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PEPRET AL 1 10 42 A F ER EG TOLUAN | | ANNALES | | | DE LA é SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE TOME TRENTE-DEUXIÈME. d JUN 16 1932 *) ATioNar MUSÉE BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE BRUXELLES & LEIPZIG LIBRAIRIE C. MUQUARDT TH. FALK, SUCCr. 1388 AVIS. Le prix des tomes I à VI des Annales a été fixé à cing francs, celui des tomes VIII à XIV à dix francs; celui des tomes XV à XX à quinze francs; celui des tomes suivants à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). Le prix de la Table générale des 30 premiers volumes des Annales est fixé à 5 francs. . Le prix de la collection des tomes [ à XXX avec la Table générale de ces volumes est fixé à 250 francs. Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs à l’année de leur réception jouissent d’une réduction d'un üers de la : valeur. On peut s'abonner aux comptes-rendus mensuels des séances de la Société au prix de cinq francs par an. S’adresser au trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 10, à Bruxelles. | Les membres de la Société sont priés de porter ceci à la connaissance de tous ceux qui pourraient avoir intérêt à s’abonner. | La cotisation des membres de la Société est fixée à seize francs. Les membres étrangers peuvent se libérer en une fois de toute cotisa- tion, moyennant un versement de deux cent francs. Les membres associés, résidant en Belgique, payent cinq francs par an, et reçoivent seulement les comptes-rendus des séances. Ils ne peuvent être membres associés que depuis l’âge de 15 jusqu’à celui de 25 ans, sauf lorsqu'ils font partie du personnel enseignant moyen, normal et primaire, ou aussi quand ils sont fils ou frères d’un membre effectif, habitant avec eux. ANNALES SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI. Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société n'en assume aucunement la responsabilité. A * Gand, imp. C. Annoot-Braeckman, Ad. Hoste, sucer. ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE TOME TRENTE-DEUXIÈME. BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE BRUXELLES & LEIPZIG LIBRAIRIE C. MUQUARDT TH. FALK, SUCC. 1388 LISTE DES CENT ET CINQ ESPÈCES DE COLÉOPTÈRES LAMELLICORNES ACTUELLEMENT AUTHENTIQUEMENT CAPTURÉES EN BELGIQUE AVEC LE TABLEAU SYNOPTIQUE DE LEUR DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DANS LE PAYS, par A. Preudhomme de Borre. — SÉANCE DU 7 JANVIER 1888 — —<© 26902 — Par Lamellicornes, j'ai entendu ici l’ensemble des trois familles des Lucanides, Passalides et Scarabéides, joignant par conséquent aux Lamellicornes de Lacordaire ses Pectinicornes. C'est un groupe fort naturel, déjà ancien et auquel on revient aujourd'hui, le caractère qui sépare ces familles étant assez insignifiant. Le Conte et Horn ont décidément fait rentrer la classification des Coléoptères dans la voie tracée par Latreille. Tout en conservant les familles, dues aux travaux taxonomiques de Germar, Kiug, Erichson, etc, il est naturel de reprendre, à titre de groupes d’en- semble, ces anciennes familles bien mieux délimitées, que l’on reconnaissait comme d’instinct à la fin du siècle dernier et entre lesquelles il n’y a pas autant de genres 2ncerlæ sedis qu'entre les coupes plus multipliées qu’on a introduites ensuite dans la science. Ces anciens Lamellicornes ne sont pas, comme les Adéphages ou Carnassiers, un groupe bien représenté dans les régions tempérées du globe, et ils n’y compteraient que bien peu de genres et d’espè- ces, sans les familles à mœurs coprophages, où nous avons un peu plus d’abondance. Les Lamellicornes sont essentiellement des coléo- ptères des régions tropicales, où leurs espèces sont excessivement multipliees. ANNALES DE LA SQG,. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXII, Î LISTE DES CENT ET CINQ ESPÈCES tÙ Ici, d'après l'énumération qui va suivre, nous n’en connaissons qu'un peu plus d'une centaine; 4 Lucanides ou Pectinicornes, 101 Scarabéides ou Lamellicornes vrais. Il ne faut pas même s'attendre à en découvrir beaucoup plus. Leurs espèces âttirent assez l'attention, ont été récoltées avec prédilection par plusieurs de nos amateurs, et le travail ultérieur que j'espère y voir conti- nuer, aboutira surtout à mieux connaître leur répartition dans le pays. Nous n’avons du reste qu’à nous enquérir de leur faune chez nos voisins pour apprendre que bien peu d'espèces seront vraisem- blablement ajoutées dans l’avenir à la liste suivante. Liège. Namur. D ms un. 2 | ; 5 | : . | 26 CAES ‘ : | & : - S = 1e © PRES ER EEE ES LE z = Ê =] + + = © + + = © Es ra cute © = à = OUR PSE RER OUEN EL e a [| a = 5 a = De + D + = le = E ëp | & A = = = % £ 3= D Le) = AE MRC R RENE En EE £ É HIS IS ‘ Fe] PA = ©p 5 & = | FA I EE SRE LEE SRE FAMILLE DES LUCANIDES. 1. Lucanus cervus L. . . .| + 2. Dorcus parallelipipedus EN x | : 3. Platycerus caraboides L. . . x | + 4. Sinodendron cylindricum L. . x FAMILLE DES SCARABÉIDES. Sous-famille I. - Laparosticti. Tribu 1. — ATEUCHINI. 12Sisyphus SChAffert LU # x | + % KR XUX + XX % DCE TS À % à à LOÉ Tribu III. — CH&œRIDIINI(!) 2, Caccobius Schreberi L. +. . *# Sa M|ME* * Tribu IV. — Coprini. SJ COPTISTUNATIS Le MEME RE | * Tribu VI. — ONTHOPHAGINI. 4. Ontbophagus taurus L. . .| x | x FO EE O 1 EE D E SHOMMUtANSIRADr EN NET % % | + 6 O-vaccauL OC NE 0 NE ME NE SA En Slt fe 9e O. cœnobita Heroes . LA % + + % + %k k % 8. O. fracticornis Preyssler . «| x | + | + | æ |+ l'ex tex x x 9%O0nuChicornis LM MN NI EEE IRIS EN ECRIRE lD MOMENT ALTER k # x | + | x LS" 0:rfurcatusabr () CNE * 12. (O} ovatus L. . : % % * %k % % + *% PA % + 13. Oniticellus flavip: es Fabr. É ) Rte * * Tribu VII. — APHODIINI. 14. Colobopterus erraticus L. . .| + | + | + | + | # | + [+ La aa x 15. Coprimorphus subterraneus L.| x | x | + | x | | x | + | + | + 16, Otophorus hæmorrhoidalis L.| x | # | x | x | x À à | x | x | «+ | x DE COLÉOPTÈRES LAMELLICORNES. EE Liège. Namur. OM AE MLLS CURE S|£ #18 ls S|$1#|3)8l2lE SOITENMENENRESMEN ENS NON EN RE ME NNENNEN CE NAN CAES £ S Loi T En = © - EI en & |& mlals £ |\&p [el 17. Teuchestes fossor L. . ele lex le | x | x | x | x | x 18. Aphodius scybalarius Fabr. k Vel + | + | x | % DOMPATALEN MEANS NRC EE PEN Sn SN ECS DAS ne EU LENS EMSNNENTAS NA LE TN DEMI NES SEEN ER EE ESS MES NES Sn DAME NleCeEr NAN IE NIRE + | + | + D AS OST OEM NGC INE IE A MEN MES ETS ESA ETS | GES) ES LE SAS OVANATIUS da 0e 0.) Me 0 PE Pedetlox ANT APR le LE PARA ATIS IS PaAN Ze NC CNIL ES RE TIUE * al EU E 25. A. quadrimaculatus L.. . . TE * 26. A. sanguinolentus Panzer . x # 217. A. alpinus Scopoli(f) . . * ADN A SEVALIANnS DUT CU x 3% RAA CAUSE een M. *# * SUPAPIDeCALINE A Dr (C) EN RE * 31. A. depressus Kugel. . . .| + # # | + 32. À. luridus Fabr. . . . . CA | * * % 3% % % k FA 3e 25h 7e rufipes TRE . . . . O1 IME: * *% % de 5% % 3e FA k + 34. A. porcus Fabr. . … . . # % *# * SD AM ISCTONIRADL. ee * æ | x | + # SD A SOTIAUS ED RIT ORNE SCIE 1 0|PE SEE NES 91. À rufescens Fabr.._ . + «+ .| &| x x x | + ox fe | + | % 38. A. lugens Creutzer (5) . . . * SJ A MTIQUIUS EF ADT M NON RES EAN El * | % 40. A. immundus Creutzer. +. . * % 41. A. merdarius Fabr. . . . MR RE EI EME 42, A. melanostictus Schmidt- Goeb. . . 5 * FA FA 43. A. inquinatus “Herbst. SMS Sin EN EE ONE NME EN NE AL NAMISTICTICUS PANZET NN *# æ | + % 45. À. pictus Sturm(7) . . . % 46. À. tessulatus Payk. .… « :. . | x | + | + | + | x 47. A. consputus Creutzer : È * %# 48. À. punctato-sulcatus Sturm RDS) NEC EE RENE AE 49-Aprodromus Brahmit." Le Cr Me en En AUDE EN NU) % 50. A. contaminatus Herbst. 4. .| x | + | x | + | + x | x 51. À. affinis Panzer(s) . . . x 52. À. obliteratus Panzer . . .| x | # | + | « | | | « x 53. Ammoœæcius brevis Erichs(?). . ARE 04. Heptaulacus sus Herbst(10) . * 50. H- tes tUdINATIUS ar. Le, * % 56. Oxyomus porcatus Fabr. . .| x | + | x | & | # | + | x | x * 51. Rhyssemus germanus L. . . x | | x | + | x | + 58. Pleurophorus cæsus Panzer. . # x | + 59, Diastictus vulneratus Sturm (°). u % 60. Psammobius insculptus KUSTO (2) RE AR CL # n 61. Ps. sulcicollis lie. rx x + salenltse 62. Æpgialia arenaria Fabr. ({°) % Tribu X. — GEOTRUPINI. 63, Odontæus mobilicornis Fabr. .| x | x x | + % 64, Geotrupes TyphæusL, . . | x | x | x | x | x x | * 4 LISTE DES CENT ET CINQ ESPÉCES EEE EF Liège. Namur. FER A = [Le RE 20 NRS NE s || = | lé sl ss) 8) ss She DNS | 5 | SIMS MONS N L ONS ES Le EMNEAIRENEAReN EE NIRoaRE S|S)s|s|e| és EMI < es Le ERÉS SE “A 2 | 5 F4 En LE H|53|8|g#8| CRE néldls [ab] .— | a | ET SET ES 65. G. stercorarius L. . + . .! x | + | x | x | x% URI NIREE 66. G. foveatus Marsh.(!?) . # noel Re 67. G.-spiniger Marsh. © | «+ «| + er EN EN EN 68. G. mutator Marsh. , PA RCA RC EE LE EIRE) Ext) De Le 69. G. hypocrita III. (5) . : x | + | + + 70. G. sylvaticus Panzer. + + # + EN EN NC REE ]. G. vernalis L. . tee MEANINEAN | IRE Se ILES | IE RES re Tribu XI. — TROGINI. 9. Trox sabulosus L. .« . + .| x | * # % TS DT AISCADE LS ECC DRAIL ES # | + + % Sous-famille IT. — Moloionthi, Tribu XII. — MELOLONTHINI. 74. Hoplia philanthus Sulzer ete 0e EE SENS EN EE DES Do H-arinosalL)(S) ER ONSE x 76. Serica holosericea SCop. + | x | x % £ 77. S. brunnea L. . A EU au % : 78. Rhizotrogus æstivus OL. Ô AE EE RESTO IS EST REA NE ES 79. Rh. solstitialis LG . Gé . . % + k % %k % %k k S0. Rh. fuscus Scop.(f), . . x 81. Rh. ruficornis Fabr. +. . *|#|, ue 82. Rh. rufescens Latr.(®) . . . ae 83. Polyphylla fullo L.(#) . . . # 84. Anoxia villosa Fabr. (6) .| * 85. Melolontha vulgaris Fabr. à TEE MERE 1 CNE A SO EC EE 86. M. hippocastant Habr CPE) RIS x | + Sous-famille III. — Pleurosticti. Tribu XIV. — RUTELINI. 87. Anisoplia segetum Herbst.(17)| : | x # 88. Phyllopertha horticola L. . MES Q IE EE EN EN EEE ES RE RETIRE w % À 1 89. Anomala ænea de Geer('#). .| x | + | x | x x 90. A. oblonga Fabr.(#) . . # Tribu XV. — DyNASTINI. 91. Oryctes nasicornis L. + . ©:| + | x | «x % Tribu XVI. — CETONINI. 92. Oxythyrea SHICEICAUL, D MN IN DEMI OI ATEN EN ES REC EE 93.“Cetonia aurata Le. TIENNE EN ES ER ER 94, C. ænea Andersch (20) . . IE % + %* % % 95. C. marmorata Fabr.(2) . : _ 96, Osmoderma eremita L. . % x ec 97. Gnorimus variabilis L.(??). . * # 98. Gn. nobilis IE : . n CE * # + %k % + + %k + :k 99. Trichius fasciatus L. EN de: k # | æ | + | x 100: Tr. abdominalis Menetr, M PILENIESNISMINSENIREEISOIEC NES CS NE 101. Valgus hemipterus L. . . ..#l 2 | x ox | Ru CI DE COLÉOPTÈRES LAMELLICORNES. 5 NOTES. () Je laisse sous toutes réserves le Caccobius Schreberi associé à cette tribu sud-américaine des Chæridiini, où M. de Harold, à la suggestion de Lacordaire (Genera des Col. III, 88, note), l’a placé. Une étude plus approfondie de tous ces groupes comparés lui ferait, j’en suis certain, reprendre place près des Onfhophagus, genre où il figurait autrefois. (?) Espèce autrefois signalée dans le pays, mais pour laquelle une seule capture récente, par M. Séverin, à Bressoux près Liège, a pu être vérifiée par moi. (5) Rare. Pris aux environs de Louvain, par M. de Troostembergh, et aussi à Hastière, par M. le D' Jacobs. (*) Rare. Pris aux environs de Dinant par M. le D' Jacobs. (5) Rare. Pris à Eghezée, dans la partie septentrionale ou hesbignonne de la province de Namur, par M. le Dr Jacobs. (5) Rare. Pris dans le midi de la province de Luxembourg, par M. Mertens. (*) Rare. Une seule capture par M. Dietz, à Schooten, près d'Anvers. (S) Pris en nombre par feu C. Van Volxem, à Calmpthout. La validité spécifique de cette forme n’est pas bien hors de doute. (?) Rare. Pris autrefois dans la province de Liège, par feu Wesmael, sans indication plus précise. (12) Espèces caractéristiques des dunes du littoral. (11) Rare. Pris à Calmpthout par feu C. Van Volxem, et à Izel, dans le sud de la province de Luxembourg, par M. Mertens. (1?) La validité spécifique de cette forme est aujourd’hui extrèmement contestée. (15) Espèce méridionale qui arrive par le littoral dans les localités sablonneuses de l’ouest et du nord du pays. (14) N'a encore été prise que dans la forêt de Hertogenwald. (15) Rare. Pris par M, E. Coubeaux dans la vallée de la Molignée, près Dinant, Feu Van Volxem l'avait pris dans le grand-duché de Luxembourg. (:5) Deux étés de suite, cette belle espèce a été trouvée à Calmpthout par MM, Van Volxem et Weyers. (17) Espèce caractéristique de la Campine. (!S) De même, mais s’étendant davantage hors de cette région. (1°) Rare, Une seule capture à Blankenberghe par feu C. Van Volxem. (2) La capture dans la province de Liège est indécise quant à la région: elle est probablement de la rive droite. (*1) Rare. Une seule capture à Y voir par M. Bovie. (2?) Rare. Pris à Vliermael-Roodt par M. Maurissen, aux environs de Hasselt par M. J. Willems, à Chénée par feu M. Miedel. (?5) L'espèce parait caractériser les parties orientales du pays (faune rhéno- mosane), où elle co-existe avec le 77. abdominalis et est parfois plus commune que lui. Dans le centre, l’ouest et le nord du pays, on ne trouve plus que le Tr. abdominalis. pe PET A c CORTE 3 FU 1 tu NAT PT re à DO PT LE EE DRE 5, A EE FE |'NLAIPORS FOR 2817 ANT EN R PORTA ACT: ES ; LIRE ME HU 2 Ë d | L SU TELLE UFIAMTEN TETE U or + ÉLTQ Fe 4 DNALET 4 de L LES 1e 14 + Ê 0e LE ut | L W d ® CAEN + ol ALT IS RES AN ee un À 5 "L ù NAS LA at LOROE Pr: f LU “0 ‘ \ \ l = ‘ d L 210: Ua | f} ; l à pr AA d # D +’ ; D Î A | l \ f t j | TRE ROC "eu [t : Ph Li LA ' An € ù d fl | # ais EU ü \ | WA { | t LA fl, HE < À #0 ji à , he TARN | 141 \d \ paf À À ; a | ; 1 | ii ET Ta: A RUE CATORONEN $ ou é F ni ER * | ! Dit ‘ * * CA LM | FT # TN LEP IEEE E 1 se (f Li A À FA 7 ah ÿ (! L ru 1 ; : j! | À ' \ ï [+ Y d e \ Lot L'on ? PCA TI f s Eur * 4 : À 1 ï … } 4 4 1 ” £ ÿ ce, 4 L LS De Ê | » l * (l . : i k Ü f k { + , Put, : 4 Le p } COLEÉOPTEÈRES DE PANPÉRIBUR DE LACHINE PAR M. Léon FAIÏIRMAIRE. (Suite.) — SÉANCE DU 7 AVRIL 1888 — Broscus Davidianus. — Long. 13 à 16 mill. — Oblongus, convexus, supra æneus aut æneo-viridis, nitidus, lateribus magis viridi-metallicis, margine externo paulo cærulescente, nitidiore, subtus cum pedibus piceus, aut rufopicescens; capite punctato, ad oculos plicatulo, labro, palpis antennisque plus minusve piceis; prothorace cordato, transverso, lateribus antice valde rotundatis, basi fortiter sinuatis, angulis posticis sat rectis, dorso transversim subtiliter plicatulo, antice et basi transversim depresso et dense punctato, medio parum fortiter sulcato, elytris sat subtiliter punctulato-striatis, striis suturam versus magis impressis, lateribus et apice obsoletis, intervallis planis, lævibus ; prosterno apice leviter impresso, metapleuris punctatis. — Yunnan; Hongkong (Vesco, ma collection). La coloration est variable et parfois d’un bronze brunâtre peu brillant, mais avec la bordure externe des élytres d’un vert assez vif; les stries des élytres sont aussi plus ou moins profondes vers la suture. Cette espèce, bien que présentant une coloration analogue à celle du 2. nobilis, mais bien moins brillante, se rapproche davantage du 2. punclatus ; elle en differe par la tête plus fortement ponctuée, les élytres un peu plus courtes, un peu moins arrondies à l’extrêmité et les métapleures un peu plus ponctuées. 4 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. Co Chlænius hemichlorus. — Long. 11 à 12 milll — Ovato oblongus, postice leviter ampliatus, modice convexus, capite pro- thoraceque viridi-metallicis, nitidis, elytris fusco-brunneis, minus nitidis, pube tenui fulva sat dense obsitis, limbo marginali angus- tissime rufescente, subtus fuscus, parum nitidus, antennis, palpis pedibusque fulvo-testaceis; capite fere lævi, antice leviter biim- presso; prothorace transverso, elytris angustiore, lateribus antice leviter rotundatis, postice fere rectis, angustissime rufomarginatis, angulis posticis paulo obtusis, dorso fortiter sat dense, postice densius punctato, medio paulo læviore, sulcato, basi utrinque sat late fortiter impresso; elytris ovatis, basi truncatis, apice rotunda- tis, ante apicem absolete sinuatis, dorso fortiter striatis, striis lævibus, intervallis vix convexiusculis, densissime subtiliter punc- tatis; subtus dense subtiliter coriaceo-punctatus, medio lævis et nititior. — Yunnan. La forme de cet insecte se rapproche du C. tibialis tandis que la coloration des élytres et leur sculpture le font ressembler au C. tenuelimbatus. I offre le facies du C. inops, mais la structure du corselet, qui n'est nullement cordiforme, le distingue suffisamment et s'accorde beaucoup mieux avec celle de la première espèce. Stobeus collucens. — Long. 11 mill. — Oblongus, antice attenuatus, supra æneo-metallicus, valde nitidus, subtus cum pedi- bus fuscus, nitidus, vage metallescens, palpis, tibiis, tarsis anten- nisque rufopiceis ; capite polito, basi transversim obsolete impresso, inter antennas utrinque biplicato, labro piceo, arcuatim valde emarginato, mandibulis elongatis, supra carinatis, apice cruciatis; prothorace elyÿtris paulo angustiore, cordato, basi angustato, lateri- bus basi sat breviter valde sinuatis, angulis sat acute rectis; dorso lævi, medio fortiter sulcato, basi transversim leviter depresso, utrinque fovea leviter arcuata profunde impresso; elytris ovatis, ad humeros obtusis, ante apicem haud sinuatis, apice rotundatis, dorso subtiliter striatis, striis extus et apice obsolescentibus, stria submarginali basi laxe, apice sat dense ocellato-punetata, intervallis planis, stria externa apice puncto ocellato signata; prosterno inter coxas sat fortiter impresso, apice obtuso, medio lævi, pleuris sat dense punctatis, segmentis ventralibus apice punctis 2 setigeris impressis, ultimo apice utrinque bipunetato; ©. — Yunnan. L'insecte qui sert de type à ce nouveau genre est voisin des Plerostichus et ressemble beaucoup à un petit P. rutilans pour la forme et la coloration; mais les mandibules sont bien plus longues, croisées à l’extrémité, les palpes sont plus longs, plus grêles, le 1 article des maxillaires est aussi long que les 2 suivants réunis, le 2° est aussi long que le dernier qui est allongé et tronqué; le COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 9 labre est fortement échancré, et le 1er article des antennes est aussi long que les deux suivants réunis. Malheureusement je n'ai pu examiner qu'un seul individu @. AURISMA, n. g. Ce nouveau genre présente une assez grande affinité avec les Platysma; il en diffère par les palpes maxillaires épais, le dernier article assez court et tronqué, l’avant-dernier plus court, les yeux saillants, les antennes épaisses, ne dépassant guère la base du cor- selet, à 2° article à peine plus court que le 4°, les élytres à bord marginal fortement échancré avant l'extrémité à stries indistinctes et sans points ou fossettes sur le disque; les pattes sont plus robustes, surtout les fémurs, les tibias antérieurs sont garnis en dedans de fines épines, et armés au milieu, avant l’échancrure, d’une forte épine légèrement arquée, dépassant presque l'extrémité du tibia, qui offre un éperon terminal robuste et un peu arqué; chez le & les tarses antérieurs ont les 4 premiers articles dilatés, le 4° un peu plus petit, et garnis en dessous, latéralement, d'assez longs soies. Le dernier segment ventral est uni, sans carène. A. Delavayi. — Long. 14 à 17 mill. — Oblonga, postice paulo ampliata, modice convexa, supra tota læte viridi-metallica, valde nitida, subtus fusco-œnescens, prosterni lateribus viridi- æneis, pedibus antennisque fuscis; capite inter oculos biimpresso et sat irregulariter plicatulo, ore fusco, palpis piceis, maxillaribus articulo ultimo apice oblique truncato, labialibus lato, apice trun- cato; antennis crassiusculis, basin prothoracis vix superantibus, articulis 4 primis lævibus, ceteris dense rubiginoso-pubescentibus; prothorace sub quadrato, postice paulo angustato, lateribus vix sensim sinuatis, sat crassis, fuscis, angulis posticis obtuse, rectis, anticis fere rotundatis, dorso transversim subtiliter striolato, medio sat profunde sulcato, basi utrinque late fortiter impresso et extus plicato, basi transversim depressa; elytris ovatis, ad humeros rotundatis, fere medio ampliatis, ante apicem sat for- titer sinuatis, apice conjunctim rotundatis, subtlissime striatulis, intervallis planis, stria submarginali magis impressa, punctis grossis ocellatis signata et apice sulcata, et intus ante apicem puncto ocellato comitata; subtus lævis, prosterno inter coxas sat lato, apice obtuse truncato, segmento ventrali ultimo apice utrin- que punctis 2? impresso, pedibus sat validis, tibiis anticis intus spina acuta, tibiæ apicem fere superante, leviter arcuata armatis, tarsis anticis articulis 4 latis, subtus longe fulvo pilcsis. Œ — Yunnan. Le faciès de cet insecte rappelle assez celui du Carabus splendens, mais la taille est bien plus faible ainsi que la convexité des élytres et la coloration est plus verte, 10 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. STEROPANUS, n. g. L'insecte qui forme le type de ce nouveau genre est voisin des Steropus et.le faciès est un peu celui du #, Zlligeri; mais il en diffère par les antennes épaisses à partir du 4° article et très pubescentes, le dernier article des palpes maxillaires large et tronqué, celui des labiaux fusiforme, le corselet est fortement arrondi sur les côtés, retréci en arrière, la base ayant de chaque côté une seule impression peu marquée; les pattes sont robustes, malheureusement les antérieures manquent à l’anique individu que je possède. S. forticornis. — Long. 11 mill. — Oblongus, modice convexus, niger, nitidus; capite lævi, antice utrinque biplicato, et antice utrinque puncto grosso piligero signato; palpis antennisque rufo- piceis, his crassis, apice paulo crassioribus, articulis 3 primis lævibus, nitidis, ceteris dense punctatis, pubescentibus, pilosis; prothorace basi elytris valde angustiore, antice rotundatim ampliato, margine laterali crasso, intus anguste sulcato, angulis omnibus obtusis, dorso medio obsolete striato, basi utrinque vix impressiusculo; scutello obtuse triangulari; elytris oblongo-ovatis, basi leviter angustatis, ad humeros rotundatis, apice conjunctim rotundatis, dorso sat fortiter striatis, striis indistincte punctulatis, intervallis vix convexiusculis, marginali parum dense ocellato- punctato, punctis basi rarioribus ; subtus lævis, prosterni margine laterali sulcato, inter coxas sat lato, obtuse truncato-rotundato, abdomine apice fere triangulariter impressiusculo; femoribus sat validis, compressis, tibiis tarsisque piceo-rufis. — Yunnan. Omaseus stictopleurus. — Long. 11 à 13 mill. Cette espèce ressemble tellement au P{erostichus curtatus Fairm (Ann. Soc. Ent. Fr., 1886, p. 312), du même pays, qu'il suffira d'indiquer les différences. La taille est plus faible, les antennes sont plus grêles, le 3° article visiblement plus long que le 2°, le corselet est presque identique, mais les impressions sont très ponctuées et les externes un peu plus longues, les élytres sont un peu plus étroites, le 3° intervalle présente deux points bien marqués; enfin les flancs du corselet sont densément ponctués. Les & sont plus brillants, les tarses antérieurs très dilatés, mais le dernier segment ventral sans carène; les © ont les élytres presque mates.— Yunnan. Steropus licinoides. — Long. 10 mill. — Oblongus, parum convexus, niger valde nitidus, elytris paulo irideo-micantibus, antennis, palpis, tibiis tarsisque rufopiceolis; eapite lævi, inter antennas fortiter biimpresso; antennis corporis medium attingenti- COLEOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 11 bus, articulis 3 primis lævigatis, 3° subtus late leviter sinuato; prothorace elytris angustiore, longitudine parum latiore, postice vaide angustato, lateribus antice rotundatis, angulis anticis valde obtusis, posticis rotundatis et paulo reflexis, margine postico late sinuato, dorso convexiusculo, ad latera haud depresso, postico utrinque sat fortiter impresso, impressionibus fundo striatis, disco medio stria longitudinali, postice profundiore impresso, scutello brevi, obtuso, subtiliter striatulo; elytris ovatis, postice vix amplia- tis, ad humeros rotundatis, lateribus modice reflexo-marginatis, carina marginali usque ad scutellum prolongata, dorso sat profunde striatis, striis subtiliter, postice obsolete punctatis, intervallis vix convexiusculis, 3° ante medium puncto intus impresso, intervallo submarginali punctis grossis ocellatis densé postice impresso; pro- sterno apice obtuse truncato, haud marginato; segmentis ventralibus medio punctis 2 setigeris signatis ultimo medio obtuse convexo et apice subtiliter striolato, femoribus sat validis, tarsis anticis dilatatis; — Yunnan. Ressemble un peu au Sferopus æneipennis Solsky, de la Sibérie orientale, mais il est notablement plus petit, sans reflets bronzés, le corselet en plus rétréci en arrière, les impressions postérieures sont plus lisses, limitées en dedans par un sillon plus prolongé en avant, les élytres sont un peu plus courtes et plus arrondies aux épaules. S. scuticollis. — Long. 9 1/2 mill. — Oblongus, modice convexus, fusco-brunneus, nitidus, antennis, palpis, tibiis tarsisque rufopiceis; capite inter antennas fortiter biimpresso, ad oculos longe tenuiter plicatulo et punctis 2 setigeris signato; antennis validius- eulis, basin prothoracis vix attingentibus, apicem versus paulo compressis; prothorace transverso, elytris angustiore, lateribus fortiter rotundato, postice angustiore, angulis posticis valde rotun- datis, anticis obtusissimis, dorso subtiliter transversim striolato, medio sat fortiter sulcato, basi utrinque stria profunda impresso; elytris ovatis, sat brevibus, parum fortiter striatis, striis subtiliter punctulatis, suturam versus paulo profundioribus, intervallis fere planis, 3° bipunctato. — Yunnan. Cet insecte est extrêmement voisin du S. ZUigeri; les élytres sont un peu plus courtes, plus arrondies en arrière, le corselet est un peu plus rétréci en arrière, avec les angles postérieurs plus arrondis, les antérieurs bien plus effacés, les impressions posté- rieures sont étroites, enfin les antennes sont moins grêles, et le 2° article est à peine plus court que le 3°. Pterostichus hæsitatus. — Long. 9 mill. — Oblongus, parum convexus, niger, nitidus, antennis, ore, tibiis tarsisque plus minusve 12 COLEOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE, piceo-rufescentibus; capite sat parvo, lævi, inter antennas oblonge impresso, ad oculos tenuiter plicatulo, antennis parum gracilibus basin prothoracis attingentibus, articulo 3 sequentibus haud lon- giore; prothorace fere quadrato, elytris haud angustiore, lateribus leviter rotundato, antice et basi fere æqualiter angustato, basi medio late sinuato, angulis posticis rectis, dorso lævi, convexius- culo, medio sat tenuiter sulcato, basi utrinque bistriato et paulo punctato, stria interna longiore et profundiore; elytris ovatis, ad humeros parum rotundatis, apice conjunctim rotundatis, haud sinuatis, sat fortiter striatis, striis subtiliter punctatis, intervallis fere planis, 3° ante et post medium puncto impresso, margine externo sat dense punctato, stria submarginato serie ocellato- punctata, medio interrupta signata; subtus lateribus dense rugosulo; punctulatus, segmento ventrali ultimo medio carinulato et utrinque leviter depresso. — Yunnan. Cet insecte ressemble assez à la Zeronia amaroides, mais le corselet a les côtés plus arqués, les angles postérieures assez obtus, les impressions de la base plus profondes et les élytres ont des stries plus profondes et ponctués; les antennes sont un peu plus fortes. Abax tantillus. — Long. 9 mill. — Oblongo-ovatus, niger nitidus, elytris paulo irideis, ore, antennis pedibusque piceolo-rufis, femoribus tibiisque interdum piceis; capite antice utrinque oblonge paulo elevato, anterius transversim sulcato, antennis hirtulis, arti- culo paulo longiore ; prothorace transverso, elytris haud sensim angustiore, antice leviter attenuato, dorso medio striato, basi trans- versim depresso et utrinque fortiter bisulcato, sulco interno basi abbreviato, externo latiore, angulis posticis obtuse rectis et puncto setigero signatis; elytris sat brevibus, fortiter striatis, striis subti- liter punctatis, 3' cum 4° et 5° cum 6" apice conjunctis, intervallis fere planis, 3° interdum medio et ante apicem puncto signato; metasterno abdomineque lateribus punctatis. — Yunnan. Malgré la ressemblance apparente de cet insecte avec les ÆZapto- derus abacoides et amaroides, je crois que c’est un véritable Abaæ, bien plus petit que le ÿrigidus avec lequel il présente beaucoup d’affinité par la forme du corselet et la briéveté des élytres, qui sont aussi fortement striées; mais il est plus petit et beaucoup plus étroit. Calathus strigipennis. — Long, 12 à 14 mil. — Oblongus, parum convexus, fusco-piceus, nitidus, prothoracis lateribus, anten- nis, palpis, genubus, tibiis tarsisque piceo-rufescentibus; capite inter antennas leviter biimpresso, ad oculos subtiliter plicato, anten- nis elongatis, medium elytrorum attingentibus; prothorace sub- quadrato, elytris angustiore postice leviter attenuato, lateribus vix arcuatis, sat fortiter, postice magis reflexis, angulis posticis rotun- COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 13 datis, dorso Ilævi medio subtiliter sulcatulo, basi utrinque late parum profunde impresso et punctato; elytris ovatis, fortiter striatis, striis lævibus, intervallis fere planis, 3° post medium puncto minuto impresso, margine laterali sat reflexo, stria sub- marginali ocellato-punetata; subtus lævis; © minus nitida, protho- race paulo breviore, angulis posticis minus rotundatis, elytrorum intervallis magis planatis. — Yunnan. Cet insecte ressemble assez à un petit Pris{onychus, mais les tarses sont glabres et sillonnés en dehors, son corselet a les bords très relevés, surtout en arrière et rougeatres. C. nubilipennis. — Long. 14 mill. — Præcedenti sat similis sed elytris sericeo-micantibus, tenuiter striatis, striis subtiliter punctulatis, intervallis planis, 3° basi fere medio et ante apicem punctis signato, margine externo tenuiter reflexo, stria submar- marginali serie ocellato-punctata, medio interrupta signata; subtus cum pedibus nitida, lævis — Yunnan. Ressemble assez à l'espèce précédente et rappelle aussi le faciès de certaines Pristonychus, mais les élytres sont presque mates, soyeuses, à stries fines et très finement ponctuées avec les intervalles tout a fait plans; le corselet est plus rétréci en arrière avec les angles bien moins arrondis, les côtés sont faiblement relevés, le sillon médian est plus profond, les impressions basilaires sont moins larges, mais plusprofondes et moins finement ponctuées, le milieu de ia base est finement striolé, enfin le 3e article des antennes est notablement plus long que le 4°, tandis qu’il est égal chez l’insecte précédent. Agonum dorsostriatum. — Long. 6 à 7 mill. — Oblongum, nigrum, nitidum; capite convexo; antennis gracilibus, medium corporis paulo superantibus; prothorace elytris angustiore, paulo transverso, lateribus rotundato, antice et postice æqualiter angus- tato, angulis posticis obtusissime rotundatis, dorse convexo, mar- gine laterali angustissimo, medio sulcatulo, basi utrinque oblonge impresso; elytris ovatis, ante apicem vix sensim sinuatis, dorso subtiliter striatis, striis haud punctatis, suturali paulo profundiore, externis obsoletis, stria submarginali sat profunda, sat dense ocel- lato-punctata, stria 2* ante apicem puncto minuto, 3* 5* que basi puncto impressis; subtus læve, tibiis tarsisque paulo piceo-fuscis. — Yunnan. Se rapproche de l’antennarium Duft, par son corselet convexe et à peine marginé, mais le corselet est plus carré, moins rétréci en arrière, encore moins marginé, et les élytres n’ont que 4 ou 5 stries très fines vers la suture, les autres sont à peine distinctes ou même complètement effacées. 14 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. Dyscolus ovipennis. — Long 8 à 9 mill. -- Ovatus, vix con- vexiusculus, fusceus, valde nitidus, vage ænescens, ore, antennis, tibiis tarsisque plus minusve rufopiceis, elytrorum sutura et limbo marginali interdum anguste rufopiceis ; capite inter oculos minute et inter antennas fortiter biimpresso ; prothorace paulo transverso, elytris dimidio angustiore, lateribus leviter rotundatis, sat valde, postice fortius reflexis, angulis posticis recte obtusis, dorso medio sat fortiter sulcato, basi transversim depresso et utrinque fortiter impresso, postice vix quam antice angustiore; elytris sat breviter ovatis, apice conjunctim fere rotundatis et ante apicem obsoletis- sime sinuatis, dorso striato-punctatis, striis 3 vel 4 primis evidenti- bus, externis obsoletis, margine externo punctis grossis ocellatis impresso.— Yunnan. Se rapproche du D. subsericatus Fairm, du même pays, mais beaucoup plus petit, bien plus brillant non soyeux avec le corselet nullement sinué sur les côtés, non striolé en travers, à angles pos- térieurs bien marqués quoiqu'un peu obtus, et les élytres à stries ponctuées. Le 4° article des tarses est aussi à peine visiblement échancré. ‘Patrobus microphthalmus. — Long. 12 mill. — Oblongo- ovatus, parum convexus, niger, nitidus, antennis, tibiis tarsisque piceis; capite brevi, basi transversim valde sulcato, antice utrinque fortiter impresso, prope oculos dense punctato, oculis sat minutis, parum prominentibus, palpis rufopiceis, antennis medium corporis attingentibus, articulis 9-10 pubescentibus, ultimis dilutioribus, 3° duobus sequentibus conjunctis subæquali; prothorace transverso, lateribus valde rotundatis, basi breviter sinuatis, angulis posticis acute rectis, puncto impressis, dorso medio profunde sulcato, postice dense punctato, basi medio transversim impresso, utrinque profunde unistriato, lateribus sat reflexis, angulis obtuse rotundatis; elytris ovatis, apice obtuse rotundatis, ante apicem haud sinuatis, dorso modice striatis, striis lævibus extus et apice paulo minus impressis, 3* punetis 3 signata, 7° 8' que usque ad apicem prolongatis, lateri- bus sat marginatis; subtus lateribus punctatus, tarsis anterioribus articulis 2 primis dilatatis, le majore, 3° 4° que sat minutis. — Yunnan. La forme de cet insecte est un peu différente de celle des Patro- bus, le corselet est plus large, plus convexe, les élytres plus ovalaires, les yeux surtout sont plus petits et bien moins saillants. Le faciès est un peu celui de la Vebria fuscipes. Silpha subcaudata. — Long. 16 mil — Ovata, postice angustata, planiuscula, fusco-cœærulescens, opaco-sericea, capite, prothorace antice elytrorumque costis nitidis, subtus cum pedibus magis cœrulea et nitida; capite convexo, subtilissime punctulato, COLEOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 15 summo dense rugoso-punctato et inter oculos transversim fortiter impresso, epistomate late et valde arcuatim emarginato; antennis basin prothoracis haud attingentibus, articulis 3 ultimis opacis, 9° 10° que transversis, ultimo pyriformi acuto; prothorace trans- verso, lateribus rotundato, antice angustato, margine postico medio fere recto, utrinque oblique leviter sinuato, angulis valde obtusis, dorso paulo inæquali, medio antice convexiusculo, fere lævi, bipunctato, lateribus et basi dense punctato; scutello lato, punctato, apice sat acute angulato; elytris ovatis, basi truncatis, apice breviter productis et oblique truncatis, ante apicem levissime sinuatis, sat subtiliter dense punctatis, sutura et utrinque costulis 3 angustis, paulo elevatis, 1* integra, 2° basi obliterata, 3° magis carinata, basi incrassata, post medium ad callum abbreviata, lateribus con- cavis, margine externo paulo reflexo; subtus cum pedibus dense punctulata. — Yunnan. Forme analogue à celle du S'. carinala, mais plus déprimée avec le corselet inégal et les elytres rétrécies et un peu prolongées à l'extrémité; les antennes sont moins grêles, le 3° article est plus allonge. Dorcus lævidorsis. — Long. 37 mill. — Oblongus, subparal- lelus, modice convexus, fuscus nitidus; capite prothorace parum angustiore, longitudine duplo latiore, lævi, subtilissime alutaceo, lateribus fortiter punctato, medio obsoletissime, basi latius depresso, antice transversim anguste punctulato, epistomate marginato, levi- ter reflexo, angulis anticis late rotundato ; antennis parum elonga- _tis, articulis 3 ultimis pubescentibus, 8° paulo transverso, intus acuto; prothorace longitudine duplo latiore, lateribus fere parallelis, ad angulos anticos arcuatis, basi fere recta, sat fortiter marginata, utrinque obliquata, angulis obtuse indicatis, dorso Iævi, sulco laterali et basali (medio interrupto) punctato-rugoso, fulvo-pubes- cente, disco utrinque medio foveola signato; scutello punctato, apice lævi; elytris medio vix sensim ampliatis, ad humeros obtuse angulatis, apice conjunctim rotundatis, subtilissime coriaceis, sub- tiliter et sat dense punctulato, lineatis, lineis 2 externis fortius punctatis et magis impressis, margine externo anguste ruguloso- punctato et subtiliter fulvo-pubescente; capite subtus medio Iævi, utrinque fortiter punctato, mento carioso-punctato, prosterno fortiter punctato, medio lævi, metasterno lateribus aspero-punctato, medio lævi, abdomine lævi lateribus anguste punctato; tibiis ante- rioribus extus 6-dentatis, dentibus 2 apicalibus latis. — Yunnan. Le seul individu que j’ai vu est un dont les mandibules sont peu développées; elles sont très courtes, très fortement arquées et munies intérieurement d’une dent obtuse. Il ressemble assez à 16 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. un Platyprosopus plalymelus, mais les élytres ne sont pas atté- nuées en arrière et les antennes ne présentent pas, au 8° article, une saillie spiniforme mais seulement un poil ou soie, et ne paraît pas faire partie de la massue : la tête et le corselet ne sont pas couverts d’une fine ponctuation, les côtés de ce dernier ne sont pas angulés au milieu et à peine à la base, et les élytres ne sont pas lisses. La forme du corps presque parallèle me fait ranger cet insecte parmi les Dorcus; la sculpture des élytres permet aussi de supposer que les femelles sont sillonnées et rugueuses comme dans ce dernier genre. Copris reflexus Fab. Ent., Syst., I, 61 et S. EL. I, 53. — Long. 10 à 11 mill. — Oblongo-ovatus, convexus, niger, nitidus, interdum vage metallico-micans; capite antice obtuse late rotun- dato, medio leviter emarginato et utrinque obtusissime dentato, vertice punctato, trituberoso, antennis testaceo-flavis; prothorace longitudine paulo plus duplo latiore, basi transversim fortiter sulcato et tenuiter marginato, dorso fortiter punctato, inermi, lateribus vix arcuatis, angulis anticis latis; elytris fortiter punctato- striatis, striis integris, suturali profundiore, antice sulciformi, intervallis fere planis, Iævibus; pectore fortiter dense punctato, femoribus sat brevibus, sat latis, tibiis anticis sat obtuse triden- tatis. — Fokien. Cette espèce se trouve répandue dans l'Inde, à Java et dans la Cochinchine. C. revertus Walk. — C. Claudius Har. Ann. Mus. Gênes, 1877, 48. — C. orientalis Fab.? — Long. 19 à 20 mill. — Cette espèce ressemble un peu au /wnaris, mais pas autant que le dit Harold, qui, du reste, a décrit le Claudius sur des individus ©. La corne céphalique est moins longue, moins grêle que chez le Zunaris, elle présente une petite dent au milieu du bord postérieur, le corselet est coupé moins brusquement en avant, .la partie médiane n’est pas séparée par une forte échancrure des lobes latéraux qui sont peu saillants. Les individus du Fokien sont plus petits que ceux de l’Inde. On trouveà Hongkong une espèce voisine dont je ne connais pas le nom. C. Confucius Har. I. c. —— Long. 19 à 20 mill. — Oblongus, niger, intidus, capite fere lævi, vertice breviter cornuto, clypeo bidentato; thorace basi et lateribus postice lævibus, angulis posticis omnino rotundatis; elytris sat profunde striatis, striis distincte crenato-punctatis, interstitiis planiusculis; femoribus posticis punc- tatis, tibiarum posticarum margine apicali fortiter tridentato. COLEOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. (7 Onthophagus gonoderus. — Long, 5 à 51/2 mill. — Bre- viter ovatus, crassus, niger, nitidus, elytris utrinque maculis 2 baseos et macula late apicali rufis; capite dense puuctato, clypeo antice et vertice summo carina transversa, parum elevata instruc- tis, margine antico fere rotundato, at medio leviter sinuato et obtusissime bianguloso ; prothorace transverso, amplo, lateribus rotundato, angulis anticis acutiusculis, basi subtiliter marginato et medio obtusissime angulato, dorso modice et sat dense punctato; elytris brevibus, lateribus arcuatis postice attenuatis, sat subtiliter punctulato-striatis, striis apice profundioribus, intervallis planius- culis, subtiliter sat dense punctulatis, stria submarginali medio undülata et antice abbreviata; pygidio parum dense punctato; tibiis anticis 4 dentatis; Cf prothorace utrinque sat obtuse angulato, medio plus minusve producto et medio leviter impresso, interdum lævi, Q prothorace fere æquali, vix obsolete angulato. — Yunnan. Les taches des élytres s'affaiblissent souvent et disparaissent même quelquefois; chez un individu, les élytres sont entierement rougeatres avec la suture noire. Enoplotrypes Yunnanus — Long. 19 à 20 mill. — Ovatus, convexus, niger, nitidus, undique rugosus: capite antice rotundato, ad oculos extus obtuse angulato, valde asperato, vertice cornu brevi conico armato; prothorace valde transverso, elytrorum basi paulo latiore, antice angustato, lateribus rotundato, basi utrinque leviter sinuato et medio tantum marginato, angulis posticis valde obtusis, fere rotundatis, dorso rugoso-carioso, margine antico utrinque fortiter sinuato, angulis obtuse lobatis, antice medio retuso, breviter truncato-lobato, margine utrinque ante angulos impresso et Iævi; scutello late ogivali, medio sulcatulo, basi punctato; elytris ad humeros rotundatim angulatis, medio paulo ampliatis, apice conjunctim rotundatis, anguste marginatis, dorso valde rugoso-cariosis, vermiculatis; subtus subtiliter dense punctu- latus et punctis majoribus piligeris sparsutus, femoribus anticis supra Compresso-carinatis, tiblis 5 dentatis ; © vertice tuberculo conico signato, prothorace antice medio carina, medio valde obtuse angulata signato, elytris paulo magis ampliatis. — Yunnan. Cette espèce se rapproche des Z. Chaslii et varicolor pour la forme générale et l’armature; mais la sculpture est fort différente, tres rugueuse sur tout le dessus du corps, sauf sur l'écusson qui est fortement sillonné au milieu. Geotrypes armicrus. — Long. 12 mill. — Ovatus, valde convexus, ater, nitidus, vage cyanescens, prothoracis marginibus angustissime et elytrorum margine externo cyaneis; capite antice late rotundato, vertice polito, convexo, clypeo rugoso, medio ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXII, 2 18 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. obtuse elevato, linea angulata impresso; prothorace valde convexo, antice declivi et angustato, lateribus a basi rotundatis, basi fere recta, marginata, sed margine utrinque interrupto, angulis obtuse rotun- datis, dorso lævi, ad latera punctulato et utrinque foveola signato; scutello sat lato, medio sulcatulo; elytris brevibus, punctulato- striatis, striis apice et extus paulo obsolescentibus, stria suturali profunda, intervallis vix convexiusculis, callo humerali magno, convexo, margine externo plicatulo; subtus cum pedibus cœruleus, nitidus, tarsis fuscis, tibiis anticis extus dentibus 3 majoribus et intus fere medio dente valido erecto armatis, femoribus posticis intus dente triangulari sat valido et trochanteribus denticulo minuto armatis. — Yunnan. Cet insecte est remarquable par l’armature de ses jambes et son corselet tres fortement convexe; il entre dans la subdivision des Thorectes, mais ses élvtres ne sont pas soudées. G. bicolor. — Long. 14 mill. — Ovatus, convexus, supra virescenti-æneus, valde nitidus, elytris basi late transversim tes- taceo-flavis, subtus cyaneus, nitidus, tarsis fusco-cyanescentibus; capite lateribus et subtus pilis nigris hirsuto, summo polito, antice dense rugoso, inter oculos angulatim sulcato, sulco medio fovea rotundata impresso, fronte medio tuberculo conico breviter signato, clypeo antice rotundato; antennis nigris, clava fusca, opacx; pro- thorace antice angustato, lateribus postice rotundato, basi utrinque fortiter sinuato et sat abrupte declivi, ad scutellum planiore, angulis posticis obtuse rotundatis, dorso polito, utrinque foveato, ad mar- ginem punctato et anguste cyanescente; scutello ogivali, polito; elytris brevibus, sat subtiliter lineato-punetatis, punctis apice obso- letis, linea suturali postice suleiformi; subtus coriaceus, cum pedi- bus fusco-villosus, femoribus validis, posterioribus subtus dente brevi, conico armatis, tibiis anterioribus subtus fortiter denticulatis, extus dentatis, dentibus 3 apicalibus majoribus, ceteris decrescenti- bus. — Yunnan. La coloration de cet insecte est extrêmement remarquable, la petite moitié basilaire des élytres étant d'un jaune roussâtre; pour le reste, cette espèce se rapproche du vernalis. Elle en diffère par le front tuberculé, le corselet n'ayant de ponctuation qu’au long des bords latéraux, avec le bord postérieur fortement bisinué, non marginé au milieu, les élytres à lignes ponctuées fines mais dis- tinctes et les fémurs postérieurs n’ayant en dessous qu’une seule petite dent. Hoplia ingrata. — Long. 6 à 6 1/2 mill. — Oblongo-ovata, sat convexa, fusca, supra squamulis rufulis dense vestita, capite prothoraceque pilis squamosulis dense vestitis et sat dense rufo- COLEOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 19 brunneo-hirtis ; capite rugosulo-punctato, antice fere truncato, antennis rufis; prothorace elytris angustiore, parum transverso, antice angustato, margine postico utrinque sat fortiter sinuato, angulis acutiusculis; scutello sat magno, ovato-ogivali, punctulato; elytris ad humeros sat angulatis, medio vix ampliatis, apice separatim rotundatis, dorso subtiliter rugosulis et obsolete costu- latis; pygidio corporeque subtus magis griseo-squamoso, pedibus piceo-rufis aut rufis, tibiis anticis sat acute tridentatis, unguibus anterioribus æqualibus, externo diviso, posterioribus apice fissis. — Fokien. . Ressemble assez à l'A. nuda, mais la tête et le corselet sont couverts d’une villosité roussätre assez dense, les elytres ont des côtes un peu plus distinctes et les crochets des tarses antérieurs sont égaux. Homaloplia rufodorsata. — Long. 5 à 5 1/2 mill. — Ovata, convexa, nigrofuscata, subopaca, elytrorum disco plus minusve late rubro-rufo, aut elytris rubro-rufis, angustissime fusco limbatis postice leviter pruinosis, prothorace interdum basi rufescente, inter- dum fusco-ænescente, capite antice fere truncato, - margine antico medio obtuse angulato, sutura elypeali arcuata, clypeo valde rugoso; prothorace antice angustato, lateribus rotundato, margine postico ante angulos late leviter sinuato, angulis posticis obtusiusculis, dorso sat dense sat fortiter punctato; scutello oblongo, punctato; elytris medio leviter ampliatis, apice abrupte rotundatis, sat late striatis, strlis modice impressis, paulo crenulatis, suturam versus et apice profundioribus, intervallis leviter convexis, parum dense, punctatis; pygidio punctato, fusco, interdum rufo maculato; subtus opaca, fusca aut picea, pedibus nitidioribus, tibiis tarsisque rufes- centibus. — Fokien. Ressemble à la suricola pour la coloration, bien variable du reste, mais d’une forme bien plus courte avec l’écusson plus étroit; ressemblerait davantage, à l’hirta, mais cette dernière a les élytres fauves avec des côtes plus étroites et mieux marquées. Anomala Iævisulcata. — Long. 13 mill. — Ovato-oblonga, convexa, pallide rufescenti-flava, nitida, elytris pallidius flavis; capite vix perspicue punctulato, antice vix reflexo, sutura clypeali evidente; prothorace valde transverso, basi elytris paulo latiore, antice angustato, basi et lateribus subtiliter marginato, margine postico haud sensim sinuato, angulis posticis rectis, paulo elevatis, dorso subtiliter punctato; scutello sat late ogivali punctulato; elytris ovatis, medio ampliatis, margine laterali basi leviter crassiore, for- titer striatis, striis lævibus, 3* cum 8* postice arcuatim connexis et profundioribus, 2* ante apicem abbreviata, intervallis convexis, 20 COLEOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. subtilissime coriaceis : subtus fere Iævis, peciore femoribusque ful- vo-villosis, abdomine fulvo-setoso, tibiis anticis bidentatis, unguibus 4 anticis unguiculo externo apice fisso. — Kiangsi. Ressemble assez à l'A. sulcipennis Fald., mais plus grande, plus lisse avec les élytres bien plus fortement sillonnées et les intervalles convexes, presque lisses. A. densestrigosa. — Long. 15 mill. — Ovata, convexa, ænea sat nitida, elytris fusco-viridi-æneis, disco ante medium utrinque guttis 3 flavis oblongis signatis; capite dense punctato, autice vix marginato, antennis testaceis, clava fusca; prothorace basi elytris haud angustiore, antice a basi angustato, margine postico medio fere lobato, utrinque sinuato, angulis posticis paulo acutis, dorso dense sat fortiter punctato, utrinque foveola sat profunda signato; scutello late ogivali, sat dense punctato; elytris ovatis, medio leviter ampliatis, margine laterali haud incrassato, dorso fortiter sulcatis, sulcis 2° 3° que apice profundis, intervallis convexis, sat dense punctatis, 4° postice latiore et apice calloso; pygidio transversim dense strigosulo; subtus coriacea, pectore paulo lanoso, unguibus 4 anticis unguiculo externo apice fisso, unguiculis 2 anterioribus externis crassis, apice valde bifidis. — Kiangsi. Ressemble assez à l'aulaæ, mais bien plus large, différemment colorée, avec la tête moins large, le corselet non sillonné au milieu, les élytres plus fortement striées avec les intervalles plus convexes et le pygidium striole. A. punctigera. — Long. 11 mill. — Ovata, sat convexa, rufo- Îlava, nitida, capite macula basali nigra medio fissa, prothorace maculis 2 discoidalibus magnis et utrinque ad latera macula minore, elytris macula humerali et pygidio maculis 2 nigris, segmentis abdo- minalibus utrinque supra nigro-maculatis; capite dense punctato, margine antico leviter reflexo; prothorace transverso, elytris sen- sim angustiore, antice a medio angustato, basi subtiliter marginato, parum dense punctato, medio interdum sulcatulo, scutello punctato; elytris ad humeros sat angulatis, medio haud ampliatis, apice separatim fere rotundatis, margine laterali basi paulo incrassato, leviter punctato-striatis, striis geminatis, intervallis latis puncetu- latis, dorso suturam versus obsolete impressiusculo; pygidio dense subtiliter punctato: tibiis anticis bidentatis, unguibus 4 anticis unguiculo externo apice fisso. — Kiangsi. Ressemble à l’errans, mais plus petite, moins finement ponctuée ; la coloration de l'abdomen est très différente et celle du corselet tres régulière. A. trivirgata. — Long. 14 à 16 mill. — Ovata, convexa, dilute testaceo-flavescens, nitida, capite summo leviter infuscato, COLEOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 21 prothorace vittis 3 fuscis, elytris macula communi paulo ante medium et utrinque maculis 2 minutis fuscis, pygidio basi utrinque macula fusca signato, abdomine segmentis superioribus utrinque, abdominalibus interdum medio fusco-signatis; capite densissime sat subtiliter punctato, antice vix reflexo-marginato ; prothorace basi elytris haud angustiore, antice angustato, basi haud marginato et utrinque sinuato, angulis posticis acute rectis, dorso densissime sat subtiliter punctato, lateribus utrinque haud foveolato; scutello ogivali, dense punctulato; elytris ovatis, medio leviter ampliatis, margine externo medio vix incrassato, dorso punctulatis, sutura et utrinque costulis 4 vix elevatis et minus punctulatis, his costulis utrinque evidentius punctato-lineatis, his lineis substriatis, apice profundioribus; pectore rufo-villosulo, tibiis anticis bidentatis, unguibus valde inæqualibus, externis apice fissis, posterioribus integris, @ anterioribus extus crassioribus, apice vix fissis. — Moupin. La forme et la coloration de cette Anomala rappellent assez celles de l’A. errans, du midi de l’Europe; mais la taille, les taches des élytres, les bandes du corselet la distinguent facilement. A. semicastanea. — Long. 16 mill. — Oblongo-ovata, con- vexa, nitida cærulea, elytris abdomineque rufocastaneis, antennis obscure rufis, clava fusca; capite subtiliter laxe punctulato, inter oculos obsolete triangulariter impresso, clypeo dense punctulato, antice leviter reflexo; prothorace elytris panlo angustiore, trans- verso, antice angustato, basi marginato et late leviter bisinuato, angulis posticis acutiusculis aut obtuse rectis, dorso subtiliter parum dense punctulato, lateribus medio foveola impresso; seutello ogivali, obsolete punctulato, elytris medio ampliatis, subtiliter punctato- lineatis, linea 3* apice fere sulcata, callo postico sat magno, margine externo basi incrassato; pygidio subtiliter laxe punctulato; pectore albido-villoso; tibiis anticis bidentatis; unguibus inæquali- bus, unguiculo externo majore, apice fisso, «' crassiore, apice emarginato. — Kiangsi. La coloration de cette espèce rappelle celle de quelques Antchira, les élytres sont presque lisses, les lignes ponctuées étant très fines. Les crochets des tarses sont très inégaux et chez le G' le crochet externe est bien plus épais et simplement échancré à l’extrêmité, tandis qu’il est brièvement fendu chez la ©. Cetonia Delavayi. — Long. 14 mill. — Ovata, modice con- vexa, opaca, æneo-olivacea, punctis albidis sparsuta et elytris anguste fasciolata; capite nitido, parum dense sat fortiter punctato, clypeo truncato, leviter reflexo, antennis æneo-fuseis, nitidis; prothorace antice angustato, margine postico ad scutellum sinuato, 22 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. utrinque obliquato et vix sinuato, angulis obtusis, disco lævi, lateribus striolis cupreolis et setigeris impresso; elytris postice leviter attenuatis, sutura convexa, postice carinata et apice vix angulata, disco costa basi obliterata, ad callum magis elevata et angulatim reflexa, intervallo interno subtiliter bistriolato, externo leviter cicatricoso; pygidio brevi, dense subtiliter strigoso, biim- presso; subtus cupreola nitida, griseo-villosa, pectore rugoso, abdomine medio lævi, lateribus rugoso, segmentis extus et femori- bus ante apicem albomaculatis, tarsis æneis, tibiis anticis acute tridentatis. -— Yunnan. Cette espèce présente une coloration mate et veloutée, assez semblable à celle de la mandarina, mais les dessins des élytres sont plus grêles, la tête est d’un métallique brillant et la suture ne se prolonge pas en épine. Glycyphana Louisæ Fairm. Ann. Soc. Ent. Fr 1888, B. XXXV. — Long. 19 mill. — Ovato-subquadrata, nigra, supra opaco-velutina, maculis minutis sat irregularibus albido-flavidis sparsuta, prothorace lateribus rubro-rufo anguste marginato, vittula media longitudinali tenui, basi paulo dilatata et utrinque maculis albidis fere arcuatim dispositis, scutello lineola longitu- dinali tenui, elytris maculis atomariis irregularibus sed syme- tricis, postice utrinque maculis 3 paulo majoribus et post medium macula laterali sat magna signatis, epimeris rubro-rufis; capite nudo, antice haud attenuato, sat fortiter punctato, antice tenuius et apice emarginato, bilobo, lobis rotundatis, vertice medio lineola læviore, brevi paulo convexa; prothorace antice angustato, basi trisinuato, angulis posticis rotundatis, dorso punctis sat grossis parce impresso; scutello Iævi, sat acuto; elytris basi utrinque valde lobatis, apice extus rotundatis et subtiliter crenulatis, ante angulum suturalem leviter sinuatis, sutura elevata, apice sat acute angulata, disco sat grosse lineatim punctatis, punctis vix impressis ocellatis, pygidio opaco-velutino, maculis 4, 2 externis majoribus ornato; subtus nitida, lateribus albo-flavido late maculata, metas- terno lateribus punctato, pectore, femoribus tibiisque pallido- villosis, tibiis anterioribus extus tridentatis, dente supero fere obsoleto. — Yunnan. Cette belle espèce est tres voisine de la Zuctifera Fairm., du Moupin; mais cette derniere est plus petite, la tête est atténuée en avant, le corselet est largement caréné au milieu, sans bordure rouge, l’écusson est dénudé et brillant à la base, n'ayant qu'un point jaunâtre à l'extrémité, et le pygidium est fortement ponctué, avec 3 taches seulement; enfin la pièce axillaire est de même cou- leur que le reste du corps. COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 29 Acmæodera Yunnana. —- Long. 9 1/2 mill. — Oblonga, pos- tice paulo attenuata, modice convexa, æneo-metallica, nitida; capite dense sat fortiter punctato, inter antennas transversim impresso, cum prothorace fulvo-villoso; antennis fusco-æneis, arti- culis 6 ultimis latioribus transversis; prothorace longitudine duplo latiore, a basi antice fortiter et rotundatim angustato, margine postico fere recto, angulis posticis rectis, dorso sat dense sat forti- ter punctato, basi medio foveato; scutello strigoso, brevi, apice acuminato; elytris basi paulo ampliatis, postice angustatis et sat subtiliter denticulatis, dorso sat fortiter striatis, striis subtiliter punctatis, intervallis planis (suturali elevato), punctis sat grossis uniseriatis, basi et extus plicatulis, striis apice profundioribus; subtus dense punctata, pilosula, capite subtus transversim sulcato, prosterno lato, densius punetato, pedibus brevibus. — Yunnan. Ressemble un peu à l’A. cuprifera, mais bien moins convexe, plus rétrécie en arrière, moins villeuse; le corselet n’a qu’une petite fossette au milieu de la base et les élytres ont des stries plus profondes avec les intervalles marqués d’une seulé rangee de gros points. C'est, je crois, la première espèce du genre signalée en Chine. Trachys Davidis. — Long. 2 1/2 à 3 mill. — Ovata, pos- tice angustata, fusco-ænea, nitida, elytris fasciis 3 albido-pubescen- tibus valde angulatis, l' sat interrupta, basi vage pube albida sparsutis; capite polito, antra profunde excavato, ad oculos fere carinato, sparsim pubescente, antennis gracilibus, articulis 2 primis crassis, 4 penultimis valde serratis; prothorace brevissimo, lateri- bus à basi antice recte convergentibus, margine postico medio valde lobato producto, lobo obtuso, utrinque valde sinuato, angulis pos- ticis rectis, dorso laxe punctato, ad latera haud planate; elytris ad humeros extus obtuse angulatis et paulo elevatis, dein leviter sinuatis, post medium angustatis, subtiliter rugulosis, punctis vix impressis sparsutis et obsolete impressiusculis; subtus asperulo- rugulosa. — Kiangsi. Ressemble beaucoup au 7. minuta, à peine plus petit, le lobe médian de la base du corselet est plus arrondi, les côtes sont plus _droits, les épaules sont un peu plus relevées et un peu comprimées, les fascies postérieures sont presque identiques, mais à la base la pubescence est plus rare. T. tristis. — Long. 3 1/1 mill. — Oblongo-ovata, postice attenuata, fusco-metallescens, nitida, pube albida variegata, capite prothoraceque plus minusve æneo-aureis et rufo-pubescentibus, capite antice late concavo, ad oculos leviter cristato; prothorace brevissimo, lateribus a basi antice fere recte convergentibus, 24 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. margine postico medio obtuse lobato, utrinque bisinuato, angulis posticis fere rectis, subtilissime dense punctulato, medio oblonge convexo, utrinque leviter depressiusculo, transversim impresso et densius pubescente; elytris ad humeros extus obtuse paulo amplia- tis et elevatis, dein leviter sinuatis, post medium angustatis, apice conjunctim rotundatis, subtilissime punctulatis, punctis aliquot majoribus vix impressis, basi intra humeros transversim late impressis, dorso ante et post medium leviter transversim depres- siusculis, sutura apice extremo elevata. — Chine boréale. Bien plus grand que le précédent, et sans carènessur les élytres, d'une coloration plus sombre et à pubescence d'un gris cendré; la tête est un peu concave et présente en avant une large et forte impression transversale, le corsèlet est plus convexe au milieu et couvert d’une fine ponctuation assez serrée, les élytres sont un peu convexes autour de l’écusson et impressionnées derriere. La tête est creusée en avant d’une large impression un peu transversale dont les bords sont presque carénes. T. rufopubens. — Long. 3 mill. — Præcedenti similis, sed pube rufa vestita, signaturis elytrorum similiter griseo-pubescenti- bus, capite paulo minus excavato, prothorace magis punctato, margine postico medio sat acute producto, scutello obtecto, elytris paulo angustioribus basi magis fasciolatis, sutura basi breviter sat profunde impressa. — Kiangsi. T. marginicollis. — Long. 3 mill. — Ovata, postice attenuata, fusco-ænea, sat nitida, albido-pubescens; capite late concavo, medio sulcato, ad oculos cristato; prothorace brevissimo, lateribus antice rotundatim convergentibus, margine postico medio late lobato producto, lobo truncato, margine postico utrinque bisinuato, dorso paulo inæquali ad latera late sed leviter depla- nato et antice impresso, vage punctato; elytris a basi attenuatis, bumeris haud angulatis, sed obtuse carinatis et extus impressis, dorso sat dense punctatis, plagulis glabris signatis, et extus longitudinaliter ac tenuiter carinulatis: subtus fusco-ænea. — Chine centrale. Remarquable par la forme du corselet dont les côtés sont assez largement arrondis en avant; les élytres se rétrécissent dès la base et présentent, au lieu de fascies, des espaces dénudés formant des sortes de taches. Chalcophora Yunnana. — Long 35 mill. — Cette espèce ressemble beaucoup au C. japonica, mais le corselet est un peu plus court, les élytres sont plus larges et présentent chacune, sur le disque, deux impressions peu profondes, rugueuses, à teinte cui- COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 25 vreuse, séparés en 2 parties par la côte qui les traverse en s’amin- cissant; le corselet est plus atténué en avant, jes côtes sont bien plus larges ainsi que celles des élytres qui sont lisses avec les intervalles finement et densément ruguleux, plus rugueux à la base et la colo- ration est plus sombre; le dessous du corps est plus cuivreux, plus brillant. L’écusson est petit mais distinct. — Yunnan. Je ne connais pas l’espèce suivante qui paraît différer de la précé- dente par l'écusson invisible et les côtes des élytres non inter- rompues. C. chinensis Schauf. Nunq. Otios. III, 480. — Long. 20 à 33 mill. Elongata, postice attenuata, fusco-ænea, aureo varie- gata, supra lJineis longitudinalibus elevatis et impressionibus irre- gularibus inæqualis; thorace postice utrinque sinuato, elytris costis impunctatis; scutello inviso. Cette espèce se rapproche du Japonica et en diffère par le cor- selet plus étroit-rétréci en avant, légèrement sinué de chaque côté en arrière, par les lignes élevés plus larges, lisses non ponctuées sur le corselet et les côtés externes des élytres n’ayant que quelques points; la suture aussi est lisse. — Chine méridionale. Rhagophthalmus giganteus. — Long. 16 mill. — Elongatus, modice convexus, capite prothoraceque antice oblique declivibus, brunneus, nitidus, prothorace elytrisque anguste testaceo limbatis, subtus cum ore et pedibus fulvotestaceus; capite medio concavo polito, oculis magnis, globosis, parum distantibus, supra postice profunde emarginatis et impressis, impressione punctata; protho- race transverso, elytris vix angustiore autice angustato, lateribus arcuatis et leviter explanatis, margine antico valde arcuato, angulis obtusissimis, postico medio reflexo et sat late sinuato, ante angulos leviter sinuato, his fere rectis, dorso subtiliter dense punctato, stria media longitudinali tenui; scutello oblongo, testaceo, punc- tato; elytris elongatis, postice paulo dehiscentibus, apice obtuse rotundatis, sat fortiter dense punctatis, sutura et utrinque costulis 3 sat acute elevatis, 4* externa fere obsoleta, antice obliterata; subtus subtiliter coriaceus, cum pedibus fulvo-pubescens, abdomine elytris multo breviore, segmentis ventralibus penultimis medio sat late sinuatis et brevioribus. — Yunnan. Plus grand que le À. scutellatus Motsch., des environs de Pékin, avec les yeux plus rapprochés en dessus, le corselet plus fortement arrondi en avant, à côtés plus déprimés, à angles postérieurs bien moins pointus, non saillants. 26 COLEOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. DEDANA, n. g. Ce nouveau genre rentrerait dans le groupe des Hydnocerites à raison de ses yeux entiers. Les antennes sont insérées près du bord antérieur des yeux, elles ont onze articles, les 3 derniers formant une massue allongée, peu distincte, le 8° et le 7° article étant déjà un peu plus larges que les précédents, le dernier, un peu pyriforme, est plus long que le 10°, arqué en dehors. La tête est courte, les yeux sont gros, saillants, grossement granulés; le dernier article des palpes maxillaires est allongé, tronqué, celui des labiaux largement cultriforme. Le corselet, non reborde, est un peu plus rétréci à la base qu'en avant. Les pattes sont robustes, les tarses lamelles de 5 articles, les crochets simples. La place de ce genre est assez embarassante; son faciès, ses tarses de 5 articles, le rapprochent des Tillides, ainsi que la forme des palpes; mais les yeux ne sont nullement échancrés. Je crois cependant que c’est la sa place, près des Opilo, car il n’a aucun rapport avec les Zemidia et Hydnocera. D. rufodorsata. — Long. 12 mill. — Oblonga, brunneo- picea, nitida, sat dense rufo villosa, elytris plaga magna rufa paulo ante medium transversa, communi, extus angustata, macula simili minore anteapicali, humeris et basi rufopicescentibus, labro, palpis antennisque dilutioribus; capite subtiliter parce punctulato; anten- nis prothoracis basin attingentibus, prothorace parum transverso, elytris angustiore, lateribus valde rotundato, antice angustato, basi constricto, dorso dense punctato, antice transversim sulcatulo, basi transversim depresso et valde sulcato; scutello fere truncato, punc- tulato ; elytris apice obtusis, substriato-punctatis, punctis mediocri- bus, intervallis lævibus, lineis extus et apice confusis, densius punctatis; subtus cum pedibus pilosa, abdomine dilutiore. — Fokien. HOPLITOBLAPS, n. g. Ce nouveau genre rappelle tout à fait pour le faciès quelques Blaps de la Sibérie orientale, mais il s’en distingue par les fémurs antérieurs munis en dessous d’une large dent chez les &, et par les élytres des © bordées d’une côte marginale au dessus de la côte épipleurale. Il diffère des Asidoblaps par les tarses antérieurs des G\, qui sont cylindriques, non sillonnés en dessous et dont les premiers articles ne sont pas élargis. L’écusson est invisible, le dernier article des palpes maxillaires est sécuriforme, le proster- num est fortement recourbé entre les hanches, les tibias paraissent à peine comprimés et sont droits, les antérieurs terminés chez le COLÉEOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 27 G par deux éperons très courts (ce qui est peut-être accidentel), allongés et très inégaux chez la Q. Le corselet est en carré un peu transversal, rétréci tout à fait en avant, le bord postérieur est presque droit et recouvre un peu la base des élytres; les côtés sont assez tranchants et finement rebordés; le menton est transversal, faiblement arrondi en avant, presque tronqué. H. fallaciosa. — Long. 17 mill. — Ovato-oblonga, sat convexa, fusconigra, sat nitida; capite dense punctato, antice truncato, sutura clypeali indistincta; antennis sat brevibus, basin prothoracis haud attingentibus, articulo 3° tribus sequentibus conjunctis æquali, penultimis paulo transversis, ultimo pyriformi, prothorace parum convexo, transversim sub quadrato, lateribus fere parallelis, antice tantum convergentibus, basi dense breviter rufociliato, dorso sat subtiliter dense punetato, postice transversim late leviter depresso; elytris medio leviter ampliatis, apice obtusissime productis, granulis depressis regulariter seriatis dense rugatulis, dorso extus rotun- dato, carina marginali tantum basi et apice distinguenda, parte reflexa subtiliter coriacea et panctulata; subtus subtiliter coriacea; Q postice magis ampliata, sutura elypeali transversim recta, utrin- que obliterata, antennis articulis penultimis subglobosis, elytris haud regulariter sculptis, extus bicostatis, apicem versus utrinque obsolete bicostulatis. — Yunnan. Cet insecte ressemble extrêmement au Blaps rugosa, la forme du corselet et la sculpture des élytres sont presque identiques; mais le se distingue facilement par la dent des fémurs antérieurs et la © par la côte externe, assez saillante, qui rejoint la côte épipleu- rale à l’extrémite. Nyctobates Barbereti. — Long. 28 mill. — Oblongus sub- parallelus, convexus, niger, nitidus; capite summo subtilissime dense asperulo, antice et inter oculos sat dense sat subtiliter punctato, inter oculos oblonge impresso, sutura clypeali profunda, utrinque angulata; antennis basin prothoracis vix superantibus, articulis 6 ultimis latioribus, 4 ultimis dense, 6° 7° que apice intus paulo punctatis et pubescentibus ; prothorace tranverso, elytris haud dimidio angustiore, lateribus leviter arcuatis basi leviter sinuatis, angulis anticis rotundatis, basi marginata, sat fortiter utrinque sinuata, angulis paulo acutis, dorso sat inæquali et inæqualiter punctato, linea media obsolete impressa, utrinque arcuatim sulcato, parte laterali externa convexa; scutello fere lævi; elytris oblongis, apice obtusis, ad humeros rotundatis, foveo seriatis, foveis basi paulo minoribus, intervallis longitudinaliter et transversim con- vexiusculis, basin versus planioribus; subtus fere lævi, prosterno antice ruguloso apice depresso et rotundato, mesosterno haud 28 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. furcato, concavo, lateribus rotundatis, abdomine subtiliter coriaceo- punctulato. — Ile de Tchousan. Cet insecte ressemble beaucoup à une espèce américaiue, le N. variolosus Fab. ; il en differe par le corselet plus convexe, plus carré, arrondi aux angles antérieurs, ponctué et impressionné ; par les élytres à fossettes moins grandes, à épaules un peu plus arron- dies, et surtout par le prosternum ne formant pas une saillie apicale ainsi que par le mésosternum dont les côtés sont arrondis, ne for- mant pas d’angles saillants qui limitent la cavite mésosternale_ Cantharis æneiventris Haag, Deut. ent. Zeit. 1880, 75. — Long. 22 mill. — Elongata, parallela, parum convexa, capite fusco-cyanescenti, nitido, prothorace rufo nitido, elytris nigro-fuscis vix nitidulis, subtus cum pedibus fusco ænea nitida, antennis fuscis opacis, articulis 3 primis nitidis; capite fere quadrato, antice laxe punctato, antennis brevibus, basin prothoracis paulo superantibus sat crassis, articulis 6-10 moniliatis, ultimis acute producto; pro- thorace transverso, elytris valde angustiore, lateribus rotundato, dorso lævi, postice medio sulcatulo, antice utrinque impresso; scutello punctato, basi ænescente, apice impresso; elÿtris parallelis, subtiliter coriaceis, sutura et utrinque lineis 3 angustis vix elevatis, linea 1: brevissima; pectore subtiliter asperulo, abdomine fortiter ac dense cum femoribus punctato-asperato, segmento 4° basi impresso; antennarum articulo 4 triangulariter dilatato, impresso, tarsis anticis articulo 1° permagno, dilatato, excavato, spinoso ; © antennis tarsisque simplicibus. — Fokien. Cette belle espèce est remarquable par ses antennes courtes, par le corselet court et par la coloration du dessous du corps. MAES, n. g. Ce nouveau genre est extrêmement voisin des 2/osyrus, mais le corselet court et transversal, presque aussi large que les élytres, fortement arrondi sur les côtés et un peu étranglé à la base, lui donne un faciès différent rappelant celui des Proscephaladeres ; le rostre est presque semblable, presque carre, fortement sillonné en travers à la base, marqué de 5 carènes, la médiane élargie et fourchue en avant, les intermédiaires rejoigrant les externes; les yeux sont tres saillants, entourés d’un orbite en arriere; les scrobes ne sont pas arquées en dessous et forment une profonde fossette n'atteiguant pas les yeux et limitée en dessus parles carènes externes du rostre; les antennes sont plus longues est plus grèles, le funicule a les 2 premiers articles allongés, le 2° beaucoup plus que le 1°r qui est inséré à l’angle externe du scape; enfin le 2e segment ventral est un peu plus long. COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 29 M. transversicollis. — Long. 121/2 mill. (rosér. incl.) — Ovata, convexa, nigro-fusca, nitidula, capite sumno subtilissime ruguloso-punctato et inter oculos longitudinaliter striato; rostro quinquecarinato, carina media apice furcata; prothorace brevi, transverso, lateribus fortiter rotundato, basi abrupte constricto et transversim marginato, dorso rugoso-plicatulo; scutello triangulari, minutissimo, elytris ovato-subquadratis, ad humeros obliquatis, postice magis convexis, apice valde declivibus et obtuse rotundatis, dorso obsolete striatulis, striis sat latis et granulis minutis distan- tibus signatis; intervallis alternatim convexiuseulis, transversim plicatulis, et postice utrinque trituberosis, intervallo externo for- tius plicato; subtus subtiliter dense transversim coriacea, segmento ventrali primo medio impresso. — Yunnan. Hypomeces confossus. — Long. 13 1/2 mill. (rosér. incl.) —- Oblongo-elongatus. valde convexus, fuscus, modice nitidus, elytris squamulis virescentibus sat dense vestitis et fulvido-villosis; capite cum rostro quinque sulcato, sulcis apice abbreviatis, intermedio profundiore ac longiore, intervallis punctatis; prothorace longitu- dine paulo latiore, antice attenuato, elytris angustiore, medio late sulcato et utrinque oblonge impresso, ad latera inæquali, plicatulo, punctato, antice et basi impresso; scutello angusto, impresso; elytris ad humeros oblique rotundatis, postice paulo compressis, apice breviter acuminatis et breviter penicillatis, dorso lineato-punctatis punctis Pasi sat grossis, medio minoribus, apice obsolescentibus, sed lineis striato-impressis, intervallis planis, subtiliter dense coria- ceis, margine laterali dense ciliato; subtus subtiliter coriaceus dense virescenti-squamosus, abdomine basi late leviter impresso &. — Chine centrale. Voisin du sguamosus, en differe, outre la vestiture très différente, par la taille plus faible, les élytres un peu plus atténuées en arrière, le corselet ayant 3 profonds sillons et la tête ayant 4 sillons parallèles, le médian plus profond et fortement rebordé sur les côtés. Piazomias tristiculus. — Long. 5 1/2 mill. — Oblongo-ovatus, valde convexus, fuscus, squamulis carneis parce vestitus, pubescens, capite rostroque dense subtiliter strigosulo-punctulatis, hoc apice magis strigoso, medio subtiliter striatulo; antennis sat brevibus fuseis, griseo-pubescentibus, elava ovato-elliptica, acuminata, funi- culo ad angulum scapi externum inserto, articulo 1° secundo paulo longiore; prothorace paulo transverso, antice angustato, lateribus rotundato, elytris haud angustiore, dense punctato-rugosulo, antice transversim leviter depresso; scutello minutissimo; elytris ovatis, basi truncatis et transversim paulo plicatis, plica ad humeros dentiformi, apice conjunctim obtuse acuminatis, dorso striatis, striis 30 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. fere lævibus aut leviter laxe punctulatis, intervallis convexius- culis; subtus carneo-squamulatus, pedibus sat validis, pilosulis. — Yunnan. Diffère du globulicollis par sa teinte mate, son corselet moins globuleux, ses élytres à stries moins ponctuées avec les intervalles convexes, à squamulation plus grosse, uniforme, ne formant pas de bandes latérales; le sillon rostral est aussi moins marqué. Dermatodes grisescens. — Long. 12 mill. — Oblongo-ovatus, valde convexus, postice magis compressus, brunneus, squamulis minutissimis griseis, squamulis paulo obscurioribus immixtis indu- tus ; capite parce punctato, rostro apice late ac profonde emarginato, supra trisulcato, sulcis lateralibus paulo undulatis et basi sulco oblique tranverso interruptis; antennis validis, scapo intus sat fortiter sinuato-impresso, clava nigro fusca, apice dilutiore; protho- race longitudine vix latiore, antice angustato, lateribus postice leviter rotundatis, basi fortiter marginato, dorso fortiter ac irregu- lariter plicato, medio late canaliculato, antice utrinque transversim sulcato; elytris ovatis, ad humeros obliquatis, lateribus et postice præsertim compressis et valde declivibus, late parum profunde striatis, striis transversim plicatulis, foveolis parum profundis subtransversis impressis, intervallis angustis parum elevatis. alternatim magis elevatis, levissime undulatis, striis lateralibus profundioribus et fortius foveolatis; subtus cum pedibus ma- garitaceo-albidus, punctis minutis brunneis laxe impressis. — Yunnan. Ressemble un peu au D. cæsicollis Boh., de la Chine boréale, mais bien distinct par ses élytres dépourvues de tubercules et de saillies, le corselet plus arrondi sur les côtés, plus fortement plissé et le rostre non profondément sillonné en travers à sa base. D. viriditinctus. — Long. 11 mill. — Ovatus, antice atte- nuatus, valde convexus, indumento squamuloso pallide virescenti, pallido-lutoso mixto dense vestitus; capite subtilissime punctulato, inter oculos longitudinaliter valde sulcato, rostro leviter sulcatulo, basi utrinque paulo oblique utrinque sulcato, antennis fuscis, clava oblonga, acuminata; prothorace transverso, antice angustato, late- ribus arcuatis, dorso medio profunde sulcato, utrinque obsolete ac irregulariter plicatulo; elytris brevius ovatis, basi truncatis, ad humeros obtuse rotundatis, medio paulo ampliatis, apice angus- tatis, dorso punctato substriatis, punctis sat profundis, distantibus, intervallis transversim impressis, plicatulo-interruptis, alternatim convexis, 3° ante apicem tuberculo sat magno obtuso, 5° ante apicem tuberculo paulo minore signatis, 7° ab humeris sat convexo, striis lateralibus magis impressis ; subtus cum pedibus magis viridi-sub- COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. il metallicus, nitidus, segmentis ventralibus medio macula fusca signatis. — Yunnan. Ressemble à quelques Cyphus d'Amérique; remarquable par sa coloration, moins comprimé à l'extrémité que la plupart de ses congénères. » Cleonus vagesignatus. — Long. 11 mill. (ros/r. incl.) — Ovatus, antice attenuatus, valde convexus, fuscus pube grisea dense vestitus, spatiis denudatis variegatus; capite medio longitudinaliter obsolete impresso, rostro medio carinato et utrinque depresso; prothorace elytris angustiore, parum transverso, a medio antice angustato, dorso paulo inequali, punctis sat grossis sat laxe impresso, intervallis subtiliter dense punctatulis, parte discoidali denudata, utrinque vitta grisea, margini parallela, antice dilatata paulo impressa et sinuata, margine postico utrinque late sinuato; elytris ovatis, post medium leviter ampliatis, ante apicem leviter sinuatis, apice separatim obtuse rotundatis, basi utrinque late arcuatis, ad humeros rotundatis, dorso valde striatis, striis laxe grosse punctatis, griseo-pubescentibus, vage denudato-fasciatis, macula discoidali post medium grisea magis limitata, striis et punetis sub pube grisea obsolescentibus, intervallis densissime subtiliter coriaceo-punctatis; subtus cum pedibus dense subtiliter coriaceo-punctulatus, segmentis ventralibus 3° 4° que basi trans- versim fortiter impressis. — Yunnan. Ce Cleonus parait ressembler beaucoup au C’. bisignatus Roel., du Japon : mais chez ce dernier la forme est courte (breviler ovalis), le lobe antescutellaire présente une impression au milieu et une faible carêne antérieure, l'impression centrale est entourée d'une autre se rétrécissant en avant, les élytres sont bisinuées à la base, pas plus larges que le prothorax, paralleles, isolément subacumi- nées ; elles présentent une grande tache blanche transversale sur leur moitié postérieure, suivie d’une autre plus petite entourée de poils sombres, qui dessinent également une ligne oblique allant de l'épaule à la suture. Larinus sculpticollis. — Long. 15 mill. (rosér. incl.) — Oblongus, valde convexus, nigro fuscus, pube rufulo-grisea vestitus; capite dense subtiliter rugosulo-punctato, oculis pube rufula circum- ductis, rostro sat crasso, rugoso-punctato, medio sulcato, sulco medio dilatato; funiculo articulis 2 primis æqualibus; prothorace longitudine latiore, elytris angustiore, a basi antice angustato, basi utrinque valde sinuato, angulis acutis, lobo medio angulatim pro- ducto, dorso postice medio et utrinque valde impresso, granulato, medio carinula subtili antice et basi obliterata signato, latèribus pluri-impresso, antice punctato, medio leviter impresso; elytris basi Rd COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. valde rotundatis, ad humeros obliquatis, apice obtusis, dorso punctato-striatis, punctis basi grossis, post medium obsoletis, striis basi profundioribus et latioribus, intervallis basi rugosulis, asperatis et transversim plicatulis, ante medium planatis et alutaceis, callo postice sat convexo; subtus dense subtiliter coriaceus, dense pubescens, abdomine plagulis minutis denudatis ac nitidioribus signato. — Yunnan. Espèce reconnaissable à la sculpture du corselet, qui présente de fortes impressions avec des reliefs saillants et ayant à la base des granulations qui se prolongent sur les côtés ; ces derniers sont aussi assez fortement impressionnés. Comme chez les 3 Larinus du Japon décrits par M' Roelofs, les scrobes ne sont pas conniventes et les vibrisses sont remplacées par une frange de poils roux. Le rostre sillonné et les fortes impressions du corselet ne se retrouvent pas chez les espèces Japonnaises. Polyzonus meridionalis W. Bates, Cist. Ent. 1879. 413. — Long. 17 à 19 mill. — Elongatus, parallelus, convexus, capite, prothorace antennarumque articulo 1° obscure cœrulescenti-æneis, vix nitidulis, elytris flavis, opacis, vitta basali fusco-cyanescenti, vitta media sat brevi transversa atra, vitta apicali longiore cyanea nitidula, antice nigricante et opaca; capite valde rugoso, inter antennas subtiliter striato, lateribus sat fortiter carinato, antennis (articulo 1° excepto) fuscis, elytris parum brevioribus, articulis 4-10 sulcatulis, 1° rugoso, 3° sequenti multo longiore; prothorace longitudine haud latiore, lateribus medio triangulariter angulatis, sat acutis, dorso valde rugoso-punctato, basi utrinque transversim impresso; scutello æneo, sulcato; elytris ad humeros rotundatim angulatis, ante apicem paulo angustatis, apice fere truncatis, aluta- ceis, basi rugosulis, utrinque obsoletissime bicostulatis, vittis media et apicali subtiliter granulosis; subtus virescens, pube griseo- sericea vestitus, femoribus rugosis, tibiis punctatis. — Kiangsi. Cette espèce est bien voisine du bifasciatus qui se trouve aussi aux environs de Pékin; elle en diffère, au premier abord par les larges bandes jaunes des élytres qui sont bien plus longues que les autres; en outre la taille est plus grande, la forme plus robuste, la tête plus rugueuse, Le 1° article des antennes plus épais, le cor- selet plus large, d’un bleuatre bronzé vert, ainsi que la tête, le dessous du corps, d’un vert olive avec une pubescence gris-soyeux serrée et les fémurs plus rugueux. La description de M. W. Bates convient assez à l’insecte que j'ai sous Les yeux ; seulement il indique une taille plus forte (21 mil.) et la coloration d’un bleu obscur, mat, tandis qu’elle est d'un bleuâtre-bronzé moyen verdâtre et assez métallique. Chez le G COLEOPTÈRES DE L INTÉRIEUR DE LA CHINE. 33 l’avant-dernier segment ventral est aussi échancré en croissant et le dernier fendu au milieu. Dere thoracica White, Cat. Longic. 249, pl. VIII, fig. 1. — Long. 8 mill. — Sat elongata, supra planiuscula, fusca, prothorace rubro, antice et basi transversim nigro, elytris fusco-cœærulescen- tibus aut virescentibus, vix nitidulis ; capite punctato, medio sulca- tulo, antennis sat brevibus, articulis 4-10 apice sat acutis, 3° duobus sequentibus conjunctis longiore; prothorace elytris angustiore, latitudine paulo longiore antice et basi punctato, lateribus leviter arcuatis ; elytris dorso planatis, apice angustatis, sinuato-emarginatis et breviter bidentatis, dorso sat dense sat subtiliter granulatis; subtus convexa, dense rugosulo-asperula, griseo-pubescens, pedibus gracilibus, femoribus clavatis, basi tenuibus. — Thibet oriental. Le faciès de cet insecte rappelle les Callideriphus du Chili. Clytus duo. — Long. 11 mill. — Oblongus, convexus, postice attenuatus, nigro-fuscus, opacus, pube griseo-cinerea variegatus, prothorace parce cinereo, vage denudato-maculoso, basi utrinque cum pleuris pube densa albido-grisea anguste marginato, scutello griseo, elytris griseo-cinereis, basi vitta humerali extus dilatata et intus fortiter hamata, vitta lata communi transversa media, et plaga magna communi ante apicali fusco-nigris, apice extremo cinereo; capite medio striola subtili longitudinaliter impresso; antennis basi approximatis, parum gracilibus, medium corporis attingentibus, pube grisea sericante vestitis, articulo 3° sequenti fere dimidio longiore; prothorace subgloboso, antice attenuato, basi breviter constricto, dorso dense punctato-asperato; scutello brevi; elytris sat brevibus, ad humeros obtusis, a basi postice angustatis, postice paulo dehiscentibus apice fere recte truncatis, angulo externo vix prominulo; subtus dense albido-griseo, pedibus cinereo-pubescen- tibus, femoribus posticis elytra superantibus, tarsis posterioribus articulo 1° ceteris conjunctis æquali. — Kiangsi. Forme du C!. ibex, mais n'appartient pas au même groupe, la tête étant bien moins large, sans carênes, avec les antennes rapprochées à la base; le dessin rappelle celui du ©. plebejus pour les bandes postérieures, car la base de chaque élytre est grise avec un fort crochet noir formé par une bande humérale qui se recourbe en dedans, ne laissant en dehors qu'une courte pointe. C. Moupinensis. — Long. 10 à 15 mill. — Elongatus, sub- cylindricus, nigro-fuseus, pube tenui flava, subolivacea, densisime vestitus, prothorace maculis 4 parvis nigris transversim positis, duabus discoidalibus sæpe conjunctis, elytris macula oblonga humerali, striga intus arcuata, striga media transversali, sæpe ad ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXII. à 34 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. suturam prolongata et antice adscendeute maculaque post medium variabili denudatis, fusco-nigris; capite inter antennas subtiliter striato, palpis brunneiïs, antennis sat gracilibus, medium corporis superantibus, plus minusve pube flavo-olivacea indutis, articulis 3-10 subæqualibus; prothorace sat breviter ovato, antice et postice fere æqualiter angustato; elytris ad humeros sat fortiter rotundatis, postice parum attenuatis, apice truncatis, angulo externo obtuse . angulatis; subtus dense flavo-olivaceo pubescens, pedibus sat graci- libus, femoribus posticis elytra paulo superantibus, tarsis posterio- ribus articulo 1° ceteris conjunctis æquali. — Moupin. Les dessins noirs sont assez variables, les taches discoïdales du corselet sont parfois réunies, mais disparaissent rarement ainsi que les latérales ; sur les élytres la bande basilaire, qui forme ordinai- rement un C peu arqué et ouvert en dehors, est parfois réduite à un point oblong; la seconde, qui remonte ordinairement sur la suture de manière à former une pointe aiguë en avant avec la bande de l'autre côté, est parfois oblitérée en avant. La coloration est analogue à celle du C. quadripunctatus, mais le corps est bien plus allongé. C. (Xylotrechus) magnicollis. — Long. 12 mill — Oblongus, crassus, sed elytris supra planiusculis, niger, opacus, griseo-villosus, prothorace rubro, minus opaco, margine antico anguste nigricante, scutello apice cinereo-flavido, elytris basi vittis 2arcuatis, extus apertis, ad suturam late confusis, vitta post medium transversa communi, ad suturam paulo dilatata et vitta angusta apicali cinereo-flavidis, dense pubescentibus; capite subtiliter punc- tato, medio subtiliter tricarinato, carinis ocularibus magis costatis, intervallis griseo-villosis; antennis sat validis, brevibus, fuscis, dense griseo-pubescentibus ; prothorace magno, parum transverso, medio elytris haud angustiore, lateribus rotundato, basi breviter constricto, dorso medio fortiter asperato, lateribus et antice minus fortiter asperato et paulo punctato; scutello subquadrato, angulis rotundatis ; elytris sat brevibus, basi truncatis, ad humeros angulatis, a basi postice angustatis, postice paulo dehiscentibus, apice truncato, extus sinuato et angulo externo sat acuto, dorso subtiliter dense rugosulo-punctatis, vitta postmediana ad marginem externum postice prolongata ; subtus dense cinereo-rufulo pubescens, meta- sterno hac pube circumcincto, abdomine segmentis 3 primis vitta lata griseo-fulvido transversim ornatis. — Chine occidentale. Ressemble un peu au C. ibex, de l’Altaï, mais plus court avec le corselet plus large, plus arrondi, bien plus rugueux et d’une colo- ration bien différente ; les antennes sont plus courtes, plus épaisses ; la 1° bande des élytres se recourbe pour couvrir la base, elle est plus étroite et ne se joint pas, par la suture, à la bande postmédiane. COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 35 C. (Clytanthus) cuneatus. — Long. 15 mill. — Elongatus, pube cinereo-olivaceo densissime vestitus, prothorace maculis 2 discoidalibus, elytris signaturis 9 nigris, linearibus brevibus, (1, 3, 3, 2), sensu longitudinali dispositis; capite summo punctulis denudatis sparsuto, inter oculos subtiliter striato; antennis corpore multo brevioribus, fuscis, pube subtili cinerea dense vestitis, arti- culo 3° quarto longiore; prothorace medio elytris vix angustiore, latitudine vix longiore, lateribus sat rotundato, basi breviter coarctato et transversim impresso, dorso subtiliter parum evidenter punctulato, medio postice subtilissime sulcatulo, antice et lateribus postice oblique obscurato ; scutello sat lato, brevi, apice late rotun- dato, elytris elongatis, fere parallelis, ante apicem sat subito angustatis, apice truncato-sinuato, angulis omnibus, sat productis; subtus cum femoribus sulphureo-pubescens, pedibus gracilibus, femoribus posticis elytrorum apicem paulo superantibus, tarsis posterioribus articulo 1° ceteris conjunctis paulo longiore. — Setchouan. Cette espèce est remarquable par ses élytres très allongées assez subitement rétrecies à l'extremite et ornées de taches noires, cour- tes, toutes longitudinales, les 3 externes paraissant formées par une bande interrompue. Elle se rapproche du C. glaucus Luc., mais bien plus grande et plus longue, avec les dessins des élytres bien différents, leur extrémité sinuée et non obliquement tronquée et le 1°" article des tarses postérieurs plus allonge. Oberea holoxantha. — Long. 17 mil. — Linearis, flavo- rufa, sat nitida, elytris apicem versus obsoletissime fumatis, antennis nigris; capite parum convexo, subtilissime punctulato, medio longitudinaliter parum impresso; prothorace transversim subquadrato, elytris parum angustiore, lateribus medio vix arcu- atis et leviter inflatis, dorso haud distincte punctato, medio paulo elevato, basi transversim depresso et medio breviter obsolete carinato; scutello truncato; elytris elongatis, fere parallelis, apice oblique truncatis et leviter sinuatis, punctis quadratis foveatis setigeris dense seriatis, intervallis alternatis et sutura leviter elevatis, hac basi utrinque spatio oblongo impunctato impressa, punctis ad apicem obsoletis ac irregularibus; subtus dense sericans, metasterno lateribus sat fortiter punctato, medio sulcato, abdomine fere lævi, segmento ultimo medio obsolete sulcatulo, apice anguste fusco et leviter sinuato. — Fokien. Cette espèce est remarquable par sa forme très allongée et sa coloration entièrement jaune, les élytres étant à peine visiblement enfumées vers l'extrémité; les antennes doivent être noires, à er Juger par le seul article qui reste ; les élytres ont des séries de 36 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. fossettes presque carrées, profondes, diminuant assez brusquement à l'extrémité de grosseur et de régularité; le bout de l’élytre est tronqué très obliquement. Gynandrophthalma subsignata. — Long. 6 mill. — Oblongo-ovata, convexa, supra rufo-flava, nitida, capite nigro, elytris puncto humerali et striga postica suturali, apice extensa nigris, interdum unicoloribus, subtus brunnea, dense albido- sericans, abdomine plus minusve rufescente; antennis sat brevibus, sat gracilibus, fuscis, basi plus minusve rufescentibus, pedibus fuscis, tarsis apice piceis; capite lævi, mediocri, inter oculos impresso; prothorace basi elytris haud angustiore a basi antice sat fortiter angustato, lateribus sat rotundato, basi leviter mar- ginato, utrinque late sinuato, angulis posticis obtusis, dorso polito; elytris medio vix sensim ampliatis, subtiliter parum dense punctatis, apice separatim rotundatis; pedibus mediocribus, ante- rioribus G' vix magis robustis. — Tchékiang. Cette espèce tranche par sa coloration sur ces congénères; elle est en dessus d’un jaune roux, sauf la tête et les élytres présentent parfois une tache humérale et un liseré sutural-apical noirs, ce dernier très étroit et s’étendant parfois sur l’extrêmité. La tête est assez petite. Ceratobasis Naïir Lac. — Cette espèce indienne se retrouve dans le K. Tchéou. Cryptocephalus decastictus. — Long. 41/2 mill. — Ovalis, subparallelus, valde convexus, testaceo-rufus, nitidus, prothorace maculis 2 discoidalibus et elytris utrinque maculis 4 (?) nigris, capite nigro, summo strigis 2, clypeo et genis rufis; prothorace parum tranverso, elytris haud angustiore, margine postico utrin- que sat fortiter sinuato, anguste nigro, angulis posticis parum rectis, dorso polito; scutello nigro, lævi; elytris apice abrupte rotundatis, substriato-punctatis, intervallis lævibus, sutura et apicc angustissime nigro limbatis; subtus cum pygidio niger, dense pallido-pilosulus, pedibus rufis, tibiis infuscatis. — Yunnan. Ressemble au C. analis Ol, des Indes orientales, mais moins grand avec le corps noir, la tête noire maculée de roux, l’écusson noir et les élytres ayant chacune 2 taches en arrière. Stethotes pallidipes. — Long. 2 1/2 mill. — Ovatus con- vexus, obscure viridi-æneus, metallicus, pedibus, ore antenna- rumque basi fulvo-testaceis; capite prothoraceque parum dense punctatis ; hoc elytris valde angustiore, longitudine parum latiore, a basi antice angustato, basi marginata, utrinque late sinuata, angulis posticis obtusiusculis; scutello obtuse ogivali fere lævi; COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 37 elytris ovatis, basi utrinque obliquatis, ad humeros obtusis, callo humerali intus sulcato, dorso punctato-lineatis, linea suturali substriata, lineis lateralibus paulo obliquis, intervallis lævibus; pedibus brevibus, validiusculis, tarsis latis, unguibus basi acute appendiculatis. — Kiangsi. Lamprosoma punctostriolatum. — Long. 2 mill. — Bre- vissime ovatum, valde convexum, æneometallicum, nitidum, labro, palpis, pedibus antennisque rufotestaceis; capite punctulato; prothorace elytris parum angustiore, longitudine paulo plus duplo latiore, antice parum angustato lateribus vix arcuatis, margine postico medio obtusissime angulato, utrinque late leviter sinuato, angulis posticis rectis, dorso subtiliter dense punctato; scutello lævi; elytris apice conjunctim rotundatis, dorso regulariter sub- striato-punctatis, striis postice obsolescentibus, intervallis planis, lævibus; subtus fuscum. — Kiangsi. Ressemble un peu au cupratum du Japon, mais les élytres ne sont pas atténuées en arrière, elles ont des lignes ponctuées très régulières et l’écusson est bien plus grand. L. minutulum. — Long. 2 mill. — Præcedenti forma et coloratione valde affine, sed multo minus, magis oblongum, prothoracis margine postico medio paulo magis angulato, elytris minus brevibus, apice minus fortiter rotundatis, dorso subtilius punctato lineatis, callo humerali convexiore et utrinque extus basi plicatis. — Kiangsi. Colasposoma Davidi Lef., Ann. Ent. Fr. 1887, B. LV. — Long. 3 à 3 1/2 mill. — Suboblongo-ovatum, parum convexum, subtus nigro-subæneum, supra viridi-metallicum aut æneum, vage subaurato-micans, prothorace elytrisque pube brevi fulva (certo situ optime visibili) undique parum dense obtectis; labro, palpis antennisque fulvis, his apice interdum infuscatis; capite confertim punctato, epistomate crista elevata lucida utrinque limitato; pro- thorace transverso, creberrime undique punetato, lateribus rotun- datis, sat late regulariter reflexo-marginatis; scutello apice valde rotundato; pedibus viridi-auratis vel subcupreis, tibiis interdum piceis vel rufescentibus; ' elytris creberrime undique punctatis, interstitiis (præsertim disco exteriori) transversim strigatulis ; tibiis 2 anticis apice summo subampliatis;, © elytris creberrime undique punctatis, interstitiis transversim magis fortiter strigatis et tuberculis parvis (cristam crenulatam a callo humerali usque ad apicem extensam formantibus instructis); tibiis 2 anticis simpli- cibus. — Yunnan. C. Yunnanum. — Long. 4 1/2 mill. — Ovatum, valde con- vexum fusco-ænescens, sat nitidum, subtiliter fulvido-pubescens; 38 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. capite sat lato, dense punctato, elypeo truncato, labro piceo-rufo ; antennis gracilibus rufis, apice infuscatis; prothorace amplo, elytris fere latiore, longitudine duplo latiore, lateribus valde rotundato et marginato, angulis anticis acutiusculis, posticis paulo obtusis, dorso dense punctato; scutello apice obtuse rotun- dato, puncetato; elytris paulo post medium leviter ampliatis, apice obtuse rotundatis, dorso dense fortiter, apice tenuius, punctatis, lateribus marginatis, utrinque costa externa granulata, basi fere cristata, apice obsoleta signatis, spatio externo paulo punctato- ruguloso, sutura anguste lævi, stria suturali postice evidente; subtus subtiliter punctatum, tibiis apice magis pubescentibus, coxis rufo-pisceis Q — Yunnan. Espèce voisine du serratulum Lef., de Malacca, mais plus grand, plus ovale, d’un bronzé assez foncé, à tête plus ponctuée, avec l'intervalle externe des élytres non striolé transversalement. Scelodonta orientalis Lef., Ann. Ent. Fr. 1887, B. LVI. — Long. 3 à 31/5 mill. — Suboblongo-ovalis, convexiuscula, subtus nigrocyanea, abdomine et epipleuris pube albida modice obtectis, supra cyanea, viriditincta, capite grosse undique punctato, in media fronte longitudinaliter impresso, utrinque supra oculos sulco profundo oblique impresso epistomate antice subtriangulariter emarginato, labro sicut et palpis nigris, antennarum articulis 2 primis nigro-cyaneis, 4 sequentibus piceis, reliquis nigris; prothorace subcylindrico, undique confertim leviter transversim strigato; scutello pentagono, grosse punctato; elytris thorace latioribus, infra humeros utrinque vage transversim impressis, sat fortiter striato-punctatis, interstitiis versus apicem et juxta sutu- rum subelevatis, minutissime punctulatis; pedibus nigrocyaneis, viridi tinctis, femoribus anticis subtus denticulo minimo instruc- tis. — Tchékiang. Corynodes Davidi Lef. Ann. Soc. Ent. Fr. 1887, B. LVI. — Long. 8 mill. — Oblongus, modice convexus, subtus nigro-cyaneus, pectore viridi-metallico tincto, abdomine pilis albidis parce vestito, supra roseo-cupreus, fulgidus, prothorace elytrisque lateraliter utrinque viridi-aurato reflexo-tinctis, illius limbo laterali ipso concinne cyaneo; capite grosse remote-punctato, inter oculos transversim profunde canaliculato, antennis nigro-cyaneis, arti- culis 6 ultimis modice ampliatis, labro sicut et palpis nigris; prothorace convexo, paulo latiore quam longiore, minutissime sat dense punctulato et punctis grossis nonnullis hic illic remotissime instructo, lateribus fere rectis, a basi usque ad apicem convergen- tibus; elytris infra humeros transversim utrinque evidenter impressis, remote subseriatim punctatis, interstitiis minutissime COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 39 punctulatis, sutura concinne scutelloque omnino metallico-viri- dibus; pedibus saturate cyaneis, gracilibus, @ anticis magis elongatis, tibiis apice summa ampliatis, extus canaliculatis, unguiculis bifidis. — Yunnan. Pachnephorus seriatus Lef. Ann. Soc. Ent. Fr. 1887, — B. LVII. Long. 2 1/2 à 2 5/4 mill. — Oblongo-elongatus, subtus fusco-niger, supra æneo-metallicus, nitidus, corpore subtus cum capite prothoraceque squamulis griseis parvis obtectis, labro, palpis, antennis pedibusque rufobrunneis; prothorace convexo, confertim minute punctato, lateribus subrotundatis; elytris for- titer substriato punctatis, interstitiis convexiusculis, pilis squami- formibus minutis griseis, regulariter digestis instructis. Cet insecte, décrit d’après des individus trouvés à Hué, se retrouve dans le Fokien. Chrysomela foveopunctata. — Long. 8 1/2 mill. — Ovata, valde convexa, plumbeo-ænea, metallica; capite sat lato, punc- tulato, sutura clypeali arcuata impressa, utrinque plica longitudi- nali limitata, fronte medio leviter foveolata; antennis fuscis, articulis 2 primis subtus rufescentibus; prothorace brevi, elytris paulo angustiore, lateribus antice rotundatis, angulis parum obtusis, margine postico utrinque late sinuato, angulis acute rectis, dorso indistincte punctulato, antice utrinque impresso, lateribus paulo incrassato, lævi, intus longitudinaliter impresso et carioso-punctato, basi utrinque breviter punctato; scutello obtuse ogivali, subtilissime punctato; elytris ovatis, apice valde declivibus et conjunctim rotundatis, dorso politis et punctis foveatis irregu- lariter geminatim seriatis profunde impressis; subtus parce punc- tulata, metapleuris punctatis. — Yunnan. Ressemble à la cretica pour la coloration et pour la sculpture des élytres : mais le corps est moins convexe, le corselet est moins rétréci en avant et les sillons latéraux de la base sont moins profonds, moins nets et se perdent en avant où ils sont remplacés par des points nombreux et gros. Chalcolampra viticis. — Long. 5 à 6 mill. — Oblongo- ovata, convexa, pallide fulva, nitida, capite puncto verticali, prothoraceque punctis 2 discoidalibus fuscis, elytris brunneis, utrinque maculis 9 pallide fulvis (2, 2 ,2, 2, 1), externis et apicali cum margine externo pallide fulvo late confusis; capite subtilis- sime punctulato, antennis pallide brunneis; prothorace transverso, fere lævi, basi utrinque medio foveolato; elytris punctato-lineatis, linea suturali, et linea discordali sat striatis; metasterno infus- sato, segmentis abdominaliter basi late fuscis. — Kiangsi. 40 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. Bien voisin de C. decempustulata, de la Malaisie mais ce dernier est d’une coloration plus sombre, le corselet est plus étroit, plus convexe, d'un rougeâtre foncé sans taches, comme la tête, l’écus- son est moins court, les élytres sont plus convexes, plus déclives en arrière et n’ont pas une large bordure jaune. Cette nouvelle espèce vit sur le Viex 2ncisa. Lina salicivorax. — Long. 7 à 8 mill. — Ovata sat convexa, fusco-ænea, nitida, prothoracis lateribus late, antennis, pedibus elytrisque testaceo-rufis, his aut immaculatis, aut utrinque macu- lis 9 cum sutura angusta fusco-æneis, abdomine rufo marginato; capite punctato, medio subtiliter striato; prothorace lato, lon- gitudine plus duplo latiore, lateribus late crassatis intus sat fortiter impressis et punctatis, disco subtilissime punctulato, angulis anticis valde obtusis; elytris ovatis, apice obtuse con- junctim rotundatis, sat dense punctatis, disco vage punctato- lineatis, sutura paulo elevata; subtus subtiliter coriacea. — Kiangsi. | Ressemble à la Z. 20 punctala, en diffère par le corps plus large plus arrondi en arrière, la couleur des élytres parfois plus rougeàtre, le corselet bien plus large, moins rétréci en avant, moins ponctué sur le disque, à bourrelets latéraux bien plus larges et plus épais, noirs, échancrés au milieu ; les taches des ély- tres, qui disparaissent souvent complétement, sont disposées à peu près de la même manière, mais il en manque une en arrière près du bord externe; l’abdomen est entièrement entouré de rougeàtre et les pattes sont unicolores. Les taches des élytres sont variables et réduites parfois à de simples points. Galerucida tenuefasciata. — Long. 7 mill. — Ovata, con- vexa, nigra, nitida, elytris vitta marginali angusta, post medium abbreviata, et utrinque vittis 3 transversalibus, angustis, suturam haud attingentibus flavidis; capite polito, inter oculos leviter impresso, antennis crassis, opacis, articulo 1° excepto; prothorace brevi transverso, elytris angustiore, lateribus leviter rotundato, angulis posticis obtusis, anticis obtuse productis, dorso punctato, medio transversim lævigato; elytris sat dense fortiter punctatis, sutura paulo elevata lævi. — Yunnan. La coloration et la ponctuation forte, irrégulière des élytres distinguent facilement cette espèce de ses congénères. G. nigropicta. — Long. 6 mill. — Ovata, valde convexa, nigra, nitida, vage metallescens, elytris rufis, maculis utrinque 3 transversis, marginem haud attingentibus, notatis; 1° semibasali, extus humerum haud attingente, 2* ante medium, 3* post medium COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 4] majore, et macula apicali irregulariter ovata, suturam haud attin- gente, sutura et margine externo anguste nigris, hoc ad humeros abbreviato; capite summo medio impressiusculo et transversim sulcato; prothorace transverso, elytris angustiore, lateribus rotun- dato, angulis anticis obtuse dentatis, posticis valde obtusis, dorso medio fere lævi, lateribus laxe fortiter punctato, utrinque foveola signato ; elytris sat regulariter seriato-punctatis, punctis basi sat validis postice minoribus, intervallis subtiliter dense punctulatis, callo humerali lævi; subtus subtiliter punctulata, tibiis densissime punctulatis, femoribus lævioribus. — Yunnan. La sculpture de cette espèce a plus d’analogie avec celle de la G. bifasciata Mot. qui se trouve au Japon et à Pékin; mais cette dernière est bien plus grande, les élytres sont noires avec des fascies jaunes et les lignes ponctuées sont simples, régulières tandis que chez notre espèce les lignes sont formées de points plus petits, plus serrés, mais peu régulièrement disposés. G. nigrimembris. — Long. 91/2 mill. — Ovata postice levissime ampliata, flavescenti-testacea, parum nitida, subüliter dense griseo-pubescens, antennis, tibiis tarsisque fuscis; capite prothoraceque subtilissime dense punctulatis, antennis medium corporis fere attingentibus, artieulo 2° tertio sat breviore, ceteris subæqualibus; prothorace transverso, longitudine duplo latiore, elytris angustiore, antice parum angustato, angulis anticis acutiusculis, posticis obtusis, dorso ad latera biimpresso, postice medio obsolete impresso; scutello sat lato, subtilissime punctulato, : apice obtuso; elytris sat magnis, dense punctatis, subtiliter rugo- sulis, lateribus post humeros impressis; subtus dense punctulata, pubescens, unguibus acute appendiculatis. — Kiansi (A. Davin, coll. du Muséum). Ressemble pour la coloration à la @. semifulva Jac. du Japon, mais bien plus grande, sans tache noire sur le corselet, le sommet de la tête et l’écusson étant de la couleur du corps ainsi que les fémurs. Eustetha serricornis. — Long. 7 à 8 mill. — Suboblongo- ovata, convexa, postice vix ampliata, nitida, nigro cyanescens, elytris rubris aut unicoloribus aut maculis nigro cyanescentibus plus minusve signatis; capite inter oculos sat fortiter impresso, antennis & 2/5 corporis superantibus, articulis 4-10 apice acute productis, 2° 3° que æqualibus, © brevioribus, articulis haud pro- ductis, 3° secundo fere duplo longiore; prothorace sat parvo, ely- tris valde angustiore, antice vix sensim angustato, angulis anticis obtuse lobatis, medio lævi, lateribus parcissime punctato; scutello apice truncato, lævi, elytris sat fortiter lineato-punctatis, lineis 42 COLEOPTÈEES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. interdum duplicatis, intervallis lævibus; subtus cum pedibus nigrocyanescens. — Moupin. Remarquable par les antennes du G' dont les articles sont un peu prolongés à l'angle apical; le corselet, dans les 2 sexes, est faiblement sinué sur les côtés à la base; il est plus large chez le et les lignes ponctuées des élytres ne sont pas simples, étant for- mées de place en place par des points peu régulièrement disposés ou doublés. E. micans. — Long. 8 1/2 mill. — Sat breviter ovata, postice vix sensim ampliata, convexa, nitida; capite prothoraceque obscure cyaneis, elytris viridi-æneis aut leviter cuprascentibus, margine externo anguste violaceo, aut totis cyaneis; capite inter oculos foveato; antennis medium corporis paulo superantibus, articulo 3 secundo sensim longiore; prothorace brevi, antice paulo angustiore, angulis anticis obtuse dentiformibus, dorso rarissime punctulato, utrinque ad latera obsolete impressiusculo; scutello triangulari, lævi; elytris post medium paulo ampliatis, apice conjunctim rotundatis, sat subtiliter sat dense punctulatis, postice subtilius, ante medium utrinque leviter impressis, basi lineis punctatis sat indicatis, post medium obsoletis, ad humeros sulco brevi arcuato signatis; pectore cum pedibus fusco-cyaneo, abdomine rufo flavo. — Moupin. Paraît voisin de l'Z. flaviventris Baly, mais ce dernier a les 2° et 3° articles des antennes subégaux, le corselet avec un sillon de chaque côté et les élytres avec de nombreuses lignes ponctuées. E. puncticollis. — Long. 6 à 7 mill. — Ovata, convexa, postice paulo ampliata, nitida, capite nigro-cærubescente, protho- race pallide flavo, maculis 5 (©) nigris, elytris rufis, violaceo- micantibus, subtus cum femoribus rufa, nitida, abdomine lateribus flavescente et maculis nigris signato, tibiis, tarsis antennisque fuscis; capite inter oculos impressiusculo, antennis sat gracilibus, articulis 2° 3° que subæqualibus; prothorace elytris angustiore, longitudine plus duplo latiore, antice vix sensim angustato, angulis anticis obtusis, posticis fere rectis, dorso lævi, utrinque medio transversim sulcato; scutello sat acuto, convexo, polito; elytris subtiliter punctulatis, postice fere lævibus, utrinque lineis 2 vage indicatis, ad humeros striola brevi impressis. — Moupin. Bien distincte de ses congénères par la coloration du corselet et de l’abdomen. COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. 13 LUPEROCNEMUS, n. g. Ce nouveau genre ressemble beaucoup aux Zuperus, dont il se distingue au premier abord par les fémurs postérieurs renflés; il en diffère en outre par les antennes un peu épaisses, ayant les 2° et 3° articles presque égaux et assez courts, et le 1e" article des tarses antérieures plus épais et plus large que le suivant; les crochets sont grêles, lobés à la base; le rebord épipleural est assez large et ne s’efface que vers l'extrémité, la carène entre les antennes est étroite et est limitée en dessus par une petite impression transversale. Les tibias paraissent inermes. Malgré les fémurs postérieures renflés, mais qui ne semblent pas organisés pour sauter, je ne puis ranger ce nouveau genre parmi les Halticides; la contiguité des hanches antérieures vient à l'appui de cette opinion. L. xanthoderus. — Long. 4 mill. — Oblongo-ovatus, niger, nitidus, prothorace rufo, antennis fuscis, basi piceo-rufis, pedibus anterioribus interdum picescentibus; capite convexiusculo, Iævi, inter antennas longitudinaliter carinulato et supra transversim leviter impresso ; antennis crassiusculis basi sat approximatis, articulis 2° 3° que minutis, æqualibus, ceteris oblongis, subæqua- libus; prothorace elytris valde angustiore, transverso, lateribus leviter rotundato, angulis anticis deflexis sed acutiusculis, margine postico fere recto, angulis rotundatis, dorso lævi; scutello fere triangulari; elytris oblongo-subovatis, ad humeros angulatim rotundatis, apice conjunctim sat rotundatis, dorso subtilissime sat dense punctulatis, apice lævigatis; subtus cum pedibus griseo- pubescens; « brevior, tarsis anterioribus articulo 1° crasso, femo- ribus posticis crassioribus. — Kiangsi. Phyllobrotica lunata Redt. Cette espèce du Nord de l'Inde se retrouve au Kiangsi (A. Davin, coll. du Muséum) et à K. Tchéou. Dans cette dernière localité la taille est plus petite, les élytres sont un peu moins largement rebordées et la tache apicale est moins développée. Agetocera sinensis. — Long. 11 mill. — Oblongo-ovata, postice parum ampliata, fulvotestacea, nitida, elytris violaceo- Cyaneis; capite summo sat dense punctato, inter oculos transver- sim et longitudinaliter sulcato, mandibulis apice fuscis; antennis parum gracilibus, 3/4 corporis superantibus, fulvotestaceis, supra et apice infuscatis, articulo 3° secundo multo longiore, 8° præce- dente longiore et crassiore, tribus ultimis brevioribus, 9° brevi- ore, ultimo longiore; prothorace brevi, elytris angustiore, angulis 44 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. posticis valde obtusis, fere rotundatis, lateribus medio obtusissime angulatis, dorso inæquali, medio et basi transversim impresso, ad angulos postico foveato, subtiliter parce punctato; scutello sat dense punctulato, apice fumato; elytris post medium leviter ampliatis, apice rotundatis, subtiliter densissime punctatis, subtiliter pubes- centibus, dorso ante medium prope suturam impressis, basi leviter convexis; subtus alutacea, subtiliter pubescens, segmento ventrali ultimo triangulariter emarginato, tibiis fumatis. — Kiansgi. (A. Davn, coll. du Museum). L'individu unique de cette espèce me paraît être une femelle, et dans ce cas les antennes doivent être plus renflées chez le G'. Ici le 8° article est seulement plus long et un peu plus épais que le précédent, les 3 derniers sont beaucoup plus courts. La colora- tion de cet insecte est celle de l’Aplosonyx concinnus Baly. Cneorane cribratissima. — Long. 8 mill. — Ovata, postice ampliata, sat convexa, flava, nitida, elytris viridi-metallicis, oculis mandibularumque apice nigris; capite summo longitudinaliter sat fortiter sulcato et transversim sulcatulo, antennis sat gracilibus elongatis, elytris paulo brevioribus, articulo 3° sequenti paulo breviore; prothorace transverso, elytris multo angustiore, antice parum angustato, lateribus fere rectis, angulis anticis acutis, paulo productis, posticis fere rectis, dorso lævi, lateribus tantum et antice latius marginato; scutello fusco, triangulari, convexo, lævissimo; elytris ad humeros sat rotundatis, mox paulatim ampliatis, postice conjunctim rotundatis, parum anguste margina- tis, dorso dense sat fortiter ac parum regulariter punctatis, ad marginem externum lineis 3 vel 4 sat regulariter punctatis, dorso basi utrinque leviter elevato; subtus lævis, abdomine sat dense punctulato. — K. Tchéou. Ressemble à €. elegans pour la coloration du dessus du corps, mais s’en éloigne par la forme du corselet peu rétréci en avant, pas du tout en arrière et les élytres largement arrondies en arrière, assez fortement et densément ponctuées, et bien plus largement rebordées. C. subcærulescens. — Long. 8 mill. — Oblonga, postice vix ampliata, convexa, rufa, nitida, elytris cærulescentibus ; capite lævi, vertice tranversim profunde sulcato, inter antennas carinato, hac carina supra et infra dilatata, antennis validius- culis, elytrorum medium paulo superantibus, articulo 2° brevi, ceteris subæqualibus, ultimo paulo longiore, acuminato; protho- race transverso, elytris paulo angustiore, lateribus leviter rotun- dato, antice parum angustiore, angulis omnibus acutiusculis, dorso polito, lateribus et hasi subtiliter marginato; scutello sat COLÉOPTÈRES DE L'INTERIEUR DE LA CHINE. 45 lato, lævi, apice rotundato; elytris ad humeros rotundatim angu- latis, apice obtusis, dorso dense parum fortiter punctatis; subtus lævis, subtiliter pubescens, tibiis inermibus, unguibus sat fortiter intus angulatis. — Yunnan. Distinct de ses congénères par ses antennes épaisses et le der- nier article des palpes maxillaires plus petit; ressemble à la figure de Clerotilia flavomarginata Jac., du Japon, mais les palpes ne sont pas filiformes les antennes ne sont pas plus longues que le corps etc. | C. De la Touchii. — Long. 10 mill. — Præcedenti valde affinis et similiter colorata, sed elytris minus nitidis, magis con- vexa, antennis gracilioribus et paulo longioribus, fuscis, articulo 1° subtus et basi rufo, 3° quarto vix sed evidenter breviore, scutello lato, obscuro, lævi, apice fere truncato; elytris sat amplis, postice vix ampliatis, sat dense punctatis, utrinque lineis 2 duplicatis dense punctatis, subtus cærulescens, pedibus fusco-cærulescen- tibus, dense pubescentibus, femoribus 4 anticis rufis, abdomine dense punctulato. — Fokien. C. cariosipennis. — Long. 9 mill. — Suboblongo-ovata, convexa, Capite, prothorace femoribusque 4 anticis flavo-rufis, nitidis, elytris parum nitidis subcœrulescenti-nigris, metasterno, abdomine, pedibus 2 posticis, tibiis tarsisque anticis nigris, nitidis, antennis cœrulescenti-fuscis, articulis 3 primis subtus rufis; capite inter oculos transversim impresso; antennis elongatis, articulo 3° quarto breviore; prothorace transverso, elytris valde angustiore, ante angulos anticos tantum angustato, lateribus fere parallelis, angulis anticis parum indicatis, posticis recte obtusis, dorso lævi, basi subtiliter marginato, scutello lævi apice late rotundato; elytris medio vix ampliatis, fortiter ac dense rugoso-punctatis, costulis parum elevatis, tenuibus sæpius interruptis, apice confusis, callo humerali et basi lævioribus; subtus dense punctata, metasterno medio lævi, tibiis omnibus inermibus. — Yunnan. La coloration de cet insecte et la forte sculpture des élytres séparent facilement cette espèce de ses congénères; les élytres ont une certaine ressemblance avec celles de quelques Adimonia. Crepidodera setosella. — Long. 1 1/2 mill. — Ovata, con- vexa, fusca, nitida, prothorace capiteque rufis, pedibus antennis- que flavidis, his articulo ultimo fusco ; capite punctato, inter oculos utrinque oblique striato; prothorace transverso, elytris angustiore, lateribus antice obtuse angulato et intus obliquato, dorso dense punctato, postice utrinque breviter impresso; elytris ovatis, for- titer substriato-punctatis, intervallis convexiusculis, pilis albidis sat dense hirsutulis, margine reflexo rufo. — Fokien. 46 COLÉOPTÈRES DE L'INTÉRIEUR DE LA CHINE. Très voisine de C. pubescens Panz., mais d'une coloration fort différente; le corselet est plus densément et plus finement ponctué. Prioptera trabeata. — Long. 10 mill. — Brevissime ovata, postice ampliata et rotundata, valde convexa sed non gibbosa, squalide flavicans, nitida, elytris vitta magna discoidali, basin tantum fere attingente, et macula post medium marginali sub- cyanescenti-nigris, antennis apice nigris, prothorace polito, late- ribus ampliato-rotundato, disco a parte explanato sulco separäto, basi medio foveato; elytris subtiliter parce punctatis, punctis antice majoribus, dorso prope scutellum et ante medium impressis, prope suturam basi longitudinaliter anguste impressis et punctatis, sutura elevata, margine externo intus crenulato; subtus parum nitida, metasterno fusculo-cyanescente, metapleuris flavidis. Kiangsi (A. Davin, coll. du Muséum). Forme du 2. octopunctata Fab., de Bornéo; mais la coloration est bien différente, le corselet plus lisse avec une fossette au milieu de la base et les élytres à peine ponctuées, ayant en avant deux impressions plus ponctuées que le reste, la partie déprimée sur les bords n'étant nullement ponctuée. ESSAT MONOGRAPRIQUE DU GENRE STERNO CERA ESCHSCHOLTZ, PAR M, Ch. KERREMANS. — SÉANCE DU 5 MAI 1888 — INTRODUCTION. Établi par Eschscholtz aux dépens du genre Puprestis de Linné, le groupe qui nous occupe avait, dès 1817(*), été pressenti par Daelman, qui commencait ainsi le classement des Puprestides : « Familia I. — Exscutellatae. « Section I. — Thorax lobo medio baseos angulatim producto. Corpus obovato-conicum, utrinque valde convexum, capite deflexo. « Subdivisio I. — Sternum porrectum : « Bupr. orientalis, sternicornis, chrysis, castanea, interrupta. » En 1829, Eschscholtz(*) établit et nomma définitivement la coupe générique, dans les termes suivants (°) : « Dans le groupe des Buprestides sans ecusson, on en trouve dont le crochet des tarses est quadrangulaire et plat; parmi ceux-ci il en est qui sont munis d'une saillie sternale : « Sternocera, dont S'. chrysis, castanea, interrupta et slerni- COTn1s. » | Quelques années plus tard Solier, dans son Æssai sur les Bupre- (*) Schoenherr, Synonimia Insectorum, Appendix, p. 126. (>) Zoologischer Atlas, t. I, p. 129. (5) Traduction littérale du texte allemand. 48 ESSAI MONOGRAPHIQUE stides('), adoptant le genre d’'Eschscholtz, lui assigna les caractères suivants : « Palpes maxillaires de trois articles ; le premier cylindrique, peu allongé; le deuxième plus court, un peu élargi, obconique; le dernier à peu près de la longueur du premier, subovalaire, obtus. « Palpes labiaux de deux articles courts, à peu près égaux, obconiques; le dernier quelquefois ovalaire. « Languette trilobée antérieurement, lobe intermédiaire petit, les deux latéraux grands, renflés, portant les palpes; elle a quel- quefois à la base deux pièces cornées, triangulaires. « Menton subtriangulaire. « Labre et épistome échancrés. « Mandibules fort épaisses et obtuses. « Yeux petits, peu saillants, ovales et écartés. « Antennes de onze articles; le premier allongé en massue; le deuxième très court, obconique ; le troisième long, subeylindrique; le quatrième subtriangulaire, plus court que le pénultième; les autres formant une massue allongée, en scie, dont les dents sont aiguës et formées par des appendices épais, subcharnus, distincts des articles. « Corselet convexe, gibbeux antérieurement, trilobé postérieure- ment, lobes aigus; il est recouvert de fossettes comme un dé à coudre. « Mésosternum avancé en pointe antérieurement. « Écusson non apparent. « Corps convexe en dessus, ovale, allonge. « Tarses assez allongés, à articles déprimés et larges, à peu près égaux entre eux; les quatre premiers subtriangulaires, le dernier à peu près carré. » ; MM. Castelnau et Gory(?) reprenant, à quelques variantes près, les caractères fixés par Solier, ajoutent cette description : « Tête arrondie, penchée en avant. Corselet très convexe en dessus, étroit en avant, plus large en arrière, bisinué au bord posté- rieur. Élytres ovales ou arrondies latéralement et se terminant en pointe. Pattes assez fortes. Mésosternum avancé en une forte pointe. » Lacordaire(5), après avoir établi la tribu des Julodides, à laquelle il assigne pour caracteres : « Pores antennaires diffus, cachés par une fine pubescence d'aspect hydrophuge, — antennes insérées loin du bord antérieur de l'épi- (*) Annales de la Société Entomologique de France, 1e série t. II (1833) p. 273, pl. X, f. 6. () Monographie des Buprestides (1831), t. I (Sternocera), p. 3. (5) Genera des Coléoptères, (1857) t. VI, p. 9-11. DU GENRE STERNOCERA. 49 stome, leurs cavités médiocres, bien limitées, — point d’écusson — cavité sternale formée en entier par le mésosternum », décrit comme suit le genre S{ernocera : « Menton subtriangulaire. — Languette trilobée. — Dernier article des palpes ovalaire, obtus. — Mandibules très épaisses, concaves au côté interne. — Labre quadrangulaire, légérement échancré. — Tête non ou peu concave; épistome tantôt fortement, tantôt faiblement échancré. — Yeux médiocres, peu saillants, latéraux. — Antennes à articles 1 en massue arquée, 2 court, obconique, 3 allongé, subcylindrique, 4 notablement plus court, obconique, 5-10 fortement dentés en scie aiguë, transversaux, 11 échancre au bout. — Prothorax transversal, convexe, rétréci en avant, bisinué à la base; son lobe médian étroit et aigu. — Élytres allongées, cylindro-coniques. — Hanches postérieures sub- parallèles, triangulaires, dilatées au côté interne; tarses assez longs ; leurs articles très larges et très déprimés, subégaux; les quatre 1° trigones, le 5° en carré oblong. — Métasternum et mésoster- num prolongés en une forte saillie obconique et cunéiforme. — Pro- sternum plus où moins concave. — Corps conico-cylindrique. » Enfin M. de Marseul(') définit ainsi le genre S'ernocera : « Conique, épais, grand. Tête petite, arrondie, verticale, enfoncée dans le prothorax pas tout à fait jusqu'aux yeux, non concave; épistôme échancré entre deux lobes relevés. Yeux ovales, arrondis, assez convexes, placés obliquement sur les côtés. Labre quadrangu- laire, échancre au bout. Mandibules épaisses, concaves en dedans. Menton subtriangulaire. Languette trilobée. Palpes maxillaires de 4 articles, le dernier un peu plus long que les autres, tronqué obliquement au bout. — Labiaux de 3 articles : 2-3 obconiques, à peu près égaux, le dernier tronque au bout. « Antennes insérées dans une petite cavite vers le milieu du bord interne des yeux, assez loin l’une de l’autre et des lobes de l’épistome ; de 11 articles : 1° obconique, assez long; 2° court; 3° trois fois plus long, subcylindrique, un peu renflé au bout; 4° triangulaire, moitié moins longs que le 3°, à peu près de la longueur des suivants; ces derniers armés en dedans d’une longue dent aiguë, à surface porifere recouverte des deux côtés d’une pubescence hydrophuge. « Prothorax bombe, transversal, très rétréci et abaissé en devant sans angles accusés, arrondi et sans arrête sur les côtés, largement bisinué à la base avec les angles obtus et le lobe médian pointu, fort avancé et cachant complétement l’écusson. Élytres allongées, un peu dilatées et rebordées sous l'épaule, sinuées aux hanches, atténuées par derrière et terminées en pointe obtuse munie de dents. « Prosternum beaucoup plus court que le pronotum, étroit, (:) L'Abeille, t. IL (1865). — Monographie des Buprestides, p. 27. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE T, XXXII, Æ 50 ESSAI MONOGRAPHIQUE canaliculé, rentré derrière Je mésosternum qui, avec le métasternum, forme une saillie conique très longue. Épipleures rectangulaires, aussi longues que les côtés du métasternum. Hanches postérieures subparallèles, dilatées en dedans et terminées par un angle assez saillant. « Abdomen convexe, long; 1-2 segments soudés, avec des traces de soudure sur les côtés; 3-4 parallèles, 5° en ogive obtuse. « Pattes assez greles et assez longues, les 4 antérieures rappro- chées à leur insertion, les postérieures distantes. Tarses longs, très larges et aplatis; articles à peu près égaux, 1-4 trigones, garnis de lamelles, 5° en carré oblong, muni de 2 forts crochets. » * Tel qu’il est caractérisé, le genre SVernocera constitue l’une des coupes les plus naturelles de la famille des Puprestides. Il forme, avec les genres Amblysterna J. Thoms et /ulodis Eschsch., Ja tribu des Julodides, groupe parfaitement homogène que Lacordaire place en tête de la famille des Buprestides. *X Les Sternocera sont de grands insectes, lourds et massifs, de forme ovoïde et d'aspect peu élégant, mais ils rachètent ces défauts par une richesse de coloration qui peut se comparer au plus belles espèces des autres groupes et même de tous les coléoptères. La tête est fortement engagée dans un corselet bombe, souvent criblé de fossettes multiples qui lui donne l’apparence d’un dé à cou- dre; les élytres, également bombées, sontterminées par trois épines et sont tantôt lisses ou finement ponctuées, tantôt chagrinées ou ornées de sculptures variées, les pattes, assez robustes, se terminent par des tarses à dernier article quadrangulaire large et tres aplati; enfin, le mésosternum et le métasternum forment une saillie ou corne, quelquefois très grande et recourbée, qui a donné son nom au genre (oresvs, poitrine; xeoas, Corne) et qui seule suflirait à le faire reconnaître entre tous les Buprestides. * Les métamorphoses des espèces du genre Sernocera sont encore peu connues. Le British Museum possède, dans ses collections, un œuf du Sternocera chrysis. Il est d'un jaune pale et d’environ 7 millimètres de long. Quant aux larves, voici ce qu’en disent MM. Castelnau et Gory, relativement à la même espèce : « Nous possédons des larves qui certainement n’ont pas atteint tout leur développement, car la plus grande n’a pas plus de six lignes de longueur. Cette larve est tellement couverte de longs poils DU GENRE STERNOCERA. 51 roux, qu’il nous a été impossible de compter le nombre de segments. Leur forme nous paraît être celle des autres larves de ces coléop- tères, c'est-à-dire longue et étroite; seulement, le premier segment, celui qui supporte la tête, est beaucoup plus gros que les autres, arrondi et présentant en dessus et en dessous une très large plaque sans poils, brillante et couverte d’assez gros points élevés; les côtés sont couverts des mêmes poils que ceux qui sont sur toute la partie du corps. « La tête est noire, les mandibules aussi; elles sont courtes, arquées, tres fortes, carrées et dentelées à l’extrémité; la lèvre inférieure est arrondie et couverte de très longs poils roux. « Cette larve est d'un jaune testacé, couverte de très longs poils roux(!). » Ces larves paraissent vivre aux dépens de la partie ligneuse des végétaux malades. L’insecte parfait se trouve toujours réuni en grande quantité sur les tiges des plantes ou les troncs des arbres. La presque totalité des espèces du genre Sfernocera se trouve confinée dans la région intertropicale de l’ancien continent, On n’en trouve ni en Amérique, ni dans les îles de la Malaisie, ni en Océanie. Un seul exemplaire du S. sternicornis Linné, espèce tres commune à Ceylan et répandue dans la presqu'île de l’'Hindoustan, qu’il m’a éte donné de remarquer dans les collections du British Museum, de Londres, y est noté comme provenant de la pointe extrême du nord-est de l'Australie; un autre exemplaire, unique également pour l'espèce, du #. Zaevigata Olivier, a été capturé dans l’île de Banda Neira (Moluques orientales), et je n'ai aucun doute quant à l'authenticité de cette localité, attendu que l’insecte, appartenant au Musée de Leyde, est noté par M. Ritsema comme ayant éte trouvé dans un envoi provenant directement des Moluques. Mais ces captures uniques, tout à fait accidentelles, n’infirment en rien nos données géographiques actuelles sur l'habitat général du genre Sternocera. | A l'époque où MM. Castelnau et Gory firent paraître leur monographie, on pouvait considérer ce genre comme un groupe essentiellement hindou, avec deux ou trois espèces accidentellement disséminées en Afrique. Les découvertes successives faites par les explorateurs de ce continent en font aujourd’hui un groupe africain, avec quelques espèces répandues en Orient. Nul doute que la série africaine s’augmentera encore, tandis qu’il reste peu à espérer en Asie, région mieux connue au point de vue entomologique, bien entendu pour la partie habitée par les Sfernocera. (?) Monographie des Buprestides, t. XI. 92 ESSAI MONOGRAPHIQUE Les espèces asiatiques sont, en eflet, confinées dans l'Inde anglaise; l'Himalaya forme leur frontière naturelle au Nord, et leur habitat s'étend, dans l’est, jusqu’au sud de la Chine; à l’ouest, le point extrême de leur extension géographique semble être le Beloutchistan(‘). Le Sud de la Perse et l’Arabie entière ne nous ont, à ma connaissance, pas fourni un seul Séernocera, tandis qu’en Syrie apparaît déjà une espèce, le S. S'yriaca Ed. Saunders, essen- tiellement Africaine pas son faciès, ses affinités et son aire de dispersion qui s'étend jusqu’au pays des Somalis(*). On ne l’a, en vérité, trouvée jusqu'ici que dans ce dernier pays et en Syrie, mais une solution de continuité entre ces deux régions me paraît peu probable, et je soupconne ces dernières d’être les points extrêmes d'un habitat dont le centre pourrait être l’Arabie, où, jusqu’à ce jour, les recherches entomologiques ont été peu fréquentes. Parmi les espèces de l’Inde, l’une, æguisignata Ed. Saund., sujette à variations multiples, est plus répandue dans l’extrème Orient, au Pachbon, en Cochinchine et à Siam, bien qu’on en ait trouvé quelques spécimens dans la partie septentrionale de l’Inde occidentale et que sa variéte punctatofoveata Ed. Saund. soit dis- persée dans tout l’Hindoustan, une autre, dasypleura Kollar, est reléguée au nord, dans l'Himalaya, à Muscat et à Cachemyre. Les autres espèces, au nombre de six, sont répandues indifféremment par toute la région asiatique des Sfernocera, sans habitat particulier bien spécifié. Il est assez difficile, du reste, de se rendre bien compte de l’ex- tension géographique du groupe indien, la plupart des collections qu’il m’a éte permis d'examiner ne mentionnant leur provenance que sous une indication générale: Znde, Indes orientales ou Hindoustan. Les collections du Musée de Calcutta font heureusement exception à cette lacune et j'ai pu y relever nombre de localités précises. Les espèces africaines, au contraire, semblent vouloir se disperser moins. Si l’on excepte le #. castanea Olivier, répandu dans toute la partie septentrionale de l'Afrique en decà de l'Atlas, du Sénégal à la Haute-Égypte, et le S. orissa Buquet, qui s’étend avec ses nom- breuses variétés sur toute la partie méridionale de l’Afrique au sud de l'équateur, les autres espèces, au nombre d’une vingtaine, sont confinées dans des régions spéciales, les unes très restreintes, les autres plus étendues, mais sur lesquelles il est assez diflicile, dans l’état actuel de nos connaissances entomologiques sur l'Afrique, de se prononcer d'une facon catégorique. Ce n'est que dans un avenir très-éloigné, alors que les espaces étendus laissés encore aujourd’hui en blanc sur les cartes les plus (1) S, crysis Fabricius (Coll. British Museum). (?) S. aeneocastanea Kaïrmaire = syriaca Ed. Saund. _ DU GENRE STERNOCERA. 33 récentes de l’Afrique auront été parcourus en tous sens, alors sur- tout que pour les parties aujourd’hui connues géographiquement on aura réuni de plus amples renseignements entomologiques, que l'on sera fixé sur la distribution des espèces du continent africain. On ne peut, aujourd’hui, que réunir les Sfernocera actuellement connus et en faire un essai de classification. Si l’on partage en deux parties égales, dans le sens de sa lon- gueur., le territoire africain, on remarquera que le nombre des espèces est relativement plus grand du côté oriental que du côte occidental, circonstance qui pourrait expliquer la dispersion du genre en Asie où toutes les espèces du groupe se reconnaissent à un signe tres caractéristique : une rate ou plutôt un sillon net sur la tête, si régu- lier qu'il semble être une coupure faite au moyen d’un canif et qui part du thorax pour aboutir entre les yeux. Vu à l'œil nu ce sillon est une simple ligne, un peu plus épaisse qu’un cheveu, mais examiné à la loupe, on en distingue fort bien l’allure nette et régulière. Ce caractere m'a permis, dans le tableau des espèces, de séparer d’une facon précise les formes asiatiques des africaines. *X Le groupement des espèces du genre Sernocera, établi dans l’ordre de chacune des descriptions qui suivent, nous montre toute une série de formes semblant dériver l’une de l’autre, presque sans transitions. I. En tête, viennent se placer les espèces d'Asie, à faciès parti- culier, à coloration uniformément verte ou brune, qui constituent un groupe bien homogène, mais qui trouve son lien d'attache à l'ensemble des groupes africains par la variété chrisidioides Cast. et Gory, du #'. chrysis Fabr. Examinée en dessous, cette variété est presque identique au S'. Æildebrandti Har.; même aspect lisse, système de coloration semblable, même extrémité rougeàtre du seg- ment apical. II. Cette dernière espèce, dont la sculpture élytrale se reproduit, mais à un degre moins accentué, chez le S. feldspathica White, réunit, avec ses congénères Campanae Lucas et Waklbergi Bohe- man, un ensemble de formes se rattachant l’une à l’autre d'une facon assez caractéristique. IT. Entre le groupe du S°. feldspathica et celui du S. castanea Olivier qui suit, vient se placer une espèce, le S. cariosicollis Fair- maire, assez voisine de castanea, mais que la forme cylindrique et le faciès ne permettent pas de faire entrer dans l’un de ces groupes. Peut-être sa place n'est-elle pas où je l’ai mise, peut-être aussi les découvertes ultérieures nous donneront-elles une forme qui permette de la rattacher au groupe du castanea. 54 ESSAI MONOGRAPHIQUE IV. Celui-ci, dont la vrai forme typique est l’espèce à laquelle je donne son nom, nous présente une nouvelle chaîne dont chaque chaînon se rattache absolument l’un à l’autre. Du $. castanea au S', syriaca Ed. Saund., en passant par les S. Gerstackeri (!) Kerr. et Boucardi Ed. Saund., nous pouvons suivre tout une série d’inter- médiaires. V. Le groupe du S. orissa Buquet, n’est, à proprement parler, qu'une suite de variétés se rattachant d’une part au $. Boucardi par la forme elliphca Kerr. et, d'autre part, au #'. syriaca par les deux curieuses espèces rapportées du pays des Somalis par M. Revoil et décrites par M. Fairmaire sous le nom de foveopubens et Revoili. Peut-être le S. monacha Klug. appartient-il plutôt au groupe qui suit; il constitue en tous cas, un lien très remarquable entre ces deux divisions. VI. Du S'. Zuctifera Klug. au #. pulchra Waterh., par les variétés funebris Boh. et worio Harold., et par les espèces nom- mées d'icolor et variabilis Kerr., iris Harold et l'ischeri Queden- feldt, on remarque une série ininterrompue de formes très voisines, semblant dériver naturellement l’une de l’autre. VII. Enfin, nous nous trouvons en présence du dernier groupe, sans lien nettement marque avec le précédent, et constitué par le seul #'. interrupta Olivier. Examiné en dessous, et faisant abstrac- tion de la saillie sternale, le type de cette espèce présente des analogies si frappantes avec le Julodis spectabilis Gory, que l’on pourrait prendre l’une espèce pour l’autre. Cette remarque m'a amené à placer à la fin du genre le S. interrupta, dont les variétés Klugi et Meplisto, de M. J. Thomson, pourraient bien constituer un acheminement vers le beau S. pulchra, mais dont un ou plusieurs intermédiaires nous manquent; peut-être les trouvera-t-on dans les parties jusqu'ici inexplorées entre le Congo et le Haut-Nil. De ce classement il résulte nécessairement que les espèces à facies particulier du genre /wlodis et voisines du spectabilis, au lieu d’être groupées à la fin du genre, comme le fait M. Ed. Saunders dans son Cataloqus Buprestidarum synonymicus et systematicus (1871), doivent venir s’y placer en tête, bien entendu si le genre S{ernocera continue à former la première coupe générique des Puprestides. Si donc, dans le classement des Jalodides, les Slernocera prennent la tête, il faut retourner tout de l'ordre de classification établi par M. Ed. Saunders, pour le genre Julodis, placer en tête le groupe Caillaudi et terminer par la série des petites espèces du Cap de Bonne Espérance, qui se rattachent aux Acmæodérides par plus d'un lien, quoique jusqu’à présent, on ait placé ce dernier groupe en dehors de ses affinités naturelles. 1) IQ A = ; () Séernocera Rischeri Gerstacker, nom préocce DU GENRE STERNOCERA. 55 J’entrevois, du reste, la possibilité d’un remaniement plus métho- dique dans le classement de toute la famille des Puprestides et dans lequei le genre S£ernocera, loin d’en prendre la tête, viendrait naturellement se placer dans le voisinage des Sfigmodérides, près des Conognatha, avec lesquels il a plus d’un point de ressemblance. Mais de quelque manière qu’on le place, le genre Sfernocera me paraît une coupe dont certaines espèces sont loin d'être fixées et semblent plutôt en voie de formation. Il est à remarquer que la plupart des espèces supprimées pour cause de double emploi et passant en synonymie dans le présent Essai sont celles qui ont été décrites sur l'examen d’un très petit nombre d'exemplaires, souvent même d’après un spécimen unique. Examinés individuellement, les types supprimés présentaient des différences si marquées avec les espèces déjà décrites, qu’il n’est pas étonnant que des auteurs de la notoriété de MM. Harold, Edw. Saunders, J. Thomson, etc., y aient cru remarquer une forme spé- cifique bien accentuée. Il appartient, dit-on, au monographe de débrouiller les synonymies et de supprimer toutes les espèces douteuses et si, dans ce travail, j'ai usé largement de mon droit, je ne l'ai fait qu'a bon escient, avec la conviction que certaines espèces disparaîtront à leur tour, lorsque l’on aura recueilli les intermédiaires que je pressens. * Il me reste à m’acquitter envers ceux qui, par leurs conseils, leurs recherches, l'envoi ou le permis d'examen de leurs collec- tions, m'ont été d’un précieux secours dans le travail que j'ai entre- pris. J’adresse mes remerciements à MM. Pekrens, de Güttingue, Cotes, de Calcutta, Dorn, de Stettin; Fairmaire, Kunckel d'Æerculais, Lucas et Poujade, de Paris, Gadeau de K'erville, de Rouen; Gestro, de Gênes, Weyer-Darcis et Waterhouse, de Londres, Veervoort van de Poll et Swierstra, d'Amsterdam; Æené Oberthur, de Rennes; Preudhomme de Borre, de Bruxelles; Zilsema, de Leyde et G. Que- denfeldt, de Berlin. Tous ont mis un empressement égal à me renseigner ; tous ont une part égale à ma reconnaissance. Je dois à l’obligeance et au talent de notre collègue M. Coubeaux la jolie planche qui accompagne cet essai et sur laquelle sont repré- sentées neuf espèces ou variétés non encore figurées jusqu'ici. Avril 1888. 56 ESSAI MONOGRAPHIQUE STERNOCERA. Corpus oblongo-ovatum, convexum. Caput parvum, usque ad oculos in thorace subcontractum. E'pistomum sinuatum, lobis elevato-limbatis. Mentum subtriangulare. Labrum trilobatum. Lingula trilobata. Mandibulzæ crassæ, interius concavæ. Palpi maxilares quadriarticulati, articulo ultimo longiuseulo, oblique ad extremum truncato; Zabiales triarticulatæ, obturbinatæ, subæquales, articulo ultimo ad extremum trunctato. Oculi convexi, oblongi, ad latera oblique positi. Antennæ pene ad medium atque ad oculorum marginem positae ; articulo 1° obconico, elongato; 2° brevissimo; 3° triplo majore, subcylindrico, ad extremum tumescente, 4° triangulare, dimidio majore, sequentibus subæqualibus, nterius spinosis. Prothorax convexus, transversus, antice angustior, anterioribus angulis valde demissis, lateraliter es basaliter bisinuatus, angulis posterius obtusis loboque medio acuto, scutellum occultans. Elytra elongata, ad humeros marginali-elevata, ad coxas sinuata, deinde attenuata, apice dentata. Mesosternum et melasternum colligentes prominentiam conicam elongatam, ad latera canaliculatam. Prosternum valde multo brevius. E'pipleuræ rectangulares. Coxæ posteriores parallelæ, interius dilatatæ. Abdomen convexum, elongatum, segmentibus 1°-2° coalescen- tibus, 3°-4° parallelis, 5° subtriangulare. Pedes sat elongati, 4 anterioribus propinquis, posterioribus distantibus. T'arsi longi, lati, complanati, artieulis subæqualibus, 1°-4° trigo- nalibus; 5° oblongo-quadratis, fortiter bi-dentatis. DU GENRE STERNOCERA. 57 TABLEAU DICHOTOMIQUE DES ESPÈCES. 1. Un sillon net et bien marqué sur le vertex(Æspèces d'Asie). 2 Pas de sillon net et bien Een sur le vertex na d'Afrique) . : 9 2. Dernier segment bon sans large PU brun : marron 3 — — — largement borde de brun marron. {| 3. Dessous visiblement ponctué ou rugueux . 1 — lisse, brillant ou peu visiblement ponctué 6 4. Élytres avec des séries NS de fossettes ne ‘centes blanches. . . . . Sternicornis(l)(") Élytres sans autres es ons qu'une fossette pubescente au milieu de la base 5. Segments abdominaux bordés “tre desc de cendrée ; élytres vert métallique à légers reflets bruns ou entière ment brun marron; dessous grossièrement ponctué, la ponctuation remplie d’une fine pubescence blanche orientalis (5) Segments abdominaux glabres; élytres vert métallique souvent à reflets bleus; dessous tres visiblement ponc- tué BU : AN Diardi (3) 6. Prothorax Po nent é roforidément ponctué; élytres parallèles, vert métallique brillant, lisses; dessous plus doré; taille grande. . +. . . . æquisignata (2) Prothorax léoèrement ponctué, moins fortement sur le disque; élytres arrondies, lisses ou rugueuses, vertes, bleues ou cuivreuses, taille moyenne . . . lævigata @ 7. Thorax criblé de gros points enfoncés sur le one — lisse, finement ponctué sur le disque. . nitidicollis i 8. Corps parallèle, élytres bleues, vertes ou brun marron; base des segments abdominaux garnie d’une pubescence élargie en taches sur les côtés . . . . dasypleura (7) Corps épais, ovoïde; dessous ur et lisse; elytres brun MARTON RU Te nr Mchryeis (à) 9. Élytres sans fossettes brie au ou de la base. . 10 — avec une ou deux fossettes tomenteuses au milieu de Jér ATONERRE ONTEE EORPEANETO PERREEE0n 10. Élytres brunes. . . st, NÉE — noires, bleues, Hhbelee Te ou Drbnrces 218 CRIE 11. Dessous lisse, noir brillant; élytres profondément sillon- nées longitudinalement, quelquefois ridées transversale- DORE AE I 0 PU: st Hildebrandti (9) Dessous rugueux et ponctué . SAME AUTEUR EN 0 (*) Le chiffre entre parenthèses indique le ne d'ordre de l’espèce, 14. 15. 16. 20. 23. ESSAI MONOGRAPHIQUE . Élytres sillonnées ou punctato-striées, corps ovoïde . . 13 -- granuleuses; corps cylindrique; thorax et dessous bronzé obscur . . . . . . Cariosicollis (13) : Élytres sillonnées ou chagrinées “'VEMRE il BONERAT — avec des stries longitudinales et lire de points enfoncés; nuance brun clair . . . + Wahlbergï (12) Élytres sillonnées, brun marron foncé à reflets irisés . feldspathica (10) — brun clair à légers reflets irisés, chagrinées et pré- sentant des séries D en et irrégulières de POLNLS ETES . . . . Campanæ (11) Élytres entièrement : noires, rt métallique ou bleues. . 16 — noires avec le tiers supérieur jaune clair, nuancées de rouge l'épaulelle 22% 210401. tricolore) Élytres noir brillant. ; ARE ; — vert métallique, bleues ou RUE ST NEA O9 3 Élytres ne présentant pas de bandes pourpres à reflets ITISES ONE, 00: M ST OERAlS — présentant des Pas DOUR pres à reflets à irisés. iris (25) Entièrement noir brillant . . . . . . Jluctifera (22) Élytres noires à reflets irisés avec la base rou- Seatne en . . variabilis (23) . Élytres vert métallique à avec Abe Hide us pourpres à reflets irisés. . . 20 Élytres bleues ou violacées, horse avec une ne one tomenteuse orangé de de chaque côté . monacha (21) Élytres ponctuées, vert obscur, sans tache tomenteuse orange rouge à l’épaule, le long du repli marginal . . Fischeri (26) Élytres rugueuses, vert métallique brillant, quelquefois à reflets Hal, avec une tache humérale orangé rouge. pulchra (27) : Élytres présentant deux fossettes tomenteuses au milieu delabase ee Élytres brun marron, a une ae) tache Érna teuse au milieu de la base . . . . . castanea (14) . Fossettes de la base des élytres arrondies . . . . . 23 a SR = amincies et allongées, souvent réduites à un simple sillon; élytres noires, bronzées ou brun marron . . . . .interrupta (28) Élytres vert bronzé ou métallique, bordées de brun le long de la marge érierne 144 Le, CO CNP Élytres sans bordure brune. CT NU RER) DU GENRE STERNOCERA. 59 24, Dessous noir; élytres bronzées. . . . Gerstaekeri (15) — bronzé; élytres vert métallique irrégulièrement mou- chetées de tachettes tomenteuses . . . . Revoili (18) 25. Élytres avec des impressions tomenteuses allongées le Jonside la marge externe} Li. ettenglhe. vrip 26 Élytres sans impressions le long de la marge externe . 27 26. Élytres ponctuées ou rugueuses, sans autres impressions que les fossettes basilaires et les impressions latérales . orissa (20) Élytres rugueuses, présentant, outre des impressions laté- rales, des mouchetures tomenteuses très serrées foveopubens (19) 27. Élytres brun marron à légers reflets métalliques, unifor- mément ornées de mouchetures tomenteuses cendrées. j syriaca (17) Élytres vertes ou bronzées, ornées sur leur moitié posté- rieure de taches arrondies, tomenteuses, jaunes ou SOUSSE Re NN) CN enrBoucardi (lb) 1. Sternocera sternicornis Linne. B. elytris serrato-tridentatis, thorace punctato, sterno porrecto, corpore inaurato (). BUPRESTIS STERNICORNIS Linné, Systema Naturæ, édit. X, (1958), t. II, p. 660. BUPRESTIS STERNICORNIS Fabricius, Systema Entomologiæ (1714), p. 218. BUPRESTIS STERNICORNIS Olivier, Entomologie (1790), t. II, p. 25, pl 6; 1-52a. BUPRESTIS STERNICORNIS Herbst., Natursystem., Coleopt. (1801), t. IX, p. 16, pl. 138, f. 3. Cuougus JAvANUS Voet, Catal. systemat. Coléopt.(1806), t. I, p. 93, pl. XL VIII, f. 3. STERNOCERA STERNICORNIS Castelnau et Gory, Monogr. des Buprestides (1837), t. I, Sternocera, p. 6, pl. 1, f. 3. STERNOCERA MULTIPUNCTATA Edw. Saunders, Transuct. Entomol. Soc. [on- dres (1869), t. VIII, p. 1, pl. I, f. 2. Long. 30-45; lat. 12-18 mil. Oblongo-ovata, postice attenuata, viridi-metallica nilida; thorace valde ac crebre punctato; elytris rugosis, punctulatis, lineis quatuor forearum albdido pubescentium ornatis, apice tridentatis ; sublus sparse ac grosse punctata, punctulatione albido-pubescente; pedibus viridi-metallicis, sub- tile punclatis. À. Elytra albido-foveata : B. Segmentorwm abdominis basi albido-pubescente, elytrorum Joveis majoribus, distantibus, var. a. (STeRNICORNIS AUCH.) ; (*) La diagnose qui suit immédiatement le nom de l’auteur est celle de cet auteur même. Cette remarque est applicable à toutes les espèces qui suivent. 60 ESSAI MONOGRAPHIQUE B'. Abdominis utrinque lateribus albido-pubescente plagiatis, elytro- run foveis minoribus, propinquis, var. b. (MULTIPUNOTATA E. Saund.) A’. Elytra quatuor albido lineata, var. ce. (1iNFARIS). Ovale oblong, atténuée au bout, entièrement d’un beau vert métallique, quelquefois à reflets dorés. Tête grossièrement et irrégulièrement ponctuée, avec un sillon net sur le vertex; antennes noirâtres, à légers reflets métalliques sur les quatre premiers articles. Thorax bisinué à la base, un tiers plus large que long, avec les angles antérieurs rabattus, couvert de gros points enfoncés arron- dis, remplis d’une fine pubescence blanc-cendré, avec une impres- sion irrégulière de chaque côté vers le milieu de la base, plus près de l'angle huméral que de la suture. Élytres convexes, atténuées vers les deux tiers de leur longueur, rebordées à l'épaule, légèrement sinueuses aux hanches, tri-épi- neuses à l'extrémité, les deux épines terminales très rapprochées, la troisième plus éloignée; sur chaque élytre, quatre rangées longitu- dinales de fossettes arrondies, tomenteuses, revêtues d’une pubes- cence blanc-cendré, finemeut et densément pointillées dans leur fond et une fossette plus grande et plus profonde à la base, vis-à-vis des impressions latérales de la base du thorax. Dessous grossièrement et irrégulierement ponctué, avec les points, l’épisternum et la base de chacun des segments abdominaux revêtus d’une pubescence cendrée; saillie sternale assez forte, sil- lonnée latéralement, finement et très largement ponctuée, la pointe, dirigée en avant, légèrement cuivreuse avec l'extrémité sombre. Pattes finement ponctuées, avec les tibias souvent d'un vert cuivreux. Cette espèce habite l'Hindoustan et notamment l’île de Ceylan, où elle est très répandue. Ceylan (Brit. mus.; mus. de Berlin, Culculta, Gênes, Bruxelles ; coll. vande Poll et Kerremans); Indes orientales (Mus. de Paris, Berlin, Amsterdam et Bruwelles, coll. vande Poll, Quedenfeldt, Fairmaire, Cadeau de Kerville et Kerremans) ; Maia (Brit. Mus.); Bangalore (Mus.de Leyde); Coromandel (coll. Obertnur et Kerremans); Côte N.E. de la Nouvelle-Hollande (Brit. Mus.); Bengale (coll. vante Poll); Utaka- mand, Inde mérid. (Mus. de Calcutta). Var. MuLTIPUNCTATA : Cochinchine (Brit. Mus.); Inde (coll. Oberthur) ; Coro- mandel (coll. Kerremans). VAR. LINEARIS : Ceylan (Brit Mus.); Bangalore (Mus. de Leyde). Je ne puis séparer de cette espèce le #. mullipunctata E. Saund , qui est peu différent du type. Ce n’est, à mon point de vue, qu’une variété ayant les taches ou fossettes tomenteuses des élytres un peu plus petites et plus rapprochées, et à la base des segments abdo- minaux, une large tache ou fossette tomenteuse cendrée. DU GENRE STERNOCERA. 61 M. Fairmaire m’a soumis un exemplaire du #', s{ernicornis dont les fossettes élytrales sont un peu plus grandes que chez le type et de forme oblongue. | Dans les collections du British Museum, j'ai eu l'occasion de remarquer un exemplaire de la même espèce dont les élytres au lieu de fossettes, présentent quatre bandes longitudinales vagues et confuses. M. Ritsema m’ayant communiqué quelques espèces dou- . teuses du Musée de Leyde, m'a donné également l’occasion de remarquer deux individus présentant la même particularité (var. linearis). Le type de l'espèce se trouve dans la collection Linné, propriété de la Société Linéenne de Londres. 2. Sternocera æquisignata Edw. Saunders. S. viridi cuprea; thorace largissime ac valde punctato; elytris basi albi foveatis ; pectoris lateribus abdominisque segmentis utrinque albi-maculatis. STERNOCERA ÆQUISIGNATA H. Deyrolle mss. STERNOCERA ÆQUISIGNATA Edw. Saunders, Transact. Ent. Soc. Londres (1866), t. V, p. 298. STERNOCERA PUNCTATOFOVEATA Edw. Saunders, 1. c. ibid. STERNOCERA RUFICORNIS Edw. Saunders, 1. c., p. 299. STERNOCERA AUROSIGNATA Reiche mss. STERNOCERA AUROSIGNATA J. Thomson, Typi Buprestidarum Musæi Thomso- niani (1878), p. 8. STERNOCERA KERREMANSI Waterhouse mss. Long. 29-37; lat. 12-14 mul. S'ubovata, elongata, supra viridi-aurata, virida vel cœruleo-metallica, nitida, subtus nitidior; thorace læve, valde ac large punctato; elytris læ- vibus, subtilissime punctatis, basi albidofoveatis; subtus nitidissima, subtile punctata, episternis sinqulisque abdominis segmentibus utrinque cinereo pubescentibus. Var. a. Antennis nigris, articulis 1-4 læviler metallicis; pedibus viridi-auralis : a. Elytris lævibus, subiWiter punctatis (æQuisiGnaTA Ed. Saund.) (1); B. Elytris quatuor forearum lineis dense ac subtilissime punctatatarum, his foveis vagis, ornatis (PUNCTATOFOVEATA E. Saund.) ; Var. b. Antennis tarsisque pallido-fulvis, pedibus testaceis interdum viridi-metallico micantibus : a. Elytris lxvibus, subtile punctatis (RuricorNis Ed. Saund.); G. Elytris quatuor fovearum lineis dense ac sublilissime punctatarum, his foveis vagis, ornatis (KERREMANSI Waterh.). (:) Les subdivisions que je signale dans les deux seules variétés que je recon- naisse en cette espèce n’impliquent pas mon intention de les maintenir, Je ne les mentionne que pour indiquer les différences sur lesquelles les auteurs ont fondé leurs espèces. 62 ESSAI MONOGRAPHIQUE Ovalaire, allongée, d’un beau vert métallique doré ou cuivreux éclatant avec les élytres moins brillantes, vertes ou dorées, souvent à reflets bleus. Tête granuleuse, grossièrement ponctuée, avec un sillon net sur sur le vertex. Antennes noirâtres, avec quelques reflets métalliques sur les quatre premiers articles, ou entièrement fauves ou jaune clair. Thorax lisse, assez fortement bisinué à la base, un tiers plus. large que long avec les angles antérieurs rabattus, couvert de gros points enfoncés arrondis et espacés et légèrement impressionné des deux côtes, vers le milieu de la base. Élytres convexes, très légèrement atténuées vers les deux tiers de leur longueur, sinueuses vers la hanche, d’apparence lisses et luisantes, mais présentant, vues à la loupe, une ponctuation tres fine et très serrée, avec les dents apicales longues et aiguës; le sillon formé par le rebord de l'élytre, à l’épipleure, net et bien accentué; une fossette arrondie, tomenteuse, cendrée ou blan- châtre, vers le milieu de la base. Dessous lisse, très brillant, très éparsement et tres finement ponctué; épisternum d'un cuivreux éclatant, garni d'une pubescence jaunâtre, cendrée ou blanche; segments abdominaux plus dorés à l'extrémité, avec un enfoncement arrondi, d’un cuivreux éclatant dans le fond et rempli d’une pubescence jaune, cendrée ou blanche, sur les côtés de chacun d'eux. Saillle sternale assez robuste, sillon- née latéralement, légèrement cuivreuse au sommet avec l’extrémité sombre. Pattes ponctuées, entierement vert doré ou fauves à légers reflets métalliques, avec les tarses testaces. Cette espèce se distingue de #!. sternicornis Linné, par sa forme sensiblement plus parallèle à l’extrémiteé, par son faciès moins robuste; par l’ensemble de sa vestiture lisse et luisante, par sa coloration plus brillante et enfin par l’absence de séries longitudi- nales de taches tomenteuses sur les élytres. Elle paraît confinée au nord de l’Inde et dans l’extrême Orient, en Cochinchine et au Pachbon. Siam (Brit. Mus., Mus. de Calcutta, Leyde et Bruxelles; coll. Oberthur, Meyer- Darcis, vande Poll); Birmah (Brit. Mus., Mus. de (rênes, Leyde, coll. vande Pol! et Kerremans); Cochinchine (Wus. de Paris., coll. Meyer-Darcis et Kerremans); Bengale (Mus. d'Amsterdam) ; Indes or. (Mus. de Leyde, Bruxelles; coll. Oberthur, vande Poll, Gadeau de Kerville); Minhla (coll. vande Poll); Pachbon (coll. rande Poll et Kerremans); Inde sept.,Jenasserim, Hymalaya (PBri. Mus.); Inde occ. (coll. vande Poll) ; Silhet(coll. Kerremans); Munipour, Cambodje (Mus. de Calcutta, coll. vande Poll); Maldah, Kaïlig, Tavoy, Calcutta, Népal, Naga-Hills, Sarrow-Hills, Goalpara (Mus. de Calcutta). VAR. RUFICORNIS : Siam (Brit. mus.); Cochinchine (coll, Oüerthur). DU GENRE STERNOCERA. 63 M. Edw. Saunders, en décrivant le S'. punclatofoveata, émettait avec raison des doutes quant à la validité de l’espece, mais il assignait au S. ruficornis un rang que ce Sternocera ne me paraît pas pouvoir conserver, la nuance fauve des antennes et des tarses, chez un insecte identique à un autre comme facies, sculpture et coloration, ne me paraissant pas un caractère spécifique suffisant, si l’on tient compte surtout de la coloration des pattes, passant insensiblement, chez ces deux types, du vert doré au fauve à reflets métalliques. D'autre part, certains exemplaires à antennes et tarses testacés et notamment un spécimen du British Museum, offrent la même sculpture élytrale que le S. punctatofoveala, c’est-à-dire des séries longitudinales de légers enfoncements arrondis, vagues, et très fine- ment pointillées dans leur fond. Pris séparément, chacun de ces types semble constituer une espèce, mais tous les passages existent de l’un à l’autre et je crois que nous nous trouvons en présence d’une seule espèce, sujette à des variations diverses, variations qui forment un passage à 9. Slernicornis Linné, par la variété xullipunctata. Quant à l’aurosignata de M. J. Thomson, que je ne connais que par la description de l’auteur, je la rapporte à l'æguisignata, à laquelle cette description répond très exactement. Au surplus, dans les diverses collections qu’il m'a été donné d’examiner, je n’ai trouvé que doutes au sujet de ces deux espèces; des Sernocera identiques l’un par rapport à l’autre sont, dans la même collection et sans raisons appréciables, étiquettés aequisigna la où aurosignata. Le type se trouve dans la collection Edw. Saunders, au British Museum, à Londres. 3. Sternocera Diardii Gory. Viridi aurata, nitidissima, thorace punctatissimo; elytris subtilissime granu- latis, apice dentatis; antennis pedibusque castaneis; corpore subtus punctulato. STERNOCERA Drarpii Gory, Monogr. suppl. (1841), t. IV, p. 4, pl. 1, f. 2. Long. 28-34; lat. 11-14 mul. Elliptica elongata, viridi-metallica nitida; thorace sat grosse ac sparse punctato; elytris subtile punctulatis; subtus glabrata, sat valde punctata ; pedibus antennisque castaneïs. Elliptique allongée, vert métallique tres brillant. Tête ponctuée, avec un sillon net sur le vertex; antennes brun clair. Thorax presqu’aussi long que large, avec les angles antérieurs rabattus, modérement ponctué, la ponctuation plus légère sur le disque, avec une très faible dépression basilaire de chaque côté. Élytres presque droites, très légèrement atténuées à l'extrémité, 64 ESSAI MONOGRAPHIQUE finement et densement ponctuées, un peu r'ugueuses, tres faiblement rebordées à l’épaule, légèrement impressionnées à la base, tri- répi- neuses à l'extrémité. Dessous sans taches villeuses ou tomenteuses, assez fortement ponctué, avec le dernier segment abdominal plus rugueux que les autres; chacun de ceux-ci légèrement cuivreux le long du bord externe. Saillie sternale légèrement recourbée en dehors, un peu cuivreuse au sommet avec l'extrémité plus sombre. Pattes ponctuées, brun-clair. Voisine du S. æguisignata, cette espèce s’en distingne par son faciès moins robuste, par la ponctuation prothoracique moins accen- tuée, par la forme sensiblement elliptique, partant plus élargie à l'extrémité, par la ponctuation granuleuse des élytres et surtout par l'absence d’enfoncements tomenteux sur les côtés des segmentsabdo- minaux. Cette espèce habite l'Hindoustan, sans localisation spéciale bien déterminée. Indes orient. (Brit. Mus., coll. Obertaur et van de Poll); Bombay (Aus. Paris et de (énes); Madras (coll. Kerremans); Pachbon, Bengale (coll. ex de Poll); Sahibgan] (Mus. de Calcutta). Le type, de la collection Gory, se trouve actuellement dans celle de M. René Oberthur, à Rennes. 4. Sternocera laevigata Olivier. B. elytris tridentatis, cuprea, nitidissima; sterno porrecto. BUPRESTIS LAEVIGATA Olivier, Entomologie (1790), t. 2, p. 87, pl. 12, f. 139. STERNOCERA LAEVIGATA Cast. et Gory, Monographie (1837), t. 1, Sternocera, p. 10 pl. IE. 10: STERNOCERA ORIENTALIS Cast. et Gory, 1. c. ibid. f. 10. STERNOCERA RUGOSIPENNIS Cast. et Gory, 1. c. ibid, f. 11. STERNOCERA HYPOLEUCA Hope, Mss. STERNOCERA AURULENTA La Ferté, Mss. STERNOCERA MINOR Ed. Saunders, Cat. Buprest. (1871), p. 2. Long. 21-37; lat. 8-14 mil. Ovata elongata, nilida, viridi aurata, cuprea vel coerulescens; capite rugoso; thorace vi punctato; elytris lonuissime punctlatis; subtus sparse ac tenue punctata; antennis pedibusque brunneis, tarsis pallidioribus. A. Elytris lacvibus, tenuissime punclalis, singulis abdominis segmen- lis plaga magna cinereo pubescente triangulari laterato-ornatis, (var. a (LAEVIGATA Olivier). B. Cuprea; elytris rugose-punctatis; nn FU gose-punclata, segmento- run basi cinereo-pubescenti-marginata, var. b. (RuGOSIPENNIS. Cast. Gory). Ovale allongé, bleu métallique, vert doré ou cuivreux. DU GENRE STERNOCERA. 65 Tête légerement rugueuse, finement et largement ponctuée avec un sillon net sur le vertex; antennes brun obscur. Thorax à peu près aussi long que large, avec les angles ante- rieurs rabattus, bisinué à la base, lisse, à ponctuation fine très espacée mais s'épaississant un peu sur les côtés, avec deux impres- sions de chaque côté vers le milieu de la base, souvent confuses et peu nettes, surtout les extrêmes. Élytres droites jusqu’au tiers postérieur, légèrement infléchies ensuite, rebordées à l’épaule, sinueuses aux hanches, très finement ponctuées, d'aspect lisse (/4evigala) où rugueuses (rwgosipennis), tri-épineuses à l'extrémité et présentant une fossette arrondie, à peine sensible, vers le milieu de la base. Dessous lisse, finement ponctué, avec le dernier segment abdomi- nal rugueux; base de chacun des segments abdominaux bordée d’une pubescence cendrée (rugosipennis) ou ornée latéralement d’une large plaque tomenteuse cendrée (/aevigata) de forme sub-trian- gulaire. Saillie sternale longue et grêle, recourbée en dehors, sillonnée latéralement. Pattes finement ponctuées, brun obscur; tarses plus clairs. La taille et le faciès peu robuste de cette espèce la distinguent nettement des précédentes, avec lesquelles elle ne peut être con- fondue à raison de la ponctuation très légère du prothorax. Elle est très répandue dans toute l'Inde anglaise, Indes or. (Brit mus., Mus. d'Amsterdam, de Berlin, de Gênes, de Bruæelles ; coll. Oberthur, van de Poll, Meyer-Darcis, Kerremans); Bengale (Mus. de Berlin; coll. Kerremans); Moradabad, Nielgherris(coll. ven de Poll); Malabar (Brit. Mus.); Ma- dras(coll.Kerremans); île Banda Neira(Wws.de Leyde); Bangalore (Mus. de Calcutta). VAR. RUGOSIPENNIS : Indes or. (Brit. Mus., Mus. de Bruxelles: coll. Oberthur, van de Poll, Kerremans); Sabatoo (coll. van de Poll); Bengale (coll. Kerremans); Bangalore (us. de Calcutta). MM. Castelnau et Gory ont confondu, dans leur monographie, le $. orientalis Herbst avec le #'. Zaevigata Olivier. Edw. Saunders, dans son Catalogue de 1871, rectifia en partie l'erreur des précédents auteurs en assignant à l’espèce de Herbst sa véritable synonymie, mais il n'avait pas cru devoir réunir au S'. laevigata, V'orientalis de Cast. et Gory et avait donné à cette derniere le nom de #inor. Il assignait, également avec les précédents monographes, le rang d'espèce au S. rugosipennis. Je crois avoir reconnu, gräce aux nombreux exemplaires de toutes ces différentes formes qu’il m’a été donné d'examiner, que nous nous trouvons en présence d'une seule espèce, excessivement variable tant au point de vue de la taille que de la coloration, de la struc- ture élytrale et du mode d’ornementation des segments abdominaux, et j'ai pu remarquer tous les passages entre le S', Zaevigala bleu métallique, à élytres et corselet lisses, à peine ponctues, présentant ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXII. ) (616) ESSAI NONOGRAPHIQUE sur chacun des segments abdominaux deux grandes taches latérales tomenteuses et le S. rwgosipennis cuivreux éclatant, à élytres fortement ponctuées et rugueuses, ne présentant, à la base des segments abdominaux, qu'une simple frange de poils blanchâtres. 5. Sternocera orientalis Herbst. Bupr. aeneus, elytris serratis tridentatis sterno porrecto conico, pedibus castaneis. BUPRESTIS ORIENTALIS Herbst, Natursyst., Coléopt.(1801),t.IX, p.18, pl. 141,f.1. STERNOCERA UNICOLOR Castelnau, Revue Ent. de Silberman (1835), t. 3, p. 159. STERNOCERA MONGUERSII (Dupont mss.), Dejean, Cat. (1831), p. 24. STERNOCERA CHRYSOMMA (Dupont mss), Dejean, 1. e. ibid. STERNOCERA BASALIS Cast et Gory, Monogr. des Bupr. (1837), t. 1, Sternocera, D. 9 pl TPE STERNOCERA UNICOLOR Cast. et Gory, 1. e. ibid., f. 8. STERNOCERA DISSIMILIS Gory ; Monogr. suppl. (1841), t. IV, p. 3, pl. 1, f. 1. STERNOCERA MONGUERSII J. Thomson, Typi Buprestidarum Musaei Thoms- niani (1879) app. | a. Long. 28-40; lat. 11-16 ill. Ovata, subeylindrica, medio postice subdilalata, viridi metallica, tho- race cinereo pubescenti-punctulato; elytris viridibus, paululo castaneo micantibus, subtiliter quadricostatis, tenvissime punctatis; sublus rugosa, grosse punctata, punctis cinereis; pedibus viridibus, violaceo-vel castaneo . micantibus. Var. b. — Elytris pedibusque castaneis, viridi laeviler micantibus (gasazis Cast. et Gory. Ovale, subcylindrique, légerement élargi vers le tiers postérieur, d'un vert métallique brillant avec les élytres vert plus sombre à légers reflets bruns ou brun-marron à reflets verts. Tête rugueuse, grossièrement ponctuée, avec un sillon net sur le vertex ; antennes brun marron quelquefois violacé. Thorax un tiers plus large que long, avec les angles antérieurs rabattus, dilaté postérieurement, à ponctuation forte, arrondie mais irrégulière, plus dense sur les côtés, cette ponctuation remplie d’une pubescence cendrée ; de chaque côté, vers le milieu de la base, une dépression vague. Élytres lisses, tres legerement chagrinées, finement ponctuees, rebordées à l’épaule, arrondies à l'extrémité avec les épines ter- mipales assez grandes et accentuées. Elles présentent souvent quatre côtes élevées, peu visibles et une fossette basilaire arrondie, assez profonde, nette et tomenteuse. Dessous grossièrement et irrégulièrement ponctué, avec les points, l’épisternum et la base de chacun des segments abdominaux revêtus d'ane pubescence cendrée; saillie sternale courte, assez épaisse, finement et éparsement ponctuée. Pattes finement ponctuées, d’un vert brunâtre, violettes aux articulations. DU GENRE STERNOCERA. 67 Cette espèce, excessivement variable, se distingue de celles qui précèdent et de la dasyplewra qui suit par la ponctuation du dessous, qui rappelle celle du #. sternicornis. Les élytres passent du vert métallique au brun marron foncé en présentant tous les intermé- diaires: elles sont souvent vertes à légers reflets brunâtres, d’autres fois elles sont d’un brun marron clair à reflets vert-métallique; la var. basalis Cast. et Gory, ne présente d'autre différence que la nuance des élytres, nuance qui permet d'observer tous les passages. Il n’y a donc pas lieu de l’admettre comme espèce. Quant au S. dissimilis de Gory, c’est un basalis chez qui les côtes élytrales sont un peu plus marquées. Elle est répandue dans l'Hindoustan. Indes or. (Brit. Mus., Mus. de Paris, Berlin, Leyde; coll. Gadeau de Kerville); Birmah (Mus. de Leyde); Coromandel (Mws. de Paris ; coll. Oberthur, Kerremans) ; Pondichéry (Brit. Mus.); Bengale (Mus. de Gènes). Var. Basaus : Indes or. (Brit. Mus., Mus. de Bruxelles; Coll, Oberthur, van de Poll, Kerremans, Gadeau de Kerville); Madras, Malabar (coll. Kerremans). Je partage l’opinion de M. Edw. Saunders quant à la réunion du S. unicolor Cast., à cette espèce. Quant au S. Monquersii de M. J. Thomson, j'imagine que cet auteur l’a décrit sur un exem- plaire ainsi nommé d’après Dejean. Or, la collection Chevrolat contient deux Séernocera étiquettés : Monquersii (Dupont in it.) Dejean Cat., don de M. Dupont. L'un de ces deux exemplaires a été envoyé à M. le général Quedenfeldt, qui a bien voulu le comparer et l’a trouvé identique au type de l’orientalis de Herbst, qui se trouve au Musée de Berlin. 11 n’y a donc pas lieu d’avoir le moindre doute quant à l'identité du Âongquersii, dont la description se rapporte, du reste, assez exactement au véritable or2entalis. 6. Sternocera dasypleura Kollar. Planche I, figure 1. Subcylindrica, viridi aenea, capite thoraceque sparsim excavato punctatis; coleopteris obscure castaneis, tenuissime punctatis; pleura flavo-pilosa. STERNOCERA DASYPLEUROS Kollar, C. v. Hugel, Kaschmir (1848), Bd. IV, part. 2, p. 504. STERNOCERA MACULIVENTRIS La Ferté mss. STERNOCERA MNiszEcHiI J. Thomson, Typ.Bupr. Mus. Thoms. (1879), app. 1 4. STERNOCERA ORIENTALIS Hbst, var. BicoLor Kerremans, Compte Rendu Soc. Ent. Belge (1886) t. XXX, p. xxxv. Long. 30-38; lat. 10-13 mil. Elongata, subcylindrica, parallela, viridi aurata, nitida. Elytris obscure castaneis, viridi micantibus vel cyaneo metallicis, nitidissimis, tenuissime punclatis; subtus sublile irrequlariter punctata; abdomine apice brunneo marginalo; pedibus castaneis. Allongée, cylindrique, parallèle, d’un vert doré brillant avec 68 ESSAI MONOGRAPHIQUE les élytres marron obscur à reflets métalliques ou bleu intense; dernier segment abdominal bordé de brun. Tête ponctuée, avec un sillon net sur le vertex; antennes brun obscur. Thorax beaucoup plus large que long, trappu, avec les angles antérieurs rabattus et deux fossettes confuses à la base, criblé de gros points enfoncés tres irréguliers, donnant au corselet une appa- rence très rugueuse et inégale. Élytres parallèles, presqu’aussi larges à l'extrémité qu’à la base, tres finement, densément et irrégulièrement ponctuées, rebordées à l'épaule près de l’épipleure, légèrement sinueuses aux hanches, tridentées à l'extrémité, avec une fossette confuse et irrégulière à la base. Dessous lisse et brillant, tres éparsement et très irrégulièrement ponctué; épisternum et base de chacun des segments abdominaux garnis d’une pubescence cendrée, s’élargissant en taches sur les côtés de ceux-ci dont l'extrémité est assombrie et cuivreuse; le dernier segment abdominal est rugueux et largement bordé de brun. Saillie sternale épaisse, courte, recourbée en dehors, cuivreuse au sommet, avec l'extrémité sombre. Pattes ponctuées, brun marron obscur, tarses plus clairs. La forme trappue du corselet, les élytres parallèles, la rugosité spéciale du thorax distinguent nettement cette espèce des précé- dentes. La bordure brune du segment apical et le dessous presque lisse empèchent de la confondre avec la var. basalis de l’espèce précedente. Elle parait confinée dans les régions septentrionales de l’Inde, sur le versant meridional de l'Himalaya. Inde (Mus. de Pariset de Bruxelles; coll. van de Poll, Oberthur, Meyer Darcis, Kerremans); Muscat (Brit. Mus.); Nepaul (Mus. de Leyde); coll. (Xerremans); Himalaya (coll. van de Poll, Kerremans). Le #. Mniszechi J. Thomson est identique à cette espèce. Elle existe dans plusieurs collections sous ce nom ou sous celui de maculiventris La Ferte mss. 7. Sternocera nitidicollis Cast et Gory. Viridi aurato nitidissimo ; elytris pedibusque fusco obscuris ; thorace nitidissimo, vix punctato. STERNOCERA NITIDICOLLIS Cast. et Gory, Monosr. (1837), t. I, Sternocera, p. 8, DLANEAO: Long. 30-36; lat. 11-14 mùll. Elliptica, elongata, viridi-metallica nilidissima; thorace nilido, tenuis- sime punclalo; elytris caslancis; sublus nitidissima, sparse tenuissimeque punclata; abdomine apice castanco-marginalo; pedibus castaneis, violas- centivus. DU GENRE STERNOCERA. 69 Elliptique, allongée, vert métallique brillant, élytres brun marron. Tête lisse, très faiblement et très éparsement ponctuée avec un sillon net sur le vertex; antennes brun obscur. Thorax un tiers plus large que long, très lisse sur le disque où il est à peine ponctué, un peu plus rugueux sur les côtés avec les deux fossettes basilaires profondes et bien accentuées. Élytres sensiblement arquées extérieurement, donnant à l’insecte une forme elliptique, tres finement ponctuées, rebordées à l'épaule, sinuées aux hanches et tri-épineuses à l’extrémite. Dessous lisse et brillant, tres-faiblement ponctue; saille sternale longue, grèle et recourbée en dehors; dernier segment abdominal largement bordé de brun marron, la partie brune assez rugueuse. Pattes finement ponctués, brun obscur à reflets violaces. La forme élargie de cette espèce et son apparence lisse la font reconnaître de ses congénères. Elle provient de l’'Hindoustan,notamment des environs de Calcutta. Madras (Brit. Mus., Mus. de Calcutta; coll. Kerremans); Cahar (Brit. Mus.); Bombay (Mus. de Paris; coll. van de Poll); Bengale (Mus. de Berlin) ; Calcutta (coll. Oberthur et Kerremans); Indes (coll. Meyer Darcis). Indes or. (Mus. de Gènes:; coll. van de Poll); Karakpur Hills; Maldah; Sahibganj (Mus. de Calcutta). Le type fait partie de la collection de M. René Oberthur. 8. Sternocera chrysis Fabricius. B. elytris serrato-tridentatis, castaneis, sterno conico, porrecto. BUPRESTIS CHRYSIS Fabricius, Systema Entomologicae (1774), p. 218. BUPRESTIS SPLENDIDA Goeze, Entomologische Beitrage (17717), t. I, p. 595. BUPRESTIS CHRYSITES Pallas, Icones insectorum (1781), p. 62, pl. D, f. 1. BUPRESTIS STERNICORNIS De Geer, Abhandlungen fur Geschische der Insecten (181), t. 4, p. 82. BUPRESTIS CHRYSIS Olivier, Entomologie (1790), t. 2, p. 24, pl. IL, f. 8 a. d., pl. VI, f. 52 b. BuPREsTIS CHRYSIS Herbst, Natursyst. Coleop. (1801), t. IX, p. 14, pl. 138, f. 2. Cucurus CoroManDELsIs Voet, Cat.syst. Coleopt.(1806),t.1, p.93, pl. XLIX, f. 4. STERNOCERA CHRYSIDIOIDES (Hope coll.), Cast. et Gory, Monogr.(1837) t. 1, Ster- nocera, p. 7, pl. I, f. 4. STERNOCERA CHRYSIs Cast. et Gory, 1. ©., p.7, pl. IL, f. 5. STERNOCERA BRAMINA, Chevrolat, Revue Ent. de Silberman (1838), p. 8. STERNOCERA CHRYSIS Fabr., var. NITENS, Kerremans, Compte rendu Soc. Ent. Belge (1886) t. XXX p. XXXWV. STERNOCERA CHRYSIDIOIDES Cast. et Gory, var. LATESIGNATA Kerremans, 1. c. Long. 81-60; lat. 14-22 mil. Ovata cuprea, aurea, viridis, aenea, cœruleo-metallica vel nigra nilidis- sima; thorace valde punctato, punclis grossis, abdomine apice castaneo mar- ginato ; elytris castaneis, antennis obscuris; pedibus castaneis. Var. b. — Corpore nigro, nitidissimo; elytris caslaneis (CHRYSIDIOIDES Cast et Gory). 70 ESSAI MONOGRAPHIQUE Ovale, cuivreux, doré, bronzé, bleu métallique ou noir excessive- ment brillant, élytres brun marron. Tête rugueuse, grossièrement ponctuée, avec un sillon net, mais assez court sur le front; antennes obscures. Thorax lisse, criblé de gros points enfonces, si serrés que parfois les espaces lisses forment une sorte de réseau continu, mais irrégu- lier; angles antérieurs rabattus, dilaté postérieurement, bisinué à la base avec un enfoncement de chaque côté. Élytres lisses, luisantes, brun marron, quelquefois à reflets métalliques peu accentués, légerement atténuées à l'extrémité, rebordées à l'épaule, légèrement impressionnées à la base, quelque- fois un peu rugueuses vers le tiers antérieur, cette rugosité formée par des points élevés assez espacés; tri-épineuses à l'extrémité. Dessous excessivement lisse et brillant, à peine ponctué, souvent avec une dépression large et confuse aux côtés de chacun des segments abdominaux, le dernier de ceux-ci largement bordé de brun et rugueux; saillie sternale courte, massive, légèrement recourbée en dehors et profondément sillonnée sur les côtés. Pattes brun marron, ponctuées. La ponctuation du thorax, le faciès robuste, l’aspect lisse et luisant du dessous caractérisent suffisamment cette espèce et empêchent de la confondre avec les espèces voisines. Elle habite toute l’Asie méridionale, du Beloutchistan au sud de la Chine. Indes or. (Brit. Mus.; Mus. d'Amsterdam, Gènes et Bruxelles; coll. Oberthur, van de Poll, Meyer Darcis, Quedenfeldt, Gadeau de Kerville, Kerremans); Ceylan (Brit. mus.); Pondichéry (Hus. de Paris); Tranquebar (us. de Berlin) Bangalore (Mus. de Leyde et Calcutta); Calcutta (Mus. de Brucelles); Nielgherris, Bombay (coll. van de Poil); Madras (coll. Æerremans); Coromandel (Brit. mus., Mus. de Berli; col]. Kerre- mans) ; Assam; Utakamand (Mus. de Calcutta). VAR. CHRYSIDIOIDES : Madras (Brit. mus.; Mus de Berlin, Amsterdam et Calcutta; coll. Kerremans); Siam, Bengale sept. (Brit. Mus.); Bombay (Mus. de Paris, coll. van de Poll.); Bangolore (Mus. de Leyde); Indes or. (Mus. d'Amsterdam, de Bruxelles; coll. Oberthur, Meyer Darcis, Gadeau de Kerville); Nielgherris (coll. van de Poll.); Bengale (coll. Kerremans); Bombay (Mus. de Calcutta). Le S. bramina Chevrolat ne peut être considéré comme une espèce, ni même comme une variété. Quant au S. chrysidioides Cast. et Gory, après avoir examiné l’insecte sur toutes ses faces, je n’y ai remarqué qu'un système de coloration assez différent, mais peu constant et passant quelquefois au bronzé obscur. Le chrysis Fabr. passe par toutes les nuances, depuis le doré clair jusqu’au bleu d’acier intense, en parcourant toute la gamme des verts, des cuivrés et des bronzés et si, pour les Sternocera à coloration noire, il fallait adopter une coupe spécifique, il n’y aurait aucune raison pour ne pas faire de même pour les verts, les dorés, les bronzés et les amateurs de divisions à l'infini, les créateurs d’espèces pour- DU GENRE STERNOCERA. 71 raient épuiser tout le dictionnaire en faisant des Sternocera antiqua, aurea, Cyanea, aenea, viridis, aureoviridis, cupreoviridis, cuprea, ete., etc., à l’infini, 9, Sternocera Hildebrandti Harold. Nigra, elytris pedibusque castaneis ; thorace flaveolato-punctato, foveolis plus minusve elongatis, elytris nudis, basi longitudinalider, pone basin autem usque ad apicem transversim grosse undulato-rugatis, rugis infuscatis; corpore subtus, abdominis apice rufo excepto, nigro laevigato, metasterni lateribus punctatis. STERNOCERA HILDEBRANDTI Harold, Monatsbericht der K. P. Akademie etc. (1868), p. 214, f. 1. STERNOCERA ESCHSCHOLTZI J. Thomson, Bull. Soc. Ent. de France (1879), ne 15, p. 154. STERNOCERA ESCHSCHOLTZI Fairmaire, Annales Soc. Ent. de France, VIe série (1887), t. VII, p. 134. Long. 30-42; lat. 13-19 mil. Ovata, postice angustala, conveæa, nigra nitidissima; prothorace foveis profundis; elytris nitidis, castaneis, longitudinaliter ad suturam grosse punctatis;subcostalis, transversimundulato rugatis; pedibus claro castaneis. Var. à. — Elytra traversim unduluta,pedibus totis brunneis,abdominis apice rufo toto, elytrorum coloratione pallidiore (HizpesraANDTI Harold). Var. b. — Elytra non transversim undulata; femoribus subtus nigro- bruncis; abdominis apice plaga rotundata rufa; elytrorum coloratione obscuriore (EscuscHoLTzr J. Thoms). Ovale, très atténué au bout, élargi aux épaules, convexe, d’un noir très brillant avec les élytres, et les pattes brun marron. Tête grossièrement ponctuée avec une petite carène lisse entre les yeux; antennes noires. Thorax triangulaire, beaucoup plus large que long, avec les angles antérieurs fortement rabattus, bisinué à la base et couvert de gros points enfoncés arrondis, oblongs ou ovalaires. Élytres élargies aux épaules, atténuées et tri-épineuses à l’extré- mité, sinueuses aux hanches; elles présentent vers la suture des séries longitudinales de gros points enfoncés et des larges côtes inégales, confuses, avec le calus huméral épais et tres prononcé; souvent elles sont plissées transversalement sur le disque. Dessous lisse et luisant, tres finement et très éparsement ponc- tué; la ponctuation, à peine sensible sur les segments abdominaux, est accentuée et très visible sur les côtés du sternum; extrémité du segment apical brun rougeûtre atteignant les bords (773/debrandti), ou présentant simplement une tache arrondie, subquadrangulaire et n’atteignant pas les bords latéraux du segment apical (var. Eschscholtzi), saillie sternale courte, très épaisse, tronquée à l'extrémité avec de larges sillons latéraux. Pattes finement ponctuées, légèrement pabescentes, brun testacé 12 ESSAI MONOGRAPHIQUE plus clair que les élytres, quelquefois avec l’intérieur des cuisses sombre et noirâtre (var. Æschscholtzi). Cette espèce est répandue dans la région équatoriale de l’Afrique orientale. Massaï (Brit. mus.); Abyssinie mérid. (Mws. de Paris); Zanzibar (Mus. de Berlin et de Gênes); Mombassa (Mus. de Leyde, coll. van de Poll.); Zanguebar (coll, Oberthwr) ; Mamboïa (coll. van de Poll). VAR. ESCHSCHOLTZI : Afrique orient. (Prit. mus.); Afrique tropicale (us. de Ber- lin), Somalis(Mwus. de Leyde); Zanguebar (Mus.d Amsterdam, coN. Oberthur,; Tabora (coll. van de Poll., Meyer Darcis et Kerremans): Mpwapwa (coll. van de Poll.); Monts N'Guru (us. de Gênes). En examinant séparément un seul exemplaire bien caractérisé des deux espèces que je reunis sous le nom de Æ/ildebrandti, on pour- rait être amené à y voir deux coupes nettement distinctes, mais le grand nombre d'individus qu’il m’a été donné d'étudier, m’a permis de trouver les passages entre ces deux types. La forme arrondie ou allongée des fossettes du thorax se remarque aussi bien chez l’Æildebrandti que chez l Zschschollzi; quant aux plis transversaux, si caractéristiques chez le premier, ils se retrouvent souvent, à un degré beaucoup moindre, chez le second et l'on peut suivre toutes les gradations, depuis le plissement net et tres accentue (/Æ/ildebrandti) jusqu’à son absence totale (Æschschollzi. Restent, comme différences, la forme de la tache rouge du dernier segment abdominal et la coloration plus foncée de l’intérieur des cuisses. Ces deux caractères ne peuvent constituer une raison suflisante à l’admission de l'espèce, bien que le dernier (intérieur des cuisses noir) soit constant. Mais il se remarque aussi dans la variété rreqularis Latr. du S. castanea Olivier, sans que l’on puisse séparer ces deux types. Le type de cette espece se trouve au Musée de Berlin. 10. Sternocera feldspathica White. Planche I, figure 2. S. castanea, purpureo et viridi resplendens, thorace lateribus plaga antica subtriangulari, dorso rude punctato, elytris haud plagiatis lineatis, basi subareolatis, corpore subtus purpureo-nigro, subpiloso, segmentis tribus posticis lateribus, plaga pilorum. STERNOCERA FELDSPATHICA White, Annals and magasine of Natural History (1843), t. XII, p. 267. Long. 32-38; lat. 14-17 mili. Ovata, postice attenuata, viridi-metallica obscura; thorace viride, jur- pureo micante, irregulariter ochraceo vel rufotomentoso-punctulato, lateri- bus plaga subtriangulari, rufotomentosa; elytris obscure castaneis, cœrules centibus vel iridescentibus, laeriter ac irregulariter costulatis; pedibus obscure-viridibus. Var. b.— Thoracis punctis minoribus, elongatis; subtus nigravirescente; elytris nigris vel bruneo nigris, laevississime iridescentibus (rrisTis). DU GENRE STERNOCERA. fe Ovale, atténué au bout, d’un vert métallique obscur; thorax vert à reflets pourprés; élytres brun marron à reflets irisés ou bleus. Tête irrégulièrement ponctuée, rugueuse, légèrement excavée sur le front, avec une petite carène lisse entre les yeux, parsemée de longs poils jaunâtres, plus serrés dans l’excavation frontale ; anten- nes noires. Thorax rugueux et sombre en dessous, à reflets pourprés en dessus, ayant sur chacun des côtés un enfoncement subtriangulaire rempli d’une tomentosité courte et serrée, jaunâtre ou rougeûtre; cet enfoncement, coupé carrément au sommet du corselet, n’en atteint jamais la base. Le corselet est criblé de points enfoncés, irréguliers et remplis de la même tomentosite. Élytres rebordées à l'épaule, sinueuses aux hanches, tri-épineuses à l'extrémité; elles présentent des côtes irrégulières, souvent inter- rompues et sont marquées, à la base, de légers sillons. Dessous rugueux, assez fortement ponctué; des points émergent un ou deux poils longs, jaunâtres, mous; de chaque côté de la base des segments abdominaux une tache semi-cireulaire, tomenteuse. Cette tache est très allongée sur le dernier segment. Tout l'abdomen est également bordé de la même villosité, qui émerge de dessous l’élytre. Saillie sternale épaisse, courte et droite. Pattes ponctuées, légèrement villeuses. Bien que sa sculpture élytrale la rapproche sensiblement de l'espèce précédente, surtout de sa variété Zschschollzi, cette espèce s’en distingue par son faciès moins robuste, sa forme moins élargie aux épaules, son système pileux et la coloration. Elle est très commune dans l'Afrique occidentale équatoriale, et semble particulièrement répandue dans le bas et le moyen Congo, notamment à Vivi, d’où elle a été expédiée en grand nombre, Le type fait partie des collections du British Museum, de Londres. Congo(Brit. Mus., Mus. de Paris, Berlin, Gênes, Leyde et Bruxelles; coll. Oberthur, Quedenfeldt, Meyer Darcis et Kerremans) ; Angola (Brit. mus., Mus. de Berlin; col]. Oberthur); Vivi (coll. van de Poll., Kerremans); Kumpata (Ms. de Leyde); Quango (Mus. de Berlin et Leyde: coll. Oberthur), Abyssinie (coll. Meyer Darcis). Var. rRISTIS: Quango (coll. Obertkur, van de Poll, Meyer Darcis, et Kerremans). 11. Sternocera Campanæ Lucas. STERNOCERA CAMPANAE, Lucas, Bull. Soc, Ent. de France (1886), p. CLXXHI. Long. 32-36; lat. 14-17 mil. Ovata, postice attenuata, viridi metallica obscura; thorace viride pur- pureo micanie, irregulariter ochraceo vel rufotomentoso punctato, lateribus plaga subtriangulari rufotomentosa ; elytris fulris, tridescentibus, laeviler striatis ac irregulariter punctalis, saepe castaneo laterale marginalis; sub- lus villosu, punctulata; pedibus obscure-viridibus, tarsis testaceis. 74 ESSAI MONOGRAPHIQUE Ovale, atténue au bout, vert métallique sombre; thorax à reflets pourprés, élytres fauves, souvent bordées de brun marron. Tête chagrinée, légèrement excavée sur le front, avec une tres petite carène lisse entre les yeux, parsemée de poils roux assez longs, plus touffus dans l’excavation frontale; antennes noires. Thorax rugueux en dessous, à reflets pourprés en dessus, ayant sur chacun des côtés un enfoncement subtriangulaire, souvent aminci et déchiqueté sur les bords, rempli d'une tomentosité jaune ou rousse, courte et serrée; cet enfoncement, coupé carrément au sommet du thorax, n’en atteint jamais la base. Ce dernier est criblé de points Entonces ovalaires remplis d’une pubescence tantôt rousse, tantôt fauve. Élytres rebordées à Fépauiet sinuées aux hanches, irrégulière- ment ponctuées et parcourues par des stries longitudinales irrégu- lières, lègerement sinueuses, peu profondes ; extrémité tri-épineuse. Dessous assez fortement ponctué, couvert de longs poils assez épars, d’un fauve clair, avec une tache triangulaire, tomenteuse, de chaque côte du segment apical; une tache plus courte, arrondie, se remarque quelquefois aux côtes de l’avant-dernier segment. Saillie sternale tres-courte. Pattes ponctuées, légèrement villeuses, tarses fauve clair. Cette espece, récemment décrite par M. Lucas, existait dejà dans quelques collections tantôt sous le nom de feldspathica, tantôt sous celui de Waklbergi. Elle forme le passage à ces deux espèces. Ses élytres à stries et irrégulièrement ponctuées, sa coloration sensiblement moins foncée, sa taille et son faciès moins robuste la séparent de #!. feldspathica dont les élytres sont d’un brun marron foncé et plus rugueuses. Quant au Waklbergi, il est tout autrement constitué comme sculpture élytrale. Elle habite l'Afrique occidentale équatoriale, au Loando et au Congo. Huiïla : Angola(Mus. de Paris) Angola(coïl. van de Poll, Fairmaire, Kerremans); Kumpata (Mus. de Leyde): Congo; Nolagi (coll. Kerremans). Le type se trouve au Musée de Paris. Sternocera Wahlbergi Boheman. Planche I, figure 3. Oblongo ovata, convexa, viridi-coerulescens, nitida; capite prothorace corporeque Subtus longe albido-pilosis, illo crebre rugoso punctato; prothorace chalybeo, crebre rugoso-foveolato, fundo fovearum et area laterali antica, impresso, subtrian- gulari, laevi, silaceo squamosis ; elytris testaceis, cyaneo micantibus, setis brevis- simis, pallidis, parce adspersis, crebre, distincte striatis, striis parum profunde punctatis, lateribus irregularibus, interstitiis laeviter convexis; pectore antice abdominisque serie utrinque macularum densius pilosis. STERNOCERA WAHLBERGI Boheman, Ofvers. Vet, Ak, Fôhr., 1860, p. 14. 1] © DU GENRE STERNOCERA. Long. 37 1/2-44 lat. 16 1/2-19 1/2 mil. Oblongo-ovata, convexa, obscure viridi cœrulescens, nitida, elytris testa- ceis, laeviter cyaneo micantibus, setis brevissimis, pallidis, parce adspersis, distincte requlariter puncto-strialis,interstitis convexis, laeviler punctatis. S'ubtus longe pallido villosa. Ovale oblong, convexe, d’un bleu verdâtre obscur avec les élytres brun marron clair ou testacées à très légers reflets bleu métallique. Tête finement ponctuée, légèrement impressionnée sur le front, cette impression remplie d’une villosité jaunâtre ou blanc sale, avec une petite carène lisse entre les yeux. Antennes noirâtres. Thorax un tiers plus large que long, rugueux en dessous, à reflets irisés en dessus, criblé de points enfoncés irréguliers très serrés remplis d'une villosité jaunätre, avec un enfoncement court, subtriangulaire sur chacun des côtés; cet enfoncement, coupé nette- ment par le bord supérieur du thorax, n'en atteint jamais la base; il est rempli d'une tomentosité courte, serrée, d’un blanc jaunâtre. Élytres sensiblement plus larges que le thorax à la base, droites jusqu’au tiers supérieur, attéenuées à l'extrémité, assez fortement rebordées à l’épaule, sinueuses aux hanches et très faiblement tri- épineuses à l’extrémité; leur surface est entièrement recouverte d’une très fine ponctuation d'où émerge un poil très-court, jaunâtre, invisible à l'œil nu. Elles sont parcourues dans leur longueur par des stries régulières de points enfoncés, les interstries formant des côtes peu élevées. Dessous rugueux, ponctué, garni d’une villosité jaunâtre, lorgue et molle, espacée, et plus serrée sur le mésothorax et le long des bords de chacun des segments abdominaux où elle forme des taches arrondies, subtriangulaires, très allongées sur le dernier segment. Saillie sternale tres épaisse et très courte, sillonnée latéralement, la pointe arrondie. Pattes concolores, légerement villeuses, ponctuées. De l’Afrique équatoriale. Nolagi (coll. van de Poll); lac N'Gami (Brit. Mus., Mus. de Paris et de Berlin, coll. Oberthur); Damara (Brit. Mus., coll. Kerremans) ; Ovumbo (Mus. de Leyde). La ponctuation régulière des stries et sa forme générale moins ovalaire, les élytres étant droites jusqu’au tiers antérieur, em- pêchent de confondre cette espece avec le S. Campanæ Lucas, dont elle est très voisine, mais suffisamment distincte. Le type se trouve au Musée de Berlin. 76 ESSAI MONOGRAPHIQUE 13. Sternocera cariosicollis Fairmaire. Planche I, figure 4. Oblonga, valde convexa, nitida, capite prothoraceque obscure aeneis, hoc dense ac grosse foveato, foveis griseo-pilosis, illo valde rugoso, medio antice carinato, clypeo emarginato, elytris castaneis, dense fortiter punctatis, intervallis transversim rugulosis et lineis vage elevatis apice emarginatis et extus unispinosis; subtus cum pedibus fusco aenea, rugulosa, tarsis pallide castaneis. STERNOCERA CARIOSICOLLIS Fairmaire, Compte Rendu Soc. Ent. Belge, (1884), t, XX VII, p. LxxI. — Annales Soc. Ent. de France (1887), VIe série, t. VII, p. 137. Long 27-38; lat. 11-14 mul. Oblonga, cylindrica, convexa, obscure aena, thorace dense ac grosse trre- qulariter foveato; elytris obscure castaneis, dense punctatis, rugulosis et lineis vage elevatis; subtus rugose punctata; antenis tarsisque pallido castaneis. Oblongue allongée, cylindrique, d'un bronzé obscur avec les élytres brun marron fonce. Tête rugueuse, avec une carène lisse entre les yeux; antennes brun marron clair. Thorax cylindro conique, avec les angles antérieurs fortement rabattus, les postérieurs à peine sensibles, densément et grossière- ment fovéolé, les fovéoles irrégulières, mais arrondies et remplies d'une pubescence grisâtre. Élytres presque droites jusqu'aux deux tiers de leur longueur, faiblement rebordées à l'épaule, grossièrement et irrégulièrement ponctuées, un peu rugueuses transversalement, tri-épineuses à l'extrémité, avec une ligne de points plus nette et plus régulière le long de la suture et le long de la marge externe. Dessous rugueux, grossièrement ponctué, avec une dépression sur les côtés de chacun des segments abdominaux et ceux-ci bor- dés d’une pubescence fauve ou brun grisàtre. Saillie sternale droite, très courte, sillonnée latéralement, Pattes ponctuées, tarses marron clair. Sa forme cylindrique, son aspect peu robuste, son faciès tout particulier et l’absence d'une tâche tomenteuse à la base de l’élytre empêchent de confondre cette espèce avec le S', castanea Oliv., qui suit et avec lequel elle a une vague affinité. Elle a éte rapportée de Makdischu (Somalis) par M. Revoil. Somalis (Mus. de Paris, Berlin, Leyde et Amsterdam; coll. Oberthur, van de Poll, Fairmaire, Meyer Darcis et Kerremans). Le type est au musée de Paris. DU GENRE STERNOCERA. A 14. Sternocera castanea Olivier. Noirâtre; élytres tridentées, d’un brun châtain, avec une tache velue à leur base, BUPRESTIS CASTANEA Olivier, Entomologie (1790), t. 2, p. 25, pl. 2,f. 8 b. c. BUPRESTIS CASTANEA Fabricius, Entomologia systematica(1794), t.I, pars 2, p. 195. BUPRESTIS CASTANEA Herbst, Natursystem, Coleopt. (1801), t.IX, p.21, pl. 149, f.1. BUPRESTIS IRREGULARIS Latreille, Insectes d'Afrique recueillis par M, Caillaud (1823), p. 6. BUPRESTIS IRREGULARIS Klug, Symbolae Physicae (1829), t. 1. pl. I, f. 1. STERNOCERA IRREGULARIS Cast. et Gory, Monogr. (1837), t. 1, Sternocera, p.4, pire: STERNOCERA CASTANEA Cast, et Gory, I. ce. f. 2. STERNOCERA CASTANEA Marseul, l’Abeille (1865), t. 2, p. 28. Long. 38-55; lat. 14-22 mul. Ovata, valde convexa, nigra, viridescens, nigro-picea vel obscure casta- nea; thorace castaneo-pubescenti foveolato; elytris castaneis, reticulatis, punctatis, ad basin rotunditer uniplagiatis, plaga rufo pubescenti, persaepe irrequlariter foveolatis, sublus irrequlariter punctata; lateribus utrinque segmentorum plaga magna fuloo vel rufo-lomentosa; antennis pedibuspue pallido castaneis. Var. a. — Prothoraci foveis elongatis; his foreis, piagisque rufis; femo- ribus sublus nigris (cASTANEA Oliv.); Var. b. — Prothoraci foveis rotundatis, his foveis, plagisque ochraceis vel testaceis, pedibus totis castaneis (1RREGuLARIS Latr.). Ovale, très convexe, noir, brun de poix, noir verdàtre ou marron foncé avec les élytres brun marron. Tête rugueuse, ponctuée, pubescente, avec une petite carène lisse entre les yeux; antennes brun marron clair. Thorax presqu’une fois aussi large que long, dilaté postérieure- ment, avec les angles antérieurs rabattus, couvert de fovéoles tantôt allongées, tantôt arrondies, garnies de poils roux ou jaunes. Élytres rebordées à l'épaule, sinuées aux hanches, réticulées et ponctuees, présentant quelques lignes longitudinales élevées, à peine sensibles, avec une large impression subarrondie au milieu de la base et l'enfoncement causé par le repli marginal de l’épaule, ainsi que quelques mouchetures plus ou moins nombreuses, éparses sur la moitié postérieure de l’élytre remplis d’une pubescence rousse ou Jaune; dessous ponctué, avec la base de chacun des segments abdo- minaux ornée d’une large tache pubescente rousse ou jaune, en demi cercle sur les trois premiers, triangulaire et allongée sur le dernier de ces segments. Saillie sternale courte, tres épaisse, sillonnée latéralement. Pattes brun marron clair, ponctuées. Cette espèce est très répandue dans les collections. La var. #requ: laris se reconnaît assez difficilement, le seul caractère bien tranché qui la distingue du type est la nuance des pattes, qui sont uni- 78 ESSAI MONOGRAPHIQUE colores, tandis qu’elles ont les cuisses noires à leur partie inférieure chez le castanca. Répandue dans toute la partie septentrionale de l'Afrique, au sud de l'Atlas, du Sénégal à la Nubie. Sénégal (Brit. Mus., Mus. de Paris, Berlin, Leyde, Amsterdam et Bruxelles; col]. Oberthur, van de Poll, Quedenfeldt, Gadeau de Kerville, Meyer Darcis, Kerremans); Égypte(Brit. Mus., coll. Oberthur); Nubie (Brit. Mus., Mus. de Paris, coll. Oberthur, van de Poll, Meyer Darcis); Korfodan (Brit, Mus.); Abyssinie, Cazamance (coll. Ober- thur), Bogos (Mus. de Gênes). VAR. IRREGULARIS: Karthoum (Mus. de Paris); Ambukol, Dongola (us de Berlin); Nubie (Mus. de Paris, de Bruxelles; coll. Oberthur, van de Poll, Quedenfeldt, Kerre- mans); Égypte (Mus. de Bruxelles). M. René Oberthur a soumis à mon examen deux exemplaires du S. castanea, provenant de Cazamance (delta de la Gambie) et faisant évidemment le passage au Sternocera (Gerstaekeri, qui suit. Le faciès et la structure élytrale sont identiques au type, mais d’une nuance plus sombre, et le dessous est moins mat, plus luisant et à peine ponctué. 