HER ns 224 FRS RITES sn At: ets nn Hamas FE BRRERE E HÉHRUSRRRE LHÉNET Er pr Sr Eat at EPÉREPMENEE Pr TES HRRÉRRRERIEEE Mails Lea des à 2 ERHES 4: EU TIEErletr rs LIT SSESt STAR NETTa ra ire ieT En FH BH RRUE EE Hi SES " fines FCÉCLETEREISE RENÉE EU ERREEUEE ES EE DE eee RAT HÉIRRENDHENNEL Ent RETURN TO LIBRARY OF MARINE BIOLOGICAL LABORATORY WOODS HOLE, MASS. LOANED BY AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY EL RON NN BELGIQUE TOME XXXV ANNÉE 1900 BRUXELLES P. WEISSENBRUCH, IMPRIMEUR DU ROI 49, RUE DU POINCCN, 49 MÉMOIRES 1 Juin 1901]. T. XXXV, 14900 “ CONTRIBUTION À. LA . PALÉONTOLOGIE DE L'ÉICÈNE BELGE CÉPHALOPODES DIBRANCHIAUX PAR É. VINCENT ——25#000e— Beloptera belemnitoidea, Blainville. PI. I, fig. 4-8. 1825. Beloptera belemnitoidea, Blainville. Manuel de malac. et de conchyl., p. 622, pl. 11, fig. 8. 1825. Sepia parisiensis, d'Orbigny et Férussac. Tableau méthod. céphal. — An- nales Sc. natur.,t. VII, p. 157. 1827. Beloptera belemnitoidea, Blainville. Mém. sur les Bélemnites, p. 111, pl. ], 1829. — fig. 3, 3a, 3b. Sowerby, Min. conchol., t. VI, p. 184, pl. 591, fig. 2. Deshayes. Cog. foss. env. de Paris, t. I, p. 761, pl. 100, fig. 4, 5, 6. Bronn. Leth. geognost.. p. 1129, pl. 42, fig. 18. d’'Orbigny et Férussac. Céphal. acét. Seiches., p.296, pl. 3, fig. 7,8 et,9, pl. 24, fig. IL et 12. Nyst. Cog. et polyp. foss. de Belgique, p. 612, pl. 46, fig. 2. : Pictet. Traité de paléont., t. II, p. 316, pl. 14, fie. 2. d'Orbigny. Paléont. univ., p. 172, pl. 8, fig. 1-4. d'Orbigny. Moll. viv. et foss., p. 308. d'Archiac. Mém. Soc. géol. France, 2° série, t. IE, p?16: 4 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1848. Beloptera parisiensis, Bronn.. Index paleont., p. 166. 1849. — belemnitoidea, Edwards. Eocene moll., p. 36, pl. 2, fig. 1. 1850. — — Sowerby ir Dixon. Geol. and foss. of the tert. and cret. form. of Susseæ, p. 109, pl. 9, fig. 18. 1850. — — d'Orbigny. Prodome de paléont., vol. II, p 309, ; nn 2930/0020: ; 1851. = — Bellardi. Mém. Soc. géol. France, 2° série, t. IV, p. 207. < ; 1856. — parisiensis, Bronn. Leth. geognost., part. VI, p. 599, pl. XLIH, fig. 18. 1865. —— belemnitoidea, Deshayes. Anim. sans vertèb. du bassin de Paris, t-TN,p: 619: 1868. — — Nyst in Dewalque. Prodome descript. géol. de la Belgique, p. 401. 1881. — — Rutot et G. Vincent ëx Mourlon. Géol. de la Bel- gique, t. U, pp. 170 et 183. 1881. — — Vasseur. Recherches géol. terr. tert., pl. 1, fig. 7. 1891. — — R. B. Newton. Syst. list Edwards collect. British Museum, p. 289. 1892. — — Cossmann. Catalogue illustré, etc. Ann. Soc. roy. Malac. de Belgique, t. XXVI, p. 8. 1894. — — R. B. Newton et G. Harris. British eoc. cephal. Proceed. Malac. Soc., vol. ], part. 3, p. 122. 1895. — — Cossmann. Moll. éoc. Loire inférieure. — Bullet. Soc. scien. nat. de l’ouest France, à. V, p. 165, pl. V, fig. 1-2. 1896. — curta, Cossmann. Catalogue illustré, ete., appendice n° 2. — Ann. Soc. roy. Malac. de Belgique, t. XXXI, p. 46, pl: 2/ fig. 21, pl.3, fig.9. 1900. — belemnitoidea, Cossmann et Pisaro. Faune éocèn. Cotentin, fasc. }, p. », pl. 1, fig. 4. GISEMENTS ET LOCALITÉS. — Belgique. Bruxellien : Ixelles, Neder- Ockerzeel, Melsbroeck. Ledien : Forest. Wemmelien : Laeken, Neder- over-llembeek, Wemmel, Zellick. Incertæ sedis : Gand. — France. Dans le bassin de Paris. Calcaire grossier : Chaumont, le Vivray. Grignon, Parnes, Fontenay, Mouchy. Sables moyens : Auvers. — Cotentin : Fresville. — Loire inférieure : Bois-Gouëêt. — Basses Pyrénées : Biarritz. — Alpes maritimes : La Palarea. — Angleterre. Série de Bracklesham : Bracklesham, Bramshaw. B. testa elongato-ovata, arcuata, postice rostrata, antice conica, superne convexa, inferne concava; rostro obtuso, strialo, oblique truncato, supra tectiforme, in medio angulato, infra convexo ; appen- dicibus aliformibus obliquis, deorsum versus inflexis, subsemicireu- 42. DU REP SUP at MÉMOIRES. 5 laribus ; cono anteriori elongato, cylindroconico, subtus calloso, callo plano, lateraliter angulato, postice bifido. Osselet allongé, ovalaire, arqué ou droit, peu concave en-dessous, formé d’un rostre postérieur et d’un cône alvéolaire antérieur. - Le rostre est conique, peu allongé, s’élargit et s’épaissit en arrière; il est incliné vers le bas ou droit sa Fe ventrale, plus ou moins convexe dans l’axe, faiblement excavée sur les côtés, est couverte de . fines stries rayonnantes longitudinales: sa face dorsale est bi- -plane, - formée de deux surfaces également inclinées, qui se rejoignent dans l’axe, formant par leur réunion un angle arrondi; ces faces sont couvertes de fines stries courtes, irrégulières et longitudinales. L'extrémité postérieure, arrondie, est obliquement tronquée et la: troncature est un peu excavée; chez les spécimens jeunes la concavité de la troncature est plus prononcée et le rostre se termine en un mamelon conique, beaucoup plus proéminent que chez les exem- plaires adultes. Le cône alvéolaire est allongé, mince à son extrémité antérieure; il porte à sa face ventrale une côte très épaisse, très sail- lante, plane vers le bas, anguleuse sur les bords et qui, arrivée vers le point de jonction de lalvéole et du rostre, se bifurque en deux branches qui se prolongent contre la base des appendices aliformes, jusqu’à l'extrémité postérieure de ces derniers. Les ailerons sont minces et tranchants sur les bords, épais, renflés près du point de jonction du rostre et de l’alvéole; leur face dorsale, plus ou moins finement cillonnée, se trouve dans le prolongement des faces du rostre, mais divergent un peu, de sorte que le prolongement de l'angle dorsal s'élargit rapidement et devient convexe; leur contour est elliptique; elles prennent naissance, en arrière, en un point qui correspond environ à la demi-longueur du rostre et s’élendent sur une distance égale sur le cône alvéolaire, atteignant leur largeur maximum à la hauteur ou un peu en arrière de la jonction du rostre et de l'alvéole; leur face inférieure porte une siriation rayonnante très obscure. Blainville, Deshayes et d'Orbigny, qui se sont successivement occupés du D. belemnitoidea du bassin de Paris, le caractérisent notamment par des expansions elliptiques devenant semicirculaires avec l’âge, on ne trouve pas d’autres indications, dans les textes, au sujet des ailes; mais d’après les figures, ces appendices s'étendent à égale distance de part et d'autre de la partie la plus rétrécie de l'osselet proprement dit, laquellé correspond au point de jonction du 6 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. rostre et du cône alvéolaire. D'Orbigny signale aussi la côte plate et bifurquée, appliquée sur la face ventrale de l’alvéole. D'après ces caractères, il paraît peu douteux que la forme type du B. belemnitoidea se rencontre, en Belgique, dans les sables de Wemmel. Nous en avons également recueilli un exemplaire dans le Ledien. Mais ces particularités ne s’observent pas sur les Beloptères bruxel- liens. La côte plate appliquée contre la face ventrale du cône alvéo- laire existe bien encore, mais elle est plus large, moins accusée et ne donne naissance à aucune espèce de bifurcation, et les ailes occupent par rapport à la partie rétrécie de l’osselet une position très différente de celle qu'elles occupent chez le type. Quoique nous considérions pour le moment ces fossiles comme une forte variété du B. belemnitoïdea, il est très probable qu'ils consti- tuent réellement une espèce distincte, propre à un niveau déterminé. Nous n'avons en effet rencontré, jusqu’à présent, aucun spécimen qui s'en rapprochàt parmi les échantillons wemmeliens assez nombreux que nous avons vus. Toutefois, comme nous ne possédons que cinq spécimens bruxelliens et pas de matériaux de comparaison étrangers, nous préférons attendre, avant de les séparer, que de nouvelles obser- vations sur une série plus nombreuse viennent confirmer la constance de leurs caractères distinctifs. Afin de fournir les éléments pour la solution de la question, nous donnons ci-après une description détaillée de nos Beloptères bruxelliens. B. belemnitoidea, var. excentrica. Osselet allongé, ovalaire, arqué, excavé en-dessous, rostré en arrière, conique en avant. Le rostre, incliné vers le bas, assez court, robuste, obtusément anguleux sur les côtés latéraux, s’épaissit d’abord assez rapidement en hauteur et largeur, puis se rétrécit sur environ le tiers, postérieur de sa longueur et se termine par un mamelon arrondi; sa face ventrale, légèrement arquée d'avant en arrière et transversalement très convexe, présente de part et d'autre du milieu, qui est renflé, une légère dépression un peu divergente ; cette face porte de fines stries rayonnantes très régulières. Le côté dorsal est formé de deux faces planes, obliques, également inclinées comme les pans d'un toit, dont l'intersection engendre une arête médiane d’abord arrondie, puis élargie et aplatie en avant; on y aperçoit de nombreuses petites stries longitudinales, courtes el irré- MOUTURE Ge ON LRU Un AL 9, UMR SN NE CV 1e UE CAMERA LE ENT “3 à 2 MÉMOIRES. 7 _ gulières. Le rostre est et tronqué à sa partie supéro-posté- rieure, et la troncature est un peu excavée au tiers antérieur. Le cône _alvéolaire est allongé, mince au bord libre: dans son intérieur se trouvent tendues des cloisons régulières qui, à la face ventrale, s'infléchissent légèrement du côté postérieur et forment un petit _ entonnoir au-dessus du siphon, qui est ventral, régulièrement cylin- _ drique, sans renflements. Un léger empâtement, peu saillant, à peu près plan et strié longitudinalement, consolide la Jonction du rostre et de l’alvéole; il se prolonge sur la face ventrale de celle-ci en s’élargissant à peine et se trouve délimité à droile et à gauche par une crête légère.- Sur les côtés, dans le prolongement des faces supérieures et inclinées du rostre, se montrent les appendices ali- - formes, dont les bords sont aigus ; leur quart postérieur embrasse le tiers de la longueur du rostre et le restant se prolonge obliquement sur la partie supérieure du cône alvéolaire ; au delà de leur terminai- - son antérieure on remarque encore une petite crête située dans leur rolongement. Las ailes atteignent leur largeur maximum au delà P 5 9 du point rétréci de l'osselet ; leur face supérieure, à peu près lisse, est creusée d'un sillon plus ou moins irrégulièrement ramifié, partant de leur extrémité postérieure, et sur les faces inférieures se remar- _quent d’obscures stries d’accroissement arquées ainsi que des stries rayonnantes très obsolètes, dont l’origine correspond au point de soudure du cône alvéolaire et du rostre. La variété du Bruxellien se distingue des spécimens wemmeliens par la taille plus grande, le port plus robuste, la région ventrale plus concave, le développement très faible de la callosité ventrale, qui, en outre, ne se bifurque pas, et encore et surtout par la position des ailes, qui s'étendent plus en avant, de manière à embrasser une plus grande longueur du cône alvéolaire et une moindre du rostre. Elle se rencontre, en France, à Chaumont, au même niveau que notre Bruxellien, ainsi que dans le Cotentin. Les représentants anglais se rapportent plutôt à l’autre forme. B. curta, Cossm., n'est très probablement qu'une anomalie du B. belemnitoidea. Beloptera (Belopterina) Deshayesi, nov. sp. PLUG, 40741. 1865. Beloptera Levesquei lex parte), Deshayes. Anün. sans vertèbres, t. TIT, p. 619, pl. 106, fig. 9 et 16. 8 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. —— (we) 1 t. XI, p. 129, pl. 7, fig. 2. 1892. =: — (eæ parte), Cossmann. Catal. illustré, ete. Annales Soc. roy. Malac. de Belgique, t. XXVI, p.9. GISEMENTS ET LOCALITÉS, — Belgique. Landenien inférieur : Lincent, Wansin. — France. Sables de Bracheux : Abbecourt, Brimont, Chàlons-sur-Vesle, Chenay, Jonchery. B. testa elongata, angusta, postice rostrata, antice conica, medio lateraliter subtusque compressa; rostro striato, elongato, curvato, obtuso, Subtruncato, superne angulato, tectiforme, lateraliter angulo arcuato munito, subtus carina consolidato ; cono anteriori elongato, cylindro-conico, lœve, obscure annulato > pastice infiexo. Osselet allongé, rostré en arrière, conique en avant. Le rostre est. assez étroit, un peu élargi d'avant en arrière, légèrement courbé vers lé bas, obtus et tronqué à l'extrémité postérieure ; son côté dorsal est formé de deux surfaces striées, à peu près planes, inclinées de part et d'autre de la ligne axiale, subtriangulaires, atteignant leur largeur maximum en arrière et se rétrécissant insensiblement vers l’avant ; ces surfaces forment par leur réunion une arête assez aiguë, mais arrondie, de plus en plus obtuse en avant, et qui disparaît à la hauteur du point de jonction de l’alvéole et du rostre; à partir de e2 point, le rostre émet en quelque sorte un prolongement antérieur horizontal, qui s’élargit très légèrement et va se fusionner à une distance égalant à peu près celle de toute la partie postérieure, avec la paroi de l’alvéole. Le rostre est comprimé latéralement sur sa face ventrale, près de son point de soudure avec l’alvéole et l’aplatisse- ment se prolonge, en se rétrécissant rapidement, jusque vers l’extré- mité antérieure de l’appendice rostral. Au-dessous de la partie comprimée se” remarque le contrefort médian, assez élevé, servant à consolider cette région faible de l’osselet. La ligne de séparation des plans dorsaux et de l’aplatissement latéral, constituant la crête obluse caractéristique du sous-genre Belonicrina, part de l'extrémité de l’appendice rostral et se dirige vers le milieu de l'extrémité posté- rieure en décrivant un arc d’abord faible, plus prononcé ensuite: elle est aiguë en avant et tend à s’effacer vers le milieu du cône rostral. La portion alvéolaire, plus longue que le rostre, est allongée et conique ; sa parlie postérieure reste bien délimitée du prolongement rostral antérieur par un angle rentrant et son extrémité, s’incurvant vers le bas, va se terminer au-dessus du contrefort ventral: elle est G. Belontera Levesquei, G. Vincent. Annales Soc. roy. Dee de Belgique, MÉMOIRES. É 9 creusée d’une cavité conique, dans laquelle sont tendues des cloisons s'infléchissant en arrière au voisinage du siphon, qui est ventral. La surface externe du cône est lisse, mais obscurement annelée en avant. Le spécimen que nous figurons mesure 42 millimètres de long ; son rostre a 7 millimètres de large. Celle espèce a élé signalée pour la première fois en Belgique par mon père, sous le nom ‘dé B. Levesquei, en 1876, dans les Annales _ de la Société malacologique, d'après un petit spécimen très. défectueux, mais unique alors. On en a découvert quelques autres depuis. Celui que nous figurons et qui a servi à la description, est le meilleur et le plus complet. J.-P. Van Beneden, le savant professeur de Louvain, possédait de Lincent un moule interne très aplali d'une alvéole énorme, que nous rapporltons à la même espèce. Ce moule, figuré planche 1, figure 11,ne mesure pas moins de 120 millimètres de long, et le diamètre de l'extrémité antérieure supposée circulaire devait en compter 34! On y remarque les traces des nombreuses loges aériennes, du siphon et l’inflexion des cloisons en son voisinage. Ce fossile, auquel nous réunissons les Beloptères des sables de Bracheux, après comparaison à quelques spécimens des environs de Reims, nous paraît différent du B. Levesquei des sabies de Cuise. Ce dernier, bien que fort voisin, s'en distingue néanmoins par la position de l'angle formant les crêtes latérales ; celles-ci sont situées plus haut sur notre espèce que chez son-congénère des sables de Cuise el délimitent bien le prolongement rostral antérieur qui s'applique au-dessus de l’alvéole, laquelle paraît comme prise dans une pince formée par le contrefort inférieur, d’une part, et par le prolongement supérieur beaucoup plus allongé, d'autre part. La situation plus: élevée de la crête apparait fort bien quand on compare sa posilion à hauteur de la jonction du rostre et de lextrémité de l'alvéole, en rapprochant notre dessin ou la figure 10 de la planche 106 des Animaux sans vertèbres, laquelle représente un Beloptère des sables de Bracheux dépourvu d'alvéole et de contrefort, de la figure 2, planche 107 du même ouvrage ou de celle du type fournie par d'Orbigny, correspondant au fossile des couches nummulitiques. Belosepia tricarinata, Wat. PI. 1, fig. 12 à 16. 1849. Belosepia sepio:dea, var. Blainvillei, F.E. Edwards. Monograph eocene mol- lusca, p. 29, pl. 1, fig. 19, h, à. 10 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. 1850 Belosepia Blainvillei, Sow. in Dixon The geol. and foss. of the tert. and cret. format. of Susseæ, pl. IX, fig. 16 et 17. 1851. Sepiostera tricarinata, Watelet. Rech. sur les sables RIRE 1: fascs, po Dette 1865. Belosepia tricarinata, Deshayes. Anim. sans vert. bassin de Paris, t. TI, p. 618, pl. 106, fig. 13-16. +. 1875. — Dienvali, Watelet. Annales Soc Malac, de Belgique, t. X, p. 122, pl. VII, fig. 5, 56. 2 1881; : °— tricarinata, Rutot et G. Vincent ir Mourlon. Géol. de la Belgique, t. U, p.153. | 1891. — Blainvillei, pars, R. B. Newton. Sorel list F.E. Edwards ‘collect. British Museum, p.287. 1891:: : — tricarinata, Cossmann. Catalogue illustré, ete. — Annales Soc roy. Malac. de Belgique, t: XXVE, p. 8. 1894. —— Plainvillei, pars, R. B. Newton et G. Harris. Revis. british eocene cephalopoda — Proceed. Malac. Soc:, vol. 1, p. 120. GISEMENTS ET LOCALITÉS. — Belgique. Ypresien : Gasbeek, Neer- Pede, Renaix (fide Delvaux), Saint-Josse-ten-Noode. Paniselien Anderlecht, Gitsberg. — Angleterre. Argile de Londres : Sheppey, Highgate. — France. Sables inférieurs : Aïzy, Cœuvres, Hérouval, Cuise, Thury-sous-Clermont, Vauxbuin, Pommiers, Pierrefonds. B. rostro elongato, crasso, arcuato, inferne rotundato, utroque latere profunde inciso et carinato, superne antice depresso et postice breviter carinalo ; lamina ventrali semicireulari, radiatim striatula, ad peripheriam denticulata; lamina dorsali arcuata, convexa, pli- cibus granulatis, arcuatim instructis, ornata; callo dorsal com- pr'ess0, TUGOS0. Nous ne possédons que cinq exemplaires de celte espèce : trois de l'Ypresien et deux du Paniselien. Les échantillons de lYpresien consistent en deux rostres et en l'empreinte d'un troisième spécimen sur laquelle on voit une partie du rostre et des lames dorsale, ven- trale et.-horizontale. Du Paniselien nous ne possédons que l'empreinte d’un exemplaire jeune, ainsi que le moule interne et une partie de l'empreinte du phragmocône d’un second spécimen un peu plus grand. Le rostre est conique, peu allongé, très arqué, très épais et très large à la base; la face ventrale est arrondie, le côté dorsal aplati en avant et caréné en arrière. Sur chacun des flancs se remarque une enlaille, très profonde sur le spécimen adulte, limitée inférieure- ment par une saillie anguleuse. Ce sont ces deux angles et le tran- — _ : MÉMOIRES. ET - chant supéro-postérieur qui ont valu à l'espèce le nom de éricarinuita. La lame ventrale est faiblement ondulée, large et peu allongée, sa Jongueur est à la largeur à peu près dans le rapport de 1 à 3; des - sillons rayonnants couvrent sa surface et des dentelons plus ou moins accusés garnissent le bord antérieur; à sa base s'étale une lame horizontale large, tranversalement striée. La lame dorsale est arquée, _ rétrécie et très convexe en travers: elle est ornée de nombreuses rides transverses très arquées et turberculeuses et de quelques tuber- cules isolés; les flancs sont légèrement mais partiellement vermi- culés. Nous ne connaissons la callosité dorsale que sur le jeune _ spécimen paniselien : elle est rugueuse et s'élève presque DÉRSRIORE _ lairement sur la face antérieure hi du rostre. Cette espèce se distingue des B. sepioidea et Blainvillei, qui s'en rapprochent le plus, par la brièveté du rostre, sa largeur proportion- nellement plus grande à la base, la moindre étendue des aires latérales aplaties, qui sont plus enfoncées, et la brièveté du tranchant dorsal. L’ornementation de la lame dorsale le distingue également du B. sepioi- dea : ici ce sont des rides transversales granuleuses et quelques gra- nulations isolées, au lieu des aspérilés bien ordonnées, longitudina- lement et transversalement, du fossile de l’Éocène moyen. Les entailles latérales donnant au rostre, vu de face, l’aspect de la lettre T ne sont pas constantes, comme nous avons pu nous en assurer sur un échantillon des sables de Cuise, de notre collection, qui n’en a pas, d'autre part, elles ne sont pas propres à l'espèce, car nous en avons également constaté la présence sur quelques spéci- mens belges du B. sepioidea. Nous réunissons au B. tricarinata le B. Dienvali, Watelet, pro- posé en 1875, mais dont nous ne parvenons pas à saisir les carac- tères distinctifs, que son auteur s’est abstenu, d’ailleurs, de signaler. Nous y réunissons aussi le B. sepioidea, var. Blainvillei, de Pargile de Londres de Sheppey. Deshayes a fait remarquer (Ann. sans vertèbres, t. III, p. 616) que les spécimens de l'argile de Londres figurés par Dixon — et par conséquent aussi ceux d'Edwards — n’ont rien de commun ni avec B. sepioidea ni avec B. Blainville ; mais la forme spéciale de la lame ventrale de ces fossiles, c'est- à-dire sa faible longueur et son étroitesse, invoquée par le savant paléontologiste français, est impropre à la démonstration, attendu * que cette lame est tellement détériorée qu’il n’en subsiste que la _ partie soudée au rostre. En réalité, ces échantillons sont indétermi- 49 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. nables. Pour opérer la réunion que nous proposons, nous nous basons sur un exemplaire de Sheppey de notre collection, dont nous donnons ci-joint le dessin. Quoique recouvert de pyrite, B. sepioideu, var. Blainvillei, Edwards. X 1. Argile de Londres. Sheppey. cet échantillon ne laisse pas tant à désirer et montre bien les caractères de l'espèce des sables de Cuise : rostre court, très courbé, très épais à la base; faces latérales aplaties peu étendues, bordées d'une saillie inférieure carénée; tranchant dorsal court; lame ventrale très ouverte. La confusion introduite par Edwards ne provient pas seulement du mauvais état de conservation des fossiles qu'il avait à sa disposilion, elle tient encore à linsuffisance de Ja description et des figures du B. Blainvellei des sables moyens, lacune qui subsiste malheureusement loujours. Eelosepia sepioidea, Blainv. PL. 2, fig: 4 à 4: 1825. Beloptera sepioidea, Blainville. Manuel de malac. et de conchyl., p. 622, pl: XI, fig. 7 1825. Sepia Cuvieri, d'Orbigny. Tabl. Has de la classe des Céphalop., p. 67. 