24 GE Mis s n ù £ * RSS TTERE ri É 7’ x sen r ro x re s ne at = # F 5 : RE Es rires SPFNRNRS ae +e6e% 5» LIBRARY 0F CONGRESS 4! RS APRES SERRE En As : D p) [SMITHSONIAN DEPOSIT.] Chap. — Shut UN te > > 1» ITED STATES OF AMERICA. SSSSSSSSSSEES > = YFM VAVIVE VYVU ITS jŸ AIT CY AAA MAO D VMC dr \ ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTONOLOGIQUE BELGE less) ne F ANNALES DX LA | ENTONOLUU BEMACRE ANNÉE 1860. — 1" SEMESTRE TOME QUATRIÈME BRUXELLES AUG. SCHNÉE, ÉDITEUR Rue Royale, 2, Impasse du Parc 1860 Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société n’en assume aucunement la responsabilité. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. RAPPORT du Président sortant, sur les travaux de la Société, . pendant l’année 1858-1859. 23 Septembre 1859. Messieurs, Si nous nous rappelons notre nombre il y a quatre ans et les diflicultés que nous prévoyions alors pour l’avenir de notre Société, nous avons lieu de nous féli- citer d’avoir osé et d’avoir persévéré. — Certes, ni vous ni moi, nous ne sommes disposés à nous faire illusion; -— Si nous avons vaincu des difficultés il nous en reste à vaincre; si notre existence matérielle est consolidée aujourd'hui, notre existence scientifique, permettez-moi une comparaison entomologique, reste à éclore. Je vous rendrai compte d’abord de notre position matérielle, plus tard vous me permettrez quelques réflexions sur notre position scientifique. Dans l’année qui vient de s’écouler, le nombre de VI ANNALES membres s'est considérablement accru; — la réception de MM. Putzeys, Candèze et Chapuis est un hon- neur pour la Société et une bonne fortune pour notre vie scientifique. Nous avons recu du Ministre de l'Intérieur M. Rogier l’accueil bienveillant que nous avons constaté chez son prédécesseur; labonnement du Gouvernement à nos Annales nous a été continué, et il nous a été accordé un subside pour augmenter les cadres de la collection. Nous avons passé un contrat avec un éditeur de cette ville, d’après lequel nous obtenons l'impression des Annales à moitié prix en renoncant toutefois à la propriété de la moitié de l'édition; — par cet engage- ment uous faisons un bénéfice momentané, mais nous abandonnens une ressource que nous aurions eue dans l’avenir; — la vente des exemplaires cédés. Nous avons cru cette ressource plus apparente que réelle; — nous comprenons qu'un libraire surveille et exploite la vente de 250 exemplaires à son bénéfice, mais 1l nous eût été difficile, pour ne pas dire impossible, de surveiller cette même vente au bénéfice de la Société. Les comptes du caissier se terminent avec un boni de 599 franes 90 e. sur lequel une somme de 150 fr. reste destinée aux cadres pour la collection des Coléop- tères du pays. Les collections se sont peu augmentées pendant l'année; — nous avons reçu quelques cadeaux de MM. Mathieu, Becker et Ode, mais il est urgent de prendre les mesures pour compléter, pour trier, pour conserver la collection et pour la rendre plus accessible à l’usage et au contrôle des membres; des mesures spé- ciales seront proposées dans ce but dans la réunion mensuelle du mois d'octobre. I] n’y a qu'une petite partie de la collection qui ne laisse rien à désirer, c’est celle des Libellules que M. de Selys à bien voulu donner à la DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. VIT Société et qu'il a classée dernièrement, — J'ai travaillé moi-même à mettre en ordre la collection considérable des Microslépidoptères que nous tenons de la libéralité de M. De Fré; — le temps m'a manqué pour en termi- ner la mise en cadre, mais cette partie de notre collection peut être regardée dès à présent comme complète et en bon état. La bibliothèque s’est accrue de quelques dons plus importants que nombreux je dois citer : 1° Les travaux de M. Wesmael. 20 La monographie des Élatérides de M. Candèze. 3° Le 4° volume sur les Ténéides de M. Stainton con- tenant les Coléophores. 4 Les Annales de la Société entomologique de France de cette année. »° Stettiner, Entomol, Zeitung. Par l’envoi de ces deux dernières publications nous, commençons un échange avec la Société entomologique de France et avec celle de Stettin. Il est de notre devoir de les remercier toutes deux de cet accueil bien- veillant. Messieurs, avec le troisième volume de nos Annales qui vient de paraitre le catalogue des Lépidoptères de la Faune belge est terminé. Celui des ce le sera dans un an. M. de Selys nous annonce le catalogue des Orthoptères pour l’année prochaine; — on nous promet l’ndex des Ichneumonides , d'après la collection et avec l’aide de M. Wesmael. Il y a là de quoi remplir dignement les Annales de l’année 1860. — Mais dans l'avenir que nous restera-t-1l à publier? Il y a bien le catalogue des Dip- tères…. qui oserait l’entreprendre? Nous savons tous, surtout à présent, combien de 1 VI ANNALES recherches minutieuses, combien de travaux pénibles exige le simple catalogue des Lépidoptères du pays. — Dans cette partie pourtant de l’entomologie, nous avons rencontré dans toutes les grandes villes du pays des collections nombreuses et qui avaient été faites depuis longtemps par des amateurs sérieux. Vouloir énumérer les espèces indigènes n’est en réa- lité que rendre compte de chasses multiples et régulières faites pendant des années. — Les collections présentent les catalogues authentiques des espèces prises ; toute annotation écrite ou tout rappel de mémoire, que tel ou tel insecte ait été pris dans le pays, doit être rejeté du catalogue, parce qu'il est impossible de vérifier si celui qui a annoté n'ait pas fait d'erreur d'espèce. Je le répète, Messieurs, l’entomologie est peut-être la partie des sciences naturelles qui a nécessité le plus grand nombre de travaux pénibles et minutieux depuis un siècle; — on peut donc s'étonner, à juste titre, de la défaveur avec laquelle le public accueille encore aujour- d'hui nos études. — Je ne veux point parler des diflicul- tés qu'éprouve le paysan à se rendre compte de l'utilité de nos observations; — son éducation n’admet le travail que contre salaire et toute récompense, pour lui, doit être directe et matérielle ; — je veux parler du préjugé « des hommes sérieux » qui ne comprennent pas « l'amusement de faire des collections de papillons et de s'occuper de petites bêtes. » Il n'y à rien de petit dans la nature — que les petits esprits. — L’entomologie est aussi nécessaire que la zoologie et la botanique. — L'histoire naturelle est une et on n’en peut distraire aucune partie sans s’exposer à faire fausse route dans l’étude de la nature. — J'aurais passé sous silence ces antipathies des « hommes sérieux, » — leur estime du grand, leur mépris du petit—car nous ne faisons pas de morale ici; DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. IX j'aurais choisi une autre occasion d’en parler si nous n’en subissions pas directement la peine. En effet, Messieurs, à quoi attribuer la perte des belles collections que la ville de Bruxelles a possédées et qui, depuis qu’elles sont devenues la propriété de l'État, dis- paraissent des veux du public. — Des collections conser- vées à l'écart, et qui ne sont ni exposées, n1 surveillées continuellement sont des collections perdues, et je crains beaucoup, si jamais notre musée doive être exposé de nouveau à vos yeux, que vous n’en retrouviez que de faibles ruines. L’insuflisance de nos bibliothèques publiques, au point _ de vue entomologique, est un autre symptôme de la même maladie. — Pour les études entomologiques les collections sont pourtant aussi nécessaires que l'aspect du ciel est nécessaire à l’astronome. Heureusement pour la science les choses ne se sont pas passées de cette manière en Angleterre, en France, en Hol- lande, en Russie, ni surtout en Allemagne. De grandes et magnifiques collections ont été de plus en plus complé- tées ; à Berlin, le Musée de l’université contient 72,000 espèces des différents ordres d'insectes, bien définis et 2,000 espèces indéfinies pour le moment; — à Paris et à Londres, les collections sont au moins aussi nombreuses. — Dans des circonstances pareilles la valeur d'argent même fait attacher à la conservation des Musées une importance qui rehausse pour le public la valeur scien- tifique. — D'autre part, cette conservation exige un per- sonnel capable et connaisseur; de sorte, que le simple fait de l'existence d’une grande collection bien conservée présuppose et crée à l’entour de lui tout un personnel qui se tient nécessairement à la hauteur de la science — Fabricando faber, disaient les Latins. Messieurs, quoi qu'il en soit de tous ces obstacles, vous avez décidé de marcher, — et si, dans le vaste champ X ANNALES des sciences entomologiques, il est des enclos où nous ne pouvons pénétrer pour le moment, nous explorerons avec hardiesse et persévérance les places qui sont à notre por- tée. — Je crois qu'un coup d'œil très rapide sur le déve- loppement de l’histoire de la science rendra mon idée plus précise et nous aidera à trouver ce que j'appellerai le terrain propre à nos recherches. Les sciences naturelles, chez les anciens, ont été à peu près nulles, — et certes le moyen âge n’a rien ajouté sinon quelques ténèbres et quelques préjugés de plus. Les sciences exactes ne peuvent prendre date qu'avec Bacon; — Ia fin du xvr° siècle contient le point de départ de cette grande régénération qui à fait le monde moderne. Nous observons aujourd’hui le fait en réservant pour un avenir éloigné toute conclusion générale. Nous nous rappelons toujours qu’il a fallu tout l’en- semble des travaux jusqu'à Tycho Brahe pour que Kepler ait pu formuler ses lois, —et qu'il a fallu les lois de Kepler pour que Newton ait pu faire de la loi de la pesanteur ces applications si ingénieuses, si éternellement vraies et qui nous permettent de faire de l’immensité de l’espace des cieux une région soumise à nos calculs et à notre science. Depuis le xvu° siècle nous rencontrons des savants, des artistes, des hommes de loisir qui s'occupent « des merveilles du monde des insectes; » — les travaux qui nous restent de ce temps attestent une activité d’observa- tion grande et fort répandue. Au commencement du xvrm° siècle, 1l y a des maté- riaux énormes amassés et la matière déborde; lintel- ligence se trouve égarée dans une masse sans issue, sans guide; — il y a des collections, il y a des livres; — les collections sont nombreuses mais sans ordre; — les gros volumes sont pleins d'observations, pleins d'erreurs (qui ne sont que des observations incomplètes). — Îl y a DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XI des recherches microscopiques, — il y a l’histoire du développement, — des enseignements industriels, — des études anatomiques, — et cela sur des espèces, sur des ordres les plus différents et les plus éloi- gnés, — le tout pêle-mêle et réuni dans les mêmes volumes. Il y avait là évidemment danger que l'esprit de l’obser- vateur succombât sous la masse des observations. Ïl fallait un fil our se guider à travers ce labyrinthe, il fallait la chose du monde la plus simple, par laquelle on eùt dù commencer, mais par laquelle, comme presque toujours, on à fini; — il fallait, dis-je, avant tout nom- mer l'espèce qui était l’objet des observations; — mais ces espèces à nommer ne se comptaient déjà plus par centaines, elles se comptaient par cent milliers. — Cette besogne élémentaire, presque préparatoire, était devenue le besoin essentiel de la science naissante. Le courage d’avoir abordé cette entreprise difficile, et le mérite de lavoir résolue, revient au grand Linné à peu près seul, et lui a mérité à tout jamais le droit au nom de fonda- teur de l’histoire naturelle moderne. C’est moins le sys- tème de l’histoire naturelle établi par ce grand savant qui lui a mérité son nom immortel, que sa méthode de nommer. — Pourtant rien de plus simple, rien de plus naturel que son procédé; — c’est l'œuf de Colomb sous une autre forme. Linné fait du nom du genre quelque chose d’analogue au nom de famille de notre état civil, — un lien de filiation avec le reste du monde, — il fait de l'espèce lunité scientifique; — elle porte un nom adjectif comme l'individu porte le prénom dans l’ordre civil; — le porosus, squalidus, ater, nitidus distingue les espèces du genre comme les Joseph, les François ou les Catherine distinguent les individus de la famille. — De cette manière, en nommant par un binome latin, en ajoutant une définition brève et faite presque XII ANNALES toujours de main de maitre il classe tout le règne végétal et tout le règne animal. Quant au système d’après lequel il coordonne et groupe les genres dans la famille et les familles dans l'ordre et daps la classe, 1l devait forcément suivre une méthode arificielle. La dénomination des insectes a été continuée, après Linné, d’abord et surtout par Fabricius; — tous les noms, marquants dans la science ont complété ce travail, et nous comptons près de cent mille espèces d'insectes. Aussi précis que Linné ait été pour la définition de l’espèce, aussi large nous le voyons souvent dans la détermination du genre; — il en est résulté que ses espèces sont presque toutes restées, que ses genres ont presque tous été divisés. Le genre est une abstraction. Linné l’a pris souvent assez large pour réunir en un seul faisceau ce que nous appelons aujourd’hui le groupe ou réunion d'espèces selon le facies. Les genres dans la classe des Coléoptères n’ont été re- tracés et décrits que tout récemment d'après une méthode naturelle, dans les beaux travaux de M. le professeur Lacordaire. Le système de Linné a été d’abord remplacé en France par le système de Latreille, le Jussieu de l'Entomologie française; sa division pourtant est aussi artificielle et jusqu'à un certain point même aussi forcée que celle de Linné. | Dès nos jours, il y a une tendance à systématiser Je moins possible; — les espèces réunies en genres, les genres par groupes se placent les uns à côté des autres sans qu'on s'efforce d'établir une règle absolue pour les coordonner; — rien n’est plus vrai que ces paroles que je cite d’après la préface de M. Lacordaire : « Les naturalistes ont à peu près épuisé tous les pro- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, XII « cédés graphiques à l’aide desquels ces rapports peuvent « être rendus sensibles aux yeux. » C’est ainsi que l’entomologie peut se comparer aujour- d'hui à un immense régistre de l’état civil, auquel on aurait ajouté le signalement des individus. C'est évidemment là une partie de la science, mais ce n'est pas toute la science; — aussi peu les registres de l’état eivil d’un pays retracent son histoire, aussi peu l’état actuel de la science peut être regardé comme parfait. On a commencé dernièrement des études plus complètes et on a poursuivi le développement de l'espèce depuis l'œuf jusqu’à la ponte. Les travaux de M. Stainton, en Angleterre, de M. Can- dèze et de M. Chapuis, en Belgique, une grande partie des travaux de la Société entomologique de France, beau- coup de recherches faites, en Allemagne, tendent à décrire lhistoire du développement pour chaque espèce. — Beaucoup de recherches sur l’anatomie ont été ajou- tées à ces travaux en Allemagne et en France. En somme cependant, l’histoire du développement reste, sinon à faire, du moins à vérifier pour un nombre infini- ment grand d'insectes et é’est ici, Messieurs, le point où je voulais arriver. — Des observations nouvelles aboutiront à un de ces deux résultats : — ou à affirmer avec une auto- rité plus grande des faits déja indiqués ou à établir des connaissances nouvelles — ces observations, dis-je, sont à la portée de tout amateur, de tout ami de la science. Messieurs, quand vous aurez tenu note pendant quel- ques années de ce que vous aurez vu, quand vous aurez publié tous les faits bien observés dans vos #nnales, soyez persuadés, que vous aurez été utiles à la science et que le but de notre Société, d’avoir contribué, nous aussi, pour notre part, au progrès ct aux études de la nature aura été amplement atteint. XIV ANNALES LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. Les noms précédés d'un astérisque (*) sont ceux des Membres fondateurs. MEMBRES EFFECTIFS. MM. * AprIAENS (Guillaume), homme de lettres, Marché aux Poulets, à Bruxelles. — Entomologie générale. * Anpries (Joseph-François-Auguste), rentier, chaussée de Haecht, 48, à Saint-Josse-ten-Noode lez- Bruxelles. — Lépidoptères. * Barsen (Fr.), docteur en sciences, à Rochefort. — Entomologie générale. Becker (Léon), membre de la Société entomologique de France, rue du Trône, 114, à Ixelles-lez-Bruxelles. — Lépidoptères. * BouizLon (Jean-Baptiste) , rue des Douze Apôtres, 17, à Bruxelles. — Coléoptères et Hemiptères de Bel- gique. Bourpon (Jules), docteur en sciences naturelles, place Saint-Pierre, 21, à Liége. — Colcoptères. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XV MM. * Breyer (Albert), docteur en médecine, etc., boulevard de Waterloo, à Bruxelles. —Lépidoptères et Coléop- iéres. CanDÈzE, docteur en médecine, membre de la Société entomologique de France, membre correspondant de l'Académie royale de Belgique, etce., etc. ; Liége. — Entomologie générale. Cuapuis, docteur en médecine, membre correspondant de l’Académie royale de Belgique, etc., ete. ; Ver- viers. — Entomologic générale. * Cnaruier (Philippe-Jacques), banquier, rue du Conseil, », à Ixelles. — Lépidoptères. Cuarrier (Eugène), docteur en médecine, etc., médecin chirurgien du bureau de bienfaisance de Liège, membre de plusieurs sociétés savantes, faubourg Saint-Gilles, 19, à Liége. — Entomologie générale, Lépidoptères, Coléoptères. CLAvAREAU (Camille), chaussée d’Ixelles, 25, à Ixelles. — Entomologie générale. * Cozsrau (Jules), naturaliste membre de la Société entomologique de France, chaussée d’Etterbeek, 91, à Etterbeek-lez-Bruxelles. — Coléoptères en géné- ral, Orthoptères, Hemiptères, Névroptères et Lépi- doptères de Belgique. Couseaux (Hippolyte), à Bruxelles. — Entomologie géné- rale. * De CLeene (Jean-Baptiste), négociant, Quai aux Foins, 44, à Bruxelles. — Entomologie générale. De FRanqQuen (Charles), à Huv.