15. Sternocera Gerstaekeri l'). Subtus nigra, immaculata, antennarum basi pedibusque sanguineis, supra viridi aenea, pronoti foveis cano velsulphureo tomentosis,elytrorum margine laterali sutu- raque posteriore rufo-brunneis, impressionibus duabus basalis tenuiter cano-pilosis. STERNOCERA FisCHERI (!) Gerstaeker, Jahresbuch der Wissensch. Anst. zu Ham- burg (1884), p. 51. Long. 48-49; lat. 19 sm. Ovata, valde convexa, nigra, nitida; thorace cano-vel sulphureo pubes- centi foveolato; elytris obscure aenescentibus, lateribus suturaque posteriore rufo-bruneis, ad basin rotunditer cano vel sulphureo phagiatis; antennis pedibusque sanguineis vel pallido castaneis. Var. b. Elytris lotis rufo-brunneis (Cocoon). Ovale, très convexe, dessous et thorax lisses, noir brillant, avec les élytres bronzé verdâtre obscur, latéralement bordées de brun marron clair, cette bordure remontant, le long de la suture, jusqu’au tiers supérieur. Tête légèrement granuleuse et ponctuée, avec une petite carène lisse entre les yeux et quelques élévations arrondies moniliformes ; lisses, de chaque côté de la carêne, au dessus des cavités anten- aires. Antennes brun marron clair, rougeâtres. Thorax presqu’une fois aussi large que long, dilaté postérieure- () Le nom de Fischeri ayant été donné, dès 1880, par M. le général Quedenfeldt, à une autre espèce de Sternocera, comme on le verra plus loin, je donne à celle-ci le nom de son auteur, afin de respecter les droits de priorité acquis à M. Quedenfeldt. Ne voulant pas m'attribuer la paternité d’une espèce non décrite par moi, j'avais écrit à M. Gerstaeker pour lui signaler le double emploi du nom de #ischeri, et lui demander de donner un autre nom à cette espèce. N'ayant pas reçu de réponse jusqu'ici, j’ai dû passer outre. DU GENRE STERNOCERA, 79 ment, avec les angles antérieurs rabattus, couvert de fovéoles arron- dies, remplies d’une tomentosité jaune grisätre ou couleur soufre. Élytres rebordées à l’épaule, sinuées aux hanches, réticulées et ponctuées, tri-épineuses à l’extrémité, avec des traces à peine sen- sibles de lignes longitudinales élevées et une impression arrondie au milieu de la base, cette impression remplie d’une tomentosité jaune grisatre ou couleur souffre. Dessous lisse, faiblement ponctué sur l’abdomen, plus rugueux sur la poitrine, avec une très faible dépression allongée de chaque côte du segment apical ; saillie sternale courte, tres épaisse, silonnée latéralement. Pattes brun marron clair, ponctuées, tres légèrement pubescentes, avec le dessous des cuisses noirâtre et les tarses plus clairs. La variété concolor a les élytres entièrement brun marron clair. Cette belle espece forme un passage très caractérisé entre le S'. castanea Olivier et le Boucardi, qui suit. Elle se distingue de la première espèce par le dessous lisse et brillant, moins fortement ponctué, par la réticulation moins forte des élytres et leur nuance bronzé obscur à bordure marron-clair, et par l’absence de fossettes tomenteuses sur leur moitié postérieure. Le dessous est en outre glabre, sans larges plaques tomenteuses sur les segments abdominaux. Rapporte par M. Fischer d’Aruscha (pays de Massaï). Environs du Mont Kilima-Njaro): Massaï (Hs. Berlin; coll. Quedenfeldt). Le type se trouve au Musée de Berlin. 16. Sternocera Boucardi Ed. Saunders. Planche I, figure 5. Caput aeneo nigrum punctatum. Thorax profunde reticulatus, inter reticula ochraceo-pilosus. Elytris obscure aeneo viridibus utrinque macula basali, macula sub humero et maculis duodecim post medium ochraceo-pilosis, ornatis. Subtus nigra, abdominis lateribus fulvo maculatis, pedibus fuscis. STERNOCERA BoucarDI Ed. Saunders, Cistula Entomologica (1874), t. I, p. 219. STERNOCERA MULTIIMPRESSA Fairmaire, Ann. Soc. Ent. de France (1887), 6° série, t VIL, p.137. Long. 45-50; lat. 18-22 mall. Ovata, convexa, nigra, nitida; elytris obscure aeneo viridibus, rugosis, lineis quatuor vagis elevatis, utrinque sub humero, ad basin el post-medivm maculis plurimis subrotundatis ochraceo-pilosis, ornalis; antennis pedi- busque fuscis. Var. a. — Elytrorwum post medium plagis duodecim; ad latera plagis tribus majoribus; plagis subrequlariter faciato-oblique posilis (Boucarnt Saund.). Var. b. — Elylrorum post-medivm plagis numerosis atque majoribus; 80 ESSAI MONOGRAPHIQUE ad latera quatuor plagis apice angustatis; plagis irregulariler positis (MULTIIMPRESSA Fairm.). Var. ce. — Elytrorum plagis commissis, irrequlariter oblique fasciatis (ZONATA). Ovale, convexe, noir brillant avec les élytres bronzé verdatre obscur ornées dans leur moitié postérieure de taches tomenteuses arrondies d’un bel ocre jaune. Tête rugueuse et ponctuée, légèrement villeuse avec une faible dépression frontale ; antennes fauve rougeûtre. Thorax un peu plus large que long, dilaté postérieurement avec les angles antérieurs rabattus, couvert de fovéoles irrégulières tres serrées, remplies d’une pubescence ocre-jaune; les intervalles élevés qui séparent les fovéoles sont lisses et luisants et forment un réseau irrégulier, plus serre au sommet qu’à la base. Élytres arrondies, légèrement renflées vers le tiers postérieur, graduellement atténuées et tri-épineuses à l’extrémité, faiblement rebordées à l’épaule, légerement chagrinées, ponctuées, les points laissant émerger un poil jaunâtre tres court; elles sont ornées d’une fossette basilaire assez grande et arrondie, d’un large enfonce- ment à l'épaule et, sur leur moitié postérieure, de taches arrondies, en nombre variable (12 chez les type, dont les 3 marginales externes plus grandes), quelquefois réunies de facon à former des bandes obliques irrégulières (var. zonata); ces fossettes et ces taches sont remplies d’une tomentosité courte et serrée, d’un bel ocre-jaune. Dessous luisant, ponctué, plus rugueux sur le mésothorax, lége- rement villeux avec une large dépression triangulaire, tomenteuse jaune, sur les côtés de chacun des segments abdominaux. Saillie sternale tres courte et très massive, tronquée à l’extrémite et sil- lonnée latéralement. Cette belle espèce est tres variable; certains exemplaires, notam- ment ceux de la var. zonala sont plus courts, plus trappus et ovalaires, d’autres sont plus elliptiques ; tous ont un facies robuste. Les taches arrondies des élytres sont trés variables. Chez le type, elles sont placées de facon à former, si elles étaient réunies, des bandes obliques irrégulières; souvent elles se réunissent et forment des taches plus élargies n’ayant entre elles d’autre séparation que les faibles lignes. longitudinales élevées; d’autres fois, ces taches sont continues et forment des bandes (var. zonata). La nuance des élytres varie également du vert-bronzé ou brun foncé à reflets bronzés. | De l'Afrique orientale. Massai, Mamboïo (Brit. Mus.); Mombas (Brit. Mus.; coll. Oberthur, Meyer Dar- cis); Bogoso (coll. Meyer Darcis)(*); Zanzibar (Mus. de Paris, Berlin, Gênes, Leyde; () Exemplaire recueilli par feu Livingstone. DU GENRE STERNOCERA. sl coll. Quedenpetdt); Ourougoura (us. de Leyde); Zanguebar (Mus. d'Amsterdam; coll. Oberthur, Kerremans); Ribe, Tabora, Mpnawa (coll, van de Poll); Abyssinie (coll. Kerremans). VAR. MULTIMPRESSA : Soulalé (Hus. Paris); Mpwapwa (coll. van de Poll). VAR. ZONATA : Abyssinie (coll. Xerremans). À raison de l’extrême variabilité de cette espèce et de l’avis de M. Fairmaire, je réunis au #. Poucardi le mulliimpressa Fairm., qui ne me paraît pas constituer une forme suffisamment spécifique. Le type fait partie des collections du British Museum, à Londres. 17. Sternocera syriaca. Edw. Saunders. Planche I, figure 6. Caput rugosum. Thorax viridis disco foveolis plurimis flavido pilosis impresso, lateribus flavo maculatis. Klytra testaceo fusca, maculis plurimis minutis albidis ornata. Subtus viridis lateribus maculis flavis quatuor ornatis. STERNOCERA SYRIACA Ed. Saund., Cistula Entomologica, t. 1, (1874), p. 220. STERNOCERA AENEOCASTANEA Fairmaire, Mission G. Revoil, Coléopteres (1387), p. 48. Long. 38-42; lat. 14-16 mill. Oblongo ovata; thorace viridi-metallico, foveolis flavido pilosis impresso, plaga magna laterali flavida impressa; elytris castancis, rugosis, punctu- latis, lineis quator vagis elevatis, basi utrinque bi-plagiata, plagaque sub- humerali elongata, his plagis flavo-tomentosis atque maculis plurimis albidis minimis ornatis. Sublus viridis, valde punctata, punclhis auwreis; abdominis seygmentibus plaga magna flavo tomentosa utrinque ornatis; antennis pedibusque castaneis. Tête rugueuse, grossièrement ponctuée, vert métalique obscur ; antennes brun marron clair. Thorax vert métallique obscur, un tiers plus large que long, d'aspect triangulaire à cause de deux larges dépressions latérales garnies d'une pubescence soyeuse, jaune fauve. Il est orné sur le disque de fovéoles irrégulières également pubescentes. Élytres brun marron à légers reflets métalliques verdätres, parallèles jusqu'au tiers supérieur où elles s’infléchissent suivant une courbe régulière pour se terminer en pointe arrondie; à peine dentées à l'extrémité, rebordées à l’épaule et sineuses aux hanches. Elles sont ponctuees et rugueuses, présentent quatre lignes élevées assez vagues (non comprise la suture) et sont ornées, outre deux taches basilaires jumelles, subarrondies, dont la suturale plus petite, et une tache allongée, humérale, de nombreuses mouchetures irré- gulières. Ces impressions, taches et mouchetures sont garnies d’une villosité courte et jaunatre. Dessous d’un vert métallique obscur, couvert d’une grosse ponc- tuation éparse et irrégulière, à fond doré. Les côtés de chacun des ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXII, 6 S2 ESSAI MONOGRAPHIQUE 22 segments abdominaux présentent une large tache oblongue, garnie d’une pubescence jaune ou fauve. Pattes brun marron, ponctuées. L'une des plus belles espèces du genre, très distincte du S. Bou- cardi qui précède à raison de sa sculpture élytrale et de son système de coloration. Elle provient de la Syrie, mais son habitat paraît s'étendre au sud, attendu que M. Revoil en à rapporté un exemplaire du pays des Somalis. Syrie (British Mus.; coll. van de Poll); Somalis (Museum de Paris). Je réunis à cette espèce le S. æneocastanea Fairmaire, identique au syriaca. Trois exemplaires seulement de cette remarquable espèce me sont connus. J'ai pu examiner le type au British Museum, etle S. æneocastanea, dont j'ai vu également le type à Paris, me paraît identique au syriaca. M. Fairmaire, qui ne connaissait ce dernier que par la description, a vu dans son espèce une forme nouvelle, propre au pays des Somalis. Je crois que nous nous trou- vons en présence d’une coupe spécifique dont l'aire géographique est assez étendue, et dont l'habitat propre pourrait bien être l’Arabie. 18. Sternocera Revoili Fairmaire. Planche 1 figure 7. Oblonga, postice attenuata, viridi metallica, laeviter auromicans, foveolis punctis que flavo pubescentibus, prothorace fere a basi valde angustato, dense foveolato, lateribus antice plaga, oblonge impressa flavo tomentosa, elytris foveolis minus profundis, dense impressis, inter vallis angustis, reticulatis, basi utrinque bi plagia- tis et flavo tomentosis, sutura et utrinque lineis tribus leviter elevatis, lateribus vitta maroinali obscure rufa ante basin interrupta et plaga subhumerali oblonga flavo tomentosa brevi sisnatis, subtus fusco cyanescens, medio aureomicans, abdo- mine lateribus flavo fomentoso-impressis. STERNOCERA REVOILI Fairmaire, Compte rendu Soc. Ent. Belge (1884) t. XXVIIT, p. Cxzv. — Annales Soc. Ent. de France (1887), 6e série, t. 7, p. 135. Long. 36-40; lat. 16-19 all. Ovata, obscure viridi metallica, aureomicans, elytris viridi metallicis, foveolis parum profundis confertim fortiter impressis, basti utrinque plagis duabus, plagaque sublumerali profunda elongata atque thoracis plaga laterale utrinque flavo pallido tomentosis,margine externo anguste castaneo, rugose punclato; pedibus elylrisque obscuro-castaneis. Ovale, d'un vert métallique sombre à reflets dorés, avec les élytres vert métallique plus clair, bordées de brun-marron et entièrement mouchetées de tachettes tomenteuses fauve clair. Tête rugueuse et ponctuée, avec une carène lisse entre les yeux; antennes marron obscur. Thorax à peine plus étroit que les élytres à la base, avec les DU GENRE STERNOCERA. 83 angles antérieurs rabattus, présentant un enfoncement latéral oblong irrégulier, souvent déchiqueté sur les bords internes, entièrement fovéolé, les févéoles arrondies; il est cilié au sommet; ces poils, ainsi que les taches latérales et les fovéoles, sont remplis d’une tomentosité jaune fauve clair. Élytres convexes, atténuées et tri-épineuses à l'extrémité, faible- ment rebordées à l'épaule, sinueuses aux hanches. Elles présentent, outre la suture, trois côtes lisses peu accentuées; elles sont en outre réticulées et entièrement recouvertes, excepté sur les bords externes, de mouchetures très serrées, remplies d’une villosité jaune clair. La même vilosité recouvre deux taches basilaires sub- quadrangulaires, séparées par la 1"° côte et un enfoncement oblong- allongé formé par le repli marginal de l’épaule. A partir de cet enfoncement, une large bande brun marron, ponctuée et rugueuse, borde toute l’élytre jusqu'au sommet. Dessous grossièrement ponctué, assez rugueux, légèrement vil- leux, avec une tache tomenteuse jaune fauve clair arrondie sur les 3 premiers, en triangle très allongé sur le dernier des segments abdominaux. Saillie sternale épaisse, courte, sillonnée latéralement, légèrement recourbée en dedans. Pattes ponctuées, brun marron obscur, quelquefois à reflets métalliques sur les cuisses. Cette jolie espèce, rapporté de Guélidi (Somal) par M. Revoil, est très caractéristique. Les mouchetures qui ornent ses elytres et la bordure brune qui limite extérieurement celle-ci empêchent de la confondre avec aucune autre du genre. Somalis (Mus. de Berlin, Leyde et Amsterdam; coll. Oberthur, van de Poll, Meyer Darcis et Kerremans); Zanzibar (Mus. de Paris). Le type se trouve dans les collections de M. L. Fairmaire. 19. Sternocera foveopubens Fairmaire. Oblonga, convexa, brunneo aut castaneo aenescens, nitida, prothorace viridi aeneo aut cupreo, lateribus plaga oblonga fiavidulo tomentosa impressis, dorso dense ac grosse foveato, capite rugoso, antice carinato, elytris grosse ac dense punc- tatis, rugulosis, utrinque lineis 4 vagis elevatis, apice sat obtuse trispinosis, utrinque basi impressionibus 2, impressione subhumerali oblonga et ante medium impres- sionibus 2 fere convexis flavido-tomentosis, depressis; sustus variolosa, abdominis lateribus late silaceo pubescentibus. STERNOCERA FOVEOPUBENS FKairmaire, Compte rendu Soc. Ent. Belge, (1884) t. XXVIIL, p. Lxxrr. — Ann. Soc. Ent. France (1887), 6° série, t. VIL, p. 136. STERNOCERA APICIPENNIS Fairmaire, Annales Soc. Ent. France, 6° série, t. VIII (1887), p. 138. Long. 31-54; lat. 14-22 mil. Oblonga, convexa, fusco aut caslaneo aenea; lhorace viridi aeneo ant cupreo, lateribus plaga flavo lomentosa; elytris dense ac grosse punctatis 84 ESSAI MONOGRAPHIQUE flavido pubescentibus, basaliter biplagiatis, plaga elongata subhumerali, post medium utrinque duabus aut tribus plagulis flavido tomentosis ; subtus variolosa,punctis griseo-carneo pubescentibus, segmentis utrinque late pubes- cente-impressis; pedibus aeneis, grosse punctatis. Var. b. — Statura majore, elytrorum margine externo suluraque anquste virida (APICIPENNIS Fairm.). Oblong convexe, d’un brun marron ou fauve bronzés, avec le thorax vert cuivreux ou bronzé ayant une tache latérale tomen- teuse; élytres grossierement ponctuées, les points pubescents ainsi que deux taches basilaires arrondies, une tache allongée subhu- mérale et deux ou trois taches le long du bord externe supérieur. Tête rugueuse et ponctuée, avec une carène lisse entre les yeux; antennes brun marron rougeûtre. Thorax à peine plus étroit que les élytres, ayant les angles anté- rieurs rabattus, criblé de fovéoles tomenteuses, avec une tache ovale oblongue, tomenteuse, de chaque côté et la marge antérieure ciliée, ces poils et tomentosités de couleur fauve. Élytres atténuées à l'extrémité, rebordées à l'épaule et légère- ment sinueuses aux hanches, entièrement couvertes de petites mouchetures tres serrées, avec la suture et trois lignes peu élevées. Elles présentent en outre, au milieu de la base, deux taches tomen- teuses arrondies, à l'épaule une tache allongée et, sur la moitié inférieure, le long du bord externe, deux ou trois taches allongées, tomenteuses. Toute la tomentosité qui se remarque sur l’élytre est d’un jaune fauve. Dessous vert bronze métallique, bleuâtre sur les côtés et à reflets dorés au milieu, grossièrement ponctué, les points garnis d’une pubescence gris-jaunätre. Les segments abdominaux présentent de chaque côte une large impression pubescente, gris-jaunatre; saillie sternale courte, assez épaisse, sillonnée latéralement. Cette espèce a été rapportée par M. Revoil de Makdischu (Somal). Somalis (Aus. de Paris; coll. Oberthur et Fairmuire). Elle est très voisine, mais distincte, du #. orissa qui suit et constitue le passage de cette espèce au #. Æevoile. Le type se trouve dans les collections de M. L. Fairmaire. Le #'. apicipennis de M. Fairmaire, ne me paraît pas pouvoir être distingue du oveopubens. Le second est plus grand, et le bord externe ainsi que la suture de chaque élytre ont, à leur partie postérieure, une bordure verdatre, dont on trouve des traces chez le premier. De l'avis de M. Fairmaire, à qui j'ai fait part de mes remarques, ces deux espèces peuvent être réunies. DU GENRE STERNOCERA. SD 20. Sternocera orissa Buquet. Planche 1, fig. 8 (Var. elliplica). STERNOCERA ORISSA Buquet, Bull. Soc. Ent. de France, (1837) p. LxxvI. STERNOCERA ORISSA Chevrolat, Revue Entom. de Zilberman, (1838) p. 8. STERNOCERA ORISSA Gory, Monogr. suppl. (1841), t. IV, p. 5, pl: 1, f. 3. STERNOCERA LANIFICA Erichson, Wiegeman : Arch. für Naturgesch. (1843), t. 1, », 228. SrERNOCERA CUrRORI White, Ann. and Magas. of Natural Hist. (1843), t. XII p. 266. STERNOCERA LITURATA White, 1. ce. ibid. STERNOCERA BURCHELLI White, 1. c. ibid. STERNOCERA BERTOLONII, J. Thomson, Typ. Bupr. Mus. Thoms. (1878), p. 7. STERNOCERA ELLIPTICA Kerremans, Compte rendu Soc. Ent. Belge (1886),t. XXX, poesie STERNOCERA ORISSA Buq., var. FUNERARIA Kerrem., 1. ©. p. XXXIv. Long. 31-47; lat. 13-20 mil. Ovata-oblonga, postice attenuata, valde convexa; viridi aeno-vel cyaneo- metallica aut nigra, subtus purpureomicans; thorace valde foveolato, utrinque plaga magna aibido-vel-testaceo-tomentosa; elytris subcostulatis, rugosis, punclulatis, quinque maculis albido-rel testaceo-tomentosis, positis : 2, parvis, subquadratis, ad basin; I majore, elongata, ad humeros; 2, elongatis, marginalibus, post medio; antennis pedibisque con- coloribus. A. — Elytra reticulata, ad suturam tri-costulata ; B. — Corpus ovatum, postice attenuatum; elytra clare viridi-métal- 0] lica. C. — Thoracis plage sat FU subtriangulares, ad basin sub- attingentes RASE de . . . var. a. (orIssA Buquet). C’. — Thoracis plage parte, subovales, pene ad 1]3 basi attin- VORTES NET HN UN C07 A0: (Berrozonir J. Thoms.). B’. — Corpus robustum, ellipticum, elytra obscure viridi-metallica, valde reticulata . w + . . var. c. (ezzrpricA Kerrem.). A". — Elytra granulata vel punclulata, costis vagis vel nullis. B. — Corpus ad humeros dilatatum, apice valde attenuatum; thoracis elytrorumque plage latissime, dilatate; elytra obscure virida vel obscure-viridi-cyanea . . var. d, (LANIrICA Er.). D’. — Corpus oblongo-ovatum; thoracis plagae elytrorumque minores; C. — Elytra granulata, obscure viridi-cyanea. var. e. (LITURATA White). C’. — Elytra punctulata, nigra, nitida. var. {. (FuNERARIA Kerr.). Ovale oblong, d’un vert métallique ou d’un bleu obscur, à reflets pourprés en dessous; élytres vert-métallique, vert-bleu et noires. Tête granuleuse, légèrement déprimée sur le front avec une carène lisse entre les yeux, souvent peu visible à cause de la villo- sité qui la recouvre en partie. Thorax rétréci en avant, aussi large que les élytres à la base, eriblé de fovéoles allongées, confluentes vers une ligne enfoncée médiane, vague, formée par l'accumulation de quelques fovéoles, 86 ESSAI MONOGRAPHIQUE avec un large enfoncement sur chacun des côtes, subtriangulaire ou arrondi, rempli, ainsi que les fovéoles, d’une tomentosité blan- châtre ou jaunâtre, d'aspect feutre. Élytres rebordées à l'épaule, sinueuses aux hanches, tri-épineuses à l’extrémité et présentant, avec la suture, trois côtes élevées, souvent nulles chez quelques variétés, ou plus accentuées vers la suture. Elles sont ornées de cinq taches : 2, subarrondies, au milieu de la base; une, allongée, ovalaire, le long du repli marginal de l’épaule, les 2 autres le long de la marge externe; la 1r°, amincie ou oblongue, à hauteur de la sinuosité des hanches — elle est sou- vent interrompue et se dédouble alors en deux tachettes rondes; la derniere, toujours plus grande, plus large, et triangulaire, allant tout le long du tiers supérieur, — elle est quelquefois accostée de petites tachettes internes; d’autrefois elle s’unit à la précédente de facon à ne former qu’une seule large baude. Ces taches, ainsi que la ponctuation, sont remplies de la même tomentosité que les taches thoraciques. Dessous rugueux, grossierement et largement ponctué, légère- ment villeux avec une tache oblongue de chaque côté du mésoster- num, sous la deuxième paire de pattes et une tache arrondie aux côtés de chacun des segments abdominaux, très allongée sur le seoment apical. Saillie sternale courte et épaisse, évidée laté- ralement. Pattes grossièrement ponctuées. Cette espèce est suffisamment distincte des précédentes à raison de son crnementation feutrée. Elle provient des régions sud-équatoriales de l'Afrique. Natal (Brit. mus., Mus. de Berlin, Leyde; coll van de Poll, Quedenfeld, Gadeau de Kerville, Kerremans); Cap. B. Esp. (Mus. de Paris, Bruæelles; coll. Oberthur, Kerre- mans); Zulu, Delagoa Bay; (coll. van de Poll); Mozambique (Mus. Gênes). var. BERTOLOxIT : Delagoa Bay (Brit. Mus.); Mozambique (HMus. de Paris; coll. Oberthur, Kerreans). VAR. ELLIPTICA: Cap. B. Esp. (Wws. de Bruxelles; col. Meyer Darcis, Kerremans); Natal (coll. van de Poll, Fairmaire; Mozambique (coll. Meyer Darcis). VAR. LANIFICA: Loando (Brit. Mus.): Hottentotie (Mus. de Gênes); Benguela (Brit. Mus., Mus. de Leyde: col. Oberthur, Kerremans); Mozambique (Brit. Mus., Mus.de Bruxelles, coll. van de Poll; Angola (Mus. de Paris, Berlin, Amsterdam; coll. van de Poll); Congo (Mus de Leyde, coll. Kerremans,: Kumpata (Hus. de Leyde); Afrique occid. (Mus. de Bruxelles); Chimfimo (coll. van de Poll): Cap. B. Esp. (coll. Æer- remans); Zambeési (coll. Heyer Darcis.) VAR. LITURATA: Limpopo (Brit. Mus }: Cap. B. Esp.(Mus. de Paris, Berlin, Amster- dan, Bruxelles: coll. Kerremans)\; Natal (Mus. de Leyde, Bruxelles; coll. Oberthur, van de Poll, Kerremans); Ouampo (coll. Oberthur); Transvaal, Afrique mérid. int., Kalihari (coll. van de Poll): Swacop (coll. Xerremuns), Mombas (coll. Meyer Darcis). VAR. FUNERARIA : Cap. B. Esp.(Brit. Mus., Mus. de Bruxelles); Caftrerie (coll. Kerremans); Transvaal (coll. Meyer Darcis). Le type fait partie de la collection J. Thomson. 4 Du type de l'espèce, le S. orissa de Buquet, à la derniere DU GENRE STERNOCERA. 87 variete (funeraria K'err.), on peut suivre tous les passages. Je n'ai pas cru pouvoir séparer le S°. Zanifica Er., bien que, examiné séparé- ment, le type de cette forme ait un faciès particulier, à raison de l'énorme développement des taches latérales tomenteuses du corselet. C'est que je me suis trouvé en présence d’une série d'individus pré- sentant des formes si diverses, que souvent je ne pouvais parvenir à reconnaître le Zanifica du liturata White, tant étaient peu sensibles les différences. Bien plus, depuis orissa PBuquet, à nuance vert clair en dessus, en passant par Pertolonii Thoms — qui n’est qu'un grand orissa à taches latérales thoraciques plus courtes, — par elliptica Kerr. — qui est un robuste insecte dont les faciès et la sculpture rappellent le S. Boucardi, — par lanifica Er., — plus sombre, plus élargi aux épaules, plus atténué à l'extrémité et à taches très grandes, — par Zifurata White — dont la nuance rappelle celle de la variété précédente, mais dont les taches sont moins grandes et dont le faciès est plus ovalaire, jusqu’à la variété funeraria Kerr., qui est d’un noir brillant intense et dont les taches sont plus petites, on ne trouvera pas deux insectes identiques soit au point de vue de la structure élytrale, soit au point de vue de la coloration, le dessous étant peu variable, si ce n’est comme éclat métallique ou reflets pourpres ou violaces. 21. Sternocera monacha. Klug. Nigra, nitida, thorace cicatricoso, macula magne laterali, elytris rugoso subim- bricatis elongata humerali testaceo villosis. STERNOCERA MONACHA Klug. — Monatsh. Berlin. Acad., 1855, p. 644. — Peters Reise nach Mossambique (1862), p. 180, pl. XI, f. 2. Long. 34-36 ; lat. 13-16 müll. Oblonga coeruleo-nigra, nidida; thorace cicatricoso, macula maxima taterali testaceo vel ochraceo tomentosa; elytris rugosis, punctulatis, coeruleo-vel violaceo micantibus, plaga humerali testaceo-vel ochraceo tomentosa; pedibus concoloribus, punctulatis. Oblong-allongé, d'un noir bleuàtre avec les élytres plus claires, quelquefois d’un beau bleu indigo, tournant au violet chez certains exemplaires. Tête finement rugueuse, avec une dépression frontale remplie d’une villosité testacée ou orangé clair et une très petite carène lisse entre les yeux. Antennes noirâtres. Thorax rétréci en devant, à peine plus étroit que les élytres à la base, criblé de fovéoles irrégulières et présentant de chaque côté un très large enfoncement coupé nettement, presque à angles droits sur chacun des bords antérieur et latéral, et arrondi sur son bord interne de facon que, vu de profil, on distingue à peine le restant 88 ESSAI MONOGRAPHIQUE du thorax; cet enfoncement est rempli d’une tomentosite soyeuse, courte et serrée, d'un jaune testacé ou orangé clair. Élytres rebordées à l'épaule, à peine sinueuses aux hanches et tri-épineuses à l'extrémité, parallèles, tres finement ponctuées, granuleuses, avec des légères traces de côtes sur la partie basilaire, à peine sensibles sur la partie postérieure, avec un enfoncement allongé et aminci, rempli d’un tomentosité orangé clair, le long du repli marginal de l’épaule. - Dessous plus rugueux que les élytres et fortement ponctué, garni d'un villosité blanchaätre avec les côtes du mésothorax et des seg- ments abdominaux garnis de plaques tomenteuses testacées; celles du segment apical très-allongées. Saillie sternale courte et faible, sillonnée latéralement, Pattes finement ponctuées. Assez voisine du #. orissa Buq. Cette espèce s’en distingue par l'aspect général moins robuste et surtout par la forme plus paral- lèle, plus arrondie à l'extrémité et l’absence de plaques tomenteuses à la base et aux côtés postérieurs des élytres. Le type se trouve au Musée de Berlin. Elle provient de l'Afrique centrale et orientale. Afrique mérid, et or. (Brit. Mus.); Zambese (Brit. Mus.; coll. Kerremans, Mus. de Leyde; col. Oberthur,van de Poll); Mozambique (Mus. de Berlin, coll. van de Poll). 22. Sternocera luctifera Klug. Nigra, nitida, thorace flaveolato-reticulato, macula laterali albido villosa; elytris obsolete striato-punctatis, transversim rugosis, immaculatis. STERNOCERA LUCTIFERA Klug, Monatsb. Berlin. Acad., 1855, p. 644. — Peters Reise nach Mossambique (1862), p. 180, pl. XI, f. 1. STERNOCERA FUNEBRIS Boheman, Ofvers. Vet. Ak. Führ., 1860, p. 14. STERNOCERA MORIO Harold, M. T. Münch. Ent. Ver. II p. 104. — Coleopterolo- gische Hefte, XVI (1879) p. 87. STÉRNOCERA FUNEBRIS Boh., var. AENESCENS Kerremans, Notes from the Leyden Museum VIIL (1886), p. 190. Ovata, postice valde attexnuata, omnino nigra nitida, saepe sublus coeru- lescens; thorace albido-pubescenti-foreolato ; elytris irrequluriter punctato striatis, basaliter plicatis, apice luevioriter. À.— Thoracis lateribus albido-sericeo plagiatis,var. a. (LucrirerA Klug.). A". — Thorace non lateraliter plagiato : B.— Nigerrimus. . . . . . . . . æar.b. (FuNEBRIS Bob). B'. — Aeneus, elytris nigris . .… . . .… var. c. (Morio Harold). Ovale, très atténué à l'extrémité, d’un beau noir brillant, tour- nant quelquefois au bleu foncé en dessous. Tête granuleuse, déprimée sur le front, avec une tres petite carène lisse entre les yeux, et entièrement couverte de longs poils DU GENRE STERNOCERA. 89 épars, d’un blane sale, plus serrés et plus courts dans la dépression frontale. Thorax avec les angles antérieurs rabattus, à peine plus court que les élytres, criblé de fovéoles allongées, confluentes vers une ligne enfoncée, médiane très vague, formée par l’accumulation de quelques fovéoles. Il est cilié de blanc à sa partie supérieure et présente, chez le type, un large enfoncement latéral rempli d’une tomentosité soyeuse, d’un blanc sale et de grandeur variable dis- paraissant entièrement chez la variété à (funebris). * Élytres rebordées à l'épaule, sinueuses aux hanches, tri-épineuses, à l’extrêmité, avec le calus huméral court, mais assez prononcé. Elles sont entièrement couvertes d'une fine ponctuation devenant un peu granuleuse à la base, les points tres irrégulièrement dispo- sées en stries vagues, avec la suture élevée, et présentent à la base deux enfoncements ou sillons irréguliers, séparés par une sorte de bourrelet grossierement ponctué. Dessous à ponctuation épaisse, irrégulière, plus marquée mais plus éparse sur la poitrine; villeux, revêtu de longs poils épars, blanchâtres, avec deux taches allongées, également villeuses et blanchätres, sur le segment apical. Saillie sternale courte, assez épaisse à la base, très obtuse à l'extrémité, la pointe dirigée paral- lèlement au corps. Pattes ponctuées. Le système de coloration et la forme plus robuste, élargie aux épaules et atténuée à l'extrémité distinguent nettement cette espèce des précédentes. De l'Afrique équatoriale. Tette (Brit. Mus., Mus. de Berlin); Zambèse (Mus. de Leyde): Ovambo (coll. Fairmaire); Mozambique (coll. Oberthur); N'Gami (coll. Æerremans). VAR. FUNEBRIS : Lac Nyassa (Brit. Mus.; coll. Kerremans); Afr. cent, or. (Aus. de Gènes): Lac N’Gami (Mus. de Bertin: coll. Oberthur); Zambèse (Mus. de Leyde. Amsterdam: col]. van de Poll, Oberthur); Zanzibar : Bogamoyo (Wwus. de Leyde): Zan- œuebar (Mus. de Bruxelles; coll. van de Poll, Oberthur, Meyer Darcis et Kerremans.) VAR. MORIO : Congo (Brit. Mus.): Lunda (Mus. de Berlin); Mamboia (Mus. de Leyde, col]. van de Poll). Le #'. funebris Boh. ne peut être séparé de cette espèce. Il ne s’en distingue que par l’absence de taches tomenteuses aux côtés du thorax; celles-ci, à raison de leur peu de constance, ne peuvent constituer un caractère spécifique. Elles varient, en effet, d’une facon constante, diminuant graduellement au point de n’être plus, chez certains exemplaires, quan enfoncement vague, de forme indéfinissable et à peine villeux, pour en arriver à disparaître com- plètement chez d’autres individus. Les autres caractères sont iden- tiques au luctifera. Quant au S. morio Harold, c'est un simple funebris à teinte 90 ESSAI MONOGRAPHIQUE légèrement bronzée, faisant un passage à la var. œnescens Kerrem, qui peut y être réunie et former ainsi une variété #orio Har. Sans connaître cette espèce autrement que par la description de son auteur, M. de Harold, j'avais le pressentiment que la forme à laquelle j'avais donné le nom de ænescens pourrait bien s’y rat- tacher. M. le général Quedenfeldt a bien voulu aplanir mes doutes en comparant ma variété au S. morio, dont le type se trouve au Musée de Berlin, ainsi que ceux des luctifera et funebris. I] partage entièrement ma manière de voir au sujet de la réunion de toutes ces coupes spécifiques. 23. Sternocera tricolor Kerremans. Planche 1, fig. 9. Ovale, convexe, assez épais, noir brillant avec la base des élytres jaune, une tache humérale rouge orangé et une tache allongée, noire, au milieu de la base: tarses fauve clair. STERNOCERA TRICOLOR Kerremans, Compte-Rendu Soc. Ent. Belge (1886)t.XXX, p. XCVIIT. Long. 40-44; lat. 18-20 mul. Ovala, convexæa, postice attenuata, nigra, nitida; elytris punctulatis, ad basin flavis, apice nigris, ad humeros rubris alque in medio basis nigro- plagiatis; pedibus nigris, punctulatis, larsis testaceis. Téte rugueusement ponctuée, légerement pubescente ; antennes noiratres. Thorax un peu plus large que long, avec les angles antérieurs rabattus, d'un noir brillant souvent à reflets pourprés, couvert de points enfoncés irréguliers, plus espaces à la base et remplis d’une pubescence d’un fauve clair, avec un espace lisse sur chacun des côtes. Élytres finement chagrinées, légèrement rugueuses, très finement ponctuées, d’un beau noir brillant avec une large tache oblique d’un jaune fauve clair envahissant toute la base, à partir du milieu du côte extérieur jusqu'a 1/6 ou 1/7 de l’écusson à la suture, la couleur jaune se fondant insensiblement dans la noire; calus huméral fortement accentue, d’un beau rouge orangé; vers le milieu de la base, une tache allongée, noire, de forme variable, rejoint quelque- fois la couleur foncière du sommet, qui semble alors rattachée au thorax par une breteile. Elles sont légèrement sinueuses aux han- ches, tri-épineuses à l'extrémité et présentent, à la base, quelques sillons séparés par des espaces noueux. Dessous entièrement noir, légérement villeux, ponctué, avec la poitrine plus rugueuse; saillie sternale courte. Pattes assez peu robustes pour le genre, tarses fauve clair. DU GENRE STERNOCERA. 91 Cette espèce a été rapportée de la station de Karéma (bords du lac Tanganyka), par M. le capitaine Storms. D'un faciès qui rappelle assez les grands spécimens de S°. luctifera, elle s’en distingue toute fois à raison de son système de coloration. 24, Sternocera variabilis Kerremans. Ovale, allongé, convexe, noir brillant ou bronzé très-obscur, à reflets irisés en dessus avec la base des élytres et le repli marginal de l’épaule rougeatre. STERNOCERA VARIABILIS Kerremans, Compte Rendu Soc. Ent. Belge (1886) ÉPXEXXEND EX CVIELE. STERNOCERA VARIABILIS K. var. HUMERALIS Kerremans, 1. C., p. XCIx. Long. 27-33; lat. 9 1/2-11 ill. Ovata, convexa, postice valde attenuata, nigra, nitida, vel obscure-aenea; elytris punctulatis, tenuiler purpureo micantibus. Var. b. Elytrorum basis humerique rubri (aumeraLIs Kerr.). Ovale, convexe, tres acuminée en arrière, d’un noir brillant ou d'un bronzé très obscur avec de légers reflets pourprés sur les élytres qui sont souvent nuancées de rouge à l’épaule et à la base. Tête rugueusement ponctuée ; antennes noires. Thorax presqu’aussi long que large, criblé de points enfoncés légèrement pubescents, avec les angles antérieurs fortement ra- battus. Élytres rugueuses, légerement chagrinées, avec des traces de stries à peine sensibles vers la suture, sinueuses aux hanches, très faiblement rebordées à l’épaule avec le calus huméral très accentué mais tres court; tri-épineuses à l’extrémité. Dessous finement ponctué. Pattes peu robustes, noires, finement ponctuées. Cette espèce, très voisine de S'. Zuclifera Klug, s’en distingue par sa forme plus acuminée en arrière, son système de coloration, le mode de structure des élytres et le repli marginal de l'épaule plus épais, mais moins allongé. Rapportée des environs du lac Tanganyka, rives orientale et occi- dentale, par M. le capitaine Storms. ? Congo (Brit. Mus., et coll. van de Poll). Espèce très variable. La coloration passe du noir intense au bronzé obscur; certains exemplaires ont les élytres entièrement noires, d’autres ont l'épaule seule rougeûtre, d’autres encore ont toute la base des élytres d’un rouge sombre; la ponctuation du corselet, généralement grossière, varie également d’un exemplaire à l’autre, de même que les reflets pourprés qui se remarquent parfois sur les élytres. Souvent encore les côtés du thorax présentent des traces de 92 ESSAI MONOGRAPHIQUE taches tomenteuses semblables à celles du Zuclifera, mais vagues et tres confuses. Je ne doute pas que l’on trouvera des exemplaires présentant ces taches nettement accusées, comme dans cette der- nière espece. Bien qu’elle ait certains rapports avec le S'. Zuctifera, elle est plus voisine des espèces suivantes, vers lesquelles elle semble un acheminement. C’est avec certains doutes que je maintiens cette espèce, dont je n’ai pu obtenir les types en communication. Si mes souvenirs sont exacts, ils ont une certaine ressemblance avec les S'ernocera nom- mes és dans les collections du British Museum et de M. Neervoort van de Poll. Le véritable iris Harold, dont je possède un exem- plaire comparé au type, est suffisamment distinct des précédents. Je le dois à la générosité de M. le général Quedenfeldt. 25. Sternocera iris Harold. Capite thoraceque nigro-aeneis; hoc minus dense inequaliter punctato; elytris obscure viridi-vel aurato-aeneis, vittis tribus purpurascentibus, duabus anticis valde obliquiis et ad suturam confluentibus, tertia laterali ante apicem. STERNOCERA IRIS Harold, M.T, Münch. Ent. Ver. t. 1T, p. 104. — Coleopterolo- gische Hefte (1879), t. XVI, p. 86. Long. 30-40; lat. 12-15 mil. Cylindrico-ovata, apice attenuata, obscure aenea;thorace subtililer punc- tato; elytris subcostatis, punctulatis, viridi-vel aurato-uneneis, vittis tribus purpurascentibus, duabus obliquiis et ad suturam confluentibus, tertia laterali ante apicem; pedibus obscuro-aeneis. Cylindro-ovalaire, atténué à l’extrémité. Tête grossièrement et irrégulièrement ponctuée, très légèrement déprimée sur le front, la dépression villeuse, avec une carène transversale, sinueuse, joignant le sommet des cavités antennaires. Antennes noiratres. ‘Thorax à peine plus large que long, très rétréci en avant, avec les angles antérieurs rabattus et présentant une ponctuation fine, éparse et irrégulière ainsi que deux très légères fossettes basilaires et une et allongée, peu marquée, sur chacun des côtes. Élytres sillonnées à la base, finement rebordées à l'épaule, sinueuses aux hanches et tri-épineuses à l'extrémité, présentant des traces de côtes plus marquées vers la suture. Elles sont légèrement chagrinées et très finement ponctuées, d’un vert doré ou d’un bronzé clair et ornées de trois bandes pourprées ou irisées, les deux premières obliques et partant des côtés pour aboutir à la suture, la troisième latérale, vers l’extrémite. Dessous bronzé obscur, légèrement pubescent, assez grossière- ment ponctué; segment apical présentant deux bandes pubescentes DU GENRE STERNOCERA. - 93 allongées, jaunâtres. Saillie sternale assez forte, aiguë au sommet, sillonnée latéralement. Pattes assez fortement ponctués, d’un bronze obscur, pubescentes. Cette jolie espèce, d'aspect peu robuste, se reconnaît aisément parmi celles du même groupe à raison de sa coloration toute spéciale, et surtout par la faible ponctuation du thorax et l'appa- rence peu rugueuse des élytres. De l’Afrique équatoriale (coll. “4x de Poll et Kerremans); Riv. Lubiasch : Lunda (Mus. de Berlin; coll. Quedenfeldt). Le type se trouve au Musée de Berlin. 26. Sternocera Fischeri Quedenfeldt. Capite thoraceque nigro aeneis: illo varioloso punctato, hoc rugose foveolato, foveis fasciculatis: elytris viridi aeneis, violaceo vel cupreo oblique signatis. Corpore subtus cum pedibus nigro; abdomine medio sparsim, lateribus dense albo- piloso ; segmento ultimo bivittato. STERNOCERA FiSscHERI Quedenfeldt, Deutsche Entom. Zeitsch. (1880), Heft. IT, p. 347. STERNOCERA ATROVIRENS Ancey, Je Naturaliste, t. IIT, p. 461. STERNOCERA VIRIDIMICANS Kerremans, Notes from the Leyden Museum (1886), 6. MINEp 189; Long. 31-39; lat. 13-16 ill. Ovata, postice attenuata, nigra; thorace foveolato, foveis ochraceo-fasci- culatis; elytris viridi-aeneis, rugosis, punctulatis, punctis pubescentibus, vitlis tribus obliquiis purpurascentibus, ad suturam confluentibus. Ovale, atténué à l’extrémite. Tête rugueuse et ponctuée, noire, très légèrement déprimée sur le front avec une carène lisse, peu accentuée, entre les yeux. Antennes noires. Thorax noir, un tiers plus large que long, avec les angles ante- rieurs fortemerit rabattus, criblé de fovéoles allongées, laissant émerger un faisceau de poils jaunatres. Élytres rugueuses et finement ponctuées, rebordées à l'épaule, sinueuses aux hanches, tri-épineuses à l'extrémité et présentant à la base quelques sillons courts. De la ponctuation émerge un poil très court, jaunatre, à peine sensible à l’œil nu. Elles sont ornées des mêmes bandes pourprées que le S'. iris, mais moins prononcées et disposées plus transversalement. Dessous noir, lisse, finement et éparsement ponctué, avec la même villosité que chez l'iris. Saillie sternale plus épaisse, moins aiguë au sommet. Pattes noires, finement ponctuées. Voisine, mais suffisamment distincte du 4. 2r2s a raison de la sculpture élytrale qui est plus rugueuse et villeuse, elle en diffère 94 ESSAI MONOGRAPHIQUE surtout par le thorax, qui est fovéolé et fasciculé. Cette espèce forme un passage marqué entre l’espèce précédente et le S. pulchra, qui suit, avec lequel elle a plus d’un rapport. Afrique centrale orientale : Lac Tanganyka (Mus. de Berlin; d'Amsterdam, coll. van de Poll; coll. Quedenfeldt; Somalis (Mus. de Leyde); Zanguebar (Mus. de Paris); Usagara (coll. Kerremans). Les S. atrovirens Ancey et viridimicans Kerremans font double emploi avec cette espèce dont ils ne sont pas même une variété. Le type fait partie de la collection de M. le général Quedenfeldt à Berlin. 27. Sternocera pulchra Waterhouse. Thorace cupreo, albido fasciculato; elytris viridi aeneis, vitta obliqua purpurea, sub humera fulvo tomentosa. STERNOCERA PULCHRA Waterhouse, Transact. Entom. Soc. London, 1879, p. 319. STERNOCERA CAMBIERI Preudhomme de Borre, Compte Rendu Soc. Ent. Belge (1881), t. XXV, p. c11, pl. IV. Long. 35-42; lat. 14-17 mil. Oblongo-ovata, apice atlenuata, viridi aurata purpureo micans; thorace purpureo, albido vel ochraceo fasciculato; elytris viridi-metallicis, rugosis, punctulatis, vitta obliqua purpurea, ad suturam confluente, sub lumeris fulvo vel rubro tomentosis; pedibus punctulatis, concoloribus. Var. b. — Apice angustior; elytris minus rugatis, lueviter punclatis, viridibus, purpureo vel violaceo micantibus,vittis obliquis nullis (CamBreRt P. de Borre). Oblong ovale, vert métallique à reflets dorés et pourprés en dessous, thorax pourpre métallique tres brillant, élytres vertes. Tête excessivement rugueuse, d’un vert métallique tres brillant à reflets pourprés et legerement villeuse. Antennes noirâtres. Thorax plus large que long, rétréci en avant avec les angles antérieurs rabattus, d’un pourpre métallique éclatant à reflets dorés, densément couvert de fovéoles ovalaires d'où émerge un faisceau de poils blanc jaunâtre. Élytres tres faiblement rebordées à l'épaule, sinueuses aux han- ches, tri-épineuses à l'extrémité. Elles sont assez rugueuses et couvertes d'une ponctuation grossière et irrégulière, disposée en stries tres peu régulières et légèrement villeuses. D'un beau vert métallique, elles présentent, à l’épaule, le long du repli marginal, une tache tomenteuse oblongue, d’un beau jaune d’ocre ou orangé- rouge et, sur le disque, une bande oblique pourpre, souvent con- fuse et visible seulement sous la lumière oblique : cette bande part de l'épaule, sous la tache humérale, pour aboutir un peu au delà du milieu de la suture. Quelquefois ces bandes sont au nombre de deux; d'autrefois, elle manquent totalement. DU GENRE STERNOCERA. 95 Dessous grossièrement ponctué, villeux, vert métallique à reflets dorés et pourprés, avec la bordure des segments abdominaux bleuâtre. Saillie sternale assez forte, ponctuée, avec l’extrémité sombre. Pattes ponctuées, légèrement villeuses. Cette espèce se distingue du #. Pischeri, qui précède, par les fovéoles du thorax plus grossières et plus fasciculées, par le mode de sculpture de l’élytre beaucoup plus râpeuse et plus grossière, par la coloration excessivement brillante du dessous qui est en outre plus rugueux et par les taches humérales jaunes ou orangé rouge. Afrique orientale, répandue dans toute la région intertropicale. Afrique orient.( Brit. Mus.); Abyssinie (Mus. de Paris; coll. Meyer Darcis et Kerre- mans); Somalis (Mus. de Paris); Afrique centr. (Hus. de Paris, Leyde), Usagara (Mus. de Berlin, coll. Kerremans); Tabora (Mus. de Berlin, coll. van de Poll, Meyer Darcis, Kerremans);, Zanzibar (Mus. d'Amsterdam, col. van de Poll, Quedenfeldt); Zanguebar (coll. Oberthur); Mpwapwa (coll. van de Poll); Afr. cent. or.; Monts. N’Guru (Hus, de Gênes). vAR. CAMBIERI : Usagara (Hwus. de Bruæelles; coll. Kerremans). Le S. C'ambieri me paraît une variété bien accentuée de l'espèce qui nous occupe. Son faciès est moins robuste, sa forme plus élargie aux épaules et plus atténuée à l'extrémité; les élytres, moins rugueuses, ne présentent pas de bandes obliques et offrent une colo- ration générale d’un vert métallique brillant, à reflets violacés sur toute l’élytre. Le type se trouve au British Museum, à Londres. 28. Sternocera interrupta Olivier. Élytres noires, presque tridentées, avec des lignes longitudinales blanches ; sternum avancé. BUPRESTIS INTERRUPTA Olivier, Entomologie (1790), t. 2, p. 26, pl. 4, f. 28 a, b, c. BUPRESTIS INTERRUPTA Fabricius, Entomologia Systematica (1794), t. 1, pars, 2, p. 195. BUPRESTIS INTERRUPTA Herbst, Natursyst. (1801), Coléopt.,t.IX, p.19, pl. 139;1 5: STERNOCERA INTERRUPTA Cast. et Gory, Monogr. (1837), t. I, Sternocera, p. me pl. IL, f. 4. STERNOCERA KLUG1 J. Thomson, Arcana Naturae (1859;, t. I, p. 118. STERNOCERA MEPHISTO J. Thomson, 1. c. ibid. STERNOCERA INTERRUPTA AuCt.. Var. RETICULATA Kerremans, Compte rendu Soc, Ent. Belge (1886) t. XXX, p. xxxv. Long. 27-42 ; lat. 10-15 mul. Oblonga, postice laeviter atlenuata, subtus rugose punctulata; thorace medio canaliculato, foveis rotundatis albido vel aureo lomentosis valde instructo; elytris rugosis, punctulatis, apice paululo tridentatis, vittis tribus ad basin elongatis, albido pubescentibus, vittulisque plurimis mar- ginalibus apice ornatis. A. — Thoracis elytrorumque fove allido tomentose ; 06 ESSAI MONOGRAPHIQUE B. -— Sublus obscure aenea, supra nigra; elytris nigris vel obscure castaneis, laeviter punctatis . . var. a. (INTERRUPTA Auct.). B'.— Toto obscure aenea; elytris rugosis. var. b. (ReTICULARA Kerr). A'. — Thoracis elytrorumque foveae aureae ; B. — Tota aenea; segmentorum abdomnis basi purpureo metallica. var. e. (KLuG1 J. Thoms). B'. — Sublus aureo virida, nilida; elytris castaneis. var. d. (Merxisto J. Thoms). Tête rugueuse, largement sillonnée sur le front; antennes noires. Thorax presque un tiers plus large que long, avec les angles antérieurs fortement rabattus, entièrement couvert de fossettes irrégulières, arrondies, plus serrées et plus petites vers le haut, se réunissant parfois pour former un sillon médian. Élytres très légèrement rebordées à l'épaule, sinueuses aux hanches, à peine tri-épineuses à l'extrémité, couvertes d’une ponctuation serrée, légèrement rugueuses et présentant, chez le type, quatre enfoncements ou sillons amincis : deux basilaires, dont le premier, c’est-à-dire le plus rapproché de la suture, toujours plus court, le troisième huméral, longeant le repli marginal de l’épaule et le quatrième très allongé, souvent interrompu de facon à former une série d’enfoncements oblongs, longeant toute la bordure externe, à partir du milieu jusque près du sommet de l’élytre. Ces enfonce- ments sont souvent réduits à de simples sillons glabres et dispa- raissent même entierement chez certains individus, surtout chez ceux appartenant aux variètés Æ/ugi et Mephisto, et, de même que les fossettes prothoractiques, ils sont remplis d’une pubescence courte et feutrée, très serrée, d’un blanc éclatant ou légerement jaunatre. Dessous rugueux, entierement recouvert de la même pubescence, sauf toute la partie médiane du corps de l’insecte où cette pubes- cence se rarifie au point de former parfois un espace entierement glabre. Pattes finement ponctuees. Cette espèce, l’une des plus anciennement connues, est excessive- ment variable. La sculpture élytrale, simplement ponctuée chez le type devient rugueuse chez les variétés reliculata et Ælugi et présente, chez la variété Aephisto, une ponctuation plus épaisse, à points arrondis et espacés. La nuance varie également, depuis le noir intense jusqu’au bronzé clair et depuis le noir brunâtre jusqu’au brun marron clair; quelques exemplaires présentent une coloration noire tournant au bleu. Malgré la grande variabilité de cette espece, on peut la ramener aux quatre formes caractéristiques détaillées dans la diagnose latine qui précède. DU GENRE STERNOCERA, 97 Cette espèce est commune dans la partie septentrionale de l'Afrique tropicale. Les variétés Awgi et Wephisto semblent loca- lisées dans les régions du Zaut Nil et du MVil Blanc. Afrique occid. (Brit. Mus., Mus. de Bruæelles); Damara (Bri. Mus ); Sénégal (Mus. de Bertin, Gènes, Leyde, Amsterdam, Bruxelles ; coll. Oberthur, van de Poll, Quedenfeldt, Gadeau de Kerville, Meyer Darcis et Kerremans\; Zambési, Dakar (coll. Meyer Darcis). VAR, RETICULATA : Sénégal (Brit. Mus., Mus. de Berlin; coll. van de Poll, Kerre- mans); Guinée (Brit. Mus.). vAR. KLUGI : Nil Blanc (Brit. Mus.); Sénégal (coll. Oberthur). vAR. MEPxisTO : Nil Blanc (Brit. Mus.); Niger (coll. van de Poll); Sénégal (coll. Oberthur), Bénuè (coll. Meyer Darcis). A raison de la grande variabilité de l’espèce, je n’ai pas cru devoir en séparer les #. Augi et Meplisto de M. J. Thomson, attendu que j'ai eu l’occasion d'examiner tous les passages qui les rattachent indiscutablement à l'espèce typique. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXI, 7 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES. Aeneocastanea Fairmaire. . + 35(81) | Diardii Gory . . . . . . 17(63) Aenescens Kerremans. . 42 (88) | Dissimilis Gory PAC 20166) Aequisignata H. Deyrolle 15 (61) | Elliptica Kerremans . . . . 39 (85) Aequisignata E. Saunders . 15 (61) | Eschscholtzi Fairmaire . . . 25 (71) Apicipennis Fairmaire . + 31 (83) | EschscholtziJ. Thomson. . . 25 (71) Atrovirens Ancey . . . + 47 (9) | Feldspathica White . , . 26 (72) Aurosignata Reiche . . + 15 (61) | Fischeri Gerstaeker . . . . 32 (78) Aurosignata J. Thomson. + 15 (61) | Fischeri Quedenfeldt . . , 47(93) Aurulenta La Ferté . . . . 18 (64) | Foveo pubens Fairmaire . . 37 (83) Basalis Castelnau et Gory . . 20 (66) | Funebris Boheman . . . . 42 (88 Bertolonii J. Thomson SARA (85) Funeraria Kerremans. . ,. . 39 (85) Bicolor Kerremans . . . . 21(67) | Gerstaekeri Kerremans . . 32(78) Boucardi E. Saunders . . . 33 (19) | Hildebrandti Harold . . . 25 (71) Brahmina Chevrolat . . . . 23(69) | Humeralis Kerremans . . . 45 (91) Burchelli White." Hypoleuca Hope . , - 18 (64) Cambieri P. de Rorre. . . . 48 (94) | Interrupta Castelnau et Gory. +. 49 (95) Campanae Lucas . . . Interrupta Fabricius . . . . 49 (95) Cariosicollis Fairmaire . . 30 (76) | Interrupta Herbst. . . . . 49 (95) Castanea Castelnau et Gorÿy . . 31 (77) | Interrupta Olivier . . . . 49 (95) Castanea Fabricius . . . . 31 (17) | Iris Harold. . . . . . . 46 (92) Castanea Herbst . . . . . 31(77) | Irregularis Castelnau et Gory . 31 (77) Castanea Marseul . . . . . 31 (71) | Irregularis Klug . . . , 31 (77) Castanea Olivier. . . . . 31 (17) | Irregularis Latreille . . . . 31 (77) ) ) o9 Le] = o0 Cr © Eu] TS -] 2 — Chrysidioides Castelnau et Gory. 23 (69) | Javanus Voet . |, . . , . 13 (59) Chrysidioides Hope . . . . 23 (69) | Kerremansi Waterhouse,. , +. 15 (61) Chrysites Pallas . . . . . 23 (69) | KlugiJ. Thomson. . , + 49 (95) Chrysis Castelnau et Gory . . 23 (69) | Laevigata Olivier .. + 18 (64) Chrysis Fabricius . . «+ 23 (69) | Laevigata Castelnau et Gory. +. 18 (64) Chrysis Herbst. . , + 23 (69) | Lanifica Erichson . . . . . 39 (85) Chrysis Olivier. . 23 (69) | Latesignata Kerremans . , . 23 (69) Chrysomma Dupont . 20 (66) | Linearis Kerremans . . . 14 (60) Concolor Kerremans . . . 32 (78) | Liturata White. + … 39 (85) Coromandelsis Voet 12169) |'Euctifora Klug. .,,7.00142)f68) Currori White. . , . . . 39(85) | Maculiventris Laferté. . , . 21 (67) Dasypleura Kollar . ,. . . 21(67) | MephistoJ. Thomson, . . 49 (95) 100 Minor E. Saunders . . Mniszechi J. Thomson . . Monacha Klus Monguersi Dupont. . . Monguersi J. Thomson Morio Harold . Multiimpressa Fairmaire. Multipunctata E. Saunders Orientalis Castelnau et Gory. Orientalis Herbst Orissa Buquet. Orissa Chevrolat OTISSACONYERE EE Pulchra Waterhouse Punctato foveata Ed. Sannders . . 49 (95) . 56 (82) Reticulata Kerremans. , . Revoili Fairmaire . 18 (64) . 21 (67) . 41 (87) . 20 (66) . 20 (66) . 42 (88) . 33 (19) . 13 (59) Nitidicollis Castelnau et Gory. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES. Ruficornis E. Saunders . , , 15 (61) Rugosipennis Castelnau et Gory. 18 (64) Splendida Goeze . 23 (69) Sternicornis Castelnau et Gory . 13 (59) Sternicornis De Geer . . 23 (69) Sternicornis Fabricius . . . 13 (59) Sternicornis Herbst . . . 13 (59) Sternicornis Linné . . 13 (59) Sternicornis Olivier . , . 13 (59) Syriaca E. Saunders, . 30 (81) Tricolor Kerremans, ,. . . 44 (90) Tristis Kerremans + . . 26 (72) Unicolor Castelnau . . . . 20 (66) Unicolor Castelnau et Gory . . 20 (66) Variabilis Kerremans .. 45(91) Viridimicans Kerremans . , . 47 (93) Wahlbergi Boheman . . +. 28 (74) Zonata Kerremans. . . . . 34 (80) DÉTAIL DE LA PLANCHE. Fig. 1. Sternocera dasypleura Kollar. Fig. 2 — feldspathica White. Fig. 3. — Wahlbergi Boheman. Fig. 4 — cariosicollis Fairmaire. Fig. © — Boucardi Edw. Saunders. Fig — syriaca Edw. Saunders. Revoili Fairmaire. — orissa Buq., var. elliptica Kerremans. Es de COM OMETAE — tricolor Kerremans. CORRIGENDUM. Page 1 (48), note 1. — Pour Synonimia, lisez Synonymi«. 1 4 apntane mieu mie juaeis née ei CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE PAR Edm. de SELYS-LONGCHAMPS, — SÉANCE DU 3 MARS 1888 — AVANT-PROPOS, Offrant à notre Société en 1859 le Catalogue de nos Insectes Odonates, je disais : « Le Catalogue que nous présentons aujour- d’hui est le premier d’une série de travaux du même genre que nous nous proposons de donner successivement, et qui embrasseront tous les Insectes Névroptères et Orthoptères de la Belgique(”) ». Ce plan recut alors, il y a vingt neuf ans, un commencement d'exécution, par la publication des Odonates, suivie de celle des Orthoptères en 1862 (?) et des Additions à ceux-ci en 1867 (5). Mais la présentation des autres groupes fut successivement ajournée parce que ces parties n'étaient pas assez complètes, et que mon temps était absorbé par l'étude spéciale des Odonates du monde entier, dont la publication commencée dès 1853, sous la forme de Synopsis, dans les Bulletins et Mémoires in-8° de l’Aca- démie Royale de Belgique est loin d'être encore terminée, puis- qu’il me reste encore à donner les Synopsis de deux sous familles nombreuses en espèces, les Libellulines et les Æschnines(*). Afin de faciliter la continuation du Catalogue général de nos Névroptères, je classai en avril 1867 une collection strictement (4) Annales, T. III, 1859. CI TN 1862: (5) Zd. T. XI, 1867-1868. (‘) Bulletins de l'Académie Royale de Belgique et Mémoires, in-8°, de la même Académie 1853 à 1886. Leur énumération se trouve dans /4 Bibliographie A cadé- nique, 3 édition, 1886. Article : DE SELYS-LONGCHAMPS. 104 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES belge, distincte de ma collection cosmopolite et je recherchai ces insectes avec soin, non seulement à Longchamps sur Geer et à Halloy sur le Bocq où j’habitais alternativement pendant l’été, mais aussi dans de nombreuses excursions faites dans les autres parties du pays qui paraissaient les plus propres à présenter par leur nature particulière des espèces non observées ailleurs, telles que l’Ardenne, avec ses hautes Fagnes, les régions de l’Ourthe, de la Lesse, de la Semoïis, la Campine, les Dunes de nos côtes, etc. Ces recherches, je les ai continuées jusqu’à ce jour autant que me l'ont permis mes autres études, les devoirs de mes fonctions légis- latives, enfin mon âge. Nos Annales et nos Comptes-rendus des séances renferment un assez bon nombre de renseignements sur nos Orthoptères et nos Névroptères, fruits de nos recherches et des communications que nos collègues ont bien voulu me faire. On les trouve éparses dans les Comptes-rendus des Excursions de la Société et dans des notes spéciales(‘). En 1867, en même temps que je classais la collection des Névrop- tères belges, dont j'ai parlé plus haut, j’écrivis, pour mon usage personnel, une ébauche du catalogue actuel. Le total ne s'élevait alors qu’à 180 espèces dont 62 Odonates. En révisant ce manu- scrit en 1873, j'arrivais à 239 espèces y compris toujours les 62 Odonates, et je supposais que nous atteindrions le chiffre de 300. Aujourd’hui j'ai énuméré 331 Névroptères et quant aux Orthoptères dont 41 figuraient à mon catalogue de 1868, j'en connais en tout 47. Cela justifie le retard que j'ai mis à publier le présent travail. Je ne me dissimule nullement combien il est encore incomplet, surtout pour les Ephémérides; toutefois il me parait nécessaire de ne pas tarder davantage à exécuter un projet annoncé il y a près de trente ans, afin que les Entomologistes qui voudront étudier nos Névroptères non-Odonates ayent une base, un point de départ pour leurs recherches. Je nourris l'espoir que ce catalogue poussera nos jeunes adeptes à s'occuper de ces familles trop négligées, où beaucoup d'espèces sont encore à découvrir. Je leur recommanderai surtout les Psocides, les Perlides, les Ephémérides, les Hémérobides et les Trichoptères (Phryganides) sans parler des études biologiques qui restent à faire sur une foule d'espèces connues seulement dans leur état parfait Quant à l'espoir, disons mieux, la certitude de rencontrer bon nombre d'espèces nouvelles que l'on n’a pas encore recueillies chez (1) Voyez ia Table générale des Annales de la Société Entomologique de Belgique, T.Ià XXX par M. Lameere (décembre 1887). Ce travail fait avec le plus grand soin, est précieux à consulter. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 105 nous, cela ressort d’une comparaison de ma liste avec celle que M. Herman Albarda a dressée pour la Hollande et qu’il a bien voulu me communiquer avant la publication très-désirée qu’il se propose de faire d’un travail analogue à celui-ci. Le nombre des espèces pour la Hollande n’est guère différent du nôtre pour la Belgique; mais leur composition est assez diverse. Ainsi quoique les deux provinces Brabant septentrional et Duché de Limbourg soient limitrophes des nôtres et d’une nature assez semblable, M. Albarda me signale dans ces provinces une trentaine d'espèces que nous n’avons pas encore rencontrées chez nous, et qui bien propablement y existent. Ce sont principalement des Ephéme- rides et des Phryganides. C’est pourquoi j'ai crû utile d'indiquer en note ces espèces et de citer, aussi d’après M. Albarda, celles de nos espèces qui se retrou- vent dans le Limbourg et le Brabant hollandais. M.R. Mac Lachlan pendant des excursions de très-peu de jours faites avec moi à Bouillon et sur les Hautes Fagnes ainsi qu’à Dinant au commencement de juillet 1881 a capturé bon nombre de Phryganides que nous ne connaissions pas encore, parmi lesquelles il y en a qui sont absolument nouvelles pour la science. Je cite ce fait pour montrer combien il y a lieu d'espérer la découverte de nouvelles Phryganides dans les parties subalpines ou simplement montagneuses du pays, en explorant les bords des ruisseaux et des rivières qui en descendent. M. le D' C. Bamps, de Hasselt, qui s'occupe depuis longtemps de recherches scientifiques étendues et variées concernant la Campine limbourgeoise, signale particulièrement aux naturalistes la partie orientale de cette région située entre Opoeteren au Nord, Lanaeken au Sud et Genck à l'Ouest qui forme un vaste triangle dont le côté oriental d'environ cinq lieues consiste en une chaîne de collines d’une altitude de 75 à 90 mètres, ce qui est beaucoup pour la contrée et longe la Meuse à une distance d’une lieue ou à peu près. M. Bamps a constate que la flore y est caractérisée par la présence de plusieurs plantes boréales(1). C’est en Campine que l’on rencontre ce mélange curieux d'insectes qu’on s’étonne de voir ensemble et qui en général semblent trouver là une limite géographique qu'ils ne dépassent guère, ou n’atteignent même pas ailleurs. Je citerai, sans sortir du cadre de ce catalogue ; (‘) Voyez entre autres les notices suivantes du Dr Bamps: sw quelques vertébrés rares de la Belgique ete. (Bull. Acad roy. de Belgique, 1887). — Sur la découverte de la Gampsocleis glabra (Soc. Ent. Belg. février 1888). — Considérations sur les blocs erratiques d’origine scandinave etc. recueillis dans la Campine etc, (Bullet. des Mélophiles de Hasselt T. XXIV, 1888). 106 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES 1° comme formes boréales ou orientales : Psophus stridulus. Gampsocleis glabra Herbst. — Nehalennia speciosa Charp. — Meuronia reticulata et clathrata. 2° Comme formes méridionales ou centrales : Ephippigera vitium. — Stenobothrus hæmorrhoidalis. — Pachy tylus cinerascens F. — Diplax dlepressiuscula Selys. — Gomphus pulchellus Selys. — Agrion scitulum Ramb. et Zindenii Selys. — Pyrrhosoma tenellum Devillers. Les Auteurs sont loin d’être d'accord sur la classification des insectes qui font l’objet de ce travail. Les Névroptères de Linné (Syst. Nat. Ed. 12. 1767) ont été maintenus jusqu'ici comme le grand naturaliste Suédois les avait constitués (‘). Pour lui, les groupes dont Olivieret Latreille ont formé plus tard l'Ordre des Orthoptères, étaient compris parmi ses Hémiptères. Le genre Forficula était classé parmi les Coléoptères et celui des Z’ermes compris dans les Aptères. Stephens (Illust. Brit. Ent. 1835) adopte d’après Leach un ordre distinct pour les Forficules sous le nom de Dermaptères, et sépare des Névroptères les Phryganes sous celui de 7richoptères.— Curtis ajoute à ces coupes (Brit. Ent. 1862-1863) l’ordre des Dictyoptères, pour les Blattes que Stephens avait laissées parmi les Orthoptères. La classification la plus importante qui ait paru après les tra- vaux de Latreille est celle du professeur Burmeister (Handbuch der Entomologie, 2° Band. 1839). Sous le nom de Gymnognatha il réunit en un seul ordre les Orthoptères et les Névroptères. Ils sont répartis en dix Tribus (Zünft) ainsi qu’il suit : Physopoda (Thrips). Mallophaga : (Ricinus). Thysanura : (Podura, Lepisma). Orthoptera : (Blatta; Mantis; Phasma. — Acridium; Locusta, Gryllus). Dermatoptera : (Forficula). Corrodentia : (Termes; Embia; Coniopteryx ; Psocus). Subulicornia : (Ephemera-Libellula, etc ) Plecoptera : (Perla). Trichoptera : (Phryganea). Planipennia : (Sialis; Panorpa; Raphidia et Mantispa. — He- merobius avec Nemoptera Myrmeleon et Ascalaphus). Le présent travail comprend les Gynmagnatha de Burmeister, si ce n’est que je n’ai pu y mentionner ses PAysopoda (Tripsides). (*) I ne les divisait qu’en sept genres, qui depuis sont devenus les types de grandes divisions: Libellula— Ephemnera — Myrmeleon— Phryganea— Hemerobius — Panorpa et Raphidia (les Termes faisant partie des Aptères). ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 107 — Ses Mallophaga (Récinides) ni ses Zysanura (Podurides, Lepismides) parce que les insectes indigènes de ces groupes ou sous-ordres n’ont pas encore éte étudiés en Belgique. Le catalogue que j'offre aujourd’hui aux Entomologistes a pour objet l’enumération de toutes les espèces d’'Orthopteres et de Névrop- tères observées jusqu'ici en Belgique, en indiquant les localités où elles ont éte rencontrées, l’époque de leur apparition et la citation d'un ouvrage auquel on puisse recourir pour en trouver la description. La Synonimie sera courte, et se bornera à ce qui me paraît le plus important. On la trouvera suffisamment étendue dans les publi- cations citées et dans les notes bibliographiques qui se trouvent à la fin du catalogue. Grâce au concours gracieux que j'ai obtenu des spécialistes les plus justement renommés de notre temps, la détermination des espèces douteuses pour moi a pu être faite de manière à présenter les garanties désirables. M. Brunner de Wattenwyl, l’Othoptérologiste si compétent, a bien voulu contrôler et rectifier la détermination des espèces que je lui ai communiquées. Dans ce catalogue je ne pouvais mieux faire que de suivre pas à pas son ouvrage : Prodromus der Europaischen Orthopteren (1882). Ma collection générale de Névroptères non-Odonates a été classée d'abord, il y a près de quarante ans, par mon cher et ancien colla- borateur le docteur Herm. A. Hagen (de Kœnigsberg) qui vint me voir plusieurs fois avant son installation à Cambridge (Etats Unis d'Amérique) où il est maintenant professeur à Harvard Collége. Nos relations étaient alors plus fréquentes et la communication des types plus facile; mais à cette époque je n’avais pas encore réuni beaucoup d'espèces de Belgique. Depuis plus de vingt ans, je suis en correspondance ininterrom- pue avec M. Robert Mac Lachlan F. R. S. Cet excellent ami est venu plusieurs fois visiter ma collection et faire des excursions avec moi. Il a étudié notamment mes Phryanides, mes Procides et mes Planipennes. Son ouvrage capital : À Monographic Revision of the Trichoptera of lhe european fauna est un guide sûr que j'ai adopté pour la classification et la nomenclature, auquel je renvoie pour chaque espece. Le révérend À. E. Eaton, notre maître à tous pour la famille des Ephémérides, est également venu me voir il y a quelques années et a bien voulu déterminer les espèces malheureusement peu nombreuses, que je possédais alors. Son magnifique ouvrage général: À revi- sional Monograph of recent Ephemeridæ dont la publication vient de s'achever (1888) permettra maintenant aux Entomolo- gistes de s'initier a l’étude de cette famille difficile. 108 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES L’assistance de M. Herman Albarda (de Leeuwarden) qui a une connaissance profonde des Névroptères de la Hollande m'était extrêmement précieuse, d'autant plus que la faune de son pays limi- trophe du mien est presque identique. Il a bien voulu élucider ce que je lui ai communiqué, notamment les Perlides et les Raphidies, et comme je lai dit plus haut, me confier sa liste encore inédite des Névroptères de sa patrie. Dans notre société Entomologique de Belgique personne n’a encore formé de collections d'Orthoptères ni de Névroptères, excepté M. Auguste de Bormans; mais ceux de mes collègues qui avaient recueilli isolément des insectes de ces ordres se sont empressés de me les communiquer et même de me les offrir. Je citerai parmi eux Camille Van Volxem, ce chercheur infati- gable doué d’un si bon coup d'œil, et que la mort nous a enlevé si jeune, avant qu’il n’ait pu mettre en œuvre les matériaux considé- rables qu’il avait déjà recueillis; MM. Egide Fologne; le vénérable Charles Donckier; de Lafontaine; Weyers; Preudhomme de Borre le conservateur si laborieux et si zèlé de la section entomologique au Musée de l'État, qui a particulièrement facilité mes recherches dans la partie de cette collection, que M. Mac Lachlan a bien voulu déterminer à la demande du Musée. Récemment, deux nouveaux adeptes ont été acquis à la science entomologique dans cette région de la Campine qui est si intéres- sante: ce sont MM. le docteur Bamps et Edgar Claes. Dans leurs recherches, qui ne datent guère que de deux années, ils ont recueilli plusieurs espèces notables qui m’étaient jusque là inconnues. Enfin, c’est je le répète grace au concours empressé qui m'a été prêté que j'ai pu élaborer ce catalogue. Il représente assez bien, je crois, l'état actuel de nos connaissances sur nos Orthoptères et nos Névrepteres. Que tous ceux qui m'ont assisté recoivent ici l’expression de ma profonde gratitude ! Liége, 25 Mai, 1888. ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 109 PREMIÈRE PARTIE. ORDRE DES ORTHOPTÈRES. Orthoptera Olivier-Latreille. Dans le catalogue que j'ai publié dans nos Annales en 1862 et 1868, j'ai suivi la série généralement adoptée, commençant par les Forficulides, suivies des Blattides, Gryllides, Locustides, Acri- dides. M. Brunner de Wattenwyl place les Acridides apres les Blattides et termine par les Locustides et les Gryllides. Je m’écarterai par exception de l’ordre qu’il a adopté, en repor- tant les Blattides à la fin de la série, parce que les Blattes montrent une affinité incontestable avec les Termites qui commencent l’ordre des Névroptères. On peut diviser nos Orthoptères indigènes en trois sous-ordres : I. DERMAPTÈRES. Famille : Forficulides. II. ORTHOPTÈRES (proprement dits), Famille : Acridides, Locustides, Gryllides. III. DICTYOPTÈRES. Famille : Plattides. Les ouvrages généraux que l’on peut consulter avec le plus de fruit sont par ordre de date : AUDINET SERVILLE, //istoire naturelle des Insectes Orthopières, 1 vol. in-8° (dans les suites à Buffon) avec planches. Paris, Roret, 1839. Leop. Henr. FiscHer (de Freyburg), Orthoptera europaea, 1 vol. in-de avec planches. Leipzig, Engelmann, 1853. D' Maurice GiraRD. Zraûté élémentaire d'Entomologie, t. 2,in- 8° avec planches. Paris, Ballière, 1876. C.BRUNNER DE WATTENWYL, Prodromus der E'uropaischen Orthop- teren, 1 vol. in-8° avec planches. Leipzig, Engelmann, 1882. A. Finor, Les Orthoptères de la France, in-8. Paris, Deyrolle, 1883. Ce dernier ouvrage comme le déclare très loyalement l’auteur est une sorte de résumé du travail capital de M. Brunner appliqué à la connaissance des espèces françaises au milieu desquelles se trouvent les nôtres. Il a suivi la même classification et sera très- 110 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES utile aux personnes qui tiennent à se servir d’un ouvrage écrit en francais et tout-à-part d’ailleurs au courant de la Science. Pour la Belgique nous ne possédont que quelques documents : C. WesmaEL. Æ'numeratio methodica Orthopterorum Belgqii. (Bull. de l’Acad. Roy. de Bruxelles, t. VIII, 1840.) DE SELYS-LoNGcHAMPS. La Sauterelle voyageuse observée en Bel- gique. (Bullet. Acad. r. de Belg., t. XV, 1849.) — Catalogue raisonné des Orthoptères de Belgique. (Ann. Soc. Entom. de Belg., t. VI, 1862.) — Additions et Corrections au C'ataloque précédent. (Tome XI, 1867-68.) Auc. DE Bormans. Un Été à Rouge Cloître. (Compte-rendn de la Soc. Ent. de Belg., 3 mars 1883.) D' C. Bamps. Vote sur la découverte à Lanklaer (Campine Lim- bourgeoîise) du Gampsocleis glabra. (Compte-rendu de la Soc. Ent. Belg., 4 février 1888.) FELix PLATEAU. Une expérience sur la fonction des antennes chez la Blatte (Periplaneta orientalis). (Soc. Ent., t. XXX, Comptes-rendus, xvr11.) SOUS-ORDRE 1. — DERMAPTÈRES, FAMILLE I. — FORFICULIDES PForficulide. Genre LABIA Leach., Brunn. de Watt., p. 10(!). 1. Labia minor, L. — Brunner, page 10. Espèce locale : Du 1 avril au 15 octobre selon les années. Vole à l’ardeur du soleil, souvent sur les tas de fumier; ressemble à un petit Staphylin. Longchamps, Liège, Campine, Bruxelles, Mariem- bourg, Vliermael, etc. Genre FORFICULA L. — Br., p. 11. 1. Forficula auricularia, L. — Br., p. 12. Très commune partout dans les jardins et autour des habitations où elle s’introduit souvent. Var. forcipata Steph., à pinces allongées, elliptiques au bout; les F. media et borealis Steph. sont des variétés intermédiaires. Genre CHELIDURA Latr. — Br., p. 20. 1. Chelidura albipennis. Megerl. — Br., p. 21. Espèce locale trouvée d’abord par Camille Van Volxum à Roden- (*) I est entendu que pour toutes les citations suivantes de l’ouvrage de M. Brunner de Wattenwyl (Prodromus der Europaïschen Orthopteren), je me bornerai à écrire Br. le n° de la page où se trouvent les descriptions. ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 111 dorf (Duché de Luxembourg) qui la retrouva ensuite à Vieil Salm, à Calmpthout et à Knocke en fauchant. Je l’ai prise aussi à Lanaeken et à Halloy, en frappant sur les conifères et les haies, Observée de mai à octobre. M. de Bormans a constaté qu’elle est extrêmement commune à Rouge Cloître du 10 août au 20 octobre sur les arbres et les buissons, mais pour la prendre il faut faucher avec le para- pluie, sur les branches. Le musée de Bruxelles la possède aussi de Lanaeken, Virton, Melreux, Furfooz, Ivoir et Montaigle. 2. Chelidura acanthopyia, Gené., — Brunn. p. 24. Découverte le 23 septembre 1867 sur les haies des hauteurs entre Pépinster et Theux par Camille Van Volxem. Je l’ai retrou- vée à Barisart près de Spa du 16 août au 24 septembre. Observée à Groenendael sous les mousses au pied des sapins le 25 février suivant. C’est une espèce alpine et subaipine que l’on a observée de septembre à novembre dans le Sud-Ouest de l'Allemagne. D'autre part M. de Bormans en a pris bon nombre d'exemplaires à Rouge-Cloître près de Bruxelles sur les hêtres dans les mêmes localités et par les mêmes moyens de chasse que l'albipennis. Le Musée de Bruxelles l’a possède de Waterloo, de Tilff près de Liége en mai et d’Anseremme près de Dinant. SOUS-ORDRE 11. — ORTHOPTÈRES (proprement dits). FAMILLE 1. — ACRIDIDES. Acridide. Genre MECOSTETHUS Fieber. — Brunn. p. 94. Sletheophyma, Fisch. — Selys Catalog. 1. Mecostethus grossus, L. — Br. p. 94. Commun dans les prés humides en août et au commencement de septembre. Parfois en juillet. Genre STENOBOTHRUS Fisch. — Br. p. 100. 1. Stenobothrus lineatus, Panzer. — Br. p. 104. Local. Dans les environs d’Arlon sur les bruyères à la fin de juillet et en août; sur les Fagnes au-dessus de Berinsen et vers Francor- champs; Halloy; Han sur Lesse; bruyères de la Campine à Pieters- heiïm et Dieppenbeek. Le Zineatus Wesmael n’y appartient pas; il est fondé sur des exemplaires du bicolor. 2. Stenobothrus stigmaticus, Ramb. — Br. p. 106. Habite les collines sèches et les bruyères, de la fin de juillet au commencement de septembre. Espèce locale. Je l’ai prise à Halloy, Arlon, Vieil-Salm, Spa, Chaudfontaine, Pietersheim, M. de Bor- mans l’a trouvée à Groenendael près de Bruxelles, 112 CATALOZUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES 3. Stenobothrus viridulus L. — Br., p.111. Local sur les collines boisées de la rive droite de la Meuse et en Campine, de juillet au 15 septembre : Halloy, Arlon, Poix, Spa, Viel-Salm, Chaudfontaine, Pietersheim. Il se trouve toujours au milieu des genêts et de la bruyère. Egalement dans la forêt de Soigne. 4. Stenobothrus rufipes Zetterst. — Br., p. 113, viri- dulum Wesmael. Plus commun que le véridulus et plus répandu; séjourne dans les bruyères et les genêts exposés au soleil, de la fin de juillet au 15 septembre. Observé à Halloy, Arlon, Spa, Vieil-Salm, Chaud- fontaine; aussi en Campine à Pietersheim ete. M. de Bormans ne l'a pas recueilli à Rouge-Cloître. 5. Stenobothrus hæmorrhoidalis Charp. — Br. p. 114. Je l'ai pris à la fin d'août dans les bruyères sablonneuses pres de Pietersheim, en Campine. Il n’y était pas rare. 6. Stenobothrus vagans Fieber. — Br., p. 118. Je l’ai trouvé le 15 septembre sur les pentes schisteuses et stériles qui se trouvent entre Spa et le Tonnelet, assez rare. —J’en ai pris aussi un exemplaire à Poilvache près d’Yvoir et un autre à la mi-août à Fauquemont (Duché de Limbourg). 7. Stenobothrus bicolor Charp. — Br., p. 120. alineatum Wesm. (Excl. syn.). Très commun en Hesbaye dans les prés et les jardins depuis la fin de juillet jusqu’en octobre. Je l'ai aussi observé en Condroz, en Ardenne, en Campine, à Ostende etc. M. de Bormans l’a eapturé à Rouge-Cloître mais plus rare que le biguttulus. Les variétés à coloration verdâtre sont assez rares. 8. Stenobothrus biguttulus L. — Br. p. 121. variabilis, Fieber ; Fisch. Très-commun dans les pres secs du Condroz à la fin d'août et au commencement de septembre. Se trouve aussi dans les bruyeères du Luxembourg etdu reste de la rive droite de la Meuse, Arlon, Spa, etc. et en Campine. Wesmael l’a pris aux environs de Charleroi. M. de Bormans à Rouge-Cloître du 1 juin à la fin d'octobre, l'espèce manque tout à fait en Hesbaye, où le Zicolor qui en est voisin est si commun. Var. Sienobothrus mollis Charp. Coloration verte dominante. Pas rare. 9. Stenobothrus elegans Charp. Br. p. 122. Espèce tres-locale. Commune à Blankenberghe, Ostende, Nieu- port, la Panne sur les berges près des Dunes à la fin de juillet. Se trouve aussi dans les bruyères de la Campine à Diepenbeek et sur les sablières incultes des environs d’Arlon. l \ ; : ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 119 10. Stenobothrus dorsatus Zett. — Br. p. 126. Je n'ai pu constater avec certitude quelle est la véritable localité d'où provenait l’exemplaire mâle pris par Wesmael. Cependant M. Brunner de Wattenwyl croît pouvoir y rapporter une larve que j'ai capturée à la Barraque Michel, et j'y rapporte des individus pris dans les bruyères de Genck par le D° Bamps. Le Musée en possède un exemplaire femelle pris à Laeken par M. Van Volxem. Le dorsatus est excessivement voisin de l’elegans. 11. Stenobothrus parallelus Zetterst. — Br. p. 127. pratorum Fieber. — Kisch. Excessivement commun dans les prés, les bruyères, les jardins, dans toute la Belgique, de la fin de juin à la fin d'octobre. Var. montanus, Charp. Aîles du G un peu plus longues que l'abdomen; celles de la © dépassant la moitié de l’abdomen. Assez commun. k Var. explicatus. Selys, Catal. 1862. — Un seul exemplaire Q pris par Wesmael, qui a bien voulu me le donner. Les ailes sont complètement développées. Genre GOMPHOCERUS Thunb. — Br. p. 128. 1. Gomphocerus rufus L. — Br. p. 131. Commun dans les broussailles sur les bords des prés secs du Con- droz à Halloy etc., dès la fin de juillet, en août et en septembre. À la même époque sur les collines des environs de Chaudfontaine. J’en ai pris un exemplaire unique, égaré à Longchamps sur Geer à la fin d'octobre. 2. Gomphocerus maculatus Thunberg 1815. — Br. p. 132. biguttatus Charp. Selys. Très commun dans les bruyëres sèches de la rive droite de la Meuse; dans celles de la Campine et des dunes de notre côte mari- time, depuis la mi-juillet jusqu’en septembre ; aussi dans la forêt de Soigne, où M. de Bormans l’a observé du 20 août au commen- cement d'octobre. Genre ŒDIPODA Latr. — Br. p. 158. 1. Œdipoda cœrulescens L. — Br. p. 164. Jf'asciata, Siebold, Fisch. Commune dans les bruyères de la Campine, de l’Ardenne, du Condroz, aux environs de Louvain et dans les dunes d'Ostende à la fin d'août et en septembre, aussi aux environs de Huy sur les coteaux de la Mehaigne. Elle se trouvait autrefois à Halloy. Je ne l'y vois plus depuis les défrichements des coteaux de bruyères où elle vivait. ANNALES DE LA SOC.ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXII, 8 114 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTERES Genre PACHYTYLUS Fieber. — Br. p. 168. 1. Pachytylus migratorius, L. — Br. p. 171. C'est une espèce de la Tartarie et de la Russie méridionale qui ne parait dans l’Europe moyenne et septentrionale qu’à titre de visileur accidentel, pouvant toutefois s’y reproduire en certain nombre pendant un an ou deux, sous l'influence de circonstances atmosphériques favorables. Je l'ai observée en Hesbaye au milien des champs de trèfles en août et septembre. En 1859 on en recueillit dans presque toutes nos provinces. En 1861 j'en pris encore un exemplaire à Longchamps sur Geer au commencement d'octobre et en 1862 le 29 août. 2. Pachytylus cinerascens Fab. — Br. 172. migralorius (pars), Charp. — Ramb. Lucas. danicus, L. favipes Donavan. Christii, Curtis. Habite régulièrement les bruyères de la Campine autour des étangs de Munsterbilsen, Diepenbeek, Genck et sans doute ailleurs. Observée aussi à Diest. Cette espèce ne voyage pas accidentellement comme le #2grato- rius. Elle est au contraire fixée à quelques localités. Elle parait en juillet, août et septembre. Dans nos Annales (1868) j'ai publié un article comparant les deux espèces voisines et décrivant les variétés de la cinerascens. On trouve souvent chez nous la var. virescens. Le nom de danicus, L. (1767) me parait posséder les droits de la priorité. Genre PSOPHUS Fieber — Br., p. 174. Acrydium Latr. Pachylylus Fisch. 1. Psophus stridulus, L. — Br., p. 175. Nous ne connaissons jusqu'ici son habitation en Belgique que par un exemplaire male pris par M. Fologne dans les bruyeres de Lanaeken vers le 12 août 1862 et un autre par M. Adrien Mauris- sen, dans les mêmes localites. C'est, jusqu'a présent, le seul orthoptere à ailes inférieures rouges observé en Belgique. Car il est à peu pres certain que c’est au stridulus et non à l'ŒÆdipoda miniala qu'il faut rapporter ca que m'a dit autrefois Charles Robert, qu’il y avait en Campine des sau- terelles à ailes rouges. Feu M. Bouillon avait, il est vrai, dans sa collection un Caloptenus ilalicus L. à ailes inférieures roses, qu’il croyait belge mais sans localité connue. Du reste l’arrivée chez nous de cette espèce ne serait pas impossible, car c’est un insecte de l’Europe méridionaie et moyenne que M. Brunner cite comme observé jusqu’au Mecklembourg et qui entreprend assez souvent des migrations. ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 115 Genre TETTIX Charp. — Br., p. 234. 1. Tettix bipunctata L. Fisch. — Br., p. 235. Schranckii Philippi. (Larve et nymphe). Commune en septembre et octobre dans les jardins, au bord des bois, sur les feuilles sèches, etc. On en trouve déjà en juillet. Les individus de la fin de l’automne hivernent et réparaissent isolément en avril et mai. Il faut éliminer comme espèce la 7'etlix obscura Hagenbach, de mon ancien catalogue, qui ne parait être qu’une variété plus épaisse robuste, d’une apparence un peu déprimée. 2. Tettix subulata L.— Br., p. 237. Commune comme la précédente et mêmes habitudes. Dans l’ancien catalogue j'avais distingué sous le nom de Z’eflix altenuata des exemplaires encore plus communs dont le prolonge- ment du thorax et les ailes sont plus courts que chez le type; j'ai déjà reconnu en 1868 (addit. et corr. au catal.) qu'ils n’en sont qu'une variété. Elle hiverne car M. de Bormans et moi l'avons vu reparaître au premier printemps à la fin de février et jusqu’en avril. FAMILLE II. — LOCUSTIDES. Locustidæ. Genre BARBITISTES Charp. — Br. p. 267. Odontura Fisch. 1. Barbitistes serricauda Fab. — Br. p. 268. Prise dans les bois de chênes de St-Michel en Ardennes; rare, — un exemplaire de Chatillon (également Province de Luxembourg) par feu M. Colbeau, — un autre aux environs de Bruxelles (Forêt de Soignes ?) donne par le Dr Breyer. Genre LEPTOPHYES Frivalsky. — Br. p. 284. Odontura Fisch. 1. Leptophyes punctatissima Bosc. — Br. p. 285. Locusta autumnalis Charp. Wesmael. Je l’ai observée à Bouillon et à Sart au-dessus de Spa fin juillet et août. Wesmael dans les bois des environs de Bruxelles, M. le D' Bamps dans la Campine Limbourgeoïise. Elle se tient principale- ment sur les feuilles des Hêtres et des Bouleaux où elle reste immobile exposée au grand soleil, de sorte qu’elle est difficile à appercevoir à cause de sa couleur verte. Près de Bruxelles M. de Bormans n’en a rencontré qu'un seul exemplaire. 116 CATALOGUE RAÏSONNÉ DES ORTHOPTÈRES Genre MECONEMA Serville. — Br. p. 296. Locusta Fab. Wesmael. 1. Meconema varium Fab. — Br. p. 296. Assez commun depuis août jusqu’à octobre et même jusqu'au commencement de novembre sur les tilleuls et les chênes. A cette derniere époque j'en ai vu bon nombre, surtout des femelles, sur le tronc au pied des tilleuls. Elle se réfugie aussi alors dans les orangeries, sur les murailles. Genre XIPHIDIUM Serville; Fieber. — Br. p. 300. Anisoptera Latr. Wesmael. 1. Xiphidium dorsale Latr. — Br. p. 302. Wesmael l’a trouvée communément à la plaine de Montplaisir, pres de Bruxelles. Il paraît qu’elle n'y existe plus. Je l’ai observée ensuite dans les dunes d'Ostende. Je l’y est prise abondamment sur les joncs d'un petit marais près de cette ville le 5 août, puis à Nieuport. Il r’ÿ avait alors que peu d'exemplaires adultes. M. dela Fontaine l’a prise à Heyst en septembre. C’est une espèce tout-à-fait locale, qui ne quitte pas les joncs qui croissent dans les eaux stagnantes. Récemment le D' Bamps l’a trouvée sur les jones des Etangs à Genck. Genre LOCUSTA De Geer. — Br. p. 306. 1. Locusta viridissima L. — Br. p. 307. Très commune dans les champs cultivés à partir du commence- ment d'août jusqu’en septembre et même parfois en octobre, aussi dans les prés et les dunes. Genre GAMPSOCLEIS Fieber. — Br, p. 318. Decticus Burm. Fischer. 1. Gampsocleis glabra Herbst. — Br. p. 318. Observée par le D' Bamps à Lanklaer dans les bruyères de la Campine limbourgeoïise le 4 septembre. C'est une découverte très-intéressante, car l'espèce est propre au nord et à l’orient de l'Europe. Elle rappelle le Decticus verrucivorus par sa coloration, mais s’en distingye bien par le prothorax sans carènes longitudinales, et l’ovopositor de la femelle lévèrement incliné en bas; enfin par la taille moindre. ‘ (Voir la notice du D' Bamps, Soc. Ent. Belg. Compte-Rendu de la séance de février 1888). ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 117 Genre THAMNOTHRISON Fisch. — Br. p. 232. . Locusta L. — Plerolepis Fieb. — Pholidoptera Wesm. Selys. Decticus Charp. 1. Thamnothrison cinereus L. — Brun. p. 343. aplerus Fab. Wesm. (Excl. syn.) N'est pas rare dans les bois d’une partie de la Belgique, de juillet à la fin de septembre. — Je lai prise à Boitsfort, Mariembourg, Chaudfontaine, Colonster ; enfin à Neerrepen près de Tongres. Elle se tient sur les broussailles basses. Genre PLATYCLEIS Fieber, Fischer. — Br. p. 345. Decticus Serv., Wesm. Anisoptera Latr. 1. Platycleis grisea Fab. — Brun. p. 347. Commune en août dans les dunes de nos côtes maritimes au milieu des buissons d’Hippophaës où elle est cependant moins fréquente que le 2. verrucivorus. Waithère de Seiys l’a prise aussi dans les mon- tagnes à Houx près de Dinant et M. le D' Bamps en Campine. 2. Platycleis brachyptera L. — Br. p. 356. Rare dans les bruyères près de Charleroi d’après Wesmael, mais commune au dessus de Spa le 15 septembre entre la Géronstere et la Sauvenière, dans les clairières au milieu des bruyères et des vaccinium vilis idæu; aussi à Viel-Salm. Commune des la fin d'août dans les bruyères humides de la Campine limbourgeoise près de Pietersheim et à Calmpthout. 3. Platycleis Roœæselii Hagenbach. — Br. p. 558. brevipennis Charp. Fisch, Selys. Au commencement d'août 1866, mon fils Walthere en prit sous mes yeux un mâle aux écluses de mer de Lisseweghe près de Heyst. Bien distincte de la brachyptera par le pronotum plus large et rétrécien avant; les ailes supérieures carnées (non bordées de vert), élargies et tronquees au bout (non acuminées) et les appendices anals qui ont avant le bout une dent interne beaucoup plus longue. Platycleis bicolor Philippi. — Br., p. 361. Je rapporte à cette espèce un exemplaire femelle que m'a gracieu- sement donné M. de la Fontaine et qui doit provenir des environs de Bruxelles. Genre DECTICUS Serville. — Br. p. 362. Chelidoptera Wesmael. 1. Decticus verrucivorus L. — Br., p. 363. Commun depuis la fin de juillet jusqu’en septembre sur les dunes de nos côtes au milieu des Hippophaëés; se trouve également dans les 118 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES bruyères des environs d’Arlon à la fin de juillet et dans les herbages de l’Ardenne au fond des vallées, notamment à St-Hubert et Bastogne, Viel-Salm. Le prof. Wesmael l’a d'abord observé à Ever et à Dieghem près de Bruxelles dans les prés marécageux; mais il parait qu’il n’y existe plus guère; cependant M. de Borre l’a pris : à Schaerbeek il l’a aussi recueillli à Louette-St-Pierre près de Gédines (Prov. de Namur). Curtis et Stephens ont nommé 2. Pinglei la variété grise. Une sous-varièété du type vert a les ailes sans taches ponctiformes obscures. Genre EPHIPPIGERA Latr. — Br., p. 368. 1. Ephippigera vitium Serv. — Br., p. 390. Faisant une excursion avec le D' Candèze nous l’avons découverte à la fin d'août 1863 sur les buissons de chênes d’un monticule de sable en Campine près de Pietersheim et de Lanaeken. Elle se tient sur le feuillage où sa couleur verte la rendrait difficile à découvrir si l'attention n’était attirée par la forte stridulation qu'elle fait entendre. FAMILLE I. — GRYLLIDES. Gryllidæ. Genre Nemobius Serv. — Br. p. 424. 1. Nemobius sylvestris Fab. — Br. p. 424. Paraît en juin et juillet sur les collines sèches au bord des bois. Je l'ai pris à Colonster, Chaudfontaine, Huy, Spa, Arlon; Wesmael à Marcinelle, Tennstedt près de Louvain. Quelques individus hivernent et reparaissent au commencement du printemps. Genre GRYLLUS L. — Br. p. 426. 1. Gryllus campestris L: — Br. p. 428. Se trouve de la fin de mai à juilletet même plus tard sur les collines sèches près des bois. Condroz, Brabant, Arlon, Campine. Rare dans les champs en Hesbaye. Se tient sur lessentiers exposés au soleil. N.B.M.Puls à trouvé dans une serre chaude de Gand le Gryllus bimaculatus De Geer(G. capensis Fab. )qui y avait été importé avec des plantes du Cap de bonne Espérance, et s’y était multiplié. Cette espèce existe aussi dans les parties les plus méridionales de l'Europe. M. Puls a trouvé dans la même serre une autre espèce mais plus petite et entièrement grisâtre que M. Brunner de Wattenwyl au- quel je l'ai communiquée a considéré comme nouvelle. J'ai proposé de la nommer Gryllus Brunneri. 2. Gryllus domesticus L. — Br. p. 432. Très commun dans les maisons chauffées. Se tient dans les fentes ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 119 des murailles près des cheminées et des fours, surtout dans les cui- sines, où il devient parfois un fléau, venant y attaquer pendant la nuit les provisions, notamment le pain. Sa stridulation presque continuelle est aussi fort importune. C'est une espèce de provenance exotique (du nord de l'Afrique) qui n’a pu s’acclimater que dans les habitations chauffées ; de sorte que lorsqu'on parvient à le détruire dans une maison isolée on a beaucoup de chance d’en être débarassé pour longtemps, à moins qu’une circonstance fortuite ne vienne l’y ammener de nouveau. M. de Bormans mentionne que c’est en juin et juillet qu’il se répand dans les maisons; mais chez moi je l'ai rencontré pendant tout l'été. Genre GRYLLOTALPA Latr. — Br. p. 450, Gryllotalpa vulgaris Latr. — Br. p. 451. Gryllus gryllotalpa L. Commun partout dans les jardins; principalement insectivore et vermivore, mais nuisible aux potagers parce qu’il déchire les raci- nes des plantes en creusant ses galeries. Les paysans le nomment scorpion et s'imaginent à tort, par suite de cette erreur de nom, que c'est un animal vénimeux. J’ai vu un brave cultivateur ardennais qui croyait sérieusement que cet insecte mordait les bestiaux au pied et pouvait les faire périr. N.B. M. Puls a trouvé dans les serres chaudes de M. Van Houtte à Gand des exemplaires vivants du Gryllotalpa didactyla Latr. du Mexique, qui y avaient été importés avec des plantes exotiques. SOUS-ORDRE ll, — DICTYOPTÈRES. FAMILLE II. — BELATTIDES. PBlatlide. Genre BLATTA 1. E'ctobia Brunn., p. 30. 1. Blatta lapponica L. Brunn., p. 38. hemiptera Fab. (variété Q à ailes plus courtes.) Observeée en Ardenne, en Condroz, sur les collines de la Meuse et en Campine, principalement sur les genevriers et dans les taillis de juin à septembre, assez commune. Aussi près de Bruxelles où M. de Bormans a pris les mâles du 15 juillet au 20 août et a ren- contrée encore des femelles le 20 octobre. Var. pallida Steph. — La tache noire du dessus du thorax remplacée par du brun testacé, comme chez la Zivida. Je l'ai prise sur la montagne à Abin pres de Huy le 5 juin. Peu commune. 2. Blatta livida Fab. Brunn., p. 35. pallida Oliv. lapponica, Wesmael. (Pars). 120 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES Prise communément à Rochefort par Colbeau en juillet, rare aux environs de Bruxelles (Wesmael); je l'ai prise aussi à Ahin près de Huy le 5 juin en même temps que la Zapponica au milieu des feuilles sèches. M. de Bormans en a trouvé encore des exemplaires femelles au commencement de septembre, à Rouge-Cloître. 3. Blatta ericetorum Wesm. — Br., p. 34. Panzeri Steph. concolor Serville. Commune sur les monticules de sables des bruyères de la Cam- pine aux environs de Lanaeken et à Calmpthout en juillet, août, septembre. Découverte d’abord par Wesmael dans les dunes d'Ostende et à Oostmael. Var. Dans mon catalogue des Orthopteres j'avais admis comme espèce la Blatta arenicola Von Heyden (Mss) qui n’est sans doute qu'une variété à thorax brun pâle en dessus, analogue à la pallida de la Zapponica. C’est une espèce à supprimer. Genre PHYLLODROMIA Serv. — Br., p. 45. Phyllodromia germanica L. Br., p. 46. Setrouve dans les habitations, mais pas partout. Elle s’y multiplie parfois en nombre immense au point de causer de grands dommages aux provisions dans les cuisines etles endroits chauffés; puis elle dis- parait, chassée dit on, par la Periplaneta orientalis. On dit que la ger-- manica est d’origine asiatique, d’où elle s’est répandue en Allemagne. C’est surtout en juillet qu’elle paraît aux environs de Bruxelles. Genre PERIPLANETA Burm. — Br., p. 48. 1. Periplaneta orientalis L. — Br., p. 49. Généralement répandue dans les maisons. Se reproduit dans les cuisines et les fournils où elle dévore les provisions surtout la farine, le riz et les fruits secs. La chaleur lui est nécessaire. M. Brunner de Wattenwyl dit qu’elle a été importée il y a deux cents ans d'Asie en Europe. Pas plus que la germanica et l'americana ce n’est un animal indigène en Belgique. 2. Periplaneta americana L. — Br., p. 50. Importée de l’Amérique tropicale avec les denrées coloniales; se multiplie à Anvers dans les magasins de sucres et de peaux et se rencontre çà et là ailleurs dans des conditions analogues. N. B. La Periplaneta Australasie Fab. importée avec des plantes de la Nouvelle Hollande, s'est multipliée pendant quelque temps dans les serres chaudes de l'Etablissement horticole Jacob Makoy à Liège. Elle se montrera certainement encore, tout au moins spora- diquement, dans les autres établissements du même genre. 121 E. , ET DES NÉEVROPTÈRES DE BELGIQU Soutfloipi ft souI[iydoovAU soury2Âsdoip : Sour900deT >‘ *SepluesATTq SOUTUOJSOPTIOS SOIT TOUT SouLUeSAIUd SOPI910 seprdroueq SOPIJUOY[OULTA TA soprdos£ yo) SoplS{19dotuo) SOUIGOLH WE |. SOTOUL Sout[ {SO SOPIQOTOUWOF sopipru{deyr SOPITETS SOULMOUWEN de + + sopI. SAUIHI94 PHP seuru[ydis ) SoUIHJUEE]04 |. . + SOUHOUOUTH soprowoud SOUU9SUET / SOUIUOIISY |. . sou {194018 SOPIHO NE SOUIUUISEE ). . saurydtuor) PRDILHORA SourinpAi0) ). . 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Les Névroptères dans le sens de Linné, Latreille, Hagen, Brauer et Mac Lachlan peuvent se diviser en trois grandes sections ou sous-ordres : I. PSEUDONEVROPTÈRES Hagen, Mac Lachl., etc. (Pseudorthoptères Maurice Girard). Ils ont des métamorphoses que l’on nomme incomplèles la larve se transformant en une nymphe qui continue à être active à se nour- rir et à s’accroître, comme chez les vrais Orthoptères. Chez les uns (Géobiotiques) la vie à tous les états est terrestre. Ici se placent les trois familles que l'on a réunies sous le nom de Corro- dants et dont les types sont les genres Termès, Embie et Psoque. Chez les autres (Amplhibiotiques) la larve et la nymphe vivent dans l’eau. Je les divise en trois Tribus. 1° Les Odonales : trois familles : Libellules, Aschnes, Agrions. 2e Les Agnathes : famille des Ephimères. 3° Les Plécoptères : famille des Perles. II. NEVROPTÈRES (proprement dits). Planipennes Latr. Les métamorphoses sont complètes comme chez les Lépidopteres, les Hymeénoptères, les Diptères, etc., la larve se transformant enune larve inactive, immobile, qui cesse de se nourrir. La vie à tous les états est terrestre, excepté chez les Sialis, les Corydales et les Osmyles. Ici se classent différents groupes nommés généralement Plani- pennes notamment par Latreille, Burmeister et Rambur; mais il faut y ajouter les Coniopteryx, que ces auteurs avaient placés parmi les Corrodants du sous-ordre précédent, faute de connaître leurs méta- morphoses. III. TricHoPprÈRES Kirby. Plicipennes Latr. Les métamorphoses sont également complètes, analogues sous ce rapport à celles des Planipennes; mais la larve et la nymphe vivent dans l'eau, dans un fourreau construit de feuilles ou de matières inorganiques et la nymphe cesse d’être inerte un peu avant l’écclo- ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 123 sion de l’insecte parfait, dont les ailes inférieures sont plus ou moins plissées et qui ressemble beaucoup à un Lépidoptère nocturne. Une grande famille, celle des Phryganes, constitue ce troisième et dernier sous-ordre. Le tableau synoptique qui se trouve au commencement de cet article permet de se faire une idée générale des grands groupes que j'admets dans l’ordre des Névroptères et de la série qui me semble pouvoir être adoptée pour les familles; mais comme toutes les classifications que l'on peut échaffauder, celle-ci a certainement ses défauts et montre ca et là des exceptions aux caractères géné- raux employes. Des exceptions n'existent elles pas d’ailleurs chez tous les ordres d’Insectes qui {ous pour ne citer qu’un exemple frappant, renferment des espèces ou des sexes aptères ? Et cependant personne ne songe actuellement à supprimer de leurs caractères généraux la nature et le nombre des ailes dont on a tiré le nom imposé à chacun de ces ordres. Les Névroptères n'échappent pas à l'exception pour ce caractere. Ils présentent des genres, des espèces ou des sexes aptères, par exemple chez les Corrodants, les Panorpides et les Phryganides. Le professeur Burmeister adopte comme caractère capital (voyez l'avant propos de ce catalogue) pour les divisions de ses Gymno- gnathes, celui des métamorphoses incomplètes (larva et nympha agilis silophaga) où bien métamorphoses complètes (xympha quies- cens asilophaga), et cependant certaines familles de Planipennes s’écartent un peu de cette règle, les nymphes des Sialis, Raphi- dies et Mantispes devenant plus ou moins actives un peu avant leur transformation en insecte parfait. Il en est de même à certains égards de diverses Phryganides. Le caractère de second rang admis par Burmeister « larves et nymples terrestres » ou bien larves et nymphes aquatiques souffre aussi quelques exceptions, témoins chez les Planipennes les Sialis, les Corydales; puis les Osmyles et les Sisyres qui vivent dans la vase ou dans l’eau tout au moins à l’état de larve — et chez les Phryganides la larve et la nymphe des Enoicylas qui vit au contraire à terre dans la mousse. La classification que je présente ne m’appartient pas en propre attendu que je me suis borné à mettre en œuvre les éléments fournis par Burmeister et Rambur, ne leur faisant subir que quelques rema- niements et modifiant un peu la série dans laquelle chacun de ces auteurs ont énumeére les familles. Voici le résumé de ces changements: J'isole les Odonates, que Latreille et Burmeister réunissaient aux Ephémères sous le nom de Subulicornes, parce que les Odonates par l'ensemble de leur organisation (ailes-position des organes mâles 124 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES sous le second segment etc.) se séparent absolument des Ephé- mères. J’adopte au contraire les Tribus des Agnathes de Cuvier (Ephémères) et des Plécoptères de Burmeister (Perles). A l'exemple de Rambur, Hagen, Mac Lachlan etc., je place les Trichoptères comme dernier sous-ordre. Quant au nombre de familles adoptées il importe assez peu. C’est pour ainsi dire une question d’équation personnelle. Aujourd’hui on me paraît aller fort loin dans les démembrements et l’on semble entrainé à nommer famille tout grand genre bien distinct. En admettant quand il y a lieu la subdivision en sous-familles, on peut d’ailleurs concilier les deux manières de voir opposées. Ces familles dans lesquelles j’adopte les subdivisions sont : Psocides : sous familles Atropines et Psocines ; Ephémérides : s. f. Palingenines, Ephémerines, Potamanthines et Siphlurines ; Perlides : s. f. Perlines et Nemourines; Hémérobides : s. f. Osmylines, Hémérobines ; Phryganides : s. f. Phryganines, Limnéphilines, Séricostomines, Leptocérines, Hydropsychines, Rhyacophilines, Hydroptilines. En général, il semble désirable qu’une famille soit extérieurement assez reconnaissable pour que ses caractères sautent aux yeux des Entomologistes qui ne sont pas encore entierement au courant de la partie de la science qu’ils étudient — qu’elles soient en quelque sorte ce qu’étaient les grands genres Linnéens. Dans le tableau systématique on s’étonnera peut être de voir les Myrméléons assez éloignés des Odonates malgré une grande ressem- blance de premier abord dans l'apparence des ailes. Je répondrai : analogie n’est pas affinité. Toute la vie, toute l’organisation est différente entre ces deux groupes, et les Myrméléons malgré leur ressemblance avec les Libellules, fort contestable même à mes yeux, ne sont guère plus voisins des Odonates que les Ascalaphes ne le sont des Papillons parmi lesquels Ochsenheimer les plaçait à cause de la æimicry de leurs longues antennes terminées en raquettes. Les ouvrages généraux auxquels je puis renvoyer pour y trouver la description des espèces ne sont pas nombreux. Je citerai : D" Rambur. Histoire naturelle des Insectes Névroptères, 1 vol. 8°. Paris, Roret 1842 {dans les suites à Buffon). D: Maurice Girard. Traité élémentaire d'Entomologie. Tome 2, avec planches. Paris. Ballière 1876. D° Fried. Brauer avec la collaboration de Franz Lôw. Neurop- tera Austriaca. 8 avec planches. Vienne 1857. Pour se faire une idée d'ensemble des espèces de Névropteres européens qui étaient connus en 1876, on peut consulter le mémoire in 4, du D' Brauer : Die Newropteren Europa's un inbesondere ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 125 Œsterreichs (separate abdruck der K. K. Zoolog. Bot. Gesellschaft in Wien) 1876. | Les autres mémoires etc. ayant un caractère monographique seront cités à l’article de chacun des sous-ordres ou des familles qu’ils concernent. Le traité élémentaire d'Entomologie du D' Maurice Gérard, cité plus haut, est fort développé, parfaitement au courant de la science, et recommandable sous tous les rapports. Le volume du Prof. Burmeister de son ÆZandbuch der Entomo- logie contenant l’ordre des Gymnognathes (Orthoptères et Névrop- tères) Berlin 1838 et 1839, est un travail des plus remarquables notamment pour les caractères des grands groupes et des genres; mais pour les espèces les diagnoses de forme linnéenne, excessive- ment courtes, rendent tres-souvent leur détermination fort difficile et seraient peu usuelles sous ce rapport, d'autant plus que datant de cinquante années on n’y tronve pas mentionnées les découvertes et les travaux si nombreux qui ont été mis au jour depuis cette époque déjà reculée. On pourrait faire, il est vrai, le même reproche au volume de Rambur sous le rapport de l’anciennete, mais chez Rambur les descriptions sont tres suffisantes et restent bonnes pour la plupart. SOUS-ORDRE I. — PSEUDONÉVROPTÈRES, Hag. Me Lachl. Pseudorthoptères Maurice Gérard. TRIBU I — CORRODANTS. Corrodentia Burm. En Belgique on ne trouve pas d'espèces de Termitides ni d'Embides; mais nous possédons une bonne partie des Psocides européennes qui constituent la troisième famille("). FAMILLE DES PSOCIDES. Psocidæ. Nous avons une grande partie des espèces européennes, et consi- dérant celles que M. Albarda a observées en Hollande et les espèces de la Westphalie décrites par M. Kolbe, nous ne doutons pas que la liste que je présente ne s’accroitra encore. Les Psocides ressemblent à des Pucerons par leur petite taille et la reticulation très-simple de leurs ailes. La plupart se rencontrent sur les arbres et les arbustes et se cantonnent sur différentes espèces spéciales de végétaux, sur l’écorce du tronc ou sur les feuilles ou (*) Les Termitides des climats chauds ont beaucoup de rapports avec lesOrthop- tères de la famille des Blattes. Peut-être dans une classification naturelle faudrait il réunir les Blattides aux Corrodants. 126 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES les fleurs plus ou moins desséchées. Les Chênes, les Hêtres, les Châtaigniers, les Tilleuls, les Conifères me semblent ceux qui attirent le plus d'espèces. D'autres, notamment nos espèces aptères, ressemblent à de petits Poux et se trouvent dans les maisons dans les vieux papiers, les collections ; les bouchons dans les caves. Pour les descriptions voyez : Mac LacaLaN. Monograph of the British Psocidæ, avec planches (Entom. Monthly Mag., vol. IIT, 1867-1868) et plusieurs notices séparées dans le même recueil des années suivantes, entre autres : Æemarks on cerlain Psocidæ, chiefy Bri- tish 1883. H. Kozse. Monographie der deutschen Psociden mit besonderer Berücksichtiqung der Fauna Westfalens, avec planches, 1880. (Westfal. Verein.) — Neue Psociden der Palüarktischen Region. (August., Entom. Nachtr. n° 15, 1882.) — Die phylogenitische Aller der Europäischen Psociden.(West- fal, Verein, 1882.) — Slenopsocus immaculatus et St. Lachlani K. (Berlin. Entom. Zeitschr., vol. XX VIII, 1884.) — Der Entrickelungsqang der Psociden im Individuum und in der. Zeit. (Berl. Ent. Zeitschr., vol. XXVIII, 1884.) — Uber Hyperetes, ete., etc. H.-A. HAGEN. Beilrage zur Monographie der Psociden. (Ent. Zeit. von Entom. Verein zu Stettin, juillet-septembre 1883.) JacoB SPANGBERG. Psocina Suceciæ et Fenniæ. (Acad. des sciences de Stockholm, 1878.) Dans les Annales de la Sociéte Entomologique de Belgique nous avons : DE SELvs-LonccHaMps. Révision des Psocines décrites par Ram- bur, suivie de la liste des espèces observées en Belgique. (Tome XVI, 1873.) — La sous-famille des Psocines en Angleterre, en Belgique et en Scandinavie. (Tome XXII, C. R. 1879.) Mac LacHLan. Description d'un Psocide nouveau de la Belgique (Cæcilius Lirtellus Mc Lachl.). (Tome XX, C. R. 13 octo- bre 1877.) ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 127 SOUS-FAMILLE I. — PSOCINES. Psocus Latr. Genre PSOCUS Latr., Me Lachl. Hemerobius Fab. Sous-Genre I. — Amphigerontia Kolbe. 1. Psocus bifasciatus Latr., Mc Lachl. Commun sur les chênes. Je l’ai pris aux environs de Spa (à Haut- marais le 11 septembre, à Barisart le 25 octobre). — M. de Bor- mans l’a rencontré aux environs de Bruxelles sur les laryx en octobre. Brabant septentrional (Albarda) (1). 2. Psocus fasciatus Fab., Mc Lachl. Arlon, 1 juin. Aussi aux environs de Bruxelles, Paraît rare. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 3. Psocus variegatus Latr., Mc Lachl. pilicornis Latr. picicornis et atomarius Steph. Longchamps sur Geer en juillet et août sur les troncs d'arbres, Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Sous-Genre II. — Psocus Latr. — Kolbe. 4. Psocus longicornis Fab. — Mc Lachl. — Ramb. p. 320. lineatus, Latr., Ramb. p. 319. — Steph. saltatriz, L. (1746) Kolbe. Commun sur les tilleuls, les chataigniers, etc. à Longchamps et dans presque toutes nos provinces, du 25 juin à la fin de juillet. Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). C'est la plus grande espèce du genre. Je n’ai pas crû devoir me rallier à la rectification de nomenclature proposée par M. Kolbe, parce que dans les éditions du Systema naturæ revues par Linré, l'auteur n’a plus fait mention de cette espèce. Dans ces conditions il me parait fàcheux de mettre à l’écart le nom imposé par Fabricius et generalement admis. 9. Psocus nebulosus Stephens. — Mc Lachl. similis (G) Stephens. infuscatus Ramb. p. 319 (Q). afinis Ramb. p. 370 (SG). nebuloso similis Kolbe, 1880. Pris à Laeken en été par feu M. Camille Van Volxem. Parait peu répandu. Brabant septentrional et Limbourg (Albarda). (!) Psocus subnebulosus, Stephens, se trouve en Hollande (Albarda). » 128 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES ©) Les deux sexes ayant été décrits sous des noms différents par Stephens, M. Kolbe en a proposé un nouveau par la contraction de ces deux dénominations. Je ne crois pas que ce soit conforme aux lois de la nomenclature. 6. Psocus sexpunctatus L. Mc Lachl. subfasciatus et maculatus Steph. Je l'ai pris à Longchamps et à Halloy du 15 juillet au 10 août. M. Mac Lachlan l’a retrouvé à Dinant, Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 7. Psocus bipunctatus L. Ramb. p. 321. — Mec Lachl. Rare. Un exemplaire à Longchamps ; d’autres à Louvain (*). Genre ELIPSOCUS Hagen. Sous-genre Ï. — Mesopsocus Kolbe, 1. Elipsocus unipunctatus Müll. Me Lachl. Spa et Poix sur les Epiceas; Longchamps sur les chataigniers. Paraît en juillet et au commencement d’août. M. Kolbe réserve le nom générique d'ÆZlipsocus, Hagen, au Ps. hyatinus, Steph. et décrit une espèce sous le nom de laticeps Kolbe. Nous avons crû pouvoir rapporter à ce laticeps les exem- plaires de Longchamps; mais vérification faite avec le concours de M. Albarda, nous avons reconnu qu’ils ne different de nos types unipunctatus que par le caractère générique de réticulation signalé par M. Kolbe et que parmi ces individus il y en a qui présentent une disposition intermédiaire. Il ne s’agit donc ici que d’une variété. Cela ne veut pas dire que le vrai /aticeps de M. Kolbe, que nous n'avons pas vu, ne soit pas une espèce distincte. 2. Elipsocus Westwoodii Mc Lachl. Environs de Bruxelles. Pris à Uccle-Stalle par M. de Bormans du 1° au 18 octobre, et par Mademoiselle Bobée. Sous-Genre II. — Philotarsus. — Kolbe. (Cœcilius, Hagen. — ÆElipsocus Mc Lachl.) 3. Elipsocus picicornis Fab. Kolbe. Javiceps et striatulus Steph. lasiopterus Burm. irroratus Curtis. Assez commun à Longchamps et à Halloy en juillet et au com- mencement d'août. Je l’ai retrouvé à Haut-marais (environs de Spa) au commencement de septembre sur les Tilleuls, Laryx, Chênes. Brabant septentrional (Albarda). (?) Psocus quadrimaculatus, Latr. et Psocus morio Latr. se trouvent en Hollande (Albarda). ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 129 Genre COECILIUS Hagen, Mc Lachl. Lachesilla Westw.-Hag. (Larve) Sous-Genre, — Pterodela Kolbe. J. Cœcilius pedicularius L. flavicans L. domesticus Burm. binotatus Ramb. p. 323. Termes fatidicum L. Fab. (Nymphe). lucifugus Ramb. p. 224 (Larve). Commun dans les habitations de la fin d'août au 15 octobre, aussi sur les epicéas, les charmes, les bouleaux. Limbourg (Albarda) /% Sous-Genre, — Cœeilius Hag. Kolbe. 2. Cœcilius hirtellus Mc Lachl. (Soc. Ent. Belg. 1877.) Découvert par Camille Van Volxem sur les palmiers d’une serre chaude à Laeken. C'est probablement une espèce introduite. 3. Cœcilius Burmeisteri Brauer, Kolbe. pedicularius Burm. nec L. M. Aug. de Bormans l'a pris pres de Bruxelles le 6 décembre. Hollande (Albarda). 4. Cœcilius obsoletus Steph., Me Lachl. Commun depuis le commencement de septembre, jusqu’au 20 octo- bre à Longchamps, Halloy, Spa, etc. sur les pins et les sapins. Brabant septentrional (Albarda). 5. Cœcilius flavidus Steph., Mc Lachl., favicans, subpunc- latus, et ochropterus, Steph., boreellus, Zetterst. Commun en julllet, août, septembre dans les bois. Observé à Longchamps, Halloy, Bruxelles, etc. Brabant septentrional (Albarda). 6. Cœcilius fuscopterus Latr., Mc Lachl. Jfenestratus Curt. — Burm. vültatus Rostock. Observé depuis la fin d’août jusqu’au 17 octobre, à Longchamps, Halloy, Spa sur les chênes, aussi à Louvain. Hollande (Albarda) (!). Genre STENOPSOCUS Hag., Me Lachl. Sous-genre I, — Graphopsocus Kolbe. 1. Stenopsocus cruciatus L. quatripunctatus Fab.-Burm. Ramb., p. 321. subocellatus Steph. Hag. costalis Steph. (:) Cecilius atricornis Mc Lachl. — Hollande (Albarda). ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUEs TX AXIT, 9 130 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES Commun dans les jardins et les bois en juillet et août principale- ment sur les chênes. J'en ai trouvé également des exemplaires à Longchamps et à Spa jusqu’au 25 octobre. Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Sous-Genre II. — Stenopsocus, Hagen, Kolbe. 2. Stenopsocus striatulus Fab. Hag. shigmalicus Imhof. Commun en juillet, août et septembre surtout sur les chênes et les chataigniers, — Observé à Longchamps, Halloy, Bruxelles, Ostende, etc. Hollande (Albarda)(!). 3. Stenopsocus immaculatus Steph. Mc Lachl. rufescens, flavescens et venosus Steph. flavicans Zetterst. subfumipennis Zetterst. strigosus Burm. Hag. Commun sur les tilleuls, hêtres, bouleaux, charmes etc. en juin, juillet et août, observé encore à Spa le 17 octobre. Brabant septentrional, (Albarda). Genre PERIPSOCUS Hagen, Mc Lachl. 1. Peripsocus phæopterus Steph. Mc Lachl. nigricornis Steph. Curt. fuscopterus Curt. subfasciatus Ramb. (collection). Rare. Je l’ai pris à Longchamps, à la fin de juillet; à Halloy au commencement de septembre, sur les laryx. Duché de Limbourg (Albarda). 2. Peripsocus subpupillatus Mc Lachl. Entom. Monthly Mag. 1883. alboquttatus Mc Lachl. (Olim, pars), Kolbe. quadrimaculatus Steph. (collect.). Rare. J’en ai pris trois exemplaires à Longchamps, du 1° au 12 août, sur les pins et les chataigniers. Hollande (Albarda)(?). SOUS-FAMILLE Il. — ATROPINES. Genre ATROPOS Leach., Westw., Curt., Hag., Mc Lachl. Liposcelis Motschulsky. — Z'ermes, Fab. Troctes Burm. Kolbe. (?) Séenopsocus Lachlani Kolbe. Hollande (Albarda). (?) Cette espèce a été démembrée de l’a/boguttatus Dalman, Me. Lachl., qui se trouve en Hollande (Albarda), ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 131 1. Atropos divinatoria Müll. pulsatorius Fab., Hag., Mc Lachl. Jfatidicus Burm. Commun dans les vieux papiers, livres, collections de végétaux et d'insectes. Genre CLOTHILLA Westw. Mc Lachl., Hag. Termes L. 1. Clothilla pulsatoria L. Latr., Leach., Ramb., p. 324. lignaria De Geer. fatidicus Steph. Assez commun dans les maisons, les caves, etc.(!). TRIBU II. — ODONATES Fab, et Auct, Libellula L. Les Odonates sont trop distincts des autres Névroptères pour qu'il soit nécessaire d'entrer ici dans les détails de leur organisation pour les faire reconnaître. Chez les Odonates les quatre ailes, de longueur et de réticulation presque semblable, sont toujours dans le repos étalées horizontale- ment et latéralement (Libellulides et Æschnides) ou bien relevées verticalement chez presque toutes les Agrionides. Chez les autres tribus de Névroptères (excepté la famille des Ephémérides), les ailes supérieures 4w repos sont couchées sur les inférieures qu'elles recouvrent et sont dirigées en arrière le long de l'abdomen; le plus souvent en toit. Quant aux Ephémères elles paraissent faire exception étant dans le repos relevées verticalement les unes contre les autres comme chez les Agrionides; mais je n’ai pu m’assurer s’il n’y a pas des genres où elles sont étalées horizontalement. C’est avec leurs antennes courtes pointues, un caractère qui les rapproche un peu des Odo- nates et qui pourrait plaider en faveur de la famille des S'ubulicor- nes que Latreille avait créé pour les Odonates et les Ephémérides réunies. Les Odonates, appelés vulgairement Zibellules ou Demoiselles vivent dans l’eau à l’état de larves et de nymphes, toutes deux fort carnassières. L’individu à l’état parfait vole sur les eaux à la recherche des petits insectes qu’il capture au vol. Toutefois on en rencontre souvent aussi dans les bois ou dans les champs parfois à une assez grande distance des étangs ou des rivières qui les ont vu naïtre. La plupart des espèces fréquentent les marais, les étangs, plutôt que des rivières et les ruisseaux. Presque toutes (*) Atropos annulata, Hagen. — En Hollande (Albarda). 182 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES paraissent depuis la fin d'avril jusqu’à celle de juillet. Quelques unes seulement ne se montrent qu’en août et septembre. La chasse se fait donc à une époque opposée à celle des vrais Orthoptères sauteurs (Criquets, Sauterelles, Grillons) qui ne se montrent généralement à l’état parfait qu’à la fin de juillet, en août et en septembre. A notre compatriote P. L. Van der Linden, de Bruxelles, re- vient l’honneur d’avoir étudie avec soin nos Odonates et d’avoir distingué beaucoup d'espèces nouvelles qui étaient confondues jusque là (*). Vers l’époque de sa mort (1832) je m'occupai sérieusement de la recherche des Libellules, que j'ai continue à suivre jus- qu'à ce jour. Je crois donc connaître toutes celles qui se trouvent régulièrement en Belgique. Il est vrai que ces insectes opérant des migrations, des espèces qui n'appartiennent pas véritablement à notre faune, peuvent arriver chez nous accidentellement : telles sont la Crocothemis erythræa Brullé, observée à Longchamps, le Gomphus simillimus Sélys et l’Anax parthenope Sélys, dont M. Aug. de Bormans à fait des captures uniques près de Bruxelles; l'Æemianax ephipigerus Burm., pris une seule fois également dans les rues de la capitale, et encore certaines espèces comme l'Zpitheca bimaculata Charp. et l'Æschna afinis V. d. L. que nous ne retrouvons plus, et qui se sont peut être reproduites sporadique- ment chez nous à la suite de migrations, pour disparaître ensuite après quelques années. Je ne vois guère que deux espèces que l’on peut encore espérer de voir s'ajouter à notre liste : le Gomphus flavipes Charp. et l'Ophiogomphus serpentinus Charp. qui existent dans le Limbourg hollandais, d'après M. Albarda; peut être encore la Zeucorrhinia albifrons Charp., l'Æschna viridis Charp. et l’Agrion ornatum Heyer. La description des genres et des espèces de Belgique se trouve dans mes diverses publications : 1° Monographie des Libellulidées d'Europe, avec planches, Paris et Bruxelles 1840; 2° dans les mémoires de la Sociéte royale des Sciences de Liège avec la collaboration du D° H. A. Hagen (de Kæœnigsberg): Revue des Odonates ou Libellules d'Europe, avec planches (T. IV, 1848). Monographie des Caloptéryqines, avec planches (T. IX, 1854). Monographie des Gomphines, avec planches (T. XI, 1858). (‘) Agriones et æschnæ bononsenses. Bologne 1820, avec 2 planches in-4°, et Aono- raphiæ Libellulinarum europæarum specinen Bruxelles, 1825, 8°. La même année 1S25, Toussaint de Charpentier, dans ses Æorœ entomologicæ, publiait à Breslau les Libellulines d'Europe, ouvrage également recommandable, Ces deux monographies ont été le point de départ de mes travaux. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 133 3 Dans les Bulletins de l’Académie royale de Bruxelles : quatre notices sur les Libellulidées (T. VI, VII, VIII et X, 1839 à 1843). Les différentes parties des Synopsis des Odonates comprennent : Synopsis des Cordulines 1871, additions 1874, 2° id. 1878. Synopsis des Gomphines 1854, additions 1859, 2° 1869; 3° 1873; 4° 1878. Synopsis des Æ'schnines 1883 (la classification seule). Synopsis des Caloptérygines 1853, additions 1859, 2° 1869, 3° 1873, 4° 1879. Synopsis des Agrionines en six légions : Pseudostigma 1860, Lestes 1862, Podagrion 1862, Platycnemis 1863, Agrion 1865, 1876 et 1877, Protonevra 1860. Révision des Synopsis des Agrionines 1'° partie 1886 (ce dernier travail dans le T. XXX VIII des mémoires in-8o). 40 Dans les Annales et les Comptes-Rendus de notre Societé entomologique de Belgique : Cataloque des Insectes Odonates de Belgique, T. III 1859. Différentes notes sur nos Odonates se trouvent disséminées dans les Comptes-Rendus des séances jusqu’à cette année 1888, notam- ment dans la relation des excursions de la Sociéte(‘). Dans les Odonates de l'Asie Mineure et revision de ceux des autres parties de la Faune paléarclique (Annales T. XXXI, 1887) j'ai publié la liste révisée des Odonates d'Europe. Comme ouvrage de luxe avec planches coloriées il faut citer le volume ïin-4° de Toussaint de Charpentier; Libellulinæ europeæ descripiæ ac depiclæ ; avec 48 planches coloriées, Leipzig, 1840. Sous-TriBu I. — Anisoptères. (Rectobranchiati, Roster.) FAMILLE I. — LIBELLULIDES. Libellulidæ. SoUS-FAMILLE I. — LIBELLULINES. Genre LEUCORRHINIA Brauer. 1. Leucorrhinia dubia Van der Linden. Localisée sur les marais et les eaux des tourbières. Commune en Ardenne sur les Hautes Fagnes et aux environs de St-Hubert. Observée dans la Campine anversoise et limbourgeoise. Très rare et accidentelle sur les étangs en Hesbaye. Vole en juin et juillet. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 2. Leucorrhinia rubicunda L. Très rare en Belgique. Observée isolément en Ardenne, à Neuf- (!) Aug. de Bormans : Notes sur quelques Odonates (Compte rendu de la Soc, En t, belg. septembre 1884) Tome 28 des Annales. 197 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES chäteau; en Campine à Vogelsanck; à Groenendael et Rouge- Cloître près de Bruxelles, du 8 mai au 6 juin, parfois en juillet. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda) Aix-la- Chapelle (Forster). 3. Leucorrhinia pectoralis Charp. Locale mais assez commune là où elle existe. Vole en mai, juin et juillet, parfois dès la fin d'avril. Se trouve sur les grands étangs et les marais : Campine, environs de Liége et de Bruxelles, à Boits- fort, Groenendael, etc. Accidentelle en Hesbaye depuis le com- blement des étangs de Hollogne-sur-Geer, où elle se trouvait régulièrement. Brabant septentrional et Duche de Limbourg (Albarda). 4. Leucorrhinia caudalis Charp. : Très locale. Etangs de la Campine en juin, notamment à Vogel- sanck ; Angleur près de Liège. Duché de Limbourg (Albarda). Var. immaculata Selys. — Sans tache basale brune aux ailes inférieures. Très rare. Une femelle, prise à Vogelsanck, par feu le B°" Alph. de Villenfagne; une autre avec un simple vestige de la tache basale. Var. apicalis Selys. — Le bout des ailes subitement enfume, cette couleur commencant un peu avant le ptérostigma; un autre exemplaire avec un simple vestige. Très rare. Je n’ai observé cette aberration que chez des femelles. Genre DIPLAX Charp. Dans mon mémoire sur les Odonates de l’Asie mineure publié dans nos Annales, t. 31, 1887, mu par un scrupule poussé un peu loin peut être dans le respect du droit de priorité, j'ai abandonné à regret le nom de Diplaz Charpentier (1840) pour le remplacer par celui de Sympetrum Newman (1833) que M. Mac Lachlan avait en quelque sorte ressuscité dans saliste des British neuroplera en 1870. Notre ami commun le D' Hagen, vient de publier dans le journal la Brooklyn Entomologica americana vol. IV, n° 2, mai 1888, un article : On the genus sympetrum Newman, qui lève mes scrupules et me décide à en revenir au nom Diplaz que j'ai toujours employé excepté cette seule fois dans le mémoire précité de 1887. L'article du D' Hagen est très-détaillé; il faudrait pour ainsi dire le reproduire en entier. Je me contente d'y renvoyer ceux qui vou- draient connaître à fond les motifs qu’il donne à lappui de son opinion que j’adopte. Je me borne à une observation supplémentaire, c’est que Newman me paraît s'être écarté lui-même des règles de la priorité, en faisant disparaître le nom du @. Zibellula Linné, qu’il ne réservait à aucun des quatre groupes entre lesquels il pro- ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 195 posait de démembrer ce genre: Sympetrum (L. vulgata), Orthetrum (Z. cancellata); Platetrum (L. depressa) et Zeptetrum (L. quadri- maculata). 1. Diplax scotica Donovan. Se trouve dans toutes nos provinces sur les marais et les tour- bières; rare ou accidentelle ailleurs. Vole de la fin de juin au commencement de septembre, parfois même plus tard. Un individu adulte que j'ai pris à Longchamps sur Geer en avril avait probable- ment hiverné. 2. Diplax pedemontana Allioni. Tres rare et locale. M. Patzeys la découvrit le premier sur les tourbières pres d'Arlon, M. le B°® Alph. de Villenfagne en prit un exemplaire à Vogelsanck (Campine) près du Bolderberg et j'en observai deux ou trois autres dans les prairies humides de Biron près de Ciney. Vole du 24 août à la fin de septembre. Nos exem- plaires ont la bande brune transverse des ailes plus étroite que ceux des Alpes suisses. 3. Diplax depressiuscula Sélys. Espèce locale. N’a été observée jusqu'ici que sur les étangs maré- cageux de la Campine limbourgeoïise, où elle est énormément commune en juillet et août. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 4. Diplax sanguinea Müll. Généralement répandue; vole pendant l'été sur les étangs et les marécages. Moins commune en Campine que la depressiuscula. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 5. Diplax flaveola L. Généralement répandue. Vole de la fin de juin jusqu'au commen- cement d'octobre, accidentellement jusqu’à la mi-novembre, sur les étangs. Elle se rencontre aussi dans les champs cultivés, sur le trèfle. Variété : certains exemplaires (Q) n’ont de jaune qu’à la base des ailes inférieures comme la 2. Fonscolombit. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 6. Diplax Fonscolombii Sélys. Rare et locale. Observée isolément dans presque toutes nos provinces du 15 juillet au 15 août; cependant en 1859, elle fut par exception excessivement commune sur l'étang à Longchamps sur Geer, en août, et M. de Bormans l’a trouvée abondamment à Ixelles. 7. Diplax meridionalis Sélys. Locale, mais assez commune là où elle existe. Observée sur les étangs marécageux des provinces de Liége, Namur, Luxembourg et Limbourg en été ; à Ixelles par M. de Bormans au commencement d'août. 136 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES 8. Diplax striolata Charp. Très-commune partout de la fin de juin à celle de septembre. Elle s'éloigne souverft des eaux, diffère de la vulgala par la marque basale noire du front qui ne dépasse guère les antennes et ne descend pas par conséquent le long des yeux; par les hamecons du mâle croisés l'un sur l’autre, et par l’écaille vulvaire de la femelle arron- die ou presque émarginée, non en onglet, moins redressée. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 9. Diplax vulgata L. Espèce locale, ne quittant guère le bord des eaux, moins commune que la striolala, paraissant plus tard, ordinairement d’août à octobre accidentellement en novembre. Brabant sept. et Duché de Limbourg (Albarda). Genre LIBELLULA L. Hag. Sous-Genre I. — Libella Brauer (Orthetrum, Newman). 1. Libellula concellata L. Commune sur le bord des eaux, de la fin de mai à la fin de juillet, et même en août selon les années. Libellula brunnea Fonscolombe. Locale. Assez commune de la fin de mai jusqu’à celle de juillet sur les étangs et dans les bois, accidentelle en Hesbaye. Duché de Limbourg (Albarda). 2. Libellula cœrulesceus Fab. Très-commune dans les bruyères humides et dans les marécages, de la fin de juin au 15 août, rare en Hesbaye. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Sous-Genre IT. — Plathemis. — Hagen. (Platetrum Newman). 3. Libellula depressa L. Très commune partout, de la fin d'avril jusqu'à celle de juillet. Sous-Genre III. — Libellula L. Has. 4. Libellula fulva Müll. Très-locale. Paraît du 15 mai au commencement de juillet sur le bord des étangs. Observée à Angleur près de Liége; en Campine (rare); aux environs de Bruxelles, à Rouge-Cloître. Accidentelle- ment et très-rarement à Longchamps sur Geer. À Lessines en Hainaut, M. César Fontaine l’a prise en grand nombre. Brabant septentrional (Albarda). 5. Libellula quadrimaculata L. Très-commune dans les prairies et sur le bord des eaux du 10 mai au 15 août selon les années et les localités. Var. prænubila Newm. Plus rare que le type et souvent impar- faitement prononcée, ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 137 Genre CROCOTHEMIS Brauer. 1. Crocothemis erythræa Brullé. . Cette espèce commune dans le midi de l’Europe et autour de la Méditerranée et jusqu’à Paris, ne se trouve qu’accidentellement en Belgique et encore n’a-t-elle été observée jusqu'ici que chez moi sur l'étang à Longchamps sur Geer, une première fois le 21 et le 26 juillet 1859, un seul individu, puis en 1878 le 26 juin. Cette seconde apparition fut suivie le 18 juillet et les jours suivants de la capture de trois individus tous mâles, comme ceux observé en 1859. Il est probable que les femelles, qui volent beaucoup moins n’auront pas pris part à ces émigrations qui toutes ont eu lieu pendant les très fortes chaleurs régnant alors, qui en sont peut être la cause efficiente. (Voir la notice : Sur la Libullula erythrea en Belgique. Soc. Ent. belg. séance du 6 juillet 1878). SOUS-FAMILLE II. — CORDULINES. Genre SOMATOCHLORA Sélys, 1874. 1. Somatochlora metallica Vander Lind. Locale et peu commune. Vole du 10 mai au 20 juillet. Je lai observée dans les bois humides en Ardenne (à St-Hubert) en Cam- pine (à Vogelsanck et à Calmpthout). Elle se trouve aussi aux envi- rons de Bruxelles. Je crois l’avoir apercue accidentellement à Longchamps-sur-Geer. 2. Somatochlora arctica Zetterstedt (subalpina, Sélys. Bull. Acad., 1840). Espèce subalpine et rare. M. Putzeys l’a trouvée d’abord le 21 juin 1840 près d’Arlon. Je l'y ai prise quelques années après dans la même localité au marais du Sesselich, puis dans ceux de Hockai sur les Hautes Fagnes au dessus de Spa. C’étaient presque toujours des individus isolés fort difficiles à capturer. 3. Somatochlora flavomaculata Vander Linden. Locale et excessivement rare en Belgique. Je ne connais que trois ou quatre captures isolées, savoir : le male, type pris à Gheel par Robyns il y a 60 ans; une femelle, que j’ai capturée à Longchamps- sur-(reer le 1° juin 1840; et une autre près de Bruxelles. Un exemplaire à Ruremonde (Limbourg) faisait partie de la col- lection de feu M. Mathieu. Il est clair que nous ne connaissons pas encore la localité où elle se reproduit, ou bien qu’elle nous arrive accidentellement de l'étranger. Genre EPITHECA Charp., Selys. 1. Epitheca bimaculata Charp. L'histoire de cette magnifique espèce en Belgique est fort extra- ordinaire. Robyns en avait pris un exemplaire avant 1830, en 138 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES Campine, je crois. Putzeys la trouva à Rouge-Cloître, près de Boitsfort, en 1841. J’allai visiter cette localité l'année suivante le 11 mai 1842. La bineaculata y volait en assez grand nombre planant au-dessus des taillis et se posant de temps en temps d’une manière verticale à la facon des Æschnes. J’en pris assez facilement une quinzaine dans la matinée. Depuis cette époque plusieurs entomolo- gistes notamment M. Aug. de Bormans sont retournés à Rouge- Cloître et environs, et aucun n’a retrouvé l’espèce qui semble avoir disparu complètement de la Belgique. Toutefois quelques années apres j'en pris à Longchamps sur Geer une femelle isolée qui se posa sur l'herbe près de l'étang. M. Mathieu l'avait observée autre- fois dans le Limbourg aux environs de Ruremonde. La bimaculata habite l'Europe orientale et centrale, jusqu'aux environs de Zurich, où M. Fred. Ris l’a découverte sur un petit lac. Peut-être nous arrive-t-elle dans ses migrations au bout d’un certain temps et se reproduit-elle alors chez nous pendant peu d'années pour dispa- raître ensuite. Genre CORDULIA Leach, Sélys. 1. Cordulia ænea L. Commune sur les marais et les étangs du commencement de mai au 20 juillet. Depuis une quinzaine d’années, je ne la vois plus sur l’étang à Longchamps sur Geer. Si sa larve vivait près de là dans le Geer, on s’'expliquerait sa disparition qui coïnciderait avec la pollution des eaux de cette rivière par les sucreries, qui date aussi de cette époque. Brabant septentrional et Duché de Limbourg. (Albarda). FAMILLE Il. — ÆSCHNIDES. Æschnidz. SOUS-FAMILLE I. — GOMPHINES. Genre ONYCHOGOMPHUS Sélys 1854. |. Onychogomphus forcipatus L. Vole du 24 mai à la fin de juillet. Commun dans les bois monta- gneux des provinces de Liége, Namur et Luxembourg, Se pose à terre dans les sentiers secs. Très-rare et accidentel à Longchamps sur Geer. Observée aussi dans la Campine limbourgeoise (!). Duché de Limbourg (Albarda). Genre GOMPHUS Leach, Sélys. 1. Gomphus vulgatissimus L. Généralement répandu; vole à la fin d’avril et en mai et juin; (*) Ophiogompaus serpentinus, Charp.— Duché de Limbourg (Albarda). Espèce de l'Orient et du centre de l’Europe. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 139 parfois en juillet, fréquente les prairies sur le bord des eaux cou- rantes ; aussi dans les marais. 2. Gomphus simillimus Sélys. Un seul exemplaire femelle pris le 3 juillet 1882 par M. Aug. de Bormans à Rouge-Cloître près de Bruxelles. C’est une espèce de l’Europe méridionale dont la limite septentrionale paraît-être Paris. Il est probable que l’exemplaire capturé près de Bruxelles avait émigré. 3. Gomphus pulchellus Sélys. Paraît du 15 mai jusqu’à la fin de juin, parfois jusqu’au 14 août. Généralement répandu, mais moins commun que le vylgatissimus. Il vole sur les prés à foin (‘). Brabant sept. (Albarda), Genre CORDULEGASTER Leach. 1. Cordulegaster annulatus Latr. Espèce généralement répandue dans les bois où coulent de petits ruisseaux ; paraît en mai dans la Campine, en juin et juillet en Ar- denne; aussi aux environs de Bruxelles. Inconnu dans la Hesbaye. 2. Cordulegaster bidentatus Sélys. J'ai découvert cette espèce dans les bois montagneux de Colonster près de Liège en 1834. Elle y était assez commune à la fin de juin et en juillet 1835, en même temps que la Aelitea maturna. On n'y a plus vu ces deux insectes intéressants depuis cette époque, et on les a cherchés en vain dans les autres parties de la Belgique. Le C. bidentatus a été retrouvé en Allemagne, en Suisse, dans les Pyrénées et en Sicile. SOUS-FAMILLE II. — ÆSCHNINES. Genre ANAX Leach. 1. Anax formosus Vander Linden. Généralement répandu, sur les étangs et les marais du 24 mai à la fin de juillet, parfois jusqu’à la fin d’août; ne s'écarte pas du voi- sinage des eaux. 2. Anax parthenope Sélys. Un seul exemplaire mâle de cette espèce méridionale a été pris sur les étangs d’Ixelles par M. Aug. de Bormans, le 22 août 1884. Il avait probablement émigré ; la limite septentrionale de son habitat régulier semble être Paris. Genre HEMIANAX $Selys, 1883. 1. Hemianax ephippigerus, Burm. Anaz mediterraneus Selys (Olim). Cette espèce de l'Asie Mineure et du Nord de l'Afrique a opéré de grandes migrations dans l'Europe méridionale notamment dans le (!) Gomphus Jlavipes, Charp. — Duché de Limbourg (Albarda), c’est une espèce répandue dans le centre et l'Orient de l'Europe. 140 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES Nord de l'Italie (Voyez une note de M. Victor Ghiliani. Ann. Soc. Ent. T. XI). M. Stephenne, employé au Musée de Bruxelles, en prit un exem- plaire dans les rues de Bruxelles le 4 juin 1874. Il fait partie de la collection du Musée de l’état. Genre BRACHYTRON Evans. 1. Brachytron pratense Müll. Commun sur le bord des eaux dans les prés en mai et juin; souvent jusqu’au commencement de juillet. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Genre ÆSCHNA Fab. 1. Æschna cyanea Müll. Paraît depuis la fin de juin jusqu'au commencement d'octobre; parfois même en novembre; mais commune surtout en août et septembre. Elle se rencontre souvent dans les chemins ombragés loin de l’eau, et jusque dans les villes. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 2. Æschna juncea L. Se trouve régulièrement sur les Hautes Fagnes et dans presque toute l’Ardenne. Assez commune dans les marais de la Campine, surtout près de Maeseyck. Observée en petit nombre ou accidentelle- ment aux environs de Bruxelles et en Hesbaye. Vole du 15 juin à la fin d’août selon les localités. Duché de Limbourg (Albarda). La juncea est une espèce septentrionale ou subalpine. 3. Æschna mixta Lath. Assez commune partout en juillet, août, septembre et octobre. Souvent loin de l’eau. Elle plane au dessus des prairies et dans les clairières des bois, parfois dans les villes. 4. Æschna affinis Vander Linden. Très rare en Belgique. En juillet et au commencement d’août j'en ai pris un très petit nombre d'individus isolés dans les bois rocailleux de l’Ourthe et de l’Ambleve (Angleur, Remonchamps), puis un couple à Hollogne sur Geer. Je doute que l’espèce se reproduise régulière- ment en Belgique. Il me semble assez probable qu’elle n’y arrive que par migration. L'afinis est fort commune dans le midi de la France et tout autour de la Méditerranée(!). o. Æschna grandis L. Du 15 juin en septembre, et parfois jusqu'à la mi-octobre, mais plus commune en août. Vole sur les étangs, les clairières et sur les eaux courantes. Fort agile et difficile à capturer. Brabant septentrional et Limbourg (Albarda). (9 Æschna viridis, Eversman, espèce orientale et centrale est signalée par M. Albarda dans le Nord des Pays-Bas, mais non dans le Brabant septentrional ni dans le Duché de Limbourg. ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 141 6. Æschna rufescens Vander Linden. Espèce locale et peu répandue. Vole du 24 mai au commencement de juillet et souvent jusqu’au 18 août. Assez commune à Angleur, Chaudfontaine, Bruxelles et en Campine sur les étangs. Très-rare et accidentellement en Hesbaye. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). FAMILLE II. — AGRIONIDES. Agrionidæ. Sous-FaAmizzE I. — CALOPTÉRYGINES. Genre CALOPTERYX Leach. 1. Calopteryx splendens Harris. Vole du 20 mai à la fin d'août, parfois jusqu’en septembre. Ne s'éloigne guère des eaux courantes. Les exemplaires appartiennent à la race septentrionale typique, et ne présentent pas de variétés. L’espèce est devenue rare à Long- champs, depuis que les eaux du Geer sont contaminées par les fabriques de sucre. 2. Calopteryx virgo L. Très-commune partout du 10 mai à la fin du juillet, parfois en août, non seulement sur les bords des eaux courantes, mais aussi dans les bois qui en sont éloignés. Elle est devenue assez rare à Longchamps depuis que la rivière du Geer est contaminée. Les exemplaires de Belgique appartiennent à la race septentrionale typique. Cependant on trouve quelquefois une variété acciden- telle du mâle imitant la race #éridionale par la base des aileshyaline presque jusqu’au bout du quadrilatère. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Sous-FAMIiLLE II. — AGRIONINES. Genre LESTES Leach. 1. Lestes viridis Vander Linden. Assez commune sur les étangs marécageux en août, septembre et jusqu’au 15 octobre. Cependant j’en ai observé un individu en mai. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 2. Lestes nympha Selys. Locale et peu commune. Se trouve dans les marais, les taillis humides des dunes, etc.. à la fin de juin, en juillet et au commence- ment d’août. Je l'ai prise à Maeseyck, Vogelsanck, Spa, Arlon, Ostende, Calmpthout. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 3. Lestes sponsa Hansemann. De la fin de juin à celle de septembre. Excessivement commune, 142 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES dans les marais et sur les étangs couverts de plantes aquatiques. Plus rare sur les eaux courantes. 4, Lestes virens Charp. Paraît de la fin de juin à la mi-août, parfois plus tard. Rare et locale en Belgique. Je l’ai observée dans les marais de la Campine, sur des flaques d'eau en Ardenne et aux environs de Bruxelles, accidentellement en Hesbaye. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 5. Lestes barbara Fab. Très-rare et locale en Belgique. Paraît à la fin d'août. Observée à Arlon {Putzeys). J'en pris quelques exemplaires au Canal à An- gleur et à Longchamps sur une mare au commencement d'août. Environs de Bruxelles (Robyns). Brabant septentrional (Albarda). Genre SYMPYCNA Charp. 1. Sympyena fusca Vander Linden. Du 1 août au 5 septembre, parfois jusque en automne, se trouve communément dans les clairières des bois surtout au Condroz en Ardenne et en Campine. Rare en Hesbaye. L'espèce hiverne et reparaît en petit nombre au mois de mars ou même plutôt si la température le permet, c’est un fait unique parmi les Odonates, à moins que l'observation faite de la Diplax scotica ne cesse d’être isolée. Genre PLATYCNEMIS Charp. 1. Platycnemis pennipes Pallas. Commune dans les prairies sur les bords des eaux du 20 mai à la fin de juin, paraît une seconde fois du 1 août au 1 septembre. Elle se rencontre souvent aussi dans les bois assez loin de l’eau. La variété albidella Devillers est plus fréquente que le type à la première apparition, — rare au contraire à la seconde. Genre ISCHNURA Charp. 1. Ischnura pumilio Charp. Espèce locale, commune là où elle existe, sur les flaques d’eau et sur quelques étangs, du commencement de juin à la fin d’août selon les années. Observée en Ardenne, à Liége, en Campine, etc. Elle était commune autrefois à Longchamps sur Geer en Hesbaye; mais elle semble avoir disparu depuis quelques années. Var. Q aurantiaca Sélys. Se rencontre en petit nombre partout où l’espèce existe. 2. Ischnura elegans Vander Linden. Très-commune partout sur le bord des eaux, de la fin de mai à la ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 143 fin d'août, souvent jusqu’au 15 septembre et accidentellement en . octobre. Var. violacea. Var. rubida. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Genre ENALLAGMA Charp. Selys, 1875. 1. Enallagma cyathigerum Charp. Agrion Charpentieri Sélys (Olim). Paraît du commencement de juin à la fin d'août, se trouve à peu près partout sur le bord des eaux. Excessivement commun en Campine. La tache noire dorsale du 2* segment du male varie beau- coup en épaisseur, et manque souvent de queue postérieure. Brabant septentrional et Duche de Limbourg (Albarda). Genre AGRION L. Sélys. 1. Agrion pulchellum Vander Linden. Du 10 mai au 25 juillet, parfois en août, généralement répandu et tres commun sur le bord des eaux. Varie pour la taille et pour l’étendue de la répartition du noir sur l'abdomen. La tache noire du 21 segment du mâle varie en épais- seur et peut manquer de queue, ressemblent alors au puella, — l'abdomen de la femelle est le plus souvent annelé de bleu ou de vert. Dans les deux sexes il n’est pas rare que les deux parties de la raie humeérale en point d'exclamation soient réunies en une raie continue. Brabant septentrional et Limbourg (Albarda). 2. Agrion puella L. Vander Linden, Excessivement commun partout du 15 mai au 15 août; parfois jusqu’au commencement de septembre. Le mâle varie pour la taille et pour la tache noire dorsale du 2 segment dont les deux branches latérales peuvent être un peu séparées de la postérieure transverse comme chez le Zunu- latum, ou bien cette dernière interrompue à l’arête dorsale. Chez la femelle le dessus du dos, noir, est moins fréquemment annelé de vert ou de bleuâtre que chez le pulchellum. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 3. Agrion hastulatum Charp. Espèce locale mais assez répandue; vole du 24 mai au commen- cement de juillet, parfois jusqu’au 15 août. Très-commune dans les marais en Campine; aussi en Ardenne, Condroz, à Liége, Bruxelles, ete. Rare en Hesbaye. Au vol on distingue facilement le mâle de celui des espèces voisines par le devant des yeux qui est jaune. Une de ses variétés communes imite le 144 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES lunulatum par la tâche dorsale noire du 2° segment privée de queue. Chez une autre fort rare les branches sont réunies en fourche comme chez le pulchellum. Chez quelques individus les branches sont oblitérées, imitant alors l’Z. cyathigerum. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 4. Agrion lunulatum Charp. Paraïît en juin. Tres-local. Je l’ai pris notamment sur les marais à Sesselich près d’Arlon et à Calmpthout dans la Campine anver- soise. C’est à Hollogne sur Geer et à Longchamps que je la décou- vris d’abord du 1° au 15 juin. Elle y est extrêmement rare ('). Brabant septentrional (Albarda). 5. Agrion scitulum Ramb. Selys (Soc. Ent. belge, T. XI, CNR pe 0): Longchamps sur Geer du 10 juin au 2 août sur l'étang, le plus souvent sur le Ayriophyllum où la femelle pond ses œufs, volant accouplée à une certaine distance du bord comme les Erythromma, ce qui le rend un peu difficile à prendre. La femelle est reconnaissable, même à distance, à la vivacité du bleu des anneaux de l’abdomen et à la grande largeur qu’ils y occupent, aux points postoculaires toujours bleus ainsi que la ligne qui les réunit, même chez quelques femelles rares à thorax bleu verdatre. Le mâle isolé se distingue de loin du puella à sa taille plus courte, au bleu de l’abdomeu plus vif moins étendu — du pulchellum aussi à sa taille plus courte mais au bleu au contraire plus étendu. La face est bleue chez le mâle — vert-jaunâtre chez la femelle. Observé aussi à Laeken à la plaine de Montplaisir et à Calmpthout le 24 juin. Ixelles, par M. de Bormans fin juillet et même le 8 août. Je ne l’ai plus vu à Longchamps après 1881. La tache dorsale noire du 2! segment du mâle imite parfois celle du cyathigerum ou du Zunulatum. 6. Agrion mercuriale Charp. Du 10 juin au 15 août, espèce tres-locale mais ordinairement commune là où elle existe. Se trouve sur les étangs marécageux en Ardenne, dans l’Entre Sambre et Meuse, à Angleur; en Campine. Rare à Longchamps. , Les variétés du mâle peuvent ressembler au pulchellum au puella ou à l’Aastulatum, par des anomalies dans la tache noire du 21 segment. 7. Agrion Lindenii Sélys. Vole sur les étangs du 25 juin au 25 août. C’est une espèce locale (t) Agrion ornatum Heyer, un exemplaire femelle trouvé en Frise par M. Albarda, mais pas encore dans les provinces du Pays-Bas limitrophes de la Belgique; c’est une espèce très-locale en Silésie, Hongrie et au Nord de la Suisse, ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 145 peu répandue. Assez commune en Campine. Rare à Angleur; aussi aux environs de Bruxelles, 24 août au 20 septembre. Peu commune à Longchamps-sur-Geer. Son vol est plus lourd que celui de ses congénères. Pond sur le Wyriophyllum. Brabant septentrional (Albarda). Genre ERYTHROMMA Charp. 1. Erythromma najas Hansem. Paraît du 15 mai au 20 juillet, rarement en août, sur les étangs. Se pose sur les herbes au milieu de l’eau, surtout sur la Villarsia et le Nyñphæa. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Arbarda), 2. Erythromma viridulum Charp. Assez commun à Longchamps-sur-Geer du 20 juillet au 20 août, observé une fois le 7 septembre. Mêmes habitudes que le nujas mais paraît plus tard. Je lai pris aussi à Ostende et dans la Campine limbourgeoïse; M. de Bormans à Ixelles. Genre PYRRHOSOMA Charp. 1. Pyrrhosoma minium Harris. Très commun partout dans les jardins et les bois, parfois loin des eaux. C'est la première espèce qui paraît. Elle se montre dès le 10 avril et persiste jusqu’au 15 août selon les années. C’est à la fin de mai qu’elle est la plus fréquente. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 2. Pyrrhosoma tenellum De Villers. Localisée jusqu'ici dans la Campine. Commune sur les étangs ma- récageux de Calmpthout et des environs de Hasselt et de Maeseyck, en juin, juillet et août. J'en ai pris à Longchamps-sur-Geer un indi- vidu unique, certainement égaré, car c’est le seul que j'y aie vu en soixante années d'observations. Le fenellum est une espèce méri- dionale qui trouve, je crois, sa frontière septentrionale dans la Campine hollandaise, car M. Albarda la signale dans le Brabant septentrional et le Limbourg. Genre NEHALENNIA Selys, 1850. Îl. Nehalennia speciosa Charp. Localisée jusqu'ici sur les étangs marécageux de la Campine limbourgeoise (Vogelsanck, Genck, Maeseyck), où je l'ai trouvée assez communément du 8 juin au 10 juillet. L'espèce est septen- trionale, mais elle existe aussi ça et là dans les Alpes de la Suisse et de la Savoye. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXII. 10 146 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES TRIBU II. — AGNATHES Cu. Ephemera L. Le professeur Burmeister adopte la tribu des S'ybulicornes de Latreille qui comprend les Odonates et les Ephémérides. Mais ces dernières different beaucoup des Odonates comme le remarque le D' Girard, par leur bouche dont les mâchoires sont atrophiées chez l'adulte qui ne prend aucune nourriture, et meurt souvent en peu d'heures. Sortis de l’enveloppe nymphale ils subis- sent encore une mue en se dépouillant d’une pellicule épidermique qui recouvrait le corps, les ailes et tous les appendices, caractère unique dans la classe des insectes. Les Ephémérides different encore des Odonates par l’organisation des ailes et par les longues soies articulées (2 ou 3) qui ren l’abdomen aussi bien chez la larve et la nymphe que chez l’insecte parfait, qui vole sur les eaux et se pose sur les arbres des en- virons. Quelques espèces semblent. nocturnes et se rassemblent par milliers autour des lumières. On nomme S'ubimago l'insecte parfait avant la mue à Mr taire dont j'ai parlé. Il possède alors une apparence et une colora- tion souvent bien différentes de l'individu tout-à-fait adulte, ce qui ajoute encore aux difficultés que présente l'étude des Ephémères. Le Révérend A.E. Eaton nous a heureusement donne un ouvrage capital qui lève les obstacles que l’on rencontrait à chaque pas dans la détermination des Ephémères. Je ne citerai que ses ouvrages et celui de Pictet, #.J. Püictet. Histoire naturelle, générale et particulière des insectes névroptères. Deuxième Monographie, Famille des Ephémères, in-8°,47 planches, Genève, Cherbuliez, 1843. Révérend A.Æ. E'aton, Ephemeridæ, dans le Cataloque of British Neuroptera de M. Mac Lachlan (Entomological Society of London, 1870). — Monograph on Ephemeridæ (Trans. Entomol. Soc. Lond. 1871). — A Revisional Monograph of recent Ephemeridæ in-4° en 6 parties et 65 planches formant le vol. III des Transactions de la Linnean Society de Londres (1883-1888). — À concise generical synopsis, with anannotated List of the species of British Ephemeridæ (Entomolog. Monthly Magaz. Vol. XXV, juin et juillet, 1888). ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 147 FAMILLE DES ÉPHÉMÉRIDES(!). Ephemeride. Sous-FAMILLE I. — PALINGÉNINES. Genre PALINGENIA Burm. — Eaton, p. 25. 1. Palingenia longicauda Oliv., Eat. p. 23. Ramb., p. 295. Pictet. Jusqu'ici cette espèce, la plus grande du genre, n’a éte prise en Belgique que par feu M. Tennstedt, qui la trouva sur le Demer près de Diest. Brabant septentrional (Albarda). Elle paraît sur la Meuse aux environs de Rotterdam vers la St-Jean (25 juin); dès le 10 dans les années chaudes. C'est l'espèce qui a fait l’objet de belles observations de Swammerdam (1675). Genre POLY MITARCYS Eat. 1868, p. 45. 1. Polymitarcys virgo Oliv. — Eat., p. 45. — Pict. Ramb., p. 296. Généralement répandue. Paraît pendant fort peu de temps en juillet ou en août, mais le plus souvent en nombre immense. Elle vole le soir autour des réverbères des villes et l’on peut alors en ramasser à terre par poignées, le sol en étant parfois couvert jusqu’à dix centimetres de hauteur. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Eaton)(*?). Sous-FAMILLE IL — ÉPHÉMÉRINES. Genre EPHEMERA L. Eat. p. 58. 1. Ephemera vulgata L. — Eat. p. 59. En juin et juillet. Recueillie à Halloy, Arlon, Virelles, et en Campine. 2. Ephemera danica, Müll. — Eat. p. 61. oulgata Pict. — Ramb. p. 293. Plus répandue que la wwlgata. Vole en juillet. Longchamps, Halloy, Arlon, Viel-Salm, Liége, Moresnet, Campine, sur les rivières (°). (:) Toutes les citations Æwé. sans autre désignation, se rapportent à l’ouvrage capital du Rev. Eaton.: Revisional monograph of recent Ephemeridæ in-4, mentionné plus haut. Remarquer que dans cet ouvrage il ne subdivise pas ce groupe en sous-familles ; celles que j’indique sont tirées de la liste de M. Herm. Albarda. (2) Oligonevria rhenana, Pict. — Eat., p. 31, onomala Pict. (pars.) se trouve en Hollande (Albarda). (5) Ephemera lineata Eat., p. 63. Duché de Limbourg (Albarda). Ephemera glaucops Pict. — Eat., p. 64. — (Zfea Ramb. p. 294) Hollande (Albarda). 148 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES Sous-FAMILLE III — POTAMANTHINES. Genre POTAMANTHUS Pict. — Eat. p. 78. 1. Potamanthus luteus L. — Eat., p. 79, — Pict. chlorotica Ramb., p. 296. favicans Ramb., p. 296. Comblain au Pont 18 juin. — Viel-Salm. — Bruxelles. Duché de Limbourg (Albarda). Genre LEPTOPHLEBIA Westw. Eat., p. 91. 1. Leptophlebia marginata L. Eat. p. 93. Potamanthus stiyma Pict. Viel-Salm et Halloy fin de juin et juillet. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 2. Leptophlebia submarginata Steph. Eat., p. 94, Pict. Potamanthus Geerii -- dispar — et helvipes Pict. Bactis reticulata ? Burm. Pict. Lanaeken en mai; vole aussi en automne d'apres Eaton. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 3. Leptophlebia cincta Retzius. Eat., p. 95. . Potamanthus inanis et Lalleratus Pict. Cloe fuscata Pict. Sur la Lesse près de Dinant le 15 juillet (Mc Lachlan) (‘) Genre CHOROTERPES Eat. p. 104. 1. Choroterpes Picteti Eat. p, 105. Potamanthus marginatus Pict. Bouillon, sur la Semois en juillet (Mac Lachlan). Duché de Limbourg (Albarda). Genre HABROPHLEBIA Eat. p. 114. 1. Habrophlebia lauta Eat. p. 120. Potamanthus cinctus (pars) Pict. Bouillon vers le 10 juillet (Mac Lachlan). Genre EPHEMERELLA Walsh. Eat. p. 124. 1. Ephemerella ignita Poda, Eat. 126. Potamanthus erypthrophthalmus, roseus, gibbus, apicalis, dilectus et æneus Pict. Bouillon, assez commune sur la Semois au commencement de juillet; Coo le 15 juillet (Mac Lachlan). Duché de Limbourg (Albarda). () Leptophlebix Meyeri, Eat. p. 95. Duché de Limbourg ét Brabant septentrional (Albarda). ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 149 Genre CÆNIS Steph. Eat., p. 141. 1. Cænis dimidiata Steph. Eat., p. 142. Ep. plumosa? Müll. — horaria Fab. — Ramb., p. 299, Pict. Commune sur l'étang à Longchamps sur Geer en juillet et à Bouillon, vole au coucher du soleil(t). Limbourg et Brabant sept. (Albarda). Le nom de koraria me semble posséder le droit de priorité. 2. Cænis halterata Fab., Eat., p. 144. interrupta et grisea Pict. Commune en juin à Longchamps et aux environs de Maestricht. — Halloy en septembre. Genre BAETIS Leach, Eat., p. 156. l. Baëtis binoculatus L., Eat., p. 158. Cloe bioculata et antummnalis Pict. Juillet jusqu’au 15 septembre. Halloy, Liége, Lanaeken, Duché de Limbourg (Albarda). 2. Baëtis Rhodani Pict. — Eat., p. 161. Observé entre Libramont et Bouillon et à Dinant dans la première moitié de juillet (Mac Lachlan). Halloy, 25 septembre. Duché de Limbourg (Albarda). 3. Baëtis pumilus Burm. — Eat., p. 166. Cloe pumila et ?striata Pict. Prise sur la Lesse près de Dinant vers le 15 juillet (Mac Lachlan). Duché de Limbourg (Albarda) (?). Genre CENTROPTILUM Eat. p. 174. 1. Centroptilum luteolum Müll. — Eat., p. 179: Cloe translucida, ochracea, hyalinata et albipinnis Pict. halterata Ramb., p. 299. Viel-Salm en juillet; Halloy en septembre; M. Mac Lachlan l'a recueilli sur la Semois à Bouillon, le 10 juillet. M. Eaton dit qu'il paraît depuis avril jusqu’en novembre. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda) (5). (*) Cœnis robusta Eat., p. 145. Hollande (Albarda). (2) Baëtis scambus Eat., p. 160. Duché de Limbourg (Albarda). Baëtis vernus Curt. Eat., p. 161. Duché de Limbourg (Albarda). | Baëtis niger Pictet Eat., p. 167. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). (5) Centroptilum pennulatum Kat., p. 176. Hollande (Albarda). Centroptilum tenellum Albarda Eat., p. 178. Hollande (Albarda). 150 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES Genre CLOEON Leach, Eat., p. 179. 1. Cloëéon dipterum L. Eat., p. 182. — Pict. afinis, Ramb. p. 298. cognata et virgo Pict. Généralement répandu. Je l’ai pris en juin et juillet à Long- champs, Aywailles, Arlon — à Halloy en septembre. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). M. Eaton signale aussi la variété mâle de Belgique, à laquelle il donne le n°2: « diffère de la variété 1 principalement par sa taille plus petite, les 2-7e segments en dessus gris antérieurement et rubi- gineux au bout avec un trait triangulaire recurrent de chaque côté du bord terminal obscur de chacun. » 2. Cloëon simile Eat., p. 186. obscura Ramb., p. 297 (1842). Rouge-Cloître fin de septembre et commencement d'octobre. (Aug. de Bormans). Duche de Limbourg (Albarda). M. Eaton a proposé le nom nouveau de sisile parce que celui de Rambur (C. obscura) avait été déjà employé par Curtis pour le C. dipterum. Je ne suis pas complètement d'accord avec le Rév. Eaton sur l’application des règles de la nomenclature sur ce point. 3. Cloëéon rufulum Müll. — Eat., p. 188. pumila Ramb., p. 298. dimidiata Pict. Abondant en Belgique (Rév. Eaton) un exemplaire à Bouillon (Mac Lachlan). Brabant septentrional (Albarda). SOUS-FAMILLE 1V. — SIPHLURINES (:). Genre EPEORUS Eat. p. 237. 1. Epeorus assimilis Eaton, p. 239. Belgique (Eaton). Genre RHITHROGENA Eat., p. 250. 1. Rhithrogena semicolorata Curt. Eat., p. 256. Pict. Baëtis semitincta Pict. Je l’ai prise à Lanaeken le 15 mai; sur la Salm à Viel-Salm, et sur la Vesdre à Dolhain en juin. — M. Mac Lachlan à Dinant vers Froidvaux le 15 juillet. Duché de Limbourg (Albarda). (1) Ametropus fragilis Albarda, Eaton., p. 231. Rotterdam, (Albarda). Chirotonetes ignotus Walker, Eat., p. 205. Hollande, Ile de Walkeren etc. (Eaton.). ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 151 2. Rhithrogena aurantiaca Burm. — Eat., p. 205. Environs de Maestricht entre la Meuse et le Geer, à la mi-mai. Hollande (Albarda). Genre HEPTAGENIA Walsh. — Eat., p. 265. 1. Heptagenia sulphurea Müll. Eat., p. 268, Pict. elegans Curt. Pict., costalis et cyanops Pict. Sur la Lesse pres de Dinant le 15 juillet (Mac Lachlan). Duché de Limbourg (Albarda) (‘). Genre ECDYURUS Eat. p. 276. 1. Ecdyurus venosus Fab. Eat. p. 283. yufa Ramb. p. 269. subfusca Steph. Pict,. purpurascens Pict. Hamoir sur l’Ourthe en juin; Spa, Viel-Salm, Coo, Bouillon en juillet. Duché de Limbourg (Albarda). 2. Ecdyurus insignis Eat., p. 288. Je l’ai pris à Comblain au Pont le 20 juin; M. Mac Lachlan pres de Dinant et à la Cascade de Coo en juillet. 3. Ecdyurus ffuminum Pict. Eat., p. 289. augustipennis Ramb. p. 295. Un exemplaire près de Dinant le 15 juillet (Mac Lachlan). Duché de Limbourg (Albarda). 4. Ecdyurus lateralis Curt. Eat., p. 294. — Pict, Cloe brunnea Ramb., p. 298. Un exemplaire à Bouillon 18 juillet (Mac Lachlan)(?). TRIBU IV. — PLÉCOPTERES Burm. Perla Geoffr. Ce groupe de Pseudonévroptères dont les larves et les nymphes sont aquatiques ressemble un peu aux Agnathes par les soies arti- culées au nombre de deux qui terminent l'abdomen (5), mais s’en séparent immédiatement par leurs longues antennes, leurs fortes mâchoires, les ailes couchées, jamais relevées dans le repos, les (:) Æeptagenia cœrulans Rostock. — Eat., p. 270. Duché de Limbourg (Albarda). Heptagenia flava Rostock, Eat., p. 270. Hollande (Albarda). Heptagenia flavigennis Dufour, Eat., p.278.cerea Pict.Duché de Limbourg(Albarda). (?) Ecdyurus afinis, Eat., p. 293. Duché de Limbourg (Albarda). Ecdyurus volitans, Eat., p. 291. Brabant septentrional (Albarda). (5) Dans la sous-famille des Nemourines les soies anales n’existent que chez la larve et la nymphe. et sont atrophiées chez l'adulte, 152 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES inférieures dilatées et plissées dès leur base, d’où le nom imposé par Burmeister à cette tribu. Les longues antennes des Perlides, leurs ailes dont je viens de signaler le caractere, les soies qui terminent l’abdomen, la position normale des organes sexuels des mâles ne permettent pas une con- fusion avec les Odonates. Les Perlides se trouvent principalement près des grandes rivières et des ruisseaux d’eau vive. On les voit souvent posées sur les gros cailloux des torrents après leur éclosion. Ces insectes à l’état parfait ont beaucoup d’analogie avec la famille des Sialides que je place immédiatement après, en tête des vrais Névroptères ou Planipennes. Toutefois les Sialides n’ont à aucun âge de soies anales articulées; la larve est aquatique, ce qui est une exception parmi ce groupe, mais c’est dans la terre seche qu’elle va se transformer en une nymphe inactive; en un mot les trois états de la métamorphose sont complètement distincts. Les ailes inférieures des Sialis d’ailleurs, ne sont pas plissées dès la base à l’état du repos comme chez les Perlides (Plécoptères). Comme ouvrage spécial relatif aux Perlides, je ne puis indiquer que Fr. J. Pictet : Histoire naturelle générale et particulière des insectes névroptères. 1r° Jonographie, Famille des Perlides, 1 vol. in-& et 53 planches, Genève Cherbuliez 1842. Pictet, apres cette famille et celle des Perlides, n’a pas continué à exécuter le plan qu'il s'était conçu. Dans les Annales de notre Société Entomologique 47. À. Mac Lachlan a publié deux articles importants sur la Perla Selysi. 20; CR. p. LIV, 1877 et T2; C'eR DAC OVITENIESIE FAMILLE DES PERLIDES. (Perlidæ). SOUS-FAMILLE 1. — PERLINES. Genre DICTYOPTERYX Pici. p. 149. 1. Dictyopteryx microcephala Pict. p. 155, pl. vil. bicaudata Steph. Rare. Je l’ai recueillie en été à Visé et à Halloy. Le Musée de Bruxelles l'a recue d’Angleur près de Liege. Duché de Limbourg (Albarda). Genre ISOGENUS Newm. Nephelion Pict. p. 168. 1. Isogenus nubecula Newm. — Pict, p. 170, pl. IX. Je l’ai prise à Lanaeken et à St-Pierre près de Maestricht du 15 au 18 mai. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 153 Genre PERLA Geoffroy p. 141 et 181. 1. Perla maxima Scop. bipunctata Pict. p. 187 pl. x1 et xI1. grandis Ramb. cephalotes Burm (Nec Curt.) bicaudata Newm. Je l’ai recueillie à Viel-Salm sur la Salm, à Dolhain sur la Vesdre, à Douxflamme sur l’Ourthe. C’est la plus grande espèce du genre. Pictet et Mac Lachlan pensent qu’il est difficile de vérifier quelle est l’espèce que Linné a décrite sous le nom de P#ryqanea bicaudata que Newman a rapportée d'abord ici, tandis que Sulzer la prend pour la marginata et Stephens pour la #äcrocophala. 2. Perla abdominalis Burm. Pict. p. 204, pl. XX VI. J’en ai pris un exemplaire femelle à Wodémont sur la Berwinne (Pays de Herve) au printemps. M. Maurissen en possède un autre des environs de Maestricht. Cette espèce qui paraît fort rare, se distingue de la mazima et de la marginata par le dessous de la tête qui est noir et par certains détails de l’extrémité de l'abdomen que le D' Brauer a décrits et figurés dans ses Veuroptera austriaca. 3. Perla marginata Panz. Fab. Pict. p. 209, pl. XVI et XVII. bicaudata Sulzer. C’est l'espèce la plus commune, dans la première moitié de juillet, sur les ruisseaux et les rivières d'eau vive. Observée en Ardenne à Viel-Salm, etc. — en Condroz à Halloy sur le Bocq; aux environs de Liège sur l’Ourthe, etc. Duché de Limbourg (Albarda). Chez la marginata le mâle a les aîles tout aussi longues que la femelle, ce qui n’est pas le cas pour les autres espèces. 4. Perla cephalotes Curtis. Pict., p. 196, pl. XIV et XV. bipunctata Burn. Vallée de la Moulignée près de Dinant (Musée de Bruxelles) en juillet. Duché de Limbourg à Bunde, près de Maestricht par M.Adr. Maurissen et à Venlo par M. Vanden Brandt. (Albarda). Le mâle est facile à reconnaître à ses ailes plus courtes que l'abdomen. 5. Perla Selysii Pict., p. 208, pl. XVII. Mc Lachl., Ann. Soc. Ent. Belg., t. 20, 1877, et t. 25, 1881, (dans les Comptes-rendus). M. Pictet a établi cette espèce sur une femelle que j'ai prise aux environs de Liége il y a une cinquantaine d'années et que je lui avais envoyée. Plus tard M. Edouard Pictet (Névroptères d'Es- pagne) signale une femelle des environs d’Aranjuez qui s’y rapporte 154 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES d’après les diagnoses ; mais l’envergure (46 "®") est un peu plus forte. On a pu la retrouver enfin sur la Meuse pres de Dinant, d’où le Musée de Bruxelles l’a reçue de Dave par M. H. Donckier; de Hastières, par M. Vandenbroeck. Enfin M. Coyon, professeur au collège de Dinant l'a recueillie dans les mêmes contrées en mai et juin. Ces captures ont permis à M. Mac Lachlan de décrire le mâle qui était inconnu, et qui a les aîles tout aussi courtes que celui de la cephalotes. C’est la seule espèce dont les nervules de l’espace costal soient d’un jaune clair qui contraste avec la couleur foncée des autres espaces. Se trouve aussi dans le Duché de Limbourg (Albarda). Genre CHLOROPERLA Pict., p. 276. 1. Chloroperla grammatica Scopoli. virescens Pict., p. 288, pl. XXXIII et XXXIV. Observée sur le bord des ruisseaux d’eau vive : Lanaeken et St-Pierre près de Maestricht du 12 au 20 mai ; Viel-Salmen juin; Hestreux et Spa en juillet. Duché de Limbourg (Albarda). Pictet a séparé sous le nom de griseipennis, p. 299, pl. XXXV, des exemplaires dont le thorax est plus obscur et les ailes dépour- vues de teinte jaunâtre. M. Albarda adopte l’opinion de Meyer-Dür qui croit que cette différence de coloration appartient aux individus du printemps. Il regarde également comme une variété de la gram- matica la rufescens Pict., p. 285, pl. XXXIV. Je rapporte à ces formes douteuses quelques exemplaires que j'ai pris en juillet à Halloy et à Viel-Salm. Genre ISOPTERYX Pict. p. 301. 1. Isopteryx tripunctata Scop. flava Fourcroy. — Pict. p. 313, pl. XXXVIII. lutea Latr. Leptomeres flaveola Ramb. Commune sur les ruisseaux d’eau vive en Condroz et en Ardenne de mai à juillet : Halloy, Bouillon, Spa, Viel-Salm. 2. Isopteryx apicalis Newm. — Pict. p.316, pl. XXX VIII. Je l'ai prise sur l’Amblève le 20 juin. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 3. Isopteryx serricornis Pict. p. 303, pl. XXX VI. Spa en juin. Un exemplaire à Longchamps sur Geer fin de mai. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda)(!). (*) M. Albarda m'a indiqué comme se trouvant en Hollande les Zsopteryæ torren- tu Pictet p. 307, pl. XXXVII et Burmeisteri, Pictet p. 311 pl. XXX VII ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 155 Sous-FaMiLce II. — NEMOURINES. Nemoura Latr, Genre TÆNIOPTERYX Pict. p. 345. 1. Tæniopteryx nebulosa L. Pict. p. 347, pl. XLIII. Pictet l’a reçue de Belgique — probablement parmi les Perlides des environs de Liège que je lui avais adressées ? Duché de Limbourg (Albarda). 2. Tæniopteryx trifasciata Pict. p. 351, pl. XLIV et XLV. Assez commune à Liège sur les bords de la Meuse du 15 janvier à la fin de février, selon les années. Peut-être paraît-elle aussi à la fin de l’automne ? 3. Tæniopteryx prætextata Burm. — Pict. p.355, pl. XLV. Pictet mentionne qu’il l’a reçue de la Belgique. Se trouve aussi en Hollande (Albarda). Genre LEUCTRA, Stephens; Pict. p. 363. 1. Leuctra geniculata Steph. Je l’ai prise à Furfooz sur la Lesse le 24 août et à Halloy sur le Bocq au commencement de novembre. Brabant septentrional (Albarda). Espèce facile à reconnaître à ses antennes dont chaque anneau porte de chaque côté un petit bouquet de poils. Sa taille est plus forte que celle de la fusciventris dont les antennes ne portent pas de poils hérissés. 2. Leuctra fusciventris Steph. Pict. p. 370, pl. XLVIIT. Commune sur les ruisseaux du Condroz et de l’Ardenne, de la fin de septembre à celle de novembre. Observée à Spa, Hestreux, Halloy. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Genre NEMOURA Latr. Pict. 335 et 382. 1. Nemoura variegata Oliv. Pict. p. 186. pl. L. Commune sur les ruisseaux des bois de différentes parties du pays, surtout en Condroz et en Ardenne au commencement de juin. Observée à Halloy, Hockay, Spa; aussi à Lanaeken en Campine. Espèce trèes-variable. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 2. Nemoura lateralis Pict. p. 395, pl. LIT (SG). nitida Pict. p. 392, pl. (Q). Rare. J'en ai pris un exemplaire à Barisart près de Spa le 156 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES 24 octobre; M. Aug. de Bormans un autre à Rouge-Cloître près de Bruxelles le 12 août. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 3. Nemoura humeralis Pict. p. 399, pl. LIII. Je l’ai recueillie en Ardenne à Viel-Salm, le 21 juin, à Barisart le 24 octobre. Aussi à Halloy en été. Un exemplaire à Longchamps sur Geer en août. M. Albarda, qui ne l’a pas encore rencontrée dans les Pays-Bas, me fait remarquer qu’elle se distingue des autres espèces par les ailes dont la membrane est gris noirâtre, presque opaque. 4. Nemoura cinerea Oliv. Pict. pl. 401. pl. LIII. Commune sur les ruisseaux du Condroz et de l’Ardenne, obser- vée en juillet, août, septembre, octobre à la Barraque Michel, Viel-Salm, Spa, Halloy. Un exemplaire à Longchamps sur Geer en août. 5. Nemoura inconspicua Pict. p. 404. pl. LIII. J'en ai pris un exemplaire à Halloy en septembre. SOUS-ORDRE II. — NÉVROPTÈRES (proprement dits). Planipennes Latreille. Planipennes Latr. — Me Lachl. Brit. Planipennia, page 145. On réserve ce nom aux familles de Nevroptères ayant des méta- morphoses complètes, c’est-à-dire divisées nettement en trois stages. La larve, presque toujours terrestre est libre (non renfermée dans un fourreau ni un abri construit par elle). Lanymphe toujours terrestre est inactive, excepté au moment de sa dernière transformation en insecte parfait, ne prenant pas de nourriture, passant son stage dans une loge ou un cocon préparé par la larve. Les ailes de l’insecte parfait, à l’état de repos, sont dirigées en arrière dans le sens de la longueur de l’abdomen, les supérieures recouvrant les inférieures sur lesquelles elles sont couchées. Il n’y a d'exception pour cette position des ailes que pour la famille des Némoptérides dont aucune espèce n'existe en Belgique, et qui portent, parait-il les ailes relevées verticalement dans le repos à la manière des Agrions, et qui forment également exception parmi les autres Planipennes, parce que leur bouche est prolongée en rostre de façon à imiter la Tribu des Panorpiformes (Panorpa L.) où Linné plaçait l'espèce qu’il connaissait : Panorpa coa. Cette double particularité m'engage à les réléguer à la fin des Hémérobiformes immédiatement avant de commencer les vraies Panorpiformes. En énumérant le présent sous-ordre je m’inspireraide l'excellente ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 157 Monographie des Planipennes de la Grande Brétagne de M. R. Mac Lachlan où l’on trouvera la description des familles, des genres et de presque toutes les espèces qui existent en Belgique. C’est le tra- vail le plus utile que nous ayions (‘). Il y établit trois divisions (Tribus : Purmeister). Je modifie légèrement la terminaison des trois noms qu’il leur assigne afin de réserver lei comme dans le reste de mon travail la désinence en ina aux sous-familles, de sorte qu’au lieu de Sialina, Hémerobiina et Panorpina, je dis : Sialidiformes, Hémérobiformes et Panor- piformes. 1'e TRIBU. — SIALIDIFORMES. (Sialina Me. Lachl. — Raphiodiodea et Sialide, Burm.) Ailes plus ou moins penchées sur les côtés de l’Abdomen dans le repos. Les inférieures légèrement développées en un champ au bord anal. Le front non prolongé en rostre. Larves carnassières aquatiques, ou vivant sous les écorces des arbres. (Mais la nymphe toujours terrestre). Familles : Sralides et Raphidides. Les grandes espèces exotiques des genres C’hauliodes et Corydatis se placent entre ces deux familles. Celles de leurs larves qui sont connues ont une vie aquatique. 2me TRIBU. — HÉMÉROBIFORMES. (Æemobiina Me. Lachl. — Megaloptera Burm.). Ailes penchées en bas (en toit) dans le repos, de forme sem- blable, pas de champ anal aux inférieures qui par suite n’ont aucun replis dans cette position, front non prolongé en rostre. Larves carnassières, vivant sur les arbres ou sur terre (aquati- ques par exception chez les Osmylines, mais la nymphe toujours terrestre). Les formes de l’insecte parfait son tres-diversifiées. Il y a parmi les familles étrangères à la Belgique les Mantispides imitant les Raphidies par leur long prothorax et ressemblant aux Orthoptères de la famille des Mantides par leurs pieds antérieurs ravisseurs. Je les place en tête de la Tribu, après les Raphidies de la Tribu précé- dente. — Les Ascalaphides (voisines des Myrmeleontides) à anten- nes longues renflées au bout comme celles des Lepidoptères rhopa- locères, — enfin les Némoptérides dont j'ai dit un mot plus haut () Monograph of the British Neuroptera Planipennia (extrait des Transactions de la Soc. Entomolos. de Londres, juillet, 1868). L'auteur a encore énuméré ses Planipennes avec quelques additions (mais sans descriptions) dans son Cafaloque of British Neuroptera (même Société, 1870). Il a donné depuis un grand nombre de Notices sur les insectes de notre sous-ordre dans diverses publications qu’on trouvera citées ici en partie à l’article des espèces qu’elles concernent, 158 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES qui se séparent des autres familles de la tribu des Hémérobiformes par leur tête prolongée en rostre, leurs ailes relevées verticalement (dit-on) dans le repos et les inférieures énormément longues, droites, très-étroites presque linéaires. Pour la symétrie de la classification elles devraient peut-être constituer une tribu particulière; mais leurs larves sont tout-à-fait analogues à celles des autres Hémérobi- formes. Les familles Hémérobiformes belges sont les Æémérobides, les Conioptérygides, les Chrysopides et les Myrmeléontides. 3ne TRIBU. — PANORPIFORMES. (Panorpina Mc Lachl.). Ailes semblables (rudimentaires chez les Boréides) couchées l’une sur l’autre longitudinalement dans le repos. Front prolongé en rostre. Larves vivant sous terre, de substances végétales. (Nymphes toujours terrestres). Les larves des Panorpes, par leurs fausses pattes nombreuses, ressemblent aux fausses chenilles des Hyménoptères Tenthrédines. Familles : Panorpides-Boréides. FAMILLE DES SIALIDES. (Sialidæ). Genre SIALIS Latr. 1. Sialis lutaria L. Commune dans toute la Belgique depuis la fin d’avril jusqu’au commencement de juin sur le bord des ruisseaux et des étangs. On la voit posée sur les pilotis, les barrières, etc. Elle vole peu et lourdement. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 2. Sialis fuliginosa Pictet, Mc Lachl. (Ent. month]. Magaz. oct. 1865.) Moins répandue que la lutaria, avec laquelle elle est facile à confondre. Je l’ai prise à Longchamps, Halloy, Arlon, Viel-Salm, du 1‘ au 20 juillet; à Wodémont (pays de Herve) et Lanaeken (Campine) au milieu de mai. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). FAMILLE DES RAPHIDEDES. (Raphididæ). Genre RAPHIDIA LI. Les espèces de ce genre sont en général peu communes. On les ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 159 - trouve sur les troncs d’arbres, sur les feuilles des arbrisseaux ou volant sur les prairies. C’est M. Albarda qui a bien voulu déterminer celles que je pos- sède, et qui m'a fourni leur synonymie détaillée que je pense utile de reproduire ici en entier. On connait maintenant les métamorphoses des Raphidies; cepen- dant je crois intéressant de publier ici, d’après nos procès-ver- baux inédits, quelques renseignements communiqués à la Société entomologique de Belgique, le 31 mars 1860, par M. Léon Becker, sur une éducation de Raphidies qu’il a menée à bien : « Je recueillis le 26 janvier 1860, sous l'écorce de vieux maron- niers du bois de la Cambre, près de Bruxelles, quelques larves très agiles vivant parfaitement isolées. Je résolus de tenter leur éduca- tion et je réussis avec deux d’entre elles qui me donnèrent l’insecte parfait le 26 mars suivant. « C’étuient des Raphidia (probablement 2. notata). « La larve très carnassière change de couleur au moment de sa transformation en nymphe. Elle reste presque sans mouvement et finit après un espace de cinq ou dix jours par se dépouiller de sa peau à la manière des chenilles de Lépidoptères. Le changement est très grand, elle a alors les pattes molles repliées contre le corps et impropres à la locomotion. Lorsqu'on la touche elle se plie et se redresse brusquement par mouvements saccadés. Elle reste couchée sur le côté. Le changement se montre surtout dans la tête et le cou. Les antennes apparaissent; l'œil, rougeâtre est énorme et vue de profil il semble que cette tête rappelle celle d’un oiseau de proie. L’abdomen se termine chez les femelles par la lame caractéristique du sexe, qui n'existe pas chez les larves. Les ailes sont formées déjà, mais très petites et appliqués sur l’abdomen. « La nymphe reste dans cet état pendant une quinzaine de jours, puis le travail de la dernière transformation commence à s’opérer; dès lors chaque heure apporte pour ainsi dire son changement. Ce sont les pattes qui se dégagent les premières et qui prenant de la consistance permettent à l’insecte de se redresser. La couleur de la tête et du thorax se modifie; la peau qui les recouvre se fend et tombe, les ailes s’allongent, et enfin apparait l'insecte parfait pourvu de tous ses organes. « Quelques auteurs ont dit que la Raphidie est carnassière dans tous ses états. Il a cependant été bien constaté par moi qu’elle reste durant près d’un mois sans prendre aucune nourriture, sa confor- mation à l’état de nymphe s’y opposant. » J'ai eu anciennement sous les yeux les exemplaires élevés par M. Becker. Je pense que c'était la 2. notata Fab. mais je n’en suis pas certain. 160 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES Deux monographies avec planches figurant les espèces connues de leurs auteurs sont surtout à citer, mais elles sont déjà anciennes : 1° ScxumMMEL (T. E.). Versuch einer genauen Beschreibung der in Schlesien einheimischen Arten der G. Raphidia. Breslau, 1832. 20 D' ScHnelDER (W. G.), Monographia G. Raphidia Breslau, 1843. Les travaux plus récents de Ratzeburg (1844), Hagen (1844 et 1867), Brauer (1868), Ed. Pictet (1865), Wallengreen (1863 et 1871) et Mac Lachlan (1868) ont successivement amélioré nos connaissances sur ce genre difficile, dont la synonymie est fort embrouillée. J'avais anciennement communiqué mes Raphidia au Dr Schneider; tout récemment M. Herm. Albarda a bien voulu revoir celles que je possède maintenant. On sera heureux certainement de trouver ici la synonymie des espèces belges telle que le savant entomologiste hollandais l’a établie. 1. Raphidia ophiopsis L. de Geer mém. Il, p. XXV, fig. 4-9. — Schummel. p. 10, fig.3, a. 6. c. (1832). — Burm. I, p. 963 (1839). — Ramb. p. 439, n° 5 (1842). — Schneid. Mon. Raphid. p. 68, pl. 2. — Stett. Ent. Zeit. (1845) p. 255. — Ratze- burg. 1. c. p. 253 n° 1 (1844). — Hagen, Stett. Ent. Zeit. (1844) p. 183. Trans. Soc. Ent. Lond. I. c. p. 494 (1867). — Wallengr. Skand. Neuv. Planip. (1865) p. 140; (1871) p. 63. J'en ai pris un exemplaire très-petit, volant sur une prairie à Virton, au milieu de juillet. 2. Raphidia notata Fab. (1781) Spec. Ins. — Schummel. 1, c. p. 13, fig. 3 (1832). — Ramb. p. 436, n° 1. — Me Lachl. I. c. p. 155, pl. VIIT, fig. 3 (1868), — Wällengr. (1871)p 612 PR. ophiopsis, Curtis Br. Ent. pl. 37 (1824). — Zetterst. 1054 (1840). | R. megacephala, Steph. Ill. V. p. 130 (1836). — Hagen. Ent. annual. (1853) p. 3. R. media, Burm. p. 964 (1839). — Schneid. p. 76, pl. IV, 4, (1843). — Stett. Ent. Zeit. (1845) p. 252. — Ratzeb. p. 254, n° 3 (1844). — Brauer et Lôew, p. 53, fig. 101 (1857). — Wallengr. (1863) p. 16, Hagen (1867) p. 495. R. auqustata Ratzeburg, I. c. Observée à Angleur, près de Liège; à Musdael près de Bruxelles le 23 juin par le D' Breyer; à Marcinelle en Hainaut par M. Séverin. 3. Raphidia laticeps Wallengren Skand. Neuv. Planip. p. 62 (1871). R. notata, Percheron. mag. zool., pl. 66, fig. 2 (1833). — Schneid. Mon. Raph. p. 80, pl. 5 (1843). — Ratzeb. II, p. 256, n° 5 (1844). — Brauer et Lôew. Neuv. Austr., p. 53, fig. 100 ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 161 (1857). — Wallengr. Vetenstr. Acad. (1863) p. 16. — Hagen. Trans. Soc. Ent. Lond. V., p. 496 (1867). J'ai pris un couple de cette espèce à Halloy en été, sur un tronc d'arbre. 4. Raphidia xanthostigma Schummel. p. 12, fig. 2, «. à. (1832). — Burm. p. 963 (1839). Schneid. (1843) p. 71, pl. 3, fig. a. c. (1845) p. 254. — Hagen. Ent. Annual, (1858) p. 31. — -Wallengr. p. 157, pl. VIII, fig. 4 (1865). R. londinensis, Steph. p. 130 (1836). R. chalybocephala, Ratzeb. p. 254 (1844). Des exemplaires du Musée de Bruxelles portent ce nom; ils vien- nent de la collection Wesmael. L'espèce existe dans le Duché de Limbourg et le Brabant septen- trional (Albarda). 9. Raphidia cognata Ramb. p. 438 n° 3 (1842). — E. Pictet névr. d'Espagne p. 50, pl. 5, fig. 7-9 (1865). — Hagen I. c. 1867 p. 497. — Mc Lachl. Brit. Neuv. plan. p. 159, pl. IX, fig. 1 (1868). À. ophiopsis. Percheron. pl. 66, fig. 1, 6. J'en ai pris des exemplaires isolés à Longchamps sur Geer le 5 juin, à Orval en juillet et Angleur, volant au soleil ou posés sur le feuillage. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). M. Albarda me fait remarquer que cette espèce se distingue au premier abord de la zanthostigma par la troisième nervule apicale toujours simple, au lieu d’être fourchue. 6. Raphidia major Burm. p. 964 (1839). — Schneid p. 79, pl. 4, fig. a.-b. (1843). — Hagen 1. c. (1867) p. 498. Je ne possède qu’un exemplaire femelle, pris à Neufchäteau (Luxembourg). 7. Raphidia maculicollis Steph. p. 131 (1836). — Mc Lachl. cp. 160/pl IX, fig. 211868): R. afinis, Steph. 1. c. R. hispanica Ramb. p. 438. n° 4. — Schneid. Stett. Zeit. (1845) p. 255. — Ed. Pictet. I. c. p. 52. pl. V, fig. 1-6 (1865). — Hagen Ent. Zeit. 1844. p. 153. — I. c. (1867) p. 496. Prise à Bloemendael près de Bruges, le 11 juin, par M. H. Donckier et à Diest (Wesmael) (coll. du musée de Brux.). Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). SOUS-FAMILLE I. — OSMYLINES. Genre OSMYLUS Latr. 1. Osmylus chrysops L , Wesm. fulvicephalus Scop. — Mc Lachl., Brit., Plan. 165. maculatus Latr. ANNALES DE LA SOC,ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXII, {1 162 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES Commun sur les petits ruisseaux, surtout dans les lieux ombragés depuis la mi-juin et jusqu’à la fin de juillet. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Genre SISYRA Burm. 1. Sisyra fuscata Fab. — Mc Lachl., Brit., plan, p. 167. Ramb., p. 416. — Wesm. Commun sur le bord des étangs, en juin, juillet et au commen- cement d'août. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). La larve qui avait d’abord été méconnue, et décrite sous le nom de Pranchiostoma spongillæ par Westwood, vit dans la spongilla Jruviatilis. La Sisyra nigripennis Wesmael est fondée sur une exemplaire d’une variété plus foncée que le type et qui présente quelques irré- gularités dans la réticulation des ailes. 2. Sisyra terminalis Curt. Me Lachl., Brit. Plan., p. 169. Prise par M. Mac Lachlan du 10 au 20 juillet à Bouillon pres du petit moulin à eau, puis sur la Lesse et la Meuse aux environs de Dinant. Pas rare. Je l’ai trouvée le 15 juin sur les bords de la Meuse près de Maestricht. Brabant septentrional (Albarda). Dans la collection Rambur les types de sa fuscata appartiennent à la cerminalis, d’après M. Mac Lachlan ('). Sous-FAMILLE DES HÉMÉROBINES. Genre MICROMUS Ramb. (Æemerobius Wesm.). 1. Micromus variegatus Fab., Wesm. Mc Lachl. Brit. Plan., p. 172. — Ramb., p. 417. Très-rare. Observé aux environs de Bruxelles, à Laeken, le 20 mai. Ostende le 12 août. Wodemont (pays du Herve) en juin. Brabant septentrional (Albarda). 2. Micromus aphidivorus Schranck, Mc Lach. Brit. Plan., pie angulatus Steph. intricatus Wesm. tendinosus Ramb., p. 417. (1) Sisyra Dalii, Mc Lachl. 1866. — Id. Brit. Plan., p. 168. Brabant septentrional (Albarda). ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 163 Environs de Bruxelles dans les jardins et les bois; aussi dans ceux de Liège; Avennes sur la Méhaigne. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 3. Micromus paganus L., Me Lachl. Brit. Plan., p. 173. lineosus, Ramb. p. 416. Un exemplaire à Viel-Salm, en juillet, pris par feu Cam. Van Volxem. Genre HEMEROBIUS L., Wesm. (Mucropalpus Ramb.) 1. Hemerobius elegans Steph., Me Lachl., Brit. Plan., p. 176. Mucropalpus pygmeus Ramb., p. 442. J’en ai pris un exemplaire à Halloy le 4 juillet, près du Bocq. Duché de Limbourg (Albarda). 2. Hemerobius inconspicuus Me Lachl., Brit. Plan., p.177. Pris à Calmpthout par M. Mac Lachlan, le 24 juin. Hollande (Albarda). 8. Hemerobius nitidulus Fab., Mc Lachl., Brit. Plan., pH L7e; ochraceus Wesm. Mucropalpus obscurus Ramb., p. 423. Environs de Bruxelles, à Laeken en juin-juillet. Je l'ai pris à Viel-Salm le 6 août, rare, se tient sur les Pins et les Sapins. Brabant septentrional (Albarda). 4. Hemerobius micans Oliv., Wesm., Me Lachl., Brit. Plan, p.179. Environs de Bruxelles, Liège, Calmpthout, Halloy sur le Bocq, Longchamps sur Geer, de juin jusqu'au commencement de sep- tembre. Commun. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 5. ? Hemerobius orotypus Wallengr. M. Mac Lachlan pense qu'il se trouve chez nous. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda.) 6. Hemerobius humuli L. Wesm. Mc Lachl. p. 180. Très-commun partout dans les bois et les jardins de la fin de juin au commencement de septembre. Selon le D' Hagen les ÆZemerobius maculatus et afinis du Prof. Wesmael, pris chacun une seule fois aux environs de Bruxelles appartiendraient à cette espèce et ne seraient fondés que sur des anomalies individuelles dans la réticulation. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda.) 164 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES 7. Hemerobius limbatus Wesm. Mc Lachl. Brit. Plan., p. 182: limbatellus ? Zetterst. Environs de Bruxelles, très rare, sur les conifères; Calmpthout à la fin de juin. 8. Hemerobius atrifrons Mc Lachl. Brit. Plan., p. 184. J'en ai pris un exemplaire à la Barraque Michel le 9 juillet. 9. Hemerobius subnebulosus Steph. Me Lachl. Brit. Plan., p. 185. strigosus? Zetterst,. J'ai pris un exemplaire à Ostende dans les taillis le 12 août. Si cette espèce est identique avec le sérigosus de Zetterstedt elle se trouverait aussi dans le Limbourg hollandais et le Brabant septen- trional. 10. Hemerobius fasciatus Güszy. Observé à Longchamps sur Geer le 25 juillet. Hollande (Albarda.) 11. Hemerobius nervosus Fab., Wesm., Me Lachl. Brit. Plan’, p4187: Mucrop. distinctus Ramb. p. 421. Environs de Bruxelles. Rare. Brabant septentrional et duché de Limbourg (Albarda.) 12. Hemerobius concinnus Steph. cylindripes Wesm. Rare. Calmpthout en mai, Barraque Michel le 9 juillet. Wes- mael l’a pris près de Bruxelles. Averbode, 15 juillet (Claes). Brabant septentrional (Albarda. ) Genre MEGALOMUS Ramb. 1. Megalomus hirtus L. Mc Lachl. Brit. Plan., p. 139. — Wesm. tortricoides Ramb. p. 419. Très-rare. Un exemplaire à Freyr près de Dinant en juin; et un autre à Bruxelles (Wesmael). Brabant sept. (Albarda). Genre DREPANOPTERYX Leach. 2. Drepanopteryx phalænoides L. Mc Lachl. Brit. Plan., p. 191. — Ramb. p. 418. Très-rare. Environs de Bruxelles dans la forêt de Soignes. Longchamps sur Geer; Uccle le 7 octobre par M. Aug. de Bormans. Hollande (Albarda). ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 165 FAMILLE DES CONIOPTÉRYGIDES,. Genre CONIOPTERYX Haliday. Coniortes Westwood — Malacomyza Wesm.(‘) — Sciodus Zetterst. 1. Coniopteryx psociformis Curt., Me Lachl., Brit. Plan., p. 192,'pl: XI. aphidiformis? Ramb., p. 316. Assez commun en juillet sur les chênes et les laryx à Long- champs; Liége; à Bruxelles sur les poiriers selon Wesmael. Bra- bant septentrional (Albarda). Antennes d'environ 40 articles, beaucoup plus longues que le corps. Ailes très inégales, les postérieures très petites (Me Lachl.). Distincte des deux autres espèces par ses ailes inférieures très étroites, comme tronquées, n'ayant pas la moitié des supérieures qui sont normales, arrondies. Abdomen brun foncé ou noirâtre. Ailes couvertes de poussière laiteuse, caduque. 2. Coniopteryx tineiformis Curt., Mc Lachl., Brit. Plan., p. 192, pl. XI, Ramb. p. 316. lactea Wesm. lacteus Zett. Comme le précédent. En juillet, principalement sur les sapins. Je l’ai pris aussi à Spa le 7 août. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Antennes de la longueur environ du corps; de 22 articles envi- ron. Ailes presque égales, d’un gris brun pâle. Abdomen assez court ocrace (Mc Lachl.). Plus petit que le psociformis. Ailes moins laiteuses. Abdomen plus clair. 3. Coniopteryx aleyrodiformis Stephens, Mc Machl., Br. Plan., p. 193. J'en ai pris un seul exemplaire à Longchamps, rapporté avec quelque doute à cette espèce par M. Mac Lachlan, qui en a capturé un autre à Spa le 19 juillet. Duché de Limbourg? un grand exemplaire. Brabant septentrional (Albarda). Antennes ayant plus de 30 articles, plus longues que le corps. Ailes presqu’égales, larges. La réticulation assez distincte. Abdo- men mince (Mc Lachl.). (1) Nouveau genre d’Hémérobide (Malacomyza) avec planche (Bullet. Ac. Brux., t. IT, 1836). L’excellent coup d’œil de Wesmael ne l’avait pas trompé lorsqu'il rapprocha ce groupe des Hémérobides, pas plus que quand il considéra son genre Himantopterus comme un Lepidoptère, voisin des Bombycites. On sait que plu- sieurs auteurs notables se sont mépris ensuite sur les véritables affinités de ces deux genres, en colloquant les Coniopteryx près des Psocus et l’Himantopterus avec les Nemopterides, 166 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES Ailes très laiteuses. L’abdomen de mon exemplaire est large, ocracé (probablement une femelle). Il différerait du {ineiformis par sa taille un peu plus forte et les ailes très laiteuses. FAMILLE DES CHRYSOPIDES. Chrysopide. On trouve ces jolis insectes dans les bois et les jardins. Certaines espèces affectionnent les tilleuls, d’autres les Chênes; quelques unes les Conifères. Comme le vert tendre ou le jaune pâle dont ils sont ornés disparait ou se modifie beaucoup par la dessication j'ai noté la véritable coloration des individus vivants, pour mon propre usage et je reproduits ici ces notes pour la facilité des chasseurs. Ainsi que je l'ai expliqué plus haut, le professeur WESMAEL a décrit nos Chrysopides indigènes dans sa notice sur les Hémérobides de Belgique (Bull. acad. Brux. 1836, T. I). Plus tard M. W. G. SCHNEIDER en a publié en 1851, à Breslau sous le titre de Symbolæ ad Monographiam generis Chrysopæ une Monographie générale des Chrysopa, ornée de 60 planches où toutes les espèces sont figurées et magnifiquement coloriées. C'est un ouvrage classique indispensable à quiconque vaudra étudier ce groupe. Genre CHRYSOPA Leach. Mc Lachl. Brith. Plan., p. 196. 1. Chrysopa flava Scop. Mc Lachl. Brit. Plan., p. 197. vitlata Schneïd. Cette espèce et la viffata sont les plus grandes du genre. Entièrement d'un vert pâle avec une raie longitudinale dorsale vert pâle sur l’abdomen, souvent mal arrêtée, le premier article des antennes un peu ovale presque le double plus long que large. Pieds pales. Le bord costal dilaté des ailes supérieures est fortement élargé d’abord, puis rétréci assez subitement après le premier quart de la longueur des ailes. Généralement répandu; de la fin de mai jusqu'au 25 juillet, surtout sur les tilleuls. Le bord costal le sépare des autres espèces. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 2. Chrysopa vittata Wesm. Me Lachl., Brit. Plan. p. 198. Hemerobius proximus Ramb. p. 425. Beaucoup moins commune que la fava. Observée au 15 juin ou au commencement de juillet à la Barraque Michel, Halloy, Long- champs, Bruxelles. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Presque semblable à la fava, s'en distingue par le bord costal ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 167 des ailes supérieures arrondi, nullement rétréci à partir du milieu et par le premier article des antennes plus long (au moins le double plus long que large) presque droit dans sa longueur. Malgré les caractères diagnostiques indiqués il est très facile de confondre cette espèce avec la {ava. 3. Chrysopa alba L. Mc Lachl. Brit. Plan. p. 198, ciliata Wesm. Assez commun ça et là en juin mais surtout en juillet et parfois au commencement d'août. Longchamps, Halloy, Bruxelles, Bouillon, Dinant, Hainaut, Hautes Fagnes. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). Corps vert pâle, la tête et les pieds blanchâtres ou un peu jaunä- tres ainsi que les antennes, palpes à peine annelés de grisâtre. Onglets bruns. Aïles hyalines, reticulation vert pâle mais les nervules transverses en partie noires lorsqu'on les regarde de côté, la frange des aïles bien fournie; pâle. Se distingue bien de la #avifrons par l'absence de points noirs au thorax et de traits bruns entre l’œil et la bouche, 4. Chrysopa flavifrons Brauer. Mc Lachl. Brit. Plan. p. 199. Peu commun. Je l'ai pris à Longchamps et Viel-Salm du 15 juillet au 20 août, se trouve aussi aux environs de Bruxelles. Daché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Tête jaune. Palpes livides annelés de noir. Un trait antérieur épais court rougeàtre entre l’œil etla bouche qui est un peu roussà- tre. Le reste du corps subitement vert clair avec une bande dorsale jaune sur le prothorax et le thorax. Aux côtés du prothorax on voit une bande interrompue et quelques taches d’un brun rougeatre. Apparence d’une double série de points obscurs sur l’abdomen. Réticulation et ptérostigma vert clair, mais les transversales costa- les à moitié noires. Il y a un point noir à l’origine des ailes comme chez la prasina (aspersa). 