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BRUXELLES

AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20

1896

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La Socièlé peut encore disposer de quelques exemplaires

des ouvrages suivants :

Porzeys. Monographie des Clivina et des genres voisins.

Prémices entomologiques (Monographie du genre Pasimachus, c(CH PRESS RE PES Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam . Trechorum europæorum conspectus . . . . Révision générale des Clivinides . . . . . Supplément à la Révision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson dans la classification du genre Carabus . . . Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis à Antiguaspar Ms Puryes PR RER Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . Amara :iNdAiViS ep 0" CORNE Carabiques nouveaux découverts dans les Asturics par MÉPMIETSS EE TR SR Trechorum oculatorum Monographia, partie. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre Cara DNS me 20 Monographie des Calathides. Éssaissul les À ntarctia 2. CNE ARR ee Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu COUMUS ©, -: NN Révision des Broscides de PAustralie . . . . Description de quelques Clivinides de PAnde . Note sur les genres Morio et Perigona . Deuxième supplément à la Révision générale des Clivimides. : . SERRE." NS Additions à la monographie des Trechus . . . Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . Notésur les Nouopie Les Broscides . 22m OU

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La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1°’ samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Elle publie :

le Les ANNALES (mensuellement) ;

Les MéMmorres (irrégulièrement).

La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 46 francs. Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Société.

Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commence- ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.

La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.

_ Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char- leroi, 119, à Bruxelles.

BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20 8 février 1896

La Société peut encore disposer de quelques exemplaires

des ouvrages suivants :

PurTzeys. Monographie des Clivina et des genres voisins.

Prémices entomologiques (Monographie du genre Pasimachus, 'elc:) se 00e RER AN Post-seriptuim ad Clivinidarum monographiam Trechorum europæorum conspeelus . . . . Révision générale des Clivinides . . . ... Supplément à la Révision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson dans la classification du geure Carabus . . . Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis

à Antigua par MPürves tee ER Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . Atnara:1ndivisa 00 MENT PR Dre DIEM

Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies

par.M. Ehlers Re RE SE Trechorum oculatorum Monographia, 2 partie. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre

Carabus. 552087 0 SRE RE EEE Monographie des Calathides. . + . . . .

Essai sur les Antarcuiar HOMME en ne Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu CONQUS > 4. 1 MC ER ARE Révision des Broscides de l’Australie . . " Description de quelques Clivinides de l’Inde . Note sur les genres Morio et Perigona . . | Deuxième supplément à la Révision générale des

Clivinides. RARE ET Additions à la monographie des Trechus . . Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .

Note sur les Notophilus . . .

Les Broscides .

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ANNALES

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE

DE BELGIQUE

DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI.

Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société n’en assume aucunement la responsabilité.

Gand, imprim, C. Annoot-Braeckman, Ad. Hoste, suce.

ANNALES

SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE

BELGIQUE

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BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20

1896

ORGANISATION ADMINISTRATIVE

POUR L'ANNÉE 1896.

Conseil d'administration.

MM. GIRON, président. ToSQUINET, vice-président. LAMEERE, secrétaire général. FOLOGNE, (résorier. KERREMANS, secrétaire suppléant. SEVERIN, bibliothécaire. ROBBE.

Commission de vérification des combptes,

MM. PATERNOTTE. SEELDRAYERS. VAN NEROM.

Commission de surveillance des collections.

MM. GIRON, président. LEDROU. VAN NEROM.

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

Assemblée mensuelle du 4 janvier 1896. PRESIDENCE DE M. FOLOGNE, membre du Conseil.

La séance est ouverte à 8 heures.

Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 7 décembre 1895 est approuve.

Correspondance. M. Clouet des Pesruches adresse son portrait- carte pour l’album de la Société.

M. le Ministre de l'Intérieur et de l’Instruction publique nous fait connaître que l’Administration de l’Enseignement moyen renonce à son abonnement à dix exemplaires de nos Annales. C’est une perte annuelle de 150 fr. pour la Societe.

Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression du mémoire de M. Fairmaire annexé à ce numéro.

Communications. M. Hippert montre à l’Assemblée quelques Lépidoptères peu communs ou aberrants.

La séance est levée à 8 3/: heures.

HÉTÉROMÈRES DE L'INDE

RECUEILLIS PAR M. ANDREWES,

par L. Faiïirmaire.

Les Hétéromères de l’Inde que M. Andrewes m’a communiqués avec la plus généreuse libéralité proviennent de diverses localités qu’il est utile de préciser. La plus grande partie a été recueillie par lui-même à Belgaum, district situé au sud de la province de Madras, et à Kadegaon, un peu au nord de Belgaum. Les insectes de Kanara, un peu au sud-ouest de Belgaum, et au sud de Bombay (non de Madras comme notre ami Candèze l’a imprimé) ont été récoltés par M. Bell. Madura est une localité tout à fait au sud de Madras; les insectes qui en proviennent ont été recueillis par M. Somers-Smith (forestier comme MM. Andrewes et Bell), ainsi que ceux des districts de Chamba et Dalhousie dans l'Himalaya, recueillis à environ 2500 m. de hauteur. Ces der- niers ne forment pas la portion la moins intéressante, malheu- reusement trop peu nombreuse. Enfin quelques espèces de Bir- manie ont été envoyées par M. Corbett. |

Il n’est pas étonnant qu'avec des localités aussi variées, le tra- vail que je présente aujourd’hui renferme un grand nombre d'espèces nouvelles. Déjà Candèze avait été surpris de trouver 33 Élatérides nouveaux et j'arrive à un chiffre bien supérieur.

BELGAUM, KANARA, etc.

Adesmia orientalis Haag. Kadegaon. Rhytinota pubens n. sp. insidiosa n. sp.

en toutes saisons, d’une allure très lente, par saccades cu- rieuses.

tentyrioides n. sp. : Deyrollei Muls. Rare. gsubstriata n. sp. Bellii n. sp. ovipennis n. sp. tumidipes n sp. Melarachnica lævipennis n. sp. mediocris n. Sp. Œdenocera atra Herbst. Bombay, pandaroides n. sp. Madura. Pseudoblaps nervosus Muls. Poona,

longula Kr.

Hyperops coromandelensis Sol. Kadegaon, Kanara, commun pendant les pluies et jusqu’en janvier,surtoutsousles pierres.

lævigata Fab. Madura.

Himatismus vageguttatus Fairm. Belgaum, sous les pierres, depuis avril jusqu’au milieu des pluies.

Stenosis bengala Fairm. Belgaum.

Platynotus perforatus Muls. Bel- gaum, Kadegaon, très commun

2 individus sous une pierre.

ramosus n. Sp.

Cædius indicus n. sp.

asper n. Sp.

Scleron orientale Fab. Très com- mun pendant les pluies, sous les pierres et les tas de débris.

denticolle Fairm.

granulipenne n. sp. Cnemeplatia indica n. sp. Amblysphagus pachyderus n. g. n. sp. Pocadiopsis simulator n. &. n. sp.

marginicollis n. sp.

Hopatrum depressum Fab. Com- mun partout et toute l’année, surtout pendant la saison sèche.

expansicolle n. sp.

elongatum Fab. Commun,

surtout en avril et mai.

catenulatum n. sp.

dorsogranosum n. sp. Mesomorphus villiger Blanch. Pen-

dant les pluies. Répandu dans tout l’extrème Orient et en Australie. L’Hopatrum muste- linum Kairm. de Sumatra, en est synonyme ainsi que l'Opatrum puberulum Kauvel, de la Nlle Calédonie.

crassiusculus n. sp. Penthicoides seriatoporus n. g. n. Sp. Penthicus striolatus n. sp.

Anemia coriaria n. sp.

trapezicollis n. sp.

suilla n. sp.

Bradymerus spinicollis n. sp.

modestus n. sp.

bidentulus n. sp.

Brachypilium sculpturatum n.g.n.sp.

Platydema catopoides n. sp.

sericans n. Sp.

semirufa n. sp.

hieroglyphica n. sp.

polyspila n. sp.

Ceropria bifasciata Chev. Kanara.

Alphitobius piceus Fab. Cosmo- polite

Holaniara angulatipes Fairm. Par- fois en avril, plus tard pen- dant les pluies; décrit du Tonkin.

Palorus depressus Fab. En mars, sous l'écorce d’un vieux 7'er- minalia Chebu.

Toxicum tenue n. sp.

Cossyphus depressus Fab. Très commun pendant les pluies, sous les débris, autour des rizières; une grande colonie se trouvait aussi au pied d’un grand Zugenia Sambolan«.

Nyctobates indosinicus Fairm. Kanara; décrit de l’'Indo-Chine.

confusus n. Sp.

Derosphærus cancellatus n. sp.

Catapiestus indicus n. sp.

Lyprops indicus Wied. Pendant les pluies, sous les pierres.

gracilior n. sp.

curticollis n. sp.

marginicollis n. sp.

Pseudolyprops amplicollis n. sp.

Heterotarsus indicus Mars. Assez commun pendant les pluies jusqu’en décembre.

foveostriatus Fairm. Dare, en juillet. Commun au Bengale.

Eucyrtus viridicinctus n. sp.

Kanaræ n. sp.

pyrozonius n. Sp.

Plamius tenuestriatus n.g. n. sp. Steneucyrtus pexicollis n. g. n.sp. Camaria angulicollis n. sp. Amarygmus purpureofossus n. Sp.

cribripennis n. sp.

Anacycus navicularis Fairm. Décrit du Bengale.

alternepictus n. sp.

decurtatus n. sp.

Strongylium macrops Wied. Kanara.

duricolle n. sp.

dorsatum n. sp.

Cælolophus æquecostatus n. sp. Allecula semicaligata n. sp.

punctatella Fairm. En avril, sous les pierres. Plus commune au Bengale.

arthritica n. sp.

filicornis n. sp.

ellipsoides n. sp.

holomelæna Fairm. Pas com- mune,surles buissons,pendant les pluies ; décrite du Bengale.

Cistelocaula rufina n. g. n. sp. validicornis n. Sp. Cistelomorpha calida All. —Madura.

trabeata Fairm.

Lagria canescens Fairm. Décrite du Tonkin.

bimarginata n. sp.

Lagriocera cavicornis n. g. n. Sp. Heterogria punctatissima n. g. n. Sp.

oculata n.sp.

quadraticollis n. sp.

sternalis n. sp.

Casnonidea brevicollis n. sp.

Macratria diversipes n. sp. infima n. sp.

Xylophilus armipes n. sp.

scapularis n. Sp.

rufinus n. Sp.

Scraptia pulicaria n. sp. Formicomus mandarinus Laf.

consul Laf,

prætor Laf.

rufopiceus n. Sp.

Mecynotarsus dorsovarius n. Sp. Anthicus grossepunctatus n. Sp. trabeatus n. sp.

communimacula n. Sp. Eletica testacea Ol. Volant lesoir fasciolatus n. Sp. autour des bambous. lictor n. sp. Cautharis Actæon Cast. postoculatus n. sp. Rouxii Cast. semirufus n. Sp. ardosia n. sp. funerarius n. Sp. semitestacea n. sp. Rhipiphorus bipartitus Fairm. ornata Cast. Kanara; décrit du Bengale. incompleta n. sp. Cissites Debyi Fairm. Décrit de testacea Fab, Commune, Sumatra. comme ornata, pendant les Mylabris orientalis Mars. pluies, volantlesoir à la lampe. postulata. Belgaum, très com- usta n.sp. mun pendant les pluies. Zonitis melanarthra Fairm.— Poona, cichorii L. Assez commun un individu pendant les pluies; pendant les pluies. décrit du Bengale. Thunbergi Billb. Kanara. Dryops indica n. sp.

balteata Pall, Madura.

Rhytinota pubens. Long. 15 mill. Oblongo-elongata, nigra, subopaca, pube subtili rubiginosa cinerea densa plus minusve vestita; capite dense parum fortiter punctato, medio longitudina- liter obsolete elevato, subtus profunde sulcato, mento subtiliter dense punctato, antennis prothoracis basin vix attingentibus, articulo secundo fere duplo longiore; prothorace transverso, sed longitudine parum breviore, lateribus valde rotundato, dorso subtiliter dense punctulato, lateribus et basi obsolete marginato, hac late arcuata, utrinque vix sinuata, angulis paulo obtusis, sed acutiusculis; elytris ovato-oblongis, basi sat tenuiter marginatis, humeros versus gradatim validius, prothorace paulo latioribus, medio leviter ampliatis, dorso leviter striatulis, intervallis vix convexiusculis, interdum leviter interrupto convexiuseulis. fere pustulosis ; subtus lævis, cum pedibus nitidior, prosterno inter coxas sat profunde cavato, tarsis sat gracilibus. Belgaum. Très commun dès les premières pluies, surtout dans les champs cultivés ; pendant la saison sèche, sous les pierres.

Ressemble à X. pilicollis, mais avec la tête fortement ponctuée, élevée au milieu, presque ruguleuse, le corselet plus large, plus arrondi sur les côtés, finement et régulièrement ponctué, sans poils, court, soyeux, les élytres tantôt à intervalles unis, tantôt interrompus et faiblement pustulés, tantôt à pubescence uni-

forme, tantôt avec les dépressions à pilosité rubigineuse, et l’abdomen lisse.

Rhytinota impolita. Long. 11 à 13 mill. Forme de la précedente, plus petite, plus convexe, plus étroite, d’un noir mat, la tête est lisse, le chaperon biimpressionné, les antennes sont proportionnellement plus épaisses, un peu plus courtes, le article deux fois aussi long que le 2°, le corselet aussi large que long, les côtés également arrondis en avant, les élytres unies,

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finement marginées à la base jusque sur l'épaule, quelques traces de stries indistinctes ; le dessous du corps est un peu brillant, les pattes plus brillantes, le menton est couvert de fines aspérités, impressionné en avant au milieu, mais ces aspérités sont plus ou moins marquées et disparaissent parfois. Belgaum; sous les pierres en novembre et pendant les pluies.

Rhytinota insidiosa. Long. 11 mill. Ressemble beau- coup à la précédente, mais plus petite et d’un aspect un peu moins soyeux ; le corselet est surtout beaucoup plus court; il est, comme la tête, couvert d’une ponctuation très serrée, fine, mais bien distincte ; les angles antérieurs sont plus marques, très obtus; les élytres sont moins fortement échancrées à la base, les épaules sont un peu obtuses, leur surface est imponctuée, mais présente les lignes de points tres fines et effacées vers l’extré- mité; en dessous, la plaque du menton est fortement ponctuée et il y a quelques points sur les côtés du métasternum. Belgaum, trouvé en décembre.

Rhytinota tentyrioides. Long. 9 à 10 mill. Oblonga, sat convexa, paulo nitidula, nigra; capite densissime sat subti- liter punctato, dente medio elypeali magis prominente, anten- narum articulo ultimo minuto, rufescente; prothorace trarsverso, lateribus valde rotundato, postice fere angustiore, angulis posticis acutiusculis, anticis obtusissimis, dorso subtilissime dense punctu- lato; elytris oblongo-ovatis, sat brevibus, basi tenuiter margi- natis, ad humeros fortiter angulatis, dorso lævibus aut indistincte punctulatis, interdum obsoletissime costulatis ; subtus cum pedi- bus nitida, prosterno lateribus dense punctato, fere rugoso, medio obsolete punctato, inter coxas apice sat fortiter sulcato, metas- terno et abdomine lævibus, mento asperulo, pedibus brevibus. Belgaum; commune sous les pierres dans la saison sèche, mais partout dans les champs au moment des pluies.

Voisine de l’insidiosa, mais plus petite et plus courte, surtout pour les élytres dont la forme semble rapprocher cette espèce des Melarachnica; mais les pattes sont plutôt plus courtes que chez les autres ÆAytlinota, le corselet est assez fortement arrondi sur les côtés, les élytres sont ovalaires, plus ou moins oblongues. La coloration est plus ou moins mate. Un individu, très mat, est plus large du corselet et des élytres, mais je ne vois pas d’autres différences.

Rhytinota substriata. Long. 9 mill. Oblonga, parum convexa, nigra, nitidula ; capite prothoraceque subtilissime punc- tulatis, illo utrinque sat fortiter striatulo, antennis crassiusculis, articulo quarto breviore, penultimis paulo transversis, ultimo

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minore ; prothorace valde transverso, lateribus rotundatis, basi vix sinuatis, angulis posticis rectis, elytris ovatis, medio amplia- tis, basi sat tenuiter, ad humeros fortius plicatis, dorso levissime punctato-striatulis, striis vix impressis, usque ad apicem fere pro- longatis, punctis distantibus, intervallis vix convexiusculis ; pedibus sat brevibus, sat validis. Belgaum, un seul individu en janvier.

Cette espèce est bien caractérisée par les élytres à stries large- ment pontuées, à peine enfoncées, allant jusqu’au bout des ély- tres avec des intervalles très faiblement convexes ; le corselet est large avec tous les angles bien marqués ; la tête a de chaque côté un sillon assez profond, surtout en avant, et un pli assez saillant le long des yeux, plus prononcé en avant.

On trouve encore dans l’Inde une autre espèce de Æhytinota :

R. ovipennis. Long. 14 mill. Nigra, vix nitidula, subtus cum pedibus paulo nitidior;, capite subtiliter punctulato, lateribus densius et utrinque antice impresso, antennis validis, articulo secundo haud duplo longiore, capite subtus profunde sulcato, mento lævigato, apice integro; prothorace transverso, sed longitudine vix latiore, lateribus postice leviter sinuatis, basi marginata, angulis acutiusculis, extus breviter productis ; elytris ovatis, medio ampliatis, basi valde emarginatis, plica basali ad humeros elevata medio obliterata. Trichinopoly (ma collection).

La description de Z. immarginata Kr. conviendrait bien à cette espèce, mais elle l’indique comme mate, à peine ponctuée, avec le corselet presque plus long que large, à angles postérieurs presque droits : ici ils sont pointus et saillants en dehors. La forme de cet insecte est assez différente de celle de ses congénères : elle est plus courte, surtout pour les élytres qui sont seulement un peu plus longues que la tête et le corselet réunis, elles sont ovalaires, les pattes sont plus longues et les fémurs postérieurs se rapprochent sensiblement de l’extrémite des élytres. C’est une transition vers les Melarachnica.

Dans son travail sur les 7'énébrionides de l'Ancien monde, Kraatz a décrit 4 espèces de Æhytinota dont je transcris les descriptions.

R. subfossulata Sol.-Kr., ll. c., 172. Long. 14 mill. Nigra, parum nitida, depressa, capite thoraceque dense punctatis, illo subtus sulco profundo impresso, thorace oblongo, depresso, retrorsum angustato, basi subtiliter marginata, medio leviter producta, angulis posticis paululum prominulis, elytris parce punctatis, striis longitudinalibus leviter impressis, interstitiis rugosis, basi emarginatis, basi (ad humeros fortius) marginata, abdomine distinctius punctato. Inde.

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On pourrait attribuer cette description à la Æ. pubens, mais l’insecte de Kraatz n’a pas de pubescence, le corselet est oblong, non transversal, déprimé, les élytres ont les intervalles rugueux, mais non presque pustuleux et l’abdomen est plus distinctement ponctué.

R. pilicollis Kr., 1. c., 173. Long. 15 mill. Oblonga, nigra, opaca, depressiuscula, antennis articulo secundo duplo longiore, capite confertim parum profunde punctato, thorace longitudine vix breviore, retrorsum fortius angustato, lateribus ante medium leviter rotundatis, subtiliter marginatis, basi obsolete marginata, medio subproducta, angulis posticis obtusis, vix prominulis, supra confertim parum profunde punctato, punctis pilis brevissimis sericeo-micantibus instructis, subtus lateribus crebre minus subtiliter punctato, elytris basi tenuiter marginatis ibidemque thorace paulo latioribus, dein leviter dilatatis, apice attenuatis, parce obsolete punctatis, humeris elevatis, abdomine distinctius punctato, tarsis gracilioribus. Inde.

R. immarginata Kr., 1. c., 173. Long. 14 1/2 mill. Nigra, opaca, vix punctulata, subtus nitidior, antennis articulo secundo haud duplo longiore, capite supra obsolete punctulato, subtus sulco transverso profundo, mento lævigato, thorace latitu- dine fere longiore, retrorsum fortius angustato, lateribus ante medium rotundato, basi fere truncata, latius marginata, angulis subrectis, elytris brevioribus et medio paulo latioribus quam solito, Iævibus, parum deplanatis, basi emarginatis, humeris ele- vatis exceptis haud marginatis, abdomine lævigato. Inde.

R. lineatopunctata Kr., 1. c., 173. Long. 17 mill. Nigra, parum nitida, antennis artieulo 3 secundo haud duplo longiore, capite subtiliter punctato, supra antennarum basin for- tius elevato, clypeo utrinque linea obliqua impresso, subtus sulco profundo transverso impresso, thorace longitudine longiore, crebre subtillissime punctato, leviter convexo, retrorsum sensim angus- tato, lateribus ante medium leviter rotundato, basi subtruncata, late sed parum profunde marginata, angulis posticis subrectis subprominulis, elytris basi thorace paulo latioribus, ad medium dilatatis, apicem versus fortius attenuatis, punctorum seriebus 6 impressis, punctis pone medium evanescentibus, humeris fortius elevatis, carina basali ceterum fere nulla, tarsis minus gracilibus. Inde, Moradabad.

Cette espèce, par la tête fortement relevée sur la base des antennes, présente une certaine ressemblance avec les J/esostena. Peut-être, dit Kraatz, sera-t-elle plus tard le type d’un genre particulier.

N2

Ft

Melarachnica lævipennis. Long. 9 mill. Nigra, opaca, convexa, capite punctato, prothorace elytrisque lævibus, capite subtus profunde sulcato, mento haud emarginato, protho- race lateribus rotundato, basi angustato, angulis posticis obtusis, scutello vix perspicuo, elytris ovatis, capite prothoraceque con- juncetis vix longioribus, lævibus, prosterno inter coxas profunde impresso, femoribus posticis elytris parum brevioribus. Bel- gaum, un seul individu, ex décembre, sous une pierre.

Ressemble beaucoup à la description de #. Westermanni, mais cette dernière espèce est plus grande (12 mill.), ses élytres ont des régularités transversales irrégulières, ses antennes sont plus courtes que la tête et le corselet réunis, ce dernier est fortement rétréci à la base et les fémurs postérieurs dépassent presque l'extrémité des élytres. Dans notre espèce les antennes sont un peu plus longues ; la base des élytres a un pli saillant aux épaules et s’effaçant au milieu.

Stenosis semicostata. Long. 5 à 6 mill. Nigra, vix nitidula, glabra, antennis pedibusque rufo-piceis ; capite oblongo, basin versus attenuato, antice prothorace vix latiore, dense fortiter punctato, vasi fere strigosulo, antennis crassis, articulo haud tansverso, basi paulo attennato ; prothorace oblongo- ovato, lateribus fere parallelis, postice vix attenuato, dorso dense sat fortiter undique punctato, medio obsolete suleatulo; elytris ovato-oblongis, punctato-striatulis, intervallis alternatim basi- elevatis, ceteris vix convexiusculis, omnibus lævibus, striis apice paulo profundioribus, epipleuris uniseriatim punctatis; subtus fortiter punctata, abdomine laxe punctato. Belgaum, une fois sous l'écorce d’un immense icus bengalensis.

Diffère de l’indica par le corps glabre, la tête aussi fortement ponctuée à sa base qu’en avant, les antennes à article non transversal, le corselet entièrement ponctué; les côtes des élytres sont peu saillantes, mais assez bien marquées à la base, la discoïdale parfois prolongée, diffère de bengala par le corps glabre, la taille plus forte, les élytres à côtes, le corselet légère- ment sillonné au milieu, les antennes à article plus court, les avant-derniers non transversaux.

Platynotus tumidipes. Long. 16-19 mill. Ovatus, postice leviter ampliatus, niger, parum nitidus; capite protho- raceque subtiliter densissime punctulatis, unde minus nitidulis, illo lateribus fere rugosulo; elytris ovatis, ad humeros paulo productis, dorso subtilissime punctulatis et utrinque punctis foveatis, novemseriatis; subtus cum pedibus nitidior, pectore subtiliter punctato, prosterno sat angusto, apice sat acute

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producto, ruguloso, utrinque striato, metapleuris punctatis, abdomine basi strigosulo-punetato, pedibus punctatis; Œ tibiis anterioribus tumidulis, extus leviter arcuatis, intus basi canali- culatis et ante apicem leviter sinuatis, tarsis dilatatis, © tibiis anterioribus rectis, simplicibus, elytris paulo brevioribus. Belgaum, Kadegaon, Kanara avec le perforatus.

Ressemble assez au P. Deyrollei Muls., mais un peu plus petit et moins large, surtout le corselet, la ponctuation de ce dernier et de la tête est un peu plus marquée, ce qui les rend un peu mates, les angles antérieurs sont plus saillants, la saillie proster- nale est bien plus étroite, faiblement sillonnée de chaque côté, les épaules sont moins marquées et les tibias sont tout difiérents chez le .

Platynotus Bellii. Long. 14 à 17 mill. Ressemble au tumidipes, mais un peu moins ovalaire, au moins chez le G, et un peu plus petit; le corselet est plus large, sa ponctuation est un peu plus fine, moins rugueuse; les angles antérieurs sont moins saillants, les points des élytres sont moins ronds et semblent former des espèces de stries vers la suture; la poitrine est plus ponctuée, la saillie prosternale est semblable, mais moins pointue ; chez les © les tibias postérieurs sont légèrement arqués et un peu élargis intérieurement en une dent largement obtuse, la partie apicale étant garnie de poils courts; les tibias antérieurs sont faiblement arqués, leur tranche externe formant, avant l'extrémité, un angle bien marqué, les 3 premiers articles des tarses sont larges, le 4 est formé de 2 petits lobes très étroits. Chez la Q tout ces tibias sont simples, le corps est un peu plus court, les élytres notamment, ces dernières plus convexes. Belgaum, Kadegaon.

Platynotus pandaroides. Long. 9 à 10 mill. Oblongo- ovatus, sat convexus, niger, modice nitidus; capite dense punctato-strigoso, inter oculos transversim obsolete impresso, sutura clypeali interdum indistincta, clypeo subtilius punctato, antice leviter sinuato, antennis sat gracilibus, apice vix crassio- ribus; prothorace transverso, lateribus sat fortiter rotundato, antice paulo magis quam postice angustato, dorso subtilissime densissime punctulato, margine postico utrinque fortiter sinuato, angulis latis, postice productis; scutello minuto, transverso; elytris ovatis, postice angustatis, ad humeros sat angulatis, dorso striatulo-punctatis, punctis sat grossis, fere ovatis, intervallis vix convexiusculis, ad latera magis convexis, densissime subtiliter punctatis et apicem versus obsolete impressiusculis, epipleuris fere lævibus; subtus punctulatus, abdomine et pedibus magis

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punctatis, prosterno inter coxas et apice marginato. Belgaum.

Ressemble un peu à l’armipes, mais bien plus petit, avec le corselet plus fortement arrondi sur les côtés, couvert d'une ponctuation extrêmement fine et serrée, la tête striolée-ponctuée, les antennes plus grêles et plus longues, les élytres plus ovales, à stries très fines, fortement ponctuées, les intervalles faiblement convexes, un peu plus sur les côtés, couverts d’une fine ponctua- tion très serrée, et les tibias simples dans les deux sexes.

Platynotus mediocris. Long. 9 mill. Ovatus, modice convexus, niger, sat nitidus; capite densissime punctato, clypeo antice sat late emarginato, sutura clypeali armata, parum pro- funda, antennis gracilibus, prothoracis medium paulo superan- tibus, articulis 2 vel 4 ultimis paulo crassioribus; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice angustato, late- ribus a basi antice arcuatis, dorso subtilissime dense punctu- lato, margine postico fere rectis, ante angulos leviter sinuato, his postice retroversis et paulo acutis; scutello minutissimo, punc- tulato; elytris brevibus, ad humeros obtuse angulatis, apice rotun- datis, dorso punctato-substriatis, striis suturam versus paulo impressis, intervallis lævibus, suturali paulo convexo ; subtus cum pedibus nitidior, prosterno subtilissime rugosulo, inter coxas bi- striato, apice obtuse angulato, abdomine subtilissime striolato, pedibus sat brevibus, tibiis anticis levissime arcuatis. Kade- gaon, Belgaum, pendant les pluies et jusqu’en janvier, quelque- fois sous les pierres.

Se rapproche un peu du pandaroides mais plus petit, bien plus court, avec le corselet plus large, moins marginé sur les côtés, non rétréci à la base, et les élytres courtes, à lignes de points beau- coup plus fins. :

Pseudoblaps Andrewesii. Long. 17 mill. Oblongo- ovatus, postice ampliatus et magis convexus, nigro-fuscus, indu- mento ferrugineo in depressionibus vestitus, granulis politis, nitidissimis; capite rugosulo, antice transversim leviter et sat late impresso, clypeo sat fortiter sinuato, antennis basin pro- thoracis fere attingentibus, apice paulo crassioribus, arti- culis 4 penultimis subtransversis; prothorace parum transverso, medio rotundatim ampliato, basi paulo constricto, lateribus basi sat breviter et abrupte sinuatis, dorso granulis minutis sat irregularibus sat dense asperulo, angulis anticis acutiuseulis, margine postico utrinque fortiter sinuato, angulis retroversis; scutello minuto; elytris ovatis, post medium ampliatis, sat subtiliter parum fortiter striatulis, intervallis subtiliter parum dense granulatis, alternatim fortius granosis et granis interdum

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confluentibus; subtus nudus, nitidus, parce punctatus, abdo- mine densius punctulato, pedibus nitidis, asperulo-punctatis. Paungdé.

Cette espèce intéressante diffère de ses congénères par le corselet assez brusquement rétréci à la base et par la sculpture du dessus du corps. Elle ressemble, au premier coup d’œil, à l’espèce précédente, mais chez celle-ci les côtés du corselet ne sont pas brusquement sinués à la base et les élytres sont réticulées avec la suture et 3 ou 4 nervures longitudinales un peu sail- lantes.

Pseudoblaps ramosus. Long. 15 à 16 mill. Oblongo- ovatus, postice ampliatus et paulo magis convexus, fuscus, setulis minutisimis ferrugineo-rufis in punctis et depressioni- bus densioribus vestitus; capite dense sat subtiliter punctato, subtilissime rugosulo, clypeo leviter sinuato; antennis a basi apicem versus vix sensim crassioribus, G' basin prothoracis attingentibus, Q paulo brevioribus; prothorace transverso, medio rotundatim ampliato, dorso subtiliter densissime punctato, margine postico utrinque valde sinuato, angulis valde retrover- sis et sat acutis; elytris ovatis, sutura et utrinque nervis 4 vel 5 paulo elevatis, anastomosis, reticulatis, intervallis impressis; subtus cum pedibus fusco-niger, nudus, nitidus, lateribus punctu- latus; G' abdomine basi strigoso, segmento medio impresso, tibiis posterioribus intus leviter sinuatis, apice dilatatis, et ante apicem angulatis, tarsis anterioribus dilatatis, © abdomine haud impresso, tibiis posterioribus et tarsis simplicibus. Belgaum.

Ressemble, en bien plus petit, au ?. nervosus; le corselet est plus étroit, les élytres sont ovalaires, plus rétrécies à la base et leur surface est plus réticulée. Les tibias postérieurs G sont dilatés et angulés en dedans chez les 2 espèces; mais chez le nervosus cette dilatation est plus forte et la partie basilaire interne plus arquée et garnie de fines denticulations avec des soies, les fémurs antérieurs sont plus robustes avec une faible impression médiane en dessous,

Scleron granulipenne. Long. 9 1/2 mill. Oblongum, parallelum, convexum, fuscum, subopacum; capite inter oculos transversim profunde biimpresso, asperato, inæquali, clypeo medio vix emarginato; prothorace transversim subquadrato, longitudine fere duplo latiore, lateribus parallelis, antice tantum leviter arcuatis, dorso æquali, sat dense asperulo, margine postico utrinque sat fortiter sinuato, angulis posticis retroversis, anticis valde obtusis, fere lobato-rotundatis, elytris parallelis, ad hume- ros angulatis, apice rotundatis, dorso seriatim granulatis, inter-

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stitiis vage lineolatis et obsolete transversim plicatulis; subtus subtiliter et laxe asperulum. Gadag, district de Dharwar, un seul individu, pris à la lampe.

Ressemble à l’orientale, mais plus grand, plus convexe et remarquable par son corselet uni, sans tubercules ni fossettes et par les élytres à lignes de granulations assez régulières.

L’Opatrum latipes Guér., du Bengale, me paraît identique à l’orientale Fab.

Cnemeplatia indica. Long. 3 mill. Elongata, parallela, squalide rufescens, indumento terreno-cinerea vestita; capite magno, transversim quadrato, antice truncato, angulis rotunda- ; tis, antennis brevibus, prothoracis medium haud attingentibus, rufescentibus, apicem versus leviter crassioribus; prothorace longitudine fere duplo latiore, elytris paulo angustiore, antice paulo ampliato, dorso paulo inæquali, subtilissime rugosulo, medio obsolete sulcatulo et utrinque foveola impresso, angulis anticis productis sed obtusis, posticis obtusis; scutello transverso, convexiuseulo ; elytris oblongis, parallelis, ad humeros angulatis, sutura et utrinque costulis 3, postice coeuntibus, paulo elevatis, interstitiis subtiliter biseriatim punctatis; pedibus sat brevibus, sat gracilibus, tibiis anticis latissimis, triangularibus, angulo externo valde acuto, calcaribus elongatis. Belgaum, très commun en mars et avril, volant le soir à la lampe.

Ressemble à C. atropos, mais plus étroite, plus roussâtre, avec le chaperon tronqué, non sinué, le corselet moins rétréci vers la base et les élytres plus longues, parallèles, à côtes pius sail- lantes, les intervalles moins ponctues.

AMBLYSPHAGUS n. g.

Ce nouveau genre est extrêmement voisin des Pachypterus, et le corselet est, comme chez ces derniers, peu contigu aux élytres; mais le corselet n’est pas denticulé sur les côtés qui sont fortement arrondis aux angles postérieurs, et il est plus développé, plus large que les élytres, surtout au milieu; les yeux sont fortement entamés par le canthus des joues, mais nullement divisés; le chaperon est aussi assez fortement échancré avec le labre bien distinct, les élytres sont plus convexes, moins fortement striées.

Amblysphagus pachyderus. Long. 8 mill. Oblongus, sat convexus, fuscus, setulis pallido-ferrugineis minutis sat dense vestitus ; capite dense punctato,antennis rufopiceis, apicem versus paulo compressis, articulo æ quarto vix sensim longiore, ultimo ovato, dilutiore; prothorace parum transverso, elytris latiore,

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lateribus rotundato, antice sat angustato, basi multo minus, dorso densissime sat subtiliter punctato, margine postico fere recto, angulis valde rotundatis, anticis sat obtusis, scutello trian- gulari; elytris ovato-oblongis, ad humeros sat angulatis, post medium augustatis, apice obtuse rotundatis, dorso parum fortiter striatis, intervallis planiuseulis, dense rugosulo-asperulis; subtus cum pedibus dense punctato-asperulus. Belgaum, 2 individus, en novembre et décembre.

POCADIOPSIS n. g.

Corpus ovatum, sat convexum. Oculi bipartiti, sub prothoracis angulos fere occulti. Clypeus late emarginatus, antennæ breves, prothoracis medium paulo superantes, articulis 4 ultimis crassiori- bus, secundo vix longiore; palpi maxillares articulo ultimo sat magno, triangulari. Prothorax longitudine duplo latior, elytris haud angustior, antice angustatus, lateribus marginatus. Scutellum triangulare. Elytra ovata, basi truncata. Prosternuminter coxas sat latum, apice angulatum, pedes sat breves, femoribus sat crassis.

Ce genre, dont le faciès rappelle tout à fait les Pocadius, me semble voisine des Opatrum; il s'en rapproche par les tibias anté- rieurs simples, peu élargis vers l'extrémité, à éperons à peine distincts, mais les épipleures sont complètes comme chez les Selérites et les Phylacites, et la vestiture du corps se rapproche- rait plutôt de celle des Opatrum. Mais les angles postérieurs sont bien plus saillants à cause de la forte sinuosité du bord postérieur.

P. simulator. Long. 5 5/: mill. Ovatus, rufulo-piceus, nitidulus, sat convexus, ferrugineo-pilosulus, antennis, ore pedi- busque dilutioribus; capite dense punctato-rugoso, clypeo late angulatim emarginato, labro producto, rufo, punctulato, antennis, prothoracis medium vix superantibus, subclavatis, oculis minutis; prothorace transverso, a medio antice valde rotundatim angus- tato, dorso dense rugosulo-punctato, margine postico medio late rotundato, utrinque ante angulos sat fortiter sinuato; scutello triangulari, punctulato ; elytris ovatis, basi truncatis, ad humeros sat rotundatis, dorso striatulo-crenatis, striis suturam versus profundioribus, intervallis punctato-rugosulis; subtus valde punc- tatus, pectore rugosulo. Belgaum, commun en avril et mai, une seule fois en décembre.

Pocadiopsis marginicollis. Long. 4 mill. Ressemble beaucoup au précédent mais beaucoup plus petit, plus étroit et distinct surtout par le corselet dont les bords latéraux sont plus arrondis, plus largement marginés, roussàtres, et un peu rentrants

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XL, =

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à la base qui est un peu plus étroite que les élytres; le bord postérieur est aussi fortement sinué de chaque côté, mais les angles sont bien moins prononcés; la sculpture de la tête et du corselet est la même, les élytres ont les stries plus largement crénelées, un peu moins profondes, les intervalles moins rugueux et entamés par les crénelures. Belgaum, 2 individus, en février et en mai.

Cædius indicus. Long. 4 1/2 mill. Oblongo-ovatum, modice convexum, antice et postice fere æqualiter rotundatum, fuscum, setulis brevissimis rubigineis sat dense vestitum ; capite subtiliter coriaceo, ad oculos plicatulo, clypeo antice breviter emarginato et utrinque leviter marginato; prothorace valde transverso, elytris haud angustiore, lateribus antice rotundato, angulis anticis valde obtusis, dorso dense asperulo-punctato, margine postico utrinque late sinuato, angulis fere rectis; scutello brevissimo, fere lævi; elytris ovatis, basi late sinuatis, dorso modice striatis, intervallis vix convexiusculis, sat fortiter trans- versim coriaceis; subtus cum pedibus asperulum, pectore fortius, tibiis anticis latis, apice latioribus, medio et ante apicem dente obtuso armatis. Belgaum, assez commun en avril, mai et juillet; Kanara.

Cet insecte ressemble extrêmement au Prachyidium aspericolle Fairm. de Sumatra et de Cochinchine; il en diffère par la forme plus étroite, plus parallèle, le corselet plus inégal, ayant quelques reliefs peu saillants et les impressions de la base moins marquées; les tibias antérieurs sont plus grêles à la base et légèrement crénelés entre les grosses dents.

Cet insecte ferait plutôt partie du genre Prachyidium qui ren- fermerait presque tous les Cædius à l’exception des espèces madécasses qui me semblent en différer génériquement. Ces dernières ont le corselet coupé droit à la base avec les élytres fortement striées, tandis que chez les PBrachyidium le corselet est fortement lobé au milieu de la base avec les élytres légère- ment striées, non cunéiformes.

Cædius asper. Long. 3 2/3 mill. Ressemble extrême- ment au C!. ciliatus Muls., du Thibet, mais plus petit, plus étroit, plus atténué en arrière, avec le corselet moins arrondi sur les côtés, couvert d’aspérités plus fortes, moins serrées, n’ayant pas, en avant, une légère impression transversale, ayant le bord postérieur plus marginé au milieu et arrondi au lieu d’être angulé ; les élytres sont plus fortement striées, leurs aspérités sont plus fortes, leur coloration est plus marron, mais c’est peut- être accidentel. Belgaum, un seul individu.

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Cet insecte ayant les côtés ciliés ne paraît guère à sa place avec les Cædius, mais je ne vois pas comment le classer autrement.

Hopatrum catenulatum. Long. 11 mill. Elongatum, subparallelum, fuscum, nitidulum, in depressionibus ferrugineo- indutum; capite brevi, sat subtiliter asperato, antice modice emarginato, antennis medium prothoracis superantibus, apice crassioribus, articulis 4 ultimis majoribus; prothorace subqua- drato, longitudine parum latiore, antice et postice fere similiter angustato, dorso dense subtiliter granuloso, lateribus deplanato et leviter rotundato, margine postico utrinque late sinuato, angu- lis acute rectis; elytris oblongis, postice vix sensim ampliatis, longitudinaliter foveolatis, transversim impressiusculis, fere gra- nulatis, intervallis interdum subtilissime lineatis; subtus cum pedibus subtiliter dense asperulum. Kanara, Bombay.

Hopatrum dorsogranosum. Long. 9 à 11 mill. Præcedenti simillimum, sed multo brevius, vix nitidulum, pro- thorace valde breviore, subtilissime granuloso, lateribus magis rotundato et angustius marginato distinctum, elytris dorso seriatim granulosis, sed lateribus dense subtiliter rugosulis, haud trans- versim impressiusculis, nec longitudinaliter lineolatis. Kanara.

Ces deux espèces se ressemblent extrêmement et la sculpture des élytres est presque identique; mais, sans compter la différence des tailles, le corselet est tout à fait transversal chez la seconde, les côtés sont moins largement marginés, moins relevés, et le dos est couvert d’aspérités bien plus fines et plus serrées ; les élytres sont bien plus courtes, les granulations plus accentuées, non for- mées par des intervalles alternés de petites impressions; elles sont remplacées sur les côtés et à l’extrémité par de fines aspérités très serrées.

Le premier de ces Zopatrum est très voisin de l’eJongatum Fab., mais la sculpture des élytres est bien différente.

Hopatrum papulosum. Long. 8 mill. Ressemble aux précédents pour la sculpture des élytres ; mais ici les granulations couvrent toute l’élytre et elles sont un peu plus grosses. Le corps est bien plus large, le corselet plus court, les élytres bien plus courtes, la vestiture des intervalles est analogue. Madura, un seul individu.

Hopatrum expansicolle. Long. 10 mill. Ressemble extrêmement à l’elongatum, mais plus petit, avec le corselet lar- gement relevé sur les côtés qui sont un peu plus arrondis, les angles antérieurs larges et assez arrondis à l’extrémité; le disque est aussi inégal; les élytres sont parallèles avec des lignes de

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points ne formant pas de stries, les intervalles alternativement relevés en côtes plus ou moins marquées, ainsi que la suture; le corps est recouvert d’un enduit fuligineux. Belgaum, peu commun, mars, avril, mai, Kanara.

Mesomorphus crassiusculus. Long. 7 mill. Ressemble beaucoup au Æ. villiger Blanch., mais il est plus large, d’une colo- ration plus foncée, le corselet surtout est plus large, plus convexe, ses angles postérieurs plus saillants embrassent presque la base des élytres; ces dernières sont aussi finement striées, mais leurs intervalles ont une vestiture beaucoup plus courte. Belgaum, commun pendant les pluies.

PENTHICOIDES n. g.

Faciès d’un grand Penthicus un peu allongé, mais très différent par les yeux complètement partagés en deux parties et par les tarses antérieurs très dilatés, les intermédiaires un peu moins, ce qui ne permet pas de classer cet insecte avec les Opatrides. La tête est rétrécie en avant, le chaperon médiocrement sinué, le labre transversal, assez grand, très faiblement sinué; les antennes, assez grêles, ne dépassent pas la base du corselet et ne grossissent pas vers l'extrémité, les 4 derniers articles plus courts que les précédents, le un peu plus long que le 4°. Le corselet est transversal, à peine ou pas plus étroit que les élytres, rétréci seulement en avant, le bord postérieur fortement bisinué, les angles larges et assez pointus. L’écusson est en triangle court, obtus. Les élytres, presque parallèles, ne se rétrécissent qu’à l’extrémité, à stries à peine marquées, mais assez fortement ponctuées. Prosternum un peu élargi après les hanches, à peine convexe, sillonné latéralement, arrondi à l'extrémité. Saillie intercoxale large, presque tronquée, arrondie aux angles.

Penthicoides seriatoporus. Long. 14 mill. Oblongus, subparallelus, apice et postice fere similiter rotundato-angus- tatus, modice convexus, niger, modice nitidus; capite subtiliter densissime punctato, clypeo inter antennas transversim fere recte impresso, antice leviter sinuato et utrinque rotundato, mento apice vix emarginato, palpis maxillaribus articulo ultimo oblique truncato; prothorace subtilius densissime punctulato, lateribus subtiliter marginato, basi immarginata; scutello dense punctato, transversim sulcatulo; elytris basi extus obliquatis, ad humeros angulatis, ante apicem levissime sinuatis, vix striatis, sed striis fortiter punctatis, intervallis planis, dense

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punctulatis; subtus subtiliter strigosulo-punctato, abdomine basi magis fortiter strigoso, prosterno apice marginato, pedibus mediocribus, dense subtiliter punctatis. Belgaum, très rare, en juillet et novembre, 2 individus.

Cet insecte ressemble à un énorme Penthicus punctulatus.

Penthicus striolatus. Long. 6 mill. Oblongus, sub- parallelus, fuscus, modice nitidulus, ferrugineo-pubescens, anten- nis, palpis tarsisque ferrugineis; capite sat subtiliter dense punctato, antice sat late emarginato, antennis prothoracis basin fere superantibus, apicem versus haud crassioribus, articulo 3e elongato, ultimo dilutiore; prothorace elytris haud angustiore, brevi, longitudine duplo latiore, antice angustato, lateribus a basi leviter rotundatis, dorso densissime punctato, fere rugosulo, margine postico ante angulos sinuato, angulis obtusis; scutello triangulari, dense punctulato ; elytris ad humeros sat angulatis, leviter punctato-striatis, punctis densatis, intervallis fere planius- culis, parum dense punctulatis ; subtus cum pedibus nitidior, dense punctatis, prosterno strigosulo. Belgaum, commun en avril et pendant les pluies, sous les pierres.

Forme du punctulatus, mais beaucoup plus petit, moins bril- lant, pubescent, avec le corselet plus ponctué et les élytres plus striées.

Penthicus frater. Long. 7 à 8 mill. Ressemble bien plus au punctulatus, mais un peu plus petit, surtout plus étroit, d'un brun noir un peu soyeux, moins brillant; la tête et le corselet sont également couverts d’une ponctuation extrêmement fine, ce dernier a les côtés un peu plus arqués, le bord postérieur plus arqué au milieu, plus fortement sinué avant les angles; les élytres ont également des lignes de points fins, ne formant pas de stries; le dessous du corps est presque lisse. Belgaum, assez commun pendant les pluies.

Penthicus vicinus. Long. 8 à 9 mill. Encore plus voisin du punclulatus, et comme lui d’un noir brillant; mais plus trapu, avec le corselet beaucoup plus large, le bord postérieur plus fortement sinué avant les angles qui embrassent presque la base des élytres et sont plus fortement ponctués, ces dernières à lignes plus fortement ponctuées, formant de faibles stries vers la suture ; la ponctuation de la tête et du corselet est un peu plus forte, les angles antérieurs du dernier sont plus obtus, l’écusson est beau- coup plus court, finement et densément ponctué. Belgaum, pas commun, de decembre à avril.

Anemia coriaria. Long. 5 à 6 mill. Ressemble extré- mement à la granulata du Sénégal et d'Obock, n’en diffère que

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par le corselet dont les angles postérieurs sont émoussés au lieu d’être droits et un peu pointus et dont la sculpture est plus fine; l’échancrure du chaperon est plus large, et les élytres, plus rugueuses, n’ont pas de cicatrices transversales et les traces de strioles longitudinales sont encore plus effacées. Belgaum, Madura. Se trouve aussi à Pondichery, remonte dans l'Assam et jusqu’au Thibet.

Anemia trapezicollis. Long. 6 mill. Encore une espèce bien voisine de la précédente et de la granulata, mais très distincte par la forme du corseletqui est en trapèze renversé, ayant sa grande largeur en avant avec les côtés presque droits, légère- ment arrondis tout à fait en avant ; les angles postérieurs, obtus, mais avec une très petite pointe; la tête a le bord antérieur plus largement marginé, la sculpture des élytres ressemble à celle de la granulala par ses cicatrices transversales et ses linéoles longitudinales. Belgaum, un seul individu pris en novembre dans la maison.

On trouve aussi dans les Indes orientales une espèce assez voisine :

Anemia suilla. Long. 4 mill. Plus petite que les précédentes, tête plus lisse au sommet, et plus rugueuse en avant, chaperon plus largement échancré, bords latéraux assez forte- ment marginés et angulés près des yeux; corselet et élytres à sculpture semblables, le 1‘ ayant les angles postérieurs émoussés, les antérieurs plus courts, plus arrondis; écusson sillonné trans- versalement à la base, longitudinalement au milieu; élytres à côtes peu marquées mais distinctes; tibias antérieurs à dents

aiguës, la dernière surtout arquée. Indes orientales (ma col- lection). Bradymerus spinicollis. Long. 4 1/2 mill. Oblongus,

sat convexus, fuscus, nitidulus, hispidus; capite subtiliter dense rugosulo, clypeo antice late emarginato, antennis ferrugineis, prothoracis basin haud attingentibus, apice fere clavatis; pro- thorace medio elytris valde latiore, lateribus deplanato, dorso dense rugoso-punctato, margine postico ante angulos oblique sat fortiter sinuato, his acutis ; elytris fortiter crenato-striatis, inter- vallis convexis, asperatis; tarsis ferrugineis. Belgaum; un individu confondu avec l'espèce suivante.

Ressemble beaucoup au 2. alaticollis Fairm., de Cochinchine, mais beaucoup plus petit, avec le corselet bien moins convexe, surtout en avant, les bords latéraux moins déprimés, le bord postérieur plus obliquement sinué, les stries des élytres plus fortement ponctuées.

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Bradymerus modestus. Long. 4 à 5 mill. Forme, colo- ration et taille du précédent, en diffère par le corps non couvert de poils courts, hérissés, mais ayant un enduit terreux cendré et surtout par la forme du corselet qui n’est pas plus large que les élytres; le bord postérieur est à peine sinué avant les angles postérieurs qui sont courts, mais pointus, les bords latéraux sont également déprimés et arrondis, même très légèrement sinués à la base, le disque est couvert, comme la tête, de fines aspérités, les angles antérieurs sont plus saillants, plus pointus; les élytres ont les stries plus fines et plus finement ponctuées. Belgaum, commun pendant les pluies.

Bradymerus bidentulus. Long. 4 mill. Voisin du pré- cédent, mais forme beaucoup plus étroite; la coloration est moins foncée et le corps est parsemé de petites soies ou squamules d’un ferrugineux clair; la tête et le corselet sont couverts d’une ponc- tuation rugueuse assez fine, ce dernier est moins court que chez le précédent, ses bords latéraux sont à peine arrondis et étroite- ment marginés, le bord postérieur est légèremeut mais très obli- quement sinué avant les angles postérieurs qui sont fins et poin- tus; les élytres, plus longues, ont des stries peu profondes mais bien ponctuées avec les intervalles faiblement convexes, un peu ponctués, non rugueux; les pattes, comme les antennes, sont d’un roux ferrugineux. Belgaum ; rare, en avril.

BRACHYPILIUM n. g.

Corpus oblongum, parallelum, lateribus compressum. Caput reclinatum, labrum protensum, oculi mediocres, sat grosse granu- lati, fere integri, antennæ breves, prothoracis medium haud attingentes, basi graciles, articulis 4 ultimis clavam oblongam efficientibus, 8°, 10° que gradatim latioribus, brevissimis, 11° majore, fere rotundato. Prothorax elytris vix angustior, antice elevatus et breviter cucullatus, supra oblique depressus. Scutellum brevissimum, vix distinctum. Elytra oblonga, apicem versus leviter ampliata, apice rotundata, costulata. Prosternum inter coxas sat angustum, apice declive et latius, mesosternum medio basi carinulatum, inter coxas declive, vix impressum. Pedes sat breves, sat validi, tarsis subtus setulosis, articulo ultimo ceteris conjunctis fere æquali; tarsis posterioribus articulo crasso, ceteris minoribus et brevioribus, ultimo excepto, subtus setosulis.

Ce nouveau genre me paraît voisin des Pradymerus; il en diffère par les antennes courtes, dont le article est indistinct, avec sa massue formée plus brusquement, composée seulement

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de 4 articles, le corselet formant en avant un lobé arrondi au dessus de la tête ; les pattes sont aussi plus courtes, plus robustes.

B. sculpturatum. Long. 4 1/2 à 5 1/2 mill. Oblongum, compressum, convexum, fuscum, leviter metallescens, nitidum, obscuro-sanguineo vage vittulatum, capite lato, brevi, truncato, ruguloso, oculis distantibus, ore rufo-ferrugineo, antennis ferru- gineis, apice obscurioribus, articulo indistincto, elongato, articulis 8-10 brevissimis, transversis, gradatim latioribus, ultimo majore, prothorace subquadrato, elytris haud angustiore, late- ribus fere parallelis, dorso dense punctato-asperato, parte antica planiuscula, leviter declivi et arcuatim breviter cucullata, late- ribus ante basim leviter sinuatis, disco longitudinaliter obsolete impresso, basi evidentius, basi paulo incrassata, utrinque margi- nata et leviter sinuata, angulis acutiusculis; scutello minutis- simo, brevi, elytris basi paulo marginatis, punctis sat grossis substriatis, sutura paulo elevata, lævi, intervallis subcostatis, alternatim angustis et latioribus magis elevatis, majore, subtiliter granulato, striarum punctis paulo crenatis et setula brevissima munitis ; subtus cum pedibus densissime punctatum, rugosulum. Madura.

Platydema catopoides. Long. 31/4 milll Ovato- oblonga, postice attenuata, piceo-fusca, vix nitidula, prothorace paulo magis piceo, antennis, palpis pedibusque testaceo-rufulis; capite subtilissime dense punctulato,antice transversim impresso; prothorace amplo, basi late sinuato et elytrorum basin amplec- tante, angulis fere rectis, dorso subtilissime vix perspicue punctulato ; scutello brevi, obtuso, nitidulo ;elytris ovato-oblongis, postice leviter attenuatis, subtiliter punctulato-striatulis, inter- vallis planis, fere indistincte punctulatis; subtus obscure rufes- cens, pilosula. Belgaum ; deux individus en avril.

Cette espèce est remarquable par sa forme qui rappelle tout à fait cela du Catops sericeus ; sa coloration est presque la même.

Platydema sericans. Long. 2 1/2 mill. Ovata, postice leviter attenuata, modice convexa, fusco-picea, elytris sat dense subtiliter griseo-pubescentibus. subtus cum pedibus antennisque obscure rufa; capite æquali, antennis prothoracis basin fere attingentibus ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice parum angustato, margine postico utrinque levissime sinuato, angulis rectis; scutello truncatulo; elytris fere a basi leviter attenuatis, apice rotundatis, dorso subtiliter striatulo- punctulatis, striis suturam versus paulo magis distinctis, inter- vallis planis, fere levibus; subtus pubescens. Belgaum ; assez commun, mars et avril, volant à la lampe le soir.

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Ressemble un peu à catopoides, mais plus courte, plus petite, le corselet moins ample, n’embrassant pas la base des élytres, avec le bord postérieur presque droit.

Platydema hieroglyphica. Long. {4 mill. Ovata, postice leviter attenuata, fusca, nitidula, elytris rufo-testaceis, lituris fuscis brevibus, sat irregularibus interdum confluentibus signatis, striis basi infuscatis; capite subtilissime dense punctu- lato, antice transversim levissime impresso, palpis antennisque piceolis, his apice dilutioribus, articulis 5 ultimis crassioribus ; prothorace valde transverso, longitudine duplo latiore, elytris haud angustiore, antice a basi angustato, basi leviter bisinuato et anguste, cum laterum basi, rufescente ; elytris parum fortiter punctulato-striatis, intervallis planis, lævibus, lituris fuscis basi interdum latioribus; subtus fusca, pedibus piceis. Belgaum.

Ressemble à la P. wndulata W., mais bien plus grande, un peu plus longue, les élytres à dessins noirs ne formant pas de fascies, bien plus nombreux, et à stries bien marquées.

Platydema semirufa. Long.3 3/: mill. Oblongo-ovata, parum convexa, postice leviter angustata, rufa, opaca, elytris fuscis, utrinque plaga magna axillari testaceo-rufa, suturam haud attingente ; capite obscuriore, utrinque fortiter impresso et supra transversim plicatulo, antennis corporis medium superantibus, crassiusculis, articulis 6 ultimis crassioribus; prothorace amplo, elytris fere latiore, margine postico fere recto, ante angulos vix sinuato, his fere rectis; elytris punctato-lineatis, punctis densis, intervallis planis, subtilissime punctulatis; subtus cum pedibus rufa, prosterno dense punctato. Belgaum, un seul individu.

Ressemble beaucoup à cæsifrons, d'Égypte, mais plus grande, à élytres différemment colorées, semblement striées, et avec les antennes plus fortes.

Platydema polyspila. Long. 21/2 mill. Oblongo-ovata, postice vix angustior, modice convexa, picea, nitidula, subtiliter pubescens, capite antice, prothorace basi et lateribus anguste rufescentibus, elytris vittulis brevibus rufis signatis, antennis, palpis, pedibusque rufescentibus; capite vix perspicue punctu- lato, antice transversim impressiusculo, clypeo levissime sinuato, antennis breviusculis, ante prothoracis basin abbreviatis ; prothorace trapezoidali, elytris vix angustiore, antice a basi angustato, margine postico utrinque late sinuato, angulis fere rectis, dorso densissime subtiliter punctulato; seutello similiter punctulato, fere truncato; elytris postice tantum angustatis, modice punctato-substriatis, intervallis planis, vix perspicue punctulatis. Belgaum, mars et mai pendant les pluies.

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Ressemble assez à Aieroglyphica, mais plus petite avec les élytres plus courtes, nettement striolées, à coloration foncière brune avec des linéoles courtes roussâtres.

Ceropria bifasciata Chevr., Soc. Ænt. Belg., 1878, C. R. p. 25. Long. 8 à 9 mill. Ovalis, antice et postice æqualiter rotundatim angustata, modice convexa, cœrulescenti-nigra, sat nitida, elytris transversim rubro bivittatis, vitta ante medium, angulosa, ad suturam postice paulo producta, post medium ad suturam valde interrupta et marginem haud attingente; capite dense punctulato, sutura clypeali profunda, antennis nigris, articulis triangularibus, intus angulatis, 3 primis angustis ; prothorace transverso, elytris vix angustiore, antice angustato, lateribus antice rotundatis, dorso densissime subtiliter punctulato, margine postico utrinque late sat fortiter sinuato, angulis rectis ; scutello ogivali, fere lævi; elytris striatulo-punctatis, punctis basi paulo majoribus, intervallis planis, dense subtilissime punctatis ; subtus rubro-rufa, nitida, abdomine punctulato, apice nigricante, metapleuris punctatis, pedibus nitidis, femoribus apice et tibiis valde punctatis. Kanara.

Cet insecte s’éloigne, pour la coloration, des autres Ceropria et ressemble assez à un gros Mycetophaqus quadrimaculatus.

Holaniara angulatipes Fairm. Long. 6 mill. Oblonga, subparallela, modice convexa, nigra, valde nitida, antennis, pal- pis tarsisque rufo-ferrugineis; capite dense punctato, antice trun- cato, labro rufo, antennis prothoracis basin haud attingentibus, articulis 5-ultimis gradatim crassioribus, angulosis, ultimo majore ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice a medio levissime attenuato, dorso subtiliter densissime punctulato, lateribus tenuiter marginato, margine postico recto, angulis rectis ; scutello obtuse ogivali, fere lævi; elytris fere parallelis, post medium leviter attenuatis, apice obtuse subroduntatis, dorso modice punctulato-striatis, striis apicem et suturam versus paulo profundioribus, intervallis vix convexiuseulis, subtilissime coriaceis ; subtus subtiliter punctulata, abdomine subtiliter strigo- sulo, femoribus sat crassis, tibiis 4 anticis arcuatis, extus subtilissime denticulatis. Belgaum; en avril et plus tard pendant les pluies.

Ressemble à la vidua, de Madagascar, mais notablement plus petite, avec le corselet à peine atténué en avant, les élytres plus parallèles, à stries moins profondes, moins fortement ponctuées, à intervalles moins lisses; les pattes sont plus courtes, plus robustes.

Toxicum tenue. Long. 9 mill. Elongatum, sat con-

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vexum, fusco-piceum, vix nitidulum; capite valde nitido, fronte impressa, punctulata, utrinque cornu parum elongato, intus leviter areuato, apice obtuso armata ; prothorace quadrangulari, transverso, dense modice punctato, ad latera paulo rugosulo, margine postico sat fortiter bisinuato, angulis posticis acute retroductis, anticis sat obtusis; scutello ogivali, vix punctulato; elytris elongatis, sat grosse seriato-punctatis, vix substriatulis, seriebus ad latera sat confusis, intervallis fere planis, ad latera leviter convexis; subtus piceum, nitidum, dense punctulatum, abdomine tenuius, femoribus magis piceo-rufis. Kanara, un seul .

Ressemble au distinctum Fairm., de Sumatra, notamment pour les cornes frontales, mais plus étroit, un peu moins convexe, bien plus fortement ponctué sur le corselet avec les élytres plus allon- gées, à rangées de points plus gros, moins régulières, et la tête plus brillante.

Cossyphus depressus Fab. Les individus provenant de Belgaum sont notablement plus petits que ceux que l’on trouve dans l’Inde, ils n’ont que 13 mill. de longueur, mais je ne trouve aucune autre différence.

Nyctobates confusus. Long. 32 milll Forme et coloration de l’indosinicus Fairm., se distingue par les élytres fortement striées-ponctuées, avec les intervalles convexes; le corselet est plus convexe, plus fortement rebordé sur les côtés en avant, le sillon médian est marqué à la base, effacé en avant; l’écusson est plus triangulaire, plus pointu; les antennes sont bien plus courtes, les articles 5-10 transversaux, le 3e à peine plus long que le 4e, les 2°, et 4e noduleux; les tibias antérieurs sont droits. Kanara, deux individus.

Nyctobates indosinicus Fairm. Les individus de Kanara que je rapporte à cette espèce sont plus grands et un peu plus fortement ponctués; chez les G les tibias antérieurs sont un peu arqués à l’extrémite qui est garnie d’une villosité rousse. Chez le précédent ils sont en outre épaissis au milieu du côté interne.

Derosphærus cancellatus. Long. 12 mill. Oblongus, convexus, niger, modice nitidus; capite sat subtiliter dense rugosulo-punctato, sutura clypeali profunda, antennis piceo- fuscis, prothoracis basin attingentibus, articulis 6 ultimis latio- ribus ; prothorace transverso, elytris valde angustiore, lateribus fortiter rotundato, basi et antice æqualiter angustato, dorso dense punctato-rugosulo, antice tenuius, basi fortius et sat fortiter marginato ; scutello ogivali, impressiusculo; elytris ad humeros rotundatim angulatis, apice obtusis dorso acute carinatis, inter-

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vallis sat latis, foveolis sat profunde impressis, carinulis suturali et l* parum elevata, et interstitiis 2 primis minus fortiter foveolatis; subtus dense punctatus, prosterno lateribus rugato, pedibus punetato-rugosis. Maduré (ma collection).

La sculpture des élytres qui présentent des séries de fossettes séparées par des carènes minces, tranchantes, distingue facilement cette espèce.

Catapiestus indicus. Long. 13 à 14 mill. Ressemble extrêmement au piceus qui paraît spécial à Java, mais plus petit (bien qu'un individu atteigne 19 mill.), avec le corselet plus étroit, moins arrondi sur les côtés, plus densément et uniformément ponctué, le sillon médian moins marqué, les sillons latéraux réduits à une faible et courte impression; la tête a les angles postérieurs plus saillants, les antennes sont plus grêles. Ressem- ble aussi au piceiventris, en diffère par le corselet plus étroit, à ponctuation égale, sans forts sillons, les antennes moins élargies à l’extrémite et les fémurs antérieurs armés d’une épine saillante. Kanara ; se trouve aussi à Sikkim. 1

Lyprops gracilior. Long. 7 à 8 mill. Forme générale et coloration du Z. indicus, mais plus petit, plus étroit avec une teinte vaguement bronzée ; la sculpture est beaucoup plus fine et plus serrée, les antennes sont plus grêles, plus longues, le corselet est plus étroit avec les angles antérieurs un peu plus marqués, les bords latéraux sont visiblement sinués avant les angles postérieurs. Belgaum.

Lyprops curticollis. Long. 7 1/2 mill. Oblongus, modice convexus, fuseus, nitidulus rubiginoso-pubescens ; capite rngoso-punctato, densius pubescente, clypeo transversim obsolete impresso, antice declivi, late sinuato et utrinque dentiformi, labro ferrugineo, dense punctulato, antennis piceis, prothoracis basin attingentibus, apicem versus levissime crassioribus, setosis; prothorace brevi, longitudine duplo latiore, elytris angustiore, lateribus valde rotundato, dorso dense sat grosse punctato, rugoso, angulis anticis fere rotundatis, posterioribus obtuso-acutiuseulis; scutello semirotundato, puncetato; elytris oblongo-ovatis, ad humeros sat rotundatis, postice vix ampliatis, dorso dense sat grosse punctatis, rugulosis ; subtus fere medio, dense punctatus, pectore rugoso-punctato, pedibus brevibus, piceis. Sholapur, un seul individu, pris le soir, dans la maison.

Ressemble beaucoup au piceus Fairm., de Madura, mais d’une coloration plus foncée avec le corselet bien plus large, plus fortement arrondi sur les côtés, à angles postérieurs obtus, mais assez pointus, et les élytres plus étroites, plus longues; la sculpture générale est beaucoup plus forte.

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Lyprops marginicollis. Long. 5 1/2 mill. Oblongus, parum convexus, piceus, nitidulus, puberulus, lateribus dilutio- ribus, pedibus antennisque piceo-rufis; capite fortiter punctato- rugoso, callis antennariis rufescentibus, nitidis, antennis subcylindricis, apicem versus levissime crassioribus, articulo 20 brevissimo, sequenti haud longiore ; prothorace valde trans- verso, elytris parum angustiore, lateribus deplanato et rotundato, margine acute carinato, postice obsolete sinuato, margine postico ante angulos sinuato, his acutis, dorso dense parum grosse rugosulo-punctato; elytris ad humeros sat angulatis, postice haud ampliatis, dorso dense rugosulo-punctatis, ad humeros et ante apicem vage picescenti-rufulis; subtus nitidior, punctatus, prosterno asperulo. Belgaum; un seul individu en janvier.

Cet insecte diffère des autres Zyprops par la forme du corselet dont les bords latéraux sont aplanis et tranchants et par les épipleures des élytres plus larges, surtout à la base; il en est de même chez le Z. forticornis Fairm., de Sumatra, et cette forme du corselet donne à ces espèces un facies assez différent. Mais je n’y trouve pas de motif sérieux pour une nouvelle coupe géné- rique ; il peut survenir une forme encore inédite qui établira la transition.

Pseudolyprops amplicollis. Long. 4 mill. Ovatus, parum convexus, piceus, nitidus, antennis pedibusque paulo dilutioribus, tenuiter fulvo-pilosulus ; capite grosse punctato, clypeo transversim fortiter impresso, antennis validiusculis, prothoracis basin parum superantibus, articulo quarto subæ- quali, sed paulo angustiore; prothorace valde transverso, elytris paulo angustiore, lateribus fortiter rotundato, dorso grosse rugoso-punctato, angulis posticis obtusis sed acutiusculis, anticis valde obtusis; elytris ovatis, ad humeros modice rotundatis, apice obtusis, et utrinque macula ferruginea ovata signatis, dorso grosse rugosulo-punctatis. Belgaum.

Ressemble au P. Pelonii Fairm., mais ce dernier a les côtés du corselet anguleux avec les angles postérieurs plus aigus, les yeux bien plus gros, très rapprochés, les antennes plus longues, plus pâles et les élytres immaculées, plus convexes.

Eucyrtus (?/atycrepis) viridicinctus. Long. 11 à 13 mill. KRessemble beaucoup au sylendens Lacord., pour la forme, la taille et la coloration générale, en diffère par la tête et le corselet d’un vert bronzé foncé, les élytres ayant une bordure externe très étroite d'un beau vert métallique et les épaules moins saillantes, et les tarses très dilates; les derniers articles des antennes sont aussi plus larges. Belgaum; en mars et avril sur les murs extérieurs.

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Eucyrtus (2latycrepis) Kanaræ. Long. 14mill. Taille et forme du précédent, mais moins convexe, d’un bronzé verdâtre à faibles reflets purpurins, la tête, le corselet et les pattes plus bleuâtres ; le corselet est presque semblable, mais plus visible- ment ponctué avec une impression basiliaire arquée, très faible au milieu, se terminant plus profondément de chaque côté; les élytres ont les stries lisses, purpurines, un peu moins profondes; les intervalles sont plans, presque lisses; mais tous les tarses sont dilates. Kanara, un seul individu.

Eucyrtus pyrozonius. Long. 7 mill. Ovatus, medio valde elevatus, cupreus, valde nitidus, capite prothoraceque cæruleo variis et auro-micantibus, elytris vittis alternatim cupreis et cærulescentibus, plus minusve interruptis ornatis; capite brevi, subtiliter punctulato, fronte antice transversim sulcata, antennis prothoracis basin haud attingentibus, fuscis, articulis et minutis, 6 ultimis latis et compressis, prothorace transverso, basi elytris haud angustiore, antice a basi angustato, lateribus fere rectis, reflexis, dorso subtiliter punctulato, margine postico medio paulo lobato et ad scutellum paulo sinuato, utrinque obliquato-sinuato, angulis posticis obtusiusculis ; scutello ogivali, polito ; elytris ovatis, basi emarginatis, parum profunde striatis, striis fere lævibus, postice magis impressis, intervallis planis, subtilissime punctulatis, apice paulo magis convexis, subtus cum pedibus piceolo-æneus, nitidus, vage auroso-micans, lævis, abdomine subtilissime strigoso. Kanara, un seul individu.

Ressemble extrêmement à l’Z. multicolor Fairm., de Bornéo, mais bien plus petit, avec les yeux plus gros, le corselet à côtés presque droits, plus étroits, à teintes longitudinales et non trans- versales, les élytres moins larges, à bandes plus entières, les cuivreuses plus complètes, plus brillantes, le dessous du corps métallique, bien plus brillant.

PLAMIUS n. g.

Clypeus integer. Oculi prominuli, sat minuti, fere integri. Antennæ gracilis, sat breves, articulis 5 ultimis crassioribus, dvelongato. Prothorax transversus, elytris paulo angustior. Elytra oblongo-ovata, postice levissime ampliata. Prosternum sat latum, valde arcuatum, apice angustatum, mesosternum sat late et oblique concavum, processus intercoxalis obtuse ogivalis. Pedes sat graciles, tarsi subtus dense pilosuli, postici articulo le oblongo, duobus sequentibus conjunctis æquali, ultimo ceteris conjunctis æquali, Palpi maxillares articulo ultimo late triangulari.

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Ce nouveau genre me paraît se ranger près des Zucyrtus dont il présente une sorte de dégradation avec les antennes et les pattes plus grêles, les premières à massue peu marquée, les yeux plus saillants, plus globuleux ; les angles du corselet sont peu marqués, le mésosternum est moins creusé et la saillie intercoxale plus obtuse ; les tarses sont plus densément velus.

P. tenuestriatus. Long. 5 1/2 mill. Oblongus, sat convexus, postice levissime ampliatus, fuscus, sat nitidus, antennis, palpis tarsisque ferrugineis; capite subtiliter densissime punctato, fere rugosulo, clypeo fere truncato, sutura clypeali parum distincta, lateribus evidentiore; prothorace longitudine fere duplo latiore, lateribus postice parallelis, et medio leviter arcuatis, subtiliter marginatis, dorso subtiliter sat dense, disco laxius punctato, basi late transversim impresso, margine postico utrinque late leviter sinuato, angulis posticis fere rectis, anticis parum productis, valde obtusis; scutello brevi, obtuso; elytris ad humeros sat angulatis, apice conjunctim obtusis, dorso substriato- punctulatis, intervallis planis, dense subtilissime punctulatis; epipleuris integris, basi præsertim sat latis; prosterno antice asperato, metasterno laxe punctato, abdomine fere lævi, pedibus magis piceis, rugoso-punctatis. Belgaum.

STENEUCYRTUS n. g.

Ce genre, voisin des Z'ucyrtus, en diffère par plusieurs carac- tères. Le corps est allongé, parallèle, les yeux sont médiocrement écartés, assez convexes, assez gros, fortement échancrés, les antennes, grèles et assez courtes, atteignent la base du corselet, les derniers articles sont un peu épais, mais à peine plus larges que longs, le article est plus long que le 3e, mais non que les et 4e réunis, le dernier article des palpes maxillaires est en triangle fortement transversal. Le corselet, à peine transversal, est un peu plus étroit que les élytres. L'écusson est assez grand, triangu- laire. Les élytres sont allongées, parallèles, assez striées ; les épi- pleures sont étroites, mais élargies à la base et entières. Le méta- sternum est un peu plus allongé, les pattes sont courtes, les tarses grêles.

S. pexicolis. Long. 6 mill. Sat elongatus, parallelus, convexus, fusco-metallescens, parum nitidus, elytris metallicis, sat nitidis, cupreolis, ad latera et suturam viridibus, sutura ipsa cœrulea, subtus cum epipleuris, pedibus, antennis et ore piceolo- rufescens ; capite sat dense punctato, antice transversim fortiter sulcato et utrinque impresso ; prothorace antice a medio fortiter ac rotundatim angustato, dorso densissime ruguloso-punctato, basi et

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lateribus marginato ; scutello punctato; elytris satelongatis, paral- lelis, parum profunde striato-punctatis, punctis sat grossis, striis lateribus paulo profundioribus, intervallis vix convexiuseulis, punctatis, subtiliter transversim plicatulis, intervallo suturali magis convexo ; subtus punctatus, tibiis anticis apice intus arcua- tis, tarsis dilutioribus. Belgaum, un seul individu, en jan- vier, sur le mur extérieur de la maison forestière.

Cet insecte est remarquable par sa forme étroite qui le fait ressembler à une Chariotheca, mais le prosternum est arquéentre les hanches, terminé par une pointe courte et le mésosternum n’a qu’une impression triangulaire peu profonde.

Camaria angulicollis. Long. 23 mill. Elongata, con- vexa, supra nitidissime chalcea, subtus cum pedibus obscurius chalcea, capite prothoraceque paulo obscurioribus ; capite parum dense punctato, sutura clypeali medio recta, utrinque obliquata, clypeo antice leviter late sinuato, antennis gracilibus, prothoracis basin valde superantibus, piceo-æneis, nitidis, articulis 4 ultimis crassioribus, opacis, fuliginosis, articulo quarto vix longiore, prothorace transversim quadrato, longitudine duplo latiore, dorso sat laxe punctato,lateribus rectis, parallelis,antice breviterincras- satis et politis, angulis posticis acutis, anticis obtuse productis; scutello profundecavato ; elytris ad humeros obtusissime angulato- elevatis, postice vix sensim ampliatis, apice acuminatis, dorso sat subtiliter striatulo-punctatis, striis postice latioribus et magis im- pressis, punctis post medium obliteratis,intervallis planis,Iævibus, postice leviter convexiusculis et subtilissime alutaceis, intervallo marginali apice ceteris magis convexo ; subtus alutaceo, prosterno apice triangulari, acuto, inter coxas sat lato, pedibus nitidis, punctatis, sat gracilibus, tarsis anticis sat latis, posterioribus articulo ultimo tenui, primo paulo longiore. Belgaum.

Cette Camaria est facile à reconnaître à son corselet en carré transversal, avec les côtés parallèles, les angles postérieurs aigus et les antérieurs saillants mais obtus ; l’écusson est remar- quable par sa dépression.

Amarygmus purpureofossus. Long. 11 mill. Oblongo-ovatus, sat fortiter convexus, æneus, nitidus, elytrorum foveolis purpureis, subtus cum pedibus antennisque fuscus, nitidus ; capite subtiliter punctato, antice obscuriore et transver- sim sat fortiter impresso, oculis modice approximatis; protho- race punctulato, antice arcuatim angustato, margine postico utrinque leviter sinuato ; scutello punctulato, triangulari, apice acutiusculo ; elytris oblongo-ovatis, postice vix sensim attenuatis, apice angustatis, dorso foveolis oblongis seriatim impressis,

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intervallis subtiliter punctatis ; subtus lævis. Kanara; un individu.

Voisin du cupreofossus Fairm., tant pour la forme que pour la coloration et les fossettes des élytres violettes ; mais le corps est plus grand, moins fortement convexe, plus oblong, les yeux sont bien moins rapprochés, le corselet est plus large, les élytres sont plus longues et plus droites sur les côtés.

Amarygmus cribripennis. Long. 11 mill. Ovatus, convexus, supra orichalceus, valde nitidus, subtus cum pedibus antennisque fuseus, nitidus; capite dense subtiliter punctato, oculis sat approximatis, epistomate rufula, antennis sat brevibus, prothoracis basin parum superantibus, apicem versus vix elatio- ribus, articulo 3 quarto dimidio longiore; prothorace brevi, elytris angustiore, antice valde angustato, dorso subtiliter sat dense punctulato, margine postico utrinque late sinuato, angulis fere obtusis; scutello triangulari, lævi; elytris oblongo-ovatis, postice angustatis, dorso seriatim foveolatis, nullo modo striatulis, intervallis subtiliter sat dense punctulatis; subtus subtiliter punctatus, tarsis piceis. Belgaum, de février à avril, volant à la lumière.

Voisin de l’A. cupreofossus Fairm., du Tonkin, mais plus grand, plus oblong, avec les fossettes des élytres concolores.

Dietysus ænescens. Long. 5 mill. Ovalis, postice et antice fere æqualiter angustatus, virescenti-æneus, nitidus ; capite cuprascente, punctulato, clypeo et labro ferrugineis, oculis magis approximatis; prothorace elytris parum angustiore, brevi, subtiliter punctulato, margine postico utrinque sinuato; elytris punctato-striatis, intervallis fere planis, punctulatis, striis apice et ad latera paulo magis impressis; subtus concolor, pedibus piceis, femoribus basi, tibiis apice et tarsis piceo-rufescentibus. Kanara, un seul individu en mauvais état.

C’est la plus petite espèce du genre Dietysus.

ANACYCUS n. g.

Ce nouveau genré est extrêmement voisin des Dietysus dont il se distingue par un corps oblong, subparallèle, en forme de bateau renversé, très convexe; le prosternum est fortement arqué, terminé inférieurement en pointe très courte, le mésoster- num est quadrangulaire, fortement trisillonné, brusquement tronqué et un peu échancré à l’extrémité avec les angles saillants; la saillie intercoxale est triangulaire, un peu pointue au lieu d’être large et tronquée ; les yeux, les palpes sont les mêmes, les

ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE; T. XL, 3

34 antennes sont plus courtes et bien plus grêles, les épipleures sont

plus étroites, le ler article des tarses postérieurs est presque plus long que les autres réunis.

Anacycus navicularis Fairm., Ann. Soc. Belg., 1864, 26 (Dietysus). Long. 6 1/2 à 8 mill. Oblongo-elongatus, sub- parallelus, convexus, nigro-fuscus nitidus, antennis tarsisque picescentibus ; capite antice punctulato; prothorace lævi, longi- tudine plus duplo latiore, basi elytris vix angustiore, a basi antice arcuatim angustato, dorso dense sat subtiliter punctato, margine postico utrinque levissime late sinuato, angulis posticis vix rectis, obtusiusculis ; scutello triangulari. lævi; elytris ovato-oblongis, ad humeros et apice rotundatis, substriato-punctatis, striis disco haud impressis, ad suturam magis impressis, intervallis subtiliter punctulatis, fere planis; subtus fere lævis, lateribus punctatis. Belgaum, assez commun de décembre à mai; une fois sur l’A7- bizaia odoratissima Benth.; aussi au Bengale.

Anacycus alternepictus. Long. 8 mill. Præcedenti forma simillimus, sed aliter coloratus, metallicus, nitidus, pro- thorace cæruleo et cupreo transversim fasciato, elytris longitudi- naliter cæruleo et purpureo alternatim vittatis; capite similiter colorato, subtiliter punctulato, antennis piceis, apice paulo cras- satis, prothorace sat dense subtiliter punctulato; elytris sub- striato-punctatis, punctis majoribus, striis postice et ad suturam paulo magis impressis, intervallis planis, subtilissime punctu- latis, subtus cum pedibus subeærulescenti-fuscus, modice nitidus, lateribus punctulatus, metasterno lateribus rugoso. Belgaum, en avril et mai.

Anacycus decurvatus. Long. 4 mill. Ovatus, postice attenuatus, valde convexus, fusculo-æneus, nitidus, antennis tarsisque piceis; capite vix punctulato, prothorace subtiliter punctulato, valde transverso,elytris vix angustiore, antice angus- tato, lateribus fere rectis, subtiliter marginatis, margine basali vix sensim bisinuato; scutello triangulari, lævi; elytris seriatim punctatis, vix substriatis, ad latera et apice evidentius inter- vallis planis, subtilissime punctatulis, striola basi breviter striata; subtus cærulescenti-fuscus, subopacus, pedibus fusco- ænescentibus, tarsis rufo-piceis. Belgaum, deux individus, en mars et mai.

Cet insecte a un faciès différent des précédents par sa forme courte et ovalaire qui le fait ressembler à un Dietysus, mais les antennes sont courtes et épaisses, leur article est presque aussi

long que îe ler, et la base du corselet n’est pas bisinuée nette- ment.

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Strongylium aratum. Ressemble beaucoup au 5. #acr0ps Wied., du Bengale, pour la coloration et la sculpture, en diffère par la taille plus faible, les yeux contigus en avant, très saillants en dehors, les antennes grêles, atteignant le milieu du corps, ne grossissant qu’à peine vers l’extrémité, et le corselet moins rétréci en avant. Les élytres ont les séries de fossettes plus prolongées après le milieu et sur les côtés, et les stries qui les remplacent à l'extrémité sont plus profondes ; le dessous du corps est également d’un brun bleuâtre foncé ainsi que les pattes, mais très brillant, les côtés du prosternum sont rugueux, ceux de la poitrine très ponctués, l'abdomen est à peu près lisse. Kanara, 2 individus.

Strongylium duricolle. Long. 14 mill. Forme, colo- ration et sculpture du S. gratum, mais un peu plus grand, plus bleuâtre, plus foncé, le corselet est rétréci tout à fait près des angles postérieurs, plus ponctué, ayant un sillon longitudinal large, assez profond, une fossette de chaque côté sur le disque et une autre impression oblique de chaque côté à la base, les bords antérieur et postérieur sont un peu plus relevés; l’écusson est plus triangulaire, très ponctué; les élytres sont à peu près sem- blables avec Les fossettes plus grandes; les pattes sont concolores. Kanara. un seul individu.

Strongylium dorsatum. Long. 8 1/2 mill. Oblongo- elongatum, fusco-metallescens, nitidum ; capite dense punctulato, oculis parum approximatis, antennis corporis medium haud attin- gentibus, gracilibus, basi paulo dilutioribus, articulis 5 ultimis paulo crassioribus, prothorace elytris fere dimidio angustiore, fere quadrato, antice vix sensim attenuato, dorso sat dense punc- tato, medio longitudinaliter obsoletissime impresso, margine postico anguste elevato; seutello sal late impresso; elytris ad humeros sat angulatis, post medium levissime ampliatis, crenu- lato-striatis, striis modice profundis, basi fortius punctatis, ad suturam quadriimpressis, impressionibus parum profundis, inter- striis parum, ad latera fortius convexis; subtus cum pedibus cæru- leum, ano rufescente, tarsis piceis. Kanara, un seul individu.

Par les impressions des élytres ce Sérongylium se rapprocheraït du gratum et mieux de l’imbreum, mais le corselet n'a, au milieu, qu’un sillon à peine distinct, les antennes sont grêles et les impressions des élytres sont plus nombreuses; il y a même, vers la base, un vestige d’une impression. La tête est presque aussi large que le corselet, dont les côtés sont droits. La colora- tion de l’abdomen est différente.

Coœlolophus æquecostatus. Long. 8 1/2 mill. Sat elon-

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gatus, subparallelus, convexus, piceo-fuseus, subopacus, elytris paulo nitidulis, glaber ; capite subtiliter ruguloso, medio sulcato, oculis, magnis, antice contiguis ; prothorace transverso, elytris angustiore, dorso punctato-rugoso, medio sat late canaliculato, disco utrinque obsolete foveolato, basi utrinque oblique im- presso, lateribus medio obtuse angulato, margine postico elevato, angulis posticis acutiusculis, scutello triangulari basi impresso; elytris multicostatis, costis æqualibus, lævibus, 2 primis paulo magis elevatis, interstitiis fortiter punctato-crenatis, sutura ele- vata; subtus magis piceus, nitidulus, cum pedibus subtiliter pu- bescens, pectore lateribus punctato. Kanara, un individu.

Se distingue facilement de ses congénères par sa taille plus faible et ses élytres à côtes également saillantes tandis que chez les autres espèces elles sont alternativement plus carénées. Le C. opacus Fairm., du Tonkin, qui s’en rapproche, présente les et côtes plus saillantes que les autres ; il est en outre beau- coup plus grand.

Allecula semicaligata. Long 17 mill. Elongata, con- vexa, postice haud attenuata, castaneo-picina, capite prothora- ceque opacis, elytris castanescenti-lutosis, nitidis, sat dense tenuiter griseo-pubescens; capite subtiliter rugosulo, antice deplanato, labro magno, medio sinuato, antennis filiformibus, corpore parum brevioribus, lutosis, articulo quarto valde breviore ; prothorace parum transverso, elytris angustiore, antice a basi angustato, margine antico rotundato, dorso densissime subtiliter ruguloso-punctato, medio linea obsoletissima impresso, basi tenuiter marginato,angulis obtusis ; scutello fere triangulari, apice subrotundato, subtilissime punctulato; elytris elongatis, apice obtusis, sat fortiter punctulato-striatis, intervallis suturam versus convexis, extus fere planis, densissime ac subtilissime punctulatis; subtus nitidior, abdomine cæruleo paulo micante, segmentis 2 ultimis infuscatis, nitidioribus, pedibus rufo-testaceis, femoribus apice et tibiis basi fuscis. Kanara, un seul individu.

Cette espèce est la plus grande et surtout la plus robuste du groupe indien. Elle ressemble assez à la punctatella Fairm., mais le corps n’est pas atténué en arrière, il est moins étroit, les pattes sont moins grandes, la coloration générale est presque sembable, les élytres sont bien plus finement ponctuées, les pattes ressem- blent plus à celles de l’arthritica.

Allecula punctatella Fairm. Les individus de Belgaum sont plus grands que ceux du Bengale, 15 mill. Quelques individus en avril, sous les pierres.

Allecula arthritica. Long. 13 mill. Forme et colora-

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tion de la précédente, mais le dessus du corps est plus foncé, brunâtre, les pattes sont grandes et robustes avec les genoux d’un brun noirâtre, le corselet est plus convexe, les élytres sont à peine atténuées en arrière, plus pubescentes, les intervalles des stries sont moins convexes, presque lisses; la ponctuation du dessous du corps est à peine distincte. Belgaum : mars et mai, volant à la lumière ou dans les bois.

Allecula filicornis. Long. 12 mill. Voisine des précé- dentes, mais un peu plus petite et surtout plus étroite et plus atténuée en arrière, la tête est plus finement ponctuée, les antennes très filiformes, beaucoup plus grêles et un peu plus longues ; le corselet en cône tronqué, est finement et densément ponctué, le bord postérieur est assez fortement bisinué et la base présente une impression à chaque sinuosité ; l’écusson est densé- ment ponctué, en triangle émousse à l’extrémité, les élytres sont allongées, convexes, très atténuées et un peu acuminées à l’ex- tremite, les stries sont profondes, lisses, ainsi que les intervalles qui sont assez convexes. La coloration est en dessus, d’un brunâtre un peu rougeâtre clair, à peine brillant, le dessous est d’un brun de poix très brillant, presque lisse, les pattes et les antennes ainsi que les palpes sont d’un roussâtre très clair, les crochets des tarses sont bruns. Belgaum; quelques individus pendant les pluies.

Allecula arcuatipes. Long. 12 mill. Sat elongata, convexa, postice parum attenuata, rufescenti-picea, modice nitida, pubescens, capite prothoraceque obscurioribus, subtus fusco-picea, nitida, pedibus cum antennis ferrugineis; capite subtiliter rugosulo, ore ferrugineo, antennarum articulo 3e quarto haud longiore ; prothorace elytris valde angustiore, subquadrato- globoso, antice cum angulis rotundato, dorso dense punctato- rugosulo; elytris oblongis, ad humeros sat rotundatis, medio paulo ampliatis, postice angustatis, sat fortiter crenato-striatis, punctis post medium obsolescentibus, intervallis convexiusculis, basi lævibus, postice obsolete coriaceis; pectore dense punctato, medio læviore, abdomine subtiliter punctato, pedibus sat validis, femoribus crassis, tibiis intermediis sat fortiter arcuatis. Kanara, un seul individu mal conservé.

Cette espèce est assez remarquable par la forme du corselet qui est presque globuleux et par les tibias intermédiaires assez fortement arqués, les autres droits. Ressemble un peu à piceata Fairm., qui a les tibias intermédiaires légèrement arqués, mais dont le corselet n’est pas globuleux.

Allecula basitibialis. Long. 11 mill, -: Forme de

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l'A. tenuis, mais plus grande, moins brillante, d’une coloration moins foncée sur les élytres, plus foncée sur le corselet et la tête qui sont presque mats ; le corselet est plus allongé, atténué dès la base, presque aussi long que large, couvert d’une ponctuation très fine, ruguleuse, sans ligne élevée médiane; les élytres ont les stries bien marquées, plus étroites, plus finement crénelées jusqu’après le milieu, les intervalles sont plus largement con- vexes, à ponctuation excessivement fine; le dessous du corps est brun chez le G\, rougeâtre chez la Q avec les côtés plus clairs; les tibias antérieurs sont faiblement arqués, les postérieurs sont bruns à la base. Kanara.

Chez le G' les yeux sont presque contigus en avant et la colo- ration est plus foncée.

Allecula brachydera. Long. 7 mill. Oblonga, postice haud attenuata, convexiuscula, fulvo-pubescens, castanescens, parum nitida, antennis, palpis pedibusque paulo dilutioribus; capite densissime punctulato, inter antennas leviter transversim impresso, oculis sat distantibus, antennis sat gracilibus, corporis medium fere attingentibus, articulo quarto æquali; prothorace brevi, valde transverso, capite latiore, elytris vix angustiore, antice rotundatim angustato, dorso dense subtilissime vix distincte punctulato, basi medio obsolete brevissime sulcatulo, utrinque sat fortiter sinuato, angulis posticis rectis, anticis rotundatis; scutello punctulato, apice obtusissime rotundato, fere truncato; elytris oblongis, apice paulo angustatis, modice, punctato-striatis, intervallis vix convexiusculis, subtilissime strigosulo-punctulatis; subtus dense punctulata, pectore lateribus rugosulo-punctatis, pedibus mediocribus, tarsis posticis articulo le ceteris conjunctis paulo longiore, anterioribus sat latis, articulo penultimo sat late lamellato, ceteris tarsis leviter unilamellatis. Belgaum; assez rare, pendant les pluies; trouvé aussi sous les écorces d’un Z'ugenia et d’un Acacia en décembre et janvier.

Cet insecte est remarquable par son corselet large, fortement arrondi en avant, à peine plus étroit que les élytres, les côtés un peu rentrants vers la base, quoique presque parallèles ; les yeux sont assez écartés, les tarses peu lamellés. Ce sera le type d’un nouveau genre.

Allecula ellipsodes. Long. 8 mill. Ovatulo-oblonga, antice et postice æqualiter angustata, sat convexa, picea, nitidula, cinereo-pilosula, subtus magis rufo-picea, antennis, palpis pedi- busque rufo-testaceis ; capite brevi, densissime punctulato, inter antennas transversim impresso, labro lato, fere lævi, cum episto- mate rufescente, antennis gracilibus, corporis medium attingen-

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tibus, articulo sequenti æquali; prothorace transverso, elytris paulo angustiore, antice a basi angustato, lateribus parum arcuatis, dorso densissime subtiliter punctulato; scutello trian- gulari, dense punctato; elytris oblongo-ovatis, medio leviter ampliatis, ad humeros late rotundatis, dorso sat fortiter punctu- lato-striatis, intervallis leviter convexis, densissime subtiliter punctulatis; pectore lateribus valde punctato, abdomine lateribus strigosulo, femoribus validis, tarsis articulis 2 penultimis lamel- latis. Belgaum; deux individus en juin.

Cette espèce et la suivante diffèrent des Allecula précédentes par la forme du corselet qui est plus trapézoïdal, plus large à la base ; l’ensemble du corps est plus ovalaire et les lamelles des tarses sont moins développées.

Allecula diluta. Long. 8 mill. Ressemble à la précédente, mais plus étroite, les élytres atténuées en arrière dès le milieu; la coloration est beaucoup plus claire, d’un roux testace avec les fémurs plus pâles, un peu brunis aux genoux, les yeux sont plus rapprochés, les antennes moins filiformes, le 3e article un peu plus court que le 4°, le dernier un peu oblong- ovalaire, tronqué obliquement; le corselet moins large, moins densément ponctué, ayant le bord postérieur bisinuéet très impres- sionné, l’écusson tronqué, les élytres à stries crénelées, les intervalles à ponctuation bien moins fine, peu serrée ; les 4 tibias antérieures sont légèrement arqués, et les 2 avant-derniers articles des 4 tarses antérieurs sont lamelles, les postérieurs n'ayant que le pénultième lamellé. Belgaum; un seul individu.

CISTELOPSIS n. g.

Les insectes de ce nouveau genre ressemblent à de petites Cistela, comme C. (Zsomira) murina, mais leurs antennes sont plus épaisses, les yeux plus gros et saillants et les tarses ont l'avant dernier article lamellé, le précédent un peu prolongé en dessous, ce qui les rapproche des AZ/ecula dont le faciès les éloigne, le corselet étant très court et aussi large que les élytres.

Cistelopsis rufina. Long. 4 mill. Oblongo-elliptica, parum convexa, testacea, nitidula, fulvido-pilosella; capite dense punctato, ante oculos transversim sulcato, labro nitidiore, lævi, antennis validis, nigris, articulis 4 primis testaceis, gracilibus, breviter ovato, quarto vix longiore; prothorace elytris haud angustiore, brevi, a basi antice valde angustato, dorso dense rugosulo-punctato, basi valde bisinuato, angulis posticis acutius- culis ; scutello brevi, obtuso punctulato; elytris subtiliter dense

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ruguloso-punctatis, subtilissime lineolatis. Belgaum, un seul individu, en battant les branches d’arbres. Cistelopsis validicornis. Long. 6 mill Ovato-

oblonga, sat convexa, rufo-testacea, nitidula, griseo-pubescens, abdomine apice infuscato, antennis nigris, basi rufo-testaceis ; capite antice attenuato, subtilissime punctulato, antice et summo transversim impresso, oculis magnis, convexis, sat approximatis, palpis maxillaribus articulo altimo gracili, sat acuto, antennis validis, articulis ab articulo 4 paulo triangu- laribus, apice angulatis, sequenti breviore et graciliore; prothorace transverso, elytris haud angustiore, a basi arcuatim fortiter angustatis, dorso subtilissime ac densissime ruguloso- punctato, angulis posticis acutis, margine antico cum angulis rotundato; elytris oblongo-ovatis, medio ampliatis, ad humeros valde rotundatis, subtiliter dense rugosulis, subtiliter punctu- lato-substriatis; subtus dense subtiliter rugosula, tarsis elon- gatis, articulo ultimo paulo longiore. Belgaum, un seul individu, en battant des branches d’arbres.

Forme de l’Zymenalia rufipes, mais antennes plus courtes, robustes et yeux plus rapprochés.

Cistelomorpha calida All., Vaturaliste, 1894, 153. Long. 11 à 12 mill. Cette espèce ressemble extrêmement à la C. melanopyga Fairm., du Tonkin, et n’est pas facile à distinguer. Cependant elle est un peu plus grande, d’un jaune plus roussâtre, la tête est moins étroite, le corselet un peu plus arrondi sur les côtes avec les angles postérieurs un peu moins droits, l’écusson moins triangulaire, plus arrondi à l’extrémité et les élytres à stries plus profondes, le 3e intervalle pas plus large que les autres. Madura.

Il est probable que les C. nigropicta et nigromaculata AI]. sont des variétés non de la calida, mais de la trabeata Fairm.

Cistelomorpha nigrolineata All. est la variété fusco-lineata Fairm. de la C. avillaris.

Cistelomorpha kumeralis AIl., 1. e., 153, est remarquable par sa coloration rougeâtre, les élytres ayant chacune une grande tache noire presque carrée à la base des élytres sans toucher les bords ni la suture et une autre sur la suture avant l'extrémité et fort variable. Elle est aussi de Madura; j’en possède deux indivi- dus provenant du voyage de Sonnerat et de l’ancienne collection Serville.

Lagria bimarginata. Larg. 7 mill. Oblongo-elongata, postice leviter ampliata, fusca, parum nitida, prothorace basi et antice anguste rufo-marginato, elytris nitidioribus, piceo-metal-

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licis, humeris et sutura anguste paulo rufescentibus, femoribus basi rufo-testaceis; capite sat fortiter punctato-rugosulo, inter antennas transversim profunde impresso, clypeo rufescente, læviore, labro crasso, nitido, antennis sat gracilibus, corporis medium fere attingentibus, articulo ultimo duobus præceden- tibus conjunctis paulo longiore ; prothorace transversim quadrato, lateribus fere rectis, dorso punctato-rugoso, medio obsolete impresso, basi marginato; scutello dense punctulato, apice rotundato; elytris ovato-oblongis, postice ampliatis, apice obtusis, dorso dense punctatis et transversim subtiliter strigosulis, disco et suturam versus vage longitudinaliter impressis, basi ad scutellum convexo-elevatis, ante humeros impressis, his paulo elevatis et leviter angulatis. Madura, un seul individu.

Le corselet presque carré-transversal, à côtés presque paral- lèles, à disque impressionné, rend cette espèce facile à recon- naître, mais je ne connais pas de formes analogues à lui comparer.

LAGRIOCERA n. g.

Ce nouveau genre est très voisin des Zagria, les hanches antérieures sont saillantes, contiguës ; mais les yeux sont grands, assez rapprochés, échancrés en avant, les antennes ont une conformation très différente, elles sont courtes, dépassant à peine la base du corselet, assez épaisses dès la base, grossissant peu à peu, mais assez fortement vers l'extrémité, les articles 4-10 forte- ment transversaux, le dernier aussi long mais plus épais que les 4 précédents, creusé en dessous avec le bord de cette cavité angulé ; le corselet est court, les élytres sont striées, angulées aux épaules, un peu élargies en arrière, les pattes assez grêles, le pénultième article à peine plus large que les autres.

Lagriocera cavicornis. Long. 5 mill. Oblonga, con- vexiuscula, nitidula, dilute piceola-castanea, antennis fuscis, basi piceolis, sat subtiliter dense pilosula; capite brevi, subtiliter rugosula, inter antennas transversim sulcato, prothorace trans- verso, lateribus leviter rotundato, dorso dense punctato-rugosulo ; scutello triangulari, subtiliter rugosulo; elytris ad humeros parum angulatis, dorso sat subtiliter punctato-striatulis, striis apice parum obsolescentibus, intervallis vix convexiusculis, transversim subtiliter rugosulo-plicatulis; subtus dense punctata, femoribus nitidis, tibiis pilosulis, minus nitidis. Belgaum; un seulindividu.

Cet insecte est remarquable par ses antennes dont les articles sont larges et transversaux et le dernier creusé en dessous. Les hanches antérieures sont saillantes, contiguës et le mésosternum est extrêmement étroit.

42 HETEROGRIA n. g.

Ce nouveau genre a toute l’apparence d’une Zagria, mais les hanches antérieures sont à peine séparées par une mince lame, les yeux sont plus rapprochés, le corselet est transversal, forte- ment arrondi sur les côtés, les antennes, assez grêles, dépassent un peu la base du corselet, le article est aussi long que chacun des suivants, les derniers grossissent peu à peu, le 11° est aussi long que les 3 précédents réunis, le chaperon est largement sinué, le labre assez grand, le dernier article des palpes maxillaires paraît épais et très obtus; les élytres sont striées, angulées aux épaules.

Heterogria punctatissima.— Long.7 mill. Oblonga, pos- tice ampliata, sat convexa, squalide fulvida, capite prothoraceque obscurioribus, nitidula; capite fere rugoso-punctato, inter oculos impresso, basi parum angustato, oculis sat magnis, antice vix sinuatis; prothorace transverso, capite haud, elytris valde angustiore, antice et postice æqualiter angustato, lateribus rotun- dato, dorso densissime punctato, basi leviter marginato, angulis omnibus obtuse rotundatis; scutello fere lævi, obtuse truncatulo; elytris ad humeros rotundatim angulatis, post medium paulo ampliatis, dorso crenulato-striatulis, intervallis vix convexius- culis, dense punctulatis et transversim subtiliter plicatulis; subtus punctulata, mesosterno angustissimo, genubus paulo fumatis. Belgaum ; un seul individu, fin juillet.

Heterogria oculata. Long. 51/2 mill. Ressemble beaucoup à la précédente et l’on pourrait croire que c’est le à cause de la longueur du dernier article des antennes qui est presque aussi long que les 5 précédents réunis; les yeux sont aussi un peu plus grands, et plus rapprochés sur le front. Le corselet est moins arrondi sur les côtés avec les angles posté- rieurs plus droits; les élytres sont plus finement striées, les stries sont plus larges, paraissent un peu brunâtres au fond, les intervalles présentent la même sculpture. Belgaum; un seul individu en juin.

Heterogria quadraticollis. Long. 4 1/2 à 5 mill. Forme et coloration des précédents, mais plus petite, avec les yeux moins rapprochés, les antennes à dernier article aussi long seulement que les 3 précédents réunis, le corselet à bords latéraux à peine arqués, presque aussi large à la base qu’en avant, mais cependant un peu atténué en arrière, à ponctuation semblable; l’écusson est lisse, triangulaire ; les élytres sont striées de la même manière, mais les intervalles sont moins rugueux et présentent des points

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plus gros très écartés. Belgaum, en mai, en battant les branches d'arbres.

Heterogria sternalis. Long. 3 mill. La plus petite espèce du groupe, forme analogue et coloration semblable; mais les ély- tres sont plus courtes, plus angulées aux épaules; les stries sont plus fortement ponctuées, les intervalles sont presque lisses avec quelques points très écartés; les antennes sont assez robustes, assez courtes, ne dépassant guère la base du corselet, grossissant un peu vers l'extrémité, à articles presque carrés, le dernier épais, à peu près aussi long que les 3 précédents réunis; le corselet est court, un peu atténué en arrière, densément ponctué; la tête est ponctuée avec une impression entre les yeux, enfin le prosternum est notablement plus large entre les hanches. Belgaum; un seul individu en mai.

Casnonidea brevicollis. Long. 7 4/2 mill. Sat elon- gata, rufa, nitida, elytris angustissime fusculo marginatis, anten- nis, palpis pedibusque piceis; capite fere lævi, inter oculos puncto impresso, inter antennas profunde transversim sulcato, clypeo parce longe pilosulo; antennis medium corporis haud attingen- tibus, articulo 3e quarto haud longiore, ultimo tribus præceden- tibus conjunctis vix breviore; prothorace elytris valde angustiore, latitudine haud longiore, transversim, antice rotundatim angus- tato, dorso vix distincte laxe punctulato, basi sat fortiter margi- nata et intus transversim profunde sulcata, angulis posticis exsertis ; scutello apice fere truncato; elytris oblongo-elongatis, ad humeros angulatis, post medium levissime ampliatis, striato- punctatis, striis parum impressis, fere crenatis, apice fere profun- dioribus, intervallis convexiuseulis, alternatim punctis distantibus impressis; subtus punctulata, metapleuris rugose punctatis, pedi- bus gracilibus, pilosulis. Belgaum, un seul individu en battant les arbres, en mai.

Ressemble assez à ©. terminata Fairm., du Tonkin, mais le corselet est bien plus court et les élytres n’ont pas de taches api- cales.

Macratria diversipes. Long. 3 1/2 mill. Elongata, gracilis, picea, sat dense griseo-pubescens; capite rufescente, læviore, nitidiore, fere lævi, palpis antennisque rufescentibus, his prothoracis basin paulo superantibus, articulis 3 ultimis paulo crassioribus et fumatis; prothorace ovato, postice attenuato,antice rotundatim angustato, densissime punctulato, basi breviter rufes- cente; scutello fere semiratandato, punctulato; elytris elongatis, parallelis, substriolato-punctatis, fere crenulatis, intervallis sub=

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seriatim pilosulis; pedibus rufescentibus, posterioribus fumatis. Belgaum, au commencement d’août, un seul individu.

Voisine de 4. concolor Laf., mais un peu plus grande, avec la coloration plus foncée, les antennes plus longues, l’abdomen concolore et les fémurs assez dilatés.

Macratria infima. Long. 2 mill. Voisine de la précé- dente, mais bien plus petite et ressemblant à un Anéhicus allongé; coloration noirâtre, à pubescence grise, antennes rousses, plus courtes, grêles à la base, les 3 derniers articles un peu rembrunis, formant presque une massue ; corselet à peine atténué vers la base, rétréci tout à fait en avant, à ponctuation peu distincte, élytres allongées, presque parallèles, à épaules assez effacées, à lignes finement ponctuées, ne formant pas de véritables stries, sauf la suturale qui est bien marquée, la pubescence ne formant pas de lignes comme dans l'espèce précédente ; dessous et pattes concolores, ces dernières assez robustes. Belgaum, en mars, un seul individu.

Xylophilus armipes. Long. 3 mill. Oblongo-elonga- tus, sat fortiter convexus, rufo-ferrugineus, parum nitidus, sub- tiliter dense sericans ; capite sat brevi, fronte subtilissime dense punctulata, oculis magnis, grosse granulatis, antice parum distan- tibus, antennis validis, corporis medium fere attingentibus, apicem versus haud sensim crassioribus, articulo ultimo majore, oblique truncato, apice acuminato, articulo 2 tertio paulo bre- viore, hoc quarto vix breviore, articulis ultimis paulo triangulari- bus; prothorace subquadrato, elytris angustiore, lateribus paral- lelis, ad angulos anticos vix arcuatis, margine postico utrinque sinuato, angulis posticis breviter retroproductis; scutello truncato, haud transverso; elytris oblongis, medio vix ampliatis, dorso medio paulo elevatis, lateribus et apice valde declivibus, basi utrinque valde elevato-convexis, dein transversim depressis, dorso subtilis- sime dense punctulatis, apice fere truncatis; subtus cum pedibus concolor, his sat validis, sat elongatis, tibiis anticis intus medio acute angulatis. Belgaum, deux individus en mars.

Cette espèce est assez remarquable par l’armature des tibias antérieurs, qui est sans doute sexuelle; mais l’un des 2 individus est tellement incomplet qu'on ne peut rien préciser à ce sujet.

Xylophilus scapularis. Long. 3 mill. Oblongus, sat couvexus, fusco-niger, parce griseo-pilosulus, elytris utrinque basi macula rufa arcuata, ab humero incipiente, suturam haud attingente et vitta suturali, ante apicem utrinque expansa densius griseo-pilosula ornatis; capite convexiusculo, punctulato, oculis mediocribus, haud globosis, antennis validis, pilosulis, corporis

45 medium attingentibus, articulis penultimis paulo brevioribus, ultimo pallido, sat acuminato; prothorace paulo transverso, elytris valde angustiore, antice sat abrupte angustato, dorso punctato, medio transversim impresso ; elytris oblongo-ovatis, ad humeros angulatis, post medium angustatis, dorso sat fortiter, sat dense punctatis, ad plagam rufam humeralem paulo elevatis, dein transversim leviter depressis ; subtus cum pedibus concolor, tarsis rufis, femoribus posterioribus incrassatis. Belgaum, un seul individu, fin juillet.

Bien distinct par sa coloration, ses fortes antennes, sa ponctua- tion et ses fémurs postérieurs épais avec tous les tarses roux.

Xylophilus rufinus. Long. 1 à li/2 mill. Oblongo- ovatus, sat convexus, rufus, nitidulus, pube albido-grisea sat lense vestitus, sericans; capite convexo, oculis nigris, antennis crassiusculis, apicem versus crassioribus; prothorace capite elytrisque angustiore, subquadrato, antice abrupte angustato, dorso dense subtiliter punctato; elytris oblongo-ovatis, ad humeros angulatis, dorso dense punctatis, post basin transversim levissime depressis; femoribus posticis interdum infuscatis ; G' capite infuscato, oculis magnis, magis approximatis, antennis crassioribus, Q capite concolori, minore, oculis minoribus, distan- tibus. Belgaum ; peu commun, décembre, février, juin; le plus souvent pris à la lampe, 2 fois en battant des branches d’arbres.

Ressemble extrêmement au populneus, même forme et même coloration, mais avec les antennes moins longues, moins épaisses, non cylindriques, grossissant un peu vers l'extrémité, le corselet plus carré, moins large.

Scraptia pulicaria. Long. 2 mill. Elongata, parum convexa, tota dilute fulva, nitidula, subtiliter pubescens, oculis nigris; capite paulo triangulari, convexiusculo, antennis brevibus, prothoracis basin vix superantibus, basi sat gracilibus, oculis profunde emarginatis, prothorace capite latiore, elytris angustiore, longitudine plus duplo latiore, antice valde angustato, lateribus a basi antice arcuatis, angulis anticis nullis, dorso lævi, basi utrinque foveolato, margine postico recto, angulis fere rectis; elytris elongatis, apice acuminatis. Belgaum; commune de fevrier à avril, volant le soir à la lumière. Les G' paraissent un peu plus grands et d’une teinte plus foncée à l'extrémité des élytres, à l’état vivant.

Formicomus rufopiceus. Long. 3 à 3 1/4 mill. Ressemble extrêmement au pedestris, mais notablement plus petit et un peu plus étroit, la tête et le corselet d’un rougeâtre plus ou moins obscur, les élytres d’un noir faiblement bleuâtre, plus

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rétrécies à la base, n’ayant pas de bande transversale rougeatre après la base, mais parfois très étroitement rougeâtres à la base même; la tête est plus ponctuée en avant, le corselet moins dilaté dans sa partie antérieure ; chez le G' les fémurs antérieurs sont munis en-dessous d’une petite épine fine. Belgaum, commun pendant les pluies en fauchant au filet, rare auparavant.

Mecynotarsus dorsovarius. Long. 2 à 2 1/1 mill. Oblongus, postice leviter ampliatus, pallide rufescens, nitidus, subtiliter pubescens, elytris macula dorsali communi fumata, plus minusve extensa, interdum obsoleta aut deficiente ; fronte subtiliter punctulata, oculis modice prominulis; prothorace valde convexo, lateribus fortiter rotundato, basi breviter constricto, dorso subtilissime punctulato, cornu antico rufescente, antice attenuato, lateribus subtiliter denticulato et anguste piceolo- marginato, basi constricto, supra sat fortiter punctato et basi lineolato; elytris basi sat angulatis, medio paulo ampliatis, apice fortiter rotundatis, dorso sat dense punctatis; pedibus antennisque pallidioribus. Belgaum; commun en mai sur les bords de la rivière Panda, tres agile.

Voisin du nanus Laf., mais ce dernier est presque parallèle avec les élytres ayant une tache latérale près des épaules et une fascie apicale commune; sa taille est aussi plus petite. Le M. fragilis Laf., également plus petit, a aussi les élytres subparallèles, mais unicolores.

Anthicus grossepunctatus. Long. 2 1/2 mill. Oblon- gus, rufus, nitidus, pilis pallidis sat longe hirtulus, elytris fuscis, basi piceis, utrinque vitta transversali postbasali, suturam haud attingente et macula anteapicali rufo-flavis; capite breviter ovato, prothorace haud latiore, sat dense punctato, postice arcua- tim angustato, antennis apice vix sensim crassioribus et paulo fumatis, prothoracis basin attingentibus, hoc ovato, antice sub- globoso, basi valde angustato, fovea pleurali adscendente, dorso fortiter punctato, basi tenuius et dilutiore, parte antica medio subtilissime ac breviter sulcatula ; elytris ovatulis, postice paulo ampliatis, apice separatim rotundatis, dorso parum dense grosse punctatis, lateribus, apice et plaga transversali postbasali minus punctatis, sutura postice paulo elevata; metasterno et abdomine piceolis, femoribus apice cum tibiarum basi castaneis, femoribus set elevatis. Belgaum, un seul individu, en décembre.

Cet Anthicus est remarquable par sa ponctuation assez grosse, peu serrée, visible surtout sur le milieu des élytres; le corselet est globuleux en avant, fortement rétréci à la base et la partie antérieure densément et moins grossement ponctuée, pré-

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sente au milieu un sillon assez court, peu distinct. Les flancs du corselet ont une forte impression qui remonte jusqu’au bord externe qu’elle entame un peu comme chez l’A. Mystii Lap., du Bengale.

Anthicus trabeatus. Long. 3 mill. Oblongus, parum convexus, fulvus, parum nitidus, pilis sericeo-pallidis dense pubescens, elytris paulo post medium plaga nigra sat lata communi picea, marginem attingente, per marginem postice rufescenti-prolongata signatis ; capite subquadrato, postice utrin- que sat angulato, dense punctulato, medio subtiliter carinulato, antennis concoloribus, prothoracis basi fere superantibus, parum gracilibus,apicem versus gradatim paulo crassioribus ; prothorace capite haud angustiore, parum convexo, antice subangulatim dilatato, postice angustato, lateribus vix sinuatis, dorso densis- sime punctato, medio linea obsolete impressa; elytris oblongo- ovatis, ad humeros sat angulatis, medio leviter ampliatis, apice fere conjunctim rotundatis, dorso dense punctatis, basi haud bielevatis, nec transversim depressis; subtus cum pedibus con- color, his paulo dilutioribus. Belgaum, près Ponda ; 2 individus en mai.

Paraît voisin du debilis Laf., mais ce dernier n’a que 2 mill., son corselet n’est pas silonné au milieu, les élytres ont les épaules arrondies, les côtés parallèles, leur coloration est plus terne, leur ponctuation effacée en arrière, et le dessous du corps en brun. Dans notre espèce la bande transversale a les bords peu nets, elle est un peu affaiblie à la suture et se prolonge un peu en arrière, au bord externe, par une teinte rousse qui s’efface à l’extrémite.

Anthicus communimacula. Long. 2 1/2 mill Oblongo-elongatus, sat convexus, rufus, nitidus, pilis pallidis laxe hirtulis, elytris fuscis, plaga postbasali, transversa, sat lata et macula subrotundata communi ante apicem rufis; capite interdum obscuriore, subquadratim rotundato, fere lævi, antennis prothoracis basin attingentibus, apice paulo obseurioribus, parum infuscatis et haud crassioribus ; prothorace breviter ovato, antice dilatato et abrupte angustato, collo brevi sed distincto, dorso vix perspicue punctulato, postice gradatim attenuato; elytris ovato-oblongis, ad humeros angulatis, postice vix ampliatis, apice sat abrupte conjunctim rotundatis, dorso dense punctatis. ad scutellum utrinque paulo convexis, dein transver- sim leviter depressis, sutura postice paulo elevata ; subtus cum femoribus piceus, his basi rufis, leviter clavatis. Belgaum, deux individus en avril.

Ressemble assez à l’antherinus notamment pour la coloration des élytres, mais la tache postérieure n’est nullement transver-

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sale ni prolongée sur la suture; la taille est bien plus faible, les élytres sont plus longues, plus parallèles, plus angulées aux épaules et leur ponctuation est plus forte.

Anthicus apicatus. Long. 2 mill. À. {rabeatus Fairm. simillimus, paulo minor, fere similiter coloratus, sed plaga ely- trorum transversa ad suturam haud interrupta, macula humerali fuscata plus minusve distincta et macula apicali communi infus- cata, variabili, interdum fere obsoleta; prothorare convexo, haud sulcatulo, pleuris valde impresso præsertim distinguendus. Burmah, Prome.

La forte impression des flancs du corselet reporte cette espèce loin du swbcruciatus auquel elle ressemble beaucoup; mais en outre de la bande transversale des élytres elle présente une tache brune à chaque épaule et une tache apicale à l’extrémité des élytres remontant sur la suture quand elle est bien développée et réduite parfois à une sorte de trait peu marqué.

Anthicus subcruciatus Fairm. Long. 2 1/3 mill. Oblongus, modice convexus, rufus, nitidus, longe pallido-hirtus, capite paulo obscuriore, elytris piceis, basi brevissime piceolis, dein fascia lata transversa et post medium fascia simili sed angus- tiore pallide rufñis, sutura interdum dilutiore; capite fere orbicu- lato, prothorace latiore, sat dense subtiliter punctato, antennis gracilibus, prothoracis basin attingentibus, basi eum palpis dilute rufulis, apicem versus vix sensim crassioribus sed paulo fumatis; prothorace breviter ovato, dorso dense punctato, lateribus antice fere angulatim dilatatis, postice levissime sinuatis, basi haud marginata ; elytris ovato-oblongis, postice vix ampliatis, apice conjunctim rotundatis, ad humeros angulatis, dorso dense sat fortiter punctatis, apicem versus minus ; abdomine apice infuscato, : femoribus crasiusculis, castaneis, basi rufulis. Belgaum; février, mars et avril, pris le plus souvent à la lampe. Décrit du Tonkin.

Cet Anthicus ressemble un peu à l'antherinus pour le dessin des élytres ; mais le corselet est plus étroit, plus rétréci en arrière, et il présente, sur les flancs, une impression assez bien marquée, mais qui ne peut être regardée comme une fossette, ce qui rend la place de cette espèce assez difficile à préciser.

Anthicus lictor. Long. 2 mill. Oblongus, sat convexus, testaceo-rufus, parum dense pilosulus, valde nitidus, elytris piceis, basi breviter testaceo-rufis, vitta postbasilari transversa pallide rufula; capite prothorace latiore, postice sat rotundato, antice sat dense punctulato et paulo obscuriore, antennis elon- gatis, prothoracis basin superantibus, apice leviter crassioribus

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et fumatis; prothorace binodoso, parte antica majore, subglobosa, postica minore, dorso subtilissime punctulato, pleuris valde foveatiss elytris medio leviter ampliatis, apice rotundatis, dorso subtilissime punctulatis, basi utrinque fortiter elevatis, dein transversim sat fortiter depressis; subtus cum pedibus concolor. Belgaum, 2 individus, en battant des branches d’arbre en février.

Ressemble beaucoup à la description de l’A. centurio, mais ce dernier n’a pas de fossettes sur les flancs du corselet dont la partie postérieure est partagée en deux tubercules bien distincts. Aussi le Zictor doit-il être rapproché de l'A. Vystit dont il diffère beaucoup par la coloration et la forme du corselet.

Anthicus postoculatus. Long. 2 1/2 à 3 mill. Sat elongatus, modice convexus, rufus, sat nitidus, subtilissime pubes- cens, elytris fuscis, basi late rufis, utrinque ante apicem macula rotundata pallide rufula signatis; capite rotundato, prothorace latiore, subtilissime dense punctulato, antennis sat gracilibus, unicoloribus, apicem versus vix sensim crassioribus, prothoracis basin superantibus; prothorace ovato, antice paulo ampliato, ante basin paulo constricto, ad basin leviter dilatato, dorso vix perspicue punctulato, basi leviter marginata, pleuris foveola adscendente impressis; elytris oblongis, ad humeros angulatis, medio vix sensim dilatatis, apice conjunctim rotundatis, dorso subtilissime punctulatis, basi utrinque paulo elevatis, unde scutello depresso, dein transversim obsolete depressis; subtus eum pedibus concolor. Belgaum, deux individus, avril et juillet.

Encore une espèce à ranger dans le voisinage de l’4, Mystii à raison de la fossette des flancs prothoraciques; elle est assez étroite et remonte de manière à rendre le corselet un peu étranglé. La ponctuation est tres fine, ainsi que la pubescence qui est un peu soyeuse.

Anthicus semirufus. Long. 2 mill. Oblongus, sat convexus, obscure rufus, nitidus, elytris piceis, basi tantum rufis, fere glaber; capite subquadrato, prothorace fere latiore, subtiliter punctulato, antennis sat brevibus, prothoracis basin vix attingentibus, apicem versus vix sensim crassioribus; protho- race ovato, antice gradatim ampliato, sat convexo, pleuris profunde foveato, lateribus postice haud sinuatis, basi tenuiter marginata, dorso vix perspicue punetulato; elytris oblongo- ovatulis, postice leviter ampliatis, ad humeros rotundatim angulatis, apice separatim rotundatis, dorso dense punctatis, basi utrinque paulo elevatis et minus fortiter punctatis, dein

ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL, 4

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transversim depressiuseulis; metasterno et abdomine piceis, pedibus obscure rufis. Belgaum, pas rare, en mars.

Paraît bien voisin de l’A. Wystii Laf., mais ce dernier est entièrement d’un brun foncé avec la tête noire et les fossettes latérales visibles en dessus, produisant un étranglement latéral, ce qui ne se voit pas chez notre espèce.

Anthicus funerarius. Long. 3 mill. Elongatus, sat convexus, fusco-plumbeus, nitidus, griseo-pilosulus; capite paulo transverso, antice punctulato, antennis piceis, basi paulo rufes- centibus, sat gracilibus, corporis medium fere attingentibus, apice vix crassioribus; prothorace fere cordato, elytris angustiore, ante basin sat fortiter angustato, lateribus sinuatis, pleuris late impressis, adscendentibus et densius pilosulis, dorso densissime punctulato; elytris oblongis, ad humeros sat angulatis, medio leviter ampliatis, apice separatim rotundatis, dorso sat dense et sat fortiter punctatis, ad scutellum utrinque breviter paulo convexis, dein transversim depressis, subtus cum pedibus conco- lor. Belgaum, en avril, un seul individu.

Voisin du Vystii, mais plus grand, plus foncé, un peu métalli- que, les flancs du corselet ayant une fossette assez large, médio- crement profonde, mais remontant jusque sur le bord du corselet qu’elle entame de sorte que, vue en dessus, elle présente une tache de pilosité d’un gris soyeux ; le goulot est court mais bien marqué; la ponctuation des élytres est forte.

Mylabris orientalis Mars. Long. 18 à 25 mill. Oblonga, convexa, nigra, nigro-villosa, elytris sparsius, his rufo-aurantiacis aut rufo-testaceis, vitta basali angusta, hume- rum haud attingente, ad suturam breviter prolongata, maculis 2 post basin, vitta media transversa, dentata, interdum bipartita et vitta apicali antice dentata nigris; capite brevi, convexo, dense fortiter punctato, inter oculos depressiusculo; antennis brevibus, prothoracis basin haud attingentibus, articulis 4 primis nitidis, 4 et fere æqualibus, ceteris opacis, gradatim latio- ribus, penultimis paulo transversis, ultimo oblique truncato, acuminato; prothorace parum transverso, capite haud latiore, elytris valde angustiore, antice sat abrupte rotundatim angustato, dense punctato, subrugosulo, linea media antice et basi polito, medio sulciformi, basi medio impressa; scutello densissime punc- tulato, apice rotundato; elytris sat amplis, postice levissime ampliatis, apice rotundatis, dorso fere glabris, lateribus et apice nigro-ciliatis, densissime subtiliter punctulato-rugosulis, sutura et utrinque nervulis 4 anguste elevatis, et nervula submarginali ab humero incipiente, cum 4* medio coeunte; subtus nitidior,

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vage cærulescens, subtiliter rugosula, pedibus validis. Belgaum, Kanara; trouvé une seule fois dans une soirée de mai, volant ‘autour des bambous, s’y accrochant de temps à autre; émet un liquide jaune comme le JZ. pustulata.

Les taches postbasilaires sont très rarement réunies et rejoi- gnent la bande subscutulaire. La coloration des élytres passe de l’orangé au jaune roussâtre. La coloration indiquée par Marseul est celle des individus anciens.

Cantharis ardosia. Long. 10 à 16 mill. Elongata, parallela, sed elytris apice levissime ampliatis, fusca, vage cæru- lescens, nitidula, subtiliter pubescens, prothorace rufo, capite nigro; capite brevi, prothorace latiore, punctulato, oculis sat magnis, labro punctulato, basi constricto, medio fortiter foveato, palpis rufis; antennis sat gracilibus, corpore haud brevioribus, articulo quarto subæquali; prothorace ovato, elytris valde angus- tiore, antice fortiter angustato, elytris nitidiore dorso paulo inæ- quali, parum dense punctato, basi medio foveolato, utrinque impresso, antice transversim paulo depresso ; scutello brevi, obtuse rotundato; elytris elongatis, subtiliter dense asperulo-coriaceis, sutura et utrinque lineolis ? tenuibus vix distincte elevatis, subtus cum pedibus nitidior, et magis pubescens, metasterno linea media longitudinali lævi, segmento ventrali ultimo G' magis asperulo et sat fortiter sinuato. Kanara.

Ressemble extrêmement à la »wjicollis, mais les élytres, d’une coloration ardoisée, ont une sculpture plus forte, moins ponctuée, un peu râpeuse, leur pubescence est bien moins serrée, peu marquée, le front n’est pas impressionné et la fossette du labre est plus allongée.

Cantharis semitestacea. Long. 12 mill. Elongata, parallela, convexa, lutoso-testacea, sat nitida, elytris piceo- fusculis, fere opacis, vix nitidulis, subtilissime pubescentibus, apice extremo nitido, pedibus abdomineque infuscatis, hoc articulis 2 ultimis lutoso-testaceis, palpis antennisque infuscatis, his articulis 2 primis lutosis; capite antice abrupte constricto, convexo, rugoso-punctato, labro infuscato, medio sulcato, oculis magnis, sat distantibus, antennis filiformibus, 2/5 corporis superantibus, articulo paulo areuato, brevissimo, quarto vix breviore; prothorace ovato, elytris et capite angustiore, antice a medio valde angustato, dorso parum dense punctato, basi medio foveolato, antice transversim depressiusculo; scutello lutoso, truncato; elytris elongatis, apice abrupte rotundatis, angulo suturali recto, dorso subtiliter densissime punctulato- coriaceis, sutura basi tantum tenuiter elevata; subtus cum pedibus punctulata. Kanara.

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Ressemble beaucoup à l’ardosia avec laquelle elle était con- fondue ; la forme et la coloration générale sont les mêmes, mais la tête est de la même couleur que le corselet, ce dernier a une fossette bien marquée au milieu de la base, ce qui n’existe pas chez l’ardosia, l'écusson est de même couleur que le corselet, le dessous du corps est de même sauf l'abdomen qui est d’un brun foncé avec l’extrêmité roussâtre ; la teinte des élytres n’est pas ardoisée.

Cantharis ornata Cast. Long. 8 à 15 mill. Elongata, læte viridi-metallica, albido-pilosula, prothorace rufo, ore anten- nisque fuscis, his articulo viridi, tibiis tarsisque rufis; capite sat brevi, dense punctato, fere rugosulo, clypeo minus fortiter punctato, sutura clypeali profunda, antennis corporis medium attingentibus, opacis, articulo le excepto, subtiliter pubescenti- bus; prothorace elytris valde angustiore, antice sat abrupte angustato et transversim leviter impresso, dorso laxe punctato, basi medio impresso; scutello dense punctulato; elytris elongatis, parallelis, ad humeros angulatis, apice abrupte rotundatis, dorso densissime subtiliter punctulato-rugosulis; subtus cum pedibus similiter rugosulo, levissime auroso-tincta, Belgaum, commune pendant les pluies.

Se rapproche singulièrement de la description de C. ornata Cast., Ins., II, 275, du Bengale. Long. 13 1/2 mill. D'un beau vert, couvert d’une petite pubescence cendrée; tête forte- ment ponctuée, avec une tache violette sur le front; antennes et bouche noires; corselet ovalaire, très étroit en avant, d’un brun rouge; écusson d’un blanc cendre; élytres longues, dessous du corps d’un vert brillant, cuisses noires ; jambes et tarses d’un brun rouge.

Cette description s’applique bien à notre insecte, ainsi que la taille, mais elle parle d’une tache frontale violette; puis le corselet est d’un brun rouge, l’écusson d’un blanc cendre et les cuisses noires. Néanmoins je crois que notre insecte est bien celui de Castelnau dont les descriptions sont souvent approximatives.

Cantharis incompleta. Long. 18 à 19 mill. Elongata, convexa, nigra, supra opaca, subtus cum pedibus nitidula, capite rufo, prothorace interdum medio et ad latera vitta griseo-pubes- cente ornato, elytris vitta suturali angustula, apice areuata et extus paulo adscendente, et utrinque vitta discoidali latiore ante apicem abbreviata, rarius apicem attingente et cum duabus alter- nis conjuncta, squalide rufescentibus ant cinerascentibus; capite parum fortiter densissime punctato, medio lineola tenuiter ele- vata signato, clypeo et labro nigris, palpis obscure rufescentibus,

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antennis sat tenuibus, corporis medium superantibus, fuscis, arti- culis 3 primis rufis, le elongato, basi gracili, tertio æquali aut parum breviore, sat elongato;, prothorace elytris angustiore, antice a medio valde angustato, lateribus postice parallelis, dorso subtilissime dense punctulato, medio subtiliter striato, hac stria basi profundiore ; scutello basi lato, dense punctato, ante apicem transversim impressiusculo, apice angusto et rotundato: elytris fere parallelis, apice rotundatis Q, paulo magis dehiscentibus et extus obtuse angulatis G', dorso subtiliter densissime punctulatis et pubescentibus, ad humeros sat late rotundatis;, subtus seg- mentis abdominalibus apice griseo-ciliatis G, unicoloribus 9, femoribus et tibiis anticis intus dense rufulo-sericeis. Bel- gaum, Kanara; assez commune à la fin des pluies, accrochée aux herbes, à un pied du sol.

La description de griseovittata Haag conviendrait assez bien à quelques individus G', mais l’abdomen n’a qu’une bordure de poils gris à l’extrémite des segments, le chaperon et le labre sont noirs, le corselet est fortement et très densément ponctué et l’écusson n’est pas gris. La coloration des Q est un peu différente, les bandes des élytres étant rousses et l’abdomen unicolore.

La bande discoïdale n’atteint pas ordinairement l'extrémité de l’élytre; chez quelques individuselle s’élargit au point d’atteindre la bande suturale en supprimant plus ou moins la bande noire qui les sépare.

Cantharis testacea Fab. Long. 12 à 14 mill. Elongata, convexa, testaceo-rufa, opacula, ore, antennis, pedibus, prosterno medio et abdomine {ano excepto) nigris, elytris utrinque macula oblonga nigra suturam haud attingente, ad apicem dilatata, antice ante aut vix post medium abbreviata; capite fortiter sat dense punctato, fere rugosulo, antennis sat gracilibus, corporis medium paulo longioribus, articulo quarto æquali;, prothorace elytris dimidio angustiore, latitudine fere longiore, à medio antice angustato, dorso dense rugoso-punctato, antice transversim obsolete impresso, disco medio longitudinaliter obsolete impresso; scutello dense subtilissime punctulato, apice truncato; elytris parallelis, apice abrupte rotundatis, angulo suturali obtuso, interdum fere recto; subtus subtiliter dense punctata, pedibus sat validis. Belgaum; commun pendant les pluies, volant le soir à la lampe.

La coloration de cet insecte se rapproche un peu de celle de C. apicalis Haag; et c’est à tort que j'ai indiqué cette dernière dans la liste des Hétéromères du Bengale. L'apicalis est bien dis- tincte par la conformation des antennes qui sont moniliformes,

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tandis qu’ici elles sont filiformes et la tache noire des élytres au lieu d'occuper toute la partie apicale des élytres est oblongue, ne touchant pas la suture, à peine le bord externe et s’avançant plus ou moins au milieu.

Cantharis usta. Long. 13 à 14 mill. Forme et colora- tion de la éestacea Fab., mais la tache noire des élytres est tout à fait apicale, touchant le bord externe, mais n’arrivant à la suture qu’à l'extrémité, son bord antérieur n’est pas nettement arrêté; la tôte a un sillon transversal entre les yeux et au-dessus un court sil- lon longitudinal, les 3 premiers articles des antennes sont roux ainsi que la base des fémurs, l'abdomen n’est noir qu’au milieu, le métasternum est un peu teinté de noirâtre sur les côtés; enfin le corselet est plus rétréci en avant et plus lisse au milieu. Kanara.

Dryops indica. Long. 9 mill. KElongata, postice longe attenuata, dilute flavescenti-fulva, prothorace lateribus anguste piceo-vittulato, elytris pallido-brunneo vittulatis, vittulis ante apicem maculam ovatum efficientibus; capite antice producto, fronte inter oculos profunde foveato, antennis gracilibus, paulo fumatis ; prothorace angusto, ante basin constricto, lateribus antice angulato, antice arcuatim producto, dorso basi fortiter impresso, antice subtiliter carinulato et utrinque impresso, mar- gine postico elevato, angulis paulo exsertis; elytris ad humeros sat angulatis, fere à basi postice attenuatis et paulo dehiscentibus, apice obtuse acuminatis, dorso subtilissime coriaceis, sutura et utrinque costulis 2 basi vix elevatis, fere ad apicem macula ovata fere convexiuscula pallide fulva signatis; pectore et abdomine basi obscurioribus, femoribus posticis valde inflatis, genubus brevissime fuscatis. Kanara.

C’estune acquisition intéressante pour le genre Dryops qui ne compte encore que 4 ou 5 espèces. Cette nouvelle espèce n’a pas un faciès bien remarquable, son genre de coloration et la taille la font ressembler un peu à l'Œdemera apicipennis Fairm., de Syrie.

NORD DE L'INDE.

Tagonoïdes Somers-Smithii n. sp. Scleropatrum infimum n. sp. zabriformis n. sp. Hymenorus indicus n. sp. Ethas anomalus n. sp. Cistelomorpha Andrewesii n. Sp. semicribrosus n. Sp. Lagria subcostata n. sp. Pseudethas quadraticeps n. g. n. sp. Mylabris Frohlovii?

Dichillus himalayanus n. sp.

Tagonoides Somers-Smithii. Long. 14 mill. Oblongo- ovatus, postice leviter ampliatus, fuscus, vix nitidulus, elytris paulo picescentibus ; capite inæquali, ruguloso-punctato, sutura

(ss)

clypeali parum impressa, antennis apice rufescentibus, articulo duobus sequentibus conjunctis, fere longiore, tribus ultimis paulo minoribus ; prothorace elytris angustiore, parum transverso, lateribus rotundatis, basi leviter sinuatis, dorso dense ruguloso- punctato, disco, impressiusculo, basi ad angulos depresso, mar- gine postico fere recto, angulis acute rectis, anticis valde obtusis; scutello obtuso, rugosulo ; elytris ovatis, medio leviter ampliatis, apice obtusis, dorso dense subtiliter granulosis, impressiusculis, obsolete subcostulatis, epipleuris nitidulis, asperulo-punctatis ; subtus cum pedibus nitidus et asperulus, his magis picescentibus, prosterno postice productis, tarsis anticis articulis 2-3 dilatatis,

4 brevissimo, sat lato. Chamba.

Ressemble beaucoup au pustulosus Fairm., du Yunnan, mais plus large, terne en dessus, avec la tête et le corselet bien plus ponctués, les antennes non élargies à l’extrémité, le corselet très arrondi sur les côtés, les élytres à côtes indistinctes, impres- sionnées, mais sans plaques, lisses sur les intervalles, et les

tarses antérieurs à articles intermédiaires très dilatés.

La Q est plus large, à tarses antérieurs simples, les élytres ont de faibles stries à points espacés avec quelques petits reliefs peu saillants, les intervalles sont alternativement mais faiblement relevés.

Tagonoides zabriformis. Long. 12 à 13 mill. Ovato- oblongus, postice leviter ampliatus, modice convexus, niger, nitidus; capite densissime punctato, sutura clypeali recta, sat profunda, utrinque obliquata, antennis piceo-fuscis, articulis 3 uitimis paulo dilutioribus et minoribus, ultimo apice acuminato, articulo 3 quarto fere duplo longiore; prothorace transverso, elytris paulo angustiore, antice quam basi vix angustiore, lateribus leviter rotundato, dorso dense punctato, basi utrinque parum fortiter impresso, margine postico late sinuato, fere recto, angulis rectis, anticis obtusis; scutello brevi, obtuso, punctato; elytris ovatis, ad humeros parum angulatis, medio leviter ampliatis, apice paulo compressis et obtusis, dorso striatulis, striis vix impressis, sat grosse punctatis, intervallis fere convexiusculis, subtiliter asperulo-punctatis et leviter rugatulis, intervallo externo magis prominente et cum 5e ante apicem conjuncto, epipleuris latis, punctatis; subtus nitidior, asperatus, abdomine medio impresso, pedibus dense punctulatis. Dalhousie.

Cette espèce ressemble un peu au 7. Delavayi Fairm., du Yunnan, mais il est plus court, les élytres sont striolées, les derniers articles des antennes sont un peu plus petits que les

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précédents au lieu d’être plus larges, le corselet est plus déprimé à la base, les pattes sont finement ponctuées. Le faciès est presque celui d’un petit Zabrus. |

Ethas anomalus. Long. 5 mill. Cet insecte est inter- médiaire entre les Zthas et les Stenosis à côtes ; la tête et le cor- selet sont d’un brun rougeâtre peu brillant, les élytres sont d’un noir brillant ; la tête, ovalaire, est légèrement rétrécie en arrière, plus courte que chez les Z{has, rugueusement ponctuée, à points oblongs, plus finement en avant; les antennes sont assez grêles, comme chez les Sfenosis, presque moniliformes et dépassent la base du corselet; celui ci est ovalaire, plus étroit que les élytres, élargi en avant, les côtés légèrement arrondis avant les angles antérieurs, couvert d'aspérités qui n’atteignent pas le bord lateral, ayant deux carènes discoïdales, médiocrement saillantes, écartées également entre elles et les bords. Les élytres ont chacune 3 fortes carènes, les le et se réunissant avant l’extrémité, la raccourcie à sa base et à l'extrémité, la suture est relevée, mais bien moins que les carènes, les intervalles ont une double rangée de gros points. Simla.

J'ajoute ici la description d'un {Las de l'Inde dont je ne connais pas la localité exacte.

Ethas semicribrosus. Long. 7 mill. Elongatus, niger, modice nitidus; capite prothoraceque dense fortiter acupunctatis, illo vertice longitudinaliter medio sulcato, clypeo fere truncato, subtiliter punctato, medio convexo et utrinque impresso, anten- nis crassis, articulo quarto dimidio longiore, penultimis arti- culis transversis, ultimo fere truncato; prothorace latitudine paulo longiore, a basi antice paulo latiore, dorso trisuleato, intervallis convexis, haud carinatis, basi fere truncato, anguiis rectis, angulis anticis rotundatis, elytris elongatis, ad humeros angulatis, utrinque quinquecarinulatis, l* apice et basi tantum perspicua, 2* basi late et apice abbreviata, basi valde ele- vata, medio paulo obsoleta, apice distincta, 4 fere integra, carina 5 submarginali, integra, interstitiis uniseriatim punctatis; pectore femoribusque fortiter punctatis, tibiis setulosis. Inde (ma collection).

Diffère de l’interruptus Fairm., de l’Assam, par la tête pas plus large que le corselet, fortement ponctuée ainsi que ce dernier, par les élytres ayant chacune 5 côtes, avec la suture non rele- vée, les intervalles plus finement ponctués, la partie discoïdale non déprimée et la taille plus forte,

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PSEUDETHAS n. g.

Cäput subquadratum, basi breviter abrupte constrictum, collo- brevi, lato, oculi divisi, minuti. Antennæ sat graciles, breves, prothoracis medium haud attingentibus. Prothorax parum trans- versus, capite vix latior, elytris angustior, disco longitudinaliter impressus ; elytra oblonga, ad humeros angulata, carinata.

Ce genre est bien distinct des Senosis et Æ'utagenia par ses yeux complètement divisés, la tête presque carrée, à bords laté- raux tranchants, les angles postérieurs formant presque une petite dent à peine saillante, très obtuse, ses antennes courtes et assez grêles, à article presque 2 fois aussi long que le 4e, ce dernier à peine plus long que le 2°. Le corselet est large, n’est pas caréné, mais il a une assez forte impression longitudinale, les élytres sont carénées comme chez les Z{has, mais les épaules sont plus angulées.

Pseudethas quadraticeps. Long. 4 mill. Sat elon- gatus, niger, nitidus, capite prothoraceque fere opacis, pedibus rufis, antennis obscure rufescentibus; capite antice fere truncato, angulis rotundatis, posticis paulo prominulis, dense punctato, fere rugosulo, clypeo rufescente, paulo læviore; prothorace basin versus leviter attenuate, dense punctato-rugosulo, medio sat late longitudinaliter impresso, utrinque obsolete depresso; elytris oblongis, basi late sinuatis, utrinque costis 4 elevatis, apice tantum abbreviata, sutura minus elevata, intervallis biseriatim punctatis. Simla.

Dichillus himalayanus. Long. 4 mill. Oblongus, brunneus, nitidulus, capite prothoraceque paulo minus; antennis crassiusculis, articulis transversis, secundo parum longiore, capite prothorace haud longiore, antice rufescente et læviore; medio subcarinulato ; prothorace latitudine parum longiore, capite haud latiore, postice vix attenuato, lateribus antice leviter arcuatis, dorso densissime punctato, ruguloso; elytris oblongo- ovatis, medio ampliatis, sat convexis, dorso sat subtiliter seriato- punctatis, intervallis subtilissime subseriatim punctulatis, seriebus apice et lateribus obliteratis. Simla.

Voisin des læviusculus et seminilidus, mais plus court, avec les élytres plus ovalaires, plus convexes, plus fortement ponctuées, et à coloration plus foncée ; les antennes sont moins épaisses que chez le ler.

Scleropatrum infimum. Long. 10 mill. Oblongum, sat convexum, fusco-nigrum, subopacum, subtiliter ac breviter

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ferrugineo-setulosum; capite asperato, antice sat fortiter trans- versim impresso, clypeo fortiter emarginato, antennis fusco- piceis, sat gracilibus, prothoracis medium paulo superantibus, articulis 5 ultimis crassioribus, articulo tribus sequentibus conjunctis fere æquali; prothorace longitudine duplo latiore, basi elytris paulo angustiore, medio ampliato, lateribus rotun- datis, basi obsolete sinuatis, dorso sat subtiliter dense punc- tulato-asperulo, margine basali utrinque leviter sinuato, angulis posticis acutiuseulis, anticis paulo obtusis; scutello brevi, valde obtuso, paulo nitidulo; elytris ovato-oblongis, postice paulo ampliatis, dorso parum fortiter punctato-striatis, intervallis vix convexiusculis, subtiliter asperulis et transversim plicatulis ; subtus cum pedibus dense asperatum, prosterno utrinque striato, apice obtuse acuminato, pedibus sat gracilibus. Chamba, ] seul individu.

Distinct de ses congénères par l’absence de côtes sur les élytres, par le corselet faiblement marginé sur les côtés et les tibias antérieurs à angle apical externe peu saillant.

Hymenorus indicus. Long. 7 mill. Cet insecte res- semble tellement à l’7. Doublieri, du midi de la France, qu’il suffit d'indiquer le peu de différences qui le distingue. La taille et la coloration sont les mêmes, mais le corselet n’est pas rétréci dès la base, les côtés sont presque parallèles jusqu’au milieu, puis rétrécis en s’arrondissant, les côtés paraissant plus arqués, les angles pos- térieurs plus droits; les élytres sont un peu plus courtes, striées et ponctuées de la même manière, les premières stries vers la suture sont aussi les plus marquées; le dessous du corps est plus foncé et la partie antérieure de la tête n’est pas rousse. Chamba.

Cistelomorpha Andrewesii. Long. 11 mill. Oblongo- ovata, postice ampliata, convexa, flava, parum nitida, elytris fusco-nigris, vitta suturali angusta, vitta basali latiore et vitta marginali, post medium valde angustata, flavis, disco utrinque maculis 3 flavis, ante medium suturam versus oblique oblonga, 2% paulo post medium ovato-transversa, 3% ante apicem transversa longiore et marginem attingente; capite densissime subtiliter punctulato, fronte supra longitudinaliter ac subtiliter striatula, antice transversim profunde sulcato, antennis sat gracilibus, corporis medium haud attingentibus, articulo 3 quarto sub- æquali; prothorace transverso, elytris parum angustiore, antice angustato, dorso densissime subtiliter coriaceo-punctato, basi medio leviter impresso, subsulcato, margine postico vix sensim bisinuato, angulis acute rectis; seutello medio sulcatulo, apice truncato; elytris rugosulis, sutura et utrinque costulis paulo

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elevatis, his ad maculas interruptis, interstitiis coriaceo-punctu- latis; subtus cum pedibus paulo nitidior, subtiliter pubescens. Chamba.

Cette jolie espèce, dont il n’a été trouvé qu’un individu, se rap- proche de la érabeata Fairm., du Bengale; elle est plus élargie en arrière, les élytres n’ont pas de stries régulières, mais seule- ment quelques lignes un peu élevées, interrompues par les taches, les interstices ruguleux couverts d’une ponctuation coriacée très fine. Le dessin des élytres est très différent; l'abdomen et les pattes sont entièrement jaunes, comme les élytres; la tête et le corselet sont d’un jaune faiblement roussâtre.

Lagria subcostata. Long. 7 à 8 mill. Oblonga, sat convexa, fusca, submetallescens, nitida, rufo-villosa, elytris lutoso-fulvis, nitidulis; capite puncetato, antice impresso, antennis fuscis, opacis, validiusculis; prothorace subquadrato, antice parum angustato, dorso punctato, basi marginato; elyÿtris densis- sime punctatis, leviter striatis, intervallis convexiusculis; G' elongata, oculis magnis, sat approximatis, antennis corporis medium attingentibus, articulo ultimo tribus præcedentibus conjunctis æquali, articulis 3 que subæqualibus; prothorace basi latiore, dorso æquali, utrinque foveato; elytris elongatis, ad humeros angulatis, medio vix ampliatis interstriis minus con- vexis; Q oculis mediocribus, antennis medium corporis haud attingentibus, articulo ultimo breviore, prothorace medio oblonge foveolato, elytris oblongo-ovatis, postice ampliatis, dorso magis costulatis. Dalhousie, Chamba ; rare.

Ressemble beaucoup à Z. nigricollis Hope, de la Chine, la coloration du corps est moins noire, faiblement métallique, les élytres ont la même teinte et la même forme, mais présentent des côtes marquées quoique faiblement convexes; le corselet est plus rugueux et présente, chez les ©, une fossette au milieu du disque.

BIRMANIE. Adavius clavipes Muls.— Tharrawady; Allecula villosipes n. sp. n’était connu que du Thibet. crenulata n. sp. Toxicum biluna Walk. Sheelgoon. Mordella octoguttata Montr. Cossyphus asperulus n. sp. Cantharis subvittata n. sp. Eucyrtus splendens Lac. Birma. Braetii Fairm. Décrit du Ben- Apalmia cerambycina n. g. n. sp. gale.

Cossyphus asperatus. Long. 13 à 14 mill. Ressemble beaucoup au depressus, mais un peu plus rougeûtre, et couvert de fines aspérités peu serrées, plus marquées sur la partie externe ; la partie discoïdale du corselet ne présente pas de carène longitu- dinale, c’est à peine si l’on voit une faible ligne, le bord anterieur

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est plus arrondi, les pattes antérieures sont assez larges et très comprimées, enfin l’avant dernier segment de l’abdomen est un peu relevé au milieu et faiblement impressionné de chaque côte. Birma.

APALMIA n. g.

Ce nouveau genre, voisin des A/lecula, en diffère par sa forme étroite, parallèle, ses yeux très gros, très rapprochés, et ses anten- nes un peu plus longues que le corps, à article très court; le un peu plus long, mais plus court que le 4°, ce dernier et les suivants allongés, mais s'élargissant un peu vers l'extrémité qui est anguleuse, les derniers filiformes. Le corselet, presque aussi long que large, est plus étroit que la tête et surtout que les élytres, rétréci en avant. L’écusson est médiocre, triangulaire. Les élytres sont allongées, anguleusement arrondies aux épaules, obtuses à l'extrémité, striées. Les pro- et mesosternum sont tres étroits, les hanches postérieures à peu près contiguës, les pattes grèles, le ler article des tarses postérieurs est aussi long que les autres réunis, les 2 pénultièmes articles sont un peu lamellés.

Le faciès de cet insecte rappelle celui des Sfeneryz, mais les antennes sont différentes et ressemblent à celles du Calopus ser- raticornis.

Apalmia cerambycina. Long. 8 mill. Elongata, parallela, parum convexa, fulva, nitidula, fulvo-pubescens, capite, prothorace antennisque infuscatis, oculis antice contiguis G', parum distantibus ©, antennis corpore paulo longioribus, articulo brevi, crasso, brevissimo, quarto minore, hoc et segmentibus paulo compressis, apicem versus latioribus et apice angulatis ultimis filifor- mibus; prothorace capite paulo, elytris valde angustiore, antice angustato, subtiliter densissime aspero-punctato, basi transversim et disco longitudinaliter impresso, margine postico utrinque sinuato, angulis posticis acute rectis; elytris sat elongatis, apice obtusis, dorso parum profunde punctato-striatis, intervallis paulo convexiusculis, dense punctatis, basi lævioribus; subtus lateribus infuscata et dense punctulata, abdomine toto punctato, tibiis tarsis- que paulo infuscatis. Prome.

Allecula villosipes. Long. 11 à 12 mill. Elongata, antice et postice fere æqualiter attenuata, convexa, fusca, niti- dula, parce fulvo-pubescens, antennis ferrugineis, femoribus basi sæpius rufo-picescentibus, pedibus interdum totis piceis; capite subtiliter dense punctulato, oculis convexis, antice parum distantibus, antennis gracilibus, 2/3 corporis attingentibus, arti- culo le brevi, sat crasso, brevissimo, æ quarto multo breviore ;

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prothorace elytris angustiore, fere conico-truncato, latitudine fere longiore, antice gradatim leviter attenuato, lateribus antice vix arcuatis, dorso subtiliter densissime punctulato, basi medio et utrinque leviter impresso, angulis posticis paulo obtusis; scutello punctulato, apice rotundato; elytris apice sat abrupte rotundatis aut obtusis, dorso striato-crenulatis, striis apice minus impressis, intervallis convexiusculis, subtiliter sat dense puncta- tis et obsolete coriaceis; subtus nitidior, fere lævis, pectoris lateribus punctatis, pedibus sat magnis, villosulis, femoribus validis, tibiis, anticis apice leviter arcuatis et cum ceteris intus densius villosulis, tarsis sat anguste, anterioribus latius lamella- tis. Birmanie, Paungde.

Ressemble beaucoup aux À. piceata et punctatella Fairm., du Bengale, se distingue facilement de la première par les interstries ponctués, le 3 article des antennes bien plus court que le 4e, et de la seconde par le même caractère des antennes, le corselet plus conique, à côtés presque droits, et les élytres plus obtuses à l'extrémité.

Allecula crenulata. Long. 11 mill. Moins longue et plus atténuée aux deux extrémités que les espèces ci-dessus, d’un brun fonce, brillant, à fine villosité roussâtre, les antennes et les fémurs (sauf les genoux) ferrugineux ; les yeux sont plus écartés, les antennes plus filiformes, le 3e article égal au 4°, le corselet est plus large, plus arrondi sur les côtés, les élytres sont plus courtes, plus larges, fortement striées, ces stries fortement crénelées, mais diminuant après le milieu, surtout les points, à la base elles forment presque des sillons, les intervalles sont con- vexes, finement ponctués, la poitrine est fortement, mais peu densément ponctuée, l’abdomen finement et assez densément, les tarses antérieurs sont lamellés aux 3 pénultièmes articles, les postérieurs seulement au 3°. Birmanie.

Chez le G' les femurs sont plus épais, les tibias intermédiaires fortement arques et les postérieurs légèrement sinués avant le milieu.

Mordella octoguttata Montr., Ann. Soc. Agr. Lyon, 1855, 39. Long. 10 mill. (cwm terebra). Oblonga, postice angus- tata, nigra, subopaca, capite vitta basali et parte antica, prothorace lateribus anguste, vitta dorsali transversa angusta, et vitta basali latiore albo-pilosis, elytris utrinque guttis 4 albo- pilosis ornatis, pectore et abdomine albo fasciatis, femoribus albido, pilosis; capite magis convexo, longitudinaliter sulcatulo; prothorace amplo, elytris latiore, lateribus rotundato, antice angustato ; elytris fere a basi angustatis, apice rotundatis ; terebra elongata. Tharrawaddy ; un seul individu.

62 Je ne puis séparer cet unique individu de l’espèce habitant la Nouvelle Bretagne; il est seulement un peu plus étroit, le

corselet est moins ample et les taches de l’abdomen et de la poitrine sont moins nettement marquées.

Cantharis subvittata. Long. 9 mill. Convexa, sub- plumbeo-fusca, vix nitidula, cinereo-pubescens, capite obscure rubro, elytris sutura, disco et margine externo densius ac longius pilosulis, vage vittatis; capite convexo, punctato, prothorace vix latiore, antennis validis, corporis medium haud superantibus, artieulis 3 primis nitidis, nigro-pilosulis, ceteris cinereis, elon- gato; prothorace parum transverso, antice sat abrupte sed rotun- datim angustato, dense punctato, medlo sulcatulo, basi recta, angulis rectis; scutello basi transversim depresso, apice valde obtuso ; elytris fere parallelis, apice rotundatis, sed angulo suturali late oblique truncatulo, dorso dense punctato-rugulosis, basin versus magis rugosis; subtus cum pedibus densius cinereo-pilosula, his sat brevibus, validiusculis. Rangoon, un seul individu.

La description de sa ©. griseovittata Hag., conviendrait assez bien à cet insecte; il en diffère par les bandes des élytres qui sont très vagues, la discoïdale large, la suturale à peine distincte, la marginale très étroite ; en outre les antennes sont robustes, le ler article est plus court que le 3e, le 2e est presque la moitié du 3e, les tibias ne sont pas noirs à l’extrémité; enfin la tête n’est pas silonnée et le corselet est plus large que long.

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| SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE

31 mars 1896 Se

BELGIQUE

TOME QUARANTIÈME

IX

La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, iue du Musée, 20, à Bruxelles.

Elle publie :

Les ANNALES (mensuellement) ;

Les Mémoires (irrégulièrement).

La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 francs. Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Société.

Les cotisations doivent êlre adressées spontanément dès le commence- ment de l'année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.

La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.

Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char- leroi, 119, à Bruxelles.

BRUXELLES AU SIÈËÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20

La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires

des ouvrages suivants : +

PurTzeys. Monographie des Clivina et des genres voisins.

Prémices entomologiques (Monographie du genre Pasimachus M élc.) RAR Re ne Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam Trechorum europæorum conspeetus . . . . Révision générale des Clivinides La Supplément à la Révision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson dans la classification du genre Carabus. . Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis

à Antiguaipar M: Purvesé 2" NICE, Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . Amara -indiyisa en se POUR De

Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies

pat: M. ÆhiérsS RSR Es er ER SE, Trechorum oculatorum Monographia, partie. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre

Carabus RNA as ne Monographie des Calathides.

Essai sur les Anfarchait ne SR Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu CONNUS ;24 % LE PANNES EEE CPS RUE

Révision des Broscides de l’Australie . . .

Description de quelques Clivinides de l'Inde. . Note sur les genres Morio et Perigona . Deuxième supplément à la Révision générale des Glivinides. se Re AE Additions à la monographie des Trechus Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . Note sur les Notiophilus. . . . . Fes Broscides "Ft", MA ENERER

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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

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Assemblée mensuelle du l‘ifévrier 1896. PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS, président d'honneur.

La séance est ouverte à 8 heures.

L'adoption du procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 4 janvier est remise à la prochaine réunion.

M. Lameere demande la parole et s'exprime comme suit :

Le 14 janvier dernier la mort est venue mettre un terme aux souffrances qui depuis plusieurs années avaient éloigné de nous d’une manière irrémédiable notre affectionné et laborieux confrère Antoine Duvivier. Tous ceux d’entre nous qui l’ont connu ont éprouvé un serrement de cœur en apprenant cette nouvelle qui n’était que trop à prévoir, et les coléoptérologues regretteront toujours qu’une carrière si bien remplie aît été si malheureusement brisée.

Antoine Duvivier est mort à la tâche, surmené par le labeur considérable auquel il s’était astreint. Chargé d’un emploi impor- tant dans l’une de nos grandes sociétés d'assurances, il consacrait tout le temps dont il disposait à l'Entomologie, à laquelle il s’était voué avec une passion qui devait être au dessus de ses forces.

Il commenca par collectionner les Phytophages du Globe, et il fitconnaître de nombreuses espèces nouvelles de ce groupe, prin- cipalement des Galérucides. Plus tard il eut le mérite de commen- cer à réunir les Coléopteres de toutes les familles rapportés du Congo par nos explorateurs ; il y avait d’intéressants matériaux épars, égarés dans de petites collections d'amateurs. A. Duvivier coordonna et étudia ces matériaux pour en tirer un premier mémoire qui a paru dans nos Annales ; c’était faire œuvre double- ment utile, car nos explorateurs se sentirent encouragés et com- mencèrent dès lors à accorder plus d’attention aux insectes qu'ils ne l’avaient fait auparavant.

ANNALES DE LA S80C, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL, )

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Notre collègue avait un frère, Joseph Duvivier, mort aussi maintenant, qui lui avait rapporté du Congo une belle collection recueillie dans le centre de l’État et renfermant bien des nouveautés ; ce fut l’occasion d’un second mémoire important pour nos Annales, mais ce devait hélas être le dernier.

Antoine Duvivier avait en effet, pour pouvoir se débrouiller parmi les Coléoptères de tant de familles qu’il n'avait pas spéciale- ment étudiées, faire des efforts extraordinaires. Sa santé ne résista pas à ce travail intellectuel exagéré, et il tomba.

En lui nous avons perdu un compagnon fidèle, un collègue tout dévoué aux intérêts de la Société dont il était le secrétaire- adjoint, un spécialiste de valeur.

Serrons nous les uns contre les autres en ce nouveau jour de deuil, et songeons à l'affliction, unanimement partagée par nous, d'un père trop éprouvé par la mort presque simultanée de deux fils qui faisaient tout son espoir.

Décisions du Conseil. Le Président informe l’Assemblée que le Conseil a conservé à ses membres leurs attributions anté- rieures.

Ont été admis en qualité de membres effectifs : MM. G. Wil- lain, à Trivières, présenté par MM. Candèze et Severin; A. De Jonck, pharmacien, à Ixelles, présenté par MM. Kerre- mans et Severin ; R. Wodon, à Uccle, présenté par MM. Rous- seau et Severin; M. Hensequel, docteur en Sciences naturelles, à Louvain ; abbé J. Sadones, docteur en Sciences naturelles, à Louvain et abbé J. Lenssen, docteur en Sciences naturelles, à Visé, présentés par MM. Gilson et Lameere.

Le Conseil a recu les démissions de MM. Chrétien et Éd. Van Beneden, membres effectifs.

Correspondance. M. le Ministre de l’Intérieur et de l’Instruc- tion publique fait savoir à la Société :

lo Qu’il lui a été alloué pour l’année 1895, un subside de 1500 fr. ;

Qu'il lui a été alloué un subside de 2000 fr. pour lui per- mettre de payer les frais de location et d'éclairage de son local;

Que l'Administration de l’Enseignement moyen s’abonne à 10 exemplaires des Mémoires de la Sociéte ;

4 Que par suite de l’augmentation toujours croissante des dépenses à charge du budget des Sciences une nouvelle réparti- tion du crédit est mise à l’étude et que la Société est invitée à faire valoir les titres qu’elle croit avoir à la continuation du subside qui lui a été accorde jusqu’à ce jour.

Le Conseil a adressé des remercîments au Ministre et lui a envoyé une note documentée répondant à sa demande.

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Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des mémoires annexés à ce numéro.

Communications. M. Hippert signale les captures suivantes : Dianthoecia Cucubali, à Virton en mai; Zobophora sexalisata, dans la vallée de la Molignée en mai.

M. Lameere ayant dit à la séance du mois de décembre der- nier que la Société entomologique de Belgique était la plus ancienne des Sociétés s’occupant de Zoologie en Belgique, M. Candèze lui a écrit pour lui rappeler que la Société royale des Sciences de Liège avait été fondée une dizaine d’années aupara- vant. M. Lameere déclare qu’il n’a eu en vue que les Sociétés s’occupant exclusivement de Sciences zoologiques.

La seance est levée à 9 heures.

SUR UNE CAPTURE EN BELGIQUE DU PYRRHOCORIS MARGINATUS KOL,

par A. Preudhomme de Borre.

Au mois de juillet 1892, je passai une huitaine de jours à Lihérain, localité de la province de Luxembourg située entre Vielsalm, Houffalize et Bastogne, et j'y récoltai plusieurs cen- taines d'insectes, arachnides et myriapodes dont beaucoup me restent encore à étudier.

Occupé en ce moment à examiner des Lygæides, j’ai trouve parmi les exemplaires de cette récolte une espèce bien intéres- sante, nouvelle d’ailleurs pour la Belgique, dont j’ai pris ainsi un exemplaire le 13 juillet 1892.

C'est le Pyrrhocoris marginatus Kolenati (Welelt. Ent., Fasc. II (1845), p. 86, Tab. X, f. 22).

Sa patrie propre est le Caucase, mais on en a fait ça et là, dans l’Europe orientale surtout, mais aussi dans l'Europe occidentale, quelques captures, toujours assez isolées. C’est ainsi que, suivant Fieber (Zur. Hem. 162) il a été capturé auprès d’Aix- la-Chapelle par l'habile chasseur Arn. Foerster, et que la localité de Trèves a été citée par MM. Reiber et Puton, dans leur Catalogue des Hémiptères-Hétéroptères de l'Alsace et des Vosges, p. 19.

Elle a donc été prise aux deux extrémités, septentrionale et méridionale, de la région orographique vers le centre de laquelle je l’ai trouvée.

C'est sans doute à cause de cette station d’Aix-la-Chapelle,

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que notre jeune collègue, M. Coubeaux (Ænum. des Hémipt. de Belg., Ann. Soc. Ent. Belg. XXXV, p. ccoxci), la citait ex italiques comme espèce à rechercher en Belgique.

En Suisse, le savant conservateur des collections entomolo- giques du Musée de Genève, mon ami M. Frey-Gessner, qui, pendant des années, a étudié les Hémiptères helvétiques et fait autorité pour leur faune, ne l'a jamais vue. Toutefois, M. Eug. Autran, hémiptérologiste genevois, en a autrefois possédé un exemplaire, mais sans certitude de localité et qu’il a cédé il y a plusieurs années à M. de Horvath.

L’exemplaire pris par moi à Lihérain diffère de ceux signalés par les auteurs en ce qu’il est une forme brachyptère, ayant les hémélytres abrégées en moignons arrondis au sommet, assez développés cependant. Une autre différence que je relève, est la couleur rougâtre du 1e et de la base du articles des antennes. Pour le surplus, aucune différence ne se remarque d'avec les descriptions données par Kolenati et Fieber dans les ouvrages cités plus haut, ni d’avec les caractères indiqués par M. Reuter (Revue d’'Entom. IV (1885), p. 231), et par Mulsant et Rey (Æist. nat. des Punaises de France, Lygéides (1879), p- 10)

NOUVELLE ESPÈCE DE THYSANOPTÈRES, par E. Bergroth.

Dans le Bull. Soc. Ent. Belg, 1888, p. xxx j'ai décrit de Santa Catharina (Brésil) un PÆ/oeothrips nouveau, qui diffère assez des autres PAloeothrips pour pouvoir constituer un genre particulier, ayant les ailes pourvues d'un nerf épais, caractère jusqu'ici étranger au groupe des Z'ubulifera.Cependant cet insecte ne cadre pas avec le groupe des Z’erebrantia, le dernier segment abdominal étant franchement en forme de tuyau. Depuis j'ai recu de la même provenance un autre Thysanoptère nouveau, qui est bien un vrai PAloeothrips, dont voici la diagnose.

Phloeothrips sanguinolentus n. sp.

Sublinearis, laeviusculus, nitidulus, subsanguineo-ferrugineus, abdomine albido, lateribus sanguineo, tubo anali cum segmento antecedente abdominis fusco, pedibus pallide testaceis. Caput pronoto distincte longius, lateribus levissime rotundatum, apice angustatum, oculis minusculis, antennis basin abdominis attin- gentibus, pilosis, articulis duobus primis brevibus, crassis, fuscis, articulis quinque subsequentibus linearibus, albidis, parte apicali

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horum articulorum in elavam oblongam infuscatam subito incras- sata, articulo tertio latitudini capitis subaequilongo, quarto tertio, quinto quarto ac sexto quinto paullo breviore, septimo sexto aequali, octavo subulato, infuscato, praecedenti aequilongo. Pronotum capite dimidio latius, distinctissime transversum, antrorsum levissime angustatum, lateribus leviter rotundatum. Pterygonotum pronoto subaequilongum et vix latius. Alae medium abdominis attingentes, anguste ensiformes, subhyalinae, longe fimbriatae. Abdomen lateribus parce pilosum, tubo anali segmento praecedente paullo longiore, apice piligero. Pedes medii quam ceteri evidenter breviores. Femora antica incrassata. Long. 1,8 mm.

Patria : Brasilia australis (Blumenau in prov. St ae Cathari- nae : Dom. L Hetschko.)

NoTE SYNONYMIQUE. Dans Znsect Life, Vol. VII, p. 391, M. Pergande a décrit de l’Amérique du Nord un Æeliothrips cestri n.sp., vivant sur Cestrum, Amaryllis, Richardia, Ficus, Aralia, Gardenia, Phoenix, Dracaena, Hydrangea, Chrysanthemum, Vitis, Gossypium etc. M. Pergande n’a pas observé que cet insecte polyphage a été décrit antérieurement, par M. Reuter, des serres chaudes de Helsingfors, il vit sur Crinum, Arum, Dracaena, Ficus, Pandanus, ete. Heliothrips cestri Perg. (1895) À. femoralis Reut., Medd. Soc. Faun. et FI. fenn. XVII, p. 166 (1891).

EINIGE NEUE CURCULIONIDEN() AUS BRITISCH OST-AFRIKA von J. Faust.

Systates albohirtus. Embrithes miser. Saeuberlichi. Brachycerus Hofmanni. Peritelomus nov. gen Ocladius seriatus. bicruciatus. Sophronomerus nov. gen. Embrithes plagiatus. _ afaber.

Systates albohirtus. G.Oblongo-ovalus,nigro-piceus,niti- dus,undique albo-hirsutus ; elytris aenescentibus, tibiis rufo-piceis ; rostro lato, quadrato, tricarinato ; fronte sulcata; prothoracetrans- verso, lateribus aequaliter rotundato, granulis majoribus unipunc- latis dense obsilo; elytris oblongis, punctis grossis profundisque serialis, interstitiis angustis remote uniseriatim punctulatis ; tibiis

(:) Von den Herren Missionaren Saeuberlich bei Ikutha (etwa 70 Km. landein- wärts von Mombasa) und Hofmann bei Mbungu gesammelt und von Herrn Professor G. Hauser in Erlangen mitgetheilt.

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posticis intus intra apicem profonde emarginatis;1g.6,lat.2,5mm.

Ikutha.

Dem aenaeolus() Hrld. in Grôsse und Kôrperform ähnlich, von ihm jedoch durch die lange weisse Behaarung, den breiten und kurzen Rüssel, längere Fühler, kürzeren Thorax und durch andre Deckenskulptur verschieden.

Fühlerschaft leicht gebogen und an der Spitze gekeult, Geissel- glied 1 wenig länger als 2, die vier folgenden gleich kurz und kaum, 7 etwas länger als breit. Rüssel kaum schmäler als der Kopf hinter den mehr gewôülbten Augen, mit zerstreuten groben Punckten, die parallelen Seitenkanten kielfôrmig, der Mittelkiel vor der Spitze A- fôrmig gespalten, die Basis vom Kopfe durch eine tiefe Querfurche abgesetzt. Stirne so breit als der Rüssel, zum Scheitel hin flacher und feiner punktirt. Thorax kürzer als an der Basis breit, etwas längsgewülbt mit hôchstem Punkte hinter der Mitte, die dicht gestellten aber nicht hohen Kôrner nach den Seiten hin kleiner, jedes Korn mit eingestochenem Punkte. Decken breiter als der Thorax, beinahe doppelt so lang als breit, vorne schneller gerundet verengt als zur Spitze, nicht hôher längsgewôlbt als der Thorax, die glatten Spatien kaum halb so breit als die gereihten Punkte und so schmal als die Brückchen zwischen lezteren, diese zur Spitze hin nur wenig feiner, die Spatien 2, 4 und 6 mit je zwei oder drei, von dicht zusam- men stehenden weissen Haaren gebildeten Makeln. Beine wie bei aenaeolus, nur die Schienen kürzer und an der Spitzesehr wenig gebogen, die hintersten zur Spitze verbreitert, innen mit kurzer und tiefer Ausrandung hinter der Spitze und hinter dieser Ausrandung dicht gekôrnelt. Der ganze Kôrper, die Beine und Fühler mit langen weissen Wollhaaren besetzt.

Systates Saeuberlichi. Oblongo-ovatus, niger, subnitidus, undique parce carneo- vel subaureo-squamosus, breviler setosus; rostro elongato-quadrato, apice paulo dilatato, medio carinato; fronte usque ad verticem sulcata;oculis minus convexis ; prothorace paulo tranverso, lateribus rotundato, granulis deplanatis sat dense obsito ; elytris elliplicis, dense striato-punctatis, interstitins subconvexis, inaequaliter subgranulosis ; Ig.7-7,5, lat. 8-3,5 mm.

G. Angustior, tibiis intus fimbriatis, posticrs rectis, segmento primo et ullimo abdominis impressis.

Ikutha.

