At N ÿ dl A \y, GvV7Æ K A 4 ANNALES SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE BELGIQUE TOME CINQUANTE ET UNIÈME BRUXELLES 225 4-AIS AR SIEGE DE LA SOCIÉTÉ 89, rue de Namur, 89 Se, Palo 3 ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le prix des tomes [ à VII des ANNALES à élé fixé à cinq francs, celui des tomes VIIL à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX à quinze [ranes, celui des tomes XXI à L à dix-huit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des loimes I à XXX des ANNALES esL fixé à {rois francs. Le prix de la CoLLECTION des tomes I à XXX des ANNALES avec la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Tome I. — Calalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758 à 1890, par CH. KERREMANS. — Prix : 10 francs. Tome lIl.— Die Melolonthiden der palaearelisechen undorientalischen Region im Küniglichen Naturhistorischen Museunr zu Brussel, von E. BRENSKE. — Prix : 3 francs. Tome Ill.— À list of Tenebrionidue supplementary Lo the « Munich » Catalogue, by G.-C. CirAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome IV. — J'evision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Mada- gascar el îles voisines, par le D' RéÉGiMBART. — Prix : fr. 7.50. Tome V. — Ichneumonides d'Afrique, par le D° TOSQUINET. — Prix A5 trans: Tome VI. — Puprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. — A listof the Ægialitidae and Cistelidae supplementary to the «Munich » Catalogue, by G.-G. CiAMPION. — Prix : fr. 7.50. Tome VII. — Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. — Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH. KERREMANS. — Indian Phytophaga, by MARTIN JACOBY. — Melolonthiden beschrie- ben von E. BRENSKE. — Prix : fr. 7.50. Tome VIII. — Monographie du genre Rhyssemus, par CLOUET DES PESRUCHES. — Prix : fr. 7.50. Tome IX. — Edmond de Selys-Longchamps, par A. LAMEERE. — Note sur quelques Lucanides du Musée de Bruxelles, par H. BOILEAU. — Note sur quelques Lucanides nouveaux ou peu connus, par H. BoiLEAu. — Revision des Prionides (Sténodontines), par A. LAMEERE. — Prix : fr. 7.50. Tome X. — Jchneumonides nouveaux, par JULES TOSQUINET (travail posthume). — Prix : 15 francs. Tome XI. — Revision des Prionides /Macrotomines;, par AUG. LAMEERE. — Prix fr. 7.50. Tome XII. — Mémoire jubilaire publié à l’occasion du cinquante- naire de la fondation de la Société. — Prix : 10 francs. (Voir La suite à la 3° page de la couverture.) ANNALES DE LA SOCIÈTÉE ENTOMOLOGIQUE DE RELGIOUE DEPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Société n’en assume aucunement la responsa- bilité. Bruxelles. — Imp. écon., A. BREUER, rue de Trèves, 38. DE LA _ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQ EL DE ; BELGIQUE | TOME CINQUANTE ET UNIÈME É ; BRUXELLES AT SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ ki 89, rue de Namur, 89 1907 22S445. ORGANISATION ADMINISTRATIVE POUR L'ANNÉE 1907 Conseil d’administration MM. G. DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE, président. AUG. LAMEERE, vice-président. H. SCHOUTEDEN, secrétaire. EG. FOLOGNE, trésorier. J. DESNEUX, bibliothécaire. J.-CH. JACOBS. ERN. ROUSSEAU. Commission de vérification des comptes MM. Fe. BALL. AUG. GUILLIAUME. P.-J. ROELOFS. Commission de surveillance des collections MM. G. DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE, président. A. BIVORT. E. LEDROU. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Il Assemblée mensuelle du 5 janvier 1907. PRÉSIDENCE DE M. DE CROMBRUGGHE, PRÉSIDENT. La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 1° décembre 1906 est approuvé. Décisions du Conseil. Ont été nommés : MM. Aug. Lameere, vice-président ; H. Schouteden, secrétaire ; Eg. Fologne, trésorier ; J. Desneux, bibliothécaire. — Le Conseil a admis comme membre effectif M. A. Argod- Vallon, de Crest (Drôme, France), présenté par MM. Lameere et Severin; M. Argod-Vallon s’occupe spécialement de Longicornes. Correspondance. M. le Directeur du Musée d'Histoire Naturelle nous accuse réception du rapport annuel de la Commission de surveillance des collections, dont copie lui a été transmise. — Le Reale Istituto d’Incoraggiamento di Napoli nous annonce qu'il vient de célébrer le premier centenaire de sa fondation. Le secrétaire est chargé de transmettre à l’Istituto les félicitations de la Société. — MM. P. Pelseneer et Ed. van Beneden prient la Société de reproduire au compte rendu de sa séance la circulaire suivante issue du Muséum de Paris : L'homme qui a été le véritable créateur de la doctrine transfor- miste, qui, le premier, a posé sur le terrain physiologique le problème de l’origine des formes organiques, c’est l'illustre natu- raliste et philosophe Lamarck, membre de l’Académie des Sciences et professeur au Muséum d'Histoire naturelle. Tandis que Darwin cherchait à expliquer pourquoi la chaîne des êtres était discontinue et brisée en espèces, Lamarck montrait comment il était possible d’expliquer les procédés par lesquels les formes organiques s’étaient constituées et continuaient à se trans- former. Darwin repose à Westminster, Lamarck n’a pas encore de statue. Les professeurs du Muséum, estimant que le moment est venu de réparer cet injuste oubli, se proposent d'élever dans le Jardin des Plantes, où toute sa vie scientifique s’est passée et où il a élaboré ses immortels travaux, un monument à la gloire de l’auteur de la Philosophie zoologique, du Système des Animaux sans vertèbres, de la Flore française, des Fossiles des environs de Paris, du Système des connaissances positives, de l’Hydréologie et de tant d’autres ouvrages. Avec l'approbation de M. le Ministre de l’Instruction publique, ils prennent l'initiative d’une souscription universelle et viennent vous prier de leur donner votre concours pour honorer celui que, dans tous les pays, l’on considère comme le père de la conception moderne de l’évolution du monde. Les professeurs du Muséum national d'Histoire naturelle : ED. PERRIER, directeur; L. VAILLANT, assesseur : A. MANGIN, secrétaire; ARNAUD; H. BECQUEREL; BOULE; BOUVIER; BUREAU, professeur honoraire ; CHAUVEAU; COSTANTIN; GAUDRY, professeur hono- raire; GRÉHANT; HAMY; JOUBIN; LACROIX; LE- COMTE; MAQUENNE; S. MEUNIER; VAN TIEGHEM ; TROUESSART. Nota. — Adresser les souscriptions à M. Joubin, professeur au Muséum, secrétaire du Comité, 55, rue de Buffon, à Paris, ou à M. Paul Pelseneer, correspondant du Comité, 53, boulevard Léopold, à Gand. — M. Desbrochers des Loges nous signale les corrections et additions suivantes à faire à son mémoire sur les CHOLIDES paru dans le n° XI de nos Annales pour 1906 (tome L) : Page 360. Après la description de Cholus Jekeli, ajoutez : Cette espèce se distingue facilement de celles voisines, ayant une coloration analogue, par le rostre marqué de plusieurs sillons séparés par de fines carènes. » 366. Au lieu de Pseudocholus,nom préoccupé,lisez PROCHOLUS. » 366. Peridirœus punctatus. Patrie : Bolivie. » 367. Ectomastes oxyrhinchoides. Patrie : Amazones. » 367. Odontocholus flaviventris. Patrie : Venezuela. » 368. Au lieu de Sclerosomus granulosus, lisez Kangoropus granulosus. » 371. Au lieu de Solenopus inca, lisez Amerhinus inca. » 371 (en note). Au lieu de Amerhinus pavo, lisez Thoracus pavo. __ M. A. Bovie nous prie de bien vouloir reproduire l'avis inséré plus loin. PES cé Bibliothèque. M. Casey nous envoie un volume consacré aux _Aleocheriens d'Amérique. — Remerciments. Album. MM. G. d’'Emich et D' G. Stierlin, anciens membres de la Société, nous ont offert leur photographie pour l’album social. — Remerciments. Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l’impression des travaux insérés dans ce numéro, Communications. M. Hippert nous signale la capture des Micro- lépidoptères suivants, peu communs : 145. Platytes cerusellus Schiff., à Ostende le 21 août 1905. 642. Salebria fusca Hw.,à Orval, 9 juillet 1906. 1273. Pyrausta funebris Strôm., pris à Han le 21 mai 1906. 1390. Pterophorus tephradactylus Hb., à Ethe le 24 juillet 1903. 1412. Stenoptilia graphodactyla TR., Couvin, le 30 août 1906. 1916. Olethreutes mieana Hb., dans les dunes d’Ostende, 18 juil- let 1906. 3143. Psecadia bipunctella F., à Ethe Le 20 août 1906. — M. Hippert mentionne diverses captures de Lépidoptères. — M. Schouteden cite un intéressant passage d’un récent ouvrage publié par un zoologiste bien connu, F. Dôflein : & Ostasienfahrt » dans lequel l’auteur relate diverses observations qu'il a pu faire à Ceylan et qui lui paraissent démontrer indubitablement que les oiseaux font bien la chasse aux papillons, question controversée encore, comme on sait. — M. Schouteden croit utile de dire ici quelques mots relative- ment à une question de priorité qu’il à pu résoudre : En 1337 ont paru deux mémoires importants pour les hémipté- ristes par les descriptions qu'ils contiennent : le premier fascicule, traitant les Pentatomides, du « Catalogue of the Hemiptera in the Collection of the Rev. F. Hope », ayant pour auteur Westwood (bien que le mémoire ne soit pas signé), et le travail bien connu de Germar : « Hemiptera quæ ad Promontorium Bonæ Spei... », dans lequel se trouvent également décrits divers Pentatomides. Or, il se fait que plusieurs espèces ont été décrites simultanément dans les deux ouvrages, et, jusqu’à présent, l’on donnait en général la préférence aux noms proposés par Germar, ses descriptions étant plus détaillées que les diagnoses trop concises de Westwood. Lorsqu'il écrivit, il y a deux ans, le second fascicule de ses Rhynchota Aethiopica, consacré aux Asopiens et Tessaratomiens, M. Schouteden se trouva devant plusieurs cas de l’espèce, cas embarrassants. Mais un heureux hasard lui permit de trancher la 1 ERP EE UE D RE à RE 0e DIU ‘ ei) « % Lo dre 1e D! À LA 8 question : parcourant le tome V de la SILBERM. REV. ENT., dans lequel a paru le mémoire de Germar, il découvrit dans ce recueil une analyse du fascicule publié par Westwood, analyse imprimée quelques pages avant le travail de Germar. Il en résulte, évidem- ment, que les noms proposés par Westwood ont la priorité sur ceux de Germar. M. Schouteden croit bon de publier cette petite découverte bibliographique, divers collègues lui ayant déjà demandé quel était le motif qui lui avait fait rejeter les noms publiés par Germar, et notre collègue M. Kirkaldy lui-même, qui peut-être est le mieux documenté de tous sur la bibliographie hémiptérologique, n'ayant pu trancher avec certitude la question de priorité. — La séance est levée à 21 1/4 heures. Avis. — M. Alb. Bovie (90, rue Neuve, Bruxelles) préparant un CATALOGUE GÉNÉRAL DES CURCULIONIDES, prie les Entomologistes s’occupant de ce groupe de bien vouloir lui faire parvenir toutes remarques ou changements de synonymes qu'ils auraient eu occasion de constater et serait fort reconnaissant si les spécialistes en ce groupe voulaient bien lui envoyer en communication les tirés- à-part de leurs travaux. 1F9 NOTE SUR DEUX ABERRATIONS INTÉRESSANTES DE HYLOICUS (Spxix) PINASTRI I. par L.-3.-H. Eambillion. Hyioicus (Sphinx) Pinastri L. ab. fuliginosa Fol. n. ab. Chez cette aberration, on remarque que les quatre ailes sont d’un brun fuligineux clair, un peu rougeûtre, avec de légères traces, à la côte et au bord interne, de la bande brune transverse ordinaire. Les trois traits caractéristiques du dessus des ailes supérieures sont d’un brun rougeàtre foncé, très bien marqués; celui du milieu porte un point central, un peu allonge, de la couleur du fond. Ce caractère, à notre connaissance, n’a pas encore été signalé ni chez le type ni chez aucune de ses variétés. Frange des quatre ailes concolore, non entrecoupée de blanc, précédée d’une fine ligne d’un brun rougeûtre. Tête, antennes et dessus du thorax de la couleur des ailes; collier et ptérygodes d’un brun rougeâtre foncé. Abdomen de la couleur des ailes, mais avec les lignes plus foncées, non annelé de blanc. Cette admirable aberration, d’une teinte toute particulière, a été capturée aux environs de Bruxelles par M. Fologne, il y a plus de quarante ans; elle est étiquetée dans sa collection sous le nom de Var. Fuliginosa. M. Fologne a bien voulu nous permettre d’en publier la description. Hyloicus (Sphinx) Pinastri L. ab. fasciata Lampa, 1885. Cette remarquable aberration, décrite par Lampa en 1885, dans ENTOMOLOGIsk TipskeiFrTr, VI, p. 26, se trouve depuis plus de qua- rante ans, sous le nom de Var. Obsoleta dans la collection de M. Fologne. Elle est caractérisée par l’absence complète des traits noirs du dessus des ailes supérieures et par la bande médiane ordinaire, souvent foncée, qui se réduit à deux lignes transverses dentées, sauf au bord interne où elle est encore bien marquée. La couleur fondamentale des ailes supérieures est le gris ardoisé du type, mais légèrement plus pâle. Deux exemplaires de cette rare aberration, non encore signalée en Belgique, ont été capturés, comme le précédent, aux environs de Bruxelles, par M. Fologne, il y a plus de quarante ans. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 31 1 1907, 2 10 HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX pe L'AMÉRIQUE pu SUD par Paul Dognin. HYPSIDÆ Digama ? Hela sp. nov. — 4j 49, 52, © 55 mill. — Dessus des supérieures vert bronzé, des inférieures vert noirâtre également à reflets bronzés, les franges concolores. Dessous des quatre ailes vert sombre à reflets noirâtres ou bleuâtres suivant le jour. Tête, antennes, corps et pattes vert bleu ou bronzé. Antennes du émises par une gaine d’où elles sortent renflées et recouvertes en dessus par une grosse touffe de poils, à doubles pectinations et finissant en pointe; antennes de la © fusiformes, à fines ciliations. Oconeque, Carabaya, Perou S.-E.; plusieurs ÇY, une ©. Cette espèce a les mêmes couleurs que Chrysocale magnifica WIk., mais les ailes plus allongées, les antennes et la nervulation différentes; elle exigera sans doute la création d’un genre nouveau. Phalœæsia? rubriplaga sp. nov. 40 mill. — Les quatre ailes bleu noir profond, à reflets plus ou moins noirs ou bleus suivant l’angle; les supérieures avec quatre taches rouges allongées; trois basilaires en dessus et en dessous de la souscostale et sur la sous- médiane, la quatrième souscostale entre 6 et 7 peu après la cellule. Franges, tête et corps bleu noir; pattes bleu noir, les extrémités d’un noir plus mat. Santiago de Chuco, Pérou; une © prise le 20 janvier 1905. EUPTEROTIDÆ Apatelodes imparata sp. nov. — 35 mill. — Dessus des supérieures d’un crémeux grisâtre, le bord interne coupé au pre mier cinquième par une tache marron qui remonte un peu et obliquement sur l'emplacement de la première ligne extrabasilaire, celle-ci et une antémédiane, également arrondie, à peine visibles, l’aile coupée encore par deux autres lignes, une extracellulaire brunâtre, infléchie intérieurement de la 2 à la côte et une subter- minale blanche, droite de l’angle à la côle très peu avant l'apex,; ces deux lignes qui se touchent presque au départ du bord interne, s’écartent assez fortement sur la côte et l’espace entre elles deux brunit légèrement ainsi que la région apicale; en outre, une petite souscostale marron est accolée intérieurement au sommet de la ligne blanche ; frange crémeuse brunissant vers l’apex. Dessus des 11 secondes ailes d’un mordoré rougeâtre grisant le long du bord abdominal, une tache marron coupant ce bord au dernier quart, immédiatement suivie par une ligne subterminale blanche, arron- die, remontant sur la côte en s’écartant un peu plus du bord qu’au départ, la frange concolore. Dessous des supérieures crémeux gri- sàtre avec la ligne subterminale droite et blanche comme en dessus, extérieurement à laquelle toute la région apicale devient marron Jusqu'en dessous de la 5. Dessous des inférieures coupé par la ligne subterminale blanche, un peu anguleuse entre 5 et 6, le centre de l’aile marron, les bords costal, terminal et abdominal grisant. Frange crise. Palpes marron; tête, thorax, corps et pattes crémeux grisàtre, le premier anneau de l’abdomen cerclé de marron dans sa moitié supérieure, l’anus finement liseré de marron, Paraguay ; un (j. Cette espèce est, en petit, la copie presque exacte d’Apatelodes firmiana Cramer. GEOMETRIDÆ Perizoma ? infimbriata sp. nov. — 26 mill. — Supérieures avec le fonds d’un roux brunâtre inégal, traversées par deux zones brun noir; la première, basilaire et petite, intérieure à la première ligne ; la seconde, médiane et très large, entre l’antémédiane assez peu ondulée et l’extracellulaire fortement coudée extérieurement sur 3 et 4et à bords irréguliers; cette zone médiane est d’ailleurs irrégulièrement teintée et, de plus, envahie de blanc à son centre entre la 1 et la souscostale, le point absorbé dans le fond noir; la région terminale brunissant avec l'indication vague d’une ligne subterminale blanche ondulée, une grosse tache terminale blanche entre 3 et 4 et deux plus petites, fondues, entre 1 et 2, 2 et 3. Frange mêlée de roux, de brun et de blanc. Dessus des inférieures grisâtre brillant, le liséré un peu plus sombre, pas de franges sauf quelques poils à l’apex et à l’angle. Dessous des supérieures grisâtre avec la côte et le bord terminal se fronçant un peu et l’indication vers la côte de la ligne extracellulaire; dessous des inférieures gris blanchâtre traversé par quatre lignes médianes et parallèles, plus sombres. Palpes bruns; tête et thorax gris brunâtre; dessus de l'abdomen roux, le milieu de chaque anneau portant à son bord une petite touffe dorsale de poils noirs piquée d’un point blanc; l’anus noir; extrémité des pattes noire tachetée de blanc. Huancabamba, Pérou Nord; un (. Eriopygidia angulifascia sp. nov. — 41 mill. — Dessus des supérieures vert sâle, devenant vert mousse foncé dans les dessins 12 qui se composent : d’une étroite bande subbasilaire sinuée allant droit du bord à la côte, immédiatement suivie d’une bande plus large formant un angle extérieur vif sur la médiane, d’une large bande centrale à bords irréguliers, arrondie extérieurement, plus large au centre entre 2 et 4, rentrant intérieurement sous la 6 et perpendiculaire de la côte à la 6, formant ainsi immédiatement sous la 6 un angle aigu liséré de blanc, puis, après un petit espace du fond qui suit les contours extérieurs de la bande centrale, l’espace terminal, d’ailleurs beaucoup plus large dans la région apicale, est lavé de vert mousse sur lequel se détachent à la côte juste avant l’apex un petit commencement de ligne blanche, puis quelques traits subterminaux vert mousse foncé ou blancs entre les nervures de 2 à 6; la frange courte couleur du fond. Dessus des inférieures noirâtre, le centre et le bord terminal en partie rouge sombre. Cette zone rouge n’atteint pas la cellule entre 2 et 4, puis la borde et remonte au centre de la côte, laissant la région apicale noirâtre à peu près jusque vers la 6; frange noirâtre. Dessous des quatre ailes d’un gris pâle lavé en partie de rosé, laissant voir par trans- parence le liseré blanc de la bande centrale des premières ailes et avec un très léger point discoïdal aux inférieures. Tête et thorax vert sale, l'abdomen en partie noirâtre. Huancabamba, Pérou Nord; un (j. — Cette jolie espèce est bien distincte de toutes celles que je connais. Eriopygidia viridissima sp. nov. — 28 mill. — Dessus des supérieures blanchâtre semé de vert mousse et saupoudré d’atômes jaunes, la côte coupée presque régulièrement sur toute sa longueur de douze à treize taches noires lisérées de jaune donnant presque toutes naissance à des lignes noires fragmentaires ou qui se conti- nuent au travers de l’aile. La seconde de ces lignes forme l’extra- basilaire arrondie, les sixième, septième et huitième traversent l'aile et forment une bande médiane d’un vert plus sombre qui contient, entre les sixième et septième lignes, un gros point disco- cellulaire noir; la sixième, lisérée intérieurement de blanc, émet un angle vif en dehors sous la médiane; la huitième, bien festonnée et lisérée de blanc extérieurement, rentre en dedans sur 5; au delà de la bande le fond de l’aile est blanchâtre, puis vert dans la région terminale qui contient des fragments de lignes et une accumulation subterminale noire entre 4 et 6. Le bord terminal régulièrement festonné, est liséré de noir, la frange noire à l’extrémité des nervures est blanchâtre dans les creux. Dessus des inférieures blanchâtre,avec un petit point discocellulaire, le bord terminal grisätre, un com- mencement de subterminale blanche sinuée, de longs poils jau- nâtres sur le bord abdominal, la frange jaunâtre coupée de noirâtre 13 aux nervures. Dessous des supérieures grisâtre avec le point et une large extracellulaire blanc jaunâtre anguleuse intérieurement sur »; dessous des inférieures blanc jaunâtre grisant au bord termi- nal. Pattes jaunâtres coupées de noir; palpes, tête et thorax vert mousse mêlé de jaunâtre; dessus du corps blanc mêlé de vert et de jaune, avec une série dorsale de dents noires. Loja, Equateur ; un G. Heterusia simulatrix sp. nov. — 29 mill. — Dessus des quatre ailes noir, les supérieures avec la côte coupée par cinq taches blanchâtres, la première extrabasilaire et les quatrième et cinquième subapicales toutes petites, les deux centrales plus grosses; la frange blanche coupée de noir à l’extrémité des nervures aux premières ailes, noire aux inférieures avec quelques poils blancs vers l’apex. Dessous des premières ailes noir avec la côte et l’apex largement lavés de blanc gris et de roux verdâtre, la base de l’aile blanchâtre, les taches costales et la frange comme en dessus; dessous des inférieures avec la première moitié et tout le bord abdominal blanchâtre fortement strié de gris verdâtre, un point discoïdal et toute la moitié extérieure gris verdâtre strié de noir et semé de quelques atomes blancs, la frange gris verdâtre coupé de blanc. Huancabamba, Pérou Nord; un (j. Je possède également du Pérou un autre que je rattache à cette espèce et que je propose denommer var.maculata. En tout pareille à simulatrix, cette variété possède de plus sur le dessus des infé- rieures une large tache extrabasilaire, centrale, blanche, bien trian- gulaire, la pointe en dehors et contenant un tout petit point noir. Cette variété ressemble ainsi à Heterusia adulatrix Th.-M. Voici les différences entre les deux espèces : Adulatrix est brun noir, sèmulatrix et sa variété d’un noir pur; en dessous la première moitié blanche est délimitée d’une manière différente, dans adulatrix cette moitié descend dans l’aile sensible- ment plus loin au delà de la cellule et le bord entre 3, 4,5 et 6, 7,8 en reste sensiblement arrondi, alors que dans la variété maculatu la partie blanche cesse presque immédiatement après la cellule, sur 3 et 4 notamment, et le bord entre 3, 4, 5 et 6, 7, 8 forme un triangle marqué. Une différence analogue se retrouve dans la tache du dessus des inférieures, plus longue et sinon arrondie du moins obtuse dans adulatrix, nettement triangulaire dans maculata. Au surplus, Thierry-Mieg a décrit adulatrix sur un exemplaire bolivien et les cinq spécimens que j’en possède proviennent tous de Bolivie, tandis que simulatrix et sa variété sont péruviennes. Maassen à figuré, pl. VIIL, fig. 29, une Scordylia brunonaria à qui, 14 à première vue, simulatrix semble se rapporter, mais sémulatria n’a pas le bord terminal des supérieures coudé et le dessous des quatre ailes, ainsi que les taches costales des supérieures diffèrent totalement dans les deux espèces. Nipteria subdolens sp. nov. —32 mill. — Dessus des quatre ailes grisâtre, la côte des supérieures obscure ou striée donnant naissance à deux lignes, la première immédiatement avant le point discoïdal, la seconde suivant de très près, à peine coudée au départ et presque droite à travers l’aile qu’elle coupe peu après le milieu, possédant enfin une assez longue éclaircie blanche avant l’apex. Inférieures avec le point discoïdal. Dessous des quatre ailes blan- châtre avec la côte et la région apicale fortement couvertes de stries brunes lesquelles se répandent mais moins accumulées sur out le reste des inférieures; celles-ci possèdent, en outre, une ligne extracellulaire arrondie et un point discoïdal suivi extérieure- ment d’une petite auréole blanche. En dessous les supérieures ont la seconde ligne faiblement indiquée et la côte, coupée par quelques traits blancs avant et après la premiére ligne, possède l’éclaircie blanche subapicale du dessous bien nette. Franges coupées de blanc et de noir. El Monje près Loja, Equateur; un (j' bien frais. Cette espèce se rapproche de Nipteria fumosata & Warr.(— palli- dilinea & Warr.). mais sa seconde ligne est heaucoup plus droite, ses dessous différents et l’éclaircie costale des premières ailes de subdolens distinguera aisément cette espèce. Egalement voisine d’exularia Walk., subdolens s’en distinguera encore, outre sa teinte plus grisâtre et d’autres différences trop longues à détailler, par l’éclaircie costale d’avant l’apex, dans eœularia c’est l’apex même qui est blanc. Subdolens enfin se rapproche encore de eucula mihi; mais les lignes de cucula sont placées tout différemment; la pre- mière, moitié plus près de la base, par conséquent éloignée du point; la seconde, au contraire, encadrant immédiatement le point dans un coude prononcé; le dessous de la côte des supérieures possédant, dans cucula, une tache blanche souscostale faisant suite à la seconde ligne et trois fines stries blanches sur l'emplacement du trait blanc de subdolens. Nipteria pseuderna sp. nov. — 37 et 39 mill. — Cette espèce, si voisine d’erna, me semble pourtant devoir en être séparée; les dessins, quoique presqu’en tout similaires dans les deux espèces, sont plus durement tranchés dans pseuderna, d’ailleurs de taille plus petite. Les quatre ailes blanches moins saupoudrées d’atômes que dans erna, la côte des supérieures coupée par trois larges taches brun noir : une basilaire, une seconde antémédiane précédant 15 immédiatement le point diseoïdal, la dernière au troisième quart, formée d’une double ligne extracellulaire, agglomérée d’habitude et dont la première seule se continue parfois sur les nervures de l’aile (dans erna, ce départ des deux lignes se retrouve sur la côte, mais elles sont séparées, la première bien coudée), enfin le bord termi- nal est plus ou moins fortement taché de brun noir, surtout de 3 à 7, l’apex même ne prenant que quelques stries. La frange dans les quatre ailes est durement coupée de brun noir et de blanc (dans erna, la frange semble plus courte et les deux tons contrastent moins). Les inférieures, assez fortement striées, reproduisent en pâle les dessins du dessous : point, ligne extracellulaire et ombre apicale. Dessous des premières ailes comme le dessus, mais les dessins durement marqués, de même pour les secondes ailes, qui possèdent, sur un fond bien strié, deux points extrabasilaires, costal et abdominal, un point discocellulalre suivi d’une petite auréole blanche, une extracellulaire arrondie, épaisse, se perdant usuelle- ment dans une large tache plus ou moins développée de la seconde moitié de la côte à la moitié apicale du bord terminal, laissant libre l'extrême bord de la côte vers l’apex (cette tache assez caractéris- tique ne se retrouve pas dans erna). Loja, Equateur; Huancabamba, la Oroya, Santo-Domingo, Pérou; une série de ŸŸ. Nipteria decisa, sp. nov. — (j 39 mill. — Espèce également très voisine d’erna mihi, blanc sale, les supérieures fortement sau- poudrées d’atômes brun noir le long de la côte, du bord terminal et surtout dans la région apicale, n’indiquant en teinte plus sombre qu’une petite tache costale antémédiane, le point discoïdal et une ligne extracellulaire bien indiquée, plus large au départ de la côte où elle est à peine infléchie et traversant toute l’aile obliquement à peu près au second tiers et parallèlement au bord terminal. Frange coupée de blanc et de noir aux quatre ailes. Inférieures entièrement semées d’atômes ne laissant que deviner le point et une ligne extra- cellulaire arrondie. Dessous des quatre ailes comme le dessus, mais encore plus couvert d’atômes, la ligne des supérieures moins nette- ment indiquée, mais suivie à la côte du commencement de la ligne géminée et l’extracellulaire des secondes ailes bien noire, mais fondue dans le fond. © 42 mill. — Pareille, mais les dessins un peu plus développés. Aux supérieures la tache costale antémédiane donne naissance à une ligne oblique qui coupe l’aile au premier tiers parallèlement à la seconde ligne, mais n’est bien marquée que vers la côte; immé- diatement après la seconde ligne, la côte indique le commencement d’une troisième ligne géminée comme dans erna. Loja et San-Francisco près Loja, Equateur; un j et deux 99. " de # x. re LR DYLAN LA OPA VS QCM LAN API ST) Te À de. PL | À LP RTE SP RS ES ENQUETE UE CARE AR É ? à c PL Ste % Ce Lare Nue 7 és 1 r" 16 Astyochia marginea sp. nov. — 27 à 30 mill. — Les quatre ailes d’un blanc crémé transparent traversées par une ligne subter- minale commune, plus sombre, fortement dentée (une dent entre chaque nervure), arrondie et rentrant un peu intérieurement sur la côte des premières ailes, celles-ci possédant, en outre, une antémé- diane également zigzaguée et une petite accumulation d’atômes sur la discocellulaire. Inférieures marquées d’une seconde ligne, terminale, sinuée, également arrondie. Franges bien fournies, con- colores et brillantes. Dessous comme le dessus. Tôte, corps et pattes blanc crémé. Rio Songo, Charuplaya, Yungas de la Paz, Bolivie; la Oroya, Pérou; une série de J'. Cette espèce se distingue d’Astyochia cloelia Druce et philyra Druce, par sa teinte plus blanche, l'absence de points discocellulaires et la ligne subterminale beaucoup plus fortement dentée. Leuculopsis collineata sp. nov. — 36 mill. — Les quatre ailes blanches avec les dessins grisâtres, à peine estompés; supé- rieures avec un petit trait discocellulaire immédiatement précédé et suivi de deux lignes; la première, formant un angle extérieur sous la 2, point où elle touche presque la seconde, celle-ci avec un pre- mier petit angle rentrant sous la 2, puis un second plus accentué, extérieur, sur la 4; la côte finement lisérée de brun au départ. Inférieures traversées par une ligne extracellulaire arrondie, légère- ment flexueuse. Franges blanches. Dessous blanc sans trace de dessins. Palpes bruns; trompe et front jaune; vertex bruns; antennes jaunes, les cils bruns; collier jaune pâle; ptérygodes, thorax et dessus du corps blancs. Oconeque, Carabaya, Pérou sud-est; un (j. Hemerophila angustipennis sp. nov. — (j 31 mill. — Dessus des supérieures d’un testacé noisette clair, la côte striée de brun, les dessins brun noir; ceux-ci se composent de quatre lignes géminées partant du bord interne pour se diriger obliquement avec de légères inflexions vers la côte ou le bord terminal qu’elles n’at- teignent pas, la première ligne extrabasilaire, les deux suivantes, médiane et postmédiane, rapprochées l’une de l’autre, la quatrième subterminale, à peine distincte; sur divers points de leur passage ces lignes sèment quelques points nervuraux noirs et le bord ter- minal légèrement dentelé indique le creux de la dentelure par un petit point noir. Dessus des inférieures blanchâtre, le bord abdo- minal et le bord terminal (plus largement à l'angle anal) testacé noisette clair, marqué au bord abdominal de deux lignes géminées qui se fondent dans la partie blanche de l’aile, la première centrale, plus épaisse, puis d’une cinquième ligne, subterminale, fine, droite ; 17 le bord terminal dentelé et marqué de petits points comme aux supérieures; la discocellulaire portant un faible petit point. Dessous d’un testacé blanchâtre sale fortement semé d’atômes noirs, chaque aile avec un point discocellulaire, les franges concolores. Tête et dessus du corps teinte du dessus des supérieures. Angasmarca, Pérou; un (j. De la même localité, je possède la ©, qui a la même taille, mais elle est en si mauvais état que je n’ose la décrire. Le 4 n’est d’ail- leurs lui-inême pas très frais et quelques détails ont pu m’échapper, mais les dessins, qui rappellent un peu ceux de notre soheraria Rbr., semblent bien typiques. Stenalcidia conveniens sp. nov. — 34 mill. — Dessus des quatre ailes blanc crémeux semé d’atômes bruns, les lignes brun mousse; supérieures avec la côte striée de brun mousse, une pre- mière ligne extrabasilaire, très irrégulière et doublement plus écartée à la côte qu’au bord interne, une seconde ligne partant du milieu du bord interne, contournant intérieurement une tache fauve au dessus de la 1, de là oblique, irrégulière, jusque vers le troisième quart de la côte, celle-ci coupée au milieu par un com- mencement de ligne qui se dirige sur le point discocellulaire; l’aile possède encore une subterminale blanche, bien dentée, accompa- g 1ée intérieurement de quelques accumulations de stries mousse, le creux de chaque feston du bord marqué d’un point mousse intra- nervural. Inférieures traversées par une première ligne, extrabasi- laire, droite, une seconde, extracellulaire, mieux marquée, arrondie et sinuée, immédiatement suivie d’une ligne diffuse fauve, avec la subterminale blanche et dentée, accompagnée de stries intérieures et les points intranervuraux sur le bord comme aux premières ailes. Frange couleur du fond. Dessous des supérieures d’un noi- râtre uniforme avec un petit point discocellulaire plus sombre; dessous des inférieures plus pâle, également avec un petit point; les franges blanchâtres. Tête et dessus du corps crémeux, dessous noirâtre. Huancabamba, Pérou nord; un (;. Cette espèce est voisine de Sfenalcidia castaneata Warren. Bronchelia akxinaria sp. nov. — 57 mill. — Dessus des quatre ailes d’un gris légèrement. testacé et régulièrement couvert d’atômes, les lignes en majorité brun mousse, les secondes ailes plus pro‘ondément festonnées. Supérieures avec une extrabasilaire deux fois plus éloignée de la base à la côte qu’au bord interne, coudée au départ de la côte, le point discocellulaire immédiatement surmonté d’un trait costal (commencement d’une médiane qui reparait au bord interne), une extracellulaire arrondie au delà de la 18 cellule et vivement dentée de la côte à la 4, puis continuant par des traits nervuraux (dans vexillata Feld., espèce très voisine, cette ligne est droite et non arrondie de la côte à la 4), une subterminale blanche, parallèle au bord et très régulièrement festonnée, enfin un fin liséré terminal brun; la frange couleur du fond. Inférieures avec le point, une extracellulaire arrondie, bien dentée, la subterminale blanche et le liséré comme aux premières ailes. Dessous des quatre ailes d’un blanchäâtre légèrement testacé avec une ombre subter- minale noirâtre plus large au sommet des premières ailes, se dégradant régulièrement jusqu’à l’angle aux supérieures, se fondant dans l’aile entre 3 et 4 aux inférieures, les premières ailes avec un rappel indistinct des lignes et le point. Loja, Équateur; un 4. Cette espèce a les premières ailes taillées assez carrément comme nasica Druce et se distingue par sa teinte grise uniforme et ses lignes fines et nettes. Cataspilates pseudaluma sp. nov. — 24 mill. — Dessus des supérieures gris cendré, les dessins brunissant et se fondant dans le fond ; ils se composent d’une ligne géminée partant d’un peu après le milieu du bord interne pour aller droit sur l’apex qu'elle n’atteint pas, la première (intérieure) de cette double ligne marquant son passage sur chaque nervure par un trait brun, et d’une seconde ligne géminée, subterminale et terminale, parallèle à la côte; la côte indique un tout petit point brun entre chaque nervure. et la frange, double et bien fournie, est concolore. Dessus des inférieures gris cendré, les régions centrale et costale plus pâles, avec un commen- cement de ligne centrale au bord abdominal et une double ligne, subterminale et terminale, arrondie et parallèle au bord comme aux premières ailes; le bord également marqué de petits points intra- nervuraux et la frange comme aux supérieures. Dessous gris cendré sans dessins mais plus couvert d’atomes qu’en dessus Tête, corps et pattes couleur du fond. Tucuman, République Argentine ; deux 4j. Ressemble superficiellement à Aspilates aluma Schs. Apicia olivata sp. nov. — 28 mill. — Dessus des ailes gris olivâtre luisant; les supérieures traversées par deux lignes olive et avec un assez gros point discocellulaire noir; la première ligne extrabasilaire, arrondie et rentrant légèrement sur les nervures; la seconde ligne, extracellulaire, plus écartée de la première sur la côte qu’au bord interne, rentrant légèrement sous la 2 et formant un coude très accentué en dehors entre la 4 et la 8, immédiatement suivie de plusieurs ombres olive. Inférieures traversées par une médiane sinueuse, également olivâtre. Franges couleur du fond. 19 Dessous gris luisant semé de quelques atômes noirs, avec de tous petits points discocellulaires et l'indication d’une fine ligne sinuée extracellulaire dans la moitié supérieure des premières ailes. Franges, pattes et dessous du corps concolores; front, antennes, thorax et dessus du corps teinte du dessus des ailes. Tucuman, République Argentine; un . Tetracis”? erosinata sp. nov. — 4! mill. — Dessus des supé- rieures jaune ocre, divisé en trois parties à peu près d’égale largeur au centre par deux lignes, la première partie et la région terminale plus colorées, avec un gros point noir discocellulaire. Les deux lignes, pâles, bordées intérieurement d’ocre jaune foncé, sont une antémédiane, droite du bord interne à la cellule, puis légèrement recourbée intérieurement sur la côte, et une extracellulaire, droite du bord interne à la 2, puis oblique à travers l’aile jusque sur la pointe de l’apex où elle se termine sur une tache triangulaire noire touchant la côte et l’apex mais laissant le sommet de la côte jaune. Une série subterminale de points nervuraux noirs accompagnés de quelques stries foncées; la frange jaune ocre foncé. Dessus des inférieures et frange jaune ochracé pâle sans autres dessins que quelques fines stries anales. Dessous es quatre ailes jaune ochracé pâle, plus clair dans la moitié interne des supérieures; celles-ci avec le point noir discocellulaire, la tache apicale noire qui se diffuse un peu et descend jusqu’à la 6 et un rappel indistinct de la seconde ligne et des points subterminaux; les inférieures avec l'indication d'une ligne subterminale bien arrondie; les franges concolores. Palpes, tête et corps couleur du fond des ailes. Tucuman, République Argentine; une ©. Cette espèce semble devoir se placer auprès de Tetracis chilenaria Blanch., dont elle a le port; mais, en l’absence du (7, sa place défi- nitive restera en suspens. Eusenea lasiocampodes sp. nov. — 37 mill. — Dessus des supérieures marron finement sablé de noir, plus spécialement au delà de l’extracellulaire, traversé par deux lignes : une extraba- silaire fortement coudée extérieurement au départ de la côte, presque concolore et peu visible, et une extracellulaire ocre, à peine ondulée, allant du bord interne peu après le milieu à la côte assez avant l’apex. L'espace médian est d’un ton plus foncé que le reste de l’aile et contient le point discocellulaire blanc liséré exté- rieurement de noir. Une série subterminale de points intranervu- raux blancs bordés intérieurement de noir; frange marron. Dessus des inférieures noirâtre, taché de marron sablé de noir au troisième tiers (anal) du bord terminal et coupé par une ligne subterminale couleur du fond, peu visible, quittant le bord abdominal 20 peu avant l’angle sur un point blanc pour se diriger presque droite, quoiqu'un peu sinueuse, sur la côte au troisième quart; la frange marron. Dessous des premières ailes noirâtre avec la côte et le bord terminal très largement teintés de marron pâle semé d’atomes noirs, la tache discoïdale blanche beaucoup plus large qu’en dessus, la côte coupée de blanc an départ de l’extracellulaire noirâtre qui se perd peu après dans le fond, les points subterminaux comme en dessus, la frange marron pâle. Dessous des inférieures d’un ocre marron semé d’atomes noirs avec le bord abdominal largement lavé de blanc semé de noir, un gros point discoidal noir coupé en deux par une fine ligne blanche, la ligne subterminale bien dentée émettant en dehors un point blanc sur chaque nervure, enfin une série de petits points subter- minaux noirs, piqués de blanc, la frange d’un ton plus foncé que le fond. Palpes, front, vertex, thorax et dessus du corps marron, dessous plus pâle; un trait blanc entre les antennes; celles-ci, blanches au départ, sont marron avec un liséré blanc au-dessus; une grosse touffe dorsale de poils noirs sur le premier anneau. Huancabamba, Pérou nord; un j bien frais. Ressemble superficiellement à Æusenea semibrunnea Warren. Meticulodes angulosa sp. nov. — 41 mill. — Dessus des supérieures d’un fauve terreux semé de stries noires et avec diverses ombres brunes ou rousses, traversé par les deux lignes usuelles; l’antémédiane oblique extérieurement de la côte à la médiane, puis rentrant intérieurement et droite jusqu’à la 1, puis de nouveau oblique et plus éloignée de la base au bord interne qu’à la côte; l’extracellulaire, légèrement festonnée sur tout son parcours, formant un coude extérieur bien net juste au-dessus de 4. Un double point discocellulaire noir auréolé de blanc; deux points subterminaux blancs entre 3 et 4, 6 et 7, ce dernier plus grand; frange concolore. Dessus des inférieures noirâtre coupé par une ligne subterminale fine et peu marquée, plus éloignée à la côte qu'au-dessus de langle, légèrement fauve au bord terminal vers l’angle. Dessous des ailes fauve légèrement ferrugineux, semé de stries, la moitié inférieure des premières ailes grisant; supérieures avec le rappel de l’extracellulaire, une lunule discocellulaire blanche piquée extérieurement de noir, les deux points subter- minaux comme en dessus et, en plus, un troisième entre 5 et Get même la trace d’un quatrième entre 7 et 8; inférieures avec la subterminale quittant le bord abdominal sous une ombre noire, droite, la ligne bien dessinée, sinuée, un assez gros point discocel- lulaire noir coupé en quatre par de fines lignes blanches et liséré 21 de blanc et quatre points subterminaux blancs lisérés de noir en dehors, le plus gros entre 6 et 7 (la trace de ces points se retrouve en dessus); franges concolores. Agualani, Carabaya, Pérou S.-E.; un (. Cette espèce est fort voisine de Meticulodes fraterna Warr., mais fraterna a l’extracellulaire des supérieures presque droite, à peine infléchie au-dessus de 4, de même pour jamaicensis Schs., jamaicensis ayant de plus sur le dessous des inférieures deux petits points subterminaux blancs bien marqués à cheval sur la fausse 5. D'autre part, angulosa avoisine elmonjensis mihi et l’extracellulaire est dessinée de même dans les deux espèces, mais elmonjensis a des teintes plus claires, nettes, presque sans stries, les inférieures très claires (et non noirâtres), avec des points subterminaux en dessus et en dessous les deux petits points à cheval sur la fausse 5, comme dans jamuicensis, etc... Il est certain que beaucoup de ces espèces peuvent représenter des races locales et que quelques-unes se fondront sans doute plus tard l’une dans l’autre. Pero alboculata sp. nov. — 44 à 46 mill. — Dessus des supé- rieures brun s’éclairant à la base, au centre et vers l’apex, de violacé, d’ochracé et de gris verdâtre dans la région terminale, la côte parfois plus claire, ces tonalités variant suivant les individus, coupé par les deux lignes usuelles. La première ligne, antémédiane, brun noir extérieurement, lisérée de clair à l’intérieur, coupe la côte au premier quart, traverse la cellule obliquement, rentre sur la médiane, descend avec un sinus sur la 1, ressort sur cette nervure, puis arrive au bord interne un peu plus éloignée de la base qu’à la côte. La seconde ligne quitte la côte au dernier cinquième, descend sur la 8 avec un petit sinus, sur 7 et 6 en deux petits festons arrondis de plus en plus rentrants, ressort en un feston plus large pour rentrer sur 3, droite de 3 à 2, ressort de nouveau en un feston arrondi de 2 à 1, puis par un dernier feston atteint le bord vers le dernier cinquième. Cette ligne lisérée de pâle extérieurement est largement accompagnée de brun à l’intérieur. Le point discocellu- laire est bien marqué, formant un petit œil blanc piqué de noir au centre. Le bord terminal finement denté à l’extrémité des nervures est accompagné de points intranervuraux noirs plus ou moins piqués de blanc. Dessus des inférieures noirâtre traversé par une fine extracellulaire plus claire, légèrement ondulée, partant de la côte vers le troisième quart pour atteindre le bord abdominal juste avant l’angle, le bord finement denté et avec les points terminaux comme aux premières ailes. Dessous d’un brun légèrement ferrugi- neux, les supérieures avec un double petit point discocellulaire blanc, une extracellulaire fine, claire, ondulée, les points termi- naux qui deviennent généralement blancs, enfin deux petites éclaircies blanches, l’une, terminale, entre 2 et 3, la seconde, subterminale, entre 3 et 4. Ces deux éclaircies sont typiques et aideront à distinguer cette espèce des espèces voisines, Pero param- bensis sp. nov., æylonaria Obth., tabitha Mssn.; elles sont souvent accompagnées d’une troisième petite éclaircie vers l’angle. Les inférieures avec la ligne extracellulaire comme en dessus, mais mieux dessinée, blanche et fortement dentée, une petite lunule discoceliulaire noire pointée de blanc à l’extérieur et les points terminaux en partie blancs. La Union (rio Huacamayo), Santo Domingo (Carabaya), Pérou; El Monje et Palanda, près Loja (Equateur); Yungas de la Paz, Bolivie; une série de J{Ÿ. Pero parambensis sp: nov. — 48 mill. — Cette espèce exces- sivement voisine de la précédente a, à peu près, les mêmes cou- leurs, pourtant les supérieures ont le Liers terminal après la ligne entièrement ochracé terreux, sauf l’apex, qui brunit. Supérieures avec la première ligne sensiblement pareille à celle d’alboeulata, mais non lisérée de clair intérieurement, la seconde ligne avec les festons plus pointus, moins arrondis, le bord plus sinué, le point discocellulaire moins rond, les dents du bord terminal plus grosses et plus obtuses, les points terminaux moins accentués. Inférieures avec les points terminaux également moins accentués et seulement le départ au-dessus de l’angle de l’extracellulaire qui manque. Dessous des quatre ailes sensiblement pareil, mais l’extracellulaire des inférieures moins bien dessinée et les supérieures avec une large tache blanche à l’angle; cette tache, qui part de l’angle, laisse le bord brun et rentre intérieurement entre 3 et 4, elle est plus large et rentre plus à l’intérieur que la même tache dans æylonaria Obth. et tabitha Mssn. ; dans ces deux dernières espèces, la seconde ligne des supérieures est moins sinuée et rentre beaucoup plus à l’intérieur sous la cellule que la même ligne des parambensis et alboculata. Paramba, Equateur, 1,50 mètres ; deux 4j, une 9, Il ne serait pas impossible que parambensis et alboculata soient deux races locales d’une même espèce et la même chose se pourrait bien pour æylonaria Obth et tabitha Mssn. LASIOCAMPIDÆ. Claphe minuta sp. nov. — 25 mill. — Tête, corps, pattes, ailes et franges d’un blond cendré uniforme, les supérieures avec une série subterminale de points brunâtres intranervuraux, fondus 93 dans le fond et qui se distinguent à peine sous certain angle; ces LR 8 , points ne descendent pas jusqu’à l’angle interne. Paranapanema, province de Saint-Paul, Brésil; une ©. >) 2 ? MEGALOPYGIDÆ. Sciathos cana sp. nov. — 28 mill. — Les quatre ailes blanches, semidiaphanes, couvertes d’écailles clairsemées; supérieures avec l'extrême bord de la côte noire; franges blanches. Dessous pareil, la côte plus largement noire. Devant du front, dessous du cou et devant de la poitrine couverts de poils noirs; première paire de pattes et extrémités des autres, noires; vertex, dessus de l’abdomen et anus paille pâle; reste du corps blanc; antennes jaune ochracé. Colombie; un (. DALCERIDÆ. Acraga meridensis sp. nov. — 22 mill. — Palpes, tête, antennes, corps, pattes, franges et ailes jaune orangé, ces dernières avec de longs poils au bord interne et surtout au bord abdominal. Merida, Venezuela ; deux G". Très voisin d’Acraga ochracea WIk., mais d’un jaune plus orangé. 24 DESCRIPTION D'UN STAPHYLINIDE NOUVEAU DU GENRE BLEDIUS par J. Eoadroit. Bledius Campi. — Noir, antennes, mandibules, palpes et pattes brun clair. Tête et corselet mats, fortement chagrinés ; front bombé, imponctué au centre, sur les côtés des points espacés, bien marqués; corselet plus ou moins transverse, très finement sillonné, côtés très légèrement arrondis, plus fortement vers la base dont les angles sont redressés, ponctuation assez fine, éparse, corrodée par la chagrination; élytres à la base d’un sixième plus large que le corselet, d’un cinquième à l’extrémité, un peu plus longues que larges, fortement et densément ponctuées; abdomen finement chagriné, à ponctuation très éparse; pubescence blanche; © cor- selet plus large, moins arrondi. — Longueur moyenne 3 2/3 mill. Ce Bledius ressemble fort au pallipes avec lequelil est sans doute confondu dans les collections; on l’en distinguera par la ponctuation du front plus visible, par le corselettrès mat, àchagrination beaucoup plus grosse, par les élytres moins amples et à ponctuation beaucoup plus forte. J'ai trouvé cette espèce en mai, dans la tangue d’un ruisseau, près de Beverloo (Limbourg belge). en DR nR NE EME ST a PA INTENSE " MOECA die Fe UROMRAEE FAN NE NT +, ; NEUE COPROPHAGEN AUS AFRIKA. — I. von Professor FH. Kolbe (Berlin). Unter den im folgenden beschriebenen Arten bereichert der Copris Gilleti die Reiïhe der bekannten Arten dieser Gattung um eine interessante Form, nicht nur wegen ihrer absonderlichen Bildung, sondern auch wegen ihrer nahen Verwandtschaft mit dem Copris Nevinsoni Wtrh. Hinterindiens. Die von Arrow aufgestellte, von den Orphninen abgetrennte Gruppe der Ochodæinen enthielt bisher nur die Gattung Ochodæus und die wohl nur als Subgenus zu betrachtende Gattung Codocera Eschz. Im folgenden habe ich die in dieselbe Gruppe gehôrige Gattung Synochodœus aufgestellt und mitgeteilt, dass auch die merkwürdige Gattung Chœætocanthus Péring., von welcher das Berliner Kônigl. Museum zwei Exemplare besitzt, zu den Ochodæinen gehôrt. PÉRINGUEY hatte diese Gattung zu den Hybosorinen gestellt, zu denen sie wegen der Bildung der Epimeren des Metathorax und der Abdominalsegmente nicht gehôren kann. Die Zahl der Bolboceras- Arten ist wiederum durch einige neue Arten aus Südwest-Afrika vermehrt. Von der Gattung Athyreus, die hauptsächlich Amerika bewohnt, habe ich hier eine Art aus Südwest-Afrika beschrieben. Bisher war ein Vertreter dieser Gattung aus Afrika südlich vom Aequator nicht bekannt. Der neue Phæochrous ist eine von den übrigen Arten Afrikas sehr verschiedene Form. Copris Gilleti n. sp. 4. Herr Professor J. GILLET sandte mir einen eigenartigen Copris aus der Verwandtschaft der indo-afrikanischen Artengruppe des fidius Oliv., der namentlich dem Copris Nevinsoni Wtrh. Hinter- indiens habituell sehr ähnlich ist, besonders durch des Bildung des Kopfhornes und der Prothoracalhôrner. Dem C. typhœus Gerstaecker Deutsch-Ost-Afrikas (Jahrb. d. wissensch. Anstalten Hamburgs, I. 1884, p. 50) scheint die Artsehr nahe verwandt zu sein; doch erwähnt der Autor nichts von dem Zahne auf der Rückseite des Kopfhornes im basalen Drittel; dagegen hebt er einen subapicalen Zahn an dem Kopfhorne hervor, der der vorliegenden Art fehlt. Der Prothorax des typhœus ist ebenfalls bis zur Basis ausgehôhlt und überall punktiert (ob grob oder fein, ist nicht angegeben). Die beiden dorso-lateralen Hôrner sind nach ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 31 1 1907. 3 V7 LR) ee SUNATE pe RES JE où PI ER 26 der Beschreibung bei typhœus gleichfalls sehr hoch, aber vertikal aufoerichtet; bei der neuen Art sind sie zwar auch hoch aufge- richtet, aber im apicalen Teile nach innen gebogen. Die Elvyiren sind bei typhœus « vage et subtilissime punctata »; bei der neuen Art sind sie nur mässig fein und gedrängt punktiert. C. Gilleti ist grôsser als mesacanthus Har. vom Nyassa-See, der mir in den typischen Stücken vorliegt, aber das Horn des Kopfes und die beiden Hôrner des Prothorax sind verhältnismässig viel grôsser. Die Sculptur des Prothorax ist viel grôber, aber die der Elytren ähnlich wie bei mesacanthus. Auch ist die neue Art durch die Denticulierung vorn an den Seiten des Prothorax von den Haroldschen Art verschieden. Bei den genannten Arten der Fidius—Gruppe ist der äussere Sporn der mittleren Tibien sehr lang. Diagnose der neuen Art: d. — Corpus elongatum, supra parum nitidum; capite lato larse granuloso, antice marginato, epistomate medio anteriore leviter emarginato, genis acute angulatis; cornu valido, valde elongato, medio subilo recurvo, supra convexo, infra apicem leviter inflalo et longitudinaliter sulcato, in apice rotundate obtusato, lateraliter compresso (fere bisulcato), infra autem denticulo unico, inframe- diano, basi propiore, armato; prothorace ubique copiose et rude granulato, ad cornua sursum punctato, cornubus validis, longis- simis, a latere visis perpendiculariter erectis, a posteriore visis incurvis, apicem versus compressis, apice rotundatis, glabris, fere impunctatis, utroque cornu antice supra basin denticulo brevi obsito; pronoti margine anteriore trisinuato, marginibus lateralibus mox pone angulum anticum subsinuato compluribusque denticulis obsito; lateribus impressis, postice juxta basin cornuum callosis, disco excavato, cava subdepressa usque ad basin pertinente, ante basin transversim impresso; margine postico pronoti crenulato, angulis posticis obtuse rotundatis; elytris mediocriter confertim punctatis, modice striatis, striis crenulato-punctatis, inter strias 3.-6. ante basin impressis, interstitiis planis; metasterno glabro lateraliter punctato, antice inter coxas leviter subpunctato; tibiis pedum primi paris quadridentatis, supra dentem quartum integris; pygidio confertim punctato, in media basi anguste lævigato. — Long. corp. 19 mill., cornu frontalis 40 mill. Forma minor j : cornu frontali abbreviato, curvato, integro; pronoto medio longitudinaliter excavato, cava postice coarctata, usque ad marginem pronoti posticum pertinente, utrinque tota carinata, carina utraque modice elevata nec cornuta, brevissime bidenticulata, denticulis inter se valde remotis, anteriore paulo 27 erecto, posteriore incurvo. — Long. corp. 16-19 mill., cornu frontalis 4-5.5 mill. Es liegen drei Exemplare, mit der Vaterlandsangabe : Usambara vor, welche Herr Professor GILLET mir freundlichst zugesandt und von denen er zwei Exemplare gütigst dem Berliner Kôniglichen Museum überlassen hat. Ihm zu Ehren ist die Art benannt worden. Synochodæus n. g. Diese neue Gattung vermehrt die Zahl der afrikanischen phane- rosnathen Coprophagen wiederum um eine Form, welche insofern wichtig erscheint, als sie der eigenartigen Gattung Ochodæus durch Kôrperbau und die Behaarung der Oberseite näher steht, als den glatten Formen aus der Verwandtschaft von Orphnus und /ybalus. Tatsächlich bildet Ochodœus eine eigene Gruppe Ochodæine, welche ARROW in den TRANS. ENT. Soc. LoNDoN, 1904, p. 747 auf Grund des dorsalen Stridulationsapparates aufgestellt hat, wodurch sie von den nächstvérwandten Gruppen fusdamental verschieden ist. Synochodœus unterscheidet sich von Ochodæus durch das vorn abgerundete Labrum (bei Ochodœus tief ausgerandet), das breit abgestutzte letzte Glied der Maxillarpalpen, die viel längeren Elytren, die schlankeren Tarsen, die am Ende nur kurz beborsteten Tibien des dritten Beinpaares und die Crenelierung und kurze Beborstung des längeren Sporns der Tibien nicht nur des zweiten sondern auch des dritten Beinpaares. Characteristik der neuen Gattung : Corpus oblongum, pilosum. Labrum antice rotundatum, integrum. Oculi semiglobosi integri. Elytra elongata, prothorace parum latiora, substriata. Tibiæ pedum primi paris extus tridentatæ, dentibus duobus apicalibus robuste elongatis. Tibiæ posteriores compressæ, latiusculæ, apicem versus minime ampliatæ, extus breviter carinulatæ et bidenticulatæ, apice sat longe bicalcaratæ, calcare longiore latere extero crenulato et parce breviter plus minusve setoso. Auch Chœtacanthus Péring. (PÉRINGUEY, Trans. South Afric. Philos. Soc. XII, p. 495) gehôrt wegen der halbkugelformigen Augen, welche durch keinen Canthus eingeschnitten sind und wegen der Bildung des Sporen zu den Ochodæinen. Bei dieser Gattung sind alle Sporen pectiniert. Synochodæus modestus n. sp. Oblongus, ferrugineus, subnitidus, large flavo-pilosus (sub lente hirtus); fronte rugosa, vertice et epistomate nitidis, impunctatis, labro subnitido glabro ; prothorace antrorsum rotundate attenuato, angulis anticis acutis, dorso toto crasse nec confertissime punctlato; scutello rugoso-punctato postice subacuminato ; elytris sat angustis, leviter elongatis, large et sat profunde irregulariter punctatis nec punctato-striatis, partim autem subtiliter indistincte striatis, striis leviter impressis; pygidio longius piloso, nitido, subtiliter rugoso- punctato. — Long. corp. 5 1/2 mill. Deutsch-Südwest-Afrika, ohne genaue Fundortsangabe (Haupt- mann LANGHELD). Diese Art gleicht in der Kôrperbildung, Form und Färbung einem Ochodœus; doch ist der Kôrper um etwa ein Drittel länger und schmäler. Ochodæus adsequa n. sp. Es ist dies die zweite aus Südafrika bekannt gewordene Art der Gattung; sie ist etwas grôsser und dunkler als Ochodœus capicola Péringuey (Trans South Afric. Philos. Soc. Vol. XII, 1901, p. 505), doch unterscheidet sie sich von dieser Art noch durch einige andere Merkmale. Das Epistom ist vorn nicht abgerundet, sondern ausgerandet. Die Oberseite des Kopfes ist ähnlich dicht gerunzelt, der Prothorax ebenso dicht granuliert. Die KElytren sind breiter und kürzer, aber ähnlich tief gestreift, die Streifen jedoch feiner punktiert. Die Tibien, namentlich diejenigen der Hinterbeine sind breiter. Diagnose : Ferrugineo-brunneus, subnitidus, breviter flavo-pilosus, infra nitidior cum marginibus pedibusque longius pilosus; capite den- sissime rugoso-granulato, epistomate antice medio leviter sinuato; prothorace confertim grapulato, sulco longitudinali mediano antice obsoleto; elytris brevibus sat profunde striatis, striis subtiliter punctulatis, interstitiis convexis large sed minus dense quam in prothorace granulatis; tibiis pedum primi paris tridentatis, dentibus duobus apicalibus magnis, elongatis, tertio minuto; tibiis pedum posteriorum compressis, præsertim posticorum lalis. — Long. corp. 5 3/4 mill. Deutsch-Südwest-Afrika : Damaraland, bei Gobabis am schwarzen Nosob-Flusse, Ende Mäürz bis April 1902 (Gentz). Phæochrous effetus n. sp. Minor, debilis, nitidus, ferrugineus, elytris fuscis subnitidis, infra nitidus, impunctatus vel parum punctatus, parce setulosus; capite laxe punctato, vertice medio lævi; pronoto distincte laxe 29 punctato, utrinque longitudinaliter impresso, foveolis duabus pône discum impresso; elytris distincte et laxe irregulariter punctatis, indistincte nec regulariter geminato-striatis, in striis partim regu- lariter vel irregulariter seriato-punctatis ; tibiis pedum primi paris extus tridentatis, haud crenulatis, dente superiore minuto; tibiis pedum posteriorum tarsisque gracilibus. — Long. corp. 6.5 mill. Deutsch-Südwest-Afrika : Damaraland, Windhoek (Ob. Leutn. Techow). Bolboceras iphicles n. sp. ÿ©. Species minor, ferruginea, nitida, capite anteriore fusco, pronoto rufo-ferrugineo partim subnitido, corpore infra marginibusque rufo-pilosis; capite confertim ruguloso, labro antice subsinuato, epistomate parum attenuato, margine superiore carinato; pronoto rugoso-punctato et rugoso, in dorso posteriore parce rude punctato, medio antescutellari breviter impresso, area subbasali transversa nitida subtiliter punctulata, elytris 14-striatis, striis punctulatis leviter impressis, stria octava antice abbreviata, stria 2., 5., 8., 41. postice evanidis ; tibiis pedum primi paris extus 5-dentatis. Mas : fronte carinata, carina brevi brevissime apicata; pronoto tricornuto, cornubus brevibus acuminatis, erectis, duobus anterio- ribus, tertio mediano posteriore, dorso inter cornua bifossato. Femina : fronte itidem carinata, carina autem paulo longiore, brevissime tridenticulata ; pronoto haud excavato, fere toto confertim rugoso-punctato, opaco, antice medio nitido, parum punctato, minime impresso, leviter plus minusve rugato, dorso medio anteriore brevissime bituberculato, utrinque breviter unituber- culato, tuberculo utroque minuto, nigro. — Long. corp. 13-14 mill. Deutsch-Südwest-Afrika (Zeugleutnant Linpr); Damaraland (Stabsarzt D' LüBBErT); Damaraland : Okahandya (Assistenzarzt CASPER). Bolboceras copridoides n. sp. . Grande, ferrugineum, rufo-vel flavo-pilosum, capite, pronoto scutelloque fusco-brunneis, antennis læte flavo-ferrugineis; elytris flavo-brunneis, sutura margineque extero anguste nigro-fuscis; pectore, abdomine pedibusque rufo-ferrugineis, dentibus et carinis tibiarum nigro -apicatis, calcaribus fuscis, tarsis rufis, articulis pigro-terminatis; capite rugoso-punctato; labro paulo attenuato, antice obtuso; epistomate carina, sursum attenuata, exstructo; fronte alte carinata, carina trituberculata, dente medio retuso; ETES Mira = TS 30 prothorace anteriore utrinque profunde excavato, cavis nitidis pariüiin paulo rugoso-punctatis, margine antico bisinuato; lobo dorsali porrecto perpendiculari, antice medio sinuato, bipartito, extus subacuminato; pronoti dorso rugoso-punctato, opaco, medio punctulato, nitido, lateribus tricarinatis, carina interiore, juxta cavam posita, subdentata; elytris nitidis, 12 (13) striatis, striis punctulatis parum impressis, plurimis postice obsoletis, abbreviatis, exterioribus geminatis, stria suturali profundius impressa, integra, striis octava et undecima evanidis, nullis, 6. et 7., 9. et 10., 12. et 43. geminatis; tibiis pedum primi paris sexdentatis. — Long. corp. 22 mill. Deutsch-Südwest-Afrika, von Herrn Zeugleutnant LINDT gefunden und dem Kônigl. Museum geschenkt. Bolboceras erastus n. sp. (. Species minor, attamen capite pronotoque maris insignita, fusco-brunnea, nitida, antennis ferrugineis; capite nitido laxe punctato, tricarinato, carina anteriore ex epistomate nata, medio angulariter reclinata, cum carina frontali anteriore conjuncta, hac antrorsum angulata, cariana posteriore (tertia) fere recta, leviter flexuosa oculosque fere conjungentibus; prothorace lævi nitido, parum punctato, in dorso sulcato, antice utrinque bis excavato, câva interiore profundiore, utrinque inter duas cavas breviter corniculato, corniculo fere porrecto compresso, apice subacumi- nato supra angulato ; dorso medio processù exstructo, hoc planato, constricto, antice verticali, margine anteriore processus supero recto, acute abscisso, leviter reflexo, utrinque biangulato ; margine pronoti posteriore incrassato, utrinque sinuato ; scutello parcissime punctulato; elytris punctato-striatis, striis dorsalibus sulciformibus; tibiis pedum primi paris extus 6-dentatis, calcare curvato. — Long. corp. 7 mill. Deutsch-Südwest-Afrika : Damaraland, Windhoek (Rehbock). Bolboceras petulans n. sp. Ferrugineo-brunneum, capite elytrisque infuscatis; capite supra toto confertim subtiliter granuloso, subnitido, fere opaco, episto- mate paulo ante apicem carina brevi bituberculata insignito, vertice convexiusculo, labro sinuato; prothorace antice medio semicircula- riter nec profunde foveato, sulco dorsali medio longitudinali in foveam effuso, dorso cum fovea sulcoque usque ad limbos laterales subtiliter rugoso, discum versus rugoso-punctato, tum laxe et La" vw T DA 31 grosse punctato punctisque subtilissimis intermixto, disco utrinque basin versus glabro, nitido, subtilissime laxe punctulato, margine anteriore bisinuato, lobo medio a fovea antediscoidali sulco semicirculari confuso separato; margine posteriore integro, reflexo; elytris subtiliter seriato-punctatis, striis 14 leviter impressis, interstitiis fere planis, striis 2., 5., 8., 11. postice obliteratis, 8. et 11. antice quoque abbreviatis; tibiis pedum primi paris 6-dentatis. — Long. corp. 9-13 (14 mill.). Deutsch-Südwest-Afrika (D° Fleck); Damaraland : Windhoek- Rehoboth (XII. 1896, Rehbock); Gobabis, am schwarzen Nosob- Flusse, Ende III.-IV. 1902 (Gentz). Athyreus damara n. sp. Ferrugineo-brunneus, fulvo-hirtus, nitidus; capite large granu- lato, labro antice obtuse rotundato, mandibulis laminam dorsalem exstantem præbentibus, epistomatis carina transversa alta, biden- tata, inter dentes profunde sinuata; fronte media minute callosa; genis anteocularibus processum acutum, reflexum, emittentibus; prothorace lateraliter constricto, supra ubique confertim granu- lato, margine anteriore bisinuato, lobo medio dentem emittente; dorso medio late longitudinaliter excavato, marginibus cavæ lateralibus sinuoso-carinatis, Carina utroque tridentata, postice pone dentem secundum interrupta; cava in fundo longitudinaliter angustissime canaliculata, canaliculo utrinque carinula tenui limi- tato; elytris leviter substriatis, striis partim irregulariter punctatis, postice evanidis, interstitiis 1. (suturali), 5., 9., 13., 16. leviter convexis ; tibiis pedum primi paris extus 5-dentatis, secundi paris integris, tertii paris transversim unicarinatis. — Long. corp. 18-21 mill. Deutsch-Südwest-Afrika : Damaraland bis Ngami-See (D' Fleck); Rietfontein, 2. II Februar 1897, abends beim Licht gefangen; der Käfer fliegt geräuschvoll, lässt bei Berührung ein quietschendes Geräusch hôren, während er den Kopf bewegt (K. Borchmann). 32 OBSERVATIONS SUR QUELQUES LARVES DE MICROLÉPIDOPTÈRES DES ENVIRONS DE BRUXELLES par le haron de Crombrugghe de Picquendaele. Les numéros sont ceux du catalogue Staudinger et Rebel. Les noms des espèces nouvelles pour la faune belge sont en caractères gras. 1027. EVERGESTIS STRAMINALIS Hb. — Ayant capturé une vingtaine de chenilles de cette espèce à Uccle, j'ai constaté qu'ici la chenille diffère considérablement des chenilles observées en Angleterre et décrites par Meyrick. Aussi je crois utile de les décrire : Longueur : 18 à 20 mill. Couleur du fond : bleu ardoise, ligne stigmatale jaune verdâtre, abdomen grisâtre, pattes blanchâtres, tête noire, écusson composé de deux plaques noires, clapet noir, points ordinaires noirs. On remarque un grand nombre de petits points blancs alossés aux verru- queux. Ces chenilles vivaient sur le revers des feuilles de Carda- mine; je n’en ai trouvé qu'une seule à découvert. On croit généralement que cette chenille vit exclusivement sur les crucifères. Il est possible que ce ne soit pas sa nourriture exclusive, le papillon volant parfois abondamment en des endroits où les crucifères semblent faire défaut. 1502. CAPUA ANGUSTIORANA Hw. — La chenille est très polyphage et semble fort localisée. Je l’ai prise abondamment cette année à Auderghem sur le chêne, le bouleau, le frêne et surtout sur le chèvrefeuille. La plupart étaient ichneu- monées. 1528. CACOEGIA UNIFASCIANA Dup. — L’insecte s’accouple et pond aisément en captivité. Malheureusement, il y a des années où il est difficile de se procurer la femelle et ce fut le cas en 1906, tout au moins à Aix-la-Chapelle, où je résidais en juillet. À mon retour, je cherchai la jeune chenille et, contrai- rement à mon attente, je la trouvai aisément pendant tout l’automne. Il suffit, pour se la procurer, d'examiner atten- tivement les troènes, les prunelliers et surtout les aubépines. La chenille se tient entre deux feuilles agglutinées. Elle 2000. 3692. 3891. 4096. 33 hiverne fort petite et n'’atteint toute sa taille qu’en mai. L’ayant élevée ab ovo, il y a quelque années, j'ai observé que cet élevage est très facile. LA chenille se nourrit de feuilles flétries. STEGANOPTYCHA RUBIGINOSANA HS. — La recherche de la chenille m'a fait constater l'abondance de cette espèce dont le papillon a été si rarement observé en Belgique. Elle est adulte dans la seconde quinzaine d’octobre. Quand elle a atteint toute sa taille, elle ne tarde pas à s’envelopper d’un tissu épais dans lequel elle hiverne ou se chrysalide. Jai obtenu des chrysalides à la fin d’octobre, tandis que des chenilles n'étaient pas encore transformées vers la mi- décembre. On trouve la chenille entre les aiguilles du pin sylvestre et généralement tout à fait à leur base, tandis que celles encore plus nombreuses de l’Ocnerostoma piniariella Z. se tiennent vers les extrémités. Les unes comme les autres recherchent l'exposition d’est. COLEOPHORA ORBITELLA Z. — J’ai trouvé le fourreau de ce Coleophora sur une feuille de bouleau, près de la Petite- Espinette. C’est une nouvelle localité pour cette rare espèce qui, précédemment, n’avait encore été observée qu’une fois en Belgique, près de Louvain. COLEOPHORA ARTEMISICOLELLA Brd. — Les fourreaux sont excessivement abondants sur l’armoise à Boendael et à Watermael. La chenille est adulte vers la fin de septembre. Dès le mois de novembre, elle se réfugie dans les tiges d’armoise. Par suite du frottement ou de la compression, le fourreau change alors d'aspect et perd ses appendices. Jai constaté que la chenille ne se nourrit pas uniquement des semences, mais encore des feuilles. Elle se chrysalide en mai, et ne se nourrit plus après avoir hiverné. ORNIX GARPINELLA Frey. — En cherchant la chenille, j'ai constaté que cet Orrix, qui, jusqu'ici, n'avait été observé qu'à Boitsfort et à l’état parfait, est abondant partout où pousse le charme. Les chenilles des Ornix fagivora,torquilella, avellanella, scoticella et carpinella se ressemblent beaucoup. Carpinella est généralement d'un vert plus pâle, et les quatre points virgulaires du cou sont un peu plus épais et plus courts que chez fagivora et torquillella, mais plus allongés que chez avellanella. La chenille de scoticella a les points 34 424%. ESS 4324. 4349. 4351. 45360. 4364. virgulaires plus faiblement marqués que chez ses congé- nères. Carpinella a deux générations : en juillet et en octobre. BUCGULATRIX DEMARYELLA Dup. — Jusqu'ici, demaryella n’a été observé qu’une fois en Belgique, à Genck, où j'ai pris le papillon au commencement de juin 1901. Cette année, j'ai capturé la chenille pendant tout le mois d’août dans la forêt de Soignes, vers la Petite-Espinette et vers Notre-Dame-au- Bois, On fait aisément tomber la chenille dans le parapluie en battant les bouleaux. Elle ne tarde jamais longtemps à se chrysalider. Nepticula Gei Wck.— La chenille se prend en abondance dans les environs de Bruxelles pendant tout le mois de novembre. Le cocon est ordinairementgris verdâtre. L'espèce est surtout abondante au bois de la Cambre. Il est probable qu'il y a chez nous une double génération. NEPTICULA RUBESCENS Hein.— Pendant le mois de novembre, j'ai trouvé deux mines de cette rare Nepticula au bois de la Cambre. Nepticula continuella Stt. et Nepticula distinguenda Hein. — Ces deux espèces se rencontrent à la lisière des bois de Verrewinkel, dont l'entrée est malheureusement interdite. Distinguenda semble peu répandue et surtout peu connue sur le continent. La mine a été décrite par Wood, Entomol. Monthly Mag., XXX, p. 95 (1894) et la chenille a été décrite par Tutt, BRITISH LEPIDOPTERA, Vol. 1, part. II, p. 282. Nepticula luteella Stt. — Près de Bruxelles, luteella est encore plus fréquente que betulicola Stt. Les deux mines se ressemblent parfois. La mine de luteella est surtout caracté- risée par son commencement enroulé en spirale. Elle est généralement anguleuse et adossée à une nervure sur une partie de son parcours La mine de betulicola est beaucoup plus irrégulière et plus sinueuse. Mon collègue à l'Iris, M. Schütze, a remarqué que la mine de luteella est plus courte ic: qu’en Saxe, ce qu'il attribue à la plus grande épais- seur des feuilles de nos bouleaux. Il à observé que plus les feuilles sont épaisses et plus en général les mines sont courtes. Luteella est particulièrement abondant à Uccle et à Rhode-Saint-Genèse. Les larves sont à rechercher en juillet, septembre et octobre. 4369. 4393. 4397. 4M9. 39 NEPTICULA ARGENTIPEDELLA Z. — Jusqu'ici cette espèce n'avait été observée qu'aux environs de Dinant. Je l'ai trouvée en abondance à Verrewinkel et dans la forêt de Soignes. On trouve les chenilles de septembre à novembre, Nepticula carpinella Hein. — J’ai découvert à Groenen- dael, au commencement d’octobre, trois mines de carpinella, espèce que je cherchais depuis plusieurs années. Il est probable que nous avons ici deux générations et que, comme en Allemagne, carpinella est fort rare certaines années. Nepticula intimella Z. — Cette espèce est localisée dans nos environs, mais parfois fort abondante dans ses stations. J'en ai pris en une après-midi une quarantaine de larves à la lisière d’un bois, à Uccle. On trouve cette larve sur les Salix caprea et fragilis. Elle commence à paraître quand sa congénère salicis termine son apparition. A la différence de salicis, elle est d’un élevage difficile. — SCOLIAULA QUADRIMACULELLA Poh. — Cette espèce n’avait été observée qu’une fois en Belgique, il y a 48 ans, par M. Fologne (Cambre, 30. VI. 1858). J'en ai pris un second exemplaire à Velthem le 30 juillet dernier. Je l’ai délogé en battant des aunes à la lisière d’un bois. DESCRIPTIONS D'ASOPIENS NOUVEAUX par EX. Schouteden. Je donne ci-dessous les descriptions de quelques formes inté- ressantes d’Asopiens qui m'ont paru nouvelles et qui seront à peu près toutes figurées dans le GENERA DES ASoPINx, actuellement sous presse. La plupart des insectes décrits ici appartiennent au Muséum de Paris. 1. Rhacognathus distinctus sp. n. Des trois Rhacognathus décrits jusqu’à ce jour, un seul m'est connu en nature, le Rh. punctatus d'Europe. Mais à en juger d’après la description, le Ah. callosus Horv. de Sibérie et le Rh. americanus Stäl d'Amérique sont également bien distincts de l’espèce que je décris ici et qui provient de la Mongolie septentrionale : Selenga. Superne niger, bronzeo leviter indutus et nitidulus, dense punctatus, maculis parvis irregularibus testaceis aut flavescentibus variegatus levigatis. Caput quam apud Ah. punctatum longius, .jugis ante tylum appropinquatis at haud contiguis, marginibus lateralibus profundius sinuatis; basi medio macula parva pallida signatum. Antennæ nigræ, articulo tertio basi ima pallido; articulo secundo tertio distincte longiore et quarto subæquali. Rostrum piceo-nigrum, ad partem pallidum, articulo basali superne pallido, lateraliter fusco-maculato. Pronotum posterius præsertim inter puncta pallido-variegatum et levigatum, linea media interrupte et parum distincte callosa et pallida; marginibus lateralibus anticis haud callosis, sinuatis (minus fortiter) et ante sinum denticulatis, angulis anticis haud vel vix prominentibus, angulis lateralibus paullo prominentibus. Scutellum hic illic pallido-variegatum, apice marginem versus distinctius et levigatum ; basi utrinque in angulis impressum. [lemelyira apicem abdominis haud vel vix superantia; corio disco præsertim distinctius pallido-variegato, venis basi pallidis; membrana fusca. Abdomen pronoto subæquilatum vel sublatius; connexivi segmentis margine exteriore levigato, basi et apice nigro, medio pallido. Subtus quam superne distinctius flavo-variegatus, parte media præsertim (potius pallida maculis nigris conspersa punctum includentibus). Pedes bronzeo-nigri, basi pallidi; femoribus maculis nonnullis pallidis variegatis, basi præsertim, tibiis annulo plus minus lato submediano flavo vel testaceo ornalis; femoribus interdum annulo plus minus distincto pallido anteapicali præditis. Venter interdum fere totus niger; vel maculis pallidis variegatus ; 37 segmentis maculis marginalibus pallidis ornatis, medium marginis occupantibus. — Long. 49 9 mill.; latit. pronoti 5.5 mill. L'insecte est bien distinct des trois Rhacognathus connus ; son aspect général est plus trapu que chez Rh. punctatus, seule espèce que je connaisse en nature, je l’ai dit. 2. Marmessulus brasilianus sp. n. J'ai sous les yeux deux espèces du genre Marmessulus Bergr. (Murmessus Stäl), provenant toutes deux du Brésil. La description donnée par Stäl de son M. nigricornis, unique espèce connue jus- qu'ici, mentionne le caractère € angulis lateralibus nonnihil productis » et l’une des formes que j'ai étudiées présente, en effet, ce caractère, tandis que chez l’autre les angles latéraux du prono- tum ne sont pas saillants : celle-ci constitue l’espèce nouvelle que J'ai dénommée M. brasilianus. En voici la description par rapport à M. nigricornis : Corpus quam apud M. nigricornem magis elongatum, subellipti- cum, superne rubro-cinnabarinum, haud dense nigro-punctatum, tylo basi flavo. Caput leviter convexum, apice truncato-rotundatum. Antennæ nigræ, articulo secundo tertio subæquilongo, quarto tertio paullo longiore. Rostrum crassum, articulo ultimo apice infuscato. Pronotum haud (ut apud M. nigricornem) duplo latius quam longius : marginibus lateralibus anticis levigatis, anterius leviter crenulatis, vix sinuatis; angulis lateralibus obtusis (nec subacutis), haud vel vix distincte ultra corii margine costali prominentibus (apud M. nigricornem distinctissime prominulis!); convexius, margine basali bisinuato et basi scutelli haud latiore (apud M. nigricornem latiore); linea media levigata distincta destitutum. Scutellum basi angustius, paullo convexius, apice latum ; impres- sionibus basalibus nigris. Hemelytra apicem abdominis paullo superantia : corio vena subcostali usque ad apicem distinctissima et levigata (nec basi tantum!): membrana fuscescente. Subtus colore nigra magis extensa, segmentorum suturis nigris vel nigro -æneis; limbo toto ventris tamen concolore rubro; spiraculis nigris. Pedes concolores, punctis vel maculis nigris nuilis; femoribus anticis spina acuta armatis; tibiis omnibus distincte sulcatis. Venter basi obtusus at haud prominulus; valvulis basalibus fæœminæ rubris, margiñne externo valvulis interioribus apicalibus haud sinuato (apud M, nigricornem sinuato). Long. 9 15.5 mill. ; latit. pron. 8.25 mill. Le M. nigricornis a été décrit par Stäl sur un exemplaire ('; les dimensions de la © que j'ai sous les yeux sont les suivantes long. 17 mill., latit. pron. 10 mill. — Comme je l’indique dans le GENERA, le Podisus amplus Walk. est synonyme du M. nigricornis. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 31 1 1907. 4 PR AT 3. Pseudanasida n. gen. Corps de forme subovoïde, plus convexe en dessous qu’en dessus. La tête est plus courte que le pronotum, environ aussi large avec les yeux qu’elle est longue, à peu près plane en dessus, l’apex large- ment arrondi; juga et tylus de même longueur; bords latéraux sinués peu profondément. Yeux non saillants, contigus au pro- notum. Rostre robuste, atteignant le métasternum; second article subégal aux suivants réunis, quatrième près de deux fois égal au précédent. Antennes de cinq articles, simples; premier article n’atteignant pas l’apex de la tête, second un peu plus court que le troisième. Pronotum moins de deux fois aussi large que long; bords antéro-latéraux peu amincis, crénelés nettement, distinctement sinués, courbés en dehors en avant; angles antérieurs non saillants; angles latéraux peu proéminents, angles postérieurs dentés. Écusson plus long que large à la base, la partie apicale assez étroite, l’apex arrondi; angles de la base déprimés. Élytres dépassant un peu l’apex de l’abdomen, laissant le connexivum à découvert; corie plus longue que l’écusson. Orifices situés fort en dedans, près des hanches intermédiaires, etse continuant en un long sillon linéaire à bords non relevés. Mésosternum à carène nette, s’élargissant en avant et en arrière. Pattes à fémurs antérieurs présentant avant l’apex une petite dent assez obtuse; tibias à sillon net. Ventre très obtusément proéminent à la base; angles apicaux des segments non saillants. Ps. fallax n. sp. Je n’ai sous les yeux qu’un unique exemplaire, une ©, de ce nouvel Asopien qui, à première vue, ressemble à s’y méprendre à l’Asopien éthiopien Anasida tenebrio, dont il se distingue facilement par les fémurs antérieurs armés. L’insecte est entièrement noir, très légèrement bronzé, plus ou moins brillant (les fémurs davantage), la corie mate toutefois, à l'exception de la nervure sous-costale; les fémurs à la base et en dessus tendent au noir-poix ; la tête offre à la base une petite tache médiane flave, contre le bord antérieur du pronotum. La tête, le pronotum et l’écusson sont densément (la tête surtout) ponctués- réticulés ; la tête, dans sa partie basale, n’offre toutefois de ponctua- tion dense que sur la ligne médiane et sur les lignes antéocellaires, entre celles-ci et les yeux elle est même à peu près lisse. Le pronotum est un peu déprimé sublatéralement ; le disque est moins densément ponctué, la ligne médiane est assez nettement lisse; les angles postérieurs forment angle saillant et sont dentés. La ponctua- tion de la corie est assez régulière, plus espacée en arrière, peu fa 39 profonde. Le connexivum est plus finement ponctué-réticulé. Le dos de l’abdomen (vu latéralement au moins) est d’un beau bleu-vert brillant. Sur la poitrine la ponctuation est espacée et forte, sauf sur les hanches où elle est plus dense et moins profonde et latéralement au prosternum et au métasternum; le sillon orificial se dirige obliquement en avant après le milieu de la métapleure; ses bords ne sont pas élevés ni calleux; près du bord antérieur la surface est légèrement rugueuse, sans ponctuation sur une faible étendue. Les fémurs sont vaguement ponctués. Le ventre, sauf médianement, est tout couvert de sortes de rides fines et d’une ponctuation nette pas très dense, plus faible sur les côtés; il offre de légers reflets bleutés ; médianement, il est à peu près complètement lisse; le contour des stismates et une petite tache située en arrière de ceux-ci et se continuant vers le disque sont imponctués et sans rides. Antennes à second article nettement plus court que le troisième, celui-ci et le quatrième subégaux. Long. (©) 18 mill. (cum membrana); latit. pron. 9 mill. L’uniqne © que j'aie pu étudier du Ps. fallax provient de l’Inde méridionale : Trichinopoli. 4. Cazira bhoutanica n. p. J'ai pu examiner plusieurs exemplaires de ce remarquable Cazira. Ils provenaient du Bhoutan : Maria Basti, ainsi que de Kiang-Si (Mus. Paris). En dessus, d’un brun-poix plus ou moins foncé ; la tête noire dans sa partie basale, jusqu’en avant des yeux, la partie antérieure et la ligne médiane dès la base flave-brunâtre; le pronotum a la région antérieure entièrement noire, à part le bord externe et antérieur, et ses callosités sont flaves-brunâtres ; l’écusson a sa forte gibbosité basale noir-violacée en avant, brun-poix en dessus (avec quelques dessins brunâtres), flave-brunâtres en arrière; la partie distale de l'écusson est flave-brunâtre, le limbe apical et quelques points brun foncé ou noirs; corie plus pâle, surtout le disque, qui est orné d’une grande tache un peu oblongue d’un noir un peu violacé; membrane d’un brun-poix foncé, sauf de chaque côté une grande tache marginale, arrondie en dedans. Connexivum brun-ferru- gineux, avec une bande transversale étroite flavescente en avant des tubercules marginaux. Dessous du corps d’un noir brillant, un peu violacé; prostethium en dehors et en arrière, méso- et métastethium en arrière et moins nettement en dehors, hanches, sillon en dehors, et une étroite bande latérale sur les segments sternaux, des dessins assez réguliers ornant la zone externe du ventre, formant presque un cercle sur chaque segment et laissant le tubercule d’un CHOPRR ES ET 40 brun-poix sauf en avant, ainsi que la région apicale du sixième segment (moins largement au milieu), d’un flavescent pur on plus ou moins teinté de brunâtre; le disque ventral d’un beau vert métallique brillant. Antennes brunâtres assez pâles, la base et l’apex du troisième article et la base du quatrième rembrunis, le cinquième en entier, le quatrième, sauf à la base, noirs. Rostre brunâtre, l’apex sombre. Pattes à fémurs brun-poix, la base et surtout la partie apicale plus pâles, la région médiane tendant au noir, avec un anneau submédian et oblique aux fémurs antérieurs, antémédian aux fémurs intermédiaires et postérieurs, flavescents; tibias antérieurs brunâtres à la base, la partie dilatée presqu’en entier d’un beau noir-violacé, bleuté ou verdâtre brillant; tibias intermédiaires et postérieurs brunâtres avec un anneau médian ou légèrement postmédian flavescent, bordé en avant et en arrière de noir ou brun-noir. Tête à juga à peine plus longs que le tylus. Pronotum à carène médiane lisse bien accentuée, un peu plus haute en avant, s’élevant en arrière vers la base en un tubercule assez fort, à sommet mousse, un peu courbé en arrière, se continuant à droite et à gauche par deux lignes calleuses un peu obliques en avant, la postérieure se dirigeant bientôt en arrière ou s’effaçant, l’antérieure se bifurquant au même niveau, la branche postérieure restant parallèle à la ligne calleuse postérieure, l’antérieure se renflant en un tubercule mousse peu élevé; plus en dehors, au niveau des angles de la base de l’écusson, il y a deux saillies obtuses, l’une derrière l’autre, la première sur la ligne réunissant les dents humé- rales; la région cicatricielle présente de chaque côté deux tuber- cules mousses, en ligne transversale; angles antérieurs nettement dentés; bords antéro-latéraux dentés; angles latéraux à dent anté- rieure nette, acuminée ; dent postérieure nulle. Écusson offrant une forte et très caractéristique gibbosité basale : en arrière, elle est tronquée obliquement et lisse ; en avant, elle est à peu près perpen- diculaire, mais déprimée au milieu, lisse également; en dessus, elle est coupée obliquement, rugueuse; vue de devant, la crête offre deux convexités lisses fort nettes ; d’arrière, le sommet est simple- ment échancré; les angles de la base sont déprimés, limités en dedans par une crêle nette se réunissant à la gibbosité médiane, lisse comme elle en avant; la gibbosité basale se continue en arrière par trois sortes de carènes fortement déprimées, guère ponc'uées, s’effaçcant peu à peu, la médiane plus large; limbe apical aminci relevé obliquement nettement, l’apex un peu sinué. Corie à disque assez finement ponctué, la tache noire lisse; la partie marginale, en dehors de la sous-costale, d’aspect irré- gulier, ondulé, une série de dépressions séparées par des parties LORS CNT ei A LE A non déprimées. Connexivum à tubercules marginaux nets, mais obtus, peu saillants. La dilatation des tibias antérieurs est forte, débutant près de la base, atteignant bientôt (vers les 2/5) son maximum (à peu près), décroissant à l’apex. Long. cum membrana 9.5-10.75 mill. 5. Cazira Breddini n. sp. Provient également du Bhoutan : Maria-Basti. De coloration flavescente plus ou moins pâle ou teintée de bru- nâtre, à ponctuation brune ou noirâtre; la tête noire jusqu’en avant des yeux, à l'exception d’une bande médiane et d’une callosité longeant chaque œil en avant; pronotum en général rembruni, la carène médiane pâle ; écusson en général rembruni également, sur- tout la moitié basale, le sommet des gibbosités pâle souvent; corie plus sombre dans la zone costale, disque avec une tache postérieure assez petite, brune ou brun-noirâtre; membrane brune, à l’excep- tion, de chaque côté, d’une tache marginale à bord interne convexe ; connexivum brun ou noir-verdâtre à reflet métallique plus ou moins accentué, la partie apicale des segments pâle; mésosternum noir latéralement; ventre à disque au moins d’un noir brillant, teinté de vert métallique — souvent aussi, les quatrième et cin- quième segments, parfois aussi le troisième, sont noirs également en dehors (ou marqués de noir), la coloration noire du disque s'étendant moins en dehors sur ces segments que sur les précé- dents, le sixième segment noir à la base seulement au milieu; : stigmates sombres; l’épine basale pâle toujours (parfois le disque est taché sur le troisième segment de flave); les pattes anté- rieures ont la face antérieure pâle, flavescente, la crête de la dilatation tibiale noire dans la moitié (un peu moins) distale — la face postérieure, au contraire des fémurs et des tibias, est d’un noir brillant à reflets métalliques verdâtres, violacés ou bleutés, la crête de la dilatation tibiale flavescente de la base jusqu’au milieu environ; tarses antérieurs noirs ou brun-noirs, à l'exception d’une tache sur le premier article, du second article en entier et de la base du troisième; pattes intermédiaires et postérieures rembrunies plus ou moins fortement, les fémurs avec la partie apicale (sauf l’apex même, en dessus) et un anneau submédian ou ponémédian (fémurs postérieurs) flavescents, les tibias avec la base et un anneau poné- médian flavescents, l’apex plus foncé; antennes brunâtres, le premier article rembruni en partie, le quatrième d’un brun-poix foncé, sauf à la base, le cinquième d’un brun-poix ou noir-poix, sa partie basale flavescente. Les juga sont un peu plus longs que le tylus. Pronotum à carène médiane allant en s’élargissant entre les cicatrices d’arrière en avant, s’élevant vers la base en un petit tubercule mousse, et se continuant de chaque côté au niveau de la ligne interhumérale en une ligne calleuse d’abord transversale, puis dirigée en arrière et s’effaçant —- plus en dehors, une autre ligne semblable subparallèle à la première dans ce dernier trajet; l’espace enclos par les cica- trices est convexe nettement, et la série de ponctuation l’entourant est interrompue en dehors; angles antérieurs saillants en un tubercule conique court; bords antéro-latéraux denticulés; angles latéraux à peine visiblement sinués, paraissant graduellement acuminés et un peu ondulés en arrière. Écusson offrant deux fortes gibbosités basales se réunissant à leur base sur la ligne médiane, à sommet arrondi et obtus, séparées des fossettes basales par une saillie ou crête lisse fusionnée avec elles en dedans; la double oibbosité se continue en arrière sur la ligne médiane par une carène obtuse allant en s’effaçant jusque près de l’apex, et de plus, chaque gibbosité prise isolément, se continue également par une carène, mais plus faible et plus vite effacée; les gibhosités présentent une ponctuation nette, sauf au sommet; limbe apical relevé légèrement de chaque côté; l’apex faiblement sinué. Corie à disque mat et assez finement et peu densément ponctué, la tache sombre lisse ; la zone costale, au contraire, offre une ponctuation forte, grossière, entre laquelle elle est lisse. Connexivum à angles apicaux des segments peu proéminents. La dilatation des tibias antérieurs commence dès la base, mais elle n’atteint son maximum qu'après le milieu; elle décroit graduellement aussi, mais plus rapidement; la plus grande largeur est moindre que la moitié de la longueur du tibia. La coloration de cette nouvelle espèce varie également quelque peu; la face inférieure notamment peut être assez fortement tachée de noir, le ventre étant même parfois à peu près complètement noir, marqué de flave en dehors seulement (l’épine basale restant tou- jours flave); la coloration des pattes antérieures est toutefois constante et caractéristique. Long. cum membrana 9-11 mill. 6. Cazira thibetensis n. sp. De cette espèce, j'ai sous les yeux plusieurs exemplaires 49 provenant du Thibet : Mou-Pin. La coloration de l’insecte en dessous varie d’une teinte brunäâtre ou ferrugineuse pâle jusqu’au brun-poix foncé, tendant au noir même; le disque de la corie au moins avec une tache postérieure sombre ou noire, ou toute la corie, sauf la zone extra-souscostale, est plus sombre ; la base de la tête, en arrière des veux, est noire, les ocelles sur un petit îlot plus pâle: le contour cicatriciel noir également; les rugosités d'ordinaire plus pâles; membrane d’un brun foncé, à l'exception d’une tache marginale de chaque côté; l'extrême apex de la carène médiane de l’écusson, quelques macules sur le disque de la corie et la région médiane des segments du connexivum sont pâles. En dessous, l’insecte est toujours de coloration plus foncée, d’un brun-poix ou d’un noir parfois à peine brunâtre (le ventre notamment, dont le disque est souvent teinté de vert métallique); le prostethium, sauf le disque et les hanches, est de teinte moins sombre (plus ou moins suivant les spécimens), de même souvent le métastethium (et aussi le mésostethium) en arrière et en dehors ; latéralement, les segments sternaux offrent au moins une sorte de trait, en dehors, flavescent, blanchâtre, — souventil y à quelques macules flavescentes supplémentaires; le bout du sillon orificial est également flavescent; le ventre présente toujours sur la zone externe de ses segments des macules flavescentes irré- gulières, qui peuvent se fusionner et parfois ne laisser libres que la partie basale et le sommet de chaque segment; chez les Y, la partie apicale du sixième segment est pâle, flavescente-brunâtre ou d’un brun-poix plus clair; chez la ®, ce segment peut également être moins intensément coloré distalement, mais, d'habitude, il ne présente que quelques rares petites macules pâles, plus ou moins distinctes; on trouve aussi fréquemment quelques macules sem- blables sur les côtés du disque ventral. Les pattes sont plus ou moins sombres, mais leur coloration répond normalement à celle du dessus du corps; les fémurs offrent un anneau submédian ou ponémédian ainsi qu'un autre anneau, étroit, antéapical, pâles, flavescents d'ordinaire; les tibias antérieurs sont plus foncés en arrière (parfois presque noirs) qu’en avant, la base plus pâle; les tibias intermédiaires et postérieurs ont un anneau submédian ou ponémédian pâle, flavescent en général, et leur apex est un peu moins coloré; les tarses sont pâles, flavescents-brunâtres ou un peu rougeâtres, l’article basal plus pâle en dessus au milieu, ainsi que le troisième à la base. Antennes pâles, brunâtres, se rembrunissant vers l’apex. Juga un peu plus longs que le tylus. Pronotum à carène médiane s’élargissant, d’arrière en avant, entre les cicatrices, formant près de la base un tubercule obtus net, donnant de chaque côté au niveau de la ligne interhumérale une branche dirigée un peu obli- quement en avant puis revenant brusquement en arrière, paral- lèlement (ou à peu près) à la ligne médiane, et reliée en arrière plus oumoins nettement par des rugosités subtransverses au bourrelet oblique naissant aux angles postérieures, et sur le prolongement. duquel il y à en arrière des cicatrices (dont l’aire incluse est convexe) une protubérance nette ; angles antérieurs présentant une DÉ Pe L RS SE rat: RE ere - dr a AR Ten FA De el: : FOR: La PS 3 pi NES Re” K : Ph = Fee 2 44 courte dent obtuse; bords antéro-latéraux à peine irréguliers; angles latéraux peu proéminents, en général guère visiblement sinués, paraissant simplement ondulés en arrière, mais parfois cependant à sinus plus net, l’angle postérieur (qui dépasse à peine le bords costal de la corie) un peu moins proéminent que l’angle antérieur. Écusson présentant à la base deux fortes gibhosités, largement soudées mais à sommets bien distincts, ceux-ci fort obtus, convexes, à ponctuation rare et d'habitude faible; en dehors, les deux crêtes habituelles près des angles; la carène médiane, lisse, est fort bien indiquée et atteint le bord apical, et son apex même est flavescent ; les carènes latérales sont moins marquées, parfois assez effacées et n’atteignent pas l’apex ; le limbe apical n’est guère relevé latéralement, le bord apical est faiblement sinué. Corie à ponctua- tion plus faible, espacée sur le disque, à peu près nulle sur la tache sombre postérieure ; la zone postale à ponctuation forte, irrégulière, les points séparés par des rides lisses. Connexivum à augles apicaux des segments peu proéminents. Tibias antérieurs à dilata- tion commencant dès la base, n’atteignant son maximum qu'après le milieu, la courbe terminale plus forte que la courbe basale; la plus grande largeur est moindre que la moitié de la longueur. Long. cum membrana 12-14.5 mill. 7. Breddiniella n. gen. Au cours d’une visite au laboratoire d’Entomologie du Muséum de Paris, j'ai rencontré dans la collection d’Asopiens un joli insecte qui représente le type d’un genre nouveau, non sans affinité avec Cazira, mais chez lequel les fémurs intermédiaires et postérieurs n’offrent pas d’épine antéapicale. Voici la description de ce genre que j'ai dédié à mon collègue M. G. Breddin. Le corps est assez convexe (modérément d’ailleurs) en dessus et en dessous. La tête est plus courte que le pronotum, peu convexe à la base; le tylus et les juga sont de même longueur à peu près, les juga angulés-arrondis à l’apex, un peu concave; bords latéraux rèfléchis, sinués nettement, laissant l'insertion des antennes visible de dessus. Yeux un peu proéminents, contigus au pronotum. Rostre atteignant la base du ventre, pas très robuste; second article plus court que les suivants réunis, subégal au quatrième pris seul, celui-ci nettement plus long que le troisième. Antennes de cinq articles, simples; premier article atteignant presque l’apex de la tête, second légèrement plus court que le troisième. Pronotum plus de deux fois aussi large que long, à saillies et bourrelets lisses for- mant dessin régulier; angles antérieurs prolongés en une sorte d’épine robuste dirigée en avant un peu obliquement, recevant en dedans l'œil; côtés antéro-latéraux sinués nettement vers le milieu, 45 la partie antérieure courbée en dehors, — avec une carène margi- nale assez effacée en arrière, mais bien accentuée sur la partie antérieure convexe où elle forme même des dents obtuses saillantes ; angles latéraux sinués peu profondément, prolongés en avant en une épine longue et aigue dirigée transversalement (un peu oblique en avant); angles postérieurs dentés. Écusson plus long que large, la partie apicale large (plus large que la corie à l’apex), arrondie, les bords à peine convergents; dans les angles de la base une impression nette, bordée en dedans par une callosité fort nette qui elle-même se rattache à une forte saillie spiniforme se trouvant près de la ligne médiane; ces deux saillies sont réunies à la base, formant un bourrelet élevé qui porte deux épines aigues un peu divergentes entre elles. Elytres longues, la membrane dépassant fortement l’extrémité de l’abdomen; corie plus longue que l’écus- son, laissant le connexivum libre en dehors. Orifices prolongés en un sillon assez court, surélevé et calleux; le sillon proprement dit n’est d’ailleurs bien visible qu’à la base et semble se continuer par une callosité non creusée. Mésosternum à carène médiane pas très accentuée. Pattes à fémurs antérieurs armés d’une forte épine aigue, fémurs intermédiaires et postérieurs inermes mais présen- tant cependant avant l’apex une sorte de saillie très obtuse; tibias antérieurs un peu courbés à l’apex, fortement dilatés en dessus à partir du tiers basal; tibias intermédiaires et postérieurs ne présen- tant pas de sillon à la face supérieure, subarrondis, ou avec une faible dépression à l’apex. Ventre un peu proéminent à la base; la partie apicale des segments 2 à 5 fait saillie en dehors en un fort tubercule ou épine mousse; les angles du sixième segment sont peu proéminents ; des plages soyeuses chez le 4. Br. insignis n. sp. Les quelques exemplaires du Br. insignis que j'ai sous les veux proviennent du Bhoutan : Maria basti. Tête d’un noir brillant, avec une ligne calleuse flavescente longitu- dinale médiane s'étendant de la base jusque sur la base du tylus; juga un peu ridées-ponctuées; entre les ocelles et la ligne médiane, deux séries longitudinales de points bien nets, quelques points également en arrière des ocelles; bucculæ flavescentes. Antennes à premier article brun-poix, ainsi que la base du second; celui-ci et le troisième brunâtres, leur articulation flavescente, ainsi que l’apex du troisième, qui offre de plus un court anneau antéapical brun; quatrième article d’un brun-noir, la base moins sombre, l’extrême apex pâle, cinquième article noir-brun, plus du tiers basal flavescent. Rostre d’un flave-brunâtre, l’apex sombre. Prono- tum offrant une carène calleuse médiane partant d'un peu avant la base et atteignant le bord antérieur qui forme bourrelet lisse ; cette carène est plus prononcée et s’élargit en avant entre les cica- trices et en arrière à sa naissance où elle forme comme un tubercule transversal, qui peut se continuer de chaque côté par une faible crête calleuse également; la carène médiane s’élargit encore, mais moins fortement, à une faible distance de chacune des deux dilata- tions qui viennent d’être indiquées, et de ces points partent égale- ment des sortes de bourrelets lisses, dont l’antérieur est situé au niveau de la ligne transversale unissant les épines humérales; le bourrelet postérieur, subtransversal, donne au niveau du bord externe des épines de l’écusson un rameau allant se réunir à la crète calleuse subbasale, puis s'élève et au niveau des angles basilaires de l’écusson se dirige en arrière pour se terminer par les dents postérieures du pronotum; le bourrelet antérieur se dirige d’abord un peu en arrière, s’anastomose au bourrelet postérieur, formant ainsi une petite cellule close de chaque côté de la ligne médiane, puis se continue transversalement en s’eflaçant un peu et, formant une seconde cellule, se termine en se fusionnant avec une zone calleuse reliant le bourrelet postérieur (dans sa partie externe) à la partie extracicatricielle du lobe antérieur du pronotum, qui est convexe et lisse également; le pronotum est en majeure partie flavescent, parfois teinté de brunâtre; les parties comprises entre la base, la crête subbasilaire et les bourrelets qui sont déprimées donc, sont brunâtres et à ponctuation brune assez forte; à la base des épines humérales, il y à une ponctuation plus faible; quelques points peuvent aussi marquer une ligne transversale unissant les sinus latéraux; enfin une série de points bien nets marque le bord postérieur au moins des cicatrices et une ligne bordant en arrière le bord calleux antérieur; les cicatrices sont d’un noir brillant, à reflets un peu verdatres. La forte saillie basale de l’écusson ainsi que les callosités des angles, une bande médiane continuant la gibbosité basale et deux débuts de bandes pareilles au niveau des épines, ainsi que le limbe apical, lisses entièrement ou à peu près, sont flavescents, parfois teintés de brunâtre ; dans les dépressions antérieures de la gibhosité basale l’écusson est noir : donc sur la ligne médiane (au point de contact et de fusion des deux saillies spiniformes), dans les angles et au niveau de la crête lisse unissant les callosités des angles aux saillies médianes ; latéralement, entre les bandes lisses médianes, et en arrtère, l’écusson offre une ponctuation assez forte brunâtre ou brune, plus ou moins foncée. La corie est de teinte flave-brunâtre ou olivâtre, parfois même ea partie d’un vert clair (c’est peut-être sa coloration normale?), un peu rembrunie en dehors, à ponctua- tion brunâtre nette, plus espacée sur le disque, qui est orné un peu en arrière du milieu, d’une tache assez grande imponctuée et de coloration brun-poix ou brun-noir; la membrane ou les nervures largement marquées en brun dans la zone médiane (peu ou guère en dehors) et lorsque les deux membranes sont superposées, au repos, on a ainsi l’aspect d’une bande brune médiane, s’élargissant distalement. Le connexivum est brunâtre, plus ou moins foncé, sauf au niveau des tubercules marginaux et à l’extrême bord externe, où il est flavescent; la ponctuation est nette, les tubercules lisses. Poitrine en dedans d’un noir ou brun-noir brillant, un peu teinté de verdâtre, les hanches, les sillons, la partie externe et le limbe postérieur des segments au contraire flavescents ou plus souvent teintés plus ou moins fortement de brunâtre; la partie externe antérieure du prostethium est calleuse, ainsi qu’une bande étroite plus ou moins nette séparant de chaque côté de la poitrine la zone fflavescente externe de la zone sombre interne. Pattes flavescentes, les fémurs ayant la moitié (environ) basale, ainsi qu'un anneau antéapical (au niveau de l’épine ou de la convexité la remplaçant), les tibias ayant un anneau antémédian et l'extrémité, rembrunis; les tibias antérieurs ont la moitié distale d’un beau noir violacé ou bleuté ou verdâtre brillant; tarses à premier article rembruni légèrement à l’apex, le dernier article noir, sauf la base. Ventre d’un brun-poix plus ou moins foncé, tendant au noir (sur- tout à la suture des segments), la base (sauf la saillie médiane) d’un noir brillant; de chaque côté, une large zone latérale et le sixième segment, sauf à la base, sont flavescents ou flavescents-brunâtres, plus où moins calleux, ou tout au moins en partie lisses et guère ponctués d'habitude; le dis que brun est ponctué plus nettement en dehors, la ponctuation s’effaçant vers la ligne médiane; il offre en outre, de chaque côté, une courte et étroite bande flavescente, sur le quatrième segment et la partie distale du troisième, à peu près à égale distance du bord externe et de la ligne médiane, celle-ci elle- même souvent plus pâle. 4. La teinte de ce joli insecte et l’extension des parties calleuses varient quelque peu mais les caractères principaux concordent bien dans tous les exemplaires étudiés. J’en ai vu un spécimen de colora- tion entièrement brunâtre, ferrugineuse et non pas flavescente. Long. cum membrana 10.,5-11.5 mill. 8. Parealda n. gen. Corps de forme obovoïde, modérément convexe en dessus, davan- tage en dessous. Tête plus courte que le pronotum, à peu près aussi large que longue, peu convexe, l’apex tronqué arrondi; juga et tylus de même longueur; côtés latéraux obtus, faiblement sinués, le bord un peu relevé; yeux peu proéminents, contigus au prono- tum. Rostre pas très (1) épais, atteignant la base du métasternum ; second article subézal au troisième, quatrième fort nettement plus court que celui-ci. Antennes de cinq articles, simples, grêles; le premier article n’atteint pas l’apex de la tête, le second et le troi- sième sont subégaux entre eux. Pronotum plus de deux fois aussi large que long, les angles latéraux prolongés en une épine trans- versale un peu relevée, courbée en arrière, grêle; les côtés antéro- latéraux sont sinués nettement, non amincis, crénelés, les angles antérieurs un peu saillants; les angles postérieurs sont lobés peu fortement, non dentés; le bord postérieur est nettement bisinué. Écusson plus long que large à la base, la partie apicale assez étroite à bords subparallèles, l’apex arrondi; une impression dans les angles de la base; les freins dépassant le milieu. Élytres dépassant peu l’extrémité de l'abdomen; corie plus longue que l’écusson, le bord costal peu fortement courbé. Sillon orificial net, arqué trans- versalement peu fortement, à bords lisses relevés. Mésosternum présentant de chaque côté du rostre une carène mince, moins élevée que celles du métasternum. Métasternum offrant de même deux carènes, mais fortes, à tranche libre épaisse et lisse, se prolon- geant librement en avant et en arrière entre les hanches, comme chez certains Cantheconidea (— Canthecona Auct. p.). Pattes à fémurs inermes, tibias arrondis, ou aplanis en dessus, avec une vague trace de sillon vers l’apex. Ventre proéminent à la base, côtés déprimés, bords amincis; les angles apicaux des segments 3 à 6 acuminés, graduellement davantage, ceux du sixième segment en épine robuste mais ne dépassant pas en arrière l’apex du seg- ment J; pas de plages soyeuses chez le (. L’unique Asopien connu jusqu'ici ayant deux carènes mésoster- nales est l’Ealda minax de Walker, et j'avais d’abord pensé devoir rapporter l’espèce actuelle au même genre Ealda. Mais j'ai pu heureusement examiner les types de l’espèce de Walker au British Museum et j'ai ainsi été amené à constater qu'il s’agit de deux insectes bien différents. On trouvera le genre Eulda décrit et figuré dans mon GENERA des Asopiens. Parealda Bouvieri n.sp. Je n’ai pu examiner qu'un seul spécimen () de cette forme nouvelle. Il fait partie des collections du Muséum de Paris et provient des îles Mariannes (A. Marche, 1889). En dessus, l’insecte est de teinte brunâtre, à ponctuation sombre, brune ou brun-poix. La ponctuation est peu accentuée sur la tête; (1) Je m'aperçois après avoir donné le bon à tirer pour les Azopinæ du GENERA INSECTORUM, que ces deux mots ont sauté dans ce mémoire au cours de l'impres- sion de la description de ce genre. PES PPT NU NE 5 EVE, CR NL 7 PART ar h 6 Dé gp 49 sur le pronotum, elle est plus profonde, dense, surtout en avant; sur l’écusson, elle est profonde également, sauf sur la partie basale où elle va en s’effaçant; sur la corie, la ponttuation est plus faible et plus dense, surtout en dehors de la sous-costale; sur le ventre, la ponctuation n’est bien indiquée que sur les côtés, et en dehots elle s’efface. Le pronotum a les bords antéro-latéraux avant les sinus et le bord antérieur lisse (sauf en arrière des yeux) de coloration pile; à la base des épines latérales, il est teinté de rougeûtre, et celles-ci sont noires. L’écusson est rembruni à la base, qui est plus bombéé, tandis que son apex est blanchâtre; sur la ligne médiane, une carène obtuse lisse partant du tiers basal environ et allant en s’effaçant peu à peu. Corie teintée de rouge sur le disque, avec une petite tache brune située près de la sous-costale, vers l’apex de l’écusson. Membrane brunäâtre, plus sombre à la base. Dessous du corps plus sombre; prostethium en dehors et metastethium en arrière blanchâtres ou brunâtres, de même que les hanches. Pattes plus pâles, brunàtres, un peu rembrunies à l’apex. Antennes à second et cinquième articles subégaux, quatrième un peu plus long que le cinquième, noirâtre à l’apex (toujours?). d. Long. 10 mill. ; latit. pronoti 7.25 mill. Je me fais un plaisir de dédier cet intéressant Asopien à M. le Prof. Bouvier, Professeur d’Entomologie au Muséum de Paris. Je n'ai pas voulu en décrire la coloration en détail, Le type paraissant un peu immature ou anomal à ce point de vue. 9. Martinia n. gen. Le faciès de ce nouvel Asopien est assez extraordinaire, car il rappelle celui de Tessaratomiens du genre Mucanum, par exemple. Je n’en ai vu qu’un exemplaire, dans les collections du Muséum de Paris. J'ai dédié ce genre nouveau à la mémoire de mon regretté collègue, M. Joanny Martin, du Muséum de Paris, qu’une mort prématurée a enlevé il y a peu de mois. Le corps est de forme obovoïde, s’atténuant graduellement en arrière, peu convexe en dessus, davantage en dessous. La tête est plus courte que le pronotum, à peu près plane en dessus, l’apex tronqué-arrondi; les juga sont un peu plus longs que le tylus, non convergents, arrondis à l’apex ; bucculæ assez élevées. Les yeux ne sont guère proéminents et sont contigus au pronotum. Le rostre est robuste et atteint les hanches postérieures; le second article est moins long que les suivants réunis, ceux-ci sont subégaux entre eux. Les antennes, de cinq articles, sont simples; le premier article n’atteint pas l’extrémité de la tête, le second est nettement (mais peu) plus long que le troisième. Le pronotum est plus de deux fois aussi large que long, prolongé de chaque côté (angles latéraux) en un processus large et lon, convexe en dessus, concave en dessous (comme chez Mucarum !), tronqué un peu obliquement à l’apex, à bords suparallèles (un peu divergents); ces processus dirigés un peu vers le haut et en avant, leur angle terminal postérieur plus grand qu’un droit et net, l’angle antérieur plus petit qu’un droit et arrondi; angles antérieurs saillants en dehors, acuminés; côtés antéro-latéraux amincis et denticulés. Écusson plus long que large à la base, dont les angles offrent une petite fossette; la partie apicale, assez étroite, se rétrécit graduellement nettement, l’apex est angulé-arrondi Les élytres dépassent notablement l’extrémité de l’abdomen ({); la corie est plus longue que l’écusson et laisse le connexivum libre en dehors seulement. Le sillon orificial est assez long, bien net, à bords relevés mais non (ou guère) calleux, subtransversal. Le mésosternum offre une carène peu élevée, s’élargissant en arrière. Les fémurs sont tous inermes, les tibias simples, à sillon net. Le ventre présente à la base une épine arrondie, obtuse à l’apex, ne dépassant pas les hanches posté- rieures; côtés déprimés, bords amincis, les angles apicaux des segments non saillants; pas de plages soyeuses chez le «;. Martinia inexpectata n. sp. Le seul exemplaire que je connaisse de cette remarquable espèce provient du Thibet : Mou-Pin (A. David); c'est un (, en excellent état de conservation (il sera figuré dans le GENERA). Tout l’insecte est d’un testacé ferrugineux foncé, un peu plus clair en dessous; la tête en dessus, à l’exception du bord antérieur des juga, de leur bord latéral dans sa partie antérieure et d’une ligne longitudinale médiane interrompue (ceux-ci pâles), la partie anté- rieure du pronotum en avant des prolongements latéraux, à l’excep- tion du bord antérieur et des denticules latéraux, les fossettes de l’écusson ainsi que les antennes, à l’exception du premier article et de l’extrême base du second et du quatrième, sont noirs ou d’un noir-poix; ponctuation assez dense et forte, noire, serrée et moins grossière sur la tête et la partie antérieure (cicatricielle) du preno- tum,un peu plus dense et moins forte sur la corie, sauf la zone costale (celle-ci d’un vert métallique à la base, dans la partie rétré- cie), l’'écusson un peu plus grossièrement ponctué, la ligne médiane du pronotum très faiblement relevée, lisse ; le bord interne des pro- cessus imponctué,; l’écusson avec une carène peu prononcée, non ponctuée également; membrane d’un brun sombre; connexivum noir, le milieu des segments pâle, ferrugineux ou brunâtre; le dessous du corps nettement ponctué également, la zone externe du ventre imponctué toutefois et la ligne médiane à ponctuation rare, le reste du ventre comme érodé par la ponctuation; rostre pâle, d’un flave-testacé, l’apex noir; hanches et segments sternaux en arrière un peu plus clairs; l’extrême bord externe des segments noir, sauf au milieu, les stigmates noirs, la zone imponctuée externe (en dehors de la ligne des stigmates) légèrement teintée de rouge Long. cum membrana 15 5 mill.; latit. pronoti, 9.5 mill. 10. Platynopus irermis n.sp. Espèce voisine de PI. melacantha Boisd., mais s’en distinguant par les angles latéraux du pronotum non prolongés en dehors en une épine bidentée, mais simplement et peu fortement proéminents, sinués nettement en arrière, ces angles d’un beau vert métallique (comme aussi la ponctuation, surtout sur la tête, la partie antérieure du pronotum, les segments du connexivum (sauf l’apex), la poi- trine); les côtés antéro-latéraux du pronotum faiblement sinués, les angles antérieurs assez obtus; l’écusson avec une grande tache discale basale d’un brun-poix se prolongeant en arrière sur la ligne médiane et diffusant en dehors; la corie avec une tache sombre dis- cale bien indiquée, plus sombre contre la sous-costale; les antennes à derniers articles rembrunis seulement dans leur partie distale; toul l’insecte de teinte assez claire d’ailleurs, flavescent, à ponctua- tion bien nette, brun-poix ou teinté de vert métallique. Long. cum membrana, 12 mill., latit. pronoti 6.5 mill. Habitat : Nouvelle-Guinée allemande. MR ren ES SEEN TS DEP LEE Prnes à cs Le- Re ET ‘N STI LEE PATTES EM A ES PI AT D ee CN ROOMS Co SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE IT Assemblée mensuelle du 2 février 1907. PRÉSIDENCE DE M. DE CROMBRUGGHE, PRÉSIDENT, La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 5 janvier 1907 est approuvé, Décision du Conseil. — Le Conseil a admis comme membre effectif M. L. Gedoelst, professeur d’histologie et de parasitologie à l’École vétérinaire de Cureghem, 31, rue Jourdan, présenté par MM. Gilson et Severin. Correspondance, M. GC. Emery remercie la Société pour sa nomi- nation comme membre honoraire. — Le Comité organisateur du septième Congrès international de Zoologie invite la Société à se faire représenter à la session du Congrès qui se tiendra du 19 au 23 août 1907 à Boston, Mass. (WEST AN). — L'adresse de M. P. Lesne est : Avenue Jeanne, 10, Asnières (Seine) et non pas : Avenue Jeanne, 1, comme l’indique la liste des membres pour 1906. Album. MM. J. Gillet et O, John, membres de la Société, ainsi que M. P. Pelseneer, ancien membre, envoient leur photographie. M. C. de Mazarredo a bien voulu nous offrir celle de notre ancien collègue, M. Larrinua y Azcona. — Remerciments. Travaux pour les Annales. L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. Parmi quelques Coléoptères recueillis jadis par M. Schouteden, M. Bondroiïit vient de trouver deux espèces dont la capture en Belgique n’a été signalée que fort rarement : Cerophyton elateroides, pris à Wijchmael (Limbourg), et Nosodendron fascicu- lare, pris à Rouge-Cloitre. — M. Ball montre, en regard des formes typiques, une série ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, LI, 28 11 1907. 