5. Chrysopa vulgaris Schneider. — Mc Lachl., Brit. Plan., p. 200. perla Fab., Wesm., Ramb., p. 224. Très commune partout dans les jardins et les bois pendant une grande partie de l’année, mais surtout en juin et juillet. Elle entre souvent dans les maisons et y passe l’hiver. C’est la seule espèce qui ait cette vie prolongée; l’insecte prend alors une teinte plus ou moins rosée et perd la couleur verte, et il se forme une double série dorsale de points bruns sur l’abdomen, On les trouve sous cette livrée plus ou moins marquée depuis le mois d’octobre jusqu’en avril. C’est la seule espèce chez qui la nervule oblique qui partage la troisième cellule de l’espace cubital atteigne le côté supérieur de 168 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES cet espace avant la nervule perpendiculaire de l’espace qui se trouve au dessus (exceptionnellement elle la touche mais sans la dépasser). Vert-clair y compris la réticulation. Palpes livides annelés de brun. Un trait mince brun foncé entre l’œil et la bouche qui est un peu roussâtre ; une bande dorsale jaune pâle depuis la nuque jusqu’au bout de l’abdomen. Extrémité des tibias et tarses livides. Pays-Bas (Albarda). 6. Chrysopa tenella Schneider, p. 94, pl. 19. Rare. Je possède un seul exemplaire dont la localité précise m'est inconnue, un autre a été observé à Spa en juillet. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Elle ressemble à la vulgaris dans son ensemble mais sa taille est moitié moindre que celle de cette espèce. Elle a comme elle un trait obscur entre l’œil et la bouche, et il y a de chaque côté du thorax et du prothorax 4 à 5 points noirs très petits. Elle se sépare de suite de la œwlgaris par sa petite taille (l'aile supérieure n’a que 7 mm. de long.), les petits points noirs du thorax, et la nervule interne de la troisième cellule cubitale qui aîteint et dépasse même légèrement la veine perpendiculaire de l’espace supérieur (décrit d’après un exemplaire desséche). 7. Chrysopa septempunctata Wesm., Me Lachl. Brit. Plan., p. 206. pallens Ramb. p. 425. nobilis Brauer. Assez commune depuis la fin de juin jusqu'au commencement d'août, principalement dans les taillis de chênes. Cette espèce répand une odeur d’excréments beaucoup plus prononcée que les autres. Il y a des exemplaires aussi grands que la Chr. flava. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Palpes livides annelés de noir, un trait noir divisé en deux points entre l'œil et la bouche qui est roussâtre; un autre point devant la base de chaque antenne et un autre entre les antennes (qui forme le septième), corps d’un vert un peu jaunâtre. Tarses et antennes roussatre pâle. Pas de point noir à l'origine des ailes, mais une marque de cette couleur de chaque côté du prothorax. Réticulation verte; les transversales en grandes parties noires. J’ai recueilli plusieurs fois des exemplaires de la variété quin- quepunctata Schneider, que M. Mc Lachlan croit identique avec sa Chr. centralis du Turkestan. Il faut consulter l’article de M. Me Lachlan : On some points of varicties in Chr. septempunctaia (Entom. mon. mag. vol. XXIII, 1886, p. 36). 8. Chrysopa prasina Burm., Ramb., p. 424. aspersa Wesmael, Schneid., Mc Lachl. Brit., Planip., 202. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 169 Commune et généralement répandue, du 15 juin jusqu’au com- mencement d'août, selon les localités et les années; se trouve principalement sur les Tilleuls. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Palpes livides annelés de noir, un trait noir divisé en deux entre l'œil et la bouche, qui est roux pâle. Corps d’un vert prononcé à peine plus clair à la tête. Un point noir entre les antennes, quatre à cinq points noirs sur chaque côté du prothorax. Apparence d’une double série de points bruns sur l’abdomen. Tarses livides, onglets noirâtres; un point noir à l’origine de l’aile. Réticulation verte, mais les transversales en partie noires, surtout les costales. Cette espèce varie beaucoup pour la taille et pour les points noirs des côtés du thorax et de l'abdomen. M. Me Lachlan(') considère la Cr. prasina Burm., abdomi- nalis Brauer et aspersa Wesm. comme appartenant à la même espèce. Je suis de son avis. VARIÉTÉS. le Schneïder signale sous le n° 6, une variété de la prasina qui porte un point noir au dessus du premier article basal des antennes (l'article renflé). J'ai pris un certain nombre d'exemplaires sem- blables, qu’au premier abord on croirait d'espèce différente. On pourrait donner à cette variété le nom de punctigera. 20 Chrysopa ventralis Curtis, Me Lachl. Brit. Plan., p. 203. La partie centrale du dessous de l'abdomen est noire mais les satures transverses pâles. J'ai vu des exemplaires qui m’ont paru intermé- diaires avec le type, et d’un autre côté, M. Mc Lachlan en signale qui ont un point noir sur le premier article des antennes, comme la var. pgunctigera, de sorte que je me rallie à l'opinion de Schneider qui en fait sa var. n° 7 de la prasina. M. Me Lachlan n’a jamais vu de tels individus de sorte qu’il hésite encore à considérer la ventralis comme une simple variété. Il ajoute que si la réunion des deux formes était acceptée on devrait donner à l’epèce le nom de ventralis de Curtis, qui a la priorité. La Chr. Zelleri Schneider serait une forme de la pr'asina carac- térisée surtout par deux points noirs aux vertex et un point à l’article basal des antennes (mais M. Me Lachlan a vu aussi cela parfois chez la forme ventralis). Je n'ai pas encore rencontré cette race en Belgique. 10. Chrysopa abbreviata Curtis, Mc Lachl., Brit. Plan., p. 203. Wesm., Schneid. (pars.) (2) Notes concerning Chrys. ventralis, prasine, abdominalis, aspers@ and Zelleri Ent, monthl. Magaz. vol, XXIIT, 1886, p. 33). 170 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES Rare. Prise dans les dunes des environs d’Ostende par le Prof. Wesmael; dans celles de Knocke par C. Van Volxem. Brabant septentrional (Albarda..) Les types de Wesmael et l’exemplaire de Knocke diffèrent de la phyllochroma par une stature plus petite et par la présence d’un petit point noir à l’intérieur du grand article basal des antennes. Le véritable caractère spécifique décrit et figuré par Mc Lachlan (loco citato) réside dans la forme des onglets des tarses qui sont dilatés à la base en dedans, formant une saillie presqu'à angle aigu. 11. Chrysopa phyllochroma Wesmael, Mc Lachl., Brit. Plan., p. 208, abbreviata (pars) Schneider. Assez rare et locale. Je l'ai prise à Halloy sur les collines au milieu des champs de pommes de terre en juin, juillet, août et surtout au commencement de septembre, puis à Arlon, Spa, Viel- Salm, Comblain au Pont, Walferdange (Luxembourg) en juin, Ostende en août. Bruxelles à Laeken (Van Volxem) Rixensart. Brabant septentrional (Albarda.) Cette espèce et l’abbreviata se distinguent bien des Carysopa précédants par la nuance vert clair intense du corps et des ailes, celles-ci courtes, très larges arrondies, le corps assez épais, et les marques noires de la tête. Le second article des antennes est noirâtre; le point noir entre la base des antennes est gros et forme un triangle avec deux points placés au vertex et souvent deux points bruns en arrière à l’occiput;.en avant du 1‘ article des antennes un croissant noir ainsi qu’un trait, puis une tache entre l'œil et la bouche ; palpes marqués de noir; tarses bruns. M. Me Lachlan donne comme caractère diagnostique les onglets simples légèrement courbés. Je suis obligé de faire remarquer que ce caractère n’est pas toujours facile à discerner.Je me demande s'il n’y a pas là des variations telles qu’on en voit dans les onglets des Odonates de la légion des Pseudostigma (Microstigma etc.), s'il en était ainsi je serais porté à croire que l'A. phyllochroma, pour le reste, diffère surtout de l’abbreviata par l'absence de point noir aux antennes et une taille un peu plus forte. 12. Chrysopa perla L., Schn., Me Lachl., Br. Plan., p. 205. chrysops Ramb., p. 427. cancellata, Schn. Wesm. Commune partout en juin, juillet et août, répand une odeur infecte. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Facile à reconnaître par l'étendue des dessins noirs de la tête. Cette couleur entoure la base des antennes et se dilate au vertex et à l’occiput de facon à y renfermer une tache ovale verdûtre. Les ailes paraissent d’un vert bleuàtre y compris les grandes ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. FA nervures longitudinales, mais toutes les nervules transversales sont noires. Le fond du corps est aussi d’un vert bleuûtre. 13. Chrysopa dorsalis Burm. Schneïd., p. 140, pl. 50. Très-rare, connue jusqu'ici par un exemplaire pris à Arlon, un autre à Rodenhoff tous deux par Cam. Van Volxem, et un troisième à Calmpthout le 24 juin par M. Mc Lachlan. Brabant septentrional (Albarda). Espèce voisine de la perl. Distincte par les ailes plus étroites, la nervure sous-costale noire; moins de noir à la tête, la tache noire entre les antennes prolongée en forme d’Y sur l’occiput; de sorte qu’elle n’y renferme pas un oval clair fermé, le dessus du prothorax vert bordé de chaque côté d’une large bande noire longitudinale entière. Genre HYPOCHRYSA Hagen, 1866. (Æemerobius Ramb.). 1. Hypochrysa nobilis, Von Heyden, Schn., p. 141, pl. 51, elegans Burm., Ramb., p. 427. Cette espèce est sans doute fort rare. Je ne la mentionne comme Belge que d’après trois exemplaires étiquetés par M. Wesmael, qui me légua ses précieux types d'Hémérobides. Elle est conforme à elegans Burm. et Ramb. observée en Allemagne et en France. Quant à la nobilis Brauer, c’est, d’après Schneider, un synonyme de la septempunctata Wesm. Elle est aussi petite que la /enella. Le corps est jaune; palpes antennes, une strie sur chaque côté du clypeus et aux joues, #ne ligne médiane longitudinale sur toute la tête et le prothoraz; et les deux côtés de ce dernier, deux lignes sur le 1® article des antennes, des taches au méso et metathorax et aux segments du ventre noirs. Ailes larges arrondies, nervures noires, quelques unes päles à la base; franges rares trèes-courtes, une ligne supérieure aux fémurs, base des tibias et un anneau à leur extrémité noirs; onglets simples (Schneider). Genre NOTOCHRYSA Me Lachl., p. (Æemerobius Ramb.) 1. Notochrysa fulviceps Steph., Schn., Me Lachl., Br., Plan: p.207. erythrocephalus Ramb., p. 428. capitata Wesm. Très-rare. Wesmael en possédait deux exemplaires pris à Jette près de Bruxelles, le 21 juin (étiquetés capitata). J'en ai pris un à Halloy, un autre à Liége ou à Longehamps. Un troisième près du lac de la Gileppe le 3 juillet. Un quatrième en Campine (D° Bamps). Diffère ‘de la canitata par sa grande taille, les onglets dilatés à 172 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES la base en dedans, les ailes plus allongées, le dessus du protorax et du thorax jaunâtres en dessus bordés de brun, la réticulation noire excepté la veine marginale, la sous-costale, le radius et le cubitus postérieur qui sont vert blanchätre. Les deux espèces different de tous les CArysopa par la tête rouge orangé en dessus. 2. Notochrysa capitata Fab., Wesm. (pars.), — Sch., Mc Lachl.;,1Br:/1Plan:/ p.207: Très-rare. J’en ai pris un exemplaire à Hestreux sur les Hautes Fagnes. M. Mc Lachlan en a vu un près de Spa en juillet. Prothorax roux orangé obscur. Onglets légèrement courbés s2%- ples. Aïles courtes irisées. Réticulation brun-rougeâtre. FAMILLE DES MYRMELEONTIDES. (Myrmeleontidz). Genre MYRMELEON L. 1. Myrmeleon formicarius L. (pars.), Fab., Latr., Ramb., Burm. M. europæus Mc Lachl., Brauer. Habite les lieux sablonneux, mais tres-local ; observé en Campine (notamment au Bolderberg près de Hasselt) — au Pellenberg près de Louvain — aux environs de Bruxelles (Bois de la Cambre, Rouge Cloître) — dans les sapinières de la Flandre occidentale — à Marche les Dames près de Namur, aux sablonnières d'Arlon. Duché de Lim- bourg et Brabant septentrional (Albarda). Dans ces localités on trouve fréquemment la larve au dessus des fourmillières, où elle se tient au fond du petit entonnoir qui lui sert de piège. Quant à l’insecte parfait, on ne le voit voler que rarement. Je crois qu’il est crépusculaire et parait en juillet. Le plus simple pour l'obtenir est de l’élever de larve. | 2. Myrmeleon formicalynx Fab., Latr., Burm. formicarius L. (pars.). — Me Lachl. — Brauer. innotatus Ramb. J’ai rencontré cette espece le 2 juin près d'Arlon, sur les coteaux où croissent des Genêts sur la route de Mersch allant à la Gaichel. J'en pris quelques exemplaires volant lourdement au soleil. Ils venaient d’éclore. FAMILLE DES PANORPIDES. (Panorpidæ). Genre BITTACUS Latr. l. Bittacus tipularius Fab. Latr. italicus ? Müll. Le prof. Wesmael l’a pris plusieurs fois en été pendant le jour ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 173 aux environs de Bruxelles, dans les taillis formant la lisière de la forêt de Soigne sur la pente de l’étang nommé Vivier d’Oies. Ces taillis sont aujourd’hui défrichés. M. H. Donckier en a capturé un exemplaire à Fallais sur la Méhaigne le 23 juin 1879. Cet insecte, me disait Wesmael, a un vol particulier qui le fait reconnaître. M. le D' Brauer a donné une notice biologique sur cette espèce qui est importante à consulter : Uber die Lebenmweise des Billacus tipularius (Verhandl. Wien. Zool. bot. Verein 1853). 2. Bittacus Hageni Brauer Verhandl. Wien. Zoolog. botan. Gesellsch. 1860. Un exemplaire de cette rare espèce a été pris le 19 juillet 1881, parmi les Graminées sur le bord du canal près de Ronquières aux environs de la station de Tubize. M. Mc Lachlan rappelle que M. Poujade l’a déjà observé aux environs de Paris dans le pare de St Cloud.(Voir Bulletin de la Soc. Ent, de France, 1878, p. CXIX). Genre PANORPA L. Pour ce genre, j'ai erû bon de donner les diagnoses que j’ai rédi- gées pour mon propre usage après l'examen d’un grand nombre d'exemplaires des cinq espèces que nous possédons et qui se res- semblent beaucoup. 1re section. Nervure sous-costale finissant à la moitié de la longueur des ailes, où elle se confond avec la costale. 1. Panorpa alpina Ramb., p. 330. Mc Lachl., Trans. Soc. ent. 1869, p. 62. variabilis Brauer. Ailes presque sans taches, excepté une petite marque brune aux deux bouts du ptérostigma. Secteur principal bifurqué une seule fois après la bifurcation de la base du ptérostigma. Tête jaunâtre ou roussâtre, le dessus noirâtre. Onglets des tarses quadridentés. G. 3 segment prolongé en dessus au milieu où il est redressé en gouttière. Le 6°, vu de profil régulièrement conique, plus étroit au bout; le 7° long, mince à la base, plus large au bout; le 8° ana- logue, mais fortement tronqué en dessus à partir de sa moitié. Appendices inférieurs très longs, à branches aplaties presque lan- céolées. On voit à côté les bouts pointus arqués du pénis. Q colorée comme le mâle, mais montrant souvent sur les ailes quelques vestiges de points supplémentaires grisâtres. Condroz (Halloy), entre Sambre et Meuse (Virelles), Luxem- bourg, Ardennes et pays de Herve (Bouillon, Spa, Hautes Fagnes, Dolhain), du 15 juin et jusqu’au 15 juillet. C'est une espèce subal- pine; cependant M. de Bormans l’a prise le 21 juin au bois de la Cambre, près de Bruxelles. — Duché de Limbourg (Albarda). Facile à distinguer des autres espèces européennes par la ner- 174 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES vure sous-costale finissant à mi-chemin des ailes. La P. caucasica Sélys (Mc Lachl., 1. c., p. 63) est de la même section. ®, se séparant des autres espèces par les caractères des ailes signalés plus haut chez le mâle. 2° section. Nervure sous-costale des ailes supérieures arrivant jusqu’au ptérostigma.. 2. Panorpa communis L. Ramb., p.328,]Mc Lachl. (1.c.), etc. Ailes allongées, tachées de noir d’une facon un peu variable. Chez les exemplaires normaux : 2-3 petits points entre la base et le ptérostigma; une bande flexueuse transverse au niveau du ptéro- stigma, enfin l'extrémité de l'aile. Secteur principal deuæ fois bifurqué après le ptérostigma. Antennes et tête noirâtres; rostre fauve, nuque brun-jaunâtre. Onglets des tarses guadridentés. d 3° segment non prolongé au milieu en dessus; 6° segment vu de profil régulièrement conique, plus étroit au bout; 7° triangu- laire allongé, plus étroit à la base; 8e analogue, un peu raccourci au dos. Appendices inférieurs minces longs pileux. Pénis en lame large simplement échancrée au bout. L'extension finale du 9° seg- ment en dessus coupée droit, où l’on voit les appendices supérieurs qui la dépassent. Q colorée comme le male. VARIETES : À. La bande noirâtre transverse séparée en deux taches. B. Comme la précédente, mais la tache apicale des ailes nulle. C. Ailes sans taches, excepté une marque brun clair au ptéros- tigma. Commune partout en juin et juillet, et parfois jusqu’au 1° octo- bre. Les variétés peu ou point tachées ont été recueillies sur les Hautes Fagnes. | Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). La femelle se distingue bien de celle de la germanica par sa bande noire médiane transverse au niveau du ptérostigma, ainsi qu’à la nervure terminale deux fois bifurquée. 3. Panorpa vulgaris Imhoff. P. communis var. ? difinis Mc Lachl. (1. c.) Excessivement voisine de la communis dont elle n’est peut être qu’une race. Stature plus petite, plus ramassée. Les taches noires des ailes (autres que la bande transverse ordi- naire) mieux marquées, notamment les quatre de la première moitié de l’aile et une marginale au bord postérieur avant le bout; le noir terminal entourant presque toujours une petite tache hyaline, de sorte qu’au premier abord les ailes ont l’apparence d’être marquées de trois séries ondulées transverses de taches noires. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 179 Commune depuis le mois de mai jusqu’à la fin de juillet, parfois au commencement d'octobre. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Je conviens que de véritables caractères spécifiques manquent jusqu'ici pour séparer la vulgaris de la commumnis; mais lorsqu'on réunit comme je l'ai fait un grand nombre d'exemplaires, on est frappé de l’apparence différente des deux espèces dans leur ensem- ble. Toutefois certains individus sont difficiles à classer, surtout ceux qui sont de taille intermédiaire. 4. Panorpa germanica L. Ramb., p. 329. Mc Lachl. (1. c.) afinis Leach. apicalis Steph. montana Brauer. Ailes peu tachées, le noirâtre se réduisant en général à une tache au ptérostigma, un limbe étroit au bout des ailes et à 4-5 petits points dont 2 alignés vers la tache du ptérostigme. Secteur principal wne seule fois fourchu après le ptérostigma (très excep- tionnellement deux fois); rostre fauve; antennes noirätres, tête noirâtre en dessus, passant au brun un peu jaunâtre à la nuque. Onglets des tarses /ridentés. G' Le 3° sesment prolongé en dessus au milieu mais moins que chez alpina; le 6° vu de profil, est presque égal, à peine rétréci au bout; le 7e plus épais au bout qu’à la base; le 8° analogue, tronqué obliquement en-dessus au bout. Appendices inférieurs un peu plus larges que chez les autres espèces vers le bout, qui est un peu en raquette. Chacune des deux branches latérales du pénis terminée par deux petits prolongements cylindriques qui se croisent l’un sur l’autre. Extension finale du 9° segment en-dessus formant un prolongement ovale qui dépasse beaucoup les appendices supérieurs lesquels sont cylindriques. @ Les ailes portent en général 5 à 6 points noirs mieux marqués que chez le mâle. Varité : Ses ailes absolument sans marques obscures excepté un vestige de point au ptérostigma. Commune en juin et juillet. Les exemplaires de la variété sans taches viennent des Hautes Fagnes où existent également les types ordinaires. On pourrait confondre cette variété avec l’a/pina si l’on ne faisait attention à la nervure sous costale qui va jusqu’au ptérostigma. 9. Panorpa cognata Ramb., p. 330. Mc Lachl. (1. e.) germanica Brauer. alpina Hagen (nec Rambur.) Ailes peu tachées, n'ayant d’autres marques gris brunâtre qu’un commencement de bande transverse partant du ptérostigma, dont 176 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES elle occupe la moitié basale et ne traversant que la moitie de l’aile, puis le bout extrême des ailes, où cette nuance plus pâle est souvent précédée d’un arc grisâtre. Secteur principal #ne seule fois bifurqué après le ptérostigma. Antennes brunes. Tête rousse, excepté une marque noire aux ocelles, onglets des tarses quadridentés. G le 3° segment non prolongé au milieu en-dessus, le 6° vu de profil presque égal, plus large aw bout, son bord dorsal renflé, le 7° ressemblant au 6° mais mince; le 8° grêle allongé un peu tron- qué en dessus postérieurement; appendices inférieurs minces. Pénis fourchu en deux lanières fines écartées à la base, convergeant l’une vers l’autre au delà du bout des appendices. Q ressemble à celle de l’afpina mais distincte par la nervule sous- costale complète, le commencement de bande brune partant de la moitié basale du ptérostigme, le bout des ailes obscurci (cette nuance manque parfois). Se trouve dans les bois à partir du 15 juin jusqu’en août. Peu commune. Je l'ai prise à Halloy, à Longchamps et à Groenendael pres de Bruxelles. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Le mâle est facile à reconnaître à la forme du 6e et du 7e seg- ments épais et redressés au bout. La P. meridionalis R. espèce à ailes très-tachetées de noir est du même groupe. FAMILLE DES BORÉIDES. (Poreide). Genre Boreus Latr. Panorpa L. Gryllus Panzer (pars). 1. Boreus hyemalis L. Ramb., p. 228. — Mc Lacie pci Le prof. Wesmael a recueilli cétté espèce à la fin de l’automne dans la mousse, au pied d’une colline schisteuse boisée à Chaud- fontaine; un exemplaire le 2 mars à Rouge Cloître près de Bruxelles. On sait que les Boreus insectes aptères, qui ressemblent à une grosse puce ou à un petit grillon, paraissent pendant la saison froide d'octobre à mars et se rencontrent même sur la neige. M. le D' Brauer a publié une notice intéressante sur ce genre : Beiträge zur Kenntniss der Vermwandlung der Neuropteren (Boreus) 1857, SOUS-ORDRE 111. — TRICHOPTÈRES Leach, Me Lachl. (Phryganea L. — Plicipennes Latr.). Le troisième et dernier sous-ordre des Névroptères ne comprend que la grande famille des Phryranides. Le ET, ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 177 Les métamorphes sont complètes; la larve est aquatique (à l'exception du G. £'noîcyla) et vit dans un fourreau ou dans un abri qu’elle se construit de matières végétales ou inorganiques. La nymphe également aquatique est inactive et ne prend pas de nourriture. L'insecte parfait à l’état de repos, a les ailes plus ou moins en toît, dirigées dans la longueur de l'abdomen, les inférieures, presque toujours plissées, couchées sous les supérieures. Ce sous-ordre diffère du précédent (Nevroptères Planipennes) par les larves et les nymphes qui sont aquatiques, vivant dans un fourreau ou dans un abri et par les ailes inférieures plissées à l’état de repos. Nous possédons aujourd'hui, pour les Trichoptères, une mono- graphie admirable à laquelle je renvoie avant toute autre dans les citations, c’est celle de M. Mac Lachlan intitulée : À Honographic Revision and Synopsis of the Trichoptera of lhe european Faunal'). On consultera aussi avec fruit les Xecherches pour servir à l'histoire et à l'anatomie des Phryganides par l'illustre F. Jules Pictet, un vol. in-4°, avec 20 planches (Genève, Cherbuliez, 1834). C’était la première Monographie publiée sur les Phryganides et elle est encore excellente, mais la date éloignée de sa publication et legrand nombre de genres et d'espèces découverts depuis, la rendent actuellement insuflisante. M. Mac Lachlan dans son ouvrage considère les Trichoptères comme un ordre particulier, et le divise en familles, ajoutant que ce ne seront que des sous-familles pour les Entomologistes qui conserveraient la grande famille en son entier. C'est ce que je ferai, me bornant à donner aux sept familles de l’auteur, la désinence en usage adoptée pour les groupes de sous-familles. Les Trichoptères ont des rapports marqués avec les Lépidop- tères. Leurs larves sont pour ainsi dire des chenilles aquatiques et l’insecte parfait ressemble souvent à s’y meprendre à certaines petites Tinéides, du G. A dela, par exemple. FAMILLE UNIQUE. — PHRYGANIDES. (Phryganide). Elles forment dans leur ensemble le genre PAryganea, de Linné, qui y comprenait aussi les Perlides. Cette grande famille selon Kolenati se subdivise d’abord en deux branches : la première comprend les sous-familles PAryga- nines-Limnéphilines et Séricostomatines, que l'on rassemble sous (‘) Londres, John van Voorst, Berlin Friedlander, publié de 1874 à 1880, 1 vol. grand 8°, avec 59 planches. En juin 1884, chez les mêmes libraires, l’auteur a donné un premier supplément (First additional supplement) avec 7 planches. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXII, 12 178 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES le nom d’Znéquipalpes, parce que le nombre des articles des palpes maxillaires des mâles diffère de celui des femelles. La seconde branche comprend les sous-familles : Zeptocérines- Hydropsychines-Rhyacophilines et Æydroptilines. On leur donne en commun le nom de Z'quilpalpes parce que le nombre des articles des palpes maxillaires est le même dans les deux sexes. M. Mac Lachlan résume de la manière suivante les caractères principaux de nos sous-familles : J. INEQUIPALPES. À. Palpes maxillaires du G' de 4 articles légèrement pubescents, de forme semblable dans les deux sexes. 1. Phryganines. B. Palpes maxillaires du G' de 3 articles, à peine pubescents de forme semblable dans les deux sexes. 2. Limnophilines. C. Palpes maxillaires du € de 2 ? ou 3 articles ordinaire- ment très velus ou poilus conformes très différemment de ceux de la femelle, variant beaucoup selon les genres 3. Séricostomatines. II. EQUIPALPES. Palpes maxillaires toujours de 5 articles et sauf peu d’excep- tions semblables de forme dans les deux sexes. A. Palpes fortement poilus, ordinairement redressés, ayant le dernier article long mais simple, quoique souvent flexible en forme de fouet. Ailes très pubescentes, en général étroites ; antennes presque toujours très-longues et grêles, L’habitation de la larve tubulaire et libre . . . . . 4. Leplocérines. B. Palpes longs et plus ou moins fléchis: le dernier article composé de nombreux petits joints légèrement pubes- cents. Ailes pubescentes. Antennes variables. L'habitation de la larve fixée. La nymphe non enve- loppée d’un coccon spécial . . . . 5. Æydropsychines. C. Palpes flechis à articulations cylindriques, rarement poilus, le dernier article de forme semblable aux autres. Pubescence des ailes variable. L’habitation de la larve fixée, la nymphe enveloppée d'un°cocconte, SL .. «+ . . 6. Rhyacophilines. D. Taille de l’insecte très-petite, imitant un #icro-lépidop- tère, très-fortement pubescent et poilu, les ailes avec de nombreux poils redressés. Palpes très-poilus, de structure simple. Antennes courtes et robustes. L’habitation de la larve libre, membraneuse, ressem- blant à une graine . . . . . . . ‘7. Hydroptilines. ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 179 SOUS-FAMILLE I. — PHRYGANINES. Genre NEURONIA Leach., Mc Lachl., p. 14. A. Noeuronia, Leach. Wallengr. 1. Neuronia ruficrus, Scop. — Mc. Lachl., p. 15. Observée en juin et au commencement de juillet dans les parties élevées des Ardennes et du Luxembourg; aussi dans l’Entre-Sambre et Meuse : Spa, Hautes Fagnes, Arlon, Virelles pres de Chimay. C’est pour nous une espèce subalpine. Cependant M. Albarda la signale également dans le Duché de Limbourg et le Brabant septen- trional. La réticulation du centre des ailes supérieures la distingue bien de certains petits exemplaires de la PAryganea striata ainsi que de l’Anabolia nervosa, espèces auxquelles elle ressemble assez dans son ensemble. S B. Æolostomis, Kolenati, Wallengr. 2. Neuronia reticulata L., Me Lachl., p. 17. Campine en avril sur les bords du Demer près de Hasselt, par M. Edgar Claes. Espèce boréale, l’une des plus jolies des Phryganides européennes. Pieds brun noirâtre à tibias postérieurs jaunâtres. 3. Neuronia clathrata, Kolenati, Mc Lachl., p. 18. Mêmes localités que la précédente, par M. Claes. Brabant septen- trional (Albarda). Espèce boréale et des parties alpines de l’Europe centrale, tout aussi jolie que la reiculata, dont elle diffère surtout par les pieds jaunâtres excepté la base des fémurs qui est noirâtre. Genre PHRYGANEA L. — Mec Lachl., p. 21. $S A. Phryganea L. Wallengr. 1. Phryganea grandis L. — Mc Lach]., p. 21. Mai à juillet. Assez répandue, mais pas en très-crand nombre ; se trouve dans les taillis et les herbages près des étangs. Vole lourdement et se repose immédiatement. Observée dans presque toutes nos provinces : Longchamps sur Geer, Liège, Arlon, Bruxelles, Campine, etc. — aussi dans le Duché de Limbourg et le Brabant septentrional (Albarda). 2. Phryganea striata L. — Mc Lachl., p. 23. Campine à Calmpthout, Genck, Lanaeken; environs de Liège, Spa, Hautes Fagnes, Arlon. Parait de la mi-mai jusqu'en juillet, selon l’altitude; est assez commune. Duché de Limbourg et Bra- bant septentrional (Albarda). 180 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES Certains exemplaires de grande taille sont difficile à distinguer de la grandis; d’autres que j'ai pris à Arlon sont d’une variété petite à ailes peu tachetées, plus obscures, tels que sont ceux que M. Mac Lachlan signale en Ecosse. Ces derniers ressemblent assez à la Veuronia ruficrus. S B. Dasystegin Wallengr. 3. Phryganea varia F. Mc Lachl., p. 24. Vole en mai et juin — aussi en septembre; assez commune en Campine à Calmpthout et Genck; et sur les bords de lOurthe. — Aussi dans le Duché de Limbourg et le Brabant septentrional (Albarda). 4. Phryganea obsoleta Hagen. — Mc Lachl., p. 26. Parait en août. M. Claes et moi l'avons prise à Genck. C’est comme la Veuronia clathrata une espèce boréale et alpine. On la distingue facilement de la vawria à ses ailes supérieures dont le fond est gris clair, moins tacheté, et aux inférieures également pales, dénuées du léger limbe obscur. Certains exemplaires sont presqu'aussi petits que la PAr. minor. $ C. Trichostegia Kolen. Wallengr. 5. Phryganea minor Curt. — Mc Lachl., p. 27. lortriceanaæ Ramb. Probablement rare. Un exemplaire au Musée de Bruxelles par feu Camille Van Volxem. Duché de Limbourg et Brabant septen- trional (Albarda). Schimpen en Campine par M. Claes le 24 juin. M, Mec Lachlan dit qu’elle parait en été dans les bois de Chènes et se cache dans les fentes des écorces pendant le jour. Genre AGRYPNIA Curt., Mc Lachl., p. 28. Oligotrichia Ramb. 1. Agrypnia pagetana Curt., Mc Lachl., p. 29. strigosa Ramb. J’ai pris cette jolie espèce, qui est presque subalpine, à Arlon sur les bords d’un étang ombragé au commencement de juin, et à Moresnet le 18 du même mois, M. Claes l’a retrouvée dans les marais de la Campine limbourgeoise. — Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Sous-FAMILLE II. — LIMNOPHILINES. Genre COLPOTAULIUS Kolen., Me Lachl., p. 34. 1. Colpotaulius incisus Curt., Mc Lachl., p. 35. excisus Kolen. slriolata Ramb. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 181 Prise à Blankenberg dans les Dunes, par C. Van Volxem; à Molenbeek et Rouge Cloître en mai et juillet par M. Aug. de Bor- mans. Brabant septentrional (Albarda). Rare. Genre GRAMMOTAULIUS Kolen., Me Lachl., p. 37. 1. Grammotaulius nitidus Müller, Me Lachl., p. 38. Rare. Recueillie à Blankenberg par C. Van Volxem. Difficile à distinguer de l’atomarius. Grammotaulius atomarius F., Me Lachl., p. 39. lineola Steph. Ramb. Parait de mai jusqu’en octobre selon les années et les localités. Généralement répandue : Longchamps, Liege, Condroz, Hautes Fagnes, Campine, Brabant etc. La petite ligne noire des ailes inférieures caractérise bien cette grande espèce. Genre GLYPHOTÆLIUS Steph., Mc. Lachl., p. 41. 1. Glyphotælius pellucidus Retzius, Me Lachl., p. 44. Juin-août; parfois jusqu’en octobre, peu commun, habite les taillis, les bosquets, mais généralement répandue : Longchamps, Condroz, Brabant, Campine etc. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Les ailes supérieures émarginées au bout caractérisent bien cette espèce, dont la nuance et les dessins sont d’ailleurs très variables. Genre LIMNOPHILUS Leach., Me Lachl., p. 47. 1. Limnophilus rhombicus L. — Me Lachl., p. 48. Assez commun en juillet, août, parfois même jusqu’au commence- ment d’octobre sur les buissons au bord des étangs : Longchamps, Liége, Bruxelles, Campine. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 2. Limnophilus subcentralis, Brauer, Mc Lachl., p. 124. Campine par M. Bamps. Brabant septentrional (Albarda). 3. Limnophilus flavicornis F. — Mc Lachl., p. 52. Commun partout du 15 mai au 15 octobre : Longchamps, Campine, Brabant, Condroz, Ardennes, etc. — aussi Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Se tient souvent dans les taillis humides, sur les sapins. Varie beaucoup pour les dessins obscurs des ailes supérieures qui sont souvent très effacés. 4. Limnophilus submaculatus Ramb, Mc Lachl., p. 67. M. Mac Lachlan et moi avons pris cette espèce peu répandue sur 182 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES les Hautes Fagnes le 8 juin et le 4 juillet à la Barraque Michel et au bois Long-Loup près de Hockaï. Elle ne paraissait pas rare, et se trouvait sur le bord du bois vers les bruyères marécageuses. Lorsque l'on ébranlait les branches elle se laissait en général tomber à terre et se cachait dans la mousse. Cette espèce, rare dans les collections, n'avait encore été observée que dans le midi de la France et en Espagne, depuis MM. Lachlan et Cuny l’on prise dans les Vosges. Il ne faut pas la confondre avec les variétés pâles de la Zavicornis. 9. Limnophilus marmoratus, Curt., Mc Lachl., p. 54. vitrea Ramb. Du commencement de juillet au 15 septembre. Longchamps, Campine, Rouge-Cloître, Hainaut etc. Peu commune. — Observée le 26 juin à Calmpthout. Duché de Limbourg et Brabant septen- trional (Albarda). 6. Limnophilus stigma, Curt., Mc Lachl., p. 57. fulva et impura Ramb. Rare. Je l’ai prise à Viel-Salm; M. le D' Bamps à Genck. Duché de Limbourg (Albarda). Reconnaissable au très petit trait noir isolé des ailes inférieures. 7. Limnophilus lunatus, Curt., Mc Lachl., p. 61. lunaris Pictet. ftavida Ramb. (variété méridionale). Assez répandue. Parait de juillet au 15 novembre selon les localités : Longchamps, Halloy, Hautes-Fagnes, Rouge-Cloître, Bouillon. Espèce principalement automnale; se trouve sur le bord des étangs. Aussi dans le Duché de Limbourg et le Brabant septentrional (Albarda). 8. Limnophilus politus, Mc Lachl., p. 68. Observée sur la frontière du Grand Duché de Luxembourg à Rodenhoff par C. Van Volxem. 9. Limnophilus ignavus Hag., Mc Lachlan, p. 76. Observé par M. Aug. de Bormans à Rouge-Cloître près de Bruxelles, du 23 août au 1 octobre sur le bord des étangs. Assez rare. 10. Limnophilus nigriceps Zetterst., Mc Lachl., p. 77. Prise dans la Campine aux environs de Hasselt par M. Edgar Claes. — Brabant septentrional (Albarda). 11. Limophilus centralis, Curt., Mc Lachl., p. 79. Hautes Fagnes du 8 juin au 20 juillet, Spa. Carlsbourg dans le Luxembourg. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda)('). () Limnophilus xanthodes Me Lachl., p. 60. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Limnophilus elegans Curt., Me Lachl., p. 66. Brabant septentrional (Albarda). ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 183 12. Limnophilus vittatus F., Me Lachl., p. 81. Se trouve en juillet, août et septembre dans les Hautes Fagnes ; Campine près de Hasselt; Longchamps. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 13. Limnophilus affinis Curt. Mc Lachl., p. 82. Commun partout de juin à octobre dans les buissons : Longchamps; Condroz, Campine, Brabant. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda), 14. Limnophilus auricula Curt., Mc Lachl., p. 84, quitata, Ramb. Très commun partout de juillet à la fin de septembre selon les localités, dans les bois et les bosquets. C’est la plus petite espèce du genre. 15. Limnophilus griseus L., Me Lachl., p. 85. variegala, KR. Rare. De la fin de juillet à septembre. Longchamps, Laeken, Halloy, Campine. Duche de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 16. Limnophilus bipunctatus Curt., Mc Lachl. Longchamps et Halloy; du 20 juillet au 5 septembre, rare. 17. Limnophilus extricatus Mc Lacbl., p. 91. Rare. Observé à Longchamps le 10 juin; aussi à Lanaeken en Campine du 25 juin au 20 juillet. — Rouge-Cloître; sur le bord des étangs; Laeken, Grammont. 18. Limnophilus luridus Curt., Mc Lachl., p. 93. Assez commun au commencement de juillet sur les Hautes Fagnes et à Spa. Duché de Limbourg et Brabant sententrional (Albarda). 19. Limnophilus sparsus Curt., Mc Lachl., p. 94. Juscus, Steph., Mc. Lachl., Colim. fuscata, Ramb. Assez rare : observé à Calmpthout le 20 mai; Spa, Viel-Salm, 3 juillet; Condroz à Halloy; Laeken, Gédinnes, Louette-St-Pierre. J'en ai pris encore un exemplaire à la Barraque Michel le 4 sep- tembre. Brabant septentrionnal et Duché de Limbourg (Albarda). 20. Limnophilus fuscicornis Ramb., Mc Lachlan, p. 99. Très rare. Environs de Liége; Dinant en mai et juin. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Genre ANABOLIA Steph., Me Lachl., p. 101. 1. Anabolia nervosa Leach., Mc Lachl., p. 103. Limnophila fusca Ramb. 184 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES Commune à la fin d'août et en septembre et octobre. Long- champs, Liége, Condroz, Campine, Brabant, etc., près des étangs et des ruisseaux. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Genre PHACOPTERYX Kolen., Mc Lachl., p. 106. 1. Phacopteryx brevipennis Curt., Mc Lachl., p-lOG: M. Mac Lachlan me communique qu'il a vu cette espèce prise en Belgique. La localité est incertaine. C’est un insecte boréal, qui vole en été. Brabant septentrional (Albarda). Genre ASYNARCHUS Mc Lach],, suppl., p. XX VI. 1. Asynarchus cœnosus Mc Lachl. Stenophylax id. Me Lachl., p. 117. Prise à la Barraque Michel sur les Hautes Fagnes. Espèce subal- pine. Genre STENOPHYLAX Kolen., Me Lachl., p. 114. 1. Stenophylax alpestris Kolen., Me Lachl., p4119: Je lai prise sur les Hautes Fagnes le 8 juin et à la Barraque Michel le 9 juillet. Elle y était commune. Cette espèce remar- quable n'avait encore été trouvée qu’en Angleterre et dans la Russie méridionale. 2. Stenophylax infumatus, Me Lachl., p. 124. Limneplila rufescens ? Ramb. M. Hagen signale (éx lift.) un mâle de Belgique qui est dans sa collection, m'écrit M. Mac Lachlan. 3. Stenophylax rotundipennis Brauer, Mc Lachl., p. 126. Tilff sur l’Ourthe (Musée de Bruxelles) par M. Foetinger. Duche de Limbourg (Albarda). | 4. Stenophylax nigricornis Brauer, Me Lachl., p. 127. Assez commun du 15 juin à la fin de juillet à Rouge-Cloître près de Bruxelles sur les troncs et au pied des vieux chênes sous la mousse, dans les parties très humides de la forêt entre le troisième étang, l’avenue et la fontaine, où il a été découvert par M. Aug. de Bormans. 5. Stenophylax stellatus Curt. Me Lachl., p. 128. pantherinus Pict., Burm., Hagen. Halloy sur les bords du Bocq de juin à septembre, Barisart près de Spa vers le 15 octobre. J'en ai pris deux exemplaires à Long- champs sur Geer en juillet et le 24 octobre. Il y est très-rare. 6. Stenophylax latipennis Curt. Mc. Lachl., p. 134. Limnepthila radiata Ramb. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 185 M. Mac Lachlan m’informe qu’il en a vu des exemplaires de Belgique. 7. Stenophylax luctuosus Piller, Me Lachl., p. 130. Anabolia gigantea Brauer. Stenophylax geometrica Kolm. Habite les parties subalpines : pris à Hockai (Sélys), Arlon (C. Van Volxem), Lac de la Gileppe en juillet. — Je l'ai pris aussi à Dolhain-Limbourg dès la fin de juin. 8. Stenophylax concentricus Zetterst., Mc Lachl., p. 134. hieroglyphicus Steph. (nec Curtis). vibez Hagen. Limnephila striata Ramb. (nec L.). Bruxelles, de la fin d'avril au 15 mai. Un exemplaire à Long- champs le 21 septembre, Campine (rare). Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 9. Stenophylax speluncarum Mc Lachl., 136. vibez Curt. Bruxelles le 30 avril. Ressemble beaucoup au concentricus(‘). Genre MICROPTERNA Stein., Mc Lachl., p. 137. 1. Micropterna lateralis Steph., Mc Lachl., p. 142. Prise à Rouge Cloître près de Bruxelles par M. Aug. de Bor- mans; un seul exemplaire le 11 septembre sous la mousse. Genre HALESUS Steph., Me Lachl., p. 146. 1. Halesus interpunctatus Zetterst., Mac Lachl. suppl. p. XXX VI. radiatus (pars) Mc Lachl., p. 148. Très commun sur les buissons qui bordent le Bocq à Halloy etc. en septembre et octobre. Observé également en Campine et une fois à Longchamps(*). C’est dans le supplément de son grand ouvrage que M. Mc Lach- lan a distingué cette espèce du radiatus. Ce dernier semble propre aux Îles britanniques. 2. Halesus digitatus Schrank, Mc Lachl., p. 150. hieroglyphicus Curt. Halloy sur le Bocq de la fin d’août jusqu’au milieu d’octobre. J’en ai encore pris là un exemplaire le 22 novembre 1874.Campine à Lanaeken. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda.) (1) Séenophylax picicornis Me Lachl., p. 122. Duché de Limbourg (Albarda). () Halesus tessellatus, Mc Lachl., p. 150. Duché de Limbourg (Albarda). 186 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES 3. Halesus guttatipennis, Mc Lachl., p. 162. mucorea Imh., (Mss.), Mc Lachl., p. 162. J'en ai pris à Halloy sur le Bocq le 15 octobre un exemplaire femelle. Genre DRUSUS Steph., Mc Lachl., p. 164. 1. Drusus annulatus Steph., Me Lachl., p. 166. Pris à Dinant à la mi-juillet par M. Mc Lachlan. Rare. Genre ECCLISOPTERY X Kolen., Mc Lachl., p. 184. 1. Ecclisopteryx guttulata Pict., Me Lachl., p. 185. M. Mac Lachlan m’écrit qu’il l’a vu parmi des insectes prove- nant de Belgique. Le Musée possède un exemplaire de la collection Van Volxem, mais sans indication de localité. Vole de mai à juillet. Genre CHÆTOPTERYX Steph., Mc Lachl., p. 191. 1. Chætopteryx villosa, Fab., Mc Lachl., p. 193. tuberculatum Pict. Commun dans les bois en octobre et novembre. Je l’ai observe à Barisart, près de Spa; à Halloy, sur le Bocq. M. de Bormans l’a pris à Uccle Stalle, pres de Bruxelles, à la même époque. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). C’est un insecte lourd, qui vole peu. On le trouve souvent accouplé sur les taillis le long des ruisseaux. Genre ENOICY LA Ramb., Mc Lachl., p. 205. 1. Enoicyla pusilla Burm., Mc Lachl., p. 207. sylvatica Ramb. Je l’ai prise vers le l5octobre à Barisart et à laGeronstere, volant dans les taillis. MM. Weyers et Cam. Van Volxem avaient ren- contrée en grand nombre la larve dans la forêt de Soigne au pied des troncs d’arbres dans la mousse. Le fourreau dans laquelle elle vit ressemble à celui des Lépidoptères du genre Fumea. C'est le seul Trichoptère dont la larve soit terrestre et la femelle de l’insecte parfait aptère, comme celles des Psyche et des Fumea. Habite aussi le Brabant septentrional (Albarda). SOUS-FAMILLE III. — SERICOSTOMATINES. Genre SERICOSTOMA Latr., Mc Lachl., p. 223. 1. Sericostoma personatum Spence, Mc Lachl., p. 224. Spencii Steph. collare Pictet, Ramb. mulliqultatum Pict., Ramb. (variéte Q). ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 187 Spa, Lac de la Gileppe; Comblain au Pont sur lOurthe, au commencement de juillet. M. Mac Lachlan a pris à Ronquières un mâle qui diffère un peu, dit-il, par les gaînes. C’est une espèce septentrionale. Duché de Limbourg (Albarda). 2. Sericostoma turbatum Mc Lachl., p. 231. collare? Pict. mulliqultatum, Pict. Assez commun dans l’Ardenne et le Condroz en juin et au com- mencement de juillet; Viel Salm, Coo, la Gileppe, Halloy sur le Bocq; Pays de Herve. C’est une espèce subalpine., M. Mac Lachlan dans son First Additional supplement (1884) p. 19, mentionne que les exemplaires qu’il prit à la cascade de Coo en juillet 1381 sont très foncés, mais que la couleur de leurs antennes varie du grisâtre au noir(!). Genre OECISMUS Mc Lachl., p. 236. ]. OEcismus monedula Hagen., Mc Lachl., p. 237. Pris à Bouillon par M. Mac Lachlan le 10 juillet sur un petit ruis- seau qui se jette dans la Semois. L'espèce n’était connue dit-il que des montagnes du Taunus et de l’Herzegebirge en Saxe. Genre NOTIDOBIA Steph., Mc Lachl., p. 237. 1. Notidobia ciliaris L., Mc Lachl., p. 238. Assez répandue. Vole sur les étangs et les ruisseaux vers le 15 mai. Observée à Longchamps, Liége, Hasselt, Lanaeken, Hastières etc. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Genre GOERA Hoffm., Leach., Mc. Lachl. p. 240. 1. Goera pilosa F. Mc. Lachl., p. 241. Lasiostoma fulvum Ramb. Observée à Poix près de St. Hubert, Bouillon, Dinant, Halloy environs de Maestricht, Longchamps ? — Duché de Limbourg (Albarda). Genre SILO Curt., Me Lachl. p. 244. 1. Silo pallipes F. Mc. Lachl., p. 245. Viel-Salm en juin ; Bouillon, Dinant en juillet commun. Duché de Limbourg (Albarda). (!) Sericostoma memorabile Me Lach]., p. 229. Suppl., p. XLVII. Se trouvait dans les récoltes de Camille Van Volxem avec l’étiquette ; Laeken ; mais M. Mac Lachlan pense qu’il y a erreur de localité. Dans /e 1# additionnal supplement., p. 20, il adopte pour cette espèce le nom de pedemontanum. 188 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES 2. Silo piceus Brauer, Mc Lachl., p. 247. Viel-Salm à la fin de juin. Assez commun à la cascade de Coo le 18 juillet (Mac Lachlan). Duché de Limbourg (Albarda). 3. Silo nigricornis Pict., Mc Lachl., p. 249. Lanaeken, vers le 15 juin ; Dinant, à la mi-juillet; Halloy, en août. Assez rare. Duché de Limbourg (Albarda). Genre OLIGOPLECTRUM Me Lachl., p. 257. 1. Oligoplectrum maculatum Foureroy, Mc Lachl., p. 258. Dasystoma pulchellum Ramb. Viel-Salm et Coo du 15 juin au commencement d'août; Libin (Luxembourg) le 9 juillet, Longchamps? Duché de Limbourg (Albarda). Genre MICRASEMA Mc Lachl., p. 259. 1. Spec. (indéterminée), Mc Lachl., 1. addit. suppl., p. 26. Un mâle pris à Bouillon le 16 juillet par M. Mac Lachlan; du groupe du #orosum et du éristellum par les appendices anals, mais paraissant différer par les nervures et par les palpes maxillaires plus courts (Mac Lachlan). Dans le 2° addit. suppl., p.26, Mac Lachlan ne lui impose pas encore de nom spécifique. Genre LEPIDOSTOMA Ramb., Me Lachl., p. 273. Mormonia Curt. 1. Lepidostoma hirtum Fab., Mc Lachl., p. 276. Pris entre Poix et Libin et à Bouillon du 8 au 12 juillet (Mc Lachlan). Duché de Limbourg (Albarda). Genre LASIOCEPHALA Curt., Mc Lachl., p. 276. 1. Lasiocephala basalis Kolm, Mc Lachl., p. 277. S'ericostoma hirtum Pict. Commune en Ardenne et en Condroz dans la première moitié de juillet : Viel-Salm, Halloy etc. Duché de Limbourg (Albarda)(*). (!) Crunecia irrorata Curt., Mc Lachl., p. 271. Duché de Limbourg (Albarda). ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 189 SECONDE BRANCHE DE LA FAMILLE. ÆQUIPALPIA. SOUS-FAMILLE IV. — LEPTOCÉRINES. Genre BERÆA Steph., Mc Lachl., p. 492. l. Beræa pullata Curt., Mc Lachl., p. 493. Un exemplaire, probablement de Longchamps sur Geer. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 2. Beræa maurus Curt., Mc Lachl., p. 496. Prise à Coo et à Bouillon, assez commune dans les mousses et sur les très petites sources. Vers le 10 juillet (Mac Lachlan). Genre MOLANNA Curt., Mc Lachl., p. 283. 1. Molanna angustata Curt., Mc Lachl., p. 284. Mais plicata Ramb. Une femelle sur le canal près de Tubize, le 19 juillet (Mac Lachlan). Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Abarda). Genre ODONTOCERUM Leach., Mc Lachl., p. 290. 1. Odontocerum albicorne Scop., Mc Lachl., p. 292. Commun sur les bords du Bocq à Halloy de juin à septembre. Aussi à Coo, Bouillon, la Gileppe. Se pose sur les branches. Duché de Limbourg (Albarda). Genre LEPTOCERUS Leach, Mc Lachl., p. 294. 1. Leptocerus nigronervosus Retzius, Me Lachl., p. 296. Phryg. nervosa F. — Myst. venosa, Ramb. Je l'ai pris à la Montagne St-Pierre près de Maestricht le 18 mai. — M. Edgar Claes en Campine. Brabant septentrional (Albarda). 2. Leptocerus senilis Burm., Mc Lachl., p. 299. Julvus Mc Lachl. (Nec Ramb.). Très commun à Longchamps sur l’étang à la fin de juin et au commencement de juillet; vole au coucher du soleil à fleur d’eau; aussi sur le canal à Ronquières (Mac Lachlan), Genck (Edg. Claes). Duché de Limbourg (Albarda). 3. Leptocerus alboguttatus, Hag., Mc Lachl., p. 300. bimaculatus, Steph. (Nec L.). Liège à la Boverie au commencement de juillet; Bouillon (Mac Lachlan). 190 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES Leptocerus fulvus Ramb., Mc Lachl., p. 298. Brabant septentrional (Albarda). 4. Leptocerus annulicornis Steph., Mc Lachl., p. 301. Bouillon le 8 juillet (Mac Lachlan). Bords de la Meuse près de Smermaes le 15 juin, commun. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 5. Leptocerus aterrimus Steph., Me Lachl., p. 302. Commun sur l'étang à Longchamps au commencement de juillet; à Spa à la même époque; Halloy au commencement d’août ; Campine. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 6. Leptocerus dissimilis Steph., Me Lach]. p.311. vetula Ramb. Liège et Dinant, sur la Meuse du 8 au 12 juillet (Mac Lachlan). 7. Leptocerus cinereus Curt., Mc Lachl., p. 304. Commun à Bouillon, à Coco, Liège, Dinant; Campine sur les riviè- res en juillet, Longchamps? Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 8. Leptocerus albifrons L., Mc Lachl., p. 307. Sur l’'Amblève, à Aywailles le 20 juin, à Bouillon volant sur la Semois le 10 juillet. Peu commun. 9. Leptocerus commutatus Rostock, Mc Lachl., p. 308, et 1° addit. suppl., p. 36. Observé sur la Salm entre Trois-Ponts et Coo le 18 juillet; peu commun (Mac Lachlan). M. King donne un très bon caractère spé- cial pour le commutatus, dont le bout des antennes a 5 ou 6 articles entièrement blanc argentée. 10. Leptocerus interjectus Mc Lachl., Soc. Ent. belg. (1. c.) et 1° addit. suppl., p. 35. Découverte sur la Semois, à Bouillon, le 10 juillet, par M. Mac Lachlan. Le nombre de ces ZLeptocerus qui volaient alors sur la rivière vers le coucher du soleil était immense. Il est nécessaire de consulter la notice de M. Mac Lachlan (1. c.) et l’article de l’Addit. supplément. qui donne une description compa- rative de l’albifrons et bilineatus avec l'espèce nouvelle énferjectus et le commutatus. Leptocerus bilineatus L., Mc Lach]l., p. 308. bifasciatus, Oliv. Commun du 10 au 20 juillet à Spa sur le Wayai, aussi sur les petits ruisseaux rapides près de Bouillon, mais non sur la Semois. Vole en plein soleil (Mac Lachlan) ('). (:) Leptocerus riparius Albarda, Me Lachl., p. 312. Duché de Limbourg (Albarda). ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 191 Genre MYSTACIDES Latr., Mc Lachl., p. 318. 1. Mystacides nigra L., Mc Lachl., p. 314, Ramb. Commune en juin et juillet, quelquefois jusqu’en août sur les étangs et les rivières : Longchamps, Villers, Coo; canal pres de Tubize, etc. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 2. Mystacides azurea L., Mc Lach]l., p. 315. nigra Pict. (Mc L.) Commune sur les ruisseaux en juillet : Spa à Barisart, Bouillon, Campine, Longchamps ? Observée aussi en septembre. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 3. Mystacides longicornis L., Mc Lachl., p. 316. quadrifasciata F. Ramb. Assez répandue; vole en juillet: Longchamps sur l'étang, les environs d'Ostende, le canal à Ronquière, la Campine. Duché de Limbourg, Brabant septentrional (Albarda). Genre HOMILIA Mc Lachl., p. 317. 1. Homilia leucophæa Ramb. Mc Lachl., p. 318. Observée du 8 au 18 juillet à Liége et Dinant sur la Meuse par M. Mac Lachlan, qui remarqua que la nuit elle volait en grand nombre autour des réverbères. Duché de Limbourg (Albarda). Genre TRIÆNODES Mc Lachl., p. 319. 1. Triænodes bicolor Curt., Mc Lachl., p. 320. Mystacides ferruginea Ramb. Prise à Calmpthout le 20 mai, à Longchamps sur l'étang en juillet et août, à Rouge-Cloître par M. de Bormans. Duché de Limbourg (Albarda). Genre ADICELLA Mc Lachl., p. 326. 1. Adicella reducta Mc Lach]l., p. 327. Du 10 au 18 juillet sur les petits ruisseaux à Dinant et Spa; peu commune. 2. Adicella filicornis Curt. Mc Lachl., p. 328. Prise à Wolferdange le 20 juin. Campine par M. Claes. Genre ŒCETIS Mc Lachl., p. 329. 1. Œcetis ochracea Curt., Me Lachl., p. 331. Mystacides obsoleta Ramb. Recueillie aux environs de Hasselt par M. Edgar Claes; vole en 192 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES été et au commencement de l’automne d’après M. Mac Lachlan. Brabant septentrional (Albarda). 4. Œcetis furva Ramb., Mc Lachlan, p. 332. Je lai prise à Longchamps sur l’étang en juillet et août. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 3. Œcetis lacustris Pict., Mc Lachl., p. 333. Commune à Longchamps sur l’étang, dans la première moitié de juillet, Campine. 4. Œcetis notata Ramb., Me Lachl., p. 335. Sur la Meuse à Liége et à Dinant, du 8 au 20 juillet (Mc Lachlan). Duché de Limbourg (Albarda). 5. Œcetis testacea Curt., Mc Lachl., p. 336. Prise par M. Mc Lachlan, le 10 juillet sur La route entre Libin et Bouillon, et à Bouillon même; rare. Brabant septentrional (Albarda). 6. Œcetis tripunctata F. Mc Lachl., p. 337. Setodes punctatella Ramb. Sur la Meuse à Liége au commencement de juillet; commune (Mc Lachlan). Duché de Limbourg (Albarda). Genre SETODES Ramb., Mc Lachl., p. 338. 1. Setodes tineiformis Curt., Me Lachl., p. 340. aspersella Ramb. Je l’ai observée à Longchamps en juin; feu Van Volxem à Laeken. Vole, dit-on, sur les marais jusqu’en automne. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 2. Setodes interrupta F., Mc Lachl., p. 340. Longchamps sur l’étang du 25 juin au 10 juillet; sur l'Ourthe près de Liége; la Lesse au 15 juillet (Mc Lachlan). 3. Setodes argentipunctella Mc Lachl., suppl. p. LXIX. Commune à Bouillon, sur la Semois vers le 12 juillet (M. Mac Lachlan). On ne la connaissait, dit-il, que du Nord-Ouest de l'Angleterre et de l'Ouest de l'Irlande. 4. Setodes punctata F., Mc Lachl., p. 343. Prise à la Boverie (Liége) vers le 8 juillet sur la Meuse et l’Ourthe. Ressemble à une petite Tinéite blanchàtre (Mac Lachlan). 5. Setodes viridis Fourcroy, Me Lachl., p. 544. punctella Ramb. punctata Ramb. Prise par feu C. Van Volxem à Laeken. Duché de Limbourg (Albarda). ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 193 SOUS-FAMILLE V. — HYDROPSYCHINES. Genre HYDROPSYCHE Pict., Mc Lachl., p. 355. 1. Hydropsyche pellucidula Curt., Mc Lachl., p. 358. atomaria ? Ramb. Commune à la fin de mai et en juin sur l’Amblève, l’Ourthe, le Bocq; aussi à St-Pierre près de Maestricht. M. Mac Lachlan l’a recueillie à Bouillon le 12 juillet. Observée encore en septembre. Duché de Limbourg (Albarda). 2. Hydropsyche fulvipes Curt., Mc Lachl., p. 360. Vole en juillet. Je l'ai prise à Spa; M. Mac Lachlan à Bouillon. 3. Hydropsyche angustipennis Curt., Me Lachl., p. 361. aspersa Ramb. Observée à Lanaeken fin de mai, Longchamps? — Commune à Rouge-Cloître du 15 au 30 septembre sur les buissons au bord des ruisseaux, d’après M. de Bormans. Duché de Limbourg (Albarda). 4. Hydropsyche ornatula Me Lachl., p. 363. J'en ai pris un exemplaire près de Maestricht en juillet. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). 0. Hydropsyche guttata Pict., Me Lachl., p. 364. Liége ou Longchamps en juillet. Halloy en été. Duché de Limbourg (Albarda.) 6. Hydropsyche instabilis Curt., Mc Lachlan, p. 365. Je l’ai prise sur l'Amblève aux Fonds de Quareux en juin; M. Mac Lachlan à Bouillon, à Coo et aux environs de Spa, du 12 au 20 juillet. 7. Hydropsyche lepida Pict., Mc Lachl., p. 371. varia R. Très-commune sur la Semois, à Bouillon et sur la Meuse à Dinant, Liége et aux environs de Maestricht. Vole en juin et juillet. 8. Hydropsyche exocellata Dufour., Mc Lachl. p. 367. Se trouve près de notre frontière äyant été observée à Valen- ciennes par M. Dufour et dans le Duché de Limbourg par M. Albarda. Aussi sur la Meuse à Smermaes en septembre. Genre PHILOPOTAMUS Leach, Me Lachl., p. 379. 1. Philopotamus ludificatus Mc Lachl., p. 381. variegatus Ramb. Vole dans la première moitié de juillet, M. Me Lachlan et moi l'avons pris communément sur la route entre Poix et Libin, sur un ruisseau près de Bouillon, et à Barisart près de Spa. C’est chez nous une espèce ardennaise et subalpine. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE T, XXXII, 15 194 CATALOGUE RAISONNÉ DES ORTHOPTÈRES 2, Philopotamus montanus Donovan, Mc Lachl., p. 382. Vole en juillet. Entre Poix et Libin, à Bouillon, Spa, Coo (Mc Lachl.); Brabant, Louette St Pierre (Musée de Bruxelles.) Halloy sur le Bocq aussi au commencement de septembre. 3. Philopotamus variegatus Scop., Me Lachl., p. 385. Bouillon, vers le 10 juillet. Rare. (Mc Lachlan). Genre WORMALDIA Mc Lachl., p. 389. 1. Wormaldia occipitalis Pict., Mc Lachl., p. 389. Observée du 10 au 20 juillet par M. Mac Lachlan à Bouillon, surtout près du moulin à eau; et aux environs de Dinant au chemin de Penant. Genre NEURECLIPSIS Mc Lachl., p. 392. 1. Neureclipsis bimaculata L. Mc Lachl., p. 392. Un exemplaire indiqué de Belgique sans localité spéciale. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). Genre PLECTROCNEMIA Steph. Mc Lachl., p. 393. 1. Plectrocnemia conspersa Curt. Mc Lachl., p. 394. senex Pict. Une seule femelle très-grande près de Dinant, route de Froïd-. vaux le 14 juillet (Mac Lachlan). Une autrede Liége ou Longchamps. Duché de Limbourg (Albarda). 2. Plectrocnemia geniculata Mc Lachl., p. 396. bo e Prise à La Hulpe par M. Weyers, le 3 mai (Mus. de Bruxelles). Genre POLYCENTROPUS Curt. Mc. Lachl., p. 397. 1. Polycentropus fiavomaculatus Pick. Mc Lachl., p. 398. Observé près les bords de la Meuse près de Smermaes le 15 juin, à Longchamps le 1 juillet, lac de la Gileppe le 3; sur la Se- mois à Bouillon le 10, sur la Meuse à Dinant le 15, aussi sur le Wayai à Spa. Pas rare. (Mc Lachlan). Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 2. Polycentropus multiguttatus Curt., Mc Lachl., p. 399. Campine, aux environs de Hasselt, par M. Edgar Claes, Brabant septentrional (Albarda). Genre HOLOCENTROPUS Mac Lachl., p. 400. l. Holocentropus dubius Ramb., Me Lachl., p. 401. Parfitti Me Lachl. multiquttatus Steph. (part.) nec Curt. Rkyac, irrorella Ramb. Viel Salm en juin, Halloy? en septembre. — Campine. Brabant septentrional et Duché de Limbourg (Albarda). ET DES NEVROPTÈRES DE BELGIQUE. 195 2. Holocentropus auratus Kolen., Mc Lachl., p. 403. mulligattatus ? Curt. Je l'ai pris à Viel-Salm le 15 juin, à Halloy et à Ostende en juillet(*). Genre CYRNUS Steph. Mc Lachl., p. 405. 1. Cyrnus trimaculatus Curt., Mc Lachl., p. 406. Commun en juin, julllet, août selon les localités : Longchamps, Bouillon, Dinant, Liége. Genre ECNOMUS Mc Lach]., p. 409. 1. Ecnomus tenellus Ramb., Mc Lachl., p. 410. Dinant et Bouillon du 8 au 15 juillet pas rare (Mc Lachlan). Brabant septentrional (Albarda). 2. Ecnomus deceptor Mc Lachl., p. 410. Bouillon et Dinant du 9 au 12 juillet (Mc Lachlan). Genre TINODES Leach., Me Lachl., p. 112. 1. Tinodes Wæneri L., Mc Lachl., p. 418. lurida Curt. Philopotamus longipennis Ramb. Bouillon, sur la Semois; très rare le 10 juillet (Mc Lachlan) : Longchamps en juin; Campine. Duché de Limbourg et Brabant septentrional (Albarda). 2. Tinodes unicolor Pict., Mc Lachl., p. 418. Vole au milieu de juillet. Très abondant près de Dinant, surtout sur le chemin de Penant et aux Fonds de Leffe (Mc Lachlan). Genre LY PE Mc Lachl., p. 422. l. Lype phœopa Steph., Mc Lachl., p. 425. Musée de Bruxelles (sans localité). Duché de Limbourg (Albarda). Genre PSYCHOMYIA Latr. Mc Lachl., p. 425. 1. Psychomyia pusilla F., Me Lachl., p. 426. gracilipes Curt. annulicornis, Pict. Ramb. Très-commun sur les tilleuls au bord de la Meuse près de Maes- tricht. Sur la Sémois à Bouillon; sur la Meuse à Dinant. Peu com- mune, du 10 au 20 juillet (Mc Lachl.). Abondante en septembre. Duche de Limbourg (Albarda). (*) Holocentropus picicornis Steph., Mc Lachl., p. 402. Duché de Limbourg (Albarda). Holocentropus stagnalis Albarda, Mc Lachl., p. 404. Brabant septentrional (Albarda). 196 CATALOGUE RAISONNE DES ORTHOPTÈRES SoUS-FAMILLE VI. — RHYACOPHILINES. Genre CHIMARRHA Leach., Mc Lachl., p. 331. 1. Chimarrha marginata Leach., Mc Lachl., p. 431. Commune sur la Semois à Bouillon vers le 12 juillet. On la trouvait courant sur les pierres du pont. Aussi sur les rochers de la Lesse près de Dinant le 15 juillet (Mac Lachlan). Duché de Limbourg (Albarda). Paraît encore en septembre. Genre RHY ACOPHILA Pict., Mc Lachl., p. 434. 1. Rhyacophila dorsalis Curt., p. 439. Commune de la mi-juillet jusqu’au 1 octobre (parfois à la mi- novembre) selon les localités. Habite l’ Ardenne et le haut Condroz, Spa, sur le Wayai, Coo, Viel-Salm, Libramont, Bouillon, Halloy. J’en ai pris un exemplairea Longchamps sur Geer. Duché de Limbourg (Albarda). 2. Rhyacophila septentrionis Mc Lachl., p. 444. Vole en juillet; assez commune au Lac de la Gileppe, à Viel Salm, à Dinant. 3. Rhyacophila obliterata Mc Lachl., p. 445. Prise à Spa le 3 juillet. J’en possède un autre exemplaire pro- bablement de Halloy sur le Bocq. 4. Rhyacophila præmorsa Mc Lachl., p. 447, Prise à Spa le 5 juillet (Mac Lachlan). Rhyacophila tristis Pict., Mc Lachl., p. 456. Environs de Dinant sur la route de Froidvaux; assez commune (Mac Lachlan). 6. Rhyacophila pubescens Pict., Me Lachl., p. 458. Dinant, route de Froidnaux près de Penant; assez commune le 13 juillet (Mac Lachlan). | Genre GLOSSOSOMA Curt., Me Lachl., p. 468. 1. Glossosoma vernale, Pict., Mc Lachl., p. 472. Pris à Coo le 18 juillet : un seul exemplaire (Mac Lachlan). Genre AGAPETUS, Curt., Me Lachl., p. 475. 1. Agapetus fuscipes, Curt., Mc Lachl., p. 477. Observé par M. Mac Lachlan sur de petites sources près de Bouillon, et sur la route vers Libramont, du 10 au 12 juillet. 2. Agapetus comatus Pict., Me Lachl. p. 479. Un exemplaire au Musée de Bruxelles par feu Camille Van Volxem (sans localité spéciale). 3. Agapetus laniger Pict., Me Lachl., p. 480. Un exemplaire dans ma Collection, probablement de Longchamps. ET DES NÉVROPTÈRES DE BELGIQUE. 197 Genre PTILOCOLEPUS Kolen., Mc Lachl., p. 488. 1. Ptilocolepus granulatus, Pict., Mc Lachl., p. 490. Bouillon près de la frontière de France, sur un ruisseau le 10 juillet (Mac Lachlan). Peu commun. Sous-FAMILLE VII. — HYDROPTILINES. Genre AGRAYLEA, Curt., Me Lachl. p. 505. 1. Agraylea multipunctata, Curt., Me Lachl., p. 506. M. Mac Lachlan croit l’avoir vue sur l’étang à Longchamps. Genre HYDROPTILA, Dalman, Mc Lachl., p. 510. 1. Hydroptila sparsa, Curt., Mc Lachl., p. 511. Vole en mai. Prise par M. Fologne aux environs de Bruxelles. Cette espèce ressemble à une petite Tinéite presque microscopique. Genre ORTHOTRICHIA Eaton, Mc Lachl. p. 518. 1. Orthotrichia angustella Me Lachl., p. 519. M. Mc Lachlan croit qu’elle existe en Belgique. Duché de Limbourg (Albarda.) Genre OXYETHIRA Eaton, Mc Lachl., p. 520. 1. Oxyethira costalis Curt, Me Lachl. p. 521. Brabant septentrional (Albarda.) RÉSUMÉ. Le nombre des espèces belges énumérées dans ce catalogue se décompose par familles ainsi qu’il suit : I. — ORTHOPTÈRES. KForfeulidest: He Ke ONDES RER EEE CON FA FAI NCIS SANTE NANTERRE T4 20 ILOCUSTAES VENTES ECO ETES EU ESA ST CV AS EAN TNA E CRE AN REA RATER ENTER A Lo L Blattides … SE DEA DER ETAT ES \GUNG Total des Orthoptères . . Er II. — NÉVROPTÈRES. Psocides. Psocines + . . . à HN pe MONT ITATROEU 99 ATROPINES NES CNE EN UM D EEE NAT ON Libellulides. Zibellulines . . . . . . . . . .19 }) 94 Cordalinesi- are SE TEEN EREMR Eee ÉSCRNITeS AGO DLIES RE RTC | 16 ASChRITES MESA STE RRRNS EMOE SATQIAR Agrionides. Catoptérygines. + . . . . ARS MST TE | 94 AYrONINESs Fou l'a CAE RARE NO) Ephémérides. Palingénines , . Rs TERRES 2 IE DLEMEANCS RE RER PRE | 98 Patamantines MENT RONA G SEDRIUMINCS AMENER OT EEE CES Perlides-"Per nes RENNES TRE CE OR PATTES) 9] INEMOUTINES NN, RE LUN À Sialides SN CR ER En ESS PE NC EN SR RE Raphidides, #20 este MUNIE RTE Mer Hémérobides 0s#y4nesiN. EN NN NES RE 20 HÉMETOLINES EN ST OR TE TRE LT Conioptérygides, M re le Des A NS) CHEYSOPIdOS ES UE" eV PORN SR TT Myrmeléontides. =1r 05e Me NL ER UE RC CZ Panorpides . . Î Boréides . SR M AL DE 0 MM M à COPA ON Li Phryganides. Phryganines. 0 TN 009 \ Limnophilines . . . c PE CD] SÉTICOSLOMANES Le RU TE Le L'ePIOCCRINES RE RE Fr era 136 EUYJATODSYCRINES NRC CET TR 24 Rhyacophilines . . . SRE NE HYUrONUNES ER EN RCE LA Total des Névroptères , , . 327 TABLE DES MATIÈRES. Pages. Avant-propos . . 103 ORDRE DES ORTHOPTÈRES . 109 Sous-ORDRE I. Bermaptères. . 110 Famille des FORFICULIDES. Labia minor, Z. Forficula auricularia, Z. Chelidura albipennis, Meg. — acanthopygia, Géné . . Sous-ORDRE II. @rthoptères. Fam. 1. ACRIDIDES. Mecostethus, grossus, Z. Stenobothrus lineatus, Panz. — stigmaticus, Ramb. — viridulus, Z. . rufipes, Zeét. hæmorrhoidalis, Charp. vagans, Fieb. bicolor, CA. biguttulus, Z. elegans, CA. dorsatus, Zett. parallelus, Zeté. Gomphocerus rufus Z, — maculatus, Z’hwnbg. Œdipoda cœrulescens, Z. Pachytylus migratorius, Z. — cinerascens, ?. Psophus stridulus, Z, Tettix bipunctatus, Z.. . — subulatus, Z. Fam. 2. LOCUSTIDES, Barbitistes serricauda, #. Leptophyes punctatissima, Bosc. Meconema varium, #, . 112 . 114 . 116 Aa | ne à Pages Xiphidium dorsale, Laér. Locusta viridissima, Z. Gampsocleis glabra, Aerbst. Thamothrizon cinereus, Fisck. Platycleis grisea, #. — brachypterus, Z. — Roœselii, Zagenb. — bicolor, Philippi. Decticus verrucivorus, Z. Ephippigera vitium, Serv. , Fam. 3. GRYLLIDES. Nemobius sylvestris, #. Gryllus campestris, Z. — domesticus, Z. Gryllotalpa vulgaris, Zatr. 17 . 118 . L19 | Sous-ORDRE III. Dictyoptères. | Fam. des BLATTIDES. Blatta lapponica, L. — livida, 7. — ericetorum, Wesm. . . Phyllodromia germanica, Z. Periplaneta orientalis, Z. — americana, L. ORDRE DES NÉVROPTÈRES. 121 Tableau synoptique. Sous-ORDREI. Pseudonévr'optères,125 120 | Tru 1. Corrodants. Fam. des PSOCIDESs. Sous-fam, 1. Psocines. . . Psocus bifasciatus, Zatr. — fasciatus, F. . 127 — Jongicornis, #, — nebulosus, Séeph, — sexpunetatus, Z. . . 128 200 Pages. Psocus bipunctatus, Z. Elipsocus unipunctatus, HU. — Westwoodii, Mc Lachl. — picicornis, #. Cæcilius pedicularius, L. . — hirtellus. Mc Lachl. — Burmeisteri, Brauer. obsoletus, Steph. — flavidus, Steph. — fuscopterus, Latr. Stenopsocus cruciatus, ZL. —DSITATUIUS- AT US — immaculatus, Seph. Peripsocus phæopterus, S{eph. — subpupillatus, Mc Lachl. Sous-fam. 2. Atropines. Atropos divinatoria, Müll. Clothilla pulsatoria, Z. Trisu 2. Odonates. Sous-tribu 1. Axisoptères. Fam. 1. LIBELLULIDES. Sous-fam. 1. Zibellulines. Leucorrhinia dubia, V. d. Lind. — rubicunda, Z. — pectoralis, CA. — caudalis, CA. Diplax scotica, Donov. . . . . — pedemontana, À {ioni. — depressiuscula, Se/ys. — sanguinea, Müll. — flaveola, Z. — Fonscolombii, Se/ys. _— meridionalis, Se/ys. — striolata, Caarp. . — vulgata, Z. Libellula cancellata, Z. -— brunnea, Fonscol. . 129 . 130 . 131 . 133 . 134 135 . 136 — cœrulescens, À. — fulva, Müll. _— quadrimaculata, Z. Crocothemis erythræa, Brullé Sous-fam. 2. Cordulines. Somatochlora metallica, V. d. Lind. — arctica, Zeit. — flavomaculata, V.d. Lind. Epitheca bimaculata, CA. Cordulia ænea, L. 1197 . 138 TABLE DES MATIÈRES. Pages. Fam. 2. ÆSCHNIDES. Sous-fam. 1. Gomphines. Onychogomphus forcipatus, Z. Gomphus vulgatissimus, Z. — simillimus, Selys. — pulchellus, Selys. Cordulegaster annulatus, Zatr. — bidendatus, Selys. Sous-fam. 2. Æschnines. Anax formosus, V. d. Lind. — parthenope, Selys. Hemianax ephippigerus, CA. Brachytron pratense, Mall. . Æschna cyanea, Müll. — juncea, ZL. — mixta, Latr. — affinis, V. d. Lind. — grandis, Z. — rufescens, V. d. Lind. Sous-tribu 2. Zygoptères. Fam. 3. AGRIONIDES. Sous-fam. 1. Caloptèrygines. Calopteryx splendens, Aarris. — virgo, L. Sous-fam. 2. Àgrionines. Lestes viridis, V. d. Lind. — nympha, Selys. — sponsa, Hansem. — virens, CA.. — barbara, #. Sympycna fusca, V.d. Lind. Platycnemis pennipes, Pallus. Ischnura pumilio, C4. — elegans, V. d. Lind. Enallagma cyathigerum CA. Agrion pulchellum, V. d. Lind. — puella, L. — V. d. Lind. — hastulatum, CA. — lunulatum, CA. . . — scitulum, À. . 139 . 140 . 141 . 142 . 143 . 144 — mercuriale, CA. — Lindenii, S'e/ys. Erythromma najas, Hansem . — viridulum, CA. Pyrrhosoma minium, Æarris. — tenellum, Devillers. . 145 Nehalennia speciosa, CA. TABLE DES MATIÈRES. Pages. Trisu 3. Agnathes . . . . . 146 Fam. des ÉPHÉMÉRIDES . . . + 147 Sous-fam. 1. Palingénines. Palingenia longicauda, 0/19. Polymitarcys virgo, Oliv. Sous-fam. 2. Éphémérines. Ephemera vulgata, ZL. — danica, Hall. Sous-fam. 3. Potamanthines. . . 148 Potamanthus luteus, Z. Leptophlebia marginata, Z. — submarginata, Sfeph. — cincta, Retz. Choroterpes Picteti, Zalon, Habrophlebia lauta, Zaton. Ephemerella ignita, Poda. Cænis dimidiata, Steph. . . . 149 — halterata, F. Baetis binoculatus, Z. — Rhodani, Pict. — pumilus, Purm. Centroptilum luteolum M%ll. Cloëon dipterum, Z. . . . +. 150 — simile, Faton. — rufulum, Müll. Sous-fam. 4. Siphlurines. Epeorus assimilis, Eaton. Rhithrogena semicolorata, Curbis. — aurantiaca, Burm. . . . 191 Heptagenia sulphurea, MI. Ecdyurus venosus, F. — insignis, Zaton. — fluminum, Pict. — lateralis, Curt. Trisu 4. Plécoptères. Pom. des PERLIDES + + +, 102 Sous-fam. 1. Perlines. Dictyopteryx microcephala, Picé. Isogenus nubecula, Newm. Perl mAxXIMa; SC0D. 0. 103 — abdominalis, Burm. — marginata, Panz. — cephalotes, Curt. — Selysii, Pic. Chloroperla grammatica, Scop. . 154 Isopteryx tripunctata, Scop. — apicalis, VNerom. ?Isopteryx serricornis, Pict. Sous-fam. 2, Nemourines. Tæniopteryx nebulosa, Z. — trifasciata, Pict. — prætextata, Burm. Leuctra geniculata, Seph. — fusciventris, S{epk. Nemoura variegata, Oliv. — lateralis, Pic. — humeralis, Pict. . — cinerea, Oliv. — inconspicua, Picé. SOUS-ORDRE II. Wérroplères, Trisu 1. Sialidiformes Fam. |. SIALIDES . Sialis lutaria, Z. — fuliginosa, Pact. Fam. 2. RAPHIDIDES. Raphidia ophiopsis, L.. — notata, #. — laticeps, Wallengren. — xanthostigma, Schuwmmel — cognata, À. — major, Burm. — maculicollis, Steph. Tripu 2. Hemerobiformes. Fam. 1. HEMEROBIDES. Sous-fam. 1. Osmylines. Osmylus chrysops, Z. Sisyra fuscata, À. . . . — terminalis, Curé. Sous-fam. 2. ÆHémérobines. Micromus variegatus, F. — aphidivorus, Sckrank. — paganus, L. . Hemerobius elegans, S/eph. — inconspicuus, Mc Lachl. — nitidulus, F. — micans, Oliv. ?— orotypus, Wallengr. — humuli, Z. — Jimbatus, Wesm.. — atrifrons, Mc Lachl. — subnebulosus, Séeph. — fasciatus, GÜSzy — nervosus, À, — concinnus, S£epk. 201 Pages. . 155 . 156 . 157 . 158 . 160 . 161 . 162 . 163 . 164 202 Pages. Megalomus hirtus, Z. Drepanopteryx phalænoides, Z. Fam. 2. CONIOPTERYGIDES. . . . 165 Coniopteryx psociformis, Curé. — tineiformis, Curt. — aleyrodiformis, Steph. Fam. 3. CHRYSOPIDES. . . . . 166 Chrysopa flava, Scop. — vittata, Wes”. = AID; Ze NE UNS 0167 — flavifrons, Brauer — vulgaris, Schn. — tenella, Scan... . . . 168 — septempunctata, Wesm. — prasina, Burm. — abbreviata, Curt. — phyllochroma, Wesm. . 169 — perla, Z. Hypochrysa nobilis, Von Heyden. 171 Notochrysa fulviceps, Séeph. — Capitata, Wesm. . . . . 172 Fam. 4. MYRMELÉONTIDES. Myrmeleon formicarius, Z. — formicalynx, F. Tau 3. Panorpiformes. Fam. 1. PANORPIDES. Bittacus tipularius, F. — Hageni, Brauer . . . . 173 Panorpa alpina, 2. — communis, ZL.. . . 174 — vulgaris, Zmhof. — germanicCa, L.. SES — cognata, À. Fam. 2. BORÉIDES. . . . 170 Boreus hyemalis, Z. SOUSs-ORDRE III. Tréchoptères. Fam. des PHRYGANIDES , . . . 177 Première branche. INEQUIPALPES, Sous-fam. I. Phryganines. Tableau analytique, id. . . . . 178 Neuronia ruficrus, Scop. . . . 179 — reticulata, Z. — clathrata, Kolen. Phryganea grandis, Z. — ‘striata, Z. = UVATIA, Fe ne ENT O0) — obsoleta, Hag. TABLE DES MATIÈRES. Pages. Phryganea minor, Curt. Agrypnia pagenata, Curt. Sous-fam. 2. Limnéphilines. Colpotaulius incisus, Curt. Grammotaulius nitidus, M%11. — atomarius, F. Glyphotælius pellucidus, Retz. Limnophilus rhombicus, Z. — subcentralis, Brauer. — flavicornis, #. — submaculatus, R. — marmoratus, Curt. stigma, Curt. — Jlunatus, Cart. — politus, Mc Lachl. ignavus, Æag. — nigriceps, Zett. — centralis, Curé. vittatus, F. — affinis, Curt. auricula, Curt. — griseus, Z. — bipunctatus, Curt. — extricatus, Mac Lachl. luridus, Curt. sparsus, Curt. — fuscicornis, À. Anabolia nervosa, Leach. Phacopteryx brevipennis, Curé. Asynarchus cænosus, Mac Lachl. Stenophylax alpestris, Ko/en. — infumatus, Mac Lachl. rotundipennis, Brauer. nigricornis, Brauer. — stellatus, Curt. latipennis, Curé. — luctuosus, Piller. . concentricus, Zeté. — speluncarum, Mc Lachl. Micropterna lateralis, Séeph. Halesus interpunctatus, Zeét. — digitatus, Sckrank. — guttatipennis, Mc Lackl. Drusus annulatus, S{eph. Ecclisopteryx guttulata, Picé, Chætopteryx villosa, F. Enoïcyla pusilla, Burm. . 182 . 185 . 186 TABLE DES MATIÈRES. Pages. Sous-fam. 3. Séricostomatines. Sericostoma personatum, Latr. — turbatum, Mc Lachl. . Œcismus monedula, Hag. Notidobia ciliaris, L. Goëra pilosa F. Silo pallipes, F. — piceus, Brauer. — nigricornis, Pict. ir . 188 Oligoplectrum maculatum, Fourcroy. Micrasema (spec.) Lepidostoma hirtum, F. Lasiocephala basalis, Kolen. Seconde branche : ÉQUIPALPES . . Sous-fam. 4. Leptocérines. Beræa pullata, Séeph. Molanna angustata, Curt. Odontocerum albicorne, Scop. Leptocerus nigrovenosus, Retz. — senilis, Burm. — alboguttatus, Zag. — annulicornis, Séeph. . . . — aterrimus, Séeph. — aissimilis, Sep. — cinereus, Curé. — albifrons, Z. — commutatus, Rostock. — interjectus, Mc Lachl. — bilineatus, Z. Mystacides nigra, L. . . . . — azurea, L. — Jongicornis, Z. Homilia leucophæa, R. Triænodes bicolor, Curt. Adicella reducta, Mc Lachl. — filicornis, Curé. Œcetis ochracea, Curé. ULVA a RS 1e — Jacustris, Pecé. — notata, À. — testacea, Curt. — tripunctata, F. Setodes tineiformis, Curé. — interrupta, F. — argentipunctella, Mc Lachl. 189 190 191 192 FIN. Sous-fam. 6. RAyacophilines . 203 Pages. Setodes punctata, F. Sous-fam. 5. Æydropsychines . 193 Hydropsyche pellucidula, Curv. — fulvipes, Curt. — angustipennis, Curt. — ornatula, Mc Lachl. — guttata, Pict. — instabilis, Curt. — lepida, Curt. — exocellata, Dyfouwr. Philopotamus ludificatus, Mc Lachl. — montanus, Donovan . . . 194 — variegatus, SCop. Wormaldia occipitalis, Picé. Neureclipsis bimaculata, Mc Lachl. Plectrocnemia conspersa, Curt. — geniculata, Mc Lachl. Polycentropus flavomaculatus, Picé. — multiguttatus, Curt. Holocentropus dubius, À. — auratus, Kolen. . . . Cyrnus trimaculatus, Curt. Tinodes Wæneri, L. — unicolor, Pict. Lype phæopa, StepA. Psychomya pusilla, F. . 195 . 196 Chimarrha marginata, Leach. Rhyacophila dorsalis, Curt. — septentrionis, Mc Lachl. — obliterata, Mc Lachl. — præmorsa, Mc Lachl. — tristis, Pic. — pubescens, Pict. Glossosoma vernale, Pic. Agapetus fuscipes, Curt. — comatus, Pict. — laniger, Pict. Ptilocolepus granulatus, Pict. . 197 Sous-fam.'7. Hydroptilines. Agraylea multipunctata, Curt. Hydroptila sparsa, Curé. Orthotrichia angustella, Mc Lachl. Oxyethira costalis, Cyr. ! 11 tes à MAT — 4) | “MAN PAL LD ON LA Robe | 4 cu meer j ES NN OUT TA Wu T, es EP LRTETT — | É “ré EEE SAS TUE RON | ORAN DTRRTANE ON MIUEI htc | l Far HU RUB 214) Mr! AE NADINE 1 ils 1 DTA S Let HHSN fa ARTE EX CLEAN de" "0 Sud EU LICE Du ue RS " jh à MATE CHU — nou MONTE EN OU AU | , HAN LITE ya x Lits das % HAN RES Le NE APR Mb. Ve at annee EL NT ne | " dt NME Æ HO ; MAT Fo Inties (BIG A t) FANS Has LINE: à | NE (RU no AUS TAG en dire UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN DES BRUSSELER-MUSEUMS von Dr C. OO. VON PORAT in Jünkôping (Schweden). — SÉANCE DU 13 OCTOBRE 1888 — —"’DÈXS— Vorliegender Aufsatz, welcher nur beansprucht, ein faunistischer Beitrag zu sein, ist dadurch zu Stande gekommen, dass der vormaligen Präsident dieser hochgeehrten Gesellschaft, Herr A. Preudhomme de Borre, mir den Vorschlag machte, die exo- tischen Iuliden des Brüsseler-Museums durchzusehen und zu be- stimmen. Ich habe diese Gelegenheïit gern ergriffen, um wenigstens meine eigenen Kenntnisse von dieser interessanten Myriopoden- familie zu erweitern. Die an Formen so reichen exotischen Iuliden in Arten einzu- theilen, ist schon an und für sich bisweilen keine leichte Aufgabe ; noch schwieriger ist es jedoch, die Synonymie der schon beschrie- benen Formen richtig zu bestimmen, denn die Literatur über diese Thiere besitzt noch keine solche massgebenden Sammelwerke, wie sie FR. MEINERT(') und ERicH HaaAsE(?) in ihren musterhaften Bearbeïtungen der exotischen Chilopoden niedergelegt haben. Ich kann also nicht hoffen, das Richtige mehr als meine Vorgänger getroffen zu haben, und habe so wie sie beinahe das ganze Material als bisher unbearbeitet beschrieben. Vielleicht wäre das Resultat ein anderes geworden, wenn es mir gelungen wäre, gewisse gewünschte Typenstücke zur Ansicht zu bekommen, — was ich jedenfalls versucht habe. Ich habe allerdings stets die Verwandt- schaft zu beschriebenen Formen, wie ich sie nach der Diagnose (*) Myriapoda Musæi Hauniensis, in « Naturb. Tidsskr. 3 R., 7 & 8 Bd. (1871-72) und in « Vidensk. Medd. fra Nat. Foren. i Kjübenhavn ; (1886). Myriapoda Musxæi Cantabrigensis, in “ Proc. Am. Phil. Soc. (1885). (2) Die Indisch-Australischen Myriopoden, I, Chilopoden, in » Abhand. des 7001. und anthropologisch-ethnogr. Museum in Dresden » (1886-1887). ro ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXHI. 15 206 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN beurtheilen konnte, gewissenhaft angegeben, in zweifelhaften Fällen aber es doch vorgezogen, den betreffenden Thieren lieber neue Namen zu geben, als eine schon unsichere Synonymie noch zweifel- hafter zu machen. Das habe ich in der Ueberzeugung gethan, dass es künftig, wenn endlich die so nôthige kritische Revision der Synonymie der Myriopoden in Angriff genommen wird, leichter fallen muss, einen überflüssigen Namen aus der Nomenclatur zu streichen, als eine durch unrichtig gebrauchte Artnamen verwirrte Synonymie wieder ins Klare zu bringen. Ich hatte gehofit, diesen meinen kleinen Aufsatz mit Abbil- dungen begleiten zu dürfen, da es oft seine Schwierigkeiten hat, die zwar geringen, aber bestimmten Verschiedenheiten, besonders der Sculptur, durch Worte zu veranschaulichen, habe mich aber leider in dieser meinen Hoffnung getäuscht gesehen. DES BRUSSELER-MUSEUMS. 207 Fam. IULIDÆ (LEACH). Gen. SPIROSTREPTUS Brandt, 1833. (1833. BRANDT, Bull. des Nat. de Moscou, VI, p. 208. 1862. Perers, Reise n. Mossambique, V. p. 535-548). (Sus&eEnus VODOPYGE BRANDT). Conspectus specierum. I. Foveæ ventrales sternorum oblongo-compressæ, plus bis vel multo longiores quam latiores. A. Collum lateribus postice emarginatis; pars anterior de- tecta segmentorum inferne strigosa. a. Sutura segmentorum non crenata; processus caudalis apice recurvo. 1. Sp. javanicus BRANDT. b. Sutura pulchre crenata; processus caudalis rectus. 2. Sp. torquatus n. Sp. B. Collum lateribus postice sub rectis; pars anterior detecta segmentorum inferne circa foveas non strigosa; (coxæ paris posterioris pedum maris in seg- mentis ultimis processu styliformi) 3. Sp. armatus n. Sp. II. Foveæ ventrales parvæ, non longiores quam latiores. A. Sterna transverse non striata. 1. Heteromorphi KARscH. a. Clypeus valde rugosus ; sutura profunde crenata; oculi remoti. 4. Sp. fuscipes n. Sp. b. Clypeus sublævis; sutura non crenata; oculi approximati. 5. Sp. æquatorialis n. sp. 2. Homomorphi Karscx (Species 13°, cujus femina sola est cognita, forsitan ad Heteromor- phos numeranda). a. Etiam pars anterior detecta segmentoru m inferne longitudinaliter striata. 208 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN *) Pars posterior segmentorum quam anterior non altior. +) Dorsum vitta pallida notatum. «) Venter et pedes colore pallido; pars anterior obtecta segmentorum striis concentricis paucis, stria postrema profunda, suturam alteram simulante; ocelli distincti. 6. Sp. Volxemi n. sp. G) Venter et pedes colore fusco; pars anterior obtecta segmentorum striis concentricis pluribus, stria postrema quam ceteris non profundiore; ocelli valde depressi. 7. Sp. occœcatus n. Sp. +) Dorsum vita pallida nulla. 8. Sp. tristis n. sp. *#) Pars posterior segmentorum quam anterior multo magis elevata. 9. Sp. corticosus n. sp. b. Pars anterior detecta segmentorum in ventre striis longitudinalibus nullis. *) Valvulæ anales non marginatæ. +) Pars posterior segmentorum adscendens, quam anterior multo magis elevata, postice callo vel toro concentrico aucta. 10. Sp. torifer n. sp. ++) Pars posterior segmentorum non adscen- dens neque anteriore altior. 11. Sp. patruelis n. sp **) Valvulæ anales plus minus marginatæ. æ) Lamina infra-analis latior quam longior. a) Sculptura coriacea. 12. Sp. papillaris PoRAT. BB) Sculptura valde rugosa. 13. Sp. corrugatus n. sp. GB) Lamina infra-analis elongata, subæqua- liter triangularis. 14. Sp. microps PoRAT. B. Sterna distincte transverse striata vel (sp. 18) saltem aciculata. 1) Sutura dorsi segmentorum vix distinguenda. 15. Sp. fartus n. sp. 2) Sutura dorsi distincta. a) Pars anterior detecta segmentorum inferne strigosa. 16. Sp. ventralis PoRaT. b) Pars anterior detecta inferne non longitudina- liter striata. *) Striæ concentricæ dorsi segmentorum pæne DES BRUSSELER-MUSEUMS, 209 totum spatium partis anterioris detectæ occupantes; pars posterior adscendens, anteriore multo altior. 17 Sp. biber n. sp. **) Striæ concentricæ dimidium anticum (obtec- tum) partis anterioris occupantes; pars posterior postice anteriore non altior. 18. Sp. vulgatus n. sp. I. Foveæ ventrales in utraque parte sternorum oblongo-compressæ, plus bis vel multo longiores quam latiores. (Segmentum ultimum in processum, valvulas anales plus minus superantem, productum). (Valvulæ anales crasse marginatæ). (Sterna non transverse striata). 1. SPIROSTREPTUS JAVANICUS Brandt, 1841. Syn. 1841. Spirostreptus javanicus, Brandt, Recueil de mém. rel. etc. p. 92. 1876. » collaris Porat, Bih. Svenska Vet. Ak. Handi. IV, n° 7, p. 43. 21878. » seymentatus Voges, Zeïitschr. wiss. Zool. XX X1, p. 179. S'ubcrassus, antice allenuatus, collo dilatato, olivaceo-fuscus, ferrugineo-vel piceo-anulatus, nilidus, dorso partis posterioris seg- mentorum lævi, collo subaliformi, lateribus subdilatatis et sæpis- sime strialis, marqine postico emarginato, oculis inter se parum distantibus; sutura seymentorum sal profunda sed vix vel indi- stincte crenata, spina seymenti ultimi sat longa, apice recurvo. Caput sulco verticis plus minus profundo, fronte lævi vel sublævi, clypeo sat sinuato, foveis circa incisuram 4-6 leviter impressis. Oculi ocellis ce. 50 6- (vel 7-) seriatis (12-11, 12-10, 10-9, 8, 6, 2-4, 0-2) trigono-ovales, inter se fere diametron oculi maximam distantes. Antennæ breves, subcompressæ, resupinæ collum subæ- quantes vel nonnihil superantes. Segmentum primum lobis laterali- bus subaliformibus, longe productis, non inflexis, antice et postice emarginatis, apice subdilatatis, antice crasse marginatis, angulo antico rotundato, postico acutiusculo, striis paucis (3-6) abbrevia- tis, su bobliquis vel longitudinalibus, raro nullis. — Segmentum ulti- mum elongatum, spina adstricta, apice recurvo. — Valoulæ anales crasse marginatæ; lamina infraanalis duplo latior quam longior, postice late angulata, angulo ipso subtumido. — Segmenta reliqua parte anteriore obtecta, striis concentricis numerosis (12 et 210 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN ultra) in dorso reticulatis, inferne ad fossam ventralem recur- vis et interdum ramulos paucissimos ultra fossam emittentibus ; parte anteriore detecta lævi, vix strigosa; parte posteriore inferne striata vel sulcata, striis summis ad poros abbreviatis; striis in seg- mentis posticis magis magisque a poris remotis. — Port laterales sat magni, suturæ, antrorsum leviter angulatæ, approximati, mediis in lateribus partis posterioris segmentorum siti. — Swéura pro- funda, haud vel vix crenulata. — Pedes breves, plerique supra læves, infra solito magis setosi. — Vumerus seymentorum 57-61. Color partis anterioris segmentorum olivaceo-vel cinereo-fuscus, parte basali obtecta sæpe pallida, "partis posterioris plus minus ferru- gineo- vel piceo-anulatus, limbo tenuissimo pallido, subpellucido ; facies, pedes, antennæ marginesque ani rufescentia vel flavescentia. Mas : pedes articulis penultimis et antepenultimis soleis albis inflatis, setis destitutis. Organa copulationis : laminis interioribus et anterioribus apice subtruncatis, vix dilatatis, leviter inflexis; flagello in medio subfurcato, ramo interiore brevi, recto, angusto, apice biaculeato, laminis interioribus adpresso vel approximato, ramo altero robusto, involuto apice folioso-dilatato, margine extremo setoso-pectinato, lateribus singulis ante apicem aculeo magno, qua re ancoræ subsimili. Long. corp. 100 — 220 m. m. Lat, max. Corp. 80 17 nu» » segm. 1° 8 — 15 » > DO: T7 — 7 >» Long. antenn. 8.5 — 8 » » ped. 8.5— 8 » Hab. : Java et Amboïina (Batavia, Vorderman, Suyckerbuyk); Tjikova Tangerang. (P. Vermersch). Seitdem ich Exemplare von dieser Art in Mehrzahl untersucht habe, erkenne ich leicht, dass Spirostreptus collaris mihi (1876), wiewohl der Halsschild der von mir beschriebenen Form keine Längsfurchen besass, mit Spérostreplus javanicus BRANDT identisch sein muss. Und wahrscheinlich ist auch Spirostreptus segmentatus VoGes mit Diesem synonym, denn Voges’ Beschrei- bung a.a.0. und sogar die Abbildung der Borste der männl. Copulationsorgane passen für oben erwähnte Art recht gut. Viel- leicht fallen auch Spirostreptus Lunelir und Spir, Kandyanus Humgert(Myr. de Ceylan pp. 47 et 49) mit dieser Form zusammen. Spirostreptus javanicus liegt mir in vielen in Farbe und Form von einander abweichenden Exemplaren vor. Der vordere Rings- theil der Segmente wechselt von gelb-oder rôthlichgrau bis oli- venfarbig, der hintere von graublau bis schwärzlich, der Rand jedoch ist immer rost-oder pechbraun gesäumt. Bei durchfallendem DES BRUSSELER-MUSEUMS. 211 Lichte zeigt sich der hintere Ringtheil mit mehreren unregelmässig gereihten, gelben halbdurchsichtigen, runden Flecken geziert. Die Beine sind bei einigen Thieren gelb, bei anderen mit Ausnahme der zwei ersten Glieder dunkelgefleckt. In Bezug auf die Kôrper- form sind die kleineren Stücke gegen das Kopfende an Umfang weniger verschmälert, während z. B. ein grosses Weïbchen (von 220 m.m. Länge und 17 m.m. (grôfster) Breite am 6% Segment) dort eine Breite von nur 7 m.m. hatte. 2. SPIROSTREPTUS TORQUATUS N. Sp. Q Subgracilis, antice vix gracilior, cinereo-fuscus, piceo-anulatus et limbo sat lato subpellucido ornatus, valoulis analibus fusco-macu- latis, nitidissimus, lævis, collo fere eâdem formé qué Spir.javanici, lobis tantum inferne angustioribus, oculis inter se multo plus dia- metron oculi distantes, sutura segmentorum profunda et pulchre crenatla vel polius papillato-punctata, parte anteriore detecta seymen- lorum allius, supra et sæpe pone fossam ventralem, striolata; spina segmentr ullimi brevi, recta. Caput læve, sulco verticis longo sed tenui; clypeo anguste sed sat profunde exciso, foveis setigeris circa incisuram c. sex. — Oculi parvi, ocellis 35-45 (10, 9, 7, 5, 2 — 11, 10, 8, 6, 5, 2), 5-6-seriatis, interse 1 1/2 diametron oculi distantes. — Antennæ breves, marginem posticum colli non attingentes. — Seymentum primum lateribus angustatis et elongatis, non inflexis, apice sub- dilatatis, longe infra ventrem segm. 2i pendentibus, antice et postice sinuatis, angulo antico rotundato, postico acuminato, margine antico crasse et alte marginato, postice striis nonnullis abbreviatis longi- tudinalibus vel obliquis. — Segmentum ullimum sublæve, spina brevi et apice vix recurvata. — Valvulæ anales sublæves, distincte mar- ginatæ; lamina infraanalis multo latior quam longior, postice obtuse angulata, apice ipso tamen subtumida. — Segmenta reliqua supra sublævia vel subtilissime coriacea, parte anteriore obtecta leviter concentrice striata, striis infra ad fossam ventralem recurvatis et in partem mediam transeuntibus; parte anteriore detecta infra sæpe, etiam in segmentis mediis, supra fossam leviter strigosa; parte posteriore infra sat dense et profunde striata, striis supremis abbreviatis usque ad poros, in segmentis anticis etiam supra eosdem, pertinentibus. — Syéwra profunda, in dorso, præsertim in corpore posteriore, pulchre crenata vel punctis elevatis ornata — Pori late- rales sat magni, suturæ, antrorsum angulatæ, approximati, paullo infra lineam mediam laterum siti. — Pedes brevissimi, supra glabri, infra setosi. — Vumerus seymentorum 55-61. Color : Pars anterior segmentorum cinereo-fusca, parte basali 212 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN obtecta tamen flavida, posterior ferrugineo-picea, infra pallidior, limbo sat lato pallido, subpellucido; frons, antennæ, pedes, apex segmenti ultimi flavida; valvulæ anales ejusdem coloris sed in medio macula magna fusca ornatæ. Long. corporis 60 — 100 m. m. Lat. » ip oe 8 » Long. anten. 2.5— 3.5 » > ped. RAS AS NT Hab. : Batavia, Tjikova Tangerang (P. Vermersch) Amboina (S'uycherbuyk). (2 ©). Vorliegende Form ist mit dem Spirostr. javanicus nahe ver- wandt, doch besitzt sie eine zierlich crenulirte Sutur, ein kur- zes, fast gerades Schwänzchen und mehr weitstehende Augen- haufen; überdies ist die Ventral-und Seitenfläche des vorderen unbedeckten Ringtheiles ôfters fein, und zwar etwas schräg, längsgefurcht. Auch mit Spérostreptus jfoveatus Karsch (Zeit- schr. f. d. ges. Naturw. Bd. LIV, p. 24) ist unsere Art verwandt, aber davon leicht durch längere Bauchgruben und kürzeres Schwänzchen zu unterscheiden. 3. SPIROSTREPTUS ARMATUS n. Sp. G Gracilis, antice parum atlenuatus, fusco-niger, piceo-anulatus et pallido-limbatus, nitidus, sublævis, lateribus colli postlice vix vel levissime emarginalis, oculis inter se paullo plus diametron oculi distantibus ; antennis longioribus; sutura profunda et crenata; coæis paris posterioris pedum in segmentis ultimis (ce. 30-40) pro- cessu styliformi sat longo, acuminalo armatis; spina segmenti ullimi longissima ; pedibus longis. Caput læve, nitidum, sulco verticis longo, profundo et antice profundius exarato vel potius foveato, fronte inter radices antenna- rum foveis duabus impressis; clypeo sat profunde exciso, supra incisuram foveis ç. 6 setigeris. — Oculi ocellis ec. 50 (12, 11, 9, 7, 5, 3) sex-seriatis, inter se paullo plus quam diametron oculi distantes. — Anfennæ elongatæ, subclavatæ, marginem posticum segm. 3° superantes. — Seymentum primuim lateribus subtrunca- tis, antice marginatis et emarginatis, postice subrectis, angulo antico rotundato, postico subrecto, striis paucis longitudinalibus impressis. — Segmentum ultimum spina longissima, valvulas anales multo superante, apice recurvo. — Valvulæ anales sublæ- ves, marginatæ, lamina infra-analis duplo latior quam longior, postice angulata, apice subtumido. — Segmenta reliqua nitidis- sima, parte basali obtecta densissime concentrice striata, striis dorsi dimidium partis anterioris occupantibus, in lateribus inferne DES BRUSSELER-MUSEUMS. 213 haud vel vix (ne quidem ad fossam ventralem) recurvatis; parte anteriore detecta angusta, inferne non strigosa; parte posteriore in dorso rugulis longitudinalibus sat densis, præsertim in cor- pore posteriore, inferne dense et profunde longitudinaliter striata, striis supremis, circa poros desinentibus, abbreviatis. — Sufura profunda, pulchre crenata. — Porc laterales parvi, suturæ sub- rectæ approximati. — Pedes longissimi, latitudinem corporis lon- gitudine subæquantes, articulis penultimis et antepenultimis soleis brevibus albis inflatis instructis, coxis paris postici segmentorum singulorum, segmentis 20 anticis tamen exceptis, postice et inferne processu styliformi elongato armatis. — Vumerus seymentorum 55. Mas : Organa copulationis laminis interioribus (mediis) subcor- diformibus, apice vix dilatatis, fortiter inflexis, flagello longissimo, in medio subfurcato, ramo interiori curvato, brevi, angusto, apice simplici, ramo exteriori robusto, involuto, prope basin in proces- sum styliformem producto et præterea medio in latere exteriore aculeo uno; apice flagelli dilatato, membranaceo, in margine inte- riore setis nonnullis fuscis instructo. Color : Fusco-niger, parte basali obtecta segmentorum flavida, parte posteriore subpiceo-fusca, limbo pallido angusto subpellucido; pedes antennæque pallide testacea, his apice infuscatis; margo clypei, spina segmenti ultimi marginesque valvularum analium subferruginea. Long. corp. 85 mm. lat. 5,5 mm.; long. ant. 5,5 mm.; long. ped. 4,5 mm. Hab. : Java, Tjikova Tangerang (P. Vermersch) (1 &). Die eigenthümliche Bewaffnung der Hüften der meisten (hinte- ren) Beinpaare, die rückwärts in einen spitzen, scharf abge- setzten Griffel ausgezogen sind, fällt auf den ersten Blick auf, und lässt eine eigene Art vermuthen, was auch die fehlende Sculptur an der Ventralfiäche des vorderen unbedeckten Ringtheils (hinter und über den Bauchgruben) zu bestätigen scheint. Das beschriebene Männchen stammt übrigens aus demselben Fundorte wie Spiro- streplus torquatus. (Vielleicht das Männchen dazu ??). II. Foveæ ventrales sternorum parvæ, non longiores quam latiores. (Segmentum ultimum in processum, valvulas anales superantem, non productum.) À. Sterna transverse non striata. 1. Heteromorphi Karsch. (Latera segmenti li angulo antico maris magis quam feminæ producto). 214 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN 4. SPIROSTREPTUS FUSCIPES N. Sp. Subcrassus, punctatus,nitidissimus, olivaceo-cinereus vel cinereo- fulous, fusco-anulatus, clypeo valde rugoso; oculis multo plus quam diametron unam oculi distantibus; lateribus colli plicis 3-4 (et ultra) obliquis integris paucisque abbreviatis immixtis; parte posteriore segmentorum striis longiludinalibus ventris el laterum densis, profundius impressis, plurimis, 1-2 ad poros exceplis, inte- gris; sulura pulchre et profunde, præserlim circa poros, crenata; poris lateralibus a sulura remotis, pæne in medio partis posterioris seygmentorum sitis; pedibus nigricantibus. Numerus segmentorum ad 60. Long. corp. 60-70 mm.; lat. 5-6 mm,; long. ant. 4-5 mm.; long. ped. 3,5-5 mm. Caput vertice summo rugulis paucis transversis et sulco longi- tudinali tenui; clypeo modice exciso, valde rugoso, foveis c. 4 in rugas demersis. Oculi ocellis c. 50 et ultra (46-56), 7-seriatis (11, 10, 10-9, 9-7, 8-5, 5-3, 3-1), inter se prope 1 1/2 diametron oculi distantes. — Anfennæ breves : feminæ segmentum 2" pæne superantes, maris paullo longiores. — Segmentum primum lateribus parum productis, inflexis, angulo maris antico producto acuminato, postico rotundato, angulis feminæ duobus obtusis; striis 3-4 et plu- ribus integris, profundis, 1-2 abbreviatis vel furcatis — Segmentum ultimum dense (præsertim postice) punctatum, postice angulatum neque tamen in spinam productum, angulo obtuso. — Valoulæ anales item dense punctatæ, crasse marginatæ; lamina infra-analis punc- tata, brevis, postice latissime angulata vel subrotundata.— Segmenta reliqua leviter coriacea et dense punctata, punctis tamen magis sparsis ad marginem posticum segmentorum; parte anteriore obtecta sublævi, dense et distincte concentrice striata, striis infra dispersis neque tamen recurvatis, stria postrema in ventre suturæ valde approximata; parte anteriore detecta dense punctata, in dorso angusta, in lateribus et in ventre angustissima, non strigosa; parte posteriore infra poros profunde striata vel subsulcata, striis omnibus, 1-2 prope poros exceptis, integris.— Sutura profunda, leviter antror- sum arcuata, profunde et pulchre crenata, ad poros subfoveoleta. — Pori laterales infra lineam mediam laterum in parte posteriore segmentorum sitis, pæne æque a satura atque a margine postico remoti. — Pedes sat longi, supra glabri, inferne sparse setosi. Color : pars anterior segmentorum testaceo-fulva vel cinerascens, posterior nigro-viridis vel cinereus, limbo piceo subpellucido; segmentum primum et ultimum nigro-viridia, medio pallide irrorata, marginibus infuscatis; pedes antennæque nigra. DES BRUSSELER-MUSEUMS. 215 Mas : pedes articulis penultimis et antepenultimis soleis albis inflatis setis nullis. Organa copulationis : Laminæ posteriores copu- lativæ quam anteriores (vel interiores) tertia parte longiores, apice rotundato compresso disciformi; flagellum breve, aculeis lateralibus nullis, apice membranaceo-dilatatum. Hab. : Bahia (De Lacerda); Pernambuco (Zartique), Campos (Thobie). Diese Art ist mit Syérostreplus mathematicus Karsch verwandit, aber davon durch das sehr ranzelige Gesicht verschieden; auch dem Spérostreptus clathratus Voges ist sie ähnlich, hat aber das Endstück des « äufseren » (Voges) Klammerblattes nicht « vogel- kopfähnlich », sondern abgerundet. Von Spérostrepius rugifrons Por. (Bih. Sv. Vet. Ak. Hand. B. IV. n° 7, p. 38) ist sie durch crenulirte Sutur und die dichtere Punktirung des Rückentheiles verschieden, denn bei Sy. rugifrons ist die Punktirung nur um die Sutur herum dichter. Bei Spir. surinamensis Brandt (Rec. p. 108), dem unsere Art auch sehr nahe zu kommen scheint, ist das letzte segment « postice angulatum et medio brevissime apiculatum, apiculo supra subelevato, postice tumido »; ausser- dem ist die Farbe dunkler und die Grôüsse bedeutender. 5. SPIROSTREPTUS ÆQUATORIALIS n. Sp. Subgracilis, dense punctatus, subnitidus, ruber, fusco-anulatus ; clypeo punctato, sed non vel vix ruguloso; oculis inter se unam dia- metron oculi vix distantibus; lateribus coli plicis paucissimis (2-3) integris, 1-2 immixtis abbreviatis; parte posteriori seygmen- torum ventris et laterum ample, sed non profunde striata, strüs supremis abbreviatis; sutura supra poras in dorso striolis valde abbreviatis levissime impressis ornata neque lamen crenala; poris lateralibus a sutura remotis, sed huic multo propioribus quam marginipostico segmentorum; pedibus ferrugineis vel fuscescentibus. Numerus segmentorum 57-62. Long. corporis 125 mm. ; lat. corp. 7 mm. ; long. ant. 5. 5. mm.; ong. ped, 5 m. m. Caput sulco verticis profundo, clypeo profunde exciso, dense punctato sed vix ruguloso, ceterum sublæve. — Oculi ocellis c. 50 (45-59) 7-seriatis (12, 11, 10, 9, 8, 6,3 — 11, 10, 9, 7, 5, 3) inter se approximati, nullam diametron oculi distantes. — Antennæ breves, resupinæ segmentum 2"" longitudine æquantes. — 5eg- mentum primum lateribus parum productis, inflexis, striis (2-3) integris areuatis, 1-2 abbreviatis immixtis, angulo antico maris producto acuminato, postico rotundato vel obtuse angulato, lateribus 216 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN feminæ subtruncatis, angulis duobus, præsertim antico, obtusis, margine antico utriusque sexus marginato et emarginato. — Seymen- tum ultimum postice obtuse angulatum, apice ipso nonnihil inerassato etelevato. — Valvulæ anales acute marginatæ ; lamina infra-analis brevis, postice obtuse angulata. — Seymenta reliqua dense punctata, sed minus coriacea, parte anteriore obtecta dense sed subtilissime concentrice striata, striis dorsi, postrema discreta evanescente ex cepta, dimidium spatium ad suturam occupantibus, infra poros dispersis, sed vix recurvatis, stria postrema distinctiore, suturæ valde approximata; parte anteriore detecta densius punctata, in dorso angusta (si stria concentrica postrema exstincta, latiore) in lateribus sensim angustiore, in ventre angustissima, striolis longi- tudinalibus nullis (non strigosa); parte posteriore ample et leviter longitudinaliter striata, striis integris longe infra poros desinen- tibus, striis plurimis supremis ad poros abbreviatis. — S'ufura sat profunda, antrorsum magis arcuata, supra poros striolis minimis abruptis ornata neque tamen distincte crenata, nedum subfo- veolata. — Pori laterales supra lineam mediam laterum, longe ante medium partis posterioris segmentorum siti. — Pedes elongati, superne glabri, inferne setosi. Color rubescens vel fulvus, arcu vel anulo fusco in medio segmen- torum, limbo sat lato subpellucido. Pedes antennæque ferruginea, interdum fuscescentia. Mas : pedes articulis penuultimis et antepenultimis soleis albis inflatis, setis nullis. Organa copulationis fere eâdem forma ac Spir. fuscip., sed apex laminarum copul. posteriorum est major, lateraliter rostratus ; flagellum longius. Hab. : Ecuador (De Vülle). 2. Homomorphi Karsch. (Latera segmenti l' maris eâdem formà quà feminæ). a) Etiam pars anterior detecta segmentorum inferne striis longi- tudinalibus. *) Pars posterior segmentorum quam anterior non altior. +) Dorsum vitta pallida notatum. 6. SPIROSTREPTUS VOLXEMI n. Sp. Subgracilis, antice valde attenuatus, supra fuscus vel fusco- marmoratus, vitta dorsali lata contiqua testacea, infra (poros) testa- ceus, lævis, nitidus, vix punclalus nec coriaceus; parte anteriore obtecta segmentorum stris concentricis paucis (5-8), dimidium anterius vix occupantibus, stria postrema etiam in dorso profunde exarata; parte posteriore segmentorum infra sublilissime striata; DES BRUSSELER-MUSEUMS. va A ocutis inter se longe distantibus; lateribus colli subtruncatis 1-2 plicatis; valoulis analibus compressis; pedibus brevissimis. Numerus segmentorum 57-60. Long. corp. 55 mm.; lat. 3.5 mm.; long. ant. 3 mm.; long. ped. 1.7 mm. Q Caput læve, nitidum, sulco verticis obsoleto; clypeo sat pro- fande exciso, foveolis 4. — Oculi subtrigono-rotundati, ocellis c. 25-30; 5-seriatis (3, 6, 8, 6, 5 — 3, 6, 7, 6, 4) inter se plus bis diametron oculi distantes. — Antennæ elongatæ, segmentum 34 pæne superantes. — S'eymentum primum lateribus sat productis, subrotundatis vel angulo antico quam postico magis rotundato, antice marginatis sed non emarginatis, postice rectis, striis integris duabus. — Segmentum ultimum postice non mucronatum sed angu- latum, angulo quam angulo recto paulo majore. — Valvulæ anales subcompressæ, non marginatæ sed marginibus nonnihil reflexis : lamina infra-analis brevis, postice subangulata. — Seymenta reliqua glabrata, parte anteriore obtecta angusta, stria concentrica pos- trema profunda, a parte anteriore detecta distinctissime discreta, striis concentricis paucis (5-8), spatium mininum occupantibus, infra non recurvatis; parte anteriore detecta æque ac parte postica inferne longitudinaliter subtilissime striata, striis ultra finem pedum non pertinentibus. — Syéiura distincta, x0on crenata. — Pedes breves, supra glabri. — Pori laterales sat longe pone suturam siti. Color : dorsum arcubus transversis fuscis vel fusco-marmoratis ad poros subtruncatis, vitta lata contigua testacea unilineatum, ventre infra poros, parte basali obtecta, limbo partis posterioris segmentorum testaceis vel fulvescentibus; capite testaceo, fascia inter oculos 4-punctata, fusca; valvulis analibus testaceo-margi- natis ; segmento ultimo bicolore, fusco, dorso medio apiceque testa- ceis; antennis fusco-anulatis; pedibus testaceis. Hab. : Brasilia, Therezopolis (Camille van Volzem). Ich widme die kleine schôn gefärbte Art dem Herrn Camille van Volxem, dem die Wissenschaft so viele neue und werthvolle Funde an Myriopoden verdankt. Die Segmentirung dieser Art ist ganz eigenthümlich. Der bedeckte Vordertheil ist nämlich wie durch eine eigene Sutur von dem unbedeckten abgesetzt, was dadurch bewirkt wird, dass die letzte ringfôrmige Riefe stark eingedrückt und fast tiefer ist als die eigentliche Sutur der Segmente. 7. SPIROSTREPTUS OCCŒCATUS n. Sp. Gracilis, lævigatus, nigro-fuscus, late pallido-anulatus, villa dorsali anqusta teslaceo-punctata unilineatus, antennis pedibusque 218 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN infuscatis; oculis inter se longissime distantibus, ocellis valde depressis, interdum vix distinquendis; lateribus colli antice subro- tundatis, poslice angulalis, stria integra unica; valvulis analibus subcompressis; parte anteriore obtecta segmentorum striis concen- tricis compluribus (10 et ultra), stria postrema non profundius exarata. Numerus segmentorum 61-63. Long. corp. 50 mm.; lat. 2,7 mm.; long. ant. 2,3 mm.; long. ped. 1,7 mm. Caput læve, nitidum, sulco verticis subtilissimo (infuscato), clypeo modice exciso, 4-foveolato. — Oculi rotundati, ocellis paucis valde depressis, interdum vix distinguendis, inter se prope ter dia- metron oculi distantes. — Antennæ elongatæ, © marginem seg- menti 2‘ subattingentes, G' longiores, articulis 3-6 (utriusque sexus) articulum 2°" longitudine subæquantibus. — Segmentum primum lateribus antice oblique rotundatis, postice angulatis, stria unica arcuata, marginem sequente. — Seygmentum ullimum sub- læve vel apice coriaceum, postice angulatum, angulo quam angulo recto multo majore. — Valoulæ anales convexæ vel leviter com- pressæ, nullo modo marginatæ neque galeiformes; lamina infraanalis sat magna, vix duplo latior quam longior, postice sat acute angulata (angulo tamen quam angulo recto majore). — Seymenta reliqua sublævia vel oculo armato passim aciculata et carinulis sparsis valde depressis; parte anteriore obtecta subtilissime, sed sat dense, con- centrice striata, striis infra non recurvatis, in dorso dimidium ante- rius occupantibus; parte anteriore detecta æque ac p. postica in ventre longitudinaliter striata, striis paucis et subtilibus, ultra pedes extensos vix pertinentibus. — Swiwra sat profunda, non crenata. — Pori laterales sat longe pone suturam siti. — Pedes breves, supra glabri, infra sparse setosi. Color : nigro-fuscus vel in lateribus viridi-fusco-irroratus, limbo partis posterioris segmentorum late pallido, linea dorsali, in collo incipiente,e maculis parvis testaceis vel flavidis composita, ornatus; collo marmorato, intra limbum (antice et postice) flavidum macu- lato; capite flavido, fusco-irrorato, fascia inter oculos fusca, maculis 4 flavidis 2-seriatis signata ; antennis pedibusque infuscatis. Mas : Pedes soleis ordinariis minimis, articulis soleas gerentibus inferne setosis. Organa copulationis : laminæ cop. interiores apice rostratæ ; flagellum setiforme. Hab. : Brasilien, Pedro de Cerra (Cam. van Volæem.) + +) Dorsum vitta pallida nulla. 8. SPIROSTREPTUS TRISTIS nN. Sp. Præcedenti similis, at diversus videtur : oculis ocellis distinc- lioribus inter se bis diametron oculi distantibus, sculptura paulo DES BRUSSELER-MUSEUMS. 219 fortiori, vita dorsali pallida nulla, antennis longioribus. Mas : Laminæ copulativæ interiores apice rotundatæ. Numerus segmen- torum 57-58. Long. corp. 45 mm.; lat. 3 mm.; long. ant. 2.5 mm.; long. ped. 1.5 mm. Hab. Brasilia, Pedro Acu (Cam. van Volxem) . Ich würde diese Form für eine einfarbige Varietät der vorherge- henden gehalten haben, wenn nicht die männlichen Copulationsor- gane verschieden wären. Das Endstück der hinteren Klammer- blätter ist nämlich abgerundet, nicht « vogelkopfähnlich » wie bei Spir. occæcatus, und die Geiïssel lang, borstenformig, an der Basis mit einen Stachel oder Nebenbôrstchen bewaffnet. Die Ocellen sind ziemlich deutlich, beiderseits c. 20-30 (5,6, 6, 4 — 5,7, 6, 5-5 — 7, 7, 6-5 —7, 8,6, 3-6 — 8, 8, 5, 2). Die Fühler erreichen beim Q den 4°, beim G‘ den 5°" Ring. *#) Pars posterior segmentorum multo magis quam anterior elevata. 9. SPIROSTREPTUS CORTICOSUS n. Sp. Subgracilis, antice atlenuatus, rugoso-coriaceus, rufescens vel Julvus, fusco-anulatus, parte posteriore segmentorum quam ante- riore altiore; oculis valde approzimatis, inter se nullam diametron oculi distantibus; lateribus colli elongatis, crasse marginatis, postice sinuatis, plicis integris nullis, sed striis paucis abbreviatis ; parte anteriore obtecta segmentorum striis concentricis numerosis- simis subtilissimis, posticis in dorso reticulatim abruptis, paullo ante suturam desinentibus, infra dilatato-recurvatis et suturæ approzimatis ; parle anteriore detecta el parle posteriori segmen- torum punctatis et rugoso-coriaceis; valoulis analibus subcompressis vel leviter reflexis, non marginatis; pedibus longis. Numerus seg- mentorum 69-75. Long corp. 165-230 mm.; lat. maxima 10-18 mm.; lat. segm. 7i: 8-11 mm.; long. ant. 7-8, 5 mm.; long. ped. 10-12 mm. Caput coriaceum, sulco verticis profundo; clypeo ruguloso, plus minus profunde exciso, foveolis compluribus (5-8), sæpe minus distinctis circa incisuram. — Oculi subpyriformes, demersi, ocellis c. 55 7-seriatis (12, 11, 10, 8, 7, 5, 2 — 12, 11, 10, 8, 6, 4, 3) inter se multo minus quam diametron oculi (1/2-3/4) distantes. — Antennæ breves, subclavatæ, articulis 5-6 latioribus quam lon- gioribus, marginem posticum colli (&, @®) vix atttingentes. — Segmentum primum lateribus elongatis, infra subtruncatis, non inflexis, antice crasse marginatis, postice subsinuatis, € infra 220 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN subdilatatis angulo antico subrecto, callo marginali latiore et deplanato, angulo postico subacuto, © angulo antico subrotun- dato, postico subacuminato; plica nulla (præter marginalem) sed in utroque sexu postice striis vel rimulis paucis abbreviatis subtilibusque longitudinalibus. — Segmentumultimum rugoso-coria- ceum, medio nonnihil adstrictum apice, subtumido, subangulato. — Valvulæ anales valde coriaceæ, subcompressæ vel leviter reflexæ, non marginatæ, vix subgaleiformes; lamina infra-analis brevis, postice rotundata. — Segmenta reliqua opaca, profunde segmentata, parte posteriori segmentorum quam antica magis elevata, valde punctata et rugoso-coriacea, superficie cortici asperitate subsimili, punctis et rugulis ante suturam et præsertim in parte posteriori segmentorum densioribus, ad marginem posticum versus nonnihil dispersis; parte anteriore obtecta glabrata, densissime sed levissime concentrice striata, striis postremis in dorso magis magisque reti- culatis, abruptis, evanidis, ante suturam sæpe in impressiones Soniluiares dissolutis, infra dilatato-recurvatis, in partem detec- tam transeuntibus eamque in ventre substrigosam facientibus ; parte ant. detecta angustissima, præsertim in ventre, dorso pulchre punctato et coriaceo, punctis ultra strias concentricas postremas, abruptas, obviis; parte posteriore infra dense striata, striis integris paullo infra poros desinentibus, deinde et supra poros abbreviatis, etiam in sutura dorsi leviter impressis. — Sutlura profunda, antrorsum angulata. — Pori laterales propiores suturæ, eandem tamen non tangentes, supra lineam mediam laterum in parte posteriore seg- mentorum siti. — Pedes longissimi, articulis primis supra setis apicalibus, infra art. 1-7 seta subapicali (pedibus segmentorum anti- corum, ut solent, setis pluribus). Color : rufescens vel fulvus, parte postica segmentorum olivaceo- vel cinereo-fusca, limbo ipso rufescente subpellucido ; antennis pedi- busque fusco-brunneis. Hab. : Amboina, (S'uycherbuyck) Sumatra, Bodjo.(J. Z. Weyers). Mas : articulis 2 antepenultimis infra soleis albis inflatis, setis nullis, soleis pedum corporis posterioris magis magisque diminutis. Laminæ copulativæ exteriores minimæ, interiores maximæ forci- patæ, apice inflexo subdigitato (digitis 2-3) ; flagellum brevissimum, in dimidia altitudine laminæ interioris infixum, foliosum, apice acu- leis duobus, altero setigero. Diese durch viele gute Charaktere gekennzeichnete Art scheïint in näher Verwandschaft zu Spérostreptus trunculatus Karsch zu stehen. Da aber F. Karsch, leider, keine Maasse für das von ihm beschriebene (Q) Exemplar angiebt, und da das Gesicht unserer Form nicht « glatt » ist, und der Hinterrand der Ringe weder glatt und glänzend (« parte postica postice glabra, nitente ») noch der DES BRUSSELER-MUSEUMS. 221 vordere Winkel des Halsschildes fast zugespitzt (« subacutus ») genannt werden kann, habe ich nicht gewagt, meine Art mit der seinigen zu identificiren. Das äusserste Glied der Beine, wenigstens der mittleren und hinteren, trägt nicht so viele Borsten oder Stacheln, wie es sonst meist der Fall ist. Oberhalb der Endklaue steht nur e2» Stachel, und an der unteren Seite des Endgliedes findet sich gewühnlich nur (in der Nähe der Klaue) eine Borste, selten zwei. — Die Bauch- gruben sind grôüsser als gewôhnlich, doch kaum breiter als lang. Von dieser Art sind Exemplare auch aus Sumatra und Bodjo, vom Herrn Deby im Jahre 1884 mitgebracht worden. Eines von den Weibchen hat bedeutend grôssere Dimensionen als die übrigen, namlich : Länge 230 mm.; Breite 18 mm.; Breite des Halsschildes 17,5 mm.; Breite des 6° Ringes 11 mm.; Länge der Beine 12 mm.; Länge der Antennen 8,5 mm. b) Pars anterior detecta segmentorum in ventre striis longitu- dinalibus nullis. *) Valvulæ anales non marginatæ. +) Pars posterior segmentorum adscendens, quam anterior multo magis elevata, postice callo vel toro concentrico aucta. 10. SPIROSTREPTUS TORIFER nN. Sp. Subgracilis, subconcolor, niger vel nigro-anulatus, subundulatus, parte posteriore segmentorum postice callo vel toro concentrico valde elevato, infra et in lateribus supra poros profunde striala vel sulcata, striis supra poros tamen paucis (3-6), ante torum desinentibus ; late- ribus colli utrinque sinuatis, profunde biplicatis; sutura in dorso evanida ; valvulis analibus subcompressis, non marginalis ; pedibus longis. Numerum seymentorum 54-55. Long. G 110 mm. 150 mm. Lat. 7,00 JOEL» Long. ant. 6,5 » 45 à » ped. 8 » % :w Caput sublæve; clypeo punctato, profundius exciso, foveolis 4-5 (interdum obsoletis). — Oculi ocellis 38-48 RON RATE PI NS 10, 9, 8, 6,5, 2; 9, 10, 9, 8, 6, 4 — 10, 10, 9,9, 6, 4) 6-seriatis, subpyriformes, inter se prope 1 1/2 diametron oculi distantes. — Antennæ elongatæ, artieulis 2-6 singulis longioribus quam latio- ribus, segmentum 2" superantes, maris paullo longiores. — Segmentum primum lateribus rugosis, antice posticeque sinuatis. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXII, 16 222 UBER ÉINIGE EXOTISCHEN IULIDEN infra dilatatis (G' magis, Q minus), subtruncatis, angulo antico rotundato, postico subrecto, plica vel carina elevata unica, integra, obliqua, præter marginalem arcuatam, crasse elevatam (margine inferiori maris inter carinas pæne bilaciniata; num semper?) — Segmentum ultimum valde rugosum, postice latissime angulatum vel rotundatum. — Valoulæ anales rugosæ, compressæ, marginibus leviter reflexis; lamina infraanalis brevis, postice latissime angu- lata. — Segmenta reliqua rugulosa, parte anteriore (basali) obtecta et (media) detecta densissime reticulatim concentrice striatis, striis in dorso paullo ante suturam, evanidam, desinentibus, inferne suturæ approximatis ; parte posteriore postice callo vel toro concen- trico valde elevato, in ventre et lateribus etiam supra poros profunde striata vel potius sulcata, striis supra poros paucis (3-6), in segmentis ultimis sæpe evanidis, in callo desinentibus; callo dorsi præterea sæpissime striis vel rimulis longitudinalibus passim et irregulariter impressis. — Suéura dorsi, saltem in segmentis mediis et posticis, evanida. — Pori laterales parvi, medio inter suturam et callum partis posterioris, quasi in tuberculo lævigato, supra lineam mediam laterum siti. — Pedes longi, supra glabri. Color niger vel cinereo-niger, parte basali obtecta rufescente- brunnea aut fusca; pedibus nigris, articulo ultimo ferrugineo-piceo. (Fragmentum Spirostrepli patriæ ignotæ pedibus totis testaceis certe ad hanc formam pertinet.) Mas : Pedes soleis ordinariis albis minimis, articulis soleas geren- tibus inferne setigeris. Laminæ exteriores copulativæ quam interiores paullo breviores, hæ apice acute rostratæ, reflexæ; flagellum media in altitudine affixum, setiforme, longum, in latere exteriore medio seta simplici. Hab. : Brasilia, Therezopolis (Cam. van Volxem). T1) Pars posterior segmentorum non adscendens neque quam anterior altior. 11. SPIROSTREPTUS PATRUELIS n. Sp. Gracilis, punctatus et leviter coriaceus, cinereo-fuscus, flavido- anulatus, poris fusco-punclatis; sutura distincte crenata; stris concentricis partis anterioris obteclæ compluribus (in dorso 10 et ultra), dimidium anterius dorsi partis anticæ segmentorum occupan- libus, stria postrema quam ceteris vix profundiore ; oculis magnis inter se approzimatis ; valvulis analibus sparse punctulalis, nitidis, subsemiglobosis, nullo modo marginatis ; antennis brevibus; pedum femore subclavato. Numerus segmentorum 60. Long. 42 mm.; lat. 3.5 mm.; lat. segm. sext ; 2, 3 mm.; long. ant, 2 mm.; long. pedum 2 mm. DES BRUSSELER-MUSEUMS. 22e Caput nitidum, sublæve, sulco verticis vix ullo, fronte infra radices antennarum foveolis duabus leviter impressis, approximatis (num semper?), clypeo sat profunde sed late exciso, foveis 4. — Oculi magni, singuli quadrantem circuli pæne occupantes, ocellis distinctissimis 40-45 (10, 9, 8, 7, 5 — 9,9, 9, 7, 6, 3) 5-6 seriatis, inter se paulo plus diametron oculi distantes. — Antennæ breves, subelavatæ, articulis 4-6 longioribus quam latioribus, collum supe- rantes. — Seymentum primum lateribus attenuatis, antice margi- natis, subinflexis, subtruncatis, angulis inter se subæqualibus, vel angulo antico magis rotundato, plicis 2-3 integris arcuatis, præter plicam marginalem. — Segmentum ullimum \ævigatum vel sparse punctulatum, postice latissime angulatum vel potius rotundatum. — Valoulæ anales subtiliter et sparse punctatæ, convexæ, vix com- pressæ, subsemiglobosæ, nullo modo marginatæ; lamina infra- analis brevis, postice vix angulata. Segmenta reliqua sparse punctata et leviter coriacea, nitida, parte anteriore obtecta striis concentricis numerosis, dimidium anterius partis anticæ occupan- tibus, infra non recurvatis, stria postrema infra poros quam ceteris vix profundiore ; parte anteriore detecta laevi, sat lata; parte posteriore infra striata, striis ad poros versus magis magisque abbreviatis, supra poros in sutura abruptis, punctiformibus, qua re sutura dorsi crenata. Suéura profunda, recta. — Pori laterales longe pone suturam siti. — Pedes breves, infra setosi, articulo 2° supra quasi tuberculato vel subclavato. Color : parte media segmentorum utrinque circa suturam fusca vel fusco-irrorata, parte basali obtecta et postica testaceo-flavidis ; collo medio fusco-marmorato, antice intra limbum flavidum fusco- marginato; capite fascia inter oculos fusco-irrorata, facie, pedibus autennis valvulisque analibus flavidis, his fusco-maculatis. Hab. : Therezopolis (Cam. van V olxzem) (1 Q). Vielleicht eine schlankere Form der folgenden Art, scheint Spir. patruelis doch durch seine etwas ungleiche Skulptur, kürzere Antennen, grôssere Augen, und endlich durch die Analklappen, die halb-kugelformig und am Rande keineswegs wulstig sind, davon verschieden zu sein (Vielleicht ist er Spir. séranqulatus, Saussure ?) **) Valvulæ anales plus minus marginatæ. 12. SPIROSTREPTUS PAPILLARIS Porat. Syn. 1876. Spirostreptus papillaris Porat, Bih. Sv. Vet. Ak. Handl. Bd. 4, n° 7, p. 39. ?1881. Spirostreptus punctulatus Karsch, Zeitsch. d. ges. Nat. Bd. 54, p. 40. 224 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN Subgracilis, dense punctatus, testaceo-fulous, fusco-anulatus, poris fusco-punctatis, capile, segmento ultimo, valvulisque analibus ilem testaceis; sulura distincte crenata; parte anteriore oblecta segmentorum striis concentricis numerosis coarctalis, slriæ pos- trema infra poros profunde exarata; oculis approzimatis ; valvulis analibus dense punctatis, marginibus reflexis, subqaleiformibus, supra et infra distincte marginalis; antennis elongatis, segmentum tertium vel quartum attingentibus seu superantibus. Numerus seymentorum 95-60. Long. G 68 mm. — Q 65 mm. Lat. 3,0 » Eire Long. ant. 4,0 » 3,5 » » ped. 4 » 3,9 » Caput sublæve, sulco verticis brevi; clypeo leviter exciso, foveis c. 4-6.— Oculi sat magni, subovales, margine antico tamen subrecto et angulo interno acuto, ocellis distinctis 40-60 (10, 9, 8, 7, 5, 2, 0 — 11, 10, 9, 8, 7, 5, 2) 7-seriatis, inter se c. diametron oculi distantes. — Antennæ elongatæ, G' marginem posticum segmenti 5', Q segmentum tertium vel quartum attingentes. — Segmentum pri- mum lateribus parum elongatis, subtruncatis, infra inflexis, angulis inter se subæqualibus, obtusis, plicis integris 2 vel 3 arcuatis (præter marginalem) impressis. — Segmentum ullimum dense punctatum (et coriaceum), postice angulatum (angulo quam recto majore). — Valvulæ anales subcompressæ, densissime punctatæ, marginibus leviter reflexis et coriaceis, in angulo superiore et infra ante laminam distincte marginatæ; lamina infraanalis sat magna, sed latior quam longior, postice angulata, angulo tamen quam recto majore. S'egmenta reliqua plus minus punctata et leviter coriacea, parte anteriore obtecta dense concentrice striata, striis dorsi dimi- dium anterius partis anticæ occupantibus, infra parum dispersis, vix recurvatis, Stria postrema infra poros valde profunda; parte ante- riore detecta sat lata, dorso postice æque dense ac partis posterioris punctato; parte posteriore in ventre ample striata, striis integris in segmentis anterioribus paulo infra poros incipientibus, in segmentis mediis et posticis magis magisque a poris remotis, striis supremis abbreviatis. Sutura profunda, recta, distincte crenata (segmentis 8-10 primis exceptis). Pori laterales distincti, longe pone suturam, paulo supra lineam mediam laterum siti. Pedes breves, supra sub- glabri vel oculo bene armato breviter setosi, infra setosi, femoribus tuberculatis. Color : parte anteriore obtecta segmentorum cinerea, parte ante- riore detecta testacea vel flavicante, parte posteriore postice plus minus anguste piceo-limbata; segmento ultimo pæne toto valvu- DES BRUSSELER-MUSEUMS. 285 lisque analibus testaceis, fusco-marginatis, antennis, capite pedi- busque testaceis vel flavicantibus. Mas : articulis 5-6is soleis albis abbreviatis, etiam articulis soleas gerentibus infra setosis. Laminæ copulativæ exteriores interioribus vix breviores, hæ sicut illæ apicibus acuminatis refle- xis; flagellum brevi, subsetiforme. Tab. : Brasilia (Cam. van Volxæem). Variat. : Sculptura rugulosa; dorso longitudinaliter subrimoso, rimulis strias sparsas fingentibus; valvulis analibus crasse margi- natis; oculis majoribus, ocellis c. 70, 8-seriatis (14, 13, 12, 11, 10, 8, 4, 3 — 14, 13, 12, 11, 9, 8, 3, 2), magis approximatis, inter se minus quam diametron oculi distantibus; antennis magis elongatis, etiam feminæ, resupinis segmentum um attingentibus; corpore majore, 80 mm. longo. (Num species distincta ?) Das im Stockholmer-Museum aufbewahrte typische Exemplar des Spirostreptus papillaris hat allerdings etwas kürzere Anten- nen, grôssere Augenhaufen, dunklere Farbe, hôckerige « Femora » u. à., Zeigt aber im Grossen und Ganzen so viele Aehnlichkeïten mit der hier oben beschriebenen Form, dass ich beide ohne Zweiïfel als zusammenhôürig betrachten muss. Ich wäre sogar geneigt, diesen Syirostreptus zu Sp. stranqu- latus Humbert und Saussure zu ziehen, wenn nicht der Halsschild des letzteren eine grüssere Zahl von Furchen hätte, der Kürper glatt (« lisse ») wäre umd die Analklappen, welche kugelrund sein sollen, viel weniger aufgetriebene Ränder hätten (point comprimés . . . en forme de calotte sphérique; le bord sutural ne formant qu’une très-fine petite carène). 13. SPIROSTREPTUS CORRUGATUS n. SP. Q Subgracilis, opacus, antice attenuatus, parte posteriore segmen- torum quam anteriore paulo altiore, grosse punctata, longitudina- liter valde corrugata, cinereo-lividus, late ferrugineo-limbatus, dorso medio longitudinaliter et poris anquste fusco-linealis ; oculis appro- æimatis; lateribus colli valde atlenuatis, oblique abscisis, multipli- catis; striis concentricis partis anterioris segmentorum numerosis, mazimam parlem anuli anterioris occupantibus; antennis sat longis; pedibus infra solito magis setosis. Numerus segmen- torum 56. Long. 85 mm.; lat. 5 mm.; lat. segm. 6ï 4 mm.; long. ant. 3,b-4 mm., long. ped. 3 mm. Caput vertice lævi, sulco sat profundo ac longo, fronte et clypeo, præsertim hoc, rugulosis, hoc modice exciso, foveolis 4 parum distinetis. — Oculi subovales, ocellis 58-65 (12, 12, 11, 9, 226 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN 7::5,.2 — 12, 18,/12,110,6, 6 HA M2 PU 10 9%8-31)i0 7 series minus regulariter digestis, inter se diametron unam oculi vix distantes. — Antennæ elongatæ, resupinæ segmentum tertium attingentes vel superantes, articulis ultimis longioribus quam latiori- bus. — Segmentum primum in dorso sublæve, lateribus valde attenuatis, subinflexis, neque antice neque postice sinuatis, apice angusto subtruncatis, margine antico oblique absciso, postico antror- sum arcuato, angulis et antico et postico valde obtusis, striis integris vel furcatis 4-6, non arcuatis.— Segmentum ultimum valde rugosum et punctatum, postice angulatum, angulo quam recto multo majore, apice ipso subelevato vel subtumido. — Valvulæ anales valde con- vexæ, dense punctatæ, crasse marginatæ; lamina infra-analis brevis, postice latissime angulata vel subrotundata. — Segmenta reliqua parte anteriore obtecta striis concentricis numerosis, ultimis in par- tem detectam dispersis et suturæ, etiam in dorso, approximatis, inferne non recurvatis; parte detecta angustissima, infra non stri- gosa, spatio inter striam concentricam ultimam et suturam rugoso; parte posteriore ubique dense et profunde punctata et valde coria- cea, sculptura dorsi subcorrugata, rugis densis striolas fingentibus, infra longitudinaliter striata vel sulcata, striis ad poros versus abbre- viatis. — Sutura profunda, recta, oculo armato subcrenulata. — Pori laterales minimi, sat longe pone suturam siti. — Pedes breves, articulis plurimis inferne setis multis. Color : Cinereo-lividus, infra pallidior vel testaceus, limbo lato partis posterioris segmentorum ferrugineo-piceo, hoc limbo antice fusco-marginato; facie ferruginea, fascia inter oculos infuscata; antennis, pedibus valvulisque analibus testaceo-ferrugineis. ab. : Guatemala (Boucard) (1 ©). Die ungewôhnlich runzelige oder gefaltete Skulptur dieses Spi- rostreptus erinnert an diejenige des Sparostreptus cultratus HUMB. und Sauss., der doch einen Halsschild von ganz verschiedener Form, einen glatten Clypeus und einen gekielten Endring hat. Der Form des Halsschildes nach ist Spir. corrugatus dem Spirostreplus Caicaræ HumB. und Sauss. aehnlich, und scheint endlich auch mehrere Merkmale mit Spcrostreptus ampussis KARsCH gemeinsam zu haben. 14. SPIROSTREPTUS MICROPS Porat. Syn. 1877. Spirostreptus microps Porat, Bih. Sv. Vet. Ak. Handi. Bd. 4, n° 7, p. 40. Gracilis, sublinearis, coriaceus et punctatus, cinereo-fulvus, anguste ferrugineo-anulatus, linea dorsali porisque lateralibus fusco-notatis; capite sublævi foveolis circa incisuram clypei sat DES BRUSSELER-MUSEUMS. D profundam 5-6; oculis parvis, inter se usque ad bis diametron oculi distantibus, ocellis paucis (35-40); antennis elongatis, segmentum 3"" vel 4 æquantibus; Zateribus colli truncatis, angulis subæ- qualibus, plica unica integra; segmento ultimo postice sat acute angulato (apice sub-acuminato); valoulis analibus dense punctatis, compressis, postice leviter marginatis, in angulo superiore et ante laminam infraanalem distinctius marginatis; Zamina infra- anali elongata, acute angulata, subæqualiler triangulari ; parte ante- riore obtecta segmentorum striis concentricis paucis (5-6), distinctis, ultimis etiam infra poros evanidis, infra vix recurvatis ; parte ante- riore detecta (media) lata, postice ad suturam punctata; parte posteriore longitudinaliter striata, striis in segmentis mediis et posticis magis magisque paucis et evanidis, poros longo intervallo non attingentibus; sutura distincta, non crenulata; poris laterali- bus distinctis, sat longe pone suturam, antrorsum leviter angulatam, sitis ; pedibus brevibus, articulo ultimo etiam supra setoso. — Vum. segment. 69 (67-71); long. corp. & : 70 mm.; lat. 4,5 mm.; long. ant. 4,5 mm.; long. ped. 3 mm. Mas : Pedes articulis penultimis et antepenultimis soleis albis inflatis, sed setis nullis. Laminæ copulativæ exteriores quam inte- riores non multo breviores, hæ apice rostratæ; flagellum longissi- mum, medio dilatatum, apice setiforme, scapo aculeis 2 exterioribus. Hab. : Brasilia (Cam. van Volxem). Das Hauptmerkmal dieser Art, die Form des Afterschildchens, das fast ein gleichseitiges Dreieck bildet, findet sich auch bei dem Spirostreptus cinctus Humb. et Sauss. Dieser soll jedoch einen mehr gefurchten Halsschild, viel grôs- sere Augenhaufen, eine kleinere Zahl von Kôrperringen (58) und einen glatten (« lisse ») Kôrper besitzen. B. Sterna distincte transverse striata vel(sp.n°18)saltem aciculata. 1. Sutura dorsi segmentorum vix distinguenda (valvulæ anales semiglobosæ, non marginatæ). 15. SPIROSTREPTUS FARTUS D. SP. ® Subgracilis, cinereo-testaceus, ferrugineo-anulatus, vix con- spicue segmentatus, sutura dorsi pæne prorsus exstincla, fortiter denseque punctatus et coriaceus; oculis inter se longissime distanti- bus; lateribus colli antice crasse marginatis et rotundatis, non strialis; valvulis analibus semiglobosis, nullo modo marginalis; parte anteriore delecta segmentorwum punctata, inferne strüs longi- tudinalibus nullis, parte posteriore parum striata; pedibus brevibus. Numerus seymentorum 60. 228 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN Long. corp. 64 mm.; lat, 5 mm.; lat. segm. 6! 4 mm.; lat. seg- menti primi 4,2 mm.; long. ant. 3 mm.; long. ped. 2 mm. Caput sublæve, nitidum, sulco verticis brevi et leviter impresso; clypeo modice exciso, 4-foveolato. — Oculi angustati, curvati, angulo interno acutissimo, ocellis c. 35 (10, 9, 8, 5, 3) 5-seriatis, depressis, indistinctis, subconfluentibus. — Anfenne breves, graciles, submoniliformes, collum resupinæ non superantes. — Segmentum primum lateribus sat elongatis, vix inflexis, antice crasse marginatis, oblique rotundatis, postice subsinuatis, angulo antico late rotundato, postico subacuto, striis nullis (præter sulcum marginalem). — Seg- mentum ullimum densissime punctatum, margine postico latissime arcuato, vel subrecto, vix angulato. — Valvulæ anales sublæves vel oculo armato punctulatæ, valde convexæ, semiglobosæ, nullo modo marginatæ nec compressæ nec galeiformes; lamina infranalis brevissima, postice subrecta, non angulata. — Seymenta reliqua ubiquein partibus detectis dense punctata et valde coriacea, sutura in dorso etiam oculo optime armato vix distinguenda, infra poros etiam tenuissima, in ventre tamen distinctiore ; parte anteriore obtecta lævi- gata, subtiliter concentrice striata, striis dorsi haud multis, infra poros pluribus et dispersis, sed non recurvatis; parte posteriore inferne tantum in ipso ventre subtilissime longitudinaliter striolata, striis ultra pedes extensos breves non obviis. — Sferna distincte, sed subtiliter transverse striata. — Pori lalerales minimi, paulo pone suturam siti. — Pedes breves, supra non setosi. Color testaceus vel cinereo-fulvus, parte posteriore segmentorum ante limbum fulvum arcubus, infra incompletis, ferrugineo-piceis ; marginibus clypei, segmenti ultimi valvularumque analium item ferrugineis ; pedibus antennisque testaceis. Hab. : Brasilien (Van Volxem). 2. Sutura segmentorum ubique distincta vel profunda. *) Pars anterior detecta segmentorum infra strigosa. 16. SPIROSTREPTUS VENTRALIS Porat. Syn. 1876. Spirostreptus ventralis v. Porat, Bih. Sv. Vet. Ak. Hand VB IV no ep 42 S'ubgracilis, antice parum atlenuatus, olivaceo-lestaceus, ferru- gineo-anulatus, poris lateralibus fusco-punctatis, distincte seymen- talus, sulura dorsi subcrenata, valde punctatus et coriaceus ; oculis modice distantibus ; lateribus colli subtruncatis, striis 2-3; valvulis analibus qaleiformibus, marginibus valde arcuatis et longe com- pressis; parle anteriore oblecta seymentorum striis concentricis DES BRUSSELER-MUSEUMS. 229 paucis, parte anteriore detlecta æque ac parte posteriore infra poros longitudinaliter striata; pedibus brevib us. Numerus segmentorum 55-56. Long. corp. 85-95 mm.; lat. 7.5 mm.; lat. segm. 8' 6.5 mm. Long. ant. 5 mm.; long. ped. 3.5 mm. Caput vertice sublævi, sulco obsoleto; clypeo punctato et infra ruguloso, sat profunde exciso, foveolis 4 (6?). — Oculi angustati, curvati, angulo interno acuto, ocellis 40-50 (10, 10, 9, 7, 5 — 11, 10, 9, 7,5 — 13, 11, 10, 8, 5, 1) parvis 5- 6-seriatis, inter se plus diametron oculi (usque ad 1 1/2) distantes. — Anfennæ arti- culo 2° longissimo (— 3° +- 4°), 3° — 6° inter se subæquatibus, segmentum 2 subæquantes, maris vix longiores. — Seymentum primum lateribus sat elongatis, subinflexis, late truncatis, antice et postice sub-sinuatis, angulo antico leviter rotundato, postico acutiusculo, plicis 2 arcuatis integris rugulisque paucis, callo marginali in angulo antico subsulcato. — Segmentum ullimum coriaceo-rugosum, in parte ventrali transverse striatum, supra postice angulatum, angulo quam recto majore, apice ipso sub- adstricto incrassato et subelevato. — Walvulæ anales rugoso- coriacæ, convexæ, marginibus valde arcuatis et longe compressis, qua re galeiformibus; lamina infra-analis brevis, postice late angulata. — Segmenta reliqua in partibus detectis ubique dense punctata et valde coriacea, parte anteriore obtecta lævigata, striis concentricis paucis (in dorso 5-6, in ventre c. 8), inferne dispersis sed non recurvatis, striis 2-3 ultimis (profundis) longe dis- cretis, in ventre suturæ approximatis; parte anteriore detecta infra poros striis longitudinalibus compluribus; parte posteriore inferne pæne usque ad poros longitudinaliter striata, striis sat densis et profundis, summis abbreviatis. — Sutura sat profunda, supra poros subcrenata. — Sferna profunde transverse striata, striis ©. 8. — Pori laterales sat longe pone suturam, nonnihil antrorsum angulatam, mediis in lateribus siti. — Pedes breves, supra glabri, inferne solito magis setosi, coxis paris postici pedum segmentorum plurimorum in utroque sexu postice mamillatis vel leviter tuberculatis, mamillis vel tuberculis pedum segmentorum posticorum sensim majoribus. Color parte anteriore segmentorum et posteriore antice olivaceo- testacea vel cinereo-olivacea, parte posteriore in medio ferrugineo- fusco-anulata, postice testaceo-fulva, subpellucida. Mas : articulis pedum penultimis et antepenultimis soleis brevis- simis albis et setis compluribus. Laminæ copulativæ exteriores (apice intus acuminatæ)interioribus (apice rotundatis vel spathulatis) non multo breviores, flagellum longissimum, setiforme, aculeis nullis. 230 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN Hab. Brasilia, Therezopolis (Cam. van Volxem.) *#) Pars anterior detecta segmentorum inferne non longitudi- naliter striata. +) Striæ concentricæ dorsi segmentorum pæne totum spatium partis anterioris detectæ occupantes. Pars posterior adscendens, anterior multo altior. 17. SPIROSTREPTUS LIBER N. Sp. Q Subcrassus, antice valde attenuatus, sublævis, nitidus, testa- ceo-fulvus, fusco-anulatus, profunde segmentatus, parte posteriore seymentorum adscendente,elevato, eliam supra poros striis nonnullis longitudinalibus (abbreviatis); p. anteriore ante suturam subcrista- tam toto spatio concentrice striatla; lateribus colli 4-5-plicatis; seq- mento ullimo apice subrotundato ; valoulis analibus galeiformibus ; pedibus infra solito magis setosis. Numerus seymentorum 65. Long. corp. 165 mm.; lat. 12,5 mm. lat. segm. 5' 8,5 mm.; lat. colli 10 mm.; long. ant. 9,5 mm.; long. ped. 8,5 mm. Caput sublæve nitidum, sulco verticis longo, fronte media inter sinum clypei et antennas fovea magna (nonne fortuita?), clypeo punctato et marginem versus rugulis nonnullis levissime impressis, ceterum sublævi, profunde exciso, 4-foveolato. — Oculi antice emarginati, ocellis c. 70 (14, 13, 12, 10, 9, 6, 3) 7-seriatis, inter se diametron unam oculi vel paullo plus distantes. — Anéennæ elongatæ, segmentum 3" attingentes, apice vix incrassatæ, arti- culis 2-6 infundibuliformibus, sensim minoribus, multo longioribus quam latioribus. — Segmentum primum lateribus sat latis, antice emarginatis, apice truncatis, angulis inter se subæqualibus obtusis, quam recto paulo majoribus, plicis 4-5 integris vel furcatis, obliquis vel leviter arcuatis. — Seymentum ultimum sublæve, postice subro- tundatum, infra striis transversis. — Valoulæ anales sublæves, convexæ et marginatæ vel potius galeiformes, marginibus sat late compressis; lamina infranalis duplo latior quam longior, apice incrassata et angulata. — Segmenta reliqua profunde segmentata vel potius adstricta, pone suturam subcristatam concentrice canali- culata, parte posteriore adscendente quam anteriore magis elevata ; toto spatio partis anterioris usque ad suturam concentrice striato, striis numerosissimis, infra pluribus, dispersis, parte posteriori in dorso sublævi nitida, in lateribus et ventre dense et profunde Jongi- tudinaliter striata, striis integris usque ad poros pertinentibus, supra poros in canali concentrica striis abbreviatis nonnullis. — Sutura nullo modo crenata. -— Serna striis transversis numerosis DES BRUSSELER-MUSEUMS. 2e à | (e. 20). — Pori laterales maximi, marginati, media in parte posteriori, infra lineam mediam laterum siti. — Pedes supra glabri vel subglabri, articulis omnibus, etiam coxis, infra setis compluribus. Color : parte anteriore et posteriore antice testaceo-fulvis vel ferruginescentibus, parte posteriore maximam partem olivaceo-fusca limbo angustissimo subpiceo. (In segmentis divulsis videtur pars posterior punctis magnis pallidis subpellucidis, seriem unicam mediam concentricam formantibus, ornata); pedibus, antennis facieque ferrugineo-fuscis. Hab. Africa, Liberia (Wodderman) (1Q). ++) Striæ concentricæ dorsi segmentorum dimidium anterius partis anterioris occupantes. Pars posterior postice non longior, quam anteriore non altior. 18. SPIROSTREPTUS VULGATUS n. Sp. Q S'ubcrassus, leviter coriaceus, fusco-olivaceus, nigro-anulatus, parum segmentatus, sulura tenui, parte posteriore seymentorum quam anteriore nullo modo altiore; striis concentricis partis ante- rioris longe a sutura dorsi remotis ; lateribus colli uni-vel biplicatis ; valvulis analibus compressis,non marginatis, medio rugosis, leviler incurvatis; pedum articulis infra selis sinqulis subapicalibus. Numerus segmentorum 48. Long. corp. 110 mm.; lat. 9,5 mm.; lat. segm. 618 mm.; long. ant. 6 mm.; long pedum 5 mm. Caput \æve, clypeo profunde et anguste inciso, foveolis 4, 2 ad finem incisuræ sitis, inter se approximatis, 2 exterioribus remotis (fere ut in Spirobolis). — Oculi antice subrecti, ocellis 45-50 (10, 10, 10, 8, 7, 5, 3 — 10, 9, 9, 8, 7, 4, 2) 7-seriatis, inter se plus diametron (1 1/2) distantes. — Antennæ breves, articulis 4-6 singulis vix longioribus quam laterioribus, collum paulo superantes. — Segmentum primum lateribus dilatatis, subtruncatis, angulo antico rotundato, postico acutiusculo, margine antico parum emar- ginato, postico autem distincte sinuato, plica unica (præter margi- nalem), integra, crassa, leviter arcuata; inter plicam et callum marginalem stria vel fossa profunda et lata. — Segmentum ullimum subtiliter coriaceum, postice subrotundatum. — Valvulæ anales subtiliter coriaceæ, compressæ, non marginatæ, marginibus tamen crassis levissime reflexis, medio rugosis. — Segmenta reliqua supra subtiliter coriacea, ad suturam tenuem sed distinctam vix adstricta, parte posteriore nullo modo elevato, quam anteriore non altiore; parte anteriore (basali) obtecta striis numerosis concentricis, infra in ventre pluribus, dispersis, vix recurvis sed suturæ approximatis, 2832 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN striis dorsi dimidium anterius partis anticæ occupantibus ; parte an- teriore detecta in dorso sat lata, infra poros non striata; parte poste- riore supra subnitida, infra sat profunde longitudinaliter striata, striis supremis sat longe infra poros desinentibus, abbreviatis. — Slerna \ævissime et irregulariter transverse aciculata. — Pori late- rales parvi, sat longe pone suturam, antrorsum nonnihil arcuatam, siti. — Pedes supra glabri, infra setis subapicalibus. Color vulgatus : parte anteriore fusco-cinerea, posteriore nigra, limbo piceo subpellucido, elypeo ferrugineo, pedibus antennisque testaceis. (Segmenta divulsa tota subopaca, nullam seriem punctorum pellucidorum offerunt.) Hab. : Brasilia, Therezopolis (Cam. van Volzem) (Q). Genus SPIROBOLUS Brandt, 1833. Syn. 1833. Spirobolus BRANDT, Bull. des Nat. d. Moscou VI, p.202. 1862. » PETERS, Reise n. Mossambique V, p. 47-548. Conspectus specierum. I. Subgenus Æinocricus KARSCH. A. Segmentum ultimum in spinam, valvulas anales plus minus superantem, productum. 1) Pars posterior segmentorum in dorso insculpta. a) Dorsum segmentorum, et partis posterioris et anterioris, transverse strigosum. 1. Spir. lætus KARSCH. b) Dorsum partis posterioris segmentorum longitu- dinaliter striatum. 2. S'pir. insculptus n. sp. 2) Dorsum partis posterioris segmentorum neque transverse strigosum neque longitudinaliter striatum. a) Venter partis anterioris detectæ segmentorum utrinque circa sternum distinctissime elevato- reticulatus. Pars ventralis segmenti secundi sat profunde excavata. 3. Spor. omentalus n. sp. b) Pars ventralis segmentorum æqualiter strigosa, non elevato-reticulata. Segmentum 2°" inferne non vel vix excavatum. æ) Pars anterior detecta segmentorum jam paulo infra poros strigosa; segmenta numero 46- 49; (Mas : lamina ventralis org. cop. non carinata). 4. Spir. argentineus n. Sp. DES BRUSSELER-MUSEUMS. 233 B) Pars anterior detecta segmentorum tantum in ventre strigosa, strigis longe infra poros incipientibus ; segmenta numero plura (54- 56); (Mas: lamina ventralis org. cop. medio alte carinata.) 5. Spir. Nattereri Hums. et Sauss. B. Segmentum ultimum processu quam valvulis analibus breviore; sutura valde profunda, segmenta quasi adstringens. (Mas : pedum articulus penultimus (!) pulvillatus.) 6. Spir. adstrictus n. sp. II. Subgenus Spirobolus s. str. KARsoH. A. Clypeus supra incisuram utrinque foveolis binis. 1) Collum lateribus rotundatis. 7. Spir. politus n. sp. 2) Collum lateribus acuminatis. a) Parvus, subgracilis, colore sanguineus; seg- menta priora inferne non excavata. 8. Spir. (oësi PoRAT. b) Maximus, crassus, colore nigro-anulatus ; seg- menta 2-5 inferne excavata. 9 Spir. giganteus PoRAT. B. Clypeus supra incisuram utrinque foveolis ternis vel pluribus. 1) Pori laterales ante :uturam vel in eadem siti (In spec. N° 12 et 13 tamen pori simulanter post- suturales.) a) Segmentum 2° in parte ventrali excavatum. ) Clypeus rugosus; pars anterior obtecta seg- mentorum sulcis concentricis paucis, pro- funde exaratis, parallelibus, longe infra poros recurvatis. 10. Spir. eximius n. sp. B) Clypeus sublævis ; pars anterior obtecta seg- mentorum striis concentricis permultis, subtilibus, subreticulatis, mox infra poros recurvatis. 11. Spir. reptans n. sp. 5) Segmentum 2°" in parte ventrali subdepla- natum, non excavatum. «) Clypeus rugosus et scrobiculatus, collum fuscum vel bivittatum; lateribus antice levi- ter emarginatis. (Dorsum sæpissime colore bivittatum.) 12. Spir. insulanus n. sp. B) Clypeus sublævis; collum colore albidum; late- ribus antice non emarginatis. 13. Spir. albidicollis n. sp. 2) Pori laterales longe pone suturam siti, UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN tÙ CO CE a) Frons lævis; dorsum læte bivittatum. 14. Spir. pulcher n. sp. b) Frons inter antennas punctata; dorsum con- color. 15. Spir. punctifrons n. sp. SECTIO I: Dorsum segmentorum plurimorum obtec- tum scobinis (— foveis 2? semilunaribus) instructum (— subgenus Rhinocricus Karscx, Zeitschr. f. d. ges. Nat., 1881, Bd. 54, p. 68). A. Segmentum ultimum in spinam, valvulas anales plus minus superantem, productum. (Segmenti primi latera brevia, late rotundata.) (Valvulæ anales non marginatæ.) (Sterna transverse striata.) (Scobinæ in segmentis plurimis, 6-7 anticis et 6-8 ultimis exceptis, obviæ.) (Clypeus utrinque foveis binis.) 1) Pars posterior segmentorum in dorso insculpta. a) Dorsum et partis posterioris et anterioris segmen- torum transverse strigosum. 1. SPIROBOLUS LÆTUS Karsch. Syn. 1881. Spirobolus lætus Karsch, I. c. p. 70. S'ubcrassus, antice leviter attenuatus, segmento 2° inferne con- vexo, nullo modo excavato, dorso transverse strigoso, testaceo-fulvus, livido-anulatus vel maculatus ; valvulis analibus compressis, margi- nibus non reflexis; apice segmenti ultimi elongato, subrecurvo, subincrassato. Numerus segmentorum 44-45. Long. corp. 80-90 mm. ; lat. 7,5-9,5 mm. ; lat. colli 7,0-8 mm.; long. ant. 4,5-5,5 mm.; long. ped. 4,5-6 mm. Q Caput nitidum, sublæve vel striolis lævissimis et paucissimis subtransversis, sulco verticis tenui (infuscato) cum sulco clypei (item infuscato) subconfluente vel medio brevi spatio interrupto; clypeo sat profunde sed late exciso, angulo quam recto majore, utrinque foveolis binis, 2 intimis, ut solent, sulco (hic profundius impresso) approximatis, 2 exterioribus remotis. — Oculi rotundati vel obovales, ocellis 35-40 distinctis (7, 7, 7, 6-5, 6—5, 4, 3, 2,1) 7-seriatis, inter se plus bis (2 1/2-3) diametron oculi distantes. — Antennæ breves, marginem segmenti 2° sub-attingentes, apice vix incrassatæ. — Segmentum primum (collum) lateribus brevibus, marginem ventralem segmenti 2i longo intervallo non attingen- tibus, rotundatis, antice tenuiter marginatis, striis nullis. — Segmentum ultimum rugulosum neque tamen strigosum, spina sat DES BRUSSELER-MUSEUMS. 235 longa, valvulas anales multo superante, in specimine altero sat lata, apice incrassato, in altero angustiore apice subrecurvo. — Valvulæ anales subcompressæ vel leviter convexæ, subnitidæ, sub- coriaceæ, non marginatæ; lamina infra-analis magna, non duplo latior quam longior, rotundata vel semielliptica. — Segmenta reliqua parum segmentata, in dorso nullo modo adstricta, ubique et infra et supra, etiam in parte anteriore, dense strigosa; strigis in dorso irregulariter transversis vel subreticulatis, paulo supra poros recur- vatis, in lateribus densioribus, obliquis, in ventre densissimis, sensim longitudinalibus. — Scobinæ in segmentis 8-85 (et ultra) obviæ.—- S'utura distincta, sed non profunda, in dorso tenui, incon- spicue exarata. — Pori lalerales magni, marginati vel in angulo, a sutura atque linea laterali impressa subcontigua formato, longe supra lineam mediam laterum siti, poris segm. 6! quam sequentibus multo inferioribus. — Pedes coxis magnis, supra glabri, infra articulis 1-5 seta subapicali, Gi setis pluribus. Colortestaceo-fulvus, parte media segmentorum, etiam colli, livido vel fusco-anulata vel-maculata (maculis medio in dorso et circa poros majoribus); capite, ano, antennis pedibusque testaceo-fulvis. Hab. : Brasilia, Caracas (Æ. van Bruyssel.) 2 Q. b. Pars posterior segmentorum dorso longitudinaliter striato. 2. SPIROBOLUS INSCULPTUS n. Sp. G' Subcrassus, antice leviler altenuatus, segmento secundo inferne subplano, vix excavatlo, dorso partis anticæ seymentorum dense transverse strigoso, partis poslicæ longitudinaliter striato, fusco- olivaceus, flavido-limbatus, pedibus ferrugineis; segmento ultimo apice acuminalo, valvulas anales nonnihil superante. Numerus seymentorum 42. Long. corp. 125 mm.; lat. 12 mm.; lat. colli 10 mm.; long. ant. 7,9 mm.; long. ped. 9 mm. Caput subnitidum, sulco verticis longo, profundo, transverse ruguloso; clypeo passim (præsertim in margine et infra antennas) sparse ruguloso, longitudinaliter sulcato, ut solet, sat profunde exciso, foveolis utrinque binis. — Oculi subovales, ocellis 25-30 distinctis (6-7, 6-7, 6, 5, 3-4) 5-seriatis, inter se paulo plus bis diametron oculi distantes. — Anlennæ (3) elongatæ, marginem segmenti 3! pæne attingentes, subclavatæ. — Seymentum primum lateribus brevibus, late rotundatis, antice leviter marginatis, postice striis longitudinalibus irregularibus 2-4 rugulisque paucis. — Seg- mentum ullimum rugosum vel crasse coriaceum, apice brevi, acumi- nato, valvulas anales tamen nonnihil superante. — Valvulz anales 236 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN coriaceæ, compressæ, marginibus reflexis; lamina infraanalis magna, rotundata, duplo latior quam longior, subtriangularis, apice impresso, subbimucronato. — S'eymenta reliqua et in dorso et in ventre, et antice et postice strigosa seu striata; parte basali obtecta striis densissimis, reticulatis, concentricis, infra recurvatis, parte anteriore detecta in dorso striis irregularibus et amplis, in lateribus striis densioribus et obliquis, in ventre densissimis, sensim longitu- dinalibus, in segmentis permultis præterea stria concentrica dorsali paulo ante suturam impressa et ad poros desinente, area angusta inter hanc striam et suturam irregulariter abrupte transverse striata; parte posteriore dorso striis longitudinalibus amplis, in lateribus et ventre magis magisque densis insculpta, striis summo in dorso non integris, in segmentis 2-5 anticis evanidis, parte posteriore segmentorum plurimorum præterea strictura concentrica media. — Scobinæ in segmentis 7-37 et ultra obviæ. — Sutura dorsi non profunda, sed distincta, laterum et ventrisautem profunda. — Pori laterales magni, postice et superne stria semilunari brevi circumdati ; ante suturam, longe supra lineam mediam laterum siti; infra poros mediis in lateribus fossula sat magna impressa, seriem lateralem formante. — Pedes longi, inferne parce setosi. Color fusco-olivaceus, margine postico segmentorum sat late flavido-limbato, sutura fuscescente ; facie inferiore, antennis, pedi- bus, marginibusque valvularum analium ferrugineis. Mas : Articulo ultimo pedum omnium, paribus 2 primis exceptis, inferne solea alba magna. Hab. : Ecuador (4. de Ville). 2. Dorsum partis posterioris segmentorum neque transverse strigosum neque longitudinaliter striatum. a) Pars ventralis (præsertim media) segmentorum utrinque circa sternum distinctissime elevato-reticulata. Seg- mentum secundum parte ventrali sat profunde excavata. 3. SPIROBOLUS OMENTATUS n. Sp. S'ubcrassus, nitidus, fusco-viridis, anquste flavido-limbatus, pedibus testaceis vel fusco-anulatis, dorso detecto lævi, indistincte seymentatus, sulura segmentorum supra por0s quam lenuissima, sæpe vi distinquenda; sculplura ventris ex ulraque parte sterno- rum distinctissime elevato-reliculata; lamina infra-anali basi etiam reticuialim insculpta ; processu segmenti ullimi brevi, acu- minalo, valvulas anales nonnihil vel quum minime superante. Numervs segmentorum ? (ad 45). Long. corp. 90-100 mm.; lat. 10 mm.; lat. colli 8,5 mm.; long. ant. 5 mm.; long. ped. 5 mm. DES BRUSSELER-MUSEUMS. rl Caput nitidum, sublæve, vix coriaceum, sulco verticis æque ac clypei tenui, infra profundiore, medio abrupto ; clypeo levissime exciso (angulo inciso valde obtuso), utrinque foveis binis magnis. — Oculi sub-ovales, ocellis ce. 80 distinctis, 5-seriatis (7-8, 7-8, 6, 5, 3), inter se ter diametron oculi distantes. — Antennæ breves, moniliformes, collum longitudine æquantes. — Segmentum primum lateribus brevibus late rotundatis, antice marginatis, margine postico inferne magis quam antico arcuato. — Segmenti 2' latera infra producta vel subtuberculata, qua re ventre sat profunde excavato. — Segmentum ultimum postice acuminatum, lateribus valde sinuatis, in processum brevem, valvulas anales paululo superantem, productum. — Valvulæ anales compressæ, non mar- ginatæ, sed marginibus plus minus reflexis, qua re interdum pseudo-galeiformes; lamina infraanalis late triangularis, duplo latior quam longior, angulo postico obtuso, basi transverse subtili- ter reticulato-striolata vel aciculata, — Segmenta reliqua dorso detecto lævia vel in medio subtiliter punctata; parte anteriore obtecta striolis tenuibus confertis concentricis, longe infra poros recurvatis et in partem anteriorem detectam, inferne strigosam, transeun- tibus, stria ultima dorsali sæpe a ceteris longe remota; parte poste- riore angusta, supra lævi (in uno specimine carinulis vel rugulis longitudinalibus sparse elevatis adaucta), infra striis paucis, ultra pedes extensos non pertinentibus; parte ventrali totius segmenti, præcipue partis mediæ, circa pedum insertionem dense elevato- reticulata. — Segmenta 6-9 ultima scobinis destituta. — Suiura dorsi subevanida, etiam infra poros tenuis. — Pori laterales magni, submarginati, in segmento sexto sequentibus vix inferiores; supra et pone poros stria longitudinali plus minus distincte impressa. — Pedes breves, articulis omnibus inferne setis singulis subapicalibus. Mas : Pedes articulo ultimo soleis parvis, parum distinctis, arti- eulis singulis seta subapicali; coxis pedum 3-7 paris dila- tatis. — Organa copul. lamina ventrali sat angusta, lineari, apice rotundata, æque longa ac laminis anterioribus lateralibus; laminis posterioribus apice subclavatis; flagello furcato, ramo interiore apice dilatato-truncato, angulo interiore crini tenui instructo. Color olivaceo-viridis, margine postico segmentorum anguste flavido-limbato, parte basali obtecta ferrugineo-marmorata ; anten- nis fuscis, pedibus testaceis vel interdum fusco-anulatis. Hab. : Ecuador (Æ. de Valle.) Nach ihrer Farbe sieht diese Art dem Spérobolus albidolim- batus mihi (Bih. Sv. Vet. Ak. Hand. B. 4, n° 7, p. 34) sebr äbnlich, unterscheidet sich aber davon durch die eigenthümlich netzartig hôckerige Sculptur der Bauchseite ringsum die Sterna, durch eine kleinere Zahl von Ocellen, durch die hellere Farbe der ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXII. 17 238 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN Beine, durch den an der Bauchseite ausgehôhlten zweiten Kôrper- ring, durch längeres, die Analklappen ein wenig überragendes Schwänzchen und endlich dadurch, dass alle Glieder der Beine an der Spitze der Unterseite Borsten tragen. Scheint auch dem Spirobolus flavocinctus Karsch (1. ce. p. 72) sehr nahe stehen, der aber längere Antennen (« © bis zum dritten Ringe reichend ») und die «Mittel- and Hintersegmente der Ringe dorsalwärts netzartig skulptirt » haben soll, was bei unserer Art nicht der Fall ist. b) Pars ventralis segmentorum æqualiter strigosa, non elevato-reticulata. Segmentum 2°" inferne non vel vix excavatum. 4. SPIROBOLUS ARGENTINEUS D. Sp. Subgracilis, subnitidus, coriaceus et punctulatus, parum segmen- latus, olivaceo-cinereus, parte poslica segmentorum tota flavo-cincta, pedibus brevibus fuscis; striis concentricis partis anterioris obtectæ in dorso abrupte reliculatis, levissime impressis, parte anteriore deétecta segmentorum jam paulo infra poros (ample) strigosa; sutura dorsi tenui, distincta. lantum in segmentis posticis subevanida; processu seymenti ullimi sat lalo, lriangulari, valvulis anales supe- rante; valvulis analibus subcompressis. Numerus segmentorum c, 48 Long. G' 75 mm ; lat. 7,5 mm.; lat. colli 6 mm.; long. ant. 4 mm.; long. ped. 4 mm. Long. © 60 mm.; lat. 7 mm.; long. ant. 3 mm.; long. ped. 3 mm. Caput nitidum, sublæve, rugulis nullis sed sparse, præsertim in clypeo, punctulato; sulco verticis tenui cum sulco clypei longiore subcontiguo, vel in medio (brevi spatio) abrupto; clypeo late, sed non profunde exciso (angulo inciso quam recto multo majore), utrinque foveolis binis. — Ocwli subovales, ocellis c. 35 (28-37) (5-) 6-seriatis (7 [4-8], 8 [6-9], 8 [5-7], 6 [5-8], 5 [3-5], 2 [0-3]), inter se pæne ter diametron oculi distantes. — Anfennæ brevis- simæ, moniliformes, articulis omnibus inter se subæqualibus, mar- ginem colli vix attingentes. — Segmentum primum lateribus late rotundatis, antice subtiliter marginatis, interdum etiam striola parva longitudinali. — Segmentum secundum ventre deplanato, non excavato. — Seymentum ultimum subtiliter coriaceo-rugulosum, processu longiore, triangulari, sat lato, apice ipso acuminato, sub-incrassato, nitido, valvulas anales nonnihil superante. — Valvulæ anales sublæves vel subtilius coriaceæ et punctulatæ, compressæ, nullo modo marginatæ nec galeiformes; lamina infra- DES BRUSSELER-MUSEUMS. 239 analis plus duplo latior quam longior, subtriangularis, postice obtuse angulata. — Segmenta reliqua dorso detecto coriacea et punctulata, præsertim circa suturam; striis concentricis partis anterioris obtectæ in dorso confertis, abrupte reticulatis, levissime impressis — stria dorsali ultima tamen, a ceteris longius discreta, suturæ appropinquata, distinctiori — in lateribus distinctioribus et densis, in partem anteriorem detectam, jam paulo infra poros strigosam, arcuatim transeuntibus, in ventre densissimis cum striis partis posticæ subcontiguis ; parte posteriori tantum in ventre longitudinaliter striata, striis summis, ultra pedes extensos per- tinentibus, abbreviatis. — Segmenta 5-6 ultima scobinis destituta. — Sutura dorsi tenui sed distincta, laterum distinctior, inferne profundior; sutura dorsi segmentorum posticorum subevanida. — Pori laterales magni, suboculati, ante suturam in sinu, supra et postice stria semilunari cireumdato, siti, poris segmenti 6 quam sequentibus vix inferioribus; pone poros stria longitudinali sat profunde impressa. — Pedes breves, latitudine dimidia corporis breviores (Q), vel paululo longiores (). Mas : pedibus soleis nullis, coxis pedum 3-7: paris dilatatis, pedibus 6! segmenti articulis 1-5 infra setis nullis. Org. cop. lamina ventrali anguste triangulari, deplanata, apice acuminata, laminis copul. anterioribus hac longitudine æquantibus, lateribus rectis, laminis copulativis posterioribus apice tuberculato; flagello apice bifido, ramo altero apice dilatato. Color : parte media segmentorum olivaceo vel viridi-cinerea, parte basali obtecta testacea, parte posteriore maximam partem ferrugineo vel testaceo-flava, capite, collo anoque sæpe fusco-oliva- ceis, pedibus olivaceo-fuscis, anguste pallide anulatis. Hab. : Buenos-Aires (Cam. van Volzem). Die Zahl der Segmente ist oben als typisch 48 angegeben. Von sieben Männchen hatten nämlich vier diese Zahl, zwei hatten 47 und eines 49; von den Weibchen zahlten drei 48, eines 46, eines 47 und zwei 49 Ringe. 5. SPIROBOLUS NATTERERI Humbert und Saussure. Syn. 1870, Spirobolus Nattereri, Humb. und Sauss., Rev. et Mag. d. Zool. 176, n° 14. » ? 1872, Spirobolus Nattereri, Humb. und Sauss., Miss. scient. V2, p:t47. Subgracilis, nitidus, sublævis, vix seymentatus, nigro-viridis, anguste favido-limbatus, pedibus longioribus atris, parte anteriore detecta segmentorum tantum in ventre longe infra poros strigosa, sutura dorsi tenuissima, sæpe vix distinguenda, processu seymenti 240 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN ullimi lato, trianqulari, apice subdeplanato, valoulas anales supe- vante et adumbrante; valvoulis analibus compressis. Numerus segmentorum 54-56. Long. G 110 mm.; lat. 8 mm.; lat. colli 7 mm.; long. ant. 4 mm.; long. ped. 6-7 mm. Long. © 80 mm.; lat. 6,5 mm.; lat. colli 6,3 mm.; long. ant. 3,5 mm.; long ped. 5 mm. Caput nitidum, sublæve, sulco verticis sat profundo, cum sulco clypei, item profundo, subcontiguo; clypeo sat profunde, sed late exciso, angulo inciso quam recto majore; utrinque foveis binis. — Oculi ovales, ocellis 34-38 distinctis, 6-seriatis (8-6, 8-7, 8-7, 7-6, 4-6, 0-3), inter se prope ter diametron oculi distantes. — Antennæ brevissimæ, Q submoniliformes, vel parum incrassatæ, « apice incrassatæ, subcompressæ, collum longitudine vix æquantes. — S'eymentum primum lateribus brevibus rotundatis, antice et inferne distincte sed breviter marginatis. — Seymentum secundum inferne deplanatum, nullo modo excavatum. — Seymentum ultinum sub- læve, late et longe caudatum, processu triangulari, deplanato, valvulas anales longe superante et adumbrante, ante apicem, parum incrassatum, sæpe adstrictum et transverse rugulosum, in ventre striolis nonnullis irregularibus transversis. — Valvulæ anales compressæ, marginibus haud vel quam levissime reflexis; lamina infra-analis sat magna, rotundata, plus duplo latior quam longior. Seymenta reliqua solito magis læviora, dorso detecto tamen medio tenuiter et sat dense aciculata, parte anteriori obtectain dorsostriolis concentricis confertissimis subtilissimisque, vix contiguis, sed abrupte reticulatis, ultima tamen sæpe discreta, subintegra, distinctiore, in lateribus longe infra poros distinctioribus et recurvatis, et in ventre in partem anteriorem detectam, ceterum lævem, flabelliformi-dis- persis; parte posteriore tantum ad ventrem versus striis rugulisque longitudinalibus paucis (in segmentis anticis tamen, ut solent, plu- ribus). — Segmenta ultima 5-7 scobinis destituta. — S'uéura semper tenuis vel tenuissima, in dorso modo vix, modo facile distinguenda, in lateribus et in ventre distinctior. — Pori laterales magni, ante suturam in sinu inferiore et anteriore impressionis X-formis, longe Supra lineam mediam laterum siti. — Pedes omnibus articulis setosis, ut solent, latitudine dimidia corporis (multo) longiores. Color nigro-viridis, collo et parte posteriore segmentorum anguste flavido-limbatis, antennis pedibusque atris, his apice articulorum infra pallide-anulatis. Mas pedibus soleis nullis, coxis pedum 3-7: paris dilatatis, pedibus 6' segmenti articulis 1-5 setis apicalibus. Org. cop. lamina ventrali subtriangulari, apice rotundato basi et medio alte carinata; laminis DES BRUSSELER-MUSEUMS. 241 copulativis anterioribus hac brevioribus, lateribus exterioribus sinuatis, laminis cop. posterioribus apice tuberculatis ; flagello apice bifido, ramo altero apice dilatato. ab. : Buenos Aires (Cam. van Volæem). Wiewohl Saussure in seiner übrigens recht ausführlichen Beschreibung weder der männlichen Copulationsorgane noch der Scobinæ erwähnt, so passt seine Diagnose von Spirobolus Nattereri doch für obenstehende Form so gut, dass ich seinen Namen dafür benutzt habe, besonders weil das Schwänzchen gerade so aussieht, wie er dasselbe beschreibt und abbildet. Zu bemerken ist jedoch, dass Saussures Form eine grôüssere Zahl von Ocellen zu besitzen scheint, denn er sagt. « Plaques oculaires... composées de 7 à 8 séries transversales et de 9 à 10 longitudinales. » B. Segmentum ultimum subproductum, processu quam valvu- lis analibus breviori. (Segmenti primi latera paulo longiora, rotundata.) (Valvulæ anales non marginatæ.) (Sterna transverse striata.) (Scobinæ segmentis 16-20 ultimis desunt.) (Clypeus utrinque foveis binis.) 6. SPIROBOLUS ADSTRICTUS nN. Sp. S'ubgracilis, nitidus. profunde seymentatus, seymentss sutura quasi adstriclis.olivaceus.(videinfra) ferrugineo- vel flavido-limba- tus, pedibus testaceis; parte anteriore detecta segmentorum pluri- morum eliam supra poros subtiliter strigosa; processu segmenti ullimi acuminato, valvulas anales tamen nullo modo superante. Mas : articulo penultimo (!) pedum solea alba brevi. N'umerus segmentorum ? (ad 50 ?) (specimina omnia mutilata). Long. & (ad) 60 mm.; lat. 5,5 mm.; lat. colli 5,3 mm.; long. ant. 3 mm.; long. ped 3. Long. @ (ad) 70-90 mm.; lat. 6,5-7,5 mm.; lat. colli 6,5-7,3mm. long. ant. 3-3,5 mm.; long, ped. 3,5. Caput nitidum, sublæve, sulcis faciei ordinariis non contiguis nec profundis; clypeo non profunde exciso, utrinque foveolis binis. — Oculi subovales, ocellis e. 30 (27-34) subdepressis, tamen distinctis, 6-seriatis (7, 6-7, 5-7, 4-6, 3-5, 0-3), inter se ter diametron oceuli distantes. — Antennæ brevissimæ, subclavatæ, articulo 6° majore subdilatato, collum vix superantes. — S'eymentum primum lateribus subrotundatis, antice et infra leviter marginatis. — Segmentum 2"% infra hoc nonnihil prominens, sutura distincta, infra subde- planatum, lateribus tamen parum tuberculatis. — Seymentum ulli- um apice anguste triangulari, angulo quam recto acutiore, processu 242 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN quam valvulis analibus multo breviore. — Valvulæ anales sublæves, compressæ, marginibus nonnihil reflexis (in uno specimine angulo supero valde ultra processum segmenti ultimi prominente); lamina infra-analis sat longa, non duplo latior quam longior, triangularis, subacuminata. — Segmenta reliqua dorso detecto modo sublævia, modo distincte coriacea et medio punctulata (in uno specimine dorsum partis posterioris rugulis amplis longitudinalibus ornatum est); parte anteriore obtecta striis concentricis sat densis, in dorso leviter impressis, ultimis reticulatis, jam longe supra poros recur- vatis et in partem mediam detectam transeuntibus, qua re parte media in lateribus alte, sed non profunde strigosa, in ventre pro- fundius et densius strigosa; parte posteriore inferne sat profunde longitudinaliter striata, striis summis ad poros versus abbreviatis. — Sutura etiam in dorso profunde exarata, qua re segmenta quasi adstricta, in lateribus profundior. — Pori laterales parvi, non mar- ginati (impressio X-formis supra poros abest), in sutura vel paullo ante eandem, retrorsum angulatam, poris segm. 6i quam sequenti- bus vix inferioribus, longe supra lineam mediam laterum siti; linea lateralis longitudinalis post et supra poros adest et est in segmentis anticis distinctius impressa. — Pedes breves, articulis 3-4 (4 ©) inferne setis nullis. Color fusco-viridis vel cinereo-olivaceus, parte basali obtecta seg- mentorum flavido-rufescente, parte media, præsertim ad ventrem versus eodem colore tincta, parte posteriori postice ferrugineo- vel flavido-anulatus, limbo ipso dilutiori; pedibus testaceis vel pallidis, interdum fusco-irroratis. Mas. : Pedes articulo penultimo (!) et antepenultimo? pulvillo brevi. Org. cop. lamina ventrali maxima, triangulari, apice acumi- nata, laminis anterioribus inferne dilatatis et inflatis, posterioribus apice dilatatis et subreflexis; flagello apice furcato. Hab. : Ecuador (Æ'. de Ville). Die ungewôhnlich tiefe Segmentirung, wodurch die Kôrperringe in der Mitte stark eingeschnürt erscheinen, ist ein sogleich in die Augen sogleich springender Charakter unserer Art. In dieser Hin- sicht muss sie dem Spirobolus segmentatus Karsch (a. a. O.p. 75) gleichen, mit welchem ich auch geneigt wäre, meine Art zu ver- einigen, wenn derselbe nicht aus einem anderen Welttheile (Asien) stammte. In gewissen Puncten scheint unsere Art auch mit Spiro- botus Paraensis und Spirobolus crassicornis Humb. und Sauss. (a. O. p. 81 und 82) übereinzustimmen, während sie in der Form der Copulationsorgane dem Syir. brevicollis Voges gleicht (vgl. die Abbildung derselben in Zeitschrift f. wiss.Zool. XXXI Bd., fig. 41). Aber während Voges’Art, wie gewôhnlich, das Tarsalpolster am 6% Gliede hat, findet sich bei unserer dieses Polster schon am DES BRUSSELER-MUSEUMS. 243 5° Gliede — was mir bisher bei keinem Sypirobolus vorgekommen ist. (Auch das 4° Glied scheint — fast wie bei einem Spirostreptus mit einem, allerdings sehr abgekürzten, Polster versehen zu sein.) SECTIO II. Dorsum segmentorum obtectum scobinis nullis (— subgenus Spirobolus s. str. KARSCH). A. Clypeus supra incisuram utrinque foveolis 2. (Sterna transverse striata.) 1. Collum lateribus rotundatis. 7. SPIROBOLUS POLITUS n. Sp. Q S'ubcrassus, cinereo-olivaceus, postice fusco-anulatus et albido- limbatus, pedibus pallidis, haud seymentatus, sulura, in dorso et lateribus vix distinquenda, solo in ventre distincta, lævissimus ; sculplura viz ulla nisi in ventre infimo. Numerus segmentorum 46. Long. corp. 77 mm.; lat. 8 mm.; lat. colli 7 mm.; long. ant. 4 mm. ; long ped. 3 mm. Q Caput sublæve (tantum inter antennas rugulis nonnullis tenuis- simis transversis), sulco longitudinali faciei tenui, medio abrupto; clypeo late et obtuse exciso, utrinque foveolis binis. — Oculi rotun- dati, ocellis e. 35 (7, 7, 7, 6, 5, 3-4) depressis 6-seriatis, inter se ter diametron oculi distantes. Anfennæ breves, articulo 6° majore, incrassato, marginem colli subattingentes. — S'eygmentum primum lateribus brevibus late rotundatis, antice et infra sat profunde et crasse marginatis. — Segmentum 2% inferne nullo modo exca- vatum neque tuberculatum, sed contra subconvexum. — Seymen- tum ultimum breve et læve,nullo modo productum, postice latissime et obtuse angulatum. — Valvoulæ anales compressæ, marginibus leviter reflexis; lamina infraanalis brevis, plus duplo latior quam longior, apice late rotundata. — Segmenta reliqua dorso et lateribus lævissimis, politis, sculptura vix ulla, ne striolis quidem concentri- eis partis basalis obtecti in dorso distinguendis, in lateribus tamen distinctioribus, in ventre infimo, utrinque circa sterna, striolis densis, in loco striarum concentricarum incipientibus, deinde in partem anteriorem detectam, hic oblique strigosam, recurvatis et postremo in partem posteriorem, hic parce longitudinaliter striatam a transeuntibus. — Suéura dorsi haud distinguenda (in specimine, in spiritu vini asservato, linea infuscata tamen significata), laterum longe infra poros indistincta, ventris autem supra pedes distincta. — Pori laterales magni, suboculati, ante et infra striam brevissimam semilunarem, in parte antica segmentorum, supra lineam mediam laterum siti, poris segm. 6 quam sequentibus paulo inferioribus. 244 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN — Pedes breves vel brevissimi, articulis 1-5 infra singulis seta subapicali. Color cinereo-vel fusco-olivaceus, limbo angusto postico segmen- torum albido, ante hunce limbum arcu angusto infuscato; pedibus, antennis clypeoque testaceo-albidis. Hab. : Antigoa (Purves). Kommt dem Sypirobolus Domingensis Humb. et Saussure(!) (— Zulus Haïtensis Saussure(*), non Gervais) am nächsten und ist vielleicht mit ihm identisch. Da ich aber nicht weiss, ob Saussures Art « scobinæ » besitzt oder nicht, muss die Identität beider Formen bis aufs Weitere dahingestellt bleiben. 2. Collum lateribus acuminatis. 8. SPIROBOLUS GOEsI Porat. Syn. 1876. Spirobolus Goësi Porat, Bih. Sv. Vet. Ak. Handl. Bd. 4 p. 36. S'ubgracilis, sanguineus, distincte seymentatus, dorso profunde atque grosse punctatus et coriaceus, præsertim circa suluram, parle anteriore detecta segmentorum inferne usque ad poros dense strigosa, lateribus colli acuminatis, antice marginatis et sinuatis, brevibus; seymento secundo inferne non excavalo; seymento ultimo acuminato, valvulas anales nonnihil superante; valvulis analibus marginibus plus minus reflexis, submarginatis vel marginatis. N'umerus seg- mentorum 48-52. Long. corp. 50 mm.; lat. 4,5 mm.; long. ant. et ped. (Q) 2,8 — (G) 3 mm. Caput subnitidum, vertice subcoriaceo, sulco tenui, fronte et clypeo sublævibus sulco longiore, elypeo sat profunde exciso (angulo quam recto nonnihil majore),utrinque foveolis binis. — Oculi rotun- dato-triangulares, ocellis c. 40 distinctis, in seriebus parum regu- laribus dispositis, inter se bis diametron oculi distantes. — Antennæ breves, Q collum longitudine subæquantes, G' segmentum 2" attingentes vel superantes, parum incrassatæ, articulo 6° majore. — Segmentum primum \ateribus acuminatis sed brevibus, antice oblique abscisis, leviter sed distincte sinuatis, marginatis. — Seg- mentum secundum in ventre infra latera segm. primi productum, tamen non tuberculatum nec excavatum. — Segmentum ullimum coriaceum, apice acuminatum (angulo quam recto tamen nonnihil majore) valvulas anales longitudine subæquans vel interdum non- nihil superans. — Valoulæ anales marginatæ vel submarginatæ, (*) Miss. scientif. ete., p. 176-177. (?) Myr. du Mex. etc., p. 105. DES BRUSSELER-MUSEUMS. 249 interdum marginibus tantum leviter reflexis, postice punctatæ et rugulosæ; lamina infra-analis brevis, duplo latior quam longior, postice late rotundata. — S'egmenta reliqua distincte segmentata, medio subadstricta, parte postica adscendente, quam antica magis elevata, in dorso detecio præsertim cirea et ante suturam grosse atque dense punctata et coriacea, post suturam punctis magis sparsis (ad marginem posticum versus interdum sublævigata et nitida), parte basali obtecta antice in dorso lævigata; striis concentricis vix distinguendis, infra autem sat distinctis, densissimis, recurvatis, dorso partis anterioris detectæ — præter sculpturam punctatam — in segmentis nonnullis anticis striis concentricis distinctissi- mis mox recurvatis, lateribus usque ad poros et ventre densissime oblique strigosis; parte posteriore jam paulo infra poros sat pro- funde striata, striis summis abbreviatis. — Suéura dorsi indi- stincta, punctis et rugulis occulta, laterum et ventris distincta atque profunda. — Pori laterales magni, submarginati, sat longe ante suturam in area lævigata, ante striam longitudinalem latera- lem siti. — Pedes sat longi, articulis singulis inferne seto subapi- cali, ultimo setis pluribus. Color sanguineus vel rufescens, capite anoque sæpe dilutioribus, parte basali obtecta segmentorum flavida, parte media rufescente- cinerea, antennis pedibusque sanguineis vel rubris. Mas : Pedum articulus ultimus (et secundus) solea alba magna; org cop. non prominentia, lamina ventrali brevi, dimidio breviore quam laminis cop. anterioribus; his maximis, apice acuminatis et reflexis, laminas posteriores prope obtegentibus; laminis posterio- ribus prope apicem complicatum valde excavatis ; flagellis nullis. Java : Tjikoya-Tangerang (P. Vermersch); Bornéo (Deby); Sumatra (Weyers.) An der Beschreibung, die ich von dieser Art a. a. O. gegeben habe, ist hier nichts wesentliches geändert, nur musste der Cha- rakter der Analklappen (« Valvulæ anales marginatæ ») etwas erweitert werden. Die meisten Exemplare, die ich untersucht habe, besitzen allerdings gewulstete, mit einer Randfurche versehene Analklappen, aber diese Furche verflacht sich bisweilen, und dann werden die Analklappen mehr helmformig, ja auch Exemplare mit in der Mitte beinahe einfach comprimirte Rändern sind mir vorge- kommen. Dieser Spirobolus liegt von mehreren und so weit verschiedenen Fundorten wie Ostindien und Westindien (St-Barthélemy, Goës : Mus. Holmiense) vor, dass es sehr müglich erscheint, dass er vor mir beschrieben und benannt worden ist. Da es nicht — Spirobolus Olfersii Brandt sein kann, da der nach den Untersuchungen F. Karschs zu Rhinocricus gehürt, so môchte man in erster Linie 246 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN an den Spirobolus sanguineus Koch denken ; aber die eigenthümliche und verhältnissmässig grobe Sculptur, die schon unter einer ge- wôhnlichen Loupe in die Augen fällt, geht kaum aus Koch’s Beschrei- bung (Die Myriapoden, I p. 16) hervor, wo es heisst : « die Fläche mattglänzend, an dem Vordertheil fast glanzlos, der Hintertheil.… sehr fein dicht gerunzelt. » Auch kônnte unsere Form — Zwlus (Spirobolus) sumatrensis Gervais (Aptères, p. 168) sein, aber die ungewôhnliche blutrothe Farbe wäre gewiss von Gervais erwähnt worden, wenn das Thier, das er unter den Augen hatte, so gefarbt gewesen wäre. Sp. puncliplenus Karsch (a. a. O. p. 68) ist auch sehr nahe verwandt. Unter diesem Verhältnisse hat die Art den Namen, den ich ihr im Jahre 1876 gegeben habe, beibehalten. O. SPIROBOLUS GIGANTEUS Porat. Syn. 1872. Spirobolus giganteus Porat, Oefvers. Sv. Vet. Ak. Fôrh. N°5, p. 17. Crassus, subnilidus, cinereo-aurantiacus, nigro-anulatus, di- stincle segmentatus, parle postleriore segmentorum subadscendente, dorso lævi, partibus anteriore detecta et posleriore in ventre ël late- ribus infra poros densissime sed leviter strigosis; laleribus colli triangularibus, anlice leviler sinuatis, non marginalis; seymentis 2-5 & valde, Q minus dilatatis,inferne S' valde,® minus excavatis, segmento ultimo mucrone subincrassato acuto brevi; valvulis anali- bus leviter reflexis, subgaleiformibus. Numerus seymentorum 56. Long. corp. 155-160 mm.; lat. corp. medii 14 mm.; lat. seg. 616 mm.; lat. colli 14 mm.; long. ejusdem 7.5 mm.; lat. seg. 52:11.5 mm.; long. ant. 7 mm.; long. ped. 8.5-9 mm. Caput \æve, vertice sulco obsoletissimo, clypeo sulco distincto, ad incisuram profundius exarato, margine late et levissime exciso, utrinque foveolis parvis binis. — Oculi rotundato-trigoni, ocellis distinctis, 30-40 5-6 seriatis (8,8,7,6,4,0-7,7,6,5,3,2) inter se bis diametron oculi distantes. — Antennæ brevissimæ, clavatæ et compressæ, articulis 3°-6° singulis brevioribus quam latioribus, dimidium collum subæquantes. — Segmentum primum lateribus triangularibus, angulo acuminato (quam angulo recto multo minore), antice leviter vel levissime sinuatis, sed nullo modo marginatis, margine postico paulo magis quam antico arcuato. — Segmentum secundum infra excavatum ; lateribus quam vicinorum longioribus, truncatis. — Segmenta 3-5 item in parte ventrali profunde exca- vata, lateribus plus minus (© minus) productis et oblique truncatis. DES BRUSSELER-MUSEUMS. 247 Segmenta 2-7 subinflato-dilatata, etiam in femina. Segmentum ultinum rugosum, postice mucronatum et subearina- tum, apice elevato-incrassato, ultra valvulas anales non productum. — Valvulæ anales rugosæ, submarginatæ vel potius subconvexæ, marginibus longe reflexis; lamina infraanalis late triangularis paulo plus duplo latior quam longior. — Segmenta reliqua distincte segmentata, medio quasi adstricta, sutura dorsi tamen minus distincta, dorso partis posterioris angusto, nonnihil adscendente, nitido, sublævi, margine postico ultimo ubique levissime subcre- pato-ruguloso; parte anteriore obtecta dorso lævigato, striis concen- tricis indistinctis, infra in parte ventrali distinctis et recurvatis; parte anteriore detecta, leviter sed sat dense et abrupte reticulato- coriacea, in ventre et in lateribus paulo infra poros leviter sed densissime oblique strigosa, striis inferne in partem posteriorem longitudinaliter transeuntibus, striis utriusque partis in segmentis posticis sensim paucioribus. — Pori laterales magni, marginati, longe ante suturam, longe supra lineam mediam laterum siti. — Pedes supra glabri, inferne articulis 1-5 singulis seta subapicali (in pedibus anterioribus setis coxæ et articuli quinti sæpe dupli- catis), articulo 6° prope apicem soleæ utrinque seta unica, pedibus primi et secundi paris (G-Q) densissime et longe setosis. Color cinereo-rufescens vel aurantiacus, præsertim in dorso partis anterioris segmentorum, parte posteriore maximam partem nigra (nitidissima), margine clypei, antennis pedibusque saturate fer- rugineis. Mas :articulus ultimus pedum solea alba maxima,; org. cop. lamina ventrali brevi, angustata, inferne carinata; laminis cop. ante- rioribus longis, apice subfornicatis, latere exteriore recto; laminis posterioribus brevibus, apice retortis et incisis; flagello simplici, in medio processu laterali foliaceo, apice dilatato et subbidentato. Hab. : Africa, Liberia (Wodderman). Am angeführten Orte habe ich die nahe Verwandtschaft meines Spirobolus giganteus mit dem Spirobolus crassicollis Peters (Reise n.Mossambique, p.548-50)und Zulus(Spirobolus) insignis Saussure (Myr. d. Mexique p. 94), hervorgehoben. Der eigentliche Unter- schied zwischen dem Sypir. crassicollis und der Form, die ich als eine eigene Art beschrieben habe, scheint der zu sein, dass ersterer eine deutliche Seitenrandsfurche am Halsschilde hat (margine anteriore impressione lineari distincto), während der letzteren jede Spur davon fehlt. Zulus (Spüirobolus) insignis weicht etwas mehr. ab : der Halsschild scheint mehr abgerundet, die Sutur tiefer, die Seulptur der Unterseite der Ringe weniger ausgeprägt, die Ocellen zahlreicher zu seined. Jenfalls stimmen die drei Formen so sehr überein, dass man den Spirob. giganteus nur für eine Varietät des 248 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN Spirob. crassicollis — wenn sie nicht gerade zu zusammenfallen — und Zulus (Spisobolus) insignis für einen Stellvertreter desselben auf dem Süd-amerikanischen Continent halten kann. B. Clypeus supra incisuram utrinque foveolis 3 vel pluribus. (Sterna transverse striata.) 1. Pori laterales ante suturam vel in eadem siti. (Obs. tamen spec. 12-13, apud quas pori in parte post. aperiri videntur). a. Segmentum secundum in parte ventrali exca- vatum. (Pori laterales marginati, distincte ante suturam siti.) 10. SPIROBOLUS EXIMIUS n. Sp. Crassus, testaceus vel luteus,parte anteriore detectaseymentorum, præserlimindorso,fusco-maculata vel semianulata, distincte sed non profunde seygmentatuss, parse punctatus et plus minus coriaceus ; clypeo r'ugoso, profunde et dense punctato, utrinque (4-) 5-foveolato; parte anteriore segmentorum obtecta transverse subcostulata, poste- riore infra profunde sulcata; lateribus colli trianqularibus, margi- natis ; segmento ullimo brevi, valoulis analibus subcompressis, non marginatis. Numerus seygmentorum 44-48. Long. corp. G' (jun.) 70 mm.; lat. 7 mm.; lat. colli. 6,5 mm. ; long. ant. 4 mm.; long. ped. 3 mm. Long. corp. (sen.) 125 mm.;lat. 12,5 mm.; lat. colli. 11.2 mm.; long. ant. 6,5 mm.; long. ped. 5,5 mm. Long. corp. © 95 mm.; lat. 9,5 mm.; lat. colli. 8 mm.; long. ant. 5 mm.; long. ped. 4 mm. Caput sparse et profunde punctatum, rugulis transversis vel irre- gularibus passim immixtis, vertice clypeoque densius et profundius punctatis et rugosis, sulco verticis æque ac clypei contiguo (in exemplo maximo tamen medio abrupto) longo et profundo; clypeo sat profunde exciso, angulo quam recto majore, foveis setigeris 4-5 utrinque, ternis vel quaternis interioribus approximatis, exte- riore longe distante. — Oculi trigono-rotundati, ocellis paucis (ce. 25), distinctis sed depressis, 5-seriatis (5, 6, 6-5, 5-4, 4-3), inter se ter diametron oculi distantes. — Antennæ breves, monili- formes, articulis ultimis subangustatis, articulo 6° quam 5° angu- stiore et minore, vel parum incrassatæ (G‘), marginem posticum colli non attingentes. — Segmentum primum lateribus sat longis, trigono-acuminatis, antice crasse marginatis et leviter (in exemplo maximo etiam postice) emarginatis. — Segmentum secundum infra DES BRUSSELER-MUSEUMS. 249 latera colli productum, lateribus elongatis, oblique truncatis, in parte ventrali profunde excavatum. — Segmentum ultimum breve, rugosum, postice latissime et obtuse angulatum (G' angulo minus obtuso), supra valvulas anales nullo modo productum. — Valoulæ anales plus minus rugosæ, subcompressæ, marginibus crassis, levis- sime reflexis; lamina infra-analis brevis, latissima, ter latior quam longior, postice subrecta, vel medio quam minime angulata. -- Seg- menta reliqua sparse punctata et coriacea, distincte segmentata, parte anteriore obtecta in dorso striis paucis(6-8) sed profundis con- centricis (qua re superficie subcostata), dimidium anterius partis anterioris occupantibus, in lateribus magis numerosis, recurvatis et suturæ approximatis, longe infra poros in partem anteriorem detec- tam, subcostato-strigosam, transeuntibus ; parte posteriore in dorso modo sparse punctata, ad marginem posticum versus lævigata, modo etiam coriacea (sicut parte ant. detecta) et rimulis longitudi- nalibus passim sparsa, in parte ventrali et laterali longe infra poros longitudinaliter sulcata vel carinata, carinis ad marginem posticum sæpe acuminatis et in aculeos parvos (fuscos) productis. — Suéwra recta, distincta, sed in dorso parum profunda, in lateribus, ut solet, profundior. — Pori laterales magni, marginati, ante suturam siti eandemque non tangentes, linea longitudinali post eos distincte impressa, poris segm. 6 quam sequentibus vix inferioribus. — Pedes breves, infra solito magis setosi, et articulo ultimo sæpe setis binis vel pluribus. Color : parte anteriore obtecta basali segmentorum pallide-lutea, parte detecta cinereo-fusco-maculata (præsertim in dorso), parte posteriore lutea vel testacea, antice interdum ferruginescente, vertice summo, collo medio, segmenti ultimi apice marginibusque valvula- rum analium fuscis; pedibus antennisque luteis, his interdum fusco- anulatis. Mas : articulo ultimo pedum soleis nullis; coxis pedum 3/-7 paris valde productis, deplanatis, apice albidis. Org. cop. lam. ventrali minima; laminis cop. anterioribus maximis, latis, apice acute acuminatis; lam. cop. posterioribus apice reflexis, incisis ; flagello brevi, inter laminas abscondito, non prominente, spatulato-lamel- liformi. Hab. : Guatemala (Poucard), 3 Stück : 2 G', 1 Q. Ist auf jeden Fall dem Spir. mystecus Saussure (Myr. d. Mex. p. 111, fig. 36) sehr ähnlich und, wenn dieser ein Æhinocricus ist, vielleicht nicht davon verschieden. Die « plaque sous-anale » unsrer Art ist jedoch nicht ausgeschnitten (échancrée) und die Farbe weder schwarz noch krebsroth. Der Halsschild des Sp. mystecus scheint auch mehr ausgerandet zu sein. 250 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN 11. SPIROBOLUS REPTANS n. Sp. Crassus, subnitidus, grosse punctatus et distincte coriaceus, cinereo-fulous ferrugineo-fusco-anulatus, parum segmentatus, sutura tamen sat distincta; clypeo punclato utrinque 4 (-5)-foveo- lato, ceterum sublævi; parte anteriore detecta segmentorum fere usque ad poros strigosa, ventre reliculata, lateribus colli elongatis ; acuminato-triangularibus, antice profunde marginatis et emargqi- natis; segmento ullimo brevi, valvulis analibus subcompressis, marginibus subtumidis, pedibus brevissimis. Numerus seygmento- rum 45-46. Long. corp. 60 mm.; lat. 7 mm.; lat. colli 6 mm.; long. ant. 3 mm.; long. ped. 2,5 mm. Caput nitidum, punctis et rugulis, præsertim in vertice semiob- tecta, impressis, sulco faciei profundo, medio abrupto; clypeo sparse punctato sed non rugoso (lineis transversis nonnullis, ut solent, leviter passim impressis), profunde exciso (angulo quam recto non multo majore), ante incisuram utrinque foveolis 4 (vel 5) uniseria- tis, 2-3 interioribus approximatis, exterioribus distantibus. — Oculi subtriangulares, ocellis c. 30 sat distinctis, 5-seriatis (7-8, 7, 7-6, 6-5, 4.3), inter se paulo plus bis diametron oculi distantes. — Antennæ breves, apice parum incrassatæ vel submoniliformes, col- lum longitudine non æquantes. — Seymentum primum lateribus elongatis, acute trigono-acuminatis, oblique abscisis, antice margi- natis vel potius sulcatis et emarginatis. — Segmentum secundum lateribus infra latera segmenti 1% vix productis, in parte ventrali nonnihil excavatum. — Segmentum ultimum breve, punctatum, postice obtuse angulatum, ultra valvulas anales non productum. — Valoulæ anales postice rugosæ, rugulis multis, subcempressæ, marginibus subincrassatis vel subtumidis; lamina infraanalis rugu- losa, lata, postice rotundata (in uno specimine subtruncata). — Segmenta reliqua valde et æqualiter coriacea atque punctata, sutura totius anuli distineta neque tamen profunda; parte anteriore obtecta sat dense sed subtilissime concentrice striata, striis dorsi subreti- culatis, dimidium anterius partis anticæ occupantibus, in lateribus sensim densioribus et recurvatis, in ventre, subreticulato, densis- simis et in partem anteriorem detectam flabelliformi-dispersis ; dorso partis ant. detectæ pæne magis coriaceo et punctato quam partis posterioris, lateribus jam paulo infra poros strigosis, strigis superioribus sparsis, inferioribus magis magisque densis; parte posteriore infra sat dense longitudinaliter striata, striis summis nonnihil a poris remotis sed ubique, etiam in segmentis posticis, ad eandem altitudinem pertinentibus. — Pori laterales magni, DES BRUSSELER-MUSEUMS. 291 marginati, in sinu semilunari inferiore et anteriore impressionis X-formis, ante suturam, antrorsum angulatam, eamque tangentes, ante lineam longitudinalem profunde impressam, supra altitudinem mediam corporis siti. — Pedes brevissimi, articulis 3-7 infra sin- gulis seta subapicali. Color. : cinereo-fulvus vel brunneus, parte posteriore segmento- rum ferrugineo-fusca vel nigra, facie, callo anoque pallidioribus pedibus antennisque fuscescentibus. Hab. : Guanajuato (Z. Dugès) 2 Q. Mit Spir. mexicanus Saussure (Myr. d. Mex. p. 108) verwandt ; aber durch die Gestalt des Halsschilds und des zweiten Segments u. s. davon verschieden. b. Segmentum secundum in parte ventrali subdeplanatum, non excavatum. (Pori laterales non marginati,in sutura valde retrorsum angulata, qua re simulanter in parte posteriore segmentorum, siti.) 12. SPIROBOLUS INSULANUS n. Sp. Subgracilis, valde coriaceus vel rugulosus, parum seymentatus, sutura dorsi tenuissima, fuscus vel niger, dorso ferrugineo-bivitta- tus (variat tamen concolor niger); fronte et clypeo rugosis, hoc leviter exciso, supra incisuram foveolis interioribus confertis mulli- seriatis scrobiculato, exterioribus paucissimis uniseriatrs; lateri- bus colli elongatis, obtuse triangularibus, antice marginatis et leviter emarginatis ; ocellis paucioribus (20-25); segmento wltimo magno, inlerdum subproducto, obtuse angulato, valvoulis analibus compressis, nullo modo marginatis ; lamina infraanali apice late rotundata. Numerus segmentorum 44-48. Long. corp. 50-70 mm.; lat. 6-6,5 mm.; long. ant. et ped. 2. 6-3 mm. Caput rugulis transversis, in fronte et clypeo numerosioribus, sulco verticis indistincto, frontis distinctiore; clypeo non profunde exciso, supra incisuram foveolis compluribus, mediis circa sinum bi- vel multiseriatis, minimis, sed numerosis, subconfluentibus, aream trausversam vel subarçuatam serobiculatam formantibus, exterioribus 2-3 uniseriatis, discretis. — Oculi subtrigoni, angulo interno subacuto, ocellis paucis (20-30) 4(-5)- seriatis (7,7,5,3 vel. 6-8, 5-8, 4-6,2-4,0-4), inter prope ter diametron oculi distantes. — Antennæ brevissimæ, moniliformes, marginem posticum colli non attingentes. — Seymentum primum \ateribus elongatis, angustatis, subtriangularibus, apice ipso rotundato quam ventre segmenti 2 vix breviore, antice marginatis et leviter emarginatis, — Segmen- ‘ 02 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN to tum ullimum coriaceum, magnum, apice obtuse angulatum, mu- crone tamen vix ullo, valvulas anales vix vel paululo superans. — Valvulæ anales parum coriaceæ, compressæ, non marginatæ neque subgaleiformes; lamina infra-analis latissima, margine postico late rotundata vel subtruncata. —— Seymenta reliqua valde, maxime ante et circa suturam, coriacea vel rugulosa, parum segmentata, parte anteriore obtecta densissime sed quam levissime concentrice reticuloso-striata, parte anteriore detecta dorsi, lata, laterum longe infra poros strigosa, striis mox recurvatis sed abruptis, in lateribus inferioribus et præsertim in ventre densis, obliquis integris et furcatis immixtis; parte posteriore striis longitudinali- bus sat densis, ultra finem pedum resupinorum pertinentibus. — Sutura sat distincta, sed non profunda neque adstricta (in junio- ribus nonnullis minus distincta, dorso subevanida), ad poros valde retrorsum angulata et subevanida, in ventre sat profunda. — Pori laterales sat magni, non marginati, in area lævigata, in partem posteriorem segmenti ad angulum suturæ rejecta, qua re simulanter in parte posteriori siti. Pedes breves, articulis 1-5 infra singulis seta subapicali, ultimo setis pluribus. Color fusceus vel niger, dorso vittis duabus latis ferrugineo- et fla- vo-maculatis ornato, his vittis plerumque in collo incipientibus et in segmento antepenultimo desinentibus, facie, ano, pedibus anten- nisque etiam plusminus ferrugineo-flavis. Variat concolor niger, vittis ferrugineis dorsalibus interdum evanidis, facie inferiore pedibusque ferruginescentibus. Mas : articulo ultimo pedum solea nulla. Org. copul. lamina ventrali maxima, latissima, apice late triloba; laminis anterioribus lateribus rotundatis dilatatis, lam. posteriori- bus apice tuberculatis; flagello inter laminas obtecta, lamelliformi. Hab. : Nova Caledonia (ÆZanckar). Die Farbe dieser schônen Art erinnert an derjenigen des euro- peischen Zul. sabulosus. 13. SPIROBOLUS ALBIDICOLLIS, Nn. SP. Q Crassus, valde coriaceus vel rugosus, vix vel haud seymentatus, sutura dorsi indistincta, subevanida, cinereo-fuscus, anguste testaceo-anulatus, collo maximam partem albido; clypeo sublævi, profundius exciso, foveolis utrinque aut 5 æqualibus uni-seriatis aut compluribus, mediis minoribus mulliserialis circa sinum con- fertis, exterioribus uniseriatis discretis; lateribus colli elongatis, obluse triangularibus, antice marginatis, haud vel vix emarginalis; oculis minus distantibus; segmento ultimo magno, brevi, submu- DES BRUSSELER-MUSEUMS. 209 cronato; valvulis analibus subcompressis, marginibus nonnihil refiexis. Numerus segmentorum 46-50. Long. corp. 77 mm.; lat. 9 mm.; lat. colli 7 mm.; long. ant. et ped. 4 mm. Long. corp. 48 mm.; lat. 7 mm.; lat. colli 6.3 mm.; long. ant. et ped. 2.5 mm. Caput nitidum, sublæve, tantum inter antennas rimulis nonnul- lis levissime impressis (spatio infra antennas excavationibus 2 sat magnis sed non profundis; num fortuitis?); clypeo sat profunde exeiso, angulo tamen quam recto majore, supra incisuram aut foveolis 5 utrinque uniseriatis, aut compluribus, interioribus mini- mis ad sinum irregulariter confertis, exterioribus 2-3 majoribus discretis, uniseriatis. — Oculi subtrigoni, angulo interno acuto, ocellis c. 20 distinctis 4 (5)-seriatis (7,6,5,3-1,1-0), inter se plus bis diametron oculi distantes. — Antennæ breves, submoniliformes, marginem postieum colli subattingentes. — Seymentum pri- mum lateribus elongatis, trigono-attenuatis, apice ipso rotun- dato, quam ventre segm. 2 vix breviore, antice marginatis, haud vel quam levissime emarginatis, — Segmentum ullimum coriaceum, obtuse angulatum, apice submucronatum et subrefle- xum, ultra angulum superum valvularum analium nonnihil produc- tum. — Valvoulæ anales leviter coriaceæ vel sublæves, sub- compressæ, marginibus nonnihil reflexis; lamina infra-analis latis- sima, apice late truncata. — Segmenta religua valde coriacea vel rugosa, dorso haud segmentata, infra tantum in ventre leviter strigosa etstriata, parte anteriore obtecta antice subtilissime concen- trice reticulosa; parte media laterali infra in ventre strigosa, striis obliquis densis, recurvatis et reticulatis sed leviter impressis, parte postica longitudinaliter leviter striata, striis æque ac partis mediæ vix ultra pedes extensos pertinentibus. — Sutura dorsi, præsertim in segmentis anticis et mediis vixdi stinguenda, laterum et ventris etiam leviter impressa, ad poros valde retrorsum angulata et (etiam in ventre) evanida. — Pori laterales sat magni, in area lævigata, in partem posteriorem segmenti ad angulum suturæ rejecta, siti, qua re pori in hac parte aperiri videntur; post poros linea longitu- dinali impressa. — Pedes breves, articulis 1-5 inferne singulis seta subapicali, ultimo setis pluribus. Color cinereo-vel livido-fascus, margine postico segmentorum anguste piceo-fuscescente-anulato, limbo ipso testaceo, collo maxima ex parte albido, marginibus tamen fuscescentibus, medio interdum leviter fusco-adumbrato, clypeo testaceo-ferrugineo ; antennis pedibusque testaceo-brunneis, fusco-anulatis. Hab. : Nova Caledonia (Æanchar). ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXII. 18 254 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN 2. Pori laterales longe pone suturam siti. 14. SPIROBOLUS PULCHER n. Sp. Gracilis, fuscus, dorso vittis duabus testaceis vel flavidis ornato, lævis, nitidus, distincte seygmentatus ; parte anteriore detecla seg- mentorum in dorso striis concentricis nullis, infra «a ventre usque ad altitudinem pororum strigosa, valoulis analibus semiglobosis, nullo modo marginatis, fronte lævi, antennis collum superantibus. Numerus segmentorum 42-45. Long. 27-29 mm. ; lat. 2,3 mm.; long. ant. © ped. 1,5. Caput \æve, nitidum, sulcis ordinariis; clypeo obtuse sinuato, foveolis utrinque c. 3 indistinctis. — Oculi trigono-rotundati, ocellis ad 30 (26-28) distinctissimis, 4-seriatis (8-9, 8, 7, 4), inter se 11/2 diametron oculi distantes. — Antennæ breves, clavatæ, articulo 6° longissimo, collum longitudine superantes. — Segmen- tum primum lateribus sat elongatis (quam segmenti secundi tamen nonnibhil brevioribus), trigono-acuminatis, antice leviter marginatis, non emarginatis. —- Segmentum ullimum postice sat acuminatum, angulo quam recto non multo majore, apice ultra angulum superum valvularum analium nonnihil producto. — Valvulæ anales semi- globosæ, nullo modo marginatæ neque galeiformes neque com- pressæ; lamina infra-analis multo latior quam longior, postice rotundata. — Segmenta reliqua sublævia, ad suturam adstricta, dorso detecto striis transversis vel concentricis nullis, parte basali obtecta striolis concentricis reticulosis indistinctissimis, parte ante- riore detecta in ventre et in lateribus usque ad poros striis obliquis recurvatis, longe infra poros in partem posticam transeuntibus, striis summis partis posterioris abbreviatis, infimis integris. — Pori laterales parvi, non marginati, longe pone suturam rectam, media in parte postica siti, linea longitudinali post poros nulla. — Pedes breves, articulis 1-5 infra singulis seta subapicali, art. ultimo setis pluribus, præsertim in pedibus anticis. Color fuscus vel fusco-niger, dorso seriebus duabus macularum testacearum vel subflavidarum, ex utraque parte serieidorsalis macu- larum triangularium fuscarum ornato, qua re pulchre bivittato; collo, facie, valvulis analibus, pedibusque item plus minus testaceis, antennis fusco-maculatis. Hab. : Nova Caledonia (Æanckar). 