EE PRET UM TR AD | HIT, ed: ’ ON Lea À \ W 'MR € k 1 À { HS WU Ke a a à ON A À 1 Æ à Due TRE ui À tr \ V . ET M0 LS ni 1e OR ce : NI 1e) HET ar A — LE Ra . | Li Ha OR ENS 1 tre 15 SAEUNALES DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON. Lyon. — Imp. dé F. Dumoulin, rue Cent rale‘ 20. ANNALES DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON. « Cnneis 18922-4189S. (NOUVELLE SÉRIE, ) cad” \ TOME PREMIER. LYON. IMPRIMERIE DE F. DUMOULIN, Rue Centrale, 20, au 1°° élage. ne } abs | k PT VU ' d | n° Jr du UD Ag A0 SEPT te s } Le ( 4 . û L » # « < + h ù [A _ « ë- ; AL" = #‘ (f: « Al LA Ted - [a Le i À pre 4 ME aivonve 48 AM CAN 0 à TABLEAU DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE 1822 1825 1825 1829 DE LYON. D BUREAU. MM. MucsanrT, président. PEerroOUD, vice-président. GACOGNE, secrélaire-général. MizLière, secrétaire-archiviste. DE PONTBRIANT, {résorier. Conservateurs. MM. CLÉMENÇON, pour la minéralogie. Timéroy, pour la botanique. TervER, pour la zoologte. AUNIER, bibliothécaire. Membres titulaires. MM. . Aunier (Noel-Antoine), rue de la Cage, If. Lacène { Antoine), place Bellecour, 20. . Dugas (Thomas), rue du Pérat, 12. . Clémençon (le docteur Toussaint), cours Morand, 4. . Seringe ( Nicolas Charles), directeur du Jardin-des-Plantes, professeur à la Faculté des sciences. VI 1333. 1836. 1839. 1841. 1845. 1546. 1847. 1848. 1849. 1890. TABLEAU DES MEMBRES Muisant ( Etienne), sous-bibliothécaire de la ville, professeur d'histoire naturelle au Lycée, port Neuville, 26. Hoffet (Jean-Gcorges), chef d'institution, petite rue des Gloriettes, à la Croix-Rousse. Gérard (Jean-Antoine}, docteur en médecine, rue Cler- mont, 65, Madenis (l’abbé Claude-Benoit), professeur au Petit-Séminaire des Minimes. Jordan ( Alexis), rue Basse-ville, 10. Gacogne (Alphonse), professeur, rue d'Algérie, 2. Dugas (Ozippe), rue du Pérat, 12. Perroud (Philippe-Benoit ), rue St-Pierre, 23. Beckensteiner ( Christophe}, rue St-Pierre, 10. Levrat (Gustave), rue Madame, 34. Millière (Jean-Pierre), rue Grenette, 21. Gaillard (Fleury }, place Bellecour, 9. Vernange (l’abbé Martin,) professeur à la Faculté de théologie, au Lycée. Terver (Ange-Paulin ), rue de l’Arbre-Sec, 30. Ponson, négociant, quai St-Clair, 2. Willermoz (Jacques-Claude-Catherin-Fréderic ), rue Bour- bon, 38. Vincent (l'abbé Jean-Baptiste ), recteur de l’Académie de Lyon, au Lycée. Thiollière (Victor), géologue , directeur de l'Assurance mutuelle, rue St-Dominique, 15. Membre titulaire devenu correspondant par changement de résidence. M. L’Hermier des Plantes. Membre titulaire décédé depuis le 31 juillet 1852. M. Briffandon (Antoine), mort à Lyon, le 19 septem- bre 1853. 9 8 novembre 1852. 1853. vu va SUCIETE LINNEENNE. VII Membres correspondants nommés depuis le 51 juillet 1852, jusqu’au 31 décembre 1855. août 14 février 11 45 11 12 décembre 1853. id. id. mars id. id. avril id. juin id, id. juillet id, 1852. 1853. 1853. 1853. MM. L'abbé de Marseul, rue du Pot-de-fer St-Sulpice, 12, à Paris. Arias Teijero (Joseph), à Beaune ( Côte-d'Or ). Sanlaville (Benoît), à Beaujeu (Rhône). Brandt (le docteur), membre de l’Académie des sciences, à St-Pétersbourg. Sismonda (Eugène), secrétaire de l’Académie des sciences de Turin. . Narcillac ( Ernest de}, à Paris. Bischoff, naturaliste à Augsbourg. Lade, pharmacien de la cour, à Wisbaden Guillemot (Antoine), à Thiers (Puy-de-Dôme). Montrousier (l’abbé), de la société des Maristes, missionnaire dans les Iles de l’Océanie. Brandis ( son excellence le comte de}, président d'honneur de la société du Ferdinandeum, à Jaspruk. Ebner ( Jean de), président de la société Fer- dinandeum, à Inspruk. Sacher (le chevalier de), à Bude. Foerstex (le docteur), professeur à Aachen (Prusse Rhénane ). Bellier de la Chavignerie, à Paris. Klug (le docteur), conservateur du Muséum d'histoire naturelle, à Berlin. TABLE DES MATIÈRES. Pages. Description d'une espèce nouvelle du genre Pimelia, par M. Gustave Levrar Description de quelques Coléoptères nouveaux ou peu connus, par, EjMuzsanmek CL. Rex c1disoTnaie de Ale) wydines Description d’une espèce nouvelle du genre Catopsimorphus , par E. Muzsanr et Cu. Rey + :. . . . … Description de trois espèces nouvelles du genre Anobium (Dryo- philus, CuevroLar), par E. Mucsanr et CL. Rex . . . Description d’un nouveau genre de la famille des Byrrhiens, par E. Mursanr et CL. Rey. Description de quelques Coléoptères nouveaux de la famille des Brachélytres, par E. Mursanr et CL. Rey. . . . Description de deux Coléoptères nouveaux de la tribu des Fracticornes par E. Mursanr et CL. Rey. Notice sur Pèdre Ormancey, par E. Muzsaxr . . Flore du département du Rhône. Supplément à la monographie des Coléoptères Trimères Sécu- ripalpes, par,E. MuLsanT _. pe ep ee pen + + + Le Description du Vesperus Xatartii $, par E. Mucsawr . Notice sur E. L. J. H. Boyer de Fonscolombe, par E. Mucsanr. Notice sur Marie Wachanru, par E. Mursanr Notice sur Hugues-Fleury Donzel, par E. Mursanr . . Description de quelques espèces inédites de Palpicornes, cons- tituant un genre nouveau de la tribu des Bérosaires, par ÉOMUESANT PERTE EE Description de quelques Coléoptères nouveaux ou peu connus, par P. B. PrarouD FIN DF LA TABLE. 10 12 19 381 389 Pimelia Mulsanti, vevrar. DESCRIPTION DU GENRE PIMELIA, PAR Gustave LEVRAT. (Lue à la Société Linnéenne de Lyon, le 9 août 1852.) ES Pimelia Mulsanti. Long, 0,009, larg. 0,005. Nigra, ovalis, elytris supra ferè planatis, mento antè subemarginato, ca- pile subplano, sulco lævi transverso impresso ; prothorace , angulis anterioribus parum acutis, posterioribus obtusis, pedibus tenuibus rufis. antennis gracilibus rufescentibus (PI. 3.) Noire, ovale; élytres , presque planes sur leur surface, arron- dies sur leurs bords latéraux, et recouvrant largement les côtés de l’abdomen , lisses, d’un noir mat un peu soyeux; menton échancré en avant ; tête légèrement bombée et chargée d’un léger sillon transverse; prothorax très-finement ponctué, faiblement arrondi sur ses côtés, rebordé à ceux-ci, à peine rebordé en devant et à la base, chargé dans son milieu d’une ligne longitu- dinale faiblement élevée, à angles antérieurs assez prononcés . les postérieurs faiblement émoussés ; dessous du corps d’un noir luisant; pieds grêles, d’un brun foncé rougeàtre ; antennes d’un rouge obscur, avec l’extrémité de chaque article plus clair qu’à la base. Patrie : (Biskara) Algérie. J'ai dédié cette espèce à M. Mulsant ; ce n’est là qu’un bien faible gage de ma reconnaissance pour la bienveillante amitié dont il veut bien m’honorer. Annales de la Société Linnéenne. 1 DESCRIPTION DE QUELQUES COLÉOPTÈRES NOUVEAUX OU PEU CONNUS, PAR E. MIULSANT et. Cr. REY. ( Présentée à la Société Linnéenne de Lyon, le 9 août 1852, ) ——— —— — — D © 2 Ædilis xanthomeura., Cinereo-pubescens, punctate ; elytris quinque nervis longiludinalibus Guvta-sulural! comprehenso) flavo-cinereis , punrtis nigro-pubescenti- bus notalis , maculis duabus nigris et vitt& abbreviatä N formanti antè tertiam p'rtem, ornatis. Long. 0°,0123(5 4/21.); larg. 0",0045 (2 1.). Corps noir ou d’un brun noir; revêtu d’un duvet épais, cendré. Tète longitudinalement rayée d’une ligne médiaire prolongée du vertex jusqu’à l’épistome; marquée de très-pelits points noirs près de cette ligne, après la base des antennes ; celles-ci d’un tiers en- viron plus longuement prolongées que le corps ; sélacées, garnies de duvet; de onze articles : le deuxième, petit, noir; les autres d’un blane cendré ou d’un blanc rosé à la base, noirs à l’extrémité. Prothorax de deux tiers environ plus large que long ; tronqué à ses bords antérieur et postérieur ; armé d’un tubercule épineux dans le milieu de ses côtés; rayé d’une ligne longitudinale sur le milieu de sa partie dorsale; revêlu d’un duvet cendré ; marqué, près de la base, d’une rangée transversale irrégulière de points noirs, très-pelits et presque contigus ; d’une teinte jaune ou d’un jaune cendré, plus apparente près des côtés, vers la région de COLÉOPTÈRES NOUVEAUX OU PEU CONNUS. « ces points; parsemé sur sa surface de points semblables et de taches noires, irrégulières, mais pelites. Æcusson en triangle obtus ou tronqué ; revêtu d’un duvet cendré ; rayé d’une ligne mé- diaire; noté, de chaque côté, près de l'extrémité, d’une tache brune presque ponctiforme. Ælytres près d’une fois aussi larges à la base que le prothorax à ses angles postérieurs ; plus larges que ce dernier à l’extrémilé de ses. épines ; presque paral- lèles , arrondies chacune à l’extrémité , et plus fortement au côté externe qu’à l'angle sutural ; subdéprimées sur le dos ; à fossette humérale peu profonde ; revêtues d’un duvet cendré , passant au cendré jaunâtre vers les cinq sixièmes de la longueur ; mar- quées de points glabres noirs, assez rapprochés et très-apparents vers la base, graduellement plus pelits el peu ou point distinets vers l'extrémité; chargées chacune d’une nervure juxta-suturale et de quatre autres longitudinales , d’un jaune cendré ou d’un jaune pâle : les deuxième et troisième, réunies à leur extrémité, vers les cinq sixièmes de la, longueur : les deux extrêmes, moins pro- noncées : ces nervures , ainsi que l'extrémité des étuis, mouche- tées de points d’un duvet noir ; ornées en outre chacune de deux taches et d’une sorte de bande de duvet également noir : la tache antérieure , parfois un peu obliquement longitudinale, couvrant la quatrième nervure du cinquième aux deux seplièmes de la lon- sueur, parfois plus courte et subarrondie : la deuxième tache, ordinairement un peu plus petite , couvrant l’extrémité de la ein- quième nervure , vers les cinq sixièmes de la longueur : la bande, raccourcie à ses extrémités, entaillée et presque en forme de V, étendue presque depuis la nervure juxta-suturale jusqu’à la cin- quième , un peu après les trois cinquièmes de la longueur. Dessous du corps et pieds revèlus d’un duvet cendré ; non marqués de points noirs. Patrie : la Sicile ( collect, Goparr ). 4 COLÉOPTÈRES HRhysodes sulcipernis. Elongatus, obscure ruber, nitidus ; capite bisulcato, sulcis obliquis posticé ferè contiguis ; prothorace sulco medio et foveis basilaribus duabus oblon- gis; elytris sulcis tribus punclalis posticè abbreviatis exaratis et extrin- secus ter striato-punctatis. Long. 0,0067 (3 1.) larg. 0",0015 (2/3 1.) Corps allongé; subdéprimé; entièrement d’un rouge noir, lisse el luisant. T/te creusée, à parür des antennes, de deux sillons convergents, sur le milieu de la partie postérieure. Antennes à “peine plus longuement prolongées que la moitié de la longueur du prothorax; de onze articles : le premier renflé : les autres, égaux; moniliformes , parcimonieusement pubescents. Prothorax en ovale allongé; de deux tiers plus long qu’il n’est large dans son milieu ; étroitement rebordé ; creusé d’un sillon longitudinal médiaire et de deux fossettes basilaires : le sillon élargi postérieu- rement en ovale allongé : les fossettes , situées chacune entre le sillon et le bord externe, liées ou à peu près à la base, couvrant le tiers postérieur. Æcusson ovalaire; enfoncé. Elytres un peu plus larges à la base que le prothorax , un peu moins larges en devant que le prothorax dans son diamètre transversal le plus grand ; deux fois environ aussi longues que ce dernier segment ; creusées chacune de trois sillons ponctués; et plus extérieure- ment de trois rangées de points : le sillon médiaire un peu moins longuement prolongé que les deux autres : ceux-ci n’aboutissant pas tout-à-fait à l’extrémité qui est relevée en bourrelet : les pre- mière et troisième rangées de points, creusées en sillon à leur extrémité : le sillon de la première, aboutissant à l'espèce de concavité formée par le rebord ou bourrelet postérieur : Ja deuxième rangée relevée en côte à son extrémité. Dessous du corps Sillonné transversalement sur les côtés des arceaux du ventre : le dernier arceau non sillonné et ponctué. Jambes ornées d’une épine, près de l'extrémité de leur tranche inférieure : l’'épine es jambes de devant incourbée. Patrie : la Sicile (collect. Goparr ). NOUVEAUX OU PEU CONNUS. (s] Ptilinus aspericollis. Cylindricus, supra castaneus; capile subcoriaceo ; antennis rufo-piceis, pectinatis ; prothorace anticè asperato, margine ucuto subdenticulato, elytris punctulatis et leviter rugulosis ; pedibus rufo-piceis, Long. 0",0067 (3 1.) larg. 0%,0018 (4/5 1.) Corps cylindrique; chàtain en dessus. Zéte perpendiculaire ; convexe ; chagrinée ; garnie de poils courts el peu apparents ; offrant un sillon léger, transversal , en arc dirigé en arrière, nais- sant près du milieu du bord interne des yeux. Antennes et palpes d’un brun rouge : les premières , presque aussi longuement pro- longées que les côtés du prothorax ; de onze articles : le premier conique : le deuxième globuleux, petit; les suivants, ponctués. Prothorax avancé en arc à son bord antérieur, voilant la tête ; à angles antérieurs prononcés, presque rectangulairement ouverts, mais incourbés et invisibles en dessus ; à angles postérieurs arron- dis; un peu plus long que large; muni en devant d’un rebord étroit , relevé , tranchant et presque denticulé , moins faible dans le milieu que sur les cotés ; faiblement rebordé ou relevé en rebord sur les côtés jusqu’après les angles postérieurs , sans rebord dans le reste de la base; très-convexe ; déclive dans la moitié anté- rieure ; ràpeux ou chargé sur celle-ci de petits points élevés dirigés en arrière , plus lisse ou moins râpeux postérieurement; garni de poils fauves courts et peu apparents. Ecusson presque carré, émoussé aux angles postérieurs. £lytres semi-eylindriques; en ogive chacune à leur extrémité ; assez densement pointillées ; assez finement rugueuses en devant et plus légèrement postérieurement. Dessous du corps noir ou d’un noir brun sur la poitrine; d’un brun rougeàtre ou chätain sur le ventre. Pieds d’un brun rouge. Patrie la Sicile (collect. Goparr). 6 COLÉOPTÈRES Apalochrus flavo-limbatus. Capile, elytris el corpore sublus nigris : ore, antennarum basi, pedibus 1 s'en 5 1 prothoraceque rubro-lestaceis : prothorace post medium transverse sulcato. Elytrorum laleribus mar gine flavo abbreviato ornatis. Long. 0®,0045 (2 1.) larg, 0",0014 (2/3 L.) Corps subparallèle; médiocrement convexe. Téte couverte de points contigus; glabre, mais garnie après les yeux , sur les côtés, de quelques poils noirs assez longs; noire, avec le bord antérieur de l’épistome et le labre d’un rouge testacé. Palpes mazxillaires de même couleur, à dernier article noir à l'extré- mité. Antennes un peu plus longuement prolongées que le prothorax ; presque filiformes; de onze articles : le premier , renflé, presque égal en longueur au troisième : le deuxième, en majeure partie caché dans le premier : le troisième de moitié au moins plus grand que le suivant : les premier, deuxième et troisième d’un rouge testacé : les quatrième et cinquième d’un rouge teslacé , marqués chacun d’une tache noire : les suivants en majeure parlie ou en totalité noirs : les premiers de ceux-ci, avec la base d’un rouge testacé. Prothorax un peu arqué à son bord antérieur; presque parallèle dans sa première moitié , ré- tréci dans la seconde et d’une manière à peine sinueuse près des angles postérieurs; tronqué et faiblement échancré en are à la base; émoussé aux angles postérieurs; un peu plus long que large dans son diamètre transversal le plus grand; muni sur les côtés et à la base d’un rebord très-étroit, peu apparent; assez convexe ; moins légèrement ponctué sur les côtés que sur le dos; creusé, vers les trois-quarts de sa longueur , d’un sillon trans- versal très-marqué ; glabre , d’un rouge testacé. Ecusson presque carré, émoussé et subarrondi à ses angles postérieurs ; sillonné longitudinalement dans son milieu; noir. Elytres graduellement et faiblement élargies d'avant en arrière; arrondies à l’angle postéro-exlerne, arquées chacune à l'extrémité, e’està-dire en NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS. 7 offrant à l'angle sutural un angle rentrant très-ouvert; médio- crement convexes; creusées d’une fossette ou sillon huméral prolongé en s’affaiblissant jusqu’au tiers ou au quart de la lon- gueur ; un peu ruguleusement ponctuées ; noires, parées cha- eune d’une bordure externe d’un flave rougeätre ou d’un rouge flave, prolongée du septième aux trois-quarts environ de leur longueur. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge jaune, avec les genoux noirs. Patrie : les environs de Montpellier (Collect. Gopanrr.) Tenebrio noctivagus. Suprà niger, subsericeus; prothorace busi bissubsinuato, punclulato, lateribus punclis orbicularibus majoribus, anté basin sulco transversal abbreviato; scutello oblusé triangular: ; elytris leviler punctalo-strialis; interstiliis planis. Long. 0",0135 à 0",0146 (6 à 6 1/2 L.) larg. 0°,0052 à 0°”,0056 (21/3 à 24/21.) Corps suballongé ; médiocrement convexe; d’un noir un peu luisant et soyeux, en dessus. Té’e finement ponctuée ; creusée sur la suture frontale d’une ligne en demi-cercle dirigée en arrière. Labre cilié de roux ou roux fauve. Antennes un peu moins longuement prolongées que les côtés du prothorax ; à troi- sième article de moitié à peine plus long que les suivants; élar- gies graduellement à partir de cet article jusqu’au dixième : le onzième, presque orbiculaire, d’un brun roussàtre. Prothorax arqué sur les côtés avec une faible sinuosité vers les angles pos- térieurs ; muni sur les côtés d’un rebord affaibli postérieurement ; à deux entailles ou deux sinuosités à la base, avec la partie médiaire arquée en arrière el à peine plus prolongée que les angles; d’un tiers au moins plus large que long ; très-médiocre- ment convexe; finement pointillé; inégalement marqué sur les côtés el presque jusqu’à la ligne médiaire de points eycloïdes moins pelits ; creusé au devant de la base d’un sillon, plus pro- noncé dans la partie médiaire , à peine prolongé jusqu'aux angles: 8 COLÉOPTÈRES ce sillon ne laissant après lui, surtout dans le milieu, qu’un re- bord très-étroit; marqué à chaque entaille ou sinuosité basilaire d’une ligne ou dépression longitudinale courte. Ecusson en trian- gle obtus ou presque à côtés curvilignes ; densement et finement ponctué. Elytres à neuf stries assez légères ou peu profondes, ponctuées , presque formées par des points, séparées longitu- dinalement par des espaces à peine de moitié aussi grands que leur diamètre : la première ou juxta-suturale postérieurement liée avec la juxta-marginale : les autres pareillement liées et en- closant les quatrième et cinquième; intervallés planes, très- faiblement convexes postérieurement; un peu plus finement et superficiellement pointllés que le fond du prothorax. Dessous du corps el pieds assez finement ponctués; un peu moins obscurs que le dessus. Patrie : la Sicile (coll. Arras TewEiIro, AUBÉ, GopaRT). Frogosita tristis. Brunneo-rufus aut brunneo-rufus suboirescens, subconvexus; antennis rufis; capite prothoraceque parüm densè punctatis ; fronte lineâ me dià posticé abbreviatà; elytris vix rugulosis, striato-punctatis, inters- titiis serie longitudinali punctorum minorum notatis. Long. 0®,0112 (5 L.) larg. 0°,0033 (1 1/2 1.) Corps allongé ; assez médiocrement convexe; entièrement d’un brun rouge avec un léger reflet verdàätre, à certain jour. Téte marquée de points peu rapprochés, sur un fond superficiellement et imperceptiblement pointillé; rayée d’une ligne médiane très- marquée, prolongée depuis le milieu du front jusqu'au bord antérieur de l’épistome : celui-ci trisinué. 4ntennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes environ des côtés du prothorax ; d’un rouge brun : les troisième à huitième artic'es presque de même grosseur : les sixième à huitième , globuleux : les neuvième à on- zième articles en massue dentée et à dents arrondies. Prothorax à peine arqué en devant; à angles antérieurs prononcés et en NOUVEAUX OU PEU CONNUS. 9 forme de petite dent; rétréci faiblement et en ligne presque droite jusqu’aux deux tiers, puis d’une manière plus sensible et visiblement sinuée ; muni latéralement d’un rebord assez étroit et un peu tranchant; à angles postérieurs armés d’une petite dent dirigée en dehors ; tronqué en ligne presque droite à la base ; au moins aussi fortement rebordé à celle-ci que sur les côtés ; médio- crement convexe: marqué, comme la tête, de points peu ou médiocrement rapprochés, sur un fond superficiellement et pres- que imperceptiblement pointillé ; ordinairement noté d’une fos- setle, de chaque côté, vers la moitié de la longueur. Ecusson très-pelit; transverse. Elytres à angles huméraux saillants et prononcés ; à peu près parallèles jusqu'aux quatre cinquièmes ou un peu plus, arrondies (prises ensemble) à l'extrémité ; assez médiocrement convexes ; légèrement ruguleuses; à neuf ou dix rangées de points presque carrés, peu gros sur la majeure partie du dos, plus petits près des bords latéraux : chacune de ces ran- gées, séparée par une rangée parallèle de points notablement plus petits sur le dos, à peu près égaux sur les côtés. Dessous du corps un peu moins légèrement ponctué sur l’antepectus que sur le reste, vert ou d’un vert brunâtre. Prosternum peu élargi après les hanches; sillonné transversalement avant son bord postérieur. Pieds de la coulear du dessous du corps : 7arses d’un rouge brun. Cuisses lisses ou peu visiblement poinullées. Patrie ; la Sicile (collect. Gopart). Obs. L’exemplaire d’après lequel a été faite cette description n’avail peut-être pas sa couleur complète; néanmoins celte espèce se distingue du 7. cœrulœæa, par son corps plus étroit, plus parallèle; par son prothorax offrant les angles antérieurs avancés en forme de petite dent, tronqué en ligne presque droite à la base; par ses élytres à intervalles presque lisses ou à peine ruguleux ; par son prosternum moins triangulaire, c’est-à-dire faiblement élargi après les hanches. DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DU GENRE CATOPSIMORPHUS , Aube. PAR E. MULSANT ef CI. REY. ( Présentée à la Société Linnéenne de Lyon , le 9 août 1839, ) RES >< — Catopsimorphus pilosus. Ovilis, convexus, nilidus, longius fulvo-pubescens ; nigro piceus ; antennis elongulis; ore, pedibus elytrisque ferrugineis : his ad scutel- lum apiceque nfuscalis ; thorace untice angustato , angulis rotundatis. Long. Om,003 (1 1/3—1 1/2 1.). Tarses antérieurs ayant leurs trois premiers articles dila- tés. Tibras des pieds intermédiaires fortement arqués ou cou- dés en leur milieu; grèles à la base, et sensiblement épaissis au sommet à partir du coude. ? Turses antérieurs simples. Tibias intermédiaires très- légèrement arqués. Corps ovale, convexe , brillant, couvert d’une pubescence jaunàtre assez longue. Téte transversale, inclinée, très-convexe , couverte de points assez gros, mais peu profonds et peu serrés; d’un noir brillant avec les parties de la bouche ferrugineuses. Yeux grands, noirs , assez saillants. Antennes pubescentes, plus longues que la tête et le pro- thorax réunis, plus épaisses à l'extrémité; à premier article en massue allongée : les deuxième à septième subeylindriques, presque égaux, graduellement un peu plus épais: les neuvième et dixième légèrement transversaux : le huitième plus fortement, pas plus étroit mais un peu plus court que le précédent et le suivant : le dernier presque aussi long que les trois précédents GENRE CATOPSIMORPHUS. 11 réunis , cylindrique jusqu’aux deux liers de sa longueur, et brus- quement rétréei en pointe aiguë dans son dernier tiers. Prothorax transversal, plus d’une moitié plus large que long, de la largeur des élytres à sa base, fortement rétréci en avant, légèrement écharcré au sommet, subbissinueux à la base : les côtés et les angles antérieurs assez fortement, les postérieurs légèrement arrondis ; couvert de poils couchés, fauves ; convexe; finement ponctué; d’un noir de poix brillant, avec les côtés quelquefois plus clairs. Ecusson en cœur allongé , couleur de poix, assez densement ponctué. Elytres près de trois fois plus longues que le prothorax, légè- rement arrondies sur les côtés ; un peu plus larges vers leur miliea, sensiblement rétrécies en arrière et légèrement arron- dies à l'angle sutural; couvertes d’une ponctuation rugueuse et oblique, plus forte que celle du prothorax; garnies d’une pubes- cence assez longue et jaunàtre; convexes;, d’un ferrugineux brillant, avec la région scutellaire et quelquefois l'extrémité obscurcies; marquées d’une strie suturale, obsolète en avant, plus profonde et plus rapprochée de la suture en arrière. Dessous du corps rugueux, ponctué, d’un noir de poix avec l'anus ferrugineux. Pieds pubescents, d’un ferrugineux assez clair ainsi que les hanches. Tarses intermédiaires et postérieurs allongés. Patrie. Lyon, Heyrieux, Néris. Rare. Os. Celle espèce, par la forme du huitième article des an- lennes, rentre évidemment dans le genre Catopsimorphus Ausé (Ann. soc. ent. T. 8. p. 324, pl. 11, f. 1, 1850). Elle semble différer du €. orientalis Aus. par sa taille un peu plus petite, par sa tête plus fortement ponctuée, et sur- tout par ses antennes plus longues, à articles peu ou point trans- versaux. DESCRIPTION DE TROIS ESPÈCES NOUVELLES DU GENRE ANOBIUM (DRYOPHILUS) , Chevrolat, PAR E. MULSANT et CI. REY. ( Présentée à la Société Linnéenne de Lyon, le 9 août 4852.) © —— 1. Anobium longicolle. Elongatum, subcylindricum, parüm nitidum, pube luleä-sericans ; fusco- ferrugineum, antennis pedibusque dilutioribus, oculis solis nigris; scu: tello densius albido-pubescente; interstitiis striarum parcids punctatis ; antennarum articulis intermediis subelongatis ; thorace oblongo. Long. 0®,002 à 0,003 ( 1 à1 1/21.) 4 Antennes beaucoup plus longues que la moitié du corps, à trois derniers articles très-grands ; les neuvième et dixième , pris ensemble, égalant les sept précédents réunis. Yeux très- saillants. Téte et Prothorax obscurs avec le sommet de ce der- nier ferrugineux. Prothorax subdéprimé, sensiblement étranglé à son tiers antérieur, marqué au milieu du tiers postérieur du disque d’un petit tubercule ou carène courte , de chaque côté de laquelle se trouve une large fossette plus ou moins profonde. Elytres sublinéaires , légèrement rétrécies au milieu , subdépri- mées vers la région scutellaire , quatre fois plus longues que le prothorax. $ Antennes de la longueur de la moitié du corps, à trois GENRE ANOBIUM. 15 derniers articles d’une moitié moins grands que dans le 4, éga- lant, pris ensemble, les sept précédents réunis. Yeux médio- crement saillants. Tête et Prothorax entièrement ferrugineux. Prothora.x longitudinalement convexe, très-légèrement compri- mé antérieurement sur les côtés, élevé à la base en forme de carène très-obsolète, de chaque côté de laquelle se trouve un sillon oblique peu apparent. Elytres en ovale allongé , régu- lièrement convexes, non rétrécies au milieu, trois fois el demie plus longues que le prothorax. Corps allongé, peu brillant, subeylindrique, ponctué, con: vexe , d’une pubescence soyeuse et jaunâtre. Tete transversale , convexe, garnie de poils jaunâtres et bril- lants , assez serrés ; couverte d’une poncluation assez forte et rugueuse ; d’un ferrugineux plus ou moins obscur. Vertex mar- qué d’un très-court sillon , souvent caché sous le bord antérieur du prothorax. Feux grands, noirs. Antennes pubescentes, à premier article plus épais que les suivants, en massue un peu arquée ; le deuxième subeylindrique, un peu plus long que le suivant ; les troisième à hailième subey- lindriques, un peu plus longs que larges, presque égaux ; les trois derniers très-allongés, un peu plus épais que les précédents ; le dernier un peu plus long que le neuvième, le dixième sensible- ment plus court que le précédent et que le suivant ; entièrement d’une couleur ferrugineuse plus ou moins claire. Prothorax beaucoup plus étroit que les élytres , plus long que large, un peu rétréci en avant , obliquement tronqué au som- met, légèrement arrondi sur les côtés et au milieu de la base ; celle-ci sinueuse et impressionnée près des angles postérieurs ; ceux-ci presque droits , les antérieurs nuls ; couvert d’une ponc- luation assez forte et rugueuse; ferrugineux ?, ou obseur avec la partie antérieure ferrugineuse ’; peu brillant et garni d’une pu- bescence soyeuse et jaunâtre , plus serrée au milieu, en avant el près des angles postérieurs. 14 GENRE ANOBIUM. Ecusson arrondi, couvert d’un duvet serré, blanchätre. Elytres allongées, arrondies au sommet, marquées de dix stries ponctuées el du commencement d’une onzième à la base vers l’écusson ; les deux suturales et les deux latérales postérieu- rement plus profondes et réunies une à une; les intervalles pla- nes, parcimonieusement el rugueusement ponclués, mais beaucoup plus légèrement que la tête et le prothorax ; un peu brillantes, entièrement d’un ferrugineux plus ou moins obscur avec la base ordinairement plus claire ; garnies de poils brillants, jaunâtres, plus fins, plus longs el moins serrés que ceux de la tête et du prothorax. Epaules saillantes. Dessous du corps finement ponctué, d’un noir de poix brillant avec l'extrémité du ventre plus ou moins ferrugineuse ; le bord apical des deuxième, troisième et quatrième segments ventraux cilié de poils jaunâtres. Pieds finement pubescents, d’un ferrugineux assez clair. PATRIE : La Provence. Février etmars. Assezcommun sur le Pin pignon (Pinus pinea Lan.) et sur le Genévrier cade (Juniperus oxicedrus L.). Var. Les élytres sont quelquefois entièrement ferrugineuses, et d’autres fois obscurcies sur leur disque avec la base toujours plus claire. Oss. Cette espèce diffère de l’Ænobium pusillum. GxL. par sa forme plus allongée, plus étroite; par sa couleur moins obscure; par sa pubescence jaunätre , plus serrée et plus longue ; par son pro- thorax plus inégal et beaucoup plus long ; par les stries des élytres moins fines et plus fortement ponctuées, à intervalles couverts d’une ponetuation bien moins serrée; el enfin par ses antennes dont le deuxième article est proportionnellement plus allongé , et dont les trois derniers sont plus épais que les précédents, ceux- ci étant plus grèles que dans l’A. pusillum. GENRE ANOBIUM. 15 2, Amobium compressicorne. Elonga!um, subeylindricum, opacum, pube tenuissim@ albidä- x Ù sd ï 1 “ Page 120. — Ligne 11, ajoutez au commencen.ent de la ligne : 13. Page 492. 168 œxochomus decoloratus. Subhémisphérique. D'un roux les- tacé ou d’un roux testacé livide, en dessus. Tête nébuleuse. Dessons du corps obscur sur la poitrine et la base du ventre. Pieds d’un roux testacé. Long. 0,0033 (4 1/2 1.). Larg. 0,0026 (1 4/5 L.). Corps subhémisphérique; superficiellement pointillé; d’un roux testacé ou d’un roux testacé livide, en dessus. Tête nébuleuse, obs- cure ou brunâtre. Prothorax peu arqué et à peine rebordé sur les côtés. Ælytres étroitement relevées en faible gouttière sur les côtés. Dessous du corps nébuleux, obscur où brunätre sur les médi et post- pectus , et sur les deux premiers arceaux au moins du ventre, d'un testacé roussâtre postérieurement. Repli prothoracique creusé d’une faibie fossette. Pieds d’un roux testacé. ParriE Saint-Paul (Brésil), (collect. Chevrolat, Devrolle). Os. Parfois les pieds sont nébuleux ou obscurs. Quelquefois le bord antérieur du prothorax semble l'être également, mais cette sorte de bordure n’est due qu’à la transparence du segwent prothoracique qui laisse transpercer la teinte nébuleuse ou obscure de la tête. 17. Exochomus uropygialis. — Ovale ; noir ; pubescent. Elytres d’un jaune roux, ornées à l'extrémité d’une tache suborbiculaire noirâtre, couvrant à peine le huitième de la suture. . ——_—_ pp A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 197 Long. 0,0043 (21, ). Larg. 0, 0033 { 1 1/2 /1. ). Corps ovale; médiocrement convexe; garni d’un: duvet court el peu épais. Tête et palpes noirs. Antennes brunes. Prothorax noir; obtusément et faiblement arqué et relevé en rebord sur les côtés ; peu fortement arqué en arrière à la base, une fois et tiers plus large à celle-ci que long dans son milieu. Æcusson pelit; noir. Ælytres en ogive postérieurement ; médiocrement convexes; d’un jaune roux, ornées chacune à l’extrémité d’une tache semi-orbiculaire, consti- tuant avec sa pareille une tache orbiculaire noiïrâtre ou d’un brun noir, couvrant à peine le huitième postérieur de la suture. Dessous du corps et pieds noirs. Plaques abdominales en arc régulier pro- longé jusqu'aux deux tiers de l’arceau. PATRIE : les régions boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle). Page 496. — Ligne 3 , au lieu de chapeau, lisez : chaperon. Page 497. — Ligne 9, au lieu de: du prothorax, lisez : de l’épistome. Page 502. — Ligne 29, au lieu de 0,0020 (8/91.), lisez : 0,0030 (1 1/31. ). Page 507. — Ajoutez à la suite des observations qui terminent la description du Corystes hypocrita. Un exemplaire de la collection de M. Chevrolat m'a offert les taches prothoraciques plus distinctes, figurant une sorte d’M , ou plutôt montrant le prothorax marqué d’une tache obscure ou notritre, couvrant presque les trois cinquièmes médiaires de la base, avancée presque jusqu’au bord antérieur, en se rétrécissant en arc rentrant : celle tache, enclosant de couleur flave deux aréoles en espaces un “ 198 SUPPLÉMENT peu obliquement ovalaires, situés, de chaque côté de la ligne médiane, près du bord postérieur, Page 529.— Ajoutez à la synonymie : Suivant M. le docteur Schaum et d’après l’exemplaire typique de la collection de Kiel, il faut rapporter à la Brachyacantha bis-tripustulata de Fabricius, la Cocc. crythracephala du même auteur (Syst. El. 1. 1. p. 383. 141), et non à l'espèce ayaut servi de type à mou Hyperaspis Fabricti. Page 514. Après la ligne 8, ajoutez : yz. Elytres pirées d’une tache suturale seulement, 1° Clcothera eperaria. Ovale, arrondie postérieurement ; con- vexe ; d’un blanc flavescent, en dessus. Prothorax orné sur la moitié médiaire au moins de sa base d’une tache noire, presque semi orbicu- laire, avancée jusqu'au quart antérieur. Elytres d’un blanc flavescent, parées d’une bande suturale noire, égale en devant à la tache thoraeti- que, prolongée jusqu’à la moitié de leur longueur, arrondie à son extrémité, graduellement rétrécie vers son tiers antérieur. Long. 0,0035 (1 1/2 1.). Larg. 0,0022 (1 1.). Corps ovale ; convexe ; pointillé ; luisant. Tête , antennes ci palpes, d’un blanc flavescent. Prothorax en arc dirigé en arrière à la base et tronqué au devant de l’écusson ; rayé d’une ligne fine au devant de la moitié médiaire de la base; d’un blanc flavescent, orné d’une tache noire, presque semi-orbiculaire, faiblement anguleuse en devant, sur la ligne médiane, et entre ce point et la partie posté- rieure de ses côtés, couvrant au moins la moitié médiaire de la base, dont elle semble légèrement détachée, au moins sur les côtés, avancée à peu près jusqu’au quart antérieur. £cusson noir; un peu plus long que large ; à côtés curvilignes. Ælytres faiblement plus larges A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 199 en devant que le prothorax ; arrondies postérieurement ; convexes ; d’un blanc flavescent ; ornées d’une bande noire formant la conti- nualion de la tache prothoracique, aussi large en devant et vers ses quatre cinquièmes que celle-ci, prolongée jusqu’à la moitié de leur longueur, arrondie à son extrémité, sinueusement rétrécie vers le tiers de sa longueur ; marquées, lorsqu'on les examine avec atten- tion, de très-petits points noirs: ceux-ci constituant : 1° une rangée transversale rapprochée de la base, étendue jusqu’aux ciaq sixièmes de la largeur : 2° une rangée longitudinale naissant de ce point e, prolongée jusqu’à langle sutural, en formant postérieurement plusieurs rangées confuses : 3° une rangée longitudinale, au coté interne de la précédente, naissant vers les deux cinquièmes de la longueur : 4° une rangée juxta-suturale naissant après la bande noire. Dessous du corps noir, avec les derniers arceaux du ventre d’un blanc flavescent.Pieds de cette dernière couleur: Parris : le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 545. 