6) d’aberrations intéressantes de Lépidoptères capturées en Belgique ou en Suisse, dont voici l’énumération : a) De Belgique, capturés à Moorsel (Flandre Orientale) : Pieris rapæ ab. immaculata Fologne, 4. — Très typique Euchloë cardamines ab. immaculata Pabst., . — Transition chez laquelle il y a encore une trace des points noirs, mais l’orange couvre presque toute l’aile antérieure. Chrysophanus phlæas ab. elens F., . Lycæna icarus ab. icarinus Scriba, J. Lycæna icarus ab. cœrulea Fuchs, ©. — Très typique. Lycœna semiargus ab. bellis Frr., j. — Transition très curieuse. Pararge megæra L., j.— Aberration très pâle où le jaune rouge est remplacé par du blanc crème. Le brun foncé est restreint. En somme, un albinos. Hesperia malvæ ab. taras Meig., j. — Curieuse transition. b) De Suisse : Pieris napi var. brioniæ O., ' et ®. — Très caractéristiques, pris à Bergün. Colias palæno var. europomene O., ®. — Aberration jaune. De Pontresina. Leptidia sinapis ab. erysimi Borkh., 9. — Très grande : 48 mm. De Lugano. Argynnis pales ab. napæa Hb., ©.— De Buffalora. Argynnis pales ab. isis Hb., ©. — Très grande : 48 mm. De Bernina. Chrysophanus virgaureæ ab. zermattensis Fall., 9. — De Gut- tannen Haslithal. Chrysophanus hippothoë var eurybia O., J. — Caractéristique. De Val Fex. Chrysophanus alciphron var. gordius Sulz., Jet 9. —— De Soglio. Melanargia galathea ab. leucomelas Esp., ®. — Très grande : 64 mm. De Bellinzona. Erebia gorge ab. triopes Speyer., j'. — Très typique, avec cinq « yeux » de même grandeur sur l'aile antérieure. Pris à Bernina. Erebia gorge ab. erynis Esp., ®. — Absolument privée de points. De Furka. Erebia tyndarus ab. cœcodromas Gn., ©. — Typique. De Bernina. =, eu vis. — M. Schouteden (12, chaussée d’Ixelles, Bruxelles) prie ceux de ses collègues qui en auraient l’occasion de bien vouloir récolter, à son intention, en nombre si possible, toutes les espèces d Hémiptères Pentatomides, même les formes les plus communes, quils pourraient rencontrer, soit en Belgique, soit en Hollande. Il -serait aussi heureux de recevoir les larves ou œufs (à conserver dans l’alcool) que ses collègues pourraient découvrir. __ La séance est levée à 21 heures. 56 EINE NEUE CETONIDE VON DEUTSCH NEU-GUINEA von J. Moser. Morokia viridiænea. — Viridiænea, nitida. Capite punctato, clypeo subquadrato, margine antico exciso; prothorace densissime et subtilissime punctato, majoribus punctis versus margines laterales densius positis; elytris sulcatis, sulcis semi-annulato-punctatis, lateribus post medium apiceque transversim-aciculatis; pygidio aciculato. Subtus medio fere lævi, lateribus transversim-strigillatis ; processu mesosterni valde producto, dependente, apice compresso. abdomine longitudinaliter sulcato, pygidio subtus vix impresso, tibiis anticis unidentatis, tibiis posticis intus ante medium dilaiatis. — Long. 39 mill.; lat. 21 mill. Hab. : Sattelberg. Erzgrün, glänzend, die Flügeldecken bei dem vorliegenden Exemplare in der Näbe des Schildchens mit Kupferschimmer, Schienen und Tarsen schwärzlich. Bedeutend flacher als Morokia Meeki, Jans., der Clypeus etwas kürzer als bei dieser Art, der dreieckige Ausschnitt am Vorderrande nicht spitz, sondern abgerundet. Das Halsschild zeigt ebenso wie bei Meeki neben einer sehr feinen, dichten Punktierung grôssere, nach den Seitenrändern hin dichter stehende Punkte, welche jedoch hier nicht so grob sind und weitläufiger stehen als bei ersterer Art. Die Flügeldecken sind gleichfalls mit Längsfurchen versehen, welche halbkreisformige, nadelrissige Punkte tragen, doch sind die Furchen weniger tief und die Zwischenräume viel flacher. Die Spitze und der Seitenrand der Flügeldecken hinter der Mitte sind ebenso wie das Pygidium quernadelrissig. Die Unterseite ist in der Mitte fast glatt, die Seiten sind quernadelrissig, die Nadelrisse aber nicht so grob wie bei Meeki. Der Brustfortsatz ist lang, gerade, etwas abwärts geneist, das Ende an der Oberseite zusammengedrückt. Die Schenkel sind grob nadelrissig, die Schienen mit einzelnen groben Punkten versehen. Die Vorderschienen zeigen bei dem vorliegenden ' nur einen Endzahn, die Hinterschienen sind an der Innenseite vor der Mitlte auffallend bogenformig erweitert und schwarz beborstet. 97 REMARKS ON SOME PSYCHIDS by '#.-A. Chapman, M. D. I In the ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE, tome 50, p. 97, are some remarks (1) that appear to require a word from me. As to P. moncaunella, this species is distinguished from angustella var. bicolorella by its larger size, 22 mill. (bicolorella 14 mill.), by the red colour increasing in intensity to the end of the abdomen, where it contrasts brilliantly with the black anal tuft. In bicolorella, the colour fades towards the end of the abdomen and rarely reaches it. Further, this coloration is uniform without variation in all specimens of moncaunella. Bicolorella presents much variety, from angustella simply, onwards to a tinting that always falls short of that which is uniform in moncaunella. As regards Psyche atra L. (— opacella HS.), my note insisted on two points, that the specinen is a genuine original Linnæan specimen, with Linnæan label Q atra »; and that it is without a shadow of doubt the species so long known as opacella, HS. Against these two facts. D' Hevylaerts presents some items of circumstantial evidence of no weight whatever. I may however refer to his several points : a) Linnæus said atra was about the size of Musca carnaria. D' Heylaerts says opacella has at least double the expanse. Walker gives Musca carnaria an expanse of 24-26 mill. Bruand gives opacella 19-20 mill. and plumifera 43 mill. The facts therefore make Linnæus’ statement applicable to opacella, quite absurd as to plumifer«. b) That Thunberg took plumifera and named it hieracü, seems to render it very unlikely that he gave the specimen to Linnæus to be named atra; the hieracii (— plumifera) is in Thunberg’s collection. Afra of Linnæus, though captured by Thunberg, is presumably in the Linnæan collection. Though he does not definitely say so, his language leads on to suppose it was given to him by Thunberg. One admits the value of the speculation making atra — plumifera, when the Linnæan specimen was unrecognised, but equally one now sees itis mere speculation. c) I must admit my error as to the occurrence of plumifera in (1) HEYLAERTS. — Remarques sur quelques Psychides. Sweden, and I think D' Heylaerts if he refers to the various records of the fact, will admit that he is in error in refusing atra (opacella, HS.) a habitat in Scandinavia. d) D' Heylaerts argument here has two branches. First, the Lin- næan collection at Burlington house is worthless. If so, whyisit not thrown on the scrap heap, and why had D'Heylaerts Q un désir assez vif d’étudier les Psychides qui s’y trouvent »? As to the actual specimen of atra, D' Heylaerts quotes me correctly as saying il is « in a deplorable condition », but shows a grievous want of candour in remarking « c’est-à-dire indéterminable ». [ said it was in a deplorable condition & AS A CABINET SPECIMEN », but added «as a type specimen to be recognised and identified the specimen is excellent » and entered into details explaining exactly how this was. That the specimen is unquestionably opacella HS., neither D' Heylaerts nor any one else could doubt for a moment. D' Heylaerts rejects the one scrap of excuse I afforded for plumifera being called atra, viz. that it is in the cabinet as on the wing one of the blackests of Psychids; this is not so in D' Heylaerts cabinet, it is in mine, — a result due, of course, not to us but to our cabinets. LE I do not hold any brief to defend M. Tutt or his works, but I may say a word as to D' Heylaerts 3" division, in which be strongly objects to M. Tutts definition of the superfamily of Psychides. Neither I nor M. Tutt invented the inclusion of &« une grande quantité des Tineidæ » in the same group with the true Psychidæ, but I have some responsability for having accepted this heresy more heartily than some modern authorities are disposed to do, and also for having assisted M.Tutt to arrive at similar conclusions. The position may be most simply stated in this way, that all the forms included by M. Tuttas Psychides have certain peculiarities marking them off from all other groups, except from the true Tineæ i. e. the Tineæ feeding on fungi and rubbish, which may be the base from which the Psychides originated, or more probably are another branch from a common base. It is not difficult to make a fairly continuous line from Narycia to Oreopsyche, which shall include nearly all the Psychids, with gradually specialising charac- ters, whether we take the larva, the pupa, or the imago. Still, all such phylogenetic arrangements of forms, are probably much more complicated in fact, than we show them in our tables. The Psychids with apterous females arose probably on several lines, Fumea, for instance, is not, I think, on the line of evolution of NS re the true Psychids, but is a separate culmination. On the other hand Melasina appears to be on the line of developement of the true Psychids, despite its winged ©. The intermediate stages, at about the level of Fumea are unknown to me. We have still much to learn on these matters. The mutations- theory probably has some light to throw on some difficult details, such as where, for example, a particular form appears to have equally descended from two others, though in fact it can only have descended from one of them. The relationship to the other being, probably, that they are both the result of similar mutations at different heights on the main stem. The true Psychidæ are a tolerably definite group, and no one can be blamed for pinning his affections to them and discarding all their relatives. It remains true, however, that the micro-psychids and the Tinecæ related to them form with the true Psychids, a stirps of common origin, separate from any other division of the Lepidoptera. BUPRESTIDES DE L'EST AFRICAIN ALLEMAND par Ch. Herremans. M. Ertl, de Munich, m'a communiqué une série de Buprestides africains recueillis par MM. P. Johannes Häfliger et Fr. Meinrad, dans les régions méridionales de l’Est Africain. Ces récoltes consti- tuent un ensemble très intéressant au point de vue de la répartition géographique des espèces, et en même temps très précieux par l'indication exacte des lieux de capture. J’ai tenu à citer toutes les espèces examinées, même les plus communes et que l’on trouve dans tous les envois de l’Afrique, parce que les listes de ce genre avec localités précises sont autant de jalons qui permettront de fixer, dans l’avenir, la répartition géographique des espèces. Je remercie M. Ertl pour m'avoir donné l’occasion de publier cet opuscule. 1. Sternocera Hildebrandti Harold, Mon. K. Preuss. Ak., 1868, p. 214, f. 1; var. EscascaoLrzr Thoms., Bull. Soc. Ent. Fr. (1879), p. 154, n° 15. — Madibira, dans l’Uhéhé. 2. Sternocera orissa Buquet, Bull. Soc. Ent. Fr. (1837), p. 76; var. REIMERI Kolbe, Ent. Nachr., vol. 23 (1897), p. 350, — Lindi (à la côte, sur le 10° parallèle sud). 3. Sternocera interrupta Oliv., Ent., vol. 2 (1790), gen. 32, p. 26, pl. 4, f. 28, a, b, ©. — Var. immaculata Nov. var. — Diffère de l'espèce à laquelle je le rapporte par l’absence d’impressions pulvé- rulentes de blanc sur les élytres qui sont donc entièrement d’un noir brillant; le pronotum en tout semblable à celui de l’interrupta Oliv.; le dessous avec de larges impressions finement granuleuses, d’un bronzé cuivreux, ternes et recouvertes d’une longue pubes- cence couchée et grisàtre. Il constitue un acheminement vers le Stern. Colmanti Kerrem., mais insuffisant pour englober celui-ci parmi les interrupta. — Burma, environ du lac Tschad. 4. Paracastalia ornatipennis Kerrem., Monogr. Bupr., vol. 1 (1905), p. 412, pl. 7, f. 5. — Lukuledi, sur les bords de la Rovuma (M. Fr. Meinrad). 5. Paracastalia cœrulea Nov. sp. — Long. 14; larg. 4,5 mill. — Oblong ovale, allongé, légèrement élargi au tiers postérieur, un peu plus étroit en avant qu’en arrière, d’un beau bleu franc, à reflets pourpré-violacé, plus accentués sur les élytres; le dessous bleu verdàätre brillant avec les pattes bleues. es 5. GI Tête plane, à points assez épais et régulièrement espacés; épi- stome allongé, échancré en avant; front vaguement sillonné. Prono- tum assez convexe, un peu plus large que long et plus étroit en avant qu'en arrière; la marge antérieure presque droite; les côtés un peu obliques en avant, régulièrement arqués de la base au som- met, leur plus grande largeur un peu après le milieu et presque droits ensuite avec l’angle postérieur droit; la carène marginale lisse, un peu sinueuse, infléchie en avant et invisible en dessus; la base tronquée; la surface couverte d’une ponctuation semblable à celle de la tête, le milieu du disque avec un très vague sillon nais- sant à la base et n’atteignant pas le sommet. Ecusson très petit, punctiforme, sillonné longitudinalement au milieu. Elytres de la largeur du pronotum à la base, largement lobés aux épipleures, ce lobe échancré et denté à hauteur de la marge inférieure des hanches postérieures; le sommet grossièrement et inégalement dentelé; la surface couverte de côtes lisses, les espaces intercostaux présentant une vague côte médiane séparée des côtes lisses par des points transversaux disposés en séries longitudinales bien nettes; la côte présuturale interrompue un peu après le milieu. Dessous plus clair et plus brillant que le dessus; abdomen plus finement pointillé que le sternum; pattes plus grossièrement ponctuées que le sternum, — Luculedi (M. Fr. Meinrad). 6. Steraspis speciosa Klug, Symb. Phys., vol. 1 (1829), pl.1, f. 11; var. FASTUOSA Gerst., Arch. f.Nat., vol.37 (1871), p.452. — Madibira. 7. Steraspis amplipennis Fahreus, Zns. Cafr., vol. 1 (1851), p.311. — Kigonsera, sur les bords du lac Nyassa, à 1,350 m. d'altitude, dans la région d’Ungoni (M. P. Johannes Häfliger). 8. Steraspis Staudingeri Kerrem., Ann. Soc. Ent. Belg., vol. 44 (1900), p.282. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). 9. Steraspis ambigua Fahreus, Zns. Cafr., vol. 1 (1851), p. 312. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). 10. Psiloptera albomarginata Herbst, Col., vol. 9 (1801), p. 132, pl. 44, f. 2. — Kigonsera (M. P. Johannes Häfliger). — Var. AURO- CINCTA Kerrem., Wytsm. Gen. Ins., Buprestides, 1902, p. 95, note, — Le grand nombre d'exemplaires que j'ai eu l’occasion d'examiner me permet la réunion de ces deux espèces. L’aurocincta a la ponc- tuation des stries élytrales plus fine; sa coloration générale est par- fois plus brillante, mais je n’hésite pas à le considérer comme une variété de l’albomarginata. — Ile Ukerewe, dans la partie méridio- nale du lac Victoria-Nyanza. 11. Psiloptera amaurotica Klug, Mon. Berl. Ak. Wiss. (1855), p. 646. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). Par £ EUR ALL ire rene dde AAA A LR à z he DE Dé * ENT ed Ta RO TT ES PU TT TE ER + ; vu k 12. Psiloptera ophthalmica Klug, L. c., ibid. — Lukuledi (M. Fr. Meinre:l). 13. Psiloptera bioculata Oliv., Ent., vol. 2 (1790), gen. 32, p. 65, pl. 8, f. 90. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). 14. Psiloptera vigilans Harold, Mon. Bert. Ak. Wiss. (1878), p.215. — Ile Ukerewe, dans la partie méridionale du lac Victoria Nyanza. 45. Psiloptera tristis L., Syst. Nat. Ed. 10, vol. 1 (1758), p. 410. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). 16. Psiloptera pupillata Klug, Mon. Berl. Ak. Wiss. (1855), p. 646. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad); Kigonsera (M. P. Johannes Häfliger). 17. Sphenoptera (Strobilodera) plagifera Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., vol. 28 (1884), CR., p. 73. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). 18. Sphonoptera piscis Kerrem., Ann. Soc. Ent. Belg., vol. 42 (1898), p. 289. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). 19. Sphenoptera capicola Thoms., Typ. Bupr., 1878, p. 68. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). 20. Sphenoptera splendidula Cast. et Gory, Monogr., vol. 2 (1839), p. 37, pl. 19, f. 58. — Kigonsera (M. P. Johannes Häfliger). 21. Sphenoptera aurulenta Cast. et Gory, L. c., p. 30, pl. 10, £. 61. — Kigonsera (M. P. Johannes Häfliger). 29, Sphenoptera gibbosa Kerrem., Wytsm. Gen. Ins., Bupr. (1903), p. 116, note. — Kigonsera (M. P. Johannes Häfliger). 23. Sphenoptera dubia Saund., Cat. Bupr., 1871, p. 90. — Luku- ledi (M. Fr. Meinrad). 24. Sphenoptera camerunica Kerrem., Wytsm. Gen. Ins., Bupr. (1903), p. 117, note. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). 25, Sphenoptera diffinis Klug, ÆErm, Atl., 1835, p. 30. — Kigon- sera (M. P. Johannes Häfliger). 26. Sphenoptera tropica Kerrem., Ann. Soc. Ent. Belg., vol. 42 (1898), p. 287. — Madibira. 27. Sphenoptera sublaevis Kerrem., !. c. p.288. — Kigonsera (M. P. Johannes Häfliger). 28. Sphenoptera perstriata Kerrem., L. c., vol. 43 (1899), p. 364. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). 99. Anthaxia tenuicauda Boh., Oefv. Vet. 4k. Fôrh., 1860, p. 18, — Madibira. 30. Chrysobothris dorsata Fab., Mant. Ins., vol. 1 (1787), p. 179. — Madibira. HAS 31. Melibaeus bisetus Thunb., Act. Nor. Ups., t. 9 (1827), p. 50. — Kigonsera (M. P. Johannes Häfliger). 32. Melibæus Häfligeri Nov. sp. — Long. 9; largeur 3 mill. — Oblong, allongé, convexe, atténué en avant et en arrière, vert bleuâtre obscur en dessus avec la suture et la côte médiane plus claires et plus brillantes, couvert, sur la tête et le pronotum, d’une pubescence assez longue, frisée, peu dense et d’un brun jaune terne; dessous vert, plus clair sur l’abdomen, et couvert d’une courte pubescence jaune sale; pattes bronzé pourpré obscur avec les genoux postérieurs bleus. Tête finement rugueuse et ponctuée; front sillonné. Pronotum plus large que long et plus étroit en avant qu’en arrière; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian anguleux ; les côtés aplanis, largement arrondis en avant et droits ensuite jusque la base; celle-ci bisinuée, plus large que les élytres et les dépassant sur les côtés; le disque convexe, la convexité limitée en arrière pâr une dépression transversale au-dessus de l’écusson ; la surface rugueuse, couverte de rides circulaires et concentriques dont le centre commun se trouve un peu au-dessus de l’écusson. Celui-ci grand, claviforme, sillonné au milieu. Elytres plus étroits que le pronotum à la base, largement lobés aux épipleures, sinués à hau- teur des hanches postérieures, largement et séparément arrondis au sommet; la suture élevée et lisse; une large côte médiane arquée naissant du calus huméral et interrompue avant le sommet; la sur- face couverte de rugosités simulant des écailles imbriquées. Dessous moins rugueux que le dessus; marge antérieure du prosternum largement bilobée en avant, les lobes avancés et presque perpendi- culaires au prosternum. Pattes assez robustes ; fémurs épais, fine- ment pointillés et pubescens; tibias robustes, courts et arqués. — Kigonsera (M. P. Johannes Häfliger). 33. Melibæus costipennis Nov. sp. — Long. 9; larg. 3 mill. — Oblong, convexe, atténué en avant et en arrière, bronzé obscur et terne en dessus avec la suture et la côte médiane des élyires plus claires et plus brillantes; la tête et le pronotum couverts d’une pubescence gris jaunâtre; dessous d’un bronzé plus clair, très légèrement pourpré. Très voisin du précédent; identique quant à la taille et aux détails de sculpture du dessus, mais les rugosités un peu plus épaisses; la base du pronotum moins large et ne dépassant pas, sur les côtés, celle des élytres ; les côtés du pronotum beaucoup moins sinueux; les pattes moins robustes, relativement plus grêles; les lobes de la marge antérieure du pronotum non perpendiculaires à ce dernier, mais toutefois avancés; la coloration entièrement différente. Ce der- 64 nier détail importe peu, surtout pour les Melibœus; mais je ne crois pas à une variété de couleur et je penche vers une forme spéci- fique bien distincte. — Kigonsera (M. P. Johannes Häfliger). 34. Melibæus albopilosus Kerrem., Ann. Soc. Ent. Belg., vol. 42 (1898), p. 274. — Kigonsera (M. P. Johannes Häfliger). 35. Melibæus nigerrimus Nov. sp. — Long. 8; larg. 3 mill. — Ecourté, robuste, convexe, atténué en avant et en arrière, entiè- rement noir mat et profond en dessus, très légèrement bleuâtre, la tête et le pronotum un peu plus brillants et moins mats que les élytres ; la pubescence du dessus grise et rare; les élytres sans large côte médiane, mais avec une très vague costule à peine visible et naissant en dehors du calus huméral, entre celui-ci et l’écusson. Dessous bleu verdâtre obscur et brillant, couvert, surtout sur l'abdomen, d’une pubescence grise plus dense sur le milieu des segments abdominaux. Tête assez creusée en arrière; front sillonné; surface couverte de petites rides transversales. Pronotum plus large que long et plus étroit en avant qu’en arrière; sa marge antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé et largement arrondi, subanguleux au milieu ; les côtés (vus en dessus) un peu obliques en avant et droits en arrière avec l’angle postérieur droit; la carène marginale crénelée, très sinueuse, très échancrée avant la base, carène postérieure nulle ; le disque très convexe; la base bisinuée, dépassant légère- ment de chaque côté celle des élytres; la surface couverte de rides concentriques dont le centre commun se trouve au sommet de la saillie discale. Ecusson assez grand, claviforme, longitudinalement déprimé au milieu. Elytres couverts de rugosités simulant de fines écailles imbriquées; la côte médiane à peine sensible; le sommet séparément arrondi et dentelé. — Natal. 36. Melibæus æneus Kerrem., Ann. Soc. Ent. Belg., vol. 43 (1899), p. 275. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). 37. Pseudagrilus inornatus Harold, Mon. Ak. Wiss. Berl., 1878, p. 218. — Madibira. 38. Agrilus Ertli Nov. sp. — Long. 13; larg. 3 mill. — Allongé, subparallèle, plan en dessus, le pronotum très inégal; tête et pro- notum pourpré brillant; élytres noir verdâtre, d'aspect mat; dessous bleu verdâtre obscur et brillant; antennes et tarses noirs. Tête con- vexe, profondément sillonnée dans toute sa longueur; la surface couverte de gros points et de ridules irrégulières. Pronotum un peu plus large que haut et un peu plus étroit en avant qu’en arrière ; la marge antérieure faiblement bisinuée avec un très large lobe médian faiblement arqué ; les côtés (vus en dessus) légèrement 65 obliques en avant et droits en arrière; la marge latérale oblique, subsinueuse et invisible en dessus, sauf vers la base; carène infé- rieure nulle, remplacée par un calus allongé; le disque inégal, pré- sentant cinq fossettes ou dépressions arrondies, situées l’une vers le milieu, au-dessus de l’écusson, la deuxième, plus petite, au-dessus de la première; les deux autres situées de chaque côté de la pre- mière, entre celle-ci et les côtés, mais un peu plus haut vers le sommet; la surface couverte de grosses rides sinueuses. Ecusson large et déclive en avant, claviforme et acuminé en arrière. Elytres largement et peu profondément déprimés le long de la suture, lar- gement arrondis et finement dentelés au sommet, la surface unifor- mément couverte de fines rugosités simulant des écailles imbriquées et aiguës. Dessous finement pointillé; mentonnière de la marge antérieure du prosternum assez grande, tronquée en avant, oblique- ment coupée sur les côtés; extrémité du dernier segment abdo- minal largement arrondie, sillonnée sur son pourtour postérieur et terminée par un rebord anal plat, noir et mat, — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). 39. Agrilus Meinradi nov. sp. — Long. 13; larg. 2.5 mill. — Très allongé, étroit, subcylindrique, atténué en arrière, les élytres plans ; tête et pronotum pourpré brillant; élytres bleu foncé bril- lant avec des macules punctiformes, pubescentes et blanches, situées : une, très petite, dans la dépression de la base ; la deuxième, également petite, dans le lobe épipleural; la troisième, un peu plus grande, près de la suture, à hauteur de la deuxième; la quatrième, au tiers antérieur, à peu près dans le prolongement de la troisième: la cinquième, transversale, vaguement arquée et située à hauteur d’une tache pubescente qui se remarque sur le côté, à la région dorsale, découverte, du premier segment abdominal; la sixième, subarrondie, dans le prolongement de la quatrième; la septième, transversale, un peu au-dessous de la précédente, mais touchant au bord extérieur; la huitième, subapicale ; le sommet pourpré violacé obscur. Dessous entièrement pourpré violacé brillant avec un tache pubescente de blanc à la base de chacun des segments abdomi- naux 2, 3, 4 et 9. Tête inégale, inclinée; front bosselé entre deux sillons qui se croisent; vertex excessivement bombé avec un sillon médian très accusé; la surface couverte de rides sinueuses, concentriques sur les deux élévations du vertex. Pronotum un peu plus long que large, presque aussi étroit en avant qu’en arrière, très rugueux et inégal ; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian large, avancé et arrondi; les côtés (vus en dessus) presque droits ; la carène margi- nale très oblique et sinueuse, carène postérieure confondue avec la rugosité foncière; le disque avec deux impressions médianes superposées et accostées, vers le milieu, d’une impression transver- sale; la surface couverte de rides épaisses, inégales et sinueuses. Écusson pourpré, rectangulaire et penché en avant, claviforme en arrière; élytres largement déprimés de part et d’autre à la base, évidés le long de la suture; celle-ci élevée; le sommet séparément arrondi et finement dentelé; la surface couverte de fines rugosités simulant des écailles. Dessous finement ponctué ridé; mentonnière du prosternum courte, sinueuse, légèrement échancrée au milieu; extrémité du dernier segment abdominal largement arrondie avec une plaque anale bien développée sur tout son pourtour. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). 40. Agrilus lukuledianus Nov. sp. — Long. 7-9; larg. 2-2.6 mill. — Assez allongé, brusquement acuminé du tiers postérieur au sommet, d’un bronzé pourpré très obscur en dessus avec les côtés du pronotum, une bande le long de la suture et la région dorsale, visible en dessus, des segments abdominaux, couverts d’une pubes- cence brune. Dessous bronzé brillant, couvert d’une courte pubes- cence grise, fugace. Tête forte, plane, couverte de fines rides sinueuses; vertex bossué entre un sillon médian net; antennes dentées à partir du quatrième article. Pronotum plus large que long et un peu plus large en avant qu’en arrière; la marge antérieure bisinuée avec les angles anté- rieurs très abaissés et plus avancés que le lobe médian, qui est large et faiblement arqué; les côtés, vus en dessus, droits en avant, rentrants et sinués en arrière, avec l’angle postérieur petit, saillant et aigu; carène postérieure arquée, ne rejoignant pas l’antérieure ; celle-ci bisinuée; l’inférieure droite et rejoignant la précédente vers le tiers postérieur; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué; le disque avec deux impressions superposées, l’antérieure trans- versale, la postérieure longitudinale, ces impressions accostées d’une autre, oblique et naissant de la base pour se diriger vers l'angle antérieur; la surface couverte de petites rides sinueuses. Écusson large, déclive en avant et claviforme en arrière. Élytres déprimés à la base, évidés le long de la suture, laissant à découvert, sur les côtés, une portion dorsale des hanches et du premier segment abdominal, séparément arrondis et dentelés au sommet; la surface couverte de fines rugosités simulant des écailes. Dessous brillant, finement pointillé; marge antérieure du prosternum munie d’une large mentonnière en demi-cercle; extrémité du dernier segment abdominal creusée en gouttière sur son pourtour. — Lukuledi (M. Fr. Meinrad). NOTES SUR LES CURCULIONIDES par Albert Eovie. Alcides malgassicus, nom nouveau pour LOBIPENNIS Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Fr., 1902, p. 565 (nec Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Fr., 1899, p. 634). Cossonus madagascariensis, nom nouveau pour PLANATUS Fair- maire, Arr. Soc. Ent. Fr., 1902, p. 380 (nec Bedel, Faune Seine, 1888, p. 195). LCR Heïlipus distinctirostre, nom nouveau pour BIPLAGIATUS Boheman, Schh. Gen. CGurc., 7, 2, 1843, p. 78 (nec Guérin, Icon. Règne anim., 1829-38, p. 153). = \'r | ARRET EN Fe =, CATCUMEENUS C1 "p » Heilipus brasiliensis, nom nouveau pour BoHEManr Boheman, Schh. Gen. Curc., 7, 2, 1843, p. 42 (nec Guérin, Icon. Règne anim., 1829-38. p. 150). | Euxenodes, nom nouveau pour EUXENUS Faust, Sfett. Ent. Zeit., 1896, p. 47 (nec Leconte, Proc. Am. Phil. Soc., 1876, p. 409). Neocimbus, nom nouveau pour CImBus, Schônherr, Mant. Sec. Curc., 1847, p. 36 (nec Hahn, Wanzenart. Ins., 1831). Neopsilorhinus, nom nouveau pour PsILoRHINUS Blanchard, in Gay, Hist. Chile, 1851, p. 392 (préocc. par Rüppel dans les Oiseaux). Compsus viridilimbatus n. sp. — Long. 21 mill. (rostre inclus). — Rostre noir, brillant, ponctué, parsemé de quelques poils rares, légèrement moins large à la base que la tête entre les yeux et offrant deux lignes profondément enfoncées prenant nais- sance près du sommet et se rejoignant pour se terminer entre les yeux. Antennes noires. Tète noire, brillante, pontuée, couverte d’une légère villosité et allant en s’élargissant vers la base. Yeux petits, latéraux, subarrondis, noirs, brillants. Thorax plus long que large, arrondi sur les côtés, portant au-dessus un aplatissement ovalaire relevé sur les bords; noir en dessous et au-dessus; couvert, sur les côtés, d’une efflorescence d’un vert doré brillant, finement et densément ponctué. Écusson petit, arrondi, noir. Élytres allongées, plus larges à leur base que le thorax, arrondies très légèrement sur les côtés, les épaules coupées obliquement, planes au-dessus ef s’atténuant d’abord légèrement, puis brusque- ment vers l’arrière, près de trois fois aussi longues que larges, à côtes fortement relevées et noires, les intervalles ayant de gros sat points fortement enfoncés, les interstries remplies d’une efflores- cence d’un vert doré brillant, celle-ci beaucoup plus abondante vers les bords et sur les côtés, de sorte que les élytres semblent porter, sur fond vert, une large bande noirâtre très légèrement parsemée de vert allant de l’écusson à l'extrémité postérieure; en outre, sur la dernière inlerstrie, une douzaine de points légèrement dorés. Élytres non mucronées, suture légèrement d’un jaune terreux. Dessous du corps d’un noir brillant, finement ponctué, avec une rare et courte villosité. Pattes noires, finement ponc- tuées, ayant une villosité rare et courte, tarses couverts d’une pubescence d’un roux doré. Patrie : Brésil. Compsus Lajoyei n. sp. — Long. 18 à 22 mill. (rostre inclus). — Rostre noir, finement chagriné, offrant une petite fossette en son milieu et deux crêtes partant du bord antérieur et allant en diminuant insensiblement vers la base, légèrement couvert de poils roussâtres. Antennes noires ayant quelques poils roux. Tête noire, très légèrement chagrinée, finement ponctuée. Yeux petits, latéraux, ovalaires, noirs, brillants. Thorax plus long que large, à côtés arrondis, offrant en son milieu deux fossettes, la première (en face de l’écusson) presque carrée, moins profonde que la seconde, celle-ci presque rectangulaire et moins grande que la première. Tout le thorax est couvert, sur les côtés, de petits tuber- cules noirs; les bords etle dessous offrent, chez certains exemplaires, des écailles vertes. Écusson petit, noir. Élytres plus larges à leur base que la base du thorax, allongées, arrondies sur les côtés, isolé- ment mucronées à l’extrémité, noires, couvertes, sauf sur les carènes, d’un enduit jaune terreux et offrant chacune, au-dessus, une carène élevée, presque parallèle à la suture et se terminant vers les deux tiers postérieurs; deux autres carènes élevées, presque parallèles et de même longueur que la précédente, se montrent sur les bords de l’élytre. La partie latérale des élytres est parfois teintée de vert brillant ainsi que le dessous du corps. Celui-ci est noir, très finement et peu densément ponctué. Pattes noires, finement et assez densément ponctuées, offrant une villosité assez abondante légère- ment dorée. (Compsus robustus Faust in litt.). Patrie : Mérida (Venezuela). Une série d'exemplaires reçus de mon correspondant Lajoye. Exophthalmus haïitiensis n.sp. — Long. 20 mill. (rostre inclus.) — Noir. Rostre finement ponctué; portant, sur les deux tiers de sa longueur, une carène longitudinale légèrement saillante. Tête finement et densément ponctuée, le fond de la ponctuation on ae CS LR Dit E pe LE * RAT - Tete 69 marqué de blanc. Yeux assez grands, subovales, saillants, noirs. Antennes noires, légèrement villeuses. Thorax aussi long que large, à côtés arrondis se rétrécissant brusquement et brièvement en avant, légèrement bisinué à sa base, couvert d’une granulation fine et abondante, légèrement teintée de blanc dans le fond; portant une ligne médiane longitudinale enfoncée, teintée de blanc dans le fond. Écusson petit, arrondi en arrière, noir. Élytres oblongo- ovalaires, isolément épineuses en arrière, plus larges que le thorax, épaules coupées obliquement, à interstries nettement ponctuées, cette ponctuation fortement marquée de blanc dans le fond, de sorte que les élytres paraissent marquées de séries de points blancs, longitudinaux, subparallèles entre elles. Suture presque entière- ment blanche. Dessous du corps finement ponctué. L’intervalle entre les deux premières paires de pattes, et l’extrémité de l’abdomen marqués de blanc. Pattes noires, finement pontuées, couvertes de poils blancs, courts. Patrie : Haïti. Un exemplaire reçu autrefois du D’ Plason. Exophthalmus jamaicensis n. sp. — Long. 20 à 22 mill. (rostre inclus). — Noir. Élytres portant chacune cinq bandes blanches parallèles, partant de la base pour se terminer aux quatre cinquièmes de la longueur de l’élytre; en outre, sur chaque élytre, une courte bande rouge brique partant de l’épaule, suivant le bord et atteignant environ au tiers de la longueur de l’élytre. Dessous de la tête offrant de chaque côté une bande latérale blanche; une bande blanche suit les deux côtés du dessous du corps sans atteindre le dernier segment de l’abdomen. Rostre, tête, thorax et pattes fine- ment et densément ponctués. Yeux subarrondis, noirs, peu brillants, légèrement saillants. Thorax plus long que large, sinueux à sa base, anguleux aux angles postérieurs. Écusson noir avec un point blanc, arrondi en arrière. Élytres oblongo-ovales, isolément mucronées à l'extrémité, plus larges à leur base que celle du prothorax, les épaules coupées obliquement. L’extrémité des élytres blanche. Pattes noires, les tarses couverts de poils jaune clair. Deux bandes parallèles blanches sur le rostre et la tête. Élytres finement et densément ponctuées. Patrie : Jamaïque. Hypsonotus candidatus Jekel in littt — C’est sur cette espèce, restée inédite (à part les deux lignes que lui consacre Lacordaire) que Jekel a fondé son sous-genre Euthyreus, caractérisé par un écusson plus grand que dans les autres sous-genres, et les élytres naviculaires se terminant conjointement par une épine, leur plus grande largeur se trouve aux épaules (cf. Jekel, Fabric. Ent., table des genres, et Lacordaire, Gen. Col., 6. 1863, p. 269. — Long. 18 mill. (rostre exclu). — Entièrement d’un blanc verdâtre, légèrement doré en dessous et sur le rostre; yeux noirs, mats. Thorax aussi long que large, faiblement arrondi sur les côtés ; densément, profondément et irrégulièrement ponctué. Écusson en triangle curviligne. Élytres obliquement coupées aux épaules, les stries offrant de gros points profondément enfoncés, régulièrement espacés, les interstries finement et irrégulièrement ponctuées. Dessous du corps et abdomen finement ponctués. Extrémités des tibias et tarses roussâtres. Patrie : Brésil. Phædropus albobrunneus n. sp. — Long. 13 mill. (rostre exclu). — Rostre noir, couvert de nombreux poils bruns, courts, ainsi que le thorax. Yeux grands, ovales, déprimés, noirs, mats. Thorax un peu plus long que large, cylindrique, portant au milieu une large bande blanche longitudinale et de chaque côté, une bande blanche située un peu inférieurement, le reste brun. Écusson petit, en triangle très allongé, brun, portant au centre un point blanc. Élytres du double plus larges que le prothorax, à épaules saillantes, aiguës, portant chacune un petit tubercule situé près de l’écusson; un second placé presque à côté du premiér, un peu inférieurement et plus latéralement; un troisième situé presque aux deux tiers de la longueur de l’élytre, près de la suture, et un quatrième, plus aplati que les autres, aux quatre cinquièmes de la longueur et à égale distance du bord et de la suture. Stries profondément et régulièrement pontuées. Élytres blanches sur les côtés à la pre- mière moitié, d’un jaune-brun clair au-dessus, une large bande brun foncé située obliquement dans leur seconde moitié, un gros point un peu quadrangulaire à cheval sur la suture, à moitié de la longueur, et une tache blanche irrégulière près de l’extrémité, Dessous du corps, abdomen et pattes d’un brun foncé. Patrie : Brésil. Un exemplaire reçu autrefois du D' Plason. Otidoderes quadrilineatus n. sp. — Long. 22 mill. (rostre inclus). — Rostre noir, subcylindrique, plan à la base en dessus, légèrement arqué vers le sommet, couvert de petites touffes de poils blancs et courts, appliqués contre le rostre. Yeux petits, peu saillants, noirs, brillants. Antennes noires, couvertes de nom- breuses écailles blanches. Écusson petit, noir. Thorax plus large en son milieu que long, à bords latéraux dilatés et légèrement relevés en une double pointe; noir, couvert de nombreuses écailles blanches et offrant un très grand nombre de petits tubercules noirs, une ligne médiane située au-dessus reste dépourvue d’écailles blanches. Écusson punctiforme, blanc. Élytres plus larges que le thorax, s’ovalisant régulièrement jusqu'aux deux tiers postérieurs, isolé- ment mucronées à l’extrémité, jaunes, couvertes de très nombreux petits tubercules noirs et offrant chacune, sur les côtés, deux bandes blanches, subparallèles dans leur plus grande partie et se rejoignant à leur base et à leur extrémité inférieure. Dessous noir avec de nombreuses écailles blanches. Les pattes sont noires, mais ayant tellement d’écailles et de poils blancs qu’elles en paraissent blanches. Patrie : Chubut (Argentine). C. Bruch. Solenopus politicollis n. sp. — Long. 22 mill. (rostre exclu). — Ressemble beaucoup au spinicollis, en diffère principalement par son thorax plus court, plus arrondi sur les côtés, beaucoup plus lisse ; portant, de chaque côté, au bord antérieur, deux tubercules pointus à pointes dirigées en avant. Les élytres sont plus rétrécies vers l’arrière que chez spinicollis, leur ponctuation plus nette, plus enfoncée. Sur chaque élytre, une tache jaune subquadrangulaire, nettement limitée, située sur l’épaule ; une tache jaune transversale, légèrement oblique, d’abord fine, puis plus épaisse, partant de la suture, aux deux tiers de la longueur pour se prolonger jusqu’au bord de l’élytre et une troisième tache jaune se trouve près de la pointe de l’élytre. Ces trois taches nettement marquées. Dessous du thorax largement marqué de jaune ainsi que le dessous du corps sur les côtés. Abdomen légèrement teinté de jaune. /Solenopus politi- collis Desbr., in litt.]. Patrie : Cayenne. Occupé à faire le catalogue général des Curculionides, quelqu'un pourrait-il m'indiquer où se place le genre Atractomerus décrit par Chevrolat dans : Dictionnaire d'Orbigny, 2, p. 312. Je n’ai pu me procurer cet ouvrage et ne connais ce genre que par la citation faite par Chevrolat dans les Annales de la Société Entomologique de France, 1878, Bull., p. XXXI. karz CARS AU R SNA na Ed NE rs ne A EAN a 5 RENE LU DES 1 F : É SRE NE LS 00 SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Ili Assemblée mensuelle du 2 mars 1907. PRÉSIDENCE DE M. DE CROMBRUGGHE, PRÉSIDENT. La séance est ouverte à 20 heures. Le président souhaite la bienvenue à notre collègue, M. Carter, de Sydney, qui assiste à la séance. Le procès-verbal de la séance du 2 février 1907 est approuvé. M. de Crombrugghe fait part à l'assemblée de la perte sensible qu'a faite la Société Entomologique en la personne de l’un de ses membres les plus anciens, M. le D' Jacobs, décédé à Bruxelles le 7 février. Divers membres de la Société, auxquels la nouvelle de la mort du D’ Jacobs avait été communiquée, se sont fait un devoir d’assister aux funérailles, et sur la tombe de notre regretté collègue, notre président a retracé en quelques mots sa carrière entomologique si bien remplie et lui à adressé un suprême adieu. L'assemblée charge le Secrétaire d'exprimer au D' Ch. Jacobs le profond regret que cause à la Société Entomologique la mort si inopinée de son père et la part bien vive qu’elle prend à sa douleur. Elle décide de publier dans ses Annales une biographie de notre regretté collègue et membre fondateur, et en confie la rédaction à M. Fologne. Correspondance, M. W. Froggatt nous fait parvenir le prospectus d’un ouvrage d'ensemble qu’il va publier sur les Insectes d'Australie. — M. le professeur O.-M. Reuter remercie pour sa nomination comme membre honoraire. — M. E. Bergroth envoie sa nouvelle adresse : 7, West Superior Street, Duluth, Minn. (U.S. A.). — M. P. Scherdlin nous adresse un certain nombre d'exemplaires d’un Carpophilus nouveau pour la faune européenne, le C. decipiens Horn, qu’il a découvert à Strasshbourg (voir aux Communications). Album. MM. E. Abeille de Perrin et W. Rotschild, membres de la Société, nous ont offert leur photographie, de même que M. Jonnson, ancien membre. — Remerciments. Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l’impression des travaux insérés dans ce numéro. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, LI, D 1V 1907, 6 74 tai LE D in SR GRR PE CS RE Le tp mr e mets 5 à Communications. M. Hippert nous communique la liste suivante de Lépidoptères peu communs ou présentant des aberrations de coloration capturés par lui en Belgique : de 81. 98. Papilio podalirius L, — Aberration ayant une tache noire peu prononcée au sommetdes ailes supérieures. Prise à Couvin, route de Rocroy, le 6 juin 1906. Leptidia sinapis L. — Aberration à dessous des ailes infé- rieures d’un jaune très pâle. Han, 22 mai 1906. Colias hyale L. — Aberration © : les ailes inférieures sont blanches en dessus, peu saupoudrées de noir. Torgny, le 21 août 1906. . Colias edusa F. — ©. Petigny, 27 août 1906. RR. dans les environs de Couvin. . Melitæa aurinia Rott. — Très rare à Couvin; 1 exemplaire pris le 6 juin 1906, route de Rocroy. . Melitwa athalia Rott. — Aberration semblable à la précé- dente. Couvin, 15 juin 1005. Melitæa dictynna Esp. — Aberration chez laquelle les deux rangées de taches fauves des ailes supérieures sont presque confluentes. Vallée de l’'Hermeton, 3 juin 1890. . Argynnis niobe L. -—- Aberration presque dépourvue de nacré sur les ailes. Dunes d’Ostende, 14 juillet 1888. Melanargia galathea L.— Aberration dépourvue d’une partie du noir aux ailes supérieures en dessus, et des lunules en dessous. . Satyrus semele L. — Aberration ®, à bande des ailes supé- rieures d’un bistre pâle. Torgny, 21 août 1906. . Cœnonympha arcania L. — 4! très frais pris à Couvin le 31 juillet 1906. . Chrysophanus dorilis Hfn. — Aberration marquée de brun. Gonrhieux, 9 août 1905. . Dilina tiliæ L. — Aberration à taches des ailes supérieures réduites de moitié et tache blanche plus prononcée. Dailly, route de Chimay, 5 juin 1906. . Hemaris fuciformis L. — Commun sur la route de Rocroy, à Couvin, 6 juin 1906. . Drymonia trimacula Esp. — Spa, 28 mai 1906. RR. en cette localité. . Notodonta trepida Esp. — Pris à Genck, où il est rare. . Macrothylacia rubi L. — Aberration © ayant une partie de la bande blanche. Han, 7 juin 1896. 1039. 1051. 1069. 1074. 1095. 1618. 1825. 2015. 2169. AUTT: 2490. 2562. 2860. + 3444, 39937. 3730. 9743. 3802. 3825. 4158. 4245. 75 Aglia tau L. — Aberration teintée de rose sur les côtés du corps, le sommet des ailes supérieures en dessus, le dessous des ailes inférieures. Hertogenwald, 23 avril 1906. Drepana lacertinaria L. — Aberration ® d’un brun pâle. Schiplaeken, 13 août 1906. Diphtera alpiuin Osb. — Aberration vert pâle. La Gileppe, 28 juin 1906 Acronicta leporina L. — Grand-Halleux, 19 juin 1906. Acronycha menyanthidis View. — Aberration ayant comme quatre bandes sur les ailes, deux blanches et deux noires, alternant entre elles. Route de Malmédy, 27 juin 1906. Apamea testacea Hb. — Idem. Dryobota protea Esp. — Han, 17 septembre 1906. Rare à Han. Caradrina superstes Tr. — Malines, 4 juillet 1906. Scopelosoma satellitixn L. — Aberration noire, le point du milieu des ailes rouge. Heverlé, 12 septembre 1906. Xylina ornitopus Hfn. — Hertogenwald, 26 septembre 1906. Emmelia trabealis Se. — Aberration à taches confluentes. Torgny, 27 juin 4905. Plusia gamma L. — Aberration de la couleur de PL. iota. Schaerbeek, 20 octobre. Pseudoterpna pruinata Hfn. — Aberration à fils du milieu des ailes supérieures et fil des ailes inférieures plus foncés que dans le type. Lanaeken, 27 juillet 1890. Larencia lugubrata . — Aberration à bande des ailes supé- rieures (en dessus) réduite de moitié; bande des ailes infé- rieures double du type. Groenendael, 1° juin 1896. Tephroclystia indigata Hb.— Schiplaeken, 13 août 1906. Metrocampa erosaria SY.— (j. Genck, 4 septemb.1906; RR. là, Gonodontis bidentata CI. — Spa, 22 mai 1905. Hybernia defoliaria L. — Aberration à cordons des ailes supé- rieures très foncés, le fond de l’aile très pâle. Schaerbeek, 3 novembre 1905. Biston hirtarius L. — Aberration «, de la couleur de la 9. Hertogenwald, 25 avril 1905. Spilosoma mendica CI, — Aberration © offrant sur les ailes supérieures, à une petite distance du bord, deux séries, assez distantes l’une de l’autre, de taches noires, plus grandes que dans le type. Lives, 6 juin 1893. Callimorpha dominula L. — Aberration chez laquelle toutes les taches des ailes supérieures ne sont pas blanches : une est bistre pâle, une autre est en partie bistre et en partie blanche, les deux teintes séparées par un fil. Orval, 9 avril 1906. 4546. Sesia spheciformis Hb. — Très rare à Couvin, 7 juin 1906. 4738. Hepialus lupulina L. — Pris à Couvin, où il est rare. — M. Scherdlin écrit ce qui suit à M. Schouteden : « Je vous ai envoyé ce matin une boîte contenant quelques Carpophilus que j'ai capturés à Strasbourg. Il s’agit du GC. decipiens Horn, qui n’a pas encore été signalé en Europe. J'ai capturé cet insecte à deux reprises : la première fois à l’état libre, en septembre dernier, la deuxième fois, il y a trois semaines, dans des pommes séchées venant de Californie. C’est M. A. Grouvelle qui a bien voulu se charger de déterminer ce Carpophilus. Je vous prie de bien vouloir distribuer les quelques Carpophilus que vous recevrez à nos collègues de la Société qui s’y intéressent. » M. Schouteden fait circuler les spéci- mens envoyés par notre aimable confrère, auquel les remerciments de l’assemblée seront adressés. — M. Schouteden change en Martinina le nom du genre Martinia qu'il a créé dans nos Annales, fasc. I de ce tome, p. 49; Martinia est préoccupé (Mac Coy, Mollusques). — À la suite de la lecture par M. Kerremans de la note insérée plus loin, M. Carter donne quelques indications sur les Buprestes et autres insectes australiens. Excursion. — L’excursion du 14 avril se fera dans la forêt de Soignes. — La séance est levée à 22 heures. DEUX ESPÈCES NOUVELLES DU GENRE RANATRA par A.-L. Montandon. 1. — KR, emaciata n. sp. Grêle, allongée, à pattes très longues. Tête plus large que le pronotum avec de gros yeux subtransver- saux un peu plus larges que l’espace interoculaire. Ce dernier convexe, avec un tubercule obtus au milieu, entre les yeux. Partie antérieure de la tête prolongée triangulairement au devant des yeux, avec les joues peu saillantes, rétrécies en avant et presque collées contre le tylus, ce dernier beaucoup plus long que les joues. Pronotum grêle, pas plus dilaté en arrière qu’en avant, environ quatre fois plus long que large à la base; la longueur de la tête et du pronotum réunis, équivalant à peine à la moitié de la longueur de l’abdomen. Cories longues, avec la membrane bien développée, recouvrant presque entièrement la dernière suture dorsale qu’on n’aperçoit que sur les côtés. Appendices assez robustes, à peine un peu plus longs que l'abdomen. Hanches antérieures très longues, presque aussi longues que le pronotum sur les côtés. Tibias antérieurs grêles, très visiblement plus longs que la tête et le pronotum réunis, avec deux dents médianes pas tout à fait sur le même plan, situées assez au delà du milieu du fémur, surtout l’interne, et une rangée de très petits tubercules sur l’arête inféro-externe, assez espacés les uns des autres entre la dent médiane infero-externe et la base du fémur; sans dent ni sinuosité vers l’extrémité apicale. Fémurs intermé- diaires et postérieurs très allongés, grêles, les intermédiaires dépas- sant en arrière la dernière suture abdominale, les postérieurs atteisnant presque l’extrémité de l’abdomen; ces fémurs avec de larges anneaux pâles et foncés alternés, mais peu visibles. Les tibias postérieurs et intermédiaires presque aussi longs que leurs fémurs, ornés de longues soies en dessous et couverts sur leur tranche supérieure de petits tubercules assez espacés, un peu plus rapprochés les uns des autres vers l’extrémité des tibias. Longueur du corps 27-28 mill.; des appendices 17-18 mill. San-Benito, Bas-Ogoué (Muséum Paris et ma collection). La forme grèle de cette espèce, à pronotum pas plus élargi en arrière qu’en avant, à pattes très longues, ne permet de la confondre avec aucune des autres espèces africaines connues jusqu’à présent. R. rapax Stal du Sénégal (coll. Signoret, K. K. Hofmus., Vienne) V'Ener D D D RS RES LES ed RS, 78 à laquelle on pourrait être tenté de l’assimiler à la seule lecture de la description, en diffère par la forme de la tête avec les yeux encore plus gros et plus transversaux, sensiblement plus larges que l’espace interoculaire, et à partie antérieure dépassant très peu le niveau antérieur des yeux; le pronotum assez fortement élargi sur ses deux cinquièmes postérieurs; les pattes aussi, proportionnelle- ment moins allongées et le corps plus robuste, moins rétréci et paraissant par conséquent beaucoup moins grêle. Les tubercules de ses fémurs antérieurs et des tibias postérieurs caractérisent en outre très nettement R. emaciata Montand., et, bien que ce caractère se retrouve chez À. denticulipes Montand., ces deux espèces ne sauraient cependant être confondues, car cette dernière est bien plus robuste, beaucoup plus élargie proportionnel- ment et à pattes beaucoup plus courtes. 2, — KR. mixta n. sp. De même forme que À. obscura Montand. et 2. macrophthalma HS., avec la même tête aux yeux très gros, plus larges que le vertex, ce dernier assez fortement convexe entre les yeux. Même pronotum assez allongé, un peu plus long que la moitié de la longueur de l'abdomen, assez fortement rétréci en son milieu, les deux cinquièmes postérieurs modérément dilatés, aussi large en arrière que la tête avec les yeux. Mêmes cories longues, avec l’extré- mité de la membrane recouvrant la dernière suture dorsale; même métasternum ; mais beaucoup plus petite que À. macrophthalma HS. avec les appendices proportionnellement beaucoup plus courts, à peine les trois quarts de la longueur de l’abdomen, ce qui la fait ressembler beaucoup plus à À. obscura Montand., dont elle diffère cependant par la taille un peu plus grande, par les pattes plus longues, les fémurs antérieurs grêles, très visiblement plus longs que le pronotum, les fémurs postérieurs aussi plus allongés, presque aussi longs que l’abdomen, et par l’opercule génital © dépassant très visiblement en arrière la naissance des appendices. Longueur du corps «' 29.5 mill.; des appendices 22 mill. Longueur du corps ? 37.5 mill.; des appendices 23.5 mill. Cayenne (M. Prudhomme), ma collection. 18 RIT Le Dogs A c 79 NM OT. E SUR DEUX TALÆPORIIDÆ DES ENVIRONS DE BRUXELLES 4426. 4442. par le baron de Crombrugghe de Picquendaele. Les numéros sont ceux du catalogue Rebel. BANKESIA STAINTONI Walsingham, Ent. Rec. XI, p.258 (1899); Tutt, Brit. Lep. Il, p. 202; Conspurcatella Stt. (non Z.) Ent. Ann. for 1868, p. 127, t. 1, f. 3; Swinton, « Ins. Var. », pp. 2-3 (1880); Meyr. 775 (1895); Chapman, Ent. Monthl. Mag., XXXII, p. 80 (1896); Ann. $S. B., XI, p. LXIV (1867); (falsé conspurcatella Z.) Ann. S. B. XI, p. LXIV (1868). Description de la chenille : Wisghm I. c.; Tutt I. c. C’est par erreur que la Bankesia conspurcatella Z. figure dans mon Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Belgique, p. 118, n° 4427. Ce nom doit être remplacé par Sfaintoni Wlsghm, dont je viens de donner la synonymie. Cette espèce n’a, jusqu'ici, été authentiquement observée qu’en Belgique, en Angleterre et en Corse. Elle a d’abord été découverte près de Bruxelles par M. Fologne, qui la croyant nouvelle, ce en quoi il ne se trompait pas, se proposait de la décrire sous le nom de Staintoni; mais quelque temps après, Stainton, en exami- nant les exemplaires de M. Fologne, les détermina comme étant des conspurcatella Z., espèce découverte en Toscane par Mann, en 1846. L'erreur de Stainton ne fut découverte que trente ans plus tard par lord Walsingham, qui décrivit le papillon sous le nom de Sfaintoni. L'insecte parfait vole de février en mars, de 7 h. 30 à 9 h. 30 du matin (Bankes). La chenille se nourrit de lichens poussant sur les arbres, les palissades et les rochers. M. Fologne a découvert les chrysalides en février, sous l’écorce d’un arbre mort. SOLENOBIA LICHENELLA L., F. S. n° 1451, p. 370 (1761); L., S. N. XII° éd., n° 452, p. 899 (1767); De Geer, Mem. Hist. Ins., Il, pp. 380-6, pl. XI, figs 1-8 (1771); Z., L. E. VIT, p. 993 (1852); HS., V, p. 88, n° 113 (1854); Tutt, Brit. Lep. I, p. 171 (1899). ; Description de la chenille : Z., 1. c.; Hofm., Berl. E. Z. IV, pp. 48-50, pl. IT, 5, 10 (1860); Speyer, Stett. E. Z., VIII, 18-21 (1847); Tutt, 1. c. Le 13 avril 1899, mon attention fut attirée par l’aspect de feuilles de ficaire rongées par une chenille. En cherchant dans les feuilles mortes au milieu desquelles ces plantes poussaient, je trouvai un fourreau habité par une chenille que j'élevai et que je nourris avec de la ficaire. J’eus aussi l’idée de lui offrir des mouches qu'elle ne dédaigna pas. J’en obtins le 6 mai suivant une femelle aptère, que je ne parvins pas alors à déterminer. Il y a quelques jours, en étudiant le genre Solenobia, je me rappelai ma femelle et son fourreau oubliés depuis longtemps dans un vieux cadre, et je pus constater que la larve élevée était celle de lichenella L. La nourriture de lichenella renseignée par les auteurs est : Lichen candelaris (Linné), les lichens poussant sur les palissades et les troncs des arbres, ainsi que les papillons morts (Speyer), les Agaricus (Hofmann), les lichens, les mouches mortes, etc. (Hartmann). Jusqu'ici l’on n’avait pas constaté que la chenille se nourrissait aussi de plantes basses. Si, comme on le croit généralement, lichenella est la forme parthénogétique de cembrella L., cette dernière doit se trouver sur nos pins et sa découverte est d’autant plus probable qu’elle est commune en Hollande. La Solenobia pineti Z. semble être la variété méridionale de cembrella L, (Tutt, Brit. Lep., pp. 184, 185.). RL. AS Le Sig e M e DER P TS D LE 3 tr A LA Ge Qt ne ENS OP fn de * Non EE PR Pr M 05 AE er OO € 5 è £ Que c- : ; f ; 81 À PROPOS DU BUPRESTIS SANGUINEA EF. par Ch. Kerremans. M. Champion a reconnu, dans une note claire et succinte (Trans. Entom. Soc. Lond., 1901, pt. 4, p. 379, pl. 13), que des spécimens du genre Buprestis découverts dans les environs de Gibraltar, très différents l’un de l’autre au point de vue de la coloration, consti- tuaient les deux sexes d’une seule et même espèce, le Buprestis sanguinea F. è Celui-ci est, en réalité, la © de l’Ancylocheira margaripicta Mars. d. Le est bleu foncé en dessus avec des taches jaunes sur les côtés du pronotum et sur les élytres; la © est d’un rouge vermillon avec des taches bleu foncé; dans les deux sexes, la coloration du dessous est semblable : le jaune clair domine avec quelques taches et principalement les sutures bordées de bleu, pareil en cela aux Ancylocheira Douei Luc., octoguttata Linn. et leurs congénères, et aussi, mais de plus loin, à quelques Stigmodera australiens apparentés aux S. australasiæ et octospilota Cast. et Gory. La © du B. sanguinea F. ressemble au S. decipiens Westw. Mais ces ressem- blances ne portent que sur la coloration et le faciès. Rien ne permet de le ranger parmi les Stigmoderini. La découverte de M. Champion, excessivement intéressante au point de vue du dimorphisme sexuel chez les Buprestides, à été, au commencement de l’année dernière, l’occasion d’une polémique entre M. le D' K. Flach, d’Aschaffenburg, et M. Manuel Martinez de la Escalera, de Madrid, au cours de laquelle ces deux entomolo- gistes m'ont mis directement en cause. Avant d'entrer plus avant dans le débat, je crois nécessaire de donner la substance de chacune des notes publiées alors, me réservant d'établir ensuite mes conclusions. Voici d’abord un résumé du travail de M. Flach, qui me paraît être le premier en date : UNE FORME DE BUPRESTIDE AUSTRALIENNE (STIGMODERA) EN EUROPE par le D' K, FLacx, Aschaffenburg. (Extrait de Societas Entomologica, année XXI (1906) pp. 17-18). J’ai fait la connaissance de M. J. Lauffer à Madrid, lors de mon voyage en Espagne, et j’ai vu chez lui, dans la collection du professeur Martinez y Saez, un exemplaire «j du Buprestis sanguinea F., recueilli 82 par Korb, à Albarracin. La ressemblance de cette espèce avec celles du genre Stigmodera, de l'Australie, m'a frappé. La supposition que je fis alors qu’elle devait vivre sur une plante se rattachant à la flore austra- lienne, futconfirmée plus tard par la lecture de la notice de M.Champion. L’insecte vit sur l’'Ephedra nebrodensis Tin., en formant des galles sur ses branches. Le groupe de plantes gymnospermes de la famille des Gnétacées, à laquelle appartient le genre Æphedra, se caractérise par des branches sans feuilles, en forme de tiges, et se rapprochant des Casuarinées australiennes; ce sont des conifères. Le faciès équisétiforme de notre plante démontre qu’elle appartient aux formes les plus primitives. Un grand nombre de Buprestes ressemblant au 2. sanguinea vivent, en Australie, aux dépens des Casuarinées et appartiennent, suivant Lacordaire, au genre Stiymodera. Parmi les espèces de ce genre qui ont été mises à ma disposition à Madrid, le Stigm. australis (1) ressemble le plus à la nôtre ; le même dimorphisme de coloration, très prononcé chez le Stigmodera sanguinea F. («j bleu à taches jaunes, © orange à taches bleues) se rencontre souvent parmi les formes australiennes. La plupart des espèces sud-européennes du genre Æphedra sont de petite taille, avec des branches plus minces, à l'exception du 2ebrodensis qui atteint la hauteur d’un homme et développe beaucoup de bois. Ce qui donne un intérêt tout particulier à ces remarques, c’est que l’insecte et la plante peuvent être considérés comme les rares représen- tants de la faune et de la flore pretertiaires européennes. C’est comme si l'on découvrait un Marsupial en Europe. Alors qu’en Australie, où il n’y a pas eu d'évolution volcanique, les organismes prétertiaires se sont assez bien maintenus, les formidables révolutions volcaniques de l’époque tertiaire, qui se sont produites sur le continent européen et l’asiatique, ont tout transformé : il n’y reste plus que les £phedra et le Stigmodera sanguine. Comme j'avais l'intention d'étudier de plus près ces faits, je suis allé voir M. Martinez Escalera, pour examiner la ©. Je lui fis part de mes remarques qui parurent l’intéresser au plus haut point, et je lui mani- festai l'intention de publier une note à ce sujet. Je partis ensuite pour Algésiras, d’où le mauvais temps me chassa après quatorze jours d’excursion. Je revins à Madrid pour acquérir les matériaux nécessaires à mon travail en projet et revoir M. Martinez Escalera. Celui-ci me surprit fort en me déclarant tout simplement qu'il avait fait part de cette découverte à M. Kerremans, et qu’il venait d'élaborer une notice, en ce moment à l’impression. Sur ma demande, il me déclara que mon nom n'y était pas même cité. J'écrivis donc immédiatement le présent « A-propos » sans autres moyens de préparation. Madrid, le 18 avril 1906. (1) Ce nom n'existe pas dans la longue série des Stigmodera décrits; il s'agit probablement du S. australasiæ Cast. et Gory, d'après la notice de M, de la Escalera. 83 Presque simultanément parut, sur le même sujet, une notice de M. Manuel Martinez de la Escalera. Elle est comme la précédente de nature à propager une erreur qu'il importe de ne pas laisser subsister, et dans ce but, je me vois forcé d’en reproduire les passages principaux. - C’est, du reste, avec une parfaite sérénité que je remplis cet office ; semblable au héros d’une fable de Florian, M. de la Escalera parait, en cette occurence, n’avoir oublié qu’un seul point : « C'était d’allumer sa lanterne. » UN STIGMODERA PALÉARCTIQUE par MANUEL MARTINEZ DE LA ESCALERA. (Extrait du Boletin de la Real Sociedad Española de Historia Natural, avril 1906, pp. 199-203). Le type du Buprestis sanguinea F. provient de Mogador. Cette provenance est confirmée par la trouvaille, au pied d’un Æphedra sp.?, de quelques restes d’un «Ÿ appartenant à cette espèce, c’est-à-dire la moitié postérieure d’un élytre, deux segments abdominaux et un pro- thorax ; ces restes présentent toutefois une certaine différence avec la grande série de «Ÿ de l’espèce espagnole que Champion a trouvés à Gea, sur l’'Ephedra nebrodensis et qu’il attribue à l’espèce fabricienne, tout en la supposant différente de la forme trouvée à Mogador, se réservant de se prononcer d’une manière définitive lorsqu'il aura reçu suffisamment de matériaux de cette dernière localité. L'espèce vivant aux dépens du même arbre en Espagne et au Maroc, il n’est pas difficile de déterminer l’époque de son apparition. Là n’est pas la question. Elle réside bien plus dans la persistance d’une erreur qui consiste à placer le B. sanguinea à côté des Ancylochetra, comme l’a fait Kerrémans, dans le Genera, avec son genre Yamina, fondé sur cette espèce. Champion déjà nous dit que beaucoup de Stigmodera australiens présentent le dimorphisme sexuel de notre espèce. Si l'examen des caractères n’était pas concluant, l'indication de Champion eût dû suffire à Kerremans, qui connaît la famille entière, pour mettre son genre Yamina à sa place naturelle, sans suivre les errements de Marseul et des autres entomologistes, qui n’ont tenu compte que de la coloration du (j. Kerremans établit que B. sanguinea ( a les tibias antérieurs inermes, sans le crochet qui se rencontre chez les Ancylocheira; qu'il a le premier article des tarses postérieurs relativement court, un peu plus long que le deuxième, alors que cet article, chez les autres, est aussi long que les trois suivants réunis; qu’il a les antennes courtes avec les articles élargis et épais et que le dernier segment abdominal est inerme et non en trapèze, Si ces caractères n’avaient pas suffi, la forme du pronotum, le parallèlisme du corps, son aspect cylindrique qui ne se présente jamais chez les Buprestini, ceux-ci ayant le corps aplani, ovoïde et non parallèle, auraient permis de supposer que l'espèce était assez différente des Ancylocheira pour la séparer de ceux-ci, créer un genre et l'y maintenir. Il aurait pu tout aussi bien attribuer Famina aux Eurythyrea qui ont, comme le B. sanguinza, les tibias antérieurs inermes, le premier article des tarses postérieurs de même longueur et les yeux des {tj tout aussi globulaires. Il ne l’a pas fait, évidemment, et il ne pouvait pas le faire à cause de la forme du prothorax, du dernier segment abdominal et plus encore de la forme du prosternum et du métasternum. Il aurait dû s’appuyer sur ces caractères et en rechercher plus loin de similaires, parmi les Sfigmodera, d'autant plus que Champion déclare connaître des S/’ymodera australiens présentant le dimorphisme sexuel remarqué chez notre espèce paléarctique. Et, en effet, celle-ci est tout simplement un S’igmodera avec le prosternum tronqué droit et presque plan et avec les bords antéro- postérieurs des hanches inférieures parallèles, sans pouvoir l’en séparer génériquement, et très voisine du Stigm. australasiæ, de Victoria, dont elle se rapproche le plus, à en juger par la demi-douzaine d'espèces que je connais de l'Australie (1). Mais il est inconcevable que l’auteur d’un Genera, qui doit posséder des connaissances générales et des vues d'ensemble, fasse d’un Stigmodera un genre avoisinant les Ancylocheira, genre qui disparaît ipso facto; la synonymie de cette espèce doit donc être provisoirement revisée (2) en attendant une réglementation des Shigmodera qui s'impose, et être établie comme suit : STIGMODERA (CASTIARINA) SANGUINEA F, — Buprestis sanguinea Fab. © — Buprestis Levaillanti Luc. ? — Ancylocheira margari- picta Mars. «j — Buprestis sanguinea Champ. d$ — Yamina sanguinea Kerrem. Y9. Tout ceci provient d’un vice original dans la classification des Buprestides, basée sur des caractères arbitraires, constituant des groupes antithétiques comme les S/igmoderini, les Buprestini et beau- coup d’autres. Il n’est pas douteux qu’auprès de certains Polycestini doivent venir se grouper beaucoup de S'igmoderini et que les Buprestini doivent être complètement dispersés. Comment le ZLatipalpis pisana entre-t-il dans les Psilopterini et le Dicerca berolinensis parmi les Buprestini? En dehors des caractères morphologiques, il existe une raison fonda- mentale pour remettre le S. sanguinea à sa vraie place et démontrer le bien fondé de la synonymie établie. Nous savons que le $. sanguinea vit sur l’'Ephedra nebrodensis, de la (1) Ce n'est guère suffisant pour oser trancher une question aussi importante, car il existe environ 350 espèces décrites. (2) Après l’examen d’une demi-douzaine d'espèces ? Sn Pb add di Er ML ES 89 famille des Gnétacées, occupant le rayon le plus inférieur de l’échelle des Phanérogames apparentée avec les Coniféres, les Cicadées et les Taxacées. Les Æphedra présentent un type archaïque bien marqué rappelant, par son faciès, celui des Equisétacées. Les Stigmodera, qui vivent sur les Gnétacées et les Casuarinées, doivent représenter, chez les Buprestes, un type inférieur à ceux qui vivent sur les plantes d’un type plus complet, comme les Eurythyrea et une partie des Poectilonota, qui sont les hôtes de plantes à feuilles caduques. LENS CAM SE NE APTE Les Æphedra et leurs hôtes, quelle que soit leur patrie d’origine, ont. pu devoir émigrer, rompant le cercle de fer [?] des zones tropicales, durant une période de refroidissement terrestre et s'éloigner de ces zones avant le retour de la région équatoriale à ses conditions clima- tériques archaïques et actuelles. Car, en aucune manière, on ne peut admettre que les Ephedra boréaux et leurs Séigmodera aient dérivé parallèlement de Protoephedra et de Protostigmodera boréaux et australiens, sans aucune connexion. Ceci fait remonter à une époque très reculée la naissance du groupe des Stigmodera tel qu’il existe aujourd’hui, avec une persistance de caractères durant un nombre incalculable de milliers d'années, et nous rencontrons, dans le S, sanguinea et quelques autres espèces austra- liennes, les caractères résultant d’un dimorphisme sexuel qui s’est perpétué, sans déviation, probablement depuis la période jurassique, alors que les Gymnospermes étaient dans tout leur épanouissement... M. de la Escalera continue à disserter sur l’Ephedra, le Bupr. sanguinea, le terrain jurassique et même sur les Asida, développant les idées émises par M. Flach dans la précédente notice dont j'avais reçu un tiré à part, obligeamment envoyé par l’auteur. J’écrivis aussitôt à ce dernier pour l’engager à examiner de plus près l’insecte et pour le mettre en garde contre des affirmations trop catégoriques basées sur le faciès seul. Il me répondit que la hâte qu’il avait eue de paraître au plus tôt, sans avoir eu le temps de se documenter suffisamment et la crainte de perdre le bénéfice de la priorité d’une découverte l’avaient amené à commettre une erreur qu'il s'empressait de reconnaitre. Il me paraît, en effet, prématuré de se prononcer au sujet d’une question aussi importante. Sur plus de 6,000 Buprestides actuelle- ment décrits, 200 à peine sont connus au point de vue nutritif et évolutif. La biologie des autres espèces nous est totalement inconnue. D'autre part, nous sommes loin de connaître tout ce qui doit exister en fait de Buprestides à la surface du globe, et je crois être en dessous de la vérité en estimant leur nombre à 25 ou 30,009 espèces. Lorsque celles-ci seront aussi bien connues que les 200 précitées, nos successeurs pourront examiner l’opportunité d'établir une ÉD a , 6 7 £ ÿ PRE CE PTIT TO 2 NT ON M SES RES UC CRE RE EE D 86 classification rationnelle et raisonnée des Buprestides, basée sur la biologie et la phylogénie. En attendant, pauvres que nous sommes, nous ne pouvons que nous borner à faire des essais de classification basés sur la morphologie. Ceci établi, je commence par déclarer que je n’ai pas reçu de lettre de M. de la Escalera au sujet du Buprestis sanguinea. Il n’a pas même jugé opportun de m'envoyer un tiré-à-part de sa notice | J'arrive maintenant au fond du débat, et, comme je suis déjà d'accord avec M. Flach, je vais essayer d’en faire autant avec M. de la Escalera. ; Le Buprestis sangquinea F. N’EST PAS un Sligmodera. Le faciès et la coloration du J ressemblent, d'assez loin, à ceux du Stigmodera australasiæ Cast. et Gory, mais davantage à l’octospi- lota Cast. et Gory; la © se rapproche plus encore du Stigmodera decipiens Westw., et c’est bien dommage pour M. de la Escalera qu'il n’en ait rien su : cela lui aurait permis d’argumenter avec plus de force encore. Seulement, toutes ces ressemblances ne portent que sur la coloration et le dessin élytral, ce qui est insuffisant pour décider a priori que le B. sanguinea est un Stigmodera. De ce que cette espèce vit, en Espagne, sur une plante ou un arbuste à faciès australien ou appartenant à un genre qui a des représentants en Australie, on ne peut conclure qu’elle doit appartenir à un genre de cette région. Voici ce que m'’écrivait tout récemment M. Champion à ce sujet : « J'ai eu l'intention de répondre aux notices de MM. Flach et de » la Escalera, et relatives au Buprestis sanguinea, non pas au point » de vue des affinités ou de la valeur des deux genres, mais à l’affir- » mation que les Stigmodera vivent aux dépens des Casuarinées, » ce qui est vrai seulement en partie. On trouve le Stigm. Fortnumi » Hope sur un Casuarina, mais non la majorité des espèces... et il » termine sa lettre par une NOTE SUR LES HABITUDES DES Stigmodera » TELLES QU'ELLES ONT ÉTÉ OBSERVÉES EN AUSTRALIE par M. J.-J. » Walker (Ent. M. Mag., 1906, pp. 27, 50, 52) : » Les plus grandes espèces (Sf. Fortnumi Hope exceptée)attaquent » les Eucalyptus, les plus petites les Leptospermum et autres plantes » à bois dur. Parmi les 50 espèces trouvées dans le district de » Sydney par M. Walker, PAS UNE SEULE n'a été trouvée sur » Casuarina. Trois Buprestides seulement ont été observés par » M. Walker sur des Casuarinées en Australie : Germarica casua- » rinæ Blackb., Paracephala sp.? et Astrœus sp.?» Il suffit, d’ailleurs, de mettre en regard l’un de l’autre les princi- 87 paux caractères des deux genres en cause pour se convaincre aussitôt que le genre Yamina, que j'ai cru pouvoir créer pour le Buprestis sanguinea, ne peut pas faire partie de la tribu des Stigmoderini et qu'il doit, sans conteste, venir se ranger parmi ceux du groupe des Buprestites, de la tribu des Buprestini. Je pense que tous ceux qui connaissent un peu, non pas seule- ment les Buprestes paléarctiques, ce qui est insuffisant pour trancher une question de genres, mais ceux de toutes les régions du Globe, seront de mon avis. BUPRESTIS SANGUINEA Fab. A. Épistome court. B. Cavités antennaires petites, arrondies. C. Antennes dentées à partir du 4° article, les articles den- tés épais et écourtés. D. Écusson très petit, arrondi. E. Branches latérales du méso- sternum allongées, recour- bées, contournant une par- tie des cavités cotyloïdes médianes et constituant, sur les côtés, à elles seules, la cavité méso - métasternale, formée, dans son fond seu- lement, par une étroite échancrure du métaster- num. F, Hanches postérieures distinc- tement dilatées au côté in- féro-interne. G. Articles des tarses minces, subcomprimés, 2 à 4 faible- ment bilobés. STIGMODERA AUSTRALASIÆ C. et G. (1) A'. Épistome très allongé, pro- longé en museau. B'. Cavités antennaires grandes, triangulaires. C'. Antennes dentées à partir du o° article ; les articles dentés larges et transversaux. D'. Ecusson assez grand, trian- gulaire. E'. Branches latérales du méso- sternum très courtes et re- foulées sur les côtés; la cavité méso - métasternale formée, pour ainsi dire, par le métasternum seul, qui est largement et profondément échancré en arc en avant. assez F'. Hanches postérieures à peine dilatées au côté inféro-in- terne. G'. Articles des tarses très lar- ges; 1 à 4 fortement bilo- bés. Les caractères énumérés sub. litt. À, B et E sont d’une impor- (1) Le Sfigmodera australasiæ C. et G., choisi comme point de comparaison par M. de la Escalera, est moins proche de Yamina sanguinea F. que l’octospilota C. et G. Abstraction faite des caractères génériques, ce dernier a les côtés du pronotum bordés de jaune et le dessous présente la même coloration jaune avec les sutures bleues, tandis que l’australasiæ a le pronotum concolore et le dessous violacé à reflets cuivreux. | AA tance capitale, puisqu'il en est qui servent de base à l'établissement de tribus; seuls, ils suffisent pour empêcher l’intrusion du genre Yamina parmi les Stigmoderini. Ceux qui sont énumérés sub. litt. C, D, F, G, tout en étant d’une importance secondaire, méritent d’être pris en considération s'ils viennent s’ajouter aux précédents. d'estime qu'il n’y a pas lieu de pousser la discussion plus avant. Mais je crois pouvoir ajouter que durant une carrière entomolo- gique déjà longue, il m'est arrivé souvent de constater une méprise ou une erreur chez mes collègues, non des moindres, Au lieu de faire un vain étalage de science en publiant aussitôt, sans consulter l'intéressé, le résultat de ma découverte, je lui écrivais en lui signalant mes remarques, ce qui lui permettait de rectifier lui- même, après nous être mis d'accord sur le point en litige. Si Je n’obtenais pas de réponse, je me contentais de relever l'erreur, mais sans pontifier et surtout avec courtoisie, ne me croyant pas obligé d'agrémenter mes remarques de commentaires désobligeants pour l’auteur. Je m'en suis toujours bien trouvé, car je regagnais ainsi largement en considération et en sympathie le peu que j'aurais pu perdre d’une autre manière en satisfaisant une mesquine question d’amour-propre. Et puis, cela m'évitait parfois aussi de donner des coups d'épée dans l’eau... SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE IV Assemblée mensuelle du 6 avril 1907. PRÉSIDENCE DE M. DE CROMBRUGGHE, PRÉSIDENT. La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 2 mars 1907 est approuvé. M. de Crombrugghe donne lecture de la lettre suivante, qui lui a été adressée, en date du 7 mars 1907, par le D' Jacobs, fils de notre regretté collègue le D' J. Ch. Jacobs : « Monsieur le Président, » Désireux de réaliser une volonté exprimée par mon père en ces dernières années, je vous prie de porter à la connaissance des membres du bureau de la Société belge d’Entomologie que je fais don à votre Société de la bibliothèque entomologique, ainsi que de la collection entomologique du D' J. Jacobs. En ce faisant, j'ai espoir de voir conserver à mon père le renom scientifique auquel il avait si justement droit et en même temps de voir servir à La science le résultat de ses nombreux travaux. » Je me mets entièrement à votre disposition pour le transfert de la collection et des livres que je voudrais voir assuré par un ou plusieurs membres de votre bureau. » Veuillez croire, Monsieur le Président, à mes sentiments très distingués, » D'JACOBS. » Le Conseil de la Société s’est réuni aussitôt après réception de cette lettre et a décidé d'accepter, au nom de la Société Entomologique, la bibliothèque et les collections qui lui étaient offertes. M. de Crom- brugghe, président, est allé personnellement remercier le D' Jacobs du don généreux fait à la Société. Par les soins de M. Schouteden, la riche bibliothèque de feu le D' Jacobs a été transférée au local. Comme précédemment, le Musée d'Histoire naturelle de Bruxelles à bien voulu accepter le dépôt, dans ses locaux, des nouvelles collections acquises à la Société Entomologique. Il a été convenu que les collections du D' Jacobs (Coléoptères, Diptères, Hyménoptères) seraient inter- ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 3 V 1907. 7 RTS CLR PT RE PRE TA calées dans les collections du Musée, chaque spécimen portant une étiquette imprimée indiquant son origine et qu'il est la propriété de notre Société. Le transfert de ces collections au Musée a été effectué par les préparateurs de cet établissement. — M. de Crombrugghe communique la lettre, datée du 26 mars 1907, qu'il a reçue du directeur du Musée d'Histoire natu- relle à ce sujet : « Monsieur le Président, » J’ai eu l'honneur de recevoir votre lettre du 16 de ce mois, par laquelle vous voulez bien offrir au Musée le dépôt de l’importante collections d’Insectes belges délaissée par le regretté D Ch. Jacobs et dont l'héritier de celui-ci fait donation à la Société. » Vous voulez bien ajouter que vous laissez au Musée le soin de fondre cette collection dans les siennes propres, en joignant toute- fois à chaque exemplaire, comme pour la collection Putzeys, la mention qu’il est la propriété de la Société et provient de la susdite collection. » Je m’empresse de vous faire savoir, Monsieur le Président, que le Musée, agissant au nom de l'Etat, accepte, dans les termes de votre lettre, le dépôt que vous lui faites l’honneur de lui proposer, et nous nous permettons de féliciter la Société de sa décision qui nous met en mesure d'utiliser ce fonds important au mieux des intérêts scientifiques des entomologues. » Cependant, l’intercalation de ce dépôt ne pourra se faire immé- diatement, à cause de la pénurie d'emplacement. Une demande d’agrandissement de nos locaux entomologiques a été faite au Gouvernement et nous espérons qu'il y sera donné suite. » Agréez, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération très distinguée. » E. DUPONT, » Directeur du Musée. » — À la demande de M. le D’ Jacobs, il a été convenu que si un jour la Société Entomologique venait à être dissoute, les livres et brochures provenant de la bibliothèque du D’ J.-Ch. Jacobs devien- draient la propriété du Musée royal d'Histoire naturelle de Bruxelles. Le même sort serait réservé aux collections entomologiques de notre collègue, en vertu de la convention passée jadis avec le Musée. L'assemblée est unanime à approuver les dispositions prises par le Conseil et charge M. de Crombrugghe d’exprimer au D' Jacobs tous les remerciments de la Société pour l’important don qu'il a bien voulu lui faire et qui contribuera encore à faire vivre parmi nous le souvenir de son regretté père. Elle charge le Conseil d'examiner la question d’une intervention possible auprès du Gouvernement pour obtenir qu’il soit donné bientôt une suite favorable à la demande d’agrandissement des locaux entomologiques du Musée d'Histoire naturelle. La Société entomologique ne peut qu’approuver ce projet d’agrandissement qui permettra de mettre mieux en valeur les riches collections entomologiques du Musée, déjà fort à l’étroit dans les locaux actuels, Décision du Conseil. M. de Crombrugghe annonce que le Con- seil s’est réuni avant la séance de ce jour pour nommer, conformé- ment aux Statuts, un nouveau conseiller en remplacement de M. Jacobs, décédé. M. V. Willem a été élu à l’unanimité membre du Conseil. Le secrétaire est chargé de faire part à M. Willem de sa nomination. Correspondance. M. le D' Walther Horn nous annonce que son adresse est dorénavant : Berlin W., Pariser Strasse, 59. II a chargé M. Schouteden de transmettre à ses collègues ses meilleures salu- tations. (Remerciments). — L'Académie des Sciences de Belgique nous adresse le pro- gramme de son concours pour 1907. Il ne s’y trouve aucune ques- tion intéressant spécialement l’entomologie. Bibliothèque. MM. Felt et Porter font hommage à la Société de divers tirés-à-part. (Remerciments). En l’absence du bibliothécaire, M. Desneux, M. Schouteden donne quelques indications sur la bibliothèque entomologique du D' Jacobs dont son fils nous a généreusement fait don. De nombreux et impor- tants ouvrages, relatifs principalement aux Diptères et aux Hymé- noptères, sont venus enrichir notre bibliothèque. Le relevé complet de cet important accroissement sera publié dans notre liste annuelle, à la fin de l’année. Tous les livres et brochures provenant de ce don ont été marqués d’un timbre spécial indiquant qu'ils pro- viennent de la bibliothèque de notre regretté collègue. Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce numéro. Communications. M. Haverkampf critique la liste des captures lépidoptérologiques publiée dans le précédent fascicule, par M. Hippert. Il fait remarquer que parmi les espèces citées, il en est beaucoup sans intérêt spécial et qu’il eût mieux valu passer sous silence. Sur sa proposition, il est convenu que dorénavant, on ne mentionnera plus dans les Annales que les espèces qui auront été montrées en séance et présenteront quelque intérêt. 92 — M.d'Orchymont nous communique la liste suivante de captures coléoptérologiques. Il donne quelques détails sur certaines de ses captures. CAPTURES DE COLÉOPTÈRES RARES OU. PEU COMMUNS Ptilinus costatus Gyll. — Austruweel, 29 juin 1902; dans le bois vermoulu d’un saule. Ernobius mollis L. — Anvers, 23 juin 1902. Priobium castaneum Fabr, — Austruweel, 29 juin 1902; dans le bois vermoulu d’un saule. Dorcatoma chrysomelina Sturm. — Berchem, 26 mai 1904; dans un tronc vermoulu. Niptus hololeucus Falderm. — Anvers, 1900; à l’intérieur, en com- pagnie d’Attagenus pellio, dans des objets en laine. Lyctus unipunctatus Herbst. — Anvers, 30 juin 1903; Deurne, 12 juin 1905. Cantharis [Telephorus) oralis Germ. — Austruweel, 20 juin 1902; dans l’herbe des prairies. Lygistopterus sanguineus L. — Nijghem (FI. Or.), 16 août 1902; sur des fleurs d’Heracleum sphondylium. Axinotarsus marginalis Lap. — Berchem, 6 août 1906. Aæ. pulicarius Fab. — Anvers, 4 juillet 1902. A. ruficollis Oliv. — Berchem, 6 août 1906; en nombre, dans l’herbe d’une prairie. Necrobia ruficolis Fabr. — Anvers (Port), 27 mai 1905 ; dans des cor- nillons. Necrobia rufipes De Geer. — Anvers, 29 juin 1903. Trichodes alvearius Fabr. — 6 et 8 juin 1903; 11 juin 1905; sur les fleurs d’ombellifères. Elater balteatus L. — Schilde, 24 mai 1906; Schilde, 25 sept. 1906; dans une souche de pin. Throscus obtusus Curtis. — Bois d’'Héverlé, 24 mai 1904; en tamisant des feuillles mortes. Agrilus viridis L, — Graide (Prov. de Namur), 13 juillet 1902; au soleil, sur le tronc d’un bouleau. Heterocerus marginalus Fabr. — Wilrijck, 26 mai 1904; Leke (FI. Occ.), 26 juillet 1906. H. lœvigatus Panz. — Wilrijck, 26 mai 1904. H, maritimus Gené. — Je rapporte à cette espèce un individu pris le 27 juillet 1906 dans la vase, au bord du Bas-Yser, à 93 Nieuport. Le pronotum est un peu plus large que les élytres à leur base, ce qui rappellerait le britannicus de Kuwert (Verh. Zool. Bot. Ges., Wien, XL, p. 535) que je ne connais pas en nature. Mais ce dernier aurait une taille légèrement inférieure : 2 mill, (Mon exemplaire mesure environ 2 3/10 mill.). Lareynia Maugei Latr. Müll. — Pondrome, 23 juillet 1906 ; à la face inférieure des pierres, dans la Senée. Limnius Dargelasi Latr. — Berchem, 15 mai 1904; fossés des forti- fications, parmi les algues. Pondrome (Beauraing), 93 juillet 1906 ; à la face inférieure des pierres, dans la Senée, Hydrochus angustatus Germ. — Bièvre, 14 juillet 1902. H. elongatus Schaller. — La Panne, 29 juillet 1906; dans la vase, au bord d’une mare, dans les dunes. Helophorus /Empleurus] nubilus Fabr. — Mortsel, 1 juin 1905 ; Au- derghem, 8 avril 1906. H. (Empleurus] porculus Bedel. — Berchem, 19 septembre 1903 ; Mortsel, 12 août 1906. Berosus affinis Brullé. — Lillo, 2 septembre 1906 ; dans les mares d’eau saumâtre, au bord de l’Escaut. Philhydrus coarctatus Gredler, — Deurne, 25 mai 1904. Chœtarthria seminulum Payk. — La Panne, 29 juillet 1906 ; au bord d’une mare, dans les dunes. Limnoxenus oblongus Herbst. — Lillo, 2 septembre 1906 ; dans les mares d’eau saumâtre, au bord de l’Escaut (un exemplaire). Pria duicamaræ Scopoli. — Austruweel, 29 juin 1902 ; sur Solanum dulcamara. Cychramus luteus Fabr. — Mouzaide (Semois), 19 juillet 1902; deux exemplaires pris sur les fleurs de Spiræa ulmaria. Octotemnus glabriculus Gyll. — Groenendael, 29 septembre 1906 ; en nombre, dans des champignons sur les hêtres. Phymatodes alni L. — Anvers, 15 juin 1902 ; sur des Aulnes, et 17 mai 1904; pris au vol. Stenopterus rufus L. Saint-Georges (Yser), 25 juin 1905 ; sur les fleurs d’Achillea millefoliuim. Rhagium bifasciatum Fab. — Schilde, 23 septembre 1906 ; dans une souche de pin. Leptura cerambyciformis Schrank. — Cornimont (Ardenne), 19 juillet 1902 ; sur les fleurs de Spiræea ulmaria. L. maculicornis De Geer. — Bièvre, L4 juillet 1902 ; Graide, 18 juil- let 1902. L. revestita L. — Berchem, 10 juin 1906; dans l’herbe. Aromia moschata L. — Gosselies, 1901. Morimus lugubris. — Calmpthout ? Etiqueté comme Lamia textor et renseigné de cette localité dans une collection de coléoptères belges dont j'avais un jour fait l'acquisition. La capture de cette espèce méridionale à Calmpthout, si toutefois elle est authentique, doit dans tout les cas, être considérée comme purement accidentelle. Criocera merdigera L. — Bois d'Héverlé, 24 mai 1904 ; sur Conval- laria maialis. Hispella atra L. — Anvers, 3 mai 1903. Brachytarsus fasciatus Forster. — Mortsel, 22 mars 1903. Br. variegatus Fourcr. — Deurne, 25 mai 1904. Hylobius fatuus Rossi. — Berchem, 11 août 1903; au pied de Lythrum salicaria. Plinthus caliginosus Fabr. — Vieux-Dieu, 22 mai 1904; en tamisant des feuilles mortes dans un bois. Gronops lunatus Fabr. — Anvers (Plaine de Wilrijck), 20 septembre 4905. Barypithes pellucidus Bohem. — Bois d'Héverlé, 24 mai 1904; en tamisant des feuilles mortes. Gnatocerus cornutus Fabr. — Un individu , pris dans de la semoule avariée. Hypophlœus bicolor Oliv. — Anvers, 1 mai 1903, sous l’écorce d’un chêne abattu. Phaleria cadaverina Fabr. — Le Coq, 22 juin 1905, plusieurs exem- plaires pris sous des poissons morts sur l’estran ; et à La Panne, le 24 juin 1905, dans les paquets d'œufs de Buccinum undatum. Anthicus antherinus L. — Santvliet, 2 septembre 1906 ; sous des détritus végétaux. A. bimaculatus Illiger. — La Panne, 18 juin et 24 juin 1906, dans le sable des dunes, contre l’estran. Claviger testaceus Preyssl. — Pondrome, 23 et 24 juillet 1906; quelques exemplaires en compagnie de fourmis jaunesetnoires, sous les pierres. Pselaphus Heisei Herbst. — Cappellen, 24 avril 1904; Schilde, 23 septembre 1906 ; dans la mousse et sous les détritus. Cychrus attenuatus Fabr. — Quelques exemplaires capturés à plu- sieurs reprises, sous la mousse et les feuilles mortes, dans la forêt de Soignes. Cicindela sylvatica L. — Calmpthout, 21 juillet 1904 et 28 mai 1905 ; dans les bruyères. | 1 95 Oodes helopioides Fabr. — Berchem, 1° juin 1905; prairie humide, dans l’herbe. Badister bipustulatus Fabr.— Mortsel, Borsheek, avril et mars 1903, février 1904. Cillenum laterale Samouelle (FN. N. sP.). — Lillo, 23 mai 1904; sous les pierres, dans la vase, au bord de l’Escaut : un exem- plaire. Cette espèce n’a pas, à ma connaissance été signalée de Belgique. M. Everts la cite des Pays-Bas et du Nord de la France. Je ne l’ai plus retrouvée depuis. M. Fologne fait remarquer que certaines des espèces mentionnées par M. d’Orchymont, ne sont nullement rares en Belgique. M. Bon- droit et M. Schouteden sont du même avis. M. d’Orchymont a pris pour guide la « Faune de Belgique » de Lameere et a accordé trop de confiance aux indications qui s’y trouvent relativement à la rareté des espèces. Il est toutefois détidé de reproduire toute la liste, les localités de capture étant souvent intéressantes, — M. Bondroit communique une liste de Staphylinides rares ou nouveaux pour notre faune qui figurent dans sa collection. STAPHYLINIDES RARES OU NOUVEAUX POUR LA FAUNE BELGE Anthobium atrum Heer. — Maredsous, 4. Anth. limbatum Er. — Walcourt, 4. Anth. signatum Maerk. — Walcourt, 4. Anth. abdominale Grav. — Walcourt, 4. Acrolocha striata Grav. — Schaerbeek; commun dans les champs en fumure, automne, hiver et premier printemps. Omalium oxyacanthæ Grav. (FN. N. sp.) — Environs d'Anvers (vers Lillo). Om. excavatum Steph. — Schaerbeek, 8. Xylodromus depressus Grav. — Vallée de l’Hermeton, 9. Micralymma marinum Stroem. (FN. N. sp.). — Nieuport, 4. Lathrimæœum melanocephalum Illig. — Sterrebeek (L. Oor). Orochares angustata Er. (FN. N. Sp.). — Assez commun à Schaer- beek, au commencement de l’hiver; je l’ai trouvé exclusi- vement dans les champs de betteraves. Lesteva longelytrata var. nivicola Kr. — Forest, 10. L. Sicula Er. (FN. N. sP.). — Forêt de Soignes, 5. PT PAS LI MER € AIMANT FL dre prtte 4, APE 96 Syntomium æneum Müller. — Fort commun dans les mousses humides. Oxytelus Fairmairei Pand. — Assez commun dans les bouses, à Schaerbeek, 8, 9, 10. Forêt de Soignes, un seul exemplaire trouvé sous la mousse recouvrant un orme. Oæ. laqueatus Marsh. — Forêt de Soignes, Anderlecht, 8. Léau, 8 (Schouteden). Ox. insecatus Grav. — Schaerbeek, 7. Platystethus capito Heer. — Forêt de Soignes, 5. Ciney, 9. Trogophlœus halophilus Kiesw. (FN. N. sp.). — Blankenberghe, 8. Tr. gracilis Mann. — Forêt de Soignes, Schaerbeek, 8. Tr. pusillus Grav. — Schaerbeek, 8. Tr. elongatulus Er. — Forêt de Soignes, 7. Tr. impressus Lac. (FN. N. sP.). — Forêt de Soignes, 9. Bledius defensus Fvl. — Çà et là dans la forêt de Soignes, toute l’année. BL. femoralis Gylh. — Forêt de Soignes, 7. Bl. tricornis Herbst. — Sterrebeek (L. Oor), Commun dans les berges des étangs formés par la Woluwe. BI, nanus Er. (FN. N. sp.). — Schaerbeek, presque toute l’année. Megarthrus depressus Payk. — Commun à Schaerbeek, pendant l'automne et l'hiver. Meg. sinualocollis Lac. — Comme le précédent. Meg. denticollis Beck. — Comme le précédent. Meg. hemipterus Ilig. — Everberg (L. Oor). Phlæocharis subtilissima Mann. — Paraît fort commune, surtout dans la basse et moyenne Belgique. Siagonium quadricorne Kirby et Spence. — Cà et là dans la forêt de Soignes. Evæsthethus bipunctatus Ljungh. — Beverloo, 5. Ev. lœviusculus Mann. — Beverloo, 7. Stenus fossulatus Er. — Forèt de Soignes, sous la haute futaie, toute l’année. St. fornicatus Steph. — Anderlecht, 7. St. bifoveolatus GylHh. — Hockai, 6 (Schouteden). SL. picipennis Er. — Anderlecht, 4; commun sous les roseaux. St. glacialis Heer. — Namur, rive droite, 8. 97 Stenus crassus Steph. (FN. N. SP.). — Anderlecht, 4. St. fulvicornis Steph. (FN. N. sp.). — Schaerbeek, 8. Medon castaneus Grav. — Bords de l’Ourthe, 9. M. fuseulus Mann. — Uccle, 4. Forêt de Soignes, 5. M. brunneus Er. — Forêt de Soignes, 3, 7,8. M. melanocephalus K, — Ciney, 9. Pœæderus brevipennis Lac. — Forêt de Soignes, 6, 11. P. caligatus Er. — Beverloo, 5, 8. Stilicus geniculatus Er. — Schaerbeek, 5. Groenendael, 7. St. fragilis Grav. — Saint-Job, 7, Ocypus fulvipennis Er, — Vallée de la Molignée et route de Mared- sous à Bioulx, 4. Staphylinus latebricola Grav. — Lophem, 4, Forêt de Soignes, 4, St. fulvipes Scop. — Neffe, 5 (Engels). Quedius longicornis Kr. (FN. N.sP.). — Forêt de Soignes, 9, 11. Q. cruentus OI. — Bruxelles. Q. picipes Nordm. — Commun dans la forêt de Soignes. Q. rufipes Grav. — Verrewinkel, 8. Astrapœus ulmi Rossi. — Namur, 11. Heterothopo prævia Er. (FN. N. sp.). — Schaerbeek, 11. Megacronus striatas OI. — Mariemont, 6, 9. M. inclinans Grav. — Forêt de Soignes, 7, 11, Tachinus elongatus Gylh. — Auderghem, 4, Tervueren, 4. T. scapularis Steph. — Forest, 10. T. bipustulatus Fab. — Environs de Liége, 10. Tachyporus abdominalis Er. (FN. N. sp.). — Schaerbeek, 7, 8. Torgny, 8. T'. tersus Er. — Blankenberghe, 8. — M.P.-J. Roelofs noussignale lescapturessuivantesde Coléoptères faites le 31 mars dans la forêt de Soignes : Baptolinus affinis Payk., Stichoglossa semirufa Er., Microglossa pulla GvyIll. et M. marginalis Grav., Laricobius Erichsoni Ros., Lycoperdina bovistæ Fabr. — M. Schouteden annoncela capture, par M. Rousseau, dans l'étang d’Overmeire, du Chrysomélide aquatique Hæmonia appendiculata Panz., dont la larve a également été récoltée par notre collègue. Il dit également quelques mots de la découverte faite par M. Rous- NS td PER PEN | Doa seau dans le même étang, l’an dernier, de trois spécimens d'Hymé- noptères aquatiques, qu'il a pu examiner vivants lors de leur capture. Ces Hyménoptères ont été soigneusement étudiés par le spécialiste bien connu M. W.-A. Schulz, qui a reconnu qu'ils appar- tenaient à trois espèces différentes, dont deux nouvelles pour la science ! Leur description sera publiée dans les ANNALES DE BIOLOGIE LACUSTRE dirigées par notre collègue M. Rousseau. Celui-ci nous donnera probablement bientôt quelques rensei- gnements sur ces insectes intéressants. — La séance est levée à 21 1/2 heures. MALACODERMES DU SUD DE L'INDE par J. bourgeois. PREMIÈRE PARTIE. Les espèces qui font l’objet de ce petit mémoire m'ont été obligeamment communiquées par M. H.-E. Andrewes, de Londres, à qui la faune entomologique de la région indienne doit déjà de nom- breuses découvertes. Elles ont été récoltées par son neveu, M. H.-TI. Andrewes, dans les Nilgiri Hills et les Anamalai Hills, montagnes de l’Inde australe, situées, les premières au nord-ouest, et les secondes au sud de Coimbatore. M. H.-E. Andrewes a bien voulu enrichir ma collection de quelques exemplaires de chacune de ces espèces : je lui en exprime ici tous mes remerciments (1). LYCIDÆ. 4. Lycus (Lycosromus) simiLis Hope in Gray Zoolog. Miscell., Fab 26:07); CO: Waterh...Tilustr., 1, 1879, p.10; pl: IE fig. 6 (Q); Bourg., Ann. Soc. Ent. Fr., 1885, p. 72; 1901, p. 48. — triangularis Hope, loc. cit., p. 26 (©). — geminus Walk., Ann. Mag. Nat. Hist., 1858, IT, p. 281. — coccineus Motsch., Bull. Soc. Natur. Mosc., 1861, I, p. 136, pl. 9, fig. 13. Anamalais (1,100-1,300 m.), mai; Nilgiris, forêt Droog (1,200 m.) et Ouchterlony Valley (1,200 m.), avril (ÿ®). Aussi à Ceylan, aux îles Andaman, au Bhoutan, au Tonkin, etc. 2. L. (Lycosromus) AmBrGuus C.-0. Waterh., Illustr., 1, 1879, p. 41 (nec ©), pl° TI, fig. 3; Bourg.,, Ann. Soc. Ent. Fr., 1885, p. 74 (ÿ9). Anamalais et Nilgiris (1,000-1,400 m.), mai. Commun partout (JG). — Aussi au Cachar. (1) Pour les Malacodermes décrits dans ces dernières années des sous-régions indienne et ceylanaise, voir notamment : H.-S. GorHaM, List of Coleoptera in the collection of H.-E. Andrewes esq. from India and Buyrma (Ann. Soc. Ent. Belg., 1895, p. 293); J. BourGxois, Dascillides et Malacodermes du Bengale occidentai (C“*" Rend. Soc. Ent. Belg., 1891, p. CXXX VIT, et Ann. Soc. Ent. Belg., 1892, p. 7); Le MÈME, Description de quatre espèces nouvelles de Lycides du Bengale (Ann. Soc. Ent. Belg., 1905, p. 46); Le mème, Note sur quelques espèces nouvelles ou feu connues de Coléoptères de l'Inde et de la Birmanie (Bull. Soc. Ent Fr., 1896, p. 117); LemÈME, Voyage de M. Maurice Maindron dans l'Inde méridionale : Dascillides ct Malacodermes (Ann. Soc. Ent. Fr., 1903, p. 478); Le MÈME, Voyage du D W. Horn à Ceylan : Malacodermes et Lymexylonides (Ann. Soc. Ent. Fr., 1905, p. 127); etc. dé RL | Ld' F7. - S EE où Si, AT Li "VEN MS ME LAU ? 100 3. L. (LycosroMus) NiGRiPEs Fabr., Mant. Ins., I, 1787, p. 163 (Pyrochroa), Oliv., Ent., Il, 1790, 29, p. 11, pl. I, fig. 12; G.-0.Waterh., Illustr., I, 1879, p. 13, pl. IL, fig. 6; Bourg., Ann. Soc. Ent. Fr., 1885, p. 75; 1901, p. 49. Anamalais (1,109-1,300 m.); Nilgiris : Pillur, autour des « Naga » en fleurs (1,400 m.), mai (ÿ®). Aussi au Cambodge, en Cochinchine, en Birmanie, au Siam, dans l'Himalaya, etc. 4. CLADOPHORUS LINEATUS Hope in Gray Zoolog. Miscell., 1831, p. 26 (Omalysus);, G.-0, Waterh., Illustr., 1879, p. 54, pl. XII, fig. 9 (Metriorrhynchus). Anamalais et Nilgiris (1,000-1,400 m.), avril-mai; Nilgiris Ouchterlony Valley, sur les bois empilés (©). Aussi au Népaul (British Museum). Les caractères secondaires sexuels de cette espèce sont les suivants : cf. Antennis a 3 articulo inde flabellatis, flabellis sat latis, articulo ipso longiludine œæqualibus, articulo ullimo simplici, flabelliformi, prœæcedente mullo longiori, apicem versus attenuato ; abdominis segmento ventrali penullimo (7°) medio late profundeque triangula- riter exciso, ultimo elongato-triangulari, bivalvato. ®. Antennis profunde serratis; abdominis segmento penultimo (6°) integro, ultimo subtriangqulari. Tous les individus capturés ont l’écusson rouge. LAMPYRIDIDÆ. ». Luciola variolosa nov. sp. — Ælongata, fusca, prothorace, scutello elytrorumque basi aurantiacis ; fronte plus minusve rufes- cente, lata, remote et subtiliter punctulata; epistomate labroque flavis; mandibulis rufis; antennis nigro-fuscis, pilosulis, articulo secundo tertio paulo breviore; prothorace transverso, margine ante- riori cum angulis anticis fere regulariter curvato, basali utrinque leviter sinuato, lateribus fere parallelis, angulis posticis rectis, subacutis, disco paulum convexo, crebre varioloso-punctato, longitu- dinaliter canaliculato, medio leviter bituberculato, sulco transversali et utrinque fossula sat profunda ante basim; elytris parallelis («ÿ) vel subparallelis (©), flavo-pubescentibus, distincte 3-costatis, costa 31 elevatiori et longiori, [ere usque ad apicem prolongata, sæpius omnino flava, interstitiis crebre varioloso-punctatis ; corpore subtus pedibusque nigro-fuscis, mesosterno omnino, metasterno ex parte femoribusque basi flavescentibus. — '. Oculis magis productis, fronte 101 sat profunde excavata et medio longitudinaliter canaliculata ; abdo- mine segmentis duobus ultimis cereis. — ©. Oculis minus productis, fronte subplanata; abdomine segmento antepenultimo albo, ultimis duobus fuscis. — Long., 6-6 1/2 mill. Nilgiris (1,100 m.), mai à juillet; Ouchterlony Valley. Volant le soir et la nuit (ÿ®). Espèce facilement reconnaissable à sa coloration et à la ponctua- tion dense et variolée du dessus du corps. La couleur jaune-orangée de la base des élytres a une tendance à se prolonger le long de la 3° côte et de la suture, qui peuvent même devenir entièrement jaunes. Les élytres sont un peu plus parallèles chez le que chez la Ç. CANTHARIDIDÆ. 6. Themus Andrewesi nov. sp.— Valde elongatus, parallelus, nitidiusculus ; capite subplanato, postice (præsertim in mare) valde angustato, leviter punctulato, antice flavo, ab oculis inde vero (linea longitudinali sæpius excepta) plus minusve infuscato; mandibulis palpisque rufis, rarius infuscatis; antennis gracilibus, fere longitu- dine corporis (), paulo brevioribus (Q), brunneis, articulis apice [lavis, secundo tertio paulo breviore; prothorace elytris angustiore, subcordiformi, latitudine maxima vix breviore (Ÿ), sat transverso (Q), flavo, medio punctis nigris, sœæpius obsoletis, notato, margine antico lateribusque valde rotundatis, his ante angulos posticos profunde sinuatis; dorso subplanato, fere lœvi, postice utrinque pauluim gibboso, medio longitudinaliter sulcato, angulis anticis rotundatis, posticis dentato-acutis, extus productis; scutello flavo, triangulari ; elytris dense flavo-pubescentibus sed haud setulosis, rugulosis, obsolete costatis, flavis, maculis brunneis confluentibus sat vage conspersis, regione humerali plus minusve nigrescente ; corpore subtus pedibusque flavis, tibiis fuscescentibus, tarsorum articulo ultimo bipartito, unguiculis omnibus simplicibus. — Long., 9-12 mill. Nilgiris (4j). Espèce très voisine de Th. Harmandi Bourg. (Bull. Mus. hist. natur. Paris, 1999, p. 427), mais distincte par la forme générale un peu plus allongée, la tête plus atténuée en arrière (presque comme dans les Podabrus), le 2° article des antennes sensiblement plus court que le 3°, le prothorax moins transverse, beaucoup plus étroit que les élytres, avec les côtés plus fortement arrondis et plus pro- fondément sinués au devant des angles postérieurs, par les élytres à marbrures plus vaguement dessinées, ne présentant pas, comme chez Harmandi, des soies roides s’élevant au-dessus de la pubes- cence, etc. Dédiée à M. H.-L. Andrewes. 7. Themus picticollis nov. sp. — Elongatus, subparallelus, nitidiusculus; capite subplanato, postice plus (7) minusve (9) angus- tato, dense punctulato, pubescente, antice flavo, ab oculis inde vero (linea longitudinali sæpius excepta) infuscato; mandibulis apice palpisque infuscatis; antennis gracilibus, longitudinem corporis attingentibus ($'), hoc brevioribus (9), brunneis, articulis apice flavis, secundo tertio paulo breviore; prothorace elytris angustiore, subcor- diformi, latitudine maxima vix breviore (j'), sat transverso (Q), flavo, punctis 7 nigris, rarius confluentibus (3 discoidalibus transversim ante medium, 2 ante basim, 2? marginalibus ad trientem posteriorem) notato, antice et ad angulos anticos rotundato, lateribus subrectis, ante angulos posticos sinuatis, his angulis dentato-acutis, dorso subplanato, fere lœævi, medio longitudinaliter sulcato; scutello flavo, triangulart; elytris subtiliter pubescentibus, rugulosis, fusco-brunneis, margine laterali vittisque longitudinalibus sæpius obsoletis flavis; corpore subtus pedibusque flavis, abdominis segmentis medio plus minusve infuscatis, femoribus ante apicem fusco- notatis, tibiis (basi eccepla) tarsisque fuscis ; tarsorum articulo ultimo bipartito, unguiculis omnibus simplicibus. — Long., 10-13 mill. Nilgiris, octobre-novembre (1,100-1,500 m.); Ouchterlony Valley. A la lumière. Espèce voisine de la précédente. Elle en diffère par la taille plus grande, la forme plus large, la tête moins fortement rétrécie en arrière chez le j', le pronotum marqué de 7 taches noires puncti- formes bien distinctes, les élytres sans marbrures, marqués seule- ment de quelques lignes longitudinales plus claires, très souvent indistinctes ou nulles. 8. Lycocerus atriceps nov. sp. — ÆElongatus, ochraceus, dense pubescens ; capite nigro, nitidiusculo, parum dense punctulato, genis mandibulisque testaceis, palpis nigris; antennis gracilibus, articulis haud compressis, secundo tertio fere dimidio breviore ; prothorace trapeziformi, apicem versus sat angustato, disco plus minusve late nigro-viltalo sulcoque longitudinal sat levi notato, lateribus fere rectis, antice anguste, postice haud marginatis, angulis anticis rotundatis, posticis retusis ; scutello triangulari, nigro; elytris thoracis basi vix latioribus, obsolete 3-costatis, costa tertia fere inconspicua, humeris sat prominentibus ; corpore subtus pedibusque nigris; unguiculis rufis, in utroque seu basi denticulo armutis. — J. Oculis magis productis; prothorace transverso, latitudine basali OS TIR NT EE + PT 103 paulo breviore; antennis longe ultra medium corporis prolongatis ; tarsis anticis articulis 4 primis magis obcordato-dilatatis. — ©. Oculis parum productis; prothorace transverso, latitudine basali triente breviore ; antennis brevioribus; tarsis anticis articulis 4 primis minus dilatatis. — Long., 10-13 mill; lat., 3-41/2 mill, Espèce présentant le même facies que L. (Gantharis) Paviei Bourg. (Nouv. Arch. Mus. Hist. nat. Paris, 3° série, IL, 1890, p. 186; Mission Pavie, Malacodermes, p. 7), mais distincte par la taille moindre, le prothorax plus court, la tête entièrement noire et les antennes plus grêles, à articles non comprimés. Les quatre premiers articles des tarses antérieurs sont très largement dilatés chez le Nilgiris : Pillur et Naduvatam (1,300-2,000 m.), mai-juin. Sur les « Naga » ou volant autour de ces arbres, | Le Rév. Gorham, en créant le genre Lycocerus (Proc. Zool. Soc. Lond., 1889, p. 108), lui a assigné, entre autres caractères, ceux d’avoir les antennes comprimées et serriformes et les ongles des tarses simples. Tel est bien le cas pour les espèces décrites jusqu’à présent. Mais celle-ci présente, avec un facies absolument sem- blable à celui de Paviei, des antennes grêles, à articles nullement comprimés ni serriformes et des tarses à ongles munis chacun à la base d’une dent bien marquée. Il y a donc lieu de supprimer les deux caractères ci-dessus de la diagnose générique du genre Lycocerus, car il est impossible de songer à séparer génériquement deux espèces aussi voisines que Paviez et atriceps. 9. Siis MAINDRONI Bourg., Ann. Soc. Ent. Fr., 1903, p. 480. Nilgiris (J®). Cette espèce m'avait déjà été communiquée de la même région par mon collègue et ami M. Maurice Maindron, à qui je l’ai dédiée. MELYRIDÆ. 10. LaIUS PLAGIATUS Walk., Ann. Nat. Hist., 3° sér., II, 1858, p. 283; Bourg., Ann. Soc. Ent., Fr., 1905, p. 131. Nilgiris, mai. Le 4 à Coonor Ghat (600 m.); les © à Pillur (1,000-1,100 m.). Sur des rochers! Trouvé aussi à Ceylan par M. le D' W. Horn. 11. Prionocerus viridipennis Pic, L’Echange, 1906, p. 55 (®) [Idgia]. — Elongatus, nitidiusculus, sericeo-pubescens ; capite antennisque viridi-cyaneis, his articulis basalibus vel omnino vel ex parte rufo-flavis, articulis 1° et 3° elongatis, obconicis (1°, prœsertim in mare, incrassato), ® parvo, 4 præcedenti multo breviore; palpis à we: « Er 104 labrique limbo apicali testaceis; prothorace flavo, haud (ÿ) vel vix (Q) transverso, subtiliter et parum dense punctulato, ad latera sat longe nigro-ciliuto, angulis anticis rotundatis, disco paru incequali; scutello subquadrato, cyaneo; elytris thorace latioribus, parallelis, cyaneis, brevissime griseo-pubescentibus, subtiliter dense granulatis, verrucis piligeribus seriatim dispositis longitudinaliter ornatis; corpore subtus pedibusque nigro-cyaneis, prosterno, coæis anticis unguiculisque flavis. — J. Oculis intus magis approximatis ; antennarum articulis a 5° inde compressis et valde serrato-dilatatis, ultimo parvo, intus leviter emarginato. — ®. Oculis supra spatio latiore remotis; antennis subfiliformibus, à 5° articulo inde vix dilatatis, parum serratis, articulo ultimo elongato-elliptico, intus vix sinuato. — Long., 10-11 mill. ; lat., 2 1/2-3 mill. Anamalais (1,100 m.), mai; 49. — Aussi à Wallardi (coll. Pic, O5 À Cette espèce est remarquable par la forme différente qu’'affectent les antennes suivant les sexes. Chez le C7, elles sont conformées comme dans le genre Prionocerus, c’est-à-dire que leurs articles, à partir du 5° inclusivement, sont comprimés, graduellement dilatés transversalement et dentés en scie; tandis que chez la ©, elles sont subfiliformes et se rapprochent déjà de celles des /dgia. C’est là une preuve manifeste du peu d'importance générique qu'il convient d'accorder à la forme des antennes chez les Malacodermes en général et du bien fondé de ce qu’écrivaient, il y a longtemps déjà, Lacordaire (Gen. des Coléopt., IV, p. #13) et L. Redtenbacher (Reis. Novar., IT, p. 112) sur la convenance qu'il y aurait à réunir en un seul genre les Prionocerus et les Idgia. J'ai cru devoir redécrire cette espèce, afin de bien faire ressortir ses caractères sexuels secondaires. Les séries longitudinales de tubercules verruqueux des élytres sont au nombre de quatre : une juxta-suturale, deux discoïdales et une submarginale. Dans certains exemplaires, mais non dans tous, l’angle sutural est prolongé sous forme de petite dent, comme l’a indiqué M. Pic. 12. Prionocerus (Idgia) Andrewesi nov. sp. — Elongatus, subopacus, sericeo-pubescens, fusco-niger, elytris cyaneo-tinctis; palpis flavis; antennis filiformibus, brunneis, basi flavescentibus, articulo 4° elongato, præcedenti æquali; prothorace flavo, latitudine basali fere duplo longiore, subtiliter et parum dense punctulato, ad latera sat longe nigro-cilialo, disco antice et postice transversaliter, medioque longitudinaliter impresso; elytris subparallelis, dense rugulosis, verrucis piligeribus seriatim dispositis longitudinaliter ornatis; corpore sublus cyaneo-nigro, pedibus interdum rufescentibus, prosterno, mesoslerno, coxis anticis (sæpius etiam intermediis) unguiculisque flavis. — (f. Oculis paulo magis productis, supra fere Sa 105 contiquis. — Q®. Oculis minus productis, supra spatio anguste sed tamen distincte remotis. — Long., 11-13 mill.; lat., 3-4 mill. Anamalais (1,100 m.), mai; €. Espèce très voisine de viridescens Gorh., mais distincte surtout par le dernier segment abdominal concolore (dans viridescens, ce segment est jaune à la base : « The base of the last abdominal segment ist yellow » (Gorham). Par son faciès, elle ressemble aussi beaucoup à la précédente et paraît se prendre avec elle, mais elle en est bien différente par les antennes filiformes dans les deux sexes, par le mésosternum jaune, par les yeux presque contigus chez le et par le reflet bleu des élytres moins prononcé. Dédié à M. H.-L. Andrewes. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 3 V 1907. 106 LES TYPES D'HÉMIPTÈRES DE MONTROUZIER par ES. Schouteden. Comme je l’'annonçais en séance du 4 août 1906 à notre Société, j'ai eu la bonne fortune de retrouver une partie des types d'Hémi- ptères décrits par le P. Montrouzier, de 1855 à 1864. Cette découverte est due à un heureux hasard qui me mit en relation avec M. l’avocat Perroud, fils de R.-P. Perroud, le coléop- térologiste bien connu. Ce dernier était en rapports suivis avec le P. Montrouzier, comme il nous l’explique lui-même dans l’intro- duction de la Faune de Kanala, — et l’idée me vint que peut-être son fils pourrait me donner quelque indication relative au sort des Hémiptères de Montrouzier. Comme on le sait, une grande partie de ceux-ci sont restés incertæ sedis, leur description étant souvent par trop insuffisante. M. l’avocat Perroud m'apprit qu'il se rappelait avoir rencontré jadis, dans un placard parmi les doubles de la collection de son père, un certain nombre d’'Hémiptères dont il ne s'était pas préoc- cupé davantage, car il les jugeait sans intérêt, son père ne s'étant pas occupé de ce groupe. Peut-être se trouvait-il parmi eux des spécimens provenant de Montrouzier. Avec une rare obligeance, M. Perroud voulut bien faire les recherches nécessaires pour retrouver ces insectes, et j'eus ainsi le plaisir de recevoir de lui le lot en question, tel qu'il avait été retrouvé... Un coup d’œil dans le carton me montra que le hasard m'avait bien servi... J’y trouvai, mêlés à des espèces africaines, américaines, françaises, de nom- breux exemplaires provenant de Montrouzier et dont beaucoup portaient encore les étiquettes originales de celui-ci, par exemple : « Scutellera artensis m., Art ». Mon premier soin fut de désinfecter soigneusement le tout, de préparer à nouveau ces spécimens précieux, de façon à assurer leur bonne conservation future et à réparer autant que possible les dégâts subis. Ce fut, naturellement, une besogne délicate que de classer les Hémiptères reçus, de vérifier les descriptions, de restituer parfois les étiquettes à leur propriétaire légitime. Mais je ne retrouvai ainsi pas moins de 1 des espèces citées par le P. Montrouzier dans ses divers travaux. J'ai cru faire œuvre utile en publiant la liste des espèces que j'ai ainsi pu étudier sur les types de Montrouzier, en les rangeant dans les genres auxquels ils appartiennent en réalité. Ainsi seront sup- primés de nos catalogues un certain nombre d’incertæ sedis oasis 2H dt NE NE ED 107 que, dans le cas actuel, on ne pensait guère pouvoir éliminer un jour! Qu'il me soit permis de remercier ici encore M. l’avocat Perroud pour l’obligeance avec laquelle il a bien voulu faire les recherches que je lui demandais et la générosité très scientifique avec laquelle il a enrichi ma collection de tous les spécimens ainsi retrouvés, qui, m'écrivait il, « seront mieux en sûreté dans votre collection que perdus chez moi dans un placard ». On ne peut assez louer M. Perroud de comprendre aussi € scientifiquement » les intérêts de la science! — Je dirai, en terminant, que les Hémiptères du P. Montrouzier semblent avoir tous eu une destinée bizarre... Une partie est pro- bablement perdue, une autre se trouve au Musée de Dresde (je ne sais comme elle y est entrée), et quelques espèces se trouvent au Musée de Budapest : à ce que m’a dit, lors d’une visite chez moi, il y a deux ans, le D' Horvàth, ils ont été achetés par lui sur la place publique, à Montpellier, où il était de passage!!! Le hasard fait parfois bien les choses! Fam. PENTATOMIDÆ. 