1827. Delon shoes, Blainville. Mém, sur les Bélemnites, p.110, pl. 1, fig. 1829. _ — Sowerby. Min. conch., vol. VI, P. 183, de 597, fig. 1.- 1830. Belosepia Cuvieri, Voltz. Obs. sur les Bélemnites, p. 22, pl. 2 : fo::0: 1835. Scpia longispina, Deshayes. Coq. foss. des env. de Paris, tn, p. 707, pl. 101, fig. 4 6. pa 1835. — ZJongirostris, Desh. 1bid., p. 758, pl. 101, fig. 10-12. 1837. — Cuvicri (ex parte), Galeotti. Mém. sur la constit. géognost. de la prov. de Brabant, p. 140. 1839. — sepioidea, d'Orbigny et Férussac. Céph. acétab. Seiches, p. 293, pl. 5, fig.o, pl. 14, fig.-7-12. 1842. — Cuvieri-d'Orbigny. Ann. des scienc. nat., t. XVI, pl. 11, fig 11-13. 1843. — — (ex parte), Nyst. Coq. et polyp. foss. de Belgique, p. 610. 1645. — seypioidea, d'Orb. Paléont. univers., p. 164, pl. 7, fig. 4-8. 1845. — — (ex parte), d'Orbigny. Moll. viv. et foss., p. 269. MÉMOIRES 13 . 1845. Sepia longirostris et es see Traité élém. de Paléont., t. I, p. 315. 1848. — Cuvieri (ex parte), longirostris et longispina, Bronn. Inde ne p.1135; 1849. Belesepia sepioidea (ex parte), Edwards. Eocene moll., p. 29. 1850. — longirostris, Soweiby in Dixon. Geol. and foss. of the tert. and ° cret. form. of Sussex, p. 109 et 194, pl. IX, fig. 15. 1850. Sepia sepioidea, d'Orbigny. Prodrome de paléont., t. II, p. 338. 1856. Belosepia sepioidea, Bronn. Leth. geognost., part. VI, p. 598, pl. XLI, | fig. 19. 1865. — — Deshayes. Anim. sans vertèbres du bassin de Parts, t. El, p: 617: 1868. — Blainvillei, Nyst in Dewalque. Prodrome descript. géol. de la Bel- : : gique, p. 401. 1881. — sepioidea, Rutot et G. Vincent 7 Mourlon. Géol. de la Belgique, | t.H,°p:470. 1891. — — (ex parte), B. Newton. Syst. list Edwards coll. British Museum, p. 288. 1892. —— — Cossmann. Catal. illust. Ann. Soc. roy. Malac. de Bel- gique, t. XXVI, p. 6. 1894. — — (eæ parte), B. Newton et G. Harris. British eoc. cephal. Proceed. Malac. Soc., vol. 1, part. 3, p. 120. GISEMENTS ET LOCALITÉS. — Belgique. Bruxellien : Auderghem, Ixelles, Neder-Ockerzeel, Nil-Saint- Vincent, Woluwe-Saint-Lambert. Laekenien : Dieghem (fide G. Vincent), Woluwe-Saint-Lambert, Uccle (remanié du Bruxellien ?). — Angleterre. Série de Brackles- ham : Bracklesham, — France. Calcaire grossier : Chaumont, les Groux, Grignon, Parnes, Fontenay, Gomerfontaine, Mouchy, _Damervy. B. rostro elongato, acuminato, arcuato, basi sæpius inflexo, pos- tice recto, inferne rotundato, utroque latere plans et carinulato, superne acuto, antice depresso; lamina ventrali undulata, subtra- pexoidali, radiatim striata, ad peripheriam denticulata, basi rostro affiæa; lamina dorsali arcuata, convexa, lateraliter lœvigata, superne verrucosa, verruculis numerosts, confertis, in ordinibus radiantibus et transversis simul instructis ; callo dorsali angulato, compresso, trregulariter rugoso. | Osselet allongé, assez étroit, comprimé latéralement et rostré. Le rostre est se allongé, pointu, subtriangulaire sur la plus grande partie de sa longueur, plus ou moins redressé et légèrement renflé à la base: sa face ventrale, régulièrement courbée, mais plus souvent 14 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. coudée à hauteur du bord postérieur de la lame ventrale, est arrondie à la base, mais la convexité diminue à mesure qu’on se rapproche de. la pointe: ses faces latérales sont comprimées et aplaties sur les deux tiers de la hauteur, quelquefois un peu creusées, et se trouvent très fréquemment bordées vers le bas par un angle ou même un ressaut comme celui que l’on observe sur le rostre de l’espèce précé- dente: il est tranchant au côté dorsal, mais aplati au voisinage de la callosité dorsale, où il est quelquelois un peu excavé; sa base est renflée, et les renflements, partant du côté dorsal, se dirigent vers la base de la lame ventrale. Celle-ci est assez épaisse, couverte de sil- lons rayonnants généralement très prononcés et fortement dentelée sur les bords; son contour est arrondi, mais ordinairement un peu surbaissé en avant, de manière à présenter dans son ensemble un contour vaguement trapézoïdal; elle reste détachée du rostre sur. presque loute sa longueur et se prolonge des deux côlés en une apophyse droite. En avant de la base de la lame ventrale s'observe une lame horizontale, fragile, couverte de sillons transversaux arqués et peu profonds. La lame dorsale est haute, convexe d'avant en arrière, bombée en travers; sa face dorsale, également convexe transversale- ment, est couverte de tubercules assez serrés, rangés à la fois en files longitudinales rayonnantes, au nombre d'une dizaine, resserrées sur | les bords et dont le nombre augmente avec l’âge, et en files trans- versales courbes, correspondant aux stries que l’on aperçoit à la face interne de la lame; sur sa partie postérieure s'élève une callosité comprimée, irrégulièrement rugueuse, faisant avec le rostre urangle variable, mais généralement assez aigu. Les flancs sont presque plans, lisses ou légèrement rugueux et séparés de l'apophyse de la lame ventrale par un ressaut arqué et arguleux. Cette espèce a donné lieu à d'assez nombreuses confusions. Signa- lée pour la première fois par Blainville, dans son Manuel de Malacologie, et très médiocrement figurée, elle fut reprise par le même auteur, en 4827, dans son mémoire sur les Bélemnites et beaucoup mieux représentée, mais toujours d'après le spécimen qui avait servi deux ans auparavant. Malheureusement, ce type de Blainville est ou bien anormal, ou bien brisé et usé. La conforma- tion particulière de l’extrémité du rostre ne peut, en effet, laisser le moindre doute à cet égard. Dès lors on ne s’étonnera pas de ce que les auteurs, dénués d’un bon type de comparaison, n'aient pu se mettre d’accord dans leurs déterminations. MÉMOIRES. 15 Deshayes, en 1835, y apporta, sous le nom de Sepia Cuvieri, une espèce qu'il en sépara plus tard, et en décrivit en même temps deux autres, S. longispina et S. longirostris, qu’il réunit quelques années après en une seule, en les assimilant à celle de Blainville. Cette manière de voir, suggérée par d'Orbigny et appuyée par Edwards, est généralement acceptée aujourd'hui. Est-elle exacte? Il n'est pas impossible que le type de Blainville soit un spécimen anormal de l'espèce désignée par Deshayes sous le nom de S. Cuvieri. Seul un examen attentif du type de Blainville permettrait de décider. En attendant, nous ne pouvons que nous ranger à l’avis de Deshayes, qui nous paraît avoir été le mieux en situation d’élucider la question. Le B. sepioidea est l'espèce la plus grèle:; il se reconnait à son port svelle, son rostre généralement coudé vers la base, droit dans sa partie postérieure, aux aplatissements latéraux toujours bien développés, s'étendant sur le rostre presque tout entier. On y retrouve - quelquefois les fortes saillies formant les branches du T du B. tricarinata. L’angle rentrant formé par le talon et le rostre varie beaucoup. Un des caractères des plus constants sur les spécimens adultes, consiste dans la faible hauteur de la surface de soudure de la lame en éventail. Le contour de celle-ci varie aussi;. vue de face, sa partie postérieure présente un contour un peu surbaissé, donnant à la lame une forme vaguement travézoiïdale. Si l’on mesure Ja lame en prenant sa longueur dans l'axe, à partir du sommet de la courbe intérieure, et si l’on exprime sa largeur par la longueur du diamètre perpendiculaire passant par la même origine, les deux dimensions sont entre elles à peu près comme 1 est à 2,5. Il est certain que Galeotti ainsi que Nyst, dans son grand mémoire, ont confondu plusieurs espèces sous le nom de S. Cuvieri : celle-ci, la suivante et le B. Cuvieri de Deshayes. Dans la suite, Nyst, notamment en fournissant des listes pour le Prodrome de M. Dewalque, distingua la première, mais la rapporta au B. Blainvillei. Cet auteur signala encore B. sepioidea parmi les fossiles de l’argilite ypresienne de Morlanwelz, recueillis par M. Cornet et Briart, et parmi ceux du Mont Panisel, récoltés par M. A. Houzeau; ce sont vraisemblablement des B. tricarinata, de même que le B. sepioi- dea cité par mon père dans le Paniselien de la Flandre occidentale, où je n'ai retrouvé que l'espèce des sables de Cuise. Les Belosepia figurés par les auteurs anglais ne se rapportent pas 16 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. tous au B. sepioidea ; le beau spécimen figuré par MM. B. Newton et G. Harris, ainsi que le B. Cuvieri pré bntE dans Dixon appar- tiennent très probablement à l'espèce suivante. Belosepia proxima, nov. sp. PI. 2, fig. 5 à 10. 1784. Burtin. Oryct. de Bruxelles, p. 90, pl 2, fig. A. 1837. Sepia Cuvieri (ex parte), Galeotti. Mém. const. géogn. prov. de Brabant, p. 140. 1843. — — ue Nyst, Cog. et polyp. foss. de Belgique, p. 610. 1849. Belosepia sepioidea (eæ parte), Edwards. Eoc. mollusca, p. 29 1850. — Cuvieri, J. de C. Sowerby in Dixon. Geol. and foss. of the tert. and cret. form. of Susseæ, p. 109 et 193, pl. IX, fig. 11. 1868. — sepioidea (ex parte), Nyst in Dewalque. Prodrome descript. géol. de Belgique, p. 401. 1881. — Blainvillei, Rutot et G. Vincent à Mourlon, Géol. de la Belgique, tp: lé: GISEMENTS ET LOCALITÉS. — Asschien (base) : Assche, Wemmel. Oedelem. Sables de Wemmel : Cautertaverent, Dilbeek, Forest, Laeken, Neder-over-Hembeek, Wemmel, Zellick. B. rostro elongato, acuminato, inferne rotundato, utroque latere planiusceulo, superne acuto, antice depresso ; lamina ventrali undu- lata, elliptica, radiatim striata, ad peripheriam denticulata, magna longitudinis parte rostro affixa ; lamina dorsali arcuata, convexius- cula, lateraliter lævigata, superne verrucosa, verruculis convexis vel acuminatis, distantibus, in ordinibus radiantibus et transversis simul instruclis ; callo dorsali angulato, compresso, irregulariter rugoso. Osselet allongé, relativement étroit, comprimé latéralement, haut et rostré. Rostre assez épais, conique, pointu, allongé, plus haut que large, un peu redressé; sa face ventrale à peu près toujours régu- lièrement courbée d'avant en arrière, mais quelquefois coudée, est semicirculaire sur la coupe; ses faces latérales, planes sur la moitié supérieure de leur hauteur, ou simplement un peu aplaties vers le haut, se réunissent sur la ligne axiale, donnant ainsi naissance, à partir de la pointe, à une carère dorsale qui s'étend sur la plus grande partie de la longueur du rostre et s'arrête brusquement devant une faible excavation antérieure située à la base de la callo- sité dorsale ; sa base se renfle un peu latéralement et ces renflements peu prononcés se prolongent jusqu’à la rencontre de la lame ventrale. ter v 11 MÉMOIRES. 47 La lame dorsale, d’abord étroite, s’élargit rapidement en avant; très fragile, mais plus épaisse au milieu que sur les bords, qui sont fort minces, de plus en plus convexe en avant, elle est couverte d’aspé- rités plus ou moins robustes, tantôt subeylindriques, à sommet arrondi, tantôt coniques et pointues, le plus généralement rangées en files longitudinales rayonnantes, une médiane et huit latérales, mais dont le nombre augmente probablement avec l’âge, par inter- calation de nouvelles files, comme paraît l'indiquer un fragment appartenant à un très grand exemplaire; indépendamment de cet alignement, les aspérités forment encore des rangées transversales . à convexité tournée en avant, et qui correspondent aux lignes courbes qui s’observent sur la face interne de la lame. Les tubercules des files médianes sont bien individualisés et distants; mais ceux des files latérales sont plus rapprochés et ordinairement reliés latéralement. La partie postérieure de la lame dorsale est recouverte d’une callosité plus ou moins épaisse, cariée, comprimée, plane et généralement lisse sur les flancs, et dont le côté postérieur, plus ou moins étroit, forme, avec la partie antéro-supérieure et excavée du rostre, un angle très variable, le plus souvent assez ouvert. Lame ventrale assez épaisse, elliptique, à grand axe longitu- dinal, un peu convexe et ondulée, soudée au rostre sur près de la moitié de sa longueur, de manière que la soudure commence un peu plus en avant que le point de jonction de la callosité dorsale; elle se rétrécit sur les côtés et se prolonge de part et d’autre en une apo- physe droite, restant bien délimitée de la lame dorsale, sur la face exlerne, par un ressaut un peu courbe; elle est plus ou moins pro- fondément sillonnée et son bord libre tantôt presque simple, tantôt profondément denté ; à sa base se trouve tendue une lame très mince, horizontale, rarement conservée, couverte de stries faibles, un peu arquées. Si l’on mesure les dimensions de la lame ventrale en opérant comme nous l'avons fait pour le B. sepioidea, on remarquera que la longueur est à la largeur à peu près comme 1 est à 2. Cette espèce se distingue facilement de la précédente, quand elle est adulte, par ses dimensions plus grandes, son rostre comprimé sur une moindre hauteur et dénué d'angle ou de saillie à la base des aplatissements; par le contour différent de la lame ventrale, résul- tant de sa longueur plus grande, et dont l’ensemble est semi-ovalaire au lieu d’être subtrapézoïdal ; par la surface de soudure plus grande de cette lame, amenant la ligne de suture plus près du point de T. XXxXV, 4900 2 Juin 1901 18 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BHLBIQUE. jonction de la callosité dorsale; notons enfin que os formé par le talon et la base du rosire, quoique variable, est soie plus ouvert. Mon père et M. Cossmann ont rapporté notre fossile au B. Blain- villei, Desh: Quoique celui-ci soit mal connu et que le dessin qui le représente ait été exécuté d’après un échantillon roulé et incomplet, on constate néanmoins que sa taille l'emporte de beaucoup sur celle des fossiles de nos sables de Wemmel; puis, caractère plus impor- tant, sa lame ventrale a une forme différente; ce que l’on déduit de la description même qu'a donnée Deshayes, d'après laquelle cette lame acquiert une hauteur moindre que celle du B. Cuvieri du même auteur. Or la hauteur, c’est-à-dire la longueur, de la lame ventrale de cette espèce l’emportant déjà sur celle . B. sepioidea, la hauteur de celle de ce dernier ne peut qu'égaler ou dépasser celle du B. Blain- villei. Elle paraît la dépasser, si nous nous en rapportons à la figure du B. Blainvillei insérée dans la monographie des fossiles de la Loire inférieure, par notre collègue M. Cossmann. Nous assimilons à notre B, proxima le B. Cuvieri figuré par Dixon, et le beau spécimen représenté par MM. B. Newton et G. Harris nous paraît devoir s'y rapporter également. Il est fort regrettable que le B. Blainvillei des sables moyens soit resté si mal connu jusqu'aujourd'hui. Insuffisamment décrit et figuré d’après un échantillon incomplet, il est impossible de se représenter avec quelque certitude ni la forme du rostre, ni celle de la lame ventrale de ce fossile. D’après la description primitive de Deshayes, dans la Description des coq. foss., etc., cette espèce avoisinerait le B. Cuvieri (— B. Oweni) du même auteur; d'après les remarques énoncées dans les Anim. sans vertèb., etc., elle se rapprocherait, au contraire, de B. sepioidea. La figure qui accompagne la description originale fait pencher vers la première alternative. Il est à remarquer, en outre, que le B. sepioidea du bassin parisien n’est pas beaucoup mieux connu, dans les auteurs, que son congénère des sables moyens, et c'est l'obscurité enveloppant ces deux types qui est cause des confusions auxquelles ils ont donné lieu. Belosepia Oweni, J. de C. Sowerby. Æ PL2 "her 11 A9 18 1835. Sepia Cuvieri, Deshayes. Cog. foss. des env. de Paris, t. ie p. 708, pl. CI, fig. 7-8. JC eE MÉMOIRES, À 19 1839. Sepia sepioidea (ex parte), d'Orb. et Férus. Céphal. acétab. Seiches, p. 293, pl. 14. fig. 4-6. 1843. — — Nyst. Cog. et polyp. foss. de Belgique, p. 610. 1845. — — (ex parte), d'Orb. Paléont. univers., p. 164. 1845. D Re me d'Orbigny. Moll. viv. et foss., p. 269. 1845. — Cuvieri, Pictet. Traité élém. de paléont., vol. IT, p. 315. 1848. — sepioidea (ex parte), Bronn. Index paleont., p. 1133. _1849. Belosepia Cuvieri, Edwards. Monogr. eoc. moll., p. 31, pl. 1, fig. 3. 1849. — brevispina, Edwards. Jbid., p. 32, pl. 1, fig.2. 1850. — Oweni, Sowerby in Dixon. Geol. and foss. of the tert. and cret. ere form. of Susseæ, p. 193, pl. IX, fig. 13. ASE = brevispina, Sowerby. Id., p.193, pl. IX, fig. 14. 1850. Sepia sepioidea (e& parte), d'Orbigny. Prodrome de paléont., t. IL, p. 338, “ro L - 1865. Belosepia Cuvieri, Deshayes. Anèm. sans vert., t. I, p. 617. 1868. — brevissima, Cuvieri et Onwveni, Nyst in Dewalque. Prodrome 2 descript. géol. Belg., p. 401. 1881. — Cuvieri, Rutot et G. Vincent 7 Mourlon. Geol. de la Belgique, t. IL. p. 170 et 182. 1891. — Oweni, R. B. Newton. Syst. list Edwards coll. British Museum, p. 288. | 1892. — Cuvieri, Cossmann. Catalogue illustré, etc. — Ann. Soc. roy. 7 Malac. de Belgique, t. XXVI, p. 7. 1892. == brevispina, Cossmann. Zbid., p. 7, pl. 2, fig. 21-24. 1894. — Oweni, R. B. Newton et G. Harris. Revis. british eoc. cephalop. - Proceed. Malac. Soc., vol. 1, part. 3, p. 121. 1896. ‘— — Cossmann. Catalogue, etc. Appendice n° 2, — Ann. Soc. roy. Malac. de Belg., t. XXXI, p. 46. GISEMENTS ET LOCALITÉS. — Belgique. Bruxellien : Neder-Ockerzeel. Laekenien : Haesrode. Sables de Wemmel : Forest, Laeken, Neder- over-Hembeek, Wemmel. — France. Calcaire grossier : Chaussy, Damery, Essômes, Gomerfontaine, Grignon, Parnes, Saint-Félix. — Angleterre. Série de Bracklesham : Bracklesham, Bramshaw. B. extremilate posticali compressa, rostro brevi, regulariter conico, recto vel paululum arcuato, superne tenuiter et breviter carinato ; lamina ventrali semicireulari, radiatim striata, ad peripheriam den- ticulata ; callo dorsali compresso. Cette espèce, beaucoup moins répandue que ses congénères, ne nous est connue que par un très petit nombre d'échantillons fort _ endommagés. | - Le rostre en est conique, épais, très court, quelquefois un peu rétréci à la pointe, légèrement relevé vers l'arrière ; le côté ventral OVER SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. est courbé ou presque droit, le dorsal très faiblement caréné et la base ronde, peu ou pas dilatée. La lame ventrale, incomplète sur présque tous nos exemplaires, est assez mince, arrondie et, chez l’adulte, soudée dans la plus grande partie de sa hauteur; elle est finement sillonnée sur sa face ventrale et se prolonge de part et d'autre - en deux apophyses droites, à la base desquelles existent des traces de la lame horizontale striée. La callosité dorsale assez haute, plus ou moins comprimée et rugueuse au sommet, présente quelques petites cavités sur les côtés et fait avec le rostre un angle droit. La lame dorsale n’est conservée sur aucun de nos spécimens. à Cette espèce présente un aspect particulier, résultant de sa surface unie : l’osselet semble comme recouvert d'un enduit d'émail. Elle paraît assez peu variable et a été dédoublée néanmoins en deux. espèces. Possédant trop peu de matériaux pour nous faire une opinion personnelle sur le bien fondé de cette division, nous préférons, en attendant, adopter la manière de voir de MM. B. Newton et G. Harris, qui réunissent B. Oweni et B. brevispina, séparés uniquement d’après le degré d’inclinaison du rostre, caractère évidemment très secon- daire, comme le font voir de bonnes séries des espèces précédentes. Stenosepia, nov. Subgen. Osselet caractérisé par l'absence d’apophyses à la lame ventrale, qui est ovalaire, soudée au rostre sur presque toute sa longueur. Une seule espèce jusqu’à présent : Belosepia compressa, Blainv. B. (Stenosepia) compressa, Blainville. PI. 2, fig. 14 à 17. 1827. Beloptera compressa, Blainville. Mém. sur les Bélemnites, p. 110, pl. 4, fig. 10. 1835. Sepia Defrancii, Deshayes. Cog. foss. des env. de Paris, t. 1], p. 799, pl. CT, fig. 1-3. 1839. — compressa, d'Orb. et Féruss. Céphalop. acét. Seiches,. p. 294, pl. 16, fig. 4-G. 1845. — — d'Orb. Paléont. univ, p. 165, pl. 7, fig. 1-3. 1845. — _ d'Orb. Moll. viv. et foss., p. 271. 1845. — Defrancü, Pictet, Traité élém. de paléont , vol. U, p. 315, 1848. — compressa Bronn. Indeæ paleont., t. E, p. 166. EAU — d'Orb. Prodrome de paléont., p. 410; n° 1376. 1865. Belosepia compressa, Desh. Anim. sans vertèb. du bassin de Paris, t. IL, p.616. 'atré MÉMOIRES. DA: 1881. Belosepia compressa, Rutot et G. Vincent x Mourlon. Géol. de la Belgique, GP Del 10: 1891. — — Cossmann. Catalogue illust. — Ann, Soc. roy. Malac. de Belgique, t. XXVI, p. 8. GISEMENTS ET LOCALITÉS. — Belgique. Bruxellien : Ixelles, Neder- Ockerzeel, Uccle, Woluwe-Saint-Lambert. Laekenien (roulé? dans la base) : Forest, Saint-Gilles, Uccle. — France. Sables inférieurs : Hérouval. Calcaire grossier inférieur : Chaumont. Sables moyens : } Valmondois. _ B. extremitate posticali lateraliter compressa; rostro postice CONICO, Crasso, arcuato, recurvo, basi lateraliter dilatato et subearinato ; lamina ventrali elongata, ovata, proeminente, striata, nargine vix undulata, maxima longitudinis parte rostro affixa; callo magno, valde compresso, allissimo, arcuato, profundissime rugoso, lateraliter costis obsoletis, radiantibus, recurvis obducto ; lamina dor- salt convexæa, irregulariter et profunde rugosa. Osselet allongé, étroit, très comprimé en arrière. Rostre court, conique, arrondi, relevé, élargi brusquement à la base, latéralement, en deux larges contreforts subcarénés. Lame ventrale faiblement ondulée sur les bords, ovale, atteignant sa largeur maxima aux deux tiers de la longueur; sa surface couverte de sillons rayonnants et de rides courbes et absolètes, à convexité tournée vers le bord libre, qui paraît obscurément crénelé en arrière. La lame est soudée sur presque toute sa longueur au rostre et ses contreforts, de telle sorte que la partie de sa face dorsale qui déborde sur les côtés se trouve sur le prolongement de celle des contreforts. Callosité dorsale épaisse, très comprimée et bien délimitée du rostre, jusqu’à la base de la lame ventrale, par un angle rentrant plus ou moins aigu ; ses faces latérales à peu près lisses, couvertes seulement de côtes rayonnantes courbes très absolètes et picotées çà et là de petits trous. La callosité est formée par le prolongement en hauteur des tubercules de l’extrémité de la lame dorsale ; ces tubercules, rangés en files longitudinales, sont irréguliers, moins larges à leur base qu’au sommet, où ils sont serrés et comme collés les uns aux autres, leurs extrémités réunies formant la surface dorsale de la callosité, qui est courbée en arc de cercle. Lame dorsale assez étroite, convexe, couverte de tubercules élevés, irréguliers. Cavité ventrale profonde, ne s’élar- gissant pas très rapidement; sur ses parois apparaissent des stries 29 SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. i transverses, arquées, marquant les points d'attache des cloisons du phragmocône. B. compressa. X 1. \ Les divers débris que nous possédons permettent de se faire une assez Juste idée de la région postérieure de l’osselet. C’est ce qui nous a engagé à en tenter une restauration partielle. Cette espèce n’a, jusqu'à ce jour, aucun analogue. Elle semble confinée, en Belgique, dans le Bruxellien, où elle est assez rare. Nous en possédons toutefois une série d'exemplaires du gravier laekenien à Nummulites lœævigata, mais ils sont très usés et nous paraissent remaniés de l'étage sous-jacent. À k DEA Ua à d Y, Es BULLETINS DES SÉANCES T. XXXV, 1900 1 Juin 1990. BULLETINS DES SÉANCES DE LA SOCIÈTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE PELGEQUE Séance du 6 janvier 1900 PRÉSIDENCE DE M. MOouRLON. La séance est ouverte à 4 !