUNODON, Cossm., 1888. Le type de ce genre n’a pas été indiqué : il doit être entendu que c’est la première espèce, L. Bernayi, Cossm. ; 115° genre. PASITHEOLA, Cossm., 1896. Syn. Balanocochlis, Cossm. non Fischer. Pasithea, Lea, 1833, non Lamk, 1812. En faisant la revision de la faune de Claiborne (Notes complèm. Alab., 1893, p. 28), j'ai signalé l'identité du genre Pasithea (Type : TE pe ue Te Me CE ON I SR PP ST ER UT ST OT TE ARR CINE ra / 2-0 Fi v" FAUNE : , 0 N L M “ i a ps L RME MÉMOIRES 97 P. guttula, Lea) avec les formes éocéniques du bassin de Paris, que j'avais confondues avec les Amphimelania, pour lesquelles Fischer a proposé le nom Balanocochlis, Toutefois, le nom Pasithea, déjà employé par Lamarck pour un genre de polypiers, ne peut être conservé ; j'y substitue donc la dénomination Pasitheola. 126. -- 5. Mesalia Heberti, Desh. E. M.-E.S. La variété chaussyensis, que j'ai signalée (p. 306) à propos de M. incerta, se rattache plutôt à M. Heberti et n'en diffère que par ses tours moins imbriqués et par sa forme un peu plus trapue; comme, d’ailleurs, M. Heberti est assez variable et que j'y ai déjà réuni, à titre de variété étroite, M. Raincourti, Desh., je ne pro- pose pas d'admettre M. chaussyensis comme espèce distincte : c’est simplement une variété. | 129. — 2. Tuba cyclostomoides |Desh.]. E. I. I.-E. I.-E. M. D'après un échantillon de Châlons, que m'a communiqué le docteur Bezançon, cette espèce aurait apparu, dès la base de l’Eocène, dans les sables inférieurs aux lignites. 131. — 15. Vermetus suessoniensis, de Laub. E.I.-E. M. Cette espèce a vécu dans le calcaire grossier; les individus de Guitry, que m'a communiqués le docteur Bezançon, sont toutefois plus coniques et plus évasés que ceux des sables de Liancourt : ils ressembleraient plutôt à une Mesalia lisse et disjointe dans ses derniers tours, d'autant plus que l’ouverture affecte une tendance versante à la base. Néanmoins, malgré ces différences, eu égard à la variabilité des Vermetus, je rapporte ces échantillons à l'espèce suessonienne, et je me borne à les signaler comme une mutation pour laquelle je propose le nom Besançoni. 132. — 4. Tenagodes spinosus [Desh.]. E. M.-E.S. Cette espèce existe au Ruel, dans les sables moyens, ma coll. 135bis. — 1. Dalliella insolita Desh. E. I. _ Syn. Truncaria insolita, Desh. Cette espèce, dont le classement n'inspirait des doutes, appartient à la famille Planaæidæ et au nouveau genre que j'ai proposé. (Assoc. franç. Congrès de Caen, 1895.) 135. — 2. Dalliella turriculata, »oc.sp. PI. II, fig. 10 E. M. Taille petite; forme un peu turriculée comme une Sandbergeria ; spire peu allongée, à galbe conique ; cinq ou six lours très convexes, dont la hauteur atteint les deux tiers de la largeur, séparés par de profondes sutures, ornés de cinq cordonnets spiraux, les trois anté- rieurs plus écartés avec des filets plus fins intercalés. Dernier tour égal aux deux cinquièmes de la hauteur totale, quand on le mesure de face, orné, ainsi que la base arrondie, de cordonnets spiraux alternant avec des filets plus fins; ouverture subquadrangulaire, à canal rudimentaire ; columelle excavée, subitement coudéeet tronquée 28 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE à la base, où elle contourne le bec formé par le contour supérieur. Dim. Longueur, 5 mill.; diamètre, 2 1/4 mill. R. D. Beaucoup moins trapue et plus turriculée que Truncaria insolita, formée de tours plus nombreux, plus convexes et différemment ornés, cette petite coquille appartient, comme l’autre, au genre Dalliella, qui a pour type D. Brusinai, Cossm. du Bordelais et que j'ai classé dans la famille Planaæidcæ ; l'espèce parisienne est nioins turbinée que celle de Saucats, et ses sillons spiraux sont moins nombreux, plus grossiers; mais la forme de l'ouverture est identique dans les deux coquilles. La découverte de cette nouvelle espèce comble en partie la lacune qui existait entre l'Éocène inférieur ct le Miocène : il ne reste plus qu'à trouver cette forme dans l'Éocène supérieur et dans l'Oligocène. Loc. Parnes, unique (pl. II, fig. 10), coll. Pezant. 137e genre. CERITHIUM. Depuis l'achèvement de mon Catalogue, j'ai constaté la nécessité ? * d'admettre de nouvelles sections dans ce genre excessivement chargé, de manière à matérialiser les coupures que j'avais d’ailleurs déjà indiquées. | de section : VuicoceriTaium, Cossm., 1895. (in Sacco, Moll. du Piémont.) Labre peu proéminent en avant, muni d’un tubercule antérieur qui rétrécit l'embouchure du canal. Columelle un peu renflée au milieu; varices disséminées sur la spire. Type : Cerithium vulgatum, Lin. OBserv. — M Sacco m'ayant demandé mon avis sur le classement de quelques Cerithium du Piémont, je lui ai proposé et il a admis, dans la XVII® partie de son importante Monographie, la section Vulgocerithium, qui s'écarte des Cerithium typiques- par l'existence des varices ct par la disposition de l'ouverture. Le représen- tant le plus caractéristique dans le bassin de Paris est ©. Jussieui, Mayer. 3° section : TenuicerITHIUM, Cossm., 1896. Test mince; ouverture grande, dilatée; labre peu arqué, dont le contour supérieur s'élève plus haut que le canal, qui est large, court, à peine recourbé ; columelle mince. Type : Cerithium fragile, Desh. OBSsERv. — La minceur du test et la forme de l'ouverture, surtout celle du canal qui n'est pas du tout rejeté en arrière, méritent la séparation de ce groupe d'espèces qui paraissent localisées dans l’Eocène. 4* section : HEMICERITRIUN, Cossin., 1S93. (Revis. faune olig. d'Étampes, I, p° 6.) Test épais; taille petite; spire dérangée par des varices nom- breuses et saillantes ; columelle à peine excavée; canal court et peu La. AL MÉMOIRES 29 oblique; renflements tuberculeux à l'intérieur du labre, vis-à-vis de la dernière varice. Type : Cerithium imperfectum, Desh. OBsERv. — La séparation de cette section est encore plus justifiée que celle des précédentes ; la forme irrégulière de ces espèces, leur canal rudimentaire permet de les reconnaître au premier coup d'œil. 1375 genre. BEZANÇONIA, Bayle. _ OBseRv. — Les caractères de l’ouverturé des coquilles de ce groupe sont tellement distincts de ceux des véritables Cerithäun, qu'il y a lieu de séparer ce genre, au lieu de se borner à n’en faire qu’une section, localisée dans l’Éocène : M. Oppenheim en a d’ailleurs trouvé, dans l’Éocène du Vicentin, une troisième espèce qu'il m’a dédiée. 137 genre. VERTAGUS, Klein. OBserv. — C’est encore une section à ériger au rang de genre, en y admettant comme sous-genre notre section Semivertagus. M. Dall a récemment proposé de substituer Claxa, Martyn, à la dénomination Vertagus. 142° genre. BITTIUM. Ogserv. — Conformément à la rectification que j'ai faite dans la troisième partie (p. 10) de ma Revision sommaire de la faune du terrain oligocène marin, la dénomination Bittium doit être appliquée non seulement aux onze espèces de l’Éocène que j'ai classées dans ce genre (Cat., IV, p. 41), mais encore aux six espèces que j'ai, à tort, rapportées au genre Cerithiopsis (Ibid., p. 44): ainsi qu’on le verra plus loin, ce genre est représenté, dans le bassin de Paris, par des formes tout à fait différentes. Les Biftium du second groupe diffèrent seulement de ceux du premier par l'absence de varices et par leur canal un peu plus droit ; on peut en faire la section Sernibittium, nob. 143° genre. LEOCOCHLIS. Osserv. — [ly a lieu de changer d’une unité la numérotation de ce genre, par suite du déplacement des Cerithiopsis dans la classification des Cerithideæ. 144 genre. NEWTONIELLA, Cossm., 1893. Lovenella, Sars, 1878 (non Hincks, 1869). Cerithella, Verril, 1882 {ro Ceritella, Morr. Lyc., 1850). Nerwtonia, Cossm., 1891 (707 Schlegel, 1866). Tyre : Cerithium clavus, Lamk. PS ? PRE TA IR L'TAEQN Het à PR Enr ri A >: rt" , ñ “À PARC T ETS MNT TON 30 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Forme allongée; ornementation composée de carènes spirales, croisées par des plis d’accroissement plus ou moins serrés; embryon mammillé au sommet; columelle simplement tordue à la naissance d’un canal plus ou moins recourbé, plus ou moins profondément échancré, 4 bord columellaire étroit, calleux ; labre peu courbé, mince. £. Ce genre se subdivise en deux sections : 47e section : NEWTONIELLA (sensu striclo). Ornementation formée de mailles à arêtes plus ou moins vives; embryon court; canal de l'ouverture fortement recourbé à la base, médiocrement échancré. : “4 144. — 19. Newtoniella suturofunata, #00. sp: PI1I,fig 4 EI. Forme peu allongée, trapue; embryon mammillé, formé de deux tours subglobuleux ; sept ou huit tours un peu convexes, ornés de trois filets spiraux et d’un quatrième bourrelet un peu plus écarté sur la suture inférieure; plis d’accroissement un peu courbés, for- mant des mailles carrées avec les carènes spirales et produisant des crénelures sur le bourrelet sutural; base cerclée de deux cordons à la périphérie, lisse au milieu. Ouverture courte, ovale, étroite, terminée par un canal très court et profondément échancré; labre mince, à peu près vertical, faisant un angle droit un peu arrondi avec le contour supérieur ; bord columellaire mince, excavé, un peu détaché. Dim. Longueur, 6 1/2 mill.; diamètre, 2 mill. R D. — Cette espèce se distingue de N. accedens par sa forme courte et par son quatrième bourrelet sutural; son embryon mammillé ne permet pas de la comparer aux Cerithiopsis, dont l’ornementation est d’ailleurs granuleuse. Loc. Liancourt, deux individus (pl. I, fig. 4), coll. Chevallier. 9e section : SEILA, Ad. (= Cinctella, Monterosato, 1884.) Embryon allongé; ornementation composée de carènes spirales très saillantes, treillissées dans les intervalles par de fins plis d’accrois-- sement, très serrés, qui persistent sur la base aplatie ou excavée du dernier (our. Ouverture subquadrangulaire, rarement entière à cause de la minceur du péristome : columelle peu infléchie à la naissance d'un canal court et tronqué par une échancrure extrêmement pro- fonde, qui entame le cou du canal presque jusqu’à la base du dernier tour ; outre le bord columellaire, qui est étroit et appliqué en arrière, " alles NAT, ie Éd: Ft ? 7% ss rat EL pa Ch ue SU 4 + SES RE Re À 2e Lin, ee y ne + et 0-5 CA A Le Ton eg Fo, D: Re. MÉMOIRES 31 un peu détaché en avant, une sorte de limbe caréné à l'extérieur, s’enroule sur le cou du canal et limite les accroissements de l’échan- crure d’une part, les plis rayonnants de la base d'autre part. Tvee : Cerithium trilineatum, Phil. R. D — Les différences entre cette section et les Newtoniella typiques ne consis- tent pas seulement, comme on le pensait jusqu’à présent, dans l’ornementation des tours et dans la forme de l'embryon : la disposition de l'ouverture est tout autre, le canal beaucoup moins tordu, beaucoup plus échancré, avec un limbe dont on ne voit pas la trace dans l’autre section, qui porte seulement un bourrelet obsolète à peu près confondu avec le bord columellaire. Il est très rare qu’on puisse observer l’échancrure et le limbe qui sont habituelle- ment mutilés ; aussi ai-je fait reproduire (pl. I, fig. 9-10) un exemplaire intact de S. Archimedis, Desh., provenant du Guépelle (coll. Cloez) et présentant les caractères d’après lesquels j'ai fait la diagnose précédente. 145° genre. CERITHIOPSIS. Trachyschænium, Cossm., 1892. Tyre : C. tubercularis, Mont. Coquille multispirée, à embryon styliforme et lisse; tours ornés d'un réseau de granulations formé par l’entrecroisement de cordons spiraux et de petites costules d’accroissement. | Ce genre se subdivise en deux sections : Cerrraiopsis (sensu stricto). Forme étroite et allongée ; canal court et tordu. | CyrBasia, Harr. et Burr. (— Tiarella, Cossm.). Forme pupoiïde ; canal large et presque droit, un peu allongé. Type : Cerithium pupina, Desh. R D.— Même quand l'embryon est mutilé, on distingue assez facilement les Cerithiopsis des Newtoniella, non seulement à cause de leur ornementation plus granuleuse, mais encore par leur canal moins tordu, la columelle faisant un coude - moins fortement caréné et plus obliquement adouci. Si on les compare aux Bittium dénués de varices, avec lesquels je les avais confondus, on trouve qu’outre la diffé- rence de la forme de l'embryon composé de deux ou trois tours lisses et convexes dans les Bittium, ces derniers ont le canal plus large, moins tordu, à peine échancré à la base : leur ornementation à aussi un caractère différent, avec des mailles moins régulières. 146. — 18. Triforis Chevallieri, #00. sp. PI. II, fig: 27. E. I. Taille petite; enroulement dextre; forme étroite, légèrement pupoïdale ; douze à quinze tours subulés, très étroits, dont la hauteur n’égale pas le tiers de la largeur, séparés par des sutures crénelées, 42 ? CNP EE NE RUES 2. Lt As REX fe" - ee L ni x (= { AA L = À 39 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ornés de costules obliques, écartées sur les premiers tours et plus serrées sur le dernier; filet spiral peu saillant, situé aux deux cin- quièmes de la hauteur de chaque tour et partageant ces costules en deux régions inégales, celle du haut plus petite, réduite à une simple granulation; base du dernier tour lisse, excavée, circonserite par une petite carène. Ouverture très pelite, arrondie, terminée par un cinal court et fortement tordu; columelle munie d’un pli transverse au-dessous de la torsion. Drm. Hauteur, 5 mill.; diamètre, 1 1/3 mill. R. D. — Quoique cette coquille dextre n’ait pas l’ouverture complètement formée, : je n'hésite pas à la classer dans le groupe des Triforis typiques, non seulement à cause de son ornementation analogue à celle de T. plicatus, mais surtout à cause de son pli columellaire bien distinct : je n’ai pas indiqué ce caractère dans la diagnose du genre Triforis (Catal., IV, p: 54 et 55) parce que je me suis principalement attaché à décrire des ouvertures tritubulées, dans lesquelles le pli est nécessairement invisible, comme la columelle, d’ailleurs : mais j'en ai constaté récemment l'existence sur des individus moins complets de T. plicatus. Notre nouvelle espèce se distingue de :a congénère par son pli un peu moins saillant, par ses tours plus étroits et plus nombreux, par l'inégalité plus grande de ses deux rangées de crénelures, dont l’'écartement varie avec l’âge, tandis que les costules de 7. plicatus sont plus régulièrement distribuées. Loc. Hérouval, unique (pl. IT, fig. 27), coll. Chevallier. 150. — 8. Trypanaxis Pissarroi, 20. sp. PI I, fig. 5. E.M.-E.Ss. Taille moyenne; forme étroite, turriculée ; tours nombreux, dont la hauteur égale les deux tiers de la largeur, convexes en avant, excavés en arrière, ornés de cinq cordons saillants, les trois anté- rieurs un peu plus écartés avec un filet plus fin intercalé ; une carène circonscrit l2 base, qui est plane et simplement marquée de stries d’accroissement rayonnantes. Ouverture subrhomboïdale ; columelle lisse, excavée, à peu près imperforée. Dim. Longueur, 11 mill.; diamètre, 3 mill. R. D. — Cette espèce se distingue de T. imperforata par sa forme beaucoup plus trapue ot bien moins cylindrique, par la convexité de ses tours qui est placée plus avant, de sorte qu'ils paraissent subimbriqués, tandis qu’ils sont subanguleux au milieu dans l’autre espèce; quant à T. hypermeces, qui est beaucoup plus étroite, ses tours sont à peu près plans et ornés d’un plus grand nombre de cordons. Notre espèce est donc bien nouvelle, surtout à cause de son galbe court et peu allongé ; malheureusement, l’état de conservation des deux individus que je connais ne permet pas de décrire la forme du contour antérieur de ouverture; celui des sables moyens, moins frais que celui du calcaire grossier, paraît plus subimbriqué à cause de l'usure des cordonnets ; mais il ne semble pas douteux que ce soit bien la même espèce qui a vécu à deux niveaux successifs. É né #4 si BRENT PRET. De Ar 7 FI TRS CES s'S ES 7 “. MÉMOIRES 33 Loc. Mouchy, unique (pl. I, fig. 5), coll. Pissarro; Le Guépelle, unique, coll. Cossmann. 151. — 43. Potamides Bouryi, Cossm. E. I.-E. M. J'ai recueilli, dans du sable provenant du gisement de l’Aulnaie, à Parnes, trois individus que je ne puis rapporter qu'à cette espèce, signalée jusqu'à présent au niveau des sables de Cuise: ils ont trois rangs de granulations, et non pas quatre comme P. Morleti du calcaire grossier; leurs tours sont plus convexes que ceux de P. Morleti, mais leur forme est un peu plus trapue que celle de P. Bouryi (12 mil- limètres environ sur 4 1/2 millimètres de diamètre). 151. — 46. Potamides tetratænia, Cossm. PI IL, fig. 12. KE. M. OBserv. — Cette espèce a été décrite d’après un échantillon unique de la collec- tion Morlet, provenant du gisement de Cresnes, où l’on trouve à la fois le calcaire grossier et les sables moyens; cet échantillon était rapporté au niveau de l'Eocène supérieur, mais il est possible qu’il y ait eu erreur et que ce soit de l’'Eocène moyen. En effet, M. Houdas m'a communiqué un autre individu, recueilli à la Ferme de l'Orme, dans le calcaire grossier, et qui paraît identique au type; comme il est en meilleur état que ce dernier, j'en ai profité pour donner une nouvelle figure de cette espèce. A ce propos, je remarque que P. tetratwnia, ainsi que l’espèce suivante, P. tri- tænia, seraient mieux à leur place dans le groupe des Potamides typiques que dans la section Terebralia; elles se rapprochent, en effet, de P. lapidum, à tours con- vexes, ou de P. perditus, quoiqu’elles soient plus étroites, 151. — 57. Potamides extraconicus, #0v.sp. PL IL fig. 6-7. E.Ss. Taille petite; forme trochoïde ; spire assez courte, à galbe extra- conique, pointue au sommet, rapidement élargie à la base; environ . douze tours, dont la hauteur atteint, à l’avant-dernier, à peine le tiers de la largeur, munis, un peu au-dessus de leur milieu, d’une carène saillante et dentelée, ou plutôt festonnée, et d’un petit bour- relet crénelé au-dessus de la suture inférieure; ces crénelures sont reliées, de deux en deux, aux festons de la carène par des ondula- tions axiales très obsolètes, qui se prolongent sous la forme de sillons obliques au-dessus de cette carène. Base du dernier tour lisse et excavée, limitée par une double carène périphérique, qui est très saillante ; ouverture quadrangulaire, terminée en avant par un canal court et peu infléchi ; columelle droite, portant un pli oblique à peine _ saillant. Dim. Longueur probable, 8 ou 9 mill.; diamètre, 6 1/2 mill. R. D. — Le petit échantillon que je viens de décrire n’est peut-être qu'une variété accidentelle de P. tricarinatus; cependant, il s’en écarte tellement par sa spire courte et extraconique, tandis que les individus les plus trapus du type des sables moyens sont toujours coniques et allongés, qu'il me paraît difficile d'admettre un passage entre les deux formes ; ce ne pourrait donc être qu'une monstruosité, hypo- T. XXXI, 1896 3 34 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE thèse difficilement conciliable avec son galbe régulier. Dans ces conditions, j'attribue une nouvelle dénomination à-cette coquille, surtout dans le but d'appeler l'attention sur elle, dans le cas où l’on en recucillerait d’autres échantillons. Loc. Berville, unique (pl. I, fig. 6-7), coll. Bernay. 153. — 2. Chenopus analogus [Desh.]. E. I.I.-E. I. M. Bernay m'a communiqué un individu incomplet, provenant d'Hérouval, et que je ne puis rapporter qu'à cette espèce, bien qu’il ait le galbe un peu plus conoïde queles échantillons de Châlons-sur-Vesle. La présence de C. analogus dans les sables d'Hérouval n’est pas la preuve absolue de la longévité de cette espèce jusqu’à l'étage de Cuise, car on a déjà trouvé dans ce gisement des fragments de Corbis Davidsoni, qui est une espèce du niveau de Bracheux; il est donc possible qu’il existe à la base de ce gisement une couche d’origine plus ancienne. 157. — 11. Gladius sublævigatus, Desh. ù p;x M. de Gregorio (Mon. foss. éoc. Monte Postale, 1894, p. 13) fait remarquer que l’on doit attribuer à Deshayes et non à d'Orbigny la paternité de cette espèce, attendu que d'Orbigny avait conservé, dans le Prodrome, le nom lærigata, Mellev., et n'avait pas remarqué le double emploi avec l'espèce de Sowerby qui est dénommée par erreur læviuscula sur l'explication des planches, tandis que le texte porte bien /ævigata pour l'espèce crétacée. | Par conséquent, en adoptant sublævigata, Deshayes a fait, en réalité, la correction qu'aurait dû faire d’Orbigny. 162. — 12. Cypræà hiantula, Cossm. E. M. Dans la quinzième partie de la Monographie des mollusques du Piémont, relative aux Cypræidæ, M. Sacco se demande si notre C. hiantula ne serait pas la forme jeune de C. inflata; bien que je ne connaisse que deux individus de cette rare espèce, le plus gros d’entre eux atteint une taille qui ne permet pas d'admettre cette hypothèse, d'autant plus que C. inflata ne dépasse guère ses dimensions ; d’ailleurs, le galbe des deux espèces est bien différent. 162. — 20. Cypræa Chevallieri, 20%. sp. PL IL, fig. 7-8. E. I. Taille moyenne; forme peu ventrue, atténuée à ses deux extré- mités; spire invisible; surface dorsale bombée; ouverture extrême- ment étroite au milieu, verticale, infléchie à droite à l'extrémité postérieure, à peine élargie en avant; canal antérieur profondément échancré; échancrure postérieure peu contournée; labre très large et peu épais, muni de plis nombreux, serrés et enfoncés à l’intérieur de l'ouverture; bord columellaire rectiligne, excavé dans l’intérieur de l'ouverture, presque aplati sur la face antérieure, muni de créne- lures courtes et fines, sillonné en avant par une fossette longitudinale qui contourne le bourrelet du canal. Dim. Longueur, 22 mill.; largeur, 13 mill.; épaisseur, 11 mill. R. D. — Cette intéressante coquille n'appartient pas à la section Luponia, comme C. Levesquei du même gisement : son ouverture étroite, dénuée de carène antérieure, FT x RS ne sde 2 es GE à 2 Te 21 ne a 2 a. di um "7 Gé hat. sit a" LA: x \ MÉMOIRES 35 munie au contraire d’une fossette, la place dans la section Vulpicella, à côté de C. angystoma, dont elle se distingue par ses dimensions plus étroites; en outre, elle a l’ouverture moins coudée en arrière, et la fente de cette ouverture partage en deux parties plus égales la face antérieure de la coquille, de sorte que la largeur du labre est à peu près la même que celle du bord opposé. Loc. Liancourt, unique (pl. IT, fig. 7-8), coll. Chevallier. 163° genre. ERATO. 1° section : Eraropsis, Hôrn. et Auing. SYN. Eratotrivia, Sacco, 1894. OBserv. — Dans la XV partie de sa Monographie des Mollusques du Piémont, M. Sacco interprétant le sous-genre Æratopsis dans le sens d’une des variétés d'E. Barrandei, à proposé une nouvelle section £ratotrivia pour notre E. crenata qui diffère un peu de cette variété: or, j'ai comparé de nouveau mes échantillons d'£. crenata avec les figures du type d’£. Barrandei, et je n'y vois aucune diffé- rence générique : ces coquilles ne se distinguent que par leurs proportions et par quelques détails d'ornementation, notamment les crénelures qui forment des carènes plus continues sur l'espèce du bassin parisien, et encore cette différence n’est-elle pas constante. Ce sont là des caractères distinctifs qui n’ont qu'une valeur spécifique, aussi ne paraît-il pas admissible de conserver £ratotrivia. 169. — 6. Murex bispinosus, Sow. E. I.-E. M.-E.S. La longévité de cette espèce atteint l’Éocène inférieur, ainsi qu’il résulte d’un échantillon du gisement de Sapicourt, que m’a communiqué M. Maussenet; elle ne subit d’ailleurs aucune modification dans son passage à travers les trois niveaux _de l Éocène. 184° genre. EURYOCHETUS, nov. gen. Sy. Lævibuccinum, Cossm., IV, p. 145 (non Conrad.). Lorsque j'ai assimilé au genre Lævibuccinum notre Bucc.cylindra- ceum, je me suis guidé d’après une reproduction peu exacte de la rant le fossile parisien à un échantillon presque complet de Z. pror- Sum que J'ai trouvé dans le sable de Claiborne, j'ai constaté (Notes complém. Alab., 1893, p. 34) des différences trop importantes pour qu'on puisse placer ces deux coquilles dans le même genre : au lieu d'une columelle droite et d’un canal largement tronqué, un peu _échancré, l'espèce américaine a la columelle sinueuse, le canal rétréci à la base, non échancré, etc... Dans ces conditions, Bucc. cylindra- ceum appartient indubitablement à un autre genre pour lequel je 36 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE propose le nom Euryochetus, en renvoyant le lecteur à la diagnose de la page 145 de mon Catalogue. 185. — 18. Sipho spinula, #0v sp. PLUL Ge /14 E. I. Taille très petite; forme étroite comme une épine; spire un peu longue, à galbe conique, à embryon papilleux et brillant; six tours à peine convexes, dont la hauteur atteint les deux tiers de la largeur, séparés par des sutures linéaires, mais profondes; leur surface, d’abord lisse, se charge de plis d’accroissement, droits et serrés, obsolètes au début, plus écartés et plus saillants sur le dernier tour, dont la base est ovale et atténuée. Ouverture étroite, rhomboïdale, terminée par un canal antérieur peu allongé et obliquement coudé, dont l'embouchure est presque aussi large que l'ouverture elle-même ; columelle en S; bord columellaire calleux, étroit. Dim. Longueur, 3 mill.; diamètre, 3/4 mill. R. D. Cette minuscule coquille appartient évidemment à la section Columbelli- sipho : elle est beaucoup plus étroite que S. hordeolus et s’en distingue d’ailleurs par ses plis sur le dernier tour. Loc. Liancourt, deux individus (pl. IUT, fig. 14), coll. Pezant. 185. — 19. Sipho angulifer, 200. sp., PEUT; fie 16e 2852 PR Taille petite ; test mince et fragile ; forme biconique, fusoïde; spire élagée, égale au dernier tour; embryon papilleux, composé de trois tours lisses el globuleux ; quatre tours anguleux, dont la hauteur égale la moitié de la largeur, séparés par des sutures obliques et linéaires, partagés en deux régions par une carène médiane, la rampe inférieure est déclive et convexe, l'aire antérieure est cylindrique et porte un filet spiral; de petites costules d’accroissement, droites et écartées, complètent l'ornementation; dernier tour grand, piruliforme, portant, outre l'angle inférieur, deux autres cordonnets moins sail- Jants, qui forment des mailles avec les costules d’accroissement ; base déclive, obtusément sillonnée. Ouverture piriforme, à canal assez long et tordu, avec des filets obliques sur le cou, columelle lisse, coudée en S, terminée en pointe à l'extrémité du canal. Dim. Longueur, 9 mill.; diamètre, 3 1/2 mill. R. D. — Par son canal long et tordu, cette jolie petite coquille appartient à la section Tortisipho, mais elle s’écarte de toutes les espèces de ce groupe par sa spire étagée et par son ornementation à grandes mailles ; le peu d'épaisseur du test laisse le labre exposé à se briser, aussi n’ai-je pu en étudier les caractères. Loc. Grignon, unique (pl. II, fig. 23), coll. Pezant. Hérouval (les Vignettes), individu à dernier tour plus court, provisoirement rapporté à la même espèce (pl. I, fig. 15), coll. Pezant. 4 PR Se DT ES, SC PT PORTES OT PA NEE TOIS Earei 7. pre MÉMOIRES 1 185. — 20. Sipho valdeconicus, #0v. sp. PI. II, fig. 29-30. E. M. Taille petite; forme trapue, régulièrement conique; embryon lisse, globuleux, papilleux, à peine dévié; spire subulée, assez courte; cinq ou six tours presque plans, dont la hauteur ne dépasse guère la moitié de la largeur, séparés par des sutures linéaires, entièrement lisses ; dernier tour assez court, anguleux à la périphérie de la base qui est un peu convexe, excavée à la naissance du canal, ornée de fines stries concentriques, plus visibles sur le cou du canal. Ouverture rhomboïdale, à canal court, un peu rétréci, faiblement rejeté à droite de l'axe; labre presque droit, antécurrent vers la suture, mince à son contour, épaissi et obtusément crénelé à l’inté- rieur ; columelle courbée en S, recouverte par un bord peu calleux, mince et étroit. Dim. Longueur, 7 mill.: diamètre, 3 1/2 mill.; dernier tour de face, 4 1/2 mill. R. D. — Cette espèce appartient au groupe des Parvisipho, malgré sa forme conique qui ressemble à celle des Columbellisipho, car elle n’a pas le canal aussi étranglé que celui de S. jucundus. On la distingue aisément de S. terebralis qui a des tours plus convexes, le dernier non anguleux à la périphérie, la spire plus longue et moins régulièrement conique. C’est surtout cette conicité, accusée par l'angle de la base, qui caractérise notre nouvelle espèce. Loc. Vaudancourt, quatre individus (pl. II, fig. 29-30, coll. Bernay. 186° genre. SIPHONALIA. ®% section : Cosrucorusus, de Greg., 1894. Syx. Lyrofusus, de Greg. (aon Conrad). M. de Gregorio a corrigé (Faune tert. Vénétie, 1894, p. 29), le double emploi qui lui avait échappé en 1880, quand il a proposé le nom Lyrofusus pour F. scalarinus, qui n’a d’ailleurs aucun rapport avec F. thoracicus, type du genre Lérofusus, Conrad. 186. — 24. Siphonalia scalata, »0v. sp. PI. IN, fig. 4-5. E. M. Taille assez petite; forme fusoïide ; embryon papilleux et dévié, un peu globuleux; spire peu allongée, étagée en gradins; six tours anguleux en arrière, dont la hauteur égale environ la moilié de la largeur, séparés par des sutures profondes et ondulées, ornés de ui axiales peu saillantes, arrondies et égales à leurs intervalles ; rampe déclive inférieure égale au tiers de la hauteur de chaque tour, portant trois filets spiraux obsolètes; un large cordonnet plat sur l'angle et deux autres filets spiraux sur la région antérieure qui est un peu convexe ; intervalles finement lies: Dernier tour grand, Le 38 SOCIÈTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE arrondi à la base qui porteune douzaine de cordonnets spiraux, presque égaux, s'enroulant obliquement sur le cou du canal. Ouverture piri- forme, à canal long, large et à peine infléchi, sans échancrure anté- rieure ; labre peu épais, vertical ; columelle incurvée en S très allongée, recouverte d’une étroite callosité qui ne se détache pas de la base. Dim. Longueur, 12 mill.; largeur 6 mill.; dernier tour de face, 8 mill. R. D. — Cette petite coquille ne peut se confondre avec S. panniculus, Desh.; outre son ornementation bien différente, elle a le canal plus allongé et moins courbé. Elle n’a pas la base lisse et excavée comme S, seminuda et se distingue de S. variar bilis par ses filets spiraux moins nombreux et moins réguliers. Je ne vois, parmi les espèces parisiennes, aucune autre coquille qui ait les tours aussi étagés par une rampe déclive. La disposition papilleuse de son embryon fixe d’ailleurs son classe- ment dans le genre Siphonalia. Loc. Vaudancourt, trois individus (pl. Il, fig. 4-5), coll, Bernay. 19% genre. SURCULOFUSUS, É. Vincent, 1895. \ Syx. Semifusus, Cossm. (x07 Swainson). A l’occasion de la description d’une espèce nouvelle du Bruxellien (F. bruæellensis) confondue à tort avec F. serratus, notre collègue, M. É. Vincent (Bull. Soc. roy. malac. Belg., août 1895), a fait remarquer que cette espèce a beaucoup d’analogie avec F. regularis, Desh. (F. distinctissimus, Bayan), et que le classement de cette der-. nière dans le genre Semifusus auquel je lai rapportée, n'est guère admissible, à cause de la sinuosité que fait le labre entre la suture et la partie correspondante à l'angle des tours; il en conclut que l'espèce parisienne et l'espèce bruxellienne, bien distinctes d'ailleurs par leurs proportions et leur ornementation, doivent être classées dans un nouveau groupe, Surculofusus, caractérisé non seulement par cette sinuosité qui existe aussi chez les Mayeria, mais par la longueur du canal qui est un peu infléchi. | | Je n’ai pas d'objection à admettre cette rectification, à la condition. de ne pas établir de rapprochement entre ce genre et Melongena Lau- brierei qui appartient à une forme bien différente, contrairement à ce que pense M. É. Vincent (). | 199. — 1. — Latirofusus funiculosus, Lamk. E.I--E. MES. Il existe au Ruel (coll. Chevallier) une variété caractérisée par la saillie de ses trois principaux cordons, celui du bas est subcaréné et séparé de la suture par une 4) M. Mayer-Eymar vient précisément de décrire, de l’'Eocène du Caire, un Pleu- rotoma ingens, qui me paraît tout à fait appartenir au genre Surculofusus (Journ. Conch., 1895). PL Vera "TN PET Et. 0 CPR (* s" di var AL ide A Se A LA et à | VE T 174 a PRE ne OT AN a CAN dr La fi th. NT 6e LEP pate, DATA PC 2 MSN ONE Lim D \ MÉMOIRES 3 rampe ornée de sillons plus fins ; la forme de la coquille est, en général, plus trapue que le type du calcaire grossier, les plis columellaires paraissent plus transverses. Toutelois, comme je possède des échantillons de Grignon qui ont une tendance à prendre quelques-uns de ces caractères, je crois que les individus de l'Eocène supé- rieur ne peuvent pas être considérés comme une espèce distincte, mais seulement une mutation supraeocænica, nobis. 199. — 3. — Latirofusus Mausseneti, 00. sp. PI. IL, fig. 26. £. I. I. Taille moyenne; forme conique; spire subulée, peu allongée; tours plans, à sutures peu visibles, ornés de cinq cordonnets spiraux très serrés, dont les quatre premiers en avant comportent seuls un filet intercalaire moitié moins épais; dernier tour arrondi à la base, portant des rubans non alternés, que séparent d’étroites rainures; canal long, droit, sur le cou duquel s'enroulent des filets obliques; stries d’accroissement très fines, cloisonnant les rainures dans l’inter- valle des filets spiraux. Ouverture ovale en arrière, étroite et linéaire en avant ; labre un peu excavé, antécurrent près de la suture; bord columellaire non détaché, portant un pli oblique vis-à-vis le rétré- cissement de l'ouverture, et un renflement placé plus bas. Dim. Longueur probable, 18 mill. ; diamètre, 5 1/2 mill. R. D. — Aussi trapue que les variétés les plus courtes de Z. funiculosus, elle s’en distingue surtout par ses tours plans, à sutures indistinctes, par l’absence com- plète des côtes axiales et par ses cordonnets plus serrés, non alternés sur le dernier ‘tour ; il n’est pas possible de la confondre avec L. Lamberti qui est plus étroit et qui a la spire beaucoup plus allongée, avec des costules très saillantes, au moins sur les premiers tours. Je dédie cette espèce à l'amateur zélé qui explore, depuis un grand nombre d’an- nées, le gisement de Chenay. Loc. Chenay, unique (pl. I, fig. 26), coll. Maussenet. 202. — 40. Mitra crenifunata, 00 sp. PILE fe 12713: E. M. Taille petite; forme ovoïdo-conique; bouton embryonnaire lisse et globuleux; spire à galbe conique ; six tours étroits, dont la hauteur ne dépasse pas le quart de la largeur, étagés par une étroite rampe à la suture inférieure, ornés de deux sillons spiraux qui découpent trois larges rubans crénelés par de petites costules curvilignes ; der- nier tour ovale, peu ventru, atténué et excavé à la base, portant, ainsi que celle-ci, douze à quinze rubans réguliers avec des plis d’accrois- sement, dont l'intersection forme des crénelures presque carrées jus- qu'à l’extrémité de la base. Ouverture étroite, à bords presque paral- lèles, terminée en avant par un canal court et large; labre faiblement Sinueux ; quatre minces plis columellaires, sans compter la torsion antérieure de la columelle; bord columellaire large, non calleux. 40 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Dim. Hauteur, 6 1/2 mill.; diamètre, 3 mill. a LE avoir vérifié, en la comparant à un grand nombre d'individus des sables moyens, que ceux-ci sont constamment plus ventrus (leur diamètre dépassant la moitié de la hauteur) et qu’ils ont toujours un ruban spiral en plus sur chaque tour de spire; en outre, leurs crénelures oblongues n’ont pas l'aspect carré de celles de notre nouvelle espèce, et les plis columellaires sont plus lamelleux chez celle-ci. Enfin — et cette raison a sa valeur — les deux formes n'appartiennent pas au même niveau strati- graphique. Je n'ai séparé cette coquille de M. Vincenti, qui est très variable, qu'après Loc. Chambors, unique (pl. I, fig. 12-13), coll. Chevallier. 205. — 6. Volutilithes depauperatus [Sow.|. Var. tenuisuturalis, Cossm. PRMSBE STE E. M. Taille grande; forme ventrue ; embryon lisse, conique; spire pointue, à galbe extraconique; cinq tours subulés, avec une cou- ronne médiane d’épines ; sutures linéaires à peine distinctes: un ou deux filets obsolètes sur la rampe comprise entre la couronne d’épines et la suture inférieure ; dernier tour entièrement lisse, sauf les côtes d’accroissement correspondant aux épines; base ornée de quelques stries obliques enroulées sur le cou. Ouverture à bords presque parallèles ; labre mince; trois plis obliques, dont l’antérieur est plus saillant ; bord columellaire largement étalé en arrière. Dim. Longueur, 48 mill.; diamètre, 30 mil]. pr R. D. — Aïnsi que Bayan l’a fait remarquer, les échantillons de l'Éocène supé- rieur, rapportés par Deshayes à V. depauperatus, ne sont pas absolument identiques à ceux de Barton; mais ils ont presque tous des sutures canaliculées comme le type de Sowerby, tandis que les deux échantillons du calcaire grossier, que je considère comme une forte mutation de V. depauperatus, ont des tours subulés et des sutures presque effacées. Je les aurais séparés comme espèce distincte si je n'avais observé, sur certains individus de nos sables moyens, une tendance à un passage d'une forme à l’autre : dans ces conditions, il ne serait pas prudent de créer une nouvelle espèce, d'autant plus que V. depauperatus est extrèmement variable. Loc. Parnes, Boisgeloup (pl. IL, fig. 22), coll. Bernay. 208. — 6. Marginella cylindracea Desh. E.M.