— Entomologie générale. * De FR£ (Pierre-Charles), premier commis aux hypo- thèques ; Louvain, rue des Bogards, 99. — Micro- lépidoptères. DE LA FonTane (Alfred), rue Joseph IT, 39, à Bruxelles. — Aptères. XVI ANNALES MM. * De LA Fonraine (Jules), rue du Boulevard, 19, à Saint- Josse-ten-Noode. — Coléoptéres, Lépidoptères, Hyménoptères et Diptères. Dezvaux (Paul), docteur en médecine, etc., boulevard de l'Observatoire, 45, à Bruxelles. — Entomologie générale. * Demouux (Gaspard), membre de la Commission admi- nistrative du Musée de Mons, membre de la Société entomologique de France, à Mons. — Hyménop- tères et Diptères. * De Serxs-Loncenawps (Edmond), sénateur, membre de l'Académie royale de Belgique et de plusieurs autres académies et sociétés savantes ; Liége, bou- levard de la Sauvenière, 34. — Névroptères (prin- cipalement Odonates indigènes et exotiques) el Lépidoptères d'Europe. * De Tuyseparrr (baron Charles), propriétaire, rue de Berlaimont, 26, à Bruxelles. — Lépidoptères. DEYROLLES, naturaliste, membre de la Société entomolo- gique de France; Paris, rue de la Monnaie, 19. — Entomologie générale. Doxexier-Huarr (Ch.), rentier, Liège , rue Paradis, 15. — Lépidoptères. * D'Unekem (Jules), docteur en médecine, en sciences naturelles, membre de l’Académie royale de Bel- gique, Bruxelles, rue de Namur, 52. — Anatomie et physiologie des insectes. Durreux (Auguste), ancien receveur général du grand- duché de Luxembourg, oflicier de l’ordre de la Cou- ronne de Chêne, membre des Sociétés entomologique de Paris, Stettin et Luxembourg. — Lépidoptères européens et Lépidoptères exotiques diurnes. Euus (sir Charles), Bruxelles, rue des Arts, 41. — Entomologie générale. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XVII MM. ENGELMANN (Hermann-Henry-Otto), docteur en méde- cine, elc.; Bruxelles, boulevard de l'Observatoire, 12. — Lépidoptères. * Fozocwe (Égide), architecte ; Bruxelles, rue du Marais, 14. — Lépidoptères d'Europe. * Foxpu (Nicolas), chef de service des aceises, à Vilvorde. Lépidoptères. GuizLon (Charles), notaire ; Ruremonde. — Entomologic générale. * Hanon (Jean-Bapliste), docteur en médecine, profes- seur à l’Université de Bruxelles; Ixelles, chaussée de Wavre, 54. — Entomologie générale. * Huun (Jules), propriétaire; Gand, place Saint-Pha- railde. — Coléoptères. F JusTEN, négociant; Bruxelles, rue des Fripiers, 8. — Entomologie générale. Layen (J.-B.), docteur en médecine, membre de la Société des sciences naturelles du grand duché de Luxembourg, etc.; Luxembourg. — Entomologie générale. * Mazcer (A.-B.), receveur des contributions; Bruxelles, rue des Deux Églises, 8. — Coléoptères. * Marmæu (Ch.-M.-T.), docteur, membre de la Société entomologique de France, de la Société des sciences naturelles du Luxembourg, etc.; Bruxelles, rue de Loxum, 3. — Coléoptères et entomologie générale. * Mons (Louis), ingénieur civil, membre de la Société entomologique de France; Bruxelles, rue Ducale, 24. — Coléoptères et Lépidoptères. One, industriel ; Ixelles, rue Goffart, 11.—Lépidoptères. * Panys (Alexis), propriétaire; Schaerbeek-lez-Bruxelles, rue de Brabant, 173. — Coléoptères. Pereau (Antoine); Saint-Josse-ten-Noode, rue Royale, 175. — Lépidoptères. XYIIL ANNALES MM. Purzeys (J.), secrétaire général au ministère de la justice, membre de plusieurs sociétés savantes; Ixelles, rue de Naples, 33. — Coléoptères. * Rogcors (W.), artiste peintre; Schacrbeek, rue Rogier, 17. — Coléoptères. * SAUVEUR (Jules) ; Saint-Josse-ten-Noode, rue de l'Union, 26. — Lépidoptères. * Secuers (Alexandre), capitaine en retraite; Ixelles, rue de Naples, 49. — Entomologie générale. SEGHERS (Henri) ; Ixelles, rue de Naples, 42. — Entomo- logie générale. SINGELÉE (Henri), employé; Saint-Josse-ten-Noode, rue de la Rivière, 41. — Coléoptères. * Tenxsrenr (Aug.); Louvain, rue de Tirlemont, 163. — Coléoptères. Wexers (Joseph-Léopold), industriel ; Bruxelles, rue du Persil, 3. — Coléoptères. MEMBRES HONORAIRES. MN. Berrouni (Joseph), Bologne. Dourx (E.-A.), président de la Société entomologique de Stettin, membre de la Chambre des députés; Stettin. HAcen (Herman-Auguste), docteur ; Kænigsberg (Prusse). LacorpaiRe (Th.}), professeur à l'Université de Liége, membre de l’Académie royale de Belgique, etc. Liége. ATP STaINToN, président de la Société entomologique de Lon- dres, etc., Londres. VANDERMAELEN (Philippe), membre de l’Académie royale de Belgique, ete., etc., Molenbeek-Saint-Jean. * WESMAEL, professeur, membre de l'Académie royale de Belgique, ete., Saint-Josse-ten-Noode. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XIX MEMBRES CORRESPONDANTS. MM. DE Paranor (baron Henri), propriéiaire à Arnhem. (Hol- lande.) D'Osrex-Sacken (baron Charles), membre du corps diplomatique de Russie, etc., Washington. (États- Unis.) Guino (Josse-Tomas), colonel ; Buenos-A yres (République Argentine). Kepren, employé au ministère ; Saint-Pétersbourg. Lucranr, ile Maurice. Pripson (Thomas-Lambe), docteur en sciences natu- relles; Paris. Vioza (Miguel-Navarro), rédacteur de la Revue scienti- fique et littéraire de Buenos-Ayres; Buenos-Ayres. XX ANNALES ORGANISATION ADMINISTRATIVE pour l’année 1859-1860. MM! Breyer, président. De Thysebaert, vice-président. De la Fontaine (A), secrétaire-trésorier. Peteau. Adriaens. Becker, bibliothécaire et conservateur. Ode. COMMISSION DE VÉRIFICATION DES COMPTES. MM. Charlier. Sauveur. Andries. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. XXI DONS OFFERTS A LA SOCIÉTÉ. SE MM. DE Fré. Une boite contenant des Microlé- pidoptères. De Tuyserarrr. Une boite contenant cinquante- quatre espèces de Lépidoptères de Belgique. Marureu. Üne collection de Coléoptères, composée de trois mille indi- vidus. SAUVEUR. Une boite contenant des Lépidop- tères de Belgique. SIL. CanDËÈze et Cnapuis. Catalogue des larves de Coléop- tères connues jusqu'à ce jour. 4 vol. (Ouvrage des donataires.) De Sezys-Lonccnames. De la chasse et de la préparation des Névroptères. (Ouvrage du donataire.) DEYROLLES. Nouveau guide de l’amateur d’in- sectes. (Ouvrage publié par le donataire.) XXII MN. Dour. » STAINTON. ANNALES Stettiner entomologische zeitung, 1858-1859. Catalogus Hemipterorum, 1859. Histoire naturelle des Tineides. 4e vol. The entomologist ’s Weekly intel- ligencer for 1859-1860. 2 vol. in-8°. (Ouvrages du donataire.) FAUNE ENTOMOLOGIQUE BELGE. CATALOGUE DES POHLEOMTERLS DE BELGIQUE, PAR C. MATHIEU, Docteur. Je continue le catalogue de nos Coléoptères belges, et dans le travail publié aujourd’hui, sont comprises quel- ques familles très importantes. Dans le prochain volume je compléterai la liste de nos Coléoptéres par l’intéressante, et peu étudiée encore, famille des Staphylinides. LES] 1S ANNALES FAMILLE DES DIAPÉRIDES. Genre PENTAPHYLLUS. Me. 1. P. Castaneus. Gyll. Il a été trouvé dans la Campine, où il est fort rare. Un exemplaire pris au Reuver (Limbourg), par M. Parys. Genre DIAPERIS. Geof. 2, 1, HBoleti. L. Cet insecte habite dans les bolets, surtout sur ceux croissant sur le bouleau et sur les saules. On le trouve dans toute la Belgique. Genre SCAPHIDEMA. Redt. 5. S. Bicolor. F. Un exemplaire a été pris auprès de Bruxelles par M. Mors. Genre PLATYDEMA. Lap. 4. BP. Violacea. F. Il y été trouvé quelquefois aux environs de Bruxelles, à l'Espinette, Tervucren, etc. ot DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, FAMILLE DES TÉNÉBRIONIDES. Genre HYPOPHLOEUS. F. 4. EX, Castaneus. F. Assez rare. Je l’ai pris dans la Campine; M. Bouilion l’a pris une fois près de Bruxelles, M. Candeze auprès de Liége. 2. BE. Pini., Panz. Je lai pris une fois dans la Campine, auprès de Ruremonde. 5. EH. Bicolor. F. Assez commun sous les écorces surtout sous celles des ormes. Genre MARGUS. Dej. (Trebolum Mac Leay.) 4. NE. Ferrugineus. F. M. CASTANEUS. Gyll. Assez commun sous les écorces; il attaque aussi les farines (1). | Genre TENEBRIO. Z. 5. FT, Obseurus. F. 6. 'E'. Molitor. L. Insectes communs partout, surtout la seconde espèce, dont les larves vivent dans les farines. (1) L'Uloma culinaris. L, a été indiqué en Belgique, mais son exis- tence n’y est pas prouvée, 4 ANNALES FAMILLE DES OPATRIDES. — Genre HELEDONA. Latr. 1. M. Agaricola. F. (1). Assez commun dans les bolets. Genre OPATRUM. F. 2, ®. Sabulosum., L. Cet Opatrum, le seul que nous ayons de ce genre, se trouve dans les terrains sablonneux. Genre MICROZOUM. Dei. 5. MS. Wibiale. F. (OPATRUM.) Il parait ordinairement vers le printemps et vit aussi dans les terrains sablonneux, surtout dans les dunes. Genre HELIOPATES. Dej. 4. BE. Gibbus. F. Cette espèce est encore une de celles qui habitent les sables de nos dunes. Genre PHALERIA. Latr. 5. P. Cadaverina.F. Commun sous les cadavres et les détritus rejctés sur la plage par la marée montante. Ostende. Heyst. 6. P. Diaperina. Il]. Très rare. Ce Phaleria a été trouvé par M. Parys dans un moulin à écorces. (1) Les Heledona crenata et armata sont douteux en Belgique. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 3 FAMILLE DES BLAPIDES. Genre BLAPS. F. 1. B. Mortisaga. L. 2. B. Fatidica. Sturm. Ces Blaps vivent dans les lieux obscurs et humides, surtout dans les caves. On les trouve à peu près partout, cependant c'est dans les provinces wallonnes qu'ils sont les plus fréquents. Le Fatidica a été trouvé par M. De Lafontaine et par moi. Genre CRYPTICUS. Latr. 5, €. Glaber. F. Insecte commun et répandu partout. FAMILLE DES CISTÉLIDES. Genre HELOPS. F. 1. EH. Lanipes. F. Peu commun; trouvé en Campine par M. Tennstedt el par moi-même. 2, H. Caraboiïdes. F. Commun presque partout. 5. H. Pallidus. Curt. H. TESTACEUS. Kust. Espèce qui se prend dans les dunes où elle n’est pas très commune. 6 ANNALES Genre PRIONYCHUS. Sol. 4. P, Ater. F. Peu rare, surtout dans la Campine. On le trouve dans les chemins, au bord des champs et dans le creux des 2 P arbres. Genre ALLECULA. F. 5. À. Morio. F. Rare en Belgique. Îl se tient habituellement dans le bois en décomposition, surtout dans le chène. Genre CISTELA. Geof. 6. €. Ceramboides. L. Cette espèce est rare pour nous et très peu répandue. Elle se tient souvent dans les bois, dans les trones cariés des vieux arbres, surtout sur le chène, M. Roelofs et moi l'avons prise en Campine. 7, €. Kulvipes. F. Rare et peu répandue. Elle a été trouvée par M. Parys c£ par moi-même. 8. €. Murina. F. Commune partout sur les fleurs et sur les arbres, sur- tout dans les bois. Genre CTENIOPUS. So1. 9. €. Sulphureus. L. Espèce assez commune dans les dunes, sur les fleurs et sur les graminées. On la trouve aussi à Dinant. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 1 Genre MYCETOCHARIS. Larr. 10. M. Linearis. Panz. M. BARBATA. Latr. Espèce peu commune et peu répandue. 11. ME. Morio. Redt. Plus commune que la précédente. 12. M. Seapularis. Redt. Rare. Trouvée deux fois par M. Parys, à Schielde. 15. ME. Bipustulata. II]. Espèce trouvée aussi dans la Campine par M. Parys. Un exemplaire. FAMILLE DES SERROPALPIDES. Genre MELANDRYA. F. 1. Caraboïdes. L. M. SERRATA. F. Cet insecte peu rare habite les troncs en putréfaction du chène, des peupliers, etc. Îl sort souvent sur le soir. Genre HALLOMENUS. Payk. 2. HE. Affinis. Payk. Il a été pris une fois à Scheut, près de Bruxelles, par M. J. de la Fontaine. 5. Hi. Flexuosus, Payk (1). Plus fréquent et plus répandu. Je l'ai trouvé dans les provinces de Liége et du Limbourg. ER (1) Le Hallomenus humeralis d'Allemagne, ainsi que le Hypulus quer- cinus Payk et le Dircæa lœvigata Pauz, sont douteux en Belgique. & ANNALES Genre ORCHESIA. Latr. 4. ©. Micans. Ill. Assez peu rare sur les bolets. >. @. Fasciata, Payk. Pris une fois auprès de Bruxelles, par M. Parys. FAMILLE DES MORDELLONIDES. Genre MORDELLA. L. Les insectes de ce genre se tiennent sur les fleurs et plus particulièrement sur celles des ombellifères, des rosacées, et des composées appartenant à la section des radiées. (Pyrethrum, Leucanthemum, etc.) 1. M4. Bisignata, Ziegl. 2, MA. Fasciata. F. 5. M. Biguttata. Cast. M. FASCIATA. Gylil. ,. ME. Ventralis. F. 5. M. Pusilla. Dei. 6. MX. Aculeata. [. 7. ME. Pumila. Gyll. 8. NA. HBrunnea. F. 9, ME. Abdominalis. F. NI. Variegata. F. (1). Toutes ces espèces, dont quelques unes sont assezrares, sont plus ou moins répandues. Les plus communes sont l'Aeuleata et la Pumila. La Pusilla est rare. (1) Les Mordella axillaris GYU. et Humeraris L. sont douteuses. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 9 Genre ANASPIS. Geoff. Les ÆAnaspis fréquentent non seulement les fleurs , mais on les trouve de plus sur les buissons et sur un grand nombre de plantes. 40: A1 19 15. 14. x LES 16. à is 18. temps. D > D» > > D > D . Humeralis. Fab. A. GEOFFROYI. Mull. . Lateralis. F. . Thoracica. L. . Ruficollis, Geoff. + Frontalis. L. . Rufilabris, Gyll. . Flava. L. . Obseura. Marsh. A. MACULATA. Gcoff. A. Ferruginea. Latr. Tous ces Anaspis sont plus ou moins répandus. Le Ruficollis à été trouvé en Campine et auprés de Lierre. J'ai trouvé le Ferruginea dans la Campine. Le T'horacica est très rare. FAMILLE DES CANTHARIDIDES. Genre MELOË. L. Les Meloë se rencontrent le plus souvent dans les lieux arides, au pied des collines, au bord des champs et dans les chemins. Leur saison ordinaire est le prin- 10 ANNALES 1, ME, Froscarabeus. L, Var. TECTA. Panz. Commun partout. 2, M. Wiolaceus. Marsh. Plus rare et moins répandu que le précédent. Environs de Bruxelles et de Louvain. 5. M, Variegatus. Don. M. MAJALIS. K,. ME. Scabrosus. Gyll. Rare. Je l'ai trouvé auprès de Maestricht sur une col- line sablonneuse , M. Tennstedt l’a trouvé à Duiest, et M. Mors près de Dinant. 4. M. Rugosus. Redt. M. RUGULOSUS. Ziegl. Rare également ; trouvé en Campine par MM. Paryset Mathieu. 5. M. Brevicollis, Panz. Espèce trouvée à Genk (Campine), par M. Roclofs, et près d'Ostende, par M. Mors. 6. ME. Autumnalis. OI. J'ai trouvé ce Meloë dans quelques cantons de fa Cam- pine. 7. M. Cicatricosus. Leach. Espèce trouvée auprès de Louvain, par M. Colbeau. Rare. Nous avons encore en Belgique les variétés Cyaneus Dej. et Tectus Leach., trouvées dans la Campine et près de Louvain. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. At Genre CEROCOMA. Geoff. 9 €. Schaefferi. L,. J'ai pris cet insecte auprès de Ruremonde et de Suste- ren (Limbourg) sur les fleurs de la millefeuille (Æchillea millefolium L.) et sur celles du chrysanthème des prai- ries (Chrysanthemum Leucanthemum L.). Genre CANTHARIS. Geoff. 10. €. Vesicatoria. L. On trouve quelquefois en très grande quantité la can- tharide sur le frêne, le lilas et le troëne. Elle se rencontre dans toute la Belgique. FAMILLE DES ŒDÉMÉRIDES. Genre ASCLERA. Dej. (1). 1. A. Sanguinicollis, F. Assez rare aux environs de Bruxelles, Gand, Has- selt, etc. 2, A, Cærulea. L. Assez commun partout sur les arbres. (1) L'Osphya prœusla, OI. est douteux en Belgique, quoiqu'il y ait été annoncé. 12 ANNALES Genre ANONCODES. Schm. (Nacerdes.) 5. A. Melanura. IL. Je l'ai pris plusieurs fois aux environs de Maestricht et dans la Campine. MM. Colbeau et Tennstedt l'ont pris sur notre littoral. Lk. À. Ustulata. F. Pris également dans la Campine, auprès d'Anvers, Bruxelles, etc. Peu commun. 5, A. Ruficollis. F. Assez rare partout. Trouvé à Sandvliet (Anvers), Baarlo (Limbourg), etc. Genre OEDEMERA. O1. 6. OE. lPodagraria. L. Assez rare. Maestricht, Liége, Rochefort, Rure- monde, etc. 7. OK. Flavescens. L. Je l’ai prise auprès de Hasselt en 1892. 8. OE. Marginata. F. Rare, découverte par M. Parvys. 9. GE. Flavipes. F. Peu rare dans le Limbourg, le Luxembourg, les pro- vinces de Namur et de Liége. 10. GE, Cœrulea. L. Assez commune presque partout. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 15 11. GE. Tristis, Schm, Espèce locale trouvée auprès de Bruxelles (M. Parys). 42. GE. Virescens. L, Assez commune presque partout. 15. GE. Lurida. Marsh. Commune partout. Genre DRYOPS. F. 44. HD. Femorata, F. Un seul exemplaire a été pris près de Walcourt (Namur) par M. Bouillon. FAMILLE DES LAGRIIDES. Genre LAGRIA. F. 4. EL. Hirta. L. Ce seul représentant de cette famille en Belgique, se trouve sur les arbres et les plantes. Commun. FAMILLE DES PYROCHROIDES. Genre PYROCHROA. Geoff. 1. P. Coccinea. L, 2. P. Rubens. F. Ces insectes sont rares chez nous, quoiqu'on les trouve dans toutes nos provinces. Ils se tiennent sur les fleurs et sur les herbes dans les prairies sylvatiques. 5. P. Pectinicornis, L. Très rare; découvert auprès de Liége. le) 14 ANNALES FAMILLE DES RHIMOSIMIDES. — Genre SALPINGUS. 41. 1. S. Picea. Germ. S. RUFESCENS. Dej. CASTANEUS. Panz. Il se tient sous les écorces des arbres et plus particu- lièrement sous celles des sapins. Liège, Maestricht, Ver- viers, ClC. Genre RHINOSIMUS. Lau. 2. ER. Koboris. F. SALPINGUS RUFICOLLIS. Gyll. 5. E&. Huficollis. Panz. %. BR. Planirostris, F. SALPINGUS FULVIROSTRIS. Payk. Ces Rhinosimus qui se trouvent sur presque tout notre territoire, se tiennent sous les écorces des arbres el par- fois sur les feuilles. 5. R. Æneus. OI. Pris auprès de Laeken près Bruxelles, par M. Bouil- lon. FAMILLE DES ANTHICIDES. Genre NOTOXUS. Geoff. 4. N. Major. Schm. Espèce rare trouvée auprès de Liége (M. Candeze) et de Bruxelles. (Nob.) 2, N. Monoceros, L. Celle-ci est commune partout. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 45 Genre ANTHICUS. Payk. . À. Humilis, Germ. Répandu presque partout. O1 4. A. Floralis. F. Espèce rare et peu répandue. 5. A. Antherinus. L. (1). Celle-ci est commune sur les graminées dans les dunes. 6. 