1. COLEOTICHUS ARTENSIS Montrouzier. Cette espèce, peu commune dans les collections, a été décrite dans les Annales de la Société Linnéenne de Lyon, tome V, p. 259 (1858), sous le nom de Scutellera artensis. L’un des deux spécimens- types que je possède porte encore l'étiquette originale de Montrou- zier. L'espèce est bien celle décrite par moi dans ma « Monographie du genre Coleotichus » (Anales Musei Nationalis Hungarici, II, 1905, p. 336). D’après Montrouzier, C. artensis & vit à Art, sur le Ceanotus capsu- laris ». Les deux types sont évidemment ceux désignés par l’auteur comme Var. 1 et Var. 2 et répondent de même à mes deux varié- tés (L. c.). Dans l’Essai sur la Faune Entomologique de la Nouvelle-Calé- donie, de Montrouzier, paru dans les Ann. Soc. Ent. Fr. (4), I, p.59 (1861) et qui fut partiellement revu par Signoret, l’espèce est décrite à nouveau sous le nom de : Coleotrichus (sic) marginatus Sign. (artensis Montr. Mss.). Cette dernière indication montre que Signoret ignorait la description déja publiée par Montrouzier. "à : CR A Ph ré PE) TS VUE SAMPLE AE + LA L'O S E n o EE on 4) Ê L PLU PTT … Re AE es: LT 108 9. CANTAO VARIABILIS Montrouzier. Décrit dans l’ « Essai sur la Faune de l’Ile de Woodlark » (1857), sous le nom de Scutellera variabilis. Trois spécimens (l’un privé de tête) qui, par la coloration, sont intermédiaires entre les deux extrèmes décrits par Montrouzier (p. 94). 3. TECTOCORIS LINEOLA Fabricius. Mentionné par Montrouzier sous le nom de Scutellera Banksi. Dans la Faune de Woodlark (pp. 92-93), il a signalé la considérable variabilité de la coloration de ce Scutelléride, ce qui l’a déjà mené à identifier comme une même espèce le Scutellera cyanipoda de Bois- duval et le Sc. Banksi de Donovan. À ces noms s’en sont encore ajoutés plusieurs autres. La priorité revient à T. lineola Fabricius. Dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, V, p. 243 (1858), Montrouzier donne encore quelques détails sur son Sc. Banksii et mentionne qu’il vit sur les Hibiscus. Il y a deux ans, Dodd a publié une intéressante note sur l’évolu- tion de ce Scutelléride (Trans. Ent. Soc. Lond., 1905). 4. PHILIA SENATOR Fabricius VAR. METALLICA Montrouzier, Dans l’Enumeratio Hemiptororum, Stal donne comme synonyme du Ph. senator typique (var. a) le Scutellera metallica de Montrou- zier (Faune de Woodlark, 1857, p. 94). À en juger d’après l’unique exemplaire que j'ai reçu, il s’agit au moins d’une variété distincte, etje ne suis pas éloigné de la rattacher plutôt à Ph. crœæsus, qui est une forme à séparer du Ph. senator. 5. PHILIA ELEGANS Montrouzier. Décrit dans les Ann. Soc. Ent. Fr. (4), 1, p.59 (1861), provenant de l’île Lifu. Les huit exemplaires-types que je possède étaient épinglés en brochettes, mais ont pu être préparés à nouveau. L’une des brochettes portait encore l'étiquette originale de Mon- trouzier. 6. CALLIPHARA BILLARDIEREI Fabricius. Décrit dans la Faune de Woodlark (p. 94), sous le nom de Scutel- lera splendida ? J’en possède cinq spécimens types; tout l’apex de l’écusson est noir-violacé-bleuté. 7. EUCORYSSES SEX-MACULATUS Leach. Décrit comme Scutellera arrogans dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, V, p. 258 (1858); cité dans les Ann. Soc. Ent. Fr. (4) I, p. 60 (1861), ; 109 sous le nom de Scutellera grandis Thunb. (arrogans Montr. Mss.). Un type unique. 8. ADRISA NUMEENSIS Montrouzier. J'ai reçu deux exemplaires de ce Cydnien. L’un est en fort mau- vais état, représenté par le thorax, l’écusson, la tête; c’est le type original de Montrouzier, dont il porte l'étiquette « Geobia numeen- sis m. »; l’auteur, dans la description, mentionne qu’il n’en possède qu’un seul échantillon (Ann. Soc. Linn. Lyon, V, 1858, p. 246), trouvé à Nouméa. L'autre exemplaire, mieux conservé, est évidemment celui qu'a examiné Signoret, qui l’a décrit comme Æthus numeensis dans le travail de Montrouzier paru dans les Ann. Soc. Ent. Fr. (4) I, p. 62 (1861) : les dimensions concordent notamment. 9. POLYCARMES PUNCTATISSIMUS Montrouzier. Décrit comme Acanthidium punctatissimum dans les Ann. Soc. hinn. Lyon (2), V, p. 251 (1858), avec la mention : « Excessivement commun à Balade, dans les bois. » Dans les Ann. Soc. Ent. Fr. (4), E, p. 63 (1861), l'espèce est rapportée au genre Spudæœus ; la descrip- tion antérieure n’est pas citée par Signoret. J’en ai reçu cinq exemplaires typiques, assez bien conservés. 10. CocTOTHERIS FŒTIDUS Montrouzier. Un seul type de cette espèce, décrit comme Spudœus fœtidus dans les Ann. Soc. Ent. Fr. (4), I, p. 63 (1861). Cet unique exemplaire, de Woodlark, est en assez bon état. 11. EURINOME BASIVENTRIS Signoret. Décrit par Montrouzier dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, V, p. 259 (1858), sous le nom de Pentatoma inconspicua, avec la mention : « Espèce commune à Balade, dans les herbes, à terre, sous les végé- taux en décomposition ». — Dans la note de Montrouzier publiée en 1861 dans les Ann. Soc. Ent. Fr. (4), I, Signoret donne à l’espèce le nom de P. basiventris (il indique, encore une fois, le nom de Montrouzier comme Mss.!) celui de inconspicua étant préoccupé. Stal créa pour elle (sub nomine E. inconspicua) le genre Eurinome. J'en possède six spécimens-types, avec étiquette originale. 12. ANAXARCHUS REvI Montrouzier. Cette espèce, méconnue jusqu'ici, a été décrite sous le nom de Pentatoma Reyi dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, V, p. 248 (13858). Montrouzier nous dit: « Cette espèce, dont je n’ai encore trouvé qu’un individu, habite les bois de Balade. Elle a de grands rapports avec une espèce australienne que m’a communiquée le conserva- teur du Museum de Sydney. Le type unique fait actuellement partie de ma collection; il por- tait l’étiquelte originale € Pentatoma Reyana » La correction en Reyi a évidemment été fait lors de l'impression du travail, par Perroud vraisemblablement,. L'examen de ce spécimen, fort bien conservé, m’a montré qu’il s’agit d’un Anaxarchus et en le comparant aux An. pardalinus Stäl (1873) que je possède d'Australie et Nouvelle-Guinée, j'ai pu con- tater l’identité des deux formes. L’espèce doit donc prendre le nom de À. Reyi Montr. et À. pardalinus Stäl passe en synonymie. 13. HYPARETE BoiTARDI Montrouzier. Décrit sous le nom de Pentatoma Boitardi dans les Ann. Soc. Ent. Fr. (4), 1, p. 64 (1861); habite Balade (Nouvelle-Calédonie). Deux types, dont l’un privé d’abdomen; chez celui-ci, les espaces lisses sont moins étendus sur le pronotum et l’écusson à la base que ce n’est le cas pour l’autre, ainsi que pour un troisième spécimen que je possède, de Nouvelle-Calédonie également. — EysarcoriIs LE REppi1 Le Guillou. Je crois intéressant de signaler ici que le Pentatoma Le Reddi de Le Guillou (Rev. Zoolog., 1841, p. 262) est identique à l’Eysarcoris fasciolatus de Stal, d'Australie, qui passe donc en synonymie. J’ai vu le type de Le Guillou. 14. AGONOSCELIS RUTILUS Fabricius. Le Pentatoma lugubris Montr. décrit dans la Faune de Woodlark, p. 97, me paraît pouvoir être identifié à l’Agonoscelis rutilus Fabr., que Kirkaldy vient de mentionner de Birara ( Neu-Pommern, New-Britain). Mais je n’ai pas vu de types. 15. CATACANTHUS CARRENOI Le Guillou. Fut décrit sous le nom de Pentatoma tricolor dans la Faune de Woodlark, p. 96 (1855). 16. PLAUTIA BRUNNIPENNIS Montrouzier. Décrit dans les Ann. Soc, Ent. Fr. (4), I, p. 63 (1861), sous le nom de Pentatoma brunnipennis, provenant de Lifu. Un unique exemplaire-type. Kirkaldy vient de signaler quelques intéressantes variations de coloration (Trom. Ent. Soc. Lond., 1905, p. 355). 17. AMBLYBELUS ELEGANS Montrouzier. Décrit dans l’Essai sur la Faune entomologique de Kanala (Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 293, 1864). L'espèce et même le genre sont restés incertæ sedis jusqu’à présent, la description que donne Mon- trouzier de son genre Amblybelus étant fort peu claire, et l’auteur disant de l’insecte qu’il « est très voisin, s’il n’est même identique, avec le Nezara smaragdulaT N. viridula L.]. En réalité, Amblybelus elegans ne ressemble que d’assez loin à Nezara viridula que Montrouzier n’avait sûrement pas sous les yeux lorsqu'il écrivit cette phrase. L’aspect général est plutôt celui d’un Zangis et, dans la table donnée par Stal dans l’Enumeratio, je placerais Amblybelus à côté de ce genre. La base du ventre est proé- minente et obtuse; le ventre lui-même est, peut-on dire, très obtu- sément caréné, bien que Montrouzier nous dise qu’il € n’y a pas de carène ventrale, si obsolète qu’on la suppose ». 18. ANTESTIA PErRROUDI Montrouzier. J'ai retrouvé cinq exemplaires-types du Pentatoma Perroudi, plus ou moins bien conservés, avec étiquette originale. L'espèce a été décrite dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, (2) V, p. 250 (1858). Mon- trouzier termine la description en disant : « Petite mais charmante espèce, rarissime à Balade même et que je n’ai point trouvée ailleurs. Je l’ai dédiée à M. Perroud, un des entomologistes distin- gués, à qui je dois des remerciments pour les soins qu’il a mis à revoir et mettre en ordre mes notes sur l’entomologie de Wood- lark, » 19. PIEZODORUS RUBROFASCIATUS Fabricius. Décrit sous le nom de Rhaphigaster oceanicus dans les Ann, Soc. Linn. Lyon (2), XI, p. 224 (1864), de Kanala. 20. ANAXIMENES AMyoTI. Montrouzier. Décrit sous le nom de Rhaphigaster Amyoti dans les Ann. Soc. Linn. Lyon (2), XI, p. 224 (1864), de Kanala. J’en ai reçu le type, avec étiquette originale, et j'ai pu ainsi rapporter cette espèce restée douteuse au genre Anaximenes de Stal, créé pour la Nezara con- fluenta de Montrouzier (1861); peut-être les deux espèces sont-elles synonymes ? 112 91. JURTINA LONGIROSTRIS Montrouzier. Décrit fort sommairement dans les Ann. Soc. Ent. Fr. (4), I, p.65 (1861), de l'ile d'Art. J’en possède le type unique, étiqueté Bathy- lælia longirostris, nom sous lequel la diagnose a été publiée; le spécimen est assez bien conservé. 29. VITELLUS PUNGENS Montrouzier. Décrit très sommairement dans les Ann. Soc. Ent. Fr., (4) I, p. 66, sous le nom de Rhynchocoris pungens. Jen ai reçu un couple 49. 93, PLATYNOPUS MELACANTHUS Boisduval. J'ai retrouvé le spécimen, de Kanala, qui a servi à Montrouzier de type pour l'établissement de son genre Acanthomera (Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 227 (1864). Il porte encore l'étiquette originale: « Acanthomera (m.)melacantha (Rdv.), Woodlark, Kanala, Balade ». « Elle vit de chenilles, de larves, qu’elle tue et dont elle suce le sang » (Montrouzier). 24. ANDRALLUS SPINIDENS Fabricius. Montrouzier a décrit dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, V., p. 252 (1858), sous le nom de Acanthidium cinctum un Pentatomide que l’on n’a pu réussir à identifier jusqu'ici. Le type, avec étiquette originale, se trouvait, heureusement, parmi les espèces que j'ai retrouvées, et je puis ainsi établir qu'il s’agit tout simplement de l’Andrallus spinidens. « Se trouve à Balade. Fort rare. » Je mentionnerai ici que le Musée de Bruxelles a reçu un spécimen de cette espèce du Congo belge : Luluabourg. 95. AGAPOPHYTA BIPUNCTATA Boisduval. Cité dans la Faune de Woodlark, p. 101. & Vit en troupe sur une espèce d’acacia. » 26. PLISTHENES DILATATUS Montrouzier. Trois exemplaires, de Woodlark. Décrit dans la Faune de Wood- lark ; comme l’Oncomeris ostrociopterus Montr., « cette Tessarotome vit sur les grands arbres, où on le trouve voltigeant avec grand bruit dans les heures de la chaleur ». Ce Tessaratomien est l’une des espèces dont le D' Horvath a eu la chance de retrouver des types à Montpellier. Les spécimens typiques que je possède concordent bien avec la descripuon qu’il donne dans sa revision des Plisthenes. CRT LORS ep Ut HN RER Cr ESS 113 27. MEGYMENUM MoNTRoOUzIERI Lethierry et Severin. Indiqué par Montrouzier dans la Faune de Woodlark, p. 101, sous le nom de M. affine Boisd. Dans l’Enumeratio, Stäl sépare le M. affine de Montrouzier de celui de Boisduval, et dans le Cata- logue général des Hémiptères l’espèce vue par Montrouzier a été appelée Montrouzieri. Dans sa récente note sur les Hémiptères de Biraro et Lifu, Kirkaldy réunit les deux noms, J'en ai reçu 4 exemplaires-types. Leur examen m'a montré que le M. Montroueri est, en effet, fort proche du M. affine. Fam. LYGÆIDÆ (COREIDÆ). 98. MICTIS PROFANA Fabricius. Indiqué et décrit dans la Faune de Woodlark (p. 102) et les Ann. Soc. Linn. Lyon, V, p. 254 (1858), sous le nom de Nematopus pro- fanus. € Vit sur les Mimosa. » 99, LEPTOGLOSSUS MEMBRANACEUS VAR. BIDENTATUS Mon- trouzier. Décrit dans la Faune de Woodlark, p. 101, sous le nom d’Aniso- scelis bidentatus. J’en possède deux exemplaires-types. « Cet Hémiptère vit sur les Cucurbitacées. On le trouve aussi sur certains acacias. » 30. MIRPERUS CURVIDENS Montrouzier. Cette espèce, restée douteuse jusqu'ici, a été décrite dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, V, p.254 (1858), sous le nom d’Alydus curvidens. Le type est unique, avec étiquette originale, et provient de la Nouvelle- Calédonie. « Cette espèce se trouve à terre, sous certaines Légumineuses du genre Phaseolus. Depuis que nous avons introduit ici les haricots d'Europe, on la voit fréquenter cette plante de préférence. » 31. MYoDOCHA BURMEISTERI Montrouzier. J'ai reçu quatre spécimens-types du Leptocorisa Burmeisteri de Montrouzier (Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 227, 1864), assez bien conservés. « Se trouve à Kanala dans les champs, sur les graminées, au milieu des herbes. » 114 Fam. TINGIDÆ. 32. (Gen.?) AUSTRALIS Montrouzier. Le type unique du Tingis australis, que j'ai reçu, est en bon état de conservation et porte encore l'étiquette de Montrouzier. Il pro- vient de Kanala et fut très sommairement décrit dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 235 (1864). L'espèce n'avait pu être reconnnue depuis. Je la cite ici sans lui assigner sa place systématique réelle, ne l’ayant pas encore étudiée. Les « tambours » dont parle Montrou- zier sont les côtés latéraux du pronotum fortement dilatés et recourbés par dessus, de façon à venir au contact en avant sur la ligne médiane ; ils sont donc convexes en dehors. Fam. PYRRHOCORIDÆ (LYGxÆIDÆ). 33. ONCOPELTUS BICINCTUS Montrouzier. Le Lygœus bicinctus de Montrouzier, Ann. Soc. Ent. Fr. (4) I, p. 67 (1861), est resté jusqu'ici incertæ sedis. Dans sa note sur les Hémiptères de Birara récemment parue, Kirkaldy l'indique toutefois sous Oncopeltus dispar, avec doute, en ajoutant : « The description of Z. bicinctus from New Caledonia agrees with this, but the size (7 mm.) is much too small » J'ai heureusement sous les yeux le type unique, avec étiquette originale, du Lygœæus bicinctus et je puis ainsi confirmer qu'il s’agit bien d’un Oncopeltus; c’est évidemment par une faute d'impression ou un lapsus calami que Montrouzier indique comme longueur de l’insecte 7 mm., car le type est notablement plus grand, mesurant 10.5 mm. L'espèce doit donc prendre le nom d’Oncopeltus bicinctus et le Lygœus dispar de Walker passe en synonymie. 34, GRAPTOSTETHUS OCELLATUS Montrouzier. Décrit dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 2928 (1864), sous le nom de Lygœus ocellatus. Un seul type, assez bien conservé, de Kanala. Montrouzier dans son diagnose dit : « Poitrine noire avec les bords et des taches d’un rouge brun. » Il s’agit du bord entier de chaque segment et non pas seulement du bord externe. Les parties noires du dessous du corps sont d’aspect grisâtre. 35. (Gen ?) PULCHELLUS Montrouzier. Sous le nom de Lygœus pulchellus, Montrouzier a décrit dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, V, p. 255 (1858) un petit Pyrrhocoride (Lyzéide) dont j'ai retrouvé le type unique, avec étiquette originale. L’insecte a malheureusement perdu l’abdomen et, dans ces condi- tions, je ne puis, actuellement du moins, dire à quel genre il se rapporte. En tout cas, il ne s’agit aucunement d’un Stalagmostethus {(Lygœus] ni des genres voisins. L'aspect général rappelle celui des Trapezonotus par exemple. 36. DYSDERCUS SsiDÆ Montrouzier. Décrit dans les Ann. Soc. Ent. Fr. (4), I, p. 68 (1861). ps commune et répandue. 37. DYSDERCUS CINGULATUS Fabricius. Cité sous le nom de Lygœus cingulatus dans la Faune de Wood- lark, p. 105 (1857). 38. DINDYMUS VIOLACEUS Montrouzier. J’ai reçu le type du Lygœæus violaceus décrit par Montrouzier dans la Faune de Woodlark, p. 107 (1857). - L'auteur ajoute à la brève diagnose : « Ce beau Lygée diffère un peu des précédents pour la forme. Les élytres, au lieu d’être à peu près parallèles, sont élargies un peu vers le milieu de l’abdomen. » C’est là un caractère des Dindymus, genre auquel l’espèce appar- tient en réalité. Fam. ARADIDÆ. 39. PxzæoBlA SAyi Montrouzier. Ce curieux Aradide a été décrit dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, pp. 235-236 (1864). J'en possède deux spécimens-types, avec étiquette originale. 40. CTENONEURUS LIFUANUS Montrouzier. Décrit sous le nom de Mezira lifuana dans les Ann. Soc. Ent. Fr. (4), p. 69 (1861). 116 Fam. GERRIDÆ. A. GERRIS LUCTUOSA Montrouzier. Décrit dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 242 (1864\. J’en ai retrouvé un unique exemplaire, assez mal conservé. L'espèce appartient au sous-genre Limnometra. 42. HYDROMETRA ACULEATA Montrouzier. Deux exemplaires, en mauvais état, avec étiquette originale. Décrit dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 240 (1864), de Kanala. « Se trouve et dans les eaux stagnantes et dans les ruisseaux d’eau vive, sur les pierres, sur les bords de l’eau, où on le voit marcher avec une grande agilité. » Fam. REDUVIIDÆ. 43. SASTRAPADA ARMATA Montrouzier. Décrit dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 239 (1864), de Kanala. J'en ai reçu les deux types 49, avec étiquette originale. L'espèce est bien un Sastraprada et appartient au sous-genre Harpagochares. 44. ONCOCEPHALUS VELUTINUS Montrouzier. Décrit au même endroit que le précédent, sous le nom de Sastrapada velutina. L'examen du type unique, avec étiquette originale, m'a montré qu'il s'agit d’un Oncocephalus. Les fémurs postérieurs sont en majeure partie d’un brun-noir, avec un anneau antéapical pâle fort net. « Se trouve à terre, dans les lieux humides. » 45. THODELMUS MARGINATUS Montrouzier. Décrit dans la Faune de Woodlark, p. 110 (1857), sous le nom de Zelus marginatus. Le Th. trispinosus de Stal en est peut-être syno- nyme”? N. B. -— Le Reduvius megagaster Montr., (1857), appartient très probablement au genre Pristhesancus, de même que le Reduvius polyacanthus Montr., 1. c., n’est, je pense, pas autre chose que le Polididus armatissimus de Stal. a CS RENE QUAI P ENS OR CAM EL TEA CN Le 117 46. PIRATES TEXTILIS Montrouzier. De Kanala. Décrit dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p.236 (1864). « Se tient à terre. » J'en ai reçu le type, fort bien conservé, avec étiquette originale. L'espèce appartient au sous-genre Brachysandalus. 41. Pozyroxus JourDANI Montrouzier. Le genre Leptomera, décrit par Montrouzier dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 238 (1864), est resté jusqu'ici douteux; toutefois, dans le Catalogue général des Hémiptères, L. Jourdan est indiqué avec un ? dans le genre Polytoxus. Montrouzier rangeait, en effet, son nouveau genre parmi les Piratides ! J'ai heureusement retrouvé le type de Montrouzier, avec étiquette originale, et j'ai pu constater que Leptomera Jourdan est bien un Polytoxus. L'espèce est évidemment la même que celle qui fut décrite par Montrouzier (et Signoret) dans les Ann. Soc. Ent. Fr. (4), I, p. 70 (1861), sous le nom de Ploiaria acanthifera, et par Stal, en 1864, sous celui de PL. acanthophorus, et que Stäl, dans l’Enumeratio, rangea dans le genre Acanthothorax (— Polytoxus). « Sur les arbres, dans les endroits ombragés et humides. » Fam. PELEGONIDÆ. 48. PELEGONUS Durourt Montrouzier. Décrit dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 241 (1864), imago et larve. J’ai reçu trois spécimens-types, deux adultes et-une larve. « Dans les marais, au milieu des racines du Divilaria ilicifolia. » De Kanala. Fam. FULGORIDÆ, 49. PLESTIA OCEANICA Montrouzier. Le Ricania oceanica décrit par Montrouzier dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 244 (1864), est resté inconnu à Melichar, qui dans sa Monographie des Ricaniides, n’a pu que reproduire parmi les incertæ sedis la courte diagnose donnée par Montrouzier. J'en ai heureusement retrouvé les types, deux exemplaires, avec étiquette originale, et leur étude m'a montré qu'il s’agit d’une 118 espèce du genre Plestia Stal. Elle est bien distincte des deux espèces décrites par Melichar : PI. marginata Montr. et PI. inornata Mel — De Kanala. Fam. TETTIGONIIDÆ. 50. THALATTOSCOPUS ? CUNEATUS Montrouzier. Dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 245, Montrouzier a décrit très sommairement un Jasside de Kanala, sous le nom de Tethigonia cuneata. Il serait impossible de reconnaitre l’insecte d’après les deux lignes qu'il lui consacre. Mais l’examen des types reçus, avec étiquette originale, me montre que l’espèce appartient, selon toute vraisemblance, au genre Thalattoscopus, récemment créé par Kirkaldy pour un Tettigoniide provenant de Birara. Ne m'’étant pas occupé spécialement de Tettigoniides jusqu'ici, je crois cependant prudent de n’être pas trop affirmatif. Il est possible que le T. dryas de Kirkaldy soit synonyme du T. cuneatus Montr. 51. &« TYPHLOCYBA » AMBIGUA Montrouzier. Cette petite espèce a été décrite sous le nom de Tettigonia ambigua dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 245 (1864), de Kanala. J’en ai retrouvé quatre types, plus ou moins bien conservés, avec étiquette originale. N'ayant pas étudié, je viens de le dire, les Tettigoniides, je ne puis dire à quel genre appartient cette espèce. Il ne s’agit pas d’un Tettigonia, et je la nomme ici « Typhlocyba » à titre provisoire, son aspect rappelant celui de nos Typhlocyba,de même d’ailleurs que ses mœurs, car Montrouzier dit : «Se trouve sur les feuilles de taro, qu’elle envahit en troupe, comme font les pucerons. » Fam. COCCIDÆ. 52. TESSAROBELUS GUERINI Montrouzier. Les types de ce genre nouveau d’Orthéziides, décrit dans les Ann. Soc. Linn. Lyon, XI, p. 246 (1864), de Kanala, sont probable- ment perdus. Je n’ai retrouvé que l'étiquette originale, de la main de Montrouzier. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE v Assemblée mensuelle du 4 mai 1907. PRÉSIDENCE DE M. DE CROMBRUGGHE, PRÉSIDENT. La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 6 avril 1907 est approuvé. Correspondance. M. V. Willem remercie pour sa nomination comme membre du Conseil de la Société. — M. le professeur Em.-A. Goeldi nous annonce qu'il a remis la direction du Musée de Para (Museu Goeldi) à M. J. Huber. — Le Muséum de Paris nous adresse des listes de souscription pour le monument Lamarck. M. Lameere propose d'inscrire la Société pour une somme de’ 20 francs; il se félicite de voir enfin rendre justice en France au grand naturaliste philosophe. — La pro- position de M. Lameere est renvoyée au Conseil. — Notre collègue M. Scherdlin, de Strasbourg, dont plusieurs d’entre nous ont eu le plaisir de faire la connaissance à Bruxelles ces jours derniers, empêché d’assister à la séance, a prié M. Schou- teden de transmettre à ses collègues ses meilleures salutations. (Remerciments.) Bibliothèque. M. Gillet nous a offert un tiré-à-part de van Langs- berge qui nous manquait. (Remerciments.) Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l’impression des travaux insérés dans ce numéro. Communications. M. Schouteden signale la célébration prochaine, le 23 mai, à Upsala, du bicentenaire de lillustre naturaliste Linné. Il propose qu’à l'exemple de ce qui s’est fait en Allemagne, comme le lui aprrend le dernier fascicule paru du DEUTSCHE ENTOMOL. ZLEITSCHRIFT, les sociétés s’occupant spécialement d'histoire natu- relle en Belgique envoient une adresse collective à l’Université d’Upsala. Cette proposition estunanimementapprouvée etM. Schou- teden est chargé de s'entendre à ce sujet avec la Société Zoologique et Malacologique et la Société de Botanique. — MM. Bondroit et Putzeys donnent quelques indications sur leurs dernières chasses. — La séance est levée à 21 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 30 V 1907, 9 PAS SES PORN, GANT 420 QUELQUES MOTS SUR LES HÉMIPTÈRES POLYNÉSIENS DU VOYAGE DE L'EUGÉNIE par @.-WW. Kirkaldy Le voyage de la frégate suédoise « Eugénie », vers le milieu du siècle passé, fut intéressant à cause des séjours faits dans quelques pays encore peu connus, du moins en ce qui concerne les Hémiptères. Malheureusement, les localités des spécimens recueillis ont été fortement mélangées, de telle sorte que des habitats faux sont donnés, trop souvent, dans les descriptions des espèces nou- velles publiées par Stal (1859) (1). C’est tout particulièrement le cas, peut-être, pour la faune des îles polynésiennes (sens. lat.), considérées ci-dessous. AU MSHAWAT 1-2. Arma patruelis et pacifica [tous deux probablement — Oecha- lia griseus]. 3. Nysius cœænosulus. 4. Capsus [= Hyalopeplus] pellucidus. 5. Delphax pulchra [= Nesosydne ipomæicola|, sont tous correc- tement rapportés, sauf que peut-être la dernière seule est endé- mique. 6-7. Bythoscopus peregrinus et viduus (voyez plus loin), ne font pas partie de cette faune. B. — PONAPÉ, DES ILES CAROLINES (2). 1-2. Ugyops Kinbergi et Ricania [| Armacia] clara sont correcte- ment rapportés et sont probablement endémiques. Celte dernière est indiquée par Melichar (1898, Ann. Nat. Hofmus. Wien, XI, p. 287) de « Ascens-Insel, Carolinen-Insel, Pougnipet-Insel ». Cette « Ascens-[nsel » est l’île Ascension dans les îles Carolines (non pas l’île de ce nom, mieux connue, située dans l’océan Atlantique du (1) Il en est de même, ou pire encore, pour les habitats des Coléoptères, etc. (2) C’est le Pouynipet et Pougnipet de quelques auteurs. 121 Sud), de sorte que les trois habitats indiqués par Melichar n’en sont qu’un. 3-4. Ptyelus phaleratus et patruelis sont rapportés aussi de Guäm. Ils me sont inconnus. C. — I. TAÏTI. 1-2. Capsus [| — Pantiliodes| pacificus, et G.[— Lygus] taiticus, sont peut-être correctement rapportés, peut-être même endémiques. 3-5. Lamenia caliginea, Ceresa nasuta et Diactor [— Anisoscelis] discolor, ne sont connus, je pense, que de ces îles, mais il est fort probable qu'il y a ici erreur d’habitat, et que ce sont les côtes d'Amérique du Sud qui nous fourniront leur vraie patrie. G. Jassus (Thamnotettiæ) luctuosus est rapporté aussi de l'Amérique du Nord, par Stäl, mais c’est une espèce inconnue à MM. Van Duzee, Osborn et Ball, les autorités américaines en fait d'Homoptères. 7-12. Arma emarginata [— Podisus bifida|, Rhopalus pictipes, Nysius californicus etspurcus, Rhyparochromusochroceras|— Orthæa bilobata]| et vinulus [— O. vincta|, sont des espèces américaines bien connues (1). Il est possible qu’elles soient immigrantes à Taïti, naturellement ou par l’aide de l’homme, mais certainement elles ne forment pas partie de la faune endémique (2). 13. Gerris [= Limnoporus] discolor est rapporié de presque toute la région Orientale ainsi que de l’Australie (ce dernier habitat peut- être fautif), de sorte que l’habitat de Taïti est possible, mais l’insecte n’y serait pas endémique. 14. Bythoscopus peregrinans est indiqué par Stal de Taïti, Oahu, Californie et Rio-de-Janeiro. Cette espèce ne fait pas partie de la faune hawaïenne, et très probablement non plus pas de la faune taitienne. MM. Osborn et Ball et feu Berg l’ont rapportée au genre Agallia [à une section appelée aujourd’hui Ceratagallia]|; plus tard M. Bail lui a rapporté la lyrata Baker comme synonyme. Il n’est pas probable que cette espèce se trouve de Vancouver jusqu’à la République Argentine et il faudra étudier le type à Stockholm pour élucider cette espèce. (1) Il est à remarquer que Stäl a négligé souvent, dans son « Enumeratio Hemipterorum », ces habitats taïtiens. (2) M. Distant a indiqué l'Orthæs vincta de Ceylan, Christmas Island (l’île dans l'Océan Indien), et l'Afrique du Sud. Il est possible qu'il en soit ainsi, mais les Nysius sont très nombreux en espèces et difficiles à étudier, de sorte qu'il est plus que probable que cet auteur a manqué de séparer quelques espèces très rapprochées. ÿ 15. Bythoscopus viduus est mentionné par Stäl de Taïti et d'Oahu. Il ne se trouve pas ici et probablement n’est pas à trouver non plus dans l’autre localité, mais bien en Amérique. Ainsi, des quinze espèces indiquées par Stal de Taïti, il n’en est que deux, au plus, qu’on peut attribuer à la faune endémique (et j'en doute même fortement); parmi les autres, il est presque certain que six sont enregistrées par erreur. Les autres peuvent être des espèces citées à bon droit, mais ne forment pas partie de la faune endémique. Ce résultat s'explique facilement, par le fait qu’à Taïti, tout comme à Hawaï, les Hémiptères endémiques sont rares, ou loca- lisés, et non en évidence; et que très rarement on les trouve en dessous des limites des forêts. 123 DESCRIPTIONS ET REMARQUES SUR QUELQUES HOMOPTÈRES pe LA FAMILLE pes FULGOROIDEÆ VIVANT SUR LA CANNE A SUCRE par @&.-WW. Kirkaldy Les espèces mentionnées ci-dessous vivent toutes sur Saccharum officinarum Linn., auquel elles sont parfois fort nuisibles. . Pyrilla aberrans (W.-F. Kirby). . Perkinsiella saccharicida Kirkaldy. . P. vastatrix (Breddin). . Peregrinus maidis (Ashmead). . Saccharias Deventeri gen. et sp. nov. . Proutista meæsta (Westwood). . P. Lumholta sp. nov. . Eosaccharissa javana gen. et sp. nov. . Saccharodite sanguinea gen. et sp. nov. © O0 1 Où O1 à C0 D = 1. — PYRILLA ABERRANS (W.-F. Kirby). Microchoria aberrans Kirby 1891, J. LINN. Soc. LoND.,Z00L., XXIV, p. 148, pl. V, f. 10; Melichar 1903, Hom. CEYLON, p. 63, pl. 2, f. 134. Dictyophara pallida Alcock 1900, Ixp. Mus. Notes, V, pp. 43-44, pl. V, f. 1-6; Stebbing 1903, op. c., pp. 79 et 86-87; Nicéville 1903, op. c., pp. 164-166; Distant 1906, FAUN. IND., RH., II, p. 344 (pt) (—9 not Fulgora pallida Donovan); Zamila aberrans Distant 1906, op. c., p.336, f. 161. J'ai reçu, de Ceylan, quelques exemplaires d’un Homoptère rava- geant la canne à sucre, que j'identifie comme un Lophopide, Pyrilla aberrans (W.-F. Kirby); l'espèce est identique, ainsi que je l'avais soupçonné d’abord, au Dictyophora pallida figuré dans les « Indian Museum Notes », comme j'ai pu m'en assurer par l'examen de quelques individus conservés dans l’alcool que m'a généreuse- ment envoyés M. le D° Annandale, superintendant du Musée; mais les dessins publiés sont fort peu exacts! Dans la « Fauna of India » (1. c.), M. Distant a indiqué la Dicty- ophora pallida comme ravageant la canne à sucre; il cite la planche ci-dessus mentionnée; mais il faut croire qu'il n’a pu consulter l’ouvrage et n’a fait que reproduire la citation, car les 124 figures représentent un insecte qu'il est absolument impossible de rapporter au genre Dictyophora (1). Les dessins publiés dans les « Indian Mus. Notes » sont, comme je l’ai dit, fautifs. Le bord postérieur de la tête est en réalité tronqué, au moins entre les carènes latérales, et la tête même est beaucoup plus longue. Il n’y a que trois carènes sur le scutellum. Les individus indiens concordent assez bien avec la description donnée par Distant et la figure de la Zamila aberrans (2), sauf qu’il y a quelques très petites taches sur le clavus et que la carène médiane de la partie postérieure de la tête est à peine distincte. Quant à la position systématique du vrai Fulgora pallida Don., je n’en puis rien dire, n'ayant pas le type sous mes yeux et ne pou- vant me référer au dessin de Donovan. Peut-être est-ce un vrai Dictyophora, peut-être un Pyrilla. 9, — PERKINSIELLA SACCHARICIDA et P. VASTATRIX En 1896, mon ami le D’ Breddin a publié une note sur les Hémi- ptères qui ravagent la canne à sucre à Java (Deutsch. Em. Zeit, I, pp. 105-110), dans laquelle il décrit le Dicranotropis vastatrix Sp.nov. En 1903, pendant mon séjour en Angleterre, mon ami a bien voulu m'envoyer trois cotypes, qui m'ont paru démontrer que le « leafhop- per » qui désolait alors la canne à sucre dans les iles hawaïennes, n’était pas identique avec l’espèce de Breddin. Malheureusement, ces cotypes n'étaient pas en très bon état, ayant élé conservés dans l’alcool d’abord; et de plus, un exemplaire m'est parvenu sans abdomen. En 1905, pendant la préparation de mon premier mémoire sur les « Leafhoppers » (1906, Buzz. HAWAIAN SUGAR PL., ENT., I, pp. 269-479, pl. 21-32), j'ai étudié à nouveau ces cotypes et j'ai constaté qu'il faut les rapporter à deux genres : N° 1estun Perkinsiella ©, qui concorde bien avec la description de Breddin, mais non pas avec celle d'aucune espèce connue de Perkinsiella. N° 2 est de la même espèce, mais le sexe est incertain, le spé- cimen ayant perdu l’abdomen. N° 3 est une espèce de Peregrinus, peut-être maidis. (1) Distant écrit à tort ce mot « Diciyophara », ce qui signifierait, et cela s'applique bien à l'insecte, « manteau à réseau » (dictuon, rets et pharos, man- teau); néanmoins, Germar l'a écrit d'abord « Dictyophora » dérivé de dictusx et phoreit, porter ou posséder, c’est-à-dire « porteurs de rets » ou « possesseur de rets », ce qui est également exact. En tout cas, il faut suivre l'orthographie ori- ginale de Germar. (2) Distant a perdu de vue, apparemment, l'avis de Stäl que Zamila est syno- uyme de Pyrilla. 125 J'ai ensuite écrit à M. le D' W. van Deventer, à Java, qui m'a envoyé trés aimablement quelques Fulgoroideæ de la Canne à sucre, parmi lesquelles un seul individu appartenant certainement à Perkinsiella vastatrix. À en juger d’après la petite collection de M. van Deventer, c’est P. saccharicida, et non pas P. vastatrix, qui ravage les champs de canne à sucre à Java. Un des individus en est parasité par un Gonatopile (Hyménoptère), un grand sac étant visible. Heureusement, l'unique exemplaire de P. vastatrix est un mâle. Outre les petites mais constantes différences de couleur du front, etc., cette espèce est bien valable par la forme du pygophore chez le mâle, Comme je va's publier très prochainement un mémoire illustré sur les six espèces de Perkinsiella qui me sont connues, il n’est pas nécessaire d’en dire davantage ici. 3. — PEREGRINUS MAIDIS (Ashmead). ‘ Cet insecte est mieux connu comme ravageur de Zea maïs, et je crois que ce n’est qu’à l’état adulte qu’il se nourrit de la Canne à sucre. Son habitat endémique est inconnu, mais il se trouve dans l’Inde, à Ceylan, à Java, en Australie, aux îles Viti et Hawaï, dans l'Amérique du Nord et les Antilles. M. Distant n’a pas reconnu cette espèce bien caractérisée et non seulement, il ne l’a pas identifiée avec le Delphax psylloides de Lethierry, mais il l’a redécrit une troisième fois, comme Pundaluoya simplicia! 4. — SACCHARIAS gen. nov. Allié à Kirbyana, mais le vertex est tronqué apicalement, et non pas, ou tout au plus faiblement, caréné au milieu, à peine prolongé en avant des yeux. Carènes latérales du scutellum arrondies. Voisin également de Ploleria, mais la tête et la vénation sont différentes. S. DEVENTERI sp. nov. (fig. 1). Brun jaunâtre pâle; vertex, pronotum etscutellum jaunâtres entre les carènes latérales; front couvert de minimes taches d’un jaune Dh 2 Ce one in À 2 0 And on TAYRSE "foat br Anti d, (TR FER Hé ati RIT ARTE SON ERUES 126 testacé. Ocelles rougeâtres. Elytres testacées hyalines, les veines finement granulées de brun, les extrémités des veines apicales, etc., brunes. À Long. 3.5 mill. au sommet de l’abdomen; expansion des élytres 9 mill. Hab. Java (van Deventer). 9. — PROUTISTA Kirkaldy. Assamia Buckton, 1896, Ind. Mus. Notes, IV, p. 1. Proutista Kirkaldy, 1904, Entom., XXX VII, p. 279. Sardis Kirkaldy, 1906, Bull. H.S$. PI. Ent., I, p. 426. Phenice Distant (nec Westwood), 1906, Faun. Ind., Rh., IT, p. 295. Je ne puis accepter l’opinion de Distant, quand il fait Assamia synonyme de Phenice, car il est impossible de rapporter les dessins de Phenice publiés par Westwood au genre renfermant P. mœsta. Bien qu'il y ait quelques différences dans la tête, etc., je préfère, pour le moment, considérer le genre Sardis comme synonyme de Proutista. P. MŒSTA Derbe /Phenice] mœsta Westwood, 1851, À. M. N. Hist., (2) VIF, p. 209. Assamia dentata Buckton, 1896, Ind. Mus. Notes, IV, p. 1, pl. 1. Phenice maculosa Krüger, 1897, Bes. Versuchsst Zuckerr. West- Java, Il, p. 243. P. mœæsta Distant, 1906, Faun. Ind. Rh., HI, p. 296, f. 142. Chez les exemplaires frais, les sutures entre les segments abdomi- naux sont de teinte sanguine, les segments anaux noirs en dessous. Ceci n’est pas l’espèce australienne que j'ai identifiée auparavant avec la Phenice maculosa; l'espèce australienne est plus grande, avec la couleur du mésonotum castanée en majeure partie, les élytres plus tachetées d’hyalin, etc., et je l’appelle maintenant P. Lumdholtzi, en l'honneur de Carl Lumholtz, dont les voyages intéressants dans le Queensland sont relatés dans son livre « Among Cannibals ». Il ne se trouve jusqu'à présent qu’au Queensland, sur Pandanus et Saccharum officinarum. P. mœæsta se trouve donc dans l’Inde, l’Assam, à Ceylan et à Java, sur Saccharum officinarum, et sur une espèce de palmier et de sycomore. 6. — EOSACCHARISSA gen. nov. Voisin de Pyrrhoneura, mais le front est continué presque rectan- oulaire au vertex pendant presque deux fois la longueur de ce der- | i | PT RE A RE RAT Dee ler Me DORE Re C à à Te G Vpte DE ESC: “pl OP 7 ASE De de ; +- ir 1e EL DENTS - 4) : = 127 nier, alors il se courbe pour rejoindre le clypeus sous’ un angle aigu, une partie du front étant visible dorsalement. Bords latéraux du vertex arrondis convergents, largement réfléchis et fortement sensorisés. Veine souscostale de l’élytre sensorisée, E. JAVANA sp. nov. (fig. 2 ). Testacé; scutellum jaune, abdomen brun; quelques taches à la base du front et sur les joues, les jambes antérieures et médianes, le segment ultime du rostre, etc., brun foncé. Tegmina hyalins, veines incolores, une grande tache brune pâle s'étendant sur une grande partie de l’élytre (plus apicalement que basalement), ne décolorant les veines que légèrement; 3 petites taches noires brunâtres au bord apical. Ailes hyalines, veines brune sur la moitié apicale. Longueur au sommet de l’abdomen, 3 1/2 mill.; expansion des élytres, 11 mill. Hab. Java (van Deventer). 7, — SACCHARODITE gen. nov. Voisin de Rhotana, mais la vénation est différente, et les bords latéraux du vertex se joignent antérieurement sous un angle aigu. Diffère de Levu par les élytres moins allongées et par la vénation différente; de Pyrrhoneura par les mêmes caractères ainsi que par le vertex non sensorisé. S. SANGUINEA sp. nov. D'un sanguin brillant; jambes jaunàtres testacées, teintés de san- suin; élytres hyalines, très faiblement enfumées ça et là, veines incolores, sauf qu’une partie de la ligne sousapicale avec les parties t'es veines longitudinales immédiatement contigues, sont sanguines. Long.au sommet de l’abdomen 21/8 miil.; expansion des élytres, o mill. Hab. : Java (van Deventer). 128 AFRIKANISCHE CHRYSOMELIDEN von J. W'eise, In einer Sendung von Herrn J. N. Ertl in München fanden sich mehrere Arten aus Deutsch Ost Afrika, vom P. Häfliger bei Kigon- sera und vom P. Conrads bei Ukerewe gesammelt, die zum Teil noch unbekannt zu sein scheinen. Ich gebe hier die Beschreibungen derselben, füge aber auch noch einige andere afrikanische Arten meiner Sammlung ein. 1. Bradylema septenaria. — 4. Fulva, nitida, antennis articulis quatuor ultimis unguiculisque nigris, prothorace sublævi medio valde coarctato, elytris mediocriter striato-punctalis, inter- stitiis cbsoletissime uniseriatim puncetulatis,femoribus posticis valde incrassatis, apice dente obtuso armaiis, tibiis posticis basi arcuatis. Long. 8 mill. — Ukerewe (P. Conrads). Von ähnlicher Kôrperform als robusla Lac., aber oberseits feiner puaktirt und viel glänzender, gelblich rot, die Mittel- und Hinter- schenkcl mehr gelb, die vier letzten Füblerglieder und die Klauen schwarz. Sürnhôcker glait, oben dureh eine weite und tiefe Furche getrennt. Thorax fast glatt, unter starker Vergrôüsserung sind einige Punkte in den winkeligen Vorderecken, sowie zwei unregelmässige Längsreihen in der Mitte zu bemerken, welche sich hinten jederseits vor der schwachen Querfurche der Basis mit einigen unregelmässigen schiefen Querreihen ähnlicher Pünktchen verbinden. Flügeldecken mässig stark gereiht-punktirt, mit einer sehr verloschenen und zariten Puoktreihe in jedem Zwischenstreifen. Die Mittelschenkel sind mässig-, die Hinterschenkel stark angeschwollen, letztere haben nahe der Spitze einen starken, Kurzen und stumpfen Zahn, die Hinterschienen sind an der Basis gekrüummt, in den letzten 2/3 mit einigen Querrunzeln versehen und abstehend behaart. — BRADYLEMA ROBUSTA Lac. (pallida et rufoadumbrata Clark, transvaalensis Jac.) wurde vom P. Haeñliger auch bei Kigonsera aufgefunden. 2. Miopristis Häfligeri. — . Nigra, femoribus anteriori- bus basi, prosterno, capite antico, antennis basi marginibusque prothoracis luteis, elytris pallide testaceis, subtiliter sat crebre punctatis; mandibulis validis, labro profunde emarginato, clypeo in dentem crassum antrorsum prolongato, pedibus anticis elongatis tibiis subareuatis. — Long. 7.8 mill. — Kigonsera. Durch die Bildung des Kopfes sehr ausgezeichnet. Letzterer ist * 129 gross, hell bräunlich gelb, der obere Teil des Kopfschildes mehr rôtlich, die Stirn darüber schwarz, der Innenrand und die lange und schmale Spitze der linken Mandibel pechschwarz. Der Scheitel ist etwas gewôülbt, fast glatt, er fäallt vorn schwach zu der Stirn zwischen den Augen ab; diese ist mässig dicht pusktirt und hat ausser der Augenrinne jederseits drei Verticfungen, eine Längsvertiefung in der Mitte und eine Grube auf jeder Seite derselben. Der Klypeus wird oben nur undeutlich von der Stirn geschieden, ist in der Mitte ziemlich eben und fällt seitwärts in eine Längsfurche ab, die von der Fühlerwurzel durch eine dicke Leiste getrennt wird; unten ist derselbe in einen grossen, dreieckigen, jederseits leicht ausgeran- deten und am Ende scharf zugespitzten Vorsprung verlängert, tief unten dem der glaite, in weitem Bogen ausgerandete Querstreifen des Vorderrandes liegt. Das Kopfschild ist schräg gerunzelt und dicht und sehr fein punktulirt. Oberlippe am Vorderrande dicht bewim- pert, in der Mitte kahl und in tiefem Bogen ausgeschnitten. Mandibeln nur mässig lang, aber sehr breit, oben muldenfôrmig vertieft, vorn schwach gebogen, die linke liegt hier über der rechten. Die Fühler reichen bis zur Basis der Flügeldecken und sind vom vierten Gliede ab gesägt, Glied 1-3 sind bräunlich gelb, die folgenden schwarz, Glied 1 lang, von oben zusammengedrückt, ziemlich gleichbreit, Glied 2 und 3 sehr kurz. Thorax etwas breiter als der Kopf, fast dreimal so breit als lang, vorn fast gradlinig und s0 breit als hinten, an den $Seiten gleichmässig gerundet, an der Basis jederseits ausge- buchtet, ringsum bräunlich-gelb vertieft gerandel (ausgenommen in der Mitte des Vorderrandes), die Scheibe fast glatt, mit feiner Mittelrinne und einigen kleinen, tiefen Gruben jederseits dicht hinter der Mitte, ein Raum über den Vorderecken und ein grôsserer Raum zwischen den gerundeten Hinterecken und den Scheibengruben dicht und sehr fein punktirt und zart behaart. Schildchen schwarz, glatt, länger als breit, hinten abgestutzt. Flügeldecken gelblich braun, mässig dicht und feia punktirt, auf einem etwas verticften Längs- streifen über dem Seitenrande stärker, runzelig-punktirt. Beine schwarz, Basis der vier Vorderschenkel gelblich, Vorderbeine sehr lang, ihre Schienen leicht gebogen, ïhr erstes Tarsenglied so lang als die zwei folgenden zusammen. 3. Anisognatha blanda. — Subcylindrica, viridi-coerulea, . labro fulvo («) aut piceo (@) antennis nigris, basi testaceis, lateribus prothoracis, macula elongata humerali alteraque ante apicem elytrorum coccineis, elytris crebre punctatis, transversim rugulosis, minus nitidis. — Long. 5.8-6.8 mill. — Quango (Mechow). œ : capite majore, elongato, mandibulis prominulis, sinistra longiore, elypeo medio tri-arcuatim emarginato, pedibus anticis elongatis. 130 ® : capite minore, clypeo modice arcuatim emargfnato, man- dibulis pedibusque anticis brevioribus. Diese und die folgende Art erinnern in der Färbung an unsere Chilotoma-Species, aber ihr Kôrper ist gestreckter, beim «j der Kopi länger und die Vorderbeine, sowie das erste Tarsenglied stark verlängert; sie sind deshalb mit Anësogn. hyacinthina Er. nahe verwandt. Cylindrisch, aber weniger gewôlbt, metallisch grüunlich dunkel- blau, unterseits sehr fein grau behaart, Kopf, Thorax unJ Schildchen olanzend, Flügeldecken matt seidenschimmernd. Kopf länger (©), oder viel länger als breit (ÿ), hoch auf der Stirn mit 2 weiten Eindrücken, die oben durch eine leicht gebogene feine, aber scharfe Querrinne verbunden sind. Der Teil unter dieser Rinne ist kräftig gerunzelt und sehr fein punktirt, der darüuber liegende gewülbte Scheitel ist ziemlich glatt. Der Vorderrand des Kopfschildes hat drei bogenfürmige Ausschnitte, beim ' einen grossen und tiefen in der Mitte und einen kleineren, flacheren jederseits; beim © bildet der Mittelausschnitt einen flachen Bogen, jeder Seitenausschnitt mehr einen Winkel. Oberlippe rotgelb (4), oder pechschwarz (9). Mandibeln des «4 lang, nach der Spitze zu schwarz, Taster . pechschwarz. Fühler schwarz, die ersten 3 bis 4 Glieder rostrot, Glied 1 mässig lang, 2 kurz, 3 sehr klein, 4 so lang als 2, die folgenden Glieder erweitert. Thorax sehr kurz, mehr als dreimal so breit wie lang, hinter der Mitte am breitesten und von hier aus nach vorn kaum (4j), oder etwas deutlicher verengt (©), und vorn leicht zusammengedruckt, &ie Seiten fast parallel ; die Scheibe ist nahe dem Hinter- und dem Vorderrande quer eingedrükt, sehr dicht und fein puaktulirt und zersireut punktirt, die stärkeren Punkte befinden sich in den Eindrücken. Der Thorax ist grünlich blau oder blau, glänzend, und hat einen gelbroten Seitensaum, welcher ungefähr 1/5 der Breite einnimmt. Schildchen länglich dreieckig, fast glatt. Flügel- decken so breit als der Thorax und etwas weniger gewôülbt als dieser, dicht punktirt und fein quer gerunzelt, dunkel grünlich blau, mit je 2 roten Makeln. Die erste ist langgestreckt und liegt im ersten Viertel am Rande unterhalb der Schulterbeule in einem Seitenstrei- fen, welcher durch eine vom Schulterhôcker ausgehende niedrige und ziemlich undeutliche Leiste von der Scheibe abgesetzt wird. Die zwWeite Makel befindet sich neben der Naht vor der Spitze, vom Seitenrande entfernt, und ist oval, beim ' grôsser als beim 9, fast glatt. 4. Anisognatha Conradsi. — (j. Subeylindrica, subtus nigra, vix ænescens, supra Obseure viridi-coerulea, labro antennisque basi testaceis, clypeo subquadratim emarginato, prothorace parce punc- tulato, lateribus fulvo, elytris crebre ruguloso-punctatis, minus 431 nitidis, singulo macula humerali et apicali fulvis,. — Long. 5 mill — Marienberg bei Bukoba (P. Conrads). Kürzer gebaut als die vorige und von ihr in folgenden Punkten verschieden : Die beiden Eindrücke, welche von der Fühlerwurzel schräg nach oben ziehen und das Kopfschild vom Scheitel absetzen, sind oben durch einen fiachen Quereindruck verbunden, das Kopfschild ist fein gerunzelt und hat nur einen tiefen, gerundet- viereckigen Ausschnitt, die Ecke, in welche das Kopfschild jederseits ausgezogen ist, hat in blanda die Form eines Zahnes, in der vorlie- genden Art die eines ziemlich breiten, abgerundeten Lappens. Die dunkle Mittelfläche des Thorax nimmt mehr als das mittlere Drittel ein und geht aussen allmählien in die rote Farbe der Seiten über; die Scheibe ist sehr sparsam punktirt, ihr vorderer Querein- druck breit und tief. Die Flügeldecken sind stärker punktirt und stàärker querrunzelig, der Seitenlappen grôsser, die vordere rote Makel etwas breiter und kürzer, die hintere nimmt die Spitze ein und : lässt dort nur einen feinen Saum am $Seiten- und Hinterrande frei, ihr Vorderrand ist in der Mitte ausgerandet. 5. Cryptocephalus Häfligeri. — Oblongo-subquadratus, fulvus, antennis articulis sex ultimis nigris, prothorace sublævi, rufo, scutello elytrisque nigris, his punctato-substriatis, singulo maculis duabus flavis, prima magna, transversa, ante medium, secunda rotunda ante apicem. — Long. 7-8 mill. (P. Häfliger). — Peramiho. In Grôsse und Kôrperform mit Cr. emphractus Péring, überein- stimmend, hinten jedoch etwas breiter und fast gradlinig abgestutzt. Unten lebhaîft rôtlich gelbbraun, nur die letzten sechs Fühlerglieder schwarz, Kopf rôtlich gelbbraun, über den Fühlern mit einer weiten, sparsam punktirten Vertiefung, die sich nach oben hin stark verengt und erlischt, die Stirn neben und über dieser Vertiefung dicht, kräftig runzelig punktirt. Thorax rot, kissenartig gewôlbt, fast spiegelglatt, nur unter starker Vergrüsserung sind dicht gestellte, äusserst feine Pünktchen mit etwas stärkeren untermischt zu bemer- ken. Schildchenschwarz,glänzend,vorn sparsam punktirt, hintenglatt. Flügeldecken in regelmässigen Reihen punktirt, die beim £ kaum, beim j'schwach vertieft sindund einzeln punktulirte Zwischenstreifen haben; glänzend schwarz, jede mit 2 bräunlich oder weisslich gelben Makeln. Die vordere ist sehr gross, sie bildet eine breïte Querbinde . von der ersten (ganzen) Punktreihe bis neben den Seitenrand, ihr Hinterrand ist ziemlich gradlinig und liegt bald vor der Mitte der Länge, bald in derselben, zuweilen sogar etwas dahinter, der Vor- derrand bildet einen nicht regelmässigen convexen Bogen, welcher hinter der grossen Schulterbeule einen mehr oder weniger deutlichen 132 Ausschnitt hat, nach innen von diesem etwas vorgezogenist, sodann fast gradlinig schräg nach hinten und innen läuft. Die zweite Makel ist viel kleiner, gerundet, etwas breiter als lang, liegt nahe dem Hinterrande und ist vom Seitenrande etwas weiter entfernt wie von der Naht. Das Pygidium ist ziemlich dicht und stark runzelig punk- tirt; Prosternum ziemlich breit, am Vorderrande leicht dachfôrmig erhôht, hinten jederseits in eine kurze, breite Spitze ausgezogen. Beim çj'ist das erste Tarsenglied der Vorderbeine mässig erweitert, der letzie Bauchring hat in der Mitte eine weite und fiache, kahle Grube, das © daselbst eine grosse, tiefe, aufstehend behaarte Grube, die bis nahe an den Vorderrand reicht. 6. CASMENA MURRAY1: Chap., GEN., 10, p. 281, t. 119, fig. 4, Kame- run: Victoria (J. Schrôder). Die Gattung wurde vom Autor selbst falsch zu den Heteraspites gestellt, gehôrt vielmehr nach der Uebersichtvon Chapuis und Lefèvre zu den Chirideilen, da der Thorax einen gesägten Seitenrard besitzi. Sie ist ausserdem schlecht begrenzt worden, denn die beiden Haupt- merkmale, die Bildung des Prosternumunddie kôchst auffällige Punk- tirung der Flügeldecken sind nicht erwähnt. Das Prosternum endigt nämlich in 2 aufstehentde starke und spitze Zähne, die dicht neben einander entspringen; die Flügeldecken besitzen 10 Punktstreifen und einen abgekürzten am Schildchen im ersten Fünftel. Der erste Streifen steht einzeln und die drei letzten Streifen liegen ziemlich re- gelmässig neben einander, währead die übrigen paarig genähert sind. Zwischen je zwei Paaren liegt ein breiter Zwischenstreifen, der ver- worren punktirt ist. 7. NERISSUS SUBRUGOSUS Jac. — Kamerun : Victoria (Schrôder). Der Zubrachis timilialhus Thoms. und Scelodonta viridiænea Jae. ähnlich gefärbt : auf jeder Decke ist ein dunkler Querfleck in der Mitte über dem Aussenrande, der bisweilen auch eine gemeinschaft- liche, an der Naht nicht unterbrochene Binde bilden kann, von de weisslichen, anliegenden Schuppenhärchen frei, die davor und dahinter zweireihig, mit der Spitze gegeneinander geneigt, angeordnet sind. Bei der Abänderung conformis ist dieser schwarze Fleck kaum, oder nicht zu bemerken, da die Bekleidung der Flügeldecken vüllig gleichmässig, nicht unterbrochen ist. 8. Der Gattungsname ODONTIONOPA Lef., Rev. et Mag. 1876, p. 300, darf nicht angewandt werden, weil ihn Erichson 1842 für Arten der Gattung Tomyris Chap. brauchte, ausserdem hat Mosschulsky im Bull. Mose, 1866, p. 408, eine Gattung gleichen Namens auf ein Tier von Ceylon bezogen, welches Jacoby 1887 als Pagria costatipen- nis beschrieb. Für Odontionopa Lef, welche nur südafrikanische Son AE CAE Pl Ke ù Hi 12 ; 133 Tiere enthält, z. B. die Colaspis sericea Gyllh. Schônh. Syn. Ins. 1808, 231, führe ich hiermit den Namen Prasoidea ein. 9. UHEHLIA PARDALIS Ws. erhielt ich durch Herrn Reineck auch von Saadani. Das © ähnelt durchaus dem ç;, nur ist bei ihm das erste Tarsenglied der Vorderbeine nicht ganz so breit, und die haarfôr- migen Schuppen, womit der Kôrper bedeckt ist, sind kaum so lang, aber doppelt so breit wie beim (4. Die Farbe der Schuppen ist gelblich grau oder weiss. Der Penis des j verschmälert sich in eine lange, am Ende leicht aufwärts gebogene Spitze. 10. CORYNODES CRIBELLATUS Fairm , aus dem Lande der Niams- Niams beschrieben, schickte P. Conrads von Ukerewe in Anzahl. Diese Siücke sind nur unbedeutend glänzender, aber viel lebhaîfter gefärbt, kupferig-violett, kupferig-braun, tief blau oder gesättigt metallisch grün. 11. Corynodes rufocastaneus Kolbe i. litt. — Oblongus, castaneo-rufus, nitidus, mandibulis, articulo ultimo palporum maxil- larium, antennis (basi excepta), pectore pedibusque nigris, anten- narum clava sexarticulata, unguiculis appendiculatis. — Long. 10-14 mill. — Kamerun : Jaunde Stat. (Zenker, Mus. berolin.), Lolodorf (Heyne). : tibiis anticis valde-, intermediis vix arcuatis. Eine Verwechselung mit den ähnlich gefärbten ostafrikanischen Arten Raffrayi Lef. und Bennigsenti Ws. ist ausseschlossen, weil die vorliegende Art oberseits feiner punktirt ist, eine 6-gliederige Fühlerkeule und beim « stark gebogene Vorderschienen hat, auch durch die helle Basis der Fühler und Taster, sowie die rein schwarze Farbe der Brust und der Beine erheblich abweicht,. Der Kôrper ist glänzend kastanienbraun, oft mehr nach Rot neigend, das dritte und vierte Fühlerglied mehr oder weniger ange- dunkelt, die folgenden nebst den Mandibeln, dem letzien Gliede der Maxillartasier, den Beinen, dem Prosternum und der Mittel- und Hinterbrust schwarz. Stirnrinnen sehr breit und tief, die Stirn zwischen ihnen gewôlbt, glatt, oder sparsam punktirt, nach unten verengt und vom Kopischilde durch eine Quervertiefung geschieden, die aus zwei mehr oder weniger tiefen Gruben besteht. Thorax elwas länger als breit, zerstreut und sehr verloschen punktirt. Flügel- decken an der Basis so breit als der Thorax, bis zur Schulterbeule schräg erweitert, dann bis 2/3 der Länge allmählich schwach ver- breitert, dahinter verengt und zuletzt schmal abgerundet, ziemlich dicht. aber fein punktirt, Die Vorderschienen des sind sehr stark-, die Mittelschienen sehr schwach gebogen. Bisweilen ist das Pro- sternum und die Mitte der Mittel- und Hinterbrust rot; bei den 134 dunkelsten Stücken sind Brust und Bauch schwarz, letzterer rôtlich gerandet. 12. Hispostoma n. gen. Corpus subhemisphæricum. Caput parvum, fronte inter oculos produeto, clypeo valde inclinato, ore infero. Prothorax fortiter transversus, antrorsum angustatus, sublunatus, angulis posticis rectiuseulis. Scutellum sat elongatum. Elytra punctata, epipleuris latissimis, acute inflexis. Unguiculi parvi haud divergentes. Aceta- bula antica aperta. Dieses hôchst interessante Genus erinnert bei oberflächlicher Ansicht an verschiedene Tenebrioniden-Gattungen mit halbkugeligem Kürper, gehôrt aber unmittelbar neben Plagiodera und unter- scheidet sich von dieser hauptsächlich äureh den Bau des Kopfies, welcher von dem aller bisher bekannten echten Chrysomelinen abweicht; der Mund hat dieselbe Lage wie bei den Hispinen. Der Kopf ist ganz in den Thorax eingesenkt und fällt senkrecht ab, die Stirn ist flach, in der Mitte zwischen den Augen in eine kurze, scharfe, gerade abgestutzte Querkante verlängert, neben der die Fübler eingelenkt sind. Unter ïhr liegt das Kopfschild verborgen, welches nach hinten läuft und eine verhältnissmässig grosse, quer viereckige Fläche bildet, deren Ende durch einen tiefen, bogenfôr- migen Eindruck stark emporgehoben wird. Die Seiten sind bis zu den Mandibeln verlängert und bilden eine grade Kante, die etwas hôüher ist als die Augen. Fübler, ähnlich wie die von Plagiodera, mit 5 stärkeren Endgliedern,; Glied 1 ist zusammengedrüekt. Die Taster sind dicker wie in ?lagiodera, ihre beiden Endglieder kaum so lang als breit. Thorax kurz, quer, mehr wie dreimal so breit als lang, Vorder- und Hinterrand bilden einen starken Bogen, die Seiten sind gradlinig und liegen mit der Stirnkante und dem Seitenrande der Flügeldecken in einer Kbene. Die Scheibe ist querüber gewülbt, nur an den Seiten deutlich punktirt. Schildchen lang-dreieckig. Flügeldecken verworren punktirt, die Scheibe wird wie in Plagio- dera aussen durch eine regelmässige Punktreihe vom Seitenrande abgesetzt. Dieser fällt mit der Scheibe fast in einer Flucht ab, ist sehr breit, innen fast glatt, aussen stark punktirt. Beine kürzer und dicker wie die von Flagiodera,das dritte Tarsenglied sehr breit, das Klauenglied kurz, düunn, mit sehr kleinen, einfachen, dicht neben einander stehenden Klauen. Hispostoma marginatum. — Subtus ferrugineum, supra rufo-piceum, nitidum, ferrugineo-marginatum. — Long. 4.5-5 mill. — Peramiho im westlichsten Uhehe (Ertl). Die Oberseite ist rôtlich pechbraun, ziemlich stark glänzend, und "1 | 135 ringsum mässig breit hell rostrot gesäumt, der Saum innen schlecht begrenzt. Unterseite rostrot. Kopf, Thorax und Flügeldecken äusserst dicht und zart punktulirt und weitläufiger mit wenig grôsseren Punkten beseizt, ein Raum über dem Seitenrande des Thorax und die ganze Scheibe der Flügeldecken weitläufiger, kräftig punktirt, Schildchen glatt. Die innere Hälfte des abgesetzten Seitenrandes ist dunkel, die äussere hell gefärbt und ziemlich stark punktirt. 13. Plagiodera caffra. — Sat breviter ovalis, fulva, capite prothoraceque crebre punetulatis, hoc nitidulo, latera versus paullo fortius punetato serieque angulata sat distincte impresso, scutello nigro, elytris læte æneo viridibus, interdum aureo-micantibus, sat dense punetulatis, callo humerali et marginali distinetis, hoc bise- riatim punctulato. — Long. 7-8 mill. — Transvaal : Prætoria (Mus. Hamburg) ; Umtali (Bodong). Diese Art hat offenbar Vogel, Nunqu. Otios. 1871, p. 136, mit der crossen und gerundeten {Aoracica F. verbunden ; ich selbst hielt sie, D. E. Z. 1905, 328, für eine abweichende Form von opacicollis, einer Art, die bis jetzt nur in Deutsch Ostafrika gefunden wurde, sehe aber aus dem Materiale des Hamburger Museums, dass sie davon specifisch unterschieden werden muss. Mit opacipennis verglichen ist caffra in beiden Geschlechtern gestreckter, der Thorax bedeutend schmaler und nach vorn stärker verengt, glänzender, die starke Punktreihe an den Seiten tritt weniger deutlich hervor, da sie aus kleineren Punkten besteht, auch die beiden- Punktreihen auf dem Streifen über dem Seitenrande sind feiner. Die Färbung ist charac- teristisch, viel lebhafter, heller wie bei opacicollis, die Unterseite nebst den Beinen, der Kopf und Thorax sind gelblich rot, das Schildchen schwarz und die Flügeldecken lebhaft metallisch grün, zZuweilen mit soldigem Schimmer. 14. Chrysomela curata.— Alata, crassa, subtus nigra, pro- sterno abdomineque plus minus rufo-brunneis, capite prothoraceque brunneo-rufis, hoc fortiter transverso, alutaceo, obsolete punctulato, postice utrinque subtiliter punetato, scutello nigro, elytris amplis, subtiliter, interdum subseriatim punctatis, nigris, leviter viridi- æneo-micantibus, singulo maculis septem (2, 1, 1, 2, 1) flavo-testa- ceis. — Long. 9.5-11 mill. — Saadani (Reineck). In der Kôrperform und Zeichnung der Flügeldecken der ungeflü- gelten Chr. 12-stillata Ws. ähnlich, aber geflügelt, durchweg feiner punktirt, auf Kopf und Thorax gesättigt rothbraun gefärbt und durch die Zahl und Form der gelben Mittelmakeln der Flügeldecken leicht zu unterscheiden. Die beiden vorderen und die drei hinteren Makeln haben ungefähr dieselbe Form und Lage wie in 12-stillata, zwischen ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 30 V 1907, 10 4 CE Sr 7 sn ES 136 ihnen befinden sich aber 2 Makeln : die erste ist klein, oft punkt- fürmig, und liegt in 1/3 Länge etwa in gleicher Entfernung von der Naht und dem Seitenrande, die zweite liegt dahinter in der Mitte der Länge,der Naht genäühert.Sie ist gross, hell rôütlich gelb, fast dreimal so breit als lang und in der Mitte eingeschnürt, so dass sie sich wabhrscheinlich in zwei Flecke auflüsen dürfte. Der Thorax ist breiter als in 12-stillala, nahe den vorgezogenen Vorderecken bedeutend stärker verengt, auf der Scheibe äusserst fein gewirkt und ziemlich dicht, verloschen und fein punktulirt, mit zahlreichen stärkeren, deutlichen Punkten jederseits nahe den Hinterecken. Die Punkte der Flügeldecken bilden zuweilen unregelmässig verdoppelte oder ver- _dreifachte Reïhen. Die Fühler sind kurz, schwach, schwarz, oder Glied 1 an der Spitze und die beiden folgenden rotbraun. 15. Diacantha (1) regularis. — Fulva, prothorace saturate rufo, sublævi, antice utrinque subtiliter puncetato, elytris nigris, nitidis, subtiliter punetatis, singulo maculis duabus flavo-albidis, prima magna, submedia, fere fasciam latam formante, secunda sub- rotundata, ante apicem. — Long. 6 mill. — Kigonsera (P. Häfliger). d' : elytro singulo fovea parva suturali, extus tuberculum elonga- tum terminata, impresso. : segmento anali apice truncato, haud emarginato. Diese hübsche Art ist in meiner Tabelle (D.E.Z. 1903, p. 43), unter N' 23’ einzureihen. Der betreffende Satz lautet dann : Fühler einfarbig gelbbraun oder angedunkelt, letzter Bauchring des © am Hinterrande &. gradlinig (regularis Ws.), oder b. deutlich ausge- randet (24). Die Färbung der Oberseite erinnert an die von albidicornis Ws., Kopf, Fühler, Schildchen, Unterseite und Beine hell brävnlich rot, Thorax gesättigt rot, glänzend, Flügeldecken glänzend schwarz, jede (1) Jacoby spricht sich, (Transact. Ent. Soc. Lond. 1903, p. 17), gegen die Anwendung von Diacantha Chevr. Harold aus, die ich in der D. E. Z: 1901, p. 274, befolgt habe, weil Chevrolat im Dict. univ. Hist. nat., IV, 1844, p 718 nicht bidentata F.als « Type » anführt, wie v. Harold, Col. Hefte 16, 1879, p. 211 berichtet. Chevrolat nennt dort überhaupt keine « Type » der Gattung, sondern zählt 13 Arten auf, die im Dejean'schen Cataloge zu Diacantha gestellt und jetzt in © bis 6 Gattungen untergebracht sind. Wir haben uns nicht an diese Namen, sondern an die Gattungsbeschreibung zu halten, welche lautet : « Diese Insecten von mehr als mitllerer Grôsse sind in der Färbung sehr veränderlich. Die cf eini- ger Arten haben zwei dornartige Hücker an der Basis oder vor der Spitze der Flügeldecken ». Die Arten mit Basalhückern belegte Chapuis, 1875, Gen. 11,p 161, mit dem Namen Zéacantha (— Diacantha Chevr. — Prosmidia Ws.), während Harold 1. c. 1879, die andern Arten mit Hückern vor der Spitze der Flügeldecken auf Diacantha Chevr. bezog. Er wendete zuerst den richtig und bestimmt umgrenzten anfänglichen Sammelnamen Diacantha Chevr. an, und wir haben uns danach zu richten. THEN : LE de ae mit 2 geblich weissen Quermakeln. Die vordere ist sehr gross und bildet beim © eine breite gemeinschaîtliche Binde, die an der Naht nur fein unterbrochen ist und aussen am Rande der Scheibe endet,. Ihr Vorder- und Hinterrand sind ziemlich parallel, sie reicht bald etwas über die Mitte, bald bis zur Mitte nach hinten und ist im ersten Falle etwas breiter, im andern etwa so breit wie der schwarze Basalteil der Klügeldecken. Beim « ist sie kleiner, hinter der Schulterbeule am breitesten und von hier nach aussen schnell, nach innen allmählich verengt. Die zweite Makel, vor dem Hinterrande, ist kleiner, gerundet, breiter als lang, beim © weniger gross als beim (j'; bei diesem reicht sie bis dicht an die Naht und umfasst die Geschlechtsauszeichnung mit, während sie beim © von der Naht weiter als vom Seitenrande entfernt bleibt. Der Thorax ist ziemlich glatt, nahe den Vorderecken jederseits deutlich fein punktirt, die Flügeldecken sind ziemlich dicht und fein punktirt, die Punkte fallen auf den hellen Teilen mehr ins Auge wie auf den dunklen. Hinter der Basis an der Naht liest ein kleiner, schwacher Eindruck, welcher die Basis kaum emporhebt, Die Nahtgrube des ist ziemlich klein, nach hinten erweitert und vertieft, sie steigt an der Seite zu einem wulstartigen Rande auf, der neben der tiefsten Stelle der Grube am hôchsten ist. In dieselbe Gruppe gehôrt noch eine auffällig gefärbte Art, von der ich leider nur 1 j bei Herrn Bôttcher in den Vorräten entdeckte, die dieser für Herrn Bodong präparirt hatte : 16. Diacantha verticalis. — . Albido-flava, vertice et tibiis (basi excepta) larsisque nigris, elytris cupreo-aürichalceis, pone basin profunde impressis, supra marginem in medio fovea longitudi- nali instruclis, singulo fovea suturali sat magna, extus carinam altam, læte #æneo-viridem, apice leniter tuberculatim productam terminata. — Long. 6 mill. — Umtali (Bodong). Das Tier ist weisslich gelb, die Stirn über der Querrinne, wWelche die Hôcker oben begrenzt, schwarz. Fühler schwarz, die beiden ersten Glieder und die Unterseite des dritten, sowie die Basis des vierten Gliedes gelbbraun, Schienen, mit Ausnahme des ersten Drittels, und Tarsen schwarz. Flügeldecken kupferig, stark goldig glänzend, die hohen Ränder der Nahtgrube schôn metallisch grün. Kopf und Thorax sind nur mässig glänzend, letzterer auf einem Raume an den Vorder- und Hinterecken fein punktirt. Flügeldecken zart gewirkt und ziemlich dicht, fein punktirt, mit hoher Basalbeule, die innen und hinten durch einen tiefen Eindruck abgesetzt wird. In der Mitte jeder Decke liegt, ein Stück über dem Seitenrande, eine kurze Längs- grube, deren Aussenrand etwas schärfer als der innere ausgeprägt ist und die Forsetzung einer schwachen Humeralleiste bildet, Die 137: 4ù TMS FAR 138 Nahtgrube ist ziemlich gross, länger als breit, und steigt aussen zu einer hohen Leiste an, welche im hintersten, hôchsten Teile zur Naht zieht. Sie besitzt im Hinterrande eine leichte Ausrandung, so dass der hôchste Teil in einen kleinen Hôcker nach hinten aus- gezogen erscheint. Dieser Hôcker darf nicht mit dem Zahne der Arten aus der dritten Gruppe verwechselt werden. 17. Ænidea nigripennis. — Fulva, alutacea, nitidula, protho- race pone medium impresso, elytris nigris, subtiliter sat dense punctatis, clypeo magno, concavo, medio longitudinaliter subelevato, in summo carinato. — Long. 6-7 mill. — Kamerun : Mundame (D' J. Schulz). Durch die Färbung leicht von den übrigen Arten zu unterscheiden. Der Kôürper ist hell und lebhaîft rôtlich gelbbraun, nur die Flügel- decken sind schwarz. Kopf glatt, die grossen Stirnbeulen gewirkt, das Kopfschild gross, aus zwei Gruben bestehend, die oben am tief- sten sind und durch eine schwache Längserhôhung getrennt werden, welche oben am schmalsten ist und plôtzlich in eine kurze Längs- leiste ansteigt. Thorax viereckig, wenig breiter als lang, dicht gewirkt, mit einer grossen, weiten Quervertiefung, die in der Mitte fast unterbrochen ist. Flügeldecken gewirkt und mässig dicht, fein punktirt, fettig glänzend. Fühler fast so lang als der Kôrper, das erste und das sehr kurze zweite Glied fast kahl, die folgenden gestreckt und dicht abstehend gelblich behaart. Die Seitenstücke der Vorderbrust erreichen fast das Prosternum, die Klauen haben einen Basalzahn. 18. Megalognatha Ertli. — Nigra, subtus dense brevissi- meque cinereo - pubescens, ventre subtestaceo, elytris ruguloso- punctatis, in basi et apice flavis, medio rufis, sutura, fascia angusta ante medium vittaque laterali nigris. — Long. 8-95 mill. — Uhehe (Ertl). : Antennis articulo sexto ante medium sensim angustato, articulo septimo triangulari, prothorace nitido, sat dense minus profunde punctato, ante basin impressione transversa, pone apicem impressionibus binis magnis sed obsoletis instructo. ® : Antennis simplicibus, prothorace subopaco, dense punc- tato, alutaceo, impressionibus duabus transversis, prima pone apicem, secunda ante basin. Kopf, Mundteile, Fühler, Thorax und Schildchen schwarz, der Vorderrand des Kopfsehildes verloschen bräunlich gelb. Stirn über den Hôckern äusserst zart gewirkt, fast glatt. Fühler beim © einfach, beim j kräftiger, Glied 7 nach aussen verbreitert, dreieckig, die verbreiterte Stelle concav, Glied 6 am Aussenrande von der Mitte 139 nach der Spitze hin gradlinig verengt. Der Thorax ist ziemlich glänzend und dicht, flach punktirt, hinter dem Vorderrande quer eingedrückt, vor der Basis mit 2 weiten, sehr flachen Vertiefungen, welche länger als breit, stärker, tiefer und dichter als die übrige Scheibe punktirt und durch eine fast glatte, mit feiner Mittelrinne versehene Längserhôhung getrennt sind (ÿ). Der Thorax des © ist malter, dichter punktirt, mit deutlich gewirkten Zwischenräumen und zwei Quereindrücken, einer hinter dem Vorderrande, der andre vor der Basis, Schildchen dicht punktirt. Flügeldecken äusserst dicht, runzelig punktirt, etwas mehr als ihr erstes Drittel nebst der Spitze gelb, der dazwischen liegende Raum blass rot, die Naht, eine Querbinde dicht vor der Mitte und ein Seitensaum schwarz. Die Querbinde trennt den gelb gefärbten Teil vom roten, ist schmal, berührt stets die Naht, aber aussen gewühnlich nicht den Seitensaum. Letziterer beginnt schmal unter der Schulter, verbreitert sich allmäblich etwas nach hinten und endet ein Stück von der Nahtecke entfernt. Dicht davor ist er nach innen dreieckig erweitert. Unter- seite und Beine schwarz, Bauch gelbbraun, aber die Seiten der einzelnen Segmente sind in der Mitte schwarz gefärbt. 19. MEGALOGNATHA VARIICORNIS WSs., Archiv. f. Naturg., 1902, p.154, vom Quango beschrieben, schickte Herr Ertl von Peramiho im westlichsten Uhehe ein. Bei diesen Stücken ist Kopf, Thorax und Vorderbrust gesättigt bräunlich rot, der Bauch gelbbraun, die übrigen Kôrperteile sind tief schwarz, nur das. erste Fühlerglied an der Spitze, das zweite an der Basis rotbraun, beim «' die vier letzten Glieder weisslich gelb, die Oberseite und die Spitze des letzten Gliedes geschwärzt. Das © hat einfache Fühler. 20. Monolenta clienta. — Oblongo-ovalis, convexa, subtiliter punctata, nitida, rufo-ferruginea, tibiis, tarsis, ore antennisque flavescentibus, his articulo ultimo apice infuscato ; fronte, prothorace scutelloque rufis, elytris nigris, margine suturali (basi excepto) et postico rufescentibus, elytro singulo maculis duabus flavo-albidis. — Long. 4.8-5 mill. — Ukerewe (P. Conrads). Diese Art ist der vinosa Gerst. und 2ntermedia Rits. sehr ähnlich. Von ersterer unterscheidet sie sich nicht nur dadurch, dass die schwarze Färbung an der Basis der Decken keine am Hinterrande winkelig ausgeschnittene Querbinde bildet, sondern auch durch die vôllig schwarz umrandeten Flügeldecken, von éntermedia durch das rote Schildchen, auch reicht auf den Flügeldecken der schwarze Randsaum nicht unmittelbar an den Hinterrand und die Naht, sondern geht dort in Rot über. Schildchen, Thorax und Stirn gesättigt rot, Mund und Füdhler ° LR OR gelblich, die Spitze der Mandibeln, das letzte Tasterglied und die Spitze des letzten Fühlergliedes schwärzlich. Drittes Fühlerglied PA unbedeutend länger als das zweite. Thorax dicht und fein punktirt, LA etwas stärker wie bei éntermedia. Schildchen glatt. Flügeldecken : weniger dicht aber kräftiger als der Thorax punktüirt, schwarz, jede Ur. mit 2 gelblich weissen Quermakeln, eine vor, die andre hinter der D. Mitte. Die vordere Makel ist auf der Schulter bogenfürmig ausge- A. randet, ihr innerer Teil ist deshalb weiter vorgezogen als der | äussere, er bleibt vom Vorderrande eben so weit entfernt als von der F3 Naht und wie der äussere Teil vom Seitenrande. Der Hinterrand : 41 bildet eine schwach convexe Linie, welche schräg von aussen nach ‘+ vorn und innen läuft. Gerade entgegengesetzt, sehr schräg von aussen :7È0 nach hinten und innen läuft der Vorderrand der zweiten Makel, und die breite, schwarze Querbinde, die beide Makeln trennt, erwei- tert sich daher stark nach innen. Makel 2 nähert sich der Naht und 1 dem Seitenrande ähnlich wie die erste,sie bleibt aber vom Hinterrande a: weiter entfernt. Letzterer ist vorn schwarz-, dahinter rot gesäumt, 60e und dieser rote Saum setzt sich an der Naht bis zum ersten Viertel pi: der Länge fort; er ist in der Mitte erweitert, aber von der schwarzen Grundfärbung schlecht abgesetzt, dahinter auf die Nahtkante beschränkt. + ps " BEITRAG ZUR KENNTNIS DER CETONIDEN von J. Moser. IT 1. Smaragdesthes similis n. sp. — S. cinctipenni similis, sed minor. Nigra, nitida, prothoracis lateribus late rubris, elytris flavo- marginatis, pygidio abdominisque segmento ultimo sanguineis. Capite grosse punctato, carina frontali plana, clypeo subquadrato, margine antico haud lobato; thorace fere lævi; scutello sparsim punctato; elytris subtiliter punctato-striatis, elytrorum apice pygidioque transversim-strigillatis. Corpore infra medio lævi, lateribus aciculato-punctatis; tibiis anticis bidentatis, mediis et posticis haud armatis. j' abdomine canaliculato. — Long, 17 mill. Hab. : West-Afrika. (Lagos, Accra.) In Gestalt und Färbung der Smaragdesthes cinctipennis täuschend ähnlich, aber bedeutend Kkleiner als die ostafrikanische Art. Die Stirnschwiele ist flacher, das Halsschild mit Ausnahme einiger Punkte neben den Seitenrändern ganz glatt, während es bei cinctipenmis auf der ganzen Oberfläche mit zerstreuten Punkten -besetzt ist. Die Flügeldecken zeigen nur Punktstreifen, welche nach der Naht zu fast verschwinden,während bei cinctipennis neben einigen schwach hervortretenden Punktreihen noch eine unregel- massige Punktierung vorhanden ist, Der gelbe Seitenrand der Flügeldecken zieht sich nicht bis zum Endbuckel hinauf, sondern endet vor den Endbuckeln. Die Nadelrisse des Pygidiums verlaufen genau quer, während sie bei cinctipennis in der Mitte nach hinten bogenfôrmig ausbiegen. 2. GNATHOCERA CRUDA Jans. var.ornatipennis n. var.— Elytris brunneis, margine laterali, fascia longitudinali disci alteraque subsuturali, antice abbreviata, albidis. Diese schône Varietät, welche ich aus Deutsch Ost-Afrika ohne nüäheren Fundort erhielt, gleicht in Grôsse und Struktur der var. major Kolbe, zeichnet sich aber dadurch aus, dass, abgesehen von der bräunlichen Färbung der Flügeldecken, diese nicht nur weiss gerändert sind, sondern auch der Zwischenraum zwischen den beiden Discoidalrippen durch eine weisse Tomentbinde ausgefüllt wird und eine zweite solche Binde neben der Naht von der Spitze bis zur Mitte heraufzieht,. È 1 de FE EN. MR € PAR PTE OL ES JACORRP ET ST ET OPONEE ET TE ee Me D'RSROPENUR EN AAC é 142 3. Cosmiomorpha bimaculata n. sp. — Supra olivaceo- brunnea, opaca, fulvo-setosa, elytris flavo-bimaculatis, subtus cuprea, nitida. Capite grosse et dense punctato, flavo-setoso, clypeo longitudine paulo latiore, excavalo; prothorace subtiliter densis- sime punctato; disco macula parva longe flavo-setosa; scutello sparsim aciculato-punctato; elytris obsolete tricostatis, costis nigrescentibus, utrinque macula postmediana flava; pygidio cupreo, subnitido, densissime transversim-aciculato. Subtus medio sparsim punctato, lateribus aciculatis et flavo-pilosis. 4 abdomine canali- culato, tibiis anticis unidentatis, mediis et posticis uno dente armatis. — Long. 20 mill. Hab. : Haut-Tonkin. Eine durch ihre Farbung ausgezeichnete Art, von der ein vorliegt. Die Oberseite ist matt braun mit einer Beimischung von Olivengrün. Der Kopf ist äusserst dicht und grob punktiert, mit gelben, auf der Stirn längeren und dichter stehenden Borstenhaaren besetzt. Der Clypeus ist etwas breiter als lang und namentlich vor dem Vorderrande tief ausgehôhlt. Fühler braun. Das Halsschild ist zwar fein aber äusserst dicht punktiert mit der Andeutung einer schmalen glatten Mittellinie. Die ganze Oberseite ist mit kurzen braunen Borstenhaaren besetzt und auf der Mitte befindet sich ein kleiner, länglicher, aus hellgelben Haaren gebildeter Fleck. Das Schildchen zeigt zerstreute, nadelrissige, gelbliche Borsten tragende Punkte. Die Schulterblätter sind dicht punktiert und lang behaart. Die Flügeldecken lassen drei schwache Rippen erkennen, von denen die beiden inneren nach vorn, die äussere nach hinten zu ver- schwinden. Sie heben sich von dem braunen Untergrunde etwas schwärlich ab. Jede Flügeldecke trägt auf dem Discus hinter der Mitte einen gelben Querfleck. Die Oberseite erscheint unter der Lupe dicht querrunzelig und ist mit zerstreuten braunen Borsten- haaren bedeckt. Das Pygidium ist äusserst dicht nadelrissig und ockergelb beborstet. Die Unterseite ist glänzend Kupferfarben, in der Mitte zerstreut und fein, der Brustfortsatz grob punktiert, die Seiten nadelrissig, die Brust lang zottig, gelblich behaart, die Bauchsegmente seitlich am Vorderrande bewimpert und in den Vorderecken mit kleinen gelblichen Haarbüscheln. Die Vorder- schienen sind bei dem vorliegenden ç nur mit einem Endzahn versehen, Mittel- und Hinterschienen tragen in der Mitte der Aussenseite einen kräftigen Zahn. 4. Rhomborrhina yunnana n. sp. — Viridis, nitida, antennis tarsisque nigris. Capite grosse punctato, fronte subcarinala, flavo- setosa, clypeo fere quadrato, antice paulo dilatato, supra excavato; prothorace crebre et crasse punctato; scutello sparsis punctis 143 gravioribus; elytris margine apicali lateralique post medium transversim-striolatis, disco sat grosse punctato ; pygidio aciculato, flavo-setoso. Subtus medio lævi, lateribus strigillatis, processu sternali haud longo, angusto, apice rotundato, pectoris lateribus tübiisque mediis et posticis longe flavo-pilosis. 7 tibiis anticis unidentatis, mediis et posticis extus dente minuto exstructis. © tibiis anticis bidentatis, posterioribus omnibus dente magno acuto armatis. — Long. 17-21 mill. Hab. : Yunnan. In der äusseren Erscheinung weicht diese Art sehr von den übrigen Arten der Gattung Rhomborrhina ab. Sie hat Ahnlichkeit mit Anomalocera opaca Arrow, ist aber etwas kleiner und besitzt nicht den abwärts geneigten, mit der Spitze aufwärts gebogenen Brustfortsatz, der den Arten der Gattung Anomalocera eigentüm- lich ist, sondern der Brustfortsa!z ist kürzer, gerade und die Spitze abgerundet. Die Farbe ist grün mit bräunlichen Reflexen, Fühler und Tarsen sind schwarz, Schenckel und Schienen entweder grün oder erstere rôtlich, letztere schwärzlich. Der Kopf ist grob punktiert, die Stirn flach gekielt und jederseits mit gelblichen Borstenhaaren besetzt. Der Clypeus ist fast quadratisch, nach vorn nur unbedeutend verbreitert, die Ränder aufgebogen. Das Hals- schild ist dicht und grob punktiert, zuweilen mit Andeutung einer schmalen, glatten Mittellinie, und ist beim © die Punktierung grôber und dichter als beim (4. Das spitze Schildchen zeigt nur einige grobe Punkte. Die Flügeldecken lassen zwei schwache Rippen erkennen. Sie haben eine unregelmässige, grobe, nadel- rissige Punktierung und sind am Hinterrande und in der hinteren Hälfte der Seitenränder quernadelrissig. Auch das Pygidium ist mit queren Nadelrissen bedeckt. Es trügt kurze gelbliche Borsten und am Hinterrande lange Wimperhaare. Die Unterseite ist in der Mitte fast glatt, die Seiten und das letzte Bauchsegment sind nadelrissig. Die Vorderhüften, Seiten der Brust, Mittel- und Hinterschienen und der Hinterrand des letzten Bauchsegments sind mit langen gelben Haaren besetzt. Beim 4 sind die Vorderschienen nur mit einem Endzahn versehen, während Mittel- und Hinter- schienen einen kleinen stumpfen Zahn unterhalb der Mitte zeigen. Beim © dagegen sind die Vorderschienen stark zweizähnig und die vier hinteren Schienen mit einem grossen spitzen Zahn bewehrt. 9. Cotinis semiopaca n. sp. — Nitida, elvtris opacis. Capite viridi, Sparsim punctato, carina frontali plana haud libera, clypeo margine antico reflexo, medio altiore et bifido; thorace olivaceo- cupreo, albo-marginato, lævi; scapulis viridibus ; elytris castaneis, opacis, obsolete bicostatis; pygidio viridi, lævi, nitidissimo. Subtus viridis, pectoris abdominisque lateribus albo-maculatis; processu sternali lato, plano, apice rotundato; tibiis anticis 4 tridentatis, femoribus tibiisque posticis fulvo-ciliatis. — Long. 22 mill. Hab. : Brasilia (Parana). Bei der vorliegenden Art sind die Flügeldecken matt, die übrigen Teile glänzend. Der Kopf ist sehr zerstreut punktiert, zeigt nur eine flache Stirnschwiele und der Vorderrand des Clypeus ist in der Mitte zurückgebogen und schwach zweizipfelig. Das Halsschild ist vollkommen glatt, sehr glänzend, stark Kkupferschimmernd mit schmaler weisser Seitenrandbinde. Schildchen und Schulterblätter sind grün., Die Flügeldecken zeigen zwei schwache Rippen und undeutliche Punktstreifen. Sie sind braun tomentiert, die schmale Naht und die Spitze der Flügeldecken sind glänzend und grün. Das grüne Pygidium ist glatt und zeigt bei dem vorliegenden Exemplare jederseits einige Eindrücke, welche indess nur zufällige sein kônnen. Die Unterseite ist dunkelgrün, die Brust trägt an der Seite zwei, jedes Bauchsegment einen weissen Tomentfleck. Der Brust- fortsatz ist kurz, breit, mit flach abgerundeter Spitze. Die Vorder- schienen sind beim çj' dreizähnig, doch ist der oberste Zahn nur äusserst schwach entwickelt. Die Mittel- und Hinterschienen sind an der Aussenseite mit einer Querleiste versehen. Sämtliche schenkel und die Hinterschienen sind kräftig gelb bewimpert. 6. Cotinis nitidicollis n. sp. — Viridis, nitida, elytris opacis. Capite grosse punctato, carina frontali haud libera, cornu clypeali brevi, triangulari; thorace disco subtilissime versus margines laterales densius punctato; elytris bicostatis, disco punctato-striatis; pygidio transversim -strigillato, albo - bimaculato. Corpore infra medio fere lævi, pectoris lateribus aciculatis, griseo-pilosis, abdo- minis segmentis albo - maculatis; tibiis anticis ' tridentatis, femoribus tibiisque posticis griseo-ciliatis. — Long. 20 mill. Hab. : Brasilia. J Der vorhergehenden Art in der Gestalt sehr ähnlich und auch wie diese glänzend mit matten Flügeldecken. Der Kopf ist grob punktiert, die Stirnschwiele schmäler und steiler als bei jener Art, der Vorderrand des Clypeus zeigt in der Mitte ein kleines dreieckiges Horn. Die Flügeldecken lassen zwei schwache glatte Rippen erkennen, welche von Reihen hufeisenformiger Punkte begrenzt werden, während sich in den Zwischenräumen noch unregelmässige Punkte befinden. Das Pygidium ist quergestrichelt und jederseits mit einem grossen weissen Tomentfleck versehen. Die Unterseite ist glänzend und mit Ausnahme der nadelrissigen Brustseiten und einiger Borstenhaare tragenden Punkte am Grunde des Brust- dd) et ME + EDEN D PRE VE ET ER Enr PAM 145 fortsatzes fast glatt. Jedes Bauchsegment hat am Seitenrande einen kleinen, rundlichen, weissen Tomentfleck, welcher beim letzten Segment grôsser und quer ist. Brustfortsatz wie bei der vorigen Art. Die Vorderschienen sind bei dem vorliegenden dreizähnig, die Schenkel und Hinterschienen lang greis behaart. 7. Lophogastra similis n. sp. — L. fasciculatæ Krtz. affinis. Nigra, nitida, clypeo, antennis, elytris pedibusque castaneis. — Long. 30 mill. Hab. : Madagascar (Amber Gebirge). In Gestalt und Färbung der L. fasciculata Krtz. sehr ähnlich aber sofort durch die ganz rotbraunen Beine und den roten Clypeus unterschieden. Der Kopf ist zerstreuter punktiert als bei fasciculata, sonst zeigt die ganze Oberfläche annährend dieselbe Struktur wie diese Art. Die Unterseite ist mit Ausnahme der Schienen viel schwächer behaart als bei fasciculata und befinden sich an den Seiten der Bauchsegmente statt der gelblichen Haarbüschel nur kurze Borstenhaare. Das die Haarbüschel ursprünglich vorhanden gewesen sind, ist nicht anzunehmen, da auch die nadelrissigen Punkte, welche die Haare tragen, hier nur weitläufig, bei fascicu- lata dagegen sehr dicht stehen. Bei dem vorliegenden zeigen aber die Schenkelringe kleine gelbe Haarbüschel. Das Abdomen hat eine flache Ventralfurche, die Vorderschienen sind zweizähnig. 8. Lophogastra parvula n. sp. — L. fasciculatæ Krtz. affinis, sed minor. Castanea, nitida, capitis margine postico, prothoracis disco, scutello pectoreque nigris. Capite sat dense punctato, clypeo subquadrato, margine antico subbilobato; thorace sparsim subti- lissime punctato; elytris juxta suturam irregulariter punctato- striatis, lateribus lævibus; pygidio fere lævi, angulis anticis impressis et strigillatis. Subtus, pectoris lateribus exceptis, sparsim punctato, abdominis lateribus fulvo-fasciculatis, tibiis anticis © bidentatis. — Long. 22 mill. Hab. : Madagascar (Amber Gebirge). Von ähnlicher Gestalt wie fasciculata Krtz., aber bedeutend kleiner und anders gefärbt. Der Kopf ist mit Ausnahme des Hinter- randes rothraun, ziemlich dicht punktiert, der Clypeus vorn tief bogig ausgeschnitten. Das Halsschild ist schwarz mit braunen Seitenrändern und zeigt nur eine sehr weitläufige und feine Punk- tierung. Das Schildchen ist schwarz, glatt. Die Flügeldecken sind rotbraun, die Naht in der vorderen Hälfte schwärzlich. Sie tragen neben der Naht unregelmässige Reihen von hufeisenformigen Punkten und sind im Ubrigen glatt. Das braune Pygidium ist sehr zerstreut und schwach punktiert, seine Vorderecken sind einge- 146 drückt, schwärzlich und quernadelrissig. Die Unterseite ist rothbraun, die Brust schwarz. Die ockergelbe Behaarung ist ab- gesehen von den Vorderhüften und den vier hinteren Schienen nur spärlich, doch tragen die Bauchsegmente seitwärts ähnliche, wenn auch schwächere Haarbüschel wie fasciculata. 9. Pygora nigrofasciculata n. sp. — 4 Viridis, nitidissima. Capite vertice viridi, fronte nigrofasciata, clypeo brunneo, dense grosse punctato, margine antico bilobato; antennis piceis; thorace lævissimo, vittis duabus longitudinalibus nigris; scutello lævi; elytris linea impressa, subsuturali, parum curvata, antice abbreviata; in singulo vitta longitudinali nigra; pygidio lævi antice fascia transversa alba, medio interrupta. Subtus lateribus albomaculatis; tarsis abdominisque segmento ultimo castaneis; tibiis anticis tridentatis. — Long. 18 mill. Hab. : Madagascar (Amber Gebirge). In Gestalt und Zeichnung der P. lenoncina G. P. nahestehend. Die Läingsbänden des Halsschildes und der Flügeldecken sind nicht braun sondern schwarz. Des Halsschild hat in den Vorderecken keine quergestrichelte Vertiefung. Die Flügeldecken haben neben der Naht nur eine eingerissene, nach aussen gekrümmte, vorn verkürzte Linie, das Pygidium zeigt am Vorderrande eine weisse, in der Mitte unterbrochene Querbinde. Die Seiten der Brust und der einzelnen Bauchsegmente tragen zwei weisse Tomentflecke, die Schienen schimmern bräunlich, die Tarsen und das letzte Bauch- segment sind rotbraun. Es liegen 2 vor. Beim © werden sehr wahrscheinlich die weissen Flecke der Unterseite fehlen, entspre- chend dem ® von lenoncina. 10. Linotarsia bifasciata n.sp. — Nigra, supra opaca, clypeo, prothoracis marginibus fasciisque duabus elytrorum flavis. Capite vertice opaco, clypeo nitido, punctato, antice bilobato; pronoto postice longitudine latiore, angulis posticis rotundatis, antrorsum attenuato, angulis anticis aculis, nigro, flavo-limbato; elytris punctato-striatis, fascia mediana, transversa, ad latera versus : humeros escendente, alteraque apicali flavis; pygidio maris nigro- tomentoso, sparsim flavo-setoso, feminæ subnitido, aciculato-punc- tato, apice triangulariter impresso, impressione rugosa et longitu- dinaliter carinata. Subtus pectore abdomineque feminæ nitidis, maris griseo-sericeis, tibiis tarsisque brunneis, tibiis anticis triden- tatis. — Long. 15-18 mill. Hab. : Madagascar (Amber Gebirge). Eine verhältnismässig kurze, an den Schultern sehr breite Art. Der Kopf is mit Ausnahme des gelben oder braunen, glänzenden 447 Clypeus schwarz tomentiert. Das Halsschild ist nach vorn zu ziem- lich stark verjüngt, die Hinterecken sind flach abgerundet, die Vorderecken spitz. Es ist schwarz und ringsum schmal gelb gesäumt. Die Flügeldecken sind, wie bereits bemerkt, in den Schultern sehr breit, nach hinten stark verjüngt. Sie sind punktiert gestreift und haben in der Mitte eine gelbe Querbinde, welche sich am Aussenrande nach den Schultern hinaufzieht und sich zuweilen am Vorderrande der Flügeldecken schmal fortsetzt, Eine zweite gelbe Querbinde befindet sich vor der Spitze. Das Pvygi- dium ist beim schwach gewülbt, schwarz tomentiert und mit zerstreuten gelblichen Borsten besetzt. Beim © dagegen ist es schwach glänzend und zeigt vor der Spitze einen grossen tiefen Eindruck, dessen vordere Begrenzungslinie einen rechten Winkel bildet. Der Eïindruck ist runzelig, in der Mitte mit Längskiel versehen, die übrige Oberfläche des Pygidiums dagegen mit kurze Borsten tragenden, hufeisenfôrmigen Punkten bedeckt. Die Unter- seite ist beim © glänzend, beim dagegen seidenartig schillernd. Schenkel und Schienen sind braun, die Vorderschienen in beiden Geschlechtern dreizähnig, beim (4 jedoch der oberste Zahn sehr schwach, zuweilen sogar fehlend. 11. Profætia carinicollis n.sp. — Cuprea, fulvo-maculata, su- pra fulvo-setosa, nitida, elytris opacis. Capite fortiter punctato, fronte fulvo-pilosa, clypeo quadrato, marginibus elevatis; thorace grosse punctato, margine postico ante scutellum et carina media longitu- dinali lævibus, fulvo-maculato; scutello lævi; elytris unicostatis, costa ante medium abbreviata, sutura costaque exceptis grosse aciculato-punctatis, irregulariter fulvo-maculatis; pygidio transver- sim-strigillato, plus minusve fulvo-tomentosa. Subtus medio lævi, pectoris lateribus aciculatis et fulvo-maculatis; processu sternali plano, antice valde dilatato, apice rotundato; tibiis anticis tridentatis, mediis et posticis extus uno dente armatis. — Long, 14 mil. Hab. : Ins. Moa. In Grôsse und Gestalt der Protætia magnifica Krtz. sehr ähnlich. Dunkelkupferig, glänzend, die Flügeldecken matt. Der Kopfist grob, doch nicht sehr dicht punktiert, die Stirn flach gekielt, beiderseits gelb behaart, der Clypeus fast quadratisch, die Ränder aufgebogen, der Vorderrand kaum ausgerandet. Das Halsschild ist grob hufei- senfürmig punktiert, doch sind die Basis vor dem Schildchen, eine kielf‘rmige Mittellinie und ein Fleck jederseits derselben glatt und gelänzend. Es zeigt unregelmässige gelbe Tomenflecke und ist ziemlich dicht gelb beborstet. Das Schildchen hat eine abgerundete Spitze und ist, von einigen Punkten in den Vorderecken abgesehen, a." La ve Ah: NT CR re se ENT j 148 vüllig glatt. Die Flügeldecken sind matt, kräftig nadelrissig punk- tiert, in der hinteren Hälfte neben der Naht auch mit Längsrissen versehen. Die hinten in eine kurze aber scharfe Spitze auslaufende Naht und eine ziemlich stark hervortretende Rippe, welche vom Endbuckel bis zur Mitte reicht, sind glatt und glänzend und bei einem der vorliegenden Exemplare grünlich gefäirbt. Die Flügel- decken haben unregelmäüssige, querlaufende, gelbliche Flecken- zeichnungen und sind ebenso wie das Pygidium gelb beborstet. Letzteres ist quernadelrissig und mehr oder weniger mit gelbbrau- nem Toment überzogen. Die Unterseite ist glänzend und, mit Ausnahme der nadelrissisen, tomentierten und behaarten Brust- seiten, fast glatt. Auch die Bauchsegmente tragen jederseits zwei kleine Tomentflecke. Der Brustfortsatz verbreitert sich sehr stark und hat einen flach abgerundeten Vorderrand. Die Vorderschienen sind dreizähnig, der oberste Zabhn jedoch nur schwach entwickelt. 12. Protætia adspersa n. p. — Olivaceo-fusca, supra opaca, flavo-maculata. Capite nitido, grosse punctato, flavo-setoso, clypeo longitudine latiore, marginibus elevatis, margine antico maris bilobato ; thorace disco sparsim lateribus densius punctato, punctis flavo-tomentosis ; elytris disco obsolete punctato-striatis, numerosis maculis et punctis flavis ornatis; pygidio, pectoris abdominisque lateribus flavo-tomentosis et-setosis; processu mesosternali dilatato, apice rotundato, ante apicem linea transversa fulvo-setosa. tibiis anticis bidentatis, © tridentatis. — Long. 17 mill. Hab. : Tenimber Inseln (Larat). Aus der Verwandtschaft von P. taciturna Guér., indecora Krtz, u, s. w., etwas kürzer und breiter als diese Arten, durch die weisse Sprenkelung des Halsschildes und der Flügeldecken ausgezeichnet. Die Farbe der Oberseite ist braungrün, mit Ausnahme des Kopfes matt. Letzierer is grob punktiert und tragen die Punkte gelbe Borstenhaare. Der Clypeus hat etwas erhabene Ränder und ist der Vorderrand beim ©® nur schwach ausgerandet, beim ' dagegen hôher und stumpf zweizackig. Das Halsschild zeigt auf dem Discus zerstreute, nach den Seitenrändern zu dichter stehende Punkte, welche mit gelblichem Toment ausgefüllt sind. Zuweilen markieren sich zwei Punkte jederseits der Mitte und eine schmale Seiten- randbinde. Das Schildchen ist glatt, ungefleckt. Die Flügeldecken sind im hinteren Teile neben der hier erhabenen Naht etwas eingedrückt, Zzeigen undeutliche Reihen von hufeisenfürmigen Punkten und sind mit zahlreichen kleineren und grüsseren gelbli- chen Sprenkeln bedeckt. Das Pygidium ist fast vôllig tomentiert und beborstet. Die Unterseite schimmert in der glänzenden Mitte mehr oder weniger kupferig. Die Seiten der Brust, die Vorderränder TEEN VDS TN NET ET SRE CN GRNRRN FENTE ERREN EIRE 149 der Bauchsegmente und ein seitlicher Fleck auf den letzteren sind gelb tomentiert, auch sind die Seiten gelb behaart resp. beborstet. Der Brustfortsatz verbreitert sich stark nach vorn, sein Vorderrand ist flach abgerundet und befindet sich vor dem Vorderrande eine mit Borstenhaaren besetzte Quernaht. Die Vorderschienen zeigen beim j' ausser dem Endzahn noch einen schwachen Zahn oberhalb desselben, die des © sind dreizähnig, doch ist der oberste Zhan nur schwach entwickelt. Mittel- und Hinterschienen sind innen lang gelb bewimpert. 13. Paraprotætia n.g. — Ganz vom Habitus der Protætia- Arten, doch durch die Bildung des Brustfortsatzes unterschieden. Derselbe ist lang, kegelfürmig und stark abwärts geneigt, ähnlich wie bei Sternoplus Wall. Von dieser Gattung unterscheidet sich die neue durch die Bildung des Clypeus, welcher einen stark abgerundeten Vorderrand hat. Paraprotætia sumatrana n. sp. — Supra olivaceo-fusca, opaca, subtus viridis, nitida, albomaculata, tarsis cupreis. Capite olivaceo, grosse punctato, clypeo nitido, latitudine paulo longiore, margine antico rotundato; thorace fere lævi, basi ante scutellum emarginato, utrinque obliquata et sinuata; scutello triangulari, apice obtuso; elytris subtilissime punctatis; pygidio aciculato, albomaculato et fulvo-setoso. Subtus læte viridis, metallescens, pecioris abdominisque lateribus albo-maculatis; processu sternali conico, valde producto, dependente; tibiis anticis © tridendatis. — Long. 23 mill. Hab. : Sumatra (Medan). Von dieser Art liegen zwei weibliche Exemplare vor. Sie ist der Protætia fulva Schoch in Gestalt und Färbung der Oberseite täuschend ähnlich. Der Kopfist grob punktiert, auf dem Scheitel spärlich, auf dem Clypeus dichter. Letzterer ist ein wenig länger als breit, die Ränder sind kaum aufgebogen, die Seitenränder parallel, der Vorderrand abgerundet. Das Halsschild zeigt nur einige feine Punkte neben dem Seitenrande; die Hinterecken sind abge- rundet, der Ausschnitt vor dem Schildchen ist etwas tiefer und der Hinterrand läuft beiderseits steiler zum Schildchenausschnitt als bei Protætia fulva. Die Klügeldecken haben in der hinteren Hälfte eine flache Depression neben der Naht und eine schwache Nahtspitze. Das Pygidium ist zum grüssten Teile mit weissem Toment bedeckt und mit kurzen gelben Borstenhaaren besetzt. Die Unterseite ist hell metallisch grün, die Seiten der Brust sind weiss tomentiert und zeigt jedes Bauchsegment seitlich einen kleinen weissen Fleck, weicher sich wahrscheinlich beim (' bis fast zur LT Ca D ns re LA PE A T'ES P, 2 À “+ 150 Mitte ausdehnen wird. Die Vorderschienen tragen drei kurze Zähne, die Vorderhüften, Mittel und Hinterschienen sind kräftig selb behaart. Auch die Seiten der Brust und der Bauchsegmente zeigen gelbliche Borstenhaare. 14. OXYPERAS SPECTABILIS Schaum. — Diese Art ist nach erzfar- benen, glänzenden Exemplaren von Sumatra beschrieben. Sämt- liche Exemplare, die ich von Java zu sehen bekam, waren ebenso gefirbt. Von Medan (Sumatra) liegen mir nun Exemplare vor, die kupferbraun gefärbt sind, unten glanzen!, oben matt tomentiert mit denselben gelben Flecken wie die Stammform. Es ist dies wahrscheinlich eine Lokalform, welche ich velutina benenne. Exemplare von Nias und Palawan sind bei gleicher Zeichnung wie die Stammform grün gefärbt, oben matt, unten glänzend. Hierfür schlage ich den Namen viridiopaca vor. 15. Macroma Graueri n. sp. — M. exclamationi Kolbe affinis. Nigra, nitida. Capite macula frontali brunnea, postice rotundata, clypeo margine antico orbiculari, elevato; antennis rubris ; thorace subtilissime punctato, flavo-marginato; scutello nigro; elvytris sparsim subtiliter punctatis, vitta mar2inali postice dilatata, post medium interrupta, flava; pygidio Iævi, tricarinato, plaga mediana rubra. Subtus nigra, pedibus, macula laterali segmentorum 2-4 segmentoque penultimo rubris, coxis anticis, scapulis, pectoris lateribus flavo-maculatis. — Long. 18-20 mill. Hab. : Brit. Uganda. Der Macroma exclamationis Kolbe in Gestalt und Färbung sehr ähnlich. Der Stirnmakel ist nicht wie bei jener Art gelb und hinten zugespitzt, sondern braun, hinten abgerundet und nicht scharf abgegrenzt. Das Halsschild hat nur gelbe Seitenränder, während eine gelbe Mittelbinde fehlt. Das Schildchen ist im Gegensatz zu dem der exclamationis schwarz. Die Zeichnung der Flügeldecken ist fast genau so wie bei letzterer Art. Sie haben eine sich nach hinten verbreiternde gelbe Randbinde, welche den schmalen Saum und die Schultern schwarz lässt und im letzten Drittel der Flügel- decken breit unterbrochen ist. Das Pygidium Zzeigt auch drei scharfe Kiele, die nach hinten zu steiler werden und etwas vor dem Hinterrande plôtzlich abgebrochen sind. Die Mitte ist in der vor- deren Hälfte rothbraun gefärbt. Die Unterseite ist schwarz, die Beine, je ein seitlicher Fleck auf dem 2.-4. Bauchsegment, sowie das ganze vorletzte Segment sind braun. Die Vorderhüften, Schulter- blätter und Seiten der Brust sind gelb gefleckt. Nach dem Entdecker, Herrn Grauer, benannt. 151 16. Macroma trivittata n.sp.— Nitida ; capite fulvo, margine postico maculaque litteram V formante nigris; thorace fulvo, margine antico et postico, vittis tribus disci, media antice et postice abbreviata, maculaque parva laterali nigris; scutello fulvo; elytris fulvis, marginibus, sutura, humeris, macula parva postscutellari et vitta transversa anteapicali, antice dentata, nigris; pygidio nigro, fulvo-bimaculato, tricarinato. Subtus nigra, coxis anticis, pectoris lateribus, abdominis medio, segmentorum macula parva laterali et femorum posticorum medio fulvis. — Long. 23 mill. Hab. : Kamerun (Kriby). Grôsser und schlanker als M. cognata Schaum in der Färbung von allen bisher bekannten Arten abweichend. Der Kopf ist gelb, der Hinterrand schwarz, und läuft von der Mitte des Hinterrandes jederseits nach dem Vorderrande der Augen eine schwarze Binde, Der Clypeus ist schmal schwarz gesäumt, der Vorderrand schwach aufgebogen. Beim Halsschild sind der Vorder- und Hinterrand schwarz gefärbt. Auf dem Discus befinden sich drei schwarze Längsbinden, von denen die beiden äusseren, breiteren nach vorn convergieren und mit den Randbinden in Verbindung stehen, während die schmälere Mittelbinde vorn und hinten verkürzt ist. Ausserdem befindet sich in dem gelben Seitenrande vor der Mitte jederseits ein kleiner, runder, schwarzer Fleck. Die gelben Flügel- decken sind schwarz gesäumt. Sie zeigen ferner einen schwarzen Schulterwisch, einen gemeinschaftliche kleinen Fleck hinter dem Schildchen und eine breite, schwarze, vorn ausgezackte Querbinde vor der Spitze, welche derartig mit dem Randsaum in Verbindung steht, dass jederseits hinter dem Endbuckel ein gelber Querfleck stehen bleibt. Sie sind auf dem Discus zerstreut punktiert, am Hinterrande und in der hinteren Hälfte des Seitenrandes quernadel- rissig. Das glatte Pygidium zeigt drei Rippen, von denen die mittelste hinten, die beiden äusseren vorn verkürzt sind. Es ist schwarz und trägt jederseits der äusseren Rippe einen gelben Längsfleck. Auf der Unterseite sind, wenn wir die schwarze Färbung als Grundfarbe annehmen, die Vorderhüften, ein Fleck auf den Schulterblättern, die Seiten der Brust, der Brustfortsatz, die Mitte des Abdomens, mit Ausnahme des nach der Mitte zu verbreiterten schwarzen Randsaumes der Segmente, ein kleiner Fleck in den Hinterecken der Segmente, sowie der Vorderrand und die Mitte der Hinterschenkel gelb. ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI 30 V 1907, 11 152 LISTE DES STAPHYLINIDES DE LA RIVE GAUCHE DU RHIN AUX ENVIRONS DE STRASBOURG par Paul Scherdlin. Lors de mon dernier passage à Bruxelles, mon collègue de la Société Entomologique de Belgique, M. J. Bondroit, qui s'occupe principalement de Staphylinides et auquel l’entomologie belge doit de précieuses notes et observations, désirait connaître quels étaient les Staphylinides déjà signalés aux environs de Strasbourg. Je m'empresse de lui communiquer cette liste, sans avoir la prétention de faire un Catalogue, car cette énumération, j’en suis persuadé, n’est ni complète ni exacte. : Quoique le nombre de Staphylinides qui se rencontrent aux environs de Strasbourg soit grand, cette vaste et intéressante famille n’a jamais été l’objet d’une étude approfondie de la part d’un spécialiste en ce qui concerne cette localité. Différentes citations de nos anciens catalogues régionaux auraient besoin d’être complétées. Je n’en veux citer ici qu’un seul exemple. D’après les ouvrages, malheureusement bien peu nombreux, qui traitent des Coléoptères d’Alsace, l’'Oxytelus Fairmairei Pand. n’a été capturé qu’en un seul exemplaire au Moenkalb, montagne près de Barr, par mon regretté maître Ferdinand Reiber. Or, cette rare espèce se retrouve au Hohwald ainsi qu'aux environs de Strasbourg. Il y a quelques semaines j'ai remis à M. Bondroit, à Bruxelles, un exemplaire capturé à Strasbourg en 1906. J'entends par « environs » de Strasbourg non seulement les localités voisines comme Hoenheim, Hausbergen, la Robertsau, le Neuhof, IHikirch, etc., mais aussi les forêts voisines comme celles du Rhin, de Reichstett, de Brumath et de Vendenheim (Herrenwald). Cette dernière surtout possède une faune fort riche et intéressante. C’est là que Reiïber et de Peyerimhoff chassaient de préférence. Ceux de mes collègues qui désirent connaître les Staphylinides que l’on rencontre dans les régions montagneuses d’Alsace, les Vosges, trouveront de précieux renseignements dans le remar- quable ouvrage de mon érudit compatriote et maître, M. J, Bour- geois : « Catalogue des Coléoptères de la chaine des Vosges et des régions limithrophes » qui paraît dans le Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Colmar. STAPHYLINIDÆ. I. ALEOCHARINTI. À. ALEOCHARIDES. a. Aleocharina. Ocalea badia Er. » » picata Steph. rivularis Mill. Ilyobates nigricollis Payk. » forticornis Lac. Chilopora longitarsis Ex: » rubicunda Er. Calodera protensa Mannh. » riparia Er. rufescens Kr. œthiops Grav. umbrosa Er. Ocyusa maura Er? » picina Aub. Oxypoda lividipennis Steph. opaca Gray. lentula Er. sericea Heer. rufula Rey. exigua Er. longiuscula Gray. atricapilla Maekl. abdominalis Mannh. alternans Grav. hæmorrhoa Sahlb, brachyptera Steph. formiceticola Maerk, Dasyglossa prospera Er. Microglossa pulla Gyll. Aleochara ruficornis Grav. » erythroptera Gray. fuscipes F. crassicornis Lac. brevipennis Grav. bipunctata Oliv. morion Gray. 153 Aleochara tristis Grav. » mycetophaga Kr. » lanuginosa Gray. » moesta Gray. » nitida Gray. b. Myrmedoniina. Dinarda Maerkeli Kiesw. Atemeles emarginatus K, Zyras Haworthi Steph. » collaris Payk. Myrmedonia humeralis Grav. » cognata Maerk. » funesta Grav. » limbata Payk. » laticollis Maerk. Drusilla canaliculata F. Aleuonota rufotestacea Kr. » macella Er. Callicerus rigidicornis Er. » obscurus Gray. Notothecta flavipes Grav. Alaobia scapularis Sahlb. Thamiaræa hospita Maerk. Colpodota sordida Marsh. » pygmæa Gray. » fungi Grav. » orphana Er. » subsinuata Er. Amischa analis Gray. » exilis Er, » indocilis Heer. Geostiba circellaris Grav. » cœsula Er. Thectura cuspidata Er. Dinaræa angustula Gill. » æquata Er. Liogluta brunnea K, » vicina Steph. » nilidula Kr. Atheta aquatica Thms. Atheta castanoptera Mannh. »y euryptera Steph. » trinotata Kr. » gagatina Baudi. » coriaria Kr. » oblita Er. » palleola Er. » debilis Er. » elongatula Grav. » atramentariæ GI. » marcida Er. » longicornis Grav. » cauta Er. » nigricornis Thoms. » divisa Maerk. » sordidula Er. » zosteræ Thoms. » amicula Steph. » inquinula Er. » ægra Heer. Aloconota languida Er. Schistoglossa viduata Er. Dilacra luteipes Er. Gnypeta carbonaria Mannh. » velata Er. Ischnopoda umbratica Er. Tachyusa balteata Er. » constricta Er. » coarctata Er. Falagria thoracica Curt. » sulcata Payk. » - nigra Gray. » obscura Grav. . Bolitocharina. Autalia impressa Oliv. Bolitochara lucida Grav. » hunulata Payk. » bella Maerk. » obliqua Er. Silusa rubiginosa Er. Euryusa sinuatla Er. » laticollis Heer. Leptusa ruficollis Er. Homalota plana Gyll. Placusa complanala Er. » pumilio Grav. Gyrophœæna affinis Sahlb. » bihamata Thoms. » lucidula Er. » minima Er. » manca Er. » polita Grav. » lævicollis Kr. Brachida exiqua Heer. d.. Hygronomina. Hygronoma dimidiata Grav. e. Gymnusina. Dinopsis erosa Steph. f. Oligotina. Oligola atomaria Er. -» énflata Mannh. B. TACHYPORIDES. Hypocyptus longicornis Payk. » seminulum Er. Trichophya capillaricornis Gray. Tachinus flavipes K. » proæximus Kr. » humeralis Grav. » scapularis Steph. » bipustulatus F. » rufipes Deg. » laticollis Grav. » collaris Grav. » sublerraneus L. » fimetarius Gray. » elongatus GyIl. Tachyporus obtusus L. » formosus Matth. » solutus Er. chrysomelinus L, hypnorum F. » atriceps Steph. » imacropterus Steph. LATE RSR cat Er et ANT Cine ae PR M RUE eu ATOM A ze & À PO a) Penn ee ALES TER x Dee 155 Tachyporus pusillus Grav. Leistotroprus murinus L. » transversalis Gray. Staphilinus pubescens Deg. » nitidulus F. » chalcocephalus E. ES ruficollis Grav. » stercorarius Oliv. Conurus litoreus L. » fulvipes Scop. » pubescens Payk. » fossor Scop. » pedicularius Gray. » erythropterus L, Bolitobius lunulatus L. » cæsareus CGederh. » bicolor Gray. Ocypus olens Müll. » trinotatus Payk. » tenebricosus Gray. è » exoletus Er. » ophthalmicus Scop. é » pygmeœus F. ». brunnipes K. Megacronus striatus Oliv. » nitens Schrank. Bryocharis cingulata Mannh. , » picipennis F. » inclinans Gray. » fulvipennis Er. » cernua Gray. » œneocephalus Deg. Mycetoporus splendidus Gray. » pedator Gray. » nanus Er. » edentulus Block. » v. longulus Mannh. Tasgius ater Gray. » _v. bimaculatus Lac. Hesperus rufipennis Grav. » splendens Marsh. Bisnius villosulus Steph. » clavicornis Steph. » prolixus Er. Actobius cinerascens Gray. II. STAPHYLININT. Philonthus punctus Gray. A. QUEDIIDES. » intermedius Lat, Euryporus picipes Payk. » laminatus Creutz. Heterothops prœvia E. “ chalceus Steph. Velleius dilatatus F. D re Quedius brevis Er. » carbonarius GYIL. : fulgidus F. » atratus Gray. » mesomelinus Marsh. s cephalotes Gray. » maurus Sahlb. } debilis Grav. » ventralis Arag. » concinnus Gray. nee Oo » sanguinolentus Gray. » cinctus Payk. Di quisquiliari us GYll. » fuliginosus Gray. ? fimetarius Grav. 5 A RE » nigrilulus Gray. » rufipes Grav. » vernalis Grav. : boops Grav. » nitidulus Gray. » fuscipennis Mannh. B. STAPHYLINIDES. » varius GyIL. Emus hirtus L. » varians Payk. Creophilus maxillosus L. » agilis Grav. Leistotrophus nebulosus F, » lepidus Grav. a ES 156 l'hilonthus micans Gray. » fulvipes K. » tenuis F. » pullus Nordm. C. XANTHOLINIDES. Othius fulvipennis F. » myrinecophilus Kiesw. Baptolinus affinis Payk. » pilicornis Payk. Leptacinus parumpunctatus Gyll. » batychrus Gyll. Eulissus fulgidus K. Nudobius lentus Grav. Xantolinus punctulatus Payk. » glaber Nordm. » tricolor F. » distans Rey. » linearis Oliv. HT. PÆDERINI. A. PÆDERIDES Cryptobium fracticorne Payk. Lathrobiuin fovulum Steph. » brunnipes K. » geminum Kr. » elongatum L. » fulvipenne Gray. » filiforme Grav. » longulum Grav. » pallidum Nordm. » quadratum Payk. » terminatum Grav. » mullipunctum Grav » angusticolle Lec. » picipes Er. Acheniuin depressum Grav. » frumaile Nicolaï. Medon castaneus Grav. » brunneus Er. » fusculus Mannh. » bicolor Oliv. » melanocephalus F. Medon obsoletus Nordm. » ochraceus Gray. Scopœus gracilis Sperk. Domene scabricollis Er. Stilicus angqustatus Fourcr. » subtilis Er. » similis Er. » geniculatus Er. » orbiculatus Payk. » rufipes Germ. » Erichsoni Fauv. Sunius filiformis Latr. » angustatus Payk. Pæderus brevipennis Lac. » litoralis Grav. » riparius L. » fuscipes Curt. » ruficollis F. » gemellus Kr. IV. STENINI. Stenus biguttatus EL. » bipunctatus Er. » quttula Müll. » fossulatus Er. » pusillus Er. » nanus Sleph. » circularis Grav. » humilis Er. » bimaculatus GyIl. » clavicornis SCOp. : » providus Er. » sylvester Er. » - juno F. » ater Mannh. » buphthalinus Grav. » canaliculatus GYyII. » vafellus Er. » fuscipes Grav. » Argus Gray. » optlicus Grav. » nigritulus GYIL. » brunnipes Steph. » tarsalis Ljungh. Stenus similis Herbst. » cicindeloides Schall, » fornicatus Steph. » pubescens Steph. » binotatus Ljungh. » pallitarsis Steph. » picipes Steph. » flavipes Stev. » aceris Steph. » geniculatus Grav. » palustris Er. » Erichsoni Rye. V. EUÆSTHETINI. Euœsthetusbipunctatus Ljungh. » ruficapillus Lac. » lœviusculus Mannh. VI. OXYTELINI. À. OXYPORIDES. Oxyporus rufus L. » maxillosus F. B. OXYTELIDES. Plathystethus cornutus Grav. » alutaceus Thoms. » capito Heer. » arenarius Fourcr. Oxytelus rugosus F. » insecatus Gray. » piceus L. » sculptus Gray. » inustus Grav. » sculpluratus Grav. » nitidulus Grav. » complanatus Er. » Fairmairei Pand. » tetracarinatus Block. » hamatus Fairm. Haploderus cælatus Grav: Bledius spectabilis Kr. » opacus Block. 157 Bledius fracticornis Payk. » crassicollis Lac. » dissimilis Er. » subterraneus Fr. » pallipes Grav. Trogophlæus dilatatus Er. » riparius Lac. » bilineatus Er. » fuliginosus Grav. » impressus Lac. » corticinus Grav. » elongatulus Er. » punctatellus Er. » foveolatus Sahlb. » pusillus Grav. » gracilis Mannh. » despectus Baudi. » exiguus Er. Thinobius longipennis Heer. » linearis Kr. » delicatulus Kr. Compsochilus palpalis Er. C. COPROPHILIDES. Acrognathus mandibularis GyIL. Coprophilus striatulus F. Syntomium œæneum Müll. Deleaster dichrous Grav. VII. OMALIINT. Anthophagus abbreviatus F, Lesteva longelytrata Goeze. Orochares angustata Er. Olophrum piceum GyIl. Deliphrum crenatum Gray. » tectum Payk. Acidota cruentata Mannh. Arpedium quadrum Grav. Xylodromus depressus Grav. Omalium rivulare Payk. » oxyacanthæ Grav. » cœsum Grav. » iopterum Steph. Omalium striatum Grav. Anthobium abdominale Ge | LR » primulæ Steph. minutum K. Da a » TT » _ophthalmicum Payk. LS RSE » montivagum Heer. LE ACER VIII. PROTININI. -_ Protinus ovalis Steph. à) » brachypterus F. M sie ee L ni © Megarthrus depressus tu » sinuatocollis Lat. » affinis Mill. » denticollis Beck. » hemipterus I]. IX. PHLŒOCHARINI. Phlæocharis subtilissima Mannh. X. PIESTINI. Siagonium quadricorne Kirb. ds ray and EUR PA OS A Lg” 159 DESCRIPTION D'UN CÉRATORRHINIDE NOUVEAU par KR. Braem. Eudicella Colmanti n. sp. — çj. — La corne du mâle (fig. 1) ressemble beaucoup à celle de ÆE, frontalis Westw., la tige est courte, les deux branches s'élèvent presque parallèlement en for- mant à leur base un angle externe; elles sont oblique- ment aplaties et ont leurs bords dentelés, surtout le bord externe; elles sont d’un brun acajou luisant, ainsi que la partie antérieure de la tête, les antennes et les deux petites cornes latérales du clypeus; celles-ci sont divergentes, fortement et obliquement tronquées à leur extrémité; à la base de chacune d’elles se trouve une Fig. 1. forte impression arrondie. La partie postérieure de la tête est verte avec le front et le cou rougeâtres, fortement et den- sément ponctuée. Le corselet est convexe, rebordé sur Les côtés, d’un beau rouge lui- sant, avec des reflets verts, surtout vers les bords et la base; il est couvert d’une ponctuation très fine et très dense; à la base, près des angles de l’écusson, existent deux fossettes allongées plus ou moins marquées. L’écusson, de grandeur moyenne et triangulaire, est vert-rou- geâtre, très finement ponctué. Les élytres, un peu plus larges à leur base que le corselet, se rétrécissent postérieurement; leur teinte est assez variable, chez certains exemplaires, elles sont d’une couleur bronze clair avec des reflets verdâtres, chez d’autres elles sont jaunâtres. Elles sont très finement ponctuées, avec quelques rangées de points plus visibles, et bordées, à partir de la base, le long du corselet, de l’écusson et de la suture, d’une bande d’un vert très foncé, presque noir, et, le long de celle-ci, d’une seconde bande vert clair se rétrécissant forte- ment vers l’extrémité de la suture. Sur chaque élytre, deux taches noires, l’une humérale et subtriangulaire, l’autre antéapicale et arrondie. Le pygidium est vert bronzé un peu rougeâtre, finement ponctué et ridé. Le dessous du corps et l’abdomen, d’un vert chatoyant avec des reflets rouges, sont couverts d’une ponctuation très fine et presque imperceptible, avec quelques points plus gros et allongés sur les côtés du thorax et sur les pattes. Les cuisses antérieures et intermédiaires sont brun clair en dessus et vertes en dessous; les cuisses postérieures sont vert rougeâtre, teinté de brun vers le L RAT RP ES PS CPE CORRE DEN ‘e, CS Re Ve Lt. .: 160 î genou; les tibias et les tarses sont brun noir très foncé; les tibias ont une légère teinte verte sur le bord externe. La saillie sternale (fig. 2) est large et plane, légèrement rétrécie à sa base, obtusément anguleuse à l’extrémité. ®.