Dem seminudus Gerst. sehr ähnlich. Glänzender; die weniger gewôülbten Augen, kürzere Fühlergeissel, der längere Thorax mit flacheren Kôrnern, die an der Basis nicht gerandeten Decken mit

(*) Monatsb. Acad. 1880, p. 264.

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in beiden Geschlechtern anderer Spitzenwôülbung, die beschuppte Unterseite des Kôrpers und die Form der Schuppen unsrer Art sind die hauptsächlichsten Merkmale, die sie von seminudus trennen.

Hell fleischfarbige oder blass kupferrôthliche, längliche, an beiden Enden verengte, auf der Unterseite und den Beinen mehr haarfôrmige Schuppen bedecken den Kôrper nicht dicht, am dichtesten noch die Deckenspatien, auf denen die Beschuppung durch nackte flache Kôrner oder Runzeln häufig unterbrochen ist und die Spatien unregelmässig gewürfelt erscheinen lässt. Geisselglieder 1 und 2 nur wenig an Länge verschieden, jenes kaum länger, 3 kürzer als 2 und länger als jedes der vier letzten. Rüssel länger als breit, vom Kopfe durch eine winklige Quer- furche abgesetzt, seine Seitenkanten ziemlich scharf aber nicht oder nur wenig erhaben, spärlich beschuppt und beborstet. Thorax nach vorne etwas mehr als zur Basis verengt, die Seiten gerundet, mit grüsster Breite und hôchstem Punkte seiner Längs- wôlbung, beim Manne x, beim Weibe inter der Mitte, die warzenartigen flachen Kôrner dicht, nackt und von verschiedener Form, die schmalen Räume zwischenihnen mit einzelnen Schup- pen besetzt. Decken elliptisch, in der Mitte am breitesten, hinten etwas spitz gerundet verengt, etwas hôher längsgew6lbt als der Thorax, die Längswôülbungslinie zur Spitze schräg gerundet (G) bei seminudus steil oder steil mit einer flachen Schweifung oberhalb der Spitze (Q) abfallend; Skulptur und Beborstung fast ganz so wie bei seminudus. |

Das schmälereMännchen ist von dem des letzteren sofort durch die geraden Hinterschienen und den Eindruck auf dem Analseg- ment zu unterscheiden.

Diese Art ist nach Herrn Missionar Saeuberlich benannt, der sie in Mehrzahl gesammelt hat.

PERITELOMUS nov. gen. Oosominorum.

Corbulae tibiarum posticarum cavernosae. Ungquiculi connati. Segmentum primum abdominale postice truncalum, secundum tertio nonnihil longius. Scrobes laterales oculos rotundatos ver- sus ducti. Rostrum fronte vix angustius sulco transverso a capile distinctum. Scapus antennarum crassus prothoracis mar- ginem anticum fere attingens; funiculus scapo subaequilatus et aequilongus articulis, duobus primis aequilongis, reliquis trans- versis; clava funiculo aequilata brevis, acuminata. Prothorax basi paulo rotundatus. Elytra exkumerata desemstriata. Proces- sus abdominalis coxis posticis aequilatus. Metasternum diametro

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coxarum intermediarum aequilonqum, episternis angustissimis Usque ad coxas conspicuis.

Eine mit Callirhopalus Hochh. und Cutalalus Sch. der seitli- chen Fühlerfurchen wegen verwandte Gattung. Jene beiden haben eine kürzere Hinterbrust und kürzeren Fühlerschaft, ersterer breite Hinterbrustepisternen mit weit vor den Hüften abgekürzter Naht, letzterer einen vom Kopf nicht abgesetzten Rüssel, viel längeres zweites und hinten ausgerandetes erstes Segment.

Peritelomus bicruciatus. Ovatus, nonnihil conveæus, niger, undique dense albido-squamosus, brunneo maculatus, parce breviter setosus; capile post oculos vix convexos transtersim impresso; fronte canaliculata ; rostro parallelo latitudine sesqui- longiore, apice late impresso; antennis brevibus ; prothorace éransverso, lateribus rotundato-ditatato, ante medium obsolete transversim impresso, remote punctato, medio vilta lata retrorsim sensim ampliata brunnea signato; elytris late ellipticis obsolete * punctato-strialis, interstiltirs parum convexis; villa lata communi Jascisque duabus transversis brunneis signatis, interstitiis selis brevibus curvatis uniseriatim obsitis; pedibus brevibus albido-squamosis, femoribus muticis parum incrassatis, tibis rectis ; 1g. 3-4, lat. 1,3-2 mm.

Ikutha.

Fübhler bis auf die Keule weiss beschuppt, die Geissel kaum dünner als der dicke Schaft, die schwarze Keule nicht dicker als die Geissel, beinahe kürzer als breit, zwiebelfôrmig. Die Beschuppung auf dem Rüssel etwas gelblich und nicht ganz anliegend. Thorax mit seiner grôssten Breite in der Mitte, oben vor der Mitte mit einem flachen etwas gebogenen Quereindruck, zwischen den Schuppen mit eingestreuten dunklen Punkten und einem gekrümmten Bôrstchen in ihnen, die dunkle Mittelbinde an der Basis jederseits den Deckenstreifen 2 erreichend. Decken breiter (Q) oder schmäler kurz elliptisch, die Punkte in den eingedrückten Streifen weitläufig ; die dunkle Suturalbinde zwischen den zweiten Streifen erreicht weder die Spitze noch die Basis ganz und wird von zwei etwas schmäleren sowie nach vorne offenen Bogenbinden, die vordere zwischen den sechsten, die hintere zwischen den siebenten Streifen liegend, durchkreuzt ; der Vorder- und Hinterrand dieser Bogenbinden ist stufenfürmig gebrochen. Unterseite und Beine einfarbig weisslich beschuppt. Zuweilen zeigt der Thorax noch zwei dunkle Längsbinden, eine breitere etwa hinter den Augen und eine schmale auf der Unterseite.

Embrithes plagiatus. ©. Ovatus, niger, dense subtus sub-

si cmt

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argenteo-, supra dilute cervino- et albido-squamosus ; rostro angusto parallelo latitudine sesquilongiore, medio carinulato ; fronte tenuissime canaliculata; prothorace transverso trapezoi- dale, lateribus parum rotundato, longitudinaliter vix convexo; scutello nullo; elytris breviler ovatis, mox pone basin lateraliter constricto, postice verticaliler declivibus, dense striato-punctatis, interstitiis latis planis, regione scutellari inter maculas duas basales trianqulares nudas albidis striisque praesertim lateralibus albido-pustulatis; tibiis posticis intus obsoletle granulatis ; \g. 5,7- 7-5, lat. 3-4 mm.

Ikutha.

Von der Kôrperform des Zropiphorus micans Bhn. Dicht mit runden, leicht gewülbten, sehr fein gerieften und aneinander liegenden Schuppen bedeckt. Geisselglied 1 um die Hälfte kürzer als 2. Stirne zwischen den etwas gewüôlbten Augen so breit als der Rüssel. Letzterer parallelseitig, an der Spitze kaum erwei- tert, um die Hälfte länger als breit, fein dreikielig, zwischen den Kielen und an den Seiten dicht neben der Oberkante flach gefurcht, an der Basis durch eine feine Querfurche vom Kopfe abgesetzt. Thorax mit leicht gerundeter Basis, der Rücken von der Spitze zur Basis in flachem Bogen ansteigend, die Mittellinie und Seiten weisslich, der Rücken mit zerstreuten, feinen und nackten Pünktchen entspringenden anliegenden Borstenhär- chen. Decken an der Basis kaum breiter als die Thoraxbasis, die Aussenecken durch eine flache Einschnürung seitlich zahnartig vorspringend, mit der grüssten Breite und Hôhe in der Mitte, hinten schneller gerundet verengt und zugespitzt, die Spitze von der Seite gesehen etwas schnabelfôrmig nach unten gezogen; Rücken flach längsgewôlbt, zur Basis allmälig, zur Spitze steil abfallend mit flacher Schweifung oberhalb der Spitze, die Spitzen- fläche über dieser Schweifung etwas beulig aufgetrieben, die Punkte in den kaum vertieften Streifen ziemlich dicht, überall gleichgross und meistens so gross als die Stege zwischen ihnen breit, die Spatien sehr breit und flach, nur die Naht auf der abschüssigen Stelle etwas erhaben; die Streifen namentlich an den Seiten weisslich gefleckt, die Schildchengegend ebenfalls weisslich ;die kleine nacktedreieckige Basalmakel auf jeder Decke liegt mit ihrer Spitze im Streifen 1. Prosternalvorderrand deut- lich und breit ausgebuchtet. Analsegment sphärisch dreieckig, die Spitze zu einem kurzen, stumpfen und nackten Fältchen com- primirt. Hinterschenkel erreichen den Apex nicht.

Es liegen nur Weibchen vor.

Embrithes miser. Lg. 5-7, lat. 3-4 mm. Drei Männchen,

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ebenfalls von Ikutha, sind der vorhergehenden Art ausserordent- lich ähnlich. Der Argwohn, es müchten diese Stücke das andre Geschlecht des letzteren sein, lag wohl sehr nahe, jedoch der viel längere Rüssel, der anders geformte und gewôlbte Thorax, die längeren Fühler mit anderer relativer Länge der beiden ersten Geisselglieder, auch die etwas weniger dichte Beschup- pung gaben Veranlassung, sie als zu einer von plagialus ver- schiedenen Art gehôrig aufzufassen.

Rüssel reichlich doppelt so langalsbreit.Geisselglied 2 hôchstens um ein Viertel länger als 1. Thorax von den Hinterecken ab bis zum Basaldrittel gerundet erweitert und dann erst zur Spitze allmälig gerundet verengt, mit der grüssten Breite und Hôhe nicht an sondern vor der Basis. Decken bei derselben Länge etwas schmäler, hinten weniger scharf zugespitzt, die Spitze auch nicht schnabelfürmig nach unten gezogen, die Spitzen- fläche nicht beulig aufgetrieben sondern schräg gerundet zur Spitze abfallend, die Punkte weitläufiger gereiht, ohne Spur von vertieften Streifen, die Beschuppung oben aschgrau und viel weniger weiss gefleckt. Beine viel kräftiger ; die Hinter- schenkel erreichen den Apex ; Tarsenglieder viel breiter; die Hinterschienen innen mit zapfenartigen Dornen besetzt. Analseg- ment hinten weniger spitz und ohne Falte an der Spitze.

Brachycerus Hofmanni. Oblongo-vvatus, convezus, undique dense supra cinereo-, subtus albo-griseo-squamosus ; rostro apicem versus dilatato, supra subplano, a capite sulca laterali profundo distincto, punctis sat magnis dispersis obsilo, longitudinaliter obsolete biimpresso, postice oblique bisulcato; prothorace lateraliter rotundato, granulis nitidis majoribus et minoribus inaequaliter obsito, dorso medio sulcato; elytris granulis nitidis, lateribus majoribus, dorso parvis ac verrucis magnis punctigeris duplici serie in sinqulo munitis, striis haud vel vix indicatis; 1Ig. 20-25, lat. 10-14 mm.

Mbungu.

Von der Kôürperform des mærens(') Pasc. Rüssel von der Spitze zur Basis conisch verengt, vom zerstreut punktirten Kopfe seit- lich durcheinetiefe Furche, oben durch einen flachen Quereindruk abgesetzt, jederseits dicht vor der Basis miteinem der Basalfurche parallelen Eindruck ; die zwei flachen Längseindrücke heben den Rücken auf der Spitzenhälfte stumpf dreieckig hervor. Thorax etwas kürzer als breit, sein Vorderrand hinter den Augen flach gebuchtet, die Seiten in der Mitte gerundet erweitert, zur Basis hin flach geschweift, längsgewolbt mit dem hôchsten Punkte hin-

(*) Trans. ent. Soc. 1887, p. 17, pl. I, f. 8.

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ter der Mitte, die Basis durch eine nach vorne offene Bogenfur- che abgesetzt, hinter dem Vorderrande jederseits der Mittelfurche mit einem flachen und breiten Quereindruck, der sie von einem Längswulst begrenzt erscheinen lässt, die nicht dicht gestellten Kôrner fliessen neben der Mittelfurche zu Runzeln zusammen und sind, bis auf ein einziges etwas spitziges am Seitenrande hinter der Mitte,stumpf. Decken beinahe um die Hälfte länger als breit, elliptisch, beim Manne nicht, beim Weibebedeutend hôher längsgewôlbt als der Thorax, bei jenem hinten steiler, bei diesem schräger und mit einer flachen Schweifung oberhalb der Spitze abfallend, von den Streifen hôchstens die zwei inneren in ihrer ganzen Länge etwas vertieft und die äussersten hinten durch Punkte angedeutet; jedes der Spatien 2 und 4 mit einer Reihe grosser schwarzer,punktirter und beborsteter Warzen,die Kôrner zwischen diesen beidenReihen klein, die auf der Naht länglich, die auf den Seiten grôber; die Räume zwischen den Kôrnern und Warzen wieauch Fühler, Beine, Thorax und Brust dicht beschuppt. Abdomen beim Weibe nur mit gelblichen Bôrstchen in den meist groben Punkten, beimManne Segment 1 ganz, die übrigen nur an den Seiten beschuppt, das Analsegment mit einem Längseindruck. Beine weitläufig punktirt, mit einer kurzen anliegenden Schup- penborste in jedem Punkte.

Diese Art ist nach ihrem Entdecker Herrn Missionar Hofmann benannt.

Ocladius seriatus. Previler ovatus, subglobosus, niger, nonnihil nitidus, ciliis albidis suberectis parce obsitus; antennis larsisque, aliquando tibiis rufis ; fronte punctis commatiformibus obsita ; rostro femorum anticorum longitudine arcuato, usque ad antennarum insertionem quadrisulcato et tricarinato; prothorace transverso conico, antice lateraliter paulo contracto, parte apicali impunctato nitidulo; punctis elongatis ex parte in sulcos confluen- libus sat dense obsilo, interstitiès angustis; elytris subqglobosis, punctis sat magnis uniseligeris remote seriatis, aliquando striis obtuse impressis, interstitiis planis. allernis anqustioribus, fascia subbasali silaceo-, altera submediana albidiori-squamosis ; \g. 2,7- 4, lat. 1,8-2,5 mm.

Noch etwas kürzer als O. bifasciatus(') Tourn. und von ihm durch die gereihten tiefen, ein vweissliches Borstenhärchen tragenden Deckenpunkte, die auf dem Rücken und an den Seiten gleich gross und ebenso gross und tief sind als die an den Thorax- seiten des sa/icorniae Oliv., sowie auch durch die Thoraxseulptur leicht zu trennen ist; während nämlich bei bifasciatus nur die

(*) Pet. Nouv. 1875, p. 510,

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Räume zwischen den länglichen Punkten zu wenigen Längslinien zusammenfliessen und die Punkte an den Seiten rundlicher sind, bilden die Räume bei seriatus überall gerade und schräge, nie aber ganz durchgehende Linien #n4 alle Punkte sind schmal länglich, an beiden E'nden zugespitit und jeder von ihnen trägt ein feines weisses Härchen, auch treten die Punkte und Linien viel weniger nahe an den breiten glänzenden Vorderrand.

Decken hôher längs gewülbt und hinten noch steiler abfallend, die schmalen Spatien sehr weitläufig, die Naht auf der abschüs- sigen Stelle dichter einreihig mit Borstenhärchen tragenden Punkten besetzt; die Querbinden sind aus feineren und weniger dichten Schuppenhaaren zusammengesetzt, die vordere hinter der Basis reicht bis zum äussersten, die hintere, wie bei bifas- ctatus zwischen den zweiten Streifen V-fôrmig nach hinten erweiterte nur bis zum fünften Streifen; selten zeigt das zwWeite Spatium zwischen der hinteren Querbinde und der Spitze einen kleinen weisslichen Haarfleck. Schenkel und Schienen punktirt gestreift, jeder Punkt mit einem weissen Härchen. Fühler etwas vor (G) oder hinter der Mitte eingelenkt.

SOPHRONOMERUS nov. gen. Cryptorkynchinorum.

Rima pectoralis usque ad marginem anticum mesosterni pro- tensa. Processus mesosternalis elevatus apice vit emarginatus. Metasternum inter coxas diametro coxarum intermediarum bre- vius, episternis angustissimis. Processus abdominalis parallelus metasterni longitudine duplo latior, apice truncatus. Seymentum abdominale primum postice late emarginatum, secundum tertio et quarto simul sumptis mullo longius. Elytra prothorace latiora decemstriala. Seutellum conspicuum. Prothorax basi plus mi- nusve, apice profunde bisinuatus. Rostrum arcuatum subanqu- latum. Oculi distantes obtecti. Funiculus antennarum filiformis septemarliculatus; clava ovata articulata. Femora sublincaria sublus sulcata et dentata, postica reliquis paulo longiora sed corporis apicem hand attingentia; tibiae apice mucronatae, posticae cavernosae; arliculus tertius tarsorum dilatatus bilo- batus, ullimus elongatus, unguiculis basi connatis.

Mit Meropsilus (Psilomerus Fhrs.) und Peristhenes(‘) Pasc. verwandt, von jenem durch nur bis zur Vorderkante der Mittel- hüften reichenden Pectoralkanal und viel längeres zweites Bauchsegment, von diesem durch gezähnte Schenkel, kurze Fühlerkeule und zu dieser hin nicht verbreiterte Geisselglieder, von beiden durch weit vor der Mitte eingelenkte Fühler ver-

(‘) Journ. Lin. Soc. 1886, p. 334.

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schieden. Fühlerfurchen schnell nach unten gebogen und unten zusammenstossend, Mittelbrustfortsatz schwalbennestformig.

Sophronomerus affaber. Oblongo-ovatus, convexus, nigro- pPiceus, opacus, undique dense cinereo-squamosus, supra wmbrino- variegatus et reclinatim selosus; antennis rufs subnilidis; fronte subdepressa sulcata; rostro latitudine paulo altiore; prothorace paulo breviore, apice humiliore, dorso ruguloso-granu- lato et squamoso; prothorace latitudine fere longiore, lobis ocularibus rotundato-productis et oculos oblegentibus, dorso profunde trisulcato, sulcis lateralibus arcuatis, luberculis sex seligeris munilo; scutello rotundalo, parum elevato, squamoso ; elytris prothoracis basi fere duplo latioribus, humeris rectanqu- latis, ante apicem paulo contraclo, punctato-striatis, interstitiis secundo et quarlo lalioribus ; femoribus dentatis; tibiis dorso late emarginatis, intus bisinuatis ; 1g. 6,3-8, lat. 3-4 mm.

Ikutha.

Einem Colobodes Billbergi Bhn. im Habitus ähnlich. Kopf, Rüssel, Thorax, die Spitzenfläche, Seiten und theilweise die Deckenbasis, Unterseite und Beine dicht gelbgrau beschuppt; der Deckenrücken braun gefleckt, mitunter hinter der Mitte mit einer breiten, aussen abgekürzten aber nicht scharf begrenzten braunen Querbinde, überall mit schräg abstehenden Borstenhaaren besetzt.

Von der Seite gesehen liegt die Rüssel- und Augenoberkante hôher als die Stirne und die grossen flachen Augen stehen schein- bar an den Seiten der Rüsselbasis. Die flache und mit Seitenkanten versehene Rückenfläche des Rüssels nämlich ist hinten V-formig ausgehôhlt und die Schenkel dieser Hôhlung umrahmen kiel- artig die Augen ; der Spitzentheil vor der Fühlereinlenkung ist abgeschrägt und in beiden Geschlechtern etwas verbreitert. Fühler in beiden Geschlechtern zwischen Mitte und Spitzenviertel eingelenkt, Geisselglied 1 um die Hälfte kürzer als 2 und kaum länger als 3, die übrigen perlformig und zur Keule hin kaum an Breite zunehmend, die Keule so lang als die drei letzten Glieder und mindestens doppelt so breit als das letzte. Kopf mit einer zuweilen undeutlichen Mittelfurche. Thorax wenig länger als breit, bis vor die Mitte ziemlich parallelseitig, vor den Hinte- recken flach geschweift, zur Spitze geschweift verengt, die Mitte des Vorderrandes von oben gesehen den Kopf beinahe ganz bedeckend, die flach zweibuchtige Basis durch eine aussen abgekürzte Querfurche etwas erhaben, hinter dem Vorderrande mit einem breiten Quereindruck; ziemlich dicht punktirt, die Schuppen rund und mit einem excentrisch eingedrückten Punkte; von den drei tiefen Längsfurchen ist die mittlere gerade und hebt

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an der Spitze zwei kleine Hôcker ab, die äusseren breiteren von der Basis bis vor die Mitte flach gegeneinander gebogen, hier verengt, dann wieder erweitert und verflacht; der Rücken vor der Mitte mit vier kegelformigen Erhabenheiten. Decken beinahe doppelt so lang als breit, bis zum Spitzendrittel parallelseitig, dann gerundet verengt, vor der Spitze seitlich etwas zusammen- gezogen, die Spitze selbst flach gerundet, der Rücken flach, zur Spitze lang und schräg abfallend, die Schultern durch einen Eindruck inner- und ausserhalb abgehoben, jederseits vor der Spitze flach eingedrückt; punktirt-gestreift, die Punckte länglich viereckig eingestochen mit einer Borstenschuppe im Grunde, die Spatien kaum,nur2etwas breiter und im Basaldrittel gewülbt, die Naht hinter dem Schildchen eine Strecke kielformig und kahl, alle Spatien lederartig gerunzelt, und mit einer Reiïhe schräger Borstenhaare, die Stege zwischen den Punkten nicht selten als Querrunzeln auf die Spatien übergreifend. Schenkel vor dem Zahn mit eiuer kurzen und ziemlich tiefen Buchtung, die Furche auf der Unterseite dicht beschuppt und deshalb wenig auffallend.

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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE

BELGIQUE

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TOME QUARANTIÈME

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La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Elle publie :

lo Les ANNALES (mensuellement) ;

Les MÉMoires (irrégulièrement).

La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 francs. Tout membre étranger, payant une somme de 806 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Socicté.

Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commence- ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.

La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.

Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles. |

Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des publications doit être adressé à M. Aug. Lameero, chaussée de Char- leroi, 119, à Bruxelles.

BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20 21 avril 1896 J

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La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires

des ouvrages suivants :

Purzeys. Monographie des Clivina et des genres voisins.

Prémices entomologiques (Monographie du genre Pasimachus, ete:):.:7 02% ES SCA TS Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam . Trechorum europæorum conspectus . . . . Révision générale des Clivinides . . . . . Supplément à la Révision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson dans la classification du genre Carabus. . . Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis à Antigaa:par MSPurves see se RER EE Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . Amara ANUINISARES EME S RENNES Carabiques nouveaux découverts dans les Asturics par MS Eblerss es PER Re eEe Trechorum oculatorum Monographia, 2 partie. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre Cardbus CR RAR DES" RTE Monographie des Calathides. . . . . . . Essai sur es Antanehie LRAREE MrT IN Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu CONNUS PRE NT NN R E RATE. Révision des Broscides de l’Australie . . . . Description de quelques Clivinides de l'Inde. . Note sur les genres Morio et Perigona . . . . Deuxième supplément à la Révision générale des Clivinides AESSSEREUSSE Additions à la monographie des Trechus . . . Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . Note sur les Notiophilus . . . . . Les. Broscides Er cs SR

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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE

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Assemblée mensuelle du 6 mars 1896. PRESIDENCE DE M. FOLOGNE, membre du Conseil.

La séance est ouverte à 8 heures.

Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 4 janvier 1896 est approuvé.

Correspondance. MM. Willain, Lenssen, Henseval et Sadones remercient pour leur admission en qualité de membres effectifs. Le dernier envoie son portrait-carte pour l’album de la Société.

Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des mémoires annexés à Ce numéro.

Communication. M. Hippert signale les captures suivantes : aux environs de Bruxelles, un exemplaire de Polyommatus Phlaeas var. Yubrovenosa aux ailes inférieures avec de petites taches noires sur les ailes supérieures ; à Bouillon, en juillet, Apatura Ilia aber. Clytie var. Zris rubescens G'; dans la forêt de Soignes, en février, une variéte tout à fait grise de l'ÆZibernia Leucophaearia.

Excursion. L'Assemblée décide qu’il y aura le 12 avril une excursion à Groenendael. Départ de Bruxelles (Luxembourg) à 8 h. 36 m. du matin.

La séance est levée à 9 heures.

ANNALES DR LA 50€, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL. 6

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CAUSERIES ODONATOLOGIQUES

par Edm. de Selys-Longchambps.

Novg: (7 mars 1896.)

Nouvelles espèces de Libellulines à triangle discoidal formant quatre côtés. Suivies d'observations sur la terminologie adoptée en décrivant la réticulation des ailes des Odonates.

En 1842, le Docteur Rambur a constitué le genre Vannophya pour classer la plus petite Libelluline qu'il connût, et qu’il décrivit sous le nom de W. pygmaea. Le caractère spécial du nouveau groupe, c'est le triangle discoidal des ailes antérieures dont le côté supérieur est brisé en deux, de façon que ce triangle est trans- formé en losange.

Depuis cette époque, pendant les vingt cinq ans qui s'étaient écoulés, aucun nouveau genre n’avait été proposé pour classer des Libellulines à côté supérieur du triangle irrégulier, lorsque M. Fr. Pollen me communiqua pour les étudier les Odonates de son voyage à Madagascar, et je lui adressai le 5 juin 1867 le résul- tat de cette etude dans laquelle je fondais et caractérisais le genre Neophlebia dont je décrivis le type (de Nossi-be), sous le nom de A. Polleni dans le mémoire qui m'était confié : « Odonates recueillis à Madagascar,aux Iles Mascareignes et Comores » ,faisant partie de l'ouvrage de M. Pollen {in-4° avec planche). Dans le même travail, je décrivais aussi deux autres espèces nouvelles sous les noms de Neophlebia leptoptera et Lorquini toutes deux des Molluques ; mais je reconnus plus tard que la /eploptera rentrait dans le genre Tetralhemis que M. le D' Brauer fonda en 1869 sur une espèce qu’il nomma 7”. irreqularis, et qui provient des Iles Philippines. Lorsque le Musée Royal zoologique de Dresden accueillit dans ses Miltheilungen (Heft III, 1878, in-4°) mon mémoire intitulé: « Odonates de la Région de la Nouvelle Guinée » je saisis cette cir- constance pour établir la concordance entre mes publications et celles du Brauer; je décrivis une nouvelle espèce, TZetrathemis platyptera Selys, du Bengale, et je constituai un nouveau genre ou sous-genre sous le nom de Vannophlebia Selys (1878) pour y classer mon ancienne ÂVeophlebia Lorquini décrite sous ce nom dans l’ouvrage de M. Pollen (1867).

En 1889, parut dans les Transactions de la Societé zoologique de Londres la & Xevision of (he sub family Libeilulinae » de M. W.F.

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Kirby (in-4°, avec planches) dans laquelle l’auteur donne les carac- tères des genres existants déja ou qu’il constitua.

La même année (août 1889), M. le D' Karsch de Berlin publia dans les Æntomologische Nachrichten une notice importante sur les Libellulines pourvues d’un triangle discoidal à quatre côtés aux ailes supérieures. C’est une revue de ce qu’il connaissait alors, dans laquelle il discute la classification et énumère une douzaine de genres dont six sont fondes par lui-même.

Enfin en 1890, paraît le « Synonymic Cataloque of Neuroptera or Dragonfies » par M. Kirby, ce qui était alors connu est énuméré. Avec ce que nous a donné depuis M. le Karsch, nous arrivons à un total d'environ 25 espèces réparties en 14 ou 15 genres ou sous- genres.

Le Dr Karsch dès son premier travail divise ce groupe de genres en deux sous-divisions. Dans la première qu’il appelle Vannophyae secrelae le côté supérieur du triangle discoidal des premières ailes est brisé en deux parts très inégales, dont la plus courte est l’exté- rieure. Les nervules antécubitales sont en nombre modéré, et il existe deux rangs de cellules postrigonales. L’abdomen du mâle est grêle, un peu épaissi au bout, dans le genre de celui des Dythemis.

Dans la seconde sous-division de M. Karsch, qu’il nomme Nannophyae typicae, le triangle des ailes supérieures est brisé en deux parties égales ou à peu près, et le secteur supérieur du triangle des premières ailes prend naissance près du milieu du côté externe du triangle discoidal.

Cette division renferme un genre (Vannothemis Brauer) chez lequel il existe une nervule antécubitale surnuméraire incom- plète avant le nodus, ce qui ne se voit pas dans les autres genres ; le type des Vannothemis est la semiaurea Hagen.

M. Karsch divise sa seconde section (Wannophyae typicae) en deux paragraphes : °

$ À. Pas de triangle interne aux ailes inférieures; moins de 10 nervules antécubitales.

$ B. Toujours un triangle interne aux ailes inférieures.

Au premier abord, pour la facilité de la détermination, il semble- rait que le caractère de l'absence ou de la présence d’un triangle interne aux ailes inférieures, résultant de l'existence d’une ou plusieurs nervules transversales dans Y’espèce sous-médian, pour- rait être place en première ligne, mais je n'ai aucune prétention de discuter la classification du Dr Karsch, et si des aujourd'hui je suis entré dans quelques détails rétrospectifs, c’est pour faire comprendre et justifier la création en quelque sorte forcée d’un genre ou sous-genre nouveau de Madagascar dont le type se

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rapproche de la Veophlebia Polleni de la même contrée, mais ne peut être placé comme elle dans le $ B, attendu qu’elle ne possède pas de triangle interne aux ailes inférieures, l’espace sous-médian n’ayant aucune autre transversale que la normale basale. Je nomme Culophlebia cette nouvelle coupe, et je dédie l’espèce au D' Karsch comme un hommage rendu au savant entomologiste de Berlin auteur du travail sur les genres de Libellules à triangle discoidal des ailes supérieures en losange, publié dans les Entomo- logischen Nachrichten (Heft XVI, 1889).

CALOPHLEBIA nov. gen., Selys 1896.

Ailes longues, arrondies au bout, surtout les inférieures dont le bord anal est rétréci à la base. Membranule nulle. Ptérostigma allongé, couvrant 3-4 cellules. 13-15 antécubitales aux supé- rieures. Pas de surnuméraire incomplète anténodale, une seule nervule sous-médiane (la normale), par conséquent pas de triangle interne. Triangle discoidal en losange suivi d’un rang de cellules ; une hypertrigonale.

Ailes inférieures : 11-12 antécubitales ; une seule sous-médiane, uue hypertrigonale parfois nulle; le triangle discoidal régulier, son côté supérieur le plus long; le côté interne dans le prolonge- ment de la veine de l’arculus dont les secteurs sont longuement soudés à leur base.

Patrie : Madagascar.

Ce nouveau sous-genre diffère surtout des Veophlebia par l’absence d’une seconde nervule sous-médiane aux quatre ailes, de sorte qu’il n’y a pas de triangle interne.

CALOPBLEBIA KaRscHI Selys, n. sp.

G. Abdomen 23-26 mm., aile inférieure 28-37.

Adulte : Réticulation noire ; ailes hyalines jusque près de leur moitié (en un mot jusque 2-3 cellules avant le nodus), noir acier jusqu’au bout. Ptérostigma oblong, noir, surmontant 3 cellules et demie (long de 3 mm. environ). Membranule nulle. Aïles supé- rieures 13-15 antécubitales, 11 posteubitales. Une seule sous- médiane (la normale),donc pasde triangle interne ; 1 hypertrigonale. Triangle discoïdal en losange. Ailes inférieures : 11-12 antécubi- tales, 11-12 posteubitales;, généralement 1 hypertrigonale. Une seule sous-médiane. Triangle discoïdal régulier, pointu en dehors; le côté interne dans le prolongement de l'arculus.

On voit souvent quelques petits points blancs opaques dans la partie noire des ailes.

Chez les jeunes, le noirâtre opaque des ailes est moins foncé.

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Corps noir luisant, marqué de jaune ou de jaunâtre clair ainsi qu’il suit : la lèvre inférieure, les ocelles (le dessus du front acier métallique), la suture médiane dorsale du thorax, des séries macu- laires aux côtés de celui-ci; deux taches de chaque côté des 1-4m* segments de l’abdomen et une aux 5 et 6m, Le en dessus porte une grande tache dorsale carrée ne touchant pas le bout.

Les yeux sont très peu contigus; l’abdomen étroit, un peu épaissi aux deux bouts; les appendices anals pointus, les supérieurs le double plus longs que le 10° segment, coupés en biseau en dessous; l’inférieur aussi long, subtriangulaire. Hameçons peu proéminents. Prothorax à bord postérieur presque droit, à peine émarginé, jaune sur les côtes. Pieds noirs; la dent inférieure des onglets bien marquée.

Q inconnue.

Patrie : Nossi-bé, plusieurs exemplaires dans ma collection. Un autre indiqué de Rumena Valley, Mayanga à Madagascar.

Par sa stature et la répartition du noir sur la seconde moitié des ailes, l’espèce imite une grande espèce d'Uracis de l'Amérique tropicale.

La Calophlebia Karschi diffère au premier abord de la Veophle- bia Polleni par sa taille plus forte, le plus grand nombre de nervules costales, l'absence d’une seconde nervule sous-médiane aux quatre ailes, le côté interne du triangle discoidal dans le prolongement de la veine de l’arculus, le bout des quatre ailes non hyalin, le segment marqué d’une grande tache carrée et la forme régulière du triangle discoidal des ailes inférieures.

Chez la MWeophlebia Polleni le triangle discoidal des ailes inférieures est un carré irrégulier dont le côté supplémentaire, très court, est formé par le prolongement du secteur inférieur de l’arculus qui vient tronquer en dehors le triangle.

NEOPHLEBIA Selys, 1867 (pars).

Après avoir établi ce genre comme je l’ai dit plus haut (Voyage de M. Pollen), j'en ai rectifie les caractères en 1878 (Annales de Dres- den), ce groupe comprenant originairement le genre nommé depuis Telrathemis par le D' Brauer et celui que j'ai créé sous le nom de Nannophlebia.

L'espèce type reste toujours la Veophlebia Polleni Selys, de Nossi-be, dont je crois utile de fournir ici une description complète rectifiée.

Je décrirai ensuite une espèce nouvelle également de Madagas- car, dont les caractères de réticulation diffèrent un peu de ceux de la W. Polleni,

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En effet, la coupe des ailes de la Veophlebia? Martini est assez différente de celle de la Polleni, et le triangle discoidal des ailes inférieures n’est pas tronqué au bout. Il est possible que plus tard il faudra encore isoler subgénériquement cette V.? Martini, mais je me demande si en présence des caractères des triangles et des nervules des espaces hypertrigonaux sous-médians et postrigonaux variant pour ainsi dire d’espèce à espèce, il n’y aura pas lieu plutôt à réduire le nombre des sous-genres maintenant proposés, d'autant plus que fâcheusement nous neconnaissons pas jusqu'ici les femelles des trois espèces que je décris aujourd’hui.

NEOPHLEBIA POLLENI Selys.

Faune de Madagascar par Fr. Pollen et Van Dam, 1867 (Insectes) ; Mitth. Mus. Dresden, Heft. III, p. 315 (1878).

G. Abdomen 21 mm.; aile inférieure 25.

Ailes hyalines de leur base jusque vers leur moitie (2 ou 3 ner- vules avant le nodus), noirâtres ensuite jusqu’au bout du ptéros- tigma ; le bout hyalin, ptérostigma oblong, noir, surmontant 3 cel- lules (long de 3°"). Membranule nulle.

Ailes supérieures : 8-10 antécubitales, 8 posteubitales, une hypertrigonale, une seconde sous-médiane formant un triangle interne, irrégulier. Le discoidal en losange suivi d’un seul rang de cellules. Ailes inférieures: 7-8 antécubitales, 8-9 posteubitales. Espace hypertrigonal libre. Une seconde sous-médiane en outre de la normale basale; l’arculus aboutissant à la nervure sous- médiane presque à l’origine du côté interne du triangle qui est en losange très irrégulier, son côté supérieur étant brisé un peu avant son extrémité.

Chez un G moins adulte le brun noirâtre des ailes n’est pas entièrement opaque, il y forme un treillis sur la réticulation,le cen- tre des cellules restant hyalin.

Corps noirâtre luisant marqué de jaune vif ainsi qu’il suit: la lèvre inférieure, deux taches à la lèvre supérieure, le nasus, les côtés du front, le milieu de l’occiput, deux taches en arrière de chaque ocelle; une bande antéhumérale effacée sur le devant du thorax, une bande de trois taches sous l’aile supérieure, une entière courbée sous l’aile inférieure; des taches latérales aux premiers segments de l’abdomen et un point latéral aux 8-10° segments.

Les yeux médiocrement contigus ; l'abdomen étroit, un peu rétréci au segment ; les appendices anals pointus, les supérieurs moitie plus longs que le 10° segment; les hameçons très peu saillants; le bord postérieur du prothorax légèrement échancré, arrondi et un peu renflé sur les côtés; pieds noirâtres.

Q inconnue,

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Patrie: Madagascar ou Comores, recueilli par M. Pollen (coll. Selys).

Ainsi que je l’ai dit en décrivant l’espèce, la coloration des ailes rappelle celle de l’'Uracis infumata Ramb. et de la Zibellula wmbrata L. (race tripartita Burm.),

NeoPHLEBIA ? MARTIN! Selys, n. sp.

G. Abdomen 19-20 mm. ; aile inférieure 25-25 1/2.

Adulte. Ailes hyalines, très-légèrement salies chez les plus adultes. Réticulation noirâtre. Ptérostigma oblong, brun noirâtre, surmontant 2 cellules 1/2 (long d’environ 2 mm.). Membranule nulle. Ailes supérieures : 9-11 antécubitales, 8-10 postcubitales, 2 nervules sous-médianes, la seconde formant un triangle interne irrégulier. Par d'hypertrigonale. Triangle discoidal en losange. Ailes inférieures : 7-8 antécubitales, 8-10 posteubitales; pas d’hy- pertrigonale; 2 sous-médianes, la seconde formant un triangle interne irrégulier; le discoidal régulier, pointu en dehors. Son côté interne dans le prolongement de l’arculus.

Corps noirâtre marqué de jaune ainsi qu’il suit : la lèvre infé- rieure, une tache à la supérieure, la face et le front, excepte une tache noire en T sur ce dernier; au thorax une raie dorsale à la suture médiane et sur les côtés une raie irrégulière sur chacun des trois espaces. Prothorax brun, passant au jaune sur les bords, le lobe postérieur large, légèrement émarginé au centre; abdomen noirâtre avec une ligne dorsale étroite jaune à la suture dorsale des 1-7me segments dont les côtés portent une bande jaune. Les 8- 10% noirs, marqués au dessus d’un demi-anneau basal jaune vif occupant le quart au 8°, la moitié au 9m et presque tout le dessus du 10°.

Les yeux sont peu contigus; l’abdomen court, subcylindrique, assez épais, légèrement renflé au bout. Appendices anals noirs, les supérieurs un peu plus longs que le dernier segment, cylindri- ques, puis coupés en biseau en dessous à leur pointe. L’inférieur aussi long, subtriangulaire, effilé au bout.

Pieds noirs; interieur des fémurs et extérieur des tibias brun jaunâtre. La dent des onglets très marquée.

Hameçons arqués, peu saillants.

Q inconnue.

Patrie : Rumena Valley, Manyanga (Madagascar), coll. Selys.

Cette espèce diffère à première vue de la Polleni et de la Calophlebia Karschi par les ailes hyalines sans espace coloré, les inférieures proportionnellement plus larges à la base et les trois demi-cercles jaunes des trois derniers segments. Elle possède deux

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nervules sous-médianes comme la Polleni, mais le triangle discoi- dal des secondes ailes est régulier, sans brisure du côté supérieur, et l’espace hypertrigonal reste libre aux quatre ailes.

Je dédie cette nouvelle espèce à mon excellent ami M. René Martin (au Blanc, Département de l'Indre) très bon Odonato- logiste dont la collection qui s'accroît rapidement est sans doute la plus importante de France, et dont les travaux, notamment sur les Odonates des Iles Séchelles, sont aussi exacts que consciencieux.

OBSERVATIONS SUR LA TERMINOLOGIE

employée en décrivant la réticulation des ailes des Odonates.

Dans la Monographie des Caloptérygines (juin 1854), j’ai publié planche I, le dessin agrandi des ailes d’un Calopteryæ avec les noms des nervures et des différents espaces dont le détail est exposé à l'explication de cette planche, page 278.

En publiant en novembre 1857 la Monographie des Gomphines j'ai suivi le même plan en offrant planche 22, le dessin également agrandi des ailes d’un Gomphus, dont l'explication se trouve à page 451 du volume.

Mon collaborateur, le regretté Docteur Hagen, était d’accord avec moi sur la terminologie adoptée.

Dans le cours de mes études sur les Odonates, à laquelle j’ai continué à me livrer pendant les quarante ans qui se sont passés depuis la publication des Monographies sus-mentionnées je n’ai eu que peu de changements à faire à la terminologie alors adoptée.

Je n’ai guère eu à constater que l’existence d’un secteur supplé- mentaire et d’une nervule transversale qui se trouvent chez tous les Odonates et qui méritaient de recevoir un nom spécial.

Le secteur en question je l’ai appelé: secteur ultranodal. Il prend naissance après le nodus entre le secteur principal et le secteur nodal et aboutit au bord postérieur également entre ces deux secteurs. Chez quelques genres il ne se montre qu'entre le nodus et le ptérostigma ou même qu’au niveau de ce dernier, au point d’être presque rudimentaire. C’est l’étude des Agrionines, des Légions Agrion, Platycnemis et Protoneura chez qui il n'existe pas de secteurs supplémentaires interposés, mais qui possèdent d’une manière constante le secteur que j'ai nommé ultranodal, qui m'a montré son importance et sa fixite.

C’est aussi l'étude des Agrionines qui m’a prouvé la constance et la fixite de la nervule transverse qui existe à la base des ailes dans l’espace entre les nervures sous-médiane et postcostale.

Dans mes travaux sur les Agrionines je la désignai sous le nom mal choisi, j'en conviens, de nervule basale postcostale tandis

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que dans mes descriptions de Libellalides et d’Æschnides je la nommai nervule basale ou normale médiane pour la distinguer des autres nervules placées dans le même espace qui existent dans bon nombre de genres de ces deux familles.

Cette nervule basale sous-médiane peut être appelée normale parce qu’elle est absolument constante dans tous les Odonates, ce qui prouve son importance taxonomique dans l’organisation des Odonates.

Afin que ces explications soient claires et bien comprises par les Entomologistes qui pourraient être embarrassés par le nom différent que j'ai donné à cette nervule transverse selon qu’il s'agissait d'Odonates Zygoptères (Agrionides) ou bien Anisoptères (Libelluli- des, Æschnides), je reprends, ainsi qu’il suit, l’énumération des cinq espaces de la base des ailes délimités par les grandes nervures.

Æ'space costal (entre la nervure costale et la sous-costale).

Z'space sous-costal (entre la sous-costale et la médiane),

Z'pace médian (entre la nervure médiane et la sous-médiane). C’est l’espace que jusqu'ici j'ai appelé basilaire.

Æspace sous-médian (entre la nervure sous-médiane et la post-costale); c’est à la base de cet espace que se trouve la nervure transversale sous-médiane normale que j'ai nommée basale post- costale lorsqu'il s’agissait d’Agrionides et médiane normale lors- qu’il était question de Libellulides et d'Æschnides.

Espace post-costal (entre la nervure post-costale et le bord postérieur des ailes). Ce dernier espace est nul à la base des ailes chez les Agrionides le bord postérieur ne commence qu’après la partie petiolée.

Dans le présent article sur des Libellulines à triangle discoïdal en losange, j'ai commencé à me servir de la terminologie rectifiée que je viens d'expliquer.

J'ajoute encore un mot relativement aux expressions employées à propos du nodus ou point cubital qui sont synoymes. On sait que ce point divise en deux parties le bord costal ou antérieur des ailes. De sont dérivées les expressions employées pour compter le nombre des nervules de ce bord, On dit : nervules antécubitales ou anténodales et nervules post-cubitales post- nodales. Ces dénominations sont synonymes et également admis- sibles. Cependant le nom de nodus prévalant généralement aujour- d’hui sur celui de point cubital, il me semble préférable d'adopter les mots de nervules anténodales et de nervules post-nodules.

À propos du signalement des nervules anténodales (ou antecubi- tales) à donner dans les descriptions spécifiques ou même géné- riques, il est utile de parler ici de la dernière de ces nervules, celle qui précède immédiatement la veine du nodus.

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Dans la sous-famille des Libellulines les nervules anténodales traversent les deux espaces costal et sous-costal; mais dans beau- coup de groupes (genres ou sous-genres) la dernière nervule (près du nodus) à l'aile supérieure seulement est oblique et ne traverse que l’espace costal, n’étant pas prolongée dans le sous-costal. Je l'ai désignée dans mes descriptions sous le nom de surnuméraire ou de non prolongée. Ce dernier nom est d’accord avec les termes employés par MM. Karsch et Kirby.

Cette nervule, depuis que l’on a beaucoup subdivisé les Libellu- lines en petits genres, mérite beaucoup d’attention, car à l’excep- tion d'anomalies rares, individuelles, souvent asymétriques à l’une des deux ailes supérieures, son existence ou son absence est con- stante non seulement pour chaque espèce mais pour chaque genre, sous-genre ou groupe, ce qui montre sa valeur spéciale pour la clas- sification. Je pense que la désignation de : la dernière nervule anté- nodale non prolongée dans l’espace sous-costal est la plus conve- nable et préférable à celle de surnuméraire ou incomplète.

J'ai fait pour mon usage personnel la notation des groupes cette nervule existe mais il faut la revoir avec soin pour bien con- stater les cas elle présente des exceptions, surtout lorsque ces exceptions sont fréquentes dans un même groupe, comme on le voit par exemple dans le genre Acisoma de Rambur.

PLATASPIDINÆ.

NOUVELLE SÉRIE D'ÉTUDES ET DESCRIPTIONS

par A. LL. Montandon.

Ceratocoris Seeldrayersi nov. sp, En ovale court, assez fortement convexe supérieurement, entierement plat en dessous, d’un jaunâtre fauve sale, avec la tête et de grandes macules noires sur le pronotum et l’écusson.

Tête Q entièrement noire, prolongée en avant de chaque côté au devant des yeux en lobe subsemicirculaire, le côté antérieur de la tête très largement et assez profondément échancre; toute la surface assez finement ponctuée et quelques rides longitudinales sur le devant de joues au côte interne des lobes latéraux ; les joues confluentes au devant du tylus qui est très court, à peine visible.

Pronotum très largement et obtusément échancré en avant avec les angles antérieurs un peu proëéminents ; brillant, presque entière- ment lisse, à ponctuation fine et très espacée surtout sur le disque; quelques rides obliques subparallèles sur les expansions latérales ; la

sl

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fine ponctuation concolore sur le disque, noire en avant et sur les expansions latérales, ces dernières modérément développées, les côtés latéraux du pronotum très obtusément arrondis, presque droits en avant. Deux grandes macules noires irrégulières sur la partie antérieure du pronotum, une de chaque côté de la ligne médiane, ces macules élargies à leur côté externe elles rejoignent le bord antérieur au niveau de la partie comprise entre l'ocelle et l’œil. Bord postérieur du pronotum assez largement noir, la partie noire non coupée droite, mais irrégulièrement échancrée, vermi- culée en avant.

Élytres noires à leur côté interne et sur l’étroit bourrelet externe avec une bande longitudinale jaunâtre en dedans du bord noir, à ponctuation assez espacée, concolore, plus rare sur la bande jaune.

Écusson lisse, brillant, d’un jaunâtre fauve sale, à ponctuation presque nulle sur le disque et postérieurement, mieux marquée et plus dense près des angles antérieurs ; la base de l’écusson recou- verte d’une bande noire assez étroite au milieu, un peu élargie de chaque côté, plus ou moins vermiculée postérieurement etenvoyant en arrière sur le milieu du disque une assez large bande longitudi- nale nnire qui s’arrête devant le tiers postérieur de l’écusson; et deux grandes macules subovales, obliques, convergentes en avant, une de chaque côté de la bande médiane.

Dessous de la tête noir avec une petite tache jaunâtre de chaque côte de la base du rostre. Poitrine grisätre mate, avec le dessous des expansions latérales du pronotum jaunâtre, irrégulièrement pointillé de noir, les points noirs assez confluents, vers le bord externe. Hanches jaunâtres. Abdomen noir assez brillant, très finement aciculé-ponctué sur les côtés. lisse sur le milieu avec une petite tache transversale jaunâtre sur le bord postérieur externe de chaque segment.

Les antennes, le rostre et les pattes manquent, mais la forme de la tête très remarquable et la disposition des taches noires presque régulières suffisent pour reconnaître à première vue cette curieuse espèce. Mâle inconnu.

Longueur 12 1/2 mill., largeur max. de l’abdomen 9 mill.

Un seul exemplaire ©, Loulouabourg, H‘ Kassaï, Congo Belge (coll. Seeldrayers).

Plataspis coccinelloides Lap., Æss. Classif. méthod. des Hémiptères, p. 85, pl. 55, fig. 5, 1832. La description de cet insecte, beaucoup trop brève puisque l’auteur s’était borné à dire «entièrement d'un brun jaune », m'avait laissé perplexe, et après l'examen de nombreux individus rapportés à cette espèce et appar-

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tenant à divers Musées et collections particulières, parmi lesquels j'ai trouvé deux formes très voisines mais parfaitement distinctes, j'hésitais non sans raison à attribuer le nom de Laporte à l'une plutôt qu’à l’autre.

Un nouvel examen des exemplaires de la collection Signoret, obligeamment communiqués par la direction du KK. Hofmuseum de Vienne, a dissipé mes derniers doutes, et je suis maintenant con- vaincu que Laporte a eu sous les yeux un exemplaire un peu imma- ture, dont la tête, les bandes transversales du devant du pronotum, du pourtour de l’écusson, le dessous du corps, les pattes et les antennes à peine d’un brun rougeatre différant peu comme teinte de la bande jaune transversale du devant du pronotum et de la grande tache de même couleur qui couvre tout le disque de l’écus- son. Chez les sujets arrivés à leur complète maturité, ces bandes brunes sont toujours plus distinctes, sensiblement plus foncées et très souvent presque noires sur le devant du pronotum et sur la base de l’écusson. Dans tous les cas la bande brune de la partie antérieure du pronotum s’étend sur toute la largeur, et recouvre entièrement les marges latérales. Le dessous du corps, les pattes et les antennes sont aussi normalement noirs chez les sujets arrivés à un degré de consolidation complète.

Le P{. madagascariensis Guér. 1834, dont l’auteur a donné un dessin bien reconnaissable dans son Dict. pitt. d'Hist. Nat., pl.72, fig. 3. est certainement identique au 27. cocciformis West., Catal. Hemipt. 1873, p.16 (bicincta Hope inédit)et Blanchard, Aist. Nat. 1840, p. 162, pl. 8, fig. 7.

Comment ces auteurs ont-ils cité Guérin comme parrain de PL. cocciformis ? C’est ce que je ne suis pas arrivé à comprendre jusqu’à présent, car Guérin en 1839 au supplément de son Dictionnaire pit- toresque, tome 9, page 626, cite toutes lesespèces décrites jusqu’aiors qu'il rattache au genre Platycephala Lap., au nombre de quatre : metallica Lap. (insecte resté inconnu aussi et se rapportant proba- blement au genre BPrachyplatys); punctata Leach; madagascarien- sis Guér.; et variegata Guér., sans mentionner le cocciformis qui lui est attribué par Westwood en 1837 et plus tard par Blanchard en 1840. Le second de ces auteurs aura peut-être seulement imité Westwood puisqu'il s’est contenté de citer : Mag. Zool. cl. IX fig. (....), sans donner ni la page nile numéro de la figure (ce dernier a été remplacé par des points) ; et, il faut bien croire à une simple erreur de Westwood on de celui qui lui aura transmis ce nom de cocciformis au lieu et place de coccinelloides Lap. Le travail de Laporte ayant paru dans le Magasin de Zoologie sous la direction de Guerin, aura peut-être contribué à cette confusion des noms des auteurs, et il est à remarquer ici que Guérin publiant dans son

2 di

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journal en 1832 le travail de Laporte a oublié de faire mention de PT. coccinelloides dans son dictionnaire supplément (loc. cit,) en 1839.

Enfin, le P/. madagascariensis Guér. (PL. cocciformis Wetstw. Blanch.), n'est qu'une variété de P/. coccinelloides Lap., de taille quelquefois un peu plus forte, et dont la partie jaune du disque de l’écusson est réduite à une bande transversale plus ou moins rétrécie par les parties brunes très élargies sur la base et sur l’extrémite de l’écusson ; le dessous du corps est noir ainsi que les pattes et les antennes.

Dans le type comme dans la varieté, le processus de la pièce génitale G' est bien conformé comme M. le D' Haglund l’a indique (0. V. À. F. 1894, 8, p. 391) plus large que long, trapézoidal, tridente au sommet, les deux dents latérales plus ou moins accu- sées, parfois presque aussi fortes que la dent médiane, parfois très réduites mais toujours visibles. Les côtés latéraux de la pièce génitale ne sont pas seulement sinués, mais aussi pourvus d’une dent assez aiguë, bien visible au devant de la sinuosité. En outre, la forme de la tête tres peu proéminente au devant des yeux les joues ne se prolongent pas plus que de la longueur du diamètre longitudinal de l'œil, subtronquée en avant surtout chez les G, avec les côtes largement arrondis au devant des yeux dans les deux sexes, permettra toujours de reconnaître assez facilement cette espèce de la suivante.

Plataspis Haglundi nov. sp. De même taille, à peu près de même forme et de même couleur que P{. coccinelloides Lap., cette espèce en diffère par la bande foncée de la partie antérieure du pronotum, noire, pas plus large que la tête, arrêtée de chaque côté avant d'atteindre les marges latérales qui restent largement jaunes comme toute la partie postérieure du pronotum; l'écusson entièrement brun avec une bande noire le long de la base et un limbe jaune pâle toujours plus clair que le disque sur les côtés latéraux et postérieur en dedans du bourrelet étroitement noir du bord externe.Chez PJ. coccinelloides Lap., le pourtour de l'écusson est au contraire plus foncé que le disque.

Tête noire, légèrement concave superficiellement, plus proémi- nente au devant des yeux que chez P[. coccinelloides Lap., les joues dépassant le niveau antérieur des yeux d’au moins une fois et demie la longueur du diamètre longitudinal de l'œil; plus fran- chement tronquée en avant.

Processus de la pièce génitale G' en forme d'ogive, presque aussi long que large avec une seule dent médiane au sommet et les côtés bien arrondis ; les côtés latéraux de la pièce génitale sinués

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avec une dent obtuse au devant de la sinuosité, pas aussi acuminée que chez Pl. coccinelloides Lap.

Cette espèce est confondue dans beaucoup de collections avec PI. coccinelloides Lap., mais les caractères que je viens d’enu- murer permettront de l’en séparer facilement; tous les exemplaires que j'ai pu examiner et nommer jusqu'à présent sont noirs sur toute la partie inférieure, les pattes et les antennes, et proviennent aussi de Madagascar. Je me fais un plaisir de la dédier à M. le C. J. Emil Haglund, dont la récente étude sur les Plataspidinæ pous a dévoilé un caractère important pour la détermination des insectes de ce genre les taches très variables ne suffisent pas toujours pour se prononcer, d’une facon précise sur la validité d’une espèce, et grâce auquel je puis donner des détails complémentaires qui vont suivre sur plusieurs espèces décrites précédemment.

Plataspis punctata Leach Gambeyi Montand. olim. Le mâle de cette espèce très élargie en arrière, est généralement de beaucoup plus petite taille que la Q; un exemplaire du Musée Royal de Belgique n’a que 9 1/4 millim. de longueur sur 10 1/4 de largeur max. à l'écusson. Le processus de sa pièce génitale très large à la base et très peu proëéminent, est trisinué, quadridenté au sommet, la sinuosité médiane plus étroite mais plus profonde que les latérales comme l’indique très bien M. Haglund, et les côtés latéraux de la pièce sont entiers, non sinués.

Plataspis pulchella Montand., 2ev. d’Entom. 1893, p. 223. Cette espèce est également de forme très élargie en arrière comme PI. punctata Leach dont on ne saurait beaucoup l’éloigner. Le processus de la pièce génitale G' du type de ma collection a un peu la forme de celui des 27. punctlata Leach, mais plus proéminent, plus atténué au sommet qui est aussi trisinué, quadridenté, l’échancrure du milieu aussi large et beaucoup plus profonde que les sinuosités latérales. Les côtés latéraux de la pièce genitale sont entiers, non sinués.

Plataspis variegata Guér. Processus de la pièce génitale G en forme de trapèze très large, tres court, avec les angles latéraux du sommet arrondis et le bord externe subtronqué, très faiblement sinué au milieu ainsi que l’a décrit M. Haglund. Les côtés latéraux de la pièce génitale sont en outre faiblement et très obtusement sinuës, sans dent.

Plataspis vermicellaris Stäl. Sur deux exemplaires G' ap- partenant au Musée Royal d'Hist. Nat. de Belgique, provenance Niam-Niam et Cameroun, le processus de la pièce génitale est très large à la base, subitement atténué et très peu proéminent, obtus et plus ou moins visiblement tridenté au sommet comme M. Haglund

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l'a indiqué, avec les côtés latéraux de la pièce entiers, inermes.

Plataspis WahlbergiStal. Un exemplaire ‘de ma collection a le processus de la pièce génitale à peu près aussi long que large, et aussi large au sommet qu'à la base, les côtes latéraux du proces- sus légèrement sinues, les angles du sommet tronqués diagonale- ment et le sommet faiblement échancré au milieu; les côtés latéraux de la pièce génitale paraissent entiers, non sinués.

Plataspis flavosparsa Montand., Ann. Soc. Ent de Belq., 1894, p.622. Lesexemplaires G du Musée Roy. de Belgique et de ma collection, de même taille que les © ont le processus de la pièce génitale aussi long que large, presque en carré à peine atténué au sommet qui est faiblement échancré au milieu ; les côtés latéraux de la pièce génitale sont très obtusément sinués et inermes; elle ressemble beaucoup à la pièce genitale G des P{. quitulata Montand. mais un peu moins allongée et plus visiblement échancrée au milieu du sommet.

Plataspis guttulata Montand., Zevo. d’Entom., 1892, p. 276. L'unique individu de ma collection est une © mais le Musée Royal de Belgique possède un exemplaire G' de même taille que le type Q et dont le processus de la pièce génitale est construit à peu près sur le même plan que chez le P/. #avosparsa Montand., mais un peu plus allongé, un peu plus atténué au sommet qui est très faiblement trisinué, la sinuosité médiane à peine un peu plus visible que les latérales ; les côtés latéraux de la pièce génitale sont entiers et inermes. Cette espèce est aussi de plus petite taille que 27. Xavo- sparsa Montand., et de forme plus arrondie.

Plataspis irrorata Dall. La pièce genitale des G' de cette espèce est ornée d’un processus court, acuminé, en forme de petit triangle subéquilatéral, pas plus long que large à la base et les côtés lateraux de la pièce genitale sont inermes et entiers.

Plataspis semiglobosa Stal. Chez les deux exemplaires & de ma collection le processus de la pièce génitale est assez proémi- nent, en petit triangle isocèle étroit, à sommet subarrondi et les côtes latéraux de la pièce génitale sont entiers et inermes.

Plataspis conspersa Montand., Xev. d'Entom., 1892, p. 277. J'ai recu plusieurs nouveaux exemplaires de cette espèce de Madagascar qui figure aussi dans la collection de M. Maurice Noual- bier ; le processus de la pièce géuitale G' est de forme triangu- laire, subéquilaterale, avec le sommet faiblement bideute ; les côtes latéraux de la pièce génitale subitement et assez profondément quoique très obtuséement sinues et inermes.

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Plataspis nigrita Westw. Bati sur le même plan que chez PI. conspersa Montand., le processus de la pièce génitale G' est cependant un peu plus allongé et les deux dents du sommet un peu plus accentuées ; les côtés latéraux de la pièce génitale sont entiers et inermes.

Plataspis plagifera Reut., Montand., eo. d’Entom., 1892, p. 275, var. punctulata nov. var. Diffère du type par de très petites taches rougeâtres sombres, éparses sur la partie postérieure du pronotum et sur l'écusson, rares à la base, plus denses à l’extré- mité, et par le dessous des marges dilatées du pronotum presque entièrement ou tout à fait noires, même forme que le type.

Congo, Vall. du Mpozo, collect. du Mus. civ. de Gênes. La collec- tion de MM. Noualhier possède aussi un exemplaire © provenant de Gabon, de 12 1/2 milim. de longueur, dont l'abdomen est un peu rembruni et la tache humérale blanche de l’écusson un peu rac- courcie, arrivant moins près de la base et un peu plus large.

Plataspis notatipes nov.sp. De même forme et à peu près de même teinte foncée que P/. semiglobosa Stäl, aussi peu convexe, avec les mêmes taches rougeâtres sur la région des cicatrices de la partie antérieure du pronotum, n’en difière à première vue que par les taches flaves de la partie supérieure, très petites, presque invisibles sur la surface de la tête et sur le bord des marges laté- rales du pronotum chez PJ. semiglobosa Stäl, qui sont un peu plus nombreuses et un peu plus grandes chez P7. notatipes Montand. elles sont parsemées très irrégulièrement non seulement sur la tête et les marges latérales du pronotum, mais aussi sur le disque de ce dernier, sur la partie visible des élytres et sur plusieurs points de la surface de l’écusson.

La tête est aussi moins arrondie en avant et le bord antérieur très étroitement flave est plutôt subtronqué, moins proéminent au devant de la ligne du niveau antérieur des yeux. Les angles anté- rieurs du pronotum sont tres obtus mais visibles, formés par une très légère sinuosité derrière l’œil, tandis qu’on ne peut nullement les distinguer chez PL. semiglobosa Stäl la courbe des marges latérales se confond en avant avec le bord antérieur, sans former aucune trace de sinuosité derrière les yeux.

Le dessous des marges dilatées du pronotum est flave avec de gros points noirs moins nombreux à la partie interne. La poitrine est grisâtre, obscure au milieu, rougeâtre sur les côtés. Le des= sous de la marge élytrale est flave avec des taches noires. Lamarge abdominale est marquée d’une tache flave sur l'extrémité de la suture des segments comme chez PL. semiglobosa Stäl qui a l’abdo- ment entièrement noir, tandis que chez 2. notatipes Montand. les

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côtés de l’abdomen sont assez largement flaves tirant plus ou moins sur le rougeâtre par places et densément pointillés de brun.

Les deux premiers articles des antennes et la base du troisième sont flaves, un peu rougeàtres sur le milieu du premier et sur les sutures des suivants ; les hanches et les fémurs sont d’un flave rougeàtre tirant sur le brun vers l'extrémité des fémurs ; les tibias bruns foncées avec les arêtes de chaque côté des sillons entière- ment blanches jaunâtres, les tarses bruns avec la partie supérieure du deuxième article, l’extrémité du premier article et la moitié basilaire des crochets blanchâtres.

Le processus de la pièce génitale Œ ressemble beaucoup à celle de PI. semiglobosa Stäl, en forme de triangle allongé, mais elle est un peu plus longue, un peu sinuée sur les côtés et moins obtuse, avec un angle bien visible à l’extrémité. Les taches blanches des tibias et des tarses feront facilement reconnaître cette nouvelle espèce subarrondie, peu élargie en arrière, peu convexe et peu brillante.

Un seul exemplaire G\, longueur 9 3/1 mill., largeur 9 1/4 milli- mètres.

Plateaux de Boshat, État d'Orange (Dr. Holub), Musée Royal d'Histoire Nat. de Belgique.

Cantharodes tibialis nov. sp. Flave, légèrement ocreux, presque mat sur toute la partie supérieure qui est couverte d’une ponctuation fine, noire, assez dense par places elle forme de grandes taches nébuleuses plus moins confluentes qui laissent entre elles quelques espaces lisses flaves avec de rares points noirs très espacés.

Tête presque plane, très légèrement concave, largement arrondie en avant, la partie proéminente au devant du niveau antérieur des yeux un peu moins longue que la partie postérieure qui s’avance dans l’échancrure du pronotum depuis le niveau postérieur des yeux. Joues légèrement valvantes devant le tylus très raccourci, n’atteignant pas tout à fait en avant la ligne fictive tirée transver- salement au niveau du milieu des yeux. Surface de la tête assez densément ponctuée, les points noirs plus ou moins confluents par places, formant des petits nuages un peu plus grands que les taches flaves marquées de points noirs très espacés; l’extrême bord ante- rieur de la tête étroitement noir, tylus entierement noir, tache noire du bord postérieur de la tête sur la région des ocelles plus grande que les autres avec un petit trait jaunâtre longitudinal der- rière la base du tylus. Ocelles très petits, très rapprochés l’un de l'autre, la distance qui les sépare est moins de moitie de la distance d’un ocelle à l'œil. Yeux petits, englobés dans les côtés de la tête,

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T: XL, 7

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pas saillants à leur côté externe ils suivent presque la courbe de la partie antérieure de la tête.

Pronotum largement, assez profondément mais très obtusément échancré derrière la tête, les angles antérieurs obtus atteignant le niveau du milieu des yeux, un peu en dehors de ces derniers ; côtés latéraux subarrondis, largement explanés. De chaque côté du milieu du disque une large dépression, transversale, fait un peu ressortir en bourrelet la région des cicatrices de la partie-anté- rieure. Toute la surface du pronotum assez irrégulièrement cou- verte de points noirs enfoncés assez denses par places, plus ou moins groupés et réunis par des taches noires qui laissent entre elles de petits espaces flaves en partie lisses avec des points noirs épars. La ponctuation noire plus dense et plus forte sur les dilata- tions latérales les taches flaves, lisses, plus petites, paraissent légèrement calleuses. La ligne médiane longitudinale est très étroi- tement lisse par places est très faiblement carénée.

Écusson très obtusément caréné longitudinalement, avec un fort bourrelet basilaire, étroit, allonge de chaque côté presque jusqu’au bord latéral de l’ecusson, limité en arrière par une dépression très forte sur les côtés, presque nulle au milieu ; ce bourrelet est pres- que lisse et en grande partie noir latéralement, orné sur le milieu d'une grande tache flave lisse avec deux petits nuages de points noirs confluents, un de chaque côté de la ligne médiane et quelques points noirs enfoncés très espacés. Les extrémités latérales du bourrelet sont marquées d’une tache flave jaunâtre avec quelques points noirs et sur le milieu de la distance entre les extrémités et le milieu du disque il y a une autre petite tache jaunâtre avec points enfoncés noirs, rares; ces taches jaunâtres latérales, lisses ainsi que la partie noire qui les sépare, tandis que la partie noire qui sépare la seconde de ces taches de la tache médiane est au contraire densément ponctuée. Derrière le bourrelet basilaire et sur les côtés latéraux l’écusson est assez fortement et densément ponctué de noir ; la ponctuation moins forte ensuite est remplacée par de fines rides transversales irrégulières assez superficielles et toute la partie postérieure est recouverte de grandes taches noires mates qui laissent entre elles des espaces jaunâtres lisses par places, tres irréguliers et marqués de points enfoncés noirs très espaces. L'écusson, faiblement explané tout autour, est largement arrondi postérieurement.

Dessous du corps et antennes noirs. Rostre brunâtre avec les jointures plus claires, atteignant les hanches postérieures. Fémurs bruns foncés aux deux paires antérieures (les postérieures man- quent); tibias antérieurs (les seuls qui existent) flaves, assez forte- ment sillonnés, surtout vers l'extrémité, avec leurs tarses bruns foncés, presque noirs,

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Pièce génitale © petite, environ deux fois la largeur de l’espace interocelluire, bord postérieur du cinquième segment ventral en angle obtus largement arrondi au sommet qui reste éloigné du bord postérieur du quatrième segment. Abdomen noir presque plan, entièrement lisse sur la partie médiane qui est très faiblement relevée ; des points enfoncés très fins mais assez denses sur les côtés.

Longeur 1612 millim., largeur max. : 13 millimètres ; un unique exemplaire ©, Sibange, Gabon (Soyaux), appartenant aux collec- tions du Musée d’Hist. nat. de Hambourg.

Cet exemplaire est la première Q décrite du genre Cantharodes Westw. et j'ai hésité avant de créer une nouvelle espèce en sa faveur, car elle ressemble beaucoup à l’unique exemplaire Œ de Canth. nubilosus Montand. (ma collection) dont elle a à peu près les mêmes proportions et le dessin presque semblable le noir aurait pris une plus grande extension.

La tête relativement plus étroite, moins proéminente et beaucoup plus plane n'aurait certes pas été un obstacle à ce rapprochement dans cette famille les têtes des G' diffèrent souvent considérable- ment de celles des Q, mais le sujet que je viens de décrire est un peu plus convexe et la carène de l’écusson bien que tres obtuse, lui donne un autre aspect; la ponctuation est aussi un peu plus forte et surtout plus dense; les tibias antérieurs sont flaves tandis qu’ils sont aussi foncés que les femurs chez C. nubilosus Montand.

On ne saurait le rapporter non plus au C. Rutherfordi Dist. dont la forme est tout autre, beaucoup pluslarge proportionnellement, le G' a 16 mill. de longueur sur 14 de largeur, et l’auteur fait mention d’une impression médiane transversale sur le pronotum qui n’existe pas sur C, tibialis Montand. cette impression transverse est seulement visible sur les côtes. Le bourrelet basal de l’écusson est élargi au milieu chez C. ÆRutherfordi Dist., tandis que chez C. nubilosus Montand. et surtout chez C. tibialis Montand. il est à peu près aussi large sur les côtés qu’au milieu : en outre les pattes sont entièremeut noires chez C. Rutherfordi Dist. Les tibias flaves de C. tibialis Montand. seraient plutôt un rapprochement vers C. cænosus Westw. que M. Distant signale (détail omis dans la description de Westwood) comme ayant les tibias antérieurs et intermédiaires « luteous », mais la ponctuation beaucoup plus rare et plus régulière de ce dernier ainsi que les quatre protubérances de la partie antérieure du pronotum suffisent pour les distinguer facilement.

Apotomogonius maculatus nov. sp. De forme subar- rondie, assez convexe supérieurement, aplatie en dessous, à peine plus longue que large, à grandes plaques noires finement pointil-

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lées, semées de macules jaunâtres irrégulières, lisses, à points très espaces, enfoncés, noirs.

Tête très légèrement concave, à bord antérieur subsemicireu- laire, jaunätre avec le bord externe très étroitement noirâtre et la surface couverte de petits points enfoncés noirs sur la partie posté- rieure, surtout au milieu du vertex, au côte interne des yeux et le long de la suture des joues; des taches noires plus ou moins con- fluentes réunissent par places la ponctuation.

Pronotum obtusément mais assez profondément échancré en avant avec quelques rides transversales au milieu derrière le fond de l’échancrure et sur les dilatations latérales qui sont largement explanées, arrondies à leur côté externe; les angles antérieurs très obtus, subarrondis arrivant juste au niveau du côté externe des yeux. Surface finement ponctuée sur les parties noires qui domi- nent avec des taches jaunâtres lisses très irrégulières, deux sur le disque, une de chaque côté du milieu, quelques unes très petites près du bord externe des dilatations et une plus grande au côté posté- rieur de ces dilatations, puis une suite de petites macules de même couleur formant une bande ondulée plus ou moins interrompue qui suit derrière le bord antérieur et se prolonge de chaque côté en arrière en dedans des dilatations latérales jusqu’à l’angle huméral.

Élytres largement arrondies sur la marge, noires fortement ponctuées avec quelques petites taches jaunes calleuses éparses plus nombreuses près du bord externe elles sont aussi légère- ment calleuses.

Écusson presque lisse sur le disque, à ponctuation fine et assez dense sur les côtés latéraux et postérieurement. Longitudinale- ment sur le milieududisque on observe aussi avec un fort grossisse- ment une très fine ligne,en carène presque imperceptible,quine se prolonge pas jusqu'à l’extrémité de l’écusson. La surface noire est parsemée de taches jaunâtres, très irrégulières, vermiculées, lisses, quatre petites sur la base, deux plus grandes sur le milieu du disque, une de chaque côté se réunissant plus ou moins en arrière à une autre plus petite; deux autres assez grandes, un peu obliques, convergentes en arrière, une de chaque côté près de l'extrémité et enfin quelques autres petites le long des côtés laté- raux. L'extrémité de l’écusson est très obtusément sinuée au des- sus de la pièce génitale G.

Dessous du corps entièrement noir, mat sur la poitrine, brillant sous la tête, les dilatations latérales du pronotum et l’abiomen. Antennes, rostre et pattes brunes, les deux derniers articles des antennes presques noir ; les tibias un peu plus clairs, presque jau- nâtres, à sillon de la partie supérieure nul vers la base, assez pro- fond et élargi à l'extrémité.

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Longueur 10 1/5 mill. ; largeur max, de l’abdomen 8 1/2 millim., uu seul exemplaire .

Gabon, ma collection.

Cette espèce, sensiblement plus convexe que À. exornatus Montand., ne saurait être rapportée à l'espèce décrite par M. Fairmaire sous le nom de Plalaspis jaspideus, et que M. Haglund a réunie au genre Apolomogonius, car malgré la brie- vete de la description decette espèce et la défectuosité de la figure donnée (in Thomson, Arch. Entom., vol. IT, pl. IX, fig. 4), l’auteur mentionne : «prothorax...très faiblement carénéau milieu ;écusson légèrement caréné au milieu, ayant une forte impression transver- sale à la base». Or dans l’espèce que je viens de décrire, la carène du pronotum n’existe pas, celle de l’écusson est tellement faible qu’on peut la considérer comme nulle et l'impression transversale à la base manque complètement sur le disque, à peine indiquée de chaque côté comme chez beaucoup de Plataspidinæ, par une légère dépression latérale. En outre je n’y découvre pas le petit tubercule conique sur la marge postérieure de la tête, derrière l'angle interne des yeux, indiqué par M. Haglund, O. V. 4. F., 1894, 8, p. 392, pour l’espèce de M. Fairmaire.

Le Musée Royal d'Hist. Nat. de Belgique possède aussi un insecte que je rattache à l’espèce que je viens de décrire, bien que de taille légèrement plus grande, longueur 10 3/, mill., lar- max. de l'abdomen 9 1/5 millimètres; il correspond exactement: au type de ma collection sous tous les rapports de conforma- tion, mais les taches jaunâtres sont beaucoup plus grandes, elles ont envahi presque toute la partie supérieure de la tête ; la bande flave ondulée du pronotum qui suit le bord antérieur et se dirige en arrière en dedans des dilatations est presque ininter- rompue; sur l’écusson aussi les taches sont très agrandies sur le disque et les petites des côtés latéraux sont réunies pour former une longue macule longitudinale irrégulière. Toutes ces taches jaunâtres sont aussi comme chez le type, lisses avec des points noirs enfoncés très espacés. Le dessous du corps est égale- ment entièrement noir et les pattes semblables à celles du type. Loulouabourg, Congo Belge.

Madegaschia Distanti Montand., Ann. Soc. Ent. Belqg., 1894, p. 624. J'ai examiné de nouveaux exemplaires de cette espèce, recus récemment de Madagascar,collections de M. Maurice Noualhier et la mienne; les G ont parfois une taille plus faible que celle indiquée à la description du type; un exemplaire de ma collection mesure 6 millim. de longueur sur 5 1/2 millim. largeur max. de l’écusson.

98 FIEBERISCA nov. gen.

Forme arrondie, convexe en dessus, aplatie en dessous. Tête plane, foliacée, large, environ aussi large avec les yeux que la moitié de la largeur du pronotum en arrière, proéminente au devant des yeux; joues légèrement valvantes devant le tylus raccourci. Yeux transverses, subtriangulaires ; ocelles situés un peu en arrière de la ligne fictive tirée entre les angles postérieurs internes des yeux; la distance qui les sépare triple de la distance des ocelles aux yeux, cette dernière distance égale environ à trois diamètres d’un ocelle.

Pronotum transversal, élargi en arrière, un peu plus de deux fois plus large aux angles huméraux que long sur son milieu, obtusément échancré en avant derrière la partie interocellaire de la tête, les explanations latérales assez fortes, subsemicircu- laires, peu nettement limitées à leur côté interne, assez brusque- ment arrêtées en arrière les côtés latéraux du pronotum paraissent sinués après ces dilatations en regardant l’insecte un peu obliquement en dessus, par le fait de la protubérance de l’angle huméral surplombant l’extrémite postérieure de la dilata- tion latérale se terminant sous cet angle. Sillon transversal du pronotum fort mais irrégulier, nul sur le milieu du disque et arrêté au côté externe bien avant d'atteindre les côtés latéraux.

Écusson presque deux fois plus large que long, sans sillon ni ligne de points enfoncés derrière la callosité basilaire; légère- ment et obtusément échancré à l'extrémité, au moins chez les mâles.

Pièce génitale G' petite, étroite, subarrondie, environ de même largeur que l’espace interocellaire. Sixième segment abdomi- nal G prolongé en avant au milieu en angle droit jusqu’au quatrième segment, coupant entièrement le cinquième segment. Orifices odorifiques situés au milieu des côtés de la poitrine, à la même distance des hanches que du bord externe de la pièce métapleurale, suivis d’un long sillon très fin, un peu arqué en avant il se termine légèrement élargi en oreillette près de l’angle antérieur externe des métapleures.

Pattes courtes, extrémité des fémurs n’atteignant pas tout à fait les côtés de la poitrine; tibias sillonnés, plus courts que les fémurs, même à la paire postérieure ; tarses de un tiers plus courts que les tibias.

Rostre grêle, assez long, dépassant les hanches intermédiaires.

Antennes assez longues, à quatrième et cinquième articles subégaux, les plus longs, quelque peu renflés et aplatis; le troisième article de un quart plus court que le suivant et un quart plus long que le premier ; le deuxième article court, à peine deux

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fois aussi long que large. Insertion des antennes située à peu de distance de l’angle interne de l'œil.

Ce genre fondé sur un insecte de la collection Fieber qui l'avait rapporté aux Coplosoma, ne saurait non plus être séparé de ces derniers tels que Stal les a compris. Il fait le passage entre Coplosoma et Tiarocoris que l’auteur suédois n’avait pas fait entrer dans son « Conspectus generum ». Il se rapproche davantage du second de ces deux genres par sa large tête qui a des tendances à s’étendre foliacée en avant, par son abdomen aplati en dessous et par la longueur du canal des orifices odori- fiques, mais il s’en éloigne par la forme des dilatations latérales du pronotum dont l’extrémité se cache sous l’angle huméral, tandis qu’elles sont au contraire insensiblement atténuées en arrière chez les Tiarocoris les côtés latéraux du pronotum sont droits, sans sinuosité devant l’angle huméral qui ne surplombe pas l’extrémité postérieure des dilatations ; par la forme du sillon transversal du pronotum qui est linéaire, égal, droit et ininter- rompu sur le disque chez les Tiarocoris dont la large callosité basilaire de l’écusson est en outre franchement arrêtée en arrière par une ligne enfoncée bien accusée ainsi que les petites plaques latérales très allongées, transversales, un peu moins larges que celle du genre Ponsila Stäl, et ces derniers caractères ne se retrouvent pas dans le genre Fieberisca.

Fieberisca ornata nov. sp. (Fieber inédit). Subarrondi, aussi large que long. Tête jaunatre flave, pseudo-hexagonale, très finement ponctuée concolore en avant sur les joues de chaque côté du tylus; à côtés latéraux antérieurs tres obliques convergents au devant des yeux, puis coupés à angle très obtus subarrondi, par le bord antérieur subtronqué un peu arqué en dedans avec les sommets des joues légèrement relevés et leur bord externe très étroitement rembruni. Tylus brun avec les sutures noirâtres. De chaque côté, au milieu de la surface pointillée des joues, une petite tache brunâtre, un peu transversale, ces deux taches situées sur une ligne fictive tirée entre les angles antérieurs des yeux. Vertex lisse; partie postérieure de la tête étroitement noire avec un petit prolongement triangulaire de la teinte noire en avant de chaque côté sur la région des ocelles; entre ces deux prolongements il y a aussi deux autres petites prolongations brunâtres à milieu jaune qu’on pourrait confondre avec les ocelles, une de chaque côté de la ligne médiane, au côté externe des lignes longitudinales fictives tirées en arrière sur la prolongation des sutures du tylus.

Pronotum largement jaunâtre flave sur les côtés latéraux; les dilatations latérales limitées en arrière par une faible ligne obli- que de points bruns qui coupe la partie jaunâtre en deux parties

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d'à peu près égale largeur; en arrière, la partie jaune latérale va en se retrécissant graduellement, coupée obliquement à sa partie interne jusqu’au sommet de l’angle huméral. Sur le bord antérieur la teinte jaunâtre se continue en liseré étroit, à peine interrompu au milieu il se coude brusquement en arrière de chaque côté de la ligne médiane en deux lignes jaunaâtres légèrement divergentes en arrière elles contournent l’extrémite interne des sillons transversaux et les bordent à leur côté postérieur pour s’arquer ensuite avant d'atteindre la teinte jaune latérale et se dirigent alors obliquement en arrière jusqu’en dedans de l’angle huméral du pronotum. L'espace compris sur la partie antérieare du prono- tum entre les bandes jaunes, de chaque côté sur la région des cicatrices, est en forme de triangle irrégulier à sommet dirigé en avant et à base très large, presque noir, lisse, très brillant et se termine à son angle externe par un petit filet brunâtre qui se dirige obliquement en arrière jusque sur le sommet de l’angle huméral. Toute la partie postérieure du pronotum, lisse, polie, brillante,brunâtre avec une très faible ligne longitudinale médiane d'un flave jaunûtre.

Écusson poli, brillant, à points enfoncés très espacés, presque nuls sur le disque, un peu plus visibles sur les côtés latéraux et postérieurement. En dedans de l’extrême bord externe très étroitement noirâtre, un large limbe jaune la ponctuation est concolore au côte externe, brunâtre au côté interne, la teinte bru- nâtre s’extravase peu à peu de la ponctuatien et de plus en plus en remontant sur le disque qui est tout à fait brun. Sur la base de l’écusson quatre grandes taches flaves jaunâtres lisses, deux de chaque côté de la ligne médiane: l’interne transversale, subsemicir- culaire postérieurement, deux fois plus longue que large, l’externe en virgule très grasse un peu recourbée au sommet qui dépasse légèrement en arrière le niveau postérieur des taches médianes. Sur la déclivite postérieure de l’écusson deux grandes taches fla- ves jaunâtres lisses une de chaque côté de la ligne médiane, un peu en forme de croissant large, transversal, à pointes peu relevées, dirigées en avant.

Dessous du corps noirâtre, mat sur la poitrine, brillant sur l’ab- domen qui est lisse, imponctué, avec deux petites taches jaunâtres triangulaires à base externe commune sur le marge de chaque segment, la seconde tache plus petite que l’antérieure. Dessous de la tête, antennes, rostre et pattes jaunâtres.

Longueur 3 1/2 millim.; largeur max. de l’écusson 31/5 mill.; largeur du pronotum en arrière 3 millimètres.

Inde ; fait partie de la collection de M Maurice Noualhier.

Coptosoma xanthogramma White? Stäl, Z'num. Hemipt.

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1876, 5, pag. 10. Copt. Baëri Lethierry, Ann. Soc. Ent. de Fr. 1877, Bull. pag. C. Stäl (loc. cit.) dit : « Limbus seutelli in exemplis nostris, late flavus, ferrugineo-punctulatus » et l’insecte ainsi décrit et nommé par l’auteur suédois, qui m’a été obligeam- ment communiqué par M. le Prof. Aurivillius du Musée royal de Stockholm, estexactementsemblableau type de €. Baëri Lethierry, que j'ai aussi examiné, avec le limbe jaune de l’écusson très large et tres finement ponctue de brun, au moins sur sa partie interne. Un insecte semblable aux deux précédents se trouve au K. K. Hofmuseum de Vienne, et ma collection en possède aussi un exem- plaire ©, ces deux individus provenant également de Manille. Dans un lot de Plataspidinæ, obligeamment communiqué par M. le Prof. Kraepelin du Musée de Hambourg, j'ai trouvé un exemplaire G toujours des I. Philippines, dontle limbe del’écusson sensiblement plus étroit n'a pas de ponctuation brune apparente; en outre la ligne jaune transversale du disque du pronotum très atténuée, presque totalement disparue sur le milieu, n’est bien visible que sur ses prolongements latéraux recourbés en arrière en dedans de l’angle huméral; les taches jaunes de la callosite basilaire de l’écusson manquent. Parfaitement identique pour la forme et les autres détails de conformation aux précédents, il est à peu près certain que c’est une variété de la même espèce, et si le type de White que je ne connais pas en nature a aussi le limbe de l’éecusson, étroit et non ponctué comme le fait présumer la note de Stäl, l'insecte du Musée de Hambourg se rapprocherait plus du type que les vrais C* Baëri Leth. qui pourront être considérés, jusqu’à plus ample informé, comme variété du ©. zanthogramma White. Coptosoma flavescens Montand., Ann. Soc. Ent. Belg. 1894, p. 251, décrit sur un exemplaire des Indes Orientales appartenant au Musée Nat. Hung. de Budapest Copt. collare Fieb. inédit dont le type appartient aujourd’hui à la collection de M. Maurice Noualhier, ex collect. de notre regrette L. Lethierry qui avait été l’heureux acquéreur des Hémiptères de Fieber. L’exemplaire unique du Mus. Nat. Hung. sur lequel la descrip- tion a été faite, était collé de facon à ne pas permettrel’examen de la partie inférieure et la pièce génitale était presque invisible, mécon- naissable, remplie de colle. La forme de l’échancrure postérieure de l’écusson, seule, m'avait fait croire que j'avais un exemplaire sous les yeux, mais l’exemplaire de Fieber est une Q piquée que j'ai pu examiner sur toutes ses faces et qui est exactement sem- blable comme forme et comme eéchancrure de l’écusson à l’insecte du Musée de Budapest. Le sixième segment ventral s’avance antérieurement à angle droit, coupant au milieu le cinquième segment jusqu'à la base,

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le dessous de l’abdomen largement jaunâtre sur les bords est assez fortement rembruni sur le milieu du disque, à ponctuation assez espacée, bien visible et concolore. Les orifices odorifiques situées plus loin des hanches que des côtés de la poitrine sont suivis d’un court canal en oreillette recourbée en avant elle n’atteint pas tout à fait l’angle antérieur externe de la pièce métapleurale. Le deuxième article des antennes est excessivement raccourci, près de deux fois plus large que long.

Coptosoma Colmeiroi Bolivar, Ann. Soc. Esp. Hist. Nat. 1879, t. 8, p.133. J'ai rapporte à cette espece un insecte du pays des Somalis? (coll. du Musée d’hist. Nat. de Hambourg), qui répond assez exactement à la description de l’auteur. La ponctuation noire très espacée sur la surface du pronotum et de l'écusson, beaucoup plus rare que chez C. nubilum Germ., et une rangée presque régulière de points noirs enfoncés plus rapprochés limitant postérieurement la callosité basilaire de l'écusson; cette dernière un peu plus jaunâtre que la teinte générale verdâtre de l’insecte.

Le dessous de l'abdomen presque entièrement lisse avec les côtés ornés sur chaque segment d’une longue langue flave verdâtre qui atteint presque la ligne médiane, un peu atténuée à l'extrémité, avec une forte impression noire ponctuée, transversale sur leur milieu. La bande médiane longitudinale noire du disque émettant des rayons noirs sur la base de chaque segment, on a l'illusion d’une bande longitudinale noire de chaque côté de l’abdomen au niveau des impressions transverses.

Le pronotum est tres étroitement bordé de noir tout autour. Cet unique exemplaire Q mesure 4 5/4 mill. de longueur et 41/3 mil- limètres dans sa plus grande largeur à l’écusson.

Coptosoma Falloui Montand., Rev. d'Entom. 1893, p. 231. Cette espèce paraît très variable de couleur, la teinte noire légèrement bronzée prend souvent de l'extension et les taches jaunes deviennent très petites et très espacées, même le long de la base de l’écusson; par contre, sur d’autres exemplaires, un G' de Boma (Congo Belge) appartenant au Musée de Bruxelles et un couple du Benguela du Musée de Hambourg, les taches jaunes ont au contraire augmenté au point de couvrir autant de surface que les taches noires. Les taches jaunes des bords de l'abdomen restent cependant bien les mêmes, deux sur chaque segment, assez bien séparées, la postérieure plus étroite et un peu plus allongée que l'an- terieure, avec l’abomen presque lisse, très finement et superfcielle- ment strié longitudinalement ; la couleur flave des pattes tirant sur le rougeàtre.

J'en sépare, à titre de simple variété candidulum nov. yar.,

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des exemplaires du Congo (Musée Royal de Belgique et ma col- lection), les taches noires encore plus réduites s’extravasent peu en dehors de la ponctuation et ne forment plus que quelques petits nuages principalement sur les côtés latéraux et postérieur de l’écusson; la teinte jaune générale est devenue très pâle, presque blanchâtre, et les pattes sont d’un jaune à peine rougeâtre, mais le dessous du corps, la forme et les taches de la tête sont bien semblables à celles du type.

Cette variété se rapproche beaucoup de C'.nubilum Germ. Stal dont les points enfoncés noirs sont généralement plus faibles et dont la teinte noire ne s’extravase pas; j'ai cependant vu des exem- plaires la teinte noire cercle très faiblement les points enfonces. Du reste le vrai C. nubilum Germ. n’est pas très bien connu : il faudrait pouvoir en étudier le type, car la description donnée par Stal ne coïncide pas exactement avec celle de l’auteur; et bien des exemplaires nommés ©. wubilum Germ. dans diverses collec- tions pourraient bien appartenir à plusieurs espèces car j'ai observé des différences assez sensibles dans la forme de la tête dont les joues sont contigues ou nettement séparées en avant, comme aussi dans la ponctuation comme force et densité, sans cependant rencontrer des individus avec l’abomen très ponctué auxquels on aurait éte tente de donner le nom de ©. RaffrayiBoliv. créé pour un exemplaire d’Abyssinie qui doit être bien voisin des insectes compris aujourd'hui sous le nom de C. nubilum Germ. à ponctuation un peu forte.

Coptosoma depulsum nov. sp. Noir, assez brillant et assez fortement convexe, subarrondi, avec un liseré jaune sur les bords des joues, du pronotum, des élytres et de l’écusson.

Tête petite, un peu moins du tiers de la largeur du pronotum en arrière, obtuse, arrondie en avant, yeux légèrement trans- verses ; espace interoculaire environ trois fois le diametre trans- yersal d’un œil. Tylus libre à l'extrémité, aussi long que les joues, à peine rétréci au sommet par les joues très faiblement conver- gentes en avant, ces dernières peu proéminentes, dépassant le niveau antérieur des yeux d’un peu plus de la longeur du dia- mètre longitudinal d’un œil. Joues avec quelques fines rides obliques en avant des yeux et un liseré jaune en dedans du bord externe très étroitement noir, ce liseré occupant environ la moitie longitudinale externe de la surface des joues et s’arrêtant en arrière au niveau du milieu de l'œil. Tylus jaune rougeàtre en avant. Vertex avec des points enfoncés peu denses et peu pro- fonds.

Pronotum presque lisse, à ponctuation très faible, peu visible sur le disque, un peu mieux accentuée sur les côtés latéraux de

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la partie postérieure. Côtés latéraux avec une étroite bordure jaune en dedans de l’extrême bord externe très étroitement noir, cette bordure commencant en avant à l'angle antérieur du prono- tum en dehors du niveau du côte externe de l’œil, non coudée en dedans sur le bord antérieur, et se poursuivant en arrière jusque derrière l’angle huméral. Partie interne des dilatations latéra- les noire sur une ligne oblique presque aussi large que la bordure jaune, fortement ponctuée et s’arrêtant en arriere avant le bord du pronotum, ne coupant par conséquent pas ou très peu la bordure jaune latérale au côté postérieur de la dilatation. Au côté interne de cette ligne oblique noire, un second liseré partant du niveau du milieu de l’œil, derrière le bord antérieur du pronotum étroite- ment noir, se poursuit en arrière, un peu rétréci et parfois à peine visible au niveau du milieu des dilatations latérales jusqu’à la bordure latérale un peu élargie au côté postérieur des dilatations. Parfois (chez l’exemplaire G\) le liseré interne se coude en dedans en avant et se poursuit le long du bord antérieur étroitement noir jusqu’au niveau des ocelles, et les extrémités très atténuées de ce liseré antérieur laissent supposer qu'il se continue parfois inin- terompu au milieu; ou bien (chez l’exemplaire Q) le bord anté- rieur est entièrement noir, le second liseré latéral beaucoup plus étroit, beaucoup moins visible, s'arrête antérieurement au niveau du milieu de l’œil sans se couder sur le bord antérieur.

Partie visible des élytres jaune avec l’angle interne très étroi- tement noir, la marge largement lisse et arrondie au eôté externe avec l'extrême bord très étroitement rembruni.

Écusson à pontuation très fine, presque nulle sur le disque, un peu plus visible sur les côtés, avec une ligne enfoncée ininterrom- que aa milieu, bien visible, limitant en arrière la callosité basi- laire, cette dernière très peu proéminente, aplatie, entièrement noire (chez l’exemplaire ©) ou avec de très petites tâches rougeà- tres peu visibles, une de chaque côté, non loin des extrémités (chez l’exemplaire G). Les petites plaques latérales sur la base de l’écusson, en dehors des extrémités de la callosité basilaire, noires avec le bord postérieur un peu rougeûtre.

Écussen avec un assez large liseré jaune lisse, en dedans de l'extrême bord externe très étroitement brun, ce liseré un peu atténue en avant de chaque côté près de la base il n’arrive pas tout à fait.

Dessous du corps noir, mat sur la poitrine avec quelques taches rembrunies près des hanches; les bords latéraux de la poitrine, le dessous de la tête et des marges dilatées du pronotum, les anten- nes, le rostre et les pattes jaunatres pales ; tibias non sillonnés, les postérieurs à peine plus longs que leurs fémurs. Abdomen

ne

105 brillant, ponctuë-ridé longitudinalement avec le connexivum jaune pâle et une tache longitudinale un peu oblique lisse et calleuse de même couleur sur le bord de chaque segment, traversant toute la largeur de chaque segment, faisant un peu suite les unes aux autres, un peu attenuée sur la partie postérieure des segments et repoussée un peu en dedans par une triangle isocèle à côtés brunâtres et à base très étroite sur le bord postérieur des segments avec la partie la plus élargie du triangle remplie par le stigmate jaune. |

Orifices odorifiques à peine visibles, un peu plus éloignés des hanches que des côtes de la poitrine, suivis d’un sillon très court brusquement arqué en avant jusqu’au bord antérieur de la pièce métapleurale, mais assez éloigné de l’angle antérieur externe de cette pièce.

Pièce génitale G perpendiculaire à l’axe longitudinal du corps, assez petite, environ les deux tiers de la largeur de la tête avec les yeux, noire, presque arrondie, avec le tour et un point tuber- culeux presque central d’un jaune pale; l’écusson largement obtusement et assez profondément échancré au dessus.

Longueur et largeur G'2 1/3 millimètres, Q 2 +/ millimètres.

Madagascar, Bezanozano, un couple, collection de Maurice Noualhier.

Cette petite espèce est très voisine de C. insulanum Bergr. ; elle en diffère par la pièce génitale G proportionellement un peu plus petite; la callosité basilaire de l’écusson moins accentuée ; les liserés jaunes, surtout à l’écusson, plus étroits et écourtés près de la base de ce dernier, etc.; eile parait établir un passage comme mode de coloration entre cette espèce et le groupe des C. Sandalli Reuter dont il est question plus loin, mais elle ne saurait être confondue avec ces derniers à liseré plus franchement écourté après le premier tiers basal de l’écusson et à surface plus densément et plus fortement ponctuée.

Coptosoma punctatissimum nov. sp. J'ai donné ce nom à un insecte assez commun du Japon, de même forme et de même dessin que C. cribrarium Fab. avec lequel il est confondu dans les collections, mais qui en diffère par la taille plus grande, G 4 1/2-4 5/4 mill., Q 5-5 1/2 millimètres de longueur au lieu de 8 3/4-4 mill. chez les G et 4 1/4-4 1/2 millimètres chez les © du vrai ©. cribrarium Fab. qui est indiqué par son auteur des Indes Orientales.

Outre la taille plus forte, la teinte générale d’un vert brunâtre plus foncée que chez les exemplaires les plus obscurs de C. cribrarium Fab. et la teinte brune de la ponctuation un peu plus forte, s’extravase légèrement et donne encore un aspect plus

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foncé à l’insecte; le dessous de l’abdomen généralement lisse chez C. cribrarium Fab. l’on voit très rarement quelques points bruns espacés sur les parties jaunes, est au contraire densément ponctué comme la partie supérieure chez C. punctatissimum Mon- tand. chez lequel ces taches jaunes abdominales sont aussi moins bien arrêtées et s’avancent un peu moins sur le disque de l’abdo- men, et sa tête est proportionnellement un peu plus étroite que celle du vraie C. cribrarium Fab.

Ma collection en possède de nombreux exemplaires du Japon, un de Shanghaï, un de Java et deux de Nouvelle Calédonie.

Coptosoma pravum nov. sp. De forme élargie en arrière, peu convexe, jaunâtre avec une ponctuation brune en lignes transversales très irrégulières sur la partie postérieure du prono- tum et la surface de l’écusson.

Tête petite, plus étroite que le tiers de la largeur du pronotum en arrière, assez proéminente au devant des yeux les joues s’avancent un peu plus de la longueur du diamètre de l’œil, con- vergentes en avant et assez largement confluentes devant le tylus, leur extrême bord externe et les sutures du tylus tres etroitement noires, jaunes sur leur surface, marquées de petits points enfoncés concolores. Tylus brunâtre sauf une petite tache jaune sur son extrémité. Base de la tête largement brunätre avec une tache jaunâtre en ovale longitudinal derrière la base du tylus. Yeux aussi longs que larges.

Partie antérieure du pronotum lisse, jaunâtre, étroitement noire sur le bord derrière la tête, les dilatations laterales arrêtées à leur côté interne par une bande oblique de petits points noirâtres, irréguliers, sur plusieurs lignes, un peu plus denses et resserrés en avant, n’atteignant pas tout à fait en arrière le fond de la sinuosite du côte lateral; une large bande brune transversale ininterrompue au milieu, en circonflexe de chaque côté sut la région des cicatrices, traverse la partie antérieure lisse, croisée au milieu par une fine ligne brune qui part du bord antérieur et atteint en arrière le sillon transversal du disque du pronotum; ce dernier peu régulier et interrompu par places est formé par une suite de points noirs enfoncés pas plus forts que ceux qui couvrent la partie postérieure mais dont la couleur s’extravase d'avantage. La ponctuation noirâtre de la partie postérieure du pronotum peu dense, formant par places des assemblages en lignes transversales très irrégulières; le long du bord postérieur et près des. angles latéraux et postérieurs cette ponctuation noire paraît plus fine par le fait de la teinte foncée qui n’est pas extravasée, mais confinée dans le point. Bord postérieur du pronotum étroitement noir,

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Callosite de l'écusson faible, limitée en arrière par une assez faible ligne enfoncée noire, ponctuée, ininterrompue au milieu, un peu mieux marquée sur les extrémités, surface de la callosité avec des points enfoncés noirs peu denses, laissant lisses une faible ligne médiane longitudinale et les extrémités. De chaque côté de la callosité basilaire les petits bourrelets latéraux, étroits et très transverses sur la base de l'écusson, sont lisses, jaunâtres et paraissent interrompus à leur côté externe avant d'atteindre le bourrelet latéral de l’écusson. La surface jaunâtre de l’écusson derrière la callosité est parsemée d’une ponctuation brune à teinte extravasée par places elle forme de petits nuages, surtout sur les côtés latéraux, disposée en lignes transversales sinuées et irrégulières par places interrompues, surtout sur la ligne médiane longitudinale du sommet du disque qui reste lisse.

Partie visible des élytres jaunâtre avec quelques points fine- ment brunâtres sur une ligne longitudinale au côte interne de la marge. Écusson G assez fortement sinué à son bord postérieur au dessus de la pièce génitale, cette derniere subarrondie, très légèrement en ovale vertical, petite, à peine aussi large que la tête avec les yeux.

Antennes, rostre et pattes jaunâtres, le rostre rembruni sur l'extrémité, les pattes courtes, tibias plus courts que les fémurs, légèrement sillonneés. Dessous de la tête et des marges du prono- notum jaunâtres, poitrine noirâtre mate avec le bord postérieur des métapleures rembruni, un peu jaunatre sur l'angle postérieur externe. Abdomen noir brillant, lisse, avec quelques fins points enfoncés peu visibles, en lignes transversales sur le bord posté- rieur des segments, les trois derniers segments couverts d’une tres fine pubescence qui les fait paraître mats sauf sur le milieu du disque abdominal qui est lisse jusqu’à l'extrémité. Marge abdo- minale jaunâtre et sur le bord de chacun des segments deux taches transversales, jaunâtres, lisses, l’antérieure plus large que la pos- terieure, s’avancant sur le disque d’une longueur égale à la lar- geur des segments sur les deuxième, troisième et quatrième segments, plus étroites sur les segments suivants. Orifices odori- fiques plus éloignés des hanches que des côtés de la poitrine, avec un court sillon en faible oreillette droite, un peu dirigée en avant, et n’atteignant pas l’angle antérieur externe de la pièce métapleu- rale.

Longueur 4 1/4 millim., largeur 3 3/4 millim. Inde, Tenass Vall, Myitta (Doherty) un seul exemplaire G\, collection de M. W.L. Distant.

Cette espèce est très voisine de C. tigrinum Stäl; elle en dif- fère par la ponctuation noire de la partie postérieure du pronotum

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et de la surface de l’écusson en bandes transversales plus suivies, moins interrompues, par les taches jaunes plus larges des côtés de l’abdomen et aussi par les sillons des tibias un peu mieux marqués.

Coptosoma punctiventris Stal, Znumer. Hemipt.]876, vol. 5, p. 13. C. transversum Walk., Catal. Hemipt. 1867, vol. 1, p.88 C. Walkeri Leth. et Severin, Catal. Gén. des Hemipt 1893, vol. I, p. 9. Malacca, collect. du Mus. Roy. d'Hist. nat. de Stockolm.

Coptosoma viridans nov. sp. De forme pseudo-pentago- nale; pas plus long que large en arrière; fortement convexe; d’un flave verdàtre pâle, lisse brillant, à ponctuation concolore très fai- ble, presque nulle sur le pronotum, plus visible sur l’écusson.

Tête très petite, presque verticale, aussi longue que large yeux compris, environ le quart de la largeur du pronotum en arrière. Yeux médiocrement proénnnents, à peine plus longs que larges, espace interoculaire assez étroit, égal à deux fois le diamètre lon- gitudinal de l'œil; joues prolongées au devant des yeux environ de la longueur du diamètre longitudinal de l’œil, légèrement con- vergentes en avant mais non confluentes au sommet; le tylus brun à côtés d’abord parallèles se trouve subitement tres rétréci à son extrémité qui atteint le bord antérieur de la tête. Joues jau- nâtres päles avec le bord externe étroitement noir, la teinte jaune s'étendant jusqu'a l’angle postérieur interne de l’œil. Partie pos- térieure de la tête avec deux grandes taches subtriangulaires noirâtres à bases contigues au milieu, couvrant, une de chaque côté, la région des ocelles et laissant entre elles sur le vertex une longue tache jaune pâle allongée, élargie en avant jusqu’à la base du tylus. |

Pronotum très déclive à sa partie antérieure, assez profonde- ment échancré en avant derrière la tête, à dilatations latérales médiocres, largement arrondies depuis le bord antérieur on ne distingue pas d'angle au niveau du côté externe des yeux, côtés latéraux sinués après les dilatations au devant de l'angle humeral arrondi et un peu proéminent, le pronotum étant très élargi en arrière. Toute la surface du pronotum lisse, sans ponctuation appa- rente, avec un sillon transversal en ligne enfoncée brune, ininter- rompue mais cependant un peu plus faible au milieu et raccourci aux extrémités qui n’atteignent pas les côtes latéraux. La partie comprise au devant du sillon tranversal de un tiers de la longueur du pronotum, jaune, flave, pâle, avec une petite tache médianebrune allongée longitudinalement depuis le bord antérieur qui est étroite- tement noir au fond de | échancrure, et s'étend un peu atténuée en arrière elle n’atteint pas tout à fait le sillon transversal.

PP,

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Cette partie antérieure est aussi traversée transversalement par une bande brune qui croise au milieu la bandelette brune lon- gitudinale, s’atténuant sur ses extrémités qui se coudent en circon- flexe de chaque côté, la branche externe du circonflexe presque incolore, à peine visible. La partie postérieure du pronotum est traversée longitudinalement sur son milieu par une fine ligne pale, flave jaunâtre, et tout le disque de chaque côté de la ligne médiane est envahi par la teinte verdâtre pâle. L’extrême bord postérieur du pronotum est tres étroitement noir depuis les angles huméraux.

Partie visible de la corie largement jaunâtre pâle, brune à l'angle interne.

Écusson avec la callosité basilaire lisse, flave jaunâtre pâle, avec une petite ligne médiane brune longitudinale; bien arrêtée en arrière par une assez forte ligne enfoncée brune un peu moins accusée au milieu ; les plaques latérales sur la base de l’écusson, une de chaque côté, se superposant sur les extrémités de la callosité basilaire, tres allongées, également flaves et lisses et bien limitées en arrière par une ligne eufoncée ininterrompue; brunes à l’angle interne elles se superposent sur la callosité basilaire. Toute la surface de l’écusson envahie par la teinte verdâtre avec des points concolores, rares et peu profonds, un peu plus accentués pres des angles antérieurs, derrière les plaques basilaires latérales.

Dessous du corps presque entièrement jaune flave pâle avec la poitrine rembrunie surtout vers le milieu, abdomen lisse brillant, les sutures des segments sur la marge, les stigmates et la ligne de séparation de la marge et de l’abdomen étroitement brunâtres. Antennes jaunâtres sur les trois premiers articles, brunâtres sur les deux derniers. Pattes jaunes flaves pales, courtes, tibias non sillonnés, pas plus longs que les femurs. |

Longueur égale à la largeur max. de l’écusson en arrière, 4 1/2 millimètres.

Poulo Laout; ma collection, un seul exemplaire Q.

Par sa tête tres petite on serait tenté de rapprocher cette espèce des C. iclericum Dall, obtusiceps Stäl, parviceps Montand., Æor- vathi Montand., capitulatum Montand., dont il a un peu l’appa- rence, mais le tylus libre à l’extrémité et les tibias non sillonnés le rapprochent des C. atomarium Germ., émmaculatum Montand., respersum Bergr. qui ont la tête proportionnellement un peu plus large et le pronotum moins profondément échancré en avant.

Coptosoma nasutum nov. sp. Très élargi en arriere, subtronqué postérieurement, d’un flave jaunâtre peu brillant, couvert sur toute la surface du pronotum et de l’écusson d’une ponctuation brune peu dense et pas très régulière.

Tête petite, jaunatre avec l'extrême bord antérieur et les sutures

ANNALES DK LA 800, ENTOM, DE BELGIQUE, T. AL, 8

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du tylus tres étroitement bruns; de très petites taches brunâtres, une sur la base de tylus et deux sur le bord postérieur de la tête, une de chaque côté sur la région des ocelles; acuminée, subtriangulaire au devant des yeux elle dépasse leur niveau antérieur de plus de la longueur du diamètre longitudinal de l’œil; tylus à côtés subparallèles, à peine atténue au sommet il dépasse très faiblement les joues. Yeux très faiblement transver- ses, espace interoculaire un peu plus de deux fois et demi le diamètre transversal de l’œil.

Pronotum sans sillon transversal régulier, la ligne de points qui le forme, très irrégulière et fréquemment interrompue, se con- fondant avec la ponctuation générale qui s’étend aussi sur les dilatations latérales non limitées à leur côte interne. Sur la région des cicatrices, la partie antérieure du pronotum est mar- quée de chaque côté d’un circonflexe brunâtre mal accusé. La ligne médiane longitudinale est très étroitement lisse, entière, quoique irrégulière et assez mal définie.

Écusson traversé aussi par la même ligne médiane longitudinale, lisse, étroite, très mal définie, souvent presque invisible sur le disque et sur la partie postérieure. Callosité basilaire faible, mais bien limitée en arrière par une fine ligne enfoncée ininterrompue ; la ponctuation de la surface de la callosité moins dense que sur le reste de l’écusson, laissant la ligne médiane et les extrémités laté- rales étroitement lisses ; bourrelets basilaires de chaque côté de la callosité allongés, lisses, se superposant à leur côté interne sur les extrémités lisses de la callosité, et paraissant faire suite à leur côté externe avec le liseré marginal de l’écusson. Sur la déclivité assez brusque de la partie postérieure de l’écusson la ponctuation brune est reliée par places par quelques taches brunes formant un nuage transversal irrégulier.

Antennes, rostre, pattes et presque tout le dessous du corps jaunâtre, le rostre quelque peu rembruni sur l’extrémité, les côtes de la poitrine étroitement grisâtres près des hanches, le sternum noirâtre ainsi que le disque de l'abdomen; les sutures des segments et une ligne transversale sur le milieu de chacun des segments très étroitement brunâtres; la région des stigmates étroitement brunâtre et quelques points bruns très espaces sur les côtés de l’abdomen; marge jaunâtre, coupée seulement par les sutures brunätres des segments. Pattes courtes, tibias non sillonnés, plus courts que les fémurs, même à la paire postérieure. Orifices odorifiques tres petits, situés plus loin des hanches que des côtés de la poitrine, suivis d'une très courte oreillette droite trans- versale qui n’atteint pas l'angle antérieur externe de la pièce métapleurale.

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Longueur égale à la largeur max. de l'écusson, 3 2/5 millimètres.

Java ; Merang, Sumatra ; trois exemplaires O, ma collection.

Cette espèce doit se ranger dans le groupe des ©. atomaria Germ. et voisins; elle a un peu la forme de la tête de ©. acuticeps Montand. Sa ponctuation brune répandue sur toute la surface du pronotum et de l'écusson la feront facilement reconnaître.

Coptosoma politum nov. sp. Subarrondi, d'un beau jaune poli, luisant avec des points enfoncés, irréguliers, assez espacés, noirs, sur la partie postérieure du pronotum et toute la surface de l’écusson.

Tête petite, subsemicirculaire au devant des yeux les joues à peine convergentes au sommet s'étendent environ de la longueur du diamètre longitudinal de l'œil, tylus atteignant le bord anté- rieur de la tête, à peine rétréci à l'extrémité; entièrement jaune, sauf la base très étroitement noire.

Partie antérieure du pronotum entièrement lisse avec quelques points enfoncés concolores sur les dilatations latérales qui sont assez bien limitées en arrière par une ligne oblique formée de points noirs enfoncés plus ou moins rapprochés ou interrompus par places. Bord antérieur du pronotum étroitement noir derrière la tête. Sur la région des cicatrices de la partie antérieure du pronotum, deux circonflexes, un de chaque côté, très mal accusés, à peine visibles sauf les branches internes qui sont brunes à leur extrémité mais ne ne se rejoignent pas sur le milieu du disque. Sillon transversal du pronotum en ligne noire, enfoncée, ponctuée, ininterrompue, Bord postérieur du pronotum très étroitement noir. Toute la surface de la partie postérieure du pronotum d’un beau jaune brillant, couverte de points nofrs enfoncés très espacés et assez irrégulière- ment disposés.

Callosité basilaire de l'écusson lisse, bien accusée et limitée en arrière par une ligne enfoncée noirâtre un peu élargie sur les extrémités de la callosité se superposent les bourrelets basi- laires qui sont très allongés, jaunes, lisses, également bien limités en arrière par une ligne enfoncée noire, et sont séparés à leur côté externe du bourrelet latéral de l’écusson par une coupure oblique bien visible. Sur la surface de la callosité quelques très faibles points bruns très espacés en ligne transversale irrégulière. Toute la surface de l’écusson derrière la callosité à ponctuation semblable, à peine un peu moins espacée que celle de la partie postérieure du pronotum.

Dessous de la tête jaune, partie antérieure de la poitrine jaune sur les côtés, grisâtre mate près des hanches, meso- et metapleures noirâtres mats. Orifices odorifiques situés à peu près au milieu de la plaque métapleurale suivis d’une courte oreillete recourbée en

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avant assez éloignée de l’angle antérieur externe des métapleu- res. Antennes, rostre et pattes jaunâtres pales, ces dernières courtes, tibias faiblement sillonnés supérieurement, à peu près de même longueur que les fémurs aux deux paires antérieures, égaux aux femurs à la paire postérieure.

Abdomen noir luisant, brillant, avec une ligne transversale de points enfoncés sur la base de chaque segment ; deux taches jaunes transversales sur le bord de chacun des segments, l’antérieure triangulaire; la seconde linéaire, s’étendant sur le disque environ d'une longueur égale ou à peine un peu plus forte que la largeur des «egments ; marge abdominale jaune pâle coupée seulement par les sutures des segments, étroitement brunâtres.

Longueur et largeur 3 1/4 millimètres, un seul exemplaire Q.

Iles Philippines (Musée de Stockholm).

Cette espèce se range dans le groupe des C’. atomarium Germ. elle se distingue par le système de ponctuation plus fort et beaucoup plus espacé que chez les espèces voisines, comme aussi par le sillon des tibias très faible cependant.

Coptosoma signaticolle nov. sp. Subarrondi, peu con- vexe, d’un jaune flave avec une bande noire transverse sur la partie antérieure du pronotum, des taches de même couleur sur la partie postérieure de la tête et une fine ponctuation noirâtre sur la partie supérieure. Sauf sur la partie antérieure du pronotum et la callosité basilaire de l’écusson qui restent imponciués.

Tête lisse, brillante, petite, un peu moins d'un tiers de la plus grande largeur du pronotum, yeux saillants, très légèrement trans- versesetsubpédonculés ; espace interoculaire égal à deux fois ledia- mètre transversal de l’œil et presque égal à la longueur de la tête. Partie anteoculaire un peu proéminente, subarrondie au devant des yeux, s’avançant au devant de ces derniers environ de la longueur du diamètre longitudinal de l’œil. Joues entièrement jaunes, très faiblement convergentes en avant; le tylus brun atteignant le bord antérieur, assez rétréci au sommet qui est un peu moins foncé. Base de la tête étroitement noire, la teinte noire élargie un peu de chaque côté sur la région des ocelles.

Pronotum très obtusément échancré en avant derrière la tête avec le bord antérieur étroitement noir jusqu’au niveau du côte externe des yeux, ce bord noir paraissant se couder en arrière à ses extrémités pour former de chaque côté une ligne oblique de points noirs enfoncés qui limite assez irrégulièrementet par places interrompues les dilatations latérales à leur côté interne, ne s'étendant pas en arrière jusqu’au bord externe des côtés latéraux; ces derniers légèrement sinués devant l'angle huméral. Partie antérieure du pronotum jaune, lisse, imponctuée, traversée trans-

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yersalement par une bande noireentière, ininterrompue au milieu, obtusément coudée en circonflexe et quelque peu élargie à ses extremites; cette partie antérieure lisse, est limitée en arrière par uneligne transversale assez régulière de points enfoncés noirâtres, un peu moins bien marquée, presque interrompue sur le milieu du disque, se recourbant en arrière sur ses extrémités en avant des angles huméraux. La partie postérieure finement et peu densément ponctuée de très petits points, partie noirs, partie concolores.

Partie visible de la corie jaune et lisse sur la marge, rembrunie à l'angle interne.

Écusson avec la callosité basilaire étroite, lisse, jaunâtre et imponctuée, bien acc2ntuée et limitée en arrrière par une ligne enfoncée concolore ponctuée de points enfoncés noirs; les petites plaques basilaires latérales se superposant de chaque côté sur les extrémités de la callosité basilaire, allongees, un peu plus étroites que la callosite, faisant suite sans interruption à leur côte externe à l’etroit bourrelet marginal des côtés latéraux. Une ponctuation fine, noire, irrégulière et assez espacée recouvre toute la surface de l’écusson sauf la callosité basilaire et un assez large limbe tout autour qui restent imponctuës de même qu’une partie d’une étroite ligne médiane longitudinale.

Piece genitale G' très petite, aussi étroite que l’espace interocu- laire et l'écusson est très obtusément échancreé au dessus. Des- sous du corps mat grisaätre sur la poitrine avec le dessous de la tête et des marges latérales du pronotum jaunâtre, noir brillant sur l’abdomen qui est assez densément ponctué; sur le bord de chaque segment une tache jaune calleuse étroite, traver- sant toute la largeur du segment, à peine atténuée postérieure- ment; marge jaunâtre, stigmates ainsi que les sutures très étroi- tement brunatres.

Antennes, rostre et pattes jaunâtres, tibias non sillonnés, les postérieurs pas plus longs que leurs fémurs.

G longueur 2 2/5 mill., largeur 2 1/2 mill. © longueur et lar- geur 3 millimètres.

Inde méridionale, Trichinopoly, Pullney Hills, collection de M. Maurice Noualhier et la mienne.

Par son tylus atteignant le bord antérieur de la tête et les tibias non sillonnés, cette petite espèce rentre dans la catégorie des Copt. atomarium Germ; elle est de plus petite taille que toutes les espèces voisines et s’en distingue à première vue par la bande transversale noire ininterrompue de la partie antérieure du prono- tum et la forme de sa tête relativement un peu plus élargie.

Coptosoma bellatulum nov. sp. Subarrondi, assez regu- lièrement convexe, d'un jaunâtre pâle en grande partie légèrement

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« verdâtre, couvert d’une ponctuation brunâtre foncée peu dense sur la partie postérieure du pronotum et sur tout l’écusson.

Tête petite, lisse, assez proéminente au devant des yeux, les joues jaunâtres pales, très étroitement bordées de noir, s’étendent en avant un peu moins que la longueur du diamètre longitudinal de l’œil, légèrement arrondies sur les côtés. Tylus entièrement brun, à côtes parallèles, aussi long que les joues, partie antérieure de la tête subtronquée. Deux assez grandes taches brunes subtriangu- laires contigues postérieurement recouvrant la base de la tête, une de chaque côté sur la région des ocelles. Yeux semi-globuleux, pas plus larges que longs.

Partie antérieure du pronotum jaunâtre pâle, lisse, avec le bord externe très étroitement brunâtre ; une fine ligne brunâtre enfoncée, oblique, limitant à leur côte interne les dilatations latérales qui sont assez étroites. Bord antérieur étroitement noir derrière la tête, envoyant en arrière une ligne longitudinale brune qui traverse la partie antérieure jusqu’au sillon transversal qui est bien marqué, en ligne-enfoncée brune et régulière. De chaque côté sur la région des cicatrices un fort circonflexe transversal brunâtre se rejoignant au côté interne à la ligne médiane longitudinale brune. Partie postérieure du pronotum d’un jaune verdàtre, lisse, couverte de très petites taches brunâtres foncées, peu denses, irrégulières, formant parfois par places de petits nuages. Bord postérieur du pronotum étroitement noir.

Callosité basilaire de l’écusson jaunâtre, presque lisse, bien limitée en arrière par une forte ligne brune enfoncée ininterrompue avec une assez large bande transversale de petites taches brunâtres assez denses sur le milieu de sa surface; les extrémités de la callosité noirâtres. Bourrelets basilaires de chaque côté de la caillosité, allongés, lisses, se superposant à leur côté interne sur les extrémités noirâtres de la callosité, paraissant faire suite, bien que rétrécis à leur côté externe, au bourrelet latéral de l’écusson. Derrière la ligne enfoncée qui limite la callosité basilaire, la surface de l’écusson est le plus souvent d’un jaune verdatre, quelquefois plus jaunâtre sur le milieu du disque et plus verdâtre sur les côtés ; entièrement recouverte de points enfoncés brunâtres peu denses et peu profonds, le brun des points s’extravasant quelque peu et formant par places de petits nuages irréguliers.

Presque tout le dessous du corps jaunâtre, poitrine légèrement grisâtre mate sur les côtés; rostre et antennes quelque peu rem- brunis sur l’extrémité, pattes courtes, jaunes, tibias à peine plus courts que les fémurs aux deux paires antérieures, subégaux aux fémurs à la paire postérieure. Tous les tibias très légerement sillonnés, Milieu de la poitrine et disque de l'abdomen noirs brunà-

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tres; sur l'abdomen entièrement lisse le brun du disque se fond * insensiblement à la teinte jaune très large des côtés; marge abdo- minale jaunâtre pâle, région des stigmates à peine rembrunie. Orifices odorifiques plus éloignés des hanches que des côtés de la poitrine, terminés par une très petite oreillette arquée antérieure- ment qui n’atteint pas l'angle antérieur externe de la piece méta- pleurale. Pièce génitale G petite, à peine un peu plus large que l’espace interoculaire, et l’écusson est faiblement et obtusément échancrée au-dessus de cette pièce.

Longueur 3 1/:-3 5/1 mill., largueur 3-3 2/3 millimètres.

Perak, Malacca; Poulo Laout près Bornéo; G' et ©, ma col- lection.

Par ses tibias faiblement sillonnés et sa tête un peu moins acumi- née en avant, cette jolie petite espèce s’éloigne un peu du groupe des C. atomarium Germ., et semble vouloir faire le passage entre ces derniers et celui des C. nobile Dohrn, pulchellum Montand, etc.

Coptosoma limbatum nov. sp. De forme subarrondie, modérément convexe, jaune pâle, lisse, avec une tres fine ponctua- tion noire et dense sur la partie postérieure du pronotum et sur la surface de l’écusson, sauf le limbe et la callosité basilaire qui sont immaculés.

Tête petite, lisse, un peu moins large que la plus grande largeur du pronotum; yeux saillants, mais pas plus larges que longs, paraissant à peine transversaux; espace interoculaire égal à deux fois et demi le diamètre transversal de l’œil, presque égal à la longueur de la tête. Partie antéoculaire un peu proéminente, subarrondie au devant des yeux et dépassant ces derniers environ de la longueur du diamètre de l’œil. Joues largement jaunes depuis le niveau de l’angle postérieur de l’œil avec le bord externe et les sutures du tylus très étroitement noires ; très légèrement conver- gentes en avant mais pas plus longues que le tylus qui atteint le bord antérieur un peu rétréci à son extrémité l’on observe quelques petites soies pâles. Tylus un peu rembruni, plus clair et jaune pâle sur son milieu. Partie postérieure de la tête avec deux taches rembrunies, une de chaque côté sur la région des ocelles, mal limitées, subarrondies en avant.

Partie antérieure du pronotum jaune pâle, lisse, avec une bande transversale brune foncée, noirâtre, en circonflexe très élargi, de chaque côte sur la région des cicatrices, très atténuée et sinuée en avant au milieu elle se rejoint à une petite ligne longitudinale médiane qui part du bord antérieur, étroite et parfois peu visible et qui n'arrive pas en arrière jusqu'à la partie postérieure ponctuée du pronotum. De chaque côté une petite ligne oblique formée de très petits points groupes, enfoncés, bruns, limite les dilatations à

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leur côté interne; ces dilatations très prolongées et atténuées en arrière, rejoignent l’angle latéral sans sinuosité bien apparente sur les côtés latéraux. Extrême bord antérieur du pronotum étroite- ment noir derrière la tête. Partie postérieure du pronotum couverte d’une ponctuation noirâtre fine et dense, assez régulière, à peine un peu plus serrée en avant elle indique la place du sillon trans- versal en ligne très peu apparente derrière la partie lisse antérieure. Bord postérieur du pronotum étroitement mais bien visiblement noir depuis les angles latéraux.

Callosité basilaire de l’écusson jaune, lisse, sans taches, bien limitée tout autour par un étroit liseré noir et en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue; les petits bourrelets latéraux longs, jaunes et lisses se superposent longuement de chaque côté sur les extrémités tres atténuées de la callosité basilaire, mais ne paraissent pas faire suite à leur côté externe au bourrelet latéral de l’écusson dont ils sont séparés par une ligne enfoncée. Surface de l’écusson couverte d’une ponctuation noirâtre fine, dense et régulière, sem- blable à celle de la partie postérieure du pronotum, qui laisse tout autour de l’écusson, c'est-à-dire sur ses côtés latéraux et postérieur, un large limbe jaune immaculé presque lisse, parfois avec quelques très fins points enfoncés concolores à peine visibles.

Dessous de la tête brunâtre, jaune en avant, dessous des dilata- tions du pronotum étroitement jaunâtres, poitrine grise noirâtre, plus foncée au milieu, mate. Rostre un peu rembruni, plus pâle vers la base, antennes et pattes jaunes pâles, hanches brunes, pattes courtes et grêles, tibias à peine plus courts que les fémurs aux deux paires antérieures, égaux aux fémurs à la paire postérieure ; tous les tibias imperceptiblement sillonnés. Orifices odorifiques plus éloignés des hanches que des côtés de la poitrine, suivis d'une très faible oreillette dirigée en avantoüelle n’atteint pas l’angle antérieur externe de la pièce meétapleurale. Abdomen noir, brillant, à ponctuation très fine à peine visible; marge abdominale jaune, et sur le bord de l’abdomen deux taches jaunes lisses calleuses, triangulaires, à bases soudées ensemble sur le bord de chacun des segments, l’antérieure plus de deux fois plus grande que la posté- rieure. Un petit trait transversal jaunâtre, très étroit, sur le milieu du bord postérieur du dernier segment devant la pièce genitale O; mâle inconnu. Longueur et largeur 3 1/1-3 1/3 millimètres.

Inde, Tenass Vall, Myitta (Doherty), collection de M. W. L. Distant et la mienne.

Le dessin de cette espèce est presque semblable à celui de C. signaticolle Montand., mais elle en est bien distincte par sa taille plus forte, par la callosité basilaire de l’écusson entourée de noir et par la ponctuation plus régulière; elle viendra avec

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ce dernier et en compagnie de ©. bellatulum Montand. se placer entre le groupe des ©. atomarium Germ., et consorts et celui des C. nobile Dohrn.

La collection de M. W. L. Distant possède un exemplaire Q de même provenance dont la teinte est un peu plus foncée supérieure- ment, les parties jaunes un peu ocreuses et la teinte noire des points quelque peu extravasée, formant de légers nuages sur la partie postérieure de l’écusson et sur le devant de la partie posté- rieure du pronotum, mais qui ne saurait être sépare spécifiquement, tous les autres caractères restant identiques à ceux du type.

Coptosoma pulchellum Montand., Ann. Mus. Civ. Gen., 1894, p. 20. Cette petite espèce est assez variable comme dispo- sition des taches jaunes et le plus ou moins d’étendue des parties noires, légèrement bronzées. Ainsi sur trois exemplaires prove- nant des générosités de feu Lethierry qui les avait étiquetés C! vermiculatum Germ., espèce à laquelle ils n’appartiennent sûre- ment pas pour les raisons que j'ai signalées lors de la description de C!. pulchellum Montand., loc cit., un G qui appartient aujour- d’hui à la collection de M. le D' O. M. Reuter et deux © de ma col- lection, on observe sur la tête une petite tache jaune longitudi- nale derrière la base du tylus; les taches de la callosité basilaire sont bien irrégulières comme chez le type, mais les extrémités de la callosité sont noires. Chez le ' et une des ©, la teinte noire bronzée du disque de l’écusson s’étend et se rejoint aux taches noires situées une de chaque côte près des angles postérieurs, le G' a aussi deux tres fins petits traits transversaux sur le disque derrièrela partie antérieure du pronotum, devant la place du sillon transversal, très superficiel, peu visible; ces traits transversaux sont beaucoup mieux accusés sur la seconde Q les taches jau- nes latérales ponctuées de noir s’avancent aussi sur le disque de la partie postérieure du pronotum, en arrière du sillon transversal, et les dilatations latérales jaunes sont en outre très faiblement ponctuées de petits points, partie bruns, partie concolores, presque imperceptibles.

Unautre exemplaire G de l'Inde, Tenass Wall, Myitta (Doherty) appartenant à la collection de M. W. L. Distant, ressemble davantage au type, sans taches jaunes sur la tête derriere le tylus et avec les extrémités de la callosité basiliaire jaunes en dehors de la tache irrégulière qui est située un peu plus en dedans; mais il en diffère par deux traits jaunes transversaux, bien marques, un de chaque côté sur ie disque derrière la partie antérieure du pronotum.

Chez tous ces insectes le sillon transversal du disque du prono- tum est à peu près nul, très superficiel, un peu plus visible seule-

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ment sur les côtés et les dimensions sont bien les mêmes que celles indiquées à la description du type, de même que la forme très arrondie; aussi malgré quelques différences individuelles l'espèce reste très reconnaissable par la tache humérale du prono- tum jaune pointillée de noir, longitudinale, plus ou moins étendue en avant et en arrière, par les petites taches jaunes lisses des côtés latéraux de l’écusson, bien visibles même sur les exemplaires le noir bronzé a pris le plus d'extension, par les taches des bords de l'abdomen, scindées en deux sur chaque segment chez les ©, l’antérieur beaucoup plus grande que la postérieure; chez les G'les taches sont soudées ensemble, rétrécies, et forment plutôt une ligne oblique qui traverse tout le segment du bord antérieur au bord postérieur, un peu sinuée avant l'extrémité à son côté interne; et dans les deux sexes le bord postérieur du sixième segment est étroitement bordé de jaune devant la pièce génitale sauf sur le milieu du disque le bord postérieur du segment reste noir sur un espace un peu plus large que la longueur d’un des liserés jaunes qui se trouvent de chaque côté.

Ma collection possède un autre exemplaire provenant de Chine! que je rattache aussi à cette espèce à titre de variété discinctum nov. var., de taille un peu plus forte que le type, longueur 3 1/4 millim. sur 3 1/5 largeur max. de l’écusson, sans tache jaune à la base du tylus, mais dont les taches jaunes ponctuées de noir longitudinales au côté interne des angles latéraux manquent totalement ; par contre la partie antérieure du pronotum est ornée postérieurement de chaque côté de deux petites taches jaunes un peu transversales. La partie noire bronzée du milieu du disque de l’écusson assez étroite en avant, envoie en arrière de chaque côte un prolongement qui se relie aux taches noires bronzées un peu agrandies situées en dedans des angles latéraux postérieurs, mais tous les autres détails se rapportent assez fidèlement au type pour qu’il n’y ait pas lieu d’en faire une espèce à part, au moins pour le moment.

Un autre variété, omnimodum nov. var., provenant de l’Inde méridionale, Pulney Hills, collections de M. Maurice Noualhier et la mienne, exactement de même taille que la forme typique, et présentant les mêmes différences dans la disposition des couleurs, du noir bronzé très foncé, plus ou moins étendu sur le pronotum comme sur l’écusson, arrivant même à couvrir les taches jaunes ponctuées longitudin1les en dedans des angles huméraux du pronotum, mais qui se caractérise par la ponctuation brune très fine des plaques jaunes de la callosité basilaire, lesquelles sont lisses, immaculées chez le type. Sur l’un de ces exemplaires très fonces, le noir bronzé a envahi tout le pronotum il ne reste

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plus que les larges marges latérales, jaunes comme chez le type avec les traits transversaux du devant du pronotum se rejoignant aux marges sur les côtés; de même que presque tout le disque de l’écusson il ne reste plus qu'un large liseré latéral jaune pointillé de brun, comme la partie postérieure depuis environ le milieu de sa déclivité; et la ponctuation brune assez inégale laisse par places de petites taches jaunes, lisses, éparses ; la tache jaune de la callosité basilaire aussi ponctuée de brun comme chez les autres exemplaires de même provenance, est très réduite, irrégulière et assez éloignée de l'extrémité latérale de la callosité.

Sur trois autres exemplaires reçus récemment de Java, deux G longueur 3 1/8-3 1/4 mill., largeur 3-3 1/5 millim. et une Q longueur 3 2/5, largeur 3 1/5 millimètres, faisant partie de ma collection, variété impeditum nov. var., les taches jaunes de la callosité basilaire de l’écusson, très rapetissées, réduites à une petite tache tres étroite, longitudinale sur deux exemplaires, sont cependant lisses, imponctuées, la tache jaune ponctuée de brun en dedans des angles latéraux du pronotum, moins étendue, est réduite sur un exemplaire à un unique point jaune très petit. L’écusson est presque entièrement noir bronzé très foncé, sauf l'étroit liseré jaune, érodé, rongé au côté interne, avec quelques petites taches jaunes éparses en dedans et peu éloignées du liseré surtout sur les côtés latéraux. Sur le disque du pronotum du G et d’une des ©, on voit aussi de chaque côté deux très petits traits jaunes un peu transversaux.

Pour la taille, la forme et les autres caractères, ces trois exem- plaires sont conformes au type et paraissent devoir établir un passage entre C. pulchellum Montand. et C. obrosum Montand. Ann. Mus. Civ. Gen., 1894, p. 138 (Æémipt. de la S. Fam. des Plataspidinae rec. par M. L. Fea en Birmanie, p. 22); cependant cette dernière espèce qui est aussi de même forme arrondie, est un peu plus petite, paraît d’un noir plus intense et encore plus étendu, la ponctuation plus superficielle et le limbe de l’écusson n’atteint pas tout à fait la base de chaque côté.

Ces diverses espèces et variétés devront être rapprochées de C. nobile Dohrn qui est aussi de même forme arrondie mais de taille un peu plus forte, avec beaucoup d’analogie dans le genre du dessin.

Coptosoma bisoculatum Montand., Ann. Soc. Ent. de Belq., 1894, p. 271. Un nouvel exemplaire Q de cette espèce, provenant du Bengale? appartenant au Musée Roy. d'Hist. nat. de Bruxelles, a les parties jaunes un peu plus développées que le type qui a servi à la description; la tache jaune humérale du prono-

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tum s'étend longitudinalement jusqu’au bord postérieur; les traits transversaux du bord antérieur du pronotum se relient latérale- ment au côté interne des marges et les traits transversaux du disque sont aussi plus élargis; on pourrait tout aussi bien dire que la partie antérieure du pronotum est jaune, avec une large bande noire sinuée, transversale, en circonflexe de chaque côte, l'extrémité externe du circonflexe rejoignant tres atténuée derrière les marges le disque noir de la partie postérieure, coupée longitudinalement au milieu par une bande noire qui prend du bord antérieur et arrive en arrière jusque sur le disque, croisant la bande transversale.

Les taches jaunes de la callosité basilaire sont aussi très élargies, l’espace noir qui les sépare est moins de moitié de la longueur d’une des taches jaunes; mais la tache noire du disque s’avance toujours bien triangulairement la pointe en arrière, comme chez le type quoique un peu moins étendue, les taches subarrondies noires des angles postérieurs sont grandes, et la ponctuation noire des parties jaunes de l’écusson est beaucoup plus irrégulière que chez ©. caudatum Montand.; le G' reste encore inconnu.

Coptosoma pygmæum nov. sp. Subtransverse, assez convexe, supérieurement noir avec des taches jaunes sur les joues, le devant, les angles postérieurs et les côtés du pronotum, la base et le pourtour de l’écusson.

Tête petite, joues proéminentes s’avançant au devant des yeux d'environ la longueur du diamètre de l’œil, jaunes sur leur surface depuis le niveau du milieu de l’œil, très étroitement bordées de noir au côte externe ainsi que sur les sutures du tylus, peu con- vergentes en avant. Tylus libre à l’extrémité, aussi long que les joues, noir, avec l’extrême sommet jaunaâtre. Partie postérieure de la tête entièrement noire, tres faiblement ponctuée.

Pronotum noir, très faiblement mais assez densément ridé- ponctué sur toute la surface, à sillon transversal très superficiel, à peine visible. Derrière le bord antérieur très étroitement noir, deux petites taches jaunes au niveau de l’angle postérieur interne des yeux. Les côtés latéraux avec une large bordure jaune, lisse, atténuée en arrière, fendue au milieu en avant dans le sens de sa longueur par une ligne de points enfoncés noirs et confluents qui limite les dilatations latérales à leur côté interne et arrive géné- ralement en avant jusqu'au bord antérieur, écourtée en arrière elle n’arrive pas tout à fait au fond de la faible sinuosité des côtes latéraux. La bordure jaune s’arrête franchement en avant sans se contourner intérieurement sur le bord antérieur. Une petite tache jaune subarrondie de chaque côté sur les angles huméraux.

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Callosité basilaire de l’écusson presque lisse, à ponctuation à peine visible, bien limitée en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue, paraissant un peu rétrécie au milieu, avec une tache jaune transversale de chaque côte près des extrémités, la partie noire médiane généralement plus large que l’une des taches Jaunes latérales. De chaque côte de la callosité, les bourrelets basilaires de l’écusson s’avancent sur les extrémites de la callo- site, bien séparés de la callosité par une fine ligne enfoncée, noirs avec un point jaune peu éloigné de leur partie externe qui atteint le côte latéral de l’écusson mais ne se relie pas au liseré marginal dont ils sont aussi sépares par une ligne enfoncée. Limbe de l’écusson jaune, lisse, assez large et franchement limité à son côté interne avec un angle obtus remontant légèrement sur le milieu de la partie postérieure devant l’échancrure obtuse et peu profonde au dessus de la pièce genitale chez les &. Cette dernière petite, plus étroite que la tête avec les yeux, quelque peu trapé- zoidale avec la base supérieure un peu arrondie et le petit côté du trapèze, inférieur, avec deux petites échancrures peu visibles. Ponctuation de l’ecusson tres fine et superficielle mais tres dense, sauf sur le milieu du disque derrière la callosité basilaire.

Dessous de la tête et des expansions latérales du pronotum, antennes, rostre et pattes jaunes, ces dernieres courtes, tibias imperceptiblement sillonnés vers l’extrémité, à peu près de même longueur que les fémurs aux deux paires antérieures, égaux aux femurs à la paire postérieure. Poitrine grisâtre mate, abdomen noir brillant, finement et assez densément ponctué, avec une marge tres étroite jaune, lisse, coupée de brun sur la prolon- gation &es sutures des segments et une petite tache jaune, lisse, calleuse, longitudinale sur le bord des segments près de la marge; cette tache, élargie en avant, atténuée en arrière, en forme de virgule, atteignant le bord postérieur du segment sur les deux premiers segments, un peu raccourcie postérieurement sur les suivants.

Longueur G 1 4/5-2 1/5 mill., Q 22/5 mill.; largeur G 1 :/:-2 mill., Q 2 112 millimètres.

Ceylan (Lewis), collection de M. W. L. Distant et la mienne; Pulo Penang (Beccari), collection du Musée civique de Gênes; Java (Kinb.), 1 ex. G', Calcutta, 1 ex. ©, collect. du Mus. Roy. de Stockholm.

Cette tres petite espèce est tres voisine des C. cinctum Esch. et C. variegatum H. S. De la taille de la première elle en dif- fère par la callosité basilaire de l’écusson jaune seulement sur les extrémités, par l'absence de taches jaunes sur la surface de l’écus- son, elle ressemble davantage comme dessin à la seconde de ces

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deux espèces mais elle est sensiblement plus petite et les lignes jaunes transverses sur le disque du pronotum manquent le plus souvent. Elle diffère encore de ces deux espèces par la fine ponc- tuation beaucoup plus dense sur toute la partie supérieure; la tête elle-même est très finement ponctuée.

Il arrive cependant qu’on distingue des vestiges de traits jaunes transversaux sur le disque du pronotum, et sur un exemplaire G' très petit, l 3/4 mill. de longueur sur 1 3/5 mill. de large, prove- nant de Sumatra, Benculen (Modigliani), Musée Civique de Gênes, les traits jaunes transversaux du disque du pronotum sont bien visibles quoique très étroits et bien séparés des côtés latéraux, la ponctuation très fine, peu visible sur la tête et lapartie antérieure du pronotum, les taches jaunes de la callosité basilaire moins éloignées entre elles; ces caractères ne suffisent pas pour la créa- tion d’une espèce distincte ; il faudra peut être y revenir plus tard quand on aura pu étudier des séries plus nombreuses d'individus.

Sur un autre exemplaire du Cap York (Damel) appartenant au Musée de Stockholm, long. 2 1/4, larg. 2 1/5 millimètres, on voit aussi de tres faibles traits jaunes tranversaux sur le disque du pronotum,et le liseré scutellaire un peu écourté et retréci n’atteint pas tout à fait la base; mais l’examen d’un seul individu ne suffit pas pour se prononcer sûrement, surtout lorsqu'il s’agit d'espèces aussi voisines, et il faudrait pouvoir étudier un certain nombre d'individus pour voir s’il n’y a pas lieu de faire de nouvelles cou- pes aux dépens des formes très diverses répandues dans les collections sous la dénomination de C. cinctum Eschlz; aussi j'ai étiqueté provisoirement les deux spécimens dont il vient d’être question : ©. pygmaeum Montand. var. ? à revoir.

Se séparent cependant dès maintenant deux types qui me parais- sent assez bien caractérisés ; l’un sous le nom de C. aciculatum nov. sp. pour un exemplaire G de 21/4 mill. longueur sur 21/5 mill. largeur, provenant de Ha-Lang, Haut-Tonkin, ma col- lection, qui répond exactement à presque tous les détails de confor- mation donnés ci-dessus pour C. pygmaeum Montand. avec les mêmes couleurs également disposées, mais le trait noir qui limite les dilatations latérales du pronotum à leur côté interne atteint aussi en arrière le côté latéral au fond de la faible sinuosité devant l'angle huméral, le liseré de l’écusson est moins bien accentué, un peu rétréci au-dessus de la pièce génitale et presque annihilé sur son tiers basilaire. Toute la surface supérieure de l’insecte est en outre beaucoup plus profondément ponctuée, surtoutsur l’écusson les points enfoncés sont excessivement denses et ressemblent à des coups d’épingles ou de pointe de burin, très rapprochés et assez profonds, sauf sur le milieu du disque. Les petites taches

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jaunes en forme de virgule sur les bords de l’abdomen sont aussi plus étroites et toutes raccourcies, dépassant à peine le milieu de la largeur des segments.

L'autre que je nomme C. perplexum nov. sp. pour un certain nombre d'exemplaires © provenant de Java, collection de M. Maurice Noualhier et la mienne; Sumatra, Pea Ragia (Modigliani), collection du Musée Civ. de Gênes, que je rattachais autrefois comme simple variété sans nom spécial au Copt. variegatum H. S., Montand., Ann. Mus. Civ. Gen., 1894, p. 135 (Æémipt de la s. fam des Plataspidinae récoltés par M. L. Fea en Birmanie, p. 19) auquel cet insecte ressemble du reste beaucoup comme taille et aussi comme dessin.

Cependant en considérant comme type vrai de C. variegatum H. S. la fig. 414, tab. CXXXIV, Wanz Ins., le C. perplezum Montand. en diffère par le limbe de l’écusson très inégal et mal arrêté à son côté interne, surtout sur la partie postérieure le limbe jaune très élargi et irrégulièrement dentelé en dedans avec une plus forte sinuosité en angle un peu obtus mais irrégulier au milieu, est aussi densément ponctuée de petits points bruns enfon- cés sauf sur le bord externe. Sur les côtés latéraux de l’écusson le limbe n’est pas non plus franchement arrête à son côté interne. Les taches de la calosité basilaire très transverses sont doubles ou presque doubles de la largeur de l’espace noir compris entre elles; les taches humeérales du pronotum sont un peu longitudinales, mal accusées, brunâtres sur ïes bords et faible- ment ponctuées de brun; les traits jaunes transversaux du disque du pronotum sont bien accusés et les taches jaunes du bord anté- rieur sont aussi transversales mais ne se rejoignent pas sur les côtés à la bordure jaune latérale.

Cette espèce fait le passage entre C. variegatum HS. et C. erosum Montand., mais chez cette dernière les parties jaunes sont partout sensiblement plus étendues, les taches jaunes humé- rales très élargies en arrière sont ponctuées aussi mais les points sont concolores et les taches transversales du bord antérieur du pronotum se relient sur les côtés à la bordure jaune latérale.

Deux exemplaires Q du Musée Nat. Hung. de Budapest, prove- nant de Sumatra que j'avais étiquetés C. variegatum HS. var. ? se rapportent aussi très probablement à l'espèce décrite ci-dessus.

Coptosoma Feanum Montand., Ann. Mus. Civ. Gen., 1894, p. 26. La collection de M. le Prof. W. L. Distant possède un exemplaire © que je n’hésite pas à rattacher à cette espèce bien reconnaissable par les larges marges jaunes latérales du pronotum, coupées obliquement sur le milieu de leur partie antérieure par un très faible sillon de points enfoncés concolores, ou à peu près

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concolores à peine rembrunis, peu visible, qui limite les expansions latérales sur leur côte interne; et aussi par la forme de ces dilata- tions très prolongées et atténuées en arrière elles atteignent l’angle huméral sans former de sinuosité apparente sur les côtes latéraux du pronotum comme chez les autres espèces voisines.

Cependant l’exemplaire © de M. W. L. Distant, longueur 3 1/4, largeur 3 millimètres, provenant de l'Inde, Tenass Vall, Myitta (Doherty), diffère un peu du type par deux très petites taches jaunes situées sur le devant du pronotum, par les deux taches de la callosité basilaire de l’écusson un peu plus larges, l’espace noir qui les sépare est plus étroit qu’une des taches jaunes; le liseré de l’écusson un peu plus large; et toutes les taches sont plus fran- chement jaunes, moins pâles, non jaunes blanchätres comme chez les exemplaires de Birmanieet de la presqu’ile de Malacca qui ont servi de types à la description.

Coptosoma Nasiræ Atkinson, Journ Asiat.Soc. Beng., 1888, p.343. La description de cette espèce quoique très sommaire ne prête cependant guère à l’équivoque: « Above and beneath brassy black, shining ; juga lateral margins of the pronotum (inclosing anteriorly a black longitudinal streak) lateral and posterior margins of scutellum also a spot on each side towards the base, ventral limbus and the legs yellowisch .... Long. 3 mil. Hab. Nasira (Assam), Mungphu (Sikkim) » et j’y rapporte sans hésita- tion une espèce que M. G. Fallou a répandue dans les collections sous le nom de ©. nepalense Westw. qui ne saurait lui convenir Car Westwood dit: « Nigro ænea, .………. , thorace margine tenuissimo laterali et antico (in medio interrupto) lineaque angulata subla- terali albidis, scutello punctis duobus parvis basalibus, margineque tenui albidis .... Long. corp. lin. 2, Hab. in Nepalia. »et ces détails ne coïncident nullement avec la conformation des insectes nommés par M. Fallou, qui répondent au contraire très exactement à la diagnose de Atkinson sur laquelle je me suis basé pour nommer cette espèce dont je vais donner une description plus détaillée.

Forme très transverse ; tête noire, petite, presque lisse, un peu moins de un tiers de la largeur du pronotum, yeux compris, ces derniers saillants, pas plus larges que longs; espace interoculaire environ deux fois et demie le diamètre de l’œil; joues peu proémi- nentes en avant des yeux, dépassant à peine ces derniers de la longueur du diamètre de l'œil, subparallèles, tres faiblement convergentes en avant, tylus quelque peu rétréci et étroitement rembruni au sommet qui dépasse quelquefois très légèrement, et étroitement jaunätre en avant, le niveau antérieur des joues; ces dernières un peu ridées transversalement avec une étroite petite tache jaune qui commence au niveau antérieur des yeux, atténuée

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125 en avant, parfois très rétrécie; vertex très superficiellement ridé- ponctué.

Pronotum noir avec la partie antérieure à ponctuation très fine et très espacée, la partie postérieure à ponctuation fine un peu plus dense et plus visible surtout sur l’emplacement du sillon transversal qui est à peu près nul, très superficiel, à peine un peu plus visible sur les côtés. Les côtés latéraux ornés d’une bordure jaune très large en avant elle ne se replie pas à son côté interne le long du bord antérieur qui reste entierement noir ; cette bordure lisse est très atténuée en arrière elle s'arrête devant l'angle huméral. Une ligne oblique de points noirs enfoncés coupe dans le sens de sa longueur la partie anté- rieure de la bordure jaune; cette ligne, qui limite les dilatations latérales à leur côté interne, est très faible en avant près du bord antérieur qu’elle atteint, s’elargit ensuite sur le milieu mais ne se prolonge pas en arrière jusqu’au bord latéral du pronotum qui est faiblement sinué derrière les dilatations au devant de l’angle huméral. L’extrême bord externe des dilatations est très étroitement noir.

Écusson noir brillant, à ponctuation fine mais bien visible surtout sur les côtés latéraux ; callosité basilaire limitée en arrière par une fine ligne enfoncée un peu superficielle mais ininterrompue, à ponctuation excessivement fine, peu visible, et deux taches jaunes pâles, transversales, une de chaque côté sur les extrémités de la callosité. Bourrelets basilaires noirs, lisses, longuement superposés de chaque côté sur les extrémités de la callosité, très étroits au côté interne, un peu élargis extérieurement près des côtés de l’écusson mais ne se rejoignant pas au bourrelet latéral de ce dernier dont ils sont séparés par une ligne enfoncée. Le bourrelet externe noir tout autour, et le limbe jaune intramarginal est écourté en avant il n’atteint pas la base de l'écusson ; sur le milieu de la partie postérieure, ce limbe jaune remonte très faible- ment en angle très obtus sur la partie postérieure de la déclivité de l’écusson.

Dessous de la tête noir; dessous des dilatations latérales du pronotum, étroitement jaunâtre ; poitrine d’un noir grisätre mat; orifices odorifiques situés à peu près au milieu de la pièce métapleurale, suivis d’un très court sillon en oreillette dirigée obliquement en avant et assez éloignée de l’angle antérieur externe des métapleures. Abdomen noir brillant, très faiblement ponctue, les points un peu plus accentués en lignes irrégulières le long des bords antérieurs et postérieurs des segments; marge abdominale étroite, jaune pâle, coupée de noir sur la prolongation des sutures des segments et, sur les bords de l'abdomen, une petite tache

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XL.

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étroite, jaune, calleuse, longitudinale, atténuée en arrière elle n’atteint pas tout à fait le bord postérieur des segments, sauf sur le deuxième segment elle traverse d’un bord à l’autre; tres écourtée sur les cinquième et sixième segments.

Antennes et rostre jaunes brunâtres, un peu plus foncés vers l'extrémité; pattes jaunâtres pales, fémurs bruns sur les deux tiers basilaires ; sillons des tibias à peine visibles à la paire antérieure, nuls à la paire postérieure.

Écusson largement et obtusément échancré chez les G au dessus de la pièce génitale, cette dernière moins large que la tête, yeux compris.

G longueur 2 2/3 mill. largeur 2 5/, millimètres, Q longueur 3 1/5-8 1/5 mill., largeur 3 1/4-3 1/2 millimètres.

Nord de l’Inde, Mungphu, collections de M. Maurice Noualhier et la mienne.

Cette espèce ressemble beaucoup comme disposition des couleurs à C. Feanum Montand., mais elle est de taille plus forte, les côtés latéraux du pronotum sont plus visiblement sinués à la partie postérieure des dilatations, ces dernières sont mieux limitées à leur côté interne, au moins en avant, les taches des côtés de l'abdomen sont plus linéaires, moins larges, et la forme générale de l’insecte est plus transverse.

Coptosoma marginellum Dall. Dans sa description le savant hémiptériste anglais dit : « Thorax.... the lateral margins narrowly edged with yellow and two spots of the same colour on the anterior margin; scutellum with a slight transverse furrow at the base; the margins yellow except towards the base. » Il n’y a done pas à s'y tromper, le pronotum n’a qu’un étroit liséré latéral et deux taches sur le bord antérieur; la callosité basilaire de l’écusson est sans taches jaunes; c’est donc à tort que Stäl (Hemipt Afric. I, p. 15 et 16; Ænum. Hemipt., 5, p. 14) a séparé ses trois variétés en attribuant à sa variélé C le nom de marqinellum Dall, c'est-à-dire aux exemplaires dont la base de l’écusson est ornée de taches jaunes. L'auteur suédois a aussi rangé ses trois variétés parmi les espèces à tête lisse ou ponctuée par places d’une facon très vague et obsolète.

A défaut du type de ©. marginellum Dall, j'ai pu examiner un assez grand nombre d'individus rapportés à cette espèce, y compris les types de Stàl du Musée de Stockholm, et parmi les exemplaires à tête lisse ou à peine ruguleuse par places, sans points enfoncés apparents sur le vertex et avec les joues jaunâtres, Je distingue bien les trois formes indiquées par Stal, que je sépare de la façon suivante :

a. Liseré latéral du pronotum simple, mais légèrement coudé

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sur le bord antérieur derrière le niveau de la partie externe de l’œil; deux taches jaunes sur le bord antérieur du pronotum.

b. Un commencement de double liseré latéral jaune sur le bord antérieur du pronotum, touchant derrière l’œil l’extrémite du liseré marginal dont il est plus ou moins séparé par quelques points bruns formant le commencement d'une ligne de demarcation interne aux dilatations latérales ; deux taches

. jaunes subtriangulaires un peu transversales, lisses, une de chaque côté sur les extrémités de la callosité basilaire de l’écusson. C. Stali nov. sp.

type du C. marginellum Sal (nec Dallas) var. C. Vieux Calabar, Mus. Roy. de Stockholm, un ©", long. 22j5, larg. 21/5 mil. Gabon un s°, Assinie deux ©, ma collection.

b. b. Liseré latéral du pronotum simplement coude ou à peine élargi derrière l'œil, sans commencement apparent de second liseré séparé du premier par des points enfoncés; pas de taches jaunes sur la caliosité basilaire de l’écusson; tête à ponctuation assez visible sur les côtés près des yeux.

C. marginellum Dall.

type de C. circumductum S/41., OV. AF., 1853, p. 212. C. marginellum S4ÿ/, var. B, Hem. Afric., I, p. 16. Cafrerie, Mus. Roy. de Stockholm et ma collection Q. long. 2 3fs, larg. 2 2/5 millimètres. a. a. Liseré latéral du pronotum simple, attenue en avant, non coudé sur le bord antérieur ; point de taches jaunes sur le bord antérieur du pronotum ni sur la base de l’écusson.

C. limbatellum Stäl. Caffrerie, Mus. Roy de Stockholm, © long. 3, larg. 2 3/4 millimètres.

Puis, très voisines des espèces précédentes il y a de nouveau toute une série à tête lisse avec des points enfoncés, espacés, bien visibles, même sur le vertex, dont la forme et le dessin se res- semblent beaucoup et qui sont tres facilement confondues les unes avec les autres. Le tableau suivant aidera à les distinguer:

a. Pas de petit trait jaune sur la base de l’écusson en dehors de la callosite basilaire, et cette dernière très souvent aussi sans taches jaunes ; ponctuation fine mais bien visible et dense.

b. Liseré latéral du pronotum simple, atténué en avant, non recourbé sur le bord antérieur il u’atteint pas tout à fait le niveau du côté externe de l'œil; ligne enfoncée limitant poste- rieurement la callosité basilaire de l’écusson tres peu marquée, souvent invisible sur le disque. Surface de la tête le plus souvent entièrement noire.

c. Point de taches jaunes sur le bord antérieur du pronotum ni sur la base de l’écusson.

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d. Tête entièrement noire jusqu’à l'extrémité, taille un peu plus forte que le suivant, liserés jaunes du pronotum et de l’écusson étroits. C. erugatum Montand.

Ann. Mus. Liv. Gen., 1895, p. 100. Somalis, Mus. Civ. Gènes, 1 exempl. 9, long. 2 5/1, larg. 2 s]s mail.

d. d. Tête jaunâtre sur l’extrémite, lisere de l’écusson assez élargi surtout en arrière. C. Sandahli Reut.

Égypte, nombreux exemplaires, K. K. Hofmuseum Vienne, Musée de Stockholm, ma collection. C'est celte espèce que Stal a eue sous les yeux et pour laquelle il a fait l'annotation suivante à C. oculator Reich. et Fairm., Enum. Hemipt., Vol. V, p.14: « Specimina duo parva aegyptiaca, pronoti apice et sculelli basi maculis flavis destituhis insignis, ad hanc speciem. (C. oculator R. ef F.) verisimiliter referenda ».

ce. c. Deux petits traits jaunes sur le devant du pronotum, ponctuation un peu plus forte que chez le précédent, liseré de l’écusson plus étroit interrompu postérieurement au dessus de la pièce génitale chez le G'; callosité basilaire de l’écusson entière- ment noire ou très rarement avec un très faible point jaune près de ses extrémités. C. atriceps nov. sp.

Tête presque entièrement noire, assez densément ponctuée, joues ridées transversalement en avant, extrémité du tyltus brun ainsi qu'un très ébroit liseré intramarginal à peine visible derrière le bord externe noir des joues.

Zanguebar, 1 exempl. © type, de ma collection, long. 214, larg. 2 millim.

Zanzibar, 2 exempl. o', Mus. Roy. d2 Belgique, long. 2 1l5, larg. 2 1/6 millim

Zanzibar, 4 exempl 1 S el 3Q, Musée royal de Stockholm, o* long. 2 1/4, larg. 2 millim., © long. 2 1/52 5/4, larg. 2 1[4-2 1]2 millim.

Cette espèce est aussi sujette à quelques variations; un des exemplaires de Zanzibar du Musée de Bruxelles a un très petit point jaune de chaque côté sur la callosité basilaire de l'écusson, situé avant l'extrémité; le liseré intramarginal très étroit le long du bord noir exlerne des joues, brun chez le type, est jaunûâtre m us toujours très étroit chez les trois Q de Zanzibar du Musée de Stockholm, et, à l'une de ces dernières les deux taches jaunes du devant du pronotum sont réduites à des points presque imperceplibles ce qui la fait ressembler beaucoup à C. limbatellum Sg/, mais la téle

franchement ponctuée sur le vertex l’en sépare.

b. b. Liseré latéral du pronotum recourbé et souvent élargi en avant sur le bord antérieur, derrière les yeux, formant un commencement de double liseré en dedans de la ligne enfoncée qui limite les dilatations à leur côté interne; joues franchement tachées de jaune au devant des yeux, callosité basilaire de l’écusson arrêtée en arrière par une fine ligne enfoncée très superficielle mais plus visible que chez les espè- ces précédentes ; deux taches jaunes sur le bord antérieur du pronotum, une de chaque côté au niveau compris entre l’œil et l’ocelle.

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e. Callosité basilaire entièrement noire ou avec un très petit point jaune arrondi près de ses extrémités. C. puncticeps nov. sp., var. compunctum nov. var.

Rikatla, Mozambique (M. Junod), «' et Q types de ma collection. Congo, Musée Roy.de Bruxelles, plusieurs exemplaires, longueur à 21/2, © 2 5/4 mill., largeur 2 1]5, © 21/5 millim.

e. e. Une tache transversale subtriangulaire jaune de chaque

côte sur les extrémités de la callosité basilaire de l’écusson. C. puncticeps nov. sp.

De même taille et à dessin semblable à celui de C. Stali Montand., dont il ne diffère que par la ponctuation bien visible sur la tête. Rrikalla, Mozambique (M. Junod), s'etQ ; Sierra-Leone; types de ma

collection. Chutes de Samlia, Congo Belge, Musée Roy. d'Hist. Nat. de Bruxelles.

a. a. Un petit trait jaune de chaque côte sur la base de l’écusson en dehors de la callosité basilaire, cette dernière aussi tachée de jaune sur ses extrémités; ponctuation plus faible, à peine visible sur le pronotum et le disque de l’écusson; taches jaunes sur le devant du pronotum.

f. Noir foncé, callosité basilaire avec deux taches jaunes subarrondies, une de chaque côté, peu éloignée des extrémités.

C. adjunctum nov. sp.

Très convexe, partie antérieure du pronotuim et tête très fortement déclives ; noir, lisse, très finement ponctué avec de très petites taches jaunes étroites intramarginaies le long du bord externe noir des joues; extrémité du tylus brunûtre, joues avec des rides transversales obliques ; tylus et partie post. de la tête assez densément ridés-ponctucs, les points enfoncés mieux marquées au devant des ocelles.

Pronotum lisse à ponctuation très fine postérieurement, un peu plus visible sur les côtés, sillon transversul presque nul. Deux très petits traits jaunes sur le devant du pronotum au niveau des ocelles. Drulatations latérales étroitement bordées de jaune en dedans de l'extrême bord noir, le liseré jaune atténué en avant et un peu élargi en arrière il arrive sous l'angle huméral; en dedans du liseré jaune la surface «es dilatations est densément et finement ponctuée. Sur un exemple © de Caffrerie il y a aussi un très petit point jaune peu visible près du bord antérieur au côté interne de la dilatation.

Callosité basilaire lisse, légèrement convexe, large et bien nettement arrétée en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue, la tache jaune sujette à variations, parfois en tout petit point arrondi, narfois allongée transversale. Ponctuation de l’écusson très faible sur le disque qu est presque lisse, brillant; liseré de l’écusson étroit, alténué en avant et s'arrétant derrière le premier tiers basal. Pattes jaunes. fémurs rembru- nis, Libias non sillonnés.

Caffrerie, coll. Signoret, K. K. Hofmuseum Vienne, © long. 2 5/4, larg. 2 4/5 millim.

Madagascar, Mus. Civ. de Gênes, © long. 212, larg. 2 5/4 millim. Ce dernier, donné par Signoret, avait été nommé par lui ainsi que celui de sa collection, C. bisignatum St@1.

Espèce très voisine de C. oculator Reich. et Fairm.. proportionnellement plus élargie, noire el non bronzée, à taches de la callosité basilaire plus réduites.

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f. f. Bronzé, callosité basilaire de l’écusson avec deux gran- des taches jaunes, subtriangulaires, une de chaque côté sur les extrémités de la callosité. C. oculator Reiche et Fairm.

L'unique exemplaire Q de la collection Signoret appartenant au X.K. Hoffmuseum Vienne n'a que 3 1/4 mall. long. sur 2 1f5 mill. larg. et non 32/3 long. sur 3 mill. larg. indiqués à tort par Stal qui a observé le méme spécimen; il faut je crois attribuer cette erreur à l’état assez défec- tueux de l'insecte dont l'abdomen et la téte ne sont pas complètement à leur place normale.

Je n’ai pas fait entrer dans ce tableau le ©, bisignatum Stäl qui est déjà de taille un peu plus forte, et très reconnaissable à sa convexité beaucoup moins accentuée, à sa forme proportionelle- ment plus allongée, ainsi que par les points enfoncés concolores qui couvrent les taches jaunes; ni le ©. Aurivillianum Montand. qui se distingue aisément par la large bordure latérale du prono- tum qui recouvre aussi en arrière l’angle huméral, coupée seule- ment sur la moitié de sa longueur en avant par une ligne de points noirs enfoncés qui limite les dilatations à leur partie interne, à limbe scutellaire large en arrière un peu comme chez C. Sandahli Reut. mais remontant mieux en angle obtus sur la partie postérieure de la déclivité au dessus de la pièce génitale G, et à grandes taches subtriangulaires, orangées, sur les extrémités de la callosité basilaire de l’écusson.

Coptosoma biguttulum Motsch., Pull. Soc. Nat. Noscou. 1859, p. 501 C. chinensis Sign. Soc. Ent. F., 1881, PBull., p. XLI. J’ai pu étudier le type de Signoret actuellement au K. K. Hofmuseum de Vienne et obligeamment communiqué par la direction de cet établissement modèle.

Les taches jaunes de cette espèce sont assez variables; le liseré de l’écusson qui ne commence qu'après le premier tiers basal est généralement assez largement interrompu en arrière, j'en ai cependant vu le liseré non interrompu se continue très rétréci et finement ponctué de noir le long du bord postérieur. Sur un exemplaire de Blagoweschtschenk, Amour, appartenant au Musée de Hambourg, les taches jaunes de la callosité basilaire ont aussi complètement disparu, de même que tout le liseré de l'écus- son; l’étroit liseré simple du bord des dilatations latérales du pronotum est bien resté semblable à celui du type, mais sa prolon- gation postérieure en petit trait jaune bordant extérieurement l’angle huméral ne s’apercoit presque plus.

Coptosoma scutellatum Foure., Reuter C. globum Fabr. Cette espèce très répandue dans presque toute l’Europe, l’Asie mineure,se trouve aussi jusqu’enSibérie; un exemplaire du Musée de Hambourg provient de Blagoweschtschenk, Amour.

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Il est à remarquer-que chez quelques individus immatures on aperçoit un tres étroit liseré jaunâtre sur le bord des dilatations latérales du pronotum, ©. anatolicum Horv. J'en ai vu ainsi de plusieurs provenances et les deux exemplaires typiques de Brousse sur lesquels M. le Dr. Horvath a basé sa description, et qu'il m'a obligeamment communiqués, sont très défectueux; leur état d'aplatissement avec l’abdomen rentré dans l’écusson leur donne une forme moins convexe mais est aussi une preuve du peu de résistance de leurs téguments très probablement à l’état encore imparfait de ces insectes immatures. Le K. K. Hofmuseum de Vienne possède aussi plusieurs exemplaires de Brousse, bien entiers, parfaitement noirs et conformes au type de ©. scutellatum Four. Reuter.

La petite tache jaune des bords de l’abdomen est sujette à quelques variations, d’ordinaire en virgule très étroite, elle peut s’élargir, devenir plus forte, plus calleuse et est alors échancrée postérieurement à son côté externe par le point noir des stigmates.

Caternaultiella Haglundi nov. sp. Noir, subopaque, ruguleux sur toute la partie supérieure, couvert sur tout le corps d'une très fine pubescence brunâtre un peu dorée très courte et peu dense. Tres atténué en avant, la tête et le pronotum formant ensemble un triangle subéquilatéral, tronqué près du sommet, largement sinuëé sur ses côtes latéraux.

Tête horizontale, plane, à peine déprimée sur le milieu, gros- sièrement ponctuée, ruguleuse, sur toute sa surface ; côtés late- raux des joues parallèles, dirigés droits en avant au devant des yeux; bord antérieur subtronqué, légèrement arrondi aux angles de chaque côté, avec une faible sinuosité au milieu les joues sont largement confluentes devant le tylus raccourci ; la surface d’une joue est deux fois plus large que le tylus, et la partie antérieure de la tête au devant des yeux deux fois plus large que longue, dépassant le niveau antérieur des yeux d’un peu plus de deux fois le diamètre longitudinal de l'œil. Yeux petits mais très saillants, transverses,subpédonculés ; espace interoculaire environ quatre fois le diamètre transversal de l'œil. Ocelles situés en arrière d'une ligne fictive transversale tirée au niveau postérieur des yeux, très rapprochés des côtés latéraux postérieurs de la tête, ces derniers fortement sinués en forme de cou très court; l’espace qui sépare les ocelles est un peu moins de deux fois la distance des ocelles aux yeux.

Pronotum très obtusément et peu profondément échancré en avant derrière la tête; les angles antérieurs en lobes arrondis qui n’atteignent pas tout à fait en avant le niveau postérieur des

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yeux, avec une très faible petite dent située un peu en dehors du niveau du côté externe de l'œil; les côtés latéraux très obtuse- ment sinués; les angles latéraux postérieurs également arrondis ; partie postérieure droite, subtronquée. Après le premier tiers antérieur un fort bourrelet transversal bordé postérieurement d'un large et assez profond sillon, s’étend d’un bord à l’autre entre les sinuosités latérales, arrêté de chaque côté par un petit tuber- eule obtus situé tout près du bord latéral. Toute la surface du pronotum est grossièrement ponctuée, ruguleuse, avec quelques rides transversales irrégulières et assez superficielles sur le tiers postérieur. Les deux tiers postérieurs du pronotum sont traversés par une faible ligne médiane longitudinale, un peu relevée et lisse par places.

Écusson avec une callosité basilaire bien limitée en arrière par un arc de cercle en ligne obtusément enfoncée mais bien visible; les extrémités latérales de la callosité restent bien en dedans des côtés de l’écusson, l’espace compris entre le bord latéral de l’écusson et l'extrémité de la callosité égal à la moitié de la distance comprise du milieu du disque à l’extrémité latérale de la callosité. La surface de la callosite finement ruguleuse est coupée longitudinalement au milieu par une étroite ligne lisse qui fait la prolongation de celle du pronotum. Écusson très faiblement élargi en arrière, presque rectangulaire, à côtés latéraux légèrement arqués avec les angles postérieurs très obtusément accusés, bord postérieur assez fortement arqué. Toute la surface de l’écus- son finement granuleuse, presque mate, avec de larges rides très superficielles plus ou moins transversales.

Le bord postérieur de l’écusson est caché en regardant l'insecte en dessus par un fort bourrelet qui le surplombe verticalement, et ce bourrelet qui fait exactement suite à la très faible déclivité de la partie supérieure, n’est visible qu’en regardant l'insecte de côté.

Antennes noires avec la suture des articles très étroitement flave; le premier article n'atteignant pas tout à fait le bord antérieur de la tête, deuxième article très court, pas plus long que large, le troisième le plus long de tous, aplati et sillonné sur toute sa longueur; quatrième et cinquième articles subégaux, réunis ils sont environ une fois et un tiers la longueur du troisième article. Rostre brun avec les sutures des articles étroitement flaves, à premier article ne dépassant pas la base de la tête; deuxième article assez long, un peu élargi et faiblement arqué sur son côté externe ; le troisième à peine plus long que le deuxième, et le quatrième un peu plus court que le second, dépassant les hanches postérieures d'environ la moitié de sa longueur. Pattes assez

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longues, fémurs dépassant sensiblement les côtés du corps, tibias largement sillonnés, sensiblement plus courts que les fémurs aux deux paires antérieures, presque égaux aux fémurs à la paire postérieure, premier article des tarses flave pâle, de moitié plus court que le suivant qui est brun, très étroitement flave à la base et à l'extrême sommet; crochets bruns foncés.

Poitrine noire mate, orifices odorifiques très petits, situés un peu en dedans du milieu de la pièce métapleurale, peu visibles, sans trace de sillon ou d'oreillette. Abdomen à peine brillant, très finement et densément ruguleux avec le bord postérieur du cinquième segment remontant en angle obtus avec une petite échancrure anguleuse au milieu, coupant le cinquième segment qui se trouve sensiblement rétréci au milieu; le milieu du sixième segment presque lisse avec un bourrelet sur le bord postérieur au devant de la pièce genitale ©, ce bourrelet en carène transversale est arrêté sur ses extrémités de chaque côté par un tubercule triangulaire peu proéminent précédant une légère dépression latérale sur le bord postérieur du segment.