4. Hirtellus, Gyll. A. HISPIDUS. Redt. Pris auprès de Bruxelles, par M. Bouillon. FAMILLE DES LYCOPERDINIDES. Genre ENDOMYCHUS. Payk. 1. E. Coccineus. L. Il se tient dans les champignons et le bois pourri dans les forêts. Genre LYCOPERDINA. Latr. 2. L. Fasciata. F. L. SUCCINCTA. L. 5. L. Bovistæ, F. Ces insectes habitent aussi dans le bois pourri et Îles champignons, de plus, on les trouve dans les Lycoper- dons. Le Fasciata est, je pense, une variété du Bovistæ, trouvée dans les Flandres. Re AD HO OT OL RS RSR A 2 A EE CP TER (1) A. Bimacutatus, 1]., assez douteux en Belgique, a été pris près de nos frontières. Le Anthicus ater Panz est aussi douteux chez nous. 16 ANNALES FAMILLE DES CÉRAMBYCIDES. SECTION 1. — CÉRAMBYCITES. Genre SPONDYLIS. F. 4. S. Buprestoides, F. J'ai souvent trouvé ce longicorne en grande quantité sous les souches dans les sapinières de la Campine sou- mises au défrichement. Genre PRIONUS. Geof. 2, P. Coriarius, F. Cet insecte vole le soir; pendant le jour on le trouve dans les forêts sous les pièces de bois ou sous les sou- ches. Îl vit surtout dans les forêts de Hëtres. Genre HAMMATICHERUS. Meg. 5. Hi. Cerdo. L. (1) Il se trouve le plus souvent dans les vallons de la Meuse. On le prend généralement sur les fleurs des ceri- sicrs, de l’aubépine, etc., et quelquefois sur les saules. Genre AROMIA. Serv. (2). 4. A, Moschata. L. Il se développe ordinairement dans les troncs des vieux saules. À l’état parfait, il se tient sur ces arbres où il vole dans les prairies. (1) Le H. Heros F. a été indiqué en Belgique, mais je ne pense pas qu'il y ait été découvert. On le trouve dans la Lorraine et le Luxembourg hollandais. (2) Le Purpuricenus Kælheri F. à été porté dans quelques catalogues de la Belgique, mais j'ignore s'il y a été récllement trouvé. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 17 Genre PHYMATODES. Muls. 5, PP. Variabilis. L. Var. FENNICUS. L. Cet insecte et ses nombreuses variétés sont vulgaires partout. 6. P. Thoracicus. Dej. Assez rare; pris auprès de Bruxelles, Namur, Liége, etc. (MM. Parys et J. de la Fontaine.) Genre ASEMUM. Esch. 7. A. Striatum. L,. Var. AGRESTE. F. Peu rare; se prend souvent dans les chantiers, à peu près dans toute la Belgique. Genre HYLOTRUPES. Serv. 8. Hi. Bajulus. L. Assez commun partout dans les maisons et les chan- tiers. Genre CRIOMORPHUS. Muis. 9. €. Fulcratus. F. | Peu commun. Je l'ai trouvé dans un bois de sapin auprès de Maseyck. M. Bouillon en possède un individu qu'il croit avoir été trouvé auprès de Liége. Genre HESPEROPHANES. Muls. 10. HE. Nebulosus. OI. H. HOLOSERICEUS ROSSI. Il n’en a été pris que deux exemplaires en Belgique, l’un auprès de Bruxelles, par M. J. de la Fontaine, l’autre auprès de Mons, par M. Demoulin. LL IS ANNALES Genre CALLIDIUM. F. 41. €. Violaceum. L. 42. €. Sanguineum. L. Peu rares; se trouvant souvent dans les habitations et les chantiers. Ils vivent surtout sur le chène. 45. €. Alni. L. Rare. Pris aux environs de Bruxelles, Louvain, Liège, Maestricht, ete. Genre RHOPALOPUS. Muls. 14. BR. Femoratus. L. 15. BH, Clavipes. F. Espèces peu communes trouvées le plus souvent dans les bois. Bruxelles, Liége, Maestricht, Charleroi, ete. (a) , Genre CLYTUS. F. Le plus souvent les Clytus se tiennent sur les fleurs dans les prairies, surtout dans celles qui sont au voisi- nage des bois. 16. €. Arvicola. OI. Assez commun surtout aux environs de Liège, de Maestricht, etc. 47. €. Mueronatus. F. C. TROPICUS. Muls. Il est rare chez nous; je l'ai pris auprès de Maestricht et de Maseyck. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 49 18. €. Arietis. L. Espèce assez commune et répandue partout. 19. €. Ornatus. F. J'ai trouvé cette espèce auprès de Ruremonde sur des fleurs de F’erbascum thapsus. Rare. 20. €. Verbasei. F. Il est plus répandu que le précédent, quoiqu'il soit assez rare. Je l'ai pris à Ruremonde sur le Ferbascum thapsus. 1l fréquente aussi les ombellifères. 21. €. Quadripunctatus, F. Rare; rencontré surtout dans la province de Liége, dans les bois : la larve vit, dit-on, dans le noyer. (MM. Mathieu et Parys.) | 22. €. Plebejus. OI. Je ne l'ai jamais trouvé qu’une fois sur le Pimpinella saxifraga auprès de Chimai (Hainaut). 95, €. NEassiliensis, L. Peu rare et se trouvant dans toutes nos provinces. 24. €. Liciatus. L,. Trouvé par M. Colbeau dans la province de Namur. Rare. Genre PLATYNOTUS. Muls. 25. P, Areuatus. L. (1). Commun partout dans les prairies sur les fleurs. (1) Le Platynotus detritus L. est assez douteux en Belgique, quoique M. Bouillon en possède un individu qu'il croit provenir de Walferghem près d'Assche (Brabant). 2() ANNALES Genre ANAGLYPTUS. Huls. 26. 4, Mystieus. L. Var. HIEROGLYPHICUS. ÂLerbst. Assez commun surtout dans les prairies montagneuses au voisinage des bois. Genre OBRIUM. Meg. 97. ®. Cantharinum. L. O. FERRUGINEUM. F. Sa larve vit sur le tremble {Populus tremula L.). L'insecte habite surtout les bois montueux, où il vit le plus souvent sur le mème arbre. Genre GRACILIA. Serv. 28. du. lygmæa. FF. Ce petit longicorne se trouve le plus souvent dans les habitations où, quelquefois, on le voit en grande quan- tité. M. Bouillon la une fois trouvé dans une fourmi- lière. Genre STENOPTERUS. 4. 29. S. Rufus. L. Commun partout sur les fleurs, surtout sur les ombel- hifères. Genre NECIDALIS. Z. 90: N. Major. L. MOLORCHUS ABREVIATUS. F. Var. sALIGIS. Dup. La larve de cet longicorne vit dans le chêne et dans le peuplier. L’insecte se tient plus particulièrement sur les troncs cariés du bouleau. Très rare. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. LA Genre MOLORCHUS. F. 51. M. Minor. L. M. DIMIDIATUS. F. 52. M. Umbellatorum. L. La première de ces deux espèces habite principale- ment nos provinces montagneuses. L'une et l’autre se trouvent sur les fleurs, de préférence sur les ombelli- lères. SECTION ?. LAMIITES. Genre LEIOPUS. Serv. 35. L. Nebulosus, L. Assez commun, 1l vit dans les bois. Sa larve se déve- loppe dans le charme (Carpinus betulus), le chène, etc. Genre ASTYNOMUS. Dej. 04. A. Ædilis, L. ÆDILIS MONTANA. Serv. Cet insecte se rencontre surtout dans la Campine, où sa larve vit dans les sapins. À l’état parfait, il vit dans les bois. On le prend aussi dans les chantiers et les habita- tions. Genre EXOCENTRUS. L. 5). KE. Balteatus, L. M. Bouillon en a un exemplaire provenant des envi- rons de Liége. 22 ANNALES Genre POGONOCHERUS. Meg. 56. P, Hispidus. F. 57. BP. Pilosus. P. Ces insectes habitent dans les bois. Sans ètre communs on les trouve presque dans toutes nos provinces. Genre MONOHAMMUS. Serv. 58. M. Sutor. L. Ce longicorne vit aussi dans les forêts. Il se trouve surtout dans nos régions montagneuses. Rare; M. Mors en a pris un exemplaire à Walverghem. Genre LAMIA. F. 59. L. Textor. L. Commune et répandue partout. On la prend le plus souvent dans les oseraies dans les lieux humides. Sa larve vit dans les saules et les osiers. Genre MESOSA. Meg. 10. RE. Cureulionoïides. L. Àt, RE. Nebulosa. EF, Les Mesosa se tiennent dans les bois et sont rares chez nous. Le premier a été pris près de Postel (Campine), par M. Parys, le second auprès de Liége, de Maestricht, Dinant, Bruxelles, etc. Genre SAPERDA. F. 42, Sealaris, L. Cette saperde vit dans les bois du Brabant et du Haï- naut, très rarement dans nos autres provinces. DE EA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 25 Genre COMPSIDIA. Muls. 45. €. Populnea. L. Espèce vivant et se développant spécialement sur le tremble {(Populus tremula) et qui se trouve quelquefois sur le saule. Genre POLYOPSIA. Muls. (Tetrops Kirby.) 4h. P. Præusta. L. (Genre ANAETIA. Dei.) La larve vit dans le charme, le noisetier, etc., à l'état parfait, l'insecte fréquente les prairies humides. Il est peu rare. Genre OBEREA. Meg. 45. ®. Linearis, L. Cette espèce habite dans les bois, spécialement sur le coudrier. 46. ®. Oeulata. L. Sa larve vit dans les saules; à l’état parfait, l'insecte se tient dans les oseraies. 47. @. Pupillata. Sch. _ Celte espèce est très rare, je ne l'ai trouvée qu'une fois auprès de Charleroi; M. Candeze l’a trouvée auprès de Liége sur le chèvrefeuille. Genre PHYTOECIA. Dej. 48. BP. Lineola. F. Ce longicorne habite les prés humides. [1 est assez répandu. 24 ANNALES 19. BP, Cylindriea. L. Celui-ci se tient ordinairement sur les saules, les peu- pliers, le noisetier et le cornouiller. 50. BP. Virescens, Panz. Espèce locale qui se tient sur l'Æchium vulgare ei le Lycopsis arvensis aux environs de Bruxelles. Devenue très rare. Genre AGAPANTHIA. Serv. 51. 4. Angusticollis, Gyll. (1). Assez peu rare aux environs de Bruxelles, Liége, Maes- tricht, etc. Sa larve vit dans les carduacées. 592. A. €arulea. Sch. Très rare. M. Parys en à trouvé deux exemplaires auprès de Laroche (Namur), et M. Demoulin un autre auprès de Mons. Genre ANÆREA. Muls. b5. A. Carcharias. L. Var. GRiSESCENS. Muls. On trouve cet insecte sur les peupliers et les saules. Sa larve se développe dans les mêmes arbres. Assez commun. 1) L'Agapanthia Cardui F. a été indiqué en Belgique, mais il n'est pas certain qu'il S'y trouve. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 29 SECTION &. LEPTURITES. Genre RHAMNUSIUM. Meg. 54. HE. Salicis. F. Var. GLAUCOPTERUM. Schal. L'espèce et la variété habitent sur lorme, le ülleul, le peuplier, etc. Elles ne sont pas rares à Boitsfort, près de Bruxelles. Genre RHAGIUM. F. bb. He. ifasciatum, F. (1). Peu commun, sur les sapins et les noisetüers dans la Campine. Se trouve aussi auprès de Liège et de Maes- tricht. 56. KR, Mordax. F. Var. CEPHALOTES. Muls. Espèce assez commune, vivant sur les chènes et sur les hètres. 57. BH. Inquisitor, L. Assez commun. Sa larve vit sous l'écorce du hêtre; on le trouve aussi sur le sapin. (1) J'ai trouvé dans la collection de feu M. Crikx, un Rhagium indi- quior K., indiqué comine trouvé en Belgique. Je ne puis rien certifier à cet égard. 26 ANNALES Genre TOXOTUS. Meg. 08. TT. Meridianus. L. Var. curyYsoGasTER. Schranck. Var. Lævis. Ol. Var. SERICEUS. OÙ. Var. GENICULATUS. Fourc, L'espèce et les variétés sont assez communes dans les prairies, surtout dans la vallée de la Meuse. Genre PACHYTA. Meg. 29, P. Virginea. L. Cet insecte est bien rare chez nous et nous vient des régions montagneuses. J’en ai recu deux individus trou- vés auprès de Dinant sur un épi fleuri de Plantago lanceolata. 60, P. Decempunetata. OI. Var. CERAMBOIDES. Schrank. Var. 8— MACULATA. F. Var, 6— PUNCTATA. Muls. , L'espèce et les variétés sont communes partout sur les fleurs, surtout sur celles des Ombellifères. 61. BP. Collaris. L. Var. NIGRICOLLIS. Huls. Plus rare et vivant aussi sur les fleurs. Trouvé ax environs de Namur, Liége, et auprès de Laroche. Genre STRANGALIA. Serv. 62. S. Quadrifasciata. L. J'ai toujours pris cet insecte qui n'est pas commun sur les fleurs des Valérianes dans les bois humides. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 97 Var. FERRUGINEA. Muls. Il se rencontre dans la forèt de Soignes. Je l’ai trouvé à Auderghem et à Notre-Dame-aux-Bois. 64. S. Atra. F. 65. S. Armata. Herbst. S. CALCARATA. F. Var. SUBSPINOSA. F. Var. SINUATA. Panz. Espèces et variétés communes partout. 66. S. Attenuata. L. J'ai trouvé six exemplaires de celte espèce rare chez nous à Maseyck et à Helden (Limbourg). 67. S. Nigra. L. Peu commune, trouvée à Namur, Liége, etc. 68. S. Cruciata. OI. Egalement assez rare et provenant des mêmes loca- hités. 69. S. Mielanura. L. Commune partout. Genre LEPTURA. L. 70. LL. Virens. L. (1). J'ai trouvé cette espèce auprès de Notre-Dame-aux- Bois près de Bruxelles et auprès de Maestricht. Elle se irouve souvent sur les fleurs des Ombellifères. (1) La Laptura rubro-testacea HI. a été prise près de nos frontières hollandaises (M. Roelofs). 28 ANNALES 71. RL. Scutellata. F. Assez rare dans les environs de Bruxelles, surtout sur les hêtres. 72. L. TFomentosa. F, Commune partout sur les fleurs. 75. L. Sex Guttata. F, (1). Rare. Trouvée à Tilf (Liège), par M. De la Fontaine et à Dave (Namur), par M. Colbeau. Genre GRAMMOPTERA. Serv. 74. G. Laævis. F. Commune partout. 75. @. Ruficornis. F. Plus rare; mais aussi habitant toute la Belgique. 76. G. Præusta. F. Très rare; je l'ai trouvée deux fois auprès de Rure- monde. FAMILLE DES DONACHDES. Genre DONACIA. F. Les Donacies se tiennent dans les lieux aquatiques sur les plantes qui y croissent, comme les Sparganium, les Nymphœæa, les Carex, etc. (1) La Leptura Hastala F. à été indiquée en Belgique, mais je ne l'ai jamais rencontrée. 1 DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 29 . D. Crassipes. F. D. STRIATA. Panz. Assez rare et se trouvant dans toutes nos provinces. 2. D. Bidens. OI. D. CLAVIPES. Payk. D. CINCTA. Germ. Également assez rare. Provinces de Namur et de Liège. 5. D. Dentata. Hoppe. D. BIDENS et D. DEPRESSA. Dej. Var. D. PHELLANDRIT. Sahl. Commune partout. 4. BD. Sparganii. Ahr. D. BIDENS. Var. Gyll. Rare. Ternath (M. Parys). 5. 1. Dentipes. F. D. VITTATA. OI. 1 LE 1 1 Commune partout. . D. Lemnæ. F. D. VITTATA. Panz. l'galement assez commune partout. . D. Sagittariæ. F. Commune partout. . D. @bseura. Gyll. Peu rare presque partout. B. Brevicornis. Ahr. Rare. Limbourg (Nob.). 0. D. Thalassina. Germ. Commune partout. 1. HD. Impressa. Payk. Très rare partout. 50 ANNALES 12. BD. Menyanthidis. F. D. CRASSIPES. L. Peu rare sur le Menyanthes Trifoliata. 15. Bb. Linearis. Hoppe. D. SIMPLEX. F. (Spec. ins.) Commune dans toute la Belgique. 44. BB. Fyphæ. Brahm. Commune dans la province d'Anvers et dans la Cam- pine. 15. D. Simplex. F. (Syst. El.). Commune partout. 16. DD. Hydrocharidis. F. Peu rare dans la province d'Anvers, les Flandres et la Campine. 17. Eb. 'Fomentosa. Ahr. Très rare. Bruxelles. (M. Parys.) 18. ED. Nigra. F. D. ABDOMINALIS. OI. Rare dans la province d'Anvers et la Campine. 19. BD. HDiscolor. Hoppe. D. NIGRA et D. RUFIPES. OI. 20, E>. Affinis, Kunze. D. NIGRA. Payk. D. ÆNEA. OI. Var. D. RUSTICA. Kunze. Espèces assez répandues partout. 21. ED. Sericea. L. Var. D. MICANS. Panz. Var. D. NYMPHEÆ. F. Var. D. VIOLACEA. Gyll. Espèce et variélés répandues partout. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 31 Genre HÆMONIA. Dej. 22. H. Equiseti. Dej. Les espèces de ce genre sont extrêémement rares. Celle dont il est question ici à été prise aux bords du canal de Charleroi, près de Bruxelles, sur des Potamogetons, par M. Bouillon; M. Parys l’a trouvée à Schaerbeék. 95. H. Curtisii. Lac. Cette espèce est sans doute une variété de la précé- dente. Elle n’a été également trouvée qu’une fois auprès de Nieuport par moi-même. FAMILLE DES CHRYSOMÉLIDES. SECTION 4. — CRIOCÉRITES. Genre ORSODACNA. Lair. 1. @. Cerasi. OI. O. CHLOROTICA. Gyll. Espèce assez peu fréquente qu’on prend sur Îles fleurs des pruniers, des cerisiers, des poiriers, de laubépine et autres arbres analogues. Trouvée à Dinant par M. Parys. Genre ZEUGOPHORA. Kunze. Les espèces de ce genre (Auchenia Thunb) se tien- nent sur le bouleau, le noisetier, les peupliers, etc. 52 ANNALES KO . Æ. Subspinosa. Kanze. . Z. Flavicollis. Kunze. Z. MELANOCEPHALA. Dej. (1). Ces deux espèces sont communes partout. QT Genre LEMA. F. 4. IL. Merdigera. L. Cet insecte se trouve dans toute la Belgique. I vit dans les jardins sur les liliacées, et particulièrement sur le vs blanc. 5, LL. Brunnea. E. Peu commun. On le trouve ordinairement dans les bois, sur le Convallaria majalis et le Mayanthemum bifolium. 6. L. Duodecim-Punctata., L. Assez répandu et vivant souvent sur le T'amus com- munis el sur les asperges. 7. EL. Asparagi. L. Espèce peu rare et particulièrement propre aux asperges. 8. L. Cyanella, F. Espèce se trouvant partout et vivant sur diverses plan- tes et parfois sous les écorces et sous les pierres. 9. L. Melanopa. F. Celle-ci est aussi répandue partout. Qn la prend sou- vent sur les graminées. Sa larve vit dans l'orge et dans l’avoine. (1) Les Zeugophora sculellaris et frontalis Suff. ne sont pas certains en Belgique, quoiqu'ils y aient été indiqués. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 49 Genre HELLODES. F. 455. HE. Violacea. F. II. BECCABUNGÆ. Payk. C’est principalement sur les Veronica anagallis, bec- cabunga et scutellata dans les lieux aquatiques que se trouve cette espèce qui est peu rare. 456. KE. Phellandrii. L. C’est dans les mêmes lieux que la précédente, sur le OEnanthe phellandrium que se trouve celle-ci. 157. HI. Marginella. L. 158. H. Aueta. F. 159. H. Hanoverana, Herbst. Ces trois espèces se tiennent dans les prairies humides, principalement sur les Renonculacées. La dernière, qui pourrait bien être seulement une variété de la première, est très rare, et a élé trouvée auprès de Bruxelles. 440. HI. Beccabungæ, ]1l. Assez commun surtout autour de Bruxelles. Genre COLAPHUS. Meg. 141. €. Sophiæ. F. Cet insecte est assez rare et peu répandu ; il se tient sur quelques crucifères et principalement sur le Sisyn- brium sophia et autres espèces du même genre. I] a été trouvé par MM. Bouillon et Mors. 50 ANNALES Genre GONIOCTENA. Chev. 442. G. Rufpes. Payk. 445. G. Viminalis. Gyll. G. 10 — PUNCTATA. Var. HÆMORRHOIDALIS. F. Ces deux espèces et la variété qui sont communes habi- tent sur le tremble, les peupliers et les saules dans les bois. Il y a une variété entièrement noire. Genre SPARTAPHILA. Chev. 144. S, Litura. F. Très commun sur le Spartium scoparium, l'Ulex europœus, etc. 445. S. Dispar. Payk. S. PALLIDA. L. Sur les mêmes plantes que l'espèce précédente et de plus sur le noisetier, les Prunus padus et mahaleb, etc. Très rare. M. Parys l’a trouvé uné fois près de Ver- viers. Genre BROMIUS. Chev. 146. BB. Obseurus. L. (1). Insecte assez peu répandu vivant sur les plantes, spé- cialement sur les épis fleuris de l'Epilobium spicatum. (1) L'Eumolpus Vitis F., est douteux en Belgique, quoique l'on dit l'avoir trouvé auprès de Dinant. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 51 # Genre LAMPROSOMA. Kirby. 1447. L. Concolor. Sturm. Un exemplaire a été pris à Rouge-Cloitre près Bruxelles, par M. Bouillon. Genre PACHNEPHORUS. Chev. 148. P. Arenarius. F. Espèce peu commune trouvée dans le Brabant, le Hai- naut et les Flandres. On la trouve souvent dans les che- mins Creux. Genre CLYTHRA. Laich. 149, €. Quadripunctata. L. (1). Assez commun dans les bois de toute la Belgique. Genre LACHNAÏIA. Chev. 150. L. Longipes. F. Espèce rare que j'ai prise dans les environs de Rure- monde : M. Bouillon en possède trois individus qu’il eroit avoir été pris auprès d’Aerschot (Brabant). Genre LABIDOSTOMIS. Chev. 151. L. Trideniata. L. Commun partout. 152. L. Longimana. L. Assez commun dans les provinces de Liége et de Namur. (1) Le Cythra lœviuscula Ratz, est assez douteux chez nous, quoiqu'il y ait été indiqué. d2 ANNALES Genre CYANIRIS. Chev. (Gynandrophthalma Lac.). 