/, heures. Correspondance. Un ‘ervice géologique vient d’être créé à Pietermaritzbourg (Natal). L'échange de publications est accordé. Des félicitations sont votées à notre collègue M. P. Pelseneer reçu membre correspondant de l’Académie royale des Sciences de Bel- gique. . L'Académie des Sciences et Belles-Lettres d'Angers a cessé d'exister. Bibliothèque. Dons : M. Cossmann : Revue critique de Paléozoologie : IV, 1900, 1. J. Cornet : Considérations sur l'évolution de la Sambre et de lu Meuse (Communication préliminaire). — Présentation de DayiA Navi- cua Sow. de Liévin (Pas-de-Calais). — Le tuf calcaire de Villerot x: Ann. (Buzz) Soc. céoL. pe Beic., t. XXXVI et XXXVIT; Liége, 1899.) IV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. G. Dewalque : L'élat actuel de la publication de la carte géologique détaillée. (Ex : Anx. (BuLe.) Soc. céou. pe Becc., t. XXVII; Liége, 1899.) Preudhomme de Borre : Sur le Sarcus Niribus Meigen et sur sa capture en Belgique. (Ex : Ann. Soc. ENTOM. DE Becc., t. XLIIT:; Bruxelles, 1899.) . Des remerciements sont votés aux donateurs. DÉpôTr : Compte rendu de l’excursion faite à Ostende le 1” septembre 1895, par H. de Cort (tiré à part du tome XXXI, 1896, des Annules.) Le tome XXXI (1896) fascicule 2 et le tome XXXILI (1898) des Annales ont été distribués en décembre 1899. Communication. QUELQUES MOTS SUR LES RHYNCHOLITES DE L'ÉOCÈNE BELGE, Par É. VINCENT. Parmi les objets qui ont longtemps intrigué les paléontologistes on peut citer les corps désignés sous le nom de « rhyncholites ». Cette dénomination générale embrassait un ensemble de formes peu variées, mais divisées néanmoins en genres assez nombreux, sur l’origine des- quelles les naturalistes professèrent des opinions très diverses, pour s’arrêler fiualement à celle qui les considérait comme étant les mandibules de Céphalopodes. On a reconnu plus tard que quelques genres, notamment Peltarion, du Jurassique, Cyclidia, du Mio- cène, etc., n'élaient que les opercules de Gastropodes du genre Neri- topsis. Aujourd’hui, il paraît de plus en plus probable que la plupart des rhyncholites sont les mandibules de Céphalopodes tétrabran- chiaux; car, outre leur analogie avec les extrémités calcifiées des mâchoires de Nautilus pompilius, certains ont été retrouvés en place sur des Nautiles fossiles. Les collections paléontologiques du Musée britannique renferment notamment, du Sénonien du Liban, cinq moules de N. (Cymatoceras) libanoticus, contenant à la face ven- trale de la chambre d'habitation, des rhyncholites 2n situ. Ces fossiles se rencontrent également en Belgique, dans le Crétacé et l’Éocène. Sans être des raretés, ils ne sont cependant pas communs dans les couches du dernier groupe. On en a observé, à notre connais- sance, dans le Bruxellien, le Laekenien et le Ledien; mais ils sont Jus à BULLETINS DES SÉANCES. — ANNÉE 1900. Y ordinairement très usés et difficilement différenciables, bien qu'ils appartiennent vraisemblablement à plusieurs espèces. Notre collection vient de s'enrichir d’un spécimen remarquable, recueilli dans le _ Bruxellien par notre confrère M. A. Daimeries. Il se compose de _ l'extrémité calcifiée, en partie silicifiée, et de l'empreinte à peu près : complète des lames d'insertion cornées. En le signalant à l'attention des naturalistes, nous saisissons l’occasion pour jeter un coup d'œil sur les rhyncholites que nous avons rencontrés dans l’Éocène belge. Ces corps se rapportent à deux catégories de formes : les unes massives, pleines; les autres excavées d’un côté. C’est à ces dernières qu'appartient le spécimen pourvu de ses prolongements cornés; nous les considèrerons d’abord. Là partie calcaire, que nous décrirons à l’aide de divers exemplaires dégagés, est solide, très épaisse, pointue en avant et s’amincit insen- siblement sur tout le reste du pourtour, qui est très fragile. La face dorsale, lisse et concave, comprend deux surfaces à peu près-planes, latérales, qui se rejoignent dans l'axe du bec pour former une gout- _ tière à fond arrondi et faiblement courbé d'avant en arrière; la partie antérieure est pointue, limitée par des bords aigus, légèrement con- caves. La face ventrale à la forme d’une pyramide triangulaire oblique, dont le sommet dépasse à peine l’aplomb de l'extrémité anté- rieure de la surface dorsale; elle est divisée en cinq airestriangulaires, allongées, réunies au sommet : l’une, impaire et axiale ; deux autres sur chacune des deux faces latérales. La première, arquée d’avant en arrière et convexe transversalement, porte cinq à sept côtes rayon- nantes obtuses, qui s’effacent du côté postérieur ; les deux aires qui la bordent à droite et à gauche sont planes ou bosselées et légèrement déprimées ; elles sont limitées de l'aire impaire par un angle arrondi et des deux surfaces antérieures par une côte obtuse. Des stries d’accrois- sement peu distinctes se remarquent à la loupe sur toute la surface inférieure. Une plaque épaisse, verticale et recourbée, renforce la région antérieure du bec; elle descend, quand le spécimen paraît adulte, jusqu'au sommet du cône inférieur et se prolonge un peu au- dessus des flancs, dont elle reste en partie séparée par une rainure profonde; la surface en est tantôt quelque peu ridée, tantôt lisse, et le bord supérieur plus ou moins profondément dentelé. La substance cornée venait s'appliquer contre la face ventrale du rostre calcaire, dont la longueur égale le tiers de la longueur totale du bec. Très épaisse en avant et formant une lame recourbée prolongeant la NI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. plaque dentelée, elle se divisait à droite et à gauche en deux lames distinctes le long de deux lignes courbes, comme l'indique la figure 1. Nous ignorons la forme de la lame supérieure, son empreinte s'enfon- çant dans la gangue, sous celle des lames inférieures ; celles-ci sont grandes, hautes, ovalaires, très échancrées au côté ventral. Le spécimen muni de ses ailerons mesure 36 millimètres de lon- gueur sur 54 millimètres de largeur ; son bec calcaire compte 18 mil- limètres de long et 14 millimètres de large. Nos autres PR devaient surpasser ces dimensions. La concavilé de la face dorsale (!) des fossiles que nous venons de décrire les fait classer près du genre Conchorhynchus de l’ancienne (1) Cette face est appelée inférieure par la plupart des auteurs; mais comme nous avons affaire à une mandibule inférieure, la face concave est au contraire supérieure ou dorsale. 513 BULLETINS DES SÉANCES. — ANNÉE 1900. VII nomenclature; mais ce ne sont, en réalité, que les mandibules infé- rieures de Nautile. Ils ont, en effet, les plus grands rapports avec la mâchoire inférieure du Nautile flambé, dont les rapprochent intime- ment : 1° le grand développement et la forme générale des lames ventrales, débordant certainement les lames supérieures; 2° les dentelures le long du bord libre de l'extrémité calcifiée. D'autre part, la présence dans les mêmes étages de rhyncholites appartenant à la mandibule supérieure du même genre, constitue un autre argument en faveur de cette assimilation. Le mode d'insertion du bout calcifié et de la partie cornée pré- sente de petites différences avec celui que l’on a décrit chez le N. pompilius. D’après R. Owen, la lame cornée du Nautile vivant s’enchasse, jusque près du bord supérieur et dentelé du bec, entre deux lamelles calcaires dont l'épaisseur diminue de haut en bas. Ici, au contraire, l'extrémité du bec est en calcaire massif et la plaque antérieure ne recouvrait que partiellement la partie cornée, principa- lement sur les côtés, en sorte qu'en imaginant une coupe axiale de la mandibule, la suhstance cornée ne paraîtrait pas recouverte, La différence ne consiste donc, au fond, qu’en une calcification plus complète de l'extrémité antérieure. Le spécimen, représenté figures 3-6, diffère sensiblement des deux autres. La plaque antérieure manque et les dentelons sont rudimentaires. On peut attribuer cette dissemblance à une inégalité d'âge. L’exemplaire dessiné, figures 7-8, provient du Laekenien, les deux autres d’un même gîte bruxellien. Les mandibules supérieures correspondant aux mâchoires infé- rieures signalées ci-dessus sont moins rares que ces dernières. Le fait s'explique par leur solidité plus grande, résultant de leur forme plus massive. Nyst, le premier, les a fait connaître chez nous, en signalant leur présence à Laeken, peut-être dans les sables de Wem- mel, étage d’où nous n'en possédons pas. Aussi est-il fort regrettable qu'au lieu de faire figurer l'exemplaire en sa possession, il ait préféré copier le dessin de Deshayes. Ils appartiennent au groupe Rhyncho- lites s. str., et ne demandent pas de description spéciale. Les spécimens laekeniens, généralement roulés, paraissent présen- ter deux formes un peu différentes, caractérisées par l'allongement plus ou moins prononcé de la région antérieure, comme le montrent les figures 9-14 et 15 17 ci-jointes. Leur face inférieure à tous est occu- VII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. pée, dans la ligne médiane, par une côte prenant naissance à l’extré- mité antérieure et disparaissant insensiblement vers le milieu du bec. Fig. 9-14. Ge Les becs bruxelliens ne semblent pas différer, quant à la forme générale, de ceux à région antérieure courte du Laekenien; mais, sur les trois exemplaires que nous possédons, la crête de la face inférieure, au lieu d’être à peu près uniforme, se renfle fortement et se projette en saillie à la hauteur des deux angles latéraux; ils paraissent par là spécifique- ment différents des premiers. Ce serait évidemment le moment de parler des espèces de Nautiles contemporains de nos rhyncho- lites. Nous n’en avons pas encore fait une étude suffisante. Nous pouvons assurer, cependant, que le Bruxellien contient deux espèces de Nautilus : l'une, la plus abon- dante, celle figurée par Burtin (on doit négliger la figuration de Nyst, qui a reproduit le dessin du N. Lamarcki figuré par Deshayes), à laquelle Galeotti a donné, en 1837, le nom de N. Burlini, se rap- porte très probablement à N. Lamarcki, Desh. (1835); la seconde, très distincte de la précédente et très rare, ne correspond, à pre- mière vue, à aucune des espèces des bassins de Paris et de l’Angle- terre. Il est donc à peu près certain que les rhyncholites bruxelliens appartiennent au Nautile commun, que nous continuerons d'appeler provisoirement N. Lamarcki. Quant à ceux du Laekenien, semblables à ceux du bassin de Paris, ils ne se rapportent pas à l'espèce précé- dente, que l’on n’a pas encore retrouvée, que nous sachions, dans cet étage, sauf à l’état de galet dans la base, à moins toutefois qu'un certain nombre de rhyncholites roulés, ramassés parmi les Nummu- lites lœvigata, ne proviennent eux-mêmes du Brnxellien, comme ces Nummulites. — AS Fig. 15-17. X 1. BULLETINS DES SÉANCES. — ANNÉE 1900. IX M. Mourlon se propose de publier une nouvelle édition de la Légende de la carte géologique de Belgique. Il donne lecture des points saillants de ce travail dans lequel se trouvent consignés les progrès accomplis depuis 1896 dans la stratigraphie de notre pays. LU La séance est levée à 5 !} heures. Assemblée générale du 3 février. PRÉSIDENCE DE M. MourLon. Le procès-verbal de la dernière Assemblée générale, tenue le 2 juillet 1899, ayant élé adopté, M. Mourlon ouvre la séance à 4 1}, heures et donne lecture de son rapport : « Messieurs, « À notre derpière assemblée générale du 2 juillet 1899, notre collègue M. de Cort ayant fait ressortir les inconvénients que pré- sente la clôture de l’année sociale en juillet, il fut décidé, sur sa proposition appuyée par le Conseil, de proroger l'année sociale 1898-99 au 31 décembre 1899, afin que par la suite les années sociales commencçassent avec celles du calendrier. « C'est à cette décision prise à l'unanimité des membres présents, que je suis redevable de l'honneur de voir mon mandat de président prorogé du 1° juillet 1899 jusqu’à l’assemblée génér ale de février 1901, et que je suis amené à vous présenter on hui le rapport en deuxième semestre de 1899. « Membres. — La Société compte deux nouveaux membres : MM. Engerrand et Hasse; mais elle a eu le regret de perdre un membre protecteur, M. de Koninck, et un membre correspon- dant, M. Gobanz. « Album.— L'album s’est enrichi de la photographie de M. Hasse. « Publications. — Le tome XXXI (1896) fascicule 2 et le tome XXXIIE (1898) ont paru, de même que les feuilles 6 à 8 des Bulle- tins pour 1899, et notre Secrétaire général nous annonce que nous avons en plus sous presse la feuille 2 de Mémoires et les feuilles 9 à 11 (fin) des Bulletins pour 1899 (t. XXXIV des Annales). « Bibliothèque. — La bibliothèque, installée dans le local dont l'Administration communale de Bruxelles nous accorde généreusement X SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. la jouissance gratuite, a reçu les dons de MM. Toubeau, Cornet, Ë Stossich, Cossmann, Dautzenberg, De Pauw, Rutot et Van den Broeck. ee Elle compte comme périodiques nouveaux : South african Museum “4 (Capetown), Museu Paulista (Saint-Paul) et Mouvement géographique à (Bruxelles). à « Communications. — Nous avons eu des communications de MM. Van den Broeck, Lucas, Dewalque, van Ertborn, Vincent, Daulzenberg et Mourlon. « Les espèces nouvelles décrites et figurées sont les suivantes : Achatina Weynsi, Dautz. Potamidles thenensis, E. Vince. Solenotellina brabantica, E. Vince. « IT me reste, enfin, à rappeler que nos séances ont continué à se tenir régulièrement dans un local mis gracieusement à notre dispo- sition par le Conseil d'administration de l’Université libre de Bruxelles. + : « Je vous propose de voter des remerciements à l’Adminisiration communale de la ville et au Conseil d'administration de l'Université, ainsi qu'au Gouvernement et au Conseil provincial du Brabant pour 7 les généreux subsides, dont ils veulent bien nous gratifier. » (Applau- dissements.) | Élections. Coxseiz : MM. Daimeries, Fologne et de Cort sont réélus membres du Conseil pour les années 1900 et 1901. Commissiox pes Coupres : M. Weyers se trouvant actuellement en mission à Sambas (Bornéo) et son absence devant se prolonger au delà de l’année, l'assemblée décide de confier le mandat rempli pendant plusieurs années par notre sympathique collègue, à M. De Quanter et elle adjoint à -ce dernier, en qualité de membres de la Commission pour 1900, MM. Delheid et Maroy. Le Secrétaire général fait part du décès de M. A. Daimeries, père de notre ancien Président. L'assemblée exprime à M. le professeur Daimeries ses sincères condoléances. La séance est levée à 5 !/, heures. BULLETINS DES SÉANCES. —- ANNÉE 1900. XI Séance du 3 mars. PRÉSIDENCE DE M. MourLON. La séance est ouverte à 4 !/, heures. Correspondance. M. le Ministre de l'Intérieur et de lInstruction publique fait parvenir à la Société un subside de 1,000 francs pour l'année 1899, trente-cinq exemplaires du tome XXXI ayant été récemment fournis au Gouvernement. La Société exprime ses sentiments de reconnais- sance à M. le Ministre. Un « Club scientifique » vient d’être fondé à Bruxelles, sous les auspices de la Société belge de Géologie. M. Van den Broeck entretient l’assemblée du but principal pour- suivi par le Club : des réunions bi-mensuelles auxquelles seront ‘admis, sur simple demande, les sociétaires de toutes les associations scientifiques du pays. Ces réunions seront consacrées à des causeries, à des analyses bibliographiques et, d'une manière générale, elles serviront à l'établissement de relations entre les personnes qui s'occupent des questions les plus diverses et qui pourront ainsi s'initier les unes les autres et se tenir au courant des progrès accom- plis dans les multiples branches de la science. Jusqu'à nouvel ordre, les réunions du Club se tiendront le premier vendredi et le vendredi suivant le troisième mardi de chaque mois, à 8 ‘/, heures du soir, à la Taverne de la Régence, place Royale, à Bruxelles. La Société royale de Botanique de Ratisbonne annonce ie décès du D' Hofmann, et la Société des Sciences naturelles de Padoue celui du Prof. Canestrini. (Condoléances.) Bibliothèque. Dons : J. Cornet : Compte rendu de la session extraordinaire de la Société géologique de Belgique tenue à Mons du 25 au 27 septem- bre 1899. (Ex : Ann. Soc. céoL. ne BeLc., t. XXVI; Liége, 1899.) G. Dewalque : Sur Le granit de la Helle. — Observations sur la À XII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. note de M. Halleux, « Amélioration de lu distribution d'eau, etc., à Spa ». — Nouvelles observations dans la tranchée de Hockay. — Les schistes à SPIRIFERINA OCTOPLICATA, T'1b, à Dolhain. — La faille eifelienne et son rôle de limite. — Fossiles viséens de Lives et de Samson. (Ex : Ann. Soc. céoc. pe Becc., t. XXIV-XXVI: Liége, 1899.) Stratigraphie du massif cambrien de Stavelot, par M. Lohest et H. Forir. — Discours prononcé au XXV° anniversaire de la Société géologique de Belgique sur les progrès réalisés en géologie de 1874 à 1898, par M. Lohest. — Les coquilles du limon, par G. Dewalque, J. Cornet, C. Malaise, M. Lohest et H. Forir. — Découverte de grés blanc gedinnien à Malvoisin, par B. Defrenne. — Publications de M. Max Lohest. — Publications de M. Henri Forir. (Ex : AN. Soc. GÉOL. DE BELG.; Liége, 1899-1900.) F. Meunier : Sur quelques prétendus Naucoris fossiles du musée de Munich. (Ex : MiscELLANEA ENTOMOLOGICA ; Narbonne, 1900.) — Uber die Mycetophiliden (Sciophilinæ des Bernsteins. (Ex : ILLusrR. ZerTscur. FûR ENTOMOLOGIE ; Neudamm, 1899.) — Note sur les Collem- boles de lambretertiaire. (Ex : Ann. Soc SCIENT. DE BRUXELLES, 1 899.) Un insecte névroptère dans une résine du Landenien de Léau (Bra- bant). (Ex : Anx. (Bull.) Soc. céoc. ne Becc.; Liége, 1900.). Des remerciements sont votés à MM. Cornet, Dewalque, Forir et Meunier, ainsi qu'à M. le Ministre de l'Industrie et du Travail, pour l’envoi des feuilles ci-après de la Carte géologique de Belgique au 40,000€ : Wortel-Weelde, Poppel, Beeringen-Houthaelen, Wervicq-Menin, Les Trois-Pipes-Ploegsteert, Huy-Nandrin, Harzé-La Gleize,Odeigne- Bihain, Willerzie-Gedinne, Tintigny-Étalle, Sterpenicb, Meix-devant- Virton-Virton, Saint-Léger-Messancy. Communications du Conseil. M. lé Lieutenant Paul Dupuis, présenté par MM. Putzeys et de Cort, a été reçu membre effectif. M. le Président annonce que le Conseil s’est constitué comme suit pour l’année 1900 : MM. Mourlon, président ; Hennequin, vice-président ; BULLETINS DES SÉANCES. —— ANNÉE 1900. XII] MM. Fologne, trésorier ; Daimeries, membre ; van Ertborn, — Vincent, — de Cort, secrétaire général. M. Vincent continuera à s'occuper des collections de la Société et M. de Cort de la Bibliothèque. M. Carletti remplira les fonctions de bibliothécaire adjoint. Communication. DIAGNOSES DE QUELQUES COQUILLES NOUVELLES PROVENANT DE L'ÉTAT INDÉPENDANT DU CONGO, Par P. DUPUIS et le D' PUTZEYS. Ganomidos fraterculus. sp. 2. Testa tnuis, fragilis, cornea, tmperforata, globoso-turrita, apice obtuso, haud nitida, saturate fuscescenti-olivacea, maculis rufofuscis strigisque sudflammosis, unila - teraliter luteo marginatis, obscure picta ; anfrac- tibus 57/,-6G convexiusculis, embryonalibus lævibus, sequentibus longitudinaliter rude striatis, ultimo amplo, obscure subangulato, ut precedentibus rugosulo et interdum liris plus minusve requlariter dispositis in lota superficie cingulato; apertura ovalis, labro acuto, intus {eviter cœrulescente, columella fusca, intus interdum albida, torta, arcuuta, oblique truncata. Longitud. testæ, 47; diam. testæ, 27; longitud aperturæ, 27 mill. Localité : île de Mvula, sur le Lualaba. Récolte : P. Dupuis. - o Perideriopsis fallsensis, sp. n. Testa solida, conico-turrita, angustissime perforata, albida, nitidula, striata, apice obtuso, seu flammulis supra suturam dila- talis, seu slrigis strictiusculis, rufo-castaneis, interdum interruptis, L 4 XIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. varie picla; anfractibus 7-8 convexis, sutura leviter marginata et ne. Localité : Fig. 19-20. + : ge À Récolte : crenulata junctis, supremis granulosis, ultimo in medio planiusculo, ad periphe- riam subangulato; apertura ovato-subrhom- boidali, labro acuto, reflexiusculo, intus leviter incrassato, columella sœæpissime conspieue arcuato-torta, cærulescenti-brun- Longitud. testæ, 40-54; diam. testæ, 15-18 ‘2; longitud. aperturæ, 15-18 mill. Stanley-Falls, dans là forêt. P. Dupuis. Perideriopsis mvulaensis, sp. n. Testa anguste perforata, solidula, subpyramidali turriculata, nitidula, apice obtuso, anfractibus 8 convexiusculis, prope suturam sæpe minule depressis vel declivis, inter- dum plantusculis, sutura modrrate crenulata et intcrdum marginata junctis, supremis granulosis, 2-3 se- quentibus sæpius tenuissime granu- latis, omnibus seeundum incrementa striatulis; superficie diverse variegata, nune flavida, flammulis brunnets furcillatis supra suturam latioribus decorata, nunc brunnea, infra sutu- ram eximie albo tesselato-flaminatu, Fig. 21-22. X L ultimo anfractu subangulato, basi varie picto; aperlura subtrapexoidali, labro reflexiusculo, interdum modice incrassalo, columella rectu, leviter torta, {ere basim attingente et cum margine labiali angulum formante, margine colu- mellari reflexo, cum margine labiali callo variabili juncto. Longitud. testæ, 38-51 ; diam. testæ, 17-91 ; longitud. aperturæ, 14-18 1}, mill. Localité : îles de Mvula (en face de Nsendwe et île un peu en aval de l'embouchure de la Lowa). Récolte : P. Dupuis. CNEANTIUIE BULLETINS DES SÉANCES. — ANNÉE 1900. XV Cette espèce se distingue facilement du Perideriopsis fallsensis; elle est moins brillante que cette dernière, son test est de beaucoup plus mince, sa teinte de fond plus jaunâtre ou