Longueur 8 1/5 mill.; largeur max. 5 1/2 millimètres; uni seul exemplaire ©, Congo, Chutes de Samlia Riv. N. Gamic (Mocque- reys) collect. du Mus. Roy. d'Hist. Nat. de Belgique.

J'ai donné une description assez détaillée de cet insecte qui appartient à un genre encore trop mal connu, mais auquel je crois pouvoir le rapporter malgré quelques légères différences telles que dans la position des ocelles; et entre autres, Spinola n’a pas signalé l’aplatissement du troisième articie des antennes dont il n’a pas vu le deuxième article; par contre il a mentionné les tarses comme étant triarticulés ce qui me semble bien anormal pour les insectes de cette sous-famille, et je n’ai pas pu apercevoir plus de deux articles à l’insecte que je viens de décrire. Ensuite son espèce est sensiblement plns étroite proportionellement que celle dont la description précède et que je me suis fait un plaisir de dédier à M. le D' Em. Haglund qui nous a aussi fait connaître deux autres formes appartenant sans doute au même genre; ces deux espèces different de ©. Æaglundi Montand. par leur forme plus élargie, leur ponctuation non ruguleuse, par les proportions des articles des antennes et du rostre ainsi que par la longueur de ce dernier, sensiblement moindre chez ©. Zaglundi Montand.; par la position des ocelles, par la couleur des tarses, et par la forme du bord postérieur du cinquième segment abdominal.

Proboœnops obtusus Haglund, O. V. A.F., 1894, p. 393. Cette espèce décrite du Cameroun, bien reconnaissable par sa forme presque carrée et la gibbosité très obtuse de son pronotum, se trouve aussi plus au sud ; ma collection en possède un exemplaire

134 G de Franceville, Congo, et j’ai aussi examine un exemplaire Q

provenant de Ssibange, Gabon, appartenant au Musée d’'Hist. Nat. de Hambourg.

CORRIGENDA.

Dans l’article paru en 1894, Annales Soc. Ent. Belg. « Nouveaux genres et espèces de la s. fam. des Plataspidinae », il s’est glissé quelques erreurs d'impression : p. 260, au lieu de Coptosoma Howathi il faut lire Coplosoma Horvathi n. sp.; p. 261, le mot « extérieure » qui se trouve à la fin de la ligne 17 il n’a aucun sens doit être rayé et placé à la fin de la 16: ligne on lira : @ branche extérieure. elc.; p. 266 tout au bas de la page, au lieu de Zargeur 2 1/5 müll., il faut lire 2 3/4 millimètres.

LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX

DE LOJA ET ENVIRONS (ÉQUATEUR)

par Paul HBbognin.

Lymanopoda Ignilineata n. sp. 33 millimètres. Dessus d'un noir brun uniforme, les supérieures marquées de trois, les inférieures de cinq très petits points subterminaux jaunâtres, à peine distincts du fond. Dessous des supérieures noir brun avec quatre petits points subterminaux, les trois premiers jaunâtres, celui entre la 3 et la 4 d’un blanc pur; l’apex et le bord terminal légèrement liserés d’écailles violacées

Dessous des inférieures d’un brun plus chaud, traversé au delà de la cellule par une ligne ferrugineuse droite, l’aile au delà de cette ligne avec une large bordure d’un blanc violacé et finement liserée de brun. Les cinq petits points subterminaux reparaissent, les trois premiers jaunâtres, les deux inférieurs d’un blanc pur. Franges noir brun.

Antennes plus pâles, la massue noir brun; palpes très longs, couverts de longs poils bruns; dessus du corps concolore.

Loja; un spécimen bien frais.

Erosia Hendida n. sp. 31 millimètres. Supérieures avec l’apex falqué et une seconde dent entre la 2 et la 3, formant une échancrure assez profonde ; inférieures un peu arrondies à l’apex puis à bord terminal droit. Dessus des ailes avec la première moitié gris brun, la moitié extérieure gris roux; ces deux parties divisées nettement par une ligne rousse finement bordée de gris,

hi

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presque droite. Les ailes sont traversées par une série de lignes très menues, à reflets bleuâtres, particulièrement nombreuses dans la première moitie puis le long du bord terminal mais comme fondues dans le fond; les supérieures ont en outre une série de cinq petits points subterminaux noirs placés entre les nervures et entourant l’échancrure apicale.

Dessous gris, teinté d’ochracé et légèrement strié de brun, la côte des supérieures ochracée; pas de points subterminaux. Franges d’un brun roux.

Antennes filiformes ; palpes grèles ; tête et corps concolores.

Loja ; une ©.

Sabulodes Tinonaria n. sp. 29 à 32 millimètres. Port de Sabulodes Arnissa Druce. Les quatre ailes fauve roux, finement semées d’écailles plus foncées; les supérieures avec un point cellulaire et les lignes presque comme dans Arnissa mais la deuxième et troisième écartées comme dans Sabulodes Matrica Druce; les inférieures avec les deux lignes usuelles du groupe mais presque parallèles alors que dans Anissa et Matrica, ces deux lignes sont beaucoup plus rapprochées ou même se touchent au départ du bord abdominal. Les quatre ailes avec une rangée subterminale de petits points nervuraux noirs. Franges concolores.

Dessous des ailes comme le dessus mais de teinte plus pâle, avec le point cellulaire (manquant parfois) et la ligne subterminale de points noirs sur la moitié antérieure des supérieurs seulement; ces points y sont accompagnés d’une ombre noire.

Antennes filiformes; palpes courts, à troisième article nu; tête, corps et pattes concolores.

Loja ; sept G.

Sans la position différente des lignes j'aurais hésité à séparer cette espèce de S'abulodes Arnissa.

Sabulodes Granula n.sp. —31 millimètres. Antérieuresa apex pointu et bord terminal coudé; secondes ailes arrondies, à bord assez profondément dentelé. Dessus des quatre ailes d’un jaune fauve pâle, saupoudré de quelques atomes noirs, avec le point cellulaire, une bordure subterminale double de points noirs, quelques points remplaçant la ligne extrabasilaire aux supé- rieures, enfin un petit point terminal à l’extrémité de la plupart des nervures. Franges concolores.

Dessous des ailes gris jaunâtre, avec les points cellulaires, une ombre subterminale noire plus large du double aux supérieures, enfin les petits points terminaux comme en dessus.

Antennes filiformes; palpes assez longs, à dernier article grêle et nu; tête et thorax couleur du fond (les segments de la base

136

noirs); abdomen avec quelques points noirs; pattes concolores. Loja; une Q. Cette espèce me semble bien distincte de toutes celles que je connais.

Sabulodes Bermeja n.sp. 32 millimètres. Antérieures à bord terminal coudé, inférieures arrondies, les quatre ailes assez pubescentes, profondément dentelées. Dessus fauve brun, semé d'atomes noirs et avec des petits points cellulaires. Les supé- rieures traversées par trois lignes brunes; une extrabasilaire assez droite, puis deux lignes qui quittent ensemble le bord interne vers le second tiers et se séparent, la seconde, plus sinuée, restant à peu près parallèle à l’extrabasilaire, la troisième obliquant extérieurement et atteignant la côte un peu avant l’apex. Une large tache subterminale noire entre la 2 et la 4 et un petit trait au bord interne avant l’apex complètent les dessins de ces ailes.

Les inférieures avec deux lignes faisant assez bien suite à celles des supérieures et aboutissant côte à côte au bord abdominal vers le dernier tiers. Ces ailes possèdent la tache subterminale entre la 2 et la 4comme les supérieures mais beaucoup moins nettement dessinée.

Dessous des quatre ailes sauf les petits points terminaux noirs, comme dans Sabulodes granula,à ce point que malgré la différence des dessins du dessus je me demande si ce ne sont pas les deux sexes d’une même espece?

Antennes assez fortement pubescentes ; palpes comme dans Granula; corps et pattes concolores.

Loja; un G'.

Sabulodes Ardilla n. sp. 30 millimètres. Port de Sabulodes Bermeja. Les quatre ailes brun Van Dyck avec le point cellulaire noir cercle de blanc. Les supérieures avec la côte coupée de blanc, deux lignes transversales plus foncées quittant le bord interne au second et troisième tiers mais suivant une direction divergente et deux fois plus éloignées l’une de l’autre à la côte qu’au bord interne. Une large tache subterminale saupou- drée de blanc entre la 2 et la 4; en face, intérieurement, une petite tache blanche, enfin quelques points subterminaux blancs.

Les inférieures avec la secondeligne seulement (l’extracellulaire) et la tache subterminale entre la 2 et la 4,saupoudrées de blanc et bien indiquées. Franges brunes.

Dessous comme dans les deux précédentes espèces mais plus enfumé, les subterminales noires envahissant tout le bord aux supérieures et une partie, de celui-ci aux inférieures; une large tache apicale blanche bien nette.

137 Antennes pubescentes; palpes assez longs, à dernier article

grêle et nu; tête, corps et pattes concolores. Loja; un G'.

Sabulodes Rasata n. sp. 42 millimètres. Ailes arrondies, à bord terminal denté, chocolat clair, possédant un point cellu- laire noir largement entouré de blanc et des dessins formés de petites stries blanches agolomérées. Celles-ci sont clairsemées dans le centre de l'aile, plus fournies le long de la côte et nom- breuses surtout le long du bord terminal. A l’angle interne des supérieures notamment elles forment une large nébuleuse blanche bien marquée. Franges blanches entre les nervures, chocolat clair à l’extrémité de celles-ci.

Dessous grisätre, les points cellulaires bien marqués, une ombre terminale brune et à chaque aile une tache apicale pâle et une seconde tache plus large à l’angle interne et à l’angle anal. Franges comme en dessus.

Antennes finement pubescentes; palpes assez longs, à dernier article grêle et nu ; tête et corps concolores.

Loja; un G.

Sabulodes Maciza n. sp. ( 36 à 39, © 41 millimètres. Port trapu chez le G‘ dont les ailes supérieures ont le bord terminal assez droit et les inférieures légèrement coudées, Q avec les ailes plus allongées et coudées également aux supérieures.

Cette espèce semble très variable, du moins les deux G' que je possède sont fort diversement marqués. Celui que je prends pour type a les ailes jaune fauve et comme divisées en deux par une ligne plus foncée commune droite, partant du bord abdominal à peu près vers le milieu et atteignant la côte des supérieures avant l’apex. Intérieurement, aux supérieures, le point cellulaire; exté- rieurement, aux quatre ailes, une ligne subterminale courbe de points nervuraux.

Le second G' a le fond plus clair; la serie de points subtermi- naux se transforme en ligne et tout l’espace entre celle-ci et la ligne commune prend une teinte brune plus foncée; enfin les supérieures offrent une troisième ligne (l’extrabasilaire) qui remonte du bord interne mais sans atteindre la côte. Franges concolores.

Les dessous sont semblables. Fond jaune avec le point cellu- laire largement indiqué et une bande subterminale noire. Cette bande est plus large à la côte, fait un coude vers le bord termi- nal dans le milieu puis repart mais en diminuant. Antennes filifor- mes; palpes dépassant un peu la tête, à dernier article court et nu.

@ d'un jaune fauve plus pale que le G type, avec les mêmes lignes et séries subterminales de points et en outre un gros point

133

noir entrela 3 et la 4, dessous comme dans les G. Antennes fili- formes. Loja; deux G' et une Q.

Sabulodes Flavopuncta n. sp. 33 millimètres. Supé- rieures légèrement coudées, inférieures arrondies et dentées. Dessus d’un blanc laiteux grisâtre, semé d’écailles noires et marqué de dessins fondus dans le fond, savoir : aux supérieures une extrabasilaire arrondie en dehors, une centrale presque droite, passant extérieurement mais à côte du point cellulaire (ces deux lignes couleur café au lait); enfin une subterminale blanche à peine visible, suivie de quelques points noirs. Les inférieures avec la subterminale blanche également très indistincte et suivie de quelques points noirs.

Aux supérieures le point cellulaire est noir ; aux inférieures il est doublement plus gros, jaune et cerclé de noir. Franges con- colores, coupées de noir à l'extrémité des nervures.

Dessous jaunätre, strié de noir aux supérieures et a la côte des inférieures; les points cellulaires noirs sont plus gros aux premiè- res ailes ; les quatre ailes possèdent une bande subterminale noire, régulière aux inférieures, tourmentée et réduite vers l’apex des supérieures qui reste largement de la couleur du fond. Cette bande atteint les bords à l’angle interne des premières ailes, à l’apex et à l’angle anal des secondes. Les quatre ailes liserées de noir. Franges comme en dessus.

Antennes pubescentes; palpes dépassant un peu la tête, à dernier article grêle et nu; tête et corps concolores.

Zamora près Loja ; un &.

Cette espèce se place tout auprès de Quadrataria WIk.

Sabulodes Brumosa n. sp. 25 millimètres. Supérieures à peine sensiblement coudées; inférieures arrondies et dentées. Petite espèce assez insignifiante dont les ailes, de teinte brune, possèdent le point cellulaire bien marqué, une ligne commune (la subterminale) sinuée et arrondie extérieurement et aux supé- rieures seulement, l’extrabasilaire. Ces lignes sont à peine distinctes du fond. Franges concolores.

Dessous gris avec le point cellulaire et une ombre subterminale, plus foncée.

Antennes crénelées; palpes deux fois aussi longs que la tête, à dernier article grêle et nu.

Corps et pattes concolores.

Loja; un G.

Acrosemia Espuma n. sp. 43 millimètres. Port de

is

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Vulpecularia H. Sch. et rappelant, très superficiellement d’ail- leurs, par ses dessins la Subulodes Felskii Obth.

Dessus des ailes d’un beau jaune vif, semé de tous petits points noirs, de trois plus gros aux supérieures dont un cellulaire et également d’un cellulaire plus gros aux inférieures.

Les supérieures traversées d’une large ligne sinuée, d’un brun vineux, partant du bord interne un peu au delà du milieu, s’inflé- chissant d’abord intérieurement puis se dirigeant vers la côte qu’elle atteint juste au-dessous de l’apex. Extérieurement, à cette ligne, l’aile se colore de violacé; frange violette.

Quelques petits points blancs subterminaux sur les nervures dont quatre dans la région apicale. Les inférieures avec une bor- dure terminale violacee, la frange violette et une série ininterrom- pue de petits points subterminaux blancs sur les nervures.

Dessous comme le dessus mais sans la ligne aux supérieures, un seul plus gros point noir (le cellulaire) à ces mêmes ailes, dont la bordure terminale violacée s’épaissit vers l’apex; enfin le liseré terminal violace plus pâle et plus vif.

Antennes filiformes ; palpes courts, à troisième article distinct et nu ;têteet thorax (très poilus) jaunes ainsi que le corpset les pattes.

El Monje, près Loja; un G' bien frais.

Herbita Niebla n. sp. 39 et 44 millimètres. Supérieures avec l’apex assez pointu, et le bord terminal légèrement coudé, inférieures avec l'angle anal coupé assez droit. Dessus des ailes café au lait, plus pâle aux inférieures, avec quelques atomes noirs, un petit point cellulaire et une rangée subterminale de points nervuraux d’ailleurs peu distincts ; les supérieures ayant la tache costale usuelle, blanche à centre cafe au lait, juste avant l’apex et traversées par cinq lignes presque fondues dans le fond, savoir : une extrabasilaire indistincte suivie d'une ligne au premier tiers mieux indiquée, une médiane juste après le point cellulaire suivie au second tiers d'une ligne plus large obliquant au sommet jusque vers l’apex, enfin une fine subterminale sinuée. Les inférieures n'ayant que deux lignes transversales, parallèles au bord : l’extracellulaire et la subterminale. Franges concolores.

Dessous d’un blanc jaunâtre tirant sur le fauve, avec le petit point cellulaire et une ombre subterminale brune, plus large au bord abdominal et au centre des supérieures, l’apex de ces dernières avec un petit point noir.

Antennes courtement pectinées ; palpes obtus, dépassant à peine la tête, à dernier article très court; thorax velu, concolore ainsi que le corps et les pattes.

Loja et environs; deux G.

140

Apicia Bonita n.sp. 23 à 25 millimètres. Port de Üayen- naria Gn.; les quatre ailes très légèrement coudées à la 2, d’un fauve roux, les nervures pointillées de noir et la côte des supe- rieures jaunâtre. Les supérieures traversées par deux lignes, l’extrabasilaire, droite, quittant la côte au premier quart et atteignant le bord interne un peu avant le milieu; l’extracellu- laire, à peu près parallèle au bord terminal et légèrement infléchie avant le bord interne. Les inférieures avec une ligne partant de l’angle anal et faisant suite à l’extracellulaire des supérieures. Ces lignes sont jaunâtres, bordées de roux, l’extrabasilaire extérieurement, la ligne commune intérieurement. Une tache cellulaire noirätre aux supérieures. Les quatre ailes finement bordées de noir avec la frange jaune au départ, puis rousse.

Dessous des ailes d’un jaunâtre luisant semé d’atomes noirs le long de la côte et du bord terminal avec une ombre apicale plus foncée.

Palpes courts; antennes simples ; tête et corps concolores.

Loja; huit G.

Cette espece se place à côté de PZebejata Snell., avec laquelle elle a une certaine ressemblance ; mais sa teinte moins unie, ses ailes

moins arrondies et la position toute différente des lignes l’en distinguent au premier examen.

Pyrinia Zizana n. sp. 20 à 22 millimètres. Dessus jaune fauve, finement strié,avec la moitié extérieure des supérieures d’un ferrugineux violace traversé par une subterminale marron et les dessins suivants également ferrugineux; aux supérieures deux taches centrales et un commencement de ligne quittant le bord interne au second tiers; aux inférieures, une fine ligne centrale peu sinuée et une ombre apicale donnant naissance dans quelques exemplaires à une ligne subterminale. Les supérieures avec la côte marron coupée de jaune et les franges ferrugineuses; les inférieures avec la frange un peu ferrugineuse à l’apex, puis jaune.

Dessous comme le dessus mais la subterminale des supérieures d’un gris plombé au départ de la côte; dans quelques exemplaires les dessins du dessous ont une tendance à se transformer en stries.

Antennes à peine pubescentes; palpes dépassant très peu la tête; corps concolore.

Loja ; quatorze G.

Pyrinia Vanidosa n. sp. 25 à 27 millimètres. Cette espece est dessinée comme la précédente. Dessus des ailes d’un beau jaune vif, plus ou moins strié de ferrugineux suivant les individus. Les supérieures avec la moitié terminale ferrugineuse, la subter-

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minale indiquée vers l’apex par un trait gris plombé et parfois distincte à l’arrivée au bord interne, les deux taches centrales bien marquées ainsi qu’une troisième, costale, vers le premier tiers. La côte coupée de brun et la frange ferrugineuse.

Les inférieures coupées par une ligne centrale, droite, faisant suite à la subterminale des premières ailes, l’apex ferrugineux donnant naissance à une ligne subterminale de points de même teinte. Frange ferrugineuse à l’apex, puis concolore.

Dessous comme le dessus, plus une ombre anale ferrugineuse aux secondes ailes.

Antennes finement pubescentes; palpes courts ; tête et corps concolores.

Loja ; huit G' et deux Q.

Pyrinia Fulvatoides n. sp. 21 à 23 millimètres. Dessus des ailes d'un fauve rougeàtre strié de ferrugineux, le bord terminal des supérieures et parfois jusqu’à la plus grande partie de ces ailes envahis d’une ombre ferrugineuse dans laquelle les lignes se voient à peine. Côte des supérieures plus claire avec quelques stries brunes. Les premières ailes avec deux lignes ferrugineuses; une extrabasilaire coudée extérieurement et la subterminale assez droite commencant à la côte avant l’apex par une petite traînée lilacée pour atteindre le bord interne vers le second tiers. Franges ferrugineuses.

Inférieures traversées par deux lignes droites et parallèles ; une centrale faisant suite à la seconde des supérieures et une subterminale (dans la Pyrinia Rufilaria Hb. ces trois lignes sont beaucoup moins droites). Les inférieures sont d’une teinte uniforme et n’ont ni la base plus claire ni le bord terminal plus foncé comme dans la Fulvata de Warren. Franges fauve rougeûtre. Dessous plus clair que le dessus, avec le bord terminal des supérieures ferrugineux et la ligne marquée au travers de gris plombé, l’extrabasilaire à peine indiqué aux supérieures; les inférieures avec les deux lignes comme en dessus mais le bord terminal un peu plus foncé. Franges comme en dessus.

Antennes pubescentes; palpes dépassant peu la tête; corps concolore.

Loja; vingt G.

Se place auprès des Pyrinia Rufilaria Hb. et Fulvata Warren.

Pyrinia Yerma n. sp. 18 à 22 millimètres. Ailes d’un rouge ferrugineux uni; les supérieures avec la côte brune coupée de ferrugineux, une fine subterminale d’un gris plombe quittant la côte peu avant l'apex, assez droite et atteignant le bord interne

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au troisième quart et l'indication d'une extrabasilaire. Frange concolore.

Les inférieures avec une extracellulaire gris plombé légèrement infléchie, le bord terminal plus foncé et la frange plus claire. Dans quelques exemplaires, la plupart et parfois tous ces dessins se fondent dans le fond et disparaissent.

Dessous d’un jaune fauve rougeñtre strié, avec la côte coupée de brun et les bords interne et abdominal plus clairs ; les supé- rieures possèdent une ligne subterminale arquée d’un gris plombé au départ de la côte juste avant l’apex, puis ferrugineuse et aboutissant à l’angle interne (dans quelques exemplaires le bord terminal est complètement strié au delà de la ligne). Frange plus claire à l’apex et à l’angle interne. Les inférieures avec une fine médiane infléchie et une subterminale droite et dans quelques exemplaires, une troisième ligne entre ces deux. Frange concolore.

Antennes finement pubescentes; palpes dépassant peu la tête. Corps concolore.

Loja et environs ; neuf G' dont un pris dans la vallée de la Zamora en décembre 1892.

Pyrinia Castana n. sp. 23 à 25 millimètres. Ailes d’un ton châtaigne fonce, uniforme, la côte des supérieures coupée de noir et de jaunâtre, la frange concolore. On devine une médiane commune, arquée aux inférieures et une subterminale à ces dernières ailes; mais ces lignes, d’un gris plombe, se distin- guent à peine du fond.

Dessous jaune orange vif, strié de ferrugineux; les supérieures avec la côte plus claire, striée de noir, la subterminale droite, gris plombé au départ de la côte et le bord terminal ferrugineux avec la frange de même teinte; les inférieures avec une médiane et une subterminale ferrugineuses ; la frange jaune orangé.

Antennes finement pubescentes; palpes dépassant un peu la tête ; dessus du corps concolore.

Loja ; cinq &.

Meticulodes pala n. sp. (3 40 © 44 millimètres. Dessus des premieres ailes fauve, blanchâtre dans la partie costale, plus sombre et strié de brun dans la moitié inférieure, avec le point cellulaire blanc et deux lignes noires : l’extrabasilaire bien dessi- née au départ du bord interne et faisant un crochet dans la cellule qu’elle ne dépasse pas ; la subterminale ondulée, parallele au bord terminal et mieux écrite dans la partie inférieure. Quelques petits points noirs intranervuraux le long du bord terminal.

Dessus des inférieures gris fauve avec une subterminale noire

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bordée de blanc extérieurement et la série de points intranervuraux noirs comme aux premières ailes. Franges concolores.

Dessous des supérieures avec le pointcellulaire blanc développé, le bord interne et la moitié inférieure du bord terminal blancs, la subterminale indiquée mais pas d’extrabasilaire. Dessous des secondes ailes plus sombre que le dessus, avec un assez gros point cellulaire noir et blanc, la subterminale et l'indication de points subterminaux.

Antennes du pectinées mais à lames très courtes, antennes de la Q à peine pubescentes; palpes courts, à dernier article grêle et nu; thorax poilu ; corps concolore.

Loja ; une paire.

Perusia Paja n. sp. 19 à 21 millimètres. Dessus des supérieures jaune paille pâle brillant, finement saupoudré d’atomes plus foncés et avec une série extracellulaire, parallèle au bord terminal, de petits points nervuraux ; frange concolore. Dessus des inférieures blanc pur brillant, frange de même teinte.

Dessous blanc jaunâtre brillant avec les points nervuraux beaucoup mieux indiqués et se continuant aux inférieures en une ligne subterminale arrondie. Un point cellulaire à chaque aile. Franges concolores.

Antennes filiformes. Palpes droits, dépassant à peine la tête. Tête et thorax jaune paille ; dessus de l’abdomen blanc.

Loja et environ; trois &' et une Q.

J'ai également reçu de Loja les Perusia Citrinata, Tenerata Snell, et Praecisaria Herr. Sch.

Achlora Erina n. sp. 38 à 41 millimètres. Port de Æ4o- dochlora Roseipalpis Feld. et Rog. mais les angles plus obtus. Dessus des quatre ailes d’un vert pâle uni, avec la frange concolore. Les dessins, marqués en brun, se composent aux supérieures d’un point cellulaire, d’une tache apicale suivie d’une petite traînée fine aboutissant à un point sur la l’, lequel n’est lui même que le commencement d’une ligne de points nervuraux placés aux deux ailes au delà du milieu. Dans un de mes exemplaires, cette série de points semble comme reliée par une ligne chevronnée intérieure à peine visible.

Dessous comme le dessus mais d’un vert blanchâtre plus clair et sans la série des points nervuraux.

Antennes pectinées mais à lames beaucoup plus courtes que dans Roseiïpalpis et le dernier quart filiforme; palpes courts, bruns; front terre de Sienne; dessus de la tête et thorax, verts ; premiers anneaux de l’abdomen bruns en dessus.

Euvirons de Loja; deux G.

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M. Schaus possède dans sa magnifique collection cette même espèce du Vénézuela et du Mexique. Elle existe également au British Museum, étiquetée Rio Janeiro.

Ophthalmophora Pepita n. sp. 25 millimètres. Espèce très voisine de Corinnaria Gn., plus petite et le dessus des ailes d'un gris cendréet non brunâtre. La côte des supérieures est con- colore, coupée seulement au second tiers par la tache triangulaire jaunâtre ; le bord interne a le milieu seul bordé de jaunâtre (dans Corinnaria cette bordure continue jusqu’à l'angle). Frange concolore.

Inférieures avec les mêmes dessins, les mêmes lignes argentées et les mêmes yeux noirs, à centre métallique et à iris ochracé que Corinnaria ; mais le fond de l’aile reste gris cendré, la côte et le bord terminal seuls deviennent jaunes. Frange gris cendré.

Dessous d’un gris pâle uniforme, les dessins du dessus s’aperce- vant un peu aux inférieures par transparence; frange concolore. Dans Corinnaria au contraire, la frange devient jaunâtre sur la moitie apicale des inférieures.

Antennes pectinées; palpes courts, obtus; tête et corps gris cendré.

Loja; trois G'.

De la même localité j’ai également recu la Corinnaria typique.

Anisodes Zorra n. sp. (3 23 et 24, © 26 millimètres. Premières ailes à apex assez aigu, inférieures avec le bord terminal très légèrement coudé au centre. Dessus des ailes jaune d'’ocre vif avec des stries et les dessins d’un roux ferrugineux. Les premières ailes traversées par une fine basilaire, une extrabasi- laire arrondie extérieurement, une centrale assez droite et une subterminale sinuée. Deux taches partent de ces lignes : une petite entre la ]’ et la 2’ de la subterminale au bord terminal, une plus grande de la ligne centrale au bord terminal entre la 2 et la 4. Un point cellulaire.

Inférieures avec deux fines lignes seulement, une centrale et une subterminale, sinuées et arrondies ; le point cellulaire et une ombre à la base et à l’apex.

Dessous plus pâle avec les points cellulaires et les dessins du dessus très atténués ou même disparaissant en partie. Franges concolores.

Front ferrugineux ; tête entre les antennes jaune d’ocre; thorax et corps concolore; antennes plumeuses, à extrémité filiforme chez le G, filiformes chez la Q ; palpes courts, grêles et droits.

Loja; quatre G‘ et une Q. |

La

Syllexis Nacarada n. sp. 25 à 27 millimètres. Dessus

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des ailes d’un blanc crêmé brillant saupoudré d’atomes gris blond; les supérieures traversées par trois lignes gris blond (extrabasi- laire, centrale et subterminale) à peu près droites et parallèles; les inférieures par deux lignes seulement (centrale et subter- minale). Un fin liseré noirâtre et un petit point cellulaire à chaque aile. Franges concolores.

Dessous grisâtre aux supérieures, blanchâtre aux inférieures, avec le point cellulaire et une ombre subterminale à chaque aile.

Antennes crénelées, à lames fines et assez courtes chez le G, filiformes chez la ©; palpes courts, ne dépassant pas la tête; tête et collier blonds ; thorax et dessus de l’abdomen blanc crêmeé.

Loja, neuf Get une Q.

Acidalia Zoma n. sp. 25 à 28 millimètres. Dessus des ailes d’un jaune paille uniforme, brillant, avec la frange concolore. Dessous un peu plus pâle, la côte des supérieures brunâtre et coupée, peu avant l’apex, par une traînée brune. Franges comme le fond.

Antennes filiformes ; palpes droits, courts; tête et corps concolores.

Loja ; cinq G:.

Macaria Arenisca n. sp. 30 à 32 millimètres. Les quatre ailes d’un gris erêmeux, pointillé de brun; les supérieures traver- sées par trois lignes qui, dans la plupart des exemplaires ne sont indiquées qu'au départ de la côte : une extrabasilaire, arrondie extérieurement, une centrale indistincte, une extracellulaire sinuée semant un point sur chaque nervure; enfin la côte marquée peu avant l'apex d'une assez large tache brune. Les inférieures traversées par quatre lignes; la basilaire, l’extrabasilaire bien dessinée, l’extracellulaire (marquant comme aux premières ailes les nervures d'un point) et la subterminale; ces lignes sont la plupart du temps fondues dans le fond.

Dessous plus jaunâtre que le dessus avec l’extrabasilaire et une subterminale à chaque aile, fortement dessinées, puis’ une basilaire et une médiane ({sinuée) plus ou moins apparentes. Inférieures avec un petit point cellulaire (dessus et dessous) juste après l’extrabasilaire. Frange brunâtre aux supérieures, crêmeuse aux inférieures.

Antennes à peine pubescentes; palpes courts ne dépassant pas sensiblement la tête.

Loja; neuf G.

Cette espèce se place auprès d’A drasata Snell. dont la teinte est plus sombre, unie et non pointillée de noir. Arenisca a en outre le bord terminal des supérieures plus droit,

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Macaria areniscoides n. sp. 26 à 29 millimètres. Cette espèce, très voisine de la précédente, a une teinte plus blonde, plus unie, avec les petits atomes noirs plus clairsemés; les supérieures ont la côte coupée de trois traits bruns à l’emplacement des lignes qui ne sont indiquées que par des points nervuraux, la tache suba- picale est bien marquée. Les inférieures ont l’extrabasilaire assez visible, suivie du point cellulaire et d’une série de points nervu- raux extracellulaires. Franges blondes, en partie brunâtres aux supérieures.

Dessous de teinte plus jaune et plus unie que dans Arenisca avec les mêmes dessins mais les lignes plus finement écrites (dans Adrasata Snell., la subterminale du dessous des deux ailes est deux fois plus large, moins nette et plus arrondie que dans Arenisca et Areniscoides).

Antennes à peine pubescentes; palpes plus longs que dans Arenisca, dépassant sensiblement la tête. Corps concolore.

Loja, Palanda et Zamora; dix-huit G

Nipteria Musarana n. sp. 28 à 30 millimètres. Dessus des supérieures gris souris traversé par une série de lignes brunes, plus ou moins marquées, savoir: une double extrabasi- laire, une double centrale (celle-ci contenant le point cellulaire dans son milieu), une double subterminale (l’intérieure plus importante).

Dessus des inférieures également gris, traversé par trois lignes à peu près également espacées, la dernière plus arrondie et mieux dessinée. Franges concolores.

Dessous gris brillant, chaque aile avec un petit point cellulaire, la trace de deux lignes médianes, enfin une ombre.

Subterminale assez large. Apex des supérieures plus clair.

Antennes pectinées; palpes assez courts; tête jaune, thorax et dessus du corps gris.

Loja ; trois G.

Phibalapteryx Corteza n. sp. 19 à 21 millimètres. Jolie petite espèce qui se place à côté de Phibalapteryx Effluata Suell., dont elle a le port et la taille. Le dessus des supérieures a le premier tiers fauve brun traversé de petites lignes noires ondu- lées, une large bande centrale blanche s’arrêtant à la nervure costale, contenant le point cellulaire et bordée extérieurement par une ligne noire ondulée; le reste de l'aile redevient fauve brun, traversé par une ligne subterminale blanche et semé de blanc le long du bord terminal qui est en partie liseré de noir; franges grisâtres. Suivant les individus, le blanc envahit une plus ou moins grande partie des ailes.

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Dessus des inférieures blanc avec trois lignes transversales qui ne sont bien indiquées qu’au départ du bord abdominal, une ombre grise le long du bord terminal lequel est bordé par un liseré noir interrompu; franges grisatres.

Dessous des quatre ailes grisaille, avec le point cellulaire et, aux supérieures, une ombre subapicale plus foncée. Franges con- colores.

Antennes fortement pubescentes; palpes assez longs, squam- meux ; tête et dessus du corps fauve brun.

Loja et environs, dix-neuf &.

Phibalapteryx Coneja n. sp. 22 et 23 millimètres. Dessus des supérieures gris ferrugineux traversé par diverses lignes sinuées d’un ferrugineux plus fonce, puis au dernier quart par deux lignes blanches, bien nettes, sinuées en V, parallèles au bord terminal; celui-ci est blanchâtre avec un fin liseré noir. Dessus des inférieures d’un crêmé luisant semé d’écailles ferru- gineuses surtout le long du bord abdominal et notament chez la Q. Bord terminal liseré de noir.

Franges grisaille.

Dessous grisaille, la © plus sombre uniformément; les deux lignes blanches terminales se devinant plus ou moins.

Antennes courtes, légèrement pubescentes chez Le G, filiformes chez la ©; palpes longs, squammeux; dessus du corps concolore.

Loja ; deux G' et une Q.

Cidaria Kirschioides n. sp. 30 à 34 millimètres. Cette espèce légèrement plus petite que Cidaria Kirschi Mss. (Stübel, Reise in Sud-Amerika, pl. 9, fig. 10) a le dessus des ailes, pres- que exactement pareil à celui de cette espèce. Dans les supérieures l'intensité des teintes varie extraordinairement, tantôt fonçant la ligne centrale, tantôt colorant presque toute l’aile, tantôt au con- traire laissant le blanc dominer dans la partie terminale.

Kirschi a l’apex des inférieures teinte de noir, dans Xirschioides il reste toujours d’un blanc pur.

Mais en dessous les deux espèces se distinguent au premier coup d'œil. Æirschi a toute la partie apicale des supérieures jusqu’à la cellule et à la 4, noire avec une tache blanche apicale, une large costale qui atteint à peine la 2, enfin une double tache terminale entre la 2et la 4. Æirschioides par contre a la tache costale qui se développe en ligne, atteint le bord terminal en dessous de la 2, fait un crochet et repart pour rejoindre le bord interne. Dans KÆirschi les inférieures ont une assez large bordure noire de l'apex à la 2, Æirschioides ou reste blanc ou n’a qu’un très fin liseré noir uniforme.

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Antennes filiformes; palpes courts, droits. Loja et environs; seize G.

Eubolia Ratona n. sp. 22 à 24 millimètres. Dessus des supérieures gris souris avec le point cellulaire et un grand nombre de lignes plus foncées à peu près droites, parallèles au bord termi- nal et plus ou moins marquées suivant les individus. Dessus des inférieures d’un blanc grisâtre uni et luisant. Franges concolores.

Dessous des ailes grisatre uniforme luisant et avec l'indication des quatre points cellulaires.

Antennes finement pubescentes; palpes assez longs, à bec triangulaire.

Loja et environs; vingt-neuf exemplaires tous G.

ANNALES

| SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE

BR EGROUIE

TOME QUARANTIÈME

EV

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La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Elle publie :

Les ANNALES (mensuellement) ;

Les Mémoires (irrégulièrement).

La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 86 francs. Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Société.

Lrs colisations doivent étre adressées spontanément dès le commence- ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.

La BigciornÈQque est ouverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.

Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des publications doit être adressé à M. Aug. Lameero, chaussée de Char- leroi, 119, à Bruxelles.

BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20 30 avril 1896

La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires

des ouvrages suivants :

Purzeys. Monographie des Clivina et des genres voisins.

Prémices entomologiques (Monographie du genre Pasimachus,-étc.) 5 2R PR RAR ne es Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam Trechorum europæorum conspeelus . . . . Révision générale des Clivinides . . . . . Supplément à la Révision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson

dans la classification du genre Carabus. . . Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis à ANnUSUA par M Purves CE Ce tree Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . Amara A NNNISA EEE LUTTER ESPN TE TOR

Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies

par M Ehlers SAR ee ne Trechorum oculatorum Monographia, partie. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre

Carabus: 5 RS RER TE ner Monographie des Calathides. . . . . . . Essai sar-les ZAritalCtia RER EE SRE Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu

CONNUS LT RE SR STE EE NEC Révision des Broscides de l’Australie . . . . Description de quelques Clivinides de l'Inde. . Note sur les genres Morio et Perigona. . . . Deuxième supplément à la Révision générale des

CGhigipides: 71:27 2 RSS PERTE

Additions à la monographie des Trechus . . . Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . Note'sur les Nôliophiluss #54, Les *Brostides: LE CNRS LE EME

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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

IV

Assemblée mensuelle du 4 avril 1896. PRESIDENCE DE M. GIRON.

La séance est ouverte à 8 heures.

La rédaction du procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 1er février est adoptée.

L'adoption du procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 7 mars est remise à la prochaine réunion.

MM. Lameere, Tosquinet et Severin, empêchés, font excuser leur absence.

Dépôt de publications. Le secrétaire dépose sur le bureau, pour la Bibliothèque de la Société, deux exemplaires du tome XXXIX de nos Annales et du tome V de nos Mémoires.

Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression du mémoire annexé à ce numéro.

Communications. M. de Crombrugghe, qui s’excuse de ne pouvoir assister à la réunion, signale la capture de trois Microlé- pidoptères nouveaux pour la faune belge, trouvés dans la Forêt de Soignes : Semioscopis Anella Hb., en mars; Zeras Niveana F., en octobre, novembre et mars; Pempelia Fusca Hw., en juin. Le secrétaire fait circuler une boîte contenant les individus signalés.

M. Hippert signale également quelques apparitions hâtives de Lépidoptères parmi lesquels : Orrhodia Rubiginea et Panolis Piniperda dans le bois de Verrewinkel, Calocampa Exoleta dans la forêt de Soignes, Z'aeniocampa Pulverulenta, à Ixelles, tous vers le milieu du mois de mars.

Excursion mensuelle. L'Assemblée décide que l’excursion du 10 mai prochain aura lieu dans les environs d’Ottignies ; départ de Bruxelles (Luxembourg) à 8 h. 36 m. du matin.

La séance est levée à 8 3/4 heures.

ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL. 11

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INSECTES DU BENGALE. (37 Mémoire.) MELOLONTHIDAE

von E. Brenske.

I. LISTE DER ARTEN.

oplia viridissima Brsk. Kurseong. Serica himalayica n. sp. Kurseong.

» tridescens B1. Tetara, Konbir.

» Duvivieri n. sp. Kurseong.

» lugubris n. sp. Barway.

» carinifrons n. sp. Konbir.

» Mmarginella Hope. Barway.

» barmayanan. sp. Barway.

» setosa n. sp. Konbir.

» Severini n. sp. Konbir.

» modesta n. sp. Kurseong.

» carinirostris n. sp. Tetara, Barway.

» quinquidens n. sp. Mandar, Barway. Cardoni n. sp. Barway. rustica n. sp. Barway. 5-flabellata n. sp. Tetara. 4-lamellata n. sp. Mandar.

» _flavoviridis n. sp. Barway. Neoserica quadriflabellata n. sp. Konbir. Microserica quadripunctata n. sp. Konbir, Tetara. Chrysoserica auricoma n. sp. Kurseong. Gynaecoserica pellecta n. sp. Kurseong. Chaetoserica cymosa n. sp. Kurseong. Serica marginata n. sp. Kurseong.

» Mmarginipes n. sp. Kurseong.

WW Sy Y

Lasioserica Practi n. sp. Kurseong. » pilosella n. sp. Kurseong. ) calva n. sp. Kurseong.

Serica olivacea n. sp. Kurseong. Apogonia moesta Burm.

» kombirana n. sp. Konbir.

» villosella BI. Schizonycha fuscescens BI. Tetara, Konbir. Lepidiota Renardi n. sp. Tetara. Leucopholis tetaranus n. sp. Tetara

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Cyphochilus candidus Oliv. Kurseong. Holotrichia serrata Fab. Tetara.

» scutata Brsk. Tetara. » anthracina Brsk. Kurseong. » cavifrons Brsk. Kurseong. » Bichli Brsk. Kurseong. Ù var. kurseongana Brsk. ) glabricollis n. sp. Kurseong. » frontalis Brsk. Kurseong. » Julgida n. sp. Kurseong. » Braeli n. sp. » clypealis n. sp. Kurseong. » aurosericea Brsk. —- Kurseong. » Letarana n. sp. Tetara. » rustica Burm. Tetara. 0 nigricollis Brsk. Barway? Bralimina cribricollis Redt. Kurseong. Ù setosa Brsk. Kurseong. » Renardi Brsk. Tetara. » Cardoni Brsk. Kurseong. » thoracica Brsk. Kurseong. » Braeti n. sp. Kurseong. Prachyllus n. g. ulcerosus n. sp. Kurseong. ) frontalis n. sp. Khasi-Hills. Hoplosternus furcicaudus Ancey. Kurseong. Nora. Æoplosternus nepalensis Hope. ) bifurcatus n. sp. Kaschmir. » carinatus n. sp. Naga-Hills. » flabellatus Sharp. Sikkim.

II. BESCHREIBUNGEN DER 40 NEUEN ARTEN UND BEMERKUNGEN ZU BEKANNTEN.

Hoplia viridissima Brsk., Mémoires I, p. 34. Zahlreich von Kurseong. Die Farbe der Schuppen auf dem Thorax und den Flügeldecken variirt vom reinen smaragd grün bis gelbgrün. Unter den zahlreichen Exemplaren dieser Art, befinden sich 2 Exemplare einer anderen neuen Art; dieselbe ist 5 mill. lang, 2,7 mill. breit, Oberseite und Beine sind dunkelbraun, die Flügeldecken haben an der Basis neben der Schulter einen tiefen Eindruck; die Beschuppung der Unterseite ist dicht, die der Oberseite aber schlecht conservirt, so dass ich auf eine Beschrei- bung verzichte.

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Serica himalayica n. sp. {"\ Rufo-brunnea, opaca, femori- bus posticis minus dilatatis, marginibus setoso-punctatis, clypeo lato, parum marginato, rugoso-convexo, elytris profunde striato- punctatis; flabello triphyllo. Long. 9,7-10, lat. 5,2-5,5 mill. Zahlreich von Kurseong.

Serica iridescens Bl. In mehreren Exemplaren von Tetara und Konbir. Grosse (9-10 mill.) schwarz braune, stark opalisirende Art, mit flachen, stark verbreiterten Schenkeln und Schienen; das Kopfschild ist gekielt, der Fächer 3gliedrig, so lang wie der Stiel. Diese Art wird wahrscheinlich mit g/obus Burm. synonym sein.

Serica 190. Ein Exemplar von Barway. Der vorher- gehenden sehr ähnlich, grüsser (L. 11, Br. 6,7 mill.); der Kiel auf dem Clypeus fehlt.

Serica Duvivieri n.sp. Rufo-brunnea, opaca, femoribus posticis minus dilatatis; clypeo glabro, umbilicato-punctato; fla- bello triphyllo, stipite longiore. Long 10,5, lat. 6 mill. Von Kurseong, in einem Exemplar.

Serica lugubris n. sp. Atra, opaca, breviter ovata; femo- ribus posticis dilatatis, fere impunctatis, clypeo ruguloso punctato ; flabello triphyllo. Long. 6,5-7, lat. 4,7-5 mill. Zahlreich von Barway, einige Exemplare von Tetara. Der afrata Burm. ähnlich.

Serica carinifrons. n. sp. Rufo-brunnea, opaca, breviter ovata, femoribus posticis haud dilatatis, leviter punctatis, clypeo fronteque carinatis; flabello triphyllo. Long. 6-6,5, lat. 4 mill. Von Konbir, zahlreich.

Serica marginella Hope. Einige Exemplare von Barway. Länge 6, Breite 4 mill. Matt, ganz roth, bis auf die Naht und den Rand der Flügeldecken der in der Mitte breiter schwarz ist. Die Fühler sind zehngliedrig mit S3gliedrigem Fächer in beiden Geschlechtern; der Clypeus ist gerade abgesetzt, grob punctirt, mit sehr schwach gebogener Nahtlinie. Die Flügeldecken sind erhaben gestreift, sehr schwach opalisirend. Die Hinterschenkel sind bis zur Spitze gleich breit, mit ausgeschweiftem Innenrande, ohne Puncte. Die Hinterschienen sind wenig verbreitert. Die Segmente des Abdomens sind dicht aber fein punctirt mit schwa- chen Borstenreihen; die Hüften sind sehr grob punctirt.

Hope’s Beschreibung (Synopsis of the new species of Nepaul Insects in Gray’s « The Zoological Miscellany », 1831, p. 24)

(*) Die zahlreichen neuen Arten dieser Gattung erforderten eine Revision

derselben, welche eine besondere Arbeit bilden wird, so dass an dieser Stelle nur die kurzen Diagnosen gegeben werden.

_

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lautet : Rubra, elytris nigro-marginatis. Long. 2 3/1; lat. l 1/2 lin. Blanchard beschrieb die Art später ausfürlicher, nach seiner Angabe ist die Unterseite und das Schildchen schwarz, auch ist sie 7 mill. lang, so dass man annehmen kann, dass die letztere (vergl. 8962 der Mémoires, IT, p. 8) von der Hope’schen Art verschieden ist.

Serica barwayana n. sp. Brunneo-rufa, opaca, opalina; femoribus posticis haud dilatatis, leviter punctatis; clypeo leviter tridentato; flabello triphyllo. Long. 5-6, lat. 3,5-4 mill. Sehr zahlreich von Barway.

Serica setosa n.sp. Brunnea, albido-sericea, setosa ; flabello triphyllo, stipite longitudine. Long. 5-6, lat. 3-3,5 mill. Von Konbir und Tetara in mehreren Exemplaren.

Serica Severini n. sp. Brunnea vel nigra, opalina, opaca; clypeo leviter tridentato et carinato; flabello in utroque sexu tri- lamellato. Long. 6,5-7, lat.4-4,5 mill. Sehr zahlreich von Konbir,; die braunen Exemplare sind vorwiegend Männchen, die schwarzen Weibchen.

Serica modesta n. sp. Flavo-brunnea, opaca, opalina; clypeo subtiliter punctato, setoso; thorace elytrisque setis non- nullis; antennis novemarticulatis, flabello triphyllo. Long. 7-7,7, lat. 4-4,5. Wenige Exemplare von Kurseong.

Serica carinirostris n. sp. Mlavo-rufa, opaca, opalina; capite thoraceque rubidis; clypeo fortiter tridentato, carinato. Long. 7-7,5, lat. 4,5-5 mill. Von Tetara und Barway in einigen Exemplaren.

Serica quinquidens n. sp. Supra picea, subtus rufo-brun- nea, opaca; clypeo quinque dentato, fortiter punctato; flabello parvo, triphyllo. Long. 6-6,5, lat. 3,5-3,7 mill. Einige Exem- plare von Mandar und Barway.

Serica Cardoni n. sp. Rufo-brunnea, lurida, clypeo tri- dentato, carinato, fronte haud carinata; femoribus tibiisque pos- titis minus dilatatis. Long. 6,5, lat. 4 mill. Von Barway in 3 Exemplaren.

Serica rustica n.sp. Picea, opaca, breviter ovata, clypeo subtilissime utrinque sinuato, dense punctato, haud carinato; flabello maris stipite longiore. Long. 5,5, lat. 3,5 mill. 2 Exem- plare von Barway.

Serica quinqueflabellata n. sp. Rufo-brunnea, opaca, opalina; flabello quinquefoliato, parvo; femoribus posticis latis. Long. 7,3, lat. 4,5 mill. Ein Männchen von Tetara.

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Serica quadrilamellata n.sp.—Rufo-brunnea, lurida ; clypeo leviter sinuato, fortissime anguloso, punctato; flabello 4-phyllo. Long. 7, lat. 4,5 mill. Ein Exemplar von Mandar.

Serica flavoviridis n. sp. Flavo-brunnea, opaca; thorace viridi-maculato, elytris fortiter striatis, subtilissime setosis; pygidio glabro, nitido. Long. 5-6, lat. 3,5-4 mill. Sehr zahlreich von Barway. Beide Geschlechter mit Sgliedrigem Fächer; in der Färbung sehr variabel, ganz gelb oder ganz dunkel.

Serica (Neoserica) quadriflabellata n.sp. Flavo-brun- nea, opaca, opalina; elypeo medio elevato, carinato; pygidio linea media glabra, parum elevata; flabello maris 4- feminae 3-foliato. Long. 6-8, lat. 4-5 mill. Mehrere Exemplare von Konbir und Tetara.

Microserica quadripunctata n. sp. Atra, opalina ; clypeo truncato, subtilissime emarginato, elytris profundestriatis, 4-rufo- maculatis, vel immaculatis. Long. 4,7-5, lat. 3 mill. Sehr zahlreich von Tetara und Konbir. Von den 4 rothen Flecken auf den Flügeldecken verschwinden die beiden an der Basis, so dass nur zwei an der Spitze verbleiben, welche bei einigen Exemplaren auch wegbleiben.

Chrysoserica auricoma n. sp. Aurichalcea, opaca, clypeo nitido, pectore piloso, flabello maris feminaeque 4-phyllo, stipitis longitudine, antennarum articulo sexto prolongato, tertio elongato, femoribus posticis haud dilatatis. Long. 11-12, lat. 6-6,5 mill. 2 Exemplare von Kurseong.

Gynaecoserica pellecta n. sp. Flavo-brunnea, opaca, coxis pedibusque luridis, clypeo fronteque dense rugoso-punctatis, elytris disperse setosis, pygidio breviter piloso; antennis 20vem- articulatis; flabello maris elongato, 4-phyllo ; feminae breviter ovato, 3-phyllo. Long. 3,7-5, lat. 2-2,5 mill. Sehr zahlreich von Kurseong. Die Männchen sind sehr viel seltener als die Weibchen ; es befanden sich unter 30 Exemplaren nur 2 Männchen.

Chaetoserica cymosa n.sp. —Flavo-brunnea, opaca, pedibus luridis, elytris disperse setosis ; antennis decem-articulatis ; flabello maris elongato, 5-phyllo; feminae ovato, 3-phyllo. Long. 3,7-4, lat. 2-2,3 mill. Mehrere Exemplare von Kurseong.

Wegen ihres zierlichen, den vorhergehenden ähnlichen Habi- tus, reihe ich hier zwei Arten an, welche nicht zu jenen Gattungen gehôren, und deren Classifizirung zunächst aus Mangel an Material beiderlei Geschlechts unterbleibt. Es sind dies :

Serica marginata n. sp. Opaca, subtus fusca, thorace viridi-brunnea, elytris flavis, fasco-marginatis; flabello 6-phyllo, elongato. Long 5,5, lat. 8 mill.

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Ein Männchen von Kurseong. Der Fächer ist hier fast doppelt so lang als der Stiel.

Serica marginipes n. sp. Opaca, subtus fusca, thorace elytrisque flavis, his nigro-fusco marginatis, flabello 6-phyllo, elongato;, femoribus posticis dilatatis. Long 3,9, lat. 2 mill. 2 Männchen von Kurseong. Der Fächer ist nur wenig länger als der Stiel.

Lasioserica Braeti n. sp. Capite virescente, lurido, subtus picea opaca, supra nigro-holosericea, dense breviter pilosa ; fla- bello 4-phyllo, © 3-phyllo; scutello elongato ; femoribus posticis haud dilatatis, tibiis posticis longitudinaliter carinatis. Long. 6,5-8, lat. 3,3-4,3 mill. Von Kurseong in mehreren Exemplaren.

Lasioserica pilosella n. sp. Capite lurido, subtus picea opaca, supra nigro-holosericea, prothorace dense breviter piloso; pedibus luridis; flabello G' 4 phyllo, © 3 phyllo ; scutello breviore. Long. 5-7, lat. 3,5-4 mill. Einige Exemplare, darunter nur 1 Q von Kurseong. Durch die kräftigere Behaarung des Hals- schildes von der vorigen abweichend.

Lasioserica calva n. sp. Piceo-holosericea, capite aeneo- lurido, elytris disperse setosis. Long. 7, lat. 4-4,5 mill. Einige Exemplare von Kurseong. Der Serica nobilis (Mémoires, II p. 88), welche auch zu dieser Gruppe gehôrt, sehr ähnlich.

Serica olivacea n. sp. Brunnea opaca, supra olivaceo- brunnea; capite Iurido, oculis magnis, antennis pedibusque flavis, luridis; flabello 3-phyllo. Long 7, lat. 3,5 mill. Ein Männchen von Kurseong. Die sehr grossen Augen, die schmale Stirn, das kurze Halsschild, welches an den Seiten hinten kräftig geschwungen ist, der 3-blättrige Fächer der etwas länger als der Stiel ist, sind Merkmale, welcher durch ihr Zusam- mentreffen dieser Art einen eigenen Habitus gewähren und sie von den verwandten Zasioserica Arten absondert.

Apogonia kombirana n. sp.

Länge 6, Breite 4 mill. Konbir; sehr zahlreich.

Braun, leicht metallisch glänzend, regelmässig punctirt, Flügel- decken undeutlich gestreift, nur mit ganz winzigen Härchen, Vorderschienen zweizähnig. Das Kopfschild sehr kurz, flach gerundet, dicht aber verschwommen runzlig punctirt. Stirn und Scheitel zerstreut, ziemlich fein punctirt. Das Halsschild ist vorn sehr schmal gerandet, die Seiten gleichmässig gerundet, die Hin- terecken, stumpfwinklig fast abgerundet, nicht sehr dicht punc- tirt, die Puncte sind kräftiger als die auf der Stirn und kleiner als die der Flügeldecken. Auf diesen ist nur die erste Rippe deut-

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licher glatt, aber ohne erhaben zu sein, nur vor der Spitze unbe- deutend stärker, die einfassenden Puncte sind nicht grüber als die anderen, welche nur wenig grob sind und gegen die Naht kaum schwächer werden; die in der Puncten stehenden Härchen sind so winzig, das die Fläche kahl erscheint. Das Propygidium ist dicht punctirt, nicht gerunzelt. Das Pygidium ist weniger dicht punc- tirt, kurz abstehend behaart. Der Bauch ist grob punctirt, kurz behaart. Die Hinterbrust ist in der Mitte glatt mit schwachem Eindruck. Die Hinterschenkel sind in der Mitte etwas verdickt, glänzend, in der Mitte glatter, an den Rändern sehr fein punctirt mit zarten Härchen. Die Hinterschienen sind schlank, sebr grob punctirt. Der Endzahn der Vorderschienen ist kräftig.

Verwandt ist diese Art mit À. wniformis B1., die letztere ist etwas grôsser, auf Kopf, Halsschild und Pygidium etwas dichter punctirt.

Lepidiota Renardi n. sp.

Länge 40, Breite 20 mill. Tetara.

Die Art ist, wie ich dies schon in den Mémoires II, pag. 85, hervorgehoben habe der guttata Shp. sehr ähnlich, etwas kleiner, ohne kräftigere Schuppen an an Seiten des thorax, aber mit etwas kräftigeren auf den Flügeldecken. Sie gehôrt zur Gruppe der bimaculata. Der clypeus ist breit, tief und dicht punctirt, in jedem Puncte liegt eine schmale borstenähnliche Schuppe. Stirn und Scheitel sind weniger gross punctirt, die Schuppen sind etwas breiter, sehr fein zugespitzt, in der Mitte kleiner, seitwärts grôsser. Der thorax ist an den Seiten gekerbt, vorn und hinten ohne gewulsteten Rand, sehr dicht sehr fein punctirt und be- schuppt; die Schuppen seitwärts mehr punctfôrmig, in der Mitte kommafôrmig mit feinster Spitze, auf der Mittellinie verdichtet. Die Flügeldecken kirschbraunroth, bereift, weitläufig punc- tirt, zerstreut gerunzelt, in jedem Punct eine eiformige zuge- spitzte Schuppe und an Stelle der Rippen etwas kräftigere; an der Spitze ein weisser Schuppenfleck. Das Pygidium ist wenig breit, verjüngt, ohne mittleren Längs-Eindruck, sehr dicht und sehr fein haarfôrmig beschuppt. Der Bauch ist gleichformig dicht weiss haarfôrmig beschuppt, in der Mitte der ersten Bauchringe etwas verdichtet, an den Seiten mit einzelnen langen Borstenhaaren. Die Hinterschenkel sind dicht beschupt, die Schuppen sind schmal, lanzettférmig, weniger kräftig als die der Flügeldecken ; an beiden Rändern mit weitläufiger Borstenreihe ; die Hinterschienen sind etwas grôber punctirt, die Schuppen etwas kräftiger als auf den Schenkeln. Die Brust ist in der Mitte etwas eingedrückt, glatt, zerstreut punctirt, die Seiten sehr dicht kurz behaart; Hüften und Seitenstücke etwas dichter und kräftiger, schuppenfôrmiger.

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Der Brustfortsatz ist vor der Spitze eingeschnürt. Der umgeschla- gene Rand des Thorax ist dicht lanzettformig beschuppt.

Leucopholis tetaranus n. sp.

Länge 30, Breite 15 mill. Tetara.

Zur rorida Gruppe, der irrorata dadurch am ähnlichsten, dass die Schuppen auf den Flügeldecken gleichmässig gross sind, also nicht mit Reihen grôsserer Schuppen vermengt sind. Von den zahlreichen Verwandten weniger durch die Kôrperform als durch die Gestalt der Schuppen verschieden. Schwarz, schwarzbraun, Schuppen gelblich.

Die Schuppen des Kopfes sind länglich eiformig, dicht, auf der Stirn in der Mitte zerstreuter. Das Halsschild ist nach hinten, mit schwacher Rundung in der Mitte, erweitert; die Schuppen sind eliptisch, seitwärts rundlicher, die Puncte welche sie ausfüllen sind rund, mässig tief. Die Puncte der Flügeldecken sind viel feiner, gerunzelt, die Schuppen eiformiger, etwas länglicher ; länger als die des Thorax, und daher die Punctgrube überragend. Die Schuppen des Pygidiums sind ebenso gestaltet. Die Schuppen des Bauches sind rundlicher und gleichen mehr denen des Thorax, in der Mitte kleiner, spärlicher ; der vorletzte Ring mit einge- streuten langen Borstenhaaren. Die Hinterschenkel dünn beschuppt, etwas schmäler als die Schuppen der Bauchseiten, ohne Borsten- puncte. Der Brustfortsatz breit, die Mittelhüften deutlich über- ragend. Die Brust ist dünn behaart, dazwischen mit schmalen länglichen Schuppen, auf der Mitte sehr spärlich. Der umge- schlagene Rand des Thorax ist sehr dicht mit rundlichen Schuppen bedeckt. Der Fächer ist kürzer als der Stiel.

Hototrichia Biehli var. kurseongana.

Länge 16-17, Breite 9-10 mill.; G @ Kurseong, Konbir.

Der typischen Art sehr ähnlich, aber dunkel kirschroth prui- nôs. Die Weibchen unterscheiden sich von einander leichter als die Männchen. Bei jenen sind die Halsschildseiten stärker gekerbt, deutlicher geschwungen, das Schildchen ist ganz punctfrei.

Holotrichia glabricollis n. sp.

Länge 16, breite 8,5 mill. G Kurseong.

Kopf und Halsschild und Schildchen matt, Flügeldecken und Unterseite glänzend; braun unten gelbbraun.

Das Kopfschild ist sehr kurz, gerundet, in der Mitte abgeflacht, gross aber matt punctirt. Die Naht tief. Stirn und Scheitel matt bereift, sehr weitläuftig und kaum erkennbar punctirt. Das Halsschild kurz, vorn schmal gerandet, seitwärts nach aussen gebuchtet, ungekerbt mit langen Haaren, der Hinterrand mit scharfer wulstiger Kante ; die Fläche ganz matt, bereift, sehr

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weitläufig kaum erkennbar punctirt, der Seitenrand etwas heller als die Mitte, Schildchen halbmondfôrmig, matt, fein punctirt. Die Flügeldecken sind glänzend, nicht dicht runzlig punctirt; die Naht ist scharf erhaben, mit Längseindruck daneben, der erste Streifen ist breit, flach, der zweite kaum angedeutet, die anderen verloschen; der erste Zwischenraum ist breiter als der zweite. Das Pygidium ist flach, zugespitzt, leicht gerunzelt, einzeln punctirt. Die Segmente des Bauches sind an den Seiten sehr fein und kurz behaart; der letzte Ring schmal, nur fein punctürt. Die Brust ist lang behaart. Die Hinterschenkel sind lang und schmal, glatt, mit einer Reihe Borstenpuncte. Die Hin- terschienen sind lang und schmal, wenig breiter an der Spitze; das erste Tarsenglied ist stark verkürzt; der Enddorn fast doppelt so lang. Das Krallenzähnchen steht in der Mitte. Die Vorder- schienen sind 3-zähnig; der 3te Zahn ist klein und spitz. Der Fächer ist gerade, kürzer als der Stiel.

Die Art reiht sich den vorherbeschriebenen an, ist aber durch die beschriebene Bildung des Halsschildes, auffallend verschieden von ihnen.

Holotrichia fulgida n. sp.

Länge 21, Breite 10,5 mill. Kurseong.

Glänzend schwarzbraun ; zur {ereticollis Gruppe, der H. fron- talis mit eingedrückter Stirn sehr ähnlich.

Der Clypeus ist kurz, gerundet, vorn ausgebuchtet, grob punc- tirt. Die Stirn ist gewülbt, vorn in der Mitte hinter der Naht ein- gedrückt, grob und etwas weitläufig punctirt. Das Halsschild ist kurz, vorn schmal aber deutlich gerandet, an den Seiten ausge- buchtet, sehr leicht gekerbt, am Hinterrand schwach gewulstet, weitläufig und ziemlich matt punctirt. Das Schildchen ist weniger halbmondfôrmig als herzformig, punctirt. Die Flügeldecken sind runzlig punctirt, Naht und die ersten beiden Rippen sind etwas erhaben, die anderen verloschen ; der erste Zwischenraum ist (in der Mitte) kaura breiter als der zweite, aber punctfrei. Das Pygi- dium ist zugespitzt, chagrinirt, matt punctirt. Der Bauch ist sehr fein punctirt, an den Seiten dichter und hier sehr fein behaart; der vorletzte Ring etwas deutlicher, der letzte kurz am Vorder- und Hinter-Rande wulstig. Die Hinterschenkel sind glänzend, glatt, mit einer Reihe kräftiger Borstenpuncte. Die Hinterschienen sind gestreckt, an der Spitze etwas erweitert, der Enddorn länger als das erste verkürzte Tarsenglied. Das Krallenzähnchen wie bei frontalis kräftig, die Basis deutlich gezähnt. Die Brust und Hüften dicht, lang behaart. Die Vorderschienen scharf dreizähnig. Der Fächer auch des Männchen, wie bei frontalis, kurz und knopf- formig,

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Man unterscheidet die vorliegende Art von jener, durch die runzlig punctirten Flügeldecken und das wulstig gerandete letzte abdominal Segment.

Holotrichia Braeti n. sp.

Länge 17-19, Breite 9-10 mill G @ Kurseong (P. Braet).

Zur terelicollis Gruppe und der 7. Bielli sehr ähnlich, roth- gelb, pruinôs. Der clypeus ist sehr schmal, vorn ausgerandet, grob punctirt. Die Stirn ist stark gewôülbt, leicht hôckerig, bis zum Scheitel dicht und grob punctirt, während bei 7. Biehli die Stirn gleichmässig gewôülbt und weitläuftig punctirt ist. Das Halsschild ist kurz, vorn kräftig gerandet, die Seiten in der Mitte stark erweitert, der ganze Rand dicht gekerbt, die Fläche weitläuftig grob punctirt; mit winzigen Härchen im Grunde der Puncte, am Hinterrand jederseits gewulstet. Das Schildchen ist grob punctirt. Die Flügeldecken mit glatter, deutlicher Naht, und 4 angedeuteten Rippen, von denen die erste die breiteste ist, die zweite sehr schmal (bei ÆZ. PBiehli ist die zweite Rippe wenig schmaler als die erste);, der Zwischenraum zwischen beiden ist breit und flach (bei Z7. Biehli schmal und gewäülbt). Die Punctirung ist kräftig, gleichmässig leicht gerunzelt, in jedem Punct ein winziges Härchen am Grunde. Das Pygidium ist breit gerundet, leicht gerunzelt punctirt. Das Abdomen ist glänzend, fein und zerstreut punctirt, in der Mitte noch weitläuftiger, der vorletzte Ring ist am hinteren Rande quer eingedrückt, beim G'stärker als beim ©, an den Seiten ist dieser Ring dicht punctirt, ziemlisch lang anliegend behaart; der letzte Ring ist sehr schmal, quer eingedrückt, beim Q wulstiger als beim &. Die Hinterschenkel sind glänzend, glatt, sehr fein zerstreut punctirt, am hinteren Rande mit kräf- tigen Borstenpuncten. Die Schienen sind schlank, auch beim &G an der Spitze erweitert, der Enddorn vor der Basis etwas gebo- gen, etwas länger als das erste verkürzte Tarsenglied ; das Kral- lenzähnchen ist kräftig und steht in der Mitte. Brust und Hüften sind lang und dicht zottig behaart. Die Vorderschienen sind stumpf dreizähnig, beim Q der Spitzenzahn verlängert. Der Fächer der G'ist gestreckt, kürzer als der Stiel, der des Q knopf- formig.

Holotrichia clypealis n. sp.

Länge 15-18, Breite 8-9 mill. Kurseong.

Gelbroth, matt pruinôs; zur lereticollis Gruppe gehôrend; Kopf und Halsschild etwas dunkler, unten glänzend. Der Clypeus ist fast halb kreisformig, in der Mitte tief gebuchtet, sehr dicht fein runzlig punctirt, die Naht gerade, dahinter in der Mitte ein etwas grober gerunzelter kleiner Fleck, die Stirn sebhr dicht und

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kräftig punctirt, fast runzlig. Das Halsschild ist kurz, vorn schmal gerandet, an den Seiten auswärts gerundet, der Rand glatt, ungekerbt; die Fläche dicht punctirt. Das Schildchen breit, fast halb kreisfrmig, punctirt. Die Flügeldecken haben eine breite Naht und breite erste Rippe, die 21e, 3: und 4t Rippe sind sehr schmal und schwächer. Die ersten beiden Zwischenräume sind auf der Mitte gleich breit, die Puncte stehen gleichmässig, weit- läufig und nur die Punctreihen als Einfassung der Rippen sind dichter; in jedem Punct ein winziges Härchen. Das Pygidium ist

glänzend, gewôülbt, beim © flacher, dicht leicht gerunzelt punc-

tirt, beim © etwas weniger dicht ohne Runzeln. Der Bauch ist sehr dicht und fein punctirt, in der Mitte beim G* leicht eingedrückt, der letzte Ring bei beiden Geschlechtern mit einer muschelfôr- migen Aushôlung in der Mitte; die Seiten der vorletzten Segmen- tes nur sehr fein und undeutlich behaart. Die Hinterschenkel glänzend, zertreut punctirt, die Borstenreihe sehr schwach, kaum hervortretend. Die Hinterschienen gestreckt, der Enddorn kaum gebogen, so lang als das erste wenig verkürzte Tarsen- glied; das Krallenzähnchen der hinteren Füsse ist klein. Die Brust und Hüften sind lang greis behaart. Vorderschienen sind scharf dreizähnig. Der Fächer des & ist kaum kürzer als der Stiel, der des © kurz eiférmig.

Holotrichia aurosericea Brsk. Die Beschreibung wurde nach Exemplaren aus Tenasserim entworfen, von denen die von Konbir etwas abweichen. Sie sind kleiner, die Haisschildvor- derecken sind nicht aufgeworfen; das Halsschild ist zertreuter punctirt, das Pygidium etwas dichter, runzliger. Trotz grosser Aehnlichkeit, handelt er sich hier doch wohl um eine neue Art.

Holotrichia tetarana n. sp.

Länge 18-20, Breite 8-10 mill. Tetara.

Unten braun, oben schwarz braun, mit weissem Reif. Zur mucida Gruppe und der Z7. insularis sehr ähnlich.

Der Clypeus ist kurz, gerundet ohne merkliche Ausbuchtung, dicht und grob punctirt. Die Stirn ist gewôlbt hinter der Naht glatt, grob runzlig punctirt. Das Halsschild ist fast quadratisch, an den Seiten in der Mitte ausgebuchtet, nach vorn leicht gekerbt, der Vorderrand schmal, die Fläche zerstreut grob pune- tirt, am Vorderrande aber nicht dichter; Schildchen punctirt. Flügeldecken sind stark bereift, grob und weitläufig punctirt, mit winzigem Härchen am Grunde, die Naht und die erste Rippe sind breit, etwas weitläufiger punctirt, der erste Zwischenraum ist auf der Mitte schmaler als der zweite, die übrigen 3 Rippen

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sind sebr verloschen. Das Propygidium ist sehr fein matt punctirt, das Pygidium ist gerundet, kräftig punctirt. Der Bauch ist sehr fein, weitläufig punctirt, in der Mitte glatt, der vorletzte Ring mit seitlicher Falte und dünnen Haaren, der letzte Ring sehr kurz, schwarz-braun, grob punctirt. Die Hinterschenkel sind glänzend, am inneren Rande etwas grôber punctirt die Hinter- schienen schlank auch beim G' an der Spitze erweitert, grob punctirt, der Enddorn viel länger als das erste verkürzte Tarsen- glied. Das Krallenzähnchen ist schmal und steht der Basis näher. Der Fächer des G ist bei dieser Art kurz und knopfformig.

Die ZZ.insularis ist grôber punctirt, besonders am Vorderrande des Halsschildes dichter, auf den Flügeldecken im vorderen Theil etwas runzlig, grob nabelformig.

Brahmina Braeti n. sp.

Länge 10-12, Breite 5,4-6 mill. © Kurseong. (P. Braet).

Die Art gehôrt zu dengenigen welche unten behaart sind, und ist der 2. Donchieri ähnlich.

Der Clypeus ist aufgeworfen, deutlich ausgerandet, hoh], die Ecken gerundet, matt und weitläuftig punctirt, die Stirnnaht ist deutlich ohne Erhabenheit. Die Stirn ist glatt, weitläuftig punctirt mit kurzen abstehenden Borstenhärchen, vor dem Scheitel, dich- ter, fast in einer Reihe punctirt mit rückwärts gerichteten Bürstchen. Das Halsschild ist nach hinten allmählig erweitert, die Hinterecken sind breit abgerundet, der Seitenrand ist fein gekerbt, dieser und der schmal gerandete Vorderrand mit langen braunen Haaren; die Fläche ist glänzend grob und weitläufig punctirt, mit kurzen und längeren Haaren sehr dünn bedeckt; an der Basis jederseits ein kleiner punctfreier Fleck. Das Schild- cheu ist herzfürmig, grob punctirt. Die Flügeldecken sind grob und dicht punctirt, neben der Naht sogar etwas runzlig, die Naht- rippe ist feiner und dichter punctirt, die erste Rippe ist breit und glatt, die zweite sehr schmal und nach hinten verloschen ; in den Puncten stehen winzige Härchen, welche seitwärts etwas mehr hervortreten. Das Pygidium ist herzfôrmig, grob punctirt und gerunzelt, zerstreut mit kleinen, schwachen Härchen besetzt. Der Bauch ist glatt, glänzend, gegen die Seiten dichter und deutlicher punctirt, sehr fein behaart, auf dem vorletzten Ring an den Seiten etwas längere Haare; ohne Spur von Reif. Brust und Hüften sind dünn zottig behaart, die Hinterschenkel sind schmal, glatt, mit einer feinen Borstenpunctreihe an jeder Seite, beim Weibchen sinddie Sehenkel etwas breiter und kürzer; die Hinter- schienen sind schmal, vor der Spitze etwas gebogen, beim Weib= chen hier etwas verbreitert ; der Enddorn ist in beiden Geschlech- tern länger als das erste verkürzte Tarsenglied. Die Krallen sind

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kurz gebogen, tief gespalten, das Zähnchen kräftig. Die Vorder- schienen sind beim G‘ stumpf beim © scharf dreizähnig. Der Fächer des G'ist gestreckt, gerade und zierlich, aber doch kürzer als der Stiel, der des © ist knopfformig.

B. Donckieri hat einen Kiel auf der Stirn und 2. simlaia hat deutlich behaarte Flügeldecken und gestreckte Krallen.

BRACHYLLUS n. gen. Æhizotrogidarum.

Dem Genus Brakmina verwandt. Fühler neungliedrig, Glied 3, 4 und 5 lang und dünn, Fächer dreiblättrig. Kopf dick, die Kiefern sehr kräftig, Scheitel gewôülbt; Halsschild kurz; Flügel- decken grob gerunzelt; Bauch gewülbt, beim Männchen etwas eingedrükt; Schenkel, Schienen und Tarsen schlank; die Tarsen mit dicht behaarter Sohle; die Krallen in der Mitte mit einem Zahn; Vorderschienen dreizähnig; Unterlippe quadratisch mit erhôühten Seitenrändern in denen die Taster stehen; Maxillar- taster schlank.

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Brachyllus ulcerosus n. sp. Länge 11,5-13, Breite 6 mill. G Q Kurseong; Sikkim (in meiner Sammlung.)

Kopf und Flügeldecken bräunlich erzfarben glänzend, Hals- schild matt.

Der Clypeus ist sehr tief ausgebuchtet, die Ecken vüllig gerundet, dicht grob runzlig punctirt. Die Stirn ist sehr tief punctirt, grobrunzlig, mit langen braunen Borstenhaaren; die Stirnnaht ist sehr undeutlich. Der Scheitel ist dicht und fein punctirt. Das sehr kurze Halsschild (2-2,5 mill.) ist am Vorder- rande und vor dem Hinterrande gewulstet, an den Seiten nach hinten wenig erweitert, leicht gekerbt, vor den Hinterecken geschwungen; die Fläche ist unregelmässig sehr grob punctirt, so dass wulstige Flecken entstehen, die Puncte stehen besonders längs des Hinterrandes, auch längs des Vorderrandes und in der Mitte;, unbehaart. Das Schildchen ist herzfôrmig weitläuftig . punctirt. Die Flügeldecken sind schmal und wenig verbreitert, die Naht ist schwach erhaben, die Rippen sind nicht vorhanden sondern in Runzeln aufgelüst, nur die äusserste Seitenrippe ist noch schwach erkennbar; die ganze Oberfläche ist sehr grob punctirt, gelbbraun, mit groben, glatten, dunkelbräunlichen Runzeln unregelmässig durchzogen. Das Pygidium ist gewélbt, grob gerunzelt, am Rande fein behaart. Der Bauch ist glänzend, seitlich fein punctirt und kurz behaart, der vorletzte Ring etwas deutlicher; der letzte ist sehr kurz. Die Hinterschenkel sind schlank, fein und matt punctirt mit einer Borstenreihe an jedem Rande. Die Hinterschienen sind schlank, mit einem Borstenkranz auf der äusseren Fläche, die Enddorne etwas länger als das

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erste sehr verkürzte Tarsenglied, die des G' schmal und gerade, die des Weibchens ein wenig breiter, gebogen. Die Tarsen sind schlank, die Behaarung der Sohle sehr dicht; die Krallen sind kurz gebogen, das Zähnchen rechtwinklig in der Mitte, etwas kürzer als die Spitze.Die Hüften sind kurz, die Brust lang behaart. Der Fächer ist in beiden Geschlechtern kurz, der des G kaum halb so lang als der schlanke Stiel, der des Q knopflormig.

Die Art hat durch das matte Halsschild und die grob sculp- tirten Flügeldecken etwas sehr auffallendes.

Brachyllus frontalis n. sp.

Länge 14, Breite 7 mill. G' Khasi-Hills.

Von Z. ulcerosus durch folgende Puncte verschieden, Stirn- naht ist deutlich; Stirn ist vom Scheitel durch eine grobe Furche getrennt. Halsschild und Flügeldecken glänzend; die Flügeldecken sind gleichmässig rothbraun gefärbt. Die Hinterschenkel sind kräftig und dicht punctirt, die Borstenreihe auf denselben ist vorhanden, aber sehr undeutlich.

Hoplosternus furcicandus Ancey, Le Naturaliste, 1881, p- 412.

Die vorliegenden Exemplare von Kurseong, sowie solche in meiner Sammlung von Sikkim, beziehe ich nicht mit vülliger Sicherheit auf Welolontha furcicanda Ancey, dessen type aus Ladak stammt; bei dieser sollen die abdominal Segmente « squa- mulosa » sein, und der Brustfortsatz derselbe wie bei Jelolontha. Bei den vorliegenden Exemplaren, welche im habitus der ÆZoplos- ternus chinensis vüllig gleichen, ist das Abdomen behaart, und der Brustfortsatz so lang, dass er zwischen die Mittelhüften ragt. Die Männchen sind 29 mill. lang und 15 mill. breit; die Weïibchen bis 33 mill. lang und 18 mill. breit. Oben mit weissen oder gelblichen haarfôrmigen Schuppen die besonders an der Spitze der Flügeldecken sehr dicht stehen. Ebenso das Pygidium, dicht behaart ; die Spitze beim G'etwas allmählig ausgezogen, gegabelt, - beim Weibchen in eine stumpfe, gegabelte Spitze endigend. Das Abdomen ist in der Mitte zerstreuter fein mit gelben Schuppen- härchen besetzt, an der Seite dicht mit gelben Härchen, zu denen seitlich die weissen 5-eckigen Flecken kommen, die aber auch alle oder zum Theil fehlen kôünnen. Die Hinterschenkel sind beim & schmal dicht grob punctirt, kurz behaart, beim © breiter und ausserdem mit einigen tief eingestochenen Borstenpuncten. Der 7-gliedrige Fächer des G'ist 2,5 bis 3 X länger als der Stiels gebogen ; der 6gliedrige des Q kurz nur 2 mill. lang. Das Endglied der Maxillartaster ist beim G' etwas dicker als beim Q. Die

f

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Vorderschienen sind bei beiden Geschlechtern dreizähnig, beim & ist der dritte Zahn etwas weiter abgerückt. Ein an der Spitze gegabeltes Pygidium haben ferner noch,

Hoplosternus bifurcatus n.sp. von Kashmir, Nepaul, 30 mill. lang, weiss behaart mit sehr kurzem Brustfortsatz, bei welchem die Spitze des Pygidium plôtzlich in eine kurze Gabelung endigt : (0 ; diese Art hat einen Längskiel auf der Stirn.

Hoplosternus nepalensis Hope von Nepaul, 27 mill. lang. Sehr dicht weiss behaart, der Scheitel zottig und überall die Behaarung so dicht, dass nur in der Mitte des Halsschildes die Grundfarbe durchscheint. Das Pygidium kurz, allmählig in die Gabel übergehend : \/ ; der Brustfortsatz ist kurz, spitz, der- selbe erreicht kaum die Mittelhüften bis zur Hälfte.

Hoplosternus carinatus n. sp. von den Naga Hills, 26 mill., von der Gestalt unserer Æelolontha, mit langem schmalem, die Mittelhüften erreichendem Brustfortsatz, der etwas gebogen ist. Die Behaarung ist dünner, die Rippen treten hervor, das Pygi- dium ist kurz, fein gegabelt, ähnlich wie bei nepalensis, die Spitze nur etwas zarter; das Pygidium hat eine glatte Längslinie.

Hoploternus flabellatus Sharp.; von Sikkim, mit dickem, langem Brustfortsatz ; 32-33 mill. lang, 15-16 mill. breit; dicht behaart, die Rippen vortretend; der Fächer beim G sehr gross und kräftig, stark gebogen (6 mill. lang.), die Brust zottig behaart; das Pygidium kurz, allmälig in die gegabelte Spitze auslaufend, wie bei nepalensis.

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4 ENTOMOLOGIQUE

BELGIQUE

TOME QUARANTIÈME

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La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances

le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du

Musée, 20, à Bruxelles.

Elle publie :

Les ANNALES (mensuellement);

Les Mémoires (irrégulièrement).

La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 86 francs. Tout membre nent payant une somme de 206 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Société.

Les cotisations doivent élre adressées spontanément dès le commence- ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des À nnales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruærlles.

La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.

Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être

. envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Tout ce qui concerne l'administralion de la Société el la rédaction des publications doit être adressé à M. Aug. Lameero, chaussée de Char- leroi, 119, à Bruxelles.

BRUÜUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20 27 mai 1896

La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires

des ouvrages suivants ? + -

Purzeys, Monographie des Glivina et des genres voisins. pla} D

Prémiecs entomologiques (Monographie du genre APasinachus.ûtes)-4 CONS Er Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam Trechorum europæorum conspeetus + NE D Révision générale des Clivinides . . . . . Supplément à la Révision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson dans la classification du genre Carabus .. . . Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis à Anligtia pat M.JPurves. 208.8 Conte Note sur le genre Perileptus Sehaum . . . . Ana ra INAIVISA Es 2 LP ARE RE EEE Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies par M. Ehlers SR See EP RE RE Trechorum oculatorum Monographia, 2e partie. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre Garabus 5572 400 Rs CE OR RES Monographie des Calathides. . . . . . . Essai sur. les_Autarctiat. "5 CORRE Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu COLIS. PEU, D veu PUR UNE CR Révision des Broscides de l’Australie . . . . Description de quelques Clivinides de l'Inde. . Note sur les genres Morio et Perigona . + . . Deuxième supplément à la Révision générale des Clivinidess.: : 2.2 Additions à la monographie des Trechus Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . Note sur les Notiophilus. . . . Les" Bros +0 RAA A GORE

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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

Assemblée mensuelle du 2 mai 1896.

PRESIDENCE DE M. GIRON.

La séance est ouverte à 8 heures.

Les procès-verbaux des Assemblées mensuelles du 7 mars et du 4 avril sont approuvés après rectification demandée par M. Hippert et concernant Dianthoecia cucubali qui a été capturé à Virton St-Mard au mois d'août.

Correspondance. La Société royale belge de Géographie adresse un chaleureux appel à la Société entomologique pour qu’elle veuille bien, par son appui moral et matériel, l’aider à réunir les fonds nécessaires à l'exploration scientifique des régions antarcti- ques projetée par un de nos compatriotes, le lieutenant de marine A. de Gerlache.

L'Assemblée se déclare absolument favorable à l’expédition qui pourra, si elle est bien organisée et bien conduite, apporter des résultats scientifiques inappréciables. En ce qui concerne le point de vue restreint de l’Entomologie, des recherches sur la faune des Crustacés des mers avoisinant le pôle Sud seraient fort à souhaiter. La Société n’est pas dans une situation financière qui lui permette d'apporter sa souscription à l’œuvre, mais elle compte que ses membres tiendront individuellement à montrer, par leur appui matériel, tout l'intérêt qu’ils portent à la réalisa- tion de l’entreprise.

Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression des mémoires annexés à Ce numéro.

ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL. 12

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À propos de la remarquable communication de M. Forel qui est lue par M. Lameere et qui inaugure un nouveau chapitre de l'Éthologie des Fourmis, M. Weyers déclare qu’il a aussi eu l'occasion d'observer à Sumatra des nids de Fourmis installés dans des tiges desséchées.

Communications. M. Hippert signale les captures suivantes qu’il vient de faire en avril : à Vivier d'Oye, Abraxas adustata; dans le bois de Limmelette, Zupilhecia exiquata (également dans la Forêt de Soignes), Cidaria lilerata, Brephos notum; dans le bois de Verrewinkel, Züaeniocampa munda; à Mons et à Tervueren, Selenia telralunaria; à Ixelles, Taeniocampa miniosa; à Ter- vueren, Poarmia crepuscularia, variété dépourvue de bandes transversales sur les ailes.

M. Hippert déclare qu'ayant chassé dans le bois de Limmelette près d’Ottignies, un garde l’a prévenu qu’il ne pouvait y pénétrer qu'avec la permission du propriétaire, et que cette permission lui a été refusée par le dit propriétaire, M. Lefebvre!

M. Jacobs signale qu’à la suite de l'incendie de la maison hanséatique à Anvers, une multiplication extraordinaire de T'yroglyphus farinae s’est produite dans les blés avariés et que cet Acarien a envahi une bonne partie de la ville.

M. Lameere présente de la part des éditeurs, J.B. Baillière et fils, à Paris, pour la bibliothèque de la Société, un exemplaire du premier volume de la Waune de France, par A. Acloque, comprenant les Co/éoptères. Presque toutes les espèces françaises s’y trouvent analysées en tableaux dichotomiques et l’ouvrage est illustré de plus de mille figures très bien faites. Bien que le signalement des espèces soit trop concis et que la classification et la nomenclature adoptées ne soient pas très modernes, ce volume, dont le prix n'est que de 8 fr., sera très utile à tous nos coléop- térologues.

Excursions. Le 24 mai (Pentecôte) au camp de Casteau. Réunion devant la gare de Mons à 8 h. 45 m. du matin.

Le 14 juin à Xosières St André. Départ de Bruxelles (Luxem- bourg) à 8 h. 36 m. du matin. La séance est levée à 9 1/2 heures.

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QUELQUES PARTICULARITÉS DE L'HABITAT

DES FOURMIS DE L'AMÉRIQUE TROPICALE,

par Auguste KForel.

Dans mes Fourmis de la Suisse (1874), j'ai fait comprendre le but et la valeur des dômes maconnés et des pierres plates qui recouvrent la plupart des fourmilières de l'Europe temperée et septentrionale. Ces objets servent, en sèchant rapidement, à réchauffer le nid des fourmis, à l’aide des rayons du soleil, et à procurer ainsi la chaleur nécessaire au développement des larves et des nymphes. Nous voyons donc presque toutes nos fourmis d'Europe, au printemps surtout, entassées le jour avec leurs larves, etc., sous leurs pierres ou sous leurs dômes de terre qui s'élèvent autant que possible parmi les herbes environnantes, tandis qu’elles vont au fond du nid miné, pendant la nuit du prin- temps, chercher la chaleur et pendant l’été, au soleil de midi, chercher la fraîcheur et l’humidité. Je renvoie au travail cité pour tous les détails relatifs à ces faits.

En allant faire(') un séjour de deux mois aux Antilles et en Colombie, au pied de la Sierra Nevada, entre S Martha et Dibulla, avec une ascension de 1000 mètres à St-Antonio, à partir de Dibulla, j'avais trop peu réfléchi au fait que la raison d'être des fourmilières à dômes et sous les pierres devait être en même temps la cause de leur existence. Aussi je cherchai en vain des dômes qui n’existent pas dans ces pays, et je soulevai fort inuti- lement de bien nombreuses pierres. Seule la So/enopsis geminata, espèce cosmopolite, fait quelque chose qui ressemble un peu à un dôme. Sous les pierres on trouve bien parfois des fourmilières, mais guère plus qu’en creusant au hasard dans la terre.

Déjà dans les pays méditerranéens les dômes font presque défaut. A leur place on trouve les cratères dont j’ai parlé dans le livre cite et ailleurs. Ces cratères sont simplement formés par la terre que les fourmis sortent en minant et qu'elles rejettent tout autour de leur trou de sortie. Mais dans les pays méditerranéens eten Algérie, on trouve d'autant plus de nids sous les pierres, et je ne me rendais pas assez compte de l'habitat fondamental des fourmis des tropiques.

(") Cet hiver de 1896,

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Il est connu cependant que dans la forêt tropicale on trouve de singuliers nids en carton, même des nids filés par les fourmis (ainsi les nids des Polyrhachis), et que d’autres espèces se trouvent soit dans le bois pourri, comme parfois chez nous, soit dans le creux des arbres, des bambous, de certaines épines, ou vivant en symbiose avec certaines plantes, dont elles habitent l'intérieur. Pendant mon séjour en Colombie j’eus l’occasion de confirmer ces faits. Je découvris plusieurs espèces d’Azfeca car- tonnières, diverses espèces de fourmis dans des troncs pourris et creux, de nombreux nids à cratères dans la terre, d’autres simplement minés, sans parler des immenses entassements de cratères des grandes Aa et de leurs grandes chambres à jardins de champignons, dont je parlerai à une autre occasion. Mais je demeurai decu de prendre dans la forêt, au filet, de nombreuses espèces de fourmis: Pseudomyrma, Camponotus, Leptothoraz, Monomorium, Pheidole, Cremastogaster, Ponérides même, dont je ne pouvais trouver le nid. Çà et là, le hasard me favorisant, je trouvais un nid dans une tige creuse, un autre dans un poteau, dans un nid de termite ou sous une écorce, mais chercher, au milieu du dédale de la forêt?

Je savais que divers auteurs avaient signalé des nids de fourmis dans des cavités végétales, mais comment chercher, comment trouver? Je décorticai des arbres, je dilacérai de vieux troncs, tout cela sans trop de résultat.

Un jour, près de la fin de mon voyage, j'avais exploré avec fort peu de succès la savane de St-Antonio, n’y trouvant guère que des nids d’Atta laevigata, mais y prenant au filet deux Psewdo- myrma dont je ne pouvais trouver le nid, lorsque je m’avisai de chercher le nid de ces deux fourmis en cassant les tiges sèches des graminées de la savane. À la première tige que je casse, je vois sortir une Pseudomyrma et je trouve toute la longueur de la tige remplie de ces fourmis avec leurs larves, leurs nym- phes, etc. La seconde tige que je cassai était vide, mais la 3me renfermait déjà un nid de Pseudomyrma de l’autre espèce, empilées sur toute la longueur de sa cavité, et sortant par un petit trou, vers l'extrémité. En quelques minutes je trouvai ainsi plusieurs nids dans les tiges sèches de quelques touffes de graminées. Ce fut pour moi un trait de lumiere.

L’après-midi du même jour, au lieu de retourner dans la savane, j'allai dans la broussaille qui avoisinait la rivière, et je me mis à casser toutes les tiges sèches que je trouvai, surtout celles qui étaient encore attenantes aux arbustes, et je fus surpris au plus haut degré de l'abondance et de la variété de ce que je récoltai de cette facon: Zeplothorax, Camponotus divers, Pseudo-

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myrma, Cryptocerus, Cremastogaster, Monomorium, Pheidole, Pachycondyla même, tout cela vivant en fourmilières établies simplement dans des tiges creuses de 2 millimètres à 2 ou 3 centi- mètres de diamètre! Je ne cassais pas 3 tiges seches et creuses, sans en trouver une habitée par des fourmis. Elles y étaient avec larves, nymphes et sexes ailés, serrées et empilées comme des harengs. Plusieurs fois je trouvai deux fourmilières d’especes différentes habitant la même tige et séparées seulement par un internodium. Je trouvai ainsi les nids de tous les habitants des feuilles environnantes en moins de deux heures.

Cette découverte fut pour moi toute une révélation @e la vie des fourmis dans la forêt. Malheureusement le lendemain matin, à mon départ de St-Antonio, je fis une chute assez grave. Blessé, et près de mon départ, je ne pus poursuivre la chose en Colombie. Cependant étant un peu remis à Dibulla, le jour je m'embarquai, je cueillis quelques tiges sèches dans la broussaille et j'y trouvai immédiatement plusieurs nids de fourmis. À mon retour je fis escale à la Jamaïque, à la Barbade, à S'-Lucie, à Fort de France et à Pointe à Pitre (Martinique et Guadeloupe). Dans ces diverses Antilles je confirmai partout mon observa- tion et je trouvai de nombreuses fourmilières dans les tiges sèches. Mais la faune des Antilles est infiniment plus pauvre que celle de l’Amérique continentale; le combat pour la vie y est bien plus faible, et l'on y trouve par suite de cela beaucoup plus de tiges sèches inoccupées. De plus, celles qui sont occupées, le sont par un nombre d'espèces fort limité. J’y ai trouvé surtout les Camponotus sexquitatus (rufceps) et auricomus, le Monomorium floricola, des Cremastogaster et une Pseudomyrma.

Jusqu'à preuve du contraire, je reste persuadé que l’habitat des fourmis dans les tiges sèches creusées au milieu (soit que la cavité soit préexistante, soit que les fourmis enlèvent la moelle centrale) est un fait fondamental et tout-à-fait général dans les forêts, les broussailles et les savanes tropicales. Elles y trouvent une habitation simple, sûre, facile à défendre et rapprochée des plantes sur lesquelles elles trouvent leurs moyens d'existence. Les climat des tropiques est égal, jour et nuit, été et hiver. Les dômes et les pierres sont inutiles; les fourmis se sont donc adaptées à un autre habitat. Il est clair que {outes les fourmis de l'Amérique tropicale ne vivent pas dans les tiges creuses. Nous avons celles qui minent la terre, comme tout le groupe des Aftini, la plupart des Pheidole et beaucoup de Ponerinae. J'ai trouvé aussi une Pseudomyrma qui mine la terre, Nous avons le groupe des fourmis carton-

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nières, celles qui habitent les troncs pourris et celles qui ont des mœurs nomades (Z'citon).

Mais il n’en demeure pas moins indubitable que le groupe des habitants des tiges creuses est immense et qu’on devra, à l’avenir, lui faire une part très grande et très spéciale. Ajoutons que lorsqu'il s’agit d'espèces formant des fourmilières considérables, comme p. ex. certaines Azteca, les Dolichoderus decollatus et bispinosus, ce ne sont plus des tiges creuses, mais des arbres creux qui leur servent de demeure. En ce cas, il est plus difficile de les découvrir; il faut profiter des abatis d'arbres.

Ce qui est vrai pour l’Amérique tropicale doit être vrai aussi pour les autres pays tropicaux. En effet, les conditions climaté- riques sont analogues, et nous avons vu que ce sont elles qui sont la cause principale de l'habitat. Du moins je crois qu’il doit en être de même partout où, dans les tropiques, la forêt et les brous- sailles prédominent. Dans la grande forêt même il est plus difficile de constater le fait, car il faudrait pouvoir explorer la couronne des grands arbres. Mais les abatis donnent l’occasion de confirmer la chose. A la Barbade, un gamin de 10 ans grimpa sur un grand mangier et me rapporta du sommet une branche sèche remplie de Camponotus sexquttatus.

Les fourmilières des tiges creuses sont très commodes à récolter. Il suffit de souffler à l’un des bouts en tenant l’autre à l’entrée d’un tube d’alcool. On souffle ainsi tout le contenu dans le tube.

Si nous rapprochons ce fait des observations dites de symbiose entre certaines espèces de fourmis et certaines espèces de plantes, nous avons deux enseignements à en tirer. D'abord, comme divers auteurs l’ont répété à satiété, il faut être très prudent avant d'admettre une vraie symbiose, c'est à dire un cas d’adaptation réciproque entre fourmi et planté. La symbiose complèle, je dirais idéale, serait celle la plante ne peut vivre sans la fourmi et la fourmi ne peut vivre sans la plante. Ce cas extrême ne me paraît pas exister, car même chez le Cecropia adenopus de St* Catharina, la jeune plante se développe d’abord sans Azteca Mülleri. D'un autre côté Wasmann a fait remarquer avec grande sagacité à propos du mimétisme que ce phénomène ne se produit jamais par sélection sans qu’il y ait préalablement une analogie fortuite et préexistante entre le groupe auquel appartient l’animal imitateur et le groupe des animaux, plantes ou objets imités. Ainsi le groupe des Man- tides ressemble plus ou moins aux feuilles et tiges des végétaux, et c’est de lui que sortent les Phyllies, les Bacilles et les Empuses. Les Syrphides et les Volucelles ressemblent plus ou moins à des Hyménoptères et les Araignées du groupe des Salticides à des

ns di téE

»

171

fourmis ; de sont sortis deux grands groupes de formes mimétiques des guêpes, des bourdons, etc. d’un côté, des fourmis de l’autre.

Eh bien! il me paraît évident que de l’habitat des fourmis à l'intérieur des tiges, dans les contrées tropicales, est sortie peu à

_ peu l'adaptation de certaines espèces de fourmis à certaines espèces de plantes. D'abord le fait genéral, puis les adaptations spéciales. Ceci semble évident d’abord pour les Pseudomyrma, dont la forme allongée, filiforme, est tout spécialement adaptée à l'habitat des tiges creuses, bien plus qu’à celui des épines. J’ai trouvé un fait presque incroyable d'adaptation d’une Pseudomyrma à un arbre entier, dont elle occupait le centre médullaire extrêmement étroit (parfois plus mince qu’une aiguille à tricoter) jusqu'aux extrémités de ses plus petits rameaux verts. Mais nous trouvons des adaptations analogues évidentes du corps des fourmis à ce genre d'habitat chez des Azteca, des Decumera, des Colo- bopsis, etc.

Le temps dont je disposais a été trop court pour me permettre de démontrer ou de réfuter des cas d'adaptation spéciale ou de symbiose. J'ai simplement voulu signaler ici un fait général, et, faute de temps encore, je suis obligé de renvoyer à plus tard la description détaillée des espèces que j'ai trouvées et des obser- vations biologiques que j’ai faites. J'ajoute encore que l'habitat des tiges protège les fourmis à la fois de leurs ennemis, de la des- siccation par le soleil et des inondations.

Je dirai seulement en terminant que j’ai trouvé des jardins de champignons chez un Sericomyrmez, un Mycocepurus, quelques Cyphomyrmez, deux Trachymyrmez et chez les grandes Atfa sexdens et cephalotes. Chez l’Atta laevigata, le nid est si profond et si souterrain que je n'ai pu atteindre le jardin de champignons. J’ai aussi trouvé le jardin de champignons de l’'Acromyrmez oclospinosa que m'avait dejà envoyé M. Urich. Il est en une seule masse, comme ceux des autres Acromyrmez, tandis que celui des grandes Af//a est multiloculaire, c’est à dire réparti dans un nombre très considérable de cavités diverses.

172

CLEF ANALYTIQUE DES GENRES DE LA FAMILLE DES FORMICIDES,

POUR LA DÉTERMINATION DES NEUTRES,

par C. Emery.

Depuis le volume des Formicides du voyage de la Novara par Mayr, publié en 1865, il n’a paru aucun travail d'ensemble pouvant servir à la détermination des genres de cette famille, dont le nombre s’est considérablement accru; en outre, les définitions données autrefois par Mayr ne sont plus exactes pour nombre de genres dont la découverte de nouvelles espèces a conduit à modifier les caractères. Certains genres ont été subdivisés, d'autres fusionnés; et tout cela se trouve éparpillé dans une foule de publications déta- chées, ce qui rend presque impossible à qui n’est pas un spécialiste consommé de s'orienter dans ce dédale.

J'avais ébauché, pour mon usage personnel, les tableaux analy- tiques pour les neutres des sous-familles des Myrmicines et des Ponérines ; je crois rendre un service aux entomologistes en les publiant ici, après les avoir revus et complétés, j’y ai ajouté ceux des autres sous-familles, ainsi qu’un aperçu des caractères des sous-familles, également sous forme analytique.

J'espère que mes tableaux faciliteront le travail de détermination et permettront à ceux qui commencent l’étude des Fourmis exotiques de trouver plus aisément leur chemin. Je ne me dissi- mule pas qu'il est facile de se trouver dans le doute à cer- taines bifurcations de la voie: comment savoir, en effet, si l'ouvrière est dimorphe, lorsqwon ne possède que l’une des formes de l’espèce ? Je n’ai fait usage de pareils caractères que lorsque je n’en avais pas de meilleurs à indiquer et en les appuyant autant que possible de caractères accessoires. Quelquefois j’ai cité des caractè- res appartenant aux mâles ou aux femelles; ce sont souvent les caractères les plus importants, pour distinguer certains genres dont les neutres n’offrent que des différences faibles ou insigni- fiantes; toutefois je renonce, pour le moment, à fournir une ana- lyse des formes sexuées, encore trop mal connues. Dans la numéra- tion des segments de l’abdomen, je compte celui ou ceux qui con- stituent le pédicule, en sorte que le segment qui suit le pédicule, et que d’autres auteurs appellent le de l’abdomen, est pour moi le 3e, chez les Myrmicines, le 2e, chez les Camponotines etc. ; le dernier segment apparent est ainsi toujours le 6°, chez les femelles

173

et neutres, le 7°, chez les males. J’appelle « lame subgénitale », chez le G\, ce que l’on désigne ordinairement sous le nom impropre d'hypopygium et qui est la lame ventrale du segment. Pour ce qui regarde l'anatomie du gésier et de l'appareil à venin, je ren- voie aux travaux de Forel, Dewitz et moi sur ces organes ("). Ayant adopté, pour la détermination des genres, la forme dicho- tomique, il en résulte que leur ordre n’exprime pas les affinités naturelles; maïs cela n'a pas d’inconvénient, dans un ouvrage dont le but est essentiellement pratique. J’ai marqué d’un astérisque les noms des genres qui sont représentés dans la faune palaearctique.

CARACTÈRES DES SOUS-FAMILLES.

I. Ouverture du cloaque en forme de fente; un aiguillon déve- loppé ou rudimentaire. $ Aiguillon développé, quoique parfois fort petit, mais capable de saillir hors de l’abdomen. Les deux premiers segments de l’abdomen ordinairement modifiés, soit qu’ils forment ensem- ble un pédicule de 2 articles, soit que le ler seul forme le pédicule, le 2e étant simplement resserré en arrière, s’arti- culant sur une surface sphéroïdale du segment, qui est ordinairement striée en travers (organe de stridulation); rarement le segment n’est pas sensiblement modifie.

+ Nymphes revêtues de cocon; pédicule d’un seul seg- ment, plus rarement de deux, mais, dans ce cas, les arêtes frontales sont très rapprochées entre elles et ne recouvrent pas l'insertion des antennes (Dorylines) ou bien les mandibules sont linéaires et dentelées (J/yr- mecia).

a. Arêtes frontales tres approchées entre elles, pres- que verticales, ne recouvrant nullement l'insertion des antennes (excepté Acanthostichus); pédicule abdominal de un ou deux segments. Chez le &, les organes génitaux sont entièrement rétractiles et la lame subgénitale ordinairement (peut-être toujours) fourchue; pas de cerci.

1"° sous-famille : DORYLINAE.

(:) A. Forez. Études myrmécologiques en 1878. Anatomie du gésier des Four- mis, in : Bull. Soc. Vaudoise Sc. nat., Vol. 15, p. 339-362, pl. 23, 1878. Der Giftapparat und die Analdrüsen der Ameisen, in: Zeit. Wiss. Zool., 30 Bd,, Suppl., p. 28-68, T. 3-4, 1878.

H. Dewirz. Über Bau und Entwickelung des Stachels der Ameisen; ibid., 28 Bd, p. 527-556, T. 26, 1677.

C. Euery. Uber der sogenannten Kaumagen einiger Ameisen, ibid., 46 Bd., p 373-412, T. 27-29, 1888 (l'on trouvera, sur les planches, des figures de toutes les formes du gésier des Dolichodérines).

174

b. Arêtes frontales écartées ou rapprochées ; dans ce dernier cas, elles se dilatent en avant en une lame oblique ou horizontale, recouvrant en partie l’in- sertion des antennes ; pédicule abdominal d’un seul segment (excepte Myrmecia). Organes copula- teurs du 3 jamais complètement rétractiles; lame subgénitale jamais fourchue; toujours des cerci.

2e sous-famille : PONERINAE.

++ Nymphes nues; pédicule de deux segments; rarement le 2e est attaché au segment suivant par toute sa lar- geur. Arêtes frontales ordinairement écartées l'une de l’autre. Chez le «, les organes copulateurs sont presque toujours saillants (ils ne sont entièrement rétrac-

tiles que dans quelques genres du groupe des Solenop- sidi); presque toujours des cerci (excepté Anergates).

sous-famille : MYRMICINAE.

$$ Aiguillon rudimentaire ; pédicule abdominal d’un seul seg- ment; pas d’étranglement entre le et le segment de l'abdomen; souvent les glandes à venin sont rudimentaires et il existe des glandes anales sécrétant un produit aroma- tique d’odeur caractéristique (odeur de Z'apinoma). Nymphes sans cocon. sous-famille : DOLICHODERINAE. IT. Ouverture du cloaque ronde, terminale, entourée d’une frange de poils. Aiguillon transformé en appareil de soutien pour l'orifice de la vessie à venin qui a une structure particulière (appelée par Forel « vessie à coussinet »). Pédicule de l’ab- domen d’un seul segment; pas d’étranglement entre le et le segment. Nymphes rarement nues, le plus souvent revêtues de cocon. Organes génitaux du G' non rétractiles. sous-famille : CAMPONOTINAE.

l'e Sous-FAMILLE : DORYLINAE.

1. Suture promésonotale presque toujours distincte ; suture mésométanotale obsolète sur le dos ; pygidium impres- sionné et tridenté; neutres fortement dimorphes (Asie et Afrique) . . - , SDorylius Fe

Suture promésonotale obsolète : lorsque la suture mésométanotale est indistincte il n’y a pas de poly- morphisme remarquable ME ER

2. Suture mésométanotale bien marquée è

Suture mésométanotale obsolète ou à peine distiiote

3. Antennes de 10 articles; neutres non dimorphes (Asie,

Afrique et Australie) . . . ,. . *Aenictus Shuck.

Qt © D

175

Antennes de 12articles; neutres plus ou moins dimorphes

(espèces d'Amérique) UE LR MT 4 4. Pédicule abdominal de 2 Segments . . + . Eciton Latr. Pédicule d’un seul segment . . . Cheliomyrmex Mayr. 5. Extrémité de l'abdomen dirigée en arrière . . 6 segment de l’abdomen recourbe en dessous, en ER que l'extrémité de l’abdomen se dirige en avant . . 13 6. Arêtes frontales formant un lobe latéral qui recouvre en partie l’articulation des’antennes; antennes de 12 arti- cles; pygidium bordé de spinules (Amérique). Acanthostichus Mayr. Arêtes frontales subverticales, sans lobe latéral (pas d'espèces américaines, sauf Sphinc{omyrmex). . . 7 7. Pédicule de2 segments; antennes de 10 articles Ooceraea Rog. Pédicule d’un seul segment ; le segment abdominal fortement resserre en arrière. . . og A. 8 8. Abdomen resserré entre chaque en “pygidion impressionné ou bifurqué . . Sphinctomyrmex Mayr. Abdomen non resserré, si ce n'est entre le et le segment . . . » 9 9. Une légère impression à l'endroit de la 7 mésomé- tanotale; antennes de 11 articles . . Simopone For. Dos du corselet sans impression. . . HMBEAN 10 10. Les 2-3 derniers articles des antennes Das grands et formant massue; antennes de 12 articles . . . . 11 Le dernier article des antennes seul renflé . . . . 12 11. Yeux grands, en avant du milieu des côtes de la tête. Lioponera Mayr. Yeux petits, au milieu ou derrière le milieu des côtés de latôte 200 tuJnr, . . . . Cerapachys F. Sm. 12. Des yeux ; antennes de 11- 12 articles. *Parasyscia Emery. Pas d’yeux ; antennes de 9 articles. . . . Syscia Rog. 13. Antennes de 9 articles; épistome entièrement soudé avec les arêtes frontales. . . . . . Discothyrea Rog. Antennes de 12 articles . . . . SNL: ‘14 14. Épistome faisant saillie au milieu, en j'avant: pédicule nodiforme. . . . . . Sysphincta Rog.

Épistome non ils te pédiculé squamiforme. ‘Proceratium Rog.

Le genre Wyopias Rog., qui m'est inconnu en nature, paraît,

d'après la description, se rapporter à la sous-famille des Dory- linae,

176

1:

10.

2e Sous-FAMILLE : PONERINAE.

Pédicule de l’abdomen composé de deux segments : mandibules étroites, généralement armées de dents disposées par paires si des Myrmecii; espèces d'Australie) . +. . sM't.10 Myrmecia F.

Pédicule de l'abdomen d’un Sul segment : ordinaire- ment un étranglement entre le 2e et le OS de l'abdomen . . . rue

. Pédicule articulé au segment ne) sur touts sa

largeur . . . te Pédicule en forme d le ou Fe ne fontemelt resserré à son articulation avec le segment suivant. . 8

. Tibias postérieurs sans éperon . Onychomyrmex Emery.

Tibias postérieurs munis d'éperons doubles (tribu des

Amblyoponii) :: 445%): lise ere TOR .Antennes/de Llarticles 1.45. out. Ne Mayr. Antennes de 12 articles . . . NUQUE RTE

. Funicule épaissi en massue, vers Pare

Myopopone Rog.

Funicule filiforme. . . tie til RAA . Mandibules élargies à lectrémité . . . Mystrium Rog. Mandibules pointues ou non élargies à l'extrémité . . ,. 7

. Tête densément ponctuée et mate; mandibules avec

2 rangées de dents . . . . . ‘Stigmatomma Rog. Tête luisante ; mandibules autrement conformées. Amblyopone F. Sm.

. Mandibules articulées vers les angles antéro-latéraux

dada tétamiiratapérehen etat a Ne Mandibules linéaires, parallèles, articulées près du

milieu du bord antérieur de la tête, armées de

2 grandes dents à leur extrémité qui est parfois

dilatési ré: aus . 36

. Pédicule de donner nratns PIE en nn et

muni en arrière d’un renflement dorsal nodiforme: pas d’étranglement entre le et le segment de l'abdomen . . + + *+ . Aneuretus Emery. Pédicule pas ou très éco pétioléh ie .0 ent Arêtes frontales plus écartées l’une de l’autre qu’elles ne sont distantes des bords latéraux de la tête; mandi- bules armées de très longues dents spiniformes. Thaumatomyrmex Mayr. Arêtes frontales plus rapprochées l’une de l’autre que du bord latéral de la tête; mandibules autrement confor- MÈBS FAR NE D à de ONE

177

11. Tibias moyens courts, avec 2 éperons simples; tibias postérieurs avec un éperon pectiné et un éperon simple; suture mesométanotale nulle sur le dos.

Centromyrmex Mayr.

Tibias moyens et postérieurs pareils quant aux éperons 12. Mandibules longues et étroites, fortement convergentes dès la base (lorsqu’elles sont fermées) puis parallèles,

F2

armées en dessous d'une forte dent. Herpegnathos Jerd.

Mandibules autrement conformées. . . ne 13. Ongles pectinés s1È4 Ongles simples, dentés ou ER à : 15

14. Mandibules linéaires, pointues, à bord Dee armé d’une série de dents inégales. . Prionogenys Emery.

Mandibules larges, à bord masticateur denté, ou bien linéaires, mais sans dents à leur bord postérieur.

Leptogenys Rog.(')

15. Corps étroit, cylindrique, luisant et longitudinalement

SONDE Ve eut Me Oylindromyrmez,Mayr. Autre conformation PNR SE 16

16. Épistome dentele, Le avec une proéminence ou dent de chaque côté. . . ... PReNFRERERR Mayr. Épistome autrement conformé . HUE

17. La fossette antennaire se prolonge en un ‘pillon peu profond mais nettement limité qui se replie autour de l'œil et peut loger le scape et une partie du funicule.

Paraponera F. Sm.

Pas de sillon antennaire replis autour de l’œil . . . . 18 18. Épistome limité en arrière par une suture nette. WE. Épistome plat, limité par une suture plus ou moins effacée; tégument mat, et couvert d'une pubescence pruineuse grise. . . . . . . Platythyrea Mayr. 19. Arêtes frontales divergeant en arrière ou faiblement convergentes, non ou faiblement dilatées en forme de lobe en avant; mais, dans ce dernier cas, elles sont notablement écartées l’une de l’autre en arrière 20 Arêtes frontales convergeant en arrière et ordinaire- ment tres rapprochees l’une de l’autre à leur extre- mite postérieure, dilatées en lobe horizontal en avant. 23 20. 3%° segment de l’abdomen recourbé en dessous, de sorte que le bout de l'abdomen est tourne en avant, Alfaria n. gen.(*) Abdomen autrement conforme 21

(:) Le genre Zohopelta Mayr est aujourd’hui réuni au genre ZLeplogenys.

(*) Genre fondé sur une espèce inédite de Costa Rica : À/l/aria simulans n. Sp.

178 21.

22:

23.

24.

25.

26.

2h

28.

Pédicule de l’abdomen distinctement pétiolé; yeux petits; ongles simples . . . Typhlomyrmex Mayr. Pédicule pas distinctement pétiolé; yeux grands . . 22 Arêtes frontales prolongées, limitant un sillon antennaire qui est souvent aussi long que le scape; métanotum bidenté ou biépineux; pédicule ordinairement avec une dent ou une don en dessus ; hanches postérieures sans épine . . . . Acanthoponera Mayr. Arêtes frontales non prolongées métanotum ordinaire- ment sans épines ni dents; dans le cas contraire, les hanches postérieures munies d'une épine. Ectatomma F. Sm. Pédicule armé en arriere de deux épines ou dents. Diacamma Mayr.

Pédicule inerme . . RCIP ERET Yeux grands, nn Den de. te nc Gune de

la tête qui est très allongée . . Ophthalmopone For. Yeux plus petits, placés au milieu ou avant le milieu

des côtes de la tête. . . . pds) Bord antérieur de a bidenté ; 2e article du

funicule au moins 2 fois aussi long que le 1%. . . 26 Épistome d’autre conformation. . . ce D 27

Métanotum bidenté ; pédicule acuminé au sommet. Streblognathus Mayr. Métanotum sans dents; pédicule non acuminé. Dinoponera Rog. Épistome avec un lobe médian élevé, nettement bordé de chaque côte, ltronqué devant . 1 "MOMOMEOON 5 Épistome autrement conformé . . . . . . . . 29 Yeux au milieu des côtés de la tête; mandibules à bord apical multidenté; ongles dentés. Paltothyreus Mayr. Yeux rapprochés des angles antérieurs de la tête; man- dibules étroites à peu de dents; ongles simples. Trapeziopelta Mayr.

; Épistome prolongé en pointe en avant Belonopelta Mayr. Épistome i inerme . . he gb nn 0

. Épisternite du mésothorax séparé de F en par une suture marquée . . . . . Ectomomyrmex Mayr. Épisternite du mésothorax non séparé de l’épimérite . 31 . Mandibules étroites . . . ET TIRE Mandibules à bord apical large et dentelle, PVR ET EE TE

. Mandibules armées d’une forte dent vers leur tiers basal.

Plectroctena F. Sm. Mandibules dentelées à la base de leur bord interne,

D 7 4

179

sans dents vers l’extrémité. Psalidomyrmex Er. André.

33. Ongles dentés; joues carénées . . . Megaponera Mayr. Ongles sans dents. . . sad CRU Ca

34. Antennes à massue de 4 Ales k losyptopons Emery. Antennes sans massue distincte. . . 10997199

39. Palpes maxillaires de 4 articles . Pachycondyt F. Sm. Palpes maxillaires de 1 à 2 articles. ‘VEN "Bonera Latr.

Fossettes antennaires confluentes en arrière. Odontomachus Latr. Fossettes antennaires non confluentes . . ,. . . . 37 37. Fossettes antennaires limitées latéralement par une arête en arrière des yeux; tête non échancrée derrière; espèce de grande taille . . Champsomyrmex Emery. Fossettes antennaires sans arête latérale en arrière des yeux; tête distinctement échancrée ou fortement impressionnee à son bord postérieur; espèces petites ou moyennes . . . - !. +, :, fAnochetus Mayr. Le genre Yesoxena F. Sm. parait se FN DorRe à la sous-famille des Ponerinae, mais il est insuffisamment caractérisé.

96

Sous-FAMILLE : MYRMICINAE.

1. Épistome ne se prolongeant pas en arrière entre les arêtes frontales (') : celles-ci très rapprochées l’une de l’autre; antennes de 12 articles (tribu des Pseudo- myrmii) . FRS ; HW

Épistome presque toujours prolongé Des je arêlés frontales qui sont plus ou moins écartées ; dans le cas contraresantennss de Lharticles, :" 0 TR 20 3

2. Épistome descendant brusquement en avant, comme infléchi ou subtronque, ordinairement muni de dents au niveau de cette inflexion; rarement en pente uniforme et fortement échancré au bord antérieur (espèces d'Afrique, Asie et Océanie) . . . Sima Rog.

Épistome ni infléchi ni dente, non ou faiblement échan- cré (espèces d'Amérique) . . . Pseudomyrma Guér.

3. Antennes de 7 articles, sans massue distincte (de 13 chezle G\) ; les arêtes frontales sont, comme d'habitude, éloignées des bords latéraux de la tête; corselet épi- neux (tribu des Myrmicarii) . . Myrmicaria Saund.

Antennes autrement conformées (lorsqu'elles sont de 7 articles, le dernier est renflé ou fait partie d’une

(') Chez quelques Pseudomyrma, l’épistome semble se prolonger étroitement entre les arêtes frontales, mais ce prolongement est l’équivalent de l'aire frontale ; il est souvent distinct de l’épistome.

180

10

11

massue différenciée, ou bien le scape peut rentrer dans une profonde scrobe, ou le corselet n’a pas d’épines). . 4

. Fossette antennaire ou scrobe placée aux côtés de la

tête; l’arête qui forme son bord dorsal (et qui ne correspond pas à l’arête frontale des autres Fourmis) passe en dehors de l'œil; angles postérieurs de la tête pointus ou prolongés ou dentelés; antennes de 11 articles dans tous les sexes (tribu des Cataulacii). Cataulacus F. Sm. Autre conformation . . . DRE AS

. Les fossettes antennaires se Éerminent en arrière aux

côtés de la tête, passent au dessus de l’œil et sont assez profondes pour que tout le scape puisse y être cache; antennes de 11 articles, sans massue diffe- renciée; gésier en forme de champignon, de structure particulière (tribu des FR eue espèces d'Amérique: .: 1 40. 00 Fossettes antennaires sutrement placées, ou es ie nes autrement conformées; gésier de forme ordinaire . 7

. Fossettes antennaires ro en avant et diver-

geant fortement en arrière, n’atteignant les côtes de

la tête qu’à leur extrémité. . Procryptocerus Emery. Fossettes antennaires couvertes sur toute leur longueur

par le bord latéral de la tête. . . . Cryptocerus F.

. Pédicule de l’abdomen articulé à la surface dorsale du

segment suivant (tribu des Crematogastrii). ‘Crematogaster Lund. Pédicule inséré à l’extrémité antérieure du segment SDIVARE He Vo

. Tête cordiforme, bone) nee avec ee angles

postérieurs fortement arrondis et dépourvus d'épines; dernier article des antennes beaucoup plus grand que

le précédent [tribu des Dacetii) °° MERE Tête autrement conformée . . es LS . Fossettes antennaires courtes; nes 3 11 ATLICIES 20 AU Fossettes antennaires aussi longues que le scape QE Dernier article des antennes seul plus grand que les précédents . . . . Daceton Perty: Les 2 derniers articles ie Antondes tue grands que les précédents . . . . . . Acanthognathus Mayr.

.

Fossettes antennaires pas profondes, placées au côté médial des yeux, antennes de 5 articles, le très allongé. |. . . . . .!. Orectognathus F.Sm.

Autre Contormation,. d'.72,/1tL SLR

F

12

13. 14.

15.

16.

16.

19.

20.

Re.

23.

R4.

181 Fossettes antennaires placées au côte dorsal ou médial Dean JU. POUR APTE Fossettes antennaires placées au x côté latéral Fe Jouxnge Antennes de 6 articles . . . . ‘Strumigenys F. Sm. Antennes de 4 articles . . . . . *Epitritus Emery. Antennes de 7-8 articles. . . . Rhopalothrix Mayr. Antennes de 12 articles. . . . . Ceratobasis F. Sm. Antennes de 11 articles, sans massue distincte, ou à massue d’un seul article (tribu des Attii). . . . . 16 Massue de plusieurs articles, ou bien antennes n'étant pas de 11 articles. . . . + RO Arêtes frontales tres ne ins F7 Fe 7 dilatées à l'extrémité antérieure; épistome pas dis- tinctement prolongé entre elles . . . 17 Arêtes frontales écartées, embrassant l entrohite pusté rieure de l’épistome. , . 18

Tégument mat et uni, hérissé ds De onde dt fins Apterostigma Mayr.

Tégument hérisse de tubercules et d’épines, avec des poils crochus et écailleux . . Myrmicocrypta F. Sm.

Pas de poils dressés sur le corps; fossettes antennaires

ordinairement prolongées jusqu'aux angles postérieurs (EE te Va ANR . + . . Cyphomyrmex Mayr. Corps portant des fe dressés 1,21)" ErIÈ te A0S 19

Tégument uni, ne portant que des poils fins et obliques. Sericomyrmex Mayr. Teégument rude, portant des poils raides oucrochus. Atta F.

Les fossettes antennaires peu profondes sont bordées

latéralement d'une arête vive; antennes de 1 1 articles,

à massue de 3, dont le dernier est fortement prédo-

OMR URI". NI es UN SSUBIAUIER 16 a] Autre conformation . . . is PURE ; Épistome voûte Hnsventéhndnt nr ateh di le sens longitudinal. . . . . .Ochetomyrmex Mayr. Épistome voûté aussi bien dans le sens longitudinal que dans le sens transversal . . . . Wasmannia For.

Massue des antennes de 2 articles, le dernier notable- ment plus grand que l’autre (tribu des Solenopsidii et

genre Phacota) . . . . D. 23 Massue des antennes autrement cotURtiel: ou noie, 28 Antennes de 6 articles . . . . Melissotarsus Emery. Antennes de plus de 6 articles . . . : NRA

Antennes de 9 articles (de 10 chez la Q et de 13 cher

ANNALES DE LA $0C, ENTOM, DE BELGIQUE, Ts XL, 13

182

29.

AE

28.

29.

30.

31.

393.

34.

le &)(:); pas de dimorphisme des neutres. Carebara Westw.

Antennes de lO ou ll'articles .: "100 CES 20 Antennes de 10 articles "01 10" OMR NT EEE 26 Antennes de 11 articles . . . RU PE lhUe 7,

. Dimorphisme des neutres ordinairement pou marqué,

ou, dans le cas contraire, le tête des © major subcarrée ou plus large que longue (antennes de 10 à 11 articles chez la O). . . . . “Solenopsis Westw. Dimorphisme des néntrés très marqué ; tête des © major allongée (antennes de 11 articles chez la Q). Aéromyrma For. Tibias postérieurs munis d’éperons; neutres fortement dimorphes . . . . . . . Pheidologeton F. Sm. Tibias postérieurs sans éperons . . . . *“Phacota Rog. Fossettes antennaires profondes, capables de contenir tout le scape et placées le long des côtés de la tête . 29 Fossettes antennaires moins profondes ou autrement placées . . 30 Antennes de 9 articles (de 10 Phes les = comme chez Telramorium); mésonotum à bord postérieur tran- chant et ordinairement armé d’épines. Meranoplus F. Sm. Antennes de 11 articles, à article terminal très grand. Calyptomyrmex Emery.

Poils dressés du corps trifides . . Ru For. Poils non ttriides ft 3 RS OL Bord postérieur de l' te LE en Dréte tone

qui borde en avant la fossette antennaire . . . . 32

Bord postérieur de l’épistome ne formant pas d’arête . 38

. Mandibules pointues, sans bord apical.

‘Strongylognathus Mayr.

Mandibules à bord apical denté. . . MAP La partie de l’épistome qui se trouve en Bart l'in- sertion des antennes est étroite, mais non réduite à une simple arête (antennes des G' de 10 articles) (forment, avec les 4 Fa ED la tribu des

Tetramorii) . . 34 La partie de l’ épistome qui se ne en . de li in- sertion des antennes est réduite à une arête tran-

chante (antennes du G' de 13 articles) . . . 36 Antennes de 12 ie PSN ‘Tetramorium Mayr. Antonnes de llsarticles, : =. © LA

(:) M Forez rapporte au genre Oligoæiyrmex Mayr, dont l’ouvrière est inconnue, une espèce inédite d'Australie à neutres fortement dimorphes. Les antennes sont de 9 articles, comme chez Carebara Ÿ et chez Oligomyrmez ©.

35.

36.

37.

38.

39.

43.

44.

45.

183

Dos du corselet fortement enfoncé à la suture mésomé-

tanotalei". 0. |. 1 + + + -+ Dacryon For.) Dos du’corselet peu ou er impressionné à la suture mesométanotale . . . . . Xiphomyrmex For.

Antennes de 12 articles ; dimorphisme des neutres très marqué; soldats à tête énorme; sculpture comme

chez Pristomyrmez . . Acanthomyrmex Emery. Antennes de 11 articles, pas de Ho RES remar- quablest Lis mr. 37

Épistome à bord Aenele, É ne ie . re en de gros points ou fossettes, quelquefois plus ou moins confluents ; segment du pédicule allongé et pétibls en avant: CU Er 00, Pristomyrmex Mayr. Épistome non crénelé, à 2 dents plus ou moins marquées ; sculpture consistant en siilons plus ou moins régu- liers ; segment du pédicule court, non pétiolé. "Myrmecina Curt. Antennes de 7 à 10 articles, le dernier très gros; cor- selet sans épines ni dents; des yeux. Allomerus Mayr. Antennes de 10 à 12 articles; lorsqu'elles sont de 10, les yeux manquent, ou bien le métanotum est biépi- HORRAEMRERMER ME RE Delhs ee 50e ailatl O0 Pas dyeux EMI IE", QE SE AU Des yeux, parfois one mais A ae HN rt ? 4]

. Antennes de 12 articles, sans massue distincte; insectes

tres petits . . . SRE 4e CE *Leptanilla Emery. Antennes de 10 à 11 cles à massue de 3. Liomyrmex Mayr.

Antennes de 11 articles . . 0e.) à 42 Antennes de 12 articles ie 10 articles chez Pheidole perpusilla Emery) . . 02

. Corselet et pédicule sans aucun Veste de Fe ou u dép

nes; pronotum jamais anguleux . . . 43 Métanotum presque toujours muni de dents ou u d’ Énine lorsqu'elles font défaut, le pronotum a des épaules

anguleuses . . PONS 1 45 Épistome bidenté en ns RENTE Mers. 44 Épistome inerme . . RUE . Vollenhovia Mayr.

1: segment du nédicule distinetement Ole *Monomorium Mayr. 1% segment du pédicule non-pétiolé . Xenomyrmex For. Yeux obliquement prolongés en avant et en bas. *Oxyopomyrmex Er. André.

(*) Ce genre m'est inconnu en nature : je le place ici d’après la description,

184 Yeux arrondis ou ovales . . . HN EU (6 46. Dos du corselet profondément pee à + suture mesométanotale. . . . AR UN: LE Dos du corselet peu ou point neue 1 + FIN AT: Épaules du pronotum arrondies . . . . Huberia For. Épaules du pronotum anguleuses UE .! AEPEURMRES 48. Massue de 3 articles, au moins aussi Fri que le reste du funicule . . . . . . Lophomyrmex Emery. Massue indistincte; les 3 derniers articles bien plus courts que le reste du funicule. . Podomyrma F. Sm.

49. Arêtes frontales aussi longues que le scape. “Tomognathus Mayr.

Arêtes frontales bien plus courtes que le scape. . . . 50

50. Neutres fortement dimorphes ; tégument luisant ; seg- ment du pédicule pétiolé . . . me For. (1) Neutres non dimorphes. . . . El

5]. ler segment du pédicule à peine Eee en ay vaut, 2 seg- ment muni en dessous d’une épine (?); tépument en grande partie lisse et luisant. . ‘Formicoxenus Mayr. ler segment du pédicule brièvement peétiole, segment inerme en dessous; corps en grande partie mat. ‘Leptothorax Mayr. 52. Neutres dimorphes, pas de formes intermédiaires entre les soldats à grosse tête et les ouvrières. Antennes à massue de 3 articles, plus longue que le reste du funicule (de 4 articles chez P4. granulata Pergande); aiguillon très faible. . . . . . "Pheidole Westw. Neutres monomorphes ou dimorphes; dans ce cas, les formes extrêmes sont reliées par des intermédiaires et la massue est ordinairement indistincte ou plus

courte,que le reste du funicule.: 4,4 MES 93. segment du pédicule muni d’épines en dessus . . . 54 1°" segment du pédicule sans épine . . . . . . . 95

04. ler segment du pedicule avec une épine. Podomyrma caledonica Er. André. 1°" segment du pédicule avec deux épines. Atopomyrmex Er. Andre. 55. Les 3 derniers articles des antennes sont bien plus courts que le reste du funicule et ne forment pas de Hasstebisnedistincte. 4 2 2 0 SE

() Cette coupe a été établie par M. FOREL comme sous-genre de Ziomyrmez; il m’a semblé qu’elle méritait d’être élevée au rang de genre. (*) Chez F corsicus Emery, dont l'ouvrière est inconnue, le segment du pédi- ule de la © n’a qu'une dent obtuse,

56.

57. 58.

09.

185

Les 3 derniers articles des antennes forment ensemble

une massue environ aussi HIER que le reste du funi-

es UNEUNT. LEP BRU SO vP CNRPEND 08 Dos du corselet PURE a la suture mésométano-

tale; suture promésonotale ordinairement distincte. . 57 Dos du corselet sans aucune trace de suture ou d’im-

pression . . ARR DER BE ALL à Ka CA CIE Éperons postérieurs ne HET OI EUR perde Eperons postérieurs simples ou nuls : 41... 11108

Épistome avancé en angle au milieu; métanotum inerme, avec une impression médiane pouvant recevoir É nœud du segment du pédicule; tégument en grande partie luisant (espèces d'Amérique). Megalomyrmex For. Épistomeautrement conformé ; métanotum ordinairement armé de dents ou d’épines (tou-

LE “Stenamma Westw. jours sans épines chez Æolco-

*“Holcomyrmex Mayr. (‘)

. Mmyrmex). Éperons postérieures simples, pédicule très long; espèces PAMIQUE FE. 7: du. Ocymyrmex:Ermery.

Éperons postérieurs pectinés ; Ur d'Amérique. Pogonomyrmex Mayr.

60. Épistome muni de deux arêtes qui font saillie en avant

Gr.

63,

64.

sous forme de dents, rarement sans dents, mais alors

le métanotum est tout à fait inerme ; suture mésomé-

tanotale marquée . . . . . “Monomorium Mayr. Épistome autrement conformé; rarement bidenté, mais

alors la suture mésométanotale est indistincte. . . 61 Angles inférieurs du pronotum pointus. . Rogeria Emery. Angles inférieurs du pronotum arrondis . . . . . 62

. Re segment du pédicule en forme de cloche, attaché par

toute sa largeur au segment suivant; dos du corselet

sans suture ni impression . . . Macromischa Rog. 2e segment du pédicule distinctement resserré en arrière. 63 L’abdomen, vu de côté, paraît triangulaire, l’angle

antérieur attaché au pédicule; épines du métanotum

recourbées en avant. . . . . Trigonogaster For. Auiro-eoDÉGRRANONnGE + "net tot ne 0€ Pas de poils dressés; segment du ne pétiolé,

(*) Tous les caractères du genre Æolcomyrmex se retrouvent isolément chez l’une ou l’autre des formes du genre Séenamma, tel que je l’ai défini dans mon travail sur les Fourmis de l'Amérique du Nord (Zool. Jahrb., Syst., v. 8. p.297); les dents de l'épistome sont indistinctes chez Æ. muticus Emery. Je pense qu’il faudra, par la suite, réunir Æolcomyrmex à Stenamma comme sous-genre, ou bien élever au rang de genres une partie au moins des sous-genres de Séenamma (Isch- homyrmez, Aphaenogaster, Messor, Goniomma).

186

avec un nœud arrondi ; segment ordinairement fort

large, 10000 . . . "Cardiocondyla Emery. Des poils dressés, entame et microsco- piquement dentelés . . . . . “Leptothorax Mayr.

Ne sont pas compris dans ce tableau les genres * Anergates For. et Æpoecus Emery, fourmis parasites qui n’ont pas de neutres, Trichomyrmez Mayr, Tranopelta Mayr, “Oligomyrmez Mayr, Cratomyrmez Emery, dont le neutre est inconnu, enfin Pheidola- canthinus F. Sm., qui n’a pas été suffisamment caractérisé par l’auteur et m’est inconnu en nature.

4e Sous-FAMILLE : DOLICHODERINAE/().

1. Tégument chitineux raide et cassant, souvent à sculp- ture forte; corselet et écaille souvent épineux ou anguleux; gésier sans calice et à cuticule faible, non garni de soies à l'entrée . . . “Dolichoderus Lund. Tégument flexible et mince, à sculpture fine; corselet et pédicule jamais épineux; gésier autrement con- fOTME. EMPEN EN, 2 Pate PUR ROME NIUE 2. Corps très grêle; pattes et antennes très allongées; espèces grandes ou moyennes; gésier sans calice, garni de soies à l'entrée (Australie). Leptomyrmex Mayr. Corps moins grêle; espèces presque toujours nn gésier avec calice retroussé . . se 3. Yeux fort grands, occupant 1/5 des côté È la tête. Turneria For.

Yeux bien moins grands-, NUM AIRES

4. Ouverture du cloaque apicale; pédicule très bas, sans écaille distincte Ne ANSE ER Mayr. Ouverture du cloaque infère. . . . oo

5. Ecaille du pédicule tres petite et teen Tao Ve. ou même tout à fait nulle. . . . S teom0 Écaille plus ou moins inclinée, mais bien Fnonee RER

6. Palpes maxillaires de 2-4 “notes labiaux de 2-3; dans l’aile antérieure des Q et &, la nervure tansverse s'unit à la branche externe de la nervure cubitale

(Europe, Inde, Australie) . . ‘Bothriomyrmex Mayr. Palpes maxillaires de 6 articles, labiaux de 4 . . . . 7

7. Écaille du pédicule petite mais distinete chez le © (bien développée chez la Q); dans l'aile antérieure, la nervure transverse rencontre la branche externe de

(‘) Les genres des Dolichoderinæ sont en grande partie établis sur des carac-

tères anatomiques (structure du gésier) et sur la nervulation alaire; cela rend fort difficile la détermination des ouvrières isolées,

187

la nervure cubitale; pas de cellule cubitale fermée

chez le G', une seule chez la © ; pas de cellule dis-

coïdale; gésier à calice convexe et quadrilobé (une seule espèce d'Amérique). . . . . Forelius Emery.

Écaille rudimentaire ou nulle; la nervure transverse

rencontre la cubitale au point de bifurcation; une

cellule cubitale fermée ; ordinairement une discoïdale ; gésier à calice déprimé et non lobé. *Tapinoma Foerst.

8. Métanotum portant une saillie conique plus ou moins

développée; ailes comme chez Worelius (espèces

d'Amérique) . . . + + «+ Dorymyrmex Mayr. Métanotum en conforme; ailes avec cellule

: discoïdale . . . MORE EURE 6h sonia. * 9 9. Gésier très court, avec un grand calice refléchi; pas

d'ocelles; taille peu variable . . Iridomyrmex Mayr. Gésier au moins aussi long que large; taille fort variable ;

ordinairement des ocelles chez les grands 55 . . . 10

10. Corselet non impressionné à la suture mésometanotale ; pas de dimorphisme remarquable des 56 ; ailes avec deux cellules cubitales fermées . *Liometopum Mayr. Corselet impressionné à la suture mésométanotale ; O0 souvent remarquablement dimorphes ; ailes avec une cellule cubitale fermée; la nervure transverse rencontre la bifurcation de la cubitale (espèces d'Amérique) . . . V0. D'AADECR EF Or. N'est pas compris dans ce Pb. le genre Linepithema Mayr, dont le ÇX seul est connu.

Sous-FAMILLE : CAMPONOTINAE.

1. Mandibules longues, linéaires, dentelées; yeux très

grands. DH} 06 . . «+ Myrmoteras For. Mandibules autrement time RARE a ins, à 2 2. Antennes de 8 articles . . . HSE. 9 Antennes de 9 à 12 articles, tr de 7. mais alors la taille est très exiguë . . . PRO | 3. Épistome avancé au dessus des RE E de dimorphisme des neutres . . . Gesomyrmex Mayr.

Épistome on avancé; neutres dimorphes Dimorphomyrmex Er. Andre. 4. Antennes de 11 articles au plus; calice du gésier réfléchi, sans sépales distincts, entouré d’un anneau musculaire. 5 AIO AO PE ARCS MNRNOONS HT QU, Cu + 0

188

5. Les 3 derniers articles des antennes formant une massue distincte; antennes de 9 à 10 articles. Myrmelachista Rog. Antennes sans massue distincte . . AA Dr Mae 6) 6. Palpes maxillaires de 2 articles, État % d. Acropyga Rog. Palpes maxillaires de 6 articles, labiaux de 4 . . . . 7 7. Métanotumet écaille plus ou moins bidentés ou biépineux. | AARRONES Mess. Métanotum et écaille inermes 8 8. Antennes de 11 articles (espèces de l’ancien monde).

10.

BE

13.

14.

15.

16.

“Plagiolepis Mayr. Antennes de 9 articles (exceptionnellement de 11); cor- selet court et trapu (espèces d'Amérique). Brachymyrmex Mayr.

. Yeux tres grands, occupant presque en entier les côtés

de la tôtes” .hu,10. . . . Gigantiops Rog. Yeux occupant moins de more des côtés de la tête . . 10 Prothorax portant de chaque côte une crête anguleuse;

meésonotum proëminent en bosse; gésier comme chez

Plagiolepis. . . . . + . Notoncus Emery. Corselet autrement Conforme STE D 2 M LU Antennes insérées à quelque de lrce en arrière de

l'épistome ; gésier à sépales longs et droits . . 4e Antennes insérées tout près du bord a de l” es

tomet 0. 0

. Palpes rénlbmes de 5 EE Lee “ee et

étroit, taille variable, mais pas de dimorphisme dans

la dan delatête. . . . . Oecophylla F. Sm. Palpes maxillaires de 6 hrfioles pédicule court, squa- miforme ou nodiforme, Souvent épineux ou dentée . . 13

Dimorphisme bien marque dans la grandeur, la forme et souvent aussi la sculpture de la tête; taille ordinaire- ment très variable . . . . . “*Camponotus Mayr. Pas de dimorphisme marqué chez les neutres . . . . 14 Yeux places vers les angles postérieurs de la tête. M Emery.

Yeux sur les côtés de la tête. . . . suite AT NRC REl Corselet et pédicule sans épines ni dents . . . . . . 16 Corselet et pédicule ou celui-ci seulement plus ou moins épineux ou dentés. . . sou 1 Corps trapu, tête arrondie Dern die) (espèces d’ Australie et de Papouasie). . . . . . Calomyrmex Emery.

Corps élancé; tête rétrécie derrière (espèces d'Amérique). Dendromyrmex Emery.

17. Corps trapu; corselet sans épines, à angles antérieurs arrondis ; pédicule prolongé en pointe de chaque côté.

189

Echinopla F. Sm.

Corps moins trapu; corselet ordinairement denté ou épineux (dans le cas contraire le corps est noir de jais

luisant, et l’écaille du pédicule est quadridentée) . RE 18. Sur le profil, le mésonotum occupe le fond d'une fente profonde, sur laquelle le métanotum surplombe; yeux soutenus latéralement par un lobe de la tête formant œillère. . . . + . . Hemioptica Rog.

Mésonotum non sl riéde Fous ordinairement libres,

rarement avec œillère distincte *Polyrhachis F. Sm.(')

19. Gésier à calice reflechi et entoure d’un anneau muscu- laire, comme chez Plagiolepis (espèces d'Australie,

Nouv.-Zélande et Chili) . . . Melophorus Lubbock.

Gésier à sépales distincts et peu ou point réfléchis (sauf Prenolepis, aucun de ces La ne se trouve en

Australie, ni au Chili) 20 20. Fossette clypéale distinctement séparée de la fosselte antennaire . . . + . . ‘Prenolepis Mayr. Fossette clypéale confluant avec la fossette antennaire ou faiblement séparée chez Pseudolasius : 21 21. Articles 2-5 du funicule plus courts ou pas plus longs que les suivants ; ocelles ordinairement absents . 22 Articles 2-5 du funicule plus longs que les suivants; ocelles distincts . . . 29 22. Mandibules longues, à bord denté ‘oblique: dimorphiane assez marqué, tête grande chez les 55 major ; fossette clypéale un peu séparée de la fossette antennaire (îles de la Sonde et Moluques) . Pseudolasius Emery.

Mandibules plus courtes, à bord moins oblique; dimor- phisme peu ou point sensible (région holarctique).

“Lasius F.

23. article des palpes maxillaires presque 2 fois plus long

que lec5po ls, 40; . "Myrmecocystus Wesmael.

article des palpes maxillaires un peu plus long que le 5°.

24

24. Mandibules à bord apical large et dentelé. . ’Formica L. Mandibules étroites et nhniNcs . . +. "Polyergus Latr.

() P. simplez Mayr a été trouvé en Palestine. M. EDWARD SAUNDERS m'ena

envoyé un exemplaire dont la provenance paraît authentique.

190

RÉVISION DES ESPÈCES DU GENRE UZLOCERUS DALMAN

par le Dr. Angelo Senna

Assistant au Musée royal d'Histoire naturelle de Florence.

Les Ulocerus dont il est question dans cette note font partie de diverses collections, et j'en dois la communication à l'obligeante libéralité de savants maîtres et cullegues auquels j’atteste iei toute ma reconnaissance. Le Prof. Aurivillius m’a confié les types de Dalman et de Bohemann et quelques espèces indéterminées du Musée royal de Stockholm; le Prof. Sharp les types de la Biologia Centrali-Americana et les espèces de sa collection privée; par son aimable entremise j’ai pu aussi examiner les Ulocerus recueillis au Brésil par M. Fry de Londres; M. Severin m’a envoyé la collection du Musée royal de Belgique, d’un grand intérêt parce qu'elle renferme les espèces de Dejean, Lacordaire, De Castelnau et Roelofs; de M. le Dr. Jordan j'ai eu les spécimens du Musée de Lord Walter Rothschild à Tring, de M. C. Ritsema ceux du Musée de Leyde, enfin de M. le Dr. K. Heller ceux du Musée de Dresde. À l’aide de ce matériel, auquel j’ai joint les quelques spécimens de ma collection et ceux du Musée de Florence et de Gênes, je vais étudier de nouveau les espèces déjà publiées, lesquelles, malgré leur petit nombre, sont encore mal connues, et donner la description de plusieurs espèces inédites.

Description du genre ULocerus. Corps allongé, sublinéaire revêtu d’un épais enduit furfuracé mélangé d’éecailles.

G. Tête plus ou moins allongée, parfois aussi longue que large, à côtés subparallèles ou plus ou moins recourbés, échancrée en angle à la base et presque toujours saillante en arrière, rarement presque tronquée, toujours sillonnée en dessus; yeux ovalaires ou arrondis, plus ou moins saillants, parfois même enfoncés dans la tête, toujours entourés d'un cercle noir brillant. Col bulbiforme, enfoncé dans le prothorax et profondément séparé de la tête. Rostre plus ou moins long et robuste, sillonné en dessus, sa partie basi- laire ou métarostre plus longue que la tête, droite, à côtés paral- lèles, recourbés ou obliques; mésorostre peu élargi en dessus, plus fortement dilaté et arrondi en dessous des serobes; portion anté- rieure ou prorostre quadrangulaire, ou subcylindrique, atténuée en avant, nue seulement à l’apex.

Antennes au maximum aussi longues que la tête et le rostre pris ensemble, linéaires, assez robustes, rarement filiformes ou en

191

massue, toujours composées de 9 articles et revêtues d’écailles ou poils squamiformes plus ou moins abondants, parfois régulière- ment disposés sur tous les articles (l’apical toujours sans écailles, mais finement pubescent), d’autres fois plus abondants et plus dressés sur les articles médians, ou enfin sur les mêmes articles très serrés et abondants formant un bord au côté externe.

Prothorax plus ou moins allonge, rétréci en avant et presque toujours resserre avant son bord antérieur, ensuite élargi, parfois à côtés régulièrement recourbes, d'autres fois presque anguleux et souvent tuberculé vers le milieu et alors il est subparallèle dans le tiers basilaire ; un peu excavé en dessous, bisinué ou tronqué à la base, inégal en dessus, sillonné ou trisillonné, souvent hérissé de fascicules d'’écailles.

Élytres allongées, arrondies et garnies d'un bord écailleux à la base, subparallèles aux côtés ou faiblement atténuées depuis le tiers basilaire, en genéral tuberculées à l’angle apical externe, rarement arrondies, striées-ponctuées en dessus ou plutôt fovéolées; leur sculpture est néanmoins peu visible par l’épais revêtement furfuracé et écailleux.

Pattes médiocres, hanches antérieures toujours contiguës, femurs graduellement en massue, inermes, parfois comprimés à leur base, rarement pedonculés; tibias comprimés, tarses assez robustes, rarement grêles, allonges ; le Ler article est un peu plus long que le suivant, dans une seule espèce il est au moins aussi long que les deux suivants ensemble; 3e article bilobé, dernier article à crochets toujours petits.

Prosternum un peu relevé en arrière, pointu entre les hanches, les sutures prosterna-épisternales sont parfois assez visibles; le mésosternum est également un peu releve en arrière, son processus intercoxal est bien développé, les sutures mésosterno-épisternales sont souvent visibles de même que les épisterna qui parfois sont revêtus d’écailles de couleur foncée, tandis que le meésosternum est blanchâtre. Métasternum et base de l'abdomen en genéral con- vexes, un peu déprimés, rarement excavés; le dernier segment est graduellement atténue vers l’apex, imprimé aux côtes ; le bout est obtusement pointu ou tronqué.

Dalman et Bohemann n’ont pas reconnu les femelles des U//0- cerus, quoique les spécimens sur lesquels respectivement ils avaient établi les T/. squalidus Dalm. et U. pannosus Boh. fussent du sexe en question. Lacordaire même écrit à l’égard : je ne trouve de diffé- rences sensibles ni dans le rostre, ni dans les antennes. Labram et Imhof ont néanmoins indiquée et figuré les deux sexes de T/. letrau- rus. Les femelles en effet diffèrent des mâles par la tête un peu plus courte, la métarostre de même plus court, la mésorostre moins pro-

192

longé en arrière et plus régulièrement arrondi, le prorostre plus long, grêle, cylindrique, rarement un peu élargi en avant (!); l'article apical des antennes, souvent même les autres, sont un peu plus courts, le dernier segment de l'abdomen est moins allonge et arrondi postérieurement.

Le comte Dejean a été le premier qui connut une espèce de ce genre; on la trouve indiquée dans l'édition du 1821 de son Catalo- que des Coléoptères, sous le nom de Brentus squalidus Dej. Cette espèce il l’a communiquée à Dalman, qui établit dans Z’phemerides entomologiae, Holmiae 1824, le genre Ulocerus et y decrivit deux autres espèces. Un an après, Latreille créa son genre Cladione (Familles naturelles du Réqne animal, p. 390, 185, et Daction- naire class. d'Histoire natur., X\V, p. 593) reconnu seulement plus tard et par d'autres auteurs comme identique au genre de Dalman. Tous les entomologistes postérieurs ont accepté le genre Ulocerus, mais ils se sont trouvés en désaccord s’il devait être considéré comme un Brenthide ou non, et si son union parmi les premiers entraînait celle d’autres genres plus ou moins divers.

Nous avons vu plus haut que Dejean avait rapporté l’espèce qu’il connaissait au genre Prentus, mais une fois établi le genre Ulocerus, il l’a exclu des Brenthides dans les autres éditions de ses catalogues. Dalman, qui a fait connaître le genre en question, se borne à le dire : genus habitu Brenthi proximum. Schoenherr ne l'a jamais considéré comme un Brenthide : d’abord, il établit sur lui seul la divison des Ulocerides (Curculionidum Dispos. Method. Lipsiae 1826) en l’intercalant comme suit : Divis. 11° Brenthides, 12° Beli- des, 13° Cylades, 14* Ulocerides, 15° Oxyrrhynchides. Plus tard dans le 1er volume du Genera Curculionidum 1833, il conserve la division Ulocerides, à laquelle il ajoute les Zpisus primitivement in- clus parmi les Brachycerides, mais il rapproche encore plusles Uloce- rides des Brenthides desquels ils sont séparés par les Cylades. Néanmoins dans le volume du même ouvrage, nous trouvons les Ulocerides de nouveau éloignés des Brenthides sur l'interposition des Cylades, des Oxycorynides et des Antliarhinides.

(*) Dans la plupart des spécimens, le prorostre des femelles est nu, mais je crois, au contraire, qu’il est d’habitude revêtu, comme du reste je l'ai plusieurs fois observé, d’un mince enduit écailleux qui tombe par frottement. Depuis plusieurs années on connaît les habitudes de Zwpsalis minuta Drury : la femelle de cette espèce, comme Mr W. R. Howarp (Riley's 6th Annual Report on the noxious insects ete., p. 415, 1874) l’a observé dans l'Amérique du Nord, perce une galerie cylindrique dans l’écorce des arbres à l’aide de son prorostre filiforme et pousse un œufà l'extrémité du trou; il est probable que cette habitude est commune à la plus grande partie des Brenthides, au moins chez toutes les espèces dans lesquelles le prorostre des femelles est régulièremei t cylindrique, par conséquent même aux Ülocerus, et dans ce cas le frottement du prorostre contre les parois du trou amènerait la perte des écailles dont il est revêtu.

géné lmrmelitiie

193.

Latreille est le premier, selon moi, qui a réuni les Uocerus aux _ Brenthides, quoique il semble n'avoir pas reconnu que son genre Cladione était synonyme des Ulocerus ; en effet dans l'ouvrage : Familles natur. du Règne animal, Paris, 1825, les Brenthides forment laIV°Tribu des Rhynchophora et comprennent les genres: Arrenode, Eutrachele, Brente, Uroptère, Némocéphale, Stenorhyn- que, Belorhynque, Cladione et Rhinotie; et dans la partie des . Insectes de l'ouvrage de Cuvier, Xègne animal, Paris, 1829, le * même auteur range dans les Brenthes outre les Brentus p. dits, les Ulocerus et les C'ylas. L'union des Uocerus aux Brenthides est depuis lors adoptée par * tous les entomologistes, mais nous voyons encore ce genre précédé ou suivi d'autres qui plus tard ont été exclus de la famille. M. de Castelnau dans l’'Æistoirenatlur. des Znsectes Coléoptères, IX, Paris, | 1840, identifie le genre CZadione Latr. avec Ulocerus Dalm. ; ce _ dernier est placé entre les genres Cylas et Oxyrhynchus qui font partie de ses Brenthites.

É. Blanchard dans l'Æistoire des Insectes, Paris, 1845, est

+ linitiateur d’un nouveau groupement; il range les Ulocerus à la fin de ses Brenthides, mais sans y intercaler les Cylas qui forment un groupe à part. Imhoff (Versuck ein. Einführung in das Stu- dium der Coleopt., Basel, 1856) retourne aux vues de ses prédéces- seurs ; la troisieme section de la famille des Brenthides est formée par les Ulocerus avec les Cylas. Enfin Jekel (Znsecta Saunder- siana, ÎT, London, 1860) et Lacordaire (Genera des Coléoptères, V II, Paris, 1866) sont d’accord pour unir les {/locerus aux Brenthi- des et pour exclure de ceux-ci les Cylas(').

Lacordaire qui a jete les bases de la classification des Brenthides, range les Ulocerus dans une tribu à part, Ulocérides, caractérisée par les antennes composées de 9 articles, rarement de 11 appa- rents, plus ou moins difformes et herissés de grosses écailles furfu- racées, cetarrangement est suivi par le prof. Sharp dans la Biologia Centrali-Americana, mais ce dernier retient les Ulocerus pour constituer une sous-famille, Ulocerinae, en opposition à la sous- famille Brenthinae, laquelle renferme tous les autres Brenthides,

és. à dl, si de

(*) Néanmoins l'exclusion du genre Cylas des Brenthides n’a pas été acceptée par tous les entomologistes que plus tard. Même en 1883, deux savants américains, MM. J. L. LECONTE et G. HORN, ont publié une nouvelle éaition de l'ouvrage: Classification of the Coleoptera of N. America, dans laquelle la famille des Brenthides est divisée en deux sous-familles comme sut : Antennae 1l-jointed, last joint oval, pointed, not larger = Brenthinae. Antennae 10-jointed, last joint very elongate Cyladinae.

Sans vouloir énumérer les caractères par lesquels je ne trouve pas acceptable cette union il me semble que la définition ci-dessus des Brenthinae n’est pas la meilleure, les antennes sont parfois de 9 articles (quelques Diurus, tous les Ulocerus) et l'article apical est bien souvent allongé,

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partagés en groupes, et correspond à la tribu Brenthides vrais du célèbre entomologiste français. Selon moi cette disposition n'a plus raison d’être conservée : les Ulocerus et les Pholidochlamys peuvent bien constituer un groupement de la même valeur que les autres Brenthides et par conséquent être unis plus intimement à ceux-ci. La famille Brenthidae est donc divisée par moi en plu- sieurs sous-familles dont la dernière est celle des Ulocerinae; ces sous-familles correspondent aux groupes de Lacordaire et de Sharp. Lacordaire avait déjà indiqué un trait d’union entre les deux tribus Brenthides et Ulocérides par le genre Pholidochlamys Lac. dans lequel les antennes ont onze articles comme chez les premiers; il avait aussi noté l'analogie remarquable entre les Ulocerus et les Diurus, cette analogie est dès ce jour encore plus étroite par la découverte de quelques espèces de Divrus ayant les antennes composées de 9 articles (2. antennatus Rits., D. tarsatus Rits., D. sphacelatus Pasc.) et d’un autre côté par une espèce de Ulocerus (U. longicornis n.) dans laquelle les antennes sont fili- formes, à dernier article tres allongé et les pattes à tarses allongés, grêles, avec le métatarse postérieur au moins aussi long que les deux articles suivants pris ensemble; elle rapproche en un mot encore plus les Diurus des Ulocerus. Les caracteres différentiels entre ces deux genres se bornent principalement à la conformation du prorostre, la vestiture du corps et la position des hanches anté- rieures et me semblent de la même valeur que les caractères qui séparent les autres sous-familles (groupes de Lacordaire et Sharp) des Brenthides.

Les Ulocerus sont exclusivement néotropiques et répandus surtout dans la sous-région brésilienne; une espèce, U. bicaudatus Suffrian, semble particulière à la sous-région antillienne; récem- ment le Prof. Sharp en a décrit trois de la sous-région mexicaine, mais elles se rencontrent aussi dans la brésilienne; il est encore douteux si les insectes pénètrent dans les bornes de la sous-région chilienne.

La biologie de ces intéressants Brenthides est encore inconnue. Perty dit qu’ils vivent sous les écorces sèches des arbres et ont des habitudes identiques à celles des Prenthus (Ulocerus moribus omnino Brenthi gaudet) ; Mr. Fry de Londres, qui dans son séjour à Rio de Janeiro a recueilli plusieurs Ulocerus, m'’écrit qu'il a trouvé presque toujours des individus isolés, et qu’une seule fois il a observé l’espèce nommée par moi U. recticauda « in considerable number in a bit of virgin forest on the bark of a standing tree but which appeared to be dead ».

Les espèces de Ulocerus sont médiocrement nombreuses; depuis longtemps on a decrit les suivantes : ©. laceratus Dalm., U. im-

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mundus Dalm., U.squalidus Dalm., U. pannosus Boh., U. tetrau- vus Labr. et Imh. et VU. bicaudatus Suffr. qui figurent dans le Catologue de Munich et que je retiens bonnes, excepté le U. pan- nosus Boh. qui est uni par moi à ©. Zaceratus Dalm. Récem- ment le prof. Sharp a décrit trois espèces : U. laticornis Sharp, U. mezxicanus Sharp et U. sordidus Sharp; dans les pages sui- vantes je donne les descriptions de treize espèces nouvelles qui portent à vingt et un le nombre d'espèces connues de ce genre.

TABLEAU DES ESPÈCES DU GENRE ULOCERUS DaLMax.

I. Elytrorum angulus apicalis internus (angulus suturalis) simplex, nunquam prominulus. A. Antennarum articulus apicalis valde elongatus, articulis 3°-8° simul sumptis aeque longus. 1. U. LONGicoRNIs n. AA. Antennarum articulus apicalis tribus praecedentibus unitis aequalis vel duobus praecedentibus longior. a. Articulus 3% quadruplo longior articulo 2°. 2. U. bicaudatus Suffr. aa. Articulus 3% circiter duplo longior articulo 2°. Elytra angulis apicalibus externis retrorsum tubercu-

lato-squamosis. . , . . 3. U. RECTICAUDA n. Elytra angulis apicalibus externis oblique tuberculato- squamosis . . . . + + 4. U. SEVERINI n.

AAA. Antennarum articulus apicalis duobus praecedentibus unitis semper brevior.

b. Antennae teretes (raro subclavatae) articulis medianis saepe crassiusculis, crispatis, nunquam depresso dilatatis.

c. Caput sat distincte longius quam latius.

d. Prothorax lateribus medium versus lævis, haud tuber- culato-squamosus.

e. Prorostrum in feminis regulariter cylindricum, nun- quam basi angustius quam antice.

J. Capitis latera recta vel subrecta.

5. U. squalidus Dalm. F. Capitis latera plus minusve curvata.

Elytra griseo-ochracea, lineis pluribus longitudinalibus e squamulis nigris formatis ornata, tuberculis squa- mosis apicalibus acuminatis . . 6. U. Dazmanin. Elytra squamulis appressis sordide griseo-fuscis, tuber-

culis squamosis apicalibus crassis, obtusis. 7. U. Fryi1 n.

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dd.

CC.

VE

ul. hh. bb.

mn.

. Prorostrum in feminis angustius basi quam antice. . Elytrorum apex tuberculo-fasciculari instructus.

8. U. ROSTRATUS n.

. Elytrorum apex rotundato-explanatus, marginato-

squamosus . . . À ee De DA SHARENE:

Prothorax lateribus me UE versus tuberculo-squa- moso instructus.

Metarostrum antice conspicue angustatum, postice late- ribus curvatis; antennarum articulus basalis 2°-3o simul sumptis parce brevior . 10. Ü. cINEREUS n.

Metarostrum antice attenuatum, postice lateribus sub- obliquis; antennarum articulus basalis 2°-3° simul sumptis longior . . . 11. Ü. mexicanus Sharp.

Caput brevius, ejus maxima latitudo longitudini sub- aequalis vel vix minor.

Antennarum articulus apicalis non latior praecedente.

j, Prothorax lateribus medium versus distincte tubercu-

lato-squamosus . . . 12. U. sordidus Sharp. Prothorax lateribus medium versus angulatim vel rotundato-ampliatus, haud tuberculatus.

. Elytrorum angulus apicalis externus fasciculato-squa-

mosus, tuberculiformis. 13. U. NIGROLINEATUS n. Elytrorum angulus apicalis externus plus minusve rotundatus, squamoso-marginatus.

. Prothorax basin versus fortiter bisinuatus, subcallosus.

Rostrum a basi usque ad antennarum inserticnem elon- gato-conicum, antice conspicue angustatum ; protho- rax medium versus dilatatus, elytra obsolete striato- punctüulata +...) .. ., . AU: FERROSUSNe

Rostrum a basi gradatim antrorsum attenuatum; pro- thorax minus ampliatus, elytra striato-punctata.

15. Ü. LuRIDUS n.

Prothorax basin versus subinteger, haud callosus.

16. U. BoispuvaLi n.

Antennarum articulus apicalis distincte latior praece- dente. 1. 44,3 ave. TU AURIMIERIUNRE

Antennae in medio depresso-dilatatae, squamato-dif- formes.

Turbercula elytrorum anteapicalia in G& modice elon- gata, crispato-squamosa; antennae antice minus attenuatae.

Antennarum articuli mediani margine externo leviter lacerato vel crenato ; caput et rostrum robusta.

18. U. laceratus Dalm.

di

197

Antennarum artieuli mediani margine externo fortiter lacerato', caput et rostrum angustiora.

19. Ÿ. tetraurus Labr. et Imh.

mm. Tubercula elytrorum anteapicalia in GG longius pro- ducta, squamulis minus erectis; antennae antice

magis attenuatae. . . 20. U. laticornis Sharp. II. Elytrorum angulus apicalis internus (angulus suturalis) dis- tincte prominulus . . . . . 21. U. immundus Dalm.

DESCRIPTION DES ESPÈCES.

1. U. longicornis sp. n.

U. longicornis Reïche in litt.

Lineari-elongatus, gracilis, griseo-squamosus, squamulis nigris vel brunneis sparsus, elytris nigro vel fusco-maculatis, albido oblique lineatis, capile longiore quam latiore, oculis majusculis, antennis fliformibus, scapo articuloque apicali valde elongatis, articulis 4-8 brevibus, albicantibus, prothorace unisulcato, lateri- bus modice curvalis ; elytris strialo remote punclalis, apice breviter oblique tuberculalo-squamosis, tarsis gracilibus, elongalis, mela- tarso arliculis duobus sequentibus simui sumptis aequali. Long. 11-14 mill.

Hab. Brésil (Bahia, Rio de Janeiro).

G'. Tête aussi longue qu’une fois et demie sa largeur, tres faible- ment échancrée à la base, à côtes presque droits, légerement convexe en dessus, sillonnée, yeux assez grands et saillants. Métäarostre grêle, linéaire, faiblement atténué en avant, sillonné ; mésorostre un peu dilaté en dessus, plus élargi et arrondi en dessous; prorostre plus court et plus grêle que le métarostre, cylindrique, sans renflement à l’apex, nu en avant et d’un rouge- brunâtre. Antennes filiformes, grêles, de la longueur de la tête avec le rostre ; scape en massue, d’un tiers plus long que les deux articles suivants, le 2e petit, avec la base recourbée, le un peu moins long que le double du précédent, subcylindrique ; les articles suivants sont graduellement plus courts jusqu'à devenir transversaux, l’apical est allongé, de la longueur des six articles précédents, un peu recourbé, pointu à l’apex. Les trois premiers articles sont hérisses de petites écailles allongées de couleur brunâtre et noirâtre, les cinq articles suivants sont blanchâtres, l’apical est d’un brun-noiraâtre avec une fine pubescence cendrée.

Prothorax grêle, moins long que la tête et le métarostre, distinc- tement resserre avant son bord antérieur, à côtés médiocrement recourbés vers le milieu, un peu comprimés dans le tiers basilaire,

ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL, 14

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faiblement bisinué à la base, avec les angles postérieurs un peu saillants, unisillonné en dessus, revêtu comme la tête et le rostre d'un enduit grisâtre foncé, parfois légèrement ochracé, parsemé de petites écailles brunâtres ou noirâtres.

Élytres linéaires, plus longues que le double du prothorax et un peu plus larges que celui-ci, arrondies et saillantes à la base, striées- ponctuées, brièvement et obliquement tuberculées à l’angle apical externe; de couleur grisâtre foncée avec trois portions plus ou moins bien délimitées d’un brun-noirâtre, séparées entre elles par des lignes obliques grisâtres ou même blanchâtres. A la déclivité apicale près de la suture est visible un petit fascicule formé de quelques écailles.

Pattes grêles, hérissées de petites écailles; fémurs en massue, tibias linéaires, tarses allongés, à premier article aussi long que les deux suivants ensemble.

Corps en dessous blanchâtre ou au moins de couleur plus claire qu’en dessus; métasternum et base de l’abdomen convexes, sans sillon ; dernier segment abdominal graduellement rétreci à l’apex.

Q. Differe du mâle par la tête un peu plus courte, par le métarostre et le mésorostre de même plus courts, celui-là plus rapidement et plus fortement retréci en avant, celui-ci plus arron- di; le prorostre est au contraire plus long, filiforme, nu même à la base. Antennes plus courtes par la brièveté du scape et de l’articie apical, ce dernier est moins long que les cinq articles précédents pris ensemble. Le segment apical de l’abdomen est plus court et arrondi au bout.

Cette intéressante espèce se distingue à première vue des autres Ulocerus par la conformation des antennes et des pattes qui rappellent celles de quelques espèces de Diurus. J'en ai étudié 2 mâles et une femelle de la collection de M. Fry et 2 mâles regardés comme femelles par M. Power, dans le Musée de Bel- gique. Ces derniers avaient été indiques par M. Power avec le nom inédit de Reiche que j'ai conservé. Un de ces mâles provient de la coll. Castelnau.

U. gicaAupATUSs Suffrian.

Wiegmann’s Archiv für Naturgesch., p. 230, 1870.

Je ne connais pas de visu cette espèce et je crois inutile de rap- porter ici la description donnée par M. Suffrian, d'après laquelle il me semble que cette espèce est bien voisine des deux suivantes, mais s’en distingue par la longueur des articles des antennes, à propos desquels M. Suffriau écrit : das zweite (kleinste) viermal kürzer als das dritte... et puis: das Gte bis Ste weiss, dass diesen

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dreien zusammen an Länge gleichkommende, oben zugespitzte Schuppenlose Endgliéd schwarz..…

L'espèce est de Cuba et probablement propre à cette île qui ne manque pas d’autres Brenthides qui lui sont particuliers.

Dans les collections du Musée de Leyde et de Belgique, j’ai trouvé quatre specimens rapportés par M. Power à l'espèce en question, mais ils doivent se ranger dans le groupe de U. Zaceratus Dalm. par la longueur et la forme des articles des antennes.

U. recticauda sp. n.

Lineari-elongatus, gracilis, griseo-squamosus, elytris fusco- vel nigro-maculatis, albidoque oblique linealis; capile paullo longiore quam laliore, lateribus leviter curvalis, oculis majusculis ; melarostro lateribus plus minusve curvatis; antennis breviusculis, articulo duplo longiore quam 2, apicali tribus præcedentibus wnilis parce breviore; prothorace brevi, supra et lateribus fasci- culato-squamoso, dorso subtrisulcato; elytris squamulis erectis asperis, anqulo apicali externo retrorsum tuberculato-squamoso. Long. 6 1/2-13 1/2 mill.

Hab. Brésil (Rio de Janeiro, S. Paulo Bahia).

G. Tête un peu plus longue que large, peu convexe, sillonnee, échancrée à la base, avec les angles externes arrondis et les côtés faiblement recourbés : yeux assez grands, peu saillants. Métarostre rétréci en avant, à côtés plus ou moins recourbés, en dessus il est sillonné; mésorostre légèrement dilaté en dessus, plus élargi et arrondi en dessous; prorostre de la longueur de la tête ou peu s’en faut, droit, attenue au bout qui est nu. Antennes plutôt courtes, aussi longues que la tête et le prothorax, assez robustes, cylindri- ques, à l°r article un peu plus court que les deux suivants ensemble, le petit, le allonge, légèrement obconique, de la longueur du double au moins du précédent, les suivants obconiques, presque égaux, plus courts que le 3°, l’apical est allongé, pointu, un peu plus long que les et pris ensemble. Les antennes sont hérissées d’étroites écailles de couleur grisàtre foncee et brunâtre sur les premiers cinq articles, blanchâtre sur le 6e, et 8°, l'apical est de couleur noire, sans écailles mais finement pubescent.

Prothorax une fois et demie la longueur de la tête, resserré ante- rieurement, élargi presque en angle aux côtés vers le milieu et garni d’un petit fascicule d’écailles, bisinué à sa base, avec les angles externes un peu saillants; peu convexe en dessus, inégal, trisil- lonné, les sillons latéraux plus ou moins évidents, hérissé de quel- ques fascicules d’écailles et revêtu comme la tête et le rostre d'un enduit grisètre foncé et même jauràtre, parsemé d'écailles élevées de couleur brunätre et noirâtre.

200 y

Élytres linéaires, aussi longues que deux fois et demie le protho- rax, visiblement plus larges que celui-là à leur base, ensuite faible- ment rétrécies ; peu convexes en dessus, striées-ponctuées, avec les points éloignés dans lesquels sont implantées des écailles petites aux côtés, plus grandes sur le dos; chaque élytre a la base et l’apex de couleur grisâtre ou blanchâtre et trois portions plus ou moins visibles de couleur brunâtre ou même noirâtre, séparées par trois lignes obliques grisâtres ou blanchâtres; à la declivité apicale est visible un petit fascicule d’écailles hérissées; l'angle externe à l’apex est garni d’un tubercule écailleux dirigé en arrière.

Pattes revêtues d'un enduit grisâtre parsemé de petites écailles hérissées, tarses à premier article moins long que les deux suivants ensemble. Corps en dessous blanchâtre, métasternum et base de l'abdomen convexes, dernier segment abdominal graduellement rétréci vers l’apex.

Q. Tête, métarostre et mésorostre plus courts, ce dernier avec la lèvre inférieure des scrobes moins prolongée en arrière; prorostre plus allongé, filiforme, nu; antennes plus courtes, à derniers articles un peu plus robustes, l'apical moins long que les deux précédents ensemble, pyriforme; dernier segment de l'abdomen arrondi à l’apex.

Diffère de U. bicaudalus Suffrian par la longueur des articles des antennes, de l'espèce suivante T/. Severini n. par les antennes plus courtes et par la conformation des élytres à l'apex. Les trois espèces ci-dessus constituent un petit groupe caractérisé par la longueur de l’article apical des antennes : ce caractère le sépare du groupe de U. squalidus Dahn.

De cette espèce j'ai examiné plusieurs exemplaires des deux sexes provenant de Rio de Janeiro, de Bahia, de S. Paulo. Le type est conservé dans ma collection, d’autres individus identiques ou à coloration un peu plus marquée appartiennent à Mr. Fry, au Prof. Sharp et au Musée de Stockholm.

U. Severini sp. n.

Habitus ut in specie præcedente, capite paullo longiore quam latiore, lateribus distincte curvatis, oculis mediocribus ; metarostro gradatim antice allenuato, antennis leviler longioribus quam capile cum prothorace, subcrispatis, articulo vix breviore duplo articuli 2’, apicali duobus præcedentibus unitis vix longiore; prothorace lateribus distincte angulatim amplialo, supra trisul- calo, tuberculalo-squamoso; elytris squamulis erectis asperis, angulo apicali externo oblique tuberculato-squamoso. Long. 9-15 mil).