155. €. Cyanea. F. 154. €. Aurita. L. 155. €. Affinis. GylL. Ces insectes se tiennent sur les arbres et sur les herbes. Ils sont assez répandus. Genre PACHYBRACHYS. Chev. 156. P. Hicroglyphicus. F. Très rare. Trouvé une fois près de Bruxelles, par M. Mors et une autre fois par feu M. Crickx. Genre CRYPTOCEPHALUS. Geof]. 157. €. Coryli. L. (1). Insecte se tenant le plus souvent sur le noiscuer, trouvé auprès de Bruxelles, Louvain, Verviers, Pure- monde, etc. 158. €. Variabilis. Schn. Commun partout. 159. €. Sexpunetatus. F. Moins commun, mais aussi répandu partout. 160. €. Violaceus. F. Egalement assez répandu. J'en possède une variété noire trouvée en Campine. (1) Les Cryploccphalus cordiger L. et Fariegalus sont douteux chez nous. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 53 161. €. Sericeus. L. Commun partout sur les fleurs et particulièrement sur celles des Ranuneulus et des Hyeracium. Il varie du vert au bleu. 162. €. Flavipes. F. 165. €. Nitens. L. C. INSIGNIS. Payk. Ces deux espèces sont peu rares et se retrouvent presque partout. : 164. €. Moræi. L. Commun, habitant surtout sur les tréfles et les lusernes. 165. €. Decempunetatus. L. Assez rare partout. Pris près de Bruxelles, Liége, Gand, Hasselt, etc. 166. €. Flavilabris. Gyll. Assez fréquent dans la Campine. 167. €. Bipunetatns, L. Peu rare dans les Flandres, la Campine et la pro- vince d'Anvers. 168. €. Marginatus. F. Je lai trouvé aux environs de Bruxelles et M. JS. De la Fontaine l’a découvert auprès de Namur. 169. €. Vittatus. F. Var. quaprarus. OÙ. L'espèce et la variété se prennent dans toute la Bel- gique. 4 ANNALES 170. €. Pygmæus. F. Rare. Trois exemplaires ont été pris à Rochefort. 471. €. Minutus. F. Moins rare, trouvé à Bruxelles, Maestricht, ete. 172. €. Gracilis. F, Assez fréquent et assez répandu. 175. €. Labiatus., L. * Espèce habitant principalement la Campine et les Ardennes. 174. €. Geminus. Gyll. Espèce commune partout. Genre DISOPUS. Chev. 475. D. Pini. L. Insecte local se tenant sur le sapin, trouvé fréquem- ment auprès de Bruxelles. FAMILLE DES CORYLOPHIDES. Genre CLYPEASTER. Anders. 1. S. Pusillus. Gyll. Pris une fois près de Bruxelles, par M. Parys. Genre CORYLOPHUS. Steph. 2. €. Cassidoïdes. Marsh. Pris également une fois près de Bruxelles, par M. Parys. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 55 ADDENDA AU CATALOGUE DES GW LOBLIHALS. 1. Nebria sabulosa. F. N. LIVIDA. L. Cet insecte a été découvert auprès d'Ostende, par MM. Parys et Singelée. 2. Bembidium elongatum. Dej. B. PUNCTICOLLE. L. Trouvé dans les environs de Bruxelles, par M. Roelofs. 5. Argutor negligens, Sturm. À. STURMII. Dei. C’est aussi auprès de Bruxelles, que M. Parys à ren- contré ce carabide. 4. Phosphænus hemipterus. F. (Lampyris.) Cet insecte appartient décidément à la Belgique; MM. Parys et De la Fontaine l'ont pris dans le Brabant et dans la Campine. 5. Urodon pygmæus. Sch. 6. Brachytarsus tesselatus. Sch. Ces deux espèces ont été trouvées auprès de Bruxelles, par M. Bouillon. Genre CHORAGUS. Kirby. (Alticopus Vella.) 7. €. Scheppardi. Kirby. C. PYGMÆUS ROBERT. ALTICO- PUS GALEAZZI. Villa. Cet insecte est indiqué par M. Robert comme existant en Belgique. ERRATA DU TROISIÈME VOLUME. . Sylphides, lisez Silphides. . nes 44 et 45 du genre Lathridius; supprimez ces deux numéros faisant double emploi avec les n°5 6 et 12. — A. Trixacus (genre Throscus), lisez Trixagus. — 77. n° 54, Bipustulatus, lisez Bipunctatus. — 88. Genre Xyloteres, lisez Xyloterus. — 192, Dans la note : Rizotrogus, lisez Rhizotrogus. “J | & (WE) (er) O1 O1 19 RÉVISION CRITIQUE : PER Y GANEDES DÉCRITES PAR M. RAMBUR; D'APRÈS L'EXAMEN DES INDIVIDUS TYPES, Par le docteur HERM. A. HAGEN (de Kænigsberg). L'Histoire naturelle des Insectes névroptères, par M. Rambur (Paris 1842), est encore le seul manuel qui traite en général des Insectes névroptères, dans le sens _linnéen du mot. Ce travail, remarquable par sa richesse en espèces nouvelles, et par la bonté des descriptions, a singulièrement avancé la connaissance d’un ordre long- temps négligé par les entomologistes. Il n'existe aucun ouvrage comparable, si on le consi- dère « comme entrepris presque à contre cœur, puisque « la partie des insectes qu’il traite était justement celle « que l’auteur avait le moins aimée et le moins étudiée. » (Préface page 1.) Naturellement , quelques familles pour lesquelles l’auteur avait des matériaux plus riches, y sont traitées avec prédilection, surtout les Odonates, les Myrméléons et les Trichoptères. Les Odonates forment les trois cin- 6 93 ANNALES quièmes, les Myrméléons un cinquième, et les Trichop- tères un dixième de l'ouvrage. Occupé depuis beaucoup d'années de l'étude des Névroptères, je me suis efforcé de suivre le plus possible les travaux de M. Rambur. Pour le moment, je publie mes remarques sur la septième sec- tion, comprenant les Trichoptères (Phryganides). Je suis redevable de la communication de presque tous les exem- plaires de la collection Rambur, ainsi que des collecuons Serville et Latreille, à Pobligeance de mon ami M. de Selys-Longchamps (de Liége), actuellement possesseur de ces types. La comparaison de ces individus était pres- que indispensable pour l'établissement de la synonymie. IL est vivement à regretter que M. Rambur n'ait pas eu à sa disposition plusieurs ouvrages notables, principale- ment ecux de MM. Stephens, Curtis, Zetterstedt. Je chercherai done à établir une concordance entre ces auteurs et la monographie la plus nouvelle de M. Kolénat (Prague 1848, in-4°, part. 1, Heteropalpidæ), mais j'avoue franchement que, jusqu'à présent, je ne connais point, ou n'ai pu reconnaitre beaucoup d'espèces décrites par Zetterstedt et Kolénati, tandis qu’en 1857, j'ai pu étudier, à Londres, les types de MM. Stephens, Curtis et Walker. La liste, que j'ai dressée, dépasse déjà le nombre de 100 pour les noms des espèces, des genres et des divi- sions qu’on rencontre dans ces auteurs, et Je ne doute pas que plus de la moitié seront reconnus pour des syno- nymes. Les matériaux à ma disposition pour ce travail ont été assez considérables. Ma collection contient plus de 500 espèces, dont un cinquième à peu près sont exotiques. J'ai pu, en outre, examiner les types de Ram- bur, la plus grande partie de ceux de Kolénati; enfin, les Phryganides de M. de Selys-Longchamps, de M. de Heyden, à Francfort; de M. Kriechbaumer, à Munich; de M. Bauer, à Vienne; de M. Schneider, à Breslau; DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 59 celles de KÏ. Von Sicbold , prises en Allemagne, et celles du Musée de Berlin. Les généralités de Rambur constituent en beaucoup d'endroits un progrès véritable pour la science, et offrent quelques points de vue nouveaux et féconds pour la connaissance de ces insectes. On doit conserver le nom le plus ancien, Paryeaxies, de Latreille (1804), tandis que celui, postérieur, de Trichoptères, donné par Kirby (1815), se trouve déjà employé par Meigen, dans les Insectes diptères. Je partage l’opinion de Rambur, que les rapports entre les Phryganides et les Lépidoptères ne sont qu'apparents, mais les caractères donnés par cel auteur sont loin d’être bien tranchés. On trouve, en effet, des Microlépidoptères ayant les palpes maxillaires de quatre articles bien développés, et privés de spiritrompe. Il est vrai qu'on ne connait pas encore de Phryganides à ailes écailleuses, mais peut-être en découvrira-t-on comme les Megopolistes (Orthoptères) , les Lepisma (Nevroptères?) et, parmi les Psocides, le genre nouveau Amphientomum (Pictet MS$S.) qui a des écailles sur le corps, et les ailes supérieures semblables à celles des Lépidoptères. Je connais maintenant de ce dernier genre une espèce fossile dans lambre de Prusse, une dans le copal des Indes Orientales, et une vivante à Ceylan. Éga- lement les ailes du Lepidostoma et du Monocentra (je ne connais pas le M. lepidoptera, dont le type est au Musée de Turin) montrent une modification des poils que Rambur lui-même désigne sous le nom d’écailles. fl est vrai qu’elles diffèrent de celles des Lépidoptères par leur forme solide et peu aplatie; en outre, toutes les écailles de Lépidoptères sont hyalines et plus ou moins striées dans leur longueur, tandis que celles ainsi nommées parmi les Phryganides sont opaques et tout à fait sans stries longitudinales. La réticulation des ailes, chez quel- ques Microlépidoptères, et parfois chez Micropteryx 60 ANNALES (Eriocephala) est presque identique à celle de quelques Phryganides des geures Hydropsyche et Rhyacophila. L'analogie devient remarquable surtout chez les Lépi- doptères qui n'ont pas laréole discoiïdale bien fermée; enfin, il existe un caractère négatif non mentionné par Rambur : les Phryganides, lorsqu'elles ont des ocelles, en ont toujours trois, ou bien, elles manquent tout à fait chez les Mystacides et quelques Hydropsyche (1). Les Lépi- doptères, ou bien, ont deux ocelles, ou bien, en manquent tout à fait. D'après M. Zeller, il n'existe pas de Lépi- doptère avec trois ocelles. Aussi, les rapports souvent mentionnés entre les Lépi- doptères et les Phryganides ne sont pas tellement grands que les auteurs s’y soient trompés. Le nombre des Lépi- doptères décrits comme Phryganides est peu considérable, et celui des Phryganides attribués aux Lépidoptères est nul, autant que je sache. La Phryganea dubia Scopol. Ent. Carn., n° 699 (la Tenthredo hirsuta. Poda Grav., p. 102), a été déjà reconnue par Hlliger (Magaz., t. 4, p. 16) pour la Psyche graminella, opinion confir- mée par Ochsenheimer et Zeller. La Phr. pectinicornis, Scopol., n° T00, citée par Hiliger {L. ec.) et Ochsenheimer comme Psyche viciellu, doit ètre d’après Zeller (in litte- ris) la Psyche apiformis var. abdomine rubrovilloso. L’Acentropus niveus Curt. Steph. (4centria nivosa Steph. Zancle Hansonii Steph. Acentropus Garnsonii Cur.) appartient, selon Zeller, à la tribu des Crambides. Sa position comme Lépidoptère est également fixée par les beaux travaux de M. Westwood : Introduc., ete., t. 11, p. 324, et Transact. Entom. soc., vol. 1. La Psychomia de M. Burmeister, Handib., vol. 2, p. 907, (1) Kolénati s'est trompé en disant que toutes les Phryganides ont trois ocelles,. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 61 est reconnue par lui-même comme une Æ£riocephala (Kolénati, 1. c. p. 6). La Narycia elegans de Stephens est la Xysmatodoma melanella du mème auteur. Je ne connais pas la Hydroptila ambigua Zetterst. Ins. Lapp. p. 1074, qui doit avoir les ailes squamis certo luminis situ purpureis nitidis undique tectæ, mais c’est proba- blement un Micropteryx. Dans la description des organes externes, Rambur traite surtout, et d’une manière claire, des génitaux et de la réticulation des ailes. C’est à lui que nous devons l’idée de faire entrer les caractères tirés des parties géni- tales dans la description des espèces de Phryganides, après avoir vu l’heureux résultat obtenu sous ce rapport par Toussaint de Charpentier pour les Odonates. La des- cription générale de ces parties (page 164) est belle et claire, mais trop courte pour ses caractères si riches en variations dans les détails. J'ai entrepris leur description pour tous les genres et toutes les espèces, et je suis resté étonné des différences si bonnes qu’ils proeurent pour la détermination des espèces. On pourra, au moyen de ce travail, qui sera accompagné de planches, reconnaitre les espèces avec la même facilité que les Odonates. D’après mes premières recherches, je ne suis point d'accord avec Rambur, lorsqu'il dit que les parties géni- tales sont moins variables et moins caractéristiques chez les mâles que chez les femelles. J’oserais même soutenir l’opinion contraire. Enfin l'auteur ne parle de ces parties que dans la première division, tandis que c’est dans les genres de sa seconde division que nous trouvons les dif- férences les plus notables. Chez les mâles, il y a quatre appendices de forme et de grandeur très variables, dépassant l'abdomen ou presque cachés. Les deux supérieurs, parfois presque nuls, se composent de deux pièces latérales ; tantôt presque arrondies et excavées; tantôt allongées plus ou 62 ANNALES « moins rectangulaires; tantôt trigônes avec une dent infé- rieure; tantôt en forme de hamecon. Les deux inférieurs également latéraux, sont d’une composition encore plus variable; tantôt très pelits où presque nuls; tantôt en valvules adossées et excavées, avec leur bout aminci; tantôt en hamecons, avec une dent supérieure mobile, et souvent assez velus. Îl existe encore une troisième paire d'appendices intermédiaires, parfois presque tout à fait puls, tantôt en stylets ou en lame, tantôt trigônes. Îls sont mobiles, mais presque toujours divariqués chez les individus morts. Chez les Mystacides, c’est une espèce de coulisse composée de deux parties excavées, s’ouvrant de haut en bas, entre lesquels glisse le pénis. Enfin, le pénis offre une forme assez différente selon les genres, ainsi que les deux valves gréles, plus larges au bout, dont il est accompagné. Chez les femelles, nous trouvons les mêmes parties, mais d’un développement assez différent. Quatre appen- dices latéraux, dont deux supérieurs et deux inférieurs presque toujours assez pelits, parfois presque nuls; entre eux existe un tube {segment rudimentaire de l'abdomen) plus ou moins allongé, souvent très aigu, plus ou moins échancré, divisé ou tendu. C’est la pièce tubulaire de Rambur. Le bord oval du dernier segment présente aussi des différences très notables, tantôt sur le dos, tantôt sur le ventre. L'étude des parties génitales fournit des caractères si évidents et si bons, que je suis parvenu à déterminer, d’après leurs différences , les Phryganides de l'ambre , jusqu'alors presqu'impossible à reconnaitre. La réticulation des ailes avait déjà occupé MM. Stephens et Burmeister. M. Rambur, sans s’aider de leurs travaux antérieurs, nous en offre une description pleine de mérite. La Monographie de M. Kolénati a singulièrement avancé DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 63 nos connaissances sur ce point, mais il reste encore beau- coup à faire. La réticulation offre surtout de beaux carac- tères pour les genres. Quant aux espèces , leur variation est presque nulle et d’une moindre importance. Îl est échappé aux observateurs que chez les Phry- ganides proprement dites, chez quelques Séricostomides, et chez les Mystacides, il existe des différences sexuelles dans les nervures. Le docteur Rambur partage, comme M. Burmeister toutes les Phryganides en deux grandes divisions, d'après le nombre d'articles des palpes maxillaires des mâles; ce sont les Heteropalpoïdea et les Isopalpoïdea de M. Kolé- nati, noms qui, composés contre la règle, ne peuvent étre admis. Il reste encore à prouver que ces divisions ne sont qu'artificielles et qu’elles se balancent d’une manière natu- relle; mais quant à présent, elles fournissent un secours véritable pour la classification. La première division, dont les palpes maxillaires ont moins de cinq articles, comprend deux sous-familles : les Limnephilides à palpes maxillaires de trois à quatre articles, grèles, presque glabres, beaucoup plus longs que les labiaux, et les Tri chostomides à palpes maxillaires de deux à trois articles, hérissés, ou velus et renflés, plus courts que les labiaux, ou à peine plus longs. Les Limnephilides (on doit écrire avec MM. Burmeis- ter et Agassiz : Limnophilides et Limnophilus) contien- nent chez Rambur, des Insectes d'un type assez différent. Les deux genres Phryganea et Oligotricha se trouvent bien séparés par Kolénati dans une sous-famille des Phryganides proprement dites. Les palpes maxillaires des mâles ont quatre articles, les éperons des tibias sont : 2, 4, 4. 64 ANNALES Première division HÉTÉROPALPES. PREMIÈRE SOUS-FAMILLE. — LIMNOPHILIDES. e PRYGANEA. L. On doit conserver pour ce genre le nom de Phryganea de Linné; c’est le Trichostegia de Kolénati. 4. Phr. grandis. L. 1 © 2 © Coll. Ramb. Les types sont la vraie espèce de Linné. — L. fulvipes Burm. (L. striata L. Hagen; L. Beckwithii Steph.) est très voisine mais différente. J'ai donné une exposition détaillée sur ces espèces dans la Linnæa, t. V. 1850. L. fulvipes Burm. est la P. grandis de De Gcer et Kolénati (en partie). Elle se trouve en France d'après un mâle dans la collection Serville; à Marseille, collection Hagen, en Belgique, etc., mais elle manque dans la col- lection Rambur. Ainsi la citation de De Geer est à ellacer. 9, Phr. varia, Fab. 9 &. La femelle incomplète coll. Latr. est étiquetée de la main de M. Rambur. Les P. grandis, fulvipes, varia, et quelques exotiques, montrent des différences sexuelles dans la réticulation des ailes. Chez les femelles, le rameau inférieur du R. thyrifer (Kolénati) est fourchu aux ailes antérieures, et souvent aux postérieures chez la P.varia. On retrouve une réticulation analogue chez les Mysta- cides femelles. Je ne connais d'ailleurs aucune diffé- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 65 rence de réliculation selon les sexes dans les autres Phryganides que j'ai pu examiner, excepté dans les ailes postérieures des males du genre Silo (Curtis). Les appen- dices anals de la P.varia diffèrent beaucoup de ceux des P. grandis et fulvipes. 3. Phr. tortriceana. Ramb. 2 0. Cette espèce assez répandue, mais rare presque partout est la P. minor de Curtis et Stephens— P. mixta Burm. La forme différente des appendices, et la réticulation semblable dans les deux sexes, justifient probablement la séparation de cette espèce comme genre particulier. * OLIGOTRICHA Ramb. Le nom de Neuronia, donné par Leach, a la priorité. En outre on a déjà employé en Botanique Oligothrix et Oligotrichum. Les quatre espèces de Rambur appar- tiennent à trois types assez différents. 1. ©. retieulata. L. 1 ©. C'est l'espèce de Linné. Elle ne parait pas se trouver en Angleterre, aussi est-il intéressant que M. Rambur l'ait rencontrée en France. Je la possède du nord et de lorient de Allemagne, et de la Laponie suédoise. 