-E.Ss. M. Pissarro m'a communiqué un individu de Grignon, à spire très courte, à galbe très étroit, dont les deux plis antérieurs sont obliques, les deux inférieurs trans- verses; le labre est peu épais et largement étalé. 208. — 14. Marginella fragilis, Desh. E.M-E.S. Cette espèce existe au Ruel, à un niveau plus élevé que le calcaire grossier où elle était seulement connue (coll. Chevallier). 208. — 31. Marginella Godini, #ov.sp. . PI. II, fig. 12-13 DORE Taille petite; forme ovale, un peu ventrue; spire composée d’un MÉMOIRES 41 simple bouton à peine saillant; trois ou quatre tours étroits, séparés par des sutures peu visibles ; dernier tour formant presque toute la coquille, déclive en arrière, arrondi au milieu, atténué à la base. Ouverture étroite, à peine élargie en avant, échancrée à la base; labre arqué, rétrocurrent, à la suture, épaissi et crénelé à l’intérieur; columelle munie de quatre plis très inégaux : l’antérieur, épais et oblique, se raccordant au bourrelet du bord columellaire ; le second, plus lamelleux, se prolonge jusqu’à la limite de la callosité columel- laire ; le troisième, mince et saillant, est plus court et tout à fait transversal ; enfin, le pli inférieur est à peine visible et obtus. Dim. Longueur, 4 mill.; diamètre, 2 3/4 mill. R. D. — Il n'est pas possible de confondre cette coquille avec M. elevata : outre qu’elle est bien plus ovale et plus ventrue, elle ne porte que quatre plis au lieu de six, sa spire est moins conique, son ouverture est moins rétrécie ; par sa forme, elle ressemble beaucoup plus à M. pusilla, mais elle a moins de plis columellaires, et son galbe est encore plus ovale; en outre, l'espèce des sables moyens a le labre plus finement crénelé que celle-ci. Loc. Hérouval, unique (pl. IH, fig. 12-13), coll. Pezant. 211° genre. ANCILLA. 4° section : Ourvuza, Conrad, 1833. Syx. Ancillarina, Bell., 1882. Je suis obligé de revenir encore sur celte question qui a déjà fait l’objet d’une annotation dans le Supplément au Catalogue (p. 73). Si notre À. canalifera est, ainsi que je lai signalé, spécifiquement distincte d’Oiivula staminea, à cause de sa surface lisse, il n’y a pas de réelles différences entre ces deux formes, au point de vue géné- rique ; comme la coquille parisienne est précisément le {ype du genre Ancillarina, il en résulte que ce genre tombe en synonymie de Olivula, qui est bien antérieur (Notes complém. Alab., 1893, p. #1). Conrad avait d'ailleurs indiqué lui-même ce rapprochement, et cette rectification a l’avantage de rappeler les sutures apparentes des coquilles de ce groupe. | 212° genre. CANCELLARIA. Dans la scizième partie de sa Monographie des mollusques du Piémont, M.Sacco, n'ayant pas sous les yeux les types. des sections que j'ai admises pour les Cancellaria 42 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE parisiennes, émet l'opinion que nos Admetula ne sont que des Bonellitia, ces dernières étant quelquefois variqueuses, et que Babylonella est imparfaitement caractérisé par Conrad, de sorte qu'il l’admet comme synonyme de son nouveau sous-genre Contortia. En ce qui concerne les Admetula, ce n’est pas seulemeñt par leurs varices qu'elles diffèrent de C. Bonellii; il y a donc lieu de maintenir la séparation que j'ai proposée. Quant à Babylonella qui est fondé sur un type bien connu, C. alveata, coquille commune à Claiborne, je rappelle que j'en ai indiqué les caractères dès 1893 (Notes complém. Alab., p 41), et, par conséquent, si Contortia est réellement identique, ce sous-genre tombe nécessairement en synonymie de Babylonella. Il serait à désirer que, dans une matière aussi délicate, l’auteur ne se bornât pas à affirmer, mais qu'il fournit, en outre, des rapports et des différences à l'appui de ses assertions, 212. — 34. Cancellaria hypermeces, 00. sp. PI. I, fig. 19-20. E. M. Forme étroite et allongée; embryon en goutte de suif; spire à galbe subconoïdal ; six ou sept tours convexes, étagés, dont la hauteur atteint les deux tiers de la largeur, séparés par des sutures profondes et crénelées ; nombreuses côtes axiales, droites, se succédant parfois d'un tour à l’autre, croisées sur les premiers tours par quatre filets très obsolètes qui tendent à s’effacer sur les derniers tours; varice opposée à l'ouverture. Dernier tour à peu près égal à la moitié de la longueur totale, peu atténué à la base sur laquelle reparaissent les filets spiraux qui s’enroulent plus visibles sur le cou du canal. Ouverture subrhomboïdale, assez large et peu élevée, terminée en avant par une échancrure peu profonde qui tient lieu de canal rudimentaire; labre épais, crénelé à l’intérieur par des plis allongés, bordé à lextérieur par un bourrelet variqueux ; columelle incurvée, munie de trois plis lamelleux, les deux inférieurs transverses, l'antérieur plus oblique contourne l'échancrure ; bord columellaire calleux, largement étalé, se détachant de la base el portant une dent pariétale dans l'angle inférieur de l'ouverture. Dim. Longueur, 15 1/2 mill.; largeur, 7 1/2 mill.; dernier tour de face, 8 mill. R. D. — Cette coquille n’est peut-être qu'une exagération allongée de C. rhab- dota; cependant, comme j'en ai vu deux individus provenant de gisements éloignés, qu'outre sa forme étroite, elle se distingue par ses tours élevés et nombreux, par ses côtes plus serrées, par ses filets à peine visibles, je crois qu'on peut à la rigueur l’admettre comme espèce distincte. Loc. Parnes-l’Aulnaie, unique (pl. IN, fig. 19-20), coll. Bourdot; Ully-Saint- Georges, coll. Bernay. 212. — 35. Cancellaria parnensis, oc. sp. PI. III, fig. 21-22. E. M Forme à peu près biconique; embryon globuleux, paucispiré, à 2 M A, D A SPC, + MÉMOIRES 43 nucléus planorbulaire; spire assez courte, fortement étagée, à galbe conique ; quatre tours très convexes, presque disjoints, dont la hau- teur dépasse un peu la moitié de la largeur, séparés par des sutures très profondes, enfoncées sous un rebord arrondi et fortement crénelé ; dernier tour assez grand, subanguleux en arrière, atténué à la base. Surface ornée d'environ dix côtes axiales écartées, très saillantes, presque verticales, parfois variqueuses, et de quatre cordons spiraux sur chaque tour, douze sur le dernier, avec un filet moitié plus fin intercalé, et produisant des crénelures à l'intersection des côtes. Ouverture médiocre, atténuée et subcanaliculée à ses deux extrémités, non échancrée à la base; labre vertical, variqueux à l’extérieur, épaissi et finement crénelé à l’intérieur ; columelle peu courbée, avec un pli antérieur oblique et peu visible, puis deux plis médians, saillants et transversaux, enfin une dent pariétale en arrière; bord columellaire large, calleux, appliqué sur la base. Dim. Hauteur, 8 mill.; diamètre, 4 mill.; ouverture, 4 mill. R. D. — Elle diffère de C. multiensis par ses côtes plus écartées, plus saillantes, par ses cordonnets spiraux plus nombreux et alternés : de C. separata par ses tours plus fortement étagés, par sa forme moins conique, par ses côtes plus saillantes. Elle caractérise le gisement supérieur de l’Aulnaie, à Parnes, où elle est assez rare. Loc. Parnes, type figuré (pl. IL, fig. 21-22), coll. Chevallier; coll. Bourdot, Cossmann. 216. — 14. Cryptoconus interpositus [Desh.]. E. I. On remarquera que j'ai cité en synonymie, pour cette espèce, Pleurot. seminuda, Mellev., qui figure également comme synonyme de Ptychatractus angustus ; cela. tient à ce que la figure très peu exacte de Melloville s'applique aussi bien à l'une qu'à l’autre de ces espèces. 231° genre. TEREBRA. Section : Hasruza, Ad. L’unique espèce de ce genre, connue dans l’Éocène, n'appartient pas au groupe des Terebra typiques qui a pour type T. subulata, mais au sous-genre Hastula (Ltype : T. hastata, Gm.) qui est carac- térisé par la forme triangulaire de l'ouverture, par la faible saillie du bourrelet qui s’enroule sur le cou du canal et aboutit à l’échan- crure, enfin par l'absence d’une strie spirale au-dessus de la suture. + 44 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLUGIQUE DE BELGIQUE Famille ACT ÆONIDÆ. Des modifications assez importantes onl’ élé apportées au classe- ment des genres appartenant à cette famille, par la publication de la première livraison de mes Essais de Paléoconchologie (février 1895) : la liste analytique, qui fait suite aux annotations du présent Appen- dice, tient compte de ces modifications, en ce qui concerne l’Éocène du bassin de Paris, et me dispense de m’élendre davantage ici. Je me bornerai seulement à appeler l'attention du lecteur sur le report du genre Volvaria, au n° 204°%, dans la famille Volutidæ, dont il dépend, à cause de la forme de son embryon, qui forme un bouton obtus, au lieu du nucléus hétérostrophe des Actæonideæ. Il en est de même pour les Bullidæ, Scaphandridæ, Ringiculidæ, et en particulier pour le genre Gélbertia, que l'on peut définitivement classer dans les Opisthobranches, où il prend le n° 245", 233. — 17. Actæon stylifer, or. sp. PI. I, fig. 21. E. M. Taille moyenne; forme ovale, allongée; embryon saillant, hété- rostrophe, à nucléus en crosse obliquement déviée; spire styliforme au sommet, à galbe extraconique; sept tours, outre l’embryon, un peu convexes, dont la hauteur n’atteint pas la moitié de la largeur moyenne, séparés par des sutures étroitement canaliculées; dernier tour grand, ovale, atténué à la base. Surface ornée de sept sillons Spiraux équidistants sur chaque tour, de trente à quarante sillons sur le dernier tour et sur la base, ces derniers plus serrés, séparés par des rubans à peine plus larges, et très finement cloisonnés par les aceroissements. Ouverture étroite en arrière, dilatée et ovale à la base; labre arqué, avec un petit crochet rétrocurrent sur le canal sulural; columelle coudée par un pli à la moitié de sa hauteur ; bord columellaire mince, court en arrière. Dim. Longueur, 13 mill.; diamètre, 5 3/4 mill.; ouverture, 7 1/2 mill. R. D. — Diffère d'A. Gmelini par son pli non bifide, par sa forme plus trapue, par ses tours moitié moins élevés, un peu plus convexes, par le galbe extraconique de sa spire styliforme: par ses sillons moins nombreux, plus réguliers, sans rainure au-dessus de la suture. Si on la compare à À. Octavii, Vass., de l'Eocène de Bretagne, elle à la spire beaucoup plus courte, le pli columellaire non bifide, les rubans qui séparent les sillons Spiraux moins régulièrement divisés par une strie. C’est cette forme que j'ai visée dans mon Catalogue de l’Eocène, en indiquant que A. Gmelini était très variable : de nouveaux matériaux: m'ont permis de constater la constance de ses caractères. TRE TM RATER EE MÉMOIRES 45 Loc. Chaumont (pl. I, fig. 21), Monts, coll. Cossmann. 233. — 18. Actæon biplex, »0v. sp. PI. I, fig. 22. E. M. Taille moyenne; forme ovale, médiocrement allongée; embryon peu saillant et dévié; spire courte, à galbe conique; cinq tours, outre l'embryon, un peu convexes, dont la hauteur dépasse à peine le tiers de la largeur, séparés par des sutures étroitement canalicu- lées ; dernier tour très grand, ovale, peu atténué à la base. Surface ornée de cinq sillons spiraux et ponctués, à peu près équidistants sur chaque tour, mais dont la profondeur et la largeur vont en . décroissant régulièrement d’arrière en avant, celui qui borde la suture inférieure formant une rainure bien distinctement visible; sur le dernier tour et la base, environ vingt-cinq sillons dont l'intervalle est, çà et là, divisé par une strie. Ouverture presque rhomboiïdale, arrondie en avant, labre arqué, non sinueux à la suture; columelle rectiligne dans sa partie inférieure, faisant un angle de 100° avec la base de l’avant-dernier tour, et subitement coudée de 120° à la moitié de sa hauteur; bord columellaire calleux, aplati, portant un large pli bifide et se raccordant par une courbe régulière avec le contour supérieur. Dim. Long. 8 mill.; diam., 5 mill.; ouverture, 9 1/2 mill. R. D. — Encore plus courte et plus trapue que A. stylifer, elle s’en distingue par son pli tout à fait bifide, par son bord columellaire calleux, par son labre non . sinueux, par sa columelle coudée en avant, par sa spire non styliforme, ete.; elle se rapproche d'A. Octavii par son pli bifide et par son bord columellaire calleux, mais s’en écarte par sa forme moins étroite, par son ornementation tout à fait difié- rente, etc... Le peu de saillie de l'embryon est peut-être accidentel; mais, en tous cas, cette espèce appartient au groupe d'A. Gmelini par son pli bifide. Loc. Parnes, unique (pl. I, fig. 22), coll. Cossmann. 236 — 1. Actæonina (Douvilleia) arenaria, Mellev. BALE Pour confirmer ce qui a été indiqué ci-dessus au sujet de l'existence de certaines espèces des sables de Bracheux dans le gisement d'Hérouval, je signale cette espèce franchement paléocène dans ce gisement (coll. Bernay). 237. — 1. Tornatina grignonensis, Desh. E. M.-E.Ss. Voici encore une espèce du calcaire grossier qui remonte au niveau des sables moyens : l'échantillon du Fayel, que m'a communiqué M. Pezant, ne diffère de ceux de Grignon que par son pli columellaire plus épais. 247. — 6. Siphonaria liancurtensis. Cossm. E. I. M. Chevallier m'a communiqué un bel individu de cette espèce; il mesure 8 milli- mètres de longueur, 6 millimètres de largeur, 2 1/2 millimètres de hauteur; dans les intervalles de ses côtes principales naissent, vers les bords, des costules qui égalent AG SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE bientôt les autres. Ce second échantillon de notre rare coquille vient du gisement d'Hérouval, au même niveau que celui de Liancourt. 256" genre. OPHICARDELUS. 256bs. — 1. sinuosus, Cossm., 1895. E. M. Auricula Lamarckhi, juv ? Cossm., Cat. Éoc., IV, p. 346, pl. VII, fig. 37. J'avais des doutes au sujet de cet échantillon d’Hervelon, que m'a communiqué M. de Laubrière; j'ai maintenant la certitude que ce n’est pas une Auricula jeune et déformée, mais un Ophicardelus, très probablement la même espèce que dans la Loire inférieure, à laquelle j'ai donné le nom sinuosus (Moll. éoc. Loire-inf., I, p. 25, pl. 11, fig. 17-18). CÉPHALOPODES 2. 1. Belosepia Oweni, Sow. E. M. 1849. B. Cuvieri, Edw., Pal. Soc., p. 31, pl. I, fig. 3. 1850. B. Oweni, Sow., in Dixon, Sussex, p. 109, pl. IX, fig. 13. 1891. — Newton, Syst. list Edro. coll., p. 288. 1802. B. Cuvieri, Cossm., Cat. Éoc., V., p. 11. 1894. B. Oweni, Newt. et Harris, Brit. Éoc. cephal., p. 121. Il y a lieu de rectifier le nom de cette espèce, car, ainsi que l'ont fait remarquer MM. Newton et Harris (Proc. Mal. Soc. London, I, p. 121), le nom Cuvieri que Deshayes a donné à cette espèce, avait déjà été donné par d'Orbigny à un tout autre mollusque. Mais je ne partage pas l’avis de ces auteurs, quand ils réunissent B. bre- vispina à Oweni, attendu que la différence de direction du rostre est un caractère beaucoup plus important qu'ils ne le pensent. - À 3. _—_ 4. Beloptera curta, 0v. sp. PL II, fig. 21 et PI. IL, fig. 9. E. M. Forme large et courte; rostre peu épais, arrondi, presque aussi large que haut, orné sur la face ventrale de rainures rayonnantes ; phragmocone formé d’un cornet très évasé, annelé à l'intérieur, se | terminant en pointe incurvée à l'origine du rostre; expansions , aliformes larges et minces ; région dorsale en dos d’âne, à faces latérales presque planes et lisses, recouvrant presque entièrement le rostre, dont l'extrémité seule apparaît cariée. Dm. Longueur, 20 mill.; largeur, 14 mill.; épaisseur, 5 mill. R. D. — Il n’est pas possible de la confondre avec B. belemnitoidea qui a le rostre bien plus étroit, le cornet plus allongé et moins évasé, la surface dorsale plus convexe; quant à B. Edwwardsi, Desh., c'est un fragment indéterminable qui pour plutôt APRES au sous-genre Belopterina. Loc. Chambors, unique (pl. I, fig. 2Fet pl. INT, fig. 9), coll. Chevallier. dire Lit 62 at ae, Dr CNT LS MÉMOIRES 47 BRACHIOPODES 3. — 4. Terebratula Ortliebi, Bayan. PI. IL, fig. 23. É 1.1: 1892. T. tornacensis, Vinc. in Cossm., Catal. Éoc., v, Brie 1594. T. Ortliebi, Bayan (1875), Mém. Soc. roy. malac. Belqg., in Vinc. Contr. pal. terr. tert., p. 17, pl. IV. fig. 1-6. Ogserv. — Bien que l'échantillon que je figure soit encore très incomplet, il est dans un état de conservation suffisant pour qu'il soit possible de l'identifier avec l'espèce du Landenien de Chercq, dont M. É. Vincent a récemment donné d'excellentes figures. C'est une valve supérieure ou dorsale, à peu près circulaire, dépri- mée, portant l’amorce des branches descendantes de l'appareil brachial, que présentent, comme on pourra s’en convaincre en com- parant notre figure avec la figure 3 de M. Vincent, une disposition identique. M. Plateau m'a, en outre, ultérieurement communiqué un autre fragment de la valve inférieure ou ventrale qui ressemble plus à la figure de T. Putzeysi, du Wemmelien, qu'à celle de T. Ortliebi. Toutefois, eu égard à l’état défectueux de cet échantillon et à la confusion qui peut se produire avec des matériaux aussi incomplets, je préfère le rapporter provisoirement à T. Oriliebi et ne pas admettre que T. Putxeysi se trouve à un niveau aussi fuir de celui auquel elle à été signalée. Je n’ai pas reproduit la synonymie de cette espèce, pour ne pas faire un double emploi avec la note toute récente de M. Vincent; mais il résulte de ses recherches que le nom Ortliebi est antérieur de quatre années à tornacensis, et que d’ailleurs ce dernier aurait fait double emploi avec l'espèce de d’Archiac, provenant du Tourtia. Il en résulte que le nom Pireti, proposé en 1881 par Rutot et G. Vincent, pour corriger ce double emploi, doit lui-même disparaître de la nomenclature. Loc. Chenay (pl. II, fig. 23), coll. Plateau. 5. — 10. Cistella Houdasi, 0v. sp. PI. I, fig. 17-19. E. I. Taille petite; forme aussi haute que large, subquadrangulaire à coins arrondis; valve inférieure un peu bombée, ornée d'environ quinze côtes rayonnantes, larges et très obsolètes, munie à l'intérieur d'un septum peu saillant et dentelé; foramen large, encadré d’une aréa oblique. Valve supérieure peu creuse, simplement puncticulée, avec une petite dépression médiane et quelques stries d'accroissement 48 = SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE concentriques; septum intérieur très saillant ; impressions grandes. Dim. Largeur, 3 1/4 mill.; hauteur, 3 mill. | R. D. — Il n’est pas bien certain que les valves isolées et inégalement ornées, que je rapporte à une même espèce, n’appartiennent pas à deux espèces distinctes : dans ce cas, on réserverait le nom Houdasi à la valve inférieure qui se distingue par sa forme de C. Bouryi et Douvillei. Loc. Hérouval, deux valves (pl. I, fig. 17-19), coll. Houdas ; une valve inférieure, coll, Chevallier. ; PRIT, TABLE ANALYTIQUE DES COQUILLES DE L'ÉOCÈNE DES ENVIRONS DE PARIS PE pipe La PÉLÉCYPODES | 7. — BaRNEA: Fe 1. B. Levesquei, Watelet. 1. — CLAVAGELLA. 6. — AsridopnoLas,Fischer(—Scutigera). 1. C. (Stérpulina) Caïllati, Desh. 1. A. affinis, Desh. 2 — coronata, Desh. 2. — scutata, Desh. 3. Clavagella (s. s.) echinata, Lamk. 9. — MARTESIA. 4 — cristata, Lamk. 1. Martesia (s. s.) elegans, Desh. 2. — lagenula, Desh. Fos — Baudoni, Desh. 6. _ Brongniarti, Desh. 3 — aperta, Desh. 7 _ Lamarcki, Desh. > — proxima, Desh. 8. _ primigenia, Desh. D. — conoidea, Desh. 2. — FISTULANA. 6. M. (Zeteropholas) xylophagina, 1. F. elongata, Lamk. - Desh. 9. — GASTROCHÆNA. 10. — JouANNETIA. 1. G. coarctata, Desh. 1. J. Dutemplei, Desh. pee Defrancei, Desh. 2. — Thelussoniæ,deRainc.etMun,Ch. 3. — bipartita, Watelet. 3. — Morleti, Cossm. 4, — ampullaria, Lamk. 11: — SOLEN. D. — Provignyi, Desh. | 1. S. proximus, Desh. 4. — SPENGLERIA. PURES angustus, Desh. 1. S. Spengleri, Desh. 3. — gracilis, Sow. 5. — TEREDO. 4. — vaginalis, Desh. 1..T. Burtini, Desh. : 5. — plagiaulax, Cossm. 2. — cincta, Desh. | 6, — Jlaversinensis, Lef. et Wat. 3, — angusta, Desh. l | 12. — Exsrcurus. 4. — vermicularis, Desh. 1. E. cladarus, Bayan. D. — modica, Desh. 15. — CuLTELLUS. G, — TEREDINA. 1 C. grignonensis, Desh. 1. T. personata, Lamk. 1 2. — cuphus, Cossm. 2. — Oweni, Desh. 3. — Brongniarti, Desh. T. XXXI, 1896 4 SOCIÉTE ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 50 14. — SorenoourTUs (x Fisch. em.). 1. S. Deshayesi, Desm. 45. — SILIQUA. 1. S. Lamarcki, Desh. 2. — berellensis, de Laub. et Carez. 3. — Laubrierei, Cossm. 4. — papyracea, Desh. 5. — angusta, Desh. 16. — SaxICAVA. 1. S. vera, Desh. 47. — Giycymeris, Klein (— Panopæa). 1. G. dubia, Desh. 2. — remiensis, Mell. 3. — Vaudini, Desh. 4. — Wateleti, Desh. 148. — SPHENIA. 1. S. passyana, Desh. 2. — truncata, Desh. 3. — myalis, Desh. 4. — æquilateralis, Desh. D. — resecta, Cossm. 6. radiatula, Cossm. 7. — Terquemi, Desh. 8. angulata, Desh. 9. — fragilis, Desh. . 10. — cuneïformis, Desh. 11. — donaciformis, Desh. 12. — nitens, Bayan. 13. — rostrata, Lamk. 14. — angusta, Desh. 15. — cyrenoides, Cossm. 16. — leptomorpha, Cossm. 19. — CorBuLOMYA. 1. C. subcomplanata, d'Orb. 2. — Chevallieri, Desh. 3. — pullus, Desh. 4. — seminulum, Desh. 9. — antiqua, Desh. . — CORBULA. . C. (Bicorbula) exarata, Desh. 4. C. (Bicorbula) Bouryi, Cossm. 52 — areolifera, Cossm. 6. C. (Agina) pisum, Sow. fe — pseudopisum, Dollf. 8. = Arnouldi, Nyst. 9. — muricina, Lévesque. 10. — - minuta, Desh. 11. Corbula (s. s.) anatina, Lamk. 12. - —— Tamarcki, Desh 13... —..! striatina;Desh: 14. — pixidicula, Desh. 15. — ampullacea, Desh. 16. — costata, Sow. 17. — rugosa, Lamk. 18 — 0 ficus, Brander. 19. — regulbiensis, Morris. 20. — obliquata, Desh. (Voir ci-après 23 et 24.) 21. C. (Cuneocorbula) biangulata, Desh. YA — angulata, Lamk. 23. Corbula (s.s.) aulacophora, Morlet. 24. — spectabilis, Desh. 24. — Cusprnaria, Nardo (— Neæra). 1. C. Victoriæ, Mell. 2. — cochlearella, Desh. 3. — dispar, Desh. 4. — boursaultensis, de Raïinc. 5e Raincourti, Cossm. 6. — cancellata;, Lamk. 7. — radiata, Desh. 8. — Bouryi, Cossm. 22. — FABAGELLA. 1. F. faba, Desh. 23. — PANDORA. 1. P. Defrancei, Desh. 2. — dilatata, Desh. 3. — primæva, Desh. 23bis, _ ArGyRomyA, Fischer (— Pano- pœa, ex parte). 1. A. margaritacea, Lamk. — gallicg, Lamk. 3. — gallicula, Desh. 24. — LyonsiA. AU LE plicata, Mell. +. De à + "1 Été nie 2, 6 ÉD ET à ect) | MÉMOIRES 51 2, L. Baudoni, Cossm. 11. S. macrodonta, Desh. 25. — THRACIA. 12. — depressa, Desh. 1. T. Prestwichi, Desh. 52. — SCROBICULARIA. 2, — Edwardsi, Desh. 1. S. Bezançoni, Cossm. * 3. — Ludovicæ, Desh. 2, — ovoides, Cossm. 4. — grignonensis, Desh. 393. — SCROBICULABRA. 5. — parvula, Desh. 1. S. Condaminei, Morris. 6. — microscopica, Cossm. 54. — GASTRANA. 7. — halitus, Cossm. ; 1. G. landunensis, Desh. 26. — NEÆROPOROMYA. DD: — TELLINA. 1. N. argentea, Lamk. 1. Tellina (s. s.) pseudorostralis, d'Orb. 27. — ENDOMARGARUS. 2... —— rostralis, Lamk. 1. E. Heberti, Desh. Die orostralind, Desh. 28. — PHoLapomyaA. 4 — canaliculata, Edw. 1. P. cuneata, Sow. D 2. — Konincki, Nyst. 6 3. — virgulosa, Sow. T: 2 tellinella, Lamk. 8 9 — acutangula, Desh. . T. (Elliptotellina) transversa, Desh. 4. — Judensis, Desh. . T.(Peronwa) pseudodonacialis, d’'Orb. 29. — MACTRA. — Brimonti, Desh. 1. M. semisulcata, Lamk 10. — collustrata, Desh. . 2. — Levesquei, d’Orb. 11. — corneola, Lamk. De :3 contortula, Desh. 12. : — . altéra, Desh. 4. — Lamberti, Desh. 1: — Edwardsi, Desh. | o,. — Loustauæ, Bayan. 14. T. (Mærella) bullula, Desh. _ 6. — suessoniensis, Wat. 15. — Bourdoti, Cossm. - 7. — compressa, Desh. 16. — Beyrichi, Desh. 8. — recondita, Desh. 17. — strongyla, Cossm. …. 9. — parameces, Cossm. 18. — donacialis, Lamk. … 10. — Bernayi, Cossm. 19: — Verneuili, Desh. > 50. — CarDin. 20. — - parilis, Desh. 1. C. Michelini, Desh. 21. — Seller, Cossm. À 51. —-SyNDEesMyA, em. in Fischer. 22. — elegans, Desh. … 1. S. Lamberti, Desh. 23. — erycinoides, Desh. 2. — Recluzi, Desh. 24. — patellaris, Lamk. 3. — suessoniensis, Desh. (Voir ci-après 32 et 47.) 4. — media, Desh. | | 25. T. (Macaliopsis) Barrandei, Desh. 5. — obtusa, Desh. z 26. 2e craticulata, Edw. 6. — difficilis, Desh. 27. — scalaroides, Lamk. 7. — deltoidea, Desh. 98. — biangularis, Desh. . 8. — striatula, Desh. 292 — ruderata, Desh. _ 9. — Deshayesi, Bosq. 30. — corbissoides, Caillat. 10. — pusilla, Lamk. 31. — fayellensis, Cossm. 52 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 32. T. (Meæwrella) hantoniensis, Edw. 33. T.(Macaliopsis) hybrida, Desh. 34. — idonea, Desh. DD: — tenuistriata, Desh. ÉD: — striatissima, Desh. LES — minima, Desh. 38. — denudata, Desh. 39, — eurymorpha, Cossm. 40. T. (Cyclotellina) lamellosa, Desh. 41. — lunulata, Lamk. 42. —— progressa, Wat. 43. — subelegans, d’Orb. 44. — pustula, Desh. 45. T. (Arcopagiopsis) distans, Desh. 46. — 47. T. (Mwrella) filosa, Sow. 56. — ARCOPAGIA. 1. A. stenochora, Cossm. 2, — carinulata, Lamk. 3. — subrotunda, Desh. 4, — Bernayi, Desh. 9. — Bouryi, Cossm. 6. — decorata, Wat. 7. — nitdula, Desh. 8. — Chevallieri, Cossm. 9. — colpodes, Bayan. 57. — HomariNA. 1. H. Lamarcki, Desh. 98. — OUDARDIA. 1. O. ovalis, Desh. 2. — Barreti, Cossm. 59. — SOLENOTELLINA (i Fisch. em.). 1. S. appendiculata, Lamk. 2. — tellinella, Desh. 3. — brevisinuata, Cossm. 40. — Gari. 1. G. Edwardsi, Morris. 2. — consobrina, Desh. 3. — Dutemplei, Desh, 4. — rudis, Lamk. AA. — Psammogia. ]. P. neglecta, Desh. subtenuistria, d'Orb, 2. P. Lamartki, Desh. - 3. — effusa, Lamk. 4. — debilis, Desh. D. — Loustaui, Cossm. 6. — Baudoni, Desh. 7. — crassatellæformis, Cossm. 8. — callosa, Desh. 9, — tenuicula, Desh. 10, — cuisensis, Cossm. 42. — PSAamMMODONAx. 1. P, Caillati, Desh. 2. — donacina, Desh, 3. — spatula, Desh. 4, — Vaudim, Desh. D. — obtusalis, Desh. 45. — ASAPHINELLA. 1. A. minima, Desh. 2. — mediumbonata, Cossm. 3. — amygdalina, Cossm. ASbis, — HEROUVALIA. 1. H. semitexta, Cossm. 44. — Donax. 1. D. auversiensis, Desh. 2. — Foucardi, Desh. 3. — parisiensis, Desh. 4. — retusa, Lamk. D. — acuminiensis, Cossm. 6. —- basterotina, Desh. 7. — incerta, Desh. 5. — cycloides, Cossm. 9. — sublævis, Wat. 10. — incompleta, Lamk. 11. — trigonula, Desh. 12. — tumidula, Desh. 13. — lanceolata, Desh. 14. — acutata, Desh. 15. — oncodes, Cossm. A5. — KGERELLA. 1. E. nitida, Lamk. AG. — Tarss. 1. T. tenuis, Desh. 2. — parisiensis, Desh, 1 1 4 1 1 4 | è ue LAN TEEN RUES «, À 3 C2 < | MÉMOIRES 53 \ A7. — VENERITAPES. 1. V. Bervillei, Desh. 2, — subrostratus, Cossm. 48. — Venus. | 1. V.{Venerella) hermonvillensis, Desh. QE — striatula, Desh. 3. oblonga, Desh. 4 x subglobosa, d'Orb. HR —— anceps, Desh. … 6. V.(Mercenaria)obliqua, Lamk. Te — Bernayi, Cossm. 8. — cytheræformis, Desh. 93 — inopinata, Desh. F0: — turgidula, Desh. FLE — fallaciosa, Desh. 12. — delicatula, Desh. DIS. — Geslini, Desh. 14. — deleta, Desh. RUE er uellaiss Lake. F1: = secunda, Desh. BEIT. A solida, Desh. D 18: a turgescens, Desh. "19. — quadrata, Desh. ‘@ (Voir ci-après 23.) 20. V. (Teætivenus) texta, Lamk. à 241 — scobinellata, Lamk. 29,° — suessoniensis, Wat. À _ 23. V. (Mercenaria) Bouryi, Cossm. 49. — ATOPODONTA. + ]. A. conformis, Desh. » 2. — tapina, Cossm. 0. — MereTrix, Lamk. (— | corr. in Fisch.) Cytherea 1. M. Ce) lvigata, Lamk. 2 — proxima, Desh. ne 3: — Heberti, Desh. 4, — suberycinoides, Desh, 5. — scintilla, Desh. 6. M.{Caryatis = Pitar, Rœmer 1857, corr. in Fisch.) _ sulcataria, Desh, — parisiensis, Desh, 8. M.(Caryatis)ambigua, Desh. 9. — obliqua, Desh. 10, — avia, Desh. EF: — Lamberti, Desh. 12° == obsoleta, Desh. 13. — capillacea, Desh. 14. — globulosa, Desh. 5: LL calvimontensis, Desh, 16. — corbulina, Lamk, | Erin — fastidiosa, Desh. 18. M.(Chionella) ovalina, Desh. 19. +— distincta, Desh. 20. _ lunularia, Desh. 21. Meretrix (s.s.) nitidula, Lamk. 2e: — tranquilla, Desh. 29: — mtida, Desh. 24... — : despecta, Desh. 25 — saincenyensis, Desh. 26. M. (Tivelina) tellinaria, Lamk. DT ie rustica, Desh. 28. — Vincenti, Cossm. 20 — analoga, Desh. 30: — striatula, Desh. É 3 À — Baudoni, Cossm. 32. _ gibbosula, Desh. 39: — humerosa, Desh. 34. — Dixoni, Desh.- 35. — sphenarium, Bayan 36. = deltoidea, Lamk. JTE — capsuloides, Cossm. 38. _— nuculoides, Cossm. 39. — distans, Desh. 40, — elegans, Lamk. 41. — elegantula, Desh, 51. — SUNETTA. S. trigonula, Desh. — polita, Lamk. — semisulcata, Lamk. — multisulcata, Desh, EUR &w N . — separata, Desh. 52. — DosiINIoPsis. 1. D, fallax, Desh. D4 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE : à 2. D. bellovacensis, Desh. 3. — orbicularis, Edw. b3. — CIRCE. 1. C. vetula, Desh. 2. — pusilla, Desh, 3, — circularis, Desh. 4, — goodallioides, Cossm. B4 — CLEMENTIA. : 1. C. Deshayesi, Cossm. 55. — DOoLLFUSIA. 1. D. crassa, Cossm. 56. — PSATHURA. 1. P. fragilis, Lamk. 57. — CYRENA. 1. Cyrena (s.s.) nobilis, Desh. 2. Jucinæformis, de Laub. et C. 3, — abbreviata, Desh. 4 — incompta, Desh. 5. — distincta, Desh. 6. — compressa, Desh. 7 — Dutemplei, Desh. 8. — Lamberti, Desh. 9. — saincenyensis, Desh. 10. — Junulata, Desh. 11. C. (Corbieula) Lemoineï, Bayan. 127 — Gravesi, Desh. 13: — cardioides, Desh. 14. — veneriformis, Desh. 1% — ‘roborata, Desh. 16. — crassa, Desh. LÉ — Forbesi, Desh. 18. — antiqua, Fér. 19. — cuneiformis, Fér. #20: — deperdita, Desh. 21: — planulata, Desh. 22 — unioniformus, Desh. 23. — cycladiformis, Desh. 24. — rugifera, Cossm. 25. —— obliqua, Desh. 26: — fabulina, Desh. 27: — tellinella, Desh. 28. — minuta, Desh. 04 29, CG. (Corbicula) angusta, Desh. 30! 1e difficilis, Desh, 31: > angustidens, Mellev. 4 52: — Arnouldi, Michaud, 33. C. (Isodoma) amygdalina, Desh. | 34. — tetragona, Desh. 24 35. — Chevallieri, Cossm. 36. — Loustauæ, Mayer. à 37. OC. (Donacopsis) acutangularis, Desh. 38. — Heberti, Desh. 38. — PLESIASTARTE (— Anomala, Desh. 1. P. crenulata, Desh. 59. — VELORITA. 1. V. imbricata, Cossm. 60. — SPHÆRIUM. | 1. S. Boissyi, Desh. ” 2. — Verneuili, Boissy. 3. — rillyense, Boissy. 4. — Mausseneti, de Laub. 5. — [aubrierei, Cossm. 6. --- ellipsoidale, Cossm. 7. — berellense, de Laub. et Carez,. 61. — Eupera, Bourg. (iv Fisch.). 1. E. lævigata, Desh. 2, — Denainvilliersi, Boissy. 62. — Limrrixa, Schum. (— Trapesium Megerle non Humphrey 1797 "4 in Fisch.). 1 1. L. parisiensis, Desh. 2, -_ Caillati, Desh. 65. — CORALLIOPHAGA. 1. C. grignonensis, Desh. 2. — irregularis, Desh. 3 — obducta, Desh, - 4. — silicula, Desh, 5. — elegans, Desh, 6. — pulchra, Desh. 7. — Chevallieri, Desh. 8. — chartacea, Bayan. ; 9. — modiolina, Desh. we. 10. — vaginoides, Desh. inFisch., àclasser près des Cardita.) … ? * POSTER TT RC 4 Cid Dar 44 nn PCR nr ñ das ar MÉMOIRES 64. — MopDIOLARCA. 1. M. dilatata, Desh. 2, — translucida, Desh. 63. — Basreroria, Mayer (ir Fisch ). 1. B. (Anisodonta) complanata, Desh. LS . B. (Fulcrell Üt cons nt bd pus PET NS cle — id Di a al (-r] rugosula, Desh. depressiuscula, Cossm. trigonula, Cossm. ambigua, Desh. a) edentula, Desh. sphæricula, Cossm. oncodes, Cossm. sulcatina, Cossm. irregularis, Desh. Baudoni, Desh. Forbesi, Desh, _ paradoxa, Desh. antiqua, Desh. — ANISOCARDIA. . A. pectinifera, Sow. . — eocænica, Bayan. . — isocardioides, Desh. . — Loustaui, Cossm. l 2 3 4. — carinata, Desh. D 6 . — subquadrata, Cossm. 7. — tapina, Cossm. 8. — chonioides, Cossm, 67. — Isocarpra, Klein, 1753 (éx Fisch.). 1. I. eocænica, de Rainc. 68. — CYyPRINA, 1. C. scutellaria, Lamk. 2, — Junulata 69. — CARDIUM. . Cardium (s. . . . ess dl 1 2 3 4 D 6 y; 8 , Desh. s.) Bazini, Desh. C. (Trachycardium) gigas, Defr. hybridum, Desh. porulosum, Sol. subporulosum, d’Orb. trifidum, Desh. Bouryi, Cossm. gratum, Defr. 9. C. (Trachycardium) stilpnaulax, Cossm. asperulum, Lamk, verrucosum, Desh. 12. C. (Plagiocardium) granulosum, Lmk. 18. 19. 20. Passyi, Desh. cosmetum, Cossm. Levesquei, d’Orb. convexum, Desh. Bourdoti, Cossm. plagiomorphum, Cossm. fugax, Cossm. triangulatum, de Laub. 21. C. (Loæocardium) formosum, Desh. DU = sublima, d’Orb. 23: — multisquamatum, Desh. 24. — obliquum, Lamk. 29. — impeditum, Desh. 26. — patruelinum, Désh. A1: — ingratum, Desh. +28: — Morleti, de Rainc. 70. — PAPYRIDEA. 1. P. capsoides, Bayan. 71. — LævicarpiuM, Swainson (x Fisch.). 1. L (Discors) parisiense, d’Orb. 2, —_ subdiscors, d'Orb. 72. — Nemocarpium, Meek (i# Fisch.). 1. N. Wateleti, Desh. 2. — Edwardsi, Desh. 3. — semistriatum, Desh. 4, — fraterculus, Desh. 5. — Hærnesi, Desh. 6. — parile, Desh. 7. — semiasperum, Desh. 75. — GoniocarpiuM, Vasseur (7 Fisch.). 1. G, rachitis, Desh. 2, — mite, Cossm. 7/4. — LITHOCARDIUM. 1. Lithocardium (s. s.), aviculare, Lmk. 2, AIR cymbulare, Lamk. Byssocardium) emarginatum , Desh. 3. C. Davidsoni, Desh, 4. — subpectunculus, d'Orb. SUR co 1 : 56 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 4 78. — VerricorniA (à classer après 24). 79. — Parvicorgis, Cossm. (is Suppl.). 1, V. parisiensis, Desh. 1. P. subarata, Cossm. 2 76. — CHAMA. 2. — goodallina, Cossm. 4 1. C. subgigas, d'Orb. 3. — tellinopsis, Cossm. 3 2, — distans, Desh. 80. — Mysra (fam. Ungulinide, in Fisch.). 3. — papyracea, Desh,. 1. Mysia (s.s.) ingens, Desh. 4, — inornata, Desh. 2. — grata, Desh. 5. — calcarata, Lamk. 3. —— lucinoides, Desh. G. — lamellosa, Lamk. 4. — aizyensis, Desh. 7. — fimbriata, Defr. 5. — transversaria, Cossm. 8. — sulcata, Desh. 6. — striatina, Desh. 9, — turgidula, Lamk. 7. — Guyerdeti, Desh. 10, — Bezançoni, Cossm. 8. — cœlata, Desh. 11. — plicatella, Mell. 9. — renulata, Lamk. 12. — punctulata, Desh. 10, — decipiens, Desh. 13. — intricata, Desh. 11. — grignonensis, Desh, 14. — depauperata, Desh. 12, — profunda, Desh. 15. — squamosa, Sol. 13. — Lamberti, Desh. 77. — SPORTELLA (à classer après 85). 14, — auversiensis, Desh. 1. Sportella (s. s.) dubia, Desh. 15. — Morleti, Cossm. 2,5: 2 FhCaillatih Desh: 16. — irradiata, Cossm. 3. — erycinoides, Desh. 17. M. (Diplodonta) biimpressa, Desh. 4. — macromya, Desh. 18. — duplicata, Desh. 5: — depressa, Desh. 19. — bidens, Desh. È 6 — fragilis, Desh. 20. — eliptica, Lamk. 7. — Bezançoni, Cossm. 21. — lævigata, Desh. 8. — modesta, Desh. DE —" Eudora, Desh. 9. — gibbosula, Desh. 25: — segregata, Cossm. LOS: irradiata, Cossm. 24. — . consors, Desh. 11. — apicialis, Desh. 25. — saincenyensis, Desh. 12. — proxima, Desh. 26. — inæqualis, Desh. 13 — nitens, Desh, 27: — radians, Mell. 14. — donaciformis, Desh. 81.— Axmus (fam. Urgulinideæe,inFisch.) 15. — corbulina, Desh. 1. A. Goodalli, Sow. 16. S. (Angusticardo) rotundata, Desh. 2. — Brongniarti, Desh. 17: — variabilis, Cossm. 892. — LucINA. 18. — fabula, Cossm. 1. L. (Pseudomiltha) gigantea, Desh. 78. — Cornis. (in Fisch.) 1. C. lamellosa, Lamk. = mutabilis, Lamk. 2. [Supprimée|]. — Caillati, Desh. — Argus, Mell. == depressa, Desh. as à 1 7 6. L.(Pseudomiltha)subcircularis, Desh. MÉMOIRES 7. L. (Miltha) Cuvieri, Bayan. 8. 9. 12. 13. 14. 15. contorta, Defr. contortula, Desh. 10. Lucina {s. s.) Menardi, Desh. he consobrina, Desh. cœloprocta, Cossm. gibbosula, Lamk. callosa, Lamk. Lefebvrei, Cossm. 16. L. (Here) Barbieri, Desh. 17. L. (Cavilucina) elegans, Defr. 18. == sulcata, Lamk. 19. — ‘Levesquei, d’Orb. 20. bipartita, Defr. PA Le Bernayi, Cossm. 22, L. (Dentilucina) ambigua, Defr. 22. — saxorum, Lamk. 24: _ proxima, Desh. 25. —— sparnacensis, Desh. 26. — Prevosti, Desh. 27. _— mutata, Desh. 28. — concava, Defr. 29. —— Michelini, Desh. 30. — concentrica, Lamk. 31. — emendata, Desh. 32: = detrita, Desh, 33. — concinna, Desh. 34. — planulata, Desh. 39. — orata, Defr. 36. — Gravesi, Desh. aie — uncinata, Defr. 38. - decipiens, Desh. 39, — prona, Desh. 40, — subtrigona, Desh. 41. — spisula, Desh. 42. = brevifulerata, Cossm. 43. — Dautzenbergi, Cossm. 44. \ == inæquilateralis, Desh. 45, — Mayeri, Desh. hermonvillensis, Desh scalaris, Defr. 48. en à ere OÙ OÙ Vu Cr > 0 Qt Et Qt V . 2 70. 1 1 1 — SERRES 1 1 1 1 it + Co Ct RE. — . L (Divaricel L. (Dentilucina) Hærnesi, Desh, squamula, Desh. bicristata, Cossm. Requieni, Lévesque. difficilis, Desh. notata, Desh. crenularis, Desh. umbilicata, Désh. minuta, Desh. Foucardi, Desh. microdonta, Desh., albella, Lamk. lobulata, Desh. galeottiana, Nyst. inornata, Desh. latebrosa, Desh. pusilla, Desh. . turgidula, Desh. seminulum, Desh., ventricosa, Wat. nana, Desh. intusplicata, Cossm, tabulata, Desh. la) pulchella, Ag. discors, Desh. Bourdoti, Cossm. ermenonvillensis, d’Orb. Rigaulti, Desh. . L. (Loripinus) sphæricula, Desh. parnensis, Desh. Conili, de Raine. 79. — tenuis, Desh. 85. — Lupovicia. 1. L. squamula, Desh. 84. Passya. 1. P Eugenei, Desh. 85. — SCINTILLA. 1. S. parisiensis, Desh. 2. — angusta, Desh. 3. — ambigua, Desh. 4, — habitus, Desh. D. — minuta, Cossm. Cr e+ 6. $. texta, Cossm. 7. — primæva, Cossm. 86G. — HiINDSIELIA. 1, H. arcuata, Lamk. 2. — inæquilobata, Desh. 3. — pustulosa, Desh. 4. — parisiensis, de Raine, 5. — lobata, Desh. 6. — lata, Desh. 87. — LEPTON. 1. L. textile, Desh. 2, — mtidissimum, Desh. 3. — lævigatum, Desh, 4, — pusiolum, Desh. 5. — irradiatum, Cossm. 88. — EryciINa. 1. E. pellucida, Lamk. 2, — arcta, Desh. 3. — erignonepsis, Desh. 4. — Defrancei, Recluz. 5. — latens, Desh. G. — striatissima, Desh. 7. — rectilinearis, Cossm. 8. — irregularis, Recluz, 9. — obsoleta, Desk. 10. — parvula, Desh. 11. — ruellensis, Cossm. 12. — Foucardi, Desh. 13. — longidentata, Desh. 14. — transversaria, Cossm. 15. — trigonularis, Desh. 16. — parisiensis, Recluz. 17. — Bernayi, Desh. 18. — calyculata, Baudon, 19. — affinis, Desh. 20. — prisca, de Laub. 21. — Recluzi, Desh. 22, — tenuicula, Desh, 23. — Lamarcki, Recluz. 24, — radiatula, Desh. 25. — semipecten, Cossm. 26. — passyana, Desh. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 27. I. liancurtensis, Cossm, 89. — KerLya (en in Fischer), . Kellya (s. s.) subtriangularis, Desh. 1 2, — solidula, Desh. 3. — signata, Desh. 4. — æquilateralis, Cossm. 5. — [Laubrierei, Cossm. 6. — Chevallieri, Cossm. 