15. SPIROBOLUS PUNCTIFRONS nn. Sp. Subgracilis, testacens vel testaceo-cinereus, ferrugineo-limbatus, lateribus plerumque fuscomaculatis, coriaceus, nilidus, distincte Sefiientalus; parte ant. cletecta seymentorum 1n dorso striis DES BRUSSELER-MUSEUMS. 255 concentricis subcontiquis distinctis,inferne «à ventre usque ad poros strigosa; valvulis analibus semiglobosis, haud marginatis; plaga transversa frontis inter antennas dense et distincte punctata, antennis segmentum2""superantibus. Numerus seygmentorum 36-40. Long. 25-29 mm.; lat. 2.3-3.0 mm.; long ant. et ped. 2-2,5. Caput sublæve, sulcis ordinariis, plaga transversa in fronte inter radices antennarum dense et distincte punctata; clypeo vix exciso, foveolis utrinque 3-4 indistinctis. Oculi tetragono-rotundati ocellis ad 35 distinctissimis, 5-seriatis (9, 9, 8-7, 7-6, 4), inter se paulo plus diametron unam oculi distantes. — Anennæ clavatæ, elon- gatæ, segmentum 2"" resupinæ superantes. — #Segmentum pri- mum lateribus vix elongatis, obtuse triangularibus, antice leviter marginatis. — Segmentum ultimum sublæve, acuminatum, angulo quam recto minore, apice valvulas anales superante. Valoulæ anales læves, semiglobosæ, nullo modo marginatæ, neque galeiformes, neque compressæ; lamina infra-analis sat magna, bis latior quam longior, late triangularis, apice rotundata. — Segmenta reliqua dorso detecto coriaceo (in altero exemplo longitudinaliter sed leviter rugulosa), ad suturam adstricta, parte anterione obtecta dorso striis concentricissat distinctis, inferne recurvatis; parte anterione detecta dorsi etiam concentrice vel transverse, præsertim in segmentis anti- cis, striata, striis, suturæ approximatis,jam ad poros recurvatis et in latera et ventrem transeuntibus; parte posteriore tantum in ventre infimo striata. — Pori parvi, non marginati, longe pone suturam rectam, huic tamen quam margini postico propius, siti; stria lon- gitudinali post poros nulla. — Pedes breves, articulis 1-5 infra sin- gulis seta subapicali, articulo ultimo setis pluribus. Mas : pedibus soleis albis nullis, org. cop. lamina ventral: lata, quam laminis anterioribus dimidio breviore. Color : parte anteriori segmentorum testacea vel testaceo-cinerea, posteriore ferruginea vel ferrugineo-fusca, in ventre pallidiore, limbo angusto pallido (in spiritu vini subaureo-micante); collo, capite anoque testaceo-maculatis, pedibus testaceis, antennis fusco- maculatis. Hab. : Nova Caledonia (ÆZanchkar.) 256 UBER EINIGE EXOTISCHEN IULIDEN Gen. ALLOPORUS Porat, 1872. (1872, Oefvers. Vet. Ak. Fôrh.; n°5, p. 43.) 1. ALLOPORUS LONGICORNIS n. Sp. QSubqracilis, antice courctatus,nigro-vel cinereo-fuscus, antennis longissimis, parte posteriore dorsali segmentorum valde rugosa el scabra. Long. corp. c. 60 (?) mm.; lat. 3,5-4 mm.; long. ant. 4-5 mm.; long. ped. 2,5-3,5 mm. Caput sublæve, sulco verticis sat longo et profundo ; clypeo arcte sed sat profunde sinuato, foveolis setigeris 5-6. — Oculi inter se diametron unam distantes, ocellis 40-45 (11, 10, 9, 8, 5, (?) — 9, 9, 9, 9, 3-9, 9, 9, 8, 4, 1) sat distinctis. — Anéennæ longissimæ, resupinæ, segmentum 6" fere attingentes, articulo 3° articulum secundum longitudine æquante vel superante. — Segmentum primum lateribus productis, late rotundatis, vix angulatis, antice marginatis, striis 5-8 integris vel furcatis, paucisque abbreviatis. — Segmentum ullimum rugosum, postice subrotundatum; lamina infraanalis brevis, postice latissime rotundata vel subrecta. — Valvulæ anales sublæves, distincte marginatæ. - Segmenta reliqua parte anteriore obtecta striis concentricis subtilissimis(interdum, præsertim in dorso, difficillime distinguendis), inferne non recurvis, parte posteriore valde rugosa et scabra, inferne longitudinaliter striata, striis (præsertim segmentorum anteriorum) profundis et jam ad poros integris, supra poros abbreviatis, ad suturam subpunctatis, qua re sutura quasi sub- crenata. — Suéura profunda. -— Sferna lævia. — Pori laterales sat magni, pone suturam subrectam siti. — Pedum articuli singuli inferne setis compluribus, articulis ultimis etiam superne setosis. Numerus segmentorum? (ad. 53; specimina descripta fracta). Hab. : Therezopolis. TABLE DES MÉMOIRES. — NN Liste des cent et cinq espèces de Coléoptères lamellicornes actuellement authentiquement capturés en Belgique avec le tableau synoptique de leur distribution géographique dans le pays, par M. A. PREUDHOMME DE BORRE . her Coléoptères de l’intérieur de la Chine, par M. LÉON FaiRmAIRE. Essai monographique du genre Sternocera Eschscholtz, par M. Ca. Kerremans (avec une planche) . ra © Catalogue raisonné des Orthoptères et des Névroptères de Belgique, par M. Eou. pe Sécys LonGcuamps Che Uber einige exotischen Iuliden des Br ler Much, par M. le doct. C. O. vo Porar. ° e ° Pages. Ju 205 EAU ELU }3 ND : D PATIO IE ANT TER ar v nr à . ‘ out dé Q | ; Ÿ LACET TE MON AURONT |'OPALU GET | rai : st: 16 y ® = ï 5 ë . DL s # , # LM ee Le \ ] } 8 7 | 4 , = Û bol Fe ml NI xs a BULLETIN SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE: LLLLSLS LL LL LT IN aa ee Gand, imprimerie C. Annoot-Braeckman, Ad. Hoste, succr. RSR LT BULLETIN PONPTES RENDUS DES SÉANCES SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGIQUE. ANNÉE 1888 BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIETE MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE 1888 l ORGANISATION ADMINISTRATIVE POUR L'ANNÉE SOCIALE 1888. Conseil d'administration. MM. TosQuINET, président. CAPRONNIER, vice-président. KERREMANS, secrétaire. FOLOGNE, trésorier. JAcoBs, bibliothécaire. GIRON. REMY. DEmoor, secrélaire-adjoint. CouBEAUx, bibliothécaire-adjoint. Commission de vérification des comptes. MM. DEvAUx. PROOST. VAN SEGVELT. Commission de surveillanee des collections. MM. TosQuINET, président. BERGE. VAN NEROM. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. ——#o—— SÉRIE III. — N° 95. Assemblée mensuelle du 7 janvier 1888. PRÉSIDENCE DE M. TOSQUINET. Présents : MM. Bergé, Carton de Wiart, Coubeaux, Demoor, Engels, Fologne, Jacobs, Lameere, Lamotte, Madrilly, Remy, Rousseau et Ch. Kerremans, secrétaire. MM. de Selys-Longchamps et Preudhomme de Borre font excuser leur absence. Le Conseil a reçu les démissions de M°l Derscheid, MM. Jekel, Rasquin et Van Riemsdijk, membres effectifs, Meunier, membre associé. M. Armand Siville, membre associe, est admis comme membre effectif, et M. Henri Olin, étudiant à Bruxelles, s'occupant de Coléoptères et Lépidoptères, présenté par MM. Tosquinet et Kerre- mans est admis comme membre associé. M. Carlos Berg a effectué le versement de 200 fr. qui lui confère le titre de membre à vie. Le Président annonce que le Conseil d'administration a constitue comme suit son bureau : MM. Capronnier, vice-président, Kerre- mans, secrétaire, Fologne, trésorier et Jacobs, bibliothécaire. Le Conseil s’est adjoint en outre MM. Demoor et Coubeaux pour remplir respectivement les fonctions de secrétaire et de bibliothe- caire-adjoints. Correspondance. — M. van der Wulp, élu membre honoraire lors de la derniere assemblée générale, adresse la lettre suivante : MONSIEUR LE SECRÉTAIRE, J’ai parfaitement recu la lettre et le diplôme que vous avez eu l’obligeance de m'adresser et qui m'annoncent que la Société Ento- mologique de Belgique m’a élu parmi ses membres d'honneur. MI Je vous prie d’être, auprès de votre Société, l'interprète de mes vifs sentiments de gratitude. Cette nomination m'est un précieux encouragement à mériter par de nouveaux efforts l'estime que mes savants confrères veulent bien me témoigner et dont je leur suis profondément reconnaissant. Je me permets en même temps d'offrir quelques-uns de mes écrits sur la partie spéciale d’entomologie dont je m'occupe, dans l'espoir qu’ils seront trouvés dignes d’être placés dans la bibliothèque de votre Société. Agréez, Monsieur le secrétaire, l’assurance de ma haute conside- ration. — M. Carlos Berg remercie pour sa nomination de membre effectif. — La direction de notre Musée Royal d'Histoire Naturelle accuse réception du Rapport de la Commission de surveillance des collections de la Société. — L'Académie des Sciences de Bologne remercie pour l'envoi d’une partie de nos publications et en demande le complément. L'assemblée décide que ce dernier sera expédié lorsque la Société aura recu les publications de l’Académie de Bologne. — L'Académie des Sciences de Catane nous envoie un spécimen de ses publications. L'assemblée décide qu’il y a lieu de proposer l’échange contre le Compte-Rendu. — M. A. Agassiz, au nom du Museum of comparative Zoology, de Cambridge, Mass., nous annonce l'envoi de ses importantes publi- cations. Une série complète de nos Annales lui sera offerte en échange. Présentation de Mémoires. — M. Preudhomme de Borre envoie la Ziste des cent et cing espèces de Coléoptères Lamellicornes actuellement authentiquement capturées en Belgique avec le tableau synoptique de leur distribu- tion géographique dans le pays. — Rapporteurs : MM. Candèze et Bergé. Lectures, communications. — M. W.C. Distant nous adresse le travail suivant : VII ENUMERATION OF THE VAN VOLXEM COLLECTION OF RHYNCHOTA CONTAINED IN THE BRUSSEL’S MUSEUM. PART. by WW. L. Distant. HEMIPTERA. — HETEROPTERA. Fam, Coreidæ. Sub-fam. Merocorinæ. MEROPACHYS NIGRICANS. Meropachys nigricans Lap. Ess. Hém. p. 28, t. 53, f. 1 (1832). HIRILCUS GRACILIS. Meropachys gracilis Burm. Handb. IL I, p. 322, 2 (1835). LYCAMBES ARMATUS var. Pachymeria armata Lap. Ess. Hém. p. 28, t. 53, f. 2 (1832). MEROCORIS ELEVATUS. Corynomerus elevatus Spin. Ess. Hém. p. 128 (1837). Sub-fam. Mictinæ. PACHYLIS PHARAONTIS. Cimez pharaonis Herbst. Gem. Naturg. des Thierr. VI, p. 258, 10, Taf. 39, À, fig. 4(1784). PACHYLIS LATICORNIS. Lygeus laticornis Fabr. Ent. Syst. Suppl. p. 538, 14-15 (1798). PACHYLIS TENUICORNIS. Pachylis tenuicornis Dall. List. Hem. IT, p. 384, 5 (1852). PACHYLIS SERUS. Pachylis serus Berg. Ann. Soc. Cient. Argent. XII, p. 260 (1881). MELUCHA PHYLLOCNEMIS. Cerbus phyllocnemis Burm. Handb. IL, I, p. 340, 3 (1835). MELUCHA LINEATELLA. Lygœus lineatellus Fabr. Syst. Rhyng. p. 216, 54 (1803). NEMATOPUS RUFICRUS. Anisoscelis ruficrus Perty. Del. An. p.171. Tab.34, fig. 4. (1830). CRINOCERUS SANCTUS. Cimez sanctus Fabr. Syst. Ent. p. 709, 60 (1775). MACHTIMA CRUCIGERA. Cimex cruciger Fabr. Syst. Ent. p. 709, 59 (1775). VIII ACANTHOCERUS CLAVIPES. Coreus clavipes Fabr. Syst. Rhyng. p. 196, 20 (1803). BARDISTUS SERRULATUS. Coreus serrulatus Perty. Del. An. p. 169, t. 33, fig. 14 (1830). Sub-fam. Acauthocephalinæ. ACANTHOCEPHALA LATIPES. Cimex latipes Dra, Il. Nat. Hist. IT, p. 63, t. 45, f. 3 (1782). ACANTHOCEPHALA SURATA. Diactor suratus Burm. Handb. II, I, p. 334, 2 (1835). ACANTHOCEPHALA GRANULOSA. Melapodius granulosus Dall. List. Hem. IT, p. 430, 7 (1852). ACANTHOCEPHALA sp. ACANTHOCEPHALA sp. Sub-fam. Corein æ. Division Anisocelaria. HOLYMENIA HISTRIO. Alydus Listrio Fabr. Syst. Rhyng. p. 248, 2 (1803). LEPTOGLOSSUS ZONATUS. Anisoscelis zonatus Dall. List. Hem. II, p. 452, 3 (1852). LEPTOGLOSSUS STIGMA. Cimex stigma Herbst. Sem. Naturg. VI, p. 258, t. 39, B, fig. 1 (1784). LEPTOGLOSSUS CINCTUS var. Anisoscelis cincta H.S. Wanzs. Ins. II, p. 91, f. 315 (1835). LEPTOGLOSSUS HARPAGON. C'imex harpagon Fabr. Syst. Ent, p. 717, 101 (1775). LEPTOGLOSSUS FASCIATUS. Anisoscelis fasciata Hope. Cat. Hem. II, p. 17 (1842). ANISOSCELIS FOLIACEA. Lygœus foliaceus Fabr. Syst. Rhyng. p. 210, 28 (1803). DIACTOR BILINEATUS. Lygœus bilineatus Fabr. Syst. Rhyng. p. 213, 40 (1805). Division Leptoscelaria. PHTHIA LUNATA. Cimez lunatus Fabr. Mant. Ins. II, p. 289, 107, (1787). PHTHIAN PICTA Cimex pictus Dru. IL. Nat. Hist. I, p. 107, t. 45, f. I, (1770). Division Spartoceraria. MENENOTUS LUNATUS. Wenenotus lunatus Lap. Ess. p. 42, (1832). IX SPARTOCERA GRANULATA. Spartocera granulata Stàl. En. Hem. I, D. 173, 2 (1870). SPARTOCERA BATATAS. Lygæus batatas Fabr. Ent. syst. Suppl. p. 540, 31-2 (1798). SPARTOCERA FUSCA. Cimez fuscus Thunb. Nov. Ins. Spec. IT, p. 44 (1783). SPARTOCERA CINNAMOMEA. Coreocoris cinnamomeus Hahn. Wanz. Ins. IL, p.15, f.124(1834). SPARTOCERA BREVICORNIS Spartocera brevicornis Stal. En. Hem. ï, p. 175, 8 (1870). SPARTOCERA DENTIVENTRIS. Spartocera dentiventris Berg. Hem. Argent. Add. et Em. p. 37 (1884). Division Chariesteraria. CHARIESTERUS ARMATUS. Pendulinus armatus Thunb.Ins.hem.tria gen.ill., p.8, 13(1825). STALUPTUS MARGINALIS. Chariesterus marginalis Burm. Handb. II, I, p. 317, 3 (1835). Division Corearia. SETHENIRA TESTACEA. Sethenira testacea Spin. Ess. Hém. p. 198 (1837). ACIDOMERIA CINCTICORNIS. Acidomeria cincticornis Stàl. En. Hem. I, p. 183, n. 2 (1870). MARGUS OBSCURATOR. Coreus obscurator Fabr. Syst. Rhyng. p. 200, 41 (1803). MARGUS PALLESCENS. Marqus pallescens Stal. Hem. Fabr. I, p. 58, 8 (1868). MARGUS Sp. ? CATORHINTHA PALLIDA. Catorhintha pallida Mayr. Verh. Zool. Bot. Ges. Wien. XV, p. 435 (1865). ANASA SCORBUTICA. Cimez scorbuticus Fabr. Syst. Ent. p. 706, 47 (1775). ZICCA ANNULATA. Hypselonotus annulatus Burm. Handb. I, I, p. 321, 4 (1835). CEBRENIS CENTRO-LINEATA. Hypselonotus centrolineatus Hope. Cat. Hem. II, p. 21 (1842). HYPSELONOTUS FULVUS. Cimez fulous De Geer, Mém. III, p. 341, 16, t. 34, f. 22 (1773). HYPSELONOTUS INTERRUPTUS. Hypselonotus interruptus Hahn. Wanz.Ins.I,p.187,f.96(1831). HYPSELONOTUS CONCINNUS. Hypselonotus concinnus Dall. List. Hem. II, p. 465, 3 (1852). Division Discogastraria. SAVIUS DIVERSICORNIS. Homaæocerus diversicornis Hope. Cat. Hem. II, p. 22 (1842). CORYZOPLATUS RHOMBOIDEUS var. Discogaster rhomboideus Burm. Handb. IT, I, p. 315, 1 (1835). A specimen from Botafago appears to be a pale variety of this species, the green colouration being either faded or absent. Sub-fam. Alydinsæ. Division Alydaria. HYALYMENUS SINUATUS. Cimex sinuatus Fabr. Mant. Ins. II, p. 290, 110 (1787). HYALYMENUS TARSATUS. Hyalymenus (Tivarbus) tarsatus Stal. Hem. Fabr. I. p. 62, 5 (1868). ALYDUS PALLESCENS. Alydus pallescens Stäl. Rio-Jan. Hem. I, p. 34, 1 (1860). Division Leptocorisaria. PERUDA gen. nov. Head very short and broad, strongly deflected in front; the eyes somewhat exserted, their outer margin parallel to the outer margin of the pronotum. Pronotum long, robust and bilobed, the anterior lobe moderately convex, the posterior lobe deflexed at posterior angles which are foveate and laminate. Scutellum gibbous at base and armed with a robust spine at apex which is not erect. Body elongate, hemelytra much shorter than abdomen; legs long and slender; antennæ long and slender. Rostrum short not extending much beyond anterior coxæ, basal joint incrassated, penultimate joint longest. Peruda typica n. sp. Pale castaneous ; apical spine to scutellum pale bright ochraceous. Hemelytra pale greyish hyaline. Anterior and intermediate tibiæ infuscated, the tarsi ochraceous (posterior tibiæ mutilated). Apex of the rostrum pitchy; the posterior coxæ ochraceous. Antennæ dark castaneous, basal joint with the apex infuscated. Antennæ with the basal joint somewhat thickened, shorter than the second and third joints, the third joint longer than the second (fourth mutilated). Head and posterior lobe cf the pronotum pilose, the last with the posterior angles obscurely ochraceous, scutellum with the basal angles palely, DS Long. 18 millim. Hab. Rio Janeiro. XI CURUPIRA gen. nov. Head short and broad, deflected in front, eyes very prominent, their outer margins wider than the anterior margin of the pronotum. Pronotum elongate, the posterior margin deflexed, the posterior angles somewhat foveate and elongate. Scutellum with a long erect spine at apex. Hemelytra not quite reaching apex of the abdomen. Legs long and slender. Antennæ elongate. Rostrum about reaching the intermediate coxæ,the penultinate joint a little shorter than the apical joint which is the longest. Curupira illustrata n. sp. Brownish ochraceous; the head, anterior half of pronotum, ster- num and base of abdomen very dark castaneous ; coxæ pale ochra- ceous. Antennæ with the apices of the second and third joints nar- rowly infuscated, the apical joint pale luteous with its apical half fuscous. The basal joint of the antennæ is slightly thickened and shorter than the second third and fourth joints which are subequal in length. The head and the anterior portion of the pronotum are pilose. Long. 13 millim. Hab. Rio Janeiro. LEPTOCORISA TIPULOIDES. Cimez tipuloides De Geer.Mém. III, p.354, 27, t.35, f. 18 (1773). Sub-fam. Berytinæ. JALYSUS SOBRINUS. Jalysus sobrinus Stäl. Rio. Hem. 2. p. 60, 1 (1862). JALYSUS TENELLUS. Metacanthus tenellus Stäl. Freg. Eug. resa. Ins. Hem., p. 236, 42 (1859). Sub-fam. Corizinæ. Division Harmostaria. HARMOSTES SERRATUS. Acanthia serrala Fabr. Ent. Syst. IV, p. 75, 32 (1794). HARMOSTES PROLIXUS. Harmostes prolizus Stäl. Rio. Jan. Hem. I, p. 37, 3 (1860). Division Corizaria. CORIZUS PICTIPES. Rlopalus pictipes Stäl. Freg. Eug. resa. Ins. p. 239, 48 (1859), Division Serinetharia. JADERA OBSCURA. Pyrrhotes obscura Hope. Cat. Hem. II, p. 26 (1842). XII JADERA PECTORALIS. Jadera pectoralis Stal. Ent. Zeit. XXIIT, p. 307, note (1862). JADERA SANGUINOLENTA. Cimez sanguinolentus Fabr. Syst. Ent. p. 721, 118 (1775). — M. Preudhomme de Borre nous envoie les deux notes qui suivent : — Les chasses de notre collègue M. Coucke me permettent d’ajou- ter à la liste des Coléoptères carnassiers du Brabant, trois espèces : le Calalhus micropterus, pris à Etterbeek, l'Ophonus rufibarbis, à Woluwe St Pierre, et l’Æydroporus granularis, à Bruxelles. L'Ophonus rufibarbis est également à ajouter à la liste des Cara- biques du Luxembourg, M. Coucke m'en ayant communiqué un exemplaire pris à Tellin. M. Coucke a pris, à Woluwe St Pierre, l'Odontœus mobilicornis. Dans la même localité notre jeune collègue, M. E. Rousseau, a capturé l’Zydroporus fuscipennis qui n'avait encore été signalé qu'a la Hulpe. Une capture faite à St Gilles-Waes, par M. Remy, me permet d'ajouter à la liste des Carabiques des Flandres, le Æarpalus Javilarsis. M. Remy a pris à Loth, l’Amara nitida, et à Koekelberg, une jolie petite variété de l’Aplodius luridus, d’un brun clair, sans taches. Enfin le Panagœus quadripustalatus sera à ajouter à la liste des Carabiques du Hainaut, en conséquence d’une capture faite à Fleurus, par M. Bivort. — Le relevé statistique que je viens de faire au 31 décembre 1887 des espèces d’Arthropodes existant dans les parties classées des collections du Musée d'histoire naturelle, présente les chiffres suivants : Coléoptères, 22,609 espèces; Névroptères, 212; Lépi- doptères, 3259; Hyménoptères, 2328; Diptères, 1272; Orthop- tères, 662; Pseudonévroptères, 286; Hémiptères, 3020; Diplopo- des, 101; Décapodes, 356; Stomatopodes, 11; Amphipodes, 34; Isopodes, 95; Xiphosures, 3. — Total : 34248 espèces. Suivant le désir manifesté par plusieurs de mes collègues, je complète cette petite statistique par les détails suivants, qui la feront mieux comprendre : Coléoptères. Ne sont pas encore fusionnés, ni compris dans les parties classées, les Sco/ylides et les Coccinellides de la collection Chapuis; les Zydrophilides, les Lamiides, les Bruchides, la plupart des Z'énébrionides de la collection J. Thomson, la presque totalité de la colossale collection de ÆRynchophores Roelofs, ete. etc. Cette XIIT statistique ne comprend pas davantage la collection Putzeys, propriété de la Société entomologique, conservée séparément. Lépidoptères. Les parties classées ne comprennent que les Diwr- nes, les Crépusculaires et les Bombycides. Hyménoptères. Sont seulement classées les collections de Tentre- dinides, Siricides, Apides et Andrénides, Chrysidides, Formicides, ainsi que les collections typiques d'Zchneumons et Bracons décrits par feu Wesmael. Diptères. Les trois quarts environ des familles de cet ordre sont classées. Hémiptères. Quant aux familles d'ÆZomoptères, les espèces européennes sont seules jusqu'ici entrées dans le classement. Myriapodes. I] n’y a encore de classé que les Glomérides et les Julides. Crustacés. Les Cirrhipèdes et les Æ'nlomostracés restent encore à classer. — M. Willain nous envoie une liste de Lépidoptères recueillis en juillet dernier dans la Fagne, entre Rance et Chimay, parmi les- quelles il y a lieu de signaler : Thecla pruni, en nombre. — betulæ, un seul exemplaire. Apatura Ilia ab. Clytie, un exemplaire. Limenitis populi ab. Tremulæ, id. Argynnis Dia, 1 exemplaire. — Ino, excessivement commun dans les marais. — Paphia ab. Valesina, deux exemplaires. Melanargia Galathea, un seul exemplaire. — M. Edm. Hippert annonce la capture, en octobre dernier, de Calamia lutosa, deux exemplaires pris l’un à Laeken et l’autre à Schaerbeek, et de Orthosia Lotha &, pris dans cette dernière localité. — MM.Jacobs et Coubeaux, bibliothécaires, assureront le service du prêt des livres au dehors. La bibliothèque sera ouverte à cet effet tous les samedis, de 3 à 4 heures de relevée. La séance est levée à 8 5/1 heures. me Lid " 4 TN ol : SAT « A ÿ er ; “1 ; CAP 1 + û RITES Dh : VA ALTER U} Ë T D [TE AVE) ». ïe _ LS l., | = L | / f g he ' k É L/ v à 1 . m1 Le “ #1 | NUM "Da sh OS Mmelt er 3 / ! 1 VITE Jun ME 7 COS à ( s ni os fl ti » * THE 1? Ph a RC NE P ae PU Re RENTE qe x u Er »? 2 ! ‘ NE LE { nEN-Fa MAT AIG 6 Aa Ole w À c - = : ÿ 1% ” | | ; Nbr! ln: : h , Au _ ANFIAICE + ps i ; 2" i : : i | à ; 1 NA ED À N er ll [l l V P* ‘ t | ; : l + SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. SRE II. — N° 96. Assemblée mensuelle du 4 février 1888. PRÉSIDENCE DE M. TOSQUINET. Présents : MM. Berge, Capronnier, Carton de Wiart, L. Coucke, Dela Fontaine, Demoor, Engels, Fologne, Francois, Funck, Jacobs, Lameere, Olin, Remy, Robbe, Rousseau, de Sélys-Longchamps, Van Nerom et Kerremans, secretaire. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de l'Assemblée mensuelle du 7 janvier 1888, est approuve. Le Conseil a admis comme membre effectif M. le baron Paul de Chestret de Haneffe, de Liège, s'occupant d’ornithologique et d'’en- tomologie, spécialement des Lépidoptères indigènes. Correspondance. - M. Neervoort van de Poll adresse ses remerciements à l’occa- sion de son admission comme membre à vie et envoie son portrait pour l’album de la Societé. — M. Van Nerom remercie l’assemblée générale au sujet du mandat de vérificateur des collections qu’elle lui a conféré. — La R. Accademia delle scienze dell'Instituto di Bologna propose l'échange de ses publications contre celles de la Société. — Adopte. Rapport sur une présentation de Mémoire. — M. Bergé donne lecture du rapport de M. le doct. Candèze et du sien sur la Ziste des cent et cing espèces de Coléoptères Lamel- licornes actuellement authentiquement caplurées en Belgique avec le tableau synoptique de leur distribution géographique dans le ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T,. XXXII, b XVI pays, présenté par M. Preudhomme de Borre. L'assemblée vote l'impression de ce mémoire aux Annales. Lectures, communicalions. — M. Fairmaire adresse le travail suivant : Trors POLYPHYLLA DE LA CHINE par ME EH. Faiïrmaire. Ces trois nouvelles espèces, dont je dois la communication à M. l'abbé David, sont voisines du P. fullo de nos pays et du 2. Boryi d'Orient. Les deux premières se rapprochent du fuwllo pour la coloration et le dessin. 1. Le P.Mongola n’a que 28 mill. de longueur; le bord antérieur du chaperon est à peine relevé, légèrement sinué de chaque côté avec la partie médiane un peu relevée, surtout quand on la regarde par devant; les angles sont émoussés, mais non arrondis; la massue antennaire est un peu moins étroite et surtout moins brusquement arrondie à l'extrémité, le corselet est plus étroit, le bord postérieur est entièrement margine et forme au milieu un angle très obtus, les angles postérieurs sont obtus, la ponctuation est proportionnelle- ment plus forte, plus inégalement répartie, le disque présente, au lieu d’un sillon longitudinal, une impression oblongue antérieure, limitée en arrière par un espace légèrement et transversalement convexe, presque lisse, un peu arqué de chaque côté vers les angles antérieurs qui ne sont pas déprimés; l’écusson est plus étroit et plus tronqué à l'extrémité; les tibias antérieurs ont une dent ou plutôt un angle extrêmement obtus avant la dent apicale qui est plus longue, émoussée à l’extrémité et faiblement arquée. Les élytres sont de couleur marron assez claire avec les dessins blancs. Frontières de la Mongolie, Cette espèce a une grande ressemblance avec le P. gracilicornis B1.4 (Melolontha id. Comptes-rendus Acad. Se. Paris, 1871, n° 3. Long. 27 mill.); mais chez ce dernier la forme du bord antérieur du chaperon est différente et se rapproche de celle du ?. Davidis; ce bord est un peu plus relevé, faiblement et largement sinué au milieu, vu en dessus, car vu en devant, ce milieu est un peu relevé, les angles sont assez émoussés ; le corselet est densément et rugueuse- ment ponctué en avant, lisse et brillant en arrière, ces deux parties nettement séparées, le bord postérieur est nettement marginé de chaque côté, mais nullement au milieu; le pygidiam est plus étroit, plus convexe, brillant, bien moins pubescent, sans la moindre impres- sion longitudinale; la massue des antennes est un peu plus longue XVII et plus étroite, le dernier article du funicule est pointu en dehors. — Moupin. 2. P. Chinensis. — Long. 33 mill. — Plus grand que les individus ordinaires du /wllo; le chaperon est un peu relevé en avant, faiblement sinué de chaque côté avec les angles saillants et pointus ; la partie lisse du sommet de la tête est notablement plus courte, la tête est plus large; le corselet est densément ponctué, un peu rugueux et présente, au lieu d’un canal médian, une impression un peu transversale à la base; sur les côtés au milieu un petit relief lisse au lieu d’une fossette; les angles postérieures sont presque droits, un peu obtus, les antérieurs un peu plus courts, le bord postérieur marginé de chaque côté; le pygidium est un peu plus large, avec les côtés plus arqués. Diffère du ongola, outre la taille, par le chaperon à angles aigus, le corselet plus densément ponctué, ayant au milieu de la base une légère impression transversale, l'écusson plus large, plus ogival; le corps est un peu plus large. La coloration est d’un brun marron foncé avec les dessins blancs, les intervalles présentant quelques squamules blanches, isolées, peu nombreuses, qu’on ne voit pas chez le précédent. Le 3° article du funicule des antennes est beaucoup plus long. Environs de Pékin. Se retrouve dans le Yunnan. P.Davidis. — Long. 37 mill. — Coloration du ?.Poryi, un peu plus foncé et parsemé de squamules assez nombreuses entre les taches; bord antérieur du chaperon largement et faiblement sinué en angle très obtus, les angles latéraux pointus en avant; la massue des antennes paraît un peu plus grande; le corselet est plus large, plus court, très densément ponctué, ce qui le rend plus mat, chaque point est muni d’une petite squamule, les côtés semblent plus angulés au milieu, le bord postérieur est nettement marginé, même au milieu, les angles sont semblables, la bande médiane est moins large, les latérales sont effacées et forment des taches nébuleuses ; l’écusson est à peu près semblable ; les élytres sont sculptées et colorées de la même manière; le pygidium et le dessous du corps sont revêtus d’une pubescence d’un roussâtre pâle. Le corps est plus grand et plus large que chez l'espèce précédente, le corselet surtout est bien différent; la massue des antennes est plus large et plus arrondie à l'extrémité. — M. de Sélys-Longchamps, au nom de l’auteur, donne lecture de la note suivante : XVIII NOTE SUR LA DÉCOUVERTE A LANKLAER (CAMPINE LIMBOURGEOISE) DU GAMPHOCLEIS GLABRA HERBsT, ORTHOPTÈRE NOUVEAU POUR LA BELGIQUE par le Dr C. Bamps de Hasselt. L'an dernier, à propos d’une note publiée dans le bulletin de l’Académie des sciences de Belgique('), j'annoncai l’intéressante découverte faite par M. C. Stellingwerff, de Hasselt, d’un reptile dont la présence en Belgique n'avait été constatée, jusqu'alors, que dans la Lorraine Luxembourgeoïise (Arlon; Virton); le vrai Zacerla agilis L. (lacerta stirpium Daud) trouvé dans les bois de Lanklaer et retrouvé peu de temps après par M. le baron Panl de Chestret à Pietersheim, commune de Lanaeken. A propos de cette découverte, je signalai l’analogie qui existe, tant sous le rapport de la flore que sous celui de la faune, entre cette partie de la campine limbour- geoise, les Ardennes et le Bas-Luxembourg. Cette région, que je crois pouvoir signaler spécialement à l’atten- tion des naturalistes, a été peu explorée et réserve, je pense, aux chercheurs intelligents de nombreuses et intéressantes trouvailles. Elle comprend entre Opoeteren au nord, Lanaeken au midi et Genck à l’ouest, un vaste triangle dont les côtés sont formés par differentes chaînes de collines. La principale et la plus élevée se dirige, en formant des zigzags capricieux, du nord au midi sur une étendue d'environ cinq lieues en longeant la Meuse, dont elle est séparée de quatre à cinq kilomètres seulement. Cette chaîne principale d’une altitude remar- quable pour la contrée (75 à 90 mètres) est, en majeure partie, couverte de sapinières et c’est, sur ses flancs boisés, que se rencon- trent, de temps en temps, le beau et grand lézard des souches et la couleuvre austriaque. À Lanklaer, localite située, en partie, au milieu de ces collines, on jouit de charmants points de vue. Toute la vallée de la Meuse, vue du haut de cette crête, qui sépare, dans le Limbourg, le bassin de la Meuse de celui de l'Escaut, se déroule comme un brillant panorama aux yeux des spectateurs. Le contraste entre le fertile Jaesland avec ses riches et plan- tureuses prairies, d’une part, et l’aride, mais non moins pittoresque Campine, d'autre part, est saisissant, et remplit l'âme d'émotions variées indéfinissables. C'est dans l’espace circonscrit par ces collines et que j'appellerai (*) Voir: Note sur quelques espèces rares de la faune des vertébrés de ïa Belgique, observées dans le Limbourg belge, par le Docteur C. Bamps, dans le bulletin de l’Académie royale de Belgique; année 1887. ati XIX le plateau oriental de la Campine limbourgeoise, que se rencontrent les centres de dispersion des végétaux les plus remarquables de la zone Campinienne. C’est dans les marais ou les tourbières des environs de Genck que j'eus, plus d’une fois, l'honneur de conduire les botanistes des nations voisines, ces pélerins de la science, comme les appelait le regretté Dumortier, qui venaient y récolter l’Zsoëtes echinospora Durieu, le S'ubularia aqguatica L. etle Zobelia Dortmanna L., ces rares patriciennes de la flore Belge('). C’est encore dans ces environs que végètent les plus riches colo- nies d'ÆZ'rica cinerea L. et de Zycopodium chamaecyparissus AT. Br. C'est à Pietersheim qu’on découvrit naguère le Salvinia nalans L. qui n’a jamais été signalé ailleurs en Belgique. C’est à Lanklaer, enfin que M Karl Grünn découvrait le Zedum palustre L., cette magnifique Éricinée des régions boréales dont l'indigénat en Bel- gique est fort controversé. On peut donc le dire, cette partie du Limbourg constitue un coin privilégié pour les botanistes. Nous allons voir qu’il en est de même pour les entomologistes. Le 4 septembre 1887, je me rendis, en joyeuse société, à une agréable invitation de M. Goetsbloets-Delgeur, banquier à Hasselt, co-propriétaire(?) d’un charmant châlet sis à Lanklaer sur le versant de la colline et qui forme avec le joli pare qui l'entoure un oasis, renommé par son hospitalité, au milieu d’une nature abrupte et sauvage. Il s'agissait d’une partie de campagne agrémentée, pour moi, d'une herborisation avec de jeunes débutantes dans l’aimable science de la botanique. C’est assez dire que l’excursion n’avait pas exclusivement un but scientifique. Si je fais ressortir cette particu- larité, c’est qu’elle montre à l'évidence que, dans cette partie de la Campine où les découvertes sont si faciles à faire, il doit y avoir de nombreuses richesses à conquérir pour le naturaliste observateur. Trois heures, à peine, furent consacrées à la science, et encore fâmes-nous vivement contrariés par le temps pluvieux et maussade de ce jour. Après avoir recolté quelques espèces végétales caracté ristiques de cette zone et quelques orthoptères plus ou moins communs en Campine, et au moment où j’annotai une abondante habitation de: Lycopodium chamaecyparissus, que M'° Maria Goetsbloets venait de me montrer sur le penchant septentrional, en pente douce, de à colline, j’aperçus une sauterelle de belle taille familièrement posée sur le pan de ma redingote. Je la saisis vivement, et comme je n’en connaissais pas l'espèce, je la déclarai, à priori, de bonne prise; et. (‘) Mademoiselle Maria Goetsbloets vient de découvrir à Lanklaer la « forma lerrestris » de cette dernière plante, en grande abondance. (?) Cette coquette propriété, l’une des plus agréables de la Campine, appartient à MAL. Geraets et Goetsbloets, banquiers à Hasselt, XX sans en attendre la détermination, je priai mes jeunes et complai- santes naturalistes d'en rechercher encore. Quelques jours après, les demoiselles Maria et Berthe Goetsbluets m'en adressèrent deux nouveaux échantillons, un de chaque sexe, et de plus un exemplaire du rare Z'phippigera vitium Serv., qu’elles avaient également cap- turé à Lanklaer. Cette dernière découverte est importante aussi, car c'est la deuxième fois seulement que cette espèce est signalée en Belgique, comme nous le verrons plus loin; et, d'après M. de Sélys, cette nouvelle localité forme probablement la limite septentrionale de cette espèce en Europe. Quant à l’insecte qui s'était si bénévolement offert en holocauste à la science, je crus que c’était une femelle du Decticus verrucivo- rus L. où Sauterelle à sabre de Geoffroy que je cherchais depuis deux ans. Toutefois, des doutes m'étant restés à l'esprit, je résolus, lors de la révision de mes captures de l'été dernier, de soumettre mes échantillons à M. le baron de Sélys-Longchamps. Je ne fus pas peu surpris d'apprendre bientôt par cet éminent entomologiste, que, dans ma courte excursion de Lanklaer, j'avais découvert une espèce d’orthoptère inconnue jusqu’à ce jour en Bel- gique, et qui venait enrichir cet ordre d'insectes d’un genre nouveau pour le pays, le Gamphocleis glabra Herbst, qui trouve sans doute à Lanklaer sa frontière occidentale extrême en Europe. Cette découverte porte à quatre le nombre des orthoptères appar- tenant aux familles des Zocustidées et des Acrididées qu’on ne ren- contre en Belgique, qu'exclusivement dans la partie de la Campine limbourgeoïise située entre Lanaeken et Opoeteren dans la zone décrite ci-dessus. Ainsi, outre mon (ramphocleis, de Lanklaer, et l’Zphippigera vitium, trouvé à Pietersheim par M. le baron de Selys et retrouvé à Lanklaer par les demoiselles Goetsbloets, nous pouvons citer le Stenobothrus læmorrhoidalis Charp. capturé à Pietersheim, par MM. de Selys et Candèeze, et le Pachytylus stridulus Fischer; cette grande et belle sauterelle si reconnaissable par ses ailes infé- rieures d’un rouge vif, et dont l’exemplaire unique, jusqu'ici, en Belgique, a été pris aussi à Pietersheim, par M. Fologne. D’autres espèces, très locales, s’y rencontrent également, telles que le Plalycleis brachypterus L., le Stenobothrus lineatus Panzer, l'intéressante petite blattidée des fourmillières, la Platta (EÆctobius) ericeloruim Wesmael. Comme on le voit, la région qui nous occupe et où la faune et la flore revêtent un caractère si spécial et si caractéristique, mérite un examen approfondi de la part des botanistes et des entomologistes, en un mot de tous ceux qui ont le bonheur de trouver, dans l'obser- XXI vation de la nature vivante, ce charme incomparable qu’on cher- cherait vainement ailleurs; car, comme le dit Charles Nodier, dans une de ses pages les plus élégantes : «Il y a quelque chose de merveilleusement doux, dans cette « étude de la nature, qui attache un nom à tous les êtres, une « pensée à tous les noms, une affection et un souvenir à toutes les « pensées, et l'homme qui n’a pas pénétré dans les grâces de ces « mystères, a peut-être manqué d'un sens pour bien goûter la vie. » Qu'il me soit permis d'adresser l’expression de ma vive recon- naissance à M. de Sélys-Longchamps pour la bienveillance avec laquelle il ne cesse d’accueillir mes nombreuses et fréquentes demandes de renseignements. Tous mes remerciements aussi aux deux demoiselles Goetsbloets, ces aimables et intelligentes collabo- ratrices, qui m'ont amené à faire la découverte décrite dans ce travail, et sur le zèle et la persévérance desquelles, je compte beaucoup pour faire de nouvelles et importantes tronvailles, dans ce pays intéressant qu'elles habitent pendant une partie de la bonne saison. Comme le Gamphocleis est une espèce nouvelle pour la Belgique, et qu’elle est signalée comme rare ou locale dans la majeure partie de l’Europe, je crois devoir donner ici quelques détails descriptifs et quelques considérations sur la répartition géographique de cette rare locustidee. Elle appartient au genre GAmPHocLEIs, Fischer, 1852. Espèce : Gamphocleis qlabra, (Herbst), Fischer de Freyburg, Brunner de Wattenwyl, Finot. Synonymes : Locusta glabra Herbst, Decticus glaber Burmeister, Locusta maculata Charpentier. Patrie : D’après Brunner, habite seulement le nord et l’orient de l’Europe, dans les herbages et surtout les bruyères, assez rare. Observée à Lunébourg, Berlin, Silesie, en Thuringe, Francfort sur l’'Oder, Bohême. Hongrie, Serbie, Orembourg, Steppes de l’Oural et du Volga. M. Finot ajoute : Tres rare dans les prés élevés des Vosges. À Lanklaer, elle se trouvait au pied de la colline parmi les Lycopodes et les Callunas, celles-ci exceptionnellement élevées et touffues, mesurent de 50 à 70 centimètres de hauteur. À première vue, comme me l’ecrit M. de Selys, cet insecte, dans son ensemble et par sa coloration, se prendrait aisément pour un petit exemplaire du Decticus verrucivorus et même pour un P/a- tycleis griseus à coloration verdàtre. Il est toutefois plus robuste et plus épais que ce dernier. Comme taille, il forme l'intermédiaire entre ces deux espèces. XXII Dans le Gamphocleis, chez les deux sexes, le pronotum ou corse- let est dépourvu de la petite carène dorsale longitudinale médiane élevée qui, chez le Decticus, va d'un bout à l’autre et chez le Platy- cleis griseus, se montre dans la moitié postérieure seulement. Enfin la tarrière (ovopositor) de la femelle, est légèrement incli- née en bas, et coupée en biseau au dessus au bout Chez le Decticus au contraire, elle est inclinée en haut, et chez le Plalycleis griseus elle est encore plus recourbée en haut et plus courte. Ces caractères si tranchés et si différentiels ne permettent pas de confondre ces espèces entre-elles. — M. Preudhomme de Borre adresse les trois communications qui suivent : Il y a une quinzaine de jours, j'ai eu l’honneur d'assister à l'assemblée d'hiver de la Société Entomologique des Pays-Bas, à Leyde. J'y ai recu, comme naguère encore notre savant confrère M. de Sélys, le plus gracieux accueil. J’ai été chargé de vous appor- ter les témoignages de la plus fraternelle sympathie de nos confrères les entomologistes néerlandais, parmi lesquels nous comptions à cette séance trois de nos membres : MM. Roelofs, Everts et van der Wulp. Ils regrettent que nous ne leur fassions pas de plus fréquentes visites, et je me suis empressé de leur exprimer les mêmes regrets de votre part, quoique nous ayons assez souvent le plaisir de voir à nos séances MM. Maurissen et Heylaerts. J'ai été émerveillé du nombre et de l’importance considérable des commu- nications et lectures faites à cette séance. Il est vrai que nos frères du Nord ne se réunissent officiellement que deux fois par an. y Plusieurs de nos confrères ont bien voulu me soumettre encore de leurs chasses qui me permettent de faire quelques additions aux tableaux de distribution des Coléoptères belges que j'ai donnes jusqu’à présent. Deux Dytiscides sont à ajouter à ceux de la province de Liège : le Cœlambus confluens et le Rhantus pulverosus, pris l’un et l’autre à Jupille (rive droite) par M. Séverin. Le Zaccophilus interruptus, qui était déjà indique pour la rive gauche, a été aussi pris à Jupille et est à ajouter aux espèces de la rive droite. Les chasses de M. Remy dans les Flandres me fournissent trois Carabiques en plus pour ces provinces : Ayrqutor strenuus pris à Blankenberghe et à S'-Gilles-Waes; Ophonus puncticollis, pris à Blankenberghe; Anisodactylus nemorivaqus, pris à S'-Gilles-Waes. Comme autres bonnes captures de M. Remy, il y a encore à signaler : Anchomenus oblongus, à S'-Gilles-Waes; Dichirotrichus XXII obsoletus et Ophonus rotondicollis Fairm. et Lab., à Blankenber- ghe; ZLyperus alerrimus, en grande quantité à Calmpthout; Dromius linearis, à Wavre-S'°-Catherine; Amara monlivaga, au bois de la Cambre; Pembidium quadripustulatum, à Haeren. M. Remy a pris à Schaerbeek le Pœcilus lepidus, var. gressorius. L’'Amara montivaga et le Bradycellus distinctus ont été capturés par M. Bivort dans les environs de Fleurus. Le Carabus convezus a été pris à Rouge-Cloître par M. Ernest Rousseau. Il à pris à Watermael le Pidessus unistrialus, que je n’avais pas encore pu citer pour le Brabant. EVA J'ai l'occasion de mettre sous vos yeux un CAelifer cancroïdes L., qui a été trouvé vivant à l’intérieur d’une noisette du pays (elle provenait des environs de Dinant). C’est l’enfant d’un concierge du Musée qui m'a apporté cette arachnide. L'intérieur du fruit était en poudre, mais je n’ai pu savoir si la noisette présentait un trou indi- quant, comme d'ordinaire, la sortie d'une larve de Palaninus. C'est ce que je crois probable, et le CÜhelifer aurait alors profité du trou pour se loger dans la cavite de Ia noisette. — L'ordre du jour appelle ensuite le choix d'une localité pour l’excursion du 11 mars prochain. M. Jacobs propose d'explorer les prairies de Schepdael, Itterbeek et Dilbeek. — Départ par le chemin chemin de fer vicinal, porte de Ninove, à 8 heures du matin. — La séance est levée à 9 1/1 heures. ——___——99999099%—— TS Œus et Ù ra Ne TE (Wish Tv UT PAR LUS (l r. Ch a TU Û DEC à Len)” TIUITH : :41,1012 1 ua A , TLC RS LEE FT (UE FULL LEA UT LE an 'L 1 A Î L + ot ï ” yuA RAT È k L nl LIT PORT NES | 1e AIT de OT UR RAR CE ñ É se à TE ” Î AN (RU ANSE t TAN ML EE DEEE 8 ati ê A LA #1 DAT à 1NGQUUE RUN IAE TT DRE Le no “ + D L Jet | ! ! 1 AN" \ dt ras hu | \ ri 1h Ltf di PL nt \d La ds \! Ki dde It To bre La 0 DER SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE, COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. SÉRIE III. — N° 97. Assemblée mensuelle du 3 mars 1888. PRÉSIDENCE DE M. TOSQUINET. Présents : MM. Capronnier, Carton de Wiart, E. Coucke, Engels, Francois, Jacobs, Lameere, Olin, Remy, Rousseau, de Selys-Longchamps et Kerremans, secrétaire. La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 5 février est approuvé. M. de Selys-Longchamps demande à y faire la rectification suivante : M. de Sélys prie les lecteurs du compte-rendu de la séance du 4 février de cette année de prendre note que c'est par suite d’un Lapsus Calami de sa part, commis dans une lettre écrite à M. le D' Bamps, que ce dernier a écrit Gamphocleis glabra au lieu de Gampsocleis glabra à propos de la découverte de cet Orthoptère en Campine. M. Preudhomme de Borre, indispose, s'excuse de ne pouvoir assister à la réunion. Le Président fait part de la perte regrettable que la Société vient d'éprouver en la personne de M. Miédel, membre effectif, décédé à Liège. Le Secrétaire dépose sur le bureau deux exemplaires de la Table Générale des Annales de la Société, par M. Lameere. Correspondance. La Société Belge de Géologie, de Paléontologie et d'hydrologie, de Bruxelles, invite le Conseil de la Société et envoie des cartes ANNALES BE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXII. Le XXVI pour les membres qui désireraient assister à la Conférence que donnera notre éminent Collègue M. Dupont, le dimanche 4 courant, sur son exploration au Congo. — Les cartes sont distribuées à tous les membres présents. Présentation de Mémoires. —M. Ed. de Sélys-Longchamps présente le Cataloque des Orthop- tères et Névroptères de Belgique. — Rapporteurs: MM. de Bormans et Plateau. Lectures, communicalion:. — M. Preudhomme de Borre envoie les deux notes qui suivent : — M. Weyers, dans une lettre toute récente, donne encore quelques détails relativement à l'Adolias Corezia Hübner, qui a fait l’objet d’une communication dans la séance du 3 décembre dernier. Nous avons ici, écrit-il, plusieurs espèces d’Adolias, mais je n’ai observé cette singulière habitude de se poser à plat sous la surface inférieure des feuilles que chez À. Corezia. Toutes les autres espè- ces de ce genre que j'ai pu observer jusqu'ici, se placent sur la surface supérieure des feuilles, en relevant et abaissant leurs ailes alternativement comme un grand nombre de Diurnes. Ces autres Adolias, dans leur système de marques et de coloris d'un brun clair, ont une physionomie générale qui les fait aisément distinguer, quoique plusieurs soient très voisins. Il y a donc là une espèce d'exception pour l'A. Corezia, qui n'est peut-être pas la seule, et qui pourrait mener à la création d’une coupe spéciale ; mais, pour en arriver là, il faudrait pouvoir suivre l’évolution de toutes les espe- ces du genre, la manière de vivre des larves pouvant présenter quelques différences notables, et leurs formes également. Dans mon deuxième envoi à notre collègue Candèze, j'avais expé- die une singulière chrysalide, que j'avais trouvée à Fort-de-Kock, et qui présentait un cas de mimétisme assez extraordinaire. Cette chrysalide, attachée par un fil en travers, sous la surface inférieure d’une feuille, ressemblait à s’y méprendre, au premier aspect, à une grande espèce d'Hémiptère-Hétéroptère verte, du groupe des Penta- tomides, qui n'est pas rare et qui se distingue par la proprieté qu'elle a de répandre une forte odeur nauséabonde très-remarquable et que je ne puis mieux comparer qu’à l’huile de ricin. J’ai appris récemment que cette étrange chrysalide est celle d’une espèce d’Adolias. M. Piepers, entomologiste distingué de Batavia, en a fait l'élevage. — M. H. Verheggen, directeur de l'Ecole moyenne de l’État, à Maeseyck, m'écrit : X XVII - « J'ai trouve à Maeseyck et à Kinroy, dans différentes stations, un Sphingide assez rare, le Syntomis Phegea; on ne l'avait, je crois, rencontré jusqu'ici que dans les environs de Louvain. L'habitat de Maeseyck est d’une richesse extraordinaire: en moins d’une demi heure, j'aurais pu, l’année dernière, en capturer plus de cinquante individus. » — Notre collègue, M. F. de Moffarts m'a communiqué des coléo- ptères de ses chasses qui me permettent d'ajouter deux espèces aux Carabiques cités pour la province de Liège, rive droite de la Meuse : l'Arqutor interslinclus, pris à Strée et le Tachys parvulus, pris à Angleur. Comme autres captures intéressantes, je citerai le 7rechus longicornis, pris à Fetinne près Liège et l'OZontœus mobilicornis, pris à Presseux. De son côté, M.M. Tschoffen a pris aux environs de Neufchâteau (Luxembourg) le Trechus rubens. — M. de Sélys-Longehamps donne lecture de la note suivante : SUR L'HIVERNATION DE DEUX ESPÈCES D'ODONA TES. En 1850, dans la Æevue des Odonates d'Europe (page 163), je disais en partant de la S'ympycna fusca (Van der Linden) que cette Agrionine peut probablement passer l'hiver à l’état d'engourdisse- ment, comme certains lépidoptères, attendu que j'avais observé au commencement de mars des exemplaires {ous très adulles, volant aux premiers soleils du printemps en même temps que la Colias rhamni et la Vanessa urtice. MM. Stauseman et Schneider, de Breslau, firent des observations semblables, et, après avoir vu voler l’espèce à la fin de novembre, la retrouverent en mars et même plus tôt. L'hivernage de la Sympycna ne peut plus aujourd'hui faire de doute; il a été confirmé récemment encore en Campine par MM. le D' Bamps et Edgar Claes. Si j'en parle de nouveau, c’est que M. René Martin, qui a si bien étudié les Odonates du Département de l'Indre, me communi- quait il y a peu de jours ses observations, qui montrent dans quelles conditions l'engourdissement se passe, ce que nous igno- rions, bien que mon ami le D' Hagen ait soupconné que la fusca pourrait bien passer l'hivernation à la manière des grandes tipules qu'il a trouvées sous la mousse. M. Martin m'écrit en effet en date du 1‘ mars : : « Je suis parvenu à trouver la Sympycna fusca en état léthar- « gique. J’en ai récolté deux exemplaires sous un épais tas d'herbes XXVIII « et j'ai été étonné de voir combien leur sommeil était peu profond. « Malgré un froid vif, elles ont volé immédiatement. Le même « fait a été observé par M. Delamain, de Jarnac (Charente), ce « naturaliste distingué qui y a découvert la superbe AMacromia « splendens P. qu’on ne connaissait encore que des environs de « Montpellier(l). Il a trouvé la Sympycna fusca engourdie sous la « mousse. Il a pris aussi en décembre quelques Sympetrum strio- « latum, de sorte qu’il est possible que cette dernière espèce puisse « bien hiverner de même que les quelques Sympetrum scoticum « que vous avez pris anciennement, au premier printemps, à « Longchamps-sur-Geer ». Dans la Revue (1850 page 49), j'ai dit, en effet, que ces scoicum avaient peut-être hiverné. Dès 1837 dans un premier /ableau des Libellulines de la Belgique, ne comprenant alors que 32 espèces (nous en connaissons maintenant 66!), j'indiquais la scoticum (sous le nom de xigra excel. syn.) comme très rare sur les prairies des bords du Geer à la fin d'avril. Je ne connaissais pas alors sa véri- table époque d'apparition qui a lieu de juillet à septembre. Ces exemplaires mâles, pris en avril, étaient très noirs, très adultes, ce qui ne se voit pas au commencement de la saison normale en été. Je me suis étendu sur l'hivernage de la S°. fusca parce que c’est jusqu'ici le seul Odonate chez qui ce phénomène soit constaté avec toute certitude. — L'ordre du jour appelle ensuite le choix d’une localité pour - l’excursion du dimanche 8 avril prochain. M. Jacobs propose d’ex- plorer les environs d’Eppeghem. Adopté. — Départ, par la gare du Nord, à 7 h° 46 m. La séance est levée à 9 1/4 h°. (1) Dans la séance du 1 août 1868 (Tome II de nos annales), j'ai donné, page XCII des compte-rendus, un extrait des lettres que M. Henry Delamain m'avait écrites sur les mœurs de la Macromia splendens qu’il avait observées dès 1865. —ANNANNNIRNIE= SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. SÉRIE III. — No 98. Assemblée mensuelle du 7 avril 1888. PRÉSIDENCE DE M. J. TOSQUINET. Présents : MM. Bergé, Demoor, de Sélys-Longchamps, Engels, Madrilly, Olin, Remy, Rousseau, vander Velde et Kerremans, secrétaire. La séance est ouverte à 8 1/1 heures. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 3 mars dernier est approuvé. Le Président annonce que le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. Verheggen, Henri, Directeur de l'Ecole moyenne de l'Etat à Maeseyck, s’occupant d’insectes de Belgique. Correspondance. — La Société des Sciences de Finlande, à Helsingfors, annonce la célébration du cinquantenaire de sa fondation pour le 29 avril prochain. Sur la proposition du Président, l’Assemblée décide qu’une lettre de félicitation sera adressée à ce sujet à cette Société. — M. Paul Pelseneer met à la disposition de la Société vingt cinq exemplaires de sa liste des Crustacés vivants de Belgique. Ces exemplaires sont distribués aux membres présents, le surplus reste à la disposition des absents. Rapport et présentation de Mémoires. — Le Secrétaire donne lecture des rapports de MM. de Bormans et Plateau sur le travail présenté à la dernière séance par M. de Sélys-Longchamps : Catalogue des Orthoptères et Névroptères de Belgique. L'impression de ce mémoire est décidée, d'après les conclusions des rapporteurs; il figurera au prochain volume des Annales. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXI!, d XXX _— M. L. Fairmaire adresse la deuxième partie du mémoire intitulé : Coléoptères de l'intérieur de la Chine. Rapporteurs : MM. Preudhomme de Borre et Bergé. Lectures, communications. — M. Bergroth, de Forza, adresse la communication suivante : DIAGNOSE D'UNE NOUVELLE ESPÈCE DE THYSANOPTÈRES, par E. Bergroth. Bien que quelques milliers d’espèces de Thysanoptères habitent sans doute l'Amérique méridionale, elles sont tellement négligées par les naturalistes, qu'on n’en connaît jusqu'ici que deux espèces de cette partie du monde, dont l’une, le Trips Schotti Heeg.,du Brésil, doit constituer un genre nouveau. Je donne ci-dessous la description d’une nouvelle espèce de cette contrée. Phloeothrips angustifrons n. sp. Elongatus, nitidus, niger; caput cylindrieum, compressum, lati- tudine paulo magis quam duplo longius, lateribus praesertim antice transversim strigosum, paulo pone oculos seta brevi nigra rigida utrinque instructum, e latere visum longitudinaliter leviter conve- rum, spatio interoculari praecipue superne perangusto, oculis vix quartam partem laterum capitis occupantibus, antennis tenuibus, capite distincte longioribus, septem-articulatis, articulis duobus pri- mis brevibus, tertio et quarto apice pilis pauculis longiusculis obscuris praeditis, tertio quarto dimidio longiore, apice clavato, quarto e basi apicem versus sensim incrassato, dein nonnihil atte- nuato, articulis quinto secto imprimisque septimo subadpresse longiuscule argenteo-pilosis, fusiformibus, quinto quarto longitudine subaequali sexto quinto paulo breviore, septimo quinto subaequi- longo; pronotum trapeziforme, dimidia longitudine capitis paulo brevius apice capite haud latius, lateribus subrectis, prope apicem et basin setis nigris paucissimis munitis, disco paulo inaequali; mesonotum pronoto plus quam duplo brevius, disco subtiliter trans- verse rugoso, tuberculis duobus obtusis et inter haec fovea impressa praedito; alae ensiformes, nervo crasso medio longitudinali percur- rente instructae, fimbriis fuscotestaceis, alis anticis dilute luteo- albidis, fasciis duabus indeterminate fuscis notatis, nervo fuscescente in dimidio basali pilas tres validas erectas crassas capitulatas e papillis nascentes inter se longius distantes gerente, alis posticis albidis, nervo obscuriore; abdomen lineare, e segmento octavo apicem versus attenuatum, segmentis longitudine subaequalibus, ultino tamen penultimo distincte breviore, tribus ultimis prope angulum apicalem parce longiuscule pilosis, ultimo praeterea ibidem XXXI pilis perpaucis ceteris multo longioribus et apicem tubi apicalis longe superantibus ornato, tubo apicali segmento antecedenti dimidio longiore, apice longe parce piloso; femora antica valde incrassata. Long. 3 mm. Patria : Brazilia meridionalis (Blumenau, in provincia Sanctae Catharinae : Dr. FriTz MüLLER). Les poils à bouton des ailes supérieures sont vraisemblablement des organes de tact. Ils rappellent en apparence les poils glandulaires de Drosera. Un monographe futur trouvera probablement des raisons pour établir sur cette espèce et ses alliées un genre nouveau. — M. Paul J. Roelofs, d'Anvers, envoie le travail qui suit : ESSAI DE CATALOGUE DES STAPHYLININI (FAUVEL) DE LA PROVINCE D’ANVERS. Othius fulvipennis Fabr. — Schooten. — myrmecophilus Kiesw. — Calmpthout, Wyneghem, Deurne, St Antoine, Schooten. Leptacinus parumpunclatus Gyll. — Calmpthout. — batychrus Gyll. — Hoboken, Deurne. Xantholinus fulgidus Fabr. — Anvers. — punctulatus Payk. — Anvers, Austruweel, Calmpthout, Deurne, Hoboken, Lillo, Schooten, Hemixem, Wavre- Ste Catherine, Thisselt, S! Antoine. — glabratus Grav. — Hoboken. — linearis Oliv. — Anvers, Austruweel, Calmpthout, Deurne, Hemixem, Hoboken, Schooten, S' Antoine, Lillo, Thisselt. Emus »azillosus Lin. — Anvers, Austruweel, Calmpthout. — hirtus Lin. — Schooten. Leistotrophus nebulosus Fabr. — Deurne. — murinus Lin. — Anvers, Deurne, Eeckeren, Lierre, Wavre- Ste Cath., Calmpthout. Staphylinus pubescens De Geer. — Anvers, Deurne, Herenthals. — stercorarius Oliv. — Anvers, Hoboken, S' Antoine, Capellen. — erythroplerus Grav. — Anvers, Deurne, Calmpthout. -- caesareus Cederh. — Anvers, Deurne, Calmpthout. — olens Mull. -- Anvers, Lierre, Oorderen, Santvliet, Hoboken, Deurne, Calmpthout, S' Antoine. — ophthalmicus Scop. — Calmpthout, Lierre. — niens Schr. — Calmpthout. XXXII Staphylinus aencocephalus De Geer. — Anvers, Beirendrecht, Calmpthout, Deurne, Schooten. — ater Grav. — Anvers. — edentulus Block. — Austruweel, Deurne, Calmpthout, Hobo- ken, Schooten. — compressus Marsh. — Calmpthout. Actobius cinerascens Grav. — Calmpthout, Deurne, Ruysbroeck, Bornhem, Thisselt. — signaticornis Muls. — Calmpthout, Ruysbroeck, Herenthals. — villosulus Steph. — Lillo. Philonthus splendens Fabr. — Calmpthout, Anvers. — prozimus Kraatz. — Calmpthout, Deurne, Schooten, Austru- weel, Hoboken. — aeneus Rossi. — Anvers, Contich, Hoboken, Schooten, Calmpthout. — carbonarius Gyll. —Calmpthout, Deurne, Schooten, Hoboken. — punctatus Grav. — Deurne, Oorderen. — cephalotes Grav. — Anvers, Calmpthout, Schooten. — uwmbratilis Grav. —- Thisselt, Hoboken, Anvers. — sordidus Grav. — Anvers, Hoboken, Calmpthout, Deurne, Schooten. — sanguinolentus Grav. — Calmpthout, Deurne, Hoboken. — immundus Gyll. — Deurne, Hoboken, Ruysbroeck, Calmpt- hout, Wavre-S' Catherine. — ventralis Grav. — Anvers. — debilis Grav. — Deurne, Hoboken, Wavre-S'e Catherine. — discoideus Grav. — Anvers. — laminatus Creutz. — Calmpthout, Deurne. — atratus Grav. — Austruweel, Hemixem, Hoboken, Lillo, Oorderen, Deurne. — ebeninus Grav. — Deurne, Ruysbroeck, Calmpthout, Schoo- ten, Hoboken, Lillo. — var. corruscus Grav. — Hoboken, Calmpthout. — quisquiliarius Gyll. — Hemixem, Deurne, Calmpthout, Austruweel, Hoboken, Oorderen, Lillo, Anvers. — fimetarius Grav. — Hoboken, Deurne. — nigrilulus Grav. -— Anvers, Austruweel, Calmpthout, Deurne, Hemixem, Hoboken, Lillo, Wyneghem, Thisselt, Bornhem, Wavre-Ste Catherine. — politus Fabr. — Anvers, Austruweel, Calmpthout, Deurne, Hoboken, Lillo, Schooten. — Mannerheimi. Fabr. — Anvers, Calmpthout. — varius Gyll. — Anvers, Calmpthout, Deurne, Schooten, Lillo, Hoboken, Austruweel. XXXIII Philonthus v. bimaculatus Grav. — Anvers. — pullus Nordm. — Anvers. — marginatus Fabr. — Calmpthout. — cruenlatus Gmel. — Calmpthout, Deurne, Hoboken. — longicornis Steph. — Anvers, Thisselt, Hoboken. — varians Payk. — Anvers, Hoboken, Calmpthout, Austru- weel, Deurne. — var. aqilis Grav.— Anvers, Calmpthout, Hoboken, Schooten. — albipes Grav. — Calmpthout. — fumarius Grav. — Deurne, Hoboken, Bornhem. — nigrita Grav. — Calmpthout. — micans Grav. — Deurne, Oorderen, Thisselt, Bornhem. — fulvipes Fabr. — Deurne, Hoboker, Lillo. — vernalis Grav. — Schooten. Quedius /ateralis Grav. -— Calmpthout. — mesomelinus Marsh. — Anvers. — cruentus Oliv. — Deurne. — cinctus Payk. — Anvers, Calmpthout, Eekeren, Hoboken, Lillo, Santvliet, Zwyndrecht, Deurne, St Antoine. — tristis Grav. — Anvers, Calmpthout, Deurne, St Antoine — fuliginosus Grav. — Calmpthout, Wavre-Ste Catherine, Anvers, Austruweel, Deurne. — molochinus Grav. — Deurne, Calmpthont, Hoboken, Lillo. — picipes Man. — Schooten. — nigriceps Kr. — Calmpthout, Wyneghem, Deurne, S' Antoine, — seminaeneus Steph. — Calmpthout. — boops Grav. — Calmpthout, S' Antoine. Heterothops praevia Er. — Deurne. Toutes ces espèces ont été prises par M. F. DIeTz ou par moi. J’ai encore pris dans d’autres provinces : O. fulvipennis Fabr. — Boitsfort. H. linearis Oliv. — Burght. P. geneus Rossi. — Caprycke. — carbonarius Gyll. — Caprycke. — laminatus Greutz. — Caprycke, Tête de Flandre. — atratus Grav. — Tête de Flandre. — fimetlarius Grav. — Caprycke. — politus Fab. — Morlanwelz — varians Payk. — Caprycke. — albipes Grav. — Caprycke. G. lateralis Grav. — Boitsfort. — cinetus Payk. — Caprycke. XXXIV — Le Secrétaire, au nom de M. P. de Borre, donne lecture des notes suivantes, extraites d’une lettre lui adressée par M. Weyers. — « J’ai eu le plaisir, tout récemment et par hasard, de trouver ici (Mines de Salida) quelques exemplaires d’une nouvelle espèce d'Endelus, très probablement encore inédite, ce qui porte à cinq espèces le nombre de celles déjà trouvées par moi à Sumatra de ce genre si polymorphe de Trachydes, dont deux sont inédites. Jusqu’à présent, j'avais toujours trouvée les Z'ndelus exclusivement sur des Fougères. C’est ainsi que j'avais trouvé l’Z. Snellemanni Rits. (confondu d’abord par moi avec l’Æ£. Endymio H. Deyr.), l’'Æ. em- pyreus H. Deyr., et une espèce encore inédite du groupe des EE. scintillans et Marseuli H. Deyr., sur une seule et même espèce de Fougere, et l’Z. œthiops H. Deyr., sur une autre Fougère d’un genre différent, ce qui était assez remarquable. J'ai trouvé la nouvelle espèce cette fois, exclusivement aussi, sur une petite plante de la famille des Mélastomacées, sur laquelle elle est très difficile à découvrir. Elle fait donc exception comme station. Elle ressemble beaucoup, au premier aspect, à une Z'rachys, à cause de sa forme générale et de sa vestiture, mais, en examinant la conformation de ses antennes et de ses cuisses, qui sont munies d’un profond sillon pour recevoir les tarses au repos, il ne peut exister aucun doute qu’elle n’appartienne bien véritablement à ce genre si intéressant. Cette espèce me paraît très rare, car, malgré mes patientes recherches, je n’ai trouvé jusqu’à présent que quelques exemplaires; la moyenne est de un exemplaire par cent plantes examinées feuille par feuille. » — «Vous ai-je dit que j’ai trouvé ici un exemplaire de la splendide Chrysobothrys pulcherima Voll. (— C. superba H. Deyr.)? C’est un véritable joyau qui est toujours une rareté jusqu’à présent. » — « Avez-vous connaissance d’une assez singulière variété du Carabus clathratus que j'ai un jour trouvée à Knocke, dans une excursion de la Société de Botanique, à laquelle je prenais part avec Van Volxem? J'avais rencontré dans la dune, à l’angle que forme l'embouchure du Swyn avec la côte proprement dite, une excava- tion faite récemment à la bêche assez profonde (150) sur 3 mètres environ de côté. Nous y avions ramassé quelques insectes qui y étaient tombés. Avant de sortir de cette excavation, et selon mon habitude invariable en pareil cas, dans les terrains arénacés surtout, je fouillai les angles au moyen d’une petite baguette, afin de voir si des espèces d’une certaine taille n'avaient pas creusé des galeries pour s'échapper ou se cacher. J’ai été très surpris en découvrant de cette facon huit exemplaires du Carabus clathratus, que je ne m'attendais pas à trouver à Knocke, car je n'avais vu auparavant aucun indice qui eût pu m'y faire soupconner son existence. J'ai XXXV donné ces exemplaires à Putzeys. Vous savez que les C. cathratus de notre campine sont plus ou moins bronzés et que les larges points enfoncés des élytres sont d’un bronzé plus brillant et parfois même d’un aspect un peu rutilant. Les exemplaires de Knocke étaient au contraire d’un noir mat uniforme et les points arrondis des élytres participaient absolument de la même teinte. M. Putzeys fut agréablement surpris de ma trouvaille, d'autant plus que ces exemplaires étaient absolument identiques à une variété du clathra- tus que l’on n’avait encore trouvée jusqu'alors qu’en Écosse, et dont il me fit voir un exemplaire. » Cette dernière communication de notre collègue Weyers m'a donné lieu de faire les recherches suivantes : Sur six Carabus clathratus de la collection Putzeys, il en existe deux appartenant bien à cette variété noire à laquelle il est fait allusion. L'un est d'Écosse; l’autre porte l'étiquette: Verviers. Un troisième, un peu moins foncé, est étiqueté : Calmpthout, 24 avril 1865. Un exemplaire de Heyst appartient à la forme de nuance bronzé brunâtre plus claire, de même que les deux der- niers, étrangers à la Belgique. Les magasins de doubles ne renfer- ment aucun clathratus. Si les exemplaires signalés par M. Weyers y existaient à la mort de Putzeys, ils en auront ultérieurement disparu. La collection belge du Musée comprend 6 mâles et 3 femelles, parmi lesquelles une, prise par moi-même à Herenthals, est bien décidément noire; une autre, venant de Calmpthout, et qui m'avait été donnée il y a près de trente ans par M. Weyers, est de la nuance de transition, ainsi qu’un G de Knocke, provenant de la collection Van Volxem et apparemment capturé dans l’excursion dont nous parle M. Weyers. La collection générale du Musée compte en Carabus clathratus : 8 g'et2 Q. Ces dernières sont de nuance claire. Parmi les ©, il y a quatre exemplaires noirs: l’un venant de l’ancienne collection Weyers, et de Belgique, mais sans désignation précise de localité d’où son exclusion de la collection belge. Un autre a été recu par moi, en 1866, de M. Desbrochers des Loges et vient de l’île de la Camargue, à l'embouchure du Rhône. Un 3°, des étangs salés des environs de Perpignan, a été envoyé au musée par M. Pellet. Le dernier enfin vient de la collection Wesmael et, d’après l'étiquette, il avait été recu de M. le comte Dejeau par l’intermédiaire de Drapiez. Aucun exemplaire belge de l'espèce n’existait du reste dans les collections de Wesmael. M. Desbrochers des Loges, à l’époque où il me gratifia d’un exemplaire provencal, m’assurait que cette variété noire était caractéristique de la faune méridionale, où le Carabus clathratus à XXXVI une partie de son aire nettement circonscrite et distincte d’une autre partie septentrionale, comprenant notre pays, l'Écosse, le nord de l'Allemagne, etc. Tout ce que je viens d'établir, pièces en mains, nous montre que la question de ces deux nuances ne paraît pas pouvoir être expliquée par l’habitat et qu’il faut en chercher ailleurs les causes déterminantes. — M. Preudhomme de Borre envoie la note qui suit : Notre collègue M. Remy a pris à Groenendael et à Tervueren, deux exemplaires d’un Agabus nouveau pour notre faune, À. sub- tilis Erichson. Cette espèce est assez voisine, d’une part de A. chalconotus par la nuance un peu métalescente des élytres, avec une taille un peu plus forte, d'autre part de À. bipustalutus, par la réticulation des élytres, pour avoir pu être quelquefois confondue avec ces espèces. MM. Remy et Engels ont capturé à Tervueren le ÆZarpalus fuliginosus. — L'ordre du jour appelle ensuite le choix d’une localité pour l’excursion du Dimanche 13 mai prochain. L'assemblée décide qu’elle aura lieu à Rouge-Cloître. — Départ, par la gare du Luxembourg, à 8 heures 31 m. du matin. — La séance est levée à 9 1/4 heures. =———2#90999%9%=————— SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. — #04 —— SÉRIE III. — N° 99. Assemblée mensuelle du 5 mai 1888. PRÉSIDENCE DE M. J. TOSQUINET. Présents : MM. Bergé, Capronnier, Carton de Wiart, Coucke, De la Fontaine, Demoor, Devaux, Duvivier, Engels, Fologne, François, Jacobs, Preudhomme de Borre, Remy, Vander Velde, Van Nerom et Kerremans secrétaire. La seance est ouverte à 8 heures. — M. Preudhomme de Borre signale les corrections suivantes a effectuer dans le dernier compte-rendu : Page xxx1v, ligne 28, au lieu de pulcherima, lire : pulcherrima. Page xxxv, ligne 1, » cathratus, » clathratus. » » ligne 2, » campine, » Campine. » ” ligne 31, le signe o' a été mis à l’envers vers la fin de la ligne, de telle sorte qu’on pourrait le prendre pour le signe ©. » » ligne 39, au lieu de Dejeau, lire : Dejean. » XXXVI, ligne 11, » métalescente lire : métallescente. ” » ligne 12, » bipustalutus lire : bipustulatus. Ces rectifications signalées, l’Assemblée approuve la rédaction du procès-verbal de la séance du 7 avril écoulé. — Le président annonce la démission d’un membre effectif, M. L. Lecatte; par contre, le Conseil a admis en qualité de membre associé M. Emile Bertrand, étudiant à Etterbeek, s’occupant de coléoptères de Belgique et présenté par MM. Preudhomme de Borre et Remy. — M. Preudhomme de Borre fait part de la mort de notre col- lègue, M. Bourdon dans les termes suivants : « Avant-hier est mort à Liège un des plus anciens membres de notre Société, M. Jules Bourdon, conseiller communal et ancien échevin de cette ville. Il était entré dans la Sociéte il y a precise- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXII, € XXXVIIT ment trente-deux ans,en même temps que moi. Élève de Lacordaire, il s’occupait alors de l’étude des coléoptères. Docteur en sciences naturelles, il venait d’être lauréat du concours universitaire, en publiant un mémoire de géographie zoologique : De l'influence des climats sur les phénomènes de la vie, qui est encore actuellement très-intéressant à lire. Malheureusement à cette époque, bien peu de carrières étaient ouvertes chez nous aux rares docteurs en sciences naturelles, et notre regretté collègue, entré dans l’industrie et surtout dans les affaires publiques, où il a rempli un rôle très actif et très-important, abandonna entièrement les études zoolo- giques et même la collection des insectes; mais il resta fidèlement attaché à notre Société, ce qui me permet de rendre aujourd’hui devant vous cet hommage à la mémoire de celui qui fut mon premier guide dans notre science. » Correspondance. — M. le Baron Paul de Chestret de Haneffe adresse ses remer- ciements au sujet de son admission parmi les membres de la Societe et envoie son portrait pour l’album. Rapport et présentation de Mémoires. — MM. Preudhomme de Borre et Bergé donnent lecture de leur rapport sur le Mémoire de M. L.Fairmaire intitulé : Coléoptères de l'Intérieur de la Chine, dont l’impression est décidée dans le pro- chain volume des Annales. — M. Kerremans présente son : Zssai monographique du genre STERNOCERA, accompagné d’une planche coloriée œuvre de notre collègue M. Eug. Coubeaux. Rapporteurs : MM. Fairmaire et Candèze. Lectures, communications. — Le secrétaire donne lecture d’une assez longue note envoyée de Sumatra par M. Weyers. L'assemblée demande à M. de Borre de vouloir bien en faire, pour le compte rendu, le résumé suivant : Le flacon de chasse au cyanure, tel qu’il est actuellement fourni par le commerce, présente de notables inconvénients dans les contrées tropicales, où il est le moyen de chasse le plus commode et le plus pratique pour certains ordres d'insectes. Autrefois, en Belgique, M. Weyers a, comme nombre de nos anciens membres, employé des flacons où le cyanure était placé au fond, sous une couche de ouate maintenue par un disque de papier fort, criblé de trous d’épingles et collé aux bords; plus tard, d’autres, où le cyanure était mis dans un bouchon de verre creux à l'émeri; ces deux modes présentent en pratique des inconvénients sérieux. XXXIX Les flacons du commerce, emportés aux Indes par M. Weyers, et dont un exemplaire est mis sous les yeux de l'assemblée, se ferment par un bouchon de liège, traversé de part en part par une ampoule ou très petit matras de verre, dont le fond fait saillie au-dessus du bouchon. Sans parler du bris da fond de cette ampoule, accident qui peut arriver partout, dans les contrées inter- tropicales, on voit l’humidité intervenir puissamment; le liège s'attaque rapidement par cette humidité chargée d’acide prussique, et le flacon est bientôt hors de service, non sans avoir présenté quelque danger à celui qui le manie pendant cette période de décomposition du liège. Par suite de ces mécomptes reconnus par son expérience personnelle, M. Weyers donne les idées suivantes pour la fabrication d’un flacon à cyanure perfectionné : « 1° En ce qui concerne le flacon lui-même, il faudrait rejeter absolument la forme bouteille, même à goulot tres-large. La forme rigoureusement cylindrique est bien préférable; elle présenterait d’abord le grand avantage de pouvoir faire entrer et sortir les lépidoptères d'assez grande taille beaucoup plus facilement qu'avec la forme bouteille et ensuite de rendre le nettoyage et l’assèchement du flacon beaucoup plus facile et pratique. Pour les Lépidoptères surtout, il est indispensable que le flacon soit toujours le plus sec possible à l'intérieur afin d'éviter l'enlèvement des écailles des ailes, ce qui arrive souvent, lorsque les parois intérieures sont plus ou moins humides. » « Ce flacon cylindrique devrait être muni extérieurement au col- let, d’un bourrelet de verre, ou mieux encore d’une bande métal- lique de cuivre jaune, à angles bien arrondis, d’abord pour le renforcer et ensuite pour rendre plus facile le glissement du filet à l'intérieur. Il devrait être en verre assez fort, sans bulles ni crasses, etc., afin de pouvoir bien distinguer les captures. Le fond intérieur devrait être bien plat. « 2° En ce qui concerne le bouchon, l’emploi du liège devrait être rigoureusement écarté. Il doit en être de même pour les bouchons entièrement en verre. « Les seules substances qu'il conviendrait d'employer pour cet objet, sont le caout-chouc et la gutta-percha. Si, industriellement, on pouvait en faire un mélange par parties égales, ce serait meil- leur, sinon le caout-chouc seul me paraît préférable. Ces bouchons devraient être naturellement moulés, ce qui doit être facile par les procédés industriels actuellement connus. À l'intérieur du bouchon, devrait être ménagée la place nécessaire au corps de l’ampoule de verre et à son col, ou à tout autre récipient quelconque destiné à contenir le cyanure de potassium ou autre substance asphyxiante XL pour tuer les insectes promptement. Ce récipient bien en place, on devrait fixer solidement sur le dessus du bouchon une plaque, en forme de rondelle, d’ébonite ou autre substance analogue, au moyen de cet excellent ciment que les Anglais appellent #arine glue, et l'on pourrait même rendre l’adhérence plus efficace au moyen de quelques longues vis de laiton pénétrant profondément dans le caout-choue, afin de rendre le bouchon susceptible de résister aux mouvements de torsion qu’on lui imprime. Les têtes de ces vis devraient être arrondies ». On pourrait, ajoute M. Weyers, fabriquer ces flacons à bon marché dans de bonnes conditions. On en pourrait faire de plusieurs dimensions, depuis 8 jusqu'à 13 centimètres de hauteur (sans le bouchon) sur un diamètre de 4 à 6: centimètres. « J’ajouterai, en terminant, qu’il serait bien désirable de trouver une autre substance pour remplacer le cyanure de potassium qui, non seulement est très-dangereux à manier, mais encore est trop hygrométrique. Je crois me rappeler qu'on a préconisé l'éther sulfurique et l’ammoniaque, mais je n’ai pas connaissance des résul- tats pratiques obtenus. Il serait intéressant de les faire connaître. Un de nos collègues voudra s’en charger peut-être ? » Une longue discussion entre les membres présents suit la lecture de la note de M. Weyers. On paraît d'accord pour reconnaître que le flacon proposé par M. Weyers serait un peu compliqué et sans doute trop coûteux pour un de ces appareils que chacun peut très bien confectionner soi-même suivant ses convenances personnelles. M. le D' Tosquinet emploie constamment un flacon au cyanure dont le bouchon en liège n’est pas percé de part en part, mais simplement creusé pour recevoir un petit tube éprouvette en verre, où le cyanure (en cristaux) est placé sous une assez forte épaisseur de charpie; un fragment de gaze est collé sur l’orifice et toute la face inférieure du bouchon; il est tres satisfait de ce flacon. M. de Borre s’est aussi servi d'un flacon à peu près identiquement agencé. Mais depuis longtemps il a renoncé à employer le cyanure de potassium, comme étant une substance trop dangereuse. Il se sert surtout de benzine; il a également employé l’éther sulfurique et le chloroforme, mais ces deux derniers agents lui paraissent trop volatils. M. le Dr Jacobs préfère employer le chloroforme. Un autre membre rappelle qu’on a aussi employé les feuilles de laurier-cerise, comme pouvant fournir l'acide prussique. — Le secrétaire donne ensuite lecture de la communication qui suit : Notre collègue, M. Pfaff, sur le point de quitter la Belgique pour se fixer à Darmstadt, désirerait trouver un amateur pour XLI l’ancienne collection de lépidoptères belges de feu de Franquen, qu’il a acquise il y a quelques années à Huy et qu’il préférerait ne pas devoir emporter en Allemagne. Il y a quatorze caisses vitrées contenant : Rhopaloceræ, 88 espèces. . . . . . 365 exemplaires. Sphingidæ, 3l ” . . Sn CHEN LL26 ” Bombycidæ, 101 » nite AY PRS 210 ” Noctuidæ, 168 » Ne de EUR OO , Geometridæ, 153 » SE EE LE TL) » Ensemble 541 » OU ARNO » Auxquelsil faut encore ajouter 315 Microlépidoptères non déter- minés et divers autres, environ 200 exemplaires. Ce qui fait un total de 2600 exemplaires environ. La collection est ancienne et les couleurs ternies, mais elle est importante comme riche collec- tion locale. — M. Preudhomme de Borre donne lecture des deux notes sui- vantes : LISTE DES PASSALIDES RECUEILLIS EN 1872 par FEU CAMILLE VAN VOLXEM, PENDANT SON VOYAGE AU BRÉSIL. par Alf. Preudhomme de Borre. Les Passalides étaient un des groupes de prédilection de notre regretté collègue, et naturellement il en a rapporté du Brésil un assez grand nombre d'exemplaires. Les ayant revus, détermines et classés récemment d'après la Monographie de Kaup (Perl. Entom. Zeit. XV, 1871), je n'ai malheureusement trouvé dans cette récolte aucune espèce nouvelle; j'en donnerai cependant la liste, à cause de l'intérêt géographique que peut offrir la spécification certaine des localités de capture. Pazxillus Leachi Mac Leay. — Une douzaine d'exemplaires pris à Rio-Janeiro, Entre-Rios et Porto novo da Cunha. Une cinquan- taine d’autres envoyés ultérieurement des environs de Rio, par M. Wittig, dont Van Volxem avait fait la connaissance pendant son séjour. Spasalus crenatus Eschsch. — Un exemplaire, de Sao Joao del Rey. Neleus punctiger Audinet-Serville. — Une vingtaine d’exem- plaires. Localités : Rio-Janeiro, Entre-Rios, Porto novo da Cunha, 5210 Joao del Rey. {Veleus conifer Eschscholtz. — Une quinzaine d'exemplaires. Localités : Rio-Janeiro, Porto novo da Cunha, Copa Cabana, Sao Joao del Rey. XLII Ninus punctatissimus Eschscholtz. — En grand nombre, de Rio-Janeiro et environs (Entre-Rios, Therezopolis, Porto novo da Cunha); aussi de Sao Joao del Rey et de Barbacena (Minas-Geraes). Ninus interstitialis Eschscholtz. — Recueilli eñcore plus abon- damment à Porto novo da Cunha (61 exemplaires). Pris aussi trois exemplaires à Rio-Janeiro et deux à Therezopolis. Rhodocanthopus morio Percheron. — A Sao Joao del Key (2 exemplaires). Pertinax convexus Dalm. — Sept exemplaires de cette grande espèce pris à Rio-Janeiro. Phoroneus quadricollis Eschscholtz. — Quelques exemplaires de Rio-Janeiro, Therezopolis et Sao Joao del Rey. Veturius cephalotes Audinet-Serville. — Pris à Rio-Janeiro et à Therezopolis. V. transversus Dalman.— Deux exemplaires pris à Therezopolis. — Notre collègue M. E. Hippert a recommence ses chasses aux lépidoptères. D'après ses observations, le long hiver que nous venons de traverser, n'a pas eu une grande influence sur les dates d'apparition des Noctuelles et des Phalénides. Toutes les espèces signalées ont été prises à peu de chose près aux dates connues. Voici celles qui peuvent être citées parmi ses récentes captures, dans les environs de Bruxelles. Biston prodomaria, Xylina petrificata, Lobophora lobulata; assez rare. Piston hirtaria, à Bruxelles, Laeken et Schaerbeek. D’après M. Fologne, cette espèce était autrefois très commune sur les troncs des avenues de tilieuls au Parc de Bruxelles. 7Zæn10- campa gothica, à Laeken. M. Fologne en a vu un exemplaire pris le 28 avril au Parc de Bruxelles. — L'exeursion du 8 avril dernier ayant été contrariée par le mauvais temps, personne n'y a assisté. — L'ordre du jour appelle ensuite le choix d’une localité pour l’excursion annuelle de la Pentecôte. L'Assemblée décide qu’elle aura lieu dans la forêt du Hertogenwald. Un avis spécial sera envoyé à ce sujet. Quant à l’excursion du dimanche ]0 juin, elle aura lieu à Ter- vueren. Départ, par la gare du Luxembourg, à 8 h. 31 m. du matin. — La séance est levée à 9 1/1 heures. 2 ——— SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SEANCES. CE _—_— SÉRIE ILE N°1 00: Assemblée mensuelle du 2 juin 1888. PRÉSIDENCE DE M. J. TOSQUINET. Présents : MM. Bergé, Bertrand, Carton de Wiart, Coubeaux, Coucke, Demoor, Devaux, Engels, Fologne, Jacobs, Remy, Rousseau, de Sélys-Longchamps, Vander Velde et Kerremans, secrétaire. La séance est ouverte à 8 1/4 heures. La rédaction du compte-rendu de la séance est approuvée, après une demande de rectification de M. le docteur Jacobs au sujet de la discussion sur les procédés de chasse, au cours de laquelle il est cité comme employant le chloroforme; il déclare qu'il n’use jamais de cette substance, qui a l'inconvénient grave de détériorer les insectes velus, en agglutinant les poils et en fripant leurs antennes. Rapport sur une présentation de Mémoire. — Le Secrétaire donne lecture des rapports de MM. Fairmaire et Candèze sur l'Æssai monographique du genre STERNOCERA, par M. Ch. Kerremans. Le Rapport coneluant à l'admission de ce mémoire, l'impression en est décidée aux Annales. Lectures et communications. — Le Secrétaire donne lecture de la note suivante, envoyee par M. de Bormans : FLACONS DE CHASSE AU CYANURE DE POTASSIUM: L'usage du cyanure de potassium est à peu près indispensable pour récolter certaines espèces délicates des ordres suivants : lépidoptères (surtout les micros), les hyménoptères poilus, beau- coup de névroptères, de diptères et d'hémiptères que les substances liquides : benzine, éther, chloroforme, sulfure de carbone, altèrent ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXH, [ XLIV plus ou moins en agelutinant les poils, en enlevant ou ternissant les écailles, etc. Le cyanure étant très hygrométrique absorbe au contraire l'humidité. Quant à l’ammoniaque, sa vapeur produit des effets désastreux sur les couleurs et elle doit être absolument rejetée ainsi que tous les corps franchement acides ou alcalins. L'appréciation du danger plus ou moins grand que présente pour l'entomologiste le maniement du cyanure de potassium, est une question personnelle; pour mon compte, j'ai toujours employé cette substance, et n’en ai jamais éprouvé le moindre inconve- nient. Il existe trois modes d'emploi du cyanure; voici d’abord les indications communes aux trois systèmes : Le flacon doit être à fond plat (j'emploie ceux qu’on fabrique pour renfermer le sulfate de quinine, et dont le goulot est presque aussi large que le fond). Je place ce flacon dans une boîte cylin- drique en fer blanc mince où il entre à frottement très doux, jusqu’à la naissance du col; j'évite ainsi le danger le plus réel, celui de briser l’ustensile. Les bouchons les meilleurs sont en caoutchouc, et se trouvent facilement dans le commerce; on peut aussi rendre ceux de liége imperméables et inattaquables aux vapeurs humides d’acide cyan- hydrique, en les plongeant un instant dans de la parafine fondue au feu. Le 1‘ système, le plus ancien, et celui auquel je suis revenu après avoir essayé les autres, consiste à placer au fond du flacon un petit matelas de ouate, au milieu duquel on dépose un fragment de cyanure de potassium fondu, gros comme un morceau de sucre scié, et parfaitement enveloppé dans de l’amadou replié et refermé par plusieurs tours de fil bien serré. On place de la ouate bien tassée autour et au dessus de l’amadou, de manière à avoir une surface horizontale qu’on recouvre d’un papier glacé, collé sur les parois de verre au moyen de gomme laque dissoute dans l'alcool. (Cette colle résiste entièrement à l'humidité). Lorsque le tout est sec, on perce le papier de quelques trous d’épingle. Ce flacon me dure un an sans aucun renouvellement du cyanure. 2° système. — On place le cyanure dans une ampoule ou dans un petit tube éprouvette en verre fixé dans le bouchon, la partie ouverte en bas. Le cyanure est retenu par de la ouate, ou de la charpie et par un fragment de gaze collé sur l’orifice du tube. Cette méthode très usitée, a l’avantage de laisser tout le flacon vide; mais le tube ne contenant que fort peu de cyanure, il ne faut pas oublier de renouveler fréquemment ce dernier. 3° système. — On prépare une dissolution saturée de cyanure de potassium dans l’eau froide et, s2{ôt que ce dernier est dissous, XLY on verse peu à peu la solution sur du plâtre à mouler bien fin, en tournant avec un petit bâton de facon à bien mélanger et à former une pâte assez liquide; avec un entonnoir arrivant au fond du flacon, on remplit celui-ci de la pate jusqu'au quart de sa hauteur, puis on laisse reposer le tout, sans boucher, jusqu'à ce que le plâtre soit entièrement solidifié. Lorsque le flacon est usé, c'est à dire ne dégage plus de vapeurs prussiques, on détache la rondelle de plâtre avec un couteau et on la remplace comme ci-dessus. — Le flacon ainsi préparé dure assez longtemps, mais a l'inconvénient d'être lourd, et je trouve sa préparation dange- reuse, à cause des vapeurs d’acide cyanhydrique qui se dégagent pendant la dissolution, etc. Quel que soit le système employé; il faut avoir soin que le cyanure ne puisse toucher les insectes, car le produit de sa décomposition est du carbonate de potasse, assez caustique pour dépolir le verre du flacon et, par conséquent, pour détériorer tout exemplaire avec lequel il se trouverait en contact. Uccle-Stalle, 26 mai 1888. À: DE BORMANS. — L'ordre du jour appelle ensuite le compte rendu des excur- sions des 13 et 20 mai dernier. MM. Carton de Wiart, Coucke et Rousseau ont assisté à la première de ces excursions; ils n’y ont rien capturé d’intéressant à signaler. Quant à la seconde, personne n’y a assisté. — L'assemblée décide que l’excursion mensuelle du Dimanche 8 juillet aura lieu à Villers-La Ville et Housval; Départ, par la gare de Luxembourg, pour La Roche, à 6 hs. 20 m. du matin. — La seance est levée à 9 hs. 20 m. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. Er — SÉRIE JET. — N° 101. Assemblée mensuelle du 7 juillet 1888. PRÉSIDENCE DE M. J. TOSQUINET., Présents : MM. Bergé, Bertrand, Carton de Wiart, Coucke, Demoor, De Vaux, Engels, Francois, Hippert, Olin, Remy, Robbe, Rousseau, Thirot, Vander Velde et Kerremans, secretaire. La séance est ouverte à 8 heures 20 minutes. Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 2 juin est adopté. — Le président annonce le déces de M. Ch. Donckier de Donceel, membre effectif, et donne la parole au secrétaire qui lit, au nom de M. de Sélys-Longchamps, la notice nécrologique qui suit le mémoire de ce dernier. — Le président annonce que le Conseil a recu la démission de M. Pfaff, membre effectif, qui quitte notre pays pour aller s'établir en Allemagne. Correspondance. — M. de Sélys-Longchamps, empêché, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. Lectures, communications. — M. Coucke, au nom de M. Preudhomme de Borre, donne lecture de la note suivante : Notre collègue, M. E. Coucke a capturé à Watermael le Pembi- dium Mannerheimi Sahlb. M. A. Bivort a désiré mettre sous les yeux de l’assemblée un exemplaire du Carabus monilis, var. consilus, de nuance violacée, qu'il a pris en mai dernier dans son jardin, à Fleurus, et qui présente une anomalie, consistant à ce qu’à l’élytre droite, la troisième côte ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXII. q XLVIII principale d’abord près de la base, ensuite vers le milieu, se dédouble en quelque sorte pour former une série de fossettes peu régulières sur son sommet ; à l’eélytre gauche, une portion centrale de la même côte, ainsi que le bout de la 4°, est affecte de la même anomalie. Les chasses de M. Bivort permettent d'ajouter trois espèces de Carabiques à la liste de ceux de la province de Namur (partie sep- tentrionale); ce sont: Voliophilus rufipes, Dromius quadrinotatus et Prislonychus terricola. Cette dernière espèce était déjà signalée pour la partie de la province sur la rive droite de la Meuse. M. M. Tschoffen fournit une addition aux Lamellicornes de la province de Luxembourg, l’Aphodius tessulatus, pris à Neufchâteau, où il a également capturé Oplonus cordaltus, O. maculicornis et Amara consularis. Il procure également quatre additions aux Carabiques et Lamel- licornes de la partie de la province de Liège sur la rive gauche de la Meuse: Procrustes coriaceus, et Taphria nivalis à Rocour, CAle- nius veslilus, à Ans, (reotrupes Typlæus, à Liège, (St-Marguerite). Il a enfin pris le Panageus quadripuslulalus à Stembert, pres de Verviers. — M. de Sélvs-Longchamps adresse le mémoire et la notice neécrologique qui suivent : ODONATES RECUEILLIS AUX ILES LOO-CHO0 par feu M. PRYER, par M. de Sélys-Longchamps. Dans les Mémoires intitulés Odonales du Japon (t. XXVII des Annales 1883) et Odonates de l'Asie mineure et Révision de ceux des autres parties de la Faune paléarctique (t. XXXI id. 1887) j'ai rendu un hommage mérité aux recherches entomologiques de M. Aenri James Slevin PRYER, né à Londres le 10 juin 1850, qui vient de mourir prématurément le 17 février dernier à Yokohama (Japon) où il s'était fixé depuis plus de quinze ans. Il visita à plusieurs reprises les diverses parties du Japon et les terres voisines sur le continent asiatique, puis les Iles Loo-Choo {en Japonais Riu-Kyu) qui forment une sorte de trainée entre le sud du Japon et la Chine. Cet investigateur infatigable était fort versé dans la connaissance de plusieurs branches des sciences naturelles, notamment dans celle des Lépidoptères. Tout récemment il avait entrepris au Japon la publication d’un travail important « Æopa- locera Nihonica » dont la troisième et dernière partie n'est pas encore terminée. Espérons qu'un de ses émules pourra achever cet ouvrage en mettant en œuvre les riches matériaux laissés par l'auteur ! XL1IX De son voyage aux Iles Loo-Choo, M. Pryer avait rapporté einq espèces d’Odonates, qu’il adressa à notre honorable collègue M. Rob: Mac Lachlan qui voulut bien me les communiquer. Elles ont fait l'objet d’une note spéciale insérée dans mes Odcnales de l'Asie mineure (t. XXXI page 53). M. Pryer rassembla ensuite un nouvel envoi que j'ai maintenant sous les yeux et qui porte à seize lenombre des espèces de ces îles. Je présume que ce n’est encore qu'environ le tiers des Odonates qu'on y rencontrera, mais elles peuvent je pense nous donner une idée probable du caractère de cette faunule, dont je disais, en présence du premier envoi, qu'elle pourrait être à celle du Japon ce que les Insectes de l’Algérie sont à ceux de l’Europe. : L'examen du dernier envoi confirme ce que je présumais. Voici en effet la répartition géographique des seize espèces, toutes recueillies du mois de juin à celui d'août : Six existent au Japon; Cinq en Chine; Cinq se retrouvent dans l’Asie tropicale. Aucune n habite l’Europe de sorte qu'il s’agit d’une faune ressem- blant à celle de la Chine méridionale, tandis que le caractère dominant au Japon est paléarctique, de même que dans le nord de Ja Chine. Je présente cette courte notice comme un hommage rendu à la mémoire du très regretté M. Pryer. LIBELLULIDÆ. 1. Zyxomma petiolatum, Rambur. Habite Bombay — la Birmanie — Bornéo(!). 2. Pantala flavescens, Fab. Espèce commune dans les parties tropicales et chaudes des deux mondes, mais qui remonte vers le nord jusqu’au Japon et même au Kamtschatka. 3. Tramea chinensis, De Geer. | Chine, Shanghaï, Amoy, Macao, Tourane. Chez les exemplaires de Loo-Choo les ailes de la femelle ont toutes leurs nervules notable- ment ombrées de brun jaunâtre. 4, Rhyothemis variegata, L. Race : imperatriz, Sélys (Odon. As. min. p. 53.) , Le G unique de Loo-Choo, Collection Me. Lachl est décrit (l. ce.) Il faisait partie du premier envoi de M. Pryer. (*) Afin de ne pas répéter la même phrase, je rappelle que les 16 espèces énume- rées font partie des envois de M. Pryer et ont été receuillies aux îles I.00-Cho0 dans les mois de mai à août. Le second envoi contenait trois femelles dont une, m’a été gra- cieusement envoyée par M. Mac Lachlan. Elle ne diffère du décrit que par ce qui suit: 1° Le bout des ailes supérieures à partir du ptérostigma est subi- tement hyalin. A la loupe on distingue un limbe étroit d’une dou- zaine de petites cellules hyalines à l'extrémité des inférieures. 2° Les parties brun noirâtre opaque du reste des ailes sont, au contraire, plus étendues que chez le €, le jaunâtre aux ailes supé- rieures étant presque oblitéré et réduit à la bande transverse du second tiers qui est peu visible et interrompue. Aux ailes inférieures, cette même bande est étroite et fortement interrompue au centre de l'aile. Je possède une autre Q de Canton (par M. Otto Herz) chez laquelle les taches et bandes jaunes sont aussi marquées que chez la variegala type, dont elle ne se distingue plusque par le bout des ailes, dont la partie hyaline aux supérieures ne commence qu’au ptéro- stigma, et n’occupe que la pointe extrême(2millimètres)aux inférieu- res. Cette femelle de Canton me semble prouver que la 2}. impera- triz n’est qu’une forme de la variegata. On ne peut malheureuse- ment pas comparer les mâles, car celui de la variegata n'est encore inconnu bien que la © ne soit pas rare dans les collections. J'en ai eu sous les yeux trente exemplaires et M. Mac Lachlan m’écrit que ceux de sa collection et du ceux British Museum sont également tous des. femelles. C’est là un fait bien extraordinaire. Les contrées ou elles ont été recueillies sont : Tibet — Silhet — Chine — Macao — Canton — Calicut —- Tourane — Byrmanie — Inde. Les femelles des deux formes peuvent se reconnaître ainsi qu'il suit: Rh. variegata, L. Q. La partie hyaline des ailes commencant au nodus pour les supérieures, au ptérostigma pour les inférieures. Race : imperatriz Sélys. Q. La partie hyaline des ailes ne commencant qu’au ptérostigma, pour les supérieures, nulle où réduite à un vestige apical commencant beaucoup plus loin que la ptérostigma. Dans la description du G' de l’imperatriz j'ai eu tort de le compa- rer à la 24. splendida, Ramb. de Chine, car il ne diffère de la © de la variegala que parce qu’aux quatre ailes la partie brun opaque s'étend jusqu’à leur extrémité {sans partie hyaline au sommet). Chez les 24. splendida Ramb. — marcia Drury et phyllis Sul- zer, l'extrémité des ailes est toujours plus ou moins limbée de noir, les parties qui précèdent restent au contraire hyalines. 11 n'est pas certain pour moi que ces espèces ne soient pas les formes locales d'une même espèce primordiale, A la suite de la phyllis viennent encore se placer les À. vilellina Brauer, des Philippines — Snellenr Sélys, de Célèbes — amaryllis Sélys de Célèbes — obscura Br., de L1 la Nouvelle Calédonie et de Queensland et dispar Br., de Viti, qui me paraissent dérivées de la phyllis. Je traiterai cette question dans un autre travail. d. Diplax trivialis, Ramb. Commune dans l’Asie tropicale, la Malaisie, la région de la nou- velle Guinée, les Philippines, les iles Seychelles; à Suez, aussi à Takanossina (Japon). 6. Lepthemis sabina, Drury. Commune dans l’Asie tropicale ; Chine, Inde, Malaisie, Nord de l'Océanie ; aussi Asie mineure et Afrique tropicale. Les exemplaires de Loo-Choo appartiennent au grand type de la Chire. 7. Acisoma panorpoides, Ramb. Inde, Bengale, Malaisie ; aussi en Algérie. 8. Lyriothemis elegantissima, Sélys(Odon.Japon,appendice — et Odon. As. min., etc., p. 57). Nord de la Chine. Les exemplaires de Loo-Choo sont de forte taille. 9. Libellula melania, Sélys, (Odon. Japon n° 17). Japon. L’exemplaire unique de Loo-Choo, est une femelle qui differe des types du Japon parce que les virgules basales sous-costales et média- nes des ailes, et la tache triangulaire basale noirâtre des ailes infé- rieures sont effacées, leur place étant simplement indiquée par une nuance ocracée terne mal délimitée. Le reste des ailes est sali, sur- tout au limbe terminal. Ce dernier caractère paraît indiquer que l'exemplaire est adulte. Sa taille est forte, la réticulation serrée: aux ailes supérieures 21 antécubitales sans surnuméraires ; 9 rangs postrigonaux ; 1 hypertrigonale. Chez mes individus du Japon les nombres des nervules antécubi- tales et des cellules postrigonales sont le plus souvent un peu moins élevés (mais pas toujours : 15-17 antécubitales; 4-5 rangs postri- gonaux. 10. Crocothemis servilia, Drury. Le type de Chine. Les exemplaires du Japon sont grands, plus robustes. Les uns et les autres ont les ailes lavées de jaune pâle et l’arête dorsale de l'abdomen finement obscure. La servilia de la Malaisie et de l’Inde est plus petite et souvent diflicile à distinguer de l'ergthræea de l'Europe méridionale et du Nord de l'Afrique. LII 11. Trithemis phaon, Sélys (Odonates du Japon n° 19 et Odon. As. min. pag. 58). | Japon. — Chine à Amovy. J'avais considéré comme une race les femelles ornées d’une raie transversale brune aux quatre ailes, et leur avais donné le nom de dispar (1. c.) mais je crois maintenant qu’il ne s’agit pas d’une race séparée mais simplement d’un dichroïsme des ailes dans le sexe femelle, ÆSCHNIDÆ. GOMPHINÆ. 12. Ictinus fallax, Sélys Mon. Gomph. et syn. des Gomph. Le mâle que j'ai nommé et décrit (1. e.) était de Shanghaï. La femelle était inconnue. Les deux couples de Loo-Choo, que je dois à l’obligeance de M. Mac Lachlan se séparent du decoratus de Java par ce qui suit: 1‘ Taille plus grande (abdomen. 55"® — aile inférieure 42). Les dimensions sont du reste semblables dans les deux sexes. 2 Les bandes noires des côtés du thorax sont plus étroites surtout la dernière (près de l'abdomen) qui est presque rudimentaire. 3° Les taches dorsales jaunes de l'abdomen sont au contraire plus courtes. 4 Les feuilles latérales dilatées noirâtres du Se segment du & plus largement arrondies. Ce n’est assez probablement qu'une race du decoratus. ÆSCHNINÆ. 15. Gynacantha basiguttata, Sélys (Odon. Philippines, n° 39). Lucon. 14. Gynacantha hyalina, Sélys (Odon. Püilipp. n° 38 — et Odon. Japon. n° 49). Chine — Lucon. il n’est pas certain que le petit male que j'ai signalé parmi les Odonates du Japon appartiennent à la même espèce que ceux de Lucon, et de Loo-Choo. AGRIONIDÆ. CALOPTERYGINÆ. 15. Matrona basilaris, Sélys. Le unique de Loo-Choo me semble de nature à faire regarder la Halrona nigripectus Sélys (4° add.au Syn. des Calopteryg. n°16") comme une race peu distincte de la Dasilaris dont les types pro- Lit viennent de Shangaï et du nord de la Chine. En effet il a comme ces derniers toutes les fines nervules transverses des ailes, de la base jusque vers le nodus d’un cendré pâle; — mais, d'un autre côté il se rapproche de la forme nigripectus des Monts Khasia par l'extrémité des ailes supérieures qui ne devient nullement subhyaline et par la poitrine noirâtre sans taches claires. Remarquons toutefois que les Q de la xgripectus se distinguent assez bien par leur ptérostigma blänc érès-petil et par le dessous du thorax noirâtre (jaune pale chez la femelle de la Zasilaris\. Il serait fort à désirer de connaître la © des individus de Loo Choo. AGRIONINÆ. 16. Ceriagrion coromandelianum, Fab. Inde — Malaisie — Celebes — Chine méridionale. Les quatre exemplaires de Loo-Choo que je possède ont l'abdomen notablement rougeàtre, de sorte qu’au premier abord on pourrait sous ce rapport les confondre avec le C. glabrum d'Afrique. J'ai recu de Célèbes également des individus rougeûtres. J'imagine que les individus jaune pâle recus de l’Inde et sur les- quels l'espèce a été établie sont des jeunes nouvellement éclos qui n'avaient pas acquis toute leur coloration. N. B. Dans le synopsis des Agrion n° 184 et dans les Odonates du Japon j'ai décrit le Ceriagrion melanwrum, du Japon et de Shanghaï, le soupconnant n'être qu’une race du coromandelianum. M. Mac Lachlan ayant examiné les appendices anals des pense maintenant qu'ils constituent une espèce distincte. ee ———— CHARLES DONCKIER DE DONCEEL. Notre Société vient de perdre son vénérable doyen d'âge, Monsieur CHARLES DONCKIER DE DoNcEEr,, né à Chératte, près de Liège, et décédé à Bruxelles le 29 juin dernier dans la quatre vingt- sixième année de son àge. Pendant soixante ans, il rechercha avec ardeur les Lépidoptères indigenes. Des avant 1830, il avait formé un noyau de collection, recueillie aux environs de Huy, puis de Liége où il habita jusqu’à l’année dernière. A cette époque MM. Alexandre Carlier (d'Angleur) et Ch. Robert (de Chênée) s'adonnaient avec persévérance à la recherche desColéoptères, des Diptères et des Hyménoptères du pays de Liège, mais ne s'occupaient des Lépidoptères que tres-subsidiai- rement. De mon côté, je n’avais exploré que les bords du Geer, à Longchamps, et nous n’avions pas de relations avee Wesmael et Liv Vanderlinden, qui à Bruxelles avaient réuni des collections locales notables, enfin nous manquions de guide et de livres pour la deter- mination des Phalénides et des familles suivantes, que l’on appelle aujourd’hui Microlépidoptères. Donckier et moi, nous classimes ces familles à mesure qu’elles parurent dans l’ouvrage de Duponchel, chargé de la continuation de l'histoire des Papillons de France de Godard. J'avais faitla connaissance de Donckier en 1831. Nous fimes ensemble plusieurs excursions dans la vallée de l'Ourthe, et grace à son concours comme à celui de M.J. Putzeys, alors à Arlon, et de plusieurs amateurs Bruxellois et Namurois je pus risquer en 1837, la publication du commencement d’un Cataloque des Lépidoptères de la Belgique, qui laissait je l'avoue beaucoup à désirer, plusieurs indications erronnées m'ayant été fournies par d'autres amateurs. Il s’arrêtait d’ailleurs à la fin des Bombycites. Je recus encore le concours de Donckier en 1844, lorsque je publiai dans les mémoires de la Société royale des sciences de Liége l’'Enumération des Insectes Lépidoptères de la Belgique, qui cette fois comprenait toutes les familles. Plus tard, après la fondation de notre société, Donckier collabora activement par de nombreux renseignements, à la confection par plusieurs de nos collègues du Cataloque raisonné des Insectes Lépi- doptères de la Belgique, qui parut en tête du Tome premier de nos Annales en 1857, et fut termine dans les Tomes 2 et 3 (1858 et 1859) (). La création d’un centre d’entomologistes ne fit que redoubler l'ardeur de Charles Donckier pour ses recherches favorites, malgré l’âge qui s'avançait pour lui. Il dirigea alors ses excursions vers l’Ardenne liégeoise et les continua jusqu'à la dernière année de sa vie, nous faisant souvent des communications sur les choses intéressantes qu'il avait observées, ainsi qu’on peut le constater en consultant l’utile Table générale des Annales publiée à la fin de l'année dernière par notre Collègue M. Auguste Lameere. En 1882 (T. 26 des Annales) Donckier nous offrit un travail très-désiré, le Catalogue des Lépidoptères de Belgique, qui com- prend 161 pages de ce volume. Comme le dit l’Auteur, c’est la réédition (sans commentaires) des listes données précédemment dans les Annales, et des Additions successives qui ont été signalées, en un mot, dit-il, une éable des Annales, à l'usage des Lépidoptéristes. (*) La redaction des Diurnes et des Crépusculaires (Sphingidées) est due à M.de Sélys ; — Les Bombycidées à MM. Sauveur, Fologne et Colbeau; — les Noctui- dées à MM. Fologne et J. de la Fontaine; — les Phalénidées à MM. le docteur Breyer etK.Kologne; —les diverses familles de Microlépidoptères à M.Ch.deFré. LY Cette compilation est enrichie par de nombreux renvois indiquant les localités où il à fait lui-même ses captures, et les stations clus- siques des espèces rares. Donckier était exact, tres-consciencieux, absolument digne de foi; mais nous devons déplorer qu’il n’ait pas désigné par un signe quelconque les espèces et les localités qu'il a lui-même constatées; car pour plusieurs, peu nombreuses il est vrai, il les a données d’après les notes publiées dans les Annales sur la foi de renseignements qui ne lui sont pas personnels, et parmi ces indi- cations, il s’en trouve qui sont erronnées et qui se rapportent à quelques espèces dont l'habitat dans notre pays n’est pas confirmé jusqu'ici. Charles Donckier avait quatre-vingts ans lorsqu'il publia ce répertoire. En 1837, j'estimais nos espèces à 800 environ. En 1844, mon eénumération portait le chiffre à 1,021; j'ajoutais qu’il atteindrait sans doute 1,200; En 1873 le D' Breyer, dans la Palria Belgica, annoncait 1,475 espèces. En 1882 Donckier en collationne 1,702. En rendant hommage à la mémoire de l’homme de bien que nous venons de perdre, je remplis le double devoir de rappeler les servi- ces qu’il a rendus à la connaissance de notre faune Lépidoptérolo- gique et la gratitude que lui ont vouée les jeunes amateurs qu'il aimait à encourager avec tant de bienveillance, et qu'il faisait profiter de sa longue expérience. : ED. DE SÉIYS-LONGCHAMPS. Liége, 3 juillet 1888. L’assemblée, sur la proposition du Président, décide ensuite qu'une lettre de condoléances sera adressée à la famille. — M. Thirot présente à l’assemblée quelques Coléoptères cap- turés à Etterbeek, parmi lesquels il y a lieu de signaler la S'aperda scalaris. — M. Robbe exhibe une Pimelia capturée en septembre dernier lors de sa tournée entomologique en Algérie, et qu’il a conservée vivante, sans aucune nourriture, depuis cette époque jusqu’à ce jour. | — M. Hippert signale la capture, à Neufchàäteau, de quelques Lépitodoptères peu communs pour notre faune, parmi lesquels : Cnonympha Davus. Macaria signaria. Polyommatus chryseis. LVI — L'’excursion mensuelle du 10 juin dernier, à Tervueren, ayant éte contrariée par le mauvais temps, n’a pu avoir lieu. — L'ordre du jour appelle ensuite le choix d'une localité pour l'excursion du dimanche 12 août. Sur la proposition du président, l'assemblée décide qu’elle aura lieu à la forêt de Meerdael. Départ pour Weert-St-Georges, par la gare du Nord, à 7 heures 43 minutes du matin. — La séance est levée à 9 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SEANCES. - HO _— SÉRIE AE "AN 02: Assemblée mensuelle du 4 août 1888. PRÉSIDENCE DE M. J. TOSQUINET. Présents : MM. Bergé, Demoor, Engels, Giron., Jacobs, Le Brun, Remy, Rousseau, de Sélys-Longchamps, Vander Velde, Van Nerom et Kerremans, secretaire. La seance est ouverte à S heures. La rédaction du procés-verbal de la séance du 7 juillet dernier est adoptée apres rectifications suivantes, demandées par M. Hip- pert. Polyommatus chryseis, dont la capture a été signalée à Neuf- château, est nn exemplaire ©. Macaria signarir, espèce nouvelle pour la faune de notre pays, prise également à Neufchâteau. — Le président annonce que le Conseil a admis, en qualité de membre effectif, M. Le Brun, Marcel, membre de la Société Ento- mologique de France, demeurant rue Loup, à Troyes (Aube), s'occupant des Ccléoptères d'Europe. Correspondance. — M.Ch. Donckier de Donceel remercie les membres de la société pour la lettre de condoléances lui adressée à l’occasion du décès de feu M. Ch. Donckier de Donceel, son père. — M. Dietz. d'Anvers, fait part de son changement de domicile. Il demeure actuellement 17, rue du Navet. Lectures, communications. — M. Hippert signale les captures qui suivent, faites par lui ces jours derniers : Argynnis Cleodosa (ab. de Aedippe) ? exempl. G, pris à Vierves. LVIII Apalura Ilia &, pris également dans cette localité et Apatura Clytia (ab. de A. Zlia) 2 exemp. &, pris l’un à Vierves et l’autres à Rance. — Les journaux de la ville ayant signalé que les appareils de lumière électrique établis à la Grand’place attiraient le soir une multitude de papillons blancs, M. le docteur Jacobs, qui a voulu se rendre compte de ce fait, y a reconnu la présence, en quantité con- sidérable, de la Liparis salicis. Ces lépidoptères tourbillonnaient en masse serrée autour des phares lumineux, se lancaient avec force contre le verre qui les protège et tombaient ensuite sur le sol en tel nombre qu’ils formaient comme un tapis de neige. M. Bergé a égale- ment signalé ce phénomène à la gare du Nord, place des Nations. M. Jacobs s’étant rendu à d’autres endroits, également éclairés à l’électricité, a pu remarquer que c’est précisément à la Grand’place, là où les jardins sont très rares, en pleine agglomération, que ces Liparis sont en plus grande quantité, alors qu elles se montrent rela- tivement moins nombreuses aux autres endroits, plus voisins de parcs ou de jardins. Ils sont évidemment attirés de tres loin par l’éclat de la lumière, mais on s’explique difficilement ce phénomène dans un endroit entièrement bâti. — Le Président annonce ensuite à l’assemblée que le 23 septem- bre prochain, il y aura vingt-cinq ans que M. Fologne remplit les fonctions de Trésorier de la Société, avec un zèle et un dévouement qui ne sont jamais démentis. Le Conseil a décidé d'offrir un souvenir au jubilaire. À cet effet, la séance mensuelle ordinaire qui devait avoir lieu le samedi 1 septembre prochain, sera postposée au Dimanche 23 septembre à 4 Leures de l'après-midi. À l'issue de la séance, un banquet sera offert à M. Fologne; les membres qui auraient l'intention d’y souscrire sont priés de s’adresser au secré- taire qui clôturera la liste le 15 septembre. L'Assemblée ratifie à l'unanimité la décision du Conseil. — L’excursion du Dimanche 8 juillet ayant été contrariée par le mauvais temps, n’a pu avoir lieu. — L'ordre du jour appelle ensuite le choix d’une localité pour l’excursion du dimanche 9 septembre. Elle aura lieu à Calmpthout. Départ, par le gare du Nord, à 6 heures 27 minutes. — La séance est levée à 85/1 heures. AVIS. La Bibliothèque sera fermée jusqu’au 15 septembre inelus (vacances annuelles). _ SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. — #0 — SÉRIE III, — Ne 105. Assemblée mensuelle du 23 septembre 1888. PRÉSIDENCE DE M. J. TOSQUINET. Présents : MM. Capronnier, Crépin, Demoor, Fologne, Giron, Hippert, Jacobs, Lameere, Larbalestrier, Preudhomme de Borre, Ed. de Sélys-Longchamps, Van Nerom et Kerremans, secrétaire. La seance est ouverte à 4 1/4 heures. M. Bergé, retenu pour affaires à Anvers, s'excuse de ne pouvoir assister à la seance. Il le regrette d'autant plus qu’il était charge, au nom du Cercle des Naturalistes Dinantais, de présenter des félicitations à M. Fologne à l’occasion du 25° anniversaire de son entrée en fonctions en qualité de trésorier de la Societé. Correspondance. — Une proposition d'échange de quatre collections complètes de nos Annales contre une série (1864 à 1887) du Zoological Record, émanant de M. Wytsman, est rejetée à l'unanimité. Lectures, communications. — M. Heylaerts adresse une notice nécrologique sur feu M. Mil- lière, qui sera insérée au prochain bulletin et les deux notes qui suivent : UNE PSYCHIDE INÉDITE DE L'AFRIQUE par EF, J. M. HEVYLAERTS. Eumeta Moddermanni M. Mas. Zumetæ cervina Druce similis, sat tamen differt. — Griseus dense hirtus; capite omnino griseo-nigromixto; antennis brunneis, ciliis nigro-brunneis; pseudopalpis brevibus griseis; collare griseo- nigrostriato: thorace valido supra griseo-hirto in medio nigro- brunneo striato, scapulis griseis nigro-cinctis, subtus, nigro-griseo hirto; abdomine, angulum analem superante, omnino griseo-hirto; partibus genitalibus nigro-brunneis. Pedibus, tibiis anterioribus ANNALES DE LA SOG, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXII. L DT PAT 4e Se PAL OT EDR TES Te + AA TN CE . î È : Que CINE RUN ES LX spina magna, nigro-griseo-hirtis. Alis anterioribus elongatis, griseis, venis productis nigro-brunneis. In cellula 5 plaga brunnea elongata, late nigro-circumcincta cellulaque 6 brunneo-grisea; costis 12:45 et 8 +9 longe pedunculatis, cellula media angusta cellula intrusa elongata. Alis posterioribus fere triangularibus griseo-fumosis, costis, 2— 7 brevibus, 8 : 4 -L 5 longe pedunculatis, 8 in medio supra hamulata, cellula media permagna cellula intrusa lata. — Fimbriis omnino brevibus brunneo-griseis. Expansio alarum 38 mm. Femina magna, flavo-brunnea, capite segmentisque 3 primis nitidis (fragmenta tantum vidi). Larva nigro-erisea, capite flavo-brunneo nigro-punctato atque striato ut segmentis tres primis nitidis. Pupa maris castanea, long. 22 mm. latit. 6 mm. Pupa feminae permagna, long. 40 mm. latit. 12 mm., etiam castanea, segmento ultimo hamulis nigris recurvatis sat brevibus. Involucrum larvae maris magnum, longit. 65 mm. latit. (in medio) 22 mm.; id feminae permagnum, longit. 100 mm. latit. (in medio) 30 mm. Ambo ramuls regulariter longitrorsumque obtecta sunt. Habitat : Africa prope Monroviam (Liberia) et prope Ho (Ora Servorum). Un Ç dans le Musée de Stüttgart, ainsi que les fourreaux décrits. La chenille, la chrysalide de la femelle, etc. dans ma collection. Déjà en 1876 j'ai recu de Libéria le fourreau du G'avec la chenille. Mon ami M' Modderman, alors consul néerlandais pres du gouver- nement de cette république, me l’avait envoyé de Monrovia. Je lui ai dédié l'espèce (vide : Verslag der 10e wintervergadering van het Ned. ent. gen. pag, LXXXIX); mais toutes mes tentatives pour me procurer l’insecte parfait furent vaines. Ce n’est qu’en 1888 que le missionnaire Allemand Syieth, quoique gravement malade, a eu le bonheur de faire l’éducation complète de la nova species. Il n’obtenait qu’un seul , et je dois à notre collègue le Dr E. Hof- mann, conservateur du Musée Royal de Stüttgart, la faveur d’eétu- dier l'espèce intéressante et de la décrire. Il parait que J/oddermanni m. se trouvera dans toute la partie occidentale de l’Afrique tropicale, parce que maintenant déjà on l’a trouvée à Monrovia et à Ho (Côte des esclaves). Chalia Javana Heyl. J'ai décrit, Comptes-rendus de la Soc. Ent. de Belgique, séance du 1° août 1885, l’espece précitée. L’exemplaire décrit n’était pas très bien conservé. Depuis je viens de recevoir deux spécimens, dont un ex larva. Je suis donc à même de compléter ma description d'alors et seulement par rapport au dessin des ailes, etc. Tout le XI reste est bon. Z'ous les exemplaires ont la cellule appendiculaire des ailes postérieures. Le collier est brun; le thorax est d’un gris de souris avec une strie longitudinale et foncée sur le milieu du dos ; les scapulæ sont brunes aussi. Sur les ailes antérieures, il y a quatre taches blanches et semi- diaphanes, dont la première peu apparente, dans la cellule 3; la 2e, d'un blanc brillant, placée au milieu de la cellule 4; la 3°, plus petite et de la même couleur blanche, située près du bord externe dans la cellule 7, et une très petite, d’un blanc assez terne, dans la cellule 6. Sur les ailes postérieures la moitié interne de la cellule discoïdale est dépourvue d’écailles. Le fourreau est des plus curieux. Il a une longueur de 25à 30 mm. et, au milieu, une largeur de 8 mm. Il simule un escalier tournant et étagé : chaque étage couvert de petites tiges d’égale longueur. La partie anale est assez étroite. Les chrysalides du et de la N sont d’une coupe ordinaire et d’une couleur brunätre. NOCTUELLE INÉDITE DE L'ILE DE SUMATRA Eriocera Cluysenaeri m. par F4. J. M. HEWLAERTS. Mas. Murinus ochraceo et brunneo maculatus; capite omnino _ochraceo-hirto ; palpis pervalidis articulo 3° longe ochraceo-piloso atque rubro-striato; antennis longioribus (2/5 marginis anterioris) ut apud genus Z'riocera Guen. ; oculis magnis prominentibus ; collare ochracea rubro-striato. Thorace valido supra murino basin versus ochraceo, subtus flavo-griseo; scapulis perlongis murinis in medio ochraceo macu- latis ; abdomine supra murino, segmentis 2 primis macula ochracea, subtus flavo-griseo. Pedibus flavo-griseis, trochanteribus femoribusque pilis longis recurvatis et cincinnatis rubro-striatis obtectis, tibiis tarsisque ochraceocinctis. Alis anterioribus subdentatis, ut apud genus Pangrapta Hübn. aut Platydia Guén. (vide PI. Tethys Feld. et Rog. Novara tab. 120, fig. 16), supra murinis strigis transversis tres brunneis, maculis parvis ochraceis brunneo cinctis plagaque majori ochracea nigro-maculata et tres maculis albis semilunaribus; subtus flavo-griseis, costa rosea, marginem externum versus nigro- griseis, puncto cellulari, strigisque 3 transversis undulatis obscu- rioribus et striga latiori flava (e maculis) transversa roseo tincta; venis fimbrias versus nigro-punctatis; cellula media brevi longe flavo-roseohirta. LAS Hu ue A7] LA Lu FR ne 4 \ LXJI Alis inferioribus, etiam subdentatis, supra murinis, puncto cellulari, strigis transversis tres brunneis maculaque ochracea permagna brunneo picta; subtus flavo-griseis marginem externum et apicem versus brunneo-roseo-mixtis; puncto discoidali strigisque 3 brunneis; impressione vesicali prope apicem. Fimbriis supra concoloribus, marginis tamen interni alarum posticarum flavo-albidis ; subtus obscurioribus fere brunneis. Expansio alar. 45 A, Habitat : Insula Sumatra (Ombiliën-velden). cg in Museo Heylaerts, Les espèces du genre Zriocera Guén. sont très-rares. De cette nouvelle espèce je ne connais que ce seul spécimen. — C’est M. l'ingénieur en chef CLUYSENAER, alors directeur général des travaux pour le tracé d'un chemin de fer de la côte jusqu'aux mines projetées dites « de Ombiliën-velden », qui l’a trouvé près de Padang, et auquel je l’ai dédié. — C’est une des plus belles noc- tuelles qui existent et j'en pourrai bientôt publier, je l'espère, le dessin et une description détaillée. — M. Tosquinet donne lecture de la note qui suit : Le 7 août dernier j'ai pris à Vivier d’Oie au commencement de la forêt de Soignes une femelle de l’Zckneumon maculiferus de Tischbein. Cet insecte a été décrit en 1882 dans les Zusätre und Bemerkun- gen zu der Uebersicht der Europäischen Arten des Genus-Ichneu- man in Stettiner Entomologische Zeitung, tome 43, p. 476, n° 2. Depuis personne n’a jamais à ma connaissance signalé sa capture. Comme la description de Tischbein est assez exacte, je me bor= nerai à reproduire sa diagnose et à compléter les FSRATAUES dont il la fait suivre. Ichneumon maculiferus © Tischbein. Niger et albus. Albis annulis antennarum, angulis clypei, ocula- rum marginibus faciei, superiore margine prothoracis, lineis ante et punctis subter alis, scutello, punctis in posticis angulis segmentorum 1, 2et 3, punctis in dorso segmentorum 6 et 7 et annulis omnium tibiarum, 14 mm. L’anneau blanc des antennes comprend, dit Tischbeïn, les articles 9 à 14; dans mon exemplaire il s’étend du 11% au 15° et chacun de ces articles est marqué en dessous d'un point obscur. Les palpes sont blancs. Les orbites de la face ainsi que les angles externes du clypeus sont assez largement blancs. Le bord supérieur du protho- rax (cou) présente deux taches allongées blanches, les lobes supe- rieurs sont également bordés d’un liseré blanc. Une ligne blanche assez longue en avant de l’aile et une autre de même couleur en dessous. L'écusson (scutellam) est blanc sauf une ligne étroite à \ LXIIT l'extrême base qui est noire. Les fémurs antérieurs sont noirs avec le côté interne et l’extrémité bruns. Les fémurs moyens n’ont que l'extrémité brune et les postérieurs sont entièrement noirs. Les tibias antérieurs et moyens sont d’un brun foncé avec un étroit anneau blanc au milieu, les antérieurs ont le côté interne presque complètement blanc; les postérieurs sont noirs avec un large anneau blanc. Tous les tarses sont noirâtres et non bruns comme le dit Tischbein. | L’abdomen est d’un noir bleu et brillant dans sa moitié postérieure, noir et mat sur les trois segments antérieurs ; chacun de ces derniers porte à l'angle postérieur de chaque côté une tache blanche arron- die. Les 2° et 3° segments ont l’extrémiteé du bord postérieur d’un ferrugineux obscur. Les 6° et 7° segments ont au milieu de la face dorsale une tache allongée blanche. Les ailes sont un peu enfumées, le stigma est brun foncé, la ner- vure costale noirâtre, les autres nervures brunes, l’écaille noire. Les antennes sont sétiformes, la tête et le thorax densément et assez fortement ponctuës. Le front est concave presque rugueux, la tête fortement rétrécie derrière les yeux. Le mésothorax densé- ment ponctuée peu luisant tandis que le métathorax est mat, forte- ment ponctué, rugeux. L'aréole supéromédiane est un peu plus large que longue, limitée en avant par une ligne droite, sur les côtés par des lignes courbes et en arrière par une ligne présentant un angle rentrant. Les deux aréoles latérales supérieures ne sont pas séparées par une ligne élevée. Le premier segment de l’abdomen est fortement aciculé avec quelques ponctuations très prononcées sur le postpétiole vers sa partie moyenne. Les aréoles latérales du postpétiole sont un peu rugueuses et plus brillantes que l'aréole médiane. Le second seg- ment est opaque, fortement ponctué. Les gastrocèeles assez grands, profonds et laissent entre eux un intervalle plusigrand que l’aréole moyenne du postpétiole. Le troisième segment est également assez mat plus finement ponctué, les suivants sont luisants. La tarière dépasse un peu le dernier segment. Tout l'insecte est recouvert d’une légère pubescente éparse, grise cendrée. Tischbein a pris son exemplaire en juin, dans la haute forêt à Birkenfeld (Allemagne). — M. Kerremans présente ensuite : BUPRESTIDES DU MUSÉE DE CALCUTTA. Sur la recommandation de mon collègue et ami M. Lameere, M. E. C. Cotes, chargé du service entomologique au Musée de Calcutta, ‘a bien voulu m’envoyer les Buprestides de ce musée, pour en effectuer la détermination et le classement, LXIV J'ai cru bien faire en relevant, dans cette collection, toutes les espèces indiennes qui y figurent. Cette énumération me paraît inté- ressante à cause des localités précises indiquées pour la plupart des espèces. À côté des vulgarités que l’on peut trouver dans beaucoup de collections européennes, j'ai pu remarquer quantité d'espèces encore peu connues et j'ai eu l’occasion de relever un certain nombre de coupes spécifiques nouvelles, qui ont été intercalées dans la présente liste. 2e Je remercie MM. les Administrateurs du Musée de Calcutta ainsi que M. E. C. Cotes, qui n’ont pas craint de laisser faire à leurs col- lections un long et dangereux voyage afin de me permettre de les étudier. Je remercie également M. Lameere pour son obligeant intermédiaire en cette circonstance. Septembre 1888. BUPRESTIDÉS DU MUSÉE DE CALCUTTA. 1. Sternocera sternicornis Linné. — Uttakamand, Inde méri- dionale. 2. — aequisignata E. Saunders, var. punctalofoveata E. Saund. — Maldah, Kailig. 3. Sternocera Diardii Gory. — Sahibgan)j. 4, — laevigala Olivier. — Bangalore. » — — var. rugosipennis Castelnau et Gory. — Bangalore. 5. Sternocera nitidicollis Cast. et Gory. — Madras, collines de Karakpur. 6. _— chrysis Fabricius. — Bangalore. » — — var. chrysidioides Cast et Gory. — Madras, Bombay. 7. Julodis Wlithilli Gray. — Shiraz. 8. Catozantha bicolor Fabr., var. gigantea Shaller. — Iles An- daman. » — — var. Assamensis J. Thomson. — Assam. (Je crois pouvoir réunir sous le même nom spécifique, mais en les main- tenant comme des variétés locales, toutes les espèces de grande taille à faciès particulier rappelant celui de la Bcolor Kabr., les différences étant peu sensibles et les passages de l’une à l’autre très fréquents). 9. Demochroa gratiosa H. Deyrolle. — Iles Andaman. 10. C'hrysochroa Bugueti Gory. — Sibs. 11. — mirabilis J. Thoms. — Sikkim. 12. Chrysochroa E'dwarsi Hope. — Gulpara. 13. — Perotetii Guérin. — Inde méridionale. 14, — ocellata Fabr. — Iles Andaman. 15. — chinensis Cast et Gory. — Sibs, Sikkim. 16, — ixora Gory. — Inde méridionale, LXV 17. Chrysochroa vittata Fabr. — Inde. 18. — mutabilis Oliv. — Kavachi. 19. — andamanensis E. Saund. — Iles Andaman. 20. — fulminans Fabr. — Sumatra. 21. Chrysodema malacca H. Deyr. — Inde méridionale, 22. — vagans E. Saund. — Iles Andaman. 23. — spec. nov.? — Inde Méridionale, — Cette espèce me semble nouvelle, mais je ne puis assumer la responsabilité de la décrire sur le vu d’un exemplaire unique et très incomplet. 24. Chrysodema variipennis E. Saund. — Iles Nicobar. 25. Zridotaenia sumptuosa Cast. et Gory. — Assam, 26. — DeliaJ. Thoms. — Iles Andaman. 27. — lateralis J. Thoms. — Iles Andaman. 28. — fulgidipennis J. Thoms. — Ceylan. 29. Zridotaenia chrysostoma H. Deyr. — Johore. 30. — chrysomarmorea J. Thoms. — Iles Andaman. 31. Zoides elegans Fabr. — Maldah, Inde méridionale, 32. Psiloptera (Lampetis) fastuosa Fabr. — Madras. 33. — — cœrulescens Herbst. — Bangalore, Bengale. 34. Psiloptera(Lampetis) cupreosplendens E. Saund. = curvipes Gory. — Maldah. 35. — — psilopteroides E. Saund. — Tavoy. 36. — — melancholica Fabr.? — Sahibganj. — C’est avec doute que je rapporte l’unique spécimen que j'ai pu voir à l’espèce de Fabricius. 37. —- — costata J. Thoms. — Iles Andaman. 38. Dicercomorpha farinosa J. Thoms. — Iles Andaman. 39. Cardiaspis Mouhoti E. Saund. — Laos? — Un exemplaire seulement de ce rare et curieux genre qui ne comprend que cette seule espèce. La localité n’était pas mentionnée. 40. Poecilonota leoparda H. Deyr.? — Sibs. Al. Puprestis geometrica Cast. et Gory. — Sinla. 42. Melobasis circumflexanov. sp.— Viridi metallica nitida; elytris punctulatis, apice nigro-cyaneis dentatisque, plaga in medio basis elongata, villaque post medium undulata, ad suturam latiore, his nigro cyaneis ; antennis larsisque nigro cyaneïs. Long. 9 1/2, larg. 3 1/2 mill, — Entièrement d’un beau vert métallique brillant avec les élytres noir-bleuâtre au sommet et ornées d’une tache oblongue au milieu de la base ainsi que d’une bande sinueuse, s’élargissant à la suture pour remonter vers l’écus- son. Tête plane, finement ponctuée; antennes noir-bleuatre. Thorax finement ponctue, arrondi sur les bords latéraux, avec une fossette de chaque côté, dans l’angle inférieur. Élytres faiblement canali- culées sur le bord externe, légèrement sinueuses aux hanches, LXVI atténuées et épineuses vers le tiers supérieur; elles présentent des stries finement ponctuées et sont ornées d’une tache oblongue au milieu de la base et d’une bande sinueuse partant un peu au-delà de la moitié supérieure pour aboutir à la suture où elle s’élargit en pointe obtuse vers l'écusson. Tache et bande, ainsi que le sommet de l’élytre à partir du 1/3 supérieur sont d’un beau noir-bleuâtre. Dessous finement ponctué; tarses noir-bleuâtre. — De Johore. 43. Philanthaxiaandamana nov. sp. — À enea,obscura supra obscuriore. Elytris rugatis, profunde punctato-striatis. Subtus laevissime punclata. Long. 10; larg. 3 1/2 mill. — Entièrement bronzé obscur avec le dessus plus mat et plus sombre. Tête finement ponctuée. Thorax presqu’aussi large que haut à la base, rétréci au sommet où il est de la largeur de la tête; les angles postérieurs aigus et légèrement déprimés. Élytres présentant des stries ponctuées assez fortes, les intervales rugueux et finement pointillés. Dessous ponctue, plus clair et plus brillant que le dessus. Pattes concolores. — Des Iles Andaman. 44. Acmaeodera stictipennis Cast. et Gory. — Maldah. 45. — aurifera Cast. et Gory. — Karachi. 46. Acmaeodera variicolor (Chevrolat in litt.) nov. sp. — Viridi aenea, punctulata, sparse albido-vel ochraceo-pilosa; pedibus antennisque obscurioribus, thorace capileque viridi metallicis, hoc profunde in medio canaliculalo, dorsoque obscuro purpurascente; elytris valde punctato-strialis, viridi metallicis, laleribus, sulura apiceque obscuro-purpurascentibus. Long. 10; larg. 3 mill. — Très voisin de l’Ac. aurifera Cast. et Gory, mais un peu moins élargi. Cette espèce se distingue surtout de l’aurifera par son système de coloration entièrement différent et constant. Tête et corselet grossièrement ponctues, vert métallique brillant, ce dernier présentant une ligne médiane tres enfoncée, accostée d’une tache allongée d’un pourpré obscur. Élytres à stries profondes et ponctuées, vert métallique brillant avec la suture et les bords latéraux d'un pourpre obscur. Pattes et antennes bronzé obscur, dessous bronzé plus clair, ponctué. — De Karachi. La collection Chevrolat possède un exemplaire en tous points semblable à ceux que j’ai pu voir dans celle du Musée de Calcutta, nommé variicolor, mais non décrit par cet auteur. 47. Sphenoptera angustata J. Thoms. — Madras. 48. — andamanensis J. Thoms. — Iles Andaman. 49. Belionota prasina Thunberg — scutellaris Weber. — Sikkin, îles Andaman. 50. PBelionota fallaciosa H. Deyr. — Iles Andaman. à PF DELA © à lesdites LXVII 51. Chrysobothris cyanipennis H. Deyr? — Iles Andaman. — Les exemplaires que je rapporte à cette espèce sont, à quelques différences insignifiantes près, en tous points conformes à la description de M. Deyrolle, dont je ne connais pas le type, 02. Chrysobothris sexnotata Gory. -— Maldah. 53. Chrysobothris nov. sp.” — Deux exemplaires sans indication de localité et trop incomplets pour pouvoir se prononcer; voisins, mais distincts de Chrys. graliosa Gory. 54. Coræbus nov. sp.? — Deux exemplaires sans localité dési- gnée, et voisins de Cor. rubi L.; peut-être est-ce une variété locale de cette espèce. 55. Coraebus nov. sp.? — Un seul exemplaire incomplet des Iles Andaman. 56. Coraebus nov. sp.? — Un seul exemplaire des îles Andaman est très défraichi. 57. Coraebus sidae (chevrolat in litt.) nov. sp. — Æigra, nmitida, punctulata;, antennis pedibusque nigris; thorace punctlalo, punctis rufo lomentosis, plagisque albido-lomentosis ornatis ; elytris punclulatis, apice quadratis, lineis undulatis albis plagisque mini- mis rufis ad suluram, lateraliter apiceque ornatis. Long. 11; larg. 3 1/2 mill. — D'un beau noir brillant avec les élytres ornées de bandes et taches pubescentes blanchâtres, irrégu- lières, alternant avec des tachettes pubescentes roux-brillant, les deux bandes du sommet seules régulièrement ondulées. Tête pro- fondément excavée sur le front, ponctuée, les points laissant émerger une villosité d’un roux brillant d'aspect doré. Thorax arrondi sur les bords, sinué à la base, légèrement déprimé des deux côtés dans l'angle inférieur, avec le disque bombé; il est couvert de la même ponctuation villeuse que la tête et présente, en outre, quelques tachettes blanches. lfcusson beaucoup plus large que long, coupé droit à la base et se terminant en une pointe obtuse entre deux lobes arrondis. Élytres droites, légèrement sinueuses aux hanches, coupées carrément au sommet, qui est garni de 4 dents aiguës; elles sont bombées longitudinalement, légèrement évidées le long de la suture qui est élevée et présentent, à la base, un dessin confus de lignes et petites taches blanches alternant avec des taches d’un roux dore brillant et, au sommet, deux lignes ondulées, blanchàtres, entre lesquelles on distingue des taches d’un roux doré. Dessous noir brillant, ponctué, avec une tache mésothoracique roux doré. Pattes et antennes noires. — Un exemplaire du Musée de Calcutta sans désignation de localité et un de ma collection, provenant de feu Chevrolat- et étiquetté : Himalaya. LXVIT 58. Coraebus circularis nov. sp. Wiridi-aenea, obscura ; tho- race viridi aurato; elytris obscure aeneis, albido undulatis, apice fortiter bispinosis. Long. 9; larg. 21/2 will. — Espèce voisine du Cor. rubi L., mais suffisammant distincte à raison de la livrée élytrale, l’une des ban- des se recourbant sur le milieu de l’élytre, de facon à former une ligne circulaire blanche; le sommet des élytres est, en outre, forte- ment bi-épineux. Le corselet est plus élargi sur les côtés, à la base. — Colline de Khasi. 59. Melibaeus murinus nov.sp. — Cäpite thoraceque purpu- reis, elytris coeruleis, griseo-viridi bi-punclatis, medio posteriore griseo viride, apice tridentatis. Subtus nigro aeneus; antennis pedi- busque nigro aeneis. Long. 712, larg. 21/2 mill. — Tête et corselet rouge pourpre métallique; élytres mi-parti bleu métallique à la base et gris-ver- dâtre soyeux au sommet, tridentées à l’extrémité et portant, sur la partie bleue, deux points arrondis placés l’un sous l’autre le long de la suture et de même nuance que le sommet. La base du thorax est bleuâtre; le disque en est bombé et les côtés inférieurs aplatis. Tout le corps est finement et densément ponctué; dessous bronzé obscur. — Des îles Andaman. GO. Discoderes mucidus Chevr. — Maldah. 61. Agrilus armatus Weber. — Calcutta, Maldah. 62. Agrilus nov. sp.? — Un exemplaire sans localité désignée et très incomplet. 63 Agrilus amplicollis nov. sp. — Coeruleo-violaceus,thorace punctato, latissime dilatato, plaga magna cinereo-pubescenti late- raliter excavata; elytris punctulatis, ad suturam rasilibus, basaliter impressis, apice quadri-dentalis, impressionibus cinereo-pubescen- libus, fasciisque cinereis undulatis ornatis. Subtus obscurus, viridi-aeneus, punctulatus, ad lalera cinereo pubescens; pedibus coeruleo-violaceis. Long. 13; larg. 3 1/2 mill. — Entiérement d’un beau bleu d’acier violacé avec le dessous bronzé obscur. Tête fortement excavée, avec l’épistome et l’excavation frontale d’un pourpré-métallique obscur. Thorax tres-élargi à la base, avec les bords arrondis et aplatis, l'aplatissement formé par une large excavation remplie d’un tomen- tum cendrée; disque ponctué. Écusson en cœur très-élargi. Élytres ponctuées, rebordées à l'épaule, évidées le long de la suture, avec: une fossette quadrangulaire à la base, assez grande, tomenteuse ; elles présentent des dessins sinueux et cendres vers le sommet et sont fortement quadri-épineuses à l'extrémité. Dessous bronzé obscur, cendré sur les bords. Pattes violettes. — De Johore. LXIX 64. Agrilus plicaticollis nov. sp. — Cœruleus, laeviler punctatus; elytris rugosis, viridi-metallicis, apice cœruleis atque dentatis. Long. 16 1/2; larg. 3 1/2 mill. — Entièrement d’un beau bleu d'acier avec les 2/5 inférieurs de l’élytre vert métallique sombre. Tête fortement excavée. Thorax rectangulaire, légèrement déprimé au milieu de la base et présentant sur les bords une carène qui se recourbe sur elle même de façon à circonscrire une dépression latérale. Élytres rebordées à l'épaule, sinueuses aux hanches, den- tellées à l'extrémité; elles sont évidées le long de la suture, granu- _ Jeuses et d’un vert métallique obscur jusqu’au 1/3 supérieur, où elles deviennent bleues et moins rugueuses. Dessous très finement ponc- tué, revêtu d’une très fine pubescence gris-rougeàtre cendré, visible seulement sous la lumière oblique. Antennes bronze obscur. — D’Ahsonn. =» — Le Secrétaire, à la prière de M. Preudhomme de Borre, donne lecture de la notice qui suit : Quatre nouvelles annotations sont à faire dans les tableaux de la distribution des Coléoptères carnassiers en Belgique : 1° Le Callistus lunatus, espèce toute spéciale aux régions calca- reuses et dont la présence ailleurs doit être regardée comme acciden- telle, a été pris à Hemixem, près d'Anvers, par M. le Dr Gyselinck, de St-Bernard. 2° Le Tachys nanus a été pris à Thulin (Hainaut), il y a quelques années, par notre collègue M. Duvivier. 3 Le Deronectes depressus a été pris à Neufchâteau (Luxem- bourg), par M. Tochoffen. 4° Le Calathus fulvipes a été pris par M. Bivort à Ligny (Namur, région septentrionale). — M. Hippert annonce quelques captures lépidoptérologiques intéressantes dont : Erebia blandina, 8 ex. Acronycta euphorbix, Thecla betulæ, 3 ex. Q, 2 G\, toutes capturées à Han s/Lesse. Il a pris également à St-Job-Bois : Thecla betulæ 1 ex. et Liparis monacha, Q, variété complètement noire. — L'excursion à Weert St-Georges du dimanche 12 août, à laquelle ont assisté MM. Lameere et Rousseau, n’a rien offert d'intéressant. Ils y ont signalé la présence de la Cicindela sylvatica. — L'ordre du jour appelle ensuite le choix d’une localité pour l’excursion du dimanche 14 octobre. Elle aura lieu à Linkebeke, Départ à 7 h5 41 m., par la gare Midi. LXX — Le Président se lève et, s'adressant à M. Fologne, lui adresse l’allocution suivante : Mon CHER COLLÈGUE, Il ya eu hier 25 ans que vous avez bien voulu accepter les fonctions de trésorier de la société entomologique de Belgique. Pendant cette longue période les finances de la société ont passé par bien des vicissitudes : nous avons eu des époques très-difliciles et si nous en sommes sortis c’est grâce à votre prudente gestion, à vos sages conseils, à votre dévouement de tous les instants. Vous avez été le guide de la commission d'administration. Vous vous êtes donné énormement de peines pour amener l’état de prospérité dans lequel elles se trouvent actuellement et qui, nous l’espérons, nous met pour l’avenir à l’abri des mauvais jours. La société a saisi avec empressement l’occasion du 25me anniver- saire de votre entrée en fonctions pour vous dire combien elle vous est reconnaissante et vous témoigner toute sa gratitude des services que vous lui avez rendus. Elle vous prie en même temps de vouloir accepter ce petit objet, non pas pour vous récompenser des peines que vous vous êtes données pour elle, mais pour que vous ayiez un souvenir qui vous rappelle toujours la haute estime de vos collègues et leurs senti- ments affectueux. Je suis heureux de pouvoir être en cette circonstance l’inter- prète de tous pour vous présenter nos meilleurs félicitations. (Applaudissements prolongés). Le secrétaire-adjoint dépose alors devant M. Fologne une sta- tuette en bronze, imitée de l’Antique et représentant la Diane chasseresse, reposant sur un socle portant l'inscription suivante : À M. ÉGine FoLoGNE trésorier 1863-1888 LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE RECONNAISSANTE M. Fologne, visiblement ému, répond en ces termes : CHERS COLLÉGUES, En célébrant le 25e anniversaire de mon entrée en fonctions, la Société Entomologique me fait un honneur bien grand et inattendu. Je ne saurais exprimer les sentiments de satisfaction et de conten- tement que j’éprouve en recevant une marque de reconnaissance aussi grande. Trop grande, devrai-je dire, car, si j’ai rendu quelques ser- vices à la Société, ce n’est qu'avec le concours et l’accord avec LXXI mes collègues du Conseil que j'ai pu les rendre. Le maintien de votre confiance pendant 25 années pouvait être une récompense suffisante, mais vous avez décidé, mes chers Collègues, de célébrer mon jubilé, de m'offrir un souvenir et un banquet; c’est plus que je n’ai mérite. Je vous remercie de tout cœur pour ces témoignages d’estime et de générosité. Je remercie notre honorable Président et mes Collègues du Conseil, pour l'initiative qu’ils ont prise en cette circonstance. Je vous assure, chers Collègues, que je n’oublierai jamais cette journée. (Longs applaudissements). — La séance est levée à 5 heures. À l'issue de la séance, un banquet, auquel assistaient la plupart des membres du conseil et quelques sociétaires, a été offert à M. Fologne. M. de Sélys-Longchamps, président d’honneur, a porté un toast au jubilaire. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. ES SÉRIE III. — N° 104. Assemblée mensuelle du 13 octobre 1888. PRÉSIDENT : M. JACOBS, bibliothécaire. Présents : MM. Bertrand, Ed. Coucke, Delecourt, Demoor, Lameere, Preudhomme de Borre, Remy, Rousseau, de Selys-Long- champs et Kerremans, secrétaire. La séance est ouverte à 8 1/1 heures. — M. Tosquinet, président, indisposé, ayant fait excuser son absence, M. Jacobs prend le fauteuil de la présidence. — Le président annonce que le Conseil a recu la démission de M. le docteur Crick. Il fait part ensuite de la mort de M. Bellier de la Chavignerie, décédé à Evreux le 25 septembre dernier et de M. Ehlers, décédé à Carthagène (Espagne). L'assemblée décide qu’une lettre de condoléances sera adressée à la famille de M. Bellier de la Chavignerie. M. de Sélys-Longchamps dépose sur le bureau un exemplaire de son Cataloque raisonné des Orthoptères et Névroptères de Belgique, destine à la Bibliothèque de la Societe. Présentation de mémoire. — M. Preudhomme de Borre dépose, au nom de M. le docteur C. O. von Porat, un mémoire intitulé: Uber einige exolischen Juliden des Brüsseler Museums. L'assemblée désigne MM. Plateau et Preudhomme de Borre pour remplir les fonctions de rapporteurs de ce mémoire. Lectures et communications. — M. Preudhomme de Borre, au nom de M. Heylaerts, donne lecture de la” ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE RELGIQUE, T. XXXI. Î LXXIV NOTICE NÉCROLOGIQUE SUR M. JEAN PIERRE MILLIÈRE par F. 5. M. Heylaerts. C’est avec un sentiment bien douloureux que j'écris cette notice nécrologique sur notre membre d'honneur J. P. Millière, qui nous fut enlevé le 29 mai 1887, parce que l’homme de bien qui nous a quittés si inopinément, a été pendant de longues années mon ami intime, qui m'a rendu sans cesse des services scientifiques désinté- ressés et qui a voulu que, même après sa mort, j’eusse encore des preuves de son amitié, en me léguant une partie, très intéressante pour moi, de ses trésors lépidoptérologiques. M. Jean Pierre Millière naquit à St-Jean de Losne (Côte d’Or) le 1" décembre 1811. Il fit ses études successivement à Poligny, au collège de Dôle et à Lyon, où il étudia la pharmacie. Il obtint en 1839 le diplôme de pharmacien de première classe à la Faculté de Montpellier. Toutefois il ne voulut pas exercer la profession de pharmacien et entra à Lyon dans la carrière commerciale, Au début de la vie, de très grands malheurs vinrent désoler son existence, et c’est à cette époque que le goût pour l’histoire naturelle, qu’il avait déjà eu dans son enfance, se réveilla chez lui. Ayant fait la connaissance du célèbre Mulsant, ce maître bien connu de nous tous sut lui per- suader que la science est la grande consolatrice des malheureux; il le guida par ses conseils et le fit admettre parmi les membres de la Société Cuviérienne (1843) et de la Sociète Linnéenne (1846). Le 17 mars 1851, il fut recu membre de la Société Entomologique de France. Alors le chemin lui fut ouvert et ses connaissances bota- niques, ainsi que son talent de peindre les insectes, lui facilitèrent les recherches et les descriptions lépidoptérologiques. Par la mort de son beau-père et associé en 1853 et la liquidation de leurs affaires, M. Millière put non seulement reprendre son entière liberté, mais il posséda assez de fortune, «une douce aisance, » comme il me le disait quelquefois, pour se trouver tout-à-fait indépendant et pouvoir s’adonner entièrement à ce qu’il nommait toujours « sa chère science. » Restant toujours à Lyon, il fit de nombreuses excursions dans les contrées plus ou moins distantes de sa ville de prédilection. Ayant fait la connaissance de Bruand d’Uzelle, en 1857, il passa avec celui-ci plusieurs hivers sur le territoire d'Hyères pour revenir pendant l'été à Lyon. Après la mort de son ami, en 1861, il passa quelques hivers à Cannes, pour s’y établir définitivement en 1870. Il ÿ avait acheté une villa, nommée par lui « Villa des Phalènes. » Remarié en 1862, LXXV il avait trouvé dans l’épouse qui soigna avec un dévouement affec- tueux sa vieillesse, un goût égal au sien pour l’histoire naturelle, Elle l’accompagnait le plus souvent pendant ses excursions entomo- logiques. « Je dois, » m’a-t-il écrit plusieurs fois, « une grande partie de mes découvertes à Madame Millière. » Millière, bon et charmant pour tous, était surtout généreux pour ses amis et correspondants scientifiques. Il ne négligeait rien pour leur rendre service, et à peine avait-on formulé le désir d'étudier ou de posséder un lépidoptère quelconque des environs de Cannes, ou même n’existant que dans sa collection, et aussitôt il tâchait de le satisfaire. — Parmi les 327 lettres et cartes, qu’il m’a écrites de 1878 à 1887, plusieurs commencent ainsi : « J’ai fait à votre intention une chasse, dont je vous envoie les produits », ou bien : « Je vous fais parvenir l’anicum de ma collection, étudiez-le tout à votre aise » etc. Non seulement il m'envoyait les imagines, mais aussi les chenilles avec leurs plantes nourricières. Je possède dans mon jardin une quantité de plantes des environs de Cannes, dont il m'avait communiqué les graines. Pendant les dernières années il avait coutume de m'envoyer les microlépidoptères tout vivants dans des tubes de verre, « pour que », me disait-il, « vous puissiez les préparer plus aisément. » Ses tirés-à-part me parvenaient régu- lièrement comme aussi ses superbes fascicules de « lépidoptérologie » d'un travail splendide, et qu’il envoyait toujours à titre de don amical. Millière est « un chercheur et un zéle » m’a écrit un de ses amis et collègues français. Et c’était vrai. Pas de repos pour lui s’il n'avait pas découvert soit les premiers états, soit la nourriture de la chenille, d’une espèce trouvée par lui pour la première fois. — Aussi ses découvertes sont elles nombreuses. — « Je ne ferai rien pour la classification, » me disait-il l’autre jour, « je laisse ce soin « à M. Guénée et à d’autres, mais je tàcherai de faciliter leur tâche «en publiant ce que je trouve dans la nature. La biologie des « insectes m’attire beaucoup plus, et cela me suffit. » Et il a tenu parole, car il a publié un nombre assez grand d'espèces nouvelles ; d’un nombre encore plus grand il a su épier la manière de vivre ou découvrir la chenille inédite. Ses publications sont nombreuses aussi. Citons en premier lieu son admirable « Iconographie et description de chenilles et lépi- doptères inédits, » travail splendide et dont les planches sont sans doute les plus belles qui existent. Le tome I, réellement commencé en 1551, ne fut terminé qu’en 1859, époque à laquelle il fut publié en entier. Le tome II fut terminé en 1864 et le dernier achevé en 1874. Je n’ai pas besoin de dire ici quelque chose de ces trois magnifiques LXXVI volumes, que possèdent la plupart des sociétés entomologiques, et qui sont connus de tous les lépidoptérologistes. Viennent ensuite : 1° Son Catalogue raisonné des Lépidoptères des Alpes-Maritimes. (1871 avec ses suppléments en partie publiés dans le Vaturalista Siciliano). 20 Les deux fascicules de « Lépidoptérologie » de 1881 et 1882. Les planches de ces derniers travaux sont aussi belles que celles de son Zconographie. En outre il publia une foule de petits travaux, comme par exemple dans les Annales de la Société entomologique de France : 1851. Note sur les propriétés vénimeuses de la chenille de Deil. Euphorbiae L. 1852. Note sur les chenilles ichneumonées de la Deuil. E'uphor- biae L. ) Note relative à l'habitat de chrysalides de Dicr. vinula. L. sur l’ecorce des pins sylvestres. » Notice sur la Saturnia Cecropia. 1853. Note sur la variété de Gnophos obscuraria Hb. 1854. Descriptions de nouvelles espèces de micro-lépidopteres. 1550: Note sur une variete de la Catocala electa. Bkh. 1856. Histoire du Choreutis dolosana H.S. » Note sur la Diasemia Ramburialis Dup. 1857-58. Description d’un Platyomide nouveau. (ÆZastula hyerana Mill.) 1861. Notice nécrologique sur Bruand d’Uzelle. 1864. Note sur l’Æaemerosia renalis Hb. 1875-77- | Descriptions de chenilles et de lépidoptères inédits ou 85-86-87.) peu connus d'Europe. Dans nos Annales, avec une planche magnifique : 1877. Un travail sur les Wamestra immunda. Ev., Poarmia subflavaria Mill, Grapholithu opulentana et quelques autres espèces nouvelles. Dans la Revue d’Entomologie : 1884. Lépidoptères inédits et notes entomologiques, avec une planche représentant l'Zrastria scitula Rbr. et la Chondrosoma arcanaria Mill. Dans le Vaturalista Siciliano : 1884. Chenilles Européennes inédites ou imparfaitementconnues et notes lépidoptérologiques, avec une planche (aussi les suppléments de son Catalogue, déja nommés plus haut). Citons aussi son article : Création d’un genre nouveau Apiéerona et histoire des insectes qui le composent, dans les Annales de la LXXVII Société Linnéenne de Lyon, sér. II, 1857, t. IV, p. 181-202, pl. 2. Millière était membre de plusieurs sociétés savantes, comme les Sociétés Cuviérienne et Linnéenne de Lyon, Sociétés entomologiques de France et de Stettin, de l’Académie des sciences, belles lettres et arts de Lyon; membre correspondant de la Société d'Émulation du Doubs; membre honoraire de la Société entomologique de Bel- gique, etc. Ses travaux lui valurent plusieurs récompenses honorifiques. Outre plusieurs médailles, qui lui furent décernées, Millière fut nommé successivement chevalier de l’Ordre de Saint Maurice et Lazare (d'Italie), officier d’Académie et commandeur de l'Ordre de la Fidelite (Saxe-Cobourg-Gotha). Sa magnifique collection de Lépidopteres, contenant presque toutes les espèces décrites et figurées, soit dans son Iconographie, soit ailleurs, a été léguée (par testament olographe) comme suit : lo les Macrolépidoptères et les Pyralides au Prince de Saxe- Cobourg-Gotha; ?° les Microlépidoptères à M Ragonot et Constant, et 3 les Psychidae, les Melasinae, les Talaeporidae, ete. à moi- même. Avec M. J. P. Millière vient encore à disparaître un de ces entomologistes qui deviennent de plus en plus rares aujourd’hui : hommes solides et instruits, ne payant pas seulement de leurs personnes mais aussi de leur argent, se sacrifiant entièrement à la science, ayant le vrai feu sacré et travaillant avec une ardeur toute juvénile jusque dans un âge très avancé. Ami sincère, col- lègue obligeant, Millière vivra longtemps encore dans la mémoire de ceux qui l’ont aimé pendant sa vie. Ses travaux entomologi- ques lui ont assuré une place parmi les auteurs qu’il faut consulter toujours; ils sont le plus beau monument qui pourrait être érigé à sa mémoire, parce qu’il durera autant que la science. — M. Fairmaire adresse, de la part de M. Péringuey, la note suivante : DESCRIPTIONS DE DEUX ESPÈCES NOUVELLES DU G. BRACHYCERUS Or. par M. Péringuey. B. madecassus. — Long. 25 mill. — Lat. 12 mill. —Oblongo- ovatus, valde convexus, niger, dense griseo-squamosus, rostro elon- gato, apice plano, basi utrinque longitudinaliter bicarinato, oculis planis ; prothorace lateribus acute spinosis, disco elevato, antice profunde excavato, medio bituberculato, elytris valde convexis, postice declivibus, tuberculis validis rotundatis duplici serie in LXXVU singulo obsitis, interstitiis irregulariter tuberoulosis; pedibus vali- dis, femoribus apiee tibiisque grisco-squamosis, Espèce fort remarquable, un peu voisine par le faciès du , rus- ticanns Gyll., mais diffèrent de toutes les espèces africaines par la disposition des earènes latérales du rostre. La masse antennaire est fortement biseautée, — Madagasoar, B. Lafertei. — Long. 17-19 mill. — Lat. S-10 mill, — Klon- gatus, niger, indumento terreno tectus; rostro supra plano, ad basin strangulato ealloque subelevato utrinque munito, oeulis pla- nis; prothorace tubereulato, antice profunde excavato, lateribus angulatis, elytris elongatis (in Q subovatis), convexis, postice deoli- vibus, tubereulis setiferis acutis quadrupliei serie in singulo instrue üs. Cette espèce se rapproche beaucoup, comme faciès genéral, du B. echinatus Gyll.; la forme du rostre est cependant différente; presque plan en descus, les bords extérieurs se relèvent un peu et sont séparés par une canalieulation de la base qui se présente alors comme un bourrelet formant de chaque eûte de la jonction avee la tête un calus peu eleve, C'est cette même canalieulation ainsi que le bourrelet basal qui, exagères, produisent l'aspect singulier du rostre dans le groupe où viennent se ranger les 2. echinatus, nebw- losus, inægualis, rugosus, dobaticollis, ete. J'ai conserve à cette espèce le nom quelle porte dans la collection Chevrolat (musée de Stockholm). — M. Distant envoie, par l'intermédiaire de M. Preudhomme de Borre : ENUNERATION QF THE VAN VOLXEN COLLECTION oF RHYNCHOTA CONTAINED IN THE BRUSSELS MUSEUM. PART, II. by NV... Distant. HEMIPTERA. — HEKTEROPTERA. Fam. Lygæideæ. Sub-fsm., Lygæinæ. Division LYGÆARIA. ONCOPELTUS VARICOLOR. Lygæus varicoler Fabr. Ent. Syst. IV, p. 14, 4, (1799. ONCOPELTUS UNIFASCIATUS. Lygæus unifasciatus Habn, Wanzs. Ins. 11, p. 7, f. 120, (1854). LYGÆUS XANTHOSTAURUS Lygæus santhostaurus H. S., Wans. ns S p. I0£ À. SZ (1S4S). LXXIX LYGÆUS LIMBATIPENNIS. Lygæus limbolipennis SG, Rio Hem, I, p. 28, 7 (1860). LYGÆUS TRI VITTATUS, Lygæus (Ochroslomus) trivitlatus Berg. Hem. Argent. Add. p. 50, n. 50 (1834). LiGÆUS CRUENTATUS, Lygæus cruentalus Dist. Biol. Centr. Am. Rhynch., p. 184, n. 22, Tab. 17, f. 9 (1882). LYGÆUS sp. Near L. interstinctus List. Biol. Centr. Am. Rhynch., p. 183, n. 21, Tab. 17, f. 8 (1882). ACROLEUCUS COXALIS. Lygænus costalis Stäl, Rio-Hem , I, p. 38, 10 (1860), ACROLEUCUS MAURUS. Lygæus mowrus Stäl, Rio-Hem., I, p. 38, 11 (1860). Division ORSILLARIA, Nysius Volxemi. Brownish-ochraceous ; head with à lateral black fascia before each eye (these fasciæ sometimes confluent); antennæ ochraceous the second joint very slightly longer than the third, first joint excluding base, base and apex of second joint, base of third joint and apex of fourth joint more or less infuscated. Pronotum coarsely punctate, the punctures brown and some arranged in central and sublateral] longitudinal series, the anterior area more or less dark brownish. Scutellum, coarsely punctate, with the basal area blackish (some- times almost wholly black). Corium with some longitudinal series of brownish spots, and some linear spots of the same colour on apical margin. Membrane pale hyaline. Body beneath blackish, coxæ, legs and penultimate segments of abdomen ochraceous; femora spotted with brownish, apices of the tibiæ and tarsi browvish. Rostrum blackish and almost reachy the intermediate coxæ. Long. 5 millim. Hab. St-Theresa. This species is allied to W. major Berg, from the description of which it differs by the length of the rostram and several colour peculiarities. NYSIUS SIMULANS, Nysius simulans Stël, Freg. Eug. resa, Ins. p. 244, 60 (1859). Sub-fam. Geocorinæ. EPIPOLOPS FRONDOSUS. Epipolops frondosus H. S. Wanz. Ins. Q., p. 205, f. 984 (1853). GEOCORIS VENTRALIS Opthalmicus ventralis Fieb. Wien. Ent. Mon.,p. 280,29 (1561). LXXX Sub-fam. REyodochinæ. PAMERA PARVULA. Rhyparochromus parvulus Dall. List. Hem. 2, p. 576, 45(1852). PAMERA TINEODES. Pachymerus tineodes Burm. Handb. 2 : I, p. 294, 1 (1835). PAMERA SERRIPES. Lyqœus serripes Fabr. Syst. Rhyn., p. 236, 168 (1803). PAMERA BILOBATA. Pamera bilobata Say, New Harm. Ind. Dec. (1831). PAMERA SPS. Four species represented by single specimens only. Fam. Pyrrhocoridæ. Sub-fam. Lazgimæ, LARGUS HUMILIS. Larqus humilis Drury, Il. Nat. Hist., II, p. 65, t. 46, f. 3 (1782). LARGUS DISCOLOR. Larqus discolor Sal, Ofv. Vet-Ak. Fôrh. 1861, p. 197, 5. LARGUS CINCTIVENTRIS. Larqus cinctiventris Stal, Rio-Jan. Hem. I, p. 44 (1860). LARGUS CINCTUS. Larqus cinctus H. S. Wanz. Ins. VII, p. 6. f. 683 (1844). LARGUS RUFIPENNIS. Euryophthalmus rufipennis Lap. Ess. Hém. p. 39 (1832). Sub-fam. Pyrrhocorinæ. DYSDERCUS OBLIQUUS. Pyrrhocoris obliquus H.S. Wans. Ins. VII. p. 19.f.701 a844), DYSDERCUS RUFICOLLIS. Cimez ruficollis Linn. Mus. Lud. Utr. p. 180. 14 (1764). . DYSDERCUS LONGIROSTRIS. Dysdercus longirostrisStäl, Ofr. Vet. Ak. Fôrh. 1861. p. 198.3. Fam. Capsidæ. Division MIRARIA. SYSINAS AUDENS. S'ysinas audens Dist. Biol. Centr. Am. Rhynch. 1. p. 249. t. 24. f, 25 (1883), Division LOPARIA. RESTHENIA PYRRHULA. Phytocoris pyrrhula Burm.Handb. der Ent. 11. p. 271, 19(1835). LXXXI RESTHENIA PYRRHOMELÆNA. Resthenia pyrrhomelæna St. Rio-Jan. Hem., I, p. 46, n. 5 (1860). RESTHENIA BASALIS. Capsus basalis Walk. Cat. Het. VI. p. 108. n. 244 (1873). RESTHENIA TIBIALIS. Capsus tibialis Walk. Cat. Het., VI, p. 109, n. 245 (1873). Resthenia designata n. sp. Black; head above and beneath, pronotum and prosternum sangui- neous, pronotum with a small black spot near anterior margin. This species is closely allied to Z. basalis Walk., from which it can be at once distinguished by the black spot on the pronotum and by the legs being totaly black and concolorous. Long & to 9 millim. Hab. Petropolis, Therezopolis. Resthenia majuscula n. sp. Black; head, pronotum, scutellum, base of corium to near apex of seutellum and the sternum red; two spots near anterior margin of pronotum, two spots near basal margin of scutellum, and a spot on each lateral margin of meso- and metasternums black. Antennæ black, pilose, second joint almost twice the length of the first. Rostrum black, reaching the intermediate coxæ. Long. 15 milim. Hab. Rio Janeiro. This is the largest species of Resthenia with whichIam acquainted. Division PHYTOCARIA. COMPSOCEROCORIS SUBVITTATUS. Phytocoris subviltatus Stal, Rio Jan. Hem. I, p. 47, 1 (1860). Division CAPSARIA. LYGUS VITTISCUTIS. Deræocoris vittiscutis Stal, Rio Jan. Hem. I, p. 48, 4 (1860). LYGUS sp. PŒCILOCAPSUS sp. Division BRYOCORARIA. ECCRITOTARSUS LEUCOPUS. Eccrilotarsus leucopus Stäl, Rio Jan. Hem, I, p. 58, n. 11 (1860). ECCRITOTARSUS INCUR VUS. Eccritotarsus incurvus Dist. Biol. Centr. Am. Rhynch. I. p. 285, n. 8, t. 26, f. 15 (1854). Eccritotarsus incusus n. sp. Ovate, elongate; black; corium pale fuscous, the cuneus and LXXXII embolium pale luteous with their margins blackish; membrane pale fuscous; legs ochraceous, body beneath black (imperfectly seen owing to specimen being carded). Antennæ black, basal half of first joint ochraceous, second joint about twice the length of first (Remaining joints mutilated). Long. 3 1/2 millim. Hab. Entre-Rios. This species is allied to the Central-American Æ'. pallidirostris Stal. Eccritotarsus magnificus n. sp. Black ; eyes, anterior margin of pronotum and a large triangular spot at base of corium ochraceous ; à large spot at apex of corium before the cuneus, and the apex of membrane pale luteous; legs ochraceous, posterior femora with the apices piceous. Antennæ mutilated, abdominal markings imper/fectly seen, owing to specimen being carded. Pronotum coarsely punctate and shining black. Long. 5 millim. Hab. Tres Xhos. NEOCARNUS GLABRATUS. Liocoris glabratus M. S. ? One specimen labelled thus is unknown to me by published description, I therefore append the following description. Very pale ochraceous, somewhat shining; scutellum pale levigate luteous, its margins narrowly dark castaneous; clavus pale perplish; anterior margin of cuneus and margins of basal cellular areas to membrane pale castaneous ; legs and rostrum pale purplish, body beneath and legs pale ochraceous. A ntennæ mutilated. Long. 5 millim. Hab. Entre Rios. Fundanius bicolor n. sp. Dark sanguineous ; antennæ, pronotum excluding lateral margins and angles, clavus, a costal streak, inner angle of corium, apex of cuneus, and legs black; apices of femora ochraceous. Membrane pale smoky hyaline, the basal celiular areas blackish. Eyes ochra- ceous, somewhat infuscated. Long. 5 millim. Hab. Petropolis. Several specimens of this family remain unidentified, in conse- quence of their mutilated condition, and probably represent undes- cribed species. LXXXIII Fam. Tingitidæ. Sub-fam. Tingitinæ. CORYTHUCHA FUSCO-MACULATA. Tingis fusco-maculata Stàl, Rio-Jan. Hem., I, p. 63, 1 (1860). GARGAPHIA MUNDA. Monanthia munda St, Rio-Jan. Hem., I, p. 60, 1 (1860). ACANTHOCHILA ARMIGERA. Monanthia armigera Stäl, Rio-Jan. Hem., I, p. 61, 5 (1860). TELEONEMIA SACCHARI. Acanthia sacchari Fabr. Ent. Syst. 4, p. 77, 40 (1794). TELEONEMIA SCRUPULOSA. T. (Teleonemia) scrupulosa Stäl., En. Hem. 3, p. 132, 7 (1873). MONANTHIA MONOTROPIDIA. Monanthia monotropidia SX, RioJan. Hem. 1, p. 63, 15 (1860). Monanthia parmata n. sp. Fuscous mottled with paler coloration; antennæ excluding apical joint, anterior margin, a central longitudinal carina and a large target-like process on each side of pronotum, brownish-ochraceous. Corium with the venation dark fuscous, its costal margin pale luteous with fuscous transverse linear spots, membrane with an obscure pale spot near apex. Body beneath dark fuscous; femora and tarsi fuscous, apices of femora and the tibiæ brownish-ochraceous. Long. 3 millim. Hab. Botafogo. This species is rendered very distinct by the target-like process on each side of the pronotum. Monanthia loricata n. sp. Allied to 47. parmata, but differing principally of the much narrower and less target-like processes on each side by the prono- tum, which in this species have more the appearance of broad late- ral brownish-ochraceous margins. The other characters are almost absolutely identical with those of A7. parmata. Long. 3 millim. Hab. Entre-Rios. — M. Preudhomme de Borre donne lecture des deux notices qui suivent : SUR LE BEMBIDIUM BIGUTTATUM FAB. ET LES FORMES VOISINES par A. Preudhomme de Borre. Dans notre séance du 9 janvier 1886, notre zélé confrère, M. Dietz, nous fit savoir que M. Fauvel avait reconnu parmi des Bembidium qu'il lui avait soumis, deux exemplaires du 2. éricolor LXXXIV Bedel, espèce de création récente et qui n'avait pas jusqu'alors été indiquée en Belgique. Ces exemplaires provenaient d'Austruweel et Lillo, près d'Anvers. Le 4 septembre suivant, M. Dietz nous donnait connaissance de la capture d’un troisieme ricolor, à Austru- weel. M. Dietz, en nous annonçant cette espèce nouvelle pour notre faune (Annales XXX, p. xv) faisait observer très judicieusement que probablement l’éricolor avait déjà été rencontré et sans doute toujours éte confondu avec le Z. biguliatum Dejean, ou variété à six stries du biguttatum Fab. C’est pour le même motif que, provisoirement, je ne compris pas ce PB. iricolor dans ma Liste des Coléoptères carnassiers terrestres belges (Voir T. XXX, p. 18, note 27). Tant que les bigultatum, au moins ceux de la collection Putzeys et de la collection de l’État, n’avalent pas fait l’objet d’une revision faite en tenant compte des travaux récents de MM. Bedel et Seidiitz, il ne pouvait être question d’esquisser la distribution de l’iricolor dans les diverses provinces belges. Nous ne savions en réalité qu’une chose, sa présence dans la province d'Anvers et la vraisemblance qu’il avait déjà pu être pris autre part. Chez nous jusqu'ici, c’est Putzeys, ou plutôt Schaum, dont il avait adopté la manière de voir, qui a fait autorité pour le classe- ment de cette forme peu nettement définie, dont Dejean formait deux espèces (bigullatum et vulneratum) et Schaum une seule, du moins en se tenant compte que des exemplaires d'Allemagne. Tout récemment M. Bedel (Faune des Col. du Bassin de la Seine, I. p. 39) et M. Seidlitz (Fauna Ballica, Liefer. 1, p. 66-67) ont remis la question à l'étude, arrivant à des resultats différents. Je viens d'avoir occasion de revoir, en tenant compte du travail de ces deux auteurs, les Bembidium du groupe des PAilochthus qui se trouvent dans la collection du Musée Royal et dans la col- lection Putzeys. Reprenons la question où elle était arrivée pour Schaum en 1860, époque de publication du Tome I de Vaturgeschichte der Insehkten Deutschlands. Schaum ne reconnaissait en Allemagne et généralement dans toute l’Europe moyenne qu’une espèce, mais divisée en deux races ou varietes. À. biqultatum Fabr. et autres auteurs (oulneratum Dej.) — La taille est de 1 :/: ligne, ce qui fait à peu près 3 1/2 millim. La cou- leur du dessus est plus verte, celle des pattes et antennes plus claire. Chaque élytre présente sept stries de points, n’atteignant pas le sommet, la 7°"° ou externe raccourcie en avant et en arrière. Le corselet, arrondi sur les côtés, n'est pas rétréci en arrière et a LXXXV ses angles postérieurs plus obtus qu’arrondis, précedés par un sinus. B. biquitatum Gyll., Dej., Jacquel-Duv., Fairm. et Lab. (quttula Redt.) — Il a une taille variant de 11/2 à 21/4 lignes (3 à 41/4 mill. env.), donc oscillant davantage. La couleur est plus brunatre et parfois aussi les pattes et antennes plus foncées. La 7° strie des élytres est absente. Le corselet se rétrécit en arrière et ses angles postérieurs sont visiblement arrondis. Schaum nous dit ensuite qu’il avait d’abord regardé les deux formes comme deux espèces distinctes et qu’il ne s’est rallié à l'opinion contraire de Jacquelin-Duval qu'en voyant une série d'exemplaires de Belgique établissant la transition. Dans sa communication, M. Dietz appelait notre attention sur ce détail. J'ajoute qu'ayant eu occasion de causer du sujet avec feu Put- zeys, notre regretté confrère me disait qu'il croyait que le dernier mot n’était pas dit quant au Uigutlatum et notamment qu’il existait dans les exemplaires à 6 stries élytrales des tailles trop différentes, ce qui lui faisait y soupconner la confusion de plusieurs formes que l’avenir ferait distinguer. C'est eflectivement ce qui est arrive. Enfin en Grèce, Schaum connaissait son 2. inoptatum, ayant la coloration et la 7° strie du vowlneratum, mais s’en distinguant par le rétrécissement postérieur du corselet, avec angles bien arrondis. En Dalmatie et en Crête, ajoutait Schaum, la variété 2. du bigut- tatum présentait des différences analogues dans la forme du corselet. En définitive, Schaum semblait conclure à l'existence d’une seule espèce, mais avec des variétés assez accentuées. C'est là qu’en étaient restées les collections belges et en tête la collection Putzeys. J'examine à présent les résultats obtenus par M. Bedel et qui se resument dans la partie de son tableau dichotomique relative aux Philochthus. Les voici : Élytres à 7 strie bien accusée en avant par une série de points. 1° Angles postérieurs du pronotum subarrondis. Dessus d’un vert-bleuàtre:; une large tache subapicale rousse aux élytres; 1°" article des antennes et pattes d’un roux vif. 34/2-4 mill. — 2. biguttatum Kabr. (oulneratum Dej.). Tout le bassin de la Seine. Presque toute l’Europe. Elytres sans trace de 7° strie. Surface du pronotum alutacée latéralement ; ses côtés faiblement arqués, à gout- tière marginale mal limitée en dedans. Iei se place le 2. œneum Germar, Schaum, etc. que j’omets, car il n’est pas en question. Un mot seulement : M. Thomson lui donne pour synonyme le 2. marinum Schiôdte. J’ai vu une note manus- LXXXVI crite où Putzeys conteste cette synonymie. À mon avis, il ne doit y avoir là qu’une question de races locales. Surface du pronotum polie même latéralement; ses côtés très arqués, à gouttière marginale bien limitée en dedans. 20 Articles 3-10 des antennes environ 3 fois aussi longs que larges. Élytres irisées, à ponctuation médiocre en avant ; stries internes indiquées, même en arrière. 4-5 mill. — B. iricolor Bedel. — Nager, polutus, antennarum articulo 1° pedibusque subro-brunneis, elytris piceis, tricoloribus, apice maculaque subapicali testaceis; antennis elongatis ; pronoto transverso, lateribus arcuato,angulis posticis oblusis ; strüs elytrorum antice regulariter punctatis, interioribus etiam ad apicem indicatis," anulla, Hab. salinaria Europe regionumque mediterranearum. 30 Art. 3-10 au plus 2 12 fois aussi long que larges. Élytres à ponctuation grosse en avant; stries internes effacées en arrière. 31/2 mill. — 2. {unulatum Fourcroy (biguttatum Dej., biguttatum var. B. Sch.) Tout le bassin de la Seine. Europe. En dernière analyse, le résultat obtenu par M. Bedel (1881) se résume en deux points : 1° Les deux variétés de Schaum sont élevées au rang d'espèces, et pour la 2%, Bedel remet en vigueur un ancien nom de Foureroy, ce qui valait infiniment mieux que de reprendre les deux noms spécifi- que de Dejean, qui auraient donné lieu à beaucoup de confusions. 2° M. Bedel distingue une nouvelle et très valable espèce, d’une taille un peu supérieure, ayant certains bons caracteres et, quand on l’a vue, un facies spécial, espèce qui semble propre aux régions maritimes où à eaux saumätres. C’est l’irécolor. M. Seidlitz (1887) ne voit pas les choses comme M. Bedel, et je serais disposé à me rallier en partie à ses vues, non parce qu’il est le dernier orateur entendu, mais parce qu'après avoir examiné à mon tour plusieurs centaines d'exemplaires, je crois sa manière de voir plus juste que celle de M. Bedel, quant à l'importance de la question du nombre de stries. Mettons d'abord de côté l’iricolor, espèce que M. Seiïdlitz n’a pas eu occasion de voir et sur laquelle il ne se prononce pas. Je l’ai vue et, comme je viens de le déclarer, je la trouve valable. Comme pour M. Bedel, je vais exposer, en le traduisant, le synopsis donné par M. Seidlitz : Corselet deux fois aussi large que long, les angles postérieurs apparents, obtus, aussi écartés l’un de l’autre que les angles antérieurs, la base profondément échan- crée auprès d'eux, de chaque côté, avec une large fossette basilaire. *Angles postérieurs du corselet plus aigus, presque droits. Dessus foncé. Pattes noires. Long. 3-5 mill. En Écosse, Norwège, Danemark, sur les rivages de la mer et, selon Sahlberg, en Finlande. — æneum Germar (rarinum Schiôdte, biguttatum var. Thoms.). **Anoles postérieurs du corselet obtus. Dessus d’un verdàätre ou d’un brunâtre métallique. Pattes d’un jaune-brun. Sommet des élytres et une tache arrondie avant le sommet, jaunes ou bruns. Élytres tantôt avec 6, tantôt avec 7 stries de points. Long. 3-4 mill. Nord de l'Allemagne, Suède et à (rayers la Russio jusqu’à Samara. Semble manquer en Autriche. — biguttatuin Fabr. (lunulatum Bedel). Corselet moins de deux fois aussi large que long, les angles postérieurs entière- ment arrondis, indiqués seulement par de petits Coins relevés, moins écartés LXXXVII l’un de l’autre que les angles antérieurs: auprès d'eux, de chaque côté, la base coupée obliquement, mais à peine sinuée, Ces angles postérieurs presque absents font facilement distinguer cette espèce de la précédente, avec laquelle la plupart des auteurs l’ont confondue. La couleur est la mème et elle présente aussi souvent 6 que Tstries ponctuées. Long. 5,5-4 mill. Décrite d’abord de la Grèce par Schaum, mais abondante en Autriche et, suivant la description indubitable d’Illiger, aussi en Prusse, — #roplatum Schaum.,. (biguttatum Wis., Dej., Redtenb., gut{ula Redtenb.), On voit immédiatement ce que devient pour Seidlitz le caractère du nombre de stries aux élytres, et c’est en ceci qu’il me semble dans le vrai. Cette présence ou absence d’une 7" strie ou plutôt rudiment de strie externe plus ou moins long, est un caractère qui doit sourire énormément aux amateurs qui aiment les détermina. tions faciles, mais les choses n’ont malheureusement pas été réglées dans la nature en vue de cette commodité, et il est probable que, de même qu’on l’a déjà établi pour une espèce bien vulgaire du même genre, À. lampros, une strie ou vestige de strie externe en plus ou en moins est un caractère très-insignifiant. Le caractère d’avoir les angles postérieurs du corselet plus rapprochés ou non l’un de l’autre que les angles antérieurs, est, pour tous ceux qui se sont occupés de ces questions, d’une impor- tance bien autrement capitale et l'inoptatum Schaum se trouve être une espèce avec laquelle il faut compter. Mais M. Seidlitz est-il dans le vrai en établissant comme il le fait le synonymie de ses biguttalum et inoplatum. Je suis loin d'en . être aussi certain. Il est évident qu’il a dû fonder sur des observa- tions précises l'extension quil donne à l'inoptatum en dehors de la Grèce; mais je n’ai rien trouvé, surtout pour les exemplaires belges, qui vint confirmer cette extension. Pour la Belgique, j'arrive à ce résultat : Nous rencontrons, rare et propre aux bords de l’Escaut et au littoral, le 2. 2ricolor Bedel; mais cette espèce peut, comme je vais le dire, avoir elle aussi, en sus des 6 stries indiquées par l’auteur, un rudiment de 7°, ce qui vient corroborer la thèse générale émise plus haut. Elle est plus grande, d’une nuance claire, irisée ; ses deux ou trois premières stries internes, d’ailleurs affaiblies, arrivent tout près du bout de l’élytre; la ponctuation des stries est faible; les articles antennaires sont plus allongés. Ensuite nous avons une forme spécifique un peu variable quant à la couleur, la taille, l'intensité de la ponctuation de la base de l'élytre, forme où je n'ai jamais apercu la différence d'espace entre les angles antérieurs et les angles postérieurs du corselet qui carac- térise l’inoptatum de Schaum et de Seidlitz, forme qui a, tantôt G stries seulement, tantôt une 7° plus ou moins apparente, 7° qui n’est pas toujours, comme le pense M. Bedel, en corrélation avec le caractère de l'intensité de la ponctuation de la base, ni LXXXVIII avec la taille non plus('). Q'en ferons-nous, si ce n’est la con- sidérer comme une seule espèce biguttatum, où les collectionneurs pourront séparer, assez empiriquement, il faut le dire, en deux variétés, comme le fit Schaum, les exemplaires à 6 et les exemplaires à 7 stries, jusqu’à ce qu’on découvre dans cette espèce ou touffe spécifique, d’autres meilleurs caractères à employer. Et enfin examiner le rapport entre les distances entre les angles antérieurs et les angles postérieurs du corselet, à la fin de voir si, comme M. Seidlitz y a réussi dans l'Allemagne orientale, nous recon- naitrions aussi chez nous l’énoptaltum Schaum. J'ai dit plus haut que j'avais fait un examen des exemplaires de la collection Putzeys. En voici le résultat : Putzeys avait rangé sous l'étiquette bigutiatum (exemplaires à 6 stries) : 8 exemplaires d'Anvers, 1 de la Baraque Michel, ! de Luxembourg, 1 de Sluyskill, 1 de Bordeaux, 2 de Tarbes, 1 de La Spezzia, 2 de Sardaigne, 1 de Sicile, 1 d'Alger, 1 sans lieu de pro- venance. De plus deux exemplaires de Dalmatie, qui se rapprochent extrêmement de l’inoplatum Schaum, sans que j'ose cependant les y identifier, et enfin un exemplaire de la Sierra Morena, constituant une variété spéciale, ayant quelque ressemblance avec l’éricolor. Sous l'étiquette vulneralum (exemplaires à 7 stries) sont rangés : 6 exemplaires d'Héverlé, 1 de Bruxelles, 2 de Groenendael, 1 d’Oost- malle, 1 de S' Hubert, 1 de Moerdyck, 1 de Bordeaux, 1 de Marseille, 2 de l’Allemagne du nord, 1 de la Grèce. En outre, l’iricolor Bedel s’y trouve représenté : 1° par | exemplaire de Trieste et 1 de Coïmbra, classés parmi les biquilatum à 6 stries. 2 par 1 exemplaire de Nieuport, trouvé parmi les oulneratum à 7 stries, et ayant bien réellement un petit rudiment de 7° strie, en désaccord avec la diagnose de M. Bedel. J’ai naturellement laissé tout subsister dans la collection comme je l'y ai trouve, me bornant à mettre aux trois éricolor de petites étiquettes de ma main, ce que je crois que la Société ne trouvera pas mauvais. Pour terminer, nous voyons que ce travail ne modifie jusqu'ici rien à ce qui est énoncé pour le Bembidium biguttatum dans ma Liste des Coléoptères carnassiers de Belgique, et qu’il n’y aura qu’à inscrire à la suite le Bembidium iricolor Bedel, à indiquer pour la province d'Anvers (captures à Austruweel et à Lillo par M. Dietz) et pour les Flandres (Nieuport, collection Putzeys). () Quelle explication pourrait-on hasarder en cette occurrence? On pourrait peut-être dire que dans ces biguttatum se préparent pour l’avenir une ou plusieurs espèces ayant six stries aux élytres et une ou plusieurs autres conservant un reste de septième strie. Ce ne sont pas encore des espèces définies et séparées, mais des espèces qui s’annoncent. LXXXIX ANNOTATIONS AUX LISTES DE COLÉOPTÈRES CARNAS- SIERS ET LAMELLICORNES INDIGÉNES. BRABANT. — Il y a à ajouter le Pembidium humerale, pris à Woluwe St-Lambert par M. Coucke. HAINAUT. — À ajouter le Pembidium Mannerheimi Sahlb , pris à Soignies, par M. le professeur Henry. Namur. — Trois espèces sont à ajouter à la faune de la province et deux à ses subdivisions : L'Arqutor strenuus, pris à Ligny (région septentrionale) par M. Bivort. La Cymindis vaporariorum, prise dans la méme localité par M. l'instituteur Duliere. La Cymindis axtillaris, qui a été prise à Olloy (Entre-Sambre et Meuse) par M. Duliere, et à Auffe près Han (rive droite de la Meuse) par M. Rousseau. Le Geotrupes vernalis, pris à Olloy par M. Dulière, est à ajouter aux espèces de l’Entre-Sambre et Meuse, et le Xhizotroqus solsti- tialis, pris à Namêche par M. Rousseau, à celles de la région sep- tentrionale de la province de Namur. J’ai encore à citer d’autres captures intéressantes : M. Ferd. de Moffarts a pris la Cicindela germanica à Vierset près Huy et le Bembidium cœruleum à Fetinne (Liege). Le Pembidium elongalum, autrefois pris par M. Miedel à Fetinne, s’est retrouvé dans les insectes recueillis à Tilff dans les apports des crues de l'Ourthe, par notre ancien collègue M. Maréchal. Un autre ancien collègue, M. de Heusch, a pris le PBembidium lunatuin à Meerssen (Limbourg néerlandais). — L'excursion du 9 septembre dernier qui devait avoir lieu à Calmpthout à été contrariée par le mauvais temps. Personne n’y a assiste. — La séance est levée à 9 1/4 heures. C0 ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXH. EE d'or LAC SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. LOY=— SÉRIE III. — N° 105. Assemblée mensuelle du 3 novembre 1888. PRÉSIDENCE DE M. J. TOSQUINET. Présents : MM. Bergé, Bertrand, Coucke, De la Fontaine, Demoor, Engels, Fologne, Funck, Lameere, Madrilly, Rousseau, de Selys-Longchamps, Van Nerom et Kerremans, secrétaire. La séance est ouverte à 8 1/1 heures. Le compte-rendu de la séance du 23 septembre dernier est approuvé. L’approbation de celui de la séance du 3 octobre est remise à la prochaine réunion. Le President rappelle que les propositions à mettre à l’ordre du jour de l’assemblée générale du 25 décembre prochain doivent par- venir au Conseil au plus tard à la réunion mensuelle prochaine. Lectures et communications. — M. de Selys-Longchamps donne lecture de la notice nécrolo- gique qui suit : EuGëne BELLIER DE LA CHAVIGNERIE. La science entomologique a fait une grande perte en la personne de M. EUGÈNE BELLIER DE LA CHAVIGNERIE, décédé à Évreux le 27 septembre dernier, âgé de 69 ans, ancien Président de la Société Entomologique de France et notre collègue dans celle de Belgique depuis 1862. Il s’occupait surtout des Lépidoptères et des Coléoptères d'Europe. Il commenca ses publications à la Société française dès 1846 (son admission datait de 1845) et ses communications relevées dans la Bibliographie entomologique du D' Hagen en 1859 (page 39) étaient déjà à cette époque au nombre de soixante et une. C’est dans les Annales de cette société que son biographe ne manquera certainement pas de donner le complément de cette énumération. M. Bellier de la Chavignerie fit bon nombre d'excursions et de voyages pour observer directement et recueillir les insectes. Bien qu’il portât beaucoup d'intérêt à ce qu’il voyait dans les contrées l ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE RELGIQUE, T, XXXII, XCII qu'il parcourut, ce n’est pas en touriste mais bien en entomologiste qu'il les visita, ne se laissant jamais détourner du but spécial qu’il poursuivait. Aussi, ses récoltes et ses observations biologiques, furent-elles nombreuses et pleines d'intérêt. Sans parler en détail des saisons qu'il alla passer en Suisse, dans la Provence et les Pyrénées, il convient de citer surtout les voyages qu'il fit en Sicile (1858) puis en Corse (1860, 1861 et 1863). D'un caractère ouvert et d’une obligeance extrême pour ses confrères, Bellier de la Chavignerie récoltait volontiers pour eux les insectes appartenant à des ordres qui n'étaient pas l'objet de ses études spéciales. C'est ainsi qu'il voulut bien, à ma demande, recueillir des Névroptères pendant les saisons qu’il passa en Sicile et en Corse. Le Dr Hagen et moi nous les étudiàmes et nous en rendimes compte dans les Annales de la Société entomologique de France en 1860 (Tome 8, page 741) pour la Sicile, et en 1864 pour la Corse, mais ce dernier travail ne parut qu'en 1864 (Tome 4, page 34). J’énu- mérai les Odonates, et le D‘ Hagen les autres Névropteres. Parmi les quarante-cinq espèces de Corse, Hagen en décrivit douze qui étaient nouvelles, dont une forme un genre nouveau d’Hémérobi- formes d’un grand intérêt voisin, dit-on, des Dilar, qu’il nomma S'artena amæn«. Pour le mémoire sur les récoltes faites en Sicile, les Lépidoptères furent traités par M. Reiche, les Hémiptères par le Docteur Signo- ret, les Hyménoptères par le Docteur Sichel et les Dipteres par M. Bigot. Bon nombre d’espèces nouvelles appartenant à ces différents ordres furent décrites dans ce travail par les spécialistes que je viens de nommer. EDM. DE SELYS-LONGCHAMPS. — M. Paul Rœlofs adresse un ESSAI DE CATALOGUE DES LATHRIDIIDAE, HISTERIDAE, GALERUCINI & HALTICIN DE LA PROVINCE D’ANVERS. Lathridiidæ. LATHRIDIUS lardarius Degeer. Austruweel, Deurne. angulatus Man. Hemixem. COoNINOMUS nodifer Westw. St Antoine. ENICMUS minutus Lin. transversus OI. CoRTICARIA pubescens Gyil. elongata Hum. MELANOPHTHALMA gibbosa Herbst. transversalis Gyll. fuscula Hum. HISTER kelluo Truqui. unicolor Lin. merdarius Hoffm. cadaverinus Hoffm. succicola Thoms. stercorarius Hoffm. fimetarius Herbst. neglectus Germ. purpurascens Herbst. carbonarius Illig. 12 striatus Schrank. bimaculatus Lin. SAPRINUS nitidulus Payk. aeneus Fab. GNATHONCUS punctulatus Thoms. ONTHOPHILUS sulcatus Fabr. striatus Forst. XCIII Anvers, Calmpthout. Deurne, Wyneghem, Lillo, Hoboken, Anvers, Eeckeren, Calmpthout. Anvers. Deurne. Eeckeren, St Antoine, Schooten, He- mixem, Deurne,Calmpthout, Hoboken. Schooten, Eeckeren, Austruweel. Schooten, Hemixem, Hoboken, Eeckeren. Deurne, Austruweel, Calmpthout, Wyneghem. Histeridæ. Anvers. Deurne, Hoboken, Eeckeren, Anvers, Calmpthout. Anvers, Calmpthout. Deurne, Anvers, Wavre-S'°-Catherine, Calmpthout. Schooten. Hoboken, Deurre. Anvers. Calmpthout. Hoboken, Anvers, Deurne. Hoboken, Deurne, Calmpthout, Aus- truweel. Anvers, Hoboken, Schooten. Calmpthout, Anvers, Hoboken. Deurne, Eeckeren, Berchem, Calmpt- hout. Hoboken, Deurne, Eeckeren, Calmpt- hout. Anvers. Deurne, Anvers. Deurne, Calmpthout, Schooten, St An- toine. XCIV Galerucini. ADIMONIA pomonae Scop. Anvers. tanaceti Lin. Deurne, Anvers, Calmpthout. capreæ Lin. Deurne, Hoboken,Calmpthout, Schooten. GALERUCA viburni Payk. Calmpthout. lineola Fab. Schooten, Thisselt, Lillo. nymphææ Lin. Wilmaersdonck. AGELASTICA alni Lin. Schooten, Hoboken, Deurne, Calmpt- hout, Bornhem. LUPERUS rufipes Scop. Braschaet, Eeckeren. Halticini. PsYLLIODES napi Kock. Deurne afiinis Payk. Austruweel, Calmpthout, Deurne, Born- hem, Eeckeren. CHAETOCNEMA concinna Marsh. Eeckeren, Calmpthout, Schooten. hortensis Fourc. Lillo, Deurne, Schooten. aridula Gyll. Lillo. APHTHONA lutescens Gyll. Bornhem. hilaris Steph. Lillo, Deurne, Calmpthout, Austruweel, Anvers, Eeckeren, Hemixem, Wavre- St‘-Cath., Schooten, St Antoine, Hoboken. atrocærulea Steph. Eeckeren, Deurne. PHYLLOTRETA nigripes Fabr. Austruweel. aterrima Schr. Calmpthout, Hoboken. nemorum Lin. Deurne, Anvers, Calmpthout, St An- toine. vittula Redt. Deurne, Schooten. undulata Kuts. Deurne, Schooten, Lillo, Calmpthout, Anvers, Austruweel, Bornhem, Ho- boken, Hemixem. sinuata Steph. Deurne. exclamationis Thunb. Hemixem. CREPIDODERA transversa Marsh. Deurne, Austruweel, Hoboken. Jerruginea Scop. aurata Marsh. chloris Foudr. Madeeri Lin. HALTICA erucae Oliv. oleracea Lin. BALANOMORPHA. chrysanthemi Koch. SPHÆRODERMA cardni Gyll. testacea Fab. LONGITARSUS anchusæ Payk. ater Fab. luridus Scop. brunneus Duft. nasturii Fabr. atricillus Lin. atricapillus Dits. melanocephalus Deg. pusillus Gyll. laevis Duft. XCV Anvers, Austruweel, Calmpthout, Deurne, Eeckeren, Wyneghem, Wa- vre-S'e Cath., Schooten, Hoboken. Austruweel, Calmpthout, Hemixem, Hoboken, Herenthals, Deurne. Bornhem. Bornhem, Schooten. Schooten, Calmpthout, Anvers. Eeckeren, Hoboken, Calmpthout, Aus- truweel, Deurne, Anvers, Schooten. Deurne. Deurne. Hoboken, Austruweel. Hemixem. Anvers, Austruweel, Calmpthout, Deurne, Eeckeren, Hoboken, Schoo- ten, Hemixem, Wavre-S!° Cath. Hemixem. Austruweel, Hoboken, Schooten, Deurne. Deurne, Bornhem. Hoboken. Eeckeren, Calmpthout, Deurne, Schoo- ten, Hoboken, St Antoine. Eeckeren, Schooten, Calmpthout. Santvliet, Schooten. Austruweel, Hoboken, Schooten. Tous ces insectes proviennent des chasses de M. F. Dietz et de moi. J’ai pris également : Lnicmus minutus Lin. Hister carbonarius Jllig. Onthophilus striatus Fab. Adimonia capreæ Lin. Agelastica alni Lin. Boitsfort. Caprycke. Caprycke. Caprycke. Caprycke. Psylliodes attenuatus Koch. Tamise. — afinis Payk. Boitsfort. Chætocnema concinna Marsh. Boitsfort. — hortensis Fourc. Boitsfort. XCVI Chaætocnema aridula Gyll. Tamise. Aphthona hilaris Steph. Boitsfort, Tamise, Tête de Flandre. Crepidodera salicariae Payk. Boitsfort. — ferruginea Scop. Caprycke, Tamise, Tête de Flandre. — aurata Marsh. Burght. — chloris Foudr. Burght. Haltica oleracea Lin. Boitsfort. | Longitarsus aler Fab. Burght, Tamise, Tête de Flandre, Boitsfort. — membranaceus Foud. Boitsfort. Paul.-J. RŒLors. — M. Ed. Hippert signale les captures lépidoptérologiques sui- vantes : Hesperia Acteon Q. Han-sur-Lesse. Cucullia scrophulariæ, 1 ex. Schaerbeek, le 16 mai dernier. Lobophora viretaria, 1 ex. Dinant, le 21 dito. Notodonta trepida, 1 ex. &, Schaerbeek, le 7 juin. Calophasia lunula, 1 ex., Grupont, le 11 dito. Nemeophila plantaginis, var. hospita, Grupont, le 11 juin. Chloantha perspicillaris, Bois de Rance, le 9 juillet. Epione apiciaria, 1 ex. G', Arlon, le 2 août. Teras literana, 1 ex., Walcourt, le 28 août. Hydrocampa potamogalis var. obscura, 1 ex. Bruxelles, le 24 sep- tembre. Xylina ornithopus, un ex., Schaerbeek, le 26 septembre. Xanthia gilvago, un ex. Q, Bruxelles, le 4 octobre. — La séance est levée à 8 5/1 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. OS — SÉRIE IT, — No 106, Séance du 1% décembre 1888. PRÉSIDENCE DE M. J. TOSQUINET, Présents : MM. Bergé, Bertrand, Coubeaux, De la Fontaine, Demoor, Fologne, Jacobs, Lameere, Madrilly, Preudhomme de Borre, Remy, Rousseau, de Sélys-Longchamps, Van Nerom et Kerremans, secrétaire. La séance est ouverte à 8 1/1 heures. La rédaction des procès-verbaux de la séance du 13 octobre et de celle du 3 novembre derniers est approuvée. Le Président annonce que le Conseil a recu les démissions de MM. Boedt et van Lansberge. Rapport sur une présentation de Mémoire. Le Secrétaire donne lecture des rapports de MM. Plateau et Preudhomme de Borre sur le mémoire de M. von Porat : Ueber einige eæotischen Juliden des PBrüsseler-Museums. Ces rapports concluant à la publication, le mémoire sera imprimé aux Annales. Lectures et communications, Le Secrétaire donne lecture de la note suivante : DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DU GENRE DASYCERUS BRronGn. par le R. P. Fr. Marie-Joseph Belon, des Frères Prêcheurs. Cinq espèces du genre Dasycerus ont été décrites jusqu'ici : elongatus Reitt., jonicus Reitt., sulcatus Brongn., interruptus Reitt., et crenatus Motsch.; toutes appartiennent à la faune de l’Ancien-Monde. On connaissait toutefois l’existence d’une espèce trouvée en Californie : car il en avait été fait mention dans une séance de la Société entomologique de France [13 janvier 1875; ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE RELGIQUE, T,. XXXII, m XCVIII Bull. XVI]. Mais cette forme exotique ne fut ni désignée sous un nom de collection, ni caractérisée par une diagnose. Grâce à une amicale communication de M. A. Grouvelle, je viens d'étudier un exemplaire capturé à Mariposa [Californie], qui se rap- porte vraisemblablement à ce type inédit, et qui, en tout cas, con- stitue une espèce très-distincte de ses congénères. Aussi je n'hésite pas à le décrire, et je suis heureux de le dédier à mon savant collègue comme un témoignage d'estime pour ses travaux sur les Cucujides et de ma reconnaissance pour la générosité avec laquelle il a bien voulu m’abandonner son unique échantillon. Dasycerus Grouvellei Belon. Oblongus, ferrugineus. Thorax transversus, hexagonus, lateraliter membranaceo-crenatus atque in medio fortiter angulatus; exinde ad apicem et ad basin fere aequaliter angustatus; postice coleopteris multo angustior; medio dorsi canaliculato, utrinque carinato, costis ciliatis pone medium subinterruptis, ibique magis inter se distantious quam in parte anteriori. Elytra oblongo-ovata, leviter convexa, a medio ad apicem rotundatim angustata; sutura haud carinata; costis tribus elevatis et dense ciliatis, prima dorsali angulum saturalem attingente; lateribus membranaceo-explanatis; humeris rotundatis, haud productis. — Long. cireiter 2 mil. Par sa forme moins convexe, plus étroite et en ovale allongé, ainsi que par l'angle huméral des élytres tout-à-fait arrondi, l’espèce actuelle s'éloigne des 2. sulcatus, interruptus et crenatus, chez les- quels les étuis offrent un contour plus large, une convexité quasi gibbeuse et des épaules nettement angulées presque en saillie denti- forme. Elle appartient par conséquent au premier groupe du genre, qui comprend les D. elongatus et jonicus: mais, entre autres caractères, l'absence de côte suturale, les intervalles marqués d’une triple série de points, et les côtés du prothorax fortement anguleux et acuminés au milieu suffisent amplement à la discerner, De plus, la marge latérale des élytres est assez largement membraneuse; je n'ai pu y découvrir la courte ciliation qui a été constatée chez les espèces affines. — Voici du reste un petit tableau, qui pourra servir à la détermination des différentes formes connues : A’. Elytra oblongo-ovata, minus convexa, humeris rotundata. B'. Costarum intervalla tri-seriatim punctata. Prothorax in medio laterum fortiter angulatus. Costa suturalis indistincta. Ely- trorum margo membranoceo-explanata, haud ciliata. Grouvellei Bel. B. Costarum intervalla bi-seriatim punctata. Prothorax in medio laterum leviter angulatus. Elytrorum margo lateralis breviter ciliata. XCIX C’. Elytra a medio ad apicem areuatim angustata. Costa suturalis FOURS At à . . . elongatus Reïtt. C. Elytra pone medium ad Re abrapte angustata. Costa sutu- ralis distincte elevata . . .. . … jonicus Reïtt. A. Elytra fortiter convexa, humeris angulatim producta. D’. Margo elytrorum ciliata. Costa dorsalis prima angulum satura- lem attingit; secunda vero usque ad apicem a prima distans istique parallela manet. E’. Costae dorsales integrae, haud interruptae swlcalus, Brongn. E. Costa dorsalis prima basi tuberculiformis, ac postea longe interrupta. . . . . 2nterruplus Reïtt. D. Margo elytorum haud ciliata. Costae dorsales prima et secunda angulum suturalem fere attingunt. . . crenatus Motsch. — M. Henry de la Cuisine adresse une note, accompagnée d’un dessin, sur la capture d'un exemplaire gigantesque du Séilbum calens F. et d’une variété de la même espèce prises tous deux aux environs de Dijon. Le premier mesure 23 1/2 mm. de long, sur 41 mm. d’émergure. — M. Lameere prend la parole en ces termes : J'ai découvert, avec M. De Pauw, conservateur des collections de l’Université, deux exemplaires de Caridina Desmaresti Mill. à Ruysbroek, dans le canal de Charleroi. La présence de ce Crustacé décapode de Belgique avait été signalée par M. Pelseneer, d’après un exemplaire étiqueté /ÆZastières dans la collection du Musee de Bruxelles; mais l’authenticité de cette capture avait été mise en doute par M. de Borre, le flacon renfermant l'individu qui aurait été pris dans la Meuse ayant été trouvé contenir plusieurs insectes provenant manifestement du midi de l'Europe. L’indigénat de cette forme doit d'autant plus être admise que M. De Pauw ma assuré avoir pêché ce Crustacé plusieurs années de suite au même endroit. M. Fologne rappelle à ce propos le capture de l’Apus cancrifor- mis, au bois de Linthout, il y a nombre d’années. M. Preudhomme de Borre donne lecture des notes qui suivent : ANNOTATIONS AUX LISTES DE COLÉOPTÈRES CARNASSIERS ET LAMELLICORNES INDIGÈNES. ANVERS. — Nous aurons à pointer sur la liste le Calosoma inguisitor, pris à Calmpthout par M. Rousseau et le Pembidium punctulatum, pris dans la même localité par M. Remy. BRABANT. — Quatre Carabiques sont à ajouter aux espèces de la province : MWotiophilus quadripunctatus, pris à Jette (deuxième C capture authentique de l'espèce en Belgique). Amara striatopunc- tata, prise à La Hulpe; ces deux captures sont dûes à M. Remy. Bembidium fluviatile, pris à Droogenbosch par M. H. Clavareau et Bembidium raficorne, à Gastuche, par M. Duvivier. FLANDRES. — À ajouter : 1e l’'Ophonus cordatus, pris à Knocke par M. E. Coucke; 2° l'espèce très-discutée du Geotrupes foveatus, capturée par M. Remy, à Opdorp, près Termonde. Hainaut. — L'Amara patricia, prise à Fleurus par M. Bivort, doit être ajoutée aux espèces de la province. LIEGE. — A ajouter l'Æydaticus seminiger, pris à la Baraque Michel, par M. Remy. A signaler seulement la présence, dans la région de la rive droite, de l’Amara strialopunclata, prise au Sartilman, et de l’Amara lucida, prise à Angleur, par M. de Moffarts. LuxEMBouRG. — À ajouter le ÆZarpalus tenebrosus, pris à Neuf- chateau par M. Tschoffen, et l’'Odontæus mobilicornis, capturé à Carlsbourg. Namur. — Aucune espèce nouvelle pour la province entiere, mais la liste des espèces de la région septentrionale doit s’accroître de Pembidium femoratum, Lagarus vernalis et Taphria nivalis, rencontrés à Ligny par M. Bivort. Pour l’'Entre Sambre et Meuse, il faut ajouter : l'Amara montivaga, prise à Waulsort par M. Remy et l'Aphodius rufescens, pris à Olloy par M. Dulière. M. Remy a pris à La Hulpe une Vebria que, de même que celle qu'il avait capturée à Neffe, pres Dinant, en 1883, je crois pouvoir rapporter à la variété dubia Sahlb. de la Vebria brevicollis (Voir Annales, XX VIII, Bulletin, p. ccoxL). La famille des Mélandryides renferme un certain nombre d'espè- ces de mœurs xylophiles et de la plus grande rareté. On peut dire que la capture de l’une d’elles fait époque dans la vie d’un entomo- logiste. Le 6 août de cette année, notre collègue M. Remy a fait à Tervueren la trouvaille d’un exemplaire d’une de ces espèces, le Conopalpus lestaceus Oliv., laquelle n’a jamais été, que je sache, signalée dans notre pays. La couleur et la physionomie superficielle de cette espèce pourrait parfois la faire dédaigner comme une vul- gaire Æhagonycha, à moins qu'on ne soit mis en éveil par les tarses hétéromeres. Le corselet est plus court et plus transverse que celui d’un Téléphoride. Les antennes ne comptent que dix articles, dont les trois premiers rouges, le reste noir. Aux palpes, on remarque le dernier article de tres grande taille et de forme, non pas précisé- ment conique comme on l’a dit à tort, mais cultriforme. C1 Comme tous les genres rares de cette famille, un heureux hasard la fait, de loin en loin, rencontrer, au voisinage des parcs et forêts, où existent des arbres d'âge très-avancé et portant des bolets. D'après les renseignements que je recois de M. Remy, trois exemplaires de l’espèce ont été pris en même temps par lui et nos collègues, MM. Engels et Marcel Le Brun, de Troyes, qui l’accom- pagnaient à cette excursion. Ils se trouvaient dans un vieux tronc d'arbre en décomposition. — L'ordre du jour appelle ensuite le dépôt de propositions en vue de l’Assemblée Générale du 26 décembre prochain. Aucune propo- sition n'étant soumise, le Président lève la séance à 9 heures. A V If. Le bibliothécaire rappelle qu'aux termes du règlement tous les livres en prêt doivent être retournés à la Société, afin de procéder au recensement annuel. br; sAÏ au toi 4T HAL FOIE BUT l LME SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. ———hot— SÉRIE III. — N° 107. Assemblée générale du 26 décembre 1888. PRÉSIDENCE DE M. J. TOSQUINET. Présents : MM. Bergé, Coubeaux, Demoor, Devaux, Duvivier, Fologne, Giron, Hippert, Jacobs, Lameere, Preudhomme de Borre, Rousseau, de Selys-Longchamps, Vander Velde, Van Nerom et Kerremans, secrétaire. MM. Bertrand et Coucke, membres associés, assistent à la séance. MM. Everts, Remy, Severin et Van Segvelt empêchés, s’ex- cusent de ne pouvoir assister à la séance qui est ouverte à deux heures. — Le procès-verbal de l’assemblée générale du 26 décembre 1887, est approuvé. — Le Président s'exprime en ces termes : Messieurs, Depuis quelques années l’attention des naturalistes s’est portee sur des faits étranges de ressemblance extrême d’insectes soit avec la couleur du sol sur lequel ils vivent ou des milieux qu’ils habitent, soit avec d’autres insectes de genres ou même d’ordres différents. Le célèbre voyageur naturaliste Wallace a le premier signalé ces exemples, qui bientôt apres, ont été confirmés par un autre voyageur, M. Bates, qui a considérablement augmenté leur nombre. Depuis MM. Pavesi, Mansel Weales et surtout M. Trimen ont apporte leur contingent d'observations. C’est le résumé des travaux de ces naturalistes, du dernier spécialement, qui a publié des articles remarquables dans l’ÆZntomologist, que je me propose de vous exposer aujourd'hui. Je n’ai pas la prétention de vous faire connaître de nouvelles observations, je me bornerai à vous traduire de l'anglais dans une forme un peu plus concise ces ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE RELGIQUE, T. XXXII, n CIV faits curieux qui sont peut-être un peu trop ignorés chez nous. Je ne me permettrai pas même de discuter les causes auxquelles on a attribué ces variations ou ces déviations de ce que nous considérons comme des espèces typiques, La sélection de Darwin seule pouvant, dans l’état actuel de nos connaissances, en donner une explication jusqu’à un certain point rationnelle. La nature en créant les espèces s’est surtout préoccupée d’en assurer la continuité, la succession. Tout a été prévu pour arriver à ce but. Parfois elle multiplie le nombre des individus pour que leur abondance puisse suppléer aux causes de destruction, d’autres fois elle entoure de précautions minutieuses les premiers états des espèces qui n’ont qu’un nombre limité de représentants. Il fallait donc avant tout assurer la conservation, la sécurité des individus chargés de cette transmission, au moins jusqu’à ce que cet acte fût accompli. Un de nos collègues, M. le docteur Candèze a dit « toute créature vivante a deux grandes préoccupations : l’une c’est de manger suffisamment, l’autre c’est de n'être pas mangée ». Dans la lutte si vive pour l’existence, tout ce qui vient en aide, la force, l'agilité, les armes, la ruse contribuent à atteindre ce double but. Je ne m’occuperai pas des moyens variés que les insectes emploient pour se procurer une nourriture suffisante. Je ne m'arrêterai pas davantage aux moyens de défense de ceux qui sont munis d'armes plus ou moins perfectionnées, comme l’aiguillon chez les guèpes, les abeilles, les fouisseurs, la tarière chez les Ichneumonides, les Chrysides, les Sirex, ni à ceux fort nombreux qui présentent un développement extraordinaire de certains organes, les mandibules par exemple chez les Lucanes, ou des appendic variés soit de la tête, du thorax ou d’autres parties comme les Oryctes, les Dynastes, etc., qui peuvent être considérés comme des armes, pouvant servir à leur préservation. Je ne veux étudier que ceux qui, dépourvus de tout moyen de résistance, sont obligés, pour se sau- vegarder, de recourir à des procédés spéciaux fort remarquables dont l’ensemble a été désigné sous le nom d’iitalion, simulation. Nachäfferei des allemands, mimicry des Anglais. Envisagés à ce point de vue les insectes peuvent se diviser en plusieurs catégories : 1° Ceux qui prennent les couleurs du sol sur lequel ils vivent ou des milieux qu’ils habitent, comme les prairies, etc. 2° Ceux qui ont la forme et la couleur d’objets appartenant au règne végétal, comme les feuilles, les souches, les branches etc. 3° Ceux qui simulent d’autres insectes de genre ou d’ordres différents qui sont bien pourvus de défenses. 