même entièrement brune, sa forme pyramidale plus régulière, sa base de beaucoup plus large, son ouverture plus trapezoïde et son labre un peu réfléchi est légère- ment épaissi sur son bord, tandis que chez le Perideriopsis fallsensis l’épaississement occupe la partie labiale interne; de plus, excepté chez les sujets dont la couleur est presque entièrement brune, tous les échantillons du Perideriopsis mvulaensis que nous possédons sont ornés, au niveau de l'angle du dernier tour, d’une bande brune bien marquée, ce que nous n'avons rencontré chez aucun spécimen de l'autre espèce. Melania ponthiervillensis, sp. n. Testa solida, sæpius elongata, nigro-fusca, decollata, anfractibus perstantibus 3-5, convexis, plus minusve rapide crescentibus, primo stmplicibus, deinde cingulatis, postremo coslis prominentibus spinoso squamatis cinctis, omnibus insuper tenuiler granoso-liralis ; sutura în primis anfractibus linearis, in ultimis excavata ; apertura intus cærulescente, magna, ova- lis, margine labiali sinplici, acuto, haud sinuoso, columella torta, valde arcuata. Longitud. testæ, 32-36; diam. testæ, 14-18; longitud. aperturæ, 15-16 mill. Localité : Ponthierville, dans le fleuve. Récolte : P. Dupuis. M. ponthiervillensis, var. spoliata. Tesla solida, ovato-turriculata, nigro-fusca, decollata, anfractibus perstantibus 3-4, convexis, plus minusve regulariter crescentibus, sutura lineuri junctis, primis tenuiter granoso-liratis, inlerdum costis cingulatis, ullimo magno, ul precedentibus ornato, sola costa peripheriali semper perslante; apertura ovalis, magna, antice atlenualu, _intus cœærulescente, basi fusco maculata, margine labiali acuto, Simplici, haud sinuoso, columella torta, valde arcuat«. XVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Longitud. testæ, 19-26 ; diam. testæ, 10-12; longitud. aperturæ, 10-12 mill. Localité : Wanie-Rokula et Ponthierville, dans le fleuve. Récolte : P. Dupuis. | Nous possédons toute la série des formes intermédiaires entre cette variété et le type de l’espèce. Melania nyangweensis, sp. n. Testa subsolida, subulato-turrita, apice acuminato, leviter eroso, nitida, flavescente-cornea, infra suturam flammulis et in medio anfractus punctis spiraliter seriatis, rufofuscis picta; anfractibus 10-11 subplanis, sutura profunda junctis, prümis liris interdum nodulosis cinctis, liris in ultimis an/fractibus gradalim evanidis, ultimo elongato, usque ad peripheriam ut superiores picto, basi flammulato et strialo ; apertura elongato ovata, postice acuta, antice protracla, minute constricta, margine labiali acuto, sinuoso, columella torta, arcuata. Longitud. testæ, 15-23 ; diam. testæ, 4-7; longitud. Fig. 25. aperturæ, 5-9 mill. is Localité : Nyangwe, Lokandu, Nsendwe, dans le fleuve. Récolte : P. Dupuis. Melania depravata, sp. n. Testa subsolida, cylindrico-turriculata, apice acuto, sœæpius eroso, nilida, olivacea, punchs rufofuscis, seriatis, sœæpe prope suluram majoribus, no'ata; anfrac- libus 9 subplanis, sutura profunda junctis, prümis liratis, sequentibus primo oblique costa- to-cinqulatis, deinde costatis, costis postremo sæpius evanescentibus, ultimo elongato, antice striato ; aperlura elongato-ovata, marginelabiali acuto, sinuoso, antice dilatato, columella callosa, contorta, basi effusa. Longitud. testæ, 20 ; diam. testæ, 6; longitud. aperturæ, 7 |, mill, Localité : Nyangwe, Nsendwe, dans le fleuve. Récolte : P. Dupuis. S = Éx $ BULLETINS DES SÉANCES. —— ANNÉE 1900. XVII Celle espèce ressemble un peu par sa forme aux échantillons les plus cylindriques de la Melania nyangweensis et il se pourrait qu'elle ne soit qu’une forte variété de cette dernière, ce que semble- rait démontrer le mode de ponctuation rougeâtre presque identique de ces deux coquilles, mais la plupart des autres caractères sont tellement tranchés que l’on peut à première vue séparer ces deux espèces l’une de l’autre. Jusqu'ici, malgré les nombreux échantillons que nous avons eu l’occasion d'examiner, nous n'avons pu trouver de vraies formes intermédiaires entre ces deux espèces, mais nous ne serions pas surpris, comme nous le disions plus haut, si des récoltes provenant d’autres localités, démontraient un Jour que la Melania depravata n’est réellement qu'une variété de la nyangweensis. Melania nsendweensis, sp. n. Testa solida, forma variabili, cylindrico-conica seu conica, in medio inflata, corneo-albida, interdum punctis rufofuscis irregulariter seriatim maculata, apice acuto, sæpissime croso, subdecollato; anfractibus 10-11 planiusculis, sutura profunda junctis, primo striatis, deinde liratis, lira postica tuber- culata, postremo tubereulis biscriatis sœæpius obliqua costula junctis, ornatis ; ultimo ut penul- iimo usque ad peripheriam ornato, basi valde striato ; apertura parva, ovalis, postice angulata, antice nn contracla, labro acuto, sinuoso, antice dilatato, D mella callosa, incurvata. Longitud. testæ, 14-21; diam. testæ, 4-6; longitud. aperturæ, 3/75 !}, mill. Localité : dans le fleuve à Nyangwe, Nsendwe et Lokandu. Recolte : P,. Dupuis. Quelques formes aberrantes de la Melania soror pourraient être confondues à première vue avec l’espèce que nous venons de décrire; mais cette dernière s’en distinguera toujours aisément par la manière spéciale dont se développe sa sculpture : chez les sujets dont la spire est entière et bien conservée, les premiers tours sont simple- ment striés circulairement, mais on voit bientôt la strie postérieure s'élever au-dessus des autres, pour former une sorte de carêne et devenir noduleuse ; si l’on poursuit cette côte dans son évolution, on TOME XXXV, 1900 2 Juin 1900. XVIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. la voit peu à peu descendre vers la suture antérieure et ses nodules devenir des tubercules de plus en plus volumineux, tandis qu'au- dessus d’ellé apparaissent d’autres nodosités symélriquement dispo- sées. Ces deux ordres de nodosités se réunissent ordinairement alors par un tractus pliciforme et les tours de spire apparaissent ornés de côtes obliques renflées à leurs deux extrémités. Melania soror, sp. n. Testa subeylindrica, sæpius medio leviter inflata, solida, corneo- albida, punctis rufofuscis irregulariter seriatim picta, apice acuto, sæpius eroso; anfractibus 10-11 planiusculis, sutura impressa juncüs, prümis liralis, tunc lirato-tubereulatis, sequentibus infra suluram luberculatis et superficie costis plus minusve obliquis ornatis, costis sulcis impressis sæpius transversim et profunde divisis, ultimo penultimo angustiori, antice attenuato, subacuminato, basi valde liris cingulato, usque in medio anfractu ut precedintibus ornato, costis sulcisque tune sæpissine evanescentibus ; aperlura parva, ovalis, labro acuto, sinuoso, columnella torta, incurvata. Longitud. testæ, 12-16; diam. testæ, 3-4; longilud. aperturæ, 3 !/-4 mill, Localité : dans le fleuve à Nsendwe. Récolte : P. Dupuis. - L'échantillon que nous figurons n'offre pas les costis sulcis impres- sis transversim et profunde divisis de notre diagnose, bien que ce caractère existe chez la plupart des spécimens que nous possédons, mais ce sujet possédant la spire complète, chose rare, nous avons pensé quil donnerait une idée plus parfaite de la forme générale de la coquille. Fig. 80. si? Melania consobrina, sp. n. Testa solida, seu ovato, seu eylindrico-turriculala, cornea, apice eroso, subdecollato, anfractibus perstantibus 5-4, subplanis, sutura sat profunda junclis, primis livatis, sequentibus tuberculis acutis, biseriatis, ornatis, tuberculis supra suturam silis sæpe trans- versim bifissis, ultimo ut superiores ornato, basi attenuato et cingulato; apertura parva, ovalis, labro acuto, leviter sinuoso, columella torta, arcualu. BULLETINS DES SÉANCES. — ANNÉE 1900. RTS Longitud. testæ, 7 !/,-11; diam. testæ, 4; longitud. aperturæ, 3-3 ‘fe mil. | Localité : dans le fleuve à Nsendwe. Récolte : P. Dupuis. Melania kinshassensis, sp. n, Testa subsolida, ovato-turriculata, cornea, apice eroso, anfrac- tibus perstantibus 4-5, COnveriusCulis, sutura subeanalieulata junctis, liris supra suturam obsolete cinqulatis, ultimo amplos basi liris 8-11 cingulato ; apertura ovalis, postice subacuta, antice rotundata, labro acuto, sinuoso, antice dilatato, columella arcual«. Longitud. testæ, 10-15; diam. testæ, 4-7; longitud. aperturæ, 4 ‘-7 mill. Localité : Kinshassa. La séance est levée à 6 heures. Séance du 7 avril. PRÉSIDENCE DE M. MourzON. La séance est ouverte à 4 ‘/, heures. Correspondance. Deux de nos collègues viennent d’être éprouvés dans leurs affections les plus chères, M. Lucas a perdu son épouse et M. Rutot, son père. La Société leur exprime ses sentiments de sympathiques condoléances. Le Musée de Madras envoie ses publications pour l'échange. Cette proposition est adoptée. Bibliothèque. Dons. M. Cossmann : Description de quelques coquilles de la formation santacrusienne en Patagonie (Ex : JourxaL ve Concave.; Paris, 1899). XX © SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. F. Meunier : Études de quelques Diptères de l'ambre tertiaire, 1'*et 2° notes. — Note sur les Dolichopodidæ de l'ambre tertiaire (Ex : Buzz. Soc. Exrom. DE France, Paris, 1899). (Remerciements) DÉPÔTS : La feuille 2 des Mémoires du tome XXXIV, 1899, des Annales a paru le 25 mars, Ph. Dautzenberg : Description d'une espèce nouvelle d'Achatina provenant du Haut-Congo (tiré à part du tome XXXIV). ' Communication. DES DÉPOTS QUATERNAIRES DANS LA PROVINCE D'ANVERS ET LE PAYS. DE WAES ET DE DEUX GISEMENTS FOSSILES REMARQUABLES QU'ILS RENFERMENT, Par le baron VAN ERTBORN. L'étude des terrains quaternaires est certainement l’une des plus difficiles que présente la géologie. En Belgique, Dumont a signalé trois dépôts, les silex et cailloux, le limon hesbayen et le sable cam- pinien. j Ce dernier seul serait représenté dans la province d'Anvers et le Pays de Waes. Lors de nos levés géologiques, il y a vingt ans, notre attention, celie de M. Cogels et la mienne, fut spécialement attirée sur les dépôts quaternaires recouvrant les assises tertiaires dans la région dont nous venons de parler. Cette étude nous amena à dresser l'échelle stratigraphique suivante : Campinien supérieur . . . Sable et dunes. FLANDRIEN + DEP TE LE ee Sable plus ou moins argileux, argiles, - ACTUEL. Campimien inférieur . sables et graviers. niés et transportés, dépôts argilo- CAMPINIEN | sableux avec coquilles d’eau douce Quaternaire fluviatile. ACTUEL. et terrestres, ossements de grands animaux éteints et fossiles rema- = niés, graviers et cailloux. Moss Sable argileux, coquilles marines Fe re \ Quaternaire inférieur. remaniées, gros éléments roulés, TUEL. Argile noire tourbeuse, sables rema- cailloux et graviers. ÉD ES BULLETINS DES SÉANCES. —— ANNÉE 1900. XXI Nous disions au sujet des couches les plus anciennes () : Nous considérons comme appartenant à la période du Quater- _ « naire inférieur des dépôts que l’on trouve dans la banlieue d'Anvers « et dans la zone limitrophe de la Flandre orientale. Cette couche « est généralement formée d'argile sableuse plus rarement plastique ; « elle renferme, épars dans la masse, de nombreux fossiles des divers « étages anversiens et scaldisiens roulés et brisés, mêlés à d'innom- « brables graviers et à la base, des cailloux, des moules de coquilles, « des fragments de grès et des ossements de Cétacés roulés et brisés. « Ces dépôts renferment aussi parfois des morceaux de quartz et de « silex pesant plusieurs kilogrammes et des débris de roches porphy- « riques probablement d’origine septentrionale. Gn ne trouve cette _« couche que sur les versants inclinés vers le Nord, ce qui prouve « qu’elle s’est déposée lorsque le pays s'infléchissait en pente douce « dans cette direction, et que le creusement des dépressions, présen- « tant des inflexions vers le Sud, est postérieur à sa sédimentation. » Aux gisements de cet âge appartenait probablement cette colline allongée, formée des mêmes éléments et recouverte par le Flandrien, aujourd'hui nivelée, connue sous le nom de Stuyvenberg. Elle occupait à peu près l’endroit où se trouve à présent P'HGpital- modèle, désigné sous le même nom à Anvers (°). On observe encore dans la région qui nous occupe des dépôts qua- terpaires dont l’origine fluviatile ne peut laisser de doute. On y trouve des coquilles d’eau “te et des ossements de grands animaux éteints. Ces dépôts occupent des ravinements Pan les couches tertiaires, sables ou argile ; ils sont fort localisés et paraissent avoir subi de fortes dénudations, sauf dans la partie septentrionale de la province d'Anvers, où ils recouvrent les sables poederliens sur une hauteur : considérable. Les travaux du fort de Lierre ont mis au Jour un gisement très remarquable avec Rhinoceros tichorinus. Toutefois, le point le plus remarquable est le site même occupé par la ville de Lierre. Les dépôts fluviatiles paraissent occuper une super- (:) Bulletin de la Société de Géographie d'Anvers, 1880. (0. van ErrtBorw, Les terrains miocène, pliocène et quaternaire à Anvers.) (2) M. N. de Wael l’a décrite, il y a cinquante ans, et nous. en avons parlé à plusieurs reprises dans les publications citées. XXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. ficie de 600 à 700 hectares. Nous les avons désignés dans nos levés sous le nom de Marais de Lierre (!). Dans les siècles précédents on y avait déjà trouvé de nombreux ossements de Mammouth. Lors du creusement de la dérivation de la Nèthe, à Lierre, on avait découvert, le 28 février 1860, un grand nombre d'ossements et spécialement ceux du Mammouth qui figure au Musée royal d'His- toire naturelle de Bruxelles. Les diverses communications faites à l'Académie, à l’occasion de cette découverte, ne donnaient pas d'indications suffisantes sur 13 constitution du terrain, et l’on croyait généralement que les ossements se trouvaient à la partie inférieure du système campinien. Il y avait lieu d’élucider la question du gisement. A cet effet, nous avons exéculé, le 16 janvier 1880, un udiee à 50 centimètres du bord de la berge de la dérivation et au point où les restes du Mam- mouth avaient été recueillis. Ce travail nous a permis de constater, en dessous de 5230 de sables campiniens nettement caractérisés et avec graviers à la base, une première couche de T0 centimètres de ab et sable tour lieux et une seconde couche de 90 centimètres de sable glauconifère remanié. C’est à ce dernier niveau que le squelette entier du Mam- mouth a été trouvé. Voici la coupe du sondage. Cote 7. Terre végétale argilo-sableuse. . . . . 1200 Leem bigarré. . . LR LA NE Ne 1M00 L Sable gris verdàtre féger Cet argileux . O0m20 a ROUEN l'Satie vent DA SAR TIR RUE SR Qn50 Des Sable jaune pâle. . . . LR RADARS 1"30 CRU Sable vert pointillé de ioedté He 020 Sable vert bleuâtre, -pointillé de HA NE et grains blancs à la base .- . ... . 1»10 5n3() D NUE Tourbe et Sabletourbeux :. "0.0 Om70 , Sable glauconifère remanié . . . . . 060 A NU Sable-glauconifère graveleux . .: . . . 030 1260 3. ANVERSIEN. | Sable argileux glauconifère (non percé). OmI0 Om10 Pofal:242 7200 (1) Texte ewplicatif du levé géologique de la planchette de Lierre. Ar BULLETINS DES SÉANCES. — ANNÉE 1900. XXII ? Î Il y une quinzaine d'années, on découvrit dans une briquelerie située à Rijckevoorsel, dans la partie septentrionale de la province d'Anvers, à 23 kilomètres au N.-N.-E. de Lierre, des débris de bois , de Gervidés. Dans les briqueteries de celle région, on peut obs2rver les couches flandriennes telles que nous les avons décrites, et plus bas des dépôts d'argile plastique renfermant parfois des couches formées de débris de végétaux. C'est à 4 mètres environ en dessous des graviers flandriens que se trouvaient les débris de bois de Cervidés, formant amas. Nous disions à leur sujet (°) : | « Nous possédons des bois de Renne trouvés dans cette couche argi- leuse. Ces bois de Renne (°) portent ds incisions faites par la main ‘de l'homme lorsqu'ils étaient à l'état frais À). » La découverte de ces bois de Renne incisés a une importance qui w’échappera à personne. Elle nous apprend que la basse Belgique était habitée avant l'invasion de la mer flandrienne. | La surface du sol étant vers la cote 30, ces fossiles se trouvaient vers la cole 24 Nous avons vu précédemment que le gisement du Mammouth à Lierre se trouvait à la cote 0. Ces niveaux ne sont guère faciles à interpréter. En effet, les argiles de la Campine sont des alluvions de la Meuse quaternaire, celà ne peut faire l'ombre d’un doute. Elles occupent actuellement le faîte de partage de son bassin el de celui de la Nèthe. Elles n’ont pu se déposer à ce niveau que lorsque le bassin de la Nèthe n'existait pas encore. Il s'ensuit, d’une part, que les bois incisés et silicifiés ont été enfouis avant la formation de la vallée de la Nèthe et, d'autre part, que le squelette du Mammouth a été enseveli au fond de la vallée de cette rivière, alors qu’elle était entièrement creusée. Il ne peut être question de remaniement, car il y avait plusieurs hois de Renne incisés et formant amas et le squelette du Mammouth était entier. | Enfin, rien dans l'allure générale des couches tertiaires de cette région (‘) ne paraît déceler la moindre anomalie; elles s'infléchissent () Anvers à travers les âges : Le sol d'Anvers et l’Escaut, p. xx1. (21 Les détermina‘ions sont de feu Van Beneden. 5) Ils sont comp'èt ment silicifiés. ) Sondazes de Merxplas et de Turnhout. XXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. régulièrement vers le Nord. Comme nous le disions plus haut, les faits ne sont pas faciles à interpréter, [Il paraîtrait évident que le Renne et le Mammouth ont été contemporains pendant de longs siècles dans notre pays () Arrivons-en à présent aux dépôts quaternaires les plus récents de la région. [ls sont désignés à présent sous le nom de « Flandrien » ; nous leur avions conservé le nom de « Campinien » dont Dumont s'était servi, pour désigner le manteau sableux qui recouvre la plus grande partie de la basse Belgique, en s'étendant aussi sur une partie de la Hollande et de l'Allemagne occidentale. Nous venons de voir que ces sédiments ne sont ni de même âge, ni de même origine. Les divisions que nous avions établies sous les noms de Campinien inférieur et de Campinien supérieur sont un peu arbitraires, nous en . convenons ; maisil ya lieu d'observer que nous avions à tracer les cartes du sol et du sous-sol et qu'il aurait paru anormal de désigner par les mêmes leinltes les bruçères de Calmpthout et de Brecht, et le Pays de Waes, réputé à juste titre comme la partie la mieux cultivée et l'une des plus fertiles de la Belgique. La couche supérieure, que nous avons désignée, sous le nom de « Campinien supérieur », «sables et dunes » n’est que le sable d'émer- sion, comme nous le verrons plus loin. C’est lui dont laridité donne à la Campine cet aspect généralement désolé. La fertilité des diverses zones occupées par ces dépôts dépend de la partie de la formation qui affleure au sol et qui a été mise en cul- ture. Le limon ou /éein bigarré forme les terrains argileux ; les sables argileux, des terres souvent très fertiles; tandis que les sables purs, les sables d’émersion, restent presque toujours rebelles à toute amé- lioration, ou ne forment qu'un sol médiocre. C’est à tort qu'on a cru que le Pays de Waes fut jadis aussi stérile que la Campine proprement dite. Il suffit pour s'en convaincre de visiter au centre du Pays de Waes un ilot formé par le sable d'émer- sion ; il s'étend sur l'angle sud-ouest de la planchette de Beveren el sur les parties limitrophes des planchettes de Saint-Gilles-Waes, de Saint-Nicolas-et de Tamise. Les efforts des cullivateurs n’y ont cer- (1) Les bois de Renne incisés formant amas font supposer que, pendant la saison des basses eaux, les alluvions de la Meuse quaternaire formaient des prairies, comme les schorres de l'Escaut actuel, et que les chasseurs quaternaires ont abattu et dépecé plusieurs animaux en ce point. BULLETINS DES SÉANCES. — ANNÉE’ 1900. XXV tainement pas été moindres que dans les régions avoisinantes, et un simple coup d'œil permet de constater que les résultats obtenus sont absolument différents. Notre ancien Campinien ou plutôt le Flandrien affecte dans la région qui nous occupe un facies tout à fait spécial. La sédimentation . de ces dépôts présente un caractère tout à fait tertiaire. Elle parait s'être faite dans des eaux tranquilles et tel n’est généralement pas le cas pour les dépôts quaternaires. En effet, on est unanimement d’accord pour reconnaître à chaque étage tertiaire une couche de graviers ou de cailloux, des sables, des argiles, passant au sable argileux, pour se terminer à la partie supérieure par les sables d’émersion formant un cycle complet. Le Flandrien se termine à la partie supérieure par des sables d'émersion, formant parfois des dunes terrestres. Ils recouvrent des sables argileux à grains fins ou moyens, reposant à leur tour sur une couche limo- neuse, que nous avons désignée sous le nom de leem bigarré. En-dessous de cette couche limoneuse se trouvent des sables stra- lifiés, se terminant à la base par une mince couche de graviers de silex ou de quartz de la grosseur d’un pois sec. On trouve aussi Le ce niveau des cailloux de silex roulés, ou éclatés, des coquilles fossiles empruntées aux couches tertiaires sous- jacentes, ou de petits débris de grès tertiaires roulés; mais ces éléments grossiers sont relativement “fort rares. _ Nous mettons ici en regard la partie du Flandrien correspondant à notre ancien Campinien inférieur et le Tongrien inférieur et l’on verra que les deux, formations se ressemblent à sy méprendre. L'identité des deux formations saute aux yeux et nous en concluons que si le Tongrien inférieur est de formation marine, cette partie du Flandrien l’est aussi. Flandrien (ANCIEN CAMPINIEN INFÉRIEUR). Tongrien inférieur. Sables fins ou moyens, pointillés Sables fins ou moyens, pointillés de | de glauconic, parfois légère- glauconie et de mica. ment argileux. b. | Leem bigarré ou argile sableuse. Argile sableuse. Sables généralement stratifiés, Sable fin, parfois stratifié, pointillé pointillés de glauconie. de glauconie. Gravier de silex et de quartz, Sable grossier mêlé de graviers, cail- d. cailloux, fragments informes loux de quartz, de silex et de de coquilles, silex éclatés. | quartzite. XXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Ces couches, nous les avons vues, examinées, éludiées des milliers de fois, et jamais nous n’y avons découvert de corps organisés de quelque nalure qu’ils puissent être et qui leur seraient propres. . ‘ M. James Geikie, à qui nous avions signalé le fait, voulut bien nous dire qu'il attribuait celle anomalie à l'influence d'eaux peu profondes et très froides. Les graviers de silex et de quartz ne paraissent pas empruntés aux couches tertiaires dénudées, comme on le voit fréquemment à la base d’autres dépôls quaternaires. La teinte naturelle pour les sables stratifiés est le vert pâle, le gris bleuâtre pour le limon et les sables argileux ; on ne peut la constater qu’en des points où les couches sont continuellement noyées; presque partout ailleurs, par suite d'altération, elles ont passé aux diflérentes nuances du jaune et parfois du brun. Cette absence absolue de débris organiques pourrait êlre attribuée, surtout lorsque les dépôts sont asséchés, à l’action dissolvante des eaux méléoriques. L’argument est sérieux et mérite d'être pris en sérieuse considération. Nous ferons remarquer cependant que, dans des conditions absolu- ment semblables, à quelques centimètres au-dessous de la base grave- leuse du Flandrien, les sables tertiaires renferment des coquilles innombrables, dont quelques-unes sont souvent des plus délicates. Tel était le cas à la célèbre briqueterie d'Edeghem, que nous avons visitée au moins une centaine de fois (). La zone d'extension de ces dépôts que nous avons explorée se trouve sur la rive gauche de l’Escaut, dans la région connue sous le nom de Pays de Waes ; elle est limitée au Sud par la Durme; sur la rive droite du fleuve, toute la partie de la province d'Anvers s'étendant au nord du Rupel et de la Grande-Nèthe. Il est probable qu'elle s'étend beaucoup plus loin dans toutes les directions, mais nous ignorons si les dépôts y présentent les mêmes caractères. (1) Nous reproduisons ici la coupe des’ dépôts flandriens surmontant les sables d'Edeghem. Ceux-ci reposent sur l'argile rupelienne. Torre végétale argileuse 7 24 Le E 05 0 Sableaune aréilensx et PS TELE Sent" 090 FLANDRIEN. 