7. — elliptica, Cossm. (Voir ci-après 24.) 8. K. (Pythina) eocænica, de Rainc. s} — 10. — He — ovoides, Cossm. pauciplicata, Desh. laticosta, Cossm., 12. K.(Divarikellya)essomiensis, Cossm. 15: — nitida, Caillat. 14. — obliqua, Caiïllat, 15. — Caillati, Desh. 16. — breviuscula, Desh. 17. K. (Planikellya) radiolata, Lamk. 18. — texta, Cossm. 19. — orbicularis, Desh. 20. — undulata, Lamk. DL: — Baudoni, Desh. 88: es symmetrica, Desh. 23. K.(Anomalokellya)catalaunensis, Cos. : 24. Kellya (s. s.) Houdasi, Cossm. 90. — LAUBRIERIA (em.). 1. L. emarginata, Desh. 2. — cycloides, Cossm. 3. — cultellus, Cossm. 4. — goodallina, Cossm. 91. — Lasæa. 1. L. dentiens, Desh. 2, — donaciformis, Desh. 92. — (GooDALLIOPSIS. 1. G. terminalis, Desh. 93. — MonTACUTA. 1. M. tenuissima, Cossm. 2. — subquadrata, Cossm. 94. — KELLYELLA. 1. K. (A//opagus) leana, Desh. + 24 Ts oi 25-724 + 7 r | # ÿ MÉMOIRES 59 98. — SoLENoMYA (en. in Fischer). 15. C. (Venericardia) serrulata, Desh. 1. S. Cuvieri, Desh. 16. —— ambigua, Desh. 2, — Blainvillei, Desh. L7u — sulcata, Sol. 3. — angusta, Desh, 18. — pulchra, Desh. 96. — CRASSATELLA. 19 — propinqua, Desh. 1. C. plumbea, Chemn. 20. — pusilla, Desh. 2, — Thallavignesi, Desh. PA LE — squamosa, Lamk. 3. — salsensis, d’Arch. 22: — asperula, Desh. 4. — scutellaria, Desh. 23: — elegans, Lamk. 5. — parisiensis, d'Orb. 24. — ornata, Desh. 6. — sinuosa, Desh. 25. — onerata, Desh. 7. — gibbosula, Lamk. 26. — guttifera, Cossm. _8. — distincta, Desh. 2: — caumontiensis, Desh. 9. — belloyacensis, Desh. 28. C. (Miodon) cuneata, Cossm. 10, — lamellosa, Lamk. 29. — decussata, Lamk. 11. — curata, Desh. 30. — Bezançoni, Cossm. 12. — compressa, Lamk. 51 — radiolata, Desh. 13. — Desmaresti, Desh. 32, 2 modica, Desh. 14. — dilatata, Desh. 33: 1 — astartoides, Desh. 15. — sulcata, Sol. 34. — dameriacensis, Cossm. 16. — rostrata, Desh. Be — atomus, Desh. 17. — donacialis, Desh. 18. — tenuistriata, Desh. 19. — grignonensis, Desh. 20. — propinqua, Wat. 21. — trigonata, Lamk. 22. — lævigata, Lamk. 97. — CaARDITA. nd pt sSpongen wmr C. (Venericardia) planicosta, Lamk. — pectuncularis, Lamk. — multicostata, Lamk. — imbricata, Grhelin. — cudædala, Bayan. — complanata, Desh. — acuticostata, Lamk. — profunda, Desh. — angusticostata, Desh. — catalaunensis, de Laub. — aizyensis, Desh. 12: — Prevosti, Desh. 13. — aliena, Desh, 14. — Davidsoni, Desh. 36. C. (Glans)calcitrapoides, Lamk. 317: — 38. Cardita (s.s.)aspera, Lamk. 39. — 40. — 98. — GOoSSENSIA. densecostata, Cossm. squamatina; Desh. æquicostata, Cossm. 1. G. irregularis, Desh. 2. — insculpta, Desh. 99. — MICROSTAGON. 1. M. miliare, Desh. 2, — obscurum, Lamk, 3. — lævigatum, Desh. 4. — productum, Cossm. 5. — herouvalense, Desh. 6. — terminale, Desh. 100 — Lureria (à classer près de 94). + ], L. umbonata, Desh. 2. — parisiensis, Desh, 3. — deficiens, Cossm, 101. — Woopra. 1. W.crenulata, Desh. 60 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 2. W. marginalis, Desh. 3. — profunda, Desh. 1092. — PARISIELLA. 1. P. ambigua, Cossm. 105. — Uxio. 1. U. (Margaritana)antiquus, Ch.d'Orb, 2. Uniofs. s.) Michaudi, Desh. 3. — truncatosus, Michaud. 4, — Wateleti, Desh. 404. — Nucura. 1 Ût æ wo 1 CR . N. subovata, d'Orb. — bisulcata, Sow. . — Bronni, Desh. — parisiensis, Desh. — mixta, Desh. — terminalis, Desh. — similis, Sow. — fragilis, Desh. . — Woodi, Cossm. . — capillacea, Desh. 12: — minor, Desh. 405. — NucuLana. 1. N.striata, Lamk. 2, — costulata, Desh. 3. — prisca, Desh. 4. — galeottiana, Nyst. D. — tumidula, Cossm. 6. — lævigata, Watelet. 406. — NucuLINA. 1. 9 CA N. miliaris, Desh. — ovalina, Cossm. 407. — TRINACRIA. Œ 2 3. 4 D 7. — plesiomorpha, Cossm. T. cancellata, Desh. . — crenata, Cossm. — deltoidea, Lamk. . — inæquilateralis, d'Orb. — curvirostris, Cossm. . — media, Desh. . — crassa, Desh. — Baudoni, Mayer. — Cossmanni, E. Vince. 10. 108. . L. granulata, Lamk. . — Jentiformis, Desh. . — altera, Desh. . — nana, Lamk. (o) ÜU R Co spus 10. 19 10) CO 1 © Or HR Co dt bd bd pd né hd hund jud 1 OO CURE D 10 æ © T. mixta, Mayer. — Limorsis. . — chonioïdes, Cossm. . — perobliqua, Cossm. . — Gysseyi, de Rainc. — AXINÆA. . Axinæa (s. s.) terebratularis, Lamk. paucidentata, Desh, tenuis, Desh. angustidens, Watelet. polymorpha, Desh. bumilis, Desh. Bezançoni, Cossm. pseudopulvinata, d'Orb. dispar, Desh. pulvinata, Lamk. subangulata, Desh. depressa, Desh, dissimilis, Desh. . À. (Cnisma) nuculata, Lamk. :— ARCA. . Arca (s.s.) biangula, Lamk. minuata, Desh. — Jaudunensis, Desh, — disjuncta, Desh. . À. (Acar) lamellosa, Desh. . — Lyelli, Desh. . A. (Barbatia) scabrosa, Nyst. Morlieri, Desh. filigrana, Desh. sculptata, Desh, Baudoni, Cossm. sabuletorum, Desh. insignis, Desh. auversiensis, Desh. barbatula; Lamk. appendiculata, Sow. irregularis, Desh. Pr A NETT AT! ü 4 4 É ; 77 19 1 & 18574 (Barbatia) textiliosa, Desh. 19. Ù 1 & 19 tW BRNSÈE S 39. Boutillieri, Cossm. articulata, Desh. amygdaloides, Des asperula, Desh. cylindracea, Desh. Bernayi, Desh. ornata, Desh. Gervaisi, Bayan. distans, Desh. Edwardsi, Desh. interrupta, Lamk. eracilis, Desh. aviculina, Desh. Duchasteli, Desh. obliquaria, Desh. striatularis, Desh. _spatulata, Desh. MÉMOIRES 61 h. magellanoides, Desh. Rigaulti, Desh. modioliformis, Desh. Marceauxi, Desh. . À. (Plagiarca) angusta, Lamk. lucida, Desh. intersecta, Desh. exornata, Desh. punctifera, Desh. A. (Anadara) granulosa, Desh. globulosa, Desh. miliacea, Cossm. scapulina, Lamk. . À. (Fossularca) quadrilatera, Lamk. capillacea, Desh. dispar, Desh. margaritula, Desh. Cossmanni, de Laub. textilis, Desh. decipiens, Desh. multidentata, Desh. lissa, Bayan. effossa, Desh. Bezançoni, Coss 11. 60. À. (Fossularca) Chevallieri, Cossm. 61. A. (Cucullaria) heterodonta, Desh. 62. — 63. — 64. — 111. — CucurLæA. 1. C. (Latiarca) crassatina, Lamk, . — Mymius. cucullaris, Desh. adversidentata, Desh. Caillati, Desh., 1. Mytilus (s.s.) acutangulus, Desh. 2 — rimosus, Lamk. 3. — subantiquus, d'Orb. 4 — lævigatus, Desh. 5. — eurynotus, Cossm. 6. M. ‘Arcomutilus) Rigaulti, Desh. 7 — Levesquei, Desh. 8. — Biochei, Desh. De — Dutemplei, Desh. 10. == catalaunensis, Cos. 115. — SEPTIFER. 1. S. serratus, Mellev. 2. — depressus, Desh. 114. — DREISSENSIA. 1. D. curvirostris, Cossm. 2, — chonioides, Cossm. 115. — MopiorA. 1. Modiola (s. s.) dolabrata, Desh. 2, M. (Amygdalum) subcarinata, Lamk. 3. — 4 — semilævigata,Desh. subangulata, Desh. (Voir ci-après 11). 5. M. (Brachydontes) pectinata, Lamk. GS — crenella, Desh. ambigua, Desh. Î - — 8. — acuminata, Desh. 9. — ocrophæa,Cossn. em. 10. — compsa, Cossm. 11. M. (Amygdalum) amaura, Cossm. 116. — LirHopomus. 1. L sublithophagus, d'Orb. 2, — hemirhabdotus, Cossm. 3. — argentinus, Desh. 62 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 4, L. cordatus, Lamk. 10. A. (Aviculoperna) cosmeta, Cossm. 5. — papyraceus, Desh. 11. — Dixoni, Desh. 417. — MopioLaRiA. 12e — Wateleti, Desh. 1. Modiolaria (s. s.) seminuda, Desh. 1 ES — calvimontensis, Desh. 2 — arcæformis, Cossm. 192. — PERNA. 3. M.(Semimodiola)hastata, Desh. | Pn 2 Lamarcki, Desh. 4. — angularis, Desh. 2, — Bazini, Desh. D. — Bernayi, Desh. 125. — GERVILLIA. 6. — pectiniformis, Desh. 1. G. eocænica, Desh. ; — Piethei, Desh. 124. — AvVICULOVULSA. 8. M. (Planimodiola) sulcata, Lamk. 1. A. macrotis, Desh. 9. eu subrostrata, Desh. 2. — fayellensis, Cossm. 10. — arenularia, deR.etM.C. | 123 — VuLseLrA. 11, — aizyensis, Cossm. 1. V. deperdita, Lamk. \ 12% — spatulata, Desh. 2, — anomala, Desh. 15: 2 interjecta, Desh. 3. — angusta, Desh. 118. — ARCOPERNA. 4 — minima, Desh. 1. A. radiolata, Desh. 126. — VULSELLINA. 2. — capillaris, Desh. 1. V. chaussyensis, de Rainc. | 3. — brevis, Desh. 127. — ANOMALOMYA. 3 4. — Mellevillei, d’Orb. 1. A. corrugata, Cossm. . 5. — Searlesi, Chelot. 128. — BERTHELINIA. 10 6. — valbodenensis, Wat. 1. B. elegans, Crosse. 1 7. — profunda, Desh. 129. — Rapura. | 8. — tenera, Desh 1. Radula(s. s.) spatulata, Lamk. | 119. — CRENELLA. 2: =, rara; Desh. — pretiosa, Desh. & — flabelloides, Desh. :4 — quadrilatera, Wat. — diastropha, Desh. | 1. C. elegans, Desh. 2, — striatina, Desh. 3. — cucullata, Desh. 120. — Pia. 1. P. margaritacea, Lamk. — plicata, Lamk. DER AU EEE 2. — fragilis, Watelet. — Caillati, Desh. ‘4 124. — Avicura. . R. (Limatula) bulloides, Lamk. 1. Avicula (s. s.) Hærnesi, Desh. 10. — analoga, Wat. à 3 2, — transversa, Desh. 1? — Bernayi, Cossm. : ; 3. — herouvalensis, Desh. 12. — tenuis, Desh. 4. — aizyensis, Desh. 13. — Barreti, Morlet. | À 5. — microptera, Desh. 14. is obliqua, Lamk. | a: 6. — trigonata, Lamk. 15. — Morlieri, Wat. | 7. — fragilis, Defr. 16. — dilatata, Lamk. 8. — Defrancei, Desh. 150. — Lima. : 9. A. (Aviculoperna) aviculina, Desh. 1. L. eocænica, de Laub. À MÉMOIRES 2. L. tenuisculpta, Cossm. 451. Caramys. 1. C. (Pseudamussium) solea, Desh. to SHNSuE x bd bd 4 © 16 — 17. — 4352. — AMUSSIUM. Mellevillei, d'Orb. corneola, Wood. C.(Propeamussium) breviaurita, Des. Prestwichi, Morris. Paueri, Frauscher, . Chlamys (s. s.) mitis, Desh. — escharoides, Desh. — subornata, d'Orb. - — multicarinata, Lamk. — tripartita, Desh. operosa, Desh. parisiensis, d'Orb. optata, Desh. infumata, Lamk. plebeia, Lamk. multistriata, Desh. 1. À. squamula, Lamk. 433. — PLICATULA. . P. squamula, Desh. . — follis, Defv. . — echinulata, Desh. . — intuscrenata, Cossm. . — parisiensis, Desh. . — Cossmanni, de Boury. . — elegans, Desh. 1 2 3 À 9. — spondyloides, Desh. 6 7 8 9 . — phymatophora, Cossm. 454. — SPONDYLUS. 1. S. radula, Lamk. 2. — rarispina, Desh. Il Re — 3 — multistriatus, Desh. — demissus, Desh. — Vaudini, Desh. — granulosus, Desh. » 135. — OsTREA. . O. (Pycnodonta) cymbiola, Desh. Defrancei, Desh. eversa, Mell. 4. Ostrea (s. s.) inaspecta, Desh. 5. — profunda, Desh. 6. — resupinata, Desh. 7. — heteroclita, Defr. 8, — subplana, d'Orb. 9... —: dorsata, Desh. 10, —— Raincourti, Desh. 11. — cucullaris, Lamk. 12. — hybrida, Desh. 13. — ludensis, Desh. 14. — cariosa, Desh. 15. — gigantica, Sol. 16. — rarilamella, Mell. 17. — sparnacensis, Defr. 18. — angusta, Desh. 19 — mutabilis, Desh. 20. — subpunctata, d'Orb. 21. — gryphina, Desh. 22. — Cossmanni, Dollf. 23. — radiosa, Desh. 24. — elegans, Desh. 25. — suessoniensis, Desh. 26. — extensa, Desh. 27. — bellovacensis, Lamk. 28. — multicostata, Desh. 29. — cymbula, Lamk, 30, — submissa, Desh. 31. — plicata, Sol. 32. —— cubitus, Desh. 33. — uncinata, Lamk. 156. — Axomira. 1. A. tenuistriata, Desh. 2: — primæva, Desh, 3. — Casanovei, Desh. 4. — psamatheis, Bayan. 5. — rugosula, Desh. 6. — planulata, Desh. 7. — echinulata, Desh. 8. — vulsellata, Desh. 9. — hinnitoides, Desh. 157. — SEMIPLICATULA. 1. S. solida, Desh. 63 nd EN SANS Vie d à” Fr Le, AEUNEE Le s'RuVE, 'Ré » & ” Lt r We. LL 64 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 158. — SAINTIA. 2. C. Defrancei, de Roch. 3. — Heberti, de Roch. 4, — Bernayi, Cossm. D 5. — Morleti, de Roch. SCAPHOPODES 6 1. $. Munieri, de Rainc. . — Bouryi, de Roch. j * 7. — Fischeri, de Roch. É cr PRE 8. — Bezançoni, de Roch. 1. Dentalium (s. s.) sulcatum, Lamk. 9 Bousdoti, de Roch 2 d'os TT . "4 2. — affine, Desh. à à d cf é 9. — ENOPLOCHITON- F 3. D. (Lœævidentalium) incertum, Desh. 1. E, Rochebrunei, Cossm. : < 4 — acicula, Desh. SEE AY ‘ À le ARR 5. — PATELLA. | 4 Fe + ; È 1. P. lophophora, Cossm. 6. D. (Lobantale) duplex, Deir. SR RE A re | 7. D. (Entaliopsis) æquale, Desh. 3 = Ripoult ue : à g } 3 ce FE grange, Del 4, — Raincourti, Desh. 9. — striatum, SOW. 5. _— Defrancei, Desh . dl , . 10. — substriatum, Desh. 6. delicatula, Desh HAE LE = pseudoentalis, Lamk. 2 te Que, LE à (MES j ds . 12: — parisiense, d’Orb. g -— centralis) Desh. 1 — Defrancei, Desh. Di ral tel 14. — breve, Desh. RUE A ; 15. —- Brongniarti, Desh. & \ Dutemplei Dos k À À “ 16. — absconditum, Desh.. 5 He 17. D. (Fustiaria) fissura, Lamk. LH Boutillieri Don $ 18. — lucidum, Desh. 2 : Duclosi nu TO — pellucens, Desh. 6 de a 20. — subebur d'Opban e i vs cpu peut DER 1. Fissurella (s. s.) squamosa, Desh. 24 — circinatum, SOW. k De ee Des ‘ 9, — PULSELLUM. a MAT È 4 3 _ sublamellosa, Desh. 1. P. neglectum, Cossm. 4 A IENH 9. __ dilatatum, Cossm. Fe Pers na | 4 “A! * ÿ Es > ® 3. — Si HONODENTALIUM. Re Chevallieri, Cossm.: 1. Siphonodent. (s. s.) parisiense, Desh. 7 Éq Boutiilien Coco 5) ju RC PE 5 | De % 3% Mey nor SRE BALE asperrima, Cossm. 3. S. (Dischides) Bouryi, Cossni. 9 A distans { Desh 4, — bilabiatum, Desh. 10 cp. FT Lane À pe breve, Den: RSA EF IEEE Desh. Pare magnifica, Desh. GASTROPODES \L: —_ Bouryi, Cossm. | — 14. — denudata, Desh. 4. ——= CHITON- APE de (Capiluna) scobinellata, Cossm. 1. G. grignonensis, Lamk. 16. F. (Atractotrema) grata, Desh. 7. — FISSURELLIDEA. 1. F. Minosti, Mellev. : 8. — RimuLA. 1. Rimula (s. s.) intorta, Desh. 2. R. (Semperia) Defrancei, Desh. 3. — elegans, Defr. 4. — Laubrierei, Cossm. 1: — Plateaui, Cossm. 9. — EMARGINULA. . Emarg. (s. s.) costata, Lamk, — auversiensis, Desh. — clathrata, Desh. — Mariæ, Cossm. — Carezi, de Laub. HO UE UN = « ? 10. — SUBEMARGINULA. 1. S. fenestrata, Desh. :2. — elegans, Defr. 3. — radiola, Lamk. 4. — thuryensis, Chelot. 11. — Sourum. ‘1. S. concavum, Desh. — | semiovum, Cossm. 3. — clypeatum, Cossm. 4, — ovalinum, Desh. D. — radiolatum, Desh. 6. — terminale, Desh: .7 — elongatum, Lamk. - 8. — cœlatum, Desh. 9. — arenarium, Wat. 10. — angustum, Desh. 11. — canaliculus, Desh. 12. — pyramidale, Cossm. 1e 13. — compressum, Desh. _ 14. — cymbiola, Desh. À à 15. — acuminatum, Desh. ES 16. — singulare, Cossm. | 12. — ScrssurEr LA. LÉ - » 1. S. parisiensis, Desh. » 2, — Deshayesi, Mun. Ch. | 43. — [Supprimé | T. XXXI, 1896 . E. (Entomella) cymbiola, Desh. — clypeata, Lamk. MÉMOIRES 65 414. — PLEUROTOMARIA. 1. P. (Chelotia) concava, Desh. 45. — CYCLOSTREMA. 1 C. obsoleta, Cossm. 16. — TiNosTOMA. 1. T. helicinoides, Lamk. 2. — umbilicare, Desh. 3. — rotellæforme, Desh. 4. —- elegans, Desh. D. — priscum, Desh. 6. — mite, Desh. 7. — grignonense, Desh. Ë 8. — trigonostoma, Desh. 9. — margaritula, Desh. 10. — complanatum, Desh. 11. — hosdenacense, Cossm. 12, T. (Megatyloma) Wateleti, Desh, 19: — 17. — DELPHINULA. 1. D. Regleyi, Desh. 2.. — calcar, Lamk. 3. — lima, Lamk. dubium, Lamk. 4. — Bernayi, Cossm. 48. — CALLIOMPHALUS. 1. C. squamulosus, Lamk. FAIR trochiformis, Desh. 3. — crenularis, Desh. 49. — Liorra. 1. L. (Liotina) Gervillei, Defr. A — d — 20. — TRoCHUS, fimbriata, Desh. Warni, Defr. 1. T. (Tectus) subcanaliculatus, Desh. D) : — margaritaccus, Desh. d, — mitratus, Desh. 4. — funiculosus, Desh. He — tiara, Defr. 6, — crenularis, Lamk: TR — ornatus, Lamk. 21. — CLANCULUS, 1. C. Ozennei, Crosse. 66 22. — MoxoponraA. 1. M. (Olivia) parisiensis, Desh. DA — perelégans, Desh. 3. — compsa, Cossm. 25. — BouTILLIERIA. 1. B. Eugenei, Desh. 2. — Bernayi, Bayan. 3. — crassa, Baudon. 24. — GiBBULA. 1. G. (Monilea) parnensis, Bayan. 2. — mitis, Desh. 3. G. (Pseudodiloma) mirabilis, Desh. 4, G. (Phorculus) sulcata, Lamk. D. — distans, Desh. 6. —— fraterculus, Desh. 25. — NorRisia. 1. N: (Norrisella) pygmæa, Desh. 2% — munda, Desh. 3. — pterochilus, Cossm, 4, — anaulax, Cossm. 26. — DILLWYNELLA. 1. D. Iabiosa, Cossm. 27. — SOLARIELLA. 1. S. odontata, Bayan. 2. — tricincta, Desh. 3. — craticulata, Desh., 4, — bimarginata, Desh. D. — filosa, Cossm. 6. — simplex, Desh. 7. — trochulus, Desh. 8. — solarioides, Desh. 28. — EUMARGARITA. 1. T. (Periaulaæ) spirata, Lamk. D LS trochiformis, Desh. 3: — grata, Desh. À. — disereta, Desh. 9. Eumargarita (s. s.) felix, Desh. 29. — BasirissA. = © Ù SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE . B. Boutillieri, Cossm., . — sulcata, Lamk. . — Lamarcki, Desh. — angusta, Desh. ». B. subfragilis, d'Orb. 30. — CALLIOSTOMA. TR co 33. — COLLONIA. 1. Collonia (s. s.) marginata, Lamk. 2. — infundibulata, Cossm. D. .— canalifera, Lamk. 4. — spiruloides, Desh. 5. — flammulata, Cossm. 6. — rotatoria, Desh. 7: — -textiliosa, Cossm. 8. C. {Leucorhynchia) callifera, Desh. 9. C. (Cirsochilus) jucunda, Desh. | 10. — striata, Lamk. ta = turbinoides, Lamk. 12 — turbinata, Desh. | 13: —- grignonensis, Desh. (Voir ci-après 25.) 14. — obsoleta, Cossm. 15: — Caiïllati, Desh. 16. — cristata, Baudon. 17; — disjuncta, Desh. 18. _ macrostoma, Desh. 19. C. (Cyniscella) cornupastoris, Lamk. 20. — Laubrierei, Cossm. 21. — separatista, Desh. 22 — minutissima, Desh. 23. — goniomphalus, Cossm. 24: — [suppr..]. 1. Calliostoma(s.s.)moniliferum, Lamk: 9 princeps, Desh. heres, Desh. . C: (Eutrochus) maryense, Bayan: novatum, Desh. . — Turgo. ” . T. (Senectus) sigaretiformis, Desh. radiosus, Lamk, herouvalensis, Desh. . T. (Tectariopsis) Henrici, Caillat. + — LEPTOTHYRA. . Leptothyra {s. s.) obtusalis, Baudon. . L. (Otaulax) inermis, Desh. 25. C. (Cirsochilus) Houdasi, Cossm. 26. C. (Homalochilus) miliaris, Cossm. 54. — Evoxouus. BY IL E jucundus, Desh. 2. — Bezançoni, Cossm. 3. — infracocænicus, Cossm. 55. — PHASIANELIA. : 1. P. (Tricolia) dissimilis, Desh. D 2: _— Lamarcki, Desh. “à 3, — Dunkeri, Desh. — Laubrierei, Cossm. — turbinoides, Lamk. — semistriata, Lamk. tenuistriata, Desh. — succinæopsis, Cossm. m9; P; (Steganomphalus) picta, Desh, ; 0. — parisiensis, d'Orb ù El; orne herouvalensis, Cossm. à «12: — naticoides, Desh. RS 7: — NERITOPSIS. | 1. N. parisiensis, Desh. » 2. — acutispira, Cossm. 58. — NeErira. EL. N\. (Peloronta) angystoma, Desh. “4 2. — bicoronata, Desh. 3. Nerita (ei) granulosa, Desh. tricarinata, Lamk. + — pentastoma, Desh. Brimonti, Desh. — semilugubris, Desh. 0. — Baudoni, Cossm. - 10. N. (Lissochilus) auversiensis, Desh. 59. — NERITINAs . N. subornata, d'Orb. % 2. — vicina, Mellev. … 3. — Laubrierei, Cossm. 4, — Dutemplei, Desh. 5. — sincenyensis, Desh. » 6, — globulus, Fér. D . — consobrina; Fér. 13 N. (Odontostoma) mammaria, Lamk. MÉMOIRES 67 8. N. zonaria, Desh. 9, — nucleus, Desh. 10. — Bouryi, Cossm. 11. — lineolata, Desh. 12. — Passyi, Desh. 40. — VELATES. 1. V. Schmideli, Chemn, 2. — equinus, Bezançon. 41. — Tomosroma. 1. T. neritoides, Desh. Ç 2. — rostratum, Cossm. (Voir ci-après 133€ genre.) 42. — PYRAMIDELLA. 1. P. calvimontensis, Desh. 2. — terebellata, Fér. 3. — inaspecta, Desh. r (1 + — SYRNOLA. | S. (Orina) umbilicata, Desh. S. (Diptychus) clandestina, Desh. — emarginata, Cossm. — eburnea, Desh. — miserz, Desh. — speciosa, Desh., —— pupoides, Cossm. (Voir ci-après n° 26.) 8. Syrnola (s. s.) Bernayi, Cossm. NUE vu 9. — nitida, Mellev. 10. — polygyrata, Desh. (Voir ci-après n° 27.) 11. — prælonga, Desh. 12. — spina, Desh. 13. — microstoma, Desh. 14. — spiculum, Desh. 15. — angusta, Desh. 16. — arcta, Desh. 17. — parva, Desh. 18. — acicula, Lamk. 19. — climacina, Cossm. 20. — ruellensis, de Rainc. 21. — Barreti, Morlet. 22. — obesula, Desh. 23. — goniophora, Cossm. % SONT PAT ES SN LEARN a En er CEE ON ARS F7 cs "a AE LE, É t ‘ ANNE \ : : : + LE AN PE ; = " COL à * : 68 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 24. Syrnola (s. s.) carinulata, Cossm. 25. S. (Lowoptywis) conulus, Cossm. 26. — (Diptychus) spargana, Cossm. 27. Syrnola (s. s.) Cloezi, Cossm. 44. — ODONTOSTOMIA. . O. Deshayesi, Br. et Corn. . — turbonilloides, Desh. 3. — hordeola, Lamk. . — modesta, Desh. 1 2 3 4 5. — pyramis, Desh. 6. — subvaricosa, Desh. 7. — intermedia, Desh. 8. —— oblita, Desh. 9. — tortilis, Desh. 10. — macroptyxis, Cossm. 11. — Gravesi, Desh. 12. -— nematurella, Morlet. 13. — nisoides, Cossm. 14. — mediana, Desh. 15. — primæva, Desh. 16. — nana, Desh. 17. — lignitarum, Desh. 18. — minor, Desh. 19. — limnæiformis, Cossm. 20. — verneuilensis, de KR. et M. C. 21. — lubrica, Desh. 22, — miliola, Lamk. 23. — bulimoides, Desh. 24. — Lapparenti, de Rainc. 4408, — PYRGULINA. 1. P. Chevallieri, Cossm. 435. — LULIMELLA. 1. E. inornata, Desh. A5bi8, — BrLonipiuM, Cossm. 1. B. gracile, Desh. 2. — polygyratum, Desh. 3. — scalarinum, Desb. 4. — fragile, Desh. D. — Morleti, Cossm. 6. —— suturale, Cossm. AG. — MURCHISONIELLA. 1. M. emarginata, Desh. 47. — Discopasis. 1. D. demissa, Desh. * 48. — TURBONILLA. 1. T. compta, Desh. 2. — turrella, Mellev. 3. — pulchra, Desh. 4, — notata, Desh. 5. — tenuiplicata, Desh. 4 6. — submarginata, Desh. 49. — Eurima. 1. Eulima (s. s.) turgidula, Desh. 2. — subemarginata, Desh. 3. E. (Subularia) nitida, Lamk. 4. — subnitida, d’Orb. D. — goniophora, Cossm. 6. _— munda, Desh. de — spinula, Cossm. 8. — acumen, Desh. 9. — subimbricata, Cossm. ê 10. == rectilabrum, Cossm, l'E: — Deshayesi, Cossm. : 12 — acuncula, Desh. 13: —- distorta, Desh. | 14. _— angystoma, Desh. k, 15: — concinna, Desh. : 16. Fe herouvalensis, Cossm.. 17. E. (Margineulima) fallax, Desh. À 18. — parisiensis, Desh.. 19. E. Barreti, Morlet. 1 50.— STYLIFER. 1. S. pellucidus, Desh. 2. — propinquus, Cossm. 3. — eulimoides, Cossm. 51. — Niso. 1. N. terebellata, Lamk. : 2. — angusta, Desh. > 3. — constricta, Desh. 4, — Morleti, Cossm. 52. — SCALARIA. 1. S. (Crisposcala) crispa, Lamk. ge 1 — plesiomorpha, de Boury: tenuilamella, Desh. Los HAL VO REE PAL « 2e, | MÉMOIRES ñ9 : LPESCEE } _ 4. $. (Crisposcala) junctilamella, de 44, S. (Crassiscala) Chevallieri, Cossm. à fr Boury. 45. —— æmula, Desh. La — Dadanti, de Boury. 46. — acanthodes, Cossm. Hi G. — Godini, de Boury. 17. S. (Cirsotrema) Stueri, Cossm:. Den 707. — acuminiensis, de Boury. 83. — CANALISCALA. ARC — Barrandei, Desh. 1. C. heteromorpha, Desh. 4 "9. — aizyensis, Desh. 54. — TENUISCALA. < 10. — Johannæ, de Boury. 1. Tenuiscala(s.s.)Laubrierei,de Boury. : { 11. — chaussyensis, de Boury. DA — Michelini, Desh. 3 12. — acutilamella, de Boury. & 2 — Ramondi, de Boury. + Fos — condensata, de Boury. 4. — amabilis, de Boury. | ALICE (Ciréuloscala) Rogeri, de Boury. 5. $. (Cerithiscala) primula, Desh. — brevicula, Desh. . $. (Parviscala) Baudoni, de Boury. 17 — Loustauæ, de Boury. . S. (Cirsotrema) elegantissima, Desh. — coronalis, Desh. — Morleti, de Boury. — contabulata, Desh. — ruellensis, de Boury. (Voir aussi 52-47.) S. (Bifi idoscala) Lemoinei, de Boury. Se (Coniscala) Bowerbanki, Morr. S. (Acrilla) gallica, de Boury. 97, -— essomiensis, de Boury. DSi te Lamberti, Desh. 99: : — affnis, Desh. _ 30. — grignonensis, de Boury. | 31. — semicostata, Sow. 32. — Deslonchampsi, de R. et M.C. 33. — fayellensis, de Boury. 34. — decussata, Lamk. 035. — angusta, Desh, n_ 36. — cuisensis, de Boury. “ 37. S. (Pliviscala) Gouldi, Desh. . 38. — | — Levesquei, de Boury. Lamarcki, Desh. . S. (Dentiscala)marginostoma, Baud. S. (Crassiscala) Francisci, Caillat. — variculosa, Desh. —— plicata, Lamk. ARGUS, re Bourdoti, de Boury. 3 6. — Ge — 55. — FORATISCALA. 1. F. cerithiformis, Wat; 2. — sculptata, Desh. Munieri, de Raine. Cloezi, de Boury. 3. — mesaliopsis, Cossm. 4. — Newtoni, de Boury. 56. — AcIRsA. 1. Acirsa (s. s.) auversiensis, Desh. — Bezançoni, de Boury. — funiculosa, Cossm. — subplicata, Desh. — , primæva, de Boury. A. (Acirselle) inermis, Desh. — transversaria, Desh. HS gtE we to 8. — striatula, Desh. 9. — 0 — suturalis, Cossm. erasa, Desh., 1 57. — LITTORINISCALA. 1. L. Lapparenti, de Boury. 2. — asperrima, Cossm. 58. — AcLis. 1. A. (Graphis) eocænica, de Boury. 2, _— minutissima, Desh. 3: — Eugenei, Desh, 4, — Bouryi, Cossm. 59. — ADEORBIS. 1]. A. Fischeri, Desh. 2. — lucidus, Cossm. 3, — politus, Edw. 70 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 4. A. lævigatus, Desh. 22, N. (Naticina) turbinata, Desh, 5. — tenuistriatus, Desh. 23. — abducta, Desh. G. — Michaudi, Desh. 24. — repanda, Desh. 7. — semistriatus, Desh. 25: — Lorioli, Desh. 8. — Rangi, Desh. 26 — Hamiltoni, Desh. 9. — nitidus, Desh. 27 — venusta, Desh. 10. — planorbularis, Desh. 28. Le tenuicula, Desh. 11. — intermedius, Desh. | 29. — consobrina, Desh. 12. — similis, Desh. 30. — Blainvillei, Desh. 13. — bicarinatus, Lamk. 24 le — labellata, Lamk. 14. — propinquus, Desh, 32. —— pilula, Desh. 15. — Jabiosus, Cossm. IA. ambulacrum, Sow. 16. -— rota, Desh 34. — Brongniarti, Desh. 17, — quinquecintus, Cossm. 99. — viviparoides, Cossm. 18. — tricostatus, Desh. 36. — .. pseudoclimax, Cossm. 19. — diaphanes, Cossm, 37. N (Sigaretopsis) infundibulum, Wat. 20. — trochilia, Cossm. | | 38. = © Woodi, Desh. 0 60. — ROTELLORBIS. 62. — SIGARETUS. 1. R. Laubrierei, Cossm. 1. S. clathratus, Gmelin. | 2. — Bouryi, Cossm. à 2. — Levesquei, Recluz. G1 — NarTica. 3. — politus, Desh. 1. Natica (s. s.) epiglottina, Lamk. 4. — pellucidus, Desh. 2. — microglossa, Desh. 63. — Eunaricina. 3. — hemipleres, Cossm, 1. E. Gouldi, Recluz. 4. — obliquata, Desh. GA. — AMPULLINA. 5. — Noæ, d'Orb. ; 1. Ampullina {s. s.) sigaretina, Lamk. 6. — Stoppanii, Desh. PAR splendida, Desh. | 7. — Caillati, Desh. D Le patula, Lamk. 8. — exerta, Desh. (Voir ci-après n° 35.) 9. — separata, Desh. 4, — semipatula, Desh. 10. — epiglottinoides, Desh. 5. —— aizyensis, Desh. 11. — perforata, Desh. 6. — parisiensis, d'Orb. 12. — Velledæ, Bayan. (Voir ci-après nS36et 37.) 13. — Deshayesi, Nyst. ch — depressa, Lamk, 14. N. (Amauropsina)canaliculata, Lamk. 8. — abscondita, Desh. 15. — arenularia, Vasseur. 9; — Forbesi, Desh. 16. — Boutillieri, Cossm. 10. — Gouberti, Desh. 17. N. (Neverita) valvimontensis, Desh. 13 de — Edwardsi, Desh. 18. — lincolata, Desh. 12, — grossa, Desh. 19: ee occulta, Desh. LS DE rustica, Desh. 20. N. (Cepatia) cepacæa, Lamk. 14. — grata, Desh 21. N. (Naticina) hantoniensis, Pilk. LHESRGESS sphærica, Desh. MÉMOIRES 71 16. A. (Crommium) insolita, Desh, 17. —— + Willemeti, Desh. 18. . ponderosa, Desh. 19: —— intermedia, Desh. 20. ee, merciniensis, Desh. al: —- hgnitarum, Desh. 22, — acuta, Lamk. 23. À. (Euspira) hybrida, Lamk. 24. — suessoniensis, d'Orb. 25. — scalariformis, Desh. 26. —_ acuminata, Lamk. 27: — Levesquei, d’Orb. 28. — producta, Desh. 29; . 2 conica, Desh. 30. A. (Amauropsella) spirata, Lamk. 31: — sinuosa, d'Orb. 32. — ligata, Cossm. 33. — paludiniformis, d’Orb. -34. — tuba, Desh. 35. Ampullina (s. s.) Berthelini, Cossm. 36. = chenayensis, Cossm. 1: — mutabilis, Sol. 65. — Narica. 1. N. alta, Cossm. G5bis, — VELUTINA. 1. V. Pezanti, Cossm. / GG. — MicRESCHARA. 1. Micreschara (s.s.) citharella, Cossm. M. (Macromphalina) problematica, Desh. 3. — decussata, Cossm. 4, M. (Dialytostoma) Fischeri, de Laub. 5 — disjuncta, de R. et M. C. t 6. — subsoluta, Cossm. 7. M. (Micromphalina) elegans, Desh. 8. — cliona, de R. et M. C. 9. — terebralis, Cossm. 10. — scalariformis; Morlet. 67. — CYMENORYTIS. 1. C. fragilis, Lamk. 2. — undulata, Desh. 3. — conica, Cossm. 4. C. densesulcata, Cossm. G8. — LACUNARIA. 1. L. macrostoma, Desh. 2. — turgida, Desh. 69. — XENOPHORA. 1. Xenophora {s. s.) cumulans, Brongn. 2 — confusa, Desh, 3. X. (Tugurium) agglutinans, Lamk. 4, — Gravesi, d'Orb. 5. — nummulitifera, Desh. 6. X. (Haliphæbus) patellata, Desh. 45 — Bouryi, Cossm. 70. — CAPuLUus. 1. C. singularis, Desh. 2, — dilatatus, Desh. 3. — pennatus, Lamk. 4 — patulus, Desh. 5. — squamæformis, Lamk. 6. — excentricus, Cossm. 7. — onyxoides, Cossm. 8. — pachycosmetus, Cossm. 71. — PLESIOTHYREUS. 1, — P. parmophoroides, Cossm. 72. — CREPIDULA. 1. C. parisiensis, Cossm. 735, — CALYPTRÆA. 1, C. aperta, Sol. 2, — ]ævis, Desh. 3. — suessoniensis, d'Orb. 4. — Jamellosa, Desh. 5. — crepidularis, Lamk. 74. — HipPoNYx. 1. H. cornucopiæ, Lamk. 2, — dilatatus, Lamk. 3, — comptus, Desh. 4, = tuba, Desh. 5. — spirirostris, Lamk. 6. — sublamellosus, Desh. 7. — elegans, Desh, 8. — Laubrierei, Cossm. 9. -— patelloides, Desh. 10. — comatus, Desh. 72 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 11. H. opercularis, Desh. 12. — alticosta, Cossm. 13. — tryensis, Cossm. 75. — MITRULARIA. 1]. M. Boutillieri, Cossm. 2, — Bernayi, Cossm. 76. — TRUNCATELLA. 1. T. antediluviana, Desh. 9, — distensa, Cossm. 77. — BERELLAIA. 1. B. Fischeri, de Laub. et Carez. 2, — Mariæ, de Laub, et Carez. 78. — LEPTOPOoMA. 1. L. helicinæforme, Boissy. 2, — Dutemplei, Desh. 3. — Morleti, Cossm. 79. — CRASPEDOPOMA. 1. C. conoideum, Boissy. 2, — insuetum, Desh. 3. — Matheroni, Desh. 80. — Dissosroma, Cossm, 1888. 1. D. mumia, Lamk. 2, — sparnacense, Desh. 81. — MEGALOMASTOMA. 1. M. Arnouldi, Michaud. 2. — eurybasis, Cossm. 82. — HarTManniA, Newton, 1891, 1]. H. modica, Desh. 2. — parvula, Desh, 3. — ressonensis, de Raine. 4, — proxima, Cossm. 85. — ASSIMINEA. 1. A. conica, Prévost. 2, — contracta, Cossm. 3. — crassa, Desh, 4, — glandinensis, de Laub. et Carez, 5. — crassilabris, Desh, 6. — goniophora, Morlet. 7. — stenochora, Cossm. 8. — eburnoïides, Cossm. 9. — turgidula, Cossm. 84. — VALYATA. 1. Valvata ‘s. s ) Leopoldi, de Boissy. 2. :— inflexa, Desh. 3. V. (Cincinna) Michaudi, Desh. 4, — Trigeri, Desh. 5. — parvula, Desh. 6, — Bezançoni, de Laub. et Carez 7. — Bouryi, Cossm. 85. — PALUDINA. | 1. P. aspersa, Michaud. 2, — Orbignyi, Desh. 3. — suessoniensis, Besh. 4. — intermedia, Desh. 5. — proavia, Desh. 6. — rimata, Michaud. 7. — Desnoyersi, Desh. 8. — obliquata, Desh. 9. — inaspecta, Desh. 10. — distinguenda, Desh. 11. — Matheroni, Desh. 12. — novigentiensis, Desh. 86. — HyproBra. 1. Hydrobia {s. s.) incerta, Desh. . 2. H. (Ecrobia) sparnacensis, Desh. 9: — subulata, Desh. 4. — nitens, Desh. De == sextonus, Lamk. 6. — couulus, Lamk. 12 — pyramidalis, Brard. 8. — Heberti, Desh. LE — pusilla, Brongn. 10. — Chedevillei, Morlet. 11. — Laubrierei, Cossm. 12. H, (Polycirsus) tuba, Desh. 13. — varicosa, Ch. d'Orb.. 14. — cyclostomæformis, Ch. d'Orb. 15. — Bouryi, Cossm. 87. — SELLIA. 1. S. pulchra, de Rainc. 88. — BITHINELLA. 1. Bithinella {s. s.) pulchra, Desh. D) + AR _—— mutata, Cossm. re ; 3. Bithinella (s. s.) expulsa, Desh. 4. ei pupina, Desh. 5. — atomus, Brongn. 6. — cirsophora, Cossm. 7. — intermedia, Mellev. 8. de, alta, Desh. 9, — sphæroidalis, Cossm. 10. B. (Lartetia) cochlearella, Desh. 11. — 12. B, (Dieretostoma) dissita, Desh. plicistria, Cossm. 89, — LAPPARENTIA. 1. L:irregularis, Desh. 2. — Fischeri, Berthelin. 90. — Srario!a, Brus. 1. S. Desmaresti, Prévost, 2, — Deschiensi, Desh. 3. -— limbata, Desh. 91. — BITHINIA. 1. B. Douvillei, Bayan. 2. — Nysti, de Boissy. 3. — oxyspira, Cossm. 92. — STENOTHYRA. . S. pulvis, Desh. . — miliola, Mellev. 19 °3. — chorista, Cossm. 4, — globulus, Desh. ES mediana, Desh. 6. — microscopica, Cossm. 7. — cuneata, Cossm. 8. — cylindracea, Desh. 9. — abnormis, Desh. 93. — NysrTia. 1. N. microstoma, Desh. 2. — polita, Edw. . —— ACROPHLYCTIS. . À. Eugenei, Desh. . — Rissora. L . Rissoia {s. s.) nana, Lamk. ,. — misera, Desh. . R. (Alvania) Barreti, Morlet. : — turbinopsis, Desh. . R. (Galeodina) zosta, Bayan. MÉMOIRES 13 6. R. (Flemingia) eurydictium, Cossm. 96, — CERATIA. 1. C minutissima, Cossm. 2, — diaphanes, Cossm., 97. — Draropsis. 1. D. semistriata, Desh. 2, — incompleta, Desh, 3. — perarata, Cossm. 98. — Cossmannia, Newton. 1. C. decipiens, Desh. 2, — expansa, Desh. 99. — PSEUDOTAPHRUS. 1. Pseudotaphrus (s. s.) buccinalis, Lamk. — transversarius, Desh. — cinctus, Desh, — Morleti, de Raince. — angustus, Cossm. . P. (Microtaphrus) proavius, Cossm. . P. (Pesantia) dactyliosa, Desh. 8. — 100. — Rissorna. 1H OO CR w eurydictium, Cossm. 1. Rissoina (s. s.) clavula, Desh. 2. — Raincourti, Cossm. 3. — Houdasi, Cossm. 4. R. (Zebinella) cochlearella, Lamk. où — discreta, Desh. 6. — plicatilis, Desh. 7. — puncticulata, Desh. 8. — polita, Desh. LE —— lkevigatissima, Desh. 10, — semistriata, Lamk. (Voir ci-après n° 15 et 16.) 11. R. (Zebina) Schwartzi, Desh. 12. — fallax, Desh. 13: — 14. — paludinæformis, Desh. 15. R (Zebinella) scalata, Cossm. 16. — 101. — CrItEVALLIERIA. pygmæa, Cossm. convexiuscula, Cossm. 1. C labrosa, Cossm., 2, — ambigua, Cossm. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 3 C. minuta, Desh. 4. — mumiola, Cossm. 5. — resecta, Cossm. 409. — PARYPHOSTOMA. 1. P. turricula, Brug. 2. — minus, Desh. 3. — decemliratum, Cossm. 4. — eximium, Desh. 5. — plicatulum, Desh. 4 405. — Liriopa. 1. L. acuminata, Baudon. 104. — SOLARIUM. 1. Solarium {(s. s.) Picteti, Desh. = Lo 1 bistriatum, Desh. patulum, Lamk. grande, Nyst. subgranulatum, d'Orb. canaliculatum, Lamk. Gaudryi, Morlet. crenulare, Desh. plicatulum, Désh. plicatum, Lamk. bifidum, Desh, Langlassei, Morlet. Goossensi, Morlet. .marginatum, Desh. bimarginatum, Desh. dameriacense, Desh. marginale, Desh, ammonites, Lamk. suessoniense, Wat. 20. S. (Disculus) obolus, Bayan. 105. — DiscoHELIX 1. Discohelix {s. s.) Dixoni, Vasseur. 2. D. (Pseudomalawis) plicatella, Cossm. 106. — HomaraxIs. 1. H. bifrons, Lamk. 2. — serrata, Desh. 3. — laudunensis, Desh. 4. — spirata, de Raine. 5. — ammonoides, Desh. 6. — Deshayesi, Michaud. 7. H. marginata, Desh. S. — cresnensis, Morlet. 9. — conoïdea, Cossm. 10. — disjuncta, Lamk. 407. — LiTTrORINA. . Littorina (s. s.) levata, Desh. l 2 10. 11. 12. 13 ), 3. 4. “ 8 6. Fe 9 . L. (Prosthenodon) monodonta, Desh. Munieri, Bayan. densestriata, Desh. tricostalis, Desh. subangulata, Desh. melanoides, Desh. Deshayesi, Cossm: Bernayi, Cossm. incompleta, Desh. mitis, Desh. variculosa, Desh. rissoides, Desh. 108. — RISELLA. 1. R. minuta, Desh. 409. — CaviLABIUM. 1. C. Bezançoni, Cossm. 410. — Lacuna. 1. Lacuna {s.s.) macromphalus, Morlet. Le ed jt ed pet CCE CE = . ËS . . = nu bn bu RAA La D AO OR wo 1% craspedomphalus, Cossm. crcumvallata, Cossm. : Wateleti, Cossm. anomala, Cossm. . L. (Epheria) compressa, Cossm. Loustauæ, Desh. mirabilis, Desh. Dutemplei, Desh. (Voir ci-après n° 37.) globulosa, Desh. cuisensis, Cossm. nitidissima, Cossm. = amaura, Cossm. (Voir ci-après n° 28.) nitens, Desh. pulchella, Desh. Langlassei, de Raiïnc. aperta, Cossm. “ PT RP MT 7 ù 4 MÉMOIRES 75 18. L. (Epheria) eurydictium, Cossm. A16bis. PLEUROCERA. 19. = sigaretina, Desh. 1. P. Suzanna, d'Orb. 20: — fragilis, Desh. 4147. — Favnus. 21. L (Medoriopsis) effusa, Desh. 1. Faunus (s. s.) Lamarcki, Desh. (Voir ci-après n°5 35 et 36.) 2, _— cerithiformis, Watelet, 292. — paludinæformis, Desh. 3. — dispar, Desh. 28: — minutissima, Desh. 4. — Haranti, de Laub. et Carez. 24. — actæonoides, Cossm. (Voir ci-après n° 11.) 25. — aratula, Cossm. 5. F.(Melanatria)Cuvieri, Desh. 26. — cochlearella, Cossm. 6. — vulcanicus, Schloth. 27. L. (ÆEntomope) Klipsteini, Cossm. 7 _— Dufresnei, Desh. (Voir ci-après n° 39.) 8 — curvicostatus, Mellev. 28: — Loveni, Bayan. 9. — ornatus, Desh. 29. — bulimopsis, Desh. 10. F.(Pirenopsis\rissoinæformis, Cossm. 30. — Chevallieri, Cossm. 11. Faunus{s.s.) clavosus, Lamk. 31. L. (Lacunella) depressa, Desh. 118. — Meranorsis. 32. — bulimoides, Desh. 1. Melanopsis (s.s.) buccinoidea, Fér. 99: fe (Cirsope) marginata, Desh. 2: — ancillaroïides, Desh. 34: — Bouryi, Cossm. D. — Laubrierei, Carez. 35. L. (Medoriopsis) antjqua, Desh 4. — buccinulum, Desh. 36. — Billiardi, Desh. D: — sodalis, Desh. 37. L. (Epheria) sulcifera, Cossm. 6. — ovularis, Desh, 38. — dialyta, Cossm. di — laétacea, Cossm. 39. L. (Entomope) Pezanti, Cossm. 8. — Mausseneti, Cossm. AA. — DissocxiLus 9. M. (Macrospira) proboscidea, Desh. 1. D. heterogenus, Desh. 10. M. (Coptostylus) Parkinsoni, Desh. 2, —— conicus, Cossm. LE — obtusa, Desh. 112. — LacuNonox. . 449. — PaLUuDOoMuUS. 1. L. Bernayi, Cossm. 1. P. Vauvillei, Cossm. 2, — reflexilabrum, Cossm. 2. — infraeocænica, Cossm. 3. — bidens, Cossm, 120. — BourxIA. 415. — Lacunopryxis. 1. B. polygyrata, Cossm. 4 Pol be prælonga, Desh. 2. — convexiuscula, Cossm. 4144. — MELanNia. 191. — Baÿania. 1. M. (Melanoïides) inquinata, Defr. 1. B. lactea, Lamk. œ — præcessa, Desh. 2. — sulpiciensis, Desh. ; 415. — Pasiraeora, Cossm. 1896. 3. — triticea, Fér. : 1. P. lucida, Cossm. 4. — delibata, Desh. 2. — berellensis, de Laub. et Carez. 5. — sejuncta, Desh. ÿ 3. — eulimoides, Cossm. 6. — herouvalensis, Desh. É 116. — SEMISNUS 7. — Laubrierei, Cossm. ‘ 1. S, resectus, Desh. 8. — ventriculosa, Desh, À 4 "3 : 76 SOCIÉTÉ ROYALE 9, B. Bourdoti, Cossm. | 10. — minutissima, Desh. 11. — substriata, Desh. 12. — vetusta, Desh. 13. — sulcatina, Desh. 14. — hordacea, Lamk. 15. — semicostellata, Desh. 16. — mixta, Desh. 17. — varians, Desh. 18. — fibula, Desh. 19, — pupiformis, Morlet. 20, — canicularis, Lamk. 21. — subtenuistriata, d'Orb, 99, — essomiensis, Cossm. 93. — lirata, Cossm. 49292. — CæœcuM. . 1. C. lituus, Desh. 2, — Bezançoni, Cossm. 125. — THECOPSELLA. 1. T. Fischeri, Mun. Ch. 124. — ErncHILOTHECA. 1. E. succincta, Defr. 495. — TURRITELLA. 1. T. terebellata, Lamk. 2, — sulcifera, Desh. 3. — hybrida, Desh. 4, — carinifera, Desh. 5. — imbricataria, Lamk. 6. — adulterata, Desh. 7. — elegans, Desh. 8. — bellovacensis, Desh. 9, — Solanderi, Mayer-E. 10. — granulosa, Desh. 11. — monilifera, Desh. 12. — Lamarcki, Defr. 13. — marginulata, Mellev. 14. — subula, Desh. 15. — funiculosa, Desh. 16. — mitis, Desh. 17. — compta, Desh. 18. — interposita, Desh. 19. — elongata, Sow. MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 20. T. copiosa, Desh. 2j le — circumdata, Desh. 29. — Vaudini, Desh. 93, — Caïllati, Desh. 24, — uniangularis, Lamk. 95. — unisulcata, Lamk. 26. — cuisensis, Cossm. 126. — MESarIA. 1. M. regularis, Desh. 2, — Ecki, de Laub. 3. — intermedia, Desh. 4, — incerta, Desh. 5. — Heberti, Desh. G. — turbinoides, Desh 7. — Wateleti, Desh. 8. — melanoides, Desh. 9. — fasciata, Lamk. 10. — solida, Desh. 11. — multisuleata, Lamk. 12. — consobrina, Desh. 13. — brachyteles, Bayar. 14. — trochoides, Desh. : 15. — sulcata, Lamk. 16. — Hamiltoni, Desh. 127. — EriGMosroMma. 1. E. nitidulum, Desh. 1928. — Marmupia/à reporter après 134). 1. Mathildia (s. s.) Baylei, de B. () - . 3 4. + — Bourdoti, de B. Cossmanni, de B. Crossei, de B. Morgani, de B. impar, Desh. costellata, Desh. Raincourti, de B. Morleti, de B. turritellata, Lamk. Bezanconi, dpt tenuisculpta, de B. (Voir ci-après n® 15 et 16.) | 13. M. (Acrocælum) Bouryi, Cossm. - vincta, Desh. MÉMOIRES 15. Mathildia (s. s.) sculptata, Desh 16. — bacillaris, Cossm: 129. — Tusa (à reporter après 134). 1. T. sulcata, Pilk. © 2, — cyclostomoides, Desh. 130. — SCALIOLA. 