98 Cleothera matromata. Briévement et obtusément ovale. Pro- thorax noir, paré de chaque côté d’une bordure flave, étendue jusqu’à la sinuosilé postoculaire , rétrécie jusqu’au tiers, parallèle ensuite et couvrant de chaque côté le dixième de la base. Elytres flaves, ornées d’une bordure suturale naissant après l’écusson, étendue en devant jusqu'aux trois septièmes de la largeur, rétrécie jusqu'aux trois cin- quièmes, parallèle ensuite jusqu'aux neuf dixièmes où elle se termine, et chacune de deux grosses taches, noires: l’antérieure obtriangulaire, s'appuyant sur le calus : la postérieure, orbiculaire, échäncrée en devant. S' Inconnu. ? Tête d’un rouge testacé, parée sur le front d’une tache noire , en carré un peu plus large que long. Palpes d’un jaune rouge. Pro- thorax sans bordure jaune en devant. Ventre de six arceaux. Pieds d’un rouge jaune ou d’un jaune rouge. 200 SUPPLÉMENT ÉraT NORMAL. Prothorax noir, paré sur les cotés d’unc bordure flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire , rétrécie graduellement jusqu’au tiers ou un peu plus de la largeur , presque parallèle ensuite jusqu’à la base où elle se dilate à peine , couvrant environ le cinquième de la moitié du bord postérieur. Elytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure suturale très-dilatée, d’une bordure externe et chacune de deux taches, noires : la bordure suturale, naissant à l'extrémité de l’écusson, presque en forme de cœur allongé, c’est-à-dire, étendue en devant jusqu'aux trois septièmes de la largeur de chaque élytre , légèrement arquée à son bord antérieur, rétrécie graduellement en ligne peu courbe depuis son angle antéro-externe jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu moins de la largeur de chaque étui, réduite, dans ce point, au septième environ de la largeur, puis parallèlement prolongée jusqu’aux neuf dixièmes où elle se termine : la bordure externe, réduite au rebord sur les côtés, moins étroite à l'extrémité des élytres : la première tache, obtriangulaire, couvrant ie calus de sa partie antérieure, prolongée jnsqu’à la moitié de la longueur, élargie d’avant en arrière : la deuxième , située après la première, un peu plus large, orbiculaire, échancrée en devant : ces deux taches séparées entre elles, du bord externe et de la tache sutu- rale. et, la première, du bord antérieur, la deuxième, du bord posté- rieur, par un réseau flave d’une étroitesse à peu près égale. Long. 0,0042 (1 7/8 L.). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.) Corps brièvement et obtasément ovale; convexe ; brillant en des- sus; au moins aussi finement ponctué sur les élytres que sur le pro- thorax. Antennes d’un rouge jaune. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sinué de chaque côté de cette troncature, à la base. Ecusson triangulaire; noir. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus et sur les deux tiers médiaires au moins des premier et deuxième arceaux du ventre, d’un rouge brunâtre ou d’un rouge testacé brunâtre, sur les arceaux suivants. Parri : le Brésil, (collect. Deyrolle). À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 201 Page- 546 : 91, Cleothera Gaïlliardi. Briévement et obtusément ovale ; d’un jaune pâle en dessus. Prothorax paré de deux taches brunes el en partie noires, couvrant la moitié médiaire de la base, avancées jusqu’au sixième antérieur, séparées presque jusqu’à la base sur la ligne mé- diane. Elytres ornées d’une bordure suturale, d’une bordure apicule, d’un rebord marginal, et chacune de trois taches, noires : l’une de celles-ci liée à la suture, couvrant du douzième aux deux cinquièmes de la longueur et les deux cinquièmes internes de la largeur, consti- fuant avec sa pareille une tache commune : la seconde, passant sur le calus, prolongée depuis la base jusqu'au tiers: la troisième, grusse, irrégulière, couvrant de la moitié aux neuf dixièmes et les quatre cinquièmes médiaires de la largeur. < Ventre de sept arceaux : les sixième et septième échancrés. ç Inconnue. Long. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0023 (1 1/4 1.). Corps brièvement et obtusément ovale ; pointillé ; luisant. Tête d’un jaune pâle. Antennes et palpes lestacés où d’un roux flave. Prothorax d'un jaune pâle, orné d’une bordure basilaire noire et de deux taches : la bordure, couvrant la moitié médiaire environ de la largeur et le sixième de la longueur, sur la ligne médiane : les taches liées chacune à la bordure basilaire, avancées jusqu’au sixième antérieur, arrondies en devant, séparées par la ligne médiane qui reste de couleur foncière et un peu moins étroite à son extrémité postérieure qui est arrondie: ces taches, en majeure partie brunes, offrant chacune un signe en arc longitudinal courbé en dedans ou une sorte d’accent noir, presque adossé avec son semblable sur la ligne médiane. Ælytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure et d’une tache suturales, et chacune d’une bordure apicale, d’une bor- dure externe ne couvrant que le rebord et de deux grasses taches, noires : la bordure suturale, à peine plus large sur chaque élytre que l’écusson, graduellement rétrécie jusqu'à l’angle sutural: la bor- 202 SUPPLÉMENT dure apicale un peu moins développée que la suturale vers le milieu de sa longueur: la tache commune, formant sur chaque élytre une tache presque en parallélogramme allongé, lié à la suture ou à la bordure suturale, prolongé du douzième aux deux cinquièmes de la longaeur et couvrant les deux cinquièmes internes de la largeur : la première des taches particulières à chaque étui, allongée, prolongée depuis la base presque jusqu’au tiers de la longueur, en passant sur le calus, couvrant depuis les deux tiers jusqu’aux neuf dixièmes de la largeur: la deuxième, grosse, irrégulière, couvrant depuis la moilié ou un peu moins jusqu'aux neuf dixièmes de la longueur, ct les trois quarts ou quatre cinquièmes médiaires de la largeur, pres- que en parallélogramme oblique , anguleuse au milieu de son bord antérieur. Dessous du corps noir ou noir brun, avec le troisième arceau et les suivants d’ün roux testacé ou d’un rouge jaune : épimères des médi et postpectus, blanches. Pieds d’un rouge jaune. Parrie: l’Amérique méridionale, (collect. Motschoulsky): J'ai dédié cette jolie espèce à M. Léon Galliard, ornithologiste zèlé, connu déjà par des observations pleines d’intérêt, et à qui j'ai dû, à diverses reprises, de nombreux Coléoptères. Page 556. — 10. Cleothera hexastigma. Obs. Les taches noires du dessus du corps varient un peu de forme. J’ai vu celles du prothorax en ovale droit ou oblique. La première des élytres, ou celle du calus, allougée, un peu obliquemeut elliptique, s’éloignant de la figure d'un carré : la troisième ovale, suivie à son côté externe d’une tache moins grosse , nébuleuse où presque arrondie, qui chez d’autres individus, doune à cétte troi- sième tache uue forme rapprochée de lovale transverse, Page 559. 115 Cleothera spinalis. Brièvement et obtusément ovale. Protho- raz et élytres d’un flave testacé ou d’un flave roussâtre: le premier, ordinairement notr sur sa partie médiaire : les secondes ornées d'une À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 203 bordure suturale ovalairement et plus ou moins dilatée de la base à la moilié et postér'eurement réduile à peu près au rebord, et souvent d’un point sur le calus, noirs. ETAT NORMAL. Prothorax d’un flave roussitre ou testacé, avec la partie longitudinalement médiaire, noire : cette dernière, couvrant ordinairement la moitié médiaire de la base, faiblement rétrécic en s’avançant jusqu’au bord antérieur. £lytres d’un flave roussätre ou testacé, ornées d’une bordure suturale noire, ovalairement renflée depuis la base jusqu’à la moitié de la longueur, couvrant souvent, dans son diamètre transversal le plus grand, le quart de la largeur de chaque élytre, postérieurement réduite au rebord ou à peu près; à rebord marginal obscur ou noirâtre ; ordinairement marquées sur le calus d’un point noir ou obscur. Variations du Prothorax et des Elytres, Oss. Quelquefois la partie médiaire noire du prothorax couvre moins de la moi- tié médiaire de la base et ne s’avance pas jusqu’au bord antérieur; plus rarement elle disparaît entiérement. La bordure suturale des élytres, également variable dans sa moitié antérieure, égale souvent le quart ou un peu moins de la largeur de chaque élytre, quelquefois à peine le dixième. Le point du calus est parfois peu apparent, Quelquefois les élytres présentent les traces d’une ligne longitudinale obscure postérieu- rement au calus, et daus la direction de celui-ci. Loug. 0,0045 (2 L.). Larg. 0,0033 (1 4/2 1.). ‘ Corps obtusément et brièvement ovale; pointillé; luisant en dessus. Têtes, antennes et palpes d’un flave roussâtre. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sinuë de chaque côté de cette troncature à la base. Ecusson noir. Dessous du corps noir, avec le ventre paré d’une bordure assez large d’un flave testacé, à partir du premier arceau ; ordinairement marqué sur celui-ci d’une petite tache de même cou- leur. Pieds d’un flave testacé. Parui£: la Bolivie, le Brésil, (collect. Deyrolle). 701 SUPPLÉMEN r Page 563. 15° ŒCleothera suturella. Obtusément ovale. Prothorax noir, brun ou brunâtre sur sa moitié médiaire, d’un jaune ou roux testacé, sur les côtés. Elytres d’un jaune ou roux testacé, ornées d’une bordure suturale étroite, noire, brune ou brunâtre. Loug. 0,0030 (1 2/5 1.) larg. 0,0018 (3/4 i.). Corps obtusément ovale; convexe; pointillé; luisant. Téte d’un roux testacé. Palpes et antennes de teinte rapprochée. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure peu nettement limitée, de largeur pres- que uniforme, couvrant environ le quart externe de la base, brun ou brunätre sur la partie médiaire. £cusson brun. Elytres obtusément arrondies postérieurement ; d’un roux testacé, ornées d’une bordure suturale brune, uniforme, étroite. Dessous du corps noir sur les parties pectorales et sur les quatre premiers arceaux du ventre, d’un jaune rougeâtre sur les derniers. Pieds d’un jaune rougeûtre. ParniE : le Brésil, (collect. Deyrolle). Ogs. l'individu que j'ai eu sous les yeux n’avait visiblement pas acquis tout le développement de sa matière colorante. La partie mé- diaire du prothorax, l’écusson et la bordure suturale étroite, doivent être noires ou d’un brun foncé chez d’autres individus. 15° Cleothera micilla Dessus du corps d’un flave roussatre. Elytres ornées chacune d’une ligne brune ou d’un brun roussâtre, joi- gnant la suture, prolongée depuis l’écusson jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur, égale au cinquième ou un peu moins de la largeur, constituant avec sa pareille une tache commune, en carré long. Long. 0,0017 (3/4 1.) Corps obtusément ovalaire, peu raccourci; pointillé; luisant en dessus. Tête, antennès, palpes, antépectus, ventre et pieds d'un flave roussitre. Médi et postpectus et base du premier arceau ventral, noirs. Parrie : les environs de Garatas, (collect. Deyrolle). A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 205 Page 569. 205. Cleotera limbigera. Ovale; convexe. Prothorax flave ou rougeûtre, orné de deux taches dorsales brunes, presque contigquës sur la ligne médiane, couvrant les deux tiers au moins de la base, avanrées jusqu’au sixième antérieur: noté d’une tache latérale. Elytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure suturale, d'une bande commune arquée en arrière, couvrant la suture depuis la moitié jusqu'aux six septièmes, et chacune d’une grosse tache, brunes: celle-ci couvrant le calus, liée à la bordure suturale et à la bande arquée: ces diverses parties brunes laissant une bordure marginale, une tache obtriangulaire près de l’écusson, une autre plus petite entre la grosse tache, la suture et la bande, flaves. Long. 0,0033 (1 1/2 1 ). Larg. 0,0022 (1 1.). Corps ovale; subarrondi ou peu obtus postérieurement; convexe; pointillé ; luisant, en dessus. Tête, antennes:et palpes d’un rouge tes- {tacé ou d’un testacé rougeâtre. Prothorax en arc dirigé en arrière et ‘ronqué au devant de l’écusson, à la base ; rayé au devant de la moitié médiaire de celle-ci d’une ligne légère, constituant un rebord très- étroit; marqué de deux taches dorsales brunes ou d’un brun noir, couvrant les deux tiers médiaires au moins de la base, rétrécies d’arrière en avant, avancées jusqu’au sixième antérieur de la lon- gueur, à peine séparées par une ligne médiane étroite et rougeûtre ; noté prés de chaque bord latéral d’une tache d’un testacé rougeûtre, laissant entre elle et la tache dorsale brune un espace flave souvent réduit à une petite tache; d’un testacé rougeâtre au bord antérieur. Ecussen en pentagone irrégulier; d’un brun noir. £lytres subarron- dies postérieurement ; convexes; d’un jaune pâle, ornées d’une bordure suturale, d’une bande commune en arc dirigé en arrière, et chacune d’une grosse tache, d’un brun noir ou d’un noir brun: la bordure suturale, au moins aussi large en devant que la bäse de lécusson, un peu élargie jusqu’au cinquième de la longueur où elle se confond avec la tache, d’une largeur double à celle de l’écusson entre la tache et l’are, c’est-à-dire du tiers ou un peu plus à la moitié, 206 SUPPLÉMENT plus étroite postérieurement: la bande en arc dirigé en arrière, cou- vrant la suture depuis la moitié jusqu'aux six septièmes de la lon- gueur, avancée jusqu'aux deux cinquièmes: chacune des taches particulières à chaque étui liée à la base vers le tiers externe de celle-ci, couvrant le calus, prolongée jusqu’à la partie antérieure de la bande arquée d'une part et jusqu’à la bordure suturale de l’autre, vers le quart de la longueur; ces diverses parties brunes ou d’un brun noir laissant de couleur flave: 1° une bordure marginale prolongée depuis les épaules jusqu’à l’angle huméral, un peu plus étroite dans ses deux cinquièmes antérieurs, sinueusement élargie vers le point d'union de la tache et de la partie antérieure de la bande arquée : ?° une tache obtriangulaire sur les côtés de l’écusson : 3° une autre tache obtriangulaire plus petite, entre la grosse tache brune, la bordure suturale et le bord antérieur de la bande arquée: repli flave. Dessous du corps, noir sur les médi et postpectus, moins obscur sur le ventre, surtout sur l’extrémité de celui-ci. Pieds d’un flave rougeâtre. Partie : le Brésil, (collect. Deyrolle). Oss. L’exemplaire d’après lequel a été faite cette description jra- raissait n’avoir pas acquis la couleur noire dans son état complet de développement; par suite de ce développement incomplet du pigmen- tum, la tête et le bord antérieur du prothorax qui se trouvaient rougeûtres, peuvent être flaves chez d’autres individus plus adultes. La tache des élytres peut aussi peut-ètre se montrer plus restreinte chez d’autres exemplaires et rester isolée de la suture et de la bande arquée. 215 Cicothera uneinata. Briévement et abtusément ovale. Protho- rax d’un jaune pâle; marqué de quatre taches : deux, couvrant la moitié médiaire de la base: deux près de la ligne médiane, souvent liées aux autres. Elytres d’un jaune pâle, ornées d’une bordure périphérique, ct chacune de cinq taches d’un noir brun : deux, en carré long près de la A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 207 base: une petite, sur le disque: deux plus postérieures: l’interne, courbée en hamecon à sa partie postéro-externe, ordinairement liée à la troisième par son angle antéro-interne. EraT NORMAL. Prothorax d’un jaune päle, marqué de quatre taches noires : les deux postérieures presque liées ou liées à la base, et dans ce dernier cas constituant une bordure basilaire, couvrant la moitié médiaire du bord postérieur, étroite au devant de l’écusson, graduellement dilatée de dedans en dehors de chaque côté de ce point: les antérieures, situées, vers la moitié de la longueur, de chaque côté de la ligae médiane, parfois liées chacune à l’angle antéro- externe des postérieures qui leur correspondent respectivement. Elytres d’un jaune päle, ornées chacune d’une bordure périphérique ct de cinq taches, noires: la bordure périphérique, étroite en devant, presque réduite au rebord extérieurement, moins étroite postérieu- rement, constituant sur la suture uae bordure commune, à peu près égale à l’écusson en devant et vers les trois quarts, graduellement et faiblement moins étroite dans le milieu, légèrement renflée en ovale avant l’extrémité : les première et deuxième taches, formant avec leurs pareilles une rangée transversale : la deuxième ou externe, couvrant le calus de sa partie antérieure, prolongée environ jus- qu'aux deux cinquièmes, une fois plus longue que large: la première, plus étroite, au moins aussi longue, située entre la deuxième et la bordure suturale : la cinquième, située en arrière de la deuxième, en carré allongé, couvrant de la moitié aux, trois quarts environ de la longueur : la quatrième, aussi voisine de la suture que la pre- mière, en forme de hamecon, postérieurement recourbée du coté externe, naissant au niveau de la moitié de la cinquième, plus pos- térieurement prolongée de la moitié environ de la longueur de celle-ci: la troisième, la plus petite, carrée ou presque ponctiforme, située sur le disque, à égale distance des première, deuxième et cinquième, liée ou à peu près à l’angle antéro-externe de la quatrième. Long. 0,0056 (4 2/3 L). Larg. 0,0028 (1 1/#1.). Corps brièvemeut et oblusément ovale: luisant, pointillé. Tête 208 SUPPLÉMENT d’un jaune pâle, marquée près de la suture frontale de deux points bruns, souvent dilatés et conslituant une tache brune où d’un brun rougeàtre. Antennes ci palpes jaunes. Prothorax parfois d’un rouge brun entre les taches, par l’elfet de l'extension de la matière colo- rante de celles-ci. Ecusson noir. Elytres obtusément et obliquement tronquées chacune à leur extrémité. Dessous du corps d’un brun noir sur la poitrine, brun sur le premier arceau ventral, puis d'un rouge brun, plus clair sur les côtés que sur le disque des autres arceaux. Pieds jaunes. Paris: Ste-Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle). Page :90- 30B Cilecthera octupla Briévement et obtusément ovale. Pro- thorax noir, paré sur les côtés, d’une bordure jaune moins étroite au bord antérieur. Elytres jaunes, ornées d’une bordure périphérique et chacune de quatre taches, noires : la bordure suturale graduellement un peu plus large dans son milieu: les taches, disposées sur deux rangées, une fois plus lonques que larges : l’interne postérieure en forme de pepin : les autres en parallélipipède allongé. Erar NorMaL. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bor- dure jaune, avancée en devant jusqu’à la sinuosité pastoculaire, brusquement rétrécie vers les deux cinquièmes de la longueur et réduite à moins de moitié de sa largeur sur li partie postérieure des bords latéraux. Elytres jaunes ou d’un jaune pâle, ornées d’une bordure périphérique et chacune de quatre taches disposées par paires, noires : la bordure périphérique, formant sur la suture une bordure commune , de moitié plus étroite que la base de l’écusson, à extrémité de celui-ci, graduellement élargie et de moitié au moins plus large que la base de l'écusson vers la moitié de la longueur , graduellement rétrécie ensuite, réduite au rebord au côté externe, un peu moins étroite à la base, plus large au bord posiérieur : les pre- mière et deuxième taches, une fois au moins plus longues que larges, formant avec leurs semblables une rangée transversale ua peu arquéc A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 20) en arrière : la première, prolongée du huitième environ presque à la moitié de la longueur, à peine aussi isolée de la bordure suturale que de sa voisine : la deuxième, sur le calus, un peu moins postérieu- rement prolongée : les troisième et quatrième, formant avec leurs pa- reilles une rangée parallèle à la précédente : la troisième ou interne, presque en forme de pepin, un peu obliquement dirigée en dehors, d’arrière en avant, et graduellement rétrécie à son côté interne, du milieu à son bord antérieur : la quatrième, en parallélogramme une fois plus long que large, un peu plus voisine du bord externe que de la troisième. Long. 0,0028 (1 14 1.). Larg. 0,0018 (4/5 1.). Corps brièvement et obtusément ovale; médiocrement convexe : finement ponctué , brillant en dessus, Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sensiblement sinué au devant de cette troncature. Ecusson noir. Élytres obtusément arrondies chacune à extrémité, Dessous du corps noir, avec les derniers arceaux du ventre d’un rouge, brun. Pieds d’un jaune ou flave rougeâtre. Patrie : Ste-Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle). Page 596. — Ligne 12, au lieu de : soit d'une bordure marginale entière, Lisez : soit d’une bordure marginale Jaune entière, Page 599. — Ligne 15, au lieu de: les secondes, de cinq taches, lisez : les secondes, chacune de cinq taches. Page 607. 398 Clecthera scapulata. Obtusément et brièvement ovale. Pro- thorax noir, étroitement bordé de jaune sur les côles. Elytresnoïres, à cinq taches jaunes (dont deux unies ensemble): les première et deuxième, Annales de la Société Linnéenne, 1+ 210 SUPPLÉMENT presque liées à la base: l’interne, semi-orbiculaire: externe, en forme de bordure humérale prolongée jusqu’à la quatrième: celle-ci anguleuse- ment dilatée au côté interne: la troisième, subarrondie, un peu moins grosse que la première, formant avec la quatrième et leurs semblables une rangée presque transversale : la cinquième, subapicaie, une fois plus large que longue. Long. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0050 (1 1/5 1.). PATRIE: Saint-Paul (Brésil), (coltect. Chevrolat). Oss. Elle a beaucoup d’analogie avec la Cleoth. humerata; elle en diffère par sa première tache des élytres semi-orbiculaire, à peu près liée à l’humérale ; par la troisième un peu moins grosse que la pre- mière ; surtout par la quatrième, anguleusement dilatée jusqu'aux deux cinquièmes externes de la largeur, formant une sorte de triangle dont la base joint le rebord et dont le côté postérieur est échancré en arc ; par les troisième et quatrième taches constituant avec leurs semblables une rangée presque transversale; enfin par la forme de la tache postérieure, sans échancrure en devant. Je n’ai vu que la ©. Chez cet exemplaire la tête était noire; le prothorax de même couleur , paré latéralement d’une bordure jaune, égale en devant aux trois cinquièmes de Ja largeur comprise entre le bord externe et la sinuosité postoculaire, étendue à peu près en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, de suite après, presque de moitié réduite, puis graduellement rétrécie jusqu’à l’angle pos- téricur. Cuisses noires Jambes et tarses d’un jaune rouge. 39 €Cleothera lividipes. Oblusément ovale. Prothorax d'un blane flavescent, paré d’une bordure basilaire couvrant la moitié mé- diaire de la base, tantôt tronquée, lanlôt rétrécie et avancée presque jus- qu'au bord antérieur. Elytres noires, ornées chacune de cinq tachesd’un blanc flavescent : les première et deuxième, presque liées à la base : l'in- terne, orbiculaire, couvrant au moins le quart de la longueur : l’externe, petite: les troisième et quatrième, formant avec leurs pareilles une rangée transversale arquée en arrière: la cinquième, la plus grosse, couvrant au moins le quart postérieur: le réseau noir, parfois non pro- A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 211 longé jusqu’au bord latéral et rendant incomplétement closes les taches juxta-marginales. +* Epimères du médipectus blanches. Ventre de sept arceaux : le sixième échancré. g: Epimères du médipectus noires. Ventre de six arceaux. ETAT Norma. Prothorax d’un blanc sale ou flavescent, avec la partie médiaire, noire: celle-ci, couvrant la moitié médiaire de Ja base, graduellement rétrécie jusqu’à la moitié de la longueur, avancée ensuite presque jusqu’au bord antérieur d’une manière à peu près parallèle et un peu moins large que le front. ÆElytres noires, ornées chacune de cinq taches d’un blanc sale ou flavescent : les première et deuxième, presque liées à la base: la première orbiculaire, un peu moins voisine de la suture que de la base, couvrant environ jus- qu'aux trois cinquièmes de la largeur, et au moins le quart de la longueur : la deuxième, vers l'épaule, six ou huit fois plus petite: les troisième et quatrième, constituant avec leurs pareilles une rangée arquée en arrière: la troisième, presque aussi voisine de Ja suture que la première, orbicalaire ou {rès-brièvement ovale, couvrant le quart médiaire de la longueur : la quatrième, de moitié plus antérieure et de moitié moins postérieure, orbiculaire, presque liée au rebord marginal, plus grosse que la troisième, à peu près égale à la pre- mière: la cinquième, apicale, en laissant noir le rebord, couvrant l'extrémité à partir des cinq septièmes du bord externe et des trois quarts de la suture, dont elle se détache graduellement d’arrière en avant à partir de l’angle sutural. Variations du Prothorax et des Ehtres. Ogs. La partie noire du prothorax est parfois réduite, surtout chez le f.àuve bordure noire, couvrant la moitié médiaire de la base, rétrécie d’arrière eu avant, tronquée et couvrant à peine le tiers postérieur sur la ligne médiane, Quelquefois le réseau noir des élytres ne se prolonge pas jusqu'au bord externe, dont il reste distant d'un einquième environ de la largeur, en sorte que les deuxième, quatrième et cinquième laches sont liées entre elles et constituent une large bordure marginale trifestonnée, 242 SUPPLÉMENT Long. 0,0033 à 0,0036 (1 1/2 à 1 2/3 L.). Larg. 0,0022 à 0,0027 (1 à 1 1/4 [.). Corps obtusément ovale ; pointillé ; luisant. Tête, antennes et palpes, d'un blanc sale ou flavescent. Feux gris, ou noirs après la mort. Pro- thorax troaqué et sensiblement sinué de chaque côté de cette tron- cature. £cusson noir. Repli des élytres, tantôt noir avec une tache antérieure blanche, taatôt, et particulièrement chez le ,7, d’un blanc flavescent. Dessous du corps noir ou brun sur les médi et postpectus et sur le premier arceau ventral, d’un blanc flavescent ou d’un blanc fauve sur le reste. PATRIE : l'Amérique méridionale, (collect. Motschoulsky). Os. Les parties noires paraissent être ordinairement plus foncées chez les 9 que chez les 7. Quand les parties pectorales et le premier arceau ventral sont très-noirs, les arceaux suivants sont d’un blanc flavescent ; quaad les premières parties sont moins fortement colorées, le pigmentum parait s'être répandu sur les arceaux du ventre qui sont alors testacés ou d’un fauve blanchâtre. Page 697. 49. Cieothera decem-signata. Ligne 18, au lieu de : chaque dent étendue, lisez : chaque dent couvrant à la base depuis. Ogs. L'état normal du prothorax du 4 doit être caractérisé de la sorte : prothorax flave, paré sur les trois cinquièmes médiaires de sa base d’une bordure noire, émettant eu devant, jusqu’au sixième an- térieur, deux dents obtuses, séparées entre elles sur la ligne médiane par la couleur flave : cette bordure noire , souvent linéairement ou peu distinctement étendue sur le bord postérieur, en dehors des trois cinquièmes médiaires, presque jusqu'aux angles de derrière. Chez l’exemplaire de la collection Dejean, les dents sont triangu - laires, beaucoup plus courtes; mais en l’examinant attentivement, on peut voir d’une manière très-nébulcuse les traces des prolonge ments que nous venons d'indiquer. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 213 La © a le prothorax noir brun ou brunâtre, paré de chaque côté d’une bordure flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité posto- culaire , presque aussi large à la base, un peu anguleusement avancée vers le milieu de sa longueur. Les taches des élyires varient assez légèrement de forme ; cepen- dant un des caractères propres à faire distinguer cette espèce d’une partie des suivantes, consiste dans la forme de la tache humérale, qui est presque carrée ou parfois plus large que longue, au licu d’être obtriangulaire. Parkie : le Brésil, (collect, Chevrolat). Page 610. 415 €leothern Raymevaïii, Briévement et obtusément ovale. Prothorax noir à la base, largement flave sur les côtés. Elytres noires, ornées de cinq taches : les première et deuxième, subbasilaires : les tror- sième et quatrième formant avec leurs semblables une rangée transversale vers la moitié: la cinquième, subapicale: la troisième ou interne de la deuxième rangée, rose : les autres, d’un jaune pâle. S'. Inconnu. $ Tête d’un jaune pâle. Prothorax noir sur sa partie médiaire, d'un jaune pâle sur les côtés: la partie jaune, formant une bordure étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, couvrant le cin- quième externe environ de la base, anguleusement dilatée dans son milieu. Epimères obscures. Ventre de six arceaux. . EraAT NORMAL. Elytres noires, ornées chacune de cinq taches: les première et deuxième à peu près liées à la base: la première, subor- biculaire, presque liée à la base de l’écusson, non étendue jusqu'à la moilié de la largeur : la deuxième, liée au rebord externe excepte à sa partie postérieure, anguleuse au côté interne, couvrant à peine le quart externe de la largeur: les troisième et quatrième, formant avec leurs semblables une rangée transversale : la troisième ou in- LR : SUPPLÉMENT terne, ovale, aussi voisine de la suture que la première, étendue un peu au delà de la moitié de la largeur, couvrant les deux septièmes médiaires de la longueur: la quatrième, liée au rebord externe, an- guleuse au côté interne, couvrant à peine plus du cinquième médiaire de la longueur comprise entre l'épaule et l’angle postéro-externe, étendue à peine jusqu'aux deux septièmes externes de la largeur: la cinquième, en parallélipipède transverse, aussi rapprochée de la suture que la troisième, presque liée au rebord externe, très-voisine du bord apical : la deuxième tache, rose: les autres, d’un jaune pâle. Lons. 0,0036 (1 2/31.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.7. Corps brièvement et obtusément ovale, pointillé ; luisant ou brillant en dessus. Zntennes et palpes jaunes. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sensiblement sinué au devant de £ette troncature. Dessous du corps noir sur la poitrine et parfois plus ou moins sur la partie antéro-médiaire du premier arceau ventral : reste du ventre d’un rouge jaune. Côtés de l’antépectus jaunes. Pieds d’un jaune rouge. Parme : Cayenne, (collect Deyrolle). J'ai dédié cette belle espèce à M. le comte de Rayneval, ambassa- deur de Franceà Rome, que les sciences naturelles se glorifient de compter au nombre de leurs amis les plus éclairés. Page 611. 495 Cleothera arrmulis. Obtusément ovale Prothorax jaune, au moins sur les côtés. Elytres noires, ornées chacune de cinq taches flaves : les première et deuxième,presque liées à la base : l'interne,suborbiculaire, tronquée en devant: l’exlerne, étroite: les troisième et quatrième, for- mant avec leurs pareilles une rangée transversale en arc dirigé en arrière: la troisième, couvrant le quart médiaire de la longueur: la quatrième, plus grande, de moitié plus antérieure et de moitié moins postérieure : la cinquième, subapicale, transverse, échancrée en devant. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLILES. 215 J. Ventre de sept arceaux: le premier, garni de poils sur sa partie antéro-médiaire : le cinquième, échancré. Epimères des médi et postpectus d’un blanc flavescent. g. Ventre de six arceaux: le premier, glabre: le cinquième, non échancré. Epimères obscures ou d’un blanc brunâtre. ETAT NoRMAL. Prothorax flave, avec la partie médiaire noire: celle-ci, couvrant la moitié ou les trois cinquièmes médiaires de la base, graduellement rétrécie jusqu’à la moitié de la longueur où elle occupe les deux cinquièmes médiaires de la largeur, avancée presque jusqu’au bord antérieur, à peine bilobée en devant. £lytres noires, parées de cinq taches flaves, ou flaves ornées d’une bordure périphé- rique et d’un réseau noir: celui-ci divisant la surface de chacune en cinq taches flaves: les première et deuxième presque liées à la base: la première, rapprochée de la suture, suborbiculaire, tronquée en devant, un peu ogivale postérieurement , couvrant à peu près jus- qu'aux trois cinquièmes de la largeur : la deuxième, humérale, étroite, à peine aussi longuement prolongée: les troisième et quatrième, formant ayee leurs pareilles une rangée arquée en arrière: la troi- sième aussi voisine de la suture que la première, c’est-à-dire environ du dixième de la largeur, ovale, dépassant à peine la moitié de la largeur, couvrant le quart médiaire de la longueur: la quatrième, plus grande, de moitié plus antérieure et de moitié moins postérieure, presque en parallélipipède longitudinal émoussé ou subarrondi aux angles, voisine du bord externe: la cinquième, subapicale, trans- verse, échancrée à son bord antérieur, aussi voisine du bord externe, vers la courbure postéro-externe que du bord postérieur et de la suture près de l’angle apical, graduellement plus distante de la suture d’arrière en avant. Variations du Prothorax. Ous. Quelquefois la partie noire au lieu de s’avancer Jusque près du bord antérieur, ne dépasse pas les deux tiers, et se montre presque quadrifestonnée en demi- cercle, Cette variation semble principalement particulière au AE 216 SUPPLÉMENT Loug. 0,0026 {1 1/5 L.). Larg. 0,0018 (3/4 1). Corps obtusément ovale; pointillé; luisant. Tête, antennes et palpes d’un blanc flavescent. Æcusson noir. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, brun, d’un rouge brun ou d’un rouge testacé sur le ventre, avec les deux derniers arceaux parfois d’un jaune testacé. Pieds d’un blanc flavescent (47) où d’un jaune rouge (2). Pate : l'Amérique méridionale, (collect. Motschoulsky). Page 613. 