Hab. Bresil (Bahia).

201

Semblable au précédent par la vestiture du corps et par la couleur de l'enduit, mais diffère par les caractères suivants. Corps en genéral un peu plus robuste, tête à côtés plus distinctement recourbés, métarostre comparativement un peu plus long, à côtés subobliques; antennes plus allongées, à articles médians plus hérissés d'écailles; scape plus long, mais moins renflé à l'apex, article plus grand, subcarré, l'extrême portion basilaire seule est recourbée ; article obconique, un peu moins long que le double de l'article précédent, l'article apical est faiblement plus long que les et 8& pris ensemble. Prothorax plus robuste, distinctement élargi en angle aux côtés vers son milieu ; élytres avec le tubercule écailleux à l’angle apical dirigé obliquement en dehors. Métasternum et base de l’abdomen un peu déprimés sur la ligne médiane.

Q. Diffère du mâle par la tête, le métarostre et les antennes plus courts, l’article apical de ces dernières est aussi long qu’une fois et demie l’article précédent: le segment apical de l’abdomen est ar- rondi à l’apex, le métasternum et lesegment basal ne présentent pas de différences appréciables.

Les exemplaires des deux sexes examinés appartiennent tous au Musée de Belgique, plusieurs d’entre eux faisaient partie de la col- lection de Castelnau.

L’espèce est dédiée à mon honore collègue et ami M. G. Severin qui m’a confie pour la détermination les riches collections de Bren- thides du Musée d'Histoire naturelle de Belgique :

U. squazipus Dalman.

Ephemerides Entomologiae I, p. 28, 1824.

Schoenherr, Genera Curcul. V, p. 589, 1840.

d. Tête un peu plus longue que large, à côtés droits, avec la base saillante en arrière et échancrée au milieu; peu convexe en dessus, sillonnée; yeux plutôt petits, peu proéëéminents. Métarostre d’un tiers plus long que la tête, à côtés droits dans les deux tiers basi- laires, ensuite rétréci; en dessus, il est sillonné; mésorostre un peu dilaté en dessus, plus fortement élargi et arrondi en dessous ; prorostre de la longueur de la tête, sillonné, atténué en avant. Antennes à peine plus longues que le rostre, un peu renflées dans la portion médiane ; scape en massue, assez robuste, article avec la base recourbée, le suivant obconique, un peu moins long que le double du précédent, 4-7: plus courts, obconiques, à peine plus long, mais de la même forme, l’apical est pointu, aussi long que le précédent, la pointe est dirigée un peu en dehors.

Prothorax de la longueur du rostre ou peu s'en faut, fortement étranglé avant son bord antérieur, celui-ci à peine plus large que

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la tête, ensuite élargi et arrondi vers le milieu, faiblement comprimé dans le tiers basilaire, bisinué à la base et avec les angles externes un peu saillants ; sillonné en dessus sur la ligne médiane, indistinc- tement aux côtés.

Élytres un peu plus longues que deux fois le prothorax, linéaires, arrondies et saillantes à la base, tuberculées à l’angle externe apical, striées-ponctuées en dessus.

Pattes régulières; métasternum et abdomen à base convexes, dernier segment un peu excavé le long de la ligne médiare et aux côtés, atténué vers l’apex il est étroitement tronqué.

Q. Diffère par la tête, le métarostre et les antennes plus courts, leur conformation est cependant identique à celle du mâle; méso- rostre un peu plus court, mais plus régulièrement arrondi; pro- rostre grêle, filiforme, comparativement plus long que celui du mâle; dernier segment abdominal plus court et plus arrondi postérieurement, sans excavation ou l’ayant peu visible dans la portion médiane.

Squamosité plus ou moins abondante et serrée, tantôt d’un grisätre foncé ou même brunaâtre presque uniforme, excepté quel- ques lignes obliques peu visibles sur les élytres et l’apex des mêmes, lesquels sont plus clairs; d’autres fois la coloration est plus marquée, dans ce cas la tête, le métarostre et les premiers cinq articles des antennes sont brunatres, les articles 6e-8° d’un blanc un peu jaunâtre, l’article apical est d’un brun noirâtre ; prothorax brunâtre, parsemé d’écailles hérissées de couleur plus foncée: élytres brunâtres, avec des écailles pointiformes dressées noirâtres; la base, l’apex et la saillie écailleuse basilaire des élytres sont blanchâtres ou d’un blanc jaunâtre; enfin il y a deux lignes obliques, une avant la déclivité apicale, l’autre dans le tiers basi- laire de la même couleur. |

Dans les spécimens présentant cette coloration, le fascicule d’écailles antéapical est plus évident et plus abondantes sont les écailles qui bordent les côtés de la déclivité apicale; celles qui revêtent le tubercule de l’angle externe apical tournent parfois un peu en dedans. Le dessous du corps et les pattes sont d'un grisâtre sale ou blanchâtre, la tête et le métarostre brunâtres. Long. 13-18 mill.

Hab. Brésil, ? Uruguay.

Le type de cette espèce est une petite femelle à squamosité peu abondante et d’un grisâtre foncé presque uniforme avec les linéoles obliques blanchâtres sur les élytres presque effacées; les écailles hérissées des premiers articles des antennes sont à peine plus foncées que celles des trois suivants. Ce spécimen appartient

au Musée de Stockholm, et porte l'étiquette originale de Dalman :

Brenth. squalidus, Dejean, e Brasilia Dej.

Loncin mnt smmmmdtéstés

203

Les caractères que j'ai indiqués ci-dessus sont ceux de la forme typique, mais on trouve des spécimens présentant quelques varia- tions sur lesquelles il m’est impossible à présent, avec le matériel que j'ai à ma disposition de me prononcer d'une manière définitive. Quelques mâles par exemple ont les côtés du métarostre faiblement recourbés ; leurs femelies ont le métarostre à côtés graduellement atténués en avant dans les deux tiers basilaires ; une autre femelle de Rio de Janeiro (coll. Fry) a, au contraire, la tête un peu plus large et à côtés légèrement recourbés. Enfin j'ai étudié deux mâles, l’un communiqué par le Prof. D. Sharp est de Montevideo, l’autre par le Dr Heller du Musée de Dresde est du Brésil. Le pre- mier est un spécimen de grandes dimensions, 20 mill., et a la tête à côtés tres faiblement recourbés, la base remarquablement saillante en arrière et échancrée, le métarostre à côtés à peine recourbés postérieurement, le prorostre enfin comparativement un peu plus court que celui des spécimens plus petits. L'autre mäle présente de même le prorostre un peu plus court, le métarostre à côtés un peu retrecis en avant, la base de la tête est moins saillante et moins échancrée en arrière. Ces deux spécimens étaient déterminés comme

des T/. immundus Dalm.

U. Dalmani sp. n. U. Dalmani Pow. in litt.

Griseo-ochraceus, elytris lineis squamosis longitudinalibus nigris, duabusque obliquis dilute ochraceis ornatis; capite late- ribus vi curvalis, basi subtruncata; metarostro lateribus visibi- lîiter arcualis; antennis crispatis, scapo vix breviore, duobus arliculis sequentibus unilis, apicali articulo 8 cequante; protho- race laleribus requlatiler modiceque arcuatis, dorso sublrisulcato ; - elytris lateribus subparallelis, apici angulis externis oblique tuberculato-squamosis, dorso slriato-punctulatis, punctis remotis, squamulis ereclis munilis. Long. 13-18 mill.

Hab. Cayenne.

G'. Tête un peu plus longue que large, à côtés faiblement recour- bés, base presque tronquée, peu saillante; le sillon du dessus de la tête se prolonge jusqu’à la base : les yeux sont médiocres, peu saillants. Métarostre à côtés faiblement arqués, sillonné en dessus ; mésorostre plus élargi et arrondi en dessous que supérieurement, prorostre robuste, à peine atténue au bout, distinctement sillonné. Tête et rostre revêtus de petites écailles de couleur ochracée sale. Antennes moins longues que la tête et le rostre ensemble, linéaires, hérissées d’écailles; scape en massue, un peu plus court que les deux articles suivants ensemble, le 3e est aussi long que deux fois le 2°, les trois suivants sont courts, obconiques, plus larges que

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longs, et 8 articles de la même forme, mais un peu plus longs, l’apical est conique, aussi long que le précédent. Les premiers cinq articles sont revêtus d’écailles hérissées de couleur un peu ochracée brunâtre, les trois suivants plus clairs, l’apical est brunâtre avec une fine pubescence.

Prothorax de la longueur du métarostre et mésorostre ensemble, rétréci antérieurement mais indistinctement étranglé avant son bord apical, les côtés sont régulièrement quoique faiblement recourbés, la base est bisinuée, les angles postérieurs saillants en arrière, en dessus il est trisillonné, avec le sillon médian plus évident que les latéraux, revêtu de petits écailles de couleur ochracée sale, et d’autres hérissées, de couleur noirâtre, disposées en lignes bordant les sillons.

Élytres un peu plus longues que deux fois le prothorax, chacune d’elles est arrondie et saillante à la base, les côtes sont droits, l'angle apical externe est obliquement tuberculé et écailleux; en dessus elles sont striées-ponctuées, avec les points éloignés dans lesquels sont implantés de petites écailles dressées; à la déclivité apicale, près de l’interstice sutural, on voit un fascicule d’écailles de couleur ochracée comme celles qui revêtent les tubercules apicaux ; chaque élytre est ornée de plusieurs linéoles longitudinales d’écailles brunâtres ou noirâtres et de deux lignes obliques de couleur ochracée claire lesquelles contrastent avec la couleur plus foncée du fond.

Pattes grêles, revêtues d’un enduit grisâtre sale avec de petites écailles hérissées; corps en dessous plus clair, enduit de la tête et du rostre de la même couleur que le reste; métasternum et base de l’abdomen convexes, dernier segment comprimé aux côtés, tronque à l’apex.

Q. Tête plus courte et métarostre plus robuste, à côtés plus recourbés; mésorostre à côtés plus arrondis, prorostre plus long, cylindrique, filiforme; antennes plus robustes, avec le scape, le de article et l’apical plus courts; dernier segment de l'abdomen plus court et arrondi à l’apex.

Cette espèce est bien distincte de la précédente par la tête et le métarostre à côtés recourbés, par la forme du prothorax, par la disposition et la coloration de l’enduit écailleux.

Un mâle et une femelle (types) dans les collections du Musée de Belgique.

U. Fryi sp. n. Sordide griseo-fuscus, dense squamosus; capite anlice angus-

tiore quam basi, laleribus recurvalis, oculis sub-infossis ; meta- rostro lateribus postice subrectis, antice recurvis, angustatis ;

À

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prorostro brevi, robusto; antennis in medio ‘crassiustulis, sub- crispalis, scapo breviore duobus arliculis sequentibus wnilis, breviore duplo praecedentis, apicali conico, arliculi 8' longitudine aequante; prothorace breviusculo, lateribus in medio requlariter arcuatis, dorso obsolete unisulcato; elytris apice crasse tubercu- lato-squamosis, tuberculis obtusis. Long. 13 mill.

Hab. Bahia.

Cette espèce est voisine de la précédente, quoique bien distincte par les caractères suivants. Tête plus robuste, plus large à la base qu’en avant, yeux enfoncés, plus petits; métarostre plus robuste, à côtés plus droits dans les deux tiers basilaires, plus rapidement rétréci antérieurement; prorostre plus court, graduellement atténue de la base à l’apex.

Forme et dimension des antennes presque identiques; dans l'espèce en question elles sont cependant un peu plus robustes et hérissées d’écailles moins fines. Prothorax un peu plus court, plus rapidement élargi et moins régulièrement recourbé aux côtés, en dessus il est obsolètement unisillonné. Élytres avec les tubercules écailleux à l’angle apical externe plus gros, plus hérissés d’écailles et obtus. 1

Enduit écailleux très serré, de couleur grisâtre foncé presque uniforme, les articles 6°-8° des antennes à peine plus clairs que les précédents ; prothorax sans écailles ponctiformes hérissées et dispo- sées en lignes ; dans les points des élytres sont implantés de petites écailles de la même couleur que l’enduit; les écailles qui revêtent les tubercules apicaux et anteapicaux et celles qui bordent les côtes de la déclivité apicale sont un peu plus larges que celles de U. Dalmani Senna.

Un seul mâle dans la coll. de M. Fry.

U. rostratus sp. n.

Q. Robustus, squamulis nigris et sordide ochraceris copiose indutus, elytris lineis pluribus griseo-ochraceis ornatis, declivitate apicali, tuberculisque fascicularibus ochraceo-albicantibus ; capite fere tam lalo quam longo, lateribus parce recurvis, oculis modice prominulis; metarostro lateribus postice subrectis, antice angustalis; prorostro basi anguslo, antice gradatim laliore et prope agicem rursum atlenuato; antennis breviusculis sed robustis, articulis 7-8 albicantibus, 9% conico, breviore quam præcedente; prothorace lateribus in medio sat requlariler arcualis, dorso trisulcato. Long. 20 mill.

Hab. Columbia.

Tête presque aussi longue que large, échancrée en angle à la

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base, angles postérieurs émoussés, côtés faiblement recourbés, yeux médiocrement saillants ; en dessus la tête est sillonnée jusqu’à la base, le sillon se prolonge en avant sur le métarostre et le méso- rostre. Celui robuste, à côtés presque droits, dans le dernier tiers il est médiocrement rétréci; meésorostre indistinctement élargi en dessus, visiblement en dessous ; prorostre aussi long que les deux portions précédentes, presque lanceolé, c.-à.-d. rétréci à la base, ensuite graduellement quoique faiblement élargi jusqu’au tiers apical d’où il se rétrecit de nouveau. Mandibules très petites. Le prorostre est revêtu de petites écailles furfuracées d’un grisâtre ochracé excepté le bout qui est noir et sur une très étroite ligne médiane; le métarostre et la tête son abondamment revêtus d’écailles noirâtres et ochracees.

Antennes robustes, de la longueur du rostre, revêtues d’écailles brunâtres sur les premiers six articles, blanchâtres sur les deux suivants, le scape est court, en massue, presque aussi long que le article, le transversal avec la base très étroite et recourbée, 3e obconique, 4°-6° plus larges que longs, de la longueur du 5°, l’apical est plus court que le 8e et de couleur noire.

Prothorax moins long que le rostre, rétréci mais médiocrement resserré en avant, ensuite plus large et à côtés recourbés, ces der- niers sont droits dans le tiers basilaire, la base est bisinuée, et les angles postérieurs saillants en arrière ; en dessus il est distincte- ment trisillonné, les bords du sillon médian sont un peu déprimés, la squamosité est semblable à celle de la tête, mais on voit en outre des écailles noirâtres, hérissées, disposées irrégulièrement, sans former des fascicules.

Élytres longues deux fois et demie le prothorax, conformées à leur base comme dans les espèces précédentes, striées-ponctuées, à squamosité abondante, composée d’écailles arrondies et superposées d’an brun noirâtre ou formant des lignes longitudinales de couleur grisâtre ochracée, et des petites écailles dressées implantées dans les points des stries ; la déclivité apicale est d’un blanc-ochracé; de cette même couleur sont les écailles formant un fascicule près de la suture et un autre plus petit aux côtés et celles revêtant les tuber- cules apicaux.

Pattes abondamment recouvertes d’écailles: comme le reste du corps ; tête et rostre en dessous de couleur brunâtre, prosternum métasternum et abdomen à squamosité blanchâtre avec des écailles brunâtres, parsemées ça et là.

Le type appartient à la collection de M. Fry. Quoique de cette espèce la femelle seule me soit connue, je l'ai voulu faire connaître à cause de la forme particulière de son prorostre bien différente de celui des femelles des autres espèces.

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U..Sharpi sp. n.

Q. Robustus, niger, squamosilale cinereo-ochracea parce con- spersus, elytris el prothorace squamulis ereclis nigris spatulatis ; prorostro basi leviter anqustliore quam antice, prothorace ante marginem apicalem anguste stranqulato, lateribus reqgulariter curvatlis, elytrorum apice explanato et rotundato, albicante, mar- gine squamoso instructo, ad suturam interruplo. Long. 19 mill.

Hab. Brésil.

Tête à peine plus longue que large, échancrée en angle à la base au milieu, angles externes arrondis, côtés faiblement recourbés, yeux assez grands mais enfoncés dans la tête; en dessus elle est sillonnée, le sillon est prolongé jusqu’à la base. Métarostre à côtés recourbés, graduellement rétréci en avant; mésorostre fortement élargi et arrondi en dessous, prorostre à peu près de la longueur du métarostre, droit, faiblement plus rétréci à sa base qu'à l’apex. Le prorostre est parsemé de petites écailles arrondies d’un blanchâtre pâle, la tête et le métarostre sont d’un brun noirâtre, ca et légèrement ochracé. Antennes courtes, robustes, cylindriques, revêtues d’écailles noires sur les premiers cinq articles, les trois suivants sont d’un blanchâtre pale; scape court, en massue, 2e article robuste, avec la base recourbée, le 3e est court, presque aussi long que le précédent, obconique, les quatre suivants encore plus courts mais de la même forme, le 8e moins rétréci à la base que les précédents et un peu plus long, l’apical est conique, de la longueur de &e.

Prothorax un peu moins long que le rostre, fortement et étroite- ment étranglé avant son bord antérieur, régulièrement recourbé aux côtés, bisinué à la base, angles postérieurs saillants en arrière, trisillonné en dessus, avec les bords du sillon médian déprimeés ; noir, l’enduit est ca et d’un grisâtre ochracé, par- semé d’écailles noires hérissées, spathuliformes, c. à. d. graduelle- ment plus larges de la base à l’apex.

Élytres deux fois et demie la longueur du prothorax, noires, ça et là, dans le tiers basilaire, à squamosité de couleur grisâtre ochracée, la déclivité apicale et l’apex blanchâtres, celui-ci élargi et arrondi, rebordé d’une rangée d’écailles, excepté à la suture, blanchâtres, quelques unes noires antérieurement; en dessous les élytres sont fortement ponctuées, dans les points sont implantées des écailles noires, spathuliformes, la déclivité apicale est garnie de chaque côté de l'interstice sutural d’un fascicule écailleux blanchatre.

Pattes à squamosité grisätre sale, hérissées de petites écailles : corps en dessous revêtu d’une couche d’ecailles brunâtres sur la

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tête et le rostre, blanchâtres sur le prosternum et le métasternum, un peu brunâtres sur l’abdomen, celui-ci convexe; le dernier segment court, arrondi.

Cette intéressante espèce est voisine de {. rostratus Senna mais son corps est plus robuste, le prorostre est plus court, moins rétréci et moins atténué en avant à la base, les articles des antennes sont plus courts ; elle est en outre bien distincte, même de toute autre espèce par la forme des élytres à l’apex et par les autres caractères indiqués plus haut. Le mâle m'est inconnu; l'unique spécimen femelle m'a été aimablement communiqué par le Prof. D. Sharp auquel je la dédie,

10. U. cinereus sp. n.

U. cinereus Latreille, in : Dejean, Cat. d. Coléopt.

Gracilis, griseo-vel fusco-squamosus, elytrorum basi el apice lineisque duabus obliquis plus minusve conspicuis albidis ; capite longiore quam latiore, lateribus vix curvatis, oculis subinfossis ; metarostro antice angustato; anlennis in medio crassiusculis, articulo apicali leviter longiore quam præcedente; prothorace lateribus tuberculato-squamoso, dorso wnisulcalo; elytris striato- remote punctulalis, apice oblique tuberculato-squamosis. Long. 13-14 1/2 mill.

Hab. Brésil (Rio de Janeiro, Espirito Santo).

G. Tête un peu plus longue que large, à côtes faiblement recourbés, base un peu saillante en arrière, yeux enfoncés ; méta- rostre à côtés légèrement recourbés, graduellement rétréci en avant, sillonné en dessus comme la tête; prorostre robuste, atténué à l’apex. Antennes aussi longues que la tête et le rostre pris ensemble, très faiblement renflées dans la portion médiane; l’article basilaire est un peu plus court que les deux suivants ensemble, le moins long que le double du précédent, les 4e-7e brièvement obconiques, le un peu plus court que l’apical, celui-ci conique.

Prothorax de la longueur du rostre, rétréci en avant, élargi et tuberculé aux côtés vers le milieu, presque droit dans son tiers basilaire; la base est bisinuée, avec les angles externes un peu saillants en arrière; en dessus il est unisillonné, inégal, pourvu de quelques fascicules tuberculiformes d’écailles hérissées, dont deux près du bord apical, deux autres avant le milieu, et les deux derniers à la base : ces fascicules sont plus ou moins évidents selon les exemplaires.

Élytres linéaires, conformées à la base comme d'habitude dans

. , 209

les espèces de ce genre, striées-ponctuées, avec de petites écailles hérissées brunâtres implantées dans les points; à la déclivité apicale il y a de chaque côté de l'interstice sutural un tubercule fasciculaire, et un autre plus long, dirigé obliquement à l’angle externe apical.

Pattes régulières, métasternum faiblement canaliculé, base de l'abdomen convexe, segment apical comprime aux côtés, atténué vers l’apex.

Squamosité de couleur grisätre plus ou moins foncée, parfois même brunâtre; la tête et le rostre sont parsemés de petites écailles hérissées de couleur brunâtre : les articles 6°-8° sont blanchâtres, les basilaires sont de couleur plus ou moins foncée : l’apical est noirâtre. Les élytres ont la base, l’apex et deux lignes obliques blanchâtres, séparées par des portions brunâtres; parfois la couleur est plus uniforme, mais toujours plus claire dans les parties indiquées ; les pattes et le dessous du corps, tête et rostre exceptés, sont toujours plus clairs que le dessus.

Q. Tête plus courte, atténuée en avant; métarostre et mésorostre de même plus courts, celui-ci plus régulièrement arrondi; prorostre plus long, grêle, cylindrique ; articles des antennes plus courts, l’apical est de la longueur du 8°; le métasternum et la base de l'abdomen sont convexes, le segment apical est plus court et plus arrondi à l’apex.

Espèce voisine de U. squalidus Dalm. et presque toujours confondue avec elle dans les collections, bien distincte néanmoins par les caractères : corps moins allongé, côtés de la tête et du métarostre recourbés, article apical des antennes comparative- ment plus long; prothorax plus court, moins rétréci en avant, tubercule aux côtes, etc.

Plusieurs exemplaires : Musée de Belgique, de Stockholm, de Tring, coll. Fry. Un mâle dans le Musée de Belgique provient de la coll. Dejean et porte l’étiquette originaire avec l'indication : Ulocerus cinereus Latreille.

11. U. mexicanus Sharp.

Biologia Centrali-americana, Coleoptera, vol. IV, part. VI, p. 80, 1895.

U. acus Lacord. in litt.

&. Corps grêle. Tête plus longue que large, à côtes tres faiblement recourbes, presque tronquée en arrière, avec les yeux peu saillants; métarostre faiblement atténué de la base en avant, lèvre inférieure du meésorostre prolongée en arrière; prorostre

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courtetrobuste, légèrement sillonné en dessus comme le métarostre

et la tête. Antennes un peu moins longues que la tête et le rostre ensemble, linéaires; scape allongé, distinctement plus long que les deux suivants ensemble, le relativement court, à peine plus long que le 2°, les suivants brièvement obconiques, l’apical visiblement plus long que le &.

Prothorax court, tuberculé aux côtés vers le milieu, sillonné en dessus le long de la ligne médiane et peu distinctement aux côtés, sans fascicules écailleux bien distincts, bisinue à la base avec les angles externes un peu saillants.

Élytres linéaires, striées-ponctuées, avec un petit fascicule d’écailles à la déclivité apicale, l'angle externe à l’apex est obliquement tuberculé et écailleux, dans les points des stries sont implantées de petites écailles dressées; squamosité de couleur grisâtre plus ou moins foncée, mélangée d’écailles dressées de couleur brunâtre sur la tête, le rostre et le prothorax,; sur ce dernier sont visibles, dans les exemplaires bien conservés, de petites groupes d’écailles hérissées, lesquelles ne forment cependant pas de vrais fascicules tuberculiformes. Les premiers articles des antennes sont d'ordinaire plus foncés que les 6e-8e. Les élytres ont la squamosité de couleur plus claire à la base et à l’apex et deux linéoles obliques avant et après la moitié séparées par des portions à squamosité plus foncée.

Il y a des exemplaires à squamosite de couleur plus uniforme, comme au reste je l’ai noté pour la plupart des espèces de UVocerus.

Pattes de forme régulière; corps en dessous d’un blanchâtre sale uniforme, meétasternum et base de l’abdomen convexes, dernier segment atténué vers l’apex et comprimé aux côtes.

Q. L’unique exemplaire étudié est un peu plus grand et robuste que les mâles, desquels il diffère par le métarostre et les antennes plus courts, celui-là à côtés faiblement recourbés, le prorostre plus long, grêle, cylindrique, le dernier segment abdominal plus court et arrondi à l’apex. Long. 8-10 1/2 mill.

Hab. Mexique (Playa Vincente, Cordova), Colombie.

M. le professeur Sharp m’a libéralement communique le type de cette espèce et c’est par direct examen que je l’ai réuni à U. acus Lac. in litt. dont j'ai étudié un Ç' du Musée de Belgique. Le type G' a l’enduit de couleur presque uniforme et les lignes sur les élytres sont peu visibles; la femelle est, au contraire, plus colorée, les portions sur les élytres à squamosité foncée con- trastent avec les linéoles obliques et la base et l’apex qui sont plus clairs. Le G' du Musée de Belgique forme à cet égard le trait d'union entre les deux autres. M. Sharp compare cette espèce à la suivante UV. sordidus Sharp, laquelle a le prothorax de

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la même forme, mais, exception faite, pour ce caractere, U/. mexi- canus Sharp est bien distinct par la conformation de la tête, du rostre et des antennes. Il est au contraire plus voisin de {/. cine- reus Senna, mais en diffère par la tête presque tronquée à la base, à côtés moins recourbés, le métarostre moins rétréci en avant, à côtés obliques et moins recourbés; l'article basilaire des antennes est plus long, le prothorax est plus court, etc.

La femelle comparée à celle de ©. cinereus Senna a la tête plus longue, les yeux moins enfoncés, le métarostre plus large en avant, l’article basilaire des antennes un peu plus long.

12. U. sorpipus Sharp.

Biologia Centrali-americana, Coleoptera, vol IV, part. VI, pe 60, 1895.

G. Tête courte, aussi large que longue, à côtés recourbés, un peu échancrée à la base, mais peu saillante en arriere; yeux enfoncés dans la tête ; métarostre assez robuste, à côtes recour- bés, modérément rétréci en avant; prorostre court et robuste, atténué à l’apex, sillonné commele métarostre et la tête. Anten- nes courtes, robustes; article basilaire en massue, aussi long que les deux suivants ensemble, le article est court, un peu plus long que le précédent, 4-7 transversaux, 8 plus long, l’article apical est très court, conique, moins long que le précédent.

Prothorax peu allongé, moins long que le rostre, tuberculé aux côtés, unisillonne sur le dos, pour le reste conforme comme dans le U. mexicanus Sharp.

Élytres plus longues que le double du prothorax, conformées à la base comme d’habitude, striées-ponctuées, avec des écailles dressées implantées dans les points, un petit fascicule d’écailles à la déclivité apicale et les angles externes à l’apex brièvement et obliquement tuberculé-ecailleux.

Pattes de forme régulière mais assez robustes, métasternum et base de l’abdomen convexes, dernier segment atténué à l’apex et un peu comprimé latéralement.

Squamosité abondante et serrée de couleur grisâtre foncée, quelques écailles hérissées de couleur brunâtre sont parsemées sur le prothorax, la tête et le rostre; les premiers articles des antennes sont hérissés d’écailles de couleur plus foncée que celles des 7°-8e, l’apical est brunâtre, sans écailles et avec une fine pubescence ; élytres de couleur presque uniforme, excepté deux portions médianes, séparées par l'interstice sutural, lesquelles sont brunâtres et forment comme deux taches, plus ou moins visibles ; les écailles enfoncées dans les points sont légèrement

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brunâtres. Le dessous du corps est pluspäle. Long. 9-12 mill, Femelle inconnue.

Hab. Mexique (Bugaba); Cayenne.

Outre le type communiqué par M. Sharp, j'ai étudié un mâle du Musée de Belgique (sub /. fetraurus!). Le dernier a la squa- mosite de couleur presque uniforme, et les deux portions rembru- nies sur les élytres sont peu évidentes. Cette espèce se distingue de VU. mexicanus Sharp par la tête plus courte et plus large, le métarostre à côtés recourbés, les antennes plus courtes et plus robustes, par l’enduit écailleux différent. Jusqu'à présent U. sor- didus Sharp est l’unique espèce décrite ayant la tête courte et large et le prothorax distinctement tuberculé-écailleux aux côtes.

13. U. nigrolineatus sp. n.

U. signaticornis Dejean, in Cat. des Coléopteres etc. (partim).

Griseo-fuscus, leviter ochraceus, elytris lineis pluribus longitu- dinalibus nigris; capite fere aeque lalo quam longo, laleribus curvatis, oculis modice prominulis ; metarostro laleribus curvatis, antice conspicue angustato; prorostro subgracili, cylindrico, apice allenualo; antennis crassiusculis, artliculo parce longiore quam 2°, apicali longitudine articuli praecedenti; prothorace lateribus haud tuberculatis, dorso subtrisulcato; elytris apici fasciculalo-squamosis, fasciculo tuberculiformi. Long. 12-151/2 mill.

Hab. Cayenne.

G' Tête presque aussi large que longue, sillonnée, echancree à la base, avec les angles postérieurs arrondis, les côtés un peu recourbés, les yeux médiocrement saillants; métarostre à peine plus long que la tête, robuste, rétréci antérieurement, sillonné; à côtes recourhes ; lèvre inférieure du mésorostre arrondie, dilatée; prorostre plutôt grêle, cylindrique, atténué à l’apex, sillonné seulement à sa base.

Antennes dela longueur du rostre, assez robustes, à scape court et en massue, 3% article à peine plus long que le 2e, les suivants transversaux-obconiques, le 8e un peu plus long, l’apical est conique, de la longueur du précédent, d’un brun noirâtre, finement pubescent; les articles 6°-8° ou seulement le 7e-8e sont d'un blane jaunâtre, les précédents d’un grisätre foncé, hérissés, excepté l’article basilaire, d’étroites écailles brunâtres.

Prothorax un peu moins long que le rostre, retréci antérieure- ment, mais peu étranglé avant son bord apical, élargi presque en angle, avant le milieu, indistinctement bisinué à la base, sillonné

nm

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SEL LL DT SL LT Rd

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213

en dessus, les sillons latéraux obsolètes, revêtu, comme la tête et le rostre d’une squämosité grisätre-ochracée avec quelques écailles dressées de couleur plus foncée ou brunûtre.

Élytres aussi longues que deux fois et demi le prothorax et à peine plus larges que celui-ci, peu saillantes à la base, presque droites aux côtes, avec l'angle apical externe un peu proéminent mais pas tüberculé, pourvu d’un fascicule d'écailles tuberculi- forme; striées-ponctuées en dessus, revêtues d’une squamosité grisètre foncée ou grisätre ochracée et ornées de plusieurs linéoles longitudinales noires ou brunâtres formées d’écailles couchées et d’autres dressées, implantées dans les points, et de deux lignes obliques d’une squamosité de couleur plus claire que celle du fond; à la déclivité apicale il y a un fascicule d’écailles dressées et quelques autres divariquées aux bords latéraux.

Pattes régulières ; corps en dessous à squamosité d’un grisätre clair; métasternum et base de l’abdomen peu convexes, segment apical tronqué à l’apex, mais plus large que dans les précédentes espèces.

Q. Tête presque identique à celle du mâle, métarostre un peu plus court et plus rétréci en dessus avant les antennes, prorostre plus long, cylindrique, plus grêle, lisse ; articles des antennes plus courts, surtout l’apical, segment apical de l’abdomen plus court et plus arrondi.

Cette espèce resssemble par son habitus à U. Dalmani Senna, mais la conformation de la tête, du prothorax et des antennes est différente, son corps est plus robuste et les élytres à l’apex ne sont pas tuberculées. Elle est de même bien distincte des autres espèces de ce groupe par plusieurs caractères, tels que la forme de la tête, du prothorax, la squamosité, etc. Le male est remarquable par le dernier segment de l’abdomen plus large à l’apex que d'habitude et par son prorostre grêle. Trois mâles et une femelle (Musée de Belgique et de Stockholm). Je n'ai pas conservé le nom de l/. signaticornis Dejean parce qu'il a été employé pour deux espèces différentes.

14. U. terrosus sp. n.

Crassiusculus, sordide griseo-fuscus, dense sublutlosus, capite ere tam lato quam longo, basi in medio leviter emarginato, lateri- bus modice curvatis, oculis minime prominentibus; metarostro elongato-conico, conspicue constricto ante antennas, his brevibus, crassiusculis, articulo praecedenti vix longiore, apicali brevi, conico; prothorace robusto, medium versus dilatato, basi bisinualo, subcalloso, dorso unisulcato, haud tuberculalo-squamoso; ecytlris

ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL, 15

214 dense vestilis, apice singulatim rolundatis, utrinque squamoso- marginalis. Long. 17 mill.

Hab. Brésil (Bahia).

Tête presque aussi large que longue, échancrée à la base au milieu, arrondie aux angles postérieurs, un peu recourbée aux côtés, sillonnée en dessus, avec les yeux très faiblement saillants ; métarostre sillonne, graduellemerit rétréci de la base aux antennes, lèvre inférieure du mésorostre dilatée, recourbée aux côtés, prorostre assez robuste, atténué en avant. Antennes courtes, robustes, revêtues d’une squamosité serrée; article basilaire trapu, à peu près de la longueur des deux articles suivants, 3e court, un peu plus long que le 2°, les suivants transversaux, rétrécis à la base, les 6-8 à squamosité de couleur plus claire que les précé- dents, l'apical est court, de la longueur du 8°.

Prothorax robuste, à peine plus long que le rostre, rétréci en avant, dilaté et recourbé aux côtés, bisinué à la base, élevé, sub- calleux, sillonné sur le dos, le sillon est peu marqué au milieu, subfovéolé à la base et au bord apical; l’enduit qui revêt le prôthorax, la tête et le rostre est très serré, égal, sans écailles hérissées. Élytres arrondies et saillantes à la base, atténuées jusqu’à la déclivité apicale depuis le tiers basilaire, l’angle externe à l’apex est arrondi, marginé de quelques écailles ; en dessus les élytres sont striées-ponctuées, revêtues d’un enduit écailleux semblable à celui du prothorax, parsemé de rares écailles dressées lesquelles forment à la déclivité apicale un fascicule ; la couleur est presque uniformément d’un grisâtre foncé, un peu plus elair à la base et à l’apex,; après la moitié on voit une ligne oblique obsolète d'un grisätre pâle. Pattes robustes, couvertes d'un enduit épais comme celui du corps et sans écailles hérissées; corps en dessons de couleur plus claire; base de l’abdomen faiblement imprimée, segment apical large, tronqué à l’apex, presque fovéolé aux côtes.

Espèce bien distincte de la précédente par son corps plus robuste, tête plus large, antennes plus courtes, prothorax conformé différemment, élytres arrondies à l’angle apical externe, enduit presque uniforme, très serré.

Un mâle (ex. coll. Castelneau) dans le Musée de Belgique.

15. U. luridus sp. n.

Crassiusculus, luride griseo-fuscus, sublutosus, capite fere aeque lalo ac longo, laleribus minime curvatis, oculis vix prominulis; melarostro elongatlo, sub-conico, antice modice anguslato; antennis breviusculis, scapo robusto, duobus articulis

:

215

seguentibus unilis fere aequali, brevi, viz longiore quam art. 2, sequentibus. breviler obconicis, G°-8o dilutioribus vel albicantibus, apicali parce longiore quam 8; prolhorace antice angustato et constricto, medium versus dilatato et curvato, basi bisinuato, calloso, supra obsolele subtrisulcatlo; elytris striato- punctatis, apici haud tuberculatis, ulrinque squamoso marginatis. Long. 17 mill.

Hab. Brésil (Rio de Janeiro).

Ressemble à U/. terrosus Senna, mais en diffère par les carac- tères suivants : côtes de la tête moins recourbés, angles basilaires moins arrondis ; métarostre graduellement atténue de la base en avant, il est moins rétréci; lèvre inférieure du mésorostre plus dilatée et plus régulièrement arrondie; antennes avec l’article apical plus long, de même que les précédents; la longueur de celui-là est faiblement plus grande que celle du 8; prothorax moins dilaté aux côtés dans la portion médiane, élytres distincte- ment striées-ponctuées, la déclivité apicale et l’apex sont abon- damment margine-écailleux aux côtés. L’enduit du corps est de même très serré mais un peu moins abondant; sur les élytres on distingue, quoique confusément, une portion à la base et une ligne transverse dans le tiers apical de couleur plus claire que le reste. Segment apical de l'abdomen imprimé aux côtés.

La femelle de cette espèce diffère du male par la tête et le métarostre un peu plus courts, celui-ci à côtés un peu recourbés postérieurement, prorostre un peu plus long et plus grêle, articles des antennes, surtout l’apical, un peu plus courts; base de l’abdomen lisse, dernier segment plus court, arrondi à l’apex et sans impressions aux côtes.

Un mâle dans la coll. de M. Fry, une femelle dans le Musée de Belgique.

16. U. Boisduvali sp. n. U, Boisduvalii Lacord. in litt. Dejean, Cat. Coleopt., etc.

Q. Crassiusculus, griseo-argillaceo dense sublutosus, capite quadrato, basi lruncato, oculis prominentibus ; melarostro subco- nico, antice valde angustalo; antennis subclavatis, articulo 8 fere aeque longo quam apicali; prolhorace brevi, antice constricto, subcollariformi, lateribus medium versus subangulatim dilatato, basi obsolele sinuata, haud elevata, dorso antico subtrisulcato, poshco levi; elytris basi emarginatis, dorso striato-punctatis, apice sinqulatim subrotundatis. Long. 16 mill.

Hab. Cayenne.

Quoique le mäle de cette espèce me soit inconnu, j'ai voulu la décrire comme bien distincte des deux espèces précédentes avec

216

lesquelles elle ne manque pas d’affinité. Tête carrée, tronquée à la base, sillonnée, avec les angles postérieurs et les côtés droits, les yeux sont saillants. Métarostre presque conique, sillonné, forte- ment rétréci en avant; prorostre cylindrique, grêle, plus long que le métarostre. Antennes de la longueur du rostre, assez robustes; scape trapu, article de la longueur du 2°, celui-ci fortement rétréci à sa base, les articles suivants sont transversaux, presque perfoliés, de la même couleur que les précédents, les et forment comme une massue, le 9e est conique et à peu près de la longueur du &e.

Prothorax court, presque collariforme à son bord apical, dilaté aux côtés vers le milieu, faiblement bisinué à la base mais non élevé; convexe en dessus, antérieurement presque trisillonné, les sillons s’effacent au milieu.

Élytres un peu échancrées à la base, mais indistinctement saillantes ; l’angle apical externe est presque arrondi et, dans l’exem- plaire étudié, presque dépourvu même aux côtés de bord écailleux ; en dessus striées-ponctuées, revêtues d’un épais enduit presque uniforme. Pattes de forme régulière, sans écailles hérissées ; dessous du corps à enduit de couleur plus claire, base de l’abdomen lisse, dernier segment presque arrondi et sans impressions.

Enduit très serré et abondant, surtout sur la tête et le pro- thorax, de couleur grisätre ochracée presque uniforme, seulement sur les élytres il y a quelques portions à peine distinctement de couleur plus claire ; les antennes sont presque dépourvues d’ecailles dressées lesquelles manquent totalement sur le prothorax; les élytres en présentent quelques-unes à la déclivité apicale et à l’apex. Je crois néanmoins qu’on trouvera d'autres exemplaires de cette espèce avec la déclivité apicale et l’apex rebordés d'’écailles comme d'habitude, mais sans qu’elles forment dans cette espèce un vrai fascicule à l'angle externe.

La conformation des antennes, de la tête et du prothorax distin- guent à première vue notre nouvelle espèce des deux précédentes. Par la forme des articles apicaux des antennes elle sert de trait d'union entre les 7. sordidus Senna et Zuridus Senna et la suivante dans laquelle les antennes sont distinctement en massue.

‘Le seul spécimen étudié appartient au Musée de Belgique et provient de la coll. Dejean; il porte l’étiquette originaire : Ulocerus Boisduvalii Lacord., k. Cayenne, D. Lacordaire.

17. U. Aurivilliusi sp. n.

Parvus, sordide griseo-fuscus, antennarum articulis 6°-8° albicantibus, elytris lineis obliquis apiceque sordide griseis;

217

capite fere tam longo quam lato, poslice tumidiusculo, lateri- bus curvatis; metarostro subconico; antennis clavatis, articulo apicali distincte latiore quam præcedente; prothorace lateribus requlariter curvatis, dorso obsolete subtrisulcato; elytris apici conjunctim rotundatis, squamulis nonnullis marginatis. Long. 10-11 mill.

Hab. Brésil (Bahia, Rio de Janeiro).

G. Tête large, rétrécie en avant, tronquée à la base, à côtés recourbés, un peu convexe en dessus, indistinctement sillonnée avec les yeux peu saillants. Métarostre plutôt court, subconique, fortement rétréci en avant, indistinctement sillonné ; mésorostre en dessous dilaté, arrondi; prorostre attenué au bout. Antennes plus longues que le rostre, distinctement en massue; article basilaire trapu, de la longueur des deux suivants ensemble, presque aussi long que le 2e, les articles 4°-7e perfoliés, transversaux, obconiques, bérissés de rares poils squamiformes, la massue est formée par les articles et 9°, celui-là obconique, blanchâtre, comme les deux précédents, l'apical plus long d’une moitié que le 8: et distinctement plus large, pyriforme, noirâtre, finement pubescent.

Prothorax de la longueur du rostre, rétréci et un peu étranglé avant son bord antérieur, ensuite élargi, régulièrement recourbé aux côtes, bisinué à la base, avec les angles postérieurs un peu saillants en arrière, meédiocrement convexe en dessus, indistincte- ment trisillonné, sans fascicules, ni écailles dressées.

Élytres plus longues que deux fois le prothorax, arrondies et . saillantes à la base, presque parallèles aux côtés, rétrécies à la déclivité apicale et arrondies à l’apex elles sont marginées de rares écailles; striées-ponctuées, leur sculpture est presque cachée par l’enduit épais foncé, avec deux lignes obliques à la base, et une autre avant la déclivité apicale (parfois obsolètes) et l’apex de cou- leur grisâtre sale; quelques rares écailles hérissées sont parsemées et la, d’autres forment un petit fascicule à la déclivité apicale.

Pattes à squamosite de couleur grisatre ochracée claire avec de très fines écailles hérissées; enduit du dessous du corps de la même couleur que celui des pattes ou un peu plus clair, base de l’abdo- men un peu déprimée, segment apical tronqué à l’apex, un peu exCavé.

Q. Tête plus régulièrement arrondie aux côtés, métarostre plus court, conique, prorostre un peu plus rétreci à la base qu’en avant, subeylindrique ; antennes un peu plus courtes, mais confor- mées comme chez les mâles; prothorax à sillon médian plus obso- lète, les sillons latéraux presque effacés ; segment apical de l'ab- domen arrondi postérieurement et un peu convexe.

Un mâle dans le Musée de Belgique (ex. coll. Castelneau), une femelle dans le Musée de Stockholm (coll. Sahlberg).

218

Cette espèce est bien distincte de toute autre par la conformation particulière des antennes; le prorostre de la femelle est plus large en avant qu’à la base et rappelle celui de [/. Sharpi Senna.

18. U. LACERATUS Dalman.

Dalman, Ephemerides entomologiae I, p. 26, 1824.

Bohemann, in Schoenherr, Gener. Curcul. V, p. 588, 1840.

Syn. : U. pannosus Bohem. in I. c., p. 589, ©.

Syn. : U. squalidus Dejean (non Dalman), Catal. Coléont., etc.

G. Tête plus longue que large, saillante en arrière, échancrée au milieu de la base, presque droite aux côtés, sillonnée en dessus, avec les yeux médiocrement saillants. Métarostre sub-quadrangu- laire, sillonné, à côtés parallèles, plus long que la tête, surtout dans les grands exemplaires; mésorostre en dessus faiblement élargi en angle à la base, ensuite rétréci, à côtés obliques, sillonné,; lèvre inférieure arrondie; prorostre court, droit, atténué au bout, com- primé aux côtés, avec la ligne médiane carénée s’abaissant avant l’apex. Antennes presque aussi longues quela tête et le rostre ensem- ble ; à ler article en massue, faiblement recourbé et un peu plus long que le 3°,le tres rétréci à la base, le 3e jusqu’au 7e sont plus larges que longs, un peu déprimés, dilatés en dehors par une épaisse rangée d’écailles allongées, laquelle se rétrécit graduellement et finit au article ; le bord de cette rangée est irrégulier, souvent déchiré, mais pas autant que chez U. tetraurus Labr. et Imh.; le article est un peu plus long que large, revêtu comme les deux premiers d’écailles, l’article apical est presque aussi long que le &, pointu, noirâtre avec une fine pubescence.

Prothorax presque aussi long que le rostre, fortement étranglé en avant, ensuite plus large, tuberculé aux côtés, presque droit dans la moitié basilaire, bisinué à la base avec les angles postérieurs un peu saillants en arrière, inégal en dessus, trisillonné, tuberculé- fasciculé.

Élytres un peu plus longues que deux fois le prothorax et un peu plus larges que celui-là dans le tiers basilaire d’où elles s’atténuent jusqu’à la déclivité apicale; à la base chacune est subarrondie et garnie d’un bord saillant écailleux, les côtés de la déclivite apicale sont dilates écailleux, l’apex est échancré; striées-ponctuées en dessus, tuberculées écailleuses à la déclivité apicale pres de l’inter- stice sutural, revêtues partout d’une couche abondante d’enduit furfuracé, parsemées d'écailles dressées, beaucoup plus petites que celles revêtant le tubercule antéapical.

Pattes assez robustes, revêtues d’une abondante couche écail- leuse et d'écailles hérissées, fémurs et tibias un peu comprimés,

E

219

1er article des tarses à peine plus long que le suivant. Métasternum et base de l’abdomen convexes, dernier segment un peu excavé.

Q. Tête et métarostre plus courts, prorostre plus long, cylin- drique, grêle ; antennes un peu plus courtes, l’article apical moins long que le 8*; dernier segment de l'abdomen plus court et plus arrondi.

Cette espece, la plus commune du genre, est variable par la cou- leur et l’abondance de l’enduit. Quelques spécimens ont aussi la tête très faiblement plus allongée mais cela dépend de la base plus ou moins saillante en arrière. Tête, rostre et prothorax d’un gris brunâtre avec des écailles de couleur brunatre ou noiraâtre, les premiers six articles des antennes sont abondamment revêtus d'écailles allongées noirâtres, les et 8* plus clairs, d'un gris brunâtre ; prothorax de même parsemé d’écailles brunâtres ; élytres grisatres ou même blanchätres dans la région suturale, avec plusieurs lignes longitudinales, plus ou moins distinctes, de couleur noirâtre, les côtés sont brunàtres avec des portions plus foncess, le bord latéral est blanchâtre sur une petite portion médiane, les tubercules fasciculaires antéapicaux sont hérissés d'écailles d’un brunâtre clair et d’autres noirâtres, le bord écailleux apical est blanchâtre avec quelques écailles noires à la base. Dessous du corps blanchâtre, tête et rostre brunatres, de cette même couleur sent quelques écailles des segments apicaux de l’abdomen. Les spéci- mens avec une telle vestiture sont semblables au type de Dalman. Plus communs sont les exemplaires à tonalités plus ternes, plus uniformes : la couleur prédominante est alors grisâtre sâle, un peu brunâtre sur les premiers articles des anteanes, les 7°-8e sont plus clairs, les lignes sur les élytres peu visibles, confuses; les spéci- mens ainsi colorés portent souvent dans les collections le nom de U. squalidus Dejean, nom qui est indiqué sur l'étiquette écrite par Dejean même d’un échantillon de sa collection. J’ajouterai enfin qu'il y a encore des spécimens d’un brunâtre uniforme par- tout, excepté à l’apex des élytres, et d’autres d'un grisâtre uniforme même sur les élytres, à peine plus foncé sur les articles basilaires des antennes. Ces derniers ressemblent tout à fait à U. pannosus Boh. L'union que j'ai fait de cette dernière espèce avec U. laceratus Dalm., semblera à première vue assez étrange d'autant plus que Bohemann en décrivant son U/. pannosus l'a com- paré à U. squalidus Dalm. et pas à U. laceratus Dalm., mais il faut se rappeler que Dalman et Bohemann n'ont pas reconnu les femelles de ce genre et comme le type de {/. squalidus Dalm. est une femelle, de même que le type de U. pannosus Boh., il est naturel que Boheman ait comparé ce dernier et trouvé plus d’ana- logies avec le U. squalidus, à cause du rostre au delà des antennes

220

nu et cylindrique, plutôt que avec /. laceratus Dalm. dont le

rostre avait une conformation bien différente étant celui d’un mâle.

L’unique différence entre les types des deux espèces en question est

dans l’abondance et la coloration de l’enduit, caractère qu’il est: impossible de prendre en considération étant très variable, comme

j'ai cherche à le démontrer, et présentant des passages presque invi-

sibles entre les deux points extrêmes. Long. 10-21 mill.

Hab. Brésil.

19. U. TETRAURUS Labr. et Imh.

Labram et Imhoff, Singul. Gen., Cure., etc. 1, 23 fig., Bale 1842.

Les auteurs ci-dessus, après avoir décrit cette espèce, ont ajouté dans les corrections : {/. fetraurus nobis, eadem specie ac U. pan- nosus Boh. esse videtur. J’ai reuni /, pannosus Boh. à U. lace- ratus Dalm, mais je retiens l’espèce en question distincte quoique bien voisine de U/. laceratus Dalm. Elle en diffère, en effet, seule- ment par la tête et le rostre distinctement plus étroits, celle-là avec la base un peu moins saillante; les antennes ont la rangée d'écailles au côté externe des articles 3°-7° moins touffue, à bord plus irrégulier, plus fortement déchiré. Je ne tiens pas grand compte de ce dernier caractère parce que j'ai parfois observe la même particularité, dans quelques spécimens mal conservés de U/. lacera- tus Dalm. Les antennes n’ont pas douze articles comme il est dit dans la description de Labram et Imhoff (1. c.) mais neuf comme dans tous les Ulocerus ; nous pouvons considérer l’article apical comme résultant de la fusion des trois articles apicaux des autres Brenthides, mais jamais de 4; au reste cet article ne presente aucune trace de division et dans notre espece il est tout à fait iden- tique à celui de {/. Zaceratus Dalm.

L’enduit du corps est d’un grisâtre presque uniforme; on dis- tingue parfois quelques lignes longitudinales plus foncées sur les élytres, mais jamais aussi évidentes que chez VU. laceratus Dalm.; les écailles des articles basilaires des antennes sont un peu plus foncées que celles des suivants, l’apical est noirâtre. Long. 17-19 mil].

Hab. Bresil.

Labram et Imhoff indiquent Buenos-Ayres comme patrie de cette espèce mais cela est douteux.

20. Ü. LATICORNIS Sharp.

Biolog. Centr. amer., Coleopt., vol. IV, part. VI, p. 79, pl. 8, fig. 18, 1895().

(*) Le dernier article des antennes est dans la figure trop allongé,

&. Tête un peu plus longue que large, échancrée à la base au milieu, plus ou moins saillante en arrière selon les dimensions des spécimens et leur état de conservation, dans les plus grands, les côtés de la tête sont un peu obliques en avant, dans les spécimens petits et médiocres les côtes sont droits; yeux plus proéminents que dans U. laceratus Dalm. Rostre et antennes conformes comme dans cette dernière espèce, mais les dernières ont la rangée d'écailles plus rapidement reétrécie et les articles apicaux un peu plus grêles.

Prothorax semblable à celui de U. Zaceratus Dalm., mais faiblement plus allongé, les sillons et les tubercules fasciculaires d’écailles sont plus ou moins développés selon les dimensions des spécimens.

Élytres un peu plus atténuées postérieurement et avec les tuber- cules antéapicaux plus allongés, plus obliques, atténués au bout et avec les écailles moins dressées.

Pattes et corps en dessous identiques à ceux de U. laceratus Dalm. Squamositeé abondante; les fascicules d’écailles du prothorax sont d’un brun jaunâtre dans les spécimens grands; les élytres sont brunàtres, excepté l’apex et quelques portions et linéoles indistinctes à la base et vers le milieu qui sont blanchätres ou grisâtres : elles ne présentent pas néanmoins de lignes longitu- dinales noirâtres comme chez U/. laceratus Dalm.

La femelle diffère du mâle par son corps un peu-plus robuste, par la tête et le métarostre plus courts; le prorostre plus long, cylindrique ; le prothorax presque sans sillons, les tubercules fasciculaires antéapicaux des élytres plus courts, hérissés d’écailles, semblables à ceux de {/. laceratus Dalm.; le segment apical de l’abdomen, comme d'habitude, plus court et plus arrondi. Long. 16-22 mill.

Les types de cette espèce sont du Nicaragua, mais elle vit aussi dans la Colombie et dans la région de l’Amazone (Yquitos). M. le prof. Sharp, qui m’a adressé un type de la BiologiaC.-Amer., compare cette espèce à U/. pannosus Boh. et le dit : smaller, with the head shorter and less lobed behind. Les spécimens (déterminés par Jekel comme T/. pannosus Boh.) qu’il a comparés à U. lati- cornis Sharp et que j’ai dans ce moment sous les yeux, appartien- nent au contraire à U/. laticornis Sharp : ils sont simplement de splendides exemplaires par les dimensions et l’abondance de la squamosité. Dans les [/locerus, de même que dans la plupart des Brenthides, on ne peut pas tenir en grande considération les dimensions à cause de leur variabilité; la partie basilaire de la tête saillante en arrière est de même variable selon les dimensions et selon l’état de conservation et de squamosite des

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XL. 16

221

288

spécimens. U. laticornis Scharp. est très voisin de U. laceratus Dalm. (. pannosus Boh.) mais se reconnaît par la conformation des antennes dont la rangée écailleuse externe est plus rapidement rétrécie en avant, les articles apicaux un peu plus grêles, et par les tubercules antéapicaux des élytres plus allongés, atténués postérieurement avec les écailles moins hérissées; les élytres enfin manquent des lignes longitudinales noires dans la région suturale. Cette espèce est dans quelques collections déterminée comme U. bicaudatus Suffrian par, M. Power et porte aussi les noms inédits de U/. nivosus Reiche, argilaceus Buquet.

21. U. immundus Dalm.

Dalman, Ephemerides entomologiae, I, p. 27, 1824.

Bohemann in : Schoenherr, Gener. Curc., V, p. 588, 1840,

&. Tête remarquablement plus longue que large, échancrée à la base au milieu et saillante en arrière, très faiblement renflée derrière les yeux, ceux-ci plutôt petits, assez saillants ; en dessus la tête est sillonnée, presque fovéolée sur le front. Métarostre allongé, plus long que le double de la tête, un peu plus rétréei à la base et antérieurement que vers le milieu, les côtes sont très faiblement recourbés; mésorostre à peine dilate en dessus, plus fortement élargi en dessous des scrobes; prorostre court, assez robuste, atténué en avant. Antennes moins longues que le rostre, subcylindriques; scape moins long que les deux articles suivants pris ensemble, le presqu’aussi long que le double du 2°, les suivants plus courts, obconiques, l’apical allongé, plus long que le &e.

Prothorax allongé, de la longueur du métarostre, fortement resserré avant son bord antérieur, élargi et arrondi aux côtés vers le milieu, bisinué à la base, avec les angles postérieurs un peu saillants; en dessus il est faiblement trisillonné, avec un fascicule d'écailles dans le tiers apical de chaque côté du sillon externe et un autre peu distinct à la base.

Élytres deux fois et demie aussi longues que le prothorax, atténuées postérieurement, l’angle apical externe est obliquement tuberculé, l’interstice sutural un peu saillant en arrière et remar- quablement élevé à la déclivité apicale; en dessus les élytres sont assez convexes, striées-ponctuées avec un fascicule d’écailles à la déclivité apicale.

Pattes plutôt grêles. Métasternum et surtout la base de l’abdo- men, laquelle est très allongée, excavés, segment apical presque tronqué en arrière.

2R3

Squamosité assez abondante et serrée, de couleur grisätre plus ou moins foncée, les. écailles des articles 6e-8e sont blanchâtres ou plus claires que les précédentes, l’article apical est noirâtre, finement pubescent ; les élytres ont la base, la déclivité apicale et deux lignes obliques, une avant, l’autre après la moitié, de couleur blanchâtre ou plus claire que le reste; parfois leur enduit est de couleur presque uniforme, quelques écailles du fascicule antéapical sont noirâtres, celles revêtant le tubercule à l’angle externe apical et le bout de l’interstice sutural qui est saillant, sont blanchâtres.

Q. Tête plus courte, métarostre plus court et plus robuste, mésorostre plus arrondi, moins allongé; prorostre plus long, cylindrique, grêle. Articles des antennes à peine plus courts, prothorax moins distinctement sillonné; base de l’abdomen sillonnée, dernier segment plus court et plus arrondi. Long. 18-29 mill.

L'espèce est du Brésil et bien distincte de toute autre par la longueur de la tête et du rostre et de son corps en général et surtout par la conformation des élytres à l’apex l’interstice sutural est un peu saillant en arrière et revêtu d’écailles comme le tubercule de l’angle externe. La femelle n’était pas encore décrite et avait été indiquée par M. Power dans les collections sous le nom de T/, giganteus Pow. in litt.

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SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE

BELGIQUE

TOME QUARANTIÈME

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La SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

- Elle publie :

Les ANNALES (mensuellement) ; :

Les MÉMOIRES (irrégulièrement).

La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception ‘frauco des Annales et des Mémoires. est fixée à 46 francs. Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Société.

Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commence- ment de l'annèe. sous peine de voir interrompre l’envoi des. Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur. 12, à Bruxelles.

La BreriorHÈque est ouverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.

. Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être

envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

. Toul ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char-

leroi, 119, à Bruxelles.

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BRUX ELLES ‘AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20

| 1: juillet 1896 ] : : CA

La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires

des ouvrages suivants :

Purzeys. Monographie des Clivina et des genres voisins.

Prémices entomologiques (Monographie du genre Pasimaghuss "Bic. )t 0e Ms Par nt tee nn Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam . Trechorum europæoru M CON SPECLUS. CN NSNMAE Révision générale des Clivinides . . . . . Supplément à la Révision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson dans la classification du genre Carabus . . . Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis à Antigua-par M: Purvese ONE Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . Anara 1 NUIVESA 10 0) PISTON RENE TN ASE Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies par M Æhlers tr ne Rene Er LAN RATS Trechorum oculatorum Monographia, 2 partie. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre Carabus 44 ne NET nn rer Et RES Monographie des Calathides. . . . . . . Essai sur. des Atari at re Rens pr ES RS Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu CONQUS 27,11 EVE 4 es PS EE RENE Révision des Broscides de l’Australie . . . . Description de quelques Clivinides de l’Inde . . Note sur les genres Morio et Perigona . . . . Deuxième supplément à la Révision générale des Chiinidesste nu TTC ASE USENET Additions à la monographie des Trechus . . . Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . Note sur les Notiophilus , . . . Ces RPoSCIés SET eg ns NE RER ESS

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SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

VI

Assemblée mensuelle du 6 juin 1896.

PRÉSIDENCE DE M. DE SEeLys-LoNGcnampPs, président d'honneur.

La séance est ouverte à 8 heures.

MM. Tosquinet et Lameere se font excuser de ne pouvoir y assister.

Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 2 mai dernier est approuvé.

Correspondance. M. Henseval adresse son portrait pour l’Album de la Societe.

Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression des mémoires annexés à Ce numéro.

Communications. M. Hippert signale quelques captures de Lépi- doptères : Cidaria polygramma prise à Spa, en mai; Agrotis lecta L. et Æarpyia furcula L., à Anderlecht, en avril et mai; Pyqaera curtula L., aux environs de Hal,'en avril; Cidaria variala L., en mai, à Hever-lez-Malines; Cidaria lugubrata, à Groenendael, en mai; Cidaria silaceata S. V., en novembre, à Groenendael et Plusia tripartita Huf., en mai, à Cureghem.

Excursion. Le 12 juillet, à XZochefort. Départ de la gare du Luxembourg à 7 h. 22 m. du matin.

La seance est levée à 9 heures.

ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL. 17

286

MATÉRIAUX POUR UNE ÉTUDE

DES DIPTÈRES DE BELGIQUE

par E. Coucke.

OBJET DU TRAVAIL.

J'ai fait, dans le premier article de ce travail, la description d’une variété curieuse du Conops flavipes L., variété encore indécrite, je crois, et déjà trouvée trois fois dans notre pays.

Le second article a pour but de faire connaître une capture en grand nombre de l'espèce Penthetria holosericea Latr., et quelques observations sur les mœurs de cet insecte.

Le troisième, supplément aux travaux faits par mon frère Louis et à ceux faits par lui et moi sur quelques familles de nos Diptères, donnera à mes lecteurs de nouveaux renseignements sur les insectes dont nous nous sommes occupés jusqu'ici, renseignements dont une partie eût été donnée par Louis Coucke, si la mort ne nous l’eut enlevé. Comme il est de mon devoir de continuer ce qu’il avait commencé, je prierai ses anciens amis et correspondants qui ne me connaîtraient pas encore, de me communiquer, comme ils le faisaient à lui, les Diptères de leurs chasses. C’est avec le plus grand plaisir que je leur renverrai déterminés ces quelques insectes.

J’ai aussi à remercier tous les collègues ou amis, qui, soit à mon frère, soit à moi, nous ont donné de nombreux renseignements : je me suis fait un devoir de faire connaître leurs noms plus loin.

Le

DESCRIPTION D’UNE VARIÉTÉ NOUVELLE DU CONOPS FLAVIPES L. TROUVÉE EN BELGIQUE.

Le 1‘ octobre 1892, dans la seconde partie du rapport d'une excursion diptérologique faite en Belgique dans l'Hertogenwald (!), mon frère Louis et moi faisions déjà remarquer une capture intéressante que nous avions faite le 12 août dans cette région, celle d’un Conops ressemblant beaucoup au Conops flavipes L. par la forme et la coloration du thorax, de l'abdomen et des pattes, mais s’en distinguant de suite par la coloration entièrement noire

(*) Annales de la Sociétéentomologique de Belgique, Tome XXXVI, page 467.

4

L 227 de son front et de ses joues. M. van der Wulp qui avait vu cet exemplaire ne connaissait pas en Europe d’espèce de Conops à joues ainsi colorées.

Le mois suivant, à la seance du 5 novembre('}, M. Jacobs faisait savoir qu’il possédait dans sa collection un Conops différant du flavipes L. par sa face noire et ses pattes un peu plus foncées.

Enfin plus tard, il nous était donné, par notre collègue M. le baron P. de Moffarts, un Diptere capturé à Strée le 27 juin 1892 et tout à fait semblable à celui que nous primes le 12 août de la même année dans l'Hertogenwald.

Ces trois cas de coloration noire aussi bien sur les joues que sur le front et la coïncidence de notre capture avec celle de plusieurs Jftavipes L. nous permettent de regarder les insectes à qui appar- tiennent ces caractères comme les types d’une variété nouvelle du Conops flavipes, espèce toujours caractérisée jusqu'ici par ses joues entierement jaunes au-dessous des antennes, séparées l’une de l’autre par une ligne toujours mince, quelquefois invisible,

partant de l’extrémité de l’épistome pour arriver à la base des antennes.

Voici la description des deux exemplaires que je possède et dont de semblables seront sans doute prochainement trouvés en Belgique. Donnons à cette variété le nom de aterrimus.

« Tête entierement noire, sauf le vertex et l’épistome jaunâtres. L’un de mes deux exemplaires a aussi sur le front, entre Îles yeux, une ligne rougetre comme celle que l’on voit parfois sur le front des exemplaires typiques du Conops flavipes L. Les antennes sont noires, mais le 3e article est d’un brun noirâtre chez l'un de mes insectes.

« Le thorax et l'abdomen sont noirs; le premier a un point saillant jaune à chaque épaule et sous l'extrémité inférieure de chacun des tegulae. Son écusson a le bord postérieur jaunâtre. Très près de la base de l'abdomen de chaque côte du premier segment l’on voit une tache jaune, puis au bord postérieur des 3 segments suivants une bande jaune moins large à son milieu qu’à ses extrémités. Les 2 segments qui suivent sont couverts d’une très fine pubescence d’un gris légèrement doré et les derniers sont tout à fait noirs. Les hanches sont noires, les cuis- ses jaunes avec leur moitié postérieure d'un brun noirâtre à l'exception du genou, les tibias et les métatarses entièrement « jaunes, les autres parties des tarses devenant presque noires. « À leur extrémité 2 pelottes (pu/oilli) jaunes et 2 crochets jaunes « mais rembrunis à leur bout. »

£ A A A A

A A & À À A À À A

A

() Annales de la Société entomologique de Belgique, Tome XXX VI, page 479.

228

LI:

EXEMPLAIRES D’UNE RARE ESPÈCE CAPTURÉS EN GRAND NOMBRE.

Pendant les premiers beaux jours de cette année, pendant la saison le genre Pibio et plusieurs autres de la famille des Bibionides étaient donc à rechercher, il me fut donné par notre collègue M. De Jonck deux Diptères qu’il avait trouvés à la fin d'avril en fauchant sur la lisière du Bois de La Cambre.

De suite, j'y reconnus des exemplaires de Penthetria holosericea Latr., espèce que je n'avais jamais trouvée en Belgique, dont M. van der Wulp dans son ouvrage « Diptera Neerlandica » (1877) ne pouvait mentionner que la capture d’une femelle et dont Macquart ne disait rien dans ses « Diptères du Nord de la France » (TomeI, Tipulaires) et n’indiquait que l'Allemagne comme habitat, dans son « /Zistoire Naturelle des Insectes Diptères » (1834, Tome I, abri

Quoique ayant appris par le « Cataloque des Diptères de France » publié par M. Gobert en 1887, que cette espèce faisait partie de celles de France, je continuai à la croire rare dans les régions du Nord ainsi qu’elle l'était en Hollande et à la regarder comme l’une des meilleures espèces de Bibionides à capturer en Belgique.

Le3 mai done,je me mis a la recherche de nouveaux exemplaires.

Le jour même, dans quelques chemins du Bois de La Cambre se suivant, et dans lesquels j'avais trouve, les années précédentes, de nombreuses espèces de Bibionides, jamais cependant le Penthetria holosericea Latr., j'eus le plaisir d'en prendre entre onze heures et midi plusieurs individus. Encouragé, j'y retournai dans l’après- midi, et plus heureux encore que dans l’avant-midi, j'y fis de nom- breuses captures, surtout vers 4 heures, je remarquai alors dans un chemin étroit et ombreux, bordée d’arbres, un grand nombre de mâles de cette espèce, les uns restant sur les côtés, les autres tra- versant ce chemin en marchant. Les femelles y étaient beaucoup moins nombreuses.

Les Penthetria holosericea Latr. comme la plupart des Bibio- nides sont, d’après ces remarques, des insectes vivant en famille et ne faisant, sans doute, que peu usage de leurs ailes, surtout dans l'après-midi. Pour ne citer qu’un autre Bibionide à coutumes sem- blables je choisirai le Bibio Marci L., espèce fort commune dont j'ai observé un grand nombre d'exemplaires, soit males, soit femelles traversant nos chemins en marchant, et qui toujours dans les rares cas je les ai remarqués volant, pendant la matinée seulement, jamais dans l’après-midi, étaient réunis en assez grande quantité

229

144 À

RENSEIGNEMENTS SUPPLÉMENTAIRES À CEUX DONNÉS PAR LOUIS COUCKE DANS SES TRAVAUX SUR LES ZABANIDES, LEPTIDES ET ASZLIDES DE BELGIQUE ET A CEUX DONNÉS PAR ÉDOUARD ET LOUIS COUCKE DANS LEURS TRAVAUX SUR LES S7TRA- TIOMYIDES ET BOMBYLIDES DU MÊME PAYS.

PREMIÈRE PARTIE.

Espèces maintenant connues de Belgique, mais inconnues par eux de ce pays alors qu’ils publièrent dans nos Annales les travaux ci-dessus.

a) TABANIDES (').

Depuis que feu mon frère Louis a publié dans nos Annales la liste des Tabanides qu’il connaissait de notre pays et quelques mots pour en faciliter aux commencants la détermination, M. le baron P. de Moffarts lui a donné un Z'abanus quadrinotatus Mg. pris par lui à Dinant le 7 mai 94, et M. Gérard plusieurs exemplaires du Chrysops rufipes Mge., les uns capturés à Diepenbeek le 10 juin 93, les autres à Hermalle-Basse le 16 juin 94.

Louis Coucke ne connaissant pas ces insectes de Belgique quand il publia son travail, n’y parla pas de ce 7'abanus quadrinotatus et dans la table synoptique des CArysops il ne fit pas entrer l'espèce rufipes. Pour cette dernière il ajouta cependant comme note que M. van der Waulp lui avait fait savoir qu’elle avait été prise en Hollande depuis la publication des Bouwstoffen et ia dit facilement reconnaissable des autres espèces de CLrysops par ses pattes presque entièrement jaunes.

Ce caractère, très exact pour les femelles, dont les hanches, les genoux et les derniers articles des tarses sont seuls noirâtres, ne peut être attribué aux mâles que je possède, car les cuisses y sont en grande partie noirâtres puis fauves à leur extrémité. les genouxnoirs, les tibias des pattes antérieures toujours très foncés vers leur bout, déjà même souvent avant le milieu de leur longueur ; ceux des pattes intermédiaires et postérieures sont entièrement d’un fauve jaunâtre; les 4 derniers articles des tarses toujours noirs; quant aux méta- tarses qui les précèdent ils sont fauves à leur base, deviennent noirâtres avant leur milieu aux pattes antérieures et seulement à leur extrémité aux pattes intermédiaires et postérieures.

Quoique les mâles de certains autres Chrysops se rapprochent

(‘) Tome XXXVI, page 134 (année 1892).

230

assez bien de celui du r##pes Mg. par la coloration des pattes, le mâle du rufipes se distingue facilement d’eux par ses cuisses qui ne sont jamais entièrement noires ou brunes ou sinon par la bande foncée traversant chaque aile, bande l’on ne voit jamais, comme chez quelques autres espèces du genre, en son milieu, une tache hyaline plus ou moins arrondie et toujours très tranchée.

Quant au Zabanus quadrinotatus Mg. qui nous fut donné par notre collègue P. de Moffarts, mon frère Louis, comme je l’ai dit plus haut, n'avait pu en parler à aucun point de vue dans son premier travail de 1892.

* J'ai à ajouter cette espèce à celles du genre Z'abanus II° Groupe,

car elle se distingue souvent déjà de toutes celles du genre Zabanus Ier Groupe, par la présence d’un appendice que l’on voit partir un peu plus haut de l’origine de la bifurcation de la nervure longitudinale.

Si cet appendice existe, le Z'abanus quadrinotatus Mg. est de suite reconnaissable des ?. rusticus L. et fulous Mg., les seuls que Louis Coucke put faire entrer dans son groupe Ile des Tabanus, par la coloration de ses antennes, noire ou parfois un peu rougeûtre à la base du article, tandis que chez les 2 premiers elle est entière- ment d’un rouge-jaunâtre sauf parfois à l'extrémité du article.

Si, au contraire, l’appendice n’existe pas, l’exemplaire est à reconnaître des Z'abanus du Ier groupe par les caractères suivants :

de la première section : par ses pattes en partie d’un rouge jaunûtre.

de la seconde section,

partie À : par ses ailes non marquées d’une tache jaune- brunâtre bien marquée au dessus de la cellule discoïdale.

partie B : par ses yeux velus.

partie C : par son ventre entièrement noir ou d’un gris noir sans aucune trace de couleur rougeâtre sur ses côtés, même s’il en existe quelqu’une sur les bords latéraux des arceaux dorsaux antérieurs de l'abdomen, tandis que chez les Tabanus tropicus Mg. et luridus Ill., dont mon frère forma la partie C, le ventre est toujours rougeàtre sur ses premiers segments au moins sur une large partie de leurs côtes, ainsi que les premiers arceaux dorsaux large- ment bordés de rouge-jaunâtre de chaque côté.

PRE

231

Les espèces

sont donc à ajouter à celles que Louis Coucke mentionnait com- me habitant la Belgique.

TABANUS QUADRINOTATUS Mg. CHRYsoPs RUFIPES Mg.

b) LEPTIDES (!).

Quand Louis Coucke publia dans nos Annales un travail sur les espèces de Leptides qui avaient été trouvées en Belgique, en Hol- lande et dont Macquart avait fait mention dans son ouvrage sur les Insectes Diptères du Nord de la France, il ne put renseigner pour la capture de quelques espèces que des régions ou localités étran- gères à notre pays.

Depuis lors 3 de ces insectes ont été trouvés en Belgique et sont donc à indiquer dans la colonne rentrent les Leptides connus de Belgique avec localité de capture; ce sont

LEPTIS MACULATA De G., capturé à Pry le 16 juin 94 par M. Verheggen. LeprTis FLAVICORNIS Macq., trouvé à Bilsen par M. Gérard le 10 mai 94. PTIOLINA IMMACULATA Fabr., pris à Dourbes le 24 juin 94 par M. Verheggen.

Je crois qu’il ne serait pas sans intérêt pour mes lecteursdesavoir que parmi quelques Zeptis scolopacea L. qui furent pris à Stoumont le 18 mai 1894, par M. Gérard et donnés à mon frère Louis, ce dernier remarqua un exemplaire dont les stigmates au lieu d’être tres foncés, comme il les avait toujours vus, étaient d’une couleur presque semblable et à peine plus marquée que celle de la tache triangulaire terminant l’aile.

Déjà il avait observé sur un exemplaire pris le 9 mai 1893 à Etterbeek un cas presque semblable; mais l’exemplaire au lieu d'avoir ses deux stigmates tres peu marqués avait celui de l’aile droite normalement coloré et seulement celui de l’autre aile très pâle. |

L'observation d’un pareil exemplaire porta mon frère et me porte aussi à croire que les Zeplis présentant les caractères du scolopacea, sauf celui des 2 stigmates très foncés, que l’on voit d'habitude sur ces Diptères, ne peuvent cependant être regardés comme appartenant à une variété de l'espèce, mais comme de simples cas d’anomalie.

(:) Tome XXXVII, page 123 (année 1893).

232

c) STRATIOMYIDES (:).

Dans la liste faisant suite aux tableaux synoptiques des genres de Stratiomyides que mon frère et moi fiment paraître en 1893 dans nos Annales, nous ne pûmes indiquer le Beris clavipes Linn. que comme une espèce trouvée à Venlo et Nuthe dans le Limbourg hollandais et renseignée par Macquart comme assez commune dans le Nord de la France.

Il nous a été donné depuis un exemplaire femelle capturé à Bilsen le Ier juin 92 par M. le baron P. de Moffarts et M. Gérard nous en a donné également deux, dont l’un, mâle, pris à Stoumont le 18 mai 94 et l’autre, femelle, trouvé à Bilsen le 10 du même mois. Quelques jours après (le 22 mai) mon frère prenait à Fléron une troisieme femelle.

Le Beris cLAvIPESs Linn. doit donc rentrer parmi les Stratiomyides connus de Belgique avec localité de capture.

d) BOMBYLIDES (:).

Depuis qu’a paru le résultat de notre étude des Bombylides pris en Belgique et les régions voisines, nous avons recu de M. P. de Moffarts une espèce que nous n’avions pu noter parmi celles capturées en Belgique. C’est le BomByLius MINOR Linn., trouvé par lui à Botassart le 26 juil-

let 1894.

Un autre Bombylius, le venosus Mikan, que nous avons considéré comme ne formant probablement qu’une seule espèce avec le B. canescens Mikan, à la suite de notre table synoptique des PBombylius, et qui alors nous était inconnu de Belgique, est main- tenant à renseigner comme habitant ce pays. Il nous en fût donné un exemplaire par M. Gérard qui l'avait pris à Baugnée-en-Condroz en juin 1894, avec plusieurs individus du canescens typique et d'autres indistincts, par leur coloration des côtés inférieurs du corselet, du canescens ou du venosus. Nous conclurons de ceci que ces derniers sont tous les deux d’une même espèce et ajouterons, dans notre liste des Bombylides, immédiatement après l’espèce canescens, la

var. VENOSUS Mikan, que la capture d’un exemplaire bien carac- térisé nous permet de faire entrer parmi les espèces et variétés prises en Belgique avec localité de capture.

(:) Tome XXXVIL, page 431 (année 1893). (*) Tome XXX VIII, page 281 (année 1894).

D

233

: SÉCONDE PARTIE.

Localités de Belgique à ajouter à celles déjà indiquées parmi les renseignements locaux dans les susdits travaux.

a) TABANIDES.

Tabanus micans Mg., Weert-St-Georges (14-5-93, Rousseau) ;

Bilsen (10-6-92, P. de Moffarts);, Lanaeken (23 et 26-5- 95, Gérard); Dourbes (4-6-93, Verheggen); Longchamps (de Selys); Graide et St Hubert (2-6-96, Severin).

gigas Herbst, Longchamps (de Selys); Fléron (17-5-94, L. Coucke).

autumnalis L., Longchamps (de Selys); Hockay (de Moffarts); Carlsbourg (3-7-94, Victor).

sudeticus Zeller(‘), Tamise, Strée, Corbion (25-7-94), Alle (24-7-94), Cordes (23-7-94), toutes localités la capture fut faite par P. de Moffarts; Bruxelles (5-7-94); Carls- bourg (3-7-94, Victor). |

bovinus L., Longchamps (de Selys); Grand-Bigard (25-6-94, Oor), Tamise et Nieuwenhove (2-6-89, de Moffarts).

maculicornis Zett., Weert-St-Georges (14-5-93, Rousseau); Nieuwenhove (23-5-03, de Moffarts); Grand-Bigard (17-6 et 5-7-94, Oor); La Cambre (20-6-94) et Water- mael (1-7-93 et 25-5-94, Coucke).

bromius L., Strée (4-6-92) et Hockay (20-6-89, de Mof- farts); Rouge Cloître (13-7-92), La Gileppe (8-8-92), Goë (12-8-92, Coucke); Longlier (6-7-92) et Vierves (26-7-92, Hippert), Naomé (20-9-93, Victor), Dave (3-6-92, Rousseau); Heure (19-8-93) et. Walcourt (10-5-94, Verheggen).

tropicus Mg. Panz., Longlier (19-6-93, Hippert).

Luridus Fall., Longchamps (de Selys); Hockay (20-6-89, de Moffarts); Lanaeken (26-5-95, Gérard), Weert-St-Geor- ges (14-5-93, Rousseau); Boitsfort (Thirot); Carlsbourg (25-6-94 et 3-7-94, Victor).

fulous Mg., Rouge-Cloître (13-7-91); Linthout (coll. Wes- mael); Walcourt (Verheggen).

Haematopota pluvialis L., Hockay (20-6-89) et Bilsen (1-6-927,

de Moffarts); Trooz (4-6-94, Gérard); Longchamps (de Selys);Carlsbourg (3-7-94, Victor); Dourbes (24-6-94),

(*) Dans le travail de Louis Coucke sur les Tabanides (1892) remplacer T, sude- ticus Zett. par ?. sudeticus Zeller.

234

Fontenelle (28-6-94) et Vogenée (21-6-94, Verheggen); Grand-Bigard (3 et 17-6-94, Oor);, Fléron (21-6-94) et Hertogenwald (11-8-92, Coucke).

Hezatoma pellucens Fabr., Strée (4-9-91, de Moffarts); Long- champs (de Selys), Hasselt (Gérard); Watermael(23-5-93, Coucke); Rouge-Cloître (17-5-93).

Chrysops caecutiens L., Fleurus (Bivort); Munsterbilsen et Nieuwenhove(23-5-90 et 2-6-89); Colonster (de Moffarts); Fléron (16-8-93); Longchamps (de Selys); Baugnée-en- Condroz (juin 94, Gérard); Carlsbourg (4-7-94) et Naomé (30-6-94, Victor); Rouge-Cloître (11-7-89, Clavareau); Grand-Bigard (5-7-94, Oor).

relictus Mg., Vivier d'Oie (1-7-81, Tosquinet); Anderlecht (6-8-94, Clavareau); Anvers (22-7-94), Brasschaet (30-7-92 et 22-7-94, L. Coucke);, Carlsbourg (20 et 28- 6-94, Victor); Rouge-Cloître (19-6-93), Woluwe St-Pierre (19-8-92), Watermael (4-8-92).

b) LEPTIDES (avec le genre Coenomyia).

Leptis scolopacea L., Dieghem (12-6-92); Grand-Bigard (18-5-94, Oor); Longchamps (de Selys); Biïlsen (10-5-94), Hockai (31-5-94) et Stoumont (18-5-94, Gérard).

_ strigosa Mg., Strée(4-6-92, de Moffarts); Boitsfort (25-7-93) et La Cambre (12-7-95, Coucke).

viripennis Mg., Strée (4-6-92, de Moffarts); Hermalle- sous-Argenteau (28-4-94), Vervoz (20-5-94), Baugnée- en-Condroz (juin 94) et Bilsen (10-35-94, Gérard); Grand- Bigard (15-5-94, Oor), Pry (16-6-94), Vogenée (10-6-94), Yves et Gomezée (17-6-94, Verheggen); Watermael (en abondance le 27 mai 93), Rouge Cloître (9-6-93) et Fléron (5-6-94, Coucke).

_ lineola Mg., Carlsbourg (6-7-94, Victor), Diepenbeek(3-6-93).

tringaria L., Grand-Bigard (17-6-94, Oor); Bilsen et Munsterbilsen (1-6-92, de Moffarts); Naomé (20-9-93, Victor).

Chrysopila aurea Mg., Watermael (30 juin et en abondance le 6 juillet 93, Coucke).

atrata Fabr., Longchamps (3-6-94); Pry(3-6-94,Verheggen); Nosseghem (6-6-96, De Jonck).

nigrita Fabr., Watermael (23-5-93), La Cambre (2-7-94), Woluwe St-Pierre (17 mai 94).

Atherix IbisFabr., Les Aguesses (près Liège, 18-6-90, de Moffarts);

239

Stoumont (18-5-94, Gérard); Walcourt (8-5-93, Ver- heggen). Atheriz marginata Fabr., Colonster (juin 98, de Moffarts). Coenomyia ferruginea Scop., Hockay (20-6-89) et Angleur (4-5-89, de Moffarts); Strée (28-6-91, de Moffarts); Silenrieux (28-4-94, Verheggen) ; Carlsbourg (25-6-94, Victor).

c) STRATIOMYIDES (avec le genre Subula).

Subula marginata Mg., Bruxelles (pris à l’Allée Verte dans un dépôt de bois les 4 et 5 juin 94).

Beris chalybeala Fürst., La Cambre (4 et 6 mai 94, 12 mai 96, Coucke).

vallata Fürst., Bruxelles (4-8-94).

Nemotelus pantherinus Linn., Grand-Bigard (22-6-94, Oor).

Ephippium thoracicum Latr., Hamoir (coll. de Selys); Jupille (2-6-95, Gérard).

Oxycera pulchella Mg., Etterbeek (Thirot); Strée (28-7-91, de Moffarts).

Stratiomyia chamaeleon Linn., Watermael (6-8-94, Coucke); Long- champs (coil. de Selys).

potamida Mg., Longchamps (coll. de Selys); Bilsen (1-6-92, de Moffarts).

furcala. Fabr., Longchamps (coll. de Selys); Tamise et Sclessin (de Moffarts).

longicornis Scop., Longchamps (coll, de Selys); Sclessin (18-5-90, Gérard).

Odontomyia tigrina Fabr., Longchamps (coll. de Selys); Strée (de Moffarts); Hermalle-sous-Argenteau (28-4-94) et Hermalle-Basse (16-6-94, Gérard).

ornata Mg., Longchamps (coll. de Selys).

oiridula Fabr., Anderlecht (31-5-83, Clavareau); Bilsen (1-6-92, de Moffarts) ; Longchamps (coll. de Selys).

angulata Panz., Longchamps (coll. de Selys).

S'arqus cuprarius Linn., Grand-Bigard (30-5-94 et diverses dates jusqu’à 3-7-94, Oor); Watermael(27-5-93); Ixelles (26- 5-93); Longchamps (3-6-94, Louis Coucke); Fléron (37-5-94); Stoumont(18-5-94, Gérard); Sclessin et Strée (de Moffarts); Carlsbourg (20-6-93, Victor).

Chrysomyta formosa Scop., Longchamps (de Selys) ; Fléron (5-6 et 21-6-94, L. Coucke); Bilsen (1-6-92, de Moffarts); Sclessin (de Moffarts) ; Pry (3-6-94, Verheggen); Marie- mont (Severin); Trooz (4-6-94, Gérard); Dieghem (12-6-92).

236 Chrysomyia polita Linn., St-Josse-ten-Noode, Etterbeek, Auder-

ghem (19-6-92, Coucke); Grand-Bigard (17-4-94, Oor); . |

Silenrieux (27-5-94, Verheggen).

d) BOMBYLIDES.

Argyromaeba sinuata Fall., Trooz (4-6-94) et Chevremont (2-7-94, Gérard); Fléron (16-5-94, L. Coucke).

Bombylius discolor Mg., Baugnée-en-Condroz (juin 94, Gérard); Sart-Tilman (21-4-95, Coucke); Strée (14-4-94, de Mof- farts); Boitsfort (Thirot).

Major Linn., Sart-Tilman (21-4-95) et La Rochette (20-5- 94, L. Coucke) ; Baugnée-en-Condroz (juin 94, Gérard); Vivy (23-5-94, Victor).

canescens Mik., Baugnée en Condroz (juin 94), Vervoz (20- 5-94) et Stoumont (18-5-94, Gérard); Vogenée (28-41-93) et Pry (14-5 et 3-6-94, Verheggen); La Rochette (20-5- 94, L. Coucke).

e) ASILIDES/(').

Leptogaster quitiventris Zett., Tambour (dans la forêt de Soignes, 11-9-91, Tosquinet).

Dioctria rufipes De G., Baugnée (juin 94); St Hubert (2-6-96, Severin).

Dasypogon teutonus Linn., Carlsbourg (5-7-94, Victor).

Laphria gilva Linn., Bruxelles (22-8-94, Coucke); Munsterbilsen (Gérard).

Asilus trigonus Mg., Env. d'Izel (16-7-91, Coucke); Brasschaet (25-6-95, Coucke).

Tufibarbis Mg., Vivier-d’Oie (8-9-91, Tosquinet); Strée (de Moffarts).

Atricapillus Fall., Embourg(2-9-94, Gérard); La Rochette (19-9-94, Coucke); Heure (23-7-91 ,Verheggen); Naomé (13-7-94, Victor).

Cyanurus Lôw, Vivier-d'Oie (5-7-87, Tosquinet); Silen- rieux (28-5-94) et Walcourt (17-6-94, Verheggen); Stockel (12-6-92, Tosquinet).

germanicus L., Verrewinkel (29-5-96, Thirot).

(") Tome XXX VIII, page 481 (année 1894).

237

MATÉRIAUX POUR L'ÉTUDE DES HÉMIPTÈRES DE BELGIQUE,

par A. De Jonck, pharmacien.

TABLES DICHOTOMIQUES. RÉDUVIDES.

Rostre (trompe articulée) libre à sa partie antérieure, ne pouvant s’appliquer dans un sillon au dessous de la tête; dernier article des antennes très fin; tête petite, rétrécieen arrière en forme de col; pronotum en trapèze ou en hexagone (ÆZar- pactor), sillonné transversalement. Pattes antérieures ravisseuses; cuisses dentées et creusées pour recevoir les tibias de facon à retenir la proie dans une sorte d’étau.

Insectes carnassiers.

TABLEAU DES TRIBUS. 1. Hanches antérieures ordinaires; tarses à trois articles. . 2. Hanches antérieures très longues, dépassant le sommet de la tête; tarses anterieurs à un ou deux articles ; pattes très longues et très grêles . . . . I. Emesini. 2. Rostre à trois articles; ocelles (yeux accessoires simples toujours situés sur le front) placés sur une saillie transversale derrière les Fe +, el ere 144107 M Rodivini: Rostre à quatre articles, (0 premier extrêmement court; ocelles non placés sur une saillie transversale . . III. Nabini.

Tribu I. Emesini. Un seul genre connu de Belgique. Ecusson avec une longue épine dressée. , . . PLOIARIA.

PLOIARIA SCop.

1. Connexivum{') unicolore, jaunâtre ; antennes et cuisses blanches annelées de noir, les anneaux noirs plus petits que les blancs; 7 mill. Te -

Connexivum brun, la moitie de chaque segment avec une grande tache jaunâtre; antennes et cuisses brunes à anneaux blancs; ceux-ci plus petits que les bruns; 4 1/2 mill.

P. culiciformis de G., AR.

(*) Connexivum : bords de l’abdomen formant une expansion plus ou moins considérable.

238

2. Poils des cuisses et du premier article des antennes rares, couchés, presque nuls . . . . . P. vagabunda L.,R.

Poils des cuisses et du premier article des antennes assez nombreux, dressés . M. . . .. . war. 22/0524 Fléb., Ai

Tribu II. Reduvini.

TABLEAU DES GENRES.

1. Premier article des antennes plus court que le deuxième . 2 Premier article des antennes plus long que le deuxième. . 3 2. Partie postérieure du dessous de la tête avec un groupe d’épines ramifiées . « . . . . . PycoLampis Germ. Partie postérieure du dessous de la tête sans épines. Repuvius Fab. 3. Insecte rouge et noir; corps brillant, presque glabre. HaRpPAcTOR Lap. Insecte brun jaunâtre; corps mat, couvert d’un duvet Serre. 2135 7 NRC CSS NES AR CORANES PURE

PyaoLamMpis Germ,

Allongé, brunâtre avec une courte pubescence cendrée; 12=14-mill.-%, eu 1 LOMME Ten al Roues CDR

Repuvius Fab.

Élargi, noir brun brillant; côtés du pronotum, antennes et pattes hérissés de longues soies très fines; 16-17 mil 10 54090 MN AMEN EUR TE DS ON EILS RENE

HARPACTOR Lap.

Noir ; pattes rouges, cuisses annelées de noir; connexivum rouge et noir; 12-13 mill. . . . Z7. annulatus L., AC.

CorANUS Curt.

Premier article des antennes plus court que la tête, une fois plus long que le deuxième. Partie postoculaire de la tête subitement rétrécie, aussi longue que la partie antéoculaire . . . . . C!. aegyptius Fab., TR. Premier article des antennes plus long que la tête, une fois et demie plus long que le deuxième. Partie postocu- laire de la tête graduellement rétrécie, deux fois aussi longue que la partie antéoculaire. ©. subaplerus de G., R.

239

Tribu III Nabini. “TABLEAU DES GENRES.

Corps épais, brillant, noir bleuâtre; tête sans col bien MATQUE Q 0 0 0-0. PROSTEMMA lApe

Corps grêle, mat, de Le jaunâtre; tête avec un col MARIA ee ce cs, INABIS Lair:

PROSTEMMA Lap.

Une seule espèce de Belgique. Cories (!) rouge-écarlate; pattes rouges ; forme brachyptère pré-

dominante; 10 mill. . . . . . P. guitula Fab.,R. Nagis Latr. . Connexivum relevé en dessus, non séparé du ventre en dessous par un sillon longitudinal Te 2. Connexivum horizontal, séparé du ventre en dessous par un sillon longitudinal . . . . : : 4, . Connexivum noirâtre ; chaque LATE marqué d'une Deie FUHSSA RES ee a à 3. Connexivum jaunâtre; re segments Henenee Fe petite tache noirâtre; 9 mill. . . . 4. major Costa, R.

. Antennes aussi longues que le corps; pattes très longues.

N. brevipennis Hahn, AC. Antennes plus courtes que le corps; pattes de longueur ordinaire. N. lativentris Boh., AC.

: Élytres fortement écourtés; dos de l’abdomen pubescent. 5.

Élytres non fortement écourtés; dos de l'abdomen glabre. 7.

. Élytres en angle aigu, couvrant ps 4e segment abdominal ; 9 mill.

NN. flavomarginatus Schltz, R.

Élytres tronqués droit, couvrant seulement le segment abdo- HANAL 0 ; SN Aie, 0e

. Connexivum large, ere on. tête trois fois

aussi longue que large entre les yeux; 8-9 mill. N. limbatus Dahlb., R. Connexivum étroit, linéaire, opaque ; tête cinq fois aussi longue que large entre les yeux; 12 mill. 4. /inealus Dahlb., KR.

. Élytres plus longs que l'abdomen; membrane grande, avec trois

cellules discoïdales d’où partent de nombreuses nervures rayonnantes; coloration gris pâle; 8-8,5 mill. . ferus L., CG: Élytres raccourcis, aussi longs que l’abdomen; membrane courte, à 5-7 nervures, sans cellules discoïdales; 5-7 mill. . . 8.

(‘) Corie: partie cornée des élytres.

240

8. Fémurs antérieurs assez longs; face externe avec des traits bruns, courts, espacés, non confluents . . . . 9. Fémurs antérieurs assez courts; face externe avec des traits noirs tres forts, confluents entre eux et avec une large bande noire de la face supérieure. NN. brevis Schltz, AC. 9. Couleur jaune livide; nervures bordées de brun clair.

NV. rugosus L., C. Couleur rousse ; nervures concolores. Â.ericetorum Schltz, C.

PHYMATIDES.

Rostre court, fort; lames rostrales tres élevées; antennes à dernier article renflé, recues dans un sillon creusé sous le bord membra- neux du pronotum; pattes antérieures ravisseuses, très renflées; tarses de 2 articles.

Un seul genre.

PHYMATA Latr.

Tête étroite, longue, bifide en avant; corps anguleux en dessous et fortement déprimé au milieu en dessus; femurs et tibias legerement tuberculeux ; coloration brun châtain; connexivum relevé, très large ; 8 mill.

P}. crassipes Fab., TR.

G' dernier art. des ant. aussi long que le bord du pro- notum.

Q dernier art. des ant. de moitie moins long que le bord du pronotum.

N.B.Je prie mes collègues qui auraient des Hémipteres dans leurs cartons de bien vouloir me les envoyer pour les déterminer; je pourrai utiliser les indications de localité pour mes travaux en préparation.

Je leur serais très reconnaissant s'ils voulaient à l'avenir

indiquer, autant que possible, la plante sur laquelle l’insecte aura été capturé.

ABRÉVIATIONS.

C commun (se trouvant partout). AC assez commun.

R—\rare. AR assez rare. TR = tres rare.

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241

SCOLYTIDES DE LA NOUVELLE CALÉDONIE,

par WW. F. IH. Blandford.

Cette collection m’a été communiquée par M. Fleutiaux ; elle comporte huit espèces. Jusqu'à présent les Scolytides de cette île, comme ceux de la Polynésie et de l'Australie, restent à peu près inconnus ; Montrouzier en a signalé trois.

Hypothenemus vañfer sp. n.

Subecylindricus, fusco-niger, fusco-squamatus, prothoracis disco medio rufescente, antennis pedibusque flavo-ferrugineis. Frons alutacea, vix pubescens, convexa, supra os ciliatum subdeplanata. Prothorax fere semiglobosus, mox ante basin paululum latissimus, lateribus postice minus, antice fortius rotundatis et indistincte constrictis, apice medio bituberculato; disco breviter sparsim pilosus, medio umbonatus, anterius convexus et tuberculis in lineis concentricis ordinatis notatus, plaga tuberculorum postice _rotundata et in umbonem summum producta, posterius subde- pressus, subopacus, reticulato-punctatus, leviter squamosus. Elytra prothorace duplo ferme longiora, lateribus ad apicalem partem tertiam subparallelis, dein rotundatis; dorso sat subtiliter punetato-striata, punctis adeo parvis, striis parum impressis, interstitiis leviter convexis, squamis brevibus fusco-cinereis uni- seriatim ornatis; declivitate pone medium incipiente, convexa, interstitiis subconvexioribus, squamis confertis et pilis commixtis munitis. Long. 1,8 mm.

Hab. Vouméa (Delauney), 4 exemplaires.

Semblable à A. tristis Eichh., élytres plus finement ponctués- striés, écailles plus petites, plus obscures, et moins saillantes, surtout sur la déclivité, elles sont mélangées de poils; bord apical entouré de poils squamiformes.

Hypothenemus farinosus sp. n.

H. vafro assimilis, discedens statura paullo minore, exactius cylindrica : elytris prothorace subangustioribus, lateribus parallelis, ad apicem subabrupte incurvatis, apice dein obtuse rotundato; disco immo subtilius lineato-punctato, striis fere non impressis, interstitiis subcoriaceis, squamis griseis, in declivitate subdeplanata densis, conspicuis, in interstitiis irregulariter multi-seriatim compositis. —. Long. 1,6 mm.

Hab. Vouméa (Delauney), 2 exemplaires.

ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XL, 18

242

A part A. setosus Eichh., avec lequel je n’ai pu faire de compa- raison directe, cette espèce est assez dissemblable aux formes déja

connues. Hypothenemus sp.

Un troisième //ypothenemus, dont un exemplaire unique fut également pris à Nouméa, s'éloigne des deux précédents par les élytres fortement ponctués-striés. Je le laisse indéterminé.

Cryphalus ciliatipes sp. n.

Breviter oblongo-ovalis, opacus, fusco-testaceus, pube brevissima subsquamiformi pruinosus et sparse setosus. Caput fuscum, subcon- vexum, parce pilosum, alutaceo-granulatum, linea media subele- vata, ore ciliato; oculi emarginati. Antennae testaceae; clava nigra, suturis ciliatis, in pagina interna curvatis, articulo lo magno, nitido, in pagina externa subrectis, articulo minore. Prothorax semiellipticus, subtransversus, antice leviter constric- tus, lateribus versus basin subrectis, dein oblique incurvatis, apice fortius rotundato et tuberculato; dorso convexus, a basali tertia parte usque ad apicem declivis, erecte setosus, minute alutaceus et densissime subtiliter punctatus, ante medium infus- catus et sparsim obsolete tuberculatas. Scutellum minutum. Elytra prothorace sesqui fere longiore, lateribus ad medium subparallelis, inde ad apicem rotundatis; supra fusco-testacea, lateraliter infuscata, subtilissime striato-punctata, interstitiis levis- sime convexis, multipunctatis, pube perbrevi brunnea pruinosis, uniseriatim erecte setosis. Subtus fuscus, pubescens, pedibus flavo- testaceis. Long. 1,5-1,9 mm.

Mas (?). Tibiae anticae ad apicem, cum articulis tarsorum 3 primis, subtus ciliis validis, incrassatis, recurvatis praeditae.

Hab. de Vouméa à Koné (Delauney), 4 exemplaires.

Espèce remarquable par le caractère suivant dans un sexe, probablement le mâle : les trois premiers articles des tarses ante- rieurs et le bout de la jambe munis en dessous de cils longs, recourbés, et épaissis vers le bout; je ne connais rien de pareil sauf chez 7'rypodendron politum & Say, selon Hopkins.

Xyleborus nanus sp. n.

Curtus, cylindricus, subnitidus, breviter pilosus, piceo-niger, antennis pedibusque ferrugineo-testaceis. Caput dilutius alutaceum, in fronte leviter convexum, sparsim punctulatum, pilosum. Protho- rax semiellipticus, longitudine subbrevior, lateribus leniter, apice fortius rotundatus, angulis posticis subrectis ; dorso valde convexus, medio obsolete transverse elevatus, anterius declivis, subdilutior,

243 rügis imbricatis asperatus, posterius subnitidus, sparsim vix per- spicue punctatus, prae scutellum rotundatum, impressum tenuiter pubescens. Elytra prothorace aeque lata et parum longiora, humeris obtusis, lateribus leniter rotundatis, et ad apicem obtuse rotundatum subrabupte incurvatis; supra ad basin cylindrico- convexa, ante medium immo fortiter sed gradatim convexe declivia, persubtiliter lineato-punctata, interstitiis planis, aequaliter seriato- punctatis, punctis scilicet in individuis recentibus piliferis ; declivi- tate infra marginata, interstitiis granulis piliferis sat confertis uniseriatim ornatis, pilis erectis, tenuibus. Long. 1,6 mm.

Hab. Vouméa (Delauney), 1 exemplaire. Voisin du Æ. curtulus Eichh., Z. compactus Eichh., et surtout du 4. morigerus Blandf., mais distinct par les séries de petits granules plus évidents, et les poils plus fins de la déclivité elytrale.

XYLEBORUS PERFORANS Woll.

? Bostrichus Duponti Montr., Ann. Soc. Ent. Fr., sér., I, p. 265.

Xyleborus raripilis Fauvel èn lité.

Hab. Wouméa de Nouméa à Bourail de Nouméa à Koné Forét du Mont Darc Coulée Boulari, Mont Darc Baie du Sud (Delauney).

Après un examen soigneux je ne trouve pas moyen de séparer définitivement de X. perforans les nombreux exemplaires qui m'ont été envoyés sous le nom de X. raripilis Fauvel. Ils possè- dent cependant une forme en général un peu plus allongée, et une couleur plus foncée. Mais une espèce tellement répandue montre presque toujours de légères différences de forme et de sculpture, et dans cette série la couleur semble devoir son obscurite en quelque mesure à des changements après la mort. 11 est rare que l'on trouve l’occasion de comparer les deux sexes des petits Xyleborus exotiques, et la multiplication d’espèces mal caracte- risées serait chose à regretter.

L'identification probable avec 2. Duponti Montr., s’appuie sur la note ajoutée au rnémoire de Montrouzier, dans laquelle les rédacteurs indiquent cette dernière espèce comme Z'omicus badius Dupont (in litt.). Or, en 1868 Eichhoff décrivit un « Xyleborus badius (? Dupont) » (Deutsche Ent. Zeischr., 1868, p. 280), et je crois constater par évidence indirecte qu’il avait sous les yeux la véritable espèce de Dupont. Chapuis acheta les Scolytides de la collection Dejean, et comme ses Tomicides furent examinés par Eichhoff, ils portent non seulement les étiquettes de ce dernier, mais les noms inédits de la collection Dejean. Je possède, par échange avec le Musée de Bruxelles, un Xy/eborus badius Eichh.,

244

de la collection Chapuis, qui porte sur l'étiquette « Zomicus badius Dupont. » C’est donc cette espèce qui fut comparée à celle de Mon- trouzier. Certes, elles ne sont pas absolument semblables, mais les différences entre elles sont si minutieuses qu’elles pouvaient bien échapper à l'observation à une époque l’étude critique des Scolyÿ- tides n’avait point encore été faite. Montrouzier donne la taille de son espèce comme 8 mm., mais, comme M. Fauvel m’a prévenu, il s’agit probablement d’une faute d'impression, au lieu de 3 mm.

PLATYPUS LONGIPENNIS Montr.

Le sexe décrit par Montrouzier, et celui considéré par Chapuis comme étant la femelle, est le mâle.

Fem. Valde elongata, angustissima, fusco-testacea, elytris fuscis. Caput elongatum, opacum, vertice punctato, piloso, et linea media carinata, nitida, abbreviata ornato, fere a basi prorsus depresso et lateribus cum fronte gradatim conjuncto, in medio callo nodose elevato, transverse subarcuato, summo nitido, et striga media impresso subdiviso, fronte obliqua, subconcava, testacea, supra os infuscatum subtiliter punctata; oculi magni, transverse ovales ; scapus subtumidus. Prothorax latitudine sesqui amplius longior, anterius infuscatus, irregulariter distincte punctatus, et plaga cribriformi elongata, subcordiformi, linea longitudinali nigra incisa bipartita, ornatus, sulco obsoleto ad basin solum intuendo. Elytra haud profunde sulcata, sulcis 2 internis ad basin obliteratis, inter- stitiis convexis, vix perspicue alternatis, alutaceis, hinc illine punctulatis, basi Si, 4 granulata; angulis posticis rotundatis, sulco apicali obsoleto, declivitate transverse ovali, subconvexa, dense fulvo-pilosa. Subtus cum pedibus pallide testacea, tibiis anticis 4- aut 5-carinatis. Long. 5-6 mm.

Hab. de Vouméa à Koné (Delauney).

Comme facies général, la femelle ressemble bien au mâle, mais elle possède un caractère tout spécial au sommet de la tête. Le vertex allongé et déprimé se confond sur les côtés avec le front; il est marqué en avant d’une crête transversale formée par deux petits bourrelets, luisants et ponctués, un peu obliques et séparés par une impression presque punctiforme. Une conformation assez semblable se rencontre chez le P, Gerstäckeri Q (G Chap.);, et on peut conclure de ses caracteres généraux que le P. Zongipennis est un développement spécial de la division des 2/atypi sulcati.

Platypus sp.

Une espèce inédite, appartenant aux Platypi sulcati; représen- tée par un seul exemplaire, qui a perdu tout le pronotum, ce qui rend une description inabordable.

245

Montrouzier a donné une diagnose méconnaissable d’un Platypus bicolor (Ann. Soc. Ent. Fr., sér., I, p. 266), qui, selon ses rédacteurs, paraît être un Corthylus. S'il ne s'agit pas d’une espèce égarée, cela n’est guère vraisemblable, car les Corthylides, à notre connaissance actuelle, sont restreints à l’Amérique, ils forment une partie importante de la faune scolytidienne tropicale.

FORMICIDES RÉCOLTÉS A BUITENZORG (JAVA),

PAR M. MASSART, déterminés par C. Emer y.

Aenictus javanus Ritsema in litt. G. Monomorium Pharaonis L. ©. Pheidole plagiaria F. Sm. 26.

sp? Q. Crematogaster Treubi n. sp. Ü. Dolichoderus bituberculatus Mayr 59. Oecophylla smaragdina F. Ÿ.

. Camponotus cinerascens F. O.

sp? G (plusieurs espèces indéterminables). Polyrhachis Solmsi Emery Q.

bicolor F. Sm. à.

dives F. Sm. Ü0: Prenolepis longicornis Latr. 5.

simpliciuscula n. sp. QG. Pseudolasius familiaris F. Sm. QG.

minutus n. sp. QG".

DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES.

Aenictus javanus Ritsema in litt. G. Brun marron foncé, la tête presque noire, les antennes, les pattes et le bout du ventre plus ou moins roux-

testacé; pubescence couchée assez longue et É peu dense, laissant voir le brillant du tégu- ment; les poils deviennent plus longs et dressés S

B

sur le devant de la tête, le bas du corselet et l’extremité de l’abdomen; scape et pattes garnis de poils peu nombreux, plutôt longs et dres- sés. Tête fortement rétrécie derrière, avec le Aenictus javanus 5.4. Tête

vue de dessus; #. Mandibules

ini à a Aa de face; C. Antenne plus forte- bord postérieur tronqué, largement échancrée TP RATES

ou creusée devant, avec les yeux relativement petits, occupant environ la moitié du bord latéral (postéro-latéral). Mandibules

246

assez larges et médiocrement courbées. Scapes plats, élargis vers l'extrémité, subtriangulaires, environ d’un tiers plus longs que larges; funicule court, épais, fusiforme, son 1* article petit, le le plus épais de tous, presque 2 fois aussi large que long. Corselet médiocrement gibbeux par devant, descendant presque perpendiculairement derrière le scutel- lum; pattes courtes,les cuisses minces à la base, renflées dans leur moitié apicale. Pédicule un peu moins de 2 fois aussi large que long, à côtés arqués, faiblement élargi en arrière, le dos un peu creusé au milieu; abdomen propre- ment dit faiblement claviforme. Ailes hyalines, Lenictus javanus S. Ar à peine grisâtres, à nervures brunes et stigma

mure génitale. À. moitié ; ; Hu 3 gauche, aspect dorsal; B. presque noir. Dans l’armure génitale, le stipes

aspect ventral; C. profil du LE ë . côté droit. s£atipes: vo vol. est large, la lacinie rudimentaire, la volselle selle; pi paramères inter- . L : , nes. longue, un peu sigmoïde, pointue, dépassant notablement le stipes; paramères internes longs, étroits, terminés en pointe, sigmoïdes dans le sens vertical, munis en dessous d’un lobe arrondi, et sans autre appendice. Long. 5 mm.

J'ai conservé à cet insecte le nom sous lequel M. Ritsema m'en a envoyé il y a bien des années un exemplaire provenant de Batavia. La forme de la tête et des antennes est caractéristique et

permet de reconnaître facilement cette espece.

Crematogaster Treubi n. sp.

©. Fauve-testacé, tête plus foncée, pattes et pédicule plus clairs, jaunâtres, l’abdomen proprement dit plus ou moins brun dans sa partie postérieure; ou bien entièrement brun foncé, avec le pédicule et les membres roussätres. Poils médiocrement nombreux et fins, les uns plus longs, les autres plus courts, mais tous plus ou moins dressés; scape et pattes avec des poils courts, obliques. Tête sub- carrée, avec les angles postérieurs fortement arrondis ; joues, côtés de l’épistome et mandibules tres faiblement striés, le reste lisse, très luisant, avec des points piligères fins et clairsemés. Le scape n’atteint pas le bord occipital ; articles 2-7 du funicule plus épais que longs, le plus allongé et plus grand que le précédent, mais bien plus petit que le suivant qui forme avec le dernier une massue de 2 articles. Corselet court et trapu, pas plus de deux fois aussi long que large ; suture promésonotale à peine indiquée par une dépression insensible, les côtés du pronotum arrondis, ceux du mésonotum faiblement marginés; suture mésométanotale marquée et faible- ment enfoncée; après l'impression constituée par cette suture, la face basale du métanotum continue presque, sur le profil, la

247

courbe du mésonotum et s’unit sans limite à la face déclive: les épines sont fines, subparallèles, un peu recourbées en bas, plus cour- tes que la distance qui les sépare de la suture mésométanotale. Tout le corselet est luisant, lisse et marqué de points piligères comme la tête; les côtés du mésothorax et métathorax finement pointillés et demi-mats. Tout l'abdomen avec le pédicule est luisant. Le nœud du 1e segment du pédicule est trapézoïde, plus large devant, son bord antérieur arque; le nœud est étroit, subglobuleux, avec un faible sillon longitudinal médian. Pattes plutôt courtes. Long. 2 1/:-2 1/2 mm.

Outre les exemplaires récoltés par M. Massart, je possède une © également de Buitenzorg rapportée par M. le Prof. Solms et une & de Sumatra. Je dédie l’espèce au savant directeur du Jardin botanique de Buitenzorg.

Prenolepis simpliciuscula n. sp.

©. Inconnue.

_Q. Brun marron, corselet plus ou moins rougeâtre, bouche, antennes et pattes fauves. Poils dressés obliques, nombreux, épais et obtus, bruns ou roussätres, plus fins sur le scape et les pattes; pubescence couchée grisätre, très fine. Tête un peu moins longue que large, mate; yeux fort grands, occupant plus que le tiers des côtés, distants du bord postérieur bien moins que leur diamètre; antennes min- FRANS Pet RETENU ces et meédiocrement longues. Corselet A US tige assez luisant; le métanotum montre, sur paramère interne. le profil, une courbe sinueuse, la face basale formant avec la base de la face déclive un arc sans aucune trace d'angle; sauf un bord basal assez étroit, ce segment est lisse et luisant. Ailes enfumées. Long. 3 2/5-4 mm.

G. Testacé, yeux noirs, abdomen proprement dit rembruni. Des poils obliques, obtus, épais et peu nombreux sur tout le corps, sauf le métathorax, plus longs et plus nombreux vers l’extrémité de l'abdomen. Tête suborbiculaire, tronquée derrière; les yeux occu- pent environ la moitié des côtés et sont peu convexes, rapprochés du bord antérieur; le scape dépasse l’occiput de 2/5 environ de sa longueur. Le corselet est allongé; à partir de la forte courbe de l'extrémité antérieure du mésonotum, le dos montre sur le profil, une courbe faible et continue, jusqu’au point commence la face déclive du métanotum laquelle forme avec la face basale un angle obtus et arrondi. L'armure génitale se rattache au type de 2. vi- vidula Nyl. et espèces voisines, par la forme de la volselle et de la lacinie (valvules moyennes de Forel), tandis que le stipes est

248

dépourvu d’appendice. Cette disposition est caractéristique et permet de distinguer aisément cette petite espèce de tous ses congénères. Ailes jaunâtres. Long. 2 mm.

Pseudolasius minutus n. sp.

©. Inconnue.

Q. Jaune testacé, membres plus pales, mandibules rousses à bord brun, pubescence abondante, poils dressés, rares, presque nuls sur les membres; finement ponctuée, la tête mate, le reste plus ou moins luisant. Tête plus large que longue, rétrécie devant les yeux qui sont gros, bombes, occupant environ le tiers des côtés; la fossette antennaire n’est pas séparée de la fossette clypéale; les mandibules sont armées de 7 dents inégales, l’apicale fort longue ; le scape dépasse l’occiput un peu plus que la longueur du article du funicule : les articles moyens de celui-ci sont à peine plus longs qu'épais; corselet de forme ordinaire; le métanotum offre, sur le profil, une courbe sans trace d’angle. Écaille petite, cunéiforme, à bord supérieur droit. Long. 5 1/5 mm.

G. Jaune, membres pales, tête un peu brunâtre; luisant, pubescence couchée plutôt longue et médiocrement abondante: l’abdomen a de nombreux poils dressés qui sont fort rares sur le reste du corps ; à peine ca et quelques poils sur le scape et les tibias. La tête est à peu près comme chez P. familiaris, avec les yeux fort proéminents et des ocelles énormes couronnant une forte saillie du vertex; les mandibules sont obliquement tronquées, pointues et tranchantes; le scape, placé obliquement sur le contour postérieur de l'œil, dépasse celui-ci d'un peu moins que la moitié de sa longueur; les articles moyens du flagellum sont un peu plus longs qu’épais, les derniers bien plus allongés. Le corselet est haut et bombé par ‘devant, descendant en courbe continue, jusqu’à la limite du pédicule. L’écaille est épaisse, cunéiforme, à bord supérieur droit. Ailes jaunâtres, à nervures testacées. Long. 2 »/5 mm.

Une Q et plusieurs Œ%. Distinct de ses congénères, par sa petite taille.

Je fais suivre la description de deux fourmis nouvelles, également de Java, récoltées par M. H. Fruhstorfer.

Leptogenys diminuta F. Sm., subsp. Fruhstorferi n. subsp.

©. Extrêmement voisine de Z. diminuta dont cette forme est le représentant javanais. Plus petite, le tête plus étroite par rapport au corselet, à côtés plus parallèles. Mandibules finement striées, mates ; épistome strié; tête mate, couverte de stries longitudinales dans sa partie antérieure, formant des arcs concentriques en

ss

249

arrière. Corselet luisant en dessus, le pronotum avec des rides longitudinales irrégulières ; côtés irrégulièrement ridés. Écaille du pédicule plus étroite que chez diminuta, notablement plus haute que longue (plus longue que sa hauteur chez diminuta et ses variétés). Ventre lisse et luisant. Long. 6-6 1/2 mm.

Mont Tengger, Java oriental ; 1200 mètres d'altitude.

Polyrhachis Arachne n. sp.

©. Noir mat, abdomen proprement dit luisant; pas de poils dressés, sauf sur le devant de la tête et l'extrémité de l’abdomen. Tête suborbiculaire, avec les yeux placés fort en arrière, couverte d’une ponctuation assez fine, un peu confluente et semée de points un peu plus forts donnant naissance à de tout petits poils couchés. Épistome muni d’un lobe tronqué ou faiblement échancré, dilaté de chaque côté en forme de dent; scape pas sensiblement comprimé. Le corselet a une ponctuation fondamentale comme celle de la tête, mais à la place des points piligères, il est creusé de fossettes larges, un peu confluentes, dont les interstices, forment réseau; ces fossettes manquent sur les côtés du mésothorax et du métathorax, ainsi que sur la face descendante de ce dernier ; l'extrémité des épines est lisse et luisante. Dos du corselet convexe, non bordé, pronotum armé de deux épines droites, longues, aiguës ; épines du métanotum fort longues, obliques, très peu divergentes à la base, recourbées au bout en corne de chamois. Le pédicule est ponctué comme la face descendante du métanotum; l’ecaille est fort haute, vue de côté, elle est plus haute que longue ; elle porte deux épines faiblement courbées, formant entre elles un angle de 120 degrés environ, lorsqu'on les regarde dans le sens elles paraissent droites; entre les épiues, le bord supérieur de l’écaille forme en avant une saillie mousse. L'abdomen proprement dit est luisant, finement réticulé, avec de petits points épars portant de tout petits poils couchés. Long. 6-7 mm.

Q. Le pronotum n’a, à la place des épines, que des tubercules mousses; les épines du métanotum sont plus courtes que chez la ©, à peu près aussi longues que leur base est éloignée de la suture méso-métanotale; elles sont mousses et faiblement courbées, nulle- ment en corne de chamois; celles de l’écaille sont bien plus divergentes que chez la ©. Sculpture comme chez la ©, sauf le scutum du mésothorax qui est luisant, plus faiblement ponctué que le reste et avec des fossettes rudimentaires. Long. 8 1/2-9 mm.

Palabuan, Java meéridional. Se rapproche de P. simplex, rupi- capra etc. mais bien distinct var sa sculpture et la forme des épines. Le nid attache à des feuilles de palmier est formé d'une seule chambre ovale de 6 X 4 cm. C’est un nid de soie ayant la consis- tance d’une forte toile d’araignée, renforcé de débris de feuilles.

200

DESCRIPTIONS OF THE NEW GENERA AND SPECIES OF PH Y TMOPHAGO US ,:C0/LE 0YPT EE

OBTAINED BY M' ANDREWES IN INDIA,

by Martin Jacoby.

PART. II. CRYSOMELINÆ, HALTICINÆ AND GALERUCINÆ.

CHRYSOMELINÆ.

Chrysomela bella Jac. (C. cærulans? Scrib.)

Maetallic green varied with cupreous, antennæ blackish, thorax closely punctured, the sides variolose-punctate, cupreous as well as two central patches, elytra finely and semi-regularly punctate, the interstices partly aciculate, cupreous, the suture and a lateral longitudinal band purplish.

Length 2 1/2-3 lines.

Similar in shape to ©. graminis or C. fastuosa of Europe and of the same system of coloration as several Alpine species of Orina but belonging I think to Crysomela proper on account of the long first abdominal segment and other particulars, the head remotely but deeply punctured as well as the clypeus, cupreous, the vertex, a narrow central ridge and the space round the eyes shading into metallic green, labrum of the latter colour, apex of mandibles fulvous, antennæ comparatively long, extending beyond the base of the elytra, the lower five joints metallic green, the rest black, pubescent, third joint elongate, fourth and fifth equal, the following joints robust and thickened, but longer than broad, palpi robust, the third and fourth joint equal in lenght, thorax more than twice as broad as long, the sides very evenly and gradually rounded towards the apex, thickened, the thick portion preceded by large, deep and confluent punctures, the rest of the surface rather closely and finely but distinctly punctured, the basal margin especially crowded with punctures, the lateral margins and two longitudinal bands at the sides, cupreous, the intervening spaces, metallic green, scutellum broader than long, violaceous or purplish, elytra parallel, the apex rounded, the surface with rather regular rows of fine but distinct punctures, the rows separa- ted at even intervalls, the interstices more or less aciculate, the suture narrowly as Well as a more or less distinct broader longi- tudinal band at the sides, purplish, the rest of the dise cupreous,

à 251

elytral epipleuræ broad, their inner margin near the apex with a fringe of very short hairs, underside and legs cupreous, varied with metallic green, tarsi broad, dark blue, the first abdominal segment longer than the metasternum, prosternum slightly longi- tudinally sulcate, the male organ, cylindrical, very strongly curved, gradually narrowed towards the apex, the latter itself truncate, the upper cavity confined to the apex bounded above by the straight anterior margin of t he upper surface.

ab. Chamba, Dalhousie in the Himalayas, also Ishang (China).

I give here a renewed description of this species described by me in the Entomologist 1890. The Indian specimens do not seem to differ sufficiently from those from China which served mefor the type, and as is the case with most spacies of this genus, the tendency to variation in colour and sculpturing is great. In comparing the species carefully with C’. coerulans Scrib. which is found also in Syria and Armenia I am now iaclined to believe that the present insect is nothing but the variety ©. subfastuosa Motsch. or var. angelica Reiche which seems to have therefore a very extended habitat. I am at all events unable to find distinc- tive characters for a specific separation from those varieties which at the time were not known to me. -

CHRYSOMELA AURATA Suffr.

I refer specimens from Belgaum and Canara to this species, of which Suffrian has given a short diagnosis which applies however equally well to several other Indian species ; in the Baly collection an Indian Chrysomela is labelled C. aurata with which the specimens before me agree as well as with Suffrian’s diagnosis. The insect is of a somewhat narrow and posteriorly pointed shape, brownish aeneous, it resembles greatly C. separata Baly in the sculpturing, but the thorax is less transverse and its sides not so strongly rounded, the latter are likewise variolose-punctate but the disc is scarcely impressed with any punctures, the elytra are rather more finely punctured and the punctuation is more distinctly arranged in double rows, which are plainly visible below the middle, forming as usual four double rows; the male organ is cylindrical and strongly convex or curved, the apex rather sud- denly constricted and truncate, the upper cavity elongate, extending almost as far as the middle, although getting gradually shallower.

CHRYSOMELA BonvouLorrir Baly.

Aeneous, thorax variolose-punctate at the sides, the disc very sparingly but strongly punctured, elytra with four double rows of

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deep foveolate punctures, the interstices smooth and impunctate.

Length 3 1/2 lines. |

Of broadly subquadrate shape, of dark bronze colour, the head with a few very fine punctures, irregularly distributed, the vertex with a central longitudinal groove, the clypeus strongly separated by a triangular groove, antennæ only extending to the base of the elytra, the basal joint quadrately widened, stained with fulvous below, the terminal five joints widened, scarcely longer than broad, the last more elongate with a short conical extra joint at the apex; thorax nearly three times broader than long, the sides straight at the base, but slightly rounded and narrowed anteriorly, anterior angles acute but not produced, the surface rather convex, strongly metallic, the dise with a few deep punctures, irregularly placed, they are rather more frequent and smaller near the anterior margin, the sides deeply variolose and confluently puntured, thicke- ned, scutellum broad, impunctate, elytra convex and broad, the apex rather evenly rounded, with four double rows of deep round punctures, the rows ill defined near the apex, not regularly placed and a row of smaller punctures near the suture, the interstices here and there with a few very fine punctures, underside coloured like above, nearly impunctate, metallic, the sides of the breast closely and strongly punctured, tarsi densely clothed with yellowish pubescence beneath; the male organ long and curved, cylindrical, the apical margin truncate, slightly widened, the anterior cavity short and broad, narrowed posteriorly, the lateral edges of the cavity acute.

ab. Belgaum, Madura (Bombay and Madras presidences).

In general appearance and colour this species is not unlike the European C. Banksi, the want of the deep thoracic lateral sulcus separates however the present insect at once; C. orientalis Wied. also resembles it but is described as 5 lines in length besides other differences; ©. micans Jac. is larger, of entirely different shape and strongly deflexed posteriorly, the elytral punctures are larger and more closely placed ; I have given here a more detailed descrip- tion of Baly’s species, the type with which I have compared it, the author calls the colour « cupreus » but dark æneous or bronze- colour is a better definition of the tint.

PSEUDOLINA n. gen.

Subelongate-ovate, apterous, antennæ filiform, terminal joint of palpi as long as the preceding one, truncate at the apex, thorax transversely snbquadrate, the sides nearly straight, scutellum twice as broad as long, elytra widened at the middle, pointed

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posteriorly, irregularly punctured, their epipleuræ broad, not furnished with hairs, legs rather slender, tibiæ dilated towards the apex, not chanelled, the first joint of the posterior tarsi slightly longer than the following one, claws simple, prosternum narrow, elongate, mesosternum of somewhat similar shape, slightly raised posteriorly, metasternum scarcely longer than the prosternum, anterior coxal cavities closed.

The species for which I propose this genus resembles in its general shape and appearance certain Malayan forms of PAyllo- charis or Lamprolina ; the closed cavities and simple claws would place the genus near Z'nfomoscelis and Potaninia, but the entirely different shape of the prosternum and mesosternum, the irregularly punctured elytra and want of wings prevent it of being included in that group.

Pseudolina indica n. sp.

Entirely metallic greenish or brownish æneous, the head finely punctured at the vertex, the eyes slightly kidneyshaped, the clypeus separated from the face, by a deep transverse groove, narrowly transverse, with a few fine punctures, antennæ nearly extending to the middle of the elytra in the male, black, the basal two joints more or less stained with fulvous, the first short and thick, scarcely longer than broad, the second one short, the third about one half longer than the fourth joint and as long as the fifth, thorax twice as broad as long, the sides nearly straight, not thickened, very slightly narrowed at the base, the posterior angles pointed, the anterior ones obtusely rounded, posterior margin straight, not marginate, the disc rather convex, finely, irregularly and rather closely punctured, scutellum narrowly transverse, its apex pointed, elytra widened at the middle, strongly pointed towards the apex, finely and irregularly punctured, the interstices here and there aciculate, prosternum finely rugose; the penis is very short and broad, of equal width. deeply chanelled at the undersurface, the apex furnished with a few bristles.

North Western Provinces.

EnTomosceuis (Potaninia) ASSAMENSIS Baly.

Specimens of this species, described by Weise as Polaninia polita, 1 possess from different parts of India and China; the species was originally described by Baly as Z. assamensis from Assam but differs sufficiently from Z'ntomoscelis I think, to justify its separation generically, but the name polita must sink as a synonym.

254

CHALCOLAMPRA 18-GUTTATA Fab.

A single specimen from Kanara; this species seems to be very widely distributed, I possess specimens from Sumatra, Perak and China. Weise, who apparently did not know the species, has redescribed it as PAola Keyserlingi, at least, he does not compare it with Chalcolampra and his description agrees entirely with the present species.

HALTICINÆ.

HALTICA CYANEA Weber.

Dark blue, the antennæ black, thorax impunctate, the posterior suleus sinuate, elytra rather strongly and closely punctured.

Length 2 lines.

Head impunctate, frontal tubercles strongly raised, trigonate, carina rather broad, antennæ extending nearly to the middle of the elytra, black, the basal two joints dark fulvous at the apex, the third joint double the lenght of the second but shorter than the fourth ; thorax twice as broad as long, the lateral margin slightly rounded and produced at the middle, the dise entirely impunctate,, the basal sulceus sinuate, placed at some distance from the basal margin, scutellum nearly black, broad, impunctate, elytra very closely and rather strongly punctured, more finely so near the apex ; the penis elongate, of equal width, the apex rather broadly roun- ded, produced at the middle to a short truncate point, the under- side smooth, with a longitudinal groove at each side near the apex.

Hab. Kanara, Belgaum, S. Bombay, Chamba (Himalayas).

I have given here a more detailed description of what I believe to be the true 77. cyanea of Weber which has evidently a very wide geographical distribution ; the short diagnosis published by the author applies of course to a great number of species equally well, which can perhaps be best distinguished by the shape of the male organ ; I have examined the latter in specimens from Java and Sumatra and found it to agree entirely with those from the Indian localities quoted above. The following species from Burmah seems however to be distinct.

Haltica birmanensis n. sp.

Metallic bright blue, the antennæ black, thorax impunctate, elytra with irregular rows of punctures, the interstices slightly rugose, the sides with one or two longitudinal grooves.

Length 2 1/2 lines.

Of rather larger size than the preceding species, more brilliant

255

lighter blue, the antennæ extending beyond the middle ofthe elytra, the latter with the punctures less closely placed and arranged in irregular rows, the sides with a longitudinal narrow depression at the middle, sometimes preceded by another less distinct one, the penis very nearly identical in shape with that of 77. cyanea.

ÆHab. Burmah (my collection).

Although the penis of this species agrees with that of the preceding species, the sculpture of the elytra, the longer antennæ and brighter blue colour prevent me from looking upon it as a variety only, there are four specimens contained in my collection which agree entirely in the sculpturing of the elytra, no trace of a depression being visible in the numerous Indian and Sumatran specimens before me.

Some specimens from Chamba in the Himalayas, I have at present also referred to Æ7. cyanea, as they only seem to differ in a finer elytral punctuation, the penis agrees however with that of the other males from India and Sumatra.

Aphthona Kkanaraensis n. sp.

Pale testaceous, terminal joints of the antennæ and the labrum, black, thorax impunctate, elytra microscopically punctured, the breast and the apex of the posterior femora more or less blackisb.

Length I line.

Head impunctate, the frontal elevations in shape of narrow transverse ridges, carina short but distinctly raised, antennæ not extending to the middle of the elytra, flavous, the terminal six or seven joints black, third and fourth joints equal, scarcely longer than the second joint but thinner, terminal joints but slightly longer, thorax about one half broader than long, the sides straight, the anterior angles oblique, posterior margin slightly rounded, the surface entirely impunctate, posterior angles also oblique, scutel- lum small, obscure fuscous or pale, elytra wider at the base than the thorax, convex, exceedingly minutely and closely punctured, posterior femora more or less darkened at the apex, their tibiæ straight, widened posteriorly, armed with a spine near the outer edge, the first joint of the posterior tarsi as long as the following joints together, the tarsi slightly darkened, breast more or less black, the penis narrow and slender; the apex drawn out into a spine- like point.

Hab. Kanara.

APHTHONA NIGRILABRIS Duviv.

À few specimens from Belgaum agree well with a specimen kindly giden to me by the author but the elytra have rows of

206

extremely fine punctures, scarcely visible and placed at irregular distances; Duvivier speaks of some transparent (?) punctures placed in rows of four with smooth interstices : this was probably an exceptional condition of the elytra due to immaturity or other causes; in the specimen received by me, I am not able to see this arrangement of sculpturing; À. nigrilabris is more than double the size of the preceding species.

Aphthona Andrewesi n. sp.

Below bluish-black, above metallic dark blue, the basal joints of the antennæ flavous, thorax impunctate, elytra very finely and semi-regularly punctured.

Length 1/2 line.

Head impunctate, with a few punctures near the inner margins of the eyes, frontal tubercles very obsolete and small, limited behind by an oblique groove at each side, carina short, tuberculiform, labrum black, antennæ extending beyond the middle of the elytra, the terminal joints thickened, blackish, the lower four or five joints flavous, the basal joint stained with piceous above, second joint thickened, nearly as long as the third, the latter equal to the fourth joint; thorax about one half broader than long, the sides moderately rounded, the anterior angles oblique, the surface impunctate, metallic dark blue, scutellum triangular, black, elytra finely punctured in closely approached semi-regular rows, which become rather obsolete at the apex; legs more or less piceous, the tibiæ rather paler, the metatarsus of the posterior legs as long as the following joints together; prosternum very narrow.

Hab. Chamba, Himalayas.

À very small species, principally distinguished on that account

from several other Eastern forms, also by the impunctate thorax and darkly coloured legs.

Aphthona azurea n. sp.

Broadly ovate, short, entirely metallic bright blue, antennæ, tibiæ and tarsi black, head and thorax impunctate, elytra extremely finely punctured, the apex nearly impunctate.

Length 1 line.

Head impunctate, eyes large, frontal elevations narrowly oblique, the clypeus with an acutely raised central ridge, antennæ robust, extending beyond the middle of the elytra, black, the third and fourth joint equal, the following joints thickened but distinctly longer than broad, thorax twice as broad as long, the sides nearly straight, narrowly margined, the anterior angles oblique, forming

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a distinct tooth or angle before the middle, posterior margin broadly rounded, but slightly produced at the middle, the surface entirely impunctate, even when seen under a strong lens, scutellum broader than long, black, elytra wider at the base than the thorax, slightly widened at the middle with a narrow margin, finely and semiregu- larly punctured, the apex impunctate, breast and abdomen black with aslight bluish tint, the legs more distinctly metallic blue, the metatarsus of the posterior legs as long as the following joints together, the penis rather long and slender, not strongly curved, the apex slightly widened into a triangular point, the upper cavity long and extending nearly to the middle.

Æab. Burmah.

A small species of a pretty metallic blue colour, which may be known by the similarly coloured legs and the entirely impunctate thorax; wings are present.

Phyllotreta flaviventris n. sp.

Black, thorax fulvous, minutely punctured, elytra closely and more strongly punctured, black, abdomen flavous.

Length 1 1/1 line.

Of elongate and parallel shape, the head black, impunctate, the frontal tubercles small, trigonate, the carina strongly raised, not very sharp, palpi piceous, the terminal joint acute, antennæ nearly extending to the middle of the elytra, black, the lower joints slightly marked with fulvous below, second and third joint short, equal, fourth rather longer than the following joint, thorax one half broader than long, the sides slightly rounded and gradually narrowed anteriorly, the posterior angles strongly oblique, the anterior ones slightly produced ard thickened, the surface rather flattened, extremely minutely punctured, fulvous, scutellum black, smooth, elytra wider at the base than the thorax, closely, finely but distinctly punctured; the anterior legs more or less stained with fulvous, posterior femora very strongly incrassate, black as well as their tibiae, the latter with a distinct spur; abdomen entirely or partly flavous.

Hab. Belgaum, S. Bombay.

Phyllotreta bombayensis n. sp.

Pale fulvous or testaceous, the antennæ, breast and the legs more or less black, thorax impunctate, elytra scarcely perceptibly punctured, testaceous, the sutural and lateral margins and the apex black.

ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL, 19

258

Var. The underside and legs as well as the elytral margins obscure fulvous.

Length 1 1/2 line.

Head impunctate, the frontal tubercles obsolete, clypeus with a distinct central ridge, labrum piceous, antennæ rather robust, black, the lower two joints more or less obscure fulvous, second joint thickened not shorter than the third, fourth and fifth more elongate, rather stout as well as the following slightly shorter joints, thorax one half broader than long, the lateral margins very slightly rounded, posterior angles obliquely rounded, ante- rior ones obsolete, the dise with a very obscure depression at the sides, impunctate, fulvous, scutellam black, elytra extremely minutely punetured, the margins blackish, the pale portion forming a broad, medially narrowed longitudinal band, legs blackish, the anterior ones and the tibiæ partly stained with fulvous, abdomen flavous, the apex darker.

Hab. Belgaum, Dharwar, S. Bombay.

The design of the elytra in the plainly marked form resembles much that of several European species in which the elytra are marked by a more or less distinct straight or curved pale vitta; P. birmanica Har. seems another closely allied species but differs entirely in the sculpture of the thorax and of the elytra. I am not able to say anything about the sexes of the present species, as all the specimens I have exanimed proved to be females.

PHYLLOTRETA CHOTANICA Duv.

I refer some specimens from Belgaum to this species, as they agree well with the author’s description, the colour of the four specimens obtained is dark blue and the punctuation of the thorax and the elytra very distinct.

Longitarsus madurensis n. sp.

Below piceous, above flavous, labrum black, thorax finely and closely punctured, elytra punctured like the thorax, the suture narrowly black, posterior femora piceous.

Length 5/4 line.

Head obscure piceous or dark fulvous, with a row of distinct punctures placed transversely between the eyes, clypeus with an acute and long central ridge, blackish as well as the labrum, antennæ extending to the middle of the elytra, fulvous, the termi- nal joints darker, basal joint rather long, the second one scarcely shorter than the third joint, terminal joints thickened, thorax one half broader than long, the sides rather strongly rounded, the

259 angles not prominent, the surface rather convex, finely and closely punctured, the punctures slightly elongate in shape, scutellum broader than long, elytra widened towards the middle, as closely _punctured as the thorax, but the punctures rather larger, the apex of each elytron separately rounded, underside and the posterior femora more or less blackish or piceous as well as the pygidium, the metatarsus of the posterior legs half the length of the tibia.

Hab. Madura, Madras Presidency.

This species belongs to a group in which the suture of the elytra is narrowly black, to distinguish it from others, similarly coloured, the punctation of the space between the eyes, the dark labrum and underside as well as the close punctuation of the thorax and elytra must be taken into consideration; it is also closely allied to Z. bir- manicus Jac., but that species has a more transversely shaped

and finely punctured thorax, longer antennæ, fulvous labrum and other differences.

Longitarsus nigronotatus n. sp.

Pale fulvous, the apical joints of the antennæ piceous, thorax transverse, finely punctured and distinctly transversely sulcate, elytra finely and semi-regularly punctured, a round spot at the middle, the apex and the suture posteriorly, black.

Length 5/41 line.

Head impunctate, the frontal elevations small, nearly joined to the clypeus which is strongly convex and impunctate, eyes large, the space dividing them narrower than their diameter, antennæ robust, black, the lower four joints fulvous, second joint half the length of the first, third and fourth small, equal, following joints thickened and elongate, thorax nearly twice as broad as long, the sides straight, the anterior angles obliquely truncate, the base with a distinct, slightly sinuate sulcation, the surface finely and sparingly punctured, more closely so below the sulcation, elytra with fine punctures, placed in irregular rows, each with a rather large round spot, placed at the middle, the apex, and the suture posteriorly, black, underside and legs fulvous, the apex of the posterior femora with a small black spot, the metatarsus of the posterior legs but little longer than the following joints together.

Hab. Tharrawaddy, Burmah.

L. nigronotatus, although closely allied in coloration to Z. &ino- latus Baly from Shanghai, differs in several particulars, the joints of the antennæ are of proportionately different length, the trans- verse sulcation of the thorax is much more distinct and altogether rather exceptional in this genus, and lastly, the elytra have an

260 extra spot at the apex, connected with the similarly coloured black

suture at the posterior portion, of this however, there is in some specimens only a trace, as the black markings differ in size.

Longitarsus rufipennis n. sp.

Ovate, dark fulvous or rufous, antennæ as long as the body, black (the basal joints excepted); thorax broader than long, impunc- tate, elytra widened at the middle, nearly impunctate; legs black, base of femora and tibiæ fulvous.

Lenght 1 line.

Head impunctate, frontal elevations only indicated, carina acutely raised, palpi piceous, antennæ nearly extending to the end of the elytra, black, the lower three joints rufous, third joint one half shorter than the fourth, but longer than the second joint, the following ones elongate, thorax scarcely one half broader than long, the sides feebly rounded at the middle, the anterior angles oblique, the surface impunctate, scutellum broader than long, elytra widened towards the middle, the surface scarcely percep- tibly punctured, wings absent, legs long and stout, black, the extreme base of the femora, fulvous, metatarsus of the posterior legs less than halfthe lenght of the tibia, the second joint half the lenght of the first, prosternum very narrow.

Hab. Madura, Madras Presidency.

Longitarsus belgaumensis n. sp.

Obseure fulvous, antennæ nearly as long as the elytra, labrum black, thorax subquadrate, nearly impunctate as well as the elytra, the suture very narrowly piceous, posterior femora black at the apex.

Length 1 line.

Of elongate and parallel shape, the head impunctate, without frontal elevations, clypeus with a central ridge, labrum black, antennæ not quite extending to the apex of the elytra, fulvous, the apical joints darker, second joint rather long, third slightly longer but shorter than the fourth joint, following ones elongate and slender, thorax one half broader than long, the sides slightly rounded near the base, the anterior angles greatly oblique, forming a tooth at a little distance before the middle, surface impunctate, but very finely wrinkled near the base, elytra subeylindrical, the suture very narrowly darker, the surface not perceptibly punctu- red, posterior femora very long and thick, their apex black, penis very straight and slender, slightly narrowed at some distance from the apex, the latter pointed.

261

ab. Belgaum. Differs from Z. birmanicus Jac. in not having the head and the scutellum dark and in the impunctate elytra and shorter antennæ.

Oedionychys inornata n. sp.

Obscure pale fulvous or testaceous, the thorax with flattened sides, impunctate; elytra extremely finely and closely punctured ; posterior claw-joints piceous.

Length 3 /2-4 lines.

Of nearly parallel and rather depressed shape, the head impunc- tate, the space separating the eyes, slightly wider than their diameter, frontal tubercles small, but slightly raised, clypeus very short, transversely raised, antennæ not extending to the middle of the elytra, pale, the lower two joints darker and shining, the third and fourth equal, thorax more than twice as broad as long, the sides moderately rounded with a rather broad, flattened margin, the anterior angles very slightly produced and thickened, posterior margin straight, the surface entirely impunctate, scutellum trian- gular, elytra extremely minutely and finely punctured, their epipleuræ broad,concave, underside finely and sparingly pubescent, posterior femora strongly incrassate, the first joint of the posterior tarsi scarcely longer than the second one, posterior claws strongly inflated, piceous, prosternum narrow, not sulcate.

Hab. Belgaum, S. Bombay.

I'have placed this species in Oedionychis on account of the short metatarsus of the posterior legs which agrees better with this genus than with Zyphasis, the latter genus being further distinguished by the extremely broad elytral epipleuræ. There is however one difference in the present insect as well as in several other Eastern species, at present included in Oedionychis, that is the absence of the emargination of the posterior tibiæ at the apex which is present in all the true Southern species of Oedionychis, although this character may be subject to modification and in itself is not suffi- cient for a generic separation. O. énornata may easily be mistaken for Æyphasis indica Baly which it resembles entirely in coloration, but the structure of the head and that of the posterior tarsi are quite different and will at once separate the two species.

OEDIONYCHIS JAPoNICUS Baly.

Specimens of this species, originally described by Baly from Nagasaki in Japan, were obtained by M' Andrewes at Belgaum; Ï cannot find any differences to justify a separation from Japanese specimens in my collection.

262

Hyphasis discoidalis n. sp.

Pale fulvous, thorax impunctate, elytra finely and closely punc- tured, the dise obscure fulvous, the margins obscure piceous.

Length 1 1/2 line.

Of ovate shape, the head impunctate, the frontal elevations transverse, rather flat, carina short but distinct, clypeus deflexed, antennæ extending to the middle of the elytra, flavous, the terminal joints fuscous, third and following joints equal, elongate, thorax transverse, nearly three times broader than long, the sides slightly rounded, the posterior margin somewhat broadly nroduced at the middle, anterior angles blunt, the surface impunctate, pale flavous, scutellam triangular, flavous, elytra very closely, finely but distinctly punctured, all the margins narrowly obscure piceous, the dise obscure fulvous, their epipleuræ deeply concave, proster- num narrowly elongate.

Hab. Belgaum, S. Bombay.

The two specimens before me agree in everything, except that in one, the elytra are darker fulvous than in the other, both colours being very obscure.

Hyphasis tenuilimbatus n. sp.

Testaceous, the antennæ (the basal joints excepted) black, thorax impunctate, elytra very closely and finely punctured, very narrowly margined with black.

Length 2 lines.

Head impunctate, eyes large, frontal elevations strongly raised, trigonate, carina short and blunt, clypeus deflexed, antennæ extending to the middle of the elytra, black, the lower three joints testaceous, third joint one half shorter than the fourth; thorax transverse, more than twice as broad as long, the sides evenly rounded, with a narrow reflexed margin, the anterior angles thickened and slightly produced outwards, the surface rather convex, impunctate, shining, elytra parallel, finely and closely punctured, all the margins very narrowly black, their epipleuræ deeply concave, posterior femora greatly dilated, the first joint of the posterior tarsi as long as the following two joints together, claw-joint swollen.

Hab. Kanara, S. Bombay.

Hyphasis thoracica n. sp. Black, the head and thorax flavous, the former with one, the

latter with four black spots, elytra finely punctured, chestnutbrown. Length 2 lines.

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Of broadly ovate and convex shape, the head impunetate, the vertex with a black spot, frontal élevations narrowly transverse, carina acutely raised, lower portion of face rather elongate, flavous, the clypeus broad, penultimate joint of the palpi, incrassate, ter- minal joint acute, antennæ extending to the middle of the elytra, black, the lower two joints obscure fulvous, basal joint elongate, second one, one half shorter than the third, the latter slightly shorter than the fourth and following joints, thorax three times broader than long, flavous, the sides strongly rounded, with a narrow flattened margin, anterior angles thickéened, the surface sparingly and finely punctured, with four round black spots, placed transversely at equal distances, the two middle ones higher than those at the sides, scutellum very broad, flavous, triangular, elytra convex, reddish-brown, very finely but not very closely punctured, their epipleuræ flavous, underside and legs black, the first joint of the posterior tarsi, longer than the following two joints, claw-joint strongly swollen, tibiæ deeply chanelled.

ab. Belgaum.

ARGOPISTES LIMBATUS? Motsch.

I refer some specimens from Belgaum to this species, although it would have been perfectly justifiable to describe them as new, as Motschulsky’s description of two lines is entirely useless; the shape of the insect is that of a small Coccinellu, the antennæ, underside and legs are fulvous, the head above, the thorax and elytra are black with a very narrow fulvous margin, which agrees with the author’s description; the head is sometimes fulvous and the sides are entirely occupied by the very large eyes which are divided by à very narrow space only, the clypeus formes as usual in this genus à highly raised triangular ridge, the sidés being deeply concave, the antennæ do not reach to the middle of the elytra and are rather slender, the terminal joints are scarcely thickened, the basal one is long, the three following joints are short and the others slightly more elongate, the thorax agrées in shape with the othér species of the genus and is, like the elytra very finely and closelÿ punctured, the elytral epipleuræ have their inner margins placed deeply within, posterior femora strongly dilated, their tibiæ short, widened and sulcate, the apex produced laterally and provided at the middlé with a strong spur, the metatarsus is as long as the following joints together; metaster- num with an elongate boat-shaped smooth depression, the first abdominal segment scarcely longer than others; prosternum longer than broad; the length of the specimens is 1 1/2 line.

It is of course possible, that the present species is specifically

264

distinct from Motschulsky’s who described his type from the Amur river but the coloration at all events is identical.

Argopistes laevigata n. sp.

Subhemispherical, fulvous, the thorax with two, the elytra with three small spots placed triangularly, the upper surface impunctate.

Var. Thorax and elytra without spots.

Length 2 lines.

Head impunctate, the eyes elongate, large, clypeus raised into an acute triangular ridge, penultimate joint of the palpi incrassate, antennæ extending slightly beyond the thorax, entirely fulvous, the first joint very long and slender, the second thickened, short, the following three joints equal, terminal joints thickened, scarcely longer than broad, the last one longer ; thorax strongly curved, the sides oblique, the anterior angles thickened, the anterior margin deeply concave at the sides, nearly straight at the middle, posterior margin strongly curved and oblique at the sides, the latter sinuate, produced into à short lobe in front of the scutellum, the surface impunctate, fulvous, with a round black spot at each side of the base, scutellum small, triangular, elytra strongly rounded, impunctate, two spots placed transversely before the middle and another near the apex and intermediate between the others, black, underside and legs coloured like the upper surface, tibiæ triangularly widened, posterior femora strongly incrassate, their tibiæ with a short spur, clothed with yellowish pubescence, prosternum elongate.

ab. Kanara.

At first sight, this species is identical with À. bistripunctata Duv. likewise from India, the colour and the presence of the three elytral black spots is the same, but the antennæ only extend to the base of the elytra (not half the length ofthe body as Duvivier describes his species) and the entire upper surface is without punctures or.the latter are so fine as to be practically called, absent ; the thorax has also two large round spots {although the variety is spotless) there is no trace of a double row of punctures at the elytra or at the sides of the thorax. Weiïise has separated the species of Duvivier from Argopistes and placed it in his genus Chilocoristes, if rightly or wrongly I am not in a position to say, but I see no reason to separate the present insect, it is easy to multiply the genera to any extend in the exotic species, if every little difference is thought of generic importance. In the insect before me I see neither hairs at the side of the thorax nor a tuberculous setæ at the posterior margin of the same part of which Weise speaks.

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Sphaeroderma flavoplagiata n. sp.

Subhaemispherical, dark fulvous, antennæ (the basal joints excepted) black, thorax finely pnnctured, elytra strongly punctate- striate, the interstices finely panctured, piceous, a large subtrian- gular patch from the base to the middle, flavous.

Length 2 lines. |

Very convex, slightly narrowed posteriorly, the head impunc- tate, fulvous, the eyes very large, occupying the entire sides, frontal tubercles rather small, clypeus deflexed, its anterior edge straight, antennæ extending slightly beyond the base of the elytra, black, the lower three joints fulvous, the basal joint rather elongate, the second and third joint equal, short, the rest more elongate, nearly equal, thorax twice as broad as long, strongly widened at the middle, the sides slightly rounded, with a narrow reflexed margin, anterior angles obliquely rounded, posterior margin sinuate at the sides, its median lobe broadly rounded and produced, the surface very minutely punctured, the punctures nearly obsolete anteriorly, more distinct and larger near the base, scutellum fulvous, elytra regularly and strongly punctate-striate, the interstices everywhere finely punctured, the colour piceous, interrupted by a large pale flavous patch, which occupies the entire anterior half, extending below the middle, but not touching either margins, towards the sides the patch is gradually narrowed, tibiæ rather deeply chanel- led, prosternum broad, subquadrate.

ab. Toungoo.

The large flavous elytral patch principally distinguishes this species, the elytral epipleuræ are deeply concave and also flavous ; S, ornata Baly has differently coloured antennæ and two elytral flavous spots on each. Argopus Fortunei Baly also resembles the present species but is larger, the clypeus is rugose, the antennæ are longer and the sculpturing of the elytra, as well as their colour, is different.

Erystus(?) indicus n. sp.

Fulvous, the breast and the abdomen piceous, head and thorax impunctate, elytra extremely finely and closely punctured, nearly black.

Length 1 line.

Head broader than long, the frontal elevations and the carina entirely obsolete, clypeus narrowly raised, transverse, palpi as well as the labrum fulvous, antennæ extending to the middle of the elytra, rather robust, fulvous, the terminal four joints black, basal joint rather long and thick, the following three joints equal,

266

short, the others rather thickened, terminal joints more elongate, thorax twice as broad as long, the sides rather strongly rounded, the posterior margin to a smaller degree so, the angles not promi- nent, the base with a very narrow margin, the surface entirely im- punctate, fulvous, scutellum black, elvtra slightly wider than the thorax, extremely minutely punctured, the interstices very finely granulate when seen under a strong lens, blackish, their epipleuræ broad, continued to the apex, legs fulvous, the posterior tibiæ with a minute spine, posterior femora strongly incrassate, prosternum narrowly elongate, the anterior coxal cavities closed, first abdominal segment double the length of the second one. Hab. Belgaum, S. Bombay.

Although this small species possesses most of the structural characters of the genus, it ought perhaps find its place in another one, and I have only placed it at present in ÆZrys{us till other species may turn up; the shape is neither so broadly ovate as in the typical form nor are the elytra punctate-striate or costate, but in Other respect the structural characters are the same ; itis a very small insect and may be known by the transverse thorax and its rounded sides.

Manobia dorsalis n. sp.

Black, the antennæ and legs fulvous, thorax impunctate, with a deep transverse sulcus, elytra punctate-striate, fulvous, the dise occupied by a broad bluish-black band.

Var Head fulvous, the discoidal elytral band nearly obsolete.

Length 1 line.

Head impunctate, black or piceous, distinctly obliquely grooved between the eyes, antennæ extending to the middle of the elytra, fulvous, the second and third joints equal, the following joints slightly longer and gradually thickened, thorax one half broader than long, the sides straight, the anterior angles oblique, the disc with a transverse deep sinuate suleus near the base, impunctate, fulvous, elytra with the basal portion swollen, strongly punctate- striate, the punctures obsolete at the apex, the latter and the sides fulvous, the rest of the dise occupied by a broad posteriorly nar- rowed bluish-black band, legs fulvous, underside black.

Hab. Madura (Madras Presidency).

Whether this species is really distinet from some very closely allied Malayan forms or not, I am somewhat in doubt, since all the species seem subject to great variation, but I know no other in which the elytra show the broad bluish-black band of the pre- sent insect, that is, where it is well marked, in the variety there is sometimes only a trace of it, the posterior femora have often a dark spot near the apex.

di

267

Pseudodera metallica n. sp.

Metallic green, the antennæ, tibiæ and tarsi flavous, thorax finely punctured, with a deep transverse groove, elytra punctate- striaté, thé basal portion raised.

Length 2 5/:-3 lines.

Of elongate and parallel shape, bright metallic green, the vertex of the head impunctate with a deep oblique groove at each side above the base of the antennæ, frontal tubercles rather small, trigonate, Carina acutely raised and long, the clypeus rugose, the labrum black, margined with fulvous and impressed with a row of deep punctures, antennæ extending beyond the middle of the elytra, flavous, the second joint proportionately long, one half the size of the third, the fourth nearly as long as the preceding, the terminal joints slightly thickened ; thorax twice as broad as long, the sides very slightly rounded, very narrowly margined, the anterior angles mucronate, the surface finely and rather closely punctured, with a deep transverse grocve near the base bounded at each side by a perpendicular groove, scutellum rather small; elytra wider at the base than the thorax, the base distinctly swollen, the dise regularly punctate-striate, each elytron with ten rows of punctures, rather obsolete near the apex, the latter subtruncate, the interstices smooth ; the underside rather more cupreous in colour, less metallic; all the tibiæ mucronate, flavous, the first joint of the posterior tarsi as long as the following joints together, claws appendiculate, anterior coxal cavities closed; posterior femora rather strongly incrassate.

Hab. Madura (Madras).

Although in this handsome speciès the antennæ are not tape- ring towards the apex as in the typical form and the metatarsus of the posterior legs is longer, the general shape, structure of the thorax agrees With Pseudoderu of wich genus two species are known, both inhabitants of the East. Although Baly made no mention of any spines, I find that all the tibiæ in the typical form are armed although the spine is very short and diflicult to detect at the anterior legs, in the present speciés they are however very distinct.

Nisotra madurensis n. sp.

Rounded, convex, black, the head, base of the antennæ, thorax and legs fulvous, elytra dark blue, minutely and closely punctured.

Length 1 1/2-2 lines.

Head impunctate without distinct frontal elevations, the clypeus rather broad, scarcely separated, antennæ extending below the

268

base of the elytra black, the lower four joints fulvous, third and fourth and fifth joint slender, equal, the others rather shorter and thicker, thorax more than twice as broad as long, the sides rather strongly rounded before the middle, straight at the base, the anterior angles produced obliquely outwards, the anterior margin with a very deép and short perpendicular groove at each side, the surface scarcely perceptibly and rather sparingly punctured, fulvous, posterior margin entire, broadly produced at the middle, scutellam fulvous, elytra strongly roun- ded, convex, dark blue, very finely and closely punctured, the punctures near the lateral margin sowewhat regularly arranged in rows, epipleuræ very broad, transversely wrinkled, legs and prosternum fulvous, breast and abdomen black.

ab. Madura, Madras Presidency.

I must separate this species from W. Powringi Baly on account of the entirely irregular punctuation of the elytra and its general more rounded shape.

Podagrica (Visotra) striatipennis n. sp.

Fulvous, thorax closely and very finely punctured, the anterior and posterior margin with two longitudinal grooves, elytra metallic blue, stronigly punctate-striate, the interstices finely punctured, the breast black.

Length 1 1/2 line.

Of posteriorly pointed shape, the head fulvous, impunctate, the frontal tubercles rather obsolete, clypeus transversely raised, antennæ extending to the base of the elytra, robust, fulvous, the sixth to the tenth joint, black, thorax strongly transverse, more than twice as broad as long, the sides much rounded, the anterior angles thickened, the posterior margin slightly sinuate at the sides, the medial lobe but little produced and rounded, its sides with a deep but short perpendicular groove, similar grooves are placed at the sides of the anterior margin behind the eyes, the surface rather convex, very finely and rather closely punctured, scutellum fulvous, elytra nearly parallel, pointed at the apex, very strongly and rather regularly punctate-striate, each elytron having about ten rows of punctures, the interstices finely and closely punctured, legs fulvous, robust, the breast and the abdomen (the last segment excepted) more or less black.

Hab. Belgaum.

A very distinct species on account of the strong and regular elytral punctuation, the strongly rounded sides of the thorax and the colour of the antennæ. It is perhaps as well to unite Visotra with Podagrica as Weise has suggested, since the only difference

L

/ 269

seems to be the anterior perpendicular grooves of the thorax in Wisotra which as a rule are absent in Podagrica.

Mantura indica n. sp.

Fulvous, above greenish-æneous, thorax very closely covered with larger and smaller punctures, without basal grooves, elytra distinctly punctate-striate, the interstices very closely and finely punctured.

Length 1 1/2 line.

Of elongate and parallel shape, the head finely and closely punctured and minutely granulate, greenish-æneous, the clypeus and the labrum fulvous, frontal tubercles and carina absent, antennæ widely separated, inserted near the lower portion of the eyes, fulvous, extending slightly beyond the base of the thorax, the basal joint elongate, the second and third equal, the following

- joints slightly longer, thorax nearly three times broader than long, widened at the middle, the sides slightly rounded and narrowed in front, narrowly margined, the anterior angles pro- duced into a slightly truncate tooth, the surface closely impressed with round larger and numerous smaller punctures, crowded together, the larger punctures more numerous at the sides than at the middle, posterior margin broadly rounded and produced at the middle, scutellum triangular, elytra regularly and strongly punctate-striate, each elytra, with ten rows of punctures inclu- ding the short subsutural row, the interstices very closely and finely punctured; underside and legs fulvous, anterior coxal cavities closed.

Hab. Belgaum, South Bombay.

In this species the antennæ are more widely separated than is the case in its European allies and the thoracic perpendicular grooves at the base, found in some species are absent, but no other differences seem to be present, the general colour of the insect above is à dull greenish-æneous, caused by the dense and close punctuation. 3

Psylliodes tenebrosus n. sp.

Below black, above brownish-æneous, the base of the antennæ, the knees, apex of the tibiæ and the posterior tibiæ and tarsi fulvous.

Length 1 line.

Head distinctly and rather closely punctured, the frontal tubercles absent, the clypeus impunctate, antennæ extending to the middle of the elytra, black, the lower three joints flavous, the

270 second and third joint, equal, elongate, fourth slightly longer, « thorax one half broader than long, the sides straight, the anterior | angles oblique, forming a distinct tooth before the middle, the dise punctured like the head, elytra strongly and very regularlÿ punctate-striate, the rows closely placed, the interstices also closely and very finely punctured, underside und legs black, shining, the extreme base of the femora, the apex of the tibiæ, the posterior tibiæ entirely and their tarsi, fulvous.

Hab. Chamba, Himalayas.

Of narrowly elongate and parallel shape, of a dark æneous colour and in this respect dissimilar from most of its metallic blue congeners.

Chaetocnema géeniculata n. sp.

Black, the apex of the femora and the tibiæ flavous, terminal joints of antennæ, black, thorax transverse, extremely finely and rather sparingly punctured, elytra deeply punctate-striate, the interstices flat and impunctate.

Length 1/2 line.

Of shining black colour, the head impunctate, with the excep= tion of a single deep puncture at the inner margin of the eyes, frontal elevations absent, clypeus slightly raised between the antennæ, lower portion finely pubescent, impunctate, palpi flavous, antennæ slender, extending beyond the middle of the elytra, black, the lower four joints flavous, third and fourth joints equal, much longer than the second one, thorax twice as broad as long, the sides slightly rounded, the angles distinct, the posterior margin slightly produced at the middle and rounded, preceded by a row of small punctures, rest of the surface very minutely and not closely punctured, elytra broad at the base, narrowed posteriorly, strongly punctate-striate, the punctures round, larger than the space between each at the two first rows near the suture, the others more widely separated, those near the apex, smaller, incerstices flat and impunctate, except the one near the lateral margin which is raised, elytral epipleuræ with a few punctures posteriorly, underside black and impunctate, the extreme apex of the femora and the tibiæ and tarsi, flavous, posterior tibiæ widened, distinctly notched at the middle, the first joint of the posterior tarsi as long as the following two joints.

Hab. Burmah.

This little species may be known by the impunctate head, the black shining colour of the upper and underside, the long and slender antennæ, flat elytral interstices and the colour of the legs.

271

Chaetocnema minuta n. sp.

Obscure æneous, head impunctate, thorax extremely finely and closely punctured, elytra strongly punctate-striate, the interstices minutely punctured, anterior legs and posterior tibiæ more or less flavous.

Length 1/2 line.

Head minutely granulose, with a few very fine punctures between the eyes, frontal elevations absent, antennæ black, the basal five or six joints fulvous, the second and the following two joints small and equal, thorax scarcely twice as broad as long, the sides nearly straight, gradually narrowed in front, the anterior angles scarcely oblique, the usual seta placed much below the angles, the surface extremely minutely and closely punctured, the interstices finely granulate, elytra moderately strongly punctate-striate, the punctures very closely placed within the striæ, the short sutural row as regular as the others, the inter- stices extremely minutely punctured, only visible under a strong lens, slightly costate at the sides, elytral epipleuræ impunctate, underside and femora obscure æneous, the anterior legs and the posterior tibiæ more or less flavous, strongly notched below the middle, with a long spine, their metatarsus as long as the following joints together; penis long and slender, gradually tapering towards the apex, the latter pointed.

Hab. Belgaum.

À very small species, which may be known from other Îndian forms by the impunctate head, the very finely and closely punctured thorax, in connection with the finely punctured elytral interstices.

GALERUCINÆ. HaAPLosoMA Jac.

Several species belonging to this genus are not at all well defined and Allard, who has given a list of them has made several mistakes; his 77. corniculala seems identical with 77. ventralis Baly (Trans. Ent. Soc. Lond. 1886) which Allard does not men- tion, although Baly published his description two years before that of Allard. 77. wnicolor Illig. does not belong to ÆZaplosoma but enters the genus Æaplosomoides Duviv. on account of the appendiculate claws. Æ. lunata Redt. (cyanura Hope) likewise is no ÆZaplosoma but belongs to Wimastra. In his synoptic list of the species, Allard gives one division, in which the breast and all the other portions are fulvous and the abdomen black, but he

272

quotes no species belonging to this division, a species so coloured is however evidently peculiar to India and I give here the description of it.

Haplosoma abdominalis n. sp.

Elongate, testaceous or pale fulvous, abdomen black only, elytra rather distinctly and closely punctured, shining.

G. Abdomen with two fulvous appendages, extending to the third segment.

Length 3 lines.

Head impunctate, frontal tubercles strongly raised, subquadrate, clypeus transversely elevated, antennæ extending to the middle of the elytra, fulvous, third joint shorter than the fourth, thorax one half broader than long, the sides slightly narrowed and concave posteriorly, the surface transversely sulcate, impunctate, elytra finely and closely punctured, shining, the shoulders prominent, the dise without depressions or costæ, abdomen black, the last segment of the male deeply incised at the sides, the median lobe flat.

Hab. Rangoon, also Cashar and Tenasserim.

The only species, with which the present one can be compared, are those in which the underside is black (77. ventralis Baly and H. picefemora Ald.) but in these species, the breast is black as well as the abdomen and in oneor two others in which the under- side is likewise black, the elytra have a longitudinal sulcation below the shoulders ; in the present insect, the male organ is long and tapering, strongly curved near the base the apex rather sud- den]y ending in a rather long and slender point, which is also curved upwards; the upper cavity is deep and long, 7. philippi- nensis Jac. is another closely allied species, which has the abdo- men black, but the penis is of different shape, not having the apex produced into a curved and long point, but gradually tapering.

Haplosoma simplicipennis n. sp.

Entirely testaceous or flavous, head and thorax impunctate, elytra without longitudinal sulci, finely and rather closely punc- tured.

G'. The second abdominal segment with two short appendages.

Length 3-3 1/2 lines.

Head impunctate, frontal tubercles strongly raised, transverse, carina short, clypeus narrowly oblique, swollen, antennæ exten- ding to the middle of the elytra, flavous, the third joint slightly shorter than the fourth, thorax of usual shape, the traverse sulca-

2738

tion deep, not quite extending to the margins, elytra rather strongly and closely punctured, the apex not produced into a tooth, the second abdominal segmént furnished with two short, closely approa- ched appendages, the first joint of the posterior tarsi as long as the following two joints together, claws bifid.

Hab. Kanara, Belgaum, S. Bombay.

11. simplicipennis differs but little in shape and colour from several other species of the genus, but can only be compared on account of its uniform flavous coloration to Æ7. ceylonensis Jac., 1H. longicornis AI. and 77. rostripennis AI]. ; from the first named, the species is distinguished by the want of the elytral costæ, from the second by the much shorter antennæ ; the want of the tooth at the apex of the elytra, and the absence of the two longitudinal sulci at the sides of the latter, separates the species from 1. rostripennis. The penis is very similar in sbape to that of H. abdominalis, but instead of being rather suddenly constricted into a strongly curved point, is gradually narrowed and less strongly curved; in the female the last abdominal segment is deeply excavated at the apex and the latter is broadly rounded and produced at the middle; numerous specimens were obtained, which prove constant in the above particulars.

Haplosoma costatipennis n. sp.

Fulvous, abdomen black, elytra finely punctured, the sides with a longitudinal costa, the apical angle dentiform.

Length 3 1/2-4 lines.

Head impunctate, the antennæ extending below the middle of the elytra, the third and fourth joints equal, elongate, thorax one half broader than long, of usual shape, the dise deeply transversely sulcate, elytra rather opaque, finely punctured, the shoulders very prominent, the sides with a very strongly marked longitudinal costa, abbreviated before the apex, the latter slightly concave and produced into a short tooth or point; abdomen black, the last segment with a short indentation at the middle.

Hab. Madura (Madras).

This species may be compared to Z7. ceylonensis Jac. on account of the elytral costæ, but in that insect the entire underside is fulvous and the apical angle of the elytra is not produced ; there are only two (apparently female) specimens before me.

Mimastra alternata n. sp.

Testaceous, the antennæ and tarsi obscure piceous or fuscous, thorax with five small piceous spots, elytra finely and closely

ANNALES DE LA 350C. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL. 20

274

punctured, each with four double rows of longitudinal narrow fuscous stripes.

Length 4 lines.

Of elongate, parallel shape, the head impunctate, the vertex with a short central piceous spot, frontal tubercles trigonate, cly- peus triangularly raised, antennæ slender, extending to the middle of the elytra, fuscous or piceous, the first joint long and slender, the second short, the third slightly shorter than the fourth joint, thorax subquadrate, one half broader than long, the lateral margin slightly rounded at the middle, the anterior angles obliquely pro- duced, with a single seta, the surface not perceptibly punctured, with five small spots, of which two are placed close together before the middle, and the others transversely near the base, the outer spots being the largest, the central one the smallest of all, elytra very closely and finely punctured, the interstices very slightly longitudinally costate, with alternate longitudinal narrow double fuscous stripes, from base to apex, their epipleuræ very narrow, legs long and slender, finely pubescent, tibiæ unarmed, the first joint of the posterior tarsi as long as the following three joints together, claws appendiculate.

Hab. Madura, Madras Presidency.

This is an easily recognisable species on account of the striped elytra ; there are ten specimens before me.

Cerophysa nigricornis n. sp.

Elongate, fulvous, the antennæ, tibiæ and tarsi black, thorax transversely bifoveolate, impunctate, elytra very finely punctured.

Length 2 1/2 lines.

Head impunctate, the frontal tubercles but little raised, clypeus triangularly swollen, sharply raised between the antennæ, palpi rather strongly incrassate, antennæ black, pubescent, not reaching to the middle of the elytra, the third and fourth joint equal, the eighth joint slightly longer than the others, terminal ones thickened, rather short; thorax about one half broader than long, the sides straight at the base, slightly rounded before the middle, the dise with a transverse short groove at each side, impunctate, reddish fulvous like the head, scutellum broad, elytra paler than the thorax, with a very slight metallic hue, finely punctured, legs black, the femora fulvous at the base, tibiæ unarmed, the metatarsus of the hind legs as long as the following joints together; anterior coxal cavities open.

Hab. Kanara, $S. Bombay.

Of this species I have apparently only females before me and

275

it is probable that the male has the eighth joint of the antennæ considerably enlarged as is usually the case in this genus, there is just a slight enlargement visible in the specimens before me ; the species may be known by the reddish-fulvish head and thorax and the paler elytra.

Cerophysa nigricollis n. sp.

Black, the femora piceous, the abdomen flavous, thorax opaque, finely granulate, obsoletely sulcate, elytra metallic blue, closely punctured, the interstices slightly rugose.

Mas. The sixth and seventh joints of the antennæ dilated.

Length 2 lines.

G. Head black, impunctate, shining, the frontal tubercles rather obsolete, transverse, clypeus with an acute central ridge, eyes large, antennæ scarcely extending to the middle of the elytra, black, the basal joint rather short, claviform, the second very short, the third elongate, the fourth shorter than the third, the fifth longer than the preceding joint and slightly dilated, the sixth longer than the seventh, both strongly widened (terminal joints wanting); thorax subquadrate, but little wider than long, the sides deflexed, the base slightly narrowed, the lateral margins néarly straight, the surface obsoletely depressed, black or nearly so, of a silky, opaque appearance, very minutely granulate and punctured, when seen under a strong lens, scutellum broad, black, elytra metallic blue, distinctly punctured in close and very irregular rows, the interstices slightly rugose, legs black, or piceous, the posterior femora and the abdomen flavous, the tibiæ unarmed, the first joint of the posterior tarsi longer than the following joints together.

Hab. Toungoo, Burmah.

In the female the antennæ have the sixth and seventh joints likewise dilated but to a much smaller degree and the legs and the abdomen are more or less black, but this latter colour may also occur probably in the male sex, in this the anterior tarsi have the first joint distinctly widened; the thorax in the present species has à peculiar silken appearance, caused by the fine granulate surface.

Astena(?) nigromaculata n. sp.

Fulvous, the antennæ (the basal joints excepted) and the abdomen black, head and thorax impunctate, elytra extremely finely and closely punctured, each with a broad longitudinal black band of variable width.

Var. The elytral band divided into two large spots.

Length 2-2 1/2 lines.

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Head impunctate, the frontal tubercles distinct, but rather flat, transverse, clypeus triangular, palpi acute, the antennæ extending nearly to the end of the elytra, black, the lower three joints fulvous, the second and third one small, equal, the fourth as long as the preceding three joints together, pubescent like the following joints, thorax twice as broad as long, the sides and the posterior margin slightly rounded, the angles not prominent, the anterior ones very slightly thickened, the surface impunctate, fulvous, scutellum fulvous, elytra very finely and closely punctu- red, black, the margins very narrowly fulvous, their epipleuræ very broad and concave at the base, continued below the middle, the breast and the legs fulvous, the abdomen black, all the tibiæ mucronate, the first joint of the posterior tarsi longer than the following joints together, claws appendiculate, the last abdominal segment fulvous at the apex, the latter in the male ineised at the sides, the middle lobe subquadrate.