4 Ceux qui revêtent l'apparence d’autres insectes qui, en raison CV de l’odeur spéciale repoussante qu’ils exhalent ou de leur saveur désagréable, sont respectés par les insectivores de toutes les classes. 5° Enfin ceux qui se masquent sous les couleurs des insectes dont ils font leur proie, dans le but de les approcher facilement sans exciter leur défiance, ou afin de pouvoir s’introduire impunément dans les nids d’autres insectes bien armés et d'y déposer leurs œufs. Nous allons rapidement passer en revue ces différentes caté- gories : Beaucoup d'insectes sont verts comme les herbes au milieu desquelles ils se tiennent habituellement. C’est le cas des sauterelles, de nombreuses chenilles, d’un grand nombre de Coléoptères. D’autres sont gris ou bruns, comme le tronc des arbres ou la terre nue ainsi que le montrent de nombreux Curculionides. D’autres encore recherchent pour se reposer des endroits qui présentent certaines particularités qui empêchent de les remarquer. M. Barett raconte dans l’Æntomologist monthly magazine qu'il a trouvé à Comber- wal un spécimen parfait de S'merinthus tiliæ qui s'était fixe sur le tronc d’un tilleul d’une promenade publique. Cet arbre était le seul qui par suite de l’exuberance du feuillage avait eu la tête cassé par le vent. Le tronc avait poussé çà et là des bourgeons adventifs et chacun de ceux-ci avait donné naissance à deux petites feuilles jaunâtres obliquement dirigées etformant entre elles un angle absolument semblable à celui que présentait les ailes du papillon au repos. C’est parmi ces feuilles que le Sinérinthe était venu chercher un refuge et il fallait une grande attention pour pouvoir le distinguer. Dans l’Afrique méridionale il existe dit, Mr Trimen,. un genre d'acridiens, le Batrachotetrix, que son habitat a fait nommer la sauterelle des pierres. Aux environs de Grahamstown on trouve le B. bufo dans des lieux arides parsemés de petits amas formés de très petites pierres. Ces monticules sont de teintes assez variés tantôt claires et tantôt assez foncées et parfois deux amas voisins sont très différents l’un de l’autre : chaque fois l’Orthoptère a pris la couleur exacte de son habitation et il est absolument impossible de l’apercevoir, il faut le faire fuir pour le distinguer. Beaucoup de Lépidoptères diurnes ont le dessous des ailes de la même couleur que le sol sur lequel ils aiment à se poser; c’est ainsi que les junonia crebene et clelia échappent facilement aux lézards qui les chassent et qui en sont friands. Beaucoup de noctuelles sont aussi dans ce cas. Les écorces des arbres garnis de petits lichens servent aussi souvent de modèles à de nombreux Coléoptères. M: Wallace rapporte qu’un Orthoptère de Bornéo du genre des spectres est recouvert de petites excroissances foliacées d'un vert olive et ressemble à une brindille garnie de jongermannes, CVI Quand on se promène dans les campagnes de l’Assam ou des iles de la Sonde, on voit souvent se détacher de certains arbres, du goyavier entre autres, des feuilles tout-à-fait vertes ou jaunâtres ; si, frappé de ce fait, vous voulez examiner de plus près ces feuillles tombées, elles se mettent en mouvement et vous reconnaissez à votre grand étonnement que ce sont des Orthoptères du genre Phyllium assez voisin des Mantis. Les uns sont d’un beau vert émeraude, d’autres absolument semblables à une feuille desséchée. Ces curieux insectes ont été plusieurs fois importés vivants en Europe à Londres, à Edinbourg, à Marseille, mais ne s’y sont jamais multipliés malgré tous les soins dont on les a entourés. Au cap de Bonne Espérance on rencontre également un spectre, le Palathus Hamorthii, qui atteint une longueur de 7 à 8 pouces et qui, à l’état de repos, ressemble étonnemment à la souche dessèchée, rugueuse d’un gris brun, d’une plante commune dans ces contrées. Une mante, le PXyllocrania paradoza est fort semblable à une feuille morte et la larve du ÆZarpax ocellata ressemble à la fleur pourpre d'une composée, Dans ce dernier, l’imitation est complétée par le fait que l’abdomen arrondi est recourbé en avant au dessus du thorax et que sa face inférieure est garni de trois rangs d’excrois- sances foliacées de couleur pourprée. M" Wallace fait aussi mention d’une mante de Java qui simule une fleur rose d’orchidée. Comme je l’ai dit déjà, ce sont surtout les lépidoptères qui offrent ces couleurs pareilles aux objets sur lesquels ils se reposent et ce sont principalement les revers des ailes inférieures quiles présentent: le Melanitis Leda se pose parmi les feuilles dessechées dans les endroits ombragés et il est absolument impossible de le distinguer. La femelle de l’ÆZronia Leda, qui est jaune, choisit sa retraite sur les feuilles mourantes jaunes et brillantes d’un Erythrina. Les araignées aussi présentent souvent ce genre d’imitation comme l’a montré M" le professeur Pavesi. Plusieurs Thomisus ressemblent beaucoup à des fleurs et entre autre une espèce qui au Cap est rose, comme la fleur du Verium oleander qui lui sert de refuge et pour mieux se cacher, les palpes, les extrémités du cephalothorax et quatre stries des côtés de l'abdomen sont blancs comme les dessins qui se rencontrent si souvent sur les pétales du Laurier-rose. M. Trimen raconte aussi qu’une araignée jaune du même groupe attira son attention parce que deux papillons qui se trouvaient en très-nombreuse compagnie sur les fleurs du Senecio pubigera ne s’'envolèrent pas à son approche. Ils étaient tenus par les griffes de l’araignée. Lorsqu'il leur rendit la liberté il put voir cette dernière et trouva que la ressemblance avec les fleurs du Senecio ne con- sistait pas seulement dans la couleur mais encore dans la position. CVII En effet tandis que l’Arachnide se cramponnait fortement avec les deux paires de pattes postérieures au pédoncule de la fleur, elle étendait en avant, vers les côtés, les deux longues paires antérieures et dans cette attitude il était à peine possible de croire que l’on ne voyait pas une fleur de profil, car l’abdomen arrondi représentait la partie moyenne de la fleur et les pattes antérieures les pétales. Pour compléter l'illusion les hanches des paires antérieures appli- quées contre la poitrine ont chacune une raie rouge qui ressemble aux stries rougeâtres du calice. Si nous examinons les cas où des insectes sans défenses prennent la forme et les couleurs d’espèces bien pourvues d’armes, nous trouvons de nombreux exemples de Coléoptères, de Lépidoptères de Diptères et même d'Orthoptères imitant des Guèpes ou des Abeilles. Les Lépidoptères avec des ailes transparentes du genre Sésie savent très bien se donner l'apparence d'Hyménoptères pour- vus d’aiguillons ou de tarière. L’exemple le plus remarquable sous ce rapport est signalé par M. Pryer, c’est une Sésie, la Scoliomima insignis des environs d'Elopura, au nord de l'île de Bornéo qui ressemble absolument à la Triscolia patricialis, Hyménoptère armé d’un aiguillon redou- table; les couleurs sont complètement semblables et ont les mêmes dispositions. Il faut un examen attentif pour les distinguer. D’autres Lépidoptères ressemblent à des Apiaires; selon M. Trin- men la elliltia ursines, une ægeride assez commune en Natal, a l’aspect général et les pieds velus d’une petite abeille. Les Staphylins se donnent l’apparence d'insectes à craindre en relevant en courant leur abdomen et le recourbant en avant comme pour faire croire qu’ils sont pourvus d’un aiïguillon, tandis qu'ils n’ont que deux petites glandes coniques d’où s’échappe une vapeur subtile très-odorante. D’autres Coléoptères, les Longicornes surtout, ont la forme de certains Hyménoptères, ainsi les Necydalis d'Europe. D'après M. Pryer le Coloborhombus fasciatipennis Wat., de Bornéo, dont les élytres sont tres courtes, presque rudimentaires, tandis que les ailes postérieures fort développées sont noirâtres avec une large tache blanche près des extrémités, a tout-à-fait la forme et l'aspect d’un grand fouisseur des mêmes contrées la MWignimia aviculus, Sauss. Les Curculionides ont souvent des téguments d’une extrême dureté qui les mettent à l'abri de toutes les attaques : M. Wallace rapporte cinq cas et M. Bates deux où des Longicornes ressem- blaient absolument à des Curculionides et souvent le modèle et le copiste se trouvaient sur le même arbre. Quelques Diptères comme les Eristalis, si communs sur les ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXII. n° CVII) Ombellifères, ont aussi une certaine ressemblance avec la livrée des Guèpes, ce sont des insectes complètement inoffensifs; si vous les prenez avec les doigts, ils recourbent leur abdomen de façon à faire croire qu’ils possèdent un aiguillon. D’autres Diptères encore, comme les Volucelles qui vivent en parasites chez les Apiaires, revêtent également les couleurs de leurs victimes. Pour ce qui concerne les insectes que nous rangeons dans la 4e catégorie, nous rencontrons des faits très-nombreux. M. Bates, un voyageur naturaliste célèbre, qui a longtemps résidé dans l'Amérique Méridionale sur les bords de l’Amazone, avait remarqué que les Lépidoptères du groupe des Héliconides étaient toujours fort abondants et toujours respectés par les insec- tivores de tous les ordres quoique leur vol bas et lent dut les exposer à leurs atteintes. Il reconnut bientôt que cette immunité dépendait de l’odeur particulière qu’ils exhalent. Il s’apercut ensuite que parmi ces Héliconides il y avait une quantité de papillons de familles et de genres différents qui avaient revêtu la même livrée et s'étaient ainsi assurés une grande sécurité et limitation, qui portait non seulement sur la couleur mais aussi sur la forme des ailes, était si parfaite que son œil cependant bien exercé était, lors de la récolte, bien souvent trompe. Il donne une liste de trente six cas de copie qu’il a observés chez les Lépidop- tères du Sud de l'Amérique. Il rapporte que six espèces, trois papillons appartenant à deux familles et trois nocturnes appartenant aussi à deux familles, simulent une seule et même espèce d’Hélico- nide, la A/atlona psidii. Une autre Héliconide l’Z{komia flora est copiée par quatre diurnes de trois familles différentes et une noctuelle. Une espèce de Leptalis de la famille des Pierides ressemble telle- ment à des Héliconides des genres Ithomia, Mechanitis, Mathona qu'on les confond presque toujours. M. Wallace, dans ses communications sur les Lépidoptères de la Malaisie, rapporte que dans ces contrés le groupe des Danaïdes est aussi imite par des papillons d’autres familles et compte quinze exemples. Un des plus intéressants est le Papilio paradoza dont le mâle et la femelle très-différents, l’un de l’autre copient le sexe correspondant de l’Zuploea midamus. Le plus ordinairement se sont les femelles qui imitent d’autres espèces et M. Wallace pense avec assez de vraisemblance, que c’est leur vol plus bas, lorsque les ovaires sont rempli d'œufs, puis la nécessité de se poser pour pondre, qui demandent une vestiture protectrice. M. Trimen rapporte aussi de nombreux exemples d'imitation CIX qu’il a observés dans les papillons de l’Afrique. Il a aussi constaté que les Danaïdes et les Acraeïdites ont une transudation habituelle d’une odeur forte et pénétrante et qu’elles sont aussi rejetées par les oiseaux insectivores et jouissent ainsi d’une complète sécurité. Une Danaïde l’Amauris echeria est copiée fidèlement par la femelle du Papilio cenea, mais celle du P. echerioïdes l’imite presque aussi bien, quoique les mâles des deux espèces soient très-différents entre eux et de leurs femelles ; les deux sexes du 2. brasidas simu- lent aussi assez bien l’Amauris echeria de même que les mâle et femelle d’une Nymphalidée l’Zwralia mima, enfin la femelle du Pseudacrea tarquinia s’en rapproche aussi beaucoup. M. Trimen donne des détails extrêmement intéressants sur le Papilio cenea, qui est un des plus remarquables copistes que l’on rencontre chez les Lépidoptères et dont les travestissements se rapprochent le plus de ceux observés par M. Bates dans l'Amérique méridionale. Le mâle du ?. cenea est un superbe insecte d’une couleur jaune crême pâle, avec un large bord noir aux ailes antérieures et une bande transversale également noire aux ailes inférieures, ces dernières présentent en outre un long appendice ou queue. Dans l'est de l'Afrique on trouve souvent le Papilio Merope; c’est une femelle presque noire avec des bandes et des taches d’un jaune d’ocre, sans queue, qui imite souvent très-fidelement l’'Amauris echeria. Deux autres papillons femelles, les P. Trophonius et P. Hyppeon, d'ont l’un mime la Danais chrysippe et l'autre l'Amau- ris dominicanus, se rencontrent aussi dans ces parties de l’Afrique et habitent les mêmes localites boisées que le male du 2. cenea. Ces trois femelles, si differentes, sont toutes les femelles de ce papillon jaune pâle le P. cenea. M. Mansel Weales a obtenu les quatre formes d’une seule ponte qu’il a élevée. C’est ainsi que l’on a ce cas remarquable d’un mâle qui varie très-peu et trois femelles qui, non seulement s’éloignent complètement de la couleur et de la forme du mâle, mais simulent chacune une des trois formes de Danaïdes les plus abondantes de la contrée. Ce sont donc six formes femelles pour un seul mâle. Je pourrais beaucoup multiplier ces exemples d'imitation, mais je crois queje vous en ai cité suffisamment. Il me reste à vous dire quelques mots des insectes de la dernière categorie, c’est à dire de ceux qui prennent la forme et les couleurs des espèces qui leur servent de pature. Une Mantis des bords de l’Amazone est petite, blanche et ressemble absolument aux termites dont elle se nourrit. Une autre Mantis de l’Afrique centrale devient presque filiforme comme les Orthoptères du genre Bacille dont elle fait sa proie. Quelques araignées qui s’alimentent de fourmis en revêtent aussi l'apparence. CX Enfin les Apiaires parasites du genre Psithyrus si communs chez nous ont absolument les mêmes formes et couleurs que les espèces du genre Bombus dans les nids desquelles ils s’introduisent pour y déposer leurs œufs. Les procédés, que je viens de vous exposer, montrent combien la nature est ingénieuse pour atteindre le but qu’elle s’est proposé. Nous sommes loin de les connaître tous et il y a dans cette voie bien des découvertes à effectuer. Malheureusement c’est surtout dans les pays intertropicaux que ces singuliers cas d'imitation sont les plus fréquents, les plus faciles à constater et ils sont presque toujours en dehors du rayon habituel de nos investigations. J’ai cru que malgré cela ils seraient de quelque intérêt pour vous. J’ai maintenant à vous rendre compte de la marche des affaires de la société pendant l’année qui est près de s’écouler. La mort nous a enlevé en 1888 cinq membres effectifs : MM. Bellier de la Chavignerie, Bourdon, Donckier de Donceel, Ehlers et Miedel. Huit membres ont donné leur démission et 2 doivent être rayés conformément à l’article 31 des statuts, soit en tout 15. Le conseil d'administration a admis seulement trois membres nouveaux et un membre associé est devenu effectif. Nous perdons donc 12 membres effectifs. Deux membres associés ont été recu, ce qui donne une augmentation d’une unité pour cette catégorie. Le tome XXXII des annales est sous presse et sera j'espère bientôt distribué. Cependant il pourrait y avoir quelque retard parce que les épreuves du dernier mémoire, celui du docteur Von Porat sur les Julides du musée de Bruxelles, doivent être envoyées à Jonkoping en Suède. La situation financiere de la société reste toujours tres-prospere, grâce aux bons soins de notre trésorier M. Fologne, dont nous avons eu le plaisir de célébrer le 25%° anniversaire de l'entrée en fonctions en septembre dernier. Cette année encore, malgré le prix élevé que rous avons dû payer pour la planche d'un mémoire des annales, nous réaliserons de sérieuses économies. M. Fologne vous exposera en détail cette situation ainsi que le projet de Budget prévu pour 1889. Le 20 mars 1887 l’assemblée générale avait chargé le conseil d'administration d'entamer avec le gouvernement des négociations au sujet du transfert de la société dans les nouveaux locaux du * Musée. Dans mon rapport de l’année passée je vous disais que nous avions tout lieu d’espérer une solution favorable; malheureusement la direction des sciences a subi depuis bien des péripéties; du Ministère de l'Agriculture elle est passée au Ministère de l’Interieur; les ministres et les directeurs ont changé et nos négociations sont tout-à-fait à recommencer avec les nouveaux titulaires de la direc- tion, qui n’entreront en fonctions qu’au 1° janvier prochain. CXI Il me reste, Messieurs, à vous remercier bien vivement de l'honneur que vous m'avez fait en m’appelant à diriger vos séances pendant les deux dernières années, j’en conserverai toujours un souvenir recon- naissant et j'attends, que vous m'ayez donné un successeur pour remettre entre ses mains les pouvoirs que vous aviez bien voulu me confier. (Applaudissements.) — Le secrétaire, au nom de M. Van Segvelt, donne lecture du rapport de la Commission de vérification des comptes, concu en ces termes : Messieurs, J'ai procédé à l'examen des comptes pour l’année sociale qui vient de finir. Notre excellent trésorier m’a exhibé toutes les pièces comptables et, suivant une habitude d’un quart de siècle, tout a été trouvé dans l'ordre le plus parfait et j’ajouterai dans une situation très prospère. Je propose donc l'approbation des comptes de la Sociéte. M. Fologne expose comme suit la situation financière de la Société : Messieurs, J’ai la satisfaction de pouvoir vous dire que l’état de nos finances est resté dans la voie de prospérité dans laquelle il est entré depuis quelques années. L’actif était prévu au Budget pour une somme de fr. 11,280 10. Il donnera fr. 12,183 13. Dans ce chiffre sont comprisfr. 801 10 de cotisations à vie, qui sont une recette imprévue. Certains postes de l’actif tels que les ventes d’Annales, et les intérêts d'obligations acquises ont rapporté plus que les prévisions. Par contre, les cotisations ont donné moins, par suite de décès, démissions et radiations. Le passif prévu s’élevait à fr. 7,650 66. En réalité il sera de fr. 6,982 70; soit une différence en moins de fr. 667 96. Celle-ci résulte de ce que les frais de publication et de bureau ont coûté moins que les prévisions budgétaires. La différence eut été plus grande si la société n’avait fait une dépense imprévue à l’occasion du 25° anniversaire de mon entrée en fonctions. Si j'avais connu l'intention de mes collègues du Conseil, je les aurais priés de ne rien prendre pour moi dans la caisse. Leur proposition ayant été ratifiée par une Assemblée mensuelle, tout est régulier pour la comptabilité, mais je crois devoir réitérer, en Assemblée générale, mes remerciements à la Société Entomologique. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXII. Q OXII En résumé, Messieurs, les comptes de l'exercice se soldent comme il suit : Pour l'actif : Un'encaisse de". M ES 2 TT AUS Les recettes à effectuer . . .’ . . » 2,952 22 fr. 5,830 15 Pour le passif : Paiements a effectuer. 7 OM 025005 Différence en faveur de l’actif. fr. 1,304 20 Dans ces conditions, Messieurs, le Conseil vous demande l’appro- bation des comptes de l’exercice écoulée. L'Assemblée donne son approbation aux comptes. Elle passe ensuite à l'examen du Budget pour l’année 1889, proposé par le Conseil. La cotisation est maintenue à 16 francs; le prix du tome XXXII des Annales est fixé à 18 francs avec la réduction habituelle pour les libraires et pour les membres recus postérieurement à sa publication. Le prix de la table générale des 30 premiers volumes est fixé à 3 francs, à fr. 2,50 pour les libraires. Le prix de la Collection des tomes I-XXX des Annales, y compris leur Table générale reste fixé à 250 francs. Le Budget prévoit pour l’année 1889 en recettes, fr. 9,846 65 et en dépenses fr 7,846 65, soit un excédent en faveur des recettes de fr. 2,000 00. L'ensemble du Budget est voté. — Monsieur Van Nerom donne lecture du rapport de la Commis- sion de Vérification des Collections. Messieurs, La conservation de nos collections entomologiques incombe à administration du Musée royal d'histoire naturelle; chargés en Assemblée générale du 26 décembre 1887 de vous renseigner sur la manière dont ces collections sont entretenues, nous venons rendre compte de l’accomplissement de notre mandat. Votre commission s’est réunie le 6 décembre 1888 et a procédé à l'examen des collections. Leur état d'entretien et de conservation ne laisse rien à désirer. Pour nous assurer qu'aucun exemplaire n'avait disparu, nous avons vérifié un certain nombre de caisses désignées au hasard; elles contenaient toutes le nombre d'insectes renseigné à l’inven- taire. Votre commission n'a done à présenter aucune observation sur la gestion des collections pendant l’année 1838. CXxI1 Ce rapport étant approuve, copie en sera adressée à la Direction de Musée Royal d'Histoire naturelle. — Avant de proceder à l’élection du nouveau Président en rem- placement de M.Tosquinet, président sortant, M. Lameere demande la parole pour proposer à l’Assemblée la canditature de M. Jacobs qui, en sa qualité de membre du Conseil, a entamé des négociations avec le Gouvernement en vue des résolutions à prendre à l’occasion du transfert des collections du Musée Royal d'histoire naturelle dans les bâtiments du Parc Léopold. L'assemblée ratifie par ses applaudissements, la proposition de M. Lameere. M. Jacobs accepte à son corps défendant, dans le seul but d’être utile à la Société, mais demande à être secondé dans le Conseil par M. Tosquinet qui s’est prodigue, pendant qu’il était président, pour mener à bonne fin la question du localaobtenir.(Applaudissements). Il est procede au scrutin. M. Jacobs est élu président à l’unani- mité (Applaudissements). — Ilest procédé ensuite à l’élection de trois membres du conseil. M. Remy, membre-sortant, s’étant désiste en faveur de M. Lameere, ce dernier est élu, ainsi que MM. Fologne et Tosquinet. — MM. Duvivier, Proost et Van Segvelt sont élus membres de la commission de vérification des comptes, — MM. Berge et Van Nerom sont réelus membres de le commis- sion de surveillance des collections. — L'assemblée décide qu’il n’y a pas lieu de fixer une localité à explorer spécialement pendant l’année. — M. Lameere, avant la fin de la séance, propose de voter des remerciements à M. Tosquinet pour la facon dont il s’est acquitté dela présidence pendant les deux années écoulées(Applaudissements). La séance est levée à 3 1/2 heures. A0 nos JE w | HUM, 4 Ynubte out M 013 AUTRE) ot ontuisiee noi rate Ir e8D SANS # + ISOC sa ‘re RITES or À Hanobnl dé yE A0$ pe re suto et hotes te ET A net cpnluut air HR RAR ET 0e | MOVE AE doit À Ho nnd Luur NPanip SA BRETON ET TEEN &- 4} 6 t CrLTTAU AE, . ana à f l CET AY TES V WE nuit OO RISOTTO TE) PAIE Es 360 SRE F à] Le : oi L'ART bn tte (e % l CR A PR A OU DS Ne 7 _ ( RES MONA OMR TILEN TE D DEPRRECLIANE ae SELON EE PET es : - L * à n = 2. ( + 41 ci | { i Ve y RON ETAT QU IS ELITE CIC LOL CHE! Ua Hal ta LE L suHon Fe 1er À LS AO hat RUE QUE Immo) savante idea on Er le utiatent nv RE Gi OEM VI GR MD EN EE aan Fr ist oies Mn “a ri HE asuA PAYER FILE EE TU TA AU TI alt Pt ps Qu PJ! ral rh ATUE ti ff1 à [fi . HÉ © ‘h ire 1 NE (ARS TGS sil 1h ROUE MM che: AMEN SD ONU: jet HAT 3; Hs 00 | al Abus BHO SQoS MANN oh f® 4 a : ; DT PP FA be: 1 KR: \ F0 ri NTTr {14 £ D: | LUTTER AUDE AN TO ON PAT OL EEE RETENI JAI H5 Ê ID OO TES sh F Maoriacnrense HIT TOM ERAAEMHEN h L fi ler : CI 211 PES « I 21: 51 Lea 1x sp £ Fe : 1 {a { tè (UE Gta L ITALIENS RE M IPéPENRE JIM IR DL RRE (e {ist 112) Lu NA Arte She TAN 7 ne e OO THIA LARMES FETE otre OS Rx "4 Se] a ] À Fear Le 3 ES Lo) 1 0 l fit Eur! $ : TL PU TA ATN A PTE 4e ) o LORNONAN TE ANNE UE DE Pere PETOE de LE, 1710 ï x: h É TN + fi] ne d EPSME DES ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE tÙ 10: 11. 12. DU 26 DÉCEMBRE 1887 AU 26 DÉCEMBRE 1888 SERVANT D'ACCUSÉ DE RÉCEPTION. [ — PUBLICATIONS RÉGUES À TITRE D'ÉCHANGE. BELGIQUE. . Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux=Arts de Belgique. Bulletin, 3° série, XIV, 11, 12; XV, 1-10. Annuaire 1888. . Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique. Annales, XIV. — Bulletin, V, n° 1. . 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Memoirs, I, "part 1,2: IL, n%43-6,95 V, 4,2: VI, 422: Wir, 1,210 VI 153: IX) IS Xe LA XI STE EEE XV; XVI NIE 24. Journal of the Elisha Mitchell Scientific Society, IV, II. 25, American Academy of Arts and Sciences. Proceedings, XXIII. t CXXV AUTRES PAYS D'AMÉRIQUE. . Sociedad Mexicana de Historia natural. La Naturaleza, 2" série, I, 2, 3. . Museo Nacional de Mexico. Anales, IV, 2. . Sociedad cientifica « Antonio Alzate. » Memorias, I, 5, 8, 10, 12. . Museu Nacional de Rio de Janeiro. Archivos, VII. . Sociedad cientifica Argentina. Anales, XXIV, 2-6; XXV, 1-4. . Academia nacional de Ciencias en Cordoba (Republica Argen- tina). Boletin, X, 1-2, XI, 1-2. 7. Anales del Museo Nacional Republica de Costa Rica. Tomo I. II. — DONS DES AUTEURS. 1. ANONYME. — Lettre aux membres de la Société Entomologique de Belgique, 1 br. in-8°, Bruxelles, 1888. 2. BELON (M. J.). — Lathridiens nouveaux ou peu connus, 1 br. in-&, Caen, 1887. 3. BERG (FR.). — Einige Spielarten der Fichte, 1 br. in-4°, Dor- pat, 1887. 4. BozivaR (J.). — Discurso acerca de Don Ignacio de Asso por Odon de Buen, 1 br. in-8&, Madrid. 5. — Essai sur les Acridiens de la tribu des Tettigidæ, 1 br. in-8&, Gand, 1887. 6. — Enumération des Orthoptères de l'Ile de Cuba, 1 br. in-8°, Paris, 1888. 7. CASEY (T. L.). — On some new North American Rhyncho- we] phora, part I, 1 br. in-8e. New York, 1888. . CoNsTANT (M. A.) — Notice nécrologique sur P. Millière, 1 br. in-8, 1887, Paris. . Cores (E. C.) — The experimental introduction of Insectici- des into India, 1 br, in-8°, Calcutta, 1388. CXXVI 10: We 12. 13. Cotes (E. C.). — A Preliminary account of the wheat and rice Weevil in India, 1 br. in-&, Calcutta, 1888. DozLrus (AD.). — Description d’une espèce nouvelle du genre Philoscia, 1 br. in-8°, Paris, 1888. — Catalogue provisoire des espèces françaises d’Isopodes terrestres, 1 br. in-8°, Paris, 1888. —— CHEvroux (E.) et DAUTZENBERG (PH.). — Les plages du Croisic, récoltes zoologiques, 1 br. in-4, Paris, 1888. . EvERTS (Ep.). — Lijst der Nederlandsche Coleoptera, 1 vol. in-8°, La Haye, 1888. — (Ep.). — Supplement op de nieuwe naamlijst van Neder- landsche schildvleugelige Insecten, 1 f.in-8. La Haye, 1889. . FAIRMAIRE (L.). — Notes sur les Coléoptères des environs de Pékin, 1 br. in-8°, Caen, 1887. — Mission scientifique du cap Horn, 1882-1883, tome VI, . Zoologie, 1 vol., in-4°, Paris, 1888. . FOREL (A.). — Appendices à mon mémoire sur les sensations des insectes, 1 br. in-S°, Geneve, 1888. . GADEAU DE KERVILLE (H.). — Compte Rendu Annuel, 1 br. in-8°, Rouen, 1888. — Faune de la Normandie, I, Mammifères, 1 br. in-8, Paris, 1888. — Addenda à la faune des Myriopodes de la Normandie, 1 br. in-8°. Rouen, 1887. — Comité d'Entomologie, 1 br. in-8°, Rouen, 1888. — L’Aphelochirus aestivalis Fabr., 1 br. in-8&, Paris, 1888. — Les Crustacés de la Normandie (1"° Liste), 1 br. in-8°, Rouen, 1888. . GIARD (A.). — Nouvelles remarques sur le Si/pha opaca L., 1 br. in-&, Paris, 1888. 26. Karscx (F.). — Zwei neue Myriopoden von Ecuador, 1 br. in-&, Berlin, 1888. 27. MAGER (P.). — Contribuzione alla storia naturale degli insetti del fico, 1 br. in-8°. Firenze, 1882. 28. MEUNIER (F.). — Tableau dichotomique pour servir à l’histoire naturelle des Chrysides que l’on rencontre aux environs de Bruxelles, 1 br. in-4v, Palerme, 1888. 29, Minarni (A.). — Note sul Catalogo dei coleotteri dei dintorni di termini imerese per Prof. Ceofalo, 1 br. in-8°, Palerme, 1388. 30. OLIvIER. — Etudes sur les Lampyrides, 1 br. in-8°, Paris, 1888. 31. — Nouvelle espèce de Lampyride, 1 br. in-8°, Genova, 1888. 43. 44. 45. CXXVII . PELSENEER (P.). — Note sur le genre Peracle, 1 br. in-8&, Bruxelles, 1887. . PICTET (A.). Locustides nouveaux ou peu connus du musée de Genève, 1 br. in-4°, Genève, 1888. . PLATEAU (F.). — Recherches expérimentales sur la vision chez les Arthropodes 1°, 2%, 3me et 4% parties, 4 br. in-&, Bruxelles, 1888. — Expérience sur le rôle des Palpes chez les Arthropodes maxillés, L br. in-8&, Paris, 1887. . PREUD'HOMME DE BoRRE (A.). Matériaux pour la faune entomo- logique de la province de Liège, Coléoptères, 4° centurie, 1 br. in-8°, Bruxelles, 1888. — Matériaux pour la faune entomologique du Luxembourg Belge, Coléoptères, 3"° centurie, 1 br. in-8°, Bruxelles, 1888. . RAGoNOT (E. L.). — Diagnoses of North American Phycitidæ and Galleriidæ, 1 br. in-8°, Paris, 1887. — Diagnoses d'espèces nouvelles de Phycitidæ d'Europe et des pays limitrophes, 1 br. in-8°, Paris, 1887. . REIBER (F.). — L'histoire naturelle des eaux Strasbourgeoises de L. Baldner, 1 br. in-8°, Strasbourg, 1888. . RicHaRD (M. J.). — Sur la faune pélagique de quelques lacs d'Auvergne, L br. in-4e, Paris, 1888. . ROGENHOrER (A.). — Lepidoptera (Schmetterlinge) des Gebie- tes von Hernstein in Niederôsterreich und der Weiteren Alpina umgebung, 1 br. in-4, Wien, 1885. Russow (E.). — Zur Anatomie resp. physiologischen und vergleichenden Anatomie der Torfmoose, 1 br. in-4°, Dorpat, 1887. SAUSSURE (H. DE). — Additamenta ad prodomum œdipodiorum insectorum ex ordine orthopterorum, 1 br. in-4, Genève, 1888. SELYs LONGCHAMPS (E. DE). — Insecta in itinere CI. N. Przewalskii in Asia Centrali novissime lecta I : Neuroptera, 1 br. in-8°, St-Petersbourg, 1887. — Révision des poissons d’eau douce de la Faune Belge, 1 br. in-8°, Bruxelles, 1888. — Catalogue raisonné des Orthoptères et Nevroptères de Belgique, 1 br. in-8, Bruxelles, 1888. . SCUDDER (H.). — Note on the Group Eumæidi, 1 br. in-8°. — The Butterflies of the Eastern United States and Canada, 1 br. in-4°, Cambridge, 1888-89 (Specimen). . ScHAUFUSS (L. W.). — Ueber Pselaphiden und Scydimaeniden des Kônigl. Zoologischen Museums zu Berlin und verwandte Arten, 1 br. in-8°, Berlin, 1887. CXX VIII 51. WeinRAUCH (K.). — Neue Untersuchnungen über die Bessel’- sche Formel und deren Verwendung in der Meteorologie, 1 br. in-de, Dorpat, 1888. 52. Wuzp (F. M. van DER). — Amerikaansche diptera, n° 1, 2,3; 3 br. in-8°, 1881-1883, La Haye. 53. — Dr H. Weyenbergh. Ein Nachruf, 1 br. in-8°, 1885, Vienne. 54. -— Chrysops geminatus, Wied und Macq, 1 br. in-&, 1884, Vienne. 55. — Remarks on certain americandiptera in the Leyden museum and description of nine new species, 1 br. in-&, 1881, Leyde. 56. — Natuurlijke historie, negende afdeeling. Diptera, 1 br. in-8°, 1888, La Haye. 57. — lets over Bibio anglicus Loew, 1 br. in-8°, 1888, La Haye. 58. — Eenige diptera van nederlandsch Indië, 1 br. in-&, 1879, La Haye. 59. — Oost-Indische Psilopus-soorten, 1 br. in-8°, 1884, La Haye. 60. — Boletina Silacea, n. sp., 1 br. in-8°, 1886, La Haye. 61. — Nalezing over Amerikaansche diptera, 1 br. in-8°, 1883, La Haye. 62. — Over het prepareren van Diptera naar het Hoogduitsch van Jozef Mik, 1 br. in-8°, 1882, La Haye. 63. — Langwerpige dexinen-vormen, 1 br. in-8&°, 1884, La Haye. 64. — Over eenige uitlandsche ortalinen, 1 br. in-80, 1884, La Haye. 65. — ets over de tsetze vlieg (Glossina), 1 br. in-8°, 1883, La Haye. 66. — Mydaea (Spilogaster) Angelicae Scop., 1 br. in-8°, 1883, La Haye. 67. — Note XIV on exotic diptera, 1 br. in-8, 1888, Leyde. 68. -- Kenige uitlandsche Nemocera, I br. ïin-8°, 1884, La Haye. 69. — Ominatius Schlegeli nov. sp., 1 br. in-&, 1883, La Haye. 70. — Opmerkingen betreffende eenige exotische diptera, 1 br. in-8°, 1875, La Haye. 71. — Opmerkingen betreffende tipuliden, 1 br. in-8°, 1882, La Haye. 72. — Dipterologische aanteekeningen n° 1, 2, 4, 3 br. in-8?, 1868-1884, La Haye. CXXIX 73. WuLe (F. M. van DER). -- Nog iets over Noord-Amerikaansche diptera, 1 br. in-8°, 1869, La Haye. 74. — Overzigt van D' Schiner’s Jongste stelsel der Benamingen voor het aderbeloop der vleugels van diptera, 1 br. in-8, 1871, La Haye. IL — OUVRAGE ACQUIS SUR LA VENTE DE LIVRES EN DOUBLE DANS LA BIBLIOTHEQUE. 1. Wiener entomologische Zeitung, VI, 10; VII, 1-9. À} Le Doi NEC PATTES | HE L re 10 ai Haies oeefcs ( ) ! nr ’ ‘4 [L ù À ' + A TA 0 PA A Na 1 OC ù 1 ; Do 0 . : ; ÿ, LEE Le Te | | A kg LR | EA ñ à on DT ane ju LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE 26 DÉCEMBRE 1888. Président d'honneur. M. SELYS-LONGCHAMPS (le baron Edmond de), membre honoraire des Sociétés entomologiques de France, de Londres et Néerlandaise, Membres honoraires. MM. BURMEISTER (Herm.), directeur du Musée public d'Histoire naturell membre de diverses Sociétés savantes, à Buenos-Ayres. DOHRN (C.-A.), président de la Société entomologique de Stettin, ete, Lindenstrasse, 22, à Stettin. FAIRMAIRE (Léon), membre des Sociétés entomologiques de France, de Stettin et de Berlin, d'Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoologique et botanique de Vienne, et royale d’Édimbourg, licencié en droit, rue du Dragon, 21, à Paris. HAGEN (Herman-Auguste), docteur à l’Université de Cambridge, Etat de Massachussetss (États-Unis de l'Amérique du Nord). KRAATZ (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomo- logique d’Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés entomologiques, Linkstrasse, 28, W, à Berlin. MAC LACHLAN (Robert), membre des Sociétés Royale Linnéenne et Entomologique de Londres, etc., Westview, Clarendon Road, Lewisham, SE, à Londres. MAYR (Pr D' Gustave), membre de diverses Sociétés savantes, JT, Haupstrasse, 75, à Vienne. OSTEN-SACKEN (baron Ck.-R.), membre du corps diplomatique de Russie, ete., Maison Mai, Wredeplatz, à Heidelberg. SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24, à Genève. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXII, ? CxXXII STAINTON (H.-T.), membre de la Société entomologique de Londres, ete., Mountsfield, Lewisham, SE, à Londres. WESTWOOD (John-Obadiah), président d’honneur de la Société Ento- mologique de Londres, membre de diverses Sociétés savantes, professeur de zoologie à l’Université, Walton Manor, à Oxford. WULP (F. M. van der), secrétaire de la Société entomologique néerlan- daise, Trompstraat, 154, à La Haye. Membres effectifs. Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie. MM. Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, place des Palmiers, 11, à Hyères (Var). — Coléoptères et Hyménoptères d'Europe. AcLarD (Ernest), membre de la Société entomologique de France, etc., rue Paradis-Poissonnière, 2, à Paris. — Coléoptères. Bawps (Constant), docteur en médecine et échevin, à Hasselt. — Insectes du Limbourg. BarçaGut (chevalier Pierre), Via de Bardi, Palazzo Tempi, à Florence. — Biologie des Insectes. Beckér (Léon), artiste peintre, rue Godecharle, 28, à Ixelles. — Arachnides. BeLox (frère M.-J.), de l'Ordre des Frères prêcheurs, professeur à l’École supérieure de théologie de Lyon, membre de la Société entomolo- gique de France, ete., rue du Plat, 25, à Lyon. — Coléoptères. Berg (D° Carlos), professeur à l’Université, à Buenos-Ayres. -- Entomo- logie générale. BerGÉ (Albert), docteur en sciences naturelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek, — Entomologie générale, Coléoptères (Buprestides). Bercroru (Ewald), docteur en médecine, à Forssa (Finlande). — Entomo- logie générale. LBivorr (Arthur), banquier à Fleurus (province de Hainaut). — Entomo- logie générale, Coléoptères. Bolivar y Urrutia (Ignacio), membre de diverses Sociétés savantes, Museo de Historia natural, calle de Alcala, 11, à Madrid. — Coléop- tères et Orthoptères d'Europe. BozLe (Oscar), ingénieur agricole, rue du Canal, 50, à Louvain. — Ento- mologie appliquée. Borwans (Auguste de), Villa Monséjour à Champel (Genève). — Orthop- tères. Broxeniarr (Ch.), rue Guy de la Brosse, 8, à Paris. — Insectes fossiles. Canpëze (E.), docteur en médecine, membre honoraire de la Société ento- mologique de France, membre de l’Académie royale de Belgique, etc., à Glain lez-Liége. — Entomologie générale, Coléoptères (Élatérides, Lamellicornes et Longicornes). Carronnir (J.-B), artiste peintre, membre de la Société entomologique CXXXIII de France, rue Rogier, 251, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Lépidoptères de Belgique et exotiques. Carvauuo (Teixera de), à Barbacena (Brésil). — Entomologie générale. Carvazno-MontEIRo (Antonio-Augusto de), docteur en droit et en sciences naturelles, rua do Alecrim, 72 (Largo do Barao de Quintella), à Lis- bonne. — Lépidoptères. Casey (Thomas L.), lieutenant du génie à Newport, Rhode Island (États- Unis). — Coléoptères (Clavicornes). CarrerseL (Joseph), étudiant, à Heyst-op-den-Berg (province d'Anvers), — Entomologie générale. Cuesrrer DE Hanerre (Baron Paul de), Château d’Ouhar par Comblain-au- Pont (Lépidoptères). Cuyzer (D: Corneille), médecin en chef du Comitat de Zemplén, membre de l’Académie hongroise, du Conseil sanitaire, chevalier de l’ordre de François-Joseph, ete., à Sator-Alja-Ujhely (Hongrie). — Arachnides. CLaes (Edgar), avocat, au château de Herckenrode, à Curange, près Has- selt — Insectes du Limbourg. Couseaux (Eugène), artiste peintre, rue des Paroissiens, 17, à Bruxelles, — Entomologie générale, Lépidoptères. CraveN (Alfred), membre de diverses Sociétés scientifiques belges et anglai- ses, 152, Cambridge street, Warvick Square, SW, à Londres. — Entomologie générale, Crustacés. Crérix (François), directeur du Jardin botanique de l’État, sécretaire géné ral de la Société royale de Botanique, membre de l’Académie royale de Belgique, rue de l'Association, 57, à Bruxelles. — Entomologie générale. Cuisine (Henry de la), membre de la Société entomologique de France, à Dijon. — Lépidoptères, Coléoptères. Cuni y MarrorezL (Miguel), membre de l’Académie des sciences de Barcelone, de la Société entomologique de France et de la Société espagnole d'Histoire naturelle, calle de Codols, 18, à Barcelone. — Insectes de Catalogne. “DE Laronraine (Jules), conservateur des collections de l'Université, à Gand. — Coléoptères, Lépidoptères Hyménoptères et Diptères. De Le Court (Henri), étudiant, rue du Trône, 115, à Ixelles. — Coléoptères. Dewoon (Jean), étudiant, à Meysse (Brabant), ou 552, Avenue de la Reine, Laeken. — Colécptères, Myriopodes. Dessrocuers Des Loges (J.), membre de la Société entomologique de France, à Ardentes, près Châteauroux (Indre). — Coléoptères européens, Curculionides européens et exotiques. DeTeRE (Stanislas), interne en médecine, Hôpital St Elisabeth, à Anvers. — Entomologie générale. Devaux (Jules), rue de la Madeleine, 45, à Bruxelles. — Coléoptères et Diptêres. DeyroLce (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France, place Denfert-Rochereau, 20, à Paris. — Coléoptères, Lépi- doptères exotiques. CXXXIV Dirz (François), Marché aux Chevaux, 40, à Anvers. — Coléoptères (Staphylinides). Disranr (W. L.), Russell Hill Road, à Purley Surrey (Angleterre). — Hémiptères. Doxurourorr (Wladimir),secrétaire de la Société entomologique de Russie, Ismaïlowsky Polk, 5 nota, N. 8, log. 25, à St-Pétersbourg. — Coléop- tères (Cicindélides). DocLé (Maurice), photographe, membre de la Société entomologique de France, rue Chenizelles, 2, à Laon (Aisne). — Coléoptères, spéciale- ment Lamellicornes; Lépidoptères. Donner (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Grove Park, Warwick (Angleterre). — Coléoptères. Dusois (Alphonse), docteur en sciences naturelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères. Dugès (Eugène), docteur en médecine, à Guanajuato, Mexique. —Coléop- tères. Dupont (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Sociétés savantes, au Musée d'histoire naturelle à Bruxelles. — Entomologie générale. Du Pré (Gaston), docteur en médecine, rue du Pépin, 30, à Bruxelles. — Coléoptères. Duvivier (Antoine), à Dieghem (Brabant). — Coléoptères (Phytophages du globe). Encecs (Ch.), contrôleur des contributions directes et accises, rue Piers, 91, à Molenbeek. — Coléoptères. Events (écuyer E.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l’École moyenne, Stationsweg, 79, à la Haye. — Coléoptères. FLeuriaux (Edmond), membre des Sociétés Entomologique de France et Française d'Entomologie, rue Malus, 1, à Paris. — Coléoptères. Forker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Société entomologique néer- landaise, à Zierikzee (Pays-Bas). — Hémiptères. *Fozoexe (Égide), architecte, membre de la Société malacolagique de Belgique, rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe. *Fonou (Nicolas), contrôleur des contributions directes et accises, rue du Progrès, 331, à Schaerbeek. — Lépidoptères. Fonraine (César), membre de la Société royale de Botanique de Belgique, à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères cet Coléoptères. Forel (Auguste), docteur en médecine, professeur à l’Université, à Zurich (Suisse). — Hyménoptères (Formicides). Fowler (Rev. W. W.), The School House, à Lincoln (Angleterre). — Coléoptères (Languriides). François (Auguste), géomètre, rue Sainte-Gertrude, 8, à Etterbeck. — Entomologie appliquée. Fromonr (Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 179, à Saint- Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères ; mœurs et métamorphoses. CXXXV Fuxr (Maurice), étudiant, rue de Livourne, 50, à Ixelles. — Coléoptères (Longicornes). Gadeau de Kerville (Henri), membre des Sociétés zoologique et entomo- logique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Entomologie générale. Gallegos y Sardina (Ventura), médecin-chirurgien et professeur d’his- toire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza (République Argentine). — Coléoptères. Gizserr (Théodore), docteur en médecine, Avenue Louise, 20, à Bruxel- les. — Entomologie générale. Girox (Alfred), conseiller à la Cour de Cassation, professeur à l’Université libre, rue Goffart, 16, à Ixelles. — Lépidoptères. Gogerr (Emile), docteur en médecine, à Mont-de-Marsan (Landes). — Diptères, Coléoptères. Gonzazo y Goya (Angel), professeur d'histoire naturelle, plaza de la Verdura, 70, Salamanca (Espagne). — Entomologie générale. Gozis (Maucice des), membre de la Société entomologique de France, à Montluçon (Allier). — Coléoptères et Orthoptères. Grenier (A.-D.), membre de la Société entomologique de France, rue de Vaugirard, 55, à Paris. — Coléoptères de France. HaLLez (Henri), docteur en médecine, à Binche (Hainaut). — Coléoptères. Hama (Joseph), étudiant, place Delcour, 14, à Liège. — Lépidoptères. Heypex (Lucas von), capitaine en retraite, Doctor philosophiæ honoris causa, membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bockenheim, près de Francfort-sur-le-Mein. — Insectes d'Europe de tous ordres, surtout Coléoptères. HeyLaErts (F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société ento- mologique néerlandaise, Saint-Jan’straat, A-503, à Breda (Brabant néerlandais). — Lépidoptères, Coléoptères. Hipperr (Edmond), rue Rogier, 287, à Schaerbeek. — Lépidoptères de Belgique. Honvara (Geyza de), docteur en médecine, directeur de la station phyl- loxérique, membre de diverses Sociétés savantes, Délibab-ueza, à Budapest (Hongrie). — Coléoptères et Hémiptères. *Jacoss (J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxel- les. — Hyménoptères, Diptères. KerREwANS (Charles), capitaine pensionné, rue du Lac, 52, à Ixelles. — Coléoptères (Buprestides). Kocn (Carl-Ludwig), docteur en médecine, Strasse nach Wobhrd, 3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. Kokouyew (N.), libraire , à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères. LALLEMAND (Amédée), notaire, à Vilvorde. — Lépidoptères. Lamarcue (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botanique, rue Louvrex, 70, à Liége. — Lépidoptères (spécialement les Papi- lionides). Laueere (Auguste), docteur en sciences naturelles, chef des travaux z00lo- giques à l’Université libre de Bruxelles, membre de la Société ento- mologique de France et de la Société belge de Microscopie, chaussée CXXXVI de Charleroi, 121, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Entomologie générale, Longicornes. L’ArBaLesrrier (Aristide), officier d'administration, quai St. Léonard, 11, à Liége. — Lépidoptères. Laurenr (Octave), docteur en médecine, à Tubize (Brabant). — Entomo- logie générale. Le Brun (Marcel), membre de la Société entomologique de France, rue Loup, à Troyes (Aube). — Coléoptères d'Europe. Lerèvre (Edouard), membre de la Société entomologique de France, rue du Bac, 112, à Paris. — Coléoptères, spécialement Clytrides. Lernierry (Lucien), membre de la Société entomologique de France, rue Blanche, 16, à Saint-Maurice lez-Lille. — Coléoptères et Hémip- tères. Linrner (J.-A.), entomologiste de l’État de New-York, à Albany (États- Unis). — Entomologie générale et appliquée. Mailce (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomologique de France, rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. — Lépidoptères. MapriLLy (Camille), rue Maes, 89, à Ixelles. — Entomologie générale. MauRisseN (A.-H.), membre de la Société entomologique neérlandaise, rue de Tongres, à Maestricht. — Insectes d'Europe. Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, calle del Almirante, 2 cua- druplicado, 2 izquierda, à Madrid. — Entomologie générale. Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse et de France, Cheapside, 147, à Londres. — Coléoptères (Carabides et Buprestides). Micuies (Louis), naturaliste, rue d’Arenberg, 26, à Bruxelles. — Entomo- logie générale. Morrexuour (Victor), rue Verhulst, 30, à Uccle. — Hyménoptères. Morrarts (Ferdinand de), Boulevard Piercot, 32, à Liége. — Coléoptères. MourLon (Michel), docteur agrégé à la faculté des sciences de l’Université de Bruxelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l’Académie royale de Belgique, rue Belliard, 107, à Ixelles. — Entomologie générale. Néervoort van de Poll (Jacques), directeur-adjoint de la Société royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à Amster- . dam. — Coléoptères du globe. Nus (V.), docteur en médecine, médecin de bataillon au 15° de ligne, au Camp de Beverloo. — Entomologie générale, Névroptères,. Oserruur (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Lépidoptères. Oberthur (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Coléoptères. Ouvier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléoptères. Pascor (Fr.-P.),membre de la Société entomologique de Londres, etc., 1, Burlington Road, Westbourne Park, W, à Londres. — Coléoptères (Rhynchophores et Longicornes). CXXX VII Pasteur (J.D.), inspecteur du service des postes et télégraphes, Socrabaja (Java). — Lépidoptères. ParerNorTe (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 25, à Molenbeek-Saint- Jean. — Coléoptères. Pauino DE Ouiveirs (Manoël), membre de la Société entomologique de France, etc., professeur à l’Université de Coïmbre (Portugal). — Colcoptères et Lépidoptères. Peringney (Louis), sous-directeur au Musée de Cap-Town (Afrique). — Coléoptères. Pierson (Henri), membre des Sociétés entomologique et zoologique de France, rue de la Poterie, 6, à Paris. — Névroptères. PLaTEau (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologiques, professeur de zoologie à l’Université de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, boulevard du Jardin Zoologique, 64, à Gand. — Entomologie générale, anatomie et physiologie, Crustacés, Myrio- podes. PLATTEUW (D' P. A.), médecin militaire de 1"° classe, à Bandjermassin (Bornéo). — Entomologie générale, Lampyrides. Preupaoume DE Borre (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, conservateur-secrétaire du Musée royal d'Histoire naturelle, rue Seutin, 11, à Schaerbeek. — Entomologie générale, géographie entomologique Coléoptères. Proosr (Alphonse), inspecteur général de l’Agriculture, professenr à l’Université de Louvain, rue Anoul, 15, à Ixelles. — Entomologie appliquée, Biologie. Puzs (Jacques), membre des Sociétés entomologiques de France, de Berlin, etc., pharmacien, chaussée de Courtrai, 149, à Gand. — Diptères, Hyménoptères. Racusa (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères. Rewy (Jules), directeur de l'Hospice des Enfants assistés, rue du Marais, à Bruxelles. — Coléoptères. Reurer (0.-M.), professeur agrégé à l’Université d’Helsingfors, membre de diverses Sociétés savantes, Grüwiksgatan, 4, à Helsingfors (Fin- lande). — Hémiptères. Ricaarn (Jules), licencié ès-sciences physiques et naturelles, rue Saint Guillaume, 16, à Paris. — Entomologie générale. Rose (Henri), docteur en médecine, rue des Secours, 25, à Saint-Josse- ten-Noode. — Lépidoptères. *RoeLors (W.), artiste peintre, Rynstraat, 20, à La Haye. — Coléoptères (Cureulionides). Roun (Paul), étudiant, avenue de la Toison d’Or, 67, à Saint-Gilles-lez- Bruxelles. — Coléoptères. Rousseau (Ernest), étudiant, rue Vautier, 20, à Ixelles. — Coléoptères et Lépidoptères. *Sauveur (Jules), secrétaire général du Ministère de l'Intérieur et de l'Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. — Faune entomologique de Belgique. CXXXVIIT Scott (Robert), Miller street, à Richmond (Victoria, Australie), — Coléop- tères (Rhynchophores). Senizcor (Maurice), avocat, membre de la Société entomologique de France, rue de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères. Séys-Lonccaamps (baron Edmond de), sénateur, membre de l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés savantes, boulevard de la Sauvenière, 54, à Liège. — Névroptères (principalement Odonates) et Lépidoptères d'Europe. SEVERIN (Guillaume), dessinateur, rue de Robermont, 29, à Liège. — Coléoptères, Dytiscides du globe. Suarp (David), membre de plusieurs sociétés savantes, à Wilmington, Dartford, Kent (Angleterre). — Coléoptères. Simon (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc., Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 56, à Paris. — Entomologie générale, Arachnides. Simsox (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères. SiviLe (Armand), étudiant, rue des Vingt-Deux, 16, à Liège. — Lépi- doptères (Catocala et Orphidères). SraneserG (Jacob), docteur en philosophie, professeur agrégé à l’Université, membre des Sociétés entomologiques de France, Stettin et Suisse, à Gèfle (Suède). — Hémiptères, Lépidoptères et Névroptères. SrauniNcer (D° Otto), à Blasewitz, près Dresde (Saxe). — Lépidoptères d'Europe. TascuenserG (D° Otto) à Halle (Saxe prussienne). — Entomologie générale, Diptères. TeimLinck (J.), professeur de mathématiques et de sciences naturelles aux Écoles normalesde Bruxelles, rue du Jardinier, 31, à Molenbeek- Saint-Jean. — Entomologie générale. Triror (Édouard), chef de bureau à l'administration communale de Schaerbeek, rue de l'Orient, 19, à Etterbeek. — Lépidoptères et Coléoptères. Tosquixer (Jules), inspecteur-général du service de santé de l’armée en retraite, rue d'Écosse, 4, à Saint-Gilleslez-Bruxelles.—Hyménoptères. TournieR (Henri), membre de la Société entomologique de France, villa Tournier, à Peney, près Genève. — Coléoptères. Taigu DE Terbonck (Joseph du), étudiant, rue du Poivre, 2, à Malines. — Coléoptères (Carabiques, Rhynchophores), Lépidoptères (genre Vanessa). Van Beneoen (Edouard), docteur en sciences naturelles, membre de l’Académie royale de Belgique, professeur de zoologie et d’anatomie comparée à l'Université de Liége, ruc des Augustins, 43, à Liège. — Entomologie générale, biologie, embryogénie, Crustacés etAnnélides. Van Bever (Alfred), sous-lieutenant à l'École d'application, à la Cambre, près Bruxelles. — Coléoptères. Van CaupenuouT (François), instituteur communal, rue du Gouvernement provisoire, 19, à Bruxelles. — Entomologie générale, Coléoptères. Vanpernoor (Louis), instituteur communal, rue de Mérode, 137, à Bruxelles. — Coléoptères. CXXXIX VANDERVELDE (Paul), docteur en sciences naturelles, rue du Prince-Royal, 72, à Ixelles. — Entomologie générale. Van Neron (Prosper), docteur en droit, candidat-notaire, rue Saint- Guidon, 54, à Anderlecht, — Insectes utiles et nuisibles à l’agriculture. Van Secvezr (Edmond), pharmacien, membre de la Société royale de Botanique, boulevard des Arbalétriers, 112, à Malines. — Entomo- logie générale, mœurs des insectes, galles et gallicoles, genre Donacia, Lépidoptères. Van Tricur (Rév. P. Victor), professeur de Sciences naturelles à l’Institut Saint-Ignace, rue des Récollets, 11,à Anvers.—Entomologie générale. Vaux (Émile de), ingénieur au chemin de fer de l’État, rue du Parnasse, 15, à Ixelles. — Lépidoptères d'Europe. Verpiani-Banpi (Luigi), membre des Sociétés entomologiques d'Italie et de France, via Ricasoli, 52, à Sienne (Italie). — Coléoptères. Verueccen (Henri), directeur de l’École moyenne de l’État à Maeseyck. — Insectes de Belgique. Weyers (Joseph-Léopold), membre de diverses Sociétés savantes, à Padang (Sumatra), et rue Joseph IT, 35, à Bruxelles. — Coléoptères (Buprestides). WaLLaIN (D.), instituteur communal et géomètre juré à Trivières, près Bracquegnies (Hainaut). — Entomologie générale, Colèoptères. Membres correspondants. MM. Gosanz (Joseph), docteur, inspecteur de l’enseignement primaire à Klagenfurt (Carinthie). Kôüppex (Fr.-Th.), employé au ministère, Grande Morskaya, 21, St. Pétersbourg. Marseuz (abbé S.-A. de), membre de diverses Sociétés savantes, boule- vard Pereire, 271 (porte Maillot), Ternes, à Paris. PackarD (Dr A.-S.), professeur de zoologie et de géologie, Bronn Univer- sity, Providence, Rhode-Island (États-Unis). PazLanpr (baron Henri de), Oranjestraat, 4, à la Haye. Perez Arcas (Laureano), professeur de zoologie à l’Université, membre de l’Académie royale des sciences, calle de las Huertas, 14, à Madrid. Rocenuorer (Aloïs), conservateur au Musée impérial d'Histoire naturelle de Vienne, secrétaire de la Société Imp. et R. Zoolog.-Botan., Josefstädterstrasse, 19, à Vienne. Scupper (Samuel), bibliothécaire adjoint au Havard College, à Cambridge, Massachusets (États-Unis de l'Amérique du Nord). [CE Membres associés. MM. BarLer (Émile), étudiant, rue Regnier, 16, à Liège. — Lépidoptères de Belgique. BenTrann (Emile), étudiant, chaussée de St. Pierre, 105, à Etterbeek. — Coléoptères de Belgique. CxL CanpËze (Léon), étudiant, à Glain, près Liège. — Lépidoptères, spéciale- ment Bombycides. CarioN (François), étudiant, rue Linnée, 77, à Saint-Josse-ten-Noode. — Entomologie générale. Canton DE Wiarr (Maurice), étudiant, rue Bosquet, 59, à Saint-Gilles lez- Bruxelles. — Lépidoptères. Coucre (Édouard), étudiant, chaussée de Tervueren, 22, à Etterbeek. — Coléoptères. Coucre (Louis), étudiant, chaussée de Tervueren, 22, à Etterbeek. — Coléoptères. Coyon (A.), professeur à l’athénée royal, à Dinant. — Entomologie générale. DE GLAIN (Paul), rue Godecharles, 14, à Ixelles. — Coléoptères. De Raeck (Léon), étudiant, avenue d’Auderghem, 215, à Etterbeek. — Coléoptères et Lépidoptères. Nucarme (Aimé), professeur à l’école moyenne de Thuin (Hainaut). — Entomologie générale. Ducuer (Maurice), étudiant, rue du Parc, 17, à Liège. — Lépidoptères. GéRaRD (Jules), étudiant, rue des Prémontrés, 6, à Liège. — Lépidoptères. GErNAERT (Léon), étudiant, rue d’Arlon, 5, à Ixelles. — Coléoptères. Hemwecu (Auguste), instituteur communal, rue des Six Jetons, 23, à Bruxelles. — Lépidoptères. Kraus (Mathias), instituteur des prisons, route d’Arlon, à Luxembourg. — Entomologie générale. Lamorre (Arthur), instituteur à l’école moyenne, rue Potagère, 25, à Saint-Josse-ten-Noode. — Entomologie générale. Mess (Alfred), Boulevard des Arbalétriers, 119, à Malines. — Coléoptères (Cicindélides et Carabides). Méise (Jules), étudiant, rue Faider, 16, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères. Morrarts (Charles de), étudiant, Boulevard Piercot, 32, à Liège. — Lépidoptères. NaceLmackers (Gérard), étudiant, Boulevard d’Avroy, 27, à Liège. — Lépidoptères. Oun (Henri), étudiant, 425 rue de la Loi, à Bruxelles. — Coléoptères et Lépidoptères. Rosie (François), instituteur communal, président de l’Union agricole et horticole de Forest et du Cercle pédagogique de Bruxelles, à Forest, près Bruxelles. — Entomologie générale. RoeLors (Paul), étudiant, rue Delin, 56, à Anvers. — Coléoptères. SCHAMBERGER (Pierre), attaché à l’athénée royal, rue de lAgneau, 10, à Anvers. — Entomologie générale. Siquer (Jean-Michel), instituteur à l’école moyenne de Huy. — Entomo- logie générale. STROOBANT (Raphaël), sous-officier du Génie, à Berchem (province d'Anvers). — Coléoptères. Van Cawrexuour (Victor), élève à l’école militaire, à La Cambre. — Cololéoptères. Membres décédés. BELLIER DE LA CHAVIGNERIE, membre effectif. Bourpon (Jules), id. Donckier DE DonceeL (Charles), id. Eucers (G), id. Miepez (Joseph), id. CARE Ur Lu TABLE DES COMPTES-RENDUS. a ——— : . CNe L ; A Pages Organisation administrative pour l’année 1888 . . . IV DÉGTICE ARE AN NIET ELA URI eut plis ia à V Énumération of the Van Volxem collection of the Ryncota contained in the Brussel’s Museum. — M. W. L. Distant. . . vil Additions à la faune belge; relevé statistique des collections du Musée Royal d'Histoire naturelle. — M. Preudhomme de Borre. XII Déariceidu février LéSS UE AUEMNENUE «0; nus ve prolp0, XV Trois Polyphylla de la Chine. — M. L. Fairmaire . . SE XVI Note sur la découverte à Lanklaer (Campine limbourgeoise ) du Gamphocleis glabra Herbst. — M. C. Bamps . . oO CD XVIII Additions à la faune belge. — M. Preudhomme de Borre. she XXII Séance que tmars SSSR UNE Lee boul in) XV Sur l’hivernation de deux espèces d’Odonates. — M. Edm. de Sélys- MORE CAMES ARE NE Re te le, À XXVII DeHRCedURT AVE LOS EM el. AN TS EUX XIX Diagnose d’une nouvelle espèce de Thysanoptères. — M. E. Bergroth. XXX Essai de catalogue des Staphylinini (Fauvel) de la DETREE d’An- vers. — M. P. Roelofs- 0" NII XXXI Additions à la faune belge. — M. Preudhomme de Borre. AA XXXVI SEARCETOMANlOSS : US UUR ONON :, … XX XVIT Sur le flacon de chasse à cyanure. — M. Weyers, . , XXX VIII Liste des Passalides recueillis en 1872 par feu Camille Van Volxem pendant son voyage au Brésil. — M. Preudhomme de Borre . . XLI Additions à la faune belge. — M. Preudhomme de Borre. . . . XLII SÉAHEBUU UD LOS RER" | << à XLIIT Sur le flacon de chasse à cyanure de potassium. — M. A. de Bormans. XLIII SEancedu vuillet LSSS EU. Le - . . + |. OXEMI Additions à la faune belge. — M. Preudhomme de Borre. . . XLVII Odonates recueillis aux îles Loo-Choo par feu M. pie Cas — M. Edme de Sélys-Longchamps . . . XLVIL Notice nécrologique sur feu CHARLES Moore DE AD FEL, LM F7 11200 de Sélys-Longchamps . . . . . + + LIII CXLIV Séance du 4 2001188814 PE CNE Re Séance du 23 septembre 1688 1 RE Une Psychide inédite de l'Afrique, ÆEumeta Moddermanni — MF. J. M. Heylaerts 2.0 oc . Noctuelle inédite de Pile de Sumatra, Enioeera Ciuysenaeri. — M. EF. J. M. Heylaerts Sur l’ichneumon muaculiferus Tischbein, — M. J. Tosquinet . . Buprestides du Musée de Calcutta. — M. Ch. Kerremans. Additions à la faune belge. — M. Preudhomme de Borre. Manifestation en l’honneur de M. FoLoexr, trésorier . $ ance du 13 octobre 1888 . . . . . Notice nécrologique sur feu J. P. Miccière. — M. F. J. M. Heylaerts. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre Brachycerus ol. (B. madecassus et Lafertei). — M. Péringuey : Enumération of the Van Volxem collection of the Rhyneote ne in the Brussel’s Museum, part. III. — M. W. L. Distant . Sur le Bembidium as Febr. et les formes voisines. — M. A. Preudhomme de Porre. : Annolations pour la faune belge. — M. Preudhomme 6 Be . Séance du 3 novembre 1888 0e ANNE Notice nécrologique sur Euc. BeLLier DE LA CHAviGneRIE. — M. Edm. de Sélys-Longchamps . . Essai du catafogue des Lune Hiierties Gale ucini et Haiti- cini de la province d'Anvers. — M. P. Roelofs. . . . . Séance du 1° décembre T888 ML RO OUI MIT UT RENE Description d’une espèce nouvelle du genre Dasycerus Brongn. (D. Grouvellei). — M. Belon è : Annotations pour la faune belge. — M. Preddhomme ‘de Bore : Assemblée générale du 26 décembre 1888 . Ouvrages reçus pour la bibliothèque du 1° décembre 1887 au 26 décembre ESS MIS EN ER NE Liste des membres de la Société . . . . . .. Table des Compte-rendus MOMENT LVII LIX LIX LXI LXII LXIII LXIX LXX LXXIII LXXIV LXXVII LXXVIIL LXXXIII LXXXIX XCI XCI XCII XCVII XCVIL XCIX CII CXV CXXXI CXLIII EELTA 2 0° Ento + o um D [an] Fes T0 LIU LC - not}. GC Severeuyns ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE TOME TRENTE-TROISIÈME. AT BRUXELLES AU SIÈGE DELA SOCIÉTÉ MUSÉE ROYAL" D'HISTOIRE NATURELLE BRUXELLES & LETPZIG LIBRAIRIE C. MUQUARDT TH. FALK, SUCCF. \S ORAN IMSTTzz V W Le Irona MUSÉE YŸ ARR SET ET aie A AVIS. Le prix des tomes Là VIT des Annales à été fixé à cinq francs; celui des tomes VITE à XIV à dix francs ; celui des tomes XV à XX à quinze francs; celui des tomes suivants à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). Le prix de la Table générale des 50 premiers volumes des Annales est fixé à 5 francs. Le prix de la collection des tomes F à XXX avec la Table générale de ces volumes est fixé à 250 francs. Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs à l’année de leur réception jouissent d'une réduction d'un tiers de la valeur. On peut s'abonner aux comptes-rendus mensuels des séances de la Société au prix de cinq francs par an. S’adresser au trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 10, à Bruxelles. Les membres de la Société sont priés de porter ceci à la connaissance de tous ceux qui pourraient avoir intérêt à s’abonner. La cotisation des membres de la Société est fixée à seize francs. Les membres étrangers peuvent se libérer en une fois de toute cotisa- tion, moyennant un versement de deux cents francs. Les membres associés, résidant en Belgique, payent céng francs par an, et reçoivent seulement les comptes-rendus des séances. Ils ne peuvent être membres associés que depuis l'âge de 15 jusqu'à celui de 25 ans, sauf lorsqu'ils font partie du personnel enseignant moyen, normal et primaire, ou aussi quand ils sont fils ou frères d’un membre effectif, habitant avec eux. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI. Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société n’en assume aucunement la responsabilité. mg —__———— a — m7 — Gand. imp, C/Annoot-Braeckman, Ad. Hoste, succt ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE POHEGIQUTE —TS—-— TOME TRENTE-TROISIÈME. BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE BRUXELLES & LEIPZIG LIBRAIRIE C. MUQUARDT TH. FALK, SUCC. — 1589 HYMENOPTÈRES EPORPERSEL DES SCOLIDES MONOGRAPHIE DES ESPÈCES BUROPÉBANES ET DES CONTRÉES LIMITROPHES DU GENRE AIRIS ES Qi NS DRE ESES par HE, TOURNIER DE GENÈVE. —"<“QO<<0<— GENRE TIPHIA Fuge. Tiphia Fabr. et auteurs. Bethylus Fabr. Pronotum et métathorax grands, tronqués perpendiculairement. Ailes supérieures avec une cellule radiale; celle-ci au moins toujours en partie ouverte à son extrémité chez les ©; fermée à ce même point chez les G': deux cubitales, la première reçoit la première nervure récurrente, la deuxième reçoit la seconde nervure et reste éloignée du bout de l’aile. Mandibules unidentées. Antennes moniliformes chez les Q; ne montrant à l’œil que 12 articles, le deuxième étant recu par le premier qui le cache; chez les elles sont filiformes et les treize articles sont visibles, le deuxième n’étant pas cache dans le premier. Abdomen © n’offrant que six segments visibles sur la partie dorsale, le septième enfoui dans le sixième; ' abdomen avec sept segments visibles sur la partie dorsale, deuxième segment impres- sionné tranversalement à la base et carnèlé au fond de l'impression; chez quelques espèces, le premier segment est muni à sa partie supérieure et vers le milieu environ de sa longueur, d’une carène ou sorte d'empâtement transversal, lisse; chez les autres, il est simplement arrondi, sans carène ni empätement. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIII. 2 HYMENOPTÈRES La Q est munie d’un aiguillon piquant et caché. Pattes fortes, robustes, tibias spinulés; cuisses chez les © plus ou moins épaissies et aplaties. Corps plus ou moins pubescent, plus ou moins ponctué. L'on connaît actuellement vingt-deux espèces de l’Europe et des pays limitrophes; mais seulement l’un des sexes pour quelques-unes d’entre elles. Une partie de ces espèces ont un aire géographique étendu. Les T'. femorata Fabr. et 7. minuta Van der Linden, sont signa- lées de Scandinavie, d'Angleterre, d'Allemagne, de Belgique, de France, d'Italie, de Sicile et de Suisse. La 7. morio Fabr. n'a pas été trouvée en Scandinavie par M: Thomson, quoiqu’elle soit citée de Finlande par Smith, dans le Catalogue of Hymenopt. insects etc.; elle manque, ou paraît manquer en Belgique, d’après Van der Linden et Wesmael ; elle n’est citée que des environs de Paris par Lepeletier; elle existe en Italie, en Angleterre, en Allemagne, en Hongrie et en Suisse. La 7. rujficornis Lepeletier paraît habiter principalement les contrées méridonales de l’Europe; décrite par Lepeletier sur des exemplaires qui lui ont été envoyés de Gênes par Spinola; elle a été trouvée depuis en Algérie par Lucas (le G° seulement); puis elle est citée de Montpellier et de Hyères par Dours, dans son Cata- logue des Hyménoptères de France; enfin, Kirchner, dans son Catalogus Hymenopterorum Europaea, cite cette espèce comme trouvée en Allemagne. Les 7. major Mocsäry et 7”. Olcesei Tourn. sont confinées au sud de l'Espagne et au Maroc. T. brevipennis Lucas, 7’. Lethierryi Tourn., 7. Putoni Tourn., T. Algira Moscäry n’ont jusqu'à présent été rencontrées qu’en Algérie. | Je n'ai vu les 7’. semipolita Tourn., 7. lativentris Tourn., et T. Austriaca, Tourn. (Variété de 7. femorata Fabr.?) que de Hongrie. La 7. polita Costa, signalée d’Italie, a été capturée a Mendrisio par M. Frey-Gessner ; je l’ai trouvée à Peney, environs de Genève, avec les 7°. laeviceps Tourn., 7. rugosa Tourn., 7. infima Tourn. et distincta Tourn. Les Beckeri Tourn. et Sareptana Tourn. ne me sont connues que de la Russie méridionale; 7. Caucasica Mocsäry provient du Caucase. Enfin, 7. fulvipennis Smith a été récoltée en Albanie, Serbie et Italie méridionale. FAMILLE DES SCOLIDES. 3 TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE TIPHIA Far. Femelles(l). Ailes complètes, entières. Cellule radiale des ailes antérieures toujours ouverte, au moins en grande partie, à l’extrémite. A. Premier segment de l'abdomen offrant à sa partie supérieure, vers le milieu environ de sa longueur, une carène trans- versale lisse. Il semble à l'œil, que la surface du segment, est refoulée de l'avant à l'arrière, pour former cette carène, ou mieux, cet empätement transversal. I. Ailes tres foncées, d’un brun noirâtre avec un reflet violet; nervures presque noires. T. Olcesei Tour. Andalousie, Tanger. IT. Aïles un peu enfumées, mais jamais noires brunes, ou vio- lacées, nervures noirâtres. a. Métanotum offrant sur le disque trois carènes longitu- dinales, mal définies, mal limitées, au moins pour deux d’entre elles; la médiane seule est régulière et atteint presque le bord postérieur du segment. T. morio FABR. Suisse, France, Allemagne, Italie, b. Métanotum offrant sur le disque trois carènes longitu- dinales, bien régulières, bien distinctes; les latérales courbées et assez rapprochées postérieurement, pour ne laisser entre elles à ce point, qu’un espace équivalant à la moitié de celui qui existe à leur partie antérieure. T. Beckheri TouRN. Sarepta, Astrakan. III. Ailes hyalines, légerement teintées de jaune; nervures rouge de rouille clair; stigma brun fonce. T. fulvipennis SMITH. Italie, Albanie, Serbie. B. Premier segment de l’abdomen, sans carène ni empâtement transversal à sa partie supérieure. I. Pattes intermédiaires et postérieures rouge de rouille, ou au moins, les cuisses postérieures de cette couleur. a. Ailes hyalines, ou très faiblement enfumées. (1) Pour faciliter l'étude de ces insectes, je donne séparément un tableau pour les © et un pour les o. 4 HYMENOPTÈRES 2. Nervures des ailes et stigma noires, ou d’un brun foncé. 1. Tête fortement, grossièrement et densément ponc- tuée. + Métanotum mat, regulierement et assez forte- ment chagriné coriacé, surtout entre les carènes longitudinales qu’il offre sur le disque. T. femorata FaBr. Suisse, France, Allemagne, Italie. + Métanotum un peu brillant, très faiblement et finement chagriné; sa surface laisse voir quelques points épars, surtout de chaque côté des trois carènes médianes. T. semipolita Tour. Hongrie. 2. Tête brillante, lisse, presque sans ponctuation, n'offrant que quelques rares points épars, très fins, invisibles à l'œil nu. T. laeviceps Tourx. Peney près Genève, Suisse. 6. Nervures des ailes et stigma, d’un jaune roussâtre. Tête assez fortement, mais pas tres densément ponctuée. T. Sareptana Tourx. Sarepta, Astrakan. b. Ailes enfumees. T, Austriaca Tour. Variété de femorata FABR. ? Autriche méridionale. Il. Pattes intermédiaires et postérieures noires, ou parfois d'un noir brun; jamais en partie ou entièrement rouge rouille. a. Écaillettes des ailes rouges ou ferrugineuses. T. polita CosrTa. Italie méridionale, Peney près Genève, Mendrizio. b. Écaillettes des ailes noires. æ«, Cellule radiale, entièrement ouverte à son extrémité. T. ruficornis Spin. Italie, France, Algérie, Allemagne. BG. Cellule radiale en partie fermée à son extrémité. T. minuta VAN D. Linp. Suisse, Angleterre, France, Belgique. Ailes incomplètes, rudimentaires. A. Pattes noires. I. Ponctuation très forte, très grosse, très serrée. T. Lethierryi Tour. Algérie, Bône. FAMILLE DES SCOLIDES. 5 II. Ponctuation beaucoup moins forte, peu serrée. T. Putoni TOURN. Algérie, Bône. B. Pattes rouges. T. brevipennis Lucas. Algérie Mâles. Cellule radiale des aïles antérieures fermée à l'extrémité. A. Premier segment de l'abdomen offrant à sa partie supérieure, vers le milieu environ de sa longueur, une carène transver- sale lisse. Il semble à l’œil que la surface du segment est refoulée de l'avant à l’arrière, pour former cette carène ou mieux, cet empâtement transversal. I. Pattes noires. a. Cellule radiale, moins allongée vers le bout de l'aile que la deuxième cubitale. à «. Ailes très fortement enfumées. T. Olcesei ToUuRN. Andalousie, Tanger. B. Aïles hyalines. T. morio FABR. Suisse, France, Allemagne, Italie. b. Cellule radiale plus allongée vers le bout de l’aile que la deuxième cubitale. 4. Deuxième segment abdominal deux fois aussi large qu’il est long. T. lativentris Tour. Hongrie. 6. Deuxième segment abdominal une fois et demie aussi large qu’il est long. 1. Ailes hyalines; stigma au moins deux fois aussi long qu'il est large dans le milieu. T. rugosa TouRN. e Peney près Genève. 2. Ailes enfumées; stigma large, arrondi, une fois et un quart seulement, aussi long qu’il est large dans le milieu. Taille petite. T'. infima ToURN. Peney près Genève. IT. Pattes, au moins en partie rouge rouille. T. distincta TouRN. Peney près Genève. B. Premier segment de l'abdomen sans carene ni empätement transversal à sa partie supérieure. I. Pattes au moins en partie rouge de rouille ou ferrugineuses. 6 HYMENOPTÈRES a. Cellule radiale plus allongée vers le bout de l’aile, que la deuxième cubitale. Cuisses intermédiaires et postérieures, ou au moins ces dernières rouge de rouille. T. femorata FABR. Angleterre, Suisse, France, Allemagne, Italie. b. Cellule radiale pas plus allongée vers le bout de l'aile que la deuxième cubitale. Toutes les cuisses noires ou d’un brun foncé; une partie des tibias rouge de rouille ou ferrugineux. T. polita CosTA. Italie méridionale et Peney près Genève. IT. Pattes noires, ou d’un brun fonce. «. Cellule radiale plus allongée vers le bout de l’aile ae la deuxième cubitale; ailes hyalines. T. femorata FABr. Variété villosa FaBr. Peney près Genève, Martigny, Valais. B. Cellule radiale moins allongée vers le bout de l’aile que la deuxième cubitale ; ailes enfumées. T. minuta VAN D. Lip. Suisse, France, Belgique, Italie, Russie. OBSERVATION. Je n’ai pas pu comprendre dans ce tableau, les Tiphia major Mocsäry, T'iphia Caucasica Mocsary; et Ziphia Algira Mocsäry; ces espèces me sont restées inconnues en nature et par suite, je ne puis leur assigner une place certaine. Les caractères indiqués par l’auteur, ne sont pas suffisants pour cela. I. AILES COMPLÈTES ENTIÈRES. A. Le premier segment de l’abdomen offre à sa partie supérieure, vers le milieu environ de sa longueur, une carène ou empâtement transversal, lisse. 1. Tiphia Olcesei nov. sp. Q Corps noir, brillant; extrémité des antennes, faiblement bru- nâtre en dessous; assez densément pubescent, pubescence d'un gris argenté, paraissant plus longue que chez #orio Fabr. Tête très grossièrement ponctuée, subvariolée; pronotum très grossièrement et très densément ponctué sur sa partie äntérieure, ponctuation subconfluente; son bord postérieur lisse, brillant. Mesonotum plus densément, plus grossièrement ponctué que le segment précédent, les points gros, variolés, ne laissent entre eux, que de très minces espaces lisses, brillants; au milieu du bord antérieur, la ponctua- FAMILLE DES SCOLIDES. 7 tion laisse une petite place transversale, étroite, lisse et brillante, qui a la forme d’un croissant très allongé. Scutellum grossièrement et assez densément ponctué. Metanotum très finement coriacé sur son disque; fortement et grossièrement chagriné près de ses bords latéraux, surtout près des angles postérieurs; les bords latéraux et le bord postérieur sont assez finement rebordés; les côtés laté- raux, vus de dessus, n’offrent pas à l’œil une ligne droite ou un peu convexe, mais, au contraire, apparaissent concaves, ce qui fait que les angles postérieurs se montrent plus saillants en dehors; le bord postérieur n’est pas régulièrement arqué, mais est formé de deux lignes droites, qui obliquent antérieurement, jusqu’à ce qu’elles recontrent les carènes longitudinales du disque; ces der- nières sont toutes trois très nettement accusées, régulières et atteignent toutes le bord postérieur du segment, elles sont subpa- rallèles et à peine plus rapprochées entre elles postérieurement, qu’elles ne le sont antérieurement. 1" segment de l’abdomen pourvu en dessus d’une carène trans- versale lisse, vers le milieu de sa longueur ; la ponctuation est répartie comme chez morio Fabr., mais toute celle-ci, plus grosse, plus forte, paraissant par conséquent plus serrée. Écailles des ailes noires, lisses, brillantes ; ailes très fortement brunâtres, offrant par place un reflet noir violacé. Pattes noires, pubescence argentée, éperons des tibias intermé- diaires et postérieurs jaune de rouille, ceux des tibias antérieurs jaunâtres. Deuxième article du funicule des antennes(3°, le 2° étant enfoui dans le 1 et par suite invisible) à peine plus long, que la moitié du troisième ; ce dernier un peu plus long que le quatrième. même coloris que la © ; pubescence blanche, plus abondante, un peu plus longue, ponctuation de tout le corps encore plus abondante que chez l’autre sexe, plus forte, subrugueuse sur les premiers segments abdominaux. Deuxième article des antennes à peine aussi long que la moitié du suivant. Ailes fortement enfumées, montrant par place un léger reflet violacé; cellule radiale fermée à son extré- mité, où elle est tronquée en biais, elle n’est pas aussi longuement prolongée sur l’aile que la deuxième cubitale; mais comparée à celle de la T'iphia morio Fabr., elle est plus allongée et plus étroite, chez la 7. Olcèsei Tourn., la cellule radiale est visiblement plus longue depuis le stigma jusqu’à son extrémité, que le stigma . même, tandis que chez T'iphia morio Fabr., elle est à ce même point, à peine aussi longue que le stigma. Longueur : 15 à 22 mm. Patrie : Andalousie, Tanger (Maroc). Inspecté : 80,2 &. J’ai le plaisir de dédier cette espèce à M. G, Olcèse, de Tanger. 8 HÉMYNOPTÈRES 2. Tiphia morio Fabr. Tiphia morio Fabr., Syst. Piez. p. 235. — Panz., Faun. Germ., 55, 1. — Van d.Lind., Obs. p. 280, 3. — Shuck., loss. Hym pare Lepel., Zym. II], 557, 7. — Nyland, Ap. Boreal, p. 32, 2.— Saussure, Voya. Turkestan, 1], V® part. p. 31, pl. IL. fig. 13 ©, G.— Gribodo, Contrib. all. Stud. spec. Ttal. d. gen. Tiphia, p. 4 et 6. Bethylus morio, Panz. Ærit. Revis, p. 134. Q Corps noir, brillant, extrémité des antennes en dessous, pointe des mandibules et parfois extrémité des tarses antérieurs rouge de rouille plus ou moins foncé; assez densément pubescent, la pubescence grise un peu longue, surtout sur la tête et sur la partie antérieure du pronotum, et aux bords postérieurs des seg- ments abdominaux. Vertex assez grossièrement, mais peu densé- ment ponctué, cette ponctuation plus espacée près des ocelles, ce qui fait que cette partie apparaît plus lisse et plus brillante que le reste de la tête. Pronotum assez densément et grossièrement ponctué à sa partie antérieure. son bord postérieur lisse, brillant. Mesonotum grossièrement et assez densément ponctué; au milieu de son bord antérieur, l’on voit un petit espace triangulaire lisse et brillant. Scutellum lisse, brillant, n’offrant que quelques points gros et épars. Metanotum uniformément mat, assez fortement coriacé, n’offrant sur sa surface ni ride, ni ponctuation régulière, les bords latéraux vu de dessus sont presque droits, légèrement cintrés extérieurement, paraissant un peu convexes, surtout posté- rieurement; finement bordés, ainsi que le bord postérieur, celui- ci arqué intérieurement; sur le disque l’on voit 3 fines carènes longitudinales subparallèles, la médiane est la plus nettement définie, elle est lisse, assez régulière et atteint presque le bord postérieur, les latérales sont peu visibles, très irrégulières et par- fois interrompues. Abdomen poli, brillant; le premier segment pourvu en dessus d’une carèene transversale lisse, vers le milieu de sa longueur ; il est assez finement et peu densément ponctué à sa partie antérieure et subperpendiculaire ; la partie postérieure subhorizontale est assez fortement et assez densément ponctuée, surtout latéralement et près du bord postérieur; 2e segment à ponctuation assez forte et assez dense, semblable à celle du 1°; 3° et 4° à ponctuation un peu plus fine et plus serrée que celle du 2°; 5° plus densément et plus fortement ponctué, la ponctuation presque confluente sur les côtés du segment; 6° grossièrement et densément ponctué sur sa partie antérieure, la ponctuation devient confluente et se trans- FAMILLE DES SCOLIDES. 9 forme par place en rides longitudinales ; extrémité finement coriacée, roussâtre. Écailles des ailes noires, lisses, brillantes ; ailes légère- ment enfumées. Pattes noires, à pubescence d’un gris argenté, éperons des tibias ferrugineux ainsi que les cils des tarses antérieurs. Deuxième article des antennes, un peu plus court que le troisième ; celui-ci sub-égal en longueur à chacun des suivants. & Entièrement noir; pubescence d’un gris roussâtre, un peu plus abondante que chez l’autre sexe; ponctuation plus forte, plus serrée que chez la © surtout sur la tête, où elle est très serrée, ce qui rend la surface mate, à l’exception d’une petite place triangulaire lisse et brillante devant l’ocelle antérieure. Deuxième article des antennes, aussi long que la moitie du troisième. Aïles hyalines, cellule radiale des ailes antérieures fermée à son extré- mité, où elle est tronquée en biais et moins longuement prolongée sur l’aile que la deuxième cubitale; elle est à peine aussi longue, depuis le stigma jusqu'à son extrémité supérieure, que le stigma lui même. Longueur : 12 à 22 mm. Patrie : Suisse, Angleterre, France, Allemagne, Italie. Inspecte : 40Q et 38 &. OBSERVATIONS. La forme que je viens de décrire est-elle iden- tique aux exemplaires inspectés par Fabricius et qu’il tenait d'Espagne? C’est un point que je ne puis pas éclaircir, sa descrip- tion étant insuffisante pour eela. Ici, cette espèce est vulgaire et j’ai souvent pris les deux sexes en copulation; c’est durant les mois de juillet et d’août qu’on la rencontre en grand nombre, butinant sur les ombellifères en com- pagnie de la 7”. femorata Fabr.; elle n’est pas craintive et se laisse facilement capturer; mais malheur au doigt qui saisit maladroi- tement la ©, il ne tarde pas à sentir son aiguillon qui produit une douleur fort vive, mais heureusement peu durable. 3. Tiphia Beckeri nov. Sp. Q Cette espèce est très voisine de la 7. morio Fabr., avec laquelle elle peut être facilement confondue; elle a le même coloris, mais elle est d’un aspect plus brillant. Téte aussi fortement ponc- tuée que chez morio Fabr., mais à ponctuation plus espacée, surtout aux tempes, derrière le sommet des yeux. Pronotum plus grossièrement et plus densément ponctué à sa partie antérieure que chez l’espèce précédente; sa partie postérieure lisse, brillante, est très étroitement brunâtre à son bord apical; mésonotum gros- sièrement mais peu densément ponctué, ponctuation laissant 10 HYMÉNOPTÈRES entre elle des espaces lisses brillants, plus grands que chez morio Fabr.; le scutellum offre des points plus gros et plus nombreux que chez l'espèce précitée; le métanotum a les côtés subparallèles, un peu plus fortement bordés que chez morio Fabr.; le bord posté- rieur est un peu moins arqué, plus fortement bordé; la surface supérieure est très finement chagrinée, mate et offre au milieu 3 lignes longitudinales bien régulières, bien distinctes; les latérales sont bien visibles sur toute leur longueur, elles partent antérieure- ment de chaque côté du postscutellum et se rapprochent peu à peu postérieurement, en se courbant au point de ne laisser entre elles à leur extrémité postérieure, qu’un espace égal à la moitié de celui existant à leur partie antérieure ; la carène médiane est lisse, bril- lante, un peu plus épaisse que les latérales, elle est abrégée peu après le milieu de sa longueur; de chaque côte du metanotum près des bords latéraux, l'on voit une élévation longitudinale, peu sail- lante, mais plus lisse et plus brillante que le reste du segment. La ponctuation des 2 premiers segments abdominaux, est plus forte, mais pas plus serrée que chez morio Fabr., cependant elle y est plus condensée en une ligne transversale près du bord postérieur; 3° et 4° segments à ponctuation plus fine et un peu mieux serrée que celle du 2° segment; 5° et 6e ponctuës comme chez l’espèce précédente. Écailles des ailes noires, lisses, brillantes; ailes un peu moins enfumées que chez morio Fabr., les nervures plus foncées, presque noires, stigma noir, pattes noires, éperons des tibias anté- rieurs et cils des tarses de cette même paire de pattes d’un jaune blanchâtre, éperons des tibias intermédiaires et postérieurs ferru- gineux. Deuxième article des antennes aussi long que les deux tiers du suivant. G'; entièrement noir, pubescence plus longue et plus abondante que chez la ©, d’un gris argenté; ponctuation des téguments un peu plus forte que chez l’autre sexe, mais pas plus serrée, ce qui fait que le dessus du corps apparait plus brillant que chez le G' de T. morio Fabr. Antennes un peu plus allongées, moins fortes que chez les espèces voisines, deuxième article à peine plus long que la moitié du troisième. Ailes très légèrement enfumées, pas aussi hyalines que celles de 7’. morio Fabr.; cellule radiale fermée à son extrémité, où elle est tronquée en biais et moins longuement pro- longée sur l’aile que la deuxième cubitale; elle est un peu plus longue, depuis le stigma jusqu'à son extrémité supérieure, que le stigma lui-même. Longueur : 12 à 15 mm. Patrie : Sarepta, Astrakan. Inspecté : 6 © et 2 &. FAMILLE DES SCOLIDES. 11 4. Tiphia fulvipennis Smith. Tiphia fulvipennis Smith. Descriptions of new species of Hyme- noplera, in the collection of the British museum. London 1879, p. 186. Q Corps noir, antennes rougeñtres en dessous vers l'extrémité, mandibules d’un brun rouge, plus foncées vers la pointe. Ponctua- tion du corps, à peu près, comme chez la 7. morio Fabr., métano- tum plus fortement chagriné que chez cette espèce; les trois carènes longitudinales, sont toutes trois bien visibles et régulières sur toute leur longueur ; les latérales sont parallèles, elles ne sont pas plus rapprochées à leur extrémité postérieure qu’à leur partie antérieure; la carène médiane est entière, non abrégée postérieure- ment. La moitié postérieure du sixième segment abdominal, est d’un jaune roux, très finement chagrinée, coriacée. Les écaillettes des ailes, sont noires, très lisses, très brillantes. Aïles hyalines légèrement teintées de jaune; nervures rouge de rouille clair; stigma brun fonce. G' D’après Smith, il est d’une taille un peu inférieure et il est plus finement ponctué que la Q. Longeur : 12 à 14 mm. Patrie : Italie méridionale, ma collection, Albanie, Serbie, d’après Smith. OBSERVATIONS : Je n’ai inspecté que deux exemplaires de cette espèce, ils cadrent exactement, avec la brève description de l’auteur. 5. Tiphia lativentris nov. sp. © Inconnue. & Corps, antennes, mandibules, pattes et tarses entièrement noirs; corps brillant, paré d’une pubescence médiocrement longue, médiocrement serrée, grisâtre. Tête un peu brillante, pas très densé- ment ponctuée, mais ponctuation bien nette, bien marquée, elle est plus serrée au devant de la tête, surtout auprès de l'insertion des antennes; mieux espacée et moins forte autour des ocelles. Prono- tum fortement, grossièrement et densément ponctué à sa partie antérieure, presque lisse à son bord postérieur, surtout vers le milieu de sa largeur; mesonotum lisse, brillant, paré d’une ponctuation assez régulièrement disposée, grosse, forte, un peu plus serrée antérieurement que postérieurement; scutellum et post- scutellum à ponctuation disposée comme celle du mésonotum, mais un peu moins forte; métanotum un peu retréci postérieurement, mat, finement, densément et très également chagriné coriacé, cette sculpture très uniforme sur toute sa surface, même entre les carènes 12 HYMENOPTÈRES longitudinales du disque; ces dernières, bien marques, toutes trois entières, bien régulières, les latérales un peu obliques et légèrement courbées, la partie convexe tournée contre la carène médiane; elles se rapprochent peu à peu postérieurement au point de ne laisser entre elles à cette place, qu’un espace équivalant au deux tiers de celui qui existe à leur partie antérieure; bord postérieur du métanotum fortement bordé par une carène assez tranchante, un peu cintrée et dont la partie convexe est tournée intérieurement. Abdomen lisse, brillant, à premier segment muni en dessus, vers le milieu de sa longueur d’une carène transversale bien accusée ; derrière celle-ci le segment est densément grossièrement et forte- ment ponctué, surtout latéralement; une ligne transversale un peu convexe, située un peu après la carene transversale et le bord postérieur sont lisses, brillants et n’offrent que quelques points épars; ce segment est relativement plus étroit que chez les autres espèces du même groupe, il est à peine aussi large à son bord posté- rieur, que la moitié de la largeur du segment suivant; les côtés en sont presque parallèles depuis la carène submédiane transversale jusqu’au bord postérieur ; le deuxième segment est large, à bords latéraux régulièrement courbés, surface convexe, brillante, peu fortement et peu densément ponctuée, surtout postérieurement où la ponctuation devient peu à peu plus faible et plus écartée; immé- diatement avant le bord postérieur, elle devient plus forte et se condense en une ligne transversale mal définie ; l'impression trans- versale, de la partie antérieure de ce segment, est fortement carnèlée, surtout au milieu où la carnelure est plus étendue; les segments trois, quatre, cinq et six ont une ponctuation analogue à celle que l’on voit sur la base du deuxième, mais elle devient de plus en plus serrée et plus forte, sur le sixième elle coule ensemble et se montre par place en rides longitudinales, grossières; le septième a une ponctuation serrée, grosse, confluente, qui se transforme en rides longitudinales peu régulières. Écailles des ailes grandes, noires, lisses et brillantes; ailes subhyalines ou tres faiblement enfumées:; stigma noir, médiocrement développe, deux fois aussi long comme il est large, nervures des ailes d’un brun foncé; cellule radiale étroite, lancéolée, plus étendue sur l’aile que la deuxième cubitale et étroitement arrondie à son extrémité. Antennes médiocrement longues, atteignant lorsqu'elles sont ren- versées en arrière, le bord postérieur du pronotum, deuxième article plus étroit, mais à peine plus court que le troisième. Pattes fortes, médiocrement velues de poils gris, éperons des tibias bruns. Longueur : 7 à 10 mm. Patrie : Hongrie. Inspectés : 10 exemplaires. FAMILLE DES SCOLIDES. 13 OBSERVATIONS. Cette espèce ressemble à première vue, à un petit exemplaire G' de la 7. morio Fabr. ou à un grand exemplaire G' de la 7. femorata Fabr. variété villosa Fabr., mais de la première, dont elle a la structure du premier segment abdominal, elle se laisse facilement séparer par la conformation de la cellule radiale; de la seconde, on la reconnaîtra en inspectant le premier segment de l’abdomen, qui chez 7, wlosa Fabr. est simplement arrondi en dessus, sans carène transversale; enfin des deux elle se distingue par l’ampleur du deuxième segment de l’abdomen. 6. Tiphia rugosa nov. sp. Q Inconnue. c Cette espèce est tres voisine de la précédente, elle a le même coloris, mais elle est parée d’une ponctuation plus forte et plus serrée et d’une pubescence d’un gris argent plus abondante. Tête peu brillante, parce que la ponctuation y est serrée et forte, elle est aussi dense et aussi forte au sommet de la tête près des ocelles, qu’autour de l’insertion des antennes; au milieu de la face, l’on voit une ligne étroite, lisse, brillante, un peu creusée, qui part de l’ocelle antérieur et qui se prolonge jusqu’entre les antennes. Pronotum, meésonotum, scutellum et postscutellum, à ponctuation disposée comme chez l’espèce précédente, mais plus forte, plus grosse et par suite paraissant un peu plus serrée; métanotum moins rétréci postérieurement que chez l’espèce précédente, mat, fortement et assez grossièrement rugueux, subréticulé entre les lignes longitudinales du disque et de chaque côté d’elles ; celles-ci régulières, lisses, les latérales plus saïllantes que la médiane, nulle- ment courbées, mais se rapprochant régulièrement et faiblement en: arrière, au point de ne laisser entre elles qu’un espace équivalant à la moitié environ de la distance qui les sépare antérieurement ; la carène médiane est entière, forte et bien accusée antérieurement, mais affaiblie et amincie peu à peu en arrière; bord postérieur du métanotum à peine arqué, presque droit, fortement bordé par une carène saillante et tranchante. Abdomen lisse, brillant, plus étroit que chez l'espèce précédente, le deuxième segment étant à peine une fois et demie aussi large que le segment précédent; le premier segment est moins allongé, moins parallèle latéralement que celui de la 7°. Zativentris; la ponctuation des segments abdominaux est disposée de même, mais elle est plus forte, plus grosse, à l'exception du septième segment, qui est moins grossièrement ponctué ridé. Écailles des ailes, noires, grandes, lisses, brillantes ; ailes hyalines, stigma noir, moins développé que chez 7°. lativentris; nervures noires, cellule radiale assez étroite, plus étendue sur l'aile que la 14 HYME NOPTÈRES deuxième cubitale et arrondie à son extrémité, relativement moins longue que chez l’espèce précédente. Antennes un peu plus longues que chez 7° lativentris ; lorsqu'elles sont renversées en arriere, elles dépassent visiblement le bord postérieur du pronotum ; deuxième article des antennes faiblement plus étroit que le troisième et environ de moitié moins long que lui. Pattes robustes, assez fortement velues de blanc; éperons des tibias, bruns clair. Longueur : 8 à 9 mm. Patrie : Peney pres Genève. Inspecté : 4 exemplaires. OBSERVATIONS. Cette espèce est très voisine de la précédente, elle s’en distingue cependant facilement, par sa forte ponctuation, surtout sur la tête et par la sculpture du métanotum ; l’abdomen est moins large et la cellule radiale des ailes antérieures est moins lancéolée, plus courte; dans l'espèce présente, elle est à peine une fois et demie aussi longue du stigma jusqu’à son extrémité que le stigma lui même; tandis que chez 7°. lativentris elle est à ce même point, presque deux fois aussi longue que lui. 7. Tiphia infima nov. sp. Q Inconnue. d Noir, brillant; pointe des mandibules, genoux et tarses d’un brun rougeûtre très foncé; corps finement et brièvement pubescent de gris roux. Tête grossièrement et irrégulièrement ponctuée, la ponctuation serrée pres du point d'insertion des antennes, plus clairsemée autour des ocelles; le chaperon est couvert d’une ponctuation serrée, peu grosse, confluente, ce qui le rend mat. Pronotum lisse, brillant, marqué antérieurement et latéralement d’une ponctuation forte, peu serrée ; mésonotum, scutellum et post- scutellum brillants, irrégulièrement mais fortement ponctués; métanotum mat, irrégulièrement et finement chagriné, spiracules petits, arrondis; les lignes longitudinales du disque sont visibles sur toute leur longueur, les latérales sont bien accusées, non cour- bées et presque parallèles, l’espace qu’elles laissent entre elles à leur extrémité postérieure est presque égal à celui existant à leur partie antérieure; la médiane est très fine et peu visible, quoique entière ; le bord postérieur du métanotum est finement bordé, par une carène étroite, mais assez saillante. Abdomen à premier segment comme chez les autres espèces du groupe, c’est-à-dire, avec une carène transversale, située presque au milieu de sa partie supérieure, derrière cette carène, le segment est fortement, gros- sièrement ponctué, la ponctuation est par place, confluente longitu- dinalement; une ligne transversale un peu convexe, située un peu FAMILLE DES SCOLIDES. 15 après la carène sus énoncée et le bord postérieur sont lisses et brillants; le segment est un peu arrondi latéralement, sa plus grande largeur est située un peu après le milieu et de ce point il se rétrécit faiblement jusqu’au bord postérieur; deuxième segment deux fois environ aussi large que le premier, brillant, à ponctuation fine, peu serrée, surtout postérieurement où elle est à peine visible; les segments suivants sont un peu plus densément et un peu plus forte- ment ponctués, le septième est rendu mat par une ponctuation médiocre, mais très serrée et confluente, qui laisse au milieu du disque, une petite ligne longitudinale lisse, mate ; la pubescence des derniers segments est noirâtre. Écailles des ailes de grandeur moyenne, noires, brunes sur les bords, brillantes. Ailes un peu enfumées, stigma noir brunâtre, relativement grand, large, à peine une fois et un quart aussi long qu’il est large; nervures brunes, cellule radiale se prolongeant surl’aile au delà de la deuxième cubi- tale, mais malgre cela peu allongée, elle est à peine deux fois aussi longue que large, arrondie à son extrémité. Antennes fortes, atteignant lorsqu'elles sont renversées en arrière, l'extrémité posté- rieure des écailles des aïles; deuxième article presque aussi large que le troisième, à peine moins long que lui. Pattes assez fortes, finement pubescentes de gris, éperons des tibias d’un gris brunâtre, les postérieurs plus clairs, un peu transparents. Longueur : 4 1/2 à 5 mm. Patrie : Peney près Genève. Inspecté : 3 exemplaires. OBSERVATIONS. Cette espèce, rapellele G' de la 7'.minuta V.d.L., mais la structure du premier segment abdominal et la forme de la cellule radiale l’en séparent nettement. Des très petits G' de la T. villosa Fabr. on la reconnaîtra à la sculpture du premier segment abdominal. qui chez cette dernière espèce n'offre que quelques points fins, épars sur sa partie postérieure ; sans carène transversale. 8. Tiphia distincta nov. sp. Q Inconnue. G, Corps noir, brillant, finement et assez brièvement pubescent de blanc; mandibules noires; palpes d’un roux clair; antennes noires ; pattes rouge de rouille à l’exception des cuisses antérieures qui sont noirâtres ou d’un brun foncé, tarses légèrement brunâtres. Tête fortement et densément ponctuée surtout en avant et de chaque côté près du bord interne des yeux, la ponctuation est aussi forte, mais un peu moins serrée devant les ocelles; chaperon muni au milieu de son bord antérieur de deux petits tubercules dentiformes, entre ces tubercules le bord est un peu échancré; la surface du 16 HYMÉNOPTÈRES chaperon est un peu concave, mate est très densément ponctuée. Pronotum très brillant, fortement et grossièrement ponctué excepté au milieu de son bord postérieur, où il est presque lisse; méso- notum, seutellum et postscutellum très brillants, marqués de quelques gros points épars, plus abondants sur le postscutellum; métanotum un peu brillant, quoique assez fortement chagriné; les lignes longitudinales du milien du disque sont fines, entières, bien marquées, droites et subparallèles, les latérales un peu plus fortes que la médiane; bord postérieur du segment un peu arqué, la convexite de l’arc tournée en dedans, finement bordé par une carène mince, bien accusée. Abdomen brillant, quoique plus fortement ponctué que chez les espèces voisines; premier segment à bords latéraux faiblement mais régulièrement courbés; sur son disque est une carène transversale, submédiane, derrière celle-ci tout le segment est grossièrement et fortement ponctué, cette ponctuation est encore plus serrée immédiatement après la carène trans- versale et un peu avant le bord postérieur, celui-ci est lisse, brillant, sans ponctuation appréciable; deuxième segment large, rappelant la forme de celui de la 7. Zativentris, convexe, assez fortement, assez densément et régulièrement ponctué sur toute sa surface, jusqu’au bord postérieur où la ponctuation n’est pas plus fine que sur les autres parties du segment; la ponctuation des troisième, quatrième, cinquième segments est à peu près la même, mais elle est un peu plus serrée; sur les sixième et septième elle est un peu plus grosse, devient confluente et se transforme en rides longitudinales qui lais- sent entre elles, sur le milieu du septième une fine ligne lisse et mate. Écailles des ailes de grandeur moyenne, d’un brun foncé, plus claires sur les bords; ailes légèrement enfumées, stigma grand, noir ; nervures noires, cellule radiale prolongee sur l'aile un peu au-delà de la deuxième cubitale, arrondie à son extrémité, deux fois aussi longue comme elle est large. Antennes assez fortes, atteignant lorsqu'elles sont couchées en arrière, la partie antérieure des écailles des ailes ; deuxième article visiblement plus étroit que le troisième, mais à peine plus court que lui. Pattes fortes, pubescentes de roux. Longueur: 5 à 6 mm. Patrie: Peney près Genève. Inspecte: 2 exemplaires. OBSERVATIONS. À premiere vue, l’on est tenté de prendre cette espèce, pour un petit & dela 7. femorata Fabr. dont elle a le même coloris ; mais, sa forme générale est plus large, plus trapue, l'abdomen rappelle celui de la 7°. Zativentris et la structure du premier segment abdominal ne permet pas de les confondre. L'on pourrait aussi vouloir réunir cette espèce, dont je ne décris eh FAMILLE DES SCOLIDES,. 17 que le G'; à la ©, de la 7. laeviceps que je décris plus loin; mais, les caractères tirés de la ponctuation de la tête, de la sculpture du premier segment de l'abdomen et de la forme de la cellule radiale s’y opposent nettement, quoique les deux espèces aient beaucoup de ressemblance par la taille et le coloris. À ce groupe appartiennent peut être les espèces suivantes : Tiphia major Mocsäry, Hyménoptera nova Europæa et Exotica 1883, p. 20, n° 25, de Gibraltar. Tiphia Caucasica Mocsäry, 1. c., p. 21, n° 26, récolté par H. Leder au Caucase. Tiphia Algira Mosäry, L. c., p. 21, n°27, Constantine, Algérie qui me sont restées inconnues en nature. L'auteur ne mentionne pas la structure du premier segment abdominal, il se pourrait donc, que, quoique voisine de 7. morio Fabr., une ou plusieurs d’entre elles ne possèdent pas sur le premier segment abdominal, la carène transversale qui caractérise ce groupe; elles entreraient alors dans le groupe suivant. Les trois espèces décrites par M. Mocsäry paraissent très voisines de 7°. morio Fabr.; car l’auteur les compare toutes à cette espèce; d’après lui, elles diffèrent par les caractères que je vais énoncer. 9. Tiphia major Mocsäry. Par une taille plus grande, une forme plus robuste; la tête et le thorax plus large; par la ponctuation plus forte, plus dense; les antennes plus courtes, la carène médiane du métanotum plus abrégée. Les ailes sont subhyalines, ou très faiblement enfu- mées. 10. T. Caucasica Mocsary. Par la pubescence de la tête et du pronotum, longue, noire ; le métanotum, rudement coriacé, rugueux; à carène médiane bifide, l’espace compris entre les 3 carènes longtudinales du disque, forte- ment coriace, rugueux. Les ailes sont un peu enfumées, avec le stigma et les veines brunes. 11. T. Algira Mocsary. Par le corps plus large; les antennes courtes, le funicule de celles-ci rouge, le front grossièrement ponctué; les 3 carènes du métanotum bien distinctes ; les tarses ferrugineux. Les ailes sont un peu enfumées, avec le stigma poix et les veines fusco- testacees. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXHII. 2 18. HYMENOPTÈRES B. Premier segment de l’abdomen sans carène ni empâtement transversal, à sa partie supérieure. 12. Tiphia femorata Fabr. Tiphia femorata Fabr., Syst. Ent., p. 353, 1, ©. — Rossi, Faun. Eirus., II, 67, 828. — Panz., Faun. Germ., p. 53, 3. — Latr., Jist. Nat., XIII, 267. — Jurine, Zym., p. 149, t. 9, f. 11. — Spin., Zns. Lig., I, 81, 1. — Lepell. et Serv., Fancy. Wéth.,X,655.— Van d.Lind., Obs. Zym.d Eur., p.279, 1. — Schuck, Foss. Hym., p. 39, 1, GQ. — Lepel., Zym., II, 073, 1, pl. 36, f. 2, ©. — Nyland, 4p. Boreal, p. 19, 1. — Wesm., Æym. Fouis. Belg., p. 23, 1, G Q. — Costa, Faun. d. Reg. d. Napol., p. 23, 1. — Schenck, Besch. d. i. Nassau aug. Grabo, p. 282, (p. 282), fig. XXVII, XXVIII, XXXI. — Thomson, /Zym. Scand., III, p 124, Q. — Saussure, Voyag. Turkestan, I, V° part., p. 32, pl. II, f. 14, GQ. — Gribodo, contrib. all. Stud. spec. Ital. d. Gen. Tiphia, p. 4 et 6. Bethylus femoratus Panz., Faun. Germ.; Krit. Revis. IT, 134, Q. Var. Tiphia villosa, Fabr., Syst. Ptez., p. 235, 22, &. — Latr,, Hist Nat" XI, 2067: Van dinde, Os pr280%2) Tiphia femorata Thomson, ÆZym. Scand., III, p. 124, &. Pethylus villosus Panz., Faun. Germ., 98, 16. © D’un noir brillant, extrémité inférieure des antennes, pointe des mandibules, genoux des pattes antérieures, tous les tarses et extrémité du dernier segment abdominal d’un brun plus ou moins rougeûtre; cuisses et tibias des pattes intermédiaires et postérieures rouge de rouille; corps assez densément pubescent, la pubescence longue, grise, un peu plus claire sur les pattes et sur les segments abdominaux que sur les autres parties du corps. Tête fortement, grossièrement et assez densément ponctuée, la ponctuation est un peu plus serrée de chaque côté près des yeux et un peu moins forte sur le sommet de la tête. Pronotum fortement et densément ponctué sur sa partie antérieure, la ponctuation est par place un peu confluente; la partie postérieure est lisse, brillante, sans ponc- tuation appréciable, parfois avec une faible teinte brunàtre; les côtés sont lisses, brillants et n'’offrent que quelques gros points épars. Scutellum et postscutellum lisses, brillants, marqués de quelques points médiocres, peu serrés. Métanotum mat, densément et très également chagriné coriacé ; cette sculpture est très uniforme entre les carènes longitudinales du milieu du disque, mais un peu plus faible de chaque côté d’elles; entre les carènes externes et les bords latéraux du segment, l’on observe un petit espace de forme ovalaire, moins chagriné, faiblement brillant et légèrement convexe; FAMILLE DES SCOLIDES. 19 bords latéraux et bord postérieur finement bordés par une carène étroite, mais bien accentuée, surtout au bord postérieur; carènes du milieu du disque bien nettement marquées, parallèles et toutes trois entières, les latérales presque aussi distancées entre elles à leur extrémité postérieure qu’elles le sont à leur partie antérieure; parfois, l’on aperçoit de chaque côté et tout auprès de la carène médiane, une petite carène supplémentaire un peu plus faible que la carène principale, mais cependant bien visible. Abdomen poli, brillant ; le premier segment est sans carène trans- versale, il apparaît vu de dessus, quatre fois aussi large qu’il est long à son champ supérieur; il est éparsément et très finement ponctué, surtout antérieurement; un peu avant le bord postérieur la ponctuation est un peu plus forte et elle est condensée en une ligne transversale assez régulière, elle est aussi plus forte et plus serrée le long des bords latéraux. Deuxième segment à ponctuation assez analogue à celle du premier, mais un peu plus forte; elle laisse un espace transversal presque lisse environ aux deux tiers de la longueur du segment, puis après cet espace lisse, immédiatement avant le bord postérieur se présente une ligne transversale, ponc- tuée ; les segments suivants, sont plus fortement et plus densément ponctués, la ponctuation est subconfluente, surtout sur la partie postérieure des quatrième et cinquième, sur le sixième elle se trans- forme en rides longitudinales à sa partie antérieure ; la partie postérieure de ce même segment est mate, excessivement finement coriacée, ridée longitudinalement. Écailles des ailes d’un noir bru- nâtre ou noires. Ailes un peu enfumées, nervures et stigma d’un brun noirâtre. Deuxième article des antennes, des trois quart aussi long que le suivant. G' généralement un peu plus petit que la ®, quoique quelques exemplaires soient aussi grands que les exem- plaires moyens de celle-ci. La ponctuation est généralement un peu plus forte que chez la ©, la sculpture du métanotum est plus gros- sière, il en résulte que les trois lignes longitudinales du disque, tout en étant entières et bien visibles sur toute leur longueur sont un peu moins nettement détachées du fond. Les segments abdominaux, sont moins larges relativement à leur longueur que chez la ®, surtout le premier qui est à peine deux fois aussi large, vu de des- sus, qu’il est long à son champ supérieur; la ponctuation de ce segment et des suivants varie un peu selon la grandeur du sujet; chez les grands exemplaires elle est un peu plus forte que chez les petits; le septième segment offre à son extrémité supérieure, une petite carène longitudiale étroite et brillante. Antennes assez fortes, atteignant lorsqu'elles sont couchées en arrière, le bord postérieur des écailles des ailes; deuxième article visiblement plus étroit que le suivant et les deux tiers environ aussi long que lui. Ailes hyalines, 20 HYMENOPTÈRES stigma noir, assez grand, deux fois aussi long qu'il est large; nervures noires ou d’un brun fonce, cellule radiale fermée à son extrémité, faiblement plus prolongée sur l'aile que la deuxième cubitale, arrondie au bout; une fois un tiers aussi longue que le stigma en la mesurant depuis celui-ci jusqu’à son extrémité. Longueur : © 9 à 18 mm. : G' 4 1/2 à 13 mm. Patrie : Suisse, Angleterre, Allemagne, France, Italie. Inspecté : 50 © : 39 G\. Variété 7°. villosa. Fabr. Je n'ai vu que le ( de cette variété; malgré des recherches assidues, il m'a été impossible de trouver une 7°. femorata Fabr. 9, avec les pattes noires. Je possède dans ma collection, tous les passages du & de 7. femorata Fabr., c’est-à-dire avec les pattes intermédiaires et postérieures d’un rouge de rouille, jusqu’au G' de T. villosa Fabr., qui a les pattes entièrement noires. Chez quelques exemplaires, le rouge des pattes se réduit à une petite tache mal limitée sur les cuisses postérieures; chez d’autres, le rouge ne se montre qu’au côté interne des mêmes cuisses. La forme, la sculpture, la pubescence, sont exactement les mêmes, que chez T. femorata Fabr. G'. Les ailes sont hyalines, la cellule radiale est arrondie au bout et s’étend faiblement plus sur laile que la deuxième cubitale. J’ai toujours trouvé ces \, mêlés à des © de 7°. femorata Fabr., sans cependant les surprendre en copulation, au contraire, je dois dire que les couples que j'ai surpris dans cette fonction sont G' et Q avec les pattes rouges. Cette variété paraît, au moins aux environs de Genève, plus rare que le type. Van der Linden dit (Observ. p. 11), que les 7’. oillosa Fabr., G qu’il a inspectées, ont la cellule radiale et la deuxième cubitale, à égale distance du bout de l'aile, ou que même, la radiale serait moins allongée que la 2° cubitale, il dit également que la nervure qui ferme la seconde cubitale chez les Q rencontre le bord postérieur de la radiale à peu près à angle droit. Je ne retrouve ces caractères chez aucun des exemplaires que j’ai sous les yeux. Thomson (ÆZymen. Scand. t. III, p. 124), décrit le G' de la T. femorata Fabr., avec les pattes entièrement noires, ce qui constitue justement, la variété 7°. villosa Fabr., il ne parait pas avoir connu le avec les pattes postérieures rouges. 13. Tiphia semipolita nov. sp. @ Le coloris de cette espèce est exactement le même que celui de l'espèce précédente, mais les ailes sont hyalines, les nervures et le FAMILLE DES SCOLIDES. 21 stigma sont moins foncés. La pubescence sur la tête et le pronotum est d’un noir brunâtre, elle est d’un gris clair sur les autres parties du corps. Tête densément et grossierement ponctuée, ponctuation plus serrée que chez femorata Fabr. surtout au sommet de la tête. Pronotum moins fortement, moins densément ponctué sur sa partie antérieure que chez l'espèce précédente, la ponctuation non con- fluente, bord postérieur lisse. Mésonotum comme chez 7. femorata Fabr.; ponctuation cependant, un peu moins grosse. Scutellum et postscutellum presque lisses, n’offrant que quelques points rares et fins. Métanotum très finement coriacé entre les carènes longitu- dinales du milieu du disque, presque lisse de chaque côté d’elles, n’offrant à ces places, que quelques points épars peu appréciables à l’œil nu ; bords latéraux finement carénés offrant une dépression oblique environ aux deux tiers postérieurs de leur longueur ; bord postérieur assez fortement caréné, arqué, la convexité de l’are tournée intérieurement ; les trois carènes sur le milieu du disque sont bien accusées, saillantes, lisses et brillantes, la médiane est sillonnée à sa partie antérieure ce qui, à cette place, la rend bifide, elle est peu à peu atténuée jusqu'aux deux tiers de sa longueur, où elle est abrégée ; les latérales sont entières, régulières et convergent postérieurement, jusqu’à ne laisser entre elles à ce point, qu’un espace à peine plus large que la moitié de la distance qui les sépare antérieurement. Abdomen poli, brillant; le premier segment, vu de dessus, est au plus, trois fois et demie aussi large qu’il est long sur son champ supérieur; éparsément et très faiblement ponctué au milieu, plus fortement latéralement et postérieurement où la ponctuation forme une faible ligne transversale avant le bord postérieur ; deuxième segment à ponctuation plus faible, plus écartée que chez 7. femorata Fabr., les segments suivants à ponctuation analogue, mais un peu plus faible que celle que l’on observe chez cette dernière espèce. Écailles des ailes noires. Deuxième article des antennes un peu plus étroitet des deux tiers environ aussi long que le suivant. g Inconnu. Longueur : 12 à 20 mm. Inspecté : 6 Q. Patrie : Hongrie. 14. Tiphia laeviceps nov. sp. Q Corps noir, tres brillant; antennes noires en dessus et d'un rouge ferrugineux en dessous à partir du troisième article; mandi- bules rouge de rouille, noires à la pointe; pattes antérieures d'un brun de poix, avec les genoux et les tarses plus clairs ; pattes inter- médiaires et postérieures rouge de rouille clair; tarses un peu 2e HYMENOPTÈRES brunâtres; éperons des tibias d’un rouge de rouille un peu jaunâtre; partie postérieure du sixième segment abdominal, brun de poix. Pubescence très éparse, médiocrement longue, d’un gris argent tres clair, presque blanche sur l'abdomen. Tête lisse, brillante, ne montrant sous un fort grossissement, que quelques points épars très fins. Pronotum faiblement et éparsément ponctué sur sa partie antérieure, sa partie postérieure est lisse. Mésonotum presque lisse, n’offrant que quelques points épars assez forts. Scutellum brillant, marqué de points fins, très espacés. Métanotum d’un brillant soyeux, presque lisse, surtout latéralement de chaque côté des carènes longitudinales du milieu du disque; entre les carenes, l’on voit une fine ponctuation assez serrée, qui sous un bon grossisse- ment, fait apparaître cette place comme étant tres finement chagrinée; les trois carènes sont toutes très nettement accusées quoique tres fines, elles sont bien régulières; celle du centre est un peu plus forte que les latérales, ces dernières sont rapprochées postérieurement au point de ne laisser entre elles, à cette place, qu’un espace au plus égal aux deux tiers de leur écartement à leur partie antérieure. Abdomen très brillant, premier et deuxième segment n'offrant qu’une ponctuation tres faible, éparse; devant le bord postérieur du premier segment, l’on voit une fine ligne trans- versale formée par une ponctuation condensée et un peu plus forte que celle des autres parties du segment. Les troisième, quatrième et cinquième segments sont plus densément, mais tout aussi fine- ment ponctués que les deux précédents ; le sixième est couvert à sa base d’une ponctuation fine, serrée, confluente longitudinalement, ce qui fait que cette partie apparaît comme finement substriée. Écailles des ailes d’un brun de poix, brillantes. Ailes presque hyalines, très faiblement troublées, nervures et stigma rougâtres ; cellule radiale fermée à son extrémité, sur un quart de sa largeur et aussi avancée sur l'aile que la deuxième cubitale. Deuxième article des antennes à peine plus court que le troisième; le quatrième est presque aussi long que les deux précédents réunis. G' Inconnu. Longueur : 5 à 6 mm. Patrie : Peney, près Genève, Begnin, Vaud, au pied du Jura. Inspecté : 4 Q. OBSERVATIONS. Cette espèce a la taille de la 7. minutaV.d. L.Q. Mais on l’en distinguera facilement par son coloris ; la cellule radiale quoique fermée en partie à son extrémité, comme chez minuta, est relativement plus allongée ; la forme de cette même cellule, la tête non ponctuée etc.; empêcheront qu’elle soit confondue avec les petits exemplaires de la 7°. femorata Fabr. dont elle a le coloris. FAMILLE DES SCOLIDES. 23 15. Tiphia Sareptana nov. sp. Q Corps noir, brillant, à pubescence blanche, soyeuse, assez longue; antennes noires, à peine teintées de brun en dessous, mandibules brunâtres pres de l'extrémité; pattes antérieures noires, avec les genoux, l’extrémité des tibias et les tarses d’uu brun ferru- gineux ; cuisses et tibias des pattes intermédiaires et postérieures rouge de rouille vif, tarses des mêmes paires de pattes, brunâtres ; dernier segment abdominal rouge brunâtre à l’extrémite. Tête brillante, à ponctuation assez forte, mais passablement espacée, laissant entre elle, surtout sur le front et le sommet de la tête, des espaces larges, lisses et brillants ; elle est plus serrée de chaque côté près des yeux. Pronotum assez fortement mais peu densément ponctué à son bord antérieur , le bord postérieur est lisse, brillant, étroitement brunâtre. Mésonotum brillant, médiocrement et peu densément ponctué. Scutellum brillant, lisse, n’offrant que quelques points épars. Métanotum lisse, sans sculpture appréciable, même avec un grossissement moyen, il faut une forte loupe pour distinguer quelques vestiges d’une ponctuation embrouillée et mal définie; bords latéraux assez fortement rebordés, faiblement convergents en arrière et un peu échancrés avant l'angle postérieur; bord postérieur, finement mais bien nettement bordé par une carène vive; les trois carènes discoidales sont fines, mais bien régulières, très nettement marquées, droites et entières, les latérales convergent postérieurement et ne laissent entre elles à leur extrémité posté- rieure, qu’un espace à peine plus large que la moitié de celui qui existe à leur partie antérieure. Premier segment de l’abdomen poli, brillant, finement et éparsément ponctué sur le disque, la ponctuation est un peu plus forte et plus serrée le long des bords latéraux et au devant du bord postérieur où elle est condensée en une fine ligne transversale; deuxième segment poli, brillant, à ponctuation assez fine et éparse, à peine plus serrée avant le bord postérieur que sur le disque; troisième et quatrième segments un peu moins brillants, à ponctuation plus forte et plus serrée que sur les segments précédents; cinquième presque mat, fortement et grossièrement ponctué, ponc- tuation subconfluente longitudinalement; sixième fortement ponctué ridé à sa partie antérieure, finement coriacé à son extrémité. Écailles des ailes noires, brillantes. Ailes hyalines, légèrement teintées de jaune, nervures et stigma jaune de rouille. Deuxième article des antennes, subégal en longueur au troisième. g Inconnu. Longueur : 10 à 15 mm. Patrie : Serepta et Astrakan. Inspecté : 6 Q. 24 HYMÉNOPTÈRES 16. Tiphia austriaca nov. sp. (? femorata Fabr. variété). Q Corps noir, brillant ; pubescence assez longue, peu serrée, d’un blanc d’argent ; antennes noires, faiblement brunâtres en dessous ; milieu des mandibules d’un rouge ferrugineux ; pattes antérieures noires, avec les genoux très faiblement brunâtres, éperons des tibias de cette paire de pattes blancs jaunâtres, trans- parents, cils des tarses antérieurs bruns foncés ; cuisses et tibias des pattes intermédiaires et postérieures rouge de rouille clair, éperons de ces mêmes paires de pattes ferrugineux ; tarses brun foncé ; dernier segment abdominal un peu brunâtre à l'extrémité. Tête à ponctuation forte, mais beaucoup moins serrée que chez T. femorata Fabr., surtout aux tempes. Pronotum fortement et densément ponctué à sa partie antérieure, lisse, poli et bril- lant à sa partie postérieure. Mésonotum lisse et brillant, n’offrant sur son disque que quelques gros points épars. Scutellum lisse, brillant, marqué sur le milieu de quelques gros points épars; le long des bords latéraux et postérieur l’on voit une rangée de points gros et plus serrés que sur le reste de la surface. Métanotum très finement coriacé, brillant, faiblement bordé et bisinué latéralement ; bord postérieur bordé par une carène régu- lière, assez forte et brillante, devant celle-ci tout auprès d’elle, l’on voit quelques points bien marqués et assez serrés ; les trois carènes longitudinales du milieu du disque sont entières, bien marquées, régulières, lisses et brillantes ; les latérales convergent faiblement en arrière et laissent entre elles, à leur partie postérieure, un espace équivalant aux deux tiers de la distance qui les sépare à leur partie antérieure. Abdomen poli, brillant, à ponctuation répartie comme chez l’espèce précédente, mais mieux marquée, mieux accusée. Écailles des ailes d’un noir profond, brillantes. Ailes enfumées, nervures et stigma noirs. Antennes épaisses, passablement renflées au milieu ; deuxième article d’un tiers moins long que le troisième, celui-ci épais, plus large que long. G' Inconnu. Longueur : 12 à 14 mm. Patrie : Autriche méridionale. Inspecté : 2 ©. OBSERVATIONS. Cette espèce, quoique voisine de la 7. femorata Fabr., me parait cependant distincte par la sculpture de son méta- thorax, les ailes enfumées etc. ; mais, n’en ayant inspecté que deux exemplaires, il vaudra mieux la laisser provisoirement figurer comme une variete de l’espèce précitée. FAMILLE DES SCOLIDES. PS 17. Tiphia polita Costa. Tiphia polita Costa, Faun. d. Reg. d. Napol., p. 26, 2, t. XX, f. 5, Q, 1851. — Tiphia ruficornis Klug, Schenk. Beschreib.der in Nassau auf. Grabvespen (Jahrbuch d. Vereins f. Natur- kunde im Herzog. Nassau, 1857), p. 285, fig. XXIX. Q Corps noir, tres brillant; tres finement et très éparsément pubescent de gris, pubescence un peu plus longue sur l’abdomen que sur la tête et le thorax. Mandibules rouge de rouille; palpes jaunâtres; antennes noires, d’un rouge testacé en dessous et à la pointe, à l'exception du premier article qui est entièrement noir. Écailles des ailes d’un rouge ferrugineux ; moitié apicale du sixième segment de l'abdomen de cette même couleur. Pattes noires ou d'un brun très foncé, tibias antérieurs, parfois les genoux et les tarses de toutes les pattes, d’un brun rougeâtre; éperons des tibias ferru- gineux. Tête brillante, peu fortement et peu densément ponctuée, surtout autour des ocelles. Pronotum brillant, assez fortement et densément ponctué au bord antérieur, lisse et brunâtre au bord postérieur. Mésonotum, scutellum et postscutellum brillants, la ponctuation y est subrégulièrement espacée, forte et peu serrée. Métanotum mat, soyeux, sans sculpture appréciable à l’œil nu ; à l’aide d’un fort grossissement, on le voit tres finement réticulé et paré de quelques points fins, épars: les côtés latéraux sont subpa- rallèles, à peine bordés; le bord postérieur est nettement bordé d’une carène étroite, assez saillante, au bord antérieur de laquelle on voit quelques très courtes et fines rides longitudinales ; les trois carènes longitudinales du milieu du disque sont bien marquées, entières, parallèles, lisses et brillantes. Abdomen très brillant, premier segment à peine deux fois aussi large à son bord postérieur qu'il est long à son champ supérieur, très finement et très éparsé- ment ponctué sur le disque, marqué devant le bord postérieur d’une fine ligne transversale un peu concave et assez fortement ponctuée ; deuxième segment finement et peu densément ponctué, la ponc- tuation est un peu plus forte, et un peu plus serrée vers les bords latéraux et avant le bord postérieur, elle forme à ce point une fine ligne transversale ; les segments troisième et quatrième ont une ponctuation disposée à peu près de même, mais plus forte et plus serrée; les cinquième et sixième, ce dernier seulement à sa partie antérieure, sont fortement et densément ponctués, la ponctuation est confluente longitudinalement et se transforme en rides irrégu- lières; l’extrémite du sixième segment est mate, très finement coriacée. Antennes assez fortes, deuxième article faiblement plus étroit que le troisième, et presque aussi long que lui, troisième 26 HYMEÉNOPTÈRES subégal au suivant. Ailes enfumées, cellule radiale entièrement ouverte. Stigma brunâtre, nervures jaunâtres. G, Même coloris que la ©; à l'exception des antennes et du dernier segment abdominal, qui sont entièrement noirs, les tibias et les tarses antérieurs et intermédiaires sont aussi parfois d’un rouge plus vif. Écailles des ailes brunes, un peu plus claires et rougeâtres vers les boris. Nervures des ailes et stigma bruns. La pubescence est un peu plus abondante que chez la Q et la ponctuation tout en étant répartie de même, est un peu plus forte et par suite, paraît plus abondante. Le métanotum est un peu plus court que celui de la ©, la sculpture est un peu mieux accentuée, les lignes longitudi- nales du milieu du disque sont comme chez l’autre sexe. Le septième segment de l’abdomen montre, à son extrémité supérieure, une fine et courte ligne lisse, mate, brunâtre. Ailes hyalines, stigma assez grand, deux fois aussi long que large; cellule radiale fermée et arrondie au bout, n’atteignant pas tout à fait sur l’aile le niveau de la deuxième cubitale. Antennes fortes, atteignant, lorsqu'elles sont couchées en arrière, le bord postérieur des écailles des ailes; deuxième article un peu plus étroit que le troisième, un peu plus court que lui. Longueur : Q 6 à 8 mm. & 5 à 7 mm. Patrie : Italie méridionale, Peney près Genève. Inspecté : 15 Q et 22 &. OBsERvATIONS. M. Costa n’a décrit que la Q de cette espèce, le G' lui étant resté inconnu. 18. Tiphia ruficornis Lepel. Tiphia ruficornis Lepel., (7. wnicolor, pin. Spin litt.?) Zym., IT, 555, 4, ©. — Lucas, Zona. Sc, Alger, ALr28670 Gribodo, Contrib. AU. Stud. Spec. Ttal. d. Gen. Tiphia, p. 4 et 6?(°) G. Corps noir, très brillant; finement et assez longuement pubescent de gris; sur les derniers segments de l'abdomen, la pubescence est plus longue que sur les autres parties du corps. Mandibules noirâtres, largement ferrugineuses au milieu. Antennes d'un rouge de rouille, avec le premier article noir et la partie supérieure des trois ou quatre suivants un peu brunâtre. Écaillettes des ailes noires. Extrémité du sixième segment abdominal jaunâtre foncé. Pattes noires, articles des tarses antérieurs et intermédiaires, (*) D’après les caractères énoncés par cet auteur, l’on peut conclure avec certitude que l’espèce visée par lui doit se rapporter à la 7. polita Costa. FAMILLE DES SCOLIDES. AT légèrement brunâtre à la racine; toutes les pattes sont courtement pubescentes de gris argent. Tête brillante, peu densément mais assez fortement ponctuée, la ponctuation est plus serrée aux bords latéraux près des yeux et antérieurement, près du point d'insertion des antennes que sur les autres parties de la tête, elle est espacée autour des ocelles. Pronotum brillant, assez fortement et assez densément ponctué au bord antérieur, lisse et brunâtre au bord postérieur. Mésonotum, scutellum et postscutellum brillants; ponc- tués comme chez la 7. polita Costa. Métanotum très finement coriacé, d’un brillant mat, à sculpture un peu plus forte que chez l'espèce précitée, elle est mieux visible encore de chaque côté des trois lignes longitudinales du disque, surface marquée de quelques points épars, faibles mais bien accentués ; bords latéraux du segment à peine visiblement bordés, le bord postérieur est nettement arrêté par une carène très fine, régulière; les trois carènes longitudinales du millieu du disque, sont entières, fines, régulières, brillantes, droites et parallèles. Abdomen lisse, très brillant; le premier segment est court, large, presque quatre fois aussi large que long à son champ supérieur, très éparsément et finement ponctué; avant le bord apical, la ponctuation est un peu plus forte et se condense en une fine ligne transversale; deuxième segment abdominal large, deux fois aussi large que le précédent, convexe, finement et éparsément ponctué, la ponctuation est plus serrée près des bords latéraux et sur une fine ligne transversale située immé- diatement avant le bord postérieur; les segments suivants ont une forte ponctuation, analogue à celle que l’on voit chez l’espèce précédente. Antennes fortes, deuxième article un peu plus étroit et un peu plus court que le troisième. Ailes légèrement enfumées, stigma et nervures d’un brun clair; si l’on tient compte du point rudimentaire de la nervure qui doit fermer la cellule radiale, l’on remarquera que cette cellule d’après la direction du sommet de ce point, doit être moins étendue sur l'aile que la deuxième cubitale, ce qui permet de conclure que le G, doit avoir une cellule radiale ne dépassant pas la deuxième cubitale. &. Jene l’ai pas vu en nature. Les caractères que Lepeletier donne pour ce sexe, sont sans valeur ; Lucas, qui n’a eu que le G sous les yeux, ne le décrit pas. M. Gribodo, donne bien des caractères pour les deux sexes de sa 7’. ruficornis, mais comme je l’ai déjà dit, je ne puis rapporter avec certitude l’espèce qu’il décrit à la 7”. ruficornis Lepel., les caractères qu’il énonce se rapportant mieux à la 7. polita Costa ; il ne parle pas non plus de la couleur des écailles des ailes. Il est matériellement impossible de reconnaître dans la description de Lepeletier, l'espèce que je décris ici, je rapporte donc celle-ci 28 HYMÉNOPTERES à la ?. ruficornis Lepel. (non Schenck) avec beaucoup de doute, le seul caractère énoncé, pour les deux espèces, est le coloris noir du corps et les écaillettes des ailes également noires. Longueur : ©, 8 à 10 mm. Patrie : Peney près Genève; Italie, Algérie. Inspecté : 40. 19. Tiphia minuta Van d. Lind. Tiphia minuta Van d. Lind., Obs., p. 282, 4. — Shuck., Foss. Hym., p. 42, 3. — Lepel., Zym., II, 558, 9. — Nyland., Ap. Boreal., p. 24,3. — Wesm., Zym. Fouiss. Belg.,p. 23,2. — Schenck, Pesch. d. à. Nassau auf. Grabmw., p. 285, fig. XXIX, 1857. — Thomson, Zym. Scand., t. IT, p. 125. — Saussure, Voyag. Turkestan, II, 5° part., p. 33, pl. IT, f. 15, GO. — Gribodo, Contrib. AU. Stud. Spec. Ztal. d. Gen. Tiphia, p. 4 et 6. Q®, Corps noir, finement pubescent de gris ; antennes noires, brunâtres en dessous ; mandibules ferrugineuses ; écailles des ailes noires ; pattes noires, tarses antérieurs rougeâtres, les postérieurs bruns ; éperons des tibias d’un brun rougeâtre ; sixième segment de l’abdomen d’un jaune brunâtre à l’extrémité. Tête lisse, brillante, parsemée de quelques points fins mais bien marqués, cette ponc- tuation plus rare encore autour des ocelles. Pronotum assez densé- ment, mais peu fortement ponctué au bord antérieur, le bord pos- térieur lisse, brillant. Mésonotum et scutellum brillants, marqués de quelques rares points épars, bien accentués. Postscutellum pres- que imponctué. Métanotum mat, finement coriacé et paré de points fins, épars sur toute la surface ; bords latéraux subparallèles, fine- ment bordés ; le bord postérieur est assez fortement bordé par une carène fine, mais bien accusée ; les trois carènes longitudinales du milieu du disque sont toutes entières, régulières, bien marquées et parallèles. Abdomen lisse, brillant ; premier segment deux fois environ aussi large à son bord postérieur qu’il est long à son champ supérieur, la ponctuation en est éparse, mais bien marquée quoique fine, elle est plus serrée aux bords latéraux et sur une ligne trans- versale située avant le bord postérieur, celui-ci est relevé en un petit bourrelet tres étroit, lisse. Deuxième segment une fois et demie environ aussi large que le précédent, à ponctuation fine et médio- crement serrée sur la partie antérieure et les bords latéraux ; pos- térieurement il est lisse et brillant ; troisième, quatrième et cinquième segments un peu plus fortement et un peu plus densément ponctués que les précédents ; le sixième est fortement ponctué à sa partie antérieure, la ponctuation est confluente par place et forme FAMILLE DES SCOLIDES. 29 quelques rides longitudinales ; partie postérieure finement coriacée. Antennes médiocres, à deuxième article très faiblement moins large et à peine plus court que le troisième.Ailes un peu enfumées; stigma grand, arrondi à sa partie inférieure, noirâtre; nervures brunes, cellule radiale fermée à l’extrémité sur un tiers environ de sa lar- geur, pas plus étendue sur l'aile que la deuxième cubitale, large. G', même coloris que la © ; antennes entièrement noires, deuxième article à peine plus étroit, mais un peu plus court que le troisième. Taille un peu inférieure, un peu plus élancée ; même pubescence et même ponctuation, cette dernière cependant partout un peu plus forte. Métanotum à sculpture un peu mieux accusée, finement réti- culé sur sa surface, au lieu d’être finement coriace; un peu plus court que chez la ©, par suite les carènes du disque sont plus courtes, mais aussi régulières et aussi bien accusées que chez l’autre sexe. Ailes un peu enfumées, cellule radiale fermée au bout où elle est largement arrondie, pas plus prolongée sur l'aile, que la deuxième cubitale, courte, large. Longueur : © 5 à 7 mm. G 4aà 6 mm. Patrie : Suisse, Italie, France, Allemagne et Russie. Inspecté : 12Q, 7 G. II. AILES INCOMPLÈTES ATROPHIÉES. 20. Tiphia Lethierryi nov. sp. Q. Corps noir, peu brillant, assez densément pubescent de gris, la pubescence longue, plus serrée sur les pattes, sur le pronotum et sur la tête que sur les autres parties du corps; elle est condensée en une frange le long du bord inférieur des mandibules, depuis la base de celle-ci, jusqu’un peu avant la pointe. Tête large, forte, un peu plus large que le pronotum; front régulièrement convexe ; chaperon largement, mais faiblement échancré au bord antérieur ; labre petit, arrondi devant, lisse et brunâtre; surface de la tête grossièrement, densément et rugueusement ponctuée, la ponctuation confluente sur la partie antérieure près des antennes au bord interne des yeux et devant les ocelles, un peu moins serrée vers les tempes et au sommet de la tête. Pronotum très fortement et très grossièrement ponctué ; la ponctuation est confluente par place et ne laisse de libre qu’un bord très étroit à la partie postérieure qui est lisse et brunâtre. Mésonotum à ponctuation aussi serrée que celle du pronotum, mais un peu moins forte; au milieu du bord antérieur il existe un petit espace triangulaire lisse et en relief sur le fond du segment. Scutel- lum lisse, un peu brillant, marque de quelques points à sa partie antérieure, ces points sont plus nombreux et plus gros sur la partie 30 HYMENOPTÈRES postérieure et sur le postscutellum. Métathorax finement coriacé, mat, un peu soyeux, les bords latéraux et le bord postérieur sont finement bordés par une carène étroite qui est un peu plus saillante et un peu plus forte au bord postérieur ; au milieu de la surface du segment, les trois carènes longitudinales se présentent entières, régu- lières, lisses et brillantes, les latérales sont fines, légèrement cour- bées et un peu convergentes en arrière; postérieurement, elles lais- sent entre elles un espace à peu près égal aux deux tiers de celui qui existe à leur partie antérieure, la carène médiane est plus large que les latérales, droite, mais les bords n’en sont pas très corrects parce que l’espace compris entre elle et les carènes latérales est assez densément irrégulièrement et grossièrement ponctué et que la ponctuation empiète ca et là sur elle le long de son parcours ; de chaque côté des carènes longitudinales, le segment offre quelques gros points irréguliers et épars; les angles posté- rieurs sont très densémentet très grossièrement ponctués, chagrinés, mats. Abdomen un peu brillant, premier segment marqué d’une carène ou empâtement transversal, comme chez les espèces du premier groupe, pas très densément, mais grossièrement ponctué, la ponctuation est un peu moins grosse et plus serrée près du bord postérieur, celui-ci très étroitement brunâtre et lisse à ce point; deuxième segment avec l’impression transversale basilaire, très étroitement et peu fortement carnèlée, surface du segment à ponc- tuation peu grosse, plus fine que celle que l’on voit sur le préce- dent, médiocrement serrée mais un peu plus abondante le long des bords latéraux et du bord postérieur; les troisième et quatrième segments sont ponctués à peu près comme le troisième, le cinquième offre une ponctuation un peu plus forte que les précédents; tous sont très étroitement et faiblement brunâtres au bord postérieur ; le sixième est densément fortement ponctué ridé sur la moitié antérieure et faiblement coriacé postérieurement où il est à la pointe, un peu brunâtre. Ecailles des ailes noires, avec le bord un peu brunâtre, lisses, brillantes, marquées seulement de deux ou trois petits points épars sur la partie postérieure. Ailes atrophiées, très étroites, dépassant un peu en arrière le bord postérieur du métanotum, fortement enfumées et n’offrant que des rudiments informes de nervures. Pattes et tarses noires, éperons des tibias d’un brun rougeâtre; bord externe des tibias intermédiaires et posté- rieurs muni de 13 (intermédiaires) et 14 (postérieurs) épines denti- formes assez longues. Antennes noires, assez fortes, premier article muni en dessous d’une touffe de poils assez longs, gris argent, un peu raides; deuxième article un peu moins large et un peu moins long que le troisième, celui-ci subégal au suivant. G Inconnu. FAMILLE DES SCOLIDES. 31 Longueur : 18 à 20 mm. Patrie : Algérie, Bône. Inspecte : 2 ©. OBSERVATION. Je n’ai eu sous les yeux que deux exemplaires Q de cette intéressante espèce, ils proviennent de Bône. L’un a été cédé à ma collection par M. L. Lethierry, de Lille; qu’il en recoive ici mes sincères remerciements. 21. Tiphia Putoni nov. sp. Q Corps noir, brillant; assez densément pubescent, la pubescence est brunâtre sur la tête et le thorax, d’un gris roussâtre sur les pattes et l'abdomen et d’un gris clair à la partie inférieure du corps, la partie inférieure du premier article des antennes est munie d’une touffe de poil, d’un gris roux et le bord inférieur des mandibules présente une frange de poil de cette même couleur. Tête large, forte, grossièrement mais peu densément ponctuée, la ponctuation laisse entre elle des espaces lisses et brillants ; elle est moins grosseet plus serrée près du point d'insertion des antennes, un peu plus fine, quoique pas plus serrée aux tempes ; au devant de l’ocelle antérieure, est une petite impression longitudinale lisse, brillante, qui s’étend presque jusqu’au point d'insertion des antennes ; les mandibules sont d’un brun rougeûâtre avec la pointe un peu plus claire, d’un rouge ferrugineux. Pronotum à ponctuation très grosse et par place sub- confluente, mais irrégulière et peu serrée ; le bord postérienr est lisse, très étroitement brunâtre. Mésonotum assez grossièrement et assez densément ponctué. Scutellum lisse à sa partie antérieure, sa partie postérieure est assez densément mais peu fortement ponc- tuée ; cette même ponctuation se montre sur le postscutellum. Le métanotum est mat, assez finementcoriace surle champ supérieur, un peu plus fortement sur les côtes et aux angles postérieurs ; les trois carènes du disque sont entières, les deux latérales sont très fines, brillantes et subparallèles ; la médiane est plus forte, plus large, sur- tout vers le milieu de sa longueur, elle est lisse et brillante ; les bords latéraux du segment sont cintrés, la partie convexe de l’arc est tournée en dedans, ils sont très faiblement rebordés sur la moitié de leur partie antérieure; le bord postérieur est très faiblement cintré et très finement bordé caréné. Abdomen tres lisse, brillant ; premier segment relativement plus court et plus large que chez l'espèce précédente; vu de dessus, il est environ 4 fois aussi large qu’il est long à son champ supérieur; vers le milieu de la longueur, il offre une fine carène ou empâtement transversal, assez semblable à celle que l’on voit chez 7. morio Fabr., mais plus faible; la partie supérieure offre une ponctuation médiocre, très éparse, qui laisse entre elle de grands espaces lisses et brillants; vers le bord posté- 52 HYMENOPTÈRES rieur elle est beaucoup plus fine et se condense en une ligne trans- versale. Deuxième segment lisse, brillant, ne montrant sur son disque que quelques points fins et rares, cette ponctuation n’est presque pas plus abondante aux côtés latéraux, mais elle est un peu plus serrée près du bord postérieur où elle se condense en une ligne étroite et transversale; la partie antérieure du segment n'offre pas la ligne transversale carnèlée que l’on voit chez les autres espèces du genre. Les segments suivants sont lisses, brillants, très éparse- sement ponctués, mais la ponctuation devient peu à peu plus abondante sur leur partie postérieure. Le sixième est densément ponctué chagriné, surtout à la base; l'extrémité est brune, assez finement coriacée ; la partie antérieure des 4°, 5°, 6° segments est un peu brunâtre. Le ventre est un peu plus fortement ponctué que le dessus de l’abdomen, surtout le deuxième arceau, où la ponctua- tion est assez forte et rugueuse. Pattes noires, cuisses lisses, bril- lantes; tibias très finement coriacés, munis au bord externe, de nombreuses épines dentiformes, jaunâtres ; j’en compte 22 aux tibias postérieurs et 20 aux intermédiaires ; éperons noirs à la base, rouges à leur partie apicale ; écailles des ailes noires, brunâtres vers les bords; lisses et brillantes. Aïles atrophiées, très courtes, étroites et un peu enfumées, atteignant à peine en arrière le premier segment de l’abdomen. Antennes à premier article noir, les suivants bruns en dessus, ferrugineux en dessous; deuxième article des deux tiers environ aussi long que le suivant. g' Inconnu. Longueur : 20 mm. Patrie : Algerie, Bône. Inspecté : 1 Q. OBSERVATION. Le seul exemplaire inspecté m'a été envoyé par M. le docteur Puton, de Remiremont.Je me fais un devoir de dédier cette espèce à cet entomologiste distingué. 22. Tiphia brevipennis Lucas. Tiphia brevipennis Lucas. Pre scient. d. l'Algérie, IV, p. 285, pl. 15, fig. 9. Q. Corps noir, brillant, médiocrement pubescent ; la pubescence est d’un blanc roussâtre, assez longue, surtout à la partie inférieure du corps; le premier article des antennes en dessous et les mandibules, sont munis de poils longs, d’un blanc argenté. Tête plus large que le prothorax, fortement mais peu densément ponctuée, la ponc- tuation est plus forte près des yeux et plus serrée aux tempes, mais plus faible et plus espacée sur l’occiput et autour des ocelles; inter- valles, entre la ponctuation, lisses et brillants. Les mandibules sont FAMILLE DES SCOLIDES. 35 entierement brunes, couleur poix. Le pronotum a le bord postérieur très étroitement lisse et couleur colle forte, il est grossièrement et peu densément ponctué, la ponctuation est inégale et confluente par place. Mésonotum grossièrement, inégalement et densément ponc- tué, la ponctuation laisse, antérieurement un espace transversal étroit lisse et brillant. Scutellum et postscutellum lisses, brillants. Métanotum médiocrement brillant, finement coriacé antérieurement, un peu plus fortement postérieurement et aux angles latéraux ; les trois carènes du disque sont égales, entières, bien accusées quoique pas très fortes, celle du milieu droite, les latérales un peu cintrées et plus rapprochées entre elles antérieurement, qu’elles ne le sont postérieurement, leur plus grand écartement est environ au milieu de leur longueur ; les bords latéraux du segment sont presque droits, un peu évasés postérieurement; le bord postérieur est un peu cintré et assez fortement bordé par une carène fine, mais régulièrement saillante. Abdomen brillant, les segments surtout 2, 3 et 6, sont bordés de jaune couleur colle forte, transparent ; premier segment, vu de dessus, quatre fois aussi large que long, grossièrement mais peu densément ponctué, cependant, la ponctua- tion est fine, et serrée en une étroite ligne transversale au bord posté- rieur; deuxième segment brillant, grossièrement mais éparsement ponctué, ponctuation légèrement plus faible que celle du segment précédent et un peu plus espacée, la ponctuation est plus fine posté- rieurement où elle se condense en une étroite bande transversale, la partie antérieure du segment n'offre paslaligne transversale carnèlée que l’on observe chez les autres espèces du genre; les segments suivants sont un peu plus densément, mais un peu moins fortement ponctués que le 2°, à l’exception du 5° dont la ponctuation est forte ; 6° densément, grossièrement ponctué à sa partie antérieure, la ponctuation est confluente et laisse au milieu du segment une carène longitudinale lisse, abrégée postérieurement; partie posté- rieure du segment testacée, finement coriacée. Le ventre est finement et superficiellement ponctué, sur le 2° segment, la ponc- tuation est cependant un peu mieux marquée. Pattes rouge de rouille, les tarses un peu plus foncés, tibias un peu épineux surtout sur le bord externe où les épines sont relativement longues postérieurement; éperons rouge rouille. Écailles des ailes brun-rouge ; ailes atrophiées, très courtes, étroites et diaphanes, atteignant au plus en arrière, le bord postérieur du meétanotum. Antennes brun poix, 2° article égalen longueur aux 3/1 du suivant. g' inconnu. Long. 15 à 16 mill. Inspecté 2 Q. OBSERVATIONS. L’exemplaire qui fait partie de ma collection, ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIII. 5] 34 HYMEÉNOPTÈRES FAMILLE DES SCOLIDES. m'a généreusement été cédé par M' Lucas, je suis donc certain qu’il est typique, je lui adresse ici mes sincères remerciements. Les des trois espèces à ailes atrophiées, sont jusqu’à ce jour restés inconnus, je suppose que ceux-ci, comme la majeure partie des G' de mutilles, doivent avoir des ailes complètes, car sans cela l'on aurait évidemment surpris les deux sexes ensemble, sous une même pierre, ou dans un même lieu; les Q de ces trois espèces, sont des plus grandes du genre. Table des espèces contenues dans le genre TIPHIA Fabr. Par ordre Alphabétique. Algira Moscäry . Austriaca Tourn.Q. Beckeri Tourn.Q . brevipennis Luc. ® Caucasica Mocsary . distincta Tourn. os. femorata Fabr. © —= yariet. Villosa Fabr. g . fulvipennis Smith © infima Tourn. s . . laeviceps Tourn. © . lativentris Tourn. Lethierryi Tourn. Q major Mocsäry , minuta V.d, Lind. © morio Fabr.Q œ . Olcesei Tourn. Q o* polita CostaQ . . Putoni Tourn. ®. . ruficornis Lepel. © rugosa Tourn. oc Sareptana Tourn. © semipolita Tourn. Q Pages. 7 | Olcései Tourn. Q g'. . 24 | morio Fabr.Ç . . 9 | Beckeri Tourn.Q . . 32 | fulvipennis Smith © 17 | lativentris Tourn. © 15 | rugosa Tourn. 5". 18 | infima Tourn. 0”. = » | distincta Tourn. & . . 11 | major Mocsàry . . . 14 | Caucasica Mocsäry , 21 | Algira Mocsäry . 11 | temorata Fabr. © 29 | = variet. V27/osa Fabr. o* 17 | semipolita Tourn, © 28 | laeviceps Tourn. © . 8 | Sareptana Tourn.QÇ . 6 | Austriaca Tourn. ©. 25 | polita CostaQ œ . . 31 | ruficornis Lepel.Q. 26 | minuta V. 4. Lind. Q 13 | Lethierryi Tourn. © 23 | Putoni Tourn. Q. 20 | brevipennis Luc. © Par ordre de Matières. NOMME SUR LES PERLIDES DÉCRITES PAR LE D: RAMBUR PAR Herman ALBAR D) A. RSR — Le livre du D' Rambur sur les Névropteres parut en 1842, et fait partie des S'uiles à Buffon, édition Roret, à Paris. Le but de cette publication était de compléter les ouvrages, d’ailleurs un peu surannées, de Buffon, en donnant un ensemble de traités sur les classes des animaux inférieurs que ce naturaliste n’avait pas comprises dans son travail. La réussite d’une telle entreprise d’éditeur dépend presqu’entière- ment du choix des collaborateurs. On peut dire qu’en général ce choix a été heureux. Plusieurs de ces monographies sont aujourd’hui, après plus de quarante ans, encore estimées. Le D' Rambur, qui s'était fait connaître par plusieurs écrits sur les Lépidoptères et par sa #aune entomologique de l'Andalousie, entrepit sa tâche sous des auspices peu favorables. Dans la préface, il nous communique qu’il n’avait aucune prédilection pour les Névroptères et que c'était presque à contre-cœur qu’il entama son ouvrage. Si néanmoins son livre a de grands mérites, nous le devons à son extrême aptitude à remarquer les différences de structure des insectes et à son rare talent de faire des descriptions claires et précises. Son livre a d'autant plus d'intérêt qu’il comprend l’ordre entier. Il est vrai, peu avant lui, cet ordre avait été traité aussi dans toute son étendue par le D' Burmeister, mais l’objet du Hanwel de celui-ci était d'exposer les caractères distinctifs des tribus, familles et genres, et nullement de décrire toutes les espèces connues. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE T. XXXINI. 4 38 NOTES SUR LES PERLIDES Mais si le travail du D' Rambur a de grands mérites, il n’est pas exempt de défauts. D'abord, l’auteur n’était pas assez versé dans la littérature de son sujet. Si, par exemple, il eût connu les travaux des entomolo- gistes anglais, une foule de noms nouveaux nous auraient été épargnés. Les livres de Curtis, Stephens et Newman figurent bien dans une table des auteurs cités, à la fin du volume, et le premier a été cité cinq fois, mais il y a lieu de croire que ces citations sont copiées, parce que quatre d’entre elles se trouvent dans le Aanuel du Dr Burmeïster et la cinquième dans la Monographie des Libelluli- dées d'Europe de M. de Selys-Longchamps. Les deux autres auteurs n'ont pas été cités du tout(1). En second lieu, la méthode dont il fait usage entraine des défauts. De chaque genre il prend une des espèces les plus communes et il y compare les autres. Ceci est excellent lorsqu'il s’agit de deux espèces très voisines, parce qu’on peut en ce cas laisser de côté les caractères qui leur sont communs, pour mettre plus en relief ceux qui les séparent. Mais cette méthode perd déja beaucoup de sa valeur, du moment que des recherches ultérieures ont fait décou- vrir une ou plusieurs espèces plus voisines de celle qui est à déter- miner. Ensuite elle suppose que l'étudiant ait à sa disposition l’espèce typique. Sans elle il est sans boussole, n'ayant qu’une description incomplète (?). Beaucoup dépend encore du choix de l’espèce typique, parce que, tout en faisant ressortir les légères différences dans les caractères communs, on en vient facilement à négliger d’autres caractères importants. Ainsi, pour choisir un exemple, dans la partie de l'ouvrage qui traite des Perlides, Pauteur, en fixant son attention sur les taches jaunes de la tête et du prothorax qui sont communes aux espèces des genres Zsogenus et Dictyopteryx, a néglige les nervules transversales entre le radius et son secteur qui distinguent celles-ci. C’est pourquoi les entomologistes font beaucoup mieux en donnant de chaque espèce une description complète. A côte d’elles ils auront occasion de faire remarquer les rapports et les différences. (*) Quant aux Perlides on doit croire que l’auteur avait déjà terminé son travail avant la publication en livraisons de la Monographie de cette famille par M. EF. Pictet, parce qu’il n’en cite que les pages 128, 152 et 158. (?) Souvent l’auteur suppose que l’étudiant possède plusieurs espèces. Ainsi il prend comme type de son genre Perla, la Perla parisina et dit de sa P. éenella, qu’elle a la taille de cAlorella, de celle-ci, qu’elle est plus petite (que la véidella, qui à son tour est plus petite) que la #alaccensis et de la dernière, qu’elle est un peu plus petite ou de la taille de parisina. T1 ne s’agit donc plus d’une seule, mais de plusieurs espèces, pour pouvoir juger de la mesure de celle qui est à déterminer. DÉCRITES PAR LE D' RAMBUR. 39 Heureusement la collection du D' Rambur a non seulement été conservée, mais encore est-elle dans les mains du célèbre névropté- riste M. Edm. baron de Selys-Longchamps, à Liège, qui, avec une libéralité sans égale, la met à la disposition de quiconque s'occupe sérieusement de l'étude des Névroptères. Plusieurs entomo- logistes en ont profite pour étudier les types de cette collection et pour les espèces de maintes familles il n’existe plus aucun doute. Seulement, la petite famille des Perlides est une de celles sur lesquelles plane encore une grande incertitude. Des 28 espèces décrites par l’auteur, trois seulement ont des noms qu'avant lui d’autres auteurs leur avaient donnés, et nul ne sait si les 25 autres sont décrites pour la première fois, ou si leurs noms ne sont que des synonymes. Quelques auteurs se sont bien hasardés à citer ces noms avec un point interrogatif(t), mais, à-tout-prendre, la partie de l'ouvrage qui traite des Perlides est encore une {erra incognita. Le D' Hagen disait, en 1850(?), qu’il est impossible de juger de ces espèces sans examiner les types, ce que d’ailleurs il se proposait de faire sous peu. M. de Selys-Longchamps m’informe, qu’effecti- vement ce savant entomologiste a profité d’une visite qu’il lui faisait, il y a environ vingt-cinq ans, pour les examiner, les livres de Rambur Burmeister et Pictet en mains, et qu'il a colloque dans la collection plusieurs spécimens auxquels il a donné des étiquettes portant les mêmes noms que les types, ce qui était probablement une classification provisoire, mais que cela a eu lieu trop rapidement pour donner une garantie absolue. Quoiqu'il en soit, le D' Hagen, qui jusqu'ici pendant sa longue et active vie a tant fait pour l’entomologie, n’a encore rien publie des notes qu’il aura sans doute prises, si ce n’est que les deux espèces américaines sont mentionnées dans son Synopsis of the Newroptera of North America. Lorsque je demandai récemment à M. de Selys des renseigne- ments sur un ou deux des types de Rambur, il m’offrit avec son obligeance ordinaire de me les envoyer tous. Il va sans dire que j’acceptai avec empressement cette offre, espérant pouvoir, du moins en partie, éclaircir les doutes qui existent. Des 28 espèces que le D' Rambur décrit, 2 sont de l'Amérique septentrionale, 15 de la France, pour la plupart des environs de Paris, 6 de l'Espagne, 3 de la Suisse, 1 de Sardaigne et 1 sans indication de patrie, mais marquée d’un astérisque ce qui indique {?) MM. Brauer, Lôüew, Mac Zachlan et Eaton. () Stett, Entom. Zeitung, 1850, p. 82. 40 NOTES SUR LES PERLIDES que l'espèce habite l'Europe. Elles sont classées en quatre genres : Pteronarcys, Newman, avec une espèce; Perla, Geoffroy, avec 16 espèces; Zeplomeres de l’auteur — Zsopleryz, Pictet, avec 5 espèces et Vemura — Nemoura, Latreille, avec 7 espèces. A l'exception de deux, tous les types existent encore, mais, quoi- que conservés avec soin, plusieurs n’ont pu résister aux influences du temps, des insectes rongeurs et des voyages, de sorte qu’il n’en reste que des débris qui ne sont pas toujours faciles à reconnaître. En même temps que ces types, M. de Selys me communiqua les spécimens étiquettés par le D° Hagen, dont j'ai déjà parlé et 13 autres sans noms qui se trouvaient encore dans la collection de l’auteur. Étant convaincu que, pour ce qui concerne les espèces des envi- rons de Paris, il me serait d’une grande utilité de pouvoir examiner une collection faite en ces lieux, je me suis adressé à M. Paul Mabille, à Paris, un des descendants de la famille du Dr Rambur qui s’occupe de l’étude des Trichoptères. Cette démarche eut un succès auquel je ne m'attendais pas. M. Mabille me communiqua non seulement les Perlides de sa collection, mais encore celles de M. G. À. Poujade et un petit nombre appartenant à son frère, M. Jules Mabille, qui sont d’autant plus précieuses qu’elles ont été nommées par feu le D°' Rambur et sont pour ainsi dire, autant de types. M. E. Frey-Gessner m'envoya, sur ma demande, les types des espèces espagnoles du genre Perla décrites après Rambur par M. Ed. Pictet, et qui sont conservés dans le Musée de Genève, et M. le professeur E. O. Taschenberg, de Halle, les types des Perlides d'Europe du D' Burmeister. Enfin, mes amis, MM. de Selys-Longchamps et Mac Lachlan, auxquels je dois déja tant, ont mis à ma disposition les parties de leurs riches collections qui pouvaient m'être utiles. : Si donc j'ai réussi à déterminer avec certitude presque tous les types de Rambur, je dois ce résultat en grande partie à l’extréme complaisance avec laquelle on à bien voulu m'assister. GENRE PTERONARCYS Newman. 1. Pteronarcys protæus Newman. De l'Amérique septentrionale. C'est la Pferonarcys regalis Newman. Voyez : Hagen, Synopsis of the Neuroptera of North America, p. 15. DÉCRITES PAR LE D' RAMBUR. 41 GENRE PERLA GEOFFROY. 1. Perla parisina Rambur. De Paris, où elle est excessivement commune aux premiers jours du printemps. Il n’y a point de spécimen sur l'étiquette duquel le nom de cette espèce soit écrit de la main de l’auteur, mais bien un qui est étiquetté par le D' Hagen parisina? et qui répond en tous points à la description. C’est un Zsogenus nubecula Newman. Je suppose d’ailleurs qu’une méprise à eu lieu par rapport à l’éti- quette du type, car il y en a une sur laquelle l’auteur a écrit P. bicaudata, Burm. ? un nom qu’il cite parmi les synonymes de sa parisina; mais cette étiquette est attachée, apparemment par erreur, à l’épingle d’une CAloroperla grammatica Scopoli, avec laquelle elle n’a aucun rapport. M. P. Mabille possède en outre quelques exemplaires nommés P. nubecula et M. de Selys-Longchamps une femelle, ce qui prouve que l’auteur lui-même a adopté plus tard ce nom('). 2. Perla proxima Rambur. Décrite d’après un seul exemplaire de Provence. Le type est sans abdomen, mais il y a encore deux autres spéci- mens, un mâle et une femelle. Ce ne sont, comme l’auteur l’a déjà supposé, que des variétés de la parisina, dont ils ne se distinguent que parce que les derniers segments de leur abdomen ne sont pas fauves, mais noirs comme le reste. Cette variété est assez commune. Une autre différence que l’auteur croit avoir remarquée, savoir que les nervules de l’espace costal, après l’anastomose de la seconde nervule(*), seraient plus nombreuses, n'existe pas en réalité, (*) I1 me semble que l’auteur cite avec raison comme synonyme la Perle brune à raie jaune de Geoffroy, nommée bicaudata par Fourcroy. Les figures II, c et 4 de la planche XIIT sont dessinées avec tant de soin, qu’on reconnait sans peine une femelle de la P. nubecula, surtout par la plaque vulvaire du huitième segment ventral qui est moins large et émarginée chez la Dicéyopteryx microcephala Pictet. (2) Ce que l’auteur nomme « la seconde nervure » est la sous-costale. D'ailleurs le nom « anastomose » me semble bien choisi, pour indiquer le point où finit cette nervure, parce qu’elle s’unit, en se bifurquant, à la costale et au radius. Ce point a de l’analogie avec le nodus des odonates, mais il est ordinairement beaucoup plus éloigné de la base de l’aile. M. Mac Lachlan a déjà fait remarquer que la dénomination des nervures adoptée par Pictet est erronée et que sa « nervure accessoire à la costale » est la vraie sous- costale (Tijdschrift van Entomologie, XXIX, p. 158). Mais ce nom est aussi incor- rect dans un sens anatomique, car cette nervure naît en effet du radius et point de la costale. Ce que Pictet dit, en parlant de sa Perla bipunctata (Monog. des Perlides, p. 49), qu'elle fait, près de son origine, un angle droit, est une erreur. A l'endroit indiqué se trouve la première des nervules transversales qui, comme chez un grand nombre d'insectes, est plus épaisse que les autres, mais, si on y regarde bien, on s'aperçoit de ce que la sous-costale prend son origine, plus près de la base, dans le radius. 42 NOTES SUR LES PERLIDES l'examen d’un grand nombre d’exemplaires m’ayant appris que le nombre de ces nervules varie de 2 à 5. Perla proxima est donc — Zsogenus nubecula Newman, var. prozima Rambur. 3. Perla dispar Rambur. Un seul exemplaire de Paris. C’est une Dictyopteryx microcephala Pictet, &, forma microptera. 4, Perla hispanica Rambur. Deux femelles de Madrid. Comme l’a déjà présumé le DrHagen(‘), ce sont des Dictyopteryx rectangula Pictet. Je possède trois exemplaires de San Ildefonso ou La Granja. 5. Perla intricata Pictet. Une femelle de Chamounix, qui est une Dictyopteryx intricata Pictet. 6. Perla dubia Rambur. Des environs de Paris. Sur l'étiquette du type est écrit, après le nom de Rambur, « Abdomäünalis, selon Hagen Mss. » Je suis de l'avis de cet entomologiste. Seulement le spécimen, qui est un Œ, a les ailes plus pâles qu’à l’ordinaire, mais cela peut tenir à ce que ce soit un individu nouvellement éclos. Dans la collection se trouvent encore trois mâles et deux femelles qui ne laissent aucun doute. Le dessous de la tête, noir et luisant sur ses parties élevées, distingue cette espèce tout de suite des espèces voisines. 7. Perla malaccensis Rambur. Des environs de Malaga. M. Ed. Pictet, qui n’a pas vu les types de Rambur, dit(*)que cette espèce appartient probablement au genre Dicéyopleryæ et le D' Hagen la place(®) aussi dans ce genre, évidemment sans se rappeler le type. Ils sont tous les deux dans l'erreur. La tête et le prothorax du spécimen n’ont aucune tache jaune, nettement circonscrite, le secteur du radius n’a qu’une simple fourche apicale, et entre lui et le radius il n’y a qu’une seule transversale. C’est une vraie Perla et de petite taille, car elle n’a que 27 mm. d'envergure. Ayant étudié ces débris avec soin, j'inclinai à penser qu'ils devraient être ceux d’une femelle de la Perla flaviventris (Hoff- mansegg) Pictet, mais comme je n’avais jamais vu un exemplaire de cette espèce, je n’osai me décider. () Stett. Entom. Zeitung, 1866, p. 283. (?) Synopsis des Névroptères d’Espagne, p. 11, note, Ec: DÉCRITES PAR LE D' RAMBUR. 43 J'en fus pleinement convaincu lorsque M. Mac Lachlan me communiqua cinq mâles et une femelle, que le Révérend A. E. Eaton a pris à Almodovar et à Sûo Barnabe, en Portugal (!). 8. Perla angustata Rambur. Des environs de Paris. Un seul G; dont ne reste plus que la tête avec un tiers de l’antenne droite, le thorax et l’aile antérieure gauche Ces débris suffisent pourtant pour constater qu’ils sont d'une Perla bicolor Burmeister, dont, selon le D' Schneider (?), la Perla vitripennis Burmeister est la femelle. De celle-ci il y a un exemplaire sans nom, également de Paris, dans la collection de Latreille (aujourd’hui chez M. de Selys). 9. Perla grandis Rambur. De Chamounix. Une femelle qui est le type et un mâle sans nom. M. J. Mabille possède deux femelles, nommées par l’auteur. Ce sont, comme la description(‘)le faisait déjà supposer, des Perla mazima Scopoli — P. bipunctata Pictet. 10. Perla barcinonensis Rambur. Des environs de Barcelone. Du type ne restent que des débris qui sont en trop mauvais état pour justifier une opinion. MM. Brauer et Lôw, jugeant d’après la description, pensent({) que ce pourrait bien être la Perla marginata Panzer, et, en effet, je ne trouve, dans la description ni dans les débris, rien qui s’y oppose. 11. Perla madritensis Rambur. Des environs de Madrid. Deux femelles. Cette espèce a été décrite et figurée aussi par M. Ed. Pictet (*) qui avait pris quelques individus des deux sexes à San Ildefonso ou (*) Les figures que M. Pictet a données de cette espèce (P1. 29) laissent à désirer. Dans les deux sexes les ailes sont d’un gris un peu brunâtre, mais point d’un brun jaunâtre. La tête n’est pas autant détachée du prothorax. La longueur de celui-ci n’est que de 5/; de sa largeur. Ses angles antérieurs sont vifs, mais ne s’avancent pas en pointe aigue. Les rugosités (les hiéroglyphes de Rambur) ne sont pas toutes irrégulières, mais ont deux bandes élevées qui accompagnent la ligne médiane enfoncée et s’en écartent un peu près du bord antérieur et un peu plus près du bord postérieur Les exemplaires que j'ai examinés sont plus grands que ceux de Pictet, l’enver- cure des mâles étant de 20, celle de la femelle de 31 mm, (?) Arbeiten und Veränderungen der Schlesischen Gesellschaft für vaterlän- dische Kultur, im Jahre 1847, p. 113. (5) Cette description est assez exacte. Seulement, les mots : ocelles supérieurs tout-ù-fait à la base (de la tête), yeux touchant le prothoraæ, ne sont applicables qu'aux exemplaires qui, comme le type, ont la tète un peu retirée sous le prothorax. Encore l’auteur a-t-il négligé de mentionner que le prothorax est entouré de noir. (*) Neuroptera austriaca, p. 68. (5) Synopsis des Névroptères d’Espagne, p. 15, pl. I, fig. 4-8, 44 NOTES SUR LES PERLIDES La Granja, en Ségovie. J’ai pu examiner aussi ses types. Ce sont deux mâles (dont un en débris) et une femelle. De plus M. Mac Lachlan m’a communiqué deux mâles et une femelle, pris par le Révérend Eaton à Villa Real, en Portugal. Le mâle se distingue par ses ailes très courtes, inaptes au vol, mais il est, pour le reste, tout-à-fait semblable à celui de la P. mar- ginata Panzer. La femelle est encore plus difficile à séparer de cette espèce. Les seules différences que j'ai cru remarquer sont que le neuvième seg- ment ventral semble être plus long et que les petits appendices près de la base des soies caudales sont un peu plus épais (!). Je ne puis voir dans la P.madritensis qu’une forme ou une race de la P. maginata Panzer. Que le mâle ait des ailes plus courtes, n’est pas une raison suffisante pour créer une espèce. Le nombre de celles dont tous ou une partie des mâles ont des ailes inaptes au vol est plus grand qu’on ne le pensait d’abord. Parmi les espèces Européennes, Pictet n'en connaissait que quatre : la Dictyopteryx, microcephala Pictet, la Perla cephalotes Curtis, la Capnia pygmæa Letterstedt et la T'æniopteryx trifasciata Pictet. Or, le Révérend Eaton a rapporté d'Autun, en Bourgogne, des individus des deux sexes de l’Zsopteryx torrentium Pictet, dont les ailes sont très rudimentaires, et M. Mac Lachlan possède plusieurs mâles de la Perla maxima Scopoli, pris en Angleterre, qui ont des ailes décidément inaptes au vol. Aussi la Zæniopteryx nebulosa F. a des mâles dimorphes(?). (*) Que la plaque vulvaire soit relevée au milieu, comme le dit M. E. Pictet (dont la figure 8, d’ailleurs exacte, ne l’est pas par rapport à ce détail, parce qu’elle fait l'impression, comme si une petite pièce était superposée au 8e segment) n’est pas un caractère distinctif. On rencontre chez un grand nombre de femelles de la P. marginata, le milieu de ce segment, où se trouve l’orifice de l’oviducte et qui, par conséquent, est capable de se dilater, relevé tandis que d’autres l’ont exactement appliqué au 9% segment, ce qui me fait croire que ce n’est qu’un effet de la dessi- cation. (2) M. E. Pictet a décrit et figuré encore une autre espèce voisine, sa Perla Hagenii, d’après une seule femelle, prise par lui dans les environs de Grenade. Ce type n’existe plus, mais j’ai pu examiner plusieurs spécimens qui sont identiques avec celui de cet auteur. M. Mac Lachlan possède trois mâles, pris par M.S. S. Saunders en Albanie, un mâle de Spalato, en Dalmatie, deux autres, rapportés de Mehadia, en Croatie, par M. E. Deyrolle, et une femelle de San Ildefonso ou La Granja, en Ségovie. M. de Selys-Longchamps a une femelle, prise également en Dalmatie, par M. Erber, de Vienne, et j'ai dans ma collection une femelle que le Dr Krüper a prise en Grèce, sur le mont Parnasse. Au premier aspect, ces spécimens semblent se distinguer de la P. marginata par la couleur de leurs ailes, qui sont d’un fauve clair, sur lequel la réticulation, à peine plus foncée, se détache fort peu. Aussi les ailes antérieures sont-elles plus étroites. M. Pictet croyait la conformation de la plaque vulvaire spéciale à cette espèce. Cette plaque a, dans son milieu, près de l’orifice de l’oviducte, deux petites lamelles triangnlaires qui laissent entre elles une échancrure arrondie. (Sa figure 3 DÉCRITES PAR LE D' RAMBUR. 45 12. Perla baetica Rambur. Des environs de Malaga. Deux femelles que je ne puis séparer de la P. cephalotes Curtis. M. Ed. Pictet a aussi décrit et figuré cette espèce, d’après un individu femelle de San Ildefonso ou La Granja. Ayant comparé les descriptions des deux auteurs, je trouvai que, quoique conçues en termes un peu différents, elles sont assez conformes. Seulement M. Pictet fait mention de deux détails dont le Dr Rambur ne parle pas, quoique ses spécimens les possèdent. Ce sont : 1° que la plaque vulvaire est avancée en pointe arrondie; 2 qu’il y a deux nervules transversales (sa figure 1 n’en a qu’une) dans la quatrième cellule discoïdale des ailes inférieures. __ Or, ce sont là précisément des détails qui caractérisent la P. cephalotes. Mais, comme il dit aussi que la baelica, quoique assez voisine de la cephalotes, en diffère par son prothorax qui est antérieure- ment aussi large que la tête et par la réticulation plus claire des ailes, il était toutefois possible qu’il se soit trompé quant à l’identité de son spécimen avec ceux de Rambur, qu’il n’avait pas vus. Ayant eu heureusement l’occasion d'examiner le type, j'ai pu constater : 1° qu'il est identique avec ceux de Rambur; 2° que le prothorax est antérieureument aussi large que la tête, moins la moitié du diamètre des yeux (la figure est à peu près correcte); 8 que la plaque vulvaire du 8° segment ventral est avancée en une pointe arrondie qui couvre les deux tiers du 9°, mais ne s’étend point jusqu’au delà du 10w°, comme la figure 3 semble l'in- diquer ; 4° que la réticulation des ailes n’est pas plus ane que celle de plusieurs spécimens de la P. cephalotes. L'examen d’un assez grand nombre d'exemplaires de la P. cepha- lotes de divers pays m'a appris que le prothorax de cette espèce, qui est très rétréci postérieurement, varie un peu de largeur antérieu- rement, étant au moins aussi large que la tête moins le diamètre des yeux et égalant au plus celle de la tête moins un tiers de ce dia- mètre, et que la couleur de la réticulation varie d’un jaune roussâtre est très correcte). Or, ayant trouvé cette même pièce chez plusieurs femelles de la P. marginata et ayant en même temps observé que c’étaient presque toujours des individus au 9me sement desquels adhéraient quelques œufs et qui, par conséquent, avaient été tués pendant la ponte, l’idée me vint que cette pièce est ordinairement cachée et ne se montre que pendant l’acte de la ponte, pour lequel elle a probable- ment une fonction quelconque à remplir. Afin de savoir ce qu’il en est, | ’ai disséqué deux femelles de la P. marginata qui n’avaient pas cette pièce et dont le bord du 8e segment ventral était exactement appliqué au 9e, et j'ai mis à découvert le côté intérieur de ce segment. Et en effet, j'ai vu, que j'avais deviné juste, car j’ai trouvé cette pièce pliée en dedans et cachée sous le segment. Comme, du reste, les parties anales des deux sexes ne diffèrent en rien de celles de la P. marginata, je crois que la P, Hagenii aussi n’est qu’une variété ou une race méridionale de cette espèce, 46 NOTES SUR LES PERLIDES clair à un gris de fumée foncé, suivant les localités et l’âge des indi- vidus. Il n’y a donc aucun doute que la P. baetica Rambur ne soit identique à la P. cephalotes Curtis(‘). 13. Perla pennsylvanica Rambur. De Philadelphie. C’est la Perla (Acroneuria) abnormis Newman. Voÿez : Hagen, Synopsis of the Neuroptera of North America, pmIiTe 14. Perla viridella Rambur. De Chamounix. Quatre exemplaires dont un sans indication de patrie. L’espèce est la CAloroperla rivulorum Pictet. En comparant le type à la description, je me suis aperçu d’une faute dans celle-ci. Au lieu des mots: « 7horax à peu près le « double plus long que large » il faut lire: « Prothorax à peu près « le double plus large que long ». 15. Perla chlorella Rambur. . Généralement répandue selon l’auteur, qui l’a rencontrée aussi dans le midi de l'Espagne. Deux exemplaires, un &, le type, et une Q. Ce sont des CAloroperla grammatica, Scopoli. La variété pâle dont parle l’auteur ne se trouve pas dans sa collection. 16. Perla tenella Rambur. De la France. Quatre exemplaires dont un de Tarbes. Ce sont des CAloroperla griseipennis Pictet. GENRE LEPTOMERES RAMmBur. ISOPTERYX PICTET, 1841. 1. Leptomeres rufeola Rambur. Des environs de Paris. Un seul exemplaire, qui est une /sopte- ryx Burmeisteri Pictet. Il me semble que l’auteur soit le seul qui () Je suis convaineu que le D' Rambur n'aurait pas donné un nom nouveau à ses spécimens, s’il eût connu l’espèce décrite et figurée par Curtis. Qu'il ne l’a pas connue, ni aussi la P. marginata Panzer, c’est prouvé encore par une femelle faisant partie de la collection de M. J. Mabille, qui est nommée par lui #arginata. Il se peut aussi qu'il ait été induit en erreur par Burmeister qui a décrit la P. mavima Scopoli sous le nom de cephalotes Curtis, de sorte que sa discussion sur la réticula- tion de cette dernière espèce (p. 881) est sans aucun intérêt, parce qu'au lieu de deux exemplaires de la même espèce, il a comparé deux espèces différentes. Les nervules transversales dans la quatrième cellule discoïdale des ailes infé- rieures de la P. cephalotes manquent rarement. La plupart des exemplaires n’en ont qu'une. D’autres en ont deux, et quelquefois il y a encore une dans la troisième cellule. La figure de Curtis (pl. 190) en montre deux dans l’aile droite, mais aucune dans l'aile gauche. La figure 10 de la pl. 14 de Pictet en a une dans chaque aile, mais cet auteur n’en parle pas. DÉCRITES PAR LE D' RAMBUR. 47 ait remarqué que les ocelles de cette espèce sont beaucoup plus rapprochés que ceux des espèces voisines. La tache en fer à cheval qui les entoure ordinairement n'est pas très visible dans le type; c’est pour cela probablement que l’auteur n’en fait pas mention. 2. Leptomeres fiaveola Rambur. Lieux humides des environs de Paris. Deux exemplaires, Comme l’ont déjà supposé plusieurs auteurs, ce sont des Zsopte- vyx tripunctata Scopoli. 3. Leptomeres pallidella Rambur. Un seul exemplaire et 4. Leptomeres albidella Rambur. Deux exemplaires, tous des prairies humides des environs de Paris. Le premier est une /sopteryæ apicalis Newman, et les deux autres ne sont que des spécimens un peu pâles, probablement nou- vellement éclos, de la même espèce. Comme de type de la pallidella a les côtés du prothorax de la même couleur que le reste, le mot noirs n’est pas à sa place dans sa description, et comme ce mot manque précisement à celle de la Jtaveola, il ne me semble pas trop hasardé de supposer, qu'il ait été ajouté plus tard et inséré par erreur ici, au lieu de dans la descrip- tion de l'espèce précédente. Dans la collection de Latreille se trouve un exemplaire de l’Zsopteryx apicalis étiquetté viridis ('). GENRE NEMURA Ramaur. NEMOURA LATREILLE, 1796. 1. Nemura nebulosa Linne. De Paris, où elle est excessivement commune pendant le printemps. Six exemplaires, tous femelles, dont cinq de la 'æn10p- teryæ nebulosa L. et une de la 7. érifasciata Pictet. L’auteur a confondu les deux espèces. Il croyait, quoique non sans quelque doute, que la T°. frifas- (*) Il est à regretter que M. F. Pictet n'ait pas traité le genre Zsopteryæ avec autant de soin que les autres genres. Il n’a pas jugé nécessaire de donner des figures des prothorax grossis, et celles des insectes entiers sont malheureusement insuffi- santes sous ce rapport. Notamment celle de l’Z. apicalis est tout-à-fait inexacte. Ce qu'il dit, p. 60 et 302, que chez les espèces de ce genre le champ anal des ailes postérieures est presque nul et ne se plisse pas, n’est pas exact. Ce champ, très petit chez l’apicalis, un peu plus grand chez la fripunctata, est assez développé chez la montana, la torrentium, la Burmetïsteri et la serricornis ; il a deux ou trois nervures longitudinales et est plié sous l’aile dans l’état de repos. La forme des palpes maxillaires, dont l’article terminal est excessivement petit, suffit d’ailleurs pour séparer ce genre de CAloroperla. 48 NOTES SUR LES PERLIDES ciata décrite par Pictet était identique à la nebulosa. Le mémoire dans lequel celui-ci avait séparé les deux espèces (Mém. Soc. de phys. et d’hist. nat. de Genève, tom. VII, 1836) lui était inconnu. De là aussi la confusion dans sa synonymie. N'ayant pas vu la forme microptère du mâle de la érifasciata, il pense que l’exem- plaire figuré par Pictet doit être un individu avorté, et ceci d'autant plus qu’il ne peut comprendre, le jugeant contraire à l’analogie, que le prothorax du mâle soit plus large que celui de la femelle, ce qui pourtant est la réalité. 2. Nemura minuta Rambur. Un seul exemplaire des environs de Paris. C’est un mâle microptère(!) de la T'æniopteryz nebulosa, forme qui quoique rare dans les collections existe pourtant, comme le prouvent des exemplaires pris en Écosse par M. James King, de Glasgow. 3. Nemura socia Rambur. En été, aux environs de Paris. Six mâles, qui sont tout-àa-fait semblables aux types de la Semblis praetexta de Burmeister et ne sont que des mâles ordinaires de la Tæniopteryx nebulosa, L. Ce que l’auteur dit de la femelle qui a, à l'extrémité de son abdomen, une grande écaille en cornet dépassant l’anus, est une erreur. Il s’est trompé sur le sexe, comme le prouve le spécimen de sa collection. Le dernier segment ventral du mâle de cette espèce est prolongé en une écaille poilue qui, ordinaire- ment courbée en haut et appliquée à l’extrémité de l’abdomen, peut s’en détacher. Chez l'individu dont parle l’auteur, cette écaille s’est contractée par le dessèchement et a pris un pli longitudinal, ce qui lui fait dire qu’elle est canaliculée en dessous. 4. Nemura lunata Rambur. Des environs de Paris. Trois exemplaires. Comme la description le montre déjà clairement, ce sont des Vemura variegata Olivier. 5. Nemura Gtenei Rambur. De la Sardaigne. Le type manque à la collection, mais M. de Selys-Longchamps m'envoya un spécimen étiquetté par l’auteur Verura meridionalis et non décrit dans son livre, qui pourrait bien être la Genei. La description y est en tous points applicable. C’est une Vemura cine- rea Olivier. 6. Nemura pygmaea Rambur. Sans indication de patrie mais marqué d’un astérisque, ce qui veut dire que l'espèce est Européenne. L’étiquette du type est présente, mais celui-ci a suc- combé aux influences du temps. Si on lit attentivement la descrip- (*) Je me propose d'exposer dans une note spéciale que les mâles de cette espèce et probablement aussi ceux de la 7. #réfasciata sont dimorphes. DECRITES PAR LE D' RAMBUR. 49 tion, la conjecture que c’était une Zeuctra nigra Olivier ne me paraît nullement hasardée. 7. Nemura Fonscolombii Rambur. D’Aix. Un seul exemplaire dont il ne reste que des débris qui sont ceux d'une Zeuctra, ce qui d’ailleurs est probable, eu égard aux mots de la description : « nervules transversales plus rapprochées du milieu de l’aile que dans la nebulosa ». Les antennes manquent, et l’auteur ne les décrit pas non plus; mais la forme du prothorax et la disposition des nervures de l’aile antérieure mettent hors de doute que l’espèce est la Zeuctra geni- culata Stephens. Du reste la description précise n’a rien qui s’y oppose. C’est avec un plaisir extrême que j'ai fait cette petite étude. Quand on lit les descriptions les types en main, on est émerveillé du talent de l’auteur à décrire en termes précis les subtiles diffé- rences de structure et de sculpture. Il modèle, pour ainsi dire, devant les yeux du lecteur les parties des insectes, la tête, le pro- thorax etc., de sorte qu’on pourrait les dessiner d’après ses données, et on s'étonne de ce que mainte espèce n’ait pas été reconnue depuis longtemps. M. Pictet a sans doute rendu un éminent service à la science par sa Monographie des Perlides. Toutefois je regrette vivement que cet auteur ait tant négligé les différences de structure, pour attacher trop de valeur aux couleurs qui, malheureusement, sont si sujettes à varier et à s’altérer par la dessication, ce qui fait que parfois la séparation des espèces est encore assez difficile. De celui qui ayant à sa disposition des exemplaires frais ou con- servés dans l’alcool, les décrira selon la méthode de Rambur, tout en ne négligeant pas de donner une explication rationelle de la réticulation des ailes et des parties anales, etc. de celui-là on dira sans doute : «omne tulit puncium ». Leeuwarden, mars 1889. uns | LOT puit ni 4 y “AOL ; | A À ; v | 14 Le ( er prb : nr) D ETAIENT 7 Moloaë nur Sri din ) Li) TL b PPT she cer LDPANPA TEE T} 4; e | OMAN cf LOUER à à NN is % | à, : fx A a 1 lon LE M6 ut een u FU L sh ê | | Le PUNTAEUPE TA | dif Eur NOTE TAENIOPTERYX NEBULOSA L, de PRAETEXTA BURMEISTER, Herman ALBARDA. —_—0#6200— MM. le Prof. E. O. Taschenberg, à Halle, Edm. baron de Selys-Longchamps, à Liège et E. Frey-Gessner, à Genève, ont eu l'extrême obligeance de me procurer l’occasion d'examiner les types des Perlides de Burmeister, Rambur et des deux Pictet. En même temps j'avais à déterminer les Perlides des collections de MM. de Selys, R. Mac Lachlan, à Londres et James J. King, à Glasgow En traitant ces insectes, mon attention fut fixée sur les espèces Européennes du genre Zueniopteryz, et en les étudiant plus spéciale- ment, j'ai obtenu des résultats que je crois assez intéressants pour les publier. Ce sont : 1° Que le mâle de la Zaeniopteryx nebulosa, L. apparaît, comme celui de la 7°. trifasciata, Pictet, sous deux formes, en ce sens, qu'il y a des mâles aux ailes développées qui ne diffèrent de la femelle qu’en ce qu’ils sont plus petits et que leurs ailes antérieures ont rarement des traces de bandes nébuleuses, et qu’il y a en même temps des mâles dont les ailes sont si petites en proportion du corps, qu’elles sont presque inaptes au vol. 2° Que le mâle aux ailes développées a été décrit par Burmeister sous le nom de Semblis praetexta et par Rambur sous celui de Nemura socia. 3° Que le mâle microptère a éte décrit par Rambur sous le nom de VNemura minuta. 4° Que l’espèce décrite et figurée par Pictet sous le nom de Nemoura (Taeniopteryx) praelextata, comme identique avec la T. praelezla de Burmeister, n’a rien de commun avec celle-ci, 52 NOTE SUR LA TAENIOPTERYX NEBULOSA L. 5° Que la T'aeniopteryx praetexta de Brauer et Loew est encore une espèce tout-a-fait différente. Il en résulte que les noms praelexta, socia et minuta sont des synomymes de nebulosa et que les espèces de Pictet et de Brauer et Loew doivent recevoir des noms nouveaux. Je donnerai de ces espèces des descriptions détaillées et quelques figures qui suffiront, je l'espère, pour faire cesser dorénavant toute confusion ; mais il me semble utile de dire auparavant quelques mots sur l’histoire de ce genre et sur la synonymie assez embrouillée de ses espèces. Linné ne connut que deux{') Perlides : Sa bicaudata qui restera bien toujours incertaine et sa nebulosa. Il les placa dans son grand genre Phryganea, mais créa pour elles, dans la douzième édition de son Systema naturae, une sous-division qu’il caractérisa par les mots : « cauda aristata setis 2 truncatis (Perlae Geoffroy) ». Plusieurs auteurs ont douté que l’espèce généralement connue sous le nom de Z'aeniopteryx nebulosa fut bien celle de Linné. Sans doute les diagnoses très courtes qu’il en donne : « nigra, alis incumbentibus subcinereo nebulosis, caudae setis truncatis » (1746, 1755 et 1761) ou : cauda biseta, alis subcinereis (1767) sont appli- cables à plusieurs espèces. Mais il n’en est pas ainsi de la descrip- tion très détaillée qu’on trouve dans les deux éditions de sa Fauna Suecica. Il ime semble que les mots: « Thorax minus latus et marginatus. » — « alae subcinereae, maculis seu fasciis albidis, hinc inde interlucentibus, vix tamen visu manifestis » et « macula nulla in clypeo thoracis, sed duo ulcera coalita » désignent clairement la femelle de la 7°. nebulosa. Geoffroy (1762) sépara définitivement les Perlides du genre Phryganea, en créant le genre Perla. Il décrit, en citant Linné, une « perle brune à ailes pâles » à laquelle Fourcroy (1785) a appliqué le nom de nebulosa. Je ne crois pas que que ce soit cette espèce. L'auteur dit, qu’elle est brune et noirâtre et que les antennes sont plus courtes que le corps. Linné, au contraire, dit que le corps entier est noir et que les antennes ont la longueur du corps. Le mot « incumbentibus », que celui-ci précise encore davantage dans sa description par les termes + incumbentes in figuram subcylindricam » est omis dans la diagnose de Geoffroy, qui dit n’avoir « point vu sur ces ailes les bandes blanches qu'y à remarquées M. Linnaeus » et décrit les (*) Si Pictet (Monogr. p. 8) parle de trois, c’est qu'il comprend aussi dans ce nombre la Phaluenoides, qui est un Trichoptère du genre Newronia. ET LA T. PRAETEXTA BURMEISTER. 53 ailes comme étant « pàles, un peu cendrées. » Enfin la mesure que donne Foureroy, 5 1/2 lignes (12 mm.) est trop petite pour la nebu- losa avec les ailes fermées. Il me semble donc plus probable que Geoffroy ait décrit une Vemowra ou une Leuctra. De Geer décrit et figure (1771) une « fausse Frigane cendrée » qu’à l'instar de Fabricius plusieurs auteurs citent comme synonyme de la nebulosa L. Evidemment à tort. La description des tarses dont le second article est très court (PI. 24, fig. 2) fait que l'espèce ne peut être une Z'aeniopteryx. La forme de la tête, les ailes plates, non enroulées autour du corps, leur réticulation qui montre, même dans la figure assez gros- sière, distinctement la forme d’un X grec, les appendices du dernier segment de l’abdomen, qui selon l’auteur se terminent par un cro- chet corne et la taille de l’insecte, qui ne dépasse pas celle d’une mouche ordinaire, indiquent que c’est une Vemoura. La couleur de l’insecte, qui est d’un brun noirâtre avec l’abdomen d’un roux brunâtre et son prothorax aux angles arrondis rendent assez probable que ce soit un mâle de la V.variegata Olivier(!). Fabricius, qui prit pour base de la classification des insectes la conformation des parties de la bouche, n’accepta pas le genre Perla de Geoffroy, mais créa (1775) celui de Semblis, dans lequel il plaça les Perlides et le ÆZemerobius lutarius L. (Sialis lutarius) et auquel 1l ajouta sucessivement (1782, 1787, 1793 et 1797) plusieurs autres espèces, tant exotiques qu'européennes. Il me semble probable qu’il ait énumeré dans ses livres, sans les avoir vues, plusieurs espèces décrites par Linne. Ainsi, s’il eût connu la P#ryganea phalaenoides, il ne l’aurait pas laissée dans son genre Semblis. La nebulosa fut probablement aussi dans ce cas. La diagnose qu'il en donne « cauda biseta, setis truncatis abbreviatis » est encore plus courte que celle de Linné, il ne donne aucun renseigne- ment sur la taille, la forme ou la couleur de l'espèce et il cite en même temps Linné, Geoffroy et de Geer. O.F. Müller (1776) et Cederjhelm (1798) n'ont fait que répé- ter la diagnose de Linné, sans donner aucune indication pour faire savoir si l’espèce qu’ils désignent comme faisant partie de la faune de leur pays est celle de cet auteur. Schrank (1781 et 1798) agit de même, mais la mesure qu’il donne, 7 lignes (16 mm.), est très bien applicable à la nebulosa. (*) Burmeister et Rambur citent encore comme synonyme de la nebulosa « la fausse Frigane cylindrique » de de Geer (Tom. XII, pl. 44, fig. 17-19) qui est une Leuctru, quoique probablement pas la Z. cylindrica d'Olivier et de Pictet. La forme si caractéristique du prothorax de cette espèce n’aurait pas échappée à de Geer, qui remarquait si bien les différences de structure. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIII. J o4 , NOTE SUR LA TAENIOPTERYX NEBULOSA L. Gmelin (1788) cite Linneé, Geoffroy, de Geer et Fabricius et répète la diagnose de ce dernier, mais sa propre diagnose : « Phry- ganea alis subcinereis » ne donne rien à entendre. Zschach (1788) et Walkenaar (1802) ne donnent que le nom de l'espèce. Devilliers (1789) répète la description de la Fauna suecica et ce qu'il remarque, que les bandes blanches que Geoffroy n’a pu voir, deviennent visibles du moment qu'on se sert d’une loupe, en tenant l’insecte contre le jour, prouve assez qu’il a examiné la vraie nebu- losa. Latreille sépara, en 1796, les Perlides dépourvues de soies cau- dales des autres, en créant son genre Vemoura. Sa NV. nebulosa en est le type. La diagnose qu’il en donne (1807) « Fusco-nigra, pubescens ; abdomine pedibusque rufescentifuscis; alis cinereis, immaculatis nervis obscuris » n’est pas applicable à l’espèce de Linné. Aussi l'auteur se demande-t-il si la 24ry- ganea nebulosa de Linné et la S'emblis nebulosa de Fabricius, sont la même espèce que la sienne et ne cite-t-il que Geoffroy et de Geer; de sorte que c’est plus probable qu’il décrit une espèce de Leuctra. Les exemplaires de la nebulosa L. qui se trouvent dans sa collec- tion sont sans nom. La manière dont Olivier décrit (1811) sa Vemouwra nebulosa laisse peu de doute sur son identité avec l’espèce Linnéenne. Il est vrai qu'il ne parle pas de bandes neébuleuses, mais dit que l’insecte a des ailes grises avec des nervures obscures. Mais il est possible qu’il n’ait eu que des mâles, ou bien qu’il n’attacha pas beaucoup d’im- portance à ces nuances plus claires ou plus foncées, puisqu'il se sert presque des mêmes termes pour décrire les ailes des VW. cinerea et N. variegata, qui ont pourtant une partie des nervures entourées de brun et qu’il cite les figures de Schäffer qui représentent la Taeniopteryx trifasciata Pictet à bandes très prononcées. Pictet a décrit et figure,en 1832, une Vemoura dont il avait éleve de larves des mâles aux ailes rudimentaires. A cette époque il la croyait identique à la nebulosa de Linné, mais comme Geoffroy, Olivier et Latreille n’avaient point parlé de bandes pales sur les ailes antérieures, il jugea prudent de donner à son espèce le nouveau nom de érifasciata. Plus tard, lorsqu'il avait trouvé la vraie nebulosa à Paris et à Genève, il a distingue les deux espèces (1836). Stephens (1836) sépara, sous le nom générique de Lewctra, les espèces qui se distinguent des autres Nemoures par des ailes plus allongées et plus pointues avec une réticulation differente. Il est remarquable quil n’ait pas connu la nebulosa de Linne qui se trouve pourtant en Angleterre. Sa NW. nebulosa est la N. varieqata ET LA T. PRAETEXTA BURMEISTER. 1515) Olivier, de laquelle espèce très variable il a fait pas moins de huit espèces différentes. Ce qu’il décrit et figure comme VW. variegata est la T'aeniopteryx trifasciala Pictet, pour laquelle il crée une section spéciale, parce que la marge extérieure a neuf nervures longitudinales, au lieu de six, Ce qui veut dire que de la branche supérieure du cubitus naissent, un peu avant sa terminaison, deux ou trois nervures qui aboutissent à la marge extérieure. Il est le premier qui ait remarqué cette différence dans la réti- culation qui sépare les 7. érifasciata et monilicornis des autres espèces de ce genre. Pictet l’a négligée et ce sont Brauer et Loew qui l'ont mise en relief. Burmeister (1839) rejeta le nom générique de Vemoura, comme grammaticalement incorrect et restitua celui de Semblis. Son genre ne diffère d’ailleurs de celui de Latreille qu’en ce qu’il y comprend aussi les Capnia. Sa Semblis nebulosa est bien l'espèce de Linné, comme le prouvent les exemplaires typiques de sa collection qui sont deux femelles. Il me semble que la W. érifasciala de Pictet ne lui était connue que par le mémoire de celui-ci de 1832, et comme celui de 1836 lui était inconnu, il croyait la {ifasciala identique avec la nebulosa. De là la confusion dans la synonymie et dans la description du mâle, car les mots « alis anterioribus dimidiatis » ne sont applicables qu’à celui de la frifasciata Pictet. Par l’expression « cellula apicali prima post radium nervo integro terminata » il veut dire, que le secteur du radius, qui est toujours fourchu chez les Z'aeniopteryx, se divise au point où il passe la ligne des transversales et que la première cellule apicale est de la sorte limitée par une branche non divisée, tandis que chez sa praetexla ce secteur se divise plus tard, ce qui fait que sa fourche a l'apparence d’être pétiolée par rapport à l’anastomose. Ce caractère a peu de valeur, parce qu’il n’appartient qu'à une partie des femelles de la nebuwlosa, le secteur du radius étant souvent plus ou moins pétiolé. La Semblis praetexta de Burmeister a donné lieu à une grande confusion. Les deux exemplaires typiques de sa collection ne sont que deux mâles de la nebulosa. Le mâle de cette espèce est d’un cinquième plus petit que la femelle et a les ailes ordinairement sans bandes ; la fourche du secteur de son radius a un pétiole plus long. Ce sont probablement ces différences, jointes à ce qu'il considéra le mâle de la {rifasciala comme appartenant à la nebulosa, qui ont decidé l’auteur à en faire une espèce distincte, quoiqu'il dise qu'il la trouve toujours en compagnie de la nebulosa. Zetterstedt (1840) divise le genre Vemoura Latreille en deux 56 NOTE SUR LA TAENIOPTERYX NEBULOSA L. sections, dont la premiere comprend les espèces au prothorax sans impression, la seconde celles dont le prothorax a une ligne longitu- dinale enfoncée (Leuctra Stephens). Sa . nebulosa a été citée comme synonyme de l’espèce de Linné, mais à tort. Les mots de la diagnose : « nervorum nodo substigmaticali subquinque radiato, radiis fuscedine cinctis » indi- quent clairement une espèce de Vemoura, et ce qu’il dit dans la description, qu’elle est la plus grande des espèces indigènes (enver- jure 9 lignes ou 20 mm.), que son prothorax est plus large que long, que ses ailes, vues sous un certain jour, ont des taches blan- ches, luisantes, très indistinctes et surtout la description correcte qu’il donne de la forme des cellules de l'espace entre la médiane et la branche supérieure du cubitus (vitta discoidalis interior) laissent peu de doute que l'espèce soit la Vemoura nitida Pictet. L’auteur lui-même doute que son espèce soit bien celle de Linné, mais dit l’avoir trouvée sous ce nom dans plusieurs collections suédoises. Encore n'est-il pas sans importance qu’il ne cite pas Olivier, comme chez la variegata et la cinerea, mais bien de Geer. Pictet accepta dans sa Monographie (1841) le genre Vemoura Latreille, mais le divisa en trois sous-genres qui depuis ont été généralement acceptés comme des genres. Son sous-genre ZLeuctra est le même que le genre de ce nom établi par Stephens; sous le nom de 7Zweniopteryæ, il sépara des autres Nemoures les espèces qui présentent les caractères suivants : 1° Les nervures du parastigmate (le point nodal où l’anastomose d’autres auteurs) ne forment pas de X grec, comme chez les vraies Nemoura. 