1. S. Bouryi, Cossm. 451. — VERMETUS 1. V. (Serpulorbis) cancellatus, Desh. Us — Deshayesi, Newton. 3. — strictus, Desh. 4. — Morchi, Desh. 3e — clathratus, Desh. 6. — cristatus, Desh. qi — laxatus, Desh. 8. = semipedalis, Desh. 9. —- . porrectus, Desh. 10. — serpuloides, Desh. 11. — anguillinus, Desh. 12: — polygonus, Desh. 13. V. (Vermicularia) conicus, Lamk. 14. © — biangulatus, Desh. 15 — suessoniensis, de Laub. 152. — TExAGoDEs. 1. T. (Agathirses)striatus, Defr. 2, _— sulcatus, Defr. 3 — Faujasi, Desh. 4. — spinosus, Desh. 5 — lima, Lamk. 6. T. (Picypoma) multistriatus, Defr. pes — brevifissuratus, Desh, 8. — mitis, Desh. É de — gracilis, Desh. 133. — Ceres (à reporter après 41). 1, C. (Dimorphoptychia) Arnouldi, Mich. 1454. — CeriTHioneRMA, Conrad. 1. C pulchrum, Desh. 2. — angulatum, Desh. 3. — gratum, Desh. 4. — cancellaroides, Mellev. 155 D ue 71 . — PrANAXIS. 1. Planaxis (s. s.) Fischeri, de Rainc. — aulacophorus, Cossm. 3. P. (Orthochilus) Bezançoni, de Raïnc. 4, — denudatus, Cossm. 155bis. DaLriEeLLa, Cossm., 1895. 1. D. insolita, Desh. 2, — turriculata, Cossm. 156. — BRACHYTREMA. 1. B. muricoides, Lamk. 2, — breviculum, Desh. 3: — acutidens, Desh. 4, — carinulatum, Desh. 457. — CERITHIUM. 1. Cerithium {s.s.) serratum, Lamk. 2 16. 155 22 diadema, Desh. denticulatum, Lamk. Brocchii, Desh. tuberculosum, Lamk. mutabile, Lamk. Gravesi, Desh. valdancurtense, Cossm. labiatum, Desh. Blainvillei, Desh. Picteti, Desh. tiara, Lamk. tiarella, Desh. æquistriatum, Desh. mitreola, Desh. obliquatum, Desh. crenatulatum, Desh. angustum, Desh. subula, Desh. stephanophorum, Desh. creniferum, Desh. pireniforme, Desh. 23. C.(Vul/gocerithium)Jussieui, Mayer-E. 24. 25. 26. NE 28. substriatum, Lamk. constrictum, Desh. filiferum, Desh. semicostatum, Desh. obesum, Desh. 18 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 29. C. (Vulgocerithium) Defrancei, Desh. 30. — bellovacense, Desh. SL. — globulosum, Desh. 32: — Guilielmi, dé Rainc. 33. — triangulum, Br. et Corn. 34. — tenuistriatum, Mellev. Se — polysarcum, Cossm, 36. — Passyi, Desh. Di — Felix, Desh. 38. — echinulatum, Desh: 39, — Jlamellosum, Lamk. 40. — inabsolutum, Desh. 41. — Chevallieri, Cossm. 42, — edulcoratum, Cossm. 43. — Petitclerci, Cossm. A4. — Goossensi, Cossm. 45. C. (Tenuicerithium) fragile, Desh: 46. — Hærnesi, Desh. 47. — crassicostatum, Desh. 48. — costulatum, Lamk. 49. — semicristatum, Baudon. 90. — limbatum, Desh. ol. C. (Hemicerithium) imperfectum, Desh. 52, — Gardneri, Cossm. Jo: — incommodum, Desh. 54. — intermissum, Desh Do: — terebrale, Lamk. 56. — Bernayi, Cossm. 97. C. (Campanile) giganteum, Lamk. 58. — incomptum, Dixon 99, — auversiense, Desh. 60. — parisiense, Desh. 61. — Benechi, Bayan. 62. — paratum, Desh. 157bis, BEzançoniA, Bayle. 1. B. spirata, Lamk. 2. — synarthrota, Cossm. 157ter, VERTAGUS. 1. Vertagus (s. s.) striatus, Brug. 2 — modunensis, Desh. 3. V.(Semivertagus)unisulcatus, Lamk. 4. V, (Semivertagqus)melanoides, Lamk. D: — Queteleti, Briart et Corn. (6) — diastoma, Desh. fe — consobrinum, Desh. 8. — diastomoides, Desh. 158. — DIAsTroMA. 1. D. costellatum, Lamk. 2, — acuminiense, Cossm. 3. — inerme, Desh. 4, — variculosum, Desh. 5. — interruptum, Desh. 6. — multispiratum, Cossm. 159. — SANDBERGERIA. 1. Sandbergeria{s. s }communis, Desh. 2 — regularis, Mellev. 3 — turbinopsis, Desh. 4, 2 Pissarroi, Cossm. D — pseudoventricosa,d’Orb. 6 — subobtusa, d'Orb. 7. S. (Aneurychilus) secalis, Desh. 8 = cyclostomoides, Desh. 9 — - valmondoisiensis, Cossm. 45968, AURELIANELLA, Cossm. 1. A. mutabilis, Cossm. 440. — TerrosromA, Harr. et Burr. 1. T. tuba, Desh. 2. — bacillum, Lamk. AAA. — FASTIGIELLA. 1. Fastigiella {s. s.) rugosa, Lamk. 2..F. (Mellevillia) gibbosula, Mel. 442. — Birrivm. 1. Bittium{s.s.) semigranulosum, Lamk. 2. — transenna, Bayan. — gibbosum, Defr. — plicatulum, Desh. acuminiense, Desh. — jucundum, Desh. — Duchasteli, Desh. — capillaceum, Desh. HSE ce 9, — catalaunense, Desh. 10, — intangibile, Desh. 11. — elachistum, Cossm. 18: 13. 145. . 1 2 ge 4 5 CARTIER nr EN Teen bi S ni __ 12. D mi pe ii ns nu ge © D HN O-Ot ER Ha UE w N MÉMOIRES B. (Semibittivun) cancellatum, Lamk. — ecostatum, Cossm. — dulciculum, Desh. — Philippardi, Wat. — Escheri, Desh. — LæococaLis. L. inclyta, Desh. . — Loustauæ, Cossm, — Chevallieri, Cossm: . — Passyi, Desh. . — affinis, Desh. . — NewroniELLa, Cossm., 1893. . Newtoniella (s. s.) clavus, Lamk. — accedens, Desh. — multispirata, Desh. — tritorquata, Desh. — pulcherrima, Desh. sulcifera, Mellev. textilis, Desh. prælonga, Desh. quadrifida, Desh. — inæquilirata, Desh. (Voir ci-après n° 19.) . N. (Seila) Archimedis, Desh. — trifaria, Desh. —— trilirata, Desh. —— mundula, Desh. varjata, Desh. quadrisulcata, Lamk. quadricingulata, Desh. quinquesulcata, Desh. . Newtoniella (s.s.)suturofunata, Coss. 5. — CERITHIOPSIS. . Cerithiopsis (s. s.) alveolata, Desh. — chaussyensis, Cossm. Maresr, Desh. — trigeminata, Desh. Baudoni, Desh. - diozodes, Cossm. Bernayi, Cossm. — larva, Lamk, arcecostatum, Watelet. P 19 Cerithiopsis (s. s.) dispar, Desh. . C. (Cyrbasia) pupina, Desh. — TRIFOoRIS. Triforis (s. s.) plicatus, Desh. (Voir ci-après n° 18.) 2. T. (Trituba) bitubulatus, Baudon. de — fenestratus, Cossm. 4. T.(ÆEpetrium)minutus, Desh. SE — herouvalensis,deRainc. 6. — sinistrorsus, Desh. 1 — asper, Desh. 8. — inversus, Lamk, 9. — grignonensis, Desh. 10. — ambiguus, Desh. LL: — costulatus, Desh. 12. T. (Ogivia) singularis, Desh. 135. — inæquipartitus, Desh. 14. — conoidalis, Rouault. Ep! = biplicatus, Rouault. 16. — breviculus, Cossm. ET = diozodes, Cossm. 18. Triforis (s. s.) Chevallieri, Cossm. 447. — Corina. 1. C: perelegans, Desh. 2. — tenuis, Desh. 3. — fayellensis, Desh. 4, — difciis, Desh. 5. — Labechei, Desh. 6. — Munieri, Desh. 7. — cuisensis, Desh. 8. — indecorata, Desh. 148. — ORTHOCHETUS. 1. O. Leufroyi, Mich. 449. — ALOCAXIS. k. A. cylindracea, Desh. 150. — TRYPANAXIS. 1. T. umbilicata, Lamk. 2, — perforata, Lamk. 3. — deceptrix, Desh. 4. — pervia, Desh. 5. — aperta, Desh. 6. — imperforata, Desh. 80 = SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 7. T. hypermeces, Cossm. 8. — Pissarroi, Cossm. 151.— POTAMIDES. 1. Potamides (s. s.) lapidum, Lamk, perditus, Bayan. semiplicatus, Desh. Part ui bn Ne 12. Potamides mixtus, Defr. 15. — Depontaillieri, Cossm. 14. P. (Tympanotomus) cinctus, Brug. 19: — semicoronatus, Lamk. 16. — conoideus, Lamk. AT — emarginatus, Lamk. 18. — Cordieri, Desh. 1% — submarginatus, d'Orb. 20. — conarius, Bayan. el — Semperi, Desh. 2 PA — proavus, Desh. 23. — papalis, Desh. 24, —. turris, Desh. 25, — funatus, Mantell. 26. — cireinatus, Desh. AT — Hericarti, Desh. 28. — Roissyi, Desh. 29. — . involutus, Lamk. 30. — gradatus, Desh. 21: — alternans, Desh. 32. P. (Pyrasus) angulatus, Sol. 93. _ pyramidatus, Desh. 94. — spectabilis, Desh. 99. = Plateaui, Cossm. Or à & w — acutangulus, Desh. cristatus, Lamk. confluens, Lamk. Margaritæ, Cossm. Laubrierei, Cossm. Cloezi, Morlet. tristriatus, Lamk. tricarinatus, Lamk. (Voir ci-après n° 57.) 36. P.{Exechestoma)angulosus, Lamk. 97. 38. Bonnardi, Desh. interruptus, Lamk. 39. 40. P.(Ewech estoma) turritellatus, Lamk. scalaroides, Desh, 41. P. (Terebralia) Bonellii, Desh. 42. 43. 44. 45. curvicostatus, Desh. Bouryi, Cossm. | Morleti, Cossm. “4 subpunctatus, Desh, 46. Potamides {s. s.) tetratænia, Cossm. 47. tritænia, Cossm. 48. P. (Telescopium) Boutillieri, Cossm. 49. P. (Tylochilus) tuba, Desh. 90. o1. Brimonti, Desh. æquatus, Desh. 92. P.(Granulolabium) præplicatus, Cos. D3. D4. 50. 56. scruposus, Desh. obscurus, Desh. cuspidatus, Desh. multinodosus, Desh, 57. Potamides(s.s.)extraconicus, Cossm.. 1452. — BaArTiLLariA, Benson. 1. B. pleurotomoides, Lamk. 2. — concava, Sow. 3. — subacuta, d'Orb. 4. — calcitrapoides, Lamk. 5. — echinoides, Lamk. 6. — Prevosti, Desh. 7. — Bouei, Desh. © 8. — clandestina, Desh. 9. — rugata, Desh. 10. — bicarinata, Lamk. 11. — Sowerbyvi, Desh. 12. — separata, Desh. 13. — Huarti, de Rainc. 14. —:‘nodularis, Desh. 15. — inopinata, Desh. 16. — bierialis, Desh. 17. — turbinoides, Desh. 18. — goniophora, Desh. 19. — Falconeri, Desh. 20. — Bianconii, Desh. 21. — Fischeri, Desh. 29 . — Stueri, Cossm. A ie w'upl PE A ce RE LE ve Are TN “ x de Me AE + Ver es PA 4 “ % VER Fu A \ 153. — CHenoprs. MÉMOIRES 160.— Ovura, 1. Chenopus {s. s.) dispar, Desh. Or 2. C. (Arrhoges) analogus, Desh. 3, — Heberti, Desh, 2: — 154. — ARæ&oODACTYLUS, Harr. et Burr. | 3. _ 1. A: Plateaui, Cossm. nv — 155. — STROMBUS. D. — 81 {Transovula) delphinoides, Cossm, vibrayeana,de Raine, acuminata, Mellev. Eugenei, Desh. rostralina, Desh. 1. S. (Strombidea) ornatus, Desh. 2 156. — Rimerra. 1. Rimella {s. s.) fissurella, Lin. | ue 457. — GLapius. G. (Hippochrenes) macroptera, Lamk. gt we D œ1 10. CES ACER ù Na uxr 159 R. (Ectinochilus) canalis, Lamk. G. (Amplogladius) athleta, d'Orb. G. (Wateletia) Geoffroyi, Wat. T. (Seraphs) sopitum, Sol. labrosa, Sow. Boutillieri, Bezançon. LGL. — Gisorria. 1. G. tuberculosa, Duclos. 2. — gisortiensis, Passy. 3. — Chevallieri, Cossm. LOL CYPRAEL interrupta, Desh. lucida, Sow. mirabilis, Desh. . G. (Cyclomolops) sublævigatus,d'Orb. . G. (Semäiterebellum) Marceauxi , Desh. . — TEREBELLUM. . Terebellum {s. s.) fusiforme, Lank. plana, Beyrich. Murchisoni, Desh. columbarius, Lamk. Baylei, Desh. Dewalquei, Desh. incrassatus, Desh. turgidus, Desh. callosus, Desh. humerosus, Desh. fusiformopse, de Greg. olivaceum, Cossm. chilophorum, Cossm, Isabellæ, Bernay. eratoides, Cossm. DrAMEZA, | Be 1. D. media, Desh. T. XSXI, 1896 1. C. (Bernayia) obesa, Desh. 22 — D. = Üt Ü. — media, Desh. bartonensis, Edw. exerta, Desh. . C. (Vadpicella) angystoma, Desh. prisca, Desh. {Voir ci-après n° 20.) 7. C. (Luponia) imflata, Lamk. Bite Qt 10. 11. 1e — Dollfusi, de Laub. Laubrierei, Cossm. Levesquei, Desh. Sellei, de Rainc. hiantula, Cossm. 15. C, (Cyprædia) elegans, Defr. 14. 15. 16. interposita, Desh. sulcosa, Lamk. Sophiæ, Bernay. 17. C. (Trivia) pedicularis, Desh. 18. Bouryi, Cossni. 19. C. (inc. sedis) Dalli, Cossm. 20. C. (Vulpicella) Chevallieri, Cossm. 165. — ERraro. 1. E. (Eratopsis) crenata, Desh. 164. — PiruraA. Wateleti, Desh. Bernayi, Cossm. 1. P. tricarinata, Lamk. 2. — pannus, Desh, 3. — elegans, Lamk. 4. — fragilis, Desh. 165. — Cassis. 1. C. harpæformis, Lamk. 2. — Chevallieri, Cossm. 3. -— cancellata, Lamk. 4. — calantica, Desh. 166. — Morio. 1. M. nodosa, Sol. 2. — diadema, Desh. 3. — enodis, Desh. 4. — retusa, Desh. ». — eurychilus, Cossm. 6. — textiliosa, Desh. 7. — sulcaria, Desh. 8. — singularis, Desh. 9. — pretiosa, Desh. 10. — coronata, Desh. J1. — funiculosa, Desh. 467. — LampusiA, Schum., 1. Lampusia {s. s.) antiqua, Desh. 2: — cuneata, Cossm. 3. L. (Monocirsus) carinulata, Cossm. 4. L. (Epidromus) turriculata, Desh. 5. L. (Plesiotriton) volutella, Lamk. 6. L. (Simpulum) formosa, Desh. 7. en colubrina, Lamk. 8. — striatula, Lamk. 9. — viperina, Lamk. 10. — goniata, Cossm. LL: — inornata, Desh. 12. — polygonoiïides, Desh. 13. — Dumortieri, Baudon. 14. — multigranifera, Desh. 152 — scabriuscula, Desh. 16. — reticulosa, Desh. 17% — nodularia, Lamk. 18. — bicincta, Desh. 19. — planicostata, Desh. - 20. L. {Sassia) Lejeunei, Mellev. PA SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE . PiRuLA tricostata, Desh, . —- intermedia, Mellev. Bernayi, Cossm. 22. L. (Gutturnium) piraster, Lamk. 4168. — ARGOBUCCINUM. 479. — TyPpHis. 1. T. tubifer, Brug. 2. — parisiensis, d'Orb. 3. — coronarius, Desh. 1. A. Boutillieri, Cossm. 169. — Murex. 1. M. (Triplew) tripteroides, Lamk. : 2, © — fusoides, Desh. | 3. — micropterus, Desh. 4. — contabulatus, Lamk. D. — tricarinatus, Lamk. 6. — bispinosus, Sow. 7: — denudatus, Desh, 8. = asper, Sol. 22 — bicostatus, Desh. 10.M.(Muricidea)distans, Desh. ; 11: — Stueri, Cossm. ï 12. el Bernayi, Desh. ; 13. — subrudis, d'Orb. F 14. — sarronensis, Carez. a 15. — frondosus, Lamk. Fe 16. — fraterculus, Desh. E 17. — foliaceus, Desh. 4 18. Le jucundus, Desh. 5 19: — flexuosus, Desh. 4 20. — dyscritus, Cossm. à 21 —_ spinulosus, Desh. ; 22 — calcitrapoides, Lamk. ù 23. — crispus, Lamk. à 3 24. — Deslongchampsi, Desh. À 4 G9bis, —— Jania, Bell. à. 1. J. auversiensis, Desh. 5 2 — depauperata, Desh. $ 3. — plicatilis, Desh. 4 4. — defossa, Pilk. > 5. — multistriata, Desh. 6 1 6. — Plini, de Rainc. 4 470. — VITuLARIA. 5 J 1. V. (Lyropw pur) crassicostata Desh. 1 474. — HADRIANIA. “4 1. H. textiliosa, FE 1 Ci 75. — Fame EST. S. ringens, Desh. RE CoLUMBELLA. E°.- k : Rd — biarata, Cossm. 475. — Buccxanors. 1. B. (Budlia) patulum, Desh. . — TRUNCARUL. 3 truncata, Desh. r 2. — mirabilis, Desh. : — PSEUDOLIVA. 1. P. obtusa, Desh. 2. — semicostata, Desh. Re 5. — fissurata, Desh. É e 4 — prima, Defr. 1 78. — COMINELLA. rl. C. deserta, Sol. L. 2. — auversiensis, Desh. 3. — Desori, Desh. * 4. — ovata, Desh. à 5. — acies, Watelet. 6. — lata, Desh. 7, — bicoronata, Melle. 179. — TRITONIDEA. ;: decepta, Defr. . excisa, Lamk. axesta, Bayan. interstriata, Desh. j = neglecta, Desh. costellifera, Desh. lata, Sow. et Carez. . Tritonidea (s. s.) subandrei, d'Orb. | _ subambigua, d'Orb. . MÉMOIRES 17. : (op T. (Cantharus) rarisulcata, Desh. 18. Plateaui, Cossm. 180. — Pisania. 1. P. subdentata, Cossm. 181. — Evraria. 1. E. decipiens, Desh. 182. — Merura. 1. M. decussata, Lamk. 2. — Vasseuri, Cossm. 3. — inæquilirata, Desh. 185, — LioMEsus. 1. L. (Cyrtochetus) bistriatus, Lamk. 484. — Eurvocuerus, Cossm. 1896. 1. E. cylindraceus, Desh. 2: — brevispiratus, Cossm. 3. — spiratus, Cossm. 185. — Srpno. 1. S. (Parvisipho) terebralis, Lamk. D: — infraeocænicus, Cossm. NE _ denudatus, Desh. 4. ee striolatus, Desh. (Voir ci-après n° 20.) D: — tenuis, Desh. 6. — tenuiplicatus, Cossm. F. — polysarcus, Cossm. 8. =, inchoatus, Desh. 9. — crassifunis, Cossm. 10. S $. (Cotumbeltisipho) hordeolus, Lk. FE, — columbelloides, Cossm. !. (Endopachychilus) crassilabrum, \ Desh. semiplicata, Desh. | 16. sulcata, Desh. Rigaulti, Desh. Mans costulata, Lamk. polygona, Lamk. berellensis, de Laub. + 186. (Voir ci-après n° 18.) + S. (Tortisipho) jucundus, Desh. distortus, Desh. clathratulus, Cos:m. (Voir ci-après n° 19.) S. ( Volutopsis) Rottæi, Baudon. Loustauæ, Cossm. . (Chrysodomus) Pezanti, Cossm. . (Columbellisipho) spinula, Cossm. S. ( S. ( . S. (Tortisipho) angulifer, Cossm. S. . (Parvisipho) valdeconicus, Cossm. — SIPHONALIA. Siphonalia (s. s.) Mariæ, Mellev. 84 2, Siphonalia(s. s.) planicostata, Mellev. 3. —— panniculus, Desh. (Voir ci-après n° 24.) 4, — chaussyensis, Cossm. D. — seminuda, Desh. 6. — variabilis, Lamk. 7. — minuta, Lamk. 8. — breviuscula, Desh. 9. — Ludovici, de Rainc. 10. — lacrymosa, Cossm. 11. 5. (Costulofusus)calvimontensis, Cos, 12: — scalarina, Lamk. 13. — angusticostata, Mellev. 14. S. (Coptochetus) scalaroides, Lamk. 15. — arenaria, Cossm. 16. nt humilis, Desh. 17e — costuosa, Desh. 18. —— -truncata, Baudon. 19: — speciosa, Desh. 20: — asperula, Lamk. 21 — clathrata, Lamk. 22. S. (Perion) Bervillei, Desh. 23. S. (Austrofusus) plicatula, Desh. 24. — (Siphonalix) (s. s.) scalata, Cossm. 187. — Axpoxia. Harr. et Burr. 1. A. subulata, Lamk. 2, — chaussyensis, Cossm. 188. — SuEssIonIA. 1. S. exigua, Desh. 189. — PISANELLA. 1. P. pulcherrima, Desh. 190. — SrREPSIDURA. 1. S. turgida, Sol. 191. — MErLoNGENA. 1. M. (Myristica) minax, Sol. 2. — (Pugilina) Laubrierei, Cossm. 3. — subcarinata, Lamk. 4. — muricoides, Desh. D. — ditropis, Bayan. 6. — interposita, Desh. 7. — abbreviata, Lamk. 192. 1e ue 5 À 196. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE — MAYERIA. M. Bonneti, Cossm. — bifasciata, Sow. ._— SURCULOIUSUS. S. distinctissimus, Bayan. , — SYCUM. S. bulbus, Sol. — pirus, Sol. — bulbiforme, Lamk. — globatum, Desh. . — PTYCHATRACTUS. P. exceptiunculus, Desh. — angustus, Desh. — hemigymnus, Cossm. — LarTIRus. 1. L. (Peristernia) funiculosus, Desh. 5. 197. is le à. pe parisiensis, Desh. — calvimontensis, Coss. — : herouvalensis, Desh. — minor, Desh. = Schlumbergcri, Desh. L. (Leucosonia) Boutillieri, Cossm. L. (Latirulus) subaftinis, d'Orb. — STREPTOCHETUS. S. (Pseudotatirus) Mellevillei, Coss. Streptochetus (s. s.) intortus, Lamk. — approximatus, Desh. — segregatus, Desh. — crassicostatus, Desh, — squamulosus, Desh. —- obliquatus, Desh. = incertus, Desh. — heptagonus, Lamk. . — CLAVILITHES. C. longævus, Sol. — deformis, Sol. — maximus, Desh. — macrospira, Cossm. — conjunctus, Desh. . — tuberculosus, Desh. — Note, Chemn. — dameriacensis, Desh. . 9 10. — angulatus, Lamk. 11. — Jævigatus, Gmélin. 12. — uniplicatus, Lamk. 13. — costarius, Desh. 199. — LarTiRorusus. 1. L. funiculosus, Lamk. 2. — Lamberti, Desh. 3. — Mausseneti, Cossm. 200. — BUCCINOFUSUS. 1. B. Bezançoni, Cossm. 201. — Fusus. 1. F. porrectus, Sol. 2, — unicarinatus, Desh. Ex — dissimils, Desh. ot à . C. rugosus, Lamk. — serratus, Desh. — gothicus, Desh 202, — Mira. 1. Mitra (s.s.) elongata, Lamk. Deluci, Defr. plicatella, Lamk. _ mixta, Lamk, erebricosta, Lamk. auversiensis, Cossm. angystoma, Desh. . M. (Mitreola) parisiensis, Desh. Lajoyei, Desh. labiata, Chemn. obliquata, Desh. crassidens, Desh. subcostulata, d'Orb. subplicata, Desh. Jabratula, Lamk. labrosa, Desh. mutica, Lamk. monodonta, Lamk. olivula, Baudon. Bernayi, Cossm. . M. (Conomitra) inaspecta, Desh. Vincenti, Cossm. (Voir ci-après n° 40.) graniformis, Lamk. 11 2 15. 14. MÉMOIRES 85 24. M. (Conomitra) marginata, Lamk. 25 — fusellina, Lamk. 26 — hordeola, Desh. 27 — prisca, Desh. 28, M. (l'usimitra) aizyensis, Desh. 29. —— extranea, Desh, 30. — Barbieri, Desli. J — Gaudryi, de Raiïnc. 32: — Boutillieri, Cossm. 33. — Bouryi, Cossm. 34. — tetraptycta, Cossm. 39. — cancellina, Lamk. 36. — terebellum, Lamk. Ours —— Wateleti, Briart et Corn. 38. M. (éacert. sedis) Chevallieri, Cossm. 30! — Godini, Cossm. 40. M. (Conomitra) crenifunata, Cossm. 205%. — CRYPTOCHORDA. 1. C. stromboides, Herman. 20%. — VoLuTA. 1. V. (Eopsephæa) muricina, Lamk. 2: — Frederici, Bayan. 9: un Goldfussi, Desh. 4, — Berthæ, de Rainc. Œie — mixta, Chemn. 6. — torulosa, Desh. Te — relicta, Bayan. 8. — zonata, Desh. % — angusta, Desh. 10. V. (Aurinia) Baudoni, Desh. . V. (Leptoscapha) variculosa, -Lamk. V. (Harpula) intusdentata, Cossm. — mitreola, Lamk. V. (incertæ sedis) multistriata, Desh. 20 /Abis. — VOLVARIA. 1. Volvaria {s.s.) bulloides, Lamk. 9 re — acutiuscula, Sow. 3. V. (Volvariella) Lamarcki, Desh. Dienvali, de Rainc. 4, — 205. — VOLUTILITHES. 1. V. scabriculus, Sol, SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 86 2, V. crenulifer, Bayan. 3. — elevatus, Sow. 4, — bicorona, Lamk. D. — ambiguus, Sol. 6. — depauperatus, Sow. 7. — trisulcatus, Desh. . — spinosus, Lin. . — athletus, Sol. 10, — labrellus, Lamk. 11. — depressus, Lamk. 12, — strombiformis, Desh. 13::=— cithara, Lamk: 14, — mutatus, Desh. 15. — lyra, Lamk. 16. — plicatellus, Desh. 17. — lineolatus, Desh. 18. — bulbulus, Lamk. 19. — Barrandei, Desh. 206. OU HR 1 — VOLUTOLYRIA. V. musicalis, Lamk, — mitrata, Desh. — Wateleti, Desh. — quinqueplicata, Bayan. — Hærnesi, Desh. — Bouei, Desh. 0 EYRIA. . — Rigaulti, Desh. L, harpula, Lamk. — Coroni, Morlet. — Branderi, Desh. — turgidula, Desh, — maga, Edw. 208. —,/ MARGINELLA. — . Marginella (s. s.) eburnea, Lamk. crassula, Desh, Chastaingi, Cossm. Edwardsi, Desh, , dissimilis, Desh. cylindracea, Desh. (Voir ci-après n° 30.) dentifera, Lamk. hordeola, Desh. L— acutangula, Desh. _— contabulata, Desh. . Marginella (s, s.) crenulata, Desh, —— bifidoplicata, Charlesw. — abnormis, Morlet. _ fragilis, Desh. — Bouryi, Cossm. . M. (Egouena) nitidula, Desh. — entomella, Cossm. . M. (Cryptospira) ovulata, Lamk. — elevata, Cossm. (Voir ci-après n° 31.) . M. Frederici, Cossm. 21. — pusilla, Edw. 22. — Cossmanni, Morlet. 23. — acutispira, Cossm. 24, — vittata, Edw. 25. — suboliva, Cossm. 26. — Chevallieri, Cossm. 27. M. (Closia) angystoma, Desh. 28. — Goossensi, Cossm. 29: — ampulla, Desh. 30. Marginella (s. s,) eurychilus, Cossm. 31. M. (Cryptospira) Godini, Cossm. 209. — Harpa. 1, H. (Eocithara) mutica, Lamk. D — elegans, Desh. 210. — OriIvELLA. | 1. O. Branderi, Desh. NE 2. — goniata, Cossm. 3, — micans, Desh. 4, — Laumonti, Lamk. 5. — mitidula, Desh. 6. — Marmini, Mich. 7. — mutreola, Lamk. | 911.— ANCILLA. 1. Ancilla (s. s.) buccinoides, Lamk. 2. — :Lamarcki, Desh. 3. — obesula, Desh. 4, — glandina, Desh. 5. A. (Sparella) dubia, Desh. 6. — olivula, Lamk. SLA Hu , A. (Sparella) arenaria, Cossm. +242, — CANCELLARIA. | 1. C. (Uwia) costulata, Lamk. io MÉMOIRES 87 35. C. (Uxia) parnensis, Cossm. 8. A. (Amalda) excavata, Cossm. 215. — PLESIOCERITHIUM. 9. À. (Olivula) canalifera, Lamk. 1. P. Magloirei, Mellev. 214. — Conus. 1. C. (Stephanoconus) crenulatus, Desh. rhabdota, Bayan. 2, == sulcifer, Desh, (Voir ci-après n° 34.) de — cresnensis, Morlet. diadema, Watelet. 4, — calvimontensis, Desh. delecta, Desh. 5: _ Lebruni, Desh. separata, Desh. 6. = parisiensis, Desh. multiensis, Morlet. 7. C. (Hemiconus) stromboides, Lamk. (Voir ci-après n° 35.) 8. ee disjunctus, Desh. crenulata, Desh. 9, — lineatus, Sol. dentifera, Desh. 10. — scabriculus, Sol. Boutillieri, Cossm FE: ee costiger, Cossm. .Cossmanni, Morlet. 12. ne bicoronatus, Mellev, (Voir ci-après n° 32.) 13. — granatinus, Desh. eocænica, Cossm. 14. = Deéfrancei, Desh. angusta, Watelet. 15. —— turbinopsis, Desh. interrupta, Desh. 16. — macrocentus, Bayan. speciosa, Desh. 2 17. C. (Lithoconus) diversiformis, Desh. (Voir ci-après n° 33.) 18° — deperditus, Brug. wrnata, Desh: 19. — derelictus, Desh. fusiformis, Desh. 20. — turriculatus, Desh. spectabilis, Desh. 21. — incomptus, Desh. suturalis, Sow. 243. — CoNoRHIS. 20; 32. D. Ses te C. (Sveltella) . C. (Admetula) Danieli, Morlet. quantula, Desh. Bezançoni, de Rainc. semiclathrata, Morlet. nana, Desh. evülsa, Sol. dubia, Desh. Iæviuscula, Sow. striatulata, Desh. sinuosa, Cossm. _ Bernayi, Cossm. sphæricula, Cossm . C. (Babylonella)chaussyensis, Cossm. C. (Uwia) angulifera, Desh. Cloezi, Cossm. hypermeces, Cossm, 1. C. marginatus, Lamk. 2. — subangulatus, Desh. 3. — æquipartitus, Cossm. 246. — CRYPTOCONUS. 1. C. filosus, Lamk. 2. — Baudoni, Cossm. 3. — calophorus, Desh. 4, — subdecussatus, Desh. 5 — clavicularis, Lamk. 6, — priseus, Sol. 7. — evulsus, Desh. 8. — sublævigatus, d'Orb. 9, — approximatus, Desh. 10. — denudatus, Desh. 11. — lineolatus, Desh. 12. — unifascialis, Desh. 88 SOCIÉTÉ ROYALE 13. C. erectus, Desh, 14. — interpositus, Desh, 15. — inæquistriatus, Desh. 16. — bistriatus, Desh, 17. — glabratus, Lamk. 18. — Jlabiatus, Desh. 19. — elongatus, Desh, 20. — infragradatus, Cossm. 217. — PSEUDOTOMA. 1. P. Loustauæ, Desh. 2. — coronata, Lamk. 3. — quieta, Desh. 4. — colpophora, Cossm. 218. — Borson1. 1. B. (Phlyctis) calvimontensis, Desh. 2: == Chevallieri, Cossm. À — acutata, Desh. 4, — Bellardii, Desh. te — nodularis, Desh. G. — brevicula, Desh. T: — obesula, Desh. 8. — minor, Desh. 9: — turbinelloides, Desh. 10. = cresnensis, de Raine. LT. — marginata, Desh. 12. — Edwardsi, Desh. 15° — incerta, Desh. 14. — angusta, Desh. 15: — mitræformis, Desh, 219. — GENOTIA. 1. G. lyra, Desh. 2. — pyrgota, Eaw. 3. — Schlumbergeri, de Rainc. 200. — Brera. 1. B. (Buchozia) citharella, Desh. 2 — prisca, Desh. 3: —— crassicostata, Cossm. À, — entomella, Cossm. D. — lamellicostata, Cossm. . — BArayroma, Harr. et Burr. 1. Bathytoma (s. s.) turbida, Sol. ?. B. (Epalwis) crenulata, Lamk. 3 MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ‘ . B. (Epalwis) ventricosa, Lamk. 222. — TRACHELOCHETUS (1). 1 T. desmius, Edw. 295. — ASTHENOTOMA, Harr. et Burr. (:) Section du genre Clavatula. ajoutée pendant l'impression.) J. A. funiculosa, Desh, 2. — Cossmanni, de Raine. 3. — zonulata, Edw. AE microchila, Edw. D, — dissimihis, Edw. 6. — quadricincta, Cossm, 224. — PLEUROoTOMA. 1. P. (Surcula) (?) transversaria, Lamk. 2; 2 antiqua, Desh. 3: — subelegañs, d’Orb, 4. — exornata, Desh. % — Vaudini, Desh. 6. re terebralis, Lamk. 7. P.(Apiotoma) Chapuisi, Desh. (A rapprocher du n° 19.) 8. P. (Surcula) catenata, Lamk. 9 — catenula, Desh. 10, — Plateaui, Cossm. LE — dentata, Lamk.. 12. — Michelini, Desh. 15% — textiliosa, Desh. 14. _ polycesta, Bayan. 15. — polygona, Desh. 16. — decipiens, Desh, 17. — multigyrata, Desh. 18. — streptophora, Bayan. 19. P. (Apiotoma) pirulata, Desh. 20. P. (Hemiplewrotoma) Laubrierei, Cossm. HI — Wateleti, Desh. KA — metableta, Cossm. 23. — Prestwichi, Edw, 24. — infraeocænica, Cossm. (Note (2) SurcuLa est un genre 224bis à séparer définitivement de PLEUROTOMA. (Vote ajoutée | pendant l'impression.) “ 25. P.(Hemipleurotoma) Mellevillei, Coss. MÉMOIRES 89 16. D, (Crassispira) granulata, Lamk. 926. — cancellata, Desh. 1e _ subgranulosa, d'Orb. 97. — uniserialis, Desh, 18. — margaritula, Desh. 28. — plebeia, Sow. 19. — mesomorpha, Cossm. 29: : — Nilssoni, Desh. 20. — Mausseneti, Cossm. 30. P. (Eoplewrotoma)multicostata, Desh. 21 — oxyacrum, Cossm. 31. — Lajonkairei, Desh. 22, = hypermeces, Cossm. 32. — expedita, Desh. 28 = sulcata, Lamk. 20: — distans, Desh. 24, 2Z Danjouxi, Baudon. 34, — striatularis, Desh. 25: — costaria, Desh. 39. — spreta, Desh. 26. — simplex, Desh. 36. — oligocolpa, Cossm. 27. — ecaudata, Desh. TE — curvicosta, Lamk. 296. — RaPpxiToMA. 38. — bicatena, Lamk. 1. Raphitoma (s.s.) plicata, Lamk. 39. _— rudiuscula, Desh. où == costellata, Lamk. 40. i— undata, Lamk. 3. — pachycolpa, Cossm, 41: — fluctuosa, Desh. 4, _— quantula, Desh. 49, — _ plicaria, Desh. 5: _ subattenuata, d’Orb, 43. — propinqua, Desh. 6. — striolaris, Desh. 44, ee Larteti, Desh. Pie — dameriacensis, Desh. 45. — tenuistriata, Desh. 8. — Baudoni, Desh. 46. P. (Owyacrum) obliterata, Desh. 118, — citharella, Desh. 47. _ inflexa, Lamk. 10. — Capellinii, Desh. 48. —— constricta, Edw. ET: — Boutillieri, Cossm. 49. — lepta, Edw. 12 — perplexa, Desh. 50. — contabulata, Desh. 13. — leptocolpa, Cossm. 225. — DriILLIA.. | 14. — dictyella, Cossm. 1. Drillia (s. s.) Bouryi, Cossm. 15. — columnella, Desh. 2. — brevicauda, Desh. 16. — Plateaui, Cossm. 3. — essomiensis, de Laub. 17. R. (Systenope) polycolpa, Cossm. eve nodulosa, Lamk. 18. = guepellensis, Cossm, 5. — obliquata, Desh. 19. — goniocolpa, Cossm. 6. — granifera, Desh. 20: — linophora, Cossm. 72 decussata, Lamk. 207. — AMBLYACRUM. 8. — brevicula, Desh. 1. A. rugosum, Desh. 9. — calvimontensis, Cossm. 2. -— Bernayi, Cossm. 10. — furcata, Lamk. 3. — crenuligerum, Cossm. 11. — raricostulata, Desh. 4. — Chevallieri, Cossm. 12. D. (Crassispira)angulosa, Desh. 2928. — THESBIA. 1. T. microtoma, Cossm. 2O8bis, —_ ZaArRa. 1. Z. decussata, Cossm, — pantrachia, Cossm. 14. EE turrella, Lamk. 15. Ur filifera, Mellev. 90 209, — PEraroromA, Harr. et Burr. 1. P. nana, Desh. 2, — fragilis, Desh. 3. — striarella, Lamk. 4. — dimeres, Cossn. 250. — MANGILIA. : 1. M. parisiensis, Cossm. 2. — labratula, Cossm. 3. — acceptata, Desh. 4. — semicostulata, Desh. 31. — TEREBRA. 1. T. (Hastula) plicatula, Lamk, 032. — EOATLANTA. 1. E. spiruloides, Lamk. 9355. — ACTÆON. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 4 2. L. (Bulimactæon) Bernayi, Cossm, 256. — ACTÆONINA. | 1. A. (Douvilleia) arenaria, Mellev. 257. — TORNATINA. 1. T. grignonensis, Desh. 238. — VorvuLeLLa, Newton, 1891. 1. V. rostralina, Cossm. 2. — oxyacrum, Cossm, 3. — radius, Desh. 4, — redacta, Desh. 5. — lanceolata, Sow. 959. — SCAPHANDER. PS 1. S. parisiensis, d'Orb. 2. — Brongnarti, Desh. 3. — conicus, Desh. 4, — Cauveti, de Rainc. 5, — lævis, Defr. £ 6. — distans, Desh. 240. — PHILINE. 1. Actæon (s.s.) subinflatus, d’Orb, 2 — (Gardneri, Cossm. 3, — turgidus, Desh. 4. — Gilberti, Cossm. _ 5, — Deshayesi, de R,. et M. C. 6. — Monthiersi, Carez. 7. — electus, Desh. 8. — striatinus, Desh. 9. —- alter, Desh. 10, — Iætus, Desh. 11, — Gmelini, Bayan. (Voir ci-après n° 17 et 18.) 12. — procerus, Desh. 13. —— Loustaui, Desh. 14. — Chevallieri, Desh. 15. A. (Solidula) Bevaleti, Baudon. med 1) © . Actæon {(s.s.) stylifer, Cossm. 18. — 254. — TORNATELLÆA. 1. T. parisiensis, Desh. biplex, Cossm. 234bis, —— ACTÆONIDEA. 1. Actæonidea {s. s.) dactylina, Desh. de — Munieri, Desh. 3. A. (Crenilabium) aciculata, Cossm. 255. — LiOCARENUS. 1. Liocarenus(s.s.)conovuliformis, Desh. . A. (Semiactæon) sphæriculus, Desh. 1. P. (Megistostoma) excavata, Desh. 2 — striata, Desh. 3h — Vaudini, Desh, ET RS expansa, SOw. 5É 2 corrugata, Cossm. . 241. — BULLINELLA. à 1. Bullinella (s. s.) Bruguierei, Desh. 2 == Verneuili, Desh. 3. — Lebruni, Desh. 4 —— goniophora, Desh. D. — angystoma, Desh. ASE (Cylichnina) cylindroides, Desh. 76 — ambigena, Desh. 8. Ce elliptica, Sow. : #9 — consors, Desh. 10. — striatissima, Desh. 11. — sectifera, Cossm. 12. — .denudata, Desh. 15: — conulus, Desh. 14. =. Caillati, Desh. 242. — Roxania. 1. Roxania (s. s.) ovulata, Lamk. 9 ne — biumbilicata, Desh. MÉMOIRES 3. Roxania (s s.) sulcatina, Dosh. 4 Le cincta, Desh. 5. — glaphyra, Desh. Lamarcki, Desh. semistriata, Desh, 6 Si 8. R. (Acrostemma) coronata, Lamk. 9 — 245. — Burra. 1. Bulla {s. s.) globulus, Desh. 2. B. (Acrocolpus) plicata, Desh, 244. — ACERA. 1. A. striatella, Lamk. 244Abls, -_ AMPHISPHYRA. 1. A. assula, Desh. 2. — pulchella, Desh, 245. — Rinaroura. 1. Ringicula (s. s.) ringens, Lamk. elacate, Bayan, 2. — Langlassei, Morlet,. 3. — minor, Desh. EP — Bezançoni, Morlet, 5. R. (Ringiculella) Dugasti, Morlet. 6. Ringicula (s. s.) Cossmanni, Morlet, ji — Raiïincourti, Morlet. .245bi8, — GILBERTIA. l. G. inopinata, Morlet. 246. — UMBRELrA. 1. U. laudunensis, Mellev. 247. — SIPHONARIA. 1. S. spectabilis, Desh. 2, — costaria, Desh. 3. — crassicostata, Desh. 4, — Laubrierei, Cossm. ». — glabrata, de Raine, 6. — liancurtensis, Cossm, 248. — ParascuTUM. ], P, Raincourti, Cossm. 249. — ACRORIA. I. A. Baylei, Cossm. 230. — GaDiNis. 1. G. hipponyxoïdes, Cossm. Bezançoni, Morlet. 251 1 À; 3. 4. DHMHDEE WIN — en bd SN . . 91 . — PHYs4. P. (Aplecta) gigantea, Michaud. pseudogigantea, Sandb. primigenia, Desh. Heberti, Desh. pulchella, d'Orb. P. (Macrophysa) columnaris, Desh. — parvissima, de Boissy. * — ANCYIUS. , . À. (Velletia) Matheroni, de. Boissy. arenarius, Cossm, Dutemplei, Desh. de Laub. berellensis, — et Carez. 5. — LIMNÆA. Limnæa (s. s.) lougiscata, Brongn. — pyramidalis, Brard. — Baylei, Bayan. berellensis,de Laub.et Carez. — acuminata, Brongn. arenularia, Brard. lignitarum, Desh, elata, Desh. Bervillei, Desh. Michelini, Desh. inconspicua, Desh. convexa, Edw. — ovum, Brongn. . L. (Bulimnæa) crassula, Desh. Duchasteli, Desh. brachystoma, Cossm. . — PLANORBIS. - — P. (Menetus) goniobasis, Sandb. pseudoammonius, Schloth. paciacensis, Desh. — rillyensis, Bayan. lævigatus, Desh. sparnacensis, Desh. — spiruloïdes, Desh. — pygmæus, Desh. P. (Helisoma)euomphalus, Sow. subovatus, Desh. — 92 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 11. P.(Helisoma)altivolvis, Cossm. 12. catinus, Desh. 15. P. (Arisus) subangulatus, Lamk, 14. US ù 2 Lis 9: 5e oœousEs DO I O OT RE & D > nitidulus, Lamk. Baudoni, Desh. cuisensis, Cossm. goniophorus, Morlet. hemistoma, Sow. herouvalensis, Cossm. tropis, Edw. . P. (Segmentina) inflatus, Desh. == Chertieri, Desh. — concavus, Desh., — ‘obtusus, Sow. . — CARYCHIUM. Carychium (s. s.) Michelini, de Boissy. sparnacense, Desh. berellense, de Laub. et Carez. Michaudi, de Boissy. hypermeces, Cossm. . C. (Carychiopsis) Dhorni, Desh. _ alternans, Desh. = bigeminatum, Desh. — remiense, de Boissy. 6. — AURICULA. A. (Semiauricula) adversa, Desh. LS volutella, Desh. — Dutemplei, Desh. . (Pytlhiopsis) ovata, Lamk. neglecta, Desh.- Lamarcki, Desh. nobilis, Desh. depressa, Desh. cimex, Desh. 10. A. (Semiauricula) præstans, Desh. 256Gbi8, — OPHICARDELUS. 1. O. sinuosus, Cossm. 257. — TRALIOPSIS. 1. Traliopsis (s. s.) crassidens, Mellev. o] Fu T. (Micrelasma) Lemoinei, Cossm. 958. — LEuconIA. 1. L. remiensis, de Boissy. D) 22 059, — ArExIA. . — pulvis, de Laub. et Carez. 1. A. Boissyi, Cossm. 260. — MARINULA. 1. M. Marceauxi, Desh. 2, — Pfoifferi, Desh. 3. — Lowei, Desh. 4. Lapparenti, de Raïne. 261. — (Voir 245bis.) ” 262. — SToLIDOMA. 1. S. crassidens, Desh. 2. — prælonga, Desh. 3. — singularis, Desh. 4. — Tournoueri, de Raïnc. 5... — biplicata, Desh. LA 265. — GLANDINA. . G. Naudoti, Mich. . — longipontiensis, Bayan. . — Cordieri, Desh. . — Tournoueri, Denainv. . — Deschiensi, Bayan. . — Terveri, de Boissy. . — fragilis, Desh. 264. — VITRINA. 1. V. rillyensis, de Boissy. 265. — ZonNITES. 1. Z. Pellati, Desh. 266G. —- ARIOPHANTA. 1. A. (Rhysota) ocelusa, Edw. 267. — Heux. . Helix(s. s.) Droucti, de Boissy. — Heberti, Lesh. — Edwardsi, Desh. ‘ . H. (Sagdellina) Chevallieri, Cossm. Laubrierei, Cossm. . H. (Grandipatula\ hemisphærica, Mich. discerpta, Desh. Rigaulti, Desh. Chertieri, Desh. MÉMOIRES 10. H H . (Videna) luna, Michaud. 12. — perelegans, Desh. 13. H. (Obba) rara, de Boissy. 14. H. (Vallonia) sparnacensis, Desh. 15. H. (Strobila) monilis, Desh. 17. H. (Acanthinula) Dumasi, de Boissy. 18. — Stueri, Cossm. 268. — Burimus. 1. B. auversiensis, Desh. 269. — Disræœcura, Crosse, 1890. 1. D. parisiensis, Desh. 1270. 1. B. (Mastus) Lemoineï, Cossm. 271. — ISTHMIA. 1. I. palangula. de Boissy. — BuLiMuLus. 2.— Archiaci, de Boissy. 3. — novigentiensis, Sandb. 272. — Pupa. | 1. P. (Orcula) Plateaui, Cossm. 2. P. (ivcert. sedis) Heberti, Denainv. Li 273. — VERTIGO. 1. V..oviformis, Michaud. 2, — interferens, Desh. 274. — RiLivyia. T: R. tenuistriata, Wetherell. 2 lot ir rillyensis, de Boissy. 3. — columellaris, Michaud. — Michaudi, de Boissy. 275. — MrGasPiRA. 1. M. exarata, Michaud. . — CŒLIAXIS. 1]. C. inermis, Desh. 2. — campanica, Michelin. 277. — CLAUSILIA. 1. C. (Phædusa) contorta, de Boissy. 2 — joncheryensis, Desh. DE sinuata, Michaud. 4. C. (Agathylla) Edmondi, de Boissy. D. (à Houdasi, Cossm. Bernayi, Cossm. . (Grandipatula) Berthelini, Desh. pseudolabyrinthica, Sandb. 93 7. C. (Zacertæ sedis) Bourdoti, Cossm. 278. — CoLUMNA. 1. C. rillyensis, de Boissy. 2. — colummella, Desh. 3. — diversa, Desh. 4. — cuspidata, de Boissy. 5. — similis, de Boissy. 279. — SucoINxaA. 1. Succinæa (s. s.) sparnacensis, Desh. 2, S. (Brachyspira) brevispira, Desh. 3. — Boissyi, Desh. PTÉROPODES 4. — SPIRIALIS. 1. S. pygmæa, Lamk. 2. — Bernayi, de Laub. 2. — VArVATINA. 1. V. parisiensis, Wat. ct Lef. 2. — merciniensis, Wat. et Lef. CÉPHALOPODES 41. — SEPIA. 1. S. vera, Desh. 2, — BELOSEPIA. 1. B. sepioidea, Blainv. 2, — Oweni, Sow. 3. — brevispina, Sow. 4. — Blainvilleï, Desh. D. — compressa, Blainv. 6. — tricarinata, Watelet. 3. — BELOPTERA. 1. Beloptera (s. s.) belemnitoides, Blainv. 2. B. (Belopterina) Levesquei, Fér. et d'Orb. . — Edwardsi, Desh. . Beloptera {s. s.) curta, Cossm. + Co 4. — NaAUTILUS. 1.-N. umbilicaris, Desh. 2. — parisiensis, Desh. \ 94 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 3. N. disculus, Desh. 4. — KiINGENA. 4. — Lamarcki, Desh. 1. K. Raincourti, Deslong. 5. — ATURIA. 2e 3. — CISTELIA. C. puncticulata, D . — Bouryi, de Morgan. 1. A. zic-zac, Sow. j D 2 3. — Douvillei, de Morgan. , 4 BRACHIOPODES CEA . — semicostata, Baudon. \ 4. — CRANIA. 5. — Baudoni, Desh. : 1. C. eocænica, de Rainc. 6. — crassicostata, Baudon. % - 2, — TEREBRATULINA. . — cornuta, Desh. 1. T. parisiensis, Desh. 8. — Collardi, Baudon. 2, — Putoni, Baudon. | 9. — Deshayesi, Schloemb. (1) 3. — tenuilineata, Baudon. 10. — Houdasi, Cossm. ë È ; à 3 4. — tenuiplicata, Desh. LE 2 EN {13 \ 7088 4 5. — squamulosa, Baudon. () Voir la rectification faite par M. É. Vins 274 5. — TEREBRATULA. | cent (Mém. Soc. roy. malacol. de Belg., : t. XXVIII, p. 63) : Le double emploi decem 1. T. bisinuata, Lamk. SL Déc dint Deche costata à été corrigé, dès 1866, par Schloem- 542 j Ce bach bien avant la correction Chevallierti NA 3. — Baudoni, Desh. JS faite par Bayan en 1873. (Note ajoutée per 4. — Ortliebi, Bayan. dant l'impression.) k . [ LS fs rs MUPQTE € dd gts te) TER Figures. . Sera ARcHIMEDIS [Desh.], grossie 4 fois. . MYTILUS CATALAUNENSIS, Cossm., grossie 3/2 fois GzvoyMeris Vaupini [Desh.], grandeur naturelle. . ERvoINA LIANOURTENSIS, Cossm., grossie 5 fois . SyrNOLA CLoEzi, Cossm., grossie 2 fois , . . . CisTELLA Houpasi, Cossm., grossie 6 fois PomaTIAS PARVULUM [Desh.], grossie 4 fois . ACTÆON STYLIFER, Cossm., grossie 3/2 fois . ACTÆON BIPLEX, Cossm., grossie 2 fois . . LAUBRIERIA cycLoipes, Cossm., grossie 5 fois RO TL D NME 7 PO EN VC near D CO NOR EUEATS é * Na IPS PIN NC ETS è N ns - Le * Ler' hi A4 _ RU AE MODE rx > LS PLANCHE 1 2008 < | - SYRNOLA SPARGANA, Cossm., grossie 4 fois . Sapicourt. | Le DIALOPSIS PERARATA, Cossm., grossie ? fois . Berchères. ; GLycyMERIS DuBIA [Desh,], grand. natur. . Chaumont. k NEWTONIELLA SUTUROFUNATA, Cossm., grossie 3 fois Liancourt. # TryPANAxIS PissaRor, Cossm., grossie 2 fois Mouchy. KerLya Houpast, Cossm., grossie 2 fois . Grignon. ge GLYCYMERIS REMIENSIS [Mell.]. grand. natur. Châlons s/Vesle. . Le Guépelle. + Châlons s/Vesle. : Saint-Gobain. Liancourt. a Jonchery.:"1. "172 Hérouval. sn Jonchery. Chaumont. Parnes. Le Guépelle. Ann. de la Soc. Roy. Malac. de Belgique Tome XXXI (1896). PI.I Sohier à Paris Pissaro, phot PLANCHE H Figures. , ; 1-3. CapuLus EXCENTRICUS, Cossm., grand. natur. . . . Gisors. 4-5, SipHonaLIA SCaLaATA, Cossm., grossie 2 fois . . : . Vaudancourt. di à 6-7. POoTAMIDES EXTRACONICUS, Cossm., grossie 2 fois . . Berville. | 8-9. CAPULUS PACHYCOSMETUS, Cossm., grossie 3 fois. . . Chaumont. 10-11. Hippoxyx TRYENSIS, Cossm., grossie SO OIE UTASOES Trye. 12-13. Mirra cRENIFUNATA, Cossm., grossie 3 fois . . . . Chambors. 14-16. RimuLa PLaTEAUI, Cossm., grossie 5 fois. . . .". Toussicourt. 17-18. Capurus oNYxolpEs, Cossm., grossie 2 fois . =. . Liancourt. Berville. Valmondois. 21. BELOPTERA CURTA, Cossm., grossie 0/4 fois .- . . . Chambors. 