— La coloration est en tout semblable à celle du mâle, excepté que la face supérieure des tibias antérieurs est teintée de vert. La ponctuation de la tête est très forte et très dense. Le chaperon est élargi et arrondi sur les côtés; le corselet est parsemé de points plus gros sur un fond très fine- ment et densément ponctué. Les élytres sont moins rétrécies postérieurement que chez le mâle et les lignes de points sont plus visibles. Le dessous du corps, sur les côtés, l’abdomen et les pattes, sont couverts de gros points allongés. Les autres caractères des deux sexes sont ceux du genre. Hab. Congo : Sassa, M'Bomu. La coloration de cet insecte, proche de Æ. frontalis Westw. par la conformation caractéristique de la corne du mâle, est assez variable. Outre les variations que j'ai signalées plus haut dans la coloration des élytres, celles-ci, chez certains exemplaires, ont un très léger reflet rougeâtre; enfin, un des couples que j'ai sous les yeux, a les élytres vert bronzé foncé. La teinte rouge du corselet est aussi plus ou moins prononcée, et le vert peut dominer. Cette belle espèce a été rapportée du Congo par le commandant Colmant, à qui je me fais un plaisir de la dédier. Fig. 2. Fed ET + RE SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VI | Assemblée mensuelle du 1% juin 1907. PRÉSIDENCE DE M. CH. ENGELS. La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 4 mai 1907 est approuvé. Décision du Gonseil. Le Conseil a admis comme membres effectifs M. E. Desguin, 98, avenue des Arts, à Anvers, présenté par MM. Lameere et Schouteden, et M. le lieutenant P. Dupuis, 33, rue de l'Abbaye, à Bruxelles, présenté par MM. Schouteden et Severin. M. Desguin s'occupe d’Entomologie générale. M. Dupuis spécialise létude des Lébiides. Correspondance. M. Schouteden dépose la lettre et la circulaire suivantes annonçant la réunion d’un Congrès entomologique inter- national : SIRS, The undersigned Entomologists consider it opportune to organise an Interna- tional Congress of Entomology, to meet for the first time in 1908. In order to render the Congress a success the moral support by the Entomological Societies is an absolute necessity for the undertaking, and we therefore write to solicit the kind cooperation of the officers and fellows of the Entomological Society of Belgium. Should the Council, as we venture to hope, favour our plan, we beg the Hon. Secretary to read at the next meeting and to publish in the Annales the note here appended, a similar note being sent to the various Entomological Societies abroad. Yours faithfully Chr. Aurivillius, E.-L. Bouvier, I. Bolivar, L. Bedel, Th. Becker, M. Bezzi, P. Bachmetjew, C.-T. Bingham, J.-C. Bradley, W. Beutenmüller, C.-J.-S. Be- thune, G.-H. Carpenter, C.-C. Champion, G.-T. Chapman, T.-D. Cockerell, Ph.-P. Calvert, K. Daniel, F.-A. Dixey, H. Druce, W.-L. Distant, E.-C. van Dyke, Ed. Everts, A. Forel, J. Fletcher, H.-C. Fall, C.-G. Gahan, L. Ganglbauer, A. Giard, R. Gestro, F. Ducane-Godman, G.-F. Hampson, A. Handlirsch, K.-M. Heller, W. Horn, G. Horvaäth, K. Jordan, H.-J. Kolbe, F. Klapalek, P. Mabille, J.-C. de Meijere, P. Magretti, L.-W. Mengel, A.-L. Montandon, Ch. Oberthur, R. Oberthur, H.Osborn, P. Pavesi, E.-B. Poulton, H. Rebel, F. Ris, W. Rotchild, H. Schouteden, A. von Schulthess-Rechberg, G. Severin, F. Silvestri, Y. Sjüstedt, J.-B. Smith, H. Skinner, M. Standfuss, L-W. Tutt, G.-H. Verrall, E. Wassmann, Ch.-0. Waterhouse, and others, « As a result of an extensive correspondence with Entomologists of various countries of Europe and America it has been agreed upon to issue in the course of this summer invitations for an International Congress of Entomology to meet in 1908. ANNALES DE LA 80C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LI 8 VII 1907. 12 NOR RO TER En RÉ EC TE, 162 The purpose of the Congress is to promote the interests of entomological research, and therefore of Biology in general, by furthering cordial cooporation between the Entomologists of different countries, and by discussing questions of general entomological interest, thereby stimulating research and directing it into channels where it may be most fruitful or where special research is most needed. Questions of applied Entomology will likewise be dealt with in the discussions and lectures, the great experience gained by the devoters to pure Entomology being applicable with profit in economic and hygienic Entomology. Entomologists are cordially invited to advice and assist in the organisation of the Congress. All communications, till further notice, to be adressed to D' K. Jorpan, Zoological Museum, Tring (Herts., England). Le principe d’un Congrès international entomologique est approuvé à l’unanimité. Sur la proposition de M. Schouteden il est décidé de porter la question à l’ordre du jour de la prochaine assemblée. — L'adresse de M. Distant est dorénavant : Shannon Lodge, Selhurst Road, South Norwood. Celle de M. Forel sera à partir du 1% juillet : Yvorne, Suisse. Travaux. pour les Annales. L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. En déposant le travail de M. Schuiz sur les Braconides nageurs recueillis par notre collègue M. Rousseau dans. le lac d’Overmeire et dont il a déjà été question ici, M. Schouteden mentionne que la supposition émise par M. Schulz qu’'Ademon decrescens nage à l’aide des ailes et non des pattes est inexacte. Comme divers de nos collègues et lui-même ont pu s’en assurer, le spécimen recueilli par M. Rousseau ne se servait pas de ses ailes pour se déplacer dans l’eau. Le fait est intéressant à noter déjà en attendant la publication des notes prises par M. Rousseau. — M. Bondroit signale les captures suivantes de Coléoptères : Porcinolus murinus var, alternans Muls. et Rey. — Pris à Torgny, en août 1906. Syncalypta setigera I. — Capturé à Schaerbeek, en octobre 1906. M. Guilleaume le possède de Tervueren. Syncalypta spinosa Rossi. — À Marbehan, en août 1906. ‘Bledius spectabilis Kr. et Bl. tricorms Herbst. — Capturés à Zeebrugge par M. Guilleaume. Agrilus biguttatus Fabr. — Capturé récemment, sous ses divers états, par MM. Bondroit et Putzeys, dans la forêt de Soignes. — M. Gillet possédait jadis un Agrilus bipunctatus provenant de Calmpthout. 163. — M. Schouteden cite un Staphylinide non encore mentionné de Belgique : Actosus baïticus Kr. Cette espèce est indiquée comme suit dans une note récente de K. Neumann, parue dans le Deutsche Entom. Zeitsch., 1907, Hft. 3, p. 327, sous le titre : « Einiges über Staphylinen. Die Typen und Originale aus der Sammlung des + Pfarrers D. Scriba » : & Actosus balticus Kr, — Swinemünde. (Blankenberge, Nordsee, Pfeil legit...) » — M. Schouteden a retrouvé, lors d’une récente excursion de la Société zoologique à Waelhem, un Apbhide des plus rare, le Callipterus castaneæ Buckt., dont l’existence n’est encore signalée qu’en Angleterre et en Belgique. — La séance est levée à 21 heures. À N re NE OS RE D TEL RER ONE de tr AR DIEU À + > Deer? ? PRES) *9 L = 48 10 (res v 164 SCHWIMMENDE BRACONIDEN von BV.-A. Schulz. (Mit 4 Text-abbildungen). Nachrichten über Hymenopteren, die ins Wasser gehen, liegen in der Literatur nur erst einige wenige vor. Die erste derartige Beobachtung scheint die von Walker 1836 verôffentlichte zu sein, die sich auf Agriotypus armatus Curt. bezieht, jenes bekannte, im System isolirt stehende Insekt, das dieserhalb eine Familie, Agrio- typidæ, für sich allein ausmacht. 1863 folgte dann von- SiR JOHN LuBBock (LorD AVEBURY, wie er jetzt heisst) in den TRANSACTIONS OF THE LINNEAN SOCIETY OF LONDON, Z00LOGY, die Abhandiung : « On two Aquatic Hymenoptera, one of which uses its wings in swimming », worin er zwei winzige Hautflügler, Polynema natans Lubb. und Prestwichia aquatica Lubb. besprach, deren einer, der erstsgenannte, in zahlreichen Stücken in einem Teiche beobachtet war, wie er ohne Zuhilfenahme der Beine, vielmehr bloss mittels der Flügel, gleichsam im Fluge, das Wasser durchschwamm. Die lange Haarfranse am Rande seiner Flügel diente dem Tierchen dazu, eine Blase Luft zum Atmen mit unter Wasser zu nehmen. Polynema natans, eine Proctotrupide, genauer bestimmt, Mymarine, ist später von WEsTwoop (in derselben Zeitschrift, 1879) in die Gattung Anaphes Halid. verwiesen worden, während nach ihm Prestwichia Lubb., mit der zweiterwähnten Art aquatica, wabhrscheinlich als Synonym zum Chalciden- (Trichogrammatinen-) Genus Oligosita gebhôrt, wofür beiläufig HALIDAY und nicht WALKER als Auktor zitirt werden sollte, denu letzter verôffentlichte lediglich die von HaLipAY verfasste Gattungsbeschreibung. Erst geraume Zeit nach LuBBocks Verôffentlichung, vor nur 12 bis 10 Jahren, erhielt Prestwichia aquatica neue Beobachter in ENock und WILLEM, die auch das bis dahin unbekannt gewesene flügellose 4 des Insekts auffanden; dieses lebt parasitisch in den Eiern von Wasserwanzen (Notonecta) und -käfern (Dytiscus). Hingegen wurde Anaphes nalans noch in den sechsiger Jahren des vorigen Jahrhunderts von GAXNIN als Schmarotzer in den Eiern der Libelle Calopteryx virgo festgestellt und seither von mebhreren Biologen beobachtet. ENocx verkündete als damit gleichhbedeutend Caraphractus cinctus Halid. (1846); allein da Caraphractus 13 Jahre jünger als Anrphes ist, bleibt letzter Genusname zurecht bestehen und nur der Artname ändert sich, sodass diese LUBBOGKSCHE Wespe jetzt, nach den synonymischen Korrekturen \Esrwoops und ENOCKS, Anaphes cinclus (Halid.) heisst. PA Ne CPE cr TN 165 Bereits 1866 wies METSCHNIKOFF in den Eiern der Wasserwanze Gerris lacustris ein kleines Hymenopterum nach, das zur Proctotru- piden-Gattung Teleas Latr. gehôren sollte. GANIN beschrieb und bildete bald danach die eigentümlich gebaute Larve derselben Art ab, während von P. MaArcHAL 1900 bei Paris das gleiche oder doch ein ganz nahe verwandtes Tier nochmals aus Gerris-Eiern erzogen, eingehend untersucht und als neue Gattung und Art Limnodytes gerriphagus March. verôffentlicht wurde. Hierzu gesellte sich durch F. DE STErFANI-PEREZ (Zoologische Jahrbücher, Abteilung für Systematik, etc., XV. Band p. 632) eine weitere neue, auf Sizilien entdekte Lymnodytes-Art mit gleicher Lebensweise, namens setosus. Eine Wasserimme scheint auch R. Montrez 1894 in einer Zeitschrift in Lille unter dem Titel : « Sur un Hyménoptére halo- phile » behandelt zu haben; leider ist mir sein Aufsatz nicht zur Hand, sodass ich nichts weiter darüber sagen kann. 1992 machte uns F. DE STEFANI-PEREZ an der schon zitirten Schriftstelle mit der ersten im Wasser lebenden Schlupfwespe aus der Familie der Braconiden verstraut. Er erzog das betreffende Insekt aus bräunlichen, kokkonlosen Puppen, die in den Astwin- keln von Potamogeton pectinatiuin mittels starker divergirender Stacheln an ihrem Leibesende in dem Gewebe der Stengelknoten fest verankert sassen und dergestalt kleinen Knospen ähnelten. Die Imago erwies sich als zware nahe verwandt mit, aber doch verschieden von HALIDAYS Gattung Ademon, sodass STEFANTI sie als generisch und specifisch neu mit der Benennung : Giardinaia urinator (in richtigem Latein müsste man wrinatrix sagen) einführte. Ja, er ging soweit, in dieser Braconide wegen des ausnahmsweise fehlenden Puppenkokkons die Type einer besonde- ren Familie ÆHydroiketidæ anzunehmen, womit er aber kaum Anklang finden dürfte. SzePLiGeTI hat denn auch in seiner jüngsten Bearbeitung der Braconiden in WYTSMANS Q Genera Insectorum »,; auf diese hypothetischen Hydrœcetiden, wie deren Name korreckt latinisirt zu schreiben wäre, keine Rücksicht sgenommen und auch Giardinaia urinatrix selbst, weil ihm in Natur unbekannt geblieben, nur anhangsweise aufgeführt. Immerhin sind STEFANIS Mitteilungen über seine amphibische Braconide hochinteressant und geeignet, zu weiteren Beobachtun- gen anzuspornen. Wenn er dann noch einen Aphaidius rhopalosiphi beschreibt, der aus einer auf der Wasserlinse (Lemna minor) leben- den Blattlaus erzogen ward, so glaube ich, dürfte diese Braconide nicht zu den Wasser-Hymenopteren gerechnet werden kônnen. Hiermit dürfte sich die Liste der bekannten Hymenopteren mit amphibischer Lebensweize erschôpfen; zum mindesten sind mir in 166 dem Schrifttume keine späteren Berichte über solche Fälle vor Augen gekommen. Dem Besitzer und Leider der « Station biolo- gique d'Overmeire » in Belgien, Herrn D' E. RoussEAU gebührt nun das Verdienst, neuerdings im See von Overmeire schwim- mende Schlupfwespen in gleich drei verschiedenen, der Familie der Braconiden angehôrenden Arten entdeckt zu haben. Die betreffenden Exemplare, deren leider nur erst eins von Jjeder Species vorliegt, wurden mir aus dem Brüsseler naturhistorischen Museum, dessen Eigentum sie sind, mitgeteilt, und es soll im folgenden meine Aufgabe sein, sie vom systematischen Standpunkte aus zu behandeln. Herr D'° Rousseau hat sich freundlich bereit erklärt, meinen Ausführungen demnachst in den Annales de Biologie lacustre Bemerkungen über die Lebensgewohnheiten der von ihm beobachtleten kleinen Schwimmer folgen zu lassen. Ohne seinen Mitteilungen vorgreifen zu wollen, darf ich viel- leicht doch kurz auf zwei interessante morphologische Merkmale unserer Braconiden hinweisen, die mir adaptive, durch die Gewôhnung an die schwimmende Lebensweise erworbene zu sein scheinen. Eine der Arten (Ademon decrescens | Nees]) hat ganz auffallend lange und dünne Beine, deren Tarsen in keinem Gliede verdickt sind. Vielleicht, dass sie sich wie die oben erwähnte Proctotrupide Anaphes natans (Lubb.) der Beine beim Schwimmen nicht bedient, sondern dass dazu auch sie die Flügel allein gebraucht und die Beine nur mitzieht, wobei es ihr, je dünner diese wurden, je geringeren Widerstand sie also der Forthewegung im Wasser entgegensetzten, zu desto grôsserem Vorteile gereichte. In den zwei übrigen Species ist die Bauart der Beine eine etwas kürzere und dementsprechend kräftigere, doch zeigen hier die Tarsen eine grosse Eigentümlichkeit, nämlich dass ibr Endghed deutlich verbreilert beznw. verdickt ist. Liegt es da nicht nahe, an die Schiwimmhaut von Wirbeltieren zu denken? Ein weiteres Kennzeichen kôrperlicher Anpassung glaube ich in der Form und Ausstattung der Flügel dieser Insekten zu erblicken. Die Flügel sind bei ihnen allen lang und schmal, namentlich die Hinterflügel, und beide Paare tragen auf der Oberfläche dichte Haarbedeckung, überdies an den frei dem Wasser zugekehrten Stellen, also an den Aussensäumen, längere Haarfransen. Beim Schwimmen kann diese Haarbekleidung nicht von nutzen gedacht werden, wohl aber erinnert man sich hierbei der weiter oben berübhr- ten Tatsache, dass LUBBOCKkS Anaphes natans in den Haarfransen der Flügel eine Kugel Luft zum Atmen mit unter Wasser trägt. D' Rousseaus Wahrnehmungen scheinen nun aber noch von weiter tragender Bedeutung zu sein, als es auf den ersten Blick aussieht. Denn die drei von uns bearbeitelen Schlupfwespen : 167 gehôren mehr oder weniger artenreichen Gruppen an, deren ein- zelne Formen einander in den kôrperlichen Charakteren und in der Lebensweise sehr ähneln, und so wenig bekannt diese Gruppen im allgemeinen auch noch sind, so weiss man doch schon soviel von ihnen, dass es darunter ganze Gattungen gibt, deren Mitglieder stets auf Wasserpflanzen in oder an Seen, Bächen oder Flüssen, auch wohl selbst auf den Algen an Meeresküsten gefunden werden. Damit erôffnet sich die Aussicht auf ein grôüsseres, bisher fast un- geahntes Arbeitsfeld der Biologie, das die vermutlich zahlreichen schwimmenden und die vielleicht nur gelegentlich unter Wasser tauchenden Schlupfwespen und deren Beziehungen zu ihren Wir- ten sowie zu anderen Tieren und den Pflanzen umspannt. Von den Braconiden wären hier zunächst inbetracht zu ziehen die vielen übrigen Dacnusa-Arten, die beiläufig, soweit ihre Wirte bis jetzt mit Sicherheit festgestellt wurden, ausschliesslich bei Dipteren schmarotzen, ferner die verwandten Gattungen Gyrocampa Fôrst., Chorebus Fôrst., Chaenusa Halid., Chaenon Curt., gewisse Opiinen (Ademon Halid.) und Alysiinen (Syncrasis Fôrst., Allæa Halid., manche Alysia-Species [rufidens Nees|, Idiasta Fôrst. und Aphaereta Fôrst.), kurzum alle Formen, von denen gemeldet ist, dass sie in der Nühe von Süssoder Salzwasser leben. Es fällt immerhin auf, dass die allerdings wenigen Auktoren, die bislang über diese systema- tisch schwierigen Braconiden-Gruppen gehandelt haben, den vor- hin bemerkten eigenartigen Bau von Beinen und Flügeln über- sahen. Bloss STEFANI fiel schon die Flügelbehaarung und -befran- sung der gedachten Wespen auf, wie er auch bereits für viele Braconiden eine amphibischer Lebensweise vermutete. 1.— ADEMON DECRESCENS (Nees, 1811). Eine in der Kôrperzeichnung stark abändernde, über einen gros- sen Teil Europas verbreitete, aber laut T. A. MARSHALL (ANDRÉS Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie, tome V, p. 287, 1894) wenig häufige Art, die nach demselben Gewährsmanne in kleinen Schwärmen auf der Brunnenkresse (Nasturtium officinale), am Ufer von Bächen und Gräben, gefunden wird. T. A. MARSHALL hob in seiner Gattungskennzeichnung von Ademon wohl die grosse Schmalheit der Hinterflügel hervor, ohne jedoch von deren langer Hinterrandshbewimperung noch von der Behaarung am Aussensaume der Vorderflügel etwas zu erwähnen. Das mir aus dem See von Overmeire vorliegende weibliche Stück ist 2.5 mill. lang und an folgenden Stellen gelbrot gezeichnet : Oberkiefer,; Taster; 1. Fühlergeisselglied; Prosternum, Pronotum und dem daran angrenzenden Teile der Mesopleuren, unterhalb der Vorder flügelwurzel; Flügelschuppen; Hüften, Schenkelringen, Basis und Spitze der Schenkel, Basis der Schienen, sowie an den Tarsen, mit Ausnahme des Endgliedes.Die Hinterleibstergite vom 4. an und die Sternite grôsstenteils, sind hornbraun aufgehellt. Flügel etwas ge- trübt, was aber anscheinend bloss auf kechnung der ziemlich dichten Behaa- rung ihrer Oberfliche zu setzen ist; Stigma und Geäder blassgelblich. Das 3. Tergit giänzt etwas, weil es spärlicher und feiner lederartig runzlig punktürt ist als die beiden ihm voraufgehenden, ganz maiten Tergite. Sein Hinterrand erscheint nur schwach wulstig aufsceho- ben, und es dürfte sich danach em- plfeblen, die einzige, sonst noch innerhalb dieses Genus errichtete Form nutuator (Nees, 1811), die sich von decrescens im wesentlichen bloss durch das glatle und am Ende kaum erhobene 3. Tergit unterscheiden soll, neuerdings auf ihre Artberechtigung nachzuprüfen. Eins der Ademon decrescens Ness ©. auffallend langen und schmächtigen s'ark vergrüssert Hinterbeine wird Hhierneben im Bilde vorgeführt (fig. 1}; seine Tarsen sind länger als die Schienen und die Tarsenklauen lang und dünn. Vorderschienen gerade, Es kann auch sein, dass diese sehr gestreckten Beine ihre Besitzer befähigen, gelegentlich nach Art der Wasserlaufwanzen /Ranatra/ auf der Oberfläche der Seen und Tümpel hinzugleiten. Das schmächtige und verlängerte Tarsenend- glied aller Beinpaare unterstützt eine solche Annahme. Fig. 1, Hinterbein von 2. — DACNUSA ROUSSEAU spec. nov. Diese Art kônnte wegen ihrer unausgebuchteten Vorderfilügel- Radialader leicht für eine Angehôrige der Gattung Gyrocampa Fôrst. gehalten werden, wozu jedoch weder die gekerbte Längsfurche - ihrer Miltelbrustseiten noch die gestreckte Endhälfte des 2. Abschnittes dieser selben Radialader passen. Durch beide Merkmale reiht sie sich vielmehr richtig bei Dacnusa Halid. ein, at ct CS A à» en, 23h ns 3 1 $ | | 4 4 169 ohne indessen auf irgend eine der in diesem Genus von den Auktoren errichteten Formen bezogen werden zu kônnen. Auch unter den vielen, 1895 von C. G. THomsoN beschriebenen schwedischen Dacnusa-Species habe ich mich vergeblich bemüht, eine herauszufinden, die mit dem mir vorliegenden © übereinkäme. Trotzdem ist dieses scharf charakterisirt und rechtfertigt damit die Aufstellung einer neuen Art. D. Rousseaui ist nach T. À. MarsHALLS Tabelle am nächsten mit D. semirugosa Halid. (1839) verwandt, mit der sie das wenigstens am Grunde längsrunzlig gestrichelte 2. Hinterleibstergit, das schwarze Abdomen sowie die von der Flügelspitze entfernte und, wie bereits ge- sagt, nicht ausge- buchtete Radialader gemein hat. Die Un- terschiede liegen u. a. in der geringeren Grôsse, den kürzeren Fühlern, der allsei- tig geschlossenen 2. Vorderflügel-discoi- dalzelle und in der länglichovalen Hin- terleibsform von Rous- seaui. Meine Abbil- dung (fig. 2) mag At ; die folgende Neube- à | schreibung behufs * Fig. 2. Wiedererkennung Dacnusz Rousseaui Schlz. À : a) Draufsicht, der Wespe unterstüt- b) Mesopleuren mit den Furchen, c) Hinterfussglieder, stark vergrôssert. zen. ©. Kôrperlänge knapp 2.5 mill. Kopf hinter den Augen kaum verbreitert, auf Stirn und Scheitel von einem Mittellängskanal durchzogen. Fühler etwas kürzer als der ganze Kôrper, ungetähr 1 1/2 mal so lang als Kopf, Bruststück und Mittelsegment zusam- mengenommen, 16-gliedrig ; es ist aber zu bemerken, dass bei dem typischen Stücke beide Fühler an der Spitze leicht schüsselformig aussgehôhlt sind, was dafür spricht, dass 1hnen noch weitere Glieder ansassen, deren jedoch anscheinend nur noch wenige gewesen sind. Der Komplex von Thorax und Mittelsegment hat annähernd die Gestalt eines langgestreckten Rechtecks, mit fast parallelen L 170 Seitenrändern. Die beiden Längsriefen auf dem Dorsulum deutlich, am Ende, vor dem Schildchen, in eine mässig tiefe, oblonge Grube abfallend; der Raum zwischen ihnen dicht fein punktirt, bloss vorneicht ausgehôhit. Mittelbrustseiten (s. Fig. 2b) glänzend glatt, von drei starken Furchen durchzogen, deren eine, untere, breite der Länge nach streicht und grob quergekerbt ist, die zweite, von ihr vorn senkrecht abgehend, quer bis zur Vorderflügelwurzel zieht und ebenfalls gekerbt, aber schmäler ist, während endlich die dritte, kurze und tiefeingedrückte, glatte in schräger Längsrichtung vom Hinterrande, bei den Metapleuren ausgeht. Mit Ausnahme der Mittelbrustseiten ist der Vorderkôrper bis zum Mittelsegment einschliesslich matt und ziemlich lang und dicht graugelb behaart. Hinterschildchen zu einem zahnartigen Hôcker erhoben. Beine lang und schmächtig, aber doch in geringerem Grade als vergleichsweise bei Ademon decrescens {Nees); alle Tarsen ein wenig kürzer als die ihnen voraufosehenden Schienen. Tarsenendglied sämtlicher drei Beinpaare nach dem Ende zu etwas verbreitert und verdickt, gleich- lang den zwei vorhergegangenen Tarsengliedern mitsammen; Klauen lang und dünn.Schenkel leicht keulig verdickt; Vorderschie- nen stark gebagen. Flügel matt kupferrot bis violett irisirend, dicht behaart und daher etwas getrübt erscheinend, am Aussensaume beider Paare mit langer, zottiger Haarfranse. Stigma durchweg gefäirbt, lang und schmal, bis zur Mitte des Vorderrandes der Radialzelle reichend. Radialader von der Flügelspitze entfernt, im 2. Abschnitte nicht ausgebuchtet, vielmehr hier anfangs schwach nach unten gewülbt und in der Endhälfte gerade gestreckt, wodurch die Radialzelle Lanzettform gewinnt; 1. Abschnitt der Radialader gerade, auf dem Stigma senkrecht, auf dem 2. Abschnitte in stumpfem Winkel sitzend und daher anscheinend schräg gerichtet, im Grunddrittel des Stigmas entspringend und von etwa der halben Länge dieses Grunddrittels. 2. Discoidalzelle der Vorder- {lügel vollkommen geschlossen; Nervulus stark postfurcal, rücklau- fende Ader schwach antefurcal. Hinterflügel sehr schmal. Mittelsegment hinten gerade abgestutzt, überall mil grober Runzelung, die aber unter dem an ihm besonders dichten, zottigen Haarkleide wenig deutlich ist; immerhin scheint vorn ein Mittel- lingskiel ausgeprägt zu sein. Hinterleib obenauf depress, im ganzen eher ein wenig breiter als der Thorax, länglicheifürmig, von vorn bis zum Ende des 3. Tergits regelmässig verbreitert und mit geraden Seitenrändern, danach ziemlich schnell der Spitze zustre- bend und an den Seiten etwas nach aussen gewôülbt. 1. Tergit nach vorn zu ansehnlich verschmälert, kegelformig, ungefähr 1 1/3 mal so lang als hinten breit, in seiner ganzen Ausdehnung dicht und fein längsrunzlig gestreift; die Seitenhôcker vor den Luftlôchern x æ x » > 171 nur eben angedeutet. 2. Tergit in seiner Grundhälfte, und zwar an den Seiten etwas weiter nach hinten zu als mitten, gleichfalls, nur feiner und regelmässiger längsnadelrissig - runzelstreifig; die Tergite sonst polirt glatt und ihre Hinterränder sebr undeutlich vorgezeichnet. Slernite auch glatt und stark glänzend. Legescheide dünn und gerade, die Hinterleibsspitze ein wenig (um die Länge des 3, Hintertarsengliedes) überragend. Behaarung am Abdomen spärlich, auf seine Spitze und die Sternite beschränkt. Schwarz. Oberkiefer, 1. Fühlergeisselglied und die Beine rotgelb; die Hüften und ersten Schenkelringe aller Paare, ferner die Vorder- und Mittelschenkel an der Oberseite, die darauf folgenden Schienen und Tarsen fast ganz und an den Hinterbeinen die Oberseite der Schenkel nebst ihrer Endhälfte unten, die Schienen- spitze sowie das letzte Fassolied, sind schwarzhraun überwaschen. Flügelschuppen glänzend pechschwarz. Stigma und Flügelgeäïder gelbbraun, die Vorderrand- und Basaladern mehr schwarzbraun. ' unbekannt. Benannt ist diese Wespe zu Ehren ihres Entdeckers. 3. — CHOREBUS NATATOR spec. nov. Die übrigbleibende Species der im See von Overmeire gefun- denen Schwimmer-Braconiden gehôrt nochmals zu den Dacnusinen. Es macht aber Mühe, sie in einer der von den Auktoren aufgestellten Gattungen unterzubringen. Dacnusa-ähnlich ist ihre etwas vor dem Ende gestreckt verlaufende Vorderflügel-Radialader ; doch verbietet eine solche Genusdeutung u. a. der verhältnismässig lange und gegen die Spitze seitlich stark zusammengedrückte Hinterleib des Tieres. Der Gesamtheit ihrer Charaktere nach, insbesondere auch wegen ihrer behaarten Netzaugen, habe ich mich endlich entschlossen, diese Art bei den wenigen, nebenbei bisher stets in der Nühe von Wasser angetroffenen Schlupfwespen einzureihen, die unter dem HaAripAyschen Gattungsnamen Chorebus (1833) um- laufen, obwohl sie hiervon abweichend im Vorderflügel eine offene 2. Discoidalzelle besitzt. Kommt innerhalb dieser Gattung in der nächsten Nähe von naiadum Haid. (1839) zu stehen, mit welcher Art sie die von der unteren Aussenecke der 1. Cubitalzelle mässig weit entfernte rücklaufende Ader, die Länge des Hinterleibes und dessen vom 4. Ringe ab compresse Gestalt gemein hat. Die Hauptunterschiede kônnen in der etwas geringeren Kôrpergrôsse, den ein wenig längeren Fühlern, den grôsstenteils dunkelgefärhten Beinen und namentlich in dem kürzeren und breiteren 1. Abdominaltergite von natator erblickt werden. 172 ©. Kôrperlänge 2.75 mill. Kopf quer, so breit als das Bruststück, beiderseits hinter den Augen deutlich vorgequollen, glänzend, fein und mässig dicht behaart, auf Scheitel und Hinterhaupt ohne Längseinsenkung. Fühler etwas länger als Kopf + Thorax + Mittelsegment., ungefähr 1 1/4 mal so lang als diese drei Kôrperab- schnitte zusammen, 16-gliedrig, gegen das Ende leicht verdickt. Dorsulum infolge dichter und feiner Punktirung matt, auch in dem mittleren Längskanale, der an den Seiten von je einer deutlichen, vorn als zahnartiger Hôcker vortretenden Riefe begrenzt ist. Mittelbrustseiten glait und glänzend, unten mit einer tiefen und breiten, grob quergerunzelten Längsfurche, darüber, am Hinter- rande, bei den Metapleuren mit einem kurzen, ebenfalls tiefen, aber glatten Längseindrucke und vorn mit einem starken, schrägen, bogenfôrmigen, unter der Flügelwurzel endigenden gerunzelten Quereindrucke. Hinterschildchen mitlen scharf gekielt; von der Seite betrachtet, erscheint es dort zahnartig erhoben. Beine etwas kürzer und kräftiger als in den zwei oben abgehandelten Wespenarten; die Tarsen sämtlich ungefähr gleichlang den ihnen jeweils voraufsehenden Schienen. ÆEndglied der Tarsen aller Paare von gleicher Läinge wie die beiden vorhergehenden Glieder mitsammen und nach dem Ende hin verbreitert, jedoch etwas weniger als bei Dacnusa Rousseaui m.; Tarsenklauen kurz und ziemlich kräftig. Schenkel nach dem Ende zu etwas keulig verdickt ; Vorderschienen gerade. Flügel schwach irisirend, an sich glashell, aber wegen ïihrer dichten Behaarung von leicht getrübtem Aussehen; Haarfranse am Aussensaume der vorderen kürzer und schwächer als in der soeben erwähnten Species, an demjenigen der hinteren dagegen, die auch hier lang und schmal sind, ebenso lang wie in dieser. Stigma dick, immerhin etwas dünner, als die Länge des ihm annähernd rechtwinklig, in 1/3 seiner Länge, aufsitzenden Grun labschnittes der Radialader beträgt, dabei lanzettlich und ziemlich langgestreckt, gleichmässig gefürbt. Radialzelle verhältnis- mässig kurz, weit vor der Flügelspitze endigend; zum Vergleiche sei mitgeteilt, dass das Stigma die Mitte des Vorderrandes der Radialzelle überragt. 2. Abschnitt der Radialader im ersten Drittel seiner Linge etwas bauchig nach unten gewülbt, darauf gerade gestreckt und dicht vor dem Ende wieder leicht nach oben gebogen. \ücklaufende Ader zwar etwas hinter die 1. Cubitalquerader geschoben, aber um weniger als 1/3 der Länge der die 1. Cubital- von der 1. Discoidalzelle trennenden Ader : besser lässt sich dieses Verhältnis vielleicht so ausdrücken, dass die 1. Cubitalquerader nicht scharf winklig gebrochen ist, um so eine Sechseckform für die 4. Cubitalzelle zu ergeben, sondern dass sie in ihrem unteren Drittel bloss einen krüftigen Bogen bildet. 2. Discoidalzelle im x à Ë Î 5 1 i 4 F 4 178 Vorderflügel unten und aussen weit geôffnet; Nervulus starx postfurcal. Mittelsegment kurz, nur halb so lang als breit, hinten schnur- gerade abgestutzt und senkrecht nach unten fallend, an den Seiten- rändern etwas bucklig nach aussen gewôülbt, auf der Scheibe nahezu eben und grob runzlig skulptirt, ohne besondere Eindrücke; ein Mittellängskiel ist auf ihr nur ganz vorn leicht angedeutet. Hinterleib sitzend, lünger als Kopfschild, Thorax und Mittelsegment zusamimen, am Ende, vom 4. Ringe ab, compress; 1. Tergit dicht und fein längsgerunzelt, fast so Lreit als das Mattelsegment und nur wenig beziw. beinahe gar nicht länger als am geraden Hinterrande breit, nach vorn schwach verjüngt, seitlich ohne vorspringende Hôcker. Diese Bauart des Abdomens liesse an das Genus Potlemon Gir. denken, von dem sich aber meine Art schon rein oberfläch- lich durch die weniggliedrigen Kühler und das glatte 2. und 3. Tergit unterscheidet. Bis zum 3. bezw. Anfange des 4. Tergits ist der Hinterleib depress.Tergite vom 2. an und alle Sternite glatt und glänzend. Der Komplex des 2. bis 4. Tergits verjüngt sich kegel- fôrmig nach hinten zu. Legescheide wenig vorragend, gerade und dünn. Behaarung an Thorax, Mittelsegment und Hinterleib kurz und sehr spärlich, gleich derjenigen an Kopf und Fühlern graugelb. Schwarz. Rotgelb sind an den Vorder- und Mittelbeinen die Hüften, Schenkelringe und die Unterseite der Schenkel, an den Hinterbeinen eine leichte Aufhellung der zweiten Schenkelringe sowie der Schenkel auf deren Unterseite. Stigma und Flügelgeäder gelbbraun. d unbekannt. 174 CONTRIBUTION ABRÉGÉE A L'ÉTUDE DES SZLIS DE MADAGASCAR par A. Pie. Ayant trois espèces de Madagascar à décrire du genre Silis Charp., je profite de l’occasion pour donner un essai dichotomique sur les espèces de ce genre propres à la riche région malgache, essai malheureusement incomplet, parce qu’il me paraît imprudent d’y faire figurer trois espèces qui ne me sont pas suffisamment connues, ou dont les descriptions ne sont pas assez précises pour éviter toute équivoque : aucta Klug (espèce noire à prothorax roux maculé de noir au milieu et sur les côtés); rotundicollis Fairm (voisin de aucta Klug. et coloration de madagascariensis Wat., mais prothorax différent, etc.) et nigrifrons Fairm. (petite espèce noire à prothorax roux taché de noir de chaque côté). 1 Elytres foncés noirs, ou d’un noir de poix NES 1! Elytres de coloration claire, testacés ou d’un roux Rare PAS 2 Prothorax testacé, Ré maculé de foncé sur le disques des : : 4 2' Prothorax 5 Éro noir, OU noir no de de de chaque COLÉS Lau ; KA 3 3 Prothorax entièrement Due, Pc nee au moins en Carte testacées. Long. 10 mill.. . . . . dæmoniformis Fairm. 3' Prothorax noir orné de chaque côté, vers la partie anté- rieure, d’une petite macule flave; antennes entièrement foncées. Long. 19-mill.".. . 1252 or Cjiavonotatæn sp. 4 Tête entièrement testacée comme le reste du dessus du corps. - 6 4' Tête plus ou moins noire, foncée au moins en arrière. . . 9 5 Prothorax maculé de foncé sur les côtés etenavant; abdomen plus ou moins foncé. Long. 10 mill. . . armicollis Fairm. 5" Prothorax orné sur le milieu de trois petites macules foncées disposées transversalement, une au milieu, une sur chaque côté ; abdomen testacé. Long. 9-10 mill. . . trènotata n.sp. Antennes entièrement foncées. Long. 11-13 mill. madagascariensis Wat. 6! Base des antennes rousse. Long. 10 mill. (ex Fairm.) incisicollis Fairm. (1) 7 Prothorax roux ou testacé, diversement maculé de foncé . 8 © (1) Fairmaire décrit cette espèce comme ressemblant extrêmement au rofu…r- dicollis Fairm. publié lui-même comme très voisin de #adagascariensis Wat. 175 7! Prothorax noir avec les côtés latéraux étroitement bordés de testacé, parfois bordé de testacé aussi en avant. Long. 7.5- DA RE RD SES SENS RME e0siulate. FAT. 8 Prothorax sans macule ou bande longitudinale noire , . . 9 8! Prothorax orné d’une macule ou bande médiane noire, de plus diversement maculé latéralement. Long. 10 mill. mandibularis Fairm. et foveicollis Fairm. 9 Large; prothorax maculé de foncé sur les bords antérieur et postérieur. Long. 10-11 mill. . . . . hæmatodera Kairm. 9' Assez étroit; prothorax maculé de foncé sur les bords anté- rieur et postérieur, en outre aussi sur les côtés. Long. 7 mill. Mocquerysi n. sp. Les trois espèces nouvelles font partie de ma collection, flavo- notata provient de Imerina et m’a été procurée par Rolle, les deux autres me viennent des chasses de Mocquerys au sud de la baie d’Antongil. Voici les caractères principaux de ces trois nouveautés : 1.5. flavonotata.— j — Assezétroitetallongé,un peu brillant, revêtu d’une pubescence blanchâtre soyeuse et fine, noir avec les élytres, la majeure partie des pattes et le pourtour de l’abdomen testacés. Antennes longues et grêles; prothorax noir, orné antérieu- rement de chaque côté d’une macule flave ainsi que sur les côtés de la base en dessous, plus long que large, sinué sur les côtés, étranglé près de la base, avec les angles subdentés, impressionné et gibbeux sur le milieu du disque; pattes testacées, sommet des cuisses, genoux, extrémité des tibias et tarses foncés. Long. 12 mill. {l pourrait se faire que flavonotata ne soit qu’une variété de dæmo- niformis Fairm. à prothorax maculé de flave et antennes plus foncées, 2. S, trinotata. — ©. — Un peu robuste, subparallèle, peu brillant, revêtu d’une fine pubescence grise, entièrement testacé, sauf la partie postérieure de la tête, trois macules prothoraciques, ies genoux et les antennes, moins la base testacée, qui sont noirs. Antennes longues et grêles; prothorax court et large, nettement incisé, appendiculé et denté sur les côtés postérieurs chez 4, im- pressionné sur le disque en dessus. Long. 9-10 mill. Voisin de madagascariensis Wat., mais bien distinct par sa forme plus parallèle et la coloration de ses membres. 3. S. Mocquerysi. — ©. — Un peu allongé, subparallèle, assez brillant, peu pubescent, entièrement noir avec le prothorax testacé rougeâtre sur tout le milieu. Antennes grêles, courtes; prothorax court, sinué latéralement, subdenté sur les côtés postérieurs, fortement et multi-sinué postérieurement, impressionné sur le disque, cet organe est testacé-rougeûtre, marqué étroitement de foncé sur les bords antérieur et postérieur et sur les côtés. Long. 7 mill. à Ressemble beaucoup à hæmatodera Fairm. que je possède aussi de la baie d’Antongil, mais sa forme est moins robuste, plus parallèle et le prothorax est différent. On pourra consulter, au Museum de Paris, acquéreur de la collection Fairmaire, une partie des types de cet auteur, c’est-à dire les armicollis, hæmatodera, costulala, nigrifons, etc., dont plusieurs proviennent des chasses de M. Perrier. LE Qt c- | | 471 CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES COPROPHAGES DE LA FAUNE AFRICAINE par Joseph J.-E. Gillet (Nivelles). pl Les lignes qui suivent sont consacrées à la description de Coprides nouveaux de l'Afrique tropicale. J’y ai joint quelques détails relatifs à des espèces dècrites autrefois par Reiche, Roth, Harold et, plus récemment, par Kolbe. Sauf indication contraire, les « types » des espèces nouvelles se trouvent dans ma collection. 1. — COPRIS MOFFARTSI n. sp. Noir, brillant. <. Tête lisse, beaucoup plus large que longue, clypeus large- ment émarginé, le bord antérieur fortement relevé; au centre, une corne quadrangulaire dirigée en avant, légèrement recourbée vers le haut à son extrémité; cette corne, entièrement lisse, est convexe à la face antérieure, concave sur les côtés et légèrement carénée à la face postérieure ; les arêtes de cette face ont, à quelque distance de la base, une petite proéminence dentiforme. Prothorax tronqué en avanl, lobé en son milieu; entièrement rebordé, les angles antérieurs et postérieurs arrondis. La partie élevée, très convexe, sillonnée par une forte impression longitudi- nale, est limitée en avant par une carène tranchante, échancrée en son milieu, et subdentée à ses extrémités; les angles de l’échan- crure sont proéminents et arrondis. La face antérieure du lobe médian est presque verticale en sa partie supérieure; elle est limi- tée latéralement par deux élévations obliques, issues des extrémités de la carène et qui s’effacent avant d'atteindre le bord antérieur. Tout le devant du prothorax est couvert de points espacés, peu profonds; une ponctuation plus dense s’étend sur la marge posté- rieure et le sillon dorsal. Elytres convexes, allongés; stries profondes, ponctuées : inter- valles lisses. Pygidium densément ponctué. ©. Tête moins longue que chez le mâle, à bord antérieur moins relevé. La corne céphalique est plus courte et plus forte; semblable à celle du mâle dans sa moitié inférieure, elle est caréniforme au delà du milieu, s’élargit au sommet et se termine en deux pointes divergentes. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI à VII 1907. 13 178 Le prothorax a le même aspect que chez le mâle, mais les parties saillantes en sont oblitérées, de telle sorte que le lobe médian, peu accusé, est surmonté d’une carène légèrement arquée, peu nette- ment échancrée au milieu, à peine relevée aux extrémités ; la partie élevée est plus longue que chez le mâle et est densément ponctuée derrière la carène. Long. : 20-23 mill. Habitat : Kisantu (Etat Indépendant du Congo, district du Stanley- Pool). Cette espèce vient se placer près d’un Copris d'Afrique australe dont Boheman a décrit le mâle sous le nom de C. cornifrons (1860, Ofvers. Vetensk. Akad. Fôrhandl.; XVII, p. 110, n° 131), et la femelle sous le nom de C. curvicornis (1860, 1. c., n° 132). Je la dédie à M. le baron Ferd. de Moffarts, qui a eu l’obligeance de mettre à ma disposition de nombreux matériaux. 2. — COPRIS CORIARIUS n. sp. Cette espèce ressemble d’une manière frappante aux exemplaires bien développés de C. mesacanthus, Harold (1878, Mitth. Münch. Ent. Ver., I, p. 45). Elle est d’une taille beaucoup plus exiguë, et elle diffère, en outre, de l’espèce de Harold notamment par les points suivants : Chez le mâle, toutes proportions gardées, l’excavation du -pro- thorax est plus profonde, plus large en avant; les protubérances latérales sont plus développées et moins anguleuses dans leur partie antérieure; l’émargination du clypeus est un peu moins obtuse. La corne céphalique est plus forte et moins longue; le tubercule cunéiforme, qui se trouve à sa face postérieure, s’en écarte notablement, et est situé au quart environ à partir de la base, tandis que chez le C. mesacanthus, il est invariablement situé au milieu de l’arête postérieure, et s’écarte peu de cette arête. Chez la femelle, la différence est moins sensible; toutefois, l’incision du clypeus semble moins obtuse dans l’espèce nouvelle, et le tubercule frontal est mieux marqué, plus aigu. Les bords de l’émargination du clypeus sont anguleux chez le mâle, mais proéminents et dentiformes chez la femelle ; ce caractère constant permet de distinguer des femelles les mâles peu déve- loppés, dont le prothorax n'est pas excavé, mais simplement marqué d’une légère dépression. Long. : 14 à 16 mill. Habitat : Abyssinie; Etat Indépendant du Congo. 179 3. — COPRIS ARCTURUS n. sp. Noir, prothorax brillant, élytres plus ou moins opaques. d. Tête large, rebordée, couverte d’aspérités granuleuses ; clypeus un peu concave, largement émarginé, les angles de l’émar- ginalion arrondis; sur le vertex, une longue corne quadrangulaire, régulièrement arquée, surplombe le prothorax. Cette corne, épaissie à la base, est comprimée latéralement; sa partie antérieure est lisse, ses autres faces couvertes d’aspérités grossières qui s’affaiblissent graduellement de la base au sommet, lequel est légèrement échancré à la partie interne. Prothorax entièrement rebordé, à angles antérieurs arrondis, sinueux latéralement avant les angles postérieurs, profondément excavé dans toute sa longueur. Le bord latéral de l’excavation se relève en avant en une lame armée de deux dents à son bord anté- rieur : l’inférieure petite, aiguë, horizontale; la supérieure forte, obtuse, verticale. Cette dernière dent porte à sa base un petit tubercule nettement visible même dans les plus petits développe- ments; elle est épaissie au bord postérieur, un peu avant le sommet et, de là, s'incline vers l’extrémité de la corne céphalique. Au côté externe, la base et le sommet des protubérances latérales sont lisses; il en est de même de la partie postérieure de l’excavation dont la partie antérieure est grossièrement râpeuse; le reste du prothorax est marqué de gros points peu profonds et peu rapprochés. Elytres un peu plus longs que le prothorax, convexes; stries faiblement ponctuées, intervalles plans et lisses. Pygidium ponctué sur toute sa surface. ©. Tête comme chez le mâle; l’'émargination du clypeus est plus profonde, les angles en sont moins arrondis. La corne du vertex est remplacée par un tubercule épais, tronqué obliquement dans sa longueur, de telle sorte que la partie antérieure présente l’aspect d’un écusson lisse, à surface concave, et dont la {tranche supérieure se termine latéralement en deux dents aiguës. Prothorax tronqué en avant, moins fortement sinué latéralement que chez le mâle, à angles antérieurs plus développés. La tronca- ture offre deux renflements qui la divisent en trois parties, dont la médiane, plus large et plus concave que les deux autres, est surmontée de deux tubercules allongés, bien distincts, entre lesquels aboutit un sillon longitudinal qui commence au bord postérieur. La partie tronquée et le sillon longitudinal sont couverts d’une granulation râpeuse; la partie élevée est lisse à l’exception d’un espace ponctué derrière chacun des renflements qui sont également lisses. +80 Elytres moins opaques, intervalles plus convexes que chez le mâle. Long. : 19-22 mill. Habitat : Kisantu (Etat Indépendant du Congo). Cette remarquable espèce est très voisine du Copris Bootes Klug (1855) Monatsb. Berl. Acad. 1855, p. 655 et (1862) Peter’s Reise, p. 241, pl. XIII, fig. 10. Elle en difière, notamment chez le mäle, par les angles antérieurs du prothorax qui sont arrondis, par la corne céphalique qui n'est pas dentée à sa partie postérieure, par le fond de l’excavation prothoracique qui est granulé et non pas ponctué, par la petite dent supplémentaire des protubérances latérales, par les intervalles des élytres qui sont lisses. Quant aux femelles de ces espèces, elles diffèrent du tout au tout si l’insecte décrit par Felsche (1904) Archiv. for Zoologi, T, p. 401, est bien de la femelle de l’espèce de Klug. 4. — COPRIS FALLACIOSUS nom. nov. En 1851, dans un article intitulé « Diagnosen neuer Coleopteren aus Abyssinien », inséré aux Wiegm. Arch. 1851, I, Roth a publié, p. 124, la diagnose de son Copris troglodytarum : GC. nigra, nitida; thorace retuso, canaliculato, scabro; elytris punctato-striatis, interstitiis convexis, subtilissime punctatis. cd. Capitis cornu erecto, aliquantum reflexo, basi utrinque dentato; thorace quadricornuto. ©. Capitis et thoracis cornubus perbrevibus. Cette espèce, très répandue dans les collections, est aujourd'hui bien connue, et il est évident que, dans les lignes qui précèdent, ioth confond la femelle avec un mâle peu développé. D'autre part, l’année précédente, dans son étude des espèces rapportées d’Abyssinie par Ferret et Galinier (Voyage, Entomologie 1850, p. 312), Reiche avait donné la description de la femelle seule- ment de son Copris integer : Affinis Cop. Ædipo Fab. (fæmina), nigra. Caput transversim rugosum; epistomo wix margine undulato, nullo modo emAnr- ginato; vertice, inter oculos, carina transversa modice elevata. Thorax transversus, capite haud duplo latior, latitudine dimidio brevior; lateribus subrectis; angulis anticis quadrato-rotundatis, deplanatis; margine postico oblique utrinque truncato, medio angulato, angulis posticis obtuse angulatim rotundatis; disco antice transversim rugato; postice conferlim punctato, canalicu- lato, convexo ; antice medio carinula transversa; utrinque punclto elevato, secundumque marginem carinula altera obliqua longi- tudinali punctoque supra impresso. Elytra thoracis latitudine, 181 convexa, lævigata, nitida, striata; striis punctatis; interstitiis obsoletissime punctatis, convexis. Pygidium punctatum. Subtus abdominis segmenta lævigata, ultimo punctato; pectore medio obsolete, a latere valde punctato; pedibus punctatis, tibiis anticis crassis, extus tridentatis. Il est indubitable que cette description si détaillée se rapporte parfaitement à la femelle du Copris décrit par Roth. Au contraire, elle ne s’appplique pas du tout à La femelle du Copris lunaroides Blanch. in litt. que Harold a considéré, à tort, comme identique à l'espèce de Reiche, et dont il a décrit le male sous le nom de C. integer Reiche dans les 7 OR PEUBRSRE Hefte, vol. V, 1869, p. 61. En effet, la femelle du C. lunaroides Blanch. présente les caractères suivants, qui ne concordent pas avec ceux soulignés ci-dessus : Le clypeus est fortement incisé au milieu, les bords de l’incision projetés en avant en forme de dents arrondies ; le centre est surmonté d’une carène élevée, élargie et échancrée à son sommet. Les angles antérieurs du prothorax sont plus carrés; le lobe médian moins large et plus élevé se détache nettement; le disque est lisse à la partie postérieure; la carène qui le surmonte, vue de devant, est trisinuée, tandis qu'elle est un peu proéminente dans l’espèce de Reiche. De chaque côté du lobe médian une excava- tion peu profonde, mais très distincte, est limitée en dehors par une carène longitudinale droite. Le pygidium est lisse ou présente parfois quelques rares points obsolètes, mais il n’est jamais couvert d’une ponctuation uniforme et peu serrée comme dans l’espèce précitée; enfin, #2 le dernier segment de l'abdomen, ni les cuisses, ni le métathorax ne sont ponctués. Il résulte de ce qui précède que Copris integer Reiche et Copris troglodytarum Roth sont synonymes, et que le premier de ces noms, ayant la priorité, doit être maintenu. D'autre part, le Copris integer Har. (nec Reiche) — C. lunaroides Blanch. in litt. doit changer de nom; nous proposons de l’appeler G fallaciosus. On aura donc en résumé : Copris integer Reiche. Voy. Abyss. Ferret et Galinier (1859) : p. 319, pl. 19, f. 2 (©). — C. troglodytarum Roth. Wiegm. Archiv. I (1851) : p.124(ÿ). Copris fallaciosus, nom. nov. — C. integer Harold. Coleopt. Hefte, V (1869) : p. 61 (ÿ). — C, lunaroides Blanch. in litt. 182 . — COPRIS INTERIORIS Kolbe. Dans son énumération des Coléoptères de l’Afrique orientale allemande (apud Môbius : Deutsch-Ost-Afrika, vol. IV, 1898, Käfer., p. 143) Kolbe n’a décrit succinctement que le mâle de cette espèce. Je crois utile de donner une description détaillée des deux sexes, d’après quelques exemplaires de ma collection qui proviennent de Guinée et de la région du Victoria-Nyanza : De la forme du G. lunaris L.; noir, brillant, allongé. «. Tète densément ponctuée; clypeus à peine échancré au milieu, le bord marginal un peu dilaté de chaque côté de l’échan- crure, puis légèrement sinué; sur le vertex une corne quadrangu- laire assez longue, peu arquée, lisse en avant, granuleuse sur les autres faces ; à la base de la face postérieure deux petits tubercules dentiformes; angles postérieurs des joues bien marqués. Prothorax tronqué en avant, lobé au milieu; entièrement rebordé, les angles antérieurs carrément arrondis, les angles posté- rieurs à peine indiqués. De chaque côté du lobe médian, la partie tronquée est creusée en une profonde excavation longitudinale. La paroi latérale de cette excavation s'étale vers le haut en une lame épaisse, comprimée latéralement; sa partie antérieure, en triangle acuminé, s'incline en dehors, tandis que sa partie postérieure, lon- gitudinale, en trapèze légèrement échancré au sommet, est refoulée vers l’intérieur. Le lobe médian a sa face antérieure légèrement concave, lisse, marquée de quelques points épars, parfois peu visi- bles. Cette face est limitée de chaque côté par une carène oblique, sinueuse; ces carènes sont surmontées d’un petit tubercule conique dirigé en dehors. La partie élevée du prothorax, convexe, s’inflé- chit de chaque côté vers ces tubercules, tandis que le milieu se relève en deux petits renflements tuberculiformes, séparés par une légère échancrure ; derrière cette échancrure une faible dépression à laquelle aboutit le sillon dorsal. Toute la surface du prothorax est ponctuée : cette ponctuation est plus fine et plus serrée derrière les excavations et au côté externe des protubérances latérales; elle est obsolète sur le disque. Elytres allongés ; stries profondes, crénelées; les intervalles con- vexes, couverts de très petits points à peine visibles, Pygidium ponctué. ©. Clypeus profondément mais étroitement incisé au milieu, les angles de l’incision proéminents et arrondis, suivis d’une sinuation plus nette que chez le mâle. Sur le vertex une carène transversale, élevée, subconique, échancrée au sommet. 183 Prothorax convexe; la partie tronquée, réduite à une simple bande qui longe le bord antérieur, est surmontée d’une carène transversale qui n’occupe que le tiers environ de la largeur totale. La partie tronquée est lisse ainsi que le disque; le reste du protho- rax est couvert de points assez gsos, mais peu serrés. Elytres plus étroits et un peu plus longs que chez le mâle. Long. : 16 à 20 mill. Habitat : Lac Albert-Edouard, région nord (F. Stuhlmanp, juin 1891), teste Kolbe, I. c.; Kisiba, à l’ouest du lac Victoria (R.-P. Embil, nov. 1991), ma coll. ; Guinée (Bocandé), ma coll. 6. — CATHARSIUS SEVERINI n. sp. «. Noir de poix, assez brillant; la bouche, les pattes et le des- sous du corps couverts de longs poils bruns roux. Tête deux fois aussi large que longue, entièrement rebordée; cly- peus entier, ayant au milieu une légère trace d’émargination, surmonté d’une corne courte, triangulaire, subconique, et dirigée en avant; sutures génales en relief, prolongées de chaque côté du front en une petite carène transversale. Le clypeus est couvert de gros grains écrasés disposés en séries, qui se changent en rides transversales fines et serrées au bord antérieur; la granulation des joues est simple; celle du vertex, fine et serrée, forme des rides mal définies. Prothorax trisinué au bord antérieur, rebordé sur tout son pour- tour, les angles antérieurs largement arrondis, les postérieurs à peine marqués. La partie antérieure est déclive et occupe les deux tiers de la longueur totale; elle est surmontée d’une carène trans- versale, prolongée latéralement en avant jusqu’au-dessus des fovéoles latérales. Cette carène porte en son milieu deux élévations subconiques, limitant, sur la partie élevée, une excavation longitu- dinaie large et peu profonde, dont le fond est légèrement sillonné. Toute la surface est uniformément garnie d’une fine granulation peu serrée. Elytres assez fortement striés; la huitième strie carénée dans les trois quarts de sa longueur, obsolète à l'extrémité; les intervalles légèrement rugueux couverts çà et là de pan irréguliers peu distincts. Pygidium lisse. | Dessous du corps densément pontué, à l’exception de la partie médiane du métathorax qui est lisse et légèrement canaliculée. Cuisses fortement ponctuées à l’extrémité. Long. : 36 mill. Habitat : Mozambique : Chinde (H. Fruhstorfer). 184 Cette espèce, dont je n’ai vu qu’un seul exemplaire, appartenant au Musée royal de Belgique, est voisine de Catharsius platypus Sharp; elle est reconnaissable entre toutes les espèces africaines par sa large impression longitudinale et par sa carène prothora- cique qui contourne toute la partie déclive en laissant en dehors les fovéoles latérales. Dédiée à M. G. Séverin, en témoignage de ma gratitude pour sa complaisance inépuisable. 7. — HELIOCOPRIS MINOS n. sp. La collection F. de Moffarts renferme un Heliocopris mâle qui n’est peut-être que la forme major de celui décrit par M. Felsche sous le nom de H. neptuniformis (Deutsche Entom. Zeitschrift, 1907, p. 281, pl. 2, f. 8). Il diffère de ce dernier en ce que la carène frontale est remplacée par une corne longue, un peu inclinée en arrière, et dont le sommet arrive à peu près au niveau des dents latérales du prothorax; celles-ci sont fortes, dirigées en dehors, comprimées latéralement et tronquées obliquement au sommet. Long. : 35 mill. Habitat : Kisantu (Etat Indépendant du Congo). Avant de terminer cette notice, je signalerai encore les deux remarques suivantes : 4° Heliocopris tyrannus Thomson (Archives entom., IF, 1858, p.51, pl. 2, f. 1) ne diffère pas de A. Sturleri Harold (Coleopt. Hefte, XVI, 1879, p. 225), ainsi qu’il résulte d’une aimable communication de M. R. Oberthur, possesseur du type de Thomson; le premier nom doit donc être maintenu. Cette espèce, qui n’a jamais été capturée au Gabon, habite Java, Sumatra et la presqu'ile de Malacca. 2 Heliocopris Antenor Oliv. n’étend pas son habitat jusqu’en Afrique australe, et l’insecte décrit et figuré sous ce nom par Péringuey (Tr. South Afr. Phil. Soc., XII, pp. 312, 316, pl. 32, f. 6) est AH. gigas Oliv. (— H. colossus Bates) dont j'ai vu des exem- plaires provenant de la Rhodesia méridionale. 485 CONTRIBUTIONS TO À KNOWLEDGE OF THE ZLEDRINÆ by WW.-L. Distant. In working out the Ledrinæ of British India, for vol. IV of « India Rhynchota » now being printed, I also studied a number of other species from different localities, belonging to the British Museum and my own collection. These I have included in this paper with some synonymical notes. Family JASSIDÆ. Subfamily LEDRINÆ. Ledrina Stal, Ofv. Vet-Ak. Fôrh., 1870, p. 731. Ledridæ van Duzee, Tr. Am. Ent. Soc., XIX, p. 296 (1892). Stenocotinæ Kirk., Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 368 (1906). Division LEDRINARIA. Ledrinæ Kirk., Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 365 (1906). Kirkaldy (supra) has proposed two subfamilies, Ledrinæ and Stenocotinæ, for Stäl’s group of genera which he originally placed in his Ledrina. These are to be divided, and easily divided, by the very different position of the ocelli, They are treated here as of divisional importance. ns « TITURIA. Tituria Stäl, Ofv. Vet-Ak. Fôrh. 1865, p. 158; id.. Hem. Afr., IV, p. 102 (1866). Type, S. planata Fabr. Amyot and Serville (Hist. Hém., p. 577), proposed the genus Epiclines for which as a representative they gave the Ledra planata Fabr. As however Stal pointed out, the character they gave for that genus « Prothorax incliné presque verticalement » shows that Epiclines — the American genus Proranus Spin., and that planata Fabr. cannot be included therein. Berg placed _ ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIA 3 VIt 1907. | 14 " ré a 28 + n RÉ RUES OC es LS PERL 1,2 ver & RL HE 186 Epiclines in his subfamily Gyponinæ, and has been followed by Fowler. 1. — TiTUuRIA HEBES (Walker). Epiclines hebes Walk., Ins. Saund. Hom., p. 100 (1858). Hab. : Java. Atkinson (Journ. Asiat. Soc. Beng., LIV, p. 96 (1885), placed this species as a synonym of 7. planata Fabr.; the two species however are quite distinct. 2.— Tituria chersonesia sp.n.— Head, pronotum, scutellum and legs virescent; abdomen ochraceous: lateral margins of head narrowly ochraceous; anterior lateral margins of pronotum ochraceous with the extreme edge black, its posterior lateral margins ochraceous with about apical third rather broadly black ; tegmina virescent, costal margin testaceous, posterior claval margin narrowly ochraceous; wings hyaline, the veins virescent or ochraceous; head half as long as space between eyes, thickly, finely punctate, anterioly obtusely angulate, with a central longitu- dinal carination which is medially striate; pronotum transverse, longer than head, more coarsely punctate than head, obtusely centrally longitudinally carinate, the lateral areas strongly angularly developed, posteriorly obliquely straight, anteriorly curved toward apices; scutellum rugosely punctate ; tegmina very thickly punctate. Long. excl. tegm. © 18 mill. Exp. tegm. 35 mill. Exp. pronot. angl. 11 mill. Hab. : Singapore (H. N. Ridley — Brit. Mus.). 3. — Tituria borneensis sp. n. — Body and legs ochraceous, possibly virescent in fresh specimens; margins of the laterally produced pronotum posteriorly somewhat broadly black, anteriorly black on extreme edge; tegmina ochraceously vires. with a black discal spot beyond middle, the apical margi d:.. venation piceous, posterior margin of claval area palely piceous ; wings hyaline, the venation ochraceous or virescent; head about half as long as breadth between eyes, anterior margin subconvexly rounded, or very obtusely subangulate, centrally longitudinally carinate, and thickly finely punctate; pronotum more coarsely punctate, the lateral areas broadly strongly angularly produced, their posterior margins, almost obliquely straight, their anterior margins convexly rounded to apex; tegmina very thickly punctate. Long. excel. tegm. 17 mill. Exp. tegm. 37 mill. Exp. pronot. angl. 12 mill. Hab. : Borneo ;, Matang. (Coll. Dist.). _… 487 Allied to S. chersonesia Dist., but head more rounded and much less angulate; lateral pronotal angles more convexly recurved and their posterior margins wholly black; tegmina with a discal black spot and the apical marginal venation piceous. 4. — Tituria chinensis sp. n. — Virescent, body beneath and legs ochraceous; tegmina virescent, the margins ochraceous; head half as long as broad between eyes, the anterior margin convex, thickly punctate, obsoletely centrally longitudinally carinate, the carination incised; pronotum more coarsely punctate, the lateral areas strongly broadly angularly produced, their posterior margins somewhat broadly castaneous, tegmina thickly punctate, much less so on costal apical area. Long. incl. tegm. 18 mill. Exp. pronot. angl. 12 mill. Hab. : West China (Coll. Dist.). Allied to T. borneensis Dist. but differing by the perfectly convex anterior margin of the head, the more obtuse and outwardiy straight lateral angular areas; tegmina without central black spot, etc. 5. — Tituria javanensis sp. n. — Body and legs ochraceous ; tegmina ochraceously virescent; some obscure olivaceous spots at anterior margin of head; posterior margins of lateral pronotal pro- ductions piceous, the anterior margins black at extreme edzge; tegmina with a number of minute pale ochraceous spots, a small black discal spot near middle, costal and apical margins narrowly ochraceous, posterior margin of claval area ochraceous inwardly spotted with olivaceous ; head half as long as space between eyes, anteriorly obtusely angulate, on anterior half centrally carinate, thickly finely punctate, pronotum more coarsely punctate, the lateral areas strongly but obtusely angularly produced, their anterior margins a little sinuate, posterior margins slightly concave; tegmina thickly punctate, the apical costal area much less punctate. Long. incl. tegm. 17 mill. Exp. pronot. angl. 10 mill. Hab. : Java (D' Helfer, Brit. Mus.). 6. — ‘Tituria timorensis sp. n. — Ochraceous or virescent, lateral margins of vertex and pronotum narrowly carmine-red ; ver- tex about half as long as breadth between eyes, finely centrally longi- tudinally carinate, lateral margins slightly straight in front of eyes and then obliquely rounded to apex, ocelli red; pronotum conside- rably longer than vertex, the lateral areas acutely angularly produced, thickly punctate with an obscure central longitudinal impression; scutellum punctate; tegmina thickly punctate, much 188 less so on apical costal area; posterior tibiæ with two prominent spines before apex and a smaller spine nearer base. Long. incl. tegm. 12 mill ; exp. pronot. angl. 6 mill. Hab. : Timor (Doherty, coll. Dist.). Allied to S. assamensis Dist., but differing by the much more acute pronotal angles, and the different number and arrangement of spines to the posterior tibise. 7. — DUSUNA gen. nov. Head broad, flat, rounded in front, about half as long as breadth between eyes; ocelli placed on posterior disk of vertex, nearer to each other than to eyes; pronotum with the lateral angles roundly dilated, the posterior margin concavely excavate before scutellum, anterior margin nearly straight, a little sinuate; face generally as in Tituria; tegmina short, the claval area broad and very strongly tuberculate, apical margins roundiy truncate, anterior margins sinuate, veins marginally punctate, on posterior half the disk is divided into foveate cellular areas; legs moderately long and slender, posterior tibiæ spined on outer margin the most distinct spines being three on apical half. Type, D. Mouhoti Dist. Dusuna “ouhoti sp. n. — Vertex of head ochraceous, the basal half more or less castaneous; pronotum castaneous, the disk paler and more ochraceous; body beneath piceous, frontal area of head beneath, legs, and ablominal segmental margins ochraceous; central area to face, lateral produced margins of sternum, and anal | segment castaneous; tegmina castaneous, a greyish white spot | beyond middle of costal area, a larger subapical spot of the same. colour, and some smaller and more indistinct spots on apical disk; à head about half as long as breadth between eyes, sparingly punctate and obsoletely longitudinallf carinate; pronotum irregularly finely | transversely striate, margins of the laterally produced areas coarsely punctate; tegmina with the claval area thickly coarsely . punctate, with strongly ridged tuberculous elevations and with a smaller rounded tubercle on its apical area, costal area finelv punctate, apical area almost impunctate. Long. incl. tegm. 7 mill.; exp. pronot. angl. 5 mill. | Hab, : Siam ; Chantibon (Mouhot. Brit. Mus.). 8. Dusuna Dohertyi sp.n.— Head, pronotum, and scutellum ochraceous; body beneath and legs pale teslaceous ; tegmina pale e LR AU LL ERA Enr te 07 RE ET PL ps Ge EL À ME DAT ITEM UT OU De ON ee Crae < ÉRE MANS AS ste Et a ei OR PEN Q deu CV) an a bp à A L ] y ' 0 189 4 umber-brown, a transverse greyish spot a little before middle which does not exlend beyond upper claval margin, a large subapical costal hyaline spot and two smaller greyish spots on apical margin ; head about half as long as head between eyes, sparingly punctate, Fe obsolety centrally longitudinaly carinate; pronotum irregulary trans- 55 versely striate, the margins of the produced lateral areas very coarsely punctate; scutellum finely punctate ; tegmina somewhat e coarsely punctate except on apical area. LS Long. incl tegm. 3 mill. Exp. pronot. angl. 5 mill. : . s: Hab. Malay Peninsula; Perak (Doherty — Coll. Dist.) Genus PETALOCEPHALA | = Pelalocephula St, Ofv. Vet. Ak. Fôrh, 1853, p. 266. À Type. P. Bohemani Stal. 9. — PETALOCEPHALA TENUIFRONS. Ledru tenuifrons Walk., Journ. Linn. Soc. Zool., I, p. 170 (1857). Hab. : Borneo. 19. — Petalocephala conspicua sp. n.— (J. Head, }ronotum, scutellum, body beneath and legs pale virescent; tegmina black ; ver- Lex of head considerably shorter than breadth between eyes, lateral margins not angulated in front of eyes but gradually narrowed to apex which is subangulate, centrally longitudinally carinate, finelv | puactate ; pronotum about as long as vertex, transversely wrinkled, thickly coarsely punctate near anterior margin, lateral margins siraight, posterior margin concavely sinuate; scutellum thickly punctate; face broadly longitudinaly foveate between region of . eyes and clypeus; tarsi and spines to posterior tibiæ testaceous- -_ brown. Long. incl. tegm. (}, 12 1/2 mill. Hab. : Singapore (H.-N. Ridley. — Brit. Mus.). Genus LEDRA. Ledra Fabr. Syst. Rhyng., p. 24 (1803). Type, L. aurita Linn. 11. — Ledra reclinata sp. n. — ©. Ochraceous, punctured and … suffused with fuscous; head beneath and legs pale ochraceous; a broad anterior submarginal fascia to face, and apices of posterior à femora, black; abdomen beneath brownish ochraceous; lateral margins of the sternum piceous; vertex of head finely punctate and 190 granulate, with a strong central longitudinal ridge not quite reaching posterior margin, about half as long as breadth between eves, lateral margins obliquely straight for a short distance before eves and then convexly, subangularly continued to apex ; pronotum with two strong central linear longitudinal ridges, on each side of which is a laminate upwardly raised and moderately posteriorly directed process, the whole surface with a few fine scattered tubercles, the disk fuscous with the lateral areas ochraceous; tegmina dull ochraceous, the apical half, excluding upper apical area, fuscous-brown, thickIy punctate, with some small scattered tubercles. Long. incl. tegm. 15 mill. Hab. : Cambodia (Mouhot, Brit. Mus.). Allied to L. aurita Linn. and differing principally by the poste- riorly recurved pronotal laminate processus. JUKARUKA gen. nov. Vertex of head about as long as space between eyes, centrally carinate; ocelli situate at about middle of vertex; head beneath foliaceous, face elongate, narrowed anteriorly, its disk centrally sulcate; pronotum longer than broad, centrally longitudinally laminately ridged; legs slender, posterior tibiæ not foliaceously dilated, posterior coxæ with a short spine; tegmina obliquely vertical, the veins on apical area coarse and reticulate. Allied to Ledra from which it differs by the single laminate ridge to the pronotum, the position of the ocelli, the non-dilated posterior tibiæ, and the more slender and elongate form ; by the last character it is allied to Confucius Dist. 12. — Jukaruka typica sp. n. — Ochraceous, much mottled with black and piceous; body beneath and legs stramineous; face black ; vertex of head piceous brown coarsely punctate, each lateral area before eyes greyish with dark punctures, apical margin nar- rowly carmine-red, the central carination sharply prominent; pro- notum ochraceous, punctate, the central laminate ridge and some irregular transverse fasciæ black or piceous; face black, narrowed anteriorly where on each side is a marginal carmine-red spot posteriorly bordered with black; tibiæ outwardly speckled with fuscous; tegmina piceous, inner basal margin and apical area to clavus pale testaceous; the whole apical area of tegmen pale subyaline with the reticulate veins piceous. Long. incl. tegm. 10 mill. Queensland (F.-P. Dodd, Brit. Mus.). 191 CONFUCIUS gen. nov. Vertex of head about as long as breadth between eyes, strongly deflected on each side, the apex subangulate; ocelli placed on posterior disk of vertex, nearer to each other than to eyes, head beneath foliaceous, the face long, strongly narrowed anteriorly less so posteriorly, finely centrally furrowed from the region of the antennæ to clypeus; pronotum about as long as broad, non- carinate, the lateral margins concavely sinuate, the posterior angles a liftle prominent, strongly foveate on each side behind anterior margin, thence somewhat convexly ascendant to posterior margin which is concavely sinuate; legs moderate, all the tibiæ strongly sulcate, posterior tibiæ not foliaceously dilated; tegmina subco- riaceous, thickly punctate. Allied to Ledropsis from which it principally differs by the vertex being not longer than space belween eyes, the sinuate lateral margins and the anterior foveations to pronotum, etc. Type, C. granulatus Dist, 13. — Confucius granulatus sp. n. — Head, pronotum and scutellum pale testaceeus-brown, testaceously granulate, anterior and posterior margins of pronotum blackly granulate, apex of scutellum black ; body beneath pale ochraceous, head behind eyes, sternum and legs, darker, tibiæ outwardly with small dark spots on each margin; tegmina pale testaceous-brown, with paler mottlings thus giving the appearance of many small testaceous spots; head finely granulate and punctfate with a central longitu- dinal carination; pronotum wrinkled and much more coarsely granulate than on vertex; scutellum transversely striate with a few small black granules on each lateral margin. In some specimens the posterior disk of the pronotum is more or less virescent, and in the typical © specimen the head beneath in front of eyes is black, Long. incl. tegm. 4 and © 19 mill. Hab. : Hong-Kong (Brit. Mus.). Genus LEDROPSIS. Ledropsis White, Ann. Mag. Nat. Hist., (1) XIV, p. 425 (1844). Type, L. cancroma White. 14. — TEedropsis maculata sp. n. — Body elongate, slender, ochraceous, somewhat shining; eves and two indistinct Spots between them, two foveate spots to pronotum, a spot near each basal angle of scutellum, a large spot near middle of clavus and a 192 minute spot atits apex, and two small discal spots beyond middle of tegmina, piceous or black; tarsi piceous; head with vertex longer than pronotum and scutellum together, with an obscure central longitudinal impressed line, the lateral areas obliquely depressed on each side, very finely punctate and obscurely rugulose, apex subangulate ; head beneath foliaceous and very strongly concave, face between eyes centrally sulcate; pronotum little more than half the length of vertex, thickly punctate, centrally non contlin- ousiy impressed; scutellum coarsely punctate; tegmina very thickly and finely punctate, clavus more coarsely punctate. Long. incl. tegm. 14 mill. Hab. : Singapore (H. N. Ridley — Brit. Mus.). 15. — Ledropsis testacea sp. n. — Vertex of head and prono- tum testaceous, thickly finely granulate; scutellum ochraceous thickly punctured with testaceous, the lateral margins and a central line impunctate; margins of abdominal segments above ochraceous; body beneath and legs greyish, anterior area of face ochraceous; tibiæ outwardly grevish thickly spotted with testaceous; tegmina subhyaline, punctate, the veins pale testaceous, the costal area spotted with testaceous, claval area more coarsely and thicklv punctate, with scattered testaceous granules; wings hyaline; ver- tex of head considerably longer than pronotum and scutellum together, with a fine pale central longitudinal carination; prono- tum little more than half the length of vertex, with a foveate impression on each side a little behind anterior margin. Long. incl. tegm. 12 mill. Hab. : North Borneo ( C.-V. Creagh — Brit. Mus.). 16. — Ledropsis Frogatti sp. n. — Pale tawny-brown, more or less finely spotted or suffused with sanguineous; scutellum with a black spot at each basal angle; lateral margins of face from near eyes to clypeus, fuscous; vertex of head about as long as pronotum and scutellum together, lateral areas downwardly inclined, centrally longitudinally ridged, lateral margins gradually narrowiug from eyes to apex, the whole surface considerably mottled with sangui- neous; pronotum gibbous at base, posterior margin strongly sub- angularly sinuate, the lateral margins straight, the disk downwardly inclined on each side; scutellum testaceous, a large black spot at each basal angle, and two very small black spots on disk; tibiæ speckled with sanguineous; tegmina very pale testaceous on about basal half, the apical areas more pale tawny-brown. Long. incl. tegm. 11 mill. 6 Hab. : Sydney (W.-W. Froggatt, Brit. Mus.). OUEN FEI 193 Genus RHOTIDUS. Rhotidus Walk., Journ. Ent., I, p. 318 (1869). Type, À. cuneatus Walk. 17. — Rhotidus æqualis sp. n. — ©. Body above and ahbdomen beneath umber-brown; head beneath, sternum, legs and segmental margins ochraceous; tegmina semi-opaque, the veins ochraceous spotted with greyish-white; wings hyaline with the veins fuscous; vertex of head about half the length of pronotum, obscurely cen- trally ridged, the lateral margins a little sinuate, the apex subco- nical, the surface irregularly linearly marked with castaneous; pronotum transversely striate, much irrorated with ochraceous, and with a central dark impressed longitudinal line; scutellum with angulate impression before apex, head strongly foveate at insertion of antennæ ; bases of spines to posterior tibiæ black. Long. excel. tegm. ®, 12 to 14 mill. Exp. tegm. 25 mill. Hab. : Queensland (F.-P. Dodd — Brit. Mus.). There are seven specimens of this species in the British Museum all belonging to the female sex. The proportion of the head to the pronotum, half its length, will separate it from ay of tie species described by Stäal. In the Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., PE IX, pp. 366-68, T. XXIV and XXXI (1906), Kirkaldy has described and partly figured seven other Australian species under this genus. From the outline-figures given of the head none of then however appear to belong to Rhotidus, and they apparently represent more than one genus. Kirkaldy’s indications of his new species are unfortunately to short to be of practical value. 18. — RHOTIDUS TELIFORMIS. Ledra teliformis Walk., List. Hem., II, p. 826 (1851). Hab. : Tasmania, 19. — RHOTIDUS NAVICULA. Ledra navicula Walk., List, Hem., III, p. 826 (1851). Hab. : New South Wales. 20. — RHOJIDUS CUSPIDATUS. Ledra cuspidata Walk., List. Hem., IT, p. 830 (1852). Hab. : « New Holland ». 194 Division STENOCOTARIA. Stenocotinæ Kirk., Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 368 (1906). Genus STENOCOTIS. Stenocotis Stäl, Ofv. Vet-Ak. Fôrh., 1854, p. 254. Type, S. planiuscula Stal. Kirkaldy (Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 369, 1906) gives S. subvittata Stal, as type of this genus. This however can svarcely be maintained, for S. planiuscula is the first species described by Stal, while the name S subvuittata in any case cannot be used, as Stâl himself (Ofv. Vet-Ak. Fôrh., 1862, p. 495) has stated that his suboittata is a synonym of depressa Walk. which takes precedence. 91. — STENOCOTIS CAUDATA. Omalocephala? planirostris Walk. (nec Donov.) List. Hom., IH, p. 284 (1851). Ledra planirostris Waik. (nec. Donov.) loc. cit., IT, p. 816 (1851). Ledra caudata Walk., loc. cit., IF, p. 813 (1851). Ledra valida Walk., loc. cit., LT, p. 814 (1851). Stenocotis planirostris Walk. (nec. Donov.) Stäl, Ofv. Vet-Ak. Fôrh., 1862, p. 495. 22. — STENOCOTIS BREVIS. Ledra brevis Walk., List. Hom., ILE, p. 820 (1851). Ledra australis Walk , loc. cit., p. 821. Ledra claudenda Walk., loc. cit., Suppl, p. 359 (1855). Stenocotis brevis Stäl, Ofv. Vet-Ak. Fôrh., 1862, p. 495. Slenocotis claudenda Stal, loc. cit. 923. — Stenocotis nigrescens sp. n. — ©. — Piceous or black with paler motilings; posterior margins of face, rostrum, body, be- neath,coxæ, bases of femora, and the whole of tibiæ and tarsi ochra- ceous; lateral margins of abdomen beneath piceous ; vertex of head teslaceous-brown, with three prominent black spots; pronotum black, with two oblique and very irregular testaceous fasciæ which commence at base of lateral margins and almost meet near middle of anterior margin; scutellum with an arcuate testaceous fascia; teg- mina piceous of black, the claval area excluding base distinctly 195 more piceous brown, and the apical area much irrorated with dull greyish and where the veins are piceous; legs above mottleil xitl brownisbh; pronotum finely transversely striate as is also the apical area of the scutellum; posterior tibiæ with two prominent spines near apex and a smaller one near base. Long. incl. tegm., © 9 mill. Hab. : Queensland (F.-P. Dodd., Brit. Mus.) Genus SMICROCOTIS. Smicrocotis Kirk., Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 370 (1906). Type, S. obscura Kirk. 24. — SMICROCOTIS OBSCURA. Smicrocotis obscura Kirk., loc. cit. The British Meseum possesses five specimens collected by M’ Dodd in Queensland which agree with the short specific indi- cation given by Kirkaldy of this species, which was acquired from the same locality. Assuming the identification to be correct, these specimens have the face much sinuately narrowed anteriorly and distinctly centrally longitudinally carinate to the region of the eyes; the vertex does not project prominentiy at apex where it is only a littie larger than on its lateral areas. 25. — Smicrocotis pallescens sp. n. — ©. — Very pale ochra- ceous; vertexofheadalittle prominent atapex, with two central cari- nations and some darker suffusions; pronotum finely transversely striate, centrally carinate for a short distance from anterior margin; on each side of this abbreviated carinate line is a small rounded foveation, behind eyes two oblique dark lines, the centre of the anterior margin with small dark speckles; scutellum transver- sely striate; tegmina with the veins, inner and costal margins dar- ker ochraceous; head beneath a little piceous on each side of face in front of the antennæ; apices of the femora and the whole of the tibiæ more or less roseate ; face somewhat convexly narrowed ante- riorly where it is obscurely transversely striate and centrally longi- tudinally carinate, its remaining area thicklv finely punctate, Long. incl. tegm. ©. 11 mill. Hab. : « New South Wales » (Brit. Mus.). 26. — Smicrocotis infuscata sp. n. — ©. — Head, pronotum, scutellum, body beneath and legs brownish ochraceous ; tegmina pale greyish brown, the veins darker brown, and with about basal 196 third of costal margin spotted with black; vertex of head a little pro- jecting at apex where itis upturned and distinctly centrally carinate, the lateral margins sinuate; pronotum more or less transversely striate, discally blackly panetate, the punctures on posterior disk forming four obscure longitudinal lines; scutellum finely wrinkled ; face very convexly narrowed anteriorly where there is a broad cen- tral ridge which extends oaly about half way to eyes; a few scattered black freckles extending across face to inner margins of eyes; apices of femora and tibiæ infuscated. Long. incl. tegm. © 10 1/2 mill. Hab. : Queensland, Gayndah (Coll. Dist.). 27.— Smicrocotis projecta sp. n.— ©. Fuscous-brown mottied with dull ochraceous; head with the vertex somewhat prominently projecting at apex, the lateral margins sinuate, centrally blackly carinate, two black spots on each lateral area, and the extreme lateral and apical margins ochraceous; pronotum punctate on anterior, transverselv striate on posterior area, the former dis- tinctly moderately globose, the latter with fine indistinct linear longitudinal black fasciæ; sceutellum with an indistinct black spot near each basal angle, the apical area coarsely transversely striate ; face broad, a little narrowed in front of eyes where the margins are concavely sinuale, anteriorly centrally carinate from base half-way to eyes; below eyes again slighty sinuately narrowed to clypeus; outside face the anterior lateral areas are much darker; abdomen beneath very pale ochraceous mottled with piceous, femora with a subapical black annulation; tegmina fuscous-brown with ochraceous mottlings. Long. incl. tegm. © 11 mill. Hab. : CN.S. Wales » (Brit. Mus.). Genus KYPHOCOTIS. Kyphocotis Kirk. Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 370 (1906). Type, K. tessellata Kirk. 28. — Kyphocotis fasciata sp. n. — 9. Pale greyish-brown with darker markings; vertex of head with longitudinal darker mar- kings, the more prominent being at apex and on each lateral area; pronotum in Çÿ with dark waved linear markings, gradually spreading outward at base, in the © these appear as two irregular waved fasciæ, a number of scattered minute dark dots on the central basal area; scutellum moderately laminately elevated, the crest- NAT, ; Été el te à nu ul éme à 0 «ei. PONT TOPORRPN PAT | A 197 like convex process a little directed backward, the surface mottled with dark brown markings ; head beneath much mottled with black, a more or less distinct angulated transverse fascia crossing face at region of the eyes and then obliquely directed downward on each side, in the çj, the whole centre of the face is black; tegmina greyish-brown with blackish markings, the more prominent of which is a broken longitudinal discal fascia and spots on costal margin, near apex of clavus is a large greyish-spot and at and beyond its apex a smaller spot of the same colour; abdomen beneath piceous with the segmental margins ochraceous; femora mottled or subannulated with piceous. Long. incl. tegm. «7, 10; ®, 14 mill. Hab. : Queensland (F.-P. Dodd, Brit. Mus ). Larger than K.tessellata Kirk., scutellar elevation smaller, fasciate markings to the tegmina also different. 29, — Kyphocotis parva sp. n. — çj and ©. Ochraceous, marked and mottled with umber-brown; vertex of head with transverse piceous spots; pronotum with two arcuale, angulate, oblique brown fasciæ, commencing near posterior angle, and meeting near anterior margin, on posterior margin a series of irregular brown spots, a few brown speckles on disk; scutellum umber-brown; face black below the region of eyes; abdomen above ochraceous with three series of transverse piceous spots, abdomen beneath ochraceous with fascous mottlings; legs with irregular piceous annulations; tegmina subhyaline, basal area, an oblique transverse fascia before middle, and small spots on veins and costal margin, brown or piceous; scutellar elevation obtusely angulate. Long. incl. tegm. and ©, 8 to 8 1/2 mill.; exel. tegm. 7 mill : exp. tegm. 16 mill. Hab. : Queensland (F.-P. Dodd, Brit. Mus.). HU Poe PART OL PURE NE CRAN LR CE QTR EU 4 5 EUR QT RAT ME CE TA AL ie A SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VII Assemblée mensuelle du 6 juillet 190". PRÉSIDENCE DE M. AUG. LAMEERE, VICE-PRÉSIDENT. La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 1‘ juin 1907 est approuvé. M. de Crombrugghe, président, fait excuser son absence. Décision du Conseil. Le Conseil a admis comme membre effectif M. V. Lallemand, chaussée d’Alsemberg, à Uccle près Bruxelles, présenté par MM. Bondroit et Schouteden ; M. Lallemand s’occupe spécialement d'Hémiptères. — M. Lameere annonce que le Conseil de la Société Entomolo- gique, après un examen approfondi de la question, a décidé de proposer Bruxelles comme siège du premier Congrès entomolo- gique international, qui se réunira en 1908 comme l’a annoncé la circulaire insérée au compte rendu de la séance de juin. Le secrélaire est chargé de transmettre cette invitation à M. K. Jordan pour la soumettre à ses collègues du comité international provisoire. L'assemblée est unanime à ratifier la décision prise par le Conseil. Correspondance. M. F.-D. Godmaun nous annonce que son adresse actuelle est : 45, Pont Street, Cadogan Square, London S. W. — L'adresse de M. Aug. Forel est dorénavant : Yvorne (Suisse). — La Société des Sciences du Hainaut nous envoie son pro- gramme annuel. [l ne s’y trouve pas de question intéressant l’ento- mologie. — L'Université d’'Upsala nous adresse la réponse suivante à la lettre par laquelle notre Société a adhéré à la célébration du bicentenaire de Linné : Omnibus, quicumque in festo Linnæano bisæculari, quod nuperrime cele- bravimus, universitatem nostram tot ac tantis benevolentiæ humanitatisque documentis prosecuti sunt, gratias quam maximas ea qua par est observantia agimus, Dabamus Upsaliæ m. Maio a. MCMVII, Universitatis Regiæ Upsaliensis nomine. Joan v. BAR. JoHan HENRIK EMIL ScHüCKk, Secretarius, Rector. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 2 VIII 1907, Li 200 Album. M. L. Becker fait parvenir sa photographie pour l'album social. Bibliothèque. -— L'assemblée décide d’accepter l'échange de publications qui nous est offert par l'American Museum of Natural History, de New-York. — L'échange des Annales avec les publications de la Station for experimental Evolution de la Carnegie Institution de Washington, ainsi qu'avec les Transactions of the Sapporo Natural History Society (Japon) est également accordé. Travaux pour les Annales. L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. M. Scherdlin nous envoie quelques exemplaires de deux notes qu’il vient de publier sur la découverte faite par lui à Strasbourg du Carpophilus decipiens Horn (voir ce tome des Annales, p. 152). M. Scherdlin met ces notices à la disposition des membres de la Société, qui peuvent les obtenir en s'adressant au secrétaire. (Remerciments.) — M. Æverts fait parvenir à M. Schouteden les renseignements suivants sur l’Actosus balticus Kr. dont il a été question à la dernière séance : Je puis vous assurer qu’en tamisant les détritus orga- niques rejetés sur la plage, les œufs de Buccinum undatum, vous trouverez sur la côte belge cette espèce en grande quantité; c’est le cas sur notre côte, où je récolte cet insecte en aussi grand nombre que je le désire, surtout au printemps. » Ces renseignements seront sûrement mis à profit par nos collègues coléoptéristes. — M. F. de Dobbeleer annonce que parmi quelques Aphides récoltés à Frasnes qu’il vient de soumettre à M. Schouteden, il s’est trouvé une espèce nouvelle pour notre faune : Aphis asgelicæ Koch, vivant sur les parties basses ou enterrées de la tige d’Ange- lica sylvestris; ces Aphides étaient visités par Lasius niger. — M. Schouteden annonce que notre collègue M. le D' Guilliaume lui a remis récemment un spécimen d’un joli Capside capturé, en fauchant, à Ghlin près Mons, le 16 juin dernier, et qui est nouveau pour notre faune : il s’agit du Galocoris sexguttatus Fabr. — La séance est levée à 21 1/4 heures. | 201 z FOURMIS NOUVELLES DE KAIROUAN ET D'ORIENT per À. Forel. La plupart des formes suivantes ont été trouvées aux environs de Kairouan, en Tunisie, par M. le D’ Santschi dans ses chasses remar- quables : 1. — ANOCHETUS SEDILLOTI Em. — (ÿ. — Long. 5.5 mill. — Iden- tique au Çj de la subsp. indicus Forel, mais le scape et le 1° article du funicule sont un peu plus longs (le scape plus de 2 fois plus long qu'épais). Kairouan (D' Santschi). 2. — DORYLUS (ALAOPONE) ATRICEPS Shuck. subsp. ÆTHIOPICUS Emery. — ÿ. — Long. 2.7 à 5 mill. — Mandibules lisses, luisantes, étroites, avec un bord terminal extrêmement oblique, presque con- fondu avee le bord interne, et armé de 3 dents. Antennes de 9 articles chez les & maxima et minima Placé en travers, le scape dépasse à peine le bord de la tête. Les arètes frontales ne forment pas de denis distinctes devant, comme chez le D. fulvus, mais un lobe arrondi. Tête rectangulaire, 1 1/2 fois plus longue que large, distinctement plus large devant que derrière, fortement échancrée derrière, à côts à peu près rectilignes et à angles postérieurs bien moins arrondis que chez le D. fulvus. La tèle est plus aplatie que chez le D. fulvus. Promésonotum de la même longueur que la face basale du métanotum et pas plus large qu’elle, ni élargi devant. Pas d’impres- sion longitudinale sur la face basale. Vu de dessus, le pédicule est en trapèze, rétréci devant, élargi derrière, aussi long que sa largeur postérieure (chez la plus petite ÿ presque carré), ayant en dessous une dent très large, courte, triangulaire, aplatie transversalement. Premier sezment de l'abdomen nroprement dit moins rétréci devant que chez D. fulvus; cuisses bien moins renflées. Abondamment mais éparsément ponclué, comme chez helvolus; lisse et luisant entre les points. Pygidium tronqué derrière et bordé, mais non bidenté comme chez fulvus et helvolus. Une pubescence jaunâtre très fine, courte et éparse; pilosité dressée nulle. Mandibules d’un brun roussàtre ; tête roussâtre ; thorax d’un jaune roussâtre ; le reste d’un jaune à peine roussâtre. La plus petite ÿ est entièrement jaunâtre, avec les mandibules d’un brun roussâtre; les formes moyennes ont une couleur intermédiaire. Ressemble à l’orientalis, mais ce dernier a la tête plus courte et à côtés plus convexes, Le Conradti Em. a la tète encore plus longue et TEA SN UE OR Ve er ME 2 PUR USE 3 APRES. \ AI D VE SN 202 plus échancrée derrière chez la grande %, et a le thorax plus aplati dessus, à côtés parallèles. Chez l’atriceps-æthiopicus, le proméso- notum et le métanotum, vus de dessus, ont chacun les côtés un peu convexes, Ce qui constitue une concavité médiane du bord du thorax. Puis, chez le Conradti, le thorax a une ponctuation plus dense et plus allongée; le pédicule est aussi moins trapéziforme et les mandi- bules sont plus épaisses. Comme les antennes ont 9 articles, cette espèce doit être rattachée . au sous-genre Alaopone et non au sous-genre Shuckardia, comme l’a fait Emery. Du reste, ce dernier sous-senre me semble bien difti- cile à maintenir. Kairouan (D' Santschi). M. Santschi avait déjà trouvé le 4 à Kairouan. 3. — DORYLUS AFFINIS Shuck subsp. Lôwyi n. subsp. — 4. — Long. 22 mill. — "Très rapproché du D. affinis Shuck. typique et aussi du D. Gribodoi Emery. Mandibules comme chez l’affinis, mais la courbe convexe qui fait passer au bord interne la portion basale large à la portion apicale effilée est bien moins abrupte; tout le bord interne de la partie basale forme une convexité, et celui de la partie apicale une concavité. Tête très transversale. Les yeux sont encore plus grands que chez les deux espèces citées ; ils occupent tout le côté et proéminent même en arrière, surplombant un peu le bord occipital de la tête qui se trouve par là être un peu concave entre l’œil et l’ocelle latéral (droit chez l'affinis typique, un peu convexe chez le Gribodoi.) Le scape est légèrement plus long que les 5 pre- miers articles du funicule. Le 2° article de ce dernier est pubescent et densément ponctué en dessous, ce qui le rattache au groupe de l’affinis, le distinguant d’atratus, Gribodoi, ete. Mais, en outre, il est beaucoup plus grand et plus long que le premier article, à peu près comme les 2/3 du 3° article, ce qui le distingue nettement du D. affinis {ypique. Les ailes sont subhyalines, légèrement teintées de roux, comme chez l’affinis (assez brunes chez le Gribodoi). Apart cela, l’aspect général /Au corps est celui du Gribodoi,c'est-à-dire plus robuste que l’affinis, mais le thorax et le pédicule ont une abondante pilosité dressée un peu oblique, que n’a pas le Gribodoi (plus forte que chez l’affinis typique). Diffère encore de l’affinis typique par le milieu convexe en arrière du bord postérieur du nœud du pédicule. Zanzibar. Récolté par feu le D' Lüwy et reçu par le D' Hilger, de Magdebourg. Peut-ètre digne de constituer une espèce à part. 4, — $Solenopsis longiceps n. sp. — 9. — Long. 3,6 mill. — Mandibules lisses, avec des points épars et quelques rudiments de stries, armées de 4 dents, L’épistome a deux larges dents robustes, dr: Lflémhs Bite dd 1h ie -é 205 triangulaires, près du milieu, et deux carènes. Antennes de 11 arti- cles; le terminal plus de deux fois plus long que le précédent. Le scape dépasse un peu le quart postérieur de la tête. Tête subrectan- gulaire, d’un quart plus longue que large, distinctement plus large devant que derrière,, concave derrière et imprimée derrière les ocelles. Yeux grands, vers le quart antérieur. Bords de la tête subrectilignes. Thorax très long, plus étroit que la tête. Pronotum et mésonotum subverticaux devant. Métanotum arrondi, peu con- vexe. Premier nœud deux fois plus large que long, large en haut où il est obtus et transversalement subrectiligne, épaissi en bas. Second nœud bien plus large que long, incliné en avant. Abdomen allongé, étroit, concave devant. Pattes plutôt grèles; tout l’insecte étroit et grêle. Lisse, luisante, avec des points piligères tres fins et épars. Côtés de l’épistome avec des rides transversales. Pilosité dressée fine, jaunâtre, plutôt courte, un peu oblique, médiocrement abondante sur les membres et un peu moins sur lé corps. D'un brun un peu jaunâtre. Mandibules, antennes, pattes et bord des segments jaunâtres. Ailes manquent. Kairouan (D' Santschi). Espèce bien distincte par la forme de la tête. 5. — Holcomyrmex Santschii n. sp. — %.— Long. 2 mill. — Mandibules luisantes, grossièrement striées, armées de trois dents distinctes, fortement courbées avec un bord ou une arête en bas et en haut, le long de leur bord externe. Antennes de 12 articles, à massue de 4; le scape atteint le 5€ ou le Ge postérieur de la tête, Epistome subtronqué devant, avec deux carènes fort obtuses, diver- geant en avant, avec une rangée de longs cils au haut du bord antérieur subtronqué. Ce bord antérieur est subrectiligne. Tête un peu déprimée, grande, un peu plus longue que large, en trapèze renversé, très distinctement plus large devant que derrière, où elle est échancrée au milieu, avec un sillon au fond de l’échancrure. Yeux grands et plats, situés légèrement en arrière du milieu des côtés dont ils occupent un bon quart. Promésonotum bossu ; suture promésonotale indistincte. Echancrure mésométanotale faible et étroite. Face basale du métanotum subhorizontale, plus longue que la déclive qui est subbordée, mais arrondie, en haut, à la place où sont les dents d’autres Myrmicines. Premier nœud cunéiforme, subpétiolé, ayant devant, en bas, une dent dirigée en avant. Second nœud arrondi. Lisse et luisant, sauf le métanotum qui est subopaque et finement réticulé. Pilosité et pubescence très éparses ; les scapes et les tibias 204 n’ont que des poils subadjacents. Quelques poils peu allongés sous la tête. D'un jaune pâle et sale, décoloré. Abdomen d’un jaune brun. Kairouan (M. le D' Santschi), une ouvrière. Curieuse espèce pygmée du genre. Sa tête large, à mandibules courtes et courbées, semble trahir des instincts granivores. 6. — STENAMMA (MESSOR) BARBARUM CAPITATUM, V. SANTSCHII Forel. — ©. — Long. 13 à 14 mill. — Deux larges et fortes dents obtuses au métanotum, bien plus fortes que chez le barbarum typique. Elle est aussi plus lisse et a les stries transversales du métanotum plus lâches, plus luisantes et plus régulières, les stries de la tête plus effacées. Elle est plus grande que les © des autres variétés de capitatum. Les ailes sont comme chez le barbarum typique, mais la pilosité est plus éparse. — Long. 9 à 9.5 mill. — Deux larges tubercules au métanotum. Pilosité moins abondante que chez le barbarum typique. Ailes un peu plus teintes de brunâtre. Cette variété peut aussi bien être rattachée au barbarum typique qu’à la sous-espèce capitatum, malgré le dimorphisme moindre et la tête moins large de la grande ÿ. : Kairouan (D' Santschi). 7. — STENAMMA (MESSOR) BARBARUM CAPITATUM, V. SANCTUM Forel. — . — Long. 7 mill. — Pilosité très abondante. Métanotum tout à fait inerme. Ailes presque hyalines. Tête plus arrondie derrière, moins anguleuse que chez Santschi, comme chez capita- tum typique. Sculpture moins réticulée que chez l’ouvrière. Kairouan (D' Santschi). 8. — PHEIDOLE PALLIDULA Nyl., v. tristis n. var. — ©. — Long. 2.6-2.8 mill. — D'un brun foncé, les mandibules jaune-brun ainsi que les antennes et les tarses. Kairouan (D' Santschi). Cette variété foncée du Ph. pallidula mérite bien d’être nommée. Elle n’est pas rare dans l’Atlas; pour le reste des caractères, identique à pallidula in sp. 9. — Pheidole Santschii n. sp. — %. — Long. 3.2 mill. — Mandibules médiocrement luisantes, ponctuées, en partie striées, à bord terminal tranchant, terminé par deux dents. Epistome caréné, faiblement échancré au milieu du bord antérieur. Tête relativement petite, environ deux fois plus large que le pronotum, presque carrée, un peu plus large derrière que devant, faiblement échancrée derrière. Le sillon frontal se prolonge en sillon occipital. Yeux assez convexes, 205 un peu en arrière du tiers antérieur. Le scape atteint le bord occi- pital. Tous les articles du funicule plus longs qu’épais; les trois articles de la massue subégaux. Mésonotum avec une impression ou échancrure transversale et un bourrelet transversal derrière elle. Echancrure mésométanotale assez forte. Face basale du métanotum bordée, avec une impression longitudinale médiane, plus longue que large, et que la face déclive qui est aussi bordée. Epines longues comme la moitié de leur intervalle, plus longues que la largeur de leur base. Premier nœud légèrement échaneré au sommet; second nœud obtusément rhombiforme, deux fois plus large que le premier. Tête subopaque, assez finement et densément ridée en long, fine- ment réticulée entre les rides. Occiput luisant et plus ou moins lisse à partir du bord postérieur. De gros points espacés sur le vertex et derrière les yeux. Thorax et pédicule finement réticulés et subopa- ques, avec quelques vagues rides; face déclive transversalement ridée. Abdomen et membres lisses, avec des points piligères. Pilosité dressée, éparse, fine et jaunâtre sur le corps, oblique sur les scapes et les tibias. D'un rougeâtre ou roussâtre terne, avec l'abdomen brun jaunatre, les pattes et les antennes d’un jaune un peu roussâtre. $. — Long. 2.2 mill. -- Mandibules comme chez le % ; épistome sans carène. Tête ovale-rectangulaire, plutôt rectangulaire, avec un bord postérieur distinct. Yeux convexes au milieu des côtés. Le scape dépasse l’occiput de moins de la moitié de sa longueur; antennes du reste comme chez le %.'Thorax et pédicule comme chez le Z, mais les nœuds plus allongés, le deuxième élargi derrière où il est bien deux fois plus large que le premier. Sculpture comme chez le Z, mais le front, le vertex, l’occiput et le sommet du mésonotum sont lisses; le thorax est, du reste, au con- traire plus mat et plus fortement réticulé, mais avec moins de rides: la face déclive n’a guère que des réticulations. Pilosité très éparse. Couleur du Z, mais la tête est plutôt brunâtre et l'abdomen d’un jaune brunâtre. La Mecque, reçue du D' Santschi. Bien plus petité que la rugaticeps Em., elle en diffère par la forme de la tête de l’ouvrière qui est allongée et n’a pas de bord postérieur chez le rugaticeps, puis par son % à petite tête et longues antennes. Est-ce vraiment le % ? Est-ce peut-être un intermédiaire entre $ et % maximus ? 10. — Oxyopomyrmex (Goniomma) punicus n. sp. — Long. 3 mill. — Bien plus petit que l’hispanicus André subsp. tuneticus Forel, dont il diffère, en outre, comme suit : Mandibules subopaques, plus finement et plus densément striées. Dr... AT es, art | nt PAS. NA TA PA ; pet Te TU NME CR A RUN TT CNE } : pi 206 Tête un peu plus large que longue à côtés plus convexes (carrée chez le tuneticus). Yeux un peu plus grands, situés plus prés du milieu des côtés. Promésonotum et surtout le mésonotum bien moins bossus, moins élevés en dessus du métanotum. Face basale du métanotum un peu plus courte, avec des épines plus courtes et plus grèles. Premier nœud plus épais, situé plus en avant, avec un pétiole antérieur plus court, de sorte qu'il est presque aussi éloigné de l'articulation du premier article du pédicule avec le deuxième que de l'articulation du thorax; il est plus épais (plus long) à sa base que chez funeticus et plus long que son pétiole antérieur. Second nœud aussi long qu'épais. Premier segment de l'abdomen un peu atténué devant, avec les côtés moins convexes que chez tuneticus. Sauf le front et le milieu du vertex, qui sont finement striés, la tête est lisse et luisante sur ses deux tiers postérieurs, avec de gros points épars. Le thorax et le pédicule sont aussi en grande partie lisses, moins réticulés et ridés que chez tuneticus. Pilosité et pubescence comme chez funeticus. Funicules, bords des mandibules et tarses rougeâtres, ainsi que les articulations; le reste des pattes et les scapes bruns. Kairouan (D' Santschi). Très voisin de l’hispanicus tuneticus. Sa petite taille le fait ras- sembler à l'Oxyopomyrmex Santschii, mais ses antennes de 12 articles et ses yeux le rattachent au sous-genre Goniomma. 11. — LEPTOTHORAX FLAVISPINUS André, v. rufescens n. var. — Long. 2.5 à 2.7 mill. — Diffère du flavispinus typique par sa couleur roussàtre avec l’abdomen d’un brun roussâtre, et par son premier nœud obtusément arrondi et bien plus épais en haut. Le thorax et la tête sont entièrement mats et ont des rides plus grossières. Kairouan (D' Santschi). 12. — LEPTOTHORAX ANGUSTULUS Nyl. subsp. silvanus n. subsp. — Long. 2.5 à 2.8 mill. — Tête comme chez la subsp. Trabuti . Forel. Thorax distinctement échancré, plus distinctéement que chez le Nylanderi. Epines bien plus fortes que chez le convexus Forel, mais un peu plus courtes que chez l’angustulus typique et beaucoup plus courtes que chez le Trabutii, un peu plus longues que la largeur de leur base. Face basale du métanotum convexe (convexité distincte de celle du promésonoitum); chez le Nylanderi elle est horizontale. Pre- mier nœud très court, plus court que chez le Trabutii, et même que chez le conveæus; vu de profil, conique; tranchant au sommet. Thorax et pédicule mats, densément réticulés-ponctués, et, en outre, grossiè- rement ridés en long. Abdomen lisse. Pilosité et couleur du con- VELUS, à ; 34 et Ur: de je De = PT EDS ANR ET 207 Forêt de Msila, près d'Oran (Algérie). J’ai considéré dans le temps cette forme, que j'ai récoltée moi-même sur des chênes-lièges, comme un passage du conveæus à la race Trabutii de l'angustulus et je l’avais désignée du terme de convexo-trabutii. Je crois devoir en faire une sous-espèce spéciale de l’angustulus. 13. — CREMASTOGASTER AUBERTI Em., subsp. Jehov£æ n. subsp. — $. — Long. 3.5 à 4 mill. — La tête n’est pas plus large que longue (plus large chez le type de l'espèce). Yeux bien en arrière du milieu des côtés. Les scapes dépassent le bord occipital de 1/6 de leur longueur. Le thorax est plus étroit et plus allongé. Le proméso- notum est bien moins convexe et bien plus long que la largeur du pronotum (pas plus long chez le type). Carène du mésonotum comme chez l'Anberti. Epines du métanotum courtes, triangulaires, à peine plus longues que la largeur de leur base, plus fortes néanmoins que chez la subsp. autaris Forel. Premier nœud du pédicule aussi long que large et peu élargi devant (plus large que long et fort élargi devant chez le type de l’espèce). Abdomen étroit, allongé, tronqué devant. Thorax assez finement ridé en long, avec de vagues réticulations entre les rides, subopaque. Tête lisse, sauf les stries des mandibules et des joues. Pédicule assez lisse. Abdomen lisse, avec quelques vestiges de réticulations très faibles. Pilosité et couleur comme chez le type de l’espèce. Jérusalem (M. Théod. Schmid). Diffère du type de l'espèce et des autres races surtout par sa forme bien plus allongée. Parait voisin de la var. Karaiwaieiwi Ruzski. 14. — Id., v. Mosis n. var. — Long. 3.2 à 3.6 mill. — D'un jaune brunâtre ou d’un brun jaunâtre, parfois rougeâtre avec l’abdomen plutôt brunâtre. Epines un peu plus longues. La forme du corps est moins allongée (surtout le 1° nœud) et fait passage au type de l’es- pèce. Les yeux sont bien en arrière du milieu des côtes. ©. — Long. 6 à 6.5 mill. — Bien plus petite que chez l’Auberti typique. Thorax plus étroit que la tête. Métanotum avec deux fortes dents triangulaires pointues, plus fortes que chez l’Auberti typique. D'un brun rougeâtre. Ailes hyalines à nervures et tache fort pâles. Corps bien plus étroit que chez l'espèce typique. Palestine (ma collection). 15. — CREMASTOGASTER SCUTELLARIS OI.. v. Alii n. var. — Long. 2.7 à 3.2 mill. — Corps, et surtout thorax, étroit et allongé, comme chez l’Auberti Jehovæ; épines plus longues que chez lui, mais plus faibles que chez la var. Schmidti Mayr. Pédicule aussi plus étroit, 4 à 4 $ So ET ta) 1 k PS ETS y je * & # Rd SD ES LA ge LA à ne k # Le. 204 E # LES + ve * Le : + ÿ % * mais moins que chez Jehovæ. Couleur rouge de la var. Schmidti; abdomen d'un brun roussâtre devant, d’un brun noir derrière. Tète lisse. Thorax plus faiblement et plus finement ridé que chez le type de l’espèce et la var. Schmidti. Kairouan (D' Santschi). 16. — FORMICA FUSCA L. subsp. GAGATES Latr., v. Filchneri n. var. — %. — Ne diffère de gagales que par son métanotum cubique, dont la face basale, vue de côté, est à peu près droite ct forme un an ee Ia face déclive qui est abrupte et pie ussi. forme rle avec l4 face déclive est abrupte et plane auss Les soies dresséos de l'abdomen sont d’un jaune brunâtre, un peu. dorées. La variété Muralewiczi, de Ruzsky, de Crimée, a une face basale fortement convexe et un métanotum comme chez la F. rufa. Lautschôn, Chine (W. Filchner). DRE ra ee de GAME NE (UOTE ER ES je 209 ADDITION AUX HÉMIPTÈRES DE KINCHASSA. ( par E. Bergroth. PAMERA NOCTUABUNDA n. sp. Fusco nigra, pallide sericea et supra (hemelytris exceptis) parce erecte longiuscule pilosa, margine basali pronoti et hemelvtris albido-testaceis, abdomine, vitta intralaterali ventris excepta, ferru- oineo. Caput lobo antico pronoti paullulo brevius, supra nonnihil, subitus parum convexum, exsertum, pone oculos sensim angus- tatum, latere postoculari spatio inter oculum et basin antennæ æque longo, ocellis ab oculis quam a linea media capitis longius remotis, antennis ab apice capitis quam ab oculis longius inserti:, medium corii attingentibus, pilosulis, articulo primo testaceo- et fusco-varie- gato, dimidio suo apicem capitis superante, articulis duobus sequen- tibus fuscotestaceis, secundo primo plus duplo longiore, tertio primo duplo longiore, articulo quarto tertio æquilongo, fusco, annulo trientem mediam ocecupante pallide testaceo ornato, rostro medium mesosterni vix attingente, albotestaceo, articulo ultimo nigro, articulo primo articulo basali antennarum longiore, medium oculorum paullum superante, secundo tertio longiore. Pronotum subæque longum ac latum, obsolete punctatum, pone medium constrictum, lobo antico transverso, capite distinctissime latiore, latitudine maxima pone medium sita, lobo postico antico vix dimidio latiore. Scutellum commissura clavi duplo longius. Hemelytra apicem abdominis attingentia; punctura fusca, clavo triseriatim punctato, corio parce brevissime pilosulo, intus biseriatim punctato, ceteroquin parce irregulariter punctato, limbo laterali et macula elongata triangulari ad angulum apicalem internum impunctatis, hac macula extus serie punctorum terminata, macula parva pone basin, macula ad marginem costalem pone medium ejus, macula angulum apicalem occupante margineque angusto apicali fuscis, membrana fusco-nebulosa, venis albidis. Pedes anteriores dilute testacei, femoribus anticis mox pone medium et femoribus mediis longius pone medium annulo fusco signatis, inter annulum et apicem pallidius infuscatis, femoribus anticis sub dimidio apicali Spinis paucis. inter quas duabus majoribus, armatis, tibiis anticis (1) Voy. Ann. Soc. Ent. Belg. 1905, p. 379 _ rectis, in mare inermibus, basi et apice tibiarum apiceque tars dm 2 - fuscis. (Pedes postici desunt). — Long. G'5,4 mil. TORTUE Congo (Kinchassa). | | TS A P. afra Släl, cui sat affinis est, differt articulo primo anten- narum longiore, articulo earum ultimo pallido-annulato, articulo primo rostri breviore, pronoto minus distincte punctato, lobo ejus postico breviore et obscuriore, corio paullo aliter colorato ventreque .. intra latera fusconigro-vittato. Etiam P.annulicorni H. Sch.,epatria ignota descripta, sat similis videtur. 408 211 UN SECOND CARPOPHILUS, NOUVEAU POUR LA FAUNE D'ALSACE, CARPOPHILUS MUTILATUS Er. par F. Scherdiin (Strasbourg). Il y a quelques mois, j'ai signalé la présence en Alsace du C. de- cipiens Horn, espèce nouvelle pour la faune européenne (Ann. Soc. ent. Belg., tome 51, III, p. 76, et Bull. Soc. ent. France, 1907, p. 66). Je signale aujourd’hui la capture d’un second Carpophilus également nouveau pour nos régions, le Carpophilus mutilatus Er. C’est au port de Strasbourg (Rheinhafen), dans un hangar con- tenant principalement des denrées coloniales (fruits et légumes secs, sacs de sucre, etc.), que j’ai capturé ce petit Coléoptère. Je l’ai ren- contré à peu près dans les mêmes conditions que le C. decipiens mentionné plus haut, c’est-à-dire aux fenêtres, murs et dans des toiles d'araignées. Il était en compagnie du C. hemipterus L,, mais en petit nombre. J’ai réussi à capturer, en deux jours, 32 individus. Malheureusement ce hangar a été nettoyé depuis, toiles d'araignées et Carpophilus ont disparu sous les vigoureux coups de balais d'employés s'intéressant fort peu à l’entomologie. Il serait intéressant de savoir si cet insecte n’a pas été observé pré- cédemment chez nous ou du moins dans nos régions limitrophes. Je suppose que oui. À ce sujet, je possède le renseignement suivant, que M. J. Bourgeois, de Sainte-Marie-aux-Mines, a bien voulu me communiquer le 8 juin dernier : € Dans les années 1872 à 1879, le C. mutilatus a été capturé en grand nombre dans certains navires du port de Rouen, surtout dans ceux contenant des arachides. » Il est probable que l’insecte doit se trouver dans d’autres ports encore, comme Anvers, Marseille, Bordeaux et le Hâvre. Le C. mutilatus, qui habitait déjà l'Europe méridionale, les Indes, l'Australie, etc., a donc été importé en Alsace. Il m'a malheureu- sement été impossible de constater de quelle contrée et dans quelle sorte de marchandise l’insecte nous est parvenu. Dans le hangar où je l’ai découvert, se trouvaient des caisses de poires sèches de provenance américaine (Californie), curieuse coïncidence avec ma capture du C. decipiens au mois de février dernier. J’insiste de nouveau sur le fait que j'ai capturé le CG. mutilatus à « l’état libre », c’est-à-dire sur les vitres, aux murs, etc., et non dans des caisses ou fûts de marchandises encore fermés. L’insecte a donc, comme le C. decipiens, une tendance à s’acclimater. Le C. mutilatus est considéré de nos jours comme étantune variété du C. dimidiatus F., auquel il ressemble beaucoup (les élytres du 212 dimidiatus sont plus courtes que celles du snutilatus). Il n’est pas impossible que les deux aient été confondus. Pour ceux de mes collègues qui s'intéressent à la chose, je citeraï (mot à mot) ce que dit à propos du C.nutilatus G. Murray dans son mémoire : Monograph of the family of the Nitidulariæ (Transactions of the Linnean Society of London, vol. XXIV, p. 378). CARPOPHILUS MUTILATUS. Erichs. in Germ. Zeitschr. 258 (1843). Nitidula hemiptera, Fab. Ent. Syst. 261 (1792). Nitidula pallens?, Blancb. in d'Orbigny. Voy. dans l'Amérique Mérid. VI. 2. Ins. 64 (1837-43). Carpophilus mutilatus, Woll. Ins. Mad. 116 (1834). Subcylindrico-oblongus,rufo-ferrugineus, pubescens, crebre subtiliter punctatus; thorace subquadrato; elytris thorace vix longioribus ; abdo- mine infra colore saturatiore. Long. 1 2/3, lat. 1/2 lin. Habitat in Europa meridionali, in Madera, in India orientali, in India occidentali, in Australia, etc. Subcyliudric-oblong, sparsely clothed with a rather iong pale tes- taceous pubescence, densely and finely punctate, not shining, flavo- testaceous or rufo-ferruginous. Head punctate, with longer pubescence than that on the thorax : the usual impressions on each side in front are either absent or very slight. Thorax convex, large, subquadrate, rather strongly punctate, the pusctures variolose, the pubescence all directed to a point immediately in front of the sceutellum; sides declinate, angles all obtuse]ly rounded, apex and base nearly straight, truncate; the disk usually somewbhat darker than the sides. Scutcllum also darker, mode- rate in size, rounded, nearly impunctate, a few faint small punctures only at its base. Klytra scarcely (perhaps a very little) longer than the thorax, not wider than the thorax, shoulders distinct, but not very prominent, sides straight when seen from above, declinate and sligh‘1y rounded, margin distinct; testacecus, paler than the thorax, near the scutellum and along the apex slightiy darker than the rest of the elytra, finely and not very closely punctate, puncetuation becoming thicker towards the suture, pubescence long; the apex declinate, each elytron truncate obliquely, exterior apical angies obtusely rounded, sutural angles obtuse, right angles at the very point. Abdomen above rufo- ferruginous, with a tinge of fuscous; underside and legs rather darker. Legs robust. Jam inclined to think, from M. Blanchard’s description and the exami- nation of a mutilated fragment of the type in the Museum of the Jardin des Plantes, that his Nifidula pallens belongs to this species. This species is now found in most countries to which commerce has penetrated. Its original habitat is supposed to be the West Indies. 213 BUPRESTIDES DES ENVIRONS DU LAC TCHAD par Ch. HKerrerans. M. le colonel Schultze, de Munich, a bien voulu me communi- quer une très intéressante série de Buprestides recueillis, de 1901 à 1903, par son fils, M. le lieutenant Schultze, alors qu'il faisait partie de la Commission limitrophe anglo-allemande, entre Yola et le lac Tchad, dans l’Adamana et le Bornou. Des 33 espèces qui m'ont été soumises, 5 sont nouvelles et, parmi celles-ci, une appartient au genre Pachyschelus, considéré long- temps comme appartenant exclusivement à la faune américaine, dans laquelle il est largement représenté. H. Deyrolle en avait signalé, par la suite, deux espèces de la Malaisie, et, récemment, j'ai eu l’occasion d’en décrire une de Madagascar. La découverte d’un représentant des Pachyschelus au. cœur même de l’Afrique étend l'habitat de ce genre parmi toute la zone tropicale de l’ancien et du nouveau monde. Je félicite M. le lieute- nant Schultze et je remercie son père de m'avoir donné l’occasion de confirmer ce que j'avais pressenti lorsque j'ai décrit un Pachyschelus de Madagascar. Je le remercie surtout d’avoir bien voulu m’abandonner les types uniques des récoltes de son fils, remarquables aussi par leur parfaite conservation, en me disant que ces spécimens seraient mieux à leur place dans la collection du monographe que dans la sienne propre. C’est là une preuve de désintéressement assez rare et qui mérite d’être signalée, puisque l’on y voit l'intérêt personnel s’effacer devant l'intérêt scientifique. 