1m80 Sable gris argileux . . SR HERO ES EE 0m20 Sable verdâtre légèrement ar Ne L'EAU 020 BoLDERIEN. | Sable vert glauconifère coquillier. BULLETINS DES SÉANCES. —— ANNÉE 1900. XVII Il paraît certain que le sol avait son relief actuel à l’époque de leur sédimentation. Leur puissance peut atteindre 7 ou 8 mètres, mais ces cas sont fort rares ; elle ne dépasse pas en moyenne 2 ou 3 mètres. Tout ceci n’est pas bien neuf, mais ces données se trouvant épar- pillées dans des publications qui ne se trouvent généralement pas entre les mains des géologues, tels que la préface d'Anvers à travers les âges, les Bulletins de la Société de géographie d'Anvers et les textes explicatifs de nos levés géologiques, nous avons cru utile de les résumer pour l'usage des géologues qui s'en occuperont après nous. La séance est levée à G heures. Séance du 5 mai. PRÉSIDENCE DE M. MourLoN. La séance est ouverte à 4 !/, heures. Correspondance. La Société prend connaissance du décès du D' Maroy, Secrétaire général de la Société royale de Médecine publique et de Topographie médicale de Belgique, survenu à Bruxelles le 12 avril. Le défunt, qui était chevalier de l’ordre de Léopold et décoré de la Croix civique et de la Médaille civique, fut pendant bien des années membre de la Commission des comptes de notre Société. Celle-ci perd en lui un de ses membres les plus dévoués. Le Service géologique impérial et royal de Vienne fêtera en juin le 50° anniversaire de sa fondation. (Félicitations.) Bibliothèque. Dons : A. Portis : Di alcuni pseudofossili esistenti nello Istituto geologico universitario di Roma (Lettre ouverte au Président de la Société géologique italienne). Rome, 1900. F. Meunier : Les modes de reproduction des Insectes (Ex : REV. DES QUESTIONS SC1ENTIF.; Louvain, 1900.) (Remerciements. XXVIII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Communication. OBSERVATIONS SUR « OSTREA INASPECTA » DESH., Par É. VINCENT. Les couches éocènes incontestables qui forment la base de la série tertiaire du bassin de Paris, connues sous le nom collectif de Sables de Bracheux, renferment diverses espèces d’Ostrea inégalement bien connues. L'une des mieux caractérisées est assurément O. bellova- cina, qui remonte dans l'étage plus élevé des Lignites. Une autre, Gryphostræa eversa, sans doute très caractéristique dans son entou- rage, n'en nécessite pas moins encore une étude comparative très approfondie, à l’aide de matériaux de comparaison très variés et fort nombreux, à l'effet de spécifier les différences qui la séparent de certains de ses congénères crétacés et, question peut-être secondaire, pour prouver sa réapparition dans l’Oligocène. On doit, ensuite, tenir pour fort problématique la valeur spécifique de 0. heteroclita, très voisin de 0. resupinata, à moins que, renversant la proposition, on ne l’applique au second au profit du premier. Nous ne parlerons pas de 0. subpunctata. Enfin, il reste à citer 0. inaspecta, fossile extré- mement rare et, à notre avis, fort mal connu, dont nous allons tâcher de fixer les caractères d’une manière plus précise qu'ils ne l'ont été. ; En Belgique, où nous connaissons, formant l'étage landenien inférieur, les couches de La Fère et de Saint-Omer, surmontées du prolongement incontestable de l'horizon de Bracheux proprement dit (grès fossilifères de la bruyère de Blaton, sables à Champsosaurus d'Erquelinnes, grès à Térébratules de Bouffioulx, sables de Nalinnes), on nest pas parvenu encore à retrouver toutes les Huïîtres citées ci-dessus. 0. bellovacina et O. eversa ont été rencontrés, le premier principalement dans les sables supérieurs, le second, au contraire, surtout à la base de l'étage. À côté de ces deux espèces, on en observe une troisième, que mon père n’a pas cru pouvoir rapporter à l'une des formes du Paléocène parisien et qu'il a introduite dans les listes sous le nom manuscrit de O. lincentiensis. Nous-même, postérieure- ment, nous l’avons également citée à diverses reprises sous cette déno- mination. À la suite de l'étude de ce fossile, nous avons fini par le rapporter à O. inaspecta, après quelque hésitation motivée par des dissemblances sur lesquelles nous reviendrons plus loin. BULLETINS DES SÉANCES. —— ANNÉE 1900. XXIX Voici, d'abord, la description de l’Ostrea landenienne : Coquille peu volumineuse, à contour très irrégulier et fort variable, allongée, transverse ou arrondie, suivant la forme et l'orientation du soutien sur lequel elle s'est fixée. Valves relativement minces et très inégales: la valve gauche généralement profonde; la droite, plus petite, s'emboitant dans la précédente, ordinairement plane, avec les bords relevés ; leur face externe est lisse, marquée seulement de lignes d'aceroissement ou de lamelles courtes plus ou moins appliquées les unes contre les autres et quelques plis longitudinaux très obsolètes sur la valve inférieure. Surface d'adhérence de grandeur extrême- ment variable. Crochets petits, pointus, plus ou moins inclinés en arrière; plateau cardinal triangulaire, creusée en son milieu d'une fossette triangulaire équivalant à peu près à la moitié de la surface du plateau ; une série de plis de part et d'autre du crochet de chaque valve. Bord des valves mince et uni. Impression de l’adducteur assez grande, superficielle et suborbiculaire. / DEA " l | ALES ù SNS /, à Ê if == =] UP 1 En comparant cette description à celle qu'a donnée Deshayes de 0. inaspecta(), on remarquera que l'identité ne semble pas complète. L'Huître des environs de Reims est caractérisée, en effet, par une surface lisse, un contour triangulaire, des crénelures longeant une partie du bord postérieur de la valve gauche, la petitesse de la surface d'attache. La nôtre, tout en étant lisse, est rarement triangulaire, (1) Description des animaux sans vertèbres découverts dans le bassin de Paris, etc., t. IL, p. 100. XXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. les crénelures ne sont pas localisées au seul bord postérieur de 1 valve gauche, la grandeur de la surface d’adhérence varie énormé- ment; d'autre part, si l’on compare les figures, on constate que l'impression musculaire de la valve droite ne correspond aucunement à celle de la valve correspondante figurée par l’auteur français. Il ne peut être question de prendre en sérieuse considération le contour des valves comme caractère spécifique chez la plupart des Ostrea. Leur forme générale dépendant trop de celle de leur support, tient donc essentiellement du milieu, des conditions locales d'existence. Les divergences que lon constate sous ce rapport entre les (eue Huîtres n’ont donc guère d'importance. La localisation permanente des plis au côté postérieur de la valve gauche seulement, constituerait un caractère aussi important que singulier, s'il n’était insolite. En effet, de par la fonction même des plis, leur présence sur une valve nécessite forcément leur existence sur l’autre. Si Deshayes ne les a pas constatés sur a valve droite, dont il ne possédait peut-être que le spécimen figuré, ne serait-ce pas que celui-ci appartient à une autre espèce, O. resupinain, par exemple, qui en est dépourvu? À lappui de celte supposition, il convient d'attirer l'attention sur la forme en croissant de l'empreinte de l'adducteur, forme qui ne cadre pas avec la cicatrice orbiculaire dessinée sur la valve opposée. Quant à l'absence de crénelures au côté droit du crochet, nous l’attribuons simplement au mauvais état de conservation des exemplaires. Cette défectuosité nous semble d’ailleurs se dégager clairement de l'inspection du dessin de la planche LXXXTIT, figure 2, dont l'aspect respire une usure prononcée, ou rappelle tout au moins une valve fort ébréchée partout aux environs du crochet. Nous pensons donc que les caractères de 0. inaspecta sont : une surface externe lisse; les valves très inégales, la droite générale- ment profonde; des crénelures bien marquées de part et d'autre du crochet de chaque valve; une empreinte musculaire ronde. C’est à la condition d’amender en ce sens la description de\lHuiître des envi- rons de Reims que nous y réunissons 0. lincentiensis. Cette réforme présente d’ailleurs l'avantage de rendre plus exacte la comparaison si judicieuse employée par le savant paléontologiste français, en vue de faire mieux comprendre son espèce : 0. inaspecta rappelle O. navicularis des terrains tertiaires supérieurs. La séance est levée à 5 //, heures. BULLETINS DES SÉANCES. — ANNÉE 1900. XAXI Séance du 2 juin. PRÉSIDENCE DE M. MourLoN. La séance est ouverte à 4 ‘/, heures. Les procès-verbaux des séances des 4 novembre et 2 décembre , 1899, distribués le 12 mai dernier, sont déclarés adoptés. Correspondance. L'Académie roumaine à Bucharest adresse à la Société ses publi- cations scientifiques et sollicite l’échange. Cette proposition est acceptée. M. le Gouverneur du Brabant annonce à la Société que la Dépu- lation permanente accorde, pour l’année 1900, le subside sollicité. Des remerciements sont votés à M. le Gouverneur. Bibliothèque. Dons : Description d'un mollusque nouveau par Ph. Dautzenberg et IE. Fischer, et Note sur l'organisation du genre Bathysciadium par P. Pelseneer. (Ex : Busc. Soc. z0oL. DE France; Paris, 1899.) Description de coquilles nouvelles de l’Indo-Chine par A. Bavay et Ph. Dautzenberg. (Ex : Journaz DE CONCHYLIOLOGIE ; Paris, 1900.) Essai d'une monographie des dépôts marins el continentaux du Quaternaire moséen Le plus ancien de la Belgique par M. Mourlon. (Ex : Ann. son. céoc. DE BELG.; Liége, 1900, in-40.) Studier over nordiske Mollusker : 1. My par À. S. Jensen. (Ex : Vinensk. MEDDEL. FRA DEN NATURK. ForEN; Copenhague, 1900.) Des remerciements sont votés à MM. Dautzenberg, Jensen el Mourlon. DérôTs : Annales de la Société royale Malacologique de Belgique : Bulletins des séances, t. XXXIV, 1899, feuilles 9 à 11 (fin). O. van Ertborn : Une poche de sédiments fluviaux dans le sable bruxellien. — Une excursion aux Quatre-Bras (tirés à part des Annales | Bulletins] 1899). XNXXIL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Communications. QUELQUES MOTS SUR LES SABLES A « PECTUNCULUS PILOSUS » ET SUR LES SABLES A « PANOPÆA MENARDI » D'ANVERS ET SA BANLIEUE, Par le baron VAN ERTBORN. Lors des levés géologiques que je fis il y a vingt ans avec la collaboration si active de mon honorable ami M. P. Cogels, nous eûmes l’occasion d'observer à Burght, village situé sur l’Escaut à quelques kilomètres en amont d'Anvers et sur la rive gauche du fleuve des coupes fort remarquables. IL existe en ce point des briqueteries séparées par les usines Ollendorf ; ces briqueteries sont situées les unes au sud, les autres au nord des usines. Dans les dernières, nous avons observé la coupe suivante (°) : A Blandrie nee Le PE SOU PE nn SP SRE LCR PAR EL 3210 2. Sable vert glauconifère. . . en ir Eee OS SN) Sable vert glauconifère légè er altéré avec beaucoup de ÉTAVIEPS EDATS LI ER Mie SPL VA ren ER ee RERO LD Sable noir glauconifère assez grossier avec graviers, cailloux et gros débris d’ossements à la base . . . . . . . . 1"00 2200 rAretlérupelienne (non percée): 2: 2er NES SERRE TRE SOU Qi Dans les briqueteries du côté sud, nous avons relevé la coupe suivante (°) : LNandrien tre nn A Cir Ps ri PNA nn SE EE D EN EI RES 2. Sable vert glauconifère, plus foncé à la partie inférieure et fossilifère à la ASC TUE EN MR Va UE ME RE OM 2 PUS TR SR APE RS EE RITES S Arlette Baomi(nonpersee). 2 ie D NET AE RSR PA CRE Emo . Ces deux coupes, relevées à 200 mètres de distance, présentent des différ ences notables; dans la dernière, l’âge du sable vert est nette- ment déterminé par la faune coquillière qui est celle des sables d'Edeghem, tandis que dans Pautre le sable repose sur une couche de gros éléments, qui font défaut à la base du sable fossilifère de la première coupe. Remarquons encore que l'argile rupelienne forme un des, dont le point culminant se trouve en dessous de (1) Texte explicatif de la planchette d'Anvers, p. 63. (2) Teate explicalif de la planchette d'Anvers, p. 71. BULLETINS DES SÉANCES. —— ANNÉE 1900. XXXIII l’usine; le nœud gordien de la question se trouvait donc caché et ne put être tranché, malgré les nombreuses courses que nous fimes à Burght. Je dois à la vérité de dire qu’il me paraissait peu probable qu’à une aussi petite distance, il pût se trouver deux formations d'age différent reposant directement sur l'argile rupelienne: tandis que mon collègue considérait la base à gros éléments, soit comme celle des Sables à Pétoncles, soit comme celle du Dioetieh. Je crois que, faute de preuves absolument convaincantes, on admit ma détermination, d'autant plus qu'un sondage exécuté sur la rive droite du fleuve et sur la partie sud du te de la ville d'Anvers nous avait donné la coupe suivante (!) : LEO EE RE re TL SE TD ES OU ARE RER ee RE Een Te 2. Sable glauconifère fe Te EL NE TRE de Ê On65 Le même avec graviers épars et tisse SAR SRE OS Om50 Le même plus argileux et coquillier . . . Re ee US - 5. Argile de Boom. À l'endroit cité du Texte explicatif de la planchette d'Anvers nous avons mis en regard la coupe que nous venons de reproduire et celle de la briqueterie nord de Burght, après avoir dit : « Notons qu'au sondage 46 nous avons retrouvé l'horizon des graviers « épars au milieu du sable avec fossiles bivalves. » L'âge du sable avec graviers épars était nettement déterminé en ce point et sa ressemblance minéralogique avec celui de la briqueterie nord de Burght semblait donner certaines probabilités à ma manière de voir. | La question resta toutefois en suspens jusqu’en 1897; j'eus alors l’occasion de faire un sondage dans l’intérieur de l'enceinte de la ville d'Anvers, à quelques centaines de mètres à l’est de la rue de la Province et à 200 mètres environ au sud de la Longue rue d’Argile, non loin de la station de Berchem. Ce sondage de plus de 200 mètres de profondeur a atteint l’Ypre- sien, dont le niveau n'avait point encore élé constaté à Anvers (?). _(!) Texte explicatif de la planchette d'Anvers, p- 13, sondage 46. (} Les sables furent percés et maintenus par une colonne de 54 centimètres de diamètre et 32 mètres de longueur et les déblais extraits au fur et à mesure avec les plus grandes précautions. Il n’y a eu aucun coulage du haut vers le bas; le coulage étant le fait de sondeurs inexpérimentés. La couche caillouteuse, vu la zone TOME XXXV, 1900 3 19 janvier 1901. XXXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. À la partie supérieure, nous avons relevé la coupe suivante : Flandrien . . . RS ; ER 3260 Quaternaire ancien. Sable ice avec € couils D triées et Re roulés de Cétacés (4) . . . s ; On95 Sable noir glauconifère entennant à re par tie supérieure A ne de Pétoncelés bien caractérisés (2), plus bas le sable ne renferme pas de coquilles (5) et se termine à la base par une couche de cailloux de silex noirs de 020 d'épaisseur, . . . 10m45 Sable glauconifère plus fin, PR elene avec ne a Edechen =. 12050 Argile rupelienne. Il existe donc en ce point un niveau à gros éléments séparant les Sables à Pétoncles et les Sables à Panopées. Il se pourrait qu'il soit de même âge que celui observé dans les briqueteries nord de Burght. Depuis lors, je suis tenté de me rallier à l'opinion de mon collègue qui voyait en ce dernier point la base des Sables à Pétoncles. Cette couche de cailloux formerait une ligne de démareation très nelte entre les Sables à Pétoncles et les Sables à Panopées. Les deux sables ne formeraient donc pas les deux assises d’un étage, mais bien deux étages différents. Il n’y aurait à cela rien de bien extraordi- naire, malgré la parenté de leur faune, car leur zone d'extension n'est pas la même. : Cette division admise, il en résulterait que les Sables à Panopées seuls feraient partie du Bolderien et que les Sables à Pétoncles seraient l’Anversien proprement dit. Cette idée n’est pas mienne et je n’en revendique nullement la paternité. d'extension des sables dans la partie basse du pays, doit toujours avoir été noyée et par là même ne sera pas facile à observer. Je crois utile d'ajouter que le sondage ne rencontra aucun de ces cailloux avant la profondeur de 16 mètres et pas un ne fut trouvé plus bas : tous ceux rencontrés furent enlevés au niveau qu'ils occupaient. (1) Cette couche quaternaire est la même que celle que nous avons eu l’occasion d'observer lorsque fut creusée la fosse pour la cloche de l’usine à gaz de Zurenborg, située à 600 mêtres au nord-est du point du sondage. Elle renfermait de gros blocs de silex. (2) La fosse avait environ 40 centimètres de diamètre et 7 à 8 mètres de profondeur; par suite du pompage, elle était complètement asséchée et l’on pouvait observer - avec la plus grande facilité plusieurs superbes bancs de Pétoncles. Les occasions de l’espèce sont exceptionnellement rares, malheureusement la fouille ne perça pas les sables intermédiaires. (5) Probablement les sables intermédiaires de M. Van den Broeck. BULLETINS DES SÉANCES. — ANNÉE 1900. XXXV OBSERVATIONS SUR L'AGE DU CAILLOUTIS TERTIAIRE DE STOCKEL ET DES SABLES BLANCS SOUS-JACENTS, Par Ë. VINCENT. Je viens de lire dans le procès-verbal de la séance du mois de décembre de l'année dernière, qui vient seulement de nous parvenir, une intéressante note de M. van Ertborn relatant quelques observa- tions faites aux environs des Quatre-Bras{Tervueren). Notre collègue attire Pattention sur les dépôts qui sé montrent à l’extrémité He ouest du chemin de Stockel partant de l'intersection des routes de Louvain à Malines, notamment en un point où la carte géologique Bruxelles- Saventhem indique un îlot tongrien supérieur Tg2 sur- montant des sables blanc-jaunâtre notés Tgld, soit le niveau de Neerrepen du Tongrien inférieur. Il signale un banc de cailloux surmonté de sables glauconifères argileux observés par M. de la Vallée sur le flanc sud de la colline, en conclut que l’affleurement ne peut y être exclusivement tongrien inférieur, comme l'indique la carte, et -paraît disposé à classer la partie supérieure dans le Pliocène. J'ai étudié ce point il y a environ quinze ans, en compaguie de notre confrère M. Raeymaekers, en vue d’un levé en commun des feuilles voisines Erps-Querbs-Louvain et Duysbourg-Hamme-Mille de la carte géologique au ‘ow, À part les interprétations, nous sommes arrivés au même résultat général que M. Rutot, qui a publié la coupe du versant nord de la colline dans diverses noles, en 1882 |) et en 1893 (), sauf toutefois que nous avons résolu négativement la question du passage des sables blancs à grès ferrugineux (Tg14 de la carte) aux sables argileux très micacés sous-jacents et que, comme MM. van Erthorn et de la Vallée, nous avons noté autre chose que le sable blanc dans la tranchée sud. Pour le versant nord, nous ren- voyons done aux notes de M. Rutot, en priant le lecteur de tenir compte des restrictions signalées ci dessus. _ Dans la tranchée sud, très brouillée déjà à l’époque de notre passage el précisément encombrée de troncs de sapins provenant d’une coupe dans la sapinière voisine, nous n’avons pu observer grand’chose de net. Néanmoins, nous y avons vu, vers le bas, les sables blanc- jaunâtre du versant nord; mais nous n'avons pas eu l’occasion de (1) Annales de la Société royale Malacologique, tome XVII. Bulletin, P. XLIX. (2) Note sur l’extension du Tongrien supérieur vers Bruxelles (Bulletin de la Société belge de Géologie, etc., tome VII, p. 159). XXXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. rencontrer le banc de cailloux qui les surmonte et que vient de signaler M. van Ertborn. Nous y avons constaté, en outre, à un niveau vraisemblablement un peu plus élevé, des sables argileux. glauconifères contenant des cailloux disséminés et passant vers le haut à un sable faiblement argileux, plus fin et brunâtre, dans lequel nous avons noté des plaques ferrugineuses paraissant bien en place. L’épaisseur de la partie visible du second groupe de couches pouvait être estimée approximativement à deux bons mètres. Le raccordement des coupes des deux versants paraît donc très simple. Les sables argileux caillouteux du côté nord, plongeant légèrement vers le sud, correspondent au sable argileux glauconifère de la tranchée sud et le banc de cailloux découvert par M. de la Vallée représenterait celui décrit dans la coupe de M. Rutot, à moins toutefois qu'il ne se trouvât au sein du sable blanc, alterna- tive bien improbable, mais non impossible, attendu que nous avons conslaté au sein de ces sables des lentilles de gravier renfermant, sur la feuille d'Erps-Querbs, des cailloux pouvant atteindre des dimensions pugilaires. L'étude de la région située entre Tervueren et Louvain et au delà nous amena à classer le cuilloutis tertiaire de Stockel, rapporté au Tongrien supérieur par MM. Rutot et Van den Broeck, sur le niveau de la base du Rupelien. Les raisons qui militent en faveur