22, VOLUTILITHES DEPAUPERATUS [Desh.], var. tenuisutu- SATOSSC NES si ». rata, Cossm:, grandeur naturelle... cost Boisgeloup. cu 23. TEREBRATULA ORTLIEBI, Bayan, grandeur naturelle . Chenay. 94% = LACUNA DIALYTA, Cossm., grossié 8 fois 1: 2. #4. Hérouval. 19-20. DecpaiNuLa BERNAYI, Cossm., grandeur naturelle . Ann. de la Soc. Roy. Malac. de Belgique Tome XXXI (1896) PI. II Pissaro, phot Sohier à Paris Figures, 1-2. 3-4. 5-6: 29-30. PLANCHE III POTAMIDES TETRATÆNIA, Cossm., grand. natur. CHEVALLIERIA MINUTA [Desh.], grossie 3 fois. RissOINA CONVExIUSCULA, Cossm., grossie 3 fois. CyPrÆa CHEVALLIERI, Cossm., grandeur naturelle. BELOPTERA CURTA, Cossm., grossie 9/4 fois DALLIELLA TURRICULATA, Cossm., grossie 9 fois . LACUNA SULCIFERA, Cossm., grossie à fois. MARGINELLA Gopini, Cossm., grossie 5 fois . SIPHO SPINULA, Cossm., grossie 8 fois . SIPHO ANGULIFER, Cossm., an var. ?, erossie 3/2 fois 0 PSEUDOTAPHRUS EURYDICTYUM, Cossm:, grossie 9 fois . LITTORINA LEVATA, Désh., grossie 3 fois CANCELLARIA HYPERMECES, Cossm., grossie 3/2 fois. CANCELLARIA PARNENSIS, Cossm., grossie 3 fois . SIPHO ANGULIFER, Cossm., eæ typo, grossie 2 fois PyrGULINA CHEVALLIERI, Cossm., grossie 6 fois , LariRorusus MaussENETI, Cossm., grossie 4/3 fois . Triroris CHEVALLIERI, Cossm., grossie 4 fois Lacuna PEzanrTi, Cossm., grossie 8 fois _. SIPHO VALDECONICUS, Cossm., grossie ? fois . . . Grignon. | ‘ 1 Ferme del'Orme Le Ruel. Fay s/Bois. Liancourt. - Chambors Parnes. Hérouval. Hérouval. Liancourt. Hérouval (Em). Hérouva:. ï Le Fayel. Parnes. Parnes. Le Fayel. LAC Chenay. Hérouval. Parnes. Vaudancourt. Aun. de la Soc. Roy. Malac. de Beleique Tome XXX1(1896). PI. III A 26 27 28 29 30 Pissaro, phot. Sohier à Paris ONE 2 Eu CL PT COMPTE RENDU DE L'EXCURSION PAR LA SOCIÈTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE PAR Hugo de Cort. — SÉANCE DU 2 JUILLET 189 — —— _-} —_— Les formations modernes de la plaine maritime. Plusieurs ouvrages généraux importants ont été consacrés à la géologie de notre pays et ces traités ont fourni le reflet des connais- sances stratigraphiques et paléontologiques que possédaient, au moment de leur apparition, les géologues belges, relativement à nos divers terrains. Mais bien des progrès se sont accomplis depuis la publication, en 1868, du Prodrome d'une description géologique de la Belgique, par M. Dewalque et postérieurement à l’année 1880 qui . vit paraître la Géologie de la Belgique, par M. Mourlon. Les terrains quaternaires et modernes, qui jusqu'alors avaient été relativement délaissés, ont fait l’objet de nombreuses et persévérantes études, ce dont témoignent les multiples travaux que l’on rencontre dans les publications de nos diverses sociétés savantes. | Ces travaux, postérieurs à ceux que résumaient les deux traités précités et notamment le plus récent en date, la Géologie de M. Mourlon, ont été, à leur tour, en 1896, synthétisés par le Conseil de Direction de la Commission géologique lors de l'adoption de la Légende de la carte géologique de la Belgique à l'échelle du 40,000", dressée par ordre du Gouvernement (\). (4) Voir la brochure portant ce titre ; Bruxelles, 1896. T. XXx1I, 1896 À RS : ue 96 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE La comparaison des horizons quaternaires et modernes ainsi admis à seize années d'intervalle, permet de se rendre compte des labo- rieuses recherches auxquelles nos stratigraphes contemporains se sont livrés, et il ne sera pas dépourvu d'intérêt de donner ici un aperçu succinct et comparatif de la classification complète du Quaternaire telle qu’elle figure dans l’ouvrage classique cité plus haut, et puis — pour ne pas dépasser le cadre du présent rapport — d’énumérer, d’après la Légende de la carte géologique, les subdivisions introduites dans les assises supérieures du Quaternaire ancien et dans les sédi- ments du Quaternaire moderne. | En 1880, en résumant ce qu’en disait M. Mourlon, les sections admises pour l’ensemble des formations quaternaires et modernes de la Belgique, étaient les suivantes : Système DILUVIEN : Diluvium caillouteux à Ælephas primigenius, Rhinoceros tichorinus, etc. Dépôts argilo-sableux fluviaux à Succinea oblonga, Helix hispida, etc. Système HESBAYEN : Limon fluvial jaunâtre, sableux, stratifié, à S. oblonga, H. hispida, Pupa mus- corum — ERGERON. Limon devenant plus foncé, rougeâtre, décalcarisé, non stratifié vers le haut = TERRE A BRIQUES. Système CAMPINIEN : Sables sans fossiles, supposés plus récents ou contemporains du limon hesbayen et dont Winkler avait avancé la corrélation avec le Zand diluvium à origine marine. Système MODERNE : Argile + plastique, grisâtre, calcarifère, quelquefois sableuse — ARGILE D'OSTENDE. Tourbe constituée par des végétaux aquatiques en dessous, terrestres au-dessus. Sables renfermant les coquilles de la faune actuelle. Sédimentations actuelles ou datant des incursions de la mer à des époques histo- riques — ARGILE DES POLDERS. Formations dunales. En 1896, tenant compte des importants travaux de M. Mourlon, la Légende de la Carte géologique comporte un horizon nouveau, le Moséen, séparant les formations tertiaires des autres niveaux quater- paires Campinien et Hesbayen et le Quaternaire inférieur, constituant td. er -,v D | MÉMOIRES 97 dans son ensemble le Diluvium, se trouve divisé en quatre étages : MOSS Ne PET OR RPC AT RUE CNT CAMPINIEN RE 0 EUR RENE lO te O2 ROUE ESA RTE REIN PR SAN SERRE PRET GE RIRES TES LEE ET Pr TP LA EL Q4 L'on remarque qu'aux termes Campinien et Hesbayen, que l’on doit à Dumont, sont venues s’adjoindre les désignations nouvelles de Moséen et de Flandrien qui mettent, d’une façon très heureuse, l’ensemble du Quaternaire ancien en correspondance avec les désigna- tions géographiques régionales de la partie basse de la Belgique. Le terme « Moséen », auquel M. Mourlon a, en 1896 (°) assigné une signification différente de celle de limon des hauts plateaux qu'on lui attribuait antérieurement, et le terme « Flandrien », employé par MM. Rutot et Van den Broeck, dès 1885 (?), sont aujourd’hui cou- rants dans le langage stratigraphique belge. L'on sait que le Campinien, tel que l’admettait Dumont, a été modifié dans ses limites par MM. Van den Broeck et Rutot (*), mais que ces auteurs ont préconisé le maintien du mot comme étant heu- reusement choisi et non susceptible d’être remplacé par un terme meilleur. Le Quaternaire moderne comprend, en outre des dépôts continen- taux divers, les dépôts spéciaux à la plaine maritime de Belgique, et l’un des buts de la Société en décidant, en sa séance du 7 juillet 1895, de diriger son excursion annuelle vers le littoral, était de permettre à ses membres de se rendre compte des travaux alors récents de M. Rutot sur cette région, travaux qui avaient abouti à fixer la chro- nologie des terrains qui y existent superposés. M. Rutot voulut bien accepter de diriger lui-même cette partie de l'excursion, et nous saisissons l’occasion pour lui exprimer ici la reconnaissance de la Société. Nous regrettons, toutefois, que M. Rutot n'ait pas accepté aussi de se charger du soin d'élaborer le {!) M. Mourrow, Les mers quaternaires en Belgique d'après l'étude stratigra- phique des dépôts flandriens et campiniens et de leurs relations avec les couches tertiaires pliocènes (Bu. AcaD. ROY. DE BELG., 3° série, t. XX XII, 1896, n° 12). (2, A. Ruror et E. Van DEN BroEck, Note sur la nouvelle classification du terrain quaternaire dans la basse et dans la moyenne Belgique (ANN. [Bull.] Soc. Roy. Mazac. DE BELG., t. XX, 1885, p. LxxIx). (5) 1885, loc. cit. 98 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE compte rendu et nous le remercions d’avoir bien voulu revoir le be que nous présentons aujourd'hui à la Sociélé pour commémorer dans nos publications le souvenir de l’intéressante visite que nous fîimes aux briqueteries d'Ostende, le 1 septembre 1895, sous la direction de notre savant collègue. Rappelons que la Légende de la Carte géologique au 40,000”, datant du mois d'avril de cette même année, répartit les dépôts de la région maritime de la partie supérieure du Quaternaire inférieur ou étage flandrien (Q4) de la façon ci-dessous : À Tourbe 1417420 STATE Sable quartzeux stratifié, très re avec alternances limoneuses . . . . . gs: FLANDRIEN Q4. Sable meuble à grains assez gros, de mn jaune ou grise, avec alternances limo- neuses. Facies marin. Corbicula flumi- nalis, Cardium edule, etc. — Argile coquillière et graviers à la base. . . g4m Sable limoneux passant au limon sableux (Leem). Limon gris, avec coquilles fluvia- | tilesen lentilles dansle sable . . . . g4l Sables avec zones limoneuses des Flandres. — Sable su- | périeur ou remanié de la Campine. et ceux des dépôts de la plaine maritime comme suit : DÉPÔTS DE LA PLAINE MARITIME. Sable gris-bleuâtre à grains moyens: 2 2 4! 0, ON NOT 1 Lourber eat ë - EC Sable argileux gris ie DRE aretle Fo ieee ou ver. ee à la Does AP nances minces de sable et d'argile grise sableuse, avec lit de Scrobicularia plana vers le sommet. 11. MP LOL ONE ER RER EREE Argile inférieure des Polders . . . . _ alpi Sable meuble à Cardin avec linéoles ar Age vers te Ent parfois dit | tourbeux et graveleux à 1a base”. 41 NE Ne NO RATER Argile supérieure des Polders.. ; . MEN EI PEN ANR ER REE alp? sans parler des formations dunales (--) ("}, du sable remanié par les agents atmosphériques (ale) ni, enfin, du sable actuel de la plage et des galets (sp). (1) L’excursion annuelle de la Société en 1886 a fourni à notre vénéré collègue À. Briart, récemment décédé, l’occasion de publier une intéressante note sur la Structure des dunes, dans le compte rendu de ladite excursion (AnN. re ] Soc. ROY. MaLac. DB BELG., t. XXI, 1886). 1 MÉMOIRES 99 L’essort qu'a pris dans ces dernières années la bâtisse dans notre _pays à eu cette conséquence avantageuse pour les études stratigra- *phiques dans la région du littoral, que les nombreuses briqueteries qui s'y sont établies doivent, pour atteindre les lits argileux des sédi- . ments alr2 qu'on y exploite comme terre à brique, creuser à travers les autres couches modernes qui les recouvrent. Grâce donc aux brique- teries, l’on s’est trouvé dans cette zone à peu près horizontale en pré- sence d’un très grand nombre de coupes qui sont venues à l'appui des données fournies par les sondages (près de 3,000) exécutés par M. Rutot, et le déplacement pour ainsi dire journalier de ces coupes a pu fournir à notre collègue, qui les a suivies pendant plusieurs mois à l’occasion de ses travaux de levé des planchettes de la Carte géolo- gique (1), les renseignements les plus complets sur les formations suc- cessives qui constituent la plaine maritime. La visite de quelques-unes de ces briqueteries au sud-ouest et à environ 3 kilomètres d'Ostende nous a fait reconnaître au-dessus de la couche sablo-argileuse alr1, dont les nombreux sondages publiés par M. Rutot, dans un travail postérieur à l’excursion (*), démontrent la superposition aux assises qualernaires flandriennes à facies marin, d’abord des amas de fourbe sur plusieurs mètres, puis successivement les couches ar2 atteignant 2 mètres en moyenne, formées de lits peu épais, stratifiés de sable et d’argile avec banc pétri de Serobicularia plana au sommet, alp1, l'argile des Polders inférieure sur 1"20, séparée de alp? ou argile des Polders supérieure par alq, le sable à Cardium edule, qui atteint Jusque 8 mètres. Quant à l'argile des Polders supérieure, dénudée par place, elle atteignait environ { mètre. Une excavation assez vaste, dans laquelle nous nous engageons, nous met en présence d'un talus fraîchement coupé sur une longueur L d’une trentaine de mètres et sur 5 mètres de hauteur environ. La (1) L'on doit à M. Rutot, pour cette partie du pays, les planchettes ci-après, exécutées à l’Institut cartographique militaire en 1895 : 21, Middelkerke-Ostende ; 22, Breedene-Houttave; 10, Den Haan-Blankenberghe: 11, Heyst-Westcapelle ; 23, Bruges-Moerkerke ; 38, Lophem-Oedelem ; 39, Knesselaere-Somergem ; 24, Mal- deghem-Eecloo ; 12, Sainte-Marguerite. Les planchettes 35, 36, 37, 13, 25 et 40 qui entourent les levés de M. Rutot ont également paru en 1895 et leur auteur est M. Mourlon La dernière, la planchette 40, a été levée par moitié par MM. Delvaux et Mourlon, et date de 1897. (2) A. Ruror, Les origines du quaternaire de la Belgique (Buzr.. [Mém.] Soc. BELGE DE GÉOLOGIE, t. XI, 1897 ; Bruxelles, 1897). 100 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE coupe ci-dessous s’y observait avec la plus grande netteté et en la reproduisant nous montrons dans son ensemble le résultat des persé- vérantes recherches de M. Rutot. RE ER EIRE TS TE _. LT à = = D SR en S E A. Argile des Polders supérieure (alp2). . . . . . . . .. ., 02 0r40 B:::: Sable à: Cordium (alq) |20 0 TRES RS A a TRIER C:: 'Argile des:Polders inférieure (g/p1}:2° ES ns DRE AO IR 1m25 d. Banc de Scrobicularia . . . 28 Se M ENT ET PRET EE D. Alternances de sable fin et d’ te (air DJ FSU URSS Le RATIO CE ARE É: YFourhe}: visible SQP NP QUELS OR en met AR EE Om25 Les sédiments sableux plus ou moins argileux constituant alr1 non plus que le Flandrien sous-jacent, n'étaient pas encore atteints. À ce propos, ajoutons que M. Rutot est aujourd'hui enclin à ne plus considérer alr1 comme distinct du Flandrien qu'il surmonte, ayant reconnu que ces couches sont plutôt des facies régionaux et qu il vaut mieux mettre à la base des formations As la tourbe, qui, elle, se différencie comme de juste toujours nettement. Après que M. Rutot nous eût exposé la signification de chacun des éléments de la coupe que nous venons de reproduire, nous reprîmes la route d'Ostende sous l'impression d’une parfaite concordance d'idées avec notre aimable directeur d’excursion. Chemin faisant, M. Rutot nous entretint des conséquences qu’il tire de observation des dépôts modernes pour le contrôle ou le com- plément des données multiples que fournit l’histoire sur les avance- ments et les reculs de la côte maritime de la Flandre, durant les temps historiques. MÉMOIRES 101 M. Rutot a, depuis (!), fait paraître son mémoire très documenté sur les Origines du Quaternaire en Belgique, dans lequel il a montré, par de nombreuses cartes, les divers aspects de la Belgique depuis les temps oligocènes jusqu’à nos Jours. Les quatre grandes cartes murales que M. Rutot a fait figurer à l'Exposition internationale de Bruxelles, en 1897, représentaient d'une façon tangible les résultats des études de notre collègue sur celte intéressante application de la stratigraphie à l’histoire. L'on sait que des oscillations successives du sol ont tantôt avancé la ligne côtière de la Flandre à quelques kilomètres au delà de sa position actuelle, pour la reculer parfois ensuite jusqu'à d’assez grandes distances en deçà. Lors de l’exhaussement contemporain de la période néolithique, des forêts tourbeuses ont envahi les lambeaux de terre conquis sur la mer et les habitants durent être nombreux à cette époque lointaine, vu les silex ouvrés et le grand nombre de fragments de poteries préhistoriques que la mer rejette à chaque tempête. Il est à remarquer, toutefois, que la majorité des silex que l’on trouve sur nos plages sont antérieurs à l’âge de la pierre polie. En effet, M. Rutot a reconnu que, hormis ceux que les flots arrachent aux affleurements de tourbe et qui sont néolithiques, les autres, aisé- ment reconnaissables du reste, sont originaires des falaises du Cap Blanc-Nez, entre Calais et Boulogne, et amenés jusque chez nous sous l’action des courants. Les débris de poterie romaine ne sont pas moins nombreux et l’on pourrait se demander si les souches des Betula alba que l’on trouve encore actuellement en place en maints endroits de la côte à la limite inférieure qu’atteignent les grandes marées, n'ont pas appartenu aux Bouleaux de la vaste forêt qui, d’après J. César, couvrait tout le pays des Morins (Boulonnais, Calaisis, Flandre) d’où le conquérant romain s’embarqua lors de ses deux tentatives contre les Bretons, en 55 et 54 avant notre ère et où il aurait pu trouver des éléments pour la construction de ses navires de charge et de ses galères? Mais n’entrons pas dans le domaine de l'hypothèse et ne revendi- quons pas pour notre pays d’avoir fourni à l’usurpateur le moyen d'aller guerroyer en Angleterre contre Cassivelaunus et de tenter ses débarquements dans les environs de Deal, endroit où les historiens (1) 1897, Zoc. cit. UE \ ke ÿ Lau DONC NON PNEU MALI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQ | NS AV LME t} fixent le lieu des débarquements de César. Bor M. à k : r… : des pêcheurs ont ramené dans leurs filets, et à peu de dista côte, un vase romain de dimensions inusitées et que cet place dans la collection d’un archéologue ostendais. she doll GE Lot + pe b TL 4 « ‘ cé Nlibén. spa di Br dr bee Te ne se er : PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES DE LA SOCIÈTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Séance du 11 janvier 1896 PRÉSIDENCE DE M. A. DAIMERIES La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. A. Daimeries, président; J. Crocq, E. Del- _heid, É. Fologne, L. Van der Bruggen, É. Vincent, J. Wyers el H. de Cort, secrétaire. M. E. Van den Broeck se fait excuser. Le procès-verbal de la séance du 14 décembre est adopté. Correspondance. Les Pères et les Frères du collèce Notre-Dame de la Paix, à . Namur, annoncent le décès du Rév. Père François Tras, S. J., _ professeur à la faculté des sciences. - L'assemblée décide l'envoi d’une lettre de condoléances. M. Ernest Ruthvern Sykes, secrétaire de la Société malacolo- . gique de Londres, élu membre effectif, remercie pour sa nomination. M. le D' Hidalgo, de Madrid, demande qu'on lui fasse parvenir - le travail de M. É. Vincent sur les mollusques marins de Huelva, . afin d'en tenir compte dans la 4° livraison de ses Obras malacolégicas. IV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Le Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlande, etc., à Bonn, annonce le décès de son secrétaire, M. le professeur D' Ph. Bertkau. — (Condoléances.) M. E. Van den Broeck appelle l'attention sur la note de M. Joubin sur les Céphalopodes recueillis aux Açores dans l'estomac d'un cachalot, publiée dans le numéro de décembre 1895 des Comptes rendus de l’Académie des sciences de Paris Bibliothèque. En outre des périodiques reçus par échanges, la bibliothèque s’est accrue des dons suivants : G. Dewalque : Pourquoi j'ai donné ma démission de membre et de vice-président du Conseil de direclion de la Commission de la carte géologique de la Belgique (Ex : Anx. Soc. GÉOL. DE BELG., vol. XXII). — Aug. Lameere : Manuel de la faune de Belgique, tome 1 (Animaux non insectes). Bruxelles, 1895. — Ernest Ruthvrn Sykes, B. A.,F.Z.S. : On some monstruosities of Littorina rudis, Maton (Ex : Procren. Dorser Nat. HisT. AND ANT. Fiecb CzuB, vol. XIII, 1892). — British Chitons; South African Chitons; Clausilie of Sumatra; New Clausiliæ from Japan, etc.; Tenerifje shells and New Helix; Review of the genus Plecotrema (Ex : PROCEEDINGS OF THE MaLacorocicaz Socery, vol. I, 1895, fase. 1, 2, 3, 5, 6). — Three new species of South American Clausilicæ ; On Clausilia vespa, Gld., and its allies ; On the specific identity of Clausilia Mouhoti, Pfr., and Cl. Massiei, Morlet; On two Clausiliæ from Sangir and Sumbawa ; Note on Limnæa auricu- laria (Ex : Tue ConcHocogistr AND JouRNAL OF MaLAcoLoGY, vol. JE 1893 ; vol. III, 1894). Des remerciements sont votés à MM. Dewalque, Lameere et Sykes. Communications du Conseil. Le Président annonce que le Conseil a décidé, sur la proposition de MM. H. de Cort et É. Vincent, de témoigner au D' Hidalgo, membre correspondant depuis 1868, la reconnaissance de la Société pour l'envoi de ses importantes publications en lui décernant le titre de membre honoraire. — (Applaudissements.) R 07 à + 4 - BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1896 V Travaux pour les Annales. Le Secrétaire dépose, au nom de M. Cossmann,le manuscrit de son (ravail destiné aux Annales de 1896 (tome XXXT), intitulé : Appen- dice n° II au Catalogue illustré des coquilles fossiles de l'Éocène des environs de Paris. Ce travail est accompagné de 3 planches photolypées d’après nature. \ M. É. Vincent montre à l'assemblée les dessins qui doivent com- poser la planche de son mémoire sur Nerita- et Astarte destiné au tome XXIX des Annales. Lectures. Le Secrétaire donne lecture, au nom de l’auteur, de la communi- cation suivante : SUR L'AGE DES FOSSILES DE BOUFFIOULX Par G. DEWALQUE Dans son excursion annuelle de 1893, la Société géologique de Belgique rencontra à Bouflioulx quelques fossiles dans des blocs de grès jaunâtres, friables ou du moins peu cohérents, dont l’âge a été très discuté. Le 7 octobre, M. Mourlon s'empressa d’en entretenir la Société malacologique. Il les rapportait à l'étage cénomanien. Le 19 novembre, nous annonçâmes à la Société géologique que l'examen des fossiles récoltés par M. M. Lohest et par nous ne per- meltait pas de rapporter ces fossiles au système crétacé. Pour nous ils étaient bruxelliens. Le 6 janvier 1894, M. le chanoine H. de Dorlodot confirma celte appréciation. Séance tenante, M. Mourlon maintint vivement sa manière de voir. M. H. de Dorlodot répliqua par une note qui fut introduite au procès-verbal de la séance. Enfin, le 2 juin, M. É. Vincent repoussa également l'opinion de M. Mourlon. Les recherches suivies qu'il avait faites sur les lieux, lui avaient fait recueillir un beaucoup plus grand nombre d'espèces ; selon lui, presque toutes sont landeniennes. VI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Dans ces derniers temps, nous avons repris l'étude des fossiles de notre collection. Nous avons éliminé de notre liste plusieurs espèces qui ne peuvent entrer en ligne du moment que l’âge de ce dépôt est contesté. Cela fait, nous maintenons l'opinion que ces fossiles sont presque tous bruxelliens. Nous en parlerons prochainement, avec plus de détails, à la Société géologique de Belgique. En attendant, rous devons avertir qu'il y a de grandes différences entre notre liste et celles de M. Mourlon et de M. É. Vincent. Ainsi, nous ne possédons pas d’Ostrea, tandis que M. Mourlon a trouvé des centaines d’Ostrea lateralis. M. É. Vincent fait remarquer que, quel que soit le résultat final de la discussion sur l’âge des grès fossilifères de Bouffioulx, il est acquis dès à présent que l'opinion de M. Mourlon, d’après laquelle ces grès seraient crétacés, doit être définitivement écartée. Il ne reste plus en présence que l'avis de M. G. Dewalque et le sien. Pour discuter celui de M. Dewalque, il convient d'attendre les arguments qui nous sont promis. En attendant, M. É. Vincent main- tient sa manière de voir, basée non sur le seul Ostrea lateralis ou eversa, mais sur un groupe de formes qui, soit comme genres, soit comme espèces ne peuvent s'accorder avec un âge bruxellien. De ce nombre sont les genres Cyprina et Cucullæa et les espèces suivantes : Ostrea lateralis ou eversa, Pecten breviauritus, Corbula obliquata, Cardium hybridum et trifidum, Crassatella landinensis (bellovacina), recueillis par lui et auxquels il convient d'ajouter Scalaria Bower- banki et Pleurotomaria landinensis, signalés par M. G. Vincent. Même en faisant abstraction des délerminations spécifiques, le facies seul de cet ensemble de fossiles plaide en faveur du landenien. Séance du 8 février 1896 PRÉSIDENCE DE M. A. DAIMERIES La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. A. Daimeries, président ; É. Fologne, É. Hennequin, L. Van der Bruggen, É. Vincent, G. Vincent, J. Wyers et H. de Cort, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 11 janvier est adopté. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 VII Correspondance. Le D° Joaquim Gonzalez Hidalgo, membre de l’Académie espa- gnole, remercie la Société pour le litre de membre honoraire qu'elle lui a décerné. M. le Ministre de l'Intérieur et de l’Instruction publique a demandé à la Société de lui faire connaître ses titres à la continuation du subside qui lui a été accordé jusqu'ici. Le Conseil a élé réuni d'urgence et a adressé à M. le Ministre une lettre exposant la situation de la Société et sollicitant le maintien du subside annuel de 1,000 francs. M. le Ministre de l'Intérieur et de linstruction publique a annoncé à la Société l'octroi d’un subside de 1,000 francs en échange des 35 exemplaires du tome XXVILI qui ont été mis à sa disposition. (Remerciements.) M. J. Dufief, secrétaire général de la Société royale belge de Géographie, adresse un appel à la Société royale Malacologique pour qu’elle accorde son appui moral et matériel à la Souscription natio- nale pour l'organisation d'une expédition antarctique belge. La Société royale de Londres a, comme on sait, projeté de dresser un Catalogue complet de la littérature scientifique et elle a obtenu du Gouvernement britannique qu'une conférence internationale serait réunie à Londres, dans la première quinzaine de juillet 1896, afin de prendre de commun accord avec les Gouvernements étrangers les mesures nécessaires à la réussite de ce projet. Le Gouvernement belge n'ayant pas encore répondu à l'invitation qui lui a été adressée et n'ayant pas nommé ses délégués à la conté- rence, la Société royale suggère à la Société royale Malacologique de faire des démarches auprès du Gouvernement belge pour que ses délégués soient des personnes ayant une autorité spéciale dans les questions multiples et complexes relatives à l'établissement du dit catalogue. M. Daimeries se charge de prendre à ce sujet des informations au Ministère des Affaires étrangères. John Hopkins University, à Baltimore, et la Société d'Émulation des Côtes du Nord, à Saint-Brieuc, demandent que la Société veuille VIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE compléter leurs séries de ses publications. Le Secrétaire est chargé de donner satisfaction dans la mesure du possible. Bibliothèque. Dons. — Brochures reçues de leurs auteurs : L. Foresti : Enume- rasione dei Brachiopodi e dei Molluschi pliocenici dei dintorni di Bologna (3° partie : Scaphopoda). (Ex : Buzc. Soc. MaLAcOLOG. 1TAL. ; vol. XIX.) — H. Forir : Sur la bande devonienne de. la Vesdre (accompagné d’un extrait d’une lettre de M. Stainier à M. Forir au sujet de cette note). — Sur le prolongement occidental du bassin de Theux. (Ex : AN. (Mém.) Soc. 6éou. De BeLc., vol XX, Liége, 1893.) — Nouvelles découvertes relatives aux terrains paléoxwiques de la Gileppe et de la Meuse (Ex : Ann. (Bull.) Soc. céo. De BELc., vol. XXII, Liége, 1895.) — Sur la présence de Rhynchonella Dumonti et de Cyrtia Murchisoniana dans les schistes de Matagne. — Quelques rectifications et additions aux listes de fossiles des terrains paléoroiques de Belgique. (Ex : Ann. (Bull.) Soc. GéOL. DE Bezc., vol. XXIIT, Liége, 1896.) — L'origine des gisements de minerais de plomb, de xinc et de fer de la haute Silésie. Étude cri- tique par M. Hôfer, trad. de l'allemand par H. Forir, (Ex : Rev. UNIVERS. DES MINES, vol. XXX, Liége, 1895.) — II. Forir et M. Lohest : Découverte du niveau à Paléchinides dans la bande car- bonifère de la Meuse. (Ex : Anx. (Bull) Soc. céoz. pe BELuc., vol. XXIT, Liége, 1895.) — Les schistes d'Avesnelles, les schistes à Spiriferina octoplicata et les calschistes de Tournai. (Ex : AN (Mén.) Soc. céoL. DE BELG., vol. XXII, Liége, 1895.) Des remerciements sont volés aux donateurs. Dépôt. — Le Secrétaire dépose un exemplaire du tiré à part sui- vant : Ph. Dautzenberg : Paul Fischer (Ex : Ann. (Mém.) Soc. roy. Mazac. DE Bec , vol. XXIX, 1894.) Communications du Conseil. M. le Président annonce que M. Guillaume Simoens, docteur en sciences minérales, attaché au service de. la Carte géologique du royaume, a été reçu membre effectif de la Société, sur la présenta- tion de MM. Daimeries et Mourlon. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 IX Travaux pour les Annales. M. M. Cossmann a fait parvenir les épreuves des trois planches phototypées qui doivent accompagner l'Appendice n° IT à son Catalogue illustré des coquilles fossiles de l’'Eocène des environs de Paris. M. É. Vincent dépose le dessin de la planche qui doit accompagner son mémoire sur les Nerita et Astarte. Communications. M. É. Vincent annonce qu'il fera parvenir pour le présent procès- verbal un travail complémentaire sur les Brachiopodes. NOTES ADDITIONNELLES SUR LES BRACHIOPODES Par É. VINCENT Terebratula Ortliebi, Bayan. Lors de la rédaction du chapitre sur T. Ortliebi, dans notre récente notice sur les brachiopodes tertiaires de Belgique, nous n'avions pu nous procurer la note de Bayan dans laquelle il est question de la térébratule de Chercq, et nous avons dû nous contenter de nous appuyer sur la citation de notre confrère M. Th. Lefèvre, insérée dans le tome X, p. x1, de nos Annales. Nous avons été plus heureux depuis. La note de Bayan se trouve dans le Compte rendu de la troi- sième session de l'Association française pour l’avancement des sciences, p. 380. M. von Kœnen, ignorant l'existence de celte note et n'ayant pas remarqué la correction, effectuée dès 1881, du double emploi signalé par lui, a proposé pour le même fossile le nom de T. Vincenti (Das norddeuische Unteroligocän und seine Mollusken-Fauna, p. 1339, 1894). Ce nom tombe donc en synonymie. Le fait que notre note était imprimée en mai 1894 nous à empêché de tenir compte des térébratules que nous avons recueillies en grand nombre dans le grès landenien de Bouffioulx. Nous en dirons quelques mots aujourd’hui; mais, auparavant, nous tenons à faire connaître le motif qui nous porte à les assimiler de préférence à l'espèce de Chercq, car, comme on le sait, l'âge que nous attribuons you OUR PU M TRE PET TN DE "2 2 CRD AA ee à 0, X SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUEDE BELGIQUE au grès de Bouffioulx est contesté par M. G. Dewalque, qui en fait de l’éocène moyen, étage bruxellien. Les caractères extérieurs de ce fossile polymorphe sont ici inulili- sables, par suite de l'extrême analogie des parties externes avec celles d’autres espèces, notamment T. bisinuata, Lmk. Le cadre apophy- saire seul permet de distinguer avec facilité les deux espèces, comme on s'en convaincra en Consultant les figures que nous en avons données précédemment. L'appareil brachial de T. Ortliebi se distingue vit l'a de celui de T. bisinuata par sa forme et sa longueur; chez le pre- mier, il égale les deux septièmes de la longueur de la valve dorsale; chez le second, les trois septièmes. Or, nous avons recueilli à Bouf- fioulx deux valves dorsales avec restes du cadre brachial : l’une, cassée obliquement d’un coup de marteau, montre la partie antérieure de lun des crura; l’autre, un des crura entier. La forme de cette der- nière pièce correspond exactement à celle des crura du fossile de Chercq. Quant à la longueur de l'appareil par rapport à celle de la valve dorsale, le mesurage fournit les chiffres suivants : pour la pre- mière valve, 10 millimètres et 33 millimètres; pour la seconde, 8 millimètres et 27 millimètres, nombres qui correspondent aux pro- portions de T'. Ortlicbi et non à celle de T. bisinuata. Ces caractères concordants nous paraissent justifier suffisamment le rapprochement que nous proposons. A 4 } L 4 4 Là er sf lien arm jé -iés és + LA BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1896 XI T. Ortliebi de Bouffioulx se rencontre le plus généralement à l’état de moules internes et d'empreintes, mais quelquefois aussi avec la coquille conservée, et atteint les dimensions les plus variables ; notre plus petit individu n'a que 4 millimètres de longueur, tandis que le plus grand en mesure 42. Dans le jeune âge, il n’existe pas de trace de plis et les commissures latérale et frontale sont droites et situées dans un même plan. Déjà alors le contour ovale-rhomboïdal domine ; mais on trouve aussi des spécimens plus orbiculaires, qui sont égale- ment plus convexes. Les figures 3 à 5 représentent quelques jeunes exemplaires. Quant à nos diverses formes adultes, elles se classent entre les deux extrêmes représentés par les figures 1 et 2. De même que le contour, les plis se développent fort inégalement ; on trouvera, figure 6, l'exemple du maximum que nous en avons observé. À côté de nombreux échantillons bien conformés, nous avons recueilli quelques valves anormales : l’une, figure 8, est affectée de déviation ; mais la plus remarquable, représentée figure 7, est caractérisée par un allongement excessif et ne présente plus aucune analogie avec l'espèce. Localités ajoutées : Bouffioulx, Nalinnes. Terebratulina Nysti, Bosq. Nous avons proposé de ranger cette singulière espèce dans une sec- Lin spéciale du genre Terebratulü:a pour laquelle nous avons adopté le nom de Rhynchonellopsis. 11 est à remarquer que cette dénomina- tion venait d’être employée presque en même temps par M. E. Bôse, comme sous-genre de Rhynchonella, pour Rhynchonella loricata, Zitt., du trias supérieur, et ? Rhynchonellina Finkelsteini, Bôse, du jurassique supérieur. (E. Bôse, Monog. des genus Rhynchonellina, Gemell. Palæontogr., vol. XLI, 1894.) Quoique ce Rhynchonel- lopsis, du moins le R. loricata, pourrait bien n'être qu’un Halorella (Brrrner, Jahrb. des K. k. geol. Reichsanstalt, vol. XLIX), le nôtre ne peut être conservé. M. le Président prend ensuite la parole en ces termes : L'expédition antarctique qui s'organise actuellement, sous la direc- tion de M. l'officier de marine Ad. de Gerlache, mérite d'attirer l'attention de la Société royale Malacologique, non seulement au point de vue des nombreuses questions scientifiques et utilitaires XII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE qu’elle est destinée à résoudre, mais au point de vue plus restreint de la malacologie elle-même. | Sans entrer dans les détails de l'expédition scientifique belge des régions polaires australes, détails déjà si connus de cette queslion du jour, nous nous sommes enquis desavoir si les explorateurs comptaient comprendre la malacologie au nombre des multiples objets de leurs recherches? La réponse est affirmative. L'outillage scientifique de l'expédition comporte, en effet, tous les appareils destinés à la récolte des animaux inférieurs des régions antarctiques. Les organismes inférieurs de ces régions sont peu ou plutôt pas connus et l’expédition belge viendra par celà même com- bler une lacune dans la science malacologique. A ce titre, nous croyons devoir vivement engager les membres de la Société à fournir leur souscription individuelle à cette expédition, la Société royale Malacologique ne pouvant malheureusement intervenir directement, vu l’état peu prospère de ses finances. M. Daimeries propose d’annexer au procès-verbal de la séance un bulletin de souscription en faisant remarquer que les sommes sous- crites ne seront perçues que si la souscription, atteint le chiffre de 250,000 francs, nécessaire pour mettre à exécution l'expédition projetée. Cette proposition est acceptée. La séance est levée à 9 h ures. Séance du 14 mars 1896 PRÉSIDENCE DE M. A. DAIMERIES La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. A. Daimeries, président; J. Crocq, E. Fologne, R. Maroy, E. Van den Broeck, L. Van der Bruggen, baron O. van Ertborn, É. Vincent, J. Wyers et H. de Cort, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 8 février est adopté. Correspondance. M. le Ministre de la Guerre annonce à la Société l'envoi de la AL! f: BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 XIII 4° livraison de la Carte topographique de la Belgique au 40,000". (Remerciements.) L’Administration communale de Bruxelles demande de vouloir lui réserver un exemplaire des publications annuelles de la Société, pour la bibliothèque de l'École normale, 98, boulevard du Hainaut. L'assemblée décide qu'une collection complète des Annales (t. [à XXVIII) sera mise à la disposition de l'Administration com- munale et que l'envoi des publications sera régulièrement continué. Bibliothèque. Doxs. — J. Cornet : Rapport de M. J. Cornet, géoloque adjoint à la Commission. — M. Cossmann : Mollusques éocéniques de la Loire- Inférieure, fase. 1 (Ex : Buzc. Soc. sc. ar. Ouesr, à Nantes, 8 pl.). — G. Dewalque : Sur la faune des calchistes de Tournai, Tour- naïsien d. (Ex : Ann. (Mém.) Soc. céoL. BeLc., t. XXIII). — Décou- verte de l'or en Ardenne (Ex : A. (Bull.) Soc. céou. Bece , t. XXII). — Pourquoi j'ai donné mu démission. Réponse à M. Mourlon (Ex : Ann. (Bull.) Soc. céoz. Becc., t. XXIII). — M. le Ministre de la Guerre : Carte topographique de la Belgique au 40,000 : 4° livr. (feuilles 19, 27, 35, 45, 44, 50, 51, 62, 63, 64, 65, 67). Des remerciements sont votés aux donateurs. Dépôt. — Le Secrétaire dépose les tirés à part suivants : E. Delheïd : Découverte d'ossements quaternatres à Saint-Gilles (Bruxelles). (Ex : An. (Bull.) Soc. roy. Mazac., vol. XXX, 1895). — M. Mourion : Comptes rendus des excursions des 24 et 25 septembre 1894 aux massifs tertiaires entre Waterloo et Ottignies et aux collines tertiaires du sud-est de Louvain. (Ex : ANx. (Mém.) Soc. roy. MaLac., vol. XXX, 1895). — G. Velge : Feluy, Rognon, Tournai. Relation de trois courses géologiques (Ex : Ann. (Mém.) Soc. Roy. Marac., vol. XXX, 1895). — G. Vincent : Compte rendu de l'excursion faite aux environs d'Assche, le 23 septembre 1894 (Ex : Ann. (Mém.) Soc. Roy. Magac., vol. XXX, 1895). — É. Vincent : Note prélimi- naîre sur Crassatella (Ex : An. (Bull.) Sac. Roy. Mazac., vol. XXX, 1895). Travaux pour les Annales. M. É. Vincent dépose le texte de son travail destiné aux Annales, VE. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE vol. XXIX (1894), et intitulé : Contributions à la paléontologie de l'Éocène belge : Nerita et Astarte. Une planche hors texte et une figure dans le texte accompagneront ce mémoire. Communications. DU NOM SPÉCIFIQUE QU'IL CONVIENT D'ATTRIBUER AU CORBULA QUI CARACTÉRISE LES SABLES DE MERXEM Par PH. DAUTZENBERG et G. DOLLFUS La petite Corbule, si abondante dans les sables supérieurs d'Anvers, a été désignée sous des noms fort divers : Corbula elegans et Corbula bicostata, Nyst (1835); Corbula planulata, Nyst (1858); Corbula gibba, Olivi; Corbula striata, Walker. 1l est indispensable d'examiner lequel de ces noms doit lui être réellement attribué. Le nom de Corbula striata, Boys et Walker, sp. (Cardium), est fort ancien (1784); mais nous allons voir qu'il est impossible de le conserver pour aucune coquille. En effet, Boys et Walker, bien que connaissant les travaux de Linné, n’ont pas employé la nomencla- ture binaire ; ils ont désigné les espèces par une phrase latine, comme l'avaient fait Gualtieri, Lister et les autres écrivains antérieurs à Linné. Leur nomenclature ne possède donc pas le caractère binomi- nal, ce qui suflirait déjà pour la faire rejeler. Mais cette raison n’est pas la seule; si nous ouvrons l'ouvrage de Boys et Walker, nous lisons comme titre : | TESTACEA MINUTA, RARIOPA, NUPERRIME DETECTA IN ARENA LITTORIS SANDVICENSIS a Gul. Boys arm. Multa addit et omnium figuras ope microscopii amplialas accwrate deliniavit G£o. WALKER, BOOKSELLER Faversham (Kent). À la page 23 de cet ouvrage, on lit comme explication de la planche 3, figure 82 : Cardium striatum radiatum . The striated and radiated cockle. The colour opaque white. This seems to resemble to Cardium edule, Tai, Syst. Nat., p. 1124, n° 90, but, on comparison, will be found to differ from it. From Sandwich, common. + je sit Éth ‘A ; BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1896 XV Page 24, on lit comme explication de la planche 3, figure 85 : Cardium striatum apicibus refleæis. The smooth cockle with reflexed beaks. The colour opaque brown. From Sandwich, common. Malgré les éloges qu’il donne de l'exactitude de ses dessins, il est impossible de reconnaître dans les figurations fournies par Walker, une espèce plutôt qu’une autre : elles sont absolument mécon- naissables. Malgré cela, Fleming a annoncé, en 1898, que le Car- dium striatum apicibus reflexis, de Boys et Walker, était identique au Mya inæquivalvis, de Montagu, et il a proposé de restituer à l'espèce le nom striata. Deshayes, en 1843, a également indiqué la possibilité de cette assimilation (Traité élémentaire de Conchyliologie, t. [, p. 188), mais sans, cependant, l’adopter. Hoernes, en exami- nant plus tard la question, a rejeté le nom de Corbula striata en faisant observer que la nomenclature de Boys et Walker n’était pas binominale, que, de plus, ces auteurs avaient créé deux Cardium striatum, enfin, que le maintien de cette appellation ne pouvait que produire de la confusion (Die fossile Mollusken des Tertiür-Beckens von Wien, t. II, p. 35). Mais ce n'est pas tout : alors même qu’on se déciderait à admettre un Cardium striatum, Boys et Walker, cette dénomination ne pour- rait revenir, par suite de la loi de priorité, qu'à l'espèce décrite la première, c'est-à-dire à celle de la page 23 et à la figure 89, et non à celle de la page 24 et à la figure 85. Elle ne peut donc en aucun cas être réservée à l’espèce visée par Fleming. Remarquons encore, en passant, que la reprise, par Fleming, d'un Corbula striata était d'autant moins utile qu'il existait un Corbula striata créé correctement par Lamarck dès 1806 et qui est une espèce bien connue de l’Éocène devenue, pour Deshayes : Cor- bula Lamarcki, toujours à cause de l'existence de ce soi-disant Cor- bula striata, Walker, qu’il se gardait d’ailleurs bien d’adopter. Le nom de Corbula striata étant écarté, le plus ancien en date est celui d'Olivi (1799) : Zoologia Adriatica, p. 101 : Corbula gibba, Olivi, sp. (Tellina). Ce nom est basé sur une description et une figure antérieures de Ginnani (1757) : Opere postume del conte Giuseppe Ginnani, t. 1, p. 31, pl. 20, fig. 143. C’est une coquille recueillie dans l'Adriatique, près de Ravenne. La figure est médiocre ; XVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE mais la description ne permet pas de douter qu'il s'agisse de la pré- sente espèce. Examinons maintenant dans quelle mesure nous pouvons identifier la coquille d'Anvers au Corbula gibba. Elle en possède les princi- paux caractères; mais sa forme est moins transverse, plus haute, plus globuleuse; les dents de sa charnière sont plus développées. Ces caractères qui paraissent importants au premier abord, ne sont pour- tant, à notre avis, que d'ordre secondaire, car si l’on compare un grand nombre de Corbula gibba vivants provenant de localités diverses, on en trouve qui se rapprochent plus ou moins de la forme d'Anvers. Nous avons recu de M. de Monterosato, sous le nom de Corbula gibba, var. conglobata, Monterosato mss., des échantillons recueillis à Palerme et qui sont identiques à la forme des sahles pliocènes(?). Nous en avons également rapporté de Villefranche (Alpes- Maritimes). Nous sommes persuadés qu'il s'agit simplement d'une variété et il ne nous reste plus dès lors qu’à voir s’il existe dans la synonymie du Corbula gibba un nom spécifique qui puisse être utilisé pour désigner cette variété. Les noms Mya inœquivalvis, Montagu, et Corbula nucleus, Lamarck, sont strictement synonymes de Corbula gibba. Mais le Corbula rotundata, Sowerby, 1827 (Mineral Conchology, pl. 572, fig. 4), doit nous arrêter : il a été établi sur des exemplaires prove- nant du Crag du Suffolk et, par conséquent, du même niveau strati- graphique que ceux des sables d'Anvers. Comme, d'autre part, la figure de l'ouvrage de Sowerby représente suffisamment la variété que nous avons en vue, rien ne s'oppose à ce que l’on adopte ce nom pour désigner la variété moins transverse que le type et plus globu- leuse. Nous proposons done de la dénommer : Corbula gibba, Olivi, sp. (Tellina), var. rotundata, Sowerby. Cette espèce est assez variable à Anvers, ce qui explique que Nyst lui ait attribué, en 1835, quatre noms différents, dans ses recherches sur les coquilles fossiles de la province d’Anvers : Corbula planulata, Nyst; Corbula elegans, Nyst; Corbula bicostata, Nyst; Corbula rotundata, Sowerby. Dans sa revision de 1845, il supprime le GC. bicostata, créé pour dés exemplaires décortiqués, ainsi que le C. elegans, Sow. (nom qui fait double emploi avec celui d’une espèce (4) Nous les avons figurés dans les Mollusques du Roussillon, fascicule 24, pl. LXXXV, fig. 7 à 12. (Sous presse). BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 XVII du terrain crétacé), et il adopte Corbula gibba. | maintient cependant le Corbula planulata, Nyst, mais sans oser l’assimiler complètement au Corbula rotundata de Sowerby, parce que les figures. et la descrip- _tion de cet auteur lui paraissent trop médiocres. Enfin, en 1868, dans le Prodrome de 4 géologie de M. Dewalque, Nyst paraît avoir . réuni tous les Corbula d'Anvers sous le nom de Corbula shriata, | Walker, dont nous venons de montrer l’inanité. à DU NOM A ADOPTER POUR LA GRANDE TÉRÉBRATULE DU PLIOCÈNE 74 INFÉRIEUR D'ANVERS Par Px. DAUTZENBERG et G. DOLLFUS | Dans un mémoire récent fort bien fait de M. É. Vincent (), cet auteur a démontré que la grande Térébratule du Diestien et des _ sables inférieurs d'Anvers, dore désignée sous le nom de … Terebratula grandis, Blumenbach, n'appartient pas, en réalité, à __ cette espèce, et il a cru devoir adopter le nom de Terebratula varia- bilis, Sowerby. Nous pensons que cette appellation ne peut pas non plus être conservée et que le véritable nom à adopter est celui de _ Terebratula perforata, Defrance. Le Terebratula grandis, Blumenbach, publié dans un petit _ mémoire assez rare (?) et dont la figure a été reproduite peu exacte- ment dans l'Encyclopédie méthodique (pl. 239, fig. 2), représente une forme robuste, assez transverse, aplatie sur les flancs et dont … l’appareil apophysaire, publié par Von Koenen, diffère sensiblement de celui de la forme du Crag. C’est une espèce de l’Oligocène moyen du nord de l’Allemagne : environs d’Osnabruck, Astrup. Bünde. Il en existe de fort beaux spécimens dans la collection de l’École des mines de Paris. D'autre part, Philippi a réuni les Terebratula grandis et Tere- bratula ampulla, Brocchi (Enum. Moll. Siciliæ, t. UE, p. 67). Cette TES inexacte, déjà proposée par Bronn (Leth. geogn., p. 909, d 39, fig. 19, 20), a été acceptée ensuite par beaucoup d’autres : no. qui ont confondu, sous le seul nom de Terebratula grandis, Blum., toutes les grandes Térébratules du tertiaire supérieur. en dot PR Ed SATA - () É. Noé Contribution à-la paléontologie des terrains tertiaires de la : Belgique : Brachiopodes (ir Ann. SOC. ROYALE MALAC. DE BELGIQUE, t. XX VIII, Ê 1893, p. 55. R @) BLUMENBACH, Specimen Archæol. Telluris Terrarumque. Imp. Hannovera- …_ narum, petit in-4°, 1803. — Terebratula grandis, BLUMENBACH, p. 18, pl. I, fig. 4. °2 = TOME XXXI, 14896 : KWIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Enfin, la grande Térébratule du Pliocène ne peut conserver le nom de T. variabilis, Sowerby (1829, Mineral Conch., t. VI, pl. 576, fig. 2 à 5), car le même nom spécifique avait élé employé par Schlotheim, dès 1813, pour une espèce différente. Ce double emploi n'avait pas échappé à Nyst, qui avait proposé, en 1843, pour y porter remède, le nom de T. Sowerbyana (Coquilles et Polypiers fossiles de la Belgique, p. 335). Mais c'était encore là une correction malheureuse, car il existait déjà un T. Sowerbyana, Defrance, 1828, espèce différente. C'est en vain que M. Davidson a cherché à maintenir le nom de T. variabilis, Sowerby, sous le prétexte que l'espèce de Schlotheim devant passer dans le genre Rhynchonella, il n’existait pas de double emploi réel. Mais si ce système était accepté, il résulterait que les lransposilions d'espèces d’un genre dans un autre étant fréquentes, la nomenclature serait dans un état perpétuel d’instabilité et subirait des fluctuations inadmissibles. Il existe, d’ailleurs, un nom plus ancien que celui de Sowerby et qui coupe court à loute hésitation : c'est celui de T. perforata, Defrance. Ce nom, créé en 1825 par Defrance, #x Desnoyers (Terr. tert. et crétacés du Cotentin, in Soc, D'Hisr. Nat. ne Paris, t. Il, p.239), s'applique à une coquille du Pliocène du Cotentin et il est basé sur la figure de Térébratule du Crag d'Angleterre, fournie par Dale dans son Histoire des antiquités d'Harwich (pl. IH, fig. 9, p 294). Desnoyers, dans diverses publications sur les dépôts marins ter- tiaires plus récents que les terrains du bassin de Paris, est revenu plusieurs fois sur cette espèce, qu’il a considérée à juste titre comme caractéristique des dépôts tertiaires supérieurs. (Ann. Sc. Nat., 1829, p. 196, et 1830, p. 443). II lui assimile une autre forme iossile dessinée par Scilla (De corporibus lapidescentibus, pl. XIV, fig. 6), provenant des collines tertiaires d'Italie et rapportée généra- lement au T. ampulla, Brocchi. Dans son beau travail sur les Bra- chiopodes des terrains tertiaires d'Italie, M. Seguenza limite le T. ampulla et démontre que cette espèce occupe l’horizon du Mio- cène moyen, qu'elle devient rare dans le Miocène supérieur et qu’elle ne passe qu'exceptionnellement dans le Pliocène. Nous croyons qu'il y a lieu d’écarter, provisoirement du moins, de la synonymie, le Terebratula perforata tel qu'il a été figuré par Deslongchamps (Étude critique Brachiop., in Soc. Lans. NORMANDIE, 1862, t. VIT, p. 49, pl. VII, fig. 15 et 16), et qui est dessiné : TA CAL te BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1896 XIX d’après un échantillon des environs de Nantes. En effet, une impor- tante série de spécimens de Maine-et-Loire, que nous avons vue à l’École des mines de Paris, provenant de Chazé-Henry, de Noillant, ._ de Doué, etc., nous paraît prouver que l’espèce du Miocène de la Loire est différente de celle du Pliocène du Cotentin. C’est donc à tort, selon nous, que le nom de T. perforata, Defrance, lui a été appliqué par Dujardin et par d’autres. Enfin, les spécimens des faluns de la Basse-Loire nous paraissent encore distincts. Nous ne sommes pas encore fixés sur l’âge qu'il convient d'attribuer à ces dépôts, ni sur le nom qu'il faut donner à la Térébratule qu'ils renferment. Quant à l’espèce du Cotentin, tant de Saint Georges de Bohon que de Gourbesville, c’est bien la même que celle du Crag d'Angleterre : elle est longue, régulièrement gonflée et présente aux divers âges des Ha Saut à celles qui ont été signalées dans fe échantillons d'Angleterre. M. Van den Broeck donne des détails sur le projet de constitution d’une section scientifique à l'Exposition de Bruxelles en 1897. La séance est levée à 9 heures. Séance du 11 avril 1896 PRÉSIDENCE DE M. A. DAIMERIES La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. À. Daimeries, président; E. Delheid, É. Hen- nequin, E. Van den Broek, L. Van der Bruggen, baron O. van Ertborn, J. Weyers et H. de Cort, secrétaire. Le procès-verbal de la séance du 14 mars est adopté. _ Correspondance. M. É. Fologne fait part du décès de son épouse, née Marie Roeder. L'assemblée décide l'envoi d’une lettre de condoléances à notre sym- pathique collègue. M. le Gouverneur de la province de Brabant annonce que la XX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Députation permanente a accordé à la Société un subside de 300 francs. (Remerciements.) L'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique fait parvenir le programme des concours pour 1897. La quatrième question, relative aux sciences naturelles et à laquelle est attribué un prix d’une valeur de 600 francs, est ainsi libellée : Exposer les changements apportés à la classification des dépôts qui constituaient le système lackenien de Dumont et dont la plu- part sont habituellement rapportés à l'éocène supérieur. Appuyer de preuves nouvelles la classification adoptée. Communications. NOUVELLES ADDITIONS À LA FAUNE ET A LA FLORE DU RUPELIEN SUPÉRIEUR Par Ép. DELHEID + TROIS FRUITS NOUVEAUX. -— RHIZOMES ET BOIS. Dans la séance du 14 septembre 1895, j'ai signalé trois fruits découverts dans nos argiles rupeliennes, mais n'ayant pas la compé- tence nécessaire pour en faire la description, je me suis borné à en présenter un dessin assez exact qui a été reproduit dans le procès- verbal de cette séance. Il s'agissait alors d’un fruit cordiforme, de deux fruits jumeaux de forme sphérique et juxtaposés et d’un fruit de conifère ; aujourd’hui RIRE BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 XXI je viens communiquer à la Société le résullat de nouvelles recherches, lesquelles augmenteront de trois autres fruits la florule de ce terrain. Malheureusement, mon savoir en botanique ne s'étant guère accru depuis que j'ai fait connaître ceux découverts antérieurement, je me vois contraint de les dessiner également plutôt que d’en donner une description sommaire qui manquerait de clarté. J'ai donc, en attendant qu'ils soient décrits, reproduit le mieux possible ces végétaux ; et, comme ils sont de très petite taille, il n'a paru préférable de les représenter au double de leur grandeur naturelle. J'ai trouvé autrefois, parmi des restes de reptiles et de poissons, un corps assez étrange. Ge fossile ne me parait pas être un organisme animal, mais il a une grande analogie avec des rhizomes de cauli- nites; récemment j'en ai rencontré un second exemplaire à peu près identique, quoique plus grand. Ces végétaux (?), dont je donne une figure, ont tout à fait l'aspect des débris de caulinites que l’on trouve fréquemment dans les grès laekeniens; je crois néanmoins que l’étude microscopique pourra seule décider de la chose, car, bien qu'il n’y ait ordinairement qu'une très vague ressemblance entre un végétal et un infime coprolithe, il ne serait pas impossible que nous ayons affaire à ce dernier. Les bois fossiles ne sont pas d’une grande rareté dans notre Rupelien et ne sont guère susceptibles de détermination, mais quelques frag: ments bien conservés me semblent cependant assez intéressants pour être signalés. J'ai recueilli une petite branche sur laquelle se voit distinctement un bourgeon ; ce rameau est de couleur noirâtre comme tous les végé- CE 26 PR PR M SA EL «ra PAT FRE L'ONU SRE. Û LL ë LÉPUUTS + L u ) LB É + XXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE taux de ces terrains et le bourgeon tranche par sa teinte blanche sur ce remarquable fossile. Ma collection renferme, en outre, une autre branche d’une on gueur de 20 centimètres et d’une grosseur moyenne de 1 centimètre; une ramification se montre à l’une de ses extrémités et, de distance en distance, les cicatrices des branchillons disparus sont encore visibles. Ces végétaux fossiles étant généralement imprégnés de pyrite et se conservant très difficilement, je pense que la petite communication que J'ai l'honneur de faire à la Société, à leur sujet, ne sera pas sans quelque utilité. | J'ai vu dernièrement, dans les argiles en question, un tronc de 2 mètres de longueur ; ce débris d'arbre fossile était couché horizon - talement dans ces dépôts marins. La conservation en étant peu pra- ticable, j'en ai rapporté un fragment et abandonné le reste. On sait que l’on rencontre dans ces terrains de grands bois envahis par les tarets; J'en ai recueilli qui, lors de la dessiccation. montraient entre chaque couche d’accroissement de ces végétaux une grande quantité de ces mollusques, mais ils étaient littéralement écrasés par le poids des sédiments qui les recouvraient et se pulvéri- saient au moindre toucher. Pour conclure, la flore rupelienne supérieure comprend donc jusqu'à présent six fruits et peut-être des caulinites ; de plus, de nom- breux vestiges d’une végétation, terrestre également, se trouvent -mêlés à une faune exclusivement marine dans quelques endroits de ces dépôts argileux. TORTUES NOUVELLES, Les argiles de Boom renferment de nombreux restes de chéloniens ; mais, FR jusqu'à présent, trois espèces seulement constituent l'ensémble des reptiles exhumés de ces terrains. C'est d’abord Chelone Van Benedeni, Smets, dont les débris se ren- contrent fréquemment, puis Ch. Waterkeynüi, V. B., qui est éga- lement assez commune, et enfin Psephophorus (Sphargis) rupeliensis, V. B.; cette dernière tortue est extrêmement rare, et, à l'exception des individus montés qui appartiennent au Musée d'histoire naturelle de Belgique, il n’en a été découvert que quelques ossements dissé- minés. Parmi les restes de Sphargis qui font partie de ma collection, se trouve une plaque de l’armure dermique dans laquelle est incrustée BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 189,6 XXII une petite dent de squale; c’est un témoignage incontestable el assez intéressant du strugale for life à l'époque Rire et c’est seulement à ce ütre que j'en fais mention ici. La première tortue nouvelle dont je vais faire mention a dû être rarissime dans notre mer rupelienne, car, durant plus de vingt années de recherches dans ses dépôts, pas le moindre débris de ce reptile n'y a été découvert. La carapace était complète, mais l'ouvrier, pour se distraire (!?) m'a-t-il dit, la brisée et dispersé les morceaux, sauf quatre fragments assez importants de plaques _costales qui ont été épargnés. Ces plaques sont ornementées de ver- miculations pareilles à celles que l’on rencontre chez les Trionyx, et il est probable qu'elles suffiront à la détermination de l'espèce. La présence d’une tortue fluviatile et de fruits à peu près sur le même point de notre Rupelien, n'indique-t-elle pas le voisinage d’un fleuve? Je laisse aux géologues le soin d’élucider cette question. Une autre tortue, qui n'est malheureusement représentée que par la mandibule inférieure, me paraît également nouvelle pour ces ter- rains. Cette mandibule est triangulaire et dénote une tortue extré- mement grande ; elle est complète, mais quelques fragments perdus ne permettent pas d'y rattacher les condyles. D'assez nombreux restes d'une troisième tortue, que je possède depuis quatre ans, ne me semblent pas non plus appartenir aux espèces décriles; une partie assez nolable de la tête est conservée, la pièce nuchale, des pièces neurales, costales et marginales, ainsi qu'une vertèbre dorsale, des fragments du plastron, etc., forment l’ensemble des ossements recueillis. Si cette tortue n’était pas nouvelle, ce serait évidemment à Ch. Van Benedeni ou à Ch. Waterkeyni que ces os devraient se rapporter; mais, d'une part, le rostre de cette dernière étant trian- sulaire et celui de la lortue en question étant au contraire arrondi, il n’y a aucune analogie entre ces deux reptiles; d’un autre côté, le frontal comprenant les bords orbitaires est plus allongé que dans Ch. Van Benedeni, de sorte qu'il est possible que la troisième lortue dont j'ai l'honneur d'annoncer à la Sociélé la découverte soit réelle- ment nouvelle pour notre faune rupelienne. Un mot encore à propos d'un galet recueilli dans les argiles de Boom. J'ignore si des cailloux semblables ont été découverts dans ces RARE M d'u SE 7 € LUE . ru » XXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE sédiments ; mais, en tout cas, celui dont il s'agit est le premier que j'y ai rencontré. Il est excessivement léger par rapport à son volume ; son poids est de 590 grammes et il mesure 29 centimètres de circon- férence. | Cette trouvaille n’est peut-être pas dénuée d'intérêt au point de vue géologique, c’est pourquoi je la mentionne ici. Il ne serait sans doute pas inopportun de signaler la présence à Boom d’un Delphinus. Quelques parties du crâne d’un de ces cétacés (probablement Priscodelphinus cristatus, Du Bus) y ont été récem- ment mises au jour : ces débris reposaient entre les sables miocènes (? ) et les argiles rupeliennes, Je ne pense pas que l’on ait jusqu'ici trouvé des restes de dauphins à une distance aussi éloignée de l'estuaire d'Anvers. Un occiput de Balænoptera musculoides, V. B., a été rencontré également, à Steendorp, au contact de l'argile de one Je ne terminerai pas cette communication sans faire part à la Société de la découverte d’un beau rostre de Ziphius planirostris, Cuv., dans les sables surmontant nos argiles rupeliennes. Ce cétacé a été trouvé, en 1888, près de Rupelmonde. M. E. Van den Broeck entretient l'assemblée de ses nouvelles recherches sur le dimorphisme des Foraminifères. Notre collègue signale ensuite l'erreur d’inversion commise entre le Bolderien et le Rupélien. La séance est levée à 9 heures 1/2. Séance du 9 mai 1896 PRÉSIDENCE DE M. A. DAIMERIES La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. A. Daimeries, président ; J. Crocq, E. Del- heid, L. De Pauw, É. Hennequin, E. Pergens, L. Van der Bruggen, É. Vincent, G. Vincent, J. Weyers et H. de Cort, secrétaire. MM. j. Couturieaux, É. Fologne et E. Van den Broeck font excuser leur absence. Le procès-verbal de la séance du 11 avril est adopté. | . il ‘4 . Ë 4 è . . À 4 » rie "ne AT 7 7,71 + D "AI D ‘fn PERTE VE EU TE FPS £ BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1896 XXV - M. le général Hennequin fait part du décès de notre collègue N. Ch. Bulter. | M assemblée s'associe aux regrets qu'exprime M. Hennequin. La Société géologique de Belgique ayant proposé de déléguer MM. Dewalque et Mourlon à la Conférence internationale qui se réunira prochainement à Londres, sous les auspices de la Société royale, pour arrêter les bases d’un Catalogue général de la littéra- ture scientifique, l’assemblée décide d'appuyer cette proposition auprès du Gouvernement belge. Correspondance. L'administration communale de Bruxelles remercie pour l'envoi de la collection des Annales de la Société. M. Louis Brasil, 4, rue Gemare, à Caen, annonce qu'il fouillera cette année les gisements de calcaire grossier moyen et supérieur CARTES AA x en Vi nd re di) ) à L f ‘4 4 # a 24 ; D Re: d'Hautteville. Il fournira aux amateurs les sables lavés au crible par caisses de 40 à 50 kilogrammes, tirées au sort, à raison de 15 francs, en gare de Montebourg (Manche). L'Association scientifique ligure de Port Maurice a fait parvenir le premier numéro de son Bulletin : Année 1895. L'assemblée décide l'échange de cette publication avec nos procès- verbaux. Bibliothèque. Don. — Envoi de M. le Ministre de l'Industrie et du Travail : Carte géologique de la Belgique au 40,000° : 5° livraison, compre- nant les feuilles suivantes : 4, Moerkant-Esschene; 5, Noordhoek ; - 6, Calmpthoutschenhoek-Calmpthout; 10, Den Haen-Blankenberghe ; 41, Heyst-Westcapelle; 12, Sainte-Marguerite; 13, Watervliet ; 44, Kieldrecht-Lillo; 15, Eeckeren-Cappellen; 21, Middelkerke- Ostende; 22, Breedene-Houttave ; 23, Bruges-Moerkerke ; 24, Mal- deghemEecloo ; 25, Bassevelde-Selzaete; 26, Langeleede-Stekene ; 39, La Panne-Oostdunkerke; 36, Nieuport-Leke; 37, Ghistelles- Zedelghem; 38, Lophem -Oedelem; 42, Saint- Nicolas-Tamise ; 90, Moeres-Furnes; 51, Lampernisse-Dixmude; 98, Avelghem- - Renaix; 113, Mainvault-Lessines. (Remerciements.) XXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Cet envoi est accompagné de la Légende de la carte géologique. Bruxelles, avril 1896. Communications du Conseil. M. le Président annonce que le Conseil a reçu, en qualité de membres effectifs, MM. Robert, B. Goldschmidt et Maurice Phi- lippson, étudiants en sciences, présentés par MM. É. Yseux et L. De Pauw. Communications et lectures. CONTRIBUTION A LA PALÉONTOLOGIE DE L'ÉOCÈNE BELGE NOTE PRÉLIMINAIRE SUR LIMOPSIS Par Ë. VINCENT Quand on fait le dénombrement des espèces de Limopsis signalées dans notre Éocène, on trouve les noms suivants : L. auritoides ; L. Lima ; L, concentrica ; L. nana; L. granulata ; _L. scalaris. L. concentrica provient de l'Ypresien, les cinq autres espèces des sables de Wemmel; L. granulata est cité aussi du Bruxellien et du Ledien. L. nana, Lmk, a été mentionné par Nyst (Coq. et polyp. foss., p. 246.) sur l'autorité de Galeolti; cependant, ce dernier dit en toutes lettres (Mém. const. géognost. prov. Brabant, p. 184, n° 18) que le fossile qu'il a rapporté primitivement à cette espèce en est diffé- rent et devient son L. lima. L. nana des sables de Wemmel est donc à rayer de la liste, d'après Galeotti lui-même. L. lima, Gal. — D'après Nyst et Guleotti, cette coquille te quant à la forme et l'ornementation, la plus grande analogie avec Lima nivea (subauriculata) et ne s’en écarte que par sa charnière comparab'e à celle de Limopsis. Nous ne connaissons cette espèce que par les textes et les figures de Galeotti et de Nyst; elle nous paraît se rapporter plus exactement au Pan Limea, dans lequel nous la classons. L. scalaris. — MM. Rulot et G. Vincent (Coup d'œil conn. terr. tert. Belgique, p. T9) on! cru reconnaître, dans L. auritoides, le SERRE EEE PEER ERP ERRE E CP SRP EPCNNER BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 XXVII L. scalaris de Barton, décrit depuis longtemps par Sowerby; mais plus tard, ayant modifié cette appréciation, ils ont réuni ce fossile à L. granulata. (Mourlon : Géol. Belgique, t. IL, p. 188.) L. auritoides, Gal. Comme il existe positivement deux espèces de Limopsis dans les. sables de Wemmel, il a fallu rechercher laquelle des deux est L. auritoides de Galeotti, question obscure et que nous ne sommes _ pas sûr d’avoir élucidée. Les textes et les figures du grand mémoire de Nyst n'ont, sous ce rapport, aucune valeur (la description du L. granulata de Laeken n'est que la transcription littérale et insuflisante ici du texte de Deshayes), la description et la figure originale du mémoire de Galeotti sont trop rudimentaires, et ce n’est que dans la notice de Galeotti et Nyst, sur le genre Trigonocælia que nous rencontrons cette seule indication utilisable : « elle (espèce) présente le test gra- nulé de l’une (granulata) et les expansions latérales qui ont valu à l'autre le nom d'aurita ». La seconde espèce de l'horizon de Wemmel est, en effet, moins distinctement auriculée. Ainsi compris, L. auritoides est une coquille déprimée, oblique, subauriculée en avant, ovalaire, arrondie ou subquadrangulaire, dont le contour varie par suite de la dilatation plus ou moins pro- noncée du côté dorso-latéral postérieur et la longueur variable du côté antérieur. Crochet très petit, à peine saillant, placé au tiers environ de la longueur de l'aréa. Surface couverte d’une multitude de costules rayonnantes traversées par des costules concentriques serrées, une plus large alternant souvent avec une plus étroite, et dont le croisement produit des granulations fines, rapprochées, presque confluentes sur le milieu des valves. Plateau cardinal assez haut; dents antérieures, six, verticales, les médianes les plus hautes et occupant à peu près la hauteur du plateau; dents postérieures, six à sept, à peu près hori- zontales à partir de la troisième et généralement éloignées du bord interne; ce dernier légèrement Fig. I. sinueux, le fond du sinus se trouvant en arrière fe de la fossette triangulaire. Bord marginal pourvu d'un rebord aplati, dont le côté interne est denticulé. Impressions XXVIIT SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE musculaires extrêmement inégales : l’antérieure petite, presque cachée sous le plateau cardinal, à sa jonction avec le bord antérieur de la valve; la postérieure grande, ovalaire, difficilement visible. Cette espèce, assez voisine de L. granulata type par la charnière et souvent aussi par le contour, s’en distingue compiètement par l’ornementation de la surface beaucoup plus serrée et où l'on ne voil .qu'exceptionnellement les rubans econcentriques plats à caracté- risent le fossile du calcaire grossier. Notre plus grand exemplaire atteint 14 millimètres de haut sur 44 millimètres de long. 3 L. granulata, Lmk. . L. granulata type, abondamment répandu dans le calcaire grossier moyen du bassin de Paris, est une coquille arrondie, dilatée du côté postérieur, dont la charnière comporte, en arrière, une série de cinq à sept dents très inclinées. Jusqu’aujourd'hui, cette forme nous est restée totalement inconnue en Belgique. Par contre, nous y trou- vons des coquilles ordinairement plus étroites, dont les dents posté- rieures, plus serrées et plus nombreuses, sont disposées plus régu- lièrement en éventail, et dont le pourtour des valves est bordé d’un applatissement beaucoup moins marqué et d'assez grands dentelons peu développés. Ces coquilles ont cependant encore la surface cou- verte de rubans concentriques plats, un large alternant avec un plus étroit, recoupés par des stries rayonnantes distantes, relativement peu prononcées, comme L. granulata. En fait, ils se rapportent exactement à la variété de cette espèce signalée par Deshayes dans le calcaire grossier inférieur. Ils se rencontrent dans le Bruxellien. Dans les sables de Wemmel, on trouve à côté de L.auritoides, une autre forme moins répandue et qui a beaucoup d'analogie avec le Limopsis bruxellien, quant à la forme générale et la char- nière;, mais elle s’en distingue par la ligne cardinale à peine auriculée et surtout par ses ornements beaucoup plus serrés et les granula- tions beaucoup plus saillantes. Les rubans plats ne se voient plus que sur les coquilles jeunes, et les costules rayonnantes sont inégales, une fine occupant le milieu de l'intervalle qui sépare deux grosses. Nous désignerons cette belle forme sous le nom de variété elegantula. L'on, SE LS di do din lat sf 'iémiommeioh: dns 6 dés ds RSS es ds pbs n., nes 0 nd sde et lin. . Lise... #2 ed Ë ? h _ . r * 2 F h Æ ‘AA L 0 1 $, . { F RH Nr: a. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 XXIX N L. nana, Lmk. Nous classons sous cette rubrique quatre valves du Paniselien, qui toutes sont différentes. La première se rapporte exactement au dessin que Deshayes donne du L. altera; sauf qu’elle est un peu plus étroite. Ea seconde est Fig. IL. N°1 X 10. beaucoup plus large et plus oblique : c’est un L. nana avec le côté postérieur arrondi de L. altera. La troisième a la formede la première, mais le côté siphonal au lieu d’être arrondi est droit : c’est un L. altera ayant le côté siphonal de L. nana. La quatrième, tout en étant plus grande, a la forme oblique de la seconde, mais le côté postérieur droit, comme la troisième: c’est un vrai L. nana. En s’en tenant à la nomenclature de Deshayes, les second et troi- sième spécimens seraient difficiles à classer: ils se rapportent à la fois à L. nana et à L. altera. Les mêmes difficultés se rencontrent d’ailleurs, d’après M. Cossmann, dans le bassin de Paris, où l’on trouve, à Chaumont, « des individus qui se rapportent aussi bien à l’une qu’à l’autre de ces deux espèces. » Au lieu de conclure, comme le fait notre savant collègue, que cela prouve qu’elles sont voisines, n'est-il pas préférable de supprimer L. altera ? Cest le parti auquel nous nous sommes arrêté. L. concentrica, Briart et Cornet. Cette espèce, dont nous reproduisons le contour d’après le dessin qui en a été donné dans le tome XIII de nos Annales, se distingue très facilement du L. nana (L. altera compris) par l’absence d'ornements rayonnants. Elle est de l’argilite de Morlanwelz (Ypresien). PR 0 XXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOÔLÔGIQUE DE BELGIQUE L. lucida, »0v. sp. LOnuiue petite, relativement épaisse, convexe, très légèrement oblique, arrondie; crochet gonflé, élevé, sub- médian. Surface externe brillante, ornée de fins sillons concentriques d'inégale profondeur produisant des rubans plats alternativement larges et étroits. Pas d'ornements rayonnants. La charnière ne nous est pas encore parfai- tement connue; sur un moule interne d’un échantillon encore jeune, mesurant 2 milli- mètres de haut, nous voyons, en arrière de la fossette triangulaire, trois tubercules allongés, à grand axe horizontal, correspondant à au- tant de fosseltes entre lesquelles s’intercalent nécessairement des dents à peu près horizon- . tales, et, du côté antérieur, deux tubercules \ semblables, mais qui dénotent des dents non Fig. VII. parallèles. Bord marginal garni de fortes crénelures. Surface interne des valves lisse. Le plus grand exemplaire a 4.5 millimètres de haut sur 4 milli- : mètres de long. Cette espèce est voisine du L. chonioides, Cossm., d’Aizy, dont l’ornementation est malheureusement encore inconnue; elle paraît s'en distinguer cependant par l'inclinaison inégale des dents antérieures de la charnière. La présence ou l’absence de stries sur la face interne n’a pas d'importance. L. concentrica, cité plus haut, a ne même ornementation, mais est beaucoup plus oblique. Notre fossile provient du nu QUELQUES MOTS SUR LES COELENTÉRÉS DES ARGILES RUPELIENNES Par Er. DELHEID La présente communication a pour but de signaler à la Société Ja découverte d’un nouvel exemplaire du gigantesque anthozoaire dont quelques spécimens déjà ont été rencontrés dans les argiles de Boom. Le premier échantillon de ces formations si curieuses a été trouvé BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1896 XXXI à Steendorp, en 1877, et, dès cette époque, je le soumettais à l’exa- men de M. Nyst, qui n’admettait pas son origine rupelienne, et qui, d'ailleurs, ne pouvait se prononcer définitivement sur cet organisme, bien qu'à première vue il pensait avoir affaire à un bryozoaire. Onze années s’écoulent avant de trouver un second exemplaire ; et, cette fois, c’est à Rumpst que les briquetiers l’exhument des mêmes terrains. En 1889, j'en rencontre à Steendorp, un troisième, complet et très mamelonné, dont j'ai annoncé la découverte à la Société dans la séance du 3 octobre 1891, en accompagnant ma communication d’un dessin représentant ce fossile intéressant. Trois ans plus tard, également à Steendorp, les ouvriers mettent au jour un exemplaire hors ligne. Cette masse, de forme sphérique, mesure 80 centimètres de circonférence. Après l'extraction, ce corps s’est fendu en deux parties égales, ce qui a permis d'y découvrir bloqué au centre un petit Nautile (Nautilus aturi, Bast.). Ces quatre exemplaires étaient à cette époque, en 1892, les seuls dont j'eusse signalé la présence dans nos terrains rupeliens; mais dans la séance du 5 mai 1894, notre confrère, M. le D' Raeymaekers, entretenait l’assemblée d’une découverte faite par le Cercle archéolo- gique du pays de Waes, d’un nouveau spécimen trouvé à Steendorp et renfermant comme le précédent un fragment de Nautilus aturi. A ce propos, je ferai remarquer que les seuls débris de ce céphalopode recueillis à cet endroit, pendant plus d'un demi-siècle que des recherches y ont été faites, sont précisément ceux qui ont servi de noyaux à ces formations. J'observerai aussi que si Steendorp parait mieux partagé que d’autres points du Rupelien, il n’en est pas moins vrai que ces anthozoaires n’y étaient pas localisés et que, malgré leur extrême rareté, ils étaient disséminés dans toute l'étendue de ces dépôts argileux et toujours à de grandes profondeurs. J'en arrive maintenant à l’exemplaire qui fait l’objet de ma com- munication. Get échantillon a-été trouvé à Boom tout récemment ; il mesure 64 centimètres de circonférence et a l'aspect d’un sphéroïde aplati; il est mamelonné comme ses congénères, mais d'une façon très irrégulière ; son poids est de 3*750. De crainte d’altérer ce précieux fossile, je n'ai pas jusqu'ici essayé de le séparer pour me rendre compte de la composition de son noyau ; et, cependant, si encore une fois il était constaté qu'un Nautile se serait prêté à la fixation des premiers {ubes calcaires constituant v É ba” 