Hab. Kanara, S. Bombay.

The black portion of the elytra seems subject to great variation, occupying in some specimens almost the entire disc and in others being divided or partly so, into two spots, an anterior small and a posterior larger one, or the band is greatly constricted at the middle although not divided. I have provisionally placed this species in As{ena with which it agrees in the main points, the second and third joint of the antennæ are however very short and equal, the ely tral epipleuræ are very broad and the general shape of the insect is rather different, be this as it may, the species must at all events be placed amongst the Luperinæ.

Luperus Severini n. sp.

Testaceous, the antennæ (the basal joints excepted) black, thorax transverse, impunctate, elytra finely and very closely punctured, metatarsus of posterior legs very long.

Lenght 1 1/2 line.

Of posteriorly slightly widened shape, entirely flavous or testaceous, the head irapunctate, the frontal elevations and the carina nearly contiguous, palpi piceous, antennæ black, the lower three joints and the base of the fourth, flavous, basal joint slender, second, slightly shorter than the third joint, fourth and tifth longer, equal, the following joints more slender, thorax twice as broad as long, the sides slightly rounded before the middle, nearly straight at the base, posterior angles acute, the surface with a few very minute punctures, very obsoletely depressed at each side, anteriorly, elytra very distinctly and clo- sely punctured, legs slender; the posterior femora extending to

277

the end of the abdomen, all the tibiæ mucronate, the first joint of the posterior tarsi, much longer than the following joints toge- ther, the anterior coxal cavities open.

Hab. Belgaum, S. Bombay.

A small species of somewhat the appearance of a Aonolepta but possessing all the characters of Zuperus; in the male, the thorax is only about half as broad as long; the metatarsus is longer than usual in this genus.

Luperus puncticollis n. sp.

Obscure piceous, the head, thorax and legs obscure testaceous, thorax transverse, closely punctured, elytra fuscous, closely and finely punctured.

Length 1 1/2 line.

Head impunctate, the frontal elevations very strongly raised, trigonate, clypeus swollen at its upper portion, antennæextending to the middle of the elytra, fuscous, the lower two or three joints fulvous, basal joint long and slender, the second slightly thicke- ned, but little shorter than the third joint, following joints nearly equal, thorax twice as broad as long, rather convex, the lateral margins moderately rounded, the angles not prominent, the sur- face proportionately strongly and rather closely punctured, ful- vous, scutellum fulvous, rather broad, elytra darker than the thorax, obscure fuscous, more strongly and more closely punc- tured, rather convex, with a short depression below the scutel- lum, their epipleuræ continued below the middle, with asingle row of punctures at the base, legs fulvous, all the tibiæ armed with a small spine, the first joint of the posterior tarsi as long as the following joints together, claws appendiculate.

ab. Belgaum, S. Bombay.

À small species, of rather short and broad shape and princi- pally distinguished by the strong punctuation of the thorax and elytra ; I have not been able to discover any sexual characters, as those specimens I have examined were all females; the species resembles a good deal Z. pinicola Duftsch. but is much more strongly punctured.

HEMYGASCELIS n. gen.

Elongate, subparallel, head prolonged, palpi filiform, antennæ as long as the body, slender, filiform, thorax one half longer than broad, subcylindrical, elytra irregularly punctured, their epipleuræ extremely narrow, legs long and slender, the tibiæ unarmed, the first joint of the posterior tarsi as long as the

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following two joints together, claws appendiculate, the anterior coxal cavities open.

Amongst the enormous number of Phytophaga, I know of no senus, Âegascelis excepted, in which the head and thorax assumes such an elongate shape as in the case in the present genus, on account of which I cannot place the only species before me in Phyllobotrica with which it has all other characters in common; I would have however referred the present insect to Konbirella Duviv. likewise from India, had not the author described the tibiæ as mucronate (of wich I cannot discover a trace with the strongest lens) and the elytral epipleuræ as moderately broad, this portion being extremely narrow in the insect before me.

Hemygascelis longicollis n. sp.

Fulvous, the antennæ, knees, tibiæ and tarsi black, head and thorax impunctate, elytra black, closely and finely punctured, the interstices slightly wrinkled.

G. The metasternum produced into a triangular point, the abdomen deeply excavated, fringed with hairs.

Length 3 lines.

GS. Head not prolonged, of equal width, impunctate, the eyes rather small, frontal tubercles trigonate, distinct, clypeus trian- gularly widened, antennæ extending to the end of the elytra, black, the basal joint elongate, piceous, thickened at the apex, the second joint short, the third more than twice as long but slightly shorter than the fourth joint, following ones very elongate and slender; thorax one half longer than broad, subcy- lindrical, of equal width, the sides with an obsolete depression, the anterior and posterior angles thickened, the latter obsoletely rounded, the surface impunctate, fulvous, seutellum broad, fulvous, elytra wider at the base than the thorax, slightly dilated towards the apex, black, finely punctured and wrinKled throughout, underside and the anterior portion of the femora fulvous, abdomen deeply excavated, the sides of the excavation with long fringes of hairs, the base produced into an acute point, pygidium black.

Hub. Kanara, S. Bombay.

In the male, the head is contracted up to the eyes into the thorax, but if this is always the case, I am unable to say, the head in the female is very elongate, the tarsi are not widened and the metastermum as well as the abdomen is simple.

279

Haplosonyx indicus n. sp.

Entirely flavous, thorax very sparingly punctured, sulcate at the sides, elytra deeply and irregularly punctured at the base, punetate-striate posteriorly, the interstices partly transversely wrinkled and finely punctured.

Length 3-4 lines.

Head impunctate, with a deep fovea between the eyes, clypeus nearly impunctate, its anterior margin straight, antennæ not extending to the middle of the elytra, flavous, the second and third joints short, equal, the fourth the longest, terminal joints shortened; thorax more than twice as broad as long, the sides Straight from the base to the middle, slightly rounded before the latter, the angles acute, the disc with a deep sulcation at the sides which does not extend to the middle and a small fovea in front of the scutellum, impressed with a few fine punctures only, scutellum triangular, impunctate, elytra with a very shallow and ill defined depression below the base, deeply and slightly geminate-punctate at the base, the rows becoming single below the middle but the punctures rather irregularly placed and often quite out of position, the punctuation close at the base, the inter- stices at the same place slightly transversely rugose and finely punctured at the lower portion; underside and legs flavous.

ab. Belgaum, Southern Bombay.

1. indicus belongs to the smaller species of the genus and is closely allied to Z. varipes Jac. and 77. inornatus Jac. but differs from these and other species in the different sculpturing of the elytra which forms very closely approached double rows of deep punctures at the base, so that their geminate arrangement is somewhat difficult to see, the species differs further in the more rugose and finely punctured interstices from any of the other forms known, in connection with the comparative small size and uniform coloration. Three specimens were obtained.

KANARELLA n. gen.

Body elongate, antennæ filiform, long, the second and third joints small, equal, thorax subquadrate, narrowed at the base, the dise without depression, elytral epipleuræ continued below the middle, tibiæ unarmed, the metatarsus of the posterior legs longer than the following joints together, claws appendiculate, pros- ternum narrow, the anterior coxal cavities open.

This genus resembles somewhat the South American genus Diabrotica in general appearance and will enter Chapuis group the Scelidinæ; it has also most structural characters in common

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with the African genus Hegalognatha but differs in the filiform antennæ and the long metatarsus of the posterior legs; the subquadrate posteriorly narrowed thorax is one of the characte- ristic points, peculiar to the genus.

Kanarella unicolor n. sp.

Testaceous, thorax subquadrate, impunctate, elytra broader than the thorax at the base, impunctate, antennæ nearly as long as the body.

Length 1 5/:-2 lines.

Head impunctate, the frontal tubercles rather broad, transverse, clypeus in shape of a triangular acutely raised ridge, antennæ extending below the middle of the elytra in the male, testaceous, the basal joint rather short and robust, the second and third very short, equal, the fourth joint as long as the preceding joints together and longer than the fifth joint, thorax scarcely broader than long, narrowed at the base, the lateral margins very slightly rounded before the middle, the anterior angles slightly oblique, not produ- ced, anterior and posterior margins straight, the surface impunc- tate, scutellum broad, triangular, elytra much broader at the base than the thorax, slightly widened posteriorly, the shoulders rather prominent, the surface with some very minute and distantly placed punctures, only seen under a strong lens ; the male organ long and slender, of equal width at the apex, the latter obliquely pointed.

ab, Kanara, also Assam (my collection).

MADURASIA n. gen.

Shape and general appearance that of a small species of Zuperus, antennæ filiform, all the joints with the exception of the first, of nearly equal length, thorax subquadrate, posterior angles obsolete, elytral epipleuræ very broad anteriorly, very narrow below the middle, posterior tibiæ with spine, the first joint of the posterior tarsi longer than the following*joints, elaws simple, anterior coxal cavities open.

Amongst the few genera of Galerucinæ having simple claws, the present one is closely allied to Medythia Jac. from Sumatra but differs in the shape of the thorax which is quite that of a species Of Luperus, in Medythia this part is more elongate and strongly narrowed at the base, the general shape of the insect is also more convex and ovate and the elytral epipleuræ are differently con- structed, |

E

281

Madurasia obscurella n. sp.

Obscure testaceous, antennæ (the basal joints excepted) black, thorax extremely minutely punctured, elytra more distinctly but finely punctured with a very obscure longitudinal fuscous band near the suture.

Length 3/:-1 line.

Head impunctate at the vertex, the frontal tubercles distinct and rather elongate, lower portion of face finely pubescent, antennæ extending to the middle of the elytra, black or fuscous, the basal joints more or less testaceous, the second joint but slightly shorter than the third and following joints, the first joint the longest, thorax about one half broader than long, the sides nearly straight, the posterior margin rounded, anterior angles slightly obliquely thickened, furnished with a single seta, placed below the angle, posterior angles nearly obsolete, the surface very minutely punctured, testaceous, shining, the base with a small fovea near the posterior angles (sometimes absent), scutel- lum broader than long, elytra very finely and closely and more distinctly punctured than the thorax, the apex of each separately rounded, their epipleuræ broad at the base, indistinct below the middle, the surface very closely and finely punctured, pale testaceous, with an obscure, sometimes nearly obsolete, longitu- dinal fuscous band near the suture, which is slightly narrowed near the apical portion, legs long and slender, the posterior tibiæ mucronate, the metatarsus of the posterior legs longer than the following joints together, claws simple.

Hab. Madura, Maüras Presidency.

CNEORIDES n. gen.

Body elongate, smooth, antennæ with the intermediate joints triangularly widened, thorax subquadrate, the sides subangulate before the middle, elytra closely punctured, with traces of pubes- cence, their epipleuræ continued to the apex, legs robust, the tibiæ mucronate, the metatarsus of the posterior legs not longer than the second joint, claws appendiculate, anterior coxal cavities open.

The general appearance of this insect, of which I possess à single apparently male specimen is somewhat that of a species of Cneorane but the antennæ are unlike any other of the numerous genera of Galerucinæ on account of the triangularly widened intermediate joints, this and the subquatrate non-impressed thorax, the mucronate tibiæ and structure of the tarsi, will assist in the recognition of the genus which would perhaps best find its place near Vadrana Baly.

282

Cneorides flaviventris n. sp.

Metallic dark blue, the abdomen flavous, thorax very finely and subremotely punctured, elytra very closely and rather strongly punctured.

Length 3 lines.

Head elongate, transversely grooved between the eyes, the vertex impunctate, the frontal tubercles broad, not much raised, nearly contiguous, clypeus broad, with a central ridge, its anterior margin straight, labrum narrowly edged with fulvous, penultimate joint of the palpi rather thick, terminal one short, acute, antennæ closely approached at the base, inserted into deep cavities and extending to the middle of the elytra, black, the lower three joints stained with dark fulvous at the base and apex, the basal joint short and thick, subcylindrical, the second short, the third and fourth equal, elongate, the following five Joints shorter, triangularly widened, the terminal ones normal in shape, thorax but little wider than long, the sides subangulate before the middle, the posterior angles acute, slightly produced, anterior and posterior margin nearly straight, the surface without depression, finely and sparingly punctured, scutellum broader than long, elytra much wider at the base than the thorax, very closely, evenly and rather strongly punctured throughout, with traces of longitudinal costæ at the posterior portion, their epipleuræ broad, concave, and extending to the apex, underside and legs metallic dark blue, abdomen flavous, the last segment blackish, with a short median lobe, separated at the sides by 2 deep groove.

Hab. Neelgherries,{India (my collection).

Liroëtes apicicornis n. sp. Elongate, fulvous, shining; the last joint of the antennæ black,

thorax transverse, impunctate, elytra finely and rather closely

punctured.

Length 4 1/2 lines.

Head impunctate, the frontal tubercles broad, trigonate, strongly raised, clypeus triangular, penultimate joint of the palpi strongly incrassate, apical joint short, acute, antennæ extending to about the middle of the elytra, fulvous, the first joint rather short and thick, the second one half shorter than the third, fourth and following joints equal, the last very elongate and black, pubes- cent, thorax more than twice as broad as long, the sides rounded, the anterior angles thickened and produced into a short tooth, the anterior margin slightly concave or sinuate at the middle,

283

the surface rather convex, impunctate, scutellum broad, elytra wider at the base than the thorax, convex, closely and finely but distinctly punctured, underside and legs fulvous, tibiæ unarmed, the first joint of the posterior tarsi, longer than the following joints together, claws appendiculate, the anterior coxal cavities open.

Hab. Kanara, S. Bombay.

Closely allied to Z. fulvipennis Jac. from China, of the same shape and colour, but the antennæ fulvous as well as the legs, the apical joint of the former black only, the thorax more transverse and shorter.

Galeruca himalayensis n. sp.

Black, apterous, thorax much narrowed at the base, rugose- punctate, the middle smooth, deeply depressed in the female, elytra without costæ, closely rugose, the interstices raised in short striæ.

Length 3-4 lines.

G. Head strongly rugose, the vertex with a deep, smooth triangular depression at the middle, frontal elevations strongly raised, smooth, fulvous, antennæ robust, the third and fourth joints, equal, the second one half shorter, the terminal four joints wanting, thorax rather more than twice as broad as long, the sides much narrowed at the base, rounded and produced before the middle, the posterior margin strongly concave in front of the scutellum; the disc with a deep lateral fovea and a small depres- sion at the middle, the latter nearly impunctate, the sides strongly rugosely punctate, scutellum twice as broad as long, elytra rather flattened, widened posteriorly, with a narrow, raised margin extending to the hase and to the scutellum, the whole surface closely rugosely punctured, with rows of short, longitudinal striæ, irregularly placed, the interspaces also transversely wrin- kled or rugose, intermediate tibiæ with a spine, the others unar- med, the first joint of the posterior tarsi as long as the following two joints together, claws bifid, anterior coxal cavities closed.

Hab. Dalhousie, Himalayas.

This species seems allied to G. monticola Kiesenw. which islike- wise apterous and agrees with it in several other details ; but has pubescent antennæ and a differently sculptured head and thorax, I am however not azquainted with the species which is not likely 10 be identical with the present insect, since G. monticola inha- bits the Pyrenaes; there is a good deal of difference to be seen in the sculpturing of the thorax between the two sexes, the female having the disc almost entirely and deeply depressed by à smooth

284

sulcation, impressed with a few punctures; there are however only two specimens before me, and I am unable to say, whether this is always the case.

Aenidea violaceipennis n. sp.

Fulvous or flavous, thorax impunctate, deeply foveolate, elytra with basal depression, violaceous-blue, extremely minutely and subremotely punctured.

G. Head deeply excavated in front, palpi strongly widened, antennæ with the intermediate joints curved.

Length 21/2-3 lines.

Head impunctate, the entire lower portion deeply excavate, the interior ot the excavation furnished with two upper and two lower laminæ or flattened plates, penultimate joint of the palpi enormously dilated, the antennæ fulvous, nearly as long as the entire body, the basal joint long, gradually thickened, the second extremely short; the following joints all slightly curved, the terminal ones thinner, thorax one half broader than long, the sides slightly narrowed at the base, but little rounded in front, the surface deeply transversely sulcate, impunctate, flavous, the sulcation not extending to the sides, scutellum triangular, flavous, elytra with a rather deep depression below the base, dark violaceous-blue, the surface very finely granulate and minutely punctured, when seen under a strong lens, underside and legs fulvous, the first joint of the posterior tarsi much longer than the following joints, anterior coxal cavities closed.

ab. Toungoo.

This species is closely allied to A. barbata Baly from Assam but differs in not having the intraocular space swollen, as in that species, the head is also differently structured in regard to the excavation, as well as the antennæ, and the elytra are of different colour. The female is unknown to me.

Aenidea truncatipennis n. sp.

Elongate, parallel, fulvous, the antennæ, the apex of the tibiæ and the tarsi black, thorax obsoletely biimpressed, elytra metallic blue or green, finely and closely punctured, abdomen bluish black.

Var. Above and below pale fulvous, with a slight metallic hue, antennæ more or less fulvous.

G'+ Head deeply excavated, the clypeus extending inwards in shape of a short projection fringed with hairs, the interior of the cavity with two elongate processes.

Length 2 1/2-3 lines.

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285

Head of the male broad, fulvous, the vertex impunctate, not constricted, the lower portion deeply excavated through its entire width, from the base of wich two lanzeolate projections, fringed with hairs are visible, they lay however flat upon the floor of the cavity and are rather difficult to see, at the sides a short continua- tion of the clypeus extends inwards at right angle the edges of which are fringed with long haïirs, palpi swollen, antennæ nearly extending to the apex of the elytra, black, the basal joint long and curved, the second short, the third and following joints elongate, slightly widened anteriorly, pubescent, thorax scarcely longer than broad, distinctly narrowed at the base, the sides straight at the latter place, rounded before the middle, the surface obsoletely biimpressed at the sides, fulvous, minutely granulate and impunctate, the lateral margins with some short hairs, scutellum broad, elytra very closely and finely punctured, the punctuation somewhat regularly arranged in rows near the suture, their apex separately truncately rounded not covering the pygidium, tibiæ unarmed, the first joint of the posterior tarsi as long as the following joints together, anterior cavities closed.

Hab. Kanara, Belgaum, S. Bombay.

The structure of the head in the male differs from several other species which have a similar excavation and of which several are now known all showing this extraordinary and varying structural peculiarity ; the female specimens before me have a simple head, the antennæ are shorter and the general size is larger, but no other differences are noticeable; the colour is however subject to much variation, as some specimens are entirely fulvous without scarcely a trace of the metallic tint of the elytra and of the abdomen.

Aenidea pilicornis n. sp.

Elongate, obscure fulvous, antennæ longer than the body, the apical joints darker, thorax transverse, bifoveolate, impunctate, elytra extremely finely punctured.

G'. Head deeply excavated at its lower portion, the middle of the cavity divided into an anterior and posterior half, basal joint of the antennæ with a fringe of long hairs.

Length 2 5/4 lines.

Head very broad, impunctate, th2 frontal tubercles strongly raised, transverse, eyes large, lower portion of the face deeply excavated through its entire width, the upper half divided fromthe lower by a semicircularly emarginate edge, exposing another cavity within, palpi incrassate at the penultimate joint, antennæ

286

extending beyond the elytra, the basal joint rather short and thick, furnished at its lower margin with à fringe of stiff long hairs, second joint short, provided as well as the following joints with two very long bristles, intermediate joints very elongate, truncate at the apex, terminal joints thin, the last four blackish, thorax nearly twice as broad as long, the sides narrowed at the base, rounded anteriorly, the surface impunctate, bifoveclate at the sides, scutellum broadly triangulate, elytra very finely and closely punctured, the apex subtruncate, with a few stiff hairs as well as the lateral margin, their epipleuræ very broad, con- tinued to the apex, legs pubescent, tibiæ unarmed, the first joint of the posterior tarsi as long as the following three joints toge- ther, anterior coxal cavities closed.

Hab. Bombay (my collection).

Only a single male specimen of this species is known to me.

Aenidea pallida n. sp.

Testaceous, thorax obsoletely bifoveolate, impunctate, elytra very minutely punctured.

G'. Head deeply excavated anteriorly, the bottom of the exca- vation with a longitudinal ridge, basal joint of the antenuæ piceous, fringed with hairs.

Length 3 lines.

Of pale testaceous colour; the head impunctate, the frontal ele- vations narrowly transverse, the lower portion of the face in the male deeply excavated, the inner portion bounded by a semi- circular ridge above, the clypeus extending inwards in a slightly raised central ridge, apex of the mandibles black, palpi modera- tely swollen at the penultimate joint, antennæ testaceous, exten- ding to the middle of the elytra, the first joint rather short and thick, piceous, with a fringe of hairs at the lower margin, second joints hort, third slightlÿ longer than the fourth joint, the follo- wing ones cylindrical, of equal length: thorax one half broader than long, distinctly narrowed at the base, the dise with two nearly contiguous shallow foveæ, impunctate, minutely granulate, scutellum triangular, elytra very finely and closely punctured, their epipleuræ very broad, continued to the apex, the first jcinit of the posterior tarsi as long as the following three joints.

ab. Belgaum, S. Bombay.

Very closelÿ allied to À. pilicornis but of more elongate shape and of very pale colour, the antennæ without the Jong bristles and of different comparative length in regard to the joints, but the excavated portion of the head almost similar: the female has as

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usual a simple head, the clypeus is comparatively broad and the antennæ are without the fringe of hairs at the base.

I should have considered this species identical with 4. pili- cornis had not the antennæ shown the above mentioned differen- ces, the joints in the allied species are also rather suddenly thicke- ned at the apex which is not the case in the present insect.

Aenidea rufofulva n. sp.

Fulvous, thorax bifoveolate, impunctate, elytra extremely finely punctured, clypeus of the male strongly raised into a triangular transverse projection.

Length 3 lines.

Head impunctate, frontal elevations transverse, distinetly raised, clypeus strongly raised, forming a horizontal pointed ridge, palpi strongly swollen, antennæ extending to two thirds the length of the elytra, rather thin and slender, the second joint short, the third and fourth equal, following joints but slightly shorter, thorax one half broader than long, narrowed at the base, the surface impunctate, rather deeply bifoveolate, elytra closely and finely punctured, the first joint of the posterior tarsi as long as the following joints together, tibiæ unarmed, anterior coxal cavities closed.

Æab. Belgaum, S. Bombay.

Of dark fulvous colour and of the same shape and sculpture as the preceding two species, but at once distinguished by the struc- ture of the clypeus in the male; the female has a simple clypeus but does not differ otherwise.

Aënidea dilaticornis n. sp.

Pale testaceous, thorax subquadrate, bifoveolate, impunctate, elytra minutely punctured,.

G'. Head deeply excavated anteriorly, antennæ with the inter- mediate joints moderately widened, the apical ones slender.

Length 2 1/2 lines.

Smaller than À.pallida but of similar shape and colour, the head impunctate, the frontal tubercles narrowly transverse, the eyes large, fulvous, the lower portion of the face deeply excavated, the antennæ extending beyond the end of the elytra, flavous, the first joint rather long, club-shaped, the second very short, the third and fourth elongate, equal, fifth, shorter, all the joints rather flattened, the apex of each truncate, the terminal two joints much thinner and more slender, thorax one half broader

288

than long, narrowed at the base, the disc deeply bifoveolate, impunctate, elytra very finely and closely punctured. Hab. Belgaum, S. Bombay.

This species can only be separated from À. pallida by its smaller size and the different structure of the antennæ, all the joints of the latter are, with the exception of the last two, robust and somewhat widened while the terminal ones are slender and tapering; in À. pallida the joints are cylindrical, also much less elongate and shorter.

Aenidea modesta n. sp.

Pale testaceous or flavous, thorax transversely biimipressed, impunctate, elytra finely and closely punctured.

&. Head simple, the antennæ as long as the elytra, robust at the intermediate joints.

Length 2 lines.

Again of similar colour and shape than the preceding species, but the head not excavated,the space between the antennæ raised, the clypeus deflexed, the eyes very large, palpi robust, antennæ extending to the apex of the elytra, very robust, the first joint short and thick, the second extremely short, moniliform, third and following joints robust, the apical ones slender. more elon- gate, thorax one half broader than long, of similar shape as the preceding species, the discoïidal depressions rather deeper and transversely shaped, elytra closely and finely punctured, the last abdominal segment of the male with a short oblique incision at the sides, the median lobe subquadrate, flat.

Hab. Belgaum, S. Bombay.

I am obliged to separate this species again from any of the preceding on account of the simple head of the male; the antennæ agree nearly with that of A. dilaticornis but the joints are shorter, especially the basal joint which in the last named species is much more slender and club-shaped, the second joint in the present insect is also extremely short, and the impression of the thorax is more of the shape of a transverse short sulcus; as females, belonging to this species, I refer several specimens

which agree in the sculpture of the thorax, and have much shorter and thinner antennæ.

Acroxena indica n. sp.

Fulvous, thorax obsoletely foveolate, impunctate, elytra very minutely punctured.

Mas. Face below the antennæ, with an acute hornlike projec-

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289

tion, clypeus swollen, its anterior edge raised into a point at the middle, third joint of the antennæ emarginate.

Length 4 lines.

Head impunctate, the frontal tubercles distinct, trigonate, lower portion of the face concave, with a short, lanceolate appendage of elongate shape, clypeus separated from the face by a semicircular deep groove, swollen and raised at the middle into a point, labrum scarcely visible, black, as well as the apex of the mandibles, penultimate joint of the palpi, incrassate, antennæ long, nearly extending to the end of the elytra, fulvous, the basal joint long and curved, the second very short, the third as long or rather longer than the first joint, emarginate near the apex, the following joints shorter, thorax one half broader than long, narrowed at the base, the sides straight at the same place, rounded before the middle, the angles tuberculiform, with a single seta, the surface with two obsolete depressions at the middle, impunctate, scutellum broad, triangular, elytra very minutely and rather closely punctured, tibiæ unarmed, the first joint of the posterior tarsi as long as the following two joints together, claws appendiculate, the metasternum smooth and shining, furnished with two short, horn-like appendages at the middle, anterior coxal cavities closed.

ab. Kanara.

Of this interesting species, only males are contained in this collection ; the insect is allied to À. nasuta Baly but differs in the structure of the head, and in the finely punctured elytra, the lower joints of the antennæ are in some specimens stained with piceous below ; I scarcely think this genus can be separated from Aenidea or Platyxantha since the differences are only sexual and peculiar to the male insect, these vary in almost every species, all other generic structures are identical; Baly says that the shape of Acroæena is distinct from Aenidea, being more elongate, but this character in itself is of no value, since shape is as variable as colour in the Phytophaga.

Candezea multipunctata n. sp.

Falvous, the elytra, breast and abdomen black, thorax finely punctured, obsoletely depressed at the sides, elytra closely and strongly punctured, the interstices minutely punctate.

Var. Abdomen more or less flavous at the sides.

Length 2 lines.

Head impunctate, fulvous, the frontal elevations narrowly transverse, clypeus distlinctly raised between the antennæ, labrum

ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL, 21

290

more or less piceous, anteñnnæ fuscous, the lower three or four joints flavous, basal joint slender, second joint short, third, one half longer, fourth and following joints longer than the two preceding joints together, finely pubescent, thorax scarcely twice as broad as long, the sides straight, the posterior margin strongly rounded, anterior angles oblique, slightly thickened, the surface with a very obsolete transverse depression at the sides, very finely and obsoletely punctured, flavous or fulvous, scutellum flavous, elytra elongate, convex, closely and comparatively strongly punc- tured, the interstices also very finely punctured, black, their epi- pleuræ continued below the middie, legs long and slender, fulvous, the metatarsus of the posterior legs long, all the tibiæ mucronate.

Hab. Belgaum, S. Bombay.

This species may be known from other similarly coloured allied forms, by the sculpturing of the elytra.

Candezea fuscipennis n. sp.

Elongate, testaceous, thorax transverse, very sparingly pune- tured, elytra obscure brownish or fuscous, very finely and subremotely punctured, the apex of each pointed.

Length 1 1/2 line.

Head impunctate, the frontal tubercles small, transverse, the clypeus with a rather long and acute central ridge, antennæ extending beyond the middle of the elytra, testaceous, the apex of the terminal joint piceous, basal joint slender, the second short, the third scarcely one half longer, the fourth and following joints elongate, thorax at least twice as broad as long, the lateral margins nearly straight, the posterior one slightly rounded, the anterior angles obliquely truncate, slightly thickened, the disc with some very shallow depressions at the sides, more or less distinct, impunctate, testaceous, scutellum broader than long, elytra obscure fuscous, finely but not very closely punctured, the apex of each pointed (in most specimens), their epipleuræ very broad and concave, continued below the middle, legs long and slender, all the tibiæ mucronate, the first joint of the posterior tarsi longer than the following joints together, elaws appendieu- late, the anterior coxal cavities closed,

Hab. Belgaum, Kanara, S. Bombay.

The general appearance of this species is rather delicate and suggestive of a Zuperus, the thorax is more transverse than is usual the case in Candezea and shows in some specimens a slight transverse depression, the colour is testaceous but that of the

elytra is fuscous or brownish, the species possesses all the struc- tural characters of Candezea.

291

Candezea pilosa n. sp.

Testaceous, pubescent, thorax deeply bifoveolate, elytra pubes- cent, narrowly margined with black, breast black at the sides, or testaceous.

G'. Anterior tarsi dilated at the first joint.

Length 2 lines.

G'. Head impunctate, opaque, the frontal elevations distinct, trigonate, clypeus depressed, broad, with a more or less distinct central ridge, labrum piceous, eyes very large, the intermediate space narrower than their diameter, antennæ slender, the first and second joint small, equal, testaceous, the following six joints piceous, the rest broken off, thorax twice as broad as long, the sides nearly straight, slightly narrowed near the anterior angles, the latter thickened, with a single seta, basal margin rounded, the dise with a deep fovea at each side, the surface not perceptibly punctured, opaque, scutellum black, elytra closely covered with yellowish pubescence, the basal margin, a spot on the shoulders and the sutural and lateral margins narrowly black, epipleuræ also margined with black, continued to the apex, legs and underside testaceous, the breast black at the sides, the first joint of the anterior tarsi much widened, the metatarsus of the posterior legs, longer than half the tibiæ.

ab. Belgaum.

The species, described here, is evidently closely allied to several other pubescent forms from New Guinea, described by me in Zoolog. Novitat., Vol. I. It differs however in the impunctate thorax, its deeply foveolate sides, the short second and third joints of the antennæ, the want of elytral markings etc. and in the dilated anterior tarsi of the male; in the specimen, which seems to belong to the other sex, the antennæ, elytra and the underside are nearly entirely testaceous, the elytra show however . just traces of the dark margins; the thorax instead of two deep foveæ, has a short transverse sulcation, not divided, in other respects there are no differences, those present, are no doubt sexual.

Monolepta fulvifrons n. sp.

Black, the head fulvous, thorax finely punctured, obsoletelÿ transversely depressed, elytra very closely anddistinctly punctured.

Length 2 lines.

Moderatelÿ convex, entirely black, with the exception of the head which is reddish-fulvous, the vertex finely punctured;,

292

frontal elevations strongly transverse, very narrow, bounded by a deep groove behind, clypeus in shape of a strongly raised triangular ridge, labrum black, antennæ extending tho the middle of the elytra, black, the basal joint rather elongate, the second, one half shorter than the third one, fourth and following joints distinctly longer than the third, thorax twice as broad as long, the sides slightly rounded, the angles thickened, the dise with an obsolete transverse depression at the middle of each side, finely, rather obsoletely and closely punctured, seutellum broad, impunctate, elytra very closely and more distinctly punctured than the thorax, their epipleuræ indistinct below the midde, underside and legs black, the first joint of the posterior tarsi much longer than the following joints together.

Hab. N. W. Provinces.

The entirely black colour and the reddish head will distinguish this species from any of its allies.

Monolepta picturata n. sp.

Rufous, the antennæ (the basal joints excepted), the tibiæ and tarsi and the breast, black, head and thorax rufous, elytra black, each elytron with two spots at the base, one at the sides and a subsutural, posteriorly widened stripe near the apex, yellowish- white.

Length 1 1/2 line.

Head impunctate, rufous, frontal tubercles narrowly transverse, clypeus with a distinct central ridge, labrum black, antennæ extending to the middle of the elytra, black, the lower three joints flavous, the third joint twice as long as the second one, fourth joint double the length of the preceding one, the following nearly equally elongate, thorax twice as broad as long, of equal width, the sides straight, the anterior angles oblique, the surface extremely finely and closely punctured, rufous, scutellum black, elytra very finely and closely punctured, black, two spots at the . base, one at the side sand a narrow stripe placed near the suture at the posterior portion and being suddenly widened at the apex, yellowish, of the spots, one of rather elongate shape is placed on the shoulder, another larger one, longer than broad, near the scutellum, the spot at the side is slightly transverse and situated immediately below the middle near the lateral margin, the subsutural band begins at the middle but does not touch the suture nor the apex with its widened end, the breast black as well as the tibiæ and tarsi, the former however are flavous at the base, the metatarsus of the posterior legs very elongate, elytra

_

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epipleuræ indistinct below the middle, anterior coxal cavities closed.

ab. Toungoo.

A plainly marked species, resembling somewhat in coloration M. signata Oliv. but easily distinguished by the number, position and shape of the elytral pale spots.

Monolepta kanarensis n. sp. Broadly ovate, convèx, entirely dark fulvous, the antennæ (the

first joint excepted) black, thorax impunctate, elytra very finely

and closely punctured.

Length 2 lines.

Head impunctate, the frontal elevations feebly raised, eyes very large, antennæ closely approached at the base, extending below the middle of the elytra, black, the basal joint fulvous, the second and third extremely small, equal, the fourth, as long as the preceding joints together, pubescent, the following nearly as elongate, thorax about one half broader than long, rather convex, the lateral margin nearly straight, the posterior one rounded, the anterior angles slightly oblique, the surface impunc- tate, shining, elytra somewhat strongly convex, very minutely and closely punctured, their epipleuræ indistinct below the middle, legs slender, fulvous, the tibiæ and tarsi slightly darker, the first joint of the posterior tarsi extremely long; penis long and slender, the apex obliquely pointed.

Hab. Kanara, S. Bombay.

This Monolepta seems closely allied to A7. castanea Ad. from Singapoor, but differs in the fulvous underside and legs and in the shining and impunctate thorax, the posterior angles of the latter are distinct, otherwise the species might as well been placed in Ochralea.

Monolepta Andrewesi n. sp.

Flavous or fulvous, thorax extremely finely punctured, obsole- tely depressed, elytra black, very closely and finely punctured, breast and sometimes the abdomen partly black.

Length 1 1,2-2 lines.

Head impunctate, the frontal tubercles small but distinct, carina short and rather broad, antennæ extending to about two- thirds the length of the elytra, fulvous, the second and third joint short, the fourth as long as slightly longer than the preceding two joints, the following joints elongate and slender, thorax twice as broad as long, the sides slightly, the posterior margin more strongly rounded, the surface with an obsolete transverse depres-

294

sion at the middle, very finely and closely punctured, seutellum black, elytra convex, rather more distinctly punctured than the thorax and as closely so, black, shining, their epipleuræ indistinct below the middle, legs fulvous, the metatarsus of the posterior ones long, the breast and the abdomen at the middle, black.

Tab. Kanara, S. Bombay.

This Aonolepta resembles in coloration very nearly several other Eastern forms, especially Candezea nigripennis Jac. from New Guinea, but the elytral epipleuræ in that species are conti- nued below the middle and the thorax is impunctate; the present species in moreover distinguished by the black elytra and the similarly coloured breast, this colour also extending to a greater or smaller degree to the abdominal segments; a good many specimens were obtained,

MONOLEPTA MACULOSA Allard.

À most variable species in regard to colour ; the following are the varieties before me.

Testaceous, the base of the elytra with a dark brown subqua- drate spot (typical form).

Elytra with another spot near the apex.

Elytra with all the margins narrowly piceous.

Elytra entirely testaceous.

Allard has described his type from the same locality, Belgaum, where M. Andrewes specimens were obtained, others are before me from Kanara. To the description of the author I may add, that the antennæ have the second and third joints rather short, the latter is however slightly longer in the female than in the male, the thorax shows a more or less distinct transverse depression at each side and is twice as broad as long with the sides nearly straight, the male organ is long and slender and gradually nar- rowed at the apex, the latter of which is truncate, the underside likewise varies from pale to nearly black; the variety in which the elytraare without spots buthave a narrow piceous sutural and lateral margin, looks at first sight as a totally different species, but some intermediate forms before me and the examination of the penis prooves the identity of both forms.

MONOLOPTA ORIENTALIS Jac. var. konbirensis Duviv.

Several specimens which I received from M. Duvivier as varieties of his 27. £onbirensis are identical with my A. orientalis described in 1889, but the typical form of Duvivier’s species is

295

entirely without the elytral transverse flavous band and looks at first sight like another species and although the author says that his species is extremely variable he does not mention the variety with a flavous band of which he has send me specimens under the name of konbirensis; in a latter paper on Indian species by Duvivier, he also separates the two species, but except the diffe- rence of coloration mentioned above I can seen no other distinc- tions in regard to structure, etc. M: Andrewes specimens were obtained at Belgaum.

Monolepta piceo-maculata n. sp.

Testaceous, the antennæ (the basal joints excepted) the tibiæ and tarsi more or less black, thorax finely punctured, the sides black, elytra finely and closely punctured, a spot at the middle of the‘ base, another at the middle of the disc, the apex and the lateral margins anteriorly, piceous.

Length 1 1/2 line.

Head impunctate; testaceous, the vertex with a piceous spot, eyes very large, the space dividing them, narrower than their diameter, frontal tubercles trigonate, distinct, labrum piceous, antennæ closely approached at the base, extending to the middle of the elytra, blackish, the lower three joints testaceous, basal joint long and slender, second and third, small, equal, the former thickened; thorax twice as broad as long, the lateral margins rounded, with a narrow black band, anterior angles thickened, oblique, posterior ones acute, the surface finely punc- tured and slightly rugose, scutellum black, elytra sculptured in the same way as the thorax, the extreme sutural and basal margin, à spot placed at the middle of the latter, another on the shoulder and a third larger one at the middle, nearly joined to à smaller spot a little lower near the sides, piceous, the apex and the lateral margin at the base, of the same colour, epipleuræ indis- tinct below the middle, legs and abdomen testaceous, the breast more or less piceous, the metatarsus of the posterior legs long.

ab. Belgaum, S. Bombay.

Closely allied to 47. fimorensis Jac. (Novit. Zoolog., Vol. I) but the sides of the thorax black, and the elytral markings of different shape, not forming bands, although placed similarly; the five specimens before me show no differences in this respect.

Monolepta trifasciata n. sp.

Head and the breast black, the thorax, legs and abdomen fla- vous, elytra extremely closely and finely punctured, yellowish- white, a transverse band at the base, another at the middle, the apex and the margins, piceous.

296

Var. Elytra black, each with two pale yellow spots.

Length 1 1/4 line.

Head impunctate, black, the frontal tubercles rather broad and flat, bounded by a transverse shallow groove behind, clypeus extending into a distinctly raised ridge between the antennæ, labrum and palpi black, antennæ extending rather below the middle of the elytra, black, the lower four joints flavous, basal joint long, second and third joint short and equal, fourth as long as the preceding two joints together, thorax transverse, twice as broad as long, the sides very slightly rounded, the angles rather obtuse, the surface finely and closely punctured, with an obsolete shallow depression at each side, scutellum black, shining, elytra parallel, extremely closely and finely punctured, flavous, with three trans- verse dark bands, the first at the base, widened towards the suture, the second one at the middle, narrow and of equal width and the third at the extreme apex, these bands extend to the sides and are connected with the similarly coloured lateral margin; the pygidium is likewise black, the femora and the abdomen flavous, tibiæ and tarsi fuscous, the metatarsus of the posterior legs longer than the follo- wing joints, elytral epipleuræ indistinct below the middle.

Hab. Belgaum, S. Bombay.

This species has the elytral bands more or less connected, so that in the variety there are two pale yellow round spots, at the middle and near the apex, placed on a black ground colour, bat when the pale colour predominates, the black portion consists of three narrow transverse black bands; it may be that this form is the real variety and the other, the normal one.

Monolepta indica n. sp.

Testaceous or pale flavous, the. base of the head, the terminal joints of the antennæ and the breast black, thorax extremely minutely punctured, elytra very closely and finely punctate, the margins narrowly obscure piceous.

Length 1 1/2 line.

Narrowly elongate and parallel, the head impunctate, black at the vertex, the frontal tubercles, strongly raised as well as the clypeus, the latter and the labrum piceous, antennæ extending beyond the middle of the elytra, black, the lower four joints flavous, second and third joint small, fourth and following joints elongate, pubescent, thorax twice as broad as long, the sides and the posterior margin slightly rounded, the surface extremely finely punctured, with a scarcely perceptible depression at each side, scutellum black, elytra very closely and more distinetly punctured

297

. than the thorax, all the margins narrowly piceous, their epipleuræ broad anteriorly, indistinct below the middle, legs pale fulvous, abdomen testaceous, breast black, the metatarsus of the posterior legs very long ; the male organ convex at the middle, long and slender anteriorly, the apex suddenly constricted and again widened into a narrow spoon-shaped point.

ab. Kanara, Belgaum, S. Bombay.

M. indica is closely allied in coloration to A. melanocephala Jac. from Sumatra, butthat species is of rather larger size, the thorax has a very distinct lateral depression and the tibiæ and tarsi are black.

Monolepta longitarsis n. sp.

Ovate, very convex, chestnut-brown, thorax impunctate, the sides straight, elytra very finely and closely punctured, their epi- pleuræ absent below the middle, metatarsus of the posterior legs extremely long.

Length 1 1/2 line.

Head impunctate, the eyes very large, closely approached, the clypeus broad and extending upwards between the antennæ; the latter closely approached, long and slender, the basal joint very long the second and third joints rather short, equal, the fourth as long as the preceding two joints together, thorax twice as broad as long, the lateral margins straigt, distinctly narrowed in front, the anterior margin about one half shorter than the posterior one, the latter rounded and produced at the middle, the surface impunc- tate, scutellum elongate, triangular, elytra very convex, subcylin- drical, chestnut-brown, finely ard closely punctured, their epi- pleuræ broad at the base but disappearing below the middle, legs long and slender, the tibiæ mucronate, the spine at the posterior tibiæ very long, the first joint of the posterior tarsi nearly as long as the tibia ; the penis subcylindrical, moderately long, not widened at the apex, the latter very little pointed, rather broad and for- ming a short angle at the sides.

Hab. Belgaum, S. Bombay.

I have no doubt, that some authors would have placed this spe- cies in a new genus on account of the structure of the head and the very long metatarsus, but I for my part see no reason to remove the species from Monolepta as the above differences are only those of degrees which in the exotic species may be multiplied into new genera at nearly every species.

Hymenesia limbata n. sp.

Fulvous, the antennæ. apex of the femora and the tibiæ and tarsi black, thorax closely punctured, with two obscure bluish spots,

298

elytra finely pubescent, and rugose, violaceous black, narrowly margined with fulvous.

Length 4 lines.

Of elongate, parallel shape, the head rather strongly and closely punctured at the middle, pale fulvous, frontal elevations broad, trigonate, divided by a central narrow groove, which extends upwards to the vertex, clypeus transverse, strongly raised, antennæ extending to two-thirds the length of the elytra, black, the basal joint short and thick, the second less than half the size, third joint one half shorter than the fourth, this the longest and like the fol- lowing four joints widened and flattened, three terminal joints much shorter and also widened and flat, thorax three times broader than long, the sides nearly straight, the anterior margin deeply concave, posterior one parallel to it, the surface obsoletely depres- sed at the middle and at the sides, very closely and finely punctured, the depressions at the sides, marked with a small obscure bluish spot, anterior angles tuberculiform, scutellum favous, broad, pubescent, its apex broadly rounded, elytra very finely rugose, clothed with fine and short yellow pubescence, violaceous, black, all the margins narrowly flavous, underside and legs pale fulvous, finely pubescent, the posterior portion of the femora and the tibiæ and tarsi black, tibiæ unarmed, the first joint of the posterior tarsi as long as the following two joints together, claws bifid, anterior coxal cavities open.

ab. Panugdée, Burmah.

À single male specimen was obtained by M. Andrewes; it agrees in all essential characters with the only other species (7. tranquebarica Fab.)of this genus,but the antennæ are of rather different structure, the ninth joint is not as short as the second as in the type, but is as large as the following apical joints and equally widened and flattened, although much shorter than the preceding joints; I did not think it wise to establish another genus on this difference alone; the male has the last abdominal segment deeply excavated, the protruding apex of the penis is flattened and obliquely pointed.

Hyphænia obscuripennis n. sp.

Fuscous-violaceous, the head, basal joints of the antennæ, thorax and the legs flavous, thorax transversely sulcate, impunc- tate, elytra obscure fuscous, finely and subremotely punctured.

Length 1 1/2 line.

Head flavous, impunctate, frontal elevations narrowly trans- verse, clypeus triangular, narrow, antennæ not quite extending

# J 299

to the apex of the elytra, finely pubescent, fascous, the lower three . joints flavous, the basal joint rather short, club-shaped, second joint very short, third joint nearly as long as the fourth, elongate like the rest of the joints, thorax subquadrate, one half broader than long, the sides slightly concave at the base, very little rounded anteriorly, the disc transversely depressed, shining, impunctate,

- elytra fuscous, with a violaceous gloss, finely but not very closely punctured, legs slender, the femora flavous, tibiæ and tarsifuscous, the tibiæ unarmed, the metatarsus of the posterior legs as long as the following two joints together, claws appendiculate, anterior coxal cavities closed, underside obscure fulvous, the last abdominal segment with a longitudinal depression.

Tab. Belgaum.

Although the antennæ in this species are not covered with such long fringes of hairs as in the typical form, they are nevertheless pubescent, and the structural characters of Æyphænia are all present; the two specimens obtained, make the impression of being immature, on account of the uncertain colour of the elytra, but as both are exactly similar in this respect, it is no doubt the normal colour of the species, the latter is much smaller than 77. submetal- lica Jac. from Burmah, the antennæ are shorter andless pubescent, the thorax has not two foveæ but is transversely sulcate, besides other differences which are present,

Cneorane varipes n. sp.

Metallic blue, the antennæ (the basal joints excepted) the four anterior tibiæ and the posterior legs, black, head and thorax ful- vous, elytra metallic dark blue, irregularly and closely punctured,

Length 3 lines.

Of parallel shape, the head impunctate, fulvous, the frontal tubercles narrowly oblique, strongly raised, clypeus with an acute central ridge, antennæ extending below the middle of the elytra, black, the lower three joints fulvous below, the third joint shorter than the fourth one, thorax about one half broader than long, the sides but slightly rounded at the middle, the anterior margin straight, the anterior angles slightly tuberculiform, the surface entirely impunctate, shining, scutellum piceous, broad, its apex rounded, elytra not depressed below the base, shining, dark blue, distinctly and rather closely punctured, the punctures somewhat arranged in rows near the suture, but irregularly at the rest of the surface, the interstices here and there wrinkled, the four anterior femora fulvous, the outer margin oftheir tibiæ and the tarsi blackish, the posterior legs entirely bluish black, the breast and abdomen metallic blue, finely punctured.

300

Hab. N. West. Provinces.

There are now a considerable number of species known, belon- ging to this genus, all being nearly identical in coloration, so that it becomes more and more difficult to separate them, the present one resembles greatly C. femoralis Jac. in its system of coloration but is much smaller and of nearly parallel shape, the thorax has the sides much less rounded and produced, the elytra are not depressed below the base and of dark blue, not violaceous colour and the punetuation is much less evenly distributed than in that species, lastly the four anterior tibiæ are entirely black in C. femo- ralis, all the other described species differ either in the colour of the underside or legs and in their size; the male of the present insect has the first joint of the anterior tarsi elongate and rather thickened.

Cynorta fiavilabris n. sp.

Metallice green or æneous, the antennæ, labrum and the legs, fulvous, thorax bifoveolate, impunctate, elytra finely punctured, the interstices slightly rugose.

Length 1 1/2 line.

Head impunctate, metallic green, frontal elevations strongly raised, transverse, clypeus in shape of narrow ridges, the anterior ones of which are deeply emarginate at the middle, labrum and palpi fulvous, antennæ rather long and robust, fulvous, the third joint double the length of the second, but half the length of the fourth joint, terminal joints shorter and rather thickened, thorax not longer than broad, subquadrate, the sides slightly constricted at the base, nearly straight, the disc impunctate, deeply bifoveolate, metallhic green, elytra closely and finely punctured, the interstices shightly wrinkled or rugose, below metallic greenish, legs fulvous, the tibiæ mucronate, the metatarsus of the posterior legs, scarcely longer than the second joint, anterior coxal cavities closed.

Hab. Kanara, S. Bombay.

This small species resembles greatly several of its allies in size and general coloration; it is closely allied to C. parvula Jac., C. subænea Jac. and C. granulata Jac., from the first named, it is distinguished by the colour of the head and thorax and by the robust antennæ, from the second, by the colour of the antennæ, labrum and legs and from C. granulata by the colour of the thorax below and the differently sculptured elytra.

DORYSCUS TESTACEUS Jac.

Ofthis highly interesting species, a single specimen was obtained by Mr Andrewes at Kanara ; I have also received some specimens

; i 301

from Sumatra obtained by Sign. Modigliani. The species is extre- mely variable in regard to coloration, scarcely two specimens being

. alike, the Kanara one bas the elytra entirely fuscous, in some they are testaceous or margined with blackish. The type was described by me from Ceylon, in the description of the posterior claws, I stated at that time, that the latter were united at the base but divided at the extreme apex ; a close examination has now proved to me, that the claws must be moveable, as they are sometimes widely apart or so closely approached as to look joined, the apex only being divided ; in reallity the claws are simple but of great length and strongly curved, while the anterior claws are of normal size and appendiculate.

AGELOPSIS n. gen.

Body elongate, smooth, antennæ filiform, the first joint much thickened, the second short, the third, one half shorter than the fourth, this and the following joints very elongate, thorax subqua- drate, transversely sulcate near the base, elytra irregularly punc- tured, their epipleuræ continued below the middle, legs slender, tibiæ unarmed, the metatarsus of the posterior legs as long as the following two joints together, claws appendiculate, prosternum not visible between the coxæ, the anterior coxal cavities closed.

The genus, proposed here seems allied to Æonbrrella Duviv. likewise from Bengal, to which I would have referred the present species, but the author describes the thorax as one third longer than broad, the tibiæ as mucronate and the anterior coxal cavities as open, neither is the case with the insect before me, which in other respect agrees singularly with Duvivier’'s descrip- tion which I cannot assume as being erroneous in the above particulars.

Agelopsis caeruleus n. sp.

Entirely dark metallic blue, antennæ black, as long as the body, thorax impunctate, elytra distinctly and rather closely punctured.

Length 2 lines.

Head impunctate, broad, transversely grooved between the antennæ, frontal tubercles broadly trigonate, nearly contiguous, carina acute, clypeus narrowly transverse, labrum nearly black, palpi rather robust, antennæ extending to the end of the elytra, black, pubescent, the first joint smooth, metallic blue, strongly thickened, the fourth and following joints very elongate, thorax not longer than broad, the sides narrowed at the base, straight ante- riorly, with a narrow margin, anterior angles slightly thickened but not produced, the surface entirely impunctate, with a rather

| 302 | broad transverse suleus near the base, scutellum black, broad, | elytra much broader at the base, than the thorax, distinctly but . not very closely punctured, the punctures somewhat regularlÿ arranged, underside and legs metallic dark blue like the upper . surface, the apex of the tibiæ and the tarsi closely covered with yellowish pubescence.

Hab. Bengal (Konbir). My collection.

ADDENDA.

Gynandrophthalma orientalis n. sp.

Black, the basal joints of the antennæ and the base of the ante- rior tibiæ fulvous, thorax flavous, nearly impunctate, elytra strongly and closely punctured, dark blue, the apex fla vous.

Length 1 line.

Head bluish-black, finely and sparingly punctured, not transver- sely depressed, the clypeus not separated from the face, labrum and palpi obscure fulvous, antennæ fuscous or black, the lower two or three joints fulvous, the second and third very small, the ter- minal joints transverse, thorax nearly three times broader than long, the sides nearly straight, the posterior angles rounded, the basal margin broadly truncate at the middle, scarcely produced, preceded by à very narrow transverse groove, the surface with a few minute punctures, flavous, scutellam broad, piceous, elytra very closely and distinctly punctured, the interstices finely rugose or wrinkled, the apex with a bright flavous spot, underside and legs black, finely pubescent, the base of the anterior femora more or less fulvous, the first joint of their tarsi very elongate, the meta- tarsus of the posterior legs as long as the following two joints together.

Hab. Belgaum.

À small sized species somewhat resembling G. Raffrayi and G. collaris of Europe in its coloration but differing in that of the elytra or the thorax respectively.

Nodostoma brunneum n. sp.

Dark fulvous, the terminal joints of the antennæ black, thorax transverse, the sides strongly dentate near the base, strongly punctate-striate.

Length 1 5/4-2 lines.

Head strongly but not very closely punctured in the male except on the clypeus, the latter not separated from the face, antennæ extending to the middle of the elytra, black, the lower four joints

»

303

fulvous, all the joints slender, excepting the basal two, thorax Strongly transverse, the sides oblique, forming a strong tooth near the base, the surface closely impressed with deep round punctures and the usual anterior transverse sulcus, elytra with the basal portion raised and impunctate, the shoulders acute and prominent, the dise regularly and strongly punctate striate, the punctures finer towards the apex, underside and legs impunctate, the poste- rior femora with a small tooth, prosternum broader than long, flancs of the thorax strongly and closely punctured.

Hab. Ihrawaddy.

One of the larger species and closely allied to V. puncticolle Lefèv. (nec Weise) but of entirely fulvous colour and the thorax less deeply and closely punctured; in VW. punclicolle of which possess a typical specimen, the punctures are nearly confluent at the sides, which is not the case here, the raised basal portion of the elytra is also impunctate in the present insect, in the allied species, it is strongly punctured; the five specimens before me show no variation except in size.

Colasposoma prosternale n. sp.

Metallic green, the antennæ, labrum and the legs dark fulvous, thorax very closely punctured, the sides strongly rounded, elytra ratüer closely and regularly punctured at the suture, the sides more strongly punctate, prosternum thickly pubescent.

Mas. Thorax deeply impressed behind the anterior margin.

Length 2 lines.

Head very finely punctured, the punctures moderately closely placed, labrum and antennæ fulvous, thorax strongly transversely convex, the sides greatly rounded, narrowly margined, the surface closely, finely and evenly punctured throughout, with a short but deep transverse impression at the middle, behind the anterior margin, scutellum sparingly punctured, elytra with a very slight depression below the base, more strongly punctured at the sides, than towards the suture, the interstices slightly rugose at the former place, breast slightly metallic green, the abdomen nearly black, prosternum densely clothed with greyish pubescence, the male organ strongly curved, gradually narrowed and pointed at the apex.

Hab. Ihrawaddy.

There are many closely allied and variable Eastern species of Colasposoma, difficult to separate and of which many specimens are necessary for a satisfactory recognition ; the present species seems very closely allied to C. asperatum Lefev. of which I possess

304 a typical specimen, but I cannot identify it with the latter, as the antennæ and the legs are dark fulvous, not metallic green, the

head and thorax is less closely punctured and the prosternum is.

thickly clothed with pubescence, which does not permit any sculp- turing to be seen; this is the case in the ten or morespecimens before me; the prosternum in C. asperaluwm is smooth and strongly punc- tured ; in the female of the present insect, the thorax shows scar- cely any transverse groove, but in the male, the latter is very strongly marked, the elytral rugosities in the female are as usual, very distinct at the sides, but not anything so strong or tuberculate as in C. asperalum.

Pseudocolaspis discoidalis n. sp.

Metallie greenish-æneous, pubescent, the basal joints of the antennæ and the legs more or less fulvous, thorax finely and clo- sely punctured, elytra more strongly punctured, the sides and apex pale fulvous, the base and suture metallic greenish.

Length 1 1/2 line.

Head closely punctured and slightly rugose, æneous, the epis- tome not separated from the face, bounded laterally by a narrow ridge, antennæ extending to the base of the thorax, fulvous; the first and second joint thickened, nearly equal, terminal joints distincly dilated, not longer than broad, thorax about as long as broad, gradually widened at the middle, the surface finely and not very closely punctured, cupreous or æneous, clothed with grey pubescence ; scutellum subquadrate, its apex truncate, elytra wider at the base than the thorax, more closely and rather more strongly punctured, the punctures arranged in very closely approa- ched irregular rows, rather sparingly pubescent like the thorax, the sides and apex fulvous, the disc, in shape of a triangular patch, gradually narrowed and pointed along the suture, greenish æneous, underside also metallic greenish, legs fulvous, the tarsi piceous, prosternum broad!y subquadrate, sparingly punctured, femora with a very small tooth.

North West Provinces.

[ am not acquainted with any species of this genus, possessing similarly coloured elytra, there are several specimens before me which show no difference in this respect; in all, the metallic dis- coïdal patch commences broadly at the base and gets gradually narrowed towards the apex, which it does not quite reach, the pubeécence of the elytra is stiff and arranged more regularly near the apex; in some specimens, the apical joints of the antennæ are nearly black.

TRI DEI——-

ANNALES

DE LA

SOCIÉTÉ ENTONOLOGIOUE

DE

BELGIQUE

TOME QUARANTIÈME

VIE

La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Elle publie :

le Les ANNALES (mensuellement) ;

Les MéMorRes (irrégulièrement).

La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 8& francs. Tout membre étranger, payant nne somme de 200 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Société.

Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commence- ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au Trésorier, M.E. Fologne, rue de Namur. 12, à Bruxelles.

La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.

Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Tout ce qui concerne l'alministration de la Société et la rédaction des publications doit être adressé à M. Aug. Lameerc, chaussée de Char- leroi, 119, à Bruxelles.

BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20 31 juillet 1896

La Société peut enrore disposer de quelques RASE

des ouvrages suivants :

Purzeys. Monographie des Clivina et des genres VOISINS. 4 » Prémices entomologiques (Monographie du genre

Pasimachus,stc.) s-2. "2. DCPRRSRS dus Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam . 5 » Trechorum europæorum eonspeetus . . . . » 75

—- Révision générale des Clivinides . ." . +. gg, Supplément à la Révision générale des Clivinides. 1 30. Note sur les caractères employés par Thomson dans la classification du genre Carabus . . . » 50 D Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis à Antigua par M. Purves + |. MMS Note sur le genre Perileptus Schaum . . , . » 925 Amara indivisa . . 21 RPM. ARROINEE Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies

par MEhlers LAN 21 0 POSTERS - Trechorum oculatorum Monographia, 2e F5 LCA QE _ Descriptions de deux espèces nouvelles du genre

Garabus = 4" !. L'ERORONNS

Monographie des Calathides. . . . , . . 3 ,

Essai sur les Antarctia + PA ECO Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu

CONNUS. - 5% EN LUE » 50 Révision des Broscides de l’Australie . . . . 2 Description de quelques Clivinides de l’Inde. . » 30 Note sur les genres Morio et Perigona : "OR —— Deuxième supplément à la Révision générale des

Clivigides. 0. ON Additions à la monographie des Trechus MARS, EAN

Broscosoma, Carabidum genus NOVUM. RS » 50 Notésurîles Notiophilus. . ON

és. Les Broscides .

sil à x c:

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

:

VIT

Assemblée mensuelle du 4 juillet 1896.

PRÉSIDENCE DE M. GIRON.

La séance est ouverte à 8 heures.

Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 6 juin est approuve après rectifications suivantes demandées par M. Hippert : il faut lire Agrotis plecta au lieu de lecla; c’est une variété noire de ?ygaera curtula et des variétés sans bande de Zarpyia furcula et de Cida- ria variata qui ont été capturées; Cidaria silaceala à été prise en mai et non en novembre.

Décisions du Conseil. À été admis en qualité de membre effec- tif: M. H. Gerhardy, professeur à l’établissement de Malonne, présenté par MM. Severin et Giron.

Le Conseil a recu les démissions de MM. Vincent et Gérard.

Il a envoyé une adresse de félicitations à M. Ritsema, conserva- teur de la section entomologique du Musée de Leyde, à l’occasion du 25° anniversaire de l’entrée en fonctions de ce savant dans l'établissement précite.

Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression du mémoire annexé à Ce numero.

Communications. M. Éd. Coucke signale la capture par M. Hip- pert d’un exemplaire de Volucella inflata Fab. a Rance, le 16 juin.

Excursion. Le 9 août à Z'ervueren. Départ de Bruxelles (Luxem- bourg) à 8 h. 14 m. du matin.

La séance est levée à 9 1/2 heures.

ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL, 22

306

TRACHYDES NOUVEAUX,

par Ch. Kerremans.

Aphanisticus aeneicollis nov. sp. 7'ée, pronotum et écus- son brontés, les deux premiers couverts de points ocellés irréqu- lièrement espacés; élytres indigo foncé avec l’apez bronzé et très finement granuleux; dessous entièrement noùr.

Tête allongée, profondément excavée, l’excavation limitée de part et d'autre par une carène élevée et tranchante. Pronotum un peu plus large que haut, la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian peu avancé et faiblement arqué, les angles antérieurs aigus; les côtés aplanis et finement granuleux, arqués en avant et sinueux en arrière avec l’angle postérieur saillant et aigu; la base fortement bisinuée avec le lobe médian très avancé et subarrondi; le disque élevé avec un profond sillon situé le long de la marge anté- rieure, formant un angle très obtus et limitant un bourrelet de même allure ; une fossette se remarque dans chacun des angles postérieurs et, à la base, deux élévations arrondies, situées des deux côtés du lobe médian. Écusson très petit, punctiforme. Élytres de la largeur du pronotum à la base, saillants à l'épaule, sinueux et déprimés sur les côtés à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis au tiers supérieur, atténués ensuite jusqu’au sommet qui est oblique- ment tronque de part et d'autre sur chaque élytre, avec une dent obtuse terminale et médiane; une dépression discale, interrompue par la suture qui est élevée de la base au sommet, se remarque à hauteur de la dépression latérale et est séparée de celle-ci par une côte longitudinale; cette dernière et la suture seules complètes et bien apparentes au milieu d'autres vagues côtes longitudinales alter- nant avec des séries de petits traits allongés. Dessous couvert d’une granulation excessivement fine et constituée par des points ocellés régulièrement espaces ; pattes finement granuleuses; les fémurs à ponctuation tres éparse. Long. 4 1/2; larg. 1 1/2 mm.

Zanzibar.

Voisin de l'Aph. bilobiceps Faïrm., de la même région, mais un peu plus robuste, la tête plus allongée et plus profondément creusée, le pronotum relativement moins large et plus convexe, la coloration différente ; la dépression discale des élytres est plus nette et plus profonde et l’allure de l'extrémité des élytres est la même.

Aphanisticus fluviatilis nov. sp. Zntièrement noir, très brillant et finement granuleux.

Tête allongée,excavée, l'excavation limitée de part et d’autre par

mr

- l

307

une carène élevée bordant les yeux. Pronotum plus large que haut, la marge antérieure subsinueuse avec les angles antérieurs avancés et aigus; les côtés aplanis avec les bords légèrement relevés, obli- quement et faiblement arqués en avant, échancrés en arrière avec les angles postérieurs arrondis ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian très avance et subarrondi; le disque tres vaguement sillonné transversalement. Écusson invisible. Élytres convexes, aplanis sur le disque, la suture élevée de l’extrémité au tiers posté- rieur, un peu plus larges que le pronotum à la base, sinueux sur les côtés à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis au tiers supérieur, ensuite atténués en ligne droite jusqu'au sommet, qui est tronqué, ils présentent chacun une côte longitudinale, médiane et droite et une seconde côte extérieure sinueuse, allant du tiers supérieur au calus huméral qu’elle surmonte; entre ces côtes se remarquent des séries longitudinales de points. Dessous à ponc- tuation excessivement fine. Long. 3,25 ; larg. 0,8 mm. Congo : Boma (M. Tschoffen). * Voisin de l’Apk. nervosus Fairm., de Zanzibar, mais tout à fait

distinct de celui-ci par l’échancrure qui se remarque sur les côtés inférieurs du pronotum.

Aphanisticus minutus nov. sp. Zntièrement noir, le pro- notum bleuâtre.

Tête courte, étroitement excavée, l’excavation limitée de part et d'autre par une carène à bords arrondis. Pronotum lisse, à peine pointillé, très convexe, presque aussi haut que large; la marge anté- rieure presque droite avec les angles antérieurs peu avancés ; les côtés peu aplanis, très arqués dans toute leur longueur, sinueux vers la base avec l’angle postérieur petit, avancé et aigu; la base tronquée de part et d’autre et lobée au milieu, le lobe médian angu- leux et avancé; le disque bordé antérieurement d’un bourrelet trans- versal, les côtés inférieurs garnis d’une fossette située dans l’angle de la base, celle-ci creusée transversalement avec deux lobes élevés et arrondis, de part et d'autre de la fossette latérale. Écusson à peine sensible. EÉlytres convexes, striées transversalement, de la largeur du pronotum à la base, sinueux et déprimés sur les côtés à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis au tiers supé- rieur, atténués ensuite en arc peu prononcé jusqu’au sommet qui est séparément arrondi et finement dentelé; la suture est élevée du sommet au tiers supérieur et les élytres présentent des séries longi- tudinales de points inégaux qui les font paraître rugueux. Des- sous finement pointillé. Long. 2; larg. 0,6 mm.

Congo : Boma (M. Tschoffen).

Aphanisticus vicinus nov, sp. Zntièrement noir, le pro=

308 notum couvert de points ocellés minuscules, les élytres avec des raies transversales à peine sensibles.

Tête arrondie, excavée, l’excavation peu profonde et limitée de part et d'autre par une carène peu élevée mais tranchante, bordant les yeux. Pronotum convexe, un peu plus large que haut; la marge antérieure subsinueuse avec les angles antérieurs peu avancés et aigus ; les côtés aplanis, régulièrement arqués de la base au sommet avec l’angle inférieur très petit, légérement saillant en dehors et aigu ; les bords très finement crénelés; la base bisinuée avec le lobe médian très avancé et subarrondi ; le disque élevé en un large bour- relet transversal limite en avant par un sillon et à la base par une dépression transversale terminée de part et d'autre, dans l’angle inferieur, par une fossette, et interrompue par deux vagues éléva- tions médianes. Écusson invisible. Élytres convexes, garnis de stries transversales, à peine plus larges que le pronotum à la base, sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis au tiers supérieur, atténués ensuite suivant une courbe peu accusée jusqu’au sommet qui est tronqué, la troncature sinueuse; la suture est élevée du sommet au tiers supérieuret les élytres sont couverts d'une ponctuation irrégulière. Dessous presque lisse. Long. 2,25; larg. 0,7 mm.

Zanguebar.

Voisin de l’Aph. minutus qui précède, mais avec les yeux plus saillants, les côtés du pronotum moins dilatés et moins arqués, ce dernier autrement pointillé; les élytres moins rugueux.

Galbella levis nov. sp. Ovale, convexe et d'un beau bleu brillant en dessus, dessous nor et plan.

Tête légèrement convexe, à ponctuation excessivement fine et très dense. Pronotum très convexe, transversal, beaucoup plus étroit en avant qu'en arrière, la marge antérieure très échancrée en arc avec les angles antérieurs abaissés et aigus ; les côtés obliques en avant et arqués en arrière avec les angles postérieurs abaïssés et

aigus ; la base subsinueuse; il est couvert d'une ponctuation très éna et régulièrement espacée. Écusson lisse, en triangle équilateral. Élytres convexes, de la largeur du pronotum et très légèrement déprimés de part et d'autre à la base, à peine sinueux sur les côtés à hauteur des hanches postérieures, atténués ensuite suivant un arc régulier jusqu'au sommet qui est obliquement tronqué et très finement dentelé ; ils présentent, sur la partie supérieure, de vagues stries longitudinales plus accusées vers la suture que sur les côtes et sont couverts de séries longitudinales très régulières de points excessivement fins. Dessous plus grossièrement ponctué que le dessus. Long. 4; larg. 2 mm.

Zanzibar.

L À

f |

L

4

309

Plus étroit et moins triangulaire que le Galh. cuneiformis Fairm., moins robuste et plus parallèle que zanzibarica du même auteur, il se distingue aussi de ces deux espèces par la coloration du dessus, plus claire.

Taphrocerus alboplagiatus nov. sp. A/longé, subcylin- drique, atténué en avant et en arrière, d'un bronzé clair légèrement verdûtre en dessus, couvert de poils courts, très espacés et blan- châtres, les élytres ornés d’une tache transversale el préapicale formée d'un amas de poils blancs; dessous noir.

Tête à granulation excessivement fine; front à peine sillonné, séparé de l’épistome par un sillon transversal. Pronotum peu con- vexe, à peine plus étroit en avant qu’en arrière ; la marge antérieure droite, les côtés régulièrement arqués avec l’angle postérieur très petit, saillant et aigu; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et faiblement échancré ; il présente une ponctuation fine et très espacée, semblable à celle de la tête. Écusson en triangle équilatéral. Élytres un peu plus larges que le pronotum et sillonnés de part et d’autre à la base, le calus huméral lisse et brillant, sans carène, les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, à peine élargis vers la moitié, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet qui est séparément arrondi et finement dentelé; ils présentent des séries longitudinales de points plus accentués sur les côtés du disque qu’au sommet et quelques très vagues côtes à peine sensibles. Dessous lisse, à peine ponctué. Long. 4,6; larg. 1,3 mm.

Bresil, par Chevrolat.

Taphrocerus squamulatus (Reiche mss.) nov. sp. A//ongé, alténué aux extrémités, entièrement noir, la tête et le pronotum très légèrement bronzés, couverts d'un poil très épars, blanc et très court, les élytres couverts du même poil et ornés de deux bandes préapicales blanches, la première sinueuse et interrompue, la deuxième transrersale.

Tête ponctuée, la ponctuation régulierement espacée; front sillonné. Pronotum en trapèze, plus large que haut; la marge anté- rieure droite; les côtés sinueux et obliques; l'angle postérieur arrondi; le disque surmonté d’un bourrelet transversal limité par un sillon antérieur parallèle au sommet et par une large dépression semilunaire longeant la base ; celle-ci fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et faiblement échancré en arc. Écusson en triangle équilatéral. Élytres rugueux, à ponctuation inégale, de la largeur du pronotum à la base, sinués sur les côtés à hauteur des hanches postérieures, élargis vers le milieu, ensuite attenues en ligne droite jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi et finement dentelé;

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une courte carène sur les côtés postérieurs, n’atteignant ni le sommet ni la moitié antérieure. Dessous brillant, finement ponctué. Long. 4,3; larg. 1,4 mm.

Bahia, par Chevrolat.

Taphrocerus parallelus nov. sp. Allongé, subparallèle, allténué au sommet, bronzé clair et brillant en dessus, noir en dessous.

Tête à ponctuation excessivement fine, largement et régulièrement espacée; front sillonné. Pronotum plus large que haut, en trapèze, la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian subanguleux; les côtés obliques avec l’angle postérieur arrondi; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et faiblement échancrée en arc; le disque est légèrement bombé, et limité en avant par un vague sillon longeant la marge latérale et plus accusé sur les côtés qu’au milieu, et en arrière, sur les côtés, par une dépression dans le fond de laquelle s’élève un calus transversal et oblique; il est couvert d’une ponctuation semblable à celle de la tête. Élytres un peu plus larges que le pronotum à la base, sinueux sur les côtés à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis vers la moitié, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet qui est conjointe- ment arrondi et dentele ; ils présentent des séries longitudinales de gros points, plus accusés sur le disque que sur les côtés et à la partie supérieure; le calus huméral est saïillant, arrondi et lisse, sans carène, et de la ponctuation émerge ca et un poil court, rare et blanchàtre. Dessous lisse et brillant, à peine ponctué. Long. 4,7; larg. 1,6 mm.

Bresil.

Taphrocerus amazonicus (Chevr. mss.) nov. sp. Al/ongé, élargi à l'épaule, atténué en avant et en arrière; front, antennes et fémurs vert doré, pronotum et dessous noirs, élytres d'un noir verdätre; les côtés du pronotum, une tache prédiscale, une bande médiane transversale et l'extrémité des élytres garnis d'une villo- silé grisâtre.

Tête forte, finement granuleuse ; yeux saillants. Pronotum lisse sur le disque, un peu granuleux sur les côtes, plus étroit que la tête en avant, élargi en arrière, la marge antérieure droite et formant un bourrelet limité par un sillon transversal; les côtés sinueux et aplanis, l’angle postérieur arrondi; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué ; une large dépres- sion longe la base. Écusson en triangle équilatéral. Élytres saillants à l'épaule à cause du calus huméral qui est surmonté d’une carène oblique se prolongeant le long de la marge extérieure, sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis vers la moitié,

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ensuite atténués en ligne droite jusqu’au sommet; celui-ci conjoin- tement arrondi et finement dentelé; ils sont granuleux et présentent des vagues côtes longitudinales dont une seule, partant du calus huméral, est nettement accentuée, et des séries longitudinales de points. Dessous granuleux. Long. 3 1/2; larg. 1 mm.

Amazone, par Chevrolat.

Taphrocerus depilis nov. sp. A//ongé, convexe, atténué en avant el en arrière, dessus d'un noir brillant, légèrement bronzé- verdätre, dessous noir très brillant; les élytres parsemés de quel- ques poils épars, blanchätres el très courts.

Tête presque lisse, à granulation excessivement fine; front sil- lonné. Pronotum en trapèze, plus large que haut, plus étroit que la tête en avant, de la largeur des élytres en arrière ; le sommet droit ; les côtes obliques, légèrement rentrants vers la base, l’angle posté- rieur obtus ; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré en arc; il est lisse et brillant et presente un sillon transversal anté- rieur, parallèle au sommet et un second sillon sinueux longeant la base. Écusson en triangle équilatéral ; sa base légèrement courbe. Élytres rugueux, profondément impressionnés de part et d'autre à la base, l’impression transversale et limitée extérieurement par le calus huméral ; sinueux sur les côtés à hauteur des hanches posté- rieures, élargis vers le milieu, ensuite atténués en ligne droite jus- qu’au sommet, qui est séparément arrondi et finement dentelé; ils présentent des séries longitudinales régulières de gros points iné- gaux et une courte carène longeant le bord postérieur à une cer- taine distance de celui-ci et n’atteignant ni le sommet, ni la moitié supérieure. Dessous brillant, très finement pointillé. Long. 3,2; larg. | mm.

Amazone, par Staudinger.

Taphrocerus pictus nov. sp. courte, élargi à l'épaule, atté- nué en avant et en arrière, dessus bronzé brillant, noir en dessous ; les élytres ornés de deux vaques bandes post-médianes blanches.

Tête forte, lisse, à peine ponctuée; front sillonné. Pronotum peu convexe, en trapèze, plus étroit en avant qu’en arrière; la marge antérieure droite; les côtés sinueux et obliques; la base fortement bisinuée avec le lobe médian échancré en arc; un vague sillon longe la marge antérieure et un profond sillon oblique, interrompu au dessus de l’écusson, longe la base ; il est presque lisse et couvert d’une ponctuation ocellée excessivement fine. Ecusson en triangle équilatéral, la base légèrement courbe. Elytres peu convexes, gra- nuleux, saillants à l'épaule à cause du calus huméral qui est sur- monté d'une carène se prolongeant en une côte longeant la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci; déprimés de part et

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d'autre au milieu de la base; sinueux sur les côtés à hauteur des hanches postérieures, élargis vers la moitié, ensuite obliquement atténués en ligne droite jusqu'au sommet qui est conjointement arrondi et dentelé; ils présentent de vagues côtes longitudinales alternant avec des points inégaux et grossiers et dont la côte pré- marginale seule est nette et bien marquée. Dessous finement ponctué. Long. 3; larg. 1 mm. Brésil, par Chevrolat.

Taphrocerus texanus nov. sp. Allongé, subparallèle, cylindrique, atténué en avant et en arrière, entièrement noir, très légèrement bronzé.

Tête ponctuée, convexe, à peine sillonnée sur le front en avant. Pronotum presque carré, à peine plus étroit en avant qu’en arrière, peu convexe, couvert d’une ponctuation espacée et irrégu- lière semblable à celle de la tête; la marge antérieure droite, les côtés presque droits, obliquement tronqués en avant, l’angle postérieur droit; la base faiblement bisinuée avec le lobe médian avancé et aigu. Écusson très petit. Élytres de la largeur du prono- tum à la base, rugueux et couverts de séries longitudinales de points, à peine sinueux sur les côtés à hauteur des hanches posté- rieures, très légèrement élargis vers la moitié, atténués ensuite suivant un arc peu prononcé jusqu’au sommet qui est séparément arrondi et finement dentele. Dessous très finement granuleux. Long. 3,5 ; larg. 0,8 mm.

Taphrocerus cylindricollis (La Ferté mss.) nov. sp. Allongé, subcylindrique, entièrement noir avec trois mouchetures blanches sur chacune des élytres; la première, au milieu du disque, plus près de la suture que la marge extérieure, la seconde, contre celte dernière marge, vers le tiers supérieur et la troisième médiane vers le quart supérieur; écusson bleu; dessous noir brillant.

Tête lisse, à peine ponctuée; front sillonné. Pronotum pres- que aussi haut que large, subcylindrique, garni de points ocellés; la marge antérieure droite, les côtés droits et obliques; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson triangu- laire. Élytres à peine plus larges que le pronotum à la base, le calus huméral peu saillant ; les côtes très faiblement sinueux à hauteur des hanches postérieures, ensuite atténués en ligne droite jusqu'au sommet qui est conjointement arrondi et finement dentelé; il présente des séries longitudinales de gros points irréguliers qui les font paraître rugueux. Dessous finement granuleux et faiblement ponctué. Long. 3,5; larg. 1,2 mm.

États-Unis : Philadelphie.

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. Trachys pauperula nov. sp. Ovale, convexe en dessus et d'un noir bronzé brillant, garni d'une vestiture d'un blanc jaund- tre espacée, plus dense sur les côtés que vers Le milieu; dessous noir brillant.

Tête creusée, sillonnée et très finement ponctuée. Pronotum lisse, à peine ponctué sur les côtés, la marge antérieure échancrée en demi-cercle; les côtés obliquement arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian large, avancé et arrondi. Écusson petit, triangulaire. Elytres finement granuleux, de la largeur du pronotum et transversalement déprimés de part et d'autre à la base, atténués ensuite suivant un arc régulier jusqu'au sommet qui est conjointement arrondi et finement dentelé; le calus huméral est saillant et surmonté d’une carène se prolongeant en une côte lon- geant la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci de la base au sommet; ils présentent, sur le disque, de vagues séries longitudinales de petits traits allongés, et l’apex est chagriné. Dessous finement pointillé. Long. 2,5; larg. 1,3 mm.

Nouvelles Galles du Sud, par Staudinger.

Trachys Blackburni nov. sp. Oblong, subovalaire, con- vexe, entièrement noir et brillant, la tête et le pronotum garnis d'une vestiture d’un roux doré peu dense, les élytres ornés de la même vestiture allernant avec des taches irréqulières formées d'amas de poils blancs.

Tête large, finement ponctuée, visiblement mais peu profondé- ment excavée dans toute sa longueur et sillonnée au milieu, les bords de l’excavation relevés et formant, le long des yeux, une carène tranchante. Pronotum très tranversal; la marge antérieure largement échancrée en arc, les côtés obliques, non arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian large, avance et arrondi; il est convexe sur le disque, légèrement déprimé de part et d’autre sur les côtés qui sont finement granuleux tandis que le disque est à peine ponctué. Écusson très petit, triangulaire. Élytres finement granuleux et ponctués, de la largeur du pronotum à la base, saillants à l'épaule à cause du calus huméral qui est large et arrondi, sans carène ni côte caréniforme; les côtés sinueux à hauteur des han- ches postérieures, atténués ensuite suivant un arc régulier jusqu'au sommet, qui est conjointement arrondi et à peine crénele. Dessous très finement ponctué. Long. 2,5 ; larg. 1,4 mm.

Nouvelles Galles du Sud, par Staudinger.

Trachys fluviatilis nov. sp. Ovalaire, convexe, allénué à l'extrémité, tête et pronotum d'un noir légèrement bronzé el couverts de poils espacés et dorés ; élytres d'un noir violacé à reflets pourprés, le tiers supérieur garni d'une veslilure d'un roux doré

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remontant le long de la suture jusque vers le tiers antérieur; dessous noir brillant avec ça et quelques reflets violacés.

Tête finement ponctuée, peu excavée, nettement sillonnée au milieu, la marge des yeux légèrement relevée. Pronotum convexe, à peine ponctué au milieu, finement granuleux sur les côtés; la marge antérieure très largement mais peu profondément échancrée en arc; les côtés obliques et à peine arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et arrondi. Écusson très petit, triangulaire. Élytres rugueux, chagrinés et ponctués, un peu plus larges que le pronotum à la base, le calus huméral large, arrondi, mais peu saillant, sans carène ni côte caréniforme, les côtés finement crenelés sur toute leur longueur, faiblement sinueux à hauteur des hanches postérieures, ensuite atténués suivant un arc régulier jusqu'au sommet qui est subacuminé et conjointement arrondi. Dessous très finement granuleux. Long. 3; larg. 1,5 mm.

Ogowé, par Fairmaire.

Trachys Tschoffeni nov. sp. Oblong-ovale, convexe, entiè- rement noir et très brillant, la tête et les côtés du pronotum garnis d'un poil blanc, rare, très espacé, les élytres ornés, sur la région postérieure, de très vaques bandes sinueuses blanches.

Tête légèrement excavée; front silloné. Pronotum beaucoup plus large que haut, le disque avec une ponctuation semblable à celle de la tête, les côtés finement granuleux ; la marge antérieure échancrée en arc, les côtés obliques et à peine arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et arrondi. Écusson petit, triangulaire. Élytres un peu plus larges que le pronotum, transver- salement impressionnés de part et d'autre à la base, le calus huméral saillant, sans côte ni carène, les côtés tres légèrement sinueux à hauteur des hanches postérieures, finement crénelés sur toute la longueur, ensuite atténués suivant un arc régulier jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi; ils sont finement granuleux et chagrinés avec des points inégaux, les rugosités formant, notam- ment sur les côtés, de petites rides transversales très peu accusées.

Dessous finement granuleux. Long. 2,7; larg. 1,3 mm. Congo : Boma, (Tschoffen). Trachys zanzibarica nov. sp. Æcourté, oblong, très con-

vexe, à peine atlénué à l'extrémité, d'un noir intense et très brillant, la léle et le pronotum légèrement bronzés.

Tête et pronotum lisses et brillants; la premiere très légèrement creusée entre les yeux et sillonnée dans toute sa longueur, le second beaucoup plus large que haut; la marge antérieure peu profondé- ment échancrée en arc; les côtés obliques et à peine arqués; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et subaigu. Écusson très petit,

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triangulaire. Élytres rugueux, avec des séries longitudinales de gros points irréguliers et peu profonds ; un peu plus larges que le prono- tum à la base, à cause du calus huméral qui est très saillant ; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, ensuite faible- ment atténués suivant un arc régulier jusqu’au sommet, qui est

conjointement arrondi. Dessous finement granuleux. Long. 2,20; larg. 1 mm.

Zanguebar.

Pachyschelus auricollis nov. sp. Ovulaire, élargi à

l'épaule, peu convexe ; tête et pronotum bronzés et garnis d'une vestiture de poils roux et denses qui les font paraître dorés ; élytres d'un bleu foncé brillant, à reflets violacés avec une tache d'un rouge feu carminé dans la dépression latérale et subhumé- rale, garnis de trois bandes sinueuses blanches; la première, très vaque, le long de la base; la deuxième médiane, très fexueuse, et la troisième, arquée, préapicale. Dessous noir brillant.

Tête et pronotum très finement granuleux; la première faible- ment sillonnée; le second beaucoup plus large que haut, la marge antérieure profondémeut échancrée en arc ; les côtés très obliques et faiblement arqués ; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué. Écusson en triangle élargi, très lisse. Élytres de la largeur du pronotum et transversalement impressionnés de part et d’autre à la base, le calus huméral saillant et arrondi ; les côtés droits jus- qu'au delà du tiers antérieur, déprimés de part et d'autre à hauteur des hanches postérieures, obliquement atténués ensuite jusqu’au sommet qui est dentelé et conjointement arrondi; ils sont lisses, sauf sur les parties villeuses qui sont finement granuleuses et présentent des séries longitudinales de points allongés interrompus par les bandes. Dessous très finement granuleux. Long. 4; larg. 2,6 mm.

Brésil, par L. Fairmaire.

Pachyschelus humeralis nov. sp. Ovalaire, peu convexe, d'un bleu foncé brillant à reflets violacés en dessus avec la dépres- sion humérale des élytres d'un rouge feu carminé, le pronoltum garni d'une villosité blanche peu dense, les élytres ornés de deux bandes sinueuses blanches ; dessous noir brillant.

Tête lisse, sillonnée. Pronotum beaucoup plus large que haut, lisse; la marge antérieure échancrée en arc; les côtés très obliques et faiblement arqués; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué et peu avancé. Écusson lisse, triangulaire, plus large que haut. Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d'autre à la base: le calus huméral saillant ; les côtés droits jusqu’au tiers antérieur et déprimés de part et d’autre à hauteur des hanches pos-

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térieures; ensuite obliquement atténués jusqu’au sommet qui est dentelé et conjointement arrondi ; ils sont finement granuleux avec de vagues séries longitudinales de points irréguliers. Dessous irré- gulièrement ponctué, laissant émerger de la ponctuation un poil

court et jaunâtre; femurs lisses. Long. 3,5; larg. 2,3 mm. Brésil. Pachyschelus nodifer (Chevr. mss.) nov. sp. Ovalaire,

élargi, convexe, atténué au sommet, d'un noir bleuâtre brillant en dessus, couvert d'une vestiture blanche très espacée et formant sur la moilié postérieure des élytres deux bandes très flexueuses dont l'extréme seule est bien marquée; dessus noir et très brillant.

Tête lisse, à ponctuation fixe et tres espacée, sillonnée dans toute sa longueur. Pronotum beaucoup plus large que haut, tres légère- ment et inégalement ponctué; la marge antérieure tres échancrée en arc; les côtés très obliques et arqués; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué ; il présente, de part et d’autre, sur les côtés, une dépression linéaire et sinueuse. Écusson grand, lisse, triangu- laire, plus large que haut, les angles de la base tronqués ; les côtés légèrement cintrés; le sommet acuminé. Élytres de la largeur du pronotum avec une dépression de part et d'autre à la base, séparant deux calus dont l’un situé près de l’écusson et l’autre, huméral, plus accentué que le premier; ils sont régulièrement arqués de la base au sommet avec une profonde dépression latérale à hauteur des hanches postérieures et conjointement arrondis au sommet ; ils sont en outre chagrinés et dentelés sur les côtés, du tiers supérieur au sommet. Dessous finement ponctué; prosternum plan, tronqué au sommet. Long. 3; larg. 2,3 mm.

Brésil, par Chevrolat.

Pachyschelus coelestis nov. sp. Ovalaire, convexe, d’un bleu foncé très brillant en dessus ; la têle bronzée; dessous noir brillant; les élytres ornés d'un dessin onduleux formé par une courte vestiture blanche.

Tête lisse, sillonnée longitudinalement. Pronotum beaucoup plus large que haut, lisse, convexe, la marge antérieure échancrée en arc; les côtes tres obliques et faiblement arqués; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué. Écusson triangulaire, plus large que haut. Élytres de la largeur du pronotum et impressionnés de part et d'autre à la base; le calus huméral large et saillant; les côtés presque droits jusqu'au tiers antérieur ils sont impressionnés de part et d’autre; ensuite obliquement atténués en ligne droite jus- qu’au sommet, qui est dentelé et conjointement arrondi; ils présen- tent de vagues séries longitudinales de points irréguliers. Dessous finement granuleux. Long. 3 ; larg. 2,2 mm.

Brésil.

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Pachyschelus ineditus nov. sp. Ovalaire, peu convexe, élargi à l'épaule, atténué à l'extrémité, entièrement bleu noirâtre en dessus, les côtés du pronotum couverts de poils très courts, blanchâtres, espacés et couchés, les élytres ornés de vaques bandes onduleuses blanches ; dessous noir.

Tête finement ponctuée et vaguement sillonnée. Pronotum beaucoup plus large que haut, plus granuleux et plus ponctué sur les côtés que sur le disque au milieu duquel se remarque une ligne lisse ; la marge antérieure échancrée en arc; les côtes très oblique- ment arqués ; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué et peu avancé. Écusson grand, triangulaire, plus large que haut et lisse. Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre à la base; les côtés légèrement déprimés à hauteur des hanches postérieures et atténués suivant un arc régulier jusqu'au sommet qui est conjointement arrondi et dentelé, ils présentent des séries longitudinales peu régulières de points allongés. Dessous finement ponctué. Long. 3,5; larg. 2,5 mm.

Brésil : Bahia.

Pachyschelus pulverulentus (Chevr. mss.) nov. sp. Sb- ovalaire, très atténué au sommet,convexe, entièrement noir,couvert d’une vestilure grise excessivement espacée, paltes très légèrement bronzées.

Tête finement granuleuse et ponctuée ; front silonné. Pronotum beaucoup plus large que haut, très irrégulièrement ponctué; la marge antérieure largement échancrée en arc; les côtes très arqués en avant et presque droits en arrière avec l’angle inférieur subaigu ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian large, avancé et subsinueux. Écusson large, triangulaire, très finement pointillé. Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre au milieu de la base; le calus huméral saillant; les côtés droits jusqu’au tiers antérieur, largement déprimés de part et d'autre à hauteur des hanches postérieures, brusquement atténués ensuite en ligne droite jusqu'au sommet qui est obliquement tronque sur les côtés avec un très petit vide anguleux sutural; ils sont finement et inégalement chagrinés et sont en outre dentelés sur les côtés vers le sommet. Dessous irrégulièrement et faiblement ponctue; proster- num large, peu convexe, son sommet peu arqué; pattes finement ponctuées. Long. 3; larg. 1,8 mm.

Bresil : Campos, par Chevrolat.

Pachyschelus obscurellus (Reiche mss.) nov. sp. Ova- laire, acuminé au sommet, convexe, d'un noir très brillant, très légèrement bleuûtre, les élytres ornés d'une très vague bande médiane et d'une bande préapicale et sinueuse blanches,

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Tête lisse, à peine ponctuée; front faiblement sillonné. Prono- tum lisse, tres faiblement ponctué, la ponctuation très espacée, beaucoup plus large que haut; la marge antérieure largement échancrée en arc; les côtés obliquement arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian à peine échancré. Écusson grand, lisse, triangulaire, plus large que haut, les angles de la base tron- qués. Élytres finement chagrinés et irrégulièrement ponctués, de la largeur du pronotum et faiblement impressionnés de part et d'autre à la base, le calus huméral peu saillant; les côtés régulièrement arqués de la base au sommet avec une très faible impression sous le calus huméral; le sommet conjointement acuminé et finement dentelé. Dessous légèrement ponctué en avant; abdomen presque lisse; prosternum large, peu convexe, son sommet à peine arqué ; pattes finement ponctuées. Long. 2,4; larg. 1,5 mm.

Brésil : St-Paul, par Chevrolat,.

Pachyschelus olivaceus (Chevr. mss.) nov. sp. Ovalaire, convexe, d’un bronzé obscur légèrement verdätre en dessus, cou- vert d'une très courte vestiture blanchätre très espacée et formant, sur les élytres, une très vague bande médiane arquée, une seconde bande préapicale flezueuse et une troisième bande apicale transver- sale, le tout très peu accentué; dessous noir brillant.

Tête subconvexe, finement ponctuée; front sillonné. Pronotum très transversal; la marge antérieure droite, à peine échancrée; les côtés obliques et faiblement arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian large, avancé et tronqué; il est couvert d’une ponctuation assez forte et régulièrement espacée. Écusson grand, triangulaire, plus large que haut et très finement granuleux. Élytres assez convexes, légèrement déprimés de part et d’autre à la base, régulièrement atténués en arc sur les côtés de la base au sommet, ils sont séparément arrondis et finement dentelés jusqu’au tiers postérieur; ils sont finement chagrinés et présentent des séries longitudinales, assez régulières, de points inégaux. Dessous à peine ponctué; prosternum large, à peine convexe, subarrondi à son sommet, pattes finement ponctuées. Long. 3,3; larg. 2 mm.

Chili, par Chevrolat.

Pachyschelus subundulatus (Chevr. mss.) nov. sp. Subovalaire, convexe, d'un noir bleuûtre brillant en dessus avec, sur les élytres, des vagues bandes préapicales sinueuses et blanches; dessous noir brillant.

Tête convexe, finement ponctuée. Pronotum beaucoup plus large que haut, convexe, lisse, à ponctuation excessivement fine; la marge antérieure échancrée en arc; les côtés obliquement arqués; la base bisinuée avec le lobe médian à peine avancé et tronqué.

CE

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Élytres de la largeur du pronotum et transversalement impression- nés de part et d’autre à la base; le calus huméral saillant ; les côtés légèrement obliques en dehors et leur plus grande largeur résidant au tiers antérieur ils sont déprimés de part et d'autre; ensuite obliquement attenués en ligne droite jusqu’au sommet ils sont conjointement arrondis et finement dentelés; ils présentent des séries longitudinales régulières de gros points peu: profonde, bien -accentuées sur le disque et vagues sur les côtés. Dessous finement granuleux ; prosternum à peine bombé, faiblement arqué au sommet. Long. 3; larg. 1,6 mm. Brésil : Petropolis, par Chevrolat.

Pachyschelus expansus (Chevr. mss.) nov. sp. Sybova- laire, peu convexe, très dilaté et déprimé sur les côtés vers le milieu, la dépression d'un bronzé rougeûtre; entièrement noir et couvert en dessus d’une pubescence blanche très espacée, disposée en bandes sinueuses sur les élytres.

Tête lisse, à peine ponctuée; front faiblement sillonné. Pronotum peu convexe, beaucoup plus large que haut, finement et régulière- ment ponctué, légerement déprimé de part et d’autre sur les côtés ; la marge antérieure échancrée en arc; les côtés obliquement arqués en quart de cercle; la base bisinuée avec le lobe médian à peine avancé et tronqué. Écusson très grand, plus large que haut, triangulaire et lisse avec les angles de la base tronques. Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre à la base, le calus huméral très saillant; les côtés obliquement dilatés en avant, brusquement atténués en ligne droite à partir du tiers antérieur jusque vers le sommet ; celui-ci dentelé et obliquement tronqué de part et d’autre; ils présentent, de part et d’autre, sur les côtés, à leur plus grande largeur, une dépression, et sont irrégulièrement chagrinés sur toute leur surface. Dessous finement granuleux; les épipleures élytrales très chagrinées et rugueuses ; le prosternum plan, à peine bombé et arqué au sommet. Long. 2,6; larg. 1,5 mm.

Brésil, par Chevrolat.

Pachyschelus truncatus nov. sp. Ovalaire, tronqué à l'extrémité, peu convexe, d'un bleu foncé brillant en dessus, les élytres garnis de lignes onduleuses formées par une courte vesti- ture blanche ; dessous noir brillant.

Tête à ponctuation excessivement fine, sans sillon. Pronotum beaucoup plus large que haut, à peine pointillé et finement granu- leux par places avec et un poil court et blanc émergeant de la ponctuation, notamment sur les côtés ; la marge antérieure échan- crée en arc; les côtés très obliques, droits en avant et arqués en

320

arrière avec l’angle postérieur aigu et descendant un peu vers les élytres; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué et peu avance. Écusson lisse, triangulaire, presque aussi haut que large et très acuminé au sommet. Élytres de la largeur du pronotum et dépri- més de part et d’autre à la base, le calus huméral saillant; les côtés droits jusqu’au delà du tiers antérieur et déprimés de part et d’autre à hauteur des hanches postérieures, obliquement atténués ensuite suivant une ligne légèrement recourbée en dedans jusqu’au sommet qui est tronqué et dentelé, avec la troncature sinueuse et formant un lobe médian commun aux deux élytres ; ils sont cha- grinés par places avec des points irréguliers parsemés sur leur surface. Dessous finement granuleux. Long. 3; larg. 1,7 mm. Brésil, par H. Donckier.

Pachyschelus basalis nov. sp. Ovale, convexe, entiérement noir avec la dépression latéro-humérale des élytres rougeâtre et quelques reflets violacés en dessus ; le pronotum garni d'une pubes- cence jaunâtre mêlée de poils blancs très espacés, les élytres ornés d'une tache basilaire antérieure discale formée d'un amas de poils d'un roux doré et de deux bandes onduleuses blanches, l'une médiane et la suivante préapicale.

Tête tres finement ponctuée et sillonnée. Pronotum convexe, beaucoup plus large que haut, finement ponctué; la marge anté- rieure échancrée en arc; les côtés obliquement arqués et légèrement déprimés de part et d'autre, la base à peine sinueuse avec le lobe médian tronqué. Écusson lisse, triangulaire, plus large que haut. Élytres de la largeur du pronotum et impressionnés de part et d'autre à la base; le calus huméral saillant, les côtés obliquement atténués suivant un arc régulier de la base au sommet qui est fine- ment dentelé, et acuminé au sommet avec un petit vide anguleux sutural ; il présente, de part et d’autre, sur les côtés, à hauteur des hanches postérieures, une dépression et sont chagrinés sur touteleur surface. Dessous finement granuleux. Long. 3 ; larg. 2 mm.

Brésil, par von Schünfelüt.

Pachyschelus transversus nov. sp. Ovale, convexe, d'un noir bleuâtre très brillant en dessus avec une bande préapicale blanche sur les élytres ; dessous noir brillant.

Tête lisse, très légèrement bronzée, plus claire que le pronotum et sillonnée longitudinalement. Pronotum brillant, à ponctuation irrégulière, beaucoup plus large que haut; la marge antérieure sinu- euse avec le lobe médian avancé et tronqué. Élytres de la largeur du pronotum et sillonnés de part et d’autre à la base ; le calus huméral saillant; les côtés droits jusqu’au delà du tiers antérieur, déprimés de part et d'autre à hauteur des hanches postérieures, obliquement

9321 atténués ensuite en ligne droite jusqu'au sommet qui est conjointe- ment arrondi et dentele; ils sont finement chagrinés et couverts de vagues séries longitudinales de points régulièrement espacés. Des- sous finement ponctué. Long. 3 ; larg. 1,5 mm.

Brésil, par R. Oberthür.

Pachyschelus cordiformis (Chevr. mss.) nov. sp. #S4- cordiforme, peu convexe, d'un noir brillant avec le front et les eôtés du pronotum d'un beau vert émeraude; les élytres d'un bleu verdätre brillant et obscur.

Tête finement pointillée et sillonnée. Pronotum beaucoup plus large que haut, le disque lisse, la région verte très finement granu- leuse; la marge antérieure profondément échancrée en arc; les côtés très obliquement arqués en quart de cercle; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué. Écusson grand, triangulaire, plus large que haut, les angles de la base tronqués. Élytres de la largeur du pronotum et impressionnés de part et d'autre à la base; le calus huméral très saillant ; les côtés droits jusqu’au tiers antérieur et profondément impressionnés de part et d'autre, obliquement atté- nués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet qui est dentelé et conjointement arrondi; ils sont granuleux et présentent des séries longitudinales de points d'où émerge un poil court et blanchâtre. Dessous finement granuleux et ponctué, prosternum peu convexe;

le sommet arqué. Long. 2,5 ; larg. 1,6 mm. Brésil, par Chevrolat. Pachyschelus simplex nov. sp. Subovalaire, convexe,

très acuminé au sommet, tôle et pronotum noirs et très brillants, élytres d'un bleu très foncé, ornés de part et d'autre de deux mouchetures latérales et postmédianes blanches; dessous noir brillant.

Tête à ponctuation excessivement fine, sillonnée sur le front. Pronotum beaucoup plus large que haut, très finement ponctué, la ponctuation plus dense sur les côtés que sur le disque; la marge antérieure échancrée en arc ; les côtés obliquement arqués ; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué. Élytres convexes, de la largeur du pronotum et faiblement impressionnés de part et d'autre à la base; le calus humeral peu saillant ; les côtés droits jusqu’au delà du tiers antérieur, légèrement impressionnés de part et d’autre à hauteur des hanches postérieures, brusquement atténués ensuite Jusqu'au sommet qui est acuminé et dentelé; ils présentent une fine granulation et des points régulièrement espacés et disposés en series longitudinales très irrégulières. Dessous finement granuleux. Long. 2,3; larg. 1,3 mm.

Bresil, par R. Oberthür.

ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te AL, 23

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Pachyschelus atratus (La Ferté mss.) nov. sp. #Subova- laire, très convexe, entièrement noir et très brillant.

Tête presque lisse, très finement pointillée; front à peine sil- lonné. Pronotum beaucoup plus large que haut, presque lisse, très finement pointillé; la marge antérieure échancrée en arc; les côtés très obliquement et faiblement arqués ; la base tres fortement bisi- nuée avec le lobe médian tronqué. Écusson lisse, grand, en triangle plus large que haut. Élytres de la largeur du pronotum et faible- ment impressionnés de part et d’autre à la base; droits sur les côtes jusqu’au tiers antérieur qui présente une dépression limitant inférieurement le calus huméral ; atténués en ligne droite jusqu’au sommet qui est obliquernent tronqué et dentelé; ils sont finement chagrinés et présentent une ponctuation tres inégale. Dessous lisse, à peine ponctué; prosternum large, peu convexe, à peine arqué au sommet. Long. 2; larg. 1,3 mm.

Brésil : St Paul, par Chevrolat; Amazones, par Staudinger.

Pachyschelus politus nov. sp. Ovalaire, acuminé au sommet, convexe, entièrement noir el lisse.

Tête et pronotum presque lisse, la ponctuation excessivement fine, formée de points ocellés regulierement espacés. Pronotum convexe, beaucoup plus large que haut; la marge antérieure à peine échancrée en arc; les côtés obliquement arqués; la base bisinuée avec le lobe médian faiblement échancré en arc. Écusson lisse, triangulaire, plus large que haut. Élytres très convexes, de la largeur du pronotum à la base et déprimés de part et d’autre le long de celle-ci; les côtés droits et faiblement déprimés à hauteur des hanches postérieures, atténués obliquement en ligne droite à partir du tiers antérieur jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi et dentelé; ils présentent une ponctuation assez épaisse, mais disposée tres régulièrement en séries longitudinales et rappro- chées, Dessous finement granuleux. Long. 2,6; larg. 1,5 mm.

Amérique du Nord, par Fairmaire. :

Pachyschelus chrysocephalus (Chevr. mss.) nov. sp. Ovalaire, très convexe en dessus, entièrement noir avec La tête et les côtés du pronotum d’un cuivreux brillant.

Tête à ponctuation excessivement fine, sillonnée dans toute sa longueur. Pronotum convexe, beaucoup plus large que haut, lisse, à peine ponctué; la marge antérieure droite; les côtés obliquement arqués; la base bisinué> avec le lobe médian tronqué et à peine avancé. Écusson en triangle élargi à la base. Élytres de la largeur du pronotum à la base, déprimés de part et d’autre de celle-ci ; le calus huméral large mais peu saillant ; les côtés droits jusque vers le tiers antérieur, très légèrement déprimés à hauteur des hanches

323 postérieures, ensuite atténués suivant un arc régulier jusqu’au sommet qui est dentelé et conjointement arrondi; ils présentent un aspect finement chagriné avec des points enfoncés irréguliers. Dessous pointillé. Long. 1,5; larg. 0,9 mm.

Venezuela, Chevrolat, par Stark.

Brachys carinellus nov. sp. Al/ongé, subconvere, élargi à l'épaule, atténué en avant et en arrière, téle el pronotum d'un noir brillant légèrement bleuâtre, garnis d'une vestilure très espacée, d'un roux doré; élylres noirs garnis d'une villosilé

rousse et blanche formant des bandes très vaques; dessous noir brillant.

Tête ponctuée, sillonnée longitudinalement. Pronotum beaucoup plus large que haut; le disque élevé, lisse, à ponctuation très éparse ; les côtes aplanis, un peu plus rugueux que le disque, garnis d’une ponctuation ocellée et carénés de part et d'autre; la marge antérieure droite ; les côtés obliques et faiblement arqués ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancre. Écusson en triangle curviligne. Élytres de la largeur du pronotum à la base qui est largement et transversalement évidée de part et d'autre; le calus huméral saillant et surmonté d’une carene se prolongeant en une côte longeant la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci ; les côtés légèrement sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis vers la moitié, ensuite atténués en ligne droite jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi ; ils présentent, outre la côte prémarginale, deux côtes discales limitées de part et d’autre par une tres vague série de points interrompus sur les espaces finement granuleux et villeux. Dessous finement granuleux. Long. 3; larg. 1,3 mm.

Brésil, par Chevrolat.

Brachys tuberculifer (Chevr. mss.) nov. sp. Peu convere, les côtés subparallèles, atténué en avant el acuminé en arrière, tête et pronotum d'un noir bronzé, ceux-ci et les élytres assez densé- ment couverts d'une villosité rousse allernant avec des amas de

poils blancs, dénudés par places, les espaces dénudés d'un vert brillant mais obscur; dessous noir.

Tête peu convexe, finement ponctuée, sillonnée au milieu. Pro- notum en trapèze très élargi, le disque convexe et finement ponctue, les côtés aplanis et un peu rugueux; la marge antérieure presque droite, à peine échancrée en arc; les côtés très obliques et subsi- nueux avec l’angle inférieur petit et droit, son sommet arrondi. Écusson triangulaire, plus large que haut. Élytres un peu plus étroits que le pronotum à la base, déprimés de part et d'autre au

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milieu de celle-ci ; le calus huméral très saillant et caréné, la carèene se prolongeant en une côte longeant toute la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis vers le milieu, ensuite atténués suivant une ligne très faiblement sinueuse jusqu’au som- met, qui est conjointement arrondi; ils sont très finement granuleux sur les parties villeuses et lisses avec quelques points épars sur les espaces dépilés, avec deux très vagues côtes dorsales. Dessous fine- ment granuleux. Long. 3,25; larg. 1,4 mm. Brésil, par Chevrolat.

Brachys Horni nov. sp. Alongé, peu convexe, élargi à l'épaule, atténué en avant et en arrière, tôle et pronotum bronzés à reflets vaguement irisés, élytres d’un bleu violacé avec çà et des reflets pourprés, la base et l'apex dorés par places, tout le dessus couvert d'une vestiture rare, très espacée, d'un roux doré mélangé de poils blancs ; dessous noir, palles bronsées.

Tête finement et irrégulièrement ponctuée; front sillonné et fai- blement excavé. Pronotum en trapèze, plus large que haut, convexe sur le disque, aplani sur les côtés; la marge antérieure droite; les côtés obliques, à peine arqués, avec l’angle postérieur arrondi; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré. Écusson triangulaire, plus large que haut, déprimé au milieu. Ély- tres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre à la base, saillants à l’épaule à cause du calus huméral qui est surmonté d’une carène prolongée en une côte longeant la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, élargis vers le milieu, atténués ensuite sui- vant un arc à peine prononcé jusqu’au sommet qui est conjointe- ment arrondi; ils sont très granuleux et présentent quelques côtes vagues très peu accusées avec des séries longitudinales de points interrompues sur les espaces dorés, qui sont finement granuleux. Dessous granuleux, presque lisse. Long. 3; larg. 1,6 mm.

Kansas, par Chevrolat.

Brachys nigrofasciatus (Chevr. mss.) nov. sp. Sub- ovalaire, peu convexe, élargi à l'épaule, atlénué en avant et en arrière; têle, pronotum et élytres d'un bronzé carminé clair, ceux-ci traversés dans leur moitié postérieure par une large bande d'un noir bleuâtre dont la limite antérieure est oblique et remonte vers la suture, les parties bronzées garnies de poils épars roux et blancs, l'apexz entier couvert de poils roux limités par une bande sinueuse blanche ; dessous noir, brillant et légèrement bronzé.

Tête finement ponctuee, sillonnée dans toute sa longueur. Prono-

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tum très transversal, en trapèze, le disque élevé et convexe, les côtés aplanis avec une élévation arrondie à la base, des deux côtés du disque, la ponctuation du disque semblable à celle de la tête, celle des côtés un peu plus forte; la marge antérieure sinueuse avec le lobe médian avancé, très large et arrondi; les côtés très obliques, à peine sinueux; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré. Écusson en triangle curviligne, légère- ment concave. Élytres de la largeur du pronotum à la base, ils sont déprimés de part et d’autre du calus huméral, celui-ci très saillant et surmonté d'une carène tranchante qui se prolonge en une côte longeant la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci; les côtés légerement sinueux à hauteur des hanches posté- rieures, légèrement élargis en decà du tiers supérieur, ensuite atté- nués presqu’en ligne droite jusqu’au sommet, qui est conjointement arrondi ; ils présentent une ponctuation irrégulière qui les font paraître rugueux et deux côtes discales peu accusées, dont la sutu- rale, courte, va de la base au milieu. Dessous finement granuleux. Long. 2,8; larg. 1,3 mm. Bresil : Petropolis, par Chevrolat.

Brachys ineditus nov. sp. Convexe, atlénué en avant et en arrière, les côtés parallèles ; têéle el pronotum d’un bronzé vio- lacé ou pourpré très brillant, élytres d'un noir brillant et verdâtre couverts d'une villosité d'un roux doré et de quelques taches blan- ches dont une, préapicale, sur chaque élytre, est seule bien indi- quée, dessous bronzé obscur.

Tête lisse, à peine ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur. Pronotum beaucou» plus large que haut, le disque très convexe, à peine ponctué, les côtés aplanis et carénés de part et d’autre, un peu plus r'ugueux ; la marge antérieure droite; les côtés très obli- ques et à peine arqués en avant; la base fortement bisinuée avec le lobe médian très avancé et échancré. Écusson en triangle curvi- ligne. Élytres de la largeur du pronotum et transversalement déprimés de part et d’autre à la base; le calus huméral très sail- lant et surmonté d'une carène se prolongeant en une côte qui longe la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis vers la moitié, ensuite atténués en ligne droite jusqu’au sommet qui est séparément arrondi; ils sont finement ponctués et présen- tent de part et d’autre deux vagues côtes discales. Dessous fine- ment ponctué. Long. 3; larg. 2,7 mm.

Bresil : environs de Rio Janeiro.

Brachys aurulans (Chevr. mss.) nov. sp. Peu contexe, atténué en avant et en arrière, d'un bleu d'acier en dessus avec,

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sur les élytres, des espaces irréguliers flnement granuleux et dorés, le pronotum el les espaces dorés des élytres garnis d'une villosité rousse, très espacée ; dessous noir; fémurs et hanches postérieures d'un bronzé rougeâtre.

Tête finement ponctuée et sillonnée dans toute sa longueur. Pro- notum beaucoup plus large que haut, convexe sur le disque, aplani sur les côtés; la marge antérieure droite, les côtés très obliques et sinueux ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancre ; il est presque lisse sur le disque la ponctua- tion est beaucoup plus rare que sur les côtés. Écusson en triangle curviligne. Élytres de la largeur du pronotum à la base ils sont nn oralement déprimés de part et d’autre; le calus huméral saillant et surmonté d’une carène qui se prolonge en une côte longeant la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, très légère- ment élargis vers la moitié, atténués ensuite en ligne droite jusqu'au sommet qui est conjointement arrondi; ils sont assez profondément stries, les stries grossièrement ponctuées et inter- rompues sur les espaces dorés. Dessous brillant, finement ponctué. Long. 2,5; larg. 1,25 mm.

Brésil, par Chevrolat.

Brachys cyanicollis nov. sp. Peu convexe, les côtés paral- lèles, atlénué en avant, acumine en arrière, léte et pronotum d’un bleu foncé brillant; élytres noirs avec des amas de poils roux, très espacés, allernant avec quelques taches de poils blancs; dessous noir mat, avec les côtés inférieurs des hanches postérieures légère- ment carminés.

Tête finement ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur. Pro- notum bombé sur le disque, aplani sur les côtés, finement ponctué au milieu, plus grossièrement sur les côtés; la marge antérieure droite, les côtés très obliques et à peine arqués, l’angle infe- rieur droit; la base bisinuée avec le lobe médian très large, avancé et échancré. Écusson en triangle curviligne. Élytres de la largeur du pronotum et transversalement déprimés le long de la base; le calus huméral saillant et surmonté d'une carène qui se prolonge en une côte longeant la marge extérieure à une cer- taine distance de celle-ci ; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, un peu plus larges que la base en deçà du milieu, ensuite atténués suivant un arc peu prononcé jusqu’au sommet, qui est conjointement acuminé et subarrondi; ils sont assez granuleux avec des points irrégulièrement espaces et agglomérés par places et présentent une vague côte médiane parallele à la côte prémargi- nale. Dessous finement granuleux. Long. 3 ; larg. 1,25 mm.

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Brésil, par Chevrolat.

Cet insecte était étiquetté véridiobscurus (La Ferté mss.) dans la collection Chevrolat, mais ce nom ne lui convient aucunement, comme on le voit par la description.

Brachys frontalis nov. sp. ÉÆ'courté, peu convexe, alténué en avant et en arrière; tête et pronotum d'un bleu foncé brillant garnis d'une villosité rousse très espacée, le front muni de quatre petils tubercules lisses, brillants et verts; élytres d'un bleu foncé brillant au milieu, légèrement bronzés sur les côtés el qarnis d'une villosité rare, espacée, rousse, mélangée de poils blancs; les côtes élytrales rousses; dessous noir brillant.

Tête finement ponctuée, sillonnée longitudinalement, le sillon coupé à angles droits par un sillon transversal séparant ainsi quatre petits tubercules lisses. Pronotum beaucoup plus large que haut, le disque eleve, les côtés aplanis et munis d'une courte carène oblique ; la marge antérieure droite; les côtés obliques, à peine arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré. Écusson triangulaire, plus large que haut. Élytres de la largeur du pronotum et impressionnés de part et d’autre à la base; le calus huméral peu saillant mais surmonté d'une carène se prolongeant en une côte qui longe la marge latérale à une certaine distance de celle-ci; les côtes sinueux à hauteur des hanches posté- rieures, à peines élargis au milieu, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi et très finement dentelés; ils sont irrégulièrement ponctués et finement granuleux, et présentent, outre la côte prélatérale, une fine côte dorsale sinueuse. Dessous très brillant et finement ponctué. Long. 3; larg. 1,3 mm.

Brésil : Amazones, par Staudinger.

Brachys viridans nov. sp. Subovalaire, convexe, alténué en avant et en arrière, front garni antérieurement d'une villosité roussûlre, dense; têle et pronotum d'un noir bleuâtre brillant; élytres d’un vert très foncé et brillant, garnis de trois bandes irré- gulières formées par une courte villosité blanche : la première, transversale, longeant la base, la deuxième, sinueuse, vers le milieu du disque et la troisième, semicirculaire, vers l'extrémité, dessous d'un noir intense, très brillant.

Tête finement ponctuée et sillonnée dans toute sa longueur. Pro- notum finement ponctué, beaucoup plus large que haut, le disque convexe, les côtés aplanis et munis d’une courte carène oblique; la marge antérieure droite; les côtés obliquement arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré. Ecusson triangulaire. Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part

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et d'autre à la base, le calus huméral saillant et surmonté d’une carène se prolongeant en une côte longeant la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, à peine élargis vers le milieu, ensuite atté- nués en ligne droite jusqu’au sommet qui est très finement dentelé et arrondi avec un très petit vide anguleux sutural; ils sont très finement granuleux et présentent sur le disque deux vagues côtes longitudinales dont la suturale est courte et à peine accusée et l'extérieure allongée et mieux distincte quoique très peu accusée. Dessous brillant, à peine ponctué. Long. 3; larg. 1,3 mm. Brésil : Amazones, par Staudinger.

Brachys fasciatus nov. sp. Olong, allongé, convexe, atténué en avant et en arrière, lêle et pronotum d'un bronzé clair, élytres d'un beau bleu brillant avec deux bandes d’un vert argenté clair garnies d'une villosité blanche; dessous noir brillant.

Tête lisse, à peine ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur. Pronotum beaucoup plus large que haut; le disque convexe, les côtés aplanis; les côtés peu obliques et régulièrement arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian échancré. Écusson petit, triangulaire. Élytres de la largeur du pronotum à la base se remarque de part et d'autre nne profonde dépression trans- versale ; le calus huméral saillant et surmonté d’une carène se prolongeant en une côte longeant la marge extérieure à une certaine distance de celle-ci; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis vers le milieu, ensuite atténués suivant un arc régulier jusqu'au sommet qui est conjoin- tement arrondi et tres irreégulièrement et peu nettement crenelé; ils présentent des séries longitudinales de points irréguliers et deux vagues côtes dorsales, obliques, partant de la base pour aboutir vers le tiers supérieur. Dessous lisse, à peine ponctué. Long. 2,7; larg. 1,3 mm.

Brésil : Amazones, par Staudinger.

Lius cyanellus nov. sp. Subovalaire, atlénué en avant, les côtés subparallèles, le sommet très acuminé ; dessus d'un bleu foncé brillant à reflets violacés, notamment sur les côlés ; dessous noir.

Tête finement et régulièrement ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur. Pronotum beaucoup plus large que haut, à ponctuation très fine, largement et régulièrement espacée; la marge antérieure presque droite, à peine bisinuée avec le lobe médian subanguleuse- ment avancé; les côtés obliques; la base très fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Élytres convexes, couverts d'une ponctuation fine disposée en séries longitudinales et régu-

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lières, avec et des vagues rides transversales ; le calus huméral

saillant, les côtés presque droits jusqu’au tiers antérieur, ensuite

brusquement atténués jusqu’au sommet qui est dentelé et conjointe-

ment arrondi. Dessous à ponctuation excessivement fine, espacée

sur le corps et serrée sur les pattes. Long. 3,3; long. 1,4 mm. Brésil : Itaituba, Amazones, par Staudinger.

Lius nigerrimus nov. sp. Ovalaire, alténué en avant, très acwminé en arrière, têle et pronotum d'un noir très légèrement bronzé; élytres noir brillant et bleuâtre; dessous noir et très brillant.

Tête lisse, à peine pointillée, déprimée sur le front et très fine- ment sillonnée en arrière. Pronotum beaucoup plus large que haut, lisse, à peine pointillé ; la marge antérieure à peine bisinuée avec le lobe médian faiblement avancé ; les côtés obliques, à peine arqués ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré. Élytres de la largeur du pronotum et faiblement déprimés de part et d’autre à la base, couverts de séries longitudinales de points tres vagues et irréguliers; le calus huméral assez saillant, les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, brusquement atténues ensuite en ligne droite jusqu’au sommet qui est dentelé et conjoin-

tement arrondi. Dessous finement ponctué. Long. 3,2; larg. 1,3 mm.

Brésil : Itaituba, par Staudinger.

Lius holochalceus (La Ferté mss.), nov. sp. Ovalaire,

atténué en avant et très acuminé en arrière, d'un bleu brillant et légèrement verdâtre en dessus et laissant émerger de la ponctuation un poil blanchätre excessivement court, disposé sur les élytres en séries longitudinales régulières; dessous noir brillant.

Tête forte, régulièrement ponctuée ; front déprimé, le fond de la dépression sillonné. Pronotum régulierement ponctué, plus large que haut ; la marge antérieure faiblement bisinuée; les côtés peu obliques et faiblement arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et presque droit. Élytres de la largeur du pro- notum et déprimés de part et d'autre à la base, couverts de séries longitudinales régulières de points et de petites rides transversales peu accusées; le calus huméral saillant; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, ensuite brusquement atténués en ligne droite à partir du milieu jusqu’au sommet qui est conjointe- ment acuminé, subarrondi et dentelé. Dessous irrégulièrement

ponctué et à peine villeux. Long. 3; larg. 1,3 mm. Brésil, par Chevrolat. Lius amabilis nov. sp. Swbovalaire, écourté, convexe,

atlénué en avant et acuminé en arrière; têle, pronotum et écusson

330

cuivreux rougeûtre et brillant, élytres d’un bleu foncé brillant; dessous noir et brillant.

Tête très finement et régulièrement ponctuée; front déprime. Pronotum convexe, beaucoup plus large que haut, finement et régulièrement ponctué; la marge antérieure à peine bisinuée; les côtés obliquement et faiblement arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré. Élytres convexes, de la largeur du pronotum et déprimés de part et d'autre à la base, le calus huméral saillant, les côtés droits jusque vers leur moitié, ensuite atténués jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi et dentelé; ils présentent des séries longitudinales de points assez espacées mais régulières, et sur les côtés, quelques rides transver- sales. Dessous finement ponctué. Long. 2,5; larg. 1 mm.

Mexique, par la Manufacture Nationale des Tabacs de Paris.

Lius aeneus nov. sp. Ovalaire, très convexe, atténué en avant et très acuminé en arrière, d'un bronzé clair et brillant légèrement cuivreux en dessus; dessous noir.

Tête finement et régulièrement ponctuée; front sillonné. Prono- tum en trapèze plus large que haut, à ponctuation fine et régulière- ment espacée; la marge antérieure faiblement espacée avec le lobe médian peu avance; les côtés obliques et à peine arqués ; la base très fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancre. Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre à la base, le calus huméral saillant, les côtés atténués suivant un arc régulier et peu prononcé jusqu'au sommet qui est conjointement arrondi et dentelé; ils sont couverts de séries longitudinales de points assez réguliers. Dessous brillant, à peine ponctué. Long. 2: largs 1:mm:

Venezuela, par E. Simon; Mexique, par la Manufacture des Tabacs de Paris.

Lius elateroides nov. sp. Swbovalaire, allongé, convexe, alténué en avant el acuminé en arrière, d’un noir brillant légère- ment bronzé en dessus ; dessous noir brillant.

Tête finement ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur. Pronotum convexe, plus large que haut, plus étroit en avant qu'en arrière, finement et régulièrement ponctué; la marge antérieure presque droite, à peine bisinuée; les côtés arqués en avant et presque droits en arrière ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et faiblement échancré en arc. Élytres de la largeur du pronotum et faiblement déprimés de part et d’autre à la base, couvert de séries longitudinales et régulières de points fins; les côtés à peine sinueux à hauteur des hanches postérieures, ensuite atténues suivant un arc régulier jusqu’au sommet qui est

391

conjointement arrondi et inerme ou à peine dentelé, avec un très petit vide anguleux sutural. Dessous finement et régulièrement ponctué. Long. 3 ; larg. 0,8 mm.

Amazones, par Staudinger.

Leiopleura grandis nov. sp. Obong, ovale allongé, alténué en avant et en arrière, entièrement noir et brillant, les élytres légèrement verdâtres; le front el les bords du pronotum, sauf la région préscutelaire, d'un beau vert clair et brillant.

Tête finement granuleuse; front faiblement sillonné. Pronotum très convexe, plus large que haut, finement granuleux, déprimé sur les côtés, plus faiblement le long de la base ; la marge antérieure faiblement bisinuée avec le lobe médian large et peu arqué; les côtes régulièrement arqués en quart de cercle; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et faiblement échancre; une carène sinueuse vers l’angle postérieur et subparallele au bord. Élytres de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre à la base, finement chagrinés avec des séries longitudinales de points irréguliers ; les côtés sinueux et légèrement déprimés à hauteur des hanches postérieures, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi et dentelé. Dessous très finement granuleux ; pattes presque lisses. Long. 4; larg. 1,4 mm.

Amazones, par Staudinger ; Pérou.

Leiopleura elongata nov. sp. Swbovalaire, convexe, atté- nué en avant et acuminé en arrière; tlêle cuivreuse, brillante ; vertez noir, pronotum noir très légèrement bronzé; élytres d’un noir bleuâtre; dessous noir brillant.

Tête tres finement pointillée, presque lisse, à peine sillonnée. Pronotum très convexe, à peine déprimé le long de la base, couvert d’une ponctuation excessivement fine semblable à celle de la tête; la marge antérieure avancée et largement arquée ; les côtés obli- quement et régulièrement arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et tronque; une faible carène sinueuse dans l’angle inférieur. Élytres très finement granuleux, de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre à la base, les côtés à peine sinueux et faiblement déprimés à hauteur des hanches postérieurs, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet qui est conjointe- ment arrondi et dentelé. Dessous très finement granuleux; pattes presque lisses. Long. 3; larg. 1,3 mm.

Amazones, par Staudinger ; Pérou.

Leiopleura gibbosa nov. sp. Swbovalaire, convexe, alténué en avant el accuminé en arrière; têle d'un beau vert clair, le verlez

332

noir; pronotum noir, entièrement bordé de vert clair, sauf le long de l’écusson ; élytres d'un noir très légèrement bleuûtre ; dessous noir brillant.

Tête très finement et régulièrement ponctuée ; front faiblement sillonné. Pronotum très convexe sur le disque, déprimé sur les côtés et le long de la base, transversal, oblong, légèrement atténué en avant, très finement granuleux sur la bordure verte, le restant presque lisse; la marge antérieure presque droite avec les angles antérieurs avancés et aigus; les côtés arqués en avant et presque droits en arrière; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Élytres convexes, de la largeur du pronotum et sillonnés le long de la base, couverts de points inégaux, peu sensibles et irrégulièrement espacés ; les côtés presque droits jusque vers le milieu et faiblement déprimés à hauteur des hanches postérieuses ; brusquement atténués du milieu au sommet qui est conjointement arrondi. Dessous finement ponctué; pattes presque lisses. Long. 3; larg. 1,3 mm.

Amazones, par Staudinger.

Leiopleura dives nov. sp. Ovalaire, convexe en dessus, la têle et Le pronotum d’un beau vert brillant et clair, sauf le vertez et une large tache discale, qui sont noùrs ; élytres d'un bleu foncé brillant; dessous noir brillant.

Tête finement et densément ponctuée, sauf sur le vertex; front sillonné. Pronotum beaucoup plus large que haut, finement gra- nuleux sur les côtés, régulièrement ponctué sur le disque, la ponc- tuation très espacée; la marge antérieure largement échancré en arc, le milieu de l’échancrure presque droit, ses côtés tres avancés avec l’angle antérieur avancé et aigu; les côtés obliquement arqués avec la margelatérale finement crénelée et l'angle postérieur droit; la base fortement bisinuée avec le lobe médian très avancé et sub- échancré. Élytres de la largeur du pronotum et profondément sil- lonnés le long de la base; vaguement sillonnés et couverts de séries longitudinales de points irréguliers ; le calus huméral très saillant; les côtés déprimés de part et d'autre à hauteur des hanches posté- rieures, droits jusque vers le milieu, ensuite atténués suivant un arc peu prononcé jusqu’au sommet qui est subtronqué; toute la marge latérale est très vaguement et largement crénelée. Dessous

finement ponctué; pattes presque lisses. Long. 2,8; larg. 1,3 mm.

Amazones, par Staudinger.

Leiopleura subcircularis nov. sp. Æcourté, très convexe,

les côlés parallèles, entièrement noir et très brillant. Tête presque lisse, convexe, sans sillon, à ponctuation très fine

333

et très dense. Pronotum lisse, convexe, à peine ponctué; la marge antérieure largement et faiblement échancrée en arc avec les angles supérieurs avancés et aigus; les côtés obliques, faiblement arqués, avec une dépression dans l’angle inférieur ; celui-ci aigu; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Élytres très finement granuleux et régulièrement ponctués, la ponctuation très fine; de la largeur du pronotum et profondément impressionnés de part et d'autre à la base; le calus huméral très saillant, les côtés droits et très faiblement deéprimes à hauteur des hanches posté- rieures, ensuite brusquement atténués jusqu’au sommet; celui-ci dentelé et conjointement arrondi. Dessous finement granuleux. Long. 2; larg. 1,2 mm.

Brésil.

Callimicra scapha (Chevr. mss.) nov. sp. Oblong, atlténuc en avant et en arrière, téle et pronolum d'un vert brillant; élytres d'un bronzé doré verdâtre très brillant ; dessous noir.

Tête convexe, finement ponctuée, à peine sillonnée. Pronotum très convexe, à ponctuation largement et régulièrement espacée ; la marge antérieure droite, à peine échancrée avec les angles antérieurs avancés et aigus ; les côtés obliquement arqués avec les angles postérieurs droits ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Élytres convexes, de la largeur du pronotum et déprimés de part et d’autre à la base; le calus humé- ral saillant; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargies au tiers supérieur, ensuite régulièrement atténués en arc jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi et dentelé; ils présentent une ponctuation inégale, irrégulièrement espacée et quelques vagues rides transversales sur les côtés. Des- sous tres finement granuleux. Long. 3,5; larg. 1,4 mm.

Brésil : Petropolis par Chevrolat.

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1% A À La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1er samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du NP 20, à Bruxelles. Elle publie : ]l° Les ANNALES (mensuellement) ; :& Les MÉMOIRES (irrégnlièrement). * F La cotisation annuelle, payable par-anticipation et donnant dr oit à la . réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 86 francs, | Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé Membre à vie : il n'a plus de cotisation à solder et recoit franco Dinuies les poblidations de la Société. 44 Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commence- ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au À : Trésorier, M. E. Fologne, rue de Numur. 12, à Bruærlles. La Bigcioréque est onverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures. +: Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être | envoyés au siège social. rue’du Musée, 20, à Bruxelles. | Tout ce qui concerne l'administration de la Sociélé et la rédaction des | publications doit être adressé à M. Ang. Lameero, chaussée de Char- _deroi, 119, à Bruxelles.

| BRUXELLES

A } : | d Ua Le AU 'STEGE DErLA SOCIETE £ 20, RUE DU MUSÉE, 20

24 août 1896

La Société peut encore disposer de quelques exemplaires

)

des ouvrages suivants :

Purzeys. Monographie des Clivina et des genres voisins.

Prémices entomologiques (Monographie du genre PasiiachÜs, "etc: JT ER ERA EEE MOT ET Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam Trechorum europæorum conspectus . . . . Révision générale des Clivinides . + . À Supplément à la Révision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson dans la classification du genre Carabus. . .

Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis

à Anligua par MPupves FRAME TT TRUE Note sur le genre Perileptus Schaum Fe Amara iudivisa: | AM NAN EEE Carabiques nouveaux découverts dans les Asturics

par':M. Æhlérs: Abe DES RE ET me

Trechorum oculatorum Monographia, partie.

Descriptions de deux espèces nouvelles du genre

Carabus 2840608 NUE LE DRE: Monographie des Calairace) Are tne ASE Essai sur les. Antaretia Me Pete ent Sr

Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu CONNUS + 0e ANS NE OR RENTE SENS Révision des Broseides de l’Australie . . . . Description de quelques Clivinides de l'Inde . . Note sur les genres Morio et Perigona . . . : Deuxième supplément à la Révision générale des Glivinides. / 06 SCOR AR Additions à la monographie des Trechus . . . Broscosoma, Carabidum genus novum. . ... Notésurilés Notiophilus . 4 AIRES

Lesibrogscides 25271: .! 23 ENOUSRERE RS

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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

VIII

Assemblée mensuelle du 1 aoùt 1896.

PRÉSIDENCE DE M. GIRON.

La séance est ouverte à 8 heures.

Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 4 juillet est approuvé.

Correspondance. M. von Heyden adresse son portrait-carte pour l’Album de la Societe.

M. Severin annonce que M. von Heyden a fait don au Musée royal d'Histoire naturelle d’une très importante collection de Coléoptères de l’Asie centrale parmi lesquels se trouvent 250 types de notre collègue.

M. Severin fait également part à l'Assemblée de la mort de M. Th. Casey, membre effectif de la Société, bien connu par ses travaux étendus sur les Coléoptères de l’Amérique du Nord, principalement sur les Clavicornes, dont il avait fait sa spécialité.

Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression du mémoire annexé à Ce numéro.

Communications. M. Hippert fait voir : une aberration Q à ailes antérieures rembrunies de Polyommatus Chryseis, et Syrichtus Carthami, pris à Virton en juin, Zycæna Alcon à Han- sur-Lesse, en juillet.

M. Lameere mentionne deux Crustacés Phyllopodes nouveaux pour la Faune: Pranchippus slagnalis trouvé l’année dernière en Campine par M. Gilson et Zeplodora hyalina découvert à Anvers par M. Ad. Kemna.

Excursion. Le 12 septembre à Xochefort. Départde Bruxelles (Luxembourg) à 7 h.22 m. du matin.

La séance est levée à 9 heures.

© ANNALES DE LA S0C, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL. 24

336

MATÉRIAUX POUR LA FAUNE COLÉOPTÉRIQUE DE LA RÉGION MALGACHE, par M. L. Fairmaire.

Lonchotus crassus Burm. Les individus provenant des Comores sont remarquables par les élytres qui sont presque par- faitement lisses, n’ayant que de faibles traces des gros points qu’on voit sur ceux venant de Madagascar, ils sont en même temps un peu plus trapus. Ceux de Nossi-Bé sont également plus trapus et les gros points commencent à s’affaiblir; de plus, la grande exca- vation du corselet est plus large et plus ouverte en avant.

Bricoptis variolosa var. rufescens. Cette variéte trouvée à Majunga, par M. le lieutt Scalabre, est remarquable par sa colo- ration ; les bords latéraux du corselet, les élytres, sauf une grande tache scutellaire prolongée sur la suture, sont rougeätres ainsi que les pattes. La taille est un peu plus forte et les élytres sont légèrement plissées en travers à la base.

PLOCHILIA n. g.

Corpus ovato-quadratum. Caput breve clypeo medio leviter sinuato. Antennæ articulo lo crasso, funiculo 5-articulato, arti- culis subæqualibus, clava funiculo parum longiore. Prothorax antice tantum angustatus. Scutellum acutum. Elytra costata. Mesosternum sat angustum, antice valde declive. Pedes validi, sat breves, tibiæ anticæ breviores, latæ, extus dentibus 2 magnis, acutis armatis, calcare apicali fere nullo, tarsi graciles, antici tibiis longiores.

Ce genre présente un facies plutôt australien; il ressemble un peu aux /Zelerophana par sa forme assez carrée et le chaperon peu fortement sinué; mais le corselet est bien plus court, arrondi en avant sur les côtés, l’écusson est aigu, la saillie mésosternale nulle et les tibias antérieurs larges, armés de 2 fortes dents; enfin les articles du funicule antennaire sont courts et subégaux.

Plochilia Scalabrii. Long. 13 mill. Sat brevis, crassa, supra planata, supra cum pygidio et pedibus dilute lutoso-testacea, vitta prothoracis vitta media lata et scutello nigris, elytris ad suturam cum costa prima et secunda apice et macula humerali infuscatis, subtus nigra, nitidissima, vage metallescens, tarsis obscure piceis; capite dense punctato, antice quadrato, lateribus elevatis, clypei margine antico leviter reflexo et medio arcuatim

337

leviter sinuato, prothorace transverso, elytris angustiore, antice a medio tantum angustato, dorso densissime punctato, ruguloso, margine postico recto, ad angulos paulo obliquato, angulis omni- bus rotundatis; scutello acuto, polito, basi punctato, utrinque sulcato ; elytris sat brevibus, postice parum attenuatis, sutura et utrnique costis 2 elevatis, basi obliterata, intervallis sat grosse ruguloso-punctatis ; pygidio punctulato-rugosulo; pectore punctato, griseo-villosulo ; abdomine fere lævi, convexo. Madagascar,

une © (Scalabre).

Cephalodendron alternatum. Long. 12 mill. Elon- gatum, postice attenuatum, fusco-cœrulescens, vix nitidulum, nigro-pubescens, elytris violaceo-cyaneis, nitidis; capite dense punctato, fronte late impressa, antennis piceis, basi cærulescen- tibus, 2/5 corporis attingentibus, articulis 3-10 longe biflabellatis ; prothorace latitudine haud longiore, antice a basi attenuato, dorso densissime subtiliter punctulato, basi utrinque et medio transversim impresso, disco antice obsolete bifoveolato, margine postico utrin- que sat fortiter sinuato,angulis retroversis; elytris elongatis, a basi attenuatis, dense subtiliter punctatis, sat fortiter striatis, interval- lis alternatim costulatis, ceteris vix convexiusculis, omnibus basi similiter elevatis. Nossi-Bé (coll. Fleutiaux), un seul individu en très mauvais état.

Ressemble à l’ixdigaceum Bonv., en diffère par les antennes plus longues, le front paraissant plus impressionné et surtout par les interstries des élytres qui sont alternativement relevés en assez légères côtes, les intermédiaires presque plans, mais tous égale- ment convexes à la base.

Helodes nigrimembris. Long. 5 mill.— Oblongo-ovatus, postice vix ampliatus, sat convexus, testaceus, nitidus, subtiliter pubescens, antennis (articulo le excepto), palpis, tibiis cum genu- bus tarsisque fuscis; capite convexo, sat lato, oculis nigris, prominulis, fronte antice obsolete biimpressa, antennis validius- culis, corporis medium superantibus; prothorace brevi, lato, elytris vix angustiore, lateribus rotundato, sat late marginato, subtiliter dense punctulato, disco impressiusculo, angulis omnibus fere rotundatis, scutello triangulari, punctulato; elytris ovato- oblongis, apice rotundatis, dorso densissime subtiliter punctu- latis, sutura et utrinque lineis tribus vix elevatis, Madagascar (ma collection).

Ressemble à l'ÆZ. pallidus, d'Europe, mais le corselet est plus court, largement marginé sur les côtés, à peine rétréci en avant, les élytres ont des lignes un peu plus saillantes, et les antennes sont plus robustes avec les Les articles seuls de la couleur géné- rale, le 2e étant très court, le égal au 4°.

33s

Helodes impressicollis. Long. 4 mill. Ovatus, postice ampliatus, dorso. planiuseulus, totus dilute lutoso-fulvus, nitidus, subtiliter pubescens ; capite lato, palpis fuscis, antennis tertiam partem corporis haud superantibus, parum gracilibus, articulis sat brevibus, 8 quarto paulo longiore; prothorace brevissimo, elytris paulo angustiore, antice angustato, dorso subtiliter dense punctato, medio impresso, basi utrinque late leviter sinuata, medio marginata; seutello sat magno, late ogivali; elÿtris ante medium postice dilatatis, lateribus marginatis, dorso deplanatis, mollibus, subtiliter densissime coriaceo-punctulatis, stria suturali sat fortiter impressa, apice rotundatis. Madagascar (coll. Alluaud et la mienne).

La forme déprimée et élargie postérieurement de cet insecte jointe à ses antennes courtes, assez épaisses, pourra motiver un nouveau genre; mais je nai pu décoller et examiner en détail le dessous du corps.

BRACHYCYPHON n. g.

Corps ovalaire, court, convexe. Antennes grêles, atteignant presque le milieu du corps, article beaucoup plus court que le suivant, les 2 premiers assez gros, subégaux. Hanches antérieures et intermédiaires contiguës. Saillie intercoxale courte, assez poin- tue, ler segment ventral un peu plus court que les autres. Pattes grêles; le 4e article n’est pas bilobé et est à peine plus large que les autres.

La forme de cet insecte rappelle assez celle de l’ÆZelodes padi, mais elle est plus courte et plus convexe et les téguments sont plus solides.

Brachycyphon anthracinus. Long. 2 1/2 mill. Ovatus, convexus, post medium sat ampliatus, fusco-niger, sat nitidus, nigro-pubescens, antennis, palpis pedibusque dilute fulvis, tarso- rum articulo penultimo præcedentibus vix latiore et antennarum articulo ultimo infuscatis ; capite sat lato, inflexo, oculis prominu- lis; prothorace brevi, elytris vix angustiore, antice fortiter angus- tato, margine postico utrinque late sat fortiter sinuato, angulis posticis acutis ; scutello oblongo, punctulato; elytris ample ovatis, apice rotundatis, dense subtiliter punctatis, stria suturali basi tantum conspicua. Diégo-Suarez (A/uaud).

La © est plus largement ovalaire que Le G.

Cyphon humerosus. Long. 2 à 2 1/2 mill: Brevissime ovatus, nitidus, rufescens àaut castanescens, sutura et lateribus cum pedibus et antennis dilutioribus, sat subtiliter cinereo-pubes- cens; capite sat magno, oculis nigris; prothorace brevissimo,

339

elytris paulo angustiore, antice fortiter angustato, lateribus leviter arcuatis, margine postico valde arcuato, dorso subtilissime punc- tulato, seutello sat lato, triangulari, vix punctulato; elytris bre- viter ovatis, ad humeros angulatim rotundatis, apice rotundatis, dorso densissime subtiliter punctatis, basi declivibus, stria suturali subtiliter impressa. Diégo-Suarez (Al/uaud).

Ressemble au C. serricornis de nos pays.

Cyphon dichrous. Long. 2 1/3 mill. —- Ressemble au pré- ceédent, mais plus ovalaire, moins large, moins convexe, d’un roux brillant avec les élytres brunes, également brillantes, très densé- ment et un peu plus fortement ponctuées, légèrement déprimées à la base de la suture, l’écusson densément et visiblement ponctué ;

le corselet est également très court, mais à peine rétréci en avant,

les angles antérieurs sont arrondis, le bord postérieur ‘plus droit ; Ja tête est brune, les pattes et les antennes fauves, ces dernières brunâtres vers l’extrémité. Diégo-Suarez (A/luaud).

Cyphon fuscopictus. Long. 2 1/5 mill. Forme du précé- dent, un peu plus oblong et plus convexe, d’un roux brillant avec une bande suturale étroite, s’élargissant autour de l’écusson et une autre, plus large, marginale, ne touchant pas la base et rejoignant la précédente par un étroit liseré apical, d’un brun noirâtre ; la ponctuation est excessivement fine, à peine distincte ; le corselet est presque semblable, mais un peu rétréci en avant avec les angles antérieurs moins ‘arrondis; la tête manque. Diégo-Suarez, un seul individu (Almaud).

Cyphon ovatulus. Long. 2 1/2 mill. Oblongo-ovatus, totus fulvus, nitidus, subtiliter pubescens, antennis apice fumatis, capite summo interdum infuscato ; prothorace brevi, elytris paulo angustiore, antice sat fortiter angustato, lateribus leviter arcua- tis, margine antico arcuato; scutello sat acute triangulari, punctulato ; elytris ovatis, medio leviter ampliatis, dorso densis- sime subtiliter punctulatis, sutura basi paulo impressa, Diégo-Suarez (A /luaud).

Plus oblong que les précédents, d’une coloration différente; le bord postérieur du corselet un peu moins sinué de chaque côte.

Cyphon suturalis. Long. 2 1/2 à 3 mill. Forme du pré- cédent, mais d’un brun noirâtre brillant, à peine pubescent, rougeâtre en dessous, avec la bouche, les pattes et la base des antennes d’un roux fauve; corselet très court, assez fortement rétréci en avant, côtés légèrement arqués, bord postérieur leégère- ment sinué de chaque côté, ponctuation excessivement fine et serrée, ainsi que sur les élytres qui sont déprimées sur la base de la suture et un peu moins arrondies à l'extrémité, Diégo-Suarez (Alluaud).

340

Cyphon oblongulus. Long. 3 mill. Oblongus, modice convexus, obscure castaneus, sat nitidus, subtiliter hirsutulus, pro- thorace elytrisque anguste rufo-marginatis, antennis basi pedi- busque rufescentibus; capite sat lato, nigricante, antennis sat gracilibus, corporis medium haud attingentibus, articulis 2 primis crassiusculis, 3 angustiore; prothorace brevi, elytris haud angus- tiore, antice angustato, lateribus rotundato, dorso subtilissime ruguloso-punctulato, basi fere recta, utrinque sat fortiter et late impressa ; scutello triangulari, similiter ruguloso; elytris oblongo- ovatis, vix distincte punctulatis, stria suturali basi tantum im- pressa; subtus magis obscurus. Diégo-Suarez (A//uaud), un seul individu.

Cette espèce ressemble à un Megatoma et est assez remar- quable par le corselet ayant à la base deux impressions assez larges et assez fortes qui font paraître le lobe intermédiaire plus convexe.

Dæmon basalis. Long. 9 à 10 mill. Oblongus, postice leviter attenuatus, sat convexus, fuscus, nitidus, subtilissime pubescens, elytris vix nitidulis, basi late rufis et nitidis, femoribus rufo-testaceis, genubus exceptis; capite summo vix perspicue punctulato, fronte et ciypeo subtiliter strigosulis, antennis filiformibus, 2/3 corporis attingentibus G‘, vix medium ©, fuscatis, medio 3, 4 aut 5 articulis fulvis; prothorace amplo, elytris fere latiore, transverso, antice late rotundato, dorso subtilissime dense punctulato, medio fere lævi, margine postico subtiliter dense crenulato, utrinque late sinuato, medio minute tridentato, augulis acutiusculis; scutello fere rotundo, basi puncto impresso; elytris ab humeris leviter attenuatis, his fere recte angulatis, dorso alutaceis, sutura elevata, nitida, utrinque nervulis 4 leviter elevatis, lateribus sat late marginatis, apice obtuse rotundatis ; subtus nitidulus, dense subtiliter pubescens; G' paulo angustior, segmento ventrali ultimo late triangulariter exciso, tarsis latis; Q major, magis crassa, postice minus attenuata, segmento ventrali ultimo fere integro, tarsis gracilioribus. Antsianaka, Ténérive (Perrot), coll. Oberthür.

Cette espèce est la plus robuste du genre; sa coloration et l'ampleur du corselet la rendent facile à reconnaître.

Dæmon colossus. Long. 19 mill. Forme et coloration du gigas, mais bien plus grand et plus massif, avec le corselet plus large, plus arrondi sur les côtés qui sont plus largement déprimés à la base, le disque est visiblement impressionné avant le bord postérieur dont les angles sont moins pointus; le bord anté- rieur est saillant et recouvre complètement la tête; la base des

NP 24

341

_élytres est également noire, et un peu le commencement de la

suture; elles sont plus larges, rétrécies seulement près de l’extré- mité, un peu plus nettement striées avec la suture plus plane ; les pattes sont fauves avec les tarses; il y a seulement une petite

tache brune sur les genoux ; elles sont plus courtes. Antsianaka

(Perrot), un seul individu © ; coll. Oberthür.

Dæmon gigas Lap., Rev. Silb., IV, 23 (Péilodactyla); Colobodera ovata Klug, Wiegm. Arch., 1838, 59. Long. 9 à 10 mill. Oblongus, sat convexus, postice leviter attenuatus, dilute castanescente fulvus, nitidus, subtiliter pubescens, capite prothoraceque nigris, abdomine castaneo, segmentis apice fulves- centibus, elytris basi dilutioribus, margine basali cum suturæ principio nigris, antennis dimidio corpore longioribus, articulis 8 ultimis plus minusve obseuris, tarsis 4 anticis et posticorum articulo penultimo nigris aut fuscis; capite subtiliter punctato, inter oculos et inter antennas transversim impresso, ore rufes- cente ; prothorace amplo, convexo, antice angustato, subtilissime dense punctulato, angulis posticis acutiusculis; scutello pentagono- rotundato, apice paulo accuminato; elytris subtiliter marginatis, apice obtuse acuminatis, dorso dense subtiliter coriaceo-punctu- latis, subtiliter striolatis, sutura et utrinque lineolis 2 vel 3 levis- sime elevatis; subtus fere lævis, pedibus modice elongatis; prothorace minus amplo, segmento ventrali ultimo profunde emar- ginato, tarsis latioribus; © prothorace magis amplo, segmento ventrali ultimo truncato, tarsis gracilioribus. Ténérive, Antsia- naka (Perrot), coll. Oberthür.

La description de Laporte dit : élytres d’un châtain rougeâtre avec une tache plus claire à la base. Ce n’est pas tout à fait exact, la coloration des élytres est plus claire à la base; mais la transition est plutôt une fusion et ne constitue nullement une tache; mais la même description indique très bien la couleur noire de la bordure basilaire avec l’écusson et le commencement de la suture.

Dæmon æqualis. Long. 6 à 8 mill. Ressemble au pré- cédent, mais entièrement roussâtre, très faiblement marron, un peu plus sur le disque du corselet et surtout à la base de l’abdo- men ; élytres à ponctuation plus fine, sans traces de strioles, avec la suture à peine saillante et des lignes à peine indiquées; la taille est aussi plus faible, les tarses sont colorés de même manière, les antennes sont moins filiformes, les articles grossissant un peu vers l'extrémité. Diégo-Suarez (A/luaud).

Quelquefois un liséré brun extrêmement fin à la base des élytres et du corselet.

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Dæmon atopoides. Long. 9 à 10 mill. Oblongus, sat convexus, apice tantum attenuatus, dilute castaneus, nitidus, sub- tilissime pubescens, elytris disco late infuscatis, ad basin minus late, interdum capite et abdominis lateribus paulo fumatis; capite prothoraceque subtiliter dense punctulatis, illo inter oculos im- pressiusculo, antice transversim fortiter sulcato, antennis gracili- bus, 2/3 corporis haud superantibus; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice fere a basi angustato, dorso convexo, lateribus postice planiusculis, fortius punctatis, margine laterali acuto; elytris oblongis, dense subtiliter punctulato coriaceis, leviter striatis, suturam versus evidentius, intervallis alternatim paulo elevatis, suturam versus subcostulatis, sutura similiter ele- vata ; subtus cum tarsis concolor ; G' segmento ventrali ultimo late emarginato, tarsis anticis latioribus. Diégo-Suarez (4 Z/luaud).

Bien distinct des précédents par ses élytres ayant des côtes peu marquées mais bien distinctes, ayant le disque rembruni mais lais- ‘sant la base largement claire avec un liseré marginal et sutural assez étroit; le corselet est moins convexe, déprimé sur les côtés à la base, un peu en avant et recouvrant un peu plus la tête.

Dæmon trifasciatus. Long. 7 à 12 mill. Sat elongatus, postice leviter attenuatus; convexus, niger, nitidus, elytris rufo-testaceis, basi anguste, vitta suturali et vitta discoidali, interdum cum suturali confusa nigris, pedibus dilute testaceis, tarsis fuscis, posterioribus basi et apice fere testaceis, antennis corpore brevioribus, piceis, interdum basi rufescentibus ; capite minus lato, fere opaco, obsolete biimpresso; prothorace trans- verso, subtiliter dense punctulato, postice ad angulos paulo deplanato et fortius punctato, interdum G' basi medio impressius- culo; elytris sat elongatis, postice leviter attenuatis, ad humeros minus angulatis, densissime subtiliter coriaceo-punctatis, sutura paulo elevata et utrinque lineis 2 vix elevatis; subtus minus nitidus, metasterno medio rufescente, dense cinereo-pubescens. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthür.

Ressemble beaucoup au fasciolatus, la coloration est presque identique, mais le corps est plus grand, plus large, les antennes sont moins longues et n’atteignent pas, chez les G\, l’extrémite du corps ; les élytres sont plus larges et s'atténuent presque dès la base au lieu d’être à peu près parallèles, la couleur fauve s’allonge sur le disque et forme toujours une étroite bordure marginale, elle se fond avec la teinte noire ; la sculpture est un peu plus forte.

Dæmon fasciolatus. Long. 5 à 7 mill. Elongatus,

postice attenuatus, convexus, fusco-niger, nitidus, dense griseo- pubescens, elytris macula basali rufo-testacea oblonga, suturam

= st

FO

343

haud attingente, postice plus minusve prolongata, pedibus

rufo-testaceis, femoribus apice longe fuscis, tarsis 4 anticis infus-

catis; capite subtiliter punctulato, antennis corpore vix breviori-

bus, rufo-testaceis, apice infuscatis; prothorace elytris vix angus-

tiore, basi sat fortiter bisinuato, dorso subtilissime coriaceo,

margine laterali paulo reflexo ; elytris elongatis, a basi attenuatis,

apice rotundatis, dorso densissime subtiliter punctatis, vage

striatulis, striis 2primis evidentioribus; subtus lævis ; G angustior,

segmento ventrali ultimo profunde emarginato. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthür.

Dæmon truncatulus.— Long. 6 mil. Ressemble beaucoup au précédent, mais encore plus étroit et les élytres, tronquées à l'extrémité, sont d'un roux testacé qui se fond, après le milieu, avec la couleur générale d’un brun noirâtre ; la tête présente une impression arquée, le corselet est moins large, les stries des élytres sont indistinctes, et la poitrine est aussi roussâtre. Madagascar (ma collection).

Dæmon elongatus Klug, Wiegm. Arch., 1838, 59 (Colobo- dera). Long. 6 à 7 mill. Sat elongatus, postice parum atte- nuatus, niger, nitidus, elytris, pectore, pedibus antennisque testaceo-fulvis, sat dense pubescens, prothorace nitido, elytris parum nitidis; capite conyexo, punctulato, fronte inter oculos impresso, prothorace subtiliter dense punctulato, margine laterali ad angulos posticos leviter depresso et fortius punctato ; elytris elongatis, ante apicem tantum angustatis, apice obtusis, dorso suturam versus obsolete striatulis, intervallis levissime elevatis ; pedibus elongatis, tarsis concoloribus. Antsianaka (Perrot), coll. Obertbür.

Se reconnaît à sa forme allongée et à sa coloration; les élytres n’ont, à la base, qu’un liseré très mince noir.

La description de Klug me paraît bien convenir à cette espèce.

Long. 3 1/31. Thorace subtilissime dense punctato, elongatus, pubescens, niger, elytris dense punctulatis, substriatis pedibusque testaceis.

Dæmon longulus. Long. 7 1/2 mill. Elongatus, postice levissime attenuatus, sat convexus, testaceo-fulvus, nitidulus, sub- tiliter sat denso pubescens, capite, tarsis omnibus et antennarum articulis 3 ultimis fuscis ; capite punctato, fronte convexa, antice transversim impresso, antennis elytris parum brevioribus; protho- race valde transverso, convexo, a basi antice arcuatim angustato, densissime ac subtilissime punctulata,ad marginem lateralem haud depresso ; scutello fere pentagono, subtiliter punctato, apice acu- minato; elytris elongatis, apice rotundatis et densius ciliatis,

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dorso subtiliter ac densissime coriacco-punctulato, æqualibus, stria suturali leviter impressa. Madagascar (ma collection).

Remarquable par sa forme allongée et sa coloration fauve, sans trace de noir à la base des élytres, ce qui le distingue du nigriceps ainsi que les pattes et le dessous du corps unicolores et les élytres non tronquées.

Dæmon nigriceps. Long. 7 1/2 mill. Ressemble au Zon- gulus, mais plus étroit, plus atténué en arrière, d’une coloration plus pâle avec les pattes plus longues, les fémurs assez largement teintés de noir à l'extrémité, la tête n'ayant qu’une faible ligne arquée, les yeux plus gros, débordant le corselet, la base des élytres et celle du corselet très finement lisérées de noir, le métas- ternum et l'abdomen d’un brun noir; les élytres sont un peu tronquées et présentent quelques traces de strioles au milieu, vers la suture, plus distinctes à l’extrémité; tous les tarses sont concolores, et les antennes, un peu plus courtes que les

élytres, ont les derniers articles un peu enfumés. Madagascar (ma collection). Dæmon distinguendus. Long. 7 1/a mill. Ressemble

beaucoup au nigriceps, mais un peu plus grand et un peu moins étroit; la coloration est la même, sauf pour les fémurs qui sont concolores; la tête, au lieu d'être impressionnée est un peu relevée en travers; les antennes ont leurs articles grossissant vers l'extrémité, les élytres sont finement mais visiblement striolées. Antananarivo (coll. Oberthür), un seul individu.

Dæmon elateroides. Long. 6 à 7 mill. Elongatus, postice levissime attenuatus, rufus, pubescens, sat nitidus, capite prothoraceque nitidioribus, illo inter oculos bifoveolato, antennis corpore brevioribus, articulo 2°. minus brevi, articulis ultimis fumatis et leviter crassioribus ; prothorace transverso, elytris vix angustiore, antice angustato, dorso fere lævi, convexiusculo, lateribus postice deplanato, margine postico vix bisinuato, vix perspicue crenulato, elytris dense punctato-coriaceis, suturam versus Sstriolatis, apice sat abrupte rotundatis; pedibus elongatis, gracilibus, 4 posticis longioribus et tibiis leviter arcuatis; Q paulo latior, postice vix attenuata, prothorace basi latiore, ad angulos magis explanato, capite profundius biimpresso. Diégo- Suarez (Alluaud).

Paraît se rapprocher du 2. linearis Lap., mais la coloration est fort différente. Le 2. elongatus Klug paraît bien être le même que ce dernier.

Dæmon minutus. Long. 4 mill. Forme et coloration du précédent, mais beaucoup plus petit, un peu plus court, et un peu

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moins attenué en arrière; le corselet est un peu plus arrondi sur les côtés, plus distinctement ponctué, les élytres sont plus forte- ment ponctuées, finement ruguleuses, un peu déhiscentes à l’ex- trémité qui est obtusément acuminée, les pattes sont plus robus- tes. Madagascar, un seul individu (coll. Alluaud).

Dæmon lineellus. Long. 6 mill. Oblongus, ellipticus, convexus, nigro-fusçus, nitidus, pubescens, plaga magna humerali, metasterno, pedibus, antennarum articulis 3primis et palpis fulvis ; capite lato, inter oculos biimpresso ; prothorace brevi, transverso, lateribus postice fortiter rotundato, dorso dense punctulato, ad angulos posticos fortius, his fere obtusis, margine postico haud denticulato, antico fere truncato, caput haud obtegente; scutello triangulari, basi haud impresso; elytris oblongis, ad humeros rotundatis, ante apicem tantum angustatis, dense subtiliter coriaceo-punctulatis et punctato-lineatis, lineis suturam versus magis impressis, substriatis; tarsis cum pedibus concoloribus. Antsianaka (Perrot), un seul individu, coll. Oberthür.

S’éloigne un peu des autres Dæmon par sa forme elliptique, non atténuée en arrière, son corselet à angles postérieurs presque obtus, son écusson non pentagonal, sans fossette à la base.

Dæmon cebrionoïdes. Long. 10 à 11 mill. Sat elon- gatus, antice et postice æqualiter angustatus, nigro-fuseus, nitidus, subtiliter paulo pubescens, subtus magis fusco-piceus, abdomine et femorum basi rufo-piceis; capite inter oculos punctulato, ore et antennis piceo-rufis, his corporis medium vix superantibus; pro- thorace transverso, elytris vix angustiore, antice rotundatim angustato, lateribus basi planatis, paulo reflexis et rufo-picescen- tibus, dorso subtiliter densissime punctato, basi medio impres- siusculo; scutello punctulato, basi profande foveolato; elytris sat elongatis, apice obtusis, dorso dense punctulato-rugosulis, sat fortiter striatis, striis externis minus impressis ; subtus fere lævis, abdomine apice rufescente, tibiis apice cum tarsis rufescentibus. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthür.

Espèce bien reconnaissable à sa forme et à sa coloration qui rappellent certains Cebrio et Ampedus.

Pour compléter la série des espèces du genre Dæmon je repro- duis ci-après les descriptions de Laporte et de Klug, que je n’ai pu identifier.

Dæmon linearis Lap., Rev., Silb., IV, 24, t. 183 (Ptilodac- tyla?). Long. 7 mill. Finement ponctué, pubescent, d'un brun châtain ; tête, corselet et éeusson noirs; élytres très allon- gées ; dessous du corps noir, pubescent; métathorax, rebords infé-

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rieurs des élytres et pattes d’un châtain jaune; tarses des deux premières noirs, le pénultième article des postérieures obscur. Serait ce l’e/ongatus Klug ?

Dæmon mucronatus Klug, Wiegm. Arch., 1838, 70 (Colo- bodera). Long. 2 1/1 1. Thorace subtilissime confertim pune- tatus, elongatus, pubescens, niger, elytris subalutaceis, confertim punctatis, apice mucronatis pedibusque testaceis.

Dæmon striatus Klug, 1. c., 70 (Colobodera). Long. 21. Thorace confertim punctato, elongatus, pubescens, niger, elytris punctulatis, punctato-striatis pedibusque testaceis.

Dæmon nitidus Klug, 1.c., 70 (Colobodera). Long. 21.— Thorace vage et subtilissime punctato, lateribus depresso, elon- gatus, pubescens, niger, elytris confertim punctatis pedibusque testaceis.

Les espèces du genre Dæmon sont fort rares dans les collec- tions ; grâce aux chasses de M. Alluaud et des frères Perrot j’ai pu en réunir un assez grand nombre parmi lesquelles je n'ai pu reconnaître que deux des espèces décrites par Klug et Laporte.

J’ajouterai que tous les auteurs insistent sur la longueur des antennes qui atteignent ou dépassent l’extrémité du corps et que j'en ai vu très peu approchant du bout des élytres. En outre ces insectes sont très fragiles, les pattes et les antennes sont très rare- ment intactes; il en est de même pour les Æelodes et les Cyphon ; aussi les descriptions s’en ressentent.

STENACTYLA n. g.

Ce genre est extrêmement voisin des P/ilodactyla; c’est le même faciès, mais les antennes sont simples, les hanches anté- rieures sont contiguës, les intermédiaires aussi, du moins en arrière, le mésosternum étant triangulaire, pointu, la pointe attei- gnant à peine le milieu des hanches; le prosternum est très court en avant et largement creusé pour recevoir la tête au repos. Les hanches postérieures sont étroites, assez brusquement élargies près l'insertion des pattes ; le ler article des tarses est allongé, le est très court, le plus large. Le corselet, comme chez les Pltilodactyla, est court, convexe et rétréci en avant, carpant la tête; les pattes sont médiocrement longues.

Stenactyla pallipes. Long. 4 mill. Oblonga, fusco- nigra, nitida, antennis pedibusque rufo-testaceis; capite sat lato, dense subtiliter punetato, antice abbreviato et profunde transver- sim sulcato, antennis corpore haud longioribus, simplicibus, arti- culo brevi; prothorace transverso, elytris haud angustiore,

fe

947

antice valde angustato et fortiter convexo, caput superante, dorso sat subtiliter densissime punetato, margine postico late bisinuato. angulis obtuse rectis; scutello obtuse subcordato, punctato, basi sat fortiter foveolato; elytris oblongis, ad humeros rotundatis, lateribus subtiliter marginatis, basi ad scutellum leviter convexis, dein levissime transversim impressis, punctato-striatis, striis parum impressis, ad latera et postice obsoletis, intervallis vix con- vexiusculis, subtilissime vix perspicue punctulatis; subtus picea, segmento ventrali breviore. Diégo-Suarez (A//waud).

Cautires rufus. Long. 5 mill. Elongatus, niger, subo- pacus, prothorace elytrisque rufo-testaceis, opacis ; capite nitidulo, summo transversim fostiter impresso, antennis corporis medium attingentibus, articulis 3-10 anguste pectinatis, ultimo oblongo ; prothorace elytris haud angustiore, lateribus parallelis antice abrupte convergentibus, dorso foveola lanceolata signato, antice medio carinulato, postice utrinque late impresso, antice utrinque oblique subcostato, angulis posticis acute rectis, margine antice arcuato, scutello subquadrato, medio impressiusculo, elytris elon- gatis, postice vix sensim ampliatis, apice rotundatis, subtiliter anguste costulatis, intervallis foveolatis, foveolis quadratis, costula submarginali ad humerum magis elevata. Mayotte (coll. Alluaud).

Bien distinct par sa petite taille et sa coloration.

Luciola stigmaticollis. Long. 12 à 14 mill. Forme, taille et coloration de la Z. amplipennis Fairm.; en diffère, au premier coup d’œil, par la présence de deux taches noires (parfois réunies) sur le milieu du corselet et par ses pattes entierement d'un brun noir; l'abdomen n’a que les deux derniers segments pâles. Les yeux sont moins gros, le corselet est presque semblable, seule- ment les côtés sont moins arrondis, les angles postérieurs sont un peu plus saillants, et le sillon du bord postérieur est plus marqué ; l’écusson est noir avec la base très brièvement jaune; les élytres sont notablement plus allongées, plus parallèles, leur sculpture est un peu plus fine et les nervures sont moins saillantes. Chez le G'le 1er segment ventral est largement échancré au milieu et le dernier est conique, sillonné, un peu échancré à l'extrémité; dans l’autre sexe le dernier segment est prolongé au milieu et assez fortement sinué de chaque côté. Madagascar (coll. Alluaud et la mienne).

Luciola intermedia. Long. 6 1/2 mill. Voisine de cos/i- pennis Fairm., mais notablement plus petite avec les côtés des élytres moins saillantes, le corselet à angles postérieurs courts, nullement prolongés en lobe obtus, à tache antérieure noire, trian- gulaire, se prolongeant postérieurement dans le sillon longitudinal

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médian, l’écusson noir avec 2 taches jaunes à la base, la poitrine fauve sur les côtés, les 3 derniers segments d’un jaune pâle. Madagascar (Lafray).

Luciola biscutellata. Long. 8 1/2 mill. Oblonga, subpa- rallela, fusca, subopaca, capite nigro, prothorace aurantiaco, macula basali ad scutellum et macula minus distincta in medio marginis antici nigris, scutello nigro, basi utrinque striga brevi pallida signato, abdomine basi nigro, segmentis 3 ultimis pallidis, pedibus nigris, femoribus (apice excepto) flavis, fronte leviter concavo, dense punctato, oculis parum approximatis, prothorace trapeziformi, antice leviter angustato, lateribus fere rectis, mar- gine postico leviter trisinuato, antico fere truncato, dorso dense sat subtiliter punctato-rugoso, medio sulcato; elytris dense puncta- tis, leviter costulatis, sutura magis e'evata. Madagascar (Rafray).

La coloration de l’écusson est analogue à celle du #aculiscutum Fairm., mais la taille est plus faible, le corselet n’est pas arrondi en avant et les taches sont différemment placees.

Luciola deleta. Long. 6 1/2 mill. Klongata, parallela, dilute fuscula, sat nitida, prothorace fulvo, lateribus dilutioribus, antice sat late infuscato; capite inter oculos excavato, antice late ac profunde sulcato; prothorace transverso, brevi, elytris haud angustiore, lateribus antice cum angulis rotundato, margine antico fere truncato, obsolete late sinuato, dorso dense sat subtiliter rugoso, paulo inæquali, antice medio oblonge et basi transversim impresso, lateribus postice paulo explanatis, margine postico fere recto, obsoletissime bisinuato; scutello pallido, apice fere rotundato et parum attenuato, dense punctulato; elytris elongatis, parallelis, apice rotundatis, dense sat subtiliter punctatis, lineolis aliquot tenuissime elevatis, parum distinctis, sutura magis elevata; subtus cum pedibus dilute fuscula, segmentis ventralibus ultimis pallidis. Madagascar (coll. Alluaud et la mienne).

Espèce remarquable par son corps allongé, sa coloration indécise, ses pattes unicolores et ses antennes assez longues.

Nothrocerus cylindricornis Fairm., Ann. Ent. Fr., 1887, 174. Je ne puis trouver de différences entre les individus de Tabora et un exemplaire trouvé à Majunga par M. Scalabre. Ce dernier est seulement plus grand (7 1/a mill.) et la ponctuation des élytres est un peu plus marquée.

BRACHYMOSCHIUM n. g.

Genre voisin des À delostoma qu'il semble représenter à Mada- gascar. Il en diffère par un corps large et court, portant des côtes

£ a * ar

349

analogues, mais avec un corselet aussi large au milieu que les élytres et fortement rétréci à la base, la tête courte, atténuée en avant, les antennes plus courtes, un peu moins épaisses, à articles très courts, très serrés, presque en scie, le dernier plus grand, lisse et tronque, les élytres plus courtes, ovalaires, les tibias antérieurs s’élargissant assez notablement vers l’extrémité dont l'angle externe est saillant et aigu, et les tarses très courts, assez épais, s’amincissant beaucoup vers l’extrémité, le dernier article plus long, plus grêle, avec des crochets très petits et très grêles.

Brachymoschium parvitarse. Long. 4 mill. Parum oblongum, modice convexum, fuscum, opacum, capite antice attenuato, brevi, margine antico late sinuato, palpis testaceis, dense rugoso-punctato, fronte tricostata, costa mediana tenui; prothorace valde transverso, lateribus explanato-dilatatis, pices- centibus, antice attenuato, lateribus leviter arcuatis, basi valde sinuatis, fere emarginatis, dorso dense rugosulo-punctato, quadri- carinato, carinis lateralibus brevioribus; scutello brevissimo, truncato, elytris ovatis, medio vix ampliatis, apice obtuse rotun- datis, dense rugoso-punctatis, sutura et utrinque costis 3 sat elevatis, 2* ante apicem abbreviata; subtus cum pedibus pices- cens, similiter punctatum, pedibus brevibus. Majunga (Sca- labre).

Cet insecte est remarquable par la petitesse des tarses qui sont plus courts et plus effilés à l'extrémité, avec des crochets bien plus petits et plus grêles que chez les À delostoma ; le corselet est aussi différent. Tous les points, en-dessus et en-dessous, donnent nais- sance à une soie rousse très courte.

PHYLACINUS n. g.

Ce nouveau genre, dont le faciès rappelle les PAylax, est au contraire voisin des Z'urynotus dont il diffère par l’épistome for- tement échancré, les antennes grêles, le corselet coupé presque droit à la base, à angles postérieurs non saillants, l’écusson punc- tiforme, les tibias antérieurs un peu arqués en dehors, épaissis, creuses en dedans, les tarses antérieurs courts avec les articles 2 et 3 élargis, le 4e à peine visible; les tibias intermédiaires sont légèrement arqués, les postérieurs plus longs et plus fortement arqués avec les tarses grêles, le 1r article aussi long que le 4*.

La sculpture des élytres rappelle celle de l’ÆZoplobrachium aspe- ripenne Fairm., du même pays.

Phylacinus asperipennis. Long. 8 à 9 mill. Oblongus, modice convexus, niger, nitidus, palpis ferrugineis ; capite subtiliter

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punctato, antennis gracilibus, basin prothoracis parum superanti-

bus, articulo séquenti parum longiore, ultimis paulo latioribus,

brevioribus et opacis; prothorace transverso, elytris vix angus- tiore, antice parum angustato, lateribus leviter arcuatis, dorso densissime punctato, subruguloso, basi haud marginato et medio breviter ac leviter sulcatulo,angulis posticis obtuse rectis ; scutello minutissimo; elytris oblongo-ovatis, ad humeros sat acute angu- latis, dorso fortiter et late crenulato-striatis, intervallis costulatis et, postice prœsertim, asperatis; subtus punctulatus, abdominis segmento ultimo valde punctato, processu intercoxali lato, trun- cato, prosterno sat angusto, medio late sulcato, apice producto. Diégo-Suarez, 2 individus (A /luaud).