158) Cleothera vexata. Briêvement el obtusément ovale. Prothorax jaune, paré à la base d’une bordure noire, quadrilobée en devant, cou- orant les deux cinquièmes de la longueur. Elytres noires, ornées chacune de cing taches jaunes : les première et deuxième, presque liées à la base : l’interne, presque crbiculaire, étendue jusqu'aux deux tiers de la largeur ; l’externe, ciroite, obtrcangulaire : les iroisième et quatrième, formant avec leurs pareilles une rangée en arc dirigé en arriére : l’externe, carrée : l’interne, ovale: la cinquième, subapicale, en carré large. Erar NonuaL. Prothorax jaune, paré. à la base d’une bordure noire, quadrifestonnée en devant, égale aux deux cinquièmes ou trois septièmes de la longueur ; marqué au devant de celle-ci, de chaque côté de la ligne médiane d’une tache d’un rouge brunätre, qui, chez d’autres individus, peut être représentée par un point brun. Élytres noires, parées chacune de cinq taches jaunes ; les première et deuxième, presque liées à la base: la première ou interne, presque orbicalaire, plus large que longue, presque liée à l’écusson, couvrant environ les deux tiers de la largeur : la deuxième, humérale, étroite, rétrécie d’avant en arrière : les troisième et quatrième, formant avec leurs semblables une rangée en arc dirigé en arrière : la troisième ou interne, ovale, aussi voisine de la suture à peu près que la première, couvrant un peu plus du cinquième médiaire de la longueur: la quatrième ou externe, carrée, très-voisine du bord externe, plus an- A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 2) 174 térieure de la moitié de la longueur de la troisième : la cinquième, en carré large, très-voisine du bord externe, à peine moins du posté- rieur, un peu moins rapprochée de la suture que la troisième. Long. 0,0033 (1 1/2 L.). Larg. 0,0022 (1 1.). Corps brièvement et obtusément ovale; assez convexe; pointillé ; brillant. Tête, antennes et palpes jaunes. Ecusson noir. Elytres obtu- sément arrondies à leur extrémité. Dessous du corps noir sur la poitrine, d’un jaune orangé ou rougeàtre sur le ventre. Pieds jaunes. PaTRiE : Caracas, dans la Colombie, (collect. Deyrolle). Os. Je n’ai vu que l’un des sexes. Page 613. Cleothera Levrati. Le 7 de cette espèce m'était inconnu, lorsque je publiai la des- cription de cette espèce. En voici la description : Tête flave. Prothorax ordinairement paré en devant d’une bordure flave graduellement plus étroite ou peu distincte dans son milieu. Cuisses d’un jaune rougeûtre. Ventre de sept arceaux. Os. le prothorax, quand la matière noire a acquis tout son déve- loppement, offre une partie médiaire noire couvrant près de la moitié médiaire de la largeur, arrondie en devant et avancée dans son milieu à peu près jusqu’au bord antérieur : cette partie noire réduite sur les côtés de cette partie avancée à une bordure basilaire couvrant près de la moitié postérieure de la longueur, et rétrécie d’une manière arquée , à son bord antérieur, en se prolongeant jusqu'à l'angle de derrière ; quand la matière colorante noire est moins intense, on aperçoit sur la ligne médiane une raie moins obseure qui divise en deux la partie avancée ; enfin quand la matière colorante a en partie fait défaut, la région noire est à peu près réduite à une bande basilaire noire, couvrant les deux cinquièmes postérieurs de la lon- gueur. Quelques-unes des taches jaunes des élytres varient aussi plus ou moins. Ainsi la première est parfois semi-orbiculaire ou 218 SUPPLÉMENT presque carrée : la deuxième, quelquefois un peu moins longue ct moins détachée du rebord : la quatrième, non liée au bord externe et souvent peu ou point échancrée en devant : la troisième, par sa forme en triangle dirigé en arrière et à côtés curvilignes, est une des plus caractéristiques. PaTRiE : le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 615. L15, Clcothera punetwum. Briévement et obtusément ovale. Pro- thorax noir, paré de chaque côté d’une bordure jaune, obtriangulaire, étendue en devant jusqu’à la sinuosité, à peine prolongée jusqu’au bord postérieur (@). Elytres noires, à cinq taches jaunes : les première et deuxième, presque liées à la base : l’interne, en ogive postérieurement , prolongée à peine jusqu'au cinquième : l’externe, obtriangulaire, plus longue : les troisième et quatrième, brièvement ovales formant avec leurs semblables une rangée arquée en arrière : la cinquième, à peine échan- crée en devant. '. Inconnu. g. Tête noire, parée sur le vertex d’une tache ponctiforme jaune. Epimères noires. Pieds d’un jaune roussätre: cuisses obscures. Erar Norma. Elytres noires, ornées chacune de cinq taches jaunes : les première et deuxième, presque liées à la base: la première, couvrant du sixième aux trois cinquièmes de la largeur, en ogive postérieurement, prolongée un peu au delà du sixième, à peine jusqu’au cinquième de la longueur : l’externe, couvrant le cinquième de la lar- geur à la base, rétrécie d'avant en arrière, un peu plus longuement prolongée : les troisième et quatrième, formant avec leurs semblables une rangée arquée en arrière: la troisième, brièvement ovale, un peu moins rapprochée de la suture que la première, étendue jus- qu’aux trois septièmes de la largeur, couvrant le sixième médiaire de la longueur : la quatrième, à peu près égale, liée au bord externe, plus antérieure du tiers de la longueur de la troisième : la cinquième, A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 219 subapicale, transverse, à peine échancrée au bord antérieur, un peu : plus rapprochée de la suture que la troisième, séparée du bord externe par un espace un peu plus grand que le juxta-Sutural. Long. 0,0053 (1 1/2 1.). Larg. 0,0022 (1 L.). Corps brièvement et obtusément ovale ; convexe ; pointillé ; luisant. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et faiblement sinué de chaque côté, à la base. Dessous du corps noir. PATRIE: Saint-Paul, (collect. Chevrolat). Oss. Elle a de l’analogie avec la CL. Levrati et quelques autres : la forme de la quatrième tache, la disposition arquée en arrière de la rangée formée par les troisième et quatrième taches et par leurs voisines, sert à la faire reconnaitre. La tache ponctiforme jaune manque d’ailleurs au vertex (9) des espèces voisines que j'ai eues sous les yeux. Page 617. 46. Cleothera Armandi, #. Tête, palpes et épimères du médipectus flaves ou d’un jaune pâle. Prothorax noir, avec le bord antérieur et les côtés d’un jaune pâle : la partie noire, avancée jusqu’au sixième antérieur, bifeston- née en devant, et formant de chaque côté ua angle correspondant à l’angle rentrant de la bordure latérale décrite chez la 9. Ventre de sept arceaux. Cuisses entièrement d’un jaune rouge. Dans l’exemplaire soumis à mon examen la tache humérale , rétrécie d'avant en arrière, se prolonge à peu près jusqu’au tiers des élytres. Paru : le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 618. 4165. Clcothera troglodytes, Obtusément ovale. Elytres noires, 220 SUPPLÉMENT ornées chacune de cing taches jaunes ow flaves : les première et deuxième, presque liées à la base ; l’interne, la moins pelite, postérieu- rement en ogive : les troisième et quatrième , pelites , ponchiformes , formant avec leurs semblables une rangée transversale, vers la moilié de la longueur : la cinquième, plus rapprochée du bord externe que de La suture. Hyperaspis troglodytes, Des., in collect. SJ. Tête flave. Prothorax flave sur ses côtés et à sa partie anté- rieure, noir à la base: la partie noire couvrant le bord postérieur, jusqu'aux angles, arquée et quadrifestonnée en devant : les festons intermédiaires , avancés jusqu’au tiers ou presque jusqu’au quart antérieur. Epimères du médipectus flaves. 9. Tête noire. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bor- dure flave , avancé en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire , graduellement rétrécie de là jusqu'aux angles postérieurs. Erar NoOnMaL. Elytres noires, parées chacune de cinq taches flaves (7) ou jaunes (9): les première et deuxième, presque liées à la base : la première ou interne, en ogive postéricarement, à peine prolongée jusqu’au septième de la longueur, un peu plus largement étendue à la base que la moitié de la largeur des élytres, la moins petite de toutes : la deuxième, humérale : les troisième et quatrième, ponctiformes, variant pour la grosseur entre le cinquième et le hui- tième de la largeur de chaque élytre, formant avec leurs semblables üne rangée transversale vers la moitié de la longueur : la troisième, distante d’un cinquième ou plus de la suture: la quatrième, presque liée au bord externe: la cinquième , ordinairement à peine moins petite que la troisième, rapprochée du bord postérieur, plus voisine du bord externe que de la suture. Lons. 0,0022 (1 1.\. Larg. 0,0015 (2/3.1.). Corps obtusémentovale ; convexe ; moins finement puintillé sur les élytres que sur le prothorax. Æntennes et palpes flaves ou jaunes. Dessous du corps noir. Pieds jaunes (9) ou flaves (2). Le) mn. A LA MONOGRAPHIE LES COCCINELLIDES. 2 Patrie: les Etats-Unis, (collect. Dejean, Deyrolle). Oss. Elle se distingue de la CL. Billoti, avec laquelle elle a de l’analogie par sa petitesse, par la situation de la cinquième tache des élytres plus rapprochée du bord externe que de la suture. La 9 s’en distingue d’ailleurs par sa tête entièrement noire et par la forme de la bordure des côtés da prothorax. Page 624.— Ligne 27 à 29 au lieu de: anguleusement dilatées chacune vers leur milieu, mais offrant la dilatation du bord antérieur plus externe que celle du bord postérieur, lisez: anguleusement dilatées chacune : l’antérieure, vers les deux tiers de son bord anté- rieur ef le milieu ou ua peu moins de son bord postérieur : la seconde, vers le milieu de son bord antérieur et le tiers interne de son bord postérieur. Page 632. 538, €lenthera mereabälts. Obtusément ovale. Elytres noires, ornées chacune d’une bordure externe couvrant les quatre cinquièmes de la longueur et de trois taches, orangées : la bordure, égale environ au dixième de la largeur un peu après l'angle huméral, prolongée en se rétrécissant jusqu'aux deux cinquièmes , obtriangulairement dilatée ensuile : les taches, disposées sur une ligne longitudinale : la première semi-orbiculaire, liée à la base et au côté de l’écusson : la deuxième, ovalaire, oblique, couvrant un peu plus d’un cinquième médiaire de la longueur, presque du tiers à un peu plus de la moïtié de la largeur : la troisième, en ovale transverse : la bordure, parfois liée à la première et à la deuxième tache. S Inconnu. o ‘Téte noire. Prothorax noir, paré de cha que côté d’une bor- dure orangée à peine étendue en devant jusqu’à la sinuosité postocu- laire, de suite après presque de moitié moins large et rétrécie ensuite 222 SUPPLÉMENT jusqu'à l’angle postérieur. Ventres de six arceaux. Cuisses noires. Jambes et tarses d’un jaune roussätre. ETAT NorMAL. Ælytres noires, ornées chacune d’une bordure externe, inégale, postérieurement raccoureie et chacune de trois taches orangées : la bordure, laissant le rebord noir, naissant vers les quatre cinquièmes externes de la base, égale environ au dixième ou au douzième de la largeur vers le dixième de la longueur, gra- duellement et faiblement rétrécie jusqu'aux deux ciequièmes environ de la longueur, brusquement dilatée dans ce point en forme de triangle dirigé en arrière, couvrant au moins le quart externe de la largeur , et prolongé en se sétrécissant graduellement jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur : les taches, disposées en ligne longitudinale : la première, semi-orbiculaire , couvrant la base de- puis les côtés de l’écusson jusqu'aux deux tiers de la largeur : la deuxième , ovalaire , un peu oblique de dehors en dedans et d'avant en arrière, naissant au niveau de la partie obtriangulaire de la bordure, prolongée jusqu’à un peu plus des trois cinquièmes de la longueur, couvrant depuis un peu plus du quart jusqu’à un peu plus dela moitié de la largeur : la troisième, en ovale transverse, une fois environ plus rapprochée du bord apical que de l’extrémité de la deuxième tache, un peu plus rapprochée de la suture que la deuxième, moins voisine du bord externe que de la suture. Variations des Elytres. Ors Quelquefois la bordure se lie, à la base, avec la première tache, el vers la dilatation obtriangulaire avec la deuxième tache ; les élÿtres semblent alors noires, ornées chacune d’une bordure marginale, postérieurement raccourcie , de laquelle naissent deux bandes transverses non prelongées jusqu’à la suture, et d’une tache subapicale, orangées, Long. 0,0039 à 0,0045 (4 3/4 à 2 1.). Larg. 0,0033 (1 1/2 1.) Corps obtusément ovale ; médiocrement convexe ; moins finement ponctué sur les élytres que sur le prothorax ; luisant, en dessus. Prothorax peu obtus au devant de l’écussou et à peine sinué de ‘A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 2,27: chaque côté de cette partie médiaire. £cusson noir. Reph orangé. Dessous du corps noir. ParRiE : le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 633, — 35. Cieothera Serval. '. Tête et épimères du médipectus, flaves. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune pâle, étendue en devant jusqu’au côté interne des yeux, tantôt paraissant obtriangulaire , rétrécie graduellement jusqu’à l’angle postérieur, ordinairement parallèle ou subparallèle jusqu’à la moitié, puis brusquement rétrécie d’une manière anguleuse ou parfois presque en ligne courbe, jusqu’à l’angle de derrière. Ventre de sept arceaux. Cuisses entièrement d’un rouge jaune. Les taches varient d’étendue et par suite de forme. Parfois elles sont séparées par un réseau plus ou moins étroit et brun ou d’un brun rougeätre. La matière colorante semble s’être particulièrement concentrée sur la suture et sur le calus qui semble marqué d’un point noir. L’étroitesse du réseau donne aux taches un développement plus grand. Dans ce cas, la deuxième ou juxta-suturale égale à peu près le tiers médiaire de la longueur, et les autres ont une grandeur pro- portionnelle. PATRIE : le Brésil ? (collect. Deyrolle). Oss. Cette espèce me semble, ainsi que je le croyais, devoir être réunie à la 7ocosa. Page 634. 555 Cleothern Aimanta. Obtusément ovale. Élytres noires, ornées chacune de quatre taches jaunes ou d’un roux flave: la première, presque liée à lu base et à l’écusson, étendue jusqu'aux trois cinquièmes de la largeur, en carré plus large que long, non prolongée jusqu’au cinquième de la longueur : les deuxième et troisième, formant avec leurs pareilles une rangée presque en demi-cercle dirigé en arrière : l’interne, tronquée 224 SUPPLÉMENT en devant,arrondie en arrière, naissant un peu avant la moitié:l'externe, assez petite, suborbiculaire, plus antérieure de toute sa longueur : la quatrième, subapicale, transverse, presque parallèle, couvrant les deux tiers médiaires de la largeur. fZ. Ynconnu. ?. Tète noire. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure obtriangulaire, d’un flave roux, étendue à peine en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, à peine prolongée, en se rétrécissant graduel- lement, jusqu’à l’angle postérieur : cette bordure parfois en partie divisée longitudinalement, de manière à constituer une bordure laté- rale uniformément étroite, une bordure presque semblable en devant, jusqu’à la sinuosité, une ligne longitudinale raccourcie, partant de celte dernière, jaunes où d’un flave roux. Epimères brunes. Ventre de six arceaux. ETAT NORMAL. Elytres noires, ornées chacune de quatre taches jaunes, flaves ou d'un roux flave : la première, à peu près attenante à la base, étendue depuis les côtés de l’écusson jusqu'aux trois cin- quièmes de la largeur, en carré plus large que long, non prolongée jusqu’au cinquième de la longueur: les deuxième et troisième , formant avec leurs semblables une rangée très-arquée en arrière, la deuxième ou interne, séparée de la suture, comme la première, par un espace égal à la moitié de la largeur de l’écusson, presque en demi-cercle un peu allongé, tronquée en devant, arrondie postérieu- rement, naissant un peu avant la moitié de la longueur, prolongée un peu après les trois cinquièmes, étendue jusqu’à plus de la moitié de la largeur: la troisième, de toute sa longueur plus antérieure que la deuxième, subarrondie, assez petite, d’un diamètre égal à peu près au quart de la largeur, moins voisine du bord externe que là deuxième de la suture, parfois paraissant liée à une autre tache très- peüte et peu apparente, située entre elle et le bord marginal: la quatrième, voisine du bord apical dont elle est graduellement moins rapprochée vers l’angle sutural, presque parallèle, transverse, une fois environ plus large que longue, couvrant les deux tiers médiaires de la largeur. À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 225 Long. 0,0031 (1 2/5 1.). Larg 0,0022 (1 1.). Corps brièvement et obtusément ovale; pointillé ; luisant ou bril- lant. 4ntennes et palpes d’un roux flave. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sinué de chaque côté de cette troncature. Ecusson noir. Ælytres obstuses postérieurement, Dessous du corps noir, avec le ventre moins obscur à la base et graduellement d’un brun jaune et d’un jaune brunâtre à l'extrémité. Pieds d’un jaune rouge. ParRie; le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 634. 56 . Cleothera trivialis. Obtusément ovale. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, à peine prolongée jusqu’à l'angle de derrière, presque paralliie dans sa première moitie, obtrianqulairement rétrécie postérieu- rement. Elytres noires, ornées de trois taches et d’une bande, jaunes : les première et deuxième taches, à peu près liées à la base: la première, presque orbiculaire, à peine prolongée jusqu'au cinquième de la lon- queur : la deuxième, obtriangulaire, humérale: la bande, paraissant formée de deux taches unies, constituant avec leurs pareilles une rangée transversale arquée en arrière : la quatrième tache, subapicale, trans- verse, 7. Tête jaune. Prothorax noir, bordé de jaune päle, en devant et sur les côtés: la bordure antérieure, étroite: chacune des bordures latérales, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, à peine prolongée jusqu’à l’angle de derrière, presque parallèle jusqu’au cinquième de la longueur, obtriangulairement rétrécie ensuite jus- qu’à son extrémité, avec le bord interne de cette partie échancrée un peu échancré en arc. Epimères des médi et postpectus flaves. Ventre de sept arceaux : les cinquième, sixième et septième échancrés en demi-cercle dans leur milieu. ?. Inconnue. Annales de la Socicié Linnéenne. 13 15 226 SUPPLÉMENT Long. 0,0056 (1 2/3 l.). Larg. 0,0028 (1 1/41.). Corps brièvement et obtusément ovale. 4ntennes et palpes d’un jaune orangé. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sensible- ment sinué de chaque câté de cette troncature, à la base. £lytres noires, ornées de quatre ou de cinq taches d’un jaune orangé : les première et deuxième, presque liées à la base: l’interne, subarrondie, un peu plus large que longue, voisine de l’écusson, à peine prolongée jusqu’au cinquième de la longueur : l’externe, humérale, étroite, obtriangulaire, un peu plus longuement prelongée: les troisième et quatrième, réunies en forme de bande, n’atteignant ni la suture, ni le bord externe, constituant avec leurs pareilles une bande en arc dirigé en arrière: l’interne, ovalaire, à peine moins avancée que la quatrième, près d’une fois plus prolongée en arrière: l’externe, un peu obliquement dirigée de dehors en dedans, d’avant en arrière, mais probablement déformée par son extension: la cinquième, en parallélipipède un peu obliquement transverse, une fois plus large que longue. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, d’un roux bronzé sur le ventre, avec la partie antéro-médiaire de celui-ci nébuleuse. Pieds d’un roux orangé. Pari : le Brésil, (collect. Chevrolat). Ons. La bande des élytres est visiblement formée de deux taches liées ensemble : cette supposition, indiquée par le dessin, est appuyée par le raccourcissement de cette bande à ses deux extrémités. Dans ce cas, cette espèce se rapprocherait des Cleothera Levrati et tropicalis. Elle s'éloigne de celle-là, par son prothorax n’offrant pas la partie antérieure de la tache marginale aussi avancée en dedans et moins en parallélipipède transversal; elle se distingue de la (ropicalis par sa première tache orbiculaire et non carrée, par la troisième plus posté- rieurement prolongée, par la cinquième, non échancrée. Enfin, il ne serait pas impossible que chez la © de cette C. tri. vialis, la tache humérale fit défaut et que le nombre des taches des élytres fût réduit à quatre. Cette espèce, si c’en est une distincte, réclame de nouvelles obser- vations, A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 9927 Page 652. Hyperaspis flavo-guttata, ligne 25, ajoutez à la fin des Ors. sur les variations des élytres : Quelquefois cette bordure se lie postérieurement à la tache subapicale. Page 661. Hyperaspis rufo marginata, ligne 22, au lieu de : bordure d’un roux jaune. Lisez : bordure marginale d’un roux jaune. Page 667. 125. Hyperaspis Ecoffeti. Obtusément ovale. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune rougeâtre, couvrant près du quurt de la base, rétrécie dans son milieu. Elytres jaunes, ornées d’une bordure suturale naissant à l’extrémité de l’écusson, égale vers Le cinquième de la longueur au quart de la largeur, graduellement et faiblement rétrécie, tronquée à son extrémité aux neuf dixièmes des étuis, et chacune d’un rebord externe et de deux taches, noirs: la pre- miére, orbiculaire, échancrée postérieurement, couvrant du douzième, aux deux cinquièmes : la deuxième, presque orbiculaire, couvrant de la moitié aux quatre cinquièmes de la longueur des étuis. Long. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.). ETAT NORMAL. Prothorazx noir, paré de chaque côté d’une bordure d'un jaune rougeâtre ou d’un jaune testacé, peu nettement limitée, égale en devant à un peu plus de l’espace compris entre l’angle anté- rieur et la sinuosité postoculaire, un peu rétrécie dans son milieu, couvrant postérieurement près du quart externe de la base; très- étroitement de la même couleur en devant, au moins chez le 7. Elytres jaunes, ornées d’une bordure suturale, et chacune d’un rebord 228 SUPPLÉMENT externe et de deux taches, noirs : la bordure suturale, naissant à extrémité de l’écusson, arrondie en devant, égale vers le cinquième ou un peu plus de la longueur au quart environ de la largeur, gra- duellement et assez faiblement rétrécie d’avant en arrière, prolongée environ jusqu'aux neuf dixièmes de la longueur des étuis, où elle égale les deux septièmes de Ja largeur, tronquée à son extrémité; la bordure externe, ne couvrant que le rebord : la première tache, orbi- culaire, échancrée postérieurement, couvrant le calus, depuis le douzième jusqu'aux deux cinquièmes ou environ de la longueur et plus de la moitié de la largeur, à égale distance de la bordure sutu- rale et du rebord externe : la deuxième tache, presque orbiculaire, située après la première, un peu moins large que celle-ci, séparée de la suture et du rebord externe par un espace à peu près aussi étroit que la première, couvrant de Ja moitié aux quatre cinquièmes environ de la longueur. Long 0,0036 (4 2/3 1. ). Larg. 0, 0028 ( 1 1/4 L. ). Corps obtusément ovale; médiocrement convexe; pointiilé; luisant. Tête jaune(s’). Palpes et antennes d’un jaune rouge. Prothorax rayé d’une ligne au devant du bord postérieur, tronqué au devant de l’écusson, déclive postérieurement à cette troncature. Ecusson en triangle presque équilatéral ; noir. Elytres obtuses postérieurement : repli, d’un rouge testacé. Dessous du corps noir sur les parties pecto- rales. Pieds d’un rouge jaune ou d’un rouge testacé. Patrie: le Brésil, (collect. Deyrolle). J'ai dédié cette espèce à M. Ecoffet, directeur des contributions indirectes à Nimes, à qui la science doit la découverte de plusieurs Coléoptères nouveaux. Page 669. 14°. Hyperaspis quadrina. Obtusément ovale. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure d’un flave blanchatre. Elytres d’un blanc flavce, ornées d’une bordure suturale raccourcie, et chacune de deux grosses taches presque carrées, noires. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 229 Eraï NoRMaz. Prothorax noir , paré de chaque côté d’une bor- dure d’un flave blanchâtre ou d’un blanc flave, couvrant le hord antérieur jusqu’à la sinuosité postoculaire ou même au delà, le tiers externe environ de la moitié de la base, rétrécie un peu après le milieu, par une dilatation anguleuse de la partie noire. Ælytres d’un blanc flavescent, à rebord extérieur obscur ; ornées d’une bordure suturale raccourcie et chacune de deux grosses taches presque car- rées , noires : la bordure, nulle ou réduite au rebord jusqu’au sixième ou presque au cinquième de la longueur des élÿtres, brus- quement égale au cinquième de la largeur de chaque étui, prolongée sur une largeur pareille jusqu'aux sept huitièmes environ de la su- ture : la première tache, couvrant le calus, prolongée du douzième au tiers environ de la longueur, et des deux cinquièmes aux sept hui- tièmes à peu près de la largeur, un peu plus rapprochée de la bordure suturale que de la base et du bord externe : la deuxième tache, à peine moins grosse, située sur la même ligne longitudinale, de la moitié environ aux quatre cinquièmes de la longueur. Long 0,0055 (1/21.). Larg. 0,0026 (1 1/5: ). Corps obtusément ovale; médiocrement convexe; à peine moins finement ponctué sur les élytres que sur le prothorax; luisant , en dessus. Tête, antennes et palpes d’un blanc flavescent, Prothorax lé- gèrement rebordé ou rayé d’une ligne légère à son bord postérieur , ordinairement tronqué et déclive au devant de l’écusson postérieure- ment à cette ligne. Ecusson noir. Elytres obtusément et obliquement tronquées à l’extrémité. Dessous du corps noir, avec les côtés du ventre d’un flave orangé. Pieds de même couleur, avec la base des cuisses plus foncée que l’extrémité. PaTRIE : Sainte Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle). Page 673. H. sex-pustulata, ligne 13, au iieu de , inconuu. Mettez : s” Tête d’un jaune pale, avec le bord postérieur noir. Prothorax 230 SUPPLÉMENT paré en devant d’une bordure jaune assez étroite. Cuisses et jambes antérieures flaves, avec l’arête obscure. PaTRiE : la Mongolie, (collect. de M. le comte de Mannerheim). Os. La Géorgie parait n'être pas sa patrie. L’exemplaire que j'ai eu sous les yeux présente avec celui que j'ai décrit quelques faibles différences que la phrase suivante fera sufl- samment connaître : Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure jaune, étendue en devant jusqu'à la sinuosité postoculaire, de largeur égale. Elytres noires, ornées chacune de trois taches d’un jaune pâle : la première, ponctiforme, couvrant un pea plus du quart médiaire de la largeur , depuis le septième jusques à un peu moins du tiers de la longueur : la deuxième, semi-orbiculaire, liée au bord marginal des trois dixiè- mes à la moitié : la troisième, en ovoïde transverse, plus étroite du côté externe, couvrant environ les deux tiers médiaires de la largeur, depuis les deux tiers ou un peu plus jusqu'aux cinq sixièmes de la longueur. Page 474. 185 Mypcraspis Guillardi. Oblusément ovale; d’un noir bril- lant, en dessus. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune pâle, étendue en devant à peu près jusqu’à la sinuosité postocu- laire, subparallèlement prolongée jusqu'à la base ou presque jusqu’à celle-ci, dont elle couvre le septième externe. Elytres ornées chacune de trois gouttes d’un jaune pâle ; la première, du sixième au tiers de la longueur, brièvement ovale ou suborbiculaire, couvrant le quart médiaire de la largeur : la deuxième, semi-orbiculaire, liée au rebord externe, couvrant le quart médiaire de l’espace compris entre l'angle huméral et la courbure postéro-externe: la troisième, ponctiforme , couvrant du quart aux trois cinquièmes de la largeur, près du bord postérieur, dont elle est aussi éloignée que de la suture. , Long. 0,0050 (1 1/3 1.). Larg. 0,0022 (1 1.). A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 231 Je n'ai vu que la 9. Elle a la tête noire; le dessous du corps et les cuisses bruns ou noirs: le bord postérieur des arceaux du ventre et les jambes d’un flave testacé. Parris : la Daourie, (collect. Motschoulsky). Je l’ai dédiée à M. Louis Guillard, membre de l’Académie de Lyon, l’un de nos chefs d'institution les plus distingués, et entomologiste instruit. Page 677.— Ajoutez à la synonymie de l’Ayperaspis 4-oculata, après la ligne 6 : Exochomus quadrioculatus (Escuscaourz) Morseuourskx Qbserv. etc., in Bullet, de a Soc. imp, des nat. de Mosc, (1845) n° 4 p. 383, 79 (©). Page 679. 248, Hyperaspis imaudax. Obtusément ovale ; d’un noir luisant, en dessus. Prothorax paré de chaque côté d'une bordure d’un jaune rouge, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, un peu arquée à son côlé interne, couvrant le sixième externe de la base. Elytres ornées chacune de deux taches d’un jaune rouge : la première, pelite, punctiforme, au tiers de la longueur, et du tiers aux quatre sephèmes de la largeur: la deuxième, en ovale transversal, du tiers interne presque jusqu à la sinuosité postoculaire. Hyperaspis iraudar, V. ve Morscnoussey, in collect. 9. Tête noire. Jambes d’un jaune rougeûtre, avec l’arête noirâtre. Long 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0025 (1 4/8 L.). Parrie le Caucase, (collect. Motschoulsky). Page 681.— Ligne première, rectifiez de la manière suivante ja synonymie de l’Æyperaspis vittifera : 232 SUPPLÉMENT Coccinella vittata, Gegcer, Characteristik etc., m Bullet. de l’acad. imp. de sciences de Saiut-Petersb. t, 3. n° 7 p. 1406. 34. Suivant M. de Motschoulsky. Oss. Le nom de vittifera doit néanmoins rester dans la science , Fabricius ayant plus antérieurement appliqué l'épithéte de vittata à une autre Coccinella. Page 684. — Hyperaspis inedita, La collection de M. Deyrolle m’a offert un exemplaire qui semble- rait devoir constituer une espèce particulière (A. mendica\, distincte de celle que j'ai décrite sous le nom d’inedita , mais qui me parait, malgré les différences que je vais signaler, n’être qu’une variété de celle-ci. S Tête Îlave. Prothorax noir, paré de chaque côté d’une bordure flave, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, anguleu- sement un peu dilatée vers le milieu de sa longueur, puis rétrécie à partir de ce point, jusqu’à l’angle postérieur qu’elle atteint à peine. Élytres noires, ornées d’une tache rouge, située à la même place que celle de l’inedita, mais orbiculaire, au lieu d’être oblique, et à peine moins rapprochée du bord externe. Patrie : Hong-Kong, (collect. Deyrolle). Cet exemplaire serait vraisemblablement le 4 de l’inedita qui m'était inconnu. Page 692. 415 Hyperaspis pseudopustulata, Obtusément ovale, d’un noir luisant, en dessus. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure d'un jaune rouge, étendue en devant jusqu'à la sinuosilé postoculaire, subparallèlement prolongée jusqu’à la base dont elle couvre le huitième de la largeur. Elytres ornées chacune d’une tache jaune, subarrondie, étendue des deux cinquièmes internes presque jusqu'à l'angle postéro- externe, un peu plus rapprochée du bord postérieur que de la suture. Hyperaspis pseudo-pustulata , V. ve MorscnouLsky, in collect. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 233 9 Tête noire. Dessous du corps et cuisses noires. Jambes et tarses d’un flave testacé. Long. 0,003 (1 9/5 1.). Patrie : la Russie méridionale orientale, (collect. Motschoulsk);). Oss. Elle doit être placée avant l’Æ. guttata dont elle se rapproche beaucoup. Page 696. — Ajoutez au tableau synoptique, à la deuxième acco- lade, le mot: Antennes avant ceux de : insérées vers la partie antéro-interne, etc. Page 699. — Après la ligne 13, ajoutez aux variations de la Chnootriba similis : Première tache dilatée à son angle postéro-externe et unie à la tache scutellaire par son angle interne: deuxième et troisième taches, unies en forme de bande liée au prolongement de l’angle postéro-ex- terne de la première, etunie à la cinquième : quatrième tache, joi- gnant la suture (47). Parrie : Abyssinie (Saucerotte). Page 708. — Ligne 33, c’est-à-dire celle qui précède l’avant dernière, au lieu de : bande suturale, lisez : bordure suturale. Page 709. — Ligne 12, au lieu de bordure antérieure , lisez : bordure extérieure. Page 710. 65, Epilachna nigrofaseiata. Ovalaire ; pubescente. Elytres 934 SUPPLÉMENT subcordiformes; d’un roux ou flave testacé, ornées chacune d’une bordure extérieure couvrant la tranche et un peu plus développée postérieure- ment, d’une bordure suturale presque nulle après la moitié, et de trois bandes, noires: la première, naissant de l’épaule où elle couvre le cinquième externe de la longueur, un peu obliquement prolongée vers la suture : la deuxième, plus étroite, un peu arcuément transversale, vers le milieu: la troisième, vers les trois quarts, renflée et raccourcie au côté interne. Epilachna nigrofasciata, Perrou», in collect. EraT NORMAL. Prothorax noir ou d’un noir verdätre. Elytres d’un roux lestacé ou d’un roux orangé, ornées d’une bordure suturale presque nulle après les deux tiers, d’une bordure externe, et de trois bandes, noires ou d’un noir verdâtre : la bordure suturale, à peine plus large en devant que la base de l’écusson, confondue à l’extrémité de celui-ci avec la bande antérieure, étroite entre les deux premières bandes, presque nulle ou réduite au rebord après les deux tiers: la bordure externe, couvrant la tranche et un peu plus développée vers l’angle sutural où elle égale un dixième où un douzième de la suture : la première bande, naissant de l’épaule où elle se confond avec la bordure externe , couvrant la partie externe, de la base jusqu’à l’angle postérieur du prothorax et le bord latéral jusqu’au cinquième ou un peu plus de la longueur, obliquement prolongée jusqu’à la suture qu’elle couvre depuis l’extrémité de l’écusson jusqu’au tiers environ de la longueur, où elle forme avec sa pareille un angle di- rigé en arrière, laissant entre elle et la base un espace aréolaire en ovale transversal prolongé depuis l’écusson presque jusqu’au calus : la deuxième bande, liée à la bordure externe vers le milieu de la lon- gueur, triangulairement élargie à son côté extérieur, transversale- ment prolongée jusqu’à la suture, en ligne à peine courbe, subgra- duellement plus étroite et un peu plus postérieure à son côté interne : la troisième bande, naissant de la bordure externe, vers les trois quarts ou un peu plus de la longueur, transversalement prolongée, en se renflant graduellement, jusqu’au cinquième interne de la largeur. Long. 0,0112 (51.) Larg. 0,0084 (3 3/4 1.). À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 235 Corps ovalaire; pointillé; peu densement garni d’un duvet cendré. Tête noire: bord antérieur du labre et de l’épistome, d’un roux flave ou testacé. Antennes et palpes noirs: les premières, avec les deuxième à huitième articles d’un testacé roux livide, au moins d’un côté: les seconds, avec une partie de quelques-uns de leurs articles d’un roux testacé. Prothoraz en angle dirigé en arrière, tronqué ou émoussé au devant de l’écusson, et assez faiblement sinueux près des angles pos- térieurs, à la base ; très-émoussé aux angles de devant, subarrondi aux postérieurs; élargi en arc déprimé sur les côtés ; médiocrement convexe; moins déclive sur les côtés du disque et latéralement relevé en large gouttière; noir. Ecusson en triangle plus long que large ; noir. Elytres arrondies aux épaules, offrant vers le quart ou le tiers leur plus grande largeur, rétrécies ensuite jusqu'aux deux tiers, et plus sensiblement de là à l'extrémité qui est en ogive ; offrant à partir du tiers ou de la moitié externe de la base une gouttière offrant un rebord subhorizontal égal vers le tiers au dixième ou au douzième de la largeur de l’élytre, rétréci ensuite et nul ou à peu près vers l'angle sutural : repli d’un roux testacé bordé extérieurement de noir. Dessous du corps et pieds noirs. PATRiE : la Colombie, (collect. Perroud). Os. Elle a beaucoup d’analogie avec l’£. cruciata dont elle diffère par sa bande antérieure prolongée jusqu’à la suture ; par sa bande médiaire longitudiaalement moins développée, moins droite transver- salement et aboutissant à la suture un peu plus postérieurement; par l'existence d’une troisième bande ; par la bordure externe beaucoup moins développée à l’angle sutural et ne constituant pas une tache apicale: la troisième bande ne peut pas être regardée comme un démembrement de cette tache, qui serait alors beaucoup plus déve- loppée que chez l'E. cruciata. Page 712. 