20 Les palpes labiaux sont de longueur médiocre et écartés. 3° L'abdomen est terminé par des soies caudales tres courtes, rudimentaires, triarticulées. 4e Les trois articles des tarses sont allongés et presque égaux. 5° Les ailes sont ordinairement enroulées en demi-cylindre et souvent fasciées de gris et de blanchatre. Ces caractères ne sont pas tous d’une valeur égale. Le premier, d’ailleurs négatif, ne peut plus servir, parce qu'il y a une espèce de Zuaeniopteryx qui a ses nervures disposées comme celles des Vemoura. Le second est incorrect, parce que les femelles ont des soies caudales qui, quoique très petites, sont composées de 6 à 9 articles. Les autres caractères sont bons et suflisent pour signaler le genre. Pictet décrit et figure quatre espèces européennes. Sa nebwlosa est bien l’espèce Linnéenne. Les exemplaires typiques de sa collec- tion sont deux femelles. Sa synonymie est très embrouillée, ET LA T. PRAETEXTA BURMEISTER, 57 La description et les figures sont assez bonnes, seulement ce qu’il dit, que dans les mâles, les ailes sont nuancées de la même manière que celles des femelles, n’est applicable qu’à très peu d’individus. De sa trifasciata il y a dans sa collection deux mâles et deux femelles. Du mâle il ne semble avoir connu que la forme microptère. Par rapport à sa troisième espèce, la praetextata(") il doit y avoir une erreur que je ne suis pas à même d'expliquer. L'auteur semble décrire l’espèce de Burmeister et figure même un exemplaire qu’il dit avoir recu de Halle. Dans sa collection se trouvent sous ce nom une femelle de Dijon et un mâle et une femelle des environs de Genève. Le mâle est plus petit et très pâle. Mais ces exemplaires n’ont point à l’épingle l'étiquette écrite de la main de Pictet. S Or ces exemplaires n’ont rien de commun avec les types de la collection de Burmeister, qui sont, comme nous l’avons déjà dit, des mâles de la xebulosa L. mais ils appartiennent à l'espèce tout-à-fait différente décrite par Pictet et qui est très caractéristique parce que ses nervures sont disposées à peu près en X grec, comme celles des Nemoures, et que la sous-costale est unie à peu de distance de sa fin à la costale par deux ou trois transversales, comme dans les Capnia. Encore se distingue-t-elle par une seule bande foncée sur l'anasto- mose, précédée et suivie d’un espace clair. L'auteur dit avoir recu cette espèce de Belgique. Jusqu'ici je n’ai pas réussi à trouver des spécimens dans les collections belges, ni dans celles de l'Angleterre, l’Ecosse ou les Pays-Bas, En résumé il est certain que, quoique Burmeister ait communiqué son espèce à Pictet, ces deux auteurs ont décrit chacun une espèce différente et que la collection de l’un ne contient aucun spécimen de l'espèce décrite par l’autre. Il faut done qu'il y ait eu une erreur de l’un ou de l’autre. Probablement les spécimens des deux espèces auront été confondus. La quatrième espèce de Pictet est sa wmonilicornis, dont il n'a vu que deux mâles, pris sur les bords de l'Arve et qui se trouvent encore dans sa collection. Il ne paraît pas avoir remarqué les nervures qui naissent de la branche supérieure du cubitus et qui rapprochent cette espèce de la {rifasciala. Rambur (1842) accepta le genre Vemoura de Latreille, mais changea le nom en Vemura. Il avait déja terminé son travail, lors- que la Monographie de Pictet parut en entier et il n’en cite que les premières livraisons. Comme Burmeister, il ne connut non plus le Mémoire publie par Pictet en 1836. (1) Pictet a changé le nom de praeteæta en praetextata, sans en donner un motif. Peut-être n’est-ce qu’une faute d'impression, parce que dans l’explication de la table XLV, à la fin du volume, il écrit praetexta. 58 NOTE SUR LA TAENIOPTERYX NEBULOSA L. Les trois Zweniopteryx qu'il décrit sont, comme je l’ai démontré dans une note spéciale sur les types des Perlides de cet auteur(), tous des formes de la nebulosa L. Sa Vemura nebulosa est bien cette espèce. Les nombreux spéci- mens étiquettés de sa main sont tous des femelles. La description est sans contredit faite d’après une d’elles. Mais comme il croyait la /r1- fasciata Pictet identique avec son espèce, sa synonymie est erronée. Sa NW. minuta, dont le seul exemplaire typique existe encore, est un (j de la nebulosa de la forme microptère. De sa Nemura socia, les types sont en tous points semblables à ceux de la praetexta de Burmeister. Ce sont des mâles aux ailes développées de la nebulos«. Brauer et Loew (1857) sont les premiers, qui, pour séparer les espèces de ce genre, ont fait usage du nombre des nervures qui nais- sent de la branche supérieure du cubitus de l’aile antérieure et qui par les mots « Flügel meist rudimentär, im entgegengesetzten Fälle aber immer mit queren Nebelflecken » font mention du mâle de triafsciata aux aïles développées. Leur description de la nebulosa L. est bonne, sauf que le point où commence la fourche apicale du sector radii varie beaucoup; mais ce qu’ils donnent comme la praeterta Burmeister, est une espèce très différente, dont les principaux caractères spécifiques sont, que la branche supérieure de la fourche du sector radii, au lieu d’être simple, est une ou deux fois fourchue et est unie au radius par une ou deux nervures transversales. Ausserer (1869) n’a fait que traduire en italien le livre de Brauer et Loew,en ajoutant les localités du Tyrol en en changeant les lignes des mesures en millimètres, mais, comme les espèces douteuses ont été déterminées par Brauer, on peut bien croire à leur identité. Meyer-Dür (1874) énumère et décrit en partie quatre espèces. Ses nebulosa L. et trifasciata Pictet, sont sans doute ces espèces. Monilicornis ne lui était connue que par la Monographie de Pictet. Ce qu’il dit de la praetexta Burmeister : « ohne Vorderfiügelbinden aber auf dunkelbräunlichem Grunde mit einem blassen Querwisch » prouve assez qu'il à vu la variété foncée de la praetextata Pictet. Mais qu’il n’a pas reconnu la forme moins accentuée de cette espèce, est prouvé par les exemplaires envoyés par lui à M. Mac Lachlan et à moi sous le nom de nebulosa L. Rostock (1888) traite les espèces de ce genre en des termes qui ne diffèrent presqu’en rien de ceux de Brauer et Loew. Sa des- cription de praetexta n’en est qu’une copie. Il paraît ne pas avoir observé cette espèce, parce qu'il ne donne d’autre habitat que l'Autriche. (1) Annales, p. 37. ET LA T. PRAETEXTA BURMEISTER. 59 Taeniopteryx nebulosa L. Phryganea nebulosa, L. Syst. nat. ed. X, p. 549, n° 15 (1758) Faun. Suec. ed. IT, p. 381, n° 1499 (1761) Syst. nat. ed. XII, p-908, n° 2 (1767) Schrank, Enum. p. 306 (1781) Faun. boic. II, n° 1896 (1798) Villers, Linn. ent. III, p. 25, ne 2 (1789). Semblis nebulosa Fab. Syst. ent. p. 305, n° 3 (1775). Spec. ins. I, p. 387, n° 7 (1781). Mant. ins. p. 244, n° 7 (1787). Ent. syst. IT, p. 74, n° 9 (1793). Burmeister, Handb. II, p. 875, ne 4; partim. (1839). Nemoura nebulosa Olivier, Enc. méth. VIII, p. 186, n° 1 (1811). Pictet, Mém. soc. phys. de Genève, VII, p. 178, n° 1 (1836). Girard, Traite d’ent. II, p. 325 (1876). Semblis praetexta, Burmeister 1. 1., n° 5 le (). N.(Taeniopteryx) nebulosa Pictet, Monogr. d. Perl. p. 347, pl. XLIII (1841). Nemura nebulosa Rambur. Névr. p. 459, n° 1 (1842). N. minuta idem, p. 460, n° 2 (le microptere). AN. socia idem; ibid. n° 3 (le G\). Taeniopteryx nebulosa Brauer et Loew, Neur. austr. p.30(1857). Ausserer, Neur. Tirolesi, p. 144 (1869). Meyer-Dür, Neur. d. Schweiz, p. 299 (1874). Rostock, Neur. germ. p. 158 (1888). Mâle. Envergure 22-25 mm. Longueur du corps 7 mm. (fig. 1). Noire. Tête noire, couverte d’un duvet jaunâtre très court. Bouche d'un fauve obscur. Palpes noirs. Une dépression trans- versale, peu large dans le front. Antennes aussi longues que les ailes antérieures, sétiformes, composées d’un grand nombre d’ar- ticles, dont le premier est tres gros, le second cylindrique, assez court, les dix suivants presque moniliformes, les autres cylin- driques et graduellement plus longs, ayant chacun à son extrémité deux poils rigides assez courts. Antennes d'un brun rougeûtre très fonce. Prothorax (fig. 2) plus large que long, antérieurement aussi large que la tête, postérieurement sensiblement plus large; angles antérieurs un peu, les postérieurs très arrondis; bord antérieur un peu élevé, le postérieur déprimé, les latéraux tres dilatés près des angles postérieurs; le long de tous les bords une dépression assez forte qui a, près de chaque angle, une petite fosse ovale, plus profonde; une ligne médiane longitudiale un peu élevée, formant une croix avec une raie transversale, composée de quatre petites fosses; de chaque côté de la ligne médiane une grande cicatrice dans laquelle deux petites dépressions antérieures et deux plus grandes postérieures. Prothorax noir, couvert d’un duvet jaunâtre tres fin, à l’exception 60 NOTE SUR LA TAENIOPTERYX NEBULOSA L. des cicatrices qui sont lisses et du bord postérieur qui est souvent d’un brun foncé. Méso- et métathorax d’un noir luisant. Pieds d’un fauve obscur; l’intérieur des cuisses, la base et l'extrémité des fémurs d’un brun rougeâtre ; tarses noirs. Ailes (fig. 3) à peu près deux fois aussi longues que le corps. Les antérieures d’un fauve grisâtre uniforme, rarement avec des traces de bandes; la réticulation et la partie terminale du champ costal plus foncées; la sous-costale aboutissant au radius un peu avant l’anastomose, la fourche apicale du sector radii ayant ordinairement un pétiole dont la longueur varie beaucoup‘); la transversale de la partie terminale du champ costal placée pres de l’extrémité, une seule nervure très courbée qui naît de la branche supérieure du cubitus et aboutit à la marge extérieure; l’espace entre la médiane et la branche supérieure du cubitus beaucoup plus large que la cellule cubitale, le premier divisé en 5 à 6, la seconde en 12 à 14 cellules. Reéticulation du champ antérieur des ailes postérieures semblable à celle des ailes antérieures; leur champ anal ayant cinq nervures postcostales. Abdomen noir, les segments du ventre finement bordes de fauve obscur. Les 8"° et 9%° segments de l’abdomen très courts, coupés oblique- ment; le 10° portant deux soies caudales triarticulées, tres petites, les appendices supérieurs composés de trois articles, dont le second tres gros et coupé ras à son extrémité, dans le milieu de laquelle est implanté l’article terminal si mince qu’on ne l’aperçoit qu’à l’aide d’un assez fort grossissement. Les 8%° et 9%e segments du ventre assez courts; le 10"° prolongé en une écaille poilue qui se courbe autour de l’extrémite de l’abdo- men. Pénis tout-à-fait libre, rougeâtre, large à la base, ensuite rétréci et se terminant en spatule. Mâle microptère. Envergure 14 mm. Longueur du corps 5 mm. (fig. 4). Antennes plus longues que les ailes antérieures. Bords du pro- thorax bruns. Ailes (fig. 5) un peu plus longues que le corps, très légèrement teintes de fauve clair. Réticulation comme dans le mâle à ailes développées, mais tendant à varier. (Dans un exemplaire (fig. 6) la branche supérieure de la fourche apicale de la médiane, au lieu d'aboutir à la marge extérieure, se dirige vers le secteur du (1) Dans un des exemplaires typiques de la Semblis practexta de Burmeister, ce pétiole a la longueur de la moitié de la fourche apicale. De là probablement les mots « longe stipitato » de la description. L’autre exemplaire a ce pétiole beaucoup plus court. ET LA T. PRAETEXTA BURMEISTER. GI radius et fait l'effet d’une transversale longue et un peu sinuée). 2 à 3 cellules dans l’espace entre la médiane et la branche supé- rieure du cubitus, 5 à 7 dans la cellule cubitale. Femelle. Envergure 24-32 mm. Longueur du corps 7-10 mm. (he n7) Antennes un peu plus courtes que les ailes antérieures, composées d'articles cylindriques. Prothorax (fig. 8) plus long que large. Ses bords latéraux moins sinués que dans le mâle, dilatés au milieu. Ailes (fig. 9) d’un fauve grisâtre avec des bandes plus foncées et entre elles des espaces plus clairs; ces bandes plus ou moins distinctes, mieux visibles sur des spécimens non étalés. Réticula- tion fine, d’un brun rougeàtre; fourche apicale du secteur du radius naissant dans l’anastomose ou ayant un pétiole court ; 5 à 6 cellules dans l’espace entre la médiane et la branche supérieure du cubitus, 10 à 15 dans la cellule cubitale. Champ anal des ailes postérieures très développé. 7e et 8% segments de l’abdomen courts, 9% long, ayant la forme d’un ongle, 10m très court, portant deux petites soies caudales (fig. 10) courbées en bas et en dedans et composées de 8 à 9 articles dont le dernier se termine en une pointe arrondie. Orifice de l’oviducte au 8"° segment ventral, ayant la forme d'un petit entonnoir ; 9% segment enflé, mais ayant au milieu une rainure large et profonde, 10° très court, muni de poils forts, jaunâtres. Espèce commune en Italie, en Autriche, en Suisse, en Tyrol, en Allemagne, en France, en Belgique, dans les Pays-Bas et dans les îles Britanniques. La forme microptère du mâle est très rare dans les collections. Sauf celle de Rambur, je n’en ai vu que deux, prises en Écosse par M. King. Taeniopteryx neglecta Albarda. Nemoura (Tueniopteryx) praetextata Pictet, Monogr. d. Perl., p. 355, pl. XL, fig. 7-9 (1841) (nec praelezta Burm.). Taeniopteryx praetexta Meyer-Dür, Neur. d. Schweiz., p. 299 (1874). Envergure 23-25 mm. Longueur du corps 8 mm. (fig. 11). Noire. Tête et prothorax couverts d’un duvet jaunâtre très court. Bouche noire, luisante. Palpes noirs. Une impression large, arron- die, peu profonde dans le front. Yeux bruns, ocelles noirs. Antennes un peu plus courtes que les ailes antérieures, sétiformes, composées d'articles cylindriques, dont le basal est très renflé, un peu anguleux, le second très court, plus globuleux. Antennes d'un brun foncé à l’exception des deux premiers articles qui sont noirs, le basal finement bordé de fauve. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIII. (n 62 NOTE SUR LA TAENIOPTERYX NEBULOSA L. Prothorax (fig. 12) aussi long que large, antérieurement aussi large que la tête, postérieurement un peu plus large; angles arron- dis, bords larges, aplatis, l’antérieur courbé en arrière, le posté- rieur en avant, les latéraux dans leur milieu un peu en haut; une ligne longitudinale médiane enfoncée, peu profonde, sur le disque plusieurs rugosités dispersées irrégulièrement, sauf qu'une partie d’entre elles forment de chaque côte de la ligne médiane deux raies (pas toujours bien visibles) qui l’accompagnent, mais s’en écartent près du bord antérieur. Prothorax noir, ses bords d’un brun rougeâtre. Méso- et méta- thorax d’un noir luisant. Pieds d’un brun rougeâtre; l’extérieur des fémurs et des tibias plus foncé ; tarses noirs. Ailes (fig. 13), en proportion de leur longueur, un peu plus larges que dans les espèces voisines. Nervures fortes, noires; sous-costale aboutissant tout près de l’anastomose et unie (comme dans les Capnia) par deux ou trois transversales à la costale ; transversale de la partie terminale du champ costal (qui dans les autres espèces est près de l’apex ou manque tout-à-fait) touchant l’anastomose, ce qui fait que la réticu- lation rappelle un + grec comme dans les espèces de Vemoura("); secteur du radius ayant un pétiole dont la longueur varie. Branche supérieure de la fourche apicale de la médiane unie au secteur du radius par une transversale longue et sinuée ; branche supérieure du cubitus envoyant une nervure à la marge extérieure; espace entre la médiane et la branche superieure du cubitus pas beaucoup plus large que la cellule cubitale, le premier espace divisé en 5 à 7, le second en 7 à 10 cellules. Réticulation du champ antérieur des ailes postérieures semblable à celle des antérieures, champ anal médiocre. Ailes d’un gris un peu jaunâtre; sur le disque des antérieures une bande semilunaire plus foncée, précedée et suivie d’un espace incolore. Les spécimens des montagnes sont les plus foncés. Pictet décrit un exemplaire dont les ailes antérieures entières étaient aussi foncées que la bande, à l’exception de l'espace qui la précède et qui avait, par conséquent, l'apparence d’une bande blanchätre. 10% segment de l’abdomen portant deux soies caudales rudi- (*) La 7! fasciata Burmeister de Pensylvanie, dont j'ai vu les deux exemplaires du Musée royal de Berlin, a aussi deux de ces transversales. Cette espèce a de très grands rapports avec la #. neglecta. Elle a également sur le disque des ailes antérieures une bande foncée, précédée et suivie d’un espace clair, mais l’anasto- mose de ces ailes est différente et le prothorax a à peu près la forme de celui de la T. Loenü. ET LA T. PRAETEXTA BURMEISTER. 63 mentaires, tronquées à leur extrémité, composées de trois articles dans le mâle et de cinq ou six dans la femelle. Ventre souvent fauve. Ses six premiers segments ayant de chaque côté une impression ronde, assez profonde. Espèce observée en Suisse, à Tessino, Val Maggia (Meyer-Dür), Engadine, en août (Mac Lachlan), St-Bernard (Frey-Gessner), en Italie, Monte Rosa, en juin (Staudinger), en Savoie, à Chamounix, Faucigny et Mont Brezon (Pictet), en France, à Dijon (Pictet), en Bavière, à Wurzbourg (Everts), en Silésie, près de Glogau, en avril (Zeller), en Styrie et en Croatie, à Mehadia (coll. Stein)('). Taeniopteryx Loewii Albarda. Taeniopleryx praetexla Brauer et Loew, Neur. austr., p. 30 (1857) (nec Burm.); Ausserer, Neur. Tirolesi, p. 143 (1869); Rostock, Neur. germ., p. 157 (1888). Envergure 25 à 26 mm. Longueur du corps 8 mm. (fig. 14). Noire. Tête un peu rugueuse, surtout sur le vertex; bouche brunâtre, couverte de poils gris. Palpes noirs. Une impression transversale, large mais peu profonde, s’étendant jusqu'aux yeux, dans le front. Ocelles très distants, les supérieurs très rappro- chés des yeux; ocelles et yeux bruns; antennes un peu plus courtes que les ailes antérieures, sétiformes, composées d'articles cylindriques très courts, d’un brun foncé, les deux premiers noirs; le basal allongé et renflé, finement bordé de fauve. Prothorax (fig. 15) plus large que long, antérieurement aussi large que la tête, postérieurement un peu plus large; angles et bords latéraux très arrondis, ceux-ci larges, aplatis; le long de tous les bords une impression, peu large mais assez profonde près du bord antérieur; une ligne médiane longitudinale enfoncée, traversée au milieu du disque par une ligne transversale, composée de quatre petites fosses. Prothorax noir, couvert d'un duvet jaunâtre très fin ; ses bords quelquefois plus ou moins brunâtres. Méso- et métathorax d’un noir luisant. Pieds d’un brun rougeâtre; l'extérieur des fémurs et la base et l’extrémité des tibias très foncés; tarses noirs. Ailes (fig. 16) d’un fauve grisätre; nervures très épaisses d'un brun très foncé. Sous-costale finissant à peu près à la moitié de l’aile ; transversale de la partie terminale du champ costal très près de l’apex; fourche apicale du secteur du radius pétiolée ; son pétiole à peu près aussi long que le tiers de la fourche ; branche inferieure (*) La collection du D: F. Stein est conservée dans le Musée royal de Berlin. Je dois à l’obligeance du directeur le D' Môbius d’avoir pu examiner les spécimens de Taeniopteryæ qui font partie de cette collection et de la collection générale du Musée. 64 NOTE SUR LA TAENOPTERYX NEBULOSA L. de celle-ci simple, la supérieure une ou deux fois fourchue et unie au radius par une ou deux transversales; branche supérieure du cubitus, qui est terminée par une petite fourche, envoyant une nervure très courbée à la marge extérieure; anastomose ne formant pas une ligne continue, mais une série à degrés; espace entre la médiane et la branche supérieure du cubitus beaucoup plus large que la cellule cubitale. Le premier divisé en 6 à 8, la seconde en 8 à 14 cellules. Champ antérieur des ailes postérieures ayant une réticulation semblable à celle des ailes antérieures, sauf que le pétiole du secteur du radius est beaucoup plus long; champ anal médiocre. Abdomen noir; son 10m segment portant deux soies caudales très courtes, tronquées, ayant trois articles dans le mâle et six dans la femelle. Ventre noir; les cinq premiers segments ayant de chaque côté une impression ronde, peu profonde. Observée en Autriche, près de Vienne, en avril (Brauer), près de Krems (Rogenhofer), en Tyrol (Ausserer), dans la Hongrie, à Ofen (coll. Stein), dans la Prusse-rhénane, pres de Bonn (Bertkau), dans les Pays-Bas, près d’Arnhem, en février et en mars (v. Medenbach de Rooy). Le mâle de la 7°. érifasciata Pictet, apparait, comme je l'ai dit, sous deux formes. Pictet a décrit et figuré celle dont les ailes sont inaptes au vol, mais ne connaissait pas celle aux ailes développées. Rambur, au contraire, ne connaissait pas la première forme, mais parait avoir eu un spécimen de la seconde. Ainsi s'explique sa note, p. 460. Et comme il croyait que ce mâle appartenait à la nebulosa, il a donné au vrai mâle de cette espèce le nom de socia. Le mâle aux ailes développées varie énormément de taille, son envergure étant de 15 à 22 mm. Comme la femelle, il a toujours les ailes antérieures fasciées. De la branche supérieure des cubitus ne vont ordinairement que deux nervures, au lieu de trois à la marge exterieure. J’ai cru remarquer que les articles des antennes moniliformes sont plus gros et que le prothorax est plus large à mesure que les ailes sont moins développées. T. monilicornis Pictet, est une espèce très rare. Pictet n’a connu que deux mâles; Meyer-Dür ne l’a point trouvée en Suisse. Ausserer mentionne trois localités dans le Tyrol méridional, en y ET LA T. PRAETEXTA BURMEISTER. 65 ajoutant qu'elle n’a point été trouvée dans le Tyrol septentrional. Brauer et Loew disent qu’elle est très rare à Vienne. Le premier nomme encore la Hongrie et la Bavière, Rostock la Westphalie. Elle manque aux collections de MM. Mac Lachlan et de Selys-Long- champs.J’ai le bonheur de posséder un mâle que je dois à la libéralite du Dr Bertkau, qui en avait deux, pris dans la Prusse rhénane. Je ne connais pas la femelle. Il me semble qu’on peut distinguer parmi les espèces européennes du genre T'aeniopteryæ deux groupes. 1* Groupe. La sous-costale aboutit au radius, apres avoir fait une courbe vers la costale, avec laquelle elle est unie par une (dans une espèce par deux ou trois) nervule transversale. De la branche supérieure du eubitus naît une seule nervure, plus ou moins courbée qui aboutit à la marge extérieure : nebulosa, neglecta, Loemii. 2® Groupe. La sous-costale aboutit à la costale après avoir été unie, à quelque distance de sa fin, par une nervule transversale, au radius. De la branche supérieure du cubitus vont deux ou trois nervures à la marge exterieure : érifasciata, monilicornis. Leeuwarden, mai 1889, EXPLICATION DE LA PLANCHE. . Mesure de Taeniopteryæ nebulosa L. o'. . Prothorax de la même, 2rossi douze fois. . Ailes droites, grossies quatre fois. . Mesure de T'aeniopteryx nebulosa, L. o', forme microptere. . Ailes droites, grossies quatre fois. Ailes gauches d’un exemplaire à réticulation aberrante. . Mesure de T'aeniopteryæ nebulosa, L. Q. Prothorax de la même, grossi douze fois. . Ailes droites, grossies quatre fois. » 10. Une des soies caudales, grossie environ trente fois, » ll. Mesure de T'aeniopteryæ neglecta Albarda. » 12. Prothorax de la mème, grossi douze fois. » 13. Aïles droites, grossies quatre fois » 14. Mesure de T'aemopteryæ Loermti Albarda. » 195. Prothorax de la même, grossi douze fois. » 16. Aïles droites, grossies quatre fois. © D =2 D OUR W D a le ar L'ATIT ‘ qui AEATEU. à! (ni té al YA | UT ONT 448 11 " NT: FU 40 DRONETI Hf Han #: vi ME H V'ansytole He METIT ue PA r AUTO LOTERIE) HA | AO SS Hoi 0 pra té ul Qt JA A AUETITR I EAU AE duo) RE ti" : IV PO SENTE {1 til hr, (ts ) { 3f | AU ll | QUE re au 4 | AA UT Lu Au = LL PTE PIE NU Un te UNE Wat [an 18f ; | A PSP L | | Ava. after At ANR Î ) y k : \ ï | | HO IP) ,, LI w . : [LP FCI Le'IETELI | ; . Z | Pad Le PR AUX unis RTE #: ï ‘ v: %. NAT Où ele aber MILAN ENMEERESS . de . 1 1r } [ ‘ | : AUTIEUT | ait R | | | 1 EUX ROUMACTITITN RABAT 1 s « LR 1 { { 1 { É I ‘ 2 ! l 0 : | { qi [EURE e } PAP 1 | th * mi U ; L î Ù ï . ” ; ÉLATÉRIDES NOUVEAUX PAR Ernest CANDÉZE. Quatrième fascicule. POUR PROPOS! Ayant en manuscrit une série nombreuse d’Élatérides inédits, je crois bien faire d'en donner les noms, accompagnés d’une diagnose et des caracteres les plus saillants comparés à ceux des espèces auprès desquelles ils doivent venir se ranger. On verra, dans les pages suivantes, que certains genres composés autrefois d’un nombre restreint d'espèces, vont en grossissant de plus en plus, au point que la détermination de celles-ci en devient fort difficile, en dehors de la comparaison avec les types. Aussi devient-il indispensable, en l’absence de ces derniers, de formuler leurs diagnoses de telle sorte qu’au lieu d’un simple exposé des caractères, on fasse ressortir en aussi peu de mots que possible, les points saillants de la distinction spécifique, comparés à d’autres déjà connus. Les entomologistes ont pu souvent remarquer que ce ne sont point les plus longues descriptions qui sont les meilleures. Par trop de détails dans lesquels on se perd et qui ne s’appliquent en définitive, et fort souvent, qu’à l'individu que le descripteur a sous les yeux, on en arrive à l'impossibilité de se fgurer l'espèce que l’on veut reconnaître. Bien que je prévoie l’arrivée prochaine d’une assez grande quan- tité d'Élatérides dont les noms sont encore à donner, je crois devoir me hâter de livrer le présent fascicule à l’imprimeur, plusieurs des espèces qui y sont mentionnées ayant déjà été citées comme parues dans un « asc. TV, 1889 », je ne puis laisser finir cette année sans légitimer ces citations. Quant à la classification et à la nomenclature, j’y ai introduit quelques légers changements. On en trouvera les raisons dans un catalogue complet des Æatérides qui est en préparation. Ces insectes y seront rangés systématiquement et présenteront la famille telle qu’elle est aujourd’hui. Septembre 1889. 68 ÉLATERIDES NOUVEAUX. AGRYPNITES. Agrypnus Bradshawi. Viger,subnitidus, parce griseo-pilosu- lus; antennis articulis 2-3 parvis, æqualibus, conjunctim quarto minoribus; prothorace longitudine paulo latiore, fortiter punctato, carina angulorum posticorum valida; elytris versus suturam præ- serlim vix punclato-striatis; pedibus nigris, tarsis subtus cum margine antica elytrorum aureo-setosis.— Long.25 mill.; lat. 7 mill. Zambeze. Découvert par M. Bradshaw. Diffère par la brièveté des premiers articles des antennes, les proportions du thorax, etc., des espèces africaines avec lesquelles on pourrait le confondre. J’en ai vu un exemplaire appartenant au musée de la Société Vatura Artis Magi- stra, à Amsterdam. A. Badeni. ÂViger, opacus, parce pilosulus ; antennis articulo tertio quarto minore; prothorace latitudine haud longiore, subqua- drato, lateribus depresso, obsolele quadri-impresso, grosse et dense Punctato, inter punctos sub lente impolito, angulis posticis parum divaricatis, tuberculo ante-scutellari transverso; elytris fusco-nigris, thoracis latiludine, breviusculis, punctalo-striatis, interstitiis emlernis tantum convexis, subruqulosis.— Long. 20 mill.;lat.6 mill. Cameroons ; Isubu. Il se rapproche du Demalquei mais il est beaucoup plus petit; on le reconnaîtra facilement à la brièveté du troisième article des antennes, au dépoli de la surface du prothorax qui lui donne un aspect mat, enfin aux impressions qui se voient sur le disque de ce dernier. A. Peringueyi. Crassus, niger, parum nitidus ; antennis arti- culis 2 et 3 æqualibus, brevibus; prothorace latitudine breviore, convezo, punclalo, quadri-subimpresso; elytris dorso deplanatis et fere striis destitutis; antennis pedibusque nigris. — Long. 30 mill. ; lat. 11 mill. | Natal. Cet Agrypnus qui doit, comme le précédent, se placer à côte du Demalquei, se distingue au premier abord par sa largeur, et la dépression des élytres dans la région suturale. Les antennes ont leurs articles 2 et 3 petits et égaux ; le prothorax, plus large que long, est fortement bombe et tres ponctué; il présente sur le disque quatre points enfoncés, deux très petits en avant, deux plus grands en arrière, non loin du bord postérieur; les angles postérieurs sont divergents; les elytres de la même largeur que le prothorax, ne présentent de stries ponctuées qu’à la base et latéralement, le milieu étant, ainsi que je viens de le dire, déprime et sans stries. Tout le corps est noir peu luisant, presque glabre, sauf à la base du ELATERIDES NOUVEAUX. 69 prothorax et des élytres où l’on observe quelques rares poils raides. Je dois la communication de cette intéressante espèce à M. Peringuey, du Musée de Cape Town, à qui je la dédie. A. parallelicollis #wsco-brunneus. subopacus, breviter pilo- sulus, crassiusculus ; antennis articulo tertio quarlo vix breviore ; prothorace latitudine longiore, parallelo, tumido. fortiter et dense punclato, angulis posticis parum divaricatis; elytris thoracis latitudine, minus elongatis, substriato-punctatis, intertitiis ruqu- losis. — Long. 20-23 mill. ; lat. 5 3/1-6 mill. Kordofan. À rapprocher du crassiusculus ; toutefois, ce dernier n’a pas le prothorax plus long que large, tandis qu'ici les proportions que‘j'ai indiquées sont bien prononcées et caractéristiques. A. longicollis. lusco-brunneus, subnitidus, parce pubescens ; antennis articulo tertio quarto æquali ; prothorace latitudine multo longiore, apice atlenuato, fortiter et dense punctato, anguls posticis divaricatis, carinatis, basi tuberculo minuto; elytris ultra medium paulo dilatatis, striis punctatis, internis obsoletis ; pedibus rufescen- tibus. — Long. 26 mill. ; lat. 7 mill. Abyssinie. A rapprocher de l’australis, avec lequel il a, en commun, la dispa- rition à peu pres complète des stries, au voisinage de la suture. Distinct de toutes les espèces africaines par la longueur du prothorax. A. pumilus. Æuwfo-lestaceus, pallide pubescens; antennis arki- culis 2el 3° parvis; prothorace subquadrato, crebre punctato; elytris punctato-striatis, slriis versus suturam fere obsoletis ; subtus pedi- busque concoloribus. — Long. 12 mill.; lat. 3 1/4 mill. Assab, Abyssinie. Cette espèce, qui se trouve au Museo civico de Gênes, est sufi- samment caractérisée par sa petitesse, qui en fait un pygmée dans un genre compose d'espèces de grande taille. A Tippooi. #usiformis, brunneo-piceus, pilositate cervina dense vestitus; antennis articulo tertio quarto æquali; prolhorace latitudine haud longiore,apice tantum rotundatim anqustato, creberrime punc- talo, anqulis posticis acutis, valde divaricatis, tuberculo ante scutel- lari valido; elytris ultra medium parallelis, striis punctatis versus suturam obsoletis, interstitiis externis lantum convexis, apice 1nle- gris; pedibus rufescentibus. -- Long. 33 mill. ; lat. 10 mill Deccan meéridional; Koïmbatour. Sans caractères particulièrement tranchés,mais cependant distinct de toutes les espèces de l'Inde. C’est du fusiformas qu'il se rapproche le plus, mais ce dernier, qui est de Chine, a le prothorax notablement plus long que large. 70 ÉLATÉRIDES NOUVEAUX. Adelocera aterrima. Afra, opaca, fere glabra ; prothorace latitudine paulo longiore, lateribus parallelo, disco utrinque impresso, Subconfluenter grosse punclalo, angulis posticis parvis, vix apice divaricatis ; elytris thorace latioribus, nilidioribus, sub- tilissime dense punctatis ; subtus pedibusque brunneis, nitidis. — Long. 18 mill. lat.; 5 mill. Madagascar. D’un noir tres profond, mat sur le prothorax et un peu luisant sur les élytres ; à peu près glabre, c'est à dire qu’on apercoit seule- ment, au moyen de la loupe, de tres petits poils épars. Elle est bien distincte de toutes celles connues jusqu'ici de Madagascar et notam- ment de la fenebrioides dont elle a la taille. Le caractere le plus saillant de l’aferrima consiste dans la ponctuation à peine visible des élytres. A. madida. Afra, pilositate aurea adspersa ; prothorace lati- tudine paulo longiore, lateribus parallelo, disco fortiter, crebre el confluenter punctato, quadri-impresso, angulis posticis parvis apice acuminalis, non divaricatis; elytris thorace latioribus, nitidis, punctatis striis destitutis. — Long. 25 mill.; lat. 7 mill. Madagascar. Voisine de l’aterrima mais plus grande, revêtue de poils dorés, le prothorax egalement quadri-impressionne, plus rugueux, les elytres plus luisantes. Se trouve au Musée de Paris. A. collisa. Fusco-castanea, squamulis fulois brunneisque inter- miatis obducta; fronte inæquali; prothorace latitudine longiore. dorso pluri-impresso, inæquali, crebre et fortiter punctato; elytris parallelis, sulcatis, sulcis parum profundis, punctis tranversis antice validioribus notatis. — Long. 18 mill.; lat. 5 mill. Sikkim, Himalaya. Elle se reconnaît aux inégalités de la surface du prothorax qui la fait ressembler à une espèce américaine, telle que l’inægualis. Sa place est à la suite de la spurca. A. insularis. Castanea, fulvo-sparsuta; prothorace latitudine vix longiore, creberrime fortiter punclato, lumido, medio sulcato basi angustiore; elytris parallelis, subsulcatis, crebre punctatis, punctis sulcorum parum majoribus. — Long. 16 mill.; lat. 4 1/4 mill. I. Andamans. Aspect d’un ZLacon de la Nouvelle Hollande. Son prothorax forte- ment et très régulièrement bombé, parcouru dans toute sa longueur par un sillon médian, la fera facilement reconnaître, les points des ÉLATERIDES NOUVEAUX. 71 sillons des eélytres à peine plus forts que ceux des intervalles la placent dans la 1° section, non loin de Mäklini. A. Mekrani. Æufa, antice paulo obscurior; prothorace latitu- dine longiore, a basi ad apicem gradatim subatlenualo, minus dense punctato, angulis posticis rectis, acutis; elytris brevibus, seriatim punctatis, coxis posticis lamina intus dilatata. — Long. mail: at 3 mil. Beloutchistan. 2me section. Les flancs du prothorax présentent de courts et assez profonds sillons tarsaux. À ranger à la suite de modesta. A. Castelnaui usco-rubra, pilis squamiformibus aureis adspersa; prothorace latitudine longiore, tumido, crebre el fortiter punctato, basi tuberculato, angulis posticis vix divaricatis ; elytris rubicundis, punctato-substriatis, interstitio lertio elevalo. — Long. 32 mill.; lat. 8 mill. Bahia. De la taille de l’A.rwbra de laquelle elle se rapproche beaucoup; mais son prothorax, plus long, a les angles postérieurs peu ou point divergents, tandis qu'ils le sont fortement chez la rubra ; en outre, la 3° intervalle des stries des élytres forme une saillie plus prononcée que celle que l’on observe chez l’espèce à laquelle je la compare. Enfin, l’A. rubra est d’un rouge clair, avec une bande médiane au prothorax et la suture des élytres, ainsi que leur bord externe, noire, tandis qu'ici la teinte du prothorax, rouge noirâtre, et celle des élytres, rouge sombre, sont toutes deux uniformes. J'en possède deux exemplaires qui ont été rapportés par Castelnau de Bahia. Dilobitarsus cariosus. Z/ongatus, castaneus, squamis fulvis cinereisque variegatus ; prothorace guadri-tuberculato; elytris paral- lelis, dorso deplanatis. - Long. 25 mill.; lat. 6 mill. Nouvelle-Grenade. Les squamules d’un fauve dore qui le revêtent sont particulière- ment répandues sur le prothorax et la base des élytres. Ces dernières sont recouvertes d’écailles d’un cendré argenté sur le dos, fauves doré au bord latéral. Comme taille et disposition de la vestiture il est fort voisin du D. Deyrollei, mais il a le prothorax plus allongé relativement à la largeur, et celui-ci est, en outre, chargé de quatre tubercules sur la moitié antérieure du disque. Je n’en connais qu'un exemplaire, qui se trouve dans ma collection. Lacon gibberosus. Fusco-brunneus, dense pilis squamifor- mibus brunneis favo-cinereisque marmoralim vestitus ; prothorace 72 ÉLATERIDES NOUVEAUX. utrinque bisinuato, dorso quadrituberculato, duobus posticis majoribus, marginibus crenulato; elytris brevibus, medio dilatatis, postice subito atlenuatis, basr bituberculatis. — Long. 9 mill.; lat. 3 1/2 mill. Madagascar. Petite espèce de la section du éwrbidus, bien caractérisée par les quatre tubercules du prothorax et la crénelure de ses bords. Musée de Paris. L. ornatellus. Fusco-brunneus, dense pilis subsquamiformibus brunneis flavis albidisque marmoratim ornatus et dense lectus; prothorace utrinque profonde bisinuato, dorso bituberculato. late- ribus crenato; elytris seriatim punctatis, basi bituberculatis; subtus sulcis tarsalibus nullis. — Long. 12 mill.; lat. 3 1/2 mill. Madagascar. De la section des éwrbidus, nodifer, nodicollis, gibberosus, etc. Il a,comme le précédent, les bords latéraux du prothorax manifeste- ment crénelés et rappelle, comme facies, le L. ornatus de Java, qui seul, au reste, parmi les espèces indiennes, semble échappé de la grande île africaine. Voisin du gibberosus, mais moins court et le prothorax seulement bitubercule. L. Fairmairei. Brunneus, opacus, luteo-marmoratus ; protho- race tumido, transversim elevato, lateribus crenato et late bisinuato, angulis posticis truncatis; elytris seriatim punctatis, interstitios aliquibus subcostatis ; sulcis tarsorum nullis. — Long. 15 mill.; lat. 5 1/2 mill. Madagascar. Taille et forme générale de notre L. murinus. Brun, élégamment marbré de grandes taches d’un jaune doré. Le prothorax est sans tubercules mais gibbeux transversalement; ses angles postérieurs fortement tronqués. Il n’y a nulle trace de sillons tarsaux en dessous, pas mêmes aux flancs du prothorax, qui sont tout à fait dorés. Communique par M. Fairmaire. L. Pipitzi. Fusco-brunneus, subnitidus, pilis subsquamifor- mibus fulois parum dense obductus ; prothorace latitudine minus longiore, lateribus arcuatim dilatato, convexo, fortiter dense el crebre punctato, basi constricto, anqgulis posticis truncatis, brevibus et carinalis, elytris sulcis parum profundis punctatis, paulo convezis ; subtus sulcis nullis. — Long. 15 mill.; lat. 41/2 mill. Madagascar. Aspect du maculosus près duquel il a sa place. Sans tachetures, la vestiture peu apparente et ne voilant pas le fond. Le prothorax est assez étranglé à La base ce qui lui donne un Jacies caractéristique. J'en ai recu plusieurs spécimens du Dr Pipitz. ÉLATERIDES NOUVEAUX. 73 L. Cotesi. Syualide niger, opacus, pilosulus; prothorace qua- drato, parum convezxo, crebre punctato, anqulis posticis divaricalis, truncatis; elytris prothorace haud latioribus, apice atlenuatis. punclalo-strialis, sublus sulcis tarsorum quatuor. Long. 10 mill. ; lat. 31/2 mill. Bengale. Cette espèce n’a aucun caractère bien saillant, mais ne peut ren- trer dans aucune de celles munies de quatre sillons tarsaux, connues Jusqu'ici. Elle à des rapports avec la suivante et, comme tournure, avec le Z. truncatus Herbts. L. piger. Fusco-vpiceus, pilis squamiformibus brunneis sparsu- lus; elytris, apice præsertim, maculis minimis, pilis densius aggre- gatis formatis, albis, irroralis; prothorace longitudine latiore, convezo, cribrato,angulis posticis truncatis; elytris convexis,striato- punctatis. — Long. 12 mill.: lat. 4 mill. Bengale. Cette espèce, très voisine du Z. torrefactus de Birmanie, au point qu’elle n’en diffère guère que par la présence, sur les élytres, de petites taches formées par des agglomérations de poils blancs, m’a été communiquée par le P. Renard, qui en avait recu plusieurs exemplaires de Tetara, dans le haut Bengale. L. jurulosus. Prunneo-castaneus, griseo-pilosulus, sat depres- sus; antennis rufescentibus; prothorace plano, quadralo, parce inæqualiter punctato, angulis posticis divaricatis, apice obtusis, margine laterali haud crenulata; elytris strialo-punctatis, inter- stitiis plants, creberrime punctatis,inæqualiter pilosis ; sublus meta- thorace sulco notato. — Long. 12 mill., lat. 3 mili, Sikkim, Himalaya. L’inégalité de densité des poils sur les intervalles des stries des élytres, les impairs étant plus poilus que les autres, donne à celles-ci une apparence rayée. Le prothorax est plus brillant qu’elles. À la suite du coctus. L. binus. #uscus. dense flavopilosulus ; prothorace longitudine paulo latiore, parum convexo, lateribus sinualo, haud crenulato, crebre punctalo, bituberculato, angulis posticis divaricalis, apice truncatis; elytris a medio attenuatis, serialim punclulatis; sublus sulcis tarsalibus nullis. — Long. 10 mill.; lat. 3 mill. Simla, Himalaya. Très voisin du furunculosus à côté duquel il doit être placé, mais bien plus pubescent, au point que la vestiture jaunâtre masque la couleur du fond ; les élytres à peine marquées de points en série, tandis que ces derniers sont gros chez le furunculosus. La forme generale est la même. 74 ÉLATÉRIDES NOUVEAUX. L. demissus. Obesus, latus, fusco-brunneus. marginibus rubi- cundis; prothorace lato, crebre punctato, gibbo, angulis posticis foliaceis; elytris brevibus, valde convexis, crebre punctatis haud striatis; sublus rufescens. sulcis larsorum quatuor distinctis. — Long. 7 mill.; lat. 3 mill. Bengale. Il fait partie des quelques espèces dont les élytres sont simple- ment ponctuées sans que les points soient disposés en séries. Il se place auprès du Z. fumens et se reconnaîtra à ses quatre sillons tarsaux bien marqués et l’absence plus ou moins complète de mar- brures sur les élytres. Tilosarsus armatus. Prunneus, pilis squamiformibus fulvis sparsutus, maculis minutis albidis notatus; prothorace latiludine longiore, basi apiceque anqustato, angulis anticis oblusis, posticis divaricatis, truncatis, carinatis, carina ad marginem approzimala ; elytris apice attenuatis, spina brevi lerminatis. — Long. 11 mill.; lat. 3 mill. Madagascar. Du Musée de Paris où elle est inscrite sous le nom ci-dessus. Sa place est à la suite du cinclipes. T. pulvereus. Z/ongatus, rufescens, albicanti-squamulatus guttulis albidis minimis sparsutus; prothorace latitudine longiore, parum convexo, discrele punctulalo, medio sulcato, angulis auticis obtusis, posticis apice truncatrs ; elytris striato-punctatis, apice non spinosis. — Long. 18 mill.; lat. 5 1/2 mill. Madagascar. Taille et aspect du #wcoreus mais plus rougeàtre et bien distinct, ainsi que du cènclipes, par ses élytres non épineuses au bout. Du Musee de Paris. T. spinifer. lusco-brunneus, opacus, dense griseo-squamulo- sus, sparsim maculis pilosis pallidioribus; prothorace latitudine longiore, basi apiceque fortiler angustalo, conveæo, crebre punctato, angulis posticis brevibus, apice spinula extlus dejecta terminatis; elytris prothorace paulo latioribus, ultra medium parallelis, seria- tim punctatis ; subtus concolor. — Long. 183 mill.; lat. 3 5/4 mill. Madagascar. Caractérisé par la terminaison des angles postérieurs du pro- thorax en épine courte et brusquement recourbee en dehors. Il doit se placer à la suite du depressus. T. Gazagnairei. Prunneo-niger, dense cinereo squamulosus, lateribus albido-maculatus ; prothorace latitudini longitudine æquali, lateribus crenalo, convexo, basi apiceque æqualiter angus- ELATERIDES NOUVEAUX. 1e tato, angulis posticis valde prominulis, spinosiformibus, posticis acutis ; elytris seriatim fortiter punctatis, apice subilo altenuatis, spinosis. — Long. 10 mill.; lat. 2 3/4 mill. Madagascar. Son prothorax très épineux en avant, de même que l’extrémité des élytres, place cette espèce à la suite du cuspidatus KI. Elle fait partie du Musée de Paris. HÉMIRHIPITES. Alaus crucifer. errugineus, nigro-varieqgatus, pube densa indutus tequmentoruwm colore; prothorace latitudine longiore, tumido, lenuiter punctato, angulis posticis divaricatis ; scutello minuto, parte antica deflexa; elytris thoracis latitudine, paral- lelis, a medio attenuatis, punctato-striatis; subtus pedibusque pallide squamulosis. — Loug. 20 mill.; lat. 5 mill. Angola. À rapprocher de l'A. {ortriæ. Il est en entier d’un rouge ferru- gineux, orné, le prothorax d’une croix noire qui le partage en quatre portions égales et les élytres de quatre fascies plus ou moins obliques, la première et la troisième larges, la seconde petite et n’atteignant pas la suture, la quatrième très oblique, étroite et située non loin du sommet. Ces différentes bandes noires, aussi bien celles du prothorax que celles des élytres, sont bordées d’un mince liseré de poils flaves. Les poils squamiformes très courts et très serrés qui garnissent les téguments, sont de la couleur des parties qu’ils recouvrent. Le dessous et les pattes, noirs, sont couverts d'une pubescence flave, sauf les flancs du prothorax et les épipleures, que sont ferrugineux. A. Antinorii. {Viger, pube densa obductus; prothorace lati- tudine longiore, parum convexo, tenuiter punctato, lateribus medio paulo dilatato, maculis quatuor ferrugineis, fulvo pubescentibus : scutello brevi, gibbo; elytris punctato-striatis, apice rotundatis. maculis decem ferrugineis, fuloo pubescentibus. — Long. 22 mill.; lat. 6 1/2 mill. Schoa; Abyssinie. Cette jolie espèce, trouvée par le marquis Antinori en 1881, m'a été communiquée par M. Gestro, et fait partie du musée de Gênes. La grandeur des taches jaune rouge des élytres est telle qu’elle ne laisse voir de la couleur noire, que quatre facies obliques. Les poils sont de la couleur des parties qu'ils recouvrent. Le dessous et les pattes sont noirs, avec une bande ferrugineuse sur les flancs de prothorax. Voisin du précédent; plus aplati et plus allonge. 76 ÉLATÉRIDES NOUVEAUX. A. Macari. Wiger, squamulis albidis dense vestitus, maculis minutis nigris trroratus; prothorace latitudine longiore, a basi sen- sim paulo attenuato, margine subsinuato, angulis posticis divari- catis carinatis; scutlello transverso, trapezoidali; elytris thoracis latitudine, duplo longitudine. apice integris, macula nigra, majore, media, marginali; subtus pedibusque albo-vestitis. — Long. 25 mill.; lat. 8 mill. Loulouabourg. Très voisin des cerberus Cdz. et nigrosignatus Qued, plus grand, que le premier, les angles postérieurs du prothorax simplement divergents, les bords latéraux un peu sinueux, le postérieur portant au milieu une saillie prolongeant en arrière la convexité du disque. Comme chez les espèces ci-dessus, les élytres sont ornées d'une tache noire plus grande que les autres vers leur milieu, tache contigue au bord externe; leur extrémité, sans être à proprement parler tronquée, est largement terminée. Il diffère du nigrosignatus, entre autres, par son écusson transversal. Un spécimen a été trouve par le capitaine de Macar à Louloua- bourg, station établie sur la rivière Louloua, l’un des affluents du Haut-Cassaï, au centre du continent africain. A. tristis. Fusco-brunneus, opacus, vestitura densa conco- lore pallidioreque, vage maculis mullis, variegatus ; prothorace subquadrato, convexo, punclulato, angulis posticis tenuibus, divaricatis ; scutello oblongo, declivi; elytris punctato-striutis, interstlitiès planis, apice breviter divaricatis, medio macula magna brunnea ; subtus concolori, opacus. — Long. 35 mill. ; lat. 11 mill. Congo. De la forme du Cundezei. Peu varié comme coloration, cà et la, surtout vers la base des élytres, quelques taches où dominent des écailles d’une teinte plus blanchâtre, et vers le milieu, une grande tache brune. Ceci est son caractère distinctif principal. A. stellio. luscus, squamulis brunneis cervinisque marmora- tus; prothorace latitudine haud longiore, antice latiore, postice sensim angustato, valde convexo, angulis poslicis tenuibus valde divaricatis, acutis; scutlello pentagono, declivi; elytris fortiter punctato-striatis, apice breviter divaricatis; subtus cervino-tomen- tosus. — Long. 33 mill. ; lat. 11 mill. Guinée; Isubu. Il se place à côte de l’A. Candezei, mais il est constamment plus grand, moins atténué en arrière, la vestiture qui est très serrée et formée de deux teintes mêlées de façon à produire de multiples ÉLATÉRIDES NOUVEAUX. 74 marbrures, ne présente pas de taches à proprement parler, si ce n’est vers le milieu des élytres, où les brunes sont plus accumulées, et immédiatement au delà, une sorte de tache arrondie, où les claires prédominent. A. canadensis. Viger, subopacus, pilis squamiformibus albidis sparsis; prothorace parallelo, parum convexo, linea media im- pressa, crebre inæqualiter punctato, macula elliptica nigra, velu- tina, impressa, albo-cincta utrinque ornato; elytris striatis, inter- stitiis æqualibus. — Long. 28 mill. ; lat. 8 mill. Canada. Forme du #yops, mais, comme couleur, aspect du #elanops. Du premier, il diffère suffisamment par sa couleur noire et ses poils blancs: du second on le distinguera aux poils blancs disséminés et non réunis en petites masses rares, à son prothorax non élargi en avant, moins bombé, à ses élytres plus fortement striées. Enfin la patrie est autre. Observations. — Deux espèces africaines, les À. excavatus et elegantulus, se trouvent dispersées dans toute l’Afrique inter- tropicale, aussi bien à l’est qu’en Guinée et au Sénégal, d’où prove- naient les premières espèces décrites. Ces deux formes, bien reconnaissables du reste, entre les autres A/aus, sont construites sur le même modèle. L’excavatus typique est plus terne, l’elegan- tulus est plus vivement orné. On reconnaîtra, toutefois, toujours facilement le dernier à la saillie du bord postérieur du prothorax, marqué de chaque côté d’une tache noire, qui n’existe pas chez le véritable excavatus. — A. Vollenhoveni. Sa véritable patrie est l'archipel de Sanghir où il parait commun. J'en ai reçu récemment une belle variété de Célèbes chez laquelle existe une deuxième tache noire au bord externe du sommet des élytres. — À. berus du Japon. On trouve aussi en Chine des individus d’une teinte générale beaucoup plus obscure. — A. Laportei. Se rencontre à Sintang, dans la partie centro-occidentale de Bornéo. — À. spe- ciosus commun à Ceylan; se rencontre aussi à Mercara, sur le continent, à l’extrémité du Deccan. — À. appendiculatus, d'Am- boine. Une forme locale, que j'ai nommée A. Chalcolepidius, mais qui ne peut être élevée au rang d'espèce, se rencontre à Boeroe; elle n’a pas de taches noires au milieu des élytres, ce qui lui donne un air de Chalcolepidius, p. ex. du CA. virginalis. Lycoreus corpulentus Zatus, niger. dense el dilute cervino vestitus, maculis velutinis nigris; prothorace lato, macula nigra media fere rotundata, cervino-unilineata, anqulis posticis latis, carinatis ; elytrorum maculis nigris posticis, longe trianqularibus, ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE T, XXXIII, 1 78 ÉLATERIDES NOUVEAUX. parois, margine externo apice nigro. — Long. 35 mill.; lat. 14 mill. Madagascar. Cette espèce se trouve au Muséum de Paris. Elle provient des récoltes de M. Grandidier. Sa largeur relative la rend très reconnaissable. Hemirhipus. Observations. — J'ai décrit naguère une superbe espèce d’ÆZemirhipus sous le nom d’Æ7. elegantissimus avec la men- tion assez vague de Za Plata comme lieu d’origine. « Elle provient probablement, » disais-je, « de quelque point des provinces Argen- « tines rapprochées de la Bolivie ou du Paraguay ». Or, je suis aujourd’hui fixé sur ce point. J’ai reçu ultérieurement une très belle variété de la même espèce, où la portion rouge des élytres est sim- plement indiquée par l'existence, en cet endroit, de poils de cette couleur. Elle a été rencontrée à Porrongos, au centre de l'Uruguay, sur les propriétes de M. Tiedeman-Houget, qui a bien voulu me l'envoyer. Elle porte dans ma collection le nom de 77. elegantissimus var. Æouget. CHALCOLÉPIDIITES. Chalcolepidius Rostainei. Viger, squamulis viridibus obduc- tus;antennis articulo tertio quarto longitudine æquali;prothorace latitudine longiore, depresso,vittis marginalibus antice abbreviatis, postice dilatalis rubris; elytris striatrs, interstitiès parum inæqua- libus, stris margineque rubro-squamulosis; sublus viridis. epipleuris rubris. — Long. 35 mill.; lat. 11 mill. Nouvelle-Grenade. Cette belle espèce a des rapports avec le Zimbatus, le Bomplandi et le Fabricu. Elle diffère du premier par sa forme, indépendamment de sa cou- leur verte, quinese voit jamais chez le Zimbalus, et par les bandes du prothorax n’atteignant pas le bord antérieur; du second par les épipleures du dessous, rouges, tandis que le même dessous est entièrement vert chez le Pomplandi, épipleures comprises; enfin du troisieme par les bandes colorées du prothorax. Dans le tableau dichotomique, il vient à côté du Zmbatus. Je n'en possède que le seul exemplaire capturé autrefois par M. S' Amand Rostaine,et ayant fait longtemps partie de la collec- tion Reiche, où il était inscrit sous le nom d’eguatorius. « C. scitus. AViger, squamulis viridibus vestitus; antennis articulo tertio quarto æquali, angustiore; prothorace latitudine longiore, « basi regulariter angustato; elytris strüs squamulosis. ÉLATERIDES NOUVEAUX. 79 usque ad apicem separatis, cum margine laterali albo squamulosis : subtus cum epipleuris viridibus. — Long. 22 mill.; lat. 7 mill. Venezuela. Forme et coloration du porcalus var. strialus, mais bien plus petit. On l'en distinguera de suite à ses épipleures séparées du dessus par un rebord saillant et vertes comme tout le dessous, tandis qu’elles sont blanches chez le sériatus. C. exquisitus. Zatus, niger, squamulis brevissimis colore variabilr, confertissime obductus; prothorace depresso, vix rugato. elytris striatis, interstilis æqualibus; subtus concolor. — Long. 29-27 mill.; lat. 9-10 mill. Veragua. Cette espèce, qui figure dans le tableau synoptique de la révision du genre que j'ai donné il y a peu du temps, mais dont la descrip- tion a été omise, a tout à fait la forme large et très cambrée du Lacordairei. Elle est toutefois beaucoup plus petite. Elle varie autant que lui par la coloration, qui est, ou d’un beau bleu, ou d’un vert brillant, ou pourpré, toujours uniforme du reste chez chacun des individus. Le prothorax n’est pas ou n’est que très finement par- couru par ces rides longitudinales qui creusent celui du Zacordairei. C'est avec le virens qu'il a le plus d’analogie, mais il est propor- tionellement plus large. C. Juani. Wiger, glaber nitidus: antennis articulo tertio quarto longitudine æqualis: prothorace plano, longitrorsum valde rugato, utrinque vittis luteis postice dilatatis ornato ; elytris stria- lis, striis anguste squamulosis, vitta marginali lutea; subtus cum epipleuris obscurus. -— Long. 38 mill.; lat. 14 mill. Guatemala. Celle-ci qui m'a été envoyée il y a de nombreuses années par mon ami Juan José Rodriguez, est, depuis longtemps restée sans nom dans ma collection, à côté du r#gatus, dont elle à la forme et la grandeur. Elle a en propre, toutefois, quelques caractères impor- tants qui la séparent de ce dernier ainsi que de toutes les espèces connues. On la distinguera notamment du rwgatus par l’élargisse- ment postérieur des bandes latérales du prothorax et la couleur noire du dessous; du Pomplandi, dont elle se rapproche beaucoup, par son prothorax plus plat, plus atténue en avant, ce qui le fait paraitre plus allongé, par son écusson plus triangulaire, moins largement échancré au sommet et surtout par sa vestiture à peine marquée, en dehors des bandes latérales, aussi bien en dessous qu’en dessus. Je suppose que l’insecte très frais ne serait pas aussi glabre que celui que j'ai sous les yeux, mais le peu d’écailles qui restent en dessous sont des plus fines et très espacées et j'estime que l'insecte, 80 ÉLATERIDES NOUVEAUX. en dehors des bandes jaunes latérales, ne doit pas être très coloré au moment de sa sortie du nÿymphe. Au reste la caducité des écailles des Chalcolepidius est variable suivant les espèces. Chez certaines d’entre elles la vestiture est très stable, très résistante aux frot- tements, chez d’autres, elle ne semble qu’une sorte de poussière colorée non ou à peine adhérente, comparable à l’efflorescence que l’on remarque chez certains buprestes et charancons au moment de leur métamorphose. C. mucronatus. Viger, squamulis viridibus uniformiter ves- litus; prothorace latitudine longiore, «a basi sensim attenuato. depresso, anqulis posticis divaricatis, truncatis; scutello trianqu- lari: elytris punctato-striatis. anqulo apicali mucronato. — Long. 3e mill.; lat. 10 mill. Colombie. On ne pourrait le confondre qu'avec le /ansoni, qui a comme lui le sommet des élytres terminé par une épine. Mais il est plus étroit en avant et de même plus atténué en arrière; ses stries sont plus profondes et sa couleurest bien différente. Je ferai remarquer en outre que les angles postérieurs du prothorax sont plus grêles et plus divergents que chez le /ansont. Semiotus Dohrni. #w/vo-ferrugineus, nitidus; capile rufo, bispinoso; antennis nigris, basi rufis; prothorace elongato, subpa- rallelo, lateribus apice obliquis sed non tuberculatis, vix punctato. villa media nigra; elytris haud striatis, vittis quatuor abbreviatis nigris. — Long. 23 mill. ; lat. 5 mill. Panama. C’est du j'asciculuris que cette espèce se rapproche le plus, mais elle en diffère, notamment, par la présence d’une bande noire sur le prothorax et la disposition des bandes sur les élytres. Je l’ai reçue de M. Dohrn à qui je la dédie. S. macer. Angustus, parallelus, obscure luteus, nitidus, glaber ; capile acute bispinoso; leviter attenuatlo, parum convezo, protho- race latitudine paulo longiore, à basi sparsim punctato, vitta media nigra, angulis posticis rotundis; elytris prothorace latio- ribus, antice parallelis, strüs fortiter brunneo-punctatis, apice oblique emarginatis; subtus niger, prosterno metathorace pedi- busque rufescentibus. -— Long. 20 mill.; lat. 4 mill. Colombie. Ce qui le caractérise surtout, c’est son étroitesse et la forme parallèle de la moitié antérieure des élytres. Quoique glabre dans son ensemble, on remarque des cils en dessous, ainsi que sur les antennes et les pattes. Sa place est parmi les espèces de la 2° section. ELATERIDES NOUVEAUX. 81 S. limatus. Angustus, rufus, mitidissimus, glaber; capite acute bispinoso; antennis nigris, basi rufs; prothorace longo, lateribus hand tuberculato, vitta media anqusta nigra; elytris non striatis, vitla suturali alteraque utrinque marginali in dimi- dia parte postica, nigris. — Long. 22 mill.; lat. 5 mill. Amazones. À côté des bilinealus et nigriceps, mais rouge et la tête de la même couleur. S. hispidus. Zutus, milidus, niger, parum dense sed longe pilosus; capite brevissime flavo-spinoso; prothorace lateribus incrassatis, cum villa media rufis; elytris lthorace latioribus. punctato-strialis, interstitios imparibus flavis; sublus niger, pedi- bus rufis. — Long. 18 mill.; lat. 5 mill. Venezuela. Il ressemble à un petit regalis. La longue pubescence qui garnit le prothorax le rend très reconnaissable. S. ligatus. AÆyfescens, pilosus: fronte bispinosa, basi nigra; antennis nigris, basi rufis; prothorace ante basin strangulato. depresso, dupliciter punctalo, nigro-bivittalo, marginibus laterali- bus incrassalis, lestaceis, anqulis anticis depressis, posticis divaricatis ; elytris punctato-sulcatis, apice acuminatis, interstibiis tertio et septimo elevatis, rufis, cæteris apice costiformibus; subtus nigricans. — Long. 25 mill.; lat 6 1/2 mill. Colombie. L'aspect general est celui du punctatostriatus; mais il a le prothorax étranglé au devant de la base, comme le regalis, le s2la- donius, etc., les cotes du prothorax noirs et chargés de poils, ainsi que les troisième et septième intervalles des stries des élytres rouges et élevés, le caractérisent bien. S. pectitus. Vifidus, glaber, obscure sanguines ; fronte mutica ; prothorace ante basin strangulato, paruwm convexo, sparsim punc- tulato,utrinque canaliculato, marginibus incrassatis, vittis duabus abbreviatis, nigris, anqulis posticis divaricatis, carinatis; elytris a bas? gradatim et fortiter attenuatis et nigricantibus ; apice acumi- nalis, sulcis profundis reqularibus impressis ; subtus concolor, antennis, arlhiculis primis eæceplis, nigris. — Long. 22 mill. ; lat. 5 1/2 mill. Colombie. La forme du prothorax est comme dans le regalis. Les élytres sont larges à la base, bombées, très atténuées d'avant en arrière, finissant en pointe et tres fortement marquées de stries profondes, régulières, à intervalles étroits et luisants. C’est ce dernier caractère qui donne à l’espece le cachet auquel on la reconnaîtra facilement. 82 ELATÉRIDES NOUVEAUX. À placer à la suite du #. Schaumi. Ce dernier, également rouge en avant, noir au sommet, n a pas de stries et le passage d’une couleur à l’autre est brusque, tandis qu'ici il se fait insensiblement. Je ne possède pas, pour ces trois dernieres espèces, d'indication de patrie plus précise que celle que je mentionne. S. pulchellus. Z/ongalo-ellipticus, nitidissimus ; antennrs nigris basi rufis; fronte nigra, emarginata; prothorace quadrato, disperse punctulato, angulis posticis divaricatrs, carinatis, plaga discoidali lata nigra; elytris prothorace paulo latioribus, punc- Lato-striatis, striis per paria subapprozimatis, apice acutis, sutura, linea proxima et dimidia parte externa nigris; subtus niger, l'uteo- marginatus, abdomine rufo. — Long. 15 mill.; lat. 3 1/2 mill. Nouvelle-Grenade. Plus grand que le scitulus auquel il ressemble. Le front qui est noir, ne porte pas d’épines, mais seulement deux saillies denti- formes entre lesquelles existe une échancrure, comme chez les higneus et distinctus, dans la section desquels il doit prendre rang. Nota. — C’est par erreur que le #. splendidus à été indique comme originaire de l’Equateur, lors de la description que j'en ai faite dans les Hém. de la Soc. royale de Liège, en 1881. Sa patrie est le Veragua, ainsi que j’ai pu m’en assurer depuis par la réception d’autres exemplaires de cette région. Campsosternus brunneicornis. Obscure brunneo-æreus, nmiidus; antennis validis brunneis; prothorace trapezoideo, depla- nato, parce piloso, quadriimpresso, angulis posticrs longis, divari- calis; elytris haud striatis; subtus pedibusque concoloribus. — Long. 38 mill.; lat 11 mill. Darjeeling. Forme et aspect du Delesserti à côté duquel il se place; plus grand, entierement d’un bronze obscur, brunâtre. Les antennes longues et brunes, non métalliques, fortement dentées. Le prothorax trapéziforme, plat, présentant deux impressions de chaque côté sur le disque, ses angles postérieurs longs, divergents, portant une courte saillie qui tient lieu de carène, faiblement et éparsément pubescent. Élytres acuminées, sans stries ni sillons. Dessous et pattes de la couleur du dessus. La grandeur et la couleur des antennes sont caracteristiques, ces organes étant généralement d’un bleu d’acier métallique. TÉTRALOBITES. Tetralobus striatus. ÂViger opacus, griseo-pilosus; elytris brunmeis, fortiter punctato-striatis, interstitiès leviter convexis; ÉLATERIDES NOUVEAUX. 83 laminis coxalibus extus impressis, intus dilatatis, non dentatis. — Long. 60 mill. ; lat. 20 mill. Zambeze. Les grands Zetralobus africains ont les élytres généralement sans stries, Quelques-uns, comme le swbsulcalus, ont des stries ou plutôt des sillons non ponctués. Celui-ci a ces organes franchement ponc- tués-striés et les points sont très visibles à l’œil nu. C’est donc une espèce bien caractérisée. Je n'en ai vu qu'une femelle que m'a communiquée M. Dohrn. T. Macari. AVigro-piceus, subnitidus, breviter pube fusca. subsericea, obductus; fronte antice rotundata profunde impressa, prothorace longitudine latiore, dorso subinæquali, crebre punctato. angulis posticis divaricatis, inflalis; elytris punctatis, vage seria- lim et inæqualiler punctatis et sulcatis; coxarum laminis haud dentatis. — Long. 40 mill. ; lat. 12 mill. Congo intérieur. Très voisin comme forme du Chevroëali, mais à peine pubescent, les poils beaucoup plus coarts, soyeux, brunaâtres, peu apparents et conséquemment ne modifiant pas, comme chez l’espèce nommée ci-dessus, la teinte générale noir-brun. En outre, les hanches postérieures n'ont pas de dent sur leur bord libre. Trouvé récemment par le capitaine de Macar à Loulouabourg, sur la Louloua, affluent du Kassaï. J’en possédais depuis longtemps un exemplaire indiqué comme provenant du Calabar, et tout à fait conforme à celui-ci, à ceci près qu’il est un peu plus pubescent. T. sobrinus. Z/ongatus, brunneus, dense fulvo-pubescens; lamina nasali linea media elevata ; prothorace brevissimo, convexo, granulato, anqulis posticis divaricatis gibbosis; elytris dilutiori- bus, sulcatis, dense punctatis; pectus confertissime pilosum. — Long. 45 mill.; lat. 14 mill. Senegal. Le mâle, seul sexe que j'aie vu, a tout à fait l'apparence de la femelle du gigas, forme et couleur, mais plus petit. Il est également très pubescent en dessus ; le métathorax, toutefois est fort poilu, alors qu'il ne l’est pas beaucoup plus que le reste du dessous du corps chez le gigas &. Celui-ci se distingue entre tous les Zefralo- bus, par un prothorax extrêmement court, bombe, granuleux, mais dépourvu des deux impressions profondes que l’on remarque chez le gigas. T. Grandidieri. Viger, nitidus, pube tenwissima fulvescente discrete sparsutus; antennis nigris articulis maris a quarto folia- ceis ; prothorace subquadrato, apice rotundatim angustato, crebre punctato, disco maculis duabus densius pilosis, anqulis posticis 84 ÉLATERIDES NOUVEAUX. haud carinatis; elytris antice striatis, interstitiis basi tantum con- vexis. — Long. 40 mill. ; lat. 14 mill. Madagascar. T. insularis. Viger, nitidus, brevissime et discrete pilosulus ; antennis brunneis, maris foliaceis; fronte impressa rotundata; prothorace latitudine vix breviore, dupliciter punctato, angulis poshicis carinatis; elytris basi lantum sulcatis. — Long. 30 mill. ; lat. 10 mill. Madagascar. Ces deux espèces, qui proviennent des récoltes de M. Grandidier et dont les types font partie du Musée de Paris, sont les premières qui, à ma connaissance, se rencontrent dans la grande île afri- caine. Elles sont bien distinctes, comme tournure, de celles du con- tinent. DICRÉPIDIITES. Psephus capillatus. Prunneo-fuscus, longe el dense pilosus ; antennis brevibus; prothorace transverso, angulis posticis carina validissima notatis, elytris prothorace angustioribus, punctatis, striatis; subtus nitidior parce pilosus, laminis coæalibus posticis fortiter dentatis. — Long. 15 mill.; lat. 4 mill. Akem; Guinée. Les hanches, fortement dentées, le rangent dans le groupe des Psephus adjoints autrefois aux Zschiodontus. Les poils qui couvrent le prothorax sont remarquablement longs et serres sur les angles postérieurs, en dedans de la carène énorme qui surmonte ces derniers. P. solidus. Fusco-castaneus, crassus, pubescens ; antenms bre- vibus, articulo tertio quarto minori; prothorace lalo, tumido, grosse et confertim punctato, angulis posticis haud divaricatis, carinatis; elytris brevibus, prothorace anqustioribus, punctato-strriatis, inter- stitiis scabris, punctatis, subtus niger, metathorace brunneo, lami- ns coxalibus angulatis. — Long. 17 mill.; lat. 6 mill. Niams-Niams. Remarquable par sa forme massive,-courte. Sa place est à côté de niliacus. Un seul exemplaire au Musée de Bruxelles. P. antennatus. ZLatiusculus, niger, parum nitidus, breviter puberulus; antennis dimidio corporis longioribus (G?), articulo lertio quarto æquali; fronte declivi, grosse punctata; prothorace latitudine latiore, a basi attenuato, lateribus rectis, grosse den- seque punclato, anqulis posticis divaricatis,carinatis ; elytris pro- ELATERIDES NOUVEAUX. 89 thoracis latitudine, striatis, interstitins conveæis, rugosis; prosterno brevissimo, pedibus obscuris. — Long. 15 mill.; lat. 4 2/5 mill. Niams-Niams. Pacies des grandes espèces, P. puncticollis, quineensis, etc, mais beaucoup plus petit et remarquable par la longueur tout à fait exceptionnelle des antennes chez le mâle; c’est du moins à ce sexe qu'appartiennent, je pense, les deux exemplaires qué je possède. P. semicastaneus. /Viger, nitidus, fulvo-pilosulus; fronte antlice triangulariter impressa; palpis rufis; antennis brunneiïs, articulo tertio quarto æquali; prothorace latitudine paulo longiore, a basi anqustato, medio impresso, punctis umbilicatis notalo, angulis posticis validis carinatis ; elytris castaneis, stris fortiter punctatis; sublus fusco-brunneus, pedibus rufescentibus. Niams-Niams. Très reconnaissable à sa couleur. Sa place est à côte du Raffrayi. P. Stanleyi. Cuslaneus, parum nitidus, pilosulus ; fronte impressa; antennis articulis 2 el 3 minimis; prothorace latitudine viæ longiore, à basi sensim angustato, fortiter punctato, punctis lateribus umbilicatis, anqulis apice introrsum incurvatis; elytris reqularum punclato-striatis. Long. 20 mill.; lat. 5 mil. Congo inférieur. Ressemble beaucoup au Zaffrayi, mais les angles postérieurs du prothorax autrement faits. Ils sont ici recourbés en dedans au som- met, tandis qu’ils sont dirigés droit en arrière chez le Rafrayi. P. nigritus. Viger,subopacus. fulvo-pilosulus; antennis nigris, arbiculo tertio quarto æquali; fronte valde convexa; prothorace subquadrato, apice tantum attenuato, punctis wmbilicatis crebre adsperso, angulis posticis divaricatis, apice breviter carinalis; ely- tris striatis,interstitiis rugosis ; tarsis ferrugineis. — Long.8mill.; lat. 2 mill. Cap. La conformation du troisième article des antennes, et les élytres fortement rugueuses, sont les principaux caractères distinctifs de ce Psephus. Voisin du P. Wechomi. P. semiflavus. /Viger, opacus, flavo-pubescens ; antennis nigris: articulo tertio quarto breviore ; fronte breviter marginata; protho- race parvo, &« basi anqustato, punctis wmbilicatis adsperso, apice rufescenti; elytris flavis, parallelis, granulatis, punctato-strialis, apice nigricantibus ; subtus niger.nitidus,minus pubescens,pedibus brunnens. Guinée. Les lames coxales postérieures sont étroites et non dentées au 86 ÉLATÉRIDES NOUVEAUX. milieu; c'est donc un vrai Psephus. Très reconnaissable à sa coloration. À placer à la suite du P. melancholicus. P. bicolor. Parallelus, niger, nitidus, pilis obscuris vestitus ; fronte concava, margine ferruginea; antennis longs, feruginers, articulo tertio quarto æquali; prothorace quadrato, convero, punctis umbilicatis creberrime adsperso, anqulis posticis carinalis ; elytris fortiter punctato-striatis; subtus pedibusque ferruginets, laminis coæalibus subdentatis. — Long. 10 mill.; lat. 2 mill. Cap. A l’époque, déjà tres éloignée, où j'ai établi les genres Psephus et Zschiodontus, ces formes de Dicrépidiites analogues, quant aux caractères généraux et au facies, se distinguaient par la présence ou l’absence d’une saillie dentiforme au x hanches postérieures. Le genre Psephus avait alors peu d'espèces, toutes d'Afrique, et les Ischiodontus, principalement américains, en offraient cependant quelques-unes de l’ancien continent. Depuis lors le genre Pseyhus s'étant extraordinairement agrandi, j'ai pris le parti d'introduire pour la séparation des deux, l'élément géographique, et de com- prendre dorénavant, dans l’un tous les africains, dans l’autre tous les américains munis de caractères communs, sans tenir autrement compte de la dent des hanches postérieures. À ce compte, celui dont il s’agit ici ayant les hanches un peu dentées, aurait êté placé autrefois parmi les Zschiodontus. Sa place est à côte du Zitigiosus Boh. P. Bradshawi. Fusco-brunneus, nitidus, breviter fulvo-pilo- sus : antennis brevibus, concoloribus, articulo tertio quarto æquali; fronte brevi, declivi, truncata; prothorace latitudine vix longiori, conico, grosse punctato, lateribus punctis wmbilicatis, angulis posticis validis, carinatis; elytris punctato-striatis, interstitis subconveæis, granulatis. — Long. 11 mill. ; lat. 3 mill. Cafrerie. Il se distingue par sa forme rhomboïdale et les points ombiliqués du prothorax. Il est voisin du castaneipennis P. vulneratus. Viger, subnitidus, brunneo-pilosulus; anten- nis nigris, articulo tertio quarto paulo minore; fronte declivi, brevi; prothorace latitudine haud longiore,a basi angustato, punc- tato, punchis lateribus umbilicatis, angulis posters validis, cari- natis, utrinque sanguineo ; elytris punctato-substriatis, ad suturam stris evanescentibus ; subtus pedibusque nigris. — Long. 11 mill.; lat. 3 mill. Cafrerie. Sa place est auprès du Pradshami; les côtés rouges du prothorax le feront facilement reconnaitre. ELATERIDES NOUVEAUX. 87 P.valens. EUliplicus.crassus,brunneus,breviter brunneo-pilosu- lus ; antennis brevibus, prolhorace conico, tumido, creberrime grosse punclalo, anquiis poslicis acute carinatis ; elytris ultra medium lantum atlenualis, apice conjunclim subacuminatis, punctato-sub- strialis, basi granulatis, pedibus rufis. — Long. 18 mill.; lat., o mill. Zanzibar. Elliptique, épais, avec des tons rougissants vers les bords et les angles postérieurs du prothorax. Cette espece doit se placer à la suite des Wurrayi et ovalis. Je le tiens de M. Fairmaire. Dichronychus puerulus. Viger, nitidus, pilositate brevi erecta obscura, vestitus ; mandibulis arcuatis, simplicibus, validis ; antennis brevibus, moniliformibus ; prothorace globoso, fortiter punctato, anqgulis posticis haud carinatis; elytris prothorace paulo- latioribus, vix striatis, granulats, pedibus brunneis. — Long. 5 mill.; lat. 1 1/4 mil. Zanzibar. - Le principal caractère réside dans la très petite taille, tout à fait exceptionnelle pour le genre. Il est sur les confins des Elatérides et a l’apparence d’un petit PhAysodactylus, bien que génériquement il en diffère notablement. Tarsalgus Thysi. Castaneus, pubescens ; prothorace latitudini longitudine æquali, à basi anqustato, crebre fortiter punctato, punctis lateralibus umbilicalis, linea media anqgusta, impressa, angulis posticis fortiler carinalis; elytris rubicundis, cylindri- cis, strialis, punctatis apice atllenuato-acuminatis; tibiis latis, anticrs curvis. — Long. 34 mill.; lat. 9 mill. Congo; Kassaï. Il diffère peu du type fondé sur une espèce (7. Mechomi') découverte par le major von Mechow dans la région du Cuango. Celui-ei a le prothorax dépourvu de fosettes et il est remarquable par la courbure et l’aplatissement des tibias antérieurs. Je n’en ai vu qu’un exemplaire trouvé par le capitaine Thys, et appartenant au Musée de Bruxelles. Elius insularis. ZU/ipticus, brunneus, dense helvo-pilosus ; antennis articulis 2 et 5 minutlis, æqualibus. quarto minoribus ; prothorace latitudine longitudine æquali, a basi angustato, con- ro punctatlo; elytris punctato-striatis. — Long. 11 mill.; lat. 2 3/4 mill. I Andamans. Cette espèce se fait remarquer par les dimensions des deuxième (*) Espèce identique au Dicronychus tibialis Har. et qui doit donc Ferre le nom de Tarsalgus libialis. 88 ÉLATERIDES NOUVEAUX. et troisième articles des antennes, qui sont égaux et beaucoup plus petits que le quatrième, contrairement à ce qui s’observe dans les autres espèces du genre, dont les caractères devront être modifiés en conséquence. Heterocrepidius afer. Æu/o-testaceus, pilositate concolore veslitus ;fronte declivi;antennis articulis 2 et 3 parvis, æqualibus ; prothorace quadrato, punctis umbilicatis inæqualiter notato, anqulis posticis tenuibus, divaricatis, haud carinatis ; elytris punctato- striatrs ; tarsis posticis haud laminatis. — Long. 7 mill.; 1 1/3 mill. Cafrerie. Cette petite espèce, entièrement d’un jaune rougeàtre et très hérissée de poils de la même couleur, aurait été placée dans le genre Psephus, qui comprend la majeure partie des Dicrépidiites d'Afrique, si certains caractères ne la faisaient mieux rentrer dans les Aeterocrepidius, à côté d’une espèce africaine déjà décrite, (7. castanopterus Cand. Won. II), à savoir, les hanches postérieures reduites presque à rien dansleur plusgrande partie, et limitées à une saillie à leur extrémité interne, et surtout l’absence de toutes lamelles aux tarses postérieurs, alors que les antérieurs sont norma- lement lamellés, constituant deux caractères propres aux Æeterocre- pidius. D'autre part, le prothorax carré et dépourvu de carènes aux angles postérieurs, contribue à justifier l’introduction de l’espèce actuelle dans le genre en question. Anoplischius limatus. MViger nilidissimus, parce griseo- pilosus, fronte convexa; prothorace longitudine latiore, comco, tumido, parce punctato ;elytris striis nullis, parce punctatis ;anten- nis, pedibus, epipleurisque rufis. — Long. 23 mill.; lat. 61/2 mill. Nouvelle-Grenade. Cette belle et grande espèce se place à côté des À. hæmatopus, La Rochei,anthracinus, ete. Sa ponctuation très rare et l’absence de stries aux élytres, jointes à sa couleur, la distingue de toutes les autres. Coll. Dohrn. EUDACTYLITES. Pachyderes minor. Æwfo-brunneus, opacus, fulvo-pilosulus ; prothorace lato, trapeziformi crebre punctato, angulis posticis validis, retrorsum productis, acutis, nigris, acute carinatis ; elytris postice attenuatis, anqulo apicali distincte emarginato. — Long. 10 mill.; lat. (proth.) 3 mill. Malacca. Il paraît au premier abord un petit macrothorax, mais il est plus opaque et plus rouge. En outre, les élytres ont l’angle apical très ELATERIDES NOUVEAUX. 89 distinctement échancré, tandis que le même angle est entier et plus ou moins arrondi chez le macrothoraz. P. bengalensis. Nigro wfinis, latior, albido rude pilosus; fronte quadrata, biimpressa, punctata; prothorace longitudine latiore, convexzo, crebre punctato, angulis posticis retrorsum pro- ductis, carina acuta, incurvata, notatis; elytris prothorace hawd angustioribus, fortiter punctato-striatis, interstitiis CONVERS, TUYO- sis. — Long. 13 mill.; lat. 4 mill. Bengale. Voisin du xiger et comme lui entièrement noir, mais il est sensi- blement plus large, plus épais, son prothorax, notamment, est visiblement plus large que long ce qui est le contraire de ce que l’on observe chez le niger; en outre il est plus bombé. Simodactylus pulcherrimus. ÂViger, nitidus, indistincte pubescens ; fronte parum convexa, fortiter punctata; antennis basi testaceïs ; prothorace longiusculo, a basi breviter angustato, tenuiter punctato, flavo, vitta media nigra, angulis posticis carinatis ; ely- tris seriatim obscuro-punctatis.apice divaricatis et mucronatlis,ma- culis sex flavis; subtus pedibusque testaceis. — Long. 10 mill.; lat. 1 5/4 mill. Eucon; Tayabas. Cette jolie espèce s'éloigne des autres S'imodactylus par sa colo- ration variée et élégante. Ses tarses ont le quatrième article sensible- ment dilaté et le troisième un peu élargi. Elle se rangerait parmi les Melanozanthus,au milieu desquels elle ne serait pas déplacée, n’était le caractère mentionné ci-dessus. Je n’en ai vu qu’un seul individu faisant partie du Musée de Madrid, et qui m’a été obligeam- ment communiqué par M. Bolivar. Melanthoides relegatus. Z/ongatus, teslaceus, parum niti- dus, pube brevi, densa, concolore vestitus; fronte antice brevi, sub- truncata; prothorace latitudine longiore, basi apiceque paulo angustato, crebre punctato. medio linea impressa notato, angulis posticis carinatis; elytris anguste striatis, interstitiis planis, tenuiter rugulosis; pedibus flavis. — Long. 10 mill.; lat. 2 mill. Borneo; Sintang. Il a de grands rapports avec le 47. ligneus, de Malacca, mais il est beaucoup plus petit et son front, au lieu d’être avancé et arrondi comme chez le dernier, est court et tronqué. MONOCRÉPIDIITES. PHEDOMENUS nov. gen. Frons antice carinata, truncata; palporum articulus ultimus triangularis ; antennæ longæ. filiformes. articulis 2-5 æqualibus, 90 ÉLATERIDES NOUVEAUX. conjunctis longitudine quarti; prosterni suturæ laterales rectæ haud canaliculatæ; mesosterni fossula oblonga. marginibus subti- libus ; coxarum posticarum laminæ intus dilatatæ ; pedes graciles ; tarsorum articulus quartus dilatatus et lobatus, quintus brevis, unguibis minutis terminatus. Je forme ce genre pour classer quelques petits Monocrépidiites de Madagascar, que l'on pourrait, à la vérité, ranger dans les ono- crepidius, n'étaient certains détails qui doivent être pris en considé- ration, tels que la conformation des tarses, la gracilité des antennes, détails qui prennent de l'importance par le fait de l’absence du genre en Afrique. Je pense donc que l’on peut grouper ces insectes en un genre à part, à cote des Dorygonus. Telesus, Apochresis, autres Monocrépidiites africains. Phedomenus venustus. Prunneo-niger, lenuissine pubescens ; prothorace longo, medio paulo ampliato, creberrime punctulato. angulrs posticis tenuibus, divaricatis, testaceis, extus subtiliter carinatis ; elytris fortiter punctato-striatis, apice emarginatis, spi- nosis, flavo et niger variegatis; pedibus gracilibus brunneis. — Long. 8 mill.; lat. 2 mill. Madagascar. Les taches jaunes des élytres, au nombre de huit, deux à la base, quatre au milieu et deux à l'extrémité, sont vaguement entourées de noir, le tout se détachant sur la couleur générale rougeûtre. Un exemplaire au Musée de Paris. P. decoratus. Prunneo-niger subtiliter pubescens; antennis flavis; prothorace latitudine longiore, creberrime et subtiliter punctato, angulis posticis divaricatis, flavis, carinalis; elytris, brevibus, punctato-striatis. apice integris, sutura late rufescente, macula rotundata, media, flava, pedibus flavis. — Long. 5 mill.; lat. 1/2 mill. Madagascar. Même système de coloration que le précédent, mais plus petit et bien distinct par ses élytres non échancrées-épineuses au sommet. Un spécimen au Musée de Paris. P. bellus. Viger, griseo lenuiler pubescens; antenns rwfo- lestaceis; prothorace latitudine paulo longiore, convexo, basi apiceque angustato, minus dense punctato, anqgulis posticis divari- catis, carinatis, testaceis ; elytris brevibus, punctato-striatis, apice integris, singulis maculis tribus lestaceis ornatis, una humerali, fascia ultra medium, tertia apicali; pedibus flavis. — Long. 2 1/2 mill., lat. 3/4 mill. Madagascar. Plus petit encore. Système de coloration différent. J’en ai vu plusieurs exemplaires appartenant au Musée de Paris. ÉLATERIDES NOUVEAUX. 91 Monocrepidius Sinaloæ. #wsco-niger. dense griseo-pubescens. subopacus; fronte rufescente ; prothorace latitudine longiore, crebre punclato, lateribus rufescente, angulis posticis bicarinatis; ely- tris parallelis, depressis, punctato-striatis, vitla laterali testacea, ante apicem interrupla, apice emarginato-biacutis. — Long. 12 mill.; lat. 3 mill. Mexique; Sinaloa. Il rappelle le vespertinus dont il présente le système de colora- tion, c’est à dire qu’il est noir avec les élytres largement bordées de testace, la bordure étant interrompue avant l'extrémité, d'où résulte une longue et double tache en forme de point d’exclama- tion (!). Toutefois il est plus grand que l'espèce citée ci-dessus, plus pubescent, plus opaque, le prothorax dépourvu de ligne testacée au milieu et surtout les élytres échancrées et subbiepi- neuses au sommet, ce qui l'amène dans la première section du genre. M. Azaræ. Prunneus, opacus, pube sericea fulvescente obductus ; antennis articulis 2 et 5 minutis,æqualibus ; prothorace subquadrato, creberrime punctato, obscure rufo-maculato; elytris angustioribus, punctato-striatis, fasciis tribus obliquis, laciniatis, parum notatis rufis; subtus griseo-sericeus, pedibus rufis. — Long. 10 mill. ; lat. 3 mill. Paraguay. Cette espèce se place à la suite du scalaris avec lequel elle à des rapports. Elle est plus petite, le prothorax relativement plus large, plus opaque, visiblement tacheté de rougeâtre, les fascies obliques des élytres moins marquées, quelquefois et par exception sans mouchetures noires. M. ingenuus. Prunneus, opacus, pubescens ; antennis serratis, nigris; fronte obscura; prothorace latitudine longiore, a basi angustato, crasso, creberrime punctato, basi pallidiore; scutello obscuro; elytris brevibus, punclato-striatis, apice integris, dilute Javis, sutura nigricante; subtus niger, abdomine apice rufescente, pedibus pallidis. — Long. 10 mill.; lat. 2 2/5 mill. Uruguay. La forme du prothorax rappelle le æalleatus. Sa tournure est, du reste, celle des premiers Monocrepidius, connus autrefois sous le nom de Conoderus; mais ses élytres sont entières au bout. M. quadriplagiatus. Zatus, parum nitidus, niger, fulvo- pilosus; prothorace convexo, crebre fortiterque punctato, angulis posticis paulo divaricatis; elytris grosse seriatim nigro-punctatis, maculis quatuor luteis; pedibus flavis. — Long. 11 mill.; lat. 32/3 mill. Bresil. Même forme et aspect que le dimidiatus et ressemblant surtout 92 ÉLATERIDES NOUVEAUX. à sa variété 4, mais bien reconnaissable à la maculature des élytres qui est toute différente et consiste en quatre grandes taches jaunes quadrangulaires, deux aux épaules et deux plus petites au-delà du milieu. J'en possède un exemplaire sans désignation d'habitat plus précise que celui que j'indique. M. nubeculosus. (G) Brunneo-niger, nitidus, depressus. griseo-pubescens; antennis dimidio corporis longitudine, testaceis. articulis 2 et 5 minimis, conjunctim #4 brevioribus; prothorace latitudine longiore, subparallelo, punctato, angulis posticis diva- ricatis, carinatis,; elytris prothorace latioribus, elongatis, punc- lato-striatis, nubecula rufescente ultra medium vage maculatis ; pedibus testaceis. — (Q) Crassior, nigricans, prothorace elytris vix angustiore ; antennis brevioribus. — Long.15 mill.; lat.3, 31/2 mill. Equateur ; Otabalo. Voisin du Æ. semimarginatus dont il a la taille et un peu l’aspect général, bien que le prothorax soit beaucoup plus étroit, plus parallèle chez le mâle, moins arrondi sur les côtés chez la femelle. Musée de Madrid. M. murinus. Cusluneus, opacus, pube subsquamiformi griseo- fulvescente dense vestitus; prothorace latitudine vix longiore, crebre punctalo, angulis posticis extrorsum apice flexis, carina- lis ; elytris sal brevibus, apice attenuatis, dorso depressis, concinne punctato-striatis. — Long. 7 mill.; lat. fere, 2 mill. Ceara ; Brésil. Caractérisé par la densité et la nature de sa pubescence qui donne à tout l’insecte une couleur brun-grisàtre, opaque. I] rappelle, avec moins d’exagération, dans la structure étranglée de la base de prothorax, le {runcatus de Montévideo, à côté duquel il prend place. M. peninsularis. lavus, dense griseo-pubescens; prothorace latitudine vix longiore, apice parum angustato creberrime subtiliter punctato, angulis posticis externe tlenwiler carinatis, maculis duabus ad marginem anticam nigris; elytris punctato-striatis, interstitiis crebre punctatis, linea media suturali ultra medium dilatata, nigra. — Long. 10 mill. ; lat. 2 mill. Floride. Cette espèce, de la taille du Monocrepidius vespertinus, a des rapports évidents avec celui-ci et le groupe d’espèces qui s’y rattache. M. coangustatus. Æufo-brunneus, opacus, glaber; fronte obscura ; prothorace basi coarctato, deinde usque ad apicem yrada- ÉLATÉRIDES NOUVEAUX. 93 lim altenuato, dorso creberrime punctato, angulis posticis mininis. brevissime carinatis ; elytris punctato-striatis, interstitiis crebrius punctatis. — Long. 6 mill. ; lat. 1 1/2 mill. Padang. Cette petite espèce, qui ressemble davantage à une espèce améri- caine quelconque (serotinus, reductus, etc.) qu’à celles de l’Inde, est bien caractérisée par la ponctuation et les angles postérieurs très petits du prothorax. M. ornatus. AViger. sat dense cinereo-pilosulus; prothorace latitudine longiore, subparallelo, medio tantum leviter dilatato: elytris fortiter punctato-striatis, rufo-testaceis, vitta postica apice que nigris. — Long. 9 mill.; lat. 2 mill. Bengale. Jolie espèce très remarquable par sa coloration, la bande posté- rieure et le bout noir des élytres laissant entre eux un espace figu- rant une tache arrondie rouge testacée. La pubescence donne à tout le corps une apparence blanchatre. Du Musée de Calcutta. Æolus opacus./Wiger, opacus. pubescens ; fronte convexæa, brun- nescente; antennis rufo-brunneis; prothorace latitudine paulo longiore, nigro, anqulis rufescentibus, dense punctato; elytris depressis,punctalo-striatis interstitiis planis punctatis, rufo-varie- gatis; sublus niger, rufo-maculatus, pedibus flavis. — Long. 6 mill.; lat. 1 3/5 mill. Amazones; Faro. Il se place à côté de l’Æ. scriptus et se distingue par son appa- rence opaque. La disposition des couleurs sur les élytres rappelle le Drasterius bimaculatus. ZÆ. apularis. Viger, nitidus, griseo-pubescens ; fronte nigra; antennis rufis ; prothorace latitudine paulo longiore, apice angus- lato, requlariler punctato, angulis posticis longiusculis, carinatis. flavescentibus; elytris brevibus, punctato-striatis, flavo-quadri- maculatis; pedibus rufescentibus. — Long. 4 mill. ; lat. 1 1/5 mill. Amazones ; Itaituba. Les taches jaunes des élytres consistent en une oblongue et courbe sur chaque épaule et une plus petite, arrondie, au tiers postérieur. Il ressemble à certains elanoxanthus de l'Inde. Sa place est à côte de lÆ. melinostictus, dans la 1'° section. Je l'ai reçu de M. Staudinger. Æ. suturellus. #/avus, nitidus, flavo-pubescens; prothorace latitudine haud longiore, æqualiter punctulato, angulis posticis ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE T, XXXIH, S 94 ELATERIDES NOUVEAUX. longe carinatis; elytris punctato strialis, sulura ultra medium et fascia nigris. — Long. 4 1/2 mill.; lat. 1 1/5 mill. Amazones; Faro. C’est également à M. Staudinger que je dois la connaissance de cette petite espèce, qui rappelle, comme couleur, lÆ, similis, mais appartient à la 1° section. ZÆ. bicolor. Æwfo-lestaceus, subnilidus, pubescens ; fronte obscura; prothorace quadrato, punctato, minus convezo, anqulis rufescentibus ; elytris brevibus, punctato-striatis, interstitiis planis punctatis; sublus concolor prothorace excepto, pedibus flavis. — Long. 5 mill.; lat. 11/2 mill. Amazones ; Teffe (Ega). Ce petit Æolus, qui appartient à la première section et qui provient des récoltes de M. de Mathan, m'a été donné, par M. R. Oberthur. Æ. Rodriguezi. /Viger, subnitidus, griseo-pubescens ; fronte punctata; antennis rufis ; prothorace latitudine longiore, basi apice- que leviter angustato. æqualiter sal dense punctato, margine antica angulisque posticis rufis; elytris punclato-striatis, interstitiis rugosis, maculis quatuor rufis, pedibus flavis. — Long. 7 mill.; lat. 1 4/5 mill. Guatemala. De la 2% section. Les taches rouges des élytres sont disposées comme suit : deux à la base des élytres, mais ne touchant pas les bords, deux plus grandes un peu après le milieu, occupant toute la largeur de l’organe. À placer après le designatus. ZÆ. cribratus. /lavo- rufus, pubescens, parum nitidus; fronte conveza, crebre punctata; prothorace subquadrato creberrime et fortiter punctato, anqulis posticis apice vix divaricatis, longissime carinatis ; scutello nigro; elytris fortiter punctato striatis, inter- stitiis convexis, præsertim versus basin rugosis, sutura brevissime ultra seutellum maculisque quatuor parvis, ultra medium, trans- versim dispositis, nigris — Long. 8 mill.; lat. 2 1/5 mill. Bresil. Voisin de similis; moins large, plus fortement ponctué et la fascie postérieure noire des élytres remplacée par quatre petites taches, sans compter l’absence de coloration noire aux angles postérieurs du prothorax et aux épaules. 2° section. * Æ. Mniszechi. ÂViger, griseo-pubescens; antennis flavis; prothorace latitudine longiore, æqualiter convexo, confertim punc- lato, angulis posticis validis, carinatis, carina postice abbreviata ; elytris flavo-rufis, macula nigra ultra medivm notatis ; metathorace ÉLATERIDES NOUVEAUX. 95 abdomineque rufescentibus, pedibus flavis. — Long. 12 mill.; lat. 31/4 mill. Nouvelle-Grenade. Espèce de grande taille pour le genre, de la section du guadri- maculatus, à la suite duquel elle doit se placer. ZÆ. rubripennis. Viger, nitidus, pilosulus; antennis flavis ; prothorace latitudine longiore, a basi leviter angustato, æqualiter minus dense punctato,busi angulisque posticis validis concoloribus ; elytris pallide rubris, breviusculis, punctato-striatis, interstiliis plans, punclatis; melalhorace, abdomine pedibusque rufis. — Long. 8 mill.; lat. 2 mill. Amazones; Faro. Il appartient à la seconde section, ce qui le distingue de suite du bicolor qui a la même patrie et le même genre de coloration. On ne le confondra pas non plus avec le Aavipennis qui a le corselet plus densément ponctué, rougeâtre en arrière et les élytres d’un rouge moins vif. Heteroderes turkomanus. Fuscus, parum nilidus, dense cinereo-pubescens ; fronte convexæa ; prothorace longitudine latiore, dupliciter tenuiter, punctulato, angulis posticis vix visibiliter uricarinatis ; elytris brevibus, requlariter punctato-striatis ; pedi- bus flavis, tarsis simplicibus. — Long. 4 1/2 mill. ; lat. 1 4/5 mill. Taschkend. D'une forme parfaitement elliptique, il a la taille du Æossii, mais ne peut être considéré comme une variété unicolore de ce dernier qui a le corselet moins transversal, avec les angles postérieurs plus dégagés et plus ténus. J'en ai vu de nombreux exemplaires capturés par M. Balassoglio. H. spissus. Crassinsculus, niger, opacus, obscuro-pubescens ; prothorace subquadrato, tumido, crebre punctato, angulis posticis retrorsum productis, acutis, extrorsum tenuiler carinatis; elytris ultra medium parallelis, profunde punctato-striatis ; pedibus favis. — Long. 8 mill.; lat. 2 1/4 mill. Abyssinie. Les Æeleroderes sont généralement assez aplatis et plus ou moins atténués aux extrémités, ce qui leur donne une forme elliptique. Celui-ci est, par contre, épais, parallèle et se distingue par l’épaisseur du prothorax qui est carré, et rétréci seulement au sommet, J'en ai vu de différents points de l’Abyssinie. H. variolus. luscus, griseo-pubescens, planiusculus ; protho- race latitudine longiore, parallelo, apice tantum anqustato, dorso vittis duabus approzimatis basique rufescentibus ; elytris punctato- 96 ÉLATERIDES NOUVEAUX. striatis, maculis numerosis rufis variatis. — Long. 5 mill; lat. 1 1/2 mill. Vista; Congo. Petite espèce à rapprocher des fertius, trifurcus et autres analo- gues, qui paraissent très répandues en Afrique; celle-ci se fait remarquer par la forme allongée et parallèle du prothorax. Je n’en ai vu qu’un exemplaire, qui fait partie du Musée de Bruxelles. H. pulchellus. Zongior, miger, fortiter griseo-pubescens ; antennis nigris, basi rufis; prothorace læte rufo, longitudine latiore, fere simpliciter dense punctulato. anqulis posticis tenuibus, viz visibiliter carinatis; elytris planis. fortiter punctato-striatis, ultra medium pallide maculatis; pedibus flavis. — Long 5 mill. ; lat. 1 1/2 mill. Cap. Le caractère de la double ponctuation semble faire défaut ici; pour le reste c’est bien un Æeferoderes, voisin des crux, æoloides et autres analogues africains. Il a le quatrième article des tarses lamellé brièvement. H. zebratus. Lwfo-lestacens, parum nitidus, confertim qgriseo- pubescens ; antennis obscuris basi excepta; fronte nigra; protho- race longitudine paulo latiore, tumidulo, postice late canaliculato, angulis posticis brevibus, non carinatis ; elytris flavis, punctato- striatis, fusco-variegatis; subtus obscurus, pedibus pallide flavis. — Long. 5 1/2 mill.; lat. 1 1/2 mill. Cap. À rapprocher des érifurcus et inscriplus. H, luteipes. Depressus. fere glaber, niger, nilidus ; prothorace latitudine longiore, antice dilatato, tenuiter et dupliciter punctato, angulis posticis acute bicarinatis; elytris brevibus, parallelis, ad suturam depressis, punctato-striatis ; antennis pedibusque dilute luters. — Long. 11 mill. ; lat. 3 mill. Hindoustan ; Kullu. Remarquable par sa forme parallèle, déprimée, et le contraste qui existe entre sa couleur noire et les antennes et les pattes d’un jaune clair. Il est remarquablement glabre pour le genre où presque toutes les espèces sont pubescentes. H. heterostixus. Vusco-brunneus, opacus, dupliciter pilo- sulus; prothorace latitudine longiore. apice angustato, crebre punctato, angulis posticis divaricatis, acute carinatis; elytris planis, fortiter punctato-striatis; pedibus flavis. — Long. 8 mill.; lat. 2 mill. Guatemala. Lorsqu'on examine la pubescence au moyen d’une forte loupe, on ELATERIDES NOUVEAUX. 97 s'aperçoit qu'elle est double c’est-à-dire constituée par des poils de longueur différente Les pattes sont faites comme chez les ono- crepidius et le facies général rappèle celui de ces derniers; mais la ponctuation très visiblement double du prothorax m'engage à le ranger parmi les Zæterederes à côte de l’Arechavaletæ. H. lantus. lusco-brunneus, parum nitidus, confertim subti- citer cinereo-pubescens ; prothorace latitudine longiore, basi ayice- que anqustato, tumido, creberrime punctato, anqulis posticrs diva- ricatis, dense carinatis ; elytris brevibus,crassiusculis, dorso depla- natis, punctato-striatis, interstitiis dupliciter punctatis; pedibus flavis, articulo quarto tarsorum brevi, longe lamellato. — Long. 9-10 mill.; lat. 2 1/2 mill. Floride. Facies de certaines espèces des Indes orientales, telles que albicans, malaïsianus, etc. La pubescence est élégante et mani- festement double, de même que la ponctuation. PH YSORBINITES. Physorhinus cephalicus. Viger, nitidus, parce pilosulus ; fronte crebre punctata, lutea; prothorace longitudine latiore, antice fortiter angustato, crebre punclato, lateribus crebrius, angulrs posticis acute et oblique carinatis ; elytris punctato,parum profunde striatis, interstiliès plants, punctatis, ultra medium macula parum delerminata, oblonga. rufo-brunnea notatis; subtus niger. pedibus brunneis. — Long. 12 mill. ; lat. 3 1/2 mill. Mexique. , On ne peut le considérer comme une variété noire du distigma, dont, au reste, il a la forme et la taille, mais chez lequel la tache des élytres est généralement arrondie et surtout mieux limitée. Quant à sa structure, elle diffère des S'urmi et frontalis, même en ne tenant pas compte de la coloration qui, soit dit en passant, paraît stable et peu sujette à varier, chez les PAysorhinus. Anchastus saucius. Prunneus, subnitidus, flavo-pilosus ; fronte carinata; prothorace longitudine latiore, punctato, punctis laterum creberrimis et umbilicatis, angulis posticis validis, retror- sum produclis, flavescentibus, fortiter et longe bicarinatis ; elytris prothorace paulo angustioribus, striis punctalis apice evanescen- tibus, antice rugosis et basi flavis ; sublus niger, pedibus flavis, — Long. 8 mill.; lat. 2 1/2 mill. Bornéo, Sintang. A rapprocher du vulneratus; j'en ai vu plusieurs exemplaires. 98 ELATERIDES NOUVEAUX. A. laminatus. 2yfo-brunneus, parum fulvo pilosulus, nitidus ; antennis nigris, prothorace brevi, creberrime punctis subumbili- catis adsperso, angulis posticis carina tenui margine approximala ; elytris rufo-luteis, punctato-striatis, punctis brunneo areola- bis; pedibus obscuris, articulo tertio tarsorum longe laminatis. — Long. 10 mill.; lat. 2 3/4 mil]. Schoa. Il vient à la suite du Zigneus. À. sylvanus. Z/ongato-ellipticus, niger, rufo-pilosulus ; fronte conveza; prothorace punctis wmbilicatis adsperso, angulis posticis bicarinatrs ; elytris brunneis, basi rugosis, parum profunde punc- tato-striatis, interstitiès planis; subtus rufescens. — Long. 10/mill.: lat. 3 mill. Madagascar. Tournure des rufivellus et modicus mais plus grand. J’en ai vu un exemplaire appartenant au Musée de Paris. A. morio. Viger, nitidus, fere glaber ;antennis brunners ; pro- thorace latitudini longitudine æquali, a basi angustato, punctato. anguhs posticis brevibus. carinatis; elytris punctato-striatis ; abdomine apice brunnescente, pedibus brunneis. — Long. 10 mill.; lat. 2 4/5 mill. Madagascar. Aspect d’un de nos Æ/ater noirs, par ex. du nigerrimus. Musée de Paris. A. quadrimaculatus. Viger, subnitidus, pubescens ; antennis rufis ; prothorace latitudine haud longiore, apice tantum angustato, convezo, haud canaliculato, crebre punctato, punctis lateralibus plus minusve umbilicatis, angulis posticis fortiter unicarinatis ; elytris fortiter punctato-striatis, interstitiis rugulose punctatis, maculis magnis quatuor flavis ; pedibus brunneis. — Long. 10 mill.; lat. 2 5/4 mill. Bresil. Parfois la couleur passe au rougeâtre et devient la couleur géne- rale, de facon que la noire ne consiste plus qu'en une trace vers l’écusson et les épaules, et en outre la suture, une fascie médiane et l'extrémité. Cette variété est indiquée dans ma collection comme de Ste-Catherine; le type est de l’'Amazones. Par les couleurs il se rap- proche de l’æoloides, mais le dernier est plus large, bien plus rugueux, tout à fait opaque, tandis que celui-ci conserve un certain luisant qui fait défaut à l’autre. A. unitinctus. Æufo-ferrugineus, nilidus, flavo-pubescens ; antennis articulo lertio quarto breviore et angustiore, prothorace ELATERIDES NOUVEAUX. 99 transverso, à basi angustato, punctato, punctis lateralibus wmbili- calis, angulis poslicis unicarinatis; elytris à medio arcuatim angüustatis, ad basin fere parallelis. lenuiter punctato-strialis. interstitiès planis; subtus pedibusque concoloribus. — Long. Gife mill; lat. 12/5 mill. Amazones; Itaituba. Voisin du rufescens, mais à angles postérieurs du prothorax ne portant qu'une seule carène. A. alopex. l'estaceo-fuscus, subnitidus, flavo-pilosulus ; anten- nis articulo tertio quarto mullo minore; prothorace transverso, a basi fortiter angustato, punctato, punctis laterum creberrimis et umbilicatis, angulis posticis brevibus, acute unicarinalis ; elytris arcuatim angustatis, punctato-strialis, interstilus parum convexis, punctatis; subtus nitidus. — Long 10 mill.; lat. 2 2/5 mill. Amazones ; Faro. 11 rappelle tout à fait, par sa forme et sa couleur, l’Zschiodontus alopez, espèce commune à la Guyane et au Para. ELATÉRITES. Drasterius capensis. Viger, parum nilidus, brunneo-pu- bescens; fronte convexza; antennis brunneis; prothorace subqua- dralo. sat fortiler punctato, anquiis posticis brevibus, minutis, haud carinatis; elytris abbreviatis, fortiter punctato-striatis, utrinque rufo-tinctis ; pedibus testaceis. — Long. 3-4 mill. ; mill. lat. 1 1/4-1 1/2. Cap. Forme du himaculatus, mais noirâtre et couvert d’une pubescence brune ce qui lui donne un aspect sombre, avec des traces rougeâtres vers les côtés du prothorax, et une bande de même couleur un peu plus marquée sur le dos et la portion externe des élytres. Il rappelle l’wmbrosus d’Angola, mais il est beaucoup plus petit. D. illinitus. AViger, nitidus, brunneo-pubescens; antennis brunneis; prothorace subquadrato, crebre et fortiter punctato, angulis posticis retrorsum productis, acutis, externe carinalhis ; elytris deplanatis, profunde punctato-striatis, pedibus lestaceis. — Long. 5 mill. ; lat. 1 1/5 Bornéo ; Sintang. D’un noir comme vernissé, ce qui lui donne un aspect luisant malgré la pubescence brune qui le revêt. Il se place près des apicalis et sulcatulus. D. Dugesi. Piceus, sat nitidus. sparsim griseo-pubescens ; fronte convexa ; antennis rufis ; prothorace latitudine longiore, basi 100 ELATERIDES NOUVEAUX. apiceque angustato, æqualiter convezo et crebre punctato, angulis posticis carinatis, lenwibus, cum margine postica rufescentibus ; elytris brevibus, forliter punctato-striatis,ovalibus ; pedibus flavis. — Long. 6 mill.; lat. 11/2 mill. Mexique ; Guanajuato. Forme du comis Lec. mais plus grêle dans toutes ses parties et d'une teinte uniforme, qui ne se modifie qu’à la base et aux angles postérieurs du prothorax. [Il ne doit pas être confondu avec une autre espèce du Mexique, le 2. simiolus, qui est beaucoup plus massif. Nora. — Dans une révision du genre Drasterius parue en 1884, Leconte avait réuni, sous le nom de Drasterius elegans Fabr., un grand nombre de formes rencontrées dans toute l'Amérique du Nord et décrites sous différents noms, tels que : Z7. dorsalis Say, (Cryptohypnus Germ., Monocrepidius Leconte), comis Lec. (Ho- nocr.), variegatus Bohem., circumscriptus Germ. (Cryptohypnus), enfin #arginicollis Horn. Cette mesure me semble rigoureuse. Elater conspurcatus. ZLatiuseulus, nitidus, niger, brunneo- pubescens ; fronte convexa, anguste marginata; antenns brun- neis ; prothorace subquadrato, lateribus parallelo, æqualiter con- vezo, punctato, basi testaceo-biplagiato, angulis posticis acute carinatrs ; elytris punctato-striatis, brevibus, flavis, plaga maxima dorsali medio dilatata nigra; pedibus infuscatis. — Long. 81/2 mill. ; lat. 21/2 mill. I. Philippines ; Dolores. Du Musée de Madrid. Il a quelque ressemblance avec un Zudius, notamment le Z. varieqatus, d’Aru, mais ses caractères génériques sont ceux d’un Z'later. Megapenthes rugipennis. Viger, opacus, condite pubescens ; fronte fortiter punctata, antice flavescenti; antennis brunneis ; prothorace latitudine paulo longiore, apice «a basi leviter angustato, eleganter creberrime fortiterque punctato, tumido, angulis posticis bicarinatis; elytris minus opacis, punctato-strialis, interstitiis convexis, rugose punctalis, villa media flava; pedibus flavis. — Long. 7 mill.; lat. 1 2/3 mill. Sumatra ; I. Bodjo. Cette petite espèce se rapproche des ligatus et vittatus. Elle à été prise, par M. Weyers, dans l’île Bodjo, non loin de Padang, localite remarquable en ce qu’elle renferme quelques types d’espèces différant de la grande île voisine. M. secundus. Pusco-niger, nitidus, brunneo-pubescens; fronte convexza, antennis brunneis ; prothorace latitudine paulo longiore, punctato, lumido, angulis posticis cum margine lateralr flavis, ÉLATERIDES NOUVEAUX. 101 acutis, unicarinatis; elytris a basi attenuatis, punctato-striatis, interstiliis bast granulahis, rugosis, flavescentibus, apice gradatim fuscescentibus ; pedibus flavis. — Long. 8 mill.; lat. 2 mill, Bornéo; Sintang. J’ai recu plusieurs exemplaires de cette espèce de M. Clément. On la placera à la suite de l’infumatus. J'ai déjà dit antérieurement que la distinction des deux genres Megapenthes et Melanoxanthus tend de plus en plus à s'effacer, à mesure que se multiplient les espèces nouvelles à y intercaler. Le caractère tiré de la brièveté ou de la longueur des antennes, très marqué lorsque l'on compare le Melanoxanthus melanocephalus et autres espèces voisines de celui-ci, et le Jegapenthes tibialis ou bilæsus, laisse dans le doute pour bien d’autres, et il ne reste guère qu’un certain système de coloration entre les nombreuses formes des deux genres, qui indique la place à assigner aux spécimens que l’on veut classer; on devrait peut-être en conséquence les faire descendre au rang de sous-genre, ou de simple division d’un genre unique, auquel il conviendrait d'appliquer le nom de Welanozanthus. le plus ancien des deux. M. cinereus. Depressus, brunneo-fuscus, opacus, pube densa., cinerea, veslitus; antennis brunneis; fronte fortiter punctata ; prothorace latitudine paulo longiore, apice arcuatim angustato. creberrime punctato, angulis posticis obtuse carinatis; elytris dorso flavescentibus, fortiter punctato-striatis, interstitiis conveæis, rugosis; pedibus brunneis. — Long. 9 mill.; lat. 2 1/4 mill. Java; Bandang. L’habitat de cette espèce est à une grande altitude ; M. Clément en a trouvé plusieurs specimens à Limbang, près Bandang, dans l’intérieur de l’île, à 2000 mètres de hauteur. Elle a sa place non loin du Zigatus. M. flavo-notatus. ysco-testaceus, sat dense pallide pubescens: fronte concolore; antennis obscuris, articulo tertio quarto multo minore; prothorace a basi leviter attenuato, crebre punctato, ver- sus basin medio tuberculato, angulis posticis unicarinatis, elytris stris tenuibus punctatis, basi flavescentibus ; pedibus lestacers. — Long. 13-15 mill.; lat. 3 1/2-4 mill. Brésil, Amazones ; Itaituba ; Fonteboa. J'ai décrit, il y a plusieurs années, un Megapenthes brasilianus, le premier du genre provenant de l'Amérique méridionale ; celui-ci est le second. Il ressemble au brasilianus au premier abord, mais il en diffère, dans le détail, notamment par son troisième article des antennes beaucoup plus court que le quatrième et la carène unique des angles du prothorax. Je le tiens de M. Staudinger. 102 ELATERIDES NOUVEAUX. Melanoxanthus amplicollis. Viger, minus nitidus, parce pubescens ; fronte nigra, apice acuminata ; antennis rufis ; protho- race tumido, medio ampliato, sanquineo, angulrs posticis wnicari- natis ; elytris prothorace paulo anqustioribus, ad suturam depla- natis, parallelis, punctato-strialis, interstitiis punctatis, antice granulatis; subtus rufescens, pedibus rufis. — Long. 8 mill.; lat. 2 mill. I. Andamans. À rapprocher de certaines espèces à front acumine, telles que M. subcylindricus, de Batchian. M. comosus. Prunneus, subnilidus, flavo-pilosulus, protho- race subquadrato, convexo, crebre punctato, basi anqulisque posticis Jfavo; elytris longius pilosis, basi flavis, punctato-striatis, granu- latis; pedibus flavis. — Long. 4 5/1 mill. ; lat. 1 1/4 mill. Bornéo ; Sintang. Petite espèce brune, jaunâtre dans le pli qui sépare le prothorax des élytres. Elle n’a, comme particularité saillante. que l'inégalité de longueur de la pubescence, celle-ci étant plus longue et plus rude sur les élytres qu'ailleurs. M. nigriventris. Zuleus, flavo-pubescens; prothorace latitu- dine longiore, sat fortiter punclato, vilta media nigra, angulis posticis acute unicarinatis; elytris punclato-striatis, apice inte- gris; abdomine nigrescente. — Long. 5 mill.; lat. 1 1/4 mill. Madagascar. Forme des petites espèces de Ceylan. Étant donné son habitat africain, où les Melanozanthus sont peu nombreux, on la recon- naîtra aisément à son système de coloration, surtout à celui du dessous du corps. M. binus. #Vavus, flavo-pubescens; fronte nigra; prothorace latitudine longiore, crebre punctato, lineis anqustis et abbreviatis in disco obscuris, angulis posticis carinatis; elytris punctato- striatis, apice integris; abdomine obscuro. — Long. 7 mill.; lat. 1 1/2 mill. Madagascar. Même réflexion que pour le précédent. Il se trouve comme lui au Musée de Paris. DODECACTENUS nov. gen. Frons leviter marginata, inermis, antennis dentatis ; mesoster- num prominulum, horizontale, cum metasterno sine sutura junctum; laminæ covales anqustæ intus sensim dilatatæ; larst articulis simplicibus, subtus scopulatis; unguiculi crassi for- titer pectinali. Ce genre établi sur l’espèce décrite ci-dessous, présente des carac- ELATERIDES NOUVEAUX. 103 tères fort remarquables. L'union du mésosternum et du métasternum est aussi intime que chez les Semiotus, Chalcolepidius, ete., c’est à dire que les branches du premier semblent continuer le second sans suture entre les deux. Outre ce caractère qui ne se voit à un aussi haut degré que chez les Chulcolepidiites. il s’en joint un autre aussi marque, c’est la pectination des crochets des tarses. Si les tarses étaient lamellés au lieu d’être simplement munis de brosses en dessous, l’espèce dont il est ici question devrait prendre rang parmi les Semiotus à tête inerme. D'autre part, la pectination des crochets lui donne des rapports évidents avec les elanotus. Je pense toutefois que ses affinités doivent le ranger auprès de deux espèces curieuses de la Nouvelle-Grenade, qui constituent les genres l’psylosthetus et Semiotopsis. Dodecactenus Staudingeri Depressus, niger, mnitidus. cinereo-pilosus; antennis serratis articulo tertio quarto fere æquali; fronte brevi, convexa ; prothorace latitudine paulo longiore, a bas angustato, antice cylindrico, postice depresso, sat fortiter sparsim punclato, angulis posticis divaricalis, vix visibiliter carinatis; elytris a basi sensim attenuatis, parce punctatis, pilositate seriatim disposita ornatis, pedibus brunneis. - Long. 20 mill.; lat. 5 mill. Veragua; Chiriqui. J’en dois la connaissance à M. Staudinger. POMACHILIITES. ANIUS nov. gen. Frons conveza, inæqualis, antennæ articulo tertio quarto bre- viore; prosternum suturis lateralibus rectis, simplicibus ; mesos- ternum triangulare, depressum, coxarum laminæ anqustæ 1ntus sensim et paulo dilatatæ, haud dentatæ, pedes graciles, larsis simplicibus. Genus chilense. Genre établi sur la seule espèce suivante. Il se distingue par ses tarses simples et ses hanches postérieures sans trace de dents, en quoi il s'éloigne des Psiloniseus près desquels on le placera. Anius gracillimus. Z/ongatus, parallelus, pilosulus; pro- thorace latitudine longiore, subrectangulari, parum convexo, postice medio canaliculato, angulis posticis divaricatis, extrorsum paulo relevatis; elytris longis, crebre punclatis, haud strialis, maculis aliquibus parvis pallidis; pedibus gracilibus. — Long. 9 muill. ; lat. 1 1/5 mill. Chili. Les quelques rares et petites taches que l'on remarque sur les elytres, dont une médiane seule est un peu plus grande, sont recou- 104 ELATERIDES NOUVEAUX. vertes de poils argentés, tandis que les autres sont brunätres, ce qui les fait mieux paraître. Je dois la connaissance de cette espèce à mon ami L. Fairmaire. Pomachilius filiformis. Angustissimus, parallelus, totus niger, nitidus, tenuiler obscuro-pubescens: prothorace latitudine sesqui longiore, rectangulari, æqualiter punctato, anqulis posticis acute carinatis; elytris parallelis, punctato-striatis, apice vix visibiliter emarginatis. — Long. 5 1/2 mill.; lat. 3/4 mil. Equateur ; Baeza, sur le Haut-Napo. Espèce très reconnaissable à sa couleur toute noire, sa structure filiforme et l'allongement de même que le parallélisme du prothorax. Du Musée de Madrid. Sa place est entre le P. Jinearis et le P. Mosurus. CRYPTOHYPNITES. Cryptohypnus Balassogloi. Æ'nescenti-niger, nitidus, parce griseo-pubescens; fronte leviler convexa; anlennis obscurs ; pro- thorace latitudine haud longiore, basi paulo. apice magis anqus- lato, lateribus æqualiler arcuato, parce punctulato, non medio canaliculato angulis posticis parum distincte carinatis; elytris prothoracis latitudine, haud duplo longioribus, conveæis, striatis, striis usque ad suturam visibililer tenuiterque punctatis ; pedibus brunnescentibus. — Long. 5 mill. ; lat. 1 2/3 mill. Turkestan ; Kokhand. Il ressemble beaucoup au canaliculatus Gebl. du mont Altaï ; mais il est un peu plus compacte. plus finement ponctué, et, ce qui l'en distingue bien, il n'offre pas la moindre trace de sillon sur le prothorax. J’en ai vu de très nombreux exemplaires trouvés par M. Balassaglio dans les montagnes du Ferghana. C hova. Prunneus, fere opacus, pube lenui vestitus: antennis obscuris, basi teslaceis; prothorace longitudine latiore, apice angustato, alutaceo rugoso. medio linea elevata, angulis posticis subtiliter carinatis, translucidis ; elytris latiusculis, striatrs ; pedibus flavis. — Long. 2 mill.; lat. 92/5 mill. Madagascar. De la tournure du curtus, plus petit et tout brun avec les pattes jaunes. Je ne connais, de Madagascar, que de ©. binodulus, qui est bien different. L'Afrique. du reste, parait peu riche en insectes de ce genre, à moins que leur petitesse ne les aient fait negliger jusqu'ici par les collecteurs. Celui-ci fait partie de Musée de Paris. C. flavicans. #lavus, pubescens; fronte paulo pallidiore; prothorace obscuriori, longitudine latiore, basi apiceque angustato. ÉLATÉRIDES NOUVEAUX. 105 punctato, anqulis posticis tenuibus, acutis, carinatis ; elytris punc- tato-striatis. — Long. 3 1/2 mill. ; lat. 1 1/5 mill. Melbourne. Cette espèce n’a rien qui la distingue particulièrement. Elle est d’un jaune testacé uniforme, un peu plus rougeâtre au prothorax. CARDIOPHORITES. Coptostethus majusculus. Prunneus, unicolor, inflatus, breviter griseo-pubescens; prothorace subqloboso, crebre punctato, angulis posticis brevissimis; elytris oviformibus, punctato-striatis, interstiliis rugulosis; pedibus pallidioribus. — Long. 10 mill.; lat. 3 mill. Cap. Le plus grand de ceux connus jusqu’à ce jour. Tout entier brun, revêtu d'une courte pubescence grise qui modifie sensiblement sa couleur. Il a le prothorax et les élytres fort bombés. C. flavus. Pallide flavus, unicolor, breviter sat dense flavo- pubescens; prothorace longitudine paulo latiore, crebre punctulato, angulis posticis brevibus; elytris punctato-striatis, interstitiis convexis, rugulosis. — Long. 6 mill.; lat. 2 mill. Cap. Plus petit que le précédent et moins enflé; pour le surplus d'une couleur uniforme comme lui, mais d’un jaune clair. C. tenuipes. Viger, nitidus, pubescens; antennis obscurs ; prothorace tumido, subgloboso, duplhciter punctato ; elytris thorace vix duplo longioribus, ovatis, punctato-striatis, interstitiis planis, basi læte rufo-ferrugineis; pedibus tenuibus. rufo-brunneis. — Long. 5 3/4 mill.; lat. 2 mill. Cap. Le prothorax est couvert de deux sortes de points, comme chez les Æeteroderes,un pointillé fin et serré et une ponctuation plus forte et moins dense. Cardiophorus Henoni. /Viger, nitidus, cinereo-pubescens ; antennis obscuris ; capite majusculo; prothorace latitudine longi- tudine æquali, subtilissime punctulato, anqulis posticis brevibus, lestaceis ; elytris testaceo-ligneis, fortiter punctato-striatis ; libiis tarsisque brunneo-testaceis. — Long 4 1/2 mill.; lat. L'1/4 mil. Constantine. Petite espèce à rapprocher de l’exaratus. Il est beaucoup moins bombé et les stries des élytres moins profondes et conséquemment les intervalles non costiformes. Je l'ai recu de M. Henon, autrefois professeur à Constantine. 106 ÉLATÉRIDES NOUVEAUX. C.mus. Viger, opacus, dense cinereo-pubescens ; antennis nigris ; prothorace longitudine sublatiore. convexo, subequaliter. dense punctato, angulis posticis brevibus, non divaricatis; elylris punc- tato-striatis; pedibus dilute rufis. — Long. 7 mill.; lat. 2 mill. Sibérie mer. ; Minussinsk. A remarquer les pattes d’un rouge clair en même temps que les antennes noires. Conformation du #usculus, c'est-à-dire les angles postérieurs du prothorax nullement saillants; aspect grisâtre dû à la densité de la pubescence. C. granarius. /Viger, parum nitidus, dense fusco-pubescens ; prothorace longitudine paulo latiore, subinæqualiter punctulato, basi apiceque angustato. angulis posticis brevibus non divaricatis; elytris curtis, punctalo-striatis ; unquiculis simplicibus. — Long. 3 mill.; lat. L'1/2 mill. Chine; Che-Fou. Petit et très court; forme du musculus, ce qu’il doit aux angles postérieurs du prothorax qui sont très petits et nullement saillants, ni en dehors, ni en arrière. La ponctuation inégale du prothorax et sa pubescense très brune le rendent facilement reconnaissable. J’en ai vu plusieurs exemplaires. C. Dohrni. Viger, nitidus, breviter pubescens ; prothorace ver- sus basin angustiore, parum convexo, inæqualiter punctato; elytris punctato-striatis, flavis, sutura late nigra ; unguiculis simplicibus. Long. 6 mill.; lat. 2 mill. Ceylan. Rappelle par ses couleurs le s{olatus Er., mais il a les ongles simples. C. lignipennis. Prunneus, parum nitidus, densius griseo- pubescens; prothorace latitudine longitudine æquali, basi apiceque angustato, æqualiter convexo, tenuiter punctulato, sulcis basalibus distinctes ; elytris dilutioribus, profunde punctato-striatis, inter- stiliis apice elevatis, costiformibus ; unguwiculis haud dentatis. — Long. 8 mill.; lat. 21/1. Mindanao et Ternate. Très voisin de C. wnicolor, mais plus pubescent, ce qui lui donne, an aspect plus gris, moins luisant, et s'en éloignant surtout par les intervalles des stries des élytres costiformes à l'extrémité. C. Bradshawi. /Viger, nilidus, griseo-pubescens; prothorace subcylindrico, latiludine paulo longiore, basi paulo angustiore, confertim æqualiter punctulato, angulis posticis curtis, retror- sum paulo productis; elytris fortiter punctalo-striatis, maculis duabus in utroque læte flavis, antica oblonga, pos!'ica rotunda, ÉLATERIDES NOUVEAUX. 107 antennis pedibusque rufescentibus, unguiculis simplicibus. —- Long. 4 mill.; lat. 1 1/4 mill. Zambèze. A la suite des C. oclonotatus, lætus, jocosus, etc. C. guttifer. Z{ipticus, niger, nilidus griseo-pubescens; pro- thorace longitudine laliore, apice parum angustato, minus dense æqualiter punclato, anqgulis poslicis parum prominulis; elytris brevibus, humeris flavo-maculatis, punctato-striatis, apice parum attenuatis; pedibus flavis, unquibus simplicibus. — Long. 3 mill.; lat. 1 mill. PE Madagascar. Cette petite espèce se reconnait aisément aux taches humérales d’un jaune clair. Les deux exemplaires que j'ai sous les yeux sont privés de leurs tarses, en sorte que je ne puis affirmer que les ongles sont simples, mais leur tournure générale qui les place près des espèces de Zanzibar, notamment dup/aniusculus, me le fontsupposer. Du Musée de Paris. C. cruciatus Viger, nilidus, griseo-pubescens; prothorace lati- tudine haiïd longiore, basi apiceque anquslato, convexo, lenuis- sime punctato, medio et versus angulos rufescente ; elytris maculis quatuor magnis flavis, fortiter punctato-strialis ; antennis pedibus- que favis; unguiculis simplicibus. — Long. 5 mill.; lat. 1 1/2 mill. Madagascar. Bien reconnaissable à son système de coloration. C. scriptus. Viger, nitidus, griseo-pubescens; prothorace basi parum angustato, tenuissime punctato; elytris prothorace latiori- bus, convexis, fortiter punctalo-striatis, macula antica fasciaque ultra medium flavis; antennis pedibusque flavis, unquiculis sim- plicibus. — Long. 5 mill. ; lat. 1 2/5 mill. Madagascar. La tache antérieure des élytres consiste en une ligne, d’abord droite, partant des épaules et s’arrêtant avant le milieu, où elle se recourbe brusquement en dehors. | Du Musée de Paris. C. assessor. Custaneo-niger, mnilidus, cinereo-pubescens ; antennis brunneis; prothorace latitudine parum longiore, basi apiceque angustato, dense et subtilissime æqualiler punctulato; elytris castaneis, apice attenuatis, punctalo-strialis, interstitus convezis ad apicem cariniformibus; pedibus brunneis, unguiculis simplicibus. — Long. 10 mill.; lat. 2 1/2 mill. Congo. Tournure du cognatus, à côte duquel il doit prendre rang. Il se rapproche également du C. castaneipennis Qued. du même 108 ELATÉRIDES NOUVEAUX. pays, mais il n’a pas les angles postérieurs aussi longuement carenés et la base du prothorax ne présente pas trace de tubercule. C. scutellaris ÂViger, subopacus, cinereo pubescens; antennis basi lestaceis; prothorace lalitudini longitudine æquali, basi apice- que angustato, tumido, inæqualiter tenuissime punctato, angulis anticis rufescentibus; scutello rufescente; elytris apice subacumi- nalis, convexis, fortiter punctato-strialis, interstiliis rugulosis, humeris rufescentibus; pedibus testaceis. — Long. 5 mill. ; lat. 11/2 mill. d Congo. Petite espèce reconnaissable à la couleur de l’écusson. Elle a les ongles très petits et non dentes. C hilaris. Viger, parum nitidus, brunneo-pubescens ; antennis nigris; prothorace basi apiceque angustato, dupliciter punctato. sulcis basalibus indistinctis; elytris prothorace latioribus, lateri- bus curvatis, punctalo-striatis, macula hkumerali rufa, ultra medium villa pilis albidis notatis; pedibus obscuris, wnguiculis simplicibus. - Long. 5 mill.; lat. 1 1/5 mill. Congo. Voisin du 7ocosus d’Abyssinie. On ne peut le considérer comme une simple variété de ce dernier où la bande rouge des élytres ne serait plus représentée que par des poils blancs, car cette bande diffère de forme ; en outre les élytres sont plus larges que le pro- thorax et non parallèles comme chez le jocosus, arrondies sur les côtes. J'en ai vu plusieurs exemplaires appartenant au Musée de Bruxelles. C. jocularius. Latiuseulus, fulvo-rufus, nitidus, parce fulvo- pubescens; prothorace subtilissime dupliciter punctulato; elytris brevibus, punctato-striatis; unguiculis parvis. haud dentatis. — Long. 5 mill.; lat. 1 5/4 mill. Assab. Abyssinie. Petite espèce assez large, peu bombée, entièrement d’un rouge jaune ; à placer à côté du dilutus Er. C. funebris. Viger, haud nitidus.griseo-pubescens ; prothorace subtilissime dupliciter punctato, antice medio tumido, sulcis basalibus brevissimis ; elytris basi tantum striatis, ultra seriatim punctatis ; antennis pedibusque rufescentibus, unquiculis dentatis. — Long. 8 mill.; lat. 2 1/4 mill. Assab. Les ongles sont peu distinctement dentés, ils sont plutôt brusque- ment amincis à l’extrémité. Son caractère, parmi toutes les espèces ÉLATERIDES NOUVEAUX. 109 entièrement noires, réside dans les ongles et le soulèvement du milieu du bord antérieur du prothorax, derrière la tête. C. abyssinus. Brunneo-niger, parum conveæus, griseo-pubes- cens; prothorace latitudine hand longiore, basi apiceque anqustato, crebre punctato, medio longitrorsum parum visibiliter subcana- liculato ; elytris striis fortiler punctatis, lateribus rufo-brunnes- centibus; unquiculis vix visibililer dentatis. — Long. 7 mill.; lat. 2 1/4 mill. # Abyssinie; Assab. Il est tres voisin du Æedenborgi dont l'habitat est étendu dans le sud de la Mer Rouge, aussi bien en Afrique qu’en Arabie, mais il est plus fortement ponctué et a les teintes plus fondues sur les élytres. C. munitus. ÂViger, nitidus, griseo-pilosulus; prothorace latitudint longitudine æquali, basi apiceque angustato, dupliciter punctato, antice rufotincto; elytris fortiler punctato-striatis, rufo- marginatis; unguiculis simplicibus. — Long. 11 mill. ; lat. 3 mill. Abyssinie; Schoa. Facies du princeps, mais notablement plus petit et prothorax autrement ponctué. Il se rapproche de l’inquinatus maïs il est plus large. « C. Amari. MViger, nilidus, qriseo-pubescens; antennis rufis ; prothorace latitudine vix longiore, basi apiceque anqustato, dupli- citer punctato; elytris fortiter striatis, striis usque ad apicem impressis et punclatis; pedibus flavis, unguibus simplicibus. — Long. 6 mill.; lat. 2 mill. Abyssinie ; Bogos. On pourrait le prendre pour le fabalis, auquel il ressemble, n'étaient ses ongles non dentés et les stries des élytres bien mar- quées et ponctuées jusqu’au sommet. C. paternus. Griseo-niger, dense puberulus ; prothorace latitu- dini longitudine æquali, basi apiceque anqustato, convexo, duplici- ter punctato, carina antica media; elytris striatis, striis fortiter punctatis, antennis pedibusque rufis. ungwiculis dentatis — Long. 7 mill. ; lat. 2 mil. Abyssinie ; Bogos. La pubescence, épaisse et blanchâtre, donne à l’insecte une couleur grise. Ses ongles dentés et la carène de la partie antérieure du dos du prothorax, en même temps que les pattes rouges, carac- terisent cette espèce. C. culciarius. lavescenti-brunneus, dense pubescens; protho- race latitudine haud longiore, convexo, antice latiore, parum confertim punctato, interstitio punctorum subtilissime punctulato, suleis basalibus destituto; elytris brevibus, planiusculis, punctato- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIII. 9 110 ÉLATERIDES NOUVEAUX. striatis, versus suturam brunnescentibus ; unquiculis simplicibus. — Long. 5 mill.; lat. 1 1/2 mill. Abyssinie ; Bogos. Cette petite espèce est reconnaissable à son prothorax bombe et manifestement plus large au tiers antérieur qu’au milieu. C. catulus. Viger, nilidus, parce cinereo-pilosulus ; prothorace longitudine paulo latiore, dupliciter punctato, punctis majoribus haud confrtis, elytris brevibus, fortiter punctato-striatis, parum convezis, humeris flavis; unguiculis simplicibus. — Long. 3 mill.; lat. 1 mill. Abyssinie ; Bogos. Un des plus petits du genre; la tache jaune, aux épaules, se con- tinue parfois, en s’affaiblissant, le long du bord externe et devient un peu plus claire à l’extrémité. C. commotus. //avo-rufus, longe flavo-pilosolus; prothorace subquadrato, dupliciter punctlato, sulcis basalibus nullis; scutello brunneo ; elytris thorace paulo latioribus, striès grosse punctatis ; unguiculis simplicibus. — Long. 5 mill.; lat. 1 1/4 mill. Abyssinie ; Bogos. On ne le confondra pas avec les dilutus et flavus d’Arabie et jocularius décrit ci-dessus, les proportions du thorax et des élytres et la forme plus carrée du premier établissant une différence spéci- fique marquée entre eux. C. dahuricus. ÂViger, opacus, pube grisea, in prothorace sub- holosericea obductus; antennis ferrugineis; prothorace latitudini longitudine æquali, convexo, confertissime subæqualiter punctu- lato, angqulis posticis brevibus; elytris punctato-striatis, a basi ad tertiam partem gradatim ampliatis ; pedibus brunneis, tarsorum unguiculis dentatis. — Long. 7 mill.; lat. 2 1/4 mill. Daourie. Les ongles dentés rangent cette espèce dans la 2° section, non loin de l’eguiseli. Son caractère marquant consiste dans le renfle- ment graduel des élytres, de la base jusqu'au tiers postérieur, ce qui lui donne une tournure particuliere. C. vexillarius. Viger, nitidus, pubescens, prothorace latitu- dine longitudine æquali, basi apiceque angustato, crebre tenuiter æqualiterque punctato; elytris lale rufo-testaceis, sutura late margineque anguste nigris, fortiler punctato-striatis ; pedibus infuscatis, unguiculis dentatis. — Long. 7 mill.; lat. 2 mill. Sibérie occidentale. Même conformation des crochets des tarses qui classe cette espèce, bien reconnaissable à ses élytres variées de noir et jaune, ÉLATERIDES NOUVEAUX. 111 auprès de C. decorus. Les exemplaires que je possède proviennent de l’ancienne collection Gebler. Cardiotarsus punctatus. Æufescens, nitidus, parce et bre- viter flavo-pubescens; fronte nigra; prothorace longitudine paulo latiore, lateribus æqualiler arcuato, tenuissime confertim punclu- lato, nigro-bipunctato; scutello nigro; elytris fortiter punctato- striatis; subtus niger, pedibus flavis. — Long. 5 mill.; lat. 1 2/5 mill. Madagascar. Communiqué par M. le Dr. Pipitz. Aptopus brevis. Viger, cinereo-pubescens; prothorace longi- tudine latiore, basi apiceque angustato, tumido, dense subinæqua- liter punctato; elytris brevibus, ultra medium parallelis, pro- funde punctato-striatis, interstitis convexis; antennis obscuris, pedibus brunneis. — Long. 7 mill.; lat. 2 5/4 mill. Mexique ; Sinaloa. Il pourrait être facilement confondu avec le concolor, mais il est constamment plus petit, plus épais, plus bombé du côté du pro- thorax. Certains individus ont un point rouge, latéralement, au-devant des angles postérieurs de ce dernier. Il a été trouvé par M. Forrer. A. Pichinchæ. Prunneo-niger, nitidus, griseo-pilosulus ; antennis testaceis, articulis 2 el 3 subæqualibus, conjunctim quarto longioribus; prothorace postlice angustato, tumido, dupli- citer punctato, punchis minimis dense, el majoribus parcius obducto; elytris punctato-strialis, punctis anticis et lateralibus grossis; pedibus flavis. — Long. 8 mill.; lat. 2 mill. Equateur; Pichincha. Cette espèce, dont le prothorax est limité de chaque côté par une arête, comme chez les Æorislonotus, est le seul avec l'Aptopus agrestis qui presente cette disposition caractéristique. On le recon- naîtra facilement à la double pouctuation du prothorax, et à la forte ponctuation des stries latérales et de la base des stries dorsales des élytres. Du Musée de Madrid. Horistonotus brunneus.Prunneus, subopacus, vix pubescens ; fronte antice anqustata, fortiter punctala; prothorace latitudini longitudine æquali, basi apiceque angustato, parum convexo, dupliciter punctato, sulcis basalibus brevissimis; elytris depressis. striis fortiler punctatis, interstitis planis; pedibus concoloribus. — Long. 10 mill.; lat. 2 5/4 mill. Mexique. Mêmes taille et couleur que le badius à côté duquel on doit le 102 ÉLATERIDES NOUVEAUX. ranger, mais plus opaque, plus plat, le corselet moins raccourci et moins attenué en avant, plus ponctué en avant qu'en arriere, la double ponctuation très dense, moins prononcée. MÉLANOTITES. Melanotus madagascariensis. Æufus, nilidus, parce pubes- cens; antennis articulo tlertio secundo paulo longiore; prothorace latitudine breviore, apice rotundatim angustato, parce punctato; elytris vix striatis, parce punctatis. — Long. 12 mill.; lat. 3 1/2 mill. Madagascar. L'Afrique est tres pauvre en JWelanotus et la région intertropicale ne renferme guère, de ce genre, que l’wxbilicatus répandu partout, du Zanguebar au Gabon. Celui-ci a la forme de ce dernier, mais il est rouge et les points qui marquent le prothorax ne sont pas om- biliques. Du Musée de Paris. M. insularis. Viger nitidus, inconcinne griseo-pilosus; an- tennis articulis 2 et 3 parvis, æqualibus; prothorace latitudini longitudine æqualr, crebre punctato, linea media anqusta impressa ; elytris prothorace angustioribus, breviusculis, postice attenuatis, striato-punctatis, interstitis planis disperse punctatis; pedibus vufis; abdomine, apice plus minusve rubicundo. — Long. 11 mill.; lat. 3 mill. Iles Andamans. Facies de l’ebeninus, les élytres plus atténuées en arrière, pres- que coniques, le prothorax relativement grand, marqué d'une ligne médiane enfoncée, étroite. M. peninsularis. Castanens, griseo-pilosulus, subsericeus, parum niltidus; antennis articulis 2 et 3 minutis æqualibus; pro- thorace latitudine longiore, apice tantum anqustato, convexo, crebre punctato, anqulis posticis wnicarinatis; elytris brevibus, a basi altenuatis, dorso depressiusculis, striis fortiter punctatis; subtus nigricans, pedibus rufis. — Long. 10 mill.; lat. 21/2 mill. Floride. Les élytres sont habituellement rougeñtres et se font remarquer par leur forme relativement courte. Je ne l’ai pas reconnu parmi les nombreuses espèces déjà décrites du continent nord-américain. M. rubicundus. Æufus, nilidus, pilosus; antennis longis, articulis trianqularibus, 2 et 3 minimis; prothorace longitudine latiore, a basi anqustato, depresso, grosse minus dense punctato, angulis posticis valde carinatis; elytris a basi altenuatis, parum ELATÉRIDES NOUVEAUX. 113 convertis, seriatim punctatis, interstitiès planis. — Long. 12 mill. ; lat. 3 mil]. Guatemala. Rouge, aplati et brillant, les angles postérieurs du prothorax fortement carénés. Avec le Xodriquezi, c’est le plus méridional du genre dans le nouveau continent. PYROPHORITES. Pyrophorus luscus. Æuwfo-castaneus, fusco-tomentosus; vesi- culis magnis paulo obliquis, fere angularibus, elytris subtiliter punctato-striatis; sublus angulis posticis prothoracis flavo-macu- latis. — Long. 30-40 mill. ; lat. 8-10 mill. Guatemala. Il a tout à fait la taille et l'apparence du 2. sérabus, mais il en diffère par les taches jaunes du prothorax, très visibles en dessous, ce qui n’a pas lieu chez le sérabus. Etant donnée la valeur de ce caractère, il mérite d’en être séparé. Cette particularité le rapproche conséquemment des clarus et pellucens, mais son prothorax est plus bombé que celui du premier et sa couleur toujours plus rougeatre le distingue du second, indé- pendamment d’autres caractères moins faciles à exprimer par la description. C’est toutefois de ce dernier qu'il sera plus malaisé de le distinguer par des caractères précis, et je ne vois guère que la patrie à invoquer dans ce cas, le pellucens étant surtout répandu dans l'Amérique du sud, spécialement dans les Guyanes. On en peut dire autant pour les grands Pyrophores en général, qui passent de l’un à l’autre par des transitions insensibles, au point qu’il est quelquefois difficile, en dehors des types bien tran- chés, de reconnaître à quelle espèce on a affaire. CORYMBITITES. Corymbites famelicus. Viridis, brunneo-pilosulus; antennis brunneis, maris appendiculatis, articulo tertio trianqulari; pro- thorace angusto, late canaliculato; elytris brunneo-micantibus, punctato-striatis, interstitiis convexis, punctatis. — Long. 13 mill. ; lat. 3 mill. Darjeeling; Himalaya. Tournure du pectinicornis, mais plus grêle, plus svelte dans toutes ses parties. Il se distingue par un reflet rougeûtre des élytres et par le 3%° article des antennes simplement triangulaire, et non appendiculé comme les suivants, ainsi qu’on le voit chez le pectini- cornis. 114 ÉLATÉRIDES NOUVEAUX. C. orientalis. lusco-æneus, nitidus, pube brunnea griseaque variegatim vestitus; prothorace latitudine longiore, versus basin coarctato, convezxo,haud medio sulcato, æqualiter punctato, angulis posticis gracilibus, valde divaricatis, carinatis; elytris punctato- striatis, interstiliès convexis, punctatis. — Long. 15 mill.; lat. 4 mill. Japon. Fort voisin des sjaelandicus et pruinosus ; tacheté comme eux, mais le prothorax autrement fait. Cet organe est rétréci en arrière, moins bombé, nullement sillonné au milieu comme chez le pruinosus. Ilse distingue surtout par ses angles postérieurs grêles et très diver- gents, tandis qu’ils sont épais et coniques chez les premiers. Note. C. sjaelandicus Mull. Cette espèce dont l'habitat paraît fort étendu, car elle se retrouve dans l’Amérique du nord et en Sibérie, présente des variétés nombreuses. J’en relèverai notam- ment trois : 1° une du Canada, plus bronzée, plus luisante, ce qui tient à sa pubescence moindre et ne formant pas de taches; 2° une autre de la Caroline du nord, aux États-Unis, peu ou non tachetée, à élytres rougeñtres; 3 enfin une troisième, des rives de l'Amour en Sibérie, qui a les elytres rayées de blanc, les intervalles pairs étant beaucoup plus fortement poilus que les impairs. C. speculifer. Zlongatus, parum converus, æneus, nitidus Jfere glaber; antennis obscuris; prothorace latitudine longiore, lateribus crebre et fortiter punctato, dorso viæ punctulato et nilidissimo; elytris apice attenuatis, punclato-striatis, interstitio Lertio bast elevato; subtus pilosulus, pedibus rufis, tarsis nigris — Long. 17 mill.; lat. 4 1/2 mill. Yunnam. La bande brillante du milieu du prothorax est caractéristique de cette espèce, qui doit prendre rang dans la 3° section à la suite du C. serrifer. Coll. Fairmaire. C. bengalensis. lusco-niger,opacus, brunneo-pilosulus ; anten- nis rufis; prothorace latitudine longiore fere rectanqulo, creberrime punctato, angulis posticis divaricatis, longe carinatis; elytris punclato-striatis, interstitis convexis, punctatis; pedibus rufo- castaneis. — Long. 13-15 mill.; lat. 3 1/4-4 mill. Maldah; Bengale. Du groupe des Zuzonicus et morosus. Il est, toute proportion gardée, moins large que ces derniers. C. plorator. Viridis, nitidus, glaber; prothorace longitudini latitudine æquali, convexo, crebre subtiliter. punctato, postice ÉLATERIDES NOUVEAUX. 115 canaliculato, angulis posticis carinatis; elytris brevibus, convexis, ultra medium dilatatis, tenuiter punctato-striatis, interstitiis fere plans, punctatis; pedibus obscuris. — Long. 12-14 mill.; lat. 4-4 1/4 mill. Turkestan. Très voisin de l'æneus, même aspect comme éclat et comme cou- leur, mais notablement plus court et plus bombé. Il paraît inter- médiaire entre le dernier et le suivant. J’en ai vu un assez grand nombre d'exemplaires; on ne peut le considérer comme simple variété de l’æneus, sa forme étant différente. C. violaceus. Zatissimus, niger, minus nitidus, glaber ; anten- nis arliculo tertio quarlo vix longiore; prothorace latitudini longitudine æqualr, convexo, inæqualiter dense punctato, anqulis posticis parum divaricatis, carinatis; elytris violaceis, brevibus, punctato-striatis, interstitirs plants dense punctatis ; pedibus brun- neis. — Long. 45 mill. ; lat. 5 mill. Arménie. Espèce voisine de l’æneus et plus immédiatement de l’empli- collis, mais plus courte encore et plus massive que le dernier. Les élytres, uniformément violettes, sont d'apparence moins striées, ce qui tient au peu de profondeur des stries et aux intervalles plats. Elles sont notablement élargies en arrière et leur brièveté est tout- à-fait caracteristique. C. Peringueyi. ÆUlipticus, niger, parum nitidus, brunneo- pilosus; fronte concava; antennis serratis, articulis 2 et 3 par- vis; prothorace brevi, longitudine latiore, medio longitrorsum carinato, punctalo, angulis posticis simpliciter carinatis ; elytris prothorace latioribus, sulcatis, interstitiis crebre punctatis; subtus pedibusque nigris. — Long. 19 mill.; lat. 6 mill. Cafrerie. Cette espèce, très remarquable. fait partie du groupe africain des Corymbites qui comprend le C. viduus Boh. Toutefois ce dernier s'éloigne de tous ses congénères du même pays par sa structure plus élargie, ses mandibules simples, la carène des angles prothoraciques moins distinetement prolongée le long du bord latéral, comme cela s’observe chez tous les Corymbiles afri- cains, à ce point qu’il avait été compris dans un autre genre que celui des C'orymbites. Celui-ci s’en éloigne encore plus, par le facies, sans que, cepen- dant, on puisse le classer ailleurs que tout à côté du C. viduns. C’est donc un Corymbites aberrant, un de ces Élatérides comme il y en a beaucoup, se tenant aux limites du genre dont il présente 116 ÉLATERIDES NOUVEAUX. néanmoins assez les caractères essentiels pour qu'il n’y soit pas trop déplacé. C. longus. Zlongatus, brunneus, dense breviter fulvo-pilo- sulus; antennis nigris linearibus, articulo tertio secundo longiore, quarto breviori; prothorace latiludine longiore, parum convezo lateribus rectis parallelis, duplicibus, subinæqualiter punctato, anqulis posticis divaricatis, tenuibus; elytris thorace latioribus, elongatis, striatis, interstilis paulo convexis, punctatis. — Long. 20 mill.; lat, 41/2 mill.' Afrique australe. Il a la forme allongée de la plupart des espèces africaines. Il se distingue aussi, comme plusieurs d’entre elles, par la fine et longue carène des angles postérieurs très rapprochée des bords en sorte que ceux-ci paraissent doubles. C. piciventris. ÆZlongatus, gracilis, luteus, pilosulus; capite antennisque nigris, his articulo tertio secundo paulo longiore, quartoque breviore; prothorace latitudine paulo longiore, subqua- drato, parum convexo, crebre punctato, linea media obscura, anqulis posticis nigris tenuiter longissime carinatis; elytris tho- race lalioribus, striatis, striis externis punctatis, interstitiis convezis, punclatis ; sublus, lateribus thoracis exceptis, pedibusque migris. — Long. 11 mill. ; lat. 21/2 mill. Afrique australe. Même forme que le précédent. Je les dois tous deux à M. Perin- guey. Il se place à la suite du C. servus. C. truculentus. Viger, parum nilidus, longe et incondite pilosus ; antennis brevibus, articulo tertio quarto breviore; protho- race longitudine paulo latiore, convexo, fortiter punctato, ferrugi- neo-marginato, anqulis posticis parum carinatis; elytris longius- culis, ultra medium ampliatis, ferrugineo-brunneis, punctato- striatis, interstitirs planis crebre punctatis; pedibus brunneis. — Long. 14 mill.; lat. 35/4 mill. Californie. A placer à la suite du sagitticollis, pour ses caractères; comme couleur il tient plus au vo/itans, mais il est moins svelte que ce dernier, la bordure rougeàtre du prothorax est étroite, le corps est en général plus bombe. C. urostigma. Prunneus, convexus, parce et breviter vix visi- biliter pilosulus; antennis brevibus, articulo tertio longiore; pro- thorace latitudine longiore, fortiter sat dense parum æqualiter punctalo, angulis posticis validis, carinatis, testaceis; elytris ultra medium sensim ampliatis, punclato-striatis, interstitiès con- ELATERIDES NOUVEAUX. 1T7 vexis, granulatis,macula apicali testacea; subtus pedibusque paulo pallidioribus. — Long. 13 mill. ; lat. 3 1/2 mill. Californie. Les élytres sont allongées et bombées comme chez le rofundi- collis ; d'autre part la forme du prothorax, dont les angles poste- rieurs sont saillants, jaunes, bien détachés du bord postérieur par une échancrure prononcée, le rend bien distinct de toutes les espèces décrites. C. gracilis ÆZneo-piceus, subnilidus, cinereo-pilosulus ; antennis longiusculis, linearibus, nigris, articulo tertio quarto breviore; prothorace latitudine longiore, parallelo, convexo, punc- lato, viæ postice canaliculato, angulis posticis paulo divaricatis, breviter carinatis; elytris vix latioribus, parallelis, subcylin- dricis, striis tenuibus fortiter punctatis, interstitiis punctalis ; subtus concolor, elytrorum marginibus pedibusque gracilibus, brunneis. — Long: 9 mill.; lat. 2 mill. Californie; Soda-Spring; Shaska Country Petite espèce qui se place dans le voisinage du merens. C. floridanus. Auscus, fulvo-pilosulus ; prothorace quadrato, parum convezo, subinæqualiter punctato, anqulis posticis brevibus, haud divaricatis; elytris profunde punctato-striatis, depressius- culis, apice attenuatis. — Long. 9 mill.; lat. fere 3 mill. Floride. Suivant le ]}° Horn, à qui javais communiqué cette espèce, on devrait le considérer comme une forme de divaricatus. Je ne puis, toutefois partager son opinion, attendu la structure tout à fait différente du prothorax et la conformation autre des angles poste- rieurs de cette pièce, qui sont ici presque droits et nullement longs et divariques comme chez le divaricatus. J'en ai vu plusieurs exem- plaires. CRÉPIDOMÉNITES. Crepidomenus Lansbergei (). Viger, pilositate albicanti lectus; antennis obscuris, opacis; prothorace latitudine longiore. sparsim sat fortiter punctato, medio canaliculato; elytris striatrs, striis interstitiisque convezis, punctatis, basi late rufo-plagiahs, subtus pedibusque obscuris. — Long. 15 mill.; lat. 4 1/2 mill. Sydney. La femelle est beaucoup plus grande, plus large, plus épaisse ; son prothorax est bordé de rouge avec le canal médian également rouge. Les élytres sont uniformément de cette dernière couleur. Je dois cette espèce à M. de Lansberge. 118 ÉLATÉRIDES NOUVEAUX. C. specularis. Angustus, niger, nitidus; antennis linearibus migris, articulis tribus primis rufescentibus; prothorace latitu- dine longiore, apice anqustato, dorso parum punctato, plagis dua- bus nitidis, anqulis posticrs divaricalis, carinatis; elytris thorace latioribus, brunneis, seriatim punctatis, postice sensim attenuatis ; tarsis parum dilatatis. — Long. 13 mill.; lat. 2 1/2 mill. Tasmanie. Se distingue bien par sa forme étroite et allongée, qui la range auprès de C. filiformis. ASAPHITES. Asaphes Lecontei. Viger, parum nitidus, dense fulvo-pubes- cens; antennis articulo tertio triangulari quarto breviori; protho- race latitudine paulo longiore, creberrime et fortiter punctato, conveæo, angqulis posticis indistincte carinatis; elytris fortiter punctato-strialis, interstiliis convexis rugosis, lestaceis, sutura margine exterioreque infuscatis; sublus pedibusque obscuris. — Long. 13-15 mill.; lat. 31/4 mill. Californie; Orégon; Washington territory. Les flancs du prothorax ne présentent pas d'espace lisse et non ponctué. Les tarses sont médiocrement dilatés et le quatrième article est notablement plus petit et plus étroit que le troisième. Cette espèce, dont j'ai vu de nombreux exemplaires, paraît répandue dans une vaste région bordant le Pacifique. Cependant, de l’avis du Dr Horn, à qui je l’ai soumise, elle n’a pas encore été nommée jusqu'ici. CARDIORHINITES. Cardiorhinus lætipennis. Viger, parum mitidus, fere gla- ber; antennis articulo tertio quarto æquali; prothorace latitu- dine paulo longiore, subgloboso, crebre et fortiter punctato, anqulis posticis leviter sed distincte carinatis, intus sulco brevissimo; ely- tris læte luters, striis brunneo-punctatis, sutura leviler infuscata ; subtus pedibusque nigris. — Long. 13 mill.; lat. 3 1/4 mill. Brésil ; S'° Catherine. Son prothorax d’un noir profond et presque mat, présente, exa- miné à la loupe, des poils noirs très petits. Ses élytres, d’un jaune vif, le distinguent des simplez et modestus à la suite desquels il se place. LUDIITES. Tomocephalus abdominalis. Viger, nitidus, nigro-pilosus ; prothorace disperse punctato; elytris a basi attenualis, apice ÉLATERIDES NOUVEAUX. 119 carina laterali destitutis; abdomine sanquineo. — Long. 11 mill.; lat. 22/3 mill. Veragua; Chiriqui. Il a la forme et les caractères généraux du sardioderus, mais il est entièrement noir en dessus avec l’abdomen seul, sauf l'extrémité, rouge. Ludius suturalis. Viger, nitidus, pubescens; antennis brun- neis arliculo wndecimo parum distincte appendiculato; prothorace convezo, punclato, punclis laterum wmbilicatis, basi testaceo, angustis posticis acute carinalis ; elytris prothorace angustioribus, brevibus, flavo-testaceis, sutura obscura, stris fortiter punctatis, interstiliès basi granulats; sublus obscurus. pedibus testaceis. — Long. 11 mill.: lat. 3 mill. Bornéo; Sintang. Sans être appendiculée bien visiblement, le dernier article des antennes n’est pas non plus entier. Il présente vers son sommet une diminution brusque d'épaisseur qui simule un faux article. L. spissus. Parallelus, brunneus, brunneo-pilosulus, sericeus . nitidus; fronte longitrorsum carinala; antennis brevibus, articulo ullimo ovali integro ; prothorace latitudine longiore, punclis parum densis, lateribus umbilicatis, adsperso, anqulis posticis bicarinatis ; elylris brevibus, punctato-strialis, basi granulatis; pedibus brun- neis. — Long. 8 mill.; lat. 2 1/4 mill. Bornéo; Sintang. Un exemplaire plus grand, plus parallèle et subcylindrique me semble être la femelle dont le mâle est décrit ci-dessus. J’ai reçu cette espèce, ainsi que la précédente, de K.‘i° Clément, ex-chasseur naturaliste à Bornéo. Aphanobius gracilis. Angustus, subcylindricus, rufo-casta- neus, dense pubescens ; prothorace longo, parallelo, crebre punctato, basi medio impresso, angulis postlicis acule carinatis; elytris striato-punctatis, apice integris. — Long. 11 mill.; lat. 21/4 mill. Cochinchine. Petite espèce, caractérisée par sa gracilité. A. thoracicus. Angustus, antice posticeque attenuatus, brun- neus, pubescens; antennis obscuris ; prothorace longo, crebre punctis umbilicatis obducto, rufescente, anqulis posticis breviter carinatis ; elytris depressis, basi granulatis, punctato-strialis, apice integris. — Long. 14 mill. ; lat. 3 mill. Zanguebar. Il se place, ainsi que le précédent, parmi les espèces à élytres sans échancrure au bout, dans le voisinage du seclusus. 120 ÉLATERIDES NOUVEAUX. Anilicus hæmorrhoïdalis. Depressinseulus, niger griseo- pubescens; antennis ferrugineis; prothorace latitudine paulo lon- giore, postice parallelo, punctato, angulis posticis haud divaricatis, carinatis; elytris brunnescentibus, lenuiter punctato-striatis ; inter- stitiès planis, granulatis ; pedibus ferrugineis ; abdominis segmen- lis duobus ultimis rufis. — Long. 7 1/2 mill. ; lat. 2 mill. Australie. Il diffère des autres Anülicus par sa couleur à peu près uniforme en dessus et les deux derniers segments de l’abdomen rouge. Je ne sais de quelle partie de l'Australie il est originaire. Monelasmus insularis. Viger, parum nitidus, breviter pubes- cens ; fronte flava ; prothorace quadrato, creberrime punctato; flavo, fascia media nigra; elytris granulatis, fortiter striatis, flavo anguste circumcinclis; pedibus testaceis. — Long. 8 mill.; lat. 2 1/4 mill. La Martinique. Sa place est auprès du moratus. Cosmesus punctum. Æufescens, parum nitidus, breviter et parce fulvo-pilosulus ; prothorace latitudine paulo longiore, a basi leviter anguslalo, convexo, crebre et fortiter punctato, punctis late- rum umbilicatis, linea media obscura, anqulis posticis haud divari- calis, carinalis; elytris fortiler punclato-striatis, apice integris, macula punctiformi medio disci in utroque. — Long.:12 mill.; lat. 3 mill. Ecuador; Rio Napo. Il doit se placer en tête de la 2®° section. Bien caractérisé par sa teinte générale unicolore et le gros point noir au milieu de chacune des élytres. Musée de Madrid. C. nigrans. Viger, nitidus, cinereo-pubescens, anlennis nigris ; prothorace longitudine vix latiore, a basi angustato, Sparsim punc- tato, medio late subsulcato, anquiis posticis parum distincte carina- tis; elytris punctato-substriatis, apice integris, dorso vage macula rufescente tinctis; abdominis seygmento ullimo flavo, pedibus obscure Lestaceis. — Long. 8 mill.; lat. 2 mill. Ecuador; Pichincha. Fort voisin du #awrus. Il est plus petit, sa pubescence est plus blanchâtre, enfin la teinte rougeätre du milieu des élytres et la coloration jaune du sommet de l’abdomen le distinguent suffi- samment. Du Musée de Madrid. Agonischius altus Viridis nitidissimus, fere glaber; anten- ELATERIDES NOUVEAUX. 121 nis brevibus, nigris basi rufis; prothorace conico, disperse punctu- lato, angulis posticis unicarinatis; elytris a medio attenuatis, serialim punclulalis; sublus, prothorace epipleurisque exceptis. fravus. — Long. 8 mill.; lat. 2 1/4 mill. Darjeeling. Des lieux élevés. Il est très brillant et se place dans les pre- mières espèces du genre à la suite du gemmula. A. virgulatus. MViger, nitidus; antennis serralis; prothorace longiludine non latiore, tumido, tenuiler sparsim punctato, viltis tribus cinereo-pubescentibus; scutello cinereo; elytris punctato- strialrs, sutura, apice, virqulisque brevibus quatuor cinereis ornatis; subtus dense cinereo-pubescens, pedibus testaceis. — Long. 6 mill.; lat. 1 1/2 mill. Bornéo; Sintang. Cette jolie espèce noire, brillante, ornée de lignes de poils cendrés rappelle tout à fait, par cette disposition de la pubescence, certains Agriotes mexicains, tel que guadriviltatus, hilaris, ligatus, etc. Sa place est non loin de À. Castelnaui. A. semiluteus. ZLatiusculus, niger. nitidus, pube sat longa minus densa, fulva, obsitus; antennis nigris, serralis; prothorace latitudine vix longiore, à basi angustato, medio leviter sulcato, punctis anticis majoribus, basi evanescentibus, parum dense tectus ; elytris luteis, striatis, striis brunneo-punctatis, apice integris ; subtus pedibusque nigris. — Long. 10 mill.; lat. 3 mill. Bornéo ; Sintang. Forme de l’obscuripes, var. à élytres jaunes, mais plus large en proportion. Il s’en distingue en outre par la ponctuation du protho- rax, assez forte en avant, nulle vers la base. A. religiosus. Prunneus, crassiusculus, sat dense qgriseo- pubescens; antennis obscuris; prothorace latitudini longitudine æquali, tumido, subænescenti, crebre punctalo, anqulis posticis unicarinatis, carina leviler curva; elytris punclato-striatrs, pubescentia laterum plus minusve brunnescenti. — Long. 11 mill.; lat. 3 mill. Cochinchine. Le caractère réside dans la carène des angles postérieurs du prothorax qui est épaisse, saillante et visiblement courbe, la concavité en dehors, ce qui rend assez large l’espace situé entre elle et le bord externe de l’angle. A. decoratus. Viger, cinereo-pubescens ; antennis nigris; pro- thorace latitudine paulo longiore, convexo, creberrime fortiter punctato, vittis duabus rufo-luleis, anqulis posticis bicarinatis ; 122 ÉLATERIDES NOUVEAUX. elytris punctato-striatis, villa dorsali rufo-lutea ornatis; subtus flavescens. — Long. 14 mill.; lat. 3 1/2 mill. Cochinchine. Il rappelle par la taille et les couleurs, le Crepidomenus decoratus de l’Australie. A. ventosus. Anguslus, niger, opacus, parce pubescens ; protho- race sanguineo, latitudine longiore, creberrime punctato; elytris granulatis, punctato-striatis, depressis; sublus pedibusque flavo- rufis, abdomine nigro. — Long. 7 mill., lat. 1 1/4. Australie; Port Denison. Ses couleurs rouge et noir lui donnent l'aspect du chalcopterus, mais il est beaucoup plus étroit. Sericus Behrensi. Prunneus opacus, breviter pilosulus ; fronte longiuscula; antennis maris hirsutis; prothorace latitudine longiore, creberrime et subconfluenter punctato, angulis poslicis carinatis; elytris punctalo-strialis, interstihiis, basi præserlim, granulatis. — Long. 9-11 mill.; lat. 2-2 1/2 mill. Californie. Ses élytres sont parfois d'une teinte jaune plus claire que le prothorax. La femelle est plus cylindrique, plus épaisse, moins atténuée aux extrémités que le mâle; ses antennes sont aussi plus courtes. Cette espèce tient de près aux Zudius et n'étaient les hanches inermes, elle serait mieux placée dans ce genre à cause de ses antennes hérissées de petits poils serrés. C’est une forme inter- médiaire. ADRASTITES. Glyphonyx semipunctatus. Prunneo-niger, crassus, nili- dus, brunneo-pubescens, prothorace longitudine latiore, antice sat crebre, postice sparsim subtiliusque punctato, angulis posticis haud carinatis ; elytris (horace paulo latioribus, punclato-striatis, pedi- bus rufo-brunneis. — Long. 6 mill., lat. 1 1/2 mill. Bengale. Il se reconnaît à l'inégalité de distribution de la ponctuation du prothorax. Silesis bengalensis. Viger, nitidus griseo-pilosulus ; fronte convexa, truncata, punctata; antennis brunneis; prothorace qua- drato convexo, antice crebrius punctato, angulis posticis ferrugt- neis, fortiter punctato-striatis; pedibus ferrugineo-lestaceis. — Long. 4 1/2 mill.; lat. 1 1/4 mill. Var. A. Elytris nigris. Bengale. Cette espèce, la variété toute noire au moins, a de la ressem- ELATERIDES NOUVEAUX. 123 blance avec le Glyphonyx semipunctatus du même pays : elle a comme lui le prothorax ponctué en avant et presque lisse en arrière. Toutefois elle est plus petite, et le front, bien visiblement tronqué au-dessus du labre, la range dans le genre Silesis. Ctenoplus collaris. Viger, nitidus, griseo-pubescens; anten- nis brevibus, nigris; prothorace sanguineo, subquadrato, parce tenuiler punctalo, angulis posticis haud divaricatis, extus carina- dis; elytris prothoracis latitudine, subtilissime strialo-punctatis ; pedibus rujfis. — Long. vix 7 mill.; lat. 1 1/2 mill. Sumatra; Bodjo. Beaucoup plus petit que le Siesis sanqguinicollis avec lequel il n’a de commun que les couleurs, son prothorax étant finement et éparsément ponctué, à angles postérieurs non divergents et ses élytres non striées mais simplement marquées de lignes de points très tenus. Nore. Le Silesis sanguinolentus du même pays doit être trans- féré dans le genre actuel. CAMPYLITES. Octinodes æquatorius. C'ylindricus, niger, nitidus, pilosulus ; antennis nigris, pilosis, articulo quarto appendiculato; prothorace rufo, anqulis posticis divaricatis; elytris thorace latioribus, paral- lelis, basi rufo-notatis, punctato-striatis, interstiliis convezis ; pedibus rufescentibus, tarsis obscuris. — Long. 14 mill.; lat. 3 1/2 mill. Napo; Équateur. Le quatrième article des antennes appendiculé le rapproche davantage du capillatus que du plumosus, seules espèces connues avant lui, mais il se distingue par une autre coloration. Hemiopinus metallicus. Viger, opacus, latus, breviter pilo- sulus; antennis nigris, articulo tertio maximo; prothorace brevi, conico, crebre punctato; elytris nigro-æneis, metallicis, profunde striatis, interstitiis convexis, punctatis. — Long. 25 mill.; lat. 7 mill. A peu près de la taille de l’'ÆZ. Æildebrandti, mais d’un noir pro- fond et opaque, avec les élytres d’un vert foncé métallique. AA AUCUNIE : it ARMES ET CU ASTRA RERO GTI \ LU ar 4 " > 4 ” Fa L'EAR F À é NOR 4 À ARR DL RIT. AN LU RCAUTENONS SAN LA UN AA SNS CN ES ! LE CRIRNIRQ (O ùs KA) SAS ECS AAA 0 RUN LRO ANR AT OA A NE ETRT RON RAD OURS ET ND AE TTC OL Lot : | à } \ (A RQ AU ANNE LOUE SES | Aer nt LAUAS \ A Ü ; | { 14 Où DARCOS À J ’ RAR - ARR CANLOEX AR NANTES L) VE: ES ; 5 tit D. (4 2 24 L( ( - | GEI TES Li h £ » f « , ; EUR NT PRIRT LR ETE à + i LL | 0 bo IL 1,2 , 4 LS 1 = { LARUL | de \ \ÿ { ù #8 1 | Le à à (\ 0 " tue L L… £ \ = €} (: . \) \ x \ AA \ Le À EUX ec +6 NET “: à SA Œoun Ju \ 4 CARLA «1, \ at Nan". ECS QUE ( QUAI EUR LE PAPER EUX [VE TNA UN ENT TM Où AXES PAR NAN RU EN ASS NEURORU MARS AUS £ Ï HOTEU t CN te + SA QU UUNANUE VOTE ANR ( f * \ ( Î à P'OGUNPEUSNES POUR SERVIR A LA MONOGRAPHIE DES ICHNEUMONIDES DE LA RUSSIE d’ASIE par le Dr JULES TOSQUINET. Un savant entomologiste allemand, Monsieur Graeser, a fait pendant les années 1881 à 1885 un long séjour dans la province d'Amour (Amurland) en Sibérie (Russie d’Asie) pour y collectionner les lépidoptères, objet de ses études de prédilection. Mais il ne s’est pas borné à rassembler exclusivement des papillons; il a encore recolté des insectes appartenant aux autres ordres. M. Graeser a bien voulu me céder les hyménoptères recueillis pendant ce voyage et parmi ceux-ci se trouvaient un certain nombre d’ichneumonides provenant soit de ses chasses, soit le plus souvent obtenus en élevant des chenilles, ce qui en augmente considérablement la valeur scien- tifique, parce qu’il a presque toujours pris le soin de noter le nom de la chrysalide qui avait servi de berceau à l’ichneumon. L’étude de ces insectes m’a paru présenter beaucoup d'intérêt sur- tout parce que la province d'Amour est située comme la Belgique sur les 50me et 5lme parallèles de latitude nord et, quoique les climats de ces deux pays soient fort différents, on y trouve un assez grand nombre d’espèces communes malgré l'immense étendue de terres qui les sépare. Les ichneumonides rapportés de l’Amour se répartissent en trente et une espèces dont voici les noms : Ichneumon submarginatus Grav.?2 ©, Nicolajefsk, sorti de la chrysa- lide du Zhecla fasciata Janson. Ichneumon sarcitorius Linné. Var : 1 ©, pris à Wladiwostock. Hoplismenus terrificus Wesmael. 1 &, Wladiwostock, éclos de la chrysalide de la Vanessa L album. Amblyteles trifasciatus Gravenhorst. 2 G', | Q, Wladiwostock. — monitorius Grav. : 1 ©, Nicolajefsk: — pseudonymus Wesmael, 1 G, Wladiwostock. _— haereticus Wesmael, 2 Q, Nicolajefsk, sorti de la chrysalide de la Vanessa Callirhoe. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE T. XXXIII, 10 126 DOCUMENTS POUR SERVIR A LA MONOGRAPHIE Amblyteles laetabilis n. sp : 1 G, Nicolajefsk, éclos de la chrysalide de la Plusia Cheiranthi. — aemulus n. sp. : 1Q, Wladiwostock. Trogus exaltatorius Panzer, 1 G, éclos de la chrysalide du Smerin- thus Cristophori. Psilomastax lapidator Gravenhorst, 2 ©. sorti de la chrysalide du Papilio Machaon. — mactator n. sp. : 10 G, 10 ©, éclos des chrysalides des Papilio Maackii et Xuthus. Cryptus tarsoleucus Gravenhorst, 1 ©, Chabarofka. Echthrus lancifer Gravenhorst, 1 ©, Chabarofka. Rhyssa amoena Gravenhorst, 1 Q, Chabarofka. — persuasoria Grav., 1 ©, Chabarofka. Thalessa clavata Fabricius, 2 Q, Wladiwostock. — praecellens n. sp. : 1 ©, Wladiwostock. Ephialtes cephalotes Holmgren, 1 ©, Chabarofka. — antefurcalis Thomson, 1 Q, Chabarofka. Pimpla varicornis Fabricius, 1 ©, Nicolajefsk. — capulifera Kriechbäumer, 1 Q, Wladiwostock, sorti de la chrysalide de l’Aporia Crataegi. Meniscus simple n sp. : 10, Wladiwostock. Metopius venustus n. sp. : 1 G, Chabarofka, éclos de la chrysalide de l’Acronycla variegata. Schizoloma amictum Gravenhorst, 1 &, Wladiwostock, 1 G, Chabarofka. Anomalon nugale n. sp. : 2 Q, Nicolajefsk. — exquisitum n.sp. : 1 G, 1 Q, Pochrofka. — insigne n. sp. : 1 G', 1 ©, Chabarofka. — hilaren: sp: 36,2 ©, Pochrotka: Paniscus testaceus Gravenhorst, 3 G, 4 Q, Blagowetshensk. Campoplez pugillator Linné, 1 G', Nicolajefsk. Sur ces trente et une espèces, dix sont nouvelles, les vingt et une autres se trouvent également en Europe et parmi celles-ci onze se rencontrent en Belgique. En calculant d’après ce nombre assez restreint, on peut conjecturer que la faune de la province d'Amour renferme environ trente-deux pour cent d'espèces non décrites appartenant à cette famille et il faut remarquer qu’il n’a été récolté que des insectes de grande taille frappant les yeux. L'Zchneumon sarcilorius constitue une variété très remarquable d’un insecte dont le type est commun chez nous. DES ICHNEUMONIDES DE LA RUSSIE D’ASIE. 127 ICHNEUMON SARCITORIUS Linné. @ semblable au type, seulement la couleur blanche du scutellum et du sixième segment de l’abdomen est devenue jaune. L’anneau blanc des antennes formé par les articles 7 à 14 a disparu et les articles 1 à 12 du flagellum sont d’un jaune brillant. Le deuxième segment de l’abdomen est jaune pâle avec une bande transversale médiane sinueuse noirâtre; le troisième segment est noir avec le bord postérieur couvert d’une bande jaune pâle, sinueuse à sa partie antérieure. AMBLYTELES LAETABILIS >. Elongatus, parum nitidus, punctatus, niger albo-ornatus; macula utrinque clypei, orbitis facialibus late, prothoracis colli margine supero, linea longa infra suturali ante alas, lineola sub alis, macula parva pleurarum, scutello, abdominis segmenti primi margine api- cali, segmentorum 2 et 3 macula utrinque irregulari laterali, maculis coxarum anteriorum, tibiarum annulo lato, tarsorumque articulis tribus primis, albis. Antennae longiusculae (14 mm.) nigrae, apice attenuatae, arti- culis 40 compositae, articulis 12, 153, 14, supra macula alba. Man- dibulae nigrae. Palpi maxillares albi, labiales fusci, scutellum elevatum, punctatum, convexum, apice abrupte declive. Metathorax rugulosus, tubereulis duobus parvis, obtusis, instructus; area supero- media subquadrata longitudine paulo latiore, lineis elevatis arcuatis circumscripta, areis supero-externa et dentipara confluentibus. Alae hyalinae, stigmate stramineo, radice fusca puncto albo, squa- mula alba. Pedes graciles, elongati. Abdomer elongatum, punctatum; apice subcyanescente nitidiore; segmento primo scabriculo. Segmenti secundi gastrocaeli profundi, longi, spatio interjacente angusto punctato-striato. G' Long. 20 mm. Il est allonge, ponctué, noir mat avec des lignes et des taches blanches. La tête est rétrécie derrière les yeux, le clypeus grand, ponctué, noir avec les angles externes couverts d’un grand point blanc. La face est allongée, noire avec les orbites présentant une large bande blanche. Le front est excavé au-dessus des antennes, la partie creuse est lisse et brillante, les orbites du front sont noires. Les joues sont larges, ponctuées, noires ainsi que les mandibules. Les palpes maxillaires sont blancs, les labiaux gris. Les yeux sont allongés, assez proéminents, très-légèerement échancrés vers la base des antennes; celles-ci sont longues (14 mm.), grêles, amincies à 128 DOCUMENTS POUR SERVIR A LA MONOGRAPHIE l'extrémité, composées de 40 articles, noires avec les articles 12, 13 et 14 marqués d’une tache blanche en dessus. Le scapus est ovale allongé, le premier article du flagellum est deux fois aussi long que large. Les articles da flagellum sont assez renflés au milieu du côté interne, ce qui fait paraître les antennes un peu noueuses. Le thorax est noir avec le bord supérieur du prothorax, une longue ligne devant l'aile antérieure au-dessous de la suture, une linéole sous les ailes, une petite tache à la partie antérieure et inférieure des plèvres et le scutellum d’une couleur blanche. Le mésothorax est fortement et densément ponctué, peu brillant, les plèvres plus luisantes sont également fortement ponctuées. Le scutellum est élevé, ponctué, convexe, brusquement déclive en arrière. Le métathorax est rugueux avec une petite dent obtuse de chaque côté. L’aréole supero-médiane est presque carrée, un peu plus large que longue, les nervures qui la circonscrivent sont un peu courbes; les aréoles supero-externe et dentipare sont con- fluentes. Les spiracles sont assez grands, linéaires. L’abdomen est long (12 mm.), assez étroit, ponctué, noir. Le premier segment est scabre, assez rugueux, avec des carènes très- prononcées et un sillon entre elles. Il est noir avec le bord postérieur assez largement blanc. Le deuxième segment, plus long que large, est fortement et densément ponctué, les gastrocèles sont grands, profonds, obliques et laissent entre eux un intervalle très-étroit qui est ponctué-strié longitudinalement et beaucoup moins large que l’aréole médiane du postpetiole. Ce segment est noir avec une tache irrégulière, assez grande, de chaque côté en avant de l’angle postérieur. Le troisième segment est carré, égale- ment noir et opaque, un peu plus finement ponctué que le précédent, avec une tache blanche plus petite de chaque côté. Les segments suivants ont des ponctuations plus superficielles et sont plus brillants, entièrement d’un noir bleuâtre et plus larges que longs. Le ventre est noir, les organes génitaux noirs, étroits, allongés et tronqués au sommet. Les ailes sont hyalines, à peine un peu enfumées, le stigmate est jaune pâle, les nervures brunes, la racine de l’aile noirâtre avec un point blanc, l’écaillette blanche. L’aréole est pentagonale assez largement ouverte en avant et recoit la seconde nervure récur- rente bien au delà du milieu. La nervure transverse anale de l'aile inférieure est coudée beaucoup au-dessous du milieu. Les deux paires antérieures de pattes ont les hanches noires avec une tache blanche, les trochanters noirs avec un très étroit liseré blanc au bord postérieur du 2° article, les fémurs noirs avec l’extré- mité blanche et les tibias blancs marqués d'une tache allongée DES ICHNEUMONIDES DE LA RUSSIE D’ASIE. 129 noirâtre à l’extremite en dedans; les trois premiers articles des tarses sont blancs avec l'extrémité de chacun de ces articles, les 4me, De et les crochets noirâtres. Les pattes postérieures ont les hanches, les trochanters et les fémurs noirs, les tibias sont noirs à la base et à l'extrémité avec un large anneau blanc, les tarses sont comme ceux des 2 paires précédentes. Les hanches postérieures sont allongées et densément ponctuées. Nicolajefsk, sorti d’une chrysalide de Plusia Cheiranthi. Cet Amblyteles est très-voisin de |A. oratorius Lin., mais il s’en distingue facilement. 1° Il est plus grand, plus allongé. 2e La face est noire avec ses orbites blanches; chez l’oratorius la face et le clypeus sont entièrement blancs. 3° Les orbites frontales et les externes sont noires : chez l'oratorius blanches. 4° Les trochanters des deux premieres paires de pattes sont noirs avec une étroite bordure blanche, chez l’oratorius ils sont entière- ment blancs. 5° Les gastrocèeles du 2° segment abdominal sont longs, profonds et laissent entre eux un intervalle très étroit; chez l'oratorius ils sont moins longs, moins profonds et l'intervalle qui les sépare est aussi large que l’aréole médiane du postpetiole. 6° Les taches blanches latérales des 2° et 3° segments sont éloignées du bord postérieur tandis que chez l’oratorius les taches ou bandes blanches sont situées sur le‘bord même. 7° Enfin les derniers segments de l’abdomen sont completement noirs; dans l’oratorius les segments 6 et 7 ont une tache médiane blanche. AMBLYTELES AEMULUS ©. Niger, punctatus, parum nitidus. Caput elongatum, pone oculos angustatum, nigrum, orbitis internis utrinque abbreviatis rufis. Oculi a mandibularum basi sat remoti. Palpi maxillares nigri, arti- culis duobus ultimis pallidis. Antennae apice attenuatae, articulis 42 compositee, nigrae, basi subtus rufescentes, scapo subtus rufo, flagelli articulis 10-17 albo-flavis, supra rufescentibus. Thorax niger; collo, scutello, linea ante, alteraque infra alas, flavis; metathorace ruguloso, area supero-media quadrata, spira- “culis linearibus. Abdomen elongato-ovatum, apice obtusum, nigrum; segmento secundo sordide rufo, tertio nigro lateribus rufis, sexto et septimo macula quadrata media flava. Segmentum primum petiolo polito, postpetiolo subtiliter aciculato. Segmentum secundum punc- tatum, haud nitidum, gastrocaelis obliquis parum profunde exsculp- 130 DOCUMENTS POUR SERVIR À LA MONOGRAPHIE tis. Segmenti 4-7 nitidiores. Segmentum ventrale ultimum terebrae radicem obtegens, margine apicali rotundato. Plica ventralis nulla. Alae fulvescenti-hyalinae, stigmate fulvo, venis ferrugineis, alae basin versus obscurioribus,radice squamulaque rufis ; areola costam versus aperta, nervum reccurentem post medium recipiente. Pedes anteriores coxis nigris, macula apicali flava; trochante- ribus nigris margine sommo rufo ; femoribus nigris apice flavis, latere anteriore rufo; tibiis albo-flavis ima basi et apice rufis; tarsis rufes- centibus. Pedes postici coxis nigris superne macula parva rufa; trochanteribus articulo primo nigro, secundo rufo; femoribus nigris basi et apice rufis, tibiis albo-flavis basi rufis apice nigris, tarsis rufis, articulis ultimis unguibusque fuscis. Long. : 15 mm. Il est noir, ponctué, peu luisant. Les 2° et 3e segments de l'ab- domen sont roux et des taches jaunes existent sur les sixième et septième. La tête est noire, rétrécie derrière les yeux. Les joues sont assez larges, un peu tuméfiées. Le clypeus est grossièrement et assez dis- crètement ponctué. La face carrée très densément ponctuée, est un peu renflée au milieu; elle est noire avec une tache d’un roux- jaunâtre aux orbites vers ia base des antennes, tache qui se pro- longe dans toute la moitié inférieure des orbites frontales. Le front est presque plat, densément ponctué, ainsi que les tempes et les joues. Les yeux sont oblongs, entiers, leur bord inférieur assez éloigne de la base des mandibules. Les palpes maxillaires sont noirs, les deux derniers articles assez pâles. Les mandibules noires avec une tache ferrugineuse vers l’extrémité. Les antennes sont assez lorgues, ténues, amincies à l’extrémité, composées de 42 articles; elles sont noires, un peu ferrugineuses en dessous vers la base; le scape est roux foncé en dessous ; les articles 10 à 17 du flagellum sont blanc- jaune presque roux en dehors. — Le premier article du flagellum est plus de deux fois aussi long que large et un peu plus long que le 2°; le 14"° est aussi long que large. Le thorax est noir, un peu luisant, densément ponctué; le prothorax a une ligne jaune sur le cou, une au devant des ailes etune en dessous. Le scutellum est jaune,convexe, très-brillant; les ponctuations y sont éparses et très-superficielles. Le postscuteilum est noir et longitudi- nalement strié. Les plèvres sont luisantes, très fortement ponctuees. Le métathorax est ponctué-rugueux avec une petite dent obtuse de chaque côte; l’aréole supero-médiane est carrée, les aréoles supero- externe et dentipare confondues. La postero-médiane est divisée par deux lignes saillantes ; la partie médiane présente des rugosités beau- coup plus fines que les parties latérales. Les spiracles sont très-longs, linéaires. EEE DES ICHNEUMONILES DE LA RUSSIE D’ASIE. 131 L'abdomen est large, obovale obtus. Le premier segment est noir avec l’extrême bord postérieur roussâtre. Le pétiole est lisse, poli, luisant, le postpetiole large à aréole centrale finement aciculée, les latérales ponctuées. Le deuxième segment est d’un roux sale, densé- ment pontué, opaques les gastrocèles sont petits, superficiels et laissent entre eux un intervalle plus large que l’aréole moyenne du postpétiole. Cet intervalle est ponctué-strié. Le troisième segment est noir avec les côtés et des taches mal définies d’un rouge châtain. Il est un peu plus finement ponctué que le 2% et un peu plus luisant. Les segments suivants sont noirs, brillants, beaucoup plus super- ficiellement et discrètement ponctués. Le sixième segment a au milieu une tache carrée d’un blanc jaunâtre. Le septième une même tache plus petite. Le deuxieme segment ventral est ferrugineux, le troisième noir avec une tache ferrugineuse de chaque côté. Les suivants sont entièérements noirs. Le dernier recouvre la base de la tarière et est arrondi au sommet où l'extrême bord est roussätre. La tarière dépasse légèrement le dernier segment, ses valves sont assez larges, noires. Le ventre n’a pas de pli. Les ailes sont un peu jaunâtres, le stigma fauve, les nervures d’un brun ferrugineux, la racine de l’aile et l’écaillette rousses. Les pattes antérieures ont les hanches noires avec une tache jaune vers l’extrémité, les trochanters noirs un peu ferrugineux à la pointe; les fémurs sont noirs au côté postérieur, roux au côté antérieur et l’extrémité externe entièrement jaune. Les tibias sont jaunes avec l’extrême base et l'extrémité rousses; les tarses sont assez larges, jaunes rougeâtres, les onglets noirâtres. Dans la dernière paire de pattes, les hanches sont noires avec une tache rousse en dessus près de l’extrémité; le premier article des trochanters noir, le deuxième roux; les fémurs également noirs avec la base rousse; les tibias jaune blanchâtre avec l'extrême base rousse et l’extrémité assez largement noiratre; les tarses ont le premier article ferrugineux, les suivants sont un peu noirâtres et les onglets noirs. Habit.: Wladiwostock. A la première vue cet Amblyleles est semblable à la femelle de l’Zchneumon confusorius Grav. (luctatorius W.), seulement il est plus grand, les taches sont jaunes et il a l’extrémite de l'abdomen obtuse. 132 DOCUMENTS POUR SERVIR À LA MONOGRAPHIE PSILOMASTAX MACTATOR 9. Niger et testaceo-rufus, pube brevi sat sparsa vestitus; capite elongato, pone oculos angustato, thorace angustiore, testaceo rufo, fronte, plaga ocellorum, temporibus in © seu macula temporali in G', occipiteque in ©, nigris; orbitis oculorum omnibus, facie interdum, flavescentibus ; clypeo discreto, margine anteriore emar- ginato, sparse punctato; facie elongata, fronte excavata nitida; oculis prosilientibus. Palpi rufi; mandibulae rufae, latae, valde arcuatae. Antennae apice attenuatae, articulis 35 compositae, ferrugineae apicem versus fuscae. Thorax testaceo-rufus, antice rotundatus, punctatus, prothoracis collo in G'rufo, Q nigro, mesothoracis lineis tribus longitudinaïibus, macula pleurarum, methathoracis dorso in « basi, in Q toto, nigris, scutellum pyramidatum, flavescens. Abdomen, incisuris profundis, segmentis transversis, longitudi- naliter striato-punctatis, singulorum segmentorum parte media et tuberculo utrinque laterali elevatis; segmentis 1° et 2 rufo- testaceis; 2° in Q macula marginali media triangulari nigra ornato: segmentis sequentibus nigro-violaceis; partibus genitalibus rufes- centibus. Gastrocaeli segmenti secundi profunde sulciformes, spatio interjacente area media postpetioli paulo angustiore. Alae silaceae margine apicali late fusco, stigmate fulvo, radice et squamula rufis. Pedes testaceo-rufi, postici coxis femoribusque nigricantibus seu nigris. Long. 20 mm. Il est roux-testacé et noir. La tête est plus étroite que le thorax, fortement rétrécie derrière les yeux et limitée à la partie postérieure par un bord saillant réfléchi. Elle est d’un testacé rougeâtre avec une tache noire sur le front, tache qui se prolonge chez la femelle jusqu’à l’occiput. Le clypeus est large, limité en arrière par un léger sillon presque droit. Il est assez fortement ponctué à la base et son bord antérieur est largement échancre. La face est allongée et présente au milieu une élévation longitudinale. Elle est d’une couleur testacée très-pâle et ponctuée. Le front est fortement excavé au-dessus des antennes, lisse et brillant. Les ocelles sont situés sur ane partie saillante au-dessus du front et assez éloignés du bord postérieur du vertex qui est large et fortement ponctué. Les tempes sont larges, très-obliques, ponctuées, rousses ayant parfois une tache noire chez le G, toujours noires chez la ©. Les joues sont larges et assez prolongées vers le bas. Elles DES ICHNEUMONIDES DE LA RUSSIE D’ASIE. 138 sont testacées et revêtues de poils couchés, jaunes, brillants. Les yeux très-saillants,ovalaires, sont échancrés à la base des antennes, leur bord inférieur est tres-éloigné de la base des mandibules. Toutes les orbites sont testacées, souvent jaunes. Les palpes sont roux, les mandibules testacées, larges, fortement courbées et termi- nées par deux petites dents brunes. Les antennes sont allongées, très-amincies à l'extrémité et formées de 34 à 35 articles; elles sont fauves en dessous, plus foncées en dessus et brunes à la pointe. Le scapus est ovoïde, le premier article du flagellum deux fois aussi long que large et un peu plus long que le 2%. Chaque article est un peu renflé à l'extrémité surtout à sa partie interne, ce qui fait paraître les antennes noueuses. Le thorax est gros, presque aussi haut que long, le mésothorax est arrondi en avant assez densément mais superficiellement ponctué; les plèvres sont luisantes, presque lisses dans la partie supérieure, plus densément et plus fortement ponctuées vers le bas où les ponc- tuations forment presque des stries. Le scutellum est élevé, pyrami- dal, fortement ponctué et couvert de poils courts dressés. Le métathorax est large, fortement rugueux, l’aréole supero-médiane est arrondie, la postero-médiane grande, grossièrement striée en travers. Le prothorax a le bord supérieur (cou) testacé, les lobes latéraux noirs étroitement bordés de roux, le mésothorax est testacé avec trois bandes longitudinales noirâtres, celle du milieu s’étend jusque à la suture. les deux latérales sont raccourcies en avant; toutes les trois sont confluentes en arrière, en avant du seutellum. Les plèvres testacées ont une tache noire plus ou moins grande chez le G'; elles sont presque complètement noires chez la Q. Le scutellum est d’un testacé presque jaune. Le métathorax est noir à la base chez le \, presque tout noir chez la Q. Les spiracles toujours situés dans la partie noire sont ovalaires, grands, et ont un bord roux. La poitrine est testacée, noirâtre entre l’insertion des hanches moyennes. L’abdomen est un peu brillant, en ovale allongé, plus large que le thorax ; tous les segments sont transverses, longitudinalement striés, à stries ponctuées; leur surface supérieure présente en outre au milieu dans toute la longueur une élévation moins prononcée dans les * derniers anneaux et de chaque côté une élévation arrondie plus saillante en arrière. Les incisions entre les segments sont profondes, larges et donnent à l'abdomen un aspect particulier. Le premier segment. a le pétiole étroit, lisse, canaliculé, le postpétiole brusque- ment élargi en arrière, fortement ponctué; les carènes tres-saillantes s’étendent jusque au bord postérieur du segment. Le 2°° segment est un peu élargi en arrière. Les gastrocèles profonds, situés tout au bord antérieur, laissent entre eux un intervalle un peu moins grand 134 DOCUMENTS POUR SERVIR A LA MONOGRAPHIE que l’aréole médiane du postpétiole. Les deux premiers segments sont testacés ; chez la © le 2"° porte au milieu du bord postérieur une tache noirâtre triangulaire; les segments suivants sont noirs à reflets violets, avec le bord postérieur ferrugineux. Les organes génitaux sont testacés. Le thorax et l'abdomen sont couverts de poils courts peu serrés de la couleur de la partie sur laquelle ils sont implantés. Les ailes sont jaunâtres avec une large bordure brune au bord postérieur, bordure qui s’étend dans les antérieures jusque près de l’aréole. Le stigmate, la racine de l’aile et l’écaillette sont d’un testacé rougeâtre, les nervures brunes. L’aréole est irrégulièrement pentagonale, peu ouverte en avant et recoit la deuxième nervure récurrente au milieu du bord postérieur. La nervure transverse anale de l'aile postérieure est coudée en dessous du milieu. Les pattes des deux premières paires sont jaune rougeâtre, les hanches et les trochanters plus pâles. Les hanches postérieures sont noirâtres avec l'extrémité testacée. Elles sont ponctuées, assez bril- lantes. Les trochanters postérieurs sont roux et les fémurs noirâtres avec la base et l'extrémité rougeâtres. Les tibias sont roux ainsi que les tarses, les crochets bruns. Le premier article des tarses posté- rieurs est aussi long que les trois suivants réunis, le 5m° assez développé. Hab. Wladiwostock, Chabarofka. Eclos en grand nombre des chrysalides des Papilio Xuthus et Maachii. THALESSA PRAECELLENS 0. Nigra, nitidula, flavomaculata. Caput buccatum, rotundatum, pone oculos dilatatum, clypeo discreto nigro, margine anteriore emarginato rufescente ; facie plana, quadrata, remote punctata, linea longitudinali media nigra; fronte excavata, transversim striata, nigra; orbitis frontalibus late flavis: vertice nigro maculis parvis rotundatis flavis; temporibus genisque flavis, laevibus, nitidis; occipite nigro. Oculi sat magni, juxta radicem antennarum vix emarginati. Palpi lutei, mandibulae nigrae apice dilatatae, edentulae. Antennae longae (20 mm.), filiformes, articulis 40 compositae, nigrae, basi ferruginantes, scapo ovato elongato, flagelli articulo primo latitudine triplo longiore, sequen- tibus sensim parum decrescentibus. Thorax, prothoracis collo nigro, lateribus flavis, lobis macula elongata citrina infra suturali; mesothorace antice subtrilobo, transversim rugoso-striato, nigro, lineis duabus elongatis flavis ornato ; mesopleuris laevibus, nitidis, nigris maculis duabus flavis sub alis; scutello, postscutello suturisque lateralibus luteis, meta- DES ICHNEUMONIDES DE LA RUSSIE D’ASIE. 155 thorace rotundato, nitido, parce punctato, exareolato, nigro, fascia lata arcuata transversa flava in parte declivi maculaque parva supra coxali utrinque flava. Abdomen elongatum, laeve, nitidissimum, segmento primo, lati- tudine duplo longiore, canalicula media subobsoleta, carinulis parum determinatis, nigro, macula marginali triangulari flava; 2° nigro, macula ante marginali media antice bicornuta flava; gastrocaelis parum profundis, thyridiis rufis; segmentis 3, 4, 5 nigro-castaneis seu nigris, margine posteriori angustissimo rufescente, macula utrinque irregulari flava; 6, 7 transversis macula utrinque elongata flava, 8 margine flavo; ventre flavo-cancellato. Terebra castanea, 33 mm. longa, valvulis pilosellis fuscis, basin versus pallidioribus, transversim striatis. Alae hyalinae, stigmate fulvo, radice flava, squamula testacea, venis brunneis, macula subquadrata fusca sub stigmate ad cel- lulam discoïdalem tertiam extensa. Areola triangularis, petiolata. Alae inferioris nervus transversus analis valde obliquus longe supra medium fractus. Pedes graciles, elongati, antici coxis flavis basi postice nigris, posteriores coxis nigris macula elongata flava. Trochanteres lutei, postici basi nigri. Femora omnia nigra, latere anteriore, basi et apice flavis. Tibiae tarsique flava. Ungues fusci. Coxae posticae valde elongatae, segmento primo abdominis longiores. Tibiae posti- cae arcuatae. Long. 30 mm. Très allongé, noir, brillant, tache de jaune. La tête est arrondie, élargie derrière les yeux et les joues sont très-grosses. Elle est jaune, avec le clypeus, une ligne verticale de la face. le front, le vertex et l’occiput, noirs. Le elypeus, bien limité en arrière par un sillon assez profond presque droit, est échancré à son bord anté- rieur qui est liseré de roux. La face est carrée, assez plate, jaune avec une large ligne noire longitudinale dilatée au milieu où elle présente de chaque côté une sorte de pointe. Le front est excavé, transversalement strié, ses orbites largement bordées de jaune. Le vertex présente quatre petites taches jaunes disposées en une série horizontale. Les tempes et joues sont jaunes, lisses et brillantes ; les dernières se rétrécissent assez fortement vers la base des mandi- bules. Les yeux sont assez grands, à peine un peu échancrés à l'in- sertion des antennes. Les palpes sont jaunes, les mandibules entière- ment noires, larges vers l’extrémité libre, sans dents. Les antennes sont filiformes, plus longues que la moitié du corps et composées de 40 articles. Elles sont d’un brun noirâtre en dessus et rouge ferru- gineux à la base du flagellum surtout en dessous. Le scapus est ova- 136 DOCUMENTS POUR SERVIR A LA MONOGRAPHIE laire, allongé, très-obliquement tronqué, l'extrémité supérieure des articles bordée d’une étroite ligne jaune. Les articles du flagellum sont cylindriques, le premier est trois fois aussi long que large, les suivants diminuent insensiblement de longueur, mais restent tou- jours plus longs que larges. Le thorax a la partie supérieure du prothorax (cou) noir, les parties latérales jaunes, les lobes latéraux noirs avec une tache allongée jaune en dessous de la suture. Le mésothorax est trilobé en avant, le lobe moyen avancé, proé- minent, il est rugueux, strié transversalement, noir avec deux lignes longitudinales jaunes. Les plèvres sont lisses et luisantes et présentent deux taches jaunes, placées l’une en dessus de l’autre sous les ailes, la supérieure étant la plus grande. Le scutellum, le postscutellum et les sutures qui se dirigent vers les ailes sont aussi jaunes. Le métathorax assez large et arrondi, lisse et brillant, sans aréoles, a quelques ponctuations disséminées et le bord postérieur relevé. Il est noir avec une large bande jaune courbe vers la partie déclive et au-dessus des hanches de chaque côté une tache jaune contre la bande précédente. Les spiracles sont larges ovales. L’abdomen est très-allongé, lisse et luisant, noir ou d’un brun noirâtre, taché de jaune. Les quatre premiers segments sont plus longs que larges, les suivants transverses, très-fortement dilatés et prolongés sur les côtés. Le premier segment, deux fois plus long que large, a un sillon central et des carènes à peine marqués. Il est noir avec une tache jaune allongée triangulaire à la partie moyenne très-près du bord postérieur. Le deuxième segment a, un peu en avant du bord postérieur, une tache allongée jaune qui n’atteint pas les bords latéraux et qui en avant, à sa partie moyenne, se prolonge en deux petites dents; les gastrocèles sont petits, peu profonds. Les 3me, 4me, 5e et 6% segments sont profondément échancrés à leur bord postérieur qui a un étroit liseré roux; ils ont de chaque côté une tache jaune irrégulière, allongée; le 8e est étroitement liséré de jaune. Le ventre est alternativement jaune et brun. Une légère pubescence courte et couchée donne à ces segments, sous certain jour, un aspect soyeux. La tarière est longue de 33 millimètres, d'un brun châtain; ses valves sont assez larges, d’un brun noirûtre, beaucoup plus pâle et rougeàtre vers l’origine; elles sont assez velues et couvertes dans toute leur longueur de stries transversales régulières. Les ailes sont hyalines, un peu jaunâtres ; le stigmate est fauve ainsi que la racine de l’aile qui a une tache jaune; l’écaillette est d'un testacé clair; les nervures sont brunes. Sous le stigmate il y a une tache assez grande presque carrée, brune à reflets un peu violets DES ICHNEUMONIDES DE LA RUSSIE D’ASIE. 157 sous certaine inclinaison. Cette tache traverse la cellule radiale, la première cubitale ainsi que l’aréole pour s'arrêter sur la nervure cubitale. L’aréole est moyenne, triangulaire, pétiolée et reçoit la 2% nervure récurrente beaucoup au delà du milieu. La nervure transverse anale de l’aile inférieure est très-oblique et coudée près de l'extrémité supérieure. Les pattes antérieures sont complètement jaunes à l'exception de la base des hanches et de la partie postérieure des fémurs qui sont noirs. Les pattes de la 2° paire ont les hanches noires avec une tache externe linéaire jaune, les fémurs noirs avec la face antérieure et les genoux jaune clair, les tibias et les tarses jaunes. Les pattes postérieures ont les hanches très-allongées, plus longues que le premier segment de l’abdomer. Elles sont noires avec une tache jaune en dessus; les trochanters sont jaunes, noirs à la base en dessus; les fémurs noir brun avec l’extrême base d’un jaune roux, le côté supérieur et les genoux jaunes; les tibias sont arqués, d’un jaune terne avec l'extrémité obscure; les tarses jaune-roux très- allongés, le 5° article grand, brun avec des crochets très-développés simples. Hab. : Wladiwostock. MENISCUS SIMPLEX 9. Niger, punctatus, parum nitidus; capite thoraceque pilis albidis sat longis sparse vestitis. Caput transversum, pone oculos angustatum ; clypeo nigro, discreto, in medio transverse elevato, margine ante- riore rotundata castanea ; orbitis oculorum facialibus linea angusta, antice abbreviata flava. Antennae validae, apice attenuatae, nigrae; scapo subgloboso. Thorax niger fortiter confertim punctatus; mesothorace macula parva flava utrinque ante collum maculaque minuta rufa ante alas; scutello convexo, punctato; metathorace exareolato, spiraculis ovalibus. Abdomen elongatum, thorace angustius ; segmento primo longo, convexo ruguloso, fovea basali sat magna; secundo latitudine lon- giore, gastrocaelis obsoletis, cum tertio quadrato transversim sub- tiliter striatis ; reliquis transversis, laevigatis, nitidioribus. Terebra o mm., longa, castanea, valvulis nigris. Alae fumatae; stigmate, venis radiceque obscure fuscis; squamula rufa; areola subtriangulari, subpetiolata. Nervus transversus analis alae inferioris paulo supra medium fractus. Pedes anteriores rufi; coxis trochanteribusque nigris; postici nigri. Ungues omnes subtiliter pectinati. Q@ Long. : 13 mm. 138 DOCUMENTS POUR SERVIR A LA MONOGRAPHIE Noir, fortement ponctue, peu brillant. La tête est large, ponctuee, rétrécie derrière les yeux ; le clypeus complètement limité, arrondi en avant, lisse, brillant, transversalement élevé au milieu, a le bord antérieur ferrugineux. La face est plus large que haute, très- densément ponctuée, opaque; les orbites de la face ont une ligne jaune pâle étroite qui n’atteint pas l'extrémité inférieure des yeux. Le front est large, ponctué. Les palpes et les mandibules sont noires; celles-ci sont assez larges, ponctuées et terminées chacune par deux dents courtes, égales. Les yeux sont ovales, assez grands, légère- ment échancrés à leur bord interne. Les antennes sont fortes, atte- nuées à l’extrémite, noires, formées de 43 articles ; le scapus est presque globuleux, le premier article du flagellum de moitié plus long que le deuxième. Le thorax noir très-densément ponctué, peu brillant; le meso- thorax, arrondi en avant, présente deux petites taches jaunes au bord antérieur près du cou; une tache rousse fort petite en avant des ailes. Le scutellum est élevée, ponctué. Le métathorax est rugueux sans aréoles et a les spiracles ovales. La tête et le thorax sont recouverts de poils épars, assez longs, blanchatres. L'abdomen est entièrement noir, allonge, plus étroit que le thorax, un peu comprimé à l'extrémité. Le premier segment très-allonge, rétréci à la base, convexe à la face supérieure, fortement ponctué surtout sur les côtés, a une fossette assez prononcée à la base et un sillon médian lisse et brillant qui s’étend jusque au tiers postérieur. Le deuxième segment également plus long que large n’a pas de gastrocèles. Le troisième est carre. Les 2e et 3° sont ponctués mais moins profondément et semblent irreégulièrement stries en tra- vers. Les segments suivants sont plus larges que longs, lisses et beaucoup plus brillants. Le ventre est noir. La tarière, longue de 5 millimètres, est ferrugineuse et droite; ses valves sont noires pubescentes. Les ailes sont un peu enfumées, jaunatres, le stigmate, les ner- vures et la racine d’un brun fonce, l’écaillette rousse. L’areole est assez étroite, presque triangulaire, subpétiolée et recoit la deuxième nervure récurrente après le milieu. La nervure transverse anale de l'aile inférieure est coudee un peu au-dessus du milieu. Les pattes sont fortes, noires, couvertes de poils cendres ; les antérieures ont les hanches et les trochanters noirs, les femurs d'un roux ferrugineux, avec le côte postérieur, noir à la base, les tibias et les tarses ferrugineux. Les pattes de la seconde paire sont noires; les tibias sont d'un ferrugineux obscur à la base. Les pattes postérieures sont entièrement noires sauf les épines des tibias qui sont d’un blanc sale et les crochets des tarses rou- DES ICHNEUMONIDES DE LA RUSSIE D’ASIE. 139 geâtres. Les hanches sont ponctuées, luisantes et tous les crochets des tarses finement pectines. Hab. : Wladiwostock. METOPIUS VENUSTUS «. Niger punctatus fere rugosus. Caput pone oculos angustatum : palpis, mandibulis (dentibus nigris exceptis), labro, facie subtiliter levissime punctata, initioque orbitarum frontalium, flavis, clypeo nigro, lamina inter antennas producta. Antennae fuscae, subtus testaceae, articulis 1 et 2 infra flavis. Thorax niger, linea longa ante alas maculaque pleurarum flavis. Scutellum nigrum scabrum. Abdomen valde punctatum; segmento primo, carinulis elevatis, margine apicali lata, medio interrupta, flava; segmentis 2° et 3 an- gulis apicalibus flavis; 4° flavo, ima basi lateribusque abbreviatis, nigris; D° nigro, macula utrinque laterali subrotundata flava ; reli- quis nigris; genitalibus sordide flavis. Alae silaceae. Pedes nigri flavo variegati. g' Long. 19 mm. Il est noir varié de jaune, profondément ponctué, rugueux. La tête est fortement retrécie derrière les yeux, transverse, avec une carène saillante sur le front à la base des antennes, La face et le commencement des orbites frontales sont jaunes de même que le labre, les palpes et les mandibules. Ces dernières sont terminées chacune par une dent simple aiguë d’un brun noirätre. L’écusson qui recouvre la face a des bords assez élevés, lisses; sa surface est couverte de ponctuations superficielles très-serrées. Les antennes presque aussi longues que le corps sont noir brunätre en dessus, testacées en dessous vers la base du flagellum. Le scape est jaune en dessous. Elles sont formées de 54 articles. Le thorax est noir avec une longue ligne jaune de chaque côte au devant de l'aile en dessous de la suture et une tache oblongue assez grande, verticale, de même couleur, sur le flanc en dessous de l’aile antérieure. Le scutellum est noir, rugueux. L’abdomen est allongé, fortement ponctué, rugueux. Le premier segment est court, noir, avec deux carènes tres-saillantes et une large bordure jaune, interrompue au milieu, à son bord postérieur. Les 2% et 3% segments n’ont qu’une petite tache jaune triangulaire sur chacun des angles postérieurs. Le 4° segment est entièrement jaune à l’exception d’une bande noire, très-étroite, un peu élargie au milieu, située à l’extrême base et se prolongeant sur les deux tiers antérieurs des bords latéraux. Le 5%° est noir et porte de chaque côté à sa partie moyenne une tache jaune irrégulièrement arrondie. Les segments suivants sont complètement noirs et assez brillants, 140 DOCUMENTS POUR SERVIR À LA MONOGRAPHIE Les segments ventraux sont d'un jaune sale à leur bord postérieur. Les valvules des organes génitaux très-grandes, sont également d'un jaune ochracé. Les ailes sont légèrement jaunâtres. Le stigmate est fauve clair, la racine de l'aile noire avec le bord externe jaune, l’écaillette noire et les nervures brunes. L'aréole est très-large, presque triangulaire et reçoit la 2me nervure récurrente avant son milieu. La nervure transverse anale de l'aile inférieure est coudée au dessus du milieu. Les pattes anterieures ont les hanches jaunes avec la base noire, les trochanters jaunes, les fémurs et les tibias bruns lignes de jaune sur la face antérieure, les tarses jaunàtres avec les trois derniers articles et les crochets bruns. Les hanches moyennes sont noires avec une tache jaune en avant. Les pattes postérieures ont les hanches complètement noires, les trochanters jaunes; les femurs jaunes dans leur moitie basique, noirs dans l'autre avec une tache jaune du côté externe près de l'extrémité; les tibias sont noirs avec une ligne longitudinale jaune et rousse en avant qui n’atteint ni la base ni l’extremite; les tarses sont noirs en dessus, roux en dessous. Hab. : Chabarofka. Obtenu d'éclosion par M. Graeser de la chrysalide de l'A cronyctia elongata Oberthur. ANOMALON NUGALE ©. Elongatus, niger, parum nitidus; abdomine fulvo, dorso nigro. Caput‘ pone oculos dilatatum, nigrum: palpis, mandibulis, facie, genis maculaque parva orbitarum verticis, flavis ; fronte nigra dense punetata. Antennae dimidio corpore parum longiores, nigrofuscae, subtus rufescentes, articulis 42 compositae, scapo articulo primo subtus flavo. Thorax niger, maeula parva flava ante alas, suturis ferrugineis, mesothorace trilobo dense punetato, opaco; scutello nitidiore parce punetato, in medio depresso; metathorace scabriculo nigro, lateribus late rufis. Abdomen elongatum, sericeum, gracile, compressum, lateribus apicem versus valde expansis; segmento primo rufo, secundo dorso fusco, tertio fulvo dorso obfuscato, reliquis fulvis dorso fuscis. Terebra brevis, valvulis luteis apice dilatatis. Alae hyalinae, stigmate fulvo, radio fusco, radice et squamula fulvo-stramineis, nervis, recurrenti discoïdali et transverso anali, infra medium fractis. Pedes coxis anticis flavis, mediis fulvis apice flavis, posticis rufis superne nigris; trochanteribus anterioribus flavis, posticis rufis DES ICHNEUMONIDES DE LA RUSSIE D’ASIE. 14] supra nigris, femoribus omnibus fulvis; tibiis anterioribus antice flavis, postice fulvis; posticis rufis apice nigris; tarsis anterioribus favis; posticis dilatatis, articulo primo, secundo duplo longiore, flavo basi fulvo; reliquis flavis Long. 17 mm. Il est noir, presque mat, allongé, avec l'abdomen fauve. La tête est élargie derrière les yeux et beaucoup plus large que le thorax. Elle est noire avec les palpes, les mandibules, le clypeus, la face, les joues et une petite tache triangulaire aux orbites du vertex d’un jaune pâle. Le clypeus n’est séparé de la face que par un sillon à peine indiqué. Le front est plat, ponctué. La face, les joues, les tempes, les mandibules sont couverts de poils blancs. Les antennes, un peu plus longues que la moitié du corps, sont d’un brun foncé en dessus, presque ferrugineuses en dessous, Elles sont composées de 42 articles; les articles du scapus sont noirs en dessus, jaune clair en dessous ; le premier article du flagellum est noir à la base, fer- rugineux à l’extrémité supérieure; il est cylindrique, deux fois plus long que le deuxieme. Le thorax est noir, fortement ponctué, presque mat et revêtu de poils blanchâtres dressés. Le mésothorax est trilobé en avant avec un point jaune au devant de l'aile antérieure. La partie supérieure de la suture entre le prothorax et la plevre ainsi que la suture entière entre celle-ci et le métathorax sont rousses. Le scutellum est noir, plus discrétement ponctué, un peu plus brillant que le mésothorax et présente une impression médiane longitudinale. Le métathorax est allongé, avec des rugosités assez fortes qui forment presque des stries transversales dans le tiers postérieur. Un large sillon central le parcourt dans toute son étendue. Il est noir avec une large tache fauve s'étendant de chaque côté de l'extrémité jusque pres de la base. L'abdomen est grêle, tres-long et ayant plus de deux fois la lon- gueur de la tête et du thorax réunis. Il est fortement comprimé à carène dorsale trèes-aigué et couvert de poils couchés soyeux jaun4- tres; vu de côté il s’élargit tres-considérablement vers l'extrémité. Le premier segment est uniformément fauve, le 2» à une ligne dorsale noire, le troisième est fauve avec les deux tiers postérieurs de la carène noirâtre, enfin les suivants ont la carène avec une teinte noire qui s’étend un peu sur les côtés. La partie ventrale est plus claire et le dernier segment qui recouvre la base de la tariére est jaune pâle. La tarière est assez courte; ses valves un peu élargies vers l’extrémité sont jaunes. Les ailes sont hyalines, assez grandes (l’'ant. 10 mm.), le stigmate est fauve, le radius brun, la racine et l’écaillette d’un ANNALES DE LA 80C. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXHII. 11 142 DOCUMENTS POUR SERVIR A LA MONOGRAPHIE jaune paille. La nervure recurrente discoïdale de l’aile antérieure est coudée un peu au-dessous du milieu; la transverse anale de l'aile postérieure est également coudée au-dessous du milieu. Les pattes antérieures ont les hanches et les trochanters jaunes, les fémurs et les tibias fauves, ces derniers jaunes à l'extrémité au côté antérieur, les tarses jaunes. Les pattes moyennes ont les hanches fauves avec l'extrémité et les trochanters jaunes. Dans les postérieures les hanches et les trochanters sont noirs en dessus, jaunes en dessous, les fémurs et les tibias fauves; ces derniers ont l'extrémité noire ; les tarses sont assez dilatés, le premier article est deux fois plus long que le 2m, il est jaune avec la base d’un fauve clair, les autres articles sont jaunes. Hab. : Nicolajefsk.. Cette espèce est assez voisine de l'An. Wesmaeli Holmgren, mais il est plus petit, plus grêle. Il n’a pas de carène frontale trian- gulaire près de l'insertion des antennes et les taches rousses du métathorax sont situées sur les côtés, tandis que chez l’An. Wesmaeli, c'est l'extrémité entière qui présente cette couleur. ANOMALON EXQUISITUM 9. . & Nigrum, nitidum, parce punctatum. Caput nigrum pone oculos dilatatum, facie in medio prominente fere sicut in Zxochos; palpis flavis; mandibulis fuscis macula media flava, clypeo vix angulato postice haud discreto, flavo, macula magna media fusca, facie flava; macula ad tempora, orbitisque oculorum genalibus rufis, fronte plana linea media elevata nitida. Antennae nigrae subtus apicem versus ferruginantes, articulis 37 compositae, scapi articulo primo nigro subtus flavo, articulo secundo nigro toto, flagelli articulo primo nigro, quam secundo duplo longiore. Thorax niger; mesothorace haud trilobo, nitido, linea sub ala antica flava; scutello gibbo sparsim punctato; metathorace sca- briculo, sulco medio parum impresso. Abdomen elongatum, gracile, capite cum thorace plus duplo longius, segmento primo nigro, apice rufo; secundo rufo, linea dorsali nigra; 3° et 4° sordide rufis marginibus apicalibus lateralibus- que fuscis; segmentis reliquis nigris. Alae breves (anter. : 7 mm. circ.), hyalinae, stigmate, radice et squamula stramineis; nervo discoïdali recurrente supra medium fracto, transverso anali paulo infra medium. Pedes, coxis nigris, anterioribus apice flavis; trochanteribus nigris subtus flavis; femoribus anticis fulvis, mediis et posticis fuscis seu nigris; tibiis anticis fulvo-flavis, mediis flavis interne DES ICHNEUMONIDES DE LA RUSSIE D’ASIE. 143 fuscis, posticis nigris ima basi albida; tarsis fulvis, posticis graci- libus, haud dilatatis, nigris. Long. 11 mm. Q@. Caput facie minus protuberante flava rufaque, temporibus rufis, orbitis genalibus anguste flavis. Thorax colli parte infera rufa, linea sub alis anticis lineaque supra coxas intermedias, rufoflavis. Abdomen magis fulvum, segmento primo petiolo nigro, secundo dorso nigro, reliquis dorso fuscis. Terebra 2 mm. longa, valvulis linearibus nigris. Alae stigmate fulvo, radice straminea, squamula rufa. Pedes, coxis anterioribus rufis basi nigris, posticis nigris macula apicali externa rufa; trochanteribus anterioribus flavis, posticis nigris articulo secundo infra rufo; femoribus rufis, posticis linea longitudinali supra nigra; tiblis anterioribus fulvis seu rufis, posticis fuscis basi albidis; tarsis anticis rufis, mediis fuscis, posticis gracilibus nigris. Long. 12 mm. G Il est noir brillant, assez discrètement ponctué. La tête est noire, dilatée derrière les yeux; la face jaune, proéminente à sa partie moyenne, surtout en dessous des antennes presque comme chez les Zrochus. Le clypeus n’est pas limité en arrière et est à peine anguleux en avant au milieu; il est jaune mais presque entiè- rement recouvert d’une tache noirâtre. Le front est plat, ponctué, avec une ligne saillante lisse et luisante au milieu. Les tempes ont une tache rousse, les joues sont noires avec les orbites rousses. Les palpes sont jaunes, les mandibules noirâtres avec une tache jaune. La tête est revêtue d’une légère pubescence blanche. Les antennes, un peu plus longues que la moitié du corps, sont composées de 37 articles. Le premier article du scapus est noir avec une tache jaune en dessous; le second est tout noir ainsi que le premier article du flagellum qui est allongé et double en longueur du deuxième. Les articles suivants sont d’un brun foncé en dessus, un peu ferrugineux en dessous. Le thorax est court, noir, arrondi en avant, la partie latérale du cou est rousse. Le mésothorax n’est pas trilobé en avant: il est lisse, luisant, à ponctuations peu serrées; il y a une petite ligne jaune sous l’aile antérieure. Le scutellum est convexe, assez fortement ponctué, sans aucune impression au milieu. Le métathorax est forte- ment rugueux, le sillon longitudinal médian peu prononcé. L’abdomen est grêle, très-allongé, ayant presque trois fois la lon- gueur de la tête et du thorax réunis; le premier segment est noir avec l'extrémité rousse ; le deuxième ferrugineux avec une ligne dorsale noire qui s’arrête un peu avant la base; les troisième et 144 DOCUMENTS POUR SERVIR A LA MONOGRAPHIE quatrième sont ferrugineux avec le dos et Les bords postérieurs et latéraux obscurs; les derniers ainsi que les organes génitaux sont noirs. Les ailes sont courtes (aile antér. 7 mm.), hyalines; le stigmate, la racine de l’aile et l’écaillette sont d’un jaune paille. La nervure recurrente discoïdale de l’aile antérieure est coudée au-dessus du milieu ; la transverse anale de l’aile inférieure l’est un peu au-des- sous du milieu et donne naissance à un long rameau. Les pattes sont grêles; les deux paires antérieures ont les hanches noires avec une petite tache apicale jaune, les trochanters noirs en dessus, jaunes en dessous; les fémurs sont fauves en avant, noirâtres en arrière; les tibias de la première paire sont jaunes, les tarses roux et les onglets bruns; ceux de la deuxième paire sont jaunes au côté externe, noirâtres sur les autres côtés ainsi que les tarses. Les pattes postérieures sont entièrement noires sauf l’extré- mite des articles des trochanters et un petit anneau à la base des tibias qui présentent une couleur jaune blanchâtre; les tarses sont très grêles noirs. Q. La face est beaucoup moins proéminente, jaune avec des teintes rouges. La tache du clypeus est moins étendue; les tempes et les joues sont entierement rousses, les orbites des joues jaunes : la partie latérale inférieure du prothorax est d’un roux plus clair. Il y a en plus une ligne oblique jaune sur les mésopleures au-dessus des hanches intermédiaires. L’abdomen est roux-fauve, le premier segment a le pétiole noir, le postpetiole fauve; le 2° segment à une ligne noire à sa partie dorsale; les suivants sont noirâtres en dessus. La tarière longue de 2 millimètres a les valves linéaires noires. Les ailes ont le stigmate fauve, la racine jaune pâle et l’écaillette rousse. Les pattes antérieures ont les hanches jaunes avec la base noire, les trochanters jaunes, les fémurs et les tibias fauves, les tarses d’un roux noirâtre. Les pattes postérieures ont les hanches noires en dessus, rousses en dessous; Les trochanters sont roux avec une tache noire en dessus; les fémurs sont roux avec une ligne noire au côté supérieur. Les tibias sont noirâtres avec la base d’un blanc jaunâtre, les tarses très-grêles, noirs avec des poils courts blan- châtres. Hab. : Pochrofka. ANOMALON INSIGNE 5, 9. Rufum, opacum, nigro-maculatum, capite albo-pubescente, flavo; clypeo discreto, in medio acutangulo, margine anteriore in mare rufescente; facie punctata; fronte subrugulosa nigra, linea elevata DES ICHNEUMONIDES DE LA RUSSIE D’ASIE. 145 media; vertice occipiteque nigris ; temporibus utrinque macula rufes- cente: genis luteis parce albo-pilosis. Mandibulae flavae, dentibus duobus inaequalibus brunneis instructae. Oculi parvi prominentes. Antennae graciles, corporis longitudine, rufae, apice fuscescentes, in G'articulis 57, in © 60 compositae; scapo rufo subtus flavo; flagelli articulo primo latitudine quadruplo longiore, cylindrico, extrorsum curvato, rufo, ima basi nigra. Thorax rufus, punctatus; prothorace infra macula flava; meso- thorace nigro; pleuris fortiter punctatis, albo-sericeis; scutello rugoso, flavo-rufescente; metathorace reticulato fulvo, haud sulcato, basi utrinque areola supero-externa discreta, laevigata, nitida; spiraculis linearibus. Abdomen elongatum, curvatum, apice sericeum; segmento primo fulvo tots, reliquis fulvis dorso nigro-fusco; ventre pallido; genita- libus rufis; in © terebra apice pallida, valvulis lanceolatis flavis. Âlae hyalinae, stigmate stramineo, radice et squamula, testaceo- flavis. Nervus recurrens discoïdalis supra medium fractus; trans- versus analis haud fractus, lenissime curvatus. Pedes graciles, coxis anterioribus flavis, posticis rufis, trochan- teribus flavis, posticis rufis supra linea fusca; femoribus tibiisque fulvis; tarsorum articulis ultimis unguibusque fuseis, posticorum articulo primo in © haud tumido, quam secundo plus duplo longiore. Long. GQ. 14-15 mm. &. La tête est jaune, non dilatée derrière les yeux, rebordée à sa partie postérieure, couverte de poils blancs soyeux. Le clypeus, presque séparé en arrière, est jaune, ponctué ; son bord antérieur un peu roux ne presente dans son milieu qu'un angle fort petit. La face est jaune, très-ponctuée, soyeuse. Le front ponctué rugueux est noir, il a une petite ligne élevée dans son milieu. Le vertex et l’occiput sont noirs, les tempes jaune roussätre. Les joues complètement jaunes, avec des poils blancs. Les palpes sont pâles, le dernier article un peu plus obseur. Les mandibules jaunes sont terminées chacune par deux dents brunes inégales. Les yeux relativement petits sont assez proéminents, un peu échancrés à la base des antennes. Les antennes ont la longueur du corps; elles sont très- grêles, composées de 57 articles, rousses avec les vingt derniers articles bruns. Le premier article du scapus est roux en dessus, jaune en dessous : le deuxième article est roux, noir à la base. Le premier article du flagellum est plus de quatre fois plus long que large; il est cylindrique, courbé en dehors, roux avec la base noirâtre. Les autres articles sont plus longs que larges et diminuent successivement très-peu de longueur. Le thorax est roux, ponctué, assez mat. Le prothorax est tout 146 DOCUMENTS POUR SERVIR À LA MONOGRAPHIE roux sauf une tache jaune irréguliere à la partie inférieure. Le mésothorax est noir. Les flancs sont très-ponctués, couverts de poils blancs couchés avec une grande tache noire à leur partie pos- térieure. Le scutellum est très-ponctué, presque rugueux, assez plat, jaune, un peu roussâtre. Le métathorax allongé, réticulé, sans sillon central; à la base de chaque côté du milieu existe une aréole supero- externe bien limitée, à ponctuations très-rares, plus brillante que le reste du métathorax. Les spiracles sont assez petits, circulaires. L'abdomen est allonge, un peu courbé, comprime, roux. Le premier segment est entièrement roux; le deuxième très-long a, ainsi que les suivants, une ligne brunâtre à sa partie supérieure. Le ventre est un peu plus pâle. Les organes génitaux sont roux, à peine saillants. Les ailes, petites, hyalines, ont le stigmate jaune blanchâtre avec le bord costal brun, le radius et les nervures brunes, la racine de l’aile et l’écaille d’un testacé jaune. La nervure récurrente discoïdale de l’aile antérieure est coudée au-dessus du milieu; la transverse anale de l’aile postérieure est légèrement courbée, ne donnant pas naissance à une nervure. Les pattes sont très-grêles. Les hanches antérieures et leurs trochanters jaune pale; les hanches postérieures sont rousses ainsi que les trochanters; ceux-ci ont une ligne brune à leur partie supé- rieure. Les fémurs et les tibias sont fauves, tous les tarses, roux sauf les deux ou trois derniers articles et les crochets qui sont bruns. Le premier article des tarses postérieurs n’est pas renflé, il a un peu plus de deux fois la longueur du deuxième. Q. La femelle est semblable au mâle, ses couleurs sont seulement un peu plus claires. La tête est plus jaune, le clypeus n'a pas le bord roussâtre, les antennes sont formées de 60 articles. Le métathorax a une tache jaune sur le côté au-dessus des hanches postérieures. L'abdomen a le dos et la moitié supérieure des côtés du sixième segment noirs. La tarière est longue de deux millimètres, roux pâle à l'extrémité; les valves sont lancéolées jaune pâle, soyeuses. Hab. : Chabarofka, Pochrofka. ANOMALON HILARE ©. Nitidum, punctatum; capite sat lato, thorace latiore, pone oculos paulo dilatato, pube albo-sericea vestito; clypeo flavo, haud discreto, margine anteriore vix angulato; facie flava; fronte nigra, punctato- rugosa, linea media elevata nulla; occipite nigro; temporibus superne nigris, inferne rufis ; genis pilosis flavis; oculorum orbitis externis flavis. Mandibulae luteae dentibus duobus inaequalibus apice instructae, oculi emarginati. Antennae longissimae, arti- DES ICHNEUMONIDES DE LA RUSSIE D’ASIE. 147 culis 60 compositae, rufae apice fuscae, scapi articulo primo rufo subtus flavo, secundo rufo basi nigricante, flagelli primo elongato, recto, latitudine quadruplo longiore, rufo basi nigro. Thorax punctatus, nitidus; prothorace collo flavo, lateribus rufis, lobis nigris rufo limbatis; mesothorace nigro confertim punctato; pleuris pectoreque nigris dense punctatis, pilis albidis obtectis; scutello fulvo-flavo, apice nigro, opaco; fascia lata pone scutellum suturisque lateralibus rufis; metathorace reticulato, canalicula media longitudinali tenui, crenulata, areis supero-media et supero- externis distinctis, nitidioribus, in , nigro apice rufo, linea laterali utrinque rufa à basi ad apicem ducta; in ©, rufo basi supra nigro. Abdomen elongatum arcuatum fulvum, in «' segmentis ultimis interdum fuscis, ventre pallidiore, in © segmento secundo linea dorsali obscura; terebra 2mm. longa valvulis rufis, pilosis. Alae hyalinae, stigmate stramineo, margine costali obscuriore, radio fuscescente, radice testacea, squamula rufa. Nervus transver- sus analis alae inferioris levissime curvatus, non fractus. Pedes rufñ, coxis anterioribus flavis, posticis rufis, tarsis posticis articulis tribus ultimis unguibusqne fuscis, articulo primo haud dilatato quam secundo duplo longiore. Long. G©, 16 mm. G'. La tête est ponctuée, plus large que le thorax, un peu dilatée derrière les yeux, avec un bord réfléchi à sa partie postérieure; elle est couverte de poils blancs soyeux. Le clypeus est jaune, non séparé de la face en arrière; son bord antérieur est presque arrondi et a une très petite pointe à sa partie moyenne. La face fortement ponctuée est jaune, couverte de poils soyeux. Le front est noir, ponctué-rugueux sans ligne saillante à sa partie moyenne. L'occiput très-concave est noir. Les tempes sont noires à la partie supé- rieure, rousses à la partie inférieure. Les joues sont larges, jaunes, brillantes avec des poils blancs. Les orbites externes des yeux sont jaunes. Les palpes sont pâles, les mandibules assez larges, jaunes et terminées chacune par deux dents brunes très-inegales. Les yeux sont ovales, échancrés en dedans. Les antennes très-longues, très-grêles, formées de soixante articles, sont rousses, brunes à l'extrémité. Le premier article est roux, jaune en dessous; le second roux avec la base noire; le troisième très-allongé, droit, est quatre fois plus long que large, roux avec la base noirâtre. Les articles suivants sont à peu près deux fois aussi longs que larges et diminuent successivement, mais très-peu, de longueur; les 14 der- niers sont bruns. Le thorax est ponctué, brillant. Le prothorax a le cou jaune avec 148 DOCUMENTS POUR SERVIR A LA MONOGRAPHIE les parties latérales rousses, les lobes sont noirs bordés de roux en arrière et en bas. Le mésothorax est completement noir, densément ponctué et assez luisant. Les flancs et la poitrine sont très- fortement ponctués, noirs; les premiers sont couverts de poils blancs. Le scutellum est aplati, ponctué, mat, d’un fauve jaunâtre avec l'extrémité noire. Entre le scutellum et la base du métathorax tout l’espace est occupé par une large bande transverse fauve. Les sutures entre le métathorax et les flancs sont aussi fauves. Le métathorax est réticulé avec un étroit sillon crénelé, longitu- dinal, au milieu, les aréoles supero-médiane et supero-externes sont limitées, lisses et luisantes ; il est noir avec l’extrémité rousse ; sur chaque côté existe une large bande rousse qui s’étend de la base à la pointe postérieure; les spiracles du métathorax sont presque circulaires. L’abdomen est allongé, courbé, roux; parfois les derniers segments sont obscurs. Le ventre est un peu plus pâle. Les organes génitaux sont roux. Les ailes sont hyalines; le stigmate est jaune paille avec le bord costal d’un brun chatain, le radius brun, la racine de l'aile testacée et l'écaillette rousse. La nervure transverse anale de l'aile infé- rieure est légèrement courbe et ne donne pas naissance à une nervure. Les pattes sont rousses, les hanches des deux paires antérieures jaunes, celles de la paire postérieure rousses. Les tarses posté- rieurs ont les trois derniers articles et les crochets bruns; le premier article n’est pas dilaté et a un peu plus de deux fois la longueur du second. Q. Elle est semblable au mâle; seulement le metathorax est pres- que complètement roux avec une large tache dorsale noire à la base; le deuxième segment addominal à une ligne obscure sur le dos; le sixième segment est brunâtre. La tarière a deux millimètres environ de longueur ; ses valves sont fauves, velues. Hub. : Pochrofka. Cet insecte n’est peut-être qu'une variété de l’Anomalon insigne, mais il est un peu plus grand ; le thorax est presque com- plètement noir et la bande transverse rousse derrière le scutellum le rend très-facilement reconnaissable. Il y a néanmoins entre les deux espèces une grande ressemblance. CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE LA FAMILLE DES GYRINIDES PAR G. SEVERIN — SÉANCE DU 7 DÉCEMBRE 1889 — En 1883, notre ancien collègue, M. Van den Branden, publiait son Cataloque de Dytiscides et manifestait l'intention de faire paraître celui des Gyrinides aussitôt que M. le doct. M. Regimbart en aurait terminé la monographie, alors en cours de publication dans les Annales de la Société Entomologique de France. M. Van den Branden n’ayant pas donné de suite à son projet, je me crois auto- risé à le réaliser moi-même. Lors de l’apparition du Catalogue de MM. Gemminger et de Harold, il y a vingt et un ans, 7 genres et 147 espèces compo- saient la famille des Gyrinides. Nous en connaissons aujourd'hui 303 espèces, réparties en 9 genres. Le nombre des espèces connues est donc plus que doublé, ce qui constitue un accroissement considérable si l’on considère la défaveur dans laquelle se trouve, en général, l'étude des insectes aquatiques et les difficultés que l’on éprouve à se procurer des exemplaires exotiques. Très-peu de voyageurs, à part certains spécialistes chas- sant sous les régions tropicales, paraissent se douter qu’il existe des insectes vivant dans les eaux, et ceux qui le savent se soucient peu de s’exposer aux dangers et aux fatigues qu’entrainent ces sortes de chasses pour n’en recueillir que des insectes à coloration terne et à faciès peu élégant. Les Cétonides, les Scarabéides, les Buprestes et les Longicornes attirent l'œil, et que sont en comparaison les sombres Dytiscides et les noirs Gyrins ? 150 CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES La série des espèces, dans les différents genres, a été placée sui- vant l’ordre alphabétique pour faciliter les recherches, mais j’ai eu soin de donner, à chaque espèce, son numéro d’ordre suivant la classification adoptée par M. Regimbart dans sa monographie, ce qui permettra de classer les collections et de combler la lacune que présentent les catalogues alphabétiques. Je témoigne à M. le doct. Regimbart toute ma gratitude pour les encouragements qu’il n’a cessé de me prodiguer. C'est grâce à ses communications que j’ai pu rendre mon travail plus complet. Je remercie également mon savant maître, M. le docteur Candèze, qui m’a aidé de sa longue expérience, et qui m’a facilité ma tâche et mes recherches en mettant à ma disposition sa riche bibliothèque. Liége, 26 novembre 1889. G. S. DE LA FAMILLE DES GYRINIDES. 151 FAMILIA : GYRINIDÆ. Monogr. in : Aubé, Species des Coleoptères, t. VI, 1838. — Schaum und Kiesenwetter, Naturgesch. Ins. Deutsch- lands : Coleoptera, I, 2, 1868. — Regimbart, Mon. des Gyr., Ann. Soc. Ent. Fr., 1882, p.379; 1883, p. 121 et 381. ENHYDRINI. Dineutes. Mac Leay, Annul. Jav., 1825, p. 30. — Regimbart, Mon. Gyr., Ann. Fr., 1882, p. 396. — Seidlitz, Best. Tab. Dyt. Gyr., Verb. Nat. Ver. Brünn, 1887, p. 26. Cyclinus Kirby. — Cyclous Eschsch. 19. abyssinicus Regimb., Ann. Fr., 1882, p. 407. Abyssinia. 21. æreus Klug., Symb. phys., IV, 1834, t. 34, f.8. — Aube, Spec., p. 770. — Regimb., loc tcit.,°p408:t:11; 31-317. Africa. — ægyptliacus Dej., Cat., 3° éd., p. 66. Aegyptus. 16. africanus Aubé, Spec., p. 771 (1838). — Regimb., loc. cit., p. 405. — 1° Suppl. Mon. Gyr., Ann. Fr., 1886, p. 248. Caffraria, Zanguebar. 31. americanus Say(‘), Trans. Am. Philos. Soc, II, 107 (1825). — Regimb., loc. cit., 1882, p. 415, t. 12, f. 39-39. Amer. bor. — assimilis Kirby, Fn. Bor. Am., p. 78 (1837). — Aubé, Spec., p. 778. TE — substriatus Dej., Cat., 3e éd., p. 66. — 32. analis Regimb., loc. cit., 1882, p. 416, t. 12, f. 38-384. Louisiana, Texas. 20. angolensis Regimb., loc. cit., 1882, p. 407. Angola. (:) Le Dr Leconte dans Proceed. Acad. Nat. Science. Phil., Déc. 1868, p. 367, dit, d’après une note du D' Schaum (Stett. Ent. Zeit., 1848, p. 337), qu’il est probable que Gyrinus americanus Lin. est identique avec Dineutes metallicus Aubé. 152 CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES 39. australis Fabr., Syst. EL., p. 235 (1801). — Aubé, Spec., p. 785. — Oliv., Ent. III, 41, p. 12, t. 1, f. 4 — Schaum, Stett. Ent. Zeit., 1847, p. 54. — Regimb., loc. cit., 1882, D'422, 1 121 43-497. Asia mer., Nov. Holl. — vufipes Fabr., Syst. El., I, p, 276. — — dentatus Suffrian, Stett. Ent. Zeit., p. 256, 12 2 — © Zeucopus Montrouz., Ann. Fr., 1860, p.245. Nov.Caled. — limbatus Mac Leay, Annul. jav., p. 30. India or. 12. bidens Vollenh., Rech. Faune Madag., 1869, p. 7, t. 1, f. 1,2. — Regimb., l' suppl. Mon. Gyr., Ann. Fr., 1886, p. 247. Madagascar. — denticulatus Regimb., Ann. Fr., 1882, p. 402, t. 11, f. 28-28a-285. — 15. cafer Bohem., Ins. Caffr., I, p. 262. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 404. Port Natal, Zambesi 5. caliginosus Regimb., loc. cit., 1882, p. 399. Australia. ciliatus Forsberg ('), Nov. Act. Ups., VIII, 1821, p.912; India or. _comma Thunbg., Act. Ups., IV.p. 48. — 22%. cribratus Regimb., 1r Suppl. Mon. Gyr., Ann. Fr., 1886, p. 248; Notes from the Leyden Mus., VIII, p. 141. Africa occ. : Humpata. 14. dilatatus Regimb., Ann. Fr., 1882, p. 403, t. 11, f. 29-94. Madagascar. 29. discoor Aubé, Spec., p. 784 (1838). — Regimb., loc. cit., 1882;ps 41431. 1196136. Amer. bor. labratus Melsh., Proc. Ac. Phil., Il, p. 29. == — politus Dej., Cat., 3° éd., p. 66. — — ? angustus Lec., Proc. Am. Phil. Soc., XVII, n° 101, p. 378. _ 33. emarginatus Say, Trans. Am. Phil., II, p. 108 (1826). — Regimb., loc. cit., 1882, p. 417. == — americanus Aubé, Spec., p. 777. — var. carolinus Lec., Proc. Ac. Phil., 1868, p. 367. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 418. — 1. Fairmairei Regimb., loc. cit., 1882, p. 394; Notes from the Leyden Mus., vol. IX,p 243. Ins. Viti. 425, Fauveli Regimb., loc. cit., 1883, p.470 (catalog.); 1° Suppl. Mon. Gyr., Ann. Fr., 1886, p. 249. Africa oce. : Ogowe. (*) Les espèces de ce catalogue ne portant pas de numéro d’ordre n’ont pu être identifiées encore dans la monographie de M. le Dr Regimbart. DE LA FAMILLE DES GYRINIDES. 153 6. fulgidus Regimb., Notes from the Leyden Mus., vol: IT, p. 213 (1880); loc. cit., 1882, p. 398; Midden Sumatra IV, 6, t. 1, f. 8. Sumatra. 18. gondaricus Reiche, Ferret et Gallinier, Voy. Abys., p. 279, t. 16. — Regimb. loc. cit., 1882, 406, t. 11, f;.30. Abyssinia. var. Ragazzii Regimb., Ann. Mus. Genov., (2) IV, p. 640 (1887). 45. Gouldi Hope, Ann. Nat. Hist., IX, 1842, p. 427; Proc. Ent. Soc., 1842, p. 48. - Regimb., loc. cit., 1882, p. 426. Nov. Holl. 8. grandis Klug, Symb. phys., IV, t. 34, f. 6-7, (1829). — Aubé, Spec.. p. 763. — Regimb., loc cit 01882; p:399, t11,:1.,25: Nubia, Abyssinia, Aegyptus, Arabia. -- morio Dej., Cat., 3° éd., p. 66. Aegyptus. — varians Casteln., Hist. Nat., I, p.171. — Klug, Dej., Cat., 1. c. Arabia. grossus Modeer, Physiogr. Sällskap. Handi., I, 1776, p. 156. Cap bon. spei. — gigas Forsb., Nov. Act. Ups., VIII, p. 305. _ hastatus Fabr., Syst. El., I, p. 275. India or. 4. hypomelas Regimb., loc. cit., 1882, p. 397. Amboina. 17. indicus Aubé, Spec., p. 772 (1838). — Regimb., loc. cit., 1882, p. 405. India or. 10. indus Fabr., 1798, Suppl. Entom. Syst., p. 65. — Forsb., Nov. Act. Ups, VIII, p. 302. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 401, t. II, f. 27- 274. = — præmorsus Fabr., Syst. El., I, p. 275. — Aubé, Spec., p. 765. : — emarginatus Dej., Cat., 3e éd., p. 66. Ile de France. — sinuatus Sturm, Cat., 1826, p. 145. India or. var. cephalotes Dej., Cat., IL. c. — 38 janthinus Blanch., Voy. Poi. Sud. Zool., IV, 1853, p. 50, t. 4, f.5. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 421. Ins. Viti. 28. longimanus Oliv., Ent., III, 41, p. 11, t. I, f.3 (1792). — Aubé, Spec., p. 782. — Dej., Cat., 3 éd., p. 66. — Regimb., loc. cit., 1852, AIS tel, T1 35. Antillae. — exisus Forsberg, Nov. Act. Ups., 1821, VIII, p. 501. 43. marginatus Sharp, Trans. Ent. Soc., 1873, p. 56. 154 CATALOGUE DES COLEOPTÈRES — Regimb., loc. cit., 1882, p. 425, t. 12, f. 47-474. Japonia, China, India or., Nov. Guinea. — quadrispina Fairm., Ann. Fr., 1878, p. 88. 7. Mellyi (Chevr. in litt.). — Regimb., loc. cit., 1882, p- 399. China. 35. metallicus Aubé, Spec.. p. 781 (1838). — Deij., Cat., 3° éd., p. 66. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 419. Antillae. 24. micans Fabr., Ent. Syst., I, p. 203 (1792). — Aubé, Spec., p. 767. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 410. — 1° Suppl. Mon. Gyr., Ann. Fr., 1886, p. 249. Guinea, Ashanti. 11. olivaceus (Dej., Cat., 3° éd., p. 66); Regimb., loc. cit., 1882, p. 401. — 1° Suppl. Mon. Gyr., 1886, p. 247. Madagascar, Ile de France. opacus Melsh., Proc. Ac. Phil., IT, p. 29. Amer. bor. 36. pectoralis Regimb., Ann. Mus. Genova, voi. XVIII (1882 %nn- Fr 1882 /0p HD EE f. 42. Nov. Guinea. 13. picipes Waterhouse, Ann. Nat. Hist., XVIIT, p.107. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 403. Ins. Rodrig. 3. politus Mac Leay, 1825, Ann. Javan., p. 133. — Aubé, Spec., p. 762. -- Regimb., loc. cit., P506: 10 LIRE Java. — Blumei Sturm, Cat., 1826, p. 145. Timor. _- Kollmanni Perty, Obs. Col. Ind., p. 32. Java. — major Dej., Cat., 3° ed., p. 66. — 9. roximus Aubé, Spec., p. 764 (1838). — Dup., Dej., Cat.,3° éd. , p.66. — Regimb., loc. cit., 1882p. AUOT MP T26: Madagascar. — aterrimus Dup., Dej., Cat., I. c. — 22. punctatus Aubé, Spec., p. 774 (1838). — Regimb., loc. cit., 1882, p.409, t.II,f.32. Cap bon spei, Caffraria. — punctulatus Dej., Cat., 3° éd., p. 66. Cap bon spei. 2. Regimbarti (Ritsema in litt), Regimb., Notes from the Leyden Museum, vol. IV, p. 61 (881); loc. cit, 1882; p.395, 1 11,225; 1' suppl. cit., 1886, p. 247. Timor. 37. Ritsemæ Regimb., Notes from the Leyden Mus., vol. IV, p. 62 (1881); loc. cit., 1882, p. 420, On AS NL Celebes. 30. serrulatus Lec., Proc. Ac. Phil., 1868, p. 366-367. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 415, t. 11, 17576 Amer. bor. 40. 34. 44. 26. 4. e1. 42. 25. DE LA FAMILLE DES GYRINIDES. 155 Sharpi Regimb., loc. cit., 1882, p.422, t. 12, f. 44; 1‘ Suppl. Mon. Gyr., Ann. Fr., 1886, p.249. Guinea, Ashanti. sinuosipennis Casteln., Hist. Nat., I, 171. Thibet. solitarius Aubé, Spec., p. 780 (1838). — Regimb., loc. cit. 1882, p. 418, t. 12, f. 40. Mexico, Nicaragua. spinosus Fabr., Syst. Eleuth., I, p. 275 (1801). — Ce eEnt Ill, 41, p.13, CIM E Aubé, Spec. p. 789. — Regimb., loc. cit., p. 425, t. 12, f. 48-48a. India or., Birmania. sublineatus Chevrol., Col. Mex. Cent., 1833, f. 1, n° 2. — Aubé, Spec., p. 775. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 411, t. 11, f. 33. Mexico, California, Nicaragua. — Q énteger Lec., Proc. Ac. Phil., 1854, VII, p. 221. California. — mevicanus Klug, Dej. Cat., 3° éd., p. 66. Mexico. subspinosus Klug, Symb. Phys, IV, t. 34,f. 9 (1829). — Aubé, Spec., p. 786. — Regimb., loc. cit. (1882), p. 423, t. 12, f. 45. Dongola, India or., Aegyptus, Madagascar. — dentipennis Mac Leay, Annul. Jav., p. 133. var. laevigatus Dej., Cat., 3° éd , p. 66. Ile de France. truncatus Sharp, Entom. Monthl. Mag., vol. X, p. 53. — Regimb. loc. cit. (1882), p. 412, t. 11, f. 34-544. Nicaragua, Honduras. unidentatus Aubé, Spec., p. 788 (1838). — Dej., Cat., 3 éd., p. 66. — Regimb., loc. cit. (1882), p. 424, t. 12, f. 46. Java, India or., China, vitlatus Germ., Ins. spec. nov., p. 32 (1824). — Aubé, Spec., p. 768. — Regimb., loc. cit. 1882, p. 411. Amer. bor. — suaveolens Knoch, in litt. — 23. WehncheiRegimb., loc. cit.,1882,p.409.—1r suppl. Mon. Gyr., Ann. Fr., 1886, p. 248. — Notes from the Leyden Museum, vol. VII, p. 142. Angola, Africa occ. : Humpata. 53 Porrhorhynchus. Castelnau, Étud. Ent., 1835, p. 107. — Regimb., Mon. Gyr., Ann. Fr. 1882, p. 427. — Seidl., Best. Tab. Dyt. et Gyr., Verh. Nat. Ver. Brünn, 1887, p. 26. 156 CATALOGUE DES COLEOPTÈRES Trigonocheilus Dei. 47. indicans Walker(Dineutes), Ann. Nat. Hist., 3° ser., II, 1858, p. 205. — Regimb., 1° Suppl. Mon. Gyr., Ann. Fr., 1886, p. 250. — brevirostris Regimb., Ann. Fr., 1877, p. 118. — Mon. Gyr., Ann. Fr., 1882, p. 429, t- 12Nf150! | Ceylon, Java. 46. marginatus Casteln., Et. Ent., 1835, p. 108. — Aubé, Spec., p. 759. — Lacord., Gen. Atl., t. 13, f. 4: — Regimb., Mon. Gyr., Ann. Fr., 1882, p. 427, t. 12, f. 49-494. Java, Borneo. — rostratus De Haan, Dej.. Cat., 3° éd., p 67. Java. var. tenutrostris Regimb., Ann. Fr., 1877, p. 111. — Mon. Gvyr., 1882, cit., p. 428. 2 Siam, Cochinchina. Enhydrus. Castelnau, Étud. Ent., 1835, p. 110. - Regimb., Mon. Gyr., Ann. Fr., 1882, p. 430. — Seïdl., Best. Tab. Dyt. et Gyr ,Verh. Nat. Ver. Brünn, 1887, p. 26. E'pinectes Eschsch.— Regimb., Ann. Fr., 1877, p 105. 50. atratus Regimb., Ann. Fr., 1877, p. 109; Monogr. Gyr., Ann. Fr., 1882, p. 432, t. 12, f. 53. Panama. 48. sulcatus Wiedem., Germ. Mag. Ent., IV, p. 119. - Guérin, Ic., t 8,f. 8. — Dej., Cat., 3° éd., p. 66. — Aube, Spec., p. 652; Ie. V, t. 43, f. 1. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 430, 1254451: Brasilia. 49. tibialis Regimb., Ann. Fr., 1877, p. 107, loc. cit., 1882,p 451 42/1192, Brasilia. 5: Macrogyrus. Regimbart, Monogr. Gyr., Ann Fr., 1882, p. 432. — Seidl., Best. Tab. Dyt. et Gyr., Verh. Nat. Ver. Brünn, 1887, p. 26. 65. aenescens Regimb., Notes from the Leyden Mus., vol. IV, p. 60 (1881); Mon. Gyr., Ann. Fr., 1882, p. 445; 1° Suppl. Mon. Gyr., Ann. Fr., 1886, p. 250. Timor, Timor-Laut. 60. Albertisi Regimb., Ann. Mus. Genova., vol. XVIII (1882); loc. cit., 1882, p. 440, t. 12, f. 57. Nova Guinea. DE LA FAMILLE DES GYRINIDES. 194 69. anguslatus Regimb., loc. cit., 1882, p. 448. Nov. Holland. assimilis Clark (Enhydrus), Journ. of. Ent., II, 1863, p. 217. Nov. Holland. 61. Blanchardi Regimb., loc. cit., 1882, p. 442. Nov. Guinea. 55. Borrei Regimb., loc. cit., 1882, p. 436, t. 12.f. 55. Columbia. 02. Buqueli(') Aube (Gyrinus), Spec., p 658 (1838). — Regimb., loc. cit., 1882. p. 434, t. 12, f. 54. Columbia. ? Dineutes iridescens Kirsch, Berl. Zeit., 1865,p.43. Bogota. 76. caledonicus Fauvel (Dineutes), Notices Ent., V,1867, p. 78,t,. I, f. 14. — Regimb., loc. cit., p. 454. Nov. Caled. 71. canaliculatus Régimb., loc. cit., 1882, p. 450. Australia. 57, ellipticus Brulle (Gyrinus), Voy. de d’Orb., Col., p.51, t.4,f. 10(1836). — Aube, Spec., p.663. — Solier, Gay, Hist. Chil., IV, p. 292, t. 5, f. 5. — Dej., Cat., 3° éd., p. 66. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 438. Chili. — Leathesi Curtis (Gyrinus), Trans. Linn. Soc., XVIII, 1838, p. 196. Chili. 67. elongatus Regimb., loc. cit., 1882, p. 447. Ins. Arou, Australia. ? Froggatti Mac Leay, P. Linn. Soc. N.S.W.,(2) I, p. 141. Nov. Guinea. 58. Gayi Sol. (Gyrinus), Gay, Hist., Chil., IV, p. 293. (1849). — Regimb., loc. cit., 1882, p. 438. Chili. 53. glaucus Aubé (Gyrinus), Spec., p. 657 (1838). — Dej.,Cat., 3° éd., p. 66. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 435. Columbia, Venezuela. — olivaceus Schônh., Dej., Cat., loc. cit. var. depressus Brullé, Voy. de d'Orb., Col., p. 51, t.. IV, f. 9 (1836). Bolivia. 59. Æomwitti Clark (Enhydrus), Journ. of Ent., Il, 1863, p. 217. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 440, Le 12 F)66: Australia. ?iridis Hope, Ann. Nat. Hist.,IX, 1842, p.428.— Regimb., Suppl. Mon.Gyr., Ann. Fr., 1886, p. 257. Port Essington. latior Clark (Enhydrus), Journ. of Ent., II, 1865, p. 217. Moreton Bay. 73. longipes Regimb., loc. cit., 1882, p. 452. Australia. 66. Oberthuri Regimb., loc. cit., p. 446. Nov, Guinea, Ins. Mysol. 62. obliquatus Aubé (Gyrinus), Spec., p. 661 (1838). — () M. Regimbart croit être certain que G,. Buqueti Aube = D. iridescens Kirsch (1° Suppl. Mon. Gyr., 1887, p. 250). ANNALES DE LA SUC, ENTOM, DE BELGIQUE T, XXII, 12 158 CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES Regimb.., loc. cit., 1882, p. 443. — le Suppl. Mon. Gyr., Ann. Fr., 1886, p. 250.Timor, Timor-Laut. 70. oblongus Boisd., Voy. Astrol. Ent., p. 52 (1835). — Aube, Spec., p. 653. — Dej., Cat., 3° éd. p. 66. —Regimb, loc. cit., 1882, p. 449. Australia. — australis Brullé, Hist. Nat. Ins., V, p. 237. — 77. paradozus Regimb., loc. cit., 1882, p. 455, t. 12, f. 64. Australia. 75. purpurascens Regimb., loc. cit., 1882, p. 453, t. 12, 1.63. Nov. Guinea sept. : Amberbaki. 74. Reichei Aubé (Enhydrus), Spec., p. 654. — Clark, Journ. of Ent., II, 1863, p. 216.—Regimb., loc. cit., 11882; p1453) t.12, £ 62,627 626. Adelaida, Australia. 72. rivularis Clark (Enhydrus), Journ. of Ent,., II, 1863, p. 218. — Regimb., loc. cit., 1882, PAdHO NL 12 NF 7615 Victoria, Australia. 54. Sedilloti Regimb., loc. cit., 1882, p.436. Columbia, Venezuela. 56. seriatopunctatus Regimb , loc. cit., 1882, p. 437. Peru. 68. S'imoni Regimb., loc. cit., p. 447, t. 12, f. 60. Australia. 51. striolatus Guérin (Gyrinus), Voy. Coquille, 1830, IL, (p.. 62, 11,» 5. 20.—1Boisduv:, "Voy: Astrol., II, p. 51. — Aube, Spec., p. 656. — d'Urville, Dej.,Cat., 3°ed., p.66. —Regimb., loc. cit., p. 434. Australia. 64. Sumbawae Regimb., Notes from the Leyden Mus., VOLWIVE tp rH9M18815 loc cit, 1682, tp 444, t. 12, f. 59-594. Ins. Sumbawa et Flores. 63. venator Boisd. (Gyrinus), Voy. Astrol., If, p. 52 (1835). — Aubé, Spec., p. 662. — Mac Leay, Dej., Cat., 3° éd. p. 66. — Regimb., loc. cit., 1882, p. 443, t. 12, f. 58-584. Australia. 30 GYRININI. Aulonogyrus. Motsch.(ined). — Regimbart, Monogr. Gyr., Ann. Fr., 1883, p. 124. — Seidl., Best. T'ab. Dyt.etGyr.,1887,p. 27, 113. Gyrinus Geoffroy, Ins. Par., I, 1762, p. 195. S4. abdominalis Aubé (Gyrinus), Spec., 1838, p. 722. — Regimb., Monogr. Gyr., Ann. Fr., 1883, D: 130: Cap bon. spei, Caffraria. 87. 97. 83. 95. 92. . Goudoti (Dupont) Regimb., loc. cit., 1883, p. 140, DE LA FAMILLE DES GYRINIDES. 159 abyssinicus Regimb., loc. cit., 1883, p. 132. Abyssinia. var. Regimb., Ann. Mus. Genov. (2), IV, p. 640. Scioa, Abyssinia. algoensis Regimb., lac. cit., 1883, p. 140. Algoa-Bay, Caffraria. var. zanzibaricus Regimb., loc. cit., 1883, p. 139; 1° Suppl. Mon. Gyr., Ann. Fr., p. 251. Zanzibar. amaænulus Bohem., Ins. Caffr., I, p. 260. — Regimb., loc. cit.,1883, p.129. Port Natal, Caffraria. Bedeli Regimb., loc. cit., 1883, p. 139; 1° Suppl. Gyr., Ann. Fr., 1886, p. 250. Angola, Humpata. cafer Aubé (Gyrinus), Spec., p. 712, 1838. — Regimb., loc. cit., 1883 p. 136. Caffraria. — flavipes Bohem., Ins. Caffr., I, p. 258. — . capensis Thunbg. (Gyrinus), 1781, Nov. Ins. Spec., p. 27. — Aubé, Spec., p. 715. — Regimb., loc. cit., 1883, p. 134. Cap bon spei. . concinnus Klug (Gyrinus), 1833, Symb. Phys., IV, td ID ==" Kiesenw., Nat. Ins:, 1, 2, p. 137. —- Regimb., loc. cit., p. 131, t. 6, f. 71, 80. — Seïidl., Best. Tab. Dyt. Gyn 41867 p. 113: Africa, Europa. — abdominalis Suftr., Stett. Zeit., 1843, p. 370. Turcia. — slriatus Aubé, Spec., p.717. Europa. var. strigipennis Suffr., Stett. Ent. Zeit., 1842, p. 226; 1846, p. 212. Germania bor. . convemiusculus Regimb., loc. cit., 1883, p. 129. Caffraria, Delagoa Bay. . elegantissimus (Chevr.) Regimb., loc. cit., 1883, D120,56. 0670-75-77. Madagascar. LOTS — corinthius (Chevr.), in litt. Madagascar. . marginatus Aubé (Gyrinus), Spec., 1838, p. 714. — Dei., Cat., 3° éd., p. 66. —Regimb., loc. cit., 1883, p. 133. Cap bon. spel. . obliquus Walker (Gyrinus), Ann. Nai. Hist.,3° ser., II, 1858, p. 205.— Regimb., loc. cit., 1883, p. 137. Ceylon. . Sharpi Regimb., loc. cit., 1883, p. 136. Caffraria.. . splendidulus Aubé (Gyrinus), Spec., p. 721 (1838). — Regimb., loc. cit., 1883, p. 127, t. 6, f. 73-78. Caffraria. 160 CATALOGUE DES COLEOPTÈRES 90. striatus Fabr. (Gyrinus), 1801, Syst. Eleuth., I, p. 275. — Suffr., Stett. Zeit., 1842, p. 227. —\ikResimb., loc. cit, 1883; "p 1350 — Seidl., Best. Tab. Dyt.Gyr., 1887, p. 113. Europa mer. — festivus Klug, Ins. Madag., p. 137. Madagascar. — limbatus Solier, Ann. Fr., 1833, p. 464. Hispania. — splendidulus Parreyss, in litt. Sicilia. — strigosus Aubé, Spec., p. 719 ; Ic. V., p. 396, DAS NE Gallia mer. 85. strigosus Fabr. (Gyrinus), Syst. ElL., I, p. 276 (1801). — Suffr., Stett. Ent. Zeit., 1847, p. 101. — Regimb., loc. cit., 1883, p. 131. Nov. Holland., Tasmania. 81. subparallelus Regimb., loc. cit., 1883, p. 128, ÉLOIE LNRC Caffraria, Cap bon. spei. 94. virescens Regimb., loc. cit., 1883, p. 138. Abyssinia. 78. Wehnchei Regimb., loc. cit.,1883, p.123.; leSuppl. Mon.Gyr., Ann. Fr.,1886, p. 250, t. 4, f.6. Angola, Humpata. S4tr Wethi Regimb., Notes from the Leyden Museum, VIII, p. 142; l'Supp., loc.cit.,1883,p.250. Humpata. Gyrinus. Geoffroy, Ins. Par., I, 1762, p. 193. — Fabr., 1775. —- Aube, Spec., p. 600. — Revis., Suffrian, Stett. Ent. Zeit., 1842-43-46. — Regimb., Mon. Gyr., Ann. Fr., 1883, p. 141. — Seidl., Best. Tab Dyt’ 7 : «1 = 2 - 4 > OR EN 71 LUN 1172 . : à b < ñ ” î L i BULLETIN SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGIQUE. Ho ISUCCIe d. Hoste, suc # ierie C Annoot-Braeckman, A . Gand, imprime LAC LO RL Le 2 LR LR D LR Re Re RER RTC RS RS Tr . RUE 1 . BE T VER COMPTES-RENDUS DES SEANCES SOCIETE ENTOMOLOGIQUE BELGIQUE. ANNÉE 1889 BRUXELLES ATTSIBGR DE LA SOGCIETE MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE 1389 ORGANISATION ADMINISTRATIVE POUR L'ANNÉE SOCIALE 1889. Conseil d'administration. MM. Jacos, président. CAPRONNIER, vice-président. KERREMANS, secrétaire el bibliothécaire. FoLOGNE, (résorier. LAMEERE. GIRON. TOoSQUINET. Demoor, secrélarre-adjoint. CouBEaux, bibliolhécarre-adjoint. Commission de vérification des comptes, MM. Duvivier. PROoST. VAN SEGVELT. Commission de surveillance des collections, MM. JacoBs, président. BERGE.. VAN NEROM. SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. —— #08 —— SÉRIE III. — N° 108. Assemblée mensuelle du 5 janvier 1889. PRÉSIDENCE DE M. JACOBS. Présents : MM. Bergé, Bertrand, Capronnier, Demoor, Engels, Fologne, Giron, Lameere, Madrilly, Preudhomme de Borre, Remy, Rousseau, Tosquinet et Kerremans secrétaire. M. Maurissen, de Maestricht, membre étranger, assiste à la séance, qui est ouverte à 8 1/4 heures. — Le compte rendu de la séance du 1° décembre dernier est approuvé. — Le Président annonce que le conseil d’administration a con- stitué comme suit son bureau : MM. Capronnier, vice-président, Kerremans, secrétaire et bibliothécaire, Fologne, trésorier. Le conseil a maintenu dans leurs attributions de secrétaire et bibliothécaire adjoints MM. Demoor et Coubeaux. — Le conseil a recu les démissions de MM. Dietz et Lallemand, membres effectifs et de M. Barlet, membre associé. Par contre, il a admis en qualité de membre associé M. William de Gouve de Nuncques artiste peintre, de Perwez. Correspondance, L’académie royale des Sciences de Turin accuse réception du tome XXXI de nos Annales. La Direction du Musée royal d'Histoire naturelle de Bruxelles accuse réception du rapport de la Commission de surveillance des collections de la Société. La Revue Biologique du Nord de la France, à Lille, demande à entrer en relations d'échange de publications avec la Societé. Adopté. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE T, XXXII, a Nail La Société des Naturalistes de Kiew (Russie) fait la même demande. L'assemblée décide que les bulletins seront envoyés à cette société. Présentation d’un mémoire. M. Preudhomme de Borre, au nom de M. Tournier, remet le mémoire intitulé : Wonographie des espèces européennes et des con- trées limitrophes du genre Tiphia Fabr. Rapporteurs MM. Tosquinet et Jacobs. Lectures et communications. Le Secrétaire, au nom de M. Fairmaire, donne lecture de la notice suivante : DIAGNOSES DE COLÉOPTÈRES MADÉCASSES par MEL. EL. Fairmaire. Tetragonoderus sulcipennis.—- Long.5 mill.— Ovato-oblon- gus,parum convexus,totus fulvo-testaceus, nitidus,prothoraceparvo, parum transverso, lateribus postice angulatis et late sinuatis, angulis baseos obtusis, elytris sat amplis, apice sinuato-truncatis, dorso profunde striatis, striis lævibus, intervallis convexiusculis. Masoreus castanescens. — Long. 6 1/2 mill. — Parum oblon- gus, planiusculus, piceo-castaneus, sat nitidus, elytris sericantibus, subopacis, maculis nitidiusculis sparsutis, corpore subtus cum ely- trorum margine reflexo, pedibus antennisque pallide rufotestaceis, prothorace valde transverso, lateribus rotundato, angulis posticis valde obtusis, elytris ovatis, subtiliter striatis, intervallis planis. Eurydera communimacula. — Long. 10 mill. — Oblongo- ovata, fusco-nigra, nitida elytris macula communi-aurantiaca postica, prothorace valde transverso, lateribus antice rotundatis, basi sinuatis, elytris sat latis, apice paulo oblique truncato-sinuatis, angulo externo obtusa, suturali acute spinoso, dorso lævibus, fortiter striatis, intervallis sat convexis. Epilissus dilaticollis. — Long. 13 mill. — Subquadratus, æneo-viridis, metallicus, prothorace valde transverso, lateribus antice dilatato-angulatis et anterius abrupte convergentibus, dense sub- tiliter, basi medio fortius punctato, elytris subtiliter punctato- lineatis, pygidio lævissimo. Epilissus splendidus. — Long. 12 mill. — Sat convexus, æneo-viridis, metallicus, valde nitidus, subtus cum pedibus fusco- cærulescens, nitidus, prothorace lateribus antice fortiter arcuato, hand angulato, dorso subtiliter densissime punctulato, basi medio leviter impresso, elytris medio leviter ampliatis, subtilissime punc- tulatis, subtiliter striatis, striis lævibus, mesosterno basi transver- sim et metasterno lateribus asperatis. VII Epilissus cuprarius. — Long. 11 miil. — Latior, paulo minus convexus, supra cupreus, nitidus, subtus fusco-ænescens, prothorace transverso, lateribus fere parallelis, antice sat abrupte rotundatim convergentibus, dorso lævi, elytris rotundatis, Iævibus, subtiliter striatis. Epilissus fuscovirens. — Long. 12 mill. — Convexus, capite prothoraceque fusco-virescentibus, sat nitidis, elytris fusco-ænes- centibus, vix minus nitidis, subtus cum pedibus fusco-ænescens, prothorace lateribus fere parallelis, antice abrupte convergentibus, dorso subtilissime vix perspicue punctulato, elytris sat acute stria- tis, striis lævibus, intervallis lævibus. Epilissus saprinoides. — Long. 4 mill. — Subhæmisphæri- cus, convexus, viridi-metallicus, subtus fuscus, vix ænescens, metasterno late viridi-metallico, pedibus piceo-castaneis, prothorace indistincte punctulato, margine postico ante scutellum evidenter punctato, elytris rotundatis, sat subtiliter punctato-substriatis, pygidio transversim costulato. Empecta marginalis. — Long. 18 à 20 mill. — Oblonga, convexa, postice ampliata, castaneo-brunnea, parum nitida, pro- thorace lateribus sat late, elytris apice et ad suturæ apicem rufes- centibus, elytris sat fortiter et sat dense punctatis, setulis pallidis adpressis sat dense obsitis, capite rugato, margine antico obsolete sinuato, prothorace parum dense æqualiter punctato, pygidio fortiter ruguloso-punctato. Psiloptera zivettoides. — Long. 26 millim. — P. Ziveltæ valde affinis, supra similiter colorata sed angustior, elytres post medium tantum angustatis, spina terminali externa acutiore, sub- tus valde dissimilis, tota cum pedibus æneo-aurosa, densius punc- tata, abdomine medio minus lævi, lateribus sat fortiter impresso; P. dissimili Th. valde similis, clypeo antice magis carinato, elytris medio minus attenuatis, margine externo vitta rufulo- cuprascente, medio interrupta, postice obliterata, apice acutius spinoso, subtus magis aurosa, abdomine minus rugoso, plagulis obscuris deficientibus. P. crassiuscula. — Long. 28 mill. — Oblongo elliptica, postice paulo magis attenuata, sat convexa viridi-tænea, nitida, plagulis et costulis fusco-violaceis; clypeo carioso, impresso, diviso, prothorace trapeziformi, carioso-punctato, vittula media lævi, disco inæquali, impresso, elytris post medium angustatis apice trun- catis, fortiter crenato-striatis, intervallis primis regularibus, con- vexis, fusco-violaceis, late impressiusculis, externis magis interrup- tis, margine externo impressionibus plurinis æneo-aurosis, maculis fusco-violaceis interrupto, dorso vage fusco-violaceo plagiatis; subtus VIII medio splendide cyaneo, lateribus cum pedibus subauroso-æneis, seg- mento ultimo fere toto violaceo. P. truncatipennis. — Long. 24 mill. — 2. pyropygæ valde affinis, fere similiter colorata, sed brevior et postice minus angus- tata, prothorace multo magis æquali, parum dense punctato, late- ribus antice magis angulatis, elytris postice breviter angustatis, apice truncatis. punctato-striatis, striis primis angustioribus, ceteris latioribus, grosse crenatis, extus subopacis, subtus fusco-ænea, magis nitida, purpureo mixta, pectore et margine reflexo purpureis, abdomine carioso, plaga anali cupreo-ænescente, pilis griseis cir cumducta. P. cyclopyga — Long. 22 mill. — P. pyropygæ affinis, sed minor, minus rugosa, elytris apice conjunctim rotundatis, sub- tus sat nitida, æneo-viridis, pectore purpureo et æneo mixto, pros- terno medio longitudinaliter impresso, utrinque fortiter suleato, abdomine carioso-punctato, segmentis basi cupreis, dense rugosulis, plaga anali ænea, cupreo cireumducta, lateribus elevatis. Cautires grandipennis. — Long. 16 mill. -— Elongatus, sub- parellelus, niger, sat opacus, prothorace antice et lateribus late rubro, basi elytris paulo latiore, angulis extus productis, lateribus fortiter sinuatis, antice rotundatim angulato, disco antice carinato, medio areola oblonga vage limitata, scutello medio, impresso, apice brlobo, elytris valde elongatis, sutura et utrinque costis 4 elevatis, intervallis biseriatim foveolatis Pallenis pleuralis. — Long. 11 mill. — 2. semiflavæ Fairm simillima sed minor, antennis apice tantum nigris, prothorace breviore, antice ampliato, sentello niveo, elytris brevioribus, apice magis rotundatis, similiter rugosulis, seriebus punctatis medio haud abbreviatis, sed postice decrescentibus, subtus nitidior, meta- pleuris et maculis abdominis lateralibus niveis. Porphyryba grandis. — Long. 19 mill. — Oblonga, gibboso- convexa, postice leviter ampliata, fusca, submetallescens, parum nitida, elytris fusco-purpurascentibus sat fortiter striato-punctatis, intervallis covexiuseulis, lævibus, prothorace transverso, elytris haud angustiore, lateribus vix arcuatis, dorso dense punctato. Praogena longipennis. — Long. 14 mill. — Elongata, modice convexa, ænescenti-fusca, vernicata, subtus magis nigro-fusca, tibiis tarsisque pallide testaceis antennis ferrugineis, articulato 1° ænes- centifusco, prothorace brevi, elytris valde angustiore, polito, elytris apice obtuse acuminatis, fortiter punctato-striatis, punctis apice obliteratis. l Ranova lineigera. — Long. 11 à 13 mill. — Æ.pictipedi valde similis, sed minus distincte picta, elytris postice haud quadrangu- 1x lari-maculatis, sed linea bifida signatis, dorso minus fortiter punc- tatis, prothoracis lateribus minus angulatim dilatatis et antice tuberculatis. Phymasterna rufocastanea. — Long. 15 mill. — 2. Zacteo- guttaiæ simillima et supra ægre distinguenda sed tota dilute castanea, genis albo-maculatis, antennis unicoloribus, prothorace lateribus magis obtuso, dorso biguttato, elytris paulo longioribus, postice minus angustatis, apice late truncatis et corpore subtus concolore late albo-maculato distincta. Aulacophora insignita. — Long. 7 mill. — Oblongo-ovata, convexa, fulvo-flava, nitida,elytris metallico-viridibus, vitis 2 latis, transversis ruforubris marginem haud attingentibus, abdomine fumato, tibiis (basi excepta) tarsisque infuscatis, elytris sat dense punctulatis, ante medium transversim paulo depressis. Œdionychis cavifrons.— Long.5 mill. — Oblongo-ovata, rufa, nitida, antennis fuscis, articulis 4 primis rufis, pedibus fuscis, femoribus longe castaneis, capite inter oculos late fortiter impresso, elytris postice et apice latius marginatis, vix perspicue punctulatis, post scutellum transversim impressis. Diabrotica 14-notata. — Oblonga, convexa, pallide flavido- fulva, modice nitida, prothorace punctis 3 nigris, transversim dispositis, elytris utrinque punctis 5 et puncto communi post scutellum nigris, antennis elongatis, articulis 4-7 et ultimo nigris. Alphidia purpurina. — Long. 91/2 mill. — Sat breviter ovata, postice ampliata, convexa, fulva, nitida, elytris cœruleis, purpureo-micantibus, lateribus et apice præsertim fere virescentibus et nitidioribus, antennis articulis 6 ultimis nigris, prothorace sat dense punctato, elytris mediocriter sed dense punctatis, lateribus post humeros impressis. Epilachna lateripicta. — Long. 10 mill. — Breviter subo- vata, valde convexa, capite nigro, antice rufo, prothorace nigro, lateribus sat late pallido-falvis, elytris valde convexis, rubris, vitta marginali sat anguste flava et vitta ante-marginali fusco- aurosa dense aureo-pubescentibus, his vittis maculis 3 nigris signatis, postica communi, macula scutellari minuta et macula humerali nigris. — M. Preudhomme de Borre donne lecture des deux notices suivantes : CONSEILS POUR L'ÉTUDE DES PALPICORNES AQUATIQUES par A. Preudhomme de Borre. Pendant les derniers mois de l’année passée, j’ai été occupé de l’étude de nos Palpicornes aquatiques, en vue de continuer pour nos diverses provinces les relevés fauniques des Coléoptères que j'ai entrepris depuis quelques années. J’ai pu immédiatement comprendre combien, pour cette famille, comme pour bien d’autres encore, notre connaissance de la faune locale est restée vague et absolument rudimentaire. À part trois ou quatre espèces de plus grande taille, l'Zydrophilus piceus, V Hy- drous caraboides, l'Hydrobius fuscipes, le Limnoxenus oblongus, que savons-nous de précis sur nos Palpicornes? Nos amateurs se sont généralement bornés à représenter les genres dans leurs cartons par quelques espèces, non ou vaguement déterminées. On comprend que, lorsqu'on se résigne à cette trop sommaire collec- tion, on ne peut aller bien loin comme développement de l'étude. Il en résulte que nous avons, pour ainsi dire, tout à apprendre, quant à la composition de notre faune indigène en Palpicornes, connus d’une manière certaine et scientifique. Je dois encore faire observer que l’étude de ces petites espèces très-variables est en outre extrêmement difficile, et qu’elles sont, à l'heure qu’il est, loin d’être suffisamment débrouillées, malgré des travaux récents, où elles ont été minutieusement examinées. Dans ces petits genres de Palpicornes aquatiques, chaque année encore, à tort ou à raison, on décrit des espèces indigènes nouvelles, appartenant même aux contrées de l’Europe centrale. Comme clas- sification, on peut dire que partout, aussi bien que chez nous, ils sont demeurés fort en retard sur les autres familles de Coléoptères. Mais ce n’est pas en continuant partout à les délaisser, comme on le fait généralement, si j'en crois les quelques auteurs qui s’en occu- pent, que nous verrons le groupe se mettre au niveau des autres. Nous comptons parmi nous assez de jeunes gens encore indécis du point vers lequel ils porteront leur étude spéciale. C’est pour eux surtout que j'ai cru devoir vous faire la présente commu- nication. La chasse de ces petits Coléoptères aquatiques ne semble pas présenter en réalité des difficultés bien grandes. On les capturerait tout aussi bien que les Carnassiers aquatiques, relativement beau- coup moins délaissés. Dans une note publiée en 1884 dans le Vewman’s Æntomologist (XVII, 156), notre collègue le Rev. W. Fowler, tout en se plaignant de l'abandon où les amateurs anglais laissent aussi XI ces petits Palpicornes aquatiques, leur donne quelques conseils pour les récolter, spécialement les espèces si intéressantes du genre Hydræna. T faut, nous dit-il, tendre à la surface de l'eau, en tra- vers des petits ruisseaux, qu'habitent surtout ces espèces, un bout de corde usé et à brins un peu détachés. Cela fait, on remue les pierres du fond, on racle et gratte les bords au-dessus de l'endroit ainsi barré; tous ces micro-coléoptères se détachent, viennent flotter à la surface et, arrivant à la corde, s’y accrochent et s’y réfugient. Il suffit alors de mettre la corde dans un sac ou dans un flacon de chasse et de la rapporter chez soi. Car, pour toutes ces petites espèces, le grand écueil, c'est de vouloir les isoler sur le terrain de chasse; on en perd beaucoup d'exemplaires de cette manière, on gaspille son temps et on se décourage. C’est sur la table de travail, la loupe à la main et leur soufflant, si on est fumeur, des bouffées de tabac, qu’on les capture le plus aisément. Quand le ruisselet est de faible largeur, on peut, au lieu d'em- ployer la corde, barrer simplement le cours de l’eau avec le filet à pêcher. Bon nombre de Palpicornes, et parmi eux sont les Hydrophiles et autres grandes espèces, vivent blottis dans les amas de végé- tation qui flottent à la surface des eaux stagnantes. En explorant sur place ces amas retirés de l’eau avec le filet, tout le monde a capturé les Hydrophiles et, par ci par là, quelques plus petites espèces; mais la très grande majorité du menu fretin des petits Palpicornes nous échappe toujours alors. C’est-à dire que c’est une exploration à faire aussi chez soi, à l’aise, après avoir rapporté les matières qui les contiennent. C’est ainsi que procèdent très proba- blement les malacologistes, car je remarquais dernièrement que, dans les collections de notre Musée, le plus grand nombre des petits Palpicornes proviennent de récoltes faites accessoirement par de persévérants chasseurs de mollusques d’eau douce, tels que MM. Collin, Purves, Vincent et surtout notre regretté Th. LeComte. Une autre station qui nous fournira les Palpicornes aquatiques, avec bien d’autres choses, ce sont les détritus que laissent sur les rivages les crues automnales ou printanières des fleuves et rivières. Là encore, je conseillerai l’application de la méthode de récolte à domicile, en vous indiquant un procédé employé par notre savant confrère néerlandais, M. le D' Heylaerts. M. Heylaerts, après les inondations, a chez lui une cuve à lessiver, où il fait verser par sacs les detritus recueillis au moment où les eaux commencent à bais- ser. Sur la cuve, il étend une toile d’un tissu serré, qui est fixée circulairement par une bonne ligature mouillée. Les insectes, qui se trouvent souvent en quantités incroyables dans lesdébris charriés par l’eau, se ranimant, cherchent à s'évader et viennent tapisser XII la face interne de Îa toile qui couvre la cuve. On n’a qu’à les racler doucement dans un flacon de chasse. Les Anacæna, les Laccobius, les Zimnebius, les Chetarthria, etce., foisonnent dans ces récoltes. Remarquez encore que, par ces divers procédés de chasse, les insectes seront obtenus en général vivants, ce qui permettra, si on le désire, de poursuivre leur observation, en les conservant dans un aquarium. Après avoir récolté, il faut utiliser sa récolte. Ici commence une difficulté à mon sens plus grande que celles que présente la chasse. La préparation des petits Palpicornes demande beaucoup de soin et de patience. Il ne s’agit pas de coller brutalement, comme on le fait trop généralement, ces micro-coléo- ptères sur une languette de carton ou de papier. Les plus importants des caractères à employer dans leur détermination, sont ainsi cachés malheureusement, car ces caractères résident dans la forme des parties du sternum et des carènes qui en occupent souvent le centre. Souvent aussi il faut pouvoir compter les segments abdomi- naux et étudier les premiers de ces segments. Bref, le mieux est de piquer ces insectes et, pour les plus petits d’entre eux, d'employer le fil d'argent et la moëlle d’Artemisia, d'Helianthus ou de Sureau. On peut aussi coller deux exemplaires, l’un sur le ventre et l’autre sur le dos; mais alors il faut s’assurer d’abord que les deux sont bien de la même espèce, et je dois prévenir que c’est souvent bien difficile. Enfin on peut coller l’insecte, soit par le bord latéral, soit par l'extrémité de l’abdomen; dans ce cas, on aura soin, pour le mieux fixer, de se servir de laque blanche dissoute dans l’alcool et non de gomme à l’eau ou de colle liquide. | Bibliographie. — Il sera sans doute agréable à nos jeunes collègues que je leur indique les ouvrages qui pourront leur être utiles, s’ils se décident à s'occuper d’une étude, difficile sans doute, mais agréable aux laborieux, en raison même de la difficulté et du champ peu exploré qu’elle leur ouvrira. Comme ouvrages généraux, nous aurions d’abord à citer les Pal- picornes de France de Mulsant, 1re édit. (1844), mais cet ouvrage, excellent alors, n’est plus à la hauteur des connaissances actuelles et c'est à une nouvelle édition de ces Palpicornes de France, publiée par M. CI. Rey dans les Annales de la Société Linnéenne de Lyon, en 1884 et 1885, qu’il faut avoir recours. Les Palpicornes de Mul- sant n’en restent pas moins un fort bon livre, utile à consulter, ainsi que ce qui à été dit de cette famille par Erichson (Æ&fer der Mark PBrandenburg, I), par Bach (XGferfauna für Nord- und Mittel- Deutschland) et par Redtenbacher (auna austriaca). Dans ses Skandinaviens Coleoptera, M. C. G. Thomson a fort bien étudié les Palpicornes (Tome I, II, IX et X); mais cet ouvrage, XIII qui traite d’une faune tres-septentrionale, est moins utilement appli- cable à la nôtre. Il n’en est pas de même de la Faune des Coléoptères du Bassin de la Seine, par M. Bedel, dont les Palpicornes (Tome I) seront d’une étude profitable. Comme Mulsant, la Faune entomologique de MM. Fairmaire et Laboulbène n’est plus précisément à la hauteur de la science actuelle des Palpicornes, Dans le tome XX de l’ Abeille, M. de Marseul a rendu le service de compiler avec soin des descriptions éparses dans un grand nombre d'ouvrages. Pour être complètement renseigné, celui qui étudiera les petits Palpicornes aquatiques, devra s’adresser surtout et plus encore à des révisions monographiques de genres, dont voici les plus importantes : Kiesenwetter. Monographie des Zydræna (Linnæa entomolo- gica, IV). Waterhouse père. Wonographia Hydrænarum Angliæ (Ento- mological Magazine, 1). Sharp. Revision des Anacæna (Ent. Monthly Magaz., VI). Kiesenwetter. Révision des Anacæna (Berlin. Entom. Zeütschr. 1875). Sharp. Révision des Zaccobius d'Angleterre (Ænt. Monthly Mag. XXI). Rottenberg. Révision des Zaccobius d'Europe (Perl. Ent. Z. X VIIT). Gerhardt. Révision des Zimnebius (Berl. Ent. Zeischr. X), et une nouvelle révision du même genre (Ibid. XX). Schwarz. Révision du genre PAilydrus (Zeitschr. für Entom. de Breslau, 1872). Von Heyden. Révision du genre Pilydrus et révision du genre Ielochares (Deutsch. Entom. Z. 1875). Des Gozis. Tableau synoptique des PAilydrus de France (Feuille des Jeunes Naturalistes, X). Baudi. Révision des Zimnebius (Bull. Soc. Ent. Lial. IV). Et, pour finir, une série d’études synoptiques, que fait actuelle- ment paraître M. Kuwert, un spécialiste qui s’est récemment voué à l'examen de cette famille hérissée de difticultés nombreuses. Ont paru : les ÆZelophorus (Wiener Entom. Zeitschr. 1885 et 1886), les Ochthebius (Deutsch. Ent. Zeit. 1887), les Zydrochus (Ib. 1887), les Zydrena (Ib. 1888), les Plilydrus (Ib. 1888), les Berosus (Ib. 1888). Les collections du Musée ayant été communi- quées à M. Kuwert, renferment de nombreux exemplaires comparés par lui à ses types. XIV ANNOTATIONS AUX LISTES DE COLÉOPTÈRES CARNASSIERS ET LAMELLICORNES INDIGÈNES. Deux espèces déjà signalées pour la partie de la province de Liège, située sur la rive droite de la Meuse, me sont indiquées par M. Tschoffen comme capturées également sur la rive gauche : le Rhantus pulverosus, pris par lui à l’île Monsin, à Herstal, et le Caccobius Schreberi, pris autrefois à Flémalle, par M. Miedel. Le Bembidium decorum, pris par M. E. Bertrand à Marche-les- Dames est à ajouter aux Carabiques de la partie septentrionale de la province de Namur. Nos collègues, MM. de Moffarts, me signalent un certain nombre de captures intéressantes : Carabus intricatus, à Targnon, près Stoumont; Carabus auronitens et Cychrus rostratus, au Hockay; Calosoma sycophanta et Cetonia ænea, au Sartilman; Odontæus mobilicornis, à Baugnée près Tavier; Sphodrus leucophthalmus, à Liège et à Verviers, dans des caves. Ils ont pris à Strée le Spercheus emarginatus. M. le baron Paul de Moffarts, leur cousin, a pris, m’eécrivent-ils, l’été dernier, en juin ou juillet, dans l’étang d’Engelof près Hasselt, une femelle du Dytiscus latissimus. L’exemplaire, dont on me garantit l’exacte détermination d’ailleurs, me sera soumis dans quelques jours. Le même a pris Le Copris lunaris à Nieuwenhove, près St-Trond. — Le bibliothécaire rappelle qu'aux termes du reglement, tous les livres en prêt doivent rentrer à la bibliothèque pour le recense- ment annuel. Il prie instamment les détenteurs d'ouvrages, notam- ment les membres de la province, à les renvoyer au plus tôt. — La séance est levée à 8 3/4 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. — #04 — SÉRIE III. — N° 109. Assemblée mensuelle du 2 février 1889. PRÉSIDENCE DE M. JACOBS. Présents : MM. Bergé, Bertrand, Carton de Wiart, Coucke, Delafontaine, Demoor, Duvivier, Engels, Fologne, Giron, Lameere, Remy, de Sélys-Lonchamps, Tosquinet, Van Nerom et Kerremans, secrétaire. — La séance est ouverte à 8 heures. — Le procès verbal de la séance du 5 janvier dernier est approuvé. — Le Président fait part à la société de la perte d’un de nos membres effectifs, M. J. Ch. Puls, dédédé à Gand le 13 janvier dernier. Il était membre de la Société Entomologique de France et de celle de Berlin. Nous lui devons, dans nos publications, diverses notices sur les Hyménopteres, entre autres : 1° Sur l’Ævania laevigata. 2° Note sur quelques fourmis cosmopolites. 3 Hyménoptères sortis de coquilles de l’ÆZilex nemoralis. 4° Liste des Tenthrédines recueillies à Vieilsalm par MM. Sau- veur, Weyers et Van Volxem. 5° Sur le Wonomorium Pharaonis. 6° Note sur les Hyménoptères rapportés des provinces occiden- tales de la Transcaucasie par. M. Théophile Deyrolle. Il avait fait paraître dans les Af/i della Societa Ztaliana di Scienza Naturali, t. XI, une notice sur quelques insectes hymeénoptères recueillis par Strobel dans la République Argentine. Ses goûts pour l'entomologie lui avaient fait acquérir la collection de Diptères de Ruttze. Il en publia le catalogue dans le Zerliner entomologische Zeitschrift, 1864. Membre de plusieurs sociétés savantes, Puls était un bibliophile remarquable; il possédait pour l’entomologie une vaste bibliothèque, qu’il cherchait à avoir la plus complète possible, et jusque dans les ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE T, XXXIII, b XVI derniers moments de son existence, rien ne lui coûtait pour l’augmenter. Il est regrettable qu’un trésor bibliographique ainsi précieux pour les études entomologiques, soit destiné à être livré aux enchères publiques, et que sont patient et savant possesseur n’ait pas songe à perpétuer son nom par la donation de ces richesses à une bibliotheque publique. — Le Président se fait un plaisir d'annoncer à la Société que notre collègue M. Proost, inspecteur-général de l’agriculture, vient d'être promu chevalier de la Légion d'honneur. — Le Président annonce que le Conseil a recu les démissions de M': Bertrand, membre effectif et de M. Schamberger, membre associé. Correspondance. — La parole est donnée au secrétaire pour la lecture de la cor- respondance. M. Brongniart adresse la lettre suivante : Monsieur le secrétaire, Je lis dans le discours très intéressant de M. Tosquinet (page CVI du Compte rendu de la Soc. Ent. Belge, n° 107) une phrase qui m'étonne un peu dans la bouche d’un entomologiste. M. le President parlant des Phyllies dit que « ce sont des Orthop- tères du genre Phyllium assez voisins des Mantes. » Je trouve que les Phyllies n’ont pas plus de rapport avec les Mantes qu'avec les Sauterelles. Les Phyllies et les Mantes sont des Orthoptères voilà tout; la couleur verte seule les rapproche. Mais tandis que chez les A/antes la couleur vertee est due à un pigment que je n'ai pas pu analyser, chez les Phyllies la couleur verte est due à une substance qui est presque identique à la chlorophylle, comme j'ai pà m'en convaincre avec mon ami Henri Becquerel à l’aide de l’analyse spectrale. M. Tosquinet ajoute qu’on a plusieurs fois importé en Europe des Phyllies. Il cite diverses villes. Il ne dit pas que j'ai élevé la Phyllie belle feuille (Pyllium pulcherfolium), dans les serres du Muséum (Bull. Soc. Entom. Fr., séance du 11 mai 1887). J'en ai élevé plus de 200. Ce qu’il ne peut dire, parce que je ne l’ai pas encore publié, c’est que j’en ai élevé au moins 20 complètement, c’est à dire, depuis l’œuf jusqu’à l'œuf. Il y a eu accouplement et ponte. J'ai suivi donc le développement de ces curieux Orthopteres et j'ai fait leur anatomie complète que je me propose de publier sous peu. Je serai bien aise de voir figurer cette réclamation dans les comptes-rendus, XVII Rapport sur une présentation de Mémoire, M. Tosquinet donne lecture de son rapport sur la Wonographie des espèces européennes et des contrées limitrophes du genre Tipnra Fabr., par M. H. Tournier, de Genève. M. Jacobs, second rappor- teur, se ralliant aux conclusions de M. Tosquinet, l’Assemblée décide qu’il y a lieu d’accepter le mémoire pour les Annales. Lectures et communications. Le secrétaire donne lecture de la notice qui suit : NOTES RECTIFICATIVES, par le R. P. Fr. Marie-Joseph Belon, des Frères Prêcheurs. 1° Dans la séanee du 1° décembre dernier, j’ai présenté à la Société entomologique de Belgique, la description d’une espèce de Dasycerus provenant de Californie. A cette occasion, jai passé en revue les formes européennes connues jusqu'ici, et j'ai proposé un tableau dichotomique, à l’aide duquel la détermination sera facilitée. Mais il paraît que j'ai commis une grave erreur, en affirmant qu'aucune espèce exotique de ce genre n’avait été publiée. Un de nos savants collègues, M. le D' E. Bergroth, de Forssa (Finlande), a eu l’obligeance de m’en avertir; je tiens à lui adresser ici l'expression de mes meilleurs remerciements. En effet, dans le X° volume des Zransactions of the American entomological Society [1882 p. 117 et pl. IV. fig. 11-12], le D' Horn a décrit et figuré deux espèces découvertes presque simultanément sur les deux versants du continent américain, savoir : D. carolinensis, de Morganton (Caroline du nord), et D. angulicollis de Californie. Ce mémoire m'avait complètement échappé, lorsque, en 1886, je rédigeai ma Liste des Lathridides décrits postérieurement au cata- loque de Munich, dans laquelle par conséquent je n’ai mentionné ni les deux insectes que je viens de nommer, ni un genre nouveau de la même famille. Voici leur énumération à titre de supplément. Dasycerus BRoNG. Angulicollis Horn, Trans. Am. ent. Soc. X (1882), p. 117, pl. IV, fig. 12, (California). Carolinensis Horn, (loc. cit.) p. 117, pl. IV, fig. 11, (Carolina). Monœdus Horn). Trans. Amer. entom. Soc. X (1882), p. 116. Guttatus Horn, loc. cit. p. 116, pl. IV, fig. 10 (Florida). (1)L'auteur n'indique pas l’étymologie du nom générique ; je suppose qu'ila voulu indiquer le renflement du premier article des tarses, ou bien celui du dernier article antennaire qui semble constituer à lui seul une tres faible massue [wovos, dr005]- — La place du genre paraît être dans la tribu des Lathridiini, entre les Metophthalmus et les Langelandia. XVIII Après avoir réparé mon oubli et la regrettable méprise qui en a été la conséquence, il me reste à élucider la question de savoir si mon D. Grouvellei fait double emploi avec le D. angulicoilis Horn. Au premier abord, j'incline à le penser : les termes de la diagnose aussi bien que la figure peuvent à la rigueur s'appliquer suffisam- ment à mon insecte, qui du reste provient de la même région. Je suis très frappé surtout de la concordance d’un caractère par lequel il se distingue de toutes les autres formes, je veux dire la ponctua- tion tri-sériée des intervalles élytraux. Cette particularité, que j'ai mentionnée expressément au tableau, a été omise dans ma descrip- tion latine, où il faut l’insérer ainsi, après les mots : « angulum suturalem attingente; intervallis triseriatim punctatis. » Cependant certaines différences de détail me font hésiter jusqu’à plus ample informé. En effet : Le je n’aperçois pas sur la tête les granulations en lignes, dont parle le D' Horn, ni l’espace lisse au dessus de l'insertion antennaire; les yeux ne présentent pas non plus l’aspect que leur donne la figure; -- 2° le corselet, bien que légèrement avancé au milieu, ne paraît pas émarginé en dedans des angles antérieurs, comme il est dit dans la diagnose et comme le dessin l’indique ; l’angle basilaire ne rencontre pas la marge antérieure des élytres entre la 1° et la 2° côtes, mais après la 2e côte et presque au début de la 3°; le dessin des carènes ne semble pas tout-à-fait identique, et je distingue en outre, entre les côtes discales, un sillon médian qui se bifurque antérieurement en Y, ses deux bran- ches accompagnant la partie interne des côtes ; — 3° la côte suturale n’est pas distincte (le D° Horn dit : « suture slighthy elevated »), et la marge latérale des étuis est explanée membraneuse, au lieu d’être ciliée ainsi que le dessinateur l’a représentée. Quant au D. carolinensis, il se sépare au premier coup d'œil de son congénère américain par la forme et la sculpture du corselet, ainsi que par la ponctuation bisériée des intervalles élytraux ; à en juger par la figure, les épaules sont aussi plus arrondies, et les étuis for- ment un ovale plus parfait. Ce dernier caractère l’éloigne des espèces européennes de la 2° section, chez lesquelles l'angle huméral est bien marqué. Les termes de la diagnose et la figure me font pre- sumer qu’il se range auprès des D. elongalus Reitt. et jonicus Reitt.; mais je ne suis pas en mesure de préciser les caractères par lesquels on le discernera sûrement de ceux-ci. Je ferai seulement remarquer que la figure contredit la description sur un point : la base du corselet est représentée plus large que le sommet, tandis que le texte porte : « apex wider than base ». 2° Dans la Revue française d’entomologie (Caen, 1887, p. 222) j'ai rapporté au Zathr. sculptilis Lec. un insecte provenant d’Ade- laïde (Australie). Cependant j'exprimais des doutes à cet égard, et XIX je proposais le nom d’australicus pour le cas où mon interprétation serait erronée. Aujourd’hui je sais d’une manière certaine à quoi m'en tenir là-dessus. En parcourant (pour y chercher quelques renseignements) le volume de 1878 des Proceedings of the Ameri- can philosophical society, j'ai rencontré (p. 600) une note du D' Leconte, dans laquelle il est dit expressément : « In Z. sculp- tilis, only two joints of the antennae form the club, » Cette déclaration supplée au silence de la description primitive, qui était muette sur la composition de la massue antennaire. De ce chef, il n’est plus possible d'identifier avec le type américain mon espèce australienne, dont la massue est nettement tri-articulée, bien que par ses autres caractères elle appartienne manifestement au sous- genre Coninomus. Elle devra donc désormais s’appeler Z. austra- licus Belon. — M. Tournier, de Genève, adresse les communications sui- vantes : TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES DU GENRE TIPHIA, Far. Femelles (1). Ailes complètes, entières. Cellule radiale des ailes antérieures toujours ouverte, au moins en grande partie à l'extrémité. A. Premier segment de l’abdomen offrant à sa partie supérieure, vers le milieu environ de sa longueur, une carène transver- sale lisse. Il semble à l’œil, que la surface du segment, est refoulée de l'avant à l’arrière pour former cette carène ou mieux, cet empätement transversal. I. Ailes très foncées, d’un brun noirâtre avec un reflet violet; nervures presque noires. T. Olcesei, TourN. Andalousie, Tanger. II. Ailes un peu enfumées ; mais jamais noires brunes ou vio- lacées, nervures noirâtres. a. Métanotum offrant sur le disque, trois carènes longitu- dinales mal définies, mal limitées, au moins pour deux d’entre elles ; la médiane seule est régulière et atteint presque le bord postérieur du segment. T. Morio FABR. Suisse, France, Allemagne, Italie. (1) Pour faciliter l’étude de ces insectes, je donne séparément, un tableau pour les © et un pour les œ XX b. Métanotum offrant sur le disque trois carènes longitu- dinales, bien régulières, bien distinctes; les latérales courbées et assez rapprochées postérieurement, pour ne laisser entre elles à ce point, qu’un espace équivalant à la moitié de celui qui existe à leur partie antérieure. T. Beckeri Tour. Sarepta, Astrakan. III. Aïles hyalines, légèrement teintées de jaune, nervures rouge rouille clair, stigma brun foncé. T. fulvipennis Smirx. Italie, Albanie, Serbie. B. Premier segment de l'abdomen, sans carène ni empâtement transversal à sa partie supérieure. I. Pattes intermédiaires et postérieures, rouge de rouille; ou au moins les cuisses postérieures de cette couleur. a. Ailes hyalines, ou très faiblement enfumées. «, Nervures des ailes et stigma noires, ou d’un brun foncé. 1. Tête fortement, grossièrement et densément ponc- tuée. —+- Métanotum mat, régulièrement et assez fortement chagriné coriacé, surtout entre les carènes longitudinales qu’il offre sur le disque. T. femorata, FABR. Suisse, France, Allemagne, Italie. ++ Métanotum un peu brillant, très faiblement et finement chagriné; sa surface laisse voir quelques points épars, surtout de chaque côté des trois carènes médianes. T. semipolita, TouRN. Hongrie. 2. Tôte brillante, lisse, presque sans ponctuation ; n'offrant que quelques rares points épars, très fins, invisibles à l’œil nu. T. laeviceps, Tour. Peney près Génève, Suisse. GB. Nervures des ailes et stigma d’un jaune roussâtre. Tête assez fortement, mais pas très densément ponctuée. T. Sareptana ToURN. Sarepta, Astrakan. b. Ailes enfumées. T'. Austriaca TourN. Variété de femorata FABR? Autriche méridionale, XXI II. Pattes intermédiaires et postérieures noires, ou parfois d'un noir brun; jamais en partie ou entièrement rouge rouille. a. Écaillettes des ailes rouges ou ferrugineuses. T'. polita Cosra. Italie méridionale, Peney près Genève, Mendrizio, b. Écailettes des ailes noires. «. Cellule radiale, entièrement ouverte à son extrémité. T. ruficornis Spin. Italie, France, Algérie, Allemagne, BG. Cellule radiale en partie fermée à son extrémité. T. minuta, VAN. D. LiNp. Suisse, Angleterre, France, Belgique, Ailes incomplètes, rudimentaires. A. Pattes noires. I. Ponctuation très forte, très grosse, très serrée. T. Lethierryi Tour. Algérie, Bône, II. Ponctuation beaucoup moins forte, peu serrée. T. Putoni ToURN. Algérie, Bône. B. Pattes rouges. T. brevipennis Lucas. Algérie Mâles. Cellule radiale des ailes antérieures fermée à l'extrémité. A. Premier segment de l'abdomen offrant à sa partie supérieure, vers le milieu environ de sa longueur, une carène transver- sale lisse. Il semble à l’œil que la surface du segment est refoulée de l’avant à l’arrière, pour former cette carène ou mieux, cet empatement transversal. I. Pattes noires. a. Cellule radiale, moins allongée vers le bout de l’aile que la deuxième cubitale. «. Ailes très fortement enfumées. T. Olcesei, TourN. Andalousie, Tanger. B. Ailes hyalines. T, morio,FABR. Suisse, France, Allemagne, Italie, . Cellule radiale plus allongée vers le bout de l'aile que la deuxième cubitale. «. Deuxième segment abdominal deux fois aussi large qu’il est long. T. lativentris, Tours. Hongrie, XXII G. Deuxième segment abdominal une fois et demie aussi large qu’il est long. 1. Ailes hyalines; stigma au moins deux fois aussi long qu’il est large dans le milieu. T. rugosa ToURN. Peney près Genève. 2. Ailes enfumées; stigma large, arrondi, une fois et un quart seulement, aussi long qu’il est large dans le milieu. Taille petite. T. infima TouRN. Peney près Genève. IT. Pattes, au moins en partie rouge rouille. T. distincta Tour. Peney près Genève. B. Premier segment de l'abdomen sans carène ni empâtement transversal à sa partie supérieure. I. Pattes au moins en partie rouge rouille ou ferrugineuses. a. Cellule radiale plus allongée vers le bout de l’aile, que la deuxieme cubitale. Cuisses intermédiaires et postérieures, ou au moins ces dernières rouge rouille. T. femorata FABR. Angleterre, Suisse, France, Allemagne, Italie. b. Cellule radiale pas plus allongée vers le bout de l’aile que la deuxième cubitale. Toutes les cuisses noires ou d’un brun foncé; une partie des tibias rouge rouille ou ferrugineux. T. polita Cosra. Italie méridionale et Peney près Genève. II. Pattes noires, ou d’un brun foncé. æ, Cellule radiale plus allongée vers le bout de l’aile que la deuxième cubitale; ailes hyalines. T. femorata FaBr. Variélé Villosa FaBe. Peney près Genève, Martigny, Valais, B. Cellule radiale moins allongée vers le bout de l’aile que la deuxième cubitale ; ailes enfumées. T. Minuta Van D. Lin. Suisse, France, Belgique, Italie, Russie (1). OBSERVATION. Je n’ai pas pu comprendre, dans ce tableau, les Tiphia Major Mocsäry; T'iphia Caucasica Mocsäry, et Ziphia (1) Extrait de Mémoire précité,fprésenté pour les Annales, par M. Tournier. XXIII Algira Mocsäry ; ces espèces me sont restées inconnues en nature et par suite, je ne puis leur assigner une place certaine. Les caractères indiqués par l’auteur, ne sont pas suffisants pour cela. DEUX HYMÉNOPTÈRES NOUVEAUX, par H. Tournier de Genève. Pompilus bucephalus, nov. spec. — Long. 12 à 14 mill. — Noir, les deux premiers segments de l'abdomen brun foncé à leur base et même au delà du milieu. Ailes très fortement enfumées; à l’extrémité elles offrent une bande transversale plus foncée encore. Tête tres large, beaucoup plus large que le thorax, peu convexe; vue de face elle offre presque un disque par- fait, elle est légerement convexe entreles yeux; au dessus du chaperon, à partir du point d’in- sertion des antennes, il existe deux sillons obliques nettement définis, dans lesquels se repose le premier article de celles-ci; sur- face subtilement coriacée, mate. Chaperon , Tête et prothorax grand, subcarré, cachant totalement les man- vus de dessus. dibules, très lisse, brillant, ne montrant que quelques points très fins visibles seulement à l’aide d’un très fort grossissement. Anten- nes peu longues, à premier article un peu comprimé, deuxième petit, troisième aussi long que le premier mais beaucoup plus étroit, un peu plus long que le quatrième, celui-ei faible- Tarn e fee ment plus long que le cinquième, les suivants pompiLus BucEPHALuS. diminuant faiblement mais graduellement de longueur. Prothorax long, beaucoup plus étroit que la tête, subparallèle, bord postérieur régulièrement arqué, plat en dessus et marqué au milieu du bord antérieur d’une dépression longitudinale assez forte; métathorax glabre, subrégulièrement convexe, faible- ment concave postérieurement au milieu de la partie tombante, bord postérieur tranchant; tout le segment subtilement coriacé, mat. Abdomen mat; segment anal paré de quelques longs poils noirs. Pattes noires, fortes, tarses antérieurs non pectinés; tibias posté- rieurs munis de quelques courtes épines, moins longs que les deux premiers articles du tarse de la même patte. Troisième cellule cubitale un peu plus courte que la deuxième, fermée à son sommet, Tanger. Q XXIV Par sa tête peu convexe, peu épaisse, son prothorax long, cette espèce rappelle un peu l’Aporus bicolor ; par son chaperon plat, très grand, qui couvre entièrement les mandibules et par son prothorax long, elle offre en grande partie les caractère, que le général Radosz- kowski donne pour son genre Pseudo/ferreola (), mais la forme du métathorax l’en éloigne; ici ce segment a évidemment la structure voulue pour le genre Pompilus. Wesmaelinius Costae, nov. spec. — Long 10 à 12 mill. — Noir. G prothorax rouge; éperons des tibias intermédiaires et postérieurs très longs, les antérieurs moins longs que ceux-ci, tous d’un blanc sale un peu brunâtre à la base; premier et deuxième segment de l'abdomen ornés au bord postérieur d’une bande très étroite de poils fins d’un blanc grisâtre. © prothorax et métathorax rouges; éperons des tibias beaucoup plus courts que chez le &\, noirs ou bruns très foncé; segments de l’abdomen entièrement noirs. G'Q ailes très fortement enfumées presque noires. Syracuse. Cette remarquable espèce a été capturée par M. Frey-Gessner de Genève; je me fais un devoir de la dédier au savant professeur A. Costa de Naples. — Le remarquable discours prononcé en assemblée générale du 26 décembre 1888, par M. le Président de la Société, m'a remis en mémoire une petite expérience que je fis en 1872. M'occupant alors activement des Coléoptères du genre Tychius, je remarquai que le 7ychius Méliloti Steph., était recouvert d’une squamosité, tantôt blanche, tantôt jaune; en observant attentive- ment ce fait, je ne tardai pas à reconnaître que sur les mélilots à fleurs blanches se trouvaient presque exclusivement des Tychius à squamosité d’un blanc grisâtre et sur les mélilots à fleurs jaunes, des exemplaires de ces mêmes insectes à squamosité jaune. Malgré un examen minutieux, je ne trouvai aucun caractère propre à séparer ces deux variétés ; je dois donc en conclure que ces insectes avaient la singulière faculté de prendre la couleur des fleurs de la plante sur laquelle ils étaient appelés à vivre. Je résolus de me rendre un compte exact de ce fait. Je choisis, dans des lieux différents, de fortes plantes de mélilots à fleurs blanches et à fleurs jaunes; puis à l’aide d’une nappe sur la- quelle je secouai fortement les plantes, je recueillis les insectes qui se trouvaient sur chacune d’elles; je croisai ensuite mes Tychius, je (1) Raposzxowski. Révision des armures copulatrices des mâles de la famille des Pompi idae, avec 4 planches, 1888, p. 16 (tiré à part). XXV mis ceux à livrée jaune sur la plante de mélilot à fleurs blanches et ceux à livrée blanche sur la plante de mélilot à fleurs jaunes; j'abandonnai ces insectes à leur sort me promettant bien de les visiter de temps à autre, je restai environ un mois sans aller voir mes bestioles, je les avais presque oubliées. Lorsque je secouai du nouveau les Tychius sur ma toile, je trou- vai pour la plus grande partie, des Tychius à vestiture blanche sur les mélilots blancs et d’autres à squamosité jaune sur les mélilots jaunes; trente trois jours avaient sufli pour opérer ce revirement dans la couleur de mes insectes, certains que j'étais qu’ils n’avaient pu regagner ni les uns ni les autres les plantes d’où ils avaient été déplacés. — Cette dernière note donne lieu à un échange d’observations entre divers membres de la Société. Les questions qu’elle soulève resteront à l'étude et donneront probablement lieu à diverses discussions. — M. Heylaerts, de Bréda, adresse les communications qui suivent : 1. Suana Riemsdyki m. Une espèce nouvelle du genre S'uana Walk; par F J. M. Heylaerts. Mâle. Brun rougeâtre; la tête couverte en dessus et en dessous de poils roux, comme le collier et le thorax; les antennes bipectinées, assez courtes, portent à la racine une touffe de poils, qui couvre la partie supérieure de l’œil, les barbes diminuent en longueur déjà à partir du 7° article : hampe et barbes sont d’un jaune blanchûtre; les palpes sont larges et courts, les poils qui les couvrent sont d’un brun noirâtre. Le thorax est très fortement bâti et l’abdomen, dont les poils sont moins rougeûtres, est tres long, dépasse de beaucoup l'angle anal des ailes postérieures et porte une touffe anale assez longue. Les pattes sont courtes et fortes, les trochanters, cuisses et tibias très velus; les tarses sont annelés de blanc. Les aïles antérieures sont très allongées, mais assez étroites; leur bord antérieur est presque droit, à apeæ peu prononcé, le bord externe est très obli- que, de sorte que le bord interne ne mesure que le 2/3 de l’anté- rieur; en outre, l’angle externe est complètement effacé. La côte est d’un gris assez clair, le reste de l’aile a la couleur du thorax; une double ligne basale et trois lignes transversales sur le disque sont brunâtres; les deux premières sont presque droites, la troisième plus oblique et les deux dernières ondulées. Entre la 3° et la 4° la couleur du fond disparaît pour faire place à un teint plus clair à reflet violâtre. Entre la racine de l’aile et la 1° ligne basale, presqu’au milieu, se trouve un gros point ochracé, borde de brun, XXVI et une série de trois croissants de la même couleur sont placés en ligne oblique entre l’apex et la 5° ligne transversale. Les ailes pos- térieures sont relativement courtes à bords arrondis, mais ayant l'angle anal très prononcé. La frange est courte, concolore et luisante. Envergure : 72 mm. Longueur du corps, avec la touffe anale, 45 mm. Femelle. Beaucoup plus grande et d’un brun beaucoup plus clair; la tête, relativement très petite, porte des antennes courtes, à dentelures seulement visibles au moyen d’une loupe, blanches et pourvues aussi d’une touffe de poils gris. Les palpes sont plus longs, bruns et à sommet gris, le premier et le second article divi- sés par une ligne blanchâtre. Le thorax est jaune-rougeätre ainsi que le collier et l’abdomen très long et tres fort. Une large tache, couleur de lait, se trouve entre la partie postérieure des ptérygodes et le 2*anneau abdominal. L’oviducte est parfaitement visible à l'extérieur. Les pattes sont courtes et fortes, tres velues et à tarses annelés de blanc. Les ailes antérieures sont très allongées, mais plus larges que celles du mâle. Leur bord antérieur est recourbé à apex très aigu, l’externe est oblique et l’interne à angle effacé, tres court. La couleur du fond est un ombre tres clair; les 5 lignes sont toutes ondulées, entre la 3° et la 4e la couleur est blanchâtre et glacée. De la même couleur est aussi toute la partie de l'aile, qui s’étend de la 5e ligne jusqu’au bord externe, la partie apicale exceptée. A la racine de l’aile se trouve une grosse touffe de poiles blancs et la ligne de croissants ochracés du mâle est remplacée ici par des taches irrégulières blanchatres. Les ailes postérieures sont, comme tout le dessous, d’une couleur d'ombre assez claire et leur bords sont aussi arrondis, mais à apex et à angle anal tres visibles. L’envergure est 140 mm. La longueur du corps est de 60 mm. La chrysalide de la © est d’un noir luisant et a une longueur de 70 mm. Le cocon, entièrement d’une soie blanche, a une longueur de 130 à 150 mm. C’est M. le docteur Van Riemsdyk, qui a découvert notre superbe et gigantesque espèce dans les environs de Fort de Kock. (Ile de Sumatra), Il à fait l'éducation des chenilles, malheureusement pas décrites. Des insectes parfaits j’ai pu examiner 3 GG et3 O9. Je dois à sa libéralite le beau couple, que je viens de décrire, et c’est à lui que je l’ai dédié. 2. Nyctemera Ludekingi v. Voll. in litt. par F. J. M. Heylaerts. XXVII Depuis bien longtemps existe dans le musée de Leyde, un spéci- men assez fruste d’une Vyclemera,nommé par le regretté D'Snellen van Vollenhoven, mais nullement décrite. L’exemplaire en question porte l'étiquette « Sumatra » M. le Dr Van Riemsdijk a capturé près de Fort de Kock quelques mâles ; j’en ai deux, parfaitement semblables à examiner. En voici la description. Mâle. Corps jaune d'ocre, ailes blanches. Tête petite jaune ochracé; le front porte une strie noire, l’occiput un gros point noir; les antennes sont bipectinées et noires aussi; les palpes sont ochraces, leur 3° article est aigu et noir. — Le collier a la couleur du corps et a deux taches noires en dessus. — Le thorax a une strie longitudinale noire entre les péerygodes, qui sont noires et liserées de jaune; une grosse tâche noire couvre le scutellum; le dessous est à tacheté de noir. — L’abdomen, dont le premier segment porte trois gros points noirs en dessus, a les autres segments striés transversalement de cette couleur. De chaque côté s’étend un rang de gros points noirs et, en dessous, il y en a deux rangs, mais ici les points sont beaucoup plus gros. Les ailes antérieures sont assez larges, la côte est peu recour- bée, le bord externe un peu convexe et l’interne droit. Sur le fond blanc, on remarque la côte entièrement noire, plus largement en dessous, la moitié basale de la cellule, une strie sous l’origine de la médiane, et deux stries longeant Ia, qui reste blanche, toutes noires; sur le disque une grosse bande noire en zic-zac très- anguleuse, qui, naissant vers le quart basal de la côte, longe la sous costale, descend et longe l’une après l’autre la disco-cel- lulaire et la partie antérieure de la médiane, puis couvre 2 et se recourbe ensuite pour se terminer en pointe sur la moitie de 1. Une demi-bande, noire aussi et ne descendant que vers 5, s’anasto- mose avec la précitée et communique avec la bande marginale irré- gulière noire et dentée intérieurement. Celle-ci est le plus large entre 3 et 4. En dessous les dessins sont plus larges. —- La frange est grise noirâtre, blanche à l’angle externe. Les ailes postérieures ont le bord antérieur presque droit, l’apex effacé, l'externe arrondi et l’interne droit. Sur le fond blanc se détachent sur le disque quatre tâches noires de forment irrégu- lière, l’avant dernière en forme de chevron, la quatrième, la plus petite, est un gros point. La bande marginale noire, très dentée intérieurement, est le plus large entre 5 et 6, les dents s’allongent surtout sur 2, 3 et 4. La frange est entièrement blanche. 3. Monsieur le Dr O. Staudinger vient de m'envoyer à l’étude XXVIIL quelques Psychides capturées par lui-même en Algerie. (Lambessa.) Parmi celles-ci j’ai trouvé : 1° 2 Sc de l’Amicta lutea Stgr.var. Schahkuhensis m., « Mém. sur les Lépid. » par N. M. Romanoff, p. 178, pl. IX, fig. 3. 29 2 O9, (??) appartenant à cette espèce, avec leurs fourreaux, qui ressemblent complètement à ceux de l’À. febretta Boy. de Fonsc. La femelle diffère beaucoup de celle de la dernière espèce, car elle est noire, est couverte de poils blonds assez longs, surtout les par- ties thoraciques et les deux derniers segments abdominaux. Puissent nos collègues en Algérie éclaircir ce mystère! 3° Deux GG d’une var. de l’A. febretta, Boyer de Fonsc. Cette var. se distingue du type par sa coupe plus grêle et parce que ses ailes postérieures n’ont que 7 nervures au lieu de huit. Je la nomme var. Lambessa. m. — M. Preud'homme de Bore, qui s'excuse de ne pouvoir assister à la séance, adresse la note qui suit : Avoir à ajouter une espèce à la liste de nos Carabiques indigènes, et, qui plus est, à celle de nos Carabus, est devenu un fait bien exceptionnel. Le C'arabus glabratus avait bien été autrefois vague- ment cité comme belge mais, de même que pour le C. nodulosus, que nous retrouverons peut-être quelque jour aussi, aucune indication de capture bien authentique n’avait été publiée, de telle sorte que, ni Mathieu, ni Putzeys ne l’avaient compris dans leurs listes, et j'avais suivi leur exemple. Il vient de m’en être communiqué par notre jeune collegue, M. Rousseau, un exemplaire pris dans le nord de la province de Luxembourg, entre Marche et Barvaux, par M. Collin, de Marche. M. Rousseau a capturé à Uccle plusieurs exemplaires d’une fort intéressante et rare variété du Padister bipustulatus, la variète suturalis Stephens, chez qui la tache jaune commune du bout des elytres, a disparu, se réduisant à une mince raie saturale. M. Rousseau a pris à Tailfer, près Lustin, le Dromius quadrino- talus, qui sera ainsi à ajouter aux espèces de la rive droite de la province de Namur. Les Lamellicornes de la rive gauche (Entre-Sambre et Meuse) ont, de leur côté, à s’augmenter d’une espèce, le Sisyphus Schaferi, pris à Sommière, le 15 juin 1882, par M. Engels. Je viens de voir un Zudius ferrugineus, capturé par M. H. Clava- reau à Nil-St-Vincent (Brabant). — M. Bertrand, possesseur du Carabus glabratus et du Badis- ter suturalis mentionnés ci-dessus, confirme l’authenticité de ces captures et soumet les insectes à l'examen de l’Assemblée. — M. de Sélys Longchamps annonce que notre collège M. Dubois XXIX lui a signalé l’apparition de la Pieris rapæ, le 31 janvier dernier. — L'ordre du jour appelle ensuite en choix d’une localité pour l’excursion du dimanche 10 mars prochain. L'assemblée décide qu’elle aura lieu à Eppeghem. Départ (par la gare du Nord) à 7 h. 15 du matin. — La séance est levée à 9 heures. —RIÈRNLE 27 — SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. ———— HX— SÉRIE III. — N° 110. Assemblée mensuelle du 2 mars 1889. PRÉSIDENCE DE M. JACOBS. Présents : MM. Bergé, Bertrand, Coucke, Delafontaine, Demoor, Engels, Fologne, Lameere, Preudhomme de Borre, Rousseau, Stroobant, Tosquinet, Van Nerom et Kerremans, secrétaire. — La séance est ouverte à 8 1/1 heures. — Le procès-verbal de la séance du 2 février 1889 est approuvé après un échange d'observations au sujet de quelques fautes d’im- pression signalées dans le dernier bulletin. Le secrétaire, qui veut bien se charger de la correction des premières épreuves, déclare qu’il laisse aux auteurs la responsabilité des coquilles qui pourraient subsister après l’envoi de leur bon à tirer. — Le Président annonce la démission de M. Teirlinck, membre effectif. Par contre le Conseil a admis : En qualité de membres effectifs : MM. Seeldrayers, E., artiste peintre, rue du Marteau, 9, à Bruxelles, s'occupant de Coléoptères et Lépidopteres, présenté par MM. Preudhomme de Borre et Robbe, et Albarda, Herman, conseiller de préfecture de Frise, à Leeuwar- den (Pays-Bas), s’occupant de la Faune néerlandaise et particuliè- rement des Insectes Névroptères, présenté par MM. Éd. de Sélys- Longchamps etJacobs ; et en qualité de membre associé, M. Tschoffen, Maurice, étudiant à Liège, rue de l'Ouest, 32, s’occupant de Coléop- teres et présente par MM. Preudhomme de Borre et F. de Moffarts. Correspondance. — La « Magyarorsiägi Kürpategyesület » (Société Hongroise des Carpathes) demande à entrer en relations d'échange de publi- cations avec la Société. L'Assemblée décide que l’on s’informera si cette Sociète publie des travaux d'Entomologie. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE T, XXXIL, € Sex Lectures et communications. — M. L. Fairmaire, de Paris, adresse la notice qui suit : QueLques HÉTÉROMÈRES pe Minas-GERAES (BRÉSIL). Nosoderma Dormeanum. — Long. 12 à 14 mill. — Oblon- gum, sat parallelum, dorso planiusculum, fuseum, opacum, indu- mento terreno aut brunneo vestitum, tuberculis brunneo-velutinis ornatum; capite brevi, antice fere truncato, fronte plana, biim- pressa, lateribus paulo elevatis; antennis brevibus, medium protho- racis vix superantibus, articulis transversis, ultimo apice distincte spongioso et dilutiore; prothorace transverso, elytris angustiore, lateribus antice rotundatis et quadrilobatis (his lobis rubiginoso- tomentosis), postice leviter sinuatis, basi valde bisinuata, angulis sat productis, dorso valde asperulo-rugato, ad latera depresso, margine antico medio tuberculis 2 approximatis, sat elevatis, rubi- ginoso-tomentosis; scutello fere rotundato, rubiginoso-pubescente ; elvtris ad humeros valde angulatis, post medium attenuatis, apice sat rotundatis, dorso utrinque 4 seriatim tuberculatis, seriebus 2 primis et 4* laxe et minute tuberculatis, 2* basi tuberculo fusco- velutino ornata, 3* e tuberculis majoribus composita, cum 2* post medium tuberculo majore, et externa tuberculo minore, signatis, intervallis subtiliter coriaceis, primis plus minusve distincte bise- riatim punctatis; subtus fuscum, opacum, setulis ferrugineis parum dense vestitum, pedibus setulis pallidioribus dense vestitis, tibiis medio fusco late plagiatis. Ressemble un peu au jurcatum de Colombie par la forme du cor- selet, mais les élytres sont atténuées peu à peu, non dentelées sur les berds, leur extrémité est obtuse et les tubercules dorsaux sont bien plus nombreux, plus petits et disposés en lignes. Scotinus biplicatus. —Long. 22 mill. —Ovato-subquadratus, fuscus, pube rubiginosa dense vestitus, elytris ad scutellum utrinque macula brunneo-velutina sat minuta ornatis; capite paulo inæquali, summo breviter impresso, clypeo antice depresso, denudato, fere lævi, antennis brevibus, medium prothoracis haud attingentibus, articulo ultimo fere globoso, apice obtuso; prothorace elytris parum angustiore, longitudine plus duplo latiore, lateribus valde rotundato et intus sat late marginato, antice paulo angustiore, dorso medio leviter sulcato, ad angulos posticos impresso, margine postico ante angulos sinuato, his paulo retroversis; scutello minuto, breviter triangulari; elytris ad humeros sat rotundatis, lateribus vix arcuatis, apice obtusis, dorso planiusculis, sed postice sat fortiter declivibus, lateribus extus carinatis, parte reflexa paulo denudata, obsolete plicatula, disco levissime reticulato inæquali, basi breviter ac leviter XXXIII plicatulo, ante apicem sat fortiter transversim plicato; subtus fusco-niger, glabratus, subtiliter asperulus, pedibus piceis, aspe- rulis, rubiginoso-pubescentibus. Ressemble assez au S. guadricollis Eschs., mais le corps n’est pas atténué en avant, ni dilaté en arrière, le corselet est plus large, fortement arrondi sur les côtés et les élytres n’ont aucune côte. Scotinus parvicollis. — Larg. 11 mill. — Ovatus, postice ampliatus, convexus, brunneo-fuliginosus, opaculus, breviter seto- sulus, prothorace elytrisque tomento brunneo-velutino reticulatis ; capite punctato, antice truncato, inter antennis biimpresso, antennis pilosis, brevibus, prothorace tranverso, elytris paulo latiore, antice a medio tantum angustato, angulis anticis paulo lobato-productis, dorso valde convexo, antice declivi, margine postico ante angulos breviter sinuato, his retroversis, disco medio sulcatulo, lateribus reflexis ; scutello breviter triangulari; elytris post medium ampliatis, dorso postice sat fortiter declivibus, costa externa basi paulo elevata, postice gradatim obsolescente ; subtus subtiliter asperulus, pedibus rubiginoso-pubescentibus. Ressemble un peu pour la forme au S. plalynotus, mais bien plus petit, avec le corselet non élargi au milieu et les élytres sans côtes, revêtues d’un dessin reticule brun-velouté avec un vestige de côte veloutée de chaque côte de la base. Trichoton lapidicola. — Long. 7 mill. — 7. Cayennensi affine sed minus, magis oblongum, post medium attenuatum, prothorace angustiore, magis rugoso, antice paulo minus angustato, lateribus minus arcuatis, basi latius, antice angustius marginatis, margine postico medio arcuato, haud truncato, utrinque fortius sinuato, elytris longioribus, ante apicem tantum angustatis, inter- vallo 3° minus elevato. Plus petit et plus étroit que ses deux congénères, avec le corselet largement arrondi au milieu du bord postérieur, non tronqué, et fortement sinué de chaque côté, et les élytres ne se rétrécissant que bien après le milieu, ayant le 3° intervalle bien moins relevé. Répandu depuis le Vénezuéla jusqu’à la Plata. OSTORIUS, n. g. Corpus elongatum, parallelum, clypeus arcuatim emarginatus. Palpi maxillares articulo ultimo ovato, crasso. Pedes breves sat validi. Tibiæ anteriores apice haud dilatatæ, calcares sat parvi, acuti, tarsi posteriores articulo ultimo ceteris conjunctis æquali. Oculi parum convexi, sub angulos prothoracis paulo reconditi, fere bipartiti. Antennæ sat crassæ, apicem versus crassiores, articulis 4-10 sat transversis, ultimo rotundato. Prothorax subquadratus, XXXIV elytris haud angustior. Scutellum minutum, subrotundatum. Elytra parallela, costata, epipleuris mediocribus, integris. Prosternum inter coxas sat angustum, apice dilatatum et truncatum, meso- sternum obliquum, vix impressum, metasternum sat elongatum, apice sulcatum et incisum. Ce genre semble se rapprocher des Scleron, du moins pour le faciès, mais le dernier article des palpes maxillaires n’est nullement sécuriforme et sa place est pres des Zichenum. Il en diffère nota- blement par les yeux fortement entamés, les éperons terminaux bien distincts quoique petits, la saillie intercoxale plutôt triangu- laire, très arrondie à l'extrémité, l’angle apical des tibias nullement saillant. Il se rapproche aussi des Cestrinus par le chaperon qui est échancré en arc et peu profondement. O. multicostatus. — Long. 7 à 8 mill. — Oblongo-elongatus, parallelus, sat convexus, fusco-brunneus, indumento rubiginoso vestitus ; capite sat lato, inæquali, rugato, plicatulo, palpis ferrugi- neis; prothorace elytris haud angustiore, vix transverso, lateribus fere rectis, basi et antice vix arcuatis, basi fere recta, ante angulos vix sinuata, dorso irregulariter rugato-plicato, intervallis puncta- tis; scutello brevissime ovato, punctato; elytris apice angustatis et obtuse rotundatis, sutura parum elevata, utrinque costis 4 acutis, intervallis biseriatim crenatis, costula præscutellari suturam sat longe attingente, subtus nitidior, ferrugineo-pubescens, dense punc- tatus, prosterno dense aspero-rugosulo, tarsis subtus setosis. 1. Eutochia diaperoïides, Cast. Hist. Ins. II, 220 (U/oma.) — Long 9 mill. — Ovato-oblonga, nigra, nitida; capite lævi, summo obsolete transversim impresso, epistomate profunde impresso, labro, palpis antennisque ferrugineis, his articulis 4 penultimis transversis, ultimo fere rotundato; prothorace trans- verso, lateribus parum arcuatis, sed ad angulos anticos valde rotundatis, margine postico utrinque sinuato, angulis obtusis, dorso lævi; elytris medio leviter ampliatis, dorso fortiter punctato-striatis, striis apice tantum obsoletis, intervallis planiuseulis, haud distincte punctulatis; subtus lævis, prosterno lateribus subtiliter striolato, apice fortiter arcuato, processu intercoxali fere lævi; tibiis tar- sisque picels. 2. E. simillima. — Long 8 1/2 mill. — Præcedenti affinis, sed paulo minor et angustior, prothorace lateribus postice fere paral- lelis, angulis posticis rectis, margine postico utrinque fortius sinuato, disco subtiliter sat dense punctato, basi utrinque leviter impresso, elytris magis parallelis, epipleuris haud punctatis et tibiis anterioribus apice intus dilatatis et dense ferrugineo-pilosis. Cette espèce ressemble plus aux Æutochia déjà décrites qu’à XXXV la précédente dont elle diffère par le corselet à côtés presque parallèles en arrière avec les angles postérieurs droits, pointus et une petite impression de chaque côté de la base, et par les tibias antérieurs dilatés en dedans à l'extrémité. 3. E. rotundicollis. — Long. 11 mill. — Oblongo-ovata, pos- tice leviter ampliata et magis convexa, nigra, valde nitida; capite subtilissime punctulato, vertice et fronte obsolete biimpressis, epistomate valde declivi, profunde transversim impresso et utrin- que profondius foveato, labro producto, subtiliter punctato, oculis transversis; antennis ferrugineis, basi piceis, medium prothoracis vix superantibus; prothorace amplo, transverso, lateribus rotun- dato, margine postico utrinque sat fortiter sinuato, angulis posti- cis valde obtusis, dorso lævi, medio punctis 2 sat grossis impresso ; scutello sat minuto, triangulari, obtuso; elytris ovatis, medio ampliatis, apice obtuse rotundatis, dorso punctato-striatis, striis apice et extus obliteratis, intervallis planis, lævibus; subtus Iævis, prosterno apice compressiusculo elevato et obtuse angulato, abdomine subtilissime punctulato-strigosulo, processu intercoxali magis rugoso; tibiis anticis inermibus, tarsis subtus ferrugineo- pilosis. La forme courte et un peu convexe de cet insecte le fait ressembler à un Zabrus; il diffère de l’Z. diaperoides par sa taille plus forte, son corps plus large, son corselet plus arrondi sur les côtés, ses élytres moins fortement striées et ses antennes à derniers articles non transversaux; la saillie prosternale est aussi plus angulée et plus saillante. Nyctobates exarata. — Long. 12 1/2 à 14 mill. — Oblonga, convexa, nigra, nitida; capite subtilissime punctulato, inter antennas transversim impresso et utrinque subfoveolato; antennis sat gracilibus, medium prothoracis paulo superantibus, articulis 9 ultimis parum crassioribus; prothorace transverso, elytris valde angustiore, lateribus sat fortiter rotundato, antice angustiore, basi fortiter marginata, utrinque late sinuata, angulis acute rectis. dorso subtilissime, vix distincte punctulato, medio sulcatulo, inter- dum utrinque foveolato; scutello depresso, lævi, fere semi-circu- lari; elytris profunde punctato-striatis, striis crenatis, apice vix minus impressis, intervallis lævibus, convexis, striis 3% 6‘ apice conjunctis, 4* 5*1% apice interruptis, haud conjunctis; subtus lævis, prosterno inter coxas tristriato, abdomine basi obsolete striolato, tibiis vix sensim arcuatis. Pour la forme générale, cette espèce ressemble assez au W. im- pressa Fab., mais elle est plus petite, le corselet plus court, moins fortement sillonné au milieu, les côtés sont plus régulièrement XXXVI arrondis, non sinués à la base, l’écusson est plus arrondi, le pro- sternum un peu moins large et les tibias antérieurs sont à peu près droits. SOPHROBATES, n. g. Ce nouveau genre a la plus grande affinité avec les Vyctobates, mais il en diffère par les antennes plus courtes, à 2° article moins court, à 3° article plus court, la tête ayant en dessous un profond sillon transversal, le sous-menton échancré au milieu, le menton hexagonal presque droit en avant, le prosternum profondément sillonné, le mésosternum en angle obtus avec les bords relevés, le métasternum ayant en avant un profond sillon arqué avec le bord très relevé, la saillie intercoxale obtusément tronquée et fortement sillonnée de chaque côté, tous les tibias droits et la suture clypéale effacée au milieu. En outre les élytres sont élargies et plus convexes en arrière, arrondies aux épaules. S. Arcadii. — Long. 22 milll — Ovato-oblongus, postice ampliatus, sat convexus, niger, modice nitidus, subsericeus; capite lævi, antice fere truncato, sutura clypeali lateribus tantum distineta, antennis medium prothoracis haud superantibus, articu- lis 5 ultimis paulo crassioribus, ultimo obtuse ovato; prothorace transverso, elytris paulo angustiore, antice et basi æqualiter angu- stato, lateribus leviter rotundato, angulis anticis valde obtusis, subrotundatis, basi utrinque sat fortiter sinuata, marginata, angu- lis rectis, dorso lævi; scutello ogivali, lævi; elytris ad humeros rotundatis, postice gradatim leviter ampliatis, apice obtuse acumi- natis, dorso fortiter lineato-punctatis, lineis primis subtiliter punc- tatis, externis fere foveolatis; subtus lævis, prosterno apice deflexo et paulo dilatato, inter coxas sulcis 2 profundis apice in fovea conjunctis, mesosterno concavo, lateribus elevatis, obtuse angula- tis, metasterno antice medio tuberoso, apice arcuatim profunde sul- cato et marginato, pedibus nitidis, tibiis rectis, apice inermibus, tarsis subtus dense ferrugineo-tomentosis. Le faciès de cet insecte est celui d’un ÆZelops Valdani Luc., d'Algérie. Calophthalmus tenuicornis. — Long. 9 à 10 mill. — Elon- gatus, gracilis, sat convexus, brunneus, nitidus, subtiliter dense griseo-pubescens, elytris castaneis, minus pubescentibus, & vittula discoïdali, oblonga, macula media breviter transversa strigaque anteapicali prope suturum fuscis, © immaculatis, striga anteapicali vix distinguenda, subt.s fusca, nitida, pedibus antennis palpisque castaneo-rufescentibus; capite cum oculis prothorace paulo latiore, dense sat subtiliter punctato, oculis magnis, intus marginatis; XXXVII antennis gracilibus, basin prothoracis fere attingentibus, haud serratis, prothorace ovato-quadrato, latitudine paulo longiore, lateribus fere parallelis, elytris angustiore, dorso subtiliter densis- sime punctato, basi marginato, utrinque leviter sinuato, angulis posticis obtuse rectis, anticis fere rotundatis; scutello subrotundato, dense subtiliter punctulato; elytris elongatis, medio leviter amplia- tis, apice rotundatis, dorso dense subtiliter punctatis, basi leviter impressis, disco obsoletissime elevato-lineatis, ad suturam longe leviter impressis; subtus dense subtiliter punctulatus, subtiliter pubescens, pedibus brevibus sat gracilibus, tarsis posterioribus ceteris conjunctis longiore. Bien que cet insecte ait des antennes grêles, nullement en scie, il me paraît difficile de le séparer du genre Calophthalmus. L'espèce suivante, qui provient aussi du Brésil, se rapproche au contraire beaucoup du C. brasiliensis à raison de ses antennes, mais elle est plus grande et ses élytres présentent une tache noirâtre antéapi- cale comme dans l’espèce précédente. C. postsignatus. — Long. 12 mill. — Elongatus, convexus, postice paulo ampliatus, castaneus, nitidus, glaber, capite protho- raceque vix obscurioribus, elytris macula anteapicali prope suturam fusca signatis; capite subtilissime punctulato, antennis late serratis, fuscatis, basi castaneis, basin prothoracis haud attin- gentibus ; prothorace elytris angustiore, subquadrato, latitudine haud longiore, antice vix sensim attenuato, basi paulo latiore, bisinuato, marginato, angulis extus paulo acutis, dorso subtiliter dense punctulato, basi medio sat late impresso, elytris elongatis, post medium paulo ampliatis, vix perspicue punctulatis, basi impres- sis, vage castaneo-pallidiore lineatis; subtus vix perspicue dense punctulatus. — Brésil. Cette espèce ressemble beaucoup à la description et à la figure du C. mexicanus Thoms., mais sa coloration est différente, pré- sentant près de la suture, avant l'extrémité, deux taches noirâtres oblongues ; en outre le corselet présente une assez forte impression au milieu de la base. Les mêmes différences semblent séparer notre espèce du C. brasiliensis Th., mais la description de ce dernier est trop laconique pour qu’on puisse le reconnaître; la coloration d’ailleurs n’a aucune teinte métallique et présente sur les élytres des lignes d’un marron clair alternant avec d’autres lignes plus foncées, mais d’une manière peu tranchée. Goniodera novemecostata. — Long. 14 mill. — Oblonga, postice leviter ampliata, fuscopicea, subopaca, costis et plagulis elevatis nitidis; capite valde punctato-rugoso, vertice asperato, inter antennas transversim sat fortiter impresso; antennis crassius- XXX VII culis, apicem versus haud sensim incrassatis, articulo % ceteris paulo longiore; prothorace transverso, elytris angustiore, postice angustato, lateribus antice fortiter angulato, angulis anticis obtuse productis, dorso punctato-rugato, dorso fortius, margine postico ad angulos obliquato; elytris oblongo-ovatis, postice leviter amplia- tis, basi truncatis, ad humeros angulatis, sutura et utrinque costis 4 elevatis, sat angustis, obsolete crenatulis, 4 cum 3* basi con- juncta, intervallis paulo concavis, punctis grossis, parum profunde dense impressis, costa marginali acuta, postice leviter sinuata, apice ipso acuminato, subtus nitidior, fortiter punctata, pedibus fortiter punctatis. Cette espèce est bien reconnaissable à ses élytres offrant chacune 4 côtes saillantes, sans compter la carène externe et la suture qui sont également saïllantes ; les intervalles sont larges, un peu con- vexes, couverts de gros points peu profonds, serrés et crénelant les côtés des carènes. Le corselet est fortement angulé sur les côtés en avant et les angles antérieurs sont fortement lobés. L'espèce suivante, de l’Amazone, s’en rapproche, mais le corselet est assez différent et les élytres, au lieu de côtes, offrent des rangées de tubercules assez écartés. G. tuberculifera. — Long. 14 mill. — Oblonga, postice haud sensim ampliata, convexa, nigro-fusca, nitida; capite carioso, inter antennas transversim modice impresso, antennis crassiusculis ; prothorace transverso, antice utrinque dilatato et reflexo, margine denticulato, angulis anticis valde lobatis, postice valde angustato, lateribus bisinuatis et dense acuto signatis, angulis posticis fere rectis, dorso convexo, parum dense fortiter granulato, intervallis parce punctatis, medio leviter canaliculato ; seutello sat magno, late ogivali, vix punctato; elytris basi truncatis, ad humeros valde angu- latis, dorso sat grosse profunde punctatis, utrinque lineis 3 sat laxe tuberculatis, tuberculis oblongis, linea externa paulo obsoleta, sutura paulo elevata, granulis crenulata, apice sat acuminato; subtus cum pedibus valde nitida, fortiter punctata, abdomine medio multo læviori. — Amazones. Cet insecte est remarquable par la forme du corselet dont les côtés sont élargis en avant, relevés et finement denticulés, Ja partie postérieure est fortement rétrécie, bisinuée avec une dent aiguë entre les 2 sinuosités. Les élytres ont, au lieu de côtes, des séries de tubercules oblongs, un peu distants les uns des autres, avec les intervalles plans, fortement ponctués. G. simplex. — Long. 11 à 13 mill. — Oblonga, parum con- vexa, nigra, nitidissima, vage ænescenti-micans; capite brevi, rugoso-punctato, antice densius, margine antico sat fortiter elevato, XXXIX antennis basin prothoracis haud attingentibus, paulo crassiusculis articulo ultimo crassiore; prothorace valde transverso, elytris angustiore, lateribus antice subanguloso-rotundatis, postice vix sinuatis, basi fere recta, marginata, angulis posticis rectis, anticis late rotundatis, vix productis, dorso punctis grossis laxe impresso, postice utrinque paulo densius et ad angulos impresso; scutello brevi, obtuse triangulari, opaco ; elytris basi truncatis, postice vix ampliatis, dorso fortiter punctato-striatis, striis apice obsolescen- tibus, intervallis planiusculis, lævibus, basi paulo convexis, epi- pleuris intus fortiter punctatis; subtus lævis, prosterno lateribus vix punctato. Cette espèce est remarquable par son corselet très peu rétréci vers la base, dont les côtés sont à peine visiblement angulés en avant et légèrement sinués en arrière; les antennes sont aussi plus courtes, le métasternum est aussi un peu plus long. Phymatodes Sipolisii. — Long. 14 mill.— Oblongus, postice leviter ampliatus, sat convexus, fuscus, nitidus, plus minusve ænes- cens ; capite rugoso-punctato, inter antennas transversim impresso, antennis validis, articulis subquadratis, 2° transverso, 3° ceteris paulo longiore, ultimo ovato-oblongo; prothorace transverso, elytris valde angustiore, antice et postice fere æqualiter angustato, lateribus antice angulatis, basi ante angulis acute dentatis, postea sinuatis, angulis posticis rectis, anticis obtuse lobatis, dorso paulo inæquali, sat grosse rugoso-punctato, antice medio et utrinque medio transversim impresso, scutello sat magno, obtuse ogivali-punctato; elytris ad humeros angulatis, post medium ampliatis, apice obtusis, grosse ac profunde sat dense punctatis, tuberculis oblongis, sat elevatis, à aut G-seriatis ornatis; subtus lævis, nitidus, pectore punctato, metasterno lævi. Ressemble assez au P. exsculplus Perty, mais le corselet et les élytres sont grossement et profondément ponctuées, ces dernières ont des tubercules allongés disposés en séries longitudinales et bien moins gros que ceux de l’exsculptus, sa coloration est aussi plus bronzée. 1. Phobelius lucifugus. — Long, 7 à 8 mill. — Oblongo- ovatus, postice ampliatus, convexus, niger, parum nitidus, elytris nitidioribus, interdum nigro-piceis ; capite inæquali, rugoso-punctato, inter antennas arcuatim impresso; prothorace transverso, elytris fere dimidio angustiore, antice et postice æquilato, lateribus medio paulo ampliato, angulis anticis acute productis fere spinosis, dorso inæquali, sat grosse punctato-rugoso ; scutello convexo, valde obtuso ; elytris basi truncatis, ad humeros angulatis, medio ampliatis, apice obtuse rotundatis, fortiter striato-sulcatis, sulcis XL irregulariter et lateraliter punctatis, intervallis parum convexis irregulariter punctatis et plicatulis, alternatim postice et lateribus, laxe granulatis, epipleuris concavis, fortiter punctatis; subtus punctatus, abdomine densius, pedibus punctatis, tibiis basi leviter, posterioribus fortius arcuatis. 2. P. nodipennis. — Long. 6 1/2 mill. — Præcedenti similis, sed elytris brevioribus, magis convexis, ad humeros magis rotunda- tis, dorso substriatopunctatis, punctis sat grossis, sat fortiter im- pressis, intervallis fere planis, tuberculis obtuse acuminatis parum regulariter undique obsitis; capite densius minus grosse punctato, sutura clypeali profundiore,antennis piceis ; prothorace medio minus ampliato, dorso æquali, densius punctato, angulis anterioribus vix acutiusculis; scutello sat acute triangulari; elytrorum margine reflexo haud concavo, seriatim punctato ; subtus dense sat subtiliter punctatus; prosterno fortius, tibiis 4 posticis basi leviter arcuatis. — Se trouve aussi à Loja (Équateur) et en Colombie. Diffère du précédent par les élytres plus courtes, plus convexes, plus arrondies aux épaules, à tubercules répandus sur tous les inter- valles, tandis que chez le Zucifuqus, ils ne se trouvent que sur les intervalles alternes. 3. P. regularis. — Long. 6 à 6 1/2 mill. — Præcedenti simi- lis, sed elytris fortiter striatis, striis lævibus aut indistincte punc- tatis, intervallis planiusculis, sat dense plicatulis et punctatis, haud tuberculatis ; prothorace minus æquali, angulis anticis paulo magis acutiusculis; capite medio sulcatulo, antice cum antennis piceo; elytrorum epipleuris punctatis, basi concavis, antennis gra- cilioribus. Bien distinct des précédents par les élytres à intervalles non tuberculés et à stries presque lisses. 1. Anædus fulvipennis. — Long. 8 mili. — Oblongo-ovatus, parum convexus, fuscus, nitidus, elytris castaneo-rufis; capite inæquali, punctis grossis sparsuto, antice transversim sulcato, antennis validis, nigro-fuscis, punctatis; prothorace elytris haud angustiore, longitudine triplo latiore, lateribus fortiter fere angu- latim rotundatis, basi breviter, paulo sinuatis, angulis posticis fere acutis dorso punctis grossis sparsuto, ad latera depresso; scutello obtuse triangulari, nigro, polito; elytris ovatis, basi truncatis, ad humeros sat rotundatis, dorso grosse sat dense punctatis, intervallis paulo rugosis, lateribus et postice granulis obtuse conicis sparsutis ; subtus fusceus aut castaneus, nitidus, lævis, pectore lateribus punc- tato et abdomine lateribus inæquali. — Répandu dans tout le Brésil. Diffère du punctatissimus BL., outre la coloration, par le corselet bien plus court et par la ponctuation très grosse, moins serrée, XLI mélangée, vers les côtés et l'extrémité des élytres, de petits tuber- cules un peu coniques et dirigés en arrière. 2. À. ovatus. — Long. 4 à 5 mill. — Ovatus, parum convexus, castaneo-rufus, capite prothoraceque interdum paulo obscurioribus, nitidus, pallido-fulvo villosus; capite dense punctato, antice arcuatim sulcato, antennis crassiusculis, obscure castaneis, basi dilutioribus ; prothorace elytris angustiore, longitudine duplo latiore, lateribus ante medium angulatis, postice sinuatis, angulis posticis valde acutis, dorso grosse parum dense punctato, lateribus vix depresso; scutello lævi; elytris ovatis, medio ampliatis, postice attenuatis, dorso fortiter, vage subseriatim sat dense punctatis. Ressemble à la précédente espèce, mais bien plus petit, avec le corselet moins court, plus étroit, plus angulé latéralement, les élytres ovoïdes, élargies au milieu, atténuées ensuite, sans gra- nulations; la tête et le corselet sont de la même couleur que les élytres, parfois un peu plus foncés. Le corps est couvert de longs poils d’un fauve pâle. 3. A. clavicornis. — Long. 5 mill. — Oblongo-ovatus, modice convexus, brunneo-piceus, nitidus, fulvido-pubescens; capite rugoso-punctato, antice transversim impresso, antennis brunneis, basin prothoracis haud attingentibus, articulis 3 ultimis clavatis; prothorace valde transverso, elytris angustiore, lateribus subtiliter denticulatis, rotundatis, basi breviter sinuatis, angulis posticis acutis, dorso sat fortiter sat dense punctato, utrinque sat late impresso, basi fortiter marginato; elytris ovatis, basi trunca- tis, medio leviter ampliatis, sat dense punctatis, granulis parum dense subseriatis, basi suturam versus sat obsoletis; subtus cum pedibus magis brunneus. Cette espèce se distingue de ses congénères par la conformation des antennes, dont les 3 derniers articles sont plus gros et plus longs,composant une massue allongée, tandis que les autres articles sont très-courts. La sculpture des élytres rappelle celle de l’A. ful- Tipennis . Strongylium (Poecilesthus) pallidocinctum.— Long. 16 mill. — Oblongum, sat convexum, piceo-cærulescens, vix nitidulum, subsericeum, capite rufo, summo piceo, prothorace lateribus et margine antico angusto rufo-limbato, disco puncto rufo signato, elytris castaneis, vage rufolineatis, sat anguste colore pallido rufes- cente limbatis; capite subtiliter dense punctulato, inter oculos levi- ter late depresso et medio subtiliter suleatulo; antennis fuscis, apice latioribus, articulis 3° 4° æqualibus; prothorace elytris angu- stiore, trapeziformi, longitudine duplo latiore, lateribus fere rectis, sat crassis, dorso subtiliter sat dense punctato, margine postico XLII fere recto, medio leviter incrassato; scutello triangulari lævi, fere nigro nitido, elytris oblongis, apice angustatis et separatim obtusis, dorso subtiliter densissime punctatis, basi anguste nitido; subtus alutaceum, prosterno inter coxas lato, leviter marginato, apice depresso, late truncato, mesosterno lato, leviter late impresso, pro- cessu intercoxali parum angusto, apice obtuse rotundato, pedibus nitidis, punctatis. Voisin de S. Clevrolati et scutellare, mais plus grand, moins convexe, plus attenué en arrière, avec le corselet plus trapézoïdal, avec les côtés plus droits et les élytres à fine ponctuation très serrée, sans lignes de points; la coloration est assez différente, un peu soyeuse, peu brillante; le prosternum est un peu plus large. S. (Særangodes) iodopterum. — Long. 16 mill. — Sat elon- gatum, subcylindrium, cyaneum, purpureo-micans, nitidum, subtus cum pedibus magis cyaneum, ano rufo; capite densissime punctu- lato, antice transversim impresso, oculis valde approximatis, extus sat angulatis, elytris prothoracis basin paulo superantibus, basi cyaneis, nitidis, articulis 6 ultimis latioribus, fortiter punctatis, fusco-cyanescentibus, subopacis; prothorace valde transverso, ely- tris angustiore, antice vix attenuato, lateribus fere rectis, medio obtusissime vix distincte angulatis, margine postico recto, ante angulos postice obliquato, angulis acutis, dorso fortiter sat dense punctato, basi medio transversius impressa, utrinque foveolata, disco postice utrinque foveato; scutello ogivali, subtiliter punctu- lato; elytris fere parallelis, postice angustatis, dense et grosse seriatim foveatis, foveis plus minusve ovalibus et sat regularibus, fundo magis cyaneis, intervallis convexis, lævibus, suturam versus magis transversim elevatis; subtus cum pedibus dense punctatum, metasterno medio abdomineque multo tenuius. Ressemble beaucoup, pour la forme et la sculpture, au S'. cri- bripes Mäkl., mais la coloration est bien différente; les antennes sont moins longues et plus larges, le corselet n’est pas sillonné au milieu et présente en arrière des fossettes au lieu d’impressions transversales, et le dessous du corps est bien plus ponctué. S. æneomicans. — Long. 8 1/2 mill. — Oblongo-elongatum, sat fortiter convexum, æneum, nitidissimum, capite subtiliter dense punctato, inter oculos foveato, antice transversim sat fortiter impresso, antennis fuscis, medium corporis fere attingentibus, opaculis, basi nitidulis, articulis ultimis vix crassioribus; prothorace valde transverso, elytris valde angustiore, antice et postice fere æqualiter angustato, lateribus leviter rotundato, dorso inæquali, sat dense punctulato, antice medio foveola minuta, lateribus utrin- que fovea majore, basi medio sat late et utrinque impressa, sat forti- XLIII ter marginata, angulis posticis extus acutis; scutello triangulari, vix punctulato; elytris subparallelis, postice angustatis, apice obtu- sis, punctato-striatis, punctis sat minutis, intervallis lævibus, con- vexis,alternatim magis elevatis, costa præscutellari elevata, suturam versus arcuata, intervallis primis basi sat fortiter impressis, 3° haud interrupto; subtus paulo cærulescens, subtiliter punctatum, pedibus gracilibus, dense punctatis. Paraît voisin de l’alfernans, mais les intervalles des élytres sont alternativement plus convexes, pas plus larges; ils sont interrom- pus, pres de la base par d’assez fortes impressions, le 3 n’est pas déprimé; le corselet est moins rétréci en avant, non sillonné au milieu, et présente, au milieu de la base, une assez forte impression accompagnée de chaque côté d’une plus petite; l’écusson est plus étroit et les antennes sont moins longues. S. filum. — Long. 12 mill. — Valde elongatum, filiforme, subcylindricum, cæruleum, nitidum, elytris basi testaceo-rufis, medio paulo purpuratis, lateribus anguste et apice cærulescentibus, margine externo basi breviter testaceo, subtus cærulescens, pube argentea dense vestitum, pectore medio, pedibus antennisque rufotestaceis; capite dense rugoso-punctato, antice densius sed tenuius, oculis modice approximatis, extus valde convexis; anten- nis 1/5 corporis paulo superantibus, articulis ultimis paulo crassio- ribus, 3° 4°1% subæqualibus; prothorace transverso, subquadrato, elytris angustiore, antice vix attenuato, lateribus fere rectis, dorso sat dense fortiter punctato, margine postico paulo elevato et rufescente; scutello obtuse ogivali, subtiliter punctato; elytris valde elongatis, apice separatim, obtuse angulatis, substriato- crenatis, Crenis postice magis transversis, intervallis basi sat lævibus, sed mox transversim plicatulis, apice cum sutura sat acute costatis ; subtus densissime subtiliter coriaceum, pedibus gracilibus, mediocriter elongatis, tarsis tibiis longioribus. Se rapproche beaucoup du Zéneare, mais encore plus allonge, plus cylindrique, avec le corselet bien plus court, les élytres à .stries crénelées bien distinctes et les pattes plus courtes. La colora- tion des élytres est assez remarquable, rougeatre à la base, ayant ensuite une légère teinte pourprée, puis passant au bleu à l’extré- mité où les intervalles des stries sont bien nettement carénés. Blepusa Dormei. — Long. 20 mill. — Elongata, postice longe attenuata, sat convexa, nigro-fusca, valde nitida; capite antice punctato, oculos antice contiguis, labro longitudinaliter strigoso; antennis gracilibus, articulis 3° 41% elongatis, æqualibus; pro- thorace transverso, elytris paulo angustiore, longitudine duplo latiore, lateribus antice abrupte rotundato, margine postico sat for- XLIV titer bisinuato, angulis posticis sat acutis, dorso parce subtiliter punctulato, foveis 5 sat profundis, magis punctatis, 3 basalibus, 2 dorsalibus impresso; scutello fere pentagono, apice obtuse angu- lato, punctulato; elytris elongatis, ad humeros rotundatis, sed mox attenuatis, apice obtusis, striato-punctatis, intervallis convexis, postice alternatim subcostatis, intus ad striam punctato-crenulatis, dorso basi ad scutellum utrinque elevato-convexo unde sutura basi depressa, humeris supra impresso; subtus sat subtiliter punctato, prosterno apice acute producto, femoribus parce tibiis dense fere rugose punctatis, tarsis posterioribus articulo 1° ceteris conjunctis longiore. Les fossettes du corselet, la forme de l’écusson, le renflement des élytres à leur base distinguent facilement cette espèce de ses con- génères. Chez celles-ci, les intervalles des élytres sont relevés à la base; ici, c’est l’élytre même qui est relevée un peu longitudinale- ment, les stries ne sont pas enfoncées et les intervalles sont plans, ou à peine convexes sur la partie gibbeuse, le 2° un peu plus que les autres et un peu plus large. 1. Prostenus Sipolisii. — Long. 11 mill. — Oblongo-elonga- tus, valde convexus, postice attenuatus, æneo-metallicus, valde nitidus, pilis fuscis sat longis, laxe hirsutus; capite punctato, antice fusco et inter antennas valde impresso, tuberculis antenna- riis rufopiceis, antennis corpore haud brevioribus, fusco-violaceis, basi gracilibus, articulis 5° 6°%° apice paulo latioribus, ceteris late triangularibus, laminatis, ultimo oblongo-ovato, præcedenti paulo longiore, haud angustiore ; prothorace subgloboso, sat dense punctato, disco biimpresso, angulis posticis sat obtusis; elytris ad humeros angulatis, a medio postice attenuatis, apice obtuse acumi- natis, sat fortiter lineato-punctatis, lineis postice obliteratis, inter- vallis paulo inæqualibus, postice sat acute granulatis, ante medium disco transversim et ad latera impressis; subtus nitidus, paulo cærulescens, parce subtiliter asperulo-punctatus, pedibus fusco- violascentibus, posterioribus longioribus, femoribus fere a basi clavatis. Cette espèce a le corps plus atténué en arriere et plus convexe que la plupart de ses congénères; sous ce rapport elle paraît se rapprocher du P. nitens Pasc., de l’'Amazone, qui a aussi des anten- nes violettes. Mais chez ce dernier, les antennes sont plus longues que le corps, comprimées depuis le 2° article, le corselet est plus long que large, les élytres sont concaves vers la suture et les intervalles paraissent dépourvus de granulations qui, dans notre espèce, plus rares vers le milieu, deviennent plus nombreuses et plus saillantes vers l'extrémité. L'espèce suivante, de Cayenne, est bien voisine de la précédente. XLV 2. P. laminicornis. — Long 10 mill. — Præcedenti facie affinis, sed elytris paulo brevioribus; nigro-subænescens, nitidus, nigro-hirtus, capite prothoraceque densissime sat subtiliter punc- tatis, paulo opaculis; antennis corpore haud brevioribus, dense subtiliter punctatis, cyaneo-violaceis, fere a basi dilatatis, valde compressis, laminatis, ultimo ovato-oblongo, præcedenti longiore, sed non latiore; prothorace latitudine vix longiore, lateribus antice rotundato; elytris ad humeros angulatis, fere à basi leviter atte- nuatis, apice obtuse acuminatis, dorso lineato-punctatis, lineis post medium obsoletis, intervallis punctis asperis, setiferis, basi rarius, postice densius et magis elevatis sparsutis, ad suturam basi utrinque sat elevatis, unde sutura depressa, medio ad suturam oblonge impressis, subtus cum pedibus magis cærulescens, his sat validis, minus gracilibus, femoribus modice clavatis. Ce Prostenus est plus noir que le précédent, le corselet n’est pas globuleux, sa ponctuation fine et très serrée le rend un peu mat comme la tête, les antennes sont moins brusquement élargies, les élytres ont une sculpture analogue, mais au lieu d’avoir une impres- sion transversale derrière l’écusson, elles sont relevées de chaque côté de celui-ci, ce qui fait paraître la base de la suture déprimée et elles présentent en outre une impression oblongue vers le milieu auprès de la suture. Ces deux espèces, la 1° surtout, ressemblent beaucoup au P. laticornis Saund., de Montevideo, et forment avec lui un groupe assez distinct. Cette derniere est d’un vert bronzé avec la base des antennes d’un brun rougeätre ; les élytres sont striees; elle a les pattes grêles et les fémurs claviformes comme chez le 2. Sipolisü; elle est plus grande que cette dernière et les élytres ne présentent pas les reliefs et les granulations qui rendent la surface inégale, surtout en arrière. 3. P. violaceipennis. — Long. 8 à 11 mill. — Oblongus, con- vexus, parum nitidus,ænescens, angustior, subparallelus, Q major, latior, magis ovalis, elytris obscure violaceis, subtus cum pedibus cyaneus et nitidus, femoribus medio late flavis, capite dense punc- tato-rugoso, inter antennas paulo concavo, tuberculis antennariis ele- vatis, plus minusve rufescentibus ; antennis G' corpore vix breviori- bus cyaneis, punctatis, fere a basi dilatatis et valde compressis, arti- culo ultimo præcedenti duplo longiore, apice rotundato, © medium corporis vix superantibus, minus laminatis, articulis 3-5 brevioribus, crassioribus, prothorace G subgloboso, parum transverso, elytris fere dimidio angustiore, lateribus valde rotundatis, basi leviter sinua- tis, dorso dense asperulo-punctato, © latiore transverso;elytris subo- pacis, apice obtuse rotundatis, dorso G' satsubtiliter lineato-punctatis, XLVI Q seriatim crenulatis, punctis postice obsolescentibus, lineis extus evidentioribus, intervallis punctis asperis piligeris laxe sparsutis; subtus fere lævis, pectoris lateribus punctatis, abdomine plus minusve castanescente, pedibus gracilibus, femoribus modice cia- vatis. La coloration des élytres d'un brunâtre violacé, jointe à celle des fémurs, rend cette espèce facile à reconnaître; les antennes longues et fortement foliacées ressemblent à celles du Zaminicornis, mais la forme des élytres et leur sculpture est fort différente. Les c ont un faciès assez étroit qui les fait paraître assez différents des Q dont le corselet est plus large, moins globuleux et dont les élytres sont plus amples, plus élargies au milieu avec les antennes nota- blement plus courtes. 5. P. brevicornis. — Long. 12 mill. — Oblongus, convexus, cæruleus, nitidus, elytris paulo minus nitidis, sericeis; capite antice dense, summo laxe punctato ; antennis violaceo-fuscis, opa- cis, articulis 3 primis cæruleis, nitidis, sat brevibus, medium cor- poris vix superantibus, articulis à 3° latis, 3 penultimis paulo transversis; prothorace valde transverso, elytris paulo angustiore, lateribus fortiter rotundato, subtiliter sat dense punctato, medio utrinque oblique impresso; elytris sat ampliatis, medio vix amplia- tis, apice obtusis, dorso sat subtiliter lineato-punctatis, punctis post medium obsolescentibus, intervallis punctis piligeris laxe seriatis; subtus punctulatus, lateribus evidentius, pedibus sat gra- cilibus, femoribus modice clavatis, tibiis posterioribus post medium leviter sinuatis. Cette espèce ressemble, pour la coloration, au 2. cyaneus, mais le corselet est bien plus large, très transversal avec les côtés posté- rieurs arrondis, nullement sinués vers la base, la ponctuation est plus fine, surtout beaucoup moins serrée, nullement rugueuse, les élytres sont moins rétrécies à la base, les points piligères ne sont nullement relevés, enfin les antennes sont bien plus courtes avec les avant-derniers articles presque transversaux, le dernier plus court et plus étroit; les fémurs sont moins amincis à la base, moins claviformes et les tibias sont légèrement sinués en dedans après le milieu. 4. P. nodicornis. — Long. 16 mill. — Sat elongatus, valde convexus, cæruleus, modice nitidus subsericeus, breviter fusco- hirtulus; capite punctato, basi valde angustato, antice fortiter depresso, antennis 2/5 corporis attingentibus, cæruleis, breviter setosulis, articulis apice nodosis et fortiter punctatis, ultimo elon- gato, subcompresso; prothorace elytris dimidio angustiore, lateri- bus antice valde rotundatis, basi leviter sinuatis, dorso dense XLVII punctato, punctis sat grossis, parum impressis, ocellatis, intervallis rugulosis; scutello oblongo, lævi; elytris basi truncatis, ad humeros angulatis, apice obtuse acuminatis, valde convexis, postice subcom- pressis, dorso subtiliter lineato-punctatis, punctis basi paulo majo- ribus, intervallis planis, subtiliter asperulis, extus vix convexius- culis ; subtus cum pedibus nitidus, subtiliter asperulus, medio fere lævis, pedibus magnis, sat gracilibus, femoribus valde clavatis. Ressemble assez au 2. cyaneus(') mais bien plus grand et très différent par les antennes à articles non comprimés, mais noduleux à l’extrémité, le dernier allongé et un peu plus étroit que les autres. 6. P. amplicollis. — Long. 11 mill. — Oblongus, convexus, cæruleus, vix nitidulus, nigro-hirtus; capite dense punctato-rugoso, antennis medium corporis paulo superantibus, basi cyaneis, niti- dulis, sat gracilibus, articulis 4 ultimis latis, violaceis, opacis, ultimo ovato; prothorace elytris paulo angustiore, longitudine duplo latiore, lateribus valde rotundatis, basi breviter vix sensim sinuatis, dorso densissime punctato, interstitiis rugosulis ; elytris ad humeros sat angulatis, medio leviter ampliatis, apice obtuse rotun- datis, dorso subtiliter lineato-punctatis, punctis jam medio obsoles- centibus, intervallis punctis piligeris sat laxe seriatis; subtus niti- dior,alutaceus, lateribus subtiliter parce asperulus, pedibus cyaneis, punctatis, tibiis asperatis, femoribus modice clavatis, basi parum gracilibus. Ressemble assez au brevicornis, mais les antennes sont un peu plus longues, les 4 derniers articles sont les plus larges, le corselet est plus large et sa ponctuation est bien plus serrée, plus rugueuse; la sculpture des élytres et les pattes sont semblables. 7. P. angusticornis. — Long. 8 1/2 mill. — Oblongus, con- vexus, fusco-cyaneus, subopacus, nigro-hirtus; capite sat subtiliter dense rugoso-punctato, tuberculis antennariis nitidis, cæruleis, antennis corpore vix brevioribus ', 5/4 corporis fere attingen- tibus ©, violaceo-cyaneis usque ad apicem nitidulis, sat gracilibus, articulis ultimis oblongis, apice paulo latioribus, ultimo oblongo, paulo acuminato ; prothorace parum transverso, elytris fere dimidio angustiore, lateribus antice valde rotundatis, postice sinuatis, angulis posticis acutiusculis, dorso densissime sat sub- (?) P. cyaneus Dej. Catal. 234. — Long. 10 mill. — Oblongus, convexus, cæruleus, parce fusco-hirtus, modice nitidus ; capite rugosulo-punctato, antice fortiter arcua- tim impresso, antennis sat elongatis, cyaneis, fusco-pilosis, articulis compressis, apicem versus lateribus, 3 penultimis latioribus, ultimo ovato-oblongo, præcedenti parum latiore; prothorace parum transverso, ad angulos anticos rotundato, basi paulo constricto, dorso sat subtiliter densissime ruguloso-punctato; elytris punctato- lineatis, punctis post medium obliteratis, intervallis planis, subtiliter asperulis, subtus cum pedibus cyaneus, lævis, pedibus gracilibus, femoribus valde clavatis, übiis punctatis, basi levissime arcuatis. — Brésil. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXIII, d XLVII tiliter punctato, rugosulo, elytris fere parallelis G, medio vix ampliatis ®, apice sat acuminatis, basi subtiliter lineato-punctatis, sed punctis medio obsoletis, intervallis punctis piligeris paulo asperatis, parum laxe seriatis ; subtus nitidior, subtiliter laxe asperulus, pedibus cyaneis, dense punctatis, sat gracilibus, femori- bus gradatim et leviter clavatis. Dans cette espèce, les antennes, encore longues, commencent à décroitre de largeur; les articles sont plus allongés et s’élargissent peu à peu vers l'extrémité, dont la largeur forme la moitié de la lon- gueur de l’article. Elle se rapproche de l'amplicollis pour la forme générale et la coloration, mais en diffère par le corselet bien moins large, à côtés sinués vers la base, le corps un peu plus étroit, plus sombre et les articles des antennes allongés; les points piligères des élytres sont plus serrés, plus saïllants, tandis que les lignes ponctuées sont peu distinctes et s’elfacent rapidement. Xystropus griseovittatus. — Long. 8 mill. — Ovato-oblon- gus, postice paulo ampliatus, medio sat fortiter convexus, fusco- æneus, nitidus, pilis griseis adpressis sat dense vestitus, elytris pilis similibus vittatis; capite parce punctato, antice fortiter impresso, antennis sat brevibus, basin prothoracis haud superanti- bus, parum gracilibus, apicem versus crassiusculis fuscis, sat opa- cis; prothorace valde transverso, elytris parum angustiore, lateri- bus paulo rotundato, antice angustiore, margine postico medio breviter, utrinque late sinuato, angulis rectis, anterioribus obtusis, dorso sat subtiliter, sat dense punctato; scutello ogivali, fere lævi; elytris oblongo-ovatis, ad humeros sat rotundatis, postice paulo ampliatis, apice paulo acuminatis, dorso medio sat fortiter convexis, lineato-punctatis, intervallis planis, alternatim densius punctatis et vitta griseo-pilosa ornatis ; subtus alutaceus et cum pedibus griseo- pilosus. Cet insecte s'éloigne assez des autres Xystropus par son corps assez fortement convexe au milieu et son corselet rétréci de la base, faiblement arrondi sur les côtés. Les crochets tarsiens sont un peu moins fortement pectinés. L'espèce suivante se rapproche beaucoup de celle-ci, elle est éga- lement très convexe au milieu, mais elle est plus petite et les lignes de poils gris se trouvent, non sur les intervalles, mais sur les stries. X. griseostriatus. — Long. 5 à 6 mill. — Præcedenti similis, sed minor, æneus, hirsutus, antennis longioribus, prothorace late- ribus magis rotundato, minus lato, densius punctato, margine postieo medio haud sinuato, sed foveola nitida signato, angulis posticis acutiusculis ; scutello punctato ; elytris griseo-ciliatis, sat dense punctatis, punctato-lineatis, his lineis griseo-pilosis, intervallis sparsim pilosis; subtus fusculo-ænescens, griseo-pilosus. — Brésil. XLIX SIPOLISIA, n. g. Corpus elongatum. Caput exsertum, oculi sat magni, approxi- mati. Antennæ sat validæ, articulo 2° brevissimo, articulis 3-10 trian- gularibus, valde angulatis, penultimis paulo oblongis, ultimo tribus penultimis conjunctis paulo longiore. Palpi maxillares articulo ultimo oblique securiformi. Prothorax basi valde marginatus. Elytra ad humeros angulata, elongata. Prosternum inter coxas sat angus- tum, elevatum, mesosternum angustum, processus intercoxalis acutus, metasternum inter coxas sat acute emarginatum. Femora clavata, tibiæ haud calcaratæ, tarsi postici articulo 1° duobus sequentibus conjunctis æquali, articulo penultimo lato, haud bilobo. Ce genre semble être l’analogue, pour l'Amérique, des Vemostira de Madagascar et des Casnonidea de la Malaisie. Il en diffère par les antennes plus courtes, plus robustes, formés d'articles obtrian- gulaires, par le dernier article des palpes plus sécuriforme et par.les pattes plus courtes, plus robustes. S. serricornis, — Long. © mill. — Elongata, castanea, modice nitida, capite prothoraceque paulo obseurioribus, elytris medio macula magna nigra opaco-velutina, ovata, intus breviter producta et marginem haud attingente, intervallo 2° a basi usque ad medium vitta pallide fulva ornato, pedibus castaneis, femoribus basi pallidis; capite summo convexo, basi constricto et collo brevi allato, post oculos utrinque $etis 3 elongatis, antice inter antennas transversim fortiter impresso, labro pallidiore; antennis medium corporis attin- gentibus, validis, articulo 1° ovato, 2° brevissimo, angustiore, ceteris opacis, ferrugineis, primis infuscatis, articulis obtriangula- ribus, apice utrinque angulatis; prothorace ovato, elytris dimidio angustiore, antice paulo angustato, lateribus postice leviter sinuato, dorso fere lævi, margine postico fortiter elevato, angulis extus productis ; scutello obtuse ogivali; elytris elongatis, subparallelis, basi truncatis, apice conjunctim rotundatis, dorso substriato- punctatis, stria 1° profunda, intervallis lævibus, 2 primis latioribus, suturali punctis distantibus impresso ; subtus cum pedibus nitidior, tiblis punctatis, oculis subtus fere contiguis. HYPOSTATIRA, n. g. Ce nouveau genre est voisin des S/atira; il en diffère par la tête non prolongée en museau, les yeux moins développés, écartés en dessus et en dessous, le dernier article des palpes maxillaires s’élargissant un peu à l'extrémité qui est obliquement tronquée, le 1° article des antennes plus court, le dernier plus long, la saillie intercoxale large et assez arrondie à l'extrémité et le 1° article des tarses postérieurs un peu moins long que les suivants réunis. H. variicolor. — Long. 14 à 15 mill. — Elongata, fusco- metallica, nitida, elytris æneo-viridibus aut purpuratis cæruleo- micantibus, subtus cum pedibus rufa, abdomine apice obscuriore, tarsis, ore, palpis antennisque piceis, his basi rufescentibus; capite prothorace latiore, fortiter punctato, subrugoso, inter antennas sat fortiter transversim impresso; antennis sat gracilibus, medium cor- poris haud attingentibus, articulo ultimo 3 præcedentibus paulo longiore , breviore Q®; prothorace subquadrato, elytris fere dimi- dio angustiore, antice paulo attenuato, lateribus vix arcuatis, dorso sat fortiter medio laxe, Jateribus densius punctato, margine postico elevato, angulis posticis extus productis, anticis vix sed obtuse productis; scutello valde obtuso, lævi; elytris elongatis, ad humeros parum rotundatis, apice acuminatis, dorso substriato-punctatis, punctis densatis, apice obsolescentibus, intervallis planis, lævibus, sed transversim subtiliter rugosulis et suturam versus impressius- culis, impressione basali magis distincta, punctis aliquot sat grosse laxissime impressis; subtus lævis, mesosterno medio elevato et utrinque rugosulo. Ces insectes ont été recueillis par MM. Sipolis et Dorme, mis- sionnaires français, et m'ont été communiqués par M. l'abbé David. — M. Heylaerts, de Bréda, envoie la note suivante, qui donne lieu à un échange d’observations, à la suite desquelles l’assemblée décide qu'il y a lieu d’en adopter l'impression au bulletin : Je viens de recevoir du Ministère de l'Intérieur des États Unis, « Département de l’Agriculture, division de l'Entomologie, » sur la recommandation de M. le professeur Riley, un recueil périodique d'Entomologie appliquée publié par le Gouvernement et paraissant mensuellement. Il a pour titre « Znsect life »; sept livraisons ont déjà paru. Dans la première de celles-ci, M. le professeur Riley explique la raison d’être de cette publication qui sera, dit-il, un bulletin pério- dique pouvant intéresser le public en général et spécialement les publicistes de l'agriculture parce que, dit-il, « matter of timely interest can be given » (sans attendre le Rapport annuel) « without delay. » Les insectes nuisibles de tous les ordres y sont traités d’une manière supérieure et, pour la plupart, figurés dans leurs détails. Les méthodes préventives et les procédés de destruction y sont indiqués. En outre on y trouve un résumé d’Entomologie appliquée, néces- sairement restreint, puisé dans les Annales entomologiques de l'étranger. Les dernières livraisons contiennent un rapport sur les assem- blées de la Société entomologique de Washington, un travail] systé- LI matique, un mémoire très intéressant de Lord Walsingham, le célèbre micro-lépidoptérologiste anglais : À revision of Chambers's Zndez of the Tineina of the United States. Somme toute, la nouvelle publication, dirigée par un savant de la valeur de M. Riley, est d’une utilité pratique incontestable. Lui et le Gouvernement de l’Union ont rendu un grand service, non seule- ment à l’agriculture, mais aussi à la science entomologique en général. — M. Preudhomme de Borre donne lecture des deux notes qui suivent : Sur LES PŒCILUS CUPREUS Er VERSICOLOR,. Dans une note (14), placée à la fin de ma Ziste des Coléoptères car- nassiers terrestres rencontrés en Belgique (Ann. Soc. Ent. Belg. XXX, p. 7 et suiv.), j'avais fait connaître que mes indications rela- tives au Pœcilus cupreus L. n'étaient que provisoires, et restaient seulement applicables au 2. cupreus de Dejean et de Schaum, anté- rieures par conséquent aux vues qui prévalent aujourd’hui dans la science. Je me proposais, par une etude ultérieure, d'examiner au point de vue de leur distribution en Belgique, et le P. cupreus dans son sens restreint actuel et la forme que l’on en sépare aujourd’hui sous les noms de versicolor Sturm (Chaudoir), cœrulescens Linné (Bedel), paucisela Thomson. (). Mon étude s’est faite, d’une part au moyen de quatre ouvrages: Thomson, S'£andinaviens Coleoptera, IX (1872) p. 35-36; Chaudoir, Monographie des Pœcilus, p. 18-24; Bedel, Faune des Coléoptères du Bassin de la Seine, 1, 99; Seidlitz, Fauna ballica, I, 44, et d'autre part en examinant soigneusement et à plusieurs reprises 1969 exemplaires de provenances très-variées(?). Je n'hésite nullement à adhérer à l’opinion aujourd’hui recue, qui fait de ces deux formes deux espèces; mais je tiens à faire une réserve, qui justifie aussi la confusion des deux formes par les anciens auteurs ; c’est que, ainsi que le diront aussi, je pense, tous (:) M. C. G. Thomson a divisé le classique c/preus en deux espèces : puncliceps (nom qui n’a pas été admis) pour les cupreus typiques, et pauciseta, pour la nouvelle espèce. Elle n’était pas si nouvelle dans la science, semble-t-il, car Sturm, dès les premières années de ce siècle, au tome V de ses Znsecten Deutschlands, l'avait assez exactement reconnue, comme l’a prouvé en 1868 M. de Chaudoir. M. Bedel est même d’avis qu’il faut y voir le cærulescens de Linné, mais cela a été fortement con- testé par MM. de Chaudoir, Seidlitz et d’autres autorités, Dans tous les cas, le nom de versicolor est celui qu’adopte la Wonographie la plus récente de tous les Pæcilus, celle de M. de Chaudoir. (*) Belgique : 1,103; Luxembourg : 32; Pays-Bas : 36: France : 165; Suisse : 55: Allemagne : 31; Autriche : 13; Hongrie : 61; Italie et Grèce : 91; Péninsule hispa- nique ; 90; Roumanie : 236; Russie : 96, LIJ ceux qui auront pris la peine d’étudier, au point de vue des carac-! tères du cupreus et du versicolor, un nombre aussi considérable d'exemplaires que je viens de le faire, il n’y a pas moyen d'établir. un hiatus absolu et sans transition entre ces deux formes, qui présentent en outre, l'une et l’autre, beaucoup de variations en divers sens. Il est certes possible à un amateur de représenter l’une et l’autre dans une collection par des exemplaires où les différences signalées auront acquis leur summum, et qui seront alors indubi- tablement les types de deux très-bonnes espèces ; mais la nature ne nous les offre pas aussi séparées en ce moment; leur évolution dans l'avenir les accentuera sans doute mieux. Il est encore fort possible qu’il y ait souvent aujourd’hni du métis- sage entre les deux formes, si voisines, si évidemment sorties, et pas depuis bien longtemps, d'une même souche; mais c’est là un fait biologique qu’il vaudrait sans doute mieux n’invoquer qu’aprèes constatation expérimentale bien prouvée. Il est certain que, dans nombre de localités, cupreus et versicolor se prennent ensemble. Chez nous, j'ai vu des versicolor de toutes nos provinces et, pour les provinces divisées en plusieurs régions, de toutes ces regions également. Pourtant, il me semble relativement plus commun dans les régions à l’est de la Meuse, et aussi dans la Campine; il est très commun, par exemple, à Calmpthout. Le cupreus (sens restreint actuel) a la même distribution dans tout le pays, et est, comme on sait, un de nos carabiques les plus communs, même sans y réunir les versicolor. Je termine en mettant en regard, pour nos jeunes confrères, les caractères qui servent aujourd’hui à distinguer ces deux formes : P. cupreus. Partie postérieure de la tête finement ponctuée. Striole externe de la base du corselet plutôt droite et évidemment plus rap- prochée de l’angle que de la striole interne ; disposition qui coïncide avec un moindre élargissement postérieur de la gouttière latérale. Les alentours des strioles plus grossièrement ponctués que chez versicolor. Au bord interne du tibia postérieur, une série longitudinale de 8 à 10 soies. Taille très-variable, mais dépassant assez souvent 11 millim. P. versicolor. Partie postérieure de la tête sans ponc- tuation. Striole externe de la base du corselet un peu oblique et assez sensiblement à égale distance de la striole interne et du sommet de l’angle, en même temps que la dépression ou gouttière latérale s’élar- git davantage en venant s'appuyer à la base. Au bord interne du tibia postérieur, une série longitudinale de 6 ou 7 soies. Taille ne dépassant pas 10 mill ; sou- vent plutôt inférieure, LIti AppiTions AUX Listes DE COLÉOPTÈRES CARNASSIERS er LAMELLICORNES DE BELGIQUE. En premier lieu, ainsi que je viens de le dire, le Pœcilus versi- color Sturm doit être inscrit à la suite du ?. cupreus et, comme lui, gratifié d’un astérisque pour toutes les provinces et sections de provinces. A la province de Liège, il y a à ajouter : 1° Le Rhisotroqus fuscus, qui a été pris par M. Séverin, dans la partie de la ville de Liège qui se trouve sur la rive droite de la Meuse. 2 Le Carabus nemoralis, déjà cité pour la rive droite, a été pris à Rocour, sur la rive gauche, par M. Tschoffen. 3o L’'Anchomenus atratus, également cité pour la rive droite, a été pris à l’île Monsin (Herstal), ce qui peut être considéré comme rive gauche, par le même. Dans la province de Luxembourg, il y a à ajouter l’Oodes helo- pioides, que M. Tschoffen a pris à Neufchâteau. Je puis aujourd’hui mettre sous vos yeux le Dytiscus latissimus qui a été pris par M. le baron de Moffarts l’an dernier près de Hasselt. C’est un mâle, et non une femelle, comme on me l'avait dit d’abord. J'ai vu ces jours derniers un Sfenolophus elegans, pris à Ander- lecht, par M. Clavareau. — L'ordre du jour appelle ensuite le choix d’une localité pour l’excursion du dimanche 14 avril. L'assemblée décide qu'elle aura lieu à Cortenberg. — Départ, par la gare du Nord, à 8 h. 2 min. — Le séance est levée à 9 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. — #04 — SÉRIE III, — N° 111. Assemblée mensuelle du 6 avril 1889. PRÉSIDENCE DE M. JACOBS. Présents : MM. Bergé, Capronnier, Coucke, Delafontaine, Duvi- vier, Fologne, Giron, Lameere, Remy, Robbe, de Sélys-Long- champs, Van Bever, Van Nerom et Kerremans, secrétaire. — La séance est ouverte à 8 1/4 heures. — MM. Tosquinet et Demoor, empêchés, s’excusent de ne pouvoir assister à la séance. — Le compte-rendu de la séance du 2 mars dernier est approuvé. — Le Président annonce que le Conseil a recu la démission de M. Emile de Vaux, membre effectif. — Par contre il a admis, en qualité de membre associé, M. Bovie Albert, étudiant, 2, rue des Fabriques, à Bruxelles, s’occupant d'Entomologie générale. Correspondance. — M. Alfred Craven, membre effectif, envoie sa nouvelle adresse : 82, Warwick Square, Londres S. W. — La commission d'organisation du Congrès Internationnal de Zoologie qui doit s'ouvrir à Paris le 5 août prochain à l’occa- sion de l'Exposition Universelle internationale de 1889, envoie la composition du bureau et la liste de ses membres, ainsi que la désignation des questions à discuter. Les membres de la Société qui désireraient participer au Congrès sont priés de s'adresser soit directement au secrétaire, M. le docteur Blanchard, 32, rue de Luxembourg, à Paris, soit au secrétaire de la Société Entomologique, M. Ch. Kerremans, 52 rue du Lac, à Ixelles. Le droit d’entrée au Congrès est fixe à 15 francs pour les membres titulaires et à 30 fr. au moins pour les membres donateurs. Outre le droit d’entrée aux ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE T, XXXIII, (a LVI séances avec voix délibérative, les adhérents au Congrès en recevront, par la suite, les publications. Lectures et communications. — M. Heylaerts, de Bréda, adresse la description d’ UxEe PSYCHIDE NOUVELLE pe L'ASIE CENTRALE. Chalia Staudingerim, par F4. J. M. Hevylaerts. Mas. nigricans, dense nigro-griseo hirto; capite parvo omnino pilis nigro-griseis obtecto; antennis luteis, 30-articulatis, ciliis longis, nigris et a 1/3 apicem versus decrescentibus; pseudopalpis nigricantibus sat longis; thorace abdomineque nigro-griseo pilosis. Pedibus, trochanteribus, femoribus tibiisque longe nigro-pilosis, tarsis tamen luteo-griseis supra brunneo-maculatis; tibiis anteriori- bus spina maxima. Alis nigricantibus subhyalinis, aterrimo-cinctis ; fibriis brunneo- nigris. Alis anterioribus elongatis, apice subrotundato; margine anteriori fere recto ut margo interior, margine exteriori obliquo ; costis 11: 4 et 5 ex eodem puncto, 748 longe pedunculatis ; cellula intrusa nulla. Alis posterioribus subrotundatis ut angulis omnibus; costis 7 : 4 et à ex eodem puncto; cellula intrusa nulla sed cellula appendi- culata ner vula transversa costalem et subcostalem jungente. Expansio alarum 19 mm. Larva feminaque ignotae suat. Habitat : Turkestania Rossica propre faucem ÆXura Kasuk, altit. 12000 p. C’est encore M° Grumm Grshimaïlo qui a découvert notre espèce : il me fait prier par M' le docteur G. Sievers, secrétaire de S. À. I. le Grand-Duc ÂVicolas Mikhaïilomitch de Russie, de la dédier à M'le docteur O. Staudinger. Je suis bien volontiers ce conseil. La description détaillée (avec les figures) sera inserée dans le tome IV des « Mémoires sur les lépidoptères » par N. M. Romanoff. — M, J. Plateau envoie la notice suivante : LVII DUFTEINRICHTUNGEN INDISCHER SCHMETTERLINGE. LES ORGANES ODORANTS DES LÉPIDOPTÈRES DE LA REGION INDO-AUSTRALIENNE, par le Docteur Erich Haase, À BERLIN, (Zoologischer Anxeiger, XI Jahrg., 3 september 1888, n° 287). Résumé par F. Plateau. Les recherches expérimentales récentes sur le fonctionnement des organes sensoriels chez les insectes ont démontré que les divers sens ne présentent point, chez ces animaux, le même développement relatif que chez les vertébrés : l'audition est souvent totalement absente, la perception visuelle des formes est confuse, tandis que celle des mouvements est très nette, enfin l’odorat, presque toujours d’une finesse extraordinaire, joue un rôle capital comme sens direc- teur et permet de comprendre aujourd’hui la raison de bien des faits que l’on croyait pouvoir expliquer autrefois par une vision parfaite. Les perceptions olfactives, surtout localisées dans les antennes, ainsi que l’indiquent les expériences classiques de Hauser, mais qui peuvent aussi et souvent à un haut degré, s'effectuer par presque toutes les terminaisons nerveuses de la surface du corps des Arthropodes, comme V. Graber l'a prouvé à l’aide d'une méthode expérimentale ingénieuse, assurent la conservation de l'individu en guidant l'insecte dans la recherche de sa nourriture végétale ou animale et assurent aussi, bien plus qu'on ne le pense généralement, la conservation de l'espèce en permettant aux deux sexes de se retrouver facilement. Dans ce second cas, les mâles ou les femelles possèdent des organes spéciaux sécrétant un liquide odorant. La notice de Erich Haase, dont je vais tächer de donner une analyse claire, traite exclusivement des organes odorants des Lépidoptères de la région indo-australienne et quoiqu’elle ne soit aussi que le résumé d’un travail étendu que l’auteur a l'intention de publier en entier plus tard, elle mérite l’attention serieuse des biologistes, parce qu’elle démontre que les organes en question existent chez un très grand nombre de formes et qu’elle force ainsi les plus incrédules à reconnaître la grande importance du sens de l’olfaction dans les relations des insectes, soit entre eux, soit avec le reste de la nature. Haase admet avec raison, chez les Lépidoptères, trois groupes distincts d'organes odorants : les organes odorants défensifs, les organes attractifs et les organes de séduction. Les organes odorants défensifs sécrètent un liquide à odeur irritante ou nauséabonde, à saveur désagréable pouvant produire L VIII des taches jaunes sur les doigts de l’entomologiste maniant les insectes vivants. Ils existent, par exemple, chez les Danaïdes des genres Danais et Æ'uplæa et ont pour effet de mettre ces Lepidop- tères à l’abri des attaques des oiseaux. Les organes odorants attractifs ont pour but de conduire, de loin, les mâles vers les femelles. Ils ne sont, par conséquent, portés que par ces dernières et existent, comme on le sait depuis longtemps, chez certains Bombycides dont les mâles possèdent, sur leurs antennes, des organes olfactifs remarquablement déve- loppes. L'auteur n’a point fait de recherches spéciales sur ces deux premières catégories et a limité ses études à la troisième compre- nant les organes de séduction (Reizdufteinrichtungen). Les organes de séduction sont spéciaux aux mâles qui émettent, tandis qu'ils poursuivent les femelles et pendant les évolutions qui précèdent l’accouplement, une odeur aromatique rappelant, chez plusieurs formes, celle de la vanille. J. Wood-Mason et L. de Nicéville se sont occupés dans diverses notices publiées dans Journal of the Asiatic Society de cette sécrétion odorante spéciale et citent plusieurs Lepidoptères de l’Inde chez lesquels ils l’ont constatée. C'est Stefanelli qui découvrit, en 1870, chez le Sphinx convolvuli les organes cutanés produisant la matière en question, organes qui furent ensuite l’objet de recherches intéressantes de la part de Fr. Müller et de Ph. Bertkau. Les téguments d’un insecte comprennent toujours, du dehors au dedans: 1° une zone cuticulaire chiltineuse servant de support à tous les détails du revêtement, écailles, poils, pinceaux, ete., et 2° une zone cellulaire hypodermique d’origine épithéliale. Sur l’ensemble de la surface du corps, la zone chitineuse est traversée par de nom- breux canaux dans lesquels des cellules de l’hypoderme envoient de fins prolongements. Enfin, ainsi qu’on l’observe chez beaucoup d'Arthropodes, certains canaux de la cuticule offrent un plus grand diamètre et les cellules sous-jacentes affectent les caractères de glandes monocellulaires. Les organes odorants de séduction ne sont qu’une modification de ces dispositions bien connues : chacun des éléments de ces organes se compose d’une glande monocellulaire hypodermique à col court, celui-ci aboutit à un pore s’ouvrant extérieurement au fond d'une petite cupule creusée dans la cuticule, enfin, dans la cupule même et implantée sur un canal poreux plus étroit est fixée une écaille qui s’imprégnant de la substance sécrétée permet, grâce à sa position superficielle et à sa forme, une évaporation et, par suite, une dissé- mination active du principe volatil. LIX Ces écailles disséminatrices qui ne manquent que rarement (quel- ques Phaléniens) tantôt fort délicates, tantôt épaisses et grossières, se distinguent en général des autres écailles du revêtement ordi- naire par l’absence de dents sur le bord. Aux écailles spéciales ci- dessus s'ajoutent fréquemment des pinceaux, des brosses ou des rangées de soies dont je reparlerai plus loin. Après avoir ainsi décrit brièvement la structure des organes de séduction, passons d’abord à l’exposé de quelques faits généraux : les organes susdits n’existent que chez les formes dont les deux sexes volent bien et sont actifs à la même heure; ainsiils font abso- lument défaut chez tous les vrais Bombycides dont les mâles ont des allures vives, tandis que les femelles sont lourdes et lentes. Lorsque le Lépidoptère est au repos, les organes odorants sont le plus souvent recouverts ou cachés; peut-être dans le but d'éviter une déperdition inutile. Chez les Rhopalocères qui, en se posant, relèvent leurs ailes verticalement en appliquant celles de droite contre celles de gauche, les organes odorants sont localisés sur les faces supérieures de ces ailes, tandis que, chez les Hétérocères, ces instruments de sécrétion sont fréquemment relégués sur l’abdomen ou sur les pattes. Quand les ailes des males portent des organes odorants celles-ci présentent des modifications diverses : un élargissement souple du bord interne des ailes de première paire; un accroissement de sur- face sous forme de repli au bord costal, soit des ailes postérieures (Noctuéliens des seuls genres Patula et Argiva), soit des ailes antérieures ; un élargissement encore avec courbure tantôt vers le haut, tantôt vers le bas au bord anal des ailes de seconde paire, disposition particulière aux espèces d’Ornithoptères du groupe Pompeus et à d’autres Papilionides nombreux ; enfin des changements dans la nervulation consistant principalement en déviations de la nervure sous-médiane, ou en plis secondaires ne s’étendant pas jusqu’à la base de l'organe du vol. Il est rare qu'il existe des ner- vures accessoires. Les ailes des mâles ayant donc subi, dans les détails, des modi- fications plus ou moins profondes, il en résulte que la nervulation des femelles doit seule servir comme caractère dans la recherche des affinités zoologiques et que les différentes dispositions des organes odorants des mâles ne peuvent comme F. Moore l’a tenté, être utilisées pour la création de genres. Les investigations de Fr. Müller et Ph. Bertkau ainsi que les résultats de l’examen de plus de mille formes étudiées par l’auteur démontrent en effet que la similitude dans l’arrangement des organes odorants n’a aucune signification au point de vue de la parente. Haase termine la partie générale de sa notice en émettant l’opi- LX nion que les espèces chez lesquelles les organes odorants de séduc- tion ont acquis le maximum de développement sont d’origine plus récente que celles chez lesquelles ces organes sont réduits ou manquent et en signalant ce fait curieux que les organes odo- rants les plus complets s’observent précisément dans les formes où les males diffèrent notablement des femelles par la coloration. La seconde partie du travail est consacrée à des détails et à un essai de groupement ou de classification des dispositions observées. L'analyse en est assez difficile et je me vois obligé, à regret, de supprimer maint passage intéressant. I. — Organes odorants des ailes. 1° Dans une premiere disposition fort simple, exlusivement propre à des Lépidoptères diurnes, les écailles odorantes ou disséminatrices d'aspect uniforme sont distribuées sur toutes les régions de la surface supérieure des quatre ailes qui ne sont jamais recouvertes (Piérides, par exemple). Ce revêtement écailleux spécial masque souvent des teintes variées sous-jacentes, de sorte que les femelles paraissent plus richement ornées que les mâles. 2° Ailleurs, les organes odorants, au lieu d’être disséminés, sont localisés en certains points. Les écailles disséminatrices sont alors réunies en groupes et forment des touffes (Duftflecken de Fr. Müler) pouvant présenter les répartitions suivantes : A. Sur la face supérieure des quatre ailes (Satyrides du genre Heleronympha). B. Sur les ailes antérieures seulement : a) Cachées par un repli costal (Hespériides, genre Casyapa, Castniides, genre Æecatesia, Lithosiides, genre Aganais, sous- genre Z'uplocia et Herminiides, genre Æchana). b) Sur la face supérieure du disque (Papilio du groupe Ulisses et Peranthus, Nymphalides du groupe des Argynnis : Cynthia, Cirrochroa, Messaras, Atella, Argynnis, nombreux Satyrides et Hesperiides. c) à la face inférieure, chez un genre de Piérides (Zurema), un genre de Lithosiides (Bizone) et un genre de Zerenides (Celerena) seulement; C. Sur les ailes postérieures : d) au bord antérieur élargi et reployé vers le haut (Ommatopho- rides des genres Patula et Argiva); e) sur la face supérieure (quelques Piérides, Zronia et Tachyris placidia Stoll, Danaides des genres Zdeopsis et Danais, LXI Morphides, dans les pinceaux externes des Amathusia et Zeuxidia, dans la tache veloutée des Déscophora, quelques Satyrides, Zagadia et Acrophthalmia, enfin deux genres de Noctuides ; f) sur le champ abdominal ou interne reployé soit vers le haut (Ornithoptères O. Pompeus et Papilionides) soit vers le bas (Morphides); g) à la face inférieure. La les écailles odorantes sont rares et peu développées. Les organes ne sont bien évidents que chez les Ophiusides du genre Plecoptera. 3 Chez beaucoup de Lépidoptères, les portions des surfaces des ailes antérieures et postérieures qui frottent l’une contre l’autre pendant le vol sont le siège d'organes disséminateurs plus com- pliqués que les précédents et comprenant une association d’écailles et de soies (Zusammenwirkende Dufteinrichtungen). Les soies ou poils formant tantôt des pinceaux divergents, tantôt des rangées ressemblant à des crinières. (Piérides Catopsilia, Danaides Zuplæa, Nymphalides Z'rgolis et une seule espèce de Veptis et d'Euthalia, la plupart des Morphides, Satyrides des genres A/ycalesis, sous- genres Mydosama et ÆElymnias, des Erycinides, de nombreux Lycénides, quelques Hesperiides, Pamphila Oceia Hew., Astictop- lerus, des séries d’Hétérocères des familles des Callidulides, Lithosiides, Ophiusides, Ennomides et Larentiides. IT. Organes odorants thoraciques et abdominaux. Des organes odorants simples s’observent sur le thorax de quelques Choerocampa. La plupart des Sphyngides, des Agaristides et quelques Noctuides portent sur le premier segment abdominal une cupule garnie d’écailles disséminatrices et d’un pinceau rétractile de poils divergents; certains grands Morphides possèdent des touffes symétriques sur plusieurs anneaux abdominaux à la fois. Chez des Piérides (Z'achyris), chez tous les Danaïdes connus, chez les Callidulides et chez quelques Noctuides, des pinceaux protrac- tiles existent de chaque côté de l’orifice génital. Enfin Haase a constaté encore une combinaison d’une autre nature chez les Nymphalides du groupe Pseudonymphalis et chez les Chalcosiides : ici la cupule garnie d’écailles odorantes est portée par l'abdomen et le pinceau de poils rayonnants appartient aux ailes postérieures. III. Organes odorants des palpes et des pattes. Les organes odorants garnissant les membres, quoique bien développés, sont souvent difliciles à découvrir parce qu'ils sont cachés chez l'animal inactif. Rares sur les palpes (Deltoides Zertula), LXII ils s’observent assez fréquemment sur l’article tibial des pattes et consistent alors en pinceaux mobiles rétractés au repos dans une cavité spéciale dont le fond est muni d’écailles disséminatrices. Leur existence sur toutes les pattes à la fois ou sur les pattes de première paire n’a été constatée que dans quelques cas isolés, mais ils sont présents sur les pattes moyennes de nombreux Noctuides, et se voient aussi sur les membres postérieurs chez les Hespériides des genres Zsmene et Caprila, chez des Hepialides, chez les Noctuides du genre Zyblaea et chez beaucoup de Géomé- trides. Ce qui précède suffit pour faire apprécier la valeur des recherches intéressantes de Haase. L'auteur, qui a déjà publié d’autres notices sur le même sujet ('), se propose de réunir ses résultats dans un travail étendu accompagné de figures. Cet ouvrage qui contribuera à faire connaître tout une série de faits encore ignorés de la plupart des zoologues sera, sans nul doute, bien accueilli par le public scientifique. — La Société Entomologique Néerlandaise adresse le rapport de la Commission nommée le 22 janvier 1888 à l'effet d'examiner la question de la nomenclature entomologique. À ce rapport sont jointes les résolutions suivantes, proposées comme règles par la Commission : I. — Le nom le plus ancien donné suivant le système binominal à un genre ow une espèce doit toujours être maintenu. II. — Quand un genre existant est divisé en plusieurs genres, le nom primitif doit rester à cette partie du genre que le premier auteur considérait comme le plus typique. La Société Néerlandaise engage les sociétés entomologiques à aborder ce sujet afin d'arriver, dans l’avenir, à l’uniformité si désirée. L'assemblée, approuvant en principe les résolutions de la Societe Neerlandaise, met à l’ordre du jour de la prochaine séance la question de la nomencluture entomologique, afin de préparer l’exa- men des résolutions à proposer au Congrès zoologique de Paris. — M. Capronnier annonce à l’Assemblée que son grand âge ne lui permettant plus de déployer l’activité qu'il voudrait aux études lépidoptérologiques, il a pris la décision de céder sa collection, à (®) Der Duftapparat von À cheroutia (Zeitschrift für Entomologie. N.F.H. XI. 1886. Duftapparate indo-australischer Schmetterlinge. I. Rhopalocera (Correspondenzb]. d. entomol. Ver. Iris in Dresden. Hft, III. 1886). II. Heterocera Ibid. Hft. IV. 1887). II. Nachtrag und Ubersicht (Gbid. Hft. V. 18S8). LXIII laquelle depuis tant d'années il avait voué tous ses soins. IL a trouvé heureusement un successeur dans notre collègue M. le docteur Robbe, qui mettra, il n’en doute pas, autant de zèle à l’étude des lépidoptères. Le Président exprime à M. Capronnier tous les regrets que la Société ressent au sujet de cette décision. Sa collection est la plus importante du pays, qui compte actuellement peu de lépidop- térologistes s'intéressant aux espèces exotiques. Les soins et l’ar- deur que mettait M. Capronnier à l'accroissement de ses collections, les travaux intéressants qu’il a publiés sur la matière ont été rappelés ensuite par le Président. Ses regrets sont mitigés, heureusement, par le choix qu'à fait M. Capronnier : son succes- seur, M. Robbe, aura à continuer et à compléter son œuvre et le zele bien connu de ce dernier sont un garant de ses futurs travaux. — M. Coucke donne lecture de la note qui suit : Sur LE CYCHRUS ROSTRATUS LiINNE ET SA VARIÉTÉ ELONGATUS HPpp. Le 24 mars 1889, j'ai pris dans la forêt de Soignes, aux environs de Waterloo, un exemplaire du Cychrus rostratus var. elongatus. Cette variété, certainement peu commune, n’a encore été signalée en Belgique que pour la province d'Anvers où on la trouve à Calmpthout. Le peu de différence qui existe entre le type et la variété fait peut-être croire cette dernière plus rare qu’elle ne l’est réellement et certains collectionneurs en revoyant leurs Cychrus pourraient y trouver des ejongatus d'abord confondus avec les rostralus. Je donnerai donc dans ce but l’énumération des caractères qui distinguent les 2 formes. Cychrus 1'oSlralus. Partie la plus large du corselet nota- blement au dessus du milieu. Bord latéral du corselet arrondi à la partie la plus large. Enfoncement de peu d’étendue à la partie postérieure -du corselet, angles peu relevés. Corps plus convexe en arrière où les élvtres sont arrondies. Var. elongatus. Partie la plus large du corselet au milieu ou à peine au dessus. Bord latéral du corselet formant à la partie la plus large un angle très obtus, mais pas arrondi. Partie postérieure du corselet pro- fondément et largement enfoncée, ce qui amène un très fort relévement du bord et des angles. Corps très convexe partout : élytres formant arrière un angle assez ouvert. en — M.E. Hippert qui depuis plus d’un mois a commencé ses chasses ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXIIE l LXI1V lépidoptérologiques aux environs de Bruxelles, signale, entre autre. captures intéressantes : /Zibernia leucophænria, ab. nigricarie 2 exemplaires pris au bois de la Cambre, Phigalia pilosaria, Biston strataria pris à Schaerbeek le 26 mars. L'exemplaire de cette dernière espèce, est une aberration dont les ailes supérieures sont tout à fait brunes. — Tæniocampa gothica, dans le pare de Bruxelles le J°° avril. — L'’excursion mensuelle du 10 mars dernier à Cortenberg, ayant été contrarié par le mauvais temps, n’a pu avoir lieu. — L'ordre du jour appelle ensuite le choix d’une localité pour l’excursion du 12 mai prochain. Elle aura lieu à Wavre Ste. Catherine. M. Van Segvelt, de Malines, voudra bien guider les excursionnistes. Départ de Bruxelles, par la gare du Nord, à 7 h. 15 m. du matin. — La séance est levée à 9 1/4 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. a SÉRIE III. — No 1192, Assemblée mensuelle du 4 mai 1889. PRÉSIDENCE DE M. JACOBS. Présents : MM. Berge, Bertrand, Capronnier, Delafontaine, Demoor, Duvivier, Fologne, Lameere, Robbe, Rousseau, Tosquinet et Kerremans, secrétaire. La séance est ouverte à 8 1/1 heures. — Le secrétaire signale une correction à faire au compte-rendu de la séance du 6 avril dernier. Au lieu de Chalia Standingerim, il faut lire : Chalia Slandingeri (p. LVI). Cette rectification signa- lée, la redaction du compte-rendu est approuvée. — MM. de Sélys-Longchamps et Van Nerom, empêchés, s’excu- sent de ne pouvoir assister à la séance. — Le Président annonce que le conseil a admis, en qualité de membre associe, M. Georges Van Oolen, étudiant, Quai St-Léonard, 67, à Liège, s’occupant de Coléoptères. Correspondance. MM. Seeldrayers et Tschoffen envoient leurs remerciements à l'occasion de leur admission en qualité de membres associés. Le premier envoie son portrait pour l'album de la Société. Présentation de mémoire. M. Herman Alberda adresse, par l'entremise de M. de Sélys- Longchamps, un mémoire pour les Annales intitulé : Vofes sur les Perlides décrites par le Doct. Rambur. — Rapporteurs : MM. Mac Lachlan et de Sélys-Longchamps. Lectures et communications. M. Fauvel, au sujet de la notice de M. Coucke sur le Cychrus rostratus, var. elongatus parue dans le dernier bulletin, fait remar- quer que cette variété ne peut être l’elongatus Hoppe, qui ne se trouve pas dans l’Europe occidentale, mais la var. elongatus Serville. Le vrai elongatus Hoppe a les élytres bien plus fortement ANNALES DE LA S0C,. ENTOM, DE BELGIQUE T, XXXIII, g LXVI granuleuses, ce dont M. Coucke ne parle pas. M. Fauvel renvoie à ce sujet, à sa Faune Gallo-rhénane, t. II, p. 31. — M. Allard adresse le travail qui suit : Nore sur Les GALÉRUCIDES, coLéoprèRes PHYTOPHAGES, par M. E. Allard. 1. — GROUPE DES AGELASTICITES. Il est caractérisé par les tibias mucronés à l'extrémité, ses tarses postérieurs à 1‘ article égal ou moins long que les deux suivants réunis, les crochets des tarses appendiculés, le prosternum à cavités cotyloïdes ouvertes. Genre PYESIA Clark. Antennes filiformes chez la ©, dilatées et comprimées du 4° au 7° article chez le mâle. Élytres dilatées et tres obtuses en arrière, à surface régulière, confusément ponctuée. Épipleures larges en avant, graduellement rétrécies et continues jusqu’au delà du milieu de la longueur, sans atteindre l’angle latéral postérieur. Le type de ce genre est la Pyesia laticornis de Germar, origi- naire du Brésil. J’en possède une seconde espèce originaire du Pérou que j'ai dénommeeé Pyesia cincta et dont voici la des- cription : Pyesia cincta All. Long. 10 mm, larg. 5 : mm. La Pyesia laticornis Germ. est une belle galerucine de 10 mill. de longueur, d’un jaune rougeätre avec les élytres bleues sauf une fascie transversale et le bord entier de chaque élytre d’un jaune testacé. La Pyesia cincta All. a la même taille, la même forme et les mêmes couleurs, seulement la bande transversale jaune est beau- coup plus large et toute la partie postérieure bleue de l’élytre n’est pas bordée de jaune comme dans la /aficornis. En outre la poitrine qu est jaune dans cette dernière est noire dans la cncta, — l’écusson est noir, les quatre pattes postérieures sont couleur de poix ainsi que les tibias antérieurs. Les antennes sont noires sauf le Le article qui est d’un testace ferrugineux. Le corselet est moins large transversalement que dans la 2. laticornis et ses côtés sont moins arrondis; il est finement pointillé. La ponctuation des élytres est assez dense mais moins forte que dans Zaticornis et devient plus faible vers l’extrémite. Pérou : ma collection. LXVII Genre MORPHOSPHÆRA Baly. Le type de ce genre est originaire des Indes orientales ; c’est un insecte ovale, régulièrement convexe qui ressemble beaucoup aux Oides et a des épipleures de même dimension, mais s'éloigne de ce genre par ses tibias mucronés, par les crochets des tarses appendiculés. — Il est jaune en dessous avec la poitrine et des taches noires sur le ventre, la tête et les pattes sont noires, les élytres sont d'un gros bleu, le corselet est jaune pâle avec quatre taches noires. M. Baly lui a donné le nom de Horpk. Maculicollis. M. Fleutiaux m'a communiqué une seconde espèce que j'ai appelée Morphosphæra albipennis All. Elle est un peu plus petite (long. 7 1/2 mill.); en dessous, la poitrine, l'abdomen entier et les pattes sont noirs. Tout le dessus est d’un jaune blanchätre avec sept tâches noires sur le corselet et les antennes noires. — Elle a été prise à Pnomh Penh, dans le Cambodge par M. de la Perraudière. Genre MALACOSOMA Chev. Les Malacosomas se reconnaissent à leur forme allongée, subcy- lindrique, rappelant les Clytrides. Leurs principaux caractères résident dans les antennes qui sont longues et robustes, dans le prosternum convexe entre les hanches, dans les épipleures des élytres étroites et atteignant l’angle latéral postérieur, dans les tibias mucronés et les crochets de tarses appendiculés. On peut grouper les Malacosomas comme suit d’après la colora- tion des élytres et du corselet : Corselet jaune ou rougeâtre ou testacé. Élytres jaunes ou testacées avec la Élytres jaunes unicolores, suture noire. Narensis Har., Mexiq. Rudepunctatum Al., Natal. Lusitanicum Lin., Europe. Suturalis AIl., Caffrerie. Testacéum Olv., Natal. . Litura Gerst., Zanzibar. Politum Jac., Caffrerie. Élytres jaunes avec des taches noires. Fusculum Lec., Pensylvanie. Obsoletum Fab., Nauta. Parvulum Jac., Sumatra. Olivaceum Fab., Cayenne. Élytres noires unicolores. Bimaculatum Bertol., Natal. Nigrum All., Zanzibar. Insularis Har., Cuba. Gaudioni Reich., Bosnie. … Quadrimaculatum Jac., Natal. Thoracicum Redt., Syrie. Elytres rougeâtres avec des taches noires. Bicolor All., Tabora. _. Cimex AIl., Californie. Élytres bleues ou vertes unicolores. Élytres noires avec l'extrémité et le Laticornis Gebl., Sarepta. bord marginal jaunâtre. Viridipennis Chap., Cap. Pusillum Gerst., Abyssinie. Batyi Duv., Murcie. Zanzibaricum Duy., Zanzibar. LXVIII Élytres d’un vert bleuâtre avec la Corselet noir, élytres noires unicolores. y > CIS suture et le bord externe étroitement Nigritulum Chap., Cap. testacés. Corselet d’un bleu violet,élytres jaunes. Tinctum Lec., Amér. Cyanicollis Jac., Sumatra. Fravomargtna lim Jac.,Afric.mérid. Unipunctatum Har., Est. Afr. Ély tres jaunes avec de Bandes longitu- Flavipes. V. Heyd., Transcauc. dinales, discoidales rougeatres. Flaviventre Mots., Japon. ee Germ. Amér. Malacosoma bicolor All. Long. 5 mm. En ovale oblong; tête, corselet, écusson et dessous du corps rouges; élytres d’un noir brillant; pattes rouges avec les tibias et les tarses enfumés; antennes noires avec les trois premiers arti- cles rouges. Pronotum subquadrangulaire d’un quart plus large que long, bord antérieur droit, les latéraux et le postérieur arrondis; angles antérieurs distincts, les postérieurs effacés ; surface convexe, bril- lante, lisse avec quelques points épars très fins. Élytres allongées, subparallèles, convexes, couvertes de points assez forts, tres serrés, placés en lignes longitudinales autour de l'écusson. Épipleures étroites, très prolongées. Prosternum étroit, élevé et séparant les hanches. Tibias mucronés, subcarénés en dehors, crochets des tarses appendiculés. Tabora : ma collection. Malacosoma rudepunctatum All. Long. 7 mm. En ovale oblong, noir en dessous, d’un testacé livide brillant en dessus avec l’écusson et la suture des élytres noirâtres; les antennes sont noires, Pronotum subquadrangulaire, d’un quart plus large que long, bord antérieur droit, les latéraux et le postérieur arrondis, angles antérieurs distincts, les postérieurs presque effacés; surface faiblement convexe, avec deux vestiges de fossettes placés en travers, et des points assez forts, confus et peu serrés. Élytres allongées, subparallèles, convexes, couvertes de très gros points, confus, serrés, confluents en partie. Épipleures étroites, très prolongées et ponctuées. Prosternum visible entre les hanches, tibias mucronés, crochets des tarses appendiculés. Natal : ma collection. Malacosoma Cimex All. Long. 9 mm. En ovale allongé, dessous rouge sauf la poitrine et l'anus qui sont noirs; tête, pattes, antennes et écusson noirs; corselet et elytres d’une rouge tirant sur le garance. Une tache noire arron- LXIX die sur chaque élytre avant le milieu, et une autre après le milieu ayant la forme d’une grosse virgule placée en travers. A première vue, on dirait une de ces punaises rouges communes qu’on rencontre sur beaucoup de murs. Pronotum subquadrangulaire, d’un quart plus large que long, bord antérieur droit, bord postérieur presque parallèle, bords laté- raux arrondis, les quatre angles sont visibles, surface régulière- ment et faiblement convexe imperceptiblement pointillée. Élytres oblonges, à ponctuation à peine distincte. Épipleureslarges à la base, attenuées ensuite jusqu’à l’angle postérieur. Prosternum étroit, élevé et séparant les hanches. Tibias mucronés, subcarénés en dehors; crochets des tarses appendiculés. Californie : musée Belge, ma collection. Malacosoma nigrum All. Long. 8 mm., larg. 5 mm. En ovale peu allongé; entièrement noir sauf le corselet qui est d’un jaune testacé. Cette espèce rappelle le Jal. Gaudioni Reich. par sa coloration analogue à celle de ce dernier. Cependant le nigrum est d'un noir moins brillant que le Gaudioni, et s’en distingue aisément par sa taille plus forte, par son corselet qui a une ponctuation écartée mais très distincte, et par ses élytres dont la ponctuation est très forte, très serrée et très égale. On remarque en outre au-dessous de l’écusson, de chaque côté de la suture une petite fossette oblongue bien apparente Cette espèce vient du Zanguebar : ma collection. 2, — GROUPE DES WMIMASTRITES. Genre CNEORANE. Ce genre se reconnaît à son corps ovalaire, glabre, à ses épi- pleures planes et longues, à ses tibias inermes, à ses tarses posté- rieurs dont le 1° article est égal aux deux suivants réunis ou moins long. On peut distinguer comme suit les espèces qui font partie de ce genre. A. Élytres d’un vert clair métallique; corselet rougeätre. Elegans Baly., Chin. bor. B. Élytres d’un violet foncé. Tête, thorax et pattes d’un jaune rougeâtre; base des antennes jaune. Violaceipennis. AIl., Chin. bor. Tête, thorax et cuisses jaunes; antennes, tibias et tarses noirs. Wigricornis Jac., Mexico. LXX C. Élytres bleues. Tête, thorax, cuisses et base des antennes jaunes; abdo- men, tibias et tarses noirs de poix. Alutacea All, Ind. or. Thorax jaune ; tête, antennes et pattes noires. ! Nigripes AI. D. Élytres jaunes; corps jaune; extrémité des antennes et des tibias noire. Mexicana Jac., Mexico. Æ. Élytres jaunes, comme tout l’insecte, sauf la poitrine qui est couleur de poix ainsi que deux taches sur le corselet, une autre à chaque calus huméral et une dernière au- dessous de l’écusson également brunes. Piceonotata All. Brésil. F. Élytres jaunes avec la suture, le bord marginal externe et une bande longitudinale discoidale noirs. Corselet rougeätre, sans points noirs; pattes noires. Lineata Wiedem. Cap. Corselet rougeâtre avec deux ou trois taches noires placées en travers; pattes testacées à genoux et bas des tibias noirâtres. Trilineata Fab. Cap. Cneorane violaceipennis. All. Long. 7 mm. Oblongue-ovale, un peu élargie en arrière, convexe, brillante, d’un roux testacé avec le bord des anneaux abdominaux violets et l'extrémité des tibias et des tarses couleur de poix; les antennes sont presque aussi longues que le corps, noires avec les trois premiers articles roux. La tête et le corselet sont roux, les élytres violettes à ponctuation très fin et très éparse. Chine boréale; ma collection. Elle diffère de la C. fulvicollis par la couleur violette de ses élytres et par leur ponctuation qui est beaucoup plus fine et plus écartée. Cneorane alutacea All. Long. 6 mm. Oblongue-ovale, un peu élargie en arrière, convexe, brillante, d’un roux testacé avec le ventre, les tibias et les tarses noirs; antennes couleur de poix sauf la base qui est ferrugineuse. Tête et corselet d’un roux ferrugineux, lisses. Écusson noir. Élytres bleues, finement et très densément ponctuées, avec les intervalles des points alutacés. C’est par ce dernier caractère surtout et par sa taille plus petite qu'elle diffère de la C. fulvicollis Baly. Ind. orient, : ma collection. LXXI Cneorane nigripes All. Long. 6 mm. Oblongue, ovale, un peu élargie en arrière, convexe brillante. La tête, les antennes, les pattes, l’écusson et le dessous du corps d’un noir profond; le corselet seul est d’un jaune testacé, lisse. Les élytres sont d’un bleu foncé, assez fortement et très densément ponctuées. Les points sont si serrés que beaucoup d’entre eux sont confluents. Mexique. 