2. ©. phalænoïdes. L. 1 ©. Coil. Latr. Cette espèce remarquable comme la plus belle et la plus grande de l’Europe, se trouve en Suède, dans toute la Russie, la Prusse orientale et l'Italie. M. Rambur ne s'est pas aperçu qu'elle était déjà décrite par Latreille (Hist. nat., v. 13, p. 86) sous le nom de Phr. speciosa Panzer, d'Italie. J'ai vu au musée de Berlin un individu provenant en effet d'Italie. 66 ANNALES Les O. reticulata et phalænoïdes forment avec l'atrata Lepechin (altaïca Fischer) et d’autres exotiques le genre Holostomis Percheron et Guérin, Mannerheim. 5. O. chloronevra. Ramb. 1 ©. Elle a eu le malheur d’être souvent méconnue. L'indi- vidu de Rambur est une femelle très nouvellement éclose, de sorte que la couleur des ailes, brun fuligineux chez les exemplaires adultes, est restée d'un verdâtre très pâle et mat avec les nervures vertes. On l’a décrite comme P. ruficrus, Scopoli, Neuronia fulva, Steph.; West- wood ; P. striata, Burm.; Anabolia analis, Kolénau. Il est vrai que la description de Stephens (Hlustr. V, VI, p. 234) diffère an peu, mais la figure pl. 3%, n° 2 (la planche porte par erreur le n° 35), est si bonne qu'elle lève tous les scrupules; j'ai d’ailleurs comparé les types de M. Slephens, qui sont identiques. Neuwronia ruficrus (ce nom a la priorité) ne se trouve pas décrite par M. Pic- tet, comme espèce suisse, aussi son habitat à Chamoun'x est-il intéressant. 4. ®. Strigosa. Ramb. 1 ©. C'est Agrypnia pagetana Curt, Steph. et la Pr. æœgrota Burm. espèce répandue, mais rare. LIMNEPHILA. Leach. Ram. Le genre de Rambur contient 30 espèces, les vraies Linnophilus de Leach et Stephens avec des éperons 1, 3, 4, et les Hallesus avec des éperons 1, 8, 8. La des- cription générale de Rambur ne se rattache qu'aux der- nières pour le nombre des éperons. 4. IL. Kineola. Schranck. 2 © 2 ©. Tous les individus de la collection Rambur sont la DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 67 vraie Phr. atomaria Fab. La Phr. lineola Schr. Kol. qui en diffère par des caractères positifs, se trouve déjà décrite comme Pr. nitida par O.F. Müller (Fauna Fried.} Elle ne se voit point dans les Phryganides de France et de Belgique que j'ai pu examiner, excepté une femelle de Versailles, chez laquelle manque la ligne apicale noi- râtre des ailes postérieures. Les Phr. lineola Schr. ato- maria F. ct interrogationis Zetterst. forment le genre Grammotaulius de Kolénati, qui est peu naturel et peut- être à supprimer, du moins avec les caractères donnés par cet auteur. 2. L. Submaculata, R. 2 ©. Je ne connais de cette espèce que les deux mâles décrits par Rambur. Elle est signée de Montpellier, mais manque à toutes les collections provenant de ce pays qui étaient à ma disposition. Éperons : 1, 3, 4. Elle avoisine les Chœtotaulius Kol. mais la première nervure apicale des ailes postérieures n’a point de barbe. La description est bonne, seulement il parle d’un petit appendice filiforme partant de la base des valves inférieures, que je ne puis pas retrouver. Comme le seul abdomen qui existait dans l’envoi des types était détaché, il m'est impossible d’afüir- mer avec certitude s'il appartient à la submaculata Cette espèce est sans doute un Chœætotaulius, mais de la section sans barbe aux ailes inférieures. Ainsi 1l se range avec les Ch. nobilis Kol. notatus ZLetterst. aecipiens Kol. vitrea Ramb. et avoisine CA. angustatus et signifer. 5. L. Aspersa. Ramb. 2 ©. C'est l'espèce décrite par Kolénati sous le nom de Ste- nophylax meridionalis (1. ce. p. 65 n° 5). 68 ANNALES 4. EL. Fulva. R. 1 57. La première nervure apicale porte en dessous, aux ailes postérieures, une barbe jaune, signe caractéristique pour le genre Chæœtotaulius de Kolénati. Une femelle que j'ai reçue de France, semble appartenir à cette espèce, qui est réellement différente de la L. impura. En Angleterre elle parait plus commune. Elle est décrite sous le nom de L. stigma, par MM. Curus et Stephens. 5. L. Impura. R. 2 0. Je n'ai pas vu le mäle décrit par Rambur. C'est le Goniotaulius stigmaticus Kolëénati, mais comme il porte une barbe noire (jaune chez la fulva) en dessous des ailes postérieures, 1l appartient plutôt au Genre Chæto- taulius. 6. L. Flavida. R. 1 ©’. L'espèce est bonne. Elle appartient aux Chætotaulius, Kolénati, par la barbe des ailes inférieures. Je possède un autre mâle de France. 7. EH. Obsoleta, R. 1 ©’. Le type est presqu’entièrement détruit. D'après les parties encore conservées, on voit que l'espèce est nou- velle et appartient aux Desmotaulius. Kolen. 8. L. Nebulosa. R. 1 ©. Rambur ne connait que le mâle. Elle se range dans les Goniotaulius près du G. flavus. Les Anglais l'ont décrite sous les noms de L. centralis, apicalis, punc- tatus, fuliginosus, ustulatus ; peut-être n'est-elle qu'une simple variété du flavus. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 69 7. LL. Striolata. R. 2 59 oc", Synonyme de L. incisus Steph et de Colpotaulius exeisus Kol. 10. EL. K'essellata. R. 1 ©. C'est le Hallesus digitatus Schranck, Pictet, etc. 41. L. Striata. R. 1 65 ©. —- Kolen. Kolénati en forme le genre Stenophylax. La Phr. striata Pictet est d’un type plus petit et différent. 49. EL. Radiata,. R. 1 ©. Il y a en Europe six ou sept espèces très voisines, qu’on trouve souvent réunies sous le nom de Phr. pantherina Pict. La L. radiata R. est très voisine de la vraie pan- therina. Elle en diffère surtout par les organes génitaux des mäles (voir Stett. Ent. Zeit. 1859 p. 136). 45. L. Rufescens. R. 1 ©. L’exemplaire est en mauvais état, peut-être jeune; les pieds manquent en partie. C’est un Stenophylax du groupe pantherinus. La réticulation est comme chez le L. arcticus Kol. Les nervures ont des poils jaunes très rares, en quoi le rufescens diffère de toutes les espèces voisines. 14. IL. Discolora. R. En mauvais état; les pieds postérieurs manquent. C'est un nouvel Hallesus. 15. L. Chrysota. R. 1 ©. Presque semblable à la Discolora. Les différences sont bien notées par Rambur. Le nombre des éperons 1, 3, du 10 ANNALES l'a fait placer parmi les Hallesus : c’est probablement le IT. flavipennis Kolen. qui diffère bien de la Phr. flavi- pennis Pictet. 16. L. Nigrita. R. 1. ©. Exemplaire défectueux. Éperons 1. 8. 4. Diffère des autres espèces par le réseau des ailes supérieures. La cinquième aréole apicale est aigue et beaucoup plus courte que les auires. Elle avoisine par le réseau et la coloration le genre Apatania, et par l’aréole cinquième apicale le Goniotaulius viltatus. Elle est synonyme de Phr. picicornis Pictet et St. puberulus Kol. 18. HE. Lunaris. Pictet. ©. Synonyme de Phr. vitratus Degeer et Pictet. J'ai con- fronté les types de M. Pictet. 19. L. Vitrea. R. 0. Synonyme de L. marmoratus Curtis. Le mäle n'a pas de barbe sous les ailes. Elle appartient au groupe de L. submacutata R. et nobilis Kol. 20. L. Variegata. R. © ©. Synonyme de L. griseus Kol. et, d'après lui, l'espèce de Linné et Auet. Très commune partout. 21. L. Obscurus. R. oc 0. C'est le L. griseus Steph., voisine de la variegata, commune en Allemagne. 22. EH. Fuscata. R. Synonyme de Desmotaulius Megerlei Kol. et L. tene- bricus Kol. Les variétés de coloration sont décrites par Stephens sous les noms de L. sparsus, confluens, nubi- lus. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 71 23. LL. KFilavicornis. Fab. Pictet. Kolen. Très commune en Allemagne. 24. LL. Pellucida. R. Synonyme : Glyph. pellucidus Oliv. Pict. Kolen. 25. IL. Guttata. KR. C'est le G. fenestratus Letterst. Kol. Phr. nigridorsa Pict. L. auricula Curt. 26. H. Wittata. Fab. Kol. 27. EL. Elegans. Pict. Et aussi une femelle portant l'étiquette de L. flava sont de la même espèce que viftata, qui diffère de toutes les autres espèces par la brièveté de la cinquième aréole apicale. 28. EL. Fuscicornis. Ramb. C'est le Desm. fumigatus Kol. Phr. fumigata Ger- mer. 29. L. Fusea. Pict. (Nec. L.) Il cite à tort la Fusca de Linné, qui est une VNemoura. L'espèce de Rambur appartient au genre Ænabolia de Stephens. (Stathmophorus Kolen.) Il y a en Europe trois espèces très voisines : 4° L. fusea R. Pict. À. nervosa Steph. — 2° Sc. fus- cus Kol. — 3° À. furcata Hagen. Les appendices anals font séparer facilement ces espèces d’ailleurs très sem- blables. 12 ANNALES 50. L. Scabripennis., R. Le type est identique avec un autre individu de la Coll. Serville. Tous les deux portent l'étiquette : Coll. Latreille; et le dernier est signé de l'Amérique septen- trionale, de sorte que l'indication Paris pour l'individu type est une erreur, C'est un Hallesus (9) synonyme de Neuronia antica Walker (Catal. Brit. Mus., p. 9). ENOICYLA. Ram. D’après M. Agassiz, on devrait dire Enoecyla. L'espèce unique, E. sylvatica Ramb., est le Limne- philus pusillus de Burm. (Ptyopteryx Reichenbachii, Kolen.) Tous ces auteurs n’ont connu que le mäle. La femelle est, d’après le type, Desmophila montana Hey- den. Elle est aptère. La larve vit hors de l'eau sur les racines des chênes, et se fait un étui cylindrique de sable. MONOCENTRA. Ramb. Je n'ai pas vu l'espèce unique M. lepidoptera R., qui avait été communiquée par M. Géné à M. Rambur. Elle est si extraordinaire par l’éperon unique situé au milieu des quatre jambes postérieures, et par les écailles de ses ailes, qu'on pourrait douter si elle n’est pas un Microlé- pidoptère. Mais M. Rambur est si connu comme lépidop- térisie expert, qu'on ne peut soupconner chez lui une erreur de ce genre. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 13 DEUXIÈME SOUS-FAMILLE+ — TRICHOSTOMIDES (SERICOSTOMIDES KOL). POGONOSTOMA. Ramb. BP, Vernum, R. Est identique avec Brachycentrus subnubilus Curt. Steph. et avec la Hydronautia maculata Kolen. DASYSTOMA. Ramb. H. Pulchellum. KR. Synonyme de $S. maculata Oliv. Pict. Espèce très répandue. TRICHOSTOMA. Pictet. 4. N, Picicorne. Le type de Rambur diffère du picicorne de Pictet. I appartient à la section chez laquelle le rameau interne du radius est beaucoup plus long que linterne, et dépasse bien la moitié de l’aréole discodale. Je ne connais que le type de Rambur. 2. N. Rufescens. R. Je n’ai pas vu le type, communiqué à Rambur par Géné, et je ne connais pas l'espèce. LASIOSTOMA. Ramb. EL. Falvum. R. Appartient au genre Goera des Anglais (Spathi- dopteryx Kol.), l'espèce est le G&. capillata P. 74 ANNALES LEPIDOSTOMA. Ram. Ce genre est synonyme de Mormonia des Anglais et Goera Kol. 4. E. Squamulosum. R. Le type est un mâle, et appartient à la Phr. hirta Fab. (M. nigromaculata Steph.) 2. EL. Willosa. R. 9. L. Sericea. R. Sont des espèces nouvelles, dont je ne connais que les Lypes. SERICOSTOMA. Latreille. J'ai donné une exposition du genre Sericostuma dans la Gazette de Stettin, 1859, p. 147. 1. S. Galeatum. R. C’est probablement la Phr. buccata Fonscol. et à ce que je crois le mäle de S. Latreillii R. du moins la patrie le fait supposer. D’après Rambur c’est l'espèce qui a servi de type à Latreille pour la création du genre. 2. S. Multiguttatum,. Pictct. Le type de Rambur convient parfaitement à celui de M. Pictet. C’est une bonne espèce, différente de S. col- lare par les appendices anals des mâles. 5. S. Latreillii. Ramb. Le type est une femelle, qui appartient au galeatum Jvoir n° À). DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. ' 15 4, S. Collare R. Le type est une femelle identique avec le n° 8, et non S. collare du Pictet (S. Spencei, — Steph.). 5, S. Vittatuim. KR. Espèce nouvelle. Les types sont deux mâles. t 6. S. Festivum. R. Espèce nouvelle, appartenant aux Motidobia. C'est un Dale: 7. S. Atratum. C'est la Phr. ciliaris de Linné, qui est une Noti- dobia. Le genre Notidobia à été créé par Stephens. Îl est voisin des $Sericostomu. La seconde division, comprenant les ParyGAniIDES Isoparpes sera envoyée prochainement à la Société Ento- mologique Belge (1). Dr H. A. Hacrn. (1) A la suite de ce travail, M. Hagen m'a adressé une liste de trente- huit espèces de Phryganides de la Belgique, d’après les exemplaires que je lui ai communiqués. Comme M. Hagen pense que ce n’est guère que le quart de ce que l’on rencontrera en Belgique, je diffère, jusqu’à la fin de cette année, le dépôt de ce catalogue raisonné, espérant qu'il pourra être augmenté pendant ce temps. Il y à joint aussi une liste révisée de vingt-deux Hémerobides de notre pays. Liége, 25 mai 1860. EDM. DE SELYS-LONGCHAMPS. 16 ; ANNALES NOTICE SUR IA COLEOPHORA OLIVACEELLA Par MM. E. FOLOGNE et J. D'UDEKEM. La notice que nous avons l'honneur de présenter à la Société entomologique a pour sujet la description de la Colcophora olivaceella. Cette espèce qui n’était connue qu'à l’état adulte se distinguait très difficilement de la C. solitariella au point que son créateur, le savant M. Stainton, en était venu à douter de la vérité de son appréciation. La découverte de la chenille par l’un de nous est venue dissiper tous les doutes. La C. olivaccella est une espèce distincte parfaite- ment caractérisée. M. Stainton a publié dans le F'eeckly intelligencer de 1860, p. 176, sur la C. olivaceella des détails historiques dont nous donnons ici une courte analyse. M. Stainton recut de M. Allis, il y à environ dix ans, une Coleophora qu'il crut reconnaitre pour la C. solita- riella de Zeller. Mais douze mois plus tard il découvrit des fourreaux blanchâtres sur la Stellaria holostea et 1l en obtint des papillons qui, sans aucun doute, étaient des DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 77 C. solitariella ; il créa alors pour le spécimen de M. Allis une nouvelle espèce sous le nom de C. olivaceella. Jusqu'à Pannée dernière il n'existait dans les collections d’Angle- terre que deux exemplaires de cette espèce, que la plupart des microlépidoptéristes considéraient comme une forme transitoire perdue depuis dix ans. Pendant le mois d'avril 4859, l’un de nous trouva sur des troncs de hêtre et de marronniers, d’une avenue du bois de la Cambre, des fourreaux de Goleophores dont il obtint des exemplaires qui furent reconnus, par M. Stain- ton, pour des C. olivaceella; il obtint cette année une série d'éclosions depuis le mois de mai jusqu’en juillet sans cependant parvenir à s'assurer de quoi se nourrissaient ces chenilles. [était à présumer qu’elles ne s'étaient fixées à l’écorce des arbres que pour se chrysalider, et que le végétal qui leur servait de nourriture croissait au pied de ces arbres. Des recherches continuées pendant les mois d'octobre, de novembre et de décembre, amenèrent la découverte d’un assez grand nombre d'exemplaires sur des feuilles de Stellaria holostea. Dans la même localité on chercha vainement des fourreaux de solitariella, ces derniers ne furent trouvés que sur des Stellaria holostea croissant en plaine. Déjà dans les fourreaux des Coléo- phores dont nous venons de parler, il existe des dilfé- rences assez importantes qui ne permeltent pas qu'on les confonde. Le fourreau de la C. olivaceella est légèrement fusi- forme, d’une couleur ochrée brunâtre, son extrémité antérieure est légèrement retournée en dessous et la face inférieure porte une suture tranchante, l'extrémité pos- térieure est fermée en triangle. Le fourreau de la C. soli- tariella au contraire est plus manifestement cylindrique, de couleur blanchâtre à suture moins apparente, à extré- mité inférieure triangulaire. 78 ANNALES La chenille de la C. olivaceella découpe son fourreau dans une feuille de Stellaria holostea et l’agrandit à mesure qu'elle grossit en y ajoutant une pièce de feuille minée, qu’elle insère dans la suture préalablement ouverte à cet effet. La chenille, couverte de son fourreau, se trouve toujours attachée à la face inférieure des feuilles, qu'elle ne quitte qu'après les avoir entièrement déco- lorées. Il est à remarquer que la plupart des autres Coléophores se bornent à détruire une partie du paren- chyme autour du trou par lequel elles s’introduisent et produisent ainsi sur les feuilles des taches pales et séparées. La chenille, quand elle est étendue, a environ quatre millimètres de longueur. Sa couleur générale est d’un jaune doré dont les teintes varient légèrement suivant les individus et se foncent avec l’âge. La tête est assez volu- mineuse brune, plus claire à la base qu’à l'extrémité où se trouvent les mandibules dont la couleur est toujours plus foncée que le restant de la tête, de chaque côté de la bouche se trouve une tache noire formée chacune par trois yeux simples à cornée convexe très rapprochés les uns des autres. Le premier segment qui suit la tête est volumineux, il porte à sa partie médiane deux grandes taches brunes très rapprochées l’une de l'autre et paraissant quelquefois se confondre en une seule, la teinte de ces taches varie selon les individus, du brun foncé au brun clair, de chaque côte du segment se trouve encore une autre tache qui est petite et arrondie. Le second segment porte également quatre taches brunes dont les deux médianes plus grandes que les laté- rales. Le troisième segment porte quatre petites taches arron- dies ct d’égale grandeur. Les autres segments du corps DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 79 ne sont pas maculés si ce n’est le dernier, qui présente au dessus de l'anus un petit écusson brun, bordé en arrière d’une série de poils raides et latéralement à la base des fausses pattes une tache brune. Les trois segments qui suivent la tête sont armés de pattes écailleuses qui sont chacune terminées par un crochet allongé et par un petit appareil consistant en quatre lamelles triangulaires, dures, transparentes, atla- chées chacune par leur sommet à l'extrémité du dernier article de la patte. L'ensemble de ces lamelles forme une petite rosace qui entoure l’ongle; chacune d'elles est sus- ceptible de se mouvoir de dedans en dehors et de dehors en dedans. Ces petits organes si remarquables et que nous croyons n’avoir pas encore été signalés jusqu'ici chez les chenilles des Microlépidoptères, distinguent nette- ment l’espèce dont nous nous occupons de la G. solita- riella dont la chenille ne présente rien de semblable, et ne porte à l’extrémité des patles écailleuses qu'un