15 Epilachna indiscreta. Ovalaire; pubescente. Prothorax d’un 236 SUPPLÉMENT rouge teslacé, orné de trois bandes longitudinales noires, Elytres sub- cordiformes ; à rebord latéral en gouttière ; noires , ornées chacune de deux taches d’un rouge testacé : la première, basilaire, enclose entre le calus et l’écusson, presque semi-orbiculaire, bidentée postérieurement : La deuxième, oblique, liée à la gouttière vers le quart de la longueur , à peine élendue au delà des deux septièmes externes. | Long. 0,0082 (3 3/5 1.). Larg. 0,0067 (3 L.), vers les épaules. Corps ovalaire; pubescent. Tête, antennes et palpes, d’un rouge testacé. Prothorax en angle très-ouvert dirigé en arrière, à la base ; sensiblement relevé sur les côtés ; d’un rouge testacé , orné de trois bandes longitudinales noires : la médiaire, couvrant les deux septiè- mes médiaires de la largeur: chacune des latérales moins large, non avancée jusqu’au bord antérieur et laissant le rebord latéral et moins distinctement la base, de couleur foncière. Elytres subcordiformes ; relevées en gouttière, naissant vers la moitié externe de la base, plus profonde un peu après les épaules, graduellement affaiblie postérieu- rement; noires, ornées chacune de deux taches d’un rouge testacé : la première, couvrant la base , depuis le calus huméral jusqu’à Pé- cusson, faiblement plus prolongée en arrière que le bord postérieur du calus, bidentée : la deuxième, presque ovalaire, ou plutôt en pa- rallélogramme à angles inégaux, naissant près de la gouttière vers le quart de la longueur, dirigée en arrière d’une manière transversale- ment oblique , jusqu'aux deux septièmes externes de la largeur en- viron ; offrant en outre la suture, surtout vers son extrémité et le bord postérieur moins étroitement, rougeâtres ou d’un rouge testacé. Repli noirâtre, avec la moitié interne d’un fauve testacé. Dessous du corps testacé sur l’antépectus, noir sur le reste, avec les épimères des médi et postpectus, une tache près du bord latéral de chaque arceau et l'extrémité, d’un rouge testacé. Pieds de cette dernière couleur. PATRIE : la Colombie, découverte par M. Goudot, ( collection Deyrolle ). Ors Peut-être n'est-elle qu'une variété par excès d’une espèce que je ne connais pas; mais elle semble néanmoins distincte de A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 231 toutes les autres espèces ayant coime elle les élytres subcordiformes, par son prothorax d’un rouge testacé à trois bandes noires. Page 713. 85, Epilachna pandora, Ovalaire ; pubescente. Prothorax noir sur lequart médiaire de la largeur, jaune latéralement. Elytres noires, ornées chacune de trois grosses taches : les deux premières, formant avec leurs semblables une rangée transversale faiblement arquée en arrière : l’interne, d’un rouge testacé, constituant avec sa pareille une tache commune, échancrée au milieu de son bord antérieur : l’externe, lice au bord marginal, ovale, jaune : la troisième tache, d’un rouge testacé, en arc transversal obliquement dirigé en arrière, des trois cinquièmes de la suture aux cinq septièmes environ du bord externe. ETAT NorMaL. Prothorax longitudinalement noir, sur le quart médiaire de sa largeur ; d’un jaune en partie tirant sur l’orangé, sur les côtés. Zlytres noires, ornées chacune de trois grosses taches : les deux premières, formant avec leurs pareilles une rangée trans- versale un peu arquée en arrière : l’interne, d’un rouge testacé, couvrant environ du sixième aux deux cinquièmes de la longueur, et la moitié interne de la largeur de chaque étui, subarrondie, étendue sur les deux tiers postérieurs de son côté interne jusqu’à la suture, où elle forme avec sa semblable une tache commune assez profondément échancrée dans son milieu : lexterne, jaune ou d’un jaune en partie tirant sur l'orangé , séparée de la précédente par un espace à peu près égal au huitième de la largeur, ovale ou suborbi- culaire, couvrant le bord externe depuis le septième presque jus- qu'aux deux cinquièmes de la longueur : la troisième, d’un rouge testacé, en arc transversal obliquement dirigé en arrière, d’une part presque liée à la suture à son côté interne, des trois cinquièmes aux trois quarts environ de celle-ci, unie d’autre part au bord externe, vers les trois quarts ou un peu plus de la longueur, offrant vers les deux septièmes internes de la largeur de chaque élytre son plus grand développement longitudinal, couvrant environ dans ce poin 238 SUPPLÈMENT des quatre septièmes aux quatre cinquièmes à peu près de la lon- gueur, graduellement rétrécie ensuite jusqu’au bord externe, où elle ne couvre guère qu’un huitième de la longueur. Long. 0,0078 à 0,0090 (3 1/2 à 4 1.). Larg. 0,0067 à 0,0074 (3 à 3 1/3 1). Corps en ovale irrégulier; convexe ; pointillé sur le prothorax, peu densement ponctué sur les élytres ; garni d’un duvet cendré sur les élytres et sur le milieu du prothorax, et d’an duvet jaune sur - les côtés de celui-ci. Tête d’un rouge testacé. Antennes d’un rouge testacé, à massue noire. Prothorax en angle très-ouvert et à peine bissinueux à la base, élargi en ligne courbe depuis l’angle antérieur, jusqu’à la moitié de ses côtés, subparallèle ou légèrement rétréci ensuite ; moins déclive, mais non relevé sur les côtés; à angles pos- térieurs peu ou point émoussés. Elytres des (rois quarts au moins plus larges en devant que le prothorax à sa partie postérieure ; irrégulié - rement subcordiformes, arrondies aux épaules, rétrécies ensuite jusqu'aux trois cinquièmes, et plus sensiblement delà à lextrémité qui est généralement en ogive. Repli d’un jaune flave sur les parties correspondant aux taches, et sur la majeure partie correspondant à l’épaule, noir sur le reste. Dessous du corps et pieds, noirs : côtés du ventre d’un roux orangé : la partie noire médiaire du ventre ue se prolongeant pas parfois au delà du deuxième arceau. Plaques abdominales en demi-cercle, proiïongées à peine au delà de la moitié de l’arceau. Patrie : Nouvelle-Hollande, (collect. Chevrolat, Deyrolle). Page 717. 115. Epilachna tricineta MONTROUSIER. Ovalaire ; pubescente. Prothorax d'un rouge testacé au moins sur son tiers médiaire, jaune pâle sur les côtés. Elytres irréguliérement subcordiformes ; ornées chacune d’une bande basilaire, d’une médiaire et d’une tache apicale, noires: la bande basilaire, entaillée entre la suture et la moitié de son bord pos- térieur, couvrant environ le cinquième de la longueur : la bande mé- A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 239 diaire, avancée anguleusement vers les trois cinquièmes de son bord antérieur, en angle rentrant vers les deux cinquièmes de son bord posté- rieur : la tache, en carré long : le reste de la surface d’un roux testacé sur Les deux tiers internes, d’un jaune pâle extérieurement. Coccinella tricincta, Monrrousies, Faune de Woodlark, n° 161, Érar NorMaL. Prothorax d’un rouge testacé sur son tiers ou sur ses trois cinquièmes médiaires, graduellement plus clair en devant et d’un jaune pâle sur les côtés. Elytres ornées d’une bande transversale basilaire, d’une seconde vers le milieu, d’une tache à l’extrémité, noires, et de deux bandes d’ua roux fauve sur les deux tiers internes, d’un jaune flave sur le tiers externe: la bande basilaire, couvrant jusque un peu au delà de la partie postérieure du calus, rétrécie entre celui-ci et le bord externe, entaillée à son bord postérieur entre les trois cinquièmes de la largeur et la suture, prolongée près de celle-ci, sur chaque élytre, en forme de dent obtuse jusqu’au cinquième envi- ron de la longueur :la deuxième bande, noire couvrant au bord externe depuis les deux cinquièmes jusqu’à un peu plus des trois cinquièmes, et à la suture depuis la moitié jusqu'aux trois cinquièmes environ, entaillée ou en angle rentrant vers les deux cinquièmes internes de son bord postérieur, avancée en forme de dent vers les trois cinquièmes ou deux tiers de la largeur, à son bord antérieur : la tache apicale, en carré long, joignant la suture: l’espace compris entre la bande noire basilaire et la bande noire médiaire, constituant une bande transversale formant avec sa semblable une sorte d’arc dirigé en arrière, d’un roux fauve sur la moitié ou les trois cin- quièmes internes, d’un jaune pâle sur le tiers externe: cette partie eonslituant une tache ovalaire assez tranchée : l’espace compris entre la bande noire médiaire ct la tache apicale constituant, sur chaque élytre, une bande transversale anguleuse en devant, en angle rentrant en arrière, d’un roux teslacé vers la suture, graduellement jaune sut le tiers externe. 240 SUPPLÉMENT Variations du Prothorax et des Elytres. Oss. Les côtés du prothorax sont plus ou moins largemeut jaunes. La bande noire médiaire des élytres parait souvent comme divisée vers le milieu ou un peu moins de la largeur et formée de deux taches : l'interne en triangle obliquement transverse, Ces bandes varient un peu dans leur développement. Long. 0,0078 (3 1/2 L.). Larg. 0,0059 (2 2/3 L.). Corps ovalaire ; convexe; pointillé sur le prothorax, ponctué sur les élytres ; garni d’un duvet cendré, en dessus. Tête, antennes et palpes, d’un roux testacé. Prothorax en angle très-ouvert et tronqué au devant de l’écusson, à la base : arrondi sur la moitié antérieure de ses côtés, faiblement rétréci ensuite; moins déclive, mais non relevé sur les côtés; à angles postérieurs émoussés. Zlytres irrégulièrement snbcordiformes, arrondies aux épaules, offrant vers le quart leur plus grande largeur, rétrécies en ligne droite jusqu’aux deux tiers, en ogive postérieurement. Repli d’un flave testacé, marqué d’une tache noire, des deux aux trois cinquièmes. Dessous du corps et pieds d’un roux fauve testacé, plus obscur ou moins clair sur les médi et postpectus. Plaques abdominales en demi-cercle, prolongées à peine au delà de la moitié de l’arceau. Pare : l’ile de Woodlarck, (collect. RR. PP. Maristes.) Page 129: J'avais signalé à la fin de l’Æpilachna Bomplandi une variété sin- gulière, ayant les élytres rétrécies à partir du tiers de la longueur et terminées en pointes, disposition qui donne à l’insecte un faciès par- ticulier. J'ai eu, depuis ce temps, l’occasion de revoir plusieurs au- tres individus semblables, ce qui semblerait indiquer une espèce particulière, à laquelle je donne le nom d’Epilachna acuminata. Page 742. — Epilachna 1:-signatr. Ajoutez à la tin de la description. Oss. Quand la matière colorante noire n’a pas été produite en A LA MONOGRAPHIE DES COCCINÉLLIDES 241 assez grande quautité, les élytres sont d’un rouge brunâtre ou d’un rouge testacé brunâtre, ornées, dans leur périphérie, d’une, bordure noire, et les taches sont d’un flave testacé ou d’un flave rougeätre, parfois assez faiblement distinctes. Oss. L'Epilachna argiola que j’ai décrité comme ayant le dessus du corps d’un rouge testacé ou d'un rouge brunâtre, doit, probablement, dans l’état normal, avoir le dessus du corps noir. Page 7 48: Epilachna Delessertii. Après la ligne 20, ajoutez : Var. À. Les deux aréoles antérieures de chaque élytre sont parfois réduites à une seule, par la disposition de la bande noire longitudin4le qui les séparait. Page 750. 38. Epilachoa Parryi. Premier niot dé la septième ligne de la phrase diagnostique, au lieu de : deuxième bande , lisez : première bande. Avant dernière ligne, au lieu de : un peu après la cinquième, lisez : un peu après le cinquième de la longueur. Page 7251, — Ligne 6; au lieu de : deuxième bande transversae, lisez : première bande transversale. Page 752. — Epilachna nigritarsis. Ajoutez après la des- cription : Ogs. Peut-être cette espèce doit-elle être réunié à l’£. Zupina. Diverses variétés que j’ai eaes sous les yeux, me portent à le croire. Le prothorax offre parfois, au devant de l’écusson, de chaque côté de la ligne médiane, un trait noir ou obscur, formant avec son pareil une sorte de V très-ouvert. Le réseau des élytres est plus ou moins Annales de la Société Linnéenne. 16 242 SUPPLÉMENT complet ; ainsi, la bordure suturale se prolonge plus où moins, quoi- que ordinairement nulle, ou presque nulle vers le milieu de la deuxième aréole juxta-suturale : les troisième et quatrième bandes transversales, tantôt très-visiblement réunies en demi cercle près de la suture , ne se lient pas entre elles chez d’autres individus : la qua- trième bande, dans le premier cas, atteint ordinairement le bord mar- ginal; dans le second, elle en reste plus ou moins distante. Enfin chez les individus offrant le réseau plus complet et plus foncé, le dessous du corps et les pieds sont eux-mêmes presque entièrement bruns ou noirâtres. Les plaques abdominales sont en ogive tronquée, prolongées jusqu'aux trois quarts de l’arceau. Dans tousles cas, rectifiez la description des £, nivritarsis et lupina, comme celle de l'E: Parryi, c’est-à-dire, au lieu de faire partir la bande longitudinale externe des élytres de la deuxième bande trans- versale, faites-la partir de la première. Page 755. — Epiiachana Bregei. Rectifiez de la manière sui- vante la phrase diagnostique : Ovalaire ; pubescente. Prothorax d’un roux testacé ou d’un roux Jjaunâtre, parfois sans laches, d’autres fois marqué de chaque côté de la ligne médiane de quatre points noirs disposés en croix. Elytres blondes ou d’un blond cendré, ornées d’un réseau noir, formé: 1° d’une bordure suturale, étroite, prolongée jusqu'aux quatre cinquièmes :.2° d’un rebord externe : 3° de quatre bandes transversales : 4° de deux bandes longi- tudinales, prolongées : l’interne, depuis la base jusqu'au tiers interne de la deuxième bande transversale : l’externe, depuis le tiers externe de la première bande, jusqu'au milieu de la quatrième : 5° d’un traut basilaire, passant sur le calus et prolongé presque jusqu'à la pre- mière bande transversale : ce réseau, divisant la surface de chacune en onze aréoles: 3 (les deux externes ordinairement incomplétement closes): PRE Ajoutez à la fin de la page : Oss. Cette espèce offre non-seulement sur le prothorax les varia- A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 213 tions indiquées dans la phrase diagnostique ; mais le dessous du corps et les pieds sont parfois presque entièrement bruns ou noirâtres. Malgré son analogie avec l’£. lupina, elle se distingue de celle-ci, outre les caractères indiqués, par la forme de ses plaques abdomina- les, régulièrement arrondies postérieurement, au lieu d’être en ogive ou presque en forme de V obtus ou tronqué ; elles sont prolongées jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau. Page 754. — Æpilachna eamina, septième ligne de la phrase diagnostique, au lieu de : deuxième bande , lisez : première bande. Page 763. — Epilachna consputa, troisième ligne de la phrase diagnostique, au lieu de : première, cinquième et septième, lisez : + première et cinquième. Page 764. — Æpilachna signatipeunis. ligne antépénultième, au lieu de : chacune de deux taches, lisez : chacune de quatre taches. Page 767. — Ajoutez après la ligne 7. E", Elytres arrondies aux épaules , ornées d’une bordure externe et chacune de sept taches en partie subtriangulaires ou peu arrondies, noires. o0P, Epilachna bis-septem-notata. Ovalaire ; d'un rouge testacé fauve, en dessus. Prothorax sans tache. Elytres ornées d’une bordure externe étroite, et chacune de sept taches subarrondies, noires : les première, troisième, cinquième et septième, voisines de la suture : la première, après l’écusson : la deuxième, sur le calus: les troisième el quatrième, voisines, en rangée transversale vers les trois septièmes : les cinquième et sixième, en rangée semblable vers les deux tiers ou un peu avant: la sixième, voisine du bord externe: la septième, vers l’an- gle sutural. 244 SUPPLÉMENT ETAT NORMAL. Prothorax et élytres d’un rouge testacé fauve : le premier, sans taches: les secondes, ornées d’une bordure externe, et chacune de sept taches subarrondies, noires : la bordure, couvrant la goultière dans la première moitié et réduite comme celle au rebord dans la seconde : la première lache, presque carrée, située très-près de la suture, un peu au dessous de l’écusson, séparée de la base par un espace égal à son diamètre, égal environ au cinquième ou un peu plus de la largeur : la deuxième, couvrant le calus et ordinairement avancée jusqu’à la base : les deuxième et troisième , formant avec leurs semblables une rangée transversale, vers les trois cinquièmes de la longueur : la troisième, subarrondie ou obtriangulaire, en ligne droite au côté interne, aussi voisine de la suture que la première, un peu plus grosse que -celle-ci : la quatrième, plus rapprochée de la troisième que celle-ci l’est de la suture, à peu près de même grosseur, ovalaire, dépassant faiblement à son côté externe la moitié interne de la largeur de Pélytre: les cinquième et sixième, formant avec leurs pareilles une rangée transversale, vers les deux tiers ou un peu moins de la longueur : la cinquième, aussi voisine de la suture que les première et troisième, subarrondie , égale au moins au tiers de la largeur dans ce point : la sixième, presque en parallélipipède trans- versal et un peu oblique, voisine du bord externe, séparée de {a cin- quième par un sixième de la largeur : la septième, obtriangulaire , presque aussi voisine de la suture que les première , troisième ct cinquième , un peu moins voisine de l’angle apical et du bord externe. Long. 0,0078 (3 1/21.). Larg. 0,0056 (2 1/2 1.). Corps ovalaire ; médiocrement convexe; d’un rouge testacé fauve, en dessus. Tête de même couleur : extrémité des antennes et des pal- pes, noire. Prothorax en arc dirigé en arrière, oblus ou tronqué au devant de l’écusson et sinué près de chaque angle postérieur, à la base; sensiblement relevé sur les côtés. £cusson fauve. Elytres arron- dies à la base à partir des angles du prothorax; plus larges vers le cinquième de leur longueur, rétrécies ensuite et plus fortement dans le dernier tiers, en ogive à celui-ci; munies d’une gouttière peu À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 215 large vers le cinquième de la longueur, rétrécie de là à la moitié et réduite ensuite au rebord : repli fauve, bordé de noir extérieure- ment. Dessous du corps ct pieds noirs : les antérieurs, d’un rouge testacé à la base. Patrie : les plateaux élevés de l’Abyssinie, (collect. Saucerotte). Page 769. — Au lieu de : 52. Æ. Enneasticta, lisez E. Endeeasticta Ogs. Cette espèce, suivant M. le docteur Rosenhaucr , serait l'Epilachna afjinis du catalogue de Sturm. Page 771. 528, Epilachna stulta. Ovalaire ; pubescente ; d’un rouge bru- nâtre, en dessus. Prothorax ordinairement marqué d’une tache noire sur la ligne médiane. Elytres arrondies à la base à partir du côté in- terne du calus, subsinuées un peu avant le milieu des côtés; ornées cha- cune de six taches ponctiformes , noires : les première et cinquième , isolées de la suture : la première, postérieure à l’écusson ; les cinquième cl troisième, en ligne droite avec l'angle postérieur du prothorax. ETat NormaL. Prothorax dun rouge testacé, plus pâle sur les côtés; marqué d’une tache noire ou noirâtre, du tiers aux quatre | cinquièmes de la ligne médiane. Ælytres d’un rouge plus prononcé que le prothorax ; ornées chacune de six taches ponctiformes noires : la première, ordinairement un peu oblique, située après l’écusson et isolée de la suture du tiers au moins de son dia- mètre : la deuxième, sur le calus : la troisième , transverse, élargie de dedans en dehors, presque en triangle transverse , étendue du cinquième environ à la moitié de la largeur : la quatrième, plus pos- térieure de la moitié environ de son diamètre longitudinal, commen- çaat aux deux tiers ou un peu plus de la largeur , tantôt arrivant à peine à la gouttière, tantôt prolongée jusqu’au bord externe : :a 246 SUPPLÉMENT quatrième, subarrondie ou à peine en ovale transverse , située vers les quatre cinquièmes de la longueur, couvrant depuis la moitié jus- qu'aux quatre cinquièmes de la largeur. Ops. La tache noire du prothorax disparait parfois. Long. 0,0078 à 0,0087 (3 1/2 à 3 7/8 1.). Larg. 0,0056 (2 1/2 1.) Corps ovalaire; médiocrement convexe; garni d’un duvet cendré, fin et court, en dessus. Tête, antennes et palpes de la couleur du pro- thorax : celui-ci, en angle très-ouvert et dirigé en arrière à la base, peu obtus au devant de l’écusson ; sensiblement moins déclive sur les côtés, et légèrement relevé à ceux-ci. Ælytres en ligne droite à la base, jusqu’au niveau du côté interne du calus , arrondies aux épaules à partir de ce point ; irrégulièrement subcordiformes, offrant vers les deux septièmes leur plus grande largeur, en ligne droite ou légèrement sinuée jusqu'aux deux tiers, en ogive postérieurement ; extérieurement relevées, à partir des épaules, en une gouttière assez étroite, prolongée ou à peu près jusqu’à l’angle sutural. Repli d’un rouge tlestacé. Dessous du corps d’un rouge testacé ou d’un roux testacé, avec les côtés des médi et postpectus et souvent des premiers arceaux du ventre, en majeure partie, noirs. Plaques abdominales en ogive obluse et un peu oblique, prolongées jusqu'aux cinq sixiè- mes de l’arceau. Pieds d’un rouge ou d’un roux testacé. ParRie : Java, (collect. Chevrolat). Ors. Elle a de l’analogie avec l’Æ. endecasticta par la forme et par la gouttière des élytres, mais elle s’en distingue par la sixième tache ponctiforme non arquée ou semi-lunaire, par La position de la pre- mière et par la disposition des cinquième et troisième. 565. Epilachna yamumnn, Subhémisphérique: pubescente; d'un rouge roux, en dessus. Prothorax marqué d’une tache ponctiforme A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 247 noire, sur le milieu de la ligne médiane. Elytres arrondies à la base, à partir seulement du côté externe du calus, ornées chacune de six taches ponctiformes noires: les première el cinquième , isolées de La suture: la première, postérieure à l'extrémité de l’écusson : la qua- trième , subarrondie, liée où à peu près au bord externe, un peu postérieure à la troisième, un peu antérieure à la cinquième: celle-ci ct la troisième, dirigées vers le quart du bord externe. ÉTAT NORMAL. Prothorax ct élytres d’un rouge roux et garnis d’un duvet testacé : le premier, marqué d’une tache ponctiforme noire, sur le milieu de la ligne médiane: les secondes, ornées chacune de six taches ponctiformes de même couleur : ies première et cinquième, isolées de la suture : la première, naissant après l’ex- trémité de lécusson, séparée de la suture par un espace égal au cinquième de son diamètre, égal environ au cinquième de la lar- geur : la deuxième, un peu plus grosse, sur le calus, étendue du côté externe: la troisième, presque sur le disque, aux trois septièmes de la longueur : la quatrième, en ovale transversal, liée ou à peu près au bord externe : la cinquième, la moins grosse, aussi rapprochée de la suture que la première, située à peine plus postérieurement à la quatrième que la troisième dépasse celle-ci en devant: la cin- quième, subtriangulaire, aux quatre cinquièmes de la longueur, un peu plus voisine du bord externe que de la suture : les cinquième et troisième en ligne dirigée vers le quart du bord externe. Long. 0,0090 (1/2 1). Lars. 0,0075$ (3 1/2 L.). Corps subhémisphérique ; d’un rouge roux et garni d’an duvet testacé, en dessus. Ælytres en ligne droite à la base, jusqu’au niveau du côté externe du calus, ou légèrement anguleuses vers les angles postérieurs du prothorax, offrant vers les deux cinquièmes de leur longueur leur plus grande largeur, subarrondies postérieu- rement; relevées en rebord ou presque en gouttière très-étroite, sur les côtés: repli marqué d’une tache noire, correspondant à la quatrième. Dessous du corps et pieds d’un rouge où d’un roux testacé: 248 SUPPLÉMENT côtés du postpectus noirâtres ou obscurs. Plaques abdominales obtu- sément arrondies à leur partie postérieure et très-rapprochées du bord postérieur de l’arceau. PATRIE: Java, (collect. Rosenhauer). Ogs. Elle se rapproche de l'E. pytho, près de laquelle elle se place naturellement. Page 786. — Ligne 2?, au lieu de : vers l'extrémité du niveau de l’écusson, lisez : vers le niveau de l'extrémité de l'écusson. Page 789.— Ligne 12. Complétez de la manière suivante la citation. Coccinella dodecostigma, Wievewanx, Zoolog. magas. t. 2, 4 cah. page 73. n° 112. Page 791. 668. Epilachna pagana. Briévement ovale ; pubescente ; d’un rouge lestacé brunâtre et carminé. Prothorax ordinairement marque d’une tache longitudinale et d’un point près de chaque bord externe, noirs. Elytres en ligne droite à la base, jusqu’au niveau du côté interne du calus, à peine en gouttière très-étroite sur les côtés ; ornées chacune de six grosses taches ponctiformes, noires: les première el cinquième, liées ou presque liées à lu suture: la première, embrassant avec sa pa- reille presque tout l'écusson: la quatrième, étendue jusqu'au bord externe : les cinquième et troisième, en ligne droite vers l'angle posté- : rieur du prothorax. Erar NORMAL. Prothorax d’un rouge testacé brunâtre ou d’un rouge testacé fauve, orné sur la ligne médiane d’une tache longitu- diaale couvrant la majeure partie ou presque toute la longueur de cette ligne ; noté de chaque côté, près du bord latéral, d’une tache ponctiforme ou subponctiforme , parfois allongée, d'autres fois A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 24) réduite à un point très-petit, peu apparent ou parfois indistinct, Elytres d'un rouge testacé brunâtre, ou d’un rouge testacé fauve, or- nées chacune de six grosses taches ponctiformes noires : la première, joignant ou à peu près la suture, avancée jusqu’à la base ou à peu près, embrassant avec sa pareille l’écusson en totalité ou en très- grande partie, prolongée après celui-ci d’une longueur égale à deux fois celle de l’écusson, ovale, égale environ au quart de la largeur: la deuxième, sur le calus, égale au tiers de la largeur : la troisième, vers les deux cinquièmes de la longueur, commençant au huitième juxta-sutural de la largeur, étendue au moins jusqu’à la moitié de celle-ci : la quatrième, moins antérieure que la troisième du cinquième ou du sixième du diamètre longitudinal de cette dernière, subarrendie, naissant vers les deux tiers de la largeur, couvrant jusqu’au rebord marginal: la cinquième, très-voisine de la suture, un peu avant les deux tiers de la longueur, suborbiculaire, égale au moins au tiers de la largeur ; la sixième, vers les quatre cinquièmes de la longueur, orbiculaire, liée au côté interne de la faible gouttière, égale au moins à la moitié de la largeur. Oss. Les taches du prothorax varient de grandeur : les latérales sont parfois peu distinctes. Peut-être la médiane disparait-elle aussi quelquefois. Long. 0,0078 (3 1/2 1,). Larg. 0,0056 (2 1/2 1.). Corps brièvement ovale ; convexe ; garni d’un duvet cendré court et fin ; d’un rouge de brique branätre, en dessus. Tête, antennes et palpes, de même couleur. Prothorax en angle très-ouvert, obtus ou tronqué au devant de l’écusson, et à peine sinué entre le milieu et les angles postérieurs, à la base ; sensiblement plus plane ou légère- ment relevé en rehord, sur les côtés. £cusson noir. Elytres en ligne droite à la base jusqu’au niveau du coté interne du calus, arrondies aux épaules à partir de ce point ; offrant vers le tiers ou les deux cinquièmes leur plus grande largeur, rétrécies ensuite en ligne plus courbe dans le dernier tiers ; à peine munies d’une gouttière étroite, sur les côtés. Repli d’un rouge fauve, marqué d’un point noir, correspondant au quatrième. Dessous du corps noir sur les 250 SUPPLÉMENT médi et postpectus sur la majeure partie médiaire des trois ou quatre premiers arceaux. Plaques abdominales presque en forme de V, un peu arquées en dedans à leur côté externe, prolongées au moins jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau. Pieds d’un rouge fauve. PATRIE : Java, (collect. Deyrolle). Oss. Cette espèce se rapproche de l’£. oculea, par sa forme, par la grosseur des taches ponctiformes noires des élytres, par la qua- trième, plus rapprochée de la suture que chez les précédentes. Page 795. — Ligne 16, (Epilachna retieulata) au lieu de : moitié de la longueur, lisez : moitié de la largeur. Page 799. 728 Epilachna Elvina. Ovale, pubescente , d’un rouge testacé. Prothorax orné d’une bande longitudinale médiane raccourcie, noire, et d’un point de même couleur près de chaque bord latéral. Elytres parées chacune de cinq grosses taches noires: deux, pré: de la base: deux, vers le milieu, constituant avec leurs pareilles, une rangée trans - versale: la troisième, des deux tiers aux six septièmes. Long. 0,0056 (2 1/21.). Larg. 0,0059 (1 3/4 1.). Corps ovale; pubescent; d’un rouge testacé, en dessus. Tête, an- tennes et palpes, de même couleur. Prothorax marqué sur la ligne médiane d’une sorte de bande longitudinale noire, assez étroite, prolongée du cinquième aux trois quarts ; marqué , de chaque côté, entre celle-ci et le milieu du bord latéral, mais plus près da bord que du milieu, d’un point également noir. ÆElytres arron- dies aux épaules depuis les côtés du prothorax, en ogive étroite postérieurement ; assez fortement ponctuées ; parées chacune de cinq grosses taches noires: la première, ovale, liée ou à peu près à la suture, depuis l'extrémité de l’écusson, presque jusqu’au quart de la A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 2ô! longueur, couvrant dans son milieu près du tiers de la largeur : la deuxième, plus grosse, presque orbiculaire, échancrée au côté antéro- externe du calus huméral, étendue depuis les deux cinquièmes de la largeur, presque jusqu’au bord externe : les troisième et quatrième, formant avec leurs semblables une rangée transversale, vers le milieu de la longueur : la troisième er ovale transverse, très-rapprochée de la suture, étendue environ jusqu'aux trois cinquièmes de la largeur : la quatrième, en carré un peu plus long que large, à peu près liée au bord externe : la cinquième , aussi voisine de la suture que la troi- sième, et du bord externe que de la suture, prolongée des deux tiers ou un peu plus des cinq sixièmes environ de la longueur. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus (le ventre n’existait pas sur l’in- dividu que j’ai eu sous les yeux). Pieds d'un rouge testacé. PaTRIE : les provinces boréales des Indes orientales, ( collection 2 Deyrolle ). Oss. Elle appartient à la division dans laquelle se trouve l’£. 11-spilota et doit être placée immédiatement avant celle-ci. Page 800. — Epilachna flavicollis, ligne 5 de la phrase dia- gnostique, au lieu de : lié ou à peu près , lisez : lié parfois. Ligne 17, au lieu de : Epilachna flavicollis, lisez : Coccinella flavicollis. Page 802. 395. Epilachna maculivestäis. Briévement ovale ; pubescente ; d’un roux testacé plus ou moins clair ou obscur, en dessus. Prothorax marqué de trois taches ponctiformes, en rangée transversale. Elytres ornées chacune de cinq grosses taches noires: deux, en rangée un peu arquée en arrière (l'externe plus grosse échancrée par le calus) : deux, en rangée transversale vers le milieu : une, en ovale transoersal vers 252 SUPPLEMENT les quatre cinquièmes, aussi voisine du bord externe que de la suture : la première, liée ou à peu près à la suture, du sixième au tiers de la longueur . ETAT Norma. Prothorax et élytres d’un roux fauve ou parfois presque d'un rouge de chair : le prothorax, orné de trois taches ponc- tiformes disposées en rangée transversale : l’intermédiaire , moins petite ou formée de la réunion de deux taches, prolongée presque de- puis le bord antérieur jusqu’à la moitié ou un peu plus de la ligne médiane : chacune des latérales, très-petite, entre celle-ci et le bord externe : les élytres plus pâles ou plus jaunâtres vers leur extrémité ; parées chacune de cinq grosses taches noires: les première etdeuxième, formant avec leurs pareilles une rangée faiblement dirigée en arrière ; la première ou interne, suborbiculaire, liée ou à peu près à la suture, du sixième au tiers de la longueur : la deuxième, plus grosse, parais- sant composée de deux taches unies, couvrant les deux cinquièmes de la largeur jusque près du bord externe, échancrée dans sa moilié antéro-externe par le calus dont elle entoure la base à ses côtés interne et postérieur : les troisième et quatrième , formant avec leurs pa- reilles une rangée transversale, vers la moitié ou un peu plus de la longueur : la troisième ou interne, plus grosse, en ovale transversal, couvrant du neuvième juxta-sutural aux trois cinquièmes de la largeur: la quatrième, en ovale longitudinal, un peu plus distante de la troi- sième que celle ci de la suture, plus rapprochée du bord externe : la cinquième, vers les quatre cinquièmes de la longueur, en ovale trans- versal, à peine moins voisine de la suture que la troisième, aussi rap- prochée du bord externe. Loug_ 0,0056 (2 1/2 1.). Larg. 0,0045 (2 1.). Corps ovale ; convexe et garni d’un duvet cendré en dessus. Téte, antennes et palpes d’un rouge testacé, d’un roux testacé ou d’un rouge presque de chair. Prothorax en arc à peine bissubsinué, à la base; faiblement moins déclive sur les côtés. Elytres arrondies aux épaules depuis la moitié de la base, faiblement rétrécies du quart aux deux tiers, en ogive à l'extrémité; très-étroitement rebordées. Repli un A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 2h3 peu plus päle que le dessus. Dessous du corps d’un roux testacé sur l’antépectus, sur le mésosternum, sur les épimères des médi et post- pectus, noir sur les autres parties pectorales. Ventre noir, avec les deux derniers arceaux d’un roux testacé, parfois d’une manière assez obscure chez la o. Pieds d’un roux testacé : cuisses obscures ou noi- râtres (9). Parme : le Thibet, (collect. Chevrolat, Motschoulsky). O8s. La couleur du dessus du corps paraît ordinairement plus obscure ou moins claire chez la 9 que chez le . Page 820. Ajoutez après la var, 8 de l’Epilachna discors : B°, Parfois les taches très-développées, comme chez les var. & el B, présentent en outre la septième tache uuie à la cinquième, et la huitième avancée ou à eu près jusqu’à la septième. (Collect, Chevrolat)}. peu prés jusq l Page 836. 104. Epilathna ?28-punetata. Fa. Ajoutez après la huitième ligne : Oss. La collection de M. Chevrolat renferme, de cette espèce si variable, un exem- plaire singulier, ayant le prothorax sans taches, manquant du premier point noir des élytres, offrant le septième uni d'une part au huitième qui s’est dilaté jus- qu’au bord externe, et d'autre part au neuvième, comme lui plus développé que dans l’état normal. Page 842. — A la fin de la page ajoutez: Il faut rapporter vraisemblablement à cette espèce, l'Epilachna praecincta, Ericasox, Conspect. Ins, col, peruan. in Erichson's Archiv, t, 13 première part. p. 183. 2. 254 SUPPLÉMENT Page 844. — Ligne 9, après : Coccinella palliata, ajoutez : luuicsr, Magaz, 1. 2, p. 293. Page 819. — Ligne 8, après la description de l’£. clandestina, ajoutez : Ogs. Parfois la bordure noire des élytres est interrompue après l’angle postéro-interne du calus. Page 854. — Ligne 26, au lieu de : Æ. cireunduceta, lisez : E. cirecumduceta. Page 855. 1228. Epilachna arethusa, Briévement ovale. Prothorax d’un rouge testacé, orné prés de la base de deux taches subponctiformes, juxta- médiaires, noires. Elytres d’un rouge testacé, ornées d’une bordure externe à peine moins pâle, égale au septième environ de la largeur vers le milieu de la lonqueur : marquées au côté interne de celle-ci d’une bordure norrâtre, de largeur indécise, prolongée le long de la base jusqu'à l’écusson, où elle se lie à une bordure suturale également noi- râtre Long. 0,0056 (2 1/2 1.). Larg. 0,0045 (2 1.). Corps brièvement ovale ; pubescent. Tête, antennes et palpes d’un rouge ou rouge jaunâtre lestacé. Prothorax de même couleur, paré près de sa base, de deux petites taches ou points transversalement et un peu allongés, réunis sur la ligne médiane, où ils forment une sorte de V très-ouvert. Elytres d'un rouge testacé; ornées d’une bordure externe à peine moins pâle, égale au huitième ou au septième de la largeur, vers la moitié de la longueur, graduellement plus étroite postérieurement; parées au côté interne de celle-ci, d’une bande noirâtre, égale au moins au quart de la largeur sur le calus, A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 209 en partie oblitérée et par là d’une largeur indécise postéricurement : cette bande prolongée à la base jusqu’à lPécusson, où elle s’unit à une bordure suturale égale en devant environ au quart de la largeur, graduellement un peu rétrécie et un peu oblitérée jusqu’à l’angle sutural, où elle s’unit presque à la bande noirâtre externe. Dessous du corps et pieds roux. Parrie: les provinces boréales des Indes orientales, (collection Deyrolle). Page 858. — Après la division LU : 1265. Epilachna testicolor. Subhémisphérique ou brièvement ovale; pubescente ; d’un rouge testacé en dessus et en dessous. Elytres parées d’une bordure obscure ou notrâtre, passant sur le calus et pro- longée parallèlement au bord externe jusqu'aux deux tiers, couvrant la base et couvrant la suture jusqu’à la moitié au moins, en se rétrécissant d'avant en arrière. Plaques abdominales dépassant à peine lu moitié de l’arceau. Loug. 0 0051 (2 1/41.) larg. 0,0039 .