2, gi] Mr. « a "1e y ON L'ARENN LE, LADT L vi M li) nl RASE #1 Sr (has: ON" PAST U LE ARE CR RU RP MRes P EM D an BA AP UTP DT EURE SEC D lee NAN PRE NE : \ CS er Sy EAN À : A Us Pr, Se: : y y XXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ; cette masse, il y aurait là, me semble-t-il, un élément d'étude assez intéressant. Plusieurs savants ont jusqu'à présent étudié cet étrange fossile, mais sans résultat concluant. Nyst, comme je le dis plus haut, l’attribuait avec doute, il est vrai, à un bryozoaire; plus tard, en 1892, M. le D' Pergens, à qui j'avais communiqué les spécimens trouvés jusqu’à cette date, me les renvoyail également sans solution; cependant notre confrère, après avoir fait des préparations d'un morceau de l’un des exemplaires, a obtenu les résultats suivants : « 1° Tous les spécimens appartiennent à la même espèce; « 2° Ce ne sont pas des bryozoaires, mais des cœlentérés de la Fos des anthozoaires. Les tubes calcaires parallèles, unis entre eux, de distance en distance, par des lamelles calcaires horizontales les font ranger dans l'ordre des alcyonaires, près de la famille des tubiporides. » Quant à l'exemplaire du Cercle archéologique du pays de Waes, le D° Van Raemdonck l'appelle « un volumineux polypier de fora- minifères ». Le regretté Van Beneden a eu ce fossile à sa disposition pour en faire la description, mais sa mort, survenue peu de temps après, l’a empêché de mettre son projet à exécution. Depuis lors, paraît-il, d’après ce que m'écrit le D' Van Raem- donck, M. E. Van Benson a soumis à l'examen de nombreux savants cet échantillon et, une fois de plus, aucun d'eux n'ose se prononcer. | En attendant que l’on soit fixé sur ces organismes énigmatiques, il ne me reste qu’à déposer, pour les archives de la Société, les dessins représentant les plus beaux des exemplaires recueillis ] jusqu à ce Jour. — La séance est levée 9 1/2 héures. Séance du 13 juin 1896 PRÉSIDENCE DE M. A. DAIMERIES La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. A. Daimeries, président; 3. Crocq, BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1896 XXXIII É. Fologne, R. Maroy, E. Pergens, L. Van der Bruggen, É. Vin- cent, G. Vincent, J. Wevers et H. de Cort, secrétaire. M. E. Van den Broeck fait excuser son absence. Le procès-verbal de la séance du 9 mai est adopté. Communications du Conseil. M. le Président annonce que le Conseil a reçu en qualité de membre effectif, M. Jules Toubeau, docteur en sciences, professeur suppléant et chef des travaux chimiques à l’Université libre de Bruxelles, présenté par MM. Daimeries et de Cort. Les élections législatives étant fixées au dimanche 5 juillet, M. Daimeries propose de reculer au dimanche 19 juillet l’assemblée générale qui, en vertu des Statuts, aurait dû être tenue le premier dimanche de juillet. Cette proposition est adoptée. _ M. Daimeries propose ensuite de procéder à la constitution de la Commission de l'Exposition internationale de Bruxelles en 1897. Cette Commission aura à s'occuper des mesures à prendre pour assurer la participation collective des membres de la Société à la dite Exposition. M. Daimeries devant, conformément aux Statuts, abandonner prochainement la présidence de la Société, demande que l’on nomme M. le D" Crocq aux fonctions présidentielles de la Commission. L'assemblée se rallie à la demande de M. Daimeries; la Commis- sion est, en conséquence, constituée comme suit : MM. J. Crocq, président; É. Vincent, vice-président ; H. de Cort, secrétaire; A. Daimeries, membre ; Ph. Dautzenberg, — L. De Pauw, -— J. Weyers, — Bibliothèque. Dons. — Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus : les Mo/lusques marins T. XXXI, 1896 3 XXXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE du Roussillon, tome IT, fasc. 11; Paris, 1896. — Dautzenberg : Revision des espèces actuellement connues du genre Geotrochatella (Ex. Jourx. Concu.; Paris, 1895). — Dautzenberg (en collaboration André, Simon, A. Dollfus et Chevreux) : Recherches zoologiques dans les serres du Muséum de Paris (Ex : FEUILLE DES JEUNES NATURA- LISTES ; Paris, 1896). — Degrange-Touzin : Notice nécrologique sur Gustave Cotteau (Ex : Actes Soc. zinx.; Bordeaux, 1896). — Dewalque : Sur l’âge des fossiles trouvés à Bouffioulx (Ex : Anx. Soc. GÉOL. ; Liége, 1896). — G. Dollfus et Dautzenberg : Description d'une nouvelle espèce de Chlamys des faluns de l’'Anjou (Ex. Bu. Soc. Sc. NAT. DE L'OuesT; Nantes, 1896). — Matthew : Ein prà- kambrisches Fossil, paleontologische Notixen, von Carl Wiman (Ex : Canapran REcorD or SCIENCE, 4895); Traces of the Ordovican system on the atlantic coast and Organic remains of Little River group, n° IV (Ex : Transacr. Roy. Soc. or Can. ; Ottawa, 1895). — Preudhomme de Borre : Sur une capture en Belgique du Pyrrhocoris marginatus, Kol. (Ex: Ann. Soc. ENTOMOL. DE BeLc.; Bruxelles, 1896). Des remerciements sont votés aux donateurs. Dépôr. — Le Secrétaire dépose un exemplaire de l’Appendice n° II au Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l'Eocène des environs de Paris (tiré à part des Ann. (Mém.) DE LA Soc. Roy. Mazac. DE BeLc., tome XXXI, 1896). Un tirage supplémentaire à 20 exemplaires numérotés a été fait en format in-4°. Le Secrétaire annonce la prochaine distribution du volume XXIX des Annales, correspondant à l’année 1894. Communications des membres. M. Pergens soumet quelques échantillons de formations tubulaires calcaires fort curieuses qui ont été attribuées à tort à des bryozoaires et à des anthozoaires et qu’il rapporte à des algues. M. Lorié en donnera prochainement la description dans une publication hollan- daise. — La séance est levée à 9 heures. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 XXX Assemblée générale annuelle du 19 juillet 1896 PRÉSIDENCE DE M. A. DAIMERIES La séance est ouverte à 3 heures. La liste de présence porte les signatures de MM. A. Daimeries, président; F. Crépin, E. Delheid, É. Fologne, É. Hennequin, R. Maroy, F. Roffiaen, G. Velge, J. Weyers et H. de Cort, secrétaire. Font excuser leur absence : MM. J. Ballion, A. Bouyet, P. Cogels, J. Crocq, H. de Dorlodot, É. Delvaux, G. Dewalque, E. Lanzweert, J. Moens, P. Pelseneer, A. Piret, D. Raeymaekers, G. Severeyns, E. Van den Broeck et G. Vincent. L'Assemblée passe à l'examen des divers objets portés à l’ordre du jour. 1. — Adoption du procès-verbal de l'assemblée générale annuelle du 7 juillet 1895. Ce procès-verbal est déclaré adopté. &. — Rapport de M. le Président. Messieurs, Conformément à l'usage, je viens vous faire rapport sur la situa- tion de la Société pendant l’année sociale 1895-96. Notre Société comprend actuellement 119 membres : 11 mem- bres honoraires, 23 membres correspondants, 3 membres à vie, T membres protecteurs, 64 membres effectifs belges et 11 membres effectifs étrangers. Nous avons à regretter le décès de MM. Deby, Senoner et Tras. Par contre, sur la proposition de votre Conseil, la Société a reçu, comme membres honoraires, MM. de Burlet et Hidalgo, et comme membres effectifs, MM. De Winter, Goldschmidt, Philippson, Simoens et Toubeau. Nous vous ferons remarquer, Messieurs, que, malgré le chiffre supérieur des admissions, le nombre des membres de notre Société est légèrement inférieur à celui qu'il atteignait à cette date, il y a un XXXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE an, cette différence provient de la triste nécessité où le Conseil s’est trouvé de devoir procéder, en application du règlement, à la radia- tion d’un certain nombre de membres pour défaut de payement depuis plus de deux ans. Sous l'impulsion énergique et intelligente de notre secrétaire, les publications de la Société ont été mises presque à jour. Notons d’abord l’envoi régulier des procès-verbaux. Rappelons ensuite l’ap- parition des tomes XXVIII et XXIX de nos Annales. Le premier de ces volumes (année 1893) a paru le 15 décembre 1895 et le second (année 1894) le 10 juillet 1896. Notre secrétaire nous pro- met que le seul volume en retard (tome XXX, année 1895) paraîtra vers la fin de la présente année. Enfin, le tome XXXI, année 1896, est en cours de publication. Le premier mémoire qu’il comportera : Appendice n° II au Catalogue illustré des coquilles de l’éocène des environs de Paris, par M. Cossmann, a déjà paru, en juin 1896, sous la forme de tirés à part. Par décision du Conseil, ce mémoire sera également distribué sous peu aux membres et il constituera un premier fascicule du volume XXXI. Les notes et les communications présentées pendant l’année émanent de MM. Delheid, Dewalque, Pergens, Van den Broeck, É. Vincent et G. Vincent : plusieurs d’entre elles contiennent des figures intercalées dans le texte. L'excursion annuelle de la Société a eu lieu le long de la côte belge entre Mariakerke, Ostende et Blankenberghe. Notre secrétaire s’est chargé du rapport qui prendra place dans le tome d’Annales de l’année. Nous croyons devoir ici remercier les directeurs de cette excursion, MM. H. de Cort et A. Rutot. Remer- cions aussi les intelligents fondateurs de l'aquarium d’Ostende, qui ont fait aux excursionnistes les honneurs de cet établissement modèle avec une amabilité parfaite. Nos archives continuent à être classées avec grand soin. Nos collections, sous l’habile et savante direction du Conservateur, M. É. Vincent, ne laissent rien à désirer au point de vue scienti- fique. Malheureusement, au point de vue matériel, nous ne pouvons que nous faire ici le porte-voix de M. É. Vincent pour déplorer le manque d'espace et aussi d'argent pour mettre en relief des collections d’aussi grande importance que celles que possède la Société royale Malacolo- gique de Belgique. ® PLEASE PET" PER e L ee" L Que ti + : FE “A re | E. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 XXXVII La biblicthèque, déjà si considérable, s’est augmentée d’un grand nombre de volumes par échange avec nos nombreuses sociétés corres- pondantes et aussi grâce aux dons de MM. les Ministres de la Guerre et de l’Agriculture, ainsi que de MM. Cornet, Cossmann, Dautzenberg, Degrange-Touzin, Delheid, Devwalque, Dollfus, Forir, Foresti, Lameere, Lohest, Matthew, Mourlon, Pelseneer, Preud’homme de Borre, Schmitz, Sykes, Velge, É. Vincent, G. Vincent et Weyers. Les échanges continuent à être nombreux ; le Conseil a cru cepen- * dant devoir supprimer l'envoi de nos publications à quelques sociétés dont nous avons cessé de recevoir les publications depuis quelques années. Nous signalons à votre attention les échanges nouveaux : Asso- ciation scientifique ligure, à Port-Maurice, et Zoologicæ Res, à Rome. La bibliothèque a été assidûment fréquentée pendant le courant de l’année et les prêts au dehors comprennent un grand nombre de volumes. Comme par le passé, nos séances mensuelles se tiennent dans la salle du Musée zoologique de l’Université libre de Bruxelles, si gra- cieusement mise à notre disposition par le Conseil d'administration de cet établissement scientifique et par nos collègues MM. le pro- fesseur Yseux et le conservateur L. Depauw. Je les remercie ici, en votre nom, du concours qu’ils prêtent ainsi à notre Société. Remercions également le Conseil communal de Bruxelles pour la continuation de l’octroi gratuit du local où se trouvent notre impor- tante bibliothèque et nos nombreuses collections. Enfin, Messieurs, je continue, je crois, à être votre interprète en remerciant M. le Ministre de l'Intérieur et de l’Instruction publique et le Conseil provincial du Brabant pour les subsides annuels qu'ils continuent à nous octroyer, nous permettant ainsi de soutenir digne- ment le renom scientifique de la Société royale Malacologique de Belgique. Dans quelques instants, M. Fologne va vous exposer le budget pour la nouvelle année sociale. Je me trouve dans la nécessité — l'usage l'exige — d'enlever à notre dévoué trésorier le contentement qu'il aurait à vous annoncer le premier que notre situation financière s’est notablement améliorée depuis un an. Sans être encore brillante on peut prévoir que d'ici à deux ou trois ans elle sera équilibrée. Cette situation meilleure, tant au présent qu’au futur, provient des conditions économiques pour la Société du nouveau contrat que celle-ci a passé avec son imprimeur. AN" 4 RÉ à: Dé it Es Ne dde ji éd: LR 9 M 0 Dee FE ne Cri M, 97 XXXVIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE La situation de la Société royale Malacologique, Messieurs, ainsi que vous le voyez, est restée prospère au point de vue scientifique et va s'améliorant au point de vue financier. Nous estimons que, pour une large part, elle doit cette amélioration et cette prospérité con- tinue au dévouement de ses deux chevilles ouvrières, MM. Fologne et de Cort, toujours infatigables et dévoués lorqu'il s’agit des intérêts de notre Société. Je me permets donc, en terminant ce rapport, de vous proposer de leur voter par acclamation de chaleureux remer- ciements. (Applaudissements.) 3. — Rapport de M. le Trésorier. M. Fologne donne connaissance de la situation financière actuelle de la Société. Après lecture, le budget pour l'exercice 1896-97 est opté, 4. — Fixation des jours et heures des séances mensuelles. L'Assemblée décide que les séances continueront à être tenues les seconds samedis de chaque mois, à 8 heures du soir, en la salle du Musée zoologique de l’Université libre de Bruxelles. 5. — Désignation du lieu et de l’époque de l’excursion annuelle. M. Velge donne communication d’un télégramme de M. Dewalque, annonçant que la Société géologique de Liége vient de décider de faire son excursion annuelle dans les terrains tertiaires des environs de Liége et de Tervueren. Trois journées, à la fin d’août ou au com- mencement de septembre, seront consacrées à la visite de ces localités. L'Assemblée décide que la Société royale malacologique se Joindra cette année à la Société géologique pour visiter ensemble les points indiqués. 6. — Proposition du Conseil : Modification du titre de Secrétaire en Secrétaire général. M. Daimeries fait valoir les raisons qui militent en faveur de cette ajoute à l’article XIII des statuts. Divers membres ayant fait remarquer que cette désignation nou- BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 velle implique la création d’un secrétaire adjoint, M. Hennequin propose de modifier l’article XIII de la manière suivante : Rédaction actuelle : La direction de la Société est confiée à un conseil qui la représente. Ce conseil se compose d’un président et de six membres. Il choisit chaque année, dans son sein, un vice- président, un trésorier et un secrétaire. Rédaction nouvelle : ...….. un secrétaire général et un secrétaire adjoint. — Cette proposition est adoptée. 7. — Élection du Président pour les années 1896-97 et 1897-98. L'Assemblée procède au vote, M. Daimeries n'étant pas rééli- gible. Lu ÉNOES, METEO AN ASE ee RE A ER NE RARE 1 ARR CFO SRE T SMOKE SERA TiNe "7 EQ M. Crocq est élu président à l'unanimité pour un terme de deux années. 8. — Élection de trois membres du Conseil pour les années 1896-97 et 1897-98. Trois membres sortants : MM. Cogels, Fologne et G. Vincent. M. Daimeries, membre du Conseil, abandonnant la présidence, il y à lieu de procéder à l'élection de quatre membres du Conseil. Le vote donne les résultats suivants : MÉMOE DESSUS. No MER SCO MM. Cogels . SA Daimeries . Fologne É. Vincent. RASE PAPE EE EN eg OS ee CN RE UOTE Tee PAPE EREEE, | En conséquence, MM. Daimeries, Fologne, É. Vincent et G. Vin- cent sont élus membres du Conseil pour les années 1896-98 at dt A d'a ii Bi Re dal à 4 Le a TOUR CLS de: HIte de if VOTE NE «PT du dal ie UT "#, à , x } ‘ L (Gi XL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE 9. — Élection de trois membres de la Commission des comptes pour l’année 1896-97. Membres sortants : MM. Couturieaux, Maroy et É. Vincent. M. Daimeries donne lecture d’une lettre de M. Couturieaux annon- çant sa démission de membre de la Société. IL est procédé au vote : Membres pééseniss is Pre A SLA Te RMO MM: Delhent ET ANEE M RS US PERRET ES SD MATOY OR hr PES See VEN ENORRINT AE ENS A te eee D'LA 2 MM. Delheid, Maroy et Weyers sont proclamés membres de la commission des comptes. La séance est levée à 4 1/2 heures. Le banquet annuel a ensuite réuni MM. Crépin, Daimeries, Hennequin, Maroy, Velge et de Cort. Séance du 8 août 1896 PRÉSIDENCE DE M. A. DAIMERIES La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. À. Daimeries, vice-président: É. Fologne, E. Van den Broeck, L. Van der Bruggen, É. Vincent, J. Weyers et H. de Cort, secrétaire général. M. J. Crocq fait excuser son absence. Le procès-verbal de la séance du 13 juin est adopté. Correspondance. | M. Crocq remercie pour son élection à la présidence et réitère l’assurance de son dévouement à la Société. M. le Ministre de l'Agriculture et des Travaux publics fait savoir BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 XLI ‘ par M. de Schryver, Directeur des Ponts et Chaussées, que les eaux du bief 54 du canal de Charleroi à Bruxelles seront complètement baissées du 24 au 51 août. (Remerciements.) M. A. Karpinsky, Directeur du Comité géologique russe et Prési- dent de la 7° session du Congrès géologique international à Saint- Pétersbourg, en 1897, fait parvenir le programme de ce Congrès. M. le Ministre de la Guerre fait don à la Société de la 5° et dernière livraison de la Carte topographique de la Belgique au 40,000°. (Remerciements ) L'Assemblée vote également, à ce sujet, des remerciements à M. le général Hennequin. EL, 7 x “PORT AT Bibliothèque. Dons. — J. Cornet : Le Tanganika est-il un Relicten-See? (Ex. : Mouv. céocraPHiQuE, 1896.) — G. Velge : Essai géologique sur la Campine limbourgéoise. (Ex. : Ann. (Mém.) Soc. GÉOL. BELG., t. XXIIL.) — J. Vincent : Examen critique de la Carte pluviométrique de la Belgique de M. A. Lancaster. (Ex. : Buzz. Soc. BELGE ASTRON., 1896.) Des remerciements sont votés aux donateurs. C LR”) LA Va Dépôr. — Le Secrétaire général dépose un exemplaire du tome XXIX (1894) des Annales, paru le 10 juillet 1896, ainsi qu'un … exemplaire du tiré à part de la notice biographique. P.-J. Van Bene- “ den, malacologiste, par P. Pelseneer (Ex. : Ann. (Mém.) Soc. Roy. Mazac. BELG., t. XXIX). Communications du Conseil. L M. Daimeries annonce que le Conseil s'est constitué comme suit … pour l’année sociale 1896-97 : ; Président : MM. J. Crocq. L Vice-président : À. Daimeries. ÿ: Trésorier : É. Fologne. Membres : É. Hennequin. — É. Vincent. Fe G. Vincent. Secrétaire général : H. de Cort. XLII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Les fonctions de Secrétaire adjoint seront remplies par M. G. Vin- cent et celles de Conservateur des collections par M. É. Vincent. Communications des membres. M. É. Vincent signale les nouveautés suivantes pour la faune échinologique de V'Éocène du pays : À l’unique espèce de Cidaris signalée jusqu’à ce jour (G. Vincenti, Cott., de l’Ypresien), on doit en ajouter deux autres, fort différentes de la première et représentées seulement par leurs radioles. L'une de ces espèces est du Heersien et du Landenien et a été rencontrée dans di- verses localités; l’autre, très voisine de la précédente, est bruxellienne. On a déjà renseigné dans le Paniselien un oursin dont le classe- ment est resté douteux, Cidaris ? ou Cyphosoma ? En réalité, ce n’est ni l’un ni l’autre, mais un Cælopleurus. Il y a lieu d'ajouter également une troisième espèce d’Echino- lampas aux deux représentants de ce genre dans le Laekenien. . L'espèce nouvellement trouvée paraît identique à un Echinolampas du calcaire grossier parisien. Enfin, en fait d’échinides de la famille Spatangidæ, il existe dans les sables de Wemmel un fossile qui a de grandes analogies avec le genre Maretia, mais qui paraît dépourvu de fasciole sous-anale. C'est probablement un Hemipatagus. Il y a encore à signaler la présence de Lenita patellaris dans le Bruxellien. M. E. Van den Broeck analyse succinctement les conclusions de la brochure de M. Velge, déposée sur le bureau : Essai géologique s sur la Campine limbourgeoise. M. Velge ayant résumé sous la forme questionnaire les points touchés dans sa note, M. Van den Broeck répond affirmativement aux trois premières questions, à savoir : 10 Y a-t-il au nord-est d'une ligne sinueuse tracée par Tur nhouË et Maestricht une assise tertiaire composée en grande partie de sable blanc avec traces de végétaux? 20 Ce sable se continue-t-il au delà de la Meuse, dans le Limbourg hollandais ? | 30 Le sable à lignites du Limbour g hollandais est-il identique à celui du Rhin? ut "2 ne, Se BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 XL Quant à la 4° question de M. Velge : « Le sable blanc à végétaux de la Camypine repose-t-1l en stratification discordante sur des assises oligocènes, miocènes, pliocènes, et notamment sur l'assise la plus élevée connue jusqu'ici dans le tertiaire belge, sur le Poederlien ? », M. Van den Broeck estime que sa solution doit reposer sur des son- dages profonds. M. Van den Broeck donne ensuite d’intéressants détails sur les points que rencontrera l’excursion prochaine de la Société belge de géologie, dans la vallée du Geer, et il invite ses collègues à assister à cette excursion. La séance est levée à 9 1/2 heures. Séance du 12 septembre 1896 PRÉSIDENCE DE M. J. CROCQ La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président; E. Delheid, É. Fologne, É. Hennequin, L. Van der Bruggen, É. Vincent, J. Weyers et H. de Cort, secrétaire général. Le procès-verbal de la séance du 8 août est adopté. Correspondance. La Société royale Linnéenne de Bruxelles fait part du décès de son président honoraire, M. Félix Muller. (Condoléances.) Bibliothèque. Dons. — S. Brusina : La collection néogène de Hongrie, de Croatie, de Slavonie et de Dalmatie à l'exposition de Budapest (Agram, 1896). — Ph. Dautzenberg et G. Dollfus : Du nom spécifique qu'il convient d'attribuer au Corbula qui caractérise les sables de Merxem, et Du nom à adopter pour la grande Terebratula du pliocène inférieur d'Anvers (Ex. Ann. [Bull.] Soc. Roy. Mazac. BELG., 1896.) XLIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Dérôr. — Le secrétaire général dépose un exemplaire du pre- mier fascicule du tome XXXI (1896) des Annales, paru en août dernier, et dont le Conseil a autorisé la distribution avant lappa- rition du tome XXX (1895), en cours de publication. La Société vient de recevoir le Liber memorialis publié à locca- sion de la Manifestation en l'honneur du prof. G. Cesäro de l’Univer- sité de Liége. Cette brochure est accompagnée du portrait du savant minéralogiste et elle contient le discours prononcé lors de la mani- festation, le 14 juin 1895, par M. Forir, au nom de la Société. ÉcHances. — L'Académie impériale des sciences de Saint-Péters- bourg à fait parvenir la première livraison de l’Annuaire du Musée +00logique. La Société scientifique d'Arcachon fait hommage du premier fascicule (1895) des travaux des laboratoires de la Station z0olo- gique. L'assemblée décide l’échange de cette publication et de nos Bulletins. Communications des membres. M. Delheid fait les communications suivantes : L'OSSUAIRE DE SAINT-GILLES (BRUXELLES) Dans la séance du 14 décembre dernier, je rendais compte d’une découverte d’ossements fossiles faite à Saint-Gilles lors des travaux de nivellement de l’ancien cimetière de Bruxelles, qui s’étendait, comme on le sait, sur le versant E. de la vallée de la Senne. Une énorme quantité d’ossements de mammifères avait été trouvée dans un sillon limoneux pénétrant à une profondeur de 4 mètres environ dans nos sables bruxelliens, et, en l’absence de documents qui auraient pu donner l’explication de l'accumulation de ces restes à cet endroit, il était assez logique de supposer qu'ils y avaient été entraînés par des eaux torrentielles à l’époque quaternaire ou plutôt, comme le dénotent les espèces de coquilles recueillies dans ce sillon, à un moment relati- vement rapproché de l’ère actuelle. En continuant les fouilles, j'ai été amené à croire que les restes en question proviennent d’une station humaine établie très proba- blement sur les hauteurs avoisinantes, et je dois à la vérité de nd NE. de. de. tnt ot Did. D 1. | BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 XLV dire que, déjà à la suite de ma communication, M. le D° Crocq avait fait pressentir qu'il s'agissait, peut-être, d’un campement pré- historique. De nombreux ossements de cheval, de bœuf, de sanglier, de chèvre, de chien, de chat et de taupe seront encore à ajouter à ceux déjà signalés, et, en outre, quelques restes de batraciens et un radius d'oiseau trouvés plus récemment. Le ravin ossifère, contrairement à ce que J'avais cru, n’est pas limité à la clôture du cimetière; il est visible actuellement sur une étendue d’une centaine de mètres, mais, aussi bien dans le haut que dans le bas, il continue à travers champs et toujours pétri d’ossements et de coquilles. D’autres excavations limoneuses seront à fouiller lorsque les tra- vaux le permettront, car, dans l’une d'elles ravinant le bruxellien, l’on a découvert, dès les premiers coups de bêche, le squelette complet d'un chien de forte taille. Il se trouvait au fond de la poche mêlé à des cailloux roulés, et, sous les ossements de cet animal, j'ai recueilli un beau palais de Myliobates Dixoni. On a relevé à quelque distance des traces d'un ancien étang, aujourd'hui comblé; serait-ce là que ces torrents, après s'être creusés un lit dans nos dépôts éocènes, se seraient enfin arrêtés dans leur . marche vers le fond de la vallée? Quoi qu’il en soit, et ceci exposé, il me reste à rendre compte des causes qui me font croire à l’existence d’une station sur cet empla- cement, laquelle, selon toute probabilité, sy serait fixée à l’âge du fer. Je dirai, tout d’abord, qu'aucun silex n’y a été rencontré, si ce n’est un grand éclat trouvé avenue Van Volxem, au bas de la vallée et dans la direction du cours du sillon en question. Il est vrai que les documents autres que ceux recueillis dans ces limons ont dû néces- sairement être perdus, puisque tous les terrains supérieurs des environs ont disparu par suite de l'établissement des briqueteries. Deux métatarsiens de bœuf, dont les extrémités supérieures ont été séparées du restant de ces os, ont été rencontrés dans les limons _ossifères ; les diaphyses ont probablement servi à fixer des outils dans . leur creux médullaire et auront été emportées au loin. Ces métatarsiens, dont l’un est atteint d’exostoses, ont été sciés au moyen d’un instrument en fer, lequel devait être dans un état lamen- table si j'en juge par le peu de pénétration des dents dans les tissus XLVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE osseux. [ls ont tous deux été sciés à la même distance de l'extrémité et, sans doute, pour le même usage; mais je ferai remarquer que l’outil employé n’a pas traversé de part en part ces os et qu'il s’est borné à les entamer à une profondeur suffisante pour permettre, par un effort léger, d'en opérer la rupture. | Ces métatarsiens, comme tous les os de bœuf, d’ailleurs, trouvés à Saint-Gilles, appartiennent au Bos primigenius. Parmi les nombreux ossements de cheval recueillis, il s’en trouve de très grands; mais la majeure partie dénote un animal de petite taille. Plusieurs espèces de chiens ont été observées également. À quelque distance du sillon ossifère, J'ai trouvé un frontal avec la corne gauche d’un assez grand Bos primigenius; cette corne est tra- versée par une pointe de flèche en fer qui y a pénétré à une pro- fondeur de 70 millimètres environ. Il se pourrait aussi que ce fût un fer de javelot à lanière, l'amentum des Romains, déjà en usage à l’époque du fer ; il est difficile cependant de s’en assurer, vu l'état d'oxydation dans lequel il se trouve. À côté de ce frontal gisait un humérus du même animal. MM. G. Vincent et Roels me faisaient remarquer, ces Jours-ci, que les restes de cette magnifique espèce, atteignant une très grande taille, ont été retrouvés dans les cavernes et dans les tourbières, mais toujours associés à des débris d’un Bos beaucoup plus petit, quoique de structure identique. Ces deux bœufs ont sans doute continué à vivre simultanément jusqu’à leur extinction dans notre pays, car je les retrouve encore à Saint-Gilles dans le même ravin. Ces Urus, aux proportions si élégantes, contemporains de nos troglodytes et mangés par eux, enlisés ensuite dans les marécages de la basse Belgique, venaient donc périr plus tard dans nos environs sous les flèches de nos préhistoriques. R Les quatre derniers furent tués, d’après ce que rapportent les Niebelungen, dans la région du Rhin au xn° siècle. C’est la dernière fois que l’on mentionne l’existence de ce grand bœuf indigène à l’état sauvage. En poursuivant les fouilles, j'ai trouvé parmi les ossements quel- ques fragments de hêtre carbonisés et deux fruits de châtaignier, d'aspect tourbeux. Un manche de couteau en os, datant du moyen âge, y-a aussi été rencontré : ce manche, dont une partie est malheureusement brisée th. state. à dE de onu dE Sl né rt dis oi. es, ji de sé A0... bre à à | | s ; : | 1 | 1 L - = BULLETIN DES SÉANCES. —, ANNÉE 1896 XLVII et perdue, est formé de deux plaques en os, réunies par un rivet fleuronné qui traverse la queue de la lame, encore fixée à l’intérieur du manche; les deux faces sont unies et légèrement bombées et les côtés, ornementés de découpures, assez grossièrement travaillées. Encore un objet intéressant qui, par sa forme caractéristique, semble dater de l’époque franque : c’est une fusaïole en terre cuite et faite au tour, mais très irrégulièrement. J'ai vu des objets identiques au Musée d’antiquités de Bruxelles, mais ils font partie des colliers de femme franque, de sorte que cette prétendue fusaiole pourrait bien n'être qu'un grain de ces colliers. Quelques fragments de poterie en grès accompagnaient ces pièces ; ils datent aussi du moyen âge, d’après M. De Pauw, qui a bien voulu me donner quelques renseignements sur ces derniers objets. Dans un autre ordre d'idées, Je signalerai l'énorme quantité d’'Helix extraites de ces limons ; plus de 1,400 exemplaires, parmi lesquels dominent H. pomatia et H. nemoralis y étaient disséminés, et ce n’est là, sans doute, qu’une faible partie de ce qui devait s’y trouver, car elles se brisaient parfois au moindre toucher. En outre, comme Je le disais dans ma première communication, de nombreux ossements avaient été transportés à Calevoet avant que je n’eusse connaissance de cette découverte, et, avec eux, des milliers de coquilles. Doit-on en conclure que ces mollusques aient été mangés ? Je ferai une remarque aussi concernant l'absence de crânes de cheval dans ces limons d’où de si nombreux ossements de ce solipède ont été extraits. En effet, alors que plus de deux cent cinquante dents et une quarantaine de mâchoires inférieures (entières et brisées) ont été mises au Jour, pas un crâne et très peu de dents supérieures ne s’y sont rencontrés; n’en résulterait-il pas que nos ancêtres empor- taient ces crânes pour les briser et en extraire la cervelle ? Une autre observation, qui n’est peut-être pas sans valeur : j'ai constaté que sur plus de deux cents vertèbres de ce pachyderme, pas une seule caudale n’a été recueillie, et, cependant, les fouilles ont été faites avec un soin excessif, qui m'a permis de découvrir dans ce sillon de très petits ossements et de minuscules coquilles. N'ÿ aurait-il pas là un indice que les peuplades habitant ces collines utilisaient encore la queue de cet animal, et qu'ils empor- … laient dans leurs demeures ces appendices afin d'en détacher les ss crins ? Ainsi s’expliquerait l’absence complète des vertèbres - caudales parmi les ossements retrouvés. me - La las ait SR DTA Æ ‘ ‘ DEN LLC à Rues LS CU RU Ut» 2 DS XLVIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Pour me résumer, je pense donc qu'il s’agit bien ici d’une station préhistorique, et que les trouvailles suffisent pour déterminer l’époque où nos ancêtres occupaient les plateaux sur lesquels s’édifie aujour- d'hui, à Saint-Gilles, le quartier du Sud. QUELQUES MATÉRIAUX POUR LA PRÉHISTOIRE Une peuplade peu importante, il est vrai, s’il faut en juger par le nombre de silex recueillis, a dû s'établir à l’époque de la pierre polie sur les collines environnant les étangs d’Ixelles. Depuis de longues années, le propriétaire de ces terrains avait reconnu la présence de ces « pierres », mais il s'empressait de les faire disparaître, car elles génaient ses récoltes. C'est dans l’espace compris entre les étangs et l’hospice Van Aa que quelques silex taillés ont encore été rencontrés en ces derniers temps et conservés grâce à mes recommandations. J'y ai trouvé, à peu de profondeur dans la terre végétale, un percuteur, quelques couteaux et grattoirs et un fragment de hache polie en silex de Spiennes; puis un très beau couteau et un grand éclat en silex de Wansin. Cet éclat, ainsi que les grattoirs, portent de nombreuses traces du travail auquel ils ont été soumis et témoignent de la rareté des silex apportés dans cette localité. M. De Pauw me fait remarquer que deux couteaux en silex de Spiennes ont été percutés au moyen d’un poinçon d’andouïller de cerf. Beaucoup d’ossements de cheval, de bœuf et de chien étaient dissé- minés dans les terrains où gisaient ces silex, mais il n’y a aucune certitude quant à leur provenance. Il y a quelques années, en procédant aux premiers terrassements nécessités pour l'établissement d’une briqueterie sur la route de Tamise à Rupelmonde, les ouvriers trouvèrent des silex taillés, mais n'en conservèrent qu'un petit nombre, ignorant encore une fois la valeur de ces objets ; ils sont dans un état d'usure qui prouve bien la difficulté qu'il y avait dans cette partie du pays à s’en procurer de nouveaux. Ces silex ont été recueillis dans les sables surmontant les argiles rupeliennes, à la limite des polders et à un endroit où le relèvement du sol protégeait l’homme contre les crues de l’Escaut. Pendant les travaux du fort de Rupelmonde, construit sur les hauteurs à Steendorp, on a également trouvé des silex taillés, mais aucun n’a été conservé. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 XLIX Sur la rive droite de l’Escaut, au Kiel, j'ai extrait d’un banc coquillier quaternaire un couteau en silex pyromaque de Spiennes. Ce couteau, finement taillé, aux arêtes bien vives, n'avait ni servi, ni roulé et se trouvait en compagnie d’une molaire de Rhinoceros tichorinus. Un humérus de Bos urus, brisé intentionnellement pour en extraire la moelle, ainsi qu'un tibia de cheval avec entailles et section faites de main d'homme ont été rencontrés au même endroit, lors des travaux de l'enceinte d'Anvers. A Austruweel, en opérant le creusement des bassins Africa et America, des traces de la présence de l'homme ont aussi été observées. Ces travaux ayant occasionné le détournement du Vieux Schyn, on a découvert, à 6 mètres sous le lit de cette rivière, quelques restes intéressants. Tout d'abord, un cràne humain dont le développement de l’occipital est tout à fait anormal; ce crâne est à l’intérieur encroûté de coquilles d'eau douce. Ensuite, un méta- tarsien de cheval usé longitudinalement et qui a servi de patin, puis un second patin formé d’un os perforé de deux trous à chacune de ses extrémités ; le Musée du Steen, à Anvers, possède ce dernier objet ainsi que des haches polies trouvées dans la tourbe pendant ces travaux. : Un radius de cheval rongé, peut-être par l’homme, a élé extrait de la vase de ce même cours d’eau à égale profondeur. Deux pierres de lest pour faire descendre et fixer le traîneau ont été rencontrées encore dans le lit du Schyn. Ces objets, en terre cuite, sont plats, losangiques et perlorés à l’un des bouts; ils ont une douzaine de centimètres de longueur. Le Musée du pays de Waes possède, paraît-il, une pierre identique provenant d'un cimetière belgo-germain. Aux environs du Rupel, à Terhagen, on a trouvé au contact de l'argile de Boom un grand bois de Cervus elaphus supérieurement conservé. Ce bois porte de nombreuses entailles sur deux de ses andouillers et a été séparé du merrain par des incisions faites par la main de l’homme. Peu de silex ont été recueillis jusqu’à présent sur notre littoral; cependant, l’année dernière, j'ai eu la bonne fortune de découvrir, sur la plage de Middelkerke, un petit couteau en silex noir. C'est à …. 