ongle recourbé. Quel est l’usage de ces appendices? L'un de nous qui a examiné avec beaucoup de soin la marche de la che- nille le long d’une vitre, a vu que chaque fois que la che- nille posait les pattes, les lamelles qui étaient éloignées les unes des autres se rapprochaient avec énergie, en glissant sur le corps poli comme pour y adhérer avec plus de force. L'usage de ces organes est donc de facr- liter la marche des chenilles sur la surface polie des plantes là où l’ongle devient pour ainsi dire inutile ne trouvant plus d'aspérités où il puisse s’accrocher. L'opacité des téguments des pattes nous a empêché de nous assurer si ces lamelles possédaient des muscles par- ticuliers abducteurs et aducteurs. On trouve en outre sur les pattes quelques poils raides et durs. Le quatrième et le cinquième segment sont dépourvus 80 ANNALES de pates; les sixième, septième et huitième segments portent des fausses pattes à couronne de petits crochets. Les autres segments du corps ne présentent pas d’orga- nes de locomotion si ce n’est le dernier qui est armé de deux grandes fausses paties à couronne de petits cro- chets. L'un de nous a cherché à compléter les détails zoologiques que nous venons de donner sur la chenille par une dissection minutieuse. Voici les résultats aux- quels il est arrivé. Les téguments externes sont formés par la peau et la couche musculaire sous-jacente. — La peau se compose de deux couches distinctes, l’une supérieure ou euticule sans structure apparente beaucoup plus développée à la tête, aux pattes, et là où 1l existe des taches brunes, sur le restant du corps elle présente de petites élevures assez rapprochées les unes des autres, de forme ovale ou arron- die visibles seulement au microscope. Sous cette première membrane s’en trouve une autre diflicile à apercevoir et composée de cellules hexagonales très petites. La couche musculaire est formée par des fibres primitives très grandes et indépendantes les unes des autres. Le -canal digestif se dirige en ligne directe de la bouche à lanus et se divise comme chez presque toutes les chenilles en œsophage, ventricule chilifique, intestin et rectum. L'æsophage est étroit à parois minces transparentes, présentant de nombreux plis longiludinaux qui permet- tent son extension. Le ventricule d'abord de mème lar- geur que l’œsophage s’élargit ensuite et s'étend jusqu’au tiers inférieur du corps, il se distingue très bien par sa couleur jaunàtre qui est due à une couche glanduleuse, formée de pelits cœcumsallongés très serrés les uns contre les autres et présentant un continu liquide de couleur jaune et des pelits granules quelquefois un noyau trans- DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 81 parent. Ces glandules sont celles que M. Sirodot dans son récent travail sur la sécrétion chez les insectes a dési- gnées sous le nom de glandules pepsiques. Il est à remar- quer que chez les chenilles des microlépidoptères, il “existe un grand nombre de variétés sous le rapport du développement et de la forme de ces glandules. On ne les aperçoit bien qu’en comprimant légèrement le ventricule chilifique entre deux verres. Pour les étudier il faut avoir soin de se servir d’eau sucrée ou d’eau albumineuse, afin d'empècher l'endosmose qui les détruit avec rapidité quand on se sert d'eau pure. Outre ces glandules on trouve encore dans les parois de Pintestin une couche musculaire composée de fibres longitudinales et cireu- laires; ces fibres sont séparées les unes des autres et leur ensemble forme comme une espèce de treillage — la muqueuse est réduite en un épithélium formé de petites cellules arrondies et à noyau. L’intestin est court, étroit à parois très musculeuses, transparentes , on le voit exécuter des contractions éner- giques. Avant de s'ouvrir au dehors par l'anus, il se dilate en un rectum court arrondi. L'intestin a la même structure que le ventricule chilifique, seulement il n'existe pas de couche glandulaire, et les fibres musculaires y sont beaucoup plus développées. À peu de distance de l'union de l'intestin avec le ventricule chilifique s'ouvrent les vaisseaux de Malpighi; ces vaisseaux, au nombre de deux, partent l’un à droite l’autre à gauche de lintestin, après un court trajet, ils se divisent en deux branches et le commencement de chacune de ces branches se dilate en forme de vésicule, puis se rétrécissant, font ainsi un long trajet, se divisent de nouveau en deux branches qui après plusieurs circonvolutions se rapprochent de lextré- mité terminale de l'intestin où elles se terminent. Ces vais- seaux sont creux à l'intérieur et contiennent le produit de 82 ANNALES la sécrétion qui est granuleux et cristallin. — Les parois sont formées par une membrane externe transparente et par une couche de grandes cellules polyédriques dans les- quelles la sécrétion à lieu. — Les dilalations que nous avons signalées à la première division des vaisseaux paraissent servir de petite vessie urinaire, car la matière sécrétée y est toujours abondante, le commencement du vaisseau qui s'étend depuis l'intestin jusqu'aux dilatations vésicales à une structure tout autre que le restant des branches; les parois au lieu de cellules contiennent des fibres musculaires et ils effectuent des contractions éner- giques ; le produit de la sécrétion ne s’écoule pas constam- ment dans l'intestin, mais à des intervalles plus ou moins longs. Cette première portion des vaisseaux de Malpighi parait servir d'urètre. Ïl existe encore une très grande divergence d'opinion sur les fonctions des vaisseaux de Malpighi. Les uns les considèrent comme des organes biliaires, les autres comme des organes urinaires, d'autres encore comme des glandes servant à la fois à la sécrétion urinaire et biliaire; nous adoptons l'opinion si bien développée par Sirodot, que ces vaisseaux doivent être considérés comme les reins des insectes ou organes urinaires. Ce qui se passe dans la chenille que nous étudions est une nouvelle preuve pour la vérité de cette théorie. En effet, si ces tubes étaient des organes bihiaires, 1ls devraient s'ouvrir dans la partie du canal digestif où s'effectue la diges- tion, c’est à dire dans le ventricule chilifique et les produits de la sécrétion devraient s’écouler pendant tout le temps que les aliments sont contenus dans Île ventricule ; au contraire, nous voyons ces organes s'ouvrir assez loin du ventricule, et le produit de la sécrélion ne s'écouler que quand les petites vessies sont: trop dilatées pour arriver dans lPintestin, où elles se DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE, | 8 trouvent en contact avec des aliments déjà digérés et à l'état d’excrément. Les organes les plus développés chez notre chenille après le canal digestif sont les glandes séricifères , elles ont des proportions énormes comme cela se voit chez presque tous les Microlépidoptères et consistent en deux longs cœcums transparents formant dans l'intérieur de la cavité périgastrique plusieurs circonvolutions. A leur extrémité antérieure ces cœæcums sont légèrement dilatés en massue, puis se retrécissent brusquement, pour former un canal excréteur, lequel s’unit à son congénère pour former un canal unique qui s'ouvre dans la bouche. — La structure de ces glandes que l’un de nous a eu locca- sion d'étudier dans beaucoup d'espèces est très remar- quable à cause de l'énorme développement des cellules sécrétantes. Ces organes sont creux et au milieu se trouve toujours les produits de la sécrétion qui est un liquide transparent visqueux..— Les parois de ces tubes se com- posent d’une membrane externe transparente sans struc- ture au dessous de laquelle se trouve une couche formée par de grandes cellules polyédriques dont le diamètre atteint quelquefois la moitié de la circonférence du tube. Ces cellules sont granuleuses et présentent au milieu un espace plus clair formé par le liquide sécrété. — Près du canal excréteur là où la glande est dilatée les cel- lules paraissent plus serrées les unes contre les autres. — Le canal excréteur a à peu près la même structure que le restant de la glande, seulement les cellules sont très réduites, et en dedans de la couche cellulaire se trouve un fil solide roulé en spirale comme dans les trachées des insectes. Ce fil est quelquefois diflicile à apercevoir, nous l'avons trouvé chez beaucoup d’autres chenilles. Les organes de la respiration ne présentent rien de 84 ANNALES bien remarquable; les trachées sont disposées comme chez presque toutes les chenilles et sont par conséquent peu nombreuses et peu développées. Nous avons pu constater l’existence du vaisseau sanguin dorsal. Les interstices que laissent entre eux les organes sont remplis par du tissu cellulaire ou conjonetif dans lequel se trouvent de nombreuses gouttelettes de graisse. Nous n'avons jamais pu y découvrir des cristaux d’urate. Nous n'avons pas encore eu loccasion d'étudier Ja chrysalide de la Coléophora olivaceella. Voici la deserip- üon du papillon : Envergure 13 à 44 millimètres. Tête, front, palpes et corselet d’un jaune d’ocre pàle. Antennes blanches anne- lées de brun foncé jusqu’au bout, leur article basilaire légèrement renflé a la même coloration que la tête. Ailes antérieures d’un jaune d’ocre luisant un peu plus obscur vers l'extrémité, franges de mème couleur que la partie attenante de Paile. Ailes postérieures et franges gris foncé luisant chez le male; plus pâles chez la femelle avec les franges légère- ment ocrées au bout de laile. Abdomen gris foncé avec toulfe anale ocrée chez la femelle, plus grise et moins visible chez le mâle. Pattes et tarses de mème couleur que les palpes, des- sous de l’abdomen gris ocré. Le dessous des quatre ailes gris foncé luisant avec les franges costales ocrées. Olivaccella diffère de Solitariella par ses ailes anté- rieures un peu plus larges, d’une couleur plus pâle, plus satinée et un peu obscures vers l'extrémité. Les franges de l'angle anal des ailes antérieures ne sont pas d'un gris foncé comme chez Solitariella et la toufle anale du mâle est plus grise. Y ARS 2 I LS CUT jui a) D TP. PULL VE RAR VAS PRRERTOPRT EEE | JR 5 ATEN Ra . is ut 1 F; AL pe PME A 2 TARN ES es UP si " MER à de “En ANT a M bre Ag À 01 re #' A9 kite NE: # vo ou 1? COLE OPHORA OLIVACEELLA. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. EXPLICATIONS DE LA PLANCHE PREMIÈRE. Chenille de Coleophora Olivaceella. . Chenille couverte de son fourreau. . Extrémité postérieure de la chenille. . Pattes écailleuses. a. Lamelles mobiles de l’ongle. Tête de la chenille. a. Les yeux. Glande séricifère. a. Conduit excréteur. b. Glande. Portion de la glande fortement grossie. Tubes de Malpighi. . Glandes pepsiques du ventricule chilifique. . Papillon. . Tête fortement grossie. a. Partie d'antenne. b. Palpes. 85 86 ANNALES OBSERVATIONS SÛR LES CHENILLEN DE LA GRACILARIA CONVOLVULELLA Par M. E. FOLOGNE. Au commencement de septembre, je cueillis une feuille de Convoluulus arvensis contenant une chenille excessi- vement petite. Le lendemain, cinq à six autres, sortant d'œufs déposés sans doute sur la feuille, se joignirent à la première et vécurent en société pendant quelques jours, mangeant une même partie de l'intérieur de la feuille et y laissant leurs excréments. Elles se séparèrent alors en faisant chacune une gale- rie au bout de laquelle elles produisirent une tache pâle, brunâtre, transparente vue au jour. Quand elles furent arrivées à ce point elles sortirent de la feuille pour ren- trer de nouveau dans celle-ci ou dans une autre. Ce changement de demeure se fait d’une manière assez curieuse : la chenille s'attache à la feuille par les mandi- bules et la première paire de pattes, tenant le reste du corps dressé ne touchant pas avec les pattes abdominales. Dans cette position elle entame l’épiderme, entre et avance au fur et à mesure qu'elle mange le parenchyme. Elle change ainsi plusieurs fois de place ou de feuille faisant chaque fois une tache semblable à fa première et rejetant DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 87 au dehors ses excréments comme font les chenilles du genre Tischeria. Toutefois ce n’est qu'après le premier déplacement qu’elle prend cette habitude de propreté. Avant de se chrysalider la chenille s’entoure de quelques fils dont les bouts, assez longs, sont fixés aux branches ou aux feuilles dans différentes directions, de manière à l'isoler entièrement. Ces espèces d’amarres sont peu nom- breuses, mais si bien disposées, que la chrysalide ne peut balancer en aucun sens. … L’éclosion s’est faite à la fin de septembre. Le papil- lon se développe et reste posé sur sa chrysalide, tenant la partie antérieure du corps relevée tandis que les bouts des ailes réunies en pointe s'appuient au point de se replier contre l’objet sur lequel le papillon se pose. La chenille est d’un blanc verdâtre avec une double rangée de points rouge-pourpre sur le dos. La tête est pàle brun. La chrysalide dont la partie antérieure est terminée par une espèce de bec aplati a sur le milieu du corselet une côte tranchante. La partie contenant les ailes est très distincte et leur côté interne est marqué par une arète relevée sur le dos. Ce dernier est divisé longitudi- nalement en deux parties creuses formées par les côtés internes des ailes qui portent une tache brun foncé à chaque segment, et par une ligne saillante sur le dos. Cette ligne et les deux arêtes se rencontrent à la partie postérieure avec les bouts des antennes. Cette espèce qui n'avait encore été observée qu’une fois en Belgique, aux environs de Louvain, n’était pas rare cette année à Bruxelles dans les haies où croît le Convolvulus. 88 ANNALES OBSERVATIONS SUR LA CHENILLE DE L'HADENA ATRIPLICIS Par M. L. BECKER. Nous avons pris cette année bon nombre d'exemplaires de Hadena atriplicis, M. .... et moi. — Cette espèce, qui passait pour peu fréquente, se tient fort cachée le jour et ne commence à voler le long des lisières des bois qu'à une heure assez avancée de la nuit. — La dificulté de chasser dans l'obscurité à seule fait passer pour assez rare celle espèce, qui est très répan- due, car nous l'avons rencontrée partout. Îl en est du reste de même pour beaucoup d’autres espèces, que nous avons prises toutes la nuit; la Gatocala Fraxini que nous n'avons jamais observée avant 9 1/2 h. — Sponsa à la même heure ainsi que les Agrotis Saucia- Suffusa, les xylina Vetusta, Exoleta — les Noctua Tenebrosa dont le mâle apparait presqu'un mois avant la femelle. — Umbrosa, Baja et d'autres encore recueil- lies par nous en assez grande quantité. Nous avons obtenu plusieurs pontes d’Atriplicis, Ja première à manqué, faute de nourriture convenable, quoique nous ayons essayé du Polygonum Hydropiper, plante indiquée par les auteurs; nous n'avons réussi DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 59 complétement qu'avec loscille des jardins. — Cette espèce parait au commencement de juin et vole jusqu'aux derniers jours de juillet. Les deux sexes se montrent en même temps, ce qui fait que nous avions déjà des chry- salides en terre, tandis que nous prenions encore des femelles Rue qui pondaient immédiatement. — La ponte est composée de 45 à 50 œufs. — Les petites che- nilles en sortent au bout de huit jours, et subissent toutes leurs transformations en l’espace d’un mois, elles chan- gent trois fois de peau durant leur croissance, et la dévo- rent immédiatement sans en laisser de traces. — A la sortie de l’œuf, la chenille est d’un vert blanchâtre, pâle, avec les bandes bleuàtres peu apparentes; sa marche est identiquement semblable à celle des géométrides, ce qui rend cette similitude plus complète encore, é’est le fil auquel elle reste suspendue, lorsque l’on agite la feuille sur laquelle elle se trouve, propriété singulière qu’elle ne conserve qu'une huitaine de jours. Au premier changement de peau, la marche se modifie un peu, et l'aspect général de la chenille change, elle est alors d’un gris foncé avec les dessins apparaissant dis- unctement; ce n’est qu'à sa seconde transformation &se la marche devient ce qu’elle doit rester, lourde et lente, tandis que dans l'enfance, elle est vive et voyage beau- COUP. Cette chenille est nocturne ou plutôt crépusculaire, car nous l'avons toujours observée, mangeant en quan- té, au coucher du soleil; — le jour, elle se tient roulée sur elle-même, cachée entre les feuilles et im- mobile, ce qui la rend difficile à découvrir. — Nous avons vu représenter cette chenille de plusieurs ma- nières différentes dans divers ouvrages, entre autres ceux d'Hubner et d'Engramelle, ouvrages que M. baron de Thysebaert à bien voulu nous communiquer. & 2 90 ANNALES Aucune de ces figures ne ressemble aux chemiiles élevées par nous. Hubner, qui en rapproche le plus comme forme, a défini probablement la chenille à sa seconde trans- formation, il la représente verte avec les bandes noires et des points blancs et à la moitié de sa grandeur (pl. 228). Engramelle la représente plus grande, d’une couleur jaune foncé, et Berge, couleur de chair rosée, pâle. Nous l'avons toujours observée entièrement noire avec les bandes d’un noir plus velouté, les points gris pâles, presque blanes, la tête rougeûtre et les pattes brunes. — Il ne nous est pas permis de supposer que ces différents auteurs aient dessiné ces figures d’après des variétés de l'espèce, car dans le but de constater ce fait, nous avons élevé avec soin six pontes complètes (300 chenilles), nous n'avons observé qu’une seule variété assez rare présen- tant une différence peu sensible. La couleur générale était terne, un peu plus pâle et le dessous du corps d’un gris verdätre. — Il est done assez difficile d'expliquer une différence aussi complète, à moins que ces figures n’aient été exécutées d'après des sujets conservés, dont les couleurs primitives auraient subi de graves altérations. La chenille mange énormément dans sa dernière période de croissance; elle est très malpropre, ce qui la rend diflicile à élever en captivité. — Pour se chry- salider, elle entre en terre assez profondément et se forme une coque grossière formée de terre et de soie solide- ment tissée, la chrysalide est violacée et très vive. Nous avons obtenu trois éclosions au mois d'août, quoique les chenilles et les chrysalides soient restées exposées au grand air. — Nous avons observé un fait presque analogue et plus insolite encore. Deux personnes nous ont montré des œufs de Nemeophila Plantaginis qu'ils avaient recueillis. Ils les élevèrent avec soin, en DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 91 les nourrissant de plantain lancéolé; elles se chrysali- dèrent,et en moins de deux mois, elles sont écloses toutes bien avant l'hiver. Ces faits expliqueraient l'apparition dans nos bois, à des époques imprévues, de quelques * papillons que nous avons rencontrés comme toutes les Luperina Pinastri, prises le soir au mois de septembre, et qui pourraient faire croire par erreur à une seconde éclosion de l’espèce. 