PACHYMASTUS n. g.

Corpus sat breviter ovatum, convexum, hand ciliatum. Clypeus antice valde emarginatus. Oculi inclusi, antennæ breves, protho- racis marginem anticum vix superantes, apicem versus crassiores. Prothorax transversus, elytris haud angustior, angulis posticis acutissimis. Scutellum brevissimum, vix distinctum. Elytra brevia, postice leviter attenuata, apice obtusa. Tibiæ anticæ extus basi crenulatæ, ante apicem unidentatæ, emarginatæ, apice dilatatæ, tarsi sat graciles, articulo ultimo longiore, tarsi posteriores longiores, articulo ultimo subæquali.

Pachymastus asperulus. Long. 6 mill. Ovatus, valde convexus, piceo-fuscus, nitidulus; capite dense sat subtiliter granu- loso, planiusculo, clypeo fortiter emarginato, labro rufo, niti- dissimo, oculis depressis, inclusis, cantho genarum angulato, circumdante, antennis piceis, articulis 2 primis rufis, apicem versus gradatim crassioribus, articulo ultimo minore, prothorace transverso, longitudine fere duplo latiore, antice leviter angustato, lateribus vix arcuatis, basi utrinque late ac levissime sinuato, elytrorum basin fere amplectante, angulis posticis breviter sed valde acutis, dorso densissime sat subtiliter granuloso, angulis anticis obtusis; elytris brevibus, post medium angustatis, apice obtusis, fortiter striatis, striis apice integris, intervallis fere planis, vix convexiuseulis, grossius ac minus dense granulatis, subtiliter transversim plicatulis, margine externo subtiliter ac brevissime ciliato; pedibus rufo-piceis, tibiis asperatis, apice haud dilatatis, tarsis dilutioribus, subtus breviter pilosulis, unguibus minutis. Majunga (Scalabre).

Cet insecte intéressant se rapproche des Prachyesthes, mais il en diffère par sa forme un peu rétrécie en arrière, sa granulation, ses antennes encore plus courtes, les côtés à peine ciliés, le corselet

CE

391 à angles postérieurs presque épineux, les tibias antérieurs denti- culés, dilatés à l'extrémité, les autres non élargis, les tarses plus

grêles, à peine velus avec les crochets plus petits; les yeux sont déprimes et coupés par le canthus des joues.

Cossyphus madecassus. Long. 13 mill. Ressemble à un petit individu du depressus, mais plus large et parsemé de nom- . breuses petites taches brunes, le corselet présente un sillon trans- versal bien marqué à peu près au milieu, la partie au-dessus de la tête est plus convexe, l’écusson est largement arrondi et marqué d’un gros point à l'extrémité, la ligne granulée qui sépare le corps élytral de la partie foliacée est bien plus fortement crénelée, la carène discoïdale est également saillante ; la partie foliacée pré- sente de chaque côté, un peu avant le milieu, une impression assez forte, brunatre, une autre, bien plus faible, avant l'extrémité, en-dessous, la saillie prosternale est plus large, la mésosternale plus courte, ne dépassant pas le milieu des hanches. Ankaboka (Scalabre).

Le genre Cossyphus n’a pas encore été signalé à Madagascar ; c’est une découverte interessante, car la côte voisine africaine est plus riche en Z'aduslomus qu'en vrais Cossyphus.

STREPSIUS n. g.

Caput ovato-subquadratum, antice rotundatum. Oculi reniformes, parum convexi. Antennæ fere cylindricæ, breves, prothoracis medium haud attingentes, fere moniliformes, articulo 3 longiore, ceteris subtransversis. Prothorax paulo transversus, marginatus. Elytra oblonga, apice attenuata, dorso costulata. Pedes sat breves, sat graciles, calcaribus vix distinctis.

Ce nouveau genre appartient au groupe des Z'enebrio, mais le faciès est assez différent de tous les genres de ce groupe; il rappelle plutôt celui de quelques PZapstinus américains. La tête ressemble à celle des Boros, développée en avant avec 2 fortes impressions sur le chaperon, mais le corselet est peu convexe, fortement reborde sur les côtés, et les élytres sont carénées.

Strepsius spretulus. Long. 5 mill. Oblongus, niger, nitidulus, capite prothoraceque opacis, antennis piceis, pedibus rufescenti-piceis ; capite dense subtiliter strigosulo-punctato, antice utrinque oblonge impresso, cum lateribus paulo elevatis, margine antico truncatulo-rotundato, antennis articulis 4-1° paulo transver- sis, ultimo breviter pyriformi, obtuso; prothorace vix transverso, elytris vix angustiore, lateribus vix arcuatis, antice et postice fere æqualiter angustato, dorso subtiliter dense strigosulo-punctulato, medio longitudinaliter impressiusculo, basi paulo profundius, mar-

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gine postico recto, angulis posticis rectis, anticis vix obtusis; scutello brevi, minutissimo; elytris ad humeros acutiusculis, substriato-punctatis, intervallis alternis costulatis, ceteris cum sutura vix convexiusculis, plano, intervallo suturali, basi extus paulo obliquato et cum costula fere conjuncto. Diégo-Suarez, un seul individu (A//waud).

PŒCILTOIDES n. g.

Ce nouveau genre me paraît voisin des Derosphærus dont il ne diffère que par les élytres qui, au lieu d’être presque parallèles et un peu élargies avant l'extrémité, sont plus courtes, ovalaires- oblongues, avec des côtes, et par le corselet non rétréci à la base, à angles antérieurs marqués, à surface très finement striolée, ponc- tuée; le dernier article des palpes maxillaires est large, en triangle renversé, les antennes sont plus grêles, les derniers articles à peine plus épais, les tibias intermédiaires sont également un peu arqués.

P. alternans. Long. 9 mill. Oblongus, convexus, fuscus, modice nitidus, elytris utrinque vittis 4 rufis alternatim signatis, ore, antennis pedibusque rufis ; capite subtiliter dense punctulato, inter oculos impressione triangulari sat profunde signato, sutura clypeali recta, profunda, clypeo brevi, truncato. oculis parum sinuatis; prothorace paulo transverso, elytris angustiore, antice leviter attenuato, lateribus vix arcuatis, dorso subtiliter densissime strigosulo-punctato, margine postico bisinuato, anguste lævi, angu- lis posticis acutiusculis, margine antico vix arcuato, angulis obtu- sis; scutello triangulari, plano; elytris convexis, ad humeros sat rotundatis, fortiter crenato-striatis, striis 2 primis profundioribus et minus punctatis, striis omnibus ad apicem haud minoribus, inter- vallis convexis, Iævibus, æqualibus, usque ad apicem prolongato. Madagascar, un seul individu (coll. Alluaud).

Le faciès de cet insecte est assez remarquable et rappelle un peu celui de quelques Sérongylium d'Amérique.

Damatris cyaneostriata. Long. 11 à 14 mill. Forme, taille et coloration générale de D. formosa, l'espèce la plus connue; mais un peu moins large et remarquable par les stries des élytres qui sont bleues, les et 4e, et réunies un peu avant la base, puis les et 6* réunies avant l’extrémite, les 4 et courtes, se réunissant un peu après le milieu ; les inter- valles sont tout à fait plans et peut être moins éclatants que chez formosa. Madagascar (coll. Alluaud et la mienne).

Les insectes de Madagascar décrits sous le nom de Z'etraphyllus doivent reprendre le nom générique de Damatris, nom qui leur

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a été donné par Castelnau, ist. des Zns., II, 224, tandis que le nom de Z'etraphyllus était réservé pour le 7’. ZLatreillei Lap. Br., compris aujourd’hui dans le genre Aracles qui doit reprendre sa première dénomination.

Damatrisclypealis. Long. 8 à9 mill. Sat breviter ovata, gibbosulo-convexa, fusca, nitidula, elytris æneo-viridulis, nitidis, plus minusve cupreolo alternatis; capite antice nitidiore, sutura clypeali sat profunda, clypeo medio leviter bielevato et medio sulca- tulo; prothorace sat brevi, longitudine duplo latiore, lateribusleviter rotundato, antice parum angustato, dorso subtiliter punctato ; elytris breviter ovatis, medio ampliatis, lateribus rotundatis, dorso sat fortiter striatis, striis lævibus, intervallis lævibus, G sat convexis, Q vix convexis; abdomine lateribus opaco, pedibus nitidis. Ma- dagascar (coll. Alluaud et la mienne).

A la description on pourrait rapprocher cette espèce de l'aller- nicolor, mais elle en differe notablement par la coloration brillante, la taille plus grande, les élytres plus élargies, à intervalles con- vexes, moins nettement marquées de bandes cuivreuses ; le corselet plus arrondi sur les côtés et le chaperon à sculpture particulière. Ressemble beaucoup à l'acidifera Coq., mais les interstries sont plus convexes, et les bandes cuivreuses moins nettes, sans compter la sculpture du chaperon.

Camariodes opacicollis Fairm., Soc. Belg. C.R., 1895, 447.

C’est par erreur qu’on a imprimé ce nom spécifique qui appartient au genre précédent, Osternus ; il convient de le remplacer par nilidipennis, nom que portait l’étiquette du type.

PHÆOGALA n. g.

Ce nouveau genre est fort intéressant en ce qu’il rappelle tout à fait les MWitrælabrus du Chili. Presque tous les caractères assi- gnes à ces derniers conviennent au genre Phæogala, seulement le labre est large, coupé droit en devant avec les angles arrondis; le dernier article des palpes maxillaires est sécuriforme, celui des labiaux est ovoïde-oblong, un peu acuminé. La tête est déprimée en ayant, aussi large en arrière ; le front présente, près des yeux, un sillon bien marqué, assez long. Les antennes, assez grêles, ne dépassent pas la base du corselet et l’écusson est rond. Les élytres sont oblongues, légèrement élargies en arrière, convexes, avec les épipleures très étroites, assez brusquement élargies sous les épau- les. Les hanches antérieures sont saillantes, contiguës, le mésos- ternum est très étroit, le métasternum est fortement échancré au milieu du bord postérieur et dominant la saillie intercoxale qui est un peu moins aiguë que chez les Yifrælabrus. Les pattes sont

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assez grêles et courtes, les fémurs épais, le pénultièeme article des tarses est large, entier, les crochets sont largement lobés à la base interne.

Phæogala grisescens. Long. 11 à 12 mill. Oblongus, modice convexus, postice leviter ampliatus, squalide picescens, nitidus, pube tenui cinereo-grisea vestitus ; capite sat lato, antice breviter subquadratim producto, dense punctato, antennis paulo rufo-piceis, sat gracilibus, artieulo crasso, quarto parum breviore, sequenti longiore; prothorace transverso, capite parum, elytris magis angustiore, antice vix angustato, lateribus fere rectis angulis anticis obtusis, posticis fere rectis, dorso dense punctato et impressionibus 5 parum determinatis signato, 2 discoi- dalibus, 3 ad marginem posticum, 2 lateralibus supra marginem ipsum politis ; elytris densissime sat subtiliter punctatis, levissime striatulis, intervallis vix convexiusculis; subtus cum pedibus nitidior, femoribus interdum medio rufescentibus. Diégo- Suarez, un individu trouve par M. Alluaud ; Madagascar (ma coll.).

Platydema aterrima Chevr., Pet. nouv. Knl., 1877, 173. Long. 6 à 7 mill. Ovata, antice et postice fere æqualiter angus- tata, modice convexa, tota fusco-nigra, vix nitidula ; capite inter oculos brevi ac longitudinaliter sulcato, antennis crassis, apicem versus gradatim latioribus, basin prothoracis vix attingentibus ; prothorace brevissimo, elytris haud angustiore, antice fortiter angustato, lateribus vix arcuatis, dorso lævi, basi utrinque late sinuato, angulis posticis acute rectis, anticis valde obtusis ; scutello obtuse triangulari; elytris ovatis, basi truncatis, apice obtusis, dorso substriato-punctatis, striis sat fortiter punctatis, basi parum impressis, postice profundioribus, intervallis parum convexis, postice paulo magis elevatis; subtus cum pedibus concolor. Diégo-Suarez, un seul individu ® trouvé par M. Alluaud ; Madagascar (Gowdot), ma collection.

NESOTAURUS n. g.

Forme des Æeliotaurus, mais bien distinct par la saillie proster- nale qui sépare assez largement les hanches antérieures et la saillie intercoxale plus allongée et aiguë; les antennes doivent être plus longues à en juger par les premiers articles qui restent, le plus long que le 2e; les yeux sont plus fortement échancrés, les palpes plus grêles.

C’est un type intéressant pour la faune Malgache, et l'on peut espérer trouver encore des formes analogues qui ne se voient pas dans l’Afrique Orientale.

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Nesotaurus sericans. Long. 13 mill. Oblongo-ellip- ticus, sat convexus, fusco-brunneus, modice nitidus, ferrugineo- pubescens, prothorace antennisque rufis, his articulis 2 primis fuscis; pedibus rufis, genubus breviter, tibiis apice tarsisque infuscatis, capite breviter ovato, inter oculos convexiusculo, dense subtiliter punctato, fere rugosulo, clypeo truncato, trans- versim impressiusculo, lato, magno, transverso, rugoso-punctato, palpis maxillaribus gracilibus, articulo ultimo ovato; prothorace transverso, elytris paulo angustiore, antice a basi angustato, lateribus leviter arcuatis, dorso subtiliter densissime punctato, margine postico fere recto, angulis posticis obtusis, anticis rotun- datis, margine antico leviter arcuato et anguste fuscato; scutello late ogivali, subtilissime dense punctato; elytris sat elongatis, ad humeros rotundatim angulatis, ante apicem angustatis, apice ipso rotundato, densissime punctulato-coriaceis, sat fortiter striatis, striis subtiliter crenulatis, intervallis sat sonvexis, dense longitudinaliter pubescentibus; subtus densissime punctulatus, subtilius pubescens, femoribus sat validis, tarsis anterioribus sat brevibus, posterioribus elongatis, articulo le ceteris conjunctis fere æquali. Antsianaka (Perro/), un seul individu en assez mauvais état; coll. Oberthür.

Au premier coup d'œil cet insecte ressemble beaucoup à l'A. nigripennis d'Algérie, mais il en diffère par les hanches antérieures non contiguës.

CAULOSTENA n. g.

Cet insecte ressemble à un Æycetochares filiforme, à élytres longues, parallèles, tronquées obliquement à l’extrémite ; le corselet est presque semblable, plus étroit, la tête est transversale, brusque- ment rétrecie à la base avec les yeux bien moins gros, les antennes plus courtes, presque cylindriques, le article plus long ; les tibias et les tarses sont aussi très grêles.

Caulostena foveicollis. Long. 3 1/2 mill. Filiformis, planiuscula, fusco-cœrulescens, sat nitida, antennis, palpis pedi- busque rufo-testaceis, femoribus paulo obscurioribus; capite con- vexiusculo, margine prothoracis antico latiore, dense punctulato, inter oculos sulcato; prothorace parum transverso, elytris vix angustiore, antice paulo angustato, lateribus leviter arcuatis, dorso dense punctato, convexo, impressione media longitudinali medio interrupta et utrinque basi fovea sat profunda signato, margine postico recto, angulis rectis; scutello oblongo, rugosulo; elytris linearibus, sat planiusculis, dense sat fortiter punctato-rugosulis, angulo apicali externo rufescente et læviore ; tibiis posticis longio-

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ribus, sat fortiter arcuatis. Diégo-Suarez (AZ/uaud), un seul individu.

ALCESTOMA n. g.

Corpus elongatum. Prothorax antice productus et rotundatus, basi medio leviter lobatus. Tarsi posteriores articulo penultimo integro. Coxæ intermediæ elongatæ, contiguæ. Antennæ sat breves, prothoracis medium superantes, medio serratæ, apice tenues. Palpi maxillares articulis 2 et 3 obtriangularibus, ultimo ovato, majore, apice obtuso. Scutellum quadratum. Elytra elongata, apice separa- tim rotundata. Pedes graciles, femora crassiuscula, tibiæ apice breviter bispinosæ, tarsi filiformes, articulo tribus sequentibus conjunctis æquali, penultimo integro, unguibus minutis.

Le faciès de cet insecte rappelle tout à fait celui des Serropalpus, mais le bord antérieur du corselet est saillant et arrondi, cachant la tête, les hanches intermédiaires sont entierement contiguës, les palpes sont assez courts, nullement en scie. D’après la forme du pénultième article des tarses, ce genre serait voisin des Aüdera, mais les palpes sont différents, les yeux très rapprochés en avant, les antennes fortement dentées au milieu, le corselet un peu lobe au milieu du bord postérieur qui est légèrement bisinué, et les hanches intermédiaires sont complètement contiguës.

Alcestoma serropalpoides. Long. 11 à 14 mill. Elon- gata, convexa, fusco-brunnea, paulo nitidula, subtilissime ferru- gineo-pubescens ; capite dense punctulato, basi transversim fortiter impresso, clypeo nitidiore, impressiusculo, oculis magnis, antice valde approximatis ; prothorace elytris haud angustiore, latitudine paulo longiore ; antice leviter a basi attenuato, dense subtiliter punctato, basi utrinque leviter sinuato et sat fortiter impresso, angulis posticis valde, © minus obtusis ; elÿtris parallelis, densis- sime subtiliter punctatis, stria suturali subtiliter impressa; subtus nitidior, densius pubescens, coxis anticis elongatis, contiguis, ele- vatis. Ténérive (Perrot), deux individus, coll. Oberthür.

Ces deux individus, en mauvais état, présentent une anomalie curieuse; les deux tarses postérieurs qui restent présentent chacun 5 articles. Et pourtant le genre me semble bien appartenir à la famille des Mélandryides qui est encore si peu représentée dans les régions intertropicales.

Eustrophus punctolineatus. Long. 7 mill. Oblongus, postice attenuatus, fusco-niger, nitidus, elytris macula axillari oblongo-ovata, vage limitata, rufa, tarsis piceis ; antennis sat cras- sis, nigris, basi testaceis, articulis 6-10 paulo transversis ; protho- race subtilissime dense punctulato, basi medio lobato et utrinque

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sinuato; elytris punctato-substriatis, striis vix impressis, interval- lis obsoletissime ridulatis. Tamatave (Perrot), coll. Oberthür. Ressemble beaucoup à l’Z. subazillaris Fairm. (Z'ucinetus) qui se trouve à Nossi-Bé ; en diffère par la taille plus forte, le corps plus allongé, la sculpture des élytres qui sont bien plus fortement sub- striées-ponctuées et par la forme de la tache axillaire qui est un peu

-oblongue et mal limitée. Ressemble encore plus au substriatus

Fairm., mais plus robuste, à élytres plus fortement ponctuées, avec une tache axillaire et le corselet beaucoup plus finement et densé- ment ponctue.

Ces deux espèces sont voisines de la suivante :

Eustrophus bimaculatus Gestro, Annal. Mus. Genova, 1881, 663. Long. 5 1/4 à 6 mill. Oblongo-ovatus, convexus, fuscus, modice nitidus, cinereo-pubescens, capite prothoraceque magis piceis, elytris subtiliter substriato-punctatis, striis postice obliteratis, intervallis dense subtiliter rugosulis, utrinque macula rufa discoidali paulo post humeros sita ornatis; subtus magis piceus, longius pubescens. Zanzibar.

Cet Æustrophus ressemble à l'Æ. subaxillaris Fairm., de Madagascar, pour la coloration; mais la forme des élytres, qui sont presque parallèles et rétrécies seulement à l’extrémité, le rapproche de l’Z. dermestoides. Une autre espèce plus voisine des deux premières est la suivante qui provient de la Guinée.

Eustrophus cuneatus. Long. 6 mill. Oblongo-ovatus, postice sat fortiter attenuatus, niger, nitidus, cinereo-pubescens, elytris utrinque macula discoidali subovata rufa paulo post humeros sita ; elytris a basi postice attenuatis, subtiliter punctatis, substriatis, striis postice obsoletis, intervallis subtiliter dense punctatis, rugosulis. Congo français (ma collection).

Bien distinct du précédent par les élytres atténuées dès la base; diffère du subaxillaris par les élytres plus fortement atténuées, les stries plus marquées et les taches basilaires plus ovalaires, moins quadrangulaires ; le corselet est aussi plus rétréci en avant.

LOPHOPHYLLUS Fairm., Vaturaliste, 1887, 71.

Genus Vemostiris sat affine, sed oculis distantibus, antennis sat brevibus, late breviter flabellatis, prothorace brevi, antice margi- nato-reflexo, elytris parallelis, costatis, pedibus paulo brevioribus et coxis anticis angustissime separatis distinctum.

Ce genre me paraît voisin des Vemostira, mais il en diffère notablement par des antennes flabellées, à dernier article médio-

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_crement long ; le corselet présente la même structure, mais les ély- tres sont couvertes de côtes fines et nombreuses, avec les inter- valles crénelés. Le genre de coloration est aussi très différent.

Lophophyllus costipennis Fairm., ]. c., fig. 5. Long. 14 mill. Elongatus, niger, subviolaceus, opacus; prothorace nitido, rufo, basi et antice anguste nigro-marginato; capite velu- tino, oculis medioribus, reniformibus; antennis medium cor- poris haud attingentibus, articulo sat minuto, minutissimo, ceteris late sat breviter flabellatis, densissime subtiliter punctu- latis ; prothorace elytris dimidio angustiore, basi et antice trans- versim sulcato, basi fortiter marginato-reflexo, angulis posticis exsertis, dorso brevi; scutello ovato, truncato; elytris parallelis, apice separatim parum rotundatis, sutura et utrinque costis ele- vatis, intervallis dense transversim clathratis, linea longitudinali vix elevata; subtus nitidior, pedibus gracilibus, tarsis posterio- ribus articulo ceteris conjunctis longiore, bilobato. Mada- gascar.

Lophophyllus maculicollis. Long. 9 à 10 mill. Elon- gatus, nigro-fuseus, sat nitidus, prothorace clypeoque rufo-testaceis, nitidioribus, illo basi anguste nigro, disco maculis 2 magnis nigris; capite punctulato, clypeo leviter concavo, antennis flabellatis, arti- culo ultimo precedenti duplo longiore; prothorace elytris angustiore basi breviter constricto, antice angustato, dorso subtiliter punc- tulato, impressione basi transversa medio late angulata; elytris dense crenatis, costulatis, costis alternis magis elevatis; subtus cum pedibus concolor. Diégo-Suarez (AlUluaud).

Ressemble au costipennis Fairm., mais un peu plus petit, avec le corselet marginé de noir seulement au bord postérieur et orné sur le disque de deux grandes taches noires, et le chaperon d’un roux testacé ; en outre le corselet est rétréci en avant, le disque est lisse, brillant, mais avec quelques gros points écartés, le sillon du bord postérieur s’élargit au milieu en angle obtus; il est profond et fait ressortir la partie postérieure du disque. Les taches dorsales se prolongent en dehors sous les flancs et rejoignent le noir du dessous.

Lophophyllus rugicollis Fairm., Ann. Ent. Fr., 1890, B. 203. Long. 9 mill. Elongatus, subparallelus, fuseus, parum nitidus, elytris vage violascentibus; capite rugoso-punctato, clypeo minus fortiter et transversim impresso, antennis acute serratis, fere pectinatis, articulo ultimo præcedenti fere dimidio longiore; pro- thorace subquadrato, punctato-rugoso, inæquali et inæqualiter punctatus, lateribus antice leviter arcuatis, basi transversim im- presso, margine basali paulo elevato, angulis parum exsertis ; elytris parallelis, apice rotundatis, dense et anguste costulatis,

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interstitiis fortiter ac dense transversim crenatis ; subtus nitidior., Madagascar (ma collection).

Distinct des précédents par son corselet unicolore, presque carré, rugueusement ponctué et inégal.

STAIUS n. g.

Ce nouveau genre est très voisin des Zophophyllus dont il diffère surtout par la conformation des antennes dont le dernier article est, chez le G\, presque aussi long que le reste de l’antenne, et, chez la ©, seulement égal aux 4 précédents; les autres articles, 4 à 10, sont en triangle renverse, s’élargissant graduellement chez la ©, presque de même largeur chez le G', les avant-derniers plus courts, surtout le 10e. Les yeux sont aussi gros, mais bien moins saillants, moins convexes, très rapprochés en dessous, et, chez le &, plus rapprochés en dessus. Le corselet est fortement rebordé à la base avec les angles pointus et saillants en dehors. Les élytres sont moins parallèles, à côtes moins nombreuses. Les pattes sont plus robustes, plus longues, surtout les postérieures, dont les tarses _ont le 1er article plus long que les suivants réunis.

Staius miricornis. Long. 11 à 13 mill. Elongatus, -antice leviter attenuatus, fuseus, supra opacus, subtus cum pedibus nitidus, clypeo et prothorace supra rufo-rubris, hoc plaga magna basali et macula minore antica fuscis; capite breviter ovato, inter -oculos paulo concavo, antennis G' corporis medium attingentibus, articulo ultimo compresso, levissime arcuato, © brevioribus; prothorace antice attenuato, lateribus leviter areuatis, maculis fuscis velutinis; seutello trigono; elytris ad humeros sat angulatis, apice conjunctim rotundatis, punctulato-striatis, sutura et utrinque costulis 4 sat elevatis, interstitiis longitudinaliter parum elevatis; subtus lævis, abdomine transversim subtiliter strigosulo, pedibus punetatis, tibiis ecalcaratis, prosterno angusto; G' minor et angus- tior, macula humerali rubra, © major et magis ampla, humeris concoloribus. Antsianaka (coll. Oberthür); deux individus trouvés par MM. Perrot frères.

La conformation des antennes et du corselet indique le rapport de ces insectes avec les Vemostira et autres genres du groupe des Statira.

Pelecotoides simplicicornis. Long. 6 1/2 à 12 mill. Elongatus, antice fortiter, postice apice tantum angustatus, con- vexus, castaneus, nitidus, cinereo-auroso-sericans; capite valde inflexo, vertice convexo, oculis fere contiguis, antennis corporis medium haud superantibus, articulis primis brevibus, 6-10 elon- gatis, apice acute dentato-productis, ultimo longiore, gracili;

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prothorace conico-truncato, basi elytris haud angustiore, antice fortiter angustato, dorso densissime subtiliter coriaceo-punctulato, margine postico fortiter bisinuato et impresso, lobo medio apice obsolete bifido; scutello oblongo, truncatulo; elytris elongatis, subtilissime dense punctulatis; subtus cum pedibus concolor; @ major, elytris magis amplis, antennis serratis, prothoracis basin haud attingentibus. Marololo (Scalabre).

La rencontre de cet insecte est fort intéressante, car le genre, nombreux dans l’extrême orient et en Australie, n’a pas été signalé encore en Afrique. Les antennes diffèrent assez notablement de celles des espèces typiques en ce que les articles, chez le G, ne sont pas prolongés en rameaux grêles et longs.

Tophoderes marmoreus.— Long. 15 à 18 mill. (sine rostro). Oblongus, postice vix sensim ampliatus, dorso modice convexus, fuscus, dense pube cinerea vestitus et fusco-velutinus, maculosus et tuberculatus, punctis aliquot pallidis laxe sparsutus, elytris post medium tuberculis pallidis, densius pilosulis transversim dispositis, fasciam vix regularem formantibus,parte postica dilutius rubiginosa; rostro inter oculos paulo constricto, apice dilatato et sat fortiter sinuato; prothorace longitudine fere duplo latiore, elytris angus- tiore, antice fortiter angustato, ante medium obsolete impressius- culo, lateribus medio angulatis, dorso antice transversim depresso, utrinque dente angulari valido, disco tuberculo minuto obscuriore, antice lineolis pallidioribus, carina antebasali medio recta, utrin- que obliquata, angulis acutiusculis, parte basali fuscobimaculata; scutello pallido ; elytris ovatis, fere parallelis, ad humeros et apicem rotundatis, punctato-lineatis, linea suturali postice striata, inter- vallis maculis nigro-velutinis sparsutis; subtus fuscus, lævis, abdo- mine medio sericante, lateribus maculis minutis pallidis signato, mesosterno antice lato, declivi, prosterno inter coxa, angustissimo, apice arcuatim marginato; pedibus griseis, femoribus 2, tibiis 1 fusco-annulatis, tarsis nigris, articulo le griseo. Nossi-Bé (ma collection).

Ressemble un peu au 7. Æildebrandti Dohrn, mais bien plus petit, d’une coloration différente et moins tranchée, avec les angles du corselet moins fortement saillants, moins pointus.

Tophoderes compactus. Long. 14 mill. (cum rostro). Breviter oblongo-ovatus, fortiter convexus, rubiginoso-pubescens, brunneo et pallido variegatus ; capite inter oculos biimpressiuseulo, rostro medio subtiliter carinulato, apice dilatato, angulato et levis- sime sinuato; prothorace elytris vix angustiore, antice a medio fortiter angustato, basi paulo dilatato, dorso antice fortiter declivi, postice brunneo mixtus, medio transversim quinque tuberoso,

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mediano oblongo, et antice utrinque striga pallida, extus strigula parum distincta signato, lateribus postice leviter sinuatis, angulis exsertis sed parum acutis, elytris brevibus, fere parallelis, apice fortiter declivibus et rotundatis, lineato-punctatis, extus et basi vix striatulis, basi circa scutellum transversim nigro-velutinis et utrin- que binodosis, dorso post medium transversim grisescentibus, nodo scutellari communi nigro-velutino, interstriis alternatim vix con- vexioribus, postice magis elevatis, granulis raris nigris et tuberculis griseo-setosulis, postice magis numerosis signatis ; subtus similiter coloratus, femoribus tibiisque brunneo-bifasciatis. Madagascar (ma collection).

Cette espèce se distingue par sa forme courte et convexe, ses élytres parallèles, arrondies à l’extrémité, par son corselet très déclive et déprime en avant, comme chez le marmoreus, mais outre la différence de forme des élytres le corselet n’a pas d'angle saillant de chaque côté, le disque présente 5 petits tubercules au lieu de 3, la carène antébasilaire est plus ondulée et les angles postérieurs bien plus saillants ; les élytres sont courtes, bien plus tuberculées, et la teinte pâle postérieure n’est pas formée de taches nettement séparées.

Tophoderes leucomelas. Long. 15 à 16 mill. Oblongo- ovatus, postice leviter ampliatus, convexus, ater, pubescens, opacus, albido-varius, prothorace dorso vittis 2, antice conver- gentibus, in capite et rostro prolongatis, ante rostri apicem abbre- viatis, elytris vitta basali angusta, ad humeros recurva et mox abbreviata, dorso maculis numerosis, ante medium et ante apicem aliquot transversim irregulariter dispositis, ceteris sparsutis, striato-punctatis; striis parum profundis, intervallis alternatim paulo latioribus et paulo magis convexis, plagulis atro-velutinis cum maculis albidis alternatis, basi prope scutellum utrinque obtuse elevatis; prothorace a carina antebasali antice regulariter angustato, lateribus haud angulato, nec rotundato, dorso medio oblonge elevato, utrinque et postice depressiusculo, parte basali ante carinas dense lutoso-griseo piloso ; subtus nitidulus, segmen- tis abdominalibus utrinque macula minuta albida signatis, tibiis et tarsorum articulo le (apicibus exceptis) albo-pilosis. Mada- gascar (ma collection).

Ressemble beaucoup au funebris (qui n’est pas du tout le fre- natus Q et appartient à un autre groupe), en diffère par la taille plus faible, le corselet moins court, presque droit sur les côtés, relevé au milieu du disque, non à la base, sans impression anté- rieure, le rostre non caréné, le front ayant un fort sillon entre les yeux, les élytres plus courtes, à stries plus marquées avec

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les intervalles inégaux et alternativement un peu convexes, les taches isolées, ne formant pas une bande transversale régulière, le 1‘ article des tarses blanc comme le tibia.

Il faut ajouter à ces espèces la suivante :

Tophoderes Sikoræ Jord., S£ett. ent. Z., 1895, 140. Long. 13 mill. Niger, pube fusca luteo-ochraceo variegata obtectus. Rostrum latitudine apicis vix longius, basin versus paulo angus- tius; antennæ breves, prothoracis basin vix G', vel medium Q attin- gentes, G' articulis 2 et 3 æquilongis, paulo longiore, parum breviore longitudine primi, 9 latitudine haud dimidio longiore, Q tertio crassiore, haud breviore. Prothorax lateribus rotundato- angustatus, disco medio sensim depressus, tuberculo mediano et altero laterali obsoleto notatus. Elytra sat brevia, plaga magna ab humeris ad medium suturæ extensa triangulari, ochraceo-lutosa, interstitio suturali lutoso-ochraceo basi excepta nigro-penicillato ; tuberculo sat magno basali, altero parvo antemediano, interspatiis 3, 5, 7 penicellato-tuberculatis, præterea uno sat magno in inter- spatio &°, tuberculis nigro- et luteo-ochraceo pilosis, minoribus sælpe totis nigris. Abdomen segmentis 1-3 bituberculatis G\, © seg- mento ultimo ad apicem transverse impresso. Pedes breves, fusci, femoribus tri-, tibiis bi-rufo-lutoso-annulatis. Antananarivo.

La structure de l'abdomen distingue facilement cette espèce des autres.

‘Cedus subscutellatus. Long. 10 mil. Oblongo- ovatus, lateribus paulo compressus, fuscus, indumento cine- rascente vestitus, piceo-sparsus, tubereulis præcipue fuscatis, prothorace basi medio macula majore fere bipartita et macula mirore ante carinam transversam pallido-tomentosis, subtus magis cinereus et cum pedibus piceo-maculosus ; rostro ruguloso-punctato, interdum medio breviter ac tenuiter carinulato, oculis valde approximatis, antennis setaceis, corpore duplo longioribus G, corpore multo brevioribus © ; prothorace transverso, elytris parum angustiore, antice angustato, lateribus biangulato, dorso antice transversim striato; elytris oblongo-subquadratis, ante apicem angustatis, punctis sat grossis seriatis, dorso pluri-tuberculatis, utrinque le basali, 2e ante medium, paulo externo, 3 majore mediano, et postice à minoribus, apice truncato; abdomine lateribus maculis minutis pallidiset medio maculis fuscis signato. Nossi-Bé (Coquerel).

Beaucoup plus petit que le C. Audouinii, de coloration moins foncée, avec le rostre plus court, le corselet moins profondément sillonné transversalement, moins inégal, avec 2 taches basilaires, et les élytres plus carrées, tronquées à l'extrémité, à surface bien

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plus unie; la coloration est presque uniforme, sans taches noires. Chez les individus bien frais, les côtés du corselet sont un peu plus pâles ainsi que le tour des yeux.

Cedus longior. Long. 10 à 12 mill. Ressemble au pré- cedent mais plus étroit, de coloration plus foncée, le corselet n'ayant qu’une seule tache basilaire, plus fortement sillonné en travers, avec des taches noirâtres, les élytres plus longues, plus attenuées, à séries de points moins gros, les tubercules semblable- ment disposés mais plus saillants, ceux de l'extrémité moins nom- breux. Madagascar (Zafray).

Cedus lateralis. Long. 9 à 11 mill. Ressemble au subscu- lellatus, mais un peu moins large, sans taches basilaires au cor- selet, couvert d’un enduit cendre plus clair avec les côtes du cor- selet largement teintés de brun plus ou moins foncé, les élytres ayant au milieu de chaque côté une grande tache de même colora- tion à peu près triangulaire et quelques taches vagues de même couleur à la base et à l'extrémité; le rostre est assez allongé, assez étroit à la base, elargi et tronqué à l’extrémité, le corselet est plus conique, l’impression transversale peu distincte et limitée de chaque côté par une petite saillie à peine marquée, les élytres sont plus courtes, les séries de points et les tubercules sont presque identiques. Madagascar (ma collection).

Les deux individus que je possède sont des ©, leurs antennes ne dépassent guère le milieu du corps.

Cedus maculicollis. Long. 9 mill. Forme et coloration du swbscutellatus, mais plus petit; le corselet n’a qu’une seule tache basilaire, devant l’écusson, brunâtre avec une étroite bor- dure pâle; de chaque côté, en arrière, une large bande d'un brun noir velouté, atteignant presque le bord antérieur, et, au milieu, 6 petites taches brunâtres ; les élytres sont ponctuées de même et ont les mêmes tubercules, mais d’un brun noirâtre, et les petits tubercules de l’extréemite sont effacés; le dessous et les pattes sont d’un gris cendre uniforme, ces dernières sont à peine anne- lées. Madagascar (ma collection).

L’unique individu de cette espèce est encore une Q dont les antennes atteignent les 2/3 du corps.

Aux trois Cedus qui precedent, plus le €. Audouinii, ancienne- ment décrit, il faut ajouter une espèce récemment publiée :

Cedus torvus Jord., Séett. ent. Z., 1895, 163. Long. 7 1/2 mill. Niger, ochraceo maculatus. Rostrum ut in (. Au- douinii, dorso utrinque inter antennas suleo longitudinali irregulari apicem subattingente ad ejus latus dorsale carinula tenui marginato

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instructum. Frons magis quam in ©. Auwdouwinit inclinata. Oculi magis prominentes, ad occiput et genas ochraceo-marginati, subrotundi. Antennæ longissimæ ut in ©. Audouintü, basi rufo brunneæ vel brunneæ, articulo oculorum medium superante, scutellum luteum. Elytra longiora, duobus tuberculis altis, uno basali, altero subsuturali mediano instructa, interspatiis 3 et 5 ante apicem, etiam ante medium lævissime elevatis, haud tuber- culatis; irregulariter sed conspicue ochraceo-maculata. Abdomen segmento anali brevissimo, segmento penultimo vix longiore. Pedes nigro-brunnei, tibiis bi-, tarsorum articulo uni-luteo, annulatis, Antananarivo.

Se distingue des % de tous les autres Acorynides de Madagascar par le segment anal très court; les tubercules ne sont au nombre que de deux sur chaque élytre.

ENTAPHIOIDES n. g.

Ce genre remplace à Madagascar les Æenocerus des archipels indiens et mélanésiens ; comme eux il présente un rostre court, aussi large que la tête, échancré en avant avec des scrobes grandes, assez découvertes, occupant en entier ses côtés ; les antennes sont aussi bien plus longues que le corps avec le ler article tres court, mais le article est beaucoup plus court que le 3°, celui-ci ainsi que 4 et 5 de même longueur, plus épais que les suivants et gros- sissant vers l’extrémité, 6, 7 et 8 diminuant de longueur, le assez court, formant avec les 10°et 11e une espèce de massue peu distincte, le dernier acuminé, le 10° très court; les yeux sont finement gra- nulés, à peine sinués, un peu réniformes ; la carène basilaire est presque contiguë au bord postérieur et remonte presque jusqu’à l’angle antérieur; les pattes sont médiocres, assez robustes, le 1‘ article des tarses postérieurs est un peu plus long que les suivants réunis, le est très court, fortement échancré, mais non enfoui, la dent des crochets est basilaire, angulée; les métapleures ne sont pas élargis en avant, mais faiblement atténues vers l’extrémite avec le bord arque.

Entaphioides lacrymans. Long. 14 mill. Oblongo- elongatus, sat convexus, nigro-fuscus, opacu, dense pubescens, maculis niveis variegatus, capite et rostro uiveis, fronte summo macula nigricante, antennarum articulis 3-7 apice breviter, 8 toto niveis, prothorace disco lituris plurimis, plus minusve conjunctis niveis, scutello minuto niveo, elytris guttis numerosis niveis spar- sutis, basi et transversim post medium magis agregatis; capite haud carinato, rostro antice sat fortiter impresso, utrinque breviter cari- nulato, margine antico profunde emarginato; prothorace elytris

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angustiore, longitudine paulo latiore, antice angustato, disco postice late impresso et medio costula brevi, crassa, sed parum convexa et medio striata signato; elytris basi marginatis, ad humeros obliqua- tis, parum elongatis, punctato-lineatis, punctis postice et lateribus obsoletis, apice macula majore tota nivea ant medio rufescente sigaato, subtus magis nigricans, pedibus niveo late annulatis, pygidio niveo late marginato; minor, brevior, paulo minus macu- losa, antennis corpore haud brevioribus, magis niveo tinctis. Madagascar (Zafray).

La forme et la coloration de cet insecte rappellent d’une façon curieuse le Diastatropis irroratus Lac., du même pays.

Phlæobius penicillus. Long. 10 mill. Oblongus, cylin- dricus, fuscus, pube cinerascenti-rufula tectus, elytris plaga magna albescente postica, communi, ante apicem abbreviata, antice atte- nuata et basin vix attingente; capite et rostro fortiter strigosulo- punctatis, hoc basi valde angustato, apice dilatato, antennis gracilibus, medium prothoracis vix attingentibus ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice a medio sat fortiter angustato, dorso maculis pallidioribus sparsuto, medio paulo depresso et plaga ovato-convexa, medio subtiliter carinulata signato, scutello minuto, pallido, elytris paulo elongatis, ante apicem tantum angustatis, apice rotundatis, dorso striatulo-punc- tatis, ad latera ardentius striatis, utrinque basi tuberculis 2, et supra humerum 1 minore nigro-velutinis, intervallis alternatim granulis albidis, ad latera rubiginosis ornatis; pygidio ruguloso, apice late rotundato; subtus cum pedibus dense cinereo-pubescens, his piceolo-maculosis, pectore subtiliter laxe asperato. Mada- gascar (ZRafray).

Se distingue des autres espèces du même pays par la tache blanchâtre qui couvre une partie des élytres, en s’effaçant vers la base l’on remarque, de chaque côté, 2 tubercules d’un noir velouté, médiocrement saillants et oblongs ; le corselet est un peu relevé au milieu en arrière, faiblement déprimé tout autour avec une forte impression au milieu de la base. Il se rapproche du subpenicillatus Th., du Gabon.

Cratoparis leuconotus. Long. 6 mill. Oblongus, sub- cylindricus, piceus, pube densa vestitus, cinereo-rufescens, maculis sat minutis fusco-nigris velutinis sparsutus, plaga magna dorsali communi albida, lateribus medio emarginata, nec basin, nec apicem attingente; capite griseo-cinerascente, utrinque macula picea supra oculos et fronte medio stria brevi signata, antennis gracilibus, medium corporis valde superantibus, clava infuscata ; prothorace parum transverso, antice angustato, dorso inæquali, antice medio

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pallidiore, hac parte fusco breviter marginato; elytris cylindricis, apice rotundatis, dorso haud deplanatis, punctato-lineatis, vix striatulis, punctis postice obsolescentibus, intervallis apice alter- natim paulo elevatis ; pygidio rufulo-piloso; subtus griseus, punc- tulis piceis sparsutus, mesosterno angusto, haud angulato, metas- terno punctato, pedibus paulo rufescentibus, piceolo variegatis. Madagascar (Xafray).

Ressemble beaucoup au dorsalis du Brésil, mais un peu plus petit, plus cylindrique, les élytres n'étant pas déprimées sur le disque, la pubescence est plus grossière, le corselet est plus conique, . moins inégal, les élytres n’ont pas, à la base, une rangée de gros points, le mésosternum est étroit, les antennes sont bien plus longues.

C’est la espèce du genre signalée à Madagascar ; l’autre est décrite depuis longtemps.

Cratoparis providus Fähr. Oblongus, convexus, niger, capite supra, thoracis dorso elytrisque cervino-tomentosis, nigro- variegatis, his plaga magna laterali lunulaque suturali ante apicem determinatis, atris, pedibus cinereo-tomentosis, tibiis fusco-bipla- giatis. Statura C. lunalo propinquus, at nonnihil major.

Closterus denticollis. Long. 20 à 22 mill. Ressemble à un petit développement du fabellicornis ; mais en differe d’abord par la taille plus faible, la coloration d’un brun marron moins foncée, le corselet plus étroit, non ou à peine atténué en avant, très rugueusement ponctué, les angles antérieurs fortement saillants en dehors en forme de dent pointue, le disque un peu impressionné au milieu, les élytres plus rougeâtres, fortement et assez densément ponctuées, ruguleuses, avec les côtes peu marquées et seulement vers la suture elles sont plus rapprochées et avec l'extrémité moins arrondie, l’angle sutural étant seulement obtus, non arrondi; le dessous est également couvert d’une villosite roussâtre et d'une fine ponctuation un peu rapeuse ; le dernier segment ventral est tronqué, faiblement sinue au milieu avec une impression arrondie de chaque côte. Les antennes sont semblables, seulement les rameaux sont plus courts, moins grêles et moins acuminés. Fianarantsoa (Perrot); coll. Oberthür et la mienne.

PECTOCTENUS n. g.

Corpus oblongo-elongatum. Oculi magni, valde emarginati, sub- tus sat approximati, antennæ validæ, breves, n:lium corporis vix superantes, articulis 3-10 crasse et sat acute ratis, articulo brevissimo. Palpi maxillares breves, articulo £ at crasso, ultimo fere aciculato, tenuiore. Acetabula intermedia :revissime aperta,

-i LA

367 antica aperta, coxæ anticæ globosæ, haud angulatæ. Processus prosternalis sat angustus, apice angustatus, coxas haud superans, mesosteraum parum latum. Pedes tenues, validi, tarsis sat crassis, articulo posticorum, duobus sequentibus conjunctis haud longiore.

La place de ce nouveau genre est difficile à fixer ; il semble avoir des rapports avec le genre Pachylocerus par son faciès, ses antennes robustes, mais les cavités cotyloïdes intermédiaires sont brièvement ouvertes en dehors, les mandibules sont bifides à l’extrémité, les palpes maxillaires sont remarquables par leur dernier article pres- que aciculé, et les antennes par les dents épaisses et pointues qui les ornent. Mais il me paraît se rapprocher du Daramus serricornis Fairm., d'Obock, et appartenir au groupe des Asémides, bien que les hanches antérieures ne soient guère angulées et que les méta- pleures ne soient pas aiguës en arrière.

Pectoctenus Scalabrii. Long. 13 mill. Piceo-fusceus, nitidus, subtus cum pedibus et antennis castanescens ; capite brevi, lato, basi paulo constricto, punctato, inter oculos breviter sulcatulo, clypeo brevissimo, tuberculis antennariis validis, oculis magnis, grosse granulatis, supra parum distantibus; prothorace elytris angustiore, transverso, lateribus rotundato, dorso dense punctato, paulo inæquali, medio longitudinaliter impresso, impressione medio constricta, basi utrinque foveolato ; scutello brevi, truncato, medio sulcatulo; elytris elongatis, ad humeros paulo rotundatis, post medium vix sensim attenuatis, apice conjunctim rotundatis, dorso dense punctatis, obsolete rugulosis, sutura et utrinque costulis 3 vix elevatis, epipleuris nullis, basi tantum distinctis, subius dense

punctatus, cum pedibus subtiliter pubescens, metapleuris rugosis. Ankaboka (Scalabre).

Xystrocera viridipicta. Long. 16 mill. Elongata, fulvo-rufescens, elytris pallidioribus, prothorace nitido, metallico- viridis, disco rufo, elytris vitta discoïdali angusta metallico-viridi, apice cum vitta marginali lineari, similiter colorata conjuncta, capite cum antennis magis rufo-ferrugineo, his articulo æneo tincto; capite inter oculos transversim elevato, medio sulcatulo, antice ruguloso, antennis basi subtiliter asperulis; prothorace valde transverso, a basi et antice æqualiter angustato, lateribus sat fortiter rotundato, dorso dense asperulo-punctato, antice utrin- que obsolete impressiusculo et medio paulo elevato, læviore; scu- tello rufo, concavo ; elytris elongatis, sat dense asperulo-puncta- tis, vittis discoïdalibus fortius asperatis ; subtus cum pedibus rufa, nitida, abdomine lævi. Ankaboka (Scalabre).

Ressemble à X,wittata Fab., du Sénégal, mais plus petite, plus pâle, plus brillante avec le corselet court, régulièrement arrondi

26

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sur les côtés, à peine impressionné sur le disque, les fémurs moins épais et les antennes très finement räpeuses à la base.

Opsamates pustulosus. Long. 14 mill. Parum elon- gatus, modice convexus, piceolo-rufescens, sat nitidus, tuberculis et rugis nitidioribus, capite prothoraceque magis picescentibus, elytris piceolis, tuberculis et rugis flavido-testaceis, nitidioribus, disco post medium brunneo; capite brevi, inæquali, fronte medio obtuse costata, antennis corpore paulo longioribus, compressis, opacis, basi piceis, dein ferrugineis, articulo tertio parum bre- viore, articulis 3-9 apice acute angulatis; prothorace parum trans- verso, elytris angustiore, basi et antice æqualiter angustato, dorso inæquali, rugato, tuberculis 3 magnis (-.*) aitidis, basi utrinque tuberculo minore, haud polito, lateribus utrinque tuberculis 2 obtusis instructo, basi medio foveata; scutello breviter ovato, planato; elytris ad humeros sat angulatis, fere parallelis, apice conjunctim sat abrupte rotundatis, dorso inæqualibus, plicato-tumidis, inter- stitiis grosse punctatis, punctis basi magis numerosis et fere foveatis, apice paulo minoribus; subtus piceus, nitidus, rufo-variegatus, prosterno rugato, pectore et abdomine sat fortiter punctatis, pedibus fortiter punctatis. Diégo-Suarez, un seul individu (A//uaud).

Facile à distinguer de ses congénères par sa taille et sa colo- ration.

EUPALELIUS n. g.

Corpus elongatum, supra planiusculum. Caput ovatum, oculi laterales, fere ovati, vix sinuati. Antennæ graciles, corpore paulo longiores, articulo crassiore, leviter arcuato-elevato, articulis 3-10 æqualibus. Prothorax ovatus, elytris angustior, sat con- vexus. Elytra elongata, apice truncatula. Prosternum inter coxas laminiforme, his subconicis, productis, acetabulis postice apertis, coxis intermediis similiter productis, acetabulis extus apertis, mesosterno angusto, processu intercoxali brevi, obtuso. Pedes sat elongati, femoribus subclavatis, tarsis posterioribus articulo ceteris conjunctis æquali.

Ce genre est assez voisin des Vethinius ; il en diffère par la tête plus ovalaire, les yeux éloignés du corselet, les palpes maxillaires à dernier article plus oblong, les antennes dont le 1er article n’est pas fusiforme, mais un peu claviforme et surtout par le corselet qui est plus convexe, avec les côtés inermes, non dilatés; les fémurs sont bien plus robustes, les 4 premiers assez claviformes, et les tarses bien plus grêles, le ler article des postérieurs plus long.

Eupalelius scapulatus. Long. 9 mill. Elongatus, cæruleus, nitidus, elytris vitta basali rufa, antennis (articulis 2

de.

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primis exceptis) pallide fulvis, femoribus basi cum coxis rufis ; capite subtiliter dense punctato, inter antennas sulcatulo, oculis a prothorace distantibus, clypeo rugosulo, palpis elongatis, articulo ultimo præcedente plus dimidio longiore, apice truncato, antennis glabris; prothorace convexo, elytris valde angustiore, latitudine fere longiore, antice angustato et paulo constricto, lateribus leviter rotundatis, dorso dense subtiliter punctulato, basi medio plagula lævi oblonga signato, antice et basi sat fortiter transversim im- presso; scutello rugoso, apice truncato; elytris planiuseulis, ad humeros sat fortiter angulatis et leviter latioribus, dein fere parallelis, ante apicem paulo angustatis, apice truncatulis, dorso dense fortiter punctatis, minus nitidis, plaga basali rufa lævi, ad humeros impressa; subtus fere lævis, segmento ventrali late sinuato. Madagascar (coll. Oberthür et la mienne).

Nethinius anticipes. Long. 10 mill. Valde elongatus, cæruleus, nitidus, antennis piceis, articulis 3 primis, pedibus et corpore subtus cærulescenti-fuscis, femoribus anticis rufis, genubus exceptis; capite lævi, fronte sat fortiter impressa, labro rufes- cente; prothorace vix transverso, elytris angustiore, antice fortiter constricto, lateribus medio ampliato et unidentato, dorso fortiter parum dense punctato, medio linea longitudinali lævi paulo elevata, basi transversim fortiter impresso et multo læviore, margine antico elevato; scutello apice truncato; elytris valde elongatis, subparal- lelis, basi paulo latioribus et ad humeros angulatis, dorso planatis, dense sat fortiter punctatis, fere rugosulis, apicem versus punctis obsoletis, apice ipso obtuse truncatulo, sutura elevata; pedibus gracilibus Diégo-Suarez (A/luaud), un seul individu.

Se distingue facilement pas sa taille, la coloration des pattes, la dépression des élytres et les dents plus fortes du corselet.

LINOPODIUS n. g.

Forme des Zinopteridius, mais avec les yeux moins rapprochés en dessus, les élytres atténuées légèrement de la base à l'extrémité qui est très acuminée, le prosternum très étroit, mais séparant les hanches antérieures dont les cavités cotyloïdes sont imparfaitement closes, le mésosternum large, plan, avec les hanches distantes des antérieures; l'abdomen est rétréci au milieu comme chez le genre précédent et le segment plus long que le 2°, avec la saillie inter- coxale un peu obtuse à l'extrémité; les pattes sont très grêles avec les fémurs claviformes et minces comme des fils à la base, mais les postérieurs toujours bien plus courts que les élytres ; Le É article des tarses postérieurs est aussi long que les suivants réunis.

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Linopodius acutipennis, Long. 11 mill. Filiformis, piceo-brunneus, opacus, elytris apicem versus magis rufo-piceis, sub- tilissime cinereo-pubescens; capite dense punctato, fronte inter oculos et transversim antice impressa; prothorace elyÿtris angus- tiore, latitudine sesqui longiore, antice attenuato, basi breviter ac leviter angustato, densissime subtiliter ruguloso-punctato, basi subtiliter marginato; scutello fere rotundato, dense pallido-pubes- cente; elytris longissimis, apice aculeatis, ad humeros parum angu- latis, humeris impressis, dorso subtiliter densissime coriaceo-punc- tulatis, suturæ et utrinque linea discoidali parum distincta leviter elevatis; subtus densius pubescens, mesosterno antice transversim impresso. Madagascar (ma collection).

AMBAGOUS n. g.

Ce nouveau genre est voisin du genre Zinopteridius ; il.en diffère par le corselet carré, le corps plus robuste, à téguments plus solides, les yeux un peu moins rapprochés en dessus, les élytres plus larges, plus courtes, convexes, non déhiscentes à l’extrémite, les pattes plus épaisses et l’abdomen presque cylindrique, un peu rétréci au milieu et un peu élargi à l’extrémité, le ler segment pas plus long que le 2e; les palpes sont presque égaux, assez épais, le dernier article des maxillaires un peu ovoïde; le 3e article des antennes est notablement plus long que le 4°. Dans les deux genres les 4 hanches antérieures sont globuleuses et très rapprochées.

Ambagous quadricollis. Long. 11 mill. Sat elongatus, sat convexus, fulvus, vix nitidulus, dense subtiliter pubescens ; capite brevi, cum oculis prothorace latiore, oculis supra minus approximatis, fronte inter antennas leviter concava, medio sul- catula, antice transversim impressa, antennis corpore longioribus, basi subtiliter ciliatis; prothorace quadrato, elytris fere dimidio angustiore, lateribus parallelis, dorso subtilissime dense punctu- lato, basi medio obsolete ac breviter elevato; seutello triangulari, obtuso; elytris ad humeros angulatis, subtiliter densissime punc- tulatis, basi subtiliter dense coriaceis ; abdomine longius ac den- sius pubescente, segmento ultimo minus pubescente, utrinque for- titer impresso, apice truncato.— Diégo-Suarez (Al/uaud), un seul individu.

LINOPTERIDIUS n. g.

Corpus filiforme, fragile; caput breve, antice fere truncatum, cum oculis prothorace latius, his magnis, late emarginatis, supra fere contiguis, modice granulatis, palpi maxillares graciles, elon- gati. Antennæ corpore longiores, setaceæ, articulo le brevi, pro-

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thoracem haud attingente, ceteris longiore. Prothorax ovatus, antice et basi levissime angustatus. Elytra valde elongata, apice obtusa; coxæ anticæ contiguæ, globosæ, intermédiæ modice, posticæ latius separatæ, processu intercoxali sat late obtuso. Abdomen normale, apice attenuatum. Pedes valde graciles, femo- ribus paulo latioribus sed compressis, elytrorum apicem haud attingentibus, tarsis posterioribus articulo ceteris conjunctis longiore.

Linopteridius fuscipleuris. Long. 11 mill. Filiformis, parum convexus, mollis, squalide fulvus ; capite brevi, lato, cum oculis prothorace fere latiore, his magnis, nigris, supra vix sepa- ratis, fronte lata, medio sulcatula, antice transversim impressa, clypeo nullo; prothorace oblongo-elongato, elytris angustiore, basi et antice leviter et æqualiter attenuato, lateribus vix arcuatis, cum pleuris leviter infuscatis, dorso subtilissime punctulato, basi utrinque lineola paulo pallidiore vix elevata signato; scutello minuto, triangulari; elytris valde elongatis, parallelis, ad humeros angulatis, apice separatim obtuse rotundatis et paulo dehiscen- tibus, dorso subtiliter alutaceis et punctulatis, humeris elevatis et intus impressis, sutura et utrinque linea longitudinali leviter elevatis; metasterno et abdomine obscurioribus, nitidis, hoc apice rufescente, segmento ultimo truncato. Diégo-Suarez (A/Zuaud), deux individus.

Il me semble qu’il faut classer ce nouveau genre avec les Gra- ciliides dont il présente les caractères, y compris la mollesse des téguments. Il est remarquable par le développement des yeux qui se rejoignent presque en dessus.

MUSIUS Fairm., Soc. Ent. Belg., 1889, C. R., xov.

Prosternum sat latum. Coxæ anticæ subglobosæ, sat productæ, extus carinatæ, acetabulis apertis; coxæ intermediæ distantes, parum productæ, acetabulis extus breviter apertis, mesosternum latum, apice bifidum, antice declive. Processus intercoxalis acu- tus. Caput postice parallelum, prothorace haud latius, oculi sat convexi, late emarginati, subtiliter granulati. Palpi maxillares articulo ultimo oblongo, apice truncato. Antennæ corpore haud breviores, crassiusculæ, articulo crassiore, prothoracem haud attingente, articulo quarto vix breviore. Prothorax elytris valde angustior, haud transversus, antice constrictus, dorso quadrino- dosus, lateribus paulo angulatus. Elytra elongata, postice leviter attenuata, basi truncata, ad humeros angulata. Pedes sat elon-

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gati, graciles, femora haud clavata, tarsis posterioribus articulo lo ceteris conjunctis æquali.

La place de cet insecte me paraît difficile à préciser. Il a quel- ques rapports avec le genre Vefhinius, mais ses antennes sont bien plus robustes, insérées dans l’échancrure des yeux, le corselet est étroit, étranglé en avant du milieu, les hanches sont plus sail- lantes, le prosternum est assez large. La tête est presque cylindri- que, les yeux touchent presque la base des mandibules, mais les antennes sont insérées dans l’échancrure. Si les hanches étaient coniques et contiguës je rapprocherais ce genre des Zogisticus.

Musius quadrinodosus. Long. 17 mill. KElongatus, fusco-cyanescens, sat nitidus, eiytris subopacis, vage violacen- tibus, apice extremo cyaneis et nitidulis ; capite angusto, postice cylindriformi, dense subtiliter rugosulo-punctato, oculis entus sat prominulis, tuberculis antennariis sat grossis, prothorace longi- tudine haud latiore, post medium utrinque emarginato, unde lateribus angulatis, dorso fere lævi, antice transversim sat for- titer late impresso et parce punctulato, disco tuberculis 4 rotun- datis, quadratim dispositis, basi transversim leviter impresso, angulis posticis fere rectis, scutello obtuso, punetulato; elytris elongatis, ante medium postice leviter attenuatis, apice obtusis, dorso subtiliter dense coriaceo-punctulatis, apice levibus, prope suturam leviter ac longitudinaliter, impressis ; subtus subtilissime dense pubescens, pedibus piceo-violacentibus, antennis rubiginosis, articulo lo piceo-cærulescente. Madagascar (coll. Oberthür et la mienne).

Les antennes, sauf la base, et les pattes sont parfois d’un roux jaunâtre, les genoux et les tarses à peine enfumés.

TRIMERODERUS n. g.

Corpus elongatum. Caput breve, oculi magni, convexi, antennæ sat graciles, corpore longiores, articulo 1e sat crasso, prothoracis marginem anticum vix superante, articulis 4, 5 æqualiter elon- gatis, sequenti dimidio longiore. Prothorax elongatus, elÿtris vix brevior, latitudine plus duplo longior, biconstrictus. Scutellum obtusum. Elytra brevia, prothorace parum latiora, apice truncata, abdomine paulo breviora. Mesosternum elongatum. Coxæ anticæ approximatæ, intermediæ et posticæ valde distantes, metasternum sat elongatum, abdomen breve. Pedes mediocres, femoribus cras: sis, basi constrictis, tarsis posterioribus articulo le ceteris con- junctis longiore.

Ce curieux insecte est remarquable par la longueur du corselet qui forme presque trois lobes, étant rétréci deux fois, près du

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milieu et près de la base, et par la brièveté des élytres qui sont à peine plus larges et plus longues que le corselet, tronquées à l'extrémité et ne couvrant pas tout à fait l'abdomen. La place de ce nouveau genre me paraît dans le voisinage des Zbidion améri- cains.

Trimeroderus Raffrayi. Long. 7 mill. Elongatus, sat convexus, elytris planiusculis, fuscus, subopacus, griseo-sericans, elytris utrinque vitta angusta basali, vittis 2 valde obliquis et vitta transversa anteapicali testaceo-rufis, antennis (articulo excepto) piceo-rufis; capîte antice fere truncato, fronte lata, leviter con- caya, tuberculis antennariis sat grossis ; prothorace elongato, basi fortiter, post medium minus constricto, dorso-subtilissime strigo- sulo, medio longitudinaliter sulcatulo, antice transversim depresso, margine paulo elevato, post medium at ante basin utrinque paulo gibbosulo, basi transversim fortiter depresso; elytris basi trunca- tis, ad humeros angulatis, dein leviter attenuatis, apice fere recte truncatis, dorso subtilissime alutaceis; prosterno asperato. Madagascar (Rafray), un seul individu.

Anisogaster seriatoporus. Long. 81/2 mill. Elongatus, modice convexus, rufotestaceus, capite prothoraceque piceis, hoc supra paulo ænescente, griseo puberulo; capite lævi, inter antennas longitudinaliter et antice transversim sulcatulo, antennis graci- libus, corpore longioribus; prothorace oblongo, latitudine sesqui- longiore, elytris angustiore, lateribus leviter bisinuato, dor$o fere lævi, antice utrinque et basi obsolete impressiuseulo; elytris parallelis, ad humeros angulatis, apice conjunctim rotundatis, dorso usque post medium dense seriato-punctatis, postice irre- gularibus et obsalescentibus, basi prope humeros oblonge impressa; femoribus sat fortiter clavatis. Tsaraotra (Scalabre).

Diffère de ses congénères par son corselet presque cylindrique, sans renflements ni tubercules et par les points assez gros formant des séries régulières, serrées, depuis la base des élytres jusqu’après le milieu.

Anisogaster obscurellus. Long. 4 à 5 mill. Sat elon- gatus, gracilis, fusculus, fulvo vage fasciolatus, vix nitidulus, fere glaber, antennis pedibusque pallidis, femoribus interdum fuscatis ; capite fere lævi, clypeo profunde transversim impresso, labro dilutiore, mandibulis porrectis, acutis, nigris; antennis filiformi- bus, G corpore pauio longioribus, articulo quinto parum bre- viore, quarto longiore, prothorace elongato, antice et postice leviter attenuato, fere lævi; elytris fere parallelis, ad humeros angulatis, postice leviter ampliatis, apice conjunctim abrupte rotundatis, dorso subseriatim punctatis, seriebus post medium con-

314 fusis, disco medio sat fortiter oblonge impressis; pedibus filifor- mibus, femoribus sat fortiter clavatis. Diégo-Suarez (AZluaud).

Cet insecte commence une série de petites espèces élégantes. Sa coloration n’est pas nette, ni constante; elle est brunâtre avec des nuances fauves qui se fondent, l’extrémité des élytres est fauve, précédée d’une tache brune transversale ; les fémurs sont remarquables par leur largeur qui contraste avec la gracilite des tibias.

Anisogaster ænescens. Long. 4 mill. Ressemble extrêmement au précédent, mais la coloration est un peu bronzée, les élytres sont plus fauves avec 2 bandes tres obliques, l’une partant de l’épaule, l’autre du milieu du bord externe, d’un bru- nâtre bronze, toutes deux devenant transversales en arrière; le article des antennes est presque égal au et bien plus court que le 5°, la ponctuation des élytres est irrégulière et non sériale à la base, leur disque n’est pas impressionné et les bandes sont bien mieux marquées ; leur extrémité n’est pas brusquement arrondie,

ni marquée d’une bande brune antéapicale. Diégo-Suarez, 2 individus (A//uaud).

Anisogaster latesellatus. Long. 5 mill. Sat elongatus, convexiusculus, nigro-fuseus, nitidissimus, antennis, pedibus et plaga magna elytrorum transversa flavo-rufis; capite lævi, inter oculos sulcatulo, antennis corpore fere longioribus, articulo sat crasso, infuscato, brevissimo, 4oque æqualibus; prothorace oblongo, antice et postice fortiter constricto et impresso, disco lævi, medio utrinque angulato, ante basin sat fortiter transversim impresso; elytris oblongis, minus elongatis, ad humeros paulo minus angulatis, apice rotundatis, basi lævibus et utrinque late impressis, dein irregulariter punctulatis, apice lævibus, parte fusca basali sat brevi, apicali majore ; femoribus minus grossis. Diégo- Suarez, un individu (A//uaud).

Espèce hien distincte par sa coloration tranchée, brillante, et sa forme plus courte.

- Anisogaster punctum. Long. 4 1/2 mill. Forme de la précédente espèce, entièrement d’un jaune roux très brillant, comme vernissé, avec un seul point noir placé sur le milieu de la suture; la tête est plus courte, lisse, avec un sillon transversal au-dessus des yeux et un fin sillon longitudinal entre les yeux; les antennes, très grêles, dépassent l'extrémité des élytres, le 1:+r arti- cle est moins épais, le 2e très court, les 3e et égaux, les articles 3-5 sont légèrement et brièvement rembrunis à l’extrémite, le der- nier est entierement brun; le corselet est semblable à celui du précédent, mais plus rétréci à la base, les élytres sont un peu

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élargies en arrière, lisses, impressionnées longitudinalement sur le disque et à la base, avec les épaules relevées et la suture dépri- mée près de l’écusson ; les fémurs sont aussi médiocrement épais. Diégo-Suarez, un seul individu (A//uaud\.

ISOTRIUM n. g.

Ce genre est extrêmement voisin du genre européen Anisarthron à raison des articles 2-4 extrêmement courts, les 3 et 4 égaux, le plus petit ; la tête avec les yeux déborde le corselet, ceux-ci sont plus gros, plus saillants, le front est moins concave, le ler article des antennes est moins épais; le corselet est surtout différent, à peine transversal, rétréci à la base, sans impression transversale à la base, plus arrondi sur les côtés; les élytres sont plus con- vexes, les pattes plus robustes, les métapleures moins parallèles, non concaves.

Isotrium lutosum. Long. 7 mill. Elongatum, sat con- vexum, lutoso-testaceum, vix nitidulum, pubescens ; capite brevi, punctato, clypeo medio subfoveato; antennis sat gracilibus, cor- pore haud longioribus, articulo le ceteris parum crassiore ; pro- thorace elytris modice angustiore, rugosulo-punctato, disco postice plagula oblonga paulo convexa lævi signato; scutello obtuso; ely- tris parallelis, apice conjunctim rotundatis, dense punctatis, ad humeros rotundatim angulatis et impressis ; margine laterali paulo infuscatis, fere rugosulis et longius pubescentibus; pedibus sat brevibus, paulo dilutioribus, femoribus crassis. Mahafaly, au sud de Madagascar (coll. Alluaud).

DILACHNUS n. g.

Ce nouveau genre paraît, au premier abord, extrêmement voisin du genre Z'haumasocerus à raison de sa forme allongée et de ses antennes assez courtes avec les premiers articles épais, les der- niers grêles ; mais ici il y a seulement les 3e et qui sont un peu épaissis vers l'extrémité, non comprimés et garnis de poils noirs serrés en toufles, tres clairsemés sur les premiers articles; les 7 derniers sont grêles et à peu près de longueur égale. La tête est courte, le front large, les yeux médiocres, peu convexes, les antennes sont écartées à la base, le ]®° article est peu épais, le 2e assez long, les palpes sont très courts et grêles. Le corselet est plus long que large, légèrement atténué vers la base, les elytres sont longues, obtuses à l'extrémité. Le prosternum est étroit, le mésosternum un peu plus large, la saillie intercoxale est assez obtuse; les pattes sont courtes, les fémurs nullement claviformes,

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un peu comprimés, les postérieurs ne dépassent pas le segment ventral.

Dilachnus partiticornis. Long. 16 mill. Elongatus, fere parallelus, modice convexus, fusco-cæruleus, sat nitidus, sat dense breviter fusco-pilosulus, antennis corporis 3/4 attingentibus, nigro-fuscis, opacis, articulo excepto, 7 ultimis flavo-testaceis; capite punctulato, clypeo magis punctato, transversim fortiter impresso ; prothorace latitudine longiore, elytris sat fortiter angus- tiore, lateribus fere rectis, ad basin tantum paulo arcuatis, dorso dense punctato ; scutello sat fortiter impresso; elytris elongatis, ad humeros angulatim rotundatis, dense sat fortiter punctatis, leviter costulatis, apice leviter rugosulis; subtus multo nitidior, virescens, prosterno cyanescente, subtiliter laxe punctulatus, pedibus sat gracilibus, piceolo-cyanescentibus. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthür.

Anomoderus tubericollis. Long. 4 à 5 mill. Forme et coloration générale de l'A. Coquerelii Fairm., mais en diffère beaucoup par sa petite taille et par le corselet bien plus court, à peine plus long que large, très faiblement étranglé deux fois, ayant sur le disque, de chaque côté, 2 tubercules lisses, et au milieu un relief longitudinal n’atteignant ni la base, ni le bord antérieur qui est séparé des deux premiers tubercules par un fort sillon trans- versal. Les élytres sont presque semblables, mais plus courtes, la bande pâle est aussi bien plus courte et un peu oblique, leurs bords latéraux sont plus parallèles et la surface est bien plus ponctuée; les ailes sont foncées avec un reflet irisé. Les pattes sont proportionnellement plus longues, d’un brun foncé avec la base des fémurs et des tibias très claire. Les antennes des G' de- passent un peu le corps. Diégo-Suarez (Alluaud).

Ce joli petit Longicorne rappelle le genre Prachypteroma ; mais les antennes sont bien plus grêles, un peu plus longues que les autres, et la tête est plus courte avec les yeux plus saillants,

METACOPA n. g.

Ce nouveau genre est voisin des Auisogaster dont il diffère au premier abord par les tibias postérieurs aplatis et dilatés comme chez les PAyllocnema, et par tous les femurs fortement clavi- formes, leur extrémité n’atteignant pas celle des élytres ; les tarses sont bien plus grêles. Les antennes sont semblables, seulement plus courtes, le ler article un peu moins épais. L’abdomen au lieu d’avoir le 1er segment aussi développé, plus long que le métaster- num, a ce segment seulement plus long que le suivant et bien plus court que le métasternum.

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Metacopa variipennis. Long. 8 mill. Elongata, rufes- centi-lutosa, nitidula, elytris lituris numerosis, sat brevibus varie- gatis, capite basi medio infuscato basi prothorace haud angustiore, cum oculis latiore, fronte medio sulcatulo, clypeo brevi, trans- versim sat fortiter impresso, antennis gracilibus, corpore haud longioribus, articulo le crassiusculo, ceteris apice brevissime infuscatis; prothorace ovato-oblongo, convexo, antice trans- versim sat late impresso, postice levissime attenuato, disco tube- roso, tuberis lævibus, impressis, vittula media longitudinali et utrinque vittula laterali vage infuscatis, elytris planatis, fere parallelis, ad humeros angulatis, fortiter sat dense, apice obsole- tius punctatis, disco impressiusculis, basi ad scutellum leviter elevatis, sutura basi profundiore ; femoribus valde clavatis, cum tibiis basi et tarsis pallidis, tibiis posterioribus fere a basi folia- ceis. Diégo-Suarez, un seul individu (A//uaud).

STENOXOTUS n. g.

Ce nouveau genre se rapproche des Jastodera par la forme du corselet qui est très convexe, fortement angulé sur les côtés, un peu rétréci à la base avec les côtés sinués, plus fortement rétréci en avant, par les élytres élargies à la base, angulées aux épaules, mais plus fortement rétrécies en arrière, un peu déhiscentes après le milieu, assez fortement à l'extrémité qui est largement arrondie à l’angle interne, assez pointues à l’externe, et pour les pattes qui sont grandes, mais dont les tarses postérieurs sont presque aussi longs que les tibias ; les antennes ont le article sensiblement plus long que le 4e. La forme des élytres rappelle celles des Swgri- dola, mais elles ne sont pas aussi fortement déhiscentes, bien moins étroites, non divariquées. L’abdomen dépasse les élytres des 4/5 de leur longueur et, avec des bandes blanches étroites, fait penser à celui des Mordelles. C’est un type fort curieux.

Stenoxotus ochreoruber. Long. 15 mill. (cum abdom.). Oblongo-elongatus, postice attenuatus, supra cum femoribus 4 anticis ochraceo-ruber, opacus, prothorace basi utrinque puncto niveo, scutello et elytrorum utrinque guttis 2 niveis, l* mediana, prope scutellum, 2* strigæformi ad angulum internum, subtus pitidula, nigra, abdomine nitidiore, segmentis utrinque albo-vit- tatis, prosterno vittula supra coxas, mesosterno macula supera et metapleuris macula apicali niveis; capite transversim biimpresso, antennis sat gracilibus, elytrorum apicem fere attingentibus, articulis 5 primis fuscis, ceteris ferrugineis, prothorace convexo, utrinque fere inflato et angulato, basi utrinque profunde impresso; elytris basi latis et planiusculis ; abdomine postice anguste prolon-

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gato, pedibus fuscis, femoribus anticis exceptis. Madagascar (coll. Oberthür).

Artelida scutellaris. Long. 12 à 13 mill. Elongata, postice attenuata, nigra, vage cærulescens, subopaca, sericea, elytris squalide testaceo-rufulis, vitta laterali et macula scutel- lari, basi dilatata, postice lineari nigris, tibiis 4 posticis rufo- testaceis, anterioribus sat obscuris, clypeo cum ore et antennis rufo-testaceis ; prothorace valde convexo, basi transversim fortiter impresso, utrinque dente triangulari armato ; elytris a basi atte- nuatis, apice rotundatis, dorso longitudinaliter impressis, subti- liter, basi et ad latera fortius punctulatis, tibiis posterioribus apice late explanatis, tarsis articulo 1e rufescente. Antsia- naka (Perrot), coll. Oberthür.

Ressemble assez à diversilarsis, mais les élytres sont plus étroites, plus longues et déprimées longitudinalement sur le disque; la coloration est bien différente.

Sagridola spinicrus. Long. 12 mill. Ressemble beau- coup à la $. #avicollis Waterh., même coloration générale, mais le corselet est entièrement d’un brun noir velouté, sans trace de tomentosité jaune, l’écusson est de même couleur que le corselet, la base des élytres est plus enfumée, le rebord inférieur des épau- les est d’un brun noir, le dessous du corps et les pattes sont sem- blablement colorées ; les 4 fémurs postérieurs sont armés d’une épine plus forte et plus aiguë. Serait-ce une simple variete? Antsianaka (Perrot), coll. Oberthür.

Sagridola Scalabrii. -- Long. 11 mill. Elongata, postice attenuata, pubescens, nigra, prothorace vittis 8 albis, mediana in scutello prolongata, capite genis, lineolis tenuibus ocularibus et puncto occipitali albo-pubescentibus, elytris cinereo-pubescenti- bus, costa humerali abbreviata et costa marginalis denudatis, abdomine lateribus supra albo-maculato, femoribus (genubus supra exceptis) rufis; capite antice elongato, subtiliter dense punctato, antice læviore, clypeo griseo pubescente; labro rufo, antennis gracilibus, corporis medium longe superantibus, articulo leviter arcuato ; prothorace elongato, medio leviter antice vix angustato, basi bituberoso ; scutello elongato, nigro, medio albo; elytris basi latis et planatis, mox subito angustatis, late dehiscentibus et subulatis, apice truncatis; meso- et metasterno albo marginatis, segmento ventrali ultimo late concavo, femoribus posticis apice subtus acute bidentatis. Marololo.

Le nom de cette jolie espèce rappellera celui de M. le It Scala- bre qui a eu le mérite de récolter quelques insectes pendant la rude campagne de Madagascar.

Elle est fort remarquable par ses dessins blancs.

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Icarictis pallidocinctus. Long. 5 1/2 mill. Oblongus, sat convexus, castaneus, indumento pubescente cinerascente dense vestitus, elytris vitta tenui albido-grisea ante humeros et ante -apicem abbreviata utrinque marginatis, subtus cum pedibus pube simili albido-grisea dense vestitus; capite brevi, oculis magnis, antice valde approximatis, antice parum sinuatis, antennis in sinu insertis, valde gracilibus, corpore longioribus, articulo sat gracili, articulis 3 et 4 æqualibus; prothorace elytris valde angus- tiore, latitudine fere longiore, antice a medio angustato, antice transversim leviter impresso, basi sat subtiliter marginato; scu- tello apice truncato ; elytris sat brevibus, ad humeros angulatim rotundatis et paulo latioribus, dein vix attenuatis, apice separa- tim rotundatis; coxis anticis contiguis, sed prosterno tenuiter acuto coxarum medium attingente, mesosterno angusto, depresso, pedibus paulo brevioribus. Tsaraotra (Scalabre).

Diffère des autres espèces en ce que le prosternum ne sépare pas complètement les hanches antérieures et s'arrête au milieu, mais chez les autres il est bien mince; en outre les yeux sont plus grands, plus obliques, et convergent en avant, et les antennes sont insérées dans l’échancrure peu profonde des yeux. Les élytres sont unies, sans traces de lignes un peu saillantes, les pattes sont un peu plus courtes et les fémurs ne dépassent pas l’extrémite des élytres.

ARIASTES n. g.

Corpus oblongum, nudum. Caput sat breviter ovatum, antice attenuatum, oculi mediocres, subtiliter granulati, palpi graciles. Antennæ graciles, corpore breviores, articulo Lo ceteris vix cras- siore, quarto subæquali, sequenti vix breviore. Prothorax elytris angustior, valde convexus, lateribus fere rectis, paulo compressis. Elytra ad humeros angulata, dein angustata, apice breviter dehiscentia et separatim rotundata. Pedes graciles, pos- tici longiores, femoribus modice crassis, tarsis posterioribus tibiis haud brevioribus, articulo ceteris conjunctis (unguibus excep- tis) æquali.

Ce genre me paraît voisin des Zcariotis dont il diffère par la tête étroite, les antennes bien plus grêles avec le 3: article à peine plus court que le 4, lequel est subégal aux suivants, les pattes beaucoup plus grêles, les fémurs à peine épaissis et par le corps glabre en dessus.

_ Ariastes monostigma. Long. 6 mill. Oblongus, totus ochraceo-rufescens, glaber nitidus, elytris vitta communi trans- versa nigra, post medium sita, marginem externum haud attin-

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gente, mesopleuris albo-pubescentibus, metapleuris infuscatis, postice similiter albis, metasterno apice anguste albo-marginato, antennis tarsis et tibiis obscurioribus, his basi infuscatis; capite antice impressiusculo et sat dense‘punctato, summo strigoso-punc- tato, oculis parum convexis; prothorace antice leviter attenuato, lateribus paulo compresso, dorso valde convexo, vix punctulato, basi marginato, lateribus haud rotundato, nec angulato; seutello scutiformi, medio concavo, lateribus elevato; elytris levissime punctulato-lineolatis, postice convexis, basi ad scutellum oblonge elevatis et utrinque fortiter arcuatim impressis, dein ad suturam impressiusculis et transversim medio leviter depressiusculis, femo- ribus paulo clavatis, tibiis posterioribus levissime arcuatis, calca- ribus sat elongatis. Diégo-Suarez, un seul individu (AZ/uaud).

Ce joli insecte est remarquable par sa coloration et par ses ély- tres qui ont une légère analogie avec les Clérides du genre Hyr- mecomæa.

Scopanta expansitarsis. Long. 14 mill. Elongatus, modice convexus, castaneus, capite prothoraceque magis pices- centibus, parum nitidus, subtiliter cinereo-pubens, subtus cum pedibus nitidior et magis rufescens; capite cum oculis prothorace latiore, his magnis, convexis, grosse granulatis, parum distanti- bus, fronte medio fortiter sulcata, antennis corpore longioribus, articulis 3 et 4 æqualibus, quinto paulo brevioribus; prothorace oblongo, elytris valde angustiore, antice angustato, lateribus utrinque medio dentiformi-angulato, dorso quadrinoduloso, antice transversim impresso; scutello apice truncato ; elytris ad humeros sat angulatis, dein vix sensim attenuatis, apice extus rotundatis, dorso usque ad medium fortiter punctatis, parte suturali excepta, pilis longis laxe hispida, stria suturali impressa ; subtus lævis, pedibus sat elongatis, tarsorum articulis ultimis latis, profunde bilobato, ultimo elongato, basi gracili, apice dilatato. Maro- lolo (Scalabre). |

Cet insecte est remarquable par la dilatation du dernier article des tarses ; il diffère du wfula par sa forme plus étroite, ses yeux plus rapprochés, sa coloration uniforme et le dernier article des tarses dilaté à l'extrémité.

Scopanta lævipennis. Même taille et même coloration, mais un peu plus claire; mate sur les élytres ; les yeux sont moins gros, moins saillants, le corselet est moins rétréci en avant, les angles latéraux sont moins saillants, les reliefs du disque sont à peine saillants, surtout les postérieurs qui sont plus rapprochés de la base ; les élytres sont plus étroites, et la ponctuation, qui est si bien marquée sur la partie antéro-externe de l’espèce précédente, est ici à peine marquée et seulement près de l’épaule, leur extré-

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mité est plus arrondie avec l’angle sutural ; le dessous est sem- blable, mais la poitrine est mate. Nossi-Bé (Coquerel).

_ Glaucytes metallicus. Long. 10 mill. Elongatus, con- vexus, laxe pallido-hirtus, cœærulescens, sat nitidus, elytris nitidi- oribus, subvirescenti-cœæruleis, basi auroso-cupreolis, hac colore ante medium diffusa, antennis pedibusque piceo-ferrugineis, illis articulo et femoribus piceis; capite fortiter parum dense punctato, inter antennas impresso, ore piceo-rufescente; antennis corpore brevioribus, articulo le crasso, punctato, quarto duplo longiore ; prothorace elytris angustiore, latitudine longiore, antice paulo magis attenuata, lateribus leviter arcuatis, dorso dense punctato, obsolete transversim plicatulo; scutello apice rotundato; elytris subparallelis ad humeros angulatis, apice paulo oblique truncatis et breviter rufis, dorso seriatim punctatis, ad suturam irregulariter, sutura vittula argenteo-sericea notata ; femoribus valde clavatis. Diégo-Suarez (AZ/lwaud), un seul individu.

Cette jolie espèce rappelle assez le G. basalis, mais la coloration est bien différente, métallique, et le corselet ne présente pas de lignes blanches. Elle paraît se rapprocher davantage de Leplocera pulchra Waterh., mais celle-ci est bien plus grande et d’une colo- ration assez différente. En voici la diagnose :

Long. 22 à 24 mill. Nigra, opaca, antennis piceis; thorace creberrime punctulato, lateribus leviter arcuatis ; elytris subparal- lelis, viridibus, vage aureo tinctis, coriaceis atque vermiculosis, crebre subtiliter punctulatis, apice obtuso, cupreo ; abdomine parum nitido, sat crebre punctato.

ANTHRIBATUS n. g.

Corpus elongatum, parum convexum. Caput exsertum, declive, apice truncatum, oculi magni, grosse granulati, supra haud pro- longati, clypeus truncatus. Antennæ graciles, basipaulo crassiores, tenuiter sat longe villosæ, articulo crassc, prothoracem vix attingente, æquali, 5°que elongatis, æqualibus. Prothorax latitudine haud longiore, elytris angustior. Elytra elongata, parallela. Prosternum angustum, coxæ anticæ haud contiguæ, globosæ, acetabulis apertis, mesosternum sat latum, processus intercoxalis sat longus et angustus. Pedes sat elongati, femora clavata, postica ceteris haud longiora, elytrorum apicem haud superiantia, tibiæ sulcatulæ, posticæ apice compressæ et leviter latiores; tarsi articulo penultimo late bilobato, ultimo elongato, sat gracili, unguibus divaricatis, valde arcuatis.

La place de ce genre est difficile à préciser; il me semble se rapprocher des Asrylhmus, mais la forme de la tête en museau atténué en avant, la brièveté des mandibules et des palpes dont

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le dernier article est court et conique, et la gracilité des antennes l'en diffèrent très notablement.

Anthribatus nivosus. Long. 10 à 25 mill. -— Elonga- tus, parum convexus, elytris parallelis, fuseus, opacus, breviter fusco-pilosellus, pube nivea densa variegatus, capite niveo, late- ribus exceptis, antennarum articulo apice niveo, prothorace utrinque vitta laterali, basi intus nigro-marginata, antice maculis fere et vittas interruptas efficientibus niveis, scutello niveo, elytris basi haud maculatis, puncto humerali minuto excepto, medio et apice maculis numerosis niveis signatis; capite antice attenuato et leviter obliquo, apice truncato, medio stria longitudinali impressa; prothorace vix transverso, lateribus rotundato, aspero- rugoso, basi utrinque ad vittam tuberoso; elytris elongatis, apice conjunctim rotundatis, dense punctato-rugatis, basi fortius subtus cum pedibus magis fuscus, sat nitidus, pilosulus, pec- toris lateribus albidis, femoribus niveo-maculosis. Fénérive (Perrot); coll. Oberthür et la mienne.

Par son faciès, sa tête en forme de museau court, ses antennes insérées en avant, rappelle plus un Anthribide du groupe des Yenocerus qu'un Cérambycide.

Auxa striolata. Long. 8 mill. Ressemble beaucoup à l'A. Alluaudii Fairm.; même forme, coloration plus sombre, tête assez fortement sillonnée entre les antennes, épistome pâle, soyeux, ler article des antennes moins arque, un peu plus long; corselet unicolore, inerme, pas plus large à la base que les élytres avec un sillon transversal basilaire plus marqué; élytres assez fortement relevées autour de l’écusson, à lignes de points bien marquées, for- mant presque des strioles, oblitérées à l'extrémité, coloration d’un brun assez foncé, formant une bande suturale et une latérale qui se rejoignent au milieu en une large bande transversale, laissant de chaque côté une bande longitudinale, discoïdale, d’un gris blan- châtre, s’arrêtant à la bande transversale, et une autre bande de même couleur, allongée, située avant l'extrémité. Nord de Mada- gascar, Antakares (Perrot); un seul individu, coll. Oberthür.

Exocentrus reticulatus. Long. 3 1/2 à 4 mill. Oblon- gus, dilute castaneus, pube grisea dense vestitus, pilis longis laxe hirsutus, capite infuscato, prothorace utrinque ad angulum macula picea signato, elytris piceolo-reticulatis, retis basi con- fluentibus, utrinque medio plaga sat magna picea, ad marginem dilatata, suturam versus lacerata : capite pubescente, medio sulca- tulo, antice rufescente, antennis corpore parum brevioribus, longe pilosis, piceis, articulis basi diluticribus; prothorace brevi, elytris angustiore, lateribus antice valde rotundatis, basi sinuatis et ante medium acute dentatis, dente minuto, retroverso, dorso

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medio longitudinaliter paulo elevato et utrinque tuberculo rotun- dato parum convexo signato ; elytris subtiliter punctato-lineatis, punctis apice obsoletis. Mayotte et Diégo-Suarez, deux indivi- dus (A7/uaud).

Ressemble au #adecassus Fairm., mais beaucoup plus petit, avec les élytres à lignes finement ponctuées au lieu d’une ponctua- tion confuse et assez forte, et ayant une tache médio-latérale assez bien déterminée au lieu de bandes transversales presque fondues; les côtés du corselet sont aussi différents.

Goephanes pictus. Long. 4 à 5 mill. Oblongus, parum convexus, niger, elytris macula antebasali rufa, lineola pallida circumdata et intus striga obliqua nigra, ante apicem macula trans- versa cinerea, apice ipso nigro, femoribus rufis; capite lævi, medio subtiliter striato, ore rufo, antennis gracilibus, ciliatis, corpore longioribus, fuscis, articulis 4, 7 et 8 pallidis ; prothorace vix trans- verso, elytris angustiore, lateribus rotundato, dorso sericante, sub- tiliter densissime striolato, postice depresso; elytris ad humeros angulatis, sat fortiter confuse punctatis, basi sublineatis et utrin- que prope scutellum convexis, velutinis, postice punctis setigeris aliquot sparsutis; femoribus crassis, tarsis apice rufescentibus. Diégo-Suarez (AZluaud).

Differe du Zuctuosus par la taille bien plus faible, le corselet déprime en arrière, unicolore, couvert de stries fines et serrées, les élytres plus parallèles, différemment colorées et les fémurs roux.

HOPLOMELAS n. g.

Ce nouveau genre ressemble beaucoup aux Goephanes; il en diffère par les antennes dont Le 1+ article est plus court, n’atteignant pas le milieu du corselet, le 3e égal au 4°, le corselet armé de chaque côté d’une petite épine aiguë et les élytres plus angulées aux épaules, non cunéiformes ; le système de coloration est aussi très différent.

Hoplomelas albolineellus. Long. 5 mill. Oblongo- elongatus, convexus, fuscus, modice nitidus, capite prothoraceque subopacis, prothoracis lineis 4 elytrorumque sutura cum utrinque lineis 5 tenuissimis albis, antennarum articulo albido, apice fusco; capite subtiliter dense punctulato, medio striato, antennis corpore vix longioribus, subtus sat dense breviter ciliatis, apicem versus piceis ; prothorace haud transverso, elytris angustiore, lateribus leviter areuatis, ante medium spinosis, antice paulo magis angus- tato, sat subtiliter densissime punctato, basi transversim obsolete impresso; scutello albo; elytris ad apicem tantum angustatis, dense punctatis, ad scutellum leviter impressiusculis, lineis albis

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utrinque punctato-lineatis, et 3* apice abbreviatis ; femoribus supra albolineatis. Diégo-Suarez (AZJuaud), un seul individu.

Hoplomelas ruficornis. Long. 4 mill. Ressemble au précédent, mais beaucoup plus petit avec un corselet inerme et les antennes d’un roux ferrugineux ; la coloration générale est moins foncée, et les élytres ont des lignes blanches moins nettes, plus ou moins interrompues et n'atteignant pas l’extrémité; la tête et le corselet sont très densément mais beaucoup plus finement ponc- tués, ce dernier a 3 lignes blanchâtres peu marquées et est aussi large en avant qu’à la base; les élytres sont assez fortement ponc- tuées, plus finement et plus densément à la base, assez régulière- mententre les lignes blanches; les pattes sont d’un brun rougeûtre; les antennes sont assez longuement ciliées. Dieégo-Suarez (Alluaud), un seul individu.

Cette espèce diffère un peu de la précédente par l’absence d’épines latérales au corselet, mais elle me paraît bien appartenir au même genre.

APHRONASTES n. g.

Corpus compactum, convexum. Caput ovatum, paulo productum, leviter reclinatum, fronte angusta, inter antennas concava, his basi approximatis, corpore longioribus, articulo crasso, quarto paulo breviore, oculis oblongis descendentibus, supra parum prolongatis. Prothorax elytris angustior, lateribus medio dentatus. Scutellum oblongo-quadratum. Elytra sat brevia, ad humeros angulata, postice attenuata, apice truncata. Prosternum modice latum, medium sulcatulum, apice valde arcuatum, aceta- bulis clausis, mesosternum antice dilatatum, acetabulis breviter apertis. Pedes validi, femoribus clavatis, posterioribus elytra haud superantibus, tibiis apicem versus gradatim latioribus, 4 pos- ticis extus excisis, tarsis latis.

Ce genre se rapproche des Zasiocercis ; il en diffère notablement par la tête plus étroite, plus prolongée, fortement creusée entre les antennes dont la base est rapprochée, par l’écusson tronqué et par les élytres sans gibbosités basilaires, avec l'extrémité tron- quée; les antennes sont notablement plus longues que le corps, non ciliées, avec le 1er article plus épais, plus claviforme et les tibias ne sont pas garnis, à leur extrémité, d'une touffe de poils serrés.

Aphronastes subfasciatus. Long. 14 à 15 mill. Fus- cus, indumento cinereo dense vestitus, elytris medio vitta trans- versali dentata fusco-nigra, marginem versus paulo obliquata, suturam versus fere biramosa et evanescente, dein griseo-albido tinctis, hoc colore postice evanescente, ad suturam paulo adscen-

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dente; fronte medio breviter sulcatulo, mandibulis nigris, antennis articulis 3-10 fuscatis, basi griseis, et 3 fusculo maculatis ; pro- thorace vix transverso, lateribus dente late triangulari armato, dorso sat inæquali, antice et basi transversim impresso, dorso utrinque tuberculo sat minuto et medio linea dilutiore signato; scutello sat lato, apice rotundato ; elytris basi scabratis et utrin- que cristula brevi scabrata signatis, dein fortiter punctatis, postice rugosulis et paulo dilutioribus ; subtus cum pedibus pilis adpressis obscure ferrugineis dense vestitus et piceo valde maculatus. Antsianaka (Perrot) ; coll. Oberthür et la mienne.

EPIROCHROA n. g.

L'insecte qui sert de type à ce nouveau genre a les plus grands rapports avec le Zeucograplius albovarius par sa forme courte trapue, son corselet fortement angulé sur les côtés, ses élytres renflées de chaque côte de l’écusson ; mais la tête est moins large, le chaperon n’est pas nettement tronqué et marginé en avant, le front est légèrement concave, les antennes sont densément ciliées depuis le article, l'écusson est très obtus, presque tronqué, le prosternum n’est pas largement creusé en avant presque jusqu’au milieu des hanches, il est plus étroit, la saillie intercoxale est large, très obtuse, presque arrondie, les fémurs sont plus renflés, plus claviformes.

Epirochroa griseovaria.— Long. 10 mill. Oblongo-ovalis, parum convexus, elytris dorso planiuseulis, squalide albido-grises- cens, capite fumato, maculis fuscis sparsuto, prothorace macula magna subquadrata basali et punctis plurimis fusco-piceis, elytris basi transversim infuscatis et piceolo mixtis, paulo post medium fascia transversa nebulosa piceolo et fusculo mixta, apice similiter marmorato, intervallis maculis minutis piceolis sparsutis, subtus cum pedibus pube tenui cœærulescenti grisea induta, femoribus medio, tibiis tarsisque apice fuscis, pedibus fusco punctatis, antennis arti- culo l' griseo et fusco variegato, articulo fusco, basi albido, ceteris albidis, apice nigris ; fronte concava ; prothorace longitudine duplo latiore, lateribus late et angulatim dilatato, antice paulo angustiore, dorso valde inæquali, antice arcuato et transversim fortiter impresso, disco bituberoso, postice transversim sulcato; elytris brevibus, supra sat planiuseulis, ad humeros angulatis, a basi postice leviter attenuatis, apice conjunctim rotundatis, dorso valde inæqualibus, basi paulo scabrato-punetatis et utrinque tuber- culo minuto signatis, pluriimpressiuseulis, punctis impresso-brun- neis laxe sparsutis; subtus impunctata, segmento ventrali ultimo breviter piloso, Antsianaka (Perrot); coll. Oberthür et la mienne,

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Cet insecte par son faciés et sa coloration DRRPPERE un peu cer- taines Arachnides.

Eumimetes sexpunctatus Fairm., Ann. Ent. Fr.,1871,65.

Cette espèce, commune à Nossi-Bé, doit reprendre le nom d’Aumeralis qui lui a été donné par Vollenhoven dans la liste des Insectes recueillis par Pollen et Van Dam à la Réunion, aux Comores et à Madagascar, p. 6, pl. 2, fig. 1 et 1*. Cette figure jointe à la description ne permet pas le doute.

Eumimetes distinctus Fairm

Cet insecte, dont je n’ai vu qu’un seul exemplaire provenant aussi de Nossi-Bé, ressemble moins au précédent qu’au suivant; la coloration est largement marbrée de blanchâtre, les taches noires sont plus nettes, entourées d'une auréole blanchatre, la suture n’est pas tachetée et la pubescence paraît moins fine. Les élytres sont plus courtes, moins rétrécies en arrière et plus con vexes dans le sens de la longueur. Il est curieux que cette espèce n’ait pas été retrouvée, et je me demande si ce ne serait pas un individu anormal.

Eumimetes rufonubilus. Long. 16 à 18 mill. Forme trapus des précédents et même système de coloration, un fond gris-cendré avec quelques nuances blanchâtres, et 3 taches rondes d'un noir velouté sur chaque élytre. Mais en outre il y a des fas- cies d’un roux plus ou moins foncé, parfois presque de couleur marron, formant des bandes plus ou moins transversales et ondu- lées ou demi-circulaires entourant les taches noires du disque, la postérieure la touchant en arrière et ayant en avant un assez grand espace d’un gris plus clair. Les élytres sont moins cunéifor- mes, moins atténuées en arrière, moins larges à la base, moins angulées aux épaules. Antsianaka (coll. Oberthür et la mienne).

Eumimetes attenuatus. Long. 11 à 16 mill. Diffère des espèces précédentes par une forme plus allongée, moins large aux épaules, plus atténuée en arrière, et notamment de l’wsme- ralis par les taches des élytres qui sont presque ocellées, entou- rées par un large anneau d’un roux pâle, la tache noire bien ronde et nettement limitée; il y a, sur les élytres, quelques marbrures d’un roux pâle et une plus marquée avant l’extrémité au lieu d’une tache réticulée brunâtre; de même sur la suture il y a quelques petites taches pâles, au lieu de brunes, et sur le disque du corselet il y a 2 taches de teinte semblable. Nossi-Bé; Antsianaka, commun dans cette dernière région (Perrot).

Micracantha obliquata. Long. 11 à 14 mill. Oblonga, convexa, fusca, indumento cinereo-rufescente dense vestita, rufo guttulata, lituris brunneis variegata, elytris plaga basali trans-

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vérsa et post medium plaga transverso-obliquata, plus minusve dentata ad marginem paulo retroducta, anguste fusco-marginata signatis ; capite lato, fronte leviter concava, uniformiter cinereo- rufescente, antennis elytrorum apicem haud attingentibus, subti- liter ciliatis, vage annulatis ; prothorace elytris angustiore, trans- versim subquadrato, antice vix angustato, lateribus antice utrinque dente mediocri armato, linea media paulo elevata, tenui, denudata, utrinque basi vittula brevi brunnea, disco sat fortiter laxe punctato; elytris oblongo-ovatis, ad humeros angulatis, basi sat fortiter laxe punctatis, punctis a medio rarioribus interdum postice obsoletis, sutura paulo elevata ; subtus cum pedibus squa- lide cinereo-rufescenti pubescens, et maculis numerosis brunneis variegata; dG minor et paulo angustior, prothoracis lateribus postice rectis, integris, antennis paulo longioribus; © major, magis crassa, prothoracis lateribus ante dentem sinuatis, elytro- rum punctis minoribus et postice obsolescentibus. I. Bourbon (ma collection) ; Tamatave (coll. Alluaud).

EUGRAPHEUS n. g.

Corpus elongatum postice attenuatum. Caput antice paulo reclinatum. Oculi distantes, subtiliter granulati, late emarginati, antennæ graciles, corpore longiores, ciliatæ, articulo elongato prothoracis medium attingente, leviter arcuato, apicem versus gradatim crassiore, brevi, que æqualiter elongatis. Pro- thorax oblongus, elytris valde angustior. His a basi postice atte- nuatis, ad humeros angulatis, fere dentiformibus, basi utrinque tuberculo compresso, acuto armatis, apice angustatis et truncatis. Coxæ anticæ haud contiguæ, conicæ, clausæ, mesosternum angus- tum, acetabula intermedia extus aperta. Pedes sat graciles, sat elongati, postici longiores, femoribus sat validis.

Ce genre paraît voisin des Gyaritus de la Malaisie; il en diffère par le corselet inerme, les élytres non parallèles, les antennes à 1er article aussi long que le 3e et légèrement arqué. Il ressemble- rait davantage au genre Azxinyllium, mais le dernier article des palpes n’est pas sécuriforme et le corselet est inerme.

Eugrapheus lineellus. Long. 9 à 10 mill. Elongatus, crassus, Convexus, nigro-fuscus aut fusco-castanescens, pube tenuissime cinerea sat dense vestitus, fere velutinus, elytris utrinque linea longitudinali alba medium fere attingente et vitta parallela externa latiore cinerascente, plaga transversa fere mediana antice et postice linea tenui alba limitata, postice arcuata, ad marginem prolongata, parte apicali glabra, sat nitida, apice valde declivi; capite lævi, antice subquadrato, inter oculos paulo concavo, medio sulcato; prothorace latitudine longiore, lateribus

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fere parallelis, dorso subtilissime coriaceo, medio obsolete longitu- dinaliter, basi transversim impresso; scutello obtuso; elytris leviter lineato-punctatis, ante medium late leviter depressis, suture paulo elevata; subtus cum pedibus sat nitidus, femoribus subclavatis, tibiis anterioribus intus leviter sinuatis. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthür, Alluaud et la mienne. |

Ce joli insecte est remarquable par les dents comprimées, presque en hamecons, qui ornent la base des élytres, en même temps que les épaules forment une dent saillante. Le corselet est faiblement déprimé longitudinalement au milieu et les côtés de cette dépres- sion sont légèrement convexes, ce qui indique une tendance à devenir épineux comme chez les deux genres Malais.

Orica albovirgulata Fairm., Naturaliste, 1888, 23, fig. 3 (Zygocera ?). Long. 14 mill. Oblongo-ovata, sat convexa, postice attenuata, umbrino-brannea, opaca, elytris utrinque maculis 2 niveis, 1* paulo ante medium, apice intus hamata, ad marginem externum paulo dilatata, ante apicem subtransversa et inter has punctulo minutissimo ; prothorace utrinque acute dentato, dorso tuberculis 2 conicis, dorso medio et lateribus brunneo, margine postico punctulis 2 transversis pallidis, elytris basi declivibus, rugosis, utrinque prope scutellum compresso-elevatis, ad humeros angulatis et linea valde oblique rufula signatis, apice subtruncatis ; antennis ciliatis, articulo cum confuso, ceteris longiore, paulo arcuato, apice cum basi albido-pubescente; femoribus valde clavatis. Madagascar (coll. Oberthür et la mienne).

L'insecte que j’ai décrit avec doute comme Zygocera ? albovir- qulatla s'éloigne assez fortement de ce dernier genre et Pascoe le classe près des Phrynétides dont il diffère par les antennes dont le ]e' article est oblong-pyriforme, le 4°, le plus long, plus grêle et arqué, et le dernier assez brusquement subulé; les tibias inter- médiaires sont échancrés et le facies bien différent ainsi que la coloration qui se rapproche de celle de Hallonia albosignata. Une erreur d’étiquette m’a fait croire, un instant, que le genre Geteuma était identique avec Orica; ils sont bien différents.

Brachytatus bigibbus. Long. 8 mill. Forme du /imbo- larius Fairm., mais autrement coloré et avec les élytres moins cunéiformes, plus largement arrondies à l’extrémite. Le corps est brun, couvert d’une vestiture pubescente très serrée, d’un cendre faiblement brunâtre, les flancs du corselet sur les élytres (jusqu'à la moitié de la longueur) dénudés et bruns. La tête est ponctuée, le chaperon largement sinué et un peu rebordé; les antennes assez longuement ciliées, les articles 4-10 ayant la base briève- ment pâle; le corselet est un peu relevé au milieu et le disque a

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également 2 tubercules obtus ; les élytres ont en arrière quelques linéoles brunâtres et à la base, de chaque côté, un gros tubercule plus arrondi, surmonté de quelques poils, la partie apicale est assez longuement ciliée; les pattes sont ciliées, les fémurs mar- brés, les tibias d'un brun foncé à l'extrémité ainsi que l’extrémité du dernier article des tarses. Diégo-Suarez, un seul individu

(Alluaud). HOPLORANA n. g.

Corpus oblongum, sat crassum, postice attenuatum. Caput sat latum, leviter inflexum, oculi profunde emarginati. Antennæ parum graciles, corpore haud longiores, leviter ciliatæ, articulo valde crasso, basi constricto, tuberculis antennariis breviter acutiusculis. articulo 3 leviter arcuato, æquali. Prothorax transversus, elytris angustior, lateribus dente armatus, dorso

bicristatus. Elytra ad humeros valde angulata et supra dentata,

a basi leviter postice attenuata, apice oblique truncata, basi utrin- que fortiter cristata. Pro- et mesosternum sat lata, metapleuris angustissimis, processu intercoxali acute ogivali. Pedes breves, femora valde clavata, tarsi sat lati, subtus pilosi, ungues fortiter arcuati.

Ce genre est voisin des Pogonocherus ; il en diffère par l’arma- ture du corselet et les élytres ; il se rapproche aussi des Aconop- terus du Chili, mais son métasternum n’est pas plus court qu’à l'ordinaire, les côtés du corselet sont munis d’une dent et l’extré- mite des élytres est simplement tronquée un peu obliquement avec l’angle assez saillant mais non épineux.

Hoplorana quadricristata. Long. 11 mill. Fusca, indumento piceo dense vestita, elytris utrinque plaga antebasali paulo obliqua, interdum prope suturam prolongata, et macula anteapicali albidis, linea fusca intermedia paulo externa, scutello apice albido; capite inter oculos leviter concavo, medio sulcatulo, antennarum articulis basi breviter albidis; prothorace subqua- drato, lateribus medio parum ampliato et dente sat valido armato, basi transversim sulcatulo, dorso utrinque crista valida, com- pressa, apice emarginata armato; elytra basi irregulariter punc- tata, ad humeros angulato-dentatis, basi utrinque crista valida compressa armata, dein leviter bicostulatis, sutura paulo elevata; margine externo punctis sat minutis fuscis ornato; subtus cum

pedibus pube fusca et cinerea variegata. Madagascar (ma col- lection). Diadelia cinerascens. Long. 11 mill. Ressemble à

l’espèce typique, mais plus petite et couverte d’un enduit gris-

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cendré, faiblement enfumé sur la tête, le corselet et la base des élytres avec de petites taches brunes, et une tache d’un brun fonce au milieu du bord externe des élytres, le disque de ces dernières parsemé de très petits points brunâtres ainsi que les antennes; tête sillonnée au milieu, antennes bien plus longues que le corps; corselet plus court, uni sur le disque, dents latérales plus pointues, une rangée de petites taches le long du bord postérieur; écusson plus large à la base, d’un brun foncé, bordé d’une ligne pâle; ély- tres moins angulées aux épaules, moins atténuées vers l’extrémité; lignes longitudinales ainsi que la suture moins distinctes. Ant- sianaka (Perrot) ; coll. Oberthür et la mienne.

Diadelia costipennis. Long. 11 à 12 mill. Ressemble, pour la forme générale, à la première espèce, surtout le G' qui est atténue en arrière depuis la base, la © beaucoup moins; le corps est couvert d’un enduit cendré plus terreux, avec une fascie plus foncée, commune, au milieu des élytres, parfois aussi sur la base, les parties cendrées ayant quelques points brunâtres et des points plus clairs, surtout avant l’extrémité, indiquant des traces de ‘lignes faiblement indiquées et très peu saillantes; elles sont cou- vertes de points enfoncés qui s’effacent après le milieu; la suture et, de chaque côté, une côte allant jusqu’à l’extrémite, bien saillantes, la marquetée de brun et de gris, l’angle apical externe est plus aigu; le dessous et les pattes sont tachetés de même. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthür et la mienne.

Praonetha crassiuscula. Long. 14 à 15 mill. Oblongo- elongata, sat convexa, fusca, indumento rubigineo vestita, elytris utrinque guttis 4 cinereis signatis, 2 ad marginem, paulo ante medium, approximatis, 2 ad marginem, longe ante apicem, appro- ximatis; capite fronte leviter concava, punctis aliquot sparsuta, antennis corpore multo brevioribus, articulis 3 et 4 elongatis, æqua- libus, ceteris multo brevioribus et inter se subæqualibus, piceo- fuscis, apice angustissime pallidis; prothorace elytris angustiore, antice a medio angustato, dorso valde plicatulo, punctis grossis setigeris impresso, lateribus medio obtusissime tuberosis; scutello truncato , elytris ad humeros angulatis, a medio postice attenuatis, apice truncatis, dorso punctis grossis, fere foveolatis, apicem versus paulo minoribus, setigeris, ad humeros fere scabratis, sutura et utrinque intervallis 3 et 5 paulo elevatis; subtus nitidior, pectore rugoso, abdomine fere lævi, pedibus validis. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthür et la mienne.

Cet insecte a un faciès plus massif que ses congénères, ses élytres sont plus amples, moins parallèles, d'une sculpture un peu differente et remarquables par quelques petites gouttes pâles, ressemblant à

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des parcelles de cire ou plutôt de mica; sur les individus mieux conservés on voit des points extrêmement petits, mais de même nature, parsemés sur les élytres notamment le long de la suture et ordinairement deux sur le disque du corselet,.

Praonetha truncata. Long. 10 mill. Elongata, modice convexa, postice levissime attenuata, fusca, vix nitidula, fulvo- pilosula; capite prothoraceque opacis, fulvido pubescentibus ; capite medio subtiliter striato, tuberculis antennariis acute pro- ductis, antennis corpore paulo brevioribus, articulis 3 que æqualibus, illo haud arcuato; prothorace quadrato, lateribus parallellis, dorso lineis 5 infuscatis, mediana et externis angustio- ribus, magis distinctis, ceteris latioribus, basi transversim depres- siusculo; scutello quadrato; elytris ad humeros angulatis, dein gradatim attenuatis, apice late truncatis, abrupte declivibus et sat dense rufo-pilosis, angulo externo dentiformi, dorso pubescenti- bus, fortiter lineato-punctatis, fere crenatis, intervallis anguste elevatis, sutura postice magis elevata; pedibus validis, sat cras- sis, tarsis sat latis, articulo penultimo profunde bilobo. Diégo- Suarez, un individu (A//uaud).

Bien distinct de ses congénères par la conformation des élytres qui sont brusquement tronquées et déclives à l’extrémité ; le cor- selet a les côtés parallèles, les élytres sont fortement ponctuées en lignes et les pattes sont très robustes.

Praonetha cristulata. Long. 11 mill. Forme et colora- tion de la 2, obsolela Fairm., mais le dessin est un peu différent, la forme plus courte et les élytres sont à peine tronquées, presque arrondies à l'extrémité. La tête est finement sillonnée au milieu, le sommet présente 2 bandes brunes; les tubercules antennaires sont pointus et le 1* article des antennes est caréné. Le corselet est plus large, faiblement arrondi sur les côtés, une fine ligne enfoncee, brune, en arrière, au milieu. L’ecusson a une bande brune au milieu. Les élytres sont plus grises en arriere avec une teinte brunâtre formant une bande médiane transversale, mal limitée en avant, dentelée en arrière avec une vague bordure claire; la ponctuation est forte, plus serrée, effacée en arrière et sur les côtés qui présen- tent quelques côtes effacées à l'extrémité, l’une d'elles plus saillante sur l'épaule et une autre formant une sorte de crête entre l'épaule

et l'écusson. Madagascar (ma collection). Praonetha ephippiata Fairm. Cette espèce, décrite de Mayotte, se retrouve à Diégo-Suarez (AZ//uaud). Un individu de

cette dernière localité présente une variation notable en ce que la macule dorsale est moins foncée, se confond en avant avec la

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couleur générale et se prolonge en arrière sur les côtés d’une teinte très nette.

Praonetha dorsata. Long. 8 mill. Ressemble beaucoup à ephippiata, mais plus grisâtre avec les élytres moins acuminées ; le corselet est plus court, gris avec une bande dorsale longitudi- nale, assez large, brunâtre; les élytres sont moins angulées aux épaules, plus atténuées en arrière, elles ont la suturale élevée ainsi qu'une côte discoïdale et présentent une tache commune, faisant suite à la bande du corselet, mais un peu interrompue vers l’écusson, et se prolongeant un peu obliquement en dehors et s’arrêtant assez nettement après le milieu; elles ont des lignes assez fortement ponctuées, assez régulières et sont parsemées de petites taches blanchâtres très espacées; les antennes sont brunes, annelées de gris, et presque aussi longues que les élytres. Diégo-Suarez, 2 individus (AZ//uaud).

ALOPHIA n. g.

. Ce nouveau genre est voisin des Praonetha dont il diffère par Le corselet plus transversal, armé sur le milieu des côtés d’une dent assez grêle, par les élytres plus larges à la base et diminuant de jusqu’à l'extrémité qui est tronquée, un peu obliquement, fai- blement sinuée avec l’angle externe en dent aiguë et l'interne arrondi ; la tête est large avec les antennes très écartées, plus longues que le corps, ciliées, l’article 3 plus court que le 4°, les autres ne diminuant pas graduellement ; les tibias antérieurs sont légèrement sinués en dedans, les intermédiaires assez fortement échancrés en dehors.

Alophia aculeata. Long. 12 mill. Oblongo-elongata, postice attenuata, picea, indumento pubescenti-cinereo dense vestita, punctis brunneis laxe irregulariter signata; capite lato, fronte leviter concava, medio subtiliter striata, antennis marmo- ratis, articulo crasso, basi constricto, minutissimo; protho- race valde transverso, elytris angustiore, lateribus medio dilatato et spinoso, dorso inæquali, parum fortiter tuberoso, impressius- culo; scutello quadrato, fusco-velutino; elytris a basi postice attenuatis, apice oblique truncatis et levissime sinuatis, angulo externo acute producto, suturali rotundato, dorso punctatis, sutura et utrinque costulis 4 leviter elevatis, his dilutioribus et punctis fuscis laxe sparsutis, costula externa basi obliterata, ely- trorum basi leviter fumata; pedibus sat brevibus, validis, prosterno et mesosterno sat angustis, epipleuris angustissimis. Diégo- Suarez, un seul individu (A//waud).

La terminaison des élytres rappelle un peu ce qui existe chez le genre P{erichthya.

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OUPHALACRA n. g.

* Corpus elongatum. Caput prothorace fere latius, infra valde reclinatum, post oculos inflatum, his late leviter sinuatis. Antennæ basi valde approximatæ, antice insertæ, tuberculis antennariis productis, ante partem oculorum superiorem sitis, articulo le sat crasso,tertio æquali, præcedenti parum breviore, ceteris multo brevioribus et elytrorum apicem fere attingentibus, articukis 3 et 4 subtus dense et sat longe ciliatis, ceteris multo minus. Prothorax subquadratus, elytris angustior. Elytra ad humeros angulata, apice obtuse truncatula. Prosternum sat angustum, apice valde dilatatum, mesosternum paulo latius, meta- sternum elongatum, acetabulis intermediis breviter apertis. Pedes breves, tibiæ intermediæ vix sinuatæ.

Ce genre a la tête conformée à peu près comme les Onocephala à raison du rapprochement des tubercules antennifères et du front fortement sillonné; mais les antennes sont courtes, plus épaisses, les yeux se rétrécissent et s’abrègent en dessus et n’entourent pas la base des antennes, les tubercules antennifères sont saillants,non pointus et les tibias intermédiaires sont à peine sinués. Je crois que cet insecte doit être rapproche des Spalacopsides malgré un faciès très différent.

Ouphalacra Coquerelii.— Long. 81/2 mill. Rufo-castanea, capite prothoraceque magis infuscatis, pube grisea vage fasciata et maculosa; fronte valde punctata, oblonga, inter antennas pro- funde sulcata, palpis ferrugineis,.vertice dense punctato ; protho- race fere quadrato, lateribus parallelis, dorso punctulato, rugosulo ; scutello sat lato, apice abrupte rotundato ; elytris elongatis, a basi vix sensim attenuatis, ante apicem angustatis, dorso sat dense sat fortiter punctatis, punctis apice obsolescentibus, disco utrinque linea paulo elevata breviter signatis, apice paulo rufescente; subtus cum pedibus magis rufescens, piceo-guttulata, longius pubescens, segmento ventrali ultimo fere truncato. -- Nossi-Bé (Coquerel), un seul individu.

La tête est remarquable par le renflement qui sépare les yeux de la tête et qui rend cette dernière un peu plus large que le cor- selet.

MICURUS n. g.

Corpus filiforme, postice attenuatum. Caput breve, frons con- cava, oculi profunde emarginati, fere bipartiti. Antennæ sat graciles, corpore paulo breviores, articulo longiore. Prothorax fere cylindricus, latitudine paulo longior. Elytra elongata, apice

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oblique truncata et extus angulata. Prosternum inter coxas mediocre, apice dilatatum, planum, truncatum, coxæ globosæ, clausæ, metasternum planum, inter coxas mediocre, antice dila- tatum. Abdomen planiusculum, segmento longiore, processus intercoxali acute triangulari. Pedes breves, validi, tibiis inter- mediis medio sinuatis et breviter dentatis, femoribus anticis crassis, tarsis validis, unguibus minutis, valde intus arcuatis. Genre serapprochant des S/enosoma, mais à corps plus allongé, à tête plus courte, avec les yeux plus profondément échancrés, presque en deux parties; le corselet est à côtés parallèles, sans dents latérales, l'extrémité des élytres est tronquée en s’élargis- sant un peu, le prosternum et le mésosternum sont sur le même plan, l’abdomen est presque plan, les pattes sont moins robustes, et le pénultième article des tarses est plus profondément bilobé.

Micurus asperipennis. Long. 13 mill. Fuscus, sub- opacus, pube grisea inæqualiter variegatus et guttulatus, capite plaga magna frontali rotundata cinerea, leviter concava, punctu- lata, antennis fusco-piceis, articulis 8 primis griseis, brunneo- punctulato, apice fusco; prothorace cylindrico, elytris paulo angustiore, punctato-rugoso, lateribus albidos-griseis, dorso antice medio linea brevi carinulata, cum margine antico coeunte, magis cristata et paulo producta, basi medio vittula brevi rufescente; scutello similiter colorato; elytris subtiliter rugulosis et vage lineatis, ad latera magis punctatis et basi albido-griseis, disco granulis distantibus asperatis et utrinque lituris 2 minutis dense cinereo-pubescentibus signatis, ante apicem fortius punctatis; subtus cum pedibus cineraceus, abdomine brunneo trivittato. Antsianaka (Perrot), collection Oberthür et la mienne.

La terminaison des élytres rappelle ce qu’on voit chez plusieurs Agrilus d'Amérique.

Paphræcia brevicollis. Long. 8 à 9 1/2 mill. Elongata, fusca, indumento griseo-sericeo-pubescente dense vestita, elytris medio macula laterali oblonga brunnea, annulo longe arcuato similiter colorato intus comitata, et macula apicali plus minusve distincta brunnea, humeris interdum paulo infuscatis; capite brevi, prothorace haud latiore, inter oculos leviter concavo, an- tennis GQ elytris paulo longioribus, sat gracilibus, brunneis, articulis 3-11 basi griseis, articulo fere fusiformi, prothoracis medium vix attingente, quarti dimidium fere æquante, sequentibus æquali, ultimis paulo brevioribus et gracilioribus ; prothorace breviter subquadrato, lateribus ex leviter arcuatis et vage infuscatis, dorso æquali, basi medio breviterelevato ; scutello apice abrupte rotundato; elytris ad humeros angulatis, subparal-

1

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lelis, ante apicem angustatis, apice oblique truncatis, haud sinua- tis, ad scutellum leviter elevatis, dorso laxe panctulatis; subtus cum pedibus grisescens, femoribus interdum, tibiis medio et tarsis infuscatis. Diégo-Suarez (A ZUluaud).

Ressemble à l’espèce abyssinienne, en diffère par le corselet notablement plus court, plus large, à côtés légèrement arqués, la tête plus étroite, ce qui rend les antennes plus rapprochées, leur article plus long, l’angle externe de l’extrémité des élytres plus obtus. La coloration est presque semblable.

ALSIOSUS n. g.

Ce nouveau genre a les plus grands rapports avec les S/enosoma, mais il en diffère notablement par la conformation des antennes qui sont robustes, densément velues, avec le 1er article grossissant peu à peu, allongé et atteignant presque la base du corselet; ce der- nier est inerme et les élytres sont à peine tronquées à l'extrémité qui est presque arrondie. Pour lereste je ne vois pas de différences essentielles, mais celles qui précèdent me semblent justifier la création d’un nouveau genre.

Alsiosus villosicornis. Long. 14 mill. Elongatus, indu- mento cervino pubescente dense vestitus, prothorace lineis tribus elytris utrinque vitta tenui intus arcuata, antice ad marginem dilatata albidis; capite punctato, medio sulcatulo, antennis vali- dis, corpore paulo longioribus, subtus densissime villosis, arti- culis ultimis minus dense villosis, crassiore, basin prothoracis fere attingente, articulo basi sat late, ceteris basi brevissime albidis; prothorace elytris angustiore, transverso, antice vix sensim attenuato, lateribus fere parallelis, medio haud angulatis; scutello sat lato, apice fere truncato; elytris elongatis, ad hu- meros sat angulatis et paulo latioribus, dein vix attenuatis, apice rotundato-truncatulis, dorso dense punctatis, punctis apice obso- letis; pectore et abdomine magis albicantibus, segmento ultimo excepto. Tsaraotra (Scalabre).

Stenosoma interruptum.— Long. 3 mill. Elongatum, postice attenuatum, piceo-fusculum, indumento cinereo dense vestitum, capite fusculo-maculato, prothorace fusculo, vittulis 3 cinereis, elytris cinereis, punetis piceis sparsutis, plaga scutellari triangulari, vitta valde obliqua ab humero incipiente, suturæ medium attingente, vitta transversa communi ante apicem, leviter arcuata et vitta transversa apicali denudatis; oculis sat magnis, supra sat approximatis, fronte breviter striata, antennis gracilibus, corpore longioribus, subtiliter ciliatis, articulo fusiformi, medium

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prothoracis fere attingente, articulo 3 quarto breviore ; prothorace vix transverso, lateribus vix arcuatis, haud angulatis, nec dentatis, antice et basi transversim impresso; scutello brevi, truncato, fusco, lateribus anguste pallido; elytris ad humeros angulatis, postice levissime attenuatis, apice subsinuato-truncatis, angulo externo acuto, suturali rotundato, sutur. paulo elevata, utrinque costula basi et apice obliterata, utrinque linea punctata comitata, basi ad scutellum plaga convexa, postice lineari, obliqua, punctis aliquot sparsuta;, subtus cum pedibus cinereum, piceolo maculosum. Antsianaka (Perrot); coll. Oberthür et la mienne.

La description de S'. apicalis que je transcris ci-après, convien- drait assez bien à cet insecte; mais la différence de taille, l’absence de tubercules latéraux au corselet, les élytres non canaliculées le long de la suture, n’ayant qu’une seule côte effacée à la base et à l'extrémité, ayant au contraire un relief près de l’écusson, dénude, formant avec celui de l’autre côté, une tache scutellaire triangu- laire, et déterminant une légère dépression oblique depuis l’épaule jusqu’à la moitié de la suture, les 2 dernières bandes non obliques, toutes ces différences ne permettent pas d'identifier cet insecte avec l'apicalis.

Il ressemble assez à Paphræcia brevicollis, mais chez cette espèce le article des antennes est caché presque complètement, le est très court, le scape est bien plus long et les élytres ne sont pas épineuses à l’extrémité.

Stenosoma apicalis Gahan, Ann. Mag. Nat. Aist., 1890, 464. Long. 15 à 21 mill. Griseo leviter pubescens, brunneo- variegata; prothorace utrinque minute tuberculato; elytris elonga- tis, angustis, parallelis, ad suturam longitudinaliter subcanalicula- tis, apicibus truncatis, angulis externis breviter spinosis; antennis corpore longioribus, subtus sparsissime ciliatis. scapo quam articulo longiore. Antananarivo.

Il y a en outre quelques lignes élevées sur les élytres, dont une vers la suture plus distincte que le reste, les intervalles sont un peu irrégulièrement ponctués. Outre de nombreuses petites taches brunes, chaque élytre a 4 petites macules brunâtres, une oblique basilaire, une oblique médiane, la aussi oblique avant l’extrémite, la dernière apicale.

PTILOTOCERÆUS n. g.

Corpus minutum. Caput inflexum, oculi inferi. Antennæ seta- ceæ, subtus longe subtiliter villosæ, corpore longiores, articulo crasso, sat elongato, articulis 3-6 æqualibus, ultimis rassio- ribus, gradatim brevioribus et densius villosis. Prothorax

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oblongo-ovatus, elytris angustior. Scutellum sat acute triangulare. Elytra oblonga, ad humeros angulata, apice sat abrupte rotundata, dorso costulata. Pedes sat breves, femora vix crassiora.

Ce nouveau genre est très voisin des S'palacopsis et surtout des E'ucomatocera à raison de ses yeux réduits au lobe inférieur; mais les élytres sont plus courtes, un peu élargles en arrière, nullement accuminées, ni divariquées, avec les épaules bien angulées et des côtes assez saillantes ; la tête est plus courte, ainsi que le corselet.

Ptilotoceræus visendus. Long. 4 mill. Sat elongatus, postice paulo ampliatus, modice convexus, nigro-fuscus, nitidu- lus, prothorace dilute fulvo, medio transversim infuscato, elytris fumato-fulvidis, sutura et carinulis pallide fulvis. pedibus piceolo- fulvis; capite subtus fortiter inflexo, dense ruguloso-punctato, medio striato, antennis basi approximatis, articulo sat elon- gato, prothoracis medium superante, sat crasso; prothorace basi paulo constricto, lateribus dilatato, dorso fortiter punctato, basi late transversim depresso, disco sat fortiter elevato et nitidiore, antice transversim sulcato; elytris pubescentibus, apice separa- tim rotundatis, fortiter punctatis, sutura et utrinque costulis 3 elevatis, lævibus, interstitiis lineola obsolete elevata signatis; tarsis infuscatis. Diégo-Suarez, un seul individu (4 Z//uaud).

Ce petit insecte est fort intéressant à cause du groupe peu nom- breux auquel il se rapporte.

PIONOLEMA n. g.

Corpus crassum. Prothorax lateribus integer. Prosternum inter coxas distinctum. Tarsorum ungues simplices, articulo ultimo fere toto libero. Caput sat latum, post oculos haud sensim angustatum ; antennæ crassæ ; apicem versus crassiores, fere fusiformes, apice acuminatæ, articulis 2-4 transversis. Prothorax parum transver- sus, subquadratus, elytris fere dimidio angustior. Scutellum triangulare. Elytra ovata, valde convexa, postice paulo ampliata. Mesosternum modice latum, processus intercoxalis sat latum, obtusum. Pedes breves, validi, tarsi lati, articulo penultimo latiore, bilobato, longius pilosulo, unguibus parvis.

Ce nouveau genre semble bien voisin des Prachydactyla dont il diffère par les antennes fusiformes, atténuées à l’extrémité, le corselet plus large, les pattes plus robustes, les tibias à peine comprimés, et le dernier article des tarses assez grand, très con- vexe, dépassant évidemment les lobes du pénultième.

Pionolema tricolor. Long. 10 mill. Oblongo-ovata, valde convexa, rufa, nitida, elytris cæruleis, utrinque flavo-tri-

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maculatis, macula 1* ante medium transversa, suturam haud attingente, ad marginem extensa et paulo obliquata, externa, paulo post medium, 3% ante apicem, prope suturam, apice ipso late rufo; capite fere lævi, fronte linea medio angulata et oculos cireumdante signata, clypeo antice emarginato, mandibulis apice nigris; antennis brevibus, fuscis, articulo excepto, articulis 6 ultimis opacis, fusiformibus, ultimo acuminato; prothorace transverso, elytris haud duplo angustiore, lateribus antice tantum cum angulis rotundato, dorso indistincte punctulato, obsolete plu- riimpresso, basi subtiliter marginato, angulis obtusis; scutello apice obtuso; elytris valde convexis, postice paulo ampliatis, punctis sat grossis, paulo distantibus, substriatis; subtus lævis, abdomine puuctulato, basi subtiliter strigosulo, metapleuris punc- tatis, tibiis apice extus breviter spinosis, tarsis fusco-piceis. Madagascar, communiquée par M. Donckier.

A ANNALES SR ee Fes

NE LA

SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE

BELGIQUE

TOME QUARANTIÈME

IX

La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Elle publie :

Les ANNALES (mensuellement) ;

Les Mémoires (irrégulièrement).

La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires. est fixée à 16 francs. Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et recoit franco toutes les publications de la Société.

Lrs colisations doivent être adressées spontanément dès le commence- ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au Trésorier, M. E. ". logne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.

La Bisciornèque est ouverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.

Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaclion des | publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char- | leroi, 119, à Bruxelles.

BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20 30 septembre 1896

La Société peut encore disposer de quelques exemplaires

des ouvrages suivants :

Purzeys. Monographie des Clivina et des genres voisins.

Prémices entomologiques (Monographie du genre

Pañimachus, etc) #27 AO PRESS Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam Trechorum europæorum conspeetus . . . . Révision générale des Clivinides . . . . . Supplément à la Révision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson

dans la classification du genre Carabus. . Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis

à Antigua par M#Purves ee Een. Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . AMArANINUMISA ML; 2, CHAR NERRE RS

Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies

par M'Ehlers en. La OPR RERRS Trechorum oculatorum Monographia, partie. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre

Carabus 2 AS PR TR RE RES Monographie des Calathides. . . . . . . Essai sur'les Artarehar ON MAIN

Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu CDNQUS : -. : PUMA NC IP EP TRRR

Révision des Broscides de l’Australie

Description de quelques Clivinides de l'Inde .

Note sur les genres Morio et Perigona .

Deuxième supplément à la Révision générale des

Hlivinides. |... 00e : ; Additions à la monographie des Trechus Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . Notesures Notiophilus "4 0. MONS

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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

IX

Assemblée mensuelle du 5 septembre 1896.

PRESIDENCE DE M. GIRON.

La séance est ouverte à 8 heures.

Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du ler août est ap- prouvé.

L'Assemblée décide d'accorder l’échange des Annales contre l'Annuaire du Musée zoologique de l'Académie impériale des Sciences à St Pélersbourg .

Travaux pour les Annales. M. Lameere presente de la part de M. Simon les descriptions d’Arachnides nouveaux publiées dans ce numéro; l’Assemblée vote aussi l’impression d’un mémoire de M. Foerster, présenté par M. de Selys-Longchamps.

Communications. M. Hippert signale : Herminia tentacu- lalis, espèce nouvelle pour la Faune, prise à Ethe en juin; Bombyx Trifolii et Luperina Matura, à Han en août; Cidaria marginaria, ab. à taches confluentes, à Ranse en juillet; Zrebia Blandina, ab. dans laquelle le rouge est remplacé par du fauve, à Auffe, et ab. © dont la bande jaune est remplacée par une bande blanche, à Han, en août.

Excursion. Le 11 octobre à St Job. Départ de Bruxelles (Porte Louise) à 8 h. du matin.

La séance est levée à 9 1/2 heures.

ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL, 28

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DESCRIPTIONS D'ARACHNIDES NOUVEAUX DE LA FAMILLE DES CLUBIONIDAE

par E,. Simon.

1]. Gayenna alticola sp. nov. G'Q long. 5 mm. Cephalo- thorax obscure fusco-olivaceus, in medio atque ad marginem confuse infuscatus, pilis longis pronis sordide luteis vestitus. Spatium inter oculos laterales utrinque oculo saltem haud angus- tius. Abdomen oblongum, olivaceum, linea media arcubusque transversis obscurioribus, parum expressis, notatum et pilis luteis longis crebre vestitum. Sternum pedesque fulvo-olivacea, hi valde hirsuti et parce fusco-notati, tarsis metatarsisque anticis sat crebre scopulatis, tibiis anticis aculeis longis 2-2, metatarsis aculeis similibus binis, subtus instructis. Pedum-maxillarium maris patella tibiaque breves et muticae, tarsus longus, angustus et cur- vatus, bulbus sat parvus, disciformis sed stylum liberum longis- simum, cireulos laxos binos formantem, emittens. Bolivia : La Paz (Garlepp).

2. Wulfila tenuissima sp. nov. © long. 5 mm. Cepha- lothorax angustus, longus et planus, luteus, sericeo-pubescens, in medio atque ad marginem minutissime fusco-notatus. Oculi antici in lineam rectam, inter se æque et anguste distantes, medii late- ralibus multo minores. Oculi postici sat magni, inter se æqui et fere æquidistantes. Clypeus oculis anticis multo angustior. Abdomen angustum et longissimum, albidum, supra minute et parce nigro atomarium atque, ad marginem anteriorem, punctis nigris binis paulo majoribus notatum. Chelæ, sternum, pedesque pallide lutea subpellucentia. Pedes longi, gracillimi, haud scopu- lati, sed fasciculis unguicularibus longis muniti, aculeis Jongis tenuibus, inferioribus et lateralibus, armati. Area vulvæ parva, maculis binis rufulis rotundis et geminatis notata. Jamaïca.

3. Carteronius helluo sp. nov. G' long. 10 mm. Cepha- lothorax fusco-castaneus, valde et crebre rugosus (in parte thora- cica granulis lineas radiantes designantibus). Abdomen oblongum, supra atrum, maculis magnis albidis triseriatis (medianis anticis triquetris, posticis anguste transversis et arcuatis, lateralibus elongatis) ornatum, subtus cinereo-testaceum, regione epigasteris rufula. Sternum olivaceum, parce et minute rugosum. Chelæ castaneæ, valde granulosæ, convexæ, intus ad basin emargi- natæ et tuberculo subrotundo munitæ. Pedes fulvi, femoribus quatuor anticis fusco-olivaceis, posticis apice fusco-annulatis,

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tibiis anticis aculeis sat brevibus 6-6, metatarsis aculeis longiori- bus 4-4 subtus armatis. Pedes-maxillares robusti, olivacei; tibia patella haud longiore, extus apophysi lamellosa, profunde bifida (ramulo altero brevi et acuto, altero longiore et obtuso), armata ; tarso magno, ovato, extus obtuse marginato. Africa occid. : Sierra Leone.

4. C. vittiger sp. nov. G' long. 5 mm. Cephalothorax oblon- gus, parte cephalica haud impressa, luridus, albo-sericeo-pubes- cens, vittis duabus dentatis lineaque media abbreviata fuscis, notatus, regione oculari infuscata. Abdomen albidum, albo-sericeo pubescens, vittis binis parallelis, in parte basali linea media, in parte apicali puncto lineolisque binis transversis nigris, supra notatum. Chelæ fuscæ, laeves, convexæ, nec emarginatæ nec tuberculatæ. Sternum pedesque fulva, tibiis metatarsisque fusco- annulatis, tibiis anticis aculeis 4-4 metatarsis aculeis 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares luridi, tarso fusco; tibia patella lon- giore, cylindrata et leviter arcuata, apophysi parva, nigra et acuta extus ad apicem armata ; tarso longo et arcuato, bulbum multo superante. Madagascar : Diego-Suarez (C. Alluaud).

5. C. scriptus sp. nov. long. 7 mm. Cephalothorax fulvo- rufescens, subtiliter coriaceus, albo-sericeo-pubescens, parte cephalica leviter transversim impressa. Abdomen oblongum, lurido-testaceum, sericeo-pubescens, vittis duabus latis, antice linea media abbreviata et postice lineolis exillimis transversis quatuor supra ornatum. Chelæ, partes oris, sternum pedesque lurido-rufescentia. Chelæ verticales sed robustissimæ, ad basin valde geniculatæ, ad apicem attenuatæ, nec emarginatæ nec tuberculatæ. Tibiæ anticæ aculeis robustis 4-4, metatarsi acu- leis similibus 2-2 subtus armati. Pedes-maxillares fulvi; tibia patella paulo longiore, tereti et leviter arcuata, apophysi nigra, minutissima et simplici extus ad apicem armata; tarso longissimo et arcuato, pone bulbum leviter constricto dein longe cylindraceo et leviter fusiformi; bulbo basin tarsi tantum occupante. Mada- gascar : Diego-Suarez (C. Alluaud).

6. C. fuscus sp. nov. © long. 9,5 mm. Cephalothorax ova- tus, convexus, parte cephalica haud discreta, fusco-rufescens, subtiliter coriaceus, sordide albido-pubescens. Oculi antici in lineam levissime procurvam, inter se subaequales, medii a latera- libus quam inter se vix remotiores. Oculi postici inter se aequi et fere aequidistantes, in lineam procurvam. Abdomen oblongum, atrum, breviter et parce albido-pilosum, mamillis fulvis. Chelæ fusco-rufulæ, nitidæ, ad basin geniculatæ, margine inferiore sulci longe obliquo, dentibus parvis 4 vel 5, inter se late et

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inæqualiter distantibus, armato. Sternum pedesque fusco-rufula ; metatarsis tarsisque dilutioribus, sed apice anguste fuscis, tibiis anticis subtus aculeis validis et longis 3-3 aculeisque apicalibus binis minoribus, metatarsis aculeis longis 2-2 (apicalibus caren- tibus) subtus armatis. Pedes postici numerose aculeati. Vulva fovea angusta et longa postice sensim et leviter ampliata impressa. Ins. Mauricia.

7. Paratyle silvestris sp. nov. G long. 5,5 mm. Cepha- lothorax laevis, fusco-rufescens, in medio paulo dilutior, vitta media lata, longe albido-pilosa, notatus. Abdomen sat anguste oblongam, supra fulvum et valde nigro-variatum : antice lineis binis longitudinalibus punctatis, utrinque et postice arcubus trans- versis numerosis, subtus pallide testaceum albo-pubescens. Chelæ rufescentes. Partes oris, sternum pedesque fulvo-olivacea, coxis metatarsis tarsisque dilutioribus, tibiis anticis subtus aculeorum longorum paribus binis (apicalibus tibiarum 2i paris minoribus) et metatarsis aculeis basilaribus similibus binis armatis. Pedes maxillares fulvi, tarso infuscato ; tibia patella paulo longiore, tereti, subtus crinita, extus ad apicem apophysi fulva brevi, apice truncata cum angulo superiore minute dentato armata; tarso parvo, anguste ovato ; bulbo ovato, simplici. Venezuela : Colo- nia Tovar!

8. Orthobula trinotata sp. nov. G long. 2,3 mm. Cepha- lothorax brevis, fulvus, nitidus, tenuiter fusco-limbatus, antice laevis, in medio et praesertim in lateribus, impresso-punctatus. Oculi antici inter se subcontigui et subæquales (medii vix minores), in lineam subrectam, vix procurvam. Oculi postici magni, æqui et æquidistantes, in lineam sat recurvam. Abdomen breve, supra scuto nitidissimo flavido, maculis trinis nigris ornato, obtectum, subtus postice ad marginem nigro-notatum, seuto epigasteris, scutoque ventrali rufulis munitum. Sternum latum, flavidum, parce et grosse impresso-punctatum. Pedes- breves, luridi, femoribus anticis compressis, subtus parce gra- nosis, tibiis anticis aculeis pronis, validis, singulariter elevatis, 5-5, metatarsis aculeis similibus 3-3, subtus instructis. Pedes maxillares luridi, breves; femore gracili curvato; patella brevi, convexa et nodosa; tibia patella haud longiore extus ad mar- ginem, prope basin, apophysi obtusa munita; tarso magno et longo (reliquis articulis cunctis vix breviore); bulbo simplici, ad basin valde convexo et globoso. Ins. Luzonia : Antipolo!

9. O. infima sp. nov. © (pullus) long. 2 mm. Cephalothorax fulvo-rufescens, utrinque leviter infuscatus et tenuissime nigro- cinctus, laevis sed prope marginem parce punctatus. Oculi antici

a.

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in lineam subrectam, inter se contigui, medii lateralibus paulo minores. Oculi postici in lineam levissime recurvam, inter se æquales, medii inter se quam a lateralibus multo remotiores. Area mediorum haud latior quam longior et antice quam postice multo angustior. Abdomen breve, subrotundum, nigrum. Sternum

fulvo-aurantiacum, nitidum, haud punctatum. Pedes pallide lutei,

femoribus anticis compressis aurantiaco-tinctis, tibiis anticis aculeis longis, pronis 4-4, metatarsis aculeis similibus 3-3 instruc- tis. Prom. Bonæ Spei!

10. Corinnomma suaverubens sp. nov. © long. 9 mm. Cephalothorax angustus et longus, antice posticeque valde atte- nuatus, humilis, fulvo-rufescens, subtiliter rugosus, pilis brevibus pronis, longe plumosis, albo-argenteis parce et regulariter con- spersus. Oculi antici in lineam subrectam (levissime procurvam), inter se appropinquati, medii lateralibus majores. Oculi postici magni, in lineam non multo latiorem, leviter procurvam, medii inter se quam a lateralibus paulo remotiores. Area mediorum paulo longior quam latior, medii postici anticis paulo majores. Clypeus area oculorum tota latior. Abdomen angustum et longum, teretius- culum, in medio leviter constrictum, rufo-lividum, pilis simplicibus læte coccineis dense vestitum et zonis transversis binis ex pilis niveis plumosis, ornatum. Chelæ sternumque fulvo-rufula. Pedes longi et gracillimi, antici nigri, coxis femoribusque fulvo-rufulis, postici rufuli,tibiis ad apicem nigro-annulatis, metatarsis tarsisque fulvis, metatarsis ad basin luteo-annulatis. Pedes-maxillares fusci, Vulva simplex.— G'long.7 mm. A femina differt tibiis anticis apice late testaceo-annulatis. Pedes maxillares fusci, longi et graciles; tibia mutica, cylindrata, patella multo longiore; tarso angustis- simo, longissime et tenuiter producto, tibia cum patella longiore. Nova Hollandia sept. : Cook Town.

11. C. olivaceum sp. nov. Q long. 6,7 mm. Cepha- lothorax niger, subtiliter rugosus, pilis plumosis utrinque albidis in medio flavo-nitidis vestitus. Abdomen anguste oblongum, in parte basali obscure viridi-olivaceo-pubescens, macula magna postice ampliata et truncata flavescenti-nitida ornatum, in parte apicali flavescenti-nitido-pubescens sed prope mamillas anguste nigrum et puncto medio albido notatum, subtus antice albido postice olivaceo parcius pubescens et utrinque maculis binis obliquis albidis ornatum, regione epigasteris coriacea, nigra, prope marginem minute biimpressa. Sternum nigrum, subtiliter rugo- sum, parce et minute albo-pilosum. Chelæ convexæ, fuscæ, leviter striolato-rugosæ. Pedes mediocres, graciles, sed femoribus sat crassis et subtiliter rugosis ; coxis cunctis nigris; pedes quatuor antici flavidi, femoribus, apice excepto, nigris, patellis utrinque

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fusco-lineatis, metatarsis li paris versus apicem infuscatis ; pedes quatuor postici nigri, metatarsis rufescentibus, tarsis fulvis; tibiis li paris aculeis 2-1, tibiis 2i paris aculeis 2, metatarsis quatuor anticis aculeis 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares nigri, apice tarsi paulo dilutiore. Abyssinia sept.

12. Psellocoptus flavostriatus sp. nov. G long. 11 mm. Cephalothorax niger, subtiliter coriaceus, crebre olivaceo-pilosus, sed lineis radiantibus glabris notatus, parte cephalica elevata, thoracica valde attenuata et utrinque sat profunde bisinuosa. Oculi postici æqui, inter se late et æque distantes. Oculi medii antici lateralibus plus duplo majores. Clypeus verticalis, planus, area oculorum tota haud angustior. Abdomen longissimum, tere- tiusculum, nigrum, utrinque vitta marginali integra, antice vittis binis arcuatis, postice arcubus transversis, læte albo-sulfureo pilosis, structe decoratum, subtus nigricans. Sternum nigrum, subtiliter coriaceum. Chelæ nigræ, antice subtiliter et parce rugatæ et prope basin sulfureo-pilosæ. Pedes graciles et longi, flavi, coxis femoribus anticis ad basin aurantiaco-tinctis, tibiis ad apicem minutissime fusco-notatis et metatarsis posticis leviter fusco-lineatis, aculeis longis gracilibus armati. Pedes-maxillares graciles, flavi, tarso bulboque fusco-rufulis; femore valido subrecto ; patella saltem duplo longiore quam latiore; tibia patella longiore et paulo graciliore, mutica; tarso tibia cum patella circiter æquilongo, haud latiore, longe producto et acuminato; bulbo parvo, ad basin subrotundo, ad apicem anguste et longe producto. © mari subsimilis; pedes-maxillares pedesque pal- lide flavi. Venezuela : Colonia Tovar !

13. Castaneira rutilans sp. nov. © long. 7 mm. Cephalo- thorax sat latus, fusco-piceus, in medio paulo dilutior et rufes- cens, fusco-reticulatus et macula submedia nigricanti notatus, sublævis, pilis plumosis albis parce vestitus. Oculi antici aequi, in lineam leviter procurvam, medii inter se distantes sed a late- ralibus subcontigui. Oculi postici magni, in lineam parum pro- curvam. Clypeus oculis anticis vix duplo latior. Abdomen sat late ovatum, postice leviter ampliatum, fusco-violaceum, niti- dum, pilis plumosis albidis parce vestitum. Sternum nigro-nitidum. Pedes sat longi et graciles, sed femoribus robustis et compressis, coxis pallide testaceis anticis infuscatis, reliquis articulis fulvis, femoribus cunctis in lateribus, tibiis metatarsisque infuscatis ; femoribus aculeis robustis erectis supra armatis, tibiis li paris aculeis 3-2, tibiis 2i paris aculeis 2-2, metatarsis quatuor anticis aculeis 2-2 subtus armatis. Plaga vulvæ simplex, postice oblique biimpressa. Brasilia : Tijuca prope Rio.

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14. C. cylindracea sp. nov. Q long. 9 mm. Cephalothorax longus, antice et præsertim postice valde attenuatus, niger, tenuiter et crebre rugosus, pilis plumosis laete flavis vestitus. Oculi antici inter se appropinquati, in lineam sat procurvam, medii lateralibus saltem duplo majores. Oculi postici parvi, medii inter se quam a lateralibus remotiores. Clypeus oculis anticis saltem duplo latior. Abdomen longum, teretiusculum, sat longe pediculatum, nigro-nitidum, pilis plumosis flavis ornatum. Ster- num nigro-nitidum. Pedes longi et graciles, sed femoribus sat robustis et compressis, pallide fusci, coxis flavis, femoribus nigris, patellis tibiisque supra fulvo-vittatis, patellis metatarsisque Ai paris annulo apicali testaceo albo-piloso ornatis; tibiis li paris aculeis 3-2, tibiis 2i paris aculeis 2-2, metatarsis quatuor anticis aculeis 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares fusci apice sensim dilutiores. Area vulvæ simplex, fusca, parce rugosa, postice sulco transverso et utrinque sulco parvo et obliquo impressa. Brasilia : Tijuca prope Rio.

15. C. tenuis sp. nov. © long. 7 mm. Cephalothorax angustus, antice et præsertim postice valde attenuatus, niger, subtiliter rugosus et opacus, pilis plumosis albis fulvisque parce vestitus. Oculi antici inter se valde appropinquati, in lineam vix procurvam, medii lateralibus plus duplo majores. Oculi postici æqui, medii inter se quam a lateralibus multo remotiores. Abdomen anguste ovatum, teretiusculum, supra nigrum, pilis plumosis flavis coccineisque mixtis, vestitum, subtus nigro-cya- neum parcius et simpliciter albido-pilosum. Sternum angustum, nigrum, parce albo-pilosum. Chelæ nigræ. Pedes graciles et longi, luridi, femoribus anticis metatarsisque posticis infuscatis, femo- ribus tibiisque posticis utrinque fusco-vittatis, tibiis anticis aculeis longis et gracilibus 3-3, metatarsis aculeis similibus 2-2, subtus armatis. Area vulvæ simplex, coriacea. Brasilia : Le Para (de Mathan).

16. C. tenuiformis sp. nov. ŒQ long. 10 mm. Cephalo- thorax longissimus, coriaceus, niger, pilis crassis plumosis (in regione frontali simplicibus) olivaceis, dense vestitus, cypeo area media albo-pilosa notato, parte cephalica convexa a thoracica sulcis profundis obliquis discreta, thoracica postice attenuata, sulco sat longo et profundo impressa. Oculi antici inter se valde appropinquati, in lineam procurvam, medii lateralibus fere duplo majores. Oculi postici in lineam leviter procurvam, medii inter se quam a lateralibus remotiores. Area mediorum haud longior quam latior. Abdomen longissimum, teretiusculum, in medio constrictum, nigrum, pilis plumosis olivaceis vestitum, vittis

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transversis intense nigris (antica prope marginem anticum altera in contractura), in parte prima macula media, in parte altera utrinque maculis obliquis albo-pilosis ornatum, subtus vittis binis albis obliquis utrinque notatum. Chelæ, partes oris sternumque nigra. Pars labialis longior quam latior, sed dimidium laminarum haud attingens. Sternum angustum, postice longe attenuatum. Pedes quatuor antici coxis luridis, femoribus nigris apice luridis, patellis tibiisque nigris lurido-lineatis, metatarsis tarsisque fuscis his albo-pilosis. Pedes quatuor postici (anticis multo longiores) nigri, metatarsis tarsisque paulo dilutioribus. Plaga vulvæ nigra, foveis binis magnis obliquis impressa. Pedes-maxillares maris nigri ; tibia patella vix breviore sed crassiore, subtus ad basin, ad marginem exteriorem, dente obtuso armata ; tarso longo longis- sime acuminato; bulbo ovato ad apicem anguste et longe producto. Paraguay et Bolivia.

17. C. fulvipes sp. nov. long. 4,5 mm. Cephalothorax niger, opacus, subtilissime coriaceus. Oculi antici inter se aequales, in lineam sat procurvam, medii inter se sat anguste distantes sed a lateralibus ovatis subcontigui. Oculi postici in lineam minus procurvam, sat magni, æqui, medii inter se quam a lateralibus remotiores. Clypeus oculis lateralibus anticis vix latior. Abdomen oblongum, nigrum, leviter æneo-tinctum, pilis plumosis albis conspersum et postice, supra mamillas, macula parva alba notatum, subtus regione epigasteris coriacea et rufula. Chelæ convexæ, castaneo-nitidæ. Sternum nigrum, læve. Pedes mediocres, fulvo-rufuli, femoribus li paris nigris, femoribus 2i et Si parium apice anguste fuscis, femoribus 4 paris late infuscatis, tibiis 4i paris annulo fusco lato subapicali munitis, tibiis li paris aculeo minutissimo, pone medium sito, metatarsis aculeis similibus 2-2 subtus armatis. Transvaal : Pretoria !

18. Copa spinosa sp. nov. © long. 5 mm. Cephalothorax luteus, regione oculorum nigra, linea marginali utrinque triden- tata et supra maculis radiantibus parvis fusco-reticulatis, ornatus. Oculi antici in lineam rectam, medii lateralibus plus quadruplo majores, inter se anguste separati sed a lateralibus contigui. Oculi postici mediocres, medii inter se quam a lateralibus fere duplo remotiores. Abdomen oblongum, nigrum, crebre niveo-pubescens, vitta media et utrinque lineis obliquis olivaceo-pilosis ornatum. Chelæ, sternum pedesque lutea, hi nigro-punctati et subannulati, aculeis longissimis erectis et numerosis hirsuti, tibiis anticis aculeis inferioribus longissimis 3-3 metatarsis aculeis 2-2 aculeis- que lateralibus similibus, instinctis. Area vulvæ nigra, plana, paulo latior quam longior, utrinque truncata et tenuiter margi- nata. Ins. Taprobane : Galle !

407 19. C. annulata sp. nov. © long. 5 mm. Cephalothorax fulvus, area oculorum medioque clypei nigris, vitta media, antice trifida, flavido-pilosa, utrinque linea marginali vittaque submar- ginali, antice evanescente sed postice valde ampliata, nigrican- tibus, notatus. Oculi antici in lineam leviter procurvam, medii lateralibus duplo majores inter se distantes sed a lateralibus subcontigui. Oculi postici æqui, mediocres, medii inter se quam a lateralibus saltem 1/3 remotiores. Abdomen oblongum, atrum, antice vitta latissima, postice lineolis transversis arcuatis albido- pilosis supra ornatum. Chelæ fulvæ, antice confuse fusco-notatæ. Sternum pedesque lutea, femoribus supra confuse fusco-variatis, posticis apice nigro-annulatis, tibiis metatarsisque sex anticis apice minute fuscis, posticis in medio atque ad apicem valde annulatis, femoribus cunctis aculeis erectis longis binis supra armatis, tibiis anticis aculeis debilibus 3-3, metatarsis aculeis similibus 2-2 subtus armatis, sed aculeis lateralibus carentibus. Fovea vulvæ parum profunda subrotunda. (3 long. 4,8. Feminæ similis. Pedes-maxillares robusti lutei, tarso infuscato ; tibia mutica, patella paulo longiore versus apicem leviter atte- nuata; tarso tibia cum patella longiore, sat angusto bulbum multo superante. Ins. Taprobane {mont.)!

20. Supunna funerea sp. nov. Q long. 9 mm. Cephalo- thorax niger, linea media biinterrupta, linea marginali et atrinque maculis parvis sex, lineam arcuatam designantibus, niveo-pilosis, decoratus. Oculi antici in lineam sat procurvam, medii lateralibus paulo majores et inter se paulo remotiores. Oculi postici parvi, inter se late et fere æque distantes (spatio inter medios oculo fere triplo latiore). Spatium inter oculos laterales anticos et posticos oculo plus duplo latius. Clypeus oculis anticis plus triplo latior. Abdomen nigrum, nigro-velutinum, maculis parvis niveis orna- tum : in medio maculis biseriatis (4 vel 5) anticis elongatis postieis minutissimis, utrinque maculis binis, longis, remotis et postice, supra mamillas, macula brevi, subtus atrum parce fulvo- pubescens, minute et parum distincte bimaculatum. Sternum nigro-nitidum. Chelæ pedesque nigri, tarsis vix dilutioribus, femoribus cunctis patellis tibiisque posticis, ad apicem, pilis crassis niveis ornatis, tibiis quatuor anticis muticis (vel aculeis gracillimis subtus armatis) metatarsis anticis, in parte basali aculeis robustis 2-1 armatis. Area vulvæ fusca, parce punctata, postice impressionibus binis sat magnis rotundis et marginatis notata. Tasmania : Lauceston (Simson).

21. S. versicolor sp. nov. © long. 7,5 mm. Cephalothorax niger, olivaceo-pubescens, linea media integra, lineaque submar-

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ginali exiliore et sinuosa niveo-pilosis ornatus. Oculi antici in lineam sat procurvam, medii lateralibus majores et inter se remo- tiores, laterales longi et obliqui. Oculi postici mediocres, medii lateralibus paulo majores et a lateralibus fuam inter se vix remo- tiores (spatio oculo vix latiore a sese distantes). Spatium inter oculos laterales oculo haud latius. Clypeus oculis anticis plus duplo latior. Abdomen oblongum, nigrum, supra subtiliter coria- ceum et olivaceo-pubescens, antice linea media abbreviata, prope medium maculis binis elongatis et parallelis, dein maculis parvis 2 vel 3 uniseriatis niveis decoratum, subtus parce fulvo-pilosum. Sternum nigrum, nitidum. Pedes sat longi et graciles, antici læte flavi, coxis basique femorum infuscatis, postici subnigri tarsis fulvis,tibiis metatarsisque quatuor anticis subtus aculeis gracilibus 2-2 armatis. Area vulvæ fusca, simplex, postice nitida, truncata et utrinque oblique impressa. Nova-Hollandia : Victoria int.

22. Pœcilepta janthina sp. nov. © long. 4 mm. Cephalo- thorax longus, fulvo-rufescens, parce et longe albido-pilosus, parte cephalica regioneque oculorum lætissime violaceo-micanti tinctis. Oculi antici in lineam subrectam, vix procurvam, medii lateralibus saltem 1/3 majores, inter se distantes, a lateralibus subcontigui. Oculi postici in lineam procurvam, ab anticam longe remotam, inter se fere æquidistantes, medii lateralibus majores. Clypeus area oculorum haud angustior. Abdomen longum, tere- tiusculum, nigro-nitidum, pilis plumosis albis brevibus et pronis parce vestitum, antice scuto parvo ovato nitidissimo viridi-metal- lico ornatum, subtus crebrius sed breviter albo-pilosum. Chelæ, partes oris, sternum coxæque fulvo-rufula, pedes antici fulvi, femoribus ad basin infuscatis, tibiis supra fulvo-lineatis, pedes quatuor postici nigri, patellis tarsisque dilutioribus (pedes 4i paris longissimi) ; tibiis anticis aculeis longis suberectis 4-4, metatarsis aculeis similibus 2-2 subtus armatis. Plaga vulvæ simplex, utrinque, ad marginem posticum, minute et oblique foveolata. Nova Holl. sept. : Cook Town.

23. Apochinomma acanthaspis sp. nov. © long. 5 mm. Cephalothorax angustus et longus, ravidus, utrinque et postice sensim infuscatus, coriaceüs, pilis crassis brevibus albis parce conspersus. Oculi antici inter se æque et anguste separati, in lineam procurvam, medii lateralibus paulo majores. Oculi postici in lineam latiorem leviter recurvam, inter se æqui et fere æquidistantes (medii inter se vix remotiores). Abdomen teretius- culum, in medio leviter constrictum, in parte prima seuto rufulo subrotundo valde convexo sed in medio leviter depresso atque antice, in declivitate, tuberculis spinigeris binis insigniter armato,

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obtectum, in parte apicali nigrum, vittis transversis arcuatis obscure rufulis segmentatum, pilis flavidis validis conspersum et postice, supra mamillas, macula parva albo-pilosa ornatum, in lateribus et subtus vitta latissima albida et albo-pilosa cinctum, regione epigasteris longa, antice cylindrata, valde coriacea et transversim rugata. Chelæ rufulæ, subtiliter coriaceæ, parce albo-pilosæ. Sternum fusco-rufulum, inter coxas paris leviter constrictum. Pedes rufescentes, tibiis (3is exceptis) nigricantibus, tarsis luteis, femoribus anticis nigro-lineatis, tibiis anticis aculeis tenuibus 5-5 metatarsis aculeis similibus 3-3 subtus munitis. Matto-Grosso (Germain).

24. A. formica sp. nov. G long. 5,5 mm. Cephalothorax niger, opacus, subtilissime rugosus. Oculi postici parvi, inter se æquidistantes (spatiis interocularibus oculis plus quintuplo latioribus). Oculi medii antici lateralibus plus duplo majores. Clypeus verticalis, planus, oculis anticis duplo latior. Abdomen breviter pediculatum, subglobosum, nigrum, subtiliter coriaceum, parce rugosum et setis albis crassis et longis parce hirsutum. Sternum nigrum, sublæve. Chelæ antice planæ, nigræ, coria- ceæ, fulvo-pilosæ. Pedes graciles sed femoribus ad basin sensim incrassatis, fulvo-olivacei, antici nigro-lineati, postici infuscati. Pedes-maxillares breves, fusco-olivacei; tibia patella paulo lon- giore subquadrata, extus mutica, intus aculeata et crinita, supra leviter inæquali; tarso ovato, acuminato; bulbo ad basin con-

vexo, ad apicem longe attenuato et bidentato. Brasilia : Le Para (de Mathan). 25. A. constrictum sp. nov. Q long. 5,2 mm. Cephalo-

thorax niger, crebre et valde coriaceo-rugosus, pilis albis crassis (in parte cephalica simplicibus in thoracica plumosis), parce vesti- tus. Abdomen angustum, teretiusculum, prope medium valde depressum, in parte prima sceuto duriusculo nigro subtiliter rugoso et pilis plumosis albis consperso, obtectum, in parte altera fusco-testaceum, fulvo-pubescens et propre apicem lineis trans- versis albo-pilosis ornatum, subtus fusco-testaceum utrinque albo- pilosum, regione epigasteris nigra duriuscula, transversim strio- lata. Sternum nigrum, subtiliter coriaceum. Chelæ nigræ, subtilissime coriaceæ. Pedes gracillimi, albo-testacei, femoribus, patellis tibiisque utrinque nigro-lineatis, tibiis li paris ad apicem, metatarsis ad basin tarsisque nigris. Plaga vulvæ simplex, foveis

parvis binis rotundis, impressa. Brasilia : Terra Nova propre Bahia (E. Gounelle). 26. A. semiglabrum sp. nov. © long. 7 mm. Cephalo-

thorax anguste ovatus, postice haud constrictus, nigro-opacus,

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tenuiter rugosus, pilis plumosis albis brevibus, vestitus. Oculi autici inter se valde appropinquati, in lineam leviter procurvam, medii lateralibus non multo majores. Oculi postici æqui, in lineam latiorem leviter recurvam, medii inter se quam a lateralibus vix remotiores. Clypeus oculis anticis plus duplo latior. Abdomen oblongum, haud constrictum, nigrum, brevissime et crebre albo- pilosum, sed vitta transversa lata subglabra notatum. Sternum, chelæ pedesque nigra, breviter albo-pilosa, tarsis cunctis apice fulvis, patellis Li paris utrinque minute fulvo-notatis, tibiis meta- tarsisque li paris aculeis debilibus 2-2 subtus armatis. Area vulvæ coriacea, foveis binis rotundis, inter se remotis, impressa. Transvaal : Makapan!

27. Myrmecium Gounellei sp. nov. G' long. 6,5 mm. Cephalothorax niger, opacus, coriaceus, parce rugosus, pilis brevibus, simplicibus flavo-nitidis et, praesertim postice, setis albidis longissimis et erectis vestitus, parte cephalica convexa, postice utrinque ample rotunda, partis thoracicae nodo subglo- boso antice valde constricto, nodo longe ovato postice breviter et sensim attenuato. Petiolum abdominale longissimum, gracile et sulcatum (abdomine parum brevius). Oculi antici inter se subcontigui, medii lateralibus fere triplo majores. Clypeus oculis anticis plus duplo latior, leviter proclivis. Abdomen parvum, globosum, postice breviter acuminatum, nigro-æneum, pilis sim- plicibus flavo-nitidis, setis longis intermixtis, vestitum. Sternum nigro-nitidum, subtiliter coriaceum. Chelæ nigræ, apice dilu- tiores, valde coriaceæ et parce albo-crinitæ. Pedes graciles, antici fulvo-olivacei, patellis tibiisque infuscatis, postici obscure fusci, tarsis dilutioribus, patellis utrinque fulvo-notatis. Pedes- maxillares breves, olivacei apice nigri; femore brevi robusto, compresso et recto; tibia patella haud longiore sed multo cras- siore, subtus dilatata et altiore quam longiore, extus, ad margi- nem, oblique secta cum angulo brevissime producto et acuto; tarso longissimo, reliquis articulis simul sumptis longiore sed angustiore, ad basin truncato et transversim carinato ad apicem tereti et longissimo ; bulbo parvo, sed valde convexo, basin tarso tantum occupante sed in spinam crassam et rectam producto. Q long. 7 mm. Mari similis. Pedes-maxillares fulvi nigro- lineati, tarso nigro. Brasilia : Rio Salobro, Terra Nova (prov. Bahia) (E. Gounelle).

28. M. velutinum sp. nov. «% long. 7 mm. Præcedenti valde affinis sed cephalothorace fulvo-rufescenti, postice leviter et sensim infuscato, sterno fulvo-rufescenti, nitido, nec coriaceo nec granuloso, abdomine in parte prima fusco-rufescenti coriaceo,

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in parte altera testaceo et vittis transversis fuscis coriaceis 2 vel 3 ornato, pedibus anticis fulvo-olivaceis, femoribus tibiisque utrinque olivaceo-lineatis, metatarsis ad apicem tarsisque fusco- olivaceis, pedibus posticis rufescentibus, femoribus ad basin, patellis tarsisque dilutioribus. Pedes-maxillares fulvo-rufescen- tes ut in præcedenti, sed tibia paulo longiore, extus, ad mar- ginem apicalem, oblique secto, cum angulo in spinam parvam et . uncatam producto; tarso breviore, sensim attenuato et leviter curvato. Brasilia : Rio Salobro (prov. Bahia) (E. Gounelle).

29. Methesis bimaculata sp. nov. GQ long. 7 mm. Cephalothorax angustus et longus, antice et praesertim postice valde attenuatus, fusco-rufescens, nigro-marginatus, subtiliter coriaceus atque opacus. Oculi antici inter se valde inæquales, in lineam procurvam, medii maximi inter se anguste disjuncti sed a lateralibus subcontigui. Oculi postici æqui, in lineam valde procur- vam, medii inter se quam a lateralibus remotiores. Oculi laterales utrinque anguste distantes. Abdomen angustum, longum et teres, niger, ad marginem anticum setis erectis paucis armatum, prope medium maculis binis albo-pilosis ornatum. Sternum chelæque fusco-rufescentia, subtiliter coriacea. Pedes longi, femoribus exceptis, graciles, luridi, coxis femoribusque li paris fuscis, reliquis femoribus, basi excepto, tibiis metatarsisque 4i paris fusco-rufulis, tibiis anticis aculeis debilibus 3-3 metatarsis aculeis similibus 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares maris lutei, tarso infuscato; patella tibiaque muticis ; tarso longo, longe producto, extus ad basin minute mucronato. Nov. Holl. sept. : Cook Town.

30. M. semirufa sp. nov. © long. 7 mm. Cephalothorax sat late ovatus, convexus, læte fusco-rufescens, subtilissime coriaceus et opacus, parcissime albo-pilosus. Oculi antici in lineam valde procurvam, medii inter se quam a lateralibus remotiores sed spatio inter medios et laterales oculo vix angus- tiore. Oculi postici in lineam validissime procurvam, inter se fere æquidistantes, Oculi laterales utrinque angustissime distantes. Chelæ fuscæ, subtiliter rugosæ. Sternum coxæque fulvo-rufes- centia. Pedes fusco-rufescentes, femoribus obseurioribus, tibiis anticis aculeis parvis debilibus setiformibus 4-4, metatarsis aculeis similibus 2-2 subtus armatis. Plaga vulvæ nigro-nitida, parce punctata, convexa et ovato-transversa. Bolivia : Chaco (2000 m.) (Garlepp).

31. Graptartia granulosa sp. nov. © long. 7,2 mm. Cephalothorax obscure purpureus, utrinque sensim infuscatus, valde granulosus et pilis albidis longis conspersus. Abdomen

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magnum, depressum, antice rotundum, postice sensim ampliatum et obtusum, scuto coriaceo nigerrimo, valde et crebre clathrato- punctato, in medio quadriimpresso, fere glabro, sed maculis magnis quatuor flavo-pilosis structe decorato, obtectum, subtus atrum, parce et longe albo-pilosum, regione epigasteris rufula, coriacea, prope plicam tuberculis binis humillimis geminatis notata. Chelæ parum longæ, fuscæ, fere nitidæ. Sternum fusco- rufescens, valde punctato-rugosum. Pedes breves, coxis fer- rugineis, femoribus, latis et compressis, nigris, patellis tibiis- que fuscis, metatarsis tarsisque flavo-testaceis. Afr. trop. : Zambese.

32. Trachelas vulcani sp. nov. © long. 3,5 mm. Cephalo- thorax brevis, vix longior quam latior, tenuiter coriaceo-rugosus, fusco-rufescens, utrinque confuse obscure reticulatus, regione oculorum nigra. Oculi antici in lineam leviter procurvam, medii majores, inter se anguste separati a lateralibus contigui. Oculi postici magni, æqui, in lineam vix latiorem, leviter recurvam, medii inter se quam a lateralibus remotiores. Clypeus oculis anticis haud vel vix latior. Abdomen longe oblongum, pallide testaceum, supra utrinque infuscatum et linea media fusca, antice leviter lanceolata, postice pennata, ornatum. Sternum læve, nitidum, fusco-castaneum, ad marginem nigrum. Pedes omnino mutici, luridi, tibiis metatarsisque apice anguste fusco-annulatis, pedes antici posticis non multo robustiores. Plaga vulvæ nigro- nitida, paulo longior quam latior, postice leviter ampliata, antice utrinque foveolata atque in medio carinulata. Java : Mons Gede (H. Fruhstorfer).

33. T. scopulifer sp. nov. © long. 4 mm. —- Cephalothorax fusco-rufescens, versus marginem leviter dilutior, linea margi- nali exili lineaque submarginali flexuosa nigris, notatus, pilis longis pronis albo-sericeis vestitus. Oculi antici inter se appro- pinquati, in lineam leviter procurvam, medii lateralibus majores. Oculi postici in lineam recurvam, antica non multo latiorem, inter se fere æquidistantes, medii lateralibus majores. Area me- diorum saltem haud latior quam longior et antice quam postice paulo angustior. Clypeus oculis anticis circiter æquilatus. Abdo- men breviter ovatum, convexum, fulvo-lividum, pilis albis longis pronis vestitum, supra, in parte basali linea media, in parte apicali maculis parvis triseriatis (medianis triquetris) nigris, subtus lineis nigris binis, postice leviter convergentibus, ornatum. Ster- num nigricans. Pedes luridi, antici femoribus ad apicem late nigro-annulatis, reliquis articulis infuscatis, postici sat auguste fusco-annulati, tarsis metatarsis tibiisque anticis subtus usque ad

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basin longe et crebre scopulatis. Plaga vulvæ fulvo-nitida, fovea simplici, transversim semicirculari, impressa. Prom. Bonæ spei !