de cette assimilation sont multiples. Si, en effet, on étudie la composition du gravier, on lui trouve les mêmes éléments que celui de la base du Rupelien, Rla de la légende de la carte géologique, à l’est de Louvain : de nombreux cailloux plats caractéristiques au sein d’un gravier particulier dit « grain de riz ». Quelquefois cependant les grains de riz manquent totalement et le gravier est formé exclusive- ment de cailloux plats. Un cas cnhb te. s’est présenté sur la feuille d'Erps-Querbs, où la première alternative existe d’ailleurs également et constitue une analogie de plus en faveur de notre détermination. Puis, la nature argileuse des dépôts qui le surmontent immédia- tement, à Stockel, le rapproche également de la base rupelienne, notamment de celle qui effleure dans la belle coupe de la briqueterie bien connue située un peu au delà de Louvain, entre les bornes 28 et 29 de la route de Tirlemont, Comme troisième argument nous pouvons invoquer la superposition normale des cailloux au sable blanc, depuis la rive droile de la Dyle. Il résulte pour nous de celte délermination que le sable jaunâtre BULLETINS DES SÉANCES. —— ANNÉE 1900. XXXVIL appelé « cassonade » par M. van Ertborn, visible vers la cote 118 mètres, vis-à-vis de la hauteur de Stockel, de l’autre côté de la route de Malines, à un niveau bien plus élevé que le gravier, appartient très probablement aussi au Rupelien et ne serait que le prolongement vers l’ouest des dépôts semblables et de même âge observés à Louvain et sur la feuille d'Erps-Querbs (!). Quant au sable blanc-jaunâtre à grès ferrugineux inférieur au cailloutis rupelien, nous le rangeons non sur le niveau Tg1d ou de Neerrepen de la légende générale de la carte géologique, comme l'ont fait MM. Rutot et Mourlon, le premier à Stockel, le second sur la feuille Erps-Querbs-Louvain, mais sur l'horizon que M. van den Broeck appelle « facies marin du Kerkomien », à l’est de Louvain. Il correspond donc au sable blanc intercalé entre les cailloux plats, base du Rupelien, et le sable argileux glauconifère utilisé pour la confection des briques dans l’exploitation de la route de Tirlemont signalée précédemment. Je ne me prononcerai pas, pour divers motifs, sur la question de savoir quelle place exacte ce dépôt occupe dans la série oligocène; mais, quoi qu'il en soit à cet égard, pas plus à Stockel qu'ailleurs entre Tervueren et Louvain, ce sable ne passe aux couches sous- jacentes, et nous ne pouvons en cela que confirmer et étendre les observations de M. Velge, publiées dès 1882 et que les géologues précédents n’ont pas cru devoir accepter. DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DE GOOSSENSIA (G. SEMINUDA) DE L'ÉOCÈNE BELGE, Par É. VINCENT. Nous avons recueilli à la base du Laekenien, il y a de nombreuses années, un Lamellibranche pétricole qui nous a toujours fort intrigué. Le moule interne en est incomplet, parce que la moitié postérieure ne s’est pas lapiditiée, et les valves, restées bien emboitées, n’ont laissé aucune trace des caractères de la charnière. L’empreinte, malgré sa défectuosité, permet néanmoins de se faire une idée relati- vement exacte de la face externe du fossile. La coquille, très inéqui- latérale, est d’abord lisse puis se couvre brusquement de lames concentriques élevées au nombre de trois. L'espèce resta indéterminée (1) Il est à noter que l'étage rupelien n’est pas renseigné à l’ouest de la Dyle, sur la feuille Erps-Querbs-Louvain de la nouvelle carte géologique. XXXVIIL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. génériquement, faute d'éléments d'appréciation suffisants, mais fut rapprochée provisoirement de Venerupis à cause de son analogie avec V. irus et les espèces voisines, dont elle présente la forme générale, les lames concentriques et les mœurs pétricoles. Echantillonnant dernièrement une ancienne récolte, nous fûmes agréablement surpris, en dégageant un Pélécypode recueilli comme Coralliophaga, de retrouver en lui les caractères du problématique Vénérupe de notre collection. Le nouveau spécimen, encore assez peu satisfaisant, l’emporte toutefois de beaucoup sur le précédent. Les valves déboitées ne fournissent cependant pas encore les caractères de la charnière : l’une n’en a guère laissé d’empreinte nette et l’autre est brisée” dans la région du crochet; mais le moule interne de la valve droite est complet et suffit au classement générique du fossile, En effet, l'empreinte palléale simple empêche tout rapprochement avec Vene- rupis, pourvu d’un sinus profond, et même avec Coralliophaga, dont la ligne palléale décrit, en arrière, une légère inflexion. D'ailleurs le bord ventral de la valve est garni d’un rang de petites crénelures - qui manquent dans ces deux genres. En nous appuyant sur ces deux caractères, ainsi que sur la présence de lames à la face externe, et considérant les mœurs pétricoles de lespèce, nous nous croyons fondé à ranger ce fossile dans le genre Goossensia, proposé par notre savant collègue M. Cossmann, pour recevoir deux espèces peu connues de Cardites pétricoles de l'Éocène moyen du bassin parisien. LS RU ) à Le NP FA ' F CP PMA Te 1e te LPS sd at ae AA Goossensia seminuda, nov. sp. Coquille de taille médiocre, plus longue que haute, très inéquila- térale ; crochet petit, peu proéminent, incliné en avant, situé environ au sixième de la longueur de la valve. Le contour varie, conséquence Fig. 37. Fig. 58. naturelle de l'habitat : l'un des spécimens est allongé, plus étroit en avant qu'en arrière ; bord dorsal postérieur à peu près droit et presque horizontal ; bord dorsal antérieur déclive et droit; côté antérieur Eee or — = BULLETINS DES SÉANCES. — ANNÉE 1900. XXXIX court, arrondi ; côté postérieur également arrondi, mais beaucoup plus largement ; la coquille est peu convexe, faiblement déprimée en arrière d’un angle obtus qui part du crochet et aboutit au côté postéro-infé- rieur, angle le long duquel elle atteint sa largeur maximum. Le second spécimen est au contraire étroit en avant et fort dilaté du côté postérieur; il a les bords anal et dorsal postérieur arqués et est plus régulièrement convexe, l'angle postérieur n’existant pour ainsi dire plus. La surface externe est lisse ; toutefois, à une distance rela- - tivement considérable du crochet se dressent trois lames concentriques élevées, à la face palléale desquelles s’observent des piliers de renfor- _cement, alternativement un gros et un plus étroit; les lames sont subéquidistantes sur l’un des exemplaires, elles ne le sont pas sur le second. Le plateau cardinal est large; on n'y distingue aucune trace des dents cardinales, ce qui tient, d’une part, certainement au déve- loppement très faible des dents; d'autre part, à la quantité insuffi- sante de ciment reliant les grains de la roche ; mais du côté postérieur se voit une dent latérale bien marquée. “ impression musculaire antérieure est allongée et la postérieure arrondie; elles sont réunies par une empreinte palléale simple, peu distante du bord des valves, lequel est très finement crénelé. G. seminuda se rapproche de G. énsculpta, Desh., tel qu’il se trouve figuré planche V, figures 14 et 45, fase. IT, du Catalogue illustré, etc., de M. Cossmann; il s’en distingue aisément par l’absence complète d’ ornements rayonnants. . Cette singulière espèce habitait les loges inoccupées de Lithodomus Deshayesi, creusées dans le grès ose La séance est levée à 6 heures. Séance du ‘7 juillet. PrésIDENcE DE M. MourLon. La séance est ouverte à 4 !/, heures. Les comptes rendus des séances tenues durant le premier semestre de cette année, compris dans les feuilles 4 et 2 des Bulletins, parues le 30 juin, sont adoptés. XL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Correspondance. M. le Ministre de l'Intérieur et de l’Instruction publique accorde à la Société un subside extraordinaire de 800 francs à la suite de la fourniture de trente-cinq exemplaires des tomes XXXII, XXXIII et XXXIV des Annales. La Société présente à M. le Ministre l'expression de sa reconnais- sance pour la bienveillance du Gouvernement. La Société romaine pour les Études zoologiques a modifié sa dénomination en Société zoologique italienne. M. le Secrétaire général du Département de l'Intérieur de l’État Indépendant du Congo fait parvenir à la Société les fascicules parus des séries de botanique, d'anthropologie et d’ethnographie, comme complément aux fascicules de la série de zoologie des Annales du Musée du Congo précédemment envoyés. (Remerciements.) La Société adresse des félicitations à deux de ses membres à l’occa- sion de leur promotion et nomination dans l’ordre de Léopold : à M. le baron de Selys, promu commandeur, et à M. le chanoine de Dorlodot, reçu chevalier. La Société apprend avec un vif regret qu’elle vient de perdre un de ses membres correspondants les plus distingués, M. le prof. Ad. Stossich, décédé à Trieste le 20 juin. -Bibliothèque. Dons : De M. Cossmann : Revue critique de Paléozoologie : IV, 1900, 2. — Mollusques éocéniques de la Loire inférieure : IT, 1 (Ex : Bu. Soc. Sc. NAT. OUEST DE LA FRANCE; Nantes, 1899). — Faune éocé- nique du Cotentin (Mcllusques) : 1, par MM. Cossmann et G. Pissarro (Ex. : Buzz. Soc. Géoc. ne Normannte; Le Havre, 1900). De M. Forir : Encore les limons! par H. Forir (Ex : Buze. Soc. D'ANTHROP. DE BRUXELLES; 1900). — Détermination de l'Age relatif des roches dans le massif cambrien de Stavelot, par MM. Lohest et H. Forir (Ex : Bucz. ScienTIF. DE L'Assoc. DES ÉLÈVES DES ÉCOLES SPÉCIALES DE LiéGe ; 1900). M. Van den Broeck dépose un extrait du procès-verbal de la séance BULLETINS DES SÉANCES. —— ANNÉE 1900. XLI du 20 mars 1900 de la Société belge de Géologie relatif à la « ques- tion de l’âge des dépôts wealdiens et bernissartiens ». Des remerciements sont votés aux donateurs. Dépôrs : Le Secrétaire dépose les tirés à part ci-après : É. Vincent : Quel- ques mots sur les Rhyncholites de l'Éocène belge. — P. Dupuis et S. Putzeys : Diugnoses de quelques coquilles nouvelles provenant de l'État Indépendant du Congo. — Baron van Ertborn : Des dépôts quaternaires dans la province d'Anvers et le Pays de Waes et de deux gisements fossiles remarquables qu'ils renferment. ÉCHANGES NOUVEAUX : L'Académie serbe, à Belgrade, et le Service géologique de Fin- lande, à Helsingfors, envoient leurs publications. La séance est levée à 5 heures. Il n’a pas été tenu de séances en août ni en septembre, en vertu de la décision prise par l’Assemblée générale du 2 juillet 1899. Séance du 6 octobre. PRÉSIDENCE DE M. MourLon. La séance est ouverte à 4 !/, heures. Correspondance. La Société d'Histoire naturelle de Buffalo annonce le décès de M. David F. Day, l'éminent botaniste, directeur de cette Association. (Condoléances.) La Société s'inscrit pour la somme de 25 francs sur la liste de souscription au Présent national à offrir à LL. AA. RR. Mgr. le Prince Albert de Belgique et M"° la Duchesse en Bavière à l’occasion de leur futur mariage. Nos collègues, MM. Kobelt et Heynemann, ont chargé M. de Cort, qui à eu l’occasion de les voir il y a quelques jours à Francfort, d’ex- primer leurs sympathies à la Société. M. Heynemann a remis un exemplaire de la poésie qui lui a été dédiée à l’occasion de son septan- XL SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. tième anniversaire, en 4899, ainsi que son portrait pour l’album de la Société. | L'Académie des Sciences et des Arts de la Slavonie méridionale, à Agram, fait part du décès de son ancien président, M. Joseph Torbar. (Condoléances.) La Société reçoit le catalogue méthodique détaillé de la collection paléontologique de feu Philippe Materon, dressé par M. J. Repelin. Cette vasle collection se trouve actuellement en vente à Marseille, M. A.-J. Jukes Browne, Etruria Kents Road, à Torquay, Angle- terre, sollicite des échanges de coquilles vivantes, principalement de Lamellibranches. Bibliothèque. Dons : De M. Engerrand : Publications 1 à 3 de l’Institut géographique de l'Université Nouvelle de Bruxelles; Bruxelles, 1899-1900. De M. H. Forir : De l'origine de la vallée de la Meuse entre Namur et Liége, par M. Lohest; Compte rendu de la session extra- ordinaire de la Société géologique de Belgique tenue à Hastière, à Beauraing el à Houyet le 31 août et les 1”, 2 et 3 septembre 1895, par H. Forir, G. Soreil et M. Lohest; Quelques découvertes intéres- santes faites pendant les excursions du cours de géologie de l’Univer- sité de Liège, par M. Lohest et H. Forir; Limon hesbayen et Le limon de la Hesbaye (extrait d'une lettre adressée à M. Lohest), par J. Cornet; Rhynchonella Omaliusi et Rhynchonella Dumonti, ont- elles une signification stratigraphique? par H. Forir (Ex : ANNALES Soc. GÉOL. DE BEeLc.; Liége, 1900). De M. nu ae Tisch-Lieder zur Jahres-Feier der Sencken- bergischen Naturforschenden Gesellschaft am 28. Mai 1899 im Zoolo- gischen Garten (Francfort, 1899), Des remerciements sont votés à MM. Hit Forir et Heynemann. ÉCHANGES NOUVEAUX : … Le Cercle archéologique du Pays de Waes, à Saint-Nicolas, et la Sevéensko-Gesellschaft der Wissenschaften, à Lemberg, offrent d'échanger leurs publications. (Accordé.) BULLETINS DES SÉANCES. —— ANNÉE 1900. XLIIT DÉPÔTS : : É. Vincent : Observations sur Ostræa inaspecta, Desh.; Obser- vations sur le cailloutis tertiaire de Stockel et sur les sables blancs sous-jacents ; Description d'une espèce nouvelle de Goossensia (G. semi- nuda) de l'Éocène belge. ; Van Ertborn : Quelques mots sur les sables à Pectunculus pilosus et sur les sables à Panopæa Menardi d'Anvers et de sa banlieue. [Tirés à part des Annales (Bulletins), t. XXXV, 1900.] Communications. COMPTE RENDU DE L'EXCURSION GÉOLOGIQUE EN CAMPINE, LES 23, 24 ET 25 SEPTEMBRE 1900, Par Micuez MOURLON, Directeur du Service géologique de Belgique. PREMIÈRE JOURNÉE. — DIMANCHE 93 SEPTEMBRE. Partis de Bruxelles le samedi 22 septembre, par le train de 46 h. 56 m., nous allâmes souper et coucher à Turnhout, à l'Hôtel du Grand Monarque, où nous rejoignimes quelques collèeues venus d'Anvers et d’autres localités. C’est ce qui nous permit de prendre, le lendemain dimanche 23, de bon matin, le vicinal qui nous conduisit en un peu moins d'une heure à Ryckevorsel (canal). Argilières de Ryckevorsel. — A l'arrêt du tram, situé à la Jonction du canal d'Anvers à Turnhout et de la route de Turnhout à Bréda, les argilières situées à l’est de cette route sont en majeure partie com- blées, ce qui est d'autant plus regrettable que ce sont elles qui ont fourni les ossements provenant des exploitations de M. le sénateur Cools, et donnés, il y a déjà assez longtemps, par son beau-fils, M. Nève, à M. Eug. Van Overloop qui vient d'en faire hommage à la Section d'Ethnographie des Musées royaux du parc du Cinquante- naire. C’est là que, grâce à l’obligeance de M. le baron de Lôé, titu- laire de [a section, il m'a été possible d'examiner les ossements en question, comprenant notamment un bois de Cervidé que M. De Pauw rapporte au Cervus canadensis ? Ces ossements ont un poids assez exceptionnel et leur patine foncée semble bien indiquer qu'ils pro-- viennent de l'argile exploitée dans laquelle on assure qu'ils ont été trouvés à plusieurs mètres de profondeur. XLIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. À l'ouest de la route de Bréda s'étendent, sur les deux rives du canal, d'immenses argilières et briqueteries qui sont, pour la plupart, fort récentes et n’existaient pas encore à l'époque où j'ai effectué les levés de cette région, en Juin 1895. Lorsqu'on suit la rive droite du canal, on observe une première briqueterie appartenant à M. Heylen, et plus avant, celle de MM. Van Staey et Van de Looversbosch, dans l’argilière de laquelle nous avons pu constater la coupe suivante : R Coupe de l'argilière Van Staey et Van de Looverbosch (94. (2n. ( 1as. O1a. au sud-ouest de Ryckevorsel. 4. Sable quartzeux blanc et Jaune, d'aspect flan- drien, devenant noir et végétalisé à la partie supérieure, ayant une épaisseur variant de 50 centimètres à . Gravier formé en majeure de petits ail. loux de quartz blancs et noirs, base du Flan- drien. Les petits graviers 2 sont accompagnés de cail- loux arrondis et plats; ces derniers de forme bizarre rappelant certains silex rapportés au Moséen continental, avec blocs aplatis, pré- sentant l'aspect de plaques de gélatine ver- dâtre solide. Le tout formant un lit de 5 à 10 in et répartis en certains points sur RL PE OT ARTS 9. Sable us. moséen. . . à 4. Argile gris foncé, parfois DUecdue noire, “rénfer- mant des végétaux que l’on nous assure être des souches verticales munies de leurs racines et dans laquelle un déblai a été pratiqué à l'extrémité occidentale de la concession; lar- gile y est visible sur 2°50 au-dessus du niveau d’eau et reconnue sous l’eau sur 4 mètres où, d’après un des propriétaires, elle passe à une couche de 70 centimètres de sable et reparaît en dessous avec une teinte verdâtre. C’est la qualité la plus recherchée. 1°50 100 070 6"50 970 BULLETINS DES SÉANCES. — ANNÉE 1900. XLV C’est au cours d’un échange d'observations en ce point que J'ai fait remarquer que c'était pour ainsi dire dans les argilières de Rycke- vorsel que l'on apercevait pour la première fois, en allant de l’ouest à l’est, les cailloux 2! qui prennent de plus en plus de développement vers l’est jusqu'au point de formér les gravières et les ballastières si renommées de la Campine limbourgeoise. En quittant cette argilière, nous en avons traversé d’autres très étendues, pour reprendre à Ryckevorsel (canal) le vicinal qui nous a conduits à Turnhout pour y déjeuner. À L'après midi, nous nous sommes rendus par le chemin de fer à la station de Thielen. Des voitures nous y attendaient et nous ont trans- portés aux collines qui s'étendent entre Casterlé, Lichtaert et Poederlé. Collines de Lichtaert. — Après avoir longé la route de Thielen à Lichtaert, en observant au passage des tas de minerai de fer prove- mant des alluvions modernes si développées près de Thielen, nous - avons pris le chemin d’Hérenthals et mis pied à terre dans le bois des Anciennes Minières ». Il est très difficile de délimiter les dunes dans cette région où la sonde seule permet de les différencier des mamelons ferrugineux se rapportant au Pliocène supérieur poederlien parfois très fossilifère. Le long de la route, on observe sur le talus - d’abondants pelits cailloux blancs surmontés d’un lit argileux de quelques centimètres d'épaisseur et constituant le gravier qui sépare le sable poederlien jaunâtre glauconifère avec plaquettes ferrugi- neuses du sable blanc et jaune légèrement glauconifère du Pliocène inférieur diestien (Casterlien de Dumont). -Nous avons ensuite longé à l’est la colline par un large chemin sablonneux jusqu’au sud de Lichtaert, et y avons observé la coupe ci-après : Coupe au sud-sud-est de Lichtaert. 04. Sable vésétalhisé "7. 2 (rSD Po. à Banc done. formé de he L Ho ÿ nite fossilifère présentant des petites géodes remplies du sable blanc sous-jacent n° 3 et variant de 1 mètre à . . Pape 22, 47560 3. Sable bigarré de rouge incl et ae tant une très curieuse stratification entre- RIRE CL Dlissee. 6 de on ee es = 1 90 XLVE SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. 4. Gravier formé, en majeure partie, de petits cailloux blancs et surmonté d’un lit argileux gris. D. ÿ. Sable blanc, légèrement glauconifère, consti- tuant le fase casterlien de Dumont, du Plio- cène inférieur diestien (D) visible sur. . . 3"00 6"30 Nous reprimes à Lichtaert les voitures qui nous ramenèrent à Turnhout par Casterlé en traversant des dunes extrêmement intéres- santes et étendues. Le soir, le tram vicinal nous conduisit à Moll. SECONDE JOURNÉE. — LUNDI 24 SEPTEMBRE. Sablières de Moll. — Arrivés le matin à Moll-Donck par vicinal, nous avons été surpris par un orage qui nous a malheureusement fait perdre une heure, ce qui nous a empêchés de faire la course aussi - complète qu'elle avait été projetée. Néanmoins, en suivant vers l’ouest la rive gauche du canal de jonction de la Meuse à l’Escaut, nous avons pu nous engager dans la première grande sablière. Celle-ci, comme toutes les autres de la région, forme un immense lac très pittoresque sur les parois duquel s’observe nettement le gra- vier séparatif des sables blancs, dits de Mall, et des sables ayant encore un peu l'aspect flandrien mais se confondant la plupart du temps avec les dunes qui, en certains endroits prennent un grand développement. Le sable, d’un beau blanc neigeux, qui est exploité par la drague pour les cristalleries et les usages domestiques, jusqu'à 10 mètres de profondeur, présente, d'après le dire des exploitants, des parties tourbeuses et même, dans une autre sublière, aurait-on rencontré à 15 mètres un lit d'argile blanche de 30 centimètres avec, en dessous, un sable très fin et très léger. Lorsque l’eau chargée du sable blanc est relirée par la drague et jetée sur le tamis, celui-ci retient des cailloux blancs de quartz et des galets d'argile. Le sable, en se tassant, présente une stratifica- tion ayant un caractère fluvial très prononcé, comme le fait remarquer M. le D' Lorié. Tandis que j'ai assigné une origine marine au sable de Moll, enle considérant comme le représentant marin de lélage quaternaire le VU ART TR Ne QU BULLETINS DES SÉANCES. —— ANNÉE 1900. XLVII . plus ancien ou Moséen, M. Rutot, tout en partageant cette dernière assimilation, est porté à considérer comme lagunaire, puis en haut comme d’eau douce, les argiles de Ryckevorsel qui se trouvent à la partie supérieure du sable de Moll. M. le D' Raeymaekers suppose que le sable de Moll a atteint jadis une plus grande épaisseur et que la partie supérieure a été enlevée par les vents. Quant au lit de cailloux qui surmonte le sable de Moll, il se montre formé, en majeure partie, de débris de roches primaires, auxquelles sont encore associés de petits cailloux qui représentent probablement les derniers vestiges du gravier de base du dépôt marin flandrien, M. Rutot a recueilli en cet endroit des silex qu'il considère comme ayant été utilisés par l'homme quaternaire mesvinien et sur lesquels l'attention sera appelée plus loin. L’après-midi, après nous être rendus par Moll à Bourg-Léopold, nous avons traversé, en vicinal, le camp de Beverloo et admiré les belles dunes d'Hechtel. En explorant une ancienne gravière près de la gare de Wychmael, M. Rutot y a encore reconnu l'existence de silex utilisés, parmi les nombreux cailloux et gros blocs de roches primaires qui constituent le sol de cette région. Mon grand sondage, pratiqué en 1896, à proximité de la gravière et de l’autre côté de la gare, les a traversés sur près de 5 mètres. Ils continuent vers l'est, en prenant une grande extension et correspondent aux blocs épars signalés à Ryckevorsel et à Moll au contact des sables. . De Wychmael, nous nous sommes rendus par vicinal à Brée. Là, plusieurs excursionnistes ont poussé une pointe jusqu’au parc de cette charmante localité à l’effet de déguster l'eau d'une source ferrugi- neuse peu connue, bien que signalée depuis longtemps par plusieurs auteurs ('). Get apéritif n’était pas inutile pour bien nous préparer au (1) Analyse de M. Martens, professeur à l’Université de Louvain, envoyée à M. Ch. Smeets par H. Chandelon (Lettre de M.