2 ANNALES OBSERVATIONS SUR LE DÉVELOPPEMENT D'UNE CHALEUR PROPRE ET ÉLEVÉE CHEZ LE SH HINX CONVORNVERE Par M. le docteur BREYER. Déjà l’année passée, Messieurs, j'ai eu l'honneur de vous communiquer verbalement que j'avais remarqué que les sphinx convolvuli développaient pendant leur vol, une chaleur propre, beaucoup supérieure à celle de lair ambiant. Je m'étais proposé d’éclaircir cette année ce phénomène d’une manière plus exacte par des mesura- tions thermométriques — malheureusement le temps m'a manqué pour multiplier ces expériences. L'été chaud et sec que nous avons eu avait activé el fait anticiper certaines espèces. Le sphinx convolvuli a paru depuis le mois d'août; il a été même très fré- quent du milieu à la fin de ce mois; J'étais alors empéché par d’autres occupations et je n’ai eu de libre pour cette chasse que la soirée du 7 septembre. Le temps avait brusquement changé et s'était refroidi; — au coucher du soleil nous ne vimes arriver aucun des hôtes attendus, quoique nous fussions sur un terrain où quelques jours avant plusieurs de mes amis en avaient DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 95 vus un grand nombre. Après avoir allumé la lanterne, nous attendimes patiemment, il était plus de 9 heures lorsque nous apercümes, enfin, un convolvuli voltigeant à l’entour d’un parquet de belles de nuit. Cette espèce qui se prend si facilement au crépuscule se défie de la lumière —elle décrit alors de grands cercles irréguliers et ne se fixe que dans les ombres de son vol de colibri. Impossible de prendre avec le filet. — Plu- sieurs s'étaient déjà montrés, toujours même difficulté de les attraper. — Nous avons fini par retourner la lan- terne, et dans l'obscurité, je fus assez heureux pour en saisir un à la main. Mon observation de l’année passée allait se confirmer, je sentis immédiatement la chaleur de l’animal dans la main, mais je ne m'arrêlai pas une seconde à la sen- sation. J'avais un bistouri ouvert posé à côté de moi, je pris le convolvuli entre l'index et le pouce de la main gauche, je lui fis rapidement une incision longitudinale jusqu'à la base du thorax. J'avais préparé un thermo- mètre à réservoir mince et cylindrique — il marquait 170 centigrades à l'air. — Je plaçai le réservoir dans la plaie béante de manière à ce que le thorax du sphinx entourät complétement le cylindre du thermomètre, — nous avions retourné la lanterne et nous vimes le mercure monter pour se fixer au bout d’une minute à 27° centi- grades. Cette expérience a été faite avec toutes les précautions nécessaires; ni mon pouce, ni mon index, ni la lan- terne ne pouvaient en rien augmenter le calorique, celui-c1 procédait uniquement de la chaleur propre de l'animal. Si j'additionne à présent la chaleur que le thorax a dû abandonner et qui s’est perdue en produisant la movenne 94 ANNALES de 27° en échauffant le thermomètre, je suis autorisé à attribuer au minimum 82° centig. à la température que le sphinx possédait. Il m'a été, comme j'ai déjà dit, malheureusement impossible de répéter cette expérience et bien que je sache que la multiplicité des observations seule puisse permettre de regarder un fait comme acquis à la science, Je crois celui-ci trop intéressant pour ne pas le publier. J'engage d’autres observateurs à renouveler l'expérience l’année prochaine. J'ai à ajouter qu’en disant que le S. Convolvuli déve- loppe une chaleur propre par le vol, j'ai « supposé » que la température que j'ai constatée ne lui appartenait pas à l’état de repos; — il faudrait donc que ceux qui répète- ront l'expérience voulussent bien constater en même temps : 1° la température de cet animal à l’état de repos et, après un séjour assez prolongé, dans un endroit chaud; 2° après son séjour dans un endroit froid et 9° après son vol dans une atmosphère refroidie. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 95 NOTICE SUR LA TRANSFORMATION DE L'ADELA REAUMURELLA Par M. LÉON BECKER. Le 9 avril dernier (1860) nous nous mimes en chasse M. Ode et moi avec l'intention d'explorer les feuilles sèches amoncelées dans les taillis qui bordent un des petits sentiers du bois de la Cambre. Au pied des hêtres et des noisetiers qui y croissent, nous découvrimes bientôt une grande quantité de four- reaux ovales, aplatis. — Déjà depuis plusieurs années nous avions remarqué dans cet endroit de nombreux essaims de la brillante et gracieuse Adela Reaumurella; — pensant que ces singulières habitations pouvaient ètre celles des chenilles de cette espèce, nous en recueillimes beaucoup. — Nos prévisions ne nous trompèrent pas, le 16 avril suivant, il est né un individu màle. — Les transformations des espèces de ce genre étant encore environnées de beaucoup de doute et d'obscurité, j'ai étudié ét dessiné avec soin tout ce que J'ai cru de nature à pouvoir faire reconnaitre facilement les différents états de cette Adela. Le fourreau, {planche IT, figure 1*) qui me parait dé- coupé dans les feuilles mortes et desséchées du hêtre est ouvert à ses deux extrémités, ct soudé légèrement sur 96 ANNALES les côtés latéraux, il est composé de débris de feuilles superposés, et s’entrouvre comme certains coquillages bivalves. Il est très vaste relativement à la grandeur de la che- nille, ce qui permet à celle-ci de s’y retourner dans tous les sens, et de sortir indifféremment par les deux extré- mités; elle évite ainsi, lorsqu'elle veut revenir sur ses pas, la peine de tourner sa petite habitation qui est plus lourde et moins facile à trainer que celle des Coléophores. — Ses habitudes sont soigneuses, les excréments sont repoussés au dehors. Comme je n'ai observé jusqu'ici ces fourreaux qu’au printemps, après l'hivernage, 1l serait intéressant de pou- voir observer la chenille dans son jeune âge; la nature des matériaux employés par elle, pour la construction de son habitation, pourrait faire croire qu'elle ne bâtit qu'aux approches de l'hiver, mais comme il y a deux apparitions de cette espèce dans le courant de l'été, cette supposition dès lors, n’est plus admissible. — (Cette chenille hiverne lorsqu'elle a atteint toute sa taille, pour- tant elle mange encore durant quelques jours, et grimpe avec facilité le long des petites branches pour attaquer les bourgeons; elle préfère ceux du hêtre et du noisetier, comme Je l’ai constaté chez moi, et chez notre excellent collègue M. le docteur Breyer qui a rencontré également une grande quantité de ces fourreaux. Sa manière de marcher est assez curieuse, elle avance les 6 ou T premiers anneaux hors de son habitation, attache à la place à laquelle elle s'arrête l'extrémité d’un fil de soie, puis par contraction elle attire à elle le four- reau, qui reste alors suspendu au fil qu'elle vient d’atta- cher, cela lui permet d'y rentrer au moindre danger, sans pourtant que le fourreau tombe; elle peut marcher aussi sur les surfaces les plus polies, sur le verre même ; DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 97 cette marche qui diffère complétement de celle des coléo- phores était nécessitée par la grandeur et le poids du fourreau autant que par sa forme ovale et son absence d'ouverture qui ne lui permet pas de s'appliquer contre Parbre, aussi reste-t-elle le plus souvent parmi les feuilles sèches où elle trouve aisément sur,les branches les moins élevées une nourriture plus facile à atteindre. La chenille {planche IT, figure 1?) assez vive est d’un vert grisätre très pâle, transparente, presqu'incolore, la tèle est petite ainsi que les trois premiers anneaux, ils vont en grossissant à partir du quatrième jusqu'au hui- ième, puis diminuent jusqu’au dernier, qui est recouvert d’une plaque cornée luisante, d’un brun jaunâtre. — La têle est noire ainsi que les plaques luisantes qui recou- vrent les trois premiers anneaux. L’écusson du premier est séparé finement par la vasculaire, on distingue encore sur ces trois anneaux, latéralement, presqu'à la hauteur des stigmates, une petite tache également noirâtre, exis- tant aussi sur les autres anneaux, mais plus pâle et différant peu de la couleur générale de la chenille; elle est légèrement velue, et munie de six pattes membra- neuses peu apparentes, qui ont l'aspect de légères protubérances mais qui aident puissamment à la mar- che, comme j'ai pu m'en assurer en forçant plusieurs d'entr'elles à sortir de leurs fourreaux; elles y rentrent du reste facilement, quelquefois tout de suite, souvent . plusieurs heures après les avoir quittés; en ouvrant l’une de ces petites habitations, je la brisai, et replaçai néam- moins la chenille dans la boite avec les autres, je la retrouvai le lendemain partageant fraternellement Ja retraite de l’une de ses sœurs. — La ligne dorsale, très apparente, est noirâtre, et l’avant dernier anneau assez brusquement relevé en bosse, rappelle vaguement par sa forme, celle de l'ÆAmphipyra Pyramidea. — Comme je (2) Z ANNALES lai dit plus haut les trois premiers anneaux sont recou- verts de l’écusson noirâtre, cette couleur, et la forme de ces écussons, beaucoup moins accusée, et plus pâle, se retrouvent indiqués légèrement sur les quatre anneaux suivants. Au moment de sa transformation, la chenille se file à l’intérieur du fourreau une coque solide dans laquelle elle se renferme ; cette coque sert probablement à empé- cher que les feuilles du fourreau en se resserrant ne l’écrasent, et la préservent également des insectes ; — le fourreau devient alors plus rond, à ce signe on dis- tingue tout de suite s’il contient la chenille ou la chrysa- lide. — Cette dernière (planche IT, figure 1°) est des plus singulières; la partie servant à renfermer la poitrine, les pattes, et les ailes, est d’un brun noir foncé très lui- sant, les pattes y sont très visibles, les ailes séparées du corps ; les anneaux de labdomen, très mobiles, sont ver- dâtres, avec les bords d’un jaune terne; à chacun de ces bords est attachée une petite frange soyeuse finissant un peu avant d'atteindre les stigmates; ces derniers sont recouverts de petites huppes velues ;—mais ce qui donne à cette chrysalide l'aspect le plus étrange, ce sont les antennes, complétement isolées du corps à partir de la tête; elles descendent le long du dos jusqu'aux extrémités des ailes et viennent s’enrouler quatre ou cinq fois autour des derniers anneaux de l'abdomen, l’insecte les fait mouvoir facilement. Le dernier anneau de l'abdomen est terminé par quatre points rougeâtres assez pâles. — La chrysalide femelle ne diffère du mâle que par la longueur des antennes. — L'insecte parfait, éclot au bout de huit à dix jours; après l’éclosion la chrysalide devient transparente et incolore ; elle change de couleur; egr à sa formation elle est d'un brun jaunûtre doré, ct devient plus tard DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 99 plus brune comme on le voit dans la planche jointe à cette notice. Il est surprenant qu’une espèce aussi fréquente et qui par sa beauté devait attirer l'attention des naturalistes ait été négligée si longtemps ; le fourreau est aussi commun que l’insecte parfait, ce travait aidera je l'espère à décou- vrir les transformations des autres espèces de ce groupe ; Je possède déjà d’autres fourreaux plats du même genre dont je donnerai prochainement les figures. 100 ANNALES OBSERVATION VERBALE A L'OCCASION DE LA NOTICE PRÉCÉDENTE Par M. le docteur BREYER. Après la lecture de ce travail, le docteur Breyer, à demandé la parole et s’est exprimé à peu près de la manière suivante : Je puis pleinement confirmer par ma propre expé- rience les observations de M. Becker. Je connais ces coques bivalves et j'en ai collectionnées un grand nombre de formes différentes depuis le commencement de l’année. Les bivalves simples, c’est à dire des coques dont chaque valve est découpée directement dans une feuille morte appartiennent au genre Incurvaria. Les bivalves compo- sées, c’est à dire, des coques dont chaque valve est formée par des ajoutes rapiécées, indiquent le genre Nemophora et Adela. — Il ne m'est pourtant pas encore permis de généraliser ce que je viens d'avancer. — Je n’ai élevé que Muscalella, Swammerdamella, Reaumurella, et Degee- rella. — Cette dernière espèce n’a rien de commun avec les Anemones comme disent les auteurs. Elle peut se trouver aussi bien auprès de cette plante qu'aux environs de toute autre. Dans la communication sur les bivalves, il y a moins un fait nouveau pour la science qu'une observation complé- tée ; « le flat case » de M. Stainton, indique que cet auteur les connait d’une manière générale et Treitschke déjà dit du genre Adela : «le petit nombre des chenilles connues DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 101 vit dans des sacs (vol. IX, 2, 112). » Je donnerai le dessin du bivalve de Swammerdamella, pl. IE, n° 2, il est plat parce qu’il est pris pendant la vie de chenille et pl. I, n° 3, celui de Degcerella; il est plus mince et légèrement cylindrique parce qu'il a été dessiné après la transforma- tion de la chenille en chrysalide ; 3, a, donne la figure de celle-ci dans son bivalve. Je ne puis m'empêcher d'ajouter ici que la forme du bivalve garni à l’intérieur de fil de soie, devient légère- ment cylindrique par un dernier travail de la chenille et avant que celle-ci se défasse de sa dernière peau. Dans ce travail il faut distinguer deux mouvements, l’un ordinaire et qui dure jusqu'au moment où la chrysalide molle se trouve déshabillée jusqu’en dessous de la ceinture; 1l fait place depuis ce moment à un mouvement rotatoire à l’en- tour de l'axe par lequel elle retire, allonge et enroule les longues antennes, qui sont libres, autour des derniers anneaux. 102 ANNALES OBSERVATIONS SUR LA CHENILLE DU GENRE CR CP COMENT Par M. E. FOLOGNE. J'ai obtenu l'an passé des éclosions de OEcophora Flavifrontella, H.; provenant de chenilles très diffé- rentes par leurs formes et surlout par leur manière de vivre de celle des autres espèces de cette famille. Dans les genres dont la plupart des chenilles sont connues nous observons toujours une certaine similitude de caractères ou de mœurs; ainsi les Vepticulæ minent les feuilles en galeries plus ou moins serrées ou confon- dues et leurs chenilles sont toutes caractérisées par leur nombre de pattes plus grand que chez les autres che- nilles de Lépidoptères. Les ZLithocolletis minent et contractent les feuilles d’une facon toute particulière, les Coléophores vivent tous dans des fourreaux et l’on ne trouve que (lans les genres composés d'insectes dont les premiers états étaient inconnus, des espèces dont les che- nilles diffèrent sous tous les rapports entre elles comme on peut l’observer chez les OEcophora. Le nombre d’espèces de ce genre dont les chenilles sont décrites est encore très restreint; les unes comme Minutella, L.; Flavimaculella, St.; mangent des DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 105 « semences, d’autres vivent sous les vieilles écorces comme Similella, H.; Arietella, Z.; et Tinctella, H.; mais aucune n'avait encore été observée, je pense, vivant comme celles de Flavifrontella, H. La chenille de cette dernière vit dans une case formée d'un morceau de feuille morte elliptique plié dans le sens de la longueur et fermé par une suture faite par un tissu soyeux. Cette case dont la section arrondie en dessous, anguleuse du côté de la suture et légèrement aplatie sur les côtés est faite d’une pièce de feuille de hêtre. La fig. 6 a et b, planche IE, représente cette case vue de côté et de face, grandeur naturelle. La chenille (fig. 6, planche IT) rapproche un peu par la forme de celles des Ineurvaria et des Adela et le papil- lon lui-mème pourrait être classé à la suite de ces deux genres. Je trouve les cases de Flavifrontella en mai sur le tronc des hètres sur lesquels je suppose qu’elles montent vers le soir pour manger et qu’elles restent cachées pen- dant le jour entre les feuilles sèches. Je les ai élevées en leur donnant du hètre et des lichens, mais je ne pourrais dire avec certitude ce qu’elles mangent habituellement. 