34. T. accentuatus sp. nov. G' long. 5 mm. Cephalothorax brevis et convexus, latus, sed postice valde attenuatus, coriaceo- rugosus, antice et in medio rufescens, utrinque et postice niger sed vitta dilutiore, parum expressa, cinctus. Oculi antici in lineam validissime procurvam, medii lateralibus paulo majores et a lateralibus quam inter se plus duplo remotiores. Oculi postici in lineam multo latiorem valde recurvam, medii a lateralibus quam inter se multo remotiores. Area mediorum æque longa ac lata et antice quam postice angustior. Abdomen oblongum, supra scuto integro, nitido, fulvo-livido, prope medium punctis nigris binis subgeminatis, in parte apicali arcubus transversis 4 vel 5 nigris ornato, subtus fusco-testaceum, regione epigasteris rufula coria- cea. Sternum fusco-rufulum, læve sed utrinque leviter inæquale et rugosum. Pedes fulvi (antici obscuriores), femoribus ad apicem, tibiis ad basin atque ad apicem fusco-annulatis, pedes antici posticis multo robustiores, femoribus subclavatis, et subtus et intus subtiliter rugosis, tibiis metatarsisque subtus inordinatim granosis. Pedes-maxillares sat minuti, fulvi tarso infuscato ; tibia patella æquilonga ad basin graciliore, extus ad apicem apophysi, iniquiter trifida munita; tarso sat angusto et brevi; bulbo sim- plici. Ins. Taprobane : Nuwara-Eliya!

35. T. insolens sp. nov. GG long. 8 mm. Cephalothorax brevis, valde convexus, fovea remota leviter ovata impressus, nigro castaneus, valde et crebre granulosus (granulis reticulatim ordinatis). Oculi antici in lineam procurvam, inter se æque et anguste distantes, medii lateralibus saltem duplo majores. Oculi postici, superne visi, in lineam rectam, medii ovati, subplani, inter se valde appropinquati sed a lateralibus (paulo minoribus) late distantes. Abdomen ovatum, nigrum, crebre et breviter atro- cinereo-pubescens, subtus scuto epigasteris nigro-castaneo, coria- ceo et valde biimpresso munitum. Sternum nigrum, in medio sublæve, utrinque tenuiter granulosum. Chelæ convexæ, nigro- rufescentes, antice læves et nitidæ. Pedes sat breves et robusti, omnino mutici, fusco-ravidi, breviter cinereo-pubescentes. Pedes- maxillares robusti; patella convexa vix longiore quam latiore; tibia patella paulo breviore, apophysi acuta extus ad apicem armata; tarso sat brevi, late ovato, breviter attenuato: Nova Hollandia sept. : Cook Town.

36. Brachyphæa vulpina sp. nov. © long. 7 mm. Cepha- lothorax crassus et brevis, valde convexus, fusco-rufescens, dense

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et subtiliter punctato-rugosus, parce et sat longe cinereo-pilosus. Oculi postici æqui, parvi, inter se distantes (spatiis interocularibus oculo triplo latioribus). Oculi antici posticis majores, inter se æquales, æque et parum distantes. Abdomen oblongum, cinereo- testaceum. Chelæ robustæ et geniculatæ, valde granosæ et inæquales. Sternum fusco-rufescens, punctatum. Pedes sat breves et robusti, pallide fusco-rufescentes, tibiis anticis aculeis 5-5 metatarsis aculeis 2-2 subtus armatis, pedes postici parce aculeati. Plaga vulvæ longior quam latior, antice fusca et trans- versim rugata, postice nigra et semicircularis. Africa orient. : Mozambique.

37. B. castanea sp. nov. G' long. 5,8 mm. Cephalothorax fusco-castaneus, subtiliter coriaceus, parce et longe albido-pilosus. Oculi fere præcedentis. Abdomen breviter ovatum, supra fusco- testaceum, subtus obscure fulvum, albido-pilosum. Sternum fusco- castaneum, punctato-rugosum. Chelæ robustissimæ, subnigræ, nitidæ sed valde et dense granosæ. Pedes obscure fulvo-rufuli, antici omnino mutici, tibiis 2i paris aculeis gracilibus 2-3 subtus, armatis, tibiis metatarsisque quatuor posticis parcissime aculeatis. Pedes-maxillares breves et robusti ; femore brevi compresso et arcuato ; patella convexa nodosa; tibia patella vix breviore, subtus pilosa, extus apophysi maxima fulva valde compressa, ad basin constricta, dein late ovata et leviter lanceolata instructa; tarso late ovato ; bulbo maximo valde convexo. Africa orient. : Zan- guebar.

38. Medmassa semiflava sp. nov. © long. 6 mm. Cepha- lothorax luteus, tenuissime nigro-marginatus, parte cephalica infuscata, thoracica vitta submarginali lata dentata et abbreviata maculaque elongata, fuscis, utrinque notata. Oculi antici in lineam procurvam, medii lateralibus plus triplo majores, inter se anguste distantes, a lateralibus contigui. Oculi postici in lineam valde procurvam, inter se aequi, medii inter se quam a lateralibus remo- tiores. Clypeus oculis anticis latior. Abdomen oblongum, supra nigro-nitidum subglabrum, subtus in parte basali pallide-luteum. Chelæ nigræ, convexæ, parce rugosæ. Sternum coxæ basisque femorum (præsertim posticorum) lutea. Pedes sat longi fulvi, antici femoribus (basi excepto) nigricantibus, patellis tibiisque rufescentibus subannulatis, tarsis luteis, tibiis anticis aculeis longis, pronis gracilibus 5-5, metatarsis aculeis similibus 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares olivacei, femore aculeis binis erectis leviter elevatis subtus armato. Plaga vulvæ rufula, plana, utrinque emarginata et tenuiter nigro-cincta. N. Holl. sept. : Cook Town.

E ét.

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39. M. armata sp. nov. ® long. 5 mm. Cephalothorax lævis, pallide fusco-testaceus, linea marginali nigra exillima vittaque submarginali fusca, vix expressa, notatus. Oculi antici fere J. frenatae. Oculi postici minores et inter se distantiores. Abdomen breve, subrotundum, supra scuto duriusculo fusco, laevi, fere omnino obtectum, subtus albido-testaceum. Chelæ fusco-nitidæ, valde convexæ, antice, prope basin, spina nigra et acuta armatæ. Sternum pedesque fulvo-olivacea, pedes antici longissimi, femoribus spinis erectis binis longis intus armatis, subtus spinulis paucis munitis, tibiis subtus aculeis longis pronis 10-10 (apicalibus reliquis minoribus), metatarsis aculeis similibus 7-7 subtus armatis, tarsis longissimis et gracillimis haud scopu- latis, metatarsis haud vel vix brevioribus. Pedum-maxillarium femur sat robustum spinis erectis 4 uniseriatis subtus armatum, tibia patella multo longior utrinque spinis gracilibus erectis binis armata. Plaga vulvæ fulva, coriacea, postice truncata et utrinque macula rotunda fusco-rufula, notata. Ins. Taprobane : Galle !

40. M. pusilla sp. nov. Q (pullus) long. 5 mm. Cephalo- thorax sublævis, obscure fulvo-rufescens, tenuiter fusco-margi- natus et lineis divaricatis fuscis notatus, Oculi fere præcedentis. Abdomen oblongum, supra fusco-violaceum, postice, supra ma- millas, macula albo-testacea, notatum, subtus albido-testaceum. Chelæ robustæ, nitidæ, antice, prope basin, aculeatæ, margine sulci inferiore dentibus parvis quatuor, inter se remotis armato. Sternum pedesque fulvo-testacea. Tibiæ li paris aculeis longis pronis 6-6, tibiae paris aculeis 4-5, metatarsi quatuor antici aculeis 2-2 subtus instructi. Nova Caledonia : Koue (Saves).

41. Œdignatha major sp. nov. © long. 10 mm. Cephalo- thorax nigro-piceus, subtilissime coriaceus et opacus haud granu- losus. Oculi antici in lineam valde procurvam, medii lateralibus pawlo majores et a lateralibus quam inter se remotiores (spatio interoculari oculo fere duplo latiore). Oculi postici anticis minores, medii a lateralibus quam inter se remotiores. Abdomen oblongum, atrum, breviter et crebre sericeo-pubescens, in parte basali scuto rufulo angusto munitum, subtus regione epigasteris coriacea et rufula. Chelæ valde geniculatæ, sternumque fusco-rufula, laevia et nitida. Pars labialis nigra et coriacea. Pedes fusco-rufuli, tibiis anticis aculeis longis pronis, singulariter elevatis, 8-8, metatarsis aculeis similibus 6-6, subtus armatis. Ins. Taprobane : Nuwara- Eliyà !

42. Œ. bicolor sp. nov. © long. 5 mm. Cephalothorax convexus, antice parum attenuatus, nigro-piceus, sublaevis, sed prope marginem parce punctatus. Oculi antici in lineam valde

ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XL. 2)

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procurvam, inter se subæquales et fere æquidistantes. Oculi postici anticis minores, in lineam valde procurvam. Clypeus oculis anticis saltem duplo latior, in medio leviter prominulus. Abdomen oblongum, supra nigrum et antice seuto ovato nitido obtectum, subtus paulo dilutius, regione epigasteris leviter coriacea et rufula. Chelæ validissime geniculatæ, fusco-rufulæ, læves et nitidæ. Sternum fusco-rufulum, læve sed parce impresso-puncta- tum. Pedes lutei, valde et late nigro-annulati, tibiis anticis aculeis longis pronis 6-6, metatarsis aculeis similibus 4-4 subtus armatis. Ins. Tabrobane : Nuwara Eliya!

43. Corinna egregia sp. nov. © long. 16 mm. Cephalo- thorax oblongus, modice convexus, tenuiter et parce rugosus, nigricans, postice sensim dilutior et rufescens. Oculi antici in lineam sat procurvam, inter se æquidistantes, medii lateralibus sultem duplo majores. Oculi postici sat magni, æqui, medii a lateralibus quam inter se multo remotiores. Area mediorum paral- lela, haud latior quam longior. Abdomen oblongum, supra atrum, subtus dilutius, sed vitta media lata obscuriore notatum, pilis plumosis flavidis vestitum. Chelæ robustæ, nigræ, valde punc- tato-reticulatæ. Sternum fusco-rufescens, læve. Pedes longi, antici posticis longiores, fulvo-rufuli, femoribus dilutioribus, tibiis anticis aculeis longis 6-6, metatarsis aculeis 2-2 subtus armatis. Plaga vulvæ fusca, rugosa, postice transversim margi- nata et prope marginem tubereulis binis parvis et geminatis notata. G' long. 12 mm. Pedes-maxillares rufescentes, apice infuscati; femore curvato subtus subcarinato, et spinis longis 8-10 uniseriatis munito ; tibia patella fere æquilonga, extus, prope medium apophysi magna et divaricata, convexa sed subtus exca- vata, apice obtuse truncata cum angulo inferiore breviter et acute producto, subtus, ad basin, aculeo styliformi fulvo, subpellucenti et leviter arcuato munito; tarso longe ovato, sat angusto, afte- nuato. Brasilia : Tijuca et Theresopolis prope Rio.

44. C. bicalcarata sp. nov. G' long. 4,2 mm. Cephalo- thorax fulvo-rufescens, antice sensim infuscatus, subtilissime coriaceus. Oculi antici in lineam sat procurvam, medii lateralibus saltem 1/5 majores, inter se sat late distantes sed à lateralibus subcontigui. Oculi postici parvi, medii inter se quam a lateralibus vix remotiores. Area mediorum subparallela, longior quam latior. Pars labialis evidenter latior quam longior. Abdomen oblongum, albo-testaceum, haud scutatum. Sternum fulvo-rufescens, læve. Chelæ fusco-rufescentes, crebre coriaceo-rugosæ. Pedes robusti, sat breves, fulvo-rufuli, tibiis anticis aculeis debilibus 5-5,

metatarsis aculeis similibus 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares

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fulvi, apice infuscati ; tibia patella longiore et crassiore, versus apicem (superne visa) valde acuminata, extus valde ampliata et apophysibus binis subæquis armata : ap. superiore valde depressa subpellucenti et parallela, apice oblique secta, ap. inferiore gracil- lima et acuta, ad basin leviter constricta, atque intus, prope basin minutissime dentata ; tarso sat longe ovato, extus ad basin tuberculo nigro sinuoso foveolato et auriformi munito; bulbo longe ovato simplici. Amer. sept. : Arizona.

45. C. echinus sp. nov. Q long. 7,5 mm. Cephalothorax brevis, convexus, niger, valde coriaceo-rugosus, pilis flavidis brevibus lanceolatis atque ad marginem setis longioribus et obtu- sis vestitus. Oculi antici in lineam valde procurvam, inter se æque et anguste distantes, medii lateralibus fere duplo majores. Oculi postici æqui, in lineam rectam, medii inter se quam a lateralibus vix remotiores. Abdomen oblongum, nigrum, pilis brevibus lanceolatis olivaceis vestitum et lineolis transversis sinuosis flavo-pilosis supra ornatum, subtus dilutius. Mamillæ testaceæ. Sternum fusco-rufescens, breviter pilosum. Chelæ valde convexæ, rugosæ. Pedes robusti, pallide fusco-ravidi, pilis crassis, leviter clavatis, seriatim ordinatis, insigniter armati, tibiis anticis aculeis 4-4, metatarsis aculeis 2-2 subtus armatis, Plaga vulvæ nigra, coriacea, subquadrata, postice transversim impressa. Brasilia : le Para.

46. C. ænea sp. nov. Q long. 5,3 mm. Cephalothorax niger, coriaceo-rugosus. Oculi antici inter se fere æquidistantes, medii lateralibus paulo majores. Oculi postici inter se late et fere æquidistantes. Abdomen breviter oblongum, nigro-æneum, nitidum, tenuiter et parce pubescens. Sternum nigro-nitidum, parce et minute punctato-rugosum. Chelæ nigræ, convexæ, valde reticulato-rugosæ. Pedes fulvo-olivacei vel rufescentes, femoribus, præsertim anticis, valde infuscatis subnigris, patellis, tibiis ad apicem tarsisque dilutioribus et luteis. Pedes-maxillares nigricantes. Vulva fovea oblonga magna, parum profunda, cari- nula abbreviata secta, munita. Brasilia : S. Paulo de Olivenca (Prov. Amazonas) (de Mathan).

47. C. eresiformis sp. nov. long. 9,5 mm. Cephalo- thorax niger, parte cephalica gibbosissima, altiore quam lon- giore et postice abrupte declivi, valde rugoso-granulosa, thoracica humili, brevi, laevi, sed lineis granosis radiantibus notata. Oculi antici in lineam valde procurvam, inter se fere æquidistantes, medii reliquis oculis plus quintuplo majores. Oculi postici magni, in lineam valde procurvam. Clypeus oculis anticis saltem duplo latior. Area mediorum multo latior quam longior. Abdomen sat

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parvum, atro-testaceum, cinereo-pubescens, supra antice scuto nigro, nitido, subrotundo munitum, subtus regione epigasteris rufula et coriacea. Chelæ robustissimæ, nigro-nitidæ, antice parce extus crebrius rugosæ, Sternum fusco-rufescens, dense granulosum. Pedes sat longi, fusco-ravidi, femoribus obscurio- ribus ; tibiis quatuor anticis aculeis longis gracilibus 6-6, meta- tarsis aculeis robustioribus 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares graciles et longi; femore curvato ad basin compresso supra ad apicem triaculeato; patella subparallela; tibia patella saltem 1/5 longiore, paulo graciliore apice leviter incrassata, apophysibus binis (superiore brevissima et obtusa, inferiore duplo longiore, gracili curvata et acuta) extus armata; tarso sat longo, angustis- simo, teretiusculo; bulbo longe oblongo ad apicem stylo libero, brevi et curvato munito. Brasilia : S. Paulo de Olivença (Prov. Amazonas) (de Mathan).

48. C. ferox sp. nov. Q long. 16,5 mm. Cephalothorax nigerrimus, parce et valde rugosus, parte cephalica magna, con- vexa a thoracica sulcis profundis arcuatis discreta. Oculi antici in lineam valde procurvam, medii lateralibus circiter 1/5 majores et a lateralibur quam inter se remotiores. Oculi postici mediocres, inter se late distantes. Abdomen magnum, teretiusculum, nigro- nitidum, glabrum. Sternum rufescens, minute rugosum, in medio sensim lævius. Chelæ robustissimæ, nigræ, granuloso-rugosæ. Pedes-maxillares, coxæ femoraque pedum læte fulvo-rufula, reliqui articuli pedum fusci, tibiis anticis aculeis longis 4-5 subtus armatis. Plaga vulvæ nigra, plana, antice minute foveolata. G' long. 13,5 mm. Cephalothorax convexior, crebius rugosus. Abdomen minus, scuto dorsali duriusculo, apicem haud attin- gente et postice truncato, scutoque ventrali parallelo, mamillas haud attingente, munitum. Pedes paulo longiores. Pedes-maxil- lares fusci apice nigri; tibia patella fere æquilonga, apophysibus binis extus armata : ap. superiore sat longa obtusa et oblique divaricata, ap. inferiore minore, uncata et carinata; tarso sat lato, ovato, supra in parte apicali area ovata velutina munito; bulbo ovato, valde convexo, apice emarginato lobato et stylo marginato. Regio Amazonica : Teffe, S. Paulo de Olivenca (Brasilia), Pebas, Iquitos (Peruvia) (de Mathan).

49. C. phalerata sp. nov. long. 5,2 mm. Cephalothorax lævis, glaber, nigro-piceus, in medio sensim dilutior et rufescens, validissime punctato-rugosus, sed parte cephalica in medio sensim læviore et parte thoracica vittis lævibus radiantibus ornata. Oculi antici inter se appropinquati, medii lateralibus majores et inter se paulo remotiores. Oculi postici inter se æqui et fere æqui-

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distantes. Abdomen anguste oblongum, scuto duriusculo tenuiter rugoso, maculis mediis binis subquadratis et postice arcubus duo- bus testaceo-rufescentibus, ornato, supra omnino obtectum,subtus utrinque testaceum, in medio duriusculum, rufescens et tenuiter rugosum. Sternum rufescens, nitidum, minute et parcissime rugosum. Chelæ robustæ, nigro-piceæ, valde punctato-rugosæ. Pedes mediocres, olivacei, antici obscuriores fere nigri, COxis basique femorum pallide testaceis, patellis tarsisque posticis rufescentibus. Pedes-maxillares breves et robusti, fusco-rufuli; tibia patella breviore, apophysi magna, nigra, valde depressa, antice curvata, apicem versus leviter incrassata et oblique trun- cata extus armata; tarso longe ovato ; bulbo magno, ad basin valde convexo et subgloboso, ad apicem stylo crasso circumdato. Brasilia : Tijuca prope Rio.

50. C. corvina sp. nov. © long. 13,2 mill. Cephalothorax nigerrimus, glaber, grosse rugoso-punctatus. Abdomen longe oblongum, postice leviter ampliatum et rotundum, nigro-nitidum, antice maculis obliquis magnis, parum expressis, obscure cinereo- velutinis et leviter micantibus ornatum, subtus omnino nigrum. Sternum nigrum, nitidum, parce et minute rugoso-punctatum. Chelæ valde convexæ, nigræ, valde et crebre rugoso-punctatæ. Pedes nigri, patellis cunctis, tibiis ad basin atque ad apicem tarsisque rufescentibus. Pedes-maxillares nigri. Area vulvæ nigra, fovea profunda longitudinali, antice truncata, postice attenuata atque obtusa, impressa. Paraguay (Germain).

51. C. buccosa sp. nov. Q long. 6 mill. Cephalothorax brevis, convexus, niger, grosse striolato-rugosus. Oculi antici inter se appropinquati, medii lateralibus saltem duplo majores. Oculi postici inter se æqui et fere æquidistantes. Abdomen oblongum, nigro-æneum, breviter sericeo-pubescens, antice scuto nigro rotundo munitum. Sternum nigrum, rugoso-reticulatum. Chelæ nigræ, validissime rugoso-reticulatæ et inæquales, valde geniculatæ. Pedes parum longi, pallide fusco-ravidi, antici obseuriores, coxis, femoribus ad basin tarsisque fulvis, tibiis anticis subtus paululum deplanatis aculeis longis, elevatis, pronis 8-8, metatarsis aculeis similibus 4-4 valde armatis. Regio epigas- teris leviter convexa, coriacea, fovea parva et longa impressa. Reg. Amazonica : S. Paulo de Olivenca (de Mathan).

02. C. galeata sp. nov. G' long. 8 mill. Cephalothoracis pars cephalica fusco-rufescens, convexa, gibbosa et postice fere abrupte declivis, valde rugoso-reticulata, pars thoracica humilis, flava, lævis sed lineis granulosis radiantibus notata. Oculi antici in lineam valde procurvam, inter se fere æquidistantes,

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medii lateralibus saltem 1/3 majores. Oculi postici parvi, in lineam sat procurvam, medii a lateralibus quam inter se remotiores. Clypeus oculis anticis duplo latior. Abdomen breve, luteum, scuto nitido, subtiliter puncetato, fulvo et antice fusco-binotato, supra obtectum, subtus in medio atque in regione epigasteris fulvum et subtiliter coriaceum. Sternum fulvum, granulosum. Chelæ robustæ, fusco-rufulæ, valde et crebre rugoso-reticulatæ. Pedes mediocres, subtiliter coriacei, fulvi, versus extremitates sensim obscuriores, metatarsis posticis fuscis; tibiis l' paris aculeis gracilibus biseriatis 4-D, tibiis 2i paris aculeis similibus tribus uniseriatis, metatarsis quatuor anticis aculeis robustioribus 2-2 aculeoque apicali parvo, subtus instructis. Pedes-maxillares fulvi, tarso fusco ; femore leviter curvato versus basin,compresso; tibia patella paulo breviore, apophysibus binis : superiore robusta, obliqua et oblique divaricata, inferiore multo minore, obtusa et curvata, extus instructa; tarso magno, longe ovato; bulbo valde convexo, subgloboso, stylo libero laminaque angulosa ad apicem munito. Regio Amazonica : S. Paulo de Olivenca (de Mathan).

53. C. bicincta sp. nov. long. 7,5 mill. Cephalothorax castaneo-rufescens, in medio dilutior, glaber, valde sed parce transversim rugosus. Oculi antici in lineam valde procurvam, medii lateralibus saltem triplo majores. Oculi postici parvi, in lineam valde procurvam, medii a lateralibus quam inter se vix remotiores. Clypeus oculis lateralibus anticis haud latior. Abdo- men teretiusculum, albidum, supra scuto nitido parce rugoso castaneo vel aurantiaco, vittis transversis binis fuscis notato, obtectum, subtus scuto rufulo coriaceo elongato et vittiformi munitum, mamillis nigro-cinctis. Chelæ valde et crebre granu- losæ. Pedes fulvo-rufescentes, versus extremitates sensim infus- cati, coxis femoribusque ad basin dilutioribus, metatarsis 4i paris fuscis versus basin leviter incrassatis, breviter aculeatis, tibiis anticis aculeis longis 4-5 subtus armatis. Pedes-maxillares breves, fulvi tibia tarsoque infuscatis; tibia patella haud longiore, supra ad apicem leviter sinuosa et brevissime tridentata, extus carina obliqua nigra reticulatim rugosa munita; tarso maximo, reliquis articulis cunctis non multo breviore, multo latiore, ad basin minute bilobato, extus, in parte secunda leviter anguloso, ad apicem abrupte angustiore, leviter inflexo et supra crebre piloso; bulbo maximo, globoso. Brasilia : Terra nova, Rio Salobro (Prov. Bahia) (E. Gounelle).

54. C. annulipes Taczanowski (Clubiona). © long. 10,5 mill. Cephalothorax niger, valde et crebre striolato-rugosus, parte cephalica thoracica vix altiore. Oculi antici in lineam valde pro-

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curvam, medii lateralibus 1/5 majores. Oculi postici sat magni, medii a lateralibus quam inter se vix remotiores. Clypeus oculis anticis haud duplo latior. Abdomen longum, cylindraceum, nitidum, nigrum, æneo-tinctum, prope medium maculis albidis magnis binis sabgeminatis ornatum, subtus dilutius et testaceum. Sternum nigro-nitidum, prope marginem minute et parce rugo- sum. Chelæ nigræ, valde rugosæ. Pedes mediocres, fusci, coxis femoribusque flavidis, femoribus anticis late fusco-vittatis posticis fusco-annulatis, tibiis posticis fulvo-annulatis, tibiis anticis acu- leis gracilibus 4-4 seu 4-5 subtus armatis. Plaga vulvæ plana, fulva, parallela, antice minute foveolata, postice leviter emargi- nata. G' long. 7 mill. Cephalothorax brevior et crassior. Pedes longiores et graciliores, flavi, femoribus anticis nigris, posticis late nigro-annulatis. Pedes-maxillares robusti et breves, fusci ; femore curvato; patella longiore quam latiore, apicem versus leviter attenuata, extus prope medium apophysi brevi, dentiformi et acuta armata ; tibia patella nec longiore nec crassiore, apophy- sibus binis, altera inferiore valida longa arcuata et subacuta, altera superiore apicali parva et conica, armata; tarso magno, late ovato, supra, in parte apicali, area magna crebre et breviter pilosa, notato ; bulbo magno, valde convexo, apice depresso. Guiana. Brasilia : Prov. Rio; Prov. Amazones : S. Paulo de Olivença. Peruvia Orient. : Pebas.

55. Stethorrhagus limbatus sp. nov. G long. 7,5 mill. Cephalothorax fulvus, postice dilutior sed vitta marginali fusca, lata et sinuosa, utrinque notatus. Oculi postici æqui, medii a lateralibus quam inter se vix remotiores. Oculi medii antici mediis posticis et lateralibus anticis plus quadruplo majores. Abdomen angustum, supra fusco-testaceum et antice plagula coriacea ovata obtectum, subtus dilutius, pilis plumosis albidis vestitum, mamillæ luridæ. Sternum fulvo-rufescens, anguste nigro-marginatum. Chelæ fusco-rufulæ, nitidæ, longæ, leviter proclives. Pedes longi et graciles, fulvo-olivacei, tibiis anticis aculeis longis 4-4, metatarsis aculeis 2-2 subtus armatis. Pedes- maxillares fulvi, apice infuscati; tibia patella multo longiore, extus, prope basin, apophysi divaricata lata, depresso-lamellosa, apice truncata cum angulo inferiore acute producto, dein latere exteriore articuli late canaliculato et marginato, marginibus ad apicem processu lamelloso et obtuso munitis; tarso sat auguste ovato, longe attenuato; bulbo breviter ovato, testaceo, intus stylo libero nigro robusto et carinato munito. © long. 8-9 mill. Mari subsimilis sed abdomine haud seutato. Pedes-maxillares olivacei, tarso longo, infuscato, femore setis rigidis 10-12 unise- riatis subtus instructo. Regio epigasteris rufescens, utrinque

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infuscata, fovea cordiformi, plagulam rufulam nitidam includente, impressa. Reg. Amazonica : Le Para, Teffe, S. Paulo de Olivenca (de Mathan).

Fe

56. S. lupulus sp. nov. © long. 7 mill. Cephalothorax pallide rufescens, versus marginem leviter infuscatus, subtiliter coriaceus. Oculi medii antici lateralibus fere triplo majores. Oculi postici mediocres. Abdomen anguste oblongum, supra atro- cinereum et pilis plumosis albidis vestitum, in parte basali vitta longitudinal, in parte altera lineis transversis dilutioribus, parum expressis, notatum, subtus dilutius. Sternum chelæque fusco- rufescentia, lævia. Pedes fulvo-rufescentes, longe et numerose aculeati, tibiis quatuor anticis aculeis longis 5-5, metatarsis aculeis similibus 2-2 subtus armatis. Pedes-maxillares longi et graciles; femore aculeis erectis uniseriatis quatuor subtus armato. Plaga vulvæ magna, nigra, convexa semicircularis, tenuiter marginata. Regio Amazonica : S. Paulo de Olivença (de Mathan).

CONTRIBUTIONS A LA FAUNE ODONATOLOGIQUE DE LA MALAISIE AUSTRALE.

DESCRIPTION DE DEUX ESPÈCES DE CACONEURA,

par F. Foerster.

(Schopfheim i. W., Grand-Duché de Bade.)

Les Agrionines du genre A{loneura de Selys (Caconeura Kirby) appartiennent, comme on sait jusqu'ici, à la faune de la Nouvelle Guinée et de la Malaisie, et il semble que leur distribution géographique a quelques rapports avec celle des Orniüthoptera vertes.

Kirby dans son « Synonymic Catalogue of Neuroptera Odonata » nous fait connaître les noms de 13 espèces, et toutes sont décrites par de Selys-Longchamps, qui est aussi l’auteur du genre").

de Selys distingue deux groupes de vraies A/Z/oneura : A. La nervule basale postcostale située à un niveau entre les deux

(:) M. KirBy a changé en Caconeura le nom que j'avais proposé pour ce groupe parce que le nom d’Alloneura était déjà employé par Rondani en 1856 pour un genre de Dipteres. (E. DE SELYS-LONGCHAMPS).

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antéeubitales (4 espèces). 2. Cette nervule située sous la le anté- eubitale ou même avant (9 espèces). Voici la description d’une nouvelle espèce du Ile groupe, dont le nombre des espèces connues est maintenant de dix, celle des À /loneura vraies de 14,

Genre CACONEURA Kirby. (Alloneura de Selys, Revis. du Synops. des Agrionin., p. 176.)

C. Selysii nov. spec.

& . Adulte. Abdomen 33 mm. Aile inférieure 19 mm. Ailes hyalines, presque non colorées. Ptérostigma noir, en losange. 14 nervules posteubitales aux ailes supérieures, 13 aux infé- rieures. Nervule basale postcostale située sous la 1re antécubitale, Secteur supérieur du triangle aboutissant : le aux ailes supé- rieures à peu près au milieu de la cellule entre la veine terminant le quadrilatère et la première transversale après cette veine; aux ailes inférieures à la 2me transversale après la veine finis- sant le quadrilatère.

Abdomen grêle, un peu épaissi au bout. Coloration noire, variée de rouge-brique et d’ocre-jaune ainsi qu’il suit :

Tête presque noire. Au bas du front une bande rouge-brique allant d’un œil à l’autre, convexe en avant. En dessus les deux tiers latéraux de cette bande sont presque séparés de la partie moyenne par la coloration brun-foncée.

Prothorax noir excepté une tache en virgule rouge-brique de chaque côté du lobe médian. Thorax tout noir excepté deux bandes en avant et une de chaque côte rouge-brique vif, le noir du devant n’oceupant que le milieu de ces bandes par une bande dorsale commencant près du prothorax par un triangle, qui est continué jusqu’au bord postérieur en une ligne fine et subitement amincie, occupant les deux derniers tiers de toute sa longueur. Au bord postérieur du thorax on voit en plus trois petits tuber- cules ronds, les deux supérieurs rouge-brique, l’inférieur ocre- jaune, et près de l'abdomen une tache latérale ocre-jaune pâle.

Abdomen : premier segment noir; au bout postérieur deux taches latérales ocre-jaune; 3e, 4e, 5e et segments noirs, l'articulation finement ocre-jaune ; de plus les &e, et 5e segments présentent un demi-cercle très fin rouge-brique de 1 mm. avant leur extrémité en dessus, presque effacé chez l’exemplaire sec. Le dessus et les côtés du segment couverts par une selle rouge- brique, ainsi que le 9e segment cet espace est triangulaire, plus petit et de la même couleur. Le 10° segment en dessus au bout est un peu rouge-brique.

Appendices anals noirs, très courts; les inférieurs les plus longs,

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les supérieurs les plus courts et épais. Les inférieurs plus grêles,: un peu effilés, tous directement redressés en arrière et séparés par un sillon médian vertical, qui est assez large. 9% segment ayant les deux tiers de la longueur du segment, le 10° plus court que. la moitié du 9°.

Pieds noirs; cils longs, 8 aux tibias postérieurs.

Q inconnue.

Patrie : Patadalu, île Sumba au Sud de Florès entre Lomboc et Timor (région australe de la Malaisie), le 16 novembre 1895.

Un mâle dans la collection de Selys, un autre dans la mienne. Communiqué par M. G. Schneider de Bäle. - Cette élégante espèce ressemble à l’A//oneura dorsalis de Selys par la coloration du devant du thorax; mais malgré cela elle en. est très distincte sous plusieurs rapports, spécialement par la position de la nervule basale postcostale et celle de la Ire anté- cubitale.

Dédié à l’auteur spécialiste du sous-ordre des Odonates, M. le baron de Selys-Longchamps, sénateur belge, qui a eu la bienveil- lance de reviser ma détermination.

Alloneura Lansbergei de Selys Q.

J’ai recu une femelle unique d’A/Zoneura, qui a le secteur supé- rieur du triangle ne se terminant qu’à la veine du nodus, au milieu de la 2e transversale et n’aboutissant pas au bord postérieur à l’une des ailes inférieures. A l’autre aile inférieure ce secteur finit à la 3e transversale après celle terminant le quadrilatère et aboutit au bord postérieur.

Aux ailes supérieures le secteur inférieur du triangle finit au milieu de la 1'° transversale après celle terminant le quadrilatère, n’aboutissant pas au bord postérieur. Je crois cet exemplaire la femelle inconnue d'Alloneura Lansbergei de Selys (Rev. d. Syn. d.. Agrion., p. 178).

Abdomen 32 mm., très grêle; ailes inférieures 20 mm. Ptérostigma en losange allongé, surmontant une cellule et demie, noir; 15 postcubitales aux ailes supérieures.

Coloration noire variée de bleu clair.

Tête noire; une raie sur la lèvre supérieure, aboutissant au bord des yeux, bleu pale, séparée au milieu par une ligne mince verticale noire; lèvre supérieure bordée de brun noir. Au front une bande bleu clair d’un œil à l’autre, touchant la base de l’ocelle inférieur. Prothorax noir, avec une tache latérale bleu clair.

Au devant du thorax qui est noir une raie mince antéhumérale, une bande latérale et une tache au bord postérieur bleu clair.

425

Abdomen noir, les côtés du Ier et du segment avec des taches bleu clair; le dessous brun clair. Aux côtés des 7°, et seg- ments une ligne inférieure bleu pâle,

Appendices anals noirs.

Pieds noirs, le dessous des jambes à leur moitié supérieure bleu pâle ou blanchâtre, ainsi que le dessous du thorax. On voit qu’il n’y a pas de grandes différences entre la coloration de la femelle et celle du mâle.

Patrie : Java (collection Foerster).

de Selys a décrit le male comme étant probablement de Bornéo. Peut-être son exemplaire provient-il aussi de Java, qui serait alors la vraie patrie de l’AZloneura Lansbergei.

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BELGIQUE

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La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances

_ le 1°° samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du

Musée, 20, à Bruxelles. Elle publie : Les ANNALES (mensuellement); Les Mémoires (irrégulièrement). La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la

réception /ranco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 francs. . Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé

at RE SAR Ge bee.

Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco

toutes les publications de la Société.

|

Les cotisations doivent êlre adressées spontanément dès le commence- ment de l'année. sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.

La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.

Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char- leroi, 119, à Bruxelles.

BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20 5 novembre 1896

Û

La Société peut encore disposer de quelques exemplaires des ouvrages suivants :

Purzeys. Monographie des Glivina et des genres voisins. » Prémices entomologiques (Monographie du genre Pasmhachus, 1efé à) 3 D EN Te es URSS

Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam . 5 Trechorum europæorum conspeetus . . . . » 75 Révision générale des Clivinides . . . . . 8 Supplément à la Révision générale des Clivinides. 1 50

LA

Note sur les caractères employés par Thomson dans la classification du genre Carabus . . . » 50 Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis a Abtigapar. ME PuPves 0 HET NES RDS Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . » 25 —— Amara JULIA AL AMO NEA LT RTNT EN 90 Carabiques nouveaux découverts dans les Acte

par ML Ehlers es" CNET LE RARE Ur BUS F Trechorum oculatorum Monographia, partie. 41 » Descriptions de deux espèces nouvelles du genre

Cdrsbus ares PE RE VS TS A DEV 190 Monographie des Cutathides” RM M EE se Essai Sur les A ntarctias ter rer is en ares 50

Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu

CONNUS SLA PRE PL ES ON RO Ce te Sa Révision des Broscides de l’Australie . . . . 2 » Ge Description de quelques Clivinides de l'Inde. . » 50 Note sur les genres Morio et Perigona . . . . 1 » Deuxième supplément à la Révision générale des

CHVIRITBRENES, 25e Ua Len SAS PORTER EE ER RE Additions à la monographie des Trechus . . . » 25 Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . » 50 Note sur'les Nofiophilus ..":.:" ee ONE PNA Les BOSS RE CE rs ANS ET ENRE PARRESS

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE,

Assemblée mensuelle du 3 octobre 1896.

PRESIDENCE DE M. GIRON.

La séance est ouverte à 8 heures.

Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 5 septembre est approuvé.

Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression du Mémoire annexé à ce numéro.

Communications. M. de Crombrugghe fait passer sous les yeux de l’Assemblée deux espèces de Microlépidoptères nouvelles pour Ja Faune et capturées par lui à Boitsfort au commencement de juillet, en battant des Achillées Millefeuille : Cochylis Dipol- tella et Grapholitha Citrana.

M. Hippert signale les captures de Carias Clorana à Mons, le 31 août et de Cidaria Vespertaria à Dinant le 9 septembre.

La séance est levée à 9 heures.

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XL. 31

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HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTIÈRES EXOTIQUES. NOTES ET DESCRIPTIONS par A. EL. Montandon.

Fam. : PENTATOMIDÆ S.-Fam. : PLATASPIDINÆ.

Brachyplatys obsceurus nov. sp. Forme subarrondie, légèrement ovalaire, plus longue que large, déprimée, très peu convexe superieurement et très aplatie en dessous. D'un noir brillant à ponctuation très fine sur tout le corps ; un simple liséré jaune étroit sur le bord des marges latérales du pronotum; un double liséré jaune à l’écusson ; antennes, rostre et pattes jaunes.

Tête très large, presque les trois quarts de la largeur du pronotum entre les angles huméraux, entièrement noire, lisse, faiblement ridée sur le devant des joues, brillante sur le vertex, sans ponctuation apparente, les joues étroitement valvantes au devant du tylus très allongé, l’extrême bord antérieur de la tête faiblement releve.

Pronotum lisse, brillant, à ponctuation excessivement fine, très peu visible ; entièrement noir avec un étroit liséré jaune submar- ginal le long du bord externe des dilatations latérales; ces dernières très peu prononcées, étroites, les côtés latéraux à peine arqués en dehors, presque droits, surtout sur les deux tiers postérieurs.

Élytres lisses, noires, avec un très étroit liséré jaune submar- ginal en dedans du bord externe étroitement noir.

Écusson noir, lisse, brillant, à ponctuation nulle sur le disque, fine sur les côtés et postérieurement, un peu plus visible près de la base vers les angles antérieurs. L’étroit bourrelet externe jaune, eten dedans du profond sillon noir qui limite le bourrelet, un second liséré jaune, aussi ou plus étroit que le sillon, maculé de points noirs et atteignant de chaque côté la base de l’écusson. L'extrémité de l’écusson est assez profondément échancrée chez les G' au dessus de la pièce génitale; cette dernière est petite, environ de la largeur interocellaire.

Dessous de la tête noir avec une assez grande tache jaune sur la base, poitrine grisâtre avec un liséré jaune sur le bord des dilatations latérales et des taches jaunes rougeâtres près des angles postérieurs externes du prosternum. Orifices odorifiques

429 très petits, situés plus loin des hanches que des côtés de la poitrine, suivis d'un très faible sillon jaunâtre au sommet très faiblement élargi. En dessous de l’appareil odorifique la pièce métapleurale est creusée en cornet dont la pointe se dirige vers les hanches très en dedans de l’ouverture des orifices et l’élargissement large- ment arrondi englobe l’extrémité externe du canal. Abdomen noir, lisse, brillant, à ponctuation nulle; marge abdominale jaune festonnée à son côté interne par une tache noire allongée qui couvre les stigmates. Sur le bord de chaque segment deux petites taches jaunes, pas plus longues que larges, l’antérieure triangulaire, marquée d’un gros point noir qui l’échancre très souvent à son côté antérieur interne.

Pattes courtes; tibias sillonnés, plus courts que les fémurs.

Longueur 6 1/5-6 3/4 mill. ; largeur 5-5 1/5 millimètres.

I. Yule, Fly River, Nlle Guinée (M. L. M. d’Albertis 1875); collections du Musée Civique de Gênes et la mienne.

Cette espèce ressemble beaucoup à première vue à 2. deplana- tus Esch. : on pourrait très facilement la confondre avec les exem- plaires foncés de cette dernière espèce qui se reconnaissent facile- ment par leur ponctuation beaucoup plus forte sur toute la surface et par leur forme à peine un peu plus élargie proportionellement. En outre la forme du tylus servira aussi à les distinguer d’une facon très caractéristique, en forme de poire élargie et guère plus longue que la partie valvante des joues chez 2. deplanatus Esch.; il est au contraire allongé en fuseau et plus de deux fois plus long que la partie valvante des joues chez PB. obscurus Montand. ; et l'échancrure de l’écusson au dessus de la pièce génitale G' est aussi plus profonde chez cette dernière espèce.

Brachyplatys laticeps nov. sp. Noir, bronzé très foncé, parfois à reflets un peu cuivreux, avec la tête presque entièrement jaune; le liséré antérieur, le double liséré latéral et une tache humérale au pronotum, le double liséré à l’écusson, jaunes, très finement ponctuës de brun foncé.

Tête très large; chez la © elle est au moins les trois quarts et chez le G' les quatre cinquièmes de la plus grande largeur du pronotum; très obtusément arrondie, subtronquée en avant; étroitement noirâtre sur la base, la surface jaune à ponctuation brune très fine avec la base et les sutures du tylus ainsi que le bord externe très étroitement noirs; sur le milieu des joues, de chaque côté, une tache transversale nuageuse, noirâtre, s’étend depuis un peu en dehors de la base du tylus jusque près de l’angle antérieur de l'œil, sans atteindre cependant le bord externe.

Pronotum très lisse, à ponctuation presque imperceptible, sans

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taches sur le disque. Un étroit liséré jaune sur le bord antérieur se coudant au niveau du côté interne de l’œil pour se prolonger obliquement en arrière en dedans des dilatations latérales jusqu’au devant de l’angle humeéral ; le long du bord externe très étroite- ment noir des dilatations, un liséré jaune un peu plus large que l'interne, légèrement en forme de croissant, ne se rejoignant ni en avant ni en arrière au liséré interne. Un peu en dedans et légèrement en arrière des angles huméraux une tache jaunâtre irrégulière et pointillée de noir touche presque le bord postérieur du pronotum.

Écusson à ponctuation presque nulle, à peine un peu plus visible sur les côtés, avec quatre très faibles traits jaunes transversaux le long de la base, deux de chaque côté, les deux internes parfois à peine visibles, les externes paraissant faire suite à l’étroit bourrelet jaune qui borde l’écusson ; en dedans de ce liséré externe faiblement pointillé de brun par places, le second liséré inégal, jaune, étroit, fortement pointillé de brun et séparé du premier par un sillon fonce, n’atteint pas tout à fait de chaque côté la base de l’écusson.

Antennes, rostre, pattes et dessous de la tête jaunes, poitrine grisâtre, abdomen noir brillant ponctué avec quelques petites rides longitudinales. La marge abdominale étroitement jaune est coupée de noir sur la prolongation des sutures des segments de façon à former des taches séparées un peu élargies sur leurs extrémités, largement sinuées à leur côté interne; sur le bord de chacun des segments deux petites taches jaunes très étroites pas plus larges que longues sur les deuxième, troisième et quatrième segments, l’antérieure marquée d’un gros point noir ; presque linéaires longi- tudinales sur les segments suivants chez les G': chez les © elles sont un peu plus allongées sur le deuxième segment et vont insen- siblement en diminuant de largeur sur les segments suivants mais en restant cependant entières, non réduites à des taches longitu- dinales sur les quatrième, cinquième et sixièmes segments.

Pièce génitale médiocre, environ de la largeur de l’espace interocellaire avec l’écusson profondément échancré au-dessus.

G longueur 4 5/4 mill. ; largeur 4 1/4 millimètres.

Q », , 6-Go/s » » D-D1/4 »

Australie (Müller 1894); collections du K. K. Hof. Museum de Vienne et la mienne.

Cette espèce très voisine de 2. flavipes F. s’en distingue par la taille plus grande et plus large proportionnellement, par la ponc- tuation encore plus superficielle, presque invisible, et surtout par la largeur de la tête sensiblement plus forte ; les taches discoïdales du

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pronotum manquent, le limbe jaune interne de l’écusson est beau- coup plus étroit et les taches jaunes des bords de l'abdomen plus rétrécies. L’échancrure du sommet de l’écusson chez les & est aussi un peu plus obtuse au-dessus de la pièce génitale, et cette dernière est un peu plus large proportionnellement que chez

PB. flavipes F.

Brachyplatys translineatus Walker. Malgré les descrip- tions très incomplètes et souvent fort défectueuses de l’auteur anglais, j'ai cru pouvoir rapporter à cette espèce des spécimens de même provenance que les types et répondant assez exactement à la diagnose de Walker, surtout sur certains points qui peuvent être considérés comme caractéristiques, tels que : « longer than broad; .... Head, much more than half the breadth of the thorax » etc. ; la comparaison qu'il fait de son espèce avec le BP. zanthogramma White, qui appartient au genre Coptosoma, a éte encore un indice pour cette assimilation.

Noir foncé, très brillant, à ponctuation presque nulle, de forme moins arrondie, plus allongée que les 2. WahliF.,et radians Vol- lenh. Tête tres large, surtout chez les % elle est au moins les trois quarts de la largeur du pronotum entre les angles latéraux, presque entièrement jaune, très finement et peu visiblement pointillée de brun avec le bord externe très étroitement rembruni ou un peu noirâtre, et la partie postérieure de la tête avec une bande noire, étroite, ondulée devant les ocelles. Le tiers basal du tylus est également noir et de chaque côté sur la base des joues entre l’œil et la base du tylus s’étend une bandelette brunâtre plus ou moins foncée parfois peu visible; ces deux derniers caractères n’ont pas été signalés par Walker.

Outre le liséré du pronotum qui suit le bord antérieur et se double latéralement, sur le bord et en dedans du côté interne des dilatations pour se rejoindre à l’angle huméral, il existe une bande transversale très ondulée, étroitement coupée au milieu elle se coude en avant de chaque côté de l’étroite ligne médiane noire, pour rejoindre le liséré antérieur ; se rejoignant également sur les côtés au liséré interne de la marge latérale, enfermant ainsi la région des cicatrices qui se trouve couverte de chaque côté par un gros circonflexe noir, puis s’arrondissant ensuite en arrière pour arriver jusqu’à la base du pronotum en dedans de l’angle huméral dont le sommet est couvert d’une tache longitudinale triangulaire noire, assez allongée.

La base de l’écusson est ornée d’une bande jaune ininterrompue, un peu reétrécie et parfois tres faiblement coupée au milieu, légèrement calleuse sur les côtés elle forme un léger bourrelet

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qui rappelle assez bien la callosité basilaire de certaines espèces du genre Coptosoma. Les côtés latéraux et postérieur ont un double liséré jaune, l’interne beaucoup plus large que l’étroit bourrelet externe et marqué de gros points noirs assez espacés que Walker n’a également pas signalées.

L’écusson G' est obtusément mais assez profondément échancré au-dessus de la pièce génitale; cette dernière n’est guère plus large que la moitié de la largeur de la tête entre les yeux.

Antennes, rostre et pattes jaunes, ces dernières courtes ; tibias sillonnés, plus courts que les fémurs.

Deux taches jaunes subtriangulaires sur le bord de chaque segment abdominal, plus allongées chez les Q que chez les &, l’antérieure marquée d’un point noir et plus longue que la posté- rieure.

G' longueur 5 1/4 mill.; largeur 4 1/3 millimètres.

Q » 6-6 1/4 » » 0-5 1/5 »

Ile Mysole; collections du Musée Royal de Stockholm et la mienne.

Nile Guinée, Sorong (M. L. M. d’Albertis); Musée civique de Gênes.

Walker n’a évidemment connu que la ®, à laquelle se rapporte assez bien la longueur de 3 lignes qu’il a indiquée. Il est à observer ici que cet auteur a distingué à tort des espèces sur le caractère purement sexuel de l’échancrure du sommet de l’écusson.

Brachyplatys nigripes Stal. L'auteur suédois n’a fait con- naître que le G' de cette espèce. Les points rougeâtres, deux discoï- daux au pronotum et deux sur la base de l’écusson n’existent pas chez la © le limbe intramarginal assez large de l’écusson n'est pas interrompu postérieurement. L’extrême bord du bourrelet externe de l’écusson est aussi un peu rembruni ainsi que les pattes, au moins sur l’extrémité de la partie supérieure des tibias. Sur un exemplaire Q du Musée Royal de Stockholm on apercoit aussi des vestiges de liséré jaunâtre sur le bord des dilatations latérales du pronotum et la partie postérieure du liséré interne en dedans des dilatations vers leur extrémité postérieure au devant de l’angle latéral,

Iles Philippines.

Coptosoma amplexum nov. sp. Subarrondi, assez con- vexe, d’un noir brillant à reflets très légèrement bleuâtres métal- liques ; le bord antérieur de la tête, une petite tache derrière la base du tylus, un double liséré au pronotum, la marge élytrale, le limbe de l’écusson et deux taches sur la callosité basilaire de ce dernier jaunâtres pales,

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Tête très large, yeux transverses, espace interoculaire environ trois foisle diamètre transversal de l’œil ; ocelles assez éloignés des yeux, la distance interocellaire un peu plus de deux fois et demi la distance de l’ocelle à l'œil; joues très obtusément arrondies en avant, dépassant très faiblement le niveau antérieur des yeux, convergentes en avant et légèrement valvantes devant le tylus, avec le bord externe et les sutures du tylus très étroitement noirs. Un assez large liséré jaune lisse le long du bord antérieur, inégal à son côte interne. Un petit point jaune sur l’extrémité du tylus. Partie postérieure de la tête noire avec une petite tache jaune triangulaire derrière la base du tylus.

Dilatations latérales du pronotum jaunes, lisses, en dedans du bord externe très étroitement noir, bien dilatées, tres arrondies extérieurement, formant une assez forte sinuosité à leur partie postérieure sur le côté latéral, limitées en arrière par une ligne noire régulière, bien enfoncée, derrière laquelle court le second liséré qui se recourbe en avant sur le bord antérieur der- rière la partie comprise entre l’œil et l’ocelle, et se poursuivant en arrière jusque sous l’angle huméral. Ponctuation du pronotum excessivement fine, rare, très superficielle, à peine visible; pas de trace de sillon transversal.

Marge élytrale avec un large liséré jaune pâle.

Écusson avec une callosité basilaire très faible, presque lisse, très élargie au milieu et très mal limitée en arrière par une ligne de points enfoncés, peu réguliers et interrompus par places, peu visibles sur le disque. Une petite tache jaune transversale un peu triangulaire, de chaque côté sur les extrémités de la callosité. Les petits bourrelets basilaires un peu élargis avec une très petite tache jaune près de l’angle antérieur, bien limites en arrière par une ligne enfoncée et paraissant faire suite au bourrelet du bord externe. Derrière la callosité basilaire toute la surface de l’écusson est assez régulièrement ponctuée de points enfoncés peu denses, assez bien marques.

Limbe de l’écusson assez large, recouvrant aussi le bourrelet externe au côte postérieur de l'écusson, mais retréci et écourté de chaque côté avant d'atteindre la base.

Dessous de la tête et des marges du pronotum, antennes, rostre et pattes jaunâtres. Pattes courtes, tibias sillonnés, plus courts que les femurs, au moins aux paires antérieures, les postérieurs manquent. Poitrine grisâtre mate. Orifices odorifiques situes à peu près au milieu de la pièce meétapleurale, suivis d’un sillon arqué en oreillette en avant jusque sur le bord antérieur de la pièce un peu en dedans de l'angle antérieur externe. Abdomen paraissant entièrement lisse avec la marge jaune lisse, se confon-

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dant aux larges taches jaunes des bords de l’abdomen, couvrant toute la largeur du segment et s'étendant sur le disque un peu plus que la largeur sur le bord du segment, scindées en deux sur chaque segment à leur côte interne, les extrémités arrondies.

Longueur 5 mill.; largeur 4 3/4 millimètres.

Ha-Lang, Haut-Tonkin, un seul exemplaire © ; ma collection.

Par la forme de sa tête cette belle grande espèce se rapproche du groupe du Coptos. anquiare Stal, et par ses joues légèrement. valvantes devant le tylus elle établit un passage entre les précé- dents et les C. duodecimpunctatum Germ , denticeps Montand. et Lethierryi Montand.

Coptosoma perpunctum nov. sp. Subarrondi, très con- vexe en dessus, tête et partie antérieure du pronotum fortement déclives, la tête perpendiculaire à l’axe longitudinal du corps: d’un flave jaunâtre, couvert sur tout le corps d’une ponctuation assez fine mais profonde, irrégulière, brune, et de nuages bruns par places.

Tête petite, plus étroite que le quart de la largeur du pronotum en arrière; yeux petits, subglobuleux, pas plus longs que larges, espace interoculaire un peu plus de deux fois et demi le diamètre transversal d’un œil. Joues peu proéminentes au devant des yeux elles s’avancent d’une longueur moindre à celle du diamètre de l'œil, assez convergentes au sommet, mais pas tout à fait con- fluentes, le tylus très rétréci à l’extrémité, atteignant le bord antérieur. Surface de la tête presque lisse, joues jaunes depuis le niveau du milieu des yeux avec le bord externe étroitement noir sur les côtés latéraux mais non en avant; tylus jaunâtre au sommet, noir postérieurement ainsi que toute la partie postérieure de la tête avec une petite tache jaunâtre longitudinalement allongée derrière la base du tylus.

Pronotum jaunâtre flave avec une fine ponctuation assez pro- fonde, espacée, irrégulière sur toute sa surface, y compris les dilatations latérales, sauf sur le bord antérieur. De petites taches brunes nuageuges relient par places les points bruns, surtout sur le disque. Point de sillon transversal. Sur la partie antérieure du pronotum deux taches brunes plus foncées, une de chaque côté de la ligne médiane, marquent les branches internes des circonflexes, la branche externe päle, à peine accusée par une petite linéole un peu plus colorée que le fond. Une ligne médiane longitudinale, lisse, jaunâtre, imponctuée, traverse tout le pronotum depuis le bord antérieur qui est étroitement noir derrière la tête.

Écusson sans trace apparente de callosité basilaire, avec des points bruns assez profondément enfoncés et irrégulièrement distribués sur toute sa surface; le milieu de la base plus pâle,

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imponctué sur un espace assez étroit, avec une tache brune de chaque côté. Le milieu du disque de l’écusson est traversé trans- versalement par une bande brunâtre nuageuse, mal accusée et mal limitée.

Antennes, rostre et pattes jaunâtres flaves, ces dernières très courtes, tibias fortement sillonnés, beaucoup plus courts que les fémurs aux deux paires antérieures (les postérieures manquent). Poitrine noirâtre mate, rugueuse; orifices odorifiques très petits, à peine visibles, beaucoup plus éloignés des hanches que du côté externe de la pièce métapleurale, suivis d’une très petite oreillette recourbée en avant n’atteignant pas tout à fait l’angle antérieur externe de la pièce métapleurale. Abdomen entièrement ponctué, comme la partie supérieure, de points enfoncés assez profonds, sauf sur le milieu du disque qui est noir et lisse; les côtés large- ment jaunes ocreux à ponctuation brunâtre, les bords et la marge jaunes plus clairs à ponctuation en grande partie concolore.

Longueur 5 mill.; largeur 44/5 millimètres, un seul exemplaire ©.

Patrie ....? Collections du Musée Royal de Stockholm.

Malgré l’absence de sillon transversal au pronotum et de callo- sité basilaire à l’écusson, cette espèce, par sa forme générale, sa tête petite, ses pattes courtes à tibias fortement sillonnés doit se ranger auprès des ©. ictericum Dall., oblusiceps Stal., parviceps

Montand, etc.

Coptosoma fimbriatum Distant. Cette grande espèce à tylus libre, à tête peu proéminente, assez large, à tibias sillonnés, sans trace de sillon transversal au pronotum, à callosité basilaire de l’écusson large mais peu visible et très mal limitée en arrière, ne rentre dans aucune des coupes de Stäl.

Ma collection en possède des exemplaires typiques de Sikkim et de Kurseong, Inde septentrionale, dont l’écusson est entière- ment bronzé, puis d’autres exern.plaires de Chine, avec des vestiges de liséré jaunâtre à l’écusson, n’atteignant pas la base de chaque côte, tres peu visibles au milieu du bord postérieur, les traits jaunes longitudinaux sur les bords de l'abdomen un peu mieux marqués, que je nomme var. : cingulatum nov. var.

Coptosoma prolaticeps nov. sp. Subarrondi, assez con- vexe, noir bronze foncé avec les lisérés latéraux, des petites taches transversales sur le bord antérieur et sur le disque du pronotum, deux grandes taches transversales sur la callosité basilaire de l’écusson, jaunes; l’écusson avec une grande tache triangulaire recouvrant le disque et deux taches arrondies près des angles postérieurs, noires, bronzées, foncées, les côtés postérieur et latéraux jaunâtres, assez densément ponctues de brun.

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Tête dissemblable dans les deux sexes, yeux pas plus larges que longs, espace interoculaire presque trois fois le diamètre de l’œil : ocelles assez éloignés des yeux, la distance d’un ocelle à l’œil est un peu moindre que le diamètre de l’œil et un peu moins de moitié de la distance interocellaire. Chez les G' les joues dirigées droites en avant avec les côtés latéraux de la tête parallèles au devant des yeux, le bord antérieur légèrement relevé, subtronqué avec les angles subitement arrondis; joues valvantes devant le tylus. Chez les © les joues moins proéminentes et plus atténuées au devant des yeux elles s’avancent un peu plus que la longueur du diamètre de l’œil, sont subitement convergentes et étroitement confluentes devant le tylus. Dans les deux sexes, la tête est presque entière- ment noire, quelque peu rembrunie, parfois à peine jaunâtre sur le milieu du bord antérieur, surtout chez les 4, et accidentellement sur le milieu de la surface des joues qui est densément mais super- ficiellement ride ponctué; le vertex presque lisse.

Pronotum avec deux taches très transversales jaunes sur le bord antérieur, très peu séparées l’une de l’autre sur le milieu, un peu plus élargies à leur côté interne, et deux petites taches transversales un peu obliques, une de chaque côté sur le milieu du disque, un peu au devant de la dépression transversale. Lisére jaune du bord des dilatations lisse, prolongé en arrière jusqu’à l’angle huméral, un peu élargi au devant de ce dernier il paraît vouloir remonter en dedans de la partie interne, fortement ponctuée, des dilatations pour former un double liséré dont on aperçoit parfois aussi quelque vestige en avant près du bord antérieur; ces dilatations assez larges, bien arrondies extérieu- rement. Ponctuation du pronotum presque nulle sur la partie antérieure, fine et assez dense sur les côtés latéraux et postérieur ainsi que derrière la dépression obtuse et assez superficielle qui tient lieu de sillon transversal ; cette dépression est presque nulle sur le milieu du disque.

Callosité basilaire de l’écusson assez large, presque lisse, bril- lante, bien limitée en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue, avec deux grandes taches jaunes transversales, une de chaque côté près des extrémités, l'espace médian noir qui les sépare moins large que l’une des taches. Les petits bourrelets basilaires qui se superposent sur les extrémités de la callosite assez larges, également bien limités par une ligne enfoncée ininterrompue, avec une petite tache jaune sur leur milieu. Derrière la callosité basilaire une grande tache noire bronzée, foncée, occupant presque toute la largeur de l’écusson, s’avance triangulairement jusqu'après le milieu; les côtés latéraux étroits près de la base, très élargis ensuite et toute la partie postérieure largement

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jaunâtres pointillés de brun, la ponctuation moins dense en remontant sur le disque ; et, au niveau des angles postérieurs, deux grandes taches ovales, obliques, noires bronzées, foncées, se reliant quelquefois à la grande tache foncée triangulaire du disque. Écusson G' très obtuséement mais assez profondément sinué au-dessus de la pièce génitale; cette dernière grande, subarrondie, aussi large que la tête avec les yeux, avec le bord supérieur très arque. Dessous du corps en grande partie noir, avec de grandes taches jaunes sous la tête, plus claires vers la base et sous le dessous des dilatations latérales du pronotum. Poitrine mate; orifices odorifiques situés plus près des hanches que des côtés latéraux de la pièce métapleurale, suivis d’un assez long sillon recourbé en avant vers l’extrémité, assez en dedans de l’angle antérieur externe de la pièce.

Antennes, rostre et pattes jaunâtres, fémurs et extrémité des antennes rembrunis, tibias assez robustes, non sillonnés, de même longueur que les fémurs.

Abdomen brillant, à ponctuation en lignes transversales sur la base, le milieu et l’extrémité des segments ; marge étroite, jaune, finement coupée de brun sur la prolongation des sutures des segments et une tache très irrégulière sur les bords de l'abdomen, élargie en avant, très atténuée en arrière, bisinuée à son côté interne; sur les quatrième, cinquième et sixième segments la partie postérieure étroite de la tache est même séparée de la tache antérieure. Ces taches assez semblables dans les deux sexes sont cependant plus rétrécies chez les G que chez les Q.

G' longueur 3 1/2 mill. ; largeur 3 1/1 millimètres. Q » Auf > » 4 millimètres.

Chine, Ngan-Hoei, Ho-chan, ma collection.

Chez un exemplaire Q qui a une petite tache brune sur le milieu des joues, les traits transversaux du bord antérieur du pronotum se relient latéralement au second liséré latéral entier en dedans du côté interne des dilatations.

Cette espèce comme mode de coloration est presque identique à C. bioculatum Montand. dont elle se distingue facilement par la taille plus grande, la forme moins transverse, et la conformation de la tête toute différente, dissemblable dans les deux sexes. On devra de ce chef la rapprocher de C. elegans Stäl.

Coptosoma nigricolor nov. sp. Subarrondi, assez convexe, d'un noir brillant, non bronzé, avec un étroit liséré jaune simple au pronotum, aux élytres et à l’écusson.

Tête petite, étroite, un peu plus du quart de la largeur du pro- notum en arrière; yeux globuleux, pas plus larges que longs,

438 à

espace interoculaire environ deux fois le diamètre de l’œil; joues peu proéminentes au devant des yeux elles s’avancent un peu moins que la longueur du diamètre de l’œil, très convergentes, arrondies en avant, confluentes devant le tylus qui est un peu raccourci ; lisse sur toute sa surface avec une petite tache jaune allongée de chaque côte sur le milieu des joues au devant des yeux.

Pronotum presque entièrement lisse, à ponctuation à peine un peu visible sur les côtés derrière la faible dépression très super- ficielle qui tient lieu de sillon transversal latéralement, nulle sur le milieu du disque. Un étroit liséré jaune le long du bord externe des dilatations latérales en dedans de l’extrême bord très étroite- ment noir; en dedans du liséré jaune les dilatations sont faible- ment ponctuées avec un très petit sillon enfoncé très superficiel qui les limite en arrière sur leur quart antérieur, et en dedans de leur extrémité postérieure un petit liséré jaune étroit s'étend jusqu’au sommet de l’angle humeéral.

Élytres brunâtres avec un liséré jaune sur la marge.

Callosité basilaire de l’écusson assez bien accusée et bien limitée en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue, lisse, brillante sur sa surface, entièrement noire ainsi que les petits bourrelets de chaque coté qui sont un peu élargis extérieurement ils sont arrêtés par le sillon enfoncé qui limite l’étroit bourrelet latéral du pronotum. Ponctuation de l’écusson fine et assez espacée, un peu plus dense sur les côtés près des angles antérieurs. Un étroit liséré jaune intramarginal commence après le tiers basilaire, bien régulier et bien arrêté à son côté interne, à peine élargi posté- rieurement chez les Q («j inconnu). Le petit bourrelet externe de l’écusson est aussi jaunâtre.

Antennes, rostre et pattes jaunâtres pales, les fémurs un peu rembrunis sur les deux tiers basilaires, tibias non sillonnés. Poitrine grisätre mate; orifices odorifiques situës à peu près au milieu de la pièce métapleurale, suivis d’une petite oreillette recourbée en avant elle atteint le bord antérieur de la pièce mais bien en dedans de l’angle antérieur externe. Abdomen noir, lisse, brillant, avec des rangées transversales de points enfoncés sur la base et l’extrémité des segments et quelques rides longitu- dinales très superficielles, à peine visibles. Marge étroitement jaune, coupée de noir sur la prolongation des sutures des segments ; et, sur le bord de chaque segment, une petite tache jaune en virgule longitudinale. Le premier segment abdominal a une assez large tache transversale jaune.

Aussi long que large, 3 1/2-3 2/5 millimètres, deux exem- plaires ©.

Java; collections de M. Maur. Noualhier et la mienne.

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Ces insectes proviennent tous deux de la collection Lethierry; celui qui m'avait jadis éte offert par notre regretté collègue, comme celui de la collection de M. Noualhier, avaient été étiquétés par lui Coptos. sphærulum Germ., nom qui ne saurait leur convenir, malgré leur ressemblance comme disposition des couleurs; outre qu'ils sont de taille plus forte, leur tête à joues confluentes devant le tylus ne permet pas de les y réunir.

Ils ressemblent beaucoup aussi à ©. opimum Montand., mais ces derniers sont plus transverses, bronzés, à sillon transversal du pronotum mieux accusé et à lisérés bien moins apparents, outre la tête le tylus est libre à l’extrémité.

Coptosoma Noualhieri nov. sp. De forme subarrondie,

un peu atténuée en avant, assez convexe. Noir intense, avec les joues, un double liséré latéral au pronotum, les élytres et un

liséré à l’écusson jaunâtres, les lisérés mal limités à leur côté interne.

Tête petite, presque aussi longue que large avec les yeux ; yeux globuleux, pas plus larges que longs; espace interoculaire presque trois fois le diamètre de l’œil. Partie antérieure de la tête assez proéminente au devant des yeux, un peu acuminée, arrondie à l'extrémité ; joues peu convergentes en avant ; tylus libre, peu rétréci au sommet qui dépasse le niveau antérieur des yeux d’une distance égale à presque deux fois la longueur du diamètre de l'œil. Joues finement ridées, presque lisses, jaunes depuis le niveau du milieu de l'œil jusqu’à l'extrémité avec le bord externe très étroitement noir. Tylus noir, rembruni au sommet. Partie postérieure de la tête lisse, noire.

Pronotum assez atténué en avant, noir, presque entièrement lisse ; sillon transversal à peu près nul, à peine indiqué par une très “légère dépression superficielle un peu plus visible latéralement. Un double liséré latéral jaune, ces deux lisérés séparés par une ligne oblique, noire, de points enfoncés limitant les dilatations latérales à leur côté interne, un peu atténuée en avant et le plus souvent n’atteignant pas tout à fait en arrière le bord latéral. Il arrive aussi parfois que le second liséré est très atténué manque tout à fait; plus rarement il est un peu élargi et mal limité posté- rieurement à son côté interne devant l’angle huméral l'on observe aussi de très petites taches jaunes en dedans du liséré. Sur le bord antérieur du pronotum deux très petits points jaunes au niveau du côté interne de l’œil s’élargissant très rarement en petits traits transversaux et manquant au contraire tres souvent. Partie visible des élytres largement jaunâtre sur la marge, à peine rembrunie à l'angle interne.

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Callosité basilaire de l’écusson peu accusée, lisse, polie, noire sans taches, limitée en arrière par une ligne enfoncée ininterrom- pue mais très superficielle. Petits bourrelets basilaires de chaque côté de la callosité, également bien limités en arrière par une ligne enfoncée, élargis extérieurement et marqués d’un très petit point jaune sur leur milieu. Liséré jaune de l’écusson le plus souvent atténué et écourté du côté de la base ; lorsqu'il l’atteint, la partie antérieure est couverte de points bruns noirâtres qui l’interrom- pent par places; toujours plus ou moins érodé à son côté interne, surtout postérieurement chez les Q le liséré assez élargi généralement est très ponctué de noir sur son côté interne ; sur les côtés de l’écusson la ponctuation est plus visible mais très fine et peu dense.

Écusson obtusément échancré chez les G' au-dessus de la pièce génitale, cette dernière assez grande, en ovale, un peu transver- sale, un peu moindre que la largeur de la tête avec les yeux; largement jaune sur les bords sauf le milieu du bord inférieur noir ainsi que le pourtour du tubercule central jaune.

Dessous de la tête et des dilatations latérales du pronotum, antennes et pattes jaunâtres. Pattes médiocres, tibias non sillon- nés, presque égaux aux fémurs aux deux paires antérieures, plus longs que les fémurs à la paire postérieure ils sont aussi un peu plus robustes chez les G. Rostre rouge brunâtre. Poitrine noire grisätre, mate, hanches brunes. Orifices odorifiques plus éloignés des hanches que des côtés de la poitrine, suivis d'un très petit sillon recourbé en oreillette peu visible, vers le bord antérieur, tres en dedans de l’angle antérieur externe de la pièce métapleu- rale. Abdomen noir brillant presque lisse, à ponctuation nulle, couvert sur les côtés de très petites rides longitudinales très denses. Marge jaune très finement coupée de brun sur la prolon- gation de la suture des segments. Sur le bord de chaque segment une petite virgule jaune, étroite, longitudinale ; à peine un peu plus grosse et sinuée à l’extrémité chez les Q.

Longueur égale à la largeur, 3-31/2 millimètres.

Inde méridionale, Pulney Hills, collections de M. Noualhier et la mienne.

Très voisin de C.pulchellum Montand. et C. obrosum Montand., il s’en distingue par l’absence de taches jaunes sur le disque eten dedans de l’angle huméral du pronotum; la callosité basilaire de l’écusson est aussi entièrement noire, le bord postérieur du sixième segment abdominal n’est pas bordé de jaune. Il est aussi de taille un peu plus forte que ©. obrosum Montand. avec lequel on pourrait être tenté de le confondre, et ce dernier est encore plus lisse et plus brillant sur toute la partie supérieure avec une

441 tête un peu moins large et moins proéminente au devant des yeux.

Une forme très voisine que je rattache à titre de variété obscuratum nov. var. de l’Inde Septentrionale, Barway (P. Car- don), collection du Musée Royal d'Hist. Nat. de Belgique et la mienne, differe du type décrit ci-dessus par les taches jaunes très réduites; sur la tête un peu moins proéminente, les joues sont seulement rougeâtres en avant ou marquées d’un simple point jaunâtre au devant des yeux; le liséré latéral toujours simple au pronotum lequel n’est jamais taché sur le bord antérieur. Jamais non plus de petites taches jaunes sur les étroits bourrelets laté- raux de la base de l'écusson, et le limbe très étroit, ponctué de noir, commence toujours après le premier tiers basal, peu ou pas élargi en arrière, surtout chez les G' il disparaît même quel- quefois au dessus de la pièce génitale. La forme paraît aussi un peu moins arrondie, plus carrée en arrière, les taches de l’abdo- men sont assez semblables mais encore plus rétrécies; la ponc- tuation abdominale, de même que sur toute la partie supérieure un peu plus visible ; la pièce genitale X très étroitement bordée de jaune et enfin le canal des orifices odorifiques est aussi un peu plus allongé, arqué vers le bord antérieur la petite oreillette atteint presque l'angle antérieur externe de la pièce métapleurale. Mais toutes ces différences sont assez peu sensibles pour qu'à première vue on éprouve une certaine hésitation à séparer les exemplaires les mieux marqués des spécimens foncés de la forme typique.

La dimension des © de cette variété atteint parfois 3 3/4 milli- mètres.

Coptosoma distigma nov. sp. (Fieber inédit). Subarrondi, noir très lécèrement bronzé, avec les joues, le liséré du bord ante- rieur, le double liseré sur les côtés latéraux et une tache hume- rale au pronotum, des taches sur la base et le lisére de l’écusson jaunes,

Tête petite, yeux globuleux pas plus longs que larges, espace interoculaire deux fois et demi le diamètre de l’œil; bord antérieur de la tête subarrondi, peu proéminent, joues convergentes, atte- nuées en avant, mais non confluentes devant le tylus qui atteint, très rétréci au sommet légèrement brunâtre, le bord antérieur de la tête. Tête lisse, surface des joues jaune depuis le niveau du milieu des yeux, avec le bord externe et les sutures du tylus très étroitement noirs.

Pronotum lisse sur la partie antérieure avec un étroit liséne jaune intramarginal sur le bord antérieur, parfois à peine inter- rompu au milieu, se reliant sur les côtés au liséré interne qui court obliquement en arrière en dedans des dilatations latérales jusqu’au

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sommet de l’angle huméral ; en dedans du bord externe très etroi- tement noir des dilatations, la surface de ces dernières est entie- rement jaune, arrêtée à leur côté interne par un sillon régulier de points enfoncés noirs qui va du bord antérieur jusqu’à la marge latérale au fond de la petite sinuosité après les dilatations. La partie postérieure du pronotum est très finement et assez densément ponctuée surtout sur la ligne médiane transversale l’on ne voit pas trace de sillon mais la ponctuation est cependant plus accen- tnée sur les extrémités latérales. En dedans des angles huméraux un peu rembrunis, la partie postérieure du pronotum est parfois ornée d’une tache nébuleuse brune jaunätre, ponctuée de noir, qui s’étend plus ou moins sur le disque avec quelques petites taches irrégulières en avant remontant de chaque côté jusque vers le milieu du disque; parfois la tache humérale est simple, sans pro- longements vers le disque.

Callosité basilaire de l’écusson assez bien accusée et bien limitée en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue, très finement ponctuée, avec une très petite tache jaune irrégulière de chaque côté près des extrémités ; lorsque la tache est un peu plus grande elle est alors ponctuée de noir; petits bourrelets basilaires avec un fin trait jaune en dehors de la callosité. Liséré jaune intramar- ginal de l’écusson étroit, à peine élargi en arrière chez les Q (G* inconnu), ponctue de brun près de la base et sur la partie posté- rieure. Ponctuation de l’écusson fine et assez espacée, plus forte et plus dense près des angles antérieurs.

Antennes, rostre et pattes jaunâtres, les fémurs à peine rembrunis vers la base, tibias non sillonnés, poitrine grisàtre mate, orifices odorifiques tres petits situés à peu près au milieu de la piece métapleurale, suivis d'une petite oreillette arquée qui atteint le bord antérieur de la pièce assez en dedans de son angle antérieur externe. Abdomen lisse, brillant, tres finement ponctué-strié longi- tudinalement, avec la marge jaune et une tache en virgule longi- tudinale sur le bord de chaque segment, traversant tout le segment et un peu sinuée avant l’extrémité à son côté interne. Une fine carène tranversale jaune, médiane, assez allongée sur le bord postérieur du sixième segment abdominal, devant les pièces géni- tales Q.

Longueur et largeur 2 1/2 millimetres.

Inde, collections de M. Maurice Noualhier et la mienne.

L’exemplaire de la collection de M. Maurice Noualhier est plus foncé que le mien, la tache humérale du pronotum à peine visible, le liséré du bord antérieur du pronotum un peu interrompu au milieu ; c’est probablement le type que Fieber avait nommé, aussi ai-je religieusement conservé le nom de l’auteur viennois, dont

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les collections ont jadis été achetées par M. M. Puton et Lethierry; ce dernier eut pour lot les types exotiques et à sa mort M. Noual- hier en est devenu l’heureux acquéreur.

Cette petite espèce se distingue de ses voisines par le liséré jaune du bord antérieur du pronotum, entier ou à peine inter- rompu au milieu, par la forte ponctuation brune du liséré de l’écusson, et surtout par la ligne jaune en carène transversale près du bord postérieur du sixième segment abdominal devant les pièces. génitales Q.

Coptosoma variegatum H. S.? Il est bien difficile sinon même impossible de reconnaître l’espèce d'Herrich-Schæffer par la simple lecture de la description très succincte qu’il en a donnée sans même parler de la provenance de l’insecte restée inconnue, et l'examen de la figure 414 avec la bordure jaune du pronotum élargie en arrière et la dimension marquée à ses côtés qui accuse 3 2/3 millimètres de longueur pour un exemplaire qui a toutes les apparences d’un G, n’est guère de nature à nous renseigner exac- tement sur le type qu'il avait alors examiné. Le rapprochement qu’il a fait ensuite entre son espèce et le ©. cinctum Eschltz. qui est de beaucoup plus petite taille est certainement une preuve qu'il a confondre sous la même dénomination un certain nombre de formes assez dissemblables entre elles.

Parmi kes nombreux exemplaires de différentes provenances et à mode de coloration à peu près semblable, que j'ai examinés, celui qui se rapproche le plus de la dimension donnée près du dessin de Schæffer est une © ayant 31/4 millimètres de longueur exactement comme dans sa plus grande largeur à l’écusson posté- rieurement. La tête et le devant du pronotum sont lisses, imper- ceptiblement ridés-pontués, les joues entièrement jaunes depuis le niveau du milieu de l’œil, à bord externe très faiblement rem- bruni, sont assez convergentes en avant, rétrécissant très sensi- blement le tylus à son extrémité, dépassant le niveau antérieur des yeux de la longueur du diamètre longitudinal de l’œil ; la partie antérieure de la tête subarrondie au devant des yeux ; ces derniers un peu transverses, l'espace interoculaire un peu plus de deux fois la longueur du diamètre transversal de l’œil ; le tylus noir, étroi- tement brun au sommet.

Les traits jaunes transversaux du devant et du disque du pro- notum très larges, se réunissant à leur côté externe à la large marge latérale jaune, de sorte qu’on peut dire que la partie anté- rieure du pronotum est jaune avec une assez large bande noire transversale en circonflexe de chaque côté, brusquement élargie au milieu en avant jusqu’au bord antérieur du pronotum et

ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XL. 32

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envoyant au milieu en arrière une très étroite ligne noire qui se relie à la partie noire du disque; les extrémités latérales des circonflexes rétrécissent aussi la partie jaune discoïdale qui est très étroite à sa jonction avec la marge. Les dilatations latérales sont assez étroites, et la ligne noire qui les limite à leur côté interne coupant obliquement la large marge jaune dans le sens de sa longueur, est formée d’une suite de points enfoncés assez rap- prochés, faiblement interrompus par places surtout en avant et en arrière ils arrivent cependant jusqu’à la marge, tant sur le bord antérieur que sur le côte latéral au devant de l’angle huméral. Le côté latéral est tres faiblement sinué au côté postérieur des dilatations. Sur la partie postérieure du pronotum la marge latérale jaune est un peu élargie, recouvrant l’angle huméral et ponctuée de brun à son côté interne, cette ponctuation laissant un espace jaune lisse en dedans de l’angle huméral.

La callosité basilaire de l’écusson étroite, lisse, entierement jaune et bien arrêtée en arrière par une ligne enfoncée ininterrom- pue; les petits bourrelets basilaires superposés sur les extrémités de la callosité entièrement jaunes, également bien limités en arrière par une ligne enfoncée noire qui les sépare de la callosité et du liséré de l’écusson; ce dernier large, atteignant presque les extrémités de la callosité basilaire; bord externe de l’écusson jaune, séparé du liséré interne par un très faible sillon brun tout autour. Ponctuation de l’écusson fine et assez espacée.

Antennes, rostre et pattes, dessous de la tête et des marges dilatées du pronotum presque entièrement jaunes ; poitrinegrisâtre mate, brunâtre en avant. Abdomen noir brillant, très finement ponctué-strié longitudinalement; marge abdominale jaune, côtés de l'abdomen avec deux taches jaunes sans point noir, soudées ensemble sur le bord externe’de chaque segment, l’antérieure plus grande que la postérieure ; ces taches sont un peu mieux séparées sur les cinquième et sixième segments; sur les précédents on pourrait tout aussi bien indiquer une seule tache bidentée à son côté interne sur chaque segment.

Cet unique exemplaire Q (patrie. ?) appartient à la collection de M. Maurice Noualhier; il est plus petit que la dimension donnée par H.-Schæffer à la figure de son insecte et en diffère par les traits jaunes discoïdaux du pronotum se reliant latéralement à la marge; par la ponctuation brune sur la partie interne de la marge latérale postérieurement et par la callosité basilaire de l’écusson entièrement jaune; je l’ai nommé C. limitatum nov.sp. Par sa forme très élargie, les taches du pronotum et de la callosité basilaire de l’écusson, cette espèce se rapproche beaucoup de C. laticinctum Montand., mais le limbe de l’écusson plus étroit,

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à peine élargi en arrière et presque pas rétréci au niveau des angles postérieurs, l’en sépare à première vue.

Presque tous les autres exemplaires que j'avais considérés et nommés jusqu’à présent C. variegatum H.-S., ne peuvent appar- tenir à cette espèce : leur taille est beaucoup trop petite puisque les plus grandes Q n’ont pas une dimension plus grande que 3 millimètres de longueur.

L'examen de nombreux individus de diverses provenances m’a amené à établir plusieurs coupes nouvelles; déjà à plusieurs reprises j’ai séparé diverses formes assez voisines les unes des autres : €. laticinctum Montand., Ann. Mus. Civ. de Gènes 1894, p. 135, C. pygmæum Montand.,Ann.Soc. Ent. Belg. 1896, p. 120, C. aciculatum Montand., loc.cit.,p. 122 et ©. perplezumMontand., loceit.; p: 123,

Ce que je considérais, jusqu’à la publication de ces dernières espèces, comme la vraie forme typique de ©. variegatum H.-S. et dont le dessin de l’auteur fig. 414, donne une idée assez exacte, sont des exemplaires les parties jaunes sont assez larges et bien accusées, les deux taches du bord antérieur du pronotum parfois très étroitement séparées de la marge s’y relient le plus souvent; les traits discoïdaux du pronotum, un de chaque côté de la ligne médiane, larges, bien entiers, mais n’atteignant pas la marge latérale, les points jaunes huméraux, arrondis, assez grands. Les taches jaunes de la callosité basilaire très transversales, se rejoi- gnant presque sur le milieu, l’espace noir qui les sépare très étroit; les petits bourrelets latéraux sur la base de l’écusson de chaque côté sur les extrémités de la callosité basilaire presque entièrement jaunes, et le limbe assez large atteignant la base, seulement séparé des bourrelets par la ligne noire enfoncée qui limite ces derniers à leur partie postérieure. Chez les Q le limbe jaune est élargi postérieurement; dans les deux sexes il est faiblement rétréci au niveau des angles postérieurs très arrondis de l’écusson. La pièce génitale G' est assez grande, beaucoup plus large que haute, avec les côtés latéraux subarrondis, le côté inférieur presque aussi large ou de même largeur que le côte supérieur. Dans les deux sexes la tête est assez large, l'espace interoculaire environ deux fois et demi le diamètre transversal de l'œil; les yeux à peine transverses.

Les & varient de 2 1/3 à 21/2 mill. de longueur sur 21/4 à 2 1/5 millimètres de largeur; les Q de 2 5/4 à 2 4/5 millimètres longueur et largeur.

Ma collection possède des exemplaires, G et Q de Bornéo; leur taille beaucoup plus petite que celle indiquée par H.-Schæfier ne permet pas de les réunir à l’espèce de cet auteur et je les ai nommés C. Schæfferi nov. sp.

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Très voisin du précédent auquel il ressemble beaucoup, le C. perplezum Montand. est à peu près de même taille, très légè- rement plus faible et un peu moins élargie proportionnellement; le type Q de ma collection, provenant de Java, mesure 2 3/5 milli- mètres de longueur sur 2 1/2 mill. de largeur avec le dessin exactement semblable à celui de ©. Sckæferi Montand., sauf la partie postérieure du limbe de l’écusson qui est beaucoup plus élargie, inégale et assez densément ponctuée de brun à son côté interne. La tête est un peu plus étroite, l’espace interoculaire environ deux fois plus large que le diamètre tranversal de l’œil.

De même taille et de même forme que ©. perplezum Montand. avec le dessin presque semblable ; les taches jaunes du bord anté- rieur du pronotum un peu réduites; les traits discoïdaux très rétrécis, le plus souvent scindés en deux étroits petits traits de chaque côté, parfois un seul, probablement parfois même nuls; les taches de la callosité basilaire de l’écusson très atténuée, rétrécies et un peu écourtées, mais toujours très transverses; le limbe jaune du bord postérieur de l’écusson assez élargi chez les Q n’est cependant pas irrégulier à son côté interne la ponc- tuation de points enfoncés brunâtres se trouve resserrée sur une zône plus étroite, quelquefois à peine visible. Chez les G' le liséré n’est pas élargi postérieurement ; la pièce génitale est assez étroite quoique sensiblement plus large que haute, les côtés latéraux convergents inférieurement, par conséquent le côté inférieur très légèrement échancré au milieu est sensiblement plus étroit que le supérieur.

G longueur 21/5 mill., largeur 2 millimètres; Q longueur 2 1/2-2 5/1 mill., largeur 2 1/5-2 2/5 millimètres. Je les ai nommés C. perplezum Montand. var. : suspiciosum nov. var. Ils pro- viennent de Buitenzorg, Java : collections du Musée Civique de Gènes, du Musée Royal de Stockholm et la mienne. |

Le C. pyqgmæum Montand. est encore plus petit que le précè- dent ; les @ varient entre 1 4/5 et 2 1/5 mill. de longueur sur une largeur de 1 3/1 à 2 millimètres; les © de 21/2 à 22/5 mill. de long. sur 2 9/5 à 21/2 millimètres de largeur. Dans la forme typique les taches jaunes discoïdales du pronotum manquent totalement et celles du bord antérieur du pronotum ne se relient pas à la marge latérale; l’espace noir médian de la callosité basi- laire de l’écusson est un peu plus large que l’une des taches; la pièce génitale des d'est très petite, pas plus ou guère plus large que haute, à côtés latéraux un peu convergents inférieurement ; la tête dans les deux sexes est assez étroite, l’espace interoculaire pas plus ou à peine un peu plus de deux fois la largeur du dia- mètre transversal de l'œil. Le limbe de l’écusson est toujours

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franchement arrêté en arrière il est à peine élargi, même chez les ©.

Je considère comme de simples variétés de cette espèce des exemplaires de Sumatra, Java, Ceram et Celebes, collections du Musée Civique de Gènes et la mienne les taches jaunes de la callosité basilaire de l’écusson très réduites sont environ trois fois plus étroites que l’espace noir médian qui les sépare; et quelques uns de Sumatra les taches du bord antérieur du pronotum parfois très réduites arrivent à manquer complètement; puis d’autres de Siboga, Sumatra (Musée Civ. de Gènes) les taches jaunes de la callosité basilaire de l’écusson sont plus larges que l’espace noir qui les sépare, les taches du bord antérieur du pronotum bien accentuées et avec des vestiges de traits trans- versaux sur le disque du pronotum, réduits souvent à un très petit point. Chez toutes ces variétés comme chez le type, les petits bourrelets basilaires de chaque côté de la callosité basilaire de l’écusson sont ornés d’un très petit point jaune parfois un peu transversal.

La dernière de ces variétés fait le passage à des exemplaires tous les traits et taches jaunes sont sensiblement élargis, les traits jaunes discoïdaux du pronotum bien entiers se relient presque, quelquefois à la marge latérale; le limbe de l’écusson très élargi en arrière, surtout chez les © ; les taches jaunes du bord antérieur du pronotum grandes, plus ou moins franchement reliées latérale- ment à la marge; l’espace noir médian de la callosité basilaire de l’écusson très rétréci, égal ou plus étroit qu’une des taches jaunes: C. pygmæum Montand. var. accensitum nov. var., et sur un exemplaire Q il y a même une tache jaune sur la tête à la base du tylus.

Sur une série d'exemplaires de Nouvelle Guinée que je rattache aussi à cette espèce, collections du Musée Civique de Gènes et la mienne, les traits discoïdaux du pronotum sont très faibles, très réduits, scindés ou souvent même nuls et offrent presque tous les passages du type aux diverses variétés par la forme des taches, mais ils sont caractérisés par le liséré de l’écusson un peu rétréci vers la base chez les exemplaires les mieux marqués, atténue et disparaissant même complètement sur le tiers basilaire chez de nombreux exemplaires des deux sexes. Chez d’autres exemplaires très voisins de ces derniers, provenant d'Australie, Somerset, collections du Musée Civ. de Gènes et la mienne, les taches jaunes du devant du pronotum manquent totalement de même que les discoïdales, le liséré interne des côtés latéraux du pronotum est trés rétréci, à peine visible, la tache humérale très petite, rou- geâtre ; les taches de la callosité basilaire de l’écusson réduites à un

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très petit point jaune et le liséré franchement arrêté au tiers basilaire. J’ai nommé ces derniers ©. pygmæum Montand. var. paradoxum nov. var. Par le limbe de l’écusson écourté sur le tiers basilaire, ces dernières formes établissent un passage au C. aciculatum Montand. qui reste bien reconnaissable par sa ponc- tuation très dense et profonde comme aussi par sa forme sensible- ment moins convexe.

Parmi les autres formes rapportées précèdemment au ©. varie- gatum H.-S. var. il en est une de Barway (P. Cardon), Inde septentrionale, collections du Musée Royal d’Hist. Nat. de Bel- gique et la mienne, qui paraît assez constante : C. Cardoni nov. sp. à ponctuation bien visible sur la partie postérieure et les côtés latéraux du pronotum et surtout sur l’écusson, moins lisse que C. perplezum Montand. et à tête un peu plus élargie, l’espace interoculaire est presque trois fois le diamètre de l'œil qui n’est pas plus large que long ; les joues jaunes depuis un peu en avant du milieu de l’œil, assez proéminentes, dépassant le niveau anté- rieur des yeux d’une longueur un peu plus grande que celle du diamètre de l’œil. Les taches transversales du bord antérieur du pronotum franchement reliées au liséré latéral interne, point de taches discoïdales ni humérales au pronotum. Les taches de la callosité basilaire de l’écusson réduites à un point arrondi situé avant l’extrémité de la callosité, très rarement un peu transver- salement prolongé du côté de l’extrémité dela callosité, et dans ce cas, cette prolongation ponctuée, irrégulière. Point de taches sur les petits bourrelets basilaires latéraux. Le limbe de l’écusson très rétréci et ponctué vers la base ou même atténué et disparais- sant tout à fait sur le tiers basilaire; un peu élargi postérieure- ment il est très finement ponctue de très petits points bruns quelquefois concolores à peine visibles.

La pièce génitale G' arrondie, environ de la largeur de la tête avec un œil; bordée de jaune tout autour, le tubercule central jaune situé légèrement plus près du bord inférieur qui est un peu échancré au milieu.

Longueur et largeur 2 5/5-2 2/5 mill.; Q 29/5-2 4/5 millimètres.

Très rarement on voit aussi des vestiges de points jaunes sur le disque du pronotum. Cette espèce a beaucoup de ressemblance avec C. obrosum Montand., le dessin et la taille sont presque semblables, mais ©. obrosum Montand. est beaucoup plus lisse, plus brillant et plus arrondi en arrière, avec la tête un peu plus proéminente en avant, l’espace interoculaire environ deux fois et demi le diamètre transversal de l'œil, et les points plus grossiers sur la partie postérieure du limbe de l’écusson aussi plus élargi et pas limite à son côté interne.

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Coptosoma sphærulum Germ, Je n’ai malheureusement pas pu examiner le type de cette espèce, mais la description de l’auteur quoique assez sommaire, laisse cependant peu de doutes et la dimension « kaum halb so gross als C. ylobus » indique assez quil est question d’une petite espèce. Voici du reste la description de celle à laquelle je crois pouvoir attribuer ce nom.

Tête subarrondie au devant des yeux les joues ne s’avancent pas plus de la longueur du diamètre de l’œil, un peu convergentes en avant mais pas plus longues que le tylus assez atténué au sommet qui atteint le bord antérieur; à surface presque lisse, faiblement ridée en avant, presque toujours entièrement noire, parfois cependant on observe un tout petit point jaune au devant des yeux.

Sur le devant du pronotum les deux petits traits jaunes, trans- verses, tres étroits, peuvent être tres réduits et manquer com- plètement. Les dilatations latérales du pronotum bordées d’un faible liséré jaune en dedans du bord externe très étroitement noir, sont fortement ponctuées sur leur surface en dedans du liséré jaune externe ; et, en dedans des dilatations un second lisére en fine ligne oblique jaune, parfois entier, souvent interrompu au milieu ou même seulement visible postérieurement près de l'extrémité des dilatations au devant de l’angle huméral; ce dernier est parfois à peine rembruni au sommet. La ponctuation du pronotum est très fine et assez régulière sur la moitié postérieure, la moitié anté- rieure presque lisse; pas trace de sillon transversal sur le disque.

Callosité basilaire de l’écusson étroite, bien visible et bien limitée en arrière par une ligne enfoncée ininterrompue, sans trace de taches ou points jaunes, pas plus que sur les bourrelets basi- laires de chaque côté de la callosité également bien marqués et bien limités en arrière mais entièrement noirs. Liséré de l’écus- son étroit, à peine élargi en arrière chez les Q, ne commencant dans les deux sexes qu'après le tiers basilaire, Ponctuation de l’écusson un peu plus forte, surtout sur les côtés. Écusson & très obtusément échanceré, subtronqué à sa partie postérieure au-dessus de la pièce génitale qui est assez grande, environ de la largeur de la tête avec un seul œil, subarrondie et légèrement échancrée au milieu de son bord inférieur.

Abdomen noir, ponctué en lignes transversales avec de très fines rides longitudinales. Marge étroitement jaune, coupée de noir sur la prolongation des sutures des segments et une petite virgule jaune calleuse sur le bord de chacun des segments. Antennes et pattes brunâtres; les genoux, la partie supérieure des tibias, le premier article des tarses et des antennes plus clairs, un peu jaunâtres. Tibias non sillonnés.

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Aussi long que large, G 21/5-21/2 mill.; Q 22/5-2 5/1 millimètres.

Java, collections du Musée Royal de Stockholm, du Museum de Paris et la mienne.

La pièce génitale G arrondie et échancrée à son bord inférieur ainsi que la disposition des taches jaunes permettront toujours de reconnaître assez facilement cette petite espèce de ses voisines.

Des exemplaires de l’Inde, Barway (P. Cardon), collections du Musée Roy. d'Hist. Nat. de Belgique et la mienne, var.: illumi- natum nov. var. ont les joues bien marquées de jaune depuis le devant des yeux, les deux taches du bord antérieur du pronotum un peu plus élargies, la ligne oblique de points enfoncés qui limite les dilatations latérales à leur côté interne moins élargie, plus régulière, coupant plus franchement le bord latéral jaune du pronotum à sa partie antérieure sans s’étendre sur les dilatations, et le limbe de l’écusson entier jusqu’à la base; mais malgré ces différences, assez légères, on ne saurait le séparer de C. spheru- Zum Germ. dont il a la taille, l’aspect, ainsi que la forme de la pièce génitale G échancrée à son bord inférieur.

4 NS FZ ANNALES SE | DE LA

TOME QUARANTIÈME

XI

La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Elle publie :

Les ANNALES Hensuéllement:

Les Mémoires (irrégulièrement).

La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 46 francs. Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et recoit franco toutes les publications de la Société.

Les cotisations doivent êlre adressées spontanément dès le commence- ment de l'année, sous peine de voir interrompre l’entoi des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.

La BipciorHÈQuE est ouverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.

Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des publications doit étre adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char- leroi, 119, à Bruxelles.

BELGIQUE |

BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20 12 décembre 1896

La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires

des ouvrages suivants :

Purzeys. Monographie des Clivina et des genres voisins.

Prémices entomologiques (Monographie du genre

Pasimacliussecte:)6e "CR RE RE Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam . Trechorum europæorum conspeetus . . . . Révision générale des Clivinides . . . . . Supplément à la Révision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson

dans la classification du genre Carabus. . . Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis

à Antigoaspar MPHINCS ETES LETTRE Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . Amara InUiVISa. SUN NOR UISNREENE UTES Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies

gar M, EHIerS ET RR 2 e EMEM ONAREURE Trechorum oculatorum Monographia, partie. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre

Carabus. "6 RS RER CS Monographie des Galathides. . . . . . . Essai sur les Antarelia . . . . + . . . Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu

CONDUS Re) 10 Le NOR TETER Révision des Broscides de l’Australie . . . . Description de quelques Clivinides de l'Inde . Note sur les genres Morio et Perigona . . . . Deuxième supplément à la Révision générale des

Ghwinides. =. .. :. NC MS CCR RE Additions à la monographie des Trechus . . . Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . Note sur les Notiophilus 5", eee Les Brascides >... ce Re

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Mr

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

XI

Assemblée mensuelle du 7 novembre 1896.

PRESIDENCE DE M. GIRON.

La séance est ouverte à 8 heures.

Le procès-verbal de l’Assemblée mensuelle du 3 octobre est approuvé.

Il est donné lecture d’une lettre de M. Th. Casey, de Was- hington, qui proteste contre l'annonce de sa mort faite à la séance du 1+r août de cette année ! 1] y a eu confusion avec le père de notre collègue : l’Assemblée témoigne à M. Casey tous ses regrets pour cette erreur involontaire, et lui adresse l’expression de ses condo- léances.

M. le Président rappelle à l'Assemblée que les propositions de modifications aux Statuts et les présentations des candidatures à la Présidence et à trois places de membre du Conseil d'Administra- tion en remplacement de MM. Fologne, Severin et Tosquinet, sor- tants et rééligibles, doivent parvenir au Conseil au plus tard à la séance mensuelle du 5 décembre prochain,

Décisions du Conseil. Ont été admis en qualité de membres effectifs : MM. le D" Frédéric Ris, à Mendrisio (Tessin) et le Dr Fré- déric Foerster, à Schopfheim im Wiesenthal (Grand-Duché de Bade) s’occupant d’Odonates et présentés par MM. de Selys-Long- champs et Lameere, et M. Victor Willem, chef des travaux prati- ques de Zoologie à l’Université de Gand, présente par MM. Plateau et Lameere.

Le Conseil a accepté la démission de MM. Capart et Wodon.

Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des mémoires annexés à ce numéro.

Communication. M. Hippert signale : Calymnia Pyralina, trouvé à Groenendael, et Zasiocampa Populifolia G', de Laeken.

La seance est levée à 9 heures.

ANNALES DE LA SOC» ENTOM, DE BELGIQUE, Ta XL: 33

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MATÉRIAUX POUR LA FAUNE COLÉOPTÉRIQUE DE LA RÉGION MALGACHE,

par M. I. Fairmaire.

206 NOTE.

Berosus inermis. Long. 6 mill. Forme et coloration du PB. longispina Fairm., du Tonkin, mais plus étroit avec les taches mieux marquées; puis le corselet a le bord antérieur presque droit, les angles postérieurs non arrondis, assez marqués, l’écus- son est très aigu, impressionné et ponctué au milieu; les élytres ont les stries plus marquées, les intervalles moins plans, à peine ponctuës; enfin leur extrémité est tronquée obliquement avec l’angle externe faiblement saillant, tandis que chez l'espèce du Tonkin l’extrémité est acuminée avec une longue épine en dehors. Diégo-Suarez, trouvé par le Capitaine Bourgeois (ma col- lection).

Aphodius subvittatus. Long. 61/2 mill. Oblongus, convexus, nigro-fuscus, valde nitidus, glaber, capite antice utrin- que macula testaceo-rufa, prothorace rufo-testaceo, antice anguste, iateribus late, basi sat anguste marginato, elytris rufo-testaceis, vitta externa incompleta et striis aliquot discoidalibus fuscis, abdo- mine rufescente; capite antice attenuato, dense subtiliter punctu- lato, margine antico fere truncato, angulis rotundatis ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice leviter attenuato, late- ribus fere rectis, angulis anticis fere obtusis, dorso subtiliter laxe punctulatis, basi recta haud marginata, angulis obtuse rectis; tibiis anticis valde tridentatis et supra angulo obsoleto signatis, dentibus haud acutis, tibiis posticis extus biangulatis, apice fere truncatis, bicalcaratis, calcaribus nigris, articulo tarsali le vix brevioribus. Diégo-Suarez (Cap. Bourgeois), ma collection.

Ressemble à l’impurus, mais bien plus grand, en diffère par l’écusson notablement plus large, les côtés du corselet plus droits, la bande externe des élytres moins nette, l’interne tres vague ou formant 2 linéoles courtes sur les stries et parfois confluentes. Le métasternum est fortement sillonneé et obtuséement arrondi à l’extrémité.

Rhyparus comorianus. Long. 4 mill. Ressemble beaucoup au ZX. helophoroides Fairm., de Java et Bornéo, mais un peu plus grand, et un peu moins étroit, la tête est plus ponc- tuee, les reliefs sont moins saillants, le corselet est moins court,

453 plus ponctué, les angles antérieurs sont plus prononcés, les élytre sont moins parallèles, plus fortement ponctuées, les côtes moins saillantes, surtout au milieu, les tubercules apicaux plus saillants

en dedans, et l’angle antéapical du bord marginal très saillant. I. Comores (ÆZumblot), coll. Oberthur.

Encya brevispina Long. 20 à 26 mill. Taille et forme de l’Z. spinipennis, en diffère d’abord par les épines terminales des élytres qui sont bien plus courtes, puis par la coloration plus sombre, le corps un peu plus large, plus court, les nervures des élytres plus saillantes, les petites soies du dessus moins nombreu- ses, celles du dessous du corps, du pygidium et des pattes bien moins serrées, remplaçant les écailles ovalaires, très serrées de la spinipennis, la villosité de la poitrine un peu moins dense; enfin les tibias antérieurs n'ont en dehors que deux fortes dents, l’api- cale allongée, large, presque tronquée à l'extrémité, les deux supérieures presque nulles; la sculpture du corselet et de la tête est plus ponctuée, plus égale, et la carène clypéale plus droite. Diego-Suarez (Bontemps).

L’Æ. inornata Burm., qui a aussi des épines très courtes, est bien plus petite, la coloration plus claire, les soies blanches plus serrées en dessus, et le dessous couvert de squamules très serrées.

Empecta gentilis. Long. 9 à 10 mill. Oblonga, con- vexa, picea aut rufo picea, nitida, squamulis niveis rotundis sat dense vestita, subtus multo densius; capite brevi, antice fere trun- cato, leviter reflexo, dense rugoso-punctato, sutura clypeali distincta; prothorace transverso, antice a medio angustato, sat grosse parum profunde et parum dense punctato, postice medio spatio lævi paulo couvexo, interdum obsolete impresso, angulis posticis sat obtusis; scutello punctis aliquot impresso; elytris oblongo-ovatis, ad humeros angulatim rotundatis, medio leviter ampliatis, sat fortiter rugoso-punctatis, sutura sat crasse elevata, nitida, punctis distantibus impressa, utrinque costis 4, 5% cum 4% basi conjuncta, callo anteapicali lævi; pygidio punctato, setu- lis squamiformibus vestito, spatio apicali nudo, polito; subtus dense squamosa, pedibus minus, tibiis anticis acute bidentatis, unguibus medio dente acuto armatis. Diégo-Suarez (A//uaud), ma collection (Bontemps).

C’est, je crois, la plus petite espèce du genre, bien distincte par sa forme étroite, sa teinte brillante et sa vestiture d’écailles blanches.

Adoretus scutatus. Long. 11 mill. Ovatus, postice levissime ampliatus, convexus, testaceo-rufus, nitidus, griseo-

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villosulus, capite, prothoracis lateribus et pygidio densius villo- sulis, scutello dense albo-pubescente ; capite dense punctato, antice fere truncato G\, late arcuato Q, sutura clypeali subtiliter elevata ; prothorace elytris haud angustiore, longitudine plus duplo latiore, antice angustato, disco lævi, lateribus fortiter punctato, antice punctis aliquot sparsutis, angulis posticis obtusis, anticis parum productis; scutello punctato, sed densissime albo-piloso, pilis adpressis; elytris sat fortiter sat dense punctatis, sutura et utrinque nervulis 3 parum elevatis; subtus cum pygidio fuscus, vage metallescens, et pilis griseis sat dense vestitus, pedibus testa- ceo-rufis, tarsis piceis. Diégo-Suarez (Pontemps), ma col- lection.

Cette espèce est facile à reconnaître à sa coloration d'un roux brillant avec une villosite grise, plus marquée sur la tête, les côtés du corselet et l’extrémité des élytres et l’écusson couvert de poils blanchâtres, couchés et extrêmement serrés.

La coloration de la tête varie suivant le sexe, entierement rousse chez les G, brunâtre à la base chez les ©.

Adoretus melolonthoides. Long. 17 mill. Ovatus, medio ampliatus, modice convexus, testaceo-castaneus, nitidus, capite et prothorace piceis, hoc lateribus exceptis; capite dense fortiter punctato, summo anguste lævi,antice sat fortiter reflexo, sutura clypeali obsoleta ; prothorace elytris haud angustiore, lon- gitudine duplo latiore, lateribus rotundato, antice paulo plus quam basi angustiore, subtiliter laxe punctulato, angulis posticis obtusis; scutello ogivali, vix distincte punctulato; elytris ovatis, medio ampliatis, sat fortiter parum profunde punctatis, sutura et utrinque nervulis 3 paulo elevatis, sutura et margine externo anguste piceis, subtus cum pedibus paulo nitidior, tarsis piceolis, anticis unguiculo majore apice fisso, prosterno basi dente minuto instructo. Diégo-Suarez (Pontemps), ma collection.

Adoretus eunectoides. Long. 14 mill. Oblongo-ovatus, parum convexus, medio ampliatus, fulvus, nitidulus, capite fus- culo, prothorace nebuloso et basi fere bimaculato, tibiis apice tar- sisque plus minusve fusculo-ænescentibus ; capite lato, subtiliter rugosulo-punctato, clypeo antice late arcuato, recte transverso, interdum lineola frontali longitudinali levissime elevata, antennis concoloribus, clava funiculo haud longiore; prothorace longitu- dine fere triplo latiore, elytris vix sensim angustiore, antice paulo angustato, dorso sat grosse parum dense punctato, lateribus et postice planiore, basi fere recta ; scutello obtuse ogivali, rugo- sulo ; elytris ovatis, medio leviter ampliatis, dorso rugosulo-punc- tatis, sutura et utrinque lineolis 3 parum distincte elevatis, late-

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ribus acute carinatis; pygidio brevi, parce obsolète punctato ; subtus fere lævis, parce punctulatus, abdomine apice setuloso, pedibus validis, tibiis asperatis, setosis, posterioribus medio infla- tis, tarsis crassis, subtus spinosulis. Forêts d’Antsianaka (ÆZumblot), coll. Oberthur et la mienne.

Cet insecte est remarquable par son corps peu convexe, légè- rement déprimé sur les bords latéraux, qui sont tranchants, ce qui, joint à l’élargissement du milieu des élytres, lui donne une légère ressemblance avec les Æunectes. Voisin de l'A. strigatus, Waterh. (A. vittaticollis Fairm.), mais un peu plus petit et dif- féremment coloré.

Ni le prosternum, ni le mésosternum n'offrent de saillies ; la pointe du labre est assez large, presque tronquée.

Prodoretus ophthalmicus. Long. 11 mill. Ressemble beaucoup au sculatus, mais plus élargi au milieu, plus rétréci en arrière, avec la tête brune, roussâtre en avant seulement, assez fortement et densément ponctuée, arrondie et relevée au bord antérieur, qui est presque tronque chez le scutatus ; en outre les yeux sont gros, saillants, faisant paraître le front déprimeé, et le labre est obtus au milieu; le corselet est plus étroit, moins court, très lisse, un peu plus arrondi sur les côtés avec tous les angles plus obtus; l’écusson est un peu déprime, très ponctué; la sculp- ture des élytres est la même ; en dessous l’abdomen seul est bru- nâtre ; le prosternum a une saillie dentiforme à la base; les tibias postérieurs sont très épais, renflés, rétrécis à la base. Diégo- Suarez (Pontemps), ma collection.

Cet insecte est remarquable par le labre dépourvu de dent médiane et les tibias postérieurs renflés, ce qui paraîtrait justifier le genre Prodoretus Brenske (Soc. Entomologica, 1893, 1); mais le renflement de la lèvre inférieure ne se retrouve pas chez l’'ophthalmicus et paraît spécial au comptus, dont les tibias postérieurs ne sont pas plus renflés que ceux des Adoretus.

Quant au genre Adorodocia du même auteur, je n’ai vu aucun insecte de ce groupe présentant les caractères indiqués par Brenske, savoir : le mésosternum avec une petite saillie pointue, le prosternum avec une forte saillie coudée, atteignant le sommet des hanches antérieures, la lèvre inférieure plane avec 2 pointes au bord anterieur et le pygidium © très court, entièrement caché par les élytres. L'Adoretus strigatus ne peut rentrer dans cette coupe.

Le Prodoretus"vittatus Br. n’est pas le même que le vitlatus Wat.; en voici la diagnose. Long. 11 à 12 mill. Ovatus, testaceus, nitidissimus; capite, vittis duabus thoracis medio fus-

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cis, tarsis clypeoque rubro-fuscis; thorace glabro, subtilissime disperse punctato, elytris striato-punctatis, minutissime setosis, unguibus ante apicem fissis.

J'ajouterai que les élytres sont, non pas striées-ponctuées, mais densément et peu régulièrement ponctuées, avec la suture et de chaque côté 3 nervures à peine saillantes.

Coptomia Bontempsi. Long. 18 mill. Ressemble assez à C. mulabilis, mais d’un vert olive tres foncé, brillant, avec des poils hérissés, noirs sur la tête, le corselet et la base des élytres, roussâtres à l’extrémité des élytres et le pygidium, la poitrine et les fémurs antérieurs à poils roussâtres, une touffe de ces poils plus serrés sur la base des métapleures, dans l’échan- crure des élytres, l'abdomen lisse, très brillant, ayant quelques gros points sur les côtés du segment. La tête est aussi profonde. ment échancrée en avant, mais fortement ponctuée, moins en avant, une bande lisse médiane, un peu saillante, s’élargissant au sommet et surtout en avant ; le corselet fortement et assez densément ponctué, l’écusson un peu moins; les élytres plus courtes, fortement et assez densément ponctuées, la suture non relevée, seulement un peu en arrière; de chaque côté 8 lignes peu élevées, mais bien distinctes; le pygidium est un peu cou- leur de poix (comme les pattes et l’extrémité des élytres), avec des points piligères peu serrés; le mésosternum forme en avant un lobe transversal, court, plan, assez large, lisse; les tibias antérieurs ont, en dehors, 3 dents aiguës. Diégo-Suarez (Bontemps), ma collection.

Cet insecte est remarquable par les poils courts, hérissés sur la tête, le corselet et une partie des élytres et par les touffes des mésopleures.

Stenotarsia simillima. Long. 11 mill. Ressemble extrêmement à la scapulala, même forme et même coloration, mais taille beaucoup plus faible, élytres plus courtes, plus nette- ment striées, bandes jaunes plus claires, la médiane plus large, plus arquée en arrière, chaperon largement et à peine sinué au bord antérieur au lieu d’être fortement et assez étroitement échancré ; le pygidium est garni de soies d’une roussâtre pâle, les tibias et les tarses sont rougeûtres, les tibias antérieurs ont aussi 3 fines épines en dehors. Diégo-Suarez (Bontemps), ma collection.

CORÆBASTUS n. g.

Genre voisin des Coræbus et des Cisseis, distinct des seconds par le corselet n'ayant pas 2 carènes latérales, des premiers par

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l’écusson en triangle très aigu, les élytres non denticulées à l'extrémité, la tête largement et fortement excavée, avec un sillon médian, le 3e article des antennes beaucoup plus court que le 2e, le corselet ne formant pas un lobe au milieu de la base qui est légèrement bisinuée, les côtés du corselet largement déprimés, le métasternum échancré en angle aigu, les tarses assez grêles, s’élargissant un peu vers l’extrémité avec les crochets simples.

Le corps est plus large que chez les Coræbus et ne présente pas de couleurs métalliques en dessus.

Coræbastus quinquepustulatus. Long. 12 mill. Oblongus, parum convexus, apice tantum attenuatus, fuseus, modice nitidus, macula magna frontali, prothoracis utrinque macula laterali magna et abdominis basi maculis 2 lateralibus medio conjunctis sulphureo-tomentosis ; capite parum punetato, fronte late sat fortiter concava, medio subtiliter sulcatula, anten- nis fusco-æneis, gracilibus, prothoracis medium vix attingentibus, serrulatis, articulo 3 elongato; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice a medio rotundatum angustato, dorso sat dense ruguloso-punctato, medio obsoletissime longitudinaliter impresso, margine postico vix bisinuato, angulis obtusiusculis ; scutello triangulari acutissimo, medio punctato, lateribus et basi leviter elevatis, politis, basi impressiusculo; elytris oblongis, medio levissime angustatis, apice angustatis et obtuse rotundatis, dorso sat subtiliter transversim ruguloso-coriaceis, ad scutellum longitudinaliter concavis, humeris sat elevatis, intus impressis; subtus cum pedibus æneus, nitidus, subtiliter dense punctato- asperulus, prosterno lato, apice obtuso, mesosterno profunde sat anguste ovato. Mayotte (Æ. Marie), coll. Oberthur.

Telephorus impressicollis. Long. 7 à 8 mill. Sat elongatus, fuscus, elytris subopacis, basi nitidiusculis, prothorace rufo, nitido, macula magna discoïdali postica subquadrata fusca ; capite valde nitido, fere lævi, indistincte punctulato, levissime cærulescente, plano, oculis globosis, antennis fuscis, opacis (basi excepta), corporis medium parum superantibus, articulo 1e quarto æquali, tertio vix breviore, tertio paulo longiore et cum segmentibus subæquali; prothorace transverso, elytris paulo angustiore, postice leviter, antice magis angustato, margine antico cum angulis rotundato, lateribus post medium obtusissime angulato, dorso convexiusculo, medium longitudinaliter sulcato et utrinque fortius elevato, obsolete bituberoso, margine postico late sinuato, angulis rotundatis; scutello apice fere truncato; elytris ad humeros angulatim rotundatis, densissime punctulato- coriaceis, lateribus longe sinuatis, sutura basi et utrinque parvulis 2 leviter elevatis, G minor, prothorace lateribus magis

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angulato, abdomine rufo, medio fusco, segmento penultimo late angulatum emarginato, G major, abdomine fusco, lateribus rufñis ; pedibus fuscis, unguibus integris. Madagascar (coll. Alluaud et la mienne).

Ressemble au 7. obscurus L., mais la tache du corselet n’atteint pas le bord antérieur, les côtés sont un peu angulés, le disque est fortement sillonné avec les bords relevés et formant presque deux reliefs de chaque côte.

Nesogena cæruleata. Long. 24 mill. Oblongo-ovata, subelliptica, modice convexa, cæruleata, modice nitida, margine elytrorum sutura, striis et linea submarginali leviter purpuras- centibus, prothorace leviter purpureo-micante, marginibus anguste sed valde nitidis ; capite subtiliter dense punctulato, nitidiore; pro- thorace elytris paulo angustiore, longitudine duplo latiore, lateri- bus sat fortiter rotundato, dense punctato, minus nitido, linea media tenui subelevata cuprina; elytris sat fortiter striatis, striis dense subtiliter crenulatis, post medium fere lævibus, intervallis convexis fere lævibus; subtus paulo virescens, valde nitida, pleuris purpuratis, abdomine paulo cupreolo-micante, lateribus impressiusculo, tibiis anticis dense ac brevissime pilosulis. Madagascar (ma collection).

Ressemble à la gigantea Fairm., mais plus courte, d’une colora- tion différente, les interstries plus convexes, plus lisses, le corselet avec une ligne médiane distincte.

Nesogena micanticollis. Long. 20 à 22 mill. Oblongo- ovata, modice convexa, nitida, capite prothoraceque cæruleis, hoc vage antice aureo- et basi cyaneo-micante, elytris aureolo- æneis, paulo minus nitidis, margine externo angustissine fuscato, apice magis cupraæcente, epipleuris æneis, subtus cyanea, pectore et pedibus purpureo-micantibus, antennis fuliginosis, opacis, arti- culis 3 primis opacis,; capite subtiliter punctulato, inter oculos leviter arcuatim impresso; prothorace elytris sat angustiore G\, minus fortiter G',antice angustato,lateribus sat rotundatis,anguste marginatis, margine punctato, dorso vix perspicue punctulato, ad latera paulo evidentius, basi intus sulcatulo-punctato et utrinque foveato ; scutello triangulari, virescente, elytris ovatis, ad humeros sat rotundatis, dorso fortiter striatis, striis subtiliter punctatis, a medio punctis obliteratis, intervallis modice convexis, lævibus ; subtus lævis, prosterno inter coxas planato, rugosulo, apice angulato, abdomine lateribus subtiliter striolato, tibiis anticis intus breviter pilosulis. Madagascar (ma collection).

Ressemble beaucoup à W. speciosa Bates, maïs d’une coloration plus brillante, avec le corselet presque lisse, le sillon basilaire

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nettement arrêté de chaque côté par une fossette, les intervalles des élytres plus convexes, lisses ; les élytres sont bronzées, non granuleuses et le dessous est bleu.

ABULIA n. g.

Corps assez allongé, peu convexe. Hanches antérieures con- tiguës, médiocrement saillantes comme les intermédiaires qui ne sont pas tout à fait contiguës, séparées par un mésosternum très étroit, saillie intercoxale triangulaire, pointue. Tête triangulaire, saillante, yeux très saillants, entiers. Palpes maxillaires robustes, assez longs, dernier article plus grand, coupé très obliquement, presque cultriforme. Antennes de 11 articles, assez courtes, insé- rées au devant des yeux, presque à découvert, assez robustes, grossissant un peu vers l’extrémité, article plus court que le æ, celui-ci égal au suivant. Corselet transversal, aussi large que les élytres; celles-ci allongées, angulées aux épaules. Pattes assez courtes, peu robustes, tarses postérieurs à ler article allongé, les 2e et Se courts, fortement bilobés, le dernier allongé, grèle, crochets grêles, appendiculés.

La place de ce nouveau genre est difficile à préciser. Il me semble se rapprocher des Mélandryides à raison de ses palpes maxillaires développés, de la tête sans col, des hanches anté- rieures contiguës, les intermédiaires presque contiguës, toutes assez saillantes, les cavités cotyloïdes antérieures ouvertes; mais les yeux ne sont pas échancrés, les avant-derniers articles des tarses postérieurs sont très courts et fortement bilobés. Comme facies cet insecte aurait de l’analogie avec les Wycetoma.

Abulia semitestacea. Long. 6 1/2 mill. Oblongo-elon- gata, modice convexa, fusca, nitida, pilosula, elytris (sutura anguste et vitta marginali exceptis), clypeo,ore, antennis, pedibus anoque fulvo-testaceis ; capite antice angustato, fortiter ac dense punctato, antennis prothoracis basin attingentibus; illo elytris vix angustiore, longitudine fere duplo latiore, sat dense fortiter punctato, margine laterali ante basin angulato, dein leviter sinuato, angulis obtusis, anticis rotundatis; scutello semicircu- lari, fusco, punctato; elytris elongatis, dense minus fortiter punctatis, apice sat abrupte rotundatis, angulo suturali recto, sutura elevata, stria suturali apice profundius impressa; subtus nitida, subtilissime punctulata, subtiliter fulvo-pilosula, abdomine apicem versus paulo rufescente. Madagascar {ma collection).

Les côtés du corselet sont un peu variables et présentent 2, 3 ou 4 dents très peu saillantes, se terminant par un long poil.

Entelus echinatus. Long. 9 à 10 mill. Forme et colora-

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tion du decurtatus Fairm., en diffère par le corselet fortement denticulé sur les côtés, plus fortement granuleux, les élytres moins dilatées en travers, couvertes d'aspérités plus fortes et de tubercules coniques disposés différemment, les 3 antérieurs réunis, les postérieurs écartés, ne formant pas une espèce de bande transversale, les côtés sont aussi denticulés. Le dessous est plus rugueux, le dernier segment ventral est plus fortement corrodé, les pattes ont des aspérités plus nombreuses. Nord de Mada- gascar (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.

Ozænimorphus angustior. Long. 13 mill. Ressemble beaucoup au costulipennis Fairm., mais bien plus étroit, d’un brun de poix, avec les antennes plus courtes, ne dépassant guère le milieu du corselet, celui-ci bien moins court, les côtés faible- ment redressés vers la base, ce qui rend les angles postérieurs plus pointus ; les élytres sont plus longues, plus parallèles, ayant chacune 2 côtes à peine indiquées, les intervalles tout à fait plans, à lignes ponctuées à peine visibles; l’écusson est aussi un peu moins court. Madagascar (ma collection).

La description du costulipennis a êté faite d’après un individu en fort mauvais état et sans indication précise de localité. J’en ai trouvé un G dans la coll. Oberthur pius grand (15 mill.) et bien développé. Le bord antérieur du corselet offre un petit bourrelet interrompu au milieu ; tous les tibias sont arqués, les antérieurs plus fortement avec un angle obtus près de la base interne, les femurs de la même paire ont, vers le milieu, une large dent triangulaire. Fénérive (Perrot).

Stigmatrachelus lactarius. Long. 8 à 1l mill Oblongus, antice attenuatus, convexus, postice paulo compressus, indumento squamuloso lacteo dense supra vestitus, rostri et capitis lateribus, prothoracis pleuris, elytrorum vitta marginali et punctulis setiferis numerosis sparsutis fuliginosis, corpore subtus cum pedibus dilute fuliginoso, ad latera obscuriore, femoribus posticis plaga magna lactea; capite rostroque parce punctatis, fronte medio breviter striato, rostro medio subcostato, apice fuli- ginoso, clypeo basi profunde arcuatim sulcato, apice sinuato; prothorace trapeziformi, antice attenuato, antice transversim levissime impresso, basi utrinque obsolete sulcatulo; scutello globoso, fusco, nitido ; elytris ovato-oblongis, basi utrinque rotun- datis, extus obliquatis, humeris angulatis et fusco-maculatis, dorso substriato-punctatis, intervallis planis, ad latera obsolete transversim undulatis ; subtus cum pedibus vage auroso-squamo- sulus. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.

La forme et la coloration de cet insecte le rapprochent du magicus, mais la teinte est d’un blanc laiteux avec les côtés du

4ôl

rostre et de la tête et les flancs du corselet, d’unbrun de suie ainsi qu’une tache sur le bord marginal des élytres près des cuisses postérieures; le dessous du corps est d’un fuligineux clair avec des squamules d’un doré obscur, les côtés sont plus foncés ainsi que les pattes, les fémurs postérieurs sont presque entièrement blancs en dessus et les interstries des élytres ont de très petits points noirs sétigeres. Les sillons du corselet sont à peine marqués.

Stigmatrachelus centralis. Long. 10 à 11 mill. Ova- tus, valde convexus, opacus, fuscus, indumento squamuloso vestitus, prothorace albo, elytris medio plaga magna communi transversa, paulo dentata, fusca, albo late cireumdata, basi et apice infuscatis, hac colore intus fuliginoso-rufescente, apice lituris aliquot albis, basi, ad scutellum et supra humeros striga alba signatis ; capite rugoso-punctato, fronte leviter canaliculata, antice transversim fortiter sulcata, oculis semiglobosis, rostro rugosulo, basi, lateribus et medio leviter costulato; prothorace elytris fere dimidio angustiore, transverso, a medio antice angus- tato, paulo inæquali, medio levissime carinulato; scutello fusco, sat lato; elytris breviter ovatis, ad humeros obtuse angulatis, apice tantum angustatis, punctato-striatis, intervallis convexis, basi paulo asperatis , subtus rufulo-castaneus, squamulis rufulo- metallicis, setulis immixtis, ad latera densioribus vestitus, pedibus similiter vestitis, femoribus annulo, tibiis apice cum tarsis fuscis. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.

Forme de l’ornatus, mais coloration bien différente et remar- quable par la tache noirâtre centrale des élytres entourée d’une large zône blanche.

Stigmatrachelus marmoratus. Long. 11 mill. Oblongo- ovatus, niger, undique albido-grisco-squamosus, capite basi, antice et subtus viridi-metallico, prothorace basi semiliter viridi, medio vitta nigra, elytris irregulariter fusco variegatis, laxe marmoratis, subtus magis uniformis, segmentis ventralibus 2 penultimis lateribus et ultimo toto viridi-metallicis, coxis, mesos- terno antice et lituris aliquot similiter viridibus ; capite cum rostro parce punctatis, fronte fortiter sulcata, rostro carinato, oculis globosis; prothorace antice angustato, lateribus fere rectis, medio elevato, denudato, hac elevatione medio longitudinaliter impressa, basi utrinque fortiter et antice utrinque foveola impresso; scu- tello apice globuloso, polito, nigro; elytris ovato-oblongis, ad humeros angulatis, apice paulo compressis, punctato-striatis, striis sat latis, parum profundis, punctis minutis, sed in maculis denudatis magnis et profundis; subtus parce punctatus, pedibus

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mediocribus, femoribus 4 posticis basi et apice paulo infuscatis. Madagascar (ma collection).

Ressemble assez au #'. Sikorai Faust (dont la diagnose suit), mais la coloration est plus grise, les dessins forment plutôt un réseau que des taches, le corselet présente au milieu un relief longitudinal un peu creusé au milieu, les yeux sont plus saillants, le rostre est séparé de la tête par un sillon transversal et les élytres sont plus longues.

Stigmatrachelus Sikorai Faust, Stett. ent. Zeit., 1895, 317. Long. 9 à 14 mill. Oblongo-ovatus, niger, nitidus, supra cretaceo-squamosus; oculis semiglobosis ; rostro antice triimpresso ; prothorace medio late carinato, carina nuda interdum canaliculata; elytris lateraliter angulato-productis, fasciis 2 den- tatis sutura interruptis, una postbasali, altera postmediana et fasciam abbreviatam cretaceam includente, utrinque macula parva triangulari anteapicali esquamosis; corpore subtus pedibusque ex parte fumido-squamosis; rostro antice pedibusque anticis cæruleo-lavatis ; femorum posticorum dorso G' profonde emar- ginato.

Cette espèce paraît très variable pour la coloration des élytres, Faust la rapproche du #!. ruplus Pasce. dont elle diffère notable- ment par le corselet n’ayan t qu’une strie dénudée et les interstries convexes dans les endroits dénudés.

La description de Pascoe (Linn. Soc. Journal, 1886, 23) pourrait aussi bien s’appliquer au #armoratus.

Long. 5 lin. Ovatus, niger, nitidus, albo-squamosus ; elytris fasciisirregularibus ante et pone medium macula triangulari esqua- mosis notatis, interstitiis postice solum sed parum elevatis. Madagascar.

Ovate, black, shining, closely clothed with white scales except certain parts above; eyes prominent ; head grooved betweeu the eyes, rostrum ridged in front, antennæ black; the funicle with the second joint longer than the first; prothorax with three black glossy stripes, the central broadest and longitudinally grooved ; elytra seriate-punctate, punctures small, distinct, but those on the band and posterior spot large and quadrangular, interstices slightly raised posteriorly; body beneath and legs clo- thed, the former with white, the latter with white scales mixed with brown.

Se rapporte au #armoralus pour la taille et le genre de colora- tion, mais notre insecte n’a pas, sur les élytres, de tache triangu- laire dénudée ; les stries seules ont des portions dénudées et tous les interstries sont convexes, plus fortement à l’extrémité; enfin

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Pascoe ne parle pas des taches d’un vert emeraude sur le dessous du corps, à la base du corselet et sur la tête.

Stigmatrachelus guttifer Waterh. Cet insecte, remar- quable par sa coloration d’un brun carmélite rehaussée de taches blanches comme de la crême, ne me paraît pas devoir rester dans ce genre. La conformation de la tête et du rostre, analogue à celle des Blosyrus, est trop différente de celle des Sfigmatrachelus. Les yeux sont tout à fait saillants en dehors et surmontés d’un relief tuberculeux épais, le front est plissé, creusé profondément d’une fossette longitudinale qui se confond en avant avec un fort sillon transversal ; le rostre est plus court, plus épais, presque trilobé à la base, le corselet n’est plus lobe au milieu de la base et les épaules sont plus fortement saillantes ; les tibias sont plus épais.

Ce nouveau genre se nommera RHINOSOMPHUS.

EUGALLUS n. g.

Caput horizontale, rostrum parum obliquum; oculi globosi, convexi, rostrum a capite sulco transverso separatum, apice for- titer arcuatim declive, labrum magnum, scrobes profundæ, arcua- tæ, rostri apicem fere attingentes, sub oculos desinentes ; anten- narum scapus apice crassatus, oculos attingens, funiculi articulo primo paulo longiore, clava crassa, ovata, triarticulato, apice paulo aciminata; prothorax conico-truncatus, antice capite haud latior, postice elytris plus duplo angustior; elytra subquadrata, valde convexa, ad humeros dilatato-angulata, tuberculis setosis ornata ; coxæ anticæ contiguæ, mesosternum angustum, processus intercoxalis latus, fere truncatus, segmentum ventrale primum longius, 2 brevius, 3 et 4 multo brevioribus, pedes sat valdi, inermes, tibiæ apice clausæ, tarsis sat latis, articulo penultimo multo latiore, profunde bilobo.

La place de ce nouveau genre n’est pas facile à spécifier; par la tête et le rostre il rappelle beaucoup le genre Sigmatrachelus, mais les yeux ne sont pas aussi saillants, le corselet est presque en cône tronqué, les élytres avec leurs tubercules velus et les épaules saillantes ressemblent à celles des Desmidophorus. C'est un insecte extrêmement curieux par sa coloration et sa vestiture.

Eugallus lacteocinctus. Long. 12 mill. (rosé. incl). Ovatus, valde convexus, dilute castaneo-piceolus, opacus, capite prothoraceque paulo obseurioribus, utrinque vitta lactea a protho- racis lateribus incipiente, per pectus lateribus prolongata et femora postica (apice excepto) supra occupante; capite subtiliter dense coriaceo-punctato, fromte medio longitudinaliter et antice

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oblique transversim sulcata, rostro ante apicem arcuatim suleato, inter oculos longitudinaliter striato et supra oculos dense nigro- setuloso, apice ipso sinuato et incrassato; prothorace elytris dimidio angustiore, antice a basi attenuato, capite hand latiore, laxe granulato, plicatulo, antice transversim impresso, postice medio granis 2 ovatulis nitidis, rufo-piceis; scutello graniformi, nitido; elytris subquadratis, ad humeros angulato-productis, postice fortiter declivibus, dorso sat subtiliter punctato-striatis, punctis distantibus, ad latera magis impressis, intervallis subtilis- sime dense coriaceis, levissime transversim plicatulis, setulis clavatis parum dense hirsutis, suturam versus seriatis, inter- vallis ‘postice alternatim convexioribus, basi utrinque penicillis 2. brunneis dense setosis, humeris minus penicillatis, medio peni- cillis 2 similibus; subtus indumento carneo-auroso vestitus, pedi- bus sat validis, asperulis, setulosis. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.

Lithinus quadripunctatus. Long. 17 mill. Forme du L. Fausti, mais couvert d’un enduit terreux assez uniforme, avec 2 tubercules d’un noir velouté sur chaque élytre, le 1* discoidal avant le milieu, le au milieu près de la suture; la tête est cou- verte de soies squamuleuses ferrugineuses avec 2 petits tuber- cules d’un noir velouté, un fin sillon médian, le rostre très inégal, plissé à la base, fortement échancré et bidenté à l'extrémité; le corselet est de même forme, n'ayant sur les côtés que 2 forts tubercules, le 3e, à la base, effacé, la partie antérieure est noi- râtre, ayant de chaque côté un tubercule garni de soies serrées assez courtes, noires devant, roussàtres derrière, le dos est inégal avec de gros points peu enfoncés, écartés, les intervalles relevés, les côtés sont un peu plissés; les élytres sont à peine sinuées à la base devant les épaules qui forment un petit tuber- cule saillant, dénudé, le dos présente des sortes de stries formées par de gros points peu enfoncés, les intervalles sont assez inégaux, les côtés sont tuberculés, plus fortement vers le bord externe, ces tubercules un peu coniques, terminés par une soie noire tres courte, ceux du bord externe en arrière sont velus; avant l'extrémité, un gros tubercule oblique, un peu comprimé, surmonté de soies d’un roussâtre sale, courtes, serrées, au-dessous un autre tubercule oblique, plus petit, à peine surmonté de soies très courtes; la suture est élevée, roussâtre, cette teinte se retrouve très légère à la base et à l’extrémité des élytres; le dessous est couvert de soies roussâtres, serrées, l'abdomen dénudé au milieu, les pattes ont des soies semblables, mais plus fortes et plus hérissées, les fémurs antérieurs ont en dessous une large lame à peu près triangulaire, terminée par une dent aiguë. Fianarantsoa (Perrot), coll. Oberthur.

465 Eithinus frontalis. Long. 21 mill. Ressemble beau- coup au sepidioides pour la taille, la forme et même pour la vesti- ture; mais la coloration est un peu différente. Le corps est couvert d’un enduit d’un gris sale; la tête est dénudée, sauf au sommet et le long des yeux, le front est largement et assez profondément sillonné avec une fine carène transversale en avant, le rostre est fortement impressionné avec une ligne saillante, oblique de chaque côté et, au milieu, un relief transversal, presque triangu- laire au centre; près des yeux il y a un faisceau assez maigre de poils roussâtres ; le corselet est un peu moins étroit, assez forte- ment et brièvement caréné au milieu, de chaque côté de cette carène une petite touffe de soies noires, et une autre plus petite en arrière; le bord antérieur est noirâtre, ayant de chaque côté un double faisceau, l’un de poils noirs en avant, l’autre de poils blan- châtres derrière, sur les côtés 2 petits faisceaux d’un roussâtre sale ; les élytres ont des lignes de très gros points, visibles seule- ment vers la suture, vers la base un tubercule un peu comprimé, à faisceau de poils courts, d’un cendré sale, au milieu une fascie transversale dénudée, puis sur la suture deux faisceaux de poils noirs et serrés, tout près sur le disque un tubercule un peu com- primé, à poils concolores, sur le bord marginal 3 tubercules très écartés, les 2 premiers concolores, le dernier à moitié noir; ily a aussi quelques pinceaux noirs très gros sur le dos; le dessous est dénudé, mais la poitrine et les côtés de l’abdomen doivent être couverts d’un enduit roussâtre ; les fémurs antérieurs sont élar- gis en une lame biangulée. Fianarantsoa (Perrot), coll. Oberthur.

Lithinus Fausti. Long. 16 mill. Cette jolie espèce res- semble beaucoup, pour la forme et la coloration, au Z. nigrocris- tatus Coq.; elle est également couverte d’un enduit blanc, relevé par des taches noires. Mais le sommet de la tête est d’un brun noir avec 2 pinceaux extrêmement petits, le front et le milieu du rostre sont couverts d’écailles blanchâtres ; le corselet est de même forme, mais avec 3 ou 4 dents assez fortes sur les côtés, l’antérieure est la plus forte et obtuse au sommet, le disque est très inégal, étroitement dénudé à la base, et présente au milieu 4 petits tubercules noirs à peine villeux, les 2 antérieurs poncti- formes, la partie antérieure est également noire et un peu concave au milieu, les côtés relevés et portant un faisceau épais de soies roussâtres, les antérieures noires; les élytres sont moins paral- léles, plus échancrées aux épaules, couvertes de petits tubercules écartés, terminés par une courte soie noire; à la base de chaque côté un tubercule comprimé, un peu oblique, noir, cette couleur allant jusqu’à la base, au milieu une fascie ua peu oblique, d'un

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noir veloute, se terminant sur le disque par un gros tubercule surmonté de soies rousses, ensuite, sur la suture, un gros tuber- cule d’un noir velouté, avant l’extrémite un gros tubercule com- primé, comme tronqué, couvert de soies roussâtres courtes, serrées et relié à l’autre par une bande noire, le bord des élytres est tuberculé et se termine par 3 faisceaux roussâtres ; le dessous est d'un brun noir avec des soies squamiformes roussâtres, serrées, sur le métasternum et la base de l’abdomen, les pattes sont parse- mées de soies blanchâtres, formant des anneaux sur les fémurs et un peu sur les tibias. Fianarantsoa (Perrot), coll, Oberthur.

Lithinus sepidioides. Long. 17 à 24 mill. Oblongo- elongatus, sat convexus, lateribus compressus, fuscus, indumento dilute lutoso dense vestitus et fasciculatus ; capite inter oculos dense bifasciculato et squamulis albidis sparsato; prothorace ovato, elytris fere dimidio angustiore, lateribus subrectis, postice vix sensim sinuatis, dorso rugato-punctato, antice utrinque crista oblongo-compressa longe ac dense pilosa, pilis aliquot piceis inter- mixtis et medio breviter ac obsolete carinulato; scutello elevato, piceo, nitido ; elytris basi truncatis, ad humeros sat anguïatis, lateribus fere parallelis, apice tantum angustato-rotundatis, basi tantum striatulis, penicillis tenuibus longis fuscis, postice densio- ribus sparsutis, disco utrinque medio tuberculo ovato dense rubi- ginoso-penicillato, dein tuberculis minoribus similiter penicilla- tis, et penicillis 3 ad marginem externum densioribus et decumbentibus; subtus dense squamosus, rubiginosus, squamulis pallidis intermixtis, pedibus validis, grossius squamosis, squamu- lis albidis sparsis, femoribus basi intus grosse ac obtuse dentatis, tarsorum articulo ultimo nigro, abdomine vittulis 3 denudatis. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.

Cette grande et belle espèce, qui ressemble un peu à un Sepi- dium, est remarquable par ses pinceaux épais de soies rousses,

mélangées de quelques soies brunes, rappelant assez la vestiture du Zixosomus Fairmairei.

Lithinus multinodosus. Long. 17 mill. Forme analo- gue à celle des Z. Fausti et quadripunctatus, ressemblant surtout à ce dernier, mais à peine couvert d’une vestiture d'un gris rous- sätre; la tête est unie, le front avec 2 tubercules setiferes bien marqués, le rostre est assez uni, impressionné longitudinalement en avant, le corselet est élargi au milieu avec 2 tubercules assez gros de chaque côté, le dos est un peu plissé avec des tubercules peu saillants, assez nombreux, et une fine côte médiane, un peu plus large en avant, le bord antérieur est noirâtre entre les 2 toufles épaisses de soies rousses, serrées, un peu brunâtres en

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avant; les élytres sont échancrées aux épaules avec un assez fort tubercule, le dos présente quelques gros points, médiocrement enfoncés, formant une ligne assez régulière le long de la suture qui n’est pas épaissie, au milieu des rides transversales assez fortes; près de la base un fort tubercule à soies très courtes, bru- nes, un autre au milieu à soies moins courtes, roussâtres, un autre sur la suture, après le milieu, brun et roussâtre, avant l'extrémité un fort tubercule un peu oblique et un peu comprimé, comme tronqué, à soies très courtes, roussâtres, avant l'extrémité un petit tubercule brun, et sur les côtés, près de l’extrémité, 2 ou 3 touffes de soies roussâtres; dessous et pattes roussâtres, abdomen dénudé presque en entier, tarses d'un brun noir, fémurs anté- rieurs armés en dessous de 2 dents dont l’une assez forte, Fianarantsoa (Perrot), coll. Oberthur.

Lithinus fasciferus. Long. 25 mill. Forme des Z. Fausti et quadripunctatus, couvert d’un enduit terreux, un peu fauve ainsi que les faisceaux de soies, 2 tubercules avec des soies d'un brun foncé serrées, à peine séparés par la suture, situés à peu près aux 2/: de la longueur, comme chez qguadripunctatus, mais plus saillants; la tête est presque dénudée au sommet avec un sillon bien marqué, le front est couvert d’un enduit terreux avec 2 petits tubercules coniques au dessus, ayant entre les yeux une espèce de sillon en angle très obtus; le rostre a, au milieu, une impression un peu concave presque partagée en deux parties, sa partie antérieure est rugueuse et ponctuée ; le corselet est atté- nué vers la base, très inégal en arrière, assez fortement tuber- culé au milieu avec de plus gros tubercules sur les côtés en avant, le bord antérieur est noirâtre entre les touffes epaisses des soies assez courtes qui ont un petit tubercule sétigère en arrière; les élytres sont échancrées aux épaules avec un tubercule saillant ; sur le dos des séries de gros points très écartés, de chaque côté au milieu 2 touffes de poils raides, quelques petits tubercules vers la suture, puis 2 tubercules avec des soies d'un brun-noir, à peine séparés par la suture; avant l’extrémité 2 tres gros tubercules comprimés, couronnés de soies serrées assez courtes; enfin deux tubercules sétigères plus petits presque à l'extrémité; le dessous est couvert de soies rousses, les pattes sont annelées par des soies de même couleur, les fémurs antérieurs munis en dessous de 2 dents assez courtes. Fianarantsoa (Perrot), coll. Oberthur.

Cette espèce ressemble à Sepidium crassecaudatum Fairm.

Polyclæis opacus. Long. 11 à 15 mill. Ressemble beaucoup à la variété du suturalis Fairm. qui a aussi 4 taches, mais en diffère notablement par la coloration qui est d’un brun

ANNALES DE LA SOC. ENTOM, LE BELGIQUE, T, XL: 34

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noirâtre mat, sauf à la base des élytres; et par les 4 taches des élytres qui sont transversales, bien limitées formées par une pubescence d’un gris faiblement bleuâtre dont l’extrémité est aussi couverte très étroitement; les élytres sont striées de la même manière, mais plus finement et les points, fins, ne sont pas trans- versaux, n’entamant pas les intervalles qui sont plans, à peine fai- blement convexes vers la base et la suture; les côtés du corselet sont plus atténués en avant, moins arrondis; en dessous Île misosternum et l’abdomen sont un peu plus excavés, le dernier est couvert de petits poils couchés, mais non de squamules qui ren- dent l’abdomen plus métallique chez le suturalis. Diégo- Suarez (Bontemps).

Cleonus nossibianus. Long. 8 mill. (rosé. éncl.) Oblongus, subfusiformis, fusco-piceus, indumento pubescente dense vestitus, capite rostro prothroraceque fuliginosis, hoc late- ribus late et striga media brevi, rostro et fronte medio albido- griseis, elytris albido-griseis, macula magna transversa fere media, sat irregulari et punctum albidum includente, et postice maculis marmoreis piceis, subtus albido-griseus, abdomine medio et pedibus piceo-maculosis ; rostro crasso, parallelo, oculis ma- gnis, antennis brevibus, scapo oculo tantum attingente, clava oblonga, acuminata ; prothorace paulo transverso, antice parum attenuato, rugoso-punctato, medio postice obsolete impresso, basi late bisinuato; scutello triangulari; elytris oblongo-ovatis, postice angustatis, dorso striatulo-punctatis, punctis in maculis majoribus et fere foveolatis; segmentis ventralibus 2 primis apice macula denudata ænea signatis, hac macula in segmento fo- veata. Nossi-Bé (2. Z. Roy), ma collection.

Ressemble un peu au ©. declivis, au moins pour la forme, car la coloration est très différente ; mais le rostre n’est ni caréné, ni atténué en avant, les yeux sont plus gros, le scape est plus court et l’écusson est bien visible, non enfoncé; la saillie intercoxale est très étroite.

Pachycerus cribrosus. —Long.10 mill. Ellipticus, con- vexus, fuscus, vix nitidulus, prothoracis lateribus vitta squalide griseo-pubescentibus arcuata, elytris plagulis depressis similiter squalide griseis, oblique dispositis, postice tessellatis, subtus cum podibus cinereo-pubescens; rostro crasso, subcylindrico, densis- sime strigosulo-punctato, haud carinato, fronte inter oculos puncto impresso, antennis brevibus, funiculi articulis 2 primis æqualibus, ceteris sat brevibus, clava oblonga, crassa, acuminata ; prothorace haud transverso, elytris paulo angustiore, antice a basi angustato, valde rugoso-plicato et punctato, antice medio

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striga brevi grisea ; elytris ovato-oblongis, apice breviter obliquo- truncatulis, dorso foveolis subseriatis impressis et levissime stria- tulis, foveolis extus paulo inordinatis et intervallis paulo plica- tulis; abdomine ferrugineo-maculoso Tananarive (ma col- lection).

Ressemble assez au P. rugosus de nos pays, mais le rostre n’est pas caréné, les articles du funicule sont moins courts, le corselet est rétréci peu à peu depuis la base qui est assez fortement lobée au milieu; le mesorternum est également étroit, la saillie inter- coxale est moins large, les tarses sont plus larges.

MYCOTRICHUS n. g.

Genre voisin des CZeonus, bien distinct par sa vestiture et les faisceaux de longs poils presque agglutinés en pinceaux effilés; le corselet est fortement sinuëé de chaque côte à la base avec le lobe médian très prononcé et recouvrant complètement l’écusson ; les élytres sont fortement lobées à la base et un peu échancrées avant les épaules qui sont bien marquées; le rostre est arqué, non caréné, les scrobes ne dépassent guère le milieu, les antennes se ter- minent par une massue oblongue, un peu acuminée, les yeux sont assez petits, déprimés, un peu cachés sous les lobes prothoraci- ques ; les hanches antérieures sont contiguës, le misosternum est très étroit, la saillie intercoxale également large et obtusément arrondie; les pattes sont plus fortes, les fémurs plus épais, le der- nier article des tarses plus court.

Mycotrichus lougipilis. Long. 10 mill. (rost. eæcl.). Oblongus, valde convexus, lateribus sat compressus, fuscus pube griseo-cinerea dense vestitus et lineatus, penicillis pallide rufulis tenuibus, elongatis, acuminatis parce hirtus; capite cum rostro dense griseo-cinerascente, occipite striga fusca signato, fronte inter oculos foveolata, rostro sat crasso, dense subtiliter punctulato; prothorace elytris angustiore, parum transverso,antice angustato, dense rugoso-punctato, medio et antice griseo-tri- maculoso, macula antica majore, ad marginem anticum dilatata et penicillo tenui horizontali signata, dorso utrinque penicillo majore erecto munito, margine postico late triangulariter lo- bato; elytris oblongis, ad humeros angulatis, apice tantum angus- tato, punctato-striatis, striis parum profundis, punctis basi majo- ribus, postice obliteratis, intervallis alternatim paulo magis elevatis et griseo-albido lineatis, dorso basi, medio et apice infuscatis, prope scutellum utrinque tuberculo erecto, apice rotundato, et penicillis distantibus signatis; subtus cum pedibus

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fusculus, pube grisea variegatus, abdomine lateribus penicillis griseis brevissimis ornato, pedibus validis, maculosis. Antsia- naka (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.

Genre STRABUS Gerst.

Ce genre a été créé (Stett. ent. Zeit. 1860, 380) pour des Cur- culionides ressemblant extrêmement aux S'ympiezopus dont ils diffèrent notamment par le sillon rostral bien marqué, se termi- nant par une cavité du métasternum, nettement limitée et rebor- dée; en outre les pattes sont plus grandes. Les yeux sont égale- lement contigus, très finement réticulés, le rostre est comprimé et un peu caréné à la base, aplani vers l'extrémité. L'écusson est distinct, les 2 premiers articles du funicule sont allongés.

Le type du genre est l’espèce suivante dont je donne une courte description pour compléter cellesi détaillée de Gerstaecker, en indi- quer un caractère sexuel qui n’existait pas sur l'individu G' décrit par ce dernier. Ce sont les deux courtes épines du thorax chez les ®, ce qui confirme Le rapprochement de ce genre avec les Cen- trinus d'Amérique.

Strabus melaleucus Gerst., 1. c. 382. Long. 6 à 8 mill. Breviter ovatus, gibbosulo-convexus, ater, opacus, lituris setosulis niveis variegatus, prothorace vitta laterali medio angusta, antice et basi dilatata, elytris vitta basali transversa, nec humerum nec suturam attingente, prope scutellum recta ac brevi- ter angulata, macula magna paulo externa post medium et striga suturali communi niveis ; capite punctulo niveo antice signato, rostro punctato-rugoso basi leviter carinulato, apicem versus lævior et nitido; prothorace subtiliter densissime granulato, medio carinato, basi recta, medio truncato-lobata ; elytris fortiter striatis, intervallis convexiusculis, dense subtiliter granulatis ; subtus minus opacus, metasterno et abdomine segmento pube sericea albida vestitis, segmento ultimo similiter bimaculato, pedibus parce albido-pilosulis, tarsis magis pilosis, © major, prothorace utrinque spinula minuta armato, pedibus validioribus; G minor, prothorace inermi, prothoracis carinula breviore, vitta marginali interrupta, elytrorum striga suturali communi majore. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.

Cette espèce a le faciès de certains Pseudobalaninus.

Strabus albopunctatus. Long. 61/2 mill. Brevissime ovatus, gibbosus, fuscus, pilis cervino-rubiginosis adpressis dense vestitus, prothorace utrinque punctis 3 et antice puncto medio

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albis, elytris utrinque punctis 11 albis ornatis, scutello albo, pleuris punctis 3 albis signatis; rostro denudato, nitido, basi breviter medio carinato, utrinque dense punctulato et vestito; prothorace conico-truncato, antice transversim sulcatulo et breviter angustato, dorso densissime subtiliter punctato, medio costa gibbosula nitida, antice abbreviata signato, margine postico fere recto, medio truncato-lobato, angulis posticis acutis ; scutello oblongo, apice truncato ; elytris brevibus, antice ampliatis, medio gibbosis, apice fortiter rotundatis, modice striatis, striis subtiliter punctulatis, intervallis planis, densissime punctulatis; subtus similiter vestitus, segmento anali apice impresso, pedibus sat magnis, femoribus dente acuto subtus armatis, posterioribus carina subtili munitis. Fénérive (Perrot), coll. Oberthur.

Remarquable par les petits points blancs épars sur un fond uniformément d'un roussâtre de rouille. Cette espèce comme la suivante, a une forme plus ramassée et plus convexe que la pre- mière, et le genre de coloration est très différent.

Strabus bufo. Long.9 mill. Brevissime ovato-rhombeus, gibboso-convexus, niger, pilis rufescenti-ferrugineis adpressis dense vestitus, maculis denudatis sparsutus ; capite fere toto denu- dato, oculis paulo minus contiguis, rostro denudato, polito, basi compresso, punctato, piloso et breviter carinato ; prothorace brevi, antice valde angustato, sed vix transversim impresso, basi fere recta, ad scutellum late lobato, dorso punctis et maculis nume- rosis denudatis signato, majoribus 4 basalibus et 3 discoidalibus; scutello pallidiore; elytris brevissimis, latitudine vix longioribus, subtiliter striatis, intervallis planis, lituris, maculis et punctis denudatis numerosis sparsutis ; subtus cum pedibus similiter ves- titus, metasterno et abdomine medio denudatis, femoribus basi et tibiis maculatim denudatis, illis subtus sat acute dentatis. Féné- rive (Perrot), coll. Oberthur.

Diffère du précédent par sa taille plus forte, ses taches dénudées noires, le corselet plus court, à côtés plus arqués.

Le S. pilula Gerst., 1. c. 383 se rapproche des deux précédents par sa forme ramassée, plus fortement convexe. Long. 6 1/2 mill. Breviter ovatus, niger, granulosus, squamis cervinis fuscisque dense tectus et variegatus, thorace anterius carinato, elytris profunde punctato-sulcatis, pedibus breviusculis, femori- bus late dentatis.

Remarquable par la coloration des élytres qui ont, à la base, 4 petites taches d’un noir velouté rangées en travers, puis une courte bande transversale presque au milieu et, après le milieu, une tache ronde, ocellée, de même couleur,

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Sympiezopus cervinopictus. Long. 7 mill. -— Forme des suivants, noir avec des fascies et des petites taches formées par de courtes soies squamuleuses couchées, d’un roussàätre assez clair un peu saumoné; le rostre est nu, lisse, fortement ponctué et à peine caréné à la base, les antennes sont brunes ; le corselet est assez fortement impressionné en travers en avant, couvert de gra- nulations très fines, extrêmement serrées, ayant sur les côtés une bande dentée roussâtre,une tache au milieu de la base et une autre plus petite en avant ; pas trace de carène ; l’écusson est roussâtre; une bande de même couleur, assez fortement dentée en arriere, couvre la base des élytres et rejoint, par un filet sutural qui s'élargit, une bande transversale placée un peu après le milieu, n’atteignant pas les bords latéraux, et une tache apicale ; les côtés présentent de nombreuses petites taches et points roussâtres; le dessous et les pattes sont aussi couverts de soies semblables, mais moins serrées, le milieu de l’abdomen est dénudé, les pattes ont les genoux, la base et l’extrémité des tibias et les tarses dénudés, les fémurs sont ornés d’une épine aiguë, plus forte aux postérieu- res. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur.

Sympiezopus rubicundus. Long. 4 mill. Ovatus, con- vexus, ruber, prothorace antice punctulis 2 minutis et postice utrinque puncto pleurali niveis, elytris utrinque punctis 5 niveis signatis, striga brevi prope scutellum, puncto subhumerali, medio puncto marginali, paulo post medium strigis 2 approximatis dis- coidalibus et punctulo apicali, subtus albo-pubescens, abdomine medio paulo denudato, pedibus cum rostro nigris, hoc polito, basi punctulato, vix carinato; prothorace trapeziformi, subtiliter dense punctulato, linea media obsolete elevata, basi fere recta, medio vix lobata ; scutello ovato, nigro; elytris breviter ovatis, postice levissime attenuatis, dorso modice striatis, intervallis planis, subtiliter densissime punctulatis ; pedibus sat brevibus, femoribus subtus acute dentatis. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur.

Moins rhomboïdal que ses congénères, moins fortement atténué en arrière, avec les pattes plus courtes et une coloration très distincte.

Metialma picta. Long. 10 mill (rost. eæcl.) Ovata, indumento rufulo-canellino dense vestita, flavido et ochraceo variegata ; capite summo infuscato, rostro suedo, nitido, basi cari- nato et lateribus punctato, apice planiore ; prothorace convexo, parum transverso, elytris angustiore, antice abrupte constricto et emarginato, utrinque vitta laterali ochracea sat irregulari, antice bifida, basi medio litura oblonga ochracea, apice piceo-cireumdata, basi utrinque striga tenui transversa denudata, brevi; scutello

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oblongo, flavido; elytris basi ampliatis, ad humeris gradatim angustatis, basi medio leviter depressis, sat subtiliter striatis, post scutellum macula communi flavida postice sat fortiter dilatata, medium haud attingente, sutura apice paulo producta et pallida, basi et lateribus maculis aliquot flavidis, dorso punctis pallidis laxe sparsuto; propygidio medio anguste carinulato, pygidio oblique fere truncato; subtus uniformis, segmentis ventralibus 3 ultimis pallido paulo maculosis, femoribus similiter annulatis, subtus dente magno triangulari armatis, tibiis apice cum tarsis, obscuris ; G. Fénérive (Perrot), coll. Oberthur.

Ressemble tellement à J. Pascoei Faust, que l’on pourrait regar- der cet insecte pour une simple variété de coloration, car on trouve les mêmes dessins qui sont d’un jaune plus clair sur un fond ocracé; mais le rostre est bien plus mince et plus arqué, le corselet est beaucoup plus convexe sur le disque et dépourvu d’une espèce de crête transversale au milieu, les taches latérales ne sont pas régulières, ni fondues dans la bande marginale, latache à la base de la suture est bien nette, non nebuleuse, de plus le pygidium est nettement caréné au milieu, moins sur les côtés, au lieu d’une courte carène, plus saillante au milieu de la base.

Metialma bidenticulata. Long. 5 mill. Breviter ovata, crassa, supra planiuscula, fusca, squamulis cervinis, ferrugineis et brunneis variegata ; capite ferrugineo, inter oculos linea similiter colorata tenuissime signato, rostro tenui, arcuato, fusco, nitido, basi paulo squamosulo ; prothorace transverso, elytris angustiore, antice abrupte et fortiter constricto, dense subtiliter granulato, disco denudato, basi medio lobato, ferrugineo et utrinque fortiter, sinuato-impresso ; scutello angusto, ferrugineo; elytris brevibus, ad humeros angulatis et latioribus, a basi postice angustatis, parum profonde striatis, striis laxe punctatis, intervallis planis, sutura basi depressa, apice utrinque macula pallida signata, inter- vallo apice denticulo fusco pilosulo signato; femoribus clavatis, subtus dentatis, anterioribus valde inflatis, dente maximo trian- gulari apice acuto armatis. Diégo-Suarez (coll. Alluaud), un seul individu.

Bien remarquable par la dimension des fémurs antérieurs, sa forme courte, trapue et les 2 petites pointes à l’extrémité des élytres.

Epiphylax murina. Long. 5 mill. (ros{. eæcl.). Oblonga, antice et postice fere æqualiterangustata, supra planiuseula, sub- tus valde convexa, fusca, subopaca, setulis sericeis brevibus squa- lide cinereis, macula magna communi, basi dilatata et ampliata, post medium paulo dilatata, male determinata efficientibus, macula

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apicali-suturali sat minuta, oblonga et scutello dense griseo- sericeis; oculis subcontiguis, linea grisea subtilissime separatis, rostro elongato, valde incurvo, basi carinato et lateribus dense punctulato, fere rugoso, apice polito, antennis gracilibus, piceis, articulo primo duplo longiore et cum griseo-pubescente ; prothorace haud transverso, conico, late truncato, elytris vix angustiore, densissime subtiliter granulato, basi late truncato- lobato, antice medio lineola obsoletissime elevata signato ; elytris a basi postice attenuatis, ad suturæ basin late leviter depressis, sat subtiliter punctato-striatis, intervallis planis, subtiliter dense granulatis ; pygidio truncato, dense granulato ; pedibus sat magnis, femoribus valde clavatis, posterioribus annulo denudato ornatis, omnibus subtus dente triangulari acuto armatis. Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur.

Bien distinct par sa taille, sa forme atténuée en avant et en arrière, sa coloration assez uniforme, son corselet non caréné, son pygidium plus saillant,.

CASIDERMUS n. g.

Ce nouveau genre est très voisin des Z'uderes ; il a, comme eux, un rostre épais, des yeux grossement granulés, le funicule anten- naire de 7 articles, les 2 premiers plus longs, égaux, le rostre très épais, les hanches antérieures presque contiguës, le corps allongé, peu à peu atténué en arrière; mais le scape n’atteint pas les yeux, ceux-ci sont très rapprochés, le corselet n’est que fai- blement bisinué à la base, les élytres sont à peine sinuées de chaque côté à la base, plus larges que le corselet, avec les épaules bien marquées, le prosternum est interrompu entre les hanches, la saillie mésosternale est triangulaire, l'intercoxale en ogive obtuse, les pattes sont robustes, les fémurs antérieurs simplement angulés en dessous, les autres dentés, les crochets des tarses sont assez grêles, non appendiculés.

L’insecte qui sert de type à ce genre rappelle assez quelques . Alcides, mais le nombre d’articles du funicule, les élytres plus lar- ges que le corselet, non lobées à la base, l’en distinguent de suite. Le 2* segment ventral est presque aussi long que le 1°", la suture peu marquée.

Casidermus plicicollis. Long. 7 mill. Oblongus, postice attenuatus, sat fortiter convexus, fuscus, vix nitidulus, subopacus, elytris utrinque plaga magna laterali lutoso-fulva dense pubes- cente, post humerum. incipiente, ante apicem desinente, pedibus pube squamulosa rubra vestitis; capite vix punctulato, squa-

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mulis rubris cum rostri basi sparsuto; prothorace elytris angustiore, transverso, lateribus fere parallelis, antice abrupte angustato, dorso grosse carioso-punctato, disco irregulariter, lateribus regulariter plicato, utrinque antice obtuse angulato, basi medio vix lobato ; scutello ovato, convexo, lævi; elytris ad hume- ros rotundatim angulatis, dein gradatim attenuatis, apice rotun- datis, dorso grosse seriatim punctatis, punctis basi foveolatis, in parte laterali pubescente vix conspicuis, intervallo tenuiter carinulato, basi tuberculo oblongo dense ac breviter fusco-fasci- culato, dein 2 minoribus distantibus, parte postica fasciculis magis numerosis fulvo-ferrugineis sparsuta, plaga laterali tenuiter bica- rinulata et subtiliter lutoso fasciculata, margine externo anguste denudato; pectore grosse punctato, abdomine basi cum metasterno leviter impresso, medio punctis minoribus laxe impresso, apice sat fortiter punctato. Antsianaka (Perrot), collection Oberthur etla mienne.

BOSCARIUS n. g.

Ce nouveau genre de Cryptorhynchide appartient au groupe peu nombreux qui a pour type le genreSophrorkinus dont il diffère par le canal rostral se terminant au milieu du métasternum mais avec le bord effacé au bout, non coupé verticalement, et par les anten- nes grêles, le 2e article du funicule bien plus court que le 1“, la massue allongée, un peu épaissie vers l'extrémité, aussi longue que le scape, le funicule étant de moitié plus court que ce dernier. En outre le corselet est plus long, couvrant la tête en avant, for- tement relevé au milieu et caréné en avant, la base n’est pas lobée au milieu, les élytres sont bien plus courtes et plus convexes, tuberculées, angulées aux épaules et arrondies ensemble à l’extré- mité; les pattes antérieures sont bien plus longues que les autres. Le rostre est plus grêle et encore moins arqué que chez les Sophrorhinus.

C’est un genre intéressant pour la faune Malgache, les autres espèces du groupe étant de Guinée, de la Nr Calédonie et du Bré- sil. Il est vrai que deux insectes ont été décrits de Madagascar par Quedenfeldt, comme Mecistocerus; mais appartiennent-ils bien à ce genre? Je transcris plus loin les deux descriptions.

Boscarius fuscinasus. Long. 8 mill. (ros{. ercl.) Oblongus, valde convexus et inæqualis, lateribus sat compressus, fusculus, indumento griseo dense vestitus, rostro fusco, prothorace macula basali triangulari denudata, elytris vage maculosis; prothorace elytris angustiore, latitudine fere longiore, lateribus

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fere rectis, antice abrupte angulatis et constrictis, quasi emar- ginatis, dorso inæquali, subtiliter laxe asperulo, antice carinula media, discei medio elevato, postice declivi, macula basali antice aliquot squamis erectis terminata, squamulis minoribus ad mar- ginem anticum et ad latera sparsutis; scutello fusco, concavo; elytris oblongo-ovatis, ad humeros sat angulatis, lateribus oblique compressis, dorso inæqualibus, granulis minutis obscuris laxe sparsutis, lateribus subtiliter punctulato-lineatis, disco minus distinctis, intervallis parum regulariter tuberculosis et squamis lutosis erectis, post medium et ante apicem magis den- satis, basi utrinque tuberculo lutoso-squamoso, medio utrinque fascia lutosa obliqua, extus depressa, suturam versum paulo elevata tubero-squamosa; subtus grisea uniformis, femoribus anticis apice cum tibiarum basi et apice extremo piceis, his intus dense ac longe fulvido-villosis, ceteris parum maculosis, pedibus omnibus extus dense squamoso-hirsutis. Fénérive (Perrot); coll. Ober- thur etla mienne.

Desmidophorus rousiographis. Long. 19 mill. (rosé. exclus). Ovatus, valde convexus, fere gibbosus, elytris pilis griseis adpressis dense vestitus, pilis fuscis longioribus minus dense hirsutus, medio utrinque fasciculis brunneo-fuscis triangu- lariter dispositis et ante apicem fasciculo transverso majore similiter colorato, densiore et longiore ornatis, capite prothorace- que infuscatis, pilis griseis fere reticulatis, hoc antice et capite summo dense ac late fusco-pilosis, subtus nigro-fuscus, griseo- pilosulus, pedibus fuscis, dense albido-pilosis, tibiis apice et tar- sorum articulis ultimis nigris; rostro valido, nitido, parum punc- tato, basi griseo-piloso; prothorace elytris fere dimidio angustiore, antice angustato, dorso grosse punctato; scutello breviter ovato, medio rufescente ; elytris ad humeros angulatim dilatatis et paulo prices-pilosis, dein apicum versus atteneatis, apice separatim rotundatis, dorso grosse subseriatim punctatis, asperulis, basi et ad suturam granulatis; subtus fortiter ruguloso-punctatus, nitidu- lus, processu intercoxali utrinque impressiusculo, pedibus validis, brevibus. Madagascar (coll. Alluaud).

Cette belle espèce est reconnaissable facilement à sa vestiture d’un gris blanchâtre que relèvent d'énormes touffes de poils serrés d’un brun roussâtre sur la tête, le devant du corselet et les élytres sauf la base. Elle ressemble assez au D. Satanas Pase., mais plus robuste et d'une coloration différente.

L'extrémité des élytres est très légèrement sinuée avant l’angle sutural qui est arrondi, et assez largement rebordée. Les fémurs antérieurs ont en dessous une très petite dent et les tarses sont très larges.

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Desmidophorus cineritius. Long. 21 mill. Ressemble au rousiographis, mais avec une vestiture plus cendrée, le corse- let n'ayant au bord antérieur que deux petites touffes noirâtres, le reste parsemé de longs poils gris épars ; la taille est bien plus forte, le corselet fortement rétréci en avant à partir du milieu, les côtés un peu arrondis en arrière, couverts de gros points serrés ; l’écusson est ovale, à poils roussâtres; les élytres sont plus longues, fortement angulées aux épaules, à lignes de granulations lisses, assez écartées, plus grosses en arrière ; formant presque en avant des séries transversales, ayant de chaque côté à la base un renfle- ment avec un faisceau de poils noirs et cendrés, les épaules à poils noirs, mais sans faisceaux; une impression transversale assez forte avant le milieu, puis trois séries transversales de gros renflements avec des faisceaux de poils noirs et cendrés peu serrés, assez courts; la suture est déhiscente avant l’extrémité qui est obtuse, faiblement sinuée en dehors, le dessous et les pattes sont couverts de poils cendrés, l’extrémité des tibias et des tarses est noire, les féemurs antérieurs ont une courte dent en dessous, l’extrémite de l’abdomen est presque nue et rugueusement ponc- tuée. Fénérive (Perrot), collection Oberthur.

Desmidophorus grisescens. Long. 12 mill. (ros{. excl.). Ovatus, valde convexus, fusco-niger, setulis sat longis griseis sat dense vestitus, prothorace antice et medio denudato, elytris ad humeros paulo denudatis, utrinque ante medium penicillis 4 minutis, medio, penicillo longiore prope suturam, post medium penicillis 3 transversum dispositis majoribus (externo excepto) compressis et ante apicem penicillis 2 minutis nigris; capite cum rostri basi rugoso punctato, vix pilosulo, rostro nitido, subtilissime punctulato ; prothorace lateribus parum rotundato, antice angustato, dorso dense granato-punctato, antice sat for- titer declivi; scutello griseo, fere rotundato ; elytris ad humeros parum angulatis, postice attenuatis, foveolis minutis seriatim impressis et plicatulis, intervallis subtiliter coriaceis, apice utrinque obtuse angulatis; subtus granulosus, parce vestitus, setulis rufulis ad metasternum et prosterni latera immixtis, pedibus mediocribus, scabratis, tarsis unicoloribus. Mada- gascar (coll. Alluaud).

Ressemble au fasciculatus pour la forme, mais la coloration d'un gris blanchâtre est différente ainsi que les pinceaux noirs qui sont très petits sur la partie antérieure, le corselet n’est pas sillonne au milieu, les élytres sont moins convexes et un peu plus longues, les pattes moins robustes.

Desmidophorus vinosus. Long. 15 à 19 mill. Res-

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semble beaucoup au Satanas Pasc., mais plus grand, les faisceaux des élytres sont d’un rougeâtre sombre au lieu d’être noires, le sommet de la tête et le devant du corselet sont couverts de fais- ceaux roux comme chez les rowssiographis et l’anticus, le corselet est moins court, moins arrondi sur les côtés en arrière; il est criblé de points plus gros et parsemé de poils blancs et roux peu serrés ; les épaules sont également saillantes, mais les élytres sont moins atténuées en arrière, elles ont aussi des séries de fossettes oblongues, interrompues par des granulations transversales; à la base de chaque côté 2 très petits fascicules roux, les épaules densément fasciculées, avant le milieu 2 fascicules roux, plus un 3 un peu en dehors après le milieu et avant l’extrémité 2 fascicules roux oblongs ; la suture est déprimée, mate, élargie avant l'extrémité; le dessous, ainsi que les pattes est tres ru- gueux, ces dernières sont annelées de poils gris, l'extrémité des tibias et des tarses est noire; le rostre est très lisse, ponctué seulement jusqu'aux antennes sur les côtés; chez le Satanas il

n’est lisse qu'à l’extrémité. Madagascar (Perrot), collection Oberthur. | Desmidophorus præustus. Long. 14 à 17 mill. Res-

semble entièrement au vinosus, n’en diffère au premier abord, que par la coloration des faisceaux de poils qui sont noirs sur les élytres mais en outre la tête porte, au sommet, un faisceau de longs poils roux comme ceux qui couvrent la partie antérieure du corselet et qui, chez le winosus, sont très courts; le corselet est moins rugueux, sans impression transversale en avant et les côtés sont moins arrondis ; le devant des élytres est moins velu, les gros points des stries sont séparés par de petites lignes transversales saillantes, non par des granulations; le dessous du corps et les pattes sont moins rugueux; les fémurs antérieurs ont en dessous une petite dent. Madagascar (Perrot), collection Oberthur et la mienne.

Desmidophorus ænobarbus. Long. 15 mill. (rosé. eæcl.). Ovatus, convexus, fuscus, pilis rufo-rubiginosis adpressis dense vestitus et penicillatus; capite dense punctato et longe villoso, rostro (basi excepta) nitido, glabro, subtiliter punctulato; prothorace elytris fere dimidio angustiore, lateribus sat rotundato, antice angustato, dorso dense granulato-punctato, longe ac dense villoso; scutello villoso ; elytris ad humeros angulatim productis, postice leviter attenuatis, apice oblique truncatulis, dorso fortiter striatulo-punctatis, striis parum impressis sed punctis grossis, distantibus, laxe granulatis, intervallis planis, dorso basi dense ac longe villosis, ad humeros longius, ante, post medium et ante

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apicem penicillis transversim dispositis; ante medium plaga transversa communi picea et piceo-penicillata; subtus fuseus, pilis rufo-rubiginosis adpressis vestitus, dense punctato-rugatulus. Madagascar (coll. Alluaud).

Remarquable par la coloration uniforme de la villosité qui forme sur les élytres 4 rangées de pinceaux plus longs, mais moins serrés que chez le rousiographis; les élytres sont aussi un peu moins atténuées en arrière, leur sculpture est indistincte à cause de l’épaisseur de la vestiture. Ressemble assez au galericulus Fairm., mais ce dernier est bien plus grand, 16 mill., plus large, sa villosité est plus longue, plus dense, ne formant pas de pin- ceaux.à la base des élytres elle est diffuse ainsi qu’aux épaules; les grands pinceaux du disque sont plus serrés, d’une coloration plus claire, un peu rembrunis à la base, mais sans tache foncée transversale sur la suture.

Desmidophorus fulvidus. Long. 12 mill. Ressemble à l’ænobarbus, mais plus petit, à villosité d’un fauve clair, les pinceaux de poils surtout, et sans tache transversale médiane sur les élytres ; la villosité de la tête est bien plus courte et couchée, le rostre est plus ponctue; le corselet est moins arrondi sur les côtes, la villosité paraît plus fine, formant de chaque côté une touffe oblongue, laissant au milieu un espace presque vide ; l’écus- son est arrondi, très visible ; les élytres sont plus courtes avec les épaules assez angulées, couvertes de poils serrés, couches, mais sous lesquels on distingue des stries ponctuées ; les épaules n’ont pas de touffes de poils, on voit seulement à la base quelques petits pinceaux, puis 3 rangées transversales de pinceaux assez grands, les uns, plus nombreux, d’un fauve pâle, les autres roussâtres ; le dessous et les pattes sont rugueusement ponctués, couverts de poils fauves assez serrés, mais beaucoup moins su la base et l'extrémité de l’abdomen; base des fémurs et extrémité tes tibias d'un brun noir; tarses couverts de poils fauves petits, ma serrés; les fémurs antérieurs ont, en dessous, une petite dent assez aiguë qui est à peine distincte aux autres pattes, Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur.

Desmidophorus lanosus Pase., Ann. Mag. Nat. Hist. (6 II, 1888, 415. —- Long: 13 mill. Ovatus, haud ampliatus, pilis longissimis silaceis fasciculatum tectus ; antennis tenuioribus, nitide nigris; scapo articulo ultimo a clava distincto; elytris humeris rotundatis.

La longue villosité de cette espèce très distincte cache complè- tement la sculpture ainsi que l’écusson.

Serait-ce le galericulus Fairm.? la longue villosite le ferait

480

croire, mais la taille est différente; en outre l’écusson est visible.

Eugnoristus arciferus. Long. 9 mill. (ros£. eæcl.). Forme et coloration de l'Æ. monachus, mais avec le dessin un peu différent ; la bande latérale du corselet ne couvre pas la base et s’arrête à peu près au tiers, en outre elle est ocracée au milieu, la bande qui part du milieu de la base des élytres se dirige obli- quement vers le milieu du bord externe; après le milieu une bande arquée un peu oblique ne touchant ni le bord ni la suture; en dessous le prosternum est blanc jusqu’à l’extrémité, le mésoster- num n’est pas relevé en avant, la base de l’abdomen est uniforme et le pygidium est couvert d’écailles plus orangées. Les élytres sont plus atténuées en arrière, couvertes de stries plus fines et plus finement ponctuées, ces points ayant une petite soie d’un fauve pâle, les intervalles ayant aussi une série de soies sembla- bles, plus nombreuses surtout à l'extrémité. Fénérive (Perrot); coll. Oberthur.

MATÉRIAUX POUR L'ÉTUDE DES HÉMIPTÈRES DE BELGIQUE,

par A. De Jonck, pharmacien (!).

Les Hémiptères ou Rhynchotes comprennent des insectes très divers d'aspect mais ayant comme caractère commun une bouche en forme de rostre, disposée pour la succion.

Les Hémiptères ou Rhynchotes se subdivisent en deux groupes.

1. Ailes supérieures fermes et chitineuses (de consistance cornée) dans la plus grande partie de leur région basi- laire et membraneuses vers l'extrémité; antennes longues et bien visibles (excepté chez les Crypto- cères qui sont presque tous aquatiques), rarement ter- minées par une soie ; rostre long et mince, situé à la partie antérieure de la tête. . . . . HÉTÉROPTÈRES. 2. Ailes supérieures de consistance uniforme dans toute leur étendue; antennes courtes et peu visibles, tou- jours terminées par une soie; rostre court et épais, situé très en arrière à la partie postérieure de la tête. HOMOPTÈRES.

(*) Voir Annales, tome XXXIX, page 287.

481

HÉMIPTÉRES-HÉTÉROPTÈRES.

La tête est plus ou moins enclavée dans le thorax; elle porte le plus souvent en plus des yeux composés, des yeux simples assez gros (ocelles) ; elle comporte toujours un rostre articulé dont la portion visible (fig. I et Il) est essentiellement constituée par la lèvre inférieure /2 transformée en long fourreau articulé (quatre articles au plus) fermé en avant, à la base et en dessus par le labre

Fig. I et II.

Fig. I. Téle et rostre de Pentatomide vus en dessous. a) antennes, à) yeux, c) labre, d) lèvre inférieure de 4 articles (rostre).

Fig. Il. Détails du rostre. ls) lèvre supérieure ou labre, m4) pièces perforantes correspondant aux mandibules, #4) pièces perforantes correspondant aux mâchoires.

d

€e°:

trangulaire /s; ce fourreau /i abrite les quatre stylets qui repré- sentent les mandibules #4 et les machoires #4 changées en lan- cettes destinées à perforer les tissus végétaux ou animaux.

Thorax formé de 3 anneaux; le mésothorax prend quelquefois un grand developpement en donnant naissance à un très grand écusson qui peut recouvrir tout l’abdomen (les Pentatomides).

Beaucoup de Rhynchotes sécrètent une matière odorante affec- tant désagréablement le sens olfactif; les glandes qui sont le siège de cette sécrétion occupent des positions très différentes selon l’état de développement de l’insecte.

Chez les larves, dont les ailes ne sont jamais développées, plu- sieurs glandes généralement colorées en rouge sont situées sous les tergites ou anneaux supérieurs de l'abdomen; elles s'ouvrent en dehors, chacune par une paire d’ostioles.

Chez l’insecte parfait, au contraire, les ailes recouvrant l’abdo- men et empêchant ainsi l'émission de la sécrétion glandulaire, il existe une glande unique, rouge; elle est placée à la région ven- trale du mésothorax, à la base de l'abdomen. Cette glande s'ouvre en dehors par deux orifices situés entre la seconde et la troisième paire de pattes.

Les Hémiptères sont des insectes à métamorphoses incomplètes ; la larve ne diffère de l’insecte parfait que par quelques caractères dont le plus apparent est l'absence d'ailes; les pièces buccales sont

482

semblables; pendant toute la durée de l’évolution de la larve, celle-ci se nourrit et se meut comme un insecte parfait.

Fig. III.

Détails d'un Pentalomide. a) antennes, (6 épistome ou clypeus, c) joues, d) yeux, d') ocelles, e) pro- notum, /) écusson, g) connexivum, À) aile, 5) membrane, 7) corie, ) clavus.

HÉMIPTÈRES HÉTÉROPTÈRES.

TABLEAU DES DIVISIONS.

1. Antennes longues et découvertes. Insectes terrestres ou

courant à la surface de l’eau. . . . . (GYMNOCERATA. 2, Antennes courtes et cachées sous les yeux. Insectes AQUATIQUES Eater Ras ER 7:08, CRYETOGRRATAS

TABLEAU DES FAMILLES.

Division I. GYMNOCERATA.

1. Abdomen pourvu à sa face inférieure d’une pubescence soyeuse, serrée, blanchâtre, imperméable. Insectes courant à la surface de l’eau ou vivant sur les te

aquatiques émergées . . - 1 Abdomen non pourvu d’une te ae soyeuse et impers méable. Insectes terrestres . . . 09 AMS 2. Antennes de 5 articles ; insectes très petits vivant a la surface des lentilles d'eau (Lemna) . . . . HEBRIDAE. Antennes de 4 insectes courant à la surface de l'eau «+ . « HYDROMETRIDAE.

8. Écusson atteignant : au moins la Paso de la membrane et pouvant recouvrir tout l'abdomen. Antennes de d'articles: 2544 41 201.4 Lousoats' lies. HT RaNEAEOMTpAN)

» Ecusson n’atteignant pas la base de Ja membrane,

Antennes de moins de 5 articles . . ,. . , . . 4

4. Élytres DR CUS D OR . . ., NU Élytres SR CU : ‘, : .. «UN a DORA SN dE tanimarticlese. . D OO . . . 0...

Tarses de deux articles . TT : sa TS 6. Rostre non arqué à la base, grêle, nant s'appliquer au repos contre le dessous de la tête en Rostre arqué à la base, fort, épais, ne pouvant s'appliquer contre le dessous de la tête. . . . tr MTS 7. Membrane des élytres avec de nombreuses nervures longitudinales naissant d’une nervure parallèle au bord postérieur de la corie. Des ocelles. . . COoREIDAE. Membrane des élytres avec cinq nervures longitudinales (quelquefois huit, mais dans ce cas pas d'ocelles (Pyrrhocore} 0x" D 6 8. Premier article des antennes dates plus long que la tête. Antennes et pattes très longues et grêles; un

renflement à l'extrémité des fémurs . . . BERYTIDAE. Premier article des antennes plus court que la tête. Antennes et pattes ordinaires. . . . . . LYGEIDAE.

9. Rostre long; ocelles placés entre les yeux; membrane

avec quatre grandes cellules longitudinales occupant LOS IONBUEUES ED +. *). « : DALDIDAR,

Rostre court; ocelles placés derrière les yeux ; mem-

brane avec deux ou trois cellules basales émettant un certain nombre de nervures longitudinales . REDUVIDAE.

10. Pattes antérieures ravisseuses. Antennes s'appliquant

au repos dans un sillon placé sous le bord du pronotum.

PHYMATIDAE.

Pattes antérieures non ravisseuses ; antennes toujours NAS TUT : 2i eo LES SPA rat D MS «

11. Corps très aplati en dessus et en dessous. Membrane PRIS Eee ER 2 RE EMA SR PR TIENALES

Corps épais en dessous; pas de membrane (elle existe dans un seul genre) ; élytres reticulés; écusson caché

par le pronotum . . . BRANIE PL: 0 TANGFPIPAE. 12. Élytres avec un embolium(?) ; tête avec la face horizon- D 0. SU. . . Cm

(2) Cuneus : pièce appendiculaire située au sommet de la corie chez les Capsides et Anthocorides.

(2) ÆEmbolium : pièce étroite située au côté externe de la corie et séparée du disque de celle-ci par une suture distincte.

ANNALES DE LA S0C. ENTOMs« DE BELGIQUES T. XL, 39

484

Élytres sans embolium ; tête avec la face généralement déclive; téguments de consistance très fragile. (CAPSIDAE.

Fig. IV.

Éiytre de Capside, c) clavus, c’) corie, c'’) cuneus, c’/’) cellules de la membrane, #) membrane.

Division II. Cryptocerata.

|. Hanches antérieures insérées en avant ou au milieu du

DrOSter DU Me ENCRES : He Hanches antérieures insérées au bord eue du PrOtTOUMENAE CRE NE UE ee 2. Un long appendice lens à l’anus; antennes à 3 articles TE Re me Me FC CE CA OR NII DIE Pas d’appendice anal; antennes de 4 articles . NAUCORIDAE. 3. Rostre libre; insectes nageant sur le dos. . NOoTONECTIDAE. Rostre caché... . 20 COST NE RCD RIOINARE PENTATOMIDAE.

Corps large, ovalaire. Tête engagée dans le pronotum jusqu’aux yeux; elle est formée de trois parties séparées par des sillons longitudinaux (fig. III), une partie médiane (épistome ou clypeus) et deux parties latérales (joues).

Rostre de quatre articles; le premier est engagé dans un sillon qui règne sous la tête; ce sillon est complété par un repli des joues formant deux lames (lames rostrales ou génales).

Antennes de cinq articles.

G. Un seul segment génital (excepté Acanthosomini qui en a

deux). Q. Trois segments génitaux formant sept ou huit plaques.

TABLEAU DES SOUS-FAMILLES.

1. Écusson arrondi, recouvrant tout ou presque tout l’abdomen . . L . e L e. . L . . . e . 2:

485

Écusson triangulaire, laissant à découvert la plus grande

partie des élytres et de l'abdomen. . III. PENTATOMINAE. 2. Tarses à deux articles

I. PLATASPINAE. Tarses à trois articles

IT. SCUTELLERINAE.

Sous-famille I. Plataspinae. Un seul genre compose cette sous famille en Belgique et en Europe. Tête petite, peu apparente, arrondie en avant ; deuxième article des antennes très petit; élytres plus longues

que le corps, pouvant se replier sous l’écusson à l’aide d’une articulation . . . . . . . . . (Coptosoma.

Coptrosoma Lap.

Une seule espèce en Belgique.

Insecte noir, brillant; base des antennes, genoux et les points stigmatifères sur les côtés de l'abdomen, roux. RO à . « « C..globus Fab:

Sous-famille II. Scutellerinae.

TABLEAU DES GENRES.

1. Écusson aussi large que l’abdomen Ecusson moins large que l'abdomen . , . .

. Corps velu . EE Odontoscelis.

. 0 . .

CTw

Aie _ Corps glabre. . . . CRIER RE (47: BG x 3. Bord antérieur de la tôte re | l'épistome plus court que les joues. Corps épais . . . . . Psacasla. Bord antérieur de la tête non RME l’épistome aussi long que les joues. . . Ë ASE ee 4. Tête quadrangulaire en nn des es ceux-ci te saillants. +91, . . Phimodera. Tête triangulaire en avant des Tous, ceux-ci peu saillants. Odontotarsus. 5. Écusson aussi long que l’abdomen . . . . . . . 6. Écusson plus court que l'abdomen . . ARCS M: 6. Plaque sternale recouvrant la base des tonnes Colo- ration allant du fauve au noir . . . . . Æurygaster. Plaque sternale ne recouvrant pas la base des antennes. Coloration rouge à bandes noires . . . Graphosoma. 7. Yeux très saillants, PT : ets corps jaunâtre PA. . NUE Are ROSE PRES

Yeux peu saillants: corps noir . . . . . (Corimelaena.

486

OponTosceLIs Lap.

Antennes noires, article une fois et 1/2 aussi long que lol, 7-90 SE ES ML fuliginosa Lin. Antennes jaunâtres, au moins sur les deux premiers arti-

cles; 2e article un peu plus long que le 8e. L. 4-6. O. dorsalis Fab.

PsacAsTA Germ.

Brun jaunâtre ou violacé avec de nombreux points calleux, élevés, blancs. Écusson en toit. L. 10-11. P. exanthematica Scop.

PHIMODERA Germ.

Gris jaunâtre pale plus ou moins maculé de noir; le pro- notum et l’écusson parsemés de petits tubereules blancs. Chaque segment du connexivum avec un tubercule à l’extrémité. L. 5 1/2-6 . PA. galquiina A.S.

ODONTOTARSUS Lap.

Insecte de forme ellipsoïde, convexe, glabre, jaunâtre rayé de bandes longitudinalesirrégulières d’un brun violacé. Extrémité de l’écusson tronquée arrondie. L. 8-10. O. grammicus Lin.

EURYGASTER Lap.

Bord latéral du pronotum droit, ligne médiane de l’écusson ni caréniforme, ni élevée. Épistome libre; coloration jaunâtre, grise ou brune. L. 9-10.

ÆE. maura Lin. ar. picta Fab. Brunâtre; pronotum et écusson avec 3 bandes jaunâtres irrégulières. var. nigra Fieb. Élytres pq. complètement noirs.

Bord latéral du pronotum arrondi, saillant en dehors. Ligne médiane du scutellum imponctuée, saillant en forme de carène. Épistome enclos. L. 12-15

Æ. Lottentota Fab.

var. nigra Fieb. Entièrement noire.

Sous famille III. Pentatominae.

TABLEAU DES TRIBUS.

]. Taxses de 3 articles :;’Ventre non carené . >: 2 Tarses de 2 articles ; ventre caréné . . . Acanthosomaini.

D

487

. Tous les tibins épineux; nervures de la membranehaissant

de la base même de celle-ci . . , . + Cydnini. Tibias non épineux; nervures de la membratie naissant d’une nervure parallèle à la base de celle-ci . . 3.

. Rostre mince, le premier article entièrement reçu daris

un sillon; ce sillon occupe tout le dessous de la tête ; tibias antérieurs sans éperons . . , . . Pentatomini. Rostre épais et fort, le premier article non entièrement reçu dans le sillon rostral; celui-ci n’occupequela moitié du dessous de la tête ; tibias antérieurs avec un éperon. Asopini.

Tribu I. Cydnini. TABLEAU DÉS GENRES.

Tibias antérieurs élargis à l'extrémité, denticulés ; tête, côtés du pronotum et de la corie avec des poils raides . 2, Tibias antérieurs en prismes à trois arêtes, non denti- cules; têtes, côtés du RIM et de la corie sans poils raides. 0: LU

4 Épistome non enclos; ecusson beaucoup due long qne

. large à la base. . . . ; DL. 3. Épistome enclos ; écusson à peine aussi long que farce à à REA CN APRIEUTSS CUT achypelia.

. Rebord de la tête garni en DH de petites epines

courtes ; corps convexe . . . Sue el de SUCUURUS Rebord de la tête sans petites épines courtes ; corps peu convexe . . RAT . + . . Geotomus.

. Yeux, vus de face, Didsqhe semi- féäläires, dépassant la

tête de la moitie de leur largeur totale ; . . Selirus. Yeux, vus de face, transversaux, dépassant la tête des trois quarts de leur largeur totale. . . . Gnathoconus.

BRACHYPELTA Am. S.

Ovale-oblong, noir; tête ayant les bords fortement relevés ; bord postérieur de la corie fortement siune; ponc-

tuation rugueuse; membrane blanchâtre. L. 8.10. B. aterrima Fst.

Cypnus Fab. Long. 31/2 mill. Côte extérieure des élytres entière et

tranchante extérieurement; très variable de eoloration. C. flavicornis Fab.

488

Long. 5 mill. Côte extérieure des élytres obtuse et crénelée extérieurement ; coloration d’un brun de poix brillant, écusson plus foncé que les élytres . . . ©. nigrita Fab.

GEeoromus M. R.

Ovale; côte externe des élytres large, plate, bien ponc- tuée. Côtés de l’abdomen à ponctuation presque nulle. L.31/a-£ile . . cn (7e punctulatus Costa. Allongé-oblong ; côte exÉSrne des élytres étroite, caréni- forme, lisse, presque imponctuée. Côtes de l’abdomen à ponctuation forte. L. 4f2-5 . . . . G.elongatus H.S.

SEHIRUS Am. S.

1. Insectes à coloration foncière noire. . . . …. . +. 2,

Insecte bleu métallique. L. 6-8. . . . . AS. dubius Scop. 2. Insectes sans taches ni points blancs . . . . . . . 3: Insectes avec des taches ou points blancs . . . . . 4.

3. Insecte noir sans reflet bronzé. L. 10-11. . . S, morio Lin. Insecte noir avec un faible reflet bronzé. L. 6-7.

S'. luctuosus M. R.

4. Corie avec un point blanc au milieu. L. 5. 4". biguttalus Lin. Corie avec une tache blanche assez grande et dentée en dedans au bord antéro-latéral du pronotum; une autre grande, arquée et dentée à la base de la corie et une

petite à l’angle externe, blanches. L. 7. . #'. bicolor Lin.

GNATHOCONUS Fab.

Bord externe des cories blanchâtre. Épistome plus court

que les joues. L. 3 1/2-4 1/2 . . G. albomarginatus Fab. Bord externe des cories étroitement roux. Épistome aussi

long que les joues. L. 3 1/2-4 1/2 . . . G. picipes Fall.

Tribu II. Pentatomini. TABLEAU DES GENRES.

1. Insectes sans taches nettement apparentes. . . . . . 2. Insectes avec des taches blanches, rouges, jaunes, noires, etc. Bord antérieur du pronotum avec un bour-

relet limité par un sillon . . . SR OP CU: 2. Pronotum, bord de la tête et base des ‘élytres lamellaires ettranchants . . . nitas Alan CEDcorts:

Pronotum à bords non aires ni drnchente PT Gt

3. Partie antérieure du sternum (propleures) avancée en lame tranchante jusqu’au milieu des yeux. . . , . 4. Propleures non avancées en lame tranchante. . . , , 5.

4. Tête en triangle allongé, une côte lisse un peu en dedans du bord externe des élytres. . . sMÉIOT AE.

Tête épaisse, en triangle court; pas de côte lb aux élytres. Neottiglossa.

5. Deuxième segment du ventre sans pointe saillante, ni tubercule à sa base au milieu . .: . . . . . . . 6.

Deuxième segment avec une pointe dirigée en avant, ou BLOC CON IPN Rene PRES C3

6. Orifices des sacs odorifiques avec une marge saillante, courts, non prolongés en sillon transversal . . , . 7.

Orifices odorifiques prolongés vers le bord externe du SIENURT OR SION transversal à: 4 . , 1, . S$. 7. Écusson plus étroit que la base du pronotum. . . Dalleria. Écusson pas plus étroit que la base du pronotum. Z'ysarcoris.

8. Tête convexe, fortement arrondie, subtriangulaire ; joues

très étroites au sommet et écartées l’une de l’autre en formant deux pointes séparées. . . . . . Æubiconia. Tête plane, obtusément arrondie ; joues non acuminées . 9.

9. Un point noir au côté externe des cotyles. Insectes jamais

verts. Connexivum noir et jaunâtre. . . . Ce «1 Pas de point noir au côté externe des cotyles. Insectes verts ou verdâtres. Connexivum unicolore ° . . . . 11.

10. Troisième article des antennes pas plus court que le deumième 200. 2919000 Mdebemeu0. rail Pembalus.

Troisième article des antennes moitié moins long que le deuxième. . . PRE . 1.003 r Carpocoris.

11. Extrémité de Ho une et imponctuée ; bord

externe de la corie en bourrelet imponctué à la base. Rostre atteignant le deuxième segment ventral. Pentatoma.

Extrémite de l’écusson concolore et ponctuée; bord externe

de la corie ponctué, non relevé. Rostre atteignant les

hanches postérieures . . . . . . . . ÆPalomena. 12. Premier article du rostre n’atteignant pas la base de la tête ; angles latéraux du pronotum non saillants. . +: 13.

Premier article du rostre atteignant la base de la tête;

angles latéraux du pronotum saillants et pointus. Tropicoris.

13. Pointe abdominale atteignant les hanches intermé- diaires. Connexivum jaunâtre . . . . . Piezodorus.

Pointe abdominale atteignant les hanches antérieures. Connexivum noir et jaunâtre . . . . . Æhaplaigaster.

490

DALLERIA M. R.

Pointe de l’écusson avec une tache noire, bordée de blanc en arrière; gris blanchâtre, MS. de noir, lavé de

rougeâtre, L 6/80. 1 . D. pusillaH.S. Pointe de l’écusson blanche, sans tank: noire ; rougeûtre. OUR APE = ne . ee. à NDS

Eysarcoris Hah.

Écusson avec une grande tache à reflets métalliques à la base. Ventre entièrement vert-bronzé. L. 5-6. E. melanocephalus Fab. Écusson sans tache. Ventre bronzé seulement au milieu et sûr les côtés. L. 5-6 0. "4 "PE perlatus Fab.

RuBicontIA Dohrn.

Ovale, brune, ponctuée de noir. Côtés et devant du prono-

tum ainsi que la tête d’un vert bronzé. Pronotum

pourvu d’un bourrelet latéral blanchâtre. L. 6 1/2-7 1/2. R. intermedia Wolf.

PERIBALUS M. R,.

Épistome enclos par les joues. Deuxième et troisième articles des’ antennes unicolores. Écusson sans points blancs de chaque côte de la base, L. 10. P. vernalis Wolf.

Épistome libre. Quatre derniers articles des antennes noirs et blancs. Écusson avec un petit point calleux de chaque côte de la base. L, 10 . . . P. sphacelatus Fab.

CarPocoris Kolen.

1. Corps glabre; antennes noires. . . 7 Mr MN Corps velu en dessus. Grisätre, viotteds angle latéral du pronotum non saillant et arrondi. Antenties blanchà-

tres, annelees de noir. L. 10-12. . . C!. verbasci de G.

2. Taille de 11-14 mill. . . . . DHHERKR re Taille de 8 mill. 3 ou 4 PMenibrs SÉtele dés antennes

jaunâtres ; coloration jaune pâle . . . . C.Zynæ Fab.

3. Angle latéral du pronotum aigu, pointu, relevé, une bande noire bordant l’angle latéral jusqu'a l’angle postérieur. Très variable comme coloration, générale- ment avec deux ou quatre bandes foncées sur la tête et la partie antérieure du pronotum. L. 12-14.

C. baccarum Lin.

49]

Angle latéral droit, non relevé, arrondi, étroitement bordé de noir en avant seulement. Pour le reste comme le précédent. L. 11-13 . . ©. nigricornis Fab.

PENTATOMA Oliv.

Vert franc; rostre atteignant le milieu du segment

MARRON 0 Ou. + .: . 2. juniperina Lin, Vert brunâtre; rostre atteignant l’extrémite du seg- ment abdominal. L. 11-12. . . . P. pinicola M.R.

PALOMENA M. R.

Deuxième et troisieme articles des antennes égaux. Bord antérieur du pronotum latéralement arqué en dedans. Côtés latéraux du pronotum avec une très étroite bordure orangée et lisse. Coloration verte en dessus;

abdomen jaunâtre. L. 12-14. . . . . P. prasina Lin. var. subrubescens Gorski, dessus du corps brun ferru- gineux.

Deuxième article des antennes plus long que le troisième. Bord antérieur du pronotum latéralement arqué en DONOPS EE nn, |: .. P. ciridissima Poda. var. simulans Puton, dessus du corps brun ferru- gineux.

Prezoporus Fieb.

Vert très pâle, couvert de points noirs ; partie antérieure du pronotum et la plus grande partie des élytres rose pourpré. Antennes rouges. L. 11-12. P. 2ncarnatus Germ.

Pronotum et élytres sans teinte pourprée. var. alliaceus Germ.

RHAPHIGASTER Lap.

Grisâtre, ponctué de noir, excepté sur la partie postérieure du pronotum; chaque article des antennes moitié noir et moitié jaunâtre. L. 14-16. . . . . ÆA. grisea Fab.

Tropicoris Hah.

Pattes rouges ; brun bronzé en dessus. Une tache orangee à l’extrémité de l'écusson. Angles latéraux du prono- tum très saillants avec la partie postéro-externe de la saillie très aiguë . . . . , . . . Z. rujipes Lin.

492

STRACHIA Hah.

1. Élytres avec deux grandes taches rouges, ae ou blan- Chose ee 2: Élytres avec une ne bite Me Ence ou donne Un anneau pâle anx tibias; bleu vert brillant. L. 6-7. S. oleracea Lin. 2. Bord externe des cories noir et rouge. en Bord externe des cories entièrement rouge; hrecte brillant, d’un beau rouge, avec des taches noires. L. 6 1/2-7 1/2. S. festiva Lin. 3. Bord externe des cories rouge avec une tache d’un noir bleuâtre vers le milieu . . . 4. Bord externe des cories d'un noir Éleustre avec Le le seule rouge; corps bleu ou vert foncé; bords du prono- tum et ligne médiane rouge. Écusson avec une tache rouge à l’extrémité et une latérale sur le milieu de

chaque côté. L. 7 1/2-8 1/2. . . . 9. dominula Harris. 4. Dos de l’abdomen en partie rouge ; extrémité de l’écusson carénéesl.0-10 2,1, nee eu RMS ee

Dos de l'abdomen noir; écusson non caréné. L. 7-8. S. decorata Hah.

Tribu III. Acanthosomini.

TABLEAU DES GENRES.

‘1. Premier article des antennes dépassant fortement le som-

met de la tête. Yeux saillants. . . . 1e

Premier article des antennes pas plus long ina la Eu Yeux peu saillants . . . nues à CYDhoStettuS:

2. Écusson pas plus étroit que le are à la base.

Acanthosoma. Écusson plus étroit que le pronotum à la base . . . . 3.

3. Pronotum pourvu latéralement d’une longue pointe aiguë. Sastragala. Pronotum obtus latéralement . . . . . Ælasmosthethus.

CYPHOSTHETHUS Fieb.

Allongé, brillant; dessus du corps jaune verdâtre pâle avec les parties extérieures rosées; une côte lisse au bord des élytres, cette côte se divisant en deux rami- fications moins apparentes. L. 9-10. . ©. tristriatus Fab.

493

ACANTHOSOMA Curt.

L. 15-17 mill. Angle latéral du pronotum aigu et saillant ; extrémités du segment abdominal moins prolongées que le segment génital. Stigmates concolores. À. haemorrhoidale Lin. L. 9-11 mill. Angle latéral du pronotum obtus : extrémités du segment abdominal prolongées en pointe en arrière du segment génital. Stigmates noirs . À. dentatum de G.

SASTRAGALA Am. S.

Corps jaunâtre pale, ponctuation noire. Tête noire ainsi que les angles du pronotum; ceux-ci sont prolongés extérieurement en pointe très aiguë. L. 8-9. S, ferrugata Fab.

ELASMOSTETHUS Fieb.

Ovalaire, brillant, ponctué de noir sur fond fauve. L. 7-8. EE. interstinctus Lin.

Tribu IV. Asopini. TABLEAU DES GENRES.

. Bord antérieur du pronotum denticulé; angle latéral plus

saillant que le bord externe de lacorie . . 2. Bord antérieur du pronotum lisse; angle latéral dans le même plan que le bord externe de FGOrIes. 7". nf . Cuisses antérieures unidentées : 3 Cuisses antérieures non dentées . . . 4. . Tibias antérieurs avec une expansion lsmellaire consid é rable au bord externe. Épistome enclos . . Platynopus. Tibias antérieurs ordinaires. Épistome libre. . Picromerus.

. Deuxième segment abdominal avec une pointe dirigée en avant. Angle latéral du Brain formant une saillie

fortement arrondie. . . . nes vec x POBLSUS, Deuxième segment abdominal sans pointe. Angle latéral du pronotum en angle aigu. . 5. . Deuxième article des antennes trois PAT aussi ru hs L troisième . . jure: 5. ATH: Deuxième article des antennes égal a au troisième . + ASOpUS. . Coloration noire et fauve . . . . . . . . . Jalla.

Coloration bleu-métallique. . . . . . . . Zicrona.

494

PLATYNOPUS Am. S.

Allongé, brun avec les pattes rougeàtres L. 12-15. P. sanguinipes Fab.

PICROMERUS Am. S.

Arrondi en arrière ; angle du pronotum en pointe aiguë avec une petite dent au côté interne ; brunâtre, ponc- tuëde noir. L., 10-124 16844 italie 1e 2. 0848 Lin:

Popisus H.S.

Angles arrondis du pronotum, partie antérieure de celui-ci et tête d’un vert bronzé, le reste du corps brunâtre pâle, ponctué de noir. L. 11-12. 2. Zuridus Fab.

ARMA Hah.

Brun fauve ou rougeätre à ponctuation brune. L. 11-18. A. custos Fab.

Asopus Burm.

Vert bronzé sombre avec une ligne médiane fauve sur le pronotum et l’écusson. L. 8. . . . A. punctatus Lin.

JALLA Hah.

Fauve foncé avec une ligne sur la tête, les bords du pro- notum, la ligne médiane de l’écusson et deux points allongés à la base de celui-ci rouges. L. 13-15.

J. dumosa Lin.

ZICRONA Am. S.

Entièrement bleu-métallique. L. 6-8. . . Z. cœrulea Lin.

RENSEIGNEMENTS LOCAUX.

Odontoscelis dorsalis F. Maeseyck (Verheggen). Gnalhoconus picipes Fall. Vas-t’'y-frotte (Engels). Æurygaster maura L. Wépion (1-6-93, Engels), Heuré (4-9-94, | Verheggen). hottentota H. S. var. nigra Fieb. Auderghem (19-6-87, Thirot). Grophosoma linealum L. Dinant (Thirot). Sehirus morio L. Rhode S' Genèse (Clavareau), Silenrieux (3-8-95, Verheggern).

495

biguitatus L. Walcourt (23-6-94, Verheggen).

- bicolor L. Namur(23-5-95, Engels), Wépion (2-7-94, Engels), Vas-t’y-frotte (14-5-93, Engels), Walcourt (23-4-94, Ver- heggen).

Aelia acuminata L. Ougrée (Clavareau), Wépion (1-6-93, Engels),

Auderghem (20-9-85, Thirot), Walcourt et environs (Ver heggen).

Neottiglossa infleza Wolf. Val. de l’Hermeton (27-6-86, Engels), Munsterbilsen (be de Moffarts), Walcourt et environs (Verheggen).

E'ysarcoris &eneus Scop. Fieb., perlatus Fab. Heuré (8-9-89, Ver- heggen), Vogenée (31-5-94, Verheggen).

Æ,melanocephalus F. Wépion (2-7-94, Engels), Fontenelle (24-5-94 Verheggen).

Peribalus vernalis Wolff. Heuré (17-8-95, Verheggen), Walcourt et environs (Verheggen).

sphacelatus F. Verrewinckel (10-5-96), Ougrée (Clavareau), Boitsfort (Thirot), envir. Walcourt (Verheggen). Carpocoris baccarum L. Rance (26-7-93, Clavareau), Boitsfort (Thirot), Wépion (6-6-86, Thirot), Walcourt et environs

(Verheggen).

nigricornis F. Chastres (5-7-94, Verheggen), Heuré(15-8-94, Verheggen).

verbasci de G. Boitsfort (18-8-96, Bovy), Walcourt et environs (Verheggen).

Palomena viridissima Pod. Ferr. Ougrée (Clavareau), Stockel (20-6-80, bor de Moffarts), Boistfort (Thirot), Sart-Tilmant (15-6-9, de Moffarts), Heuré (1-9-94, Verheggen), Silen- rieux (2-6-95, Verheggen), Vogenée (19-9-94, Ver- heggen).

Palomena prasina L. Hertogenwald (23-7-96, Hippert).

Pentatoma juniperina L. Dourbes (24-6-94, Verheggen).

pinicola M. R. Heuré (27-3-93, Verheggen).

Piezodorus incarnatus Germ. Barvaux s/O (14-8-87, ben de Mof- farts), Boitsfort (Thirot).

var. alliaceus Germ. Munsterbilsen (be de Moffarts), Vogenée (juin-juillet 94, Verheggen).

Tropicoris rufipes L. Groenendael (26-7-91, D' Tosquinet), Silen- rieux (23-6-95, Verheggen).

Strachia oleracea L. Namur (17-7-95, Engels), Heuré (13-8-95, Verheggen), Rouge-Cloître (3-6-88, Clavareau), Corroy le Grand (27-6-86, Thirot).

festiva L. Boitsfort (24-10-86, Thirot), Heuré (9-9-94, Ver- heggen), Silenrieux (8-4-94, Verheggen).

496

Picromerus bidens L. Groenendael (30-8-91, Dr Tosquinet), Stoc- kel (5-9-91, D' Tosquinet), Heuré (17-8-95, Verheggen), Walcourt (38-10-95, Verheggen).

Podisus luridus Fab. Forêt de Soignes (26-3-96, Hippert), Kin- kempois (b* de Moffarts), Walcourt (24-6-95, Ver- heggen).

Zicrona cœrulea L. Boistfort (Thirot).

Acanthosoma hæmorrhoïdale L. Forêt de Soignes (27-4-96, Hip- pert), Silenrieux (30-5-94, Verheggen), Vogenée (27-5-94 et 1-10-93, Verheggen).

dentatum de G. Beaufays, Hertogenwald 91, Kinkempois, Sclessin (br de Moffarts), Walcourt et environs (mai 94, Verheggen).

Sastragala ferrugata Fab. Beaufays (ben de Moffarts).

Elasmostethus interstinctus L. Beaufays, Baugnée (25-4-89), Kin- kempois (25-4-90, ben de Moffarts), Bruxelles (1-5-95, Cla- vareau), Fontenelle (24-5-94, Verheggen).

OUVRAGES CONSULTÉS.

D' Puton. Synopsis des Hémiptères de France.

Fieber. Die europäischen Hemiptera.

Snellen van Vollenhoven in Tijdschrift voor Entomologie, Ann. 1868-70, 1873 et 1875-79.

Saunders. The Hemiptera Heteroptera of the British Islands.

ZE. Coubeaux. Énumération des Hémiptères de Belgique in.Ann. St entom. Belg., T. XXXV et XXXVI.

Meyer. Verzeichniss der Schweiz einheimischen Rhynchoten.

Kunchel d'Herculais. Recherches sur les Hémiptères (Comptes- rendus Acad. Sc. 1867).

ANNALES

DE LA

| SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE

ABEGIQUE VAR

TOME QUARANTIÈME \ #4 \ A ge 2 XII NC FO.

RL TT SENTE

La SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances | le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Elle publie :

Les ANNALES (mensuellement) ;

Les MÉMoiRes (irrégulièrement).

La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 francs. Tout membre étranger, payant une somme de 2@6 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et recoit franco | toutes les publications de la Société.

Les cotisations doivent êlre adressées spontanément dès le commence- | ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.

La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du Musée, 20), le samedi de 3 à 4 heures.

Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.

Tout ce qui concerne l'administration de la Sociélé et la rédaction des publications doit être adressé à M. Aug. Lameero, chaussée de Char- leroi, 119, à Bruxelles.

BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSEE, 20 8 janvier 1897

La Société peut encore disposer de quelques exemplaires

des ouvrages suivanis :

Puorzeys. Monographie des Clivina et des genres voisins.

Prémices entomologiques (Monographie du genre Pasimachus, etc.) .

Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam

Trechorum europæorum conspectus

Révision générale des Clivinides . . . à

Supplément à la Révision générale des Clivinides.

Note sur les caractères employés par Thomson dans la classification du genre Carabus .

Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis

à Antigua par M. Purves. . . . . . Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . Amara ini VISA MSP RER US AREUE 2

Carabiques nouveaux découverts dans les AGE par iMSiERTers enr Sn ES Trechorum oculatorum MN GR partie. Descriptions de deux espèces Apnyeles du peurs Carabus-/ ions ANR RAT Are Monographie des Rens Essaï'Sur:les *Antarptia( situe Ro Es Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu CONNUS LP ENEENERENNE MORE és à A Révision des Broscides de l'A uéralte HO Description de quelques Clivinides de l'Inde. . Note sur les genres Morio et Perigona . . . . Deuxième supplément à la Révision générale des

A FRET NT LORRAINE POS LE SON RTE RER NE Additions à la monographie des Trechus Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . Note sur les Notiophilus, . . . . . . .

Les 'Broscides2s.5"";. LUPMENTRNEONAMETeRNTaRE

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25 50

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

XIT

Assemblée mensuelle du 5 décembre 1896. PRÉSIDENCE DE M. GIRON.

La séance est ouverte à 8 heures.

Une proposition relative a des mesures à prendre contre les mem- bres qui ne payent pas leur cotisation dans les délais voulus est déposée pas six membres effectifs : le Président déclare qu’elle figurera à l’ordre du jour de l’Assemblée générale.

Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression des mémoires annexés à Ce numéro.

La séance est levée à 9 1/2 heures.

NOTE SUR LE MALE DE PRESTWICHIA AQUATICA Luesock (HYMÉNOPTÈRE DE LA FAMILLE DES MYRMARIDES) par Victor Willem, _ chef des travaux pratiques de zoologie à l'Université de Gand,

En 1863, dans Zransactions of the Linnean WSociely of London ('), J. LuBBocx signalait l'existence de deux formes d'Hyménoptères nageant sous l’eau; l’une Polynema natans, au moyen de ses ailes; l’autre, Prestwichia aqualica, grâce aux mouvements rapides de ses pattes. Depuis cette époque, GANIN (?) a étudié le développement embryonnaire de la première de ces deux espèces et FRED. ENOCK a retrouvé de nombreux exemplaires de cet Hyÿmeénoptère qu’il identifie avec Caraphractus cinctus HaziDaY (°).

() J. Luspocx. On two aquatic Hymenoptera, one of wich uses its wings in swimming. 7rans. Lin. Soc. London, vol. XXIV, p. 135, 1863.

(2) GaANIN. Beiträge zur Erkenntniss der Entwickelungsgeschichte bei den Insecten. Zecfschr. f. miss. Zoologie, Bd. 19, 1569.

(5) FRE» Enocx. An aquatic Hymenopterous Insect. Nature, 30 may 1895.

Aquatic Hymenoptera, Zbid., 14 may 1896. Cet auteur rapporte que Polynema a été capturé en Angleterre par deux autres naturalistes, qui n’ont point publié leur découverte.

ANNALES DE LA S0C. ENTOM, DE BELGIQUE, T+ XL. 36

198

Découvert en 1862 par LupBock, Prestwichia aquatica n'avait été revu qu’en 1896 par ExocKk, et le mâle était resté inconnu. Au mois d'août dernier, j’ai eu l’occasion de capturer à Gand plusieurs exemplaires, mâles et femelles, de cette forme rare, nouvelle pour la faune belge. J’attendais d’avoir pu complé- ter des recherches bibliographiques avant de publier le résultat de mes observations sur quelques détails de mœurs et sur l’anatomie de cet Hyménoptere, fort inexactement décrit par J. LuBBocxk. Je viens de lire dans Vature (') que F. Enock a déclaré à la séance du 21 octobre dernier de Z'ntomological Society de Londres, avoir capturé, en juin, plusieurs mâles de Prestwichia dans un fossé à Epping. Cela m'engage à donner dès à présent, pour prendre date, une courte description du mâle de cet Hyménoptère intéres- sant.

Plus petit que la femelle dont le corps mesure un peu moins de

Figure 1. Prestwichia aquatica Lub., d' vu de profil, X 95.

sept dixièmes de millimètre, le mäle est long de 0,55 millimètre environ. Au lieu d’ailes bordées de longues soies, il ne possède que des moi- gnons courts: la paire anté- rieure, à surface ratatinée, est terminée par deux soies. La figure 1 donne une idée de l'aspect général de l’'Hyménoptère; la fi- Figure 2. Prestwichia aquatica (\, extré- gure 2 représente l’extre-

mité de l’abdomen, X 175. mité de l’abdomen et l’ar- mature génitale, que je ne veux pas décrire maintenant.

(‘) Nature, November 12, 1896. On y lit simplement les renseignements sui- vants : The male was micropterous and, like the female, used its legs for propel- ling itself through the water. »

499

Les six exemplaires Éouves par Luppocx étaient femelles: aussi suggère-t-il l’idée que le mâle n’a pas les mêmes mœurs aquatiques. Comme l'annonce Enock, le mäle peut, comme la femelle, nager sous l’eau au moyen de ses pattes et y séjourner plusieurs heures sans revenir à la surface. Les trois exemplaires mâles que j'ai eus à ma disposition m'ont paru présenter, en dehors de l’eau, des allures plus lentes que les individus de l’autre sexe.

Dans les deux sexes, les antennes sont, contrairement aux des- criptions de LupBock, composées de 7 et les pattes sont ter- minées par deux ongles falciformes, entre lésquels se trouve un appareil à structure très compliquée, fonctionnant comme ventouse sur les surfaces lisses ou mouillées et pouvant se replier entre les griffes, lors de la locomotion sur les corps rugueux. On ne trouve qu’un seul stigmate, métathoracique.

LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX DU CONGO,

par E. Seeldrayers.

Papilio Aurivilliusi G. Envergure 73 millim.

Les ailes supérieures sont noires, légèrement teintées de brun.

Les deux ailes sont traversées par une bande médiane transver- sale maculaire d’un blanc verdâtre très clair; elle prend naissance au bord abdominal et remonte jusqu’au milieu du bord antérieur de l’aile supérieure; large au début, elle se rétrécit insensiblement. Cette bande est formée de taches dont la première à partir du pli abdominal est petite ; la seconde grande, prenant toute la cellule discoïdale, bifide comme les deux suivantes à leur extremite; la troisième petite ; la quatrième grande.

A l’aile supérieure, la première moins grande que celle qui se trouve entre le premier et le second rameau de la nervure médiane; la deuxième longue et grande; la troisième plutôt lancéolée; la quatrième presque ronde; la cinquième petite et bifide à son extrémité. La cellule entre la quatrième et cinquième nervure n’a aucune tache; la sixième et la septième, qui est la dernière, sont bifides; la septième peut quelque fois disparaitre presque entièrement.

Sur l'aile supérieure quatre taches linéaires se trouvent au milieu de la cellule discoïdale, la première, la plus grande, suit la nervure médiane en la touchant, les trois autres lignes se rapetissent de telle facon que la quatrième tend plutôt à dispa- raître.

500

Au sommet interne de la cellule discoïdale il y a deux petites taches.

Le long du bord marginal se trouvent, dans chaque cellule, sauf entre la quatrième et cinquième nervure, deux taches accouplées qui peuvent quelquefois n’en faire qu’une.

Sur l’aile inférieure sont placées trois ou quatre taches sub- marginales plus ou moins bifides à leur extrémité. La première correspond à la première de la bande transversale et peut même se confondre avec elle ; les trois autres se suivent dans chaque cellule suivante; la quatrième peut n’être qu’un point ou dispa- raître complètement.

Les taches marginales sont doubles dans chaque cellule et séparées par la fausse nervure.

Toutes les taches du dessous des ailes correspondent à celles du dessus.

Les bases sont rouges; les ailes inférieures sont légérement bronzées à partir de la base et se rembrunissent insensiblement vers le bord postérieur, la cellule supérieure légèrement ochrée.

Dans la cellule discoïdale des ailes antérieures trois lignes foncées séparent distinctement les taches linéaires comme chez le P. Latreillianus Godart.

Aux ailes postérieures deux lignes partent de l’extrémite de la cellule discoïdale et se dirigent, en s’effacant insensiblement, vers base de l'aile.

Un point noir pupillé de blanc se trouve à la base de l’aile infé- rieure, un second noir au sommet de la base, comme chez le P. Adamastor Boisduval.

Les antennes sont noires. Entre les yeux au dessus de la tête noire, deux petits points clairs. Le corselet est noir ; sur chaque ptérygode deux points clairs superposés. Les côtés du corselet

501

clairs. L’abdomen est foncé au-dessus, clair en dessous. Les inei- sions sont fortement bordées de noir, ce qui ferait supposer qu'il y a de grandes taches claires sur les côtés de l'abdomen.

Ce Papilio est une espèce de plus à classer dans le groupe Adamastor Boisduval (Hist. des Insectes, I, p. 371, 216) dont M. Karsch a fait une étude si complète.

Je dédie cette belle espèce à M. le Professeur Ch. Aurivillius de Stockholm. C’est un faible tribut d’admiration et de reconnais- sance au promoteur d’une étude des plus approfondies de l'ento- mologie de l’Afrique centrale et spécialement du Cameroon et du Congo.

Il est regrettable que je ne puisse indiquer avec précision, l'endroit cet insecte, venant du centre Africain, fut capturé.

Il faisait partie d’un lot d'insectes que j’ai acquis et qui furent apportés du Congo.

Reichs Museum Stockholm, ma collection.

Cymothoë Cloetensi. Largeur des ailes éployées, 475 mm., © 89 mm.

Voisine de C. Lucasi Q Doumet, Rev. et Mag. de Zoolog. Gue- rin-Méneville, série, t. XI, 1859, p. 262, pl. X, f. 2, et de C. Harmilla Hewitson, vol. V.

Le dessus des ailes du G' est complètement jaune indien, quel- que peu rougeâtre à la base. Un mince liséré noir borde les ailes ; vers l’apex il s'élargit et devient une marge prenant tout l'angle apical. A l’aile inférieure un point sur chaque fausse nervure, assez près du bord externe ; les premiers points inférieurs peuvent être reliés entre eux par des lignes noires très fines zig-zaguant comme chez le C. Sangaris, les supérieurs sont le plus souvent libres.

Le dessous des ailes est complètement ochré, teinté de rose. Une ligne étroite transversale médiane foncée, teintée irrégulière- ment de brun, divise les ailes en deux. Elle prend naissance à l’an- gle anal et remonte jusqu’au milieu du bord antérieur. Vers les bords externes une teinte foncée côtoie la ligne médiane, se per- dant en forme de croissants.

Les dessins réniformes indiqués par de fines lignes noires sont identiques à ceux de la Q.

Sur chaque fausse nervure près des bords externes des deux ailes un petit point noir.

La ©, dont ci-joint une reproduction, a les deux ailes du dessus d’un brun noirâtre comme la Q de C. Zurida; à la base, et sur les nervures primordiales de l’aile supérieure, un ton rouge brun. Deux: bandes blanches transversales traversent les deux ailes. La

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première, médiane, part de l’angle anal et se dirige vers le milieu du bord antérieur de l’aile supérieure. La seconde, marginale, suit les bordsexternes. Les deux bandes sont réunies à leurs deux bouts, à leur naissance par une bande mince, à leur sommet par une bande très large. Elles sont formées par une continuité de crois- sants qui sont très grands au sommet de la bande médiane.

A la quatrième nervure de l’aile supérieure la bande médiane oblique brusquement vers l’intérieur, mais la teinte noire bordant intérieurement la bande, continue, en forme indécise, droite vers le bord antérieur.

L’espace entre les deux bandes est plus fonce que le reste des ailes.

Un lisére blanc contourne les bords.

Le dessous des ailes a les mêmes dessins que le dessus.

La teinte est claire et rosée. Une ligne rouge brun clair tra- verse les deux ailes comme chez le &.

L’aile apparaît plus foncée entre les nervures 1 à 5 de l’aile inférieure et surtout entre la 1re et la de l’aile supérieure, y laissant l'impression d’une tache.

La forme des ailes du Œ diffère de celle de la Q.

Les ailes supérieures du «X sont faiblement échancrées et se dirigent presque en ligne droite de l’angle interne jusqu’au sommet de l’angle externe.

Les inférieures du G‘ ne sont que légèrement sinueuses.

Î

———

003

Le corps est uniformément coloré selon le ton des ailes des deux sexes respectifs.

Cette espèce est la plus belle du genre Cymothoë. Elle fut trou- vée à Beni-Bendi sur le Sankourou, par M. Cloetens. Je me fais un devoir de la lui dédier.

Coll. du Musée de Bruxelles.

NOTE SUR LES PAPILIO DU GROUPE ADAMASTOR.

M. Karsch de Berlin nous a donne une étude très approfondie du groupe Adamastor Boïisdv. (Ent. Nachr., XXI, 1895, fase. XVII et XVIII, 17, 18).

Voici les différentes espèces, décrites dans sa table dichotomique, faisant partie de ce groupe.

Philonoë Ward, Agamedes Westwood, Adamastor Boisdv., A/mansor Honrath, Carchedonius ‘Karsch, Go Pog- gianus Honrath.

Nous pouvons apporter un bplément à ces six espèces en y cul d'abord : La variété d’Adamastor Aurivillius (Ent. Tidskr., 1896 p. 73) dont nous donnons un dessin ci-contre d'après l’exemplaire du Musée de Bruxelles; 20 La variété de Carchedonius Aurivillius (Ent. Tidskr., 1896, p. 73), L’Aurivilliusi décrit plus haut.

Comme le dit fort bien M. Karsch toutes ces differentes espèces se ressemblent beau- coup, mais l’examen qui en est fait par l’auteur prénommé ne laisse plus de doute quant à la différence qui existe entre elles.

Lorsque Boisduval décrivit l’Adamastor il prit la tache blanche de la cellule discoïdale comme point de départ. C’est de la même facon in procède M. Karsch.

Je n’ai pas cru devoir suivre l’exemple de ces deux auteurs en décrivant l’Aurivilliusi, car la tache de la cellule discoïdale n’est indiquée que par trois ou quatre petites lignes parallèles. La bande médiane transversale maculaire étant qui sicomp le te, L. {urivilliust pourrait bien être la forme typique, le vrai ancêtre du groupe, les autres espèces similaires devenant des aberrations, cependant bien constantes.

L'Aurivilliusi vient du centredel'Afrique,le ?hi/onoë se trouve

504

dans l’Afrique orientale, l’Agamedes dans la Guinée et au Togo, l’'Adamastor dans la Guinée et au Togo, l’Almansor dans la Guinée, le Carchedonius au Togo et le Poggianus dans la Guinée; donc tous près des côtes du continent Africain. La variété d'Adamastor dont parle M. Aurivillius (Ent. Tidskr., 1896, p. 73) vient du Cameroon et les deux exemplaires identiques du Musée Royal à Bruxelles, de Zongo Mekohangay; la variété de Carche- donius Aurivillius a été capturée sur l'Oubanghi supérieur.

L’Aurivilliusi possède une série presque complète de taches formant la bande médiane, les autres taches sont supplémentaires. Celles-ci s'étendent ou se rétrécissent dans les autres espèces du groupe et deviennent même énormes chez Poggianus, le plus grand exemplaire du groupe. La variété d’Adamastor peut par- faitement être une espèce vraie : elle l’est certes autant vis-à-vis d'Adamastor que ne l’est Philonoë. La variation des taches est énorme et sur les trois ?. 4 urivilliusi que j'ai pu examiner il y en avait un dont les taches de la bande médiane se confondaient avec les taches sub-costales de l’aile inférieure.

Nous sommes en présence de variétés de races attribuées au climat, aux aliments etc.

Partant de je propose d’adopter la nomenclature suivante pour le groupe Adamastor.

Aurivilliusi Seeldrayers, Ann. #Soc.ent. Belg., 1896, p. 499, fix. 1: 20 Var. d’'Adamastor in litt. Aurivillius, Ænt. Tidsk., 1896, p. 73; Seeldrayers, Ann. Woc. ent. Belq., 1896, p. 503, fig. 3.

Philonoë Ward, Ent. Monthl. Mag., X. p. 152 (1873).

4o Adamastor Boisdv., Sp Gén. I, p. 371, 216 (1826).

Agamedes Westw., Ann. Nat. Hist., IX, p. 38 (1842).

Go Carchedonius Karsch, ÆZntom. Nackr., XVIII, 1895, p-286, n. 5.

To Carchedonius var., Aurivillius, Znt.Tidsk., 1896, p. 73.

Almansor Honrath, Perl. Ent. Zeit., 28, (1884), p. 210, pl. VIIIL, fig. 9.

Poggianus Honrath, Bert. Ent. Zeit., 28, (1884), p. 210, HI Ag M0

La conquête du Congo nous fournira encore maintes nouveautés; nos hardis et courageux explorateurs nous ménagent bien des surprises et leurs chasses de Lépidoptères nous permettront de compléter maints groupes dont les vrais types se trouvent plutôt au centre du continent.

Grâce à M. Severin, le zélé conservateur du Musée Royal de Bruxelles, notre collection congolaise est déjà tres complète. Toutes les familles, tous les genres, y sont richement représentés;

505 beaucoup de types précieux décrits par le savant Lépidoptérologue Aurivillius se trouvent dans les cartons.

Nous pourrons insensiblement étudier les différents groupes en comparant les innombrables variétés d’une même espèce comme

M. Aurivillius vient de le faire pour le ?, Ucalegonides (Ent. Tidsk., 1896, p. 71), de Staudinger.

ADDITIONS ET ANNOTATIONS AUX LISTES DES ICHNEUMONIDES DE BELGIQUE,

par V. Deprez, Professeur à l’Institut agricole de Carlsbourg.

L’invasion de Dasychira pudibunda Linn. que nous avons fait connaître dans les Annales de la Société Entomologique (août1895) est complètement terminée. |

Peu de chenilles de cette espèce se sont montrées cette année; mais, par contre, nos chasses ichneumonologiques ont été parti- culierement fructueuses.

Parmi les nombreuses espèces que nous avons rencontrées, il s’en trouve plusieurs qui n’ont pas été signalées par feu le profes- seur Wesmael comme appartenant à notre faune.

ESPÈCES NOUVELLES POUR LA BELGIQUE.

Ichneumon medialis Wesm. Q. Plusieurs exemplaires femelles ont été trouvés hivernant sous la mousse dans la forêt de Foy et Jumay(‘) aux environs de Carlsbourg. Wesmael a décrit cette femelle d’après un seul exemplaire recu de Tischbein (Iehn. Misc., p. 12), et le docteur Kriechbaumer vit un mäle de la même espèce qu’il tenait de M. Moscary (Ent. Nachr., mai 1891).

.Il ést done permis de conclure avec le savant ichneumonologiste de Munich à la rareté de cette espèce.

De plus, nous avons capturé plusieurs variétés de ce bel Ichneumon. Chez les uns, tous les segments sont roux, chez les

(‘) Cette forêt mesure une superficié de 85 à 90 hectares, adossée à la crête ardennaise. Elle est située dans l’angle que forme la route de Dinant à Bouillon et lechemin de Vivy. Sa forme est celle d’un quadrilatère exposé au Sud à une alti- tude maximum (Nord) de 450 mètres tandis que sa base méridionale descénd à 400 mètres.

La principale essence forestière en est le hêtre, et la vallée est couverte de jeunes taillis de chênes. C'est que nous avons capturé la plupart des espèces intéres- santes qui font l’objet de ce mémoire.

ANNALES DE LA 50C. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XL. 37

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autres ils sont noirs. Les cuisses, les tibias et les tarses présentent constamment en leur partie médiane un anneau roussâtre.

Ichneumon Rogenhoferi Kriechb. Nous en avons trouvé deux femelles sous la mousse dans le bois de Jumay.

Ichneumon aries Kriechb. F. Athimus en a trouvé une femelle dans la forêt de Foy sous la mousse.

Ichneumon Bohemani Holm., Zchn. designatorius Wesmael. Quelques exemplaires ont été rencontrés au mois de juillet dans le bois de Jumay.

Ichneumon lugubris Berth. (in litt.). Espèce très voisine d'Ichn. tenebrosus Wesm. Une seule capture dans le bois de Jumay.

Ichnèeumon Tosquineli Kriech. (Ent. Nachr., 1896). Bois de Jumay, hivernant sous la mousse (F. Athimus).

Amblyteles ammonius Gr. Quelques exemplaires hivernant sous la mousse.

Amblyteles infractorius Panz. avec la variété nigricaudus sur les bruveres au mois de juillet.

Amblyteles egregius Gr. Q. Nous avons trouvé cette femelle en copulation avec Zchneumon horridator & Ziegl. et Gr. Il est donc permis de supposer que les Zchneumon melanobatus Q Gr. et Lor- ridator & Ziegl. et Gr. ont été faussement accouplés.

D'ailleurs les caractères de structure et de forme ne laissent pas de doute à cet égard.

Un grand nombre de varietes d’Zchneumon horridator ZLiegl. et Gr. volaient avec le type dans la même forêt (Jumay.)

Clenopelna Athkimi Kriechb (Ent. Nachr., 1896). Deux Pu dans le bois de Jumay (F. Athimus).

Platylabus histrio & Wesm. La femelle de cette espèce n’a pas été décrite par Wesmael, mais par M. Kriechbaumer(Ent. Nachr.., 1894). Nous l'avons rencontrée au mois de juin dans le bois de Jumay.

Ajoutons une espèce de Tryphonide qui n’est pas citée dans le catalogue des Tryphonides de Belgique par MM. D: Jacobs et Dr Tocduines

Rhorus mesoxzanthus Gr., Ichneumonide très rare (Ent. Nachr., 1892, D‘ Kriechbaumer). Trois exemplaires (bois de Jumayi).

ESPÈCES RARES POUR LA BELGIQUE.

Zchneumon tenebrosus Wesm. Une seule capture dans le bois de Jumay. |

Amblyteles marginequitatus Gr. Plusieurs exemplaires ont été trouvés dans le même bois.

Amblyteles latebricola Wesm. L'auteur a trouvé cette espèce

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entre les racines des arbustes, Dans notre région elle se rencontre assez souvent.

Amblyteles indocilis Wesm. Assez commun en hiver sous la mousse au pied des chênes (bois de Jumay, de Foy).

Amblyteles Gravenhorsti Wesm. Quelques captures de femelles hivernant sous la mousse.

Chasmodes lugens Grav. Espèce assez commune dans nos Ardennes.

_ Mentionnons encore quelques autres Ichneumonides également rares pour notre faune.

Megaplectes monticola Gr. M. le D' Tosquinet, le savant spécia- liste en ces matières, ne connaissait que quatre captures provenant de la Belgique : le bois de Jumay nous a procuré plus de 30 exemplaires.

Mitroboris cornuta Ratzb. Quelques exemplaires ont été trouvés au commencement du printemps.

Mesoleius facialis Gr. Une seule capture dans le bois de Jumay (F. Athimus).

_ Ctenopelma lucifer Gr. Un seul exemplaire (F. Athimus).

CAS D'HERMAPHRODISME DE L'AUTOMALUS ALBOGUTTATUS Gr.

Nous trouvons dans les Annales Ichneumonologiques deux cas d’hermaphrodisme et d’hybridation. Wesmael (Acad. de Brux. VI, pl. ID cite celui de /’Amblyteles armatorius Forst. Q qui avait la tête et les antennes semblables à celles du mâle.

Taschenberg (Gesam. Naturw., 1870)relate celui de /’Amblyteles hermaphroditus SQ Tasch.

L’exemplaire que nous avons capturé de /’Automalus albo- guttatus Gr. porte au côté droit une antenne féminine, c’est-à-dire, filiforme et annelée de blane, et, à gauche une antenne masculine, c’est-à-dire, noduleuse et sans anneau blanc.

La moitié gauche de la face est colorée comme chez le male, tandis que l’autre moitié est entièrement noire, Q.

Les palpes, le clypeus et les tempes sont hérissés de poils dans la moitié droite de la tête. Lignes devant les ailes qui sont légère- ment enfumées vers les extrémités. Pattes et abdomen comme la femelle. De la tarière, on aperçoit seulement les deux gaines couvertes de soies noires. Nous pensons qu’il est inutile de donner une description plus ample de cet hermaphrodite, d'autant plus que nous croyons, comme M. l'abbé Berthoumieu, que c’est plutôt une aberration de la nature qu’un véritable gynandromorphisme.

a

008

HÉMIPTÈRES-HÉTÉROPTÈRES EXOTIQUES. NOTES ET DESCRIPTIONS,

par A. I, Montandon.

IT. Fam. BELOSTOMIDÆ.

Benacus griseus Say. Pelostoma grisea Say, New Harmony- Indiana 1831 ? Annual report of New-York State Agricultural Society, 1858, p. 809.

Belositoma Haldemanum Leidy, History and anatomy of the Hemipterous genus Pelostoma, 1847 ou 1848, p. 59 et 66.

Belostoma harpax St, O. V. A. F., 1854, p. 240.

Benacus Haldemanus Stäl, O. V. A. F., 1862, p. 205,

Belostoma ruficeps Duf. var., Ann. Soc. Ent. de France, 1863, p. 382. | :

Belostoma distinctum Duf. var., Ann. Soc. Ent. de France, 1863, p. 382.

Benacus Haldemanus Mayr, Die Belostomiden monogr. bearb. KK. Zool. Bot. Ges. Wien, 1871.

Benacus griseus Uhler, Check-list of the Hemipt. Heteropt. of North America, 1886.

Penacus griseus Riley, Proceedings of the Entom. Soc. of Was- hington, Vol. III, N°2, 1895.

Il est plus que probable que M. le Prof. Mayr a imite Stäl sans chercher à contrôler l’espèce de Say à laquelle il a rapporté à tort une autre espèce : Pelostoma americanum Leidy ; et c’est avec raison que M. le Prof. Uhler d’abord, puis ensuite notre regretté collègue et ami C.V. Riley (*) ont identifié P. Zaldemanum Leiïdy, Stal à 2. grisea Say. Outre les raisons invoquées par C. V. Riley qui donne encore une espèce que je neconnais pas: D, angustatum Guér. comme synonyme de Z. grisea Say, les observations sui- vantes me paraissent suffisantes pourapprouver les rapprochements. faits par ces deux auteurs américains. |

L'œuvre originale de Say est introuvable, et dans la reproduction donnée par la Vew Pork State Agric. Society citée ci-dessus, on fait remarquer dans la préface que le texte contient pas mal d’erreurs et que la date de 1831 ne peut être exacte puisque l’auteur cite des espèces (Pentaloma hilaris, entre autres) trouvées seulement en 1832. Quoi qu’il en soit, ces notes sont certainement antérieures

(*) Dans une note du 2 novembre 1893, parue en janvier 1895.

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à l'ouvrage de Leidy, 1847 ou 48, et la rareté du premier imprimé de Say sur la matière, expliquerait assez que Leidy n’en ait pas eu connaissance.

Les dimensions données par Say à sa D. grisea, 2 ‘|: pouces de longueur et un peu moins de °/ d'un pouce pour la plus grande largeur, correspondant à 59 millimètres de longueur sur 24 milli- mètres de largeur, ne sont atteintes que par la plus grande espèce de Belostomide de l’Amérique du nord ; et l’extension géogra- phique « from Canada to Florida » ne laisse aucun doute à l'égard de cette identification. Il ne saurait être question d’une des autres grandes espèces qui ne se trouvent pas ou seulement dans des cas exceptionnels au nord du Mexique, surtout sur le versant Atlan- tique. C’est donc bien la même que Leidy a décrite en 1847 ou 48 sous le nom de P. Æaldemanum comme la plus grande espèce trouvée dans les eaux douces des États-Unis, en précisant qu'elle était bien reconnaissable par les cuisses antérieures moins robustes et sans traces de sillons ; les dimensions qu’il en donne : 2 à 2'/; pouces en longueur et 9 lignes à 1 pouce en largeur, c’est à dire 54 à 67 milimètres de long sur 20 à 27 de large, correspondent assez exactement comme proportions à l’espèce de Say.

J’ai aussi examiné les types de Dufour de la collection Signoret (KK. Hof-Museum Vienne): Pelostoma ruficeps Duf. var. et distinc- tum Duf. appartiennent tous deux à Penacus griseus Say, comme l'avait tres bien signalé M. le Prof. G. Mayr. Le premier de ces insectes est sans indication de patrie; le second étiqueté de Colombie me paraît une localité douteuse [!).

Ma collection possède de nombreux individus provenant de dif- férents points du versant atlantique de l'Union Américaine :

Iowa, Keokuk (C. V. Riley), Burlington (H. G. Griffith) New-York, Long Island (H. Meeske), Illinois, Rutland (F. W. Goding) Pennsylvanie (H. G. Klages) Floride (W. H. Ash- mead).

Le plus petit exemplaire provient de Pennsylvanie et mesure 48 millimètres de long sur 18 ‘/: millimètres de largeur au milieu des élytres; le plus grand provient de Rutland, Illinois, et à 63 millimètres de long sur 23 1/2 millimètre de largeur max.

Cette espèce, trop souvent confondue, diffère de toutes les autres du genre Belostoma par l'absence de sillon à la partie inferieure des fémurs antérieurs ; c’est en partie sur cecaractère que le genre Benacus a été créé. En outre elle se reconnaît facilement par ces

(:) 2. ruficeps Duf. type, du Brésil est indique à Z. annulipes H.S. ; la longueur de 35 millimètres donnée par l’auteur, Ann, Soc. Entom. de France, 1863, série, tome IIL, est évidemment une erreur typographique, le tÿpe meme coll. Signoret, KK. Hof-Museum Vienne, mesure 69 millimètres de longueur,

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mêmes fémurs antérieurs beaucoup moins dilatés. Les tibias pos- térieurs sont beaucoup plus élargis que chez les autres espèces du genre Belosloma de l'Amérique du Nord, tout aussi élargis que ceux de 2. annulipes H. S. de l'Amérique centrale et proportion- nellement plus courts, de même longueur que les tarses posté- rieurs, crochets compris, tandis que chez P. annulipes H. S$. comme chez les autres espèces de Pelostoma (sens strict) les tarses postérieurs, crochets compris, sont sensiblement plus courts que leurs tibias.

Chez Penacus, les tarses postérieurs aplatis sont aussi tres élar- gis, presque aussi larges que leurs tibias dans leur plus grande largeur. L'espace interoculaire à côtés latéraux presque parallèles, à peine divergents en arrière, pas plus large en avant que la moitié du diamètre transversal d’un œil. La teinte jaunâtre pâle qui recouvre toute la partie supérieure de la tête, se prolongeant ensuite en ligne médiane attenuée en arrière sur la partie anté- rieure du.pronotum, donne à l’insecte un aspect spécial, très saisis- sable à première vue. |

Belostoma americanum Leidy. History and anatomy of

the Hemipt. genus Zelostoma, Philadelphie 1847 ou 48, p. 58 et 66.

Belostoma liligiosum Duf., Ann. Soc. Entom. de Fr., 1863, p. 383.

Belostoma griseum Mayr, pro parte (nec Say). Die Belostomi- den monogr. bearb. K. K. Zool. Bot. Gesellschaft, Vienne 1871. . Belostoma americanum Uhler pro parte. Notices of the Hemipt. Heteropt in the coll. of the late T. W. Harris, Proceed. of the Boston Soc. of Nat. Hist. 1878, p. 41. Check list of the Hemipt. Heteropt. of North America, 1886.

. Belostoma americanum Riley, Proceedings of the Entom. Soc. of Washington, Vol. III, N°2, 1895.

Il y a évidemment plusieurs espèces confondues sous ce nom dans les collections et M. le Prof. G. Mayr lui-même dans sa monographie parle de différences notables dans la largeur de l’espace interoculaire parmi les spécimens de dimensions fort diverses qu’il a eus sous les yeux de 42 à 53 millimètres de long sur 17 à 21 millimètres de largeur, mais les plus petits exemplaires qu’il a examinés appartiennent à deux autres espèces que nous étudierons plus loin.

Leidy (loc. cit.) donne 1 pouce 9 lignes à 2 pouces 3 lignes de longueur sur 9 à 11 lignes de largeur, soit 47-61 millimètres de long sur 20-25 millimètres de large. Il est plus que probable qu'il a confondu sous le même nom la forme plus méridionale et très

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voisine 2. angustipes Mayr à laquelle se rapporterait très bien le maximum des dimensions données, mais le nom doit être conservé aux spécimens qui se trouvent « rather commonly in the lakes, ponds and other still waters of North America » comme dit l'auteur. |

M. le Prof. Uhler en 1878 (loc. cit.), a rapporté à P. ameri- canum Leidy deux exemplaires de la coll. T. W. Harris de 43 et de 50 millimètres de longueur. Le premier de ces insectes n’appar- tient tres probablement pas à cette espèce qui est restée tout à fait méconnue. Car la figure donnée par M. Uhler, List of Hemipt. of the region West of the Missisipi River 1875, pl. 21, fig: 38, avec sa forme allongée à côtés parallèles et à espace interocu- laire très étroit appartient très probablement à une espèce toute différente que nous retrouverons plus loin : 2. Uhleri Montand.

Le nom de 2. americanum Leïdy est à conserver à une assez grande espèce variant entre 46 et 54 millimètres de longueur, assez commune dans les eaux douces des États-Unis, très voisine comme aspect de B. angustipes Mayr, mais généralemant de dimensions plus restreintes et de forme un peu moins convexe. Comme chez cette dernière les tibias postérieurs sont très peu dilates et elle s’en distingue surtout par l'écartement des yeux. Chez B. angustipes Mayr contrôlé sur un type de l’auteur, de 66 millimètres de longueur sur 25 1/5 millimètres de largeur, pro- venant du Mexique (Bilimek) et appartenant au KK. Hof-Museum Vienne, et un exemplaire de ma collection, de 53 millimètres de longueur sur 21 1/2 millimètres de largeur, provenant également du Mexique, États du Centre (Dugès) (!), l’écartement des yeux est moindre que chez B. americanum Leidy ; l'espace interoculaire moins élargi postérieurement, à côtés latéraux presque parallèles, est à peine plus large en avant que la moitié du diamètre trans- versal de l'œil, ce dernier est aussi large ou presque aussi large que long, tandis que chez 2. americanum Leidy l’espace intero- culaire très élargi en arrière est aussi large sur son milieu que le diamètre transversal d’un œil; ce dernier est très sensiblement plus long que large.

Le sillon transversal du pronotum chez ces deux espèces est situé avant le tiers postérieur, la partie située derrière le sillon est un peu plus de 1/5 de la longueur totale du pronotum sur sa ligne médiane longitudinale et le pronotum est presque deux fois aussi large en arrière que long sur sa ligne médiane. Chez B. americanum Leidy il est presque deux fois plus large en arrière qu’en ayant, les angles antérieurs sont situés légèrement en

(‘) M. le prof. Mayr donne comme dimensions à cette espèce 51,5 à 67 millim. de longueur; 21,5 à 25,8 millimètres de largeur.

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dehors du niveau du côté externe des yeux et les côtés latéraux sont très légérement et régulièrement arqués en dehors. Chez B. angustipes Mayr le pronotum paraît un peu plus rétréci en avant, visiblement plus de deux fois plus large en arrière : les angles antérieurs sont situés justement au niveau du côté externe de l'œil et les côtés latéraux sont entièrement droits, non arqués, sauf en avant ils sont un peu plus brusquement arqués près du bord antérieur. Chez les deux espèces, sur le milieu du devant du pronotum, deux petits sillons obliques convergents en arrière, arrêtent de chaque côté les petits traits jaunes qui partent du bord antérieur du pronotum; chez 2. americanum Leidy ces deux petits traits jaunes sont plus caréniformes et aussi plus conver- gents en arrière, et le petit espace triangulaire situé entre ces traits est plus déprimé, plus visiblement enfoncé, ce qui fait paraître la partie antérieure du pronotum moins convexe que chez PB. angustipes Mayr.

Chez les deux exemplaires de 2. angustipes Mayr que j'ai vus, l’écusson est traversé longitudinalement sur son milieu par une ligne jaunâtre päle qu’on n’observe pas ordinairement ou qui est très confuse chez 2. americanum Leidy.

J'ai rapporté à PP. americanum Leidÿ deux exemplaires du K K. Hof-Museum de Vienne, l’un de 48 mill. de long sur 19 mill. de large, de Californie, nommé précédemment P. grisewm par le Prof. G. Mayr; l’autre de 48 mill. de long sur 19 1/2 mill. de large, Amérique du Nord (coll. Signoret), nomme 2. Ziligiosum, type par Dufour, et ensuite 2. griseum par M. Mayr. Ma collec- tion possede des spécimens provenant de :

New-York, Long Island (H. Meeske), 46-48 mill. de long sur 18 1/2-19 1/2 mill. de large.

Minnesota, 49 mill. de long sur 20 mill. de large.

Massachusetts, Lowell (F. Blanchard), 48 1/2 mill. de long sur 20 mill. de large.

Iowa (H. G. Griffith), 50 mill. de long sur 20 1/5 mill. de large.

Virginia, Frederiksburg (Richardson), 54 mill. de long sur 21 mill. de large.

Sur trois exemplaires de ma collection, la pointe de l’opercale génital est subtronquée, faiblement bidentée comme dans le type de B. litigiosum Duf.; ce caractère a été mentionné par l’auteur, mais il ne constitue qu’une simple différence sexuelle.

Belostoma obscurum Dufour, Ann. Soc. Entom. de Fr., 1863, p. 333.

Belostoma griseum Mayr pro parte, Vienne 1871. Cette espèce, la plus petite du genre, est excessivement voisine

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de la précédente, 2. americanum Leïdy : elle en diffère cependant, outre la taille plus faible et la forme un peu moins allongée, par les yeux encore moins proëéminents, très sensiblement plus longs qué larges; l’espace interoculaire aussi large ou presque aussi large en avant que le diamètre transversal de l’œil, les côtés inter- nes des yeux un peu plus fortement sinués et plus divergents en arrière, contribuant à rétrécir davantage le diamètre transversal de l'œil; la ligne médiane longitudinale de la tête plus visible- ment quoique très faiblement carénée.

Les deux petites lignes jaunes sur le milieu du devant du pro- notum sont plus raccourcies et parallèles, ne se poursuivant pas ou très peu en arrière sur les petites carenes obliquesconvergentes.

Je dois avouer que sauf la différence de taille qui paraît persis- tante il serait assez difficile de séparer cette espèce de 2. america- num Leidy ; cependant je crois devoir conserver l'espèce de Dufour jusqu’au moment on aura pu constater l’existence d'exemplaires intermédiaires faisant la transition entre les deux formes.

Le type de Dufour, nommé ensuite 2. griseum par M. Mayr, coll. Signoret, K. K. Hof-Museum de Vienne, étiqueté Amérique du Nord, mesure 40 mill. de long sur 18 mill. de largeur. Un autre exemplaire de l'Amérique du Nord également au K. K. Hof- Museum de Vienne nommé 2. griseum Mayr a une longueur de 42 mill. sur une largeur de 17 1/2 millimetres.

Ma collection en possède trois exemplaires provenant de l’état de Massachusetts, deux de Lowell (F. Blanchard), de 38-39 mill. de long sur 16 5/:-17 millim. de largeur; le troisième recu de M. W. H. Ashmead a 40 mill, de long sur 17 mill. de largeur.

Belostoma Uhleri nov. sp. De forme étroite, allongée; yeux très saillants mais sensiblement plus longs que larges, à côtés internes subparallèles, très faiblement divergents en arrière ; espace interoculaire très étroit, bombe, très faiblement caréné lon- gitudinalement, à peine un peu plus large que la moitié du diamè- tre transversal de l'œil. Pronotum trapézoïdal, un peu plus long sur la ligne médiane que la moitié de sa largeur en arrière et un peu moins de deux fois plus large en arrière qu’en avant, les angles antérieurs situés au niveau ou très faiblement en dehors du niveau du côté externe de l’œil, à côtés latéraux presque droits. Le sillon transversal se trouve situé après les deux premiers tiers du pronotum, de facon que la partie postérieure comprise entre ce sillon et le bord postérieur est très sensiblement plus petite que le

tiers de la longueur du pronotum sur la ligne médiane. Les deux petits sillons obliques et convergents en arrière du milieu de la

partie antérieure du pronotum sont moins accusés que chez P. americanum Leidy et 2. obscurum Duf. et n’arrêtent pas les

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petits traits jaunes médians qui se prolongent, parallèles entre eux, depuis le bord antérieur jusque derrière ces sillons.

Les fémurs antérieurs sont mediocrement dilatés, sillonnés en dessous comme chez toutes les espèces du genre Pelostoma ; le crochet des tarses antérieurs est très allongé, presque double de la longueur des deux articles du tarse ; chez P. americanum Leïidy et 2. obscurum Duf., ce crochet est égal en longueur aux deux articles du tarse. Les fémurs postérieurs peu dilatés, à peine un peu plus larges dans leur plus grande largeur que le diamètre transversai de l’œil.

Élytres très peu élargies, à côtés presque parallèles.

C’est sans doute cette espèce que M. Uhler a figurée dans son travail « List of Hemipt. of the Region West of the Missisipi River », 1875, pl. 21, fig. 38; elle se reconnaît très facilement au premier aspect par sa forme étroite et allongée, par les caractères de la longueur du crochet antérieur etles proportions du pronotum.

C'est aussi à cette espèce qu’appartiennent incontestablement les trois exemplaires de 2. griseum Mayr qui faisaient partie de la collection de l’auteur viennois et qu’il a signalés dans son ouvrage « Die Belostomiden » p. 30 comme ayant l’espace inter- oculaire beaucoup plus étroit que les yeux.

J’ai examiné un exemplaire du K. K. Hof-Museum de Vienne qui appartient aussi à cette espèce, provenant de la Nouvelle Orléans et nommé Z. griseum Mayr, d'une longueur de 41 milli- mètres sur environ 16 millimètres de largeur; l’état défectueux de l’insecte un peu aplati ne permet pas de prendre exactement la largeur.

Cette espèce est représentée dans ma collection par les exem- plaires suivants :

Floride (H. H. Abeling), longueur 42 millimètres, largeur 16 mil- limètres.

Pennsylvanie (H, G, Klages), longueur 42 millimètres, largeur 16 millimètres.

Pennsylvanie (H. G. Klages), longueur 45 1/2 millimètres, lar- geur 17 1/2 millimètres.

Kansas (H. G. Klages), longueur 47 1/2 millimètres, largeur 17 5/1 millimètres.

Kansas (H. G. Klages), longueur 47 1/2 millimètres, largeur 18 millimètres.

Comme pour toutes les espèces précédentes les longueurs sont données sans les appendices ; ces derniers dépassent généralement un peu plus l'extrémité de l'abdomen chez 2. Uhleri Montand. que chez 2. obscurum Duf.

Belostoma annulipes I. S. Cette belle, grande et robuste

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espèce se reconnaît très bien malgré la trop laconique diagnose de l’auteur, à la figure qu’il en a donnée, tab. CCLVIIL, fig. 803 et 804.

Les fémurs antérieurs sont plus dilatés que chez les espèces de Belosioma de l'Amérique du Nord; les yeux très saillants sont cependant sensiblement plus longs que larges ; l’espace interocu- laire à côtes subparallèles, insensiblement plus large en arrière qu’en avant, très étroit, à peine la moitié de la largeur du diamètre transversal de l’œil; le crochet du tarse antérieur à peine aussi long ou égal aux deux articles du tarse; le tibia postérieur très élargi, plus large près de l’extrémité que le diamètre longitudinal de l’œil. Le pronotum trapézoïdal à côtés latéraux presque droits à peine arqués, le bord antérieur à peine moitié de la largeur du bord postérieur, la longueur médiane environ de moitié plus courte que la largeur du bord postérieur et un peu plus grande que le bord antérieur ; le sillon transversal situé de façon que la partie postérieure est environ le tiers de la longueur totale. L'écusson en triangle subéquilatéral. Les appendices dépassent quelquefois l'abdomen de 10 à 12 millimètres.

Cette espèce très méridionale ne doit pas remonter beaucoup vers le nord: cependant M. le Prof. Uhler la signale du Texas (16 octob. 75), du Colorado (24 mars 1877), de Californie (20 juin 1894) et comme se rencontrant plus rarement sur le versant atlantique.

Ma collection en possède plusieurs exemplaires de San José, Costa Rica (H. Pittier) et de Surinam, variant de 54 à 64 milli- mètres de longueur sur 22 à 26 1/2 millimètres de largeur et sur trois exemplaires on observe aussi les deux petites dents signalées par Dufour sur l’extrémité de l’opercule génital pour son espèce B. litigiosum americanum Leidy, Uhler, Riley, Montand.

A l'exemple de M. le Prof. G. Mayr je ne saisis pas les carac- tères sur lesquels les 2. ruficeps Duf. et Signoreti Duf. ont été établis, et je les réunis à P. annulipes H. S. Quelques spécimens un peu plus étroits et plus parallèles, tels que le plus grand des deux exemplaires qui ont servi à la description de B. Signoreli Duf. et var. pourraient tout au plus être considérés comme de simples variétés inséparables du type plus élargi de 2. annulipes H. S., car on observe tous les passages entre les deux formes, et le Musée Civique de Gênes possède des exemplaires qui ont jusqu’à 70 millimètres de longueur sur seulement 21 1/2 millimètres de largeur à la base des élytres qui sont relativement assez peu élargies ensuite.

Parmi les nombreux spécimens de 2. annulipes H. S. apparte- nant aux collections du K, K. Hof-Museum de Vienne, provenant

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du Brésil, de la Nouvelle Grenade, du Mexique, on peut observer aussi des formes assez diverses, mais j'en ai surtout remarqué une, représentée par un seul individu provenant du Brésil, et que j’ai nommé B. Mayri nov. sp. Il mesure 64 millimètres de longueur sur seulement 21 2/; millimètres dans sa plus grande largeur et les appendices dépassent encore de 17 millimètres l'extrémité de l’abdomen. L’extrémité de l’opercule génital est faiblement bidentée.

Outre sa forme très allongée à côtés latéraux parallèles, il diffère de 2. annulipes H.S$. type par les yeux un peu moins sail- lants, beaucoup plus longs que larges, par les fémurs antérieurs moins renflés, les tibias postérieurs moins élargis, plus étroits dans leur plus grande largeur que le diamètre longitudinal de l’œil. La base de l’écusson est beaucoup plus large que l’un des côtés latéraux, ce qui donne une forme plus raccourcie à l’écus- son dont le sommet est en angle presque droit, un peu moins aigu que chez BP. annulipes H. S. La marge élytrale est relativement plus étroite, de forme plus parallèle, beaucoup moins élargie au milieu. La tête est aussi plus étroite, le pronotum un peu plus atténué en avant et la partie postérieure située derrière le sillon transversal est un peu moins du tiers de la longueur totale du pronotum.

Le crochet du tarse intérieur est plus long que les deux articles du tarse réunis. Mais, malgré ces différences cet exemplaire unique se relie assez bien par l'intermédiaire des formes étroites citées plus haut, au type même de 2. annulipes H. $S. auquel je le rattache, au moins provisoirement, à titre de simple variété jusqu’à ce que de nouveaux envois de ces espèces encore mal con- nues nous permettent de les étudier sur des séries plus complètes d'individus.

Belostoma niloticum Stäl. M. le Prof. G. Mayr dans son ouvrage : « Die Belostomiden monogr. bearb. », 1871, Wien, a très bien séparé 2. niloticuim Stal de 5.indicum Lep. et Serv.; les caractères qu’il a indiqués paraissent constants; la longueur du crochet au tarse antérieur, plus grande que la largeur de l’espace interoculaire à sa partie postérieure chez 2. niloticum Stäl est au contraire moindre chez 2. indicum Lep. et Serv.; la forme des lignes jaunes longitudinales de la partie antérieure du pronotum plus larges et mieux marquées chez 2. indicum Lep. et Serv. que chez 2. nilolicum Stäl, chez cette dernière espèce ces lignes jaunes toujours plus étroites sont aussi plus écartées entre elles et plus divergentes en arrière, et ces deux espèces ne sauraient être réunies comme quelques entomologistes ont pu le croire car elles diffèrent encore par la forme des yeux, beaucoup plus allongés et moins élargis postérieurement chez Z. indicum Lep. et Serv.

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la longueur du côté interne de l’œil est double du diamètre trans- versal; le côté postérieur de l’œil bien arrondi; chez 2. nilotium St&l la longueur du côté interne de l’œil n’est guère que une fois et demi le diametre transversal et l’œil est moins arrondi, subtron- qué à son côté postérieur.

Chez ces deux espèces, la largeur de l'espace interoculaire en avant est un peu plus de moitié du diamètre transversal de l’œil. Il n’en est pas de même d’une forme spéciale à Madagascar, très voisine de 2. niloticum Stäl, que jenomme B. oculatum nov. sp. chez laquelle les yeux sont très gros, très élargis.

La longueur du côte interne de l’œil est seulement un peu plus grande que celle de son diamètre transversal; l’espace interocu- laire très rétréci est plus étroit que la moitié du diamètre transversal de l’œil, il est parcouru dans toute sa longueur par une fine carène médiane un peu mieux marquée que chez les B. indicum Lep. et Serv. et PB. niloticum Stäl. Les lignes jaunes de la partie antérieure du pronotum sont à peine visibles en avant et manquent totalement sur le disque ; chez les deux autres espèces citées plus haut elles arrivent au contraire toujours jusqu'aux cicatrices au côté interne de ces dernières, se coudant ensuite sur le côté postérieur des cicatrices qu'elles entourent très souvent d'une facon assez diffuse, surtout en avant, les cicatrices elles- mêmes étant toujours plus foncées que l’espace qui les entoure. Chez B. oculatum Montand. les cicatrices sont au contraire plutôt plus claires que l’espace qui les entoure. Le crochet des tarses antérieurs est grand, sa longueur est presque double de lalargeur de l'espaceinteroculaire; ce dernier très peu élargien arrière, les côtés internes des yeux subparallèles, très peu divergents en arrière. Longueur 64 à 72 millimètres; largeur max. 25 1/2 à 26 millim.

Collections du Musée Royal de Stockholm, du Musée de Ham- bourg, du Musée civique de Gênes() et la mienne.

Il existe encore une autre forme de Nouv. Calédonie (ma collec- tion) et de Nouv. Guinée (collections du Musée civique de Gênes et la mienne), très voisine de 2. indicum Lep. et Serv. qui sera certainement à séparer plus tard, lorsqu'on pourra examiner une série d'individus.

Limnogeton Mayr, Vienne, 1852 Porborotrephes Stal, 1854. Il est à présumer que les deux gravures données, l'une par M. G. Mayr en 1852, Verh. Zool. Bot., pour son Zi#nogelon Fieberi, l’autre par Stàl en 1856, O. V. A. F., pour son Borboro- trephes Hedenborgi précédemment décrit en 1854, sont également défectueuses, mais les différences qu’elles accusent sont cependant

(‘) L'exemplaire du Musée civique de Gènes a été étiqueté par moi B. niloticumt St&l. var, Cette dénomination est à modifier,

518

trop marquées pour qu’on puisse, en les comparant, comprendre la réunion que M. Mayr a faite ensuite de ces deux espèces sur l'examen du type de Stal que le musée de Stockholm lui avait com- munique. Les insectes de ce genre sont encore trop rares dans les collections, on en connaît à peine quelques exemplaires, et il me paraît prématuré d'établir des rapprochements qui seront tres pro- bablement soumis à de nouvelles scissions plus tard lorsqu’on aura pu étudier un plus grand nombre d'individus.

Le grand maître suédois signalait en 1865, Æemipt. Africana p. 181, que son espèce Z. Æedenborgi qu’il rangeait dans le genre Limnogeion Mayr différait visiblement de Z. Fieberi Mayr par sa forme plus élargie, la marge élytrale légèrement mais entièrement arrondie, non droite au milieu.

D'autre part M. Mayr dans la description de Z. Fieberi en 1852, lui donne comme dimensions 2 pouces de longueur sur 8 lignes de largeur max. au pronotum et 9 ‘/2 lignes à la plus grande largeur abdominale ; or ces mesures sont loin de se trouver dans les mêmes proportions que celles données par Stäl pour son Z. Æedenborgi de 51 milimètres de longueur sur 23 millimètres de largeur, mesures adoptées ensuite par M. Mayr en 1871 lorsqu'il a fait l’identifica- tion des deux espèces, tandis qu’en 1863, lors de la description de L. scutellatum Mayr, l’auteur indiquait en comparaison les dimen- sions de Z. scutellatum 43 millimètres de long sur 19 ‘/: mill. de largeur et Z. Ficberi 51 milimètres de long sur 21 mill. de lar- geur ; or son insecte n’ayant pu changer de proportions, deux de. ses trois indications ne peuvent pas être exactes. La premiere, donnée en pouces et lignes se rapporte à une espèce beaucoup plus étroite et plus en concordance avec la figure de l'insecte qu'il avait alors donnée. Par conséquent jusqu'à plus ample informé je consi- dère l'espèce de Stäl comme distincte et non comme synonyme.

Il est possible qu’il y ait parfois des différences assez sensibles à . constater entre des individus de même espèce, mais ici la marge est trop grande.

J’ai examiné le type de la seconde espèce de M. Mayr, Z. scu- tellatum (K. K. Hof-Museum Vienne) qui a 39 1/2 millimètres de long sur 19 1/2 mill. de largeur et non 43 mill. sur 19 1/2 indiqués en 1863 42 sur 20 indiqués en 1871, mais ici la différence n’est pas si considérable quoique peu compréhensible, étant donné que c’est le même insecte qui a servi à ces divers mesu- rages ; aussi je n’ai pas hésité à rapporter à cette espèce deux spé- cimens de Marno Wadai (Nil Blanc), collections du Musée civique de Gênes et la mienne, qui ont 42 millimètres de longueur sur 18 1/2 millim. dans la plus grande largeur et qui se rapportent en tous points sauf cette légère différence de proportions au type de L. scutellalum Mayr qui est de forme plus élargie que les deux

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espèces précédemment citées, à longueur subégale à deux fois la largeur max. de l’insecte, tandis que chez Z. Æedenborgi Stäl et surtout chez Z. Fieberi Mayr la longueur est sensiblement plus forte que le double de la largeur max. des insectes.

J’ai observe une autre forme dont la longueur est moindre du double de la largeur, par conséquent proportionnellement encore plus élargie que Z. seutellatum Mayr et beaucoup plus grande, 49 1/2 millimètres de longueur sur 25 millimètres de largeur max., provenant de la région de Taganyka et appartenant aux collec- tions du Musée de Bruxelles. Je l’ai nommé : L. expansum nov. sp. Cet insecte malheureusement unique a le même aspect et sa construction est à peu près identique à celle de Z. scutellatum Mayr dont il a aussi la teinte brunätre, un peu moins foncée, le même pronotum trapézoïdal avec un sillon transversal trisinue sur le disque, le même écusson ridé transversalement sur l’extré- mité, les élytres également dilatées.

Il en diffère par la taille beaucoup plus grande, les soies courtes et espacées qui hérissent le dessous du corps, jaunâtres au lieu d’être noires. Les yeux très légèrement divergents en avant paraissent aussi un peu plus allongés, l’angle interne de l’œil étant un peu plus rapproché du bord postérieur de la tête que chez Z. scutel- latum Mayr dont les côtés internes des yeux sont subparallèles. La partie médiane des meso- et metasternum est prolongée en arrière entre les hanches en longue pointe plus acuminée et très relevée surtout au mesosternum, tandis que chez Z. scutellatum Mayr le bord postérieur du mesosternum est prolongé entre les hanches intermédiaires en angle presque droit et le bord postérieur du metasternum en angle très légèrement aigu, ces deux prolon- gements presque plans, peu relevés. Les hanches postérieures sont dentées à l'extrémité de la carène de leur partie supérieure lorsqu’on regarde l’insecte en dessous, tandis que chez Z. scutel- latum Mayr, elles sont arrondies à l'extrémité.

La légère dépression de chaque côté du milieu sur la partie antérieure du pronotum, donne à la ligne médiane l’apparence d’une carène obtuse longitudinale chez Z. expansum Montand., tandis que la convexité est assez régulière sur la partie antérieure du pronotum sans dépressions apparentes chez Z. scutellatum Mayr, l’on ne remarque que les cicatrices en petites fovéoles enfoncées, une de chaque côté. L’épine médiane du bord antérieur du prosternum plus grêle et arrondie au sommet chez Z. scutel- latum Mayr est un peu plus forte et tronquée obliquement à l'extrémité chez Z. eæpansum Montand. et de chaque côté, à une certaine distance de la ligne médiane du mesosternum Z. eæpan- sum Montand. est orné d’un ruban de soies jaunâtres plus denses, qui n’existe pas chez Z. sculellatum Mayr.

D20

Appasus Severini nov. sp. Ovale oblong, d’un brun assez uniforme sur tout le corps. Tête étroite, presque deux fois plus longue que la largeur de l’espace interoculaire en avant; yeux convergents en avant. Espace interoculaire à peine un peu plus étroit en arrière, et égal en avant aux deux tiers du plus grand diamètre transversal de l'œil. Surface de la tête avec des points enfoncés bien marqués, assez espacés. Tylus lisse avec une rangée longitudinale de points enfoncés de chaque côté le long des sutures.

Pronotum trapézoïdal, sensiblement plus large en avant et deux fois plus large en arrière que long sur la ligne médiane, les côtés latéraux droits avec l’angle antérieur très obtus et l’angle posté- rieur aigu. Sillon transversal bien accusé, situé un peu en arrière du milieu, la ponctuation irrégulière, rare sur la surfaee finement ruguleuse de la partie antérieure, forte et assez dense derrière le sillon sur toute la partie postérieure qui est lisse entre les points. Au milieu, derrière le bord antérieur, deux petites lignes enfoncées obliques très convergentes en arrière, forment une espèce de dé- pression triangulaire sur le bord antérieur; et de chaque côté sur le milieu du disque de la partie antérieure, une petite plaque lisse subarrondie, déprimée au milieu, marque la place des cica- trices. La partie antérieure brunâtre un peu plus foncée, la partie postérieure et les côtés latéraux plus clairs un peu jaunâtres.

Ecusson brun foncé, en triangle subéquilatéral, l’angle du som- met légèrement acuminé, à peine un peu plus aigu que les angles basilaires, à surface ruguleuse, la ponctuation plus forte vers l’extrémite.

Élytres recouvrant entièrement l’abdomen, brunâtres, un peu plus claires vers la base et sur la suture du clavus. Marge élytrale peu élargie en arrière, l’embolium jaunâtre, à ponctuation plus forte et moins régulière.

Dessous du corps brunâtre avec quelques taches plus foncées sur la poitrine; les côtés de l’abdomen noirâtres, limités par une ligne longitudinale jaunâtre au côté interne du connexivum dont la partie externe est assez uniformément brunâtre, les angles postérieurs des segments non saillants. Rostre et pattes bru- nâtres.

Longueur 19 1/2-20 millimètres, largeur 10 5/4-11 millimètres.

Banana-Boma, Congo Belge, collections du Musée Royal de Bruxelles et la mienne.

Cette grande espèce que je dédie à notre ami et obligeant collè- gue M. Severin, est remarquable par sa grande taille et sa forme allongée qui permettront de la distinguer facilement.

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ANNALES

DE LA

SOCIÈTE ENTONOLOGIQUE

‘* DE

BPEGIQUE

A L TOME QUARANTIÈME en ; \\ XEIE NNUZ TS , nc \

AVIS TRÈS IMPORTANT.

Les membres n’habitant pas la Belgique ne recevront plus aucune publication à partir du avril si à cette date ils n'ont pas envoyé spontanément, sans attendre de quittance, par mandat posts ou chèque, leur cotisation pour 1897 (16 fr.) au Trésorier de la Société, M. E. Fologre, rue de Namur, 12, à Bruxelles.

BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 20, RUE DU MUSÉE, 20 25 février 1897

La Sociélé peut encore disposer

des ouvrages suivants :

Purzeys. Monographie des Clivina et des genres voisins.

Prémices entomologiques (Monographie du genre

Pasimiéhins cel) ARE EM ESA SEM OE TR Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam . Trechorum FHÉRREOL ES CONSNECUISS LUN Ee Révision générale des Clivinides 2,9". 2. 70 Supplément à la Révision générale des Clivinides. Note sur les caractères employés par Thomson

dans la classification du genre Carabus. . . Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis

à Antignar par MHBPUrveS Sete PENETs e Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . À MAT APN US 9 TE. Me PR OM EEE Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies

par ME EhlGrs TE fe ee Re RC Trechorum oculatorum Monographia, partie. Descriptions de deux espèces nouvelles du genre

Carabus: 20 ANSE ERREUR Monographie des Calathides. 4 . . . Essai sur les AMETENAr PA Re Descriptions de Carabiques nouveaux peu

COUTNUS SSSR 5 ee SOON RE Révision des Broscides de l'Australie . . + . Description de quelques Clivinides de l'Inde . Note sur les genres Morio et Perigona . . . . Deuxième supplément à la Révision générale des

CNNINIdERSE RERO RER Additions à la monographie des Trechus . . . Broscosoma, Carabidum genus novum,. . . . Notesur'les:Notophilus : 714 Em Nes Les Broscides$®.";. CNE

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CA

de quelques exemplaires

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE

XIII

Assemblée générale du 26 décembre 1896.

PRESIDENCE DE M. GIRON.

Présents : MM. Bivort, Clavareau, de Crombrugghe de Picquen- daele, De Jonck, De Raeck, Fologne, Fontaine, Hamal, Jacobs, Kerremans, Ledrou, Oor, Paternotte, Seeldrayers, de Selys- Longchamps, Severin, Tosquinet, Weyers et Lameere, secré- taire.

MM. E. Candèze, de Moffarts, Robbe et Van Nerom ont fait excuser leur absence.

La séance est ouverte à 3 heures.

Le procès-verbal de l’Assemblée générale du 26 décembre 1895 est approuvé.

Le Président prend la parole et s’exprime comme suit :

MESSIEURS,

Dans l'antiquité l’histoire naturelle n’existait pas comme science. Le traité que Pline a composé sur cette matière n’est qu’un recueil de fables et de récits chiméeriques.

Le moyen âge, loin d'éclairer cette obscurité, n’a fait qu’y ajou- ter des ténèbres nouvelles.

C’est seulement au XVII° siècle de notre ère que les savants ont commencé à étudier sérieusement les merveilles du monde des insectes. Mais ils manquaient de métliode. Ils ont amassé dans les gros volumes qu'ils nous ont laissés, des observations confuses, incohérentes, souvent erronées ou incomplètes. Ce fatras n’était pas encore une science.

Il fallait un fil pour se guider dans ce labyrinthe. C'est Linné

ANNALES DE LA S0C, ENTOM, DE BELGIQUE, Te XL. 38

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qui découvrit ce fil en inventant le système binominal. Il a divisé les divers groupes d'animaux et il a fait de l’espèce l'unité scien- tifique, en distinguant les individus par un nom accessoire, un cognomen, qui remplit le même oflice que les prénoms dans notre état-civil.

Le courage avec lequel il a exécuté une entreprise aussi conside- rable a mérité à Linné le titre de fondateur de l'histoire naturelle moderne.

Fabricius et Latreille ont achevé, en ce qui concerne les insec- tes, le travail de classification accompli par Linné.

Aujourd’hui l’état-civil des insectes est dressé d’une manière assez complète pour qu’il soit possible de vérifier et de contrôler les recherches nombreuses des spécialistes.

Cette besogne immense n’a toutefois que la valeur d’un travail préliminaire. C’est le fondement sur lequel on construit aujour- d'hui l'édifice définitif, j'entends par le tableau du développe- ment de chaque espèce depuis sa naissance jusqu’à sa mort, et l’histoire de ses mœurs. Les études anatomiques, embryologiques, biologiques se multiplient de plus en plus. Les travaux de M. Stainton, en Angleterre, de MM. Candèze, Chapuis, de Selys- Longchamps, en Belgique, les recherches faites par les entomolo- gistes français et allemands sur l’anatomie des insectes, ont déjà fourni des contributions importantes à cette œuvre gigantesque, dont on entrevoit le couronnement dans un avenir encore fort éloigné.

Déjà de nombreux auteurs ont consacré des années, voire leur vie toute entière à de grands travaux monographiques, œuvres magistrales qui sont les solides colonnes de la science entomolo- gique.

Parmi les nombreux travaux de ce genre que notre Societe a patronnés et encouragés, je citerai spécialement ; la revision des Clivinides et la monographie des Calathides de M. Putzeys, les monographies des Ozénides, des Trigonotomides, des Callidides de M. Chaudoir, le travail de M. Allard sur les Bruchides d'Europe, le mémoire de M. Capronnier sur les papillons diurnes du Brésil, la monographie des Syrphides, œuvre de MM. Édouard et Louis Coucke, et le catalogue des Buprestides, travail excellent à M. Kerremans.

Anciennement l’entomologie était une science inconnue ou discréditée. Il n’y avait pas de centre d’études, pas d’organe de publicité pour les entomologistes, point de collection publique, si ce n’est un Musée qui conservait mystérieusement des insectes que personne ne pouvait voir. Les amateurs étaient dispersés, n'avaient pas l'occasion de se connaître et de se concerter. La

023

plupart ignoraient même les premiers éléments des sciences naturelles.

Il y a 40 ans quelques entomologistes zélés ont eu l'heureuse idée de grouper et d'associer les personnes, peu nombreuses, qui cultivent en Belgique la science attrayante de l’entomologie,

Les promoteurs de cette entreprise figurent dans les listes des membres de notre Société avec la qualification de membres fon- dateurs,

Quelques uns des fondateurs existent encore. Ce sont MM. Folo- gne, Roelofs et Sauveur.

Les Statuts de la Société ont été adoptés dans la séance générale du 26 août 1855, et, dans la même séance, M. de Selys-Longchamps a été proclame à l’unanimite président de la Société. La présidence honoraire a été décernée à M. le professeur Wesmael.

La societe a éte définitivement constituée le 23 septembre 1855.

Elle comptait au début 45 membres effectifs, un membre hono- raire et trois correspondants étrangers.

Depuis cette époque elle a bien progressé. Elle comptait, à la date du 26 décembre 1895, un nombre total de 179 membres, savoir : un président d'honneur, douze membres honoraires, 152 membres effectifs, sept membres correspondants et 7 membres associés. |

Le premier bilan, arrêté par notre trésorier le 30 août 1856, se soldait par un excédent de recettes de 30 francs. C'était toute la fortune de la Société d’entomologie.

La seconde année il y avait en caisse 320 francs, En 1887 le compte de l’année sociale se clôturait par un 4on2 de 3516 francs.

Depuis cette époque la situation financière de la Société n’a fait que s'améliorer, grâce au zèle et à la prudence que déploie depuis 40 ans M. Fologne, notre dévoué trésorier.

Le Gouvernement, dès la première année de l’existence de notre Société, lui avait alloué un subside de 300 francs, qui, par la suite, a été porté à la somme de 1,500 franes.

Ce subside nous à été retiré en 1884, sous le prétexte que l'État, incompétent en matière scientifique, doit laisser les sociétés libres se tirer d'affaire comme elles peuvent, c'est-à-dire végéter et mourir.

J'ai hâte d'ajouter qu’il nous a été rendu l’année suivante et qu’il a été payé régulièrement depuis cette époque.

La difficulté de trouver un local a, pendant quelque temps, retardé l'organisation des collections et de la bibliothèque. Au printemps de l’année 1856 la Société a obtenu la jouissance du local elle s’est d'abord installée, local qui lui a été fourni gra

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tuitement par l’Académie royale de médecine, d’accord avec M. De Decker, ministre de l’intérieur.

Avant d'être installée dans ce local indispensable, la Société avait reçu l'hospitalité chez feu le docteur Breyer, qui avait mis gracieusement son habitation à la disposition de ses col- énos C’est chez lui qu'ont été tenues les premières séances mensuelles.

En 1891 le transfert du Musée royal d’histoire naturelle au parc Léopold a mis la Société dans la nécessité d’abandonner le local qu’elle occupait Montagne de la Cour en vertu d’une conven- tion passée avec l’Etat.

Il fallait obtenir du Gouvernement la concession d’un autre local. Pendant six ans le Conseil d'administration s’est occupé de cette grave question, qui a été enfin résolue par le Ministre de l'intérieur, grâce à l'intervention de M. Sauveur, notre ancien président. Le Gouvernement a loué pour nous l’appartement que nous occupons actuellement rue du Musée.

Le déménagement de la bibliothèque et des archives, ainsi que leur nouvelle installation ont été opérés par les soins diligents de M. Lameere, notre laborieux secrétaire.

A peine née la Société a affirmé sa vitalité en commencant la publication des divers catalogues de la faune belge.

Un Comité spécial, qui était présidé par le docteur Mathieu et dans lequel figurait notre savant collègue Fologne, avait, des l’année 1855, arrêté le catalogue de nos Carabidés. Un autre Comité, auquel collaborait M. de Selys Longchamps, avait à la même époque achevé le catalogue des Lépidoptères : ce catalogue a formé le premier volume de nos Annales. M. de Selys avait rédige la partie qui traite des Diurnes et des Sphingides ; MM. Sau- veur, Fologne et Colbeau s’étaient chargés des Bombycidées; MM. Fologne et de la Fontaine avaient dressé le catalogue des Noctuidées.

Je termine cette rapide esquisse de nos travaux en vous rappe- lant que le 3 juillet 1892 vous avez offert un banquet à notre vénérable président d'honneur, pour célébrer le cinquantième anniversaire de la publication de la Faune de la Belgique, le pre- mier des grands travaux qui ont illustré son nom.

Depuis ce temps son activité scientifique ne s’est jamais ralen- tie, M. de Selys a rempli de ses savantes monographies les Mémoires et le Bulletin de l’Académie, les Annales des Societes entomologiques de Belgique et de France, et la plupart des revues étrangères qui traitent des Sciences naturelles.

J’ai eu l'honneur de rendre hommage en votre nom à cette illus-

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tration scientifique, et je renouvelle le vœu qu'il puisse longtemps encore nous honorer de son active collaboration. (Applaudissements). M. Giron donne lecture du rapport suivant de la Commission de surveillance des collections :

MESSIEURS,

Nous soussignés, membres de la coramission de surveillance des collections, avons procédé le 15 décembre ct à l’examen des dites collections.

Nous avons eu la satisfaction de constater que les collections sont dans un parfait état de conservation et d’entretien et nous en avons exprimé tous nos remercîments à M. Severin, conservateur au Musée.

Copie de ce rapport sera adressée à M. le Directeur du Musée royal d'Histoire naturelle.

M. Seeldrayers, au nom de la Commission vérificative des comptes, s'exprime comme suit :

MESSIEURS,

Nous avons eu l'honneur d’être appelés, le 10 décembre dernier, afin de vérifier les comptes de la Société Entomologique de Belgi- que. Nous sommes heureux de constater que les vérifications nous ont ete faciles, grâce aux soins méticuleux qu’apporte notre dévoué trésorier, M. Fologne, à la direction matérielle de notre société. Comme vousle dira tout à l’heure le trésorier, l’étatde nos finances est des plus prospère, mais il ne vous dira pas que c'est sa sage gestion qui nous donne de si beaux résultats. En effet, pour ne parler que du compte de l’imprimeur, c’est grace à M. Fologne que nous devons d’avoir vu diminuer ce compte de 4201 francs à 3767 fr. soit de 434 fr.

Un seul point est toujours désagréable à discuter, c’est la vérifi- cation des sommes à percevoir auprès de membres qui sont en retard de paiement. Ces sommes forment cette année un reliquat d'environ 600 fr. Seulement, après mür examen, elle se réduira à environ 250 fr. et encore, ceux-ci ne sont pas une perte sèche, attendu que les Annales ne sont plus envoyées aux retardataires après un an de non-paiement. Il se fait done que quelques membres sont débiteurs d’une somme de 64 francs alors qu'ilsn’ont provoque qu'une perte réelle de 16 fr.

Dans le but des plus louables de rendre un grand service à notre dévoué trésorier, notre très zélé confrère, M. le DrJacobs, a proposé de faire toucher le montant des cotisations au commencement de

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l'âtiée ét de Supprimiër l'énvoi dés Annales si lés mémbres ne payaient pas en déañs les trois premiers mois de l’année.

La chose ést d'autant plus facile que nous nous payons le luxe d’un employé. Il potirra facilement faire l’éhvoi dés quittances au début de l’année, ce qui supprimerait én outre pas mal besogne à notre excellent trésorier.

Nous espérons done voir disparaître prochainement le plus possible les noms des payeurs retardatairés.

Et maintenant, Messiéüfs, foûs rous perméttons vous pro- poser les plus chaleureuses félicitations et remerciements à nôtre méticuleux et dévoué trésorier M. Fologne.

= M. Fologne fait l'exposé de la situation finahcière de la Société, d’où il résulte que l'exercice 1896 se clôture par ün boni résultant d'économies faites sur les publications. L’Assétnbléé donne soïi approbation aûx Cotptes.

Le chiffre de la cotisation est maintenu à 16 fr.; le prix du tome V des Mémoires est fixée à 15 fr. (12 fr. pour les libraires), le prix du tome XL des Annales est fixé à 18 fr. (16 fr. pour les libraires).

M. Fologne expose à l’Assemblée le projet de budget pour 1897 dressé par le Conseil : ce projet, outre les dépenses ordi- näires, prévoit une 8oinmé de 500 fr. pour reliures de la bibliothë- que. Adopté.

L'ordre de jour appelle la discussion de la proposition sui- vante présentée par six membres effectifs :

Tout membre effectif qui n’aura pas payé sa cotisation annuelle à l'expiration du premier trimestre de l’année courante, ne rece- vra plus les publications de la Société.

Dans les des Annales du mois; son nom sera publié avec cet avertissement :

« Le Conseil d'Administration informe M. (suivent les noms) qu’il ne recevra plus les publications de la Société. »

A la fin de l’exercice, s’il n’a pas payé, il sera rayé, mais son nom ne paraîtra pas aux Annales:

M. Jacobs, auteur de cette proposition fait remarquer, qu’en qui concerne le premier paragräphe, celui-ci constitue qu'uné conséquence logique de l’article 29 des Statuts disant que la coti- sation est payable par anticipation, les autres paragraphes cot- stituent des mesures destinées à venir renforcer l’artitle 31 des Statuts qui prévoit des pénalités cohtre les mauvais payeurs. La proposition est faite pour éviter à la Société des pertes d'argent élevées:

527

M. Lameere, sans vouloir pour le moment entrer dans la discus- sion de la proposition, déclare :

que l’habitude de payer la cotisation par anticipation sérait hautement à souhaiter, mais que depuis de longues années l’ar- ticle 29 des Statuts est tombé en désuétude ; que le Conseil est décidé à le faire autant que possible observer, et comme première mesure, depuis deux ans, il a invité les membres, par un avis imprimé sur la couverture des Annales, à envoyer dès Le commen- cement de l'année et spontanément leur cotisation au Trésorier, sous peine de ne plus recevoir les Annales. Seulement cet avis sert à bien peu de chose: beaucoup de membres ont la déplorable coulume de ne pas donner signe de vie même lorsqu'on leur envoie une quiltance par la poste; cette quittance revient souvent jusqu’à deux fois impayée et ce n'est fréquemment qu'après leur avoir encore écrit que le Trésorier parvient à leur faire expédier un mandat-poste, alors qu’il leur serait si simple d'envoyer ce mandat au commencement de l’année sans provoquer des frais et des écritures inutiles.

que l'envoi des Annales cesse dès qu'un membre est en retard de payement d’un an; il n’est pas pratiquement possible de sus- pendre l’éxpédition dès les premiers mois, et la perte de tous les numéros d’'Annales d'une année n’est guère plus grande pour la Société que la perte des quelques numéros du commencement de l’année. Quant aux Mémoires ils ne sont expédiés qu'après paye- ment de la cotisation : cette dernière mesure est strictement observée.

que les pertes d'argent subies chaque année par la Société du fait du non-payement des cotisations, sont peu considérables, puis- que le nombre moyen des radiations est de trois par an, ce qui correspond à une perte de trois volumes d’Annales, fort peu de chose.

M. Seeldrayers est partisan du premier paragraphe de la pro- position, maisil considère comme inutile et inefficace la publication des noms des membres récalcitrants.

MM. de Selys-Longchamps et Kerremans partagent l’avis de M. Seeldrayers.

M. Fologne fait en outre remarquer qu’il serait parfois difficile de faire rentrer dans les trois premiers mois les cotisations de certains membres.

M. Lameere, revenant sur l’ensemble des opinions émises, pro- pose finalement de remplacer la proposition par celle-ci.

L'Assemblée émet le vœu que le Conseil d'Administration veille q

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à ce que les cotisations soient payées autant que possible, par anticipation, conformément à l'article 29 des Slatuts.

Adopté.

M. Kerremans est élu président de la Société pour les années 1897-1898. (Applaudissements.)

M. Kerremans remercie ses collègues de cette haute marque de confiance et déclare qu’il s’efforcera de régler sa manière d’agir sur celle de ses prédécesseurs. (A pplaudissements.)

MM. Fologne, Severin et Tosquinet sont réélus membres du Conseil d'Administration. M. Hamal est élu pour un terme d’un an en remplacement de M. Kerremans.

MM. Paternotte, Seeldrayers et Van Nerom sont réélus membres de la Commission de vérification des comptes.

MM. Ledrou et Van Nerom sont réélus membres de la Commission de surveillance des collections.

L'Assemblée décide que la Société explorera spécialement en 1897 les environs de Fleurus et de Papignies.

M. Kerremans exprime à M. Giron toute la reconnaissance de la Société pour les nombreux services qu’il lui a rendus et propose à l’Assemblée de lui voter par acclamations des remerci- ments pour le zèle et la manière si affable dont il a dirigé nos débats pendant ces deux dernières années. (Applaudissements.)

La séance est levée à 5 heures.

L'FSIT-E

DES

ACCROISSEMENTS DE EA BIBLIOTHEQUE

DU 26 DÉCEMBRE 1895 AU 26 DÉCEMBRE 18906

SERVANT D'ACCUSÉ DE RÉCEPTION.

—— #04

I. PUBLICATIONS REÇUES A TITRE D'ÉCHANGE. ALLEMAGNE.

1. Entomologischer Verein in Berlin. Berliner Entomologische Zeitschrift, XL, 1, 2, 3, 4; XLI, has: | 2. Deutsche Entomologische Gesellschaft. Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1896, 1. 3. Entomologischer Verein zu Stettin. Entomologische Zeitung, LVI, 7 à 12. 4. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau. Zeitschrift für Entomologie {neue Serie), XX. 5. Entomologische Nachrichten, XXI, 22 à 24; XXII, 1 à 24; XXII, 6. Deutsche Entomologische Zeitschrift herausgegeben von

der Gesellschaft « Iris » zu Dresden in Verbindung mit der Deutschen Entomologische Gesellschaft zu Berlin.

Lepidopterologisches Heft, VIII, 1, 2; IX, 1. 7. Zoologischer Anzeiger herausgegeben von prof. J. V.Carus, 489 à 520. 8. Kônigliche Sächsische Gesellschaft der Wissenschaften zu Leipzig. Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische Classe, 1895, 5, 6; 1896, 1 à 3. 9. Verein fur Naturkunde zu Cassel. Abhandlungen und Berichte, XL (1894-95), XLI (1896).

530

10.

15.

16.

17e

20.

Kônigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München.

Sitzungsberichte der mathematisch - physikalischen Classe, 1895, 3; 1896, 1, 2

. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg.

Verhandlungen, neue Folge, V, 4.

. Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern

und Rügen. Mittheilungen, XX VII.

. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen.

Abhandlungen, XIII, 1, 3.

. Naturhistorischer Museum in Hamburg.

Mittheilungen, XIII. Medicinisch-natuüurwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena. Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft, XXX (neue Serie 23), 1 à 4. Kaiïserliche Leopoldinisch-Carolinische Deutsche Aka- demie der Naturforscher. Nova Acta, 63, 64. Leopoldina, Amtliches Organ, XXXI. Katalog, VI.

Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlande u. Westphalens.

Verhandlüungen, LIT, 1, 2; LIII, 1.

. Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Kôünigsberg.

Schriften, XXX VI.

. Naturwissenschaftlicher Vérein für Sachsen und Thü-

ringen in Halle. Zeitschrift für die gétéammten Naturwissenschaftén, LX VIIT, 346; LXIX, 1 à 2. Kôniglich Preussische Academié der WissSenschaftén zu Berlin. Sitzungsberichte, 1895, 39 à 53; 1896, 1 à 39. Tables, 1895.

. Physicalisch-medicinische Soéietät zu Erlangenñ.

Sitzungsberichte, XX VIT, 1895.

2, Naturwissenschaftlicher Verein in Carlsruhe.

Verhandlungen, XI.

. Nassauischer Verein fur Naturkunde.

Jahrbücher, XLVIII (1895); XLIX (1896).

. Naturhistorischer Veréin in Augsburg.

Bericht, XX XII.

. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B.

Bericht, IX, 1 à 3.

26.

21.

28.

29:

30.

31.

32.

33.

34.

36.

37.

38.

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531

Naturforschendé Geselischaft zu Danzig. Schriften, neue Folge, IX, 1.

Verein für vaterländische Naturkunde in Württéemberg. Jahresbericht, LIT.

Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg. Verhandlungen, dritte Folge, III. Abhandlungen, XIV.

Naturwissenschaftliche Gesellschaît Isis in Dresden. Sitzungs-Berichte, 1895, 1, 2.

Senckenbergische naturforschende Gésellschaft, Bericht, 1896.

Westfälischer Provincial Vetrein für Wissenschaft und Kunst.

Jahresbericht, XXI (1892-93), XXII (1893:94), XXIIL (1894-95). Naturwissenschaftlicher (früher mineralogischer) Verein zu Regensburg.

Bericht, V (1894-95). Verein für Naturkunde zu Zwickau. Jahresbericht, 1894. Naturwissenschaftlicher Verein von Elberfeld und Bar- men.

Jahresbericht, VIII (Jubiläums-Festschrift 1846-1896).

. Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes in Wernige-

rode. Schriften, X (1895). Niederrheinische Gesellschafc für Natur- und Heilkunde zu Bonn. Sitzungsberichte, 1895, 12; 1896, 2. er für Naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Ham- urg. Verhandlungen, IX (1894-95). Illustrierte Wochenschrift für Entomologie, Neudämm, LOË L'ÉCRIT

N'ont rien envoyé :

. Société d'Histoire naturélle de Colmar.

. Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde. . Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück.

. Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig.

. Offenbacher Verein für Naturkunde,.

ANGLETERRE ET COLONIES,

. Entomological Society of Londoñ.

Transactions, 1895, 4, 5; 1896, L, 2, 8, 4,

. The Entomologist's Monthly Magazine, 379 à 392.

532

2p

4.

14.

15.

16.

il

1

The Entomologist, an Illustrated Journal of general Ento- mology, 391 à 404. Zoological Society of London. Proceedings, 1895, III, IV ; 1896, I, II, III. Transactions, XIII, 2; XIV, 1, 2. List of vertebrated animals now or lately living in the gardens. 9% édit. (1896).

. The Zoologist : a monthly Journal of Natural History,

31 ser., 228 à 240.

. Linnean Society of London.

Journal. Zoology, XXV, 161, 162.

Proceedings, Nov. 1894-June 1895.

List, 1895-96.

General Index to the first twenty volumes (1896).

. Belfast Natural History and Philosophical Society.

Proceedings, 1894-95. Report, 1894-1895.

. Birmingham Philosophical Society.

Proceedings, IX, 2.

. Natural History Society of Glasgow.

Proceedings, IV, 2.

. Le Naturaliste Canadien, XXI,12; XXI1,10à12; XXII,1à11. . The Canadian Entomologist, edited by Rev. P. Bethune,

KXVIT A2 XVI Rae

. Nova Scotian Institute of Science.

Proc. and Transactions (Serie 2), I, 4; II, 1.

. Geological Survey of Canada.

Contribution of Canadian Palaeontology, IT, 1. Commission de Géologie du Canada, Rapport annuel (n. S.), VI, 1892-93. Linnean Society of New South Wales. Proceedings, 24 ser., X, 1 à 4. Supplement, Catalogue of the described Coleoptera of Australia, 1, Cicindelidae, Carabidae. Australian Museum Sidney. Records, II, 7. Royal Society of South Australia. Transactions, XIX, 2; XX, I.

. Asiatic Society of Bengal.

Journal, LXII, 3; LXIV, 3; LXV, 1-2. Proceedings, 1895, 7 à 10 ; 1896, 1 à 5. Annual adress, 1896.

1.

10.

533

N'ont rien envoyé :

British Museum Zoological Department; division of Ento- mology.

Indian Museum.

. Entomological Society of Ontario, Canada.

AUTRICHE-HONGRIE.

. Wiener Entomologische Zeitung, XII, 3; XIV, 10; XV,

1 à 10.

. K. K. Zoologisch-Botanische Gesellschaft in Wien.

Verhandlungen, XLV, 9, 10; XLVI, 1 à 9.

. Wissenschaftlicher Club in Wien.

Monatsblätter, XVII, 2 à 11; XVIIL, 1, 2, 3. Jahresbericht, XX.

. Kaiserliche Akademie der Wissenschaften.

Mathematisch-Naturwissenschaftliche Classe. Sitzungsbe- richte, CIII, 4 à 10; CIV, 1 à 6,8 à 10.

. Verein zur Verbreitung naturwissenschaftlicher Kennt-

nisse in Wien. Schriften, XXXV, XXX VI.

. Siebenbürgischer Verein für Naturwissenschaften zu

Hermannstadt.

Verhandlungen und Mittheilungen, XLIV, XLV.

Der Siebenbürgischer Verein f. Naturw. in Hermannstadtnach seiner Entstehung, seiner Entwicklung und seinem Be- stande 1896.

. Kônigliche Ungarische Naturwissenschaftliche Gesell-

schaft zu Buda-Pest.

Die Characeen von Dr Filarsky Nandor (1893).

Uber die Windrichtungen in den Ländern der Ungarischen Krone von Jakob Hegyfoky (1894).

. Naturwissenschaftlicher Verein des Trencséner Comitates.

Jahresheft XVII-X VIII (1894-95).

. Naturforschender Verein in Brünn.

Verhandlungen, XXXIII. Bericht der meteorologischen Commission über die Ergeb- nisse der meteorologischen Beobachtungen, 1893, XIIL. Kôünigliche Bôhmische Gesellschaft der Wissenschaften in Prag. Sitzungsberichte, 1895, I, IT. Jahresbericht, 1895,

534

11. Természetrajzi Füzetek, XIX, 1, 3-4; XX, 3, 12, Bosnisch-Herzegovinischen Landes Museum in Saravejo. Wissenschaftliche Mittheilungen, III. 13. Ungarische Academie der Wissenschaften. Mathematische und Naturwissenschaftliche Berichte aus Ungarn, redigirt von J. Fréblich, X, XI, XII.

N'ont rien envoyé : 1. Siebenbürgischer Museumverein in Kolozsvar. 2. Verein für Naturkunde zu Presburg. 3. Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark in Graz.

BELGIQUE.

1. Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux- Arts de Belgique.

Annuaire, 1896, 1897, Bulletin, LXV, 9 ad2: LXVI, 1 all,

2. Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut. Mémoires, 1893, 1896.

3. Cercle des Naturalistes Hutois. Bulletin, 1890, 3, 4; 1892, 4; 1895.

4, Société Centrale Forestière. Bulletin, 1895, 12; 1896, 1 à 12.

5. Société centrale d'Agriculture de Belgique. Journal, XLIIL, l'a 125 XLIV, 1,2.

6. Ministère de l’Agriculture, de l'Industrie et des Travaux

publics.

Bulletin XL82/ IL 149:

7. Société royale Belge de Géographie. Bulletin, XIX, 5, 6; XX, 1 à 7.

8. Société royale Linnéenne de Bruxelles. Bulletin, XXI, 249; XXII, 1,2,8:

9. Société belge de Microscopie. Bulletin, XXI, 10; XXI, 1 a 10. Annales, XIX,2; XX, L.

10 Société royale de Botanique de Belgique. Bulletin, XXXIV, 2; XXX V, 1.

11. Société royale Malacologique de Belgique. Annales, 1893, 1894, 1896, I,

N'a rien envoyé: 1. Société royale des Sciences de Liége,

535

DANEMARK, SUÈDE er NORWÈGE.

. Kongelige Danske Videnskaber Selskab. Oversigt over der Forhandlinger og dets Medlemmers Arbej- der, 1895, 2 à 4; 1896, 1 à 4.

. Universitas Lundensis. Acta (Matematich och Naturvetenskap), XXXI.

. Entomologiska Fôreningen i Stockholm. Entomologisk Tidschrift, XVI, 1 à 4.

. Stavanger Museum.

Aarsberetning, 1894, 1895.

. Troms® Museum. Aarsberetning, 1893. Aarshefter, 17.

Kongelige Svenska Vetenskaps Akademiens. Handlinger, XX (Afd. IV), 1-2.

. Regia Societas Scientiarum Upsaliensis.

Nova Acta (ser. 3), XV, 2.

. Université de Christiania. Nyt Magazin for Naturvidenskaberne, XXXIII, 4-5; MEN Ie 2

N'a rien envoyé : . Kongelige Norske Videnskaber Selskab.

ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD.

. American Entomological Society.

Builetin, XXIII, 1 à 8.

Entomological News, VI, 10; VII, 1 à 10.

. Cambridge Entomological Club.

Psyche, a Journal of Entomology, 237 à 248.

. Museum of Comparative Zoology of Harvard College, in Cambridge.

Memoirs, XIX, 1.

Bulletin, XX VII, 6, 7; XXIX, 1846 ; XXX, |, 4.

Annual Report, 1894-95.

. Zoological Society of Philadelphia,

Annual Report, XXIV.

536

5.

[er]

10.

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14.

15.

16.

Essex Institute. Bulletin, XX VII, 1 à 6, 7 à 12.

. The American Naturalist, XXIX, 348; XXX, 349 à 360. . American Journal of Science, CL, 300; Ser. 4, I (CLI), 1 à6;

II (CLID), 7 à 12.

. United States Departement of Agriculture.

Bulletin (New Ser.), 1 à 4 (New Series Revised Edition) 1.

Technical. Series 2, 4.

Bibliography of the more important Contributions to American Economic Entomology by Samuel Henshaw, 5 (L-Z).

. California Academy of Natural Sciences.

Proceedings, 21 ser., V, 1, 2. Memoirs, II, 5.

Entomological Society of Washington. Proceedings III, 5 ; IV, 1}.

State of New-York. 10% Report of the Injurious and other Insects, 68 (1895).

. National Academy of Sciences.

Volume VII; First Memoir of the Bombycine Moths (1895).

. Rochester Academy of Science.

Proceedings, II, 3, 4. Public Museum of the City of Milwaukee. 13" Annual Report, 1895.

Boston Society of Natural History. Memoirs, V, 1, 2. Proceedings, XX VI, 4; XX VII, 1, 2, 3. New-York Academy of Sciences. Transactions, 1894-95, XIV. Annals, VIII, 6 à 12. Memoir I, Part 1. Declination and proper motions of 56 Stairs by H. S. Davis.

. Academy of Natural Sciences of Philadelphia.

Proceedings, 1895, 2, 3, 1896, 1.

. United-States Geological Survey.

Annual Reports, XV; XVI, 1 à 4. Bulletin, 123 à 134.

19. Elisha Mitchell Scientific Society, Chapel Hill, N. C.

Journal, XII, 1, 2.

24. 25.

26. 21.

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. Laboratories of Natural History of the State University

of Iowa city, Iowa. Bulletin, III, 4; IV, 1.

. University of the State of N. Y. New-York State Museum.

Report, 47 (1593).

. American Philosophical Society.

Proceedings, XXXIV, 148, 149.

. American Academy of Arts and Sciences.

Proceedings, XXX. Tuft’s College Studies, IV. Smithsonian Institution. U. S. National Museum. Proceedings, XVII. An Account to the Smithsonian Institution ; its origin, history, objets and activements. Miscellaneous Collection, 971, 972, 980, 989, 1036, 1038, 1039, 1042, 1046, 1062 à 65, 1085, 1092, 1094, 1096, 1098. John Hopkins’ University Circulars, XIV, 119. Chicago Academy of Sciences. Annual Report, 38 (1895). Bulletin, II, 2. American Association for the Advancement of Science. Proceedings, LXIV. |

. Wagner Free Institute of Science of Philadelphia.

Transactions, IV.

. Natural History Society of Wisconsin.

Occasional papers, III.

. University of Illinois. Agricultural experiment Station.

Bulletin, 41 à 45.

. State of Illinois.

19% report on the noxious and beneficial insects.

. Cornell University, Agricultural experiment Station, ;

Ithaca. Bulletin 104, 107, 108.

N'ont rien envoyé :

. Geological and geographical Survey of the Rocky Moun-

tains region.

. Academy of Science of St-Louis.

Lyceum of Natural History of New-York. Buffalo Society of Natural Sciences.

. Connecticut Academy of Arts and Sciences. . Geological and Natural History Survey of Minnesota.

ANNALES DE LA SOCs ENTOMe DE BELGIQUE, T, XL. 39

538

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ESPAGNE.

. Sociedad Española de Historia Natural.

Anales; XX, Ma 4APXXL 128; XXID 1e A XXIV lee 4: XNA NE:

FRANCE ET COLONIES.

. Société Entomologique de France.

Annales, XXIV, 3, 4. Bulletin, 1895, 17 à 20; 1896, 1 à 18.

. Museum d'Histoire Naturelle de Paris.

Bulletin, 1895, 7: 1896, 1 à 4.

. Socièté Zoologique de France.

Bulletin, XX.

. Le Naturaliste, 1895, 210; 1896, 211 à 235.

Feuille des Jeunes Naturalistes, 305 à 307, 310, 312 à 315.

. Société Linnéenne de Bordeaux.

Actes (5° sér.), VII, IX. Société des amis des Sciences naturelles de Rouen. Bulletin, XXX, 2.

8. Revue scientifique du Bourbonnais, VIII, 95; IX, 96 à 108. 9. Revue biologique du Nord de la France, VII, 10, 11,12.

15.

14.

16.

. Le Frelon, Journal d'Ertomologie rédigé par J. Desbro-

chers des Loges, 1894/95, 11, 12; 1895/96, 1 à 11.

. Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France.

Bulletins Ven ET AVR

. Société nationale des Sc ences naturelles et mathématiques

de Cherbourg. Mémoires, XXIX (3° série, IX), 1892/95. Société de Géographie de France. Bulletin, XVI, 4; XVII, 1, 2. Compte-rendu des séances, 1895, 13 à 16 ; 1896, I à 2,8 à 16. Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux. Mémoires, V (sér. 4). Commission météorologique de la Gironde; Observations pluviométriques et thermométriques faites en 1894. Société Linnéenne de Normandie. Bulletin, 4 serie, IX. Société d'Études scientifiques d'Angers. Bulletin, XXIV.

17.

21. 22.

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(er)

539

Académie d’'Hippone. Bulletin, 27 (V° Sér.) IIL, 1. Comptes-rendus, 1895.

. Bulletin Scientifique de la France et de la Belgique, XX VII,

2 AXEL.

. Société des Sciences historiques et naturelles de Sémur

(Côte d'Or). Bulletin (2° sér.), VIII.

. Académie des Sciences et Belles-Lettres d'Angers.

Mémoires (ne sér.) II, 1892/93. Miscellanea Entomologica publié par E. Barthe, IV, 1 à 7.

Histoire Physique, Naturelle et Politique de Madagascar par A. Grandidier.

Volume XXIII, Histoire naturelle des Orthopteres; partie:

Blattides et Mantides par H. de Saussure et Zehntner, fascicule 39.

. Exploration Scientifique de la Tunisie.

Champignons; Espèces nouvelles, rares ou critiques, par N. Patouillard.

Phanérogames ; Espèces nouvelles, rares ou critiques, par Ed. Bonnet et G. Baratte, 1892/95.

Catalogue raisonné des Plantes Vasculaires de la Tunisie, par Ed. Bonnet et G. Baratte, 1896.

N'ont rien envoyé :

. Société d'Histoire naturelle de Toulouse. . Société Linnéenne du Nord de ls France. . Académie de Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon.

ITALIE.

. Società Entomologica Italiana.

Bullettino, XX VII, 3, 4; XX VII, !, 2.

. Società Italiana di Scienze naturali, Milano.

NE V, DAFRERUNITIS2

. Regia Accademia di S cienze, Lettere ed Arti in Modenà.

Memorie (ser. 2), XI.

. II Naturalista Siciliano, XIV, 10 à 12; (nov. ser.) I, 1 à 7. . Società Toscana di Scienze naturali residente in Pisa.

Processi verbali, IX, X. Memorie, XIV.

. Reale Accademia dei Linceéi.

Rendiconti, IV, Semestre, 9 à 12; V, Sem., 1 à 12; 20 Sem., 1 à 11. ; Rendiconti dell adunanza solenne del 7 Guigno 1896.

540

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8.

14.

15.

16.

17.

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Società dei Naturalisti in Modena Atti, (ser. 3) XIII, 1, 2.

Reale Istituto d’Incoraggiamento alle Sciéenze natural, economische e technologische di Napoli.

Attiscser, 45 °V IDE

. Reale Accademia delle Scienze fisische e matematiche,

Napoli. Atti, (ser. 3) I, 8 à 12; II, 1 à 10.

. Società Roman: per gli Studie Zoologichi.

Bollettino, IV, 5,6; V, 1, 2.

. Ateneo di Brescia.

Commentari per 1895.

. Reale Accademia delle Scienze d Torino.

AS XNA ANG ERA ANT Memorie, XLV. Observazioni meteorologiche fatte nell’ anno 1894, Dott. 6.

B. Rizzo. Observazioni meteorologiche fatte nell’ anno 1895, Dott. 6.

B. Rizzo.

. Accademia Gioenia di Scienze Naturali in Catania

Atti, LXXII (ser. 4), VIII. Bullettino, 41 à 43. Reale Istituto Lombardo di Scienze e Lettere. Rendiconti, ser., XXVI, XX VII. Indize generale dei lavori della Fondazione all” anno 1888

per Autori e per Materie (1891). Museo Givico di Storia naturale di Genova. Annali (ser. 2), XIV, XV. Reale Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti. Memorie, XX V, 4 à 7. Società Africana d'Italia. Bollettino, XII, 7 à 12; XIII, 1 à 12.

JAPON.

N'a rien envoyé :

. Imperial-University. College of Agriculture, Tokyo.

PAYS-BAS Er INDES-NÉERLANDAISES.

. Nederlandsche Entomologische Vereeniging.

Tijdschrift voor Entomologie, XXX VIII, 1 à 4; XXXIX,

ER Verslag van de 27se wintervergadering, Leiden, 1894.

td

541

. Nederlandsche Dierkundige Vereeniging.

Compte-rendu des séances du 3 congrès international de Zoologie (1895).

. Koninklijke Akademie van Wetenschappen.

Verhandelingen, 2e sectie, deel IV, 7 AMV 42: Verslagen der Afdeeling Natuurkunde, 1894/95. Jaarboek, 1895.

. Société Hollandaise des Sciences à Harlem

Archives néerlandaises des Sciences exactes et naturelles, 1 UTC MES:

. Koninxklijke natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch-

Indié.

Natuurkundig Tijdschrift, LIV, LV.

Boekwerken, 1893, 1894, 1895.

Supplement Catalogus (1833-1893).

Voordrachten 1. A. J. P.J. Bolland, De Ruimtevoorstel- lingen.

LUXEMBOURG.

. Fauna.

Mittheilungen 1895.

. Institut Royal-Grand-Ducal.

Publications, XXIV.

RUSSIE.

. Societas entomologica Rossica.

Trudy, XXIX.

. Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg.

Annuaire du Musée Zoologique, 1896, 1 à 3.

. Societas Scienti:arum Fennicae.

Ofversigt af Finska Vetenskaps Societetens Fôrhandlingar, XXX VII.

Ueber die Palpen der Rhopaloceren, von Enrico Reuter.

Observations publiées par l’institut météorologique central de la Societe, XIII, 1; Tome supplémentaire 1881-1890, REVUE

. Naturforschender Verein in Riga.

Correspondenzblatt, XXX VIII. Festschrift im Anlass seines 50jährigen Bestehens 1896, 27 Mars/S Avril.

542

5. Société Impériale des Naturalistes de Moscou. Bulletin, 1895, 1 à 4. Société des Naturalistes de la Nouvelle Russie. Zapiski Noworossiiskago Obsczestva Estestwoispitatelei, RERF APS KA. 7. Dorpates Naturforscher-Gesellschaft. Archiv für die Naturkunde Liv- Ehst- und Kurlands, serie XI; Schrifter, IX, 1. Sitzungsberichte, 1895, 1. 8. Société Ouralienne d’Amateurs des Sciences naturelles. Bulletin, XV, 1, 2. Rapport annuel pour 1889, XIV, 4. . Société des Naturalistes de Kiew. Mémoires, XIV, 1. 10. Societas pro Fauna et Flora Fennica. Acta IX, X, XII, V partie 3. Meddelanden, 19 à 21. Herbarium Musæi Fennica II. Musci.

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SUISSE.

1. Schweizerische Entomologische Gesellschaft. Mittheilungen, VIII, 8 ; IX, 7 à 9. 2. Société entomologique internationale à Zurich Societas entomologica, X, 17 a 24; XI, 1 à 19, 3. Société Vaudoise des Sciences naturelles. Bulletin, XXX, 118 à 120. Index bibliographique de la faculté des Sciences de l’Uni- versité de Lausanne 1896. 4, Société Helvétique des Sciences naturelles. Nouveaux Mémoires, XX XIV. Compte-rendu des travaux. 77° session, 1894. Verhandlungen der 77e Jahresversammlung, 1893-94. . Naturforschende Gesellschaft in Zürich. Vierteljahrschrift, XL, 3, 4. Festschrift, I, II (1896). . Naturforschende Gesellschaft Graubündens. Jahres-Bericht (neue Folge), XXX VIII, XXXIX. Die Ergebnisse der sanitärische Uebersicht der Recruten des Kantons Graubündens in den Jahren 1875 bis 1879 (1895).

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10.

1

. St Gallische naturwissenschaftliche Gesellschaft.

Bericht über die Thätigkeit, 1893-94.

. Naturforschende Gesellschaft in Bern.

Mittheilungen, 1335 à 1372.

. Aargauische naturforschende Gesellschaft.

Mittheilungen, VII.

Naturforschende Gesellschaft in Basel. Verhandlungen, X, 3; XI, 1.

N’a rien envoyé :

. Société de physique et d'Histoire naturelle de Genève.

AMÉRIQUE CENTRALE er MÉRIDIONALE.

. Sociedad scientific4 « Antonio Alzate »

Memorias, VIII, 5 à 8; IX, 1 à 10.

543

Datas para la Historia del Colegio de Mineria par Santiago

Ramirez, 1894.

. Sociedad Mexicana de Historia natural.

La Naturaleza, II, 8, 9.

. Museo Nacional de Montevideo.

Anales, IV, V.

. Sociedad Cientifica Angentina.

Anales, XL, 5-6: XLI, 1 426: XLIE, 1 à 5.

. Museo Nacional de Buenos-Aires.

Anales, IV (ser. 2), I.

. Academia Nacional de Ciencias en Cordoba.

Boletin, XIV, 3, 4.

N'a rien envoyé :

. Société scientifique du Chili.

Il. DONS DES AUTEURS.

BERG (C.). Notice nécrologique sur le D' H. Burmeister.

Paris, 1894-95, 1 brochure, in-8°.

Sur la distribution géographique de l’Ophioderes Malerna (L.) Bsd. Buenos-Aires, 1896, 1 br., in-8e. Revision et description des espèces Argentines etChiliennes

du genre Z'atochile Butler. Buenos-Aires, 1895, 1 bro-

chure, in-8°.

Buenos-Aires, 1895, 1 br., in-8e.

Carlos German Conrado Burmeister, Resene biografica.

544

BERG (C.). Hemipteros de la Tierra del fuego. Buenos-Aires, 1895, 1 br., in-8e.

BeLon (M. J.). Contribution à l'étude des Longicornes de Boli- vie. Lyon, 1896, I br., in-8e. CALvERT (Px. P.). Notes on the Odonata from East Africa col-

lected by the Chanler Expedition. Washington, 1896,

1 br., in-8°.

CanDëze (Dr E.). Elaterides nouveaux. 6: fascicule. Liége, 1896, 1 br., in-&e.

Casey (THoM. L.). Coleopterological notices, VI. New York, 1895, 1 br., in-8°.

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LISTE DES MEMBRES

DE LA

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE

26 DÉCEMBRE 1896.

Président d'honneur.

MM.

SELYS-LONGCHAMPS (le baron Edmond de), membre honoraire des Sociétés entomologiques de France, de Londres, de Berlin, de Stettin, d'Allemagne, de Suisse, de Suède et Néerlandaise.

Membres honoraires. MM.

BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés savan-

tes, Museo de Historia natural, calle de Alcala, 11, à Madrid.

FABRE (J. H.), à Sérignan (Vaucluse), France.

FAIRMAIRE (Léon), président honoraire de la Société entomologique de France, membre des Sociétés entomologiques de Stettin et de Berlin, d'Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoolo- gique et botanique de Vienne, et royale d'Édimbourg, licencié en droit, rue du Dragon. 21, à Paris.

FAUST (J.), ingénieur à Libau, Russie.

HORN (Dr G.), North Fourth street, 847, à Philadelphie (États-Unis).

KRAATZ (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomo- logique d'Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés entomologiques, Linkstrasse, 28, W., à Berlin.

MAC LACHLAN (Robert), membre des Sociétés Royale, Linnéenne et Entomologique de Londres, etc., Westview, Clarendon Road, Lewisham, SE., à Londres.

MAYR (P' Dr Gustave), membre de diverses Sociétés savantes, III, Haupstrasse, 75, à Vienne.

OSTEN-SACKEN (baron Ch.-R.), membre du cor;s diplomatique de Russie, etc., Dr. Phil. honoris causa, Maison Mai, Wredeplatz, à Heidelberg.

SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24, à Genève.

548

THOMSON (C.-G.), professeur à l’Université, membre honoraire de la Société entomologique de France, à Lund (Suède).

WULP (F. M. van der), membre honoraire de la Société entomologique néerlandaise, Hugo de Grootstraat, 79, à la Haye.

Membres effectifs,

Les noms précédés d’un astérique (*) sont ceux des membres fondateurs. Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie. MM.

Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, rue de la Bibliothèque, à Marseille. Insectes paléarcti- ques, sauf Lépidoptères.

ALLARD (Ernest), membre de la Société entomologique de France, etc.,

Boulevard Magenta, 124, à Paris. Coléoptères européens. ANDREWES (H. E.), 65, Dartmouth Park Hill, N. W., à Londres. Coléoptères.

BALLION (Jean), membre de la Société zoologique de France, chaussée de Courtrai, 367, St-Pierre-Alost, à Gand. Entomologie générale.

BaLassoGLo (W.), lieutenant-colonel commandant le Parc d’Artillerie, à Loukov, Gouvernement Sedletz (Russie).

Bamps (Constant), docteur en médecine, à Hasselt. Insectes du Lim- bourg.

Becker (Léon), artiste-peintre, avenue Louise, 37, à Ixelles. Arachnides.

BELox (frère M. J.), professeur à l’école supérieure de Théologie de Lyon, membre de la Société entomologique de France, etc., rue du Plat, 25, à Lyon. Coléoptères.

Berg (D' Carlos), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Buenos- Aires (Rép. Argentine). Entomologie générale.

BERG (Albert), docteur en sciences, chef des travaux chimiques à l’Uni- versité de Bruxelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek. Ento- mologie générale, Coléoptères (Scarabéides et Buprestides).

BerGRoTH (Ewald), docteur en médecine, à Tammerfors (Finlande). Entomologie générale.

Bivorr (Arthur), banquier à Fleurus (province de Hainaut). - Ento- mologie générale, Coléoptères.

Blandford (W. F. H.), Wimpole street, 48, à Londres. Scolytides et Tomicides du globe, Entomologie forestière.

Bovie (Albert), rue des Fabriques, 2, à Bruxelles. —- Entomologie générale.

BRreENsKe (H.), Cappellenbergstrasse, 9, à Postdam (Prusse). Coléop- tères (Mélolonthides du globe).

BRONGNIART (Ch.), docteur ès-sciences, assistant de Zoologie au Museum d'Histoire naturelle, rue Linné, 9, à Paris. Insectes fossiles. Canpëze (E.), docteur en médecine, membre honoraire de la Société

eutomologique de France, membre de l’Académie royale de Belgi-

549

que, etc., à Glain lez-Liége. Entomologie générale, Coléoptères (Élatérides, Lamellicornes et Longicornes).

CANDëze (Léon), rue de la Légia, 22, à Liége. Lépidoptères, spéciale- ment Bombycides.

Carvazuo-MonrerRo (Antonio-Angusto de), docteur en droit et en sciences naturelles, rua do Alecrim, 70 (Largo do Barao de Quin- tella), à Lisbonne. Lépidoptères.

Casey (Thomas L.), capitaine du génie, K. street, 1419, N. W., à Washington, D. C. (États-Unis). Coléoptères (Clavicornes). CATTERSEL (Joseph), docteur en médecine à Heyst-op-den-Berg (province

d'Anvers). Entomologie générale,

Champion (G. C.), membre de la Société entomologique de Lonüres, Heatherside, Horsell, à Woking (Angleterre). Ténébrionides du globe et Coléoptères de l'Amérique centrale.

CHESTRET DE HANEFFE (baron Paul de), Château d’Ouhar par Comblain- au-Pont. Lépidoptères.

Cxogaur (A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. Mor- dellides et Rhipiphorides du globe.

CLAVAREAU (H.), rue Godecharles, 30, à Ixelles. Coléoptères.

CLouëT DES PESRUCHES (Louis), membre de la Société Entomologique de France, à Medjez-Amar, par Guelma (province de Constantine), Algérie. Coléoptères.

Cox (J.), instituteur, à Louette-St-Pierre, près Gedinne (province de

Namur). Coléoptères. CougEaux (Eugène), à S' Louis de Langevin, P. O. Boucher Sask. N. W. T. (Canada). Entomologie générale, Hémiptères.

Coucke (Édouard), commis à la Société générale, chaussée de Tervueren, 28, à Etterbeek. Coléoptères et Diptères.

CRAHAY (N. L.), sous-inspecteur des eaux et forêts, avenue de l'Hippo- drôme, 58, à Bruxelles. Entomologie générale, Insectes utiles et nuisibles,

CRÉPIN (François), directeur du Jardin botanique de l’État, secrétaire général de la Société royale de Botanique, membre de l’Académie royale de Belgique, rue de l’Association, 37, à Bruxelles. Ento- mologie générale.

CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), à Boitsfort. Lépidop- tères.

DE Joncx (Albert), pharmacien, chaussée de Vleurgat, à Ixelles. Hémiptères.

Denis (M'° J.), rue Lairesse, 18, à Liége, Coléoptères.

DePrez (Victor), professeur à l’Institut agricole, à Carlsbourg (province de Luxembourg). —Entomologie appliquée.

DE RAECK (Léon), avenue d’Auderghem, 215, à Etterbeek. Coléop- tères et Lépidoptères.

DESBROCHERS DES LoGEs (J.), membre de la Société entomologique de France, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre et Loire). Coléop- tères européens, Curculionides européens et exotiques.

DeyroLLe (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de

France, à Bourg-la-Reine (Seine). Coléoptères, Lépidoptères exotiques.

DisTANT (W. L.), 4, Westbourne Terrace, Lower Addiscombe, à Surrey (Angleterre). Hémiptères.

DoGnin (P.), villa de la Réunion, à Auteuil (Paris). Lépidoptères.

DozLE (Maurice), photographe, membre de la Société entomologique de France, rue des Chenizelles, 2, à Laon (Aisne). Coléoptères,

spécialement Lamellicornes, Lépidoptères.

Dormer (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Maco- ley Hall, Chesbury Mortimer, à Shropshire (Angleterre). Coléoptères.

Du CAE Gopman (F.), membre de la Société entomologique de Londres, Chandos Street, 10, W., à Londres.

Duponr (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Sociétés savan-

tes, au Musée d'Histoire naturelle à Bruxelles. £Æntomologie générale.

EmEryx (Charles), professeur de Zoologie à l’Université de Bologne (Italie), Formicides.

ENGELs (Ch.), inspecteur provincial des Contributions, Bassin du Canal, 67, à Hasselt. Coléoptères.

Everrs (écuyer E.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l'École moyenne, Stationsweg, 79, à la Haye. Coléoptères.

Frencu (G.-H.), State Illinois Normal University, à Carbondale (États- Unis). Entomologie générale, Lépidoptères.

FLzeuriaux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et Française d'Entomologie, rue Malus, 1, à Paris. Coléoptères.

FoersTer (D' Fr.), à Schopfhelm i. W., Grand Duché de Bade. Odonates.

Foker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Société entomologique néer- landaise, à Zierikzee (Pays-Bas). Hémiptères.

*FoLoGne (Égide), architecte, membre honoraire de la Société malacolo- gique de Belgique, rue de Namur, 12, à Bruxelles. Lépidoptères

d'Europe. FonTainE (César), membre de la Société royale de Botanique de Belgique à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). - Lépidoptères et

Coléoptères.

Forel(Auguste), docteur en médecine, professeur à l'Université, à Zurich (Suisse). Hyménoptères (Formicides).

Fowler (Rev. W. W.), the School House, à Lincoln (Angleterre). Coléoptères (Languriides).

FroMonr (Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. Coléoptères, mœurs et métamor- phoses.

Gadeau de Kerville (Henri), membre des Sociétés zoologique et ento- mologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. Entomologie générale.

9]

Gallegos y Sardina (Ventura), médecin-chirurgien et professeur d’His- toire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza (République Argentine). Coléoptères.

GAZAGNAIRE (Joseph), membre de la Société entomologique de France, boulevard du Port-Royal, 31, à Paris. Anatomie entomologique, Myriopodes, Diptères et Hyménoptères.

GERHARDY (H.), professeur à l'établissement de Malonne (province de Namur). Insectes du pays. \

Gizer (Maurice), étudiant, chaussée de Haecht, 79, à Bruxelles. —- En- tomologie générale.

Gizson (Gustave), professeur de Zoologie à l’Université, rue Canal, à Louvain. Entomologie générale.

Grrox (Alfred), conseiller à la Cour de Cassation, professeur à l’Univer- sité de Bruxelles, rue Goffart, 16, à Ixelles. Lépidoptères. GOBERT (Emile), docteur eu médecine, à Mont-de-Marsan (Landes).

Diptères, Coléoptères.

GorHAM (H. S.), membre de la Société entomologique de Londres, The Chestnuts, Shirley Warren, à Southampton (Angleterre), Coléoptères, spécialement Coccinellides.

GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre de la Société entomologique de France, quai d'Orsay, 63, à Paris. Clavicornes.

HamaL (Joseph), place Delcour, 14, à Liége. Coléoptères, Chrysomé- lides d'Europe.

HELLER (D' K.), conservateur au Musée Royal de Zoologie à Dresde, Entomologie générale.

HENsEvAL (Maurice), assistant de Zoologie, rue de Diest, 26, à Lou- vain. Entomologie générale.

Heypen (Lucas von), major en disponibilité, Dr. Phil. honoris causa, membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken- heim, près de Francfort-sur-le-Mein. Insectes d'Europe de tous ordres, surtout Coléoptères.

HeyLaErrTs (F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société ento- mologique néerlandaise, Haagdijk, B-377, à Breda (Brabant néer- landais). Lépidoptères, Coléoptères.

HipperT (Edmond), rue Rogier, 287, à Schaerbeek. Lépidoptères de Belgique.

Horn (W.), Kommandantenstrasse, 45, I., à Berlin. Cicindèles du globe.

HorvarTx (Geyza), docteur en médecine, conservateur-directeur de la Section zoologique du Musée national Hongrois, Délibäb-Utéza, 15, à Budapest (Hongrie). Coléoptères et Hémiptères.

*Jacogs (J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxel- les. Hyménoptères, Diptères.

Jacogy (Martin), Hemstall Road, 7, W. Hampstead, à Londres. Chry- somélides du globe.

Kerremans (Charles), capitaine pensionné, rue du Magistrat, 40, à Ixelles. Coléoptères (Buprestides).

552

Kocx (Carl-Ludwig), docteur en médecine, Aussere Cramer Klettstrasse, 3, à Nuremberg (Bavière). Arachnides.

Kokouyew (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). Coléoptères.

Kozse (H.), conservateur au Musée zoologique, Iuvalidenstrasse, 43, N., à Berlin. Entomologie générale.

LaMaAroHE (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botani-

«+ que, rue Louvrex, 70, à Liége. Lépidoptères (spécialement les Papilionides).

LAMEERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de Zoologie et d’Anatomie animale à l’Université de Bruxelles, etc., chaussée de Charleroi, 119, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. Entomologie géné- rale.

L’ARBALESTRIER (Aristide), officier supérieur d'administration, rue Sté- phanie, 34, à Anvers. Lépidoptères.

LEDROU (Émile), fonctionnaire au Ministère des chemins de fer, rue des

« Palais, 148, à Schaerbeek. Lepidoptères.

LENssex (l'abbé Joseph), à Visé. Entomologie générale.

LÉvEILLÉ (Albert), archiviste-bibliothécaire de la Société entomologique de France, rue du Dragon, 10, à Paris. Coléoptères de la faune paléarctique, Temnochilides exotiques, Hémiptères.

MaABize (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomologique de France, rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. Lépidoptères.

MAssaNGE (Antoine), étudiant, rue Forgeur, à Liége. Lépidoptères.

Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à Madrid. Entomologie générale.

Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse et de France, à Wohlen (Suisse). Coléoptères (Carabides et Buprestides).

Micxezs (Louis), naturaliste, rue d’Arenberg, 26, à Bruxelles. Ento- mologie générale.

MoFFAERTS (baron Ferdinand de), place Saint Paul, 10, à Liége. Coléoptères.

MonTanpon (A. L.), Strada Viilor, Filarete, à Bucarest. Hémiptères du globe.

MourLon (Michel), docteur agrégé à la faculté des sciences de l’Univer- sité de Bruxelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l’Académie royale de Belgique, rue Belliard, 107, à Ixelles. Entomologie générale.

Neervoort van de Poll (Jacques), directeur-adjoint de la Société royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à Amster- dam. Coléoptères du globe.

NonFRiep (A.-P.), à Rakovnik (Bohême). Coléoptères.

NouaALHIER (Maurice), membre de la Sociéte entomologique de France, à Puymand près Nieul-(Haute-Vienne), France. Hémiptères. OgErTaUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-

Vilaine). - Lépidoptères.

593

Oberthur (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- Vilaine). Coléoptères.

OLxvier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux Ramillons, près Moulins (Allier). Coléoptères.

Oor (Lucien), rue Neuve, à Bruxelles. Entomologie générale.

Pasteur (J.-D.), inspecteur du service des postes et télégraphes, à Batavia (Java), Lépidoptères, Coléoptères de Java, Lucanides.

PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek- St-Jean. Coléoptères.

Péringuey (Louis), sous-directeur au Musée de Cape-Town (Afrique). Coléoptères. ,

Pic (Maurice), à Digoin (Saône et Loire). Anthicides et Ptinides du globe.

Pillaalt (François), receveur d’Enregistrement, à Cayenne (Guyane française). Insectes de la Guyane.

PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologi- ques, professeur de Zoologie à l'Université de Gand, membre de l'Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 152, à Gand. Entomologie générale.

PLATTEEUW (D' P. A.), médecin militaire de 1r° classe, Hoflaan, 244, à Kralingen-lez-Rotterdam. Entomologie générale, Lampy- rides.

Posxix (Jules), docteur en sciences, agrégé à l’Institut agricole de l’État, à Gembloux. Entomologie appliquée.

PREUDHOMME DE BoRRE (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, Villa la Fauvette, Petit Saconnex, à Genève. Entomologie générale, géographie entomologique, Coléoptères.

Proosr (Alphonse), inspecteur général de l'Agriculture, professeur à l’Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, à Bruxelles. Entomologie appliquée.

RaGusA (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., Hôtel des Palmes, à Palerme. Coléoptères.

REÉGIMBART (Maurice), docteur en médecine, rue Meilet, 11, à Evreux (Eure). Hydrocanthares.

Re1TTER (Edmond), membre honoraire de la Société entomologique de Berlin, à Paskau (Moravie). Coléoptères.

Remy (Jules), rue des Secours, à St-Josse-ten-Noode. Coléoptères.

Ris (D' Fred.), Florastrasse, 24, à Bâle (Suisse). Odonates.

Rosse (Henri), docteur en médecine, rue Royale Ste Marie, 93, à Schaerbeek. Lépidoptères.

RoELors (Paul), rue Van Straelen, 90, à Anvers. Coléoptères.

* RogLors (W.), artiste-peintre, Laan van Meerdervoort, à la Haye. Coléoptères (Curculionides).

Rotschild (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). Coléoptères et Lépidoptères du globe.

Rousseau (Ernest), docteur en médecine, rue Vautier, 20, à Ixelles. Hyménoptères de Belgique.

ANNALES DE LA 50C. ENTOM. DE BELGIQUE, Te XL. 40

554

Sapones (l’abbé Jean), Collège du St-Esprit, à Louvain. Entomologie générale.

* SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général du Ministère de l'Intérieur et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles.

- Faune entomologique de Belgique.

SCHMIEDEKNECHT (Dr), à Blankenburg-Schwarzathal (Allemagne). Hyménoptères paléarctiques.

ScHoëNFELDT (H. von), villa Martha , Marienhohe, Eisenach (Allemagne). Coléoptères.

gcott (Robert), Miller street, à Richmond (Victoria, Australie). Coléoptères (Rhynchophores).

SEDILLOT (Maurice), avocat, membre de la Société entomologique de

France, rue de l’Odéon, 20, à Paris. Coléoptères.

SEELDRAYERS (E.), artiste-peintre, rue Potagère, 123, à Bruxelles. Coléoptères et Lépidoptères.

* Sezys-LoNGcHAMPS(baron Edmond de), sénateur, membre de l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés savantes, boulevard de la Sauvenière, 32, à Liége. Névroptères (principalement Odonates), et Lépidoptères d'Europe.

Senna (Angelo), conservateur au Musée de l’Institut des Études supé- rieures, via Romana, à Florence. Coléoptères, principalement Brenthides.

SEveRIN (Guillaume), aide-naturaliste au Musée royal d'Histoire natu- relle, rue Élise, 70, à Ixelles. Entomologie générale.

SHarP (David), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Cambridge (Angleterre). Coléoptères.

Simon (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc., Villa Saïd, 16, avenue du Bois de Boulogne, à Paris. Entomolo- gie générale, Arachnides.

Simon (Henri), rue de l’Orangerie, 5, à Bruxelles. Entomologie générale.

Simson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). Coléoptères.

SiviLLe (Armand), étudiant, rue des Vingt-Deux, 16, à Liége. - Lépi- doptères (Catocala et Ophideres).

STIERLIN (D' G.), à Schaffhausen (Suisse). Coléoptères.

Tuéry (André), viticulteur, à St-Charles près Philippeville (Algérie). -- Coléoptères d'Europe, Longicornes du globe.

Taierry-M1eG (Paul), membre de la Société entomologique de France, rue des Fossés-St-Bernard, 46, à Paris. Lépidoptères, spéciale- ment Géométrides.

Tuiror (Édouard), chef de bureau à l'administration communale de Schaerbeek, rue Van den Broeck, 23, à Ixelles. Lépidoptères et Coléoptères.

TosquinerT (Jules), inspecteur-général du service de santé de l’armée, en retraite, rue d'Écosse, 4, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. Hymé- noptères.

D59

Tournier (Henri), membre de la Société entomologique de France, villa Tournier, à Peney, près Genève. Coléoptères.

TscHoFFEN (Maurice), substitut du Procureur du Roi, à Verviers. Coléoptères.

Van BixrvLier (Joseph), étudiant, rue Saint-Hubert, 1, à Louvain. Entomologie générale.

Van Nero (Prosper), docteur en droit, candidat-notaire, rue Saint- Guidon, 54, à Anderlecht. - Insectes utiles et nuisibles à l’agri- culture.

Van Tricur (Rév. P. Victor), professeur de sciences naturelles, rue des Récollets, à Louvain. Entomologie générale.

VERHEGGEN (Henri), directeur de l'École moyenne de l’État, à Walcourt. Insectes de Belgique.

VuiLLotr (Paul), membre de la Société entomologique de France, rue Cardinet, 80, à Paris. Lépidoptères.

WeisE (J.), Griebenordstrasse, 26, à Berlin. Chrysomélides du globe, Curculionides européens.

Weyers (Joseph-Léopold), membre de diverses Sociétés savantes, rue Joseph II, 35, à Bruxelles. Coléoptères (Buprestides).

WickHam (H.-F.), State University lowa, à lowa City (États-Unis). Entomologie générale.

WILLAIN (G.), à Trivières (Hainaut). Insectes du pays.

Wizzem (Victor), chef des travaux pratiques de zoologie à l'Univerté de Gand, Boulevard du Château, 15, à Gand. Entomologie générale.

Membres correspondants.

MM.

GoBAnz (Joseph), docteur, inspecteur de l’enseignement primaire, à Klagenfurt (Carinthie).

KôPpen (Fr.-Th.), employé au ministère, Grande Morskaya, 21, à St-Pétersbourg.

PACKARD (D' A.-S.), professeur de Zoologie et de Géologie, Bronn Univer- sity, à Providence, Rhode Island (États-Uuis).

PALLANDT (baron Henri de), Oranjestraat, 4, à la Haye.

PEREZ ARCAS (Laureano), professeur de Zoologie à l’Université, membre de l’Académie royale des Sciences, calle de las Huertas, 14, à Madrid.

RoGENHOFFER (Aloïs), conservateur au Musée impérial d'Histoire natu- relle de Vienne, secrétaire de la Société Imp. et R. Zoolog.-Botan., Jozefstädterstrasse, 19, à Vienne.

SCUDDER (Samuel), bibliothécaire-adjoint au Harvard College, à Cam- bridge, Massachussets (Etats-Unis).

Membres associés. MM.

BERTRAND (Émile), étudiant, chaussée Saint-Pierre, 105, à Etterbeek. Coléoptères de Belgique.

556

Coyxon (A.), professeur à l'Athénée royal, à Dinant. Entomologie générale.

Dumonr (Gustave), instituteur communal, quai de l’Ourthe, 11, à Liège, Entomologie générale.

MorrarTs (baron Paul de), à St-Mare, par Vedrin (province de Namur). Lépidoptères.

Siquer (Jean-Michel), professeur à l'École moyenne, à Huy. Ento- mologie générale.

TABLE DES MATIÈRES.

Organisation administrative pour l’année 1896. Verso du titre. Pages. Compte-rendu de l’Assemblée mensuelle du 4 janvier 1896. 5 » » » » du 1l' février 1896 63 » » > » du 6 mars 1896. . 14 » » » » du 4 avril 1896 149 » » » » du 2 mai 1896. 165 » » » » du 6 juin 1896. . 225 > » » » du 4 juillet 1896 . 305 » » > » du l'.aout1896 47/40. 339 » » » » du 5 septembre 1896. 399 » » » » du 3 octobre 1896. . 427 » » » » du 7 novembre 1896. 451 > » » » du 5 décèembre 1896 . 497 » » » générale du 26 décembre 1896. 021

Liste des accroissements de la Bibliothèque du 26 décembre 1895 au 26 décembre 1896. 529 Liste des membres de la Société au 26 déthre 1896 547 Table des matières 007 BERGROTH (E.). Nouvelle espèce de Thysanoptères ; 66 BLaANDFoRD (W. F. H.). Scolytides de la Nouvells-Calédonie 241 BRENSKE(E.).— Insectes du Bengale (37e mémoire). Melolonthidae 150 CoucKE (Ep.).— Matériaux pour une étudedes ss de Belgique 226 Capture de Diptère indigène . 305

CROMBRUGGHE (C. DE). Cats de deux espèces de Mol doptères nouvelles pour la faune 427

DE JoncKk (A.). Matériaux pour l'étude des Haine de Bel. LiQue "48 61-3428, 460

DEPrEz (V.). Additions à ee aux 1. des Ichneumo- nides de Belgique . . 005

DoGnin (P.). Lépidoptères nouveaux Fe Loja et te teur). 134

EuerYy (C.). Clef ee 5 FL la Faille den For- micides pour la détermination des neutres 172 Formicides récoltés à Buitenzorg (Java) par M. Massart 245

058

FAIRMAIRE(L.). Hétéromères de l’Inderecueillis par M. Andrewes Matériaux pour la fauné mn de la région mal- gache . . ., Le 2590

Fausr (J.). Einige neue ere lioniden aus “British Ost-Afrika.

FoERSTER (F.). Description de deux espèces de Caconeura .

FoREL (A.). -— Quelques particularités de l'habitat des Fourmis de l'Amérique tropicale . : HippERT (Epm.). Captures de Rite Patent 09, 77. 166, 225, 305, 335, 399, 427,

JAcoBs (J. C.). Sur un cas de UE ne extraordinaire du Tyroglyphus farine à Anvers . À JacoBy (M.). Descriptions of the new ns ea of

Phytophagous iiaie obtained DÉS Mr Andrewes in India:N5615,° .

KERREMANS (Cu.). None nouveaux LAMEERE (AuG.). Notice nécrologique sur ion rare : Capture de deux espèces de Crustacés nouvelles pour la faune. ACER AUS PR NE PEER MonTANDON (A. L.). Plataspidinæ. Nouvelle série d’études

et descriptions. Hémiptères-Hétéroptères otines “Notes ce one, 428, PREUDHOMME DE BoRRE (A.). Sur une capture en Belgique du Pyrrhocoris marginatus Kol. SEELDRAYERS (E.) Lépidoptères nouveaux du Co SeLzys-LonNGcHAMPSs (EDM. DE). Causeries odonatologiques, 8 SENNA (A.). Revision des espèces du genre Ulocerus Dalman . SrMoN (E.). Description d'Arachnides nouveaux de la famille des Clubionidæ. aie WiLeM (V.). Note sur le mâle Re | Prestoichia aguetica Lubbock ee CR ER ET RC RE ER RCE

Pages. 6

452

67 422

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pe Cuaupoin. Essai monographique sur ie groupe des PORN RES TR Fe L'ue Suite

Essai monographique sur les Orthogoniens . .

Essai sur les Drimostomides et les Cratocérides

. Monographie des Callidides . . , . . °. + .

Mémoire sur les Thyréoptérides et les Coptodé- RO RO ET UN Ce id ne Comptes-rendus des séances de la Société entomologique de Belgique. Diverses années. . . . . . Catalogue de la Bibliothèque de la Société (en publication), CHOCO MN 57 SUTET ee, à

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Le prix des tomes H à VIT des Annaes a été fixé à cinq francs, celui des tomes VII à XAV à dix franes, celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des tomes XXI à XXXIX à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze fr ancs).

Le prix de la Tance cévénaue des tomes Ia XXX des ANNALES est fixé à trois francs. :

Le prix de la Couzgeriox des tomes 1 à XXX des AnNaes avec la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs. ©

MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

Tome F, Catalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758 à 1890, par Cu. Keënremans. Prix : 10 fr.

Tome I. Die Melolonthiden der palaearctischen und orienta- lischen Region im Kôniglichen Naturhistorischen Musenum zu Brüssel, von E. Brexsxe. Prix : 5 fr.

Tome HI, A list of Tenebrionidae supplemientary to the

« Munich » Catalogue, by G. C. Cnaurion. Prix : fr. 7,50. Tome IV. Revision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Madagascar et iles voisines, par le Dr Récruganr. Prix : fr. 7,50.

Les membres de la Société désirant obtenir les volumes anté- rieurs à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un uers de la valeur.

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ANNALES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

Le prix des tomes VIT des Annazes a été fixé à cing francs, celui des tomes VIE à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des tomes XXI à X4 à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs).

Le prix de la Tance céxérace des tomes 1 à XXX des AnnALes est fixé à trois francs.

Le prix de la Couecrion des tomes F à XXX des Annares avec la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs.

MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.

Tome 1. Catalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758 à 1890, par Cu. Kennemans. Prix : 10 fr. Tome I. Die Melolonthiden der palaearctischen und orienta-

lischen Region im Kôniglichen Naturhistorischen Museum zu Brüssel, von E, Brexske. Prix : 5 fr. Tome I. A list of Tenebrionidae supplementary to the a Munich » Catalogue, by G. C. Cuaurion. Prix : fr. 7,50. Tome IV. Revision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Madagascar et iles voisines, par le Dr RécimsarT. Prix : fr. 7,50. Tome V. Ichneumonides d'Afrique, par le D' Tosquixer. Prix : 15 fr.

Les ricmbres de la Société désirant obtenir les volumes anté- ricurs à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un üiers de la valeur.

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