*Charles Smeets, de Brée, datée du 19 juillet 1865) : ! Par litre. D née Do na de > Le ces. 00.00, Matières fiæes. RÉCDERe eie 2e. < 004 Report. . . 0.046 PatDE D. 2 Kôniglich-preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin. SITZUNGSBERICHTE : 1900, 1-38. Küniglich-preussische geologische Landesanstalt und Bergakademie zu Berlin: Jareucx : XVII, 1896; XVII, 1897; XIX, 1898 (1897-99). , BONN. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlande, Westfalens und des Reg.-Bezirks Osnabruck. VERHANDLUNGEN : LVI. 1899, 2. . SrrzuxessertonTe per Niederrheinischen Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Bonn : 1899. BRÈME. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen. ABHANDLUNGEN : XVI, 3. LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES LXXIII BRESLAU. Schlesische Gesellschaft für vaterländische Cultur. JAHRESBERICHT : LX XVI, 1898 (1899). LITTERATUR DER LANDES- UND VOLKSKUNDE DER PROVINZ SCHLESIEN. | BRUNSWICK. Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. JAHRESBERICHT. CARLSRUHE. Naturwissenschaftlicher Verein in Karlsruhe. < VERHANDLUNGEN : XIT (Berlin, 1898); XIIT. CASSEL. Verein fur Naturkunde zu Kassel. 3 ABHANDLUNGEN uND BEricaT : XLIII, 1898-99: XLV, 1899-1900. CHEMNITZ. Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Chemnitz. a . BERIOT : XIV. COLMAR. Naturhistorische Gesellschaft in Colmar. MitTRILUNGEN : Nouvelle série V, 1899-1900. DRESDE. Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis in Dresden. SITZUNGSBERICHTE UND ABHANDLUNGEN : 1898, janv.-juin; juill -déc.; 1900, janv.-juin. | ELBERFELD. Naturwissenschaftlicher Verein in Elberfeld. JAHRESBERICHTE. FRANCFORT-SUR-LE-MEIN. Deutsche malakozoologische Gesellschaft. | NACHRICHTSBLATT : XX XII, 1900, 1-12. FRANCFORT-SUR:-L'ODER. __ Naturwissenschaftlicher Verein des Regierungsbezirks Frankfurt a. 0. « Heuios » (Abhandlungen und monatliche Mittheilungen aus dem Gesammt gebiete der Naturwissenschaften) : XVII, (Berlin, 1900). « SOCIBTATUM LITTERÆ » (Verzeichniss der in den Publikationen der Aka- demien und Vereine aller Länder erscheinenden Einzelarbeiten auf dem Gebiete der Naturwissenschaîten) : XIIT, 1899, 1-12. FRIBOURG-EN-BRISGAU. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B. BERICHTE : IV, 1-5: V, 1-2: VI, 1-4; IX, 1-3: X, 1:3;, XI, 2 (1888-97). LXXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE GIESSEN. Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heiïlkunde. BERICHT. GREIFSWALD. Naturwissenschaftlicher Verein für Neu-Vorpommern und Ruügen. MirTHEILUNGEN : XX XI, 1899 (Berlin, 1900). GUSTROW. Verein der Freunde der Naturgeschichte in Mecklenburg. Arcxiv : LIT, 1899, 2; LIV, 1900, 1. HALLE. Kaiserliche Leopoldino-Carolinische deutsche Akademie der Natur- forscher. « LEOPOLDINA » : ([n-40). Nova AoTA : (In-4°). Verein für Erdkunde zu Halle a/Saale. MirTeiLUNGEN (Zugleich ORGAN DES THÜRINGISCH-SACHSISCHEN GESAMTVE- REINS FÜR ERDKUNDE). HAMBOURG. Hamburgische Wissenschaftliche Anstalten. MITTHEILUNGEN AUS DEM NATURHISTORISCHEN Museum IN HamBuRG : XIV, 1896; XV, 1897; XVI, 1898 (1897-99). Verein für Naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg. VERHANDLUNGEN : X, 1896-98 (1899). HANAU. Wetterauische Gesellschaft für die gesammte Naturkunde zu Hanau a. M. BERICHT. HEIDELBERG. Naturhistorisch-medizinischer Verein zu Heidelberg. VERHANDLUNGEN : Nouvelle série, VI, 3 (1899). KIEL. | Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein. ScHRIFTEN : XI, 2 (1898). KŒNIGSBERG. Kônigliche physikalisch-oekonomische Gesellschaft zu Kônigsberg in Pr. ScHRiFrEN : XL, 1899 (in-4°). LEIPZIG. Kôniglich-sächsische Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. BERICHTE ÜBER DIE VERHANDLUNGEN (MATHBMATISCH-PHYSISCHE CLASSE) : LIT, 1900, 1-2, 4-5, 7. LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES LXXV LEIPZIG. (Suite.) Naturforschende Gesellschaft zu Leipzig. SITZUNGSBERICHTE. Zeitschrift für Naturwissenschaften, herausgegeben von D' G. Brandes. (Organ des Naturwissenschaftlichen Vereins für Sachsen und Thüringen.) Zoologischer Anzeiger, herausgegeben von Prof. J. Victor Carus. (Organ der Deutschen zoologischen Gesellschaft.) XXII, 1900, n° 605-631 (Bibliographia zoologica V, 1900). METZ. Académie des Lettres, Sciences, Arts et Agriculture de Metz. (Metzer Akademie.) MÉMOIRES : 2e période, LX XIX (3° série, XX VII), 1897-98 ; LXXX (XX VIIT), 1898-99 (1900). Société d'Histoire Naturelle de Metz. BULLETIN. S MUNICH. Kôüniglich-bayerische Akademie der Wissenschaften zù München. ABHANDLUNGEN DER MATHEMATISCH-PHYSIKALISCHEN CLASSE : XX, 2; XXI, I (1899-1900, in-4°). | FESTREDE : von Zittel : Rückblick auf die Gründung und die Entwickelung der K. bayerischen Akademie der Wissenschaften im 19. Jahrhundert (in-4°). — von Orff : Ueber die Hülfsmittel, Methoden und Resultate der internationale Erdmessung (1899, in-4°. SITZUNGSBERICHTE DER MATHEMATISCH-PHYSIKALISCHEN CLASSE : 1899, 3; 1900, 1-2. MUNSTER. Westfälischer provinzial-Verein für Wissenschaft und Kunst. JAHRESBERICHT. NUREMBERG. Naturhistorische Gesellschaft zu Nürnberg. ABHANDLUNGEN : XIII, 1899 (1900). OFFENBACH-SUR-MEIN. Offenbacher Verein für Naturkunde. BERICHT UBER DIE THATIGKEIT. RATISBONNE. Naturwissenschaftlicher Verein zu Regensburg, früher Zoologisch- mineralogischer Verein. Bericate : VIT (1898-99). STUTTGART. Verein fur vaterländische Naturkunde in Württemberg. JAHRESHEFTE : LVI, 1900. LXXVI SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE WERNIGERODE. Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes. “ SCHRIFTEN. WIESBADE. Nassauischer Verein für Naturkunde. JAHRBÜCHER : LI, 1900. ZWICKAU. Verein für Naturkunde zu Zwickau in Sachsen. < JAHRESBERICHT. Autriche-Hongrie.. AGRAM. Jugoslavenska Akademija Znanosti i Umjetnosti. DyeLa : (In-4°). Logropis : XIV, 1899 Rap : CXLI-CXLIIT ; MATEMATICKO-PRIRODOSLOVNI RAZRED : XX VIII-XXIX (1899-1900). | Hrvatsko naravoslovno Drustvo. (Societas historico-naturalis croatica.) GLASNIK : XI, 1-6 ; XII, 1-3. Te BISTRITZ. Gewerbeschule zu Bistritz. JAHRESBERICHT. BRUNN. Naturforschender Verein in Brünn. BERICHT DER METEOROLOGISCHEN COMMISSION : Ergebnisse der meteorolo- gischen Beobachtungen : XVII, 1897 (1899). e VERHANDLUNGEN : XXXVII, 1898 (1899). = BUDAPEST. Kôniglich Ungarische geologische Anstalt. Dre KôniGLicHe UNGARISCHE GEOLOGISCHE ANSTALT UM AUFTRACHE DES K. UNGARISCHEN ACKERBAUMINISTERS IGNAS DARANYI. ERLAUTERUNGEN ZUR GEOLOGISCHEN SPECIALKARTE DER LANDER DER UNGA- RISCHE KRONE. ‘ JAHRESBERICHT. MITTHEILUNGEN AUS DEM JAHRBUCHE : XII, 1-4; XIII, 1-3. PUBLICATIONEN : General Register der Jahrgänge 1882-1891 des Jahrberichtes der K. Ung. geol. Anstalt (1900). Magyar nemzeti Muzeum. TERMÉSZETRAIZI FuzeTtEek : XXII, 1900, 1-4. Ungarische Akademie der Wissenschaften. MATHEMATISCHE UND NATURWISSENSCHAFTLICHE BERICHTE AUS UNGARN, Ungarische geologische Gesellschaft (A Magyartoni fôldtani Tarsulat). | Fozprant KôzLôNY (GEoLOGISCcHE MirTHEILUNGEN) : XXVI, 1896, 1-12; s XXVIN, 1898, 1-4: XXIX, 1899, 11-12; XXX, 1900, 1-12. s D' Ant. Kocx. — Die Tertiärbildungen des Beckens der Siebenburgischen Landestheile : II Neogene Abtheilung. LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS. CORRESPONDANTES EXXVIL GRATZ. Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark. MITTHEILUNGEN : XX XVI, 1899 (1900). HERMANNSTADT. Siebenbürgischer Verein für Naturwissenschaften in Hermannstadt. VERHANDLUNGEN UND M#iTHeILUNGEN : XLIX, 1899 (1900). IGLO. Ungarischer Karpathen-Verein (A Magyarorszagi Karpategyesület). JAHRBUCH : XX VII, 1900. INNSPRUCK. Naturwissenschaftlich-medicinischer Verein in Innsbrück. Bericate : XXII, 1896-97 (1898); KXV, 1899-1900. KLAGENFURT. Naturhistorisches Landesmuseum von Kärnten. DIAGRAMME DER MAGNETISCHEN UND METEOROLOGISCHEN BEOBACHTUNGEN ZU KLAGENFURT : (In-4°). JAHRBUCH. JAHRESBERICHT. KLAUSEMBURG. Értesito. Az Erdélyi Muüzeum-Egylet Orvos természettudomänyi Szakosztalyabôl. (Sitzungsberichte der mediciniseh-naturwissenschaftli- cher Section des Siebenburgischen Museumvereins.) IL TERMÉSZETTUDOMANYI SZAK (NATURWISSENSCHAFTLICHE ABTHEILUNG) : 24° année, XXI, 1899. LEMBERG. Sevéenko-Gesellschaft der Wissenschaften. CuronIK : I, 1900, LINZ: - Museum Francisco-Carolinum. | BigciorHers-CaTaLoG : II Nachtrag 1896-1900. JAHRES-BERICHT : LVIII, 1900. Verein für Naturkunde in Oesterreich ob der Enns zu Linz. JAHRESBERICHT : XXIX. PRAGUE. Kaiserlich-bôhmische Gesellschaft der Wissenschaften. JAHRESBERICHT : 1899 (1900). SITZUNGSBERICHTE (MATHEMATISCH-NATURWISSENSCHAFTLIOHE CLASSE) : 1899; 1900. . REICHENBERCG. Verein der Naturfreunde in Reichenberg. MITTHEILUNGEN : XXXI. LXXVIIT SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE SERAJEVO. Bosnisch-Hercegovinisches Landesmuseum in Sarajevo. WISSENSCHAFTLICHE MITTHEILUNGEN AUS BOSNIEN UND DER HERCÈGOVINA : VII (Vienne, 1900, in-4°). TREMCSEN. Naturwissenschaftlicher Verein des Trencséner Comitates. (A Tremcsén vârmegyel Természettudomänyi Egylet). JAHRESHEFT : XXI-XXII, 1898-99. TRIESTE. Museo civico di Storia Naturale di Trieste. ATTI. Società adriatica di Scienze Naturali in Trieste. BOLLETTINO. VIENNE. Kaiserlich-künigliche Akademie der Wissenschaften. SITZUNGSBERICHTE. Kaiserlich-kônigliche geologische Reichsanstalt. ABHANDLUNGEN : (In-4°). JAHRBUCH : XLIX, 1899, 3-4: L, 1900, 1. VERHANDLUNGEN : 1900, 1-18. Kaiserlich-künigliches naturhistorisches Hofmuseum. ANNALEN, Kaïiserlich-kônigliche zoologisch-botanische Gesellschaft in Wien. VERHANDLUNGEN : XLIX, 1899. | Verein zur Verbreitung Naturwissenschaftlicher Kenntnisse in Wien. SCHRIFTEN : XL, 1899-1900. Wissenschaftlicher Club in Wien. JAHRESBERICHT : XXIV, 1899-1900. MONATSBLATTER : XXI, 1899-1900, 4-12: XXII, 1900-1901, 1. Belgique. ARLON. Institut Archéologique du Luxembourg. ANNALES. BRUXELLES. Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. = ANNUAIRE : LXVI, 1900. BULLETIN DE LA CLASSE DES SCIENCES : 3 série XXX VIII, 1900, 1-10, 12. M£MOIRES : (In-4°). MÉMOIRES COURONNÉS ET MÉMOIRES DES SAVANTS ÉTRANGERS : (In-4°), MÉMOIRES COURONNÉS ET AUTRES MÉMOIRES : LIX (in-8°). LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES LXXIX BRUXELLES,. (Suite.) Le Mouvement géographique, Journal populaire des sciences géographiques. Organe ’ des intérêts belges au Congo : XVII, 1900, 1-52 {in 4°). Musée Royal d'Histoire naturelle de Belgique. ANNALES : (In-4°). & BULL'2TIN. Serviçse géologique. CARTE GÉOLOGIQUE DE LA BELGIQUE Au 40,000: (plano) : ff. 8, 9, 62, 96, 11:0, 133, 135, 142-143, 146-147, 149, 154, 159-160, 170, 178-179, 189, 192-194, 200, 218, 220, 222-223, Soc été belge de Géologie, de Paléontologie et d'Hydrologie. ESurLerin : XII (2° série, [T), 1898, 2; XIII (II),1899, 1; XIV (IV), 1900, 1-4. S5ouêté belge de Microscopie. ANNALES : XXV, 1899. BuLLeriN : XXV, 1898-99. Société centrale d'Agriculture de Belgique. JourNAL : XLVII, 1899-1900, 3-12. Société d'Études coloniales. Burzernn : VII, 1900, 1-12. Société entomologique de Belgique. ANNALES : XLIII, 1899, 13; XLIV, 1900, 1-12. Mémoires : VII. Société Royale belge de Géographie. Buzcerin : XXIV, 1900, 1-2, 5. ; Société Royale de Botanique de Belgique. Buzzer : XX XVIII, 1899, 2; XXXIX, 1900, 1-3. Société Royale linnéenne de Bruxelles. BuzLeriN : XX V, 1899-1900, 3-6, 8-9; XXVI, 1900-1901, 1. Société Royale malacologique.de Belgique. ANNALES : XX XIV, 1899, ff. Mém. 2, Bull. 9-11; XXXV, 1900, #. Bull. 1-2. Société Scientifique de Bruxelles. ANNALES : XXIV, 1899-1900, 1-4 (Louvain, 1900). CHARLEROI. Société paléontologique et archéologique de lArrondissement judi- ciaire de Charleroi. : DOCUMENTS ET RAPPORTS : XXIV. HASSELT. \ Société chorale et littéraire des Mélophiles de Hasselt. BULLETIN DE LA SECTION SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE. HUY. Cercle des Naturalistes hutois. BuLzLeriN : 1899, 4 ; 1900, 1-4. LXXX SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE RES LIÈGE. Société Géologique de Belgique. ANNALES : XXVI, 4, XX VII, 1-3. Société libre d'Emulation de Liége. MÉMOIRES. 2 Société médico-chirurgicale de Liége. 3 ANNALES : XXXIX (5° série), 1900, 1-8, 10, 12. u : S Société Royale des Sciences de Liége. FA Mémoires : 3° série, II (Bruxelles, 1900). = MONS. 4 - Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. MÉMOIRES ET PUBLICATIONS. 4 SAINT-NICOLAS. Oudheidskundige Kring van het Land van Waes. ANNALEN : V-XVIIT; XIX, 1(1873-1900). TONGRES. Société scientifique et littéraire du Limbourg. BULLETIN. Danemark. COPENHAGUE. Naturhistorisk Forening i Kj‘benhavn. VIDENSKABELIGE MEDDELELSER : 1899; 1900. Espagne. , MADRID. Comisiôn del Mapa geolôgico de España. Bozerin : XXV (2° série, V), 1898 (1900). EXPLICACION DEL MAPA GEOLOGICO. MEMORIAS. Real Academia de Ciencias exactas, fisicas y naturales. ANNUARIO : 1900. | _Memorras. Sociedad española de Historia Natural. AcTAS : Janv.-oct., déc. 1900. ANALES : XX VIII (2° série, VID), 2-3. France. —_— ABBEVILLE. Société d’'Emulation d'Abbeville. BULLETIN TRIMESTRIEL.. Mémoires : (In-4°), Mémoires. LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES LXXYI | AMIENS. Société Linnéenne du Nord de la France. BULLETIN MENSUEL : 28e année, XIV, 1899, janv.-déc., n° 313.322, ANGERS. Société d'Études scientifiques d'Angers. BuzLerin : Nouvelle série, XXIX (1900). Société nationale d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers. (Ancienne Académie d'Angers.) Mémoires : ot série, Il, 1899 1900). ARCACHON, Société scientifique et Station zoologique d'Arcachon. TRAVAUX DES LABORATOIRES. AUTUN. Société d'Histoire naturelle d’Autun. Buzcerin :. XI, 1898, 25 XII, 1899, JE AUXERRE. Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne. BuzLerin : LIT (4° série, IN) 1898; LIIT (III), 1899, 1er et 28 sem. BESANCON. Académie des Sciences, Belles-Lettres ct Arts de Besançon. PROCÈS-VERBAUX ET MÉMOIRES : 1899 (1909). BÉZIERS. Société d'Étude des Sciences naturelles de Béziers (Hérault). BULLETIN. BORDEAUX. Académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux. Acres : 3 série, LVIII, 1896; LIX, 1897. ù Société Linnéenne de Bordeaux. AcTes :. LIV (6° série, IV), 1899. Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. Mémorrss : 9° série, II, 2; V, 1 (1900). OBSERVATIONS PLUVIOMÉTRIQUES ET THERMOMÉTRIQUES faites dans le dépar: tement de la Gironde par la Commission météorologique de la Gironde (Appen- -dices aux Mémoires) : juin 98-mai 99 (1900). PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES : 1898-99 (1900. BOULOGNE-SUR-MER. Société Académique de l’arrondissement de Boulogne-sur-Mer. BULLETIN TRIMESTRIEL. MÉMOIRES. T.-XXXV, 1900 ; 6 É Juin 1901 LXXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE CAEN. Académie nationale des Sciences, Arts et Belles-Lettres. Mémoires : 1899. Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Caen. BULLETIN. ; Société Linnéenne de Normandie. Buzzenn : 5° série, III, 1899. CAMBRAI. Société d'Émulation de Cambrai. Mémoires : LIL (1899). CHALONS-SUR-MARNE. Société d'Agriculture, Commerce, Sciences et Arts du département de. la Marne. Mémoires : 1899-1900. CHALON-SUR-SAONE. Société des sciences naturelles de Saône-et-Loire. BuzeriN : XXV, nouvelle série, V, 1899, 1-12; XXVI (VI), 1990, 1-12. CHERBOURG. Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cher- bourg. Mémorres : XXXI (4° série I), 1898-1900. DAX. Société de Borda. BuLLETIN : XXIV, 1899, 3-4; XXV, 1900, 1-4. (4 , DIJON. Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon. MÉMOIRES. DRAGUIGNAN. Société d'Agriculture, de Commerce et d'Industrie du Var. BuzLETIN : XIV, 1899, sept.-déc. ; 1900, janv.-déc. Société d'Etudes scientifiques et archéologiques de la ville de Dra- guignan. BuLLeriN : XXI, 1896-97 (1899). à HAVRE. Société géologique de Normandie. Buzzer : XVIII, 1596-97; XIX, 1898-99, Société havraise d'Études diverses. Reougiz Des PUBLICATIONS : LX VI, 1899, 2-4; LX VIT, 1900, 1-2. LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES LXXXIII LA ROCHELLE. Académie des Belles-Lettres, Sciences et Arts de La Rochelle. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE LA CHARENTE-INré- RIEURE : 1899 (1900). LILLE. Société géologique du Nord. ANNALES : XX VIII, 1899, 4; XXIX, 1900, 1-2. MÉMOIRES : (In-4°). | LYON. - Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon. ANNALES : 7€ série, VI, 1898 CIO90 Société botanique de Lyon. ANNALES : XXIV, 1899. Société linnéenne de Lyon. ANNALES : (Nouvelle série), XLVI, 1899 (190). MACON. Académie de Macon (Société des Arts, Sciences, Belles-Lettres et Agri- culture de Saône-et-Loire). ANNALES. Société d'Histoire naturelle de Macon. BULLETIN TRIMESTRIEL : 1899, n° 15; 1900, n° 16-17. MARSEILLE. Musée d'Histoire naturelle de Marseille. ANNALES : Zoologie, Travaux du laboratoire de zoologie marine, II (1884-85) IL (1886-89); IV (1898-94) (in-4°). Société seientifique et industrielle de Marseille. BuLLerTnx : XX VII, 1899, 2-4; XX VIII, 1900, 1-2. — Tables générales des 25 premiers volumes (1872-73 à 1897) (1899). MONTPELLIER. Société d'Horticulture et d'Histoire naturelle de l'Hérault. ANNALES : XXXIX (2e série, XX XI) 1899, 6: XL (XXXII), 1900, 1-8. x MOULINS. Revue scientifique du Bourbonnais et du centre de la France, publiée par E. Olivier. XIII, 1900, n°5 145-156. 2 à NANCY. “ Académie de Stanislas. Mémorres : 190€ année, 5° série, XVII, 1899-1900. NANTES. Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France. Burcenn* IX, 1899, 4:X, 1900, 1-5. LXXXIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE NÎMES. Société d’Étude des Sciences naturelles de Nîmes. BuLLerTin : XX VII, 1899. ORLÉANS. Société d'Agriculture, Sciences, Belles-Lettres et Arts d'Orléans. Mémoires : 2° série, XX XVII, 1899, 1. PARIS. Académie des Sciences. COMPTES RENDUS HEBDOMADAIRES DES SÉANCES : (In-4°). Bulletin scientifique de la France et de la Belgique publié par A. Giard. XXXIT (5° série, I), 1899; XX XII (IT), 1900. _ Journal de Conchyliologie, publié sous la direction de H. Fischer, Dautzenberg et G. Dollfus. XLVIII (3e série, XL), 1900, 1-3. La Feuille des Jeunes naturalistes. XXX (3 série), 1899-1900, n% 352-360 ; XXXI (4° série), 1899-1901, n° 301-562. CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE : XXVIII, XXIX (1900). Liste SOMMAIRE DES OUVRAGES ET MÉMOIRES CONCERNANT LA MALACOLOGIE : Mollusques vivants seulement qui n’ont pas été catalogués dans les fascicules I à XX VIII. Le Naturaliste, Revue illustrée des Sciences naturelles. 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Università di Padova) : 2e série, IV, 1899, 1. BULLETTINO. PALERME. Reale Accademia di Scienze, Lettere e Belle Arti di Palermo. BULLETTINO : (In-4°). Re PISE. Società Malacologica Italiana. BULLETTINO. Società toscana di Scienze naturali residente in Pisa. ArTTi : MEMORIE : XVII (1900). PROCESS! VERBALI : XII, pp. 1-€0, 73-136 (1899-1901 sic). LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES LXXXIX PORT MAURICE. Associazone scientifica ligure di Porto Maurizio. BCULLETTINO. ROME. Biblioteca nazionale centrale Vittorio Emanuele di Roma. | BOLLETTINO DELLE OPERE MODERNE STRANIERE acquistate dalle Biblioteche pubbliche governative del regno d'Italia. ù Ponuificia Accademia de’ Nuovi Lincei. AT: : LIN, 1899-1900, 1-7 (in-4°), MEmoRie : XIII, 1897; XIV, 1898; XV, 1899; XVI, 1900 (in-4°). Rassegna delle Scienze geologiche in Italia. Reale Accademia dei Lincei. ATTI : RENDICONTI (CLASE DI SCIENZE FISICHE, MATEMATICHE E NATURALI) : CCXCVITI, 1900 (5° série, IX), 1% sem., 1-12; 2° sem., 1 5, 7-10. — RENDICONTO DELL’ ADUNANZA SOLENNE DEL 10 GIuG@NO 1900 {in-4°\. Real Comitato Geologico d Italia. BOLLETTINO. Società Geologica Italiana. BozLeTTino : XVIII, 1899 (1900). Società romana per gli Studi zoologiche. BozLeTTINo : VII, 1899, 3-5 (Società zoologica italiana) IX (2° série, I), 1900, 1-4. SIENNE. Bollettino del Naturalista collettore, allevatore, coltivatore, accli- , Mmatatore. Avicula. Reale Accademia dei Fisiocritici di Siena. ATTI. PROCESSI VERBALI DELLE ADUNANZE. FURIN: Reale Accademia delle Scienze di Torino. Arr : XX XIV, 1898-99, 15: XX XV, 1899-1900. 1-15. MEMORIE : 2° série, XLIX (in-4°). OSSERVAZIONI METEOROLOGICHE FATTI NELL'ANNO 1898 ALL'OSSERVATORIO DELLA R. UniverRsiTA pi Torixo : 1899 (1900). VENISE. Reale Istituto veneto di Scienze, Letteri ed Arti. Ari : LVI (7esérie, IX), 8-10; LVIII (8 série, I), 1898-99, 1-5; LIX (I). 1899-1900, 1-2. MEMORIE : XXXVI, 3-5 (1899, in-4°). XC SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE VÉRONE.. Accademia di Verona. (Agricoltura, Scienze, Lettere e Commercio.) La PROVINCIA DI VERONA ED I SUOI VINI, MARMI, PIETRI E TERRE COLORANTI DELLA PROYINCIA DI VERONA (MATERIALI NATURALI, LITO:DI DA COSTRUZIONE E DECORAZIONE. MEMORIE : LX XIV (2e série, IT , 3; LXXV (3 série), 1-2; LX XVI (4° série, I (1899-1900). , Luxembourg. LUXEMBOURG. Institut Grand-Ducal de Luxembourg. | PUBLICATIONS (SECTION DES SCIENCES NATURELLES ET MATHÉMATIQUES). Verein luxemburger Naturfreunde « Fauna ». FESTSCHRIFT ZUM FUNFZIGJAHRIGEN AMTSJUBILAUM DES HERRN FORSTINSPEC- roRrs J. P. J. Kozrz, 1844-1894 (1895). MITTHEILUNGEN AUS DEN VEREINSSITZUNGEN : I, 1891, 4: IT, 1892, 2-5: VI, 1896; VIII, 1898; IX. 1899. Monaco. MONACO. Résultats des campagnes scientifiques accomplies sur son yacht, par Albert [°", prince souverain de Monaco (in-4°). XIII. Crustacés décapodes. XIV. Nudibranches et Marsenia. XV. Géphyriens (Sipunculides et Échiurides). XVI. Amphipodes. XVII. Céphalopodes. XVIII. Hydraires. Norvège. BERGEN. Bergen-Museum. AARBORG : 1900, 1-2. AARSBERETNING : 1899 (1900). CHRISTIANIA. Physiographiske Forening i Christiania. NyYT MAGazIN FOR NATURVIDENSKABERNE. Videnskab Selskab i Christiania. FORHANDLINGER : 1899, 24. Oversiér over MôDer : 1899 (1900). -SKRRIFTER (1 Mathematisk-naturvidenskabelige klasse). — (IT Historisk-filosofiske klasse). - Den Norske Nordhavs-Expedition 1876-1878. Zoozo@r : XXVII, Polyzoa; (1900, in-4°). : DRONTHEIM. Fe norsk Videnskabs Selskab i Trondhjem. SKRIFTER : 1899 (1900). LISTE DES SOCIÉTÉS ET INSTITUTIONS CORRESPONDANTES XCI | STAVANGER. Stavanger Museum. AARSBERETNING : X, 1899 (1901). TROMSO. - Tromsæœ Museum. AARSBERETNING. AARSHEFTER. Pays-Bas. AMSTERDAM. 