60 mètres des dunes et en face de l’Institut de Grimberghe que la … vague à déposé sur le rivage cet intéressant objet; il provient incon- testablement de la tourbe très développée sur ce point de nos côtes. T. XXXI, 1896 4 L SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Un humérus humain et des ossements de mammifères et d'oiseaux, que je considère comme provenant de ces dépôts tourbeux, ont été amenés de même par les flots à cet endroit. J'ai trouvé autrefois, à Perck, près Vilvorde, un lissoir en silex poli. Cette pièce importante a 17 centimètres de longueur ; elle a été extraite de la vase d’un étang, dans la propriété du comte de Ribau- court, et décrite et figurée à la Société d'anthropologie, en 1889. J'ai, en outre, un demi-lissoir recueilli dans un champ à Saint-Sym- phorien. Ces pièces servaient au lissage des peaux. Je mentionnerai aussi une hache polie, en silex de Spiennes, découverte en ouvrant une carrière à Melsbroeck. Cette hache mesure 162 millimètres et reposait au milieu d’un amas de cendres, à une profondeur de 2"50 environ. N’était-ce pas ce qui restait d’une sépulture? Une hache polie, en silex de Spiennes, a été rencontrée récem- ment près du Palais de l'Exposition, à Etterbeek; elle gisait à 1 mètre de profondeur dans le limon hesbayen. Dans un envoi de silex recueillis à Harmignies, se frouvait une hache en grès de 12 centimètres de longueur; elle n’a été taillée que sur l’une de ses faces, l’autre est plane. Ces haches doivent être rares, le grès ne se prétant pas à une taille très fine, et, d'autre part, elles ne devaient guère offrir de résistance. Encore une hache assez intéressante ; elle est en silex d'Obourg et provient de Vellereille-le-Sec. Cette hache a dû être emmanchée, car il ny a que la partie destinée à sortir de la gaine qui à subi le polissage. Je rappellerai en terminant, et bien que M. De Pauw l'ait déjà mentionnée autrefois à la Société d'anthropologie, la découverte, faite à Spiennes, de trois hachettes en calcédoine, les seules, je pense, qui aient été recueillies en Belgique; à côté de ces petites haches se trouvait un fragment de calcédoine dont un côté était appointé et sur lequel on remarquait un essai de polissage. L’extrême rareté de ces pièces démontre combien il était difficile de procéder à la taille de cette pierre précieuse, et, en même temps, le peu d’abondance de ce minéral. Ces hachettes mesurent en longueur 88, 90 et 95 millimètres. La séance est levée à 9 heures. ke ni L NT au ai ù L'oEf BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 LI Séance du 10 octobre 1896 PRÉSIDENCE DE M. J. CROCOQ La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président ; A. Daimeries, E. Delheid, É. Fologne, L. Van der Bruggen, J. Weyers et H. de Cort, secré- taire général. M. L. De Pauw fait excuser son absence. Le procès-verbal de la séance du 12 septembre est adopté. Correspondance. L'Académie des Sciences de Catane annonce le décès de son Pré- sident, M. le Professeur Zurria. (Condoléances.) M. le Professeur G. Schmitz annonce que le Musée géologique des bassins houillers belges est transféré, pour cause d’agrandissement, de Namur à Louvain, et il fait un appel à ceux qui ont occasion de récolter les cailloux (clous des ouvriers) qui se rencontrent assez fré- quemment dans les veines; il met à la disposition des collecteurs ses étiquettes imprimées qui assureront la valeur géologique des échantillons recueillis. Bibliothèque. Dons. — Éd. Delheid : Contribution paléontologique à l'étude de l'étage pliocène supérieur poederlien, à Anvers (Ex : Buzz. Soc. BELGE GéoL., 1895); G. Schmitz, S. J. : Un banc à troncs-debout auæ charbonnages de Grand-Bac (Sclessin, Liége) (Ex : Buzz. Acan. ROY. BELG., 1896). Communications du Conseil. M. le Président annonce que le Conseil a reçu, en qualité de mem- bres effectifs, M. Julius Heller, Industriel, à Teplitz (Bohême), pré- senté par MM. J. Crocq et H. de Cort, et M. Ernest Vandeveld, Bibliophile, à Bruxelles, présenté par MM. J. Crocq et É. Fologne. HD | Un Th (us f n°" xt Ca d Li AQU VV NAS RC '2,: MORT 2,1 , és " Let: FA TA Li à BL LII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Communications des membres. M. Daimeries rapporte sommairement les faits qui ont été constatés au cours des trois journées d’excursion de la Société à Liége et à Ter- vueren. M. de Cort annonce que M. Velge a consenti à se charger de la rédaction d’une partie du compte rendu de cette excursion pour les Annales de la Société. M. Crocq donne un résumé des observations faites au cours de l’excursion de la Société belge de Géologie, en Westphalie et dans la région du Siebengebirge. M. Daimeries, parlant de l'Exposition de Bruxelles en 1897; regrette que les sociétés scientifiques ne soient pas représentées au sein de la Commission organisatrice de la section des sciences. De cette lacune est résultée une mauvaise position des questions de concours, ainsi que le peu de stimulant au zèle des amateurs qui pourraient participer à l'Exposition. Il ne lui paraît pas qu'une misé- rable question pécuniaire ait pu, comme on le dit, influencer les orga- nisateurs et les faire aller ainsi à l’encontre même de l'intérêt de l'œuvre à la tête de laquelle ils se trouvent placés. Il espère qu'il n’y a là qu'un oubli déjà regrettable, mais qu'il est temps encore de réparer. La séance est levée à 9 heures. Séance du 14 novembre 1896 PRÉSIDENCE DE M. J. CROCQ La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président: A. Daimeries, É. Fologne, É. Van den Broeck, L. Van der Bruggen, baron 0. van Ertborn, É. Vincent, J. Weyers et H. de Cort, secrétaire général. M. E. Delheid se fait excuser. En réponse aux observations faites à la dernière séance au sujet de l'organisation de la Section Scientifique de l'Exposition de 1897, nt ti id BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1396 LIII M. Van den Broeck fait remarquer qu'il n'a pas dépendu de lui ni de ses collègues du comité primitif d'organisation, qui n'avait d’ailleurs pas qualité pour agir à titre officiel, que l'appel fait dans le monde de la science englobât un plus grand nombre de personnes. Sur les listes primitivement proposées à l'approbation gouvernementale, les Présidents et Secrétaires des sociétés scientifiques bruxelloises étaient tous indiqués. S'il a fallu réduire ces listes, travail d'élimination auquel les organisateurs de la Section sont restés étrangers, c'est mal- heureusement bien pour le motif, assez regrettable, en effet, d’éco- nomies imposées par la Société financière de Bruxelles: Exposition en ce qui concerne les cartes gratuites d'entrées à délivrer aux membres des commissions des diverses classes. Ni les organisateurs, ni le Gouvernement lui-même ne peuvent être rendus responsables d’une mesure restrictive qui, heureusement, suivant les explications fournies par M. Van den Broeck, trouvera des palliatifs et ne pourrait nuire au succès de l’œuvre que si l’on voulait systématiquement s’en servir à l'encontre des intérêts généraux de réussite de la Section. Le procès-verbal de la séance du 12 septembre est adopté. Correspondance. M. A. Levieux annonce le décès de son fils M. Fernand Levieux, substitut du procureur d'État, à Boma, le 2 octobre 1896. L'assemblée décide qu'une lettre de condoléances sera adressée, au nom de la Société, à notre sympathique collègue. Le Museum Francisco-Carolinum de Linz fait part du décès de son vice-président, le D° Adolf Dürrnberger. (Condoléances.) M. le Gouverneur de la Province de Brabant informe la Société du renvoi, avec avis favorable, à la Députation permanente, de la demande de subside qu’elle lui a adressée pour l’année 1897. (Remer- ciements.) La Société adresse à M. Gustave Velge ses félicitations à l’occasion de sa nomination dans l'Ordre de Léopold. Bibliothèque. Dons. — Brochures reçues de MM. J. Cornet : À propos du récent tremblement de terre de la Belgique et du nord de la France. T. XXXI, 1896 4° LIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE (Ex : Mouv. céocr., 1896.) — E. Van den Broeck : Note préliminaire sur le niveau stratigraphique et la région d'origine de certains des blocs de grès quartzeux des plaines de lu Moyenne et de la Basse Belgique. (Ex : Buze. Soc. BELGE GÉoL., 1895); Compte rendu som- maire de l'excursion au Bolderberg et au gisement fossilifère de Waenrode, accompagné de commentaires relatifs à la question du Bolderien et d'une réponse à M. le professeur G. Dewalque. (Ex : Bu. Soc. BELGE GÉOL., 1895); Un phénomène mystérieux de la physique du globe, fase. I. (Ex : Crez ET TERRE, 1895-96.) Des remerciements sont votés aux donateurs. Travaux pour les Annales. MM. Forir et Lohest, annoncent le prochain dépôt du compte rendu des deux premières journées d’excursion de la Société en 1896 à Liége et aux environs, dont M. Velge relatera la troisième journée, à Tervueren. Communications des membres. M. van Ertborn signale les particularités qu’il a rencontrées au cours d’un sondage à Westerloo. Notre collègue parle ensuite de la forte proportion de Na CI. qui se rencontre en ce moment dans les eaux de certains puits artésiens, situés à l’ouest de Bruxelles, et il donne la description d’un dispositif nouveau qui permet d'augmenter mécaniquement le débit des puits dans de très fortes proportions. M. E. Vincent rapporte les travaux qui se publient actuellement en Allemagne, relativement aux formations éoliennes. M. van Ertborn rappelle à ce propos la mention faite par feu le père De Deken, des limons de la Mandchourie, qu'apportent sur les frontières septentrionales de la Chine les vents du N. O. MM. Crocq et Van den Broeck relatent les observations qu'ils ont faites à ce sujet, respectivement en Asie Mineure et aux États-Unis. La séance est levée à 9 1/2 heures. si à “ e= : , 7 Li w Ê 2. BULLETIN DES SÉANCES. —— ANNÉE 1896 LV Séance du 12 décembre 1896 PRÉSIDENCE DE M. J, CROCQ La séance est ouverte à 8 heures. Sont présents : MM. J. Crocq, président; A. Daimeries, É. Fo- logne, R. Goldschmidt, Ë. Hennequin, R. Maroy, E. Van den Broeck, L. Van der Bruggen, baron O. van Ertborn, É. Vincent, J. Wéyers et H. de Cort, secrétaire général. Le procès-verbal de la séance du 14 novembre est adopté. Correspondance. M. le Ministre de l’intérieur et de l'instruction publique annonce à la Société qu’en vertu d’un arrêté royal en date du 24 novembre, il lui est alloué un subside de 1,000 francs. (Remerciements.) M. Velge remercie pour les félicitations qui lui ont été adressées à l’occasion de sa nomination dans l’ordre de Léopold. Communications des membres. CONTRIBUTION A LA PALÉONTOLOGIE DE L'ÉOCÈNE BELGE NOTE PRÉLIMINAIRE SUR PLEUROTOMARIA Par É. VINCENT Le genre pleurotomaire, très développé pendant la période pri- maire et spécialement à l’époque carbonifère, ainsi que dans les temps jurassiques, a progressivement décliné depuis et n’est plus représenté dans les mers actuelles, du moins d’après l’état de nos connaissances, que par quatre espèces. L’éocène, plus riche en pleu- rotomaires que la faune vivante, est également pauvre : M. K. Mayer, en faisant l'inventaire des espèces, en 1877, en comptait sept; aujourd’hui, ce nombre est presque doublé et s'élève à treize. On peut ajouter aux sept premières : Pleurotomaria nixus, Tuomey, sp. (Trochus), de la Caroline du Nord ('); PL. perlata, Conrad, espèce (?) W. Da, Tertiary fauna of Florida, 1892. LNI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE décrite en 1865, mais généralement perdue de vue; Leplomaria gigantea, Wbitfield, et L. pergranulosa, du même auteur, tous trois de l’éocène de la Shark River (); un P/. nov. sp., du cap Otway, Victoria (Australie) (?); enfin le pleurotomaire landenien, figurant depuis longtemps dans les listes sous un simple nom de collection. Nous ferons remarquer, en passant, que le nom spécifique gigantea, utilisé déjà pour une espèce du grès vert inférieur de l’île de Wight, par Sowerby in Fitton, ne peut être conservé au fossile américain, que nous proposons de nommer Whitfieldi. Il est impossible, actuellement, de classer d’une manière certaine la plupart de ces espèces, parce qu’elles sont trop imparfaitement connues, soit par défaut ou insuffisance de description, soit que l'état de conservation des types n’ait pas permis d’en bien préciser les carac- tères. Le pleurotomaire landenien ressemble à la fois à P/. Adanso- niana, type de la section Entemnotrochus, et à une série de formes crétacées, dont la précédente diffère d’ailleurs à peine, rapportées à la section Leptomaria. L'étroitesse extrême de la bande du sinus nous engage à le ranger de préférence dans cette dernière division. Pleurotomaria (Leptomaria) landinensis, G. Vinc., mss Coquille très grande, formée d’une douzaine de tours, plus large que longue. Les premiers tours légèrement convexes, sont séparés par une suture linéaire; les suivants se creusent un peu en avant, et la bande du sinus, d’ abord faiblement enfoncée, vient se placer à fleur de la partie la plus saillante des tours. Ceux-ci, à partir du sixième, deviennent obtusement anguleux à l'emplacement de la bande. IL est à noter, cependant, que certains moules internes semblent accuser. des tours presque plans. La périphérie du dernier tour est anguleuse. La base est concave, en entonnoir peu profond, et assez largement ombiliquée. À partir du tour que nous croyons être le troisième ou le quatrième, l’ornementation consiste, en arrière de la bande, en quatre costules spirales séparées par des intervalles étroits, sauf entre la seconde et la troisième, où l'intervalle est beaucoup plus large ; en avant de la bande, en quatre costules égales, dont les deux posté- () Wairriezp, Gasterop. and Cephalop. of the Raritan clays and marts of New- Jersey, 1892. (2) Tare and DENNANT, Correlation of the mar. tert. of Australia, Part I. Victoria, 1895. 4:74 ST se EE, BULLETIN DES SÉANCES. — ANNÉE 1896 LVII rieures sont plus rapprochées que les autres et dont la quatrième - borde la suture antérieure. Ce système est traversé par des costules - longitudinales, plus étroites que les précédentes, droites, sauf sur la ; bande où elles sont arquées, l’ensemble dessinant des mailles carrées, granuleuses aux angles. À mesure que la coquille grandit, les costules spirales s’élargissent un peu, de nouvelles, plus étroites, prennent ri Fig. 14, — X1 naissance dans les intervalles, les granulations se resserrent et devien- nent moins saillantes et l'aspect gaufré disparaît ; enfin, sur le dernier tour des grands exemplaires, on ne voit plus que des rubans plats traversés par des stries d’accroissement obliques. En arrière de la bande, ces rubans sont séparés par de fins sillons; à partir de celle-ci jusqu’à la périphérie du tour, ils se rétrécissent progressivement et sont séparés par des intervalles de plus en plus larges, au milieu desquels s’observe un filet plus étroit. La base du dernier tour est ornée de rubans concentriques plats, que séparent des sillons très étroits. | La bande est fort étroite : sur un tour mesurant 34 millimètres de hauteur, sa largeur ne dépasse pas { millimètre; elle est située aux « deux tiers de la longueur du tour. La longueur du sinus nous est inconnue, sur un moule incomplet, elle paraît égaler le tiers de la circonférence du dernier tour. Son débouché est légèrement élargi, arrondi à l'angle antérieur. L'ouverture nous est également inconnue ; d’après les accroissements, elle est oblique sur l'axe, et d'après le contour des moules, rhomboïdale, oblique, anguleuse, Mis dr Mall 40,4. 1 LVIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Un de nos spécimens mesure 100 millimètres de longueur et 140 de largeur ; un autre a 160 millimètres de largeur. La figure 1 représente le moulage d’un jeune exemplaire, auquel nous avons ajouté un demi tour pour montrer le contour d’une partie de l'ouverture; la figure 2 est une portion du dernier tour d’un grand spécimen encore recouvert partiellement de son test. Cette magnifique et grande espèce rappelle le PZ. Lamarcki, Mayer, de la Suisse, mais s’en distingue facilement par son ornemen- tation plus compliquée. Gisement : Landenien inférieur. M. Van den Broeck rappelle les théories qui ont été avancées pour l’explication de la formation et du remplissage des cavernes et il signale l'importance qu'offre, pour la solution de cette dernière question, l'étude du facies des faunes malacologiques que l’on peut y rencontrer. 2 Il fait observer la puissance de l’action dissolvante deseaux pluviaies sur certains éléments solubles des terrains phosphatés et les immenses enlèvements de matière qui peuvent en résulter; il cite notamment le rabaissement considérable des plaines de la Hesbaye sous cette influence. ; M. Daimeries communique à la Société ses dernières recherches ichthyologiques. La séance est levée à 9 1/2 heures. AY 0 : BIBLIOGRAPHIQUE 4 = + 2 Le | LISTE DES ; SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTE AVEC INDICATION DES OUVRAGES REÇUS PENDANT L'ANNÉE 1896 (Les ouvrages dont le format n’est pas indiqué sont in-8°.) AFRIQUE. Algérie. BONE. Académie d'Hippone. BuLLETIN : 1894; 1895, N° 28 (1896). COMPTES-RENDUS DES RÉUNIONS : 1894, feuille 4: 1895, feuilles 1-2; 1896, feuille 1], - Égypte. LE CAIÏIRE. Institut égyptien. BuLLETIN : 3 série, VI, 1895. ASIE. Inde anglaise. CALCUTTA. Asiatic Society of Bengal. JOURNAL. PROCEEDINGS. Geological Survey of India. Msmois : XXVII, 1 (1895. PALÆONTOLOGIA INDICA : Série XIII, IT (1895); série KV, If, 1 (1895) in-d°. Recorps : XXIX, 1896, 1-4. 2? Indian Museum. T. XXXI. 1896 5 LXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Japon. TOKIO. Deutsche Gesellschaft für Natur- und Vôlkerkunde Ost- Asiens. MITTREILUNGEN : VI, n° 57 et 3 suppl. (1896). AMÉRIQUE. Brésil. RIO DE JANEIRO. Museu nacional do Rio de Janeiro. ARCHIVOS. Observatorio do Rio de Janeiro. ANNUARIO : XIII, 1897 (1896). L. Crus : Méthode graphique pour la détermination des heures appro- chées des éclipses de soleil et des occultations (1894). L. Crus : O Clima do Rio segundo as observacôes meteorologicas faitas durante o periodo de 1851 a 1890 (1892, in-4°. L. Crus : Determinaçao das posiçoes geographicas de Rodeio, Entre-Rios, Juiz de Fora, Joäo, Gomes e Barbacena (1894, in-4°). Canada. HALIFAX. Nova Scotian Institute of Natural sciences. PROCEEDINGS AND TRANSACTIONS : VIII (2° série, I), 1892-94, 4; IX (II) 1894-96, 1-2. OTTAWA. Geological and Natural history Survey of Canada. ANNUAL REPORT : Nouvelle série, VI, 1892-93 (1896). SAINT-JOHN. Natural history Society of New Brunswick. Buzzerin : XIII, 1895; XIV, 1896. TORONTO. Canadian Institute. TRANSACTIONS : IV (n° 8), 1892-93, 2; V (n° 9), 1 (1895-96). Chili. SANTIAGO. Deutscher wissenschaftlicher Verein zu Santiago. VERHANDLUNGEN : III, 3-4 (Valparaiso, 1896). Société scientifique du Chili. AcTes : II, 1892, 3, 5; V, 1895, 1-4; VI, 1896, 1-3. États bot de à, 07. LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES LXIIT Cuba. HAVANE. Real NT de Ciencias medicas, fisicas y naturales de La Habana. ANALES. États-Unis. AUSTIN, TEX. Geological Survey of Texas. BALTIMORE, MARYL. John's Hopkins University. CrrouLaRs : (In-49), XV, 1895, n°° 121-123. STUDIES OF THE BIOLOGICAL LABORATORY. BOSTON, MASS. American Academy of Arts and Sciences. PROC&EDINGS : XXX (Nouvellesérie, XXII), 1894-95; XX XI (XXII), 1895-96: XXXII (1896-97), 1-2, 4. Boston Society of Natural history. Memorrs : IV, 1-2 (1895, in-4°). PROCEEDINGS : XXVI, 1893-94, 4: XX VII, 1895.96, 12 BROOKVILLE, IND. Indiana Academy of Science. PROCEEDINGS. BUFFALO, N.-Y. Buffalo Society of Natural sciences. BULLETIN. CAMBRIDGEy»MASS. Museum of Comparative Zoology at Harvard College. ANNUAL REPORT OF THE CURATOR : 1894-95 ; 1895-96. BORNE ACVIE ET RNA ES NX REX 16 XX XL 1 CHAPEL HILL, N.-C. Elisha Mitchell scientific Society. JourNaL : XII, 1895, 1-2; XIII, 1896, 1-2. CINCINNATI, OHIO. Society of Natural history. Jouraz : XVIII, 1895; XIX, 1896, 1. DAVENPORT, I0WA. Davenport Academy of Natural sciences. PROCEEDINGS. DENVER, COL. Colorado scientific Society. PROCEEDINGS : V, 9 sept., 4 nov. 1895; 6 janv., 3 févr, G avril, 7 sepl., © oct., 2 nov., 7 déc. 1896. LXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE DETROIT, MICH. Geological Survey of Michigan. Report. INDIANAPOLIS, IND. Geological Survey of Indiana. Indiana Academy of Science. PROCEEDINGS : 1894 ; 1895 (1895-96). MADISON, WISC. Wisconsin Academy of Sciences, Arts and Letters. TRANSACTIONS : X, 1894-95. | MERIDEN, CONN. Scientific Association. TRANSACTIONS. MILWAUKEE, WISC. Wisconsin Natural history Society. ANNUAL REPORT OF THE BOARD OF TRUSTEES OF THE PUBLIC MUSEUM OF THE city OF Mizwaukee : XIII, 1894-95. PROCEEDINGS. MINNEAPOLIS, MINN. Minnesota Academy of Natural sciences. Buzemis : IV, ] (1896). OCcASIONAL PAPERS. NEW HAVEN, CONN. Connecticut Academy of Arts and Sciences. TRANSACTIONS. NEW YORK, N. Y. New York Academy of Sciences (late Lyceum of Natural history). ANNALS : VIII, 1895, 6-12; IX, 1896, 1-3. Memoirs : I, 1 (1895, in-4°). TRANSACTIONS : XIV, 1894-95; XV, 1895-96. American Museum of Natural history. ANNUAL REPORT : 1895. Buzzer : VII, 1895; VIII, 1896. PHILADELPHIE, PA. Academy of Natural sciences of Philadelphia. ProcgeniN&s : 1895, 2-3; 1896, 1-2 American philosophical Society. PROCEEDINGS FOR PROMOTING USEFUL KNOWLEDGE : XX XIV, 1895, 148- 149; XXXV, 1896, 150-152. TRANSACTIONS FOR PROMOTING USEFUL KNOWLEDGE : (In-4°). Wagner free Institute of Science of Philadelphia. TRANSAOTIONS : IV (1896). The American Naturalist. XXIX, 1895, n° 349; XXX, 1896, n° 350-360. PE PS ne Ê 3 \ ÿ LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES PORTLAND, MAINE. Portland Society of Natural history. PROCEEDINGS, ROCHESTER, N.-Y. Rochester Academy of Science. PRocEEDINGS : Il, 3-4; III, 1 (1894-96). SACRAMENTO, CAL. California State Mining Bureau. BuLLETix : VIII (1896, plano). SAINT-LOUIS, MO. Academy of Natural sciences of Saint-Louis. TRANSACTIONS : VII, 4-11 (1895-96. SALEM, MASS. Essex Institute. BULLETIN. SAN-DIEGO, CAL. L\V West American Scientist (A popular monthly Review and Record for the Pacific coast). SAN-FRANCISCO, CAL. California Academy of Natural Sciences. Memorrs : II, 5 (1896, in-4°). PROCEEDINGS : 2° série, V, 1-2 (1895-96). SPRINGFIELD, ILL. Geological Survey of Illinois. TUFTS COLLEGE, MASS. Tufts College Studies. N° IV (1895). UNIVERSITY, ALA. Geological Survey of Alabama, BuLLETIN : n° V (Montgomery, 1896). IRON MAKING IN ALABAMA (Montgomery, 1896. » 7 REPORT ON THE VALLEY REGIONS OF ALABAMA (PAL æozoic srraTA) : 1, On the Tennessee Valley region. WASHINGTON, D. C. Smithsonian Institution. AN ACCOUNT TO THE SMITHSONIAN INSTITUTION : Its origin, history, objects and achievements (1895). ANNUAL REPORT TO THE BOARD OF REGENTS : 1894; 1895. REPORT OF THE U. S Narionar MUSEUM UNDER THE DIRECTION OF THE SMITHSONIAN INSTITUTION : 1893; 1804. SMITHSONIAN CONTRIBUTIONS TO KNOWLEDGE : XXIX, n° 989 (In-4°). SMITHSONIAN MISCELLANEOUS COLLECTIONS : XX XVIII, n° 971-972. U.S. Department of Agriculture. REPORT OF THE SECRETARY OF AGRICULTURE. LXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE U. S. Department of the Interior. United States Geological Survey. ANNUAL REPORT TO THE SECRETARY OF THE INTERIOR : XV, 1893-94; XVI, 1894-95, 1-4; XVII, 1895-96, 1-3. (1895-96, in-4°). Buzzerin : N° 123-131, 135-147 (1895-96). MINERAL RESSOURCES OF THE U. S. Moxocrapas : XXV-XX VI (1896, in-4°); Atlas du tome XX VIIT (plano). Mexique. MEXICO. Comisiôn geolôgica mexicana. Bozern : Il, II (1895-96, in-4°). Museo nacional de México. ANALES : (In-4°. Sociedad cientifica « Antonio Alzate ». DATOS PARA LA HISTORIA DEL, COLEGIO DE MINERiA : (1890-94). Memoras y Revisra : VIII, 1894-95, 5-12; IX, 1895-96, 1-12. Sociedad mexicana de, Historia natural. « La NATURALEZA ». 2 série, II, 1893-96, 8-11. (In-4°). République Argentine. BUENOS-AIRES. Museo nacional de Buenos-Aires. ANALES : IV (2° série, 1) (1895, in-4°). Sociedad cientifica Argentina. ANALES : XL, 1895, 6; XLI, 1896, 1-6: XLII, 1-6. CORDOBA. Academia nacional de Ciencias en Cordoba. BozerTin : XV, 1896, I. L'ASPIFANTAY Museo de La Plata. RevisrTa : VI; VII, 1 (1895). Uruguay. MONTEVIDEO. Museo nacional de Montevideo. ANALES : {In-4°). EUROPE. Allemagne. AUGSBOURG. Naturwissenschaftlicher Verein für Schwaben und Neuburg (a. V.) in Augsburg (früher Naturhistorischer Verein). BericaT : XX XII (1895), 1 | J | Ë | 4 | LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES LXVIL BERLIN. Deutsche geologische Gesellschaft. Zerrscurier : XLVII, 1895, 3-4; XLVIII, 1896, 1-4. Gesellschaft für Erdkunde zu Berlin. VERHANDLUNGEN : XXII, 1895, 10; XXIII, 1896, 1-I0. Zerrscarirr : XXX, 1895, 6; XX XI, 1896, 1-6. Kôniglich-preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin. MATHEMATISCHE UND NATURWISSENSCHAFTLICHE MITTHEILUNGEN AUS DEN SITZUNGSBERICHTEN : 1895, 8-10; 1896, 1-10. SITZUNGSBERICHTE : 1895, 39-53. Kôüniglich-preussische geologische Landesanstalt und Bergakademie zu Berlin. JanrBucx : XV, 1894; XVI, 1895 (1895-96). BONN. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlande, Westfalens und des Reg.-Bezirks Osnabruck. VERHANDLUNGEN : LII, 1895, 2; LIII, 1896, 1-2. SrrzunGsBerIcuTE per Niederrheinischen Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Bonn : 1895, 2; 1896, 1-2. BRÈME. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen. ABHANDLUNGEN : XIII, 3; XIV, 1 (BEITRIGE ZUR NORDWESTDEUTSCHEN VoLxs- UND LANDESKUNDE, 1). (1895-96.) BRESLAU. Schlesische Gesellschaft für vaterländische Cultur. JAHRESBERICHT : LX XII, 1894; LXXIITI, 1895 (1895-96). LITTERATUR DER LANDES-UND VOLKSKUNDE DER PROVINZ SOHLESIEN : 3-4 (1896). BRUNSWICK. Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. JAHRESBERICHT. CARLSRUHE. Naturwissenschaftlicher Verein in Karlsruhe. VERHANDLUNGEN : XI, 1888-1895. CASSEL. Verein fur Naturkunde zu Kassel. ABHANDLUNGEN UND BERicaT : XL, 1894-95; XLI, 1895-96. CHEMNITZ. Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Chemnitz. Bericur : XI, juillet 1892-décembre 1895 (1896). COLMAR. Société d'Histoire naturelle de Colmar. (Naturhistorische Gesellschaft.) BuzLeri : Nouvelle série, III, 1894-95 (1896). Ji 20 DL as: yves until PRÉ 22 3 DR OT Mr, Lab m' RE an 8 ee D DR Te 4 1 Castres PU: CH PR TS PR AA A CPS OEIL PI us si DR" TE rate CA FL \ 4 LX VIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE DRESDE. Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis in Dresden. SITZUNGSBERICHTE UND ABHANDLUNGEN : 18Q5 (janv.-déc.); 1896 (janv.-juin). ELBERFELD. Naturwissenschaftlicher Verein in Elberfeld. JAHRESBERICHTE : VIT, Festschrift zum 50 Jährigen Jubiläum (1896 . FRANCFORT-SUR-LE-MEIN. Deutsche malakozoologische Gesellschaft. NACHRICHTSBLATT : XX VIII, 1896, 1-12. FRANCFORT-SUR-L'ODER. Naturwissenschaftlicher Verein des Regierungsbezirks Frankfurt a. 0. « Heutos » (Abhandlungen und monatliche Mittheilungen aus dem Gesammt- gebiete der Naturwissenschaften) : XIIT, 1895-96, 7-12. « SOCIBTATUM LITTERZÆ » (Verzeichniss der in den Publikationen der Aka- demien und Vereine aller Länder erscheinenden Einzelarbeiten auf dem Gebiete der Naturwissenschaften) : IX, 1895, 10-12; X, 1896, 1-12. FRIBOURG-EN-BRISGAU. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B. BERICHTE. GIESSEN. Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde. Bericar : XX XI (1896). GREIFSWALD. Naturwissenschaftlicher Verein für Neu-Vorpommern und Rügen. MirTHElLUNGEN : XX VII, 1895 (Berlin, 1896). GUSTROW. Verein der Freunde der Naturgeschichte in Mecklenburg. ArcHiv : XLIX, 1895, 1-2; L, 1896, 1. | HALLE. Kaiserliche Leopoldino-Carolinische deutsche Akademie der Natur- forscher. « LEOPOLDINA » : XXXI, 1895 (in-4°). Nova AcrTa : LXIV, 2; LXV, 2; LXVI, 1 (1894-95). (In-4°.) Verein für Erdkunde zu Halle a/Saale. MirreiLUNGEN : (Zugleich Organ des Thüringisch-sächsischen Gesamtvereins für Erdkunde). HAMBOURG. Naturhistorisches Museum in Hamburg. MirreiLunGEN : XHI, 1895. (Beïheft zum Jahrbuch der Hamburgischen Wissenschaftlichen Anstalten, XII, 1895). | | Verein für Naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg. VERHANDLUNGEN : IX, 1894-95 (1896). LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES LXIX HANAU. Wetterauische Gesellschaft für die gesammte Naturkunde zu Hanau a. M. BERICHT. HEIDELBERG. Naturhistorisch-medizinischer Verein zu Heidelberg. VERHANDLUNGEN : Nouvelle série, V, 4 (1896). KIEL. _ Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein. } SCHRIFTEN. | ù KŒNIGSBERG. 4 Kônigliche physikalisch-oekonomische Gesellschaft zu Kôünigsberg Do uin Pr. à SoHRIFTEN : XX XVI, 1895; XXXVII, 1896 (in-4°). L LEIPZIG. à Kôniglich-sächsische Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. D: BERICHTE UBER DIE VERHANDLUNGEN (MATHEMATISCH-PHYSISCHE CLASSE) : 03 XLVIT, 1895, 5-6; XLVIII, 1896, 1-3. ; ZUM FUNFZIGIAHRIGEN JUBELFEIER AM 1 Juzy 1896 : (In-4°). x Naturforschende Gesellschaft zu Leipzig. 4 SITZUNGSBERICHTE. à Zeitschrift für Naturwissenschaften, herausgegeben von D' G. Brandes. 4 (Organ des Naturwissenschaftlichen Vereins für Sachsen und Thüringen.) LX VIII (5° série, VI), 5-6; LXIX (VII, 1-2. Zoologischer Anzciger, herausgegeben von Prof. J. Victor Carus. (Urgan der Deutschen zoologischen Gesellschaft.) VIL, 1881, n° 172; XI, 1889, n° 305; XVII, 1894, n°5 438, 451, 454-455, 459; XVIII, 1895, n°5 460-464, 469-492; XIX, 1896, n° 495-505, 507-511, _. 913-520. METZ. Académie des Lettres, Sciences, Arts et Agriculture de Metz. (Metzer Akademie.) Mémoires : 2° période, LXX VI (3" série, XXIV), 1894-95. MUNICH. Kôüniglich-bayerische Akademie der Wissenschaften zù München. ABHANDLUNGEN DER MATHEMATISCH-PHYSIKALISCHEN CLASSE : XIX, 1-2(1896, in-4°). FESTREDE. SITZUNGSBERICHTE DER MATHEMATISCH-PHYSIKALISCHEN CLASSE : XXV, 1895: XXVI, 1896, 1. MUNSTER. Westfälischer provinzial-Verein für Wissenschaft und Kunst. JAHRESBERICHT : XXI, 1892-93; XXII, 1893-94; XXII, 1894-95; XXIV, 1895-96. LXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE NUREMBERG. Naturhistorische Gesellschaft zu Nüurnberg. ABHANDLUNGEN : X, 4 (Jahresbericht für 1895). OFFENBACH-SUR-MEIN. Offenbacher Verein für Naturkunde. BERICHT UBER DIE THATIGKEIT, RATISBONNE. Naturwissenschaftlicher Verein zu Regensburg, früher Zoologisch- mineralogischer Verein. BERIONTE : V, 1894-95 (1896). STUTTGART. Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg. JAHRESHEFTE : LII, 1896. WERNIGERODE. Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes. SCHRIFTEN. WIESBADE. Nassauischer Verein für Naturkunde. JAHRBUCHER : XLIX, 1896. ZWICKAU. Verein für Naturkunde zu Zwickau in Sachsen. JAHRESBERICHT : 1894; 1895. Autriche-Hongrie. AGRAM. Jugoslavenska Akademija Znanosti 1 Umjetnosti. DyeLa : XVI (1895, in-4°). = Lyeropis : X, 1895 (1896) Ë RaD (MATEMATICKO-PRIRODOSLOVNI RAZzRED) : CXVII (XVII, 2): CXX (XVII); CXXII (XIX); CXXIII (XX); CXXVI (XXI); CXX VIII (XXII); (1894-96). Hrvatsko naravoslovno drustvo. (Societas historico-naturalis croatica.) GLASNIK. BISTRITZ. Gewerbeschule zu Bistritz. JAHRESBERICHT. BRUNN. Naturforschender Verein in Brünn. BERICHT DER METEOROLOGISCHEN Commission : Ergebnisse der meteorolo- gischen Beobachtungen : XIII, XIV (1895-96). VERHANDLUNGEN : XXXIII, 1894; XXXIV, 1895. LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES LXXI BUDAPEST. Koniglich Ungarische geologische Anstalt. ERLAUTERUNGEN ZUR GEOLOGISCHEN SPECIALKARTE DER LANDER DER UNGA- RISCHE KRONE. JAHRESBERICHT : 1893 (1895). MITTHEILUNGEN AUS DEM JAHRBUCHE. Magyar nemzeti Muzeum. TERMESZETRAJZI FUZETEK : XIX, 1896, 1-4. MU Ungarische Akademie der Wissenschaften. = MATHEMATISCHE UND NATURWISSENSCHAFTLICHE BERICHTE AUS UNGARN : X, 1891-92; XI, 1892-93; XII, 1893-94. G. Hscyroky : Uber die Windrichtung in den ländern der Ungarischen Krone, nebst einem Anhang über Barometerstand und Regen (1894, in-4°). F. Nanpor : Die Characeen mit besonderer Rücksicht auf die Ungarn beobachteten Arten (1893, in-4°). | Ungarische geologische Gesellschaft (A Magyartoni fôldtani Tarsulat). Focprant KôZLÔNY (GEOLOGISCHE MITTHEILUNGEN) : XXV, 1895, 11-12. GRATZ. , Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark. MiTTHEILUNGEN : XXXI, 1894; XXXIT, 1895. HERMANNSTADT. Siebenbürgischer Verein für Naturwissenschaften in Hermannstadt. DER VEREIN NACH SEINER ENTSTEHUNG, SEINER ENTWICKLUNG UND SEINEM BESTANDE : (1896). VERHANDLUNGEN UND MITTHBILUNGEN : XLV, 1895 (1896). IGLO. Ungarischer Karpathen-Verein (A Magyarorszagi Kärpategyesület). JAHRBUCH. INNSPRUCK. Naturwissenschaftlich-medicinischer Verein in Innsbrück. BERICHTE. KLAGENEFURT. Naturhistorisches Landesmuseum von Kärnten. DIAGRAMME DER MAGNETISCHEN UND METEOROLOGISCHEN BEOBACHTUNGEN ZU KLAGENFURT. JAHRBUCH. JAHRESBERICHT. KLAUSEMBURG. Értesito. Az Erdélyi Müzeum-Egylet Orvos természettudomänyi Szakosztalyabôl. (Sitzungsberichte der medicinisech-naturwissenschaftli- cher Section des Siebenburgischen Museumvereins.) IL TERMÉSZETIUDOMANYI SZAK (NATURWISSENSCHAFTLICHE ABTHEILUNG) F 20° année, XVII, 1895; 21° année, XVIII, 1896, 1-2. DRE CC ai! ” “ 14 # : 1 da HT ot Cf dt One (ED CÉPUe | LA " d in Li 4 À Li Lé- ‘ k PT A PA, MP INR Re 2 TE D ? VF NE: LR): Qu, ” ## % ILE LXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE LINZ. Museum Francisco-Carolinum. JamresBeriontT : LIV, 1896 (Nebst 487 Beiträge zur Landeskunde von Oesterreich ob der Enns). Verein für Naturkunde in Oesterreich ob der Enns zu Linz. JAHRESBERICHT : XXIV, 1895: XXV, 1896. PRAGUE. Kaiserlich-bühmische Gesellschaft der Wissenschaften. JAHRESBERICHT : 1895. SITZUNGSBERICHTE (MATHEMATISCH-NATUR WISSENSCH AFTLICHE CLASSE): 1895, 1-2 2. REICHENBERG. Verein der Naturfreunde in Reichenberg. MITTHEILUNGEN : XX VII, (1896). SERAJEVO. | Bosnisch-Hercegovinisches Landesmuseum in Sarajevo. WISSENSCHAFTLICHE MITTHEILUNGEN AUS BOSNIEN UND DER HERCEGOVINA : IT ; IV (Vienne, 1895-96, in-4°). TREMCSEN. Naturwissenschaftlicher Verein des Trencséner Comitates. (A Tremcsén varmegyei Természettudomäanyi Egylet). JAHRESHENT : XVI-XVIE, 1894-95. TRIESTE. Museo civico di Storia Naturale di Trieste. ATTI. Società adriatica di DH Naturali in Trieste. BOLLETTINO. VIENNE. Kaïserlich-Kkünigliche Akademie der Wissenschaften. SiTZUNGSBERICATE : CIN, 1894, 4-10; CIV, 1895, 1-10; CV, 1896, 1-10. Kaiserlich-kônigliche geologische Reichsanstalt. ABHANDLUNGEN : XVIU, 1 (1896, in-4°). Janraucu : XLV, 1895, 2-4; XLVI, 1896, 1-2. VERHANDLUNGEN : 1895, 14-18: 1896, 1-2, 4-9, 16-18. | Kaiserlich-kônigliches naturhistorisches Hofmuseum. 4 ANNALEN : X, 1895, 1-4; XI, 1896, 1-4. Kaiserlich-künigliche zoologisch-botanische Gesellschaft in Wien. VERHANDLUNGEN : XLVI, 1896, 1-9. Verein zur Verbreitung Naturwissenschaftlicher Kenntnisse in Wien. SCHRIFTEN : XXXV, 1894-95; XXXVI, 1895-96. Wissenschaftlicher Club in Wien. JAHRESBERICHT : XX, 1895-96. MoxarsBLATTER : XVII, 1895-96, 4-12: XVIII, 1896-97, 1-3. Er 2 D Pr ct 4 À \ à eee dates ares æ Ds el Be ES e LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES LXXIIL Belgique. ARLON. Institut Archéologique du Luxembourg. ANNALES : XX XI (1896). BRUXELLES. Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. ANNUAIRE : LXII, 1896. BuzzeTin : LXV (3 série, XXX), 1895, 11-12; LXVI (XXXT), 1896, 1-6; (XXXIT), 7-12. MÉMOIRES : (In-4°). MÉMOIRES COURONNÉS ET MÉMOIRES DES SAVANTS ÉTRANGERS : LIV (1596, in-4°). MÉMOIRES COURONNÉS ET AUTRES MÉMOIRES : XLVII; XLIX; L; LIT; (1895-96, in-8°). RÈGLEMENTS ET DOCUMENTS CONCERNANT LES TROIS CLASSES : (1896). Service géologique. CARTE GÉOLOGIQUE DE LA BELGIQUE AU 40,000: : 3° livraison : feuilles 1, 5-6, 10-15, 21-26, 35-38, 42, 50-51. 98, 113 {plano, 1896). LÉGENDE : (1896). Musée Royal d'Histoire naturelle de Belgique. ANNALES : XII (1896, in- “ia BULLETIN. Société belge de Géologie, de Paléontologie et d'Hydrologie. Buzzerin : VIII, 1894, 2-4; IX, 1895, 5 (1896). Société belge de Microscopie. ANNALES : XX, 1896. BuLLerix : XXI, 1894-95, 10; XXII, 1895-96, 1-4, 5-7, 10. _ Société centrale d'Agriculture de Belgique. JourNaL : XLIV, 1897 (sic) 3. Société d'Etudes coloniales. BocLern : I, 1895, 6; III, 1896, 1, 3-4, 6. Société entomologique de Belgique. ANNALES : XXXIX, 1895. 7, 13: XL, 1896, 1-11. Mémoires : IT; IV; V (1895- 96) Société Royale belge de Géographie. Bur.zerin : XIX, 1895, 6; XX, 1896, 1-6. Société Royale de Botanique de Belgique. Buzzer : XX XIV, 1895, 2; XXXV, 1896, 1. Société Royale linnéenne de Bruxelles. BuzLerin : XXI, 1895-96, 3-9; XXII, 1896-97, 1-3. Société Royale malacologique de Belgique. ANNALES : XXIX, 1894; XXXI, 1896, 1 (1896:. PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES : XXV, 1896. 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AcTEs : XLVII (5e série, VII), 1894; XLVIIT (VIII, 1895; XLIX (IX) L (X), 1896. sida ni dt 2 * L Û D SE 22) "7 =] : + 1 : L\X\I SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE BORDEAUX. (Suite). Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. Mémommes : 4° série, V; 5° série I, 1-2; II, 1-2 (1895). | OBSERVATIONS PLUVIOMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES faites dans le dépar- tement de la Gironde par la Commission météorologique de la Gironde (Appen- dices aux Mémoires) : juin 93-mai 94; juin 94-mai 95; juin 95-mai 96. BOULOGNE-SUR-MER. Société Académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer. BULLETIN TRIMESTRIEL : V, 4, 1894-95. Mémommss : XVII, 1895-96. CAEN. Académie nationale des Sciences, Arts et Belles-Lettres. Mémoires : 1895; 1896. Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Caen. BULLETIN. Société Linnéenne de Normandie. BuLLETIN : 4° série IX, 1895. CAMBRAI. Société d'Émulation de Cambrai. Mémoires : XLIX ; L (1894-95). CHALONS-SUR-MARNE. 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É ANNALES : XX XV (2° série, XX VII), 1895, 5-6; XXX VI (XX VII), 1896, 1-5. à = MOULINS | Revue scientifique du Bourbonnais et da centre de la France, publiée ir E, Olivier. IX, 1896, n°5 97-104, 106-108. “4 NANCY. _ Académie de Stanislas. | Mémoires : 145° année, 5° série, XII, 1894; 146€ année, XIII, 1895. NANTES. à Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France. : Buzzer : V, 1895, 2-4; VI, 1896, 1-4. OT. XXxI, 1896 () CR, L At LXX VIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE NÎMES. Société d’Étude des Sciences naturelles de Nimes. Buzzer : XXII, 1895, 1-4: XXIV, 1896, 1-3. ORLÉANS. Société d'Agriculture, Sciences, Belles-Lettres et Arts d'Orléans. Mémoires : 2° série, XX XIV, 1895, 1-4. PARIS. 4 4 | - Académie des Sciences. COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES : ([n-4°). Bulletin scientifique de la France et de la Belgique publié par A. Giard. X XVII (4e série, VI), 1895, 1-2; XXIX (VIT), 1896, 1. | Journal de Conchyliologie, publié sous la direction de H. 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