1. Sternocera castanen Oliv., Ent., t. 2 (1790), p. 95, pl. 2, f. 8, b, c. — Bords du lac Tchad. Les deux exemplaires, d’une excessive fraicheur, qui m'ont été soumis ont les vermiculations du pronotum d’un noir bleuâtre, mais ils appartiennent bien à l’espèce et ne diffèrent pas autrement des castanea 8. Ss. 2. Sternocera interrupta Oliv., L. c., p. 26, pl. 4, f. 28, a, b, c. — Bords du lac Tchad. 3. Julodis Caiilaudi Latr., Voy. Caillaud, t. IV (1827), p. 277, pl. 8. — Bornou. 4. Acmæodera subprasina Mars., Ann. Soc. Ent. Fr. (1867), p. 54, — Yola-Baradje. 5. Steraspis mimosarum (Kolbe ss.) Nov. SP. — Intermé- diaire entre le speciosa KI. et l’amplipennis Fahr., ayant, comme le 214 premier, mais à un degré moins prononcé, de larges enfoncements semicirculaires et pulvérulents sur chacun des segments abdomi- naux ; la structure élytrale à rugosités moins accusées et rappelant celle du second. Le sillon du pronotum faible; les côtés de celui-ci rugueux. L’extrémité du dernier segment abdominal avec une large échancrure arquée; ® bilobée avec une étroite échancrure anguleuse. Coloration du dessus variable; parmi les trois exem- plaires examinés, le premier est d’un beau vert clair avec les élytres bordés extérieurement de pourpré doré et les côtés du pro- notum bleus; le second est d’un vert plus foncé avec les bords extérieurs des élytres légèrement bleuûtres ; le troisième est bronzé doré avec les élytres étroitement bordés à l'extérieur de bleu ver- dâtre ; tous sont en dessous d’un vert moins doré, tournant au bleu en avant etsur les pattes. — Billa-Butube (bords du lac Tchad). 6. Steraspis ambigua Fahr., Zns. Caffr., t. 1 (1851), p. 312. — Beruere. Je rapporte à cette espèce deux exemplaires qui ne me paraissent pas pouvoir en être séparés. L’ambigqua présente de grandes varia- tions de faciès et de coloration et possède un habitat très étendu en Afrique. 7. Paratænia chrysochlora Palis., Zns. d’Afr. (1805), p. 44, pl. 11, f. 3 et 4. — Duala et Fakwa (Cameroun). 8. Paratænia aspera Kerrem., Ann. Soc. Ent. Belg., t. 36 (1891), p. 52. — Manyemen, Duala et Dimbobari (Cameroun). Un exemplaire a les élytres d’un cuivreux plus clair avec les taches postéro-latérales moins larges, mais je crois qu'il peut être réuni aux autres, bien qu'il soit un peu plus grand que ceux-Ci. 9. Paratænia orbicularis Kerrem., L. c., p. 55. — Basiko (Came- roun N. O.). 10. Psiloptera bioculata Oliv., Ent., t. 2 (1790), p. 69, pl. 8, f. 90. — Bama (environs du lac Tchad). Peut-être un peu différents de l’espèce d'Olivier, mais pas suffi- samment pour les en séparer. 11. Psiloptera quadriareolata Fahr., Jns. Cafr., t. 1 (1851), p. 318. — Madagali et Dile (Adamana). 12. Psiloptera pupillata KI, Mon, Berl. Ak. Wiss. (1855), p. 646 — Afrique orientale allemande, sans désignation de localité. 13. Sphenoptora cœca Kerrem., Ann. Soc. Ent. Belg., t. 42 (1898), p- 293. — Yola: 215 14. Sphenoptera congener Kerrem , Ann. Soc. Ent. Belg., t. 42 (1898), p. 295. — Yola. 15. Sphonoptera senegalensis Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1839), p. 36, pl. 9, f. 56. — Yola. 16. Sphenoptera Raïfrayi Thoms., Typ. Bupr. (1878), p. 70. — Yola. 17. Srhosoptera farcatipennis Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1839), p. 27, pl. 7, f. 39. — Ambobyo (environs de Tchad). 18. Sphenoptera trispinosa K1., Symb. Phys., t. 1 (1829), pl. 3, f 3, — Ambobyo (environs du lac Tchad). 19. Sphenoptera plicata Kerrem., Ann. Soc. Ent. Belg., t. 42 (1898), p.284 — Locedja (Nigérie). 20. Melanophila cuspidata KI., Syb. Phys., t. 1, (1829), p. 34. pl. 5, f. 8. — Yola. 21. Anthaxia angustipennis K1., /. c., p. 36, pl. 3., f. 10, — Hoss- Djige. 29, Colobogaster nigrita Oliv., Ent., t. 2 (1790), p. 40, pl. 9, f. 96. — Bascho (Cameroun N.-0.). 23. Chrysobothris cuprina K1., Symb. Phys., t. 1 (1829), p. 39, pl. 3, f. 13. — Yola. 24. Chrysobothris dorsata Fab., Mant. Ins., t. 1 (1787), p. 179. — Dile (Adamana sept.). 25. Pseudactenodes vitticollis Har., Mitt. Munch. Ent. Ver., t. 2 (1878), p. 105. — Fakeve. 5 Un seul exemplaire, malheureusement incomplet, de cette remar- quable espèce. La tête et le pronotum manquent, mais la structure et la coloration des élytres ne laissent aucun doute quant à l'identité. 26. Agrilus sexguttatus Thunb., Nov. Spec. Ins. Diss., V., pl. 5, f, 114. — VYola. 27. Agrilus Schultzei Nov. sp. — Long. 6; largeur 1.9 mill. — Grèle, allongé, élargi au tiers supérieur, atténué et bifurqué de part et d’autre au sommet, d’un beau vert clair, un peu bleuâtre en des- sus avec le front vert doré brillant, l’extrémité rouge feu et les ély- tres ornés de part et d’autre de deux taches villeuses et blanches situées l’une au milieu du disque, l’autre au tiers postérieur, toutes deux plus près de la suture que de la marge latérale. Dessous d’un ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 2 VIII 1907. 16 216 vert plus clair et plus doré que le dessus et légèrement glauque, couvert d’une très courte pubescence d’un gris argenté, assez dense. Appartient au groupe des Agrilus ayant le sommet des élytres bifurqué, avec l’épine externe plus accusée que l'externe et diver- gente. Faciès de l’acutus Thunb., mais moins grand et moins robuste. Tête convexe, à ponctuation fine et espacée, avec un très étroit sillon médian. Pronotum presque carré, à peine plus large en avant qu'en arrière; la carène antérieure visible en dessus sur toute son étendue, carène postérieure courte et faiblement arquée, rejoignant l’antérieure avant le milieu; marge antérieure et base bisinuées; le disque déprimé sur les côtés et le long de la base, cette dépression semi-circulaire, accentuée dans l’angle antérieur, moins profonde le iong de la base; la surface couverte de fines ridules transversales, sinueuses et parallèles. Ecusson transversal, caréné le long de la base. Elytres de la largeur du pronotum à la base, sinués à la hauteur des hanches, élargis au tiers postérieur, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet; celui-ci échancré de part et d’autre et armé d’une dent externe, spiniforme, légèrement diver- gente et d’une courte dent suturale; la surface couverte de rugosités simulant de très fines écailles. Dessous plus brillant que le dessus et finement ponctué. — Boscho (Cameroun). 28. Agrilus benevolus Kerrem., Wytsm. Gen. Ins., Bupr., fasc. 4 1903), p. 279. — Kiuisindi (Cameroun). P 29. Agrilus nitidifrons Kerrem., Ann. Soc. Ent. Belg., t. 42 (1898), p. 323. — Mundame. 30. Agrilus dualaicus Nov. sp. — Long. 10; larg. 2 mill. — Etroit, allongé, assez robuste, atténué en arrière, tête et pronotum bronzé verdâtre clair, élytres vert obscur, légèrement bleuûtres, sans taches claires ni pubescence apparente, le sommet et les côtés teintés d’un reflet pourpré. Dessous d’un beau vert clair et brillant, un peu doré avec les côtés du sternum, des hanches postérieures et de chacun des segments abdominaux pubescents, la pubescence retenant une pulvérulence blanche, agglomérée en taches transver- sales sur les segments abdominaux. Tête ponctuée et un peu rugueuse, sillonnée longitudinalement, R le sillon plus net et plus profond en avant qu’en arrière. Pronotum un peu plus large que long et aussi large en avant qu’en arrière; la marge antérieure faiblement bisinuée; les côtés droits, vus en dessus; la carène postérieure peu allongée, mais très saillante, faisant calus de chaque côté, la carène antérieure droite et très 217 oblique; la base bisinuée avec le lobe médian large, peu avancé et arqué; le disque avec deux impressions peu marquées et super- posées; celle du dessous plus accentuée que l’autre; la surface couverte de rides nettes, onduleuses, très serrées et transversales. Ecusson large, caréné transversalement. Elÿtres plans, non évidés le long de la suture, sinués sur les côtés à hauteur des hanches postérieures, à peine élargis au tiers supérieur, laissant à découvert une étroite portion de la région dorsale du métasternum et des segments abdominaux, le sommet acuminé avec, de part et d’autre, une longue épine médiane plus rapprochée de la suture que des côtés et accostée extérieurement de dentelures fines, régulières ; la surface couverte de rugosités simulant de petites écailles. Dessous plus brillant et moins rugueux que le dessus, couvert de très fines ridules espacées sur l’abdomen, le sternum finement granuleux. — Duala. 51. amosia Schultzei Nov. sp. — Long. 7; largeur 2 mill. — Oblong, peu atténué en avant, subacuminé en arrière, le pro- notum convexe, les élytres plans sur le disque, entièrement noir, assez brillant en dessus, plus terne en dessous à cause de la pubes- _cence qui le recouvre; cette pubescence grise et formant, sur les élvtres, de larges bandes transversales d’allure indéterminable en avant el vaguement flexueuses en arrière. Tête impressionnée au-dessus de l’épistome et sillonnée sur le front et sur le vertex, couverte de points épais et inégaux et de petites rides longitudinales. Pronotum très convexe, inégal, bossué, plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière; la marge antérieure tronquée, les côtés (vus en dessus) peu arqués, obliques en avant et droits en arrière; la marge latérale très sinueuse; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué; une rainure sous la marge latérale et le long de celle-ci pour l'insertion de l’antenne au repos. Ecusson beaucoup plus large que long, tronqué en avant, coupé carrément sur les côtés en avant, très arqué sur les côtés en arrière et acuminé au sommet. Elytres plans sur le disque, déclives sur les côtés, impressionnés à la base entre le calus huméral et l’écusson, atténués et séparément arrondis au sommet; la surface rugueuse et couverte de rides transversales, les rugosités moins grossières sur les espaces dénudés que sur ceux qui sont pubescents. Dessous moins rugueux que le dessus; l'abdomen bril- lant à ponctuation fine et espacée. — Locodja (Nigérie). 32. Trachys Schultzei Nov. sp. — Long. 3.7; larg. 2. mill. — Subovalaire, assez convexe; tête et pronotum bronzé doré et cou- verts d’une pubescence dorée; élytres noirs avec trois bandes Re 218 transversales et flexueuses pubescentes de roux doré ; cette pubes- cence garnissant aussi la base, mais sans allure déterminée. Dessous noir brillant à légers reflets violacés. Tête finement pointillée, largement et peu profondément excavée avec les bords limitant les yeux élevés et tranchants. Pronotum trois fois aussi large que long, plus étroit en avant qu’en arrière; la marge antérieure largement et faiblement échancrée en arc; les côtés obliques, presque droits, à carène tranchante; la base forte- ment trisinuée, le sinus médian formant un large lobe arrondi et avancé; le disque convexe, les côtés impressionnés et ensuite aplanis; la surface couverte d’une fine ponctuation semblable à celle de la tête. Ecusson très petit. Elytres graduellement atténués en arc de la base au sommet; la base avec deux calus saillants, l’un huméral, le second situé entre le premier et la suture; le sommet brusquement déclive et un peu relevé; la surface rugueuse et granuleuse, sans carènes ni côtes, les calus de la base plus lisses. Dessous plus brillant que le dessus, à très fines ridules simulant des écailles. — Masco (Bornou). 33. Pachyschelus africanus Nov. sp. — Long.3.3; larg. 1.6 mill. — Ovalaire, très convexe en dessus et d’un bleu obscur et très brillant; dessous plan, noir et brillant. Tête étroite et convexe, faiblement impressionnée immédiatement au-dessus de l’épistome, couverte de points très fins, largement et régulièrement espacés. Pronotum régulièrement convexe, brus- quement déclive sur les côtés en avant, un peu plus de deux fois aussi large que haut; la marge antérieure tronquée, sauf sur les côtés, où elle s’avance suivant un angle aigu jusqu’au sommet des yeux; les côtés (vus en dessus) obliquement atténués en arc, avec une fine carène marginale tranchante et droite; la base faiblement bisinuée avec les angles postérieurs abaissés sur les élytres et aigus; la surface couverte de points fins, largement et régulièrement espacés. Ecusson médiocre pour le genre, en triangle équilatéral. Elytres régulièrement atténués en arc de la base au sommet, fine- ment rebordés le long de la marge externe; le disque faisant une courbe régulière et continue, l’insecte vu de profil, avec le prono- tum; le sommet présentant de chaque côté deux fines côtes caréniformes remontant jusque vers le tiers antérieur; l'extrémité irrégulièrement dentelée; la surface couverte de séries longitudi- nales de points avec, sur les côtés, quelques rides transversales. Dessous finement pointillé; marge antérieure du prosternum avancée et tronquée; prosternum court et très large; une rainure le long du bord inférieur du pronotum pour l'insertion des antennes 4 | dr: Fe A UN thoraciques et ventrales pour l'insertion des pattes = Masco (Bornou). | La forme et la structure des tibias et des détails secondaires = font incontestablement de cet insecte un représentant du genre Pachyschelus en Afrique. Seul l’écusson est moins large et relative- à. ment plus petit, ce qui est insuffisant pour la création d’une coupe ‘générique distincte. 4e 73 RENE | SUR Ë RER à 10 E à : pa 1 Ts be ve | “1 \e x & 2 f Seb ke ; ÿ & Fe ETS AR S SEEN 220 À REPLY TO SOME RECENT COMMENTS ON SOME SPECIES OF THE FAM. FULGORIDÆ by VW.-E, 5bistant. In the ANN. Soc. ENT. BELG., 1907, pp. 120-127, M. Kirkaldy has done me the honour to criticise some recent identifications I have published in my € {Indian Rhynchota ». I thank the writer for his desire to correct, but unfortunately he is inexact, and a reply is necessary. 1. — Dictyophora pallida Don. — In my enumeration and description of 1his species (FAUN. BR. L., RHYNGH., III, p. 243), I quoted à report from the « Indian Mus. Notes » that this species was destructive to Sugar cane in South India. Kirkaldy disputes the identification of the original writer of that report, refering to the unsatisfactory figure and criticising my having quoted it. He writes il cite la planche ci-dessus mentionnée ». This is an inexact statement as I carefully refrained from doing so, refering to the text only. He further observes & mais il faut croire qu'il n’a pu consulter l’ouvrage et n’a fait que reproduire la citation ». This again is not the fact. Without valuing the figure [ accepted the determination, 1° because the late M. Atkinson to whom I referred, stated (1886) that « the Indian Museum possesses specimens » ofthe species, and 2° I had received from that Museum specimens of D. pallida correctly labelled. Kirkaldy goes still farther, and quotes that figure as representing Pyrilla aberrans Kirby, despite the clear evidence that it portrays a mesonotum with five longitudinal carination whilst the mesonotum in Pyrilla is tricarinate. The synonymy of l'yrilla aberrans given by Kirkaldy (Ann. Soc. Ent. Belg. 1907, p. 123) is therefore quite unwarranted, though I however thank him for pointing out that Pyrilla Stal (1859) — Zamila Walk. 1862. TI had inexcusably neglected Stäl’s note to that effect in his « Hemiptera Africana ». Ifthe figure in the & Indian Museum Notes » given as Dictyophara pallida, which T'did not quote, is to be ascribed to l'yrilla than despite the five carinations to the mesonotum itis the P, perpusilla Walk., and not the P. aberrans as so confidentlv stated by Kirkaldy. That confusion does exist in India regarding the D. pallida Don., despite the accurate determination of Atkinson, is I am aware the case. I have received a series of specimens from M. Lefroy collected in the Plains of India where it is destructive to Sugar cane, and these represent the P. lycoides Walk, Fi Rs t EE css 291 9, — Genus Phenice. Phenice Westw. Tr. Linn. Soc. Lond., XIX, p. 10 (1845). Assamia Buckt. Ind. Mus. Notes, IV, p.1 (1896). Proutista Kirk. Entomolozist, 1904, p. 279. : Sardis Kirk. Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 433 (1906). In 1845 Westwood founded his genus Fhenice with type P. fritti- lLaris, a West African species. In 1851 he described an allied species from India, P. moesta, the type or cotype of which labelled by Westwood himself is in the British Museum, a figure faithfully representing which is given in my Indian Rhynchota(vol.lIIl, p 297, f. 142). In 1896 Buckton redescribed the species and genus under the name of Assamnia dentata, for which, the name Assamia being preoccupied, Kirkaldy invented the new name Proutista and now refers to the genus as QC Proutista Kirkaldy ». It has been recognised, even by Kirkaldy himself that dentata Buckt. — moesta Westw., and it appears undeniable that ifthe species are the same the genus must also be identical. This Kirkaldy disputes and writes : « Je ne puis accepter l’opinion de Distant, quand il fait Assamia synonyme de Phenice ». This is hardly fair to D' Melichar who stated the case in the previous year (1) to that in which Kirkaldy invented his new name, though without deferring to him. However Kirkaldy’s confusion is explainable by his apparent unfamiliarity with Westwood’s genus, he having quite recently redescribed it under the name Sardis. The following synonimy may be given : PHENICE AUSTRALIS. Phenice australis Dist. Ann. Mag. Nat. Hist. (7), XIX, p. 397 (1907). Sardis maculosa Kirk. (nec Krüger) Rep. Exp. Stat. Haw. Plant. Assoc., Pt. IX, p. 435, t. XX VIT, ff. 4-6 (1906). Proutista Lumholtzi Kirk., Ann. Soc. Ent. Belg., 1907, p. 126. 3. — Peregrinus maidis Ashm. — Kirkaldy states that this species — D, psylloides Leth.— P. siplicia Dist. and that I had fai- led to recognise Lethierry’s description. He does not however make any reference to D’ Melichar who (Hom. Faun. Ceylon, p. 101, €. I, f. 229) gave a long description of the D. psylloides Leth. and placed itin the genus Liburnia. 1 followed Melichar and copied his des- (1) Hom. Faun. Ceylan, p. 54 (1903). cription, which resulted, if Kirkaldy is correct, and probably heis, ï in my redescribing the species. Kirkaldy gives a wide geographical ï distribution for this species, somewhat similar to that which I recorded for Pamera vincta Say, and for which (Ann. Soc. Ent. Belg., 1907, p. 121) he gives a warning applicable to his identifica- tion of P. maidis. & Il est possible qu'il en soit ainsi, mais les Delphacids sont très nombreux en espèces et difficiles à étudier, de sorte qu'il est plus que probable que cet auteur a manqué de séparer quelques espèces très rapprochées. » ] ‘293 HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX pe L'AMÉRIQUE pu SUD par faul Bognin. SYNTOMIDÆ. Loxophlebia albicincta n. sp. — 26 mill. — Palpes, front, tête et collier noirs avec quelques poils blancs; antennes noires; ptérygodes noirs accompagnés de poils blancs: thorax noir avec deux points subdorsaux blancs en face du premier anneau; abdo- men noir, le premier anneau couvert de longs poils noirs, le second avec une touffe dorsale de longs poils blanc pur, les autres entière- ment cerclés de poils courts, blanc jaunâtre sur le dos, blanc pur sous le ventre; dessus des pattes noir, dessous blanc. Les ailes: avec les nervures et un fin liséré terminal noir, grossissant sur l’extrémité des 5 et 6 et à l’apex des supérieures, lesquelles ont de plus la discoïdale empâtée au départ de 4 et 5; inférieures avec le bord abdominal couvert de longs poils blancs et noirs. Cuzco, Pérou; un (y. Cosmosoma achemonides n. sp. -- 44. — 30 mill. — Palpes et antennes noirs; front et tête noir irisé de bleu vert métal- lique; collier, thorax et ptérygodes jaune orangé; abdomen noir irisé de bleu vert métallique, sauf ventralement sous les derniers anneaux et avec une bande dorsale jaune orangé amincie aux deux extrémités, large sur les anneaux médians; pattes noires, les coxæ et intérieurs irisés de bleu vert métallique. Supérieures avec un point basilaire bleu métallique, le bord extrême de la côte et les nervures noirs, sauf dans la région basilaire ; la base, les bordures souscostale etinterne, l’espace entre 2 et 3 entièrement, entre 8 et 4 dans la moitié intérieure, enfin, une bande terminale très large dans la partie apicale, jaune orangé brunissant sur l’espace apical; la discoïdale largement noire; la frange noire. Inférieures jaune orangé sur la première moitié costale, à la base et au départ du bord abdominal, puis avec une bordure terminale noire double- ment plus large à l’apex, la frange noire. Dessous des ailes comme le dessus, mais sans point bleu, les taches des supérieures entre 2 et 4et la bordure terminale grises. 99. — 29 et 31 mill. — Pareille au çÿ, mais sans les taches orangé entre 2 et 4 aux supérieures, la bordure terminale de celles-ci plus noire; Les inférieures avec la bordure terminale moitié moins large à l’apex. Cajon, Pérou; deux paires. Très voisine, mais plus grande qu’achemon Fabr. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 2 VI11 1907, 17 224 Syntrichura melæna n. sp. — 27 mill. — Palpes noirs semés de quelques courts poils blancs sous l’extrémité; antennes noires marquées d’un point blanc sous la base avec le dernier quart blan- chissant; vertex el collier noirs semés de quelques rares poils blancs; front, thorax, corps et pattes noirs. Nervures et franges noires, la discoïdale des supérieures largement noire; les quatre ailes bordées d’un liséré noir uniforme et plus large aux premières ailes, interrompu à l’angle anal des inférieures. Cajon, Pérou; une ©. Phara sanguipaipis n. sp. — 27 mill. — Palpes écarlates, l'extrémité noire; front noir irisé de vert métallique ; sommet de la tête et cou écarlates; collier noir liséré en avant d’écarlate; antennes, thorax, dessous du corps et pattes noirs, celles-ci avec les coxæ et cuisses légèrement irisés de bleu vert; dessus de l’abdo- men noir irisé de bleu vert métallique. Les supérieures brun noir; les inférieures noir bleuté; les franges concolores semées de poils blancs. Cajon, Pérou; une ©. Ctenucha biformis n. sp. — 27 mill. — Palpes noirs, le des- sous irisé de bleu vert métallique, blanchissant en dessus; front, tête, collier, ptérygodes, thorax, dessus et côtés de l’abdomen noir fortement irisé de bleu vert métallique; pattes noires blanchissant aux extrémités, les cuisses irisées, les coxæ blanchissant et irisés; le ventre blanc. Supérieures noir brun, coupées par une large bande transversale médiane allant de la souscostale, qu’elle ne colore pas, à l’angle interne qu'elle n’atteint pas, rouge ponceau chez le (j, jaune orangé chez la ® et avec plusieurs stries longitu- dinales bleu vert métallique sur le bord interne, en dessus de la sousmédiane, en dessous et en dessus de la médiane, sous la costale; ces stries, composées d’écailles métalliques, se prolongent de la base plus ou moins dans l’intérieur de l’aile et réapparaissent entre 2 et 4, immédiatement après la bande transversale. Infé- rieures noir brun irisé de bleu sombre métallique ; franges couleur du fond, l’extrémité blanchissant plus ou moins suivant l'individu. Dessous des ailes comme le dessus, mais les irisations beaucoup plus complètes et plus étendues, réapparaissant aux supérieures entre 6 et 7 après la bande, les inférieures blanchissant centrale- ment sous la cellule et parfois aussi vers l’extrémité cellulaire. Cajon, Pérou; deux y, une 9. 225 NOLINÆ Rœæselia versicolora n.sp. — 22 à 27 mill. — Dessus des supé- rieures gris roussâtre semé de stries blanches, les dessins noirs. Ceux-ci se composent de deux lignes transversales, la première arrondie au premier quart de l’aile et semant une tache sur la côte, la seconde peu éloignée de la première au départ du bord interne, droite jusqu’à la médiane où elle se divise en deux branches, l’une qui continue, diffuse, à travers la cellule sur la côte, la seconde qui forme un large quart de cercle extracellulaire, puis rentre inté- rieurement et rejoint le premier rameau sur une grosse tache costale; entre les deux lignes au-dessus du bord interne, l’espace médian se couvre d’écailles noires. En outre des taches ci-dessus, la côte, noire à la base, est coupée de trois à quatre points noirs dans la seconde moitié, l’un de ces points donnant naissance à une ligne subterminale, d’ailleurs fort diffuse, qui descend sur le bord interne en trois larges festons. Frange à moitié interne grise ou noire coupée de poils blancs, puis blanche. Cette description est faite sur le specimen le mieux dessiné que je prends pour type, les autres 4 que j’ai sous les yeux varient tous soit en couleurs, soit en dessins; tantôt ce sont les écailles blanches du fond qui prédo- minent, tantôt ce sont les écailles gris roussâtre qui se foncent, deviennent franchement rousses et envahissent à leur tour, les unes ou les autres recouvrant tout ou partie des dessins, en sorte que ceux-ci se modifient presque sur chaque individu. Inférieures et leur frange blanches. Dessous des supérieures entièrement noi- râtre, la côte coupée de points clairs dans la seconde moitié; dessous des inférieures blanc avec un gros point discoïdal, une large ligne extracellulaire arrondie cessant dans la moitié interne et un très fin liséré terminal s’arrêtant avant l’angle anal, la frange blanche. Palpes noirs, le dessus blanc; tête et thorax blancs; pattes noirâtres coupées de blanc aux extrémités; corps plus ou moins noirâtre ou blanc. Oconeque, Carabaya, Pérou sud-est; six j1Ÿ. LITHOSIAN Æ. Agyila phæopasta n. sp. — 25 mill. — Antennes du à double ciliation et pectination très fines; supérieures gris-perle argenté, le bord interne s’enfumant de noirâtre jusqu’à la cellule et la 2; inférieures blanches avec un fin liséré noirâtre vers l’apex; franges concolores. Dessous des premières ailes gris brunâtre, des 226 inférieures gris brunâtre dans la région costale puis blanc. Antennes jaunâtres ; palpes, tête, corps et pattes gris. Santo Domingo, Carabaya, Pérou sud-est; deux 4j. Ardonissa nov. gen. — Trompe bien développée; palpes droits dépassant bien la tête couverts de longs poils; antennes du cour- tement et finement ciliées; tibias à éperons modérés. Supérieures plutôt étroites et allongées: 2 de peu avant l’angle ; 3 du tournant de l’angle; 4 et 5 d’un point; 6 de dessous l’angle supérieur ; 7, 8 tigés; 10 et 11 libres. Inférieures avec 2 d’assez peu avant l’angle ; 3, 4 coincidents; 6, 7 tigés; 8 du milieu de la cellule. Type : Ardonissa adscitina n. sp. Ard, adscitina n. sp. — 23 et 24 mill. — Palpes, tête, corps et pattes noir à reflets bleu vert sombre, Dessus des supé- rieures bleu vert métallique, la base vert vif, bronzé ferrugineux ou couleur paon à reflets métalliques; ces teintes vert, ferrugineux ou paon de la base qui s’entremêlent diversement, s'étendent plus ou moins suivant les spécimens; dans l’un d’eux elles dépassent à peine le premier quart, dans un second elles couvrent en stries allongées et d’ailleurs séparées les deux tiers de l’aile, dans un troi- sième enfin la strie médiane s’étend jusque sur la frange et cela sur une seule des deux ailes! Frange couleur du fond. Inférieures noir bleuté, la frange concolore. Dessous des quatre ailes vert bleu luisant. Cuzco, Pérou; quatre {. ARCTIANÆ. Idalus melanopasta n. sp. — 32 mill. — Palpes, front, tête, antennes, collier, ptérygodes et thorax brun pâle; les palpes teintés de rouge en dessus, les antennes ponctuées de rouge à la base, le col- lier finement liséré de rouge en avant, les ptérygodes avec quelques poils rosés en bordure; pattes blanches la première paire lisérée de rouge au tibia; dessous du corps et ventre blancs ; dessus de l’abdo- men rouge avec un double point blanc dorsal au départ et l’anus jaune liséré de poils blancs. Dessus des supérieures brun pâle, la côte finement blanche avec un filet partiel intérieur rouge ; la base mar- quée de rouge sous la sousmédiane; la première partie de l’aile au delà de la base couverte d’irrorations noires suivies d’irrorations rouges sur la deuxième moitié, toutefois, ces dernières sont entre- mêlées d’irrorations noires intranervurales entre 5 et 8; l’aile enfin se termine sur une large bordure jaune en escalier, étroite à l’angle interne et au-dessus de la 5, la plus grande largeur étant atteinte E #4 | À & 4 er cc TO A AR A po à | LEFT T4 bn #0: 3 1) PETER $ ERREUR Meier Me > put ETF L 1 , 297 au-dessous de 5 et 7, les nervures finissant sur des points terminaux brun pâle; la frange jaune. Dessus des inférieures blanc rosé dans la moitié supérieure et le long du bord abdominal, rose vif dans la moitié inférieure et avec une tache brune d’androconia entre 2 et 4; la frange blanche. Dessous des supérieures blanchâtre dans la première moitié, brunâtre pâle dans la seconde moitié, la bordure terminale reparaissant en pâle; dessous des inférieures blanchätre dans la moitié costale, rosé pâle dans la moitié inférieure et la région apicale. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un (. Automolis hamifera n.sp. — 31 mill. — Antennes, palpes et front bruns; vertex jaune; collier et ptérygodes avec la moitié infé- rieure blanc crémeux, la moitié supérieure brune; thorax brun; pattes brunes, les coxæ jaunes; dessus de l’abdomen brun avec les côtés et les quatres derniers anneaux jaunes, l’anus bordé de quelques poils terminaux blanchâtres; le ventre jaune. Supérieures blanc crèmeux; le bord interne, entièrement brun jusqu’au pli sous- médian, émet au-dessus de l’angle interne une pointe brune trian- gulaire dont l'extrémité dépasse la 4 faisant vis à vis à un trait brun oblique qui, de dessous la côte, descend jusqu’entre 5 et 6, enfin, une tache apicale brune descend jusqu’en dessous de la 4. Inférieures blanc crémeux, le bord abdominal brun jusqu’au dessus de l’angle anal. Les franges, très courtes, brunes sur les taches brunes, blanches sur Le fond blanc. “Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4. Melese erythrastis n. sp. — 30 mill. — Palpes gris blond, le dessus rosé; front gris blond ponctué de rosé de chaque côté du sommet; antennes gris blond, la base rosée; tête, ptérygodes, thorax et collier gris blond, ce dernier avec un fin liseré rosé au sommet; pattes grises, les coxæ et tibias de la première paire rosés, les autres à intérieurs blanchissant; dessous du corps et ventre blancs; dessus de l’abdomen rosé rouge, l’anus garni de poils : blonds et blancs. Dessus des supérieures gris blond, entièrement lavé de rosé rouge dans les régions terminale et interne, sauf sur le centre même du bord interne et avec un fin liséré rosé souscostal continu. Frange rosé rouge, grisant à l’angle. Dessus des inférieures rosé, le centre un peu diaphane, la frange blanchâtre. Dessous des premières ailes rosé rouge, sauf la côte qui reste gris blond et une tache d’androconia extrabasilaire entre les nervures médiane et sousmédiane ; la frange comme en dessus. Dessous des inférieures et frange rosé pâle. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un (;. 228 Elysius Hampsoni n. sp. — jf 62 et 65; $ 71 mill. — Cette espèce, que j'avais au premier abord prise pour Elysius superba Druce, semble bien devoir en être séparée. Plus petite et plus grêle d'aspect que l’espèce de l'Amérique centrale, elle offre les différences suivantes : les bandes transversales des supérieures sont obliques extérieurement, c’est-à-dire plus éloignées de la base au bord interne qu’à la côte, c’est le contraire dans superba; les anneaux noirs dorsaux de l’abdomen sont ininterrompus jusqu'à la partie ventrale brune, sans séries latérales de points noirs comme dans superba; la touffe dorsale de poils sur l’abdomen est d’un rosé vif pur, dans superba d'un brun rosé; la tache noire basilaire des supérieures semble fort varier, dans l’un des 'Ÿ, elle est remplacée par quatre points noirs subcostaux. Tibias de la première paire de attes entièrement rosés; vertex et métathorax non marqués d’un P ; point noir. La Oroya, Rio-Inambari ; Santo Domingo; Carabaya ; Pérou sud- est; trois spécimens. Halisidota semivitrea n. sp. — 94 mill. — Palpes d'un paille pâle, le milieu du dessus brun, le troisième article brun ponctué de paille à son extrémité; front, base des antennes et tête blanc crémeux, un point brun entre les deux antennes; antennes, collier, ptérygodes, thorax, pattes, dessous du corps, ventre et touffe anale paille; dessus de l’abdomen jaune, les premiers anneaux marqués d’un point latéral brun. Ailes semidiaphanes; les supérieures et leur frange paille; les inférieures et leur frange blanc teinté de paille. Huallaga, Pérou; un 4. Cette espèce se place tout auprès d’arenacea Schs. Mænas peruensis n.sp. — 35 mill. — Palpes, tête, collier, ptérygodes et thorax d’un brun soutenu; antennes avec la tige brune et les pectinations ochracées; pattes brunes, les cuisses ochracées; dessus et dessous de l'abdomen bruns avec une ligne latérale de poils ochracés. Dessus des supérieures et frange du même brun soutenu, les nervures plutôt plus sombres; dessus des inférieures blanc crémeux très légèrement enfumé dans la région apicale et sur la frange correspondante; dessous des premières ailes plus pâle que le dessus, des secondes ailes avec la région costale brunâtre. Cette espèce est couverte de longs poils, même sur les ailes. Cuzco, Pérou; un . Ecpantheria obtecta n. sp. — 35 mill. — Palpes, antennes et front bruns; vertex, collier et ptérygodes brun mêlé de poils plus pâles ; touffe abdominale et dessus de l’abdomen bruns, ce dernier 229 avec une fine raie dorsale de poils jaunes qui cesse sur les deux der- niers anneaux, chaque côté avec une bande latérale jaune vif qui court jusqu’à l’anus; le ventre blanc; pattes brunes, les coxæ et cuisses gris, les extrémités annelées de blanc. Dessus des supé- rieures blanc avec cinq lignes transversales : une première basi- laire qui cesse sur la sousmédiane; une seconde extrabasilaire, arrondie, formée d’une tache costale et de trois points entre la médiane et le bord interne ; une troisième médiane, moins arrondie et qui se dédouble, formée par une première succession ininter- rompue de taches inégales, intranervurales, immédiatement suivies de quelques points détachés plus petits; une quatrième, subtermi- nale, également dédoublée, mais seulement entre 3 et 5, plus droite et qui projette sa tache d’entre 5 et 6 en dehors pour se relier à la la ligne terminale, la cinquième. Toutes ces lignes sont composées de taches irrégulières brunes, toutes lisérées de noir; frange blanche. Dessus des inférieures et frange, blancs. Dessous des pre- mières ailes semblable au dessus, des secondes ailes avec deux taches costales. Tucuman; un (Ÿ. Paranerita metapyria n. sp. — 38 mill. — Palpes jaunes, le dessus et l’extrémité violacés; front jaune pâle dans la partie inférieure, violacé au sommet; base des antennes et tête jaunes, cette dernière lisérée de violacé en dehors; antennes violacées, la seconde moitié Jaune; collier, métathorax et ptérygodes crémeux rosé, ces dernières coupées de violacé sur les épaules, le métatho- rax avec quelques poils jaunes au départ; dessus de l’abdomen jaune orangé; dessous du corps, ventre et anus blancs; pattes blanches, le sommet des cuisses jaune, les tibias et tarses de la première paire jaunes avec un filet blanc. Dessus des supérieures jaune avec deux grosses taches; la première, couvrant le premier quart basilaire et tout le bord interne, traverse obliquement la cel- lule, suit la 2 dans sa première moitié, puis descend sur le bord terminal entre 1 et 2; elle est lavée de blanc et de rosé avec une large bordure lilacée extérieure, c’est-à-dire sur la côte et dans la traversée de l’aile ; la seconde, ovale et subapicale, rosée et entière- ment cerclée par une bordure violacée, s'appuie sur la côte qu’elle teinte en rose, mais laisse de l’autre côté la frange jaune, l'extrême sommet apical restant jaune. Frange jaune rosé à l’angle interne sur la tache. Dessus des inférieures jaune orangé vif, la frange jaune. Dessous des premières ailes avec les deux taches, maïs la subapicale d’un brun violacé uniforme et couvrant la côte, la basi- laire rosée et bordée dans l’aile brun violacé laissant la côte jaune. Dessous des inférieures comme le dessus. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un . 230 Antarctia vulpecula n. sp. — 34 mill. — Palpes brun noir; front, tête, collier, thorax et dessus de l'abdomen couverts de très longs poils qui, de brun foncé sur le front, deviennent brun roux sur la tête et le collier, puis blonds ou ochracés sur le thorax pour finir en blanc plombé sur le dessus de l'abdomen ; également brun roux sur la poitrine et les pattes, ils sont noirâtres sur le ventre; extrémité des pattes noire; antennes rousses. Dessus des supérieures gris noirâtre, la côte et la frange plus sombres; dessus des infé- rieures blanc à reflet plombé, le bord apical grisant légèrement, la frange noirâtre. Dessous des quatre ailes blanc plombé avec les franges, la côte et la région apicale des supérieures noircissant plus ou moins. Oconeque, Carabaya, Pérou Sud-Est; trois Sd. NOCTUIDÆ. Thyreion olivofusa n. sp. — 26 mill. — Palpes blanchâtres, teintées de rosé pâle: antennes rosé ochracé; tête, ptérygodes, thorax et dessus du corps d’un blanc légèrement verdâtre; dessous du corps et pattes blancs, l'extrémité de ces dernières avec les épines ochracés; dessus des supérieures d’un blanc crémeux légèrement teinté de verdâtre traversé par deux lignes olive : la première anté- médiale, quittant le bord interne assez près de la base, se dirige obliquement dans l’aile, coupe la cellule à peu près au milieu et finit sur la souscostale ; la seconde, subterminale, quittant le bord interne au troisième quart, se coude sur la 2 pour obliquer extérieurement et aboutir à la côte très peu avant l’apex. Chez le (j ces deux lignes quoique dilatées au départ du bord interne, laissent le fond de l’aile blanc; mais chez la ©, d’ailleurs absolument semblable d’autre part, la teinte olive se diffuse sur toute la région centrale au-dessous de la souscostale et cela jusqu’à une bande blanche bien nette qui isole la subterminale et, de même, la teinte olive de la seconde ligne se dif- fuse dans la région subterminale. Il est probable que cette variation est personnelle et non sexuelle et que ces deux lignes varient de lar- geur suivant l'individu. Frange couleur du fond. Dessus des infé- rieures blanc, légèrement teinté de verdâtre sur la moitié extérieure des nervures et de rousseitre le long du bord terminal ; dessous des supérieures blanc légèrement verdätre, des inférieures blanc, le dessous des franges blanc aux secondes ailes, légèrement verdâtre aux premières. Tucuman ; une paire. Episilia atristriata n. sp. rieures brun clair fortement saupoudré d’écailles d’un fauve rou- 35 mill. — Dessus des supé-_ 231 geûtre ; la côte, plus pâle sur ses deux premiers tiers, est coupée de noir à l'emplacement de la demi-ligne et des lignes extrabasilaire et extracellulaire qui ne réapparaissent dans l’aile que par quelques points noirs, puis elle est coupée par un point noir suivi d’une ombre subapicale, ce dernier point donne naissance à une ligne sub- terminale arrondie de points noirs nervuraux; le bord terminal est ponctué de noir entre chaque nervure; les taches orbiculaire et réniforme, couleur du fond, sont lisérées de fauve; la frange est fauve rougeâtre. Dessus des inférieures gris noirâtre, le centre et la région abdominale plus clairs, la frange fauve pâle. Dessous des premières ailes d’un grisâtre uniforme mêlé d’écaiites fauves; dessous des secondes ailes grisâtre fauve dans les régions costale et apicale, blanchâtre ailleurs, marqué d’un gros point discoïdal noi- râtre et d’une ligne subterminale bien arrondie de traits nervuraux noirâtres; les franges fauve pâle. Palpes brun noir extérieurement avec l’intérieur et le troisième article fauve rougeûtre ; front, tête, antennes et thorax fauve rougeâtre; épaules coupées de brun ; dessus de l’abdomen grisâtre ; touffe anale fauve. Puntas Arenas, Chili; un Y. Trichestra viridipicta n. sp. — 50 mill. — Dessus des supé- rieures vert mousse, la côte coupée presque régulièrement de noir et d’ochracé pâle; le premier cinquième basilaire, traversé par plu- sieurs lignes noires absolument irrégulières, est vert où ochracé rosé, cette dernière teinte dominant; l’orbiculaire et la réniforme restent vert clair, un peu maculés de noir mais sans atômes etbordés intérieurement et extérieurement d’ochracé; en dessous de la cellule et extérieurement le fond de l’aile, vert mousse et bien sau- poudré d’atômes noirs, est traversé par une ligne extracellulaire de lunules ochracées bordées de noir et séparées les unes des autres, qui, partant de la côte au troisième quart, se coude d’abord en dehors, puis rentre vivement à l’intérieur sous 3 et 2, avant d'atteindre le bord interne; un fragment de ligne rejoint ces lunules à la naissance de 2; la dernière partie de l’aile est verte avec le bord terminal festonné et orné de chevrons noirs rentrant intérieurement entre chaque nervure et une ligne subterminale de points ochracés entourés de noir; la frange double, blanche et ochracée, est coupée par une fine ligne médiane noire et chevronnée de noir entre chaque nervure à son extrémité. Dessous grissaille, la région interne blan- châtre et la côte coupée de clair au dernier tiers. Inférieures blanchâtre luisant avec les nervures et un liséré terminal grisant; la frange finement jaunâtre au départ, puis finement noirâtre à la seconde moitié blanche; dessous des inférieures saupoudré d’atômes bruns dans la région costale et marqué d’un assez gros point discoïdal brun. Tète et thorax couverts de longs poils verts 232 5 mèlés de poils blancs, bruns et ochracés, l’extrémité des pattes bru- nâtre annelée d’ochracé. La Paz, Pérou; un (. Hydræciodes pyrastis n. sp. — 35 mill. — Dessus des supé- rieures rouge vif fortement et régulièrement sablé d’écailles jaunes avec la côte, les dessins, les nervures, le bord interne finement et le bord terminal largement brun rougeâtre sombre. Les dessins sont fins, mais bien indiqués et se composent des lignes suivantes: la demi-ligne, une extrabasilaire géminée assez droite, la médiane se coudant pour passer sur la discocellulaire, l’extracellulaire géminée, arrondie, puis une subterminale épaissie, s'appuyant sur la région terminale sombre; l’orbiculaire, droite, presqu’aussi large que la cellule ; la réniforme continuant la médiane après son coude; franges brunes. Dessus des inférieures noirâtre, la base claire, la frange con- colore mais lisérée de clair au départ. Dessous des premières ailes noirâtre, l’extrémité des nervures finement pointée de blanc; dessous des secondes ailes grisätre ochracé, les quatre ailes tra- versées par une subterminale noirâtre arrondie ; les franges couleur du fond immédiat. Tête, collier, thorax et ptérygodes couverts de poils bruns, rougissant aux ptérygodes. Oconeque, Carabaya, Pérou sud-est; trois 4, une 9. Eriopyga flammans n. sp. — 35 à 38 mill. — Dessus des supérieures d’un rouge feu sombre, semé de quelques rares écailles jaunes, la côte, les nervures en partie et la frange d’un brun rou- geâtre. La côte est coupée de petits points jaunes au dernier quart; l’orbiculaire est petite, placée au centre de Ja cellule, la réniforme régulière et ces deux taches sont assez nettes, le plus souvent lisérées de jaune; angle inférieur de la cellule sous la réniforme marqué d’un point blane; en dehors de ces dessins, mais manquant plus ou moins suivant les individus, on trouve : la demi-ligne finement jaune; l’extrabasilaire, partielle, également jaune; une ligne extra- cellulaire composée de chevrons noirs; une série subterminale de points intranervuraux noirs ; les deux entre 4 et 6 rentrantintérieu- rement. Dessus des inférieures brun à reflet ochracé, la frange plus pâle. Dessous des quatre ailes d’un brun doré luisant sur deux exemplaires, plus sombre dans les deux autres, les inférieures tra- versées par une ombre subterminale arrondie. Palpes. coxæ, tête, collier, ptérygodes et thorax brun rouge lilacé, jaunissant plus ou moins dans certains exemplaires; dessus du corps brun; touffe anale du J ochracée ; extrémité des pattes brune annelée d’ochracé. Santo Domingo etOconeque, Carabaya, Pérou sud-est; deux paires. Eriopyga torrida n. sp. — 29 mill. — Dessus des supérieures brun chocolat foncé avec l’orbiculaire, la réniforme et les nervures AGE PE à RE OS 09 OO TO LAN CLR NT CE CPP EE er Von ee RUE ALT PT NET Ps MO ' 233 brun noir saupoudré d’atomes blancs, la côte coupée de points plus clairs et quatre fines lignes transversales blanches très légèrement dessinées; la demi-ligne, l’extrabasilaire droite peu sinuées, l’ex- tracellulaire arrondie et sinuée, la subterminale ondulée; extrémité des nervures ponctuée de points blancs. Dessus des inférieures noirâtre à reflet mordoré. Franges brunes mêlées d’écailles lilacé pâle. Dessous des quatre ailes noirâtre, les régions costales, termi- nales et les franges semés de poils lilacé pâle; les inférieures avec un point discocellulaire et une ligne subterminale brune arrondie. Tête et thorax couverts de poils brun chocolat, reste du corps et pattes noirâtres mêlés de poils lilacés, l'extrémité des pattes annelé de clair. Santo Domingo et Oconeque, Carabaya, Pérou sud-est; deux 4. Eriopyga stenia n. sp. — 25 mill. — Dessus des supérieures d’un brun rougeâtre, sombre dans les régions basilaire, interne et terminale, plus clair dans les régions costale, cellulaire et postcel- lulaire, les dessins fondus dans le fond, les taches indistinctes quoique l'emplacement de la réniforme sur la discocellulaire soit teinté d’ochracé, les nervures marquées d’un point clair immédia- tement après l’espace postcellulaire, une ligne subterminale de points intranervuraux clairs accompagnés en avant et en arrière d’une teinte sombre, cette ligne parallèle au bord terminal; la frange brune. Dessous des premières ailes brunâtre avec un point discocellulaire, la côte et le bord terminal rougeâtres; la frange brune. Inférieures blanches, la côte et le bord terminal largement grisàtres, la frange prenant une légère teinte rosé pâle; le dessus, avec un point discocellulaire noirâtre bien marqué, sablé, surtout dans la région costale, d’atomes gris et rosés; la frange grise et rosée, blanchâtre vers l’angle. Palpes, tête et collier brun rougeûtre, ptérygodes et thorax brun sombre. Angasmarca, Pérou; un . Poliodestra glaucippe n. sp. — ç«j 40, 99 45 et 4% mill. — Dessus des supérieures gris cendré semé d’écailles blanches dont l’accumulation forme trois assez grosses taches costales, deux anté- médiales, la troisième sitôt après la cellule; après celles-ci, la côte est coupé de trois points blancs. Les dessins, brun noir, se com- posent : d’un trait sur le pli sousmédian revenant sous la cellule avant la 2 en forme de harpon; de l’orbiculaire, à centre blanc, très large et couchée obliquement dans la cellule, la base appuyée sur la médiane avec son bord noir s’élargissant jusqu’à la réné- forme dans le , mais bien séparée chez les 99; de la réniforme, également très large, englobant, outre la discocellulaire, la région Æ immédiate autour de celle-ci, à bord fortement dessiné dans l’es- Pas D RÉ A OPA CN MR 2 OT Se Men EN USER MC D VIENS “ 234 pace cellulaire, mais à peine indiqué pour le reste de la tache chez le et plus du tout dans les 99; les contours de ces deux taches, en se faisant vis-à-vis dans la cellule, forment une sorte de V dont le sommet paraît être la côte et présentent ainsi l’aspect d’une tache costale triangulaire noire, elle est suivie d’une seconde tache ana- logue, subapicale, à base plus arrondie et comprenant les trois points costaux blancs et cette dernière tache forme le départ de la dernière ligne, subterminale, composée de traits virgulaires intra- nervuraux dans une ombre brune, coupée en deux, le sommet, formé par les trois premiers traits, rentrant obliquement pour for- mer la tache, le reste de la ligne repartant tout près du bord ter- minal entre 5 et 6 pour rentrer obliquement dans l’aile et atteindre le bord interne au troisième quart; l’aile est enfin traversée par une fine ligne coudée blanche bien chevronnée. Ces dessins sont beaucoup plus nettement marqués chez le j, mais se retrouvent tous dans les 99. Franges grisaille. Dessous des supérieures gri- sâtre uniforme avec une petite tache costale blanche au troisième quart et la frange coupée de blanchâtre et de grisâtre. Inférieures avec le dessus blanc, un point discocellulaire, l’extrémité des ner- vures et le bord terminal grisâtres, le dessous semé d’atomes dans la région costale et le point bien indiqué, la frange blanche coupée de noirâtre à l’extrémité des nervures. Tête et thorax couverts de poils grisaille; extrémité des pattes grisâtre annelée de blanc. Agualani et Oconeque, Carabaya, Pérou sud-est; un et trois PQ. Eumichtis chlorograpta n. sp. — 25 et 256 mill. — Dessus des supérieures brun, les lignes finement teintées de vert, la côte coupée de brun sombre dans la première moitié et de quatre petits points ochracés au dernier tiers; la base avec quelques irrorations lilacées est traversée par la demi-ligne et l’extrabasilaire géminée, le second rameau de cette dernière arrondi et liséré extérieurement de noir; entre l’extrabasilaire, la discocellulaire, la partie inférieure de la coudée, la souscostale et le bord interne, l’aile se fonce en brun noir sombre sur lequel l’orbiculaire se dessine vivement en clair liséré de vert, cette tache est à demi-couchée, oblique, aussi large que la cellule, la base inférieure plus éloignée; la réniforme, moins nette, se loge dans le coude de l’extracellulaire après la dis- cocellulaire, l’extracellulaire rentrant vivement dans l’aile sous 3 et 2 est alors lisérée de noir intérieurement; l’aile est encore tra- versée par une subterminale doublement ondulée, l’espace suivant la coudée couvert d’irrorations violacées ; le bord terminal avec des chevrons intranervuraux brun noir précédés d’une teinte verte qui, parfois, se soude à la subterminale ; l'extrémité des nervures tein- tée de violacé; frange brune. Dessus des inférieures brunâtre à 235. reflet mordoré; frange brunâtre ou blanchâtre, lisérée de pâle au départ. Dessous des quatre ailes brunâtre semé d’atomes, la côte des supérieures avec les quatre points ochracés comme en dessus, les inférieures avec un point discoïdal et une ligne extracellulaire bien arrondie. Palpes, tête, collier bruns; ptérygodes avec une ligne de poils verts; une touffe verte dorsale à la base de l'abdomen; tarses annelées d’ochracé. Oconeque, Carabaya, Pérou sud-est; quatre 4j. Dipterygia pallida n. sp. — 29 mill. — Dessus des supé- rieures d’un ochre terreux pâle, la côte plus sombre et coupée de petits points clairs dans sa seconde moitié, avec de fines stries longi- tudinales brunes accolées aux nervures et une large strie brun noir sous le pli sousmédian, posant une demi-lune sur le bord interne avant l’angle, la contournant et aboutissant au bord terminal au- dessus de l’angle; cette demi-lune, noire, coude légèrement le bord, elle est suivie d’une irroration claire et précédée, sur le bord interne, de trois fins traits bruns lisérés de clair et superposés; les nervures marquées de quelques points subterminaux; la frange, brune à l’angle, est ailleurs couleur du fond et coupée de brun. Dessus des inférieures d’un blanchâtre ochracé, les nervures et le bord terminal enfumés, la frange pâle. Dessous des quatre ailes ochracé pâle luisant, la côte des supérieures avec les petits points comme en-dessus, la région costale des inférieures rougeâtre. Tête et ptérygodes couverts de poils bruns; thorax el une touffe dorsale sur le premier anneau de l'abdomen brun noir; tarses annelés de clair. Paraguay; trois Y«j’. Perigea leucoptya n. sp. — 29 et 30 mill. - Dessus des supé- rieures brun marron à reflet mordoré, la côte et les nervures ressortant en une teinte légèrement plus brunâtre; un trait basilaire blanc recourbé sous ja souscostale; l’orbiculaire blanche ponctuée de marron; la réniforme lisérée de blanc à centre marron; une ombre subterminale ochracée parallèle au bord ; enfin, une série de points terminaux ochracés entre les nervures; la frange brunâtre. Dessus des inférieures et frange blanc finement liséré de noirâtre dans les 4j, avec la seconde moitié et la frange enfumée chez la ©. Dessous des supérieures avec la moitié inférieure blanchâtre, à reflets opalins le long du bord interne, les régions costale, apicale et terminale fortement sablées d’écailles rougeâtres; la frange rougeâtre. Dessous des secondes ailes blanc, sablé de rougeâtre à la côte; la frange blanche, rougeâtre vers l’apex. Antennes, palpes, tête et thorax brun marron. | Trujillo, Pérou ; deux 47, une ©. 236 Monodes leucomela n. sp. — 22 mill. — Dessus des supé- rieures blanc pur avec les dessins noir brun suivants : une bande basilaire plus large à la côte, à bord extérieur rentrant sous la médiane; l’orbiculaire assez grosse, ronde, indiquée par un cercle noir, la côte vis-à-vis coupée par un commencement de bande; un trait discoïdal noir se continuant jusqu’au bord interne en une ligne pâle; une large bande subterminale contenant sur la côte trois points blancs, plus large entre 2 et 4, 5 et 7, et blanchissant entre ces deux dernières nervures; une tache terminale noire entre 2 et3 rejoignant la bande subterminale; un liséré terminal coupé de traits nervuraux blancs; la frange blanche coupée de noir à l’extré- mité des nervures. Dessus des inférieures enfumé, la base, le centre et la frange plus clairs; dessous des supérieures noirâtre, la côte coupée par une tache médiane blanche suivie sur la seconde moitié par quatre points blancs; la frange comme en dessus. Dessous des inférieures blanchâtre semé d’atomes à la côte et au bord terminal, avec le point discocellulaire et deux lignes transversales arrondies, antémédiane et subterminale; la frange grisant vers l’apex, blanche à l’angle. Palpes noirâtres, les second et troisième articles à sommet blanc; tête et thorax noir brun et blanc: Tucuman ; une ©. Monodes flaviorbis n. sp. — 24 mill. — Dessus des supé- rieures brun marron, la côte coupée de points ochracés dans la seconde moitié, une ligne brune, antémédiane, géminée, assez droite, précède immédiatement l’orbiculaire, très grande, un peu oblique, ochracée et finement lisérée de brun; réniforme ombrée de noirâtre et avec quelques écailles blanches, suivie par une fine ligne coudée; nervures finement ponctuées de blanc sur le bord terminal : frange brunâtre. Dessus des supérieures enfumé, la frange plus pâle finement lisérée de clair au départ. Dessous des quatre ailes noirâtre avec les points discocellulaires, les inférieures, avec la seconde moitié plus claire, traversées par une subterminale arrondie; franges concolores. Tibias de la dernière paire de pattes annelés d’ochracé. Oconeque, Carabaya, Pérou, sud-est; une Q. Monodes mesomela n. sp. — 22 mill. — Dessus des supé- rieures grisätre sablé de blanc, avec quelques reflets ochracés sur la région terminale, la côte coupée de points ochracés dans la seconde moitié; un trait extrabasilaire noir du bord interne au pli sousmédian; l’orbiculaire grisaille, ovale et légèrement oblique, précédée de noir dans la cellule; l’espace entre l’orbiculaire et la réniforme noir, celle-ci grisaille et l’espace souscostal au-dessus avec une irroration blanche; bord terminal avec des chevrons 237 intranervuraux noirs précédés d’une éclaircie ochracée; frange couleur du fond. Dessus des inférieures et frange enfumés, le bord terminal finement liséré de noirûtre, la frange de clair au départ. Dessous des supérieures noirâtre, la côte avec les points comme en dessus; dessous des inférieures plus sablé, avec le point disco- cellulaire, une subterminale arrondie et le liséré terminal; franges concolores. Tête et corps couleur du fond des ailes. Angasmarca, Pérou; un (j!. Monodes tenebrosa n. sp. — 30 mill. — Dessus brun mordoré, les dessins brun noir, la côte coupée de points brunâtres dans le premier tiers et la seconde moitié, et de deux plus grandes taches brunâtres, antémédiane et médiane. Demi-ligne suivie d’une bande extrabasilaire qui semble composée de trois lignes géminées, arrondies dans la moitié interne; orbiculaire très grande, oblique extérieurement; tache claviforme arrondie; réniforme avec les lisérés bruns épaissis, le centre noirâtre; coudée bien arrondie, fine, composée de minces petits chevrons intranervuraux bruns dont les points émettent, en dehors, un petit point blanc sur chaque nervure, immédiatement suivie à la côte d’une tache épaisse brun noir, dont le bord extérieur se continue par une série subterminale de chevrons brun noir également intranervuraux ; les nervures, plus grises que le fond, finement ponctuées de blanc sur le bord terminal; frange brun mordoré. Dessus des inférieures noirâtre, la frange plus claire. Dessous des quatre ailes noirâtre, semé d’atomes brunâtres, avec les points discocellulaires et une extracellulaire arrondie; les supérieures avec les petits points costaux dans la seconde moitié et terminaux comme en dessus, les inférieures également avec un petit point terminal pâle sur chaque nervure. Tête et thorax brun mordoré, corps et pattes noirâtres; touffe anale ochracée. Santo Domingo, Carabaya, Pérou sud-est; un . Calymniodes pyrostrota n. sp. — 29 mill. — Dessus des supérieures brun ferrugineux, plus vif le long de la côte, sous la médiane et sur le bord terminal de l’aile, qui offre les dessins sui- vants : la demi ligne et un commencement costal d’extrabasilaire, ochracés ; une tache triangulaire d’un blanc pur en partie lisérée de noir, assise obliquement dans le commencement de la cellule, les deux sommets du triangle sur la souscostale, la pointe sur la médiane ; immédiatement sous cette pointe un trait oblique blanc, de même longueur que la tache; une tache discoïdale oblongue, bordée à l’intérieur par un trait blanc droit comme la discocellu- laire, à l’extérieur par un second trait, blanc, également droit, mais plus petit et moitié plus mince, le centre ochre ferrugineux; de cette tache, une ligne noire, peu nette, descend sur le bord interne; une ligne coudée, interrompue à la côte, noire, bordée extérieure- ment de violacé; les nervures, grisâtres, ponctuées finement de blanchâtre sur le bord terminal; frange brun ferrugineux. Dessus des inférieures et frange noirâtres à reflets mordorés. Dessous des quatre ailes brunâtre mordoré, la seconde moitié des inférieures blanchâtre ; les supérieures avec la seconde moitié de la côte coupée de petits points, une tache discocellulaire, la bordure terminale et la frange pâles; les inférieures avec le point discoïdal et une subter- minale ondulée noirâtres. Tète et thorax brun ferrugineux; corps et pattes brunâtres, les tarses annelés de clair. Santo Domingo, Carabaya, Pérou sud-est; une ©. Calymniodes rufula n. sp. — 41 mill. — Dessus des supé- rieures marron violacé avec les deux taches, orbiculaire et réniforme, ochre foncé, la première très peu oblique, la réniforme formée de deux taches superposées et accolées à la discoïdale, toutes deux d’ailleurs mal dessinnées. Trois lignes ochre traversant l'aile; une antémédiane, droite de la côte à la 1, puis rentrant sur le bord, plus écartée de la base sur celui-ci; une extracellulaire légèrement coudée vis-à-vis la cellule, puis encore avant le bord interne; une terminale d’un peu avant l’apex à l'angle; frange concolore. Dessus des inférieures et frange noirâtres; celle-ci avec un fin liséré clair au départ. Dessous des quatre ailes et frange noirâtres, les inférieures avec le point discocellulaire et l'indication d’une extracellulaire arrondie. Poitrine, palpes, tête et thorax marron violacé, reste du corps et pattes noirâtres. Micay, Colombie; un (j' pris en août 1896. Calymniodes promentoria n. sp. — 33 mill. — Dessus des supérieures ochracé päle, avec une grande tache occupant presque une moitié de l’aile : cette tache s’ouvre sur la côte et son bord quitte celle ci au premier quart pour descendre obliquement avec quelques inflexions jusque sous la 1, vers le troisième quart du bord interne, de là il remonte parallèlement au bord terminal jusqu’à la 6, pour rentrer obliquement sur la côle, ce bord est blanc, liséré de noir intérieurement, le centre de la tache a la couleur du fond, avec quelques marbrures claires ou plus sombres; le sommet extérieur de cette tache est suivi d’une large irroration costale blanche, qui continue sur la 7, puis remonte en ligne oblique sur la côte avant l’apex ; une série subterminale de points intraner- vuraux brun noir, auréolés extérieurement de clair, suit la tache entre le bord interne et la 4, ainsi qu'entre 6 et 7; enfin, l’aile est coupée par une demi-ligne noire à la base; frange couleur du fond. Dessus des inférieures blane pur luisant, la côte, un fin liséré et la nd NE D AE): 239 frange très légèrement jaunâtres. Dessous des premières ailes teinté d’ochracé très pâle. Dessous des secondes ailes blanc, mais avec la côte très largement et la moitié supérieure du bord terminal sablées d’ochracé pâle, un gros point discocellulaire noir, une subterminale arrondie noirâtre et la frange ochracé très pâle. Antennes, tête et thorax ochracés, abdomen et pattes grisâtres. Loja, Equateur; un (f. Pseudina cyanostigma n. sp. — 22 mill. — Dessus des supérieures blanc pur, la côte coupée d’un trait noir à la demi- ligne, d’une tache extrabasilaire brune, d’une seconde tache brune très grande, médiane, qui s'appuie sur une tache cellulaire presque carrée. Celle-ci occupe toute l’extrémité de la cellule, elle est d’un vert métallique brillant et avec un fin liséré noir presque continu ; l’orbiculaire représentée par un minuscule trait noir, la réniforme, adossée à la tache métallique, par quelques écailles noires figurant le contour et une légère teinte intérieure, laquelle descend après en ligne sur le bord interne; cette ligne, à peine teintée, est suivie de trois autres lignes semblables, parallèles, ondulées, parfois inter- rompues, la dernière s'appuyant sur trois taches terminales noires; ces trois taches sont à cheval et coupées par 2, 5 et 7; l’extrême bord est liséré de brun; la frange double a sa première moitié gris- perle, la moitié extérieure blanchâtre coupé de brun. Dessous des premières ailes blanc, la côte grisâtre coupée de blanc au dernier tiers, le bord terminal largement grisâtre et finement liséré de blanc; frange avec la première moitié grisàtre, puis blanc coupé de grisâtre. Inférieures blanches à reflets opalins avec un fin liséré terminal brun élargi à l’apex, où il brunit la frange, blanche par ailleurs ; le dessous pareil, mais le liséré diminuant. Palpes, front et tête bruns; antennes brunâtres ponctuées de blanc à la base; collier blanc avec quelques poils noirs en bordure; ptérygodes et thorax blancs; anneaux de l’abdomen grisâtres à la base, puis blancs; ventre blanc avec une rangée latérale de points noirs; touffe anale blanche; pattes blanches, dessus des tibias bruns; tarses bruns annelés de blanc. Metan, Salta, République Argentine ; un Çj' pris en mars. Dipinacia schiniodes n. sp. — 25 mill. — Dessus des supé- rieures d’un blanc verdâtre pâle avec plusieurs lignes verdâtres transversales, parallèles, obliques extérieurement, assez épaisses au bord interne d’où elles partent du premier tiers, puis dans la seconde moitié, la seconde et la troisième accompagnées extérieu- rement d’une ligne blanche. Les première et deuxième lignes se fondent dans le centre de l’aile; la troisième subterminale, atteint la côte; frange blanc verdâtre päle. Dessus des inférieurs d’un gri- 240 sâtre très pâle, la base et la frange blanches. Dessous des supé- rieures grisàtre très pâle, des secondes ailes blanchätre avec le vague indication du point et d’une extracellulaire arrondie. Tête et thorax blanc verdâtre pâle. Tucuman, République Argentine; une ©. Psectrotarsia flava n. sp. — 27 mill. — Dessus des supé- rieures jaune; les dessins brun rougeñtre se composent : d’une ligne extrabasilaire très peu arrondie, deux fois plus écartée à la côte qu'au bord interne; d’une grosse tache discocellulaire subcarrée, l’espace costal en dessus teinté de rougeâtre; d’une très large bande subterminale, parallèle au bord, plus foncée dans la région costale, la partie apicale de la côte noircissant légèrement. Frange jaune. Dessus des inférieures blanc avec une ombre subterminale légèrement rougeûtre, le bord et la frange jaune pâle. Dessous des premières ailes plus pâle que le dessus, la tache discoïdale noirâtre, la bande subterminale reparaissant en partie; dessous des infé- rieures comme le dessus mais moins blanc et avec l'indication d’un point discocellulaire. Antennes, palpes, tête et pattes jaunes. Trujillo, Pérou; une ©. PYRALIDÆ. Chilo semivittalis n. sp. — 27 mill. — Dessus des supérieures d'un fauve très pâle semé de quelques rares écailles brunes et coupé longitudinalement par plusieurs stries brunâtres. La première et principale couvrant la cellule et allant droit au bord terminal au- dessus de la 5, la seconde partant d’un point situé sur la médiane en avant de la 2, courant sous la médiane parallèlement à la première, mais se fondant dans l’aile avant le bord, une troisième, enfin, sur le pli sousmédian plus diffuse et moins distincte. Entre les deux pre- mières stries se trouve un trait blanc à cheval sur la médiane exté- rieurement au point et continuant jusqu’au bord terminal; celui-ci marqué de points intranervuraux entre l’angle et la 4; frange coupée de fauve et de blanchâtre. Inférieures et franges blanches. Dessous des premières ailes plus pâle et les dessins diffus, des secondes ailes légèrement fauve dans la région costale. Dessous des palpes bru- nâtre; tête, corps et pattes fauve pâle. La Oroya, Rio-Inambari, Carabaya, Pérou sud-est; un (.. Phyganodes ctenuchalis n. sp. — 33 mill. — Cette char- mante espèce mimique absolument la Ctenucha biformis décrite plus haut de la même localité. Palpes noirs à reflets vert métal- lique, l’intérieur blanchâtre; front, tête et base des antennes, collier, > 241 thorax, dessus et dessous de l’abdomen irisés d’un beau vert métal- lique, le collier liséré en avant de quelques poils blancs; pattes noires à reflets vert métallique, légèrement blanchâtres vers les extrémités. Supérieures noir brun coupées par une bande transver- sale rouge partant du milieu de la cellule sous la souscostale, qu’elle ne teinte pas, pourse diriger sur l’angle interne qu’elle n’atteint pas, la base de l’aile teintée de bleu vert métallique ; cette irisation, qui envahit assez courtement la base interne, se prolonge en filet sous la costale, jusqu’en dessus de la bande médiane rouge et, sous la souscostale, sème un point cellulaire d’un bleu vif en avant de la bande et un second sur la discocellulaire. Inférieures noir brun, la région costale très largement blanc pur, la base et le centre irisés de bleu métallique vif; les franges noires au départ, puis blanches ou grisant. Dessous comme le dessus, mais les irisations plus déve- loppées, la côte des inférieures restant noire, mais la région interne des supérieures par contre d’un blanc pur. Cajon, Pérou; un .. d'A # : PSS Là _ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE VII! 24 Assemblée mensuelle du 3 août 190%. PRÉSIDENCE DE M. A. Bovre. La séance est ouverte à 20 heures. M. de Crombrugghe, président, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. ‘ Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce numéro. D. Communications. M. Rousseau a capturé récemment dans l'étang Ê d’Overmeire quelques spécimens d’un Curculionide aquatique, Eubrychius velatus Beck. Plusieurs de nos collèges ont eu l’occasion de voir ces curieux insectes dans les flacons où ils ont été placés et ont pu constater qu'ils se mouvaient fort aisément dans l’eau. £ M. Rousseau se propose de nous donner bientôt une notice sur les | Curculionides aquatiques connus. — M. Schouteden prie tous ses collègues qui en auraient l’occa- sion de bien vouloir récolter ert nombre des Notonectes (Hémiptères Hydrocorises) en observant les indications suivantes : Les con- " server, si possible, dans le liquide que voici : PAU ne nav NE. Sel dé Cuiginen. à :° … «78 grammes. FOLIE PA er ET EE A) » Séparer autant que possible la récolte faite dans chaque mare, et prendre, le cas échéant, jusqu’à cent exemplaires de Notonectes - dans chacune, cela en ayant soin de n’opérer aucun choix et de conserver tous les individus, tels qu'ils se présentent; ne point choisir notamment les exemplaires dont la coloration paraît anor- male (par exemple les spécimens de la var. furcata, à élytres noires à bandes pâles). Et donner le plus possible de renseigne- ments sur les conditions de la récolte : profondeur de la mare, loca- lité exacte, etc. Récolter également les larves et pêcher dans le plus de mares possible, méme si elles sont fort proches l’une de l’autre. Si faire se peut, pêcher à différentes époques dans les mêmes _mares. Pour tout autre renseignement, s'adresser à M. Schouteden (12, chaussée d’Ixelles, Bruxelles). ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 5 IX 1907, 18 244 Les matériaux recueillis sont destinés à servir à une étude appro- fondie, biologique surtout, des Notonectes de nos régions, qu’à entreprise M. Delcourt, de Paris. Celui-ci a déjà pu faire diverses constatations fort importantes, et, lors d’un récent séjour à Bruxelles, il a trouvé, parmi les Notonectes du Musée de Bruxelles et de la collection de M. Schouteden, diverses formes intéressantes qu'il serait désirable qu’il pût étudier de façon détaillée, grâce à des pêches faites en diverses localités. — La séance est levée à 20 3/4 heures. Gr VON ES ge Er TS MGR A EE 245 DESCRIPTION D'UN STAPHYLINIDE NOUVEAU DU GENRE BLEDIUS gar J. Hondroit. Bledius occidentalis. — Tête et corselet noirs, abdomen noir de poix, extrémité plus claire, élytres rousses, enfumées vers l’écusson, mandibules, palpes, antennes et pattes brun clair, pubes- cence jaunâtre. Tête assez luisante en avant et au milieu du front, mate à la base et sur Les côtés, assez fortement et densément ponc- tuée sur les côtés et à la base du front. Corselet environ aussi long que large, côtés parallèles jusqu’au tiers postérieur qui est oblique- ment rétréci, assez luisant, moins vers la tête près de laquelle on distingue une très vague chagrination, ponctuation forte et assez dense, au centre une ligne médiane lisse, angles antérieurs assez arrondis, postérieurs très obtus. Élytres à peine plus larges et plus longues que le corselet, un peu plus densément ponctuées. Abdo- men assez rhopaliforme, très éparsement et obsolètement ponctué, à pubescence assez rare, longue. j' 7° segment en dessous fortement échancré, l’échancrure remplie par une membrane et terminée à droite et à gauche par un angle saillant de 40 à 50°. Longueur 4 millimètres. Ce Bledius se place entre le crassicollis Lac. et le cribricollis Heer. Il se distingue du premier par la ponctuation du front plus forte, le corselet moins mat, à ponctuation plus éparse et un peu plus forte, par les caractères sexuels du dont les épines ventrales sont moins aigues. Il diffère du cribricollis par la téte et le corselet moins luisants, la ponctuation de celui-ci beaucoup moins forte et moins éparse, le contour du corselet moins arrondi. J’ai trouvé cette espèce dans les berges du Zwijn, en Hollande, au mois d'août de l’année passée. 246 ÉTUDE SUR LES ARAIGNÉES DE LA SOUS-SECTION DES HAPLOGYNES par E. Simon. I. — Famille SICARIIDÆ. Genre LOXOSCELES Lowe. Ce genre est représenté dans l'Amérique du Sud par un certain nombre d'espèces, généralement largement distribuées, fort voisines les unes des autres et difficiles à distinguer, sauf par les caractères sexuels des mâles. Nous donnons ci-après la liste synonymique des espèces décrites et le tableau de celles dont nous possédons les mâles. Fig, 1. — A. Loxosceles læniopalpus E. S., patte-mâchoire du mâle de profil. — B. L. læta Nic., ibid. — €. L. spadicea E. S., ibid. — D. L. suvata E. $., tibia et tarse vus en dessus. — E. L. rufipes Lucas, ibid. SYNOPSIS DES LOXOSCELES DE L’AMÉRIQUE DU SUD (Ÿ). 4. Tibia pedum-maxillarium longissima, plus triplo longior quam lahor-Ghelæ antice granulose PRE 2 Tibia pedum-maxillarium brevior, haud vel vix duplo longior quam latior. Chelæ haud granulosæ. . . SAN 3 2. Tibia pedum-maxillarium, superne visa, longe ne femore ad basin fere duplo crassior. Chelæ antice castaneæ, granulis nigris grossis, iniquis et inordinatis fere omnino conspersæ (RAR, 7 sr. AL LATAINICOIE Tibia superne visa ina DE et femore non multo latior. PR Le g de PNAR ENdU ALe AR YA a D CS a EE nr M RAR Et D ES VE NA | 247 Chelæ fulvo-rufulæ, læves, extus atque ad basin granulis parvis paucis conspersæ (fig. 1 A) L.TæNioPpALPus E. Sim. (1). 3. Pedes-maxillares castanei, tibia paulo plus duplo lougiore quam latiore, subtus in parte apicali leviter convexa, bulbo apicem versus sensim attenuato, spina apicali parva curvato-sinuosa TOR CD a Ce) Re RE D SPADICEA ES Pedes-maxillares fulvi, tibia haud duplo longiore quam latiore, subtus valde convexa (fere ut in L. rufescenti), bulbo depres- siusculo, spina apicali longa et curvata usque ad basin CHAOS NRA, j 4 4. Tarsus pedum- a ou ie Fans ae He tibia valde inflata vix 1/4 longior quam latior. Oculi Pete Cho D) Sauce Dr ie LESURATAUE, SI Tarsus transversus, li Be nn longior, intus prominulus et obtusissimus; tibia fere duplo longior quam latior. Oculi HANOrS CAR AE) EU ET RUFIPES ÉUCAS: LISTE DES ESPÈCES. 1. — L, LærTA (Nicolet). — Scytodes lœta Nicolet, in Gay, Hist. de Chile, Zool., IIT, 1847, p. 349. — $, rufipes (non $S. rufipes Lucas), id., p. 348. — $S. nigella id., p. 350. — ? Loxosceles similis Moen- khaus, in Revista Mus. Paulista, III, 1899, p. 79, pl. V, £. 7. Espèce répandue au Chili, dans la République Argentine et le sud du Brésil. 2. — I,. tæniopalpus, sp. nov. Ecuador mérid. : Loja, Amazula (Gaujon). (Pour les caractères voir au tableau ci-dessus.) 3. — L, spadicea, sp. nov. Bolivie : Chaco, Yungas (2,000 mètres), La Paz (3,600 mètres (Garlepp). (Pour les caractères voir au tableau ci-dessus.) 4. — LT. RUFIPES (Lucas). — Scytodes rufipes H. Lucas, in Rev. Z0ool., CI. VIII, 1836, f. 6. — Scytodes omosita Walckenaer, Apt., I, 1837, p. 273. — Loxosceles rufipes Keyserling, in \erh. z. b. Ges. Wien, 4877, p. 214. — L. unicolor Keyserling, ibid., 1887, p. 474. Espèce très répandue dans le Sud des Etats-Unis, l'Amérique centrale et méridionale, au moins à l’est des Andes, 5. — T,. surata, sp nov. Brésil : prov. de Minas Geraës. (Pour les caractères voir au tableau ci-dessus.) (1) Ici viendrait se placer le L. longipalpis Banks, des îles Galapagos. Us Ce IV TOR EE, 2 NPD CRU CT RTE 248 6. — L. VARIEGATA E. Simon, in Boll, Mus. Zool. Univ. Torino, XII, 1897, n° 270. Paraguay. Nous ne connaissons que la femelle. Species invisæ : 7. — L. LUTEA Keyserling, in Verh. z. b. Ges. Wien, XX VIT, 1877, p. 216. Colombie : Bogota. 8. — L. LONGIPALPIS Banks, in Pr. Washington Acad., IV, 1902, p.99, plLl:t. 415. Iles Galapagos. 9.— Scytedes æthiopica, sp. nov. — ©. Long.6 mill. — Cepha- lothorax, pedes sternumque pallide lutea, intense nigro-variegata. Cephalothorax modice convexus, antice vittis binis latis et paral- lelis, inter se appropinquatis, intus rectis, extus breviter et obtuse tridentatis, lineaque media exili et abhreviata, in medio linea media abbreviata, paulo latiore et leviter lanceolata, utrinque vitta lata antice divaricata, extus valde triramosa, maculis parvis angulosis sæpe contiguis et lineam valde dentatam designantibus et, prope marginem, maculis seriatis majoribus, lacinioso-dentatis, ornatus. Abdomen cinereo-albidum, maculis ovatis nigerrimis quadriseriatis, medianis majoribus, supra ornatum. Chelæ antice late nigro- maculatæ. Sternum maculis marginalibus parvis maculisque medianis minoribus, inter se sæpe coalitis et vittis ramosis forman- tibus, fuscis, notatum. Pedum femora valde nigro-plagiata, antica sæpe subtus omnino nigra, patellæ apice nigræ, tibiæ annulo basali, annulo medio, annuloque apicali intense nigris ornatæ, metalarsi tarsique concolores. Pedes-maxillares femore patella tibiaque apice nigro-annulatis. A.S. affini Kulczynski, cui affinis est, differt magnitudine majore, pictura cephalothoracis pedumque intense nigra, tibiis valde nigro-triannulatis, etc. Ethiopie : Agaos (A. Raffray); Gelel (Schweinfurth). 10. — S. Jousseaumei, sp. nov. — 4. Long.8 mill. — Cephalo- thorax sat humilis (fere ut in S. Bertheloti) fulvo-rufescens, pallide fasco-variegatus, antice vittis binis sat angustis, parallelis haud ramosis, lineaque media longiore exili sed postice (paulo pone me- dium) leviter ampliata et lanceolata, parte thoracica utrinque linea angusta sæpe confusa obliqua et curvata et extus maculis biseriatis 4-4, superioribus longis et obliquis, inferioribus majoribus et valde sinuosis, ornatus. Abdomen albidum, utrinque, propre medium, lineolis transversis trinis leviter sinuosis, postice maculis parvis PTT RENE ESS En Le Ÿ 249 biseriatis 5-5 vel 4-4, in series duas parallelas ordinatis, nigris, decoratum. Chelæ fulvo-rufulæ, immaculatæ. Sternum pedesque pallide lutea, patellis, basi apiceque tibiarum intense nigris, femore L'paris, ad marginem exteriorem, aculeis nigris brevibus erectis et dentiformibus decem, armato. Pedes-maxillares lutei; femore crasso; tibia inflata breviter ovata; tarso in spinam gracilem, longam et rectam, producto; bulbo parvo, depressiusculo, sed pro- cessu apicali longissimo, sat robusto, parallelo, apice abrupte seti- formi, munito. ©. Cephalothorax convexior. Pedes breviores. Pedes-maxillares lutei, tarso infuscato. A S. immaculata L. Koch, cui valde affinis est, differt linea media cephalothoracis haud duplici et postice ampliata. À $S. univittata (cui j' ignotus est) sat affinis, differt pictura cephalothoracis, tibiis metatarsisque anticis haud infuscatis, etc. Obok (D' Jousseaume). Nota. — Les Scytodes actuellement connus de la région éthio- pienne et de la mer Rouge sont : S. immaculata et S. humilis L. Koch, S. Bertheloti Lucas (de l’île de Perim), $. velutina Lowe, S. velutina delicatula E. Simon, S. arabica, S. perimensis et S. uni- vittata E. Simon, S. affinis Kulczynski. 11. — S. Bertheloti annulipes, subsp. nova. — A typo differt, femoribus subtus plus minus fusco-variegatis et annulo apicali fusco notatis, tibiis ad basin, in medio atque ad apicem minute fusco-notatis, vittis dorsalibus cephalothoracis divisis. Tunisie : Nefzaua (C® Vibert). — Tripolitaine : Dj. Teghrinna (D' Klaptocz). IL. — Familia LEPTONETIDX. 12. — Leptoneta trabucensis, sp. nov — ©. Long. 3 mill. — Fulvo-testacea, subpellucens. Oculi antici postice tenuiter nigro- marginati. Oculi duo postici minutissimi, haud vel vix distincte nigro-limbati, ab anticis spatio oculo laterali antico saltem duplo latiore distantes. Pedum femora haud aculeata, metatarsi setis spiniformibus paucis munita. -— j. Femora antica subtus, saltem ad basin, granulis grossis et conicis seriatis munita. Pedum-maxil- larium tarsus obtusus, processu exteriore longo, secundum apicem tarsi ducto, aculeo valido, dentiformi, subpellucente, recto sed apice leviter incurvo atque acuto, instructo, munitus. À L. leucophthalma, cui præsertim affinis est, differt processu tarsali longiore aculeo apicali valido haud sinuoso. France : Grotte de Trabuc, près Mialet, dans le département du Gard (Mazauric). 43. — L. italica, sp. nov. — 49. Long. 3 mill. — Pallide fulvo- ! olivacea. Oculi antici postice nigro-marginati. Oculi postici ab anticis spatio oculo laterali antico non duplo latiore distantes. Femora antica, aculeis binis, intus, in dimidio apicali, instructa; patellæ seta spiniformi longissima supra armatæ; metatarsi setis spiniformibus brevibus, paucis, muniti. — . Pedum-maxillarium tarsus haud depressus, processu exteriore carens, prope apicem sat abrupte angustior et extus leviter angulosus, apice subacutus et leviter incurvus, tibia patella paulo longior. À L, spinipalpi E. Simon, cui sat affinis est, differt femore pedum- maxillarium setis longissimis et seriatis subtus carente. Italie : Vallombrosa, près Florence. — France : St-Martin-Vésubie, dans les Alpes-maritimes. Sous les très grosses pierres dans les forêts de Sapins. IT. — Famille OONOPIDÆ. Pseudoscaphieila, nov. gen. A Scaphiella, cui subsimilis est, differt scutis abdominalibus feminæ normalibus utin mare conformatis. 14.— P,. parasita, sp. nov.— ©. Long. 2 mill.- - Cephalothorax ovatus, rufescens, tenuiter nigro-marginatus, in medio lævis, versus marginem infuscatus et rugoso-coriaceus. Oculi quatuor postici inter se contigui, in lineam subrectam, medii lateralibus majores, oculi medii antici reliquis oculis paulo majores, inter se subcon- tigui. Abdomen sat longe ovatum, scuto dorsali integro scutoque ventrali, mamillas attingente et postice obtuse truncato, rubro- castaneis, sublævibus et parce albido-setosis, omnino obtectum. Pedes pallide fulvi, sat breves et robusti, femoribus compressis superne ad basin convexis, tibiis anticis setis rigidis et subseriatis subtus munitis. Pedes-maxillares setis rigidis erectis paucis, intu armati. : Cap de Bonne-Espérance. Espèce myrmécophile découverte par M. A. Raffray. 15. — Telchius transvaalicus, sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cephalothorax flavo-aurantiacus, nitidus sed subtiliter clathrato co- riaceus, area media longitudinali dilutiore, lævi, setis rigidis paucis conspersa, notatus. Oculi ut in T. barbaro, anguste nigro- cincti. Abdomen albidum vel roseum. Pedes albido-flavescentes, subpellucentes, tibiis quatuor anticis aculeis validis longis et pronis + 291 subpellucentibus, sed ad basin minute fuscis, 4-4, metatarsis aculeis debilioribus 2-2, subtus armatis. À T. barbaro, cui affinis est, differt magnitudine majore, area media lævi cephalothoracis latiore, tibiis anticis aculeis validioribus 4-4 (in T. barbaro 3-3), subtus instructis. Transvaal : Makapan ! 16. — Epectris mollis, sp. nov. — ©. Long. 2 mill. — Flavida vel aurantiaca, oculis nigro-cinctis, abdomine albido-lurido, subtus postice fulvo-binotato. Cephalothorax sternumque lævia et nitida. Abdomen molle, haud scutatum. Area oculorum fronte fere duplo angustior, oculi quatuor postici inter se contigui, supra visi in lineam vix procurvam, medii lateralibus paulo majores. Oculi antici a sese spatio oculo non multo minore distantes. Pedes breves, sat longe setosi. | Ceylan : Nuwara Efiya! Maturata! 17. — Gonopinus bistriatus, sp. nov. — ©. Long. 2 mill. — Pallide flavescens velaurantiacus, oculis nigro-cinctis, abdomine albi- do-livido, subtus, prope mamillas, lineolis fuscis abbreviatis binis notato. Cephalothorax sternumque nitida, hoc latum, utrinque prope marginem, leviter impressum. Oculi inter se juxta contigui et subæquales, duo antici a sese spatio oculo saltem triplo minore distantes. Ab O. angustafo differt imprimis oculis anticis inter se minus distantibus, sterno latiore utrinque leviter impresso, pedibus paulo longioribus, etc. Afrique occidentale : Sierra-Leone. 18. — Ooùops tucumanus, sp. nov. — (. Long. 3 mill. — Fla- vido-testaceus, oculis nigro-cinctis, abdomine albido. Cephalothorax lævis et nitidus, ovatus, postice convexus, antice longe declivis et attenuatus, fronte sat angusta et truncata, area oculorum latitudi- nem totam frontalem occupans. Oculi inter se juxta contigui, medii postici subrotundi lateralibus paulo majores, laterales antici reli- Fig. 2 quis paulo minores, ovato-transversi, spatio Oonobs Ne oculo haud vel vix minore a sese distantes. batte-mâchoire du mâle. Sternum læve et nitidum. Pedes sat longi, femoribus robustis et compressis, femore 1° paris intus, in parte apicali, aculeis longis binis, tibiis aculeis tenuibus longis et pronis 4-4 vel 4-5, metatarsis aculeis similibus 3-3, subtus armatis. Pedes- maxillares breves; femore robusto; patella nodosa; tibia paulo # RE MERS MALE € a ON UT BL CURE ER dl CE STE TA SQVES ù 4 He : Sn 4 # 252 longiore, crassa, ad basin attenuata; tarso parvo semicirculari; bulbo tibia cum tarso longiore, angusto, cylindraceo, apicem versus sensim et leviter attenuato, apice truncato cum angulo exteriore breviter producto et uncato, interiore stylo tenui curvato munito. Tucuman (Silvestri). 19. — ©. acanthopus, sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Flavido- rufescens, oculis nigro-cinctis, abdomine cinereo-albido. Cephalo- thorax sternumque lævia et nitida. Pedum femur À paris intus, in parte apicali, aculeis longis binis, ad basin nigris, aculeoque dorsali submedio nigro, tibiæ anticæ aculeis validis longissimis et pronis 5-5 ad basin minute singulariter elevalis, metatarsis aculeis paulo minoribus 4-4 subtus armatis. Cephalothorax oculique ut in præce- denti. À præcedenti, cui affinis est, differt armatura pedum anticorum ;. ab O. spinimanu E. Sim. (ex Venezuela) differt magnitudine majore. Brésil : Caraça dans la prov. de Minas-Geraes (E. Gounelle); Therezopolis près Rio. 20.— Dysderina Keyserlingi, sp. nov. — ©. Long.#4.5 mill.— Cephalothorax fusco-purpureus, versus marginem fere niger, omnino coriaceo-rugosus. Area oculorum compactilis, latitudinem frontalem fere totam occupans. Oculi postici, superne visi, in lineam subrectam, inter se contigui, medii lateralibus paulo majores et con- vexiores. Oculi antici late ovati, posticis vix majores, spatio oculo plus duplo angustiore a sese distantes. Clypeus oculis anticis angustior. Scuta abdominalia læte fusco-purpurea, lævia et nitidis- sima, parcissime setosa, ventrali postice recte secto, antice in pediculo valde transversim plicato, haud marginato. Sternum rufulum, convexum, nitidum, sat grosse, parce et inordinate impresso-punctatum. Pedum coxæ et femora fusco-rufula, reliqui articuli obscure fulvi, femora mutica, tibiæ anticæ aculeis sub- pellucentibus pronis biseriatis 3-3, metatarsi aculeis similibus 2-2, subtus armati. Pedes-maxillares pallide flavidi, femore sat gracili, tibia patella paulo longiore, tarso (cum bulbo coalito) magno, late ovato, convexo sed longe acuminato. À D. principali Keyserl. differt imprimis cephalothorace omnino rugoso, sterno nitido, nec rugoso nec clathrato, sed parce punctato, femoribus anticis muticis, tibiis minus aculeatis, bulbo majore, etc. Brésil : Therezopolis près Rio. 21. — D. capensis,sp. nov. — 9. Long. 3 mill. — Cephalotho- rax ovatus, satconvexus, læte fulvo-rufulus, versus marginem sensim obscurior, omnino tenuiter (in medio subtilius) coriaceo-rugosus. 253 Oculi postici, superne visi, in lineam recurvam, medii paulo majores, à sese contigui a lateralibus vix separati. Oculi antici posticis subsimiles, spatio oculo non multo minore a sese distantes. Clypeus oculis anticis latior, ad marginem convexus. Scuta abdo- minalia rufula, subtilissime punctata, sat breviter et sat crebre albido-pilosa. Sternum convexum læve et nitidum, sed antice gra- nulis paucis conspersum. Pedes flavo-rufuli, modice longi, femo- ribus muticis, tibiis anticis aculeis tenuibus pronis 3-3 (vel 4-4), metatarsis aculeis minoribus 2-2 subtus instructis — 4 Pedes-maxil- lares flavidi, tarso (a bulbo non coalito) angusto, sat longo et levifer _incurvo, bulbo maximo, compresso, reniformi, apice abrupte angus- tiore et breviter producto. Cap de Bonne-Espérance! 22, — D. speculifera, sp. nov. -- 9. Long. 3 mill. — Cephalo- thorax ovatus, satconvexus, læte fulvo-rufulus,versus marginem obs- curior, parte thoracica sat grosse et crebre rugosa, cephalica antice parce rugosa, postice area lævi triquetra notata. Oculi postici ut in D. capensi. Oculi antici a sese spatio oculo latiore distantes. Clypeus oculis anticis latior, ad marginem convexus. Scuta abdominalia læte rufula, dorsale antice subtilissime coriaceum postice læve et nitidum, setis longis paucis conspersum, ventrale nitidum, in regione pediculi transversim plicatum. Sternum fere omnino crebre rugoso-Coriaceum. Pedes sat longi, flavescentes, femoribus muti- cis, tibiis anticis aculeis longis et pronis 5-5 (ultimis minoribus), metatarsis aculeis similibus 2-2 vel 3-3, subtus instructis. — Pedes-maxillares flavidi, tarso (a bulbo non coalito), angusto longo et leviter incurvo, bulbo longo, intus ad basin convexo, apicem versus longe et sensim attenuato. À D, capensi, cephalothorace area media nitida notato, oculis anticis inter se distantioribus, sterno omnino rugoso, bulbo multo longiore et angustiore, abunde differt. Afrique australe : Bloemfontein! Kimberley! Vrijburg! Pre- toria | 23. — D. sublævis, sp. nov. — YO. Long. 2.5 mill. — A D. lori- cata E. Sim., cui affinis est, differt cephalothorace sterno scutisque abdominis læte fulvo-rufulis (haud rubro-castaneis), cephalothoracis area media lævi latiore, sterno læve et nitido, utrinque (in depres- sionibus) et prope apicem subtiliter coriaceo-granuloso. À D. scu- tata Cambr., imprimis differt, pedum anticorum tibiis aculeis longis et tenuibus (fere setiformibus) utrinque trinis instructis (Gin D. scutata, validioribus et utrinque quatuor), bulbo maris breviore et sterno ad maximum partem lævi (in D. scutata in dimi- 254 dio anteriore valde coriaceo-granuloso, in dimidio altera lævi et nitido, in D. loricata fere omnino coriaceo-granuloso). Algérie : Méchéria dans le Sud Oranais. 24. — Gamasomorpha seximpressa, sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cephalothorax rubro-castaneus, prope marginem fere niger, omnino lævis et nitidus, parte cephalica setis parvis biseriatis munita, thoracica postice fere abrupte declivi atque ad apicem tuberibus binis parvis et obtusis (ut in G. camelina) munita. Area oculorum fronte paulo angustior. Oculi postici in lineam recurvam, medii paulo majores, a sese juxta contigui, a lateralibus anguste separati. Oculi antici subrotundi, a sese spatio oculo saltem haud angustiore distantes. Scuta abdominalia nigro-castanea, lævia, minutissime et parum dense punctata et setulosa. Sternum rubro- castaneum, læve, utrinque ad marginem impressum, in medio foveolis sex, parum regulariter biseriatis, notatum. Pedes fulvo- aurantiaci, coxis obscurioribus. À G.camelina E. Sim., magnitudine duplo majore, oculis anticis inter se distantioribus, sterno sex impresso abunde differt. Java : Volcan Gedé. 95, — G. semitecta, sp. nov. — ©. Long. 2.8 mill. — Cephalo- thorax rufulus, utrinque obscurior et prope marginem fere niger, lævis et nitidus sed utrinque in declivitate subtiliter striolato-coria- ceus. Area oculorum parva, fronte multo angustior.Oculi parvi,qua- tuor postici a sese juxtacontigui, superne visiin lineam plane rectam, medii lateralibus multo majores, oculi antici ovati et obliqui, spatio oculo plus duplo minore a sese distantes. Scuta abdominalia læte rubro-castanea, nitida sed minute et parum dense punctata et albido-pilosa, dorsale ovatum et abbreviatum, tertiam partem api- calem vix superans, ventrale magis abbreviatum et postice trunca- tum. Sternum fulvo-aurantiacum, læve et nitidum, utrinque ad marginem impressum, minutissime et parcissime punctatum. Pedes pallide flavescentes, coxis et femoribus anticis aurantiaco-tinctis. Abdomen loro inframillari carens. Species oculis parvis confertis scutisque abdominis abbreviatis eximie distincta. Sumatra. 26. — G. microps, sp. nov.— ©. Long. 2.8 mill. — Cephalotho- rax omnino lævis et nitidus, valde marginatus, rufulus, versus mar- ginem sensim obscurior, fronte obtusa, area oculorum fronte evi- denter angustiore. Oculi parvi, quatuor postici a sese contigui, : ; 955 superne visi in lineam plane rectam, medii lateralibus paulo majores, antici ovati, spatio oculo non multo minore a sese dis- tantes. Sternum flavo-aurantiacum, læve et nitidum, utrinque ad marginem impressum. Scuta abdominalia rubro-castanea, dorsale præsertim antice, subtiliter rugosum, breviter albido-pilosum, ventrale fere læve. Pedes sat breves, flavidi, coxis femoribustque aurantiaco tinctis. À G. taprobamica et nigripalpi E. Simon differt area oculorum fronte multo angustiore, oculis multo minoribus, quatuor posticis in lineam rectam, anticis a sese distantioribus, cephalothorace usque ad marginem lævi et nitido. Ceylan : Nuwara-Eliya! 27. — G. subclathrata, sp. nov.— ©. Long. 2,8 mill. — Cepha- lothorax fulvo-rufescens, marginem versus sensim obscurior, in medio lævis sed postice subtilissime transversim striatus, utrinque granulosus sed zonis lævibus obliquis parum regularibus notatus, fronte obtusa. Area oculorum fronte angustior. Oculi mediocres, quatuor postici a sese contigui, superne visi in lineam vix recur- vam, medii lateralibus paulo majores, antici ovati et obliqui, spatio oculo haud vel vix minore a sese distantes. Scuta abdominalia læte rubro-castanea, dorsale omnino subtilissime coriaceo et breviter albido-piloso, ventrale fere læve. Sternum fulvo-aurantiacum, læve et nitidum, utrinque, ad marginem, impressum. Pedes sat breves, flavidi, coxis femoribusque leviter aurantiaco-tinctis. À præcedenti, cui affinis est, differt cephalothorace utrinque, ad maximam partem granuloso et scuto dorsali abdominis omnino subtilissime coriaceo haud rugoso. Ceylan : Nuwara-Eliya! 28. — G. clypeolaria, sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cephalo- thorax rufulus, utrinque obscurior, prope marginem fere niger, crebre et sat grosse granulosus, sed vitta media lævisatangusta nota- tus, pilis albis longis, superne convergentibus, munitus. Area oculo- rum fronte angustior. Oculi mediocres, quatuor postici a sese sub- contigui, superne visi in lineam recurvam, medii lateralibus paulo majores, antici ovati et obliqui a sese spatio oculo non multo minore distantes. Scuta abdominalia læte rubro-castanea, dorsale minute et crebre punctato-rugosum, ventrale subtilius punctatum. Sternum fulvo-aurantiacum, læve et nitidum, utrinque ad margi- nem impressum. Pedes sat breves, flavidi, coxis femoribusque rufulo-tinctis. + À G. subclathrata, cui affinis est, differt cephalothorace utrinque 256 omnino granuloso, scuto abdominali dorsali minute punctato- rugoso, oculorum linea postica magis recurva. Indes : Pondichery. IV. — Famille DYSDERIDÆ Genre DYSDERA Nous avons indiqué en 1883 (1) cinq espèces de Dysdera recueil- lies aux îles Canaries par le D' Verneau, le D. crocata C. Koch, très largement distribué dans la région méditerranéenne, et quatre jus- qu'ici spéciales à la région canarienne; mais le D' Verneau ayant négligé de séparer ses chasses, au moins dans son premier voyage (2), nous n’avons pu donner la distribution des espèces dans chacune des îles de l’archipel. Nous avons étudié depuis les Arachnides rapportés des Canaries par M. Ch. Alluaud, ce qui nous permet de compléter notre premier travail, d’y ajouter les descrip- tions de quatre espèces nouvelles, et pour les autres des indications géographiques. SYNOPSIS DES DYSDERA DES ILES CANARIES. d:Temora £Daris SUDerDemmUICA nes Ve Res PR: 2 Femora 4 paris superne ad basin aculeata. . . . . . 3 2. Cephalothorax antice et in medio fere lævis, in lateribus subti- liter coriaceo-punctatus. Slernum fere læve, subtilissime sinuose-striatum. Bulbus maris apophysi postica bifida. D. MACRA E. S. (@). Cephalothorax crebre et grosse impresso-punctatus. Sternum valde vermiculatum. Bulbus maris apophysi postica majore subacute-conica, haud bifida . . D. CRIBELLATA E.S. (d). 3. Chelæ antice læves et nitidæ vel tantum ad basin leviter coriacéæ-SternümvermiCulatumi EL ER 4 Chelæ antice usque ad apicem parce granulosæ . . . . 7 4. Cephalothorax nigro-purpureus, crebre impresso-punctatus. Sternum valde vermiculatum . . D. CRIBELLATA E. S. (9). Cephalothorax rubro-castaneus, coriaceus vel parce punc- AUS RARE + A SR DUR TE (1) Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 294. (2) Dans son second voyage, le D' Verneau a, sur notre demande, noté les loca- lités de ses captures, mais il n'a retrouvé que deux espèces de Dysdera : D. crocata, à Lancerote, et D. Verneaui, à Gran-Canaria — cf. E. Simon, in Bull. Soc. zool. Fr., XIV, 1889, p. 300. A 257 5. Femora # paris superne ad basin aculeis sat longis 3-1 vel 4-1 munita. Cephalothorax in medio fere lævis, in lateribus punctis impressis parvis sat regulariter conspersus. Sternum subtiliter vermiculatum. . . . . D. VERNEAUT ES. (cg). Femora 4 paris superne ad basin aculeo unico vel aculeis parvis binis uniseriatis munita. Cephalothorax omnino coriaceo- rugosus. Sternum (j) valde vermiculatum, (©) subtilius ver- HicuMton ad partem:leves 2 te. À ; 6 6. Pedes obscure fulvo-rufuli. Bulbus maris apophysi postica magna, Conica et subacuta, ad marginem lobi con tigua. D. INSULANA E. S. Pedes pallide flavidi. Bulbus maris apophysi postica obtusissima ad marginem lobi late remota, . . . . D. CROCATA C. K. 7. Sternum læve et nitidum, vel (d') subtilissime vermicula- tum RME Pee A RCI ND ATEN Se () Sternum crebre et valde vermiculatum. . . . . PT 9 8. (g') Sternum læve et nitidum. Pedum-maxillarium bulbus parte apicali gracili, longa, obliqua et recta . D. Lrosrernus E. S. (') Sternum subtilissime vermiculatum. Pedum-maxillarium bulbus parte apicali membranacea brevi, crassa, ovato non Re ee 0 D Nrootiet eo 9. Pedum-maxillarium maris femur granulis setiferis parvis subtus munitum, bulbus apophysi postica ad marginem lobi COSTA Se RL RTE RDC Lis Ho Pedum-maxiliarium maris femur subtus læve, bulbus apophysi postica ad marginem lobi discreta D. CROCATA LANCEROTENSIS E. S. Fig.3 — A. Dysdera insulana E. Sim , bulbe par la face externe. — B. D. cribellata E. Sim., ibid. — C D. Verneaui E. Sim., ibid. — D. D. macra E. Sim. ibid. 29. — DyspERA crocATA C. Koch. Nous possédons la forme type, de Palma, G. Canaria, Ténériffe et Lancerote, 258 30. — D. crocata lancerotensis, subsp. nova. — 4 ©. À typo differt magnitudine minore,cephalothorace nigro-purpureo, crebrius et validius coriaceo, chelis antice, usque ad apicem, granulis parvis parce munitis, femoribus Æ paris supra ad basin aculeis validio- ribus trinis uniseriatis armatis (femoribus 1: paris maris rarissime intus ad apicem uniaculeatis), bulbo maris ut in typo sed sæpe apophysi postica ad basin lobi minus discreta. Ile Lancerote (ou Lanzarote). 91. — D. INSULANA E. Simon, in Ann. Soc. ent. Fr., 1883, p. 297, (ad part. dj, non 9). — 9. Long. 12-15 mill. (1). — Cephalothorax rubro-castaneus fere niger, tenuiter coriaceo-rugosus et opacus. Oculi antici ad marginem clypei quam inter se distantiores, spatio interoculari oculo evidenter angustiore. Chelæ fusco-rufulæ, haud granulosæ, nitidæ, sed antice, in dimidio basali, subtiliter transver- sim striatæ, dj longæ, attenuatæ et proclives. Sternum rubrum, cd valde omnino coriaceo-vermiculatum, © subtilius vermiculatum, antice atque in medio fere læve. Abdomen testaceum. Pedes obscure fulvo-rufuli, quatuor antici mutici, femore 4 paris superne ad basin aculeis parvis binis uniseriatis munito, tibia 4 paris utrinque aculeis 2 vel 3, subtus aculeis 3 vel 4, apicalibusque armata. Pedes- maxillares maris femore subtus Iævi, bulbi processu lobo longiore, apophysi postica membranacea sed superne loro nigro munita grossa et obtuse conica, parte apicali obliqua, tenui et longa, superne ad apicem velo parvo membranaceo marginata (fig. 3 A). Palma, Lancerote. 32. — D. CRIBELLATA E. Simon, loc. cit., p. 294. — . Long. 8-10 mill. — Cephalothorax niger, crebre et sat grosse impresso- punctatus (in medio punctis minoribus et remotioribus) atque striis trinis leviter crenulatis impressus. Oculi antici a sese atque ad mar- ginem clypei fere æque remoti, spatio interoculari oculo fere 1/3 mi- nore. Chelæ rufulæ, læves et nitidæ sed intus, ad basin leviter rugoso- striolatæ. Sternum obscure fusco-rufulum, grosse et creberrime impresso-punctatum. Abdomen fulvo - testaceum. Pedes fulvo- rufuli, antici paulo obscuriores, coxis trochanteribusque castaneis, pedes quatuor antici femora patellæque postica omnino mutica, tibiis posticis utrinque aculeis minutissimis binis, subtus aculeo unico, rarius aculeis binis apicalibusque munitis, metatarsis posticis minute et parce aculeatis. Pedes-maxillares femore subtus lævi haud granuloso, bulbo processu lobo longiore, apophysi (1) Pour toutes ces espèces, nous rectifions les dimensions que nous avons données par erreur beaucoup trop faibles dans les descriptions originales. 259 postica membranacea sed superne loro nigro munita, subacuta, pafte apicali obliqua, tenui et longa (fig. 3 B). ®. Long. 8-10 mill. — Cephalothorax subtilius sed, saltem in lateribus, creberrime punctatus. Sternum minus grosse vermicu- latum. Pedes postici femoribus supra ad basin aculeis parvis binis, tibus metaiarsisque aculeis longioribus et paulo numerosioribus instructis. Palma, Voisin de D. cribrata E. Simon, dont il diffère surtout par le céphalothorax plus fortement ponctué, les chélicères non granu- leuses en avant, les yeux antérieurs moins séparés l’un de l’autre, le bulbe à saillie postérieure conique plus grosse, à bec apical oblique grêle et presque droit, non sinueux. 33. — D. VERNEAUI E. Simon, loc. cit., p. 296. — ©. Long. 6-8 mill. — Cephalothorax fusco-rufescens in medio fere lævis, vix coriaceus, in lateribus punctis impressis parvis, sat regulariter con- spersus, parce et sat longe albido-pilosus. Oculi antici magni, a margine clypei quam a sese vix remotiores, spatio interoculari oculo duplo minore. Chelæ rufulæ, nitidæ, in dimidio basali, præ- sertim intus, transversim striatæ et granulis paucis munitæ. Slernum fulvo-rufulum, subtiliter vermiculatum. Pedes sat longe pilosi, fulvo-rufuli, antici paulo obscuriores, quatuor antici mutici, femoribus 4 paris superne ad basin aculeis sat longis 4-1 vel 3-1 munitis, tibiis # paris aculeis lateralibus binis sat longis, aculeo inferiore aculeisque apicalibus armatis sed aculeis exterioribus carentibus. Bulbo fere ut in D. cribellata sed apophysi postica paulo majore, loro superiore nigro rugoso (fig. 3 CG). Gran-Canaria. 34. — D. MACRA E. Simon, loc. cit., p. 295. — 4. Long. 6-8 mill. — Cephalothorax pallide fusco-rufescens, tenuissime nigro-cinctus, in medio et antice fere lævis, in lateribus subtiliter coriaceo-punc- tatus. Oculi antici magni, inter se atque ad marginem clypei fere æque remoti, spatio interoculari oculo fere duplo angustiore. Chelæ rufulæ, læves et nitidæ, ad basin subtilissime (vix distincte) coriaceæ. Sternum nec coriaceum nec vermiculatum, fere læve subtiliter sinuose-striatum. Pedes fulvi, quatuor antici femora patel- læque quatuor posticorum mutica, tibiis posticis aculeis lateralibus binis parvis et setiformibus, metatarsis aculeis paucis similibus armatis. Pedes-maxillares bulbo processu apicali lobo longiore postice ad basin apophysi conica sat brevi minute fissa (ramulo inferiore nigro altero albo), parte apicali obliqua tenui et longa ’ 260 antice prope medium tuberculo parvo obtuso et conico munita (fig. 3 D). Cette espèce, qui n’a pas été retrouvée par M. Ch. Alluaud et dont nous ignorons la localité précise, est assez voisine de D. lucidipes E. Sim., d'Algérie; elle en diffère surtout par son céphalothorax et ses chélicères presque lisses et par l’apophyse de son bulbe bifide. La femelle n’est pas sûrement connue; celle que nous lui rappor- tions autrefois nous paraît être un jeune de D. crocata. 35. — D. nesiotes, sp. nov. D. insulana E. Simon, 1883 (ad part ©, non ). — 9. Long. 8-12 mill. — Cephalothorax fere ut in D. insulana. Oculi antici a margine clypei quam a sese remo- tiores, spatio interoculari oculo fere duplo angustiore. Chelæ fusco-rufulæ, ' antice usque ad apicem grosse et parce granu- losæ, subtus in medio granulis parvis paucis parum distinctis munitæ, © fere læves. Sternum rubrum, subtiliter vermiculatum, ? læve et nitidum sed utrinque in depressionibus subtilissime ver- miculatum, setis nigris minutissimis conspersum. Abdomen testa- ceum, breviter nigro-crinitum. Pedes fulvi, quatuor antici mutici, femore 4 paris superne ad basin aculeis sat longis 4 vel 5 biseriatis (plerumque 4-1) munito, tibia 4 paris extus mutica, intus aculeis binis, subtus, in dimidio basali, aculeis 2 vel 3, aculeisque apica- libus armata. Pedes-maxillares maris femore subtus lævi haud granuloso (rarius prope medium setis paucis, in granulis minu- tissimis insertis, ornato), bulbo processu apicali lobo circiter æquilongo, bipartito, parte basali postice apophysi mediocri, conica, membranacea sed superne loro nigro munita, parte apicali sat brevi, lanceolata, carinulata, utrinque ad basin obtuse ampliata (fig. 4 G.). Palma, Ténériffe (Ch. Alluaud). Nous avions autrefois confondu cette espèce avec le D insulana ; ce que nous avons dit de la femelle de celui-ci s’applique mieux au D. nesiotes. Cette espèce est sans doute fort voisine du D. Wollastoni Blackwall, des îles Salvages, qui nous est inconnu en nature, mais dont le prof. Kulczynski a donné récemment une excellente description (in Arachn.Ins.Madera, 1899, p. 33, pl. VI, ff. 22, 24), la principale diffé- rence qu’on peut y relever est que l’espèce des Salvages offre en dessus, au fémur de la 4 paire, 6-7 épines. 36. — D. rugichelis, sp. nov. — ÿ9©. Long. 9-10 mill. — Cepha- lothorax oculique fere D, nesioti. Chelæ fusco-rufulæ, ' antice, usque ad apicem, grosse et parce granulosæ, subtus in medio granulis minoribus munitæ, © fere læves, parcissime et minutissime 261 granulosæ. Sfernum rubrum, ' crebre coriaceo-vermiculatum et, præsertim antice, granulis nigris parvis et nitidis conspersum. Pedes fulvo-rufuli ut in D. nesioti aculeati. Pedes-maxillares maris femore subtus, præsertim ad basin, granulis parvis setiferis munito, bulbo fere ut in D. insulana sed apophysi postica crassa et obtusa paulo breviore (fig. 4 F). Palma (Ch. Alluaud). 31.— D. liostethus, sp. nov. — . Long. 8 mill. — Cephalotho- rax rubro-castaneus, fere ut in D. rugicheli sed oculis anticis a sese quam ad marginem clypei paulo distantioribus, spatio interoculari oculo haud vel vix minore. Chelæ antice usque ad apicem parce et grosse granulosæ. Sternum rubrum, læve et nitidum, minutis- sime et parce pilosum, utrinque ad marginem, subtilissime coriaceum. Pedes fulvo-rufuli ut in D. rugicheli aculeati. Pedes- maxillares femore subtus minutissime et parce granuloso, bulbo fere ut in D. Verneaui (fig. 4 E). Lancerote (Ch. Alluaud). Fig. 4 — E. Dysdera liostethus E. Sim., bulbe par la face externe. — F, D. rugichelis E. Sim., ibid. — G. D. nesiotes E. Sim. ibid. Genre HARPACTES. 38. — Harpactes serenus, sp. nov. — 9. Long. 5-6 mill. — Cephalothorax pallide fusco-rufescens. Oculi medii antici a margine clypei quam inter se remotiores. Sternum fulvum, fere omnino coriaceum sed maculis parvis lævibus conspersum. Pedes fulvi, concolores, femoribus 1' paris aculeis binis interioribus subapi- calibus validis et longis, femoribus 2! paris aculeis tenuibus binis uniseriatis, femoribus 4 paris aculeis subbasilaribus tenuibus 2, 3 vel 4 aculeoque subapicali simili, armatis. Chelæ setis nigris 262 longis granulisque paucis minutissimis extus conspersæ. Pedum- maxillarium maris patella tibiaque crassæ, hoc paulo brevior, supra convexa subtus leviter depressa, tarsus tibia vix brevior, bulbus tibia lonzior,magnus, vix longior quam latior,antice planus, postice valde convexus, apice valde attenuatus et spinis parvis binis sgeminatis, altera recta, altera breviore et valde curvata, munitus. France méridionale : Var, Aude, Pyrénées-orientales; aussi en Espagne. 39.— EH. argutus, sp. nov.— 9. Long. 1-5 mill. — Ab FH. musci- cola E.Sim., cui subsimilis est, differtsterno subtilissime coriaceo sed ad marginem late læve et punctis lævibus consperso, chelis granulis grossis setiferis extus munitis, pedum-maxillarium maris tibia patella circiter æquilonga, teretiuscula (non fusiformi), tarso tibia multo breviore, bulbo tarso longiore, ovali et levi‘er piriformi, spinis apicalibus binis tenuissimis, altera nigra altera fulva, inverse curvatis, munito. | < France méridionale : Var, Alpes-Maritimes. Genre ARIADNA. 40. — À. cephalotes, sp. nov. — ©. Long. 8-9 mill. — Cephalo- thorax niger, sublævis et nitidus, parte cephalica valde convexa. Oculi postici sat parvi, superne visi in Hneam subrectam, medii a late- ralibus spatio oculo plus duplo latiore distantes. Abdomen atro-seri- ceum, subtus vix dilutius. Sternum nigro-nitidum. Pedes fusco- castanei, antici reliquis robustiores et obscuriores, sed metatarsis fulvis apice nigro-annulatis, pilis tenuibus longis hirsuti, tibiis 1' paris aculeis inferioribus sat longis 4-4 munitis sed aculeis latera- libus carentibus, metatarsis subtus leviter deplanatis, aculeis robustis leviter curvatis, inter se valde iniquis 7-7 vel 7-8, armatis Bolivie : San-Mateo (Garlepp). M. — À. boliviana, sp. nov. — çj. Long. 8 mill. — Cephalo- thorax fusco-castaneus, tenuiter nigro-marginatus, subtilissime coriaceus et opacus. Oculi postici magni, superne visi in lineam rectam, medii inter se juxta conligui, a lateralibus spatio oculo minore distantes. Abdomen nigrum, subtus paulo dilutius. Sternum pedesque pallide fulvo-rufula, pedes antici reliquis paulo obscu- riores. Sternum læve et nitidum. Tibia 1? paris aculeo dorsali parvo, pone medium sito, intus aculeis trinis longis, extus aculeis biseriatis 43, superioribus reliquis minoribus, subtus aculeis mediocribus trinis, prope marginem exteriorem silis, armata, metatarsus gracilis, longus, leviter arcuatus, extus, prope medium Soil 263: _ aculeis brevibus binis subgeminatis et pone medium aculeis binis similibus, intus, in parte apicali, aculeo mediocri aculeoque apicali, armatus. Pedes-maxillares obscure fulvi, tibia patella longiore, crassa, apice attenuala, bulbo nitido, magno, subgloboso, depres- siusculo, spina ad basin fulva et recta, ad apicem nigra, setiformi curvata et longissima. ©. Long. 10 mill. — A mari differt cephalothorace paulo con- vexiore, oculis mediis posticis à lateralibus spatio oculo saltem haud angustiore separatis, pedibus anticis robustioribus,. pilis tenuibus et longis hirsutis, tibiis anticis subtus aculeis 4-4, intus aculeis trinis, extus aculeis biseriatis 3-3, superioribus reliquis minoribus, metatarsis subtus leviter deplanatis aculeis multo robustioribus, leviter curvatis et iniquis 7-7 vel 7-8 armatis. Bolivie : Esperitu-Santo (Garlepp). 42. — À. acanthopus, sp. nov.—(y.Long. 9 mill. —Cephalotho- rax niger, Coriaceo-opacus. Oculi postici, superne visi, in lineam subrectam, medii a sese subcontigui a lateralibus spatio oculo haud vel vixangustiore separati. Abdomen nigro-testaceum, subtus, præ- sertim antice, sensim dilutius. Sternum nigro-nitidum. Pedes longi, antici fere nigri, reliqui fusco-casta- nei apice dilutiores. Pedes 1 paris £ robusti, tibia leviter curvata subtus et utrinque pluriaculeata, extus ad apicem aculeis binis sat brevibus sed robustioribus et pediculatis armata, metatarso valde curvato, extus, prope medium, apophysi perpendiculari co- nica maxima (diametro articulo multo longiore), extus in medio aculeis binis Fig. 5. — En dessus Ariadna subgeminatis et paulo pone medium 00/7 Hentz, métatarse de la apophysi conica, exteriore minore, EF Re cu AP R ERA RAR ENSES : n dessous À. acanthopus aculeisque apicalibus, insigniter in- KE, Siin., id. structa, Pedes-maxillares obscure fulvi, tibia patella longiore crassa, apice leviter attenuata, bulbo nitido maximo, subgloboso et depressiusculo, spina apicali lobo paulo longiore apice tenui et curvata. Mexique : Guanajuato. Espèce certainement différente des deux Ariadna décrits du Mexique par O. P. Cambridge (A. comata et pilifera), beaucoup plus voisine d’A. bicolor Hentz, du sud des Etats-Unis; elle en diffère surtout par l’armature beaucoup plus développée de ses métatarses antérieurs (fig. 5). =. à ee Re a 1€ ke À és A be ne PERTE 264 V. — Famille CAPONIIDÆ. 43. — Nops nitida, sp. nov. — ®. Long. 5 mill. — Cephalotho- rax rubro-aurantiacus, linea marginali dilutiore et testacea cinctus, macula oculari nigra subrotunda munitus, omnino coriaceo-0pacus. Oculi sat magni, inter se appropinquati, Abdomen oblongum, testaceo-virescens, unicolor. Chelæ sternumque fulva, lævia et nitida, sternum punctis impressis piliferis paucis conspersum. Pedes fulvo-aurantiaci, postici dilutiores. A N. Mathani E. Sim. abdomine concolore, sterno lævi etc. abunde differt. Région de l’Amazone : Manaos, Iquitos. 2 = SOCIËÊTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE TX Assemblée mensuelle du ‘7 septembre 190". PRÉSIDENCE DE M. AUG. LAMEERE, VICE-PRÉSIDENT. La séance est ouverte à 20 heures. M. de Crombrugghe, président, fait excuser son absence. Décision du Conseil. Le Conseil a admis comme membre effectif M. le D’ F. Creighton Wellman, à Benguella (Afrique occidentale), présenté par MM. Gedoelst et Schouteden. M. Wellman spécialise l’étude des Meloidæ et la parasitologie. Album. MM. L. Becker et Hye de Crom envoient leur photogra- phie pour l’album. (Remerciments.) Bibliothèque. MM. Rousseau et Plateau nous ont envoyé des tirés-à-part de leurs travaux. (Remerciments.) Travaux pour les Annales. L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. M. Schouteden annonce de la part de M. Everts que celui-ci vient d'enrichir sa collection d’un Staphylinide nou- veau pour notre faune, le Phytosus nigriventris Chevr., capturé au Coq s/M., près de Blankenberghe, en deux exemplaires, par le D' Urban, de Magdeburg. L'espèce n’a pas encore été découverte sur le littoral hollandais. — M. P.-J. Roelofs nous communique la liste suivante de Staphylinides capturés en Belgique : STAPHYLINIDES CAPTURÉS EN BELGIQUE PAR PAUL-J. ROELOFS Siagonum quadricorne Kirby. Anvers, un exemplaire au vol. Micropeplus porcatus F. Hoboken. Phlæocharis subtilissima Mannh. Espèce très commune, dans les bois de sapin, partout en Campine; Boitsfort, Sittard. Metopsia clypeata Mill. Wijneghem, Schooten, Postel. Megarthrus depressus Payk. Hoboken, Austruweel, Calmpthout, Bath. » sinuatocollis Lac. Schooten. » denticollis Beck. Hoboken, Schilde, Calmpthout. » hemipterus II]. Schooten. ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, LI, 4 X 1907. 