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ZApiski (Verhandlungen der Russisch-Kaiserlichen Mineralogischen Gesell- schaft zu St. Petersburg) : 2° série, XX XVI, 12; XXXVII, 1-2; XX XVIII, 1 (1899-1900). MareriaLi : XIX; XX (1899-1900). Imperatorsko] Akademié Nauk. Zapiski (Mémoires de l’Académie impériale des Sciences de Saint-Péters- bourg) : (In-4°). IzvésruaA (Bulletin) : 5° série, IX, 1898, 2-5; X, 1899, 1-5; XI, 1-5; XII, 1900, 1-5; XII, 1-3. EzsGopniR Z00LOGICESKAGO Muzera (Annuaire du Musée zoologique) : 1899, IV, 4; 1900, V, 3-4. Serbie. : BELGRADE, Spska Kralevska Akademija. Gras: 3; 6-9; 19: 21; 23; 26-27; 29; 33-34; 41; 46; 50-51 ; 54; 56-57 (1888-1899). SPOMENIE : I; XII, XX XII (1888, 92, 97). XCIV SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Suède. GOTHEMBOURG. Kongliga Vetenskaps och Vitterhets Samhälle 1 Gôteborg. HANDLINGAR : série, II, 1898 (1899). LUND. Lunds Universitets Kongliga Fysiogratiska Sällskapet. HanpziNGar (Acta regiæ Societatis Physiographicæ Lundensis) : XXXV, (nouvelle série, X), 1899 (in-4°). 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Department of Mines and Agriculture. ANNUAL MininG Report : 1900 (in-4°). MEMOIRS OF THE GEOLOGICAL SURVEY OF N. S. W. RECORDS OF THE GEOLOGICAL SURVEY OF N. S. W.: VI, 4; VII, I. GEoLoGicaz SURVEY : MineRAL Resources : VII; VIII. Linnean Society of New South Wales. ProceenixGs : XXIV, 1899, 4 (n° 96); XXV,,1900, 1-3 (n°5 97-99). Royal Society of New South Wales. JOURNAL AND PROCEEDINGS : XXXIII, 1899. . Nouvelle-Zélande. AUKLAND. Aukland Institute. WELLINGTON. Colonial Museum and Geological Survey of N. Z. ANNUAL REPORT ON THE COLONIAL MUSEUM AND LABORATORY. New Zealand Institute. TRANSACTIONS AND PROCEEDINGS : XX XII (nouvelle série, XV), 1899. Queensland. _ BRISBANE. Royal Society of Queensland. PROCEEDINGS : XV. è Tasmanie. HOBART. Royal Society of Tasmania. PAPERS AND PROCEEDINGS. Victoria. MELBOURNE. Public library, Museums and National gallery of Victoria. ReporT OF THE TRUSTEES : 1899 (1900). Royal Society of Victoria. PROCEEDINGS, TRANSACTIONS : (In-4°). LISTE DES MEMBRES T, XxXvV, 1900 Juin 1900, TABLEAU. INDICATIF DES PRÉSIDENTS DE LA SOCIÉTÉ DEPUIS SA FONDATION — — 1863-1865. MM. +H. 1865-1867. 1867-1869. 1869-1871. 1871-1873. 1873-1875. 1875-1877. 1877-1879. - 1879-1881. 1881-1882. 1882-1884. 1884-1886. 1886-1888. 1888-1890. 1890-1892. 1892-1894. 1894-1896. 1896-1898. 1898-1900. +H. le te + H G. FER TA. de He Jde À. UE 152 É. Je LAMBOTTE. ADAN. comte M. pe ROBIANO. COLBEAU. NYST. DEWALQUE. CROCQ. BRIART. CROCQ. ROFFIAEN. CROCQ. COGELS. CROCQ. CRÉPIN. HENNEQUIN. CROCQ. A. DAIMERIES. LT. CROCQ. M. MOURLON. LISTE GÉNÉRALE MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE AU 31 DÉCEMBRE 1900 Le nom des membres fondateurs est précédé d'un astérisque. Membres honoraires 1899. S. A: S. le Prince ALBerT 1 de Monaco. — 7, cité du Retiro, Paris. (1863)-1881. *FoLOoGNE, Écins, Architecte de la Maison du Roi. — 12, rue de Namur, Bruxelles. (1868)-1896. Hipazco, Dr J.-GonzALez, Professeur de Minéralogic au Musée des Sciences, Membre de l’Académie royale des Sciences exactes. — 36, Arcalà 3° irq., Madrid (Espagne). 1884. Mepruicort, Henry-Bexepior, M. A., F. R. S$., ex-Superintendant du Service géologique de l'Inde anglaise. — Londres (care of Messrs, H. S. King & Co., 65 Cornhill, E. C.). 1378. Sezwyn, ALFRED-R.-C., C. M. G., LL. D., F. R. $., Directeur de la Com- mission géologique du Canada. — 1374, Robson street, Vancouver (Colombie britannique). 1881. Wo0DWARD, D' Henry, LL. D., F. R. $S., Conservateur de la section de géologie du British Museum. — 129, Beaufort street, Chelsea, Lon- dres, S. W. 1888. Buzs, CHARLES, ancien Bourgmestre de la ville de Bruxelles. — 36, rue du Beau-Site, Bruxelles. = 1888. pe Morgaw, chevalier A., ancien Ministre de l'Agriculture, de l'Industrie et | des Travaux publics. — 186, avenue Louise, Bruxelles. _ 1895. Graux, CHARLES, ancien Sénateur, Administrateur-inspecteur de l'Université ES libre de Bruxelles. — 38, avenue Louise, Bruxelles. 2 1879-(1895). Yseux, D' Émix, Professeur de zoologie et d'anatomie comparée à AE & VUniversité libre de Bruxelles. — 97, avenue du Midi, Bruxelles. 1890. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE Membres protecteurs. LEVIEUX, ALEXANDRE, ancien Conseiller provincial. — 151, avenue Louise, Bruxelles. (1889)-1891. SevereyNS, G., Propriétaire. — 197, rue des Palais, Schacrbeek- 1891. 1867. 1864. 1868. 1864. 1895. 1878. Bruxelles. Sozvay, ERNEsT, Industriel, Fondateur de l'Institut Solvay. — 45, rue des Champs- Elysées, Bruxelles. Membres correspondants. BRUSINA, SPIRIDIONE, Directeur du Musée national zoologique, Professeur à l’Université d'Agram, Membre de diverses Sociétés savantes. — Zagreb (Agram), Croatie (Autriche). CANOFARI DE SANTA ViTroriA, comte J. — Sora, Terra di Lavoro (Italie). CHEVRAND, ANTONIO, D' en médecine; ete. — Cantagallo (Brésil). D’ANCONA, CESARE, Docteur en sciences, Aide-Naturaliste au Musée royal d'histoire naturelle, ete. — Florence (Italie). De Pauw, Louis, Conservateur général des collections de l’Université libre de Bruxelles. — Chaussée de Saint-Pierre, Bruxelles. Foresri, D' Lopovico, Aïde-naturaliste de géologie au Musée de l’Université de Bologne. — Hors la Porta Saragozza, n° 140-141, Bologne (Italie). (1868)-1880. GenriLuomo, DT Cammicro, Conservateur du Musée royal d'histoire 1872. 1874. naturelle. — 23, via $. Francesco, Pise (Italie). HEeYNEMANN, D.-F:, Membre de la Société Malacozoologique allemande, ete. — 93, Schifferstrasse, Sachsenhausen, près Francfort-sur-le-Mein (Allemagne). Issez, D' ArTuRo, Professeur à l’Université. — 3, Via Giapollo, Gênes (Italie). / (1873)-1882. Jones, T.-RuPpert, F: R. S., Professeur à l’Université. — 17, Par- s Green, Fulham, Londres, $. W. 1872. KoBerr, D' W., Membre de la Société Malacozoologique allemande, etc. — Schwanheim-sur-le-Mein (Allemagne). 1864, LaLLEMANT, CHARLES, Pharmacien, Membre de diverses Sociétés savantes. — L’Arba, près d'Alger (Algérie). 1866. ManFREDONIA, Commandeur Giuseppe, Docteur en médecine, Professeur, Membre de diverses Académies et Sociétés savantes. — 70, via Fonseca, Naples (Italie). 1872. Marruew, G.-F., Membre de diverses Sociétés savantes. — Leustones, dépar- ment St-John, Nouveau-Brunswick (Canada). 1869. Pauruccr, M€ la marquise MarIANNA. — Villa Novoli, Florence (Italie). (Coquilles vivantes.) LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ CHI 1868. RopriGquez, Juan, Directeur du Musée d'histoire naturelle, — Guatemala. 1868. Scrvro-Parri, CARMELO, Ingénieur, Membre de l’Académie des sciences natu- relles de Catane et de diverses Sociétés savantes. — Catane (Sicile). 1882. vox Koenew, D' Aporpue, Professeur de géologie et de paléontologie à l'Université royale de Güttingue. — Gôttingue (Allemagne). \ / 1872. WesTeRLuND, D' CARL-AGARDH. — Ronneby (Suède) Membres à vie. (1885)-1888. Cossmann, Maurice, Ingénieur, Chef des services techniques de la Compagnie des chemins de fer du Nord. — 95, rue de Maubeugv, Paris. (1866)-1893. DauTzENBERG, Painipps, ancien Président de la Société zoologique de France. — 213, rue de l’Université, Paris. (Coquilles marines d’Eu- rope ) (1885)-18S9. Scamrrz, Gaspar, S. J., Directeur du Musée géologique des bassins houillers belges, Professeur au Collège Notre-Dame de la Paix. — 11, rue des Récollets, Louvain. Membres effectifs. 1880. Baver, Baron Erwesr, Paléontologiste. — 58, rue Joseph IT, Bruxelles. 1886. Bourpor, JuLes, Ingénieur civil. — 44, rue de Château-Landon, Paris. 1872. BricourrT, C., Avovat. — 190, avenue Louise, Bruxelles. 1897. CarLermi, J.-T., Traducteur assermenté près le tribunal de 1° instance de Bruxelles. — 40, rue Tasson-Snel, Bruxelles. 1870. Cocezs, Pauz, Membre de diverses Sociétés savantes. — Château de Boec- | kenberg, Deurne, près Anvers. (Géologie et paléontologie des environs d'Anvers.) 1887. Corner, JuLes, Professeur de géologie à l'Ecole des mines du Hainaut, — 86, boulevard Dolez, Mons. 1876. Crépin, François, Directeur du Jardin botanique de l'État, Membre de TÉ l'Académie royale des sciences de Belgique, Secrétaire de la Société royale de Botanique. — 43, rue de l'Association, Bruxelles. 1884. DAIMERIES, ANTHYME, Ingénieur, Professeur à l'Université libre de Bruxelles, ea Chef des Travaux chimiques. — 4, rue Royale, Bruxelles. (Poissons , vivants et fossiles ; Cristallographie, Minéralogie et Géologie.) 1880. pe Corr, Huco, Professeur, Membre de la Commission permanente d études du Musée de l'Etat Indépendant du Congo, ete. — 37, rue Veydi, Bruxelles. (Coquilles vivantes, surtout Pélécypodes marins. — Échanges.) CIV 1880. 1874. 1876. 1885. 1887. 1880. 1880. 1897. 1900. 1872. 1863. 1872. 1899, 1886. 1879. 1874. 1895. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE DE DorLopor, le Chanoine HENRY, Professeur de Paléontologie stratigra- phique à l'Université catholique. — 18, rue Léopold, Louvain. DE GUERNE, Baron JuLes, Licencié ès sciences, ancien Président de la Société zoologique de France, Secrétaire général de la Société nationale d'Accli- matation de France. — 6, rue de Tournon, Paris. (Nudibranches.) Deyaer, ERNEST, Directeur général des mines. — 43, rue de Namur, Bruxelles. DE LA VALLÉE Poussin, CHARLES, Professeur à l’Université catholique de Louvain, Membre associé de l’Académie royale des sciences de Belgique et Membre de la Commission géolagique de Belgique. — 190, rue de Namur, Louvain. SUR DeLxern, ÉpouarD. — 61, rue Veydt, Bruxelles. (Pliocène et Oligocène moyen (Rupelien marin) : faunes générales ; fossiles bruwelliens et lachkeniens). pe LimBurG SriRum, Comte ApoLpHe, Membre de la Chambre des représen- tants. — 23, rue du Commerce, Bruxelles, et Saint-Jean, par Manhay. DELVAUX, ÉMILE, Capitaine de cavalerie, Membre: de la Commission géolo- sique de Belgique. — 266, avenue Brugmann, à Uccle-lez-Bruxelles, (Géologie, Paléontologie et Anthropologie.) DE QUANTER, A., Administrateur-Directeur de la Société l'Union belge. — 29, place de l'Industrie, Bruxelles. (Heliæ, Cochlostyla. — Échanges.) Dupuis, Pauz, Lieutenant, 80, rue Wéry, Bruxelles. Denis, HEcror, Avocat, Professeur à l'Université libre de Bruxelles, Membre de la Chambre des représentants. — 46, rue de la Croix, Bruxelles. *DewALQUE, D' GusTave, Professeur à l'Université de Liége, Membre de l’Aca- démie royale des sciences de Belgique. — 17, rue de la Paix, Liége. Dozrrus, GusTAvE, Collaborateur principal au Service de la Carte géologique de France, ancien Président de la Société géologique de France. — 45, rue de Chabrol, Paris. ENGERRAND, GEORGES. — 47, chaussée de Waterloo, Vleurgat, Bruxelles. (Offre fossiles tertiaires du Bordelais. Desire fossiles tertiaires d’autres régions et coquilles vivantes, surtout terrestres.) FiRkET, ADOLPHE, Ingénieur en chef-directeur des mines. — 28, rue Dartois, Liége. : Forir, HENRI, Ingénieur honoraire des mines, Répétiteur de minéralogie et de géologie de l’École des mines, Conservateur des collections de miné- ralogie et de géologie de l'Université. — 25, rue Nysten, Liége. (Géolo- gie; Fossiles crétacés; Poissons carbonifères). FRIREN, l'abbé A. , Chanoine honoraire, Professeur au petit Séminaire, Membre de diverses sociétés savantes. — Montigny-lez-Metz, Lorraine (Alle- magne). (Fossiles du Lias et du Bajocien des environs de Metz.) GiLsON, GusTAvE, Professeur à l'Université, — Abbaye du Parc, Héverlé, Louvain. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ CV GozLpscamipt, RoBerT B., Docteur en sciences chimiques. — 19, rue des Deux-Eglises, Bruxelles. GOsSsELET, JULES, Professeur de géologie à la Faculté des sciences de l'Uni- versité, Correspondant de l'Institut de France. — 18, rue d'Antin, Lille (France). GorrarT, J.-L., Lithographe de l’Académie royæle de Belgique. — 208, rue Masui, Bruxelles. Hasse, GxorGes, Etudiant en médecine. — 38, rue Osy, Anvers. HENNEQUIN, EMILE, Général-major retraité, Directeur de lInstitut carto. graphique militaire. — La Cambre, Bruxelles. ; Kemwa, Ap., Docteur en sciences, Directeur des « Waterworks » de la ville d'Anvers. — 66, rue de Montebello, Anvers KrusEMAN, HENRI, Ingénieur. — 24, rue Africaine, Bruxelles (actuellement à Manille [Iles Philippines|]). LAMEERE, AUGUSTE, Docteur en sciences, Professeur à l'Université libre de Bruxelles. — 119, chaussée de Charleroi, Bruxelles. (Malacologie générale.) LANSZW£ERT, Épouarp, ex-Pharmacien du Roi. — 87, rue de la Chapelle, Ostende. (Collection genérale, principalement mollusques marins, flu- viatiles et terrestres de Belgique.) LerèvrE, Taéopore, Membre de diverses Sociétés savantes. — Château de Petit-Spay, par Trois-Ponts. (Paléontologie tertiaire | Lucas, WALTHÈRE, Chimiste. — 54, rue Berckmans, Bruxelles. Mazvaux, J., Industriel. —- 43, rue de Launoy, Molenbeek-Bruxelles. MoEnxs, JEAN, Avocat. — Lede, près Alost. MourLon Micuer, Directeur du Service géologique de Belgique, Membre de l’Académie royale des sciences de Belgique. — 107, rue Belliard, Bruxelles. Navez, Louis, Littérateur. — 162, chaussée de Haecht, Bruxelles. PELSENEER, Pauz, Docteur agrégé à la faculté des sciences de Bruxelles, Professeur à l'École normale de Gand. — 53, boulevard Léopold, Gand. (Organisation et développement des mollusques.) PERGENs, Épouarp, Docteur en sciences et en médecine. — Maeseyck. (Bryosoaires vivants et fossiles; organes visuels de la série animale.) Panappson, MAURICE, Candidat en sciences naturelles. — 12, rue Guimard, Bruxelles. Pirer, Apozpne, Comptoir belge de Minéralogie et de Paléontologie. — 3, Palais Saint-Jacques, Tournai. POTIER, ALFRED, Ingénieur en chef des mines, Professeur à l'Ecole poly- technique. — 89, boulevard Saint-Michel, Paris. ste LT CNT CVI 1888. 1897. 1882, 1898. 1898. 1890. 1896. 1889. 1895. 1879, 1869. 1886. 1896. 1873. 1880. 1891. 1886. 1376. 1863. SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE PREUDHOMME DE BORRE, ALFRED. — Villa Fauvette, Petit Saconnex, Genève (Suisse). PuTzeys, SYLVÈRE, Docteur en médecine. — 13, rue Anouùl, Bruxelles. (Coquilles vivantes. Échanges.) RAEYMAEKERS, D' Désiré, Médecin de bataillon au 3 régiment d'artillerie. — l, rue de la Chapelle, Tirlemont. (Coquilles marines, terrestres et fluviatiles ; fossiles tertiaires.) Rousseau, ERNEST, Docteur en médecine. — 159, rue du Trône, Bruxelles. RurToT, Armé, Ingénieur honoraire des mines, Conservateur au Musée royal d'histoire naturelle de Bruxelles, Membre du Comité de direction de la Carte géologique. — 177, rue de la Loi, Bruxelles. SERRADELL Y PLANELLA, D' Barrasar, Médecin de la Croix rouge et membre. de diverses Sociétés savantes. — Gbis, 1°, Cadena, Barcelone (Espagne). Coquilles vivantes et fossiles, Minéralogie. (Échanges). SIMOENS, GUILLAUME, Docteur en sciences minérales, Chef de section au Service géologique de Belgique. — 6, rue de Londres, Bruxelles. STAINIER, XAVIER, Docteur en sciences naturelles, Professeur à l’Institut agricole de l'État, Membre de la Commission de la Carte géologique de la Belgique. — Rue Pierquin, Gembloux. à SYRES, ERNEST, RUTHVEN, B. A.; F.Z.$S.— 3, Gray's Inn Place, Gray’s Inn, Londres, W. C. (Coquilles vivantes, genre Clausilia.) TizLier, Ace, Architecte. — Pâturages. VAN DEN BROECK, ERNEST, Conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, Membre du Comité de direction de la Carte géologique du Royaume, Secrétaire général de la Société belge de Géologie, de Paléontologie et d'Hydrologié. — 39, place de l'Industrie, Bruxelles. (Physique du globe. Phénomènes géologiques. Paléontologie des terrains tertiaires supérieurs. Foraminifères vivants et fossiles.) VAN DER BRUGGEN, Louis, Membre de diverses Sociétés savantes. — 109, rue Belliard, Bruxelles. (Mollusques vivants et fossiles de Belgique.) VANDEVELD, ERNEST, Bibliophile. — 12, avenue de la Brabançonne, Bruxelles. VAN ERTBORN, baron OcTAvE. — 36, avenue du Duc, Boïtsfort. (Géologie tertiaire.) VELGE, GUSTAVE, Ingénieur civil, Conseiller provincial. — Lennick-Saint- Quentin. (Géologie tertiaire.) RTE VERSTRAETE, ÉMILIEN, Major retraité. — 40, rue Osseghem, Molenbeek- Saint-Jean-Bruxelles. (Géologie générale : Silurien; Crétacé nférieur ; Hydrologie.) 9 VINCENT, ÉmiLe, Docteur en sciences naturelles, Attaché à l'Observatoire royal. — 91, avenue d’Auderghem, Bruxelles. WEISSENBRUCH, PAUL, Imprimeur du Roi. — 49, rue du Poinçon, Bruxelles. *WBYERS, JOsEPH-LÉoPoLD, Membre de diverses Sociétés savantes. — 39, rue Joseph Il, Bruxelles. € i lé LISTE DES MEMBRES DE EA SOCIÉTÉ CVIL Souscripteurs aux Annales de la Société. BRuxELLES. — Ministère de l'Intérieur et de l'Instruction publique, 3, rue de I. Ip. Ib. Ip. Ip. Ip. Ip. I. Ip. Ip. 4 — Conseil provincial du Brabant, 20, rue du Chêne {1 exemplaire). Louvain (35 exemplaires) - — Service technique provincial du Brabant, 9, rue des Douze-Apôtres (1 exemplaire). (Administration communale). — Bibliothèque de l'École normale, 98, boulevard du Hainaut (1 exemplaire). — Université libre de Bruxelles. rue de l’Impératrice (1 exemplaire). — Service des échanges internationaux, », rue du Musée (3 excm- plaires). — Bibliographie de la Belgique ‘1 exemplaire, par M. E. Vandeveld.. — Ministère de l'Agriculture et des Travaux publics (Administration des Mines), 2, rue Latérale (1 exemplaire). — Institut cartographique militaire, la Cambre (1 exemplaire). — Librairie H. Lamertin, 20, rue du Marché-au-Bois (2 exemplaires. — Librairie Misch et Thron, 588, rue Royale (1 exemplaire). Loxpres. — Librairie Dulau & Co., 37, Soho square (2 exemplaires). _— ENUMÉRATION DES ESPÈCES FIGURÉES DANS LE TEXTE Pages, Belosepia compressa, Blaïnv. Fe 22 — sepioidea, var, Blainvillei, Edwards . : . 4 . . . . ce, Ganomidos fraterculus, DupraevPutzs ER Es tr. XIH Goossensia seminuda, Ë. Nine. D Re SR OT CT a en EN NA Meloiiaconsobrina; Dupret PUHbPE RER LE RES PSS NET ee XVII me A epracait DEP CPE ARR RÉ EU RCE ie XVI ER SHINSROSEENSES, DU 6L PUITS EE PRET EL AUS EE TEE XIX KT nSohdiaeensis LQUP. el PHP NE EE INR ES ee NE XVI — nyangiweensis, Dup. et Putz. : XVI = = -ponthiertitlensis DupeN Pur Tir EPS ARRETE XV. — — var. spoliata;-Dup. et: Putz es re xv Nautilus Lamareki (beës)=.. : : , 2.22 Set OSres naspecit Tlesh EE RES ee Le nn ER ONU Perideriopsis fallsensis, Dup. et PUITS RS PNR RENNES XIV — inèulaensis: Dup. ét PÜtE- FE RE SR TTL N Te XIV ERRATA Page vu, ligne 39, au lieu de : « fig. 9-14 et 15-17 », lisez : « fig. 9-11 et 12-14 ». Page vur, les figures 9-11 sont les figures à gauche et 12-14, celles à droites. Page vin, ligne 3, intercales : « (Fig. 15-17), », après « Les becs bruxelliens ». TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE TOME XXXV, 1% DES ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE ——0}920— Mémoires : Ë. Vincent : Contribution à la paléontologie de lÉocène belge. — Céphalopodes dibranchiaux . Bulletins des séances : Séance du 6 janvier 1900 . É. Vincent : Quelques mots sur les Rhyncholites de l Éocène belge (fig. 1-17) Assemblée générale du 3 février. Séance du 3 mars P. Dupuis et le D' Putzeys : Diagnoses de quelques coquilles nou- _ velles provenant de l’État Indépendant du Congo (fig. 18-34). Séance du 7 avril O. van Ertborn : Des dépôts quaternaires dans la province d'Anvers et le pays de Waes et de deux gisements fossiles remarquables qu'ils renferment. Séance du 5 mai. E,. Vincent : Observations sur OSTREA INASPECTA, Desh. (fig. 35-36). Séance du 2 juin. O. van Ertborn : Quelques mots sur les sables à PECTUNCULUS PILOSUS et sur les sables à PaAnopæa MENARDI d'Anvers et de sa banlieue . E. Vincent : Observations sur l’âge du cailloutis tertiaire de Stockel et des sables blancs sous-jacents E. Vincent : Description d’une nouvelle espèce de GOOSSENSIA (G. seminupa) de lÉocène belge (fig. 37-38) . Pages. Ii XX XXVII XXVIIT XXXI XXXII XXXV XXVII CX ‘TABLE DES MATIÈRES Séance AU ENT du Un Ed D ARS er eee AR Séance di OOo Dre ME MN RE SRE SR el Ein M. Mourlon : Compte rendu de l’excursion géologique en Campine les 23, 24 et 25 septembre 1900 Séañce du dirovemprle. raser RME CIRE 2 Éd. Delheid : Une Marmote préquatérnairel … . . + . . Éd. Delheid : Un percuteur paléolithique . . . . Séauce du 1° décembre . Bulléti bibographique 27" ER Nr enr liste-des membres A RE ET Sr SE Etes Énumération des espèces figurées-dans de texte”. #..*+, 708. TNTAIGT SUCRE È SUP UT HE Dee Te Table générale des matières. + ALL Non. LX LXLII XOVII cvi OVII CIX LUE PLANCHE I. : e Figures, 1-4. Beloptera belernnitoidea, Blainv., due spécimens vus du côté ventral. À: 128 , Wemmelien. | 7 D-6. — _— _ var. eæcentrica, vu er du côté el LE fe et du côté dorsal. X 1. Bruxel- PRE: Û Fe — _— — vu du côté ventral. x 1. Bruxellien. 8. — — — moule interne d’un fragmocône montrant l'empreinte du siphon et les sutures des cloisons. X 1. Bruxellien. : 9-10. Beloptera (Belopterina) Deshayesi, nov. sp., vu successivement de profil et du côté dorsal, d’après un moulage. x 1. Landenien. 41: — — | _ moule interne d’un grand fragmocône. : x 1. Landenien. #4 12-13. : Belosepia tricarinata, Wat. Rostre vu successivement du côté dorsal et de A profil. x 2. Ypresien. L 14. — — montrant le côté ventral, d’après un moule res à Ypresien. 15. — — fragment de la lame dorsale du spécimen précédent, d'après un moulage. X 1. Ypresien. = 16. — =" vu de profil, d'après un moulage. x 1. Paniselien. D | Fe . Ann. de la Soc.Roy Mulac. de Belgique. Tome AXAT. (1900) FL. Z. F C7 7 7 es Lidil ASS e b NES Zith. LE GOFFART , Bruxelles £ VINCENT, ad nat. del PLANCHE I. { x ’ ÿ L i PAT x 7 Figures. 4 ED Ne ARE 2 UE AY HE PME LAPS ETS , 12 Belosepia sepioidea, Blainv., vu de profil et du côté dorsal. X 1. Bruxellien. | 3-4. . — — autre exemplaire vu successivement qe oieentral et de profil. x 1. Bruxellien. x À F ÿ NL EuT: — proæima, nov. DE vu respectivement 4 côté ventral, de profil ke et du côté dorsal. X 1; Wemmelien. 8-10 — — autre exemplaire vu respectivement du côté dorsal, de. Ke profil et du côté ventral. x 1. Wemmelien. Ps dr À RES IS DONENRERE® | Owveni, SOW., vu respectivement du côté dorsal, du me ventral et de profil. x 1. Wemmelien. a 14. — (Stenosepia) compressa, Blainv., vu de profil. X À Bruxellien. ie 15-17. PAR RES autre exemplaire vu respectivement de. EAN profil, du côté dorsal et du côté ventral. EE x 1. Bruxellien. x Le ' Le: CHR f AE) à ; 1 F C = rs ; L Fr r. } se ji 1h j ne x = MT de | k F L: U j ' FT t 4 L2 8 À ï PR RUET TE ? Pa 4 / s x ‘ % | ù * 4 £ ; ' % à À f MT 0 Î 5 a r À pe se AQU f f UN ‘ “e y gi DES EP Ann. de la Soc. Roy Mala c. E. VINCENT, ad nat del. de Belgique Tome ÆXXF. (1900) FL.11. LUS #| Lith, JL GOFFART , Bruxelles PES AE N à BRARY | LI © = ë el = À | RAR ARE DE RS ET rit rs 4 tn stresE È 0