3. — GROUPE DES APOPHYLIITES. Genre APOPHYLIA Chev. Corps allongé, subparallèle, glabre. Élytres à épipleures larges enavant, prolongées aux deux tiers de la longueur. Tibias postérieurs inermes. Tarses à 1% article presque de la longueur des deux suivants réunis; crochets appendiculés; corselet convexe sans impressions. Ce genre est essentiellement africain. Le catalogue de MM. Gemminger et de Harold publie à tort dans ce genre la Paradoxa Dalm. qui appartient évidemment au groupe des Cérophysites par la conformation de ses antennes. Il faut aussi en retrancher l'Œnipennis Zllig. Iliger en donne le diagnose suivant: ferruginea, thorace plano, /ransversim impresso, elytris fusco-æneis, punctulatis. Cette impression du corselet ne permet pas de ranger cet insecte parmi les apophyliites qui ont pour caractère d’avoir un corselet uni. Voici le tableau synoptique des espèces que je crois admissibles dans ce genre. Élytres, corselet et tête noirs, pattes rousses. Murina Gerst. Élytres d’un bleu violet, le reste du corps noir. Nigroviolacea AI. Élytres jaunes, ainsi que la tête et le corselet; écusson et pattes noires. Seutellaris AI. Élytresjaunes, tête et écusson noirs; cuisses noires, tibias testacés,; corselet jaune avec cinq taches noires. Aaculicollis AII. Élytres jaunes glacées de vert ainsi que la tête et le corselet; pattes jaunes, écusson noir; trois grosses taches vertes sur le vertex et corselet coupé dans son milieu par une bande verte. Viridinitens All. Élytres vertes avec le bord latéral externe jaune. Trois taches vertes sur le vertex; pattes jaunes. Corselet marqué de plusieurs taches noires qui se réunissent souvent et ne laissent jaunes que les côtés et le bord antérieur, abdomen noir. Nobilitata Gestt. LXXII Corselet jaune coupé longitudinalement dans son milieu par une bande noire; abdomen jaune. Consanguinea All. Élytres vertes ainsi que la tête, le corselet et l’abdomen; pattes jaunes. Smaragdina Dei. chap. Élytres vertes; vertex et abdomen verts. Corselet jaune sans taches; pattes jaunes. ZBorréi AI. Corselet jaune avec cinq taches vertes ; pattes jaunes. Tricolor Fab. Corselet jaune ayant souvent trois taches brunes, pattes jau- nes à cuisses noires ; abdomen noir. Chloroptera Thoms. Élytres vertes ; tête, corselet, dessous du corps et pattes jaunes. Deux points noirs sur le corselet. Dipunctata AI. Apophylia bipunctata All. Long. 6 mm. Oblongue, convexe, d’un roux ferrugineux en dessous et en dessus : les élytres sont d’un vert brillant tournant au bleu; deux points noirs placés en travers sur le corselet; la base des cuisses, l'extrémité des tibias et les tarses sont noirs ainsi que les antennes. Le corselet est une fois et demie aussi large que long, fortement convexe, finement et densément ponctué. Les élytres sont fine- ment, très densement et rugueusement ponctuées; elles sont ridées transversalement. Cette espèce ressemble un peu à l’Ap. tricolor Fab., mais elle est d'un vert plus bleuatre, la tête n'a pas le vertex coloré de même et le corselet est marqué de deux points noirs seulement. Cap de Bonne espérance : Musée belge. Apophylia consanguinea Al. Long. 6 mm. Oblongue, convexe; la tête est rousse avec trois taches d’un vert bronzé à la base du vertex; corselet court, deux fois aussi large que long, fortement ponctué, roux avec une bande d’un vert métallique, étroite, sinueuse, longitudinale, le coupant au milieu de la base au sommet. Élytres d’un vert métallique, bordées étroitement de jaune latéralement, mais cette bordure se dilate à l'extrémité de l'élytre. Le dessous du corps et les pattes sont roux, sauf la poitrine qui est d’un noir verdàtre. Les élytres sont finement et densément ponctuées. Cette espèce est très voisine de la nobilitata Gerst., qui en diffère par la coloration différente de son corselet, de ses élytres et de son abdomen. Caïffrerie : Musée Belge. LXXITI Apophylia Borrei All. Long. 5 1/2 mm. Allongée, étroite, subcylindrique ; tête (moins le vertex), cor- selet et pattes d’un jaune roussâtre; le vertex est d’un vert métal- lique; l’écusson noir; les élytres d’un vert clair, la poitrine et l'abdomen d’un vert clair métallique; les antennes ferrugineuses avec le 1‘ article de couleur plus claire et chacun des autres de couleur de poix à l’extrémite. Le corselet est presque deux fois aussi large que long, à bord antérieur droit, le bord postérieur est parallèle dans son milieu, les angles postérieurs et les côtés très arrondis, les angles antérieurs sont seuls marqués; il a une ponctuation assez dense, mais peu profonde et sa surface est médiocrement convexe. Les élytres sont couvertes d’une ponctuation forte, très serrée, rugueuse, avec des rides transversales. Je demande à l’aimable et savant collègue, M. de Borre, qui m'a fait connaître cette jolie espèce, de vouloir bien me permettre de la lui dédier. Elle appartient au Musée Belge qui l’a reçue du Cap de Bonne-Espérance et du Natal. Apophylia maculicollis All. Long. 6 mm. En ovale oblong, tête, poitrine et abdomen noirs; cuisses noires, tibias d’un jaune testacé un peu enfumés à l'extrémité ainsi que les tarses ; antennes, corselet et élytres d’un jaune testacé; il y a sur le corselet au milieu, dans sa partie supérieure, deux taches noires arrondies reliées ensemble par un trait de même couleur, une autre tache plus petite, au-dessous en face de l’écusson, et enfin une grosse tache noire vers chaque angle postérieur. Le corselet est deux fois plus large que long, à bord antérieur droit, les latéraux et le postérieur arrondis ainsi que les angles postérieurs, les angles antérieurs sont un peu épaissis, la surface est finement pointillée; les élytres le sont plus densément et plus fortement. Cap. de bon. Esp.: ma collection. Apophylia viridi-nitens All. En ovale oblong, poitrine et abdomen d’un vert foncé brillant à pubescence grise écartée; tête, corselet et élytres d’un jaune testacé avec un reflet verdâtre sur ces dernières. Les pattes sont jaunes; l'écusson est noir; il ya trois grosses taches vertes sur le vertex et le corselet est coupé dans son milieu par une tache de même couleur qui va du bord antérieur au posté- rieur et est plus large vers ce dernier. Le corselet est deux fois plus large que long, à bord antérieur droit, les latéraux et le postérieur LXXIV arrondis, les angles postérieurs sont peu marqués, les antérieurs épaissis; il est finement ponctué. Élytres oblongues, subparallèles, densément ponctuées. Leurs épipleures sont larges en avant et ne dépassent pas le milieu. Tarses postérieurs appendiculés. Collection Chapuis sans indication de patrie, mais doit provenir de l’Afrique méridionale. Var. Une seule tache verte sur le milieu du vertex, et l’extré- mité des cuisses et les tibias et tarses noirs. Caffrerie : ma collection. Apophylia scutellaris All. Long. 7 mm. En ovale oblong, dessous du corps noir avec une pubescence jaunâtre; pattes noires; tête, corselet et élytres d'un jaune testacé; écusson noir. Antennes noires avec les trois premiers articles ferru- gineux. Le vertex a des points écartés ; le pronotum est plus densément mais inégalement ponctué ; il est un peu moins large que long, peu convexe, à bord antérieur droit, les latéraux et le postérieur arrondis, les angles postérieurs indistincts, les antérieurs un peu épaissis, surface peu convexe, sans impressions. Élytres oblongues, un peu élargies en arrière, à surface régulière, confusement et den- sément ponctuées. Épipleures larges en avant, dépassant peu le milieu de l’élytre. Tarses postérieurs appendiculés. Natal : ma collection. Apophylia nigroviolacea All. Long. 6 mm. larg. 2 1/2 mm. Corps allongé, étroit, assez déprimé en dessus, entièrement noir ainsi que les pattes et les antennes: les élytres seules sont d’un bleu violet. La tête est très grossièrement ponctuée avec une ligne lisse longitudinale dans son milieu sur le vertex; le corselet est d’un tiers environ plus large que long, les bords antérieur et postérieur sont presque parallèles, les côtés sont légèrement arrondis avec les quatre angles obtus et peu distincts ; la surface est peu convexe, couverte de gros points et a de chaque côté un vestige de fossettes. Les élytres sont plus larges que le corselet, allongées, parallèles, arrondies séparément à l'extrémité et couvertes d’une ponctuation très dense, plus fine et plus serrée que celle du corselet et d’une légère pubescence grise. Cette espèce est très voisine de l’Ap. Murina Gerst. dont elle diffère par la couleur de ses pattes et de son corps. Rio-Pongo, Sierra Leone : M. Alluaud. LXXV Genre MEGALOGNATHA Baly. Les insectes de ce genre ressemblent assez à des Malacosomas mais ils s’en distinguent par leur tête plus forte, par leurs tibias inermes à l'extrémité et par les épipleures des élytres beaucoup plus courtes et dépassant peu le milieu. Ce genre paraît propre à l'Afrique. Je donne ci-après la description de deux espèces qui ne me paraissent pas avoir été connues de MM. Jacoby et Baly qui ont forme le genre. Megalognatha bicostata All. Long. 5 1/5: mm. Allongée subcylindrique, dessous et pattes d’un jaune ferrugineux, poitrine noire; tête et corselet d’un jaune ferrugineux, ainsi que le premier article des antennes qui sont noires; élytres d’un jaune testacé pale avec la suture étroitement noire et une côte élevée noire, parallèle au bord de l’élytre qui part du calus humeral et s'arrête avant l’extrémité. Corselet presque deux fois aussi large que long, arrondi latéra- lement avec les angles postérieurs effacés et arrondis, le bord anté- rieur est droit, le postérieur légèrement échancré; le disque du corselet est ponctué de points peu serrés; il y a un léger sillon creux, sinueux, le long du bord basal, et au milieu près du bord antérieur une impression en forme de triangle dont la base est parallèle au bord antérieur et le fait paraître renflé ou en bourrelet. Les élytres sont parallèles, densément et finement ponctuées. Les épipleures sont assez larges à la base, puis s’atténuent et se terminent aux deux tiers de la longueur de l’élytre. Les tibias sont inermes. Cap de bonne Espérance : ma collection. Megalognatha ruficollis All. Long. 7 mm. Larg. 3 mm. Allongée, étroite ; tête et corselet rouges ; écusson noir, jaunâtre à l'extrémité ; élytres d’un jaune testacé, peu brillant ; antennes, poitrine et pattes noires ; abdomen jaune avec des taches noires sur les trois premiers arceaux. Corselet peu convexe, couvert de gros points enfoncés, les bords antérieur et postérieur sont presque parallèles, les côtés s’élargissent en droite ligne de la base aux deux tiers, puis se retrécissent jus- qu’au sommet ; le bord antérieur est relevé en bourrelet et il y a au-dessous un sillon transversal interrompu au milieu par un court sillon longitudinal ; il y a également un léger sillon transversal le long de la base, LXXVI Les élytres ont une ponctuation fine et écartée, elles sont impressionnées en travers au-dessous de la base. Natal : Collection du Museum Belge. 4 — GROUPE DES SCELIDITES. Corps allongé, parallèle, subdéprimé. Élytres à épipleures pro- longées en arrière jusqu'à l’angle sutural. Prosternum à cavités cotiloïdes ouvertes Tibias inermes et tarses postérieurs à premier article aussilong que les trois suivants réunis; crochets appendiculés. Genre SCELIDA. Ce genre est caractérisé par son thorax presque subcarré, ses tibias mucronés, et ses épipleures étroites et prolongées. Élytres d’un vert métallique. Tète, corselet, antennes et pattes jaunes, dessous vert. Viridis Jac., Mexico. Tête et corselet jaunes. Antennes ayant les derniers articles élargis; elles sont noires, avec les 3 premiers articles tes- tacés en dessous. Cuisses jaunes, les 2 antérieures noires à la base. Antennata Jac. Mexico. Tête et corselet jaunes ; 4 derniers articles des antennes bruns, élytres entièrement miponctuées. Glabrata Jac., Mexico. Tête et corselet jaunes; dernier article des antennes et tarses bruns, élytres densément rugueuses. Rugosa Jac., Mexico. Tête jaune avec le vertex noir, la base des cuisses et les six derniers articles des antennes noirs. Élytres densément ponctuées. PBalyi Jac. Élytres d’un vert cuivreux. Tête, antennes, corselet et pattes Jaunes. Dessous d’un vert métallique. Pella Jac., Panama. Élytres d’un bleu métallique, à peine visiblement ponctuées. Tête, corselet et pattes jaunes. Metallica Jac. Élytres d'un bleu verdâtre, très densément et fortement ponc- tuées. Elegans Chap., Guatemala. Élytres et corselet jaunes; tête, antennes, pattes et dessous du corps noirs. Flava AIl., Republ. Argentine. Scelida flava. All. Long. 4 2/5 mm. Corps en ovale allongé, antennes, pattes, corps entier en dessous et tête noirs, corselet et élytres d'une jaune testacé pâle, écusson brun de poix. LXX VII Antennes filiformes mesurant les deux tiers de la longueur du corps, art. 2 oblong. 3 d'un tiers plus long, 4 le plus long, les sui- vants un peu plus courts et subégaux entre eux. Prothorax presque deux fois aussi large que long, bord antérieur droit, les latéraux et le postérieur arrondis, les angles postérieurs indistincts, les anté- rieurs un peu épaissis, surface peu convexe, sans impression. Élytres allongées, subparallèles, surface régulière, confusément et assez densément ponctuée; épipleures larges en avant, atténuées et pro- longées aux deux tiers de la longueur. Prosternum invisible entre les hanches, cavités cotyloïdes ouvertes. Tibias des deux pre- mières paires de pattes mucronés à l’extrémité, les postérieurs ne le sont pas; crochets des tarses appendiculés. République Argentiue : ma collection. Genre CHTHONEIS. Il se distingue du genre Scelida par la brieveté des 2°et 3°articles des antennes et par le corselet plus transversal. Chthoneis suturalis All. Long. 7 mm. Ovale allongée, médiocrement convexe, noire brillante en dessous et en dessus avec une bande longitudinale blanche sur la suture, commencant au-dessous de l’écusson et s’arrêtant avant l'extrémité de l’élytre. Les cuisses et tibias sont blancs, les tarses noirs. Les antennes sont noires sauf la moitié du 9° article et les deux der- niers qui sont blancs. Le corselet est transversal, lisse et bifovéole. Les antennes du mâle sont plus longues que le corps. Les élytres sont finement et densément pontillées. Brésil : Collect. du musée Belge, la mienne. Chthoneis univittata. All. Long. 6 mm. Allongée, étroite, parallèle, noire, brillante, le 3° et les deux avant-derniers articles des antennes d’un jaune blanchâtre ainsi que les cuisses des pattes, mais les genoux, les tibias et les tarses sont noirs comme le dessous. Pronotum lisse, imponctué, bifovéolé, les deux fossettes placées en travers; il est noir avec deux larges bandes longitudinales en dedans du bord latéral qui est étroitement noir. Les élytres sont parallèles, densément et confusément ponctuées, noires avec une large bande discoidale et longitudinale d’un jaune blanchâtre, plus rapprochée de la suture que du bord externe et disparaissant avant l’extrémité. Brésil : ma collection. LXX VIII 5. — GROUPE DES LUPERITES. Genre LUPERUS. Ils se reconnaissent à leurs antennes filiformes, grêles, générale- ment très longues, à leur prothorax subquadrangulaire, à leurs élytres oblongues, à côtés subparallèles, confusément ponctuées, ayant les épipleures étroites prolongées jusqu’à l'angle postérieur, à leurs cavités cotyloïdes ouvertes, à leurs pattes grêles ayant les tibias postérieurs mucronés, les tarses postérieurs à ler article plus long que les deux suivants réunis et les crochets appendiculés. Luperus femoralis All. Long. à peine 5 mm. Allongé, étroit, avec la tête, les antennes, la poitrine, l’abdomen, les jambes, les tarses et les élytres d’un noir brillant; le corselet en dessous et en dessus et les cuisses sont seulement d’un jaune très pâle, presque blanc. Cette espèce ayant les antennes médiocrement longues, et les articles 2 et 3 presque de la même longueur, appartient à la pre- mière division de Joannis (Calomicrus Steph). Le corselet est transversal, presque deux fois aussi large que long, lisse,et sans impression, ses côtés et la base sont légèrement arrondis. L’écusson est noir. Les élytres s’élargissent un peu posté- rieurement et sont très densément pointillées. Tasmanie : Collection du musée royal de Belgique. Genre LUPERODES Motsch. Ce genre a la forme un peu plus robuste que les Luperus et moins parallèle; il s’en distingue par son corselet à surface convexe et non impressionnée, par ses épipleures assez larges, planes, prolongées en arrière et surtout par ses pattes dont les tibias sont tous mucronés et dont le 1° article des tarses postérieurs est plus long que les trois suivants réunis. Luperodes geminatus All. Long. 4 1/2 mm. Oblong-ovale, d’un testacé rougeâtre en-dessous et en-dessus avec les deux tiers postérieurs des élytres noirs. Antennes à base testacée, noirâtres à l'extrémité. Palpes maxillaires à 2 et 3 articles subégaux, renflés. Corselet trans- versal, presque deux fois aussi large que long, subarrondi sur les côtés et la base. Élytres oblongues, ovalaires à surface régulière- ment mais non fortement convexe, avec des lignes longitudinales de points subgéminés qui disparaissent dans le dernier tiers de LXXIX l’élytre. Épipleures assez larges, planes et prolongées en arrière. 1° article des tarses postérieurs plus long que les deux suivants. Tibias de la même paire mucronés, tarses appendiculés. Nouvelle Guinée : Collection du Musée Belge. 6. — GROUPE DES ATYSITES. Genre ATYSA. Ce genre a une légère pubescence en dessus, les cavités coty- loïdes ouvertes, les antennes longues et grêles, le prothorax transversal à surface convexe. Atysa grandis. All. Long. 11 mm., largeur 5 mm. Corps en ovale oblong, entièrement d’un jaune testacé ferrugi- neux sauf les yeux qui sont noirs et l’extrémité du dernier article des antennes qui est noiratre. Tête petite, front sillouné entre les yeux, caréné entre les antennes. Labre assez grand, échancré. Palpes maxillaires à 3° article gros, obconique, le 4° court, conique mais non aigu. Yeux subarrondis et très convexes. Antennes longues et grêles, ayant à peu près les deux tiers de la longueur du corps, à 1° article beaucoup plus épais que les suivants, le 2° est oblong, assez court, les 3°, 4° et 5° allongés, à peu près égaux, les Ge, 7°, 8° et 9° un peu plus longs. — Prothorax transversal, de moitié moins large que les élytres à la base, bord antérieur et postérieur parallèles, les latéraux dilatés arrondis vers le sommet, tous les angles saillants, surface convexe, lisse, sans ponctuation; écusson à sommet arrondi. Élytres oblongues-ovales, très lisses, avec des points extrêmement espacés, sauf une ligne longitudinale le long de la suture et une autre le long du bord externe. Les élytres sont hérissées de petits poils, courts, droits et pas serrés. Prosternum effacé entre les hanches, cavités cotyloïdes ouvertes; parapleures métasternales un peu rétrécies en arrière. Pattes grêles; tibias subcylindriques; tarses postérieurs à 1° article égal aux deux suivants réunis; crochets bifides. Patrie : Bornéo : ma collection. Genre TRIRHABDA Lec. Corps allongé, parallèle, peu convexe, recouvert partout d’une pubescence rare et couchée. Cavités cotyloïdes ouvertes. Antennes grêles, filiformes, presqu’aussi longues que le corps. Prothorax deux fois aussi large que long, à surface marquée d’un sillon trans- versal divisé en trois parties, une médiane longitudinale, deux latérales oblongues et disposées dans le sens de la largeur. LXXX J'ai expliqué dans un autre mémoire que les prétendus genres Galerucella, Malaxia et Glyptolus ne me paraissaient pas pouvoir être séparés du genre 7rirhabda et qu’on pouvait tout au plus les conserver comme des subdivisions de ce genre, ainsi on pourrait appeler : Trirhabda proprement dits les espèces dont les élytres sont ornées de bandes longitudinales noires ou blanches; Malaxia, les espèces étroites, à côtés très parallèles, et gene- ralement à élytres unicolores comme le Æ/alazia Flavovirens Faim ; et enfin (ralerucella, toutes les autres espèces plus larges, plus ovales. Voici la description de quelques espèces nouvelles classées dans cet ordre d'idées, Malaxia aurolimbata All. Long. 6 mm. Cette espèce a les mêmes caractères de configuration que l’Al- luaudi; elle n’en differe que par la coloration et la taille. Dessous, la poitrine et l'abdomen sont noirs; les pattes sont d’un jaune testacé avec le milieu des cuisses enfume. Dessus, la tête est noire et densément ponctuée au-dessus des antennes, jaune et presque lisse sur la face. Antennes noires avec la base jaune. Le corselet est jaune avec trois taches noires, une au milieu et deux latérales ; il est finement et densément ponctue. Les élytres sont vertes, peu brillantes, avec une bordure latérale étroite dorée et brillante. La surface est couverte d’une ponctua- tion granuleuse très fine, et d’une pubescence jaunâtre également fine. Natal. Cette espèce est un peu plus petite et un peu plus étroite que l’AUuaudi. Malaxia nigricollis All. Long. 5 mm. Tête noire et densément ponctuée au-dessus des antennes, jaune et presque lisse sur la face antérieure. Antennes testacées avec les trois derniers articles et l’extrémite des autres rembrunis. Corselet entièrement noir, finement et densément ponctue. Élytres bleues ou d’un vert bleu finement, densément et granu- leusement ponctuées, et tres finement pubescentes. Dessous de corps noir. Pattes d’un jaune ferrugineux avec les tibias et les tarses enfumes. Vieux Calabar. LXXXI Malaxia purpurea All. Long. 4 1/2 mm. Allongée, peu convexe, tête, poitrine, abdomen, écusson noirs, corselet d’un testacé ferrugineux, enfumé au milieu, élytres d'un violet pourpré, très étroitement bordées de noir latéralement ; le tout revêtu d’une pubescence grise, très fine. Les antennes sont d’un brun ferrugineux, avec les trois premiers articles d’une teinte plus claire. Le 3° article est de même longueur que le 4e. Les pattes sont d’un brun de poix sauf les genoux qui sont ferrugineux; le 1° article des tarses postérieurs est aussi long que les trois suivants réunis. Tête densément et finement ponctuée derrière les antennes, labre et épistome ferrugineux. Corselet une fois et demie aussi large que long, pas plus large que la tête, notablement plus étroit que les élytres, faiblement arrondi latéralement, coupé obliquement aux angles postérieurs; surface fortement inégale, avec le bord antérieur en bourrelet, une forte impression au milieu et une autre plus petite sur chaque côté; ponctuation difficilement perceptible. Élytres brusquement arrondies à l'extrémité, avec l'angle sutural obtus, couvertes d’une ponctuation granuleuse, tres fine et tres serrée. Chine. Malaxia porraceipennis. Long. 6 1/5 mm. Tête et dessous du corps d’un noir brillant ; corselet d’un jaune unicolore; élytres d’un vert gai, brillant ; pattes jaunes ; antennes noires avec les trois premiers articles et la base du 4° jaunes. Tête plus étroite que le corselet, très finement ponctuée, forte- ment sillonnée entre les antennes. Corselet court, plus étroit que les élytres, deux fois plus large que long, arrondi sur les côtés; surface très finement ponctuée, sillonnée transversalement au-dessus du milieu, le sillon se terminant en fossette de chaque côté. Écusson large, court, triangulairement arrondi et noir. Élytres parallèles moins de deux fois et demie aussi longues que larges, ayant en dedans du bord marginal un pli longitudinal qui va du calus hume- ral à l’extrémité, arrondies séparement à l'extrémité, et couvertes d’une ponctuation fine, extrêmement serrée, et d’une pubescence très courte. Le 1‘ article de tarses postérieurs est à peine de la longueur des deux suivants, et le 3° article des antennes est légè- rement plus court que le 4°. Sénégal. Malaxia angustata All. Long. 7 mm. Dessous du corps entier, tête entiere, corselet et ecusson d’un ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE T, XXXII h LXXXII noir peu brillant; antennes noires moins les deux premiers articles qui sont ferrugineux; élytres vertes; pattes d’un testacé ferrugi- neux sauf les tarses qui sont noirs. Tête plus étroite que le corselet, très finement ponctuée, ayant sur le milieu du vertex un sillon longitudinal écourté, et un autre petit sillon entre les antennes qui se termine en arrière dans une fossette. Corselet plus étroit que les élytres, deux fois plus large que long, élargi en avant, rétréci en arrière, ayant le bord antérieur relevé en bourrelet et légèrement sinué dans son milieu; il est arrondi aux angles antérieurs, et coupé obliquement aux angles postérieurs; sa surface est finement et très densément ponctuée, avec un large sillon transversal au-dessous du bord antérieur, et un autre plus faible au-dessus du bord postérieur. Élytres environ trois fois aussi longues que larges, légèrement rétrécies latéralement dans leur milieu, arrondies séparément à l'extrémité, couvertes d’une ponctuation granuleuse extrêmement fine et serrée et revêtues d'une pubescence grise très fine et tres courte ; elles ont une côte longitudinale bien prononcée allant du calus huméral à l’extrémité, puis un sillon interne assez profond et deux autres vestiges de côtes sur le disque. Le premier article des tarses postérieurs est bien plus court que les trois suivants réunis, et le 3° article des antennes est un peu plus petit que le 4. Sénégal. Malaxia vernallis All. Long. 5 mm. Allongée, étroite. Entièrement d’un jaune testacé pale, y com- pris les pattes et les antennes, sauf les yeux qui sont noirs et les élytres qui sont d’un vert clair. Le tout est couvert d’une pubes- cence jaunàtre plus longue et plus dense que dans les deux espèces précédentes. La tête est finement et densément ponctuée comme le corselet. Ce dernier est une fois et demie plus large que long, élargi en avant, retréci en arrière avec les quatre angles arrondis. Sa surface est fortement impressionée transversalement et plus pro- fondément sur les côtés que dans le milieu. Les élytres sont parallèles, étroites, très finement et tres dense- ment ponctuées et couvertes d’une pubescence très distincte et assez longue. Leur surface est unie sans vestige de côte. Le 3° article des antennes est un plus peu court que le 4. Sénégal. Phyllectrus? ceylanicus All. Long. 5 1/2 mm. Corps allongé, glabre en dessus. Vertex,écusson, élytres, poitrine LXXXIII et antennes (moins les trois premiers articles) noirs; pattes et cor- selet d’un testacé rougeûtre. Front sillonné transversalement entre les yeux et carèné entre les antennes ; labre légèrement échancré ; palpes maxillaires ayant le 3° article plus gros que les précédents, conique, et le 4° très petit en cône aigu. Yeux subhémisphériques. Antennes mesurant la moitié de la longueur du corps, pubescentes, 1° article assez gros, claviforme, 2e très court, 3 trois fois plus long, les suivants un peu plus courts, robustes, légerement épaissis, le dernier est plus long que les autres; elles sont d’un noir de poix avec la base plus claire. Prothorax presque aussi long que large, retréci à la base et au sommet, à bords latéraux arrondis et à bords antérieur et postérieur parallèles; sa surface est lisse et pourvue d’une large impression subdiscoidale, transversale qui n’atteint pas les bords, écusson en triangle curviligne, arrondi au sommet, noir de poix. Elytres oblongues, allongées, subparallèles, éparsement ponctuées de points presque imperceptibles, avec une fossette ovale, assez profonde, commune, au-dessous de l’écusson chez le mâle; épipleures latérales assez distinctes à la base, se retrécissant graduellement beaucoup, mais se prolongeant très loin. Prosternum indistinct entre les hanches; cavités cotyloïdes ouvertes. Pattes médiocres, tibias inermes, tarses postérieurs à 1% article aussi long que les deux suivants réunis ; crochets appendiculés. Ceylan, Saigon. Var. A. L'écusson et une bande étroite sur le calus huméral, allant en diminuant jusqu’au tiers de l’élytre, d’un roux ferru- gineux. Phyllectrus viridipennis All. Long. 4 mm. Je crois superflu de faire une description spéciale de cette espèce; il me faudrait répéter celle que je viens de donner du PA. ceylanicus. Il me suftira d'indiquer les différences des deux espèces qui ne sont que des différences de taille et de couleur. La viridipennis est plus petite, plus étroite, ses élytres sont d’un vert foncé, sa tête, ses antennes, ses pattes, la poitrine et l'abdomen sont entièrement noirs ; le corselet seul est d’un testacé rougeàtre. Les élytres sont un peu plus distinctement ponctuées. Cochinchine. — Elle m'a été rapportée par M. Menard, capitaine de vaisseau. — M. Robbe soumet à l’Assemblée un lépidoptère assez intéres- sant capturé l’an dernier en Suisse. C’est un exemplaire G' du Leu- coma salicis var. Sohesti. Cette variété n'avait jusqu'ici été trouvée qu’une seule fois (2 ex. G) par l’amateur dont elle porte le nom; elle a été décrite et nommée en 1878 par notre collègue, LXXXIV M. Capronnier. Celui-ci faisait remarquer alors qu’il ne s'agissait pas d’une aberration fortuite, mais bien d’une variété du type, d'abord parce qu’on avait trouvé deux de ces insectes, ensuite parce qu’ils avaient été pris à une certaine distance l’un de l’autre et sur des arbres différents. Le collectionneur qui a fait don à M. Robbe de l’exemplaire qu'il soumet aujourd’hui à l'examen de ses collègues avait capturé aussi une ® semblable. On peut donc considérer le Sokesti comme une variété parfaitement constante. M. Robbe met également sous les yeux de l’Assemblée, une variété de Z'hecla rubi dont les ailes inférieures sont garnies d’une bande marginale brune, et des Z'pinephele Janira présentant une certaine variation quant à la taille. — M. Ed. Hippert signale, entre autres captures lépidoptérolo- giques intéressantes, celles de Lobophora carpinata (lobularia), 3 exempl. à N. D. au Bois; Taeniocampa pulverulenta (ambiqua) ; Saturnia Carpini, 1 exempl. G\, à St-Job (Bois). — L'ordre du jour appelle ensuite la discussion des règles de la nomenclature. Le Président donne lecture des résolutions adoptées par la Société E'ntomologique Néerlandaise, résolutions énoncées comme lINSUICE « I. Ze nom le plus ancien donné suivant le systéme binominal à un genre ou une espèce doit être toujours maintenu. « Par là restent hors de considération et ne doivent pas être employés : a. Tous les noms tant pour genre que pour espèce, mème des noms Latins ou Grecs, donnés avant 1751 à quelque espèce d'animal, parce que le système binominal n’était pas alors en usage. b. Tous les noms donnés après 1751, dans lesquels le système binominal n’est pas adopté. « La raison que votre commission a adopté l’année 1751 comme point de départ de la littérature systématique et non 1758 (l’année de la publication de la X#° édition du Sys- tema Naturae, dans lequelle Linné a pour la premiere fois donné des noms aux espèces d'animaux au lieu des chiffres employés auparavant), c’est qu’elle désire assurer le droit de priorité aux écrivains, qui comme Clerck dans son « Aranei Suecici » 1757 ont écrit pendant cette période de 7 ans, entre la publication de la « Philosophia botanica » et la X"° édition du « Systema Naturae », des ouvrages sur l’histoire naturelle en adoptant la nomenclature binaire, LXXXV « Il y a des écrivains qui même après 1751 continuërent à suivre la vieille méthode dans laquelle p. e. le genre reeut un nom Latin, tandis que les espèces étaient indiquées soit par des chiffres, soit par une périphrase ou un nom dans une des langues actuelles. C’est entre autres la méthode de Geoffroy, auteur de la très répandue « Histoire abrégée des Insectes » qui parut en 1764, quoiqu'il con- nût la méthode de Linné. En appréciant tous les grands services que le dit auteur a rendus à la science, tant par ses excellentes figures que par ses exactes descriptions des genres et espèces, votre commission doit, pour les raisons susdites, désapprouver que les noms génériques usités par lui, trouvent encore une place dans le système. De sorte que si pour certains genres de plus récents auteurs emploient les mêmes noms que Geoffroy, ils ne doivent pas indiquer le nom de Geoffroy comme auteur, mais le nom de l’écri- vain qui le premier a ajouté à ce nom générique un nom d’espèce Grec ou Latin, car : « perfecte nominata est planta nomine gene- rico et specifico instructa » (Linné). On peut cependant reconnaître les mérites de Geoffroy, comme nous avons dit plus haut, en employant comme synonyme le nom créé par lui. « Il. Quand un genre existant est divisé en plusieurs genres, le nom primitif doit rester à cette partie du genre que le premier auteur considérait comme le plus typique. « Si le genre chez son premier descripteur ne contient qu’une seule espèce, ou si celui-ci indique une espèce spéciale comme type, cette règle ne donne pas lieu à des difficultés. Mais si le genre con- tient plusieurs espèces, sans qu'une d’entre elles soit indiquée comme type, la solution devient plus difficile, et chaque cas devra être considéré séparément. Beaucoup d’auteurs, il est vrai, consi- dèrent dans le dernier cas la première espèce, qui se trouve dans le voisinage de l’auteur, comme type du genre, mais il parait bien douteux à votre commission, que cette supposition soit toujours en harmonie avec l’opinion de l’auteur. « La conclusion de votre commission est par là qu’un grand nombre des changements de noms existants et reconnus dans le « Catalogus Coleopterorum Europae » de Dr. L. von Heyden, E. Reitter et J. Weise (Ed. III, 1883) et dans M. des Gozis « Recherche de l'espèce typique de quelques anciens genres » ne sont pas justifiés, pour les raisons susdites, et menacent de causer inutilement une grande confusion dans la littérature entomologique. M. Jacobs approuve en substance, ces résolutions, et pense qu'elles peuvent servir de base à une réglementation de la nomen- clature. M. Kerremans donne ensuite lecture des résolutions adoptées par la commission instituée en 1881 par la société de Zoologie deFrance. LXXXVI Ces résolutions, accompagnées d'un rapport très détaillé et très intéressant, lui paraissent bien établies, mais ne lui semblent suff- santes pour enrayer la manie de la priorilé quand même. I y aurait lieu de fixer des règles de prescription, et de tacher de les délimiter plus nettement. Pour ce qui concerne le $ se rapportant aux divisions génériques, les règles adoptées portent que lorsqu'un genre se trouve, par la suite, subdivisé en genres nouveaux, le nom du genre le plus ancien doit toujours rester à l’espèce que son auteur considérait comme le type de ce genre. Si l’on remonte à Linné, pourrait-on dire actuel- lement, quel est par exemple, l'espèce qu'il considérait comme le type de son genre Puprestis ? Il y a là de grandes difficultés à surmonter. M. Lameere trouve futile et enfantine la manie de rechercher si telle ou telle espèce, dénommée par un auteur faisant autorité dans la science par l’ensemble de ses travaux, comme Fabricius par exemple, n’a pas été décrite quelques années auparavant, en une phrase écourtée, par un Pontoppidan quelconque, sous un autre nom. Quand il y tant d’autres travaux à entreprendre, s'amuser à rechercher si quelque instituteur perdu dans une bourgade du fond de l’Allemagne, n’a pas écrit une plaquette à cinquante exemplaires sur les insectes de sa région, et vouloir imposer aujourd’hui le nom qu’il leur aura donné sous le prétexte que cet opuscule aurait vu le jour quelques années avant ces grands travaux d'ensemble qui sont aujourd’hui dans toutes les mains, c’est ravaler la science, c’est lui faire perdre son caractère. Quand des travaux biologiques parais- sent, quand un savant émet son opinion sur tel phénomene que présente un animal quelconque, il prend le nom le plus répandu, celui qui est connu par un travail d'ensemble, et si cet animal est un vulgaire hanneton, il le cite sous le nom de Welolontha vulgaris, admis par tout le monde, sans s'inquiéter si ce hanneton ne doit pas s'appeler plutôt le Zudibrius vulgaris, chose qui importe peu. M. Lameere propose donc une règle que résume un seul paragraphe : la nomenclature des êtres organisés doit être réglée par l'usage, et, autant que l'usage le permet, surbordonnée à la loi de priorité. Pour ce qui concerne l’exclusion d’un même nom de genre dans le même règne, M. Lameere pense que cette exclusion n'est pas justifiée. En effet, l'étude des sciences naturelles est tellement vaste aujourd'hui, qu'il est nécessaire, quand on cite un genre quelconque, d'y adjoindre au moins le nom de la classe auquel il appartient, souvent même le nom de sa famille. Dans ces conditions, le double emploi d’un nom de genre, dans le même règne, n'offre aucun inconvénient. M. Bergé voudrait voir donner la préférence aux noms admis par LXXXVII les auteurs de travaux d'ensemble où monographiques. Ceux là seuls sont à même de fixer les noms à maintenir, mais à la condition toutefois qu’ils respectent les droits acquis à leur prédécesseurs. M. Duvivier voudrait voir admettre comme règle qui le seul nom adopté pour un animal fût celui donné par l’auteur de la première description assez détaillée pour pouvoir reconnaître cet animal de ses congénères. On rejeterait ainsi une foule de noms qui ne reposent sur aucune donnée sérieuse. Il appuie sur les inconvénients de ces descriptions vagues et écourtées, désignant un insecte dont souvent le type a disparu et qu'il est impossible de reconnaître aujourd’hui. Après un échange d'observations, l'assemblée décide, à l’unani- mité, qu’il faut rejeter le principe de la priorité absolue. — L'exeursion du 14 avril dernier à Cortenberg ayant été con- trariée par le mauvais temps, un seul membre, M. Rousseau, s'y est rendu; il n’y a rien capturé d’intéressant à noter. -— L'ordre du jour appelle ensuite le choix d’une localité pour l’excursion du dimanche 9 et lundi 10 juin prochain (Pente- côte). Elle aura lieu à le Baraque Michel. — M. Lameere gui- dera l’excursion. Départ par le gare du Nord, le dimanche 9 juin, à 9 hs. 40 m. Arrivée à Liège à 11 hs. 48 m.. arrivée à Hockai à 1 h. 22 nm. — Le séance est levée à 9 1/2 heures. OO ) dont l’angle est dirigé du côté de la marge, couvre les deux cinquièmes et s’étend un peu en dessous de l'extrémité de la tache humérale. La marge de l’élytre est imponctuée. Epipleures jaunâtres. Dessous noir, brillant, sauf toutefois les tibias et les tarses des deux paires antérieures de jambes qui sont d’un brun foncé. Tibias posté- rieurs et intermédiaires canaliculés, dentés avant l’extrémite, les postérieurs munis d’un grand éperon dilaté et bifide à l'extrémité; crochés appendiculés. Je dédie cette jolie espèce, aisément reconnaissable à sa colora- tion, à mon collègue et ami, M. Nervoort van de Poll. Metacycla obesa (Dej. in litt.) Très convexe, fortement dilalé en arrière, jaunûtre, avec l'extré- maté des antennes, les yeux et la base des épipleures noires et les élytres d'un brun à reflet légèrement violacé. Long. 4 mill. — Brésil : ma collection. Corps très convexe et fortement dilaté en arrière, entièrement d'un testacé jaunâtre, brillant. Tête testacée, à peine convexe, à museau court, tronqué; labre étroit; front silonné entre les antennes, vertex large, ponctué, peu convexe; yeux très petits, ovalaires, noirs; antennes robustes, filiformes, dépassant la moitié de la longueur du corps, noires, à base ferrugineuse : art. 1 renñlé, légèrement recourbé, 2 très court, ovalaire, 3 aussi long que les deux précédents réunis, 4 et suivants un peu plus courts et sube- gaux entre eux. Corselet transversal, presque deux fois aussi large que long, convexe, finement rebordé le long des côtés et du bord postérieur, à surface non impressionnée, brillante, paraissant lisse, bord antérieur légèrement échancré en arc de cercle, le postérieur subparallele, les latéraux modérément arrondis, angles antérieurs tuberculiformes, les postérieurs obtus. Ecusson testacé, en trian- gle à sommet arrondi. Elytres beaucoup plus larges à la base que le corselet, fortement dilatées en arrière, à épaules et élévation scu- tellaires bien accusées, finement rebordées, couvertes d’une ponctua- tion dense, un peu moins prononcée vers le sommet; brunes, à CXXXVII reflet légèrement violace avec le rebord basiliaire noir. Epipleures larges, continues, brunes avec le premier tiers noir. Dessous testacé, brillant, tibias subcarenés en dehors, ceux des deux paires, postérieures mucronés ; l°article des tarses postérieurs plus court que les deux suivants réunis, crochets appendiculés. Cavités cotyloïdes ouvertes. . Voisine de 47. robusta Jacoby, mais plus petite et d’une colora- tion différente. Candezea inconstans. Oblong, convexe, testacé; antennes, sauf la base, le labre et la poitrine noirs ; élytres ornées de taches noires placées sans réqu- larité. Long. 6 mill. — Léopoldville (Congo) le 10-7-88 (Joseph Duvi- vier). -— Ma collection. Corps oblong, convexe, d’un testacé brunâtre, assez brillant. Tête finement ponctuée, marquée d’un fin sillon transversal attei- gnant les deux yeux qui sont médiocres et peu saillants; carène frontale arrondie; labre large, noir; mandibules rembrunies à l’extrémite ; palpes maxillaires à articles 2-3 subégaux, le dernier en cône aigu, le précédent légèrement renflé. Antennes filiformes, de la moitie de la longueur du corps, noires, avec les trois premiers articles testaces. Corselet plus large que long, convexe, cou- vert d’une fine ponctuation éparse, assez brillant; bord antérieur droit, les latéraux et le postérieur régulièrement arrondis et finement rebordes; angles obtus, les postérieurs étalés, les anté- rieurs tuberculeux. Ecusson lisse, triangulaire. Elytres oblongues, suparalleles, tres convexes, assez brillantes, un peu plus larges à la base que le corselet, à calus huméral obsolète, couvertes d’une fine ponctuation très dense; d’un testacé brunâtre et orné cha- cunes de 12 à 13 taches noires, de grandeur variable, semées sans régularité, et n’offrant pas la même disposition sur les deux élytres. Épipleures concaves assez larges à la base, graduellement rétrécies à partir du tiers antérieur jusqu’au sommet de l’élytre, testacées. Dessous pubescent, d’un testacé brunâtre avec l'abdomen plus foncé et la poitrine noire; pattes assez longues, tibias sub- cylindriques, ornées d’une robuste épine; premier article des tar- ses postérieurs aussi long que les trois suivants réunis; dernier article de chaque tarse ainsi que le sommet de chacun des autres articles d’un brun de poix; crochets appendiculés. Cavités cotyloïdes fermées. g Abdomen marqué d’une dépression oblongue profonde. Cette espece dont un G' seul a été capturé à Léopoldville par CXXX VIII mon frère Joseph, se distingue des autres espèces du genre par sa coloration, sa forme assez massive et son corselet large à côtés très arrondis. — M. de Borre adresse la communication suivante : Récemment, M. E. Marchal, conservateur au Jardin botanique de l'Etat, m’a apporté pour détermination quelques exemplaires d’un Curculionide, qui semble avoir fait cette année de sérieux ravages à Hoeylaert be les importantes cultures de raisins de table en serres. Ce Curculionide est l'Ofiorkynchus sulcatus Fabr. (). Voici les détails que donne à son sujet M. Schoonjans, l’un des propriétaires qui ont à s’en plaindre : « L'apparition de l’insecte dont il s’agit, date de quatre ans chez nous. Au début, on ne l’a trouvé que dans une seule serre. L’année suivante, il avait envahi tout l’établissement des frères Sohie et le mien, soit environ une surface de 5 hectares, et nulle part ailleurs on ne l’a remarqué. Je ne sais à quoi attribuer son apparition. Il recherche avant tout la sécheresse. En faisant inonder le sol de 3 ou 4 centimètres d’eau, on parvient à le chasser, mais non à le tuer, car il reste parfois trois jours dans l’eau avant de mourir. « Le charançon dort le jour, et la nuit il va ronger les feuilles des arbres; pour y arriver, il est obligé de grimper sur le tronc et, dès que le jour paraît, il prend précipitamment le chemin inverse pour se reposer sous un objet sec, une planche, une motte de terre, etc. « Cet insecte reste dans les serres durant toute l’année. Au mois de janvier déjà, il va ronger les jeunes pousses. Il s’acharne sur les feuilles de vignes, pêchers, fraisiers, etc., et ne les abandonne que lorsqu'elles sont devenues trop dures. » M. Schoonjans ajoute qu'une circulaire de l'administration pro- vinciale a conseillé de recueillir ces insectes pour les détruire, en secouant les arbres pendant la nuit au dessus d’un linge blanc, ce qui n’est nullement pratique pour les vignes attachées dans les serres et chargées de grappes de raisin. Il voudrait pouvoir s’en débarrasser « en semant au pied des plantes un poison qui ne puisse nuire à celles-ci et qui fasse périr les charançons » Ceci me paraît malheureusement peu réalisable, car à quelle sub- stance faudrait-il joindre le poison pour que ces coléoptères vinssent (*) Longueur : 10 mill., larg. des élytres : 4. Noir, avec les élytres portant çà et là, surtout sur leur partie postérieure, de petites taches d’un court duvet jaune- verdâtre. Rostre court, creusé sur toute sa longueur d’un large sillon. Corselet fortement granuleux, aussi large que long: les côtés un peu arrondis. Elytres fortement sillonnées; les intervalles relevés en carènes d’égale hauteur; granu- leuses comme le corselet. Cuisses dentées. CXXXIX en manger? Quant aux poisons qui les tueraient par contact, on peut dire qu’en genéral ils seraient aussi nuisibles au végétal autour duquel on les sèmerait. Reste à savoir s'il n’existe pas quelque substance odorante qui pourrait les éloigner, ce que je crois peu probable. Mais, vu la taille relativement forte de cet Ofiorhynchus, je crois qu’on obtiendrait déjà de fort grands résultats et finalement l’extirpation complète par une recherche assidue. Puisque l’on a constaté qu'ils se réfugient pendant le jour sous des morceaux de planche et autres objets semblables, il serait très simple de leur préparer le plus possible d’abris de ce genre, qu’on visiterait le matin. C’est ainsi que l’on procède dans les jardins à l’égard des petites limaces. Je pense qu’on obtiendrait aussi de bons résultats en plaçant quelques crapauds dans les serres à raisin. — M. Lameere dit que dans le sud de la Russie on a fait des expé- riences à l’effet de détruire un autre curculionide, le Cleonus punc- liventris, et que les résultats ont été tres concluants. Il s’agit de cultiver un champignon parasite et d’en semer les spores sur les champs dévastés. Une épidémie se déclare et détruit les insectes dans la proportion de 80 °/, à peu près. Il y a probablement là le germe d'un procédé général de destruction des insectes nuisibles pour l'avenir. M. Bergé et M. Duvivier préconisent le vert de Schweinfurt comme éloignant rapidement les insectes et pouvant probablement rendre des services dans le cas de |” Ofiorhynchus sulcatus. — M. Severin adresse la liste de QUELQUES LONGICORNES RARES DES ENVIRONS DE LIÈGE. Anoplodera sexguttata Fabr. 1 exemplaire à St. Remy lez-Dal- hem, sur les fleurs de Aubus fruticosus. M. le baron Paul de Moffarts a trouvé plusieurs exemplaires de cette rare espèce, ainsi que de la var. eæclamationis Fabr. à Colonster dans la vallée de lOurthe. Tetropium luridum L. M. Candèze en a capturé deux exempl. chez lui à Glain, probablement importés avec des planches de sapin du Nord. Callidium violaceum Fabr. Assez repandu dans les environs, car j'en ai pris une vingtaine d'exemplaires en divers endroits. Liège, Glain, Bressoux, Wandre. Callidium femoratum L. Pris une fois par M. le Dr Candèze à la Boverie à Liège. CXL Clytus arcuatus var. interrupius Mors. 2 ex. sur un tas de bois au Sart Tilman. Clytus glabromaculatus Goeze. J’en trouve tous les ans un ou deux ex. soit chez moi soit dans les rues de Liège, de sorte que je n’ai pu encore déterminer exactement l'habitat que ces insectes choisissent de préférence. Pogonochærus dentatus Fourcr. 1 exempl. dans la propriété de M. Candèze à Glain. Oberea linearis L. et Oberea pupillata Gylh. M. J. Gérard a pris plusieurs exempl. de ces rares espèces au Val Benoit. PAytæcia cylindrica L. et Stenostola ferrea Schrnck. 1 exempl. de chacun de ces insectes pris par moi à S'. Remy lez-Dalhem. Tous deux se trouvaient sur la même touffe de fleurs de Æubus fru- licosus. — M. de Gouve de Nuncques fait passer sous les yeux de l’assemblée une boîte renfermant des Coléoptères rares ou intéres- sants pour la localité, capturés à Perwez : Melolontha vulgaris var. lugubris, Eryx ater, Callidium violaceum, Acmæops collaris, Toxotus meridianus var. chrysogaster, Leptura maculata var. externepunctala, etc. — MM. Coucke, Engels, Remy et Rousseau ont assisté à l’excur- sion du 9 juin à la Baraque Michel : M. Rousseau a pris Campylus linearis S@; M. Remy n’a pas encore eu le temps d'examiner ses captures. — L'assemblée décide que l’excursion du 11 août aura lieu à Perwez (Brabant). Départ de Bruxelles (Luxembourg) à 7 h. 32 m. du matin. —— La séance est levée à 9 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. — #0} — SÉRIE III, — Ne 115. Assemblée mensuelle du 3 août 1889. PRÉSIDENCE DE M. JACOBS. Présents : MM. Berge, Coucke, Demoor, Duvivier, Engels, Lameere, Robbe, Rousseau, Tosquinet et Kerremans, secrétaire. MM. Capronnier, Giron, Preudhomme de Borre, de Sélys Long- champs et Van Nerom, empêchés, font excuser leur absence. — La séance est ouverte à 8 heures. Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 6 juillet, à laquelle a assisté M. Van Nerom, omis sur la liste des présents, est approuvé. Lectures et Communications. — M. Capronnier envoie la EE SULRE D’UNE COLLECTION DE LÉPIDOPTÈRES RECUEILLIS AU (GABON AVEC LA DESCRIPTION DE QUATRE ESPÈCES NOUVELLES. AVANT PROPOS. Les Lépidoptères énumérés ci-après constituent le reste d’une collection recueillie au Gabon, par M. le capitaine Carradot, de la marine francaise. Cette collection, qui a figuré dans une exposition coloniale à St. Louis (Sénégal), à été acquise par M. le D" Allart, à cette époque consul général de Belgique à Ténériffe, lequel en a fait don à notre Musée royal. Malheureuse- ment beaucoup d’exemplaires ont péri pendant le voyage en Europe, toujours si scabreux pour une collection de papillons étalés et nous n’avons pu en étudier que ce qui avait été sauvé, c’est-à- dire moins de la moitié des exemplaires. La faune du Gabon a beaucoup de traits communs avec celle des rives du Congo et est intéressante à énumérer tant au point de vue de ces ressemblances qu’à celui des dissemblances. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE T, XXXIII. ñn CXLII HÉOU ONCIE CRE PAPILIONIDES. GENUS PaAPiLio. P. Brutus Fab.(Werope Cram.).3 43Q Haut Como, Bakoué. P. Bromius Dd. 2 ex. Haut Como, Bakoué. P. Niseus Cr. 2G19 » » P. Giton Bdv. 1 ex. Forêt de Si-Banghi. P. Hesperus Westw. 1 ex. Haut-Como, Bakoué. P. Demoleus Linn., Cr. 3 ex. » » P. Latreillanus God. 2 ex. » » P. Leonidas Fabr. (Similis Cr.). 1 ex. Forêt de Si-Banghi. . P. Polycenes Cr. (Agapenor Fabr., Scipio Pal. d. B.). 2 ex. Forêt de Si-Banghi et Haut Como, Bakoué. 10. 1 Zalmoxis Hew. 3 ex. Haut Como, Bakouëé. 11. P. Cynorta Fab. (Zeryntheus Bdv.). 2 ex. Haut Como, Bakouë et Forêt de Si-Banghi. 12. P. Zenobius Fab. 3 ex. Haut Como, Bakoué et Forêt de Si-Banghi. 19. 20. 21. 22: Hi E L. L: PIÉRIDES. GENUS PonTiA (Fabr.). . Narica Fabr. 3 ex. Haut Como, Bakouë. . Sylvicola Bdv. 4 ex. » » GENUS Preris (Schr.). Rhodanus Ward. 1 ex. Haut Como, Bakoué. . (Zachyris) Chloris Fabr. © ) » . (Zachyris) Erastus Hew. » » GENUS CALLIDRYAS (Bdv.). . Florella B. Sp. 3 G 1 © Forêt de Si-Banghi. GENUS TERIAS (Sw.). . Floricola B. Sp. 6 ex. Haut Como, Bakoue. GENUS EUREMA (Hübn.). . Senegalensis Hübn. Haut Como, Bakouë. LYCŒNIDES. GENUS LyYcœxa (Fabr.). Myciclus Cram. 3 ex. Haut Como, Bakouëé. Cassioides Capr. 1 ex. Gabon. Genus Myrina (Fabr.). 23. M. Antifaunus Bdv. i ex. Haut Como, Bakoué, CXLIIT DANAIDES. GENUS AmaAuURIS (Hübn.). . Egialea Cr. 1 ex. Haut Como, Bakoue. . Hecate Batl. 1 ex. Forêt de Si-Banghi. . Vasthi Batl. 2 ex. » tÙ Qt >>> GENUS Danaïs (Latr.). 27. D. Chrysippus Luin. 3 ex. Haut Como, Bakouë. ACRÆIDES. GENUS ACRÆA (Fabr.). A. Amarigna Bdv. 1 ex. Haut-Como, Bakouë. À. Euryta Cr. l ex. Forêt de Si-Banghi. 30. A. Menippe Dr. 3 ex. Haut-Como, Bakoué. A. Egina Cr. 2 ex. » » 32. A. Serena Fabr. 3 ex. Forêt de Si-Banghi. 33. A. Cyntia Dr. 1 ex. Haut-Como, Bakouëé. NYMPHALIDES. GENUS EMENA. 34. E. Eurytis Dd. 3 ex. Haut-Como, Bakoue. 35. E. Jole Fabr. 2 ex. Forêt de Si-Banghi. GENUS VANESSA (Fabr.). 36. V. Clelia Fabr. Cr. 3 ex. Haut-Como, Bakoué. 37. V.Terea Cr. 3 ex. » » 38. V. Pelarga Fabr. 3 ex. » » GENUS SALAMIS Bdv. 39. S. Anacardii L. 3 ex. Forêt de Si-Banghi et Haut-Como, Bakoue. GENus CRENIS (Bdv.) 40. C. Amulia Cr. 3 ex. Haut-Como, Bakoué. GENUS ÎIDERA. A1. J. Crithea Cr. 2 ex. Haut-Como, Bakouë et Forêt de Si-Banghi. 42. J. Cœnobita Fabr., Don. 3 ex. Haut-Como, Bakouë. GENUS LimenrrTis (Fabr.). 43. L. Blandina Cr. 2 ex. Haut-Como, Bakouëé et Si-Banghi. CXLIV GENUS NEPTIs (Fab.). 44. N. Metella Dd. 1 ex. Haut-Como, Bakoué. 45. N. Nemetis Hew. lex. » » GENUS EURYTELA (Bdv.). 46. E. Harbas Dr. 1 ex. Forêt de Si-Banghi. GENUS DiapEMmA (Bdv.). 47. D. Bolina Linn. Cr. 4 ex. Haut-Como, Bakoué. 48. D. Anthedoa Bdv. 6 ex. > » 49. D. Dubius Palis. d. Bauv. 6 ex. » » 50. D. Semire Cr. 2 ex. » » 51. D. Beckeri H. $S. 2 ex. Forêt de Si-Banghi. 52. D. Macularia Capr. 1 ex. se rapproche beaucoup de la D. Eurytus Hew. Elle en diffère par sa teinte ocre plus foncée, Les points noirs qui se trouvent à la base des ailes plus accusés et les bords marginaux plus larges et plus sombres. Au verso, les rayons noirs qui partent des bords marginaux de l'aile inférieure sont plus larges que chez le type Eurytus, mais ils n’atteignent que le milieu de l’aile, tandis que, dans le type, ils sont presque jusqu’à la base de l’aile. Pas de diffe- rences pour l’abdomen, le thorax et les antennes. GENUS ADoLras (Bdv.). 53. A. Fulvomacula Capr. Forêt de Si-Banghi, 1 ex. Envergure : 55 mill. Cette espèce présente les caractères com- muns au genre Adolias. La teinte générale de l’insecte est brunâtre. Aux ailes supérieures, on remarque une grande tache jaune ocre, qui occupe tout l'angle interne; elle s’étend jusqu’au milieu du bord interne, se dirige vers la côte antérieure, dont elle reste distante d'environ 5 mill., et rejoint enfin le bord marginal, qu’elle occupe dans son tiers interne. Petites taches noires triangulaires occupant les 2/5 restants du bord marginal. Aux ailes inférieures : ligne blanche légèrement teintée de jaune, qui coupe obliquement l'aile du milieu du bord externe au milieu du bord abdominal; plus large au milieu qu’à ses deux extrémités. Taches noires triangu- laires occupant tout le bord marginal. Au verso : la moitié basale des quatre ailes est brune, contenant, pour chaque aile, 2 ocelles, un grand et un plus petit. Aux ailes supérieures, tache tres claire reproduisant celle du recto. Aux aiïles inférieures, bande blanche correspondant à la bande de la face supérieure. Abdomen et thorax brun-noir. CXLV 54. A. Coœnis Dr. 7 ex. Haut-Como, Bakouëé et Forêt de Si-Banghi. 55. À. Altisidora Hew. 2 ex. Haut-Como, Bakoué. 56. A. Lurida Batl. 2 ex. » » 57. A. Theobene Bdv. 4 ex. » » et Forêt de Si-Banghi. 58. A. Heliada Butl. 1 ex. Haut-Como, Bakouë. 59. A. Theodota Hew. 2 ex. Forêt de Si-Banghi. 60. A. Sangaris God. 3 ex. » » GENUS EVENA. 61. E. Ceres Fabr. (Zucilla Cram.). 2 ex. Forêt de Si-Banghi. 62. E. Themis Hübn. 2 ex. Forêt de Si-Banghi et Haut-Como, 63. E. Losinga Hew. 1 ex. Forêt de Si-Banghi. 64. E. Erithonius Fab. lex. » » 65. E. Xypete Hew. 1 ex. Haut-Como, Bakoue. 66. E. Janassa Linn. 5 ex. » » GENUS EURIPHENE (Bdv.). 67. E. Senegalensis Bdv. 3 ex. Haut-Como, Bakoue. 68. E. Cocalia Fabr. 2 ex. Forêt de Si-Banghi. 69. E. Oxione Hew. 2 ex. » » 70. E. Plantella Hew. 1 ex. Haut-Como, Bakoae. 71. E. Candida Capr. Un exemplaire. Envergure : 55 mill. Les 4 ailes présentent au dessus une teinte générale grise, plus foncée à la base des ailes qu'à leur partie marginale. Entre chaque nervure de l’aile supérieure se trouvent deux petites taches blanches disposées à peu près à égale distance de la base de l’aile et de son bord marginal; parallèlement à ce bord il existe deux séries linéaires de taches foncees. L’aile inférieure est coupée par une bande blanche s’étendant du bord externe et de l’angle supérieur jusqu’à la partie moyenne du bord abdominal. Au verso, les ailes ont une teinte uniforme blanc-jaunâtre. Quelques ocelles à la base des 4 aiïles. Abdomen et thorax bruns au dessus, blancs en dessous. 72. E. Infusca Capr. Un exemplaire. Forêt de Si-Banghi. Envergure : 50 mill. La teinte générale est d’un brun foncé. On remarque aux ailes supérieures trois petits points blancs près de l’apex. Dans la cellule discoïdale, touchant à la côte, deux taches oblongues de la forme d’une fève à contour noir. A l'extrémité de la cellule discoïdale, bande noire coupant oblique- raient la moitié de l’aile à partir de la nervure costale antérieure ; CXLVI extrémité marginale plus foncée. Aux ailes supérieures, taches noires cerclées de jaune, parallèles au bord marginal. Au verso, teinte générale brune, plus chaude qu’au dessus, 4 taches oblongues, très apparentes, à la partie basale des 4 ailes, deux grandes aux ailes supérieures, deux petites aux inférieures. 4 bandes foncées minces, coupant obliquement les ailes. Points blancs extré- mement petits, disposés parallèlement aux bords marginaux des 4 ailes. Thorax et abdomen bruns au dessus, plus clairs en dessous, suivant les couleurs des ailes. 13. 74. 83. 84. 89. 86. 87. 88. 89. Como, 90. GENUS ATERICA (Bdv.). A. Capavia F., Cr. 2 ex. Haut-Como, Bakoué. GENUS AMATHUSIA (Fab.). À. Rumia Bdv. 1 ex. Forêt de Si-Banghi. GENUS CHARAXES (Ochs.). . C. Castor Fabr. (Pollux Cr.) 3 ex. Haut-Como, Bakoue. . C. Lucretius Cr. 1 ex. Forêt de Si-Banghi. . C. Candiope God. 3 ex. » . C. Protoclea Feisth. 1 ex. » Ce Ephyra God. 4 ex. » C. Etesipe God. 1 & » . C. Tiridates Cr. 1 ex. » . C. Anticlea Dr. 1 ex. Haut-Como, Bakouë. BIBLIDES. GENUS HypPanis (Bdv.). H. Ilythya Cr. 3 ex. Haut-Como, Bakouë. Genus ErGoLIis (Bdv.) E Enotrea Cr. 1 ex. Haut-Como, Bakoué. SATYRIDES. Genus MELANITIS (Fabr.). M. Phegea Fabr. 1 ex. Haut-Como, Bakoue. Genus CyLo (Bdv.). C. Leda Linn. 2 ex. Forêt de Si-Banghi. Genus BicycLus (Thirb.). B. Italus Hew. 1 ex. Haut-Como, Bakoue. Genus Mycazesis (Hôbn.). M. Medontias Hew. 1 ex. Forêt de Si-Banghi. M. Auricruda Batl. 2 ex. » » et Haut- Bakouë. M. Racsaces Hew. 1 ex. Haut-Como, Bakouë. CXLVII GENUS LASIOPHORA. 91. L. Sanaos Hew. 3 ex. Haut-Como, Bakoué. 92. L. Adochis Hew. 3 ex. » » HESPÉRIDES. GENUS JOoMENE (Sw.). 93. J. Iphis Drur. 3 ex. Forêt de Si-Banghi. 94. J. Bixa Linn. lex. » » HÉTÉROCÈRES. GENUS LEPTOREA. 95. L. apicalis Walker, 2 ex. Haut-Como, Bakoué. GENUS OPHIDERES. 96. O. Materna Cr. 1 ex. Forêt de Si-Banghi. GENUS PHALŒNA. 97. Ph. Caffra Dr. 1 ex. Haut-Como, Bakoue. La collection renfermait encore deux Hespérides et une Zycæna en trop mauvais état pour être décrites, et huit Hétérocères non déterminés. — M. Preudhomme de Borre adresse les notices suivantes : A propos de la communication que j'avais faite à la dernière séance concernant l’'Ofiorhynchus sulcatus et ses méfaits dans les serres à raisins, MM. Bergé et Duvivier ont indiqué, sinon préco- nisé, l'emploi du vert de Schweinfurth. Je n'ignore pas que ce composé arsenical a été souvent employé avec grand succès comme insecticide, mais j'avoue que j'hésiterais à acheter pour ma consom- mation les fruits (raisins, pêches et fraises) d’une serre où on en aurait fait usage, C’est pourquoi je n’ai eu garde de l'indiquer à M. Schoonjans. Notre collègue M. Lameere a aussi parlé de la mise en pratique des procédés insecticides si intéressants empruntés depuis quelques années aux cryptogames et où je crois, comme lui, que la science est en droit d'espérer trouver des applications générales de la plus grande utilité. Mais on en est encore là aux théories générales et aux tâtonnements préliminaires, comme l’a encore récemment prouvé l’insuccès d’un essai de procédés de ce genre contre les lapins de l’Australie. Pour rester d’ailleurs pratique dans le cas présent, il faudrait pouvoir indiquer à M. Schoonjans la maison de commerce où il pourrait acheter, avec la manière de s’en servir, les spores du cryp- togame qui pourrait le débarasser de ses ennemis ? CxLVIII Depuis cette communication, une nouvelle demande de renseigne- ments relativement à un autre curculionide nuisible m’a été adressée. Il semble que cette année sera malheureusement assez remarquable à ce point de vue. M. Jean Van Volxem, propriétaire au château de Trois Fontaines près de Vilvorde, m’écrit ce qui suit : « Vous savez que depuis quelque temps la culture du fraisier a pris une très grande extension à Neder-Over-Hembeek, dans mon voisinage. Cette année les cultures ont été envahies par des myriades de petits charancons (des Ofiorhynchus, je crois) un peu plus petits, mais ressemblant beaucoup à la Calandre des blés(*). Ils piquent le parenchyme des feuilles avec leur trompe, ce qui cause le dessèche- ment de la partie piquée, avec une zone ronge ou noire et même un petit trou dans les feuilles. Cela n’a jusque-là pas grand inconvénient, mais quand ils s’attaquent aux pédoncules des fruits, c’est très grave, parce que ceux-ci se dessèchent et les fruits avortent. « J'ai consulté à ce sujet le Gardener’s Chronicle, qui d'habitude a recours aux lumières de Miss Ormerod, une spécialité en ce genre; mais cette fois mon ami le Dr Masters, éditeur du journal, à qui j'avais demandé un palliatif ou un remède, me répond simplement « deep trenching », c’est-à-dire un bêchage profond. « Or vous savez que, pour planter avec succès des fraisiers, il faut déjà profondément bêcher et ameublir le sol. De plus, pour le peu que je sais des habitudes de ce coléoptère, je ne vois pas l'influence de cette opération sur sa multiplication. a Oserai-je vous demander ce que vous pensez du conseil et si vous ne savez rien de plus pratique. » Je pense que le conseil qui a été donné par M. le D' Masters est bon à suivre et doit avoir une certaine efficacité. Il est clair qu'après avoir terminé dans le végétal sa phase larvaire, c’est en dessous de la plante, dans le sol, que l’insecte va passer sa période de nymphose. Mais indépendamment du bêchage profond, ou à défaut de ce bêchage, on pourrait encore avoir recours, pour la destruction plus ou moins complète de ces nymphes, à des arrosements du terrain, entre les saisons des fraises, au moyen d’eau, en tenant de la suie en suspension, ou mélangée d’une décoction de tabac. () S'ils sont plus petits que le Séfophilus granarius, tout en lui ressemblant beau- coup, ce ne peut être un Ofiochynchus. Le nom exact de l’espèce n’importe du reste pas beaucoup. CXLIX ADDITIONS ET ANNOTATIONS AUX LISTES DES COLÉOPTÈRES CARNASSIERS ET LAMELLICORNES DE BELGIQUE, par A. Peudhomme de Borre. ANVERS. — (Cinq espèces sont à ajouter à celles de cette province : Pæœcilus dimidiatus pris à Postel par M. l'abbé Simon, Dromius fenestratus et Brychius elevatus, pris à Westmalle par M. Rousseau, et enfin Pembidium fasciolatum et Elaphrus aureus, dont M. Bertrand nous signalait récemment la capture à Calmpthout. La dernière de ces espèces est même nouvelle pour la liste authentique des Carabiques indigènes. BRABANT. — A ajouter l'Ophonus cordatus, pris à Groenendael par M. Rousseau. HAINAUT. — À ajouter l'ÆZydroporus dorsalis, pris à St Eloi près Mariemont par M. G. Séverin. LièGe. — Trois espèces sont nouvelles pour la province entière : le Cœlambus inæqualis et Hydroporus incognitus, pris à Jupille (rive droite) par M. Séverin, et l'Onthophagus nutans, pris à Chokier (rive gauche) par feu J. Miedel. Aux espèces de la rive droite, déjà mentionnées sur la rive gauche, il faut ajouter l'Onthophaqus lemur, pris à Wandre par M. Séverin. A celles de ia rive gauche, déjà connues pour la droite : l'Omasens nigrita, pris à Herstal, sur l'île Monsin, par M. de Moffarts et le Geotrupes stercorarius, capturé dans la même localité par M. Séverin. LUXEMBOURG. — À ajouter l'Arqutor énterstinctus, pris à Carls- bourg, pres Paliseul. Namur. — Les captures de M. Seeldrayers à Corioule(rive droite) permettent d'ajouter aux espèces nouvelles pour toute la province : Carabus arvensis, Amara anthobia et À. municipalis; et aux espèces nouvelles pour la rive droite seulement : Carabus auronilens et Prachynus explodens. L’Arqutor interstinclus, pris à Dinant, est nouveau pour la même rive. L'Argator slrenuus, pris à Agimont, Waulsort et Annevoie, est nouveau pour la rive gauche. Enfin l’Abax ovalis, capturé il y a quelques années à Beez, pres Namur, par M. Georges de Fuisseaux, est à inscrire pour la partie septentrionale de la province. — À propos de la première de ces notices, le président croit que c'est dans l’étude du mode de développement de l’insecte que l’on trouvera des moyens efficaces de destruction. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXIT, 0 CL M. Bergé préconise l'emploi du sulfure de carbone ou de la ben- zine, qui produisent des résultats notables lorsqu'il s’agit d'insectes qui se terrent pendant la nymphose. Après une courte discussion, l’Assemblée délègue M. Lameere pour aller se rendre compte de l’étendue des dégats signalés par M.J. Van Volxem. Il se rendra également dans les serres d'Hoeylaert, dont il a éte fait mention à la dernière séance et ces visites feront l'objet d’un rapport. — M. Lameere fait circuler un exemplaire de Wesosa curculio- noides, pris à Morlanwelz sur des tas de vieux bois, par M.Claessens. C’est le deuxième individu capturé en Belgique; le premier se trouve au Musée et venait de Postel. — M. Coucke ayant adressé le Cychrus var. elongalus Hope et un autre Cychrus du Tyrol, à M. Fauvel, celui-ci lui répond que celui du Tyrol est identique aux types caraboides d'Auvergne. Quant à l’autre, il ressemble beaucoup en effet à la var. elongalus Hoppe et Horns, de Carniole, mais le corselet et les élytres sont convexes sur leur disque comme chez les caraboides types, et la base des premiers n’est pas tronquée aussi carrément que chez elongatus Horn. Conclusion : c’est encore une forme intermédiaire entre ce dernier et le vrai caraboides, et une nouvelle preuve de l’absurdité de noms spéciaux donnes à des formes insaisissables, puisque toutes les transitions peuvent en être observées quand on est en présence de séries suffisantes de provenances diverses. M. Fauvel ne voit donc actuellement que la var. sabantus qui mérite d’être maintenue. — M. Rousseau adresse la liste suivante des Coléopteres cap- turés par lui à la Baraque-Michel : Carabus nitens. Podabrus alpinus. Leistus rufescens. Maltinus..… Dilpha thoracica. Malthodes..…. Corymbites pectinicornis. Agapanthia angusticollis. — tessellatus. Cryptocephalus 6 punctatus. — latus. — biguttatus, nouveau ou très rare, Denticollis Halizia ocellata. Campylus linearis 3 0 19. Pyrochroa coccinea. Clerus apiarius. — M. Hippert signale, entre autres captures lépidoptérologiques, les espèces qui suivent : Acidalia Immoraria, plusieurs ex. G' et Q. Clesias Obliquaria, 1 &. Colias Palaeno, 1 &. Iemilhea Vernaria, 1 ex. Erebia Ligea, 12 ex. Argynnis Arsilache, 5 ex. G' et Q. CLI Vanessa Prorsa, 2 G' et 1 ©. Plusia TZota (aber. percontutionis), provenant de l'Hertogenvald, de St. Hubert, de Poix et de Goë. — M. Preudhomme de Borre rend compte en ces termes de l'excursion mensuelle du 14 juillet. Le 14 juillet, je me suis trouvé seul à me rendre de Bruxelles à Ham-sur-Heure pour l’excursion annoncée. J'y ai trouvé notre collègue de Thuin, M. A. Ducarme et M. Genot, président du Cercle des Naturalistes Thudiniens. La localité, que nous avons reconnue rapidement, est telle qu’elle doit évidemment fournir de bonnes récoltes à qui la visiterait dans la saison favorable et par un temps propice. Tel n’était pas malheureusement le cas et nous n'avons observé qu'un petit nombre de vulgarités inutiles à mentionner. — L'ordre du jour appelle ensuite la fixation d'une localité pour l'excursion du dimanche 8 septembre. L'assemblée décide qu’elle aura lieu à la Forêt de Merdael. Départ par la gare du Nord, à 8 h. 02 m. du matin. — [La séance est levée à 9 heures. soon A sr ia jp sde! se ph à 3. putifl 0 h thus. Brld SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SÉANCES. —Oe SÉRIE III. — N° 116. Assemblée mensuelle du 7 septembre 1889. PRÉSIDENCE DE M. JACOBS. Présents : MM. Demoor, Duvivier, Remy, Robbe, Rousseau, de Selys-Longchamps, Tosquinet et Kerremans, secrétaire. M. Lameere s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. — La séance est ouverte à 8 heures. — Le procès-verbal de la séance mensuelle du 3 août dernier est approuvé. Présentation de mémoire. — M. le doct. Candèze annonce l’envoi d’un mémoire intitule : Élatérides nouveaux, destiné aux Annales de la Société. Rapporteurs : MM. Lameere et Kerremans. Lectures et Communications. — M. de Selys-Longchamps donne lecture du mémoire qui suit : PAL ÆOPHLEBIA Nouvelle légion de Caloptérygines Suivi de la description d’une nouvelle Gomphine du Japon : Tachopteryxæ Pryeri Par Edm. de Selys-Longchamps, Dans la riche collection d’Odonates du Japon rassemblée par le savant et regretté M. Pryer, collection dont j'ai fait l'acquisition, se trouve un couple constituant par l’étrangeté des caractères qui y sont réunis, une division nouvelle dans la sous-famille des Caloptérygines. Cette nouvelle coupe se distingue au premier abord des autres légions que j'ai instituées, par le quadrilatère discoïdal, dont les quatre côtés sont tellement inégaux qu’ils forment un trapèze à angle inférieur externe très-aigu, comme chez les Agrionines des Légions Zestes et Agrion. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIII. p CLIV Le corps présente aussi des caractères qui n’existent chez aucune autre Caloptérygine connue savoir : La face non oblique; Les yeux peu distants; Les antennes à second article en forme de disque ovale, aplati ; Et surtout l’énorme bourrelet transversal élevé du vertex, allant d’une antenne à l’autre, surplombant le dessus du front comme une sorte de capuchon. Ajoutons encore la stature robuste du corps, sa villosité et sa coloration qui le feraient prendre pour une Gomphine, si l’on ne faisait attention aux nervures qui constituent le quadrilatère des Agrionines et non le triangle caractéristique des Libellulides et des Æschnides avec un espace hypertrigonal qui manque chez les Agrionides, parce que la nervure sous-médiane chez cette der- nière famille est dépourvue du court rameau supérieur qui forme le côté supérieur du triangle ou, ce qui revient au même, le côté inférieur de l’espace hypertrigonal. Si l’on regarde de face la tête de la Palæophlebia, on croirait d’abord voir le front orbiculaire élevé des Petalia, des Phyllopetalia, des Orogomphus et des Allogaster; mais on s'aperçoit bientôt que ce n'est qu’une apparence, et que la partie qui donne cette illusion c’est l'espèce de capuchon transverse en demi lune élevée du vertex. À part ces caractères si extraordinaires et exclusivement propres à la Palæophlebia la légion se distingue surtout de celles : 1° des Calopteryx : par le quadrilatère beaucoup plus court que l’espace basilaire. 20 des Zuphæa : par le ptérostigma court. 3 des Zibellago : par l’épistome non saillant. 4 des Amphipteryzx : par les nervules sous costales aussi nom- breuses que les costales. 5° des Z'hore : par les secteurs de l’arculus naissant du milieu, et non du sommet de cette nervule. Abstraction faite de la forme du quadrilatère irrégulier et du ptérostigma court, c’est des Z'uphæa que la réticulation des ailes se rapproche le plus. Le caractère du ptérostigma normal, constant, mais court se retrouve déjà du reste chez le genre Sapho (avec ses sous-genres Mnaïs, Psolodesmus, Echo) et chez quelques ÆZetærina, ainsi que chez le genre Caliphæa de la légion Calopteryx. La Palæophlebia, dans son ensemble, est le genre le plus extra- ordinaire et le plus anormal des Odonates vivants. Il me parait avoir des rapports marqués avec plusieurs genres fossiles des terrains secondaires et même être voisin du genre 7 etero- CLV phlebia (Het. dislocata Westwood) du Lias inférieur d'Angleterre. Le genre S'tenophlebia du D' Hagen semble de la même légion. Dans les mémoires publiés par le Dr Hagen dans la Paleonto- graphica de M. Herman Von Meyer (vol. XX, 1866) on trouve la description et de magnifiques figures de ces deux genres ainsi que du genre Zsophlebia qui se place peut-être entre les Calopteryz et les ÆZuphæa et du genre Zarsophlebia, ce dernier remarquable par ses pieds énormes et grêles, et surtout par le côté interne du triangle qui reste ouvert, disposition qui existe chez le genre anormal d’Agrionines actuelles de la nouvelle Hollande que jai nommé //emiphlebia. Les mémoires de Hagen dont je viens de parler concernent les Rheinischen Prauncohle de Siblos et les schistes lithographiques de Bavière. Palæophlebia Selys, nov. Gen. et nov. Legio. Ailes hyalines, plus courtes que l’abdomen, petiolées à l'extrême base; le bord anal des inférieures un peu concave jusqu’au niveau du quadrilatère (comme chez certaines Ascalaphides). Secteurs de l’arculus naissant d’un même point aux ailes supérieures, mais séparés aux inférieures, à mi-hauteur de l’arculus. Quadrilatères libres, plus courts que la moitié de l’espace basilaire, à côtes tres inégaux. Celui des ailes supérieures incliné en bas et en dehors, son côté supérieur très-court, à peine plus long que l’interne; l’inférieur deux fois plus long formant avec l’externe un angle très aigu (comme chez les Agrionines des Légions Zestes et Agrion). Aux ailes inférieures le quadrilatère, quoique formé d’une maniere analogue, est moins irrégulier, parce que le côte inferieur n’a en longueur qu’un tiers de plus que le supérieur. Nodus place à la moitié environ de la longueur des ailes (un peu plus loin aux supe- rieures). Secteur principal nullement contigu à la nervure médiane; le secteur médian s’en séparant à mi-chemin de l’arculus au nodus, le sous-nodal une cellule plus loin; le secteur nodal naïssant du principal immédiatement après la veine du nodus, l’ultra-nodal quatre cellules plus loin. Secteur inférieur du triangle courbe, aboutissant au bord postérieur au niveau du nodus, renfermant dans sa seconde moitié un espace postcostal de deux rangs de cellules. Des secteurs supplémentaires interposés vers la fin des autres secteurs. Les deux nervules antécubitales principales épaisses (la 1'° et la 2e ou 4°) sont seules prolongées d’une façon constante dans l’espace sous-costal : les autres (nombreuses) ne coïncident qu’irrégulièrement. Ptéros- tigma court, à peine trois fois aussi long que large, légèrement oblique ; son côté inférieur dilaté en courbe. CLVI Stature robuste, notamment la tête et le thorax, qui sont notable- ment velus, de même que le base de l’abdomen. Lèvre inférieure à lobe médian orbiculaire, fendu, à divisions peu écartées. Front non fuyant; yeux plus rapprochés l’un de l’autre que chez les autres Calopté ygines, l’espace des ocelles formant une lame transverse élevée arquée en demi cercle en avant des yeux aussi large que le front, excavée en avant, surplombant un peu le front, l’ocelle antérieur placé en avant de cette sorte de capuchon, les deux ocelles latéraux se trouvent au contraire derriere la lame. Antennes à l°r article court, le 2e long, en disque ovale; le 3e mince confondu avec ceux de la soie terminale. Un tubercule occipital velu, séparant les yeux en arrière. Abdomen épais renflé aux trois premiers et aux trois derniers segments, les &e et 9e à bords dilatés. Pieds courts, robustes ; femurs denticulés; tibias à épines médio- cres; onglets dentés. g' Le 10° segment à bord postérieur arrondi non élevé. Appen- dices anals écartés moitié plus courts que le segment, les supérieurs en massue; les inférieurs un peu plus longs en cône. Organes génitaux du 2° segment dans une excavation, la pièce postérieure proéminente bifide. Q Appendices anals encore plus courts, moins distants, séparés par une protubérance. Le bout du 8° segment formant un hamecon avancé saillant, à la base des lames vulvaires, qui sont larges et atteignent à peu près le bout de l'abdomen. Patrie : Japon. Palæophlebia superstes Selys, n. sp. Abdomen 38; © 36. Aile inférieure 29; © 29. Aïles étroites, pétiolées jusques un peu avant la première nervule basale antécubitale, hyalines à recticulation noirâtre. Cellules quadrangulaires, excepté celles formées entre les secteurs supplémen- taires interposés qui aboutissent au bord postérieur. Ptérostigma noirâtre, long de 2 millimètres, trois fois aussi long que large, épais, son bord inférieur dilaté en courbe, couvrant plus de 3 cellules. Ailes supérieures : 14 antécubitales, 14 postcubitales. Aïles infé- rieures 11-12 antécubitales, 11-12 postcubitales. Une seule nervule dans l’espace médian aux supérieures, deux aux inférieures. Les secteurs sous-nodal et médian naissant du principal rapprochés, entre le quadrilatère et le nodus ; le nodal une cellule après le nodus. Quadrilatère des supérieures à angle inférieur très aigu, ses côtés supérieur et interne tres-courts. Le quadrilatère des inférieures moins irrégulier, son côté supérieur étant trois fois plus long que l'interne. Arculus très-fracturé. CLVII Corps noir luisant, à dessins jaune d’ocre, à villosités notables sur la tête et le thorax. G' Lèvres, face et front jaunes avec une raie tranverse noire au rhinarium et une autre plus épaisse au bas du front. Base du front et espace des ocelles noirâtres, de même que celui entre les yeux et également le derrière de ceux-ci. Le vertex jaune, renflé de manière à former une courbe transversenotablement élevée entre les yeux qui sont moins éloignés l’un de l’autre que chez les autres Agrionides. L’occiput paraissant en forme de tubercule orné d’un bouquet de poils jaunâtres. Diamètre de la tête 7%. . Prothorax noir, en partie bordé de jaune. Thorax noir marqué en avant d’une bande jaune juxta-humérale, et sur ses côtés de deux bandes obliques semblables (une sous chaque aile). Espace interalaire brun noirâtre, avec une petite tache cen- trale citron. Abdomen robuste, épaissi aux deux premiers et aux trois der- niers segments, excavé en dessous aux 8° et 9° segments dont les bords sont dilatés, noir marqué de jaune ainsi qu'il suit : une tache latérale carrée aux 1° et 2"° segments; une tache dorsale, capitée en avant élargie en arriere au 2°*°; une tache triangulaire en demi anneau dorsal postérieur aux 3-7%° segments (petite à ce dernier) et un trait latéral aux mêmes segments. Au 8° segment une tache dorsale un peu après la base; au 9m° une petite tache basale géminée; enfin le milieu du 10° segment en dessus. Bord posté- rieur de ce dernier avancé en demi cercle, non redressé. Appendices anals obscurs, au moins moitié plus courts que le 10° segment, épais, écartés, les supérieurs gros, en massue mousse arrondie, légèrement inclinés en bas et en dedans, très-écartés : les appendices inférieurs également écartés, un peu plus longs, moins épais, un peu amincis au bout qui se relève. Pieds courts robustes, noirs ; les fémurs subdenticulés, les tibias armés d’une dizaine d’épines médiocres de chaque côté. Tarses à onglets dentés. Femurs postérieurs longs de 7 mm. ©. Presque semblable au mâle, mais la base de la lèvre supérieure, la face et le dessus du front noirs excepté la bande jaune trans- verse du devant du front. Poitrine jaunâtre, les taches latérales jaunes des 1-7° segments plus allongées, divisées en deux sur les 3-7° segments. Bords de la suture ventrale jaunes. Le 10° segment obscur. Appendices anals tres-courts, coniques; lames vulvaires larges, arrondies, bordées de jaune, émergeant en dessous de l’extré- mité du bord ventral du &e segment, qui forme un onglet en hamecon un peu redresse. Patrie : Un couple unique pris à Gifu (Japon) le 1 mai 1886 par feu M. Pryer (actuellement Coll. Selys). Cette localité est CLVIII située dans le centre de Nipon, l’île principale, près de la montagne nommée Ontake. EXPLICATION DE LA PLANCHE II Palæophlebia superstes Selys, Fig. I. Ailes agrandies du double, Nervures et secteurs. Les nervules transver- sales formant les cellules ne sont indiquées que dans les parties où elles sont caractéristiques. Fig. 2. Antennes très-grossies vues de face et de profil. Fig. 3. et 4. Tête «. de face, b. de profil. (9) Fig. 5. Tête encore plus agrandie vue en dessus mais un peu obliquement afin de faire voir d’un coup d'œil le tubercule occipital qui sépare les yeux en arrière, et les trois ocelles dont les deux postérieurs sont séparés de l’antérieur par la lame élevée (jaune) du vertex ('). Fig. 6 et 7. Abdomen du & vu en dessus et de profil. Fig. 8 et 9. Les quatre derniers segments et les appendices anals du co” vus en dessus et de profil ; très-grossis, Fig. 10. Les trois premiers segments de l’abdomen du œ vus de profil, encore plus grossis. Fig. 11 et 12. Les quatre derniers segments et les appendices de l’abdomen de la © très grossis. Fig. 13. Palæophlebix superstes, de grandeur naturelle. © Fig. 14, La même vue de profil. NOUVELLE GOMPHINE DU JAPON. Tachopteryx Pryeri Selys, n. sp. Abdomen G° 50%; Q 48. Aïle inférieure «42; Q 48. Ailes hyalines, réticulation noire; ptérostigma très-mince long de 7%, brun jaunâtre entre deux nervures noires. Triangle discoïda) des supérieures de 2 cellules; triangle interne de 3 cellules aux supérieures, libre aux inférieures. 14-16 antécubitales et 8-10 post- cubitales aux supérieures. Membranule très-petite, grisatre. Taille intermédiaire entre les 7. Thoreyi et Hageni de V’'Amé- rique septentrionale. Noir luisant, variée de jaune safran : front jaune, cette couleur débordant un peu au milieu sur le bord supérieur du nasus, mais l'extrême base du front et son bord contre les yeux noirs. Occiput à bord courbé, renflé en arrière, où il est un peu jaunâtre. Prothorax noir, les côtés de son bord postérieur limbés de Jaune. Thorax noir. Le devant jaune olivâtre jusqu’à la suture humérale. Les côtés marqués de deux bandes jaunes, une sous chaque aile; sur l’espace interalaire, deux taches jaunes entre les ailes. Abdomen noir, marqué de jaune en dessus, savoir : une petite CLIX tache postérieure au 1" segment; au 2° un demi anneau occupant sa première moitié, interrompu au dos par une tache noire en lozange puis un trait latéral dans la seconde moitié du segment; 3° segment presque semblable mais le point latéral petit. Aux 4-8° segments un demi anneau basal jaune étroit interrompu en dessus, encore plus étroit sur les derniers et une petite tache latérale subterminale. On voit eu plus au 4° segment une petite tache de chaque côté de l’arète à la suture transverse médiane; 8° segment sans taches. Les 9°, 10° et les appendices manquent. ® Semblable au mâle; les demi anneaux jaunes un peu plus larges, mais le 3° déjà dessiné comme les suivants — une tache latérale terminale jaune aux 7° et 8°. Les 9e et 10e courts, noirâtres. Appendices anals très petits coniques, noirs. Lames vulvaires épaisses, plus courtes que le bout de l'abdomen. | Patrie. Japon, à Gifu, le 10 mai 1886, un couple unique pris par M. Pryer (Coll. Selys) dans la même localité que celle de la Palæophlebia superstes. Remarque. Le grand genre Péfalura était connu jusqu'ici par trois sous-genres géographiquement cantonnés : Petalura gigantea. Nouvelle Hollande. Uropetala Carrovei. Nouvelle Zélande. Tachopteryz Thoreyi et T. Hageni. États-Unis d'Amérique. La découverte de la nouvelle espèce 7. Pryeri du Japon est donc fort intéressante au point de vue géographique. Elle est absolu- ment typique, et se rapproche de la Zageni par la lèvre supérieure noire et le triangle discordal des ailes inférieures libre. Elle s’en distingue par sa grande taille, le devant du thorax entièrement jaunâtre et les anneaux jaunes de l’abdomen plus étroits. Je profite de l’occasion pour mentionner que les nouveaux exem- plaires des deux sexes des Sieboldius J'aponicus et Albardæ que j'ai reçus prouvent qu’il y a lieu de supprimer ce sous-genre et de le réunir purement et simplement au genre /Zagenius qui est des États-Unis d'Amérique. C’est un nouvel exemple, joint à celui de la T. Pryeri, qui met en évidence les rapports de la faune du Japon avec celle de l'Amérique septentrionale. — M. Plateau adresse la notice suivante : E. Jourpan. — Les sens chez les animaux inférieurs (Bibliothèque scientifique contemporaine). Paris 1889. J, B. Baillière éditeur. CoMPTE RENDU PAR F. PLATEAU. Les recherches sur la physiologie des animaux invertébrés ont un but plus élevé que la satisfaction de la curiosité des naturalistes ou le désir d’ajouter quelques faits à ceux qui étaient déjà connus. CLX La plupart des invertébrés présentant une structure beaucoup plus simple que celle des êtres sur lesquels les biologistes ont pendant longtemps effectué presque toutes leurs études expérimentales, les fonctions de leurs organes sont plus simples aussi : les divers phénomènes moins masqués par des causes accessoires multiples apparaissent plus clairement; l’observateur au lieu d’avoir à dégager péniblement un résultat d'un vaste groupe de petits faits et de détails, obtient comme prix de ses efforts un véritable résumé, d'autant plus concis et avec une portée d'autant plus générale que l'organisme sur lequel il opérait était moins complexe. La physiologie végétale, comme celle des animaux inférieurs, éclairent donc d’un jour tout spécial la physiologie des vertébrés et, par suite, la physiologie humaine. Des que l’on comprit ce grand principe, il fut admis que la physiologie ne pouvait être sérieuse qu’à la condition d’être comparative. Je ne tenterai pas de faire ici l’histoire de la physiologie com- parée; je rappellerai seulement un grand nom, celui de Claude Bernard, dont les travaux contribuèrent, dans une large mesure, à indiquer la véritable voie. Aujourd’hui, les recherches expérimentales sur le fonctionnement des organes des invertébrés s'effectuent de tous côtés et les publi- cations deviennent si nombreuses qu’il est souvent difficile de se faire une idée nette de l’état d'avancement d’une question donnée. Aussi accueille-t-on avec bonheur l’apparition des ouvrages bien faits résumant, pour une date déterminée, l’ensemble des connais- sances acquises et indiquant, par conséquent, la nature des pro- blèmes qui restent à résoudre. De ce nombre est le livre que M. E. Jourdan, chargé de cours à la faculté des sciences et professeur à l’École de Médecine de Marseille, vient d’écrire sous le titre: Les sens chez les animaux inférieurs. La tâche était ardue, car il ne s’agissait pas, comme on ne l'a que trop pratiqué jusqu’à présent, de se contenter d’une description anatomique des organes suivie de quelques considérations hypothé- tiques sur le mode de fonctionnement de chacun d’eux; il fallait, pour être consciencieux, rechercher dans une foule de mémoires disséminés un peu partout les études expérimentales qui avaient pu être tentées ou les observations de mœurs susceptibles de conduire à des solutions plausibles. M. Jourdan, que des travaux remarquables sur les Zoanthaires du golfe de Marseille, les organes du goût des Poissons, les Otocystes de l’Arenicole, les appendices sensitifs des Hermiones et des Polynoë, etc., avaient parfaitement préparé, a traité son sujet de la façon la plus heureuse. CLXI Tout en restant exact, il a su éviter les longueurs et donner à son exposé une allure qui permet de lire l’ouvrage d’un bout à l’autre sans fatigue. Afin de faire de la physiologie comparée véritable, l’auteur consacre successivement les différents chapitres au toucher, au goût, à l’odorat, à l’ouïe et à l’action de la lumière, décrivant la structure des organes sensoriels des Cœlentérés, des Echinodermes, des Vers, des Mollusques, des Arthropodes, insistant surtout sur les résultats des expériences qui seuls dans la physiologie moderne, ont une valeur réelle et, chose précieuse, signalant les lacunes, c’est-à- dire ouvrant une mine de sujets de recherches pour les naturalistes débutants. Une cinquantaine de figures, dont quelques unes dessinées exprès d’après des travaux tout récents, facilitent l’intelligence du texte. J’ai cru devoir signaler ce petit ouvrage aux entomologistes. Tous devraient le consulter, car leurs animaux préférés y occupent une large place. Les anciens y trouveront la rectification de beaucoup de notions fausses malheureusement devenues classiques et Les jeunes y apprendront comment les savants modernes étudient la biologie des insectes. — M. le doct. Eug. Dugès, de Morelia (Mexique), demande un remède efficace contre les ravages d’un puceron qu'il croit être le lanigère ou voisin de cette espèce et qui fait en ce moment de grands ravages dans des plantations de café. M. Kerremans, au recu de la lettre de M Dugès a consulté quel- ques ouvrages spéciaux, qui préconisent l’arrosage au moyen d’eau de suie, d’eau de savon ou d’un mélange de 10 parties d’eau pour 1 partie de pétrole. Chacun de ces trois remèdes est donné comme suffisamment efficace par leurs inventeurs. M. de Sélys pense que si c'est vraiment le Zanigère, on aura fort à faire à l’extirper. M. Robbe fait remarquer en outre que le mélange de l’eau et du petrole ne peuvent se produire. Un appel est fait aux entomologistes qui auraient quelque remède à recommander. — M. Tournier adresse la communication suivante : Dans le compte rendu de la séance du 3 octobre 1889, p. CXLVII, je lis un article de mon savant collègue M. Prudhomme de Borre, touchant la destruction des fraisiers par un petit curculionide. Ici où la culture de cette plante ne se fait pas en grand, mais où cependant chaque ferme en cultive une certaine quantité, j'ai remarque des dégats analogues à ceux que M.P. de Borre éenumère; ils sont occasionnés par un petit cureulionide du genre 7'ychus Germ. J’ai fait combattre ces ravages avec beaucoup de succès, par un bêchage profond entre les plants et des arrosages copieux composés de sulfate de fer et d’eau, 2 kilos de sulfate de fer dissous dans ANNALES DE LA SOC. ENTOM.DE BELGIQUE T,. XXXII, q CLXII 100 litres d’eau; puis, avant la floraison des fraisiers et après celle-ci lorsque le fruit est noué, il faut souffrer les plantes, soit à l’aide d’une grille ou d’un des soufflets en usage pour souffrer la vigne. Ces instruments peuvent être aussi remplacés par un petit sac en toile très claire que l’on remplit de souffre et que l’on secoue au dessus des plantes, pour en tamiser son contenu. Ce remède n’est pas coûteux et peut s’essayer facilement. — M. le doct. Jacobs donne lecture de la notice qui suit : Contribution à ln destruction des insectes par leurs parasites. Comme suite à l’idée que j'avais émise dans une séance antérieure, pour la destruction des insectes par leurs parasites, je viens joindre quelques renseignements que je trouve dans le Journal agricole de la société du Brabant-Hainaut, année 1889, no 24. D’après l’auteur de l’article il est admis que l’on peut amener « la mort d'un grand nombre de parasites en provoquant chez eux le développement, soit de parasites végétaux ou cryptogamiques, soit de parasites animaux constitués par d’autres insectes, soit d’affections contagieuses dues à des organismes inférieurs ou bactéries ». Le professeur Forbes est parvenu à détruire la chenille du Chou (Pieris rapae) en cultivant les bactéries d’une maladie qui attaque cette chenille, et par l’arrosage des feuilles avec un bouillon de culture (J. cité 1864, p. 674). Le professeur Giard a tenté la destruction de la Plusia gamma par la culture d’un cryptogame parasite. Des savants russes ont cultivé un champignon qui tue le hanneton du blé et le charencon de la betterave (J. cité 1888, p. 541). M. Rolland a remarqué que le hanneton ordinaire et sa larve, le ver blanc, sont atteints chacun d’une affection due à des cham- pignons ; la multiplication de ce cryptogame serait un remède pour la destruction de cet insecte (J. cité 1889, p. 642). En Amérique de petits coléoptères, dénommés C'hinch-bug, sont un fléau pour les champs de blé et de maïs. Après le printemps froid et humide de 1888, dans le Minesota et l'Illinois, on en captura un grand nombre, qui morts, se couvrirent de Cryptogames micros- copiques dénommés Æntomophtora. Les spores de ce champignon peuvent se développer sur les insectes vivants et amènent leur mort; on a en outre remarqué que par la dispersion des vents, l’action léthifère se fesait sentir à de grandes distances. Appuyés sur ces observations, les Américains, gens pratiques par excellence, parvinrent à cultiver ce cryptogame et à l’expédier au loin renferme dans des boîtes. CLXII Monsieur Klée, inspecteur entomologique pour l’État de Cali- fornie, croit avoir trouvé une larve de diptère qui par sa multiplica- tion détruit rapidement le Coftony Cashion Scabbug, le coléoptère cotonneux, Zcerya purchasii, qui attaque les fruits de cette plante, et qui aurait été amené d'Australie. La question est à l’étude depuis quelques années et il est certain que les journaux d’agriculture doivent relater d'autres exemples; ils sont à rechercher, afin de juger de leur valeur et de leur effica- cité antipositaire. Les renseignements demandés à la société par des viticulteurs, concernant la destruction de certains coléoptères nuisibles pour leurs plantations, doit être prise en considération et il est à désirer que l’on examine la question dans cette voie nouvelle. L’entomologie y trouverait une utile application et une grande valeur. — M. Severin annonce qu'il se propose d'écrire une table dicho- tomique pour servir à la détermination des Cérambycides belges et circeumbelges à l’usage des jeunes collectionneurs, dans le genre des faunes publiés par MM. Redtenbacher, Bedel, Seidlitz, Everts, etc. En même temps, cette table formera un essai de catalogue raisonné des longicornes capturés authentiquement en Belgique. Il prie donc instamment ses collègues de lui communiquer les captures (avec indication de localité) des insectes de cette famille. Il offre en même temps à ceux de ses jeunes camarades qui rencon- treraient encore quelques difficultés de leur déterminer leurs chasses. — M. Hippert fait remarquer que l’on a omis de signaler les localités de deux de ses captures indiquées au dernier bulletin. Ce sont : Chesias obliquaria, Neufchateau et Vanessa Prorsa, Orval, 4 G'et40. Il signale en outre la capture d’une espèce nouvelle pour le pays : Lasiocampa Pini Q, à Genck. M. Hippert a capturé également : Bombyx Castrensis, &, à Calmpthout; Emydia Cribrum, S, à Genck; Satyrus Statilinus, idees Dypterygia Pinastri, &, id. ; Selidosoma Plumaria, &, id ; Acronycta Euphorbiæ, à Dinant. Motodonta Trilophus, à Schaerbeek. — Le mauvais temps a contrarié l’excursion mensuelle du 11 août dernier à laquelle personne n’a assisté. CLXIIIT —_ L'ordre du jour appelle ensuite le choix d'une localité pour l’excursion du dimanche 13 octobre, la dernière de l’année. Elle aura lieu à La Hulpe. Départ de Bruxelles (Luxembourg) à 8 h.55 m. du matin. — La séance est levée à 9 heures. AVIS. Par suite du transfert de la bibliothèque, le prêt des volumes est suspendu jusqu’à décision ultérieure. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SEANCES. SÉRIE III, — N° 117. Assemblée mensuelle du 5 octobre 1889. PRÉSIDENCE DE M. JACOBS, Présents : MM. Coubeaux, Coucke, de Gouve de Nuncques, De Moor, Duvivier, Engels, Fologne, Giron, Lameere, Robbe, Tosquinet et Kerremans, secrétaire. La seance est ouverte à 8 heures. MM. de Selys-Longchamps et (Capronnier, empêchés, font excuser leur absence. L'approbation du compte-rendu de la séance du 7 septembre dernier est renvoyée à la prochaine séance, le bulletin n'ayant pu être distribué en temps voulu. — M. Capronnier signale les incorrections suivantes qui se sont glissées dans sa Liste d’une collection de Lépidoptères recueillis au Gabon, parue dans le bulletin du mois d’août : Page CXLII. — Papilio Viseus pour Vireus. » » » Giton pour Gigon, Page CXLIV. — Diadema Anthedoa pour Anthedon. » ) ligne 19, lire : dans le type ils vont presque, etc. Page CXLV. — Euriphene Plantella pour Plautellu, Bakouëé. Page CXLVI. — Mycalesis Æacsaces pour Raesaces. — Le Président annonce que le Conseil a admis, en qualité de membre effectif M. Dumont, instituteur, demeurant quai des Deux Ourthe n° 11, à Liége, présenté par MM. de Selys-Longchamps et Candèze, et s’occupant spécialement de coléoptères. — Le Président annonce à l’Assemblée que le transfert des volumes de la Bibliothèque a été effectué dans le courant du mois d'août dernier. MM. Coubeaux, Demoor et Rousseau ont bien voulu se charger de la surveillance de ce transfert et ils ont droit à la reconnaissance de la Société pour les peines qu’ils se dont données. — Des remerciements leurs sont votés. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE T. XXXIII. 72 CLXVI M. Jacobs propose également de voter des remerciements à MM. Sauveur, secrétaire général au Ministère de l'Intérieur, Dupont, directeur du Musée Royal d'Histoire naturelle, et Dubois, conservateur, f. f. de directeur de ce Musée, qui ont particulière- ment aidé la Société à obtenir la réintégration de la bibliothèque dans le local de ses séances. — Adopté. Correspondance. — La Birmingham Philosophical Society accuse réception du tome XX XII de nos Annales. Rapports sur un dépôt de mémoire. Il est donné lecture des rapports de MM. Lameere et Kerremans sur le mémoire de M. le doct. Candèze : Ælatérides nouveaux. fascicule IV. Ces rapports concluant à l'impression, le mémoire paraîtra dans le prochain volume des Annales. Lectures et communications. — M. Lameere, rapporteur, donne lecture du Rapport présente par la Commission instituée pour rechercher les meilleurs procédés de destruction du Ziparis salicis. Ce rapport, qui sera envoyé à M. Proost, Inspecteur général de l’Agriculture, est conçu en ces termes : Malgré le nom qu'il porte, le Ziparis salicis s'attaque princi- palement aux peupliers et affecte une prédilection marquée pour le Peuplier du Canada. Il y a lieu d'envisager sa destruction à l’état de chenille, d’insecte parfait et d'œuf. La diminution du nombre des chenilles est absolument en dehors de tout procédé pratique : elles se disséminent en effet sur une grande étendue et tendent à gagner les sommets des plus hauts arbres. Les oiseaux insectivores en dévorent de grandes quantités et méritent par conséquent une protection eflicace : M. de Selys- Longchamps signale principalement les corbeaux freux comme en faisant une destruction énorme. La récolte de l’insecte à l’état parfait est beaucoup plus appli- cable et offre plus de ressources : les papillons éclosent au commencement de juillet, et volent autour des arbres qui ont nourri les chenilles ou se posent sur les troncs. Ils sont très visibles, à cause de leur couleur blanche, et faciles à capturer, même à la main : on pourrait les faire recueillir par des enfants que l’appat d’une prime engagerait à se livrer à cette chasse. M. Robbe ayant observé combien ce lépidoptère se laisse attirer. par la lumière, propose de se servir de cette particularité pour | amener l’insecte à s’engluer dans une substance que l’on étendrait CLXVII sur des branches d'arbre ou de petites bottes de paille placées à proximite d’un foyer lumineux. L’on pourrait aussi user d’un procédé qui rend en France de grands services dans la destruction du hanneton : suspendre un luminaire dans la partie supérieure d’un tonneau dont le fond et les parois sont enduits de goudron. Il suffirait enfin de badigeonner de mélasse les troncs des peupliers pour y attirer un grand nombre de papillons, les récolter et les détruire. Les œufs du Ziparis salicis sont pondus à la partie inférieure du tronc des arbres en petites plaques facilement reconnaissables. Leur destruction offre une grande importance et présente beaucoup de chances de succès. M. Robbe propose en effet de les badigeonner à l’aide d’un mélange de goudron de houille et d’essence de thérébenthine ; ces substances, néfastes pour les œufs, sont d’un emploi facile et d’une innocuité parfaite pour les arbres. L'application de ce procédé devra se faire aussitôt la ponte terminée, c'est-à-dire en juillet et août, car pour peu que la température soit favorable, les œufs éclosent à l’arrière-saison et les jeunes chenilles se dispersent. C’est, en somme, cette dernière méthode de destruction qui, bien appliquée, peut donner les résultats les plus efficaces. — Le Président annonce avoir reçu de M. Proost, inspecteur général de l’Agriculture, des chenilles de Ziparis desséchées et recouvertes de petites coques d’un brachonide parasite qu’il croit devoir rapporter au genre Jicrogaster, sans en pouvoir déterminer l'espèce. — M. Kerremans fait circuler un Prionien exotique éclos en Belgique il y a quelques semaines C'est l’Orthosoma brunneum, qu'il a reçu vivant de MM. Damman et Washer, industriels à Anderlecht, qui l’ont recueilli dans leurs magasins de bois de con- struction. Il sortait du tronc d’un noyer d'Amérique. C’est un des insectes les plus nuisibles à l’arboriculture, et il a donne lieu à nombre de mémoires de la part des savants de l'Amérique du Nord, sa patrie. — M. Hippert signale les captures lépidoptérologiques de : Vanessa A ntiopa ©, prise à N.-D. au-Bois et Z{opia Fasciaria ©, dans la forêt de Soignes. — M. Fologne fait circuler une ZLasiocampa Pini, capturee également par M. Hippert. — M. Rousseau exhibe un cadre contenant plusieurs bonnes captures coléoptérologiques et donne lecture des notices qui suivent, ayant trait à ces captures : CLX VIII QUELQUES COLÉOPFÈRES RARES CAPTURÉS EN BELGIQUE EN 1889, par E. Rousseau. Cicindela germanica. La Hulpe, Jette, Hal, Groenendael, Etterbeek, Marche-les-Dames. — sylvatica. Weert-S' Georges. Cychrus rostratus. 2 ex. dans une carrière à Argenteuil, près La Hulpe. Carabus auronitens. S' Hubert. — cancellatus. Ce Carabus, relativement rare dans la province Belge, était extrêmement commun à la fin de l'hiver dernier sous les mousses qui recouvraient le vieux mur du château de Groenendael. — La Hulpe. var. rufipes. Groenendael, S' Hubert. — monilis var. consitus. Mont-S' Jean. Calosoma inquisitor. Rouge-Cloître, en battant les chênes, en juin. — sycophanta. 1 ex. à Tailfer près Namur. Elaphrus : les 3 sp. Très abondants, tous trois, au bord des étangs de Groenendael. Notiophilus aquaticus. Boitsfort, La Hulpe. Leistus ferrugineus. Watermael, Groenendael, Argenteuil. — rufescens. Hestreux. Bembidium Mannerheimi. Calevoet. — quinquestriatum. Groenendael. Platysma angustatum. Ravenstein, (Groenendael, Hestreux, Calmpthout. Pterostichus parumpunctatus. Groenendael et Boitsfort. Licinus silphoïdes. Assez répandu aux fonds d’Auffe près Han-sur- Lesse, sur les collines incultes. Badister unipustulatus. Comme le précédent. Odacantha melanura. 1 ex. à Groenendael. 15 ex. à La Hulpe er battant les roseaux, en août, au bord du grand étang. Amphyginus piceus. La Cambre, La Hulpe, Rixensart,. Anchomenus micans. Groenendael. Dromius fenestratus. Groenendael, Westmalle. Sous la mousse recouvrant le pied des chènes, en hiver. — À notatus. Groenendael, Limal, Westmalle. Callistus lunatus. 1 ex. à Watermael. Anisodactylus poeciloïides. 1 ex. à Slykens-lez-Ostende. Pelobius tardus. Schaerbeek, env. de Nieuport. Platambus maculatus St Hubert, Watermael. Dytiscus cireumcinctus. Nieuport. Silpha carinata. Forêt de Soignes. — 4 punctata. Groenendael, Boitsfort, La Cambre. CLXIX Necrophorus germanicus. Woluwe, Rouge-Cloître, Etterbeek, Auderghem, Watermael. Soronia grisea. Au pied des vieux arbres, sous la mousse en hiver. Westmalle. Ips ferrugineus. Calmpthout. Halizia ocellata. Hertogenwald, Groenendael, Watermael. Sinodendron cylindricum. & et ©. Dans les vieux troncs de pom- miers à Hennuyères. Platycerus caraboides. V. rufipes. Groenendael. Ontophagus taurus. Tervueren. Sisyphus Schaeferi. Han-sur-Lesse. Copris lunaris. La Panne. Odontaeus mobilicornis. Watermael. Melolontha hippocastani. Rouge-Cloître, La Panne, Genck. — — V. nigripes. Genck. Oryctes nasicornis. Gand, Nivelles, Limal. Ludius ferugineus. Watermael, Mont-St Jean. Sericosomus brunneus. Hertogenwald, Villers-la-ville. Corymbites haematodes. Hestreux, Boitsfort, Lahulpe. Corymbites aeneus. v. bleue. Wildert, près Calmpthout. Telephorus thoracicus. Nouveau pour la province calcareuse : Baraque-Michel. .Clerus apiarius. Laroche près Villers-la-ville. Plaps mucronata. Bruxelles. Melandrya caraboïdes. Groenendael. Pyrochroa coccinea. Quarreux. MWeloë variegatus. Bruxelles (Exposition). Astynomus ædilis. Laeken. Leiopus nebulosus. S' Hubert. Stenostola ferrea. Ixelles. Aromia moschata. Nieuport. Leptura scutellata. Groenendael. Clytus alni. Calmpthout. » arcualus. Groenendael, Rouge-Cloître, Tervueren, N. D.-au- Bois. » mysticus. Boendael. ADDENDA. Demetrias unipunctatus. Nieuport. Cymindis axillaris. Fonds-d’Aufre. Acilius fasciatus. Calmpthout. Orectochilus villosus. Très abondant à Hennuyeres. Gyrinus elongatus. | Dans des fossés d’eau saumâtre à Nieuport > bicolor. | et à Ostende. Cybister Roeseli. Thulin. CLXX NOTE SUR QUELQUES COLÉOPTÈRES MONSTRUEUX par E. Rousseau, Durant le mois de mai dernier, j'ai capturé à Watermael un Carabus auratus tout à fait anormal. La tête, le corselet et les élytres sont ridés d’une quantité de petits plis transversaux, comme dans la var.exasperatus du Carabus purpurascens ; le corselet est en outre beaucoup plus élargi en avant que chez les individus ordi- naires. L’élytre droite a 4 côtes longitudinales, tandis que l’élytre gauche n’en a que trois; dans cette dernière la strie médiane est la plus courte, tandis que dans l’élytre de droite elle est la plus longue. En outre, les élytres sont rétrécies postérieurement et sont ouvertes de manière à laisser voir l’abdomen ; j'avais déjà constaté cette dernière anomalie sur un ZLucanus cervus & et sur un Cara- bus clathratus. Ce dernier est également tout à fait anormal. Il est de beaucoup plus petite taille que le type et les élytres ne portent que deux rangées de points enfoncés ; la première rangée ne se compose que de deux fossettes, la seconde de quelques-unes seule- ment. J'ai aussi rencontré assez souvent des exemplaires de Carabus auronilens dont les côtes des élytres se bifurquaient au sommet. Cette monstruosité se voit communément chez le Carabus auratus, chez l’Abax striola, Feronia nigrila, etc. Chez le Geotrupes sylvaticus, une des élytres est parfois brunâtre tandis que l’autre reste normale. — L’excursion du 8 septembre dernier à la Forêt de Merdael n’a pu avoir lieu, personne ne s’étant présenté pour y assister. - La séance est levée à 8 1/2 heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SEANCES. Assemblée mensuelle du 2? novembre 1889. PRÉSIDENCE DE M. JACOBS. Présents. MM. Bergé, Bertrand, Demoor, Duvivier, Fologne, Funck, Robbe, Rousseau, Tosquinet et Kerremans, secrétaire. — La séance est ouverte à 8 1/4 heures. MM. de Selys-Longchamps et Lameere s’excusent de ne pou- voir assister à la réunion. — Le compte-rendu des séances du 7 septembre et du 5 octobre derniers est approuvé. — Le Président annonce que le Conseil a admis, en qualité de membre associé, M. Alfred Denis, étudiant, 42, rue de la Croix, à Ixelles, s’occupant de Coléoptères et d’Arachnides de Belgique et présente par MM. Kerremans et Rousseau. — Le Président rappelle qu'aux termes du règlement, les propo- sitions à mettre à l'ordre du jour de l’Assemblée générale du 26 décembre prochain doivent être remises au plus tard à la pro- chaine séance (7 décembre). Il annonce également qu’il y aura lieu, à la susdite Assemblée, d’élire trois membres du Conseil en rempla- cement de MM. Capronnier, Giron et Kerremans, sortants et rééli- gibles. — Le Président annonce ensuite que le Conseil soumet à l’Assemblée le vote d’une dépense de 200 fr. pour achat de livres à la vente de l’importante bibliothèque de feu notre collègue, M. Puls. — Adopté. Correspondance. M. Gustave Dumont remercie la Société au sujet de son admis- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE T. XXXIII. $ CLXXII sion en qualité de membre associé et non de membre effectif comme l’annonçait le précédent bulletin. — Le « Naturwissenschafftlicher Verein » de Brême, annonce qu'il célèbrera par un banquet, le 16 novembre prochain, le vingt- cinquième anniversaire de sa fondation. L’assemblée décide qu’une lettre de félicitation sera adressée à cette Société. Lectures et communications. — M. de Selys-Longchamps envoie la notice suivante : PRONEVRA NOUVEAU GENRE D'AGRIONINES DE LA LEGION DES PROTONEVRAS. Ailes étroites, pétiolées jusqu’à la nervule basale postcostale; à réticulation peu serrée (ne formant que cent cellules environ). Le nodus placé vers leur premier tiers. Ptérostigma très petit, rhom- boïdal, surmontant moins d’une cellule. Le rudiment de secteur inférieur du triangle naissant du bas de la nervule basale postcostale (qui est située à un niveau entre les deux antécubitales), ce rudiment prolongé jusqu’au bout de la cellule marginale après le quadrilatère, la divisant ainsi en deux espaces superposés. Le quadrilatère assez court, presque régulier (le côté supérieur un peu plus court que l'inférieur, suivi de deux cellules antenodales); arculus fracturé, ses secteurs naissant d’un même point; le supérieur du triangle un peu courbé au bout où il aboutit au bord postérieur, un peu après la première veine transverse postnodale ; le bref notablement frac- turé, se terminant avant le niveau du ptérostigma; le sousnodal naissant de la veine du nodus; le médian un peu auparavant. Lèvre inférieure assez large, fendue dans son tiers apical environ; ses extrémités légèrement distantes, peu aiguës. Antennes à 1° article court; le 2° un peu plus long, le 3 aussi long que les deux premiers réunis. Pieds courts, à cils très courts (5 à 6 aux tibias postérieurs). G. Appendices anals supérieurs très courts; les inférieurs longs, subcylindriques, un peu arqués et inclinés l’un vers l’autre. @. (Inconnue). Patrie : Le Peba (Amérique méridionale tropicale). Le groupe inédit que je décris aujourd’hui diffère de tous les autres que j'ai établis pour former la légion des Prolonevras, par le prolongement du secteur inférieur du triangle jusqu’au bout de la cellule marginale après celle qui se trouve sous le quadrilatère. CLXXIII La même disposition du rudiment de secteur inférieur du triangle n’était connue que dans le genre africain CAlorocnemis, qu'après beaucoup d'hésitations, j'avais cru pouvoir placer à la fin de la légion des Platycnemis, faisant le passage à celle des Protonevras; mais toutes les autres coupes de P/atycnemis ayant le secteur inférieur du triangle long, tandis que chez la Pronevra ce secteur inférieur est identique à celui des CAlorocnemis, il me semble aujourd’hui plus pratique, pour faciliter la détermination, de rapprocher ces deux genres et de les transférer à la légion des Protonevras, d'autant plus que la Pronevra américaine montre une affinité notable avec les trois sous-genres, également américains, réunis dans le grand genre Veonevra. En outre de ce caractère essentiel du secteur inférieur, la Pronevra se sépare encore des trois sous-genres ci-dessus de la façon suivante : Des Zdionevra, par les cils des pieds très courts et les appendices anals inférieurs du male longs. Des Veonevra (proprement dites), par les appendices anals infé- rieurs du mâle longs et la stature grêle. Enfin, des Peristicta, par les appendices anals inférieurs du male très longs et les supérieurs très courts, ainsi que par la réti- culation très peu serrée La Pronevra américaine, comparée aux C'hlorocnemis africaines, en est tres distincte par le petit nombre des cellules, le secteur bref tres fracture, le médian naissant avant la veine du nodus et le sous- nodal un peu après; enfin par les appendices anals inférieurs beau- coup plus longs. En conséquence des modifications que je viens d'expliquer, la classification des Profonevras s’'établirait de la facon suivante, le caractère spécial de la légion étant ainsi formule : Secteur infe- rieur du triangle nul, rudimentaire ou court, ne dépassant jamais la cellule marginale qui suit le niveau du quadrilatère. A. Une nervule postcostale supplémentaire entre la base des ailes et le niveau de la 1re antécubitale. 1. Genre Palæmnema Selys. — Amérique tropicale. 2. G. Platysticta Selys. — Asie tropicale et Malaisie. (Sous-genres : Platysticta Selys et Protosticta Selys). B. Pas de nervule postcostale supplémentaire. 3. G. Allonevra Selys. — Ancien monde tropical. {Sous-genres : Disparonevra Selys, Allonevra Selys, Nosos- ticta Hagen et Zsosticta Selys). G. Chlorocnemis Selys. — Afrique tropicale. . G. Pronevra Selys. — Amérique méridionale équatoriale. EUR CLXXIV 6. G. Neonevra Selys. _— Amerique tropicale. (Sous-genres : Zdionevra Selys, Neonevra Selys et Peristicta Hagen). 7. G. Protonevra Selys. — Amérique tropicale. (Sous-genres : Micronevra Hagen et Protonevra Selys). ESPECE UNIQUE : Pronevra prolongata Selys; nov. sp. g-. Abdomen 27 mill. Aile inférieure 15. Aïles hyalines; ptérostigma tres petit (long de 2/5 de millimètre) noir, rhomboïde oblique, plus court que la cellule qu’il surmonte; aux supérieures ‘8 postcubitales, dort la dernière incomplète; 6 postcubitales aux inférieures Tête très petite (3 mill. de diamètre) noir-luisant en dessus et en avant ainsi que la lèvre supérieure, livide pâle aux joues, contre les yeux et à la lèvre inférieure. Prothorax noir en dessus; le lobe postérieur avancé au milieu en un prolongement étroit, subarrondi. Thorax noir en avant jusqu’à la première suture latérale, avec une raie juxta-humérale bleuâtre pâle; les côtés et le dessous olivatre tres pâle. Abdomen long, excessivement grêle; les l°'-7e segments noir- bronzé en dessus; la base du 1° et les articulations des autres étroitement cerclées de livide; le bout du 7° roussâtre. Les 8-10° roux-orangé. Le bout du 19° (qui est très court) est échancré. Dessous de l’abdomen pàle jusqu’au 7e segment, où il passe à l'orange. Appendices anals orangés; les supérieurs très courts, en tuber- cules penchés en bas à leur pointe; les inférieurs plus longs que le dernier segment, subcylindriques, écartés, grêles vers le bout, un peu inclinés l’un vers l’autre. Vus de profil ils sont un peu relevés à la base, puis légèrement courbés en bas, à pointe mousse. Pieds courts, jaunâtre päle; le dessus des fémurs finement noiratre. Cils très courts (5-6 aux tibias postérieurs). @. (Inconnue). Patrie : Le Peba, Teffé. Un mâle unique, coll. Selys. L'espèce, par la coloration de l'abdomen, rappelle l’Zdionevra ancilla, mais s’en distingue facilement par le secteur inférieur pro- longé, le prothorax noir, la bande humérale noire du thorax et les cils des tibias très courts. CLXXV Aile supérieure de la PRONEVRA PROLONGATA Selys, agrandie 6 fois. A. Origine du secteur inférieur du triangle, à la nervule basale postcostale. B. Terminaison de ce secteur. N. B. Une même disposition de ce secteur n’est connue jusqu'ici que dans le genre africain CAlorocnemis Selys. — M. E. Claes signale, dans une lettre, un moyen de détruire le Puceron lanigère, en faisant délayer de la chaux dans de l’eau, de facon à en faire le lait de chaux dont on se sert pour badi- geonner les murs. Avant la pousse des feuilles et des bourgeons à fleurs, au commencement du printemps, il suffit de badigeonner toutes les parties des arbres, troncs, tiges et brindilles. Plusieurs membres font remarquer que le badigeonnage à la chaux est pratique depuis longtemps dans le Brabant. M. Bergé dit que, d’après M. Riley, la chaux ne donne pas de résultats satisfaisants et que le goudron mélangé de son huile lourde ou de pétrole par parties égales, est de beaucoup plus efficace. M. Bergé estime qu’il serait préférable d'employer le mélange de goudron et de pétrole, dont le prix n’est pas supérieur à 19 francs les cent kilogs, au mélange de goudron et de térébenthine proposé par la Commission. Ce dernier mélange n’est pas plus efficace que le précédent et revient à environ 83 francs les cent kilogs. — M. Rousseau fait circuler un carton contenant les Coléoptères monstrueux et aberrants énumérés dans sa notice du mois dernier et donne lecture de la note qui suit : SUR QUELQUES COLÉOPTERES MONSTRUEUX, (2° note). par E. Rousseau. J'ai signalé à la dernière séance quelques Coleopteres offrant de curieux cas de monstruosités. Je possède dans ma collection quelques autres exemplaires qui me paraissent aussi dignes d’être notés et dont je donne ci-après la description. Cicindela campestris. — Un exemplaire trouve à la Baraque- Michel et où les taches du milieu des elytres se sont réunies de CLXXVI facon à former une bande transverse comme chez la Cic. hybrida. J'ai plusieurs fois rencontré, dans les fagnes de St-Hubert, des individus de cette espèce offrant des teintes bleues très foncées. Cychrus attenuatus. — 1 ex., dans la Forêt de Soignes, chez lequel les côtes des élytres sont effacées comme chez les rostratus et qui ne se distingue de ce dernier que par sa coloration bronzée. Carabus auratus. — Il offre souvent des anomalies au point de vue des côtes des élytres. J’ai signalé dans la dernière séance, un exemplaire de cette espèce tout à fait anormal; voici quelques autres aberrations : La première a les côtes peu distinctes et tend par celà à se rap- procher de la var. Lasserei. La premiere strie (interne) de l’élytre gauche ne se prolonge que jusqu'aux quatre cinquièmes de l’élytre, la seconde et la troisième se confondent dans la premiere moitie et se bifurquent dans la seconde : la première branche rejoint la première côte, la seconde branche aboutit au sommet pour former un rudiment de troisième strie remontant du sommet jusqu’au quart de l’élytre. Dans l'élytre droite, les trois stries sont séparées; la pre- mière interne est égale à la première interne de l’élytre gauche, la seconde n’atteint que le millieu de l’élytre et la troisième est régulière. — Dans un second exemplaire, l’élytre gauche est égale- ment anormale, les trois stries sont prolongées comme d'ordinaire mais la seconde strie se bifurque et la première branche rencontre la première côte. Chez un troisième exemplaire, noirâtre, la seconde côte, tant de l’elytre droite que de l’élytre gauche se bifurque au tiers du sommet, la première branche (celle de gauche) continuant vers le sommet, celle de droite rejoignant la première côte. Carabus auronitens. — Un exemplaire où, dans les deux elytres, la première côte interne ne se prolonge pas au delà des deux tiers de l’élytre, la seconde côte presente une bifurcation au sommet, bifurcation indépendante (c’est à dire ne rejoignant ni la première, ni la seconde côte), la troisième normale. Un autre exemplaire où la premiere côte ne se prolonge pas au delà des trois-quarts de l’élytre, la seconde émet deux branches, la première branche rencontrant la première côte, la seconde semblant continuer la seconde côte. Dans l’élytre droite, la première et la seconde côte se rencontrent au sommet. var. Putzeysi. — Pattes noires et côtes des elytres comme aplaties. Carabus cancellatus. — Premier exemplaire : élytre droite normale. élytre gauche très raccourcie, n’atteignant que les deux- CLXXVII tiers de l’élytre, en outre la seconde côte se bifurquant à l'épaule et portant dans cette bifurcation une rangée de chainons, comme entre les autres côtes. Second exemplaire. Ælytre droite à peu près normale. Élytre gauche : la première strie suturale fait défaut et est remplacée par une bifurcation humérale de la seconde qui continue vers le sommet et qui aux trois-quarts de l’élytre donne naissance à la troisième strie qui remonte vers l’épaule. La seconde strie est donc en réalité la seule existante. Carabus clathratus — Signale dans la note précédente. Chlaenius nigricornis. — Elytre droite de moitié plus courte que l’élytre gauche. Harpalus ruficornis. — J'ai assez souvent remarqué des individus immatures de cette espèce d’un blanc jaunâtre. Blethisa multipunctata. — Un exemplaire pris à Calmpthout, de teinte violette avec les fossettes des élytres très peu définies et paraissant être remplacées par trois ou quatre côtes entre lesquelles sont de nombreuses rugosites. Sinodendron cylindricum. — Quelques exemplaires imma- tures de teinte jaune blanchatre à Hennuyères. Parmi les Coléoptères exhibés par M. Rousseau, on remarque un Carabide sur lequel s’est développé un champignon parasite appar- tenant au genre /saria, de la famille des Stilbacées. M. Jacobs rappelle à ce propos que la collection de M. le docteur Fromont père contenait également un Carabus auralus à stries transversales très fines sur les élytres. — M. Berge donne lecture de la notice suivante : NOTES POUR SERVIR A L'ÉTUDE DE LA COLORATION DES TÉGUMENTS CHEZ LES INSECTES. Les stries superficielles ne produisent pas les couleurs métalli- ques des Coléoptères; telle est une des conclusions de mon deruier travail sur ce sujet. Bien que j'appuyais cette conclusion sur des faits bien établis, je suis heureux de pouvoir apporter en faveur de cette thèse un argument que je n'hésite pas à considérer comme décisif. Les expériences sur lesquelles Abbe base sa théorie de la formation des images microscopiques forment le point de départ de ma démonstration. Cette théorie se trouve fort bien exposée dans un travail de M. P. Francotte('), nous n’indiquerons donc ici que ce qui est absolument indispensable pour comprendre ce qui va (1) Bull. Soc. belg. Micr., 1885, p. 108. CLXX VII suivre, renvoyant le lecteur au mémoire cité plus haut pour ce qui concerne les détails qu’il serait hors de propos de rappeler ici. Si dans un microscope on examine un objet présentant des stries, en ayant soin d’abaisser fortement le diaphragme et d’enlever l’oculaire, on voit au centre du champ une image circulaire de l'ouverture du diaphragme et latéralement, dans une position per- pendiculaire aux stries, des images semblables à celle qui se trouve au centre, mais présentant des spectres dont le rouge sera en dehors, vers la périphérie du champ, le violet étant en dedans, vers le centre. Grâce à cette propriété il a été permis non seulement de constater la présence de stries très petites, mais encore d'en déter- miner la position. Dans les diatomées on est parvenu par ce moyen à découvrir des stries qui n'avaient pas éte vues par l’observation directe. C’est ainsi que Stephenson rapporte que de nouvelles stries furent découvertes chez la Pleurosigma anqulatum, à l’aide de ce procédé, par une personne qui n’avait jamais vu une Diatomée. On peut donc assurer que même les stries les plus faibles peuvent être décélées à l’aide de ce phénomène ; inversement on peut affirmer que si dans les conditions indiquées plus haut il n’y a pas de formation de spectre, l'objet examiné ne presente aucune strie. Or nous avons soumis à l’examen les diverses cuticules qui ont fait l’objet de nos études pré- cédentes, et aucune n’a donné naissance à un spectre, ce qui prouve que mes observations antérieures étaient exactes. De plus j'ai examiné les écailles de l’Apatura iris dont la théorie d’irisation ne peut s'expliquer qu’à l’aide de stries superficielles; dans ce cas les spectres furent obtenus d’une façon fort visible, ce qui montre que la chitine ne fait pas exception et que toute strie, si elle existait, serait révélée par ce procédé. Nous voyons donc que la théorie d’Abbe vient confirmer ce que j'avançais, et que les stries superficielles ne produisent pas les couleurs métalliques des insectes. — M. Hippert signale, entre autres captures lépidoptérolo- giques : Xylina Ornithopus, G, Forêt de Scignes. S'copelosoma Satellitia, &\, id. Diloba Cœruleocephala S, Schaerbeek. — La séance est levée à 8 5/: heures. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. COMPTES-RENDUS DES SEANCES. es SÉRIE III. — N° 119. Assemblée mensuelle du 7 décembre 1889. PRÉSIDENCE DE M. JACOBS. Présents : MM. Coucke, Demoor, Duvivier, Fologne, Lameere, Lamotte, Robbe, de Selys-Longchamps, Van Nerom et Kerremans, secrétaire. — La séance est ouverte à 8 1/4 heures. MM. Berge et Tosquinet s’excusent de ne pouvoir assister à la séance. — Le compte-rendu de l’Assemblée mensuelle du 2 novembre dernier est approuvé. — Le Président annonce que le Conseil a admis en qualité de membre effectif : M. Ledrou, Emile, employé au chemin de fer de l'État, rue de l’Intendant, 12, à Molenbeek-S'-Jean, s’occupant de Lépidoptères et présenté par MM. Capronnier et Robbe. MM. E. Coucke, L. Coucke et J. Gérard, membres associés, ont été admis, sur leur demande, en qualité de membres effectifs. Par contre, le Conseil a reçu les démissions de MM. Catterseel, Du Pré et Gilbert, membres effectifs et de M. Nagelmackers, membre associé. Correspondance. Le « Museo Michoacano », de Morélia (Mexique), demande l'échange de ses publications contre les nôtres. L'Assemblée décide, provisoirement, l'envoi des comptes-rendus. Dépôt de mémoires. Le secrétaire donne lecture, au nom de M. le D" Tosquinet, de la préface d’un mémoire de ce dernier, intitulé : Documents pour ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE T. XXXIII. t CLXXX servir à la monographie des Ichneumonides de la Russie d'Asie. — Rapporteurs : MM. Jacobs et Lameere. — Le secrétaire dépose, au nom de M. Séverin, un « Catalogue des Gyrinides ». — Rapporteurs : MM. Preudhomme de Borre et Duvivier. Lectures et communications. Le Président annonce que la Société n’a pu acquérir à la vente de la bibliothèque de feu Puls, que les ouvrages qui suivent : T. DE CHARPENTIER. Orthoptera descripla et depicta. Cum tabulis LX coloratis, Lipsiae, 1841-45. A. J. Rôsez. Der monatlich-herausgegebenen Insecten-PBelustr- gung. — 4 vol., Nürnberg, 1746. J. Rupozpx ScxiNer. Fauna Austriaca, Die Fliegen (Diptera). — 2 vol., Wien, 1862, > F. M. van Der WurP. Diptera Neerlandica. — De tmwee- vleugelige insecten van Nederland. — Uerste deel. — ?S Graven- hage, 1877. — M.E. Bergroth adresse les communications suivantes : NOrRES SUR QUELQUES ARADIDES APPARTENANT AU MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE DE BRUXELLES, par E. Bergroth. 1. Aradus abbas n. sp. Elongatus, opacus, niger, thorace sexcarinato, antennis albo- biannulatis. Long. Q 5,5 mm. Mas ignotus. Femina : hemelytra apicem abdominis attingentia; segmento quinto ventrali medio lateribus paulo breviore, margine apicali medio levissime biarcuato ; segmento sexto ventrali quinto medio longitudine subaequali, lobis lateralibus apicem segmenti genitalis primi attingentibus segmento primo genitali sexto ventrali subae- quilongo, lobis explanatis ante apicem segmenti genitalis secundi intus contiguis, margine externo libero late rotundato; segmento genitali secundo primo triplo breviore. Patria : Canada (Quebec : abbas L. Provancher). A. breviato Bergr. simillimus et affinis, sed major ac scutello paulo breviore et lobis segmenti genitalis primi feminae plus quam duplo longioribus et aliter formatis distinetus. Caput latitu- dine sua aliquantum longius, vertice arcuatim impresso, spinis antenniferis extus inermibus, antennis tenuibus, linearibus, nigris, articulo secundo apice et articulo tertio dimidio apicali CLXXXI albo, hoc articulo secundo fere duplo breviore, articulo quarto tertio tertia parte breviore, rostro medium mesosterni haud attingente. Pronotum late cordatum, capite duplo latius, trans- versim rugulosum, Carinis sex parallelis instructum, ad angulos anticos denticulis perpaucis præditum. Scutellum granulatum. Hemelytra fusco-nigra, basin versus extus levissime ampliata et ibidem macula perminuta juxtamarginali lutea notata, area media corii costula transversa unica praedita, area interna costulis transversis destituta, membrana fusca, venis sat late candido- marginatis. Venter medio castaneus. Anguli postici segmentorum connexivi flavidi. Pedes tenues, fusconigri. 2. Carventus Stali n. sp. Elongatus, antrorsum angustatus, subnitidus, rufo-ferrugineus, hic et illic griseo-delibutus. Caput latitudine longius, granulatum et longitudinaliter leviter bicarinatum ; antennae testaceae, arti- culo primo processum apicalem capitis longe superante et ceteris articulis multo crassiore, articulo secundo primo vix duplo breviore, tertio secundo tertia parte longiore, quarto fusiformi secundo paulo breviore; rostrum perbreve testaceum, medium capitis paulo superans; spinae antenniferae anguste conicae, subobtusae, extus paulo divergentes, medium articuli primi antennarum haud attingentes; dentes postoculares oculos paulo superantes. Pronotum latitudine sua brevius, lateribus paulo ante medium sinuatum, ibidem impressione transversa biarcuata in duos lobos divisum, lobo antico medio callis duobus planiusculis instructo, angulis anticis in lobulum obtusum subirregularem oblique productis, lobo postico antico paulo latiore, longitudinali- ter convexo, laevi sed medio transverse seriatim granulato,in parte postica declivi ante marginem basalem utrinque transversim impresso, lateribus antice mox pone sinum antemedianum pronoti dente bifido armatis et paulo post hunc dentem iterum subdentato- productis, margine basali mox extra angulos basales scutelli retrorsum angulato-prominulo; metasternum medio longitudina- liter late sulcatum. Scutellum transversum, breviter triangulare, apice obtusiusculum, disco parce profunde punectato et apicem versus Carina debili longitudinali praedito. Hemelytra segmentum genitale attingentia, pellucida, basi rufescente crassiore et extus leviter lobulato-ampliata, membrana a corio haud discreta, nervis paucis sed distinctis praedita. Abdomen hemelytris multo latius, sat dense punctatum, lateribus minute serrulatum, angulis posticis connexivi levissime prominulis, segmento ultimo segmentum genitale sat longe superante, segmento primo ventrali fovea media orbiculata impressa. Pedes tenues. Long. G 6,5 mm. CLXXXII Patria : Nova Guinea (D. Higgins). A CO. denticolli Stäl structura pronoti, a C. griseolo Sign. capite longiore, ab ambobus structura antennarum, statura majore coloreque diversus. N. B. Le genre Acorium Sign. (1880) est identique au genre Carventus Stàl (1865). 3. Brachyrrhynchus gradatus Bergr., Wien. ent. Zeit., VIII, 49 (1889). Antennarum articulus tertius secundo tertia parte longior, quar- tus secundo distincte brevior. Brésil (Novo-Friburgo : D. Müller). — Cette espèce ressemble assez à un Cinyphus emarginatus Stäl en miniature. N.B. Le Cinyphus furcatus Sign. (1880) n’a rien de commun avec le genre Cinyphus Stal; il appartient au genre Arlabanus Stal et est identique à l'Artabanus sinualus Stal (1873). 4. Hesus cordatus Fabr. (annuliger Stäl, subarmatus Stäl). Cette espèce, très variable à l'égard de la couleur, n'est représentée à Bruxelles que par un exemplaire provenant du Brésil (Novo Friburgo). 5. Aneurus dissimilis Bergr., 1. c. p. 92. Cette espèce habite aussi l’île de Guadaloupe, où elle a été trouvée par M. Delauney. « Blnnd menniskeædere » (Parmi des canribales) est le titre d'un ouvrage de M. Charles Lumholtz, qui vient de paraître à Christiania et qui interesse autant l’entomologie que les autres branches des sciences naturelles. L'auteur, un jeune naturaliste norvégien, quiaexplore les parties intérieures et presque inconnues du Queensland et a fait des collections importantes d'animaux de tous les ordres pour l’université de Christiania('), décrit ses voyages et ses aventures pendant quatre annees dans ce pays. Outre des notices biologiques sur les Arachnides Priclis crassipes et Latrodectus scelio, la Mygnimia australasiæ, le capricorne Æurynassa australis, le Bolboceras rlinoceros, la Cicada aurora etc., nous y trouvons la description et :a figure lithographiée et coloriée d’une splendide nouvelle espèce du genre Stigmodera. L'ouvrage de M. Lumholtz étant peu répandu parmi (*) Les Cladocères, Ostracodes et Copépodes récoltés pendant ce voyage ont été déjà étudiés et publiés par M. le professeur O. Sars. ST CLXXXIII les entomologistes, je crois utile de reproduire ici cette descrip- tion. Stigmodera alternata Lumh. « La tête et le dessous du corps sont d'un vert métallique; le corselet est presque tout-à-fait d’un bleu pourpré. Un peu plus du tiers basal des élytres est jaune; le reste est d’un bleu foncé avec une bande rouge à peu près au tiers du sommet, cette bande est plus étroite au milieu. Le dessous de l'abdomen a cinq taches jaunes sur les côtés de chacun des segments. Longueur 28 mm. ». Une édition française, anglaise et allemande de cet ouvrage est sous presse ou a peut-être déjà paru. — M. Kerremans fait remarquer que la description de ce nouveau Siigmodera se rapporte assez bien, si ses souvenirs sont exacts, à un exemplaire que lui a montré récemment, lors de son passage à Bruxelles notre collègue de Londres, M. Meyer-Darcis. Cette espèce lui paraissait nouvelle, et il en avait en vain cherché le nom et la description. Elle ne se trouvait ni au British Museum, qui possède la plus riche collection de ce grand genre, ni dans les nombreuses collections qu'il a pu examiner. — M. Verheggen, de Walcourt, adresse la liste de ses captures coléoptérologiques dans l’Entre-Sambre et Meuse : Carabus catenulatus Scop. Walcourt. » purpurascens KF. » » nemoralis Müll. » » . convezus F. (2 ex.) Heure. Lamprices chlorocephalus Hof. Silenrieux. Anchomenus sexpunctatus L. » Molops terricola F. Heure. Amara aulica Panz. Vogenee. Tuphria nivalis Panz. Walcourt. Cryptopleurum atomarium Ov. Silenrieux, Conurus bipunclatus Gray. Vogenee. Baplolinus afinis Payk. > Anthophaqus abbreviatus F. » » bicornis Block. Walcourt. Anthobium abdominale Gray. Walcourt. » reclangulum Fourc. Silenrieux. Scydmaenus scutelluris Müll. Heure. Piomaphaqus grandicollis Er. Wecrodes littoralis L. Necrophorus germanicus L. » interruplus Step. Amsotoma calcarata Er. » Silenrieux. » » Vogenee. CLXXXIV Liodes humeralis Kugel. Vogenée. Agathidium seminulum 1. » Scaphium 4-maculatum Oliv. » Wicropeplus porcatus F. Walcourt. E'puræa obsoleta F. Silenrieux. Atomaria umbrina Gylh. Walcourt. Coccinella \4-pustuluta L. Walcourt et Heure. S'implocaria semistriata F. Heure. Lucanus cervus L. Walcourt (répandu). Serica brunnea L. Walcourt. Rhizotroqus solstitialis L. » Gnorimus nobilis L. » Agrilus cœruleus Ross. Fairoul. Cryplophypnus minutissimus Germ. Silenrieux. Corymbites castaneus L. Walcourt. Homalisus Fontis bellaguei Fource. Fairoul. Mallhinus fasciatus Oliv. Silenrieux. Malthodes quitifer Kiew. Fairoul. » spathifer Kiew. Dasytes niger L. Cleroides 4-maculatas Schal. Walcour1. Rhopalodontus fronticornis Panz. Heure. Melandrya caraboides L. Walcourt. Pyrochroa coccinea L. Silenrieux. Tychius flavicollis Step. Walcourt. Cionus Olivieri Ross. Heure. Rhagium mordax F. Walcourt. Leptura armata Herb. Silenrieux. Orsodacna cerasi L. » Gynandrophtalma salicina Scop. Walcourt. Chrysomela geminata Payk. » cerealis L. Silenrieux. » Silenrieux. Lafontaine, Heure. Phytodecta litura var. nigricans. Pry. Longitarsus castaneus Dfh. Heure. » piciceps Step. » Cassida liriophora Kirby. Vogenée. M. J. Gérard, de Liege. envoie également une liste de captures intéressantes dont le détail suit : Lépidoptères. Polyommatus Helle, 5 ,2Q, Hockaï (mai). Lycaena Alcon, à Genck et Zuttendael, 8 exempl. (août). Satyrus Statilinus, à Zuttendael, 4 G' (août). CLXXXV Endromis Versicolora, 3 & et 2Q, Kinkempois (avril). Catocala Fraxini, | exempl. Sclessin (septembre). Coléoptères. Rhagium bifasciatum, 1 exempl. Munster-Bilsen ( juin). Acmaeops collaris, 2 exempl. 1 à Sart et 1 à Stoumont (juin). Stenoplerus rufus, 1 exempl. Munster-Bilsen (juin). Asemum striatum, 14 exempl. Munster-Bilsen (juin). Clytus arcuatus, 3 exempl. Gileppe (mai). Var. nterruptus, 1 exempl. Gileppe (mai). Agapanthia cardui, | exempl. Stoumont (juin). Slenostola ferrea, 1 exempl. Gileppe (mai). Oberea hinearis, 1 exempl. Sclessin (juin). Phytloecia virescens, 1 exempl. Sclessin (juillet). Oxymirus cursor. — Le Président demande ensuite le dépôt des propositions à sou- mettre à l’Assemblée générale du 26 décembre prochain. Une proposition est formulée par M. de Selys-Longchamps et appuyée par la majorité des membres présents : « Modification à l’article des statuts concernant les excursions mensuelles. » Le conseil formule enfin les trois propositions suivantes : 1° Décerner, lors de l’Assemblée générale de 1890, un prix de cent francs à la plus belle collection générale ou spéciale de Diptères déterminés d’une même région de la Belgique ; 2° Exécution d’un catalogue, sur fiches, des Arthropodes de Belgique; 3° Exécution d’un recueil de renseignements sur les insectes nuisibles à l’agriculture. Ces propositions figureront à l’ordre du jour. — La séance est levée à 9 heures. AVIS. Le bibliothécaire rappelle aux membres détenteurs d'ouvrages que tous les volumes prêtés au dehors doivent être rentrés à la bibliothèque avant le fin de l’année, pour le recensement annuel. _ P | ’ fl Don ue 1 MOI + die Dire (aitthe (aa aétaatatuitl ‘H titi) (Honor er Éd dite l TIME TE ENT 4 AE) itaairet atoM Hb PC ? à nr we 4 | AL EL. du EMA UTILE ALTOEE LE PR 4 Late) Sete ANT ASEL . A Riu t LITOMHONE eut A MS 10% RL Étui) aq te ALES PAU A “\ di 2 un { DUAL AO DÉC { POUTS We “A de (al HAL dl) LR CAP CMP EEE C4 LRO TE ML te k Er : ; SALES D) nes Ÿ T0 < \ ; = M Teen dr" j ; A #Z Eh CHIID OUALEE TOYS SL GREUE SION M EUER IE il alien : “ se ne fl ne 1: k 148 = Hindi srdmasat OS ht et no Saldtrisa 47 AA seau A | à | ON ELU MORI=E f3 GC al En KY CAE ad HO A4 Lo flrae j Fe F : ertoabt 2er 26 Bert BTE a, cs | TOIPATIREC tedabunds abuiede 28h 00 MAÉ voies bo 1. Q ’ ; | NE , r 5 Le eu » M | EN FE CAT OR AGGON. 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Giron s’excuse de ne pouvoir assister à la séance. — Le Président prend la parole en ces termes : La Société entomologique de Belgique vient de partourir la trente-quatrième année de son existence : au nom du Conseil d'administration je viens vous exposer sa situation. Dix membres effectifs ont donné leur démission, ainsi que trois associés ; un membre est décédé. Le Conseil considère comme démissionnaires, les membres effec- tifs: MM. Determe, Nilis, Gonzalo y Goya et Lintner, ainsi que les membres associés MM. Carion, De Glain et Nagel- mackers. La Société a recu pendant le dernier exercice deux membres effectifs et cinq associés. Le Conseil croit devoir maintenir les excursions mensuelles, en y invitant les étrangers à la Société, la fixation d’une localité pour l'excursion de la Pentecôte, ainsi qu’une contrée déterminée à explorer pendant toute l’année, afin d’en approfondir la faune. Seule, l'annonce mensuelle des excursions signale au public que des ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE T. XXXIII. u CLXXXVIII amateurs peuvent s’adresser à nous, pour être guidés et renseignés. C’est un moyen de propagande. L’échange de nos publications avec les Sociétés étrangères, est resté ce qu’il était l’année dernière. Vous trouverez dans le volume sous presse, le catalogue des ouvrages périodiques reçus pendant l'exercice ; nous avons toujours veillé à la régularité des envois et nous supprimons toute relation avec les Sociétés qui n’envoient plus leurs volumes ou qui mettent de la négligence à nous les faire parvenir. Le Gouvernement continue à nous fournir notre subside, contre livraison des volumes de nos publications. Le Tome XXXIII est sous presse : il sera distribué dans les premiers mois de l’année prochaine; moins volumineux que celui des autres années, il formera, avec nos Bulletins, un volume contenant des travaux remarquables. L'année qui est près de finir n’a pas été très fructueuse pour les entomologistes : le splendide printemps a été remplacé en juillet, août et septembre, par un très grand nombre de jours de pluie; les chasses en ont été entravées. La plupart des excursions fixées par la Société n’ont pu avoir lieu. Je constate qu'il y a eu peu de zèle parmi nos membres, il est nécessaire de réveiller cette apathie, dans l'intérêt de tous. La situation financière pour l’année 1889, va vous être exposée par notre Trésorier, M. Fologne; vous aurez ensuite à voter le budget pour 1890, la trente-cinquième année sociale. Nous perdons tous les ans, quelques cents francs; cette perte est due à des membres régnicoles et étrangers en retard de paiement depuis plusieurs années, et que finalement nous devons rayer de notre liste. La bonne situation de notre caisse nous a permis de faire l’achat de quelques ouvrages à la vente de l’importante bibliothèque de feu notre collègue M. Puls. Aucun crédit n’avait été prévu au budget de 1889 pour cet objet; l'assemblée mensuelle du mois de novembre, nous a accordé une somme de deux cents francs. Les acquisitions ont été très limitées, la plupart des livres ont dépassé nos modestes ressources; nous avons vu passer en d'autres mains les ouvrages que nous aurions désiré acquérir. Pour l'avenir, il serait utile, en inscrivant au budget une somme pour l'augmentation de notre bibliothèque, de se conformer à la résolution de l’Assemblée générale du 26 décembre 1882. La bibliothèque, installée depuis six ans dans le local affecté aux collections de la Section des Articulés du Musée, a été réintégrée dans le local de nos séances ; comme vous avez pu le constater par les publications annuelles dans nos Annales, nos richesses augmen- tent progressivement. CLXXXIX Le catalogue des non périodiques, commencé par le bibliothécaire- adjoint M. Coubeaux, a été mené à bonne fin : nous avons enregistré deux mille volumes, brochures, etc. Pour l'inscription nous avons suivi l’ordre alphabétique par noms d'auteurs, comme facilitant les recherches pour les demandes de prêts. C’est dans cette partie de notre bibliothèque que se trouvent les livres de la collection de feu notre cellègue M. Putzeys. J'aime à vous rappeler que ce don est dû à la bienveillante générosité des fils du défunt. Je dois vous rappeler qu’il reste à achever le catalogue par ordre de matières entomologiques des ouvrages que nous possédons. Ce travail, d’une utilité urgente, a été commencé par M. de Borre; il s'agirait de s’entendre pour l’achever. Une mesure administrative pour le prêt des ouvrages, sera inaugurée en 1890 le Conseil croit nécessaire de ne plus délivrer de volumes en prêt, que contre un bon signé. Le mode d'exécution sera élaboré par le Conseil. La dépense qui peut s’en suivre pourra être imputée sur les frais d'administration. Je suis obligé, à regret, d'informer l’Assemblée que cette mesure proposée a pour but d’obvier au peu d’empressement de certains sociétaires de se conformer au règlement, pour le recolement de la bibliothèque à la fin de l’année. Le Conseil vous demande un crédit à inscrire au budget de 1890, afin d'organiser un concours sur une question d’entomologie et de décerner un prix; vous aurez à en prescrire les règles et à en limiter la durée : il aura lieu dans les formes usitées. Sans vouloir influencer l’Assemblée sur le choix du sujet à traiter par les concurrents, le Conseil est unanime pour exclure des matières, les ordres des Coléoptères et des Lépidoptères ; ces insectes, pour notre pays, sont presque tous connus, des catalogues en ont été dressés. Il ne sera pas difficile de trouver dans les autres ordres de quoi stimuler la science des débutants. Le Conseil croit que cette mesure excitera le zèle pour l'étude de l’'Entomologie. L'impulsion donnée, il y a quelques années, à l'étude des sciences naturelles, il faut le reconnaître, s’est ralentie : espérons que la Société contribuera à en développer le goût. Le Conseil sollicite une intervention pécuniaire au budget, pour la confection du catalogue des Insectes de Belgique. La Société existe depuis trente-quatre ans, et elle ne connaît que très incomplètement la faune entomologique du pays. C’est une lacune qui doit être comblée. Le dressement du Catalogue général ne peut se faire qu'en répartissant le travail entre diverses sections des membres de la CXC Société; il demandera plusieurs années, et se fera avec plus de connaissance de cause par la division. Le mode d’exécution est à discuter; les travaux préliminaires n’étant pas entamés, le crédit que nous sollicitons, tout en étant inscrit au budget, ne sera probablement employé qu’en 1891. Dans une des premières assemblées mensuelles de 1890, on pour- rait jeter les bases de ce travail. Je crois qu'il est superflu d'indiquer ici les nombreux maté- riaux que nous avons sur ce sujet, ce n’est pas le moment. Une troisième question soumise à vos délibérations est celle d’un recueil relatif aux insectes nuisibles à l’agriculture : c’est l’applica- tion pratique des connaissances de l’entomologiste. Il ne s’agit pas de dresser une liste de tous les insectes de cette catégorie: la librairie nous offre maint ouvrage traitant plus ou moins complètement la matière; mais nous voudrions, quand on nous demande des renseignements sur l’un ou l’autre insecte causant des dégâts, comme cela a eu lieu cette année, tenir note de ces faits, les étudier et en faire un recueil imprimé, à la fin de l’année, avec pagination à part; quelques uns de ces recueils réunis formeraient un ouvrage utile à consulter. Livrés à nos seuls moyens d'investigation, notre projet resterait peut-être stérile; nous devrons le faire connaître, si vous l’adoptez. Ce sont les agriculteurs, les sociétés ou les comices agricoles, qui doivent être informés. Il faut leur faire savoir qu’ils trouveront des personnes compétentes qui cherchent à se rendre utiles en étudiant les fléaux qui peuvent dévaster les plantes ; les demandes de renseignements ne manqueront pas, et notre recueil pourrait abondamment se fournir de documents. Nous avons parmi nos membres Monsieur Proost, Inspecteur général de l’agriculture, sur lequel la société peut, je pense, compter pour nous aider à mener notre projet à bonne exécution. — Le Président donne ensuite la parole au Trésorier qui expose la situation financière de la Société. Il en résulte que les comptes de l’année 1889 se soldant au crédit par fr. 5,363 35 et au débit par fr. 3,232 74, laissent un actif de fr. 2,132 GI. — M. Duvivier, rapporteur de la Commission de vérification des comptes, propose à l’Assemblée non seulement ladoption pure et simple des comptes tels qu’ils ont été établis par le Trésorier, mais de voter à M. Fologne de vives et sincères félicitations pour la manière dont il a su gérer les finances de la Société depuis de longues années. (Applaudissements.) Aux termes des Statuts, trois membres effectifs et trois membres associés sont proposés par la commission de vérification des comptes . CXCI pour la radiation, comme ayant refusé d’acquitter leur cotisation, les premiers depuis deux ans au moins et les derniers dans le courant de l’année. L’Assemblée approuve, par un vote unanime, les propositions de M. Duvivier, rapporteur de la susdite Commission. En conséquence les comptes de l’année 1889 sont approuvés et le Président remercie le trésorier pour les bons soins qu’il a donnés à la gestion de nos finances. (Applaudissements.) — Les propositions à discuter plus tard pouvant donner lieu à un changement dans les chiffres du budget, l’adoption de ce dernier est relégué après la discussion du 4° de l’ordre du jour. — M. Bergé, au nom de la Commission de surveillance des col- lections, donne lecture du rapport suivant : « Les collections d'insectes de notre Société, placées sous la garde du Musée royal d'Histoire naturelle, ont été transférées dans les nouveaux bâtiments du Musée, au Parc Léopold. Votre Commission de surveillance des collections s’est réunie le 20 décembre 1889 pour procéder à l'examen de ces collections; l'aménagement des locaux n’étant pas encore terminé, il lui a été impossible de remplir complètement sa mission. Les 56 caisses d'insectes de divers ordres formant l’ensemble des collections placées à l’étalage pour le public à l’ancien Musée, se trouvent déjà mises dans la grande salle d’exposition et sont dans un bon état de conservation. Les autres parties de nos collections sont enfermées dans un cabinet provisoire avec d’autres insectes appartenant au Musée. Ces caisses sont simplement déposées par terre, ce qui a rendu impossible toute vérification; cependant quelques caisses de la collection Putzeys, examinées au hasard, étaient en bon état de conservation. Nous avons été surpris de constater le peu d’empressement que met le Gouvernement à placer cette collection dans des boites convenables ; depuis 1885, aucun des vieux cartons n’a été remplacé par de nouvelles caisses, alors que par une dépense très faible il serait permis d'assurer la bonne conservation de ces insectes. Votre Commission estime qu'il y a lieu d’attirer tout spécialement l’attention de l’administration du Musée sur ce point; elle ne peut se prononcer sur l’aménagement nouveau de vos collections, celui-ci n’étant pas encore terminé. » — Aux termes du règlement, copie de ce rapport sera transmise à M. le Directeur du Musée royal d'Histoire naturelle. M. Lameere fait observer que l'installation des collections ento- mologiques dans les nouveaux locaux du Musée lui paraît très CXCII défavorable. Il y a lieu de remarquer tout d'abord que l’éloignement du Musée du centre de la ville, loin des Bibliothèques, est très préjudiciable; ensuite, l'installation Ini semble défectueuse, et l’exiguité des locaux est déjà appréciable. Il n’existe pas de sépara- tion entre la salle de l’Entomologie et les galeries attenantes, accessibles au public. Il en résultera une gène pour les travailleurs et un danger pour les insectes,soumis aux trépidations du plancher. Cette salle se trouve en outre sous les combles, éclairée par un toit vitré qui surchauffera la salle en été, et la soumettra à des variations atmosphériques très nuisibles aux collections. M. Dubois répond à ces critiques. Le public n’aura pas accès dans les salles de l’Entomologie, qui sera barrée : il n’y aura donc pas de trépidations à craindre; la galerie contenant les collections est convenablement chauffée en hiver, et partant à l’abri de l’humi- dité. Des collections accessibles au public, et comprenant un aperçu général de l’Entomologie, c’est-à-dire un Genera, auquel on adjoindra une collection, la plus complète possible, des insectes de la Belgi- que, seront placées dans les galeries publiques. Les entomologistes connus et les spécialistes auront seuls accès dans la salle contenant les collections précieuses et typiques. Il estime donc qu’il convien- drait d’attendre que l’installation fût entièrement achevée avant de formuler des critiques. Les locaux deviendront suffisamment vastes par la suite, une nouvelle aile devant être ajoutée au bâtiment actuel. M. Kerremans, qui a pu visiter les locaux que lui a obligeamment montrés M. Dubois, se déclare satisfait de l’installation générale, pour autant que le section entomologique soit entièrement séparée du public, non seulement par une barrière mobile, mais par un vrai mur, afin que les travailleurs soient soustraits à la curiosité des badauds; il trouve tres heureuse l’installation des boîtes dans des armoires superposées en gradins, ce qui rend chaque carton facile- ment accessible sans devoir recourir à l'emploi de l'échelle. Mais il déplore, tant au point de vue scientifique qu’au point de vue général, la relégation du Musée dans un faubourg perdu, loin de toute com- munication avec la ville. M. Lameere insiste encore sur l’idée désastreuse que le Gouver- nement a eue de transférer le Musée au Parc Léopold dans des locaux étriqués à l'aménagement desquels des principes d’économie mal placée semblent avoir surtout présidé. Il est heureux d’avoir provoque les explications de M. Dubois, et il fait des vœux pour que l'avenir ne démontre pas le bien-fondé de ses critiques. Une longue discussion, à laquelle prennent part MM. de Selys- Longchamps, Lameere, Bergé, Dubois, s'engage ensuite sur la CXCIII question de savoir de quelle nature doivent être les collections exposées pour le public. Il est décidé, en principe, qu'il ne faut exhiber que les vulgarités, faciles à remplacer en cas d’accident; une collection sommaire des types les plus communs du pays dans chaque groupe satisferait M. Lamecre; M. Bergé voudrait voir exposer une collection générale et complète de la Belgique, mais avec une mention spéciale, sur l’étiquette, pour les espèces rares. M. Dubois estime qu’il faut, comme il l’a dit tantôt, un Genera complet, et une collection spécifique de Belgique également com- plète. Les avis restent partagés sur ce point. — L'ordre du jour appelle ensuite l’examen de la proposition de M. de Selys-Longchamps : modification à l’article des Statuts concernant les excursions mensuelles. Après une courte discussion à laquelle prennent part MM. Jacobs, de Selys-Longchamps, Lameere, Duvivier, Bergé et Kerremans, l’Assemblée décide que l’article supplémentaire (page 8 des statuts) sera libellé comme suit : Le deuxième dimanche de chacun des mois de mars, avril, mai, juin, juillet, août, septembre et octobre, il pourra y avoir une excur- sion ou chasse dans une localité qui aura été déterminée à l'Assem- blée mensuelle du mois précédent et indiquée par le Compte-Rendu. Ces excursions mensuelles seront annoncées par la voie des jour- nauz. — Le Président expose ensuite que le Conseil d'administration propose à l’Assemblée de voter une récompense de cent francs à décerner le 26 décembre 1890, au membre qui présentera la plus belle collection générale ou spéciale de Diptères déterminés d’une même région de la Belgique. Il développe la proposition en expli- quant que cette décision a pour but d'engager nos jeunes collègues à se lancer dans l’étude des groupes les plus généralement dédaignés, et de les faire sortir de l’éternelle ornière des Coléoptères et des Lépidoptères. Le Conseil a choisi, pour cette année, le groupe des Diptères, se proposant, par la suite, si la question de principe est admise, de choisir un autre groupe les années subséquentes. M. Bergé demande si l’on ne pourrait remplacer ce prix en argent par un récompence honorifique quelconque, une médaille, par exemple, de valeur équivalente, et M. Duvivier voudrait, au contraire, voir donner des livres au lauréat. M. de Selys-Longchamps approuve pleinement le projet du Con- seil, mais il désirerait plutôt qu’un prix fût décerné à l’auteur du meilleur #émoire sur les Diptères de la Belgique. Dans ce cas, il CXCIV serait disposé à contribuer pour sa part à doubler la récompense proposée, en supportant les frais de la différence. MM. Lameere et Tosquinet font remarquer que la rédaction d’an travail tel que le demande M. de Selys-Longchamps exigerait plusieurs années; le Conseil a simplement voulu faire un essai d'encouragement aux études actuellement délaissées, la Société pourra probablement entrer plus tard dans la voie indiquée par M. de Selys. Après un longue discussion, à laquelle prennent part presque tous les membres présents, l’assemblée adopte la proposition du Conseil d'administration dans les termes suivants : Les Assemblées mensuelles sont chargées de régler les détails de la décision de l'Assemblée générale ayant pour but de décerner, lors de * l’Assemblée générale de 1890, une prime honorifique de la valeur de cent francs consistant en ouvrages scientifiques aw choix du lau- réat, à la plus belle collection générale ou spéciale de Dipières déter- minés d'une même région de la Belgique et accompagnée d’un cata- loque raisonné. L'Assemblée décide en conséquence que les dépenses prévues au budget de 1890 seront majorées de cent francs. — Une somme de cent francs est également votée pour l’exécu- tion, sur fiches, d'un cataloque des Arthropodes de Belgique. Les détails d’exécution de ce catalogue sont laissés à l’initiative du Conseil d'Administration, et seront discutés par les assemblées mensuelles. — Il est enfin décidé qu’un recueil de renseignements sur les insectes nuisibles à l’agriculture sera commencé dans l’année et augmenté de toutes les remarques que l’on pourra recueillir par la suite. Ce travail restera provisoirement manuscrit et servira de source pour les renseignements que pourraient demander les intéressés. — Il est procédé ensuite à la fixation des chiffres du budget pour l’année 1890. — Les sommes fixées par le Trésorier sont adoptées à l’unanimité des membres présents. Le taux de la cotisation annuelle des membres effectifs, ainsi que le prix du tome XXXV des Annales sont, comme l’année précé- dente, fixes à 16 fr. pour la première et à 18 fr. pour le second. — L'Assemblée procède ensuite à l'élection de trois membres du Conseil en remplacement de MM. Capronnier, Giron et Kerremans, membres sortants rééligibles. Le Président annonce qu’il regrette de devoir informer l’Assem- CXCV blée que MM. Capronnier et Giron ne désirent pas voir renouveler leur mandat. Ces deux membres ont rendu de grands services à la Société; il y a lieu de les en remercier et de leur exprimer tous les regrets que cause cette décision. (Applaudissements.) MM. Duvivier, Robbe et Kerremans sont élus membres du Conseil d'administration. MM. Bergé et Van Nerom sont réélus, par acclamations, mem- bres de la Commission de surveillance des collections. MM. Dubois, Van Nerom et Van Segvelt sont élus membres de la Commission de vérification des comptes. — L'ordre du jour appelle enfin le choix d'une localité à explorer spécialement en 1890. L'Assemblée décide que l’on explorera le Forêt de Soignes et ses environs. — La séance est levée à 3 5/1 heures. nn L e | “Ho Ni . Dr Né nn Tant Aion ttes ef oies us 60 noise ah tie “nb je in de \r Ana #98 W, ta op a ï 4] dépisires oi sb al en ai } DR AETAE ET ang D sr UE CE L PEN NE RES | Re Lui ue ut ro (hi nie CAE LA RC" N 00 ŒT PI VE "on PE CR DEL ANRT A RS { ï : Je 2 TRACE a : a EE À ME A UN RE AA HAE am ! ; } , VA à AN UNE oh, qe (à " TOR , de, AY Ns ON Loue ++ (y De à FRE Any JET de ! € EAN d PUITS ge A 4, | x y , | de P 1 13 ) ot ji UT PAU A Ni " ‘e Le a 1 À _ à 60: POUR ï # du \ j ue ME ; 1 ï eur Lt dE EN DA L ME . ! u KT Lo mn E ch k | RE MN vu SW DE! à s cu À | k ENT, e . \ Ut ï Î ! Du pa A 2} n LU RU DEP D. m4 10e & 4 { n ” À N L #SE 1 | En j À au 1 n ù We À \ A £ t at « 4 [S EESTE DES ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE DU 26 DÉCEMBRE 1888 AU 26 DÉCEMBRE 1889, SERVANT D'ACCUSÉ DE RÉCEPTION. —01810-0— L — PUBLICATIONS REQUES A TITRE D'ÉCHANGE, BELGIQUE. . Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Bulletin, 3° série, XVI, 11,12; XVII, 1-5; XVIII, 7-10. Annuaire, 1889. . 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PELSENEER (P.).— Sur un nouveau Coxularia du Carbonifère et CCIX sur les prétendus « Pteropodes » primaires, 1 br. in ce, Bruxelles, 1889. 30. — Sur la classification phylogénétique des Pélécypodes, 1 br. in-8°, Bruxelles, 1889. 31. Perwauey (L.). — Second contribution to the South African Coleopterous fauna, 1 br. in-8°, Cape Town, 1888. 32. PLareau (F.). — Recherches expérimentales sur la vision chez les Arthropodes, 5% partie, 1 br. in-8°, Bruxelles, 1888. 33. PREUDHOMME DE BoRRE (A.). — Matériaux pour la faune ento- 94. 39. 36, mologique de la province de Namur. Coléoptères, 3°° cen- turie, 1 br. in-8°, Bruxelles 1888. _— Matériaux pour la faune entomologique du Hainaut. Coléoptères, 4° centurie, 1 br. in-8, Bruxelles, 1889. —_ Répertoire alphabétique des noms spécifiques admis ou proposés dans la sous famille des Libellulines, 1 br. in-8°, Bruxelles, 1889. __ Pourquoi je me suis démis des fonctions de Conservateur au Musée Royal d'Histoire naturelle de Belgique, 1 br. in-8°, Bruxelles, 1889. . Rizey (C. V.). — Annual report of the department of Agricul- ture for the year 1888, 1 br. in-&, Washington, 1889. Riey and Howarp. — The Plum Curculio, 1 br. in-8°, Was- hington, 1889. . Sanr-LaGer. — Le progrès de la nomenclature botanique et zoologique, 1 br. in-8, Paris, 1886. . Simon (E.). — Descriptions de quelques Arachnides du Chili et remarques synonymiques sur quelques unes des espèces décrites par Nicolet, L br. in-8°, Paris, 1888. 41. — Études Arachnologiques. Descriptions d'espèces et de genres nouveaux de l'Amérique centrale et des Antilles, 1 br. in-8°, Paris, 1888. 42, — Arachnides recueillis au Groenland en 1888 par M. Ch. Rabot, 1 br. in-&, Paris, 1889. 43. — Voyage de M. E. Simon au Vénézuela (Décembre 1887 _— Avril 1888), Arachnides, 1 br. in-8o, Paris, 1888. 44, — Arachnidae transcaspicae ab ill. Dr G. Radde, D° A. Waller et A. Conchin inventae 1886-1887, 1 br. in-8°, Vienne, 1889. 45. — Études sur les espèces de la famille des Avicularidae qui habitent le nord de l'Afrique, 1 br. in-8?, Bordeaux, 1889. 46. — Revision des Avicularidae de la république de l’Ecuador, 1 br. in-8e, Bordeaux, 1889. AT. — Descriptions d'espèces africaines nouvelles de la famille des Avicularidae, 1 br. in-8°, Bordeaux, 1889. CCx 48. Scupper (H.). — An interesting palaeozoic Cockroach fauna at Richmond, Ohio, 1 br. in-8°, Boston, 1889. 49. — Mimicry and protective resemblance, or Butterflies in disguise, Cambridge, 1889. ; 50. — Butterflies of the Eastern U. S. and Canada-Fossil Butterflies, Cambridge, 1888-1889. 51. Wesrwoop (J. O.). — Notae Dipterologicae Ne 2. Descriptions of some new exotic species of Tipulidae, Londres, 1876, 1 br. in-8. 52. — Notae Dipterologicae N° 4. Monograph of the genus Systropus, with notes on the economy of a new species of that genus, 1 br. in-8°, Londres, 1876. 53. — Descriptions of twelve new exotic species of the Coleop- terous family Pselaphidae, 1 br. in-8°, Londres, 1870. 54. — Notice of a tube-making Homopterous Insect from Ceylon, 1 br. in-8&, Londres, 1886. 55. — List of Diurnal Lepidoptera collected in northern Celebes by D’ Hickson, 1 br. in-8°, Londres, 1888. 56. — Illustrations of several additional species of Lucanidae in the collection of major F. J. Sidney Parry, 1 br. in-&, Londres, 1874. 57. — Notes on the life-history of various species of the Neurop- terous genus Ascalaphus, 1 br. in-8, Londres, 1888. 58, — Descriptions of some new species of short-tongued bees belonging to the genus Vomia of Latreille, 1 br. in-&, Londres, 1875. 59. — Descriptions of new Heteromerous Coleoptera, 1 br. in-&, Londres, 1875. 60. — Two new species of the Coleopterous genus Acanthocerus, 1 br. in-8&, Leyde, 1886. GI. — Descriptions of new or imperfectly known species of Ichneumones adsciti, 1 br. in-8°, La Haye, 1882. 62. Woo Mason. — A Catalogue of the Mantodea, 1 br. in-&, Calcutta, 1889. CCXI IL. OUVRAGES ACHETÉS A LA VENTE DE FEU M° PULS À GAND, 1. CHARPENTIER (T. DE). — Orthoptera descripta et picta, 1 vol. in-4°, rel., Lipsiae, 1841- 1845. 2. RÔsEL (A. J.) — Insecten Belustigung, 4 vol. in-8°, rel., Nurn- berg, 1761. 3. SCHINER (R.). — Fauna Austriaca : Diptera, 2 vol. in-8°, rel., Wien, 1862. 4. WuLp (F. M. van DER). — Diptera Neerlandica, 1° Deel, 1 vol. in-8°, br., *s Gravenhage, 1877. IV, — OUVRAGE ACQUIS SUR LA VENTE DES ANNALES, Wiener Entomologische Zeitung, VII, 10; VIII, 1-9. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE 26 DÉCEMBRE 1889. Président d'honneur, M. SELYS-LONGCHAMPS (le baron Edmond de), membre honoraire des Sociétés entomologiques de France, de Londres et Néerlandaise. Membres honoraires. MM. BURMEISTER (Herm.), directeur du Musée public d'Histoire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Buenos-Ayres. DOHRN (C.-A.), président de la Société entomologique de Stettin, etc., Lindenstrasse, 22, à Stettin. FAIRMAIRE (Léon), membre des Sociétés entomologiques de France, de Stettin et de Berlin, d'Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoologique et botanique de Vienne, et royale d'Édimbourg, licencié en droit, rue du Dragon, 21, à Paris. | HAGEN (Herman-Auguste), docteur à l’Université de Cambridge, Etat de Massachussets (États Unis de l'Amérique du Nord). KRAATZ (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomo- logique d'Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés entomologiques, Linkstrasse, 28, W, à Berlin. MAC LACHLAN (Robert), membre des Sociétés Royale, Linnéenne et Entomologique de Londres, etc., Westview, Clarendon Road, Lewisham, SE, à Londres. MAYR (P: D: Gustave), membre de diverses Sociétés savantes, HET, Hauptstrasse, 75, à Vienne. OSTEN-SACKEN (baron Ch.-R.), membre du corps diplomatique de Russie, etc., Maison Mai, Wredeplatz, à Heidelberg. SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24, à Genève. CCXIV STAINTON (H.-T.), membre de la Société entomologique de Londres, etc., Mountsfield, Lewisham, SE, à Londres. WESTWOOD (John-Obadiah), président d'honneur de la Société Ento- mologique de Londres, membre de diverses Sociétés savantes, professeur de zoologie à l’Université, Walton Manor, à Oxford. WULP (F. M. van der), secrétaire de la Société entomologique néerlan- daise, Trompstraat, 154, à La Haye. Membres effectifs. Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie. MM. Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, place des Palmiers, 11, à Hyères (Vard). — Coléoptères et Hyménoptères d'Europe. ALBARDA (Herman), conseiller de préfecture de Frise, à Leeuwarden (Pays-Bas). — Faune néerlandaise (Névroptères). ALLARD (Ernest), membre de la Société entomologique de France, etc., rue Paradis. Poissonnière, 2, à Paris. — Coléoptères. Bamps (Constant), docteur en médecine et échevin, à Hasselt. — Insectes du Limbourg. BarGAGLt (chevalier Pierre), Via de Bardi, Palazzo Tempi, à Florence. — Biologie des Insectes. Becker(Léon), artiste peintre, rue Godecharle, 28, àlxelles.—Arachnides. BeLon (frère M.J.), de l'Ordre des Frères précheurs, professeur à l’École supérieure de théologie de Lyon, membre de la Société entomolo- gique de France, etce., rue du Plat, 25, à Lyon. — Coléoptères. Berg (D' Carlos), professeur à l’Université, à Buenos-Ayres. — Entomo- logie générale. BERGÉ (Albert), docteur en sciences naturelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Coléoptères Scarabéides et Buprestides). | BERGROTH (Ewald), docteur en médecine, à Forssa (Finlande). — Ento- mologie générale. Bivorr (Arthur), banquier à Fleurus (province de Hainaut). — Entomo- logie générale, Coléoptères. Bolivar y Urrutia (Ignacio), membre de diverses Sociétés savantes, Museo de Historia natural, calle de Alcala,1], à Madrid. — Coléop- tères et Orthoptères d'Europe. BozLe (Oscar), ingénieur agricole, rue du Canal, 50, à Louvain. — Ento- mologie appliquée. Bormans (Auguste de), Villa Monséjour à Champel (Genève). — Orthop- tères. BRoNGNIART (Ch.), rue Guy de la Brosse, 8, à Paris. — Insectes fossiles. CanDëze (E.), docteur en médecine, membre honoraire de la Société ento- mologique de France, membrede l’Académie royale de Belgique, etc., à Glain lez-Liège.— Entomologie générale, Coléoptères (Élatérides, Lamellicornes et Longicornes). CCXV CAPRONNIER (J.-B.), artiste peintre, membre de la Société entomologique de France, rue Rogier, 251, à Schaerbeek . — Entomologie générale, Lépidoptères de Belgique et exotiques. Carvazuo (Teixera de), à Barbacena (Brésil). — Entomologie générale. CARvALHO-MonNTEIRO (Antonio-Augusto de), docteur en droit et en scien- ces naturelles, rua do Alecrim, 72 (Largo do Barao de Quintella), à Lisbonne. — Lépidoptères. Casey (Thomas L.), lieutenant du génie à Newport, Rhode Island (États- Unis). — Coléoptères (Clavicornes). CHESTRET DE HANEFFE (Baron Paul de), Château d’'Ouhar par Comblain- au-Pont. — Lépidoptères. Cuayzer (D' Corneille), médecin en chef du Comitat de Zemplén, membre de l’Académie hongroise, du Conseil sanitaire, chevalier de l’ordre de Francois-Joseph, etc., à Sator-Alja-Ujhely (Hongrie). — Arachnides. CLaes (Edgar), avocat, au château de Herckenrode, à Curange, près Has- selt. — Insectes du Limbourg. Couseaux (Eugène), artiste peintre, rue des Paroissiens, 17, à Bruxelles. -— Entomologie générale, Hémiptères. Coucxe (Edouard), employé, chaussée de Tervueren, 22, à Etterbeek. — Coléoptères. Coucre(Louis),élève à l'Ecole d'Application, à La Cambre. —Coléoptères. CRAvEN (Alfred), membre de diverses Sociétés scientifiques belges et anglaises, 32, Warvick Square, SW, à Londres. — Entomologie générale, Crustacés. Crépin (François), directeur du Jardin botanique de l'État, secrétaire général de la Société royale de Botanique, membre de l’Académie royale de Belgique, rue de l’Association, 37, à Bruxelles. — Entomologie générale. Cuisine (Henry de la), membre de la Société entomologique de France, à Dijon. — Lépidoptères, Coléoptères. Cunir y MartoreLL (Miguel), membre de l’Académie des sciences de Barcelone, de la Société entomologique de France et de la Société espagnole d'Histoire naturelle, calle de Codols, 18, à Barcelone. — Insectes de Catalogne. DE LAFONTAINE (Jules), conservateur des collections de l'Université, à Gand. — Coléoptères, Lépidoptères, Hyménoptères et Diptères. De Le Court (Henri), avocat, rue du Trône, 113, à Ixelles. — Coléoptères. DEmoor (Jean), docteur en sciences naturelles, à Meysse (Brabant), ou Avenue de la Reine, 332, à Laeken. — Coléoptères, Myriopodes. DESBROCHERS DES LoGEs (J.), membre de la Société entomologique de France, 23, rue de Boisdenier, à Tours (Indre et Loire). — Coléoptères européens, Curculionides européens et exotiques. Devaux (Jules), rue de la Madeleine, 45, à Bruxelles, — Coléoptères et Diptères. DeyroLLE (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France, place Denfert-Rochereau, 20, à Paris. — Coléoptères, Lépi- doptères exotiques. CCXVI DisranT (W. L.), Russell Hill Road, à Purley Surrey (Angleterre). — Hémiptères. Dorarourorr (Wladimir), secrétaire de la Société entomologique de Russie, Ismaïlowsky Polk, 3 nota, N. 8, log. 25, à St-Pétersbourg. — Coléoptères (Cicindélides). DozLé (Maurice), photographe, membre de la Société entomologique de France, rue Chenizelles, 2, à Laon (Aisne). — Coléoptères, spéciale- ment Lamellicornes ; Lépidoptères. Dormer (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Grove Park, Warwick (Angleterre). — Coléoptères. Dugois (Alphonse), docteur en sciences naturelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères. Dugès (Eugène), docteur en médecine, 21 Calle nacional, à Morelia (Michoacan), Mexique. — Coléoptères. DuronT (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Sociétés savantes, au Musée d'Histoire naturelle à Bruxelles. — Entomologie générale. Duvivier (Antoine), à Dieghem (Brabant). — Coléoptères (Phytophages du globe). ENGELS (Ch.), contrôleur des contributions directes et accises, rue Piers, 91, à Molenbeek. — Coléoptères. Everrs (écuyer E.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l’École moyenne, Stationsweg, 79, à la Haye. — Coléoptères. FLeuriaux (Edmond), membre des Sociétés Entomologique de France et Française d’Entomologie, rue Malus, 1, à Paris. — Coléoptères. Foxker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Société entomologique néer- landaise, à Zierikzee (Pays-Bas). — Hémiptères. *Foroëne (Égide), architecte, membre de la Société malacologique de Belgique, rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe. “Fonpu (Nicolas), contrôleur des contributions directes et accises, rue du Progrès, 331, à Schaerbeek. — Lépidoptères. FoNTaAINE (César), membre de la Société royale de Botanique de Belgique, à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères et Coléoptères. Forel (Auguste), docteur en médecine, professeur à l'Université, à Zurich (Suisse). — Hyménoptères (Formicides). Fowler (Rev. W. W.), the School House, à Lincoln (Angleterre). — Coléoptères (Languriides). François (Auguste), géomètre, rue Sainte-Gertrude, 8, à Etterbeek. — Entomologie appliquée. FRoMonT (Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 119, à Saint- Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères; mœurs et métamorphoses. Foncx (Maurice), étudiant, rue de Livourne, 30, à Ixelles.— Coléoptères (Longicornes). Gadeau de Kerville (Henri), membre des Sociétés zoologique et ento- CCXVII mologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Entomologie générale. Gallegos y Sardina (Ventura), médecin-chirurgien et professeur d’his- toire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza (République Argentine). — Coléoptères. GÉRARD (Jules), teinturier, rue des Prémontrés, 6, à Liége. — Lépidoptères. GiroN (Alfred), conseiller à la Cour de Cassation, professeur à l’Université libre, rue Goffart, 16, à Ixelles. — Lépidoptères. GOBERT (Émile), docteur en médecine, à Mont-de-Marsan (Landes). — Diptères, Coléoptères. Gozis (Maurice des), membre de la Société entomologique de France, à Montlucon (Allier). — Coléoptères et Orthoptères. Grenier (A.-D.), membre de la Société entomologique de France, rue de Vaugirard, 55, à Paris. — Coléoptères de France. HaAzLez (Henri), docteur en médecine, à Binche (Hainaut). — Coléoptères. HamaL (Joseph), étudiant, place Delcour, 14, à Liége. — Lépidoptères. HeypEN (Lucas von), capitafne en retraite, Doctor philosophiæ honoris causa, membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bockenheim, près de Francfort-sur-le-Mein. — Insectes d'Europe de tous ordres, surtout Coléoptères. Heyrazrts (F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société entomologique néerlandaise, Sint-Jansstraat, A-503, à Breda (Bra- bant néerlandais). — Lépidoptères, Coléoptères. HipperT (Edmond), rue Rogier, 287, à Schaerbeek. — Lépidoptères de Belgique. *Jacogs (J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxel- les. — Hyménoptères, Diptères. KERREMANS (Charles), capitaine pensionné, rue du Lac, 52, à Ixelles. — Coléoptères (Buprestides). Kocx (Carl-Ludwig), docteur en médecine, Strasse nach Wobrd, 3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. Kokouyew (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères. LAMARCHE (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botanique, rue Louvrex, 70, à Liège. — Lépidoptères (spécialement les Papi- lionides). LAMEERE (Auguste), docteur en sciences naturelles, chef des travaux zoologiques à l’Université libre de Bruxelles, membre de la Société entomologique de France et de la Société belge de Microscopie, chaussée de Charleroi, 121, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Ento- mologie générale. L’ARBALESTRIER (Aristide), officier d'administration, quai St. Léonard, 11, à Liège. — Lépidoptères. Le Brun (Marcel), membre de la Société entomologique de France, rue Loup, à Troyes (Aube). — Coléoptères d'Europe. Leprou (Emile), employé au chemin de fer de l’État, rue de l’Intendant, 121, Molenbeek-S'-Jean. — Lépidoptères. LEerèvRE (Edouard), membre de la Société entomologique de France, rue CCX VIII du Bac, 112, à Paris. — Coléoptères, spécialement Clytrides. Lernierry (Lucien), membre de la Société entomologique de France, rue Blanche, 16, à Saint-Maurice lez-Lille.— Coléoptères et Hémip- tères. Magize (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomologique de France, rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. — Lépidoptères. MapriLzzy (Camille), rue Maes, 89, à Ixelles. — Entomologie générale. MaAURISSEN (A.-H.), membre de la Société entomologique néerlandaise, rue de Tongres, à Maestricht. — Insectes d'Europe. Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, calle del Almirante, 2 cua- druplicado, 2° izquierda, à Madrid. — Entomologie générale. Msyer-Darois (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse et de France, Cheapside, 147, à Londres. — Coléoptères (Carabides et Buprestides). Mircxers (Louis), naturaliste, rue d’Arenberg, 26, à Bruxelles. — Entomologie générale. Morrenxour (Victor), rue Verhulst, 30, à Uccle. — Hyménoptères. MorrartTs (Ferdinand de), place St-Paul, 10, à Liège. — Coléoptères. Mourzon (Michel), docteur agrégé à la faculté des sciences de l’Univer- sité de Bruxelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l’Académie royale de Belgique, rue Belliard, 107, à Ixelles. — Entomologie générale. Néervoort van de Poll (Jacques), directeur-adjoint de la Société royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à Amster- dam. — Coléoptères du globe. OBERTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Lépidoptères. Oberthur (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Coléoptères. Orivier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléoptères. Pascoz (Fr.-P.), membre de la Société entomologique de Londres, etc., 1, Burlington Road, Westbourne Park, W, à Londres. — Coléop- tères (Rhynchophores et Longicornes). Pasteur (J. D.), inspecteur du service des postes et télégraphes, à Soerabaja (Java). — Lépidoptères. PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 23, à Molenbeek- Saint-Jean. — Coléoptères. PauLiNo pe OLrveIRA (Manoël), membre de la Société entomologique de France, ete., professeur à l’Université de Coïmbre (Portugal). — Coléoptères et Lépidoptères. Peringuey (Louis), sous-directeur au Musée de Cap-Town (Afrique). — Coléoptères. PiersoN (Henri), membre des Sociétés entomologique et zoologique de France, rue de la Potterie, 6, à Paris. — Névroptères. PLareAu (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologi- ques, professeur de zoologie à l’Université de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, boulevard du Jardin zoologique, 64, CCXIX à Gand. — Entomologie générale, anatomie et physiologie, Crusta- cés, Myriopodes. PLATTEEUW (D' P. A.), médecin militaire de l'° classe, Hoflaan, 244, à Kralingen lez-Rotterdam. — Entomologie générale, Lampyrides. PREUDHOMME DE BoRRE (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, rue Seutin, 11, à Schaerbeek. — Entomologie générale, géographie entomologique, Coléoptères. Proosr (Alphonse), inspecteur général de l'Agriculture, professeur à l’Université de Louvain, rue Anoul, 13, à Ixelles. — Entomologie appliquée, Biologie. RaGusa (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères. Remy (Jules), directeur de l’Hospice des Enfants assistés, rue du Marais, à Bruxelles. — Coléoptères. ReuTer (0.-M.), professeur agrégé à l’Université d'Helsingfors, membre de diverses Sociétés savantes, Grüwiksgatan, 4, à Helsingfors (Fin- lande). — Hémiptères. . RoBsE (Henri), docteur en médecine, rue des Secours, 25, à Saint-Josse- ten-Noode. — Lépidoptères. *RoELors (W.), artiste peintre, Rynstraat, 20, à La Haye.— Coléoptères (Curculionides). RozIN (Paul), étudiant, avenue de la Toison d'Or, 67, à Saint-Gilles lez- Bruxelles. — Coléoptères. Rousseau (Ernest), étudiant, rue Vautier, 29, à Ixelles. — Coléoptères, Arachnides et Phryganides de Belgique. *SAUVEUR (Jules), secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. — Faune entomologique de Belgique. Scott (Robert), Miller street, à Richmond (Victoria, Australie). — Coléoptères (Rhynchophores). SEDILLOT (Maurice), avocat, membre de la Société entomologique de France, rue de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères. SEELDRAYERS (E.), artiste peintre, rue du Marteau, 9, à Bruxelles. — Coléoptères et Lépidoptères. *SELYs-LoNGcHAMPS (baron Edmond de), sénateur, membre de l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés savantes, boulevard de la Sauvenière, 34, à Liège. — Névroptères (principalement Odonates) et Lépidoptères d'Europe. SEVERIN (Guillaume), dessinateur, rue de Robermont, 29, à Liège. — Coléoptères, Dytiscides du globe. SHARP (David), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Wilmington, Dartford, Kent (Angleterre). — Coléoptères. SIMON (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc., Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 56, à Paris. — Entomologie générale, Arachnides. Simson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères. SIviLLE (Armand), étudiant, rue des Vingt-Deux, 16, à Liège. — Lépi- doptères (Catocala et Ophideres). ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIII, 1 CCXX SPANGBERG (Jacob), docteur en philosophie, professeur agrégé à l’Univer- sité, membre des Sociétés entomologiques de France, Stettin, et Suisse, à Géfle (Suède). — Hémiptères, Lépidoptères et Névroptères. SrAUDINGER (D' Otto), à Blasewitz, près Dresde (Saxe). — Lépidoptères d'Europe. TascxenBerG (D Otto), à Halle (Saxe prussienne). — Entomologie géné- rale, Diptères. Tairor (Édouard), chef de bureau à l'administration communale de Schaerbeek, rue de l'Orient, 19, à Etterbeek. — Lépidoptères et Coléoptères. Tosquiner (Jules), inspecteur-général du service de santé de l’armée, en retraite, rue d'Écosse. 4, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Hymé- noptères. Tournier (Henri), membre de la Société entomologique de France, villa Tournier, à Peney, près Genève. — Coléoptères. TRIEU DE TERDONCK (Joseph du), étudiant, rue du Poivre, 2, à Malines. — Coléoptères (Carabiques, Rhynchophores), Lépidoptères (genre Vanessa). Van BeneDen (Édouard), docteur en sciences naturelles, membre de l'Académie royale de Belgique, professeur de zoologie et d’embry- ologie à l’Université de Liège, quai des Pêécheurs, à Liège. — Entomologie générale, biologie, embryogénie, Crustacés et Annélides. Van BEvER (Alfred), sous-lieutenant à l'Ecole d'application, à la Cambre, près Bruxelles. — Coléoptères. Van CampENHoUT (Francois), instituteur communal, rue du Gouvernement provisoire, 12, à Bruxelles. — Entomologie générale, Coléoptères. Van Nerom (Prosper), docteur en droit, candidat-notaire, rue Saint- Guidon, 54, à Anderlecht. — Insectes utiles et nuisibles à l’agriculture. Van SEGvELT (Edmond), pharmacien, membre de la Société royale de Botanique, boulevard des Arbalétriers, 112, à Malines. — Entomo- logie générale, mœurs des insectes, galles et gallicoles, genre Donacia, Lépidoptères. Van TricaTr (Rév. P. Victor), professeur de sciences naturelles à Louvain. — Entomologie générale. VeRHEGGEN (Henri), directeur de l’École moyenne de l'État à Walcourt. — Insectes de Belgique. Weyers (Joseph-Léopold), membre de diverses Sociétés savantes, à Padang (Sumatra), et rue Joseph IT, 35, à Bruxelles. — Coléoptères (Buprestides). WizLaIN (D.), instituteur communal et géomètre juré à Trivières, près Bracquegnies (Hainaut). — Entomologie générale, Coléoptères. Membres correspondants. MM. GoBanz (Joseph), docteur, inspecteur de l’enseignement primaire à Klagenfurt (Carinthie). CCXXI KôPpen (Fr.-Th.), employé au ministère, Grande Morskaya, 21, à St. Pétersbourg, MarsEeuL (Abbé S.-A.de), membre de diverses Sociétés savantes, boule- vard Pereire, 271 (porte Maillot), Ternes, à Paris. Pacxarn (Dr A.-S.), professeur de zoologie et de géologie, Bronn University, Providence, Rhode-Island (Etats-Unis). PALLanpr (baron Henri de), Oranjestraat, 4, à la Haye. Perez ArcAs (Laureano), professeur de zoologie à l’Université, membre de l’Académie royale des sciences, calle de las Huertas, 14, à Madrid. RoGENHorER (Aloïs), conservateur au Musée impérial d'Histoire naturelle de Vienne, secrétaire de la Société Imp. et R. Zoolog.-Botan., Josefstädterstrasse, 19, à Vienne. Scupper (Samuel), bibliothécaire adjoint au Harvard College, à Cam- bridge, Massachussets (Etats-Unis de l'Amérique du Nord). Membres associés, MM. BarLer (Émile), étudiant, rue Regnier, 16, à Liège. — Lépidoptères de Belgique. BERTRAND (Émile), étudiant, chaussée St. Pierre, 105, à Etterbeek. — Coléoptères de Belgique. Bovie (Albert), étudiant, rue des fabriques, 2, à Bruxelles. — Entomo- logie générale. Canpëze (Léon), étudiant, à Glain, près Liège. — Lépidoptères, spéciale- ment Bombycides. Coyon (A.), professeur à l’athénée royal, à Dinant. — Entomologie générale. DE RAECK (Léon), étudiant, ave nue d’Auderghem, 215, à Etterbeek. — Coléoptères et Lépidoptères. DucaRME (Aimé), professeur à l’école moyenne de Thuin (Hainaut). — Entomologie générale. Duauer (Maurice), étudiant, rue du Parc, 17, à Liège. — Lépidoptères. Dumonr (Gustave), instituteur, quai de l’Ourthe, 11, à Liège. — Entomologie générale. GERNAERT (Léon), étudiant, rue d’Arlon, 5, à Ixelles. — Coléoptères. Gouve pe Nuncques (William de), artiste peintre, à Perwez. — Entomo- logie générale. HEIRwEGx (Auguste), instituteur communal, rue des Six Jetons, 23, à Bruxelles. — Lépidoptères. Kraus (Mathias), instituteur des prisons, route d’Arlon, à Luxembourg. — Entomologie générale. Lamorre (Arthur), instituteur à l’école moyenne, rue Potagère, 25, à Saint-Josse-ten-Noode. — Entomologie générale. Mess (Alfred), Boulevard des Arbalétriers, 112, à Malines.—Coléoptères (Cicindélides et Carabides). MELISE (Jules), étudiant, rue Faider, 16, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères. CCXXII MorrarTs (Charles de), étudiant, place St. Paul, 10, à Liège. — Lépidoptères. Oui (Henri), étudiant, 125, rue de la Loi, à Bruxelles. — Coléoptères et Lépidoptères. RoBie (François), instituteur communal, président de l'Union agricole et horticole de Forest et du Cercle pédagogique de Bruxelles, à Forest, près Bruxelles. — Entomologie générale. RogLors (Paul), étudiant, rue Delin, 56, à Auvers. — Coléoptères. SIQUET (Jean-Michel), instituteur à l’école moyenne de Huy. — Entomo- logie générale, STRooBANT (Raphaël), élève à l'École militaire, à La Cambre, Ixelles. — Coléoptères. TscHorFen (Maurice), étudiant, rue de l'Ouest, 32, à Liège. —Coléoptères. Van CaMPEnHouT (Victor), élève à l’Ecole militaire, à La Cambre. — Coléoptères. VAN OoLEn (Georges), étudiant, quai St. Léonard, 67, à Liège. — Coléoptères. Membre décédé. PuLs (Jacques), membre effectif. TABLE DES COMPTES-RENDUS. ——< 26922 — Séance du 5 janvier 1889. (Diagnoses de Coléoptères madécasses. — M. L. Fairmaire). £ (Conseils pour l’étude des palpicornes Aie RE — M. A. Preud- homme de Borre). (Annotations aux listes de coléoptères « carnassiers et lamellicornes indigènes. — Le même). Séance du 2 février 1889 (Notices rectificatives sur les Lathridides. — M. M. J. Belon) . (Tableau nee des he du Genre dés Fabr.— M.Tour- nier). (Deux hémiptères nouveaux, — 7. Enie) 1 (Expérience sur le mimétisme des Tychius. — Le méme). (Description de Suana Riemsdyki et Nyctemera RS — M. F. J. M. Heylaerts). : : (Addenda à la faune belge. — M, Fo Delon de Borre) . Séance du 2mars 18894 2. 7 2 0 . (Quelques Hétéromères de Minas-Geraes, par M. L. Fairmaire). (Notice sur « /nsect life », publication américaine, par M. F. J. M. Heylaerts). (Sur les Poecilus cupreus et versicolor, par M. Preudhomme de Borre) . . (Additions aux listes de coléoptères carnassiers et lamellicornes de Belgique. — Le même). Séance du 6 avril 1889 . . (Une Psychide nouvelle de l’Asie centrale : Chalia nr q — M. J. M. Heylaerts). . . TL (Les organes odorants des Lépidoptères de la ann indo-sustra- lienne, par le docteur Erich Haase. — M. F. Plateau). . . (Sur le Cychrus rostratus Linné et sa variété elongatus Hpp. — M. Ed. Coucke) . , slEtUSIDT Pages XXV XXVIHIH XXXI LVI LVII XLIII CCXXIV Séance du 4 mai 1889 (Note sur les Galérucides, Coléoptères Phytophages.— M. E,. ri (Discussion des règles de la nomenclature) . Séance duler juin tt8R9i MECS AN OIE RE (Diagnoses de Coléoptères madécasses. — M. L. Fairmaire) . ë (Note sur quelques Carabiques de la région de Calmpthout. — M. C. Bertrand). No 6 (Capture de l’Amara (Celia) rene - M. Preudhonne de Borre) FM IR ECS ACNRNE La Séance du6Auilet TSS0 RER EE ER NEA (Nouvelle note sur les Phytophages. — M. E. Allard), . . (Liste des Lépidoptères capturés au Congo par MM. Thys, Legat, Martini et Machado. — M. J. B. Capronnier) . (Description d’une nouvelle espèce d’Asilide &e l’ Afrique Équato- riale : Apoclea infuscata. — M. F. M. van der Wulp) . (Coléoptères Ph tophages nouveaux. — M. A. Duvivier) . (Sur les méfaits de l'Otiorhynchus sulcatus F.et les ON de les prévenir. — M. Preudhomme de Borre). . (Quelques Longicornes rares des environs de Hèges — M. 6. Se Verin)- te ANT Séance due A00L IL S80N ES Re (Liste d’une collection de Lépidoptères recueillis au Gabon. — M. J. B. Capronnier) : ALAIN TN CROSS DEN PIUE ja 7 (Sur l’Otiorhynchus sulcatus F. (suite). — M. Preudhomme de Borre) Re ne (Additions et annotations : aux listes des coléoptères c: carnassiers s et lamellicornes de Belgique. — Le même) . . GLS (Coléoptères capturés à la Baraque-Michel., — M. Rousseau). (Captures lépidoptérologiques indigènes. — M. E. Hippert) . Séance du septembre LS89 0 RC (Palæophlebia, nouvelle légion de Caloptérygines, suivi de la description de : Fr Moi par M. Ed. de na Longchamps) . (Les sens chez les animaux inférieurs par E. Jourdan. M F. Plateau). . (Sur les moyens de combattre a ravages des Tychus dsl les plants de fraisiers. — M. Tournier). : (Contribution à la destruction des insectes par ‘eur parasites, — M. Jacobs). . . (Captures lépidoptérologiques indigènes, — M. Ed. Hippert) . Séance di D'OCtObre OS (Rapport sur les moyens de destruction du Liparis Salicis. — M. A. Lameere) . (Quelques Coléoptères capturés e en Belgique e: en 1889. M. E. ‘Rous- Seau)... : : (Note sur quelques Coléoptères “monstrueux. _ ‘ Le même) . LXV LXVI LXXXIV LXXXIX XC XCII XCVIII CI CIl CXWIII CXXVI CXXVII CXXXVIII CXXXIX CXLI CXLI CXLVII CXLIX CL CL XLIIT CLIII CLIX CLXI CLXII CEXIII CLXV CLXIV CLX VII CLXX tdi CCXXV Séance du 2 novembre 1889. . . . . . . . . CLXXI (Pronevra, nouveau genre d’Agrionines de la ta des Protone- vras. — M. Ed. de Selys Longchamps) . . CLXXII (Sur quelques Coléoptères monstrueux (2° note). — M. E. Rous- SOAU) A PRE NN et MAT De PMP ATEN NES CLXXV Séance du 7 décembre 1889. . . . . . . . . CLXXIX (Note sur quelques Aradides appartenant au Musée Royal d’Histoire naturelle de Bruxelles. — M. E. Bergroth) . . . . . CLXXX (Description du Stigmodera alternata Lumholtz. — Le même) - GLXXXII (Captures indigènes. — M. Verheggen et J, Gérard) . . . . . CLXXXIII Assemblée générale du 26 décembre 1889 . . . . CLXXXVII Liste des accroissements de la Bibliothèque du 26 décembre 1888 au 26 décembre 1889 . . . . CXCVII Liste des membres de la Société au 26 décembre 1889 CCXIII Table des comptes-rendus . . . . . . . . . CCXXIII NOTE ADDITIONNELLE Sur la disposition des deux secteurs de l'Arculus chez le genre PALÆOPHLE BIA. (Compte-rendu de la séance du 7 septembre 1889.) J’ai indiqué comme l’un des caractères : « secteurs de l’Arculus naissant d’un même point aux ailes supérieures; mais séparés aux ailes inférieures. » Au premier abord la figure de l’aile semblerait indiquer une disposition inverse, quant au point de départ de ces secteurs. Mais ce n’est qu’une apparence produite par l'extrême brièveté du côté supérieur du quadrilatère aux premières ailes, et par son obliquité qui se continue au côté externe. Aux quatre ailes, comme chez toutes les Caloptérygines et les Agrionines, l’Arculus est une forte nervure transverse (droite ou fracturée) entre la nervure médiane et la sous-médiane clôturant l’espace que je nomme basilaire. De cet arc partent deux secteurs (rapprochés ou même d’un seul point) : le plus voisin de la nervure médiane est le secteur principal; le suivant est le secteur bref, qui dès sa naissance constitue le côté supérieur du quadrilatère dont le côté interne (basal) est formé par la partie inférieure de l’Arculus (entre le secteur bref et la nervure sous-médiane). Dans l'explication des planches de la Monographie des Calopté- rygines (1854) il est imprimé par erreur page 278, que l’Arculus se trouve entre les nervures médiane et sous-costale. Il faut lire : entre les nervures médiane et sous-médiane. EM. DE SELYS-LONGCHAMES. Annales de la Societé Entomologique de Pelgique. Tome ANA. PL. I. ÆAlberda.. fèct Lith G-Severeyns, » elys SUPER SADESE [A » » PALÆOPHLEE \ 1 TR A2 ; ; HONTE Ge . SJ É ‘ L l : Ve ll | sd #0) + a “ 4 we ; ’ ; e " < F . # E 1 \ + ‘ ? rare À N 4 : 2 , Fa (Le , La Société peut encore disposer de quelques exemplaires des ouvrages suivants : Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins . — Prémices entomologiques (Monographie du genre ASC HUSE TERRE SEE SNS EEE nt 7e Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam . Trechorum europæorum conspeetus . . . . Revision générale des Clivinides . , . . . Supplément à la Revision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson dans la classification du genre Carabus . . . Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis MANS par Me BUrves es en USE Note sur le genre Perileptus Sehaum . . . . AP AVIS A PRE CET ANR ER Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies PAR liens ae RQ LR "ra Trechorum oculatorum Monographia. 2 partie. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre CHASSE tu Ge ER AT Er S ee Monographie des Calathides. :. . . . . Dean les AmAreti ee RES SE PAS Lans Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu (EE LL PE ANT Re TE TOR EE EAN Revision des Broscides de l'Australie . . . . Description de quelques Clivinides de l'Inde . Note sur les genres Morio et Perigona. . . . Deuxième supplément à Ja Revision générale des Clivinides . . A run AIT ER te te Additions à la Monographie des Trechus . . Broscosoma. Carabidum genus üovum. . . . Boteauries Notophtius teste ER ER Les Broscides 5; OI QI D » » » » Perzeys. — Description de Carabides: nouveaux de la Nouvelle-Grengder een — Relevé des Gicindélides et Carabiques recueillis en Portugal par €, Van Volxem. : : . . = 57 Gente Gynandiopuss. "(02 fe CAPE. — Description de deux espèces nouvelles de Carabi- UT TT Se Ne Er ME ACER AREA ENST nd — Ontwo new species of Geodephagous Coleoptera On S RAA AN LU CC LE ONE — Monographie des Amara de l’Europe et des pays NOISIRS 7. OUT DONNE EN ETES — Note sur les Carabiques recueillis par M. J. Van Volet ER EN EN IN reel 1 Leperer. — Contributions à la faune des Lépidoptères de la TASSE M CES Peeupaome DE Borre. — Note sur le Byrsux (Boletophagus) Sibbifer Msn. te PR Ter ee DE Cuaupoir. — Essai monographique sur le groupe des Poranides" 1" 52 USER ENT 2 CSV — Essai monographique sur les Orthogoniens . . — Essai sur les Drimostomides et les Cratocérides . — .: Monographie des Callidides °° ..:. : + — Mémoire sur les Thyréoptérides et les Coptodé- EMÉÉS AR QU UE Me ARENA Comptes-rendus des séances de la Société entomologique de Belgique. Diverses années. . . . ! . Catalogue de la Bibliothèque de la Société (en publication), COM ASBIQUIRS 25. Pret ET PR La collection des fascicules parus . . . . . . . . Fn.-C;: » 79 » 25 » 25 » QC ds SE » 50 RE D Co En AD Dj AS UMUIET } ) Ne ti NE Ce x LT 1146 "À FE none NT v Tr À. a R| \ uaure LE LETNN Al Le + n na nf " APR du | || | Ÿ Î d'à #2 , : | Len | ; QU 4 ou Ji L peus à. à te a À 11. Pit JEU AIN RON LIRE Ne si 4 Vu RRRA re e-72e n SRE ARR NY 44 1 a" A ” 3 ïÉ i ? 4, CNE nur Ÿ 240444 «< 4: | = & LA Le (l e « VS + ; as 1 ; A: {il =. PL ne. HLLITY FPE 4e | APN T | 14 | LELUT be ge Nue AL ÉRIN er cd _ SL \ MOT Ji aus ot +. us au me mn : nl | ru "A | jl pee ul î n aie _— 1 nt CR E jh ua pus A ne et TT Te S: . AU