19 266 Protinus ovalis Steph. » brachypterus F. » macroplerus GI]. » atomarius Er. Anthobium montivagum Heer. » longipenne Er. » ophthalmicum Payk. » rectangulum Fauv. » Mayrshami Fauv. 0» torquatum Marsh. » limbatum Er. » minutum K. », atrum Heer. Acrolocha striata Grav. Phyllodrepa floralis Payk. » salicis Gy1l. » ioptera Steph. » pygmeæa Payk. Omalium rivulare Payk. » Allardi Fairm. » oxyacanthe Gray. » cæsum Gray. » excavatum Steph. Phlæonomus planus Payk. » pusillus Grav. Xylodromus affinis Gerh. » depressus Grav. Lathrimæum atrocephalum Gyl. » unicolor Marsh. Olophrum piceum Gyil. Acidota cyuentata Mannh. Lesteva longelytrata Goeze. » HeeriFvl. Anthophagus abbreviatus F. Syntonium æneum Mill. Deleaster dichrous Gray. Cofrophilus striatulus F. Trogrophlœus arcuatus Steph. Anvers, Hoboken, Schilde, Halle, Bath. Schooten, Schilde, Halle, Calmpthout, Villers-la-Ville, Jemelle. Hoboken, Schooten, Calmpthout, Vil- lers-la-Ville. Schooten, Halle, Calmpthout. Arlon. Hockai. Heure. Hockai, Heure, Marbehan, Arlon. Arlon. Toute la province d'Anvers; Saint- Nicolas, Hockai, Jemelle, Marbehan, Arlon. Couillet. Toute la province d'Anvers; Boitsfort, Heure. Couillet. Hoboken, Anvers. Anvers, Brasschaet, Arlon. Calmpthout. Anvers, Brasschaet, Schooten, Calmpt- hout, Contich, Wavre-Sainte-Cathe- rine. Brasschaet, Calmpthout. Partout. Anvers. - Hoboken, Schooten, Lillo,Calmpthout, Halle, Schilde. Anvers, Hoboken, Wilrijck, Wavre- Sainte-Catherine, Schooten, Lillo, Calmpthout, Postel, Overmeire. Calmpthout. Bornhem. Schilde, Halle, Boitsfort. Hoboken. Wijneghem. Linth, Wyneghem, Schooten, Eecke- ren, Calmpthout, Westmalle, Postel. Mêmes localités. Wilrijck, Schooten, Eeckeren, Calmpt- hout, Westmalle. Schooten, Hoboken, Thisselt, Schooten, Lillo, Calmpthout. Schooten. Heure. Schooten. Marbehan. Tête-de-Flandre. Anvers, Hoboken, Schooten. Hoboken. PAT AILL 2e so AR Ce CRETE EURE NES RATER = . e Trogophlœus biliteatus Steph. » rivularis Motsch. » elongatulus Er. » impressus Lac. » corticinus Grav. » foveolatus Sahlb. » halophilus Kiesw. » pusillus Grav. » gvacilis Mannh. Haploderus celatus Grav. Oxytelus rugosus F. » » insecatus Grav. Jfulvipes Er. laqueatus Marsh. sculptus Grav. inustus Grav. sutidulus Grav. complaratus Er. clypeonitens Pand. tetracarinatus. Platystethus arenarius Geoff. » cornutus Grav. v. alutaceus Thoms. capito Heer. nilens Sahlb. Bledius tricornis Herbst. » pallipes Gray. longulus Er. opacus Block. fracticornis Payk. femoralis Gy1l. 267 Anvers, Hoboken, Hemixem, Porn- hem, Thisselt, Boitsfort, Têtc-de- Flandre, Austruweel, Lillo, Calmpt- hout. Lillo, Austruweel, Schooten, Schilde, Hoboken, Bornhem, Thisselt, Boits- fort. Lillo, Schooten, Anvers, Tête-de-Flan- dre, Hoboken, Bornhem, Overmeire, Bath. Schooten, Schilde. Lilo, Wijneghem, Hoboken, Linth, Tamise, Wavre-Sainte-Catherine, Boitsfort, Bath. Tête-de-Flandre, Hoboben. Lillo. Lillo, Tête-de-Flandre. Lillo, Tête-de-Flandre, Caprijcke, Overmeire, Calmpthout, Schooten,Austruweel, Anvers, Hobo- ken, Villers-la-Ville. Overmeire, Calmpthout, Lillo, Eecke- ren, Oorderen, Schooten, Anvers, Arlon, Hoboken. Hoboken. Overmeire, Schooten. Anvers. Schooten, Anvers, Sittard. Calmpthout, Lilio, Eekeren, Austru- weel, Schooten, Anvers, Hobcken, Torgny. Wildert, Calmpthout, Lillo, Schooten, Ranst, Hoboken, Bornhem, Wavre- Sainte-Catherine, Anvers. Anvers. Partout. Calmpthout, Putte, Lillo, Eeckeren, Schooten, Austruweel, Schilde, He- renthals, Hoboken. Calmpthout, Putte, Tête-de-Flandre, Hoboken, Marbehan. Tête-de-Flandre, Anvers, Hoboken. Calmpthout. Hoboken, Bath. Tête-de-Flandre, Hoboken, Wilrijck, Mortsei. Burght, Hoboken, Hemixem. Wijneghem. Wijneghem. Calmpthout, Deurne, Anvers, Hobo- ken, Hemixem. Calmpthout, Tête-de-Flandre, 263 Bledius arenarius Payk. Oxyporus rufus L. Stenus biguttatus L. bipunctatus Er. guttula Mill. bimaculatus Gy1l. juno F. atey Mannh. clavicorxis Scop. Rogeri Kr. providus Er. fossulatus Er. ateyrimus Er. buphthalmus Gray. incrassatus Er. canaliculatus GYI1. melanarius Steph. melanopus Marsh. pusillus Er. nanus Steph. fuscipes Grav. argus Gray. carbonarius Gy]1. opticus Grav. crassus Steph. brunnipes Gyll. latifrons Er. fulvicornis Steph. tarsalis Ljung. Tête-de-Flandre. Schooten, Schilde, Villers-la-Ville. Calmpthout, Tête-de-Flandre, Anvers, Ranst, Lillo, Deurne, Wilrijck, Hobo- ken, Hemixem, Boom, Sittard, Fau- quemont, Arlon. Caimpthout, Schooten, Hoboken, He- mixem, Contich, Boitsfort. Schooten, Hoboken, Hemixem, This- selt. Overmeire, Deurne, Hoboken, Boits- fort. Overmeire, Calmpthout, Schooten, Schilde. Deurne, Hoboken, Hemixem, Thisselt, Tête-de-Flandre, Calmpthout, An- vers, Hoboken, Herenthals, Arlon. Calmpthout, Schooten,Deurne,Anvers, Tête-de-Flandre, Hoboken, Schilde, Sittard. Schooten. Calmpthout, Westmalle, Schilde, Schooten, Eeckeren, Deurne,Burght, Boitsfort, Sittard. Boitsfort. Calmpthout, Putte, Schooten, Deurne, Schilde, Moll, Postel. Calmpthout, Schooten, Lillo, Austru. weel, Deurne, Tête-de-Flandre, Hoboken, Hemixem, Bornhem,This- selt. Calmpthout, Austruweel, Tête-de-Flan- dre, Wilrijck. Austruwéel, Hoboken, Sittard. Calmpthout. Hoboken, Boom. Lillo, Austruweel, Hoboken, Boitsfort. Calmpthout, Austruweel. Deurne, Tamise. Deurne. Deurne, Hoboken, Bornhem. Deurne. Calmpthout, Schilde, Deurne, Hemi- xem. Calmpthout, Schilde, Schooten, Deur- ne, Linth, Tête-de-Flandre, Hobo- ken. Schilde, Austruweel, Tête-de-Flandre. Austruweel. Hoboken, Tamise, Bornhem, Puers, Boitsfort. sut t MIS) RE 7 RTENTER TARA POLAR DEN RTE 3 ui 4 r. PUR © UART: | / de ne à) OR OS SR ON a sd Lt sn 2 Lite hé ns d'hrt tés. Mt bo tos), dr lé à sa Senus similhis Herbst. » cicindeloid:s Schad. » fornicatus Steph. » binotatus Ljung. » picipes Steph. » foveicollis Kr. » picipennis Er. » aitidiuscuius Steph » flavipes Steph. » subæneus Er. » ossium Steph. » geniculatus Grav. » timpressus Germ. » pallibes Grav. Eveæsthetus bipunctatus Ljung. » ruficapillus Lac. » læviusculus Mannh. Astenus filiformis Latr. Pæderus ruñcollis F. » riparius L. » fuscipes Curt. » dittoralis Grav. Stilicus subtilis Er. » rufipes Germ. » similis Er. » geniculatus Er. » orbiculatus Payk. » Erichsom Fauv. Lithocharis ochraceus Grav. Medon brunneus Er. » yipicola Kr. » propinquus Bris. » bicolor OI. » obsoletus Nordm. Lathrobium multipunctum Grav. » quadratum Payk. Caprijcke, Calmpthout, Westmalle, Schilde, Schooten, Deurne, Hobo- ken, Bornhem, Wavre-Sainte-Ca- therine, Sittard. Eeckeren, Schooten, Austruweel, Deur- ne, Tête-de-Flandre, Hoboken, Wil- rijck, Tamise. Wilrijck. Calmpthout, Schooten, Austruweel, Deurne, Tête-de-Flandre, Hoboken, Wilrijck. Calmpthout, Deurne. Calmpthout, Deurne. Tête-de-Flandre. Austruweel. Deurne, Tête-de-Flandre, Hoboken, Hemixem, Sittard. Torgny. Pris à Breda par mon ami M.F. Dietz. Calmpthout, Herenthals. Calmpthout, Westmalle, Halle, Schoo- ten, Deurne. Téête-de-Flandre. Hoboken, Overmeire, Bath. Schilde. Schilde. Westmalle, Schooten. Calmpthout, Schooten, Deurne. Calmpthout, Austruweel, Hoboken, Hemixem, Boom, Bornhem. Lillo, Oorderen, Austruweel, Hoboken. Calmpthout, Schooten, Deurne, Hobo- ken, Contich, Bornhem, Sittard, Arlon. Bouchouft, Sittard. Westmalle, Schooten, Deurne, Linth. Sittard. Wavre-Sainte-Catherine. Calmpthout, Lillo, Austruweel, Têéte- de-Flandre, Schilde, Hoboken, Wil- rijck, Sittard, Bath. Calmpthout, Schooten. Calmpthout, Eeckeren. Boitsfort. Anvers, Hoboken. Hoboken. Tête-de-Flandre, Anvers, Halle, Hobo- ken, Bath. Austruweel. Calmpthout, Schooten, Tête-de-Flan- dre, Burght, Hoboken. s Calmpthout, Austruweel, Deurne, Tête- de-Flandre, Hoboken, Tamise. ETES SES MAT A AMEL EN ENS Alex en EE in RP MR ES ESS ED ee TE * \ = à 3 PME RS de 1 RS À; NA s 270 Latlwobium rufipenne Gyll. Calmpthout. » elongatum L. Bornhem. » geminum Kr. Calmpthout, Postel, Schooten, Deurne, Overmeire, Boitsfort. » ripicola Czwal. Postel, Schooten, Deurne, Wilrijck, Hoboken, Hemixem. » fuluipenne Gray. Calmpthout, Schooten, Lillo, Deurne, Anvers, Hoboken, Bornhem, Boits- fort, Bath. » brunnipes F. Cappelen, Schooten, Postel, Deurne, Bornhem, Boitsfort, Sittard. » forme luteipes Fauv. Schocten. » foveatum Steph. Cailmpthout, Westmalle, Schooten, Schilde, Deurne, Thisselt. » filiforme Grav. Austruweel, Schilde. » longulum Grav. Calmpthout, Schooten, Deurne, Hobo- ken, Bath. » forme longipenne Fairm. Hoboken. Cryblobium fracticorne Payk. Calmpthout, Deurne, Têtc-de-Flandre, Hoboken, Bornhem. — M. P. Scherdlin nous donne quelques renseignement sur la capture à Strasbourg, du Leptidea brevipennis Muls., Longicorne non encore signalé en Alsace. Divers membres font observer qu'à Bruxelles et dans ses environs tout au moins, ce Coléoptère est fort répandu et se prend fréquemment en battant les vieux paniers comme l'indique M. Scherdlin. — M. Engels montre un exemplaire du Pholcus phalangioides (Aranéide) qu’il a capturé récemment à Schaerbeek. — M. Schouteden annonce que M. Rousseau vient de capturer, dans l'étang d’Overmeire, un bon nombre d’Hyménoptères aqua- tiques, appartenant à plusieurs espèces différentes. — M. Lameere à récemment pu observer l’accouplement de la Sauterelle verte, Locusta viridissima. Il fait un intéressant résumé de ses observations. — M. Desneux donne un aperçu concis d’un travail publié récemment à Ceylan par T. Petch sur les Champignons cultivés par les Termites. Il établit un parallèle entre les observations faites par Petch et les observations célèbres de Mœller sur les Champignons cultivés par les Fourmis au Brésil. — La séance est levée à 21 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LI. PLANCHE 1. &. : Ia et b — Piezotrachelus. J Ta. V7 Ila et b — Apion (Pseudopiezotrachelus) frobum Fst. Re OR F. Dricot et Cie H. Wagner del. Ib. 271 NEUE APIONIDEN AUS AFRIKA AUS DEM KÔNIGL. NATURH. MUSEUM Zu BRÜSSEL beschrieben von ÉEans Wagner (Zürich). 4. APION CONSIMILE nov. spec. Eine, dem A». alternans Faust äusserst nahestehende Art, durch den kürzeren, nach vorne mehr verjüngten, rôtlich-braunen Rüssel und die gleichmässige Behaarung der Flügeldecken gut zu unterscheiden. Kôrper ganz rôtlich braun oder rôtlichgelb, nur die Seiten des Rüssels in der basalen Hälfte, sowie das Schildchen meist ange- dunkelt, die Naht der Flügeldecken und die Klauen schwarz; matt, mit weisslichen schuppenfôrmigen Härchen, die sich an den Seiten der Brust etwas verdichten, mässig dicht besetzt. Kopf mit den starkgewôlbten Augen, die ziemlich stark vortreten, doppelt so breit als lang, mit äusserst feinen Pünktchen spärlich besetzt, die ebene Stirne unpunktirt, fein chagrinirt; Rüssel beim so lang als Kopf und Halsschild zusammen, matt, nur die Spitze wenig glänzend; beim © wenig länger als beim «y, in der basalen Hälfte matt, in der apicalen Hälfte glänzend; in beiden Ge- schlechtern bis zur Fühlerinsertion schwach erweitert, von da zur Spitze allmiählig verjüngt, in der basalen Hälfte äusserst fein und spärlich punktuliert. Fühler etwas weniger als um den Längs- durchmesser der Augen vor diesen eingefügt, ziemlich kurz, in beiden Geschlechtern kaum verschieden; Schaft etwas lünger als das 1. Geisselglied, ziemlich kräftig. 1. Geisselglied beim 4 kaum, beim © doppelt so lang als breit, breiter als die folgenden Glieder ; 2.-4. Glied deutlich länger als breit, die folgenden so lang als breit, das letzte schwach quer. Keule éiformig-zugespitzt, schwach abgesetzt. Halsschild etwas länger als breit, nach vorne konisch verengt; am Vorderrande etwas stärker als am Hinterrande eingezogen, die Seiten in der Mitte kaum gerundet, die Hinterecken spitzwinkelig nach aussen tretend, Basis 2-buchtig; matt, chagrinirt, mit feinen, bôrstchentragenden Punkten spärlich besetzt; vor dem Schildchen mit einem sehr undeutlichen Strichelchen, das sich bis zum Vor- derrande als unbehaarte Linie fortsetzt. KFügeldecken eiformig, etwa doppelt so lang als breit, an der Basis breiter als der Halsschild, seitlich wenig gerundet erweitert, in der Mitte am breitesten, mässig gewôlbt; stark punktirt gestreift, die Zwischenräume nicht breiter als die Punktstreifen, mit zwei Reihen anliegender, weisslicher Schuppenhärchen. Schildchen klein dreieckig, gefurcht; Schulterbeulen deutlich entwickelt. Un- terseile mässig fein und ziemlich dicht punktirt. Beine ziemlich schlank, 1. Tarsenglied doppelt so lang als breit, 2. Tarsenglied etwas kürzer, Klauen undeutlich gezähnt. Beim (j' sind die 4 hin- teren Tibien auf der [nnenseite an der Spitze in einen Dorn ver- längert. Long. (excel. Rüssel) : 1,4-1,6 mill. Mir lagen 6 Exemplare, von folgenden Localititen zur Beschrei- bung vor : Congo : Banana-Boma (M. Tschoffen, 1891), Mus. Brüssel; Dar-es - Salam (Eichebaum, 1903), Coll. Hartmann; Nguela-Usambara, Mus. Brüssel; Pugu (D° Holtz, 24, IT, 1903), Coll. Hartmann; Zanzibar, Coll. Beguin-Billcocq. 2. APION LUMINOSUM nov. spec. Von der Gestalt und Grôsse eines Piezotrach. colonus Fst.; durch die Form des Rüssels, die Sculptur des Kopfes und der Flügeldecken sehr ausgezeichnet. Kôrper tiefschwarz, wenig glänzend, nur die Flügeldecken mit etwas stäürkerem Feltglanz, mit staubfôrmigen, weissen Härchen spärlich besetzt. Kopf mit den grossen, flachgewôlbten, kaum vortretenden Augen so lang oder wenig länger als breit, ziemlich grob und mässig dicht punctiert; Stirne ziemlich tief eingedrückt, mit einer, biswei- len mehr, bisweilen weiniger scharf eingeschnittenen Mittelfurche, die sich vor den Augen meist gabelt; spärlich punctiert, im Grunde chagriniert; der glänzend-glatte Scheitel durch eine deutliche Querdepression vom Kopfe getrennt. Rüssel kräftig gebaut, etwas länger als Kopf und Halsschild zusammen, nur wenig gebogen; von der Basis bis zur Fühlerinsertion zylindrisch, daselbst beider- seits winkelig erweitert, von da zur Spitze sehr wenig verjüngt; stark und dicht punctiert, im Grunde sehr fein chagriniert, daher matt, nur an der äussersten Spitze etwas glänzend; von der Basis bis zur Fühlerinsertion mit einer matten, unpunctierten Linie, oberhalb der Fühlerinsertion mit zwei kleinen, glänzenden Hôcker- chen; zu beiden Seiten von den Augen bis zur Einlenkungsstelle der Fühler mit einem tiefen, länglichen Grübchen, oberhalb des- selben von einem mehr oder minder deutlichen Längsfältchen besrenzt, das sich als feiner Kiel bis nahe zur Spitze fortsetzt,. Fühler im basalen Drittel des Rüssels eingefügt, ziemlich kräftig; Schaft fast so lang als die 3. ersten Geisselglieder zusammen; 273 1. Geisselglied 4 1/2 mal so lang als das folgende, nur wenig linger als breit, etwas breiter als die folgenden Glieder; 2.-5, und 7. Glied so lang als breit, das 6. deutlich läinger als breit; Keule linglich, elférmig-zugespitzt, undeutlich abgesetzt. Halsschild wenig länger als breit, nach vorne schwach verengt, am Vorderrande deutlich, am Hinterrande kaum eingeschnürt (die Einschnürungslinie des Vorderrandes gegen die Vordercoxen tiefer werdend), die Seiten kaum gerundet, die Basis schwach zweibuch- tüig; ziemlich grob und dicht punctiert, vor dem Schildchen mit einem, kaum bis zur Mitte reichenden, tiefen Längsstrichelchen. Fiügeldecken etwa doppelt so lang als breit, an der Basis reichlich breiter als der Halsschild, an den Seiten gerundet-erweitert, hinter der Mitte am breitesten; seitlich gesehen sehr hoch gewülbt, nach bintenziemlich steil abfallend ; punctiertgestreift, die Zwischenräiume von der Basis gegen die Mitte verbreitert, daselbst reichlich 5-6 mal so breit als die Punktstreifen, vollkommen eben, mit ärei Reihen etwas unregelmässig gestellter, härchentragender Pünctchen; der 1. und 9., der 2. und 8. Punktstreifen vereinigen sich an der Spitze und sind daselbst stürker eingedrückt. Schulterbeulen stark entwickelt, das kleine, rundliche Schildchen von einer tiefen Furche umgeben. Unterseite ziemlich stark und dicht punctiert. Beine ziemlich lang und kräftig; Schenkel und Schienen mässig stark punctiert; 1. Tarsenglied kaum länger als das 2., dieses so lang als. breit. Klauen scharf gezähnt. Long. (excel. Rüssel) : 3-3.2 mm. 3 Exempl.. die ich für 4f halte, von folgenden Localitäten zur Beschreibung vorgelesgen : Westl. Central-Afrika : Sénégal (Leprieurii Buquet i, L.), Mus. Brüssel; D. Ost-Afrika : Umbugwe, Coll. Hartmann; Zanzibar (ex Coll. Staudinger), Coll. Wagner. 3. APION (CONAPION) SEVERINI, nov. spec. Dem Apion (Conap.) nigerrimuim m. sehr nahe stehend, durch die seitlich mehr zusammengedrückten Flügeldecken, den kaum punktierten Kopf und Rüssel, die lingeren und feineren Fühler, genügend differenziert. Kôrper tiefschwarz, wenig glänzend, mit kaum sichthbaren, staub- fôrmigen Härchen sehr spärlich bezetzt. Kopf mit den flachgewôülbten, kaum vortretenden Augen und dem verlängerten Scheitel, etwa 1 1/2 mal so lang als breit; äusserst fein und sehr spärlich punktuliert, im Grunde mikroskopisch-fein chagriniert, ebenso die unpunktierte, ebene Stirne. Rüssel in beiden Geschlechtern an Länge kaum verschieden, wenig länger als A FETE ET MARNE TORRES . » no à " Pl La 274 Kopf und Halsschild zusammen, fast gerade; beim «7 von d-*L sis bis zur Füblerinsertion gleichbreit, daselbst sehr sch ,ach w:ukelig erweilert, von da zur Spitze kaum werklich verjüngt; äusserst fein chagriniert, matt nur an der äussersten Spitze glänzend; in der basalen Hälfte sehr fein und spärlich punctiert, oberhalb der Füblerinsertion mit einem ‘undeutlichen, kurzen Grübchen ; beim © von der Basis bis zur Fühlerinsertion zylindrisch, dasselbst sehr schwach winkelig erweitert, von da zur Spitze ziemlich stark verjüngt; in den beiden basalen Dritteln äusserst fein mikroskopisch chagriniert, sehr fein punktuliert, matt, im apikalen Drittel glatt und mässig glänzend. Fühler in beiden Geschlechtern kaum verschieden, wenig hinter der Mitte eingefügt, lang und schlank; Schaft'etwas länger als das erste Geisselglied; dieses doppelt so lang als breit, verkehrt kegelformig, etwas breiter als die folgenden; 2. und 3. Geisselglied doppelt so lang als breit, die folgenden noch merklich länger als breit, beim (J das 5. und 6. 50 lang als breit. Keule eiformig-zugespitzt, schwach abgesetzt. Halsschild 4 1/4 mal to lang als breit, nach vorne schwach und geradlinig verengt, am Vorderrande deutlich, am Hinterrande nicht eingezogen, Basis schwach zweibuchtig; sehr fein und sehr sparlich punktuliert, im Grunde mikroskopisch-fein chagriniert, ohne Basalstrichel. Flügeldecken doppelt so lang als breit, seitlich kaum gerundet, etwa in der Mitte am breitesten, an der Basis wenig breiter als der Halsschild, seitlich gesehen sehr hoch gewôlbt (die Wôl- bungslinie nahezu halbkreisformig), die Naht von hinten gesehen schiffbugférmig erhoben; sehr fein und elwas undeutlich pnnktiert- gestreift, die Punkte in den Streifen ziemlich weit voneinander sgerückt; die vollkommen ebenen Zwischenräume sehr breit, mit 2-3 Reihen unregelmässig gestellter Pünktchen. Der 1, und 9. Punktstreifen vereinigen sich an der Spitze und sind daselbst tief eingedrückt. Schulterbeulen als scharfes Beulchen an der Basis des 6. Zwischenraumes entwickelt; Schildchen ziemlich klein dreieckig, von einer tiefen Furche umgeben. Beine ziemlich lang und schlank, an den #4 hinteren Beinen das 1. Tarsenglied wenig länger als das 2., dieses so lang als breit; an den vorderbeinen das 1.Tarsenglied etwas mehr als doppelt, das 2. dop- pelt so lang als breit. Long. (excel. Rüssel) : 2,5 mill. Ein J$ vom westl. Congo, Matadi (M. Tschoffen, Mus. Brüssel) zur Beschreibung vorgelegen. Herrn Custos Severin, der mir das gesammte afrikanische À pion- material des Brüssler Museums zum Studium mitteilte, freundhchst zugeeignet. 4. À SION (CONAPION) FLEXUOSUM nov. spec. Von Apion /Conapion) globulipenne m., dem es sehr nahe ver- wandt ist, durch die stärker vertiefte Stirne, den nach vorn etwas mebr verengten, feiner und flacher punctierten Halsschild und durch den, im weiblichen Geschlecht viel schlankeren und längeren Rüssel leicht zu trennen. Tief-schwarz, mässig stark glänzend, der ganze Kôrper mit äusserst feinen Härchen sehr spärlich besetzt. Kopfmitden ziemlich grossen, mässig gewôlbten, schwach vortre- tenden Augen und dem ziemlich stark verlängerten Scheitel, merk- lich länger als breit; wie die ziemlich tief eingedrückte Stirne, die beiderseits durch ein schwaches Längsfäiltchen von Innenrand der Augen getrennt ist, äusserst fein und spärlich punctiert, im Grunde mikroskopisch fein chagriniert; der Scheitel glatt und glänzend. Rüssel mässig schlank, beim © etwa 1 1/2 mal so lang als Kopf und Halsschild zusammen, sehr schwach gebogen, von da gegen die Spitze sehr schwach verjüngt; in der basalen Hälfte sehr fein lingsrunzelig skulptiert, im Grunde mikroskopisch fein chagri- niert, matt, in der apikalen Hälfte sehr spärlich punctuliert, wenig glänzend. Fühler nahe der Mitte des Rüssels eingefügt, ziemlich schlank; Schaft 4 1/2 mal so lang als das 1. Geisselglied, dieses 4 1/2 mal so lang als breit, rundlich; das 2. doppelt so lang als breit, verkehrt kegelfôrmig, das 3. noch deutlich länger als breit, das 4.-6. so lang als breit, das 7. schwach quer. Die deutlich gegliederte, spindelfürmige Keule schwach abgesetzt. Halsschild so lang als an der Basis breit, nach vorn ziemlich stark konisch und geradlinig verengt, am Vorderrande mässig stark, am Hinterrande nicht eingezogen, die Hinterecken in ihrer Anlage spitzwinkelig, die Basis sehr schwach zweibuchtig; fein und undeut- lich punctiert, die Zwischenräume merklich breiter als die Punkte, sehr fein chagriniert; vor der Basis ohne Strichelchen. Flügeldecken kurz-oval, an der Pasis breiter als der Halsschild, seitlich sehr sanft gerundet, in der Mitte am breitesten, an der Spitze stumpf eiformig zugerundet; seitlich gesehen sehr hoch gewôlbt, vor der Spitze seitlich comprimiert, von hinten gesehen an der Naht schiffbugformig erhoben ; fein punctiert gestreift, die Puncte in den Streifen ziemlich weit von einander gerückt, die vollkommen ebenen Spatien sehr breitsehr fein chagriniert, nur mit stärkster Lupenvergrôüsserung wahrnehmbar, zerstreut punc- tuliert. Das längliche Schildchen deutlich gefurcht, Schulterbeulen als scharfes Beulchen an der Basis des 6. Zwischenraumes entwi- 276 ckelt. Seiten der Brust und das Abdomen fein und wenig dicht punctiert. Beine ziemlich lang und schlank, 1. Tarsenglied wenig länger aber schmäler als das 2., dieses kaum länger als breit. Long. (excel. Rüssel) : 2 mill. 1 Exempl. (9) vom Cap der Guten Hoffnung (coll. Dejean — coil. Roelofs), Mus. Brüssel. Ê 5. APION (CONAPION) SUSTRICTUM nov. spec. Von schmaler, gestreckter Kôrperform, dem Apion (Con«ap.) constricticolle Hrtm. nahe stehend, von demselben durch die gerin- gere Kôrpergrôsse, schmälere Gestalt, durch die starkgewôülbten, vortretenden Augen, den viel längeren Rüssel, den etwas län- ceren, seitlich weniger gerundeten Halsschild und die tiefer ge- streiften Flügeldecken leicht zu unterscheiden. Kôrper tiefschwarz, Küssel, Kopf und Halsschild matt oder nur wenig glänzend, mit äusserst fein staubformigen Härchen spärlich besetzt; die Flügeldecken stark glänzend, kahl. Kopf mit den stark gewülbten, vortretenden Augen und dem ziem- lich stark verlängerten Schéitel, wenig länger als breit; mit flachen, mässig groben Punkten spärlich besetzt. Die Stirne in der Mitte flach eingedrückt, beiderseits gegen den Innenrand der Augen, von einem undeutlichen Längsfältchen begrenzt; die Mitte undeut- lich stumpf gekielt. Rüssel beim 'wenig länger, beim © 4 2/3 mal so lang als Kopf und Halsschild zusammen, verhältnissmiässig kräftig gebaut, fast gerade; beim in der basalen Hälfte zylindrisch, wie der Kopf äusserst fein chagriniert, matt, fein und spärlich punktu- liert; von der Fühlerinsertion gegen die Spitze schwach verjüngt, glatt und glänzend, sehr fein und spärlich puktuliert; beim © im basalen Drittel zylindrisch, von da zur Spitze sehr schwach ver- jJüngt, der ganze Rüssel glatt und glänzend, spärlich punktuliert. Fühler beim 4 etwas hinter der Mitte, beim © im basalen Drittel des Rüssels eingefügt, lang und schlank, in beiden Geschlechtern kaum verschieden. Schaft 1 1/2 mal so lang als das 1. Geisselglied, dieses beim doppelt, beim © dreimal so lang als breit, wenig brei- ter als die folgenden; 2. und 3. Glied mebr als doppelt so lang als breit, 4.-6. noch deutlich länger als breit, das 7. so lang als breit, die länglich-eiférmige Keule schwach abgesetzt. Halsschild eltwa 1 1/4 mal so lang als breit, zvlindrisch, am Vordeï- und Hinterrande ziemlich stark eingezogen, der Vorder- rand seibst schwach ausgerandet; an den Seiten schwach gerundet. 1 L Die Einschnürungslinien des Vorder- und Hinterrandes als schwache 277 Querdepressionen über die Scheibe des Halsschildes reichend; das zWischen denselben liegende Stück, seitlich gesehen mässig gewôlbt; mit sehr flachen mässig feinen Pünkichen wenig dicht besetzt, im Grunde mikroskopisch fein chagriniert. Flügeldecken etwa 2 mal so lang als breit, an der Basis fast doppelt so breit als der Halsschild; seitlich wenig gerundet, in der Mitte am breitesten, seitlich gesehen ziemlich hoch gewülbt (die Wôlbungslinie etwas sanfter als bei constricticolle), fein und ziem- lich tief gestreift, die weit voneinander gerückten Punkte in den Streifen sehr undeutlich; die breiten Zwischenräume au der Basis flach gewôlbt, 1. und 2. Punktstreifen von der Basis gegen die Mitte stirker als die folgenden eingedrückt, ebenso der 1. und 9. an der Spitze, woselbst sie sich vereinigen. Die Naht von hinten gesehen schiffbugférmig erhoben; Schulterbeulen kräftig entwic- kelt, das kleine, rundliche Schildchen von einer Furche begrenzt. Beine sehr lang und schlank, 1. Tarsenglied etwas länger als das 2., dieses an den Vorderbeinen 2 1/2, an den 4 hinteren Beinen doppelt so lang als breit. Klauen klein, schwach gezähnt. Long. (excel. Rüssel) : 1,8 mill. 2 Exemplare (49) aus Kongo, Boma (M. Tschoffen) Mus. Brüssel ; Usambara (ex. Coll. Staudinger), Coll. Wagner. 6. PSEUDOPIEZOTRACHELUS nov. subgen. Die Arten dieses Subgenus zeichnen sich durch die, einem Piezotrachelus ähnliche Gestalt und den ebenso gebildeten Hals- schild aus und unterscheiden sich durch den nicht halsformig vom . Scheitel getrennten Kopf. Durch folgende Punkte genügend charak- terisiert : Kopf bhinter den Auger leicht eingeschnürt, durch eine schiwache Querdepression vom Scheitel getrennt; auf der Unterseite unter dem hinteren Augenrand mit einer mehr oder minder starken Quer- leiste, die im Profil betrachtet, als Hôckerchen oder Zähnchen erscheint. Rüssel ziemlich kräftig gebaut, meist so lang als Kopf und Halsschild zusammen, in beiden Geschlechtern wenig ver- schieden. Fühler in der Mitte oder nahe derselben eingefügt. Halsschild nach vorne conisch verengt, am Vorderrande stark eingezogen, die Einziehungslinie an den Seiten gegen die Vorder- koxen grübchenfôrmig vertiefl; von oben gesehen die eingezogene Stelle des Vorderrandes als schriger, vom Seitenrand gegen die Mitie verlaufender flacher Eindruck erscheinend. Am Hinterrande nicht eingezogen, die Hinterecken in ihrer Anlage recht — oder Te * ue CR RE APN Ne) MES ARTS LT : 4 F PE TS R rs 278 etwas spitzwinkelig, Basis gegen das Schildchen in sanfter Rundung vorgezogen oder schwach zweibuchtig. Flügeldecken ziemlich kurz, seitlich mehr oder weniger stark gerundet erweitert, wenig hinter der Mitte am breitesten; an der Basis breiter als der Halsschild, mit wohl entwickelten Schulter- beulen; punktiert gestreift, die Zwischenräume reichlich breiter als die Punktstreifen. Beine mässig lang und schlank, beim ohne Auszeichnungen, Long. (excel. Rüssel) : 1,6-2,2 mill. Das Subgenus ist bisher durch eine Art (Apion collare Schlsky.) in Japan und durch zwei Arten Ap. probum Fst. und conjunctum n, sp. in Afrika vertreten (1). — Typus : Ap. probum Fst. APION (PSEUDOPIEZOTRACH.) CONJUNCTUM nov. spec. Mit Apion probum Fst. nahe verwandt, durch den in beiden Geschlechtern etwas längeren Rüssel, den viel feiner und spärli- cher punctierten, etwas kürzeren Halsschild und das kleinere, ungefarchte Schildchen leicht zu unterscheiden. Kôrper tiefschwarz, weinig glänzend, kahl. Kopf mit den flach- gewôlbten, wenig vortretenden Augen, so lang oder wenig länger als breit; hinter den Augen leicht eingezogen, durch eine schwache Querdepression vom glatten Scheitel getrennt; dicht und fein cha- criniert, mit feinen Pünktchen sehr spärlich besetzt; ebenso die ebene Stirne. Auf der Unterseite des Kopfes, unter dem hinteren Augenrande befindet sich ein schwaches Querfältchen, das seitlich sesehen als feines Hôckerchen erscheint. Rüssel ziemlich kräftig, an der Basis wenig breiter als die Stirne schwach gebogen; beim so lang als Kopf und Halsschild zusammen, etwas kräftiger als beim © nach vorne kaum merklich verjüngt; fein und mässig dicht punktuliert; beim ® etwas länger als Kopf und Halsschild zusam- men, fast zylindrisch, fein und spärlich punktuliert. Fübhler in beiden Geschlechtern kaum verschieden, nahe der Mitte des Rüs- sels eingefügt, ziemlich schlank. Schaft so lang als das 1. und 2. Geisselglied zusammen, dieses beim 4 doppelt, beim ® etwas mehr als doppelt so lang als breit; 2. Geisselglied merklich länger als breit, die folgenden so lang als breit, das letzte beim 4 schwach quer. Keule eifürmig-zugespitzt, abgesetzt. Halsschild wenig länger als an der Basis breit, nach vorne konisch verengt, am Vorderrande ziemlich kräftig eingezogen, die (1) Zur leichteren Verständigung gebe ich beifolgend schematische Skizzen eines Piezotrachelus und Pseu ?ofi:zotrachelus von oben und im Profil gesehen. D. LR 279 Seiten von den Hinterecken bis zur Einschnürungslinie des Vorder- randes sehr sanft gerundet, die Hinterecken nahezu rechtwinkelig. Basis des Halschildes gegen die der Flügeldecken äusserst schwach konvex; mit feinen flachen Pünktchen wenig dicht besetzt, die Zwischenräume (namentlich an der Seite) schwach runzelig, sehr fein chagriniert; vor dem Schildchen mit einem sehr kurzen He Längsstrichelchen. Flügeldecken kurz eiformig, seitlich ziemlich stark gerundet, wenig hinter der Mitte am breitesten, seitlich gesehen mässig stark gewôlbt; ziemlich tief und undeutlich punktiert-gestreift, die Zwischenräume deutlich gewôlbt, fein chagriniert. Schulterbeulen deutlich entwickelt, Schildchen klein, dreieckig, ungefurcht. Beine ziemlich schlank, 1. Tarsenglied aoppelt so lang als breit, das 2. wenig kürzer; Klauen scharf appendikuliert. s Long. (excel. Rüssel) : 1,6-1,7 mill. Ein $ zur Beschreibung vorgelegen und das © freundlichst fur meine Collection überlassen; Untere-Kongo (Dr. A. Jullien, 1900) und Zambi (Ch. Haas), Mus. Brüssel. RE 280 UN LONGICORNE NOUVEAU POUR LA FAUNE D'ALSACE (ZL£PTIDEA BRE VIPENNIS) par EP. Scherdlin (Strasbourg). Je vous signale aujourd’hui la présence en Alsace du Leptidea brevipennis Muls. (L. rufipennis Duf.), Longicorne assez semblable à Gracilia minuta F., mais distinct à première vue par la brièveté de ses élytres, qui ne recouvrent que la moitié de l’abdomen. J'en capturai les premiers exemplaires, trois 'et une ©, en juin 1904, aux vitres d’un grenier d'usine, à Strasbourg. Ce ne fut que l’an dernier que j’eus l’occasion de retourner dans cette usine, vers la mi-juin, et je fus assez heureux pour y capturer encore une trentaine de Leptidea, dans le grenier et dans les appartements voisins. D'où venait l’Insecte? Quelques recherches me firent découvrir un vieux panier en osier dont les baguettes étaient forlement rongées. En le battant j'en fis tomber un grand nombre de petits Coléoptères qui s’enfuirent avec une agilité surprenante : c’étaient principalement des Leptidea, ainsi que quelques Graciliæ minuta. Jusqu’à la fin du mois de juillet, je pus ainsi capturer l’Insecte vivant. Le panier resta en place pour me permettre d'observer encore le Leptidea, et durant l'hiver, en fendant quelques baguettes, j'y ai trouvé la larve de ce Longicorne. Le « berceau » du Leptidea était donc découvert. Dès les premiers jours de juin 1907, l’Insecte adulte réapparut, mais cette fois en immense quantité, envahissant l’usine entière : le vieux panier que j'avais isolé ressemblait vérita- blement à une fourmilière et au commencement d'août, après l’accouplement, le plancher était par places littéralement couvert de Leptidea; j'en comptai sur un décimètre carré non moins de 250 individus, plus une vingtaine de Gracilia! Le Leptidea brevipennis, espèce méridionale, a été introduit à Strasbourg très probablement à l’état de larve, dans le panier en osier où je l’observai d’abord. Ce panier avait été reçu de Paris à l'usine, renfermant des navets : or, l’Insecte est aussi peu indigène à Paris qu’à Strasbourg, et nous devons donc chercher plus loin. En ‘éalité, la forme et la construction du panier montrent qu'il provient d'Italie et c’est évidemment de là que nous est venu le Leptidea. L'an dernier, en juin, j'ai trouvé six Leptidea dans un sac de pois frais provenant de Reichstett, localité située à une dizaine de kilo- mètres au nord de Strasbourg. Comme l'usine où j'ai rencontré É £ l’Insecte est en trafic constant avec Reichstett, il est assez probable que, dès 1905, le Leptidea à été importé de Strasbourg dans cette commune par des sacs ou des paniers renfermant des larves. M. Bourgeois a bien voulu me signaler qu'il y a quelques années Leptidea brevipennis a été capturé à Nancy par le D' Puton, qui supposait que cette espèce méridionale avait dû être importée dans de vieux paniers. C’est ce que confirment mes observations. M. À. von der Trappen, l’entomologiste bien connu de Stuttgart, a également trouvé Leptidea brevipennis en compagnie de Gracilia minuta F, et d’Opilo mollis Latr. (Entomol. Blätter, IIT, n° 8) dans le panier d’une bonbonne. Il ne nous dit toutefois DE en quelle localité, ni d’où provenait ce panier. 282 GENRE NOUVEAU ET ESPÈCES NOUVELLES DU GROUPE DES PINOTINÆ. par Joseph J.-E. Gillet (Nivelles). Il y a quelque temps, M. Gestro, le savant directeur du Museo Civico de Gênes, voulut bien confier à mon examen deux Coprides de l'Amérique du Sud. Le premier, du Brésil, répondait à la descrip- tion du Pinotus /Scarab.] Eridanus Oliv., et le développement uni- forme du dernier segment abdominal indiquait une femelle; cependant, il ne présentait pas les caractères que Harold attribue aux individus de ce sexe (1). L'autre, de Paraguay, ne satisfaisait ni à la formule d'Olivier, ni aux indications de Harold; mais le segment abdominal, fortement comprimé au milieu dans le sens de la longueur, ne permettait pas de douter que ce fût un mâle. C’est ainsi que je fus amené à examiner en détail, et en m'aidant de dissections, les Pinotus Eridanus de ma collection et ceux du Musée de Bruxelles, mis obligeamment à ma disposition par M. Séverin. Comme résultat de cette étude, je conclus à l’existence de trois formes, constituant peut-être autant d’espèces distinctes, et je les groupe en un genre nouveau, me conformant en ceci à une idée émise, autrefois déjà, par Harold (2); je profite aussi de l’occasion pour décrire à nouveau, et d’une façon plus complète, l'espèce d'Olivier. ATRICHIUS gen. nov. Corps épais et robuste. Tête parabolique, menton transversal fortement échancré; antennes de neuf articles à massue subglobu- laire, entièrement pubescente et dont les feuillets sont graduel- lement plus petits du premier au troisième. Prothorax entièrement rebordé, tronqué et excavé en avant. Elytres à sept stries. Tibias antérieurs tridentés, les quatre postérieurs très dilatés au sommet, non carénés sur la tranche externe, mais denticulés vers la base. Côtés de la poitrine et du prosternum glabres. Différences sexuelles non apparentes. (DCE Sie unterscheiden sich von den Männchen durch eine minder erhabene aber » etwas längere Stirnleiste, die in der Müitle zwischen den Endrühnen eine dritte » stumpfe Erhabenheit bildet. » Harold, in Coleopt, Hefte, vol. V, 1869, p. 61. (2) « Dieser Pinotus [Eridanus Oliv.] uit seinsm hanrrlosen Kôrper und dem » hôchst eigenthümlich geformmten Fühlhorne dürfte seiner Zeit wohl eine eigene » Gattung bilden. » Haroïd, Loc. cit. 283 ATRICHIUS ERIDANUS Oliv. Scarabæus Eridanus Oliv. (1789) : ENTom., vol. I, ScaraB., p. 133; pl. 14, fig. 129. Pinotus Eridanus Har. (1869) : L’Ageirce, vol. VI, p. 125; CorEopr. HEFTE, vol. V, p. 61. Noir, brillant. Tête entièrement rebordée; clypeus convexe, ridé transversalement, avec une légère trace d’émargination; joues arrondies, couvertes d’aspérités granuleuses; sur le sommet une carène transversale, très épaisse à la partie inférieure, échancrée et bidentée au bord supérieur; cette carène est précédée d’une faible dépression du clypeus et sa face postérieure est un peu renflée à la base. Prothorax tronqué et fortement excavé en avant. Cette excavation est couverte de granules entourés chacun d’une dépression circu- laire ; elle est limitée à sa partie supérieure non pas par une carène, mais par un pli largement échancré; cette échancrure est très nette même chez les plus petits exemplaires. Les angles antérieurs, proé- minents, sont terminés par une petite dent dirigée en dehors, les postérieurs sont bien marqués, arrondis. Toute la surface du pro- thorax est lisse, à l’exception d’une dépression qui longe le bord postérieur et du sillon dorsal, large et peu profond, qui, parfois, sont ponctués. Elytres' courts, à interstries latéraux couverts d’une chagrination excessivement fine. Pygidium en demi-cercle, lisse et brillant. Dessous du corps et bords des segments abdominaux couverts de gros points enfoncés. Métasternum excavé à la base et sillonné à la partie médiane, qui est un peu en relief. Les-petits exemplaires ne présentent pas de déformations spé- ciales : ils sont parfaitement semblables aux grands. Long. : 25 à 38 mill. Habitat : Brésil. ATRICHIUS SCULPTUS ? n. sp. Diffère du précédent par les caractères suivants : Carène céphalique plus large, moins élevée, à bord supérieur bisinué et obtusément bidenté. Prothorax légèrement lobé au milieu, ayant de chaque côté une protubérance tuberculiforme séparée du lobe médian par une forte échancrure. L’excavation de la partie tronquée est moins profonde et le pli qui la limite à la partie supérieure est à peine arqué; la oranulation de l’excavation est la même que dans l'espèce précé- 284 dente, mais elle s'étend jusqu'aux échancrures latérales et se retrouve même, nettement marquée, le long du bord postérieur. < Les angles antérieurs du prothorax sont obsolètement chagrinés. Deux mâles (Mus. Brux., ma coll.) Long. : 22 à 28 mill. Habitat : Brésil, Bahia. Il est à remarquer que cette forme présente précisément les caractères que Harold attribuait à À. Eridanus Oliv. 3 ATRICHIUS CRISTATUS ? n.. sp. Cette forme a même aspect que A. Eridanus, mais est plus petite. La carène frontale est plus étroite et beaucoup plus élevée; la face antérieure, lisse, est cylindroïde, la postérieure, rugueuse, est tronquée obliquement dans le sens de la longueur; son bord supé- rieur est bisinué comme chez À. sculptus, mais le feston médian est $ proéminent et les dents extérieures sont plus fortes. Les angles anté- rieurs du prothorax sont complètement arrondis et non denticulés. ; La partie tronquée du prothorax est plus fortement excavée et, vu 1 de dessus, le bord supérieur de l’excavation parait tout à fait recti- “4 ligne ; la partie élevée est plus convexe et le sillon médian est réduit à une ligne fine et étroite. à Un mâle (Mus. Civ. Gênes). Fr Long. : 23 mill. Habitat : Paraguay, Asuncion (Balzan, 1890). 285 NOTE SUR QUELQUES HÉMIPTÈRES DE L'ILE MAURICE par HE. Schouteden. M. d'Emmerez de Charmoy, coccidologue bien connu, m'a fort obligeamment soumis quelques Hémiptères recueillis, il y a long- temps déjà, dans l’ile Maurice. La faune hémiptérologique de cetle ile étant encore peu étudiée, j’ai cru intéressant de donner un relevé des espèces que j’ai reconnues. I. — PENTATOMIDÆ. 1. GRAPHOSOMA LINEATUM Var. ITALICUM Müller. Un exemplaire de cet insecte, connu seulement de la région paléarctique. Je crois fort probable qu’il y a eu erreur d’étiquetage ! 9, ASPAVIA LONGISPINA Stal. Espèce décrite de l’île Maurice. 3. NEZARA VIRIDULA Var. TORQUATA Fabr. Déjà indiqué de Maurice, 4. NEZARA EMMEREZI Schout. Espèce nouvelle que j’ai décrite en 1905, dans le WIEN. ENTOMOL. ZEITUNG. 5. ANTESTIA MAURITIH Stal. Intéressante espèce, décrite de Maurice par Stal. G. PIEZODORUS RUBROFASCIATUS Fabr. Espèce à aire de distribution fort étendue. IT. — LYGÆIDÆ (COREIDE). 7. CLETUS OCHRACEUS H. Sch. Déjà signalé de Maurice. 286 8. LEPTOCORISA APICALIS Westw. Indiqué déjà par Stal de Maurice. 9 LEPTOGLOSSUS MEMBRANACEUS Fabr. Espèce à distribution fort étendue, de l’Afrique à l'Australie. IT. — PYRRHOCORIDÆ (LyGæIDÆ). 10. GERMALUS KINBERGI Stal. Décrit de Maurice. 11. NYSIUS BINOTATUS Germ. Je ne suis pas absolument certain qu’il s’agisse bien de l’espèce de Germar et non d’une espèce nouvelle. Le N. binotatus n’est connu que du sud de l’Afrique. 12. DIEUCHES PLACIDUS Stal. Décrit de l’île Bourbon. 13. PYRRHOCORIS APTERUS L. Non encore signalé de l’île Maurice. Comme j'ai reçu également cette espèce paléarctique étiquetée « Afrique orientale allemande » je pense que l’on peut admettre l’exactitude de l'habitat « Maurice ». Le P. apterus est d’ailleurs connu aussi de l’Inde. 14. DYSDERCUS FLAVIDUS Sign. Connu des îles voisines, Bourbon, Mayotte et Madagascar. IV. — TINGIDÆ. 15. Gysteochila Horvathi sp. n. Mon collègue le D' Horvath a bien voulu examiner ce Tingide et l’a rapporté au genre Cysteochila, Comme il ne l’a point nommé, je crois ne pouvoir mieux faire que lui imposer le nom de l’éminent spécialiste en Tingides. Le C. Horvathi est une espèce de taille supérieure à celle des Cysteochila déjà décrits : il mesure jusque 495 mill. de longueur. À en juger d’après les descriptions, il est surtout voisin, parmi les 287 formes éthiopiennes, du C. sordida de Stal, les parties réfléchies latérales du pronotum ne dépassant guère les carènes latérales. Mais le C. sordida ne mesure que 3 mill. de longueur et ses antennes sont courtes, € thorace quarta parte brevioribus », tandis que les antennes du C. Horvathi égalent près de la moitié du corps et sont plus longues que la tête et le pronotum réunis. La coloration est également autre : la teinte générale est plus. brunâtre, les dépres- sions en arrière du bourrelet antérieur du pronotum sont noirâtres, le bord costal offre une macule submédiane sombre et l’angle apical de l’aire discoïdale est également rembruni. Le premier articie des antennes est fort nettement plus long que le second, et le quatrième est noir, sauf la base; l’abdomen et le mesosternum sont plus foncés, tendant au brun-acajou, avec fascies plus pâles. V. — REDUVIIDÆ. 16. ONCOCEPHALUS ANGULATUS Reut. Décrit de l’ile Maurice. Je le possède également de Madagascar. 47. CONORHINUS LIMBATUS Geer. Espèce à distribution fort vaste. Déjà indiquée de Madagascar, l’île Bourbon, etc. Habite aussi les Indes, l’Afrique, le Brésil, etc. VI. — GERRIDÆ. 18. GERRIS sP.? Je n’ai pu identifier cette espèce. Peut-être est-elle nouvelle. VIT. — CICADIDÆ,. 19. ABPRICTA FERRUGINOSA Stal. Je dois la détermination de cette espèce ainsi que de la suivante à notre collègue M. Distant. Elle n’est connue que de l’île Maurice. 90. STAGIRA DARWINI Dist. var.? Décrit de Maurice, il y a deux ans, par M. Distant. É POÉRANNDE VIII. — FULGORIDÆ. 91. TYLANA CRISTATA Fabr. Déjà connu de l’île Maurice. 99. TARUNDIA MARGINATA Melich. + Décrit de Maurice. CHNBERTEREN nommé par M. le D' Schmidt, ainsi que le précédent. IX. — TETTIGONIIDÆ. 23. TETTIGONIA LINEATICOLLIS Sign. Décrit de Madagascar. 24. Une jolie petite espèce, maculée d'orange sur la tête et le thorax, que je n’ai pas examinée de près jusqu'ici. ER Le SE t-3 À , dE AT Re AE! 2 , TERRE CES “ c L ka de A SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE X Assemblée mensuelle du 5 octobre 190%. PRÉSIDENCE DE M. DE CROMBRUGGHE, PRÉSIDENT. La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 7 septembre 1907 est approuvé. Décisions du Conseil. Le Conseil a admis comme membres effec- tifs M. le D' J. della Beffa, via Gorto, 3, à Turin (Italie), présenté par MM. de Moffarts et Schouteden; et M. le D' Hans Wagner, Assistent am Polytechnikum, Zürich (Suisse), présenté par MM. Schouteden et Severin. Correspondance. La Société a reçu l’annonce de la mort de M. le D} Régimbart, membre effectif, bien connu par ses importants travaux sur les Hydrocanthares. L’assemblée charge le secrétaire d’être auprès de la famille de notre très regretté collègue l’inter- prète de la Société. — M. Gillet signale deux lapsus calami qui se sont glissés dans le travail qu’il a publié dans le précédent numéro de ces Annales : Page 2892, ligne 8, il faut lire : le DERNIER segment abdominal. Page 284, ligne 8, il faut lire : .… que Harold attribuait à LA FEMELLE DE À. Eridanus Oliv. Album. M. Desbrochers des Loges envoie sa photographie pour l’album de la Société. (Remerciments.) Travaux pour les Annales. L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. M. Rousseau, empêché d’assister à la séance, a chargé M. Schouteden de présenter en son nom quelques exem- plaires d’une chenille aquatique, chenille de Nymphula stratiotata, qu’il a récoltés dans l’étang d’'Overmeire sur le Sfratiotes aloidea ; il fait également circuler les divers stades du Chrysomélide aqua- tique Hæmonia appendiculata, fort abondant à Overmeire. M. Willem qui à eu l’occasion également de récolter ces intéres- sants insectes à Overmeire et qui a pu les étudier longuement, donne divers renseignements sur les chenilles aquatiques et les Hœmonia, 1) La chenille de Nymphula stratiotata est remarquable surtout en ce qu’elle possède des branchies trachéennes, cas presque unique parmises congénères; elle estdonc fort bien adaptée à la vie aquatique. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 31 x 1907. 20 290 Son évolution peut se résumer comme suit : elle se loge soit au cœur de la plante qu’elle ronge (Stratiotes, Potamogeton, etc.), soit entre deux feuilles ; elle hiverne sous forme de nymphe et l'adulte éclot vers la mi-juin. Cette évolution a déjà fort bien été étudiée par de Geer dans ses célèbres € Mémoires ». M. Willem signale deux points qu'il faut encore éclaircir. En premier lieu : la chenille vit sous l’eau, elle s’y chrysalide également et l’on constate cependant que le cocon est rempli d’air; d’où provient cet air? de la plante peut-être? En second lieu : comment l'adulte arrive-t-il à la surface de l’eau? M. Willem mentionne à ce sujet une supposition émise par M. Rousseau : l’éclosion coïnciderait avec la floraison du Stratiotes; on sait en effet que cette plante, fixée normalement au fond de l’eau, se détache à l’époque de la floraison et vient flotter à la surface; le Papillon pourrait ainsi s'échapper. M. Willem croit toutefois qu’il doit en être autrement, car les chenilles du Nym- phula stratiotala vivent aussi sur les Potamogeton. Le N. stratiotata est le dernier terme de l’évolution des Micro- lépidoptères Hydrocampides vers l'habitat aquatique. Le stade le plus simple est celui de Cataclysta lernnata, dont la chenille vit sur Lemna, à la surface des eaux, formant son fourreau des «feuilles » les des Lemna, aérienne donc; puis vient le Nymphula nympheata qu'a fort bien étudié Réaumur, et dont la chenille aquatique vit sur les Nymphœæa, Potamogeton, etc. Il semble alors qu'il y ait une bifurcation dans l'adaptation : d’une part on a le N. stratiotata, dont la chenille, complètement adaptée à l'habitat aquatique, offre des branchies trachéennes ; de l’autre on a l’Acentropus niveus (Schæno- biide) dont la chenille est aquatique également, mais ne présente pas de branchies, et chez lequel la femelle aptère est aquatique; celte dernière espèce a été bien étudiée par Ritsema, et M. Willem a pu l’observer également ; la ponte se fait sous l’eau chez cette espèce. 2) Hæmonia appendiculata, cité généralement comme espèce rare, est en réalité commune à Overmeire, mais il faut, comme c’est fréquemment le cas, savoir la découvrir. Le Chrysomélide vit en effet toujours sous l'eau, sur les plantes aquatiques, et sa capture est malaisée. Mais il est par contre facile de se procurer les coques de ses nymphes., Il suffit d’arracher des Potamogeton lucens pour trouver ces coques fixées sur les racines. La larve, courbée en arc à la surface de la tige, ronge les tissus de la plante dans laquelle elle s'enfonce au tiers à peu près, tandis que l'extrémité postérieure s'implante un peu plus bas dans la tige par deux stylets qui servent d'organes de la respiration à la larve; elle utilise par leur inter- médiaire l'air interne mis en liberté par suite de la destruction des üuissus de la plante. La séance est levée à 21 1/2 heures. are LL MN Er 2 NN RE Pt PS ne LES FPE 4 ; É 291 SUR QUELQUES MALACODERMES DE L'INDE par J. bourgeois. I. — DESCRIPTION D’'UNE NOUVELLE ESPÈCE DE L'HIMALAYA. Themus Reymondi nov. sp. — ({ Ælongatus, subparallelus, flavo-rufus, antennis & 3 articulo inde, macula frontali juxt: oculos utrinque elytrisque nigris. — Long. 20 mill. d. Grand, allongé, subparallèle, peu brillant, presque glabre, d’un roux clair, avec les antennes à partir du 3° article, les veux, une tache subarrondie attenante au bord postéro-interne de chaque œil et les élytres noirs. Epistome grand, transverse, légèrement sinué de chaque côté de son bord antérieur, subconvexe sur sa partie médiane, presque lisse; front mat, un peu froncé longitudi- nalement, finement et éparsement ponctué; veux ronds, très saillants; mandibules rembrunies à l'extrémité; antennes grêles, dépassant à peine la moitié de la longueur du corps, finement pubescentes : 1% article graduellement épaissi vers l’extrémité, 2° atteignant à peine la longueur du 1”, 3° un peu plus long que le 2°, les suivants allongés, subégaux, d’un tiers plus longs que le 3, subcylindriques, le dernier un peu plus court, acuminé à l’extrémité. Prothorax en carré presque parfait, à peine un « peu plus large que long, légèrement rebordé sur les côtés et à la base, avec une marge latérale étroite et à peine relevée; disque presque imperceptiblement pointillé, transversaiement déprimé avant le milieu, légèrement bi-gibbeux et creusé d’un fin sillon longitudinal sur la moitié postérieure; angles antérieurs émoussés, les postérieurs arrondis. Ecusson en triangle arrondi au sommet, très finement pointillé. Elytres très allongés, subpa- rallèles, plus larges que le pronotum, finement et densément rugueux, avec des vestiges à peine marqués de côtes longitudinales. Dessous du corps et pattes entièrement roux; celles-ci assez grêles, allongées; tarses légèrement rembrunis vers l'extrémité; ongles simples. Himalaya : Tseram (Népaul), 15,400 pieds angl. d’altitude; 4 ex. (coll. D' Bugnion). Grande espèce, comparable pour la taille au C. maxima Pic (L’Echange, 1907, p. 158), mais bien caractérisée par sa coloration. Dédiée à M. Ch. Reymond qui l’a découverte (1). (1) M. Ch. Reymond, de Neuchatel (actuellement au Dahomey) faisait partie de l'expédition Jacot-Guillarmot qui a atteint le record de l'altitude et où le malheureux Pache, de Morges, et trois porteurs indigènes ont trouvé la mort. Une partie des insectes rapportés par ce courageux explorateur ont été capturés à des hauteurs variant entre 10,000 et 17,000 pieds anglais (3 à 5,200 mètres). [Note de M. Bugnion|. # 292 IH. — DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU. Stenothemus nov. gen. (srévos, étroit, resserré; Themus). Caput postice plus minusve angustatum; suturæ qulares in medio haud conniventes : oculi, prœsertim in mare, valde prominentes ; clypeus transversus, antice subrotundatus, utrinque leviter sinuatus ; mandi- bulcæ arcuatæ, apice integræ; ligula subquadrata, antice truncata ; palporum maxillarium articulo ultimo cultriformi, labialium secu- riformi; antennæ 11 urticulatæ, basi distantes, filiformes, graciles, in mare paulo longiores. Prothorax antice rotundatus, ad basin subrecte truncatus, late- ribus arcuatis, ante angulos posticos profunde sinuatis, his acutis, extus dentato-productis. Pedes elongati, sat graciles; tarsorum articulus penultimus pro- funde bilobatus ; unguiculi in utroque sexu simplices. . Abdomen segmentis ventralibus 8 conspicuis ; penultimo postice recte truncato, ultimo angustiore, triangulari. ®. Abdomen segmentis ventralibus 7 conspicuis; ultimo latitudine præcedentis, semilunato, modo longitudinaliter bipartito, modo integro et tantum ad apicem triangulariter inciso. Je crois devoir séparer ces insectes des Themus Mots., avec lesquels ils ont de commun les crochets des tarses simples dans les deux sexes,en raison de la forme particulière de leur prothorax dont les côtés, généralement assez fortement arrondis, présentent une profonde sinuosité au devant des angles postérieurs, ceux-ci étant, en outre, aigus, dentiformes et saillants en dehors. Le retrécisse- ment postérieur de la tête, sensible surtout chez les «}, joint à la forte saillie des yeux dans le même sexe et à la forme générale étroite et allongée, leur donne un peu l’aspect des Podabrus; ils en différent nettement par les sutures gulaires non conniventes au milieu, par la forme du prothorax et par les crochets des tarses simples dans les deux sexes. Le genre Stenothemus se compose actuellement de trois espèces, dont l’une (avec une variété plus pâle) habite l'Himalaya et les deux autres le Sud de l'Inde : 1. S. Harmandi Bourg., Bull. Mus. hist. nat. Paris, 1902, p. 427 (Themus). — Himalaya : Dardjiling. (D° Harmand). — Var. decolor (var. nov.; voir plus loin). — Himalaya Yoksun, 1,700-2,000 mètres. (C. Reymond). 293 2. S. Andrewesi Bourg., Ann. Soc. ent. Belg., LI, p. 101 (1907) | The- mus]. — Inde mér. : Nilgiris (H.-L. Andrewes). 3. S. picticollis Bourg., Ann. Soc. ent. Belg., LI, p. 102 (1907) [The- mus|. — Inde mér. : Nilgiris, 1,100-1,500 mètres; Ouchter- lony-Valiey. (H.-L. Andrewes). On les distinguera facilement comme suit : A. Prothorax et élytres d’un testacé clair, ceux-ci plus ou moins distinctement marbrés de noirûtre. a. Tête très fortement rétrécie en arrière; prothorax beaucoup plus étroit dans sa plus grande largeur : que lés élyires à la base, nullement transverse chez le «'; élytres très vaguement marbrés; 7° sternite abdominal (9) fendu longitudinale- ment le long de la ligne médiane. . . . . Andrewesi. a’. Tête moins fortement rétrécie en arrière; pro- thorax à peine plus étroit, dans sa plus grande largeur, que les élytres à la base, sensiblement transverse dans les deux sexes; élytres distinc- tement marbrés de noir (color. typ.) ou à mar- brures presque effacées (var. decolor); 7° ster- nite abdominal (©) non fendu longitudinale- NOÉ DR UN Me MN Ne dm tte Ho PM ONE B. Elytres d’un brun plus ou moins foncé, présentant parfois quelques lignes longitudinales plus claires, mais jamais marbrés; prothorax trans- verse, d’un jaune testacé, marqué de 7 taches noires bien nettes; 7° sternite abdominal (9) fendu longitudinalement le long de la ligne DÉLITS NE Me Le ve ta pichicollis. 994 OBSERVATIONS MICROLÉPIDOPTÉROLOGIQUES FAITES A ROCHEFORT PENDANT L'ÉTÉ DE 1907 par le baron G&. de Crombrugghe de Picquendaele. Les noms des espèces nouvelles pour la faune belge sont en caractères gras. Ayant villégiaturé de juin à septembre de cette année à Rochefort, j'ai profité de ce long séjour pour observer la faune microlépidopté= rologique de la partie méridionale de notre zone calcaire. La saison a été, là comme ailleurs, des plus défavorable. Un été froid a succédé à un hiver prolongé. Le développement des larves en a souffert, et beaucoup d’espèces n’ont pu être capturées à l’état parfait qu’au moyen du fauchoir. Dans ces conditions, les décou- vertes que j'ai néanmoins faites démontrent la grande richesse de la région. Ces chasses sont donc à reprendre au cours d’un été chaud. Malheureusement, les défrichements ne tarderont pas à détruire ces richesses. Presque tout le pays est cultivé ou planté, et un grand changement s’est opéré sous ce rapport depuis six ans. On peut encore faire mainte capture daus les nouvelles sapinières, mais dans peu d’années, quand les jeunes sapins auront étouffé les plantes basses, toutes ces richesses entomologiques auront disparu à Jamais. A mon arrivée à Rochefort, je fut frappé de l’énorme quantité de chenilles de Gelechia sequax Hw. que l’on trouve partout où pousse l’Helianthemuim dont elles lient les pousses. Eiles étaient alors à leur avant-dernière mue. La dernière mue eut lieu vers la mi-juin, et les éclosions, commencées à la fin, de juillet, continuèrent jusqu’à la mi-août. Normalement, le papilion vole dès le commencement de juillet. : Mes recherches se portèrent en même temps sur Polygala vulgaris et Lotus corniculatus. La polygale passe bien à tort pour nourrir peu de chenilles de Microlépidoptères. Je trouvai sur cette plante quantité de chenilles d’Anarsia spartiella Schrk. Il est certain que dans cette région Spartiella préfère Polygala à Sarothamus scoparius. La polygale nourrissait aussi une chenille de Depressaria, que je ne pusélever etqui vivaitégalementsurles Genista saggitalis. Ils’agissait probablement d’atomella Hb. Sur cette plante vivaient encore d’autres espèces dont l'élevage ne réussit pas et qui moururent ou s’échap- pèrent avant d’avoir pu être déterminées. Sur le Lotus corniculatus, d'a rbhe. j 14 1 | R 4 | 4 295 je trouvais souvent la chenille d’Anacampsis tœærnolella Z., plus commune à Rochefort que sa congénère vorticella Sc. Les éclo- sions de tæniolella commencèrent à la fin de juillet. Dans les cônes d’épicea, je trouvai en abondance la chenille de Grapholitha coniferana Heylaerts. Je ne tardai pas à explorer les Rosa canina et rubiginosana, sur lesquelles je capturai une dizaine de chenilles de Platyptilia rhododactyla L. Ces chenilles donnèrent peu de papillons, ayant payé un large tribut aux Ichneumons. On trouve plus souvent encore la larve d’Alucita pentadactyla L., qui, dans cette région, préfère la rose au Convolvulus sepium. À partir du 13 juin, je commençai à rencontrer sur la fosa canina la chenille de Steganoptycha pauperana Dup., qui, dans cette région, n’est pas une rareté. En observant les hélianthèmes, j'avais capturé au Fonds-Saint- Martin, le 10 juin, une chenille de Scythris vivant, comme beau- _coup de ses congénères, dans une galerie soyeuse, dans la mousse, autour de la plante nourricière. J’en capturai une seconde, toute semblable, à la Malagne, quelques jours après. Les éclosions, qui eurent lieu en août, me donnèrent le papillon de Scythris disse- miella HS., espèce figurant au catalogue Lambillion mais sans désignation de localité. Ce papillon vole en grand nombre et par tous les temps, depuis la mi-juillet jusqu’en septembre. On le trouve dans les lieux arides, même là où l’hélianthème fait défaut. Je pense que la chenille vit aussi sous le serpolet, Thymus serpyllum,. : Cette chenille est d’un vert assez sombre, elle est striée de nom- breuses lignes blanchâtres. La tête est jaunätre, l’écusson conco- lore, les pattes écailleuses sont noires. Les environs de Roche- fort sont riches en Scythris. Outre dissemiella, qui est de loin le plus commun, j'ai capturé un bon nombre de laminella HS., une disparella Tgstr. et quelques senescens Stt. Je n’ai pas rencontré noricella Z., observée autrefois. En ce moment volaient nombreux, au Thier-des-Falises et à la Malagne, les Epiblema asseclana Hb. dont, jusqu'ici, un seul exem- plaire avait été capturé en août. Scoparia dubitalis Hb. volait à profusion dans les jeunes sapinières. Vers le 15 juin, je commençai à trouver les chenilles d’Ypsolo- phus schmidiellus Heyd. La Salebria obductella Z. abondait sur Origanum vulgare, mais ne donna que peu de papillons. Je trouvai aussi sur l’origan les chenilles de Tortrix dumetana Z. et des Pyrausta nigrata Sc. et aurata Sc. Dumenata était, toutefois, plus commune sur le Chærophyllum temutuin. Je trouvai à cette époque sur le Poterium sanguisorba une chenilie de Depressaria albipunc- tella Hb., dont j’obtins le papillon à la fin de juillet. Cette chenille abondait sur le Chærophuyllum temulum et sur le Torrilis anthriscus. à £ LPS BEST RE ES PET AT PAT PE PAU ET PE 296 A partir du 19 juin, la chenille d’Acalla aspersana Hb. se montra en grand nombre sur le Poterium sanguisorba. Cette chenille varie beaucoup. Je la trouvai aussi sur Polygala et sur Fragaria vesca. Je récoltai, en juin, cinq fourreaux de Coleophora ochrea Hw. sur l'Helianthemum et des larves de Nepticula gei Wck. sur le Geum urbanum. En examinant la base des tiges d’Echium vulgare, je découvris un bon nombre de chenilles de Cynœæda dentalis Schiff., espèce assez locale à Rochefort, mais abondante dans ses stations (Malagne, carrières de marbre de Saint-Remi, etc.). Plus répan- dues sont la Douglasia ocnerostomella et la Coleophora onos- mella Brahm.,dont les papillons se tiennent, en juin-juillet, sur l’'Echium vulgare. Je trouvai ces deux espèces presque partout en nombre. Dans ce mois de Juin, j'ai capturé, à l’état parfait, d’intéressantes espèces, parmi lesquelles je citerai : Conchylis zephyrana Tr. var. williana Brahm. (2 exemplaires des bois de Wavreilles), Grapho-. litha cosmophorana Tr. (1 exemplaire du Thier-des-Falises), Gra- pholitha cœcana Schlag. (commun à la Malagne et au Fonds-des- Vaulx), plusieurs Dichrorampha plumbagana Tr., deux Evetria pirivorana Z., Grapholitha dorsana F.(2exemplaires de la Malagne), Notocelia tetragonana Stph. (1 exemplaire de la Malagne), des Elachista suhocellea Stph. (espèce commune à la Malagne), humilis Z., chrysodesmella Z. et albidella HS. A cette époque, l’Olethreutes ochroleucana Hb. commençait à éclore. Plus tard, je n’ai pas observé de seconde génération de cette espèce. Dans le passage de juin à juillet, j'avais observé une petite che- nille vivant dans les pousses des pruneliers (Prunus spinosa) sur la lisière de la Malagne. Je n’obtins qu’une seule éclosion qui me donna, le 5 août, le papillon de Tachyptilia subsequella F. La chenille est verte, la tête roussâtre, l’écusson et les points ordinaires sont noirs. Pendant tout le mois de juin, j'avais pris quantité de chenilles de Rhodophœa suavella Zk. Elles me donnèrent des papillons en août. Je n’ai trouvé qu’en petit nombre Pempelia ornatella Schiff. à l’état de larve, en juin, et à l’état parfait, en août. Le commencement de juillet fut marqué par des éclosions d’Anarsia spartiella Schrk, qui vit sur la polygale, et de Platyptilia rhododactyla F. En même temps, je trouvais en nombre la larve d’Anybia epilobiella Romer. Cette espèce abonde à Saint-Remi, le long du ruisseau qui longe le couvent des Trappistes. Jobtins le 13 une éclosion e puppa de Tinagma perdicellum Z. du fraisier. Plus tard, je capturai aussi le papillon. Il nous manquait pour cette espèce le renseignement d’une localité. J’eus le 17 la pre- mière éclosion de Marasmarcha phæodactyla Hb. dont les chenilles 297 furent aussi nombreuses en juin que le papillon fut rare en juillet- août. A cette époque, la Gelechia sequax Hw. commença à voler, Rhinosia formosella Hb. était nombreux à la Malagne sur le Tri- folium procumbens. Je recommençai à capturer le 18 la chenille de Tachyptilia scintilella F. Cette chenille vit sur l’hélianthème, dont elle lie les fleurs et les pousses. Elle est gris perle; tête et écusson noirs, la plaque de l’écusson couvrant tout le segment, clapet jaunâtre, ver- ruqueux noirs et bien marqués. J’en eus deux éclosions en août. Le 19, je capturai une chenille de Brachmia lutatella HS., malheureusement ichneumonée. Je m'’aperçus que j'étais arrivé trop tard ; à cette lisière de la Malagne, nombre de feuilles de Cala- magrostis epigeos tournées en spirale et auxquelles adhéraient encore des excréments, atlestaient que cette chenille ne s'était pas trouvée seule en cet endroit. A la fin de juillet, je trouvai des chenilles de Depressaria arenella Schff. sur le Cérsium lanceolatum. En ce moment, les papillons commençaient à voler nombreux dans les lieux arides. À la Croix- Saint-Jean, je pris une Epiblema expallidana Hw. Sa congé- nère fulvana Stph., connue par un seul exemplaire pris en 1901, était nombreuse là et aux rochers de Serin. Je pris aussi quelques Conchylis roseana HS. Les Metzneria carlinella Stt., metzneriella St. et neuropterella Z., et les Mesophleps silacellus volaient en nombre dans les lieux arides. Homæosoma binœvella Hb. se rencontrait ci et là sur les chardons. Je pris deux Salebria palumbella F., remar- quables par leur petite taille et leurs couleurs ternes, ainsi que quelques papillons de Rhodophæa rosella Sc. Cette dernière espèce fut aussi observée par le Révérend Freeman, ministre anglican qui résidait en ce moment à Rochefort. Il en trouva un exemplaire à Saint-Remi. Dichrorampha acuminatana Z., volait en petit nombre au Thier, des-Falises. L’Anacampsis anthyllidella Hb. volait abondant sur l’'Anthyllis vulneraria. Je ne trouvai qu'un exemplaire de Nemotois dumeriliellus Dup. dont j'avais déjà constaté la rareté en 1901. Je pris au coucher du soleil quelques Coleophora vulne- rariæ Z., une Gracillaria ononidis Z., des Coleophora conspicuella Z. et ochrea Hw., une Bucculatrix cristatella Z. (Fonds des Vaulx, 16 août) et une Notocelia incarnatana Hb. (Malagne, 20 août). En fait de chenilles, je capturai en ce moment dans les jardins quelques chenilles de Bedellia somnulentella et une chenille de Acalla permutana Dup. Vers la fin du mois, j’eus la bonne inspiration d’ef- feuiler les aigrettes d’un Carduus nutans et outre les chenilles des Epiblema cana Hw. et scopoliana Hw. je trouvai un nombre consi- 298 dérable de chenilles de Homæosoma nebulella dont peu aupa- ravant j'avais observé le papillon aux rochers de Serin. Pareille abondance de captures avait détourné mon attention des Nepticula. Toutefois je pus observer les mines des Nepticula luteella Stt., prunetorum Stt. (fréquente), distinguenda Hein. et capturer quatre chenilles de Nepticula pomella Vaughan. Je trouvai ces chenilles et nombre de mines abandonnées ou contenant des che- nilles mortes aussi bien sur des poiriers sauvages que sur les poiriers cullivés. La Nepticula nitens Fologne, semble manquer par là, malgré l'abondance de l’aigremoine. Nepticula fragariella Heyd., aurella F, et gei Wek. ne sont pas rares. L'Ornix guttea Hw. est commune à l’état de larve au commence- ment de septembre, sur les pommiers et les poiriers. Au commencement de septembre, cinq jours consécutifs de pluie mirent fin à mes recherches et je dis alors au revoir, non adieu, à la poétique contrée où fleurit l’hélianthème. RTE MENT SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XI Assemblée mensuelle du 2 novembre 1907. PRÉSIDENCE DE M. DE CROMBRUGGHE, PRÉSIDENT. La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 5 octobre 1907 est approuvé. Le Président rappelle que les présentations de candidatures au Conseil d'administration devront se faire à la prochaine assemblée mensuelle. Décisions du Conseil. Le Conseil a admis comme membres effec- tifs MM. Felix-F. Outes, sécrétaire général du Musée de la Plata, et Robert Lehmann-Nitsche, chef de la section anthropologique du même Musée, présentés par MM. Gerhardy et Severin ; et Dom Guy de Hennin, professeur à l’Abbaye de Maredsous, par Maredret (Namur), présenté par MM. de Crombrugghe et Gillet. Bibliothèque. MM. Gadeau de Kerville, Lameere et Rousseau nous ont fait parvenir divers tirés à part. (Remerciments.) — M. Lameere nous offre en outre le troisième et dernier volume de sa « Faune de Belgique ». Ce volume, qui vient de paraitre, traite les & Insectes supérieurs » : Hyménoptères, Diptères, Lépi- doptères. L'assemblée est unanime à féliciter M. Lameere, pour la façon magistrale dont il a entrepris et mené à bonne fin cette première « Faune de Belgique », qui est destinée à rendre tant de services pour la vulgarisation de la science zoologique dans notre pays. Les débutants ont désormais, en l’ouvrage de M. Lameere, un guide sûr pour leur faciliter l’étude de notre faune, tout au moins dans ses grands traits. Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce numéro. Communications. M. Schouteden fait remarquer que l'Hæmonia * présenté à la dernière séance dans un flacon renfermant une solu- tion faible de formaline, flacon resté dans notre salle de réunion, est encore en vie! — M. Severin, de retour du Congrès international de Zoologie, tenu récemment à Boston, donne divers renseignements intéres- sants sur les musées américains qu’il à pu visiter. La séance est levée à 21 1/2 heures. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 4 XII 1907, 21 300 FUÜURTHER REMARKS PRINCIPALLY ON SOME SACCHARICOLOUS FULGOROIDEA [Hem.] by G.-W. Kirkaldy. M. Distant’s reply (these ANNALES, p. 220), is not satisfactory to me. 1. Dictyophora pallida Don. — I am aware that M. Distant refrained x words from citing the figures when referring to p. 43 of vol. V of the « Indian Museum Notes » in his synonymy of the above species. These figures are however cited on that page, and as there is no description of the insect there, the figures must be the only basis of identification. Furthermore later notes and des- criptions (p. 166 etc.) refer only to Zamila. I maintain therefore that Distant was wrong in citing € Ind. Mus. Notes » at all in the synonymy of Dictyophora pallida, as all the figures and descriptions in vol. V refer only to Zamila. As M. Distant has the types before him, [ shall not refuse his specific determinations. I did not however & confidently state » etc. l'identified the specimens I had as Z. aberrans, at the same time pointing out some discrepancies. The Sinhalese specimens are posi- tively aberrans. = The fact that Maxwell-Lefroy 1907, Mem. Agr. India, Ent., I, 240, f. 80) includes these same figures under the heading of &« Dictyo- phara pallida » shows how M. Distant’s synonymy was regarded by other workers. 2. Phenice. — I now agree with M. Distant is this matter, while not accepting his reasoning. If, as Distant asserts, Phenice had been founded in 1845 (T. Linn. 5. London), then fasciolata (not fritillaris) would be the type, as the generic description is based upon fasciolata. As a matter of fact, however, Phenice was erected in 1841, and as fritillaris is the first species mentioned, under Westwood’s own declaration it must be the type. The following synonymy is then correct. PHENICE Westwood 1841 (not 1845 typ.), type frilillaris. Assamia Buckton 1896, type dentata (— moesta). Proultista Kirkaldy 1904, type dentata (— moesta). Sardis Kirkaldy 1906, type maculosa (—= Lumholtzi). M. Distant also makes my P. lumdholtzi a synonym of P. australis Distant; while, however, the large mesonotum in Lumholtzi is - 301. mostly castaneous, the « metanotum and scutellum » in australis are described as greyish-white. 3. Peregrinus maidis (Ashmead). In his reply, M. Distant does not mention that Lethierry figured his « Delphax psylloides ». This figure is quite recognizable, and, for practical purposes, is exactly like Ashmead’s figure of maidis and Distant’s figure of sim- plicia. While M. Distant’s specific mistake is unimportant, there is no excuse for his placing simplicia in Pundaluoya and psylloides in € Liburnia », and disregarding Peregrinus and maidis, except that he had failed to consult the necessary literature. I have a cotype of P. maidis from Florida, and I have examined the species from Ceylon, Java, Fiji, Australia and Hawaii, while M. Van Duzee records it from Jamaica and M. Ballou from Barbados. M. Distant, in his concluding remarks on p. 222, seems to me to misapprehend some of the problems of geographic distribution. Insects that feed on grasses (or other plants used for fodder or human food) and oviposit therein are particularly liable to extraor- dinary dissemination. Zea mays, the principal food-plant of Pere- grinus maidis, is Very widely grown and used for food, fodder and so forth, and the wide dispersal of this hopper, in any stage is easily accomplished. Similarly, a sugarcane pest, Perkinsiella saccha- ricida, is in millions in Java, the Malay States, Australia and the Hawaiian Isles. It is this easy commercial transportation of certain kinds of insects that so obscures their natural distribution. M. Distant’s view of the distribution of Orthæa vincta may be correct, for O. pacifica, originally described from Fiji, also occurs in Australia and has quite recently slipped into the Hawaïian Isles; it is probably not indigenous in Fiji. But Orthæa is not a particularly easy genus; while the Asiracidæ are, if males are present, rather easy — though, itis true, laborious — owing to the special development and exposure of the genital hooks, etc. (which are of prime specific importance), whereas these aids are not available, except to a very much less degree, in the Geocoridæ. M. Distant’s remarks thus lose their point. 4. Among other matters, it may be mentioned that Arunta Distant 1907 (as a Derbid) is préoccupied by the same author in 1904 (Cicadidæ). As the former is only a synonym of Phantasmatocera Kirkaldy 1906, there is no necessity to rename it. In the « Fauna of British India — Rhynchota », vol. II (p. 154), M. Distant cites versicolor as the type of Aradus! How à Herrich — Schaefferian species can be the type of a Fabrician genus (except as replacing a preoccupied name), I leave to M. Distant to explain. | The Se of ne is + ele: as fised dy. Fabricius bin the inception of the genus. | 5. Sardia Melichar 1903 — Hadeodelphax Kirkaldy 1906 (Fam. Asiracidæ). 1 unfortunately omitted Sardia from my MS Cata- logue, and discovered my omission too late. 68 On p. 415 of Bull. I of the Exp. Sta. H. S. P. A.) line 11 from bottom, « an Issine » should be «a Derbid ». cs 303 SOME ANNOTATIONS TO M. DISTANTS RECENT CATALOGUE OF THE CICADIDÆ [HEm.| (1). by G.-W. Kirkaldy. I have already called attention to one or two slips in this Catalogue (2), but having recently worked through it extensively for the study of geographical distribution, I find it necessary to deal with it again. A recent Catalogue of any kind, so long as it is reasonably complete on any particular side, is a gift of the gods, but M. Distant has worked so long at Cicadidæ, and has had such special oppor- tunities, that it is a great disappointment to find this Catalog so incomplete in some ways, when it could have been more nearly perfected with very little extra trouble to the author. Not a single biologic note, no list of food-plants, no list of parasites and predators, is to be found, and the author possibly deems these inconsistent with the scope of a « synonymic » Catalogue. There is certainly, however, no excuse apparent for the shabby manner in which the Geographic Distribution 1s treated. For M. Distant, « Australia » embraces not only the typical fauna, i. e the Æucalyptus- and other forests of New South Wales, Victoria, etc. (the Euronotian Subregion), but also Western Australia (the Westralian Subregion comprising a very different fauna), as well as tropical Queensland, which is a part of the Austromalayan Subregion! € Malaya », for M. Distant, may mean anything from Sumatra to the Philippines (3), including the Malay Peninsula. althougb, in this sense, two Regions and from 3 to 5 Subregions (according to individual opinion) are included. « China » includes an enormous area, partly palæarctic, partly Oriental, but is usually left without further comment (4). The following notes will probably save some of my Colleagues a certain amount of trouble. I have mostly accepted, for the present purpose, M. Distant’s genera. (1) « A synonymic Catalogue of the Homoptera », part 1. « Cicadidæ », London, 1906 [not specially dated, but after March 24th]. (2) Entom., XXXIX 286-7 (Dec. 1906) and op cit., XL. 58-60 (March 1907) Distant replied op cit., p. 2 (Jan. 1907). (3) The Philippines including, without further comment, Paläwan, which zoologically is practically Borneo. (4) I am aware that many of the older Chinese records were not explicit. 304 PRES À ac Pa pis © © P:L3, As =) (Line 4 from bottom) to « Zool. Jahrb. », add « Abt. f. Syst » There are two concurrent series of the « Zoologische Jahrbücher », the other being « Abt. f. Ontogenie » (also on p. 30 and seqq.). . Lake N’Gami is in Bechuanaland,. P. canescens ? [Orient.| Sumatra; [A.-M.] Banda, Timor Laut, Aru. P. calypso. Christmas Island in the Indian Ocean; there is another in the Eastern Pacific. . Muscat [better « Maskat »]| ist in Eastern Arabia and is of doubtful regional position. . basialba. North Bengal (1). . Kæmpferi. Japan and Pal. China, Sanghaï, Chusan (an island south of the latter) and Shantung are palæarctic, or at least transitional. P. cœlebs. The Chinese locality is Chusan. P. fulvigera. Luzon is the Philippine Island. P. mira. Laos is a little north of Siam. P. hilpa. The Chinese localities are [ Pal. ?] Chusan and [Or.] Hongkong. P. semusta. Chusan. There is also a Chusan (or Siu-San), one of the Riu-Kiu Islands. P. ciliaris. [Or.] Cochin China; Philippines. [A.-M.]Ternate, Amboina, Ceram. . nigrolinea. Degeer 1773 not 1783; add as syn. C. nigroli- neata (!) Retzius 1783 Gen. Spec. Ins. 81 (2). . Pemba Is. is 30 miles north of Zanzibar. . Lines 5 and 7, read stryx for strix. QC. repanda Linneus 1758 Syst. Nat., Ed. 10, p. 436 », is the correct citation. . graneicollis ought to stand. . The correct citations of Polyneura is : 1840 Westw. in Jar- dine’s Ent. I, p. 277, also for the species. . T. speciosa. Penang; Sumatra; Borneo. C. indica, after 1800. . T. fassiata. [Or.] Sumatra; Java; Borneo; [A.-M.] Am- boina. . T. saccata. S. Queensland; New South Wales; Victoria; South Australia. T. sessiliba. Queensland; North Australia; New South Wales. (1) The Indian localities are detailed in vol. IT of the « Rhynchota » of the Fauna of India (1906), (2) This has been omitted by Sherborn in the «Index Animalium ». HN . 29. . 90. ot ES . 33. . 34 A O0: 305 A. perulata. New South Wales. À.interclusa. Queensland; New South Wales. C. australasiæ. S. Queensland; New South Wales; Victoria. P. mœrens. S. Queensland; New South Wales; Victoria; South Australia; Tasmania. P. argentata. S. Queensland ; New South Wales. P. pictibasis. S, Queensland. P. aurora. $. Queensland. P. flavescens. N.S. Wales. P. Harrisii. N. Queensland; N. S. Wales. H. Eydouxii. N.S. Wales (and 1838 not 1830). H. fullo? W. Australia. H, pygmæa. W. Australia. H. nubivena. S. Australia. M. angularis S. Queensland: N.S. Wales; Victoria; S. Au- stralia. Line 10 of the syn. of angularis, & Misc. Publ. » etc. is me- rely a separate form of the work cited immediately previous. . M. intersecta. N. Queensland; N. Australia. M. Distant’s genus Rihana is a synonyme of Chremistica (apart from its trivial characterization). The type of Chremistica is viridis Stal (— bimaculata OI ), for the other two species enumerated are compared with it. The type of Dicero- procta is alacris Stal (— transversa Walker), also à Rihana. Admitting then, for the moment, the separateness of Rihana and Cicada, the synonymy would be. . Cicada Linn. 1758, type plebeja. . Chremistica Stäl 1871, type viridis (bimaculata) — Dicero- procta Stäl 1891, type alacris (= transversa) — Rihana Distant 1904, type ochracea. C. pontianaka. Malay Pen.; Sumatra; Java; Borneo; Sulu. C. bimaculata, for & Malaya » read € Java; Philiippine Is ». All trough for « Hem. Fabr. II », read « Svensk Vet. Ak. Handi., 8, n°1 ». All trough for « Rio. Jan. Hem. I », read « Svensk. Vet. Ak. Handli., 3 n° 6; » and the date is 1862, xoT 18581 Tondano is an inland village in the Minahasa arm of Celebes. [tibicen], add. C. bruneosa (sic!) Wild, 1852, B. S. E. France (2) X, p. XVIII. C. Leechi. Wa Shan, and C. sinensis. Chia Hou Ko. I do not know what parts of China these are in, ; 306 P. 42. C. pustulata. [Or] China, Hong-Kong; Philippine Is. (? Java). [Pal.] Japan. P. 43. C. aquila. [Or.) Malay Pen.; Sumatra; Borneo. [Pal.|, Korea. C. intermedia. India; Ceylon, Java. P. 44. C. acuta. [Or.] India; Java; Borneo Palawan; Philippine Is. [A.-M.] Timor. C, facialis. [Or.| Siam, Riu-Kiu. [Pal.] China, Shantung; Japan. The Riu-Kiu (Loo-Choo) Isles have apparently been included in Japan by M. Distant; their fauna is quite different. P. 45. C. sinensis. Shantung. P. 46. C. fumipennis. Siam ; Sumatra. P. 51. P. Davidi. [Or] China, Kiang-Si. P. 52. M. albiguttata. Malay Pen. ; Sumatra; Java. P. 53. D. mannifera. This specific name is prelinnean (unless one accept 1751 instead of 1758). India ; Assam ; Tenasserim ; Burma; Malay Pen.; Oriental China; Sumatra; Java; Borneo; Palawan; Philippine Is. ; Celebes. P.54. D. rufivena. [Or] Malay Pen.; Sumatra; I. Nias; Java; Borneo. [A-M.] Sumbawa; Amboina. P. 56. C. phæophila. [Or] Borneo ; [Pal.| Korea. C. inermis. [Or] Palawan; Philippine Is. [Pal.] Japan. C. Andersoni. Mergui is district or village in Tenasserim. P. 57. C. capilata. Aru; Salawati. P.58. H. crassa. Yunnan is a province in S. W. China. P. 59. Sz’-Tchuen (or Si-Chuen) is in West Central China, and is probably palæartic. P. 61. Hainan isan island just south of China. P. fuliginosa. Philippines Is., Cebu. P. 62. D. obtecta. Ternate; Jilolo; Batchian; Ceram; Amboina; Obi; Salawati; Aru; Duke of York Is. (There are two other islands of this name, in Tokelau Is. and Tahiti group; the present one is in the Bismarck archipelago.) P. 63. (Bouro) should be (Bouru). Goram is an island between Ceram and Papua. P. 64. D. distans. Fiji. D. impar. Waigiou ; (? Papua). D. lutulenta. Also from Salawati. For (minabassæ) and (minahasæ) read (minahassæ). From Celebes and Ceram. P. 67. The Carteret Group is a little east ofthe Bismarck archipe- lago. P. 106. MAN ‘O1 . 68. 69. 10; 11 . 14 pe 119: es Le : 82. . 88. 297: . 101. 108: . 105. “A0 7: - 118. 307 P. fusca. [Or.] India, Malay Pen. ; Java; Philippines Is. | Pal.] Japan. P. imperatoria. Malay Pen. ; Java; Borneo. P. lactea. India; Malay Pen.; Sumatra. P, solitaria. Na onda I. is a little east of the RS Is. P. promiscua. Add Engano, a small island of South West Sumatra. O. maculaticollis. Shantung. M. kama. India; Java. delete Amyot’s ref. on line 2. T. Burkei. Queensland. T. tristigma. N. Australia. T. translucida. Sulu. delete Amyot’s ref for Cicadatra. for (quærula) read (querula). [Pal.] N. W. India; Persia; Afghanistan ; Turkestan. [Or.] India. for (nilgiriensis) read (nilgirensis). P. Heidemunni. Add : Paraguay. Sio Thomé is one of the Danish West Indies. (There is also a Sào Thoiné in Portuguese West Afrika). The correct reference to C. pulchilla Westw. is Jardine’s Nat. Libr. I (1840), p. 277. I cannot trace the « Mts. du Ht. Song-Chai ». M. conica. India; Tenasserim; China; Sumatra; Java; Philippine Is. M. nasalis Hong-Kong. M. obliqua. India; Burma ; Java. M. sesioides. Sumatra; Java. M. viridis. India; Burma; Malay Pen.; Java. M. Doriæ. Borneo. H. sanguinea. [Or.| India; Burma; Tenasserim; China; Macao; Sumatra; Borneo; Sumbawa. [A.-M.] Timor Laut. . I. incarnata [Or.] Sumatra; Java; [A.-M.] Amboina. H. phœnicura. Java; Philippine Is. H. fusca. Malay Pen. ; Sumatra; Borneo; Phllippine Is. . S. splendidula. India; Tenasserim; Burma; China; Suma- tra ; Java; Borneo; Celebes. . S. crocea. India; Sumatra; Java; Borneo. . cælatata : Chia Kou Ho. . delete Amyot’s ref. to Tibicina and make the latter a syn. of Tibicen Latreille 1829. . for « Cicada Stevens (1) Kryn. », read (Cicada Steveni Kryn. 1837, Bull. Soc. Nat. Mon, 86, PL 667€) P. 160. P::165. PAA04 P2409: P:490; Po i7L: PA 72. P. 174. P:179: for (septemdecim) read (septendecim). A. A. . 74 le A. A: . V. lifuana. There are probably 3 species in this. . Minas Gerûes is East Central Brazil. . There are countless Santiagos, Probably this is the city in curvicosta. New South Wales. ruber. Queensland; N. W. Australia. Waillsi Queensland; N, W. Australia; New South Wales. borealis. N. W. Australia. flavus. Queensland. Chile. . (Calopsaltria) should be used. 5. M. obtusa. Malay Pen.; Sumatra; Java. M. Beccariü. [Or.] Sumatra; Borneo. [A-M] Papua. NN QE . conviva. Timor; Ternate; Batchian; Bouru; Amboina ; Ceram; Aru; Papua; Duke of York IsI. . exhausta. Ternate ; Bourn ; Amboina ; Ceram; Uliasser ; Papua. . sigma. Gilolo ; Batchian. . innotabilis. Batchian ; Morotaï. . stridens. Batchian ; Morotai. . vitripennis. Queensland; New South Wales. . viridis. Queensland. M. congrua. Queensland; New South Wales. C. delete the first six lines of the refs. to Melampsalta and immaculata. Queensland. substitute Cicadetta. Quetta is in Baluchistan. Ph IoMp IS AT Sons eC < C. . pellosoma. Hong-Kong. . torrida. Queensland; N.S. Wales; Victoria; Tasmania. . abdominalis. N. S. Wales; Victoria; S. Australia. . Landsboroughi. N. S. Wales; Victoria. . marginata. N. Australia; South Australia; Tasmania. . convergens. Queensland. . incepta. South Australia. . cassiope is a good, Maorian, species; C. mangu is proba- bly also good. aprilina is another good species. obscura is a good species. . Denisoni. Queensland; N.$S. Wales; Victoria. . Oldfieldi. Queensland. . singula. South Australia. . incipiens. South Australia. . multifascia. South Australia. GE puer. South Australia. melete. West Australia. 74 ” h. r L# L “ TERRE nt Le stamh " So, «À 309 si (Ge Kershawi. Victoria, Fletcheri, N. S. Wales. nebulosa. N. S. Wales. C. C. C. C. rubea. Queensland ; N. W. Australia. P. 177. C. tristrigata. Queensland; N. S. Wales. K. umbrimargo. South Australia; West Australia. P. 178. P. mneme. N. Wales; Victoria; Tasmania. P. encaustica. N. S. Wales. P: 125 U n 12e P: 1719: dubia. South Australia; Victoria. melanopygia. Queensland; N. W. Australia. castanea. 1 cannot trace € Karth ». rubra. Victoria. minima. N. Australia. . sericeivitta. N. S. Wales. Insert Q II » before « p. 18 » in reference to Psallodia. stalagmoptera. Ecuador. acutipennis, Waiïiben I. (or Thursday L.), north of Yorke Peninsula. P. 185. The correct ref. to Cystosoma is « Westw. » 1839, A. M. N. H., IX. 180; and the same for C. Saundersi. N.S,. Wales, P. 186. T. fomentosa. Tasmania (not the mainland). P. 187. T. crinita. Victoria. Triton Bay is in Papua, nearly opposite Ké Is. All through, for « Voy. Favorite », read « Guérin’s Mag. Zool. IX. ». P P P L 310 A NOTE ON THE AUTHORSHIP OF THE « HOPE CATALOGUES », ETC. by G.-WW. Hirkaldy. In the Proc. Zooz. Soc. LoNpon, for 1900, p. 807, M. Distant writes € [n the years 1837 and 1842 there were published at Oxford Parts I and IT of « À Catalogue of Hemiptera in the Collection of the Rev. F.-W. Hope », which still form part of the well-known « Hope Collection » in the Oxford Museum. Part I. bears no name of author, and te descriptions therein have very often been ascribed to Hope, as his name is appended to the nomenclature. Part IL. is stated to have been written by the late Prof. Westwood, and there is no doubt that he was the author of both, and that conclusion is now generally followed by entomologists ». M. Distant appears to have overlooked, as I myself also did formerly, the fact that Westwood actually claimed the authorship of Part I. In vol. 2. of the « Introduction to the modern classifica- tion of Insects », on p. 484% (18397?) in the « Bibliogr. Refer. to the Scutelleridæ », the third entry reads as follows : Hope. À Catalogue of Hemiptera in the collection of the Rev. F. W. Hope, with short Latin characters of the new species (by —.-0. Westwood). I would be much obliged for information as to the following : 1. Are there in existence copies of Westwood's € Introduction » in parts, as published, in the original covers? 2. What is the date of Spinola’s « Tavola sinottica ». T have only a separate copy (pp. 14-138) and have never seen the original. Were pp. 1-60 published in 1850, pp. 61-138 in 1852, or all in 1850, or all in 1852, and whatis the correct pagination? 3. Are there in existence copies, in parts, as published, of Perty’s « Deliciæ », and what are the exact dates”? BREL CT LE CU U PRE À n das 311 PROTHYMA BELLOIDES n. sp. (CorEoPr., CICINDEL..). par Walther Horn, Berlin. Differt ab omnibus huius generis speciebus ullimis abdominis sternitis breviter sparsimque griseo hirsutis, statura Odontochilæ Rothschildi m. — Long. 5 1/2-6 mill. (sine labro). 83 dd; Basti (Kanara bor. : Ind. or.). À Dom. T. R. D. Bell 11.-13. VI 07 collecta et ab amico H. E. Andrewes mihi data : in coliectione « Bell », « Andrewes », € Horn ». Differt ab Odontochila Rothschildi (Philippin. Ins.) labro paullo longiore, antice non dentato; fronte, vertice, prothorace paullo latioribus, huius disco basim versus perparum convexiore; elytris convexioribus (præsertim marginem versus declivioribus), imma- culatis ; in dimidia parte antica lateraliter vix rarius subtiliusque, discoidaliter medialiterque multo grossius rariusque punctatis ; pone medium lateraliter fere eodem modo atque illa specie, in disco suturamque versus paullo grossius profundiusque sed non densius sculptis (ut sculptura ab humeris ad apicem solummodo mediocriter diminuat). Labro toto, fronte, vertice, pronoti disco cyaneo-nigricantibus opacis; clipeo, genis, capite pone oculos, pronoti marginibus lateralibus læte cyaneis; elytrorum disco viridi- æneo obscurato modice nitente, tota parte laterali latissime (apicalique anguste) læte cyaneo-nitida, hamulos tres viridi cyaneos discum versus emittente : primum angustum longum ante medium, secundum eiusdem formæ in medio, tertium brevissimum latumque ante apicem; pectore toto cyaneo, abdomine nigro-cyanescente ; coxis posticis (seta una « tactili » excepta) nudis. Elytrorum con- vexitas, sculptura, nitor variegatus Cicindelam Belli m. refert. La lèvre d’un noir métallique, médiocrement prolongée, arron- die, un peu tronquée au milieu du bord antérieur, avec des poils « tactiles » insérés distinctement derrière le bord antérieur. Les yeux très saillants, Le front et le pronotum assez mats, très finement chagrinés avec les stries juxta-orbitales fines et bien marquées. Le pronotum plus long que large, très peu rétréci en arrière, avec les côtés presque droits, les sillons transversaux médiocrement développés et la ligne sagittale faible. Les élytres parallèles, convexes, également luisantes, sur les parties discoidales et suturales (qui sont d’un métallique brunâtre), très luisantes sur les parties cyanées du bord latéral (et de l’apex). La ponctuation (1) est fine et (1) Avant le milieu des élytres, cette ponctuation est plus grosse et plus rare sur le disque et vers la suture, plus serrée et plus fine vers les parties latérales, que chez Cicindela Bzlli m.; au delà du milieu cette sculpture est encore un peu plus rare el plus effacée que chez cette dernière. 312 _. serrée vers le bord latéral jusqu’un peu au delà du milieu de leur longueur, où elle disparait successivement. Toutes les autres parties des élytres ont une ponctuation grosse et éparse, les points. s’affaiblissant un peu au delà du milieu, mais réstant bien visibles jusqu’à l’apex. L’angle sutural est droit, sans épine visible. Tout le corps en dessus et au-dessous sans pubescence. Les antennes noirâtres ; les palpes grêles et testacés (excepté le dernier article des palpes labiaux et les 2 derniers des palpes maxillaires, qui sont d’un noir métallique); les pieds et trochanters jaunâtres, avec l’extrême bout des tibias et tous les tarses d’un noirâtre métallique; les genoux un peu foncés. Tout le dessous du corps cyané. Cette petite espèce est des plus intéressantes, parce qu’elle est une forme aberrante du genre Prothyma, celle qui s'éloigne le plus du type ordinaire de ce genre. Klle offre avec Odontochila Rothschildi et Cicindela Belli une sorte d’affinité phylogénique qui, quoique interrompue par des caractères qui sont d’une valeur générique pour notre système, est cependant des plus prochaines. Plus nous reconnaissons les relations phylogéniques des espèces du genre Cicindela, plus nous voyons que beaucoup de caractères primitifs des Cicindélides en général (surtout ceux du genre Prothyma) se retrouvent parmi les espèces primitives de ce genre : non seule- ment ceux de l’habitus et du dessin blanc des élytres (qui peuvent tromper facilement), mais surtout certaines ressemblances dans la pubescence du corps, la lèvre, le bord latéral déclive et luisant des élytres, etc. Ces parties luisantes (3 branches vers le disque) se trouvent aussi chez Cicindela Belli m. et un certain nombre d’autres espèces de vraies Cicindelæ, et sont sans doute un des signes indiquant une descendance phylogénique moins éloignée des genres Prothyma et Odontochila : ce sont exactement les mêmes parties qui portent les poils grisätres chez les espèces très rares Cic. Hüfli- geri m., suturalis Putz., tereticollis Boh. et flavipes Putz., les mêmes qui se retrouvent dans Cic. specularis Bat. et dont le dernier reste (avant la disparition complète) est représenté par la tache luisante humérale des espèces Cic. viridilabris Chd. (et subspecies), Spinolæ Gestro, longipalpis m., maæillaris m. (1), etc. (1) Cette espèce dernière est spécialement intéressante par l'existence d’une tache luisante apicale ! 313 BEITRAG ZUR KENNTNIS DER CETONIDEN von #. Boser. II À. — Beschreibung neuer Arten. 1. Mecynorhina ugandensis n. sp. — Çj Statura Mec. tor- quatæ Drury similis. Supra opaca, subtus nitida, nigra, elytris rubris, pedibus mediis et posticis, tarsis exceptis, brunneis ; capite, vittis 5 pronoti, media abbreviata, elytrorum limbo externo macu- laque dorsali albis; ano tibiisque posticis nigro-villosis. — Long. 78 mill. Hab. : Uganda. Die Art, von der ein männliches Exemplar vorliegt, gleicht in der Gestalt der Mec. torquata und hat auch eine ähnliche Kopfbil- dung, so dass wir es vielleicht nur mit einer sehr ausgesprägten Lokalrasse zu tun haben. Das Halsschild ist schwarz, die Seiten- ränder und zwei vom Vorder- bis zum Hinterrande reichende Längsbinden sind weiss, während eine ebenso gefärbte schmale Binde, in der Mitte vom Vorderrande ausgehend, sehr verkürzt ist. Das Schildchen ist einfarbig schwarz. Die Flügeldecken sind rotbraun, ihr seitlicher Aussenrand ist breit weiss gesäumt, und begleitet diese weisse Randbinde, den Endbuckel umfassend, noch den hinteren Teil der Naht. In der Mitte der Flügeldecken befindet sich jederseits der Mitte ein länglicher weisser Makel. Das Pygidium ist schwarz mit zwei kleinen weissen Tomentflecken. Die Unterseite ist schwarz, glänzend, Mittel- und Hinterschienen sind braun. Die Behaarung des Afters und der Hinterschienen ist nicht wie bei torquata gelb, sondern schwarz. Die Bezahnung der Vorderschienen ist ähnlich wie bei {orquata. 2. Macronota flavomaculata n. sp. — Nigra, nitida, maculis flavis ornata. Capite, carina mediana et apice margineque laterali exceptis, flavo - tomentoso, margine antico exciso; antennis brunneis; prothorace medio longitudinaliter impresso, margine postico ante scutellum lobatim producto, flavo-trivittato; scutello triangulari, concavo, margine excepto flavo-tomentoso; scapulis flavis; elytris ad humeros et juxta suturam depressis, singulo maculis sex flavis; pygidio fulvo-villoso, plaga mediana flavo: tomentosa. Subtus lateribus flavo-maculatis, abdominis apice fulvo- piloso ; tibiis anticis ® acute tridentatis. — Long. 20 mill. Hab. : Sumatra. (Padang.) 314 Schwarz mit gelben Tomentflecken. Auf der Oberseite sind die schwarzen Stellen mit schwarzen, die gelb tomentierten mit gelben Borstenhaaren bedeckt. Der Kopfzeigt in der Mitte einen schmalen Längskiel, welcher ebenso wie die schmalen Seitenränder und die Spitze des Clypeus schwarz ist, während im Ubrigen der Kopf mt gelben Toment bedeckt ist. Der Vorderrand des Clypeus ist ziemlich tief bogenformig ausgeschnitten. Das Halsschild ist wie bei den verwandten Arten in der Mitte der Länge nach eingedrückt, der Hinterrand ziemlich stark nach dem Schildchen zu vorgezogen. Die Seitenränder und eine mittlere Längsbinde sind gelb tomentiert. Das Schildchen ist ziemlich lang, spitz, concav, mit Ausnahme der schmalen Ränder gelb. Die Flügeldecken sind neben der Naht und an den Schultern tief eingedrückt, wodurch eine vorn sich gabelnde Dorsalrippe entsteht, die glatt und glänzend ist, während alle übrigen nicht gelb tomentierten Stellen der Flügeldecken nadel- rissig sind. Jede Flügeldecke Zzeigt sechs ziemlich grosse gelbe Flecke, und zwar einen in dem Schultereindruck, zwei neben der Naht, zwei neben dem Seitenrande und einen queren vor dem Hin- terrande. Das dicht nadelrissige Pygidium trägt in der Mitte einen runden gelben Fleck und ist ebenso wie die Spitze der Flügeldecken und des Abdomens lang gelb behaart. Die Unterseite ist mit Ausnahme der beiden letzten Bauchsegmente in der Mitte nur sehr zerstreut punktiert, an den Seiten dichter und mit gelben Quer- makeln und spärlichen Borstenhaaren versehen. Die Vorderschie- nen sind bei dem vorliegenden © sehr scharf dreizahnig und stehen die drei Zähne in gleicher Entfernung von einander. Mittel- und Hinterschienen zeigen an der Aussenseite einen stumpfen Zahn. 3. Pachnoda albonotata n.sp. — Nigra, nitida, albo-sisnata. Capite fortiter punctato, clypeo subquadrato, margine antico emar- ginato ; prothorace, linea angusta mediana excepta, grosse punctato, margine antico medio leviter producto, vitta angusta laterali, postice abbreviata, alba; scutello sparsim punctato, apice obtuso; elytris subseriatim-punctatis, singulo maculis 12 parvis albis; pygidio sparsim aciculato-punctato, albo-bimaculato. Subtus late- ribus fulvo-pilosis, processu mesosternali parvo, semiorbiculari, haud dependente; ' abdomine sulcato, tibiis anticis bidentatis. — Long. 19 mill. Hab. : Deutsch Südwest-Afrika. Die Art ist in Grôsse, Gestalt und Färbung der Rhabdotis albi- nigra Burm. sehr ähnlich, doch ist sie etwas anders weiss gefleckt und ist vor allem der Brustfortsatz verschieden gestaltet, weshalb die Art nicht der Gattung Rhabdotis zugeteilt werden kann. Der Kopf ist grob punktiert, in der Mitte mit nach vorn sich verfla- LS ce 315 chender Längsschwiele. Der Clypeus ist etwas kürzer als lang mit abgerundeten Vorderecken und bogenfürmig ausgeschnittenem Vorderrande. Das Halsschild ist von derselben Gestalt wie bei albinigra, ebenso punktiert mit glatter Mittellinie und auch die Mitte des Vorderrandes ist etwas kielartig erhaben vorgezogen. Eine schmale weisse Seitenrandbinde erreicht nicht die Hinter- ecken und in der vorderen Hüälfte befindet sich jederseits der Mitte ein kleiner weisser Punkt. Die Flügeldecken zeigen eine nur in der hinteren Hülfte deutliche Rippe, tragen Reihen von Bogenpunckten und haben jede zwûülf kleine weisse Makel, nämlich vier neben dem Seitenrande, zwei vor dem Hinterrande, 3 neben der Naht, drei auf dem Discus. Das Pygidium ist zerstreut quernadelrissig mit zwei grossen weissen Flecken. Die Unterseite zeigt bei dem vorlie- genden Exemplare keine weisse Zeichnungen. Sie ist in der Mitte glatt und kahl, an den Seiten nadelrissig punktiert und gelb behaart. Der Brustfortsatz ist knopfformig und Kkeineswegs nach abwärts geneigt. Das Abdomen is beim (j mit einer flachen Längs- furche versehen, die Vorderschienen zeigen zwei Zihne, von denen der obere nur schwach entwickelt ist. 4. Macrelaphinis variegata n.sp. — Supra cervina, atrovi- ridi-Variegata, flavogriseo-adspersa, opaca. Clypeo latitudine bre- viore, Mmargine antico paulo reflexo, minime sinuato ; antennis piceis ; pronoto sparsim punctato, lateribus flavo-setosis; scutello trian- gulari, acuminato; elytris bicostatis, irregulariter punctato-striatis, punctis brevissime setosis; pygidio aciculato-punctato, sat dense flavogriseo-maculato, fulvo-setoso. Subtus medio fere lævi, viridi- æneo, nitido, lateribus pedibusque aciculatis, dense flavo-griseo- maculatis et fulvo-setosis; mesosternali processu parvo, paulo coarctato, grosse punctato, punctis setosis. Tibiis anticis unidentatis, mediis et posticis haud armatis. — Long. 17 mill. Hab. : Uganda. Diese Art steht durch die Bezahnung der Schienen der M. Bütineri Kolbe nahe, ist aber etwas grôsser und namentlich in den Schultern breiter. Aufder Oberseite ist die hellbraune Färbung vorherrschend, die weisslichgelbe Sprenkelung auf dem Halsschilde ziemlich dicht. Der Clypeus ist etwas kürzer als breit, der Vorderrand schwach aufsebogen und kaum ausgerandet. Das Halsschild ist zerstreut punktiert und trägt jeder Punkt ein sehr kurzes Borstenhaar, während die Ränder des Halsschildes mit längeren Borsten ziemlich dicht besetzt sind. Die Flügeldecken zeigen zwei in der hinteren Hälfte deutlich hervortretende Rippen, in unregelmässigen Reihen stehende hufeisenfürmige Punkte und äusserst kleine Borstenhaare. Das Pygidium ist dicht mit bogenfôrmigen, nadelrissigen Punkten ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 4 XII 1907. 22 Pare be, CET TG TEA DR AUS: A 1 ! - as 316 bedeckt, die gelblichen Tomentflecken stehen ziemlich dicht und die ganze Oberfläche ist mit kurzen Borstenhaaren versehen. Die Unterseite ist in der Mitte erzgrün und glänzend, während die Seiten, Schenkel und Schienen mit gelblichweissen Tomentflecken bedeckt und gelb beborstet sind. Der Brustfortsatz ist kurz, nach vorn wenig verbreitert, der Vorderrand stark bogeniôrmig abge- rundet, die Oberfläche stark nadelrissig punktiert, die Punkte mit anliegenden schuppenartigen Borsten versehen. Die Vorderschienen zeigen am Aussenrande nur einen Endzahn, während Mittel- und Hinterschienen ungezähnt sind. 5. Atrichelaphinis deplanata n. sp. — Plana, subtus nitida, supra, capite excepto, opaca. Capite brunneo, fronte 4- albomacu- lata, punctato, carina plana mediana, clypeo subquadrato, apice vix reflexo, vix emarginato; antennis brunneis; thorace longitudine latiore, antrorsum attenuato, margine postico ante scutellum emar- ginato, utrinque oblique truncato, angulis posticis obtusis, subtiliter parce punctato, nigro, sanguineo-marginato et signato, in anteriore parte albo-punctato ; scutello nigro, apice lineaque mediana longi- tudinali sanguineis ; scapulis brunneis, aciculatis, albo-squamosis ; elytris cervinis, apice maculisque irregularibus nigris et punctis niveis ornatis, obsolete bicostatis, punctato-striatis, striis in poste- riore parte geminatis, sutura postice elevata; pygidio grosse semiorbiculari-punctato, nigro, rubro-bimaculato. Subtus nigra, processu mesosternali rubro, valde transverso et coarctato, pedibus brunneis; tibiis anticis bidentatis, mediis et posticis uno dente armatis. — Long. 11 mill. Hab. : Dahomey. Viel flacher als die übrigen Arten der Gattung und auch dadurch abweichend, dass die beiden Zähne der Vorderschienen nicht dicht aneinander gerückt sind. Die Oberseite ist mit Ausnahme des Kopfes matt tomentiert. Der Kopf ist rothbraun und zeigt auf dem Scheitel vier weisse Tomentflecke. Er ist mässig dicht punktiert, in der Mitte schwach gewülbt, der Clypeus schwach gerandet, die Vorderecken abgerundet, der Vorderrand kaum merklich aufge- bogen und ausgerandet. Das Halsschild ist aüsserst fein und zerstreut punktiert, schwarz mit rôtlichem Seitenrande und ebenso gefärbten Zeichnungen und zwar zeigt es eine nach hinten gegabelte Mittelbinde, welche vom Vorderrande bis zur Mitte reicht, vier Flecke vor dem Schildchen und jederseits einen vor den Vor- derecken. In der vorderen Hälfte befinden sich jederseits der Mitte einige weisse Sprenkel. Das spitze Schildchen ist schwarz mit rôtlicher Spitze und Mittellinie, Die Flügeldecken sind gelblich- braun mit schwarzer Spitze und unregelmässigen schwarzen 917 " Makeln, sowie kleinen weissen Sprenkeln. Die beiden Rippen treten nur schwach hervor, die Punktreihen bilden in der hinteren Hälfte doppelte Längsrisse. Die Naht ist hinten erhaben und über- ragt den Hinterrand der Flügeldecken in stumpfer Spitze. Das Pygidium zeigt eine grobe, hauptsächlich aus grossen halbkreis- fôrmigen Punkten bestehende Struktur. Es ist schwarz, beiderseits der Mitte rot gefleckt. Die Unterseite ist schwarz, die Beine und der Brustfortsatz sind rotbraun. Die Mitte ist glatt, glänzend, die Seiten der Brust sind quernadelrissig, die des Abdomens nadelrissig punktiert und ebenso wie die Beine gelblich beborstet. Der glatte Brustfortsatz ist sehr breit, am Grunde stark eingeschnürt, der Vorderrand in sehr flachem Bogen abgestutzt. Die Vorderschienen sind, wie angegeben, zweizähnig, Mittel- und Hinterschienen tragen am Aussenrande einen stumpfen Zahn. 6. Eucosma pulchra n. sp. — Euc. flavoguttatæ Kolbe statura similis, sed aliter colorata. Subtus viridescens, nitida, supra opaca, prothoracis dorso viridi excepto, sanguinea. Capite punctato, piceo, nitido, fronte albo-bimaculata, clypeo paulo longiore quam latiore, apice emarginato; prothorace parce punctato, viridi, sanguineo-limbato, punctis 10 albis ornato; scutello sanguineo, lævi; elytris sanguineis, ante apicem albo-quadripunctatis; pygidio rubro, vitta mediana nigra maculisque 6 albis ornato, transversim- aciculato, sparsim fulvo-setoso. Subtus lateribus albo-maculatis, processu mesosternali paulo transverso, margine antico rotundato ; tibiis anticis bidentatis, mediis et posticis extus uno dente armatis, intus flavo-pilosis. — Long. 10 mill. Hab. : Dahomey. Die Art gleicht in Gestalt und Grôsse der /lavoguttata Kolbe und besitzt auch einen ähnlichen von den übrigen Arten der Gattung abweichenden Brustfortsatz. Die Oberseite ist mit Ausnahme des Kopfes matt tomentiert. Letzterer ist mässig dicht punktiert, pechbraun mit grünlichem Schimmer, die Stirn mit zwei weissen Fleckchen. Der Clypeus ist etwas läinger als breit, nach vorn nicht verschmälert, der Vorderrand schwach zweilappig. Das vor dem Schildchen schwach ausgeschnittene Halsschild zeigt eine zerstreute aber tiefe Punktierung. Es ist grün und im ganzen Umfange rot gesäumt. Es trägt zehn kleine weisse Punkte und zwar je einem in den Hinterecken und neben den Vorderecken und sechs in zwei Reihen auf dem Discus. Die Schulterblätter sind grün, grob punktiert. Schildchen und Flügeldecken sind blutrot, ersteres glatt, letziere punktiert gestreift, die mittleren Punktstreifen in der hinteren Hälfte durch Längsrisse ersetzt. Vor der Spitze befinden sich auf jeder Flügeldecke zwei kleine weisse Punkte, der eine auf 318 dem Endbuckel, der andere neben der Naht. Das quernadelrissige * Pygidium ist dunkelrot, in der Mitte mit breiter schwarzer Längs- binde und trägt sechs deutliche sowie noch einige undentliche weisse Makel. Es ist mit zerstreuten gelblichen Borsten bedeckt. Die Unterseite ist dunkelgrün, an den Seiten weiss gefleckt. Die Beine sind schwärzlich und wie die Seiten von Brust und Abdomen zerstreut gelb beborstet. Die Vorderschienen sind zWeizähnig, die Mittel- und Hinterschienen am Aussenrande mit einem stumpfen Zahn verschen und innen gelb behaart. 7. Manodema n. &. — À gen. Leucocelis differt : clypeo antice haud attenuato, thorace ante scutellum emarginato. Manodema pygidialis n. sp. — Nigra, nitida, albo- maculata, clypeo, antennis, pygidio abdominisque apice rulis. Capite, punctato, elypeo latitudine paulo longiore, antrorsum haud attenuato, margine antico bilobato; prothorace margine postico ante scutellum emarginalo, utrinque oblique truncato, angulis posticis obtusis, margine antico medio leviter elevato et producto, subtilissime sparsim punctato, juxta marginem lateralem trans- versim-aciculato, 10-albomaculato; scutello acuto lævi; elvtris maculis minutis albis ornatis, unicostalis, postice juxta suturam depressis, punclalo-striatis, striis dorsalibus in posteriore parte sgeminatis; pygidio producto, postice haud planato, sparsim trans- versim-aciculato. Subtus medio parce punctalo, pectoris lateribus transversim-strigillatis, abdominis lateribus longitudinaliter acicu- latis ; abdomine in mare sulcato, tibiis anticis bidentatis. — Long.12-16 mill. Hab. : Deutsch Ost-Afrika. Schwarz, glänzend, weiss gefleckt, Clypeus, Fühler, Pygidium und das letzte oder die beiden letzten Bauchsegmente rot. Der Kopf ist mässig dicht punktiert, neben den Augen quergestrichelt, die Stirn mit schwacher Längsschwiele, der Clypeus etwas länger als breit, nach vorn nicht verschmälert, sondern vorn eher etwas breiter erscheinend, der. Vorderrand zweilappig. Der Hinterrand der Halsschildes ist vor dem Schildchen flach ausgeschnitten, Ftuft dann beiderseits schräg nach vorn und bildet mit den Seitenrändern stumple Winkel. Die Seitenränder sind vor den Hinterecken schwach ausgeschweift, der Vorderrand ist in der Mitte schwach hôckerartig vorgezogen. Das Halsschild zeigt nur eine äusserst schwache und sehr zerstreute Punktierung, doch ist es neben dem Seitenrande quernadelrissig. Es trägt zehn kleine weisse Flecke und zwar je zwei neben dem Seitenrande und je drei neben der Mitte in L'ingsreihen gestellt. Das glatte Schildchen ist von derselben ‘ 319 Gestalt wie bei der Gattung Leucocelis. Die Flügeldecken haben eine schwache, vom Endbuckel nach der Schulter zu verlaufende Längsrippe. Sie sind in der hinteren Hälfte neben der Naht eingedrückt und zeigen sich die sonst aus hufeisenformigen Punkten bestehenden Längsreihen hier als doppelte eingerissene Linien. Die Naht ist hinten als stumpfe Spitze vorgezogen. Jede Flügeldecke trägt ca 29 kleine weisse Makel. Das Pygidium ist aufallend nach hinten vorgezogen und am Ende nicht abgeflacht wie bei der Gattung Leucocelis. Es zeigt nur einige quere Nadelrisse. Die Unterseite ist in der Mitte zerstreut punktiert, die Seiten der Brust sind quernadelrissig, die des Abdomens läingsnadelrissig. In den hinteren Ecken der Bauchsesgmente befindet sich eine kleine weisse Makel. Der Brustfortsatz ist wie bei der Gattung Leucocelis gebildet, die Quernaht vor dem Vorderrande ist nur schwach angedeutet. Der Mann hat eine Ventralfurche, die Beine sind schlank und ebenso wie die Seiten der Brust zerstrent gelblich beborstet, die Vorderschienen in beiden Geschlechtern zweizähnig, Mittel- und Hinterschienen tragen an der Aussenseile vor der Spitze einen stumpfen Zahn und sind innen blassgelb bewimpert. Chætoderma n. &. — Hoc genus differt a gen. Myoderma Burm. præcipue tibiis mediis maris curvatis, à gen. Agenius Serv. clypeo margine antico elevato-lobato. Diese Gattung steht in der Mitte zwischen Myoderma und Agenius. Mit ersterer stimmt sie in der Bildung des Kopfes überein, indem der Clypeus mit dem Vorderrande stark aufgebogen ist, mit letzterer in der Krümmung der Mittelschienen beim (j. Ch. setosa n. sp. — Nigra, piceo-setosa. Capite aciculato- punctato, setoso, clypeo margine antico valde reflexo, rotundato- lobato ; prothorace transverso, lateribus rotundatis, margine postico bisinuato, angulis omnibus acutis, dense aciculato-punctato, linea media longitudinali excepta, piceo-setoso; scutello ovali, dense setoso; elytris planatis, medio paulo ampliatis striato-setosis, interstitiis parce semi-circulari-punctatis; pygidio dense aciculato et setoso. Subtus sat dense transversim aciculata, fulvo-setosa, mesosternali processu parvo, angusto; tibiis anticis bidentatis, mediis valde curvatis et apice dilatatis, posticis haud armatis. — Long. 145 mill, Hab. : Deutsch Ost-Afrika. (Mahenge.) Schwarz, durch die dichte Beborstung pechbraun erscheinend, die nicht beborsteten Stellen schwach glänzend. Der Kopf ist dicht nadelrissig und beborstet, der vorderrand des Clypeus bildet einen abgerundeten, stark aufwärts gebogenen Lappen. Das Halsschild ist ? CRE (RUE (1 MB 320 breiter als lang, die Seitenränder sind gerundet, vor den Ecken ein wenig ausgeschweift, der Hinterrand ist in der Mitte flach nach aussen gebogen, sämtliche Ecken sind zugespitzt. Die oberseite ist ziemlich dicht mit Borsten bedeckt, welche nur eine schmale Mittel- linie und einige kleine, vielleicht abgeriebene Flecke freilassen. Das dicht beborstete Schildchen ist eifôrmig mit stumpfer Spitze. Die Flügeldecken sind flach, hinter der Mitte ein wenig erweitert. Sie tragen Reihen von Borstenhaaren und zeigen die kahlen Zwi- schenräume zerstreute hufeisenférmige Punkte. Das Pygidium ist dicht nadelrissig und mit Borsten bedeckt. Die ganze Unterseite zeigt gleichfalls eine ziemlich dichte, quernadelrissige Struktur und ist mit Borsten bedeckt, welche etwas heller als die der Oberseite erscheinen und nicht so dicht stehen. Der Brustfortsatz ist klein und schmal. Die Vorderschjienen sind beim 4 zweizähnig, die Mittelschienen kurz, stark nach innen gekrümmt und am Ende nach innen erweitert. Die Hinterschienen sind schlank und unbewehrt. B. — Synonymische Bemerkungen. 4. Plæsiorrhina ugandensis Heath — PLANA Wied var. Bei der Var. ugandensis breitet sich das Gelb fast über die ganzen Flügeldecken aus, doch kommen alle Ubergänge von der Stammform zur var. ugandensis vor. Die Stammform ist in Uganda selten. Bei den meisten Exemplaren aus jener Lokalität zieht sich von der Quer- binde der Flügeldecken eine Seitenrandbinde zur Schulter. 2. Lomaptera Schochi Nonfr. — IscHiopsoPHA WALLACGEI Thoms. —Die dunkle Färbung der Oberseite istauf postmortale Veränderung zurückzuführen. 3. Smaragdesthes Oertzeni var. nigricans Nonfr., Cetonischema speciosa var. Moseri Nonfr. und var. obsceuripennis Nonfr. sind gleichfalls durch posmortale Veränderung entstanden, indem die Tiere beim Trocknen über dem Feuer zu stark erhitzt sind. Ich habe diese Varietäten künstlich über einem heissen Sandbade her- gestellt. 4. Potosia incerta Costa — GUPREA Fab. — Potosia incerta wird im Katalog von Gemminger und Harold bereits als Varietätzu floricola Herbst (jetzt cuprea Fab.) gestellt, Reitter hat 2ncerta wieder als Art aufgestellt wegen des Fehlens der weissen Kniemakel. Ich habe nun eine grosse Anzahl von Exemplaren von Sicilien untersucht und darunter mehrere mit weissen Kniemakeln gefunden. Es fällt demnach dieser Unterschied weg, und da auch die Genitalien véllig 321 übereinstimmen, so ist äncerta nur eine Varietät von cupreaF., welche gewôhnlich keine weisse Kniemakel besitzt. 9. Potosia Mayeti Le Comte — GUPREA Fab. — Im Bull. Soc. ent: France 1905, p. 274, hat Herr Le Comte eine Potosia beschrieben, die, da ihr Fundort nicht genau feststeht, besser unbeschrieben geblieben wäre. Die Beschreibung, welche von der Art gegeben wird, passt sehr gut auf Exemplare der in der Struktur sehr stark varirenden cuprea Fab., und da gesagt wird : « À placer entre cuprea F. et incerta Costa », beide Arten aber zusammenfallen, so folgt daraus der sichere Schluss, dass Mayeti nichts anderes als cuprea F. sein kann. C. — Einige Berichtiqungen zum € Catalogue of the Coleoptera of South Africa by L. Péringuey » in den Transactions of the South African Philosophical Society, vol. XIIT/1907).. P. 315. Myoderma Gestroi Kolbe ist nicht wie Péringuey an- nimmt nach stark behaarten Kxemplaren der rufa Waterh. bes- chrieben, sondern Gestroi unterscheidet sich von rufa durch die herabgebogenen Hinterecken des Halsschildes, was auch Kolbe in seiner Beschreibung erwähnt. P. 345. Gen. Dulcinea Pér. = Phaneresthes Krtz. Diese Gattung wurde von Kraalz in der D. E. Z. 1894, p. 269, auf Elaphinis levis Jans. errichtet. P. 346. Kraatz hat die Gattung Africhelaphinis nicht auf Elaphins cinereobulosa De Geer errichtet, sondern er hat dieser Art den Gattungsnamen Elaphinis belassen und die Gattung Atrichelaphinas für érrorata Fab. (jetzt zu Micrelaphinis Schoch) und figrina OI. eingeführt. Es muss also hier Ælaphinis statt Atrichelaphinis heis- sen und p. 446 umgekehrt Atrichelaphinis statt Elaphinis. P. 384. Dicranorrhina Oberthuri Deyr. ist nicht wie Péringuey annimmi nur eine Varietät der derbyana, welcher die weissen Zeichnungen fehlen. Oberthuri unterscheidet sich von derbyana durch die Kopfbildung beim ,indem die Seitenränter des Clypeus parallet sind. Die Art kommt gewühnlich einfarbig grün vor, doch finden sich auch Exemplare mit denselben weissen Zeichnungen wie bei derbyau«. P. 396. Cœlorrhina quadrimaculata Pér. (nec Fab.) — loricata Jans. var.; Cœl. quadrimaculata Fab. ist eine Art aus Kamerun, die von loricata Jans. verschieden ist und in Süd Afrika nicht vor- kommt. 