(1 3/4 1.). Corps brièvement ovale ou subhémisphérique ; d’un rouge testacé et garni d’un duvet fin et cendré, en dessus. Téte,antennes et palpes, de même couleur. Prothorax en angle très-ouvert, tronqué au devant de l’écusson, et à peine sinué au devant de cette troncature, à la base; une fois et quart au moins aussi large à celle-ci que long sur son milieu; sans taches. Ecusson triangulaire; aussi large à la base de chaque étui, depuis la suture jusqu’au point correspondant à l’angle postérieur du prothorax. Elytres, prises ensemble, échancrées en arc en devant entre les angles postérieurs du prothorax, subarrondies aux épaules en dehors de ceux-ci, ovales, offrant vers la moitié leur plus grande largeur; médiocrement ou peu fortement convexes ; d’un rouge testacé; ornées chacune d’une bordure noirâtre obscure ou nébuleuse, passant sur le calus, prolongée parallèlement au bord externe jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur en s’affai- 256 SUPPLÉMENT blissaut graduellement, couvrant la base depuis le calus, et prolongée sur la suture, jusqu’à la moitié au moins de la longueur, égale vers l’écusson au quart environ de la largeur, graduellement rétrécie d’avant en arrière, réduite après la moitié, quand elle existe, à une étroite bordure suturale, Dessous du corps d’un rouge testacé. Plaques abdominales en demi-cercle élargi, à peine prolongées au delà de la moitié de l’arceau. Pieds testacés, probablement ; (ils manquaient sur l’exemplaire sur lequel a été faite cette description). ParRie : les Indes orientales, (collect. Deyrolle). Page 873. — Ligne 8, au lieu de: la sixième, aux quatre septièmes, iisez : la septième aux quatre septièmes. Page 878. 1482. Epilachna Manderstijernæ. Ovale ; pubescente ; d’un rouge testacé ou d’un roux teslacé, en dessus. Elytres ornées chacune de six points noirs, assez gros : deux, en rangée transversale subbasilaire, (l'externe couvrant le calus): deux, en rangée transversale aux deux cinquièmes: un, juxla-sulural, vers la moitié: un, discal, vers les trois quarts. Loug. 0,0033 (1 1/2 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.). Corps ovale; convexe; d’un rouge testacé ou d’un roux testacé, plus pâle sur la tête et le prothorax, et garni d’un duvet blond et assez clairsemé, en dessus. Prothorax offrant parfois les traces d’une ligne ou bande nébuleuse, transversale médiaire et raccourcie à ses extré- mités. ÆElytres offrant vers les deux cinquièmes leur plus grande lar- geur, en ogive postérieurement ; ornées chacune de six points noirs ; cinq, égaux au quart environ de la largeur, vers le milieu de la lon- gueur : le juxta-sutural plus petit : les premier et deuxième, placés près de la base : le deuxième ou externe, couvrant le calus : le premier, entre celui-ci et l’écusson : les troisième et quatrième, en rangée transversale vers les deux cinquièmes, en quadrilatère obliquiangle A TA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 257 avec les précédents : le troisième, au milieu de l’élytre : le quatrième, voisin du bord externe : le cinquième, vers la moitié de la longueur, joignant presque la suture: le sixième, discal, vers les trois quarts de la longueur : repli, dessous du corps et pieds d’un testacé rosat : médipectus marqué d’une tache noire de chaque côté de la ligne médiane. Patrie : l'Asie, (collect. Motschoulsky). Oss. Elle a beaucoup d’analogie avec l'E Dufourii pour la dis- position du dessin ; elle en diffère par sa taille, par la position des deuxième et cinquième taches, etc. J'ai dédié cette espèce à M. Alexandre de Manderstjerna , de Saint-Pétersbourg, entomologiste plein de zèle et de talents. Page 890. 1. Eupalea foveiventris. Ovale oblonque ; pubescente. Protho- raæ et élytres, bruns: le premier, paré d’une bordure latérale d’un rouge carminé égale au cinquième de la largeur : les secondes, ornées d’une bordure suturale étroite et d’une bordure externe égale au sixième de la largeur, d’un rouge de laque carminèe. Dessous du corps et pieds d’un rouge plus clair. Long. 0°,0037 (1 3/5 1.). Larg. 0®,0031 (1 3/5 L.). Corps ovale oblong: peu fortement convexe ; garni d’un duvet cendré grisâtre, en dessous. Tête, antennes et palpes d’un rouge carminé ou un peu pâle. Prothorax de même couleur sur les côtés, brun sur les trois cinquièmes médiaires: cette partie brune, passant inégalement au brun rouge ou au rouge brun en se rapprochant du bord antérieur. Ælytres à peine élargies en ligne faiblement conrbe jusqu’à la moitié, en ogive obtuse dans le dernier tiers ; assez finement ou peu grossièrement ponctuées ; brunes sur la majeure partie de leur surface, ornées d’une bordure suturale étroite et d'une bordure externe égale au sixième ou presque au cinquième de la largeur, d’un rouge de laque carminée ou moins pâle que les côtés Annales de la Societé Linnéenne, 13 17 258 SUPPLÉMENT du prothorax. Dessous du corps ct pieds d’un rouge de teinte plus claire. Cinquième arceau ventral échancré, creusé de deux fossettes en ovale transversal, profondes, couvertes de poils : sixième arceau étroitement échancré presque en demi-cercle. Parrie: la nouvelle-Hollande, (collect. Chevrolat). Oss. Elle semble lier les Poria aux Eupalea. Elle a le port des premières et les caractères des secondes. Les fossettes ventrales ne sont peut-être qu’un caractère propre à l’un des sexes. Page 826. - 55, Ortalia Mackälini. Obtusément ovalaire ; parcimonieusement pubescente et d’un livide blanchâtre ou d’un livide carné, ou d’un livide lestacé. Long. 0,0033 (1 4/2 L.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.). Corps obtusément et brièvement ovale ; médiocrement ou faible- ment convexe ; garni d’un duvet court et peu épais ; en dessus, d’un livide blanchâtre ou peut-être d’un blanc livide pendant la vie, d’un livide tirant sur le carné ou le testacé, après la mort. Prothorux de teinte moins claire que les élytres, au moins sur son disque et pa- raissant marqué d’une tache subponctiforme obscure, au devant de lPécusson. EÉlytres offrant quelques veinules rougeâtres courtes et irrégulières, paraissant accidentelles. Repli, dessous du corps et pieds d’un blanc livide. Parrie : ? (Muséum de Saint-Pétersbourg). Je l’ai dédiée à M. Maeklin, naturaliste russe, dont les premiers travaux semblent promettre à l’Entomologie un savant de premier ordre. Page 903. 44. Rodolina carmelitana. Subhémisphérique; pubescente. Pro- thorax et élytres d’un rouge brun ou d’un brun rouge : le premier, d’un roux livide sur les côtés: les secundes, plus obscures extérieurement. A LA MONOGRAPHI&S LES COCCINELLIDES. 2659 Long. 0,0061 (2 3/4 L). Larg. 0,0056 (2 1/2 1.). Corps subhémisphérique, peu fortement convexe ; garni d’un duvet cendré assez épais. Tête, antennes et palpes d’un roux flave, d’un roux livide ou d’un roux testacé livide. Prothorax fortement arqué en arrière, obtus au devant de l’écusson et sensiblement sinué de chaque côté de cette partie médiaire, à Ja base ; subarrondi aux angles de devant ; arqué latéralement; peu ou point émoussé aux angles postérieurs; convexe, mais moins déclive sur les côtés ; d’un rouge brun ou d’un brun rouge, paré de chaque côté d’une bordure d’un jaune testacé ou d’un roux flave ou livide, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire ou un peu plus, ne dépassant pas, au tiers de la longueur, la ligne longitudinale qui partirait de l’angle de devant, faiblement rétrécie de là à la base. Elytres moins déclives ou faiblement relevées sur les côtés ; d’un rouge brun ou d’un brun rouge, avec la partie correspondante au repli noirâtre ou obscure. Repli brun ou d’un brun noir. Dessous du corps et pieds roux ou d’un roux testacé. Plaques abdominales prolongées au moins jusqu'aux trois quarts de l’arceau. Patrie: Cayenne, (collect. Perroud). 1C. Rodolia carneipellis. Subhémisphérique ; d’un rouge testacé un peu plus foncé ou plus nébuleux sur les élytres que sur le prothorax, et hérissé d’un duvet roux livide, en dessus. Poitrine et pieds d’un rouge lestacé plus pâle ou plus roussâtre. Ventre et côtés du postpectus, en parlie bruns. Loug, 0,0061 (2 3/4 1.). Larg. 0,0056 (2 4/2 1.), Patrie: Java, (collect. Chevrolat). Page 904. 45. Rodolia Guinomi. Briévement ovale ou subhémisphérique ; pubescente; d'un rouge testacé un peu nébuleux, en dessus. Elytres mar- quées de points assez gros. Dessous du corps un peu plus foncé. 260 SUPPLÉMENT Long. 0,0054 (21/4 1.). Larg. 0,0042 (1 7/81). PATRIE : Para, (collect. Chevrolat). Oss. Elle se rapproche de la À. roseipennis, dont elle s'éloigne par une couleur moins pâle, surtout par ses élytres moins finement pointillées, marquées de points moins petits, très-apparents; par son duvet cendré roussâtre, moins fin et plus hérissé. Je lai dédiée à M. Guinon, l’un de nos plus habiles teinturiers chimistes, et à qui la science doit diverses découvertes fort utiles. 55, Rodolia puhivestis. Trés-brièvement ovale; convexe ; entié- rement d’un rouge testacé tirant sur le rouge de chair ; hérissée d’un duvet cendré pâle. Repli d’un jaune testacé. Desous du corps d’un rouge testacé, légèrement brunâtre sur la poitrine. Ventre et pieds d’un rouge lestacé. Long. 0,0048 (2 1/8 L.). Larg. 0,0056 (1 2/3 1.). Corps très-brièvement ovale ou subhémisphérique ; d’un rouge testacé tirant sur la couleur de chair et hérissé d’ur duvet cendré blan- châtre, fin, court et médiocrement épais, en dessus. Prothorax élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes des côtés, parallèle en- suite; en angle très-ouvert et un peu obtus au devant de l’écusson à la base ; étroitement relevé en rebord sur les côtés. Ælytres peu distinctement pointillées; parsemées de points assez gros. Repli d’un jaune testacé. Dessous du corps d’un rouge testacé légèrement bru- nâtre sur les médi et postpectus; plus clair sur le ventre; marqué de taches obscures médiocrement apparentes sur les côtés des premiers arceaux de celui-ci. Pieds d’un rouge testacé: jambes faiblement arquées. Plaques abdominales prolongées presque jusqu’à l’extrémité de l’arceau. Parrie: Cayenne, (collect Deyrolle). Page 910. 43, Chnoodes trivia, Subhémisphérique ; pubescente. Prothorax A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES, 261 noir, orné aux angles de devant d’une tache obtriangulaire d’un rouge pâle. Elytres d’un rouge vermillon tirant sur l’orangé, ornées d’une tache suturnle orbiculaire, du sixième aux trois septièmes, et chacune de deux autres grosses taches, noires. à: Long. 0,0033 (1 1/2 1). Larg. 0,0025 (1 1,8 1.). Corps subhémisphérique ; peu densement garni d’un duvet cendré ou cendré rougeûtre, en dessus. Tête d’un rouge orangé, avec la par- tie postérieure souvent obscure ou noirâtre. Palpes et antennes d’un rouge orangé. Prothorazx noir, paré aux angles de devant d’une tache obtriangulaire, étendue en devant jusqu’à la sinuosité postoculaire, prolongée en se rétrécissant graduellement jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur des côtés. Élytres d’un rouge vermillon tirant sur l’orangé, ornées d’une tache suturale et chacune de deux autres, noires: la tache suturale, orbiculaire, couvrant la suture du sixième aux trois septièmes de la longueur : la première tache. parti- culière à chaque élytre, suborbiculaire, couvrant du huitième aux deux cinquièmes de la longueur, et de la moitié ou un peu moins presque aux sept huitièmes de la largeur: la deuxième tache, obtriangulaire, prolongée des quatre septièmes aux cinq sixièmes environ de la longueur, couvrant plus des deux tiers médiaires de la largeur, également rapprochée de la suture et du bord externe. Dessous du corps noir sur la majeure partie de la poitrine, d’un rouge jaunâtre sur le ventre. Cuisses noires: jambes et tarses d’un rouge jaunâtre. Paris. l'Amérique méridionale, (collect. Deyrolle). Page 915. 125, Chnoodes hœæmorrhois. Ovale; parcimonieusement pubes- cente; d’un vert mélallique assez clair sur les élytres ; noire en dessous, avec le dernier arceau ventral d'un rouge brunâtre. Loug. 0,0036 (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (1 1/4 1.). 262 SUPPLÉMENT Corps subhémisphérique ; parcimonieusement pubescente. Téte et prothorax parfois obscurs, mais paraissant être dans l’état de vie d’un vert métallique ou d’un vert bronzé. Elytres d’un vert métallique assez clair. Dessous du corps et pieds noirs : dernier arceau du ventre d’un rouge foncé. PArRIE: Sainte-Catherine (Brésil), (collect. Deyrolle). Page 924. — Ligne 10. Exoplectra coccinea au lieu de : Bord antérieur au moins, lisez : Bord antérieur du prothorax au moins. Page 929. 98, Azia ardosinen. Hémisphérique ; d'un bleu foncé ou not- râtre et garni d’un duvet cendré assez épais, en dessus. Étytres dénudées joignant la suture, depuis l'extrémité de l’écusson jusqu'aux tros septièmes ou un peu plus de la longueur, et d’une manière paral- lèle égale environ au quart de la largeur. Dessous du corps et pieds d'un roux rouge. Long. 0,0042 {1 7/8 L.). Larg. 0,0033 (1 4/21). Corps hémisphérique ou à peu près ; d’un brun foncé ou noirâtre et garni d’un duvet cendré assez épais, en dessus, duvet qui le fait paraitre un peu ardoisé. Tête de même couleur. Labre, antennes et palpes d’un rouge roux. £lytres dénudées chacune sur la moitié an- térieure de la suture, et offrant, par là, une sorte de tache commune en carré long, naissant à l’extrémité de l’écusson, parallèle, prolon- gée jusqu'aux trois cinquièmes ou à la moitié de la longueur, à peine égale au quart de la largeur de chaque étui, vers le tiers de la lon- gueur. Dessous du corps et pieds d’un roux rouge ou d’un rouge roux : extrémité du ventre plus jaunâtre. Patrie : la Guadeloupe, (collec‘. Deyrolle). Page 935. D fe 883, Repli prothoracique creusé d'une petite fosselte suburbiculaire. À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 263 68. Aulls plantaris Ovalatre ; pubescente ; noire. Elytres ornées chacune vers le tiers de la longueur, près de la suture, d’une tache ponctiforme rougeâtre, peu nettement limilée, égale environ au quart de da largeur. Long. 0,0033 (1 1/2 1.). Larg. 0,0022 (1 1.). Corps ovalaire; convexe ; noir et garni d’un duvet cendré peu ou médiocrement épais, en dessus. Antennes obscures , avec la base et l'extrémité d’un fauve nébuleux. Élytres ornées chacune, vers le tiers de leur longueur, d’une tache ponctiforme, d’un rouge päle ou d’un rouge testacé, médiocrement apparente, peu nettement limitée, égale environ au quart de la largeur, rapprochée de la suture d’un sixième de la largeur. Dessous du corps d’un brun noir. Plaques abdominales en forme de V, prolongées à peu près jusqu’au bord postérieur de l’arceau. Pieds d’un brun noir : tarses d’un rouge testacé livide, avec le dernier article obscur. PATRIE : le cap de Bonne-Espérance, (collect. Deyrolle). Page 936. 5. Aulis rufo-vittata. Ovale ; pubescente. Elytres d'un rouge testacé ou d’un fauve orangé, ornées d’une large bordure suturale et chacune d’une bande longitudinale, noires : la bande, égale au moins au tiers de la largeur, unie à la base à la bordure, et postérieurement liée à celle-ci vers les six septièmes de sa longueur ; noires, ornées chacune de deux bandes d’un rouge ou roux testacé : lune, rapprochée * de la suture, raccourcie à ses deux extrémilés : l'autre, contiquë au bord externe, prolongée depuis la base jusqu’à l'angle sutural. Long. 0,0033 (1 4/2 1.). Larg. 0,0022 (1 L.). Corps ovale ; convexe ; pabescent. Tête et palpes noirs. Prothorax noir, orné aux angles antérieurs d’une tache d’un rouge testäcé, transverse, étendue jusqu’à la sinuosité postoculaire, à peine pro- longée jusqu’à la moitié des côtés. Zeusson noir. Ælytres d’un 264 SUPPLÉMENT rouge ou roux testacé ou d’un fauve orangé, ornées d’une bor- dure suturale et chacune d’une bande longitudinale , noires : la bordure, confondue avec la bande, à la base, dont elles couvrent les trois quarts, égale au quart de la largeur vers le cinquième de la longueur, graduellement réduite à la moitié de cette largeur vers l'angle sutural : la bande, courbée en dedans à la base pour s’unir à la bordure suturale, avec laquelle elle se confond jus- qu’au sixième ou un peu plus de la longueur, égale au tiers au moins de la largeur d’un étui, prolongée, en se rétrécissant vers son extrémité, unie à la bordure suturale vers les six septièmes de Ja longueur de celle-ci, laissant de chacun de ses côtés, entre la bordure suturale et le bord externe, une bande d’un rouge testacé, ou fauve orangé d’égale largeur. Repli d’un rouge testacé. Dessous du corps noir sur la poitrine ; d’un rouge fauve sur le ventre. Pieds noirs. PATRIE : le Brésil, (collect. Deyrolle. Page 936. 6. Aulis notivestis. Ovale-oblongue; pubescente. Prothorax noïra- tre sur le dos, graduellement d’un rouge brun sur les côtés. Elytres noires, ornées chacune d’une bande longitudinale oblongue, d'un rouge testacé, prolongée du septième aux deux tiers, plus rapprochée de la su- ture que du bord externe. Long. 0,0033 (1 1/2 L.). Larg. 0,0020 (7/8 L.). Corps ovale oblong ; pubescent. Tête d’un rouge brun. Prothorax noirâtre sur le dos, graduellement d’un rouge brun sur les côtés. Elytres noires , ornées chacune d’une tache ou bande longitudinale oblongue, d’un rouge brun, couvrant du septième aux deux tiers en- viron de la longueur, et du sixième interne aux deux tiers ou trois cinquièmes de la largeur , dans son milieu, graduellement un peu plus étroite à ses extrémités. Dessous du corps et pieds fauves. Pla- ques abdominales prolongées jusqu'aux cinq sixièmes environ de l’arceau. PaTRie : les parties boréales de l'Inde, (collect Deyrolle). A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 265 Page 937. Ajoutez après la description de la Dioria sordida. Oss. Les parties du prothorax et des élytres qui se trouvaient brunes sur les exemplaires d’après lesquels a été faite la description, paraissent être noires à l’état normal. Page 938. SCYMNIENS. Modifiez de la manière suivante la fin du tableau synoptique des genres. Branches. / Antépectus avancé en forme de menlonnière , de ma- nière à cacher les parties de la bouche dans l’état de FEPOS MoN Veitlellarfie letter hs elle je Ne CRYPTOLAEMAIRES. Æ Epistome formant avec les joues un chaperon È coupant les yeux en majeure partie. . . . PLATYNASPIAIRES, . Le = C4 Prothorax embrassant le côté externe An ES ue des yeux ; à sinuosités postoculaires = ë LE généralement très-marquées. Yeux E 8 8 & subparallèles. Antennes ordinaire- s |SSg 3 8 ment de dix articles, Corps sub- 2 CP Er bémisphérique NRC 0 SCYMNIAIRES. ÉERÉE 2 À 3 8 5 s Prothorax faiblement échancré en arc at) EE NEO rentrant, en devant; à sinuosités 2.2 5 5 postoculaires peu ou point marquées, 2 83 À Yenx généralement obliques. An- see tennes allongées. Corps ovale ou | a ONale-0DIONG: 4: 22500 à Meme RHIZOBIAIRES. Page 944. 2. Aspidimerus Ariasi. Briévement ovale; pubescent. Prothorax noir. Elytres orangées, ornées d’une tache subcordiforme commune, du cinquième à la moitié de la suture, et chacune de deux gros points at de 266 SUPPLÉMENT deux bordures raccourcies, noires : le premier point, sur la ligne trans- versale de la tache: le deuxième, des deux tiers aux cinq sixièmes, rapproché de la suture: la première bordure, couvrant la moitié interne de la base: l'autre, les deux cinquièmes postérieurs du bord externe. Long. 0,0028 (1 1/% 1.). Larg. 0,0022 (1 1) Corps brièvement ovale ; pubescent. Tête d’un rouge orangé. Antennes d’un rouge testacé, Prothorax noir, paré vers les angles antérieurs d’une petite tache d’un flave orangé. £cusson noir. Elytres orangées ou d’un rouge orangé, ornées d’une tache subcordiforme commune, et chacune de deux gros points et de deux parties de bordures, noires: la tache, commune, couvrant la suture du cin- quième au moins à la moitié, étendue environ jusqu’au tiers interne de la largeur : le premier gros point, formant avec son semblable et la tache commune une rangée transversale, subarrondi, égal environ à la moitié de la largeur. à égale distance de la tache commune et du bord externe: le deuxième point, des deux tiers aux cinq sixièmes ou un peu plus de la longueur, arrondi, de moitié plus voisin de la suture que du bord externe : la première bordure, couvrant la base depuis l’écusson jusqu’à la moitié de la largeur : la deuxième, depuis la moitié ou un peu plus du bord externe jusqu’à l’angle sutura!. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé. Parte: les provinces boréales des Indes orientales, (collection Deyrolle). J’ai dédié cette belle espèce à M. TJ. Arias Teijeiro, ancien magis- trat espagnol, qui se plait à chercher dans l’étude des insectes des distractions aux ennuis de l’exit volontaire auquel l’ont condamné ses nobles sentiments de fidélité. 3. Aspidimerus fulvo-cinctus. Briévement ovale ; pubescent. Prothorax noir bordé de roux testacé aux angles de devant. Elytres noires, ornées chacune d’une bordure externe d’un roux testacé couvrant les deux cinquièmes externes de la largeur et le tiers postérieur de la sulure. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 267 Long. 0,0028 (1 1/4 L.). Larg. 0,0018 (7/8 L. ). Corps brièvement ovale; convexe ou médiocrement convexe ; pubescent. Tête, antennes et palpes d'un fauve testacé. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sinué de chaque côté de cette tron- cature, à la base; noir, orné aux angles de devant, d’une petite tache obtriangulaire, d’un jaune testacé ou roux testacé, à peine prolongée jusqu'aux deux tiers des bords latéraux. £cusson noir. Elytres noires, parées chacune d’une bordure externe d’un roux testacé, prolongée depuis la base jusqu’à l’angle sutural, couvrant les deux cinquièmes externes à la base et jusque après le milieu, et le tiers postérieur de la suture. Repli réduit à une tranche dans sa moitié postérieure ; d’un fauve ou roux testacé, avec le bord externe obscur ou noirätre. Dessous du corps noir, avec les côtés du ventre plus ou moins sensiblement d'un fauve testacé. Pieds d’un roux ou fauve testacé. PATRIE : l’Asie, (collect. Motschoulsky). Os. J’ai vu dans la même collection un individu paraissant prove- nir des mêmes localités, dont les élytres sont entièrement d’un roux testacé ou d’un fauve roux testacé. Cet exemplaire qui semblerait devoir constituer une espèce particulière (4. fulvivestis) n’est proba- blement qu’une variété de l’espèce précédente. La tache prothoracique est plus étroite; le bord extérieur du reph plus visiblement noir, pour le reste il est semblable à l’4. fulvo-cinctus. La bordure des élytres doit probablement varier de largeur. Page 945. TROISIÈME BRANCHE. LES CRYPTOLAEMAIRES. - CARACTÈRES. Anlépectus avancé en forme de mentonnière de ma- pière à cacher les parties de la bouche et les antennes, dans l’état de 265 SUPPLÉMENT repos : le bord antérieur du labre s'appliquant alors sur cette men- tonnière (1). Cette branche qui rappelle celle des Cryptognathaires , est réduite au genre suivant. Genre Cryplolaemus, CRYPTOLÆME. (xourrôç, caché ; Amuôs, gorge ). CARACTÈRES. Antennes cachées dans le repos par la mentonnière ; à peine plus longuement prolongées que la tête; de dix articles : le premier, renflé : le deuxième, un peu moins gros, de deux tiers aussi grand que le troisième : celui-ci, plus long que le quatrième : les cin- quième et sixième, assez courts : les septième à dixième, constituant une massue subcomprimée, grossissant graduellement : le dixième, aussi long à peu près que les huitième et neuvième pris ensemble, un peu rétréci et obtusément tronqué à son extrémité, Elytres, en devant, de la largeur du prothorax à ses angles postérieurs ; à angle huméral très-ouvert et peu ou pas émoussé ; élargies ensuite en ligne courbe jusqu’au quart de la longueur ; obtusément arrondies à l’ex- trémité, prises ensemble; à repli graduellement rétréci jusqu’au troi- sième ou quatrième arceau du ventre, où il est réduit à une tranche, à peine marqué d’une fossette. Plaques abdominales en demi-cercle régulier, non prolongé jusqu’à l’extrémité de l’arceau. 1. €. Montrousieri. Ovale; nubescent; médiocrement convexe. Tête et prothorax d’un roux fauve. Elytres noires, avec une tache api- cale en ellipse transverse, d’un roux fauve. Poitrine noire. Ventre roux. l Long. 0,0051 (2 1/3 1.). Larg. 0,0033 (1 1/21.). Corps ovale, pubescent; médiocrement convexe. Téle et antennes (1) Par suite de l'introduction de cette branche nouvelle, les platynaspiaires doivent fermer la quatrième et ainsi de suite. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 269 d’un roux fauve. Prothorax élargi en ligne courbe sur les côtés , jusqu’au tiers, presque parallèle ensuite ; en angle très-ouvert et di- rigé en arriére à la base, plus de deux fois aussi large à celle-ci que long dans son milieu, convexe. Ecusson triangulaire; noir. Elytres ovalaires ; très-obliquement coupées postérieurement ; médiocre- ment convexes; pubescentes; noires , avec l’extrémité d’un roux fauve; cette partie fauve formant ane sorte de tache en ovale ou en ellipse transversal, couvrant à la suture le sixième de la longueur , et le cinquième ou presque le quart de la largeur du bord externe de- puis l’angle huméral jusqu’à l’angle presque insensible postéro- externe, faiblement arqué en devant. Dessous du corps d’un roux fauve sur l’antépectus : noir sur les médi et postpectus : le reste, roux ou roux jaunâtre. Plaques abdominales en arc atteignant presque le bord de l’arceau. Pieds noirs, tranche des cuisses et tranche infé- rieure des jambes de devant d’un rouge carné obscur. ParTniE : l’Australie (collect Deyrolle-Perroud). J'ai dédié cette belle espèce à M. l’abbé Montrousier, missionnaire de la société des Maristes, entomologiste distingué, auteur de la Faune des insectes de l’île de Woodlark. Page 946. Suivant M. le docteur Schaum, la Platiynaspis bisignata est identique avec la Cocc. me- somela Kiuc, in Abhandl, v. d. Akad. z. Berlin, 1834, p. 213, 215. (Voy. Scnauw, BericuT, Berlin, 1882. p. 213). et ce dernier nom doit lui être rendu. Page 947. d. Platynaspis flavilabris. Peut-être cette espèce est-elle identique avec l’£rochomus pubes- cens. Elle serait alors à supprimer. Page 948. — Complétez de la manière suivante la dernière ligne du tableau : 270 SUPPLÉMENT Repli Jambes antérieures grèles . , . . . . : . Coclopterus des élytres creusé sus : m ant e s anguieuse : 'Rdree Jambes érieures anguleusement dilatées. : : Bucolus: Page 952. 35, Scymnus (Diomus) roseicollis Ovale; pubescent. Tête, pro- thorax et pieds d’un rouge rosat. Elytres noires, ornées chacune d’une tache d’un rouge rosat, couvrant le tiers postérieur du bord externe, étendue jusqu’au quart interne de la largeur, échancrée dans la seconde moitié de son côté interne. Long. 0,017 (5/4 1.). Larg. 0,0009 (2/5 1.). Corps ovale; médiocrement ou peu fortement convexe ; pubescent. Tête, antennes el prothorax d’un rouge pâle ou rose. Elytres obtusé- ment arrondies à l’extrémité ; noires, ornées chacune d’une tache rose, couvrant le tiers postérieur du bord externe, en arc un peu échancré dans son milieu à son bord antérieur, étendue à peu près jusqu’au quart interne de la largeur vers la partie antérieure de son bord interne qui est arrondi, échancrée assez profondément à partir de la moitié de ce bord. Dessous du corps noir sur les médi et postpec- tus sur le premier arceau ventral et sur la moitié médiaire du deuxième; d’un rouge jaune sur le reste. Plaques abdominales en arc rejoignant, vers le quart externe de sa largeur, le bord postérieur de l’arceau qu’elles suivent ensuite, et dont elles s’éloignent faiblement en se rapprochant du bord latéral. Pieds d’un rouge jaune. PaTRIE : Cuba, (collect. Chevrolat). Page 956.— Après les observations qui suivent la description du Scymnus lardus, ajoutez. Cette espèce paraît varier beaucoup ;, vraisemblablement il faut lui rapporter des individus qui peuvent être caractérisés de la sorte : Elytres d’un rouge livide, ornées d’une bordure basilaire et d’une bordure externe prolongée jusqu’à la moitié, noires. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 27 Chez l’un des exemplaires que j’ai eus sous les yeux, la tête et le prothorax sont d’un flave testacé, sans taches ; les élytres n’offrent que des traces incertaines d’une bordure ou tache suturale ; la bande marginale égale les trois septièmes de la largeur, est assez net- tement limitée ; et l'extrémité semble offrir une bordure apicale nébuleuse. Chez l’autre exemplaire, la tête est noire ; le prothorax, d’un rouge testacé, marqué d’une tache noire liée au milieu de la base, à peine avancée jusqu’au bord antérieur; les élytres offrent une bordure suturale noire, prolongée jusques au delà de la moitié, en se réduisant graduellement au rebord ; la bordure marginale est peu nettement limitée du côté interne ; l’extrémité des étuis n’ofre point de traces d’une bordure apicale. PATRIE : le Brésil, (collect. Deyrolle). Page 957. 115. Secymnus (Diomus) flexibilis. Suborbiculaire ; d’un flave roussâtre ou testacé sur la tête et le prothorax, d’un flave pâle sur les élytres : celles-ci marquées chacune de quatre points bruns ou brunà- tres : l’un, presque commun, vers le cinquième de lu suture : le deuxième, couvrant près de la base le deuxième cinquième de la largeur : le troi- sième, couvrant le quart médiaire de la largeur, vers la moitié de la longueur : le quatrième, petit, près de la suture, aux deux tiers. Long, 0°,0018 ( 4/5 1.) Larg. 0,0017 (3/4 1. ). Corps presque orbiculaire ; pubescent. Tête, antennes, palpes et prothorax d’un flave roussâtre ou testacé : le dernier parfois gra- duellement moins clair ou brunâtre sur son disque. £lytres d’un flave pâle ; ornées chacune de quatre points bruns : le premier, joignant la sutnre, vers le cinquième de la longueur, et constituant avec son semblable une tache commune : le deuxième, à peine moins petit, situé près de la base, couvrant le deuxième cinquième interne de Ja largeur : le troisième, le moins petit et le plus marqué, vers la moitié de la longueur, couvrant le quart médiaire de la largeur : le qua- trième, petit, voisin de la suture, vers les deux tiers de la longueur. Dessous du corps et pieds d'un flave pâle ou testacé. 272 SUPPLÉMENT Parie : les régions septentrionales de l’Inde, (collect. Deyrolle). Ogs. Les élytres paraissent très-flexibles ; les points sont bruns ou brunätres: les premier, deuxième et quatrième, parfois peu marqués. Peut-être les exemplaires que j’ai eus sous.les yeux n'a- vaient-ils pas leur coloration complète. Page 957. — Après la description du Scymnus (Diomus) tantillus, ajoutez : Ogs. J'ai vu dans la collection de M. Deyrolle un Scymnien de la taille et de la forme du S. tantillus, d’un flave testacé sur la tête et sur le prothorax, d’un rouge testacé sur les élytres, et d’une manière graduellement plus pâle vers l’extrémité : les élytres, char- gées d’une tache noire, commune aux deux étuis, presque en carré long, couvrant les deux cinquièmes de la longueur et à peu près les trois septièmes internes de la largeur de chaque élytre. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, d’un flave pâle ou livide sur le reste. Pieds d’un blanc flavescent. Cet exemplaire qui semblerait constituer une espèce particulière : (Scy. micros) est vraisemblablement l’état normal du Sc. tantillus. La tache noire des élytres ayant réuni la matière colorante obscure a rendu la tête et le prothorax plus päles, et le même effet a été pro- duit en dessous, par la concentration du pigmentum sur les médi et postpectus. PATRIE : les eavirons de Carthagène, découverte par M. Lebas. Page 961. 218, Seymnus (Nephus) martis. Briévement ovale : pubescent. Prothorax d’un rouge testacé. Elytres noires, ornées chacune d’une tache d’un rouge testacé, couvrant la partie postérieure jusqu'aux trois cinquièmes du bord externe, aux quatre septièmes du milieu des étuis, aux trois quarts de la suture. 4 LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES 1e Long 0,0022 (1 | ). Larg 0,0013 ( 3/5 1 ). Corps brièvement ovale ; convexe ; pointillé ; pubescent. Tête antennes el palpes d’un rouge testacé ou d’un fauve flavescent. Prothorax en angle très-ouvert dirigé en arrière et peu obtus au devant de l’écusson ; d’un fauve flavescent ou d’un rouge testacé, avec la partie antéscutellaire insensiblement moins claire ou un peu obscure. Ecusson et élytres noirs : celles-ci d’un rouge testacé, d’un rouge flavescent ou d’un fauve flatescent à l’extrémité : cette partie claire couvrant tout le bord postérieur, jusqu’aux trois quarts de la longueur de la suture, un peu anguleusement avancée jusqu'aux quatre septièmes ou presque jusqu'à la moitié des étuis vers le milieu de la largeur de chacun d’eux, et jusqu'aux trois cinquièmes du bord externe. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, brunâtre sur le premier arceau ventral, d’un roux jaune, sur les autres. Plaques abdominales incomplètes, prolongées jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau, oblitérées à leur côté externe, et rapprochées dans ce point du bord latéral. Pieds d’un flave roux. Pari : l’Asie, (collects Motschoulsky). Page 964. 268. Scymnus (Nephus) bistillatus. Obtusément ovalaire ; pu- bescent; d’un flave testacé, en dessus. Elytres ornées chacune d’une tache ponctiforme noire, située vers les deux tiers de la longueur, égale au rnoins dans ce point aw quart de la largeur, séparée de la suture par un espace égal à la moitié de son diamètre. Long 0,00292 (f 1.). Larg. 0,0018 (3/4!) Corps obtusément ovalaire; convexe; pubescent; d’un flave testacé, en dessus. Prothorax prolongé au devant de l’écusson et sinué de chaque côté de cette partie, à la base. Ælytres ornées chacune d’une tache noire ponctiforme, située vers les deux tiers de la longueur, Annales de la Société Linnéenne, 15 274 SUPFLÉMERT égale au moins dans ce point au quart de la largeur, rapprochée de la suture, dont elle est séparée par un espace à peine égal à la moitié de son diamètre; offrant une étroite bordure suturale et une tache postscutellaire commune, obtriangulaire, nébuleuse, roussâtres : cette bordure et cette tache peu marquées et probablement d’autres fois nulles ou peut-être plus marquées. Dessous du corps d'un flave testacé, avec le postpectus et la moitié médiaire des deux premiers arceaux du ventre, noirs. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux deux tiers de l’arceau, incomplètes à leur côté externe, rapprochées dans ce point du bord externe. Pieds d’un flave testacé, Parrie: l’Asie, (collect. Motschoulsk y). Page 973. — Après la description du Scymnus nubilus, ajoutez: Ons. Quelquefois la bordure suturale noire ne dépasse pas la moitié de la longueur des élytres. PATRIE : les régions boréales de l’Inde, (collect Deyrolle). Page 975. 