104 ANNALES TRANSFORMATIONS DE LA BUCCOULATRIX ULMELLA Par M. LÉON BECKER. Les premiers états de cette Ténéide si répandue dans les bois de nos environs sont peu connus encore, et je ne pense pas qu’on les ait jamais représentés. La chenille est pourtant aussi fréquente que l’insecte parfait, quoique moins répandue, mais elle doit, par sa petitesse et son extrème vivacité, échapper facilement aux recherches de l'observateur. Elle vit à la lisière des bois où eroissent des taillis de chènes, et se tient constamment à l’extrémité des bran- ches, près des pousses les plus jeunes. Il est possible qu'elle se nourrisse d’autres arbustes encore ; j'ai trouvé fréquemment la coque dans les bifurcations des branches du prunellier et sur l'écorce du hêtre, etc., etc., mais je n'ai rencontré la chenille que sur le chêne. Pour la capturer, il suflit de battre légèrement l’extré- mité des branches, elle se laisse tomber suspendue par un fil, on l’aperçoit ainsi assez facilement; elle se cache sous les feuilles dont elle se nourrit en croisant quelques fils qui forment un tissu grossier au dessus d'elle. Cette che- nille qui n'apparait qu'une fois dans le courant de l'été (dans la première quinzaine de septembre), est d’un vert sale avec la ligne dorsale plus obscure, une bande plus claire bordée de noir sur les côtés latéraux et au milieu DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 105 de cette bande, sur chaque anneau, près des stigmates, deux points blanchätres; la tête est rougeûtre ; sa taille est de quatre millimètres, elle a six pattes écailleuses, huit membraneuses et les crochets au dernier anneau. Lorsqu’arrive l’époque de sa transformation, elle se fixe indistinctement sur la feuille, sur les branches et mème sur les troncs d'arbres; lorsqu'elle choisit la feuille, elle s'arrête près de la grosse nervure centrale, et lors- qu’elle préfère la branche ou l'arbre, elle a soin de s’éta- blir dans une bifurcation ou dans quelque gercure de l'écorce. Elle se file une coque admirable de travail et de finesse, d’un tissu blanc, soyeux avec des côtés en relief; le tissu est recouvert d’un enduit brillant qui le rend imper- méable, l'intérieur velouté présente une surface douce et unie. La chrysalide est d’un brun luisant foncé avec les anneaux jaunâtres et un bord plus pâle à chacun de ces derniers. | Schaffer a représenté cette espèce dans son grand et bel ouvrage, planches 106 et 107, figures 848 et 849. Mais ces figures me semblent manquer d’exactitude dans certains détails ; ainsi je n’y vois pas la touffe velue, rou- geàtre qui recouvre la tête, non plus que les bandes blan- ches qui séparent les taches ncirâtres du fond jaune des ailes supérieures. [l représente le corps d’un jaune pâle, toutes celles écloses chez moi ou prises l’année dernière, ont le corps noirätre au dessus, et d’un blanc argenté brillant dessous. Je joins à cette notice le dessin de la chenille de la coque et de la chrysalide, pl. II, 7, 7*, 7°, Tet TA. 106 ANNALES TRANSFORMATIONS DE L’'ŒCOPHORA ARIETELLA Par M. LÉON BECKER. C'est le 9 mai de cette année (1860) que je pris en grande quantité les chenilles de cette OEcophora. Elles se tenaient sous l’écorce d’un arbre, mort depuis plus de vingt ans, soutenant le toit d’une habitation rus- tique, dans un jardin. Leurs habitudes se rapprochent beaucoup de celles de l’'Harpella Bracteella : la chenille même ressemble à celle de cette espèce en beaucoup plus petit; elle est brune avec la tête noire aimsi que la plaque cornée du premier anneau qui est très luisante, l’écusson de l’anneau anal est brun rougeàtre bordé de noir. Sur le dos est une bande d’un ton plus foncé que les côtés et sur ces derniers on distingue de petits points.noirs en saillie; cette chenille a six pattes écailleuses, noires, huit pattes membraneuses et les crochets au dernier anneau. Elle est vive et très vorace ; je les ai observées quelquefois se dévorant entr’elles. Outre l'écorce sous laquelle elle s’abrite, elle se tisse encore une sorte de toile formée de fils, tendus au dessus d'elle qui sert à la préserver de l'approche des petits coléoptères. : DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 107 Elle se transforme en chrysalide à l'endroit où elle a vécu, elle se file alors une coque grossière d'un blanc sale; la chrysalide est d’un jaune d’ocre pâle, les ailes non détachées et les anneaux partant de la tête; on en compte douze comme dans la chenille. Le papillon qui n’est pas très commun en Belgique éclot dans les premiers jours de juillet. J'ai représenté, planche IL, figure 8 et 8*, la chenille et la chrysalide avec un assez fort grossissement. 105 ANNALES LÉPIDOPTÈRES ET CHENILLES OBSERVÉS EN BELGIQUE PAR ME FOLOCGNE. (Les espèces marqués d’un * sont nouvelles pour le pays.) * Tortrix Pilleriana, W.V., H. En me dirigeant d'Ostende vers Mariakerke, le 10 juil- let, j'ai trouvé communément ce papillon. Il suflisait de battre un buisson d'Hyppophae pour en faire sortir plu- sieurs. J'ai rencontré en même temps plusieurs exem- plaires de Sciaphila stratana Z. 1. Melissoblaptes Anellus, W.V. Que j'avais déjà observé en 1857 du côté de Blancken- bergh; mais un mois plus tard. 1. Crambus fascelinellus. NH. Espèce qui n’avait encore été trouvée que dans la Campine limbourgeoise. 1. Agrotis Fumosa. F. 4. Acidalia Rubricaria. H. Larentia Lincolarla. W.V. Commune. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 109 Cledeobia Angustals,,H. Très commune. * Sciaphila Loewlana. Z., HS. Trouvé par M. Colbeau et moi, à Arlon, le 26 août. M. De Selys a aussi trouvé cet insecte dans le Luxem- bourg. * Ephippiphora Traunfiana. H. A Scheut près Bruxelles. “ Gracilaria EImperialella, Mn. Un seul exemplaire de cette belle espèce, près de Namur, le 4% juin. * Elachista Treitschkiella. Mn. La chenille mine le cornouiller comme celle de Pfeif- ferella et forme pour se métamorphoser une case aplatie ovale découpée dans la feuille. Elle passe ainsi l'hiver avant de se chrysalider. J'ai trouvé cette espèce d’après les renseignements de M. Breyer, qui l’a observée le premier aux environs de Bruxelles. * Elachista Atricomella. Staint. Provenant de chenilles minant les feuilles de Dactylus Glomerata en avril. Elachista Cinereopunetella. Haw. Trouvé à Ixelles, le 22 mai. * Nepticula Gratiosella, St. J'ai eu une éclosion, le 20 octobre, une en mai et une autre en juillet. L'apparition tardive de cet insecte est 110 ANNALES remarquable parce que toutes les autres espèces du genre, à l’exception de la Septembrella Staint., paraissent au printemps et en été. La chenille est jaunâtre et mine les feuilles de l’aubépine. * Neptieula Assimilella. Metzn. Éclos de chenilles minant le peuplier blanc en sep- tembre. * Neptieula @xyacanthella. Staint. Eclos de chenilies minant l’aubépine en septembre. + Neptieula Egnobilella, Staint, Chenille dans les feuilles d'aubépine. * Neptieula Ulimivora. Chenille dans les feuilles d’orme. Gelechia Fricolorella, Mn. Chenille dans les pousses de Stellaria holostea. * Gelechia contigua, Haw.; ACERNELLA, HS. Observé à Bruxelles, le 42 août. * Coleophora G@Gryphipennella. St. Plusieurs individus observés en juillet, dans un Jar- din à Etterbeek. Les fourreaux de cette espèce ont été trouvés depuis très communément sur les rosiers. * Coleophora Junecicolella. Staint. Fourreaux sur la bruyère en avril. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 111 * Coleophora Pyrrhulipennella. Tisch. Fourreau sur la bruyère. * Coleophora Albitarsella. Zell. Fourreau sur Glechoma hederace«. * Coleophora Solitariella. Z. Fourreau sur Stellaria holostea. * T'inea bistrigella. Haw. Un exemplaire trouvé sur une feuille de bouleau, le 2 juin, au bois de la Cambre. * Plutella Messingiella, F, V.R, Un exemplaire trouvé par M. L. Huygens, à Groenen- dael, le 25 juin. “ Lithocolletis Pastorella. Heyd. M. De Fré a obtenu le premier des éclosions de cette espèce à Louvain. La chenille mine en dessous des feuilles du Salix purpurea en août et le papillon éclot en sep- tembre et même en octobre. Je l'ai aussi observé à Bruxelles. * Les espèces suivantes, nouvelles pour la Belgique, ont été observées à l'état de chenille pendant les mois de septembre et octobre, par E. Fologne. Nepticula Aceris. Chenille verte qui fait des galeries d’un vert pàle, assez larges avec une ligne d’excréments bruns au milieu. Dans les feuilles de l’Acer Pseudo platanus. 112 ANNALES Nepticula O@xyacanthella. Chenilles d’un vert brillant faisant des galeries d'un brun foncé dans les feuilles d'aubépine. Cette chenille qui parait depuis septembre jusqu'en novembre se trouve aussi en juin L'œuf est souvent posé sur le pédoncule de la feuille et la mine commence dans celui-ci. Neptieula Ignobilella. Staint. Chenille jaune päle dans une tache pâle sur les feuilles de l’aubépine. Nepticula Ulmivora. La chenille de cette espèce mine les feuilles de l’orme comme la Marginicolella Staint., en faisant des galeries longues qui sont blanchâtres quand elles sont petites. La chenille est verte comme celle de la Fiscerella qui vit également dans l’orme mais dont les mines entortillées se confondent. J'ai observé en septembre et octobre des chenilles d’une Nepticula ressemblant beaucoup à celles de l’Angulifasciella dans les feuilles de la ronce. Cette espèce est très commune à quelques places dans le bois de la Cambre et lon peut trouver jusqu’à 25 ou 30 che- nilles dans une même feuille. Les mines toutes différentes de celles de la N. Aurella sont brun rougeâtre très entor- tillées à leur naissance, s’élargissant ensuilé beaucoup et finissent par former de grandes taches brunûtres. Il se pourrait bien, m'a dit M. Stainton, que ces chenilles appartinssent à une espèce nouvelle, malgré leur ressem- blance avec celles de l’Angulifasciella, cette dernière n'ayant été trouvée encore que dans les feuilles des rosiers. Tischeria Angusticolella, Heyd. Les chenilles ont été trouvées en septembre et octobre à Ixelles, par M. J. Wevyers et à Laeken par M. J. D'Udekem, dans les feuilles des rosiers. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 115 LÉPIDOPTÈRES NOUVELLEMENT DÉCOUVERTS EN BELGIQUE . Par M. CHARLES DE FRÉ. Serlcoris trifoliana. IT.; H.S. Observé un exemplaire, à Louvain, le 4 juillet. Paediseca confusana. F. V.R. Un exemplaire, à Louvain, le 15 juin. T'eras Adspersana. H. 259. Deux exemplaires pris par M. Colbeau, au mois d'août 4849, à Rochefort. Lampronia argentimaculella, Staint. Un exemplaire à Louvain. Gelechia Sabinella. Bdv.; H.S. Un exemplaire observé, à Louvain, le 2 juin 1859, sur un coteau sec couvert de bruyère et de genêt. Gelechia dodecella. L. ; FAVILLATICELLA. Zell. Observé rarement, à Louvain, en juin et juillet, sur les bruyères. 114 ANNALES Gelechia cerealella. Dup.; GRANELLA. Fabr. Dans les champs cultivés, à Louvain, en juillet; peu répandu. La chenille attaque les blés. Brachmia stipella. I. 158. Pris un exemplaire, à Louvain, le 25 mai, le long d’une haie. Coleophora ramosella. Zell. Trouvé en petit nombre, le 21 mai, dans une oseraie, aux environs de Louvain. Coleophora annulatella. Tengst. Plusieurs exemplaires ont été pris, à Louvain, en juin et Juillet, sur une berge sèche. Coleophora annulipes. H.S. Eclosions en juillet, Louvain. Fourreau sur l’aune en mai. Coleophora lithargyrinella, Zell. Un exemplaire obtenu d’éclosion en juillet. Fourreau trouvé sur Salix caprea, en mai, aux envi- rons de Louvain. Coleophora badiipennella. F. V.R. Observé en petit nombre, à Louvain, en juin et juillet 1859. Gracilaria ononidis. Zell. Un exemplaire trouvé dans une oseraie aux environs de Louvain, le 22 mai 1860. DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE. 115 Schreckensteinia Gibbiferella, Zell. Observé rarement, à Louvain, en juillet. Cemiostoma susinella. V. Heyd. Obtenu d’éclosion par M. Fologne, en 1859, trouvé en nombre à la lisière du bois de Meerdael, le 17 juillet 1899. La chenille mine les feuilles de Populus nigra. Lithocolletis salicicolella, Sircom. ; Staint,. Éclosions fin mai, juillet et août. La chenille mine le dessous des feuilles de Salixcaprea, en juin, juillet, et en septembre et octobre; Louvain. Lithocolletis apparella. H.S. Éclosions, en novembre, chenille, en septembre et en octobre; elle mine les feuilles de peuplier. Neptieula Speciosa. Frey. Un exemplaire à Louvain. Nepticula Aeneofasciella. Frey. Un exemplaire à Louvain. 116 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLAOTTOUE BELGE. LÉPIDOPTÈRES NOUVELLEMENT DÉCOUVERTS EN BELGIQUE Par M. L. BECKER. Luperina Abjecta. I. Pris en juillet le soir dans la forêt de Soignes. Eubolta Spadicearia. F. Cette phalène non citée dans l'index de M. Boisduval, est décrite dans l'ouvrage de Freyer. Elle est voisine de l'Eubolia ferrugaria à laquelle elle ressemble beaucoup. Tinea Semifulvella. Haw. Prise en juillet dans la forêt de Soignes volant au cou- cher du soleil. Erastria Venustula, H. Signalée à Louvain en 1858, par M. De Fré, a été observée par nous cette année en juillet à Groenendael. La variété Glabra de Cerastis Erytrocephala a été observée par nous dans la forêt de Soignes, aussi fré- quemment que le type. TABLE DES MATIÈRES. Discours de M. le docteur Breyer, prononcé le 23 septembre 1859. Liste des membres de la Société . Organisation administrative pour 1859-1860 . Dons offerts à la Société Catalogue des Coléoptères par C. Mathieu, ee Révision critique des Phryganides décrites par M. Rambur, dus l'examen des individus types, par le docteur Herm. A. Hagen (Kœnigsberg). : Notice sur la Coleophora Ebercale par MM. B. Lolbeue et J. d'Udekem. Sie PP LE ME Jo See Observations sur les chenilles de la Gracilaria ER ele par M. E. Fologne AE NE EE ra A EVE ; Observations sur la chenille de l'Hadena Atriplicis, par \. Lédu Becker. SC RAEUT de re Ca he Observations sur le développement d'use ns propre et élevée chez le Sphinx Convolvuli, par M. le docteur Breyer. Notice sur la transformation de l’Adela Reaumurella, par M. Léon Becker. RE CMS Observation verbale à Ébucasion Fe : tie UN par M. le docteur Breyer ge ; SON UT Observations sur la chenille du genre oh par A. E. Fologne. Transformations de la Bucculatrix Ulmella, par M. Léon Becker. Transformations de l’Œcophora Arietella, par M. Léon Becker. Lépidoptères et chenilles observés en Belgique, par M. E. Fologne. Pages y 118 TABLE DES MATIÈRES. Pages Espèces, nouvelles pour la Belgique, observées à l’état de chenille pendant les mois de septembre et octobre, par M. E. Fologne. 111 Lépidoptères fouvellement découverts en Belgique, par M. Charles DER LA EVA ES Meg mr A M ie Lie 500 TN TT Lépidoptères nouvellement découverts en Belgique, par M. Léon Betkert nt RE AR CRE NOR EUR. RSA EXPLICATION DE LA PLANCHE Il, TOME IV. Fig. 4. a. Fourreau de la chenille d'Adela Reaumurellu. b. Chenille. c. Chrysalide. 2. Fourreau de la chenille de Nemophora Swammer damella. . Fourreau de la chenille de Adela Degeerella. a. Chrysalide. 4. Chenille de Harpella Bracteella. >. Nepticula Flexuosella. La description de cette espèce se trouve dans le volume III page 140. 6. Chenille de Oecophora Ftavifrontella. a et b. Cases de la chenille. 7. Coque de la Bucculatrix Ulmella. a. et b. Chrysalide. c. Chenille. d. Papillon. 8. Chenille de Oecophora Arietella. a. Chrysalide. Q ne À ah e HA és À Le . . t LÉ « * » LE PER Ds °: "A" PAS 0 Xe + ge ” D A0 > ; 2 ‘JA ea a Ce r-0 216 ave nr 2 Ar A LÉre ANNALES DE LA SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE B'EUL'G'E “ TOME QUATRIÈME ANNÉE 1860. -- PARIS BRUXELLES & LEIPZIG PARIS 3.-B. BAILLIÈRE & FILS A. SCHNÉE, ÉDITEUR LIBRAIRIE DE F. SAVY Rue Hautefeuille, 19 [Rue Royale, 2, impasse du Parc 20, Rue Bonaparte 1860 TOUS DROITS RÉSERVÉS EXTRAIT DU RÉGLEMENT DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE « Le montant de Ta cotisation annuelle des membres de la Société est de douze francs. » Les membres paient leur eolisation d'avance ou doivent le faire par- venir au trésorier de la Société, sans frais, dans le courant du mois d'octobre de chaque année. » Les membres de la Société ne recoivent leurs Annales qu'après récep- tion de leur cotisation de l'année courante. Les frais de port tombent à charge des membres non résidants. » La Société ne correspond que par l'entremise de son Président et de son Secrétaire- Trésorier. Les paquets, lettres, ete., doivent être adressés, franes de port, au siège de la Société, Musée de PÉtat, place du Musée. à Bruxelles. » Ê x | N.-B. — Pour ne pas éprouver de retard dans l’envoi des Annales, il est essentiel de solder la cotisation avant le 1°" novembre de chaque année. Les mandats sur la poste aux lettres doivent être faits au nom du Secrétaire-Trésorier. OUVRAGES DE SCIENCES CHEZ LE MÊME ÉDITEUR EEE NO Re ne une LUNA os DUO A ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGE Tome 1 à 5, années 1857-1858-1859. — Prix de chaque volume : 5 francs. LA PLANTE ET SA VIE Lecons Populaires de Botanique à l'usage des Gens du Monde, par M. le Docteur | SCHLEIDEN, professeur à Iléna, un volume grand in-&, illustré d'un grand | nombre de gravures exécutées par les meilleurs artistes, dont 6 planches coloriées. | — Prix : élégamment broché, 12 fr.; cartonnage anglais, 44 fr. —— REVUE POPULAIRE DES SCIENCES Principalement dans leurs rapports avec la production agricole, la santé de l'homme | et des animaux et l'économie domestique, Première et deuxième année (1858-1859) 12 livraisons grand in-8 par an avec gravures. — Prix : Belgique, 6 francs. Etranger, 8 fr. - ee LES MERVEILLES DU MONDE VÉGÉTAL Ou Voyage botanique autour du monde, par le Dr KARL MULLER, 2 vol. in-8p, illustrés de plus de 300 gravures sur bois, publiés en 40 livraisons, pour faire suite à la Plante et sa vie. — Prix : 10 francs. LES LÉPIDOPTÈRES DE LA BELGIQUE Leurs chenilles et leurs chrysalides, décrits et représentés en dessins originaux d'après nature, par CH.-F. DUBOIS. Le prix de Ja souscription est fixé à 1 fr. 75 c. par livraison pour la Belgique, et9 fr. 50 c. pour l'étranger, ATLAS D'HISTOIRE NATURELLE A L'USAGE DES ÉCOLES Avec texte explicatif, par le Dr KARL ARENDTS, 1 volume avec 55 planches renfermant 588 gravures. — Cartonné. Prix : 6 fr. ANNALES DE L'ÉLECTRICITÉ MÉDICALE REVUE INTERNATIONALE de l'Électro-Puncture, de l’Acupuncture, du Galva- nisme et du Magnétisme, appliqués à la médecine et à la chirurgie. — Ge recueil parait tous les mois par 24 pages in-8, — Prix de l'abonnement : Belgique, 8 fr., France et étranger, 10 francs. l COMPENDIUM D'ÉLECTRICITÉ MÉDICALE par le Dr SIENRI VAN HOLSBEÉK. (Nouvelle édition.) — Prix : 6 francs. PES Une een. | LE MÉDECIN DE LA FAMILLE “6 par le Dr H. VAN HOLSBEEK, { beau vol. — in—18, orné de planches. Prix : 4 fr. LE MÉDECIN DE L'OUVRIER par le Dr HENRI VAN HOLSBEËK, 1 volume. — Prix : 1 franc. Re AT DUT OTID mn À LA 7: D er JW T'AÏE NE « CLS Ta EEE p Lo a " FA #hêts OT A U dre « :« CCR ATX CCC TR CR CR, CR CCE QE ‘ « d ee “ z « L LT) Mr = LC CEE, CCS < - LC, CAN ES > CE, ŒRTO ne. CRC RE TX Œ. « CR « Le > LC LR EL OS nc A! LT AA EPUAIA IA 11 Î LA a 3 A AA Aa AAA FVale NY À A Ve AA IAA In | Pat ai (ail u (A | VAR | A AAA al ÀA AARA RAAAAAN, AAAAARA Si JA ARARAN À À A A a) PR PR. PP ai à; ECC CUR Ce Fr (@ « Ar CCC. CS re a — = — a = \QUL 0126