322 P. 410. Gen. Isandula Thoms — Smaragdesthes Krtz. Beide Galtungen wurden 1880 aufgestellt, Smaragdesthes im Februar- heft der Entomologischen Monatsblätter, Zsandula im Oktoberheft des Naturaliste. Will man für africana den Gattungsnamen /san- dula annehmen, so muss der Gattungsname Ptychodesthes Krtz durch Smaragdesthes ersetzt werden. P. #5. Heterorrhina picturata Har. kann nicht der Gattung Tœniesthes Krtz. zugeteilt werden, da bei Ttemesthes specularis Gerst.der Kopf nicht mit einer Langsleiste versehen ist. Die Art wurde von Janson in der Cist. entom. 1885, p. 140, zur Gattung Chondrorrhina Krtz gestellt. P. 418. Plæsiorrhina mediana Westw. ist nicht eine Varietät von plana Wied, sondern eine verschiedene Art, welche zur Gattung Pedinorrhina Krtz gehoôrt. P. 440. Pachnoda rufovirens Pér. (nec. Qued.) = discolor Kolbe. Die Beschreibung, welche Péringuey giebt, passt auf discolor Kolbe, nicht aber auf rufovirens Qued., welche von discolor ver- schieden ist. P. 449. Elaphinis carinicollis Krtz — Micrelaphinis irrorata YF. Die Art ist nach Exemplaren der irrorata beschrieben, bei denen die weissen Zeichnungen fehlen. P. 469. Das Cenus Pseudotephræa Krtz ist nicht auf Cet. furfu- rosa Burm. anzuwenden, sondern nur auf Tephræa ancilla Har. Erstere Art ist von Kraatz irrtümlich angeführt. P. 472. Lipothyrea Barkeri Pér. — Acrothyrea rufofemorata Brm. Die Beschreibung, welche Péringuey giebt, passt auf letztere Art, welche von ihm nicht angeführt wird. P. 480. Leucocelis albosparsa Schoch — testaceoguttata Blanch und nicht — adspersa Fab. P. 483. Leucocelis natalica Pér. — marginalis Swartz. Letztere Art fällt nicht, wie Péringuey p. 480 annimmt, mit adspersa Fab. zusammen. P. 488. Oxythyrea albomaculata Moser gehôrt nicht zur Gattung Mausoleopsis, denn beim çj sind die Hinterschienen nicht verbrei- tert, die Klauen der Vordertarsen sind gleich und das fünfte - Abdominalsegment trägt keine Zähnchen am Seitenrande. P. 489. Leucocelis rubriceps Raffr. gehôrt streng genommen auch nicht zur Gattung Mausoleopsis, da dieser Art der Gattung eigen- tümliche Seitenrandzahn des fünften Abdominalsegments fehlt. Die L? Ass À Le: Le Rs 9" ONE ent ie des “Cane Muaoléen näher ne der Gattung Leucocelis und kann daher vorläufig in jener belassen werden, um die Aufstellung einer neuen Gattung zu vermeiden. Es sind dies die Fehler, welche mir bei flüchtiger Du rchéicht der | Arbeit aufgefallen sind. Ich môchte zum Schluss bemerken, dass __ Péringuey eine neu Einteilung der Cetoniden angewandt hat, die e _ sich auf den Entwurf zu einer Einteilung der betoniden von Prof. _Kolbe in der Stett. entom. Zeitung 1895, pp. 271-274 stützt. Seine Einteilung liefert meines Erachtens den Beweis, dass nach dem Kolbe’schen Entwurf die Cetoniden nicht eingeteilt werden künnen. 324 NACHTRAG ZUR KENNTNIS DER RHYNCHOTENGRUPPE AGATHYRNARIA von G. Breddin, Oschersleben (a. d. Bode). Homalocolpura sugax nov. spec. +. Kôrper etwas schmaler und nicht ganz so flachgedrückt wie bei 1. edax und 1. bibax, sonst aber durchaus typisch. Kopf gestreckt, reichlich 1 1/2 mal so lang als mit den Augen breit, ein wenig länger als das Pronotum; seitlich hinter den Augen (von oben gesehen) mit einer halbkreisrunden knollenartigen Verdickung, die durch eine deutliche Einkerbung vom Hinterrand der halbkugeligen Augen getrennt ist; die Stirn zwischen Augen und Fühlergruben deutlich sphärisch convex. Fühlerglied 1 nur halb so lang wie der Kopf; Glied 2-4 dünn, das 2. Glied länger als das 3., aber deutlich kürzer als das 4. Glied. Wangenplatten wie beim Gattungstypus; der Schnabel das Hinterleibsende wneit überra- gend. Pronotum im ganzen eben, nach vorn leicht abfallend, trape- zoidal mit geraden Seiten; der geschärfte Randkiel tritt an der Halsecke als rechtwinklige Winkelspitze deutlich vor; das (wie bei H. edax) durch einen geraden, durchlaufenden sehr deutlichen Quereindruck abgegrenzte Pronotum proprium ist leicht längsge- wôlbt, der Hinterrand des Processus nur ganz flach und undeutlich gebuchtet. Deckflügel etwa die Mitte des 7. Abdominaltergits erreichend ; die Adern der Membran mässig dicht und gerade, nur in der Nähe des Costalrandes mit netzartigen Anastomosen. Bauch mit sehr flacher Längsfurche. Schenkel auf der Unterseite gegen Ende mit gedrängten kürzeren und längeren Dornen; die Hinter- schienen auf der Innenseite mit leichter Längsfurche. Ganz kurz behaart, nur wenig glänzend, dunkel pechbraun; der Kopf, das 1. Fühlerglied und die Schenkel pechschwarz, letztere basalwärts etwas heller; Tarsen und Schienen etwas verwaschen pechbraun, die Basis der ersteren, die Basis und Spitze der letzteren pechbraun, die Mitte der Schienen gebräunt. Fühlerglied 2 und 5 schmutzig pechbraun, Glied 4 und der Schnabel, sowie Querbindchen längs des Hinterrandes der Connexivschnittstücke und am Bauchsaum hell rostgelblich; die äusserste Schildspitze und ein ovales Fleckchen im Corium nahe der Mitte der Membran- scheide verloschen weisslich. Membran rauchschwärzlich, Hinter- leibsrücken rôtlich pechbraun. 329 d. Endrand der Genitalplatte vorgezogen, leicht gerundet- verschmälert; die Mitte des Endrandes gestutzt. RS pas ER BE == RE ee CS Fig, 1. Homalocolpura sugax ei Fig’ 2, Homalocolpura sugax P Genitalplatte. 7. Abdominalsternit. ©. Plica breit stumpfwinklig ; der Scheitel des Plicawinkels von dem in der Mitte eingekerbten Hinterrand nicht sehr weit entfernt. Die Parasternite des 8. Abdominalsegments am Aussenrande etwas kürzer wie am Hinterrande breit. Länge 10 3/4-12 mill. ; Schulterbreite 3-3 1/4 mill. Kangean Inseln (A.-B. Meyer, Berl. Museum). Von dieser interessanten Gattung waren bisher nur zwei Arten bekannt, die eine, H. bibax, von der Minahassa, die andere, H. edax, von Südjava. Die Entdeckung der oben beschriebenen Art auf dem zwischen beiden Gebieten belegenen Kangean-Archipel bildet eine Bestätigung für das Vorhandensein der angenommenen einstigen Landverbindung zwischen beiden Faunengebieten (die « Java-Ceiebes-Brücke » meiner « Hemipteren von Celebes » S. 144). 326 NOTES SUR LES CURCULIONIDES par Albert Hovie. DEUXIÈME PARTIE (1). 1. Ectatopsides, nom nouveau pour Ectatops Schônherr(Mant. Sec. Curc., 1847, p. 19) nec Amvot et Serville (Hist. Hémipt. 1843, p. 273). 2. Polydrosus prasinoïides, nom nouveau pour prasinus Reitter (Deutsche Ent. Zeitschr., 1899, p. 207), nec Olivier (Encycl. méth., 9, 1790, p. 550). 3. Cyphus glaucus n. sp. — Long. 16 mill. (rostre exclus). — Noir, entièrement recouvert d’une squamosité d’un vert glauque. xostre plan en dessus, ayant au milieu une profonde dépression partant de la base pour se terminer aux deux tiers de la longueur du rostre. Yeux légèrement ovalaires, très saillants, tête couverte entre les yeux de quelques poils brunâtres, dressés. Thorax arrondi sur les côtés, presque aussi long que large en son milieu, offrant au milieu une légère dépression longitudinale, brune. Elytres oblongo- ovales, convexes, à épaules terminées par un tubercule un peu saillant, nettement striées, les stries régulièrement ponctuées. Dessous finement et abondamment ponctué. Cuisses, tibias et tarses couverts d’une pubescence d’un roux doré. Patrie : La Plata (reçu autrefois de C. Bruch). 4. Compsus fulgidipes n. sp. — Long. 19 mill. (rostre inclus). — Entièrement recouvert d’un enduit d’un blanc pur, à l'exception d’une bande triangulaire d’un fauve mordoré, partant de la suture un peu avant l’écusson et allant en s’élargissant graduellement jusqu’au sommet du thorax, puis recouvrant tout le dessus de la tête et du rostre. Rostre plan en dessus, portant deux crètes relevées partant d’entre les yeux et allant en divergent vers l’extré- mité du rostre. Antennes mordorées, légèrement villeuses. Tête plane en dessus, couverte en dessus d’un enduit mordoré mélangé de quelques parties un peu verdâtres et brillantes, blanche en dessous. Yeux latéraux, saillants, noirs, brillants, un peu ovalaires, à pointe dirigée vers les scrobes. Thorax aussi long que large à sa base, à côtés légèrement et régulièrement arrondis; fortement, profondément et irrégulièrement ponctué. Ecusson allongé, mor- doré. Elytres allongées, à épaules saillantes, offrant chacune trois (1) Première partie : voir Ann. Soc. Ent. Belg., LI, p. 67 (1907). Litres EN: 927 côtes un peu relevées se rejoignant vers l'extrémité, à stries très régulièrement et profondément ponctuées, à intervalles finement ponctués; terminées ensemble en pointe à l'extrémité. Dessous finement et irrégulièrement ponctué. Première moitié des cuisses d’un blanc bleuté, la seconde moitié et les jambes couleur feu, très brillantes ; cuisses et jambes finement et irrégulièrement ponctuées, très légèrement villeuses. Patrie : Brésil. 5. Exophthalmus nicaraguensis n.sp. — Long. 29 mill. (rostre inclus). — Rostre noir, brillant, finement ponctué, parsemé de quelques poils rares, moins large à la base que la tête entre les yeux, portant au-dessus deux lignes longitudinales d’écailles vertes. Antennes noires, assez fortement couvertes d’écailles vertes. Tête noire, brillante, finement et peu densément ponctuée, dessous verdätre et montrant sous les yeux, deux lignes plus claires se continuant jusqu’à la naissance des antennes. Veux latéraux, saillants, échancrés en avant, noirs, brillants. Thorax plus long que large, arrondi sur les côtés; fortement, profondément et irréguliè- rement ponctué, noir au-dessus et latéralement; portant sur chaque côté une ligne longitudinale jaune, dessus jaune. Ecusson très petit. Elytres noires, brillantes, allongées, plus larges à leur base que le thorax, à épaules arrondies; près de trois fois aussi longues que iarges à leur base, régulièrement ponctuées en lignes, cette ponc- tuation profonde. Une macule jaune, carrée, se trouve à l’écusson ; une seconde macule jaune, en croissant à pointes dirigées vers l’avant, s’offre sur le premier tiers de l’élytre et à égale distance de la suture et du bord; une ligne jaune ondulée part de près de l'épaule, sur les côtés, suit le bord de l’élytre, puis se relève en arrivant aux 2/3 de l’élytre, et redescent en se dirigeant vers la suture. Une tache jaune en forme de petite bande, se trouve à l'extrémité de l’élytre, en outre, une tache jaune à la naissance de la première paire de pattes. Extrémité des élytres légèrement relevée en pointe. Dessous noir, brillant, parsemé d’une rare et courte villosité jaune verdâtre. Arceaux de l’abdomen bordés de jaune. Pattes noires, peu brillantes par suite de la présence d’un grand nombre d’écailles verdâtres. Patrie : Nicaragua. 6. Cydianerus Wagneri n. sp. — Long. 9 mill (rostre exclus). — Noir, mais entièrement recouvert d’une squamosité jaune, Tête portant, contre le thorax, un petit triangle noir. Thorax avec quatre points noirs, le premier au milieu, le second en arrière, en face de l’écusson et un de chaque côté. Elytres nettement et régulièrement striées, portant chacune treize points noirs, petits et 398 peu régulièrement arrondis : quatre longeant la suture, un à la pointe, trois longeant le côté de l’élytre, un à l’épaule et quatre irrégulièrement placés au milieu. Le dessous et les pattes entière- ment couverts d’une squamosité jaune. Patrie : Mérida (Vénézuéla). Je dédie cette jolie petite espèce à mon collègue H. Wagner, l’éminent spécialiste en Apionidæ. 7. Rhiqus tribuloides Pallas et tribuloides Bohem sont deux espèces différentes; je propose pour ce dernier le nom de brunneus. On aura donc : RHIGUS BRUNNEUS Bovie, nom nouveau — tribuloides Bohem. Schünh. gen. Curc. 1, 1833, p. 446 (Brésil). RHIGUS TRIBULOIDES Pallas Icon. Ins., 1781, p. 30, pl. B., f. 11 (Brésil). 8. Polydius Schônh. Disp. méth., 1826, p. 82, est antérieur et doit être préféré à Polyteles Schônh. gen. Curc., 1, 1833, p. 452. 9. Cactophagus rubrovariegatus n. sp. — Long. 25 mill. (rostre exclus). — Entièrement d’un noir mat, à l’exception : d’une bande rouge, oblique, située en avant du thorax et partant de l’extré- mité de celui-ci pour se diriger vers la naissance de la première paire de pattes, sans toutefois arriver jusque là; une seconde bande rouge, située sur l’élytre, part de l’écusson et longe la base de l’éytre en se bifurquant à mi-chemin, la seconde partie contournant l'épaule, qui reste noire. Une troisième bande rouge part de la suture vers les 2/3 postérieurs de l’élytre et se dirige transversale- ment jusqu’au bord de l’élytre. Rostre régulièrement et assez fortement courbé, fortement chagriné, offrant au milieu et au-dessus une dépression longitudinale allant en s’atténuant et finissant vers le milieu. Thorax irrégulièrement et peu fortement ponctué, à côtés rectilignes et subparallèles, s’arrondissant vers l’avant. Elytres allant en diminuant régulièrement jusqu’au sommet, arrondies à l'extrémité, régulièrement striées, les stries assez fortes et à inter- stries très finement ponctuées. Dessous et pattes finement ponctués, ayant quelques rares et courts poils blanchäâtres. Patrie : Brésil. SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XIT Assemblée mensuelle du ‘7? décembre 190". PRÉSIDENCE DE M. À. LAMEERE, VICE-PRÉSIDENT. La séance est ouverte à 20 heures. M. de Crombrugghe, président, indisposé, fait excuser son absence. Le procès-verbal de la séance du 2 novembre 1907 est approuvé. Décisions du Conseil. Le Conseil a admis comme membre effec- tif M. Paul Pinneau, {, rue Latour d'Auvergne, à Nantes (France), présenté par MM. Bovie et Schouteden. M. Pinneau s’occupe d’Hé- miptères. Le Conseil a reçu et accepté la démission de M. R. van Zuylen. Assemblée générale. L'ordre du jour de l’assemblée générale pro- chaine sera libellé conformément aux statuts. La candidature des membres sortants du Conseil est seule présentée. Correspondance. M. À. Grouvelle nous fait part de sa nouvelle adresse : 8, place de Breteuil, Paris. M. G. W. Kirkaldy a pour adresse actuellement : 1649, Nuuanu Avenue, Honolulu. Album. M. Plateau offre sa photographie pour l’album social. (Remerciments.) Bibliothèque. MM. Bovie, Gadeau de Kerville et Schouteden nous offrent divers tirés-à-part. (Remerciments.) Travaux pour les Annales. L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée. Communications. M. Lameere demande l’avis des membres présents sur la question de la loi de priorité appliquée aux noms de groupes. Il donne quelques exemples montrant les bouleversements qu'amènerait l'application de cette loi. — M. Severin communique à l’assemblée les dernières nouvelles relatives au Congrès entomologique projeté. Il aura probablement lieu en 1910, à Bruxelles, si notre Société maintient son invitation. ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LI, 3 I 1908. 23 L'assemblée décide de réitérer la proposition de choisir Bruxelles comme siège du Congrès. — M. Lameere se propose de nous parler dans quelque temps des travaux de Handlirsch sur les Insectes fossiles. __ M. Desneux expose de façon plus détaillée les études de Petch sur les Champignons des nids de Termites. Ce résumé paraîtra dans nos Annales. — M. de Lannoy communique quelques observations biologiques qu’il a faites sur des Fourmis indigènes. — M. Rousseau annonce que parmi les derniers Hyménoptères aquatiques recueillis à Overmeire, M. Schulz à reconnu divers Proctotrupides, un Ichneumonide et seulement l’un des Braconides déjà récoltés au même endroit. La séance est levée à 21 1/2 heures. RS AGREE vin RENNES SE Fran ee SEE ER AP kost EEE a 331 NOTES ON THE GENUS LEMIDIA WITH DESCRIPTIONS OF NEW SPECIES. By Arthur-M. Lea. (PLATES II anp III.) The genus Lemidia is one of the most typical of Australian .Cleridæ, and is confined (with the exception of a single species from New Zealand) to Australia and Tasmania. Most of the species are to be taken on flowers or foliage; but several are attracted to newly barked or fallen trees. Many of the species are very variable, especially as to the shape and size of the elytral markings, the colours of the legs, and the presence, or otherwise, of a prothoracic blotch. Although many of the species differ from others to a striking degree in the size and disposition of the punctures, especially on the elytra, there are s0 many intermediate forms that for the table supplied herewith it was found impossible to rely upon there for a main distinguishing feature. Similarly with the comparative length and width of the prothorax and the clothing; so that despite the liability to variation of the colours these have had to be relied upon to a much greater extent than appears desirable. But the species here dealt with may be naturally grouped as follows : GROUP 1. Alternata, Australiæ, bella, carissima, dia, elongata, flavifrons, flavovaria, hieroglyphica, labiata, militaris, nigrolateralis, plum- bea, sexspilota, simulans, suturalis, tasmanica, varücollis, villosa. GROUP 2, CLOSE TO GROUP 1. Atriceps, exilis, flavipes, Frenchi, gracilis, Griffithi, kingensis, meridionalis, obliquefasciata. GROUP 3. Bilineatra, cicatricosa, nigrovaria, pallidipennis, quadricolor. GROUP 24. Mastersi, laticeps. GROUP 5. Hilaris, leoparda, nitens, sexmaculata. 332 GROUP 6. Concinna, munda, soror. GROUP 7. Brevicollis, brevis, Hackeri, pallida, pictipes, pulchella, purpurea. GROUP 8. Flavolineata. malthina, pilosa, Simsoni, subænea, subsuturalis, virgat«. . GROUP 9. Picta, spinipennis. In the following table I have not included any species that were actually unknown to me. A. Prothorax and elytra entirely dark. a. Elytral punctures in regular series . . . . . . . fpurpurea. aa. Elytral punctures crowded and irregular. b. Antennæ more or less infuscate . . . . . . . plumbea. bb. Antennæ infuscate at extreme apex only . . . . subænea. AA. Prothorax and elytra not both entirely dark. B. Prothorax dark, the tips or angles sometimes excepted. c. Elytra paleonly atbase . . . . . . . elongata, in part cc. Elytra pale only at apex Que very re along the sides} "1. STAR IOSE: cec. Elytra not pale at base or Apex db d. Elytra not entirely pale, or pale markings not fasciate or maculate in character. e. Dark parts ofelytra clearly defined . . , . “igrovaria. ee. Dark parts of elytra (if For ofthe nature ofstains. . . . «+ «+ . pallidipennis. dd. Elytra fasciate, ériped or Hioiate f. Pale markings of elytra more or less longi- tudinal. g. Pale marking except at base or apex nowhere suddenly inflated. h. Base and apex of prothorax pallid . . . virgata. hh. Base and apex of prothorax not pallid . ÿffavolineata. gg. Pale markings in places suddenly inflated. i. Pale markings terminated before apex. . Mieroglyphica. ti. Pale markings extend to apex. 3.Sides'pallid : » : 47224 0 TS varacouts, in part jj. Sides dark. k. Base and apex of prothorax pallide . suturalis. kk. Base and apex of prothorax dark . Vabiata, in part. ff. Pale markings of elytra fasciate or maculate. Le ‘ ee ” : RUN " HT: AXE A d, «1, de lafrp 8 TAN VPT En 7 ME Le y à ÿ c. Basal marking not confined to extreme base cc. Basal markings confined to extreme base. d. Elytral punctures clearly defined and in regu- lar rows ë dd. Elytral punctures more or less irregular . GG. Apical fourth of elytra not entirely dark. H. With a dark stripe on suture from base to near apex. e. Elytra densely and rugosely punctate ee. Elytra feebly punctate ire HH. Without such a stripe. I. Each elytron with three disconnected dark spots. f. With a large additional spot common to both in middle. . PE f. Without such a Shut II. Eachelytron without three connecte dE spôts. J. Elytra with a raised white median fascia. JJ. Elytra with median fascia (if present) not both raised and white. K. Each elytron with four pale more or less dis- connected markings : KK. Each elytron without such Faure L. Each elytron with a dark longitudinal isolated marking. g. Head partly dark : gg. Head entirely pale. . ._. . LL. Each elytron without such a shot M. Greater portion of elytra pale. h. With a straight white median fascia kh. Without such a fascia. &. Prothorax with a very distinct median blotch . : : ii. Prothorax Re te j. Form comparatively robust . jj. Form comparatively elongate . MM. Greater portion of elytra dark. N. With a raised white fascia about one fifthe from apex . 5 NN. Without such a fascia. O. Head wider than elytra. OO. Head not wider than elytra. P. Pale markings confined to base and apex ofelytre . PP. Pale markings not so nc Q. Extreme apex of elytra pale. k. Postmedian dark markings not connected across suture . kk, Posmedian dark markings con- nected across suture. 1. Postmedian dark fasciaisolated. Il. Postmedian dark fascia con- nected with antemedian sides and suture QQ. Extreme apex of elytra dark PCT REX. 2 er #* 333 bella. Frenchi, in part. Griffithi. obliquefasciata,in part. Simsont. subsuturalis. leoparda. sexmaculata. munda. . flavovaria. variicollis, in part. nigrolateralis. laticeps. labiata, in part. brevicollis. Australie. guadricolor. Mastersi. flavipes. dia. carissima. tasmanica. EN PR 334 M M ef À 2EZ 1. Elytra with pale markings basal and apical. m. Elytra with a broad black median fascia . . mm. Elytra almost entirely dark. . . . . . ll. Elytra with pale markings basal and submedian. n. Elytra with sparse punctures . . . nn. Elytra with dense punctures. o. Basal marking confined to base. 00. Basal marking not confined to base . ll. Elytra with pale markings basal submedian and apical (or subapical). p. Subapical markings notalmostat extreme apex. g. Submedian and subapical markings fasciate. gg. These markings maculate. pb. Subapical markings almost at extreme apex. 7. Median fascia terminates on margin . rr. Median fascia terminates before margin. s. Elytral punctures sparse ss. Elytral punctures denser. t. Basal marking confined to base tt. Basal marking not so confined . . BB. Prothorax not almost or entirely dark. C. Prothorax with two longitudinal black stripes. u. Elytra with clearly defined markings . uu. Elytra more or less mottled . . . . eu CC. Prothorax entirely pale, or at most with a or blotch. D. Elytra produced at apex . DD. Elytra simple. E. Elytra entirely and uniformly pale. EE. Elytra not entirelÿ pale, or if pale with still paler markings. F. Elytra entirely dark. v. Elytra with sparse punctures vu. Elytra with dense punctures. w. Elytra metallic blue ww. Elytra black, or at most with a Pluie gloss. x. Head entirely pale . . 4x. Head partly dark. y. Legs mostly dark . ESA NES QUE yy. Legs mostly-pale EEE TR FF. Elytra not entirely dark. G. Apical fourth (at least) ofelytraentirely dark. 2. Pale markings of elytra confined to base. 44. Pale markings not confined to base. a. Median fascia extends to extreme mar- gins. b. Basal marking as wide as médian. bb. Basal marking very narrow . DR TR FT : hilaris. malthina. concinna, in part. elongata. simulans (1). nitens. soror. concinna, in part. atriceps. . flavifrons. bilineatya. cicatricosa. spinipennis. pallida. brevis. pulchella. Hackeri. gracilis. pictipes. exilis. obliquefasciate in part. alternata. picta. aa. Median fascia terminates before margins. (1) In this species the prothorax is sometimes diluted with red in the middle. 339 ne vu * Fe) PE lt ne A eee ne CORRE V2 | TRUE 2 AK R. Pale basal markings not confined to extreme base . . vwillosa. RR. Pale basal markings confined to extreme base. S. Submedian pale fascia dilated only towards suture. m. Dark basal part almost twice the size of dark sub- apical partis. 17e Frenchi, in part. mm. Dark basal part not tn rie Hu due un apical/part A411T, ER . . kingensis. SS. Submedian pale fascia not dilatea Dead He T. Elytral punctures comparatively uniform . . . . militaris. TT. Elytral punctures not comparatively uniform. U. Median fascia continued to extreme margins. . #“meridionalis. UU. Median fascia not so continued . . . . . obliquefasciata, in part. Clerus cruciatus W.-S. Macl. (fig. 1). I have examined the Macleay Museum type of this species, hearing a label in the late W.-S. Macleay’s writing « Clerus cruciatus Capt King Australasia ». It was supposed by M. Blackburn to be a Lemidia, but in his table of the Australian Cleridæ it would be placed in Orthrèus : Its eyes are large, coarsely granulated and very slightly notched in front just as they are in Clerus sepulchralis Westw., which has been referred to Orthrius, and with which it is certainiy congeneric. If the dark markings were originally black they have now faded to a moderately dark brown. The head is not entirely dark (as implied in the description) but only between the eyes; the dark parts of the elytra consist of a longitudinal stripe on each, commencing on the shoulder, completely divided near the middle and then dilated beyond the middle and terminated before the apex; seen from above this interrupted stripe appears to be marginal but it is not really so. The resemblance of the pale portions of the elytra to a cross is not particularly marked. —The length is 9 mill. Lemidia flavovaria Westw. (fig. 20-21) The type of this species was described as from King George’s Sound; there are two specimens in the Macleay Museum from King’s Sound (1) which possibly belong to it; they differ from the description, however, in having the prothorax without a piceous horse-shoe shaped mark (many species, however, vary in being with or without a prothoracic blotch) and in having the abdomen (1) As possibly were the types, as the two localities have often been confounded. 336 not entirely black ; the only parts also of the legs that are dark are the hind knees and tarsi. On the two specimens the second spot on the elytra is certainly variable, as on one it is narrowly connected with the basal oblong spot near the suture, whilst on the other it is almost connected with the basai spot near the side; consequently it is of very different shape in the two. Lemidia flavolineata Wetsw. (fig. 55). There are two specimens of this species in the Macleay Museum, one measuring 2 1/4 the other 2 1/2 lines. The larger specimen has the four front legs pallid, but the smaller one has all the femora dark. Hab. : S. Australia. Lemidia tasmanica White. (fig. 4-5). Var. apicalis Schenk (1). All the markinks on the elytra of this species are more or less slightly variable in size, and their intensity of colour is also variable. The legs (except for a slight occasional infuscation of the tarsi) are sometimes entirely pale, but in two specimens before me the hind legs (except the base of femora and of tibiæ) are entirely dark, in three others the hind tarsi and tips of the hind tibiæ are dark. On two specimens (one from Tasmania and one from Victoria) there is a large black spot on each side of the head at the base, the space between being ferruginous, these agreeing with the description of tasmanica; in others the head is immaculate, there agreeing with the description of apicalis. The abdomen varies from partly red and black to entirely black. Hab. : N.S. Wales : Forest Reefs, Tamworth; Victoria-Diamond Creek; Tasmania. Lemidia gracilis Schenk. There are nine specimens before me belonging to this species, and varying from 3 1/4 to 5 1/2 mill. Their front tibiæ vary from a pale to a dark testaceous ; the front knees (and the middle ones also, but to a less extent) are usually pallid. Hab. : Tasmania : Mount Wellington, Hobart, Huon River. (1) An apicalis (a variety of maculicollis) was previously described by Gorham. 337 Lemidia militaris Schenk. (fig. 29). The legs of this species vary considerably in colour, and the red parts of the elytra vary considerably in size. Hab. : N. S. Wales : Sydney: Victoria : Bullarook, Western District. Lemidia subænea Gorh. Var. FILIFORMIS Gorh. There are before me 79 specimens, scarcely any two of which agree in all details, and all of which I refer to this species, which is probably the most widely distributed and variable of all the species of Lemidia. About the only features in which they all agree, are the pale front portion of the head, and pale (except the tip of the last joint) antennæ. Neuman described the antennæ of his conferta as « basi testaceæ, apice fuscescentes »; this being the only character which is at variance with some of the forms of subænea. It seems quite possible, however, that conferta may have been described from one ofits forms, in which case, as the older name, it would take precedence over subænea. The comparative width of the prothorax and rotundity of its sides are subject to slight variation. The punctures on the elytra vary from fine to rather coarse. Each elytron is usually supplied with two rows (there are traces of a third and even sometimes of a fourth) of subtubercular elevations or cicatrised spots, from each of which a long seta arises; the setæ being often perfectly erect, but often sloping. In some lights they appear to rise from punctures, and in fact the spots usually appear as if covering a larger puncture than usual, the punctures being planily visible from behind; sometimes the spots entirely disappear, butthe punctures and their setæ remain. The upper surface varies from a bright coppery green, to a purplish bronze, and wholly or in part. The extent of blackering ar infuscation of the legs is very variable. The size ranges from 4 to 8 1/2 mill. The following forms (there are others as well) are before me. 4. Male of a coppery bronze. Each elytron with two distinct rows (and traces of others) of subtubercules, from each of which a dark seta arises. Punctures dense but not very coarse on elytra. Legs entirely pale except for a slight infuscation of parts of tarsi (7 mill.). Female with the prothorax and elytra more bronzy (8 mill.). Of this form I have a pair which were taken in copula. It is per- hapsthe most typical one of the species, and probably the one Gor- ham had before him; at any rate it is the only one from Tasmania 338 before me to which more than two or three specimens can be refered. 2. Female like 1, but with the hind femora almost entirely dark, middle femora with a dark stripe in front and behind, and the front femora with a dark stripe behind (8 1/2 mill.). 3. Female like 1, but hind femora dark on apical half. 4. Of a dingy dark greenish-bronze, legs as in 2. Elytral punc- tures coarser and more clearly defined than in 1. With but one row of subtubercules, and that traceable only from behind (6 1/2 mill.). 5. Like 4, but stripes on middle femora conjoined ad apex, and all the tibiæ dark at their tips; elytral punctures also slightly larger (6 1/2 mill.). 6. Male like 4, but all the femora feebly striped and the elytral punctures smaller and denser (6 mill.). 7. Like male of 1, but femora as in 2; hind tibiæ dark except at base, middle dark at tip and front dark behind. Elytral punctures as in 6 (6 3/4 mill.). 8. Subtubercules few in number, traceable with difficulty and only near suture posteriorly. Legs coloured as in 2. Head and prothorax as in male of 1, but elytra more decidedly coppery, and their punctures rather coarser (5 1/4 mill,). 9. Size punctures and subtubercules much like those of 8, but all the femora feebly striped ; base of head and elytra with a decided greenish gloss (4 2/3 mill.). 10. Like male of 4, but upper surface of a uniform coppery green; elytral punctures more irregular but less crowded. Four hind femora feebly striped in front and behind (5 1/4 mill.). 11. Colour of upper surface somewhat like male of 1, but hind femora dark towards apex and only one row of subtubercles at all distinct. Long setæ of elytra white (5 2/3 mill.). The long white setæ represent an unusual feature. 12. Much like 11, but elytra more of a bluish green, and the four hind femora feebly striped. Long setæ of elytra mostly white. (5 1/2 mill.). : 43. Upper surface coppery green. Elytral punctures rather coarse (much coarser than in 1), subtubercles entirely absent. Front femora feebly striped behind, the four hind ones feebly both in front and behind (4 2/3 mill.). £ 14. Bright coppery, disc of prothorax purplish. Subtubercles distinct, but punctures much smaller than usual. Legs pale (5 mill.). 45. Like 14, but prothorax entirely purplish. Four hind femora striped behind; apex of abdomen reddish (5 mill.). 16. General appearance much like male of 1, but with a decided 339 greenish gloss and elytral punctures somewhat larger (5 1/3 mill.). 17. Like 16, but of a rather dingy bluish purple (7 mill.). 18. Like 17, but legs coloured as in 2 (7 1/2 mill.). 19. Purplish-bronze, elytral punctures rather coarse, subtu- bercles distinct; femora coloured as in 2, four hind tibiæ dark at tips (5 mill.). 29. Upper surface coloured as in male of 1, and with similar punctures, but subtubercles less distinct. Apical two-thirds of hind femora dark, middle femora feebly striped behind (5 mill.). 21. In appearance much like 20, but elytral punctures much smaller, and legs as in 1 (5 mill.). 22. Much like 20, but with a decided greenish gloss (4 3/4 mill.). 23. Coppery green. Elytral punctures much smaller than usual, subtubercles scarcely traceable. Abdomen entirely pale. Legs as in 4 (52/3 mill.). 24, Like 19, but legs coloured as in 1 (5 mill.). It was probably from this form that filiformis was described. 25. Like 24, but four hind legs infuscated in middle (5 mill.). 26. Base of head and prothorax (its tips excepted) of a coppery bronze ; elytra of a coppery green, but coppery bronze along suture ; abdomen pale but more or less dark along middle; legs pale, hind femora infuscate in middle posteriorly. Subtubercles indistinct, elytral punctures small (4 mill.). À very beautiful form; some of the preceding ones have a slight sutural gloss, but in the present one it is very distinct on the basal two-thirds but disappears posteriorly. 27. Coppery, elytra becoming darker posteriorly; prothorax purplish on disc, becoming violet in middle. Legs as in 1, but elytral punctures coarser and the subtubercles very feeble (41/2 mill.). 4 to 13. From Tasmania. 14 and 15. From King Island. 16 to 23. From New South Wales (16 also from Victoria and 19 from S. Australia). 24 to 26. From W. Australia. 27. From Queensland. Lemidia pilosa Gorh. A specimen from Karridale may belong to this species, but differs from the description in having the entire outer margin (very narrowly, however), of the elytra pallid, as well as the apex. Its elytra in certain lights appear to have three feeble rows of very feeble tubercles or cicatrised spots, from each of which a long seta 340 arises. The size also is slightly smaller (2 1/4 lines) than that (2 1/2) of the type. Lemi£ia plumbea Gorh. There are two specimens in the Macleay Museum from South Australia, which appear to belong to this species, but they differ from the description in being smaller. — 3-3 1/6 lines, instead of 3 3/4. Lemidia elongata Gorh. There are twospecimens in the Macleay Museum which agree with the description of this species, except that in one of them the four hind tibiæ are dark, and in the other the antennæ are darker than the palpi. Var. À. — Median fascia ofelytra entirely absent, four hind tibiæ partly dark (S. Australia). Lemidia simulans Blackb.(fig. 6-8). On some specimens of this species the elytral markings are larger and much more clearly defined than in others. On some specimens also the disc of the prothorax is feebly diluted with red. Hab : N.S. Wales, Victoria, S. Australia, Tasmania. Lemidia pictipes Bladkb. The hind femora of this species are sometimes entirely pale, sometimes pale at base and apex and occasionally only at extreme base; the other femora are also variable but to a less extent, the front pair being nearly always entirely pale. On one specimen the base of the head instead of being black from eye to eye, has a large wide bilobed somewhat heart-shaped blotch. Hab. : N. S. Wales : Wollongong, National Park, Jenolan, Sydney. L. nitens Neum. (fig. 49). — Hab. : N.S. Wales : Victoria, Tas- mania. L. hilaris Neum. (fig.48).— Hab. : N. S. Wales : Victoria, Tas- mania, S.Australia. L. mathina Neum. (fig. 54). — Hab. : Tasmania, Victoria. L. concinna Gorh. (fig. 52). — Hab. : N. S. Wales: Mount Victo- ria, Sydney, Wollongong. | METAL Er AE) ER 341 . dia Gorh. (fig. 25). — Hab. : W. Australia : Pinjarrah. obliquefasciata Gorh. (fig. 30-32). — Hab. : W. Australia : K. G. Sound, Swan R., Vasse, Pinjarrah, Geraldton. . Suturalis Gorh. (fig. 16). — Hab, : W. Australia : Geraldton. . labiata Gorh. (fig. 17-19). — Hab. : W. Australia : Geraldtan, Beverley, Vasse, Mount Barker, Karridale. exilis Westw. — ab. :N. S. Wales : Victoria, Tasmania S. and W. Australia. . bella Westw. (fig. 11). — Hab. : Tasmania, Victoria. . picta White. (fig. 59). — Hab. : N. S. Wales. . Carissima Pasc. (fig.26). — Hab. : Queensland : Port Denison. L.munda Blackb. -—— Hab. : N. S. Wales, S. Australia. L. soror Blackb. (fig. 53). — Hab. : N. Territory. L. pulchella Blackb. — Hab. : N.S. Wales, Tasmania. L. leoparda Blackb. (fig. 50). — Hab. : N.S. Wales, Victoria. EEE EH PH ER Lemidia purpurea n. sp. Purple; head and prothorax with a greenish gloss; under surface black with greenish gloss, front tibiæ and antennæ flavous; apical joints, trochanters, and front tarsi slighty infuscate; the other tarsi piceous. Sparsely clothed with straggling hairs, becoming shorter, semierect and regular on elytre. Head wide, with rather sparse punctures; interocular foveæ rather feeble.Prothorax about as long as wide, much narrower than head or elytra, sides indistinctly punctate, disc smooth and impunctate. Elytra with sides feebly dilated to beyond the middle; with almost regular rows of clearly impressed but not very large punctures, becoming very small or altogether wanting on apicai third. Length 4 mill. ITab. : Queensland : Coen River (type in H. Hacker’s Collection). À short robust species not very close to any other known to me, but in build somewhat resembling pictipes. Lemidia flavifrons n. sp. (fig. 24). Black, in places with a feeble greenish gloss; front half of head, angles of prothorax, base (the marking continued along suture), a submedian fascia, and apex of each elytron, antennæ, palpi, all tro- chanters and parts of four front legs more or less flavous. Clothing much as in the preceding species, except that it is paler and on the elytra slighty longer and less regular. 342 Head fairly wide, with small scattered punctures; interocular foveæ very small and indistinct. Prothorax slighthy transverse, sides strongly inflated in middle, disc smooth and impunctate, elsewhere with sparse and small but somewhat rugose punctures. Elytra at base not much wider than middle of prothorax, rather strongly widened to beyond the middle; with somew hat irregular rows of not very large but fairly well defined punctures, becoming very small posteriorly. Length 4 mill. Hab. : N. S. Wales; Mount Koscuisko 5,700 — 6,000 feet (R. Helms). On the elytra the basal marking is continued in the form of a narrow triangle along (but not on) the suture half way to the fascia ; this is almost median, narrow, oblique, not quite touching suture (where it is widest) or side, the subapical spot is rather small and of irregular form. The four front femora and tibiæ are pale in front and dark behind, but the two colours are not sharply defined. The markings (except for the subapical ones) are somewhat sug- gestive of simulans, but the elytra themselves are distinetly inflated posteriorly and have much less conspicuous punctures. Lemidia atriceps n. sp. (fig. 38). Black; a spot between shoulder and scutellum, autennæ (basal joint black, apical joints infuscate), tips of abdominal segments, tro- chanters, knees, tibiæ (in parts slightly infuscated) and tarsi (claw joint excepted) more or less flavous ; a median fascia and a subapical spot on each elytron whitish. Very sparsely clothed with long straggling hairs, but on elytra shorter and seriate in arrangement. Head fairly wide, rather strongly and irregularly vwrinkled, inter-ocular foveæ scarcely defined. Prothorax feebly transverse; sides moderately rounded, comparatively feebly constricted near base and near apex, surface everywhere more or less slightly uneven, Ælytra with sides feebly dilated to beyond the middle; with irregular rows of rugose punctures from base to apex,some of the punctures fairly large but very few at all clearly defined. — Length 5 1/2 mm. Hab. : Tasmania : Mount Wellington (A. M. Lea). The median fascia on each elytron is in the: form of a narrow triangle, the base of which is close to (but not on) the suture, and the apex of which nearly touches the side; the subapical spot almost touches the apex and is concave internally. In appearance it is close to the preceding species, but the elytral punctures are smaller and more rugose, the basal marking very feeble and not 343 continued along suture and the median fascia of different shape and direction; the front part of the head, the basal joint of antennæ and the palpi are also dark. Lemidia hieroglyphica n. sp. (fig. 9-10). Black; front two thirds of head, sides behind eyes, angles of prothorax, a large basal blotch on elytra narrowed towards middle and then dilated, and appendages (parts of tarsi and of hind tibiæ infuscate) flavous. Sparsely clothed with straggling hairs, beco- ming shorter, more or less erect and seriate on elytra. Head rather wide, sides of base and front half with rather numerous subrugose punctures, elsewhere almost impunctate ; inter-ocular foveæ very feeble. Prothorax distinctly longer than wide, sides rather suddenly inflated in middle, distinctiy narrower than head, constriction rather more distant from base and from apex than usual, surface slightly uneven and with a few indistinct punctures. Elytra scarcely wides than bead, almostquite parallel- sided; with somewbhat irregular rows of rather large clearly defined punctures, becoming smaller posteriorly. — Length 4 mill. Hab. :N.S. Wales : Sydney (A. J. Coates and E. W,. Ferguson). On the elytra of the type the flavous marking narrowly occupies the entire base, is then continued along the disc for a short distance, then strongly narrowed towards the middle, at the middle strongly inflated and then strongly narrowed, till it terminates on the suture at about one-fourth from the apex. On another specimen the elytra appear to have anoblique disconnected fascia about the middle, extending to the suture but not to the side, it is, however, connected with the large basal blotch very narrowly along the suture, but is not continued beyond the middle. The front of the prothorax appears to be feebly corrugated. In appearance it is somewhat close to sufuralis, but the elytral marking is distinctly terminated some distance before the apex, not extending to the apex itself as in all the numerous specimens I have seen of that species. The pale markings at the front angles of the prothorax are also not conjoined. From simulans it is distinguished by no disconnected markings. Lemidia sexspilota n. sp. (fig. 23). Black; front half of head, tips of the abdominal segments, six spots on elytra, antennæ and parts of the legs, more or less flavous. 344 Rather densely (for the genus) clothed with straggling hairs, denser, but not much shorter, on elytra than elsewhere. Head (for the genus) rather narrow, in places with dense but small and subrugose punctures; inter-ocular foveæ conjoined so as to form one feeble subrounded fovea. Prothorax slightly longerthan wide, sides rather suddenly but not largely inflated constrictions not very deep but obtusely connected along middle, surface somewhat uneven and with rather large scattered punctures. Elytra slightly wider than head, parallel-sided; with irregular rows of rugose punctures beconning smaller posteriorly. — Length 6 mill. Hab.: N. S. Wales (type in Macleay Museum); Queensland : Rokhampton. In the type the four front legs and part of the hind tibiæ are flavous, the hind tarsi being infuscate ; in a second specimen the middle femora are dark and the front femora dark posteriorly. On each elytron the basal spot in somewhat angular and smaller than the next one, this being more or less rounded and slightly before the middle, the hind spotis also somewhat rounded and about one- fourth from the apex. Lemidia cicatricosa, n. sp. Reddish-flavous, parts of the elytra paler; prothorax with two longitudinal black stripes, elsewhere with, or without, black or brown markings. Sparsely clothed with straggling hairs and with sparse long whitish pubescence. Head wide; with dense, small, subrugose punctures; inter- ocular foveæ very feeble. Prothorax moderately transverse, rides rather strongly rounded in middle, with rather dense but small and rugose punctures, somewhat unevenly distributed. Elytra almost parallel-sided; with very irregular rows of small, rugose punc- tures frequently interrupted by slightly raised spaces. — Length 5-6 1/2 mill. Hab. : Tasmania (H. H. D. Griffith), Launceston, George Town, West Tamar (Aug. Simson), Mount Wellington, Hobart, Frankford (A. M. Lea); King Island (J. A. Kershaw and Lea); Victoria (C. French); N. S. Wales : Otford (Macleay Museum). The pale elevated portions of the elytra are almost or quite impunctate, and have a cicatrised appearance. The metasternum is usually black or infuscate, wholly or in part, but occasionally the whole undersurface is pallid; the abdomen is frequently stained with black, especially towards the sides. The head may be entirely black (a spot on the vertex excepted) or wholly pale, or the basal half with large spots or blotches, or with spots on the extreme D 345 base only. The elytra are sometimes entirely pale (with very pale cicatrised spots and blotches), or with black or infuscate blotches. Cicatrised whitish spots are always present, although very variable in size, shape and disposition, and they are usually somewhat lon- gitudinal ; the dark parts may be feeble stains only or clearly defi- ned black or brown short stripes, made more conspicuous by the paler-cicatriced parts amougst which they are placed. The black stripes on the prothorax are present in all the specimens (37) before me, but vary considerably in width, although they do not appear to be ever entirely conjoined. The legs are usually entirely pale, but the hind femora are sometimes deeply stained with black, and the other femora are sometimes slightly stained. Specimens from King Island are usually paler than those from Tasmania or the mainland. The species is readily distinguished from all others known to me, except bilineatra, by the black prothoracic stripes; except for these, bowever, it has scarcely anything in common with that species. Lemidia nigrovaria n.sp. (fig. 42-43). Head (front portion flavous) prothorax and scutellum coppery or with a greenish gloss; undersurface black with à coppery gloss; elytra black in parts; elsewhere more or less flavous. Clothing much as in the preceding species, except that the hairs are sparser and pubescence of head and prothorax rather longer. Head wide, with dense, small, more or less rugose punctures; inter- ocular foveæ very feeble. Prothorax apparently slightly longer than wide, sides rather suddenly but not largely rounded; constric- tions rather more distant from base and apex than usual; surface densely but feebly wrinkled. Elytra almost parallel-sided; with fairly dense, clearly defined punctures, of small to medium size, in places appearing in feeble rows. — Length 5-5 1/2 mill. Hab. : King Island (A. M. Lea). The elytra from some directions appear to be covered with small and almost regular pustules, these being due to slight thickenings of the derm ; from other directions they appear as cicatrised spots. The black markings (which usually have a bronzy gloss) are variable in extent, they sometimes appear as linear spots, of which there are two on each elytron just beyond the middle, two before the middle, one on the shoulder and sometimes one on the side near the base. Sometimes the postmedian spots are joined together, but not across the suture, and joined to a dark lateral stripe which extends to the shoulder, and this stripe may, or may not, be con- nected with the antemedian spots. The basal third of the elytra ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LI, 3 1 1908. 24 346 often appears to be occupied by a large irregular circle (open along the suture but closed elsewhere), and this circle may be entirely pale, or with a dark stain on each side. The legs, especially the hind femora, are often infuscated in parts. The surface of the elytra is somewbat uneven but all the punctures, even the smallest ones, are clearly defined. VAR. À. — On two specimens from Mount Wellington (Tasmania) the postmedian spots on each elytron appear as a solid black blotch, irregular in outline both in front and behind, not quite meeting across the suture, but extending to the extreme margin. Lemidia pallidipennis n. sp. Head (apical part flavous), prothorax and scutellum coppery, with a greenish gloss, sterna black, elsewhere flavous or slightly infus- cated in parts. Clothing much as in the preceding species. Head rather wide, with small and fairly dense punctures at sides and base, sparse elsewhere; inter-ocular foveæ very feeble and almost conjoined. Prothorax much as in the preceding species except that it is slightiy shorter, with the sides more evenly rounded. Elytra almost parallel-sided; with feeble rows of rugose almost obsolete punctures. — Length 41/2-4 3/4 mill. Hab. : Tasmania : Mount Wellington; King Island (A. M. Lea). The tarsi and tips of the antennæ (and occasionally the femora) are sometimes slightly infuseated, the elytra (especially the shoul- ders) are also sometimes feebly stained in places (but the stains do not form distinct markings). On two specimens the abdomen in deeply infuscated, but in others it is uniformly pallid. The elytral punctures are never clearly defined but a few are fairly distinct near the suture; they cause, however, the whole surface to appear very slightly uneven. The colours, except for the elytra are much as in the preceding species, but the elytral punctures are very different and there is scarcely a trace of pustules; it is also more robust. Lemidia Australiæ n. sp. (fig. 27-29). Flavous; front part of head, tips of prothorax, base and an oblique postmedian fascia on elytra whitish; scutellum, sides and front of prosternum, meso-, metasternum and abdomen, black or blackish ; a spot on each elytron just before and just behind the white fascia and the hind tarsi infuscate. Sparsely clothed with straggling hairs, becoming shorter and subseriate on elytra. Head moderately wide, with rather small irregularly distributed pen 3 punctures; inter-ocular foveæ small and rather feeble, but distinetly separated. Prothorax longer than wide, sides moderately inflated in middle; surface almost smooth, but with a few scattered punctures. Elytra almost parallel-sided; with almost regular rows of fairly large, clearly defined punctures, becoming smaller posteriorly. — Length 3 1/4-4 mill. Hab. :N.S. Wales : Tamworth (A. M. Lea). The punctures seem to vary in size on different specimens, but they are always clearly defined, the second row appears to be always interrupted close to the base. The colours as described are those of two specimens from Tamworth, but the species is a very variable and widely distributed one. VAR. À. — Flavous red; whitish markings absent, each elytron with two oblique and somewhat rounded black spots, the- space between these slightly paler than the rest of elytra, but not white, sides black almost from shoulder to apex; apical joint of middle tarsi, hind tarsi, and apex of hind tibiæ black (Sydney, N.S. W.). VAR. B. — White markings as in the type, except that the median fascia appears as a disconnected spot on each elytron.Two discal spots on each elytron darker than in the type, the shoulder also dark (Geraldton, W. A.). VAR. GC. — Like the type except that the basal half of the elytral margins are white (Birchip, V.; and S. Australia). VAR. D. — White markings as is the type but elytra without infuscate markings (Muswellbrook, N. S. W. and $. Australia). Var. E. -- Like the type, but with the infuscate elytral spots diffused (Mallee and Alps, V.). VAR. F. — Prosternum pallid, abdomen infuscate along middle; pale oblique submedian fascia just traceable, infuscate spots absent (W. Australia). Var. G.— Like var. F, but with a subapical pale spot on each elytron as well (W. Australia). VAR. H. — Like var. F, but with infuscate spots on elytra tra- ceable, and a whitish spot just behind the postmedian infuscate spot (but more distant from the apex than the subapical pale spot of G) (W. Australia). Lemidia brevicollis n. sp. Flavous, elytra in places whitish and in places with feebly stains, tips of hind tibiæ and parts of hind tarsi infuscate. Sparsely clothed with straggling hairs and with rather long sparse pubes- cence. 348 Head wide, with rather dense small punctures at base and sides ; inter-ocular foveæ rather small, longer than wide and not very distinct. Prothorax distinctly transverse, sides rather strongly rounded in middle; dise almost or quite impunctate, sides with a few scattered punctures. Elytra moderately dilated to beyond the middle ; with irregular rows of rather shallow but clearly defined punctures of moderate size, becoming verÿ small posteriorly. — Length 4-4 1/2 mill. Hab. : W. Australia : King George’s Sound (Macleay Museum), Albany (R. Helms), Vasse, Rottnest Island (A. M. Lea). The tips and sides of the prothorax are sometimes paler than the disc, but they could scarcely be called whitish, the whitish parts of the elytra consist of a submedian oblique fascia joined to the suture and continued along this almost to apex, the parts adjacent being slightly stained. To the naked eye the whitish parts appear as a very feeble Y, but under a lens they are much less distinct. The abdominal segments are sometimes stained in the middle. Var. À. — Elytra uniformly pallid, meso- and metasternum infuscate. Lemidia pallida n. sp. Flavous ; scutellum, metasternum and abdomen black, hind tarsi infuscate. Clothing much as in preceding species. Head wide, more convex than usual, inter-ocular foveæ very small and indistinct or altogether absent; almost impunctate, Prothorax comparatively strongly transverse, constrictions rather deep and very decidedly impressed across middle, especially in front, sides widely rounded; with a few scattered punctures. Elytra rather short, almost parallel-sided to near apex, with fairly dense, clearly defined, punctures of moderate size, becoming very small posteriorly, and towards the suture appearing in very irregular rows. — Length 31/3-43/4 mill. Hab.: N. S. Wales (C. French), Tarcutta (Macleay Museum), Sydney, Blue Montains (E. W. Ferguson), Galston, Clifton, National Park, Como (A. M. Lea). A common species on flowers about Sydney and in build resembling pictipes. VAR. À. — Upper surface of head (except mouth parts) black. Var. B. — Middle of base of head black, abdomen pale except at apex. Var. GC. — Abdomen pale except at apex. 349 Lemidia Simsoni n. sp. (fig. 58). Flavous, head paler in front than behind; scutellum, a widely triangular spot on lower surface of head, sterna and middle of abdomen black, parts of tarsi infuscate. Elytra with suture (except at base and apex), brassy green, then reddish (prothorax of similar colour) then flavous, then narrowly red again, with part of extreme margin black. Prothorax with (or without) two subapical blackish spots. With sparse straggling hairs and (more noticeably on elytra than elsewhere) with sparse pubescence. Head comparatively narrow, obscurely wrinkled in places and with a few punctures; inter-ocular foveæ distinct, of moderately large size and with slightly vwrinkled sides. Prothoraxæ slightly longer than wide, sides rather widely and moderately rounded, distinctly and irregularly wrinkled, and with scattered punctures. Elytra long, parallel-sided to near apex; with small irregular punctures. — Length 5 1/4-7 1/4 mill. Hab. : Tasmania : Launceston (Aug. Simson and H. H. D. Grif- fith), Goulds Country, Mole Creek, Beaconsfield (Aug. Simson), Hobart (A. M. Lea); King Island (J. A. Kershaw). The striped appearance of the elytra is much more conspicuous on some specimens than on others, but the sutural marking is always very distinct, it commences abruptly just behind the scutellum (its base being oblique on each side) and terminates narrowly at about one fifth from the apex, next to it the derm is of a rather bright red, with the margins (but towards the base not the extreme margins) of a similar colour, the space between being flavous, but sometimes the red and flavous parts are not sharply limited. The two spots on the prothorax, when present, appear sometimes as stains, and sometimes of the same colour as the dark part of the suture. The front femora are sometimes stained behind and the four hind femora sometimes in front. The whole surface of the elytra appears to be slightly rugose, owing to the punctures, these though never large or clearly defined, appear in places to be in feeble rows; towards the sides they are denser than elsewhere and some of the small ones both there and on the shoulders are less ‘rugose than the others. Lemidia subsuturalis n. sp. Reddish flavous, appendages flavous but parts of tarsi infuscate ; scutellum, suture (except at tip), sterna and abdomen black, 9390 Sparsely clothed with straggling hairs, rather shorter on upper surface than usual; elytra with sparse pubescence as well. Head comparatively narrow, with a few small punctures at sides and base; inter-ocular- foveæ very feeble. Prothorax longer than wide, sides widely and regularly rounded in middle, and almost the exact width of head, constrictions deep on sides, but scarcely traceable across upper surface, in places slightly wrinkled and with a few punctures, but middle of dise more or less smooth. Etytra parallel-sided to near apex, punctures small and irregular. — Length 31/4-4 mill. Hab. : N. S. Wales : Sydney (E. W. Ferguson), Forest Reefs; Tasmania : Ulverstone, Mole Creek, Mount Wellington, Hobart (A. M. Lea). The elytra are coloured somewhat as in the preceding species, but the dark sutural marking is narrower, with hardly a trace of green, and not abruptly commenced; next to the suture the derm is usually reddish, but without the striped appearance of that species, and the under surface of the head is entirely pale. The elytral punctures are fairly distinct although not sharply defined close to the suture, but elsewhere they are very indistinct, and they are all more or less rugose, from some directions on the basal half they appear to be in very feeble striæ. VAR. À. — Prothorax with a broad infuscate median longitudinal stripe. Lemidia virgata n. sp. (fig. 56-57). Black, in parts with a greenish or coppery gloss; head (except middle of base of both surfaces), tips of prothorax, a wide stripe on each elytron, and appendages (parts of femora excepted or not) fla- vous or reddish-flavous. Clothing much as in Simsoni. Sculpture much like that of Simsoni, but prothorax vith a dis- tinct median line, and surface of elytra more irregular. — Length 6-7 mill. Hab. : N. S. Wales (Macleay Museum) Forest Reefs; Victoria Somerville (A. M. Lea), Western District (GC. French); King Island (Lea), Tasmania : Launceston (A. Simson). The hind femora are sometimes entirely deep black, and the others siriped with black; and parts of the tarsi and tips of the hind tibiæ are usually black or infuscate. Sometimes the hind femora are dark only in the middle, and the others feebly striped, and some- times the legs are entirely pale. The pale stripe on each elytron extends across the entire base and apex, but for the greater portion of its length is enclosed between black stripes; the dark sutural 391 stripe usually has a distinct coppery-green gloss, and is wider than the lateral one ; in shape it is much as in Simsoni, but atits apex is usua'ly connected with a subapical infuscate or black spot; this spot however, is sometimes absent. The size and shape are almost exactly as in Simsoni, but apart from the very different colour of the prothorax, the elytral sculpture (although ofthe same nature) is decidedly coarser; in fact from certain directions the elytra appear to be covered with small irregular granules, these being more conspicuous on the dark parts than elsewhere. Lemidia variicollis n. sp. (fig. 13-14). Black, with a copery green gloss; head (except middle of base) tips of prothorax and of abdominal segments (parts of legs excep- ted) of a rather dingly flavous; elytra subflavous, each with a dark irregular stripe extending from the base almost to the apex. With sparse, straggling hairs, and rather long sparse pubescence. Head not very wide, with small dense punctures; inter-ocular foveæ apparing as a shallow, circular, longitudinally divided and feeble median impression. l’rothorax apparently slightly longer than wide, sides moderately rounded, constrictions traceable across apex but not across middle of base; with dense, rugose punctures. Elytra parallel sided almost to apex; with dense, fairly large, clearly defined punctures, becoming not much smaller posteriorly, and towards the base appearing in feeble rows. — Length 3 1/2-3 3/4 mill. Hab. : S. Australia (type in Macleay Museum). On the type the dark stripe on each elytron commences on the shoulder and is fairly regular to the middle, where it is suddenly interrupted (but not completely divided) by an enlargement of the pale sutural marking, and it is again similarly interrupted one fourth from the apex. The apex of its hind femora and the four hind tarsi are infuscated. In a second specimen the entire disc of the prothorax is pale, the dark elytral stripes are interrupted only at the middle, and the apex of the four hind femora and all the tarsi are infuscated. Lemidia nigrolateralis n. sp. (fig. 15). Flavous; scutellum, spot in middle of under surface of head, meso- and metasternum, sides of prosternum, tip of hind tibiæ and tips of hind tarsal joints black; elytra paler than prothorax but with a dark lateral stripe. With straggling hairs, rather shorter and denser than usual, and shorter on elytra than elsewhere. PORT ANR NET EN RU SE TE RSS et” k : ge? Tr Ar 992 ss Head comparatively narrow. more convex than usual; with small and fairly numerous punctures at base and sides; inter-ocular foveæ small but distinctly impressed. Prothorax distinctly longer than wide, sides comparatively feebly dilated in middle, constric- tions narrowly and rather deeply impressed across apex, and widely and shallowly across base; surface somewhat uneven and with scattered rugose punctures. Etylra parallel-sided almost to apex; with rather large clearly defined punctures, becoming smaller towards apex and sides. — Length 41/4 mill. Hab. : N.S. Wales : Whitton (A. M. Lea). The dark stripe on each elytron does not extend to the extreme margin, it commence on the shoulder, is rather suddenly encroa- ched upon in the middle internally, then dilated and then strongly narrowed, and it terminates at about one fourth from the apex. The apical third of the antennæ is slightly infuscated. The elytral punctures are rather larger than in the preceding species, except towards the apex, where they are smaller, and are more distinctly in rows, but at the sides the linear arrangement is scarcely traceable. The elytral markings are suggestive of some of the varieties of suturalis, but the prothorax is not black. The abdomen of the type is missing. Lemidia Mastersi n. sp. (fig. 45-46). Flavous; metasternum sometimes infuscated; elytra variegated. Head and prothorax with very sparse straggling hairs, becoming: fairly dense but shorter on elytra. Head very wide, with small irregularly distributed M inter-ocular foveæ entirely absent. Prothorax slightly longer than wide, sides rather strongly rounded in middle, but much narrower than head; with sparse irregularly distributed punctures. Elytra parallel-sided almost to apex; with almost regular rows of fairly ‘ large clearly defined punctures, becoming smaller posteriorly. — Length 4-5 mill. Hab. : Queensland : Cairus (Macleay Museum), Kuranda (H. H. D. Griffith). One of the finest species ofthis beautiful genus. There are seven specimens before me, and the elytra are not alike in any two of them, the base is flavous or whitish, then to the middle black or brown, the dark colour commencing gradually or rather suddenly, but always terminating suddenly just beyond the middle, except on the margins, these being dark to the apex; between middle and apex on each side there is always a dark spot, sometimes small and 393 isolated, but usually large, subtriangular and connected with the margin. The apical half of the elytra (except for the dark parts) is of a creamy white, or more or less deeply stained with red, and appears sometimes as an irregular YŸ or 1, The terminal joint only, or up to seven joints of each antenna, are more or less infuscated, as are frequently the hind tarsi. Lemidia laticeps n. sp. (fig. 47). Flavous; part of base of elytra, a median fascia and a subtrian- gular portion at apex whitish, between the median and apical whitish parts black or brown; but suture of one colour throughout. Clothing much as in the preceding species. Form and sculpture much as in the preceding species, except that the punctures on the head are sparser; the prothorax is not quite so long (although still slightly longer than wide) and is almost impunctate ; the elytra are also wider, and with somewhat larger punctures. — Length 5 mill. Hab. : Queensland : Brisbane (type in Macleay Museum). In this fine species the eyes are rather more thickly beset with long hairs than usual. Lemidia bilineatra n. sp. (fig. 40-41). Head, prothorax (twp longitudinal black stripes excepted), scu- tellum, basal fifth of elytra, trochanters, knees, four front tibiæ (these partly infuscate), under surface of basal half of hind tibiæ, antennæ and palpi of a rather bright flavous; front tarsi infuscate ; elytra with a curved transverse postmedian spot and the tips white, other parts of elytra metallic blue; under surface (includinz base of head) and other parts of legs black; but tips of abdominal segments red. With long straggling hairs, shorter and denser on elytra than elsewhere. Head wide, rather more convex than usual; with small scattered punctures; inter-ocular foveæ rather narrow and deeply impressed. Prothorax slightly longer than wide, sides rather strongly rounded ; surface somewhat uneven in places but almost impunetate. Elytra parallel-sided to near apex; with dense and somewhat rugose but clearly defined punctures of moderate size, becoming smaller posteriorly and subseriate towards base and suture. — Length 6-7 mill. : Hab. : Viclorian Alps (C. French). On the type the white postmedian spots are narrow and somewhat 394 claw-shaped ; in a second specimen they are fairly wide, and between each of them and the apex there is an obscurely flavous spot. This specimen also has the shoulders infuscated, à small black spot between the eyes, the terminal joint of antennæ infuscate and the whole undersurface of hind tibiæ pale. Lemidia quadricolor n. sp. (fig. 44). Flavous ; under surface (abdomen with the entire apical segment ani tips of the others flavous) and scutellum black: tarsi, middle of femora (more or less), apical half of four front tibiæ and tip of hind tibiæ, and apical half of antennæ infuscate; elytra deep metallic green, but basal fifth paler than prothorax, and apex (but not extreme apex), and a subapical fascia white. With sparse straggling bairs; elytra in addition with shorter hairs or long pubescence. Head not very wide; with small scattered punctures; inter-ocular foveæ scarcely traceable, but a feebly elevated line marking the space between them. Prothorax slightiy longer than wide, surface slightly uneven but almost impunctate. Ælytra parallel-sided to near apex; with dense and somewhat rugose but clearly defined punctures of moderate size, becomins sparse on pale basal portion, and sparse and very minute beyond the subapical whitish fascia. — Length 6 mill. Hab. : N.$S. Wales (type in Macleay Museum). In some respects close to the preceding species, but prothorax not striped and subapical fascia of elytra in a different position. Lemidia sexmaculata n. sp. (fig. 51). Flavous yellow or reddish; scutellum infuscate; elytra with six large disconnected spots, front of mesosternum and its Junction with metasternum at sides, black or blackish. With sparse straggling hairs, elytra in addition with sparse pubescence. Head wide, with sparse and small punctures; inter-ocular foveæ fairly ; distinct but somewhat rugose. Prothorax slightly transverse, sides rather strongly inflated in middle, with a few fairly large punctures towards sides. Elytra comparatively short and wide, slightly dilated to beyond the middle, with sparse and minute punctures. — Length 5 1/2 mill. Hab. : N.S. Wales : Jenolan (J. C. Wiburd). On each elytron there is a large subhumeral spot slightly nearer the side than suture, a large median irregular transverse spot almost (or quite) touching the side, but distinctly separated from 399 the suture, and a rather large subapical spot touching the side but distinct from the suture (in one specimen it almost touches the suture). The elytral punctures appear to be in almost regular rows, although they are usually so small and rugose that they can seldom be seen distinctly. On one specimen the segments of the abdomen are rather widely whitish at their tips, and the metasternum is slightly infuscated in the middle. Lemidia spinipennis n. sp. (fig. 60). Front portion of head (and three short stripes to between the eyes), prothorax, extreme base, a broad median fascia and the apical fifth (or sixth) of elytra, basal half of abdomen, antennæ (these sometimes infuscate), palpi and parts of legs of a more or less bright red; rest of head and of legs black with a greenish or purplish gloss; rest of elytra metallic blue or green, sometimes shading off to purple. With sparse straggling hairs; headand elytra in addition with very sparse pubescence. Heud wide; punctures small and sparse, except between eyes, where they are rather dense; inter-ocular foveæ scarcely traceable, Prothorax apparently slightly longer than wide; sides rather suddenly inflated in middle; surface somewhat uneven and with a few small punctures. Elytra comparatively strongly inflated to beyond the middle, and each at apex produced into a distinct spine or acute mucro, with irregular series of not very large but clearly defined punctures, suddenly becoming smaller (especially on disc) beyond the middle. — Length 7 mill. Hab. : N. S. Wales (type in Macleay Museum), Culcairn (E. W. Ferguson), Whitton (A. M. Lea). The median fascia is somewhat variable, as on one specimen it is almost parallel-sides, whilst in the others it is decidedly widened to the sides. The knees and under surface of the front tibiæ and parts of the four front tarsi are pale. The elytral spines are sutural, continuous witb the posterior declivity and about the length of one of the claw joints. Readily distinguished from all previously described species, except biaculeata, by ils apical spines, and from the description of that species by the broad median baëd of elytra. Lemic'a brevis n. sp. Bright red; elytra of a deep shining black, with a feeble purplish gloss; legs (except trochanters bat parts of the front legs obscurely diluted with red) and palpi deep black, antennæ blackish on apical 396 half, meso- and metasternum infuscate in middle. With sparse straggling hairs, on the elytra shorter and denser than elsewhere, and seriate in arrangement. Head comparatively large and wide; with sparse, scattered minute punctures; inter-ocular foveæ small but fairly distinct. Prothorax longer than wide, sides rather strongly and not very widely dilated in middle; almost impunctate. Elytra rather short and wide, slightly dilated to beyond the middle, punctures irregular. — Length 4 mill. Hab. : N.S. Wales : Wollongong (A. M. Lea). The elytral punctures are nowhere of even moderate size, and are distinct only on the basal half of the sides ; elsewhere they are small or absent, but on the disc they appear to form almost regular rows, with a hair arising from each puncture. Lemidia Hackeri n. sp. Flavous; scutellum, elytra, metasternum, abdomen and hind tibiæ and tarsi black. With sparse long hairs, on the elytra shorter and denser than elsewhere. Head wide, with small irregularly distributed punctures; inter- ocular foveæ small but usually distinct. Prothorax slightly trans- verse, sides strongly and regularly rounded in middle, with sparse and irregularly distributed punctures. Elytra distinctly wider than head, parallel-sided to near apex; with dense, clearly defined punc- tures of moderate size, becoming smaller posteriorly and seriate towards suture.— Lenght 3 1/2-4 1/2 mill. Hab. : Queensland : Coen River (H. Hacker). In general appearance and with sculpture like pictipes, but head entirely pale in the eight specimens before me; in six of these the legs are as described, but in a seventh, the hind femora, except at the base, are also dark, whilst in the eighth the four hind legs (except the base of the femora) are dark. Lemidia flavipes n. sp. (fig. 39). Head (front half paler) and prothorax (tips paler) reddish-flavous; under surface (except of head), scutellum and elytra (extreme base atmost white, apical fifth flavous) black, appendages (parts of tarsi infuscate) flavous. With sparse straggling hairs; elytra in addition with sparse pubescence. Head comparatively narrow and convex; with small and irregu- larly distributed but distinct punctures; inter-ocular foveæ very ht ES RU RNR LL ee Ch DA Sr AP SMENREAT AT RME RC Pi PH) 397 feeble. Prothorax longer than wide, sides rather strongly rounded in middle; almost impunctate. ÆElytra subparallel sided to near apex, with almost regular rows of rather small but clearly defined punctures, becoming smaller towards apex and denser towards sides. — Length 4 1[4 mill. Hab. : N.S. Wales : Forest Reefs (A. M. Lea). The abdominal segments are very obscurely tipped with red. The species is allied to exilis but the elytral punctures are not quite alike and the apex is flavous. Lemidia alternata n. sp. (fig. 12). Bright red; scutellum, round spot on each shoulder, a wide submedian fascia and rather more than the apical fourth of elytra, legs (except trochanters, knees and parts of the four front tibiæ and tarsi), meso- and metasternum, and middle of under surface of head, black; abdomen reddish, but blackish along middle and at tip. With long straggling hairs, denser and shorter on elytra than elsewhere, Head moderately wide; with small punctures, dense in front but small behind; inter-ocular foveæ very feeble. Prothorax distinctly longer than wide, sides moderately rounded in middle; with sparse and irregularly distributed punctures. Elytra parallel-sided to near apex; with somewbhat irregular rows of rather large, clearly defined punctures, suddenly terminated at the apical black portion. — Length 5 mill. Hab. : N.S. Wales : Tamworth (A. M. Lea). The apical black band is rather wider than the submedian one, this one is wider than the basal red band, and this in turn slightly wider than the post-median red band; all the bands are sharply defined. The apical portion of the prothorax, from some directions, appears to be very finely corrugated. Lemidia villosa n. sp. (fig. 2-3). Front two-thirds of head, prothorax, a large semicircular basal common spot, a wide irregular submedian fascia (touching suture but not sides) and a large subapical spot on each elytron, and appendages (tarsi in part and apical two thirds of hind femora infuscate or black) more or less flavous; elsewhere black. With long straggling hairs, elytra in addition with long pubescence. Head rather wide; with somewhat rugose punctures in places; inter-ocular foveæ conjoined posteriorly and open in front so as to 303 appear like a wide shallow U. Prothorax distinctiy longer than wide, sides rather strongly rounded in middle; with sparse and irregularly distributed punctures. Elytra slightiy wider than head, parallel-sided to near apex; with almost regular rows of compara- tively large, clearly defined punctures, becoming smaller poste- riorly and denser towards sides. — Length 4 1/2 mill. Hab. : Victoria : Sealake (J. GC. Gondie, his 400). À second specimen differs in being smaller (4 mill.), in having the sides of the prothorax stained with black, the basal common spot of the elytra not narrowly connected along the suture with the fascia (as it is in the type), and more of the hind femora black. Close to tasmanica, but differs in being smaller, in having the extreme apex of elytra black, the clothing longer (except on the eyes where it is shorter), the median fascia of different shape, and the punctures smaller. Lemidia Frenchi n. sp. (fig. 35-36). Head (except basal third of upper surface), prothorax and appen- dages (legs black or infuscate in parts) flavous or reddish flavous; a transverse spot on each sides of extreme base and a wide irre- gular post-median fascia and a subapical spot on each elytron bright red ; elsewhere black. With sparse long hairs, almost absent from elytra; but these with sparse pubescence as well. Head wide; with rather dense rugose punctures, except in middle; inter-ocular foveæ feeble. Prothorax apparently about as long as wide, sides rather suddenly inflated in middle; with sparse and rugose but fairly distinct punctures. Elytra feebly dilated to beyond the middle; with rows of not very large but clearly defined punctures, becoming very small posteriorly and dense on sides. — Length 4 1/2 mill. Hab. : Victoria : Grampians (C. French). The post-median fascia is very narrowly interrupted at the suture, where it is widest, and distinctly terminated before the sides. In the type the abdomen is entirely black, but in two other specimens the basal segments are red. In the type the hind legs, except for the knees and trochanters, are black, the middle legs are infuscated in parts and the front femora have an infuscate streak posteriorly. In another specimen the hind tibiæ and tarsi are diluted in parts and the subapical red spots of the elytra are absent. In all three the black part of the head appears as a wide M on its front margin. RASE ># 3 \ N D ê- è Ÿ » 5 À 399 Lemidia Griffithi n. sp. (fig. 34). Mouth parts, prothorax and appendages (parts of legs excepted) flavous ; elytra black, with a bluish gloss, each with a transverse basal red spot, and a similarly coloured transverse median irregular spot; abdomen partly or entirely black; elsewhere black. With long sparse hairs; elytra in addition with long, sparse, seriate pubescence. Head wide, with rather dense and rugose but distinct punctures in front, absent or sparse elsewhere; inter-ocular foveæ shallow and ill-defined. Prothorax feebly transverse, sides widely rounded in middle; surface uneven in places or with feeble shallow foveæ, but nowhere with distinct punctures. Elytra moderately inflated to beyond the middle; with rugose punctures. — Length 3 3/4-4 mill. Hab. : S. Australia : Murray Bridge (H. H. D. Griffith). Of four specimens before me two have the abdomen entirely black, whilst in the others it is only tipped with black. The median spots of the elytra (representing a very irregular fascia) are narrowed towards the sutu°e, which they do not touch, nor do they touch the sides; the basal spots touch the extreme margins but not the suture. The hind legs (except the trochanters) are entirely black, or with parts of the tibiæ obscurely diluted with red. The four front legs are sometimes (except for a slight infuscation of the tarsi) entirely pale, or with the front femora striped behind, and the middle pair both in front and behind. The elytral punctures are distributed somewhat as in the preceding species, but are smaller and decidedly rugose. Lemidia meridionalis n. sp. (fig. 33). Front three-fifths of head, prothorax, three elytral fasciæ, tips of abdominal segments, and appendages (parts of legs excepted) flavous; elsewhere black. Clothing much as in preceding species. Head wide and rather more convex than usual; with sparse small and irregularly distributed punctures; inter-ocular foveæ shallow and rather long. Prothorax as in the preceding species. Elytra shaped as in the preceding species; with rows of sparse (but fairly dense on sides) and rugose punctures, of rather small size, becoming very small posteriorly. — Lenght 4 41/2 mill. Hab. : S. Australia (type in Macleay Museum). The type has the hind legs (except the trochanters and a very small part of the knees) black, and the four front legs pale, except for a slight infuscation of the tarsi and of the base of the femora. 360 Its elytral fasciæ are of the same shade of colour as the prothorax. In a second specimen the fasciæ are paler than the prothorax, and the four front femora are very distinctly infuscated. In both the basal fascia is slightly dilated towards but does not touch the suture, but touches and is slightly continued along the sides, the second fascia is just before the middle, somewhat sinuous and touches the sides but not the suture. the third is almost apical, and touches neither sides nor suture. In some lights the black parts of the elytra appear to have a feeble steely-blue gloss. Many of the ely tral punctures when viewed directly from above appear small gra- nules. Differs from the description of rufa in being smaller, the median fascia touching margins, and the hind fascia nearer the apex than in nitens. Lemidia kingensis n. sp. (fig. 37). Front two thirds of head, prothorax, three elytral fasciæ and appendages (hind tarsi infuscate) flavous; elsewhere black. Wits long straggling hairs very sparse on elytra, but these in addition with long, sparse, subseriate pubescence. Head wide; with small and irregularly distributed punctures; inter-ocular foveæ feeble. Protorax feebly transverse, sides rather suddenly inflated in middle; without distinct punctures, but with numbers of shallow impressions. Elytra almost parallel-sided to near apex; with dense and somewhat rugose, but clearly defined punctures of medium size, becoming smaller posteriorly and sub- seriate towards suture. — Lenght 4 3/4 mill. Hab. : King Island (A. M. Lea). The basal fascia is much as in the preceding species; the second one is widest towards the suture (which it almost touches) and strongly and obliquely narrowed towards the sides (which it does not touch); apical fascia consists of a rather large and almost roun- ded spot on each, not quite touching the apex, sides or suture. The elytra have a faint greenish gloss. He Si 29. (3 NOT: TN 1 L 38. 361 EXPLANATION OF PLATES PLATE II Right elytron of Clepus epuciatus W.-S. Macl. Lemidia villosa n. sp. tasmanieca White. simulans Blackb. hieroglyphiea n. sp. bella Westw. alternata n. sp. variicollis n. sp. nigrolateralis n sp. suturalis Gorh. labiata Gorh. flavovaria Westw.? militaris Schenk. sexspilota n. sp. flavifrons n. sp. dia Gorh. carissima Pasc. Australiæ n. sp. obliquefaseiata Gorh. PLATE III Right elytron of Lemidia obliquefaseiata Gorh. meridionalis n. sp. Griffithi n. sp. Frenchi n. sp. kingensis n. sp. atriceps n. sp. flavipes n. sp. 362 50. Right elytron of Lemidia bilineatra n. sp. 1 — nigrovaria n. sp. — quadricolor n. sp. — Mastersi n. sp. — _ Jaticeps n. sp. — hilaris Neum. — nitens Neum. — leoparda Blackb. — sexmaculata n. sp. ne coneinna Gorh. = soror Blackb. — malthina Neum. — flavoiineata Westw. — virgata n. sp. — Simsoni n. sp. = pieta White. — spinipennis n. sp. NOTES ON THE GENUS LEPTOPS, Erc. In this paper, which appeared in these ANNALES Tome L, 1906, pp. 313-354, a number of mistakes were made which it appears desirable to correct. Page. 314, 316, line 31, — 13, i should be k. Should have been followed by a line €KK. Elytra with few tubercles, or if numerous then obtuse », This line governing all the following ones. «one » should be « are ». « first » — «just ». € of » — «and ». CARNE: Farcoola » should be « Tarcoola ». «EFomkinson » — «'Tomkinson ». Cthird » should be followed by «and ». N should be W. Qof » should be « and ». A RD ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LI. PLANCHE Il. N nl na. i),, HN. LVL 7 j} | NET) CO OR A <= E. Dricot et Cie Arthur-M. Lea cel. Le rs ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LI. PLANCHE III. E. Dricct et Cie. Arthur-M. Lea del. : Labs : EN Pier se CA RP NAS, PRÉ RS MNRES LR, . b :2 TE ALT RO PR De CR ST EN PAUL 2 DSL APAUERS RS ©Y pu ; RARE 0] x … SE ue REA d È EP ' ; 363 NEUE MYRMEKOPHILE COLEOPTEREN AFRIKAS AUS DER GRUPPE DER CREMASTOCHILINEN von Professor Eh. HKolbe, Berlin. Erst vor wenigen Jahren wurde die Tatsache bekannt, dass gewisse Cetoniiden gesetzmässig myrmekophil sind, d. h. dass nicht nur ihre Larven, sondern auch die Imagines in den Nestern von Ameisen (Formiciden) leben, und dass die Imagines für das Zuzammenleben mit den Formiciden besonders organisiert sind; das heisst, dass sich am Kôrper der Imagines gelbe Härchen oder Haarbüschel befinden, welche den Austritt eines den Formiciden angenehmen Saftes aus Hautdrüsen der Coleopteren und dessen Aufnahme durch die Formiciden vermitteln. Ueber alle diese interessanten bionomischen Verhältnisse sind wir seit Jahren bekanntlich durch WasMANN unterrichtet worden, und immer noch werden neue Tatsachen durch ihn ans Licht gezogen. Wir sehen, wie die Formiciden und Termiten die verschiedenar- tigsten Kleintiere ausnutzen und sich diensthbar machen, nament- lich zur Lieferung süsser Säfte, welche ihnen die Gäste bieten. Aber wir sehen die noch merkwürdigere Tatsache, dass die Natur ihnen dabei entgegenkommt und auf die kôrperliche Organisation der Gäste einwirkt. Wir wissen nicht, wie es môglich geworden ist, dass bei der reciproken Symbiose von Coleopteren und Ameisen resp. Termiten gewisse Drüsen und Drüsenhaare in der Kôrperhaut der myrmeko- philen Coleopteren sich eigens zu Organen ausbildeten, welche den Ameisen den Genuss angenehmer Kôrpersäfte vermitteln. Es ist interessant, dass die Natur nicht nur Staphyliniden, Pselaphiden, Paussiden und andere Coleopteren und sonstige Arthropoden für diese Genüsse bereitstellte, sondern dass auch manche Scarabaeiden dazu befähigt wurden, d. h. dass diese sich für ein echtes Gastver- hältnis (Symphilie) morphologisch ausbildeten. Bemerkenswert ist die Convergenzerscheinung, dass die gelben Haarbüschel und die mit Sekretbôrstchen versehenen Gruben des Pronotums, wie sie sich bei gewissen Cremastochilinen (z. B. bei Lecanoderus Ahlhwarthi m.) finden,auch bei Paussiden an demselben Kôrperteile vorkommen. Wir wissen allerdings noch nichts über das Drüsensekret der Cremastochilinen, auch nichts über die ana- tomischen und physiologischen Verhältnisse der Drüsen, welche die Genussorgane für die Ameisen sind; denn die Träger dieser - Genussorgane sind meist nur in wWenigen Stücken gefunden. 364 Als echte Ameisengäste sind schon vor mehreren Jahren von E.-A.Scawarzin Washington einige Cremastochilus-Arten bezeich- net worden, die bei verschiedenen Ameisen - Arten gefunden wurden; vergl. E.-A. Schwarz « Myrmecophilous Coleoptera found in Temperate North America » in Proc. Ent. Soc. Washington, I. n° 4, 1889, pp. 237-247; — ferner E. WASMANN, Krit. Verz. d. myr- mekoph. u. termitoph. Arthropoden, 1894, pp. 153-154. Für Afrika stellte erst D' HANS BRAUNS in Capland fest, dass gewisse Arten von Cremastochilinen myrmekophil resp. termitophil sind. Auch G.-K. MARSHALL machte derartige Entdeckungen und Beobachtungen in Mashonaland (Süd-Afrika). Näheres hierüber wird mitgeteilt von WASMaANN in einer Abhandlung « Zur Kenntnis der termitophilen und myrmekophilen Cetoniiden Süd-Afrikas » in der Illustr. Zeitschrift f. Ent. 1900, Bd. 5, n° 5-7, pp. 65-63, 81-84, 103-104 m. 1 Taf.; — und von PÉRINGUEY in seinem « Cat. Coleopt. of South Afrika » in den Trans.S. African Philos. Soc. Cape-Town, vol. XIIT, 1907, p. 490 fr. Früher war indessen schon das Vorkommen mancher Cremasto- chilinen am oder im Erdboden bekannt. So sagtScHAUM in Germar’s Zeitschr. f. Ent. IT. 1841, p. 270, von den Cœnochilus-Arten : « Die Arten leben, wie AFZELIUS angiebt, nach Art der Aphodien in der Erde. » Manche Cremastochilingen unserer Sammlungen sind mit erdiger Kruste bedeckt. Die bis jetzt aus Afrika bekannten myrmekophilen und termito- philen Cremastochilinen, deren Wirte grôüssenteils bekannt sind, sind folgende : Plagiochilus intrusus Péring. Wasm., bei Ameisen (Plagiolepis custodiens Sm.). Plagiochilus diversus Péring., bei Ameisen (Plagiolepis custodiens SmM.). Plagiochilus argenteus Wasm., bei Ameisen (Plagiolepis custodiens SIn.). Myrmecochilus Marshalli Wasm., bei Ameisen (/layiolepis custo- diens Sim.). Lissogenius conspersus Burm., bei Ameisen, Bis zum Kilimandjaro verbreilen. Scaptobius capensis Gory etPerch., bei Ameisen (Plagiolepis custo- diens Sm.). Scaptobius aciculatus Schm., bei Ameisen. Placodidus compransor Péring., bei Ameisen (Plagiolepis custo- diens Sm.). Trichoplus Schaumi Westw., bei Ameisen (Plagiolepis custodiens Sm.). Aulacoderus (Trichoplus) vicinus. Péring., bei Ameisen. AUTRE RM EN US PL 365 Coenochilus termiticola Wasm., bei Termiten (Termes tubicolu Wasm.). Coenochilus Braunsi Wasm., bei Termiten (Termes tubicola Wasm.). Anatonochilus glabratus Boh., bei Termiten : Die Species ist nicht genännt. Genauere Angaben über die Lebensweise und die Aufenthaltsorte dieser Arten finden wir bei WAsMANN. Darnach wurde z. B. Coeno- chilus termilicola von D' H. BRAUNS in den oberirdischen Rôhren (« Schornsteinen ») der Nester von Termes tubicola bei Bothaville im Oranje-Freistaat gefangen; die Käfer sassen in den oben geschlossenen Rôhren und zwar an mehreren weit von einander gelegenen Bauten,stets paarweise; sie waren an ihrem Kôrper dicht von Termiten besetzt. Ebenda wurde auch Coenochilus Braunsi als Käfer in einem Termitenbau gefunden. Ueber die Lebensweise der im Folgenden beschriebenen Tricho- plus-Arten haben wir genauere Angaben vermutlich von Prof, D'. L. SCHULTZE, dem Entdecker dieser Arten, zu erwarten. 1. — Trichoplus æpytus n. sp. Y9. Elongatus, subnitidus, niger, brevissime parce flavido-pilosus; capite convexiusculo, reticulate et plane sculpturato ; epistomate simplice utrinque impresso, antice emarginato; prothorace angu- late cordiformi (quinqueangulato), postice valde attenuato, dorso profunde excavato, cava suborbiculari antice semicirculariter stri- gilato, postice exsculpto-punctato; elytris parallelis, humeris obli- quatis, pone humeros sinuatis, ut'oque unicostato, costa longitudi- nali e basi fere usque ad apicem pertinente, suturae propiore quam margini extero, dorso toto oblique striato, ad marginem et apicem punctato; pedibus simplicibus, apice exteriore in spinam acumi- nato; metasterno aream obcordatam exhibente, leviter oblique striatam et punctatam, lateraliter haud carinatam; pygidio basi in transversum excavato, aureo et fusco spongiose piloso; propygidio . medio basi breviter carinulato. Long. corp. 8.75-—-9 mm. Klein-Namaland : Steinkopf, Juli und August 1904 (D' IL. Schultze). Obgleich diese Art dem T. Schaumi Westw. durch die längliche Kôrperform, die Aushôhlung des Pronotums und die parallelsei- tigen Elytren sehr ähnlich zu sein scheint, so unterscheidet sie sich doch durch die fast fünfeckige Form des Prothorax und die schräg abfallenden Schultern der Elvtren. x Die halbkreisfôrmige Streifenskulptur vorn in der Grube des 366 Pronotums findet sich nach PERINGUEY (1. c.) auch bei seinem 7. spectabilis, doch unterscheidet sich die neue Spezies von dieser merklich. Es fehlt ihr der doppelte Kiel auf dem Clypeus; der Kopf ist hinten nicht punkKktiert, sondern netzfôürmig skulptiert Die Grube des Pronotums ist in der hinteren Hälfte grob aber flach grübchen- frmig punktiert und zeigt auf der Mitte kein glattes Band. Die mittlere Längsleiste des Propygidiums ist nur sehr kurz. Aucb das Pygidium ist anders beschaffen; es besitzt im Gegensatze zu specta- bilis am Grunde ein quere Grube mit einem Haarpolster. 2. — Trichoplus agis n. sp. Praecedenti similis, paulo major, niger, subnitidus ; epistomate longitudinaliter bicarinato, carinis inter se approximatis, postice divergentibus; prothorace quinqueangulato, antice ampliato, late- raliter latius rotundato; cava dorsali magna, ovata, tota confertim exsculpto-punctata, antice profunde effossa, postice effusa; scutello striolato longitudinaliter medio carinato; elytris cum scapulis dis- tinctius humerosis, ubique oblique et longitudinaliter striolatis, lateraliter apiceque paulo subseriato-punctatis, costa longitudinali distincta; pedibus similibus, tibiis brevioribus; mesosterno alte carinato; metasterno aream mediam octangulatam, antice atte- nuatam, utrinque oblique costulatam, lateraliter carinatam, exhi- bente; propygidio medio longitudinaliter carinulato; pygidio toto simplice nec basi spongioso-piloso. Long. corp. 10,3 mm. Klein-Namaland : Steinkopf, August 1904 (D' L. Schultze). Diese Art ist etwas grôsser als F. aepytus und durch das zweikie- lige Epistom, den breiteren Prothorax, dessen dorsale Grube ganz punktiert ist, die deutlicher gewinkelten Schulterecken der Elytren, die kürzeren Tibien und den Mangel einer schwammig- behaarten Grube am Grunde des Pygidiums unterschieden. Dagegen scheint T. agis dem cordicollis Wtrh. nüher verwandt zu sein; sie ist indessen durch den mittleren Längskiel des Propygi- diums verschieden, der dem cordicollis nach PÉRINGUEY fehlt. Lecanoderus n. £. Diese Gattung steht Trichoplus verwandtschaftlich nahe; sie ist aber durch einen merkwündigen lateralen Einschnitt des Prothorax und die Bildung der Mundteile unterschieden. Der Prothorax ist nämlich herzférmig, nach hinten zu verschmälert und fast die ganze Rückenseite tief ausgehôhlt, also ebenso wie in der Gattung Trichoplus. Aber die concaven Seiten des Prothorax sind nur auf PONS D DELLE 367 der vorderen Hälfte ausgebildet und durch einen hohen Kiel von der dorsalen Grube getrennt, wie bei Trichoplus, aber hinten von dem Einschnittt begrenzt. Doch vereinigen sich der Kiel und der Rand unmittelbar hinter der Mitte in einem spitzen Winkel; und an diesem Winkel sitzt (bei der typischen Art der Gattung) ein Büschel rotgelber Haare. An dieser Stelle ist der hintere Teil des Prothorax von dem vorderen durch den erwähnten tiefen lateralen Einschnitt getrennt. Dieser hintere Abschnitt des Prothorax nimmt an der dorsalen Grube noch teil; die Seiten desselben sind unmitte- Ibar hinter dem rotgelben Haarbüschel fast hôckerfôrmig erhaben, nach der Basis zu aber verschmälert, ohne Hinterecken zu bilden. Auch die grosse Dorsalgrube und der hintere Teil des Pronotums sind mit sehr k£uwurzen gelben Bürstchen bezetzt. Wir sehen in dieser Ausstattung des Pronotums mit gelben Haarbüscheln und kurzen gelben Bôrstchen eine Anpassung an die myrmekophile Lebensweise, wie sie uns WASMANN in einer rei- chen Fülle von Beispielen gelehrt hat. Darnach ist Lecanoderus noch besser angepasst als Trichoplus, wo wir nur zahlreiche zerstreut stehende gelbe Bôrstchen über den Kôrper verteilt vor- finden. Auch die Elytren sind, gegenüber Trichoplus, derartig derivat gebildet, dass von der eigentlichen Skulptur wenig mehr übrig geblieben ist. Sie sind schmal, schwach convex, auf dem Rücken flach, an der Aussenseite nicht merklich skulptiert, aber nach der Naht zu mit 6 tief eingegrabenen Streifen von verschiedener Läünge versehen. Neben den Streifen sieht man je eine Punktreihe, welche an die ursprüngliche Skulptur erinnert. Der Aussenrand ist tief ausgebuchtet. Das Pygidium ist ähnlich wie bei einigen Trichoplus-Arten gebildet; es ist auf die Unterseite umgeschlagen, und am Grunde befiadet sich ein eingedrücktes Feld, welches fast die ganze Breite des Pygidiums einnimmt und mit verfiltzt scheinenden Haaren ausgefüllt ist. Die Femora sind compress, breit, schwach convex, an der Innen- seite furchenartig vertieft, zum KEinlegen der Tibien geeignet. Die Tibien sind schmal und klein, von gleicher Breite, an der Aussen- seite gerade und ungezähnt. Die Kkurzen und dicken Tarsen sind gleichmässig geformt, 3-gliedrig, die Glieder dicht aneinander gedrängt, so dass sie nicht deutlich voneinander zu unterscheiden sind. Die beiden Krallen an jedem Tarsus sind klein. Ich schliesse hier noch eine Beschreibung der von mir untersuch- ten Maxillen an, Der innere Lobus der Maxillen ist am Ende mit einem einfachen zahnfôrmigen Kkurzen Haken versehen, der nach innen gebogen und sehr spitz ist. Unterhalb des Hakens am 368 Innenrande des Lobus sitzen mehrere Borsten. Der äussere Lobus ist lang sichelfôrmig gebogen und am Ende einfach, lang und scharf zugespitzt. — Bei Trichoplus ist der innere Lobus der Maxillen am Ende 2- oder 3-spitzig, der äussere Lobus nicht sichel- fôrmig gebogen und am Ende 2-spitzig. Die Unterschiede zwischen beiden Gattungen sind also sehr bewertenswert. Characteristik der Gattung Lecanoderus. Caput valde inflexum. Antennæ 10-articulatæ. Maxillarum lobi acuti, lobo interiore apice unguiculato, simplice, unguiculo brevi acuto ; lobo exteriore longo, falciformi, acutissimo, apice simplice.. Mentum tuberculatum. Prothorax cordatus, postice contractus, dorso late et longe exca- vato; lateraliter bipartitus, parte anteriore majore per longitudi- nem utrinque bicarinato, Carina superiore (interiore) parum, infe- riore (exteriore) magis arcuata, ab illa sulco lato separata; parte posteriore minore ab anteriore incisura profunda laterali separata, hac incisura fascicolo pilorum rufoflavorum signata; dorso poste- riore setulis flavis brevissimis obsito. Scutellum magnum, triangulare, acutum. Elytra parallela, humeris obliquis fere nullis, dorso planato, sutu- ram versus insuete sex-striata, striis incisis postice abruptis, extus exstriata, omnino glabra. Pygidium totum subter inversum, insuper invisum, basi trans- versim impressum, excavatum pilisque hic insertis spongiosis exstructum. Pedes compressi; femora majora infra ad recipiendas tibias sul- cata. Tibiæ exiguæ, æquilatæ, apice simplices, haud ampliatæ. Tarsi abbreviati, tibiis multo breviores, triarticulati, articulis sub- æqualibus, inter se appressæ; metatarsus brevis. Aus dem Vorstehenden ergiebt sich, dass die Artengruppe Leca- noderus viel mehr spezialisiert ist als Trichoplus, namentlich in Beziehung auf die Bildung des Prothorax und der Elytren. Sie steht also auf einer besonderen und hôheren Organisationsstufe, die ihr den Rang einer eigenen Gattung zuweist.—Typus : L. Ahhvoarthim. 3. — Lecanoderus Ahlwarthi n. sp. Gracilis, ater, subnitidus, elytris opacis ; capite supra valde convexo, brevissime raro flavo-setuloso, subpunctato, minime rugoso; epistomate longitudinaliler impresso, striato, subcarinato, antice sinuato, vertice medio leviter tumido, occipite transversim impresso; prothorace quam capite fere duplo latiore, cordato, nonnihil longiore quam antice latiore, postice valde atlenuato e 369 contracto, leviter nitido, glabro, sparsim brevissime flavo-setuloso, cava dorsali profunda antice transversim substrigata; parte pronoti postica minore subelevata; elytris prothorace plus dimidio longio- ribus, vix nonnihil humerosis, extus glabris, suturam versus 6-striatis, striis acute incisis, seriem punctorum vicinalam, obliquo visu visibilem exhibentibus, striis 2. et 3. ceteris profundioribus, siria prima (subsuturali) antice abbreviata, striis 2., 3., 4. usque ad scutellum, 5. et 6. basin elytri ipsam pertinentibus; pedibus exiguis, femoribus latiusculis, posticis acute marginatis; tibiis angustist extus iniegris, anticis apice mucronalis; larsis primi et secundi parium quam tibiis duplo brevioribus, tertii paris duplo et dimidio brevioribus; pygidio et propygidio glabri*, impunctatis, planis vel subconvexis, illo basin versus longitudinaliter strigato, in basi ipsa transversim toto impresso, in sulco spongioso-piloso. Long. corp. 8,3 mil. Es liegt ein Exemplar von Weenen am Tugelafluss in Natal vor, welches Herr AHLWARTH, Lehrer in Berlin, freundlichst dem Kônigl. Museum schenkte. Diese neue Art ist dem À. incisus Péring. (secund. fig.) recht ähnlich, aber durch den längeren Prothorax, die an den Schultern abschüssigeren und deswegen hier schmäleren Flügeldecken, die etwas anders verlaufenden Streifen derselben und das anders gebildete Pygidium verschieden. Auf den Elytren sieht man neben den einzelnen Streifen eine Punktreihe ; auch ausserhalb des äusser- sten Streifes befindet sich eine Punktlinie. 4. — Lecancderus incisus Péringuey (sub Trichoplus), Trans. South Afric. Phil. Soc., vol. IV, 1892, p. 104; ïid., ibid., vol. XIII, 1907, p. 534 (Cat. Col. S. Africa) Taf. 47, Fig. 12. Transvaal, Sûd-Rhodesien (zwischen Limpopo und Sambesi). Bei dieser mir in natura unbekannten Artist der Prothorax breiter und kürzer; namentlich ist der hinter dem lateralen KEinschnitt befindliche Teil des Prothorax sehr verkürzt Die Elytren sind zWischen den Schultern breiter, und diese viel deutlicher gewinkelt, während bei L. Ahlhwoarthi die fast fehlenden Schultern keinen Winkel bilden. Von den sechs Streifen der Elytren gehen 3 bis an die Basis der Elytren, 3 gehen an das Scutellum; der subsuturale Streif ist (in der Abbildung) nicht verkürzt. Auch das P\gidium ist anders beschaffen. Cie TES EE e (ee 370 UEBER EINIGE CETONIIDEN AFRIKAS von Professor HE. Holbe. 4. — LEUCOCELIS SIMILIS Kraatz Deutsche Ent. Zeitschrift, 1896, p.73. Auf Leucocelis similis Kraatz aus Deutsch-Ostafrika, die ich nur nach der originales Beschreibung kenne, beziehe ich eine Anzahl aus dem gebirgigen Teile der Landschaft Uhehe im südlichen Deutsch-Ostafrika stammende Exemplare, welche zu der Beschrei- bung des Autors gut stimmen. Hier sind aber nur die wenigen Exemplare mit grasgrünen Elytren gemeint; die meisten vorliegen- den Exemplare gehôren zu einer prächtig gefärbten Varietät mit gesüttigt blauen Flügeldecken, welche ich Kallisto nenne. L. similis ist vom Autor nur nach einem männlichen Exemplare beschrieben. Mit Leucocelis spectabilis Kraatz (Deutsche Ent. Zeitschr. 1899, p. 317) aus Usaramo (ôstliches Deutsch-Ostafrika) und L. bucobensis Preiss (Jahrb. nassau. Ver. f. Naturk., Jahrg. 57, 1904, p. 24) vom Victoria-N yansa, Ugogo and N yassa-See bildet L. similis eine Gruppe von Arten, welche sehr nahe verwandt ist mit der Gruppe haemor- rhoidalis amethystina, von dieser sich aber durch eine besondere Formenbildung des Abdominalspitze des weiblichen Geschlechts unterscheidet. Bei spectabilis ®, similis © und bucobensis © ist das Pygidium hin- ten eingedrückt und zu beiden Seite des Eindrucks mit einer hôckerfôrmigen Schwiele versehen. Ferner ist die 6 lamina ven- tralis des © dieser Arten beiderseits des Hinterrandes schwielig erhôht. In der haemorrhoidalis — amethystina-Gruppe ist beim © das Pygidium einfach convex oder flach und die 6. lamina ventralis ebenfalls einfach und normal gebildet. L. similis ist in ihrer blauen Varietät kallisto der spectabilis sehr ähnlich, aber durch die glatteren Elytren, die fast vollständige Ausbildung des 4. Punktstreifens derselben und die schwächere Ausbildung der Schwielen des Apex des Abdomens, den Mangel eigentlicher Fransenhaare an den Tarsen des 3. Beinpaares, sowie durch die Färbung des Prothorax verschieden. Charakteristik der similis Kraatz : Nigra, prothorace rubro, medio nigro-vittato, vitta in basi latiore apicem versus attenuato, in margine vero anteriore nonnihil ampliato; elytris viridibus; py- gidio segmentisque ventralibus duabus apicalibus rubris; prothorace postice ampliato, ante angulos posteriores obtusos sinuato, in dorso 971 subtiliter parum punctulato, punctis ad apicem et latera versus distinctioribus, prope margines laterales rugas exhibente ; elytris gracilibus in dorso perspicue seriato-punctatis, seriebus 6 dorsa- libus indistincte nec accurate per paria dispositis, seriebus 3 primis pone medium singulis striam formantibus, serie quarta subintegra ca!llum fere pertinente, seriebus quinta et sexta prope callum posti- cum desinentibus; lateribus elytrorum punctis subtilissimis quadri- seriatis, seriebus duabus interioribus antice et postice obsoletis; pygidio subconvexo parce ocellato-punctato, postice planato ibique saepe bifoveolato. cj Praestat ventre septemlaminato, la vina paenultima in margine medio posteriore subacuminata; tibiis pedum tertii paris apice inte- riore perspicue uncinalis. © Differt ventre sexlaminato, lamina ultima postice callosa; pygi- dio postice planato vel concavo, utrinque nonnihil calloso. Long. corp. 9-12 mill. Deutsch-Ostafrika : Umgegend von Iringa in der Landschaft Uheuhe (Hauptmann E. Nigmann); Iringa, Januar bis März (Botani- ker Goetze). Vergleichen wir die neue Art mit L. amethystina M’'Leay Sie ist grôsser und schlanker als diese, ähnlich gefärbt, aber die blaue Varietäit ist intensiver blau. Der Prothorax ist rot und durch die vom Vorderrande bis zum Hinterrande laufende schwarze Mittel- binde ausgezeichnet. Die Klytren sind grôber punktiert-gestreift und namentlich durch den vom 3. Punktstreifen weiter getrennten und meist bis in die hintere Hälfte der Flügeldecke hineinziehenden 4. Punktstreifen von amethystina und den nächsten Verwandten unterschieden. Ein guter Unterschied liegt aber noch in der beson- deren Bildung des Pygidiums und der 6. Ventralplatte des Abdo- mens des Weibchens. Diese Teile an der Spitze des Abdomens sind bei similis Kraatz © am Ende beiderseits schwielenartig aufge- trieben. Unter den Exemplaren aus Uhehe befinden sich einige, welche am £nde der Elytren einen kleinen weissen Fleck aufweisen. Solche Variationen wurden von KRAATZ als Charactere des Species ange- sehen, was unmôglich ist. Um nun auf die Variabilität der Arten von Leucocelis in dieser Beziehung aufmerksam zu machen, bezeichne ich die erwähnte Varietät als Var. apicalis n. puncto elytrorum apicali albo. Die schône blaue Varietit verdient besonders hervorgehoben züù werden als Var. kallisto n. elytris saturate et pulchre cyaneis vel coeruleis. Uhehe, Iringa. Ad 372: — Leucocelis damarina n. sp. ÿ9. Diese Spezies füllt dadurch auf, dass sie auf dem roten Pronotum eine schwarze longitudinal verlaufende mediane Binde zeigt, welche am apicalen Rande beginnt und bis über die Mitte etwas hinaus- | geht, aber den Hinterrand bei weitem nicht erreicht. Diese Färbung ist mir bei Keiner anderen Spezies vorgekommen. Bei manchen | Spezies variirt die Färbung von ganz schwarz bis rot durch schwarz mit rotem lateralen Rande und rot mit schwarzer Mittelbinde ; aber die bei allen Exemplaren von damarina gleichmässige Färbung, wie sie eben beschrieben ist, erscheint hier eigenartig. Andererseits finde ich, dass diese neue Spezies mit L. Hildebrandti Kraatz (Ent. Monatsblätter, I, p.154) nahe verwandt ist. Bei dama- ‘ rina is das Epistom läinger und schmäler. Das Mesosternum ist mit zerstreuten groben Punkten besetzt, die der ostafrikanischen Spezies fehlen. Der Mesosternalfortsatz ist breiter und flacher. Die ventralen Segmente des Abdomens sind glatt, das 1. bis 4. sind mit einer Querreihe grober Punkte besetzt, die in der Mitte zuweilen unter- brochen ist; das 5. und 6. Segment Zzeigen nur vereinzelte Pünktchen. Auf der Oberseite habe ich, mit Ausnahme der abge- 4 kürzten mittleren Längsbinde des Pronotums keine CHrGNEr A es 4 Unterschiede wahrnehmen kôünnen. 4 Uebrigens ist Leucocelis Ron Kraatz aus Mrogoro in à Deutsch-Ostafrika mit der älteren L. Hildebrandti Kr. identisch. Ich habe die typischen Stücke jener « Spezies » mit denjenigen dieser Spezies verglichen. Die kleinen weissen Makeln auf den Elytren bedingen keinen Unterschied in Beziehung auf den Artcha- rakter (vergl. vorstehend unter L. similis Kraatz). Auch L. Haroldi Lansb. aus Angola ist der damarina nahe ver- wandt; ihr rotes Pronotum ist aber viel reichlicher und dichter punktiert. Auch der Kopf ist grôber und dichter punktiert; ebenso die Punktstreifen der Elytren grôüber. Wir haben es hier augenscheinlich mit verschiedenen BSOpeE phischen Arten zu tun. Charakteristik der L. damarina n. sp. : Nigra, prothorace rubro, vitta mediocri mediana longitudinali ex apice orta, mox pone medium abbreviala nigra; elytris gramineis; pygidio laminisque abdominis ventralibus duabus vel tribus ultimis rubidis, interdum ventre toto rubido; capite posteriore large rude punctato, apicem versus subtiliter punctulato; prothorace parce punctis subtilibus sparso, latera versus crassius punctato, postice ampliato, ante angulos posteriores sinuato, his prominulis obtusis; elytris apicem versus attenuatis, paulo elongatis, trifariam punctato-seriatis, inter- 373 stitiis inter paria latis, spatio parium interseriali plus minus angustato ; seriebus 4. et 2. antice tantum punctatis, tum longe lineiformibus ; serie 3. lineari antice tantum punctato; serie 4. ante medium tertiæ approximata, tum desinente; lateribus elytro- rum quadriseriatim punctulatis; pygidio consuete large annulato- punetato ; abdominis laminis ventralibus utrinque seriebus duabus (vel una) forma ferri equini exsculptis, medio laminarum serie transversa punctato, interdum nullo; mesosterno parce crasse punctato, processu mesosternali sat lato. Long. corp. 8-11 mill. Südwest-Afrika : Hereroland (D' Lübbert), Windhuk (OCberleutn. Techow). Var. albopunctata n. elytris poslice guttis albis nonnullis subornalis, @9. Var. pygidialis n. pygidio oblonge annulato-punctato, apice minute sinuato, 1 j. (Aberration ?) 3. — Leucocelis polyspila n. sp. Major, tota nigra, supra albo- vel flavo-albido large guttata; capite nitido nigro parce punctulato; prothorace postice leviter ampliato, ante angulos posticos perspicue sinuato, dorso parce punctulato; elytris lævibus subcostatis, partim sulcatis, trifariam _geminate punctato-striatis, striis partim guttis interruptis, his plerisque impressis, liimbo exteriore seriatim subtiliter punctato; pygidio biimpresso, lævi, parce punctato, basin versus confertim punctato. — Long. corp. 12-13,5 mill. Klimandjoro : Kifinika, Urwald, 15.-16. September 1894 (D' Kretschmer) ; Meru : Kulturzone, Januar (Prof. D' Sjôstedt), 3,000-3,500 m., 21. Dezember 1905 (Prof, D' Sjôstedt). Diese schwarze, mit zahlreichen weissen oûer gelbweissen Fleckchen gezeichnete Spezies unterscheidet sich deutlich von einer ähnlich grossen, ebenfalls schwarzen, weissgefleckten Species aus Ostafrika, welche, wie ich glaube, Herr Hauptmann Moser beschreiben wird. Diese unbenannte Species ist durch den roten Kopf mit roten Antennen, das rote Pygidium und die beiden letzten rot gefärbten Ventralsegmente aussezeichnet. Von der fast ebenso gefärbten L. rubriceps Raffr. ist Sie sehr verschieden. 4, — EUDICELLA SMITHI M. Leay subsp. montana n. Ab E. Smithi differt capite viridi, vertice minus crasse punctato; pygidio, pectore, ventre femoribusque plus minusve viridibus, ga ad GR A AC a eos 4 374 nonnihil rufescentibus; elytrorum seriebus punctorum partim distinctioribus, punctis subtilioribus minus densatis, sutura angu- stiore viridi-colorata, macula anteapicali minore. — Long. corp 29-35 mill. ® Pronoto elytrisque subtilius punctatis. Kilimandjaro : Kulturezone, zwischen 1,300 und 1,700 m. (Prof. D° Volkens); Dschaggaland, Madschame (Miss. T. Paesler); Kiboscho, Kulturzone, 1,490 m. (Ch. Alluaud). Diese nur vom Kilimandjaro bekannte Subspecies unterscheidet sich beim von E. Smithi 4 durch den kleineren Apicalfleck und den schmäleren, helieren Nahtsaum der Elytren, die ganz grüne Oberseite des Kopfes, die schwächere Punktierung des Vertex, die deutlichen Punkstreifen der KElytren, das grüne Pygidium, die grüne Unterseite des Kôrpers, die teilweise grünen Schenkel, die roten bis dunkelbraunen oder fast schwarzen Tibien, sowie die stirkere Punktierung der Unterseite. Das Pronotum und die Elytren des © sind feiner punktiert. Das (J unterscheidet sich von subsp. euthalia Bates ' durch die durchschnittlich kleineren dunklen Flecke der Elytren, die zuweilen weniger dichte Punktierung des Pronotums und die teil- weise deutlicheren Punktstreifen der Elytren. Die Färbung ist sehr ähnlich; aber der grüne Nahtsaum der Elytren ist schmäler. Beim (ist die feine dichte Punktierung des Pronotums noch dichter und feiner; die einzelnen groben Punkte des Pronotums sind weniger kräftig. Die Unterschiede in der Färbung sind dieselben wie beim 4. Die Charakteristik der euthalia Bates, welche neben Smithi nur als Subspecies aufgefasst werden kann, ist folgende : formæ Smithi simillima, j'elytris densius et subtilius punctatis, maculis (humerali et anteapicali) sat magnis, seriebus punctorum distinctis vel indistinctis (ÿ) vel plus minusve distinctis (9); © pronoto elytrisque minus subtiliter punctatis. — Usambara. 5. — SMARAGDESTHES OERTZENI m. Stettiner Ent. Zeit. 1895, p. 276; — Stuhlmann’s Ost-Afrika IV. Col. p. 184. Violacea, raro viridis, elytrorum punctis plerisque irregulariter dispersis, paucioribus plus minusve seriatis. — Usambara, Baga- moyo, Usegua, Ukuere, etc. 979 Subsp. kilimana n. Tota viridis, punctis plerisque elytrorum seriatis. — Kilimand- jaro : Kiboscho (ALLUAUD); Kibonoto, Kulturzone, etc. (in Januar, April, August, November, von Prof. D' Syüsrepr gefunden). Alle mir vorliegenden Stücke der S. Oertzeni vom Kilimandjaro sind ganz grün, im Gegensatze zu den allermeisten Stücken aus anderen Teilen Deutsch-Ostafrikas, welche blau oder violett sind, Ausserdem sind bei der kilimana die regelmässigen Punktstreifen der Elytren gewühnlich besser ausgebildet und deutlicher, als bei der genuinen Oertzeni, bei der sie auf der hinteren Hälfte meist undeutlich sind und verschwinden und einer feinen unregelmäs- sigen Punktierung platz machen. 376 BEITRAGE ZUR KENNTNIS DER CENTRAL UND SÜDAFRIKANISCHEN APIONEN Von Klans Wagner (Zürich) I. — Zur näheren Kenntais einiger Faust’ scher Arten. Faust beschrieb in den Ann. Soc. Ent. Belg., XLIII, (1899) vier Conapion (1) aus dem Congogebiet die mir bei der Anfertigung eines, zwecks meines Specialstudiums unbedingt nôtigen Zettelkata- loges sümtlicher bis jetzt beschriebener Apioniden, leider entgan- gen waren. Anlässlich der Revision der bisher erschienenen Publi- cationen über Cylades kam ich auf dieses Uebersehen ; auf meine Bitte an die Herren Custoden : D’, Prof, K. M. Heller-Dresden und G. Severin Bruxelles um die Zusendung der Typen der Faust- schen Arten, da ich eine Collision der letzthin von mir aus demsel- ben Gebiet beschriebenen Apionen (2) mit den obgenannten befürchtete, wurde dieser bereitwilligst entsprochen. Das Studium der Faust’ schen Typen ergab nun ausser der Syno- nymie meines Ap. luiminosum mit sparsum Kst., nachfolgende resultate. 1. — APION (CONAPION) TSCHOFFENTI Fsr., I. c. 430. Sowohl die lateinische Diagnose als auch die in Deutsch gehaltene comparative Beschreibung ist ungenügend, schon weil Faust die Art mit Ap. clavipes Gerst. aus Indien, mit dem sie eigentlich ausser den starkgewolbten Flügeldecken — ein Merkmal, welches sämtlichen Arten dieses Subgenus eigentümlich ist ! — keine beson- dere Ahnlichkeit aufweist, vergleicht. Ap. Tchoffeni ist mit den von mir in letzter Zeit beschriebenen Arten : Severini, flexipenne, flexuo- sum, globulipenne, etc., wie diese Arten auch untereinand, sehr nahe verwandt und kann nur durch eine genaue Beschreibung, die ich im Nachstehenden an der Hand der Typen abgefasst geben will, mit Sicherheit erkannt werden. Dem Conapion flexipenne m.am nächsten verwandt, durch den kräftigeren, in beiden Geschlechtern läingeren Rüssel, der an der Fühlerinsertion von oben gesehen beiderseits fein zahnartig erwei- (1) Wie ich bereits in den Mitt. Schw. Ent. Ges., XI, 261 (1907) dargelegt, kann die Gattung « Conapion Motsch. » nur als Subgenus von Apion geführt werden. (2) Conf. Ann. Soc. Ent. Belg., LI, p. 271-79, tab. 1. (1907). ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LI. PLANCHE IV. Apion (Conap.) Severini Wagner. e a. Männlicher Rüssel von oben. b. Weiïblicher » » (apicale Hälfte), . Männlicher » im Profil gesehen. F Apion (Conap.) Tschoffeni Faust. a. Rüssel des d von oben. D: ») » & » (apicale Hälfte). A0 (GE » » im Profil gesehen. Apion (Conap.) flexipenne Wenr. . Rüssel des Ÿ von oben. b. » DRE » » » Q im Profil gesehen. à CS F. Dricot et Cie H. Wagner del, TN 377 tert ist, den etwas! längeren nach vorn schwächer verengten, stirker punktirten Halsschild, die, namentlich an der Basis etwas schmäleren Flügeldecken, deren Punktstreifen feiner und Zwi- schenräume (namentlich die dorsalen) flacher, genügend diffe- renziert; auch die Fühler sind kürzer und bedeutend kräftiger. Tiefschwarz, wenig glänzend, äusserst fein staubfôrmig behaart. Der mässig stark und ziemlich dicht punktirte Kopf mit den flach- gewülbten Augen reichlich länger als breit, der ziemlich lang abgesetzte Scheitel glatt und glänzend; die schmale ziemlichtief ein- gedrückte Stirne mit zwei undeutlichen Längsfurchen, dazwischen fein punktirt. Rüssel beim Ç'fast so lang, beim © merklich länger als Kopf und Halsschild zusammen, mässig gebogen; in beiden Geschlechtern von der Basis bis zur Fühlerinsertion cylindrisch von da zur Spitze wenig und allmähliz verjüngt; am oberen Rande der Fühlergruben befindet sich ein kleines Hôckerchen, wodurch der Rüsselvon oben gesehen, daselbst zahnartig erweitert erscheint; vom Vorderrand der Augen bis zur Fühlerinsertion weist er zwei ziemlich tiefe, wie der ganze übrige Rüssel, stark und dicht punktirte, von einer Kiellinie getrennte Furchen auf, die sich von der Inser- tionstelle der Fühler zur Spitze bedeutend abgeschwächt fortsetzen. Nur die äusserste Rüsselspitze (J') oder das apicale Drittel (Q) ist feiner punktirt und etwas glänzend. Fühler etwas hinter der Mitte des Rüssels eingefügt; Schaftziemlich kurz und kräftig ; 1.Geis- selglied etwa 1 1/2 mal so lang als breit, stärker als die folgenden ; das 2 und 3 Glied beim æ wenig, beim © merklich länger als breit, die folgenden allmählig an Länge abnehmend, das letzte s0 lang als breit oder schwach quer. Die eiformig zugespitzte Keule deutlich abgesetzt. Halsschild wenig länger als an der Basis breit, nach vorne mässig stark und geradlinig verengt, am Vorderrande leicht eingezogen, der Vorderrandselbstschwach concav; ziemlich grobunddichtpunk- tirt,eine schmaleZone vor der Basis unpunktirt, vor dem Schildchen mit einem sehr undeutlichen, flachen Strichelchen.— Flügeldecken Ziemlich kurz oval, seitlich sehr hochgewôlbt, vom ersten Nahtdrittel zu den Schulterbeulen abgeflacht, hinten die Naht schiffbugfôrmig erhoben; fein punktirt gestreift, die Punkte in den Streifen oft etwas undeutlich, die sehr breiten und vollkommen ebenen Spatien sehr fein und dicht und etwas runzelig punktirt, dazwischen microscopisch fein chagrinirt. Die Schulterbeulen nahe der Basis des 6.Zwischenraumes als scharfes Beulchen entwickelt; Schildchen oval, ungefurcht.— Beine ziemlich lang und schlank,1. Tarsenglied etwas länger als das 2. ; dieses noch deutlich länger als breit, Klauen gezähnt. Long (s. r.) : 2,5-2,6 mill. ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, LI, 3 1 1908. 26 er 378 Die 4 Type befindet sich im Brüssler Museum, die weibliche im Dresdener Museum; beide kommen aus Boma, Congo (Tschoffen). Von Ap. /Conap) Severini m. unterscheidet sich Tschoffeni ausser durch die gedrungenerenkürzeren Flügeldecken, den stärker punk- tirten Halsschild und die kürzeren Fühler, hauptsächlich aber durch die Form des Rüssels. Ich gebe auf der nachstehenden Tafel zur leichteren Verständigung schematische Skizzen des Rüssels der drei erwähnten Arten. 2, — APION (CONAP.) FAMILIARE Fst. L. c. p. 430. Diese ausgezeichnete Art nimmt schon durch die auffällige Form und Skulptur des Rüssels und Halsschildes in diesem Subge- aus eine isolierte Stellung ein und ist der von Faust gewählte Ver- gleich mit Ap. Tschoffeni und clavipes ein unglücklicher zu nennen. Faust erwähntin der ebenfalls etwas oberflächlich gehal- tenen Beschreibung mit keinem Wort die charakteristische Bil- dung der Fübhler; ich gebe daher auch von dieser Art eine genaue Beschreibung, zumal mir durch das Apion-Material des Stockhol- mer- und British Museums (London) die Art in grüsserer Anzahl vorliegt und ich daher die Variationsbreite dieses Thieres zu studie- ren in der Lage war. Sehr ausgezeichnet durch den sehr langen, fast geraden Rüssel, den stark und querrunzelig punktirten Halsschild und die stark punktirten Spatien der hochgewôlbten Flügeldecken. Kôrper tiefschwarz, mässig glänzend, die Flügeldecken mit aüsserst fein staubfürmigen Härchen spärlich besetzt. — Kopf mit den grossen, mehr oder minder gewülbten Augen, hinter denen er bisweilen ziemlich stark eingezogen ist und dem glänzend glatten Scheitel, reichlich länger als breit; stark und dicht punktiert, ebenso die Stirne, welche 2 ziemlich tiefe von einem Mittelkel getrennte Furchen, die am Innenrande der Augen von einem Längs- fältchen begrenzt werden, besitzt. Rüssel sehr lang, beim € reichlich länger, beim © etwa 1 1/2 mal so lang als Kopf und Halsschild zusammen ; mäüssig dick, fast gerade, beim an der Fühlerinsertion sehr schwach angeschWollen, beim Q von da ab sehr wenig dünnerabgesetzt; beim bis nahe zur Spilzeziemlich stark und dicht punktirt, wenig glänzend, beim © bis zur Fühlerinsertion stark und dicht punktirt, von da zur Spilze glatt und stark glänzend ; an der Seite in beiden Geschlechtern mit 2, durch einen feinen Mittelkiel getrennten Furchen, oberhalbder Fühleran- satzstelle mit einem feinen grübchenformigen, bisweilen etwas undeutlichen Strichelchen. Fühler beim çj etwas hinter der Mitte LAN A “ À: 379 beim © im basalen Drittel des Rüssels eingelenkt, lang und schlank; Schaft wenig länger als das. 1. Geisselglied, dieses 3 mal so lang als breit, wenig stärker als die folgenden; 2 und 3 Glied 3 mal, 47 reichlich doppelt so lang als breit, verkehrt kegelfrmig ; die spin- delfrmige, deutlich gegliederte Keule, deren 1. Glied so lang als die zwei folgenden, nicht abgezetzt. Halsschild etwa 1 1/4 mal so lang als breit, am Vorderrande sehr kräftig, am Hinterrande nur mässig eingezogen, die Einschnürunglinie des Vorderrandes als schwache Querdepression über die Scheibe verlaufend; die Seiten zwischen den Einschnürungen des Vorder und Hinterrandesziemlich gerundet, die grôsste Breite wenig vor der Mitte, die Basis schwach 2-buchtig; grob und sehr dicht und etwas querrunzelig punktirt, vor dem Schildchen mit einem bis etwas über die Mitte reichenden, fein eingeritzten Strichelchen. — FKlügeldecken an den Schultern fast doppelt so breit als die Halsschildbasis, seitlich sanft gerundet, wenig hinter der Mitte am breitesten, hinten eifoôrmig zugerundet, seitlich gesehen sehr hoch gewülbt; fein punktirt gestreift, die ausserordentlich breiten Zwischenräume vollkomen eben, mit 3-4 Reihen ziemlich grober Punkte, im Grunde fein chagrinirt. Schul- terbeulen als kräftiges, die Basis des 6-7. Zwischenraumes einneh- mendes Beulchen entwickelt, das kleine, rundliche Schildchen von einer tiefen Furche begrenzt. Die ganze Unterseite grob und dicht punktirt. — Beine sehr lang und mässig schlank, die Schenkel und Schienen kräftig punktirt ; 1. Tarsenglied der Vorderbeine 3 mal, der 4 hinteren Beine 2 1/2 mal so lang als breit, das 2 Glied aller Beine doppelt so lang als breit; diestark hackenfôrmig gekrümmten Klauen scharf gezähnt. Long (s. r.) 3,8-4,2 mill. Die Typen kamen von : Moliro (Duvivier) , und Boma (Tschof- fen) ®, und befinden sich im Brüssler und Dresdener Museum. Mir lagen ausser diesen, 2 Exempl. (99) von Kibonoto, Kiliman- djaro (Sjôstedt) und eine Anzahl Exemplare von Marandella (British Mus.) vor. 3. — APION (CONAP.) BOMAENSE Fst., I. c. 431. Diese Art ist tatsächlich dem A». angulicolle Gylh. mit welchem sie Faust vergleichsweise in Beziehung bringt, sehrnahe verwandt. Es unterscheidet sich ausser durch die von Faust angeführten Merkmale, besonders durch den seitlich weniger gerundetenThorax, durch welches Merkmal die Art auch dem Apion (Conap.) propin- quum Hartm, (1) sehr nahe zu stehen kommt. Von diesem unter- (1) Conf. pag. 888. 380 scheidet es sich durch die tiefer eingedrückte Stirne, den längeren und matteren Rüssel, die viel feiner gestreiften Flügeldecken, deren Zwischenräume viel flacher und etwas breiter sind. Die Art hat ebenfalls eine weitere Verbreitung und kann an der Môglich- keit, in diesem Tier eine Localrasse des angulicolle betrachten zu müssen wie dies ursprünglich meine Ansicht war, wohl kaum fest- gehalten werden, da sich die Verbreitungsgebiete beider Arten in Natal (nach Material des British Museum) decken. 4. — APION (CONAPION ?) SPARSUM Est. L. c. p. 431. Wie bereits eingangs erwäbnt ist Ap. luminosum m. (Ann. Soc. Ent. Belg., LI, p. 272, 1907) mit dieser Art identisch. Es erscheint mir jedoch fraglich, ob diese Art in das Subgenus Conapion einzureihen ist, da die Form der Flügeldecken derjenigen der übrigen Arten dieser Untergattung nicht entspricht. Ap. sparsum bildet vielmehr mit Ap. asphaltinuim Boh. (1) segne Fst. und einer neuen, mir vorliegenden Art, einen für sich ziemlich scharf abge- grenzten Artencomplex. IT. — Beschreibunger neuer Arten. 1, APION CRINITUM nov. spec. Dem Apion rufipes Gylh. sehr nahestehend, hauptsächlich durch die Art und Weise der Beschuppung von ihm verschieden ; bei rufipes Gylh. sind Kopf, Halsschild, Flügeldecken und die Unter- seite mit gleichfôrmigen, lanzettlichen, silber oder gelblichgrauen Schüppchenziemlich dicht besetzt, die auf den Zwischenräumen der Flügeldecken 2-3 Reihen bilden ; bei crènitum sind Kopf und Hals- schild mit etwas abstehenden, uach vorne geneigten, feinen, selblichen Schuppenhärchen besetzt, die Punktstreifen der Flü- geldecken mit einer Reihe länglicher Schüppchen, die Spalien mit 1. Reihe ziemlich langer, senkrecht abstehender Hürchen beselzt. Ausserdem differirt die neue Art von rufipes durch folgende Punkte: Kôrper pechschwarz, die Flügeldecken mit mehr oder weniger starkem Metallschimmer,die Beine bisauf das schwarze Klauenglied und die angedunkelten Kniee rostgelb. Die rot oder pechbraunen Fübhler mit rôtlichgelber Keule ; beim çj'ist der Rüssel von der Basis bis zur Fühlerinsertion pechschwarz, von da bis zur Spitze rütlich- (1) Piezotrachelus asphaltinus Boh., Schônh., Gen. et Spec. Curcul. 8, II, p. 369 1845) ist nach der mir vorliegenden Type ein echtes Apion ! EP NA ET RAA TE LOU OU SU D LM 0 Ab rer de ANT PTS Fe AE EEE NA - NF : 381 gelb, beim © ganz schwarz und etwas kürzer und kräftiger als bei rufipes ? — Die Flügeldecken sind etwas gestreckter, seitlich weniger gerundet, von der Seite gesehen flacher gewblbt als bei rufipes. Beim J' sind die 4 hinteren Schienen an der apicalen Innenecke scharf dornfürmig verlängert,. Long. (s. r.): 1,8-2,2 mill. Mir lag eine Anzahl Exemplare aus dem Capiand: Novara-R. und Tafelberg (k. k. naturhist. Hofmuseum-Wien und British Museum- London) zur Beschreibung vor. 2. — APION (PSEUDOPIEZOTRACHELUS) PIEZOTRACHELOIDES nov. spec. Diese Art hat von den bisher beschriebenen afrikanischen Vertretern dieses Subgenus, den am Vorderrande am stärksten eingezogenen Thorax. Von der Gestalt und Grôsse des Apion /Pseu- dopiezotrachelus] ripicola Htm , (1) von diesem, sowie von con- junctum und atratum m. durch die Form des Halsschildes allein gutzu trennen; von probum Fst. mit dem er in der Halsschildform am meisten übereinstimmt, durch die viel feinere Punktur desselben uni durch den weniger gekrümmten, im ® Geschlecht etwas längeren Rüssel, genügend unterschieden. Kôrper tiefschwarz, müssig glänzend. Kopf etwa so lang als breit, mit mässig gewôlbten Augen, hinter diesen leicht einge- schnürt, durch eine schwache Quersutur vom glatten Scheitel getrennt; unter dem hinteren Augenrand befindet sich ein im Profil als feines Zähnchen sichtbares Querleistchen. Stirn schwach eingedrückt, mit 2, am Innenrand der Augen von einem Längsfält- chen getrennten Furchen, unpunktirt, nur sehr dicht chagrinirt ; der Kopf an den Seiten am hinteren Augenrand etwas grob punktirt. Rüssel beim © wenig länger als Kopf und Halsschild zusammen, mässig gebogen, von der Basis bis zur Fühlerinsertion cylindrisch, von da zur Spitze allmählig verjüngt; mässig stark und wenig dicht punktirt, in der basalen Hälfte im Grunde chagri- nirt in der apicalen Hälfte glatt und glänzend. Die schlanken Fükhler etwas hinter der Mitte des Rüssels eingefügt. Schaft etwas länger als das 1. Geisselglied, dieses etwa 2 1/2 mal so lang als breit, stärker als die folgenden ; 2. Glied reichlich doppelt so lang als breit ; 3. Glied doppelt so lang als breit; 4-6. noch merklich länger als breit, das 7. so lang als breit. Die deutlich abgesetzte Keule länglich-eiformig zugespitzt. Halsschild etwas länger als an der Basis breit, nach vorn ziemlich stark und bis zur apicalen (1) Conf. pg. 8. 382 Einschnürung seitlich sanft gerundet verengt, diese ziemlich stark, an der Basis nicht eingezogen; die Hinterecken in ihrer Anlage nahezu rechtwinkelig, die Basis fast gerade ; mit ziemlich feinen, flachen Punkten wenig dicht besetzt, vor dem Schil- dchen mit einem länglichen Grübchen, das sich nach vorne bis etwas vor die Mitte als feine Linie fortsetzt. Flügeldecken an der Basis reichlich breiter als der Halsschild, seitlich ziemlich stark gerundet, etwa in der Mitte am breitesten; ziemlich tief punktirt-gestreift. Die fein gerunzelten, flach gewôlbten ZwWi- schenräume reichlich 3 mal so breit als die Punkstreifen. Schulter- beulen deutlich entwickelt, das kleine, dreieckige, gefurchte Schildchen von einer tiefen Furche umgrenzt. Beine ziemlich lang und schlank, 1. Tarsenglied der Vorderbeine mehr als doppelt, der 4 hinteren Beine 2 mal so lang als breit, 2. Glied wenig kürzer; die stark gekrümmten, feinen Klauen scharf gezähnt. Long. (s. r.) 1, 8 mill. 1 Exempl. (©) aus D.-O.-Afrika (ex coll. Staudinger) in meiner Sammlung. 3. APION (PSEUDOPIEZOTRACH.) SOCIUM nov. spec. Meinem Ap. /Pseudopiez.] conjunctum am nächsten stehend, durch den stärker punktirten Halsschild und durch den, nament- lich im © Geschlecht kürzeren Rüssel verschieden; von der vor- hergehenden Art unterscheidet sich diese ebenfalls durch die stirkere Punktirung und kürzeren Rüssel, durch geringere Kôrpergrôsse, den schmäleren Halsschild, von probum Fst. durch den feiner punktirten Halsschild, durch den schlankeren und na- mentlich im j Geschlecht weniger gekrümmten Rüssel und die un- punktirte Stirne, von atratum m. namentlich durch den kürzeren Rüssel, das viel feinere Querleistchenauf der Unterseite des Kopfes und die deutliche Basalgrube des Halsschildes.— Tiefschwarz, wenig glänzend, mit feinen, staubformigen Härchen spärlich besetzt. Die wie der Kopf unpunktirte, sehrfein chagrinirte Stirne, mit 2, durch einen Mittelkiel getrennten Furchen. Rüssel in beiden Geschlechtern nur wenig an Länge verschieden, beim © etwas dünner und weni- niger punktirt als beim «, bei diesem bis nahe zur Spitze fein und ziemlich dicht punktirt von der Fühlerinsertion zurSpitze schwach verjüngt; beim © kaum so lang als Kopf und Halsschild zusammen. Fühler beim 4 etwas hinter der Mitte, beim © im basalen Drittel des Rüssels eingefügt, ziemlich lang und dünn; Schaftl'inger als das 1. Geisselglied, dieses 2 mal so lang als breit; die folgenden Glieder allmählig kürzer werdend, das letzte Glied so lang als breit. Die eiformig zugespitzte Keule scharf abgesetzt. — Halsschild wenig FRUP EME 383 länger als an der Basis breit, nach vorne nur wenig verengt, am Vorderrande mässig eingezogen, die Hinterwinkel schwach spitz- winkelig, die Basis deutlich 2-buchtig; mässig stark und dicht punktirt, vor dem Schildchen mit einem tiefen Längsstrichel- chen. — Flügeldecken verkehrt eiformig, an der Basis reichlich breiter als der Halsschild, mit wohl entwickelten Schulterbeulen; seitlich mässig gerundet, nur wenig hinter der Mitte am breites- ten; ziemlich stark punktirt gestreift, die sehr fein gerunzelten und flachgewôülbten Zwischenräume reichlich doppelt so breit als die Punktstreifen. Das kleine, dreieckige Schildchen scharf gefurcht. Beine ziemlich schlank, 1.Tarsenglied etwas längerals das2., dieses etwa 1 1/2 mal so lang als breit; die feinen Klauen scharf gezähnt. Long. (s. r.):1,6-1,8 mill. 1 'aus Moçambique : Delagoa in meiner Sammlung, 3 Ex. (99) aus Natal: Howick (1 1899, Dimock Brown)im British Museum London. III. Synonymische Bemerkungen 1. Da das Genus Conapion Motsch.aus Gründen, dieich an andrer Stelle klargelegt(conf.Fussnote, pg.376) habe,als solches nicht halt- bar ist, müssen die folgenden 2, als Conapion beschriebenen Arten, da ihr Name im Genus Apion bereits früher vergeben war, unbe- nannt werden; Herr Hartmann war so freundlich mir die Umbenen- nung zu überlassen, ich wünsche jedoch, dass Herr Hartmann weiter als Autor derselben gilt. a] APION (CONAP.) CONSTRICTICOLLE Htm., D. E.Z., 1904, p. 396, collidiert mit À pion constricticolle Sharp, Biol. Centr. Amer., IV, p.59, tab. IT, fig. 21. (1889). — Wegen der langen Beine, ein charakteris- tisches Unterscheidungsmerkmal von seinen nächsten Verwandten, sei die Art in longicrus Htm. (nom, nov.) umbenannt; b] AproN (CONAP.) CGOGNATUM Hlm. 1. c. pg. 397, collidiert mit Ap. cognatum Hochh. Bull. Moscou, XXIV, p. 14 (1851); es sei pro- pinquum Htm. (nom. nov.) benannt. 2, APION AMABILE Htm I. c. pg. 395 muss wegen Ap. amabile Lea, Proc. Lin. Soc. N.-S.-Wales, XXIITI, p. 607 (1898) umbenannt werden; Herr Hartmann wünscht die Art in « Pauli Htm. (nom. nov.)» dem Andenken Herrn Paul Weise’s, der die Art sammelte gewidmet, umzunnennen. 3. Das von Herrn Hartman als Conapion beschriebene Ap. ripi- cola ist nach der mir freundlichst vorgelegten Type ein echter Vertreter des Subgenus « Pseudopiezotrachelus ». 384 A COLÉOPTÈRES AFRICAINS NOUVEAUX des collections du Musée roval d'Histoire naturelle de Belgique par RE. Pic. 1. — Hapalochrous Duvivieri n. sp. — çj. — Satis elon- gatus, postice dilatatus, nitidus, griseo pubescens, nigro-cœruleus, abdomine, palpis, antennis pedibusque testaceis aut rufescentibus, tibiis anticis mediocre, et intermediis distincte, inflatis aut excavalis. Assez allongé, élargi postérieurement, brillant, orné d’une pubescence grise espacée, noir-bleu avec les membres et l'abdomen testacés. Tête distinctement ponctuée, yeux gris ; antennes testacées ou roussâtres, peu fortes, presque filiformes, assez longues ; pro- thorax pas plus long que large, obliquement rétréci en arrière et impressionné, distinctement ponctué; élytres plus larges que le prothorax à la base, assez longs, élargis en-dessous du milieu, ornés d’une pubescence grise avec des poils foncés redressés, à ponctuation subruguleuse très dense et forte; pattes testacées, les postérieures étant un peu roussâtres, grêles, les 4 antérieures robustes, tibias antérieurs un peu épaissis au milieu, intermédiaires dilatés et excavés ; dessous du corps noir avec l'abdomen testacé. Long. 3,5 mill. — Congo : Ibembo (Duvivier). Parait voisin de cribrarius Thoms. (espèce insuffisamment dé- crite) (1); il en différerait par la coloration plus claire desmembres et, sans doute aussi, par la structure de ses pattes. 2. — Hapalochrous Tschoffeni n. sp. — (j. — Elongatus, subparallelus, nitidus, griseo-pubescens, nigro-cœruleus, elytris viridescentibus, antennis, pedibus anticis abdomineque pro majore parte testaceis; femoribus anticis dentatis et tibiis sinuatis, tibiis intermediis mediocre inflatis et excavatis. Allongé, subparallèle, brillant, orné d’une pubescence grise espacée, noir-bleu avec les élytres verdâtres, les antennes, les pattes antérieures et l'abdomen en majeure partie testacés. Tête indis- tinctement ponctuée, yeux foncés ; antennes testacées, assez épaisses, diminuées à l'extrémité; prothorax large, fortement rétréci en arrière et impressionné, indistinctement ponctué; élytres verdâtres, (1) D'ailleurs comme plusieurs autres du même genre. Il serait très nécessaire que ce genre soit un peu débrouillé par l'examen des types anciens (j'accueil- lerai avec reconnaissance toute communication faite dans ce but); il existe chez les j' de très bons caractères spécifiques tirés de la forme de leurs pattes et la structure de ces organes est d'ordinaire passée sous silence dans les descriptions. 1 389 longs, pas plus larges que le prothorax à la base, faiblement élargis après le milieu, ornés d’une pubescence grise avec des poils foncés redressés, à ponctuation subruguleuse très dense et assez forte; pattes foncées sauf les antérieures testacées, cuisses antérieures dentées et tibias un peu épaissis, tibias intermédiaires dilatés, excavés et échancrés en dehors; dessous du corps foncé avec l’abdomen en majeure partie testacé. Long. 4,5 mill. — Congo : Boma (M. Tschoffen). Diffère du précédent par la forme plus parallèle, la ponctuation élytrale un peu moins forte, enfin et surtout par la forme moins robuste des pattes et leur structure. 3. — Hapalochrous major (1) n. sp. — «.— Satis elongatus, subparallelus, nitidus, griseo-pubescens, viridis, capite antice, abdo- mine lateraliter, antennis palpisque ad basin testaceis, pedibus viridibus, aliquot tibiis plus minusve testaceis, tibiis anticis simplicibus, intermediis distincte inflatis, excavatis et intus dentatis. Assez allongé, subparallèle, brillant, pubescent de gris, vert avec le devant de la tête, les palpes, moins le sommet noir, la base des antennes et le pourtour de l’abdomen testacés, pattes vertes avec les tibias parfois testacés. Tête distinctement ponctuée, excavée entre les yeux et munie en-dessus du labre d’une plaque jaune lisse et un peu saillante, yeux noirs; antennes courtes, peu épaisses, diminuées à l’extrémité, noires avec les premiers articles testacés, au moins en dessous; prothorax transversal, un peu rétréci en arrière et impressionné, presque lisse; élytres peu plus larges que le prothorax, longs, un peu élargis en arrière, ornés d’une pubescence grise et hérissés de quelques longs poils foncés, à ponc- tuation très dense et fine; pattes verdâtres avec parfois les tibias plus ou moins testacés, antérieures et postérieures grêles, tibias intermédiaires (ceux-ci testacés) dilatés, excavés et munis d’une dent au côté interne; dessous du corps foncé, pourtour de l’abdomen testacé. Long. 9 mill. — Congo : Moliro et Mpala (J. Duvivier). Grande et belle espèce rappelant par la forme nobilis Er. et bien distincte par ses élvtres concolores et la structure particuliêre de sa tête. 4.—Laius violaceicollis n.sp.—(+.— Satis elongatus, postice dilatatus, nitidus, griseo pubescens, thorace violaceo aut violaceo- cyaneo, elytris viridibus aut cyaneo-viridibus, abdomine testaceo, antennis pedibusque plus minusve testaceis ; articulis 3° et 4 anten- narum dilatatis aut excavatis, tibiis simplicibus. (1) Cette espèce et la suivante figurent aussi dans la collection Pic, 386 Assez allongé, élargi postérieurement, brillant, pubescent de oris, prothorax violet ou bleu-violet, élytres verts ou d’un vert- bleuté, abdomen testacé, antennes et pattes plus ou moins testacées, tête d’un noir violacé, veux noirs ; antennes testacées, un peu rous- sâtres à l’extrémité, à 3° et 4 articles très épaissis, le 4 creusé au sommet, suivants assez grèles; prothorax presque lisse, un peu plus large que long, fortement rétréci en arrière; élytres verdâtres ou d’un vert bleuté, peu plus larges que le prothorax à la base, élargis en arrière, ornés d’une pubescence grise avec des poils foncés courts plus ou moins redressés, à ponctuation très dense, fine et ruguleuse; pattes simples, les 4 antérieures testacées avec l’arête supérieure des cuisses foncée, les postérieures foncées; dessous du corps foncé avec l’abdomen plus ou moins testacé. Long. 3.5-4 mill. — Congo : Boma (M. Tschoffen). Par sa coloration, se rapproche des inflalicornis Frm. et Bourgeoisi Gestro, mais la forme des 3° et 4° articles des antennes est différente. 5. — Hylophilus (? Euglenes) Waelbroecki n.sp. — Su- bovatus, convexus, nitidus, griseo pubescens, niger, capite anterius, thorace, palpis, antennis pedibusque plus minusve testaceis aut rufescentibus, elytris nigris ad humeros et ad apicem rufo notatis; capite truncato, oculis magnis, antennis satis validis; thorace breve, antice attenuato ; pedibus posticis validis. Subovalaire, convexe, brillant, orné d’une pubescence grise sou- levée peu serrée, en partie noir, en partie testacé ou roussâtre. Tête grosse, tronquée postérieurement, noire avec les parties buccales et les palpes testacés. Veux grands, rapprochés sur le front et touchant presque le bord postérieur de la tête; antennes roussâtres à base testacée, assez robustes, insérées en dedans des yeux, à 2e article plus court que le 3°, celui-ci et suivants en carré long avec les derniers un peu élargis et le terminal peu long, tronqué en oblique au sommet; prothorax roussâtre, presque carré, rétréci en avant, fortement et assez densément ponctué; élytres subova= laires, convexes, sans dépression antérieure, à épaules arrondies, largement noirs sur leur milieu avec les épaules et l’extrémité marquées de roussâtre, à ponctuation très forte et rapprochée; dessous du corps obscurci; pattes robustes, testacées avec les pos- térieures très épaisses et en partie roussàtres. Long. 2,5 mill, — Congo : Kinchassa ( Waelbroeck). Peut se placer près de Escalerai Pic et s’en distingue, à première vue, par les élytres plus largement marqués de foncé sur leur milieu et dépourvus d’impressions posthumérales. D Lol tu die À Rire A PT rs ACT À + RUE. DE PÈRES Fete PR NRA A AA, Sc hs » À 387 6. — Hylophilus(? Olotelus) Severini (1) n. sp.—Oblongus, subconvexus, nitidus, griseo et holosericeo pubescens, niger aut . nigro-piceus, antennis pedibusque plus minusve testaceis aut rufescentibus; capite truncato, oculis magnis, antennis satis validis; thorace inequale et sinuato, antice attenuato. Oblong, subconvexe, brillant, revêtu d’une pubescence foncière soyeuse grise et de poils espacés clairs parfois soulevés, noir ou noir de poix avec les membres plus où moins testacés ou rous- sètres. Tête grande, convexe sur le vertex, à ponctuation espacée distincte et peu forte, tronquée en arrière; yeux grands, un peu éloignés entre eux ainsi que du bord postérieur de la tête ; antennes testacées ou roussâtres, assez robustes, à 2° article long, également le 3°, épaissies à l'extrémité, article terminal peu plus long que le précédent, subtronqué au sommet; prothorax un peu plus long que large, sinué sur les côtés en arrière, un peu rétréci en avant, faiblement impressionné sur le milieu de la base, à ponctuation assez forte et espacée ; élytres assez larges, pas très longs, à épaules arrondies, marqués d’une faible impression posthumérale, à ponc- tuation forte et écartée ; dessous du corps obsecurci; pattes testacées ou roussàtres, les 4 antérieures assez grêles, les postérieures faible- ment épaissies, ces dernières parfois noires. Long. 2,5-3 mill. — Congo : Kinchassa (Waelbroeck). Ressemble à subparallelus Pic, en diffère par le prothorax à angles antérieurs non marqués, le 2° article des antennes plus long, etc. (1) Cette espèce figure aussi dans la collection Pic 388 VARIÉTÉS TERMITOLOGIQUES. — II par J. Desneux. I. Quelques espèces nouvelles. Calotermes Greeni nov. sp. IMAGO AILÉE. — Tête quadrangulaire, plus longue que large, la surface supérieure peu bombée, avec quelques rares poils dressés. Yeux arrondis, de grandeur moyenne, à grossières facettes. Ocelles très rapprochés des veux. Antennes assez épaisses, moniliformes, de 18-16 articles, le premier grand, subcylindrique, les deux suivants supégaux entre eux (1), sensiblement plus longs que larges; les suivants plus ou moins arrondis. Pronotum grand et arqué, à peu près de la largeur de la tête avec les yeux, près de deux fois aussi large que long, le bord antérieur concave, les côtés arrondis. Bords postérieurs du méso- et du métanotum non échancrés, presque droits. Coloration entière jaune-brun plus ou moins clair. Ecailles des ailes antérieures très grandes, recouvrant les posté- rieures. Nervation dans l’aile antérieure : La sous-costale existe mais est très courte, atteignant le bord costal à quelques millimètres de l'extrémité de l’écaille. - Le radius présente dès l’écaille une première branche qui atteint le bord costal vers son milieu; il émet, en outre, dans sa moitié apicale, 3 ou 4 branches obliques vers le bord costal, dont les deux dernières sont très petites. La médiane, simple, se prolonge à une très petite distance du radius, parallèlement à lui; entre ces deux nervures, 2 ou 3 troncs ransverses vers l’extrémité. Le cubitus se prolonge vers le milieu de l’aile, émettant environ 8 à 10 branches, en partie bifurquées, vers le bord postérieur. Les ailes sont légèrement jaunâtres. Longueur du corps avec les ailes 13,5 mill,; corps seul, près de 8 mill. Longueur de l’aile antérieure (écaille comprise) 11 mill.; largeur de la même 3,2 mill. SoLpAT. — Voisin de celui du Calot. militaris Desn. (Ann. Belg. 1904, p. 146), dont il diffère par les points suivants : Tête sensiblement plus grande, plus longue. Mandibules nette- (1) Dans un seul des spécimens que j'ai examinés, le 3’ article est sensiblement plus petit que le 2°et plus large que long. 389 ment plus robustes, relativement plus courtes, leurs extrémités plus fortement incurvées, la gauche présentant plusieurs dents ; la droite une dent triangulaire vers son milieu (chez militaris sensi- blement avant le milieu). Antennes (1) à 3° article beaucoup plus grand que le 2° qui n’est guère plus long que large, les suivants allant en s’atténuant vers l’apex (chez militaris les 2° et 3° articles sont subégaux entre eux). La gorge (gula) se rétrécit brusquement et fortement, ses côtés restant alors parallèles sur une grande partie de sa longueur. Chez mailitaris, au contraire, la gorge se rétrécit graduellement pour s'élargir de nouveau insensiblement, ses côtés étant arqués et non parallèles. La tête est rouge-brun, l’abdomen jaune-blanchâtre. Les styli bien visibles. Longueur totale 10 mill.; tête avec les mandibules au moins5 mill. Largeur de la tête 2,3 mill. Ceylon (E.-E. Green). Cette espèce est très voisine de C. militaris, avec laquelle il n’est cependant pas possible de la confondre, Calotermes Sjôstedti n. sp. IMAGO. — Tête d’un brun-rougeûtre, le pronotum un peu plus foncé; plaques dorsales de l’abdomen brunes, les 4 dernières plus foncées dans leur 1/3 ou leur 1/2 postérieur. | Tête quadrangulaire-ovalaire, un peu plus longue que large. Yeux assez grands et proéminents ; ocelles assez grands, très rap- prochés des yeux. Antennes de (16) articles, les 2° et 3° plus longs que larges, subégaux (le 3° peut-être un peu plus long que le 2°), le 4 plus court, les suivants plus ou moins arrondis. La tête porte quelques très rares poils dressés. Pronotum grand et arqué, plus large que la tête avec les yeux, plus de deux fois aussi large que long; le bord antérieur concave, les côtés arrondis, le bord postérieur légèrement échancré. Ecailles des ailes antérieures très grandes, recouvrant la base des postérieures. Ailes d’un jaune brunâtre, les antérieures mesurant près de 12 mill. de long (sans l’écaille) sur environ 3,8 mill. de large; nervures radiales et médiane fortes, brunes; sous-costale présente, atteignant le bord costal à quelque distance de l’écaille Le radius émet, dès l’écaille, une première branche simple qui (1) Le spécimen examiné:avait:14 articles aux antennes. 390 atteint le bord costal au delà de son milieu; il émet de plus 4 à 6 branches obliques vers le bord costal. | La médiane, simple, est très proche du radius sur tout son par- cours; dans la moitié apicale, quelques troncs transverses entre ces deux nervures. Le cubitus se prolonge un peu en dessous du milieu de Paile et émet, vers le bord postérieur, 8 à 9 branches, en plus ou moins grande partie bifurquées. Des nervures irrégulières et une forte ponctuation de la membrane alaire en dessous de la médiane. La face inférieure du corps est pâle, d’un jaune clair, sauf l’apex de l’abdomen qui est brun. D’assez nombreux poils épars, dressés, sur le thorax et l'abdomen. Un onyxhium entre les crochets des tarses. Longueur avec les ailes 15,516 mill.; longueur du corps 9-9,5 mill. SOLDAT. — Tête rectangulaire peu allongée, d’un brun-rougeûtre plus foncé antérieurement. Mandibules peu allongées, peu incurvées, noires; leur bord interne denté : la droite avec deux fortes dents, dont l’apicale est un peu au delà du milieu; la gauche avec plusieurs petites dents à sa base et 2 assez fortes vers son milieu. Antennes à 3° article plus long que le 2°. Pronotum grand et arqué, de la forme typique du genre. Pattes assez courtes. Le thorax et l’abdomen d’un jaune-gris. Longueur totale : 11-11,5 mill.; longueur de la tête avec les man- dibules près de 5 mill.; largeur de la tête environ 2,7 mill. Nouvelles Hébrides (Espiritu Santo), D' Joly, juillet 1902 (Muséum de Paris). Termes Estheræ n. sp. IMAGo : Tête, thorax et plaques dorsales de l’abdomen d’un brun- noir, lisses et brillants. Tête arrondie, la surface supérieure aplatie avec, au centre, une petite dépression au milieu de laquelle se trouve une petite fontanelle pâle, arrondie. Épistome plus clair que le front, brun-jaunâtre, proéminent. Labre allongé. quadrangu- laire-ovalaire. Les deux premières dents des mandibules subégales entre elles. Yeux assez gros, légèrement ovales, assez proéminents. Ocelles grands et arrondis, distants des veux de près de leur diamètre. Antennes longues, de 19 articles; le 2° rectangulaire, plus long que large; le 3° rectangulaire allongé ou très légèrement subco- nique, sensiblement plus long que le 2°; le 4 un peu globuleux, souvent à peu près égal au 2°; les suivants croissent plus ou moins 391 en longueur vers l’apex, sont subconiques; les derniers très rétrécis. Pronotum grand, environ aussi large que la tête avec les yeux ou un peu plus étroit; à peu près semicirculaire, à peine deux fois aussi large que long; le bord postérieur nettement échancré, l’an- térieur légèrement; les angles antérieurs légèrement déprimés; le bord un-peu relevé en avant et sur les côtés. Ce pronotum est de la couleur de la tête, les marques pàles peu apparentes. Méso- et métanotum échancrés en arrière, les lobes arrondis Les plaques ventrales de l’abdomen moins foncées que les dorsales. Chez le «, des styli fort petits. Ailes grandes, jaunâtres, couvertes de nombreux petits poils, la nervation très faible. Bord costal brun, bien marqué, assez large jusque vers la moi- tié de l’aile, s’atténuant et pâlissant au delà. Radius bien marqué également, mais plus étroit que le bord cos- tal, une trainée jaunâtre l’accompagne jusqu’à l’apex. Médiane très faible, émettant plusieurs branches vers le bord pos- térieur. Cubitus faible également, avec une dizaine de branches. La médiane et le cubitus sont distincts l’un de l’autre à la base de l’écaille. L’abdomen de la reine est lisse. Longueur du corps, 15 416 mill., avec les ailes, 32-33 mill. ; longueur de l'aile antérieure (sans l’écaille): 27-27.7 mill.; largeur de la même : 7.5 mill. GRAND SOLDAT : Tète grosse, ovalaire, plus ou moins rétrécie antérieurement, d’un brun-rouge foncé. Fontanelle présente mais très petite. Comme la plupart des espèces de ce groupe, l’animal possède une petite tache oculaire pâle, mais peu visible. Antennes assez longues, de 17 articles, les deux premiers subcy- lindriques, le 1* notablement plus large que le 2; le 3° allongé, moins de deux fois aussi long que le 2°; à sa base, un peu plus étroit que ce dernier, quelque peu renflé vers l’apex; le 4 plus court que le précédent, un peu plus long que le 5°; les suivants assez peu différents de longueur entre eux. Labre ovalaire, atteignant environ le milieu des mandibules, garni de quelques soies, terminé antérieurement par un appendice blanc, mou. Mandibules noires, un peu recourbées vers-le haut, les extré- mités incurvées, le bord interne non denté (celui de la mandibule gauche cependant très légèrement crénelé dans sa moitié basale). Pronotum plus étroit que la tête, le bord antérieur légèrement échancré en son milieu, les côtés convergeant postérieurement, le bord postérieur échancré. 392 Mésonotum aussi large ou à peine plus étroit que le pronotum et sensiblement plus court; métanotum souvent un peu plus large que le mésonotum, mais plus court. Les trois plaques dorsales du thorax dépassent notablement les parties inférieures latéralement. Abdomen quelque peu chitinisé, d’un brun foncé de même que les segments du thorax. Les pattes sont allongées, les fémurs dépassant notablement l’ex- trémité de l'abdomen. Styli petits, mais distincts. Longueur totale (avec les mandibules), 13-14 mill. Longueur de la tête avec les mandibules, 6-6.75 mill. Largeur de la tête, 4-4.25 mill. Perir SOLDAT : Coloration analogue à celle de la grande forme. Aspect plus svelte. Tête ovalaire, relativement plus allongée. Antennes de 17 articles (1), le 3° plus long que le 2. Labre ana- logue à celui du grand soldat, relativement plus allongé; mandibules relativement plus longues, recourbées assez fortement vers le haut. Pattes longues. Longueur totale, 8-9 mill. Longueur de la tête (mandibules comprises), environ 4 mill. OUVRIER : Tête grosse, arrondie, d’un brun-foncé avec, au centre, une grande fontanelle pâle, bien distincte. Épistome proéminent, un peu plus pâle que le front généra- lement. Antennes de 17-18-19 articles; les articles basilaires non con- stants dans leur longueur relative; assez fréquemment le 3° est plus long que le 2°. Les deux premières dents des mandibules subégales entre elles. Pronotum sensiblement plus étroit que la tête, en forme de selle, le lobe antérieur relevé, à peine sensiblement échancré; les côtés déprimés, le bord postérieur échancré. Mésonotum plus étroit que le pronotum, assez fortement échancré en arrière; métanotum notablement plus large que le mésonotum. Abdomen renflé, le dos fortement arqué; d’un brun-gris de même que le thorax, qui est parfois un peu foncé. Longueur 5 à 8 mill. ” - Inde britannique : Bijapur District (Bombay Presidency), soldats et ouvriers de diverses localités; quelques individus ailés recueillis isolément en juin à Kaladgi, identifiés grâce à une reine trouvée (1) Quelques individus semblent n'avoir que 16 articles aux antennes. en to A RARE PM nee 393 avec des soldats à Karadi. Récolté par Mr. et Mrs. W. O. Alcock, auxquels je dois aussi les notices suivantes sur cet insecte : « June 1905, at Kaladgi. It was the day after a good shower of rain and the Termites had thrown up small heaps — 1 to 2 inches high — of earth on a level spot. Apparently they do not make hills, and they do not seem to throw up these little heaps except at times of rain. This is a district of very scanty rainfall. The little heaps of earth were of à kind of reddish gravelly texture; the earth was coherent. On taking up the heap, which came away all in one piece, a hole was seen in the lump of earth removed, and in the latter hole were found many white ants. The workers were very active; some were seen coming up to the mouth oftheholein the ground, now uncovered, and retiring us they found the upper portion of earth had been removed. € March 1906, at Huvin Hippargi. We found the same little heaps of earth thrown up. The hillocks ran to 3 inches high or less and shewed holes with a spiral section. Near these heaps were lines of small holes in the ground from 6 to 12 inches apart, whithout heaps to cover them, leading in various directions and extending for hundred of yards, all in the same reddish gravelly soil. We dug in places and where the small heaps of earth first seen were found some fungus-gardens. These are of a peculiar convoluted structure like shells, more open, more fiat, not sponge like with holes as in the common Termes obesus Ramb. ; in fact formed something like such convolutions which are inside the human ear. They are small, being perhaps 2 inches in diameter, and not more than 2/3 of an inch high. » « August 1905, near Muddebihal. I found small hills in a reddish soil; every nest built round a particular kind of thornybush. The fungus-gardens were not very deeply placed, and were of the above described structure; they ceased after digging a very short way down. The soldiers of this species are extremely pugna- cious. As soon as the nest was at all opened the noise of their striking the fungus-gardens they rested upon began and continued without a break, like a rustling of dead leaves, but with the sound of separate blows. This place is on the junction line of red soils and black soils and it was striking that all bills within the limit of the black and brown soil belonged to the commonplace species (T. obesus), while it was only in red soil that these pugnacious termites(T. Estheræ) were to be found, » Ces observations renferment plusieurs détails intéressants : la localisation très marquée des nids de cette espèce dans un sol ferrugineux, la forme particulière de ses jardins de champi- 394 gnons, etc. Mais le plus remarquable est l'observation des bruits que les soldats sont capables d’exécuter. D’après la description de Mr. Alcock, il est certain qu'il s’agit d’un phénomène analogue à celui décrit par Haviland à propos de Termes carbonarius Hag. : les soldats de cette espèce accourent sur les brèches faites à leur nid et se mettent à marteler le sol de leur tête, tous ensemble et à inter- valles réguliers, produisant ainsi un bruit rythmé. Haviland com- pare ces bruits à larumeur de petites vagues s’étalant sur une plage. Termes Estheræ appartient au groupe dont le type est T. bellicosus Smeathman. C’est une espèce bien spécialisée qui ne peut être confondue avec aucune autre. (Au même groupe appartiennent : Termes gilvus Hag., malayanus Hav., carbonarius Hag , malaccensis Hav., de la faune indo-malaise et T. azarelii Wasm. de Birmanie). II. Bibliographie. The Fungi of certain Termite nests by T. Petch (Annals of the Royal Botanic Gardens, Peradeniya (Ceylon), vol. II, part I, November 1906, pp. 185-270, pl. V-XXI. L'existence de champignons dans les nids de certains Termites était un fait connu depuis près d’un siècle, lors des observations de Belt sur les fourmis « coupe-feuilles » de l'Amérique du Sud (Smeathman, 1781). Mais alors que les cultures de champignons de ces dernières ont été magistralement étudiées par Müller en 1893, aucun travail d'ensemble n’a été publié sur les phénomènes analogues se passant chez les Termites (1). Le mémoire que Mr. T. Petch a fait récem- ment paraitre et qui constitue une monographie détaillée des champignons observés dans les nids de deux Termites de Ceylan — Termes Hedemanni Wasm. et T. obscuriceps Wasm. — a donc une importance considérable, et je vais essayer d’en donner un résumé. I. LES Nips. — Observés partout dans l'ile, sauf les districts les plus élevés (au delà de 5,000 pieds). Les monticules peuvent atteindre 6 pieds de haut et présentent un ou plusieurs prolonge- ments coniques, creux, les cheminées. Les chambres intérieures du nid, réunies entre elles par d’étroits passages, sont en communication avec les tuyaux des cheminées, qui, d’abord verticaux prennent un cours tortueux dans la région occupée par les chambres dans le corps du monticule. Ces tuyaux onten moyenne un diamètre de 6 centimètres. (1) Les travaux de Holtermann, Dôflein et autres sur cette question, sans être négligeables, sont très imparfaits. 4% 395 Dans chaque chambre du nid, on rencontre une masse brune ou grisâtre ayant la forme d’une éponge, constituée entièrement de substances végétales et couverte d’un délicat mycélium de champi- -gnons qui porte une infinité de petits globules de couleur blanche : il s’agit de la « couche à champignons » (1) des Termites, qui leur sert à cette culture et en même temps de chambre d'élevage des petits, etc. Les jardins de champignons sont entièrement libres dans les chambres qui les renferment; un espace de 2 à 3 centimètres est ménagé entre eux et les parois de la cavité. Les jardins les plus récents contiennent des œufs, des larves, des ouvriers et des soldats. Dans certains cas, on en trouve qui ne contiennent que des soldats et des ouvriers. Holtermann n’a pas distingué les &« jardins » du « nid »; mais ce dernier terme a une signification beaucoup plus large : le jardin est une partie toute spéciale du nid, à caractères tout à fait particuliers. Importance des cheminées. — Le nombre des cheminées est variable et souvent même elles manquent tout à fait. Dôflein a émis une théorie suivant laquelle les cheminées servi- raient à aérer la termitière et produiraient une parfaite ventilation; à quoi Petch oppose les objections suivantes : les chambres n'étant pas réunies en série, un courant d'air passant par la cheminée et qui entrainerait l’air des chambres latérales par les petits passages de connexion, devrait être d’une force qui le rendrait aisément observable ; or aucun courant n’a pu être constaté. La partie essentielle de la combinaison, l’ouverture inférieure, n'existe pas, sauf le cas d'accident et les Termites s’empressent alors de l’obturer pour prévenir les attaques des fourmis. Dans les nombreux cas où le nid est entièrement souterrain, l'explication de Dôflein est inapplicable. Il semble n’y avoir aucun rapportentre le nombre des cheminées, la grandeur et la situation du nid, etc. En général, les nids à monli- cule présentent le plus de cheminées dans leurs débuts, quand le nombre des chambres est encore relativement faible et le monticule peu important. L'auteur se base sur ce fait pour émettre l’idée que la cheminée est uniquement une sorte d’échafaudage permanent servant de guide pour les additions ultérieures au monticule. Enfin, des observations de température comparée, à différents (1) Mr. Petch désigne le corps en question du nom de cemb qu'il est difficile de traduire de façon satisfaisante D'autres auteurs anglais ont employé les expressions furgus-beds ou fungus-gardens. J'emploierai ici l'expression « jardins de champignons » qui, quoique bizarre, est préférable à « couche », qui peut prêter à équivoque. 396 endroits du nid et à l’extérieur, ont donné des résultats en contra- diction avec l’existence d’une ventilation. II LE & JARDIN » (comb) ET LES (SPHÈRES) (spheres). — Le jardin de champignons est constitué de petites boulettes agglomérées for- mées exclusivement de substances végétales finement divisées. La même substance se retrouve dans l'intestin des soldats et des ouvriers et ilest certain que le jardin est constitué uniquement d’excréments des Termites. Holtermann a considéré les jardins comme des sclérotes de champignons, ce qui est absolument erroné. Le mycelium du jardin est composé d’hyphes entrelacés, de 3 à 4 y de diamètre, rampants, d’où prennent naissance des branches dressées de même diamètre, ayant 20 à 120 y de long : celles-ci s'unissent en petits groupes, formant de petites sphères, formations « conidiennes », à tige blanche ou presque sessiles, pouvant attein- dre 1,25 mill, de diamètre et répandues sur toute la surface du jardin. Par endroits, on en trouve jusqu’à 120 par centimètre carré. Les « sphères » blanches proviennent directement du mycelium superficiel par la combinaison de plusieurs branches dressées en une tige lâche où l’on peut clairement distinguer les hyphes indivi- duellement. Cette tige s'élève, et, à une hauteur d’environ 1 mill., les hyphes se séparent et se bifurquent à plusieurs reprises, leurs extrémités présentant une ou deux expansions ovales, sur lesquelles des « conidies » prennent naissance. Ces cellules semblables à des conidies, sont de deux sortes, cellules ovales et cellules sphériques. L'auteur a essayé de les cultiver, mais n’a obtenu de résultat qu'avec les formes ovales, les sphériques ne germant pas. Il semble bien que la substance du jardin se détériore par suite de la croissance du champignon.Des observations tendent à prouver qu’au bout d’un certain temps l’ensemble du jardin est éliminé, probablement, pense Mr. Petch, mangé à nouveau par les Termites. Dôflein pense que le champignon du jardin est une espèce com- mune dans le bois mort, aux environs du nid notamment, et que es Termites l’utilisent sans le savoir. Il suppose que le bois est mâché par les insectes et ainsi partiellement stérilisé et transformé en un corps ne convenant qu’à la culture de ce champignon parti- culier, ce qui donnerait pratiquement une culture pure. Les nombreuses recherches de Mr. Petch sur les champignons microscopiques de Ceylan ne lui ont pas donné un seul champignon semblable à celui des jardins des Termites. D'autre part, il est improbable que les spores à fine membrane de ce champignon ne soient pas endommagées lors de leur passage dans le tube digestif, alors que des spores à forte paroi y sont com- plètement détruites. 397 La question de la pureté de la culture sera envisagée plus loin. Enfin, il semble bien que les Termites «comprennent » la valeur du champignon, car ils s’empressent d’englober à nouveau de petites portions de jardin que l’on met à nu dans leur nid. En somme, le mycélium et les sphères (formation conidienne) sont les seules choses que l’on rencontre dans un jardin normal. Mr. Petch signale les grandes différences qui séparent sa descrip- tion de celle de Holtermann. IIT. L’AGARIC. — Un agaric, provenant de nids de Termites, a été récolté par Gardner à Peradeniya en 1844 : c’est le principal cham- pignon comestible de Ceylan. On trouve généralement cet agaric à quelques pieds des chemi- nées d’un nid sou'errain de T. Redemanni ou de T. obscuriceps et provenant le plus souvent d’un jardin de champignons situé à 25 centimètres, ou moins, de la surface du sol. Mr. Petch n’a jamais trouvé d’agaric provenant d’un nid à monti- cule. (Impossibilité pour le champignon de percer l’épaisse paroi du nid ?) Dans sa forme la plus fréquente, cet agaric est un Pluteus à chapeau de 6 à 15 centimètres de diamètre et de 30 centimètres de long environ. C’est le Lentinus cartilagineus Berkeley. Lorsque des agarics se développent dans un jardin, ils croissent dans tous les cas jusqu’à atteindre une hauteur de 1 à 2 centi- mètres, sous forme d’une colonne tomenteuse, plus ou moins conique, de 3 à 5 millimètres de diamètre. Seulement il n’y a jamais qu'un seul Pluteus à la fois qui se développe complètement dans le méme jardin : toutes les autres pousses avortent, arrêtées au stade décrit ci-dessus; il peut y en avoir un grand nombre. A des périodes irrégulières, mais probablement pendant la saison humide seulement, une autre forme d’agaric se développe dans le jardin : il émerge sous forme d’une tige surmontée d’une masse ovoide dont la paroi externe est en continuité avec la tige. Contrai- rement à la forme Pluteus, plusieurs peuvent se développer à la fois dans un même jardin, en même temps que s’y trouvent de nom- breux spécimens immatures. Ultérieurement, cette forme se différencie, la tige s’allonge et la masse ovoide s'étale en chapeau; rompant la membrane qui recou- vrait le tout (« universal veil »), et dont un anneau persiste sur la tige, au niveau de la rupture. Cette deuxième forme d’agaric répond à l’'Armillaria eurhiza Berkeley. Enapparence, ces deux agarics (le Pluteus etl’Armillaria) sonttout à fait distincts, mais il n’y a aucun doute qu’ils constituent deux formes d’une même espèce dont le nom définitif est Volvaria eurhiza B. et Br. (cf. la synonymie détaillée exposée par M. Petch, pp. 219- 226). 398 La production des agarics dans le jardin est une conséquence directe de l’état de ce dernier, et leur apparition à la surface du sol dépend en partie de l'humidité de celui-ci, en partie des termites eux-mêmes. Un grand nombre avortent dans tous les cas. Une pluie relativement faible suffit à favoriser l’apparition des agarics, ce qui contraste avec la majorité des agarics tropicaux. L’agaric des termites se rencontre pendant toute l’année, même à des époques où l’on ne trouve pas d’autres espèces. Il semble donc être, dans une certaine mesure, indépendant des conditions qui pré- sident à la croissance des agarics en général. L'auteur relate ensuite des observations montrant que les termites mangent la tige et par- fois le chapeau des agarics. Il semblerait même que dans certains cas ils mangeraient le jardin lui-même. Tous les essais tentés pour obtenir artificiellement (au moyen de spores, ete.) le mycélium producteur des « sphères » ont échoué. Il manque donc la preuve absolue que ce soit ce même mycélium qui produise les agarics; mais la chose est des plus vraisemblable. IV. Les XYLARIA. — Un jardin de termites frais, débarrassé de ses habitants et placé sous une cloche de verre, est Le siège de phé- nomènes curieux. Les sphères dépérissent et au bout de 2 à 3 jours, elles sont remplacées par de petits groupes d’hyphes dressés qui en très peu de temps deviennent de grandes tiges dressées, semblables aux productions conidiennes de Xylaria. Ces végétations proviennent de l’intérieur de la substance du jar- din et semblent en continuité avec le mycélium qui s’y trouve. Si on a laissé un certain nombre de termites dans le jardin, ceux-ci dévorent rapidement toutes les sphères ainsi que les hyphes superficiels : ceci n’affecte en rien la production des Xylaria quoique les termites les dévorent dès leur apparition. Il s'ensuit que ces der-- nières ne dépendent pas du mycélium externe. Mais il est impossible de distinguer les hyphes produisant ces Xylaria, de ceux qui produisent les agarics. Les observations de Mr. Petch lui ont montré quele mycélium des Xylaria existe toujours dans les jardins des termites. Le dévelop- pement régulier de ces végétations dans les jardins abandonnés ou débarrassés de leurs habitants, prouve que le mycélium de Xylaria y végète mais que toutes les pousses qu’il donne sont extirpées. V. L'EMPLOI DES CHAMPIGNONS. — On admet que les « sphères » du jardin servent de nourriture aux termites. Il ne semble pas possible d'admettre avec Dôflein que le champignon constituerait la nourriture de certains individus à l’exclusion des autres. Dans un jardin placé sous une cloche de verre, les Termites mangent toutes les sphères et le mycélium superficiel, ainsi que les Xylaria si elles se développent. 399 Dans le nid, ils mangent l’agaric en voie de développement et souvent suivent la tige de l’agaric même jusqu’à la surface. On ne rencontre pas de sphères endommagées dans les jardins, ce qui indiquerait que chacune est dévorée en entier. VI. AUTRES CHAMPIGNONS DANS LES JARDINS. — La pureté de la culture de champignons des termites, remarquée par tous les obser- vateurs, n’est donc qu’apparente. Nous avons vu que le mycélium de Xylaria végète dans la substance du jardin. Il est probable que la substance constitutive du jardin est stérilisée tout d’abord par son passage dans le tube digestif des termites. Cette stérilisation doit être complète, contrairement à ce que pense Dôflein, mais elle implique dès lors une inoculation de chaque colonie nouvelle au moyen de spores fraiches; nous ne possédons aucune donnée expérimentale à ce sujet. La stérilisation admise, reste la difficulté de maintenir une cul- ture pure. Les ouvriers et les soldats amènent certainement des spores étrangères dans le jardin (1). Il semble donc nécessaire qu'il y ait un système d'épuration, d’extirpation, pour détruire les champignons étrangers. Xylaria est une espèce éliminée mais non exterminée par ce procédé. Holtermann et Dôflein considèrent comme improbable l'existence d’un système d’extirpation de la part des Termites, mais leurs argu- ments me semblent positivement réfutés par Mr. Petch (cf. pp. 247- 248). En résumé, la présence de deux champignons in situ dans les jardins, c’est-à-dire. Volvaria (l’agaric) et Xylaria, semble nécessiter un procédé systématique d’extirpation de la part des Termites : tous les champignons étrangers seraient détruits par eux, mais Xylaria résisterait à leurs efforts. Mr. Petch voit une ressemblance entre les (sphères » de Volvaria, et les « Kohlrabihäufchen » de f’holiota /Rozites] gongylophora décou- verts par Müller dans les jardins de champignons des Fourmis coupe-feuilles. Môller et de nombreux auteurs admettent que les « Kohlrabi » constituent une production spéciale qui serait due, en définitive, à l’action des fourmis. Mr. Petch croit, au contraire, que les « Kohlrabi » font partie du mycélium normal d’un agaric et que si leur forme est influencée par la culture des fourmis, elle ne l’est qu’à un très faible degré. Mr. Petch termine son travail par une comparaison entre les jar- (1) De la même façon que les petils Acariens amènent des spores de champi- gnons dans les cultures sur agar (p. 247). 400 dins de champignons des Termites et ceux des Fourmis. Signalons rapidement les principales différences : Le jardin des Fourmis est uniquement constitué de feuilles fine- ment divisées, préparées en boulettes de 1/2 millimètre de dia- mètre et agglomérées, Le jardin des Termites est constitué de substances végétales ayant passé par le tube digestif des insectes. Les « Kohlrabihäufchen », de Mäôller, sont des touffes d’hyphes. dont chacune se termine par une dilatation sphérique unique non séparée de l’hyphe par une cloison transverse; de plus, il n’y a aucun arrangement régulier des hyphes individuels auxquels se trouvent mêlés des hyphes normaux. Les « sphères » des Termites, au contraire, ont les hyphes pri- maires réunis en une tige distincte, à l’apex de laquelle se trouvent des branches régulièrement disposées. La présence d’agarics semble un phénomène beaucoup plus rare chez les Fourmis que chez les Termites. Dans le cas des Fourmis, le jardin produisant des agarics est recouvert d’une couche continue d’hyphes, ce qui n’est pas le cas pour le jardin des Termites. Môller admet une extirpation par les Fourmis des autres cham- pignons qui pourraient se développer; ce qui est d'autant plus nécessaire que la substance du jardin n’est pas préalablement digérée comme chez les Termites. Chez ces derniers une stérilisation de la ee du jardin a probablement lieu par son passage dans le tube digestif, mais comme un développement ultérieur de champignons étrangers est possible, ikfaut admettre ici aussi un processus d’extirpation. Tels sont les points principaux développés dans le travail de Mr. Petch. Sans doute, plus d’un fait reste à élucider, mais nous possédons déjà un très bel ensemble de données positives et detaillées sur ce phénomène doublement extraordinaire : par lui- même d’abord, ensuite par l’étonnante convergence qu’il présente dans deux groupes d’Insectes aussi éloignés que Fourmis et Termites SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE XIIT Assemblée générale du 26 décembre 1907. PRÉSIDENCE DE M. DE CROMBRUGGHE, PRÉSIDENT. La séance est ouverte à 15 heures. Présents : MM. Ball, Bondroit, Bovie, de Crombrugghe, de Lannoy, Desneux, d’Orchymont, Dufrane, Fologne, Kerremans, Lameere, Ledrou, Putzeys, Schouteden et Severin. Excusés : MM. Gillet, Lambillion et Rousseau. Le procès-verbal de la séance du 26 décembre 1906 est approuvé. Le Président prend la parole et s'exprime comme suit : MESSIEURS, Il est peu d’insectes dans l’ordre des lépidoptères aussi dignes de captiver l’attention de l’entomologue que les Nepticula. Ces minus- cules Tinéites, dont la taille oscille entre 3 et 8 millimètres et dont les écailles souvent ornées de reflets métalliques flattent agréable- ment la vue, sont en quelque sorte parmi les lépidoptères ce que l’oiseau-mouche est parmi les oiseaux. Si leur capture à l’état par- fait est fort ingrate, généralement inutile, souvent chimérique, en revanche leurs larves se découvrent aisément et l’art de les élever a progressé au point de mener à bonne fin maint élevage difficile. On a beaucoup écrit sur les Nepticula, mais en dépit de cette richesse de la littérature il reste dans l’état actuel de nos connais- sances bien des lacunes à combler et ici l’aphorisme de Pascal : « l'homme ne connait le tout de rien » trouve encore son applica- tion. Si l’on considère qu’il y a dans ce genre riche en espèces beaucoup à découvrir, beaucoup à observer, on a lieu de s’éton- ner de l’ostracisme dont il est l’objet de la part de maint entomo- logue. Ce dédain repose surtout sur des préventions non fondées. On s’exagère généralement les difficultés dont cet étude semble être hérissée. Dans son ouvrage sur les Microlépidoptères du Brande- bourg, le docteur Sorhagen fait appel au concours des jeunes natu- ralistes aux yeux alertes pour faire progresser l’étude des Nepticula. Je ne doute pourtant pas que les patientes recherches de tout homme attentif ne puissent apporter un sérieux appoint et à tout ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI, 23 1 1908. 27 PP REA ART EST SOLE 7 TA PRO RU dre LEA 4 ai id " x à # Poe . . 4 Ai L “ bn 7 402 âge l’attention sera d’un plus grand secours que l’acuité de la vue, surtout si elle est au service d’une volonté assez tenace pour résister aux fréquentes distractions suscitées par les innombrables mer- veilles que nous coudoyons partout dans la nature. Un fait relaté par Stainton (Zoologist, 1853, p. 3955) en donne une preuve frap- pante. Stainton cherchait des larves de Neplicula catharticella St. sur un buisson de nerprun. À sa grande surprise, un examen qu'il croyait avoir été minutieux ne lui fit rien découvrir. Néanmoins, il était si persuadé que les larves convoitées devaient s’y trouver qu'il continua à regarder et quand ses yeux se furent graduellement habitués à ce genre de recherches, il se trouva qu’au lieu de déplorer l’absence de ces larves il les apercevait en réalité par cen- taines. Un autre préjugé consiste à croire que l’étude d’aussi petits êtres fatigue la vue, comme si l’usage de la loupe ne s’imposait pas pour l’étude d'insectes de plus forte taille. Si notre territoire, dont l’exiguité est compensée par la diversité de ses faunes, n’a été jusqu'ici exploré que bien imparfaitement en ce qui concerne ce genre réputé ingrat, cela tient à une troisième cause : généralement on est tenté d’éparpiller ses efforts en voulant aborder de front des matières trop vastes. C’est trop de vouloir s'occuper à la fois de tous les microlépidoptères. Je crois même que c’est se faire illusion que de vouloir embrasser en même temps l’étude des Tortricides ou bien celle des Tinéites. Après avoir ainsi limité le champ de ses investigations, il faudrait encore savoir se résoudre à s’absorber dans le genre auquel on aura momentané- ment accordé ses préférences. Une plus grande spécialisation nous permettrait ainsi de faire pour notre faune ce que les Anglais ont fait pour celle de leur pays. Cette méthode est des plus aisées en ce qui concerne la recherche et l’étude des Nepticula. En effet, leurs larves se récoltent surtout en juilletet en octobre alors que les autres larves de microlépidoptères se font rares et les éclosions en chambre chaude ont lieu en hiver lorsque les entomologues n’ont pas d’autres papillons à étaler. Ce serait à la fois m’écarter du but que je me suis proposé et sortir du cadre dans lequel je crois devoir me renfermer que d’ex- poser ici l’histoire naturelle (bien connue dans ses généralités) des Nepticula. Je me bornerai donc à exposer succinctement les lacunes que présente l’état actuel de nos connaissances en envisageant éventuellement les moyens de les combler. Tout d’abord il reste à étudier plus à fond la nervulation de ce genre. Certains caractères généraux sont bien connus, entre autres et surtout la disposition de la cellule discoïdale ouverte aux quatre ailes et l’absence des nervules 3, 4 et 5 aux ailes supérieures; mais néanmoins la nervulation varie d’après les espèces. À ce point de CA Un A Ce D RS VA LENS : 103 vue, Heinemann classait les Nepticula en trois groupes. Depuis lors, bien des espèces ont été découvertes. Il y aura donc lieu sinon à modifier tout au moins à compléter ce classement. Les œufs de la plupart des espèces de ce genre sont connus. Sur 75 espèces décrites par Tutt, il y en a 15 dont l’œuf n’est pas men- tionné. L’œuf d’aurella Stt. semble être peu connu. D’après Stain- ton, il est ordinairement posé sur le revers de la feuille, tandis que d’après Wood l’œuf serait toujours posé sur la face supérieure. Par suite de l’abondance de cette espèce sur là plupart des points de notre territoire, nous sommes admirablement placés pour éclaircir cetle question. Les mines des Nepticula affectent les formes les plus différentes et varient parfois dans la même espèce. Salicis Stt. en est un exemple. Cette Nepticula trace parfois des mineslongues et anguleuses, d’au- tres fois des mines vermiformes, ou bien encore des mines entortillées au point d’être maculaires. Cependant la mine de chaque espèce présente généralement des caractères différentiels. Ainsi les mines de regiella Hs. et d’ignobiliella Stt. se ressemblent beaucoup, mais l’œuf deregiella étant pondu près du bord de la feuille et celui d’igno- biliella en étant éloigné il en résulte que la mine de celle-là com- mence au bord de la feuille tandis que celle d’ignobiliella se dirige du milieu de la feuille vers le bord. De plus, d’après Wood, les crottes d’ignobiliella sont noires et celles de regiella ne sont noires que dans la plaque qui termine la mine. Je dois faire remarquer que cette règle n’est pas constante. Je possède, en effet, dans mon her- bier des mines de regiella recueillies en France dans lesquelles les crottes sont d’une couleur uniformément brun foncé d’un bout à l’autre de la mine. Toutefois ces mines semblent être maculaires parce que la partie élargie de la mine longe la première partie laquelle suit le bord de la feuille et paraît ainsi se confondre avec elle. Chez ignobiliella la première partie de la mine est au contraire toujours placée en évidence. Regiella est à rechercher en Belgique et ces différences sont à noter au cours de ces recherches. De même une mine de salicis formant plaque et adossée au pétiole ressemble à première vue à celle d’intimella Z., mais on peut facilement les distinguer parce qu'intimella, qui dans son jeune âge mine le pétiole, trace ensuite un large chemin sur les deux bords duquel elle amoncelle ses crottes qui forment ainsi une double rangée ; tandis que dans les différentes mines de salicis les crottes ne forment qu’une seule ligne. Plusieurs auteurs ont émis l'opinion que les mines maculaires tracées dans les feuilles des Salix alba et russelliana ont été attribuées à tort à salicis et sont toujours l’œuvre de vimineticola Frey. C’est à vérifier. Toujours est-il que les mines maculaires tracées dans les feuilles des Salix caprea par salicis sont. 404 très fréquentes. Au surplus il est quelques mines entre lesquelles on n’est pas parvenu jusqu'ici à établir des différences carac- téristiques, telles que aurella Stt. auromarginella Richardson ; ruficapitella Hw., atricapitella Hw. et samiatellu Hs. Quant aux chenilles, il reste plus d’un point à élucider. On sait qu'elles n’ont pas de vraies pattes, mais des moignons dépourvus de crochets qui leur permettent néanmoins de marcher sur n’im- porte quelle surface grâce à un enduit gluant dont elles sont recou- vertes, sauf certaines espèces qui semblent être apodes; mais les auteurs ne sont pas d'accord sur le nombre de ces fausses pattes, 18 d’après De Geer et Stainton, 16 d’après Wood et la plupart des auteurs. Beaucoup de chenilles ont trois mues pendant leur séjour dans la mine; peut-être même est-ce la règle générale ? (Wood, Ent. Monthl. Mag. xxix, p. 271, Ent. Monthl. Mag. xxx, p. 44; Healy Ent. Monthl. Mag. iii, p. 28). Les caractères différentiels des larves sont principalement fournis par la couleur du corps, celle de la tête, des dessins du prothorax, ceux de la partie inférieure de l’abdomen, la couleur du tube intesti- nal, les ganglions céphaliques et la présence ou l’absence de deux lignes foncées sur la partie supérieure des segments abdominaux et que l’on suppose représenter l’organe rénal. Cette supposition est surtout basée sur l'aspect qu’elles présentent vues au microscope principalement chez les chenilles très foncées. Les chenilles de Nepticula sont en butte aux attaques de beaucoup de parasites (Healy, Ent. Monthl. Mag. ïi, pp. 7 et suivantes, 1866). Sur ce point presque tout reste à découvrir et pour y arriver il suffit évidemment de déterminer les parasites que tout éleveur est certain d'obtenir. Ces chenilles sont sujettes à une singulière maladie qui se traduit d’abord par la décoloration de la vasculaire. La chenille cesse de manger et sa couleur s’assombrit. Warren suppose que cette maladie est causée en automne par le froid et par l'humidité précoces. Durant attribue au contraire cette mortalité à une température excessive. Chez plusieurs espèces de Nepticula et chez certains Lithocolletis les chenilles en minant empêchent les feuilles de jaunir sur la partie minée sans que jusqu'ici on ait pu découvrir comment elles produisent ce résultat. Il est probable que ce phénomène est dû à une sécrélion, soit qu’elle soit dégorgée par la chenille soit qu’elle se trouve contenue dans les déjections. C’est la supposition fort plausible émise par Wood. Dans tous les cas l'effet est produit au début du travail de la chenille puisqu'il se produit même lorsque la chenille meurt dans la mine. 405 De grandes lacunes se présentent dans nos connaissances du mode d'hivernation de mainte espéce. Certaines espèces quittent leur mine pour se chrysalider au printemps et s’échappent en captivité des tubes insuffisamment clos. L’insuccès est attribué parfois en ce cas, et bien à tort, à la dessication de la larve ou du cocon. D'où résulte la nécessité de conserver les tubes d'élevage hermétiquement clos. La pratique à du reste démontré que cette précaution n’a pas seule- ment pour effet d'empêcher les évasions des larves, mais encore d’obvier au dessèchement du cocon tout au moins dans une certaine mesure. Beaucoup d'espèces passent pour être d’un élevage difficile. Par l’observation des conditions dans lesquelles chaque espèce forme son cocon et de celles qui favorisent leur éclosion on arrivera à triompher de ces difficultés. Ainsi j'ai remarqué que niîtens Fologne, aime à se chrysalider dans la mousse humide, d’autres espèces se chrysalident volontiers sur les feuilles, d’autres ont d’autres exigences encore; 1l en est de même qui se chrysalident dans le sol. Je m'explique ainsi que tel entomologue considère comme étant d’un élevage facile telle espèce dont d’autres moins bien avisés n’ont pu venir à bout et cela faute d’avoir eu recours aux procédés qui ont réussi au premier. Par contre il est des che- nilles, entr’autres celle d’aurella, qui se chrysalident n'importe comment. On connaît les caractères généraux des chrysalides de Nepticula. C’est une € pupa libera » qui vers l’époque de l’éclosion dégage sa tète et ses premiers anneaux, mais il nous manque les descriptions détaillées des chrysalides de la plupart des espèces. Ceile d’aurella est la seule que j'ai pu découvrir. Kealy l’a décrite dans ses périodes successives (Ent. Mouthl. Mag. iii, pp. 7 et suivantes (1866). Cinquante et une espèces indigènes ont été découvertes jusqu'ici, nombre qui sera probablement de beaucoup dépassé lorsque le pays aura été minutieusement exploré. Le catalogue Rebel attribue 130 espèces à la faune paléarctique. Sur ce nombre Tutt en énumère 78 pour l’Angleterre. Ce genre est répandu dans toutes les parties du monde, mais dans beaucoup il est négligé. Parmi celles-ci il en est qui semblent devoir être fort riches en espèces. En fait d'espèces indigènes qui n’ont été observées qu’en Belgique nous possédons déjà flexuosa et nitens, deux espèces découvertes par M. Fologne et figurées dans nos Annales, la dernière décrite dans ses premiers états. Plusieurs considérations semblent limiter en faveur de la validité de ritens que Heinemann a cru devoir ratta- cher à fragariella Heinemann. Des différences notables sont à remarquer entre les mines, les chenilles, les cocons et chez les papillons quant à la couleur de la tête, à la touffe anale des mâles f: Hé * 406 (fauve chez nitens, grise chez fragariella) et quafit à la couleur du renflement de la base des antennes (blanc-jaunâtre chez nitens, ver- dâtre avec reflet métallique chez fragariella). Je ne parle pas de la différence de taille, car si habituellement fragariella a un millimètre d'envergure de plus que nilens on rencontre aussi des exemplaires de petite taille. La partie basale des ailes supérieures chez nitens n’a pas de reflet métallique comme chez fragariella. Il me parait plus difficile d'admettre gei Wôche comme espèce valable. Gei varie quant à la couleur de la tête et la présence ou l’absence, de la bande métallique. J’ai obtenu d’éclosion six exem- plaires ayant la tête brune et l’un d’eux avait au milieu la tache noire qui caractérise la tête de fragartella. Les caractères différen- tiels de fragariella et de gei, établis d’après des exemplaires alle- mands sont tombés à faux quand on a voulu les appliquer aux exemplaires anglais (Tutt Brit. Lép. vol. 1, p. 242). Je n'ai pu découvrir aucune description de l’œuf de fragariella, mais il parait établi que l’œuf est posé sur la partie supérieure de la feuille et contre une nervure, tandis que celui de gei est posé tantôt sur la partie supérieure, tantôt sur le revers. Wood considère aurella, fragariella et gei comme synonymes. Il est certain que les mines d’aurella et de gei sont très variables, les unes sont droites et angu- leuses, d’autres sont sinueuses ou entortillées. Les papillons des deux espèces ont une grande ressemblance. Je ne vois même aucune différence constante entre les papillons des gei et des aurella des environs de Bruxelles quant à la teinte de la partie basale des ailes supérieures, ni dans celle de l’apex, ni dans celle de la bande sombre qui précède la bande métallique D’après les auteurs anglais aurella a la bande métallique presque droite tandis que chez gei elle est plus large au bord interne. Ce dernier cas peut aussi se pré- senter chez aurella et je l’ai observé non seulement chez une aurella indigène, mais encore chez une aurella élevée d’une chenille cap- turée en France. Parfois gei a la tête noirâtre et l’extrémité des antennes annelée de blanc. Nos gei à tête rousse ont le front jaune pâle, mais cela se rencontre aussi chez aurella. Par contre quand on compare nitens avec aurellu et gei, on voit une différence bien appréciable ; ritens a la partie basale des ailes supérieures bien nettement bronzée et la bande sombre qui la suit est moins bleuâtre que chez aurella. Le cocon de gei ordinairement gris verdâtre est parfois Jaune comme celui d’aurella. Les gei que j'ai obtenus en chambre chaude dans le mois de janvier et provenant de chenilles prises en novembre avaient la bande métallique dorée et les franges apicales pâles comme chez les exemplaires anglais. En revanche, comme chez les exemplaires allemands observés par Eppelsheim (Stett. Ent. Zeit, ts be Re LP TUE y tag ii Pat mb à ner FN ESA LAREE GE ? PS OIQUT SR Pa Tpére de ) V7 = 407 LI, pp. 229-235) la tête était noirâtre chez les uns, orangée chez d’autres. Parmi les Nepticula de la faune paléarctique il y en a 57 qui sont à rechercher en Belgique. J’ai parfois entendu dire qu'il est évident que les espèces de l’Europe occidentale doivent se rencontrer en Belgique et que par conséquent il est peu utile de rechercher les espèces belges. Je ne puis, en ce qui concerne les Nepticula, souscrire à cette opinion. Les Nepticula ont été trop négligées jusqu'ici pour qu'on puisse préciser quelles sont les espèces propres à l’Europe occidentale ; il serait donc fâcheux de décourager ceux qui cher- chent les larves de Nepticula au point de vue de l’habitat et de la distribution des espèces. Ce serait tomber dans la même erreur que de ne pas rechercher les espèces qui n’ont été observées qu’en Angleterre. Plusieurs ont déjà été observées sur le continent et tout récemment encore M. l’abbé Léon de Joannis m'a fait don de mines de quinquella Bedell récoltées près de Vannes (Morbihan). Je pense que bon nombre d’espèces anglaises n’ont pas encore été observées sur le continent uniquement parce qu'il ne s’est trouvé personne jusqu'ici pour les chercher aux endroits où elles sont localisées. Depuis la publication du catalogue Rebel, une nouvelle Nepticula du bouleau, la Nepticula lusatica à été découverte et décrite par K. T. Schütze (Iris, xvii, pp. 204 et suivantes). Il y a grande chance de la trouver en Belgique..La chenille mine en juin-juillet et recherche les endroits ombragés. La mine a quelque ressemblance avec celle de luteella Stt., mais elle est beaucoup plus longue et surtout plus large. Les crottes forment une ligne fine au milieu du chemin qui est fort irrégulier. Une seule génération a été constatée mais elle est de longue durée, car quelques chenilles minent encore au commencement d'août. Sur l’aubépine on découvrira probablement la Nepiicula atricollis Stt., espèce fort répandue qui remonte vers le nord jusqu’en Dane- mark et en Hanovre. La mine ressemble à celle d’ignobiliella, mais elle en diffère à son début où elle est remplie de crottes tandis que chez sa congénère les crottes forment un fil mince au milieu du che- min. Les chenilles se nourrissent en juillet et en octobre. Les papil- lons paraissent en mai et en août. On peut aussi espérer trouver sur l’aubépine nitidella Hein. dont la mine rappelle celle tracée par argentipedella Z. sur le bouleau. Dans ce qui reste de nos dunes on trouvera probablement la zelle- riella Snellen, découverte dans les dunes hollandaises et dont la nourriture présumée est le Salix fusca. En mars on trouvera fort probablement les larves de pretiosa Hein. minant les feuilles du Gewm urbanum de l’année précédente, mais on s'expose ainsi à récolter également des chenilles hiver- 408 nantes de gei. Les mines de Geum que j'ai récoltées jusqu'ici en février et en mars m'ont toujours donné des gei. Toutefois il est à remarquer qu'Eppelsheim a obtenu pretiosa de chenilles et de mines semblables à celles de gei. Pretiosa a été observée aux envi- rons de Lille et remonte beaucoup plus au nord, car elle figure parmi les Nepticula du Hanovre. Dans la région de Stavelot, où le Vaccinium vitis-idaea pousse en abondance, il y a grande chance de trouver Weaveri Stt. La che- nille paraît en mai, août et octobre et le papillon en avril et en juil- let. La chenille n’a été observée en octobre qu’au Mont Dore. Greg- son a remarqué que les feuilles minées tombent sur le sol quand la chenille a fini de se nourrir. Sur Rumex acetosella la chenille d’ace- tosae Stt. est à rechercher en juillet et en septembre-novembre. Cette espèce est locale, mais d'après Fletcher elle est abondante dans ses stations. Lotus corniculalus qui nourrit en Angleterre deux espèces de Nepticula est aussi à examiner. En consultant les auteurs et particulièrement Tutt, le chercheur assidu verra son zèle récompensé par d’autres découvertes encore. J'ai donné un aperçu des ressources que peut offrir notre pays et indiqué succinctement ce qu'il reste à observer. La littérature anglaise a fait faire un grand pas à cette branche de l’entomologie et de plus elle nous donne un exemple à imiter sous le rapport de la méthode, de la clarté et de l’esprit d’observalion. Tout ce que Tutt a écrit au sujet des Nepticula dans son ouvrage, British Lepidoptera, est à lire. Cette lecture est le moyen le plus rapide de s’assimiler presque tout ce qui a été publié en cette matière et c’est pour avoir négligé cette lecture que des entomologues se sont parfois donné beaucoup de peine pour chercher à découvrir ou à élucider ce qui était découvert et tranché depuis quelque temps. Les difficultés inhé- rentes à l'étude des Nepticula s’atténuent ou disparaissent par la pra- tique et c’est le cas de rappeler cette consolante vérité, évocatrice de brillantes promesses : Nihil mortalibus arduum est, sed carpe diem. MESSIEURS, Avant d'aborder le compte administratif de la Société, je com- mence par rappeler la perte si sensible que nous avons faite au début de cette année. M. le docteur Jacobs nous a été ravi par la mort, laissant parmi nous d'impérissables regrets et l'exemple d’un admirable dévouement. Nous avons tous présent à l'esprit le don généreux que nous à fait M. le docteur Charles Jacobs de la collec- tion et de la bibliothèque délaissées par son regretté père. La fin de l’année a été marquée par une nouvelle perte, celle de 409 M. le docteur Regimbart, enlevé prématurément à la science. Nous lui devons d'importants travaux sur les Hydrocanthares. Enfin, nous venons de recevoir l’annonce de la mort de notre dernier membre associé, M. Coyon, de Dinant. Dans le cours de l’années 8 nouveaux membres effectifs ont été admis. Un membre a donné sa démission. La Société se compose donc actuellement de 12 membres honoraires et de 147 membres effectifs, y compris 16 membres à vie, soit une augmentation de 6 membres comparativement à l’année 1906. L'importance de nos publications égale celle de l’année dernière et le nombre des communications a été dépassé. Nous sommes rede- vables de diverses découvertes à la station de biologie lacustre du lac d'Overmeire que notre collègue M. le docteur Rousseau dirige avec autant de zèle que de succès. La situation de nos finances reste prospère grâce aux soins dévoués de notre trésorier, M.Fologne, auquel nous sommes toujours heureux de pouvoir annuellement exprimer la sympathique expres- sion de notre reconnaissance. Nos collections déposées au Musée continuent à être l’objet des soins les plus assidus; aussi sont-elles dans l’état le plus irrépro- chable ainsi que le constate le rapport dont il vous sera donné lec- ture. Sans songer à s’accorder un moment de repos, notre zélé secrétaire, M. Schoutedenr, tout en prenant une part active à nos tra- vaux, à continué à s'acquitter de sa lourde tache avec une assiduité à laquelle nous rendons tous hommage. Je me plais aussi à constater que notre activité scientifique s'affirme par la part de plus en plus grande que les membres de notre pays prennent à nos travaux. Nous sommes donc en progrès et nous entrons dans notre cinquante-deuxième année d’existence pleins d'espoir et de zèle, et unis par les liens d’une étroite confra- ternité. /Applaudissements.] — M. Ball donne lecture du rapport de la Commission de vérifi- cation des comptes. Ce rapport est approuvé. — M. Fologne, trésorier, donne lecture de son rapport annuel. Les comptes de 1907 sont approuvés, de même que le projet de budget pour 1908. Le montant de la cotisation annuelle reste fixé à 16 francs. Le prix du tome LI des Annales est fixé à 18 francs, avec la réduction habituelle pour les libraires. Le Président remercie au nom de tous M. Fologne pour le zèle et le dévouement avec lesquels il gère les finances de la Société. (Applaudissements.] — M. Ledrou donne lecture du rapport de la Commission d surveillance des collections. Ce rapport est approuvé et copie en sera transmise par le Secrétaire au Directeur du Musée d'histoire naturelle. — MM. Lameere, Rousseau et Schouteden sont réélus membres du Conseil d'administration pour un terme de deux ans. — MM. Ball, Guilliaume et Roelofs sont réélus membres de la Commission de vérification des comptes. — MM. Bivort et Ledrou sont réélus membres de la Commission de surveillance des collections. — L'assemblée désigne à l'unanimité Overmeire comme localité à explorer spécialement en 1908. La séance est levée à 16 1/2 heures. TITI PE MO) BR SATA A ET OP TS 3-3 " {+ : AS ges «Leo D Rte do tes 3 NET PR A a DAY Sdc Lo EME DD ne ne A1 LISTE DES ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE du 26 décembre 1906 au 26 décembre 1907 SERVANT D’ACCUSÉ DE RÉCEPTION. I. — Publications périodiques. ALLEMAGNE. 1. Entomologischer Verein in Berlin. Berliner Entomologische Zeitschrift, LI, 2-4; LIT, 1. 2. Deutsche Entomologische Gesellschaft. Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1907, 1-6. 3. Entomologischer Verein zu Stettin. Entomologische Zeitung, LX VII, 2; LX VIII, 1-2. 4. Entomologischer Verein « Irls » zu Dresden. Deutsche Entomologische Zeitschrift «Iris », 1902, 2; 1904, 2; 1905, 1; 1906, 4; 1907, 3. 5. Münchener Koleopterologische Zeitschrift, I à LI. 6. Gesellschaft der naturforschender Freunde zu Berlin. Sitzungsberichte, 1906, 9-10 ; 1907, 1-9. Verzeichnis der Mitglieder, 1773-1907. 7. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau. Zeitschrift für Entomologie (neue Folge), XXXII. 8. Zeitschrift für Wissenschaftliche Insektenbiologie, III, 1-7. 9. Entomologisches Wochenblatt (Insekten-Bôrse), XXIV, 1-45. 12 10. A4 18. 21. 22. 23. Zoologischer Anzeiger kerausgecehen ven Prof. E. Korschelt, XXXI, 5-95; XXXII, 1-13. Künigliche Sächsische Gesellschaît des Wissenschaften zu Leipzig. Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische Classe, 1906, 6-8 ; 1907, 1-5. . Künigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München. Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe, 1906, 3; 1907, 1-2. . Naturwissenschaftiicher Verein für Sachsen und Thüringen. Zeitschrift für Naturwissenschaften, 79, 1-2. . Verein für Naturkunde zu Cassei. Abhandlungen und Bericht, LE. . Naturhistorische Gesellschaft in Colmar. Mittheilungen, (2) VII. . Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpemmern und Rügen in Greifswald. Mittheilungen, 38, 1906. . Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlanden und Westpha- lens. Verhandlungen, LXIHI, 2. Sitzungsberichte, 1906, 2. Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen in Halle. Zeitschrift für die gesaramten Naturwissenschaften, LXX VIII, 4-6; LXXIX, 5-4. . Kôniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin. Sitzungsberichte, 1906, 39-53; 1907, 1-38. . Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg. Verhandlungen, dritte Folge, XIV. Abhandlungen, XIX, 1-2. Senckenbergische naturforschende Gesellschaft. Bericht, 1907. Festschrift zu Erinnerung an die Erôffnung des Museums, 1907. Naturwissenschaftlicher Verein in Karisruhe. Verhandlungen, XIX. Nassauischer Verein für Naturkunde. Jahrbücher, 60. 24. 25. 26. 28. 29. 31. 92. 33. (CRT LENS PSN TS DENON ee 413 Gesellschaft für Natur- und Heiikunde in Dresden. Jahresbericht, 1905-1906. Verein für Naturkunde zu Zwickau. Jahresbericht, XXXIV, 1904-1905, Naturwissenschaîftliche Gesellschaft « Isis » zu Dresden. Sitzungsberichte, 1906, 2 ; 1907, 1. . Naturwissenschaïtlicher Verein für Schleswig-Holstein in Kiel. Schriften, XIII, 2. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg. Verhandlungen, (2) VITE, 3-4. Physikalisch-Medicinische Societät zu Erlangen. Sitzungsberichte, 38. . Cberhessische Geselischaft für Natur- und Heïlkunde zu Giessen. Bericht, neue Folge, I, 1904-1906. . Medizinische Abteilung, Bd. IT. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B. Berichte, XV. Naturhistorisches Museum in Hamburg. Mittheilungen, XXIIL, 1905. Naturwissenschaftlicher Verein für Schwaben zu Neuburg. Bericht, XXX VII, 1906. . Naturwissenschaftiicher Verein zu Bremen. Abhandlungen, XIX, 1. N'ont rien envoyé : . Naturhistoricher Verein in Augsburg. . Naïurwissenschaftiicher Verein des Harzes in Wernigerode. . Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück. . Westfälicher Provincial Verein für Wissenschaît und Kunst. . Offenbacher Verein für Naturkunde. . Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Künigsherg. . Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg. Medicinisch-naturwissenschaftliche Geselischaft zu Jena. d 10. . Verein für naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg. . Naturwissenschaftlich Verein zu Chemnitz. . Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinisch Deutsche Akademie der Natur- forscher. . Niederrheinische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Bonn. . Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. . Société d'Histoire naturelle de Metz. . Zeitschrift für Naturwissenschaften zu Stuttgart. . 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WEYERS (J.-L.). — Oiseaux et Singes des forêts de Sumatra. — Lille, 1895. | WILLISTON (S.-W.). — The North American Species of Conops. — New-Haven, 1882. ZEITSCHRIFT FÜR HYMENOPTEROLOGIE UND DIPTEROLOGIE. — Vol.I-IV. ZLETTERSTEDT. — Diptera Scandinaviæ. Tomes I-XIV, en 8 volumes reliés. 443 SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE Le baron Micuer-EbmMonp de SELYS-LONGCHAMEPS premier président, membre fondateur de la Société. LISTE DES MEMBRES au 26 décembre 1907 Membres honoraires, MM. À AURIVILLIUS (Prof. O.-Christopher), intendant au Musée d'Histoire naturelle de l'Etat (Riksmuseum), à Stockholm. BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés savantes, Museo de Historia natural, rue Moreto, 1, Madrid. EMERY (Ch.), professeur de zoologie à l’Université de Bologne (Italie). EVERTS (Jonkheer E.-J.-G.), D' Philos., leeraar aan de hoogere burgerschool, Stationsweg, 79, ’s Gravenhage (La Haye). FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France. FOREL (D' Aug.), ancien professeur à l’Université de Zurich, à Yvorne (Suisse). KRAATZ (G.), Dr Philos., président d'honneur de la Deutsche Ento- mologische Gesellschaft, membre honoraire de diverses Sociétés entomologiques, Linkstrasse, 28, W., Berlin. MAYR (Prof. D' Gustav), membre de diverses Sociétés savantes, III, Hauptstrasse, 75, Wien. POULTON (E.-B.), Hope Professor of Entomology, Oxford Univer- __ sity (Angleterre). REUTER (0.-M.), professeur à l’Université d'Helsingfors, Henriksga- tan, 9, Abo (Finlande). SIMON (Eug.), membre de la Société entomologique de France, etc., Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 16, à Paris. STANDFUSS (M.), D' Philos., professeur à l’Ecole polytechnique et directeur du Musée entomologique de l’Ecole polytechnique de Zurich, Kiosbachstrasse, 46, Zurich-Hottingen (Suisse). 444 Mesmbres effectifs. Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. Les noms en grands caractères sont ceux des membres à vie. MM. ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, boulevard Chave, 200, à Marseille. — Insectes paléarc- tiques, sauf Lépidoptères. ANDREWS (H.-E.), 8, North Grove, Highgate W., à Londres. —Coléoptères. ARGOD-VALLON (A.), à Crest (Drôme, France). — Longicornes. BALL (Francis-J.), rue Belliard, 160, Bruxelles. — Lépidoptères paléarctiques. Becker (Léon), artiste peintre, avenue Louise, 37, à Ixelleslez-Bruxelles. — Arachnides. BERG (Albert), professeur à l'Université de Bruxelles, rue de Ja Poste, 122, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Coléoptères (Scara- béides et Cétonides). BerGroTH (D' Ewald), docteur en médecine, 7, West Superior Street, à Duluth, Minn. (Etats-Unis). — Entomologie générale, Coléoptères, Brvorr (Arthur), banquier, à Fleurus (province de Hainaut). — Coléo- ptères de Belgique. BLANDFORD (W.-F.-H.), Arundel Gardens, 12, à Londres. — Scoly- tides et Tomicides du globe, Entomologie forestière. BLANCHARD (L.), rue de Pascale, 36, à Bruxelles. — Lépidoptères, BorzEAu (Henri), ingénieur, rue Pierre Joignaux, 6, Bois-Colombes (Seine). — Lucanides. Bonproir (J.), rue Potagère, 95, à Bruxelles. — Staphylinides. BourGgoïs (Jules), à Sainte-Marie-aux-Mines (Markirch, Alsace), — Coléoptères malacodermes exotiques, spécialement Lycides. Bovie (Albert), rue Neuve, 904, à Bruxelles, — Curculionides. BrAEM (Armand), chaussée de Vleurgat, 268, à Ixelles. — Coléoptères. BRAEM (René), rue du Monastère, 28 à Bruxelles. — (Cétonides). BreppiN (Gustav), Oberlehrer, Ochserleben (Allemagne). — Hémiptères. Burr (Malcolm), Royal Societies Club, St-James Str., London S. W. — Orthoptères. CanDËzE (Léon), rue de l'Ouest, 64, à Liége. — Lépidoptères, spéciale. ment Bombycides. + Casey (Thomas-L.), capitaine du génie, K. Street, 1419, N. W., à Washington, D. C. (Etats-Unis). — Coléoptères (Clavicornes). CHAMPION (G.-C.), membre de la Société entomologique de Londres, Heatherside, Horsell, à Woking (Angleterre). — Coléoptères de l'Amérique centrale, Ténébrionides. CHARG&£oIS (Ch.), professeur à l'Université de Bruxelles, rue de l'Orme, 11, Bruxelles. — Entomologie générale. 445 CnoBauT (D' A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. — Mordellides et Rhipiphorides. CLAvVAREAU (Henri), rue Maes, 56, à Ixelles lez-Bruxelles. — Chrysomé- lides. CoLManT (F.), commandant, rue des Croisades, 6, à Bruxelles. — Insectes du Congo. CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), rue du Châtelain, 35, à Ixelles lez-Bruxelles. — Microlépidoptères. DE HENNIN (Dom Guy), professeur à l’abbaye de Maredsous, par Mare- dret (Namur). — Lépidoptères. DELLA Baærra (D' J.), viâ Gorto, 3, à Turin (Italie). — Lépidoptères. DERENNE (Fritz), boulevard d'Omalius, 10, à Namur. — Lépidoptères du pays. ; DesBrocuers Des Loces (J.), membre de la Société entomoiogique de France, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Coléo- ptères européens, Curculionides européens et exotiques. DesGuIn (E.), étudiant en médecine, 68, avenue des Arts, à Anvers. — Entomologie générale. Desneux (Jules), rue du Midi, 15, à Bruxelles. — Termitides et Paus- sides, DisrantT (W.-L.), Shannon Lodge, Selhurst Road, South Norwood (Angleterre). — Hémiptères. Dopgezeer (F..de), château de Frasnes-lez-Gosselies, — Chrysomé- lides. Doi (Paul), Villa Molitor, 11, à Paris (XVI°). — Lépidoptères. Dorpu-ne Borre (D' F.), Villa La Fauvette, Grand Saconnex, près Genève (Suisse). — Biclogie. Dugors (Ed.), rue du Tabellion, 15, à Ixelles lez-Bruxelles. — Insectes du pays. Du Cane Gopuan (F.), membre de la Société entomologique de Lonäres, 45, Pont Street, Cadogan Square, à Londres S. W. — Lépido- ptères. DurraxE (Abel), ingénieur des Mines, à Frameries (Garde). — Lépido- ptères. Dupont (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l'Académie royale de Belgique et de diverses Sociétés savantes, au Musée d'Histoire naturelle, à Bruxelles. — Entomologie générale. Dupuis (P.), lieutenant, 33, rue de l'Abbaye, à Bruxelles. — Lébiides d'Afrique. Encets (Ch.), 83, rue de l’Arbre-Bénit, Ixelles lez-Bruxelles. — Coléo- ptères. FeLscues (C.), Dresdenerstrasse, 27, à Leipzig. — Entomologie générale. FreurrAux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et française d'Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne. — Coléoptères. Foersrer (D' Fr.), à Mannheim, E. 8, 10 (Hafenstrasse, 26). — Odonates. 446 Foxker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Nederlandsche Entomolo- gische Vereeniging, à Zierikzee, (Hollande). — Hémiptères. *FocoGne (Egide), architecte, membre honoraire de la Société zoolo- gique de Belgique, rue de Hongrie, 72, à Saint-Gilles (Bruxelles). — Lépidoptères d'Europe. FOWLER (lerévérend W.-W.), Earley Vicarage, Reading (Angleterre). — Coléoptères (Languriides). Fromonr (D' Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à Saint-Gilles lez-Bruxelles’ — Coléoptères, mœurs et métamorphoses. GADEAU pe KERVILLE (Henri), membre des Sociétés zoologique et entomologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Ento- mologie générale. GALLEGOS Y SARDINA (D' Ventura), médecin-chirurgien et profes- seur d'Histoire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza (République Argentine). — Coléoptères. GazAGNAIRE (Joseph), ancien secrétaire général de la Société ento- mologique de France, rue Félix Faure, 29, à Cannes (Alpes- Maritimes). — Anatomie entomologique, Myriopodes, Diptères et Hyménoptères. GepoELsTt (L}), professeur à l'Ecole vétérinaire de Cureghem, 31, rue Jourdan, Etterbeek lez-Bruxelles, — Parasitologie. GEORGE (H.), lieutenant, chaussée de Boendael,289, Ixelles lez-Bruxelles. — Entomologie générale. GerHARDY (H}), professeur à l'établissement de Malonne (province de Namur). — Insectes du pays (Ichneumonides, Cynipides). Gizer (Joseph), docteur en sciences, professeur à l'Ecole normale de l'Etat, 6, rue de la Religion, à Nivelles. — Lamellicornes Copro- phages, _ Gizson (Gustave), professeur de zoologie à l'Université de Louvain, rue de Namur, 95, à Louvain. — Entomologie générale, Crustacés. GiroN (Alfred), président honoraire de la Cour de cassation, rue Gof- {art, 16, Ixelles lez-Bruxelles. — Lépidoptères. orHAM (le révérend H.-S.), membre de la Société entomologique de Londres, Higheroft, Malvern (Angleterre). — Coléoptères, spécia- lement Coccinellides. GrouvELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre de la Société entomologique de France, 8, place de Breteuil, à Paris. — Clavicornes, GUILLIAUME (D' Auguste), docteur en médecine, avenue de l'Hippo- drome, 12, à Ixelles lez-Bruxelles. — Diptères. HamaL (Joseph), place Delcour, 14, à Liége. — Longicornes. HaAvenITH, capitaine, place Quetelet, 2, Saint-Josse-ten-Noode lez-Bru- xelles, — Entomologie générale, HaAverkAMPr (Fritz), rue d'Artois, 32, à Bruxelles. — Lépidoptères. id ; ge: # rs PARDOr ee cit he € ee i ji Cnt E'em t péLe cé ie» € ; 441 Heypen (Lucas von), major en disponibilité, Dr Phil. honoris causa, membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken- heim, près de Francfort-s/M. — Insectes d'Europe de tous les ordres, surtout les Coléoptères. HeyLaErTs (D' F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Neder- landsche Entomologische Vereeniging, Haagdijk, B. 215, à Bréda (Brabant néerlandais). — Lépidoptères (spécialement Psychides). Hippertr (Edmond), avenue Rogier, 33, à Schaerbeek lez-Bruxelles. — Lépidoptères de Belgique. Horn (W.), président de la Deutsche Entomologische Gesellschaft, Pariserstrasse, 59, à Berlin, W.— Cicindélides. Hxe pe CroM (Albert), Coupure, 117, à Gand. — Lépidoptères et Coléo- ptères. JABLONOWSKY (Joseph), directeur de la Station entomologique de l'Etat, V. Nador Utcza, 28, à Budapest (Hongrie). — Entomologie appliquée. JAcoBY (Martin), Hillifield Mansions, Hillfield Road, W. Hampstead, à Londres, — Chrysomélides. JOHN (Osc.), rue Ligofskaïa, 59, St-Pétersbourg (Russie). — Lépido- ptères, KERREMANS (Ch.), rue du Magistrat, 44, à Bruxelles. — Buprestides. KirKkALDY (G.-W.), à Honolulu (I. Hawaï). — Hémiptères. Kwocue (Frans), rue Durlet, 20, à Anvers. — Coléoptères paléarctiques. Kocx (D' Carl-Ludwig), docteur en médecine, Aussere Cramer Klett- strasse, 3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides. KOKOUJEW (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères. Kozse (H.), Kustos am K. Zoolog. Museum, Invalidenstrasse, 43, à Berlin N. — Entomologie générale. LALLEMAND (V.), docteur en médecine, chaussée d’Alsemberg, 171, à Uccle, près Bruxelles. — Hémiptères. LAMBERTIE (M.), cours du Chapeau Rouge, 42PiS, à Bordeaux (France).— Hémiptères de France. Lamgizuion (Lambert-Joseph-Louis), vice-président de la Société ento- mologique namuroise, rue des Cotelis, à Jambes (Namur). — Lépi- doptères d'Europe. Lamerre (Auguste), docteur en sciences, professeur de zoologie et d’ana- tomie animale à l'Université de Bruxelles, membre de l’Académie royale de Belgique, avenue du Haut-Pont, 1, à Saint-Gilles lez- Bruxelles, — Entomologie générale, Cérambycides. Lannoy (F. De), rue de Livourne, 77, Bruxelles. — Formicides. Lea (Arthur M.), Department of Agriculture, Hobart (Tasmanie), — Coléoptères. Leprou (Emile), boulevard de l'Hôpital, 81, à Mons. — Lépidoptères. Lesne (Pierre), assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, avenue Jeanne, 10, à Asnières (Seine). — Entomologie générale, Bostrychides. 448 MABILLE (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomologique de France, rue de la Gaieté, 17, au Perreux (Seine). — Lépidoptères. | MAZ\ARREDO (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à Madrid. — Entomologie générale. Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse et de France, à Wobhlen (Suisse). — Coléoptères (Carabides et Buprestides). MorFarTs (baron Ferdinand de), château de Strée lez-Huy. — Coléo- ptères. MorFarTs (baron Paul de), château de Botassart, par Noirefontaine (province de Luxembourg). — Lépidoptères. MonTANDoON (A.-L.), Strada Viilor Filarete, à Bucarest. — Hémiptères. Moser (J.), Hauptmann, Bülowstrasse, 59, à Berlin W,. — Cétonides. NEERVOORT VAN DE POLL (Jacques), directeur adjoint de la Société royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à Amsterdam, — Coléoptères du globe. NoNFRiep (A.-P.), à Rakovnik (Bohême). — Coléoptères. OBERTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- Vilaine). — Lépidoptères. OBERTHUR (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Iile- et-Vilaine). — Coléoptères. OBST (D° P.), Assistant am K. Zoolog. Museum, Invalidenstrasse, 43, Berliu N. (Allemagne). — Coléoptères. Ouvisr (Ernest), membre de la Société entomologique de France, rue de la Préfecture, 10, à Moulins (Allier). — Coléoptères. OrcHYMONT (A. D’), Longue rue d’Argile, 399, à Anvers. — Entomologie générale. PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek- Saint-Jean lez-Bruxelles. — Coléoptères. PEÉRINGUEY (Louis), sous-directeur du Musée de Cape-Town (Afrique du Sud). — Coléoptères. Puirippson (Maurice), docteur en sciences, rue de la Loi, 32a, à Bruxelles. — Entomologie générale. Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Anthicides et Ptinides. PILLAULT (Fabien), receveur d'enregistrement, à Châtillon-sur Loire (Loiret, France). — Coléoptères. PinneaU (P.), 2, rue Latour d'Auvergne, à Nantes (France). — Hémi- ptères. PINSoNNAT (Léon), boulevard Militaire, 108, à Bruxelles. — Coléoptères. PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoolo- giques, professeur de zoologie à l'Université de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 148, à Gand. — Entomologie générale. PorTer (C.-E.), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Valparaiso (Chili), Gasilla 118. — Entomologie générale (Crustacés, Longi- cornes, Hémiptères). SUR A pr 1 DE Ene, NN ET te ET TS A CPE LEUR 449 -— Posxin (Jules), docteur en sciences, professeur à l’Institut agricole de l'Etat, à Gembloux. — Entomologie appliquée. Proostr (Alphonse), directeur général au Ministère de l’Agriculture, professeur à l’Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, à Bruxelles. — Entomologie générale, Purzeys (Jules), 48, rue Guillaume Stocq, à Ixelles. — Larves de Coléo- ptères. RaGusA (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères. RerTTer (Edmond), membre honoraire du Berliner Entomologischer Verein, de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, etc., à Paskau (Moravie), — Coléoptères. Ris (D' Fred.), à Rheinau (canton de Zurich}, Suisse. — Odonates. RoELors (P. J.), rue du Palais, 16, à Anvers. — Staphylinides. ROTSCHILD (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). — Col‘optères et Lépidoptères. Rousseau (D' Ernest), docteur en médecine, directeur des Annales de Biologie lacustre, 50, avenue de la Couronne, Ixelles lez-Bruxelles. — Carabides ; Insectes aquatiques. "SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général au Ministère de l'Intérieur et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. — Faune entomologique de Belgique. SCHERDLIN (P.), Weissenburgerstrasse, 11, Strassburg i. Els. (Allemagne) — Coléoptères d'Alsace. SCHOUTEDEN (Henri), docteur en sciences, membre de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, etce., chau sée d’Ixelles, 12, à Ixelles lez-Bruxelles. — Aphides, Hémiptères (spécialement d'Afrique). SCOTT (Robert), Miller Street, à Richmond (Victoria, Australie). — Coléoptères (Rhynchophores). SCRIBE(G.), Coupure, 40, à Gand.— Lépidogtères et Coléoptères du globe. SELYS-LONGCHAMPS (baron Maurice de), boulevard d’Avroy, 49, à Liége.— Lépidoptères. SEVERIN (Guillaume), conservateur au Musée d'Histoire naturelle de Belgique, avenue Nouvelle, 75, à Etterbeek lez-Bruxelles. — Ento- mologie générale. SHARP (D' David), membre de diverses Sociétés savantes, à Cambridge (Angleterre). — Coléoptères. SIBILLE (Julien), boulevard de l'Observatoire, 93, à Liége. — Lépidop- tères de Belgique. SILVESTRI (Filippo), à Bevagna (Umbria, Italie), — Myriopodes. SIMSON (Auguste), à Launceston (l'asmanie). — Coléoptères. STEINMETZ (Fritz), avocat, rue de la Mélane, 10, Malines. — Crustacés. SWALE (D' Haroli), Blyton House, Weybridge, Surrey (Angleterre), THéry (André), viticulteur, rue Hoche, 29, à Mustapha-Alger (Algérie). — Coléoptères d'Europe, Longicornes, 459 TaroT (Edouard), ancien chef de bureau à l'Administration commu- nale de Schaerbeek, chaussée de La Hulpe, 205, à Boitsfort, près Bruxelles. — Lépidoptères et Coléoptères. TuroN (J.), libraire, rue Royale, 68, Bruxelles. — Lépidoptères. | TROTTER (AL.), professeur de Botanique et Pathologie végétale à la R.Scuola di Viticultura ed Enologia, Avellino(Italie).— Cecidologie. D'UpekeM p'Acoz (H.), boulevard Zoologique, 6, à Gand. — Entomologie générale. ULMER (Georg), Rutschbahn 29, Hamburg 13. — Trichoptères. VAN BIERVLIET (D' Joseph), docteur en médecine, 161, avenue de la Cou- ronne, Ixelles lez-Bruxelles. — Entomologie générale, VAN DEN KERCKHOVEN (Alexis), artiste peintre, château de Wuynis, à Rymenam par Boortmeerbeek, — Lépidoptères. VAN KERCKHOVE (E.), ingénieur agricole, rue de l'Ecole, 39, à Mont- Saint-Amand. — Entomologie générale. VisaRT DE BocaRMÉ (comte), quai Vert, 2, Bruges. — Entomologie géné- rale. VRIÈRE (baron Raoul de), premier secrétaire de légation, château du Baes-Veld, à Zedelïghem (Flandre occidentale). — Ténébrionides. WaGner (Hans), Assistent am Polytechnikum, à Zürich (Suisse). — Apionides du globe. WASMANN S. J. (R. P. E.), à Bellevue-Luxembourg (Grand-Duché de Luxembourg). — Biologie et systématique des Formicides et Termi- tides et de leurs hôtes. WEise (J.), Niederschünhausen Schloss Allee, 15, Berlin (Allemagne). — Chrysomélides, Curculionides d'Europe. WELLMANN (D' F. Creighton), à Benguella (Afrique occidentale). — Meloïdes du globe. WickHAM (H.-F.), State University Iowa, à Iowa City (Etats-Unis). — Entomoiogie générale. WiLLEM (Victor), chef des travaux pratiques de zoologie à l'Université de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, rue Wil- lems, 8, à Gand. — Entomologie générale, Collemboles. Membre correspondant. M. SCUDDER (Samuel), bibliothécaire-adjoint à Harvard College, à Cam- bridge, Massachusetts (Etats-Unis). Membres décédés, MM. Coyox (A.), à Dinant, membre associé. JAcoBs (D' J.-Ch.), à Bruxelles, membre effectif. RéGIMBART (M.), à Evreux, membre effectif. TABLE DES MATIÈRES Organisation administrative pour 1907 . Compte rendu de l’Assemblée mensuelle du E Adrre 1907. >» >» » >» » >» > >» >» > » » » » » » D ice générale du 26 décembre 1907 > » » » du 2 février 1907, du 2 mars 1907. du 6 avril 1907 du 4 mai 1907 . du 1 juin 1907. du 6 juillet 4907 . du 3 août 1907. du 7 septembre 1907, du 5 octobre 1907 du 2 novembre 1907, du 7 décembre 1907. 451 Pages 53 73 89 119 161 199 243 265 289 359 329 401 Liste des accroissements de la du 26 décembre 1906 au 26 décembre 1907. Liste des membres de la Société au 1 26 Aeechhre 1907 . Table des matières . BALL (FR.). — Variétés et aberrations de Lépidoptères : Bonprort (J.). — Description d’un Staphylinide nouveau du genre Bledius (Bl. Campi) . — Captures de Coléoptères i: dés ë ë — Staphylinides rares ou nouveaux pour la bone belge. — Description d’un Staphylinide nouveau du genre Bledius (BL. occidentalis) . 3 BourGgois (J.). — Malacodermes äu Sud de l’ Inde — Sur quelques Malacodermes du Sud de l'Inde Bovi£ (A.). — Notes sur les Curculionides. —T . > .— Il. . . . BRAEM (R.). — Description d’un Cératorrhinide nouveau. BReDDIN (G.). — Nachtrag zur Kenntniss der FR Agathyrnaria . CHAPMAN (T'.-A.). — Remarks on some à Psychids* DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (G.). — Observations sur els larves de Microlépidoptères des environs de Bruxelles . — Note sur deux Z'alæporädæ des environs de Bruxelles . 411 443 451 24 56, 162 95 245 99 202 67 326 159 324 57 — Observations EE faites à Rochefort pendant l’été de 1907. — Les Nepticula (Discours D ecoteL 1e 204 401 US. # Frs EN PONT NS Re PIRE Cr Ta Ge PRES go 452 DE DOB8ELEER (F.). — Capture d'un Aphide nouveau pour la faune Does ie SN NAT RCE NPA RU PE LE | DEsNEUx (J.). — Variétés nr enes Helen PU R DISTANT (W.-L.). — Contributions to a knowledge of te Toèone Doanix (P.). — Hétérocères de l'Amérique du Sud . . . . . . D'ORCHYMONT (A.). — Captures de Coléoptères rares ou peu com- muns en Belgique. . . Ne Duponr (E.). — Lettre à la Société loose D' Jacobs): DROLE ENGELs (CH.). — Capture de Pholcus phalangioides. . . . Events (Ep ). — C mmeut trouver l’Actosus balticus Kr. (Staph. ». : — Staphylinide nouveau pour la faune belge . . . . . . GiLLET (J.-J.E.). — Contribution à l’étude des Coprophages de la faune africaine. . . HU je — Genre nouv can étes nsc oui a ane des PRO HiPPERT (£DbM.). — Captures de Microlépidoptères indigènes. . . — Captures de Lépidoptères indigènes , . PATATE Le Horx (W.). — Prothyma belloides n. sp. (Gicind. ) PAIE de : JAcoBs (C.). — Lettre à la Société (don des collections du DJ. Ch. Jacobs). 000 RREE EN LE KERREMANS (CH.). — Bupréatides de l'Est ee allemand te — À propos du Buprestis sanguinea F. . . . . . KirKkALDY (G.W.).— Quelques notes sur les Hémiptères Den du voyage de l'Eugenie. . . ele - — Descriptions et remarques sur Tes one dre de la famille des Fulgoroideæ vivant sur la Canne à sucre, . . . — Farther remarks principally on some saccharicolous Fulgo- TOIdER ES .. . — Some HHmboE té Mr. DÉRNCE vent (Catalogue dt he Cicadidæ . ; — A note on the A teet He # (He « Hane Paie », cles Kouee (H.). — Neue Coprophagen aus Afrika. — I. : — Neue myrmeccphile Coleoptcren Afrikas aus des Gone der Cremastochilinen . . . FD NS CRÈTE 0 PARTS ON RSR — Ueber einige Cetoniden A! tie À LAMBILLION (L.-J.-L.). — Note sur deux RARE sé aiee de Hyloicus (Sphinx) Pinastri L. LAMEERE (AUG.). — L'accouplement de FRS ae vi) rene Lea (1.-M.). — Notes on the genus Lemidia with ar. of new species. (PL II-III). . …. . ag MONTANDON (A.-L). — Deux espèces els dû genre Ptit - Moser (J.). — Beitrag zur Kenntniss der Cetoniden. — Beitrag zur Kenntniss der Cetoniden . . . tre Pic (M.). — Contribution abrégée à l'étude des Silis de Madagascar — (olévptères africains nouveaux des collections du Musée royal d'Histoire naturelle de Bruxelles , RogLors (P.-J.). — Captures de Coléoptères indigènes — Staphylinides capturés en Belgique. RoussEAU (ERN.). — Capture d'un Curculionide aquatique 200 388 185 Rousseau (ErN.). — Chenilles aquatiques, Zœæmonia 4 SCHERDLIN (P.). — Capture à . du Carpophilus decipiens Horn. — Liste des holniies de LA rive an be de Rhin aux environs de Strasbourg . — Un Longicorne nouveau pour la noie d' race SCHOUTEDEN (H.). — Observations de Doflein — Solution d’une question de Fr (Germar 1837 et NE wood 1837) . — Descriptions d’ A copiensn nouveaux : — Modification d’un nom préoccupé (Mar na). — Captures de Coléoptères et Hyménoptères. —. Les types d'Hémiptères de Montrouzier — À propos d’Ademon decrescens — L'Actosus balticus Kr. ; : — Capture en Belgique du M ac Be RE — Capside nouveau pour la faune belge — Indications pour la récolte de Notonectes . — Hcœmonia vivant dans solution de formaline . ScHULZ (W.-A.). — Schwimmende Braconiden. : SIMON (E.). — Etude sur les Araignées de la sous- re des Haplogynes . WAGNER (H.). — Neue no nacr aus as aus on Fo Suite Museum zu Brüssel, (PI. I), ; — Beiträge zur Kenntniss der central- und an ce Apioniden, (PI, IV) : : WeisE (J.). — Afrikanische CR a Lien WILLEM (V.). — Remarques sur les chenilles udtiques et l Hamc nia appendiculata. Ë Congrès Entomologique international EE, 289 191 Tome XIII. — Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Bel- gique, par le baron DE CPOMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (L"° partie). — Prix : fr. 7.50. Tome XIV. — Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Bel- gique, par le baron DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (9° partie). — Prix : fr. 7.50. Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de la valeur. La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 4% samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles. Elle publie : 4° Les ANNALES (mensuellement); 9° Les MÉMOIRES (irrégulièrement). La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 fr. Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Société. Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commen- cement de l’année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Hongrie, 79, à Bruxelles. La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de Namur, 89), le samedi de 4 à 5 heures. Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être envoyés au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles. Tout ce qui concerne l’administration de la Société et la rédaction des publications doit êlre adressé au secrétaire : M, H. Schouteden, 12, chaussée d'Ixelles, à Bruxelles. Les auteurs de travaux insérés dans les Annales qui, dans les quinze jours suivant la publication du fascicule dans lequel a paru leur mémoire, n'auraient pas reçu les 50 tirés à part auxquels ils ont droit, sont priés de prévenir le Secrétaire. Bruxelles, — [mprimerie économique, A, BREUER, rue de Trèves, 38. A PANQUNE En ges ado. cor en Eee NIAN INSTITUTION LIBRARI LU 88 01269 5649 3 90