475, Seymnus venalis. Ovale oblong ; pubescent. Prothorax d’un rouge testacé, non sinué de chaque côté de la partie médiaire de sa base. Elytres d’un flave fauve, ornées d’un bordure suturale brunâtre, cou- vrant d’une manière nébuleuse les deux tiers de la base. Long. 0,0039 (3/4 L.). Larg 0,003 (2,5 1.). Corps ovale oblong ; pubescent. Tête et prothorax d’un rouge tes- tacé: celui-ci arqué en arrière et non bissinué de chaque côté de la partie médiaire de sa base. Elytres arrondies (prises ensemble) à leur partie postérieure ; d’un testacé flave, d’un fauve jaune ou d’un flave tirant sur le fauve, ornées d’une bordure suturale brune, peu nette- ment limitée, graduellement élargie d’arrière en avant, et couvrant la base d’un caïus à l’autre, mais seulement d’une manière nébuleuse A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 275 ou indécise. Dessous du corps d’un rouge testacé, moins clair ou plus obscur sur le milieu des médi et postpectus. Pieds d’un flave testacé ou d’un testacé pâle. Plaques abdominales prolougées environ jus- qu'aux sept huitièmes de larceau. PaTRiE : les provinces boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle). Os. Cette espèce se distingue des précédentes, avec lesquelles elle a quelque disposition pour la couleur, par son corps plus allongé ; par par son prothorax non sinué postérieurement; par ses élytres arron- dies à l’extrémité. Page 976. a” Plaques ahdominales en ogive plus on moins étroite (G. Polius). 48° Seymnus (Polius) volgus, Ovale; pubescent. Tête et pro- thorax d’un rouge jaunâtre. Elytres d’un noir verdätre; ponctuées. Dessous du corps et pieds d’un rouge jaune, avec les médi et postpectus et le premier arceau ventral, noirs. Long. 0,0026 (1 1/5 L.). Larg. 0,0019 ( 3/4 I. ). Corps ovale; pubescent. Tête, antennes, palpes ct prothorax d’un rouge jaune ou jaunâtre. Élytres marquées de points plus petits ; d’un noir légèrement verdâtre, avec le rebord postérieur peu dis- tinctement rouge. Dessous du corps et pieds d’un rouge jaune: médi et postpectus et premier arceau ventral, noirs ou noirâtres: milicu des deuxième et troisième arceaux, obscur. Plaques abdominales en espèce d’ogive étroile, prolongées jusqu'aux quatre cinquièmes de l’arceau. Parrie: les environs de Caracas, (collection Deyrolle). Page 977. — Après la ligne 22, ajoutez : 68 Prothorax non prolongé eu arrière au devant de l’écussou. 276 SUPPLÉMENT Page 977. 607, Seymnus (Pullus) viaticus. Briévement ovale ; pubescent. Prothorax bissinueux près de l’écusson; d’un fauve testacé graduelle- ment plus obscur sur la partie médiaire de la base. Elytres et dessous du corps noirs. Pieds d’un rouge testacé. Long. 0,0016 (2/3 1.). Larg. 0,0011 (1/2 1.). Corps brièvement ovale ; convexe; pubescent. Tête noire: labre, antennes et palpes d’un rouge de fauve testacé. Prothorax tronqué au devant de l’écusson et sensiblement sinué de chaque côté de cette troncature, à la base ; au moins aussi grossièrement ou plus grossiè- rement ponctué que les élytres ; d’un fauve testacé graduellement plus obscur au devant de l’écusson, sur le tiers ou le quart médiaire de la base. Élytres noires; pointillées ; obtusément tronquées à l’ex- trémité. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé. Paris: le Brésil, (collection Deyrolle). Page 978. 518. Seymnus (Pullus) o-nigrum. Ovale; pubescent, d’un roux pâle ou d’un roux teslacé en dessu: et en dessous. Elytres ornées d’un signe brun ou noirâtre, commun aux deux étuis, en forme d'O ovale, prolongé depuis la base jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur. Long. 0,0015 (2/3 1.). Larg. 0,0011 (1/21.). Corps ovale ; médiocrement convexe ; pubescent ; d’un roux pâle ou d’un roux flave ou testacé, en dessus et en dessous. Prothorax sensiblement prolongé en arrière au devant de l’écusson, à la base, et sinué de chaque cêté de cette partie. Elytres ornées chacune d’une bande de largeur uniforme, presque linéaire, arquée en dehors, naissant sur les côtés de l’écusson, prolongée jusqu'aux trois cin- quièmes de la longueur où elle s’unit à la suture, constituant avec A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 277 sa pareille une figure ovale ou une sorte d’O ovale, dépassant à peine les deux cinquièmes internes de la largeur, vers le milieu de sa longueur. Plaques abominales en demi-cercle, prolongées jus- qu'aux cinq sixièmes de l’arceau. ParRiE : les parties boréales de l’Inde, (collect. Deyrolle). Page 980. 595, Seymnus (Pullus) xerampelinus, Ovale; pubescent ; d’un roux livide ou lestacé en dessus, d’une teinte un peu moins claire en dessous. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes de l’arceau. Long. 0,0039 (1 3/41.) Larg. 0,0033.(1 1/2 1.). Corps ovale ; pubescent ; d’un roux testacé ou d’un roux pâle en dessus. Feux noirs. Dessous du corps et pieds d’un jaune rouge ou d’une teinte moins pâle que le dessus. Plaques abdominales en demi cercle régulier, prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes de l’arceau. Parrie : les provinces boréales de l’fnde, (collect. Deyrolle). 06° Seymnus (Pullus) inelytus. Ovale, médiocrement pubescent ; noir en dessus. Élytres ornées chacune d’un tache ovale-oblonque, d’un beau jaune, couvrant du cinquième ou presque du quart presque jus- qu'aux deux tiers de la longueur, et des deux septièmes internes aux cinq sixièmes de la largeur. Pieds d’un jaune pâle. Long 0,0023 (LI.). Larg. 0,0015 (3/5 1.). Corps ovale ; garni de poils d’un blanc cendré médiocrement ou peu serrés; pointillé sur le prothorax, plus fortement pointillé sur les élytres; noir, en dessus. 4ntennes et palpes d’un flave testacé. Protho- rax trois fois environ aussi large que long davs son milieu ; tronqué ou obtus au devant de l’écusson et peu sinué de chaque côté de cette 278 SUPPLÉMENT partie, Elytres en ogive à l'extrémité ; un peu granuleuses ; ornées chacune de deux taches en ovale oblong; d’un beau jaune, couvrant du cinquième ou plutôt presque du quart jusqu'aux trois cinquièmes ou presque deux tiers de la longueur et des deux septièmes aux cinq sixièmes de la largeur. Dessous du corps aoïr. Pieds d’un jaune pâle. Plaques abdominales en ogive obtuse et irrégulière, prolongées jus- qu’à la moitié de l’arceau. Parris : le Bresil, (collect. Deyrolle). Page 982. 601. Scymnus (Pulius) pallidivestis. Ovale; pubescent ; d'un roux lestacé, en dessus. Elytres ornées d’une tache basilaire scutellaire, brune, commune aux deux étuis, couvrant la base jusqu’au calus, ob- triangulaire, prolongée à peine jusqu’à la moitié de la suture. Long. 0,0048 (7/8 1.}. Larg. 0,0010 (9/20 1.), Corps ovale; médiocrement convexe; pubescent; d’un roux testacé en dessus. Prothorax de même couleur, obtus et à peine prolongé au devant de l’écusson, très-légèrement sinué de chaque côté de cette partie, à la base. Elytres d’un roux testacé, ornées d’une tache scu- tellaire, commune aux deux étuis, brune, couvrant la base jusqu’au calus, rétrécie en forme de triangle dirigé en arrière et prolongé jusqu'aux trois seplièmes ou à peine la moitié de la suture. Dessous du corps brun ou noirâtre sur les parties pectorales, un peu moins obscur sur le ventre, surtout vers l'extrémité de celui ci. Plaques abdominales en arc un peu ogival, prolongées jusqu’aux trois cin- quièmes ou à peine jusqu'aux deux tiers de l’arceau. Pieds d’un roux testacé. PaTRiE : l'Egypte, (collect. Motschoulsk y). Ons. Cette espèce se rapproche par sa forme du Seymnus discoideus et de quelques autres espèces voisines. Elle se distingue des uns par la couleur de son prothorax, des autres par ses plaques abdominales A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 279 dépassant à peine les trois cinquièmes de l’arceau. de la plupart par le peu de développement de la tache scutellaire. Page 983. 615. Seymnus (Pullus) anomus: MuLsant et REY. Scymnus (Pullus) anomus, Murs. et Rey, Descript., etc., in Mémoires de l’Acad. des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, t. 3 (sciences), 1852, p. 222. — Muisaxr, Opusc. entom 2° cahier p.87. PATRIE : Hyère (Var). Page 984. 638. Scymanus (Pullus) alpestris ; Muzsanr ét Rey. Scymnus (Pullus) alpestris, Muus. et Rev, Descript., etc., in Mémoires de l’Acad. des sc. bell.-lett, et arts de Lyon t. 2 (sciences), 1859, p, 291. — Murs. Opusc. entom, 2° cahier p. 86. PATRIE : les environs de Briançon (Hautes-Alpes). Page 985. 645. Scymnus (Puilus) melanogaster. Ovale; pubescent. Pro- thorax d’un rouge orangé. Elytres noires, ornées à l'extrémité d’une bordure d’un rouge testacé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge lestacé. Long. 0,0022 (4 [.). Larg. 0,0015 (2/3 L.) Corps ovale; pubescent. Tête, antennes, palpes, prothorax et écus- son d'un rouge orangé. Elytres noires, parées à l'extrémité d’une courte bordure rouge ou d’un rouge testacé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux trois quarts environ de l’arceau. PATRIE : les environs de Caracas (Colombie), (collect, Deyrolle). 280 SUPPLÉMENT Page 986. 66. Seymnus (Pallus) pallidicollis. Ovale; pubescent. Pro- thorax d’un flave roux. Elytres noires, sur leurs trois cinquièmes basi- laires, d’un flave roux ou d’un roux flave sur le reste. Pieds d’un blanc roussälre. Long. 0 0019 (7/8 L.). Larg. 0,001 (1/2 1.). / Î Corps ovale; pubescent. Tête et prothorax d’un roux blanchätre ou d’un flave roussätre. Zcusson noir. Élytres de même couleur jus- qu'aux trois cinquièmes de la longueur, d’un flave roux ou d’un roux pâle, postérieurement : la partie noire, terminée en ligne à peu près droite à sa partie postérieure, mais un peu plus prolongée en arrière près du bord latéral. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus et sur la partie médiaire des deux premiers arceaux du ventre, d’un flave roussâtre sur le reste du ventre et sur l’antépectus. Plaques abdominales en arc un peu oblus, prolongées jusqu'aux deux tiers on un peu plus de l’arceau, aboutissant près du bord externe, vers la base du premier arceau. PATRIE : l’Asie, (collect. Motschoulsky). Ogs. Cette -espèce se rapproche du S. analis par sa coloration, mais elle s'en distingue par une taille plus petite, par son prothorax entièrement de couleur claire, par ses élytres de même teinte sur une plus grande partie de leur surface. Ogs. Quand nous voyons sur nos Scymniens d'Europe, chez le pygmœus, par exemple, la couleur rouge avoir un développement si variable, on peut concevoir toute la difficulté qu’on éprouve à établir les limites précises des espèces, chez ces Coccinellides exotiques, dont on n’a souvent sous les yeux qu’un exemplaire. Jai déjà signalé les embarras que j'ai éprouvés pour la détermination d'individus parais- sant se rattacher soit au S. creperus n° 66, soit à l’apicalis n° 71. On peut en dire autant des S. auritulus n° 65, fastigiatus n° 70 ct chatchas n° 69 Ces espèces méritent un nouvel examen, qui ne peut être fait que sur les lieux. Les observations locales sur les variations A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 281 de la couleur de leur robe, en feront probablement restreindre le nombre. La forme et la longueur des plaques seront alors un des moyens les plus sûrs pour faciliter la distinction des espèces. 675, Seymnus (Pullus) pyrocheilus. Ovale; pubescent. Pro- thorax d’un rouge testacé, orné d’une tache noirâtre, en demi-cercle, couvrant le tiers médiaire de la base. Elytres noires jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus du bord externe et aux deux tiers de la suture, d’un rouge testacé postérieurement. Plaques ubdominales ter- minales Srymnus pyrocheilus, Perroud in collect. Long. 0,0028 (1 1/41.) Jarg. 0,0016 (3/4 1.). Corps ovale; médiocrement convexe ; pubescent. Tête, antennes et palpes, d’un roux lestacé. Prothorax tronqué et prolongé en arrière au devant de l’écusson, et sensiblement sinué de chaque côté de cette partie tronquée, à la base ; d’un rouge testacé, marqué d’un tache noire ou noirâtre, couvrant le tiers médiaire de la base, semi-circu- laire, avancée jusque près du bord antérieur, peu nettement limitée, plus foncée près de la base, moins obscure dans sa périphérie. Ecus- son noir. Élytres noires, avec l’extrémité d’un rouge testacé : offrant à l'extrémité une ligne transversale oblique, couvrant jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu moins du rebord externe et jusqu'aux deux tiers ou un peu moins de la suture. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, d'un rouge testacé sur l’antépectus et sur le ventre: partie antéro-médiaire de celui-ci obscure. Plaques abdomi- nales prolongées jusqu’au bord de l’arceau. Pieds d'un rouge testacé, ParRiE: Calcutta, (collect. Perroud). Os. Cette espèce a quelque analogie avec le Sc, analis ; elle s’en distingue facilement par ses plaques abdominales terminales et par la teinte moins jaune des parties colorées en rouge. Page 988. — Après les observations qui terminent la description du Scymnus apicalis, ajoutez: 282 SUPPLÉMENT J'ai vu dans la collection de M. Deyrolle un Scymnien qui semble- rait constituer une espèce distincte (S. plorans), mais qui n’est vrai- semblablement qu’une variété du Sc. apicalis. Il peut être caracté - risé ainsi : Noir en dessus et en dessous, avec les deux derniers arceaux du ventre et les deux pieds postérieurs, d’un fauve testacé. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau. PATRIE : Caracas. 71 . Scymauus (Pullus) plutonus, Brièvement ovale; convexe; pubescent. Tète d un rouge testacé (#) ; noire, avec la bouche d’un rouge testacé (2). Prothorax noir, avec les angles antérieurs (9 \ ou les côtés, sur le sixième de la lar- geur, et quelquefois le bord antérieur, d’un rouge testacé. Ælytres noires, avec le bord postérieur brièvement et souvent peu distincte- ment d’un rouge testacé. Dessous du corps noir: trois derniers arceaux du ventre d’un rouge testacé. Pieds de cette dernière couleur, Plaques abdominales prolongées jusqu'aux cinq sixièmes de l’arceau. Parrie: Madagascar, (collect. Deyrolle). Ors. Cette espèce a beaucoup d’analogie avec le Sc. apicalis; mais elle a le corps proportionnellement plus court et plus convexe. Page 989. 7,5. Scymnus (Puilus) guttifer. Briévement ovale ; pubescent ; noir, avec les palpes maxillaïres, les jambes, les tarses et deux taches sur chaque élytre, d’un rouge testacé: l’une arrondie, couvrant du cinquième interne aux trois cinquièmes de la largeur, et des trois cin- quièmes environ aux quatre cinquièmes ou un peu plus de la longueur : l'autre, moins apparente, en forme de bordure, naissant vers l'angle postéro-externe, non prolongée jusqu’à l'angle sutural. À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 264 Long. 0 0021 (1 L.). Larg. 0,0015 {2/3 1.). Corps brièvement ovale; médiocrement convexe et garni d’un du- vet cendré médiocrement épais, en dessus. Tête noire. Palpes maxil- laires d’un rouge testacé. Prothorax noir ; élargi presque en ligne droite d’avant en arrière sur les côtés; subarrondi aux angles pos- térieurs; en arc dirigé en arrière, à la base. Ecusson en triangle presque équilatéral ; noir Ælytres élargies en ligne un peu courbe jusqu’au quart, presque parallèles ensuite, obliquement coupées à leur partie postérieure, à bord externe d’un cinquième moins long que la suture; noires, parées chacune d’une tache et d’une bordure rouges ou d’un rouge testacé: la tache, arrondie, couvrant du cin- quième interne aux trois cinquièmes de la largeur : et des trois cinquièmes environ aux quatre cinquièmes de la longueur: la bor- dure, naissant vers l’angle postéro-externe ou un peu avant, non prolongée jusqu’à l’angle sutural, parfois peu distincte. Dessous du corps noir: bord postérieur du dernier arceau rougeätre. Plaques abdominales complètes, prolongées jusqu’aux trois quarts environ de l’arceau. Pieds : cuisses, noires : jambes et tarses d’un rouge testacé. Cette espèce a été trouvée dans les environs de Narbonne (Aude) par M. le capitaine Godart. Je n'ai vu que l’un des sexes, Page 989. 74°. Seymuus(Pullus) thelys. Ovale; pubescent; noir en dessus : côtés du prothorax d’unrouge testacé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge lestacé. Long. 0,002 (4 1). Larg. 0,0015 12/3 1.). Corps ovale; pubescent. Téte noire : labre rougeätre. Prothorax noir, avec les côtés d’un rouge {estacé plus ou moins obscur sur les 284 SUPPLÉMENT côtés : cette bordure étendue en devant jusqu’à la sinuosité postocu- laire, d’une largeur à peu près égale. Elytres noires, avec le rebord postérieur peu distinctement rouge testacé. Dessous du corps noir. Pieds d’un rouge testacé. PATRIE : le Yucatan, (collect. Deyrolle). Page 1000. — Avant le genre Bucolus, mettez : Genre Cælopterus. CogceortTÈRe, Mulsant et Rey. CarAcTÈREs. Repli des élytres creusé de fossettes. Jambes antérieu - res grêles, etc. 1. €. Salinus ; Mussavr et Rev, Descript., etc,, in Mémoires de l’Acad. des sciences, bell -lett. et arts de Lyon t, 2 (sciences), 1852),p. 224. — Muusanr, Opusc. entoin. 2° cahier p. 89. PATRIE : le midi de la France. 2. Bucolus sollicitus. Suborbiculaire; pubescent. Noir ou d’un noir légèrement bronzé, en dessus. Ventre d’un rouge fauve obscur. Bucolus sollicitus, Perroun, in collect, Long. 0,0039 (1 3/4 L.). Larg. 0,0033 (1 1/21.). Corps suborbiculaire; peu convexe; pointillé; pubescent, Tête d’un brun noir : labre, palpes et antennes d’un brun rouge. Prothorax arqué en arrière à la base, tronqué ou obtus au devant de fl’écusson et légèrement sinué près de celui-ci; noir ou d’un noir légèrement bronzé. Elytres de même couleur. Dessous du corps brun sur la poi- trine, d’un rouge brun ou d’un rouge fauve obscur sur le ventre. Pieds bruns ou d’un brun noir. Parkie : Cayenne, (collect. Perroud). À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 585 l'age 1001. LES RHIZOBIAIRES. Ligne 6, après Antennes allongées, supprimez : de onze articles. Ligne 13, modifiez de la manière suivante le tableau : GENRES. subarrondis, échancrés vers le milieu de leur côté interne par des joues transversalement dirigées, « . . , . . . . . Hazis. DO US — — — |E = & 5 Antennes de dix articles. Elytres élargies à La E S € 2 y 5 = = Æ ce : Le ; . = 8 s 5 3 partir des épaules jusqu’au quart au moins 5 © © © 9 GENE TEEN MEN EME ONE Platyomus. = = = ï 2 & .æ = = r © © 5 8 8 $ 5 EL = En : « : œ = 2 £ = | Antennes de onze arlicies. . . . . + . Rhizobius. = 2 « =, © Page 1002. — Avant le genre Rhizobius ajoutez : Genre Platyomus , PLarTyome. (Marvs, large ; duos, épaule.) CaracrÈREs. Prothorax assez faiblement échancré en arc rentrant en devant ; à sinuosités postoculaires peu prononcées. Feux obliques, à grosses facettes. Antennes plus longuement prolongées que la moitié des côtés du prothorax ; de dix articles: le premier, le plus gros: le deuxième, plus étroit et court: le troisième, plus long que le quatrième : celui-ci et les suivants jusqu’au septième, presque fili- formes: les trois derniers constituant une massue obtriangulaire. Elytres, en devant, de la largeur du prothorax à ses angles posté- rieurs; élargies en ligne courbe à partir des épaules jusqu’au quart ou autiers, non tronquées à leur extrémité. Plaques abdominales complètes, non prolongées jusqu’au bord de l’arceau. Ongles munis d’une dent basilaire. 286 SUPPLÉMENT 1. Piatyomus Forestieri. Briévement ovale ; noir ; hérissé d’un duvet d’un blanc cendré, peu épais et un peu laineux, en dessus: labre, antennes et palpes, d’un rouge testacé livide : ventre d’un roux testacé. Repli un peu plus large vers le tiers. Plaques abdominales prolongées jusqu'aux deux tiers de l’arceau. Long. 0,0036 à (1 2/3 1.). Larg. 0,0028 (4 1/4 1.). Corps brièvement ovale ; médiocrement convexe; noir, et hérissé d’un duvet cendré peu épais, en dessus. Téfe pointillée ; noire : labre, antennrs et palpes. d’un rouge testacé livide. Prothoraæ arrondi aux angles de devant, parallèle ensuite; en angle très-ouvert ct tronqué au devant de lécusson, à la base ; deux fois ct quart aussi large à cette dernière que long sur son milieu, noir, pointillé. Ecusson assez petit ; noir; triangulaire. Ælytres élargies en ligne courbe jusqu’au quart ou un peu plus de la longueur, assez faiblement rétrécies en- suite jusqu'aux deux tiers, en ogive postérieurement ; médiocrement convexes; un p’u moins finement ponctuées que le prothorax ; hérissées comme lui d’un duvet cendré ou cendré blanchâtre, un peu laineux et peu épais : repli noir; faiblement et graduellement plus large depuis la base jusqu’au tiers, progressivement rétréci ensuite jusqu'aux deux liers, réduit à la tranche postérieurement. Dessous du corps noir: ventre d’un roux testacé. Plaques abdominales com- plètes, en ogive un peu obtuse, aboutissant à leur côté interne au niveau du côté interne des postépisternums ; prolongées jusqu'aux deux tiers environ de l’arceau. Pieds noirs : sole des tarses rougeâtre. PaTRIE : l'Australie, ‘collect Perroud). J'ai dédié cette espèce à M. l’abbé Forestier, prêtre mariste, qui continue à explorer avec zèle les iles de l'Océanie. 2. Platyomus lividigaster. /ssez brièvement ovale ; médiocre- ment convexe ; pubescent ; noir. Prothorax paré de chaque côté d’une bordure ovale, égale dans son milieu au tiers de la largeur, d’un flave testacé : labre, antennes, palpes, antépectus et ventre, de même couleur. À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 287 Long. 0,00%5 (2 1.) Larg. 0,0033 (1 1/2 L.). Corps assez brièvement ovale ; médiocrement convexe; pubescent. Tête noire: labre, antennes et palpes, d’un rouge testacé livide. Pro- thorax eu angle très-ouvert, tronqué au devant de l’écusson et à peine sinué de chaque côté de cette troncature, à la base; une fois au moins plus large à cette dernière que long sur son milieu; noir, avec les côtés largement d’un flave rougeâtre ou d’un rouge flave livide: la partie noire aussi large en devant que l’espace compris entre les yeux, rétrècie en arc dans son milieu, égale dans ce point au tiers environ de la largeur, couvrant la moitié médiaire de la base, laissant de chaque côté une tache päle, en ovale tronqué à ses extrémités. Ecusson noir. Élytres brièvement ovales, assez renflées dans leur milieu, élargies en ligne courbe jusqu’à celui-ci, à partir de l’angle huméral, en ogive dans leur seconde moitié ; noires: repli de même couleur. Dessous du corps noir sur les médi et postpectus, d’un flave testacé ou d’un-rougeitre flave livide sur l’antépectus et sur le ventre. Plaques abdominales en demi-cercle, prolongées jusqu'aux trois cin- quièmes ou deux tiers de l’arceau. Pieds noirs: jambes et tarses antérieurs d’un flave testacé, au moins chez l’un des sexes. PATRIE : l’Australie, (collect. Deyrolle). à Page 1045. — Pharus Brouzeti, Lisez : Rouzeti. Même correction ligne 20. ADDENDA. Page 62, du Spécies. 14, Adalia deficiens Cette espèce. ainsi que je Pavais dit, varie beaucoup. Voici quel parait être l’état normal des élytres, d’après un exemplaire plus complet que ceux que j'avais eus sous les yeux. ETAT NORMAL. Elytres d’un jaune orangé ou d’un jaune rouge, ornées chacune à la base d’une tache flave ou d’un blanc flavescent, 288 SUPPLÉMENT en ovale transversal, étendue depuis l’écusson presque jusqu’au mi- lieu de la largeur de la base; ornées d’une bordure apicale étroite, de même couleur, remontant le long de la suture jusqu’au huitième postérieur; parées d’une bordure suturale et chacune de trois bandes transversales. et d’une bande longitudinale, noires : la bordure suturale, un peu inégale, égale environ au huitième de la largeur de chaque étui: la première bande, étendue depuis la bordure sutu- rale jusqu’au ealus, au devant duquel elle s’avance jusqu’à la base, servant à enclore la tache d’un blanc flavescent: la deuxième bande, irrégulière, naissant vers le milieu de la bordure suturale, oblique- ment dirigée d’arrière en avant jusqu’au milieu de la largeur, où elle forme en devant une saillie anguleuse, continuée jusqu’au rebord marginal par une sorte de tache presque en carré transverse dont l’angle postéro-interne fait saillie en arrière: la troisième bande, transversale, subapicale, séparée de l’extrémité par l’étroite bordure blanche, étendue depuis la bordure suturale jusqu’au bord externe : la bande longitudinale, servant à lier la bande transversale anté- rieure à la seconde, depuis le calus jusqu’à la partie anguleusement avancée, vers le milieu de la largeur de la seconde bande : ce réseau, divisant la surface de chaque élytre en trois aréoles d’un jaune oran- gé : la première, un peu irrégulièrement élargie d’avant en arrière, prolongée depuis l’épaale jusqu'au milieu de la longueur : la deuxiè- me, obliquement ovalaire ou elliptique, située entre la bande anté- rieure, la bordure suturale, la bande longitudinale et la deuxième bande transversale : la troisième, transverse, comme formée de deux taches incomplètement séparées: l’interne, subarrondie, plus grosse, joignant la bordure suturale : l’externe, plus petite, presque en earré transverse, joignant le bord externe. La phrase diagnostique devrait donc être modifiée de la manière suivante : Ovale ou brièvement ovale. Prothorax noir, borde de blanc flavescent en devant et sur les côtés. Elytres d’un jaune orangé, ornées chacune d’une tache basilaire et juxta-scutellaire d’un blanc flavescent et d’une bordure apicale de même couleur; parées d’une bordure suturale et chacuné de trois bandes transverses liées à la suturale, noires: l’anté- A LA MONOGRAPHIE DES COUCINELLIDES, 289 rieure, étendue jusqu'au calus, en enclosant la tache blanche: la deuxième, parfois étendue jusqu'au bord externe, anguleuse en devant dans son milieu, et liée dans ce point par une bande longitudinale à l'antérieure : la troisième subapicale : la bordure suturale et la pre- mière lache, parfois réduites à une tache suturale subcordiforme : les autres ,souvent incomplètes ou nulles. Page 151. Calvia ? pallideguttata. Ovalaire. Tête, prothorax, dessous du corps et pieds d’un roux testacé. Elytres brunes ou noirâtres, ornées chacune de quatre taches d’un blanc sale ou flavescent disposées en carré allongé : la première, obliquement ovale: la deuxième, subarron- die: les deux postérieures, oblonques, dirigées postérieurement d’une manière un peu convergente. Long. 0,0059 (2 2/3 1.). Corps ovalaire. Tête, antennes, palpes et prothorax d’un roux testacé- peu ou point luisant : le dernier à peine arqué sur les côtés; presque en demi-cercle dirigé en arrière, à la base; d’un quart à peine plus long dans le milieu de celle-ci que sur les côtés ; superficiellement pointillé. Æ£cusson d’un roux testacé. Elytres mar- quées de points peu rapprochés et assez petits ; brunes ou noirâtres ; ornées chacune de quatre taches d’un blanc sale ou flavescent: la première, en ovale obliquement dirigé d’avant en arrière, de dedans en dehors, du huitième juxta-sutural aux deux cinquièmes de la lar- geur, couvrant du dixième au quart à peine de la longueur: la deuxième, presque arrondie, de moitié moins antérieure et de moitié plus postérieure, située entre la première et le bord externe : la troi- sième, longitudinalement oblongue, une fois au moins plus longue que large, à peine aussi voisine de la suture, étendue jusqu'au tiers de la largeur, couvrant à peu près depuis la moitié jusqu’à un peu plus des deux tiers de la longueur: la quatrième, de forme à peu près semblable, un peu moins longue, dirigée d’avant en arrière, d’une Annales de la Société Linncenne. 19 290 SUPPLÉMENT manière un peu convergente vers la précédente, située entre celle- ci et le bord externe. Dessous du corps et pieds d’un roux testacé ou d’un roux flave. Parrig: l'Asie, (collect. Chevrolat). Ogs. L'individu était en assez mauvais état pour laisser en doute s’il appartient au genre Calvia ou à l’un des genres voisins. Dans tous les cas, il appartient aux Halyziaires, Page 503. Pentilia? testivestis. Jémisphérique, d’un roux lestacé, en des- sus: tranche des élytres translucide sur ses bords. Long. 0,0030 (1 2/5 |). Larg. 0,0026 (1 1/5 1.). Corps hémisphérique ; d’un roux testacé ; luisant, en dessus. Téte, antennes et palpes d’un roux testacé. Prothorax en demi-cercele dirigé en arrière, el sensiblement sinué de chaque côté de sa partie médiaire, à la base ; une fois environ plus long dans son milieu que sur les côtés. Elytres munies d’une tranche subhorizontale, assez étroite, translucide sur ses bords; moins finement ponctuées que le prothorax : ces points formant près de la suture une rangée irrégulière et nébu- leuse. Dessous du corps et pieds d’un roux testacé plus pâle que le dessus. Paie ? (collect. Motschoulsky) Oss. L’insecte était collé et tellement englué que je n’ai pu voir les plaques abdominales et savoir si l’espèce appartient au genre Pentilia ou à celui de Lotis. Page 1072. — 2° ligne de la table, après Pentiliaire, ajoutez : Pentilia. A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 29 1 ESPÈCES QUI ME SONT INCONNUES ou dont je ne puis assigner la place précise. Coecinella cardinalis, ErICHSON. Hemisphærica, nigra, fronte prothoracisque macula magna laterali albis, elytris rufis, margine laterali dilatato saummo nigro. Ericasow,Conspectus ins.Coleopt.peruan.(ir Ertcason’s Archiv, t. 13 4° part p, 182. 2. Long. 0,0090 {4 1.). Patrie: le Pérou. Oss. Peut-être se rattache-t-elle à mon genre Veda. €. estrina, Ericason. Hemisphærica, nigra, capite albo, vertice nigro, prothorace macula magna laierali, lineola brevi longitu- dinali margineque apicalibus albis; elytris rufis, margine lateral dilatato suturaque nigris, basi summa alba; femoribus tibiisque an- terioribus anticè albis. Variat elytrorum limbo marginali suturalique nigro jam terui ob- soletoque, jàm distincto et limbo suturali ad basis dilatato. Ericusonx, Conspect. ins. Coleop. peruan. (Archiv. t, 15 1° part, p, 482. 3. PATRIE : le Pérou. Oss. Peut-être faut-il rapporter encore cette espèce au genre Neda. ©. areula, ERICHSON. Subovalis, leviter convexa, nigra, fronte maculis duabus, prothorace margine laterali anterioreque et punctis duobus disci albis, coleoptris flavis, fasciis daabus nigris latis, extus abbreviatis, anteriore utrinque basin versus adscendente, posteriore secundum suturam ad apicem usque dilatata. Fricason, Conspect. ins. Coleopt. peruan (Arch. t. 13 1° part. p. 182. 5). Long. 0,0059 (1 2/3 1.), PATRIE : le Pérou. 292 SUPPLÉMENT Oss. Peut-être cette espèce doit-elle trouver place dans le genre Coccinella, près de la C. ancoralis. Hyperaspis regularis, ErIcuson. Breviter ovalis, convexa, supra nigra, nilida, capite prothoracis apice sinuato elytrorumque maculis septem : 2, 2,2, 1, flavis ; infra testacea, pectore fusco, pedibus flavis. Ericusox, Conspectus ins. Col. per. (Arch. t. 13 1° part. p. 185. 1). Long. 0,0028 (1 1/4 L.). PATRIE : le Pérou. Oss. Elle se rapporte probablement à mon geure Clcothera. Epilachna velata, Ericason. Hemisphærica, nigra, supra dense cinereo-pubescens, pube erecta; labro prothoracisque angulis ante- rioribus albis; elytris obscure castaneis, limbo exteriore lato sutura- que tenui nigris. Fricuson, Conspectus, etc., loc. cit. p. 483. 1. Long. 0,00112 (5 1.). PaTRie : le Pérou. Variat elytris omnino nigris. O8s. Cette Epilachne rentre probablement dans ma division N. E. præeineta, Ericasox. Nigra, supra dense cinereo-pubescens, pube brevi, erecta; capite albo, fronte nigra ; prothorace flavo- marginato; elytris obscure castaneis margine exteriore flavo, limbo intramarginali suturaque nigris; pedum geniculis, tibiis tarsisque flavis. Ericasow, Conspectus, etc., loc. cit, p. 183. 2, Long. 0,0090 (4 1.). PATRIE : le Pérou. Os. Cette espèce se rattache probablement à ma division M. À LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 293 E. peltata, Ericusox. Hemisphærica, nigra, supra subtiliter cinereo-pubescens, coleopteris disco badio, margine laterali dilatato, antennis articulis 2-5 albidis. Fricasox, Conspectus, etc., loc, cit. p. 183. 3. Long. 0,0078 (2 1/2 1.). PATRIE : le Pérou. Oss. Cette Epilachne et quelques-unes des suivantes à élytres dila- tées se rattachent vraisemblablement à ma division A. E. discoida, EricHsON. Hemisphærica, fortiter convexa, infra nigra, supra nigro cœrulea, cinereo-pubescens, pube longiore erecta ; colcopteris disco rufo, antennis albis. Ericuson, Conspectus, etc., los. citat. p. 183. 4. Long. 0,0067 (3 1.). PArRiIE : le Pérou. E. fenestrata, Ericuson. Hemisphærica, nigra, supra dense cinereo-pubescens, elytris margine laterali dilatato, nigro-cæruleis, maculis duabus magnis flavis. Erteuson, Conspectus, etc., loc. cit. p. 183. G. Long. 0,0061 (2 3/4 1.). PATRIE : le Pérou. E. discolor, Ericason. Subhemisphærica, nigra, supra subtili- ter cinereo-pubescens; colcopteris nigro-cæruleis, disco maximo flavo-testaceo ; utroque elytro plaga media churnea. Ericuson, Conspectus etc., loc. citat, p, 184. 7. Long 0,0090 (4 1.). Parrie: le Pérou. E. dorsigera, ERicHson. Ovala, subcompressa, nigra, supra subui- liter cinereo-pubescens ; coleopteris margine humerali dilatato, cæru- 394 SUPPLÉMENT leis, disco lato ferrugineo : utroque elytro maculis duabus rotandatis disci eburneis. Encason, Conspectus, etc., loc. cital, p. 184. 8. Long. 0,0160 (4 1/2 1.). PATRIE : le Pérou. Æ. dives, ErIcHSON. Ovata, convexa, infra nigra, supra nigro- cærulea, subtiliter cinereo-pubescens, pube brevi erecta; elytris mar- gine humerali dilatato, cyaneis, maculis duabus flavis, mediocribus dorsalibus. Ericusox, Conspectus, etc., loc. cit. p. 484. 8. Long. 0,0090 à 0,0112 (4 à 3 1.). Parere : le Pérou. E lepida, ÉRicasox. Ovata, subcompressa, nigra, subtiliter cinereo-pubescens, pube brevi, erecta ; elytris violaceis, maculis dua- bus flavis rotundatis, anteriore prope humerum , posteriore ante apicem prope marginam silis. Errcusox, Conspectus, ete., loc. cit. p. 484. 11. Long. 0,0090 (4 .). PATRIE : le Pérou. &. fausta, Ericason. Ovaia, convexa, nigra, Supra nigro-cœru- lea, dense cinereo-pubescens, pube brevi, depressa ; elytris margine humerali dilatato, maculis duabus flavis, anteriore prope scutellum sita, subovata, mediocri, posteriore ante apicem sita, mediocri, magna, {transversa. Esicusox, Conspectus, etc., loc citat. p. 184. 12. Long. 0,090 (4 1.). PATRIE : le Pérou. 5. pruinosa, EriCuSON. Ovata, subcompressa, nigra, supra et pube densa brevi depressaque cinereo-pruinosa; elytris mirgine Le 14 1 A LA MONOGRAPHIE DES COCCINELLIDES. 29 humerali dilatato, viridi cæruleïs, maculis duabus luteis, mediocribus, oblongis, anteriore prope basin ad suturam, posteriore obliqua ad marginem prope apicem sitis. Enrreuson, Conspectus, etc., loc. cit. p. 184. 13. Long, 0,0090 (4 1.) PATRIE : le Pérou. E. venusta, EriCHsonN. Oblonga, infra nigra, supra nigro-cœru- lea, subtiliter cinereo-pubescens ; elytris convexis, cœruleis, opacis, e pube brevissima cinereo-pruinosis, maculis duabus eburneis, mi- nulis, rotundatis, anteriore dorsali, posteriore sublaterali. Entcuson, Cunspectus, etc., Îoe. citat, p.184. 14, Long. 0,00814 (3 2/3 1.). PATRIE : le Pérou. Secymnus rahbicundus, ErICHSON. Orbicularis, convexus, cine- reo-pubescens, niger, dense punctatus, capite, prothoracis lateribus elytrorumque limbo apicali pallidis, elytrorum disco, abdominis apice pedibusque rufs. Ericuson, Conspectus, etc., loc, citat. p. 185, 1. Las Long. 0,0029 (1 1.). PATRIE : le Pérou, ERRATA. Page 36 du Supplément, ligne 7, au lieu de : 2, BR, Brahimne, lisez : 2. BB. Dia. nae. Page 95, ligne 4, au lieu de: 38 Clevthera serval, lisez. 55 Cleotherr serval. ALESIA . Bidentata . Sybillina ANATIS . Thibetina . ASPIDIMERUS . Arlasi x . Fulvo-cinctus . AULIS. Notiveslis - Plantaris Rufo-vittata AZYA. Ardosiaca . BALLIA" .". Chbristophori . Dianae. , Eucharis . Gustavii . Montivaga. Testacea . BUCOLUS Sollicitus . CALVIA . Flaccida CARIA Superba CHILOCORUS Bijugus. lofernalis , CHNOODES . Hœmorrhois TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. 176 174 148 265 266 HN 0264 LL . 263 « 263 . 262 . 162 7 109 no. ES 167 165 167 169 284 SU: (1! 159 1 1071189 HE LS) 261 Trivia . CLEOTHERA Arcualis Galliardi . Limata. Limbigera, Lividipes , Matronata . Mercabilis. Micilla. Octupla Operaria , Punctum . Raynevalii, Scapulate . Spinalis . Suturella . Trivialis Troglodytes Uncinala . Vexata. . COCCINELLA Franciscana . Transgressa COELOPHORA . Gratiosa Mariae . Pedicata Pentas. . Placens , Sexareala . COELOPTERUS. . 260 214 201 223 205 210 199 221 20% 208 198 218 213 209 202 204 225 219 206 216 147 145 187 184 180 186 132 181 284 TABLE. 297 Sahnus. . 254 PISE NO At à liste Cryptolaemaires . . 267 Frigida., … .:. MIRI/261 CRYPTOLÆMUS. . . , . 268 PÉMNIA Ses à + CAvb Montrousieri . + . . . ‘268 Mystacea . , . . . . 178 MACARIA . . . . . Endomycha "157 NEDANE SP Re re Æquatoriana . . . . . 170 EPILACHNA,. . . Arelhusa at ee Me ne AE Bis-septemnotata, . +. . 243 NE Some Te nl Et Indiserelt Te NT 255 Flavens. Men... .,169 Manderstjernae . . . . 286 ua Fees te TE ORGUS . . Maculivestis . . . . . ‘251 Nigrofasciata net ©) Let1253 Papana M tt ist RUES Talertee, 210.0. 140190 Peleus re. 2. AI ORTARTANEEM SR. Pandora #20: ANA NDS7 Stuléss +." en es Maeklinie. 0600: 0: 21058 HesHCOlOr Nc 20 PLATYOMUS. .…. . .. =... 285 Enicinota ts NS IIS SE Forestierr : , N-. : -4 + 986 Namuna rte ct. 246 Éividigastel M. 200 ERIOPIS PENSE PRISTONEMA . . . . . 158 HElOpIta nl 7 Coccinea . + . . . . 158 EUPALEAUSS PER NN. PROBNPEARER PR Foveiventris + . . . . 257 Obversepunctata. . . . 156 EXOCHOMUS 1; Yu :, . PSYELOBORA 0, 00 GINCUVES HEC 0 0. » 493 Costae Ne PR Ce ct 100 Decoloratus.. 2) . .….-196 RODOLIA Jordan le C0 1405 Carmelitana . . . . . 258 Lugubrivestis. . . . . 194 Carneïpellis . . . . . 259 Pubescens.2 .,:-..0.2199 GUIRODI 0. - 0259 Uropygialis . … -. . . 496 Pubivétis. 1%. 1,260 HAL AZATANE Ce TAN. SOYMNUS EN ee SANECRIAR SE 152 Alpestris su. .. - 219 HARNONE 0, Ue.. Lie MAOnius ER PS UT BURN RE De LT£Z RUES ON SENTE Poncata nr ss ie MN Az Flexible sue. 1. 0271 MIPPODAMIAN AN: 2000 Guen 202 HacemOsa: rates 139 Juciytus ne ALT 2277 HYPERASPIS Nr: MARS Re ce RNA BCOROHS AE a. 11097 Melanogaster . . . . . 279 Gore 21.00930 O-nigrum. . . . . . 278 Jnaudax 51.0 70 0951 | Pallidicollis . . . . . 280 Pseudo-pustulata . , ,. 232 Pallidivestis : ..: , 11. 0278 QUAATNA ENON PNNS LI22S TND EEE 1 298 Pyrocheilus Roseicollis. Thelys . Venalis Viaticus Volgus . CALVIA ? . . Pallideguttata. TABLE. . 281 | Xerempelinus, . 270 | MBÉAS SUISSE "1285 Quadripunctata . 274 VODELLA = . 276 Impressa . ; 275 ADDENDA. = PENTILIA ? À 289 Tectivestis : 299 TABLEAU MÉTHODIQUE DES COLÉOPTÈRES TRIMÈRES SÉCURIPALPES. Décrits par E. Mulsant. 1% Groupe. — GYMNOSOMIDES. 1'° Famille. — Cocelinelliens (1° Division). 1'e Branche. — Hippodamiaires. ERIOPIS, Muls. Opposita (Chevrol.), Guer. Eschscholtzi, Muls. Connexa, Germ. Heliophila, Muls. HIPPODAMIA, Chevrol. Tredecim-punctata, Linné. Var. Xanthoptera (Mannerh.), Muls. Lecontii, Muls. Racemosa, Muls. Septem-maculata (Linne), de Geer. Quinque-signata, Krrby. Extensa, Muls. Glacialis, Fabr. Quindecim-maculata (Dej.), Muls. Convergens (Xlug), Guér. Sinuata (Motschoulsky), Muls. MEGILLA, Muls. funotata (Ælug.), Muls. Quadrifasciata (Schoen.), Thumb. Chili. Id. Amérique méridionale, Californie. Equateur. Europe, Amér. du nord. Russie d'Asie, Perse. Amér. mérid. ÉE Europe cent. et scptent. Amér. boréale, Californie septent. Amér, septent. Amér. septent. Amér, du nord. Californie. Antilles, Brésil, Monte-Video, 300 TABLE MÉTHODIQUE. Octodecim-pustulata (Dej.), Muls. Amér. mér. Maculata, de Geer. Amér, mér. et sept, NAEMIA, Muls. Liligiosa (Latr.), Muls. Colomb., Mex., Etats-Uuis. Vittigera, Mannerh. Mex., Califor. Episcopalis, Æirby. Amér. du nord. 29 Branche. — Cocecinellaires. 4er Rameau. — Adoniates. ANISOSTICTA, Chevr. Novemdecim punclata, Linné, ADONIA, Muls. Doubledeayi, Muls. Mutabilis, Scriba. Parenthesis (Melsh.), Say. Amæna, Falderm. Arctica (Payk.), Schneider. Strigata. W'esim. HYSIA, Muls. Eudomycina (Dupont), Boisd. ADALIA, Muls. Obliterata, Linne, Bothnica, Payk. Stictica (Chevr.), Muls. Fasciato-punctata, Falderm. Hyperborea, Payk. Ophthalmica, Muls. Hopii, Muls. Bipunctata, Linné, Rufo-cincta, Muls. Alpina, Villa. Flavo-maculata, de Geer, Signifera, Reiche, Inquinata (Chevr.), Muts. Undecim-notata, Schneid. Maritima, Méneét. Deficiens, Muls. Angulifera (Chevr.), Muls, Europe et Asie occident, Indoustan ? Europe, Algérie, Sénégal. Amér. septent. Sibér. orient. Laponie Laponie. Nouv. Guin., Célebes. Europe. Europe cent. et bor. Turquie asiat. Sibérie, Europe, Asie et Amér. sept. Amér. boréale. Indoustan. Europe, Amér. sept. Europe mérid. Alpes. Cap de B.-Esp., Indes, Nouv. Uoll. Abyssinie. Europe centr. el mérid. Europe. Russie asiat. mérid, Amér, mérid, Chili. NESIS. Sycophanta, Muls. BULÆA, Muls. Novemdecim-notata (Steven), Gebler. TABLE MÉTHODIQUE. Eur. orient., Asie occid., Egyp. Bocandei (Dej.), Muls. Sénégal, Pallida (Friwaldsky), Muls. Turquie. 2 Rameau. — Coccinellates, HARMONIA, Muls. Sommeri (Dey.), Muls. Rufescens (Dej.), Muls, Arcuata, Fabr. Ampla (Chev.), Muls. Cyanoptera (Chev.), Muls. Notulata (Dej.), Muls. Duodecim-maculata, Gebler. Contexta (Chev.), Muls. Margine-punctata, Schaller, Quinque-lineata (Chev.), Muls. Impustulata, Linné, Buphthalmus (Fischer), Muls. Punctata, Muls, Doublieri, Muis. Duodecim-pustulata. Fabr. Var. Lyncea, Oliv. Billieti. Muls. COCCINELLA, Linne. Quatuordecim-pustulatä, Linné. Sinuato-marginata, Falderm. Variabilis, Iig. Transgressa, Muls. Ancoralis, Germ. Lucasii, Muls. Emarginata (Dej.), Muls. Petitii (De/.), Muls. Auntipodum, White. Areata, Muls. Eryngi (Eschsch.), Muls. Fulvipennis (Reiche), Muls. Pulchella (Dey.), Muls. Brés., Mozamb. Sénég., Sernar. Cap. d. B.-E., Asie mér. et orient. ° Mexique. Mexique. Amér. du nord. Asie sept. et orient,, Amér. bor. Mexique. Europe. Mexique. Europe. Bouckharie. Inde septent. France. Europe. Portugal, Inde septent. Europe. Caucase. Europe. Inde septent. Amér. mérid. Cordillières. Mex., Guatem, Amér. mérid, Nouv. Zélande, Buénos-Ayres, Chili. Chili, Monte-Video, Brésil, NU 01 302 TABLE MÉTHODIQUE. Menetriesi, Muls. Asie or. et sepl., Amér. sep. et occid. Undecim-punctata, Linne, Europe, Hieroglyphica, Linné. Europe, Maanerheimii (Dej.), Muls. Sibérie. P Tricuspis, Ayrby. Amér, sept, Withiüi, Muls. ? Nivicola (Eschsch.), Muls. Sibérie orient, Californica (Æschsch.), Muls. Californie. Franciscana, Muls. Californie, Quinque-punctala, Linnée Europe. Saucerotii, Muls. Daourie. Divaricata, Oliv. Europe mér. et orient., Asie méf, Septem-puuctata, Linné. Europe, Asie occid. bor. Labilis, Muls, Europe. Sedakovii (Ménértr.), Muls, Daourie. Monticola, Muls. Amér. sept. Transverso-guttata, À ald. Asie sepl. et orient.; Amér, sept, el oce. Var. Nugatoria, Mus. Mexique. Trifasciata, Linné. Europe, Asie et Amér, sept. Novem-stigma, Muls. Daourie. Novem-notata, Herbst. Amér. sept., Guatem, Transversalis, Fabr. Indes orient., Nouv. Hollande. Leonina, Fabr. Nouv. Hollande., Nouv. Zélande, CISSEIS, Muls. Farcifera, Guér. Nouv. Hollande. 3° Branche, — Haliziaires. 1e Rameou, — Myziates. ANATIS, Muls. | Quindecim-punctata, Oliv. Amér. sept. | Var. Signaticollis, Muls. Amér. sept, Ocellata, Linné. Europe. } Mobilis (Motsch.), Muls. Daourie. Thibetina, Muls. Thibet. VODELLA. Impressa, Muls. Cayenne, CLINIS, Muls. Humilis, Muls. Antilles. TABLE MÉTHODIQUE. 203 MYSIA, Muls. Pullata, Suy. Subvittata (Reiche), Muls. Ramosa (Mannerh.), Fald. Oblongo-guttata, Linne. SOSPITA, Muls. Tigrina, Linne, Chinensis (Dej.), Muls. MYRRHA, Muls, Octodecim-guttat:, Linne. CALVIA, Muls. Hololeuca (Motsch.), Muls. Quatuordecim-guttata, Linné. Decem-gnttata, Linne. Bis-septem-gutiata, Schall. Flaccida, Muls. ÆAlbo-lineata (Schoenh.), Gyllenh. Blanchardi, Mules. Cajennensis, Gmel. Fulgurata (Reiche), Muls. EGLIS, Muls. Fischeri, Muls. Varicolor (Reicle), Muls. Constellata, Muls. Adjuncta (fteiche), Muls. Edwardsi, Wuls. CLEODORA, Muls. Meyllyi, Muls. Amér, sept. Amér, sept. et occid. Sibérie, Daourie. Europe, Asie sept. Europe. Chine, Europe. Caucase, Europe. Id. Id. Iade septent. Chine, Amér, mérid, Cayenne. Id, Brésil, Australie. Brésil. Colombie, Mex. Australie. Nouv. Hollande, Tasm,, Van-Diémen. 2: Rameau. — Halyziates. HALYZIA, Muls. Perroudi, AMuls. Sedecim-guttata, Linné. Straminea, Hope. Pallasii, Muls Sanscrita, Muls. Colombie. Europe. Iodoustan. Îles Maianes. lude septent. 304 TABLE MÉTHODIQUE. PSYLLOBORA, Chevr. (G. Zlleis). Galbula, Muls. Cincta, Fabre. (G. Psyllobora). Bistigmosa, Muls. Cosnardi (Chevr.), Muls. Lata (Perroud), Muls. Dissimilis (Dej.), Muls. Margine-notata (Dej.), Muls: Punctella (Hope), Muls. Costae, Muls. Confluens, Fabr. Decipiens, Muls. Lenta, Muls. Luctuosa, Muls. Nana, Muls, Viginti-maculata, Say. Lineola, Fabr. Roei (Æope), Muls. Rufo-signata (Dej.), Muls. Divisa, Fabr. Jatricata, Muls. Graphica (Reiche), Muls. | Hybrida (Dej.), Muls. i Var? Mocquerysii. Germari, Muls. VIBIDIA, Muls. Duodecim-guttata, Poda, Bis-octo-notata (Reiche), Muls. THEA, Muls. Variegata, Fabr. Nassata, Erichson. Vigaiti-duo-punctata, Linne. Quadripunctata, Muls. CLEIS, Muls. Mirifica, Muls. Lynx, Muls. Australie. Indes orient., Java, Iles du détr. de Malacca. Brésil. Colombie, Id. Madagascar, Antilles, Aunérique. Brésil, Colomb., Cayenne: Brésil, Colomb. Colombie. Id. Cuba. Aoœér. bor,, Colomb, Antilles. Mexique. Brésil, Id. Colombie. Brésil. Id, Id. Id, Europe. Arabie. Le cap de Bon.-Espér., la Nouv. Hol, Angola. Europe. Asie ? Mexique ? Id, TABLE MÉTHODIQUE. 205 PROPYLEA, Muls. Quatuordecim-punetata, Linne. Obversepunctata, Muls, Europe. Inde septent. 4° Pranche, — Micraspiaires. MICRASPIS, Chevr. Phalerata (Dahl.), Lucas. Duodecim-punctata, Linne. Gebleri, Muls. Sicile, Algérie. Europe. Déserts des Kirghis, 5° Branche. — Discotomaires. DISCOTOMA, Muls. > Ornata (Bug.), Muls SELADIA, Muls. Nigricollis, Muls. Maculicollis (Dej.), Muls- Rubripennie (Dej.), Muls. Bicincta (Dej.), Muls. Alho-fasciata (Dupont), Muls. MACARIA (Dej.), Muls. Erotyloides Guér. Rosea, Muls. Serraticornis (Dej.) Muls. Schaumii, Muls. | Endomycha (Chevrol.), Muls. Diluta (Lacord.), Muis. Sigillata (Zacord.), Muls. PRISTONEMA, Erichs. Coccinea, Erichs: Cayenne. Mexique. Brésil. Id. Id, Colombie ? Colombie. Id. Brésil. 14. 1d. Cayenne. Id. Pérou. Division). 6° Branche, — Cariaires. SYNONYCHA, Chevr. Grandis, Casst. Annales de la Société Linnéenne. La Chine, Manille, Java. 306 TABLE MÉTHODHIQUE. CARIA, Muls. (G. Caria). Dilatata, Fabr. Duvaucelii, Muls. Sex-spilota, Hope. Superba, Muls. Commingii (Hope), Muls. Duodecim-spilota, Hope. {G. Harma). Regalis, Oliv. Dorsalis, Oliv. Abbreviata, Muls. LEIS, Muls, Dimidiata, Fabr. Basalis, Redtenb. Inflata, Muls. Javana (Dej.), Muls. Quindecim-maculata, Hope. Quindecim-spilota, Hope. Vigintiduo-maculata, Fabr. Corÿphœa, Guér. Vigintiduo-signata, Muls. Clathrata, Muls. Thonningii. Muls. Instabilis; Muls. Frigida, Muls. Conformis (Dej.), Boisd. Novemdecim-sigzala, Falderm. Axyridis, Pall. Aulica, Faiderm, Besseri, falderin. Conspicva, Falderm. Spectabilis, Falderm. Bis-sex-nolala (Mannerh.), Muls. PELINA, Mulss (G. Pelina). Lebasii (Reiche),Muls. (G. Palla). Hydropice (Dupont), Muls. La Chine, Java, le Bengale. Asie, Indes ? Tndoustan. Indes orient. Manille. Indoustan. Madag. Indes orient. Guinée, Bénin. Afrique. Indes orient. Indoustan. Madagascar. Java, etc. Indoustan. Ind., Beng.. Java. Guinée. Madagascar. Sierra-Leon. Guinée. Guinée. Cap de Bon.-Espér. Sibérie. Nouv.-Hollande, Van-Diémen, etc, Daourie, Id. Chine bor. Id. Jd. Mongolie. Daourie, Colombie. Mexique. BALLIA, Muls. Cbristophori, Muls. Dianae, Muls. Gustavii, Muls. Eucharis, Muls. Montivaga, Muls. Testacea, Muls. NÉDA, Muls. Marginata, Linne. Miniata, Hoppe. Marginalis (Hapfner), Muls. Flavens, Muls. Frinceps (Hope), Muls. Ocbracea, Muls. Orbignyi, Muls. Peruviana (Mannerh.), Muls. Tricolor, Fabr. Perrisii, Muls. Reichii, Muls. Amandi (Reiche), Muls. Æquatoriana, Muls. Norrisii, Guérin. Bremei, (Reiche. Finitima, Muls. Fasciolata, Muls. Subdola, Muls. Chevrolatii, Muls. Perfida, Muls. Illuda, Muls. Patula, Erichs. Andicola (Reiche), Muls. Jourdani, Muls. Calispilota, Guérin. DAULIS, Muls. Sedecim-notata, Fabr. Separata, (Reiche), Muls. Devestita, Muls. Testudinaria, Muls, Reticulata, Fabr. Sallei, Muls. TABLE MÉTHODIQUE. 307 Inde septent. Id. Hyÿmalaya. Inde septent. Id. Id, Brésil. Indoustan, Mexique. ? Nouv. Hoïlande, Colombie. Id. Pérou, Ceylan. Colombie. Java. Colombie. Equateur. Colombie. Ia. Id. Id. Ia. Id. Id. Id. Pérou. Chili Colombie, Brésil, Mex. Java, Moluques, Colombie, Id. Nouv. Hollande. Java, etc. Colombie, 308 TABLE MÉTHODIQUE« Amabilis, Muls. Dilychnis, Muls. Vigintiduo-notata (Dej.), Muls. Graphiptera (Reiche), Muls. Tredecim-signata (Dej.), Muls. Conjugata (Dej.), Muls. Boulardi, Muls. Abdominalis, Say. Viridula, Muls. Erythroptera (Dej.), Muls. Puncticollis, Muls. Henont, Muls. Binotata, Say. Ferruginea, Oliv. Munda, Say. Sanguinea, Linné. Pallidula (Reiche), Muls. Deflorata, Muls. Ris-tri-signata, Muls: Gutticollis (Dej.), Muls. Melanocera, Muls. Conspicillata (Reiche), Muls. Mæander (Zacord.), Muls. Lorata (Germ et Sch.). Rabida (Reiche), Muls. Vigilans, Muls. ISORA, Muls, Anceps (Dej.), Muls. Id, Cayenne. Id. Nouv. Hollande, ? Colombie. Brésil. Id. Marianues. Amér. sept. Colombie. Buénos-Ayres Cayenne. ? Amér. sept. Antilles, Amér. sept. Antilles, Amér. sepl. et mér, Cayenne, Brésil. Colombie, Brésil. Amér. mér. Colombie. Cayenne. Id., Mexique. Brésil. Cayenne. Colombie. Cap de Bon.-Esp., etc. 7° Branche, — Alesiaires. ALESIA, Muls. Torquata, Chevr. Guerini, Muls, Sybillina, Muls. Bohemani, Muls. Annulata, Reiche, Inclusa (Reiche), Muls. Bidentata, Muls. Hamata (Schoenh.), Thunb. Striata, Fabr. Cap de Bon.-Esp., etc. Afrique ? Abyssinie. Cafrerie. Abyssinie. Cap de Bonne-Espérance, Cap de Bon.-Esp , Caf. Sénégal, x Guin. Sén. Cap de Bou.-Espérance., Caf, TABLE MÉTHODIQUE. 309 Larvalis, Muls. Cafrerie. Univitlata, Hope. Népaul. VERANIA, Muls. Cowma, Casstr, Cap de Bou-Espér., Cafr., Java. Lineata, Casstr. Id. Frenata, Erichs. Nouv. Hollande, Van-Diémen. Trivittala, Reiche. Abyssinie. Strigula, Boisd Nouv. Hollande. Striola, Fabr. 1d. Uniramosa, Hope. Indoustan. Discolor, Fabr. Indes orient. Java, Chine, Nouv. Hol. Afflicta, Muls. Cap de B.-Esp. Java, Sumat, 8° Branche. — C'æœlophoraires. SYNIA, Muls. Melanaria, Muls. Indes orient. Melanopepla, Muls. : Id, LEMNIA, HMuls. (G. Vola). Dissecta (leiche), Muls. Indes orient, Mystacea, Muls. Inde sept, (G. Lemnia). Fraudulata, Muls, Java. Saucia, Muls. Indoustan. Melanota (Latr.), Muls. Indes orient, Biplagiata, Schoenh.… Chine, Indes orient. Oculata, Fabr. Bengale, Moœsta (Melly), Muls. Java. Desolata, AZuls. Nouv. Hollande. ARTEMIS, Muls. Circumusta (Melly) Muls. Chine, Rufula (Melly), Muis. Id. Mandarina (Melly). Muls. Id. COELOPHORA, Muls, Westermanni, Muls. Bengale. Reniplagiata (Dej.), Muls. Java. 310 Congzener, Schoenh. Vidua, Muls. Versipellis, Muls. Pedicata, Muls, Partita, Muls. Sexareata, Muls. Newporti, Muls. Pupillata, Schoenk Placeus, Muls. Novem-maculata, Fabr, Bissellata, Muls. Psi, Casstr. Inæqualis, Fabr. | Mendica. Octo-signata, Muls. Perrotteti (Chevr.), Muls. Sanguinosa, Muls. Coronata (Dej.), Muis. Mariae, Muls. Decora, Muls. Læta, Muls. Pentas, Muls. Unicolor, Fabr. ? Caliginoso, Muls. Patruelis (Dej.), Boisd. PROCULA, Muls. Douei, Muls. DYSIS, Muls. Bis-quatuor-guttata (Latr.), Muls. BURA, Muis. Cuprea (Mannerh.), Muls. OENOPIA, Muls. (G. Pania). Luteo-pustulata, Muls. Addicta, Muls. (G. Aza). Dorso-notata, Muls. Kixbyi, Muls. (G. OEnopia). TAMLE MÉTHODIQUE. Chine, Indes orient. Java. Id. Indes orient. Java. Inde sept. Iles Philippines. ! Chine, Bengale. Java. Java, Philip., Chine. Bengale, Java. Cap de Bon.-Esp., Java, Japon. C: de B.-Esp., Iles Philip. Manille, Nouv. Hollande. Java. Indes orient. Id.? Sénégal. Inde sept. Id. Java. Amér. mérid. ? Indes orient. Id. Nouv. Holl., Vaaik., Nouv. Hybern, Jamaïque. Île de France, Australie. Haiti. In les orient. Egypte. Indes orient. Id. Cinctella (De;.), Muls. Litterata, Reiche. TABLE MÉTHODIQUE. 311 Cap de B, Esp., Timor. Abyssinie, 9° Branche. — €Cydoniaires. CYDONIA, Muls. Circumclusa (Cheur.), Muls. Lunata, Fabr. Viltata, Fabr. Propinqua (Dej.), Muls. Triangulifera {Guer.), Muls. Quadri-lineata (Melly), Muls. Vicina (Dej.), Muls. Cuppigera, Muls. Nilotica, Muls. CHEILOMENES, Cherr. Sex-maculata, Fabr. Quadri-plagiata, Schoenh. ELPIS, Muls, Dolens, Muls, Béniu. Afriq. trop. et mér., Indes or,, Java. Guinée. Cap de B.-Esp. Madagascar, Malabarie. Cap, la Cafrerie. Egypte, Nubie, Guinée, Sénégal. Egypte. Ia. C. de B.-Esp., Ind. or., Java, Man., etc. Tudes orient., Chine, Japon, Nour, 1-1! Madagascar. 2 famille. — Chioecerlens. 1'° Branche. — Chilocorairces. CHILOCORUS, Leach. { Tristis, Falder. Rubidus, Hope. Circumdatus, Schocnh Melanophthalmus, (Chevr.), Muls. Politus (Hope), Muls. Schioedtii, Muls. Dobrnii, Muls. Ruficeps (Dej.), Muls. Bijugus, Muls. Cacti, Linné. Renipuslulatus, Scriba, Chine bor. Iudoust,, Nouv, Hollande. lades orient. Java. Indoustan, Chine. Guinée, Id. Sénégal. Id Id. Abys., Cap. B.-Esp. Indes orient. Mexique, etc, Europe. 312 TABLE MÉTHODIQUE. Bivulnerus (De)j.), Muls. Amér. sept. Bipustulatus, Zinne, Europe, Afrique bor. Infernalis, Muls. Inde septentr. Midas, Klug. Madagascar. Wablbergii, Muls, Cafrerie. Nigritus, Fabr. Indes orient. EGIUS, Muls. Platycephalus, Muls. Antilles. 2° Branche. — Exochomaires. ORCUS, Muls. (G. Orcus). Lafertei, Muls. Nouv. Hollande. Jaathinus (Reiche), Muls. Java. Cyanocephalus, Huls. Nouv. Hollande. (G. Priasus). Bilunulatus (Dej.), Boisd. Id. Australasiae (Dej.), Boisd. Nouv. Hollande, Van-Diémen. Nummularis (Mac-Leay), Boisd. Nouv. Holllande. (G. Halmus). Chalybeus (Dej.), Boisd, Id. (G. Curinus). Cæruleus (Dej.), Muls. Brésil, Chili, Mexique. (G. Harpasus). Pallidilabris, Muts. Bresil. Eversmanni, Muls. Id. Zonatus (Dej.), Muls. Id. EXOCHOMUS, Redtenb. (G. Azion). Plagiatus, Olivier. Mexique, Îles dela mer des Indes. Tripustulatus, de Geer. ! Amér seplent. (G. Cladis). Uva (Svhoenh.), Muls l Antilles, Buénos-Ayres. Botrus, Muls. Buénos-Aires. (G. Exochomus). Nigripennis, Erichs. Egypte, Nubie. Var ? Troberti, Muls. Sénégal, Angola, Russicol!is (Wotschoulsky), Muls. Géorgie. Auritus, Scriba. Pubescens, Aüst. Versutus (Dej.) Muls. Quadripustulatus, Linne. Distinctus (Chevr.), Brulle. Marginipeunis (Dej.), Muts. Ciuctivestis, Muls. Foudrasii, Muls. Lugubrivestis, Muls. Jordani, Muls, (G. Zagreus). Bimaculosus, Muls Cinctipennis (Dej.), Muls. Childreni, Muts. Gaubili, Muls. Contristalus, Muls. Decoloratns, Muls. Uropygialis, Muls. BRUMUS, Muls. Desertorum, Gebler. Suturalis, Fabr. TABLE MÉTHODIQUE. 513 Europe, Afrique orient. et mérid. Espague. Gap de Bon.-Espér. Europe. Grèce, Amér sept, Br ‘sil. Sénégal. Egypte, Brésil. Cayenne, Bréail, Buénos-A jres. Brésil. Floride. Id. Mexique. Brésil. Inde sept. Sicile, Turq. et Russie asiat,, Mongolie. Indes orient, 3° Famille. — Hypéraspiens. 1'* Branche. — Cryptognathaires. CRYPTOGNATA, Muls. Auriculata (Dupont), Muls. Gemellata, Muls. Pudibunda, Muls. OENFIS, Muls. Obscura (Schaun),Muts. Nigrans (Melly), Muls. 2° Pranche PENTILIA, Muls. Egeua (Dej.), Muls. Colombie M exique ? Brésil. Bresil. Id. . — Pentiliaires. Bresil. 314 YABLE MÉTHODIQUE. Iusidiosa, Muls. Colombie. Castanea, Muls, Amér. mérid. LOTIS, Muls. Confucii, Muls Chine. Neglecta (Dej.), Muïs. Cap d. B.-Esp , Cafreris. Guttula, Muls. Cafrerie, 3° Branche. — halassaires. CORYSTES, Muls. Hypocrita (Dej.) Muls. Cayenne. MENOSCELIS, (Dej.), Muls. Saginata (Lacord.), Muls. Cayenne. Insignis (Chevr.), Muls. Id, Glauca , Muls. Amér, mérid, THALASSA, Muls. Montezumae (Chevr.) Muls. Mexique. Pentaspilota, Chevr. Id. Flaviceps (Dej.), Muls. Cuba, £imilaris, Muls. Antilles ? Reyi, Muls. Brésil. Prasina, Muls. Cuba. 4° Branche. — Whiphysaires. THIPHYSA, Muls. Plumbea (Dej.), Muls. Cayenne. HINDA, Muls. Designata (Reiche), Muls. Colombie. 5° Branche. — HBrachyacanthaires. BRACHYACANTHA, Chevr. Westwoodi, Muls. Mexique. Bipartita, (Chevr.), Muls. Id. Sellata, {Dej.), Muls. Brésil. Lepida (Ælug.), Muls. Mexique. Dentipes, Fabr. Subfasciata, Muls. Bis-tripustulata, Fabr Erythrura (Chevr.), Muls. Flavifrons (Dej.), Muls. Ursina, Fabr. Pygidialis, Muls. Conjuncta, Muls. Confusa (Dej.), Muls. Diversa (Dej.), Muls. Octostigma (Chevr.), Muls. TABLE MÉTHODIQUE. Mexiq , Etats-Unis. Mexique. Etats-Unis, Mexique, Colombie. Mexique. Amér sepl. Id, Mexique. Id. Amér. sepl. Id. Mexique. 6° Branche, — Hypéraspiaires. CLEOTHERA, Muls. (G. Cleothera). Buqueti (Dej.), Muls. (G. Cyra). Operaria, Muls. Loricata, Muls. Matronala, Muls. Cognata, Muls. Galliardi, Muls. Triacantha (Bug.), Mule. Quiaque-notata (Dej.), Muls. Notata (Chevr.), Muls. Onerata, Muls. Cincticollis, Muls Dorsata (Dej.), Muls. Crucifera (Chevr.), Muts. Hexastigma (Germ. et Sch.), Muls. Gracilis (Germ et Sch.), Muls. Spinalis, Muls. Castelnaudii, Muls. Oseryii, Muls. Devillii, Muts. Melanura, Muls. Suturella, Huls. Languida, Muls. Luteola (Klug.), Auls. Scutifera (Schaum.) Muls, Ustulata, Muls. Bresil. Brésil. Id. Brésil, Id. Amér. mér, Cayenne. Brésil. Id, Colombie. Id, Id. Brésil. Id. Brésil. Brésil, Bolivie. 14, Id. Id, Colombie. Brésil. Id. Id. Vénézuéla, Colombie, 318 316 TABLE MÉTHODIQUE. Tortuosa, Muls, Limbigera, Muls. Fusco-maculata (Dej.), Muls. Uncinata, Muls. Poortmanni, Muls. Pallax, Muls Adbzærens, Muls. Maculosa, Muls. Tessulata, Muls. Scenica (Dej.), Muls. Retigera, Muls. Glyphica (Schaum.), Muls. Noticullis (De/.), Muls. Octupla, Muls. Trepida, Muls. Graminicola, Muls. Compta, Muls. Ambigua (Dej.), Muls. Millierü, Muls. Tredecim-guttata (Reiche), Muls. Turbata, Muls. Decem-verrucata (Chevr.), Muls. Humerata, Mus!. Scapulata, Muls. Lividipes, Muls. Decem-signata (Dej.), Muls. Jucunda (De/.), Muls. Rayuevalii, Wuls. Bis-quinque-pustulata, Fabr. Arcualis. Muls. Gacognii, Muls. Tropicalis, Muls. Vexata, Muls. Levrati, Muls. Punctum, Muls. Gaynoni, Mules. Arinandi, Muls. Troglodytes, Muls. Billoti, Muls. Groendali Parva Muls, ,Bourdini Brésil. Bréail. Id. Brésil. Id. Colombie. Id. Id? Id. Id. Brésil. 1d. Colombie. Brésil. Amér. mérid. Colombie. Id, Caÿenne. Id. Colombie, Brésil. Id. Cayenne. Brésil. Amér mérid. Id. Colombie. Cayenne. Amér. mérid. Amér. mér. Bresil. Id. Colombie Maxique. Brésil. Bresil. Id. Etats-Unis. Id. Id. TABLE MÉTHODIQUE. Ormanceÿi, Muls. Distinguenda, (Dej.), Muls. Fasciata, Fabr, Collaris, (Melly), Muls. Histrionica (Dej.), Muls. Compedita, Muls. Mercabilis, Muls. Jocosa, Huls. Var. Serval, Muls. Limata, Muls. Trivialis, Muls. Bis-quatuor-pustulata (Reiche), Muls. Octo-pustulata; Fabr. Donzeli, Muls. Sex-verrucata, Fabr. Pavida, Muls. Sex-guttata, Muls. Quadrisignata (Dej,), Muls. Ingrata (Dej.), Muls. Senegaleusis (Dej.), WMuls. Ovato-notata, Muls. Guilloryi, Muls. Flavo-calceata (Chewr.), Muls. HYPERASPIS (Chevr.\, Redtenb. C.-nigrum, Muls. Flavo-guttata, Muls. Disco-notata, Leconte. Exclamationis (Mell), Muls. Pumila (Dej.), Muls. Lateralis, Muls. Elegans (Dej.), Muls. Festiva, Muls. Rufo-marginata (Dej.), Muls. Connectens (Schoen.), Thunb. Bicruciata (Reiche), Muls. Sphæridioides (De;.), Muls, Ecoffeti, Muls. Trilineata, Muls. Trimaculata, Linne. Cleida (Chevr.), Muts. Colombie. Id. Brésil. Amér. sept. Colombie. Id. Mexique. Brésil. Id. Cayenne. Brésil. Brésil, Nouv. Grenade. Cayenne. Bresil, Mex., Amér. mérid. Mexique. Brésil. Cayenne. Id, Sénégal. Brésil. Colombie. 3résil. Brésil. Id. Amér. sept, Brésil. Sénégal. Mexique. Amér. sept. Brésil, Colombie. Amér, sept, Antil., Mex. Nouv. Grenade. Chili. Brésil. Cayenne, Mexique. Brésil. 31 318 TABLE MÉTHODIQUE. Venustula (Dej.), Muls. Amér. sept. Kunzii, Muls. ? Sex-pustulata, Morsch. Géorgie. Guillardi, Muls. Daourie. Fabrici, Muls ? Proba, Say Amér. sepl. Felixi, Muls. Cap de B.-Esp. Quadri-maculata, Redtenb Autriche, Turquie asiat. Quadri-oculata, Eschsch. Californie. Quadrilla, Reiche, Cafr., Sénég. Floridana, Muls. Floride. Inaudax, Muls. Caucase, Recordata (Chevr.), Muls. Brésil. Luuulata, Muls. Mexique. Vitifera (Motsch.), Muls. Kirghis. Femorata, Motsch. Kirghis, Caucase, Signata, Oliv. Amér. sept. Inedita (Dej.), Muls. © Id. { Campestris, Herbst, Europe. | Var, Concolor, Suffriau. Id. Centralis (Reiche), Muls. Mexique. Illecebrosa (CAevr.), Muls. Espagne. Hoffmansegon (Hehwig.), Muls. France et Europe merid, Hottentota, Muls. Cap de B.-Esp. Guexi, Huls. Amér. sept. Motschoulskyi, Muls. Russie mérid, ? Reppensis, Herbst. Europe. Merckiü, Muls. Sénégal. Peregrina (Chevr.), Muls. Brésil. Girodoni, Muls. Afrique. Pseudo-pustolata, Muls. Russ. méric. Guttata (Motschoulsky), Muls. Kirghis. Delicatula, Muls. 4 Cafrerie, OXYNYCHUS Zeconte, Mœrens, Leconte. Amér. «cpl. TABLE MÉTAODIQUE. 2° Groupe. — T'RICHOSOMIDES. 1!° Famille. — Epilachniens. 4"€ Branche. — €'hnootribaires. CHNOOTRIBA, Chevr. Similis, Casstr. Var, Assimilis (Dej.), Muls. Cap de B.-Esp., Cafrerie, Abyssinie. Sénégal, Guinée, 29 Branche. — Epilachnaires. EPILACUHNA, Cher. Radiata, Guérin. V.-pallidum, Blanchard. Stolata, Muls. Scapularis, Muls. Axillaris (Perroud), Muls. Cruciata Klug.) Muls. Nigrofasciata, (Perroud), Muls. Madida, Mus. Indiscreta, Muls Consularis (Reiche), Muls. Pandora, Muls. Proteus, Guérin. Nigro-cincta (Xlug.) Muls. Gultato-pustulata, Fabr. Tricincta, Montrous. Patricia, Muls. Octo-verrucata, Muls. Dis-triguttata, Muls. Angustata (Buqguer), Mrls. Bonplandi, Muls. Acuminata, Muls. , Colorata (Chevr.), Muls, Humboldti, Muls. Bourcieri, Muls. Colombie, Haut-Pérou. Colombie. Id. Id. Id. Vénézuela, Colombie. Colombie. Colombie. . Id. Nouv. Hollande. Id. Mexique. Nouv. Hollande, Woodlark. Santa-Cruz. Colombie, Haut-Pérou. Colombie. Pérou. Amér, mér. Sénégal. Haut-Pérou, Brésil 319 320 Hæmatomelas, Boisd. Hæmorrhoa, Boisd. Marginicollis, Hope. Vulpecula, Reiche. Mexicana (Xlug.), Muls. Defecta (Dej.), Muls. Fuscipes (Reiche), Muls. Margaritifera (Reiche), Muls. Meleägris, Kluq. Spinolæ, Muls. Quatuordecim-signata, Reiche. Argiola, Muls. Duodecim pustulosä, Huls. Infirma, Muls. Lateo-guttata, Muls. Delessertii, Guér. Schoenberri, Muls. Paryi, Muls. TABLE MÉTHOLIQUE. Nouv, Guinée, Id, Jodoustan. Abyssinie. Mexique. [CA Colombie. Id. Nouv. Grenade, Madagascar. LA Id. Abyssinie, ! Madagascar. Cafrerie. Port-Natal. Nubie, Sennar. Indes orient., Ceylan. Cafrerie. Afrique mérid. Lupina, Muls. Guinée, Var. Nigritarsis (Chevr.), Muls. Sénégal. Mystica, Muls. Chine. Dregei (Dejs ), Muls. Cap de B.-Esp. Zetterstedtu, Muls. Cafrerie. Canina, Fabr. Cap de B.-Esp. Fulvo-signata, Reiche. Abyssinie. ( Hirta, Casstroem. | Var? Insidiosa, Muls. Obsoleta. Oliv. Doryca, Boisd. Consputa, Muls. Afrique mér, FA Madag., Indes orient. Indes orient., Nouv, Guiute, Nouv, Guinée, Signatipennis (d'Urville), Bois. at CA Boisduvali, Muls. Australie ? Bis-septem-notata, Wuls. Abyssinie. Alternans, Mulis. Java, Enneasticta, (de Iahn.), Mu's: Id. Stulta, Muls. Java. Compilata, Muls. 14, Tæniata, Muls. Id. , Indes orient. Phyllophaga, Muls. Id. Lincula (Dalman), Muls, Id. , Port-Natal. Sodalis (Chevr.), Muls. Id. Grayi, Muls. Indes orient. Indica (Reiche), Muls. Yamuna, Muls. Pytho (Reiche), Muls. Socialis, Muls. Undecim-variolata, Muls. Diardi, Muls. | Stigmula (Reiche), Muls. Diffinis, Eydoux ei Souleyet. Signatula, Muls. Stolida, Muls. Argus, Geoffroy et Fourcroy. Pusillanima, Muls, Languens, Muls. Infausta, Mu!s. Territa, Juls. Indocilis, Muls. Fatalis, Muls. Lusoria, Muls. Dodecostigma, Wiedemann. Bengalensis, Muls. Congressa, Muls. Gradaria, Muls. Addita, Muls. Victa, Muls. Socors, Muls. Pagana, Muls. Oculea, Muls, Retexta, Muls. + Chrysomelina, Fabr.. Bifasciata, l'abr. Reticulata, Oliv. Patula (Chevr.), Muls. Macularis (Reiche), Muls, Elvina, Muls. Undecim-spilota (Hope), Muls. Flavicollis, Casstroem. Dumerili, Muls. Maculivestis, Mulse Incauta, Muls. Capicola (Dej.), Muls. Gyllenhalli, Muls. TABLE MÉTHODIQUE: Indes orient. Java. Java, Sumatra. Indes orient. Java, Nouv. Guinée, Van-Diémen, Java. Id. Iles Philip, Java. Id, Europe cent. et mér. Indes orient., Java, Id. Java. Id. , Ternates. Id. Id. fd, Indes orient. Id. Ta. id. Id. Id. Id, Java. Indoustan. Id. Europe mér., Afrique. Afrique mérid. 321 Sénégal, Guinée, Nubie, Port-Natal. Mexique, Indoustan. Indes orient, sept, Id. Indes orient, Id. Thibet. Java. Cap de Bon.-Esp., Cafr. Cafrerie, Annales de la Société Linnéenne. 31 522 TABLE MÉTHODIQUE- Herbigrada, Mulss Wachanrui, Muls. Sex-notata, Muls. Olivacea (Perroud), Muls. Obscurela (Chevr.), Mulso Tenebricosa, Muls. Aubeï, Muls. Particollis, Muls. Pavonia, Oliv. Varipes (Dupont), Mule. Murina (Klug.), Muls. Corrupta, Muls. Varivestis, Muls. Modesta (Dej.), Mul:. Difficilis, Muls, Discors (Dej.), Muls. Chenoni, Muls. Pænulata, Germ. Æquinoxialis, Klug, Borealis, Fabr. Deleta {Schoenh.), Muls. ZLeiterstedtii, Muls. Lineato-punclata, Germ: Wissmaonti, Wuls. Paykalli, Muls. Vigintiocte-punctata, Fabr. Var, Multipunctata (Reiche), Mals. Id. Egens, Muls. Id. Recta, Muls. Id, Sparsa, Herbst. 14? Pubescens, Hopee Implicata, Muls. Lacertosa,Muls. Vigintisex-punctata (Dej.), Boisd. Pardalis, Boisd, Mystica, Muls. ” Cacica, Guér. Palliata, Schoenh. Velutina, Oliv. Spreta, Muls, Lilusa, Muls. ludes orient. ? Id. Mexique. Id. Id. [CE Id. Madagascar. Mexique. Id. Td. Id. Id. Id. Afrique mérid. Guinée, Buenos-Ayres, Brésil: Id. Amer, sept. et mérid. Sierra Leone, Cafrerie. Brésil. Célèbes. Cafrerie. Indes, Java, Nour. Guinée, Australie; Java. Inde. Indes orient. Id. ? Nouv. Guinée, Nouv. Mollande. Vanikoroo. Indes orient, Bolivie, Brésil, Brésil. Guyannes Brésil. Id. Circumcincta (Dej.), Muls. Clandestina (Dej), Muls. Concolor (Reiche), Muls. (G: Dira). Obscurocincta (Dej.), Muls. Placida, Muls, Contempta, Muls. Circumflua, Muls. Mitis (Chev.), Muls. ‘Zonula, Muls. » Circumducta, Muts. Arethusa, Muls. Virgata (Klug), Muls, Amplexata, Muls. Gossypiata (Guér.). Subcincta (Reiche), Muls. Testicolor, Muls. Tomentosa (Dej.), Muls. . (G. Mada). Fralerna (Dej.), Muls. Rufoventris (Dej.), Muls. Fairmairü, Muls. Glaucina, Muls, (G. Hypsa). Guineensis (Chevr.). Muls Sedecim-verrucata, Muls, Macquarti, Muls. Geoftroyi, Muls, Lacordairii, Muls. Pierreti, Muls, (G: Cleta), Eckloni, Muls. Undulata, Casstroem. Smithi, Muls, Polluta, Muls. Distincta (Casstroem), Muls, Sahlbergi, Muls. Bomparti, Muls. Nylaaderi, Muls, Punctipennis, Muls, Viginti-panctata, Muls. Pofourii, Muls. TABLE MÉTHODIQUE. 323 Brésil. Id. Id. Id, Id. Bolivie. Buenos-Ayres, Brésil. Mexique. Colombie ? Brésil. Indes orient. bor. Colombie. Mexique. Bolivie. Nouv. Grenade. Indes orient, Brésil, Cayenne, Cayen ñe. Brésil. Id, Guinée, Id. Madagascar, Id. Id. Id, Cap de Bon.-Esp, Id. Id. Mexique. Afrique mér. Cafrerie. Sénégal, Cafrerie. Guinée. Cafrerie. Guinée, 321 TABLE MÉTHODIQUE. Manderstjernae, Muls. Asie. Linnæi, Muls. Cafrerie. Stephensi, Muls. Indes orient. ? Afrique ? Dahlbomi, Muls. , Cafrerie. Gôdarti, Huls. Afrique orient. BALLIDA, Muls. Brihamae, Muls. Chine. LASIA (Hope), Muls. Globosa, Schneid. Europe, Afrique sept. Var ? Meridionalis, Motschoulsky. Europe et Russie asiats mérid. Colchica, Motschoulsky. Caucase, CYNEGETIS, Redienbacheïs Impunctata, Linne. Autriche, etc. 9e famille, — Poriens. PORIA, Muls. Cyanea (Dej.), Muls. Brésil. Sarguinitarsis, Muls. Id. Hamatura, HMuls. Brésil. Uæsia, Muls. [CA Coxalis, Muls. 14 Uhrysomelcilles (Reiche), Muls. Id, Togata, Muls. Id. Circumflexa, Huls. Colombie. ÉUPALEA, Muis. Foveiventris, Muls. Nouv, Hollande. formosa, Muls. Colombie, Picta, Guérin. Mexique. Suffriani, Muls. Brésil. 3° Famille. — Ortalicns. 1° Branche, — Ortaliaires. ORTALIA, Muls. Variala (Reiche), Muls. Madagascar. Calliups, Guérin. Flaveola, Xlug. Pallens, Muls. Guillebelli, Muls. Argillacea (Reiche), Muls. Maeklini, Muls. Funesta, Muls. Duponti (Dej.), Muls. PRODILIS, Muls. Pallidifrons (Reiche), Muls. ZENORIA, Muls. Ratzeburei, Muls, Subcostalis (Reiche), Muls. Pilosula (Dej.), Muls. Revestila (Chevr.), Muls. Linteolata, Muls. TABLE MÉTHODIQUE. 325 Id. Id, Sénégal. Cafrerie. Guinée, 1 Madagascar. ld. Nouvelle Grenade, Brésil. Nouvelle Grenade. Colombie. Brésil. Id, 9° Branche. — Rodoliaires. AZORIÀ, Muls. Subviolacea, Muls. RODOLIA, Auls. Carmelitana, Muls. Rubea, Muls, Carneipellis, Muls. ” Rufopilosa, Muls. Rufcollis, Muls. Fumida, Muls. Guinoni, Muls. Roseipennis, Muls. Pabivestis, Muls. Chermesina, Reiche. VEDALIA, Muls. Sieboldii, Muls, Cardinalis, Muls. Cayenne. Java. Java. Chine, Indes orient. Id. Brésil. Id. Cayenne: Madagascar. Mexique. Nouv. Hollande, 326 TABLE MÉTHODIQUE. 4° Famille.-— Chnoodiens. 1'* Branche, — Azyaires. LADORIA, Muls. Desarmata (Chevr.), Muls. Brésil. AZYA, Muls. Luteipes (Chevr.), Muls. Brésil. Scutata, Muls. Mexique. Ardosiaca, Muls. Guadeloupe. Pontbrianti, Muls. Cayenne, Orbigera, Muls. Mexique, Colombie, 2° Branche. — Chnoodaires. EXOPLECTRA, Chevr. (G. Cæliaria). Erythrogaster (Dej.), Muls. Brésil. (G. Exoplectra), Tibialis (Reiche), Muls. Mexique. Intestinalis (Melly), Muls. Brésil. Fucosa (Schaum), Muls. Id. Metallescens, Muls. Id. Luteicornis; Muls. Id. Companyoi, Muls. Id, Vettardi, Muls. Id. Virescens (Chevr..), Muls. Brésil, Calcarata, Germ. Id. Ænea, Fabr. Cayenne. Stevensi, Muls. Mexique. Consentanea (Dej.), Muls. Colombie. Impotens, Muls. Rubripes (Reiche), Muls. Coccinea, Fabr. Heydeni, Muls. Rubicunda, Muls. Amér. mérid. Mexique. Cayenne, Brésil. Brésil. Cayenne. TABLE MÉTHODIQUE. 327 Miniata, Germar. Angularis (Cheur.), Muis. CHNOODES, Muls. Terminalis (Dey.), Muls. Byssina (Xlig), Muls. Deglandi, Muls. Dubitata (Chevr.), Muls. Ianocua (Chevr.), Muls. Dimidiatipes (Chevr.), Muls, Hœmorrhois, Muls. Ahena, Muls. Chaudoiri, Muls. Gravata, Muls. (G. Dapolia). Fallax (Dej.), Muls. Cordifera (Dej.), Muls. Trivia, Muls. Puberula (Dej.), Muls. Hæmatina, (Reiche), Muls, Corallina (Reiche), Muls. Brésil, Mexique. Cayenne, Colombie, Id, Colombie, Nouv. Grenade. Colombie, Brésil, Colombie. Brésil, Brésil, Colombie, Brésil, 1d. Brésil. Id. Amér. méridion. Id. Colombie. Id. 3° Branche. — Solaires, SIOLA, Muls. Boillæi, Muls. Var? Garnieri, Muls. AULIS, Muls. (G. Aulis). Annexa, Muls. Vestita (Dej.), Mule. Fædata, Muls. Plantaris, Muls. (G. Home Consanguinea. Lineato-signata (Melly), Muts. Aumonti, Muls. Rufo-vittata, Muls. Colombie. Id, Cafrerie. Indes orient, Cafrerie, Cap de B.-Espér. Colombie. Brésil. Cafrerie, Brésil, 328 Notivestis, Muls. TABLE DIORIA, Muls. Sordida (Melly), Muls. Setigera, Muls. 5° Famille. MÉTHODIQUE. Indes bor. Chili. Brésil, Chili. — Scymniens. 4'e Branche. — Cranophoraires. ORYSSOMUS (Reiche), Mu Subtermiuatus (Reiche), Muls. CRANOPHORUS, Muls. Quadrinotatus (Boheman), Muls. Notatulus (Melly}, Muls, 9e Branche NOVIUS, Muls. Cruentatus, Muls. Sanguinoïentus, Muls. ls. Colombie. Cafrerie, Cap de B.-Esp. Gap de B.-Esp. . — Noviaires. Europe. Australie. 3° Branche. — Aspidiméraires, ASPIDIMERUS, HMuls. Spencii, Muls. Ariasi, Muls. Fulvo-cinctus, Muls. CRYPTOGONUS, Muls. Orbiculus, Schoenherr. 4° Branche. — CRYPTOLAEMUS. Montrousieri, Muls, Inde sept. Indes orient ? Asie. Indes orient, €ryptolaemaires. Australie, TABLE MÉTHODIQUE. #° Branche. — Flatynaspiaîres. PLATYNASPIS, Redtenbacher. Kollari, Muls, Villosa (Geoffroy), Fourcroy. Bisignata, Muls. Solieri, Muls. Sénégal, Europe. Madagascar. Afrique. 6° Branche. — Seymniaires. PHARUS, #Huls. Sex-guflatus, Schoenherr. Quadristillatus, Muls. Rouzeti, Muls. SCYMNUS, ÆXugelann. (G. Diomus, Thoracicus, Fabr. Ochroderus, Muls. Dichrous (Ghevr.), Muls, Var ? Cyanipennis (Buq.), Chevr. Id? Xanthaspis, Muls. Terminalus, Say. Roseicollis, Muls. Margipallens, Muls. Albidicollis, Muls. Seminulus, Muls, Far ? Morio, Muls. Myrmidon (Dej.), Muls. Tardus, Muls. Piger (Chevr.), Muls. Pallidipennis {Reiche), Muls. Flexibilis, Muls. Tantillus (Dej.), Muls. Rubidus, Motsch. (G+ Zilus). Fulvipes (Reiche), Muls. (G. Nephus). Quadrilunulatus, Hliger. Cap de B.-Esp., Sénégal, Cafrerie. Cap de B.-Esp. Amérique mérid, Ile St- Barthélemy, Amér. Amér, Floride. Amér. septent, Cuba, Bresil, Amér. mérid. Brésil. Id. Amér, sepl. Brésil. Id. Nouvelle Grenade, Inde septent. Colombie, Géorgie. Cayenne. Europe, 330 TABLE MÉTHODIQUE:. Quadrivittatus Wuls. Incioctus, Muls. Oblongo-siguatus, Muls, Redtenbacheri, Muls. { Bioculatus, Huls, Var ? Marginellus, Muls. Id ? Guttiger, Muls. Id ? Bipustulatus (Dej.). Biverrucatus, Panzer, Martis, Muls. Bipustulatus, Motschoulskr. Obscurus (Dej.), Muls. Castanopterus, Muls. Kiesenwetteri, Huls. Bistillatus, Muls. Levaillanti, Muls. (G. Scymnus). Nigrinus, Augelann. Pygmæus (Geoffroy), Fourcroy. Americanus, Muls. Pallipes (Moischoulsky) Muls. Rosenhaueri, Muls, Corpulentus (Motschoulsky), Muls. Marginalis, Rossi. Scapuliferus, Auls. Apetzii, Muls. Abrensii (Kuester), Muls. Rufpes, Fabr. Icteratus {Reiche), Muls. Frontalis, Fabr. Quadrivulneratus, Muls. Inderihensis (Motsch.), Muls, Constrictus, Muls. Nubilus, Muls. Morelleti, Muls. Curtisii, Muls. Fonscolombü, AMuls. Abietis, Paykull. Venalis, Muls, (G,. Sidis). Binævatus, AMuls. Volgus, Muls. Cap de B.-Esp. Russie asiat, le Maurice. Europe. Amér, sept. Id. Id, Id. Europe Asie, Géorgie. Amér. mér. Russie. Sicile, Asie. Id. Europe. Id. Amér. sept. Caucase. Cafrerie. Transcaucasie, Europe. Cafrerie. Europe. Europe mérid. Afrique sept. Amér. sept. Europe. Russie asiat. Turkestan. lle Maurice ?, Assam, Cafrerie. Assam. Brésil. Europe sept. Inde bor. Cafrerie, Caracas, (G. Pullus). Fasciatus, Geoffroy, Fourcroy. Jumperi, Morsch. Viaticus, Muls . Thiollierii, Muls. O-nigrum, Muls . Casstroemi, Muls. Guimeti, Muls, Arcuatus, Rossi. Impexus (Mærkel), Muls. Xerampelinus, Muls. Areutus (Motsch.), Muls. Inclytus, Muls. Lœwii, Mhis, Floralis, Fabr. Discoïdeus, [lliger. Scutellaris, (Rey), Muls. Pallidivestis, Muls. Anomus, Muls. et Rey. Alpestris, Muls. et Rey. Quercûs (Motsch.), Muls. Phlœus, Muls. Brullei, Muls. Cervicalis, Muls. Melanogaster, Muls, Auritulus, Muls. Creperus, Muls. Var ? Astutus (Pilate), Muls. Pallidicollis, Muls, Analis, Fabr. Pyrocheilus, Muls. Hœmorrhoïdalis, Herbst, Chatchas, Muls. Fastigiatus, Muls. Apicalis (Klug.), Muls. Plutonus, uls. Limbaticollis (Reiche), Muts, Guttifer, Muls. Capitatus, Fabr, Tenebrosus, Muls. Thelys, Muls. TABLE MEÉTHODIQUE. 331 Europe. Géorgie. Brésil. Cafrerie, Inde br, Id. Europe. mér. Europe centr. Chine. Inde bor. Arménie, Bresil. Mexique. Antilles, Europe. Id. Egyple. Hyères. Briancon. Id. ? Iles d’Amér. Floride. Amér, sept. Caracas. Mexique, Etats-Unis, Id. Asie. Europe. Caleutta. Id. Amér septs Id, Mexique. Madagascar . Nouv. Grenade, Narbonne. Êurope. Amér, sept, Yucalan, 04 Lacustris (Leconte), Muls, Var ? Nigrivestis, Muls. Pilatii, Muls. Fraxini (Aotsch), Muls. Ater, Kugel, Biguttatus (Motsch.), Muls. Testaceus, Motsch. Laboulibenti, Muls. Cyanescens (Dej.), Muls. Watherhousii, Muls. Minimus, Paykull. Fulvicollis, Muls. Gilvifrons (Motsch.), Muls. Biflammulatus, Motsch. Formicarius (Motsch.), Muls. Deyrollii, Muls, Oblongus, Muls, CLANIS, Muls. on Pubescens, Fabr. COELOPTERUS, Auls, et Rey. Salinus, Muls. et Reye BUCOLUS. Fourneti, Muls. Sollicitus, Muls, TABLE MÉTHODIQUE. Yucatan Mexique. Géorgie. Europe. Déserts des Kirg, Caucase. Brésil, Améri, sept. ? Europe. France. Géorgie. Id. Sibérie orient. Cafrerie. Id. Jades orient. France mérid, Australie. Cayenne. 7° Branche, — Rhizobiaires. PLATYOMUS, Mulsant. Forestieri, Muls. Lividigaster, Muls. HAZIS. Menouxii, Muls. RHIZOBIUS, Stephens. (G. Axius). Burmeisteri, Muls. (G. Rodatus). Bajulus (Melly), Muls. Carnifex, Muls. (G. Rhizobius). Discolor, Ærichs. Australie, Australie. Brésil. Cap de Bon.-Ësp. Nouv. Hollande. Australie. Nouv, Hollande, TABLE MÉTHODIQUE. 010 Ventralis, Erichs. Van-Diémen, Xanthurus (Schaum), Muls. Nouv. Hollande. Evansii, Muls. | Aélaïde,. Litura, Fabr. Europe. Discimacula (Ziegl.), Muls. Id. Javeli, Muls, Cap de Bon.-Esp. 6e Famille, — Cocciduiliens, COCCIDULA, Xugelann Scutellata, Herbst, Europe. Rufa, Herbst. - 14, Ajoutez Au genre COELOPHORA : après la Galiginosa, Gratiosa, Huls. Nouvelle Hollande, Au genré ORCUS: avant le Pallidilabris, Peleus, Muls. ? Au genre GLEOTHERA : aprés la Suturella, Micilla, Muls, Caracas. Au genre HYPER ASPIS: après la Trimaculata, Quadrina, Muls. Brésil. ADDENDA. Au genre CALVIA ? Pallideguttata. Asie. Au genre PENTILIA ? Testivestis. ? Au genre SCYMNUS, Bilucernarius, Muls, Albipes, Muls. Atomus, Muls,. DESCRIPTION DU VESPERUS XATARTII:. COLÉOPTÈRE DE LA TRIBU DES LONGICORNES, PAR E. MULSANT. (IPrésentée à la Société Linnéenne de Lyon ; le 14 février 4835.) 0 — Vesperus xatartii? (©). Brun où d’un brun de poix sur la têle, le prothoraæx, le dessous du corps et les pieds; pubescent. Antennes d'un brun cerviné,subdentées, prolongées jusqu’à la moitié ou un peu plus du corps. Prothorax entaillé à son bord antérieur ; élargi jusqu'aux trois cinquièmes, arrondi ou subparallèle ensuite ; à peine aussi large à la base que long dans son milieu ; offrant sur le disque une plaque lisse et brillante. Elytres livides ; creusées sous l’épaule d’une dépression oblon- que et brunâtre ; déhiscentes à partir du tiers; prolongées jusqu'à la moitié environ de l'abdomen ; subarrondies à l'extrémité ; chargées cha- cune de quatre nervures à peine saillantes, oblitérées avant l'extrémité ; l’externe naissant au-dessus de l’épaule. Long. 0,0223 à 0,0247 (10 à 11 1.). Larg. 0,0036 (2 1/2 1). Corps allongé. Téle une fois et demie aussi prolongée après les yeux, que la longueur de ces organes; postérieurement séparée du corps par un cou, sur la partie postérieure duquel, quand l’insecte ineline la tête, se montre une partie membraneuse, au milieu de laquelle la partie cornée forme sur la ligne médiaire + VESPERUS XATARTII. 339 un angle dirigé en arrière; d’un brun de poix; garnie de poils fins, couchés, peu serrés, cendrés ou d’un cendré grisatre ; lui donnant une teinte d’un brun grisàtre ; à peine convexe ou sub- déprimée en dessus ; longitudinalement creusée, jusqu’à la partie antérieure de l’épistome, d’un sillon peu profond et peu nette- ment tracé; ponctuée, d’une manière plus sensiblement rugueuse sur les côtés de ce sillon que près des bords latéraux ; entaillée à la partie antérieure de l’épistome ; creusée d’une fossette à la base du labre, qui est plus inférieur que l’épistome : labre arqué en devant et cilié de roux pale. Mandibules noiratres ; entières. Palpes d’un roux bruñ de poix ; pareimonieusement pubescents. Yeux d’un noir brun, séparés de la base des mandibules par un espace égal au tiers de leur longueur. Antennes prolongées jusqu’à la moitié ou un peu plus de la longueur du corps ; in- sérées à découvert sur une saillie formée par l’épistome, et presque sur le côté externe de celui-ei ; d’un brun cerviné, gra- duellement plus clair à l’extrémité ; rétrécies de la base à l’extré- mité, subdentées au côté externe ; de onze articles : le troistème, d’un sixième ou d’un cinquième plus long que le quatrième ; le cinquième et les suivants graduellement ou à peine plus courts. Prothorax entaillé en angle ouvert et dirigé en arrière à son bord antérieur; élargi en ligne courbe jusqu'aux trois cinquièmes, arrondi ou presque parallèle ensuite ; coupé à la base en ligne presque droite ou à peine entaillée en angle très-ouvert et di- rigé en devant ; muni à ladite base d’un rebord étroit; à peine aussi large ou à peine plus large à son bord postérieur que long sur son milieu; convexe ; d’un brun de poix ; garni comme la tête, de poils d’un cendré grisètre ; marqué de points un peu ràpeux donnant naissance à des poils; chargé sur son milieu d’une sorte d’empatement lisse et brillant, émettant de chaque côté un rameau ou une sorte de pli raccourei ; faiblement en carène lon- gitudinale médiaire au-devant de cet empätement ; creusé d’une fossette de chaque côté de cette carène, et d’une autre sur la même 336 VESPERUS XATARTII. ligne, après le pli transverse. Æcusson un peu moins long que large, subarrondi où obtusément lronqué postérieurement ; brun de poix ; pubescent. £/ytres prolongées environ jusqu’à la moitié de la longueur de l'abdomen; déhiscentes à partir du tiers ou un peu plus; obliquement coupées, subarrondies ou en ogive obtuse et à côté interne court, à l’extrémité; livides ; creusées d’une fossette humérale; chargées chacune de quatre nervures longi- tudinales peu ou à peine saillantes: les trois internes, naissant du tiers médiaire de la base, oblitérées avant l’extrémité : la qua- trième ou externe naissant un peu au-dessous de l'angle huméral ; creusées, au-dessous de l’angle huméral, d’une dépression pro- longée jusqu’au quart de la longueur, brunâtre. Æbdomen d'un brun noirâtre, en-dessous. Dessous du corps et pieds d’un brun de poix ; pubescents. Cet insecte a élé trouvé par un jeune soldat, dans les environs du fort de Bellegarde (Pyrénées orientales). Os. Celt 9 se distingue de celle de Pespèce que j'ai décrite sous le nom de luridus par sa teinte plus foncée ; par sa tête moins profondément et moins nettement sillonnée ; par son pro- thorax aussi long qu’il est large à la base, entaillé à son bord antérieur, chargé sur son disque d’un Émpâtement luisant ; par ses élytres subarrondies à l'extrémité, offrant aux quinze seizièmes de leur longueur plus de la moitié de leur largeur à la base ; par la quatrième nervure naissant au-dessous de l’épaule, au lieu de partir de la partie supérieure de celle-ci. Elle est probablement identique avec celle dont M. Léon Dufour avait eu la bonté de m'envoyer la description. NOTICE pus oriote] E.-L.-J.-H. BOYER DE FONSCOLOMBE, Par M. E., MULSANT. Lue à la Société linnéenne, belles:lgttres et arts de Lyon, daus la séauce du 14 mars 1853. a ne — — — Quinze mois à peine se sont écoulés depuis le jour où j’es- sayais de payer un juste tribut de regrets à la mémoire de Solier, de Marseille, dont les sciences naturelles déploraient la perte récente, et voici qu'aujourd'hui je suis appelé à esquisser une vie non moins noblement remplie, à jeter quelques fleurs sur la tombe du vétéran des Naturalistes de la Provence, de l’un de ceux qui ont le plus contribué à nous faire connaitre les richesses entomologiques de cette belle contrée. Etienne-Laurent-Joseph-Hippolyte Boyer de Fonscolombe, dont ilest ici question, naquit à Aix (Bouches du Rhône), le 22 juillet 1772. Son père, (") conseiller au parlement, n’était pas seulement (*) Emmanuel-Honoré-Hippolyte de Fonscolombe, né à Aix le 24 dé- cembre 1744, avait épousé Mademoiselle Le Blanc de Ventabren, fille d'un conseiller au Parlement. Outre la charge dont il était revêtu dans cette dernière magistrature, il fut membre du conseil de la commune, membre du bureau de bienfaisance, qui lui dut , en partie, son établissement ; membre de la commission des Hospices. Vice-président de cette commis- sion, en 4810, dans un moment où les.militaires prisonniers et malades . Annales de la Société Linndenne. 22 338 NOTICE un magistrat renommé par sa haute prohibé et par ses lumières, il s'occupait de minéralogie avec distinction, et, par suite de ses goûts, s'était trouvé en relation avec l’abbé Haüy, Saussure, Gillet de Laumont , et divers autres naturalistes de premier mérite. Il s’adonnait également à l’agriculture, et les mémoires pubilés par la savanie compagnie de sa ville natale, témoignent de ses vues élevées et de ses connaissances en semblable matière, ainsi que de son amour pour la prospérité de son pays (1). Le jeune Hippolyte pour qui son père était un guide et un ami, ne larda pas à puiser, au sein de sa famille, le goût des occu- pations utiles, et peut-être aussi celui des sciences naturelles, qui firent la distraction et le plaisir de la plus grande partie de sa vie. Dès qu’il fût en âge de commencer le latin, il fut envoyé à Juilly, collége où son père avait été élevé, et d’où sont sortis encombraient la ville etles hôpitaux, et faisaient craindre une contagion, il se donna une peine si active pour faire soigner ces malheureux, qu'il y puisa le germe de la maladie qui l'enleva à l’estime de ses concitoyens. (Voyez la notice publiée sur cet homme de bien, par M. le docteur Gibelin. — Mémoires de la Société des Amis des sciences, etc., Aix 1819, p. 361-370). (*) On Ini doit l'introduction des mérinos dans la basse Provence ; il avait fait des essais pour naturaliser les arbres exotiques ; il s'était occupé de recherches sur les végétaux les plus propres à fournir du fourrage et à établir des prairies artificielles; il a publié divers mémoires sur les en- grais, sur les bois en général, et surtout sur les moyens de reboiser nos provinces méridionales , reboisement dont la nécessité se fait vive- ment sentir quand on parcourt diverses parties si désolées de la vallée de la Durance. Emprisonné pendant la révolution , ses mémoires sur l’agriculture lui valurent son élargissement et la conservation de ses propriétés. 1 Mémoire sur la destruction et le rétablissement des bois dans les départements qui composaient l’ancienne Provence, (Mémnires de la Société des amis des scieuces, des \! lettres, de l’agriculture et des arts, Air 1849, p. 1-87). SUR BOYER DE FONSCOLOMBP, 339 tant d'hommes remarquables; il ne tarda pas à s’y faire, par la douceur de son caractère, de nombreux amis, dont plusieurs, Brochant de Villiers (*), entre autres, s’honorèrent de lui rester toujours unis par les liens d’une vive affection. Ses progrès, dans cet établissement, furent soutenus et brillants ; il y acquit des connaissances solides ; et quoique à cette époque l’étude du grec fût moins obligatoire que de nos jours, il s’y était livré avec une attache passionnée. Ce goût pour la langue et la litérature des Hellènes a persisté pendant sa longue carrière ; et, même dans les dernières années de son existence, il se plaisait encore, dans la belle saison, à consacrer des moments plus ou moins longs à la lecture et à l’explication raisonnée des poèmes d'Homère, dont personne, mieux que lui, ne savait sentir et apprécier les beautés. Il quitta Juilly en 1789, peu de jours après la prise de la Bastille. Rentré au sein de ses foyers, à un àge où l’adolescence fait place à la jeunesse, il était destiné à suivre la carrière de son père; mais les événements dont la France ne tarda pas à être le théâtre, firent avorter ces projets. La plupart des per- sonnes allachées à ses parents par des liens de famille ou d'amitié, soil entraînées par les illusions de l’époque, soit poussées par la crainte de malheurs faciles à prévoir, avaient profité de la proximité de la frontière pour se réfugier à Nice. Il suivit le sort des auteurs de ses jours ; il n’émigra pas. Mais bientôt, il se vit, comme ceux-ci, menacé dans son existence ; on le jeta en prison avec son père; les services rendus à l’agriculture par ce dernier les sauvèrent tous les deux. Devenu libre, le jeune Fonscolombe éprouva bientôt tous les ennuis de l’isole- (*) Inspecteur général des mines de première classe, membre du conseil général des mines et de l’Académie des sciences, officier de la légion d'hon- neur, mort le 17 mai 1840. 349 NOTICE ment, au sein d’une ville désertée par presque toutes ses connaissances Il dut dès lors songer à chercher dans l'obscurité d’une vie intérieure, et dans des occupations sérieuses ou attachantes, l’occasion d'oublier quelques moments le spectacle affligeant qu'il avait sous les yeux. Il s'était amusé, au collége de Juilly, à poursuivre des papillons et à collecter divers autres insectes , pendant les promenades souvent assez longues accordées aux élèves. L'étude de la Nature devint son délas- sement favori, ou plutôt son occupation principale. Il avait fait la connaissance de l’abbé Ramatuelle son parent éloigné, et il avail trouvé en lui un homme prêt à mettre à sa disposition ses lumières et son expérience, en lui offrant tout le dévouement de l'amitié. Ce digne prêtre était un botaniste distingué, en relation avec de Jussieu, de Lamarck, Bose, Thouin et une foule d’autres savants de l'époque. Fonscolombe mit à profit les lecons de ce maitre habile, et joignit, à l'étude de l’entomologie, celle de la botanique, dont la connaissance est toujours nécessaire à ceux qui cultivent la première. Ils explorèrent ensemble, autant que les circonstances le leur permirent, les richesses naturelles de leurs environs, pendant quatre ou cinq ans, c’est-à-dire jus- qu’au départ de l’abbé pour la capitale, d’où il ne devait pas revenir (*). L’herbier de M. de Ramatuelle resta entre les mains (1) L'abbé Thomas-Joseph-Albin de Ramatuelle, né à Aix le 16 mai 1750, était allé à Paris chercher un asile, et y mettre la dernière main à un ou- vrage sur les arbres fruitiers, destiné à en faire connaître les espèces et les variétés, d’après l'écorce et d’autres caractères indépendants de ceux de la fleur. Découvert dans sa retraite, par suite des fonctions de son ministère qu'il continuait à y exercer en secret, il fut jeté à la Force, d’où il devait bientôt marcher à l'échafand. Prévenu du sort qui l’attendait, il chercha à s'évader en descendant du toit, fit une chute, fut transporté dans un état déplorable dans un hôpital où étaient placés les malades des maisons de détention, et y mourut, peu de jours après, le 8 messidor an IX, cinq semaines avant la condamnation de Robespierre. SUR BOYER DE FONSCOLOMBE, 341 de Fonscolombe à qui il avait été légué (*). Il s’est augmenté depuis cette époque de toutes les espèces récoltées par lui pendant plus de trente ans, et de toutes celles qui lui ont été adressées par des amis. Outre sa richesse, cet herbier offre un intérêt particulier, dans les notes nombreuses dont il est enrichi, et dans l’indication des diverses localités dans lesquelles se rencontre chaque espèce de plante. Les goûts botaniques de Fonscolombe le mirent, dans le cours de sa vie, en correspondance avec Risso (?), Dumarché (5). Requien (*), M. Castagne (°) et divers autres (). L’Entomologie lui créa des relations beaucoup plus étendues et non moins honorables. IL suffira de citer parmi ceux qui ne sont plus, Bonelli (7), Latreille (®), Audouin, (°), Duponchel ("°), Brébisson (2) Il paya à ce savant ami un juste tribut d’éloges, (voyez la note de ses ouvrages). (*) Risso (Antoine), naturaliste, né le 8 avril 1777, à Nice, où il est mort le 25 août 18/5. (5) Dumarché, botaniste à Bourg. (#) Requien, botaniste né à Avignon, mort à Ajacio en 1851. (5) M. Castagne , botaniste à Moutaud-lè;-Miramas , (Bouches-du- Rhône). (5) Fonscolomhe s'était anssi ocenpé passagèrement de minéralogie et avait rassemblé quelques beaux échantillons dans les départements du Var et des Bouches-du-Rhône. (*) Bonelli (François-Audré), conservateur du Muséum d'histoire natu- relle à Turin, né en 1784, à Cuneo eu Piéinont, mort à Turin, le 18 no- vembre 4830. (5) Latreille (Pierre-André), professeur, administrateur du Mnséum de Paris, né à Brives (Corrèze), le 29 novembre 1762, mort à Paris le 6 fé- vrier 1833. (?) Audouin (Jean-Victor), successeur de Latreille à la chaire d'histoire naturelle, né le 27 avril 1797, à Paris, où il est mort le 9 novembre 1841. (2°) Duponchel (Philippe-Auguste), ancien chef de division au ministère de la guerre, né à Valenciennes (nord), en 1774, mort à Paris le 41 jan- vier 1846. 342 NOTICE père (‘), Merck (?), Solier (*) et son ami Boyer (*). C’est aussi à l’entomologie qu'il doit l’auréole scientifique qui entoure son nom, auréole qui serait aujourd’hui plus brillante encore, s’il eut été moins indifférent à toute gloire terrestre. Mais attaché avant tout à ses devoirs de famille, de société et de religion, il se borna, surtout pendant les vingt ou trente années qui suivirent son mariage, célébré en 1798, à faire de l'étude de l'histoire naturelle un délassement à des occupations plus sérieuses. Dans le règlement de vie qu'il s'était tracé, il comp- tait les heures qu’il lui donnait. Toutefois, passant à la campagne une partie de l’année, il a trouvé le moyen de lui consacrer d'assez longs moments, sans modifier son plan de conduite. 1! utilisait ses moindres promenades, el souvent, dans ses allées et venues, l’occasion lui était offerte de saisir un insecte, de faire une observation curieuse, où d’éclairceir, relativement aux mœurs et aux habitudes de ces petits animaux, quelque point douteux, en prenant la nature sur le fait. Son exemple semblait porter aux mêmes recherches toutes les personnes de sa connais- sance ou de son voisinage, même celles que leur éducation et leur fortune semblaient rendre peu propres à s’y livrer ; on l’aurait dit, du moins, à voir le suin avec lequel chacun aimait” à lui offrir ou à lui envoyer les insectes qu’on supposait devoir (:) Brebisson père, de Falaise. (?) Merk (Paul), né à Lyon le 11 novembre 1793, moit à Vaugneray (Rhône), le 1° juin 1849. (*) Solier (Antoine-Joseph-Jean), né le 8 février 1792 à Marseille, où il est mort le 27 novembre 1851. (*) Boyer, pharmacien, mort à Aix il y a peu de temps. Parmi les personnes vivantes, je me bornerai à nommer MM. Léon Dufour, Foudras, Foerster, Macquart et Selys de Longchamps. SUR BOYER LE FONSCOLOMBE. 343 l'intéresser (!); mais cel empressement à grossir ses pelils trésors scientifiques, et à lui procurer des jouissances auxquelles il attachait tant de prix, s’expliquait sans peine par le bonheur qu'il mettait lui-même à être utile ou agréable à tout le monde. En 1820, sa famille s’accrut d’un enfant, par le mariage de sa fille unique avec M. le comte de Saporta, et bientôt, au lieu d’un, on compla deux entomologistes dans sa maison. Entrainé par son exemple, séduit par l’attrait d’une science dont il savait si bien exposer tous les charmes, son gendre ne tarda pas à se livrer à l’étude des Lépidoptères, et les découvertes qui signa- lèrent ses premiers pas dans la science, laissent facilement pressentir quels auraient été plus tard ses succès, s’il n'avait abandonné Faune pour Flore, et l'éducation des chenilles pour la culture des roses. L’attention de Fonscolombe s'était portée dans sa jeunesse sur les Arachnides principalement, mais la difficulté de conserver ces animaux, l’avait détourné du soin de les collecter, et il s'était borné aux Articulés hexapodes. Il a rassemblé, dans le cours de son existence, la majeure partie de ceux de nos provinces méridionales , du muins des départements de la rive gauche du Rhône ; et si son nom ne se voit pas plus souvent attaché aux espèces de Coléoptères découvertes dans ces contrées, depuis le commencement de ce siècle surtout, il faut l’attribuer à son peu de désir de la renommée, et à quelques autres causes. Les des- criptions, faites sur le modèle de celles de Linné et de Fabricius, étaient souvent assez incomplètes dans leur brièveté, ou assez (*) 11 dut, entre autres, à un de ses parents, propriétaire du château de la Molle, dans les environs de Saint-Tropez, les deux sexes du Prinobius Germari (Prionus scutellaris, Genman), qui jusqu'alors n'avaient pas été trouvés dans la France continentale. C'est de lui que je tiens l’exemplaire que je possède. 344 NOTICE énigmatiques, pour rendre les déterminations très-difficiles. Fonscolombe dont la modestie était extrême, et dont la défiance en ses lumières allait jusqu à l'excès, était le plus souvent tenté de rapporter à un insecte déjà connu celui dont il cherchait la dénomination , plutôt que de croire avoir fait une conquête pour la science. D’autre part, sa Bibliothèque d'histoire na- tureile manquait d’un assez grand nombre de livres, surtout de ceux publiés à létranger, pour lui faire craindre de donner pour nouveaux des insectes déjà décrits dans d’autres ouvrages. Dans les autres ordres, généralement plus négligés, il lui fut plus facile de voir de combien de richesses ignorées il était entouré, et pourtant ce n’est guère que vers sa vieillesse, qu’il se détermina à livrer à la publicité le résultat de ses re- cherches. En 1808, il avait été l’un de ceux qui se réunirent le A février, pour fonder la société savante connue aujourd’hni sous le nom d’Académie des sciences, agriculture, arts et belles- lettres d'Aix. Depuis celte époque, jusqu'a sa mort, les comptes- rendus de cette compagnie, dont il fut le président de 1840 à 1842, témoignent du rôle actif qu'il y remplit (*). Sans parler ici de ses travaux imprimés dans les Annales des sciences naturelles et de la Société entomologique de France, et dont les prémices étaient réservées à ses collègues de sa ville natale, (*) Voyez les Comptes-Reudus des travaux de la Société des amis des sciences, ete. (qui plus tard a pris le titre d’Académie des sciences, etc., d’Aix), Comptes-Rendus annexes à ceux des Séances publiques, principale- ment ceux des 4 mai 1811, p. 18. — 2 mai 1812, p. 19. — 22 mai 1819, p. 23.—19 juin 1830, p. 88.--12 juillet 1834,p. 31.— 4 juin 1835-1836, p. 46. — 6 juillet 1838-39, p. 36. — 10 juillet 1839-40, p. 24. —8 juia 1844, p. 76. — 21 juin 1845, p. £1.—21 juin 1846, p. 45. — 2 juillet 1849, p. 62. — 22 mai 1852, p. 41. SUR BOYER DE FONSCOLOMBE. 345 combien de fois ne captiva-t-il pas leur attention par ses com- munications pleines d'intérêt ! Quelques-unes, longtemps iné- dites (*), trouvèrent plus tard une place dans d’autres travaux sortis de sa plume ; mais plusieurs paraissent n’avoir pas été publiées ; telles sont une notice sur les mœurs des araignées, et une autre sur les insectes fossiles trouvés dans les plâtrières d'Aix, insectes dont il montra aux membres de sa com- pagnie savante divers échantillons (?), et enfin une notice historique sur M. Mollet (), composée en commun avec M. de Castellet (*). L'Académie du Gard mit au concours, pour 1856, la ques- lion suivante: Décrire les mœurs et les habitudes des insectes nuisibles à l’agriculture, particulièrement dans le midi de la France ; rechercher et indiquer les moyens les plus propres à diminuer ou à faire cesser leurs ravages (°). Fonscolombe répondit à l'appel de ce corps savant, et obtint la couronne, c'est-à-dire la médaille d'or de trois cents francs, promise au vainqueur ($). La société académique de sa ville natale s’em- (©) Son mémoire sur les insectes qui dévorent le fruit de l'olivier, lu eu 1819. (2) Ces insectes avaient été trouvés et recueillis principalement par M. le comte de Saporta. Plusieurs échantillons ont été adressés, par ce der. nier, au Muséum d’histoire naturelle de Paris; un autre a été le sujet d’un rapport fait à la Société entomologique de France, par M. Boisduval, ( Voy. Annales de la Soc. entomol. t. 9, 1840, p. 371-374, pl. 8 }. 4”) Mollet (Joseph), successivement professeur de physique au collége de l’Oratoire de Lyon, à l'Ecole centrale, professeur de mathématiques au Lycée, docteur et doyen de la Faculté des sciences, et membre de l’Aca- démie des sciences, belles-lettres et arts de la même ville, né le 5 novem- bre 1756 à Aix, où il est mort le 30 janvier 1829. (*) Voy. séance publique du 19 juin 1830, p. 88. (5) Mémoires de l'Académie du Gard 1835-1836-1837. page 11. (5) Mèmes Mémoires p. 15. 346 NOTICE pressa de publier, dans ses Mémoires (*), ce travail fruit d’obser- vations nombreuses et d’une longue expérience. L'Académie d’Oneille (Etats Sardes) avait proposé une question dont la solution est du plus haut intérêt pour les contrées méridionales ; il s’agissait d'obtenir le moyen d’atté- nuer ou de rendre peu sensibles les ravages du ver des olives. Ce sujet était familier à Fonscolombe ; il l'avait déjà traité en 1819 (*) ; il avait fait connaitre à la Société entomologique les différents insectes ennemis de l'olivier (*), et il s’était occupé de cette question d'économie agricole dans son travail sur les insectes nuisibles (*); il adressa donc à cette compagnie un travail spécial assez étendu. Cette Académie n’a pas fait connaitre le résultat du concours, et le mémoire en question, dont la famille de l’auteur ne possède pas de copie, restera probablement inédit. Divers écrivains avaient déjà cherché, dans leurs ouvrages, à allier l’entomologie et la botanique, à les faire marcher en- semble comme des sœurs destinées à se prêter des grâces et des secours muluels ; ainsi, Will. Withering avait indiqué, dans sa Flore d'Angleterre, les principaux insectes qui se nourrissent des végélaux ou qui viennent leur demander un abri (°); Curtis, de son côté, avait illustré, de la représentation d’une plante, chacune de ses belles planches d'insectes ($); Brez,dans sa Flore des insec- (9) Mémoires de l’Académie des sciences d'Aix, t. 4, (*) Voy. séance publique de l’Acad. d'Aix, du 22 mai 1819. (3) Annales de la Société entomologique de France t. 6 et t. 9. (‘) Mémoires de l’Académie des sciences, etc., d'Aix, t. 4. (5) À botanical arrangement of british plantes, including the use of each species in medicine, diet, rural economy and the arts, with an easy introduction to the studÿ of botany., etc., illustred by copper plates. Birmingham, 2° edit. 1777, 2 vol, 8. (5) British Entomology, being Illustrations and descriptions of the genera of Insectes found in great Britain and Ireland. London 1823-1840, 16 vol. 8 fig. SUR BOYER DE FOUNSCOLOMBE. 347 tophiles (‘), avait cherché à indiquer aux entomologistes Îles végétaux aux dépens desquels vivent les différents êtres objets de leurs recherches, afin de leur en faciliter la rencontre. Fonscolombe, par une pensée plus ingénieuse, imagina le Calen- drier de Faune et de Flore, destiné à servir de guide aux collec- teurs de la Provence, en leur signalant les animaux articulés et les végélaux qu'ils peuvent espérer de trouver, tous les jours de l’année, dans leurs promenades ou leurs explorations ; et dans ce catalogue, en harmonie avec l’ordre des saisons, dont le but principal était de venir en aide aux jeunes amis de la Nature, il a trouvé le secret d’être utile à tous, en y consignant ses remarques ou observations particulières. Le désir de répandre le goùt d’une science à laquelle il avait dû et devait encore de si douces jouissances, et surtout l’espé- rance d’être utile aux jeunes gens, en leur offrant le sujet d’un délassement fait pour les captiver , et pour leur permettre d'échapper par [à quelquefois à des entrainements dangereux, lui fit composer une Entomologie élémentaire. Dans cet ouvrage qu’il serait à désirer de voir se répandre, il a su mettre à la portée de tout le monde les enseignements de la science, et résumer, dans un style agréable et dans des entretiens pleins d’in- térêt, ce que l’histoire des insectes peut offrir de plus curieux. Mais de toutes les publications de Fonscolombe celles qui ont le plus contribué à répandre son nom dans l’Europe savante, sont celles dans lesquelles il a fait connaître les espèces inédites d'insectes de la France méridionale. Ces travaux ont principale- (") La Flore des insectophiles, précédée d’un discours sur l'utilité de l'étude de l’insectologie. Urrecur, 1791 in-8. M. Marquart a publié récemment un ouvrage dans le même but, intitulé : Les arbres et les arbrisseaux d'Europe et leurs insectes. Lille, imp. L. Dauel, 1852, in-8. 318 NOTICE ment pour objet les Cermès et les Pucerons, parmi les Hémi- ptères ; les Libellulines, parmi les Nevroptères ; les Chalcidites, les Diplolépaires ei les Ichneumonides, parmi les Hyménoptères. Cette dernière monographie était depuis quelque temps en voie de publication, et tout semblait faire présager que malgré son âge ayancé, l’auteur pourrait la conduire jusqu’à la fin, lors- qu’une fluxion de poitrine compliquée d’un catarrhe, l’a enlevé à la science, le 13 février 1853, après lrois semaines de maladie. Les œuvres de Fonscolombe sont jugées depuis longtemps. Elles ont été accueillies avec l’intérêt qui s'attache à toutes les recherches consciencieuses, et cet intérêt se change en admira- üon, lorsqu'on songe de combien d’années était chargée la main qui les traçait. Peut-être a-t-on eu quelquefois à regretter de voir des espèces déjà connues reproduites sous des noms nouveaux ; mais ces taches légères sont facilement oubliées, quand on songe aux diffcultés nombreuses contre lesquelles il avait à lutter. Outre l’indigence dans laquelle se trouvent, sous le rapport entomolo- gique, les Bibliothèques de la plupart de nos villes de province, l’auteur n'avait à sa disposition ni les conseils, ni les collections d’entomologistes rapprochés, Loujours si utiles à ceux qui écrivent sur la science. Mais on n’aurait de Fonscolombe qu’une idée bien incomplète, si l’on ne connaissait en lui que le naturaliste. C'était une de ces angéliques natures dont il serait difficile de trouver de plus beaux types; c’était le chrétien dans toute la perfection de la charité évangélique, dans la pratique des plus aimables vertus. Sa belle âme, du reste, se reflétait sur ses traits d’une ineffable douceur ; sévère pour lui seul, indulgent pour tous, il savait compatir à toutes les faiblesses et à toutes les misères, et se multiplier pour participer à toutes les bonnes œuvres ou pour en être l’âme. Il était animé d’une piété sans ostentation, mais incapable de se déguiser ou de fléchir devant le respect humain. Il a composé SUR BOYER DE FONSCOLOMBE. 349 dans ses dernières années, un petit recueil de prières, tirées de l’Ecriture Sainte, qui montre combien lui était familière la lec- ture de nos livres sacrés, dont il mellait sans cesse en pratique les admirables maximes. D'une taille médiocre, d’un tempérament sec, d’une consti- tution peu forte, il a su, par une conduite toujours régulière , échapper aux infirmités , compagnes ordinaires de la vieillesse. Le temps, dont il semblait braver le pouvoir, n’avait rien enlevé, ni à la fraicheur de sa mémoire, ni à la vivacité de son esprit, ni même à l’amabilité de son caractère enjoué et toujours égal, qui répandait tant de charmes sur l’existence de ceux qui avaient le bonheur de vivre auprès de lui ; 1l semblait avoir inspiré ce vers de l’un de nos poètes : Et qui plaît à cent ans, meurt sans avoir vieilli. DEMOuUSTIER. Quand la maladie est venue l’avertir que bientôt il lui faudrait se séparer de tous ceux qu’il aimait sur la terre, il a vu appro- cher ce momént suprême, avec la résignation ou plutôt avec l’espérance confiante du fidèle, qui entrevoit déjà les récompenses immortelles réservées à une vie passée tout entière à faire le bien. Sa mort n’a pas été seulement un sujet de deuil profond pour une famille au bonheur de laquelle tendaïent toutes ses pensées ; elle n’a pas seulement causé une indicible affliction à tous ses nombreux amis; les pauvres dont les regrets sont souvent l'ex- pression la plus vraie de la valeur des hommes dans leur vie privée, les pauvres dont il avait si souvent séché les pleurs et adouci l’infortune, en accompagnant la dépouille mortelle de cet homme vénéré, témoignaient par leurs larmes de toute l’étendue de la perte que venait de faire la cité. 350 NOTICE On à de lui les travaux imprimés suivants : OEuvres entomologiques. 1. Description des insectes de la famille des Diplolépaires qni se trouve äux environs d'Aix (genres Jbalia, Figües, Diplolepis). (Annales des sciences naturelles, première série, t.26 1832, p. 184-198). 2. Monographia Chalciditum gallo-provinciae circa Aquas Sextias degen- tium (genres Leucospis. — Chalcis. — Eurytoma. — Cynips.— Eulophus. -—Cleonymus. — Spalangia, — Perilampus. — Pteromalus.—Encyrtus. — Scelio. — Teleas ). (Annales des äciences naturelles, première série, 1. 26, 1832, p. 273-306). 3. Description des Kermès qu'on trouve aux environs d'Aix. (Annales de la société entomologiqne de France (séance du 2 oetobre 1832), L 3, 1834, p. 201-2148. PI 3. A.) &. Notice sur les genres d'Hyménoptères Lithurgus et Phylloxera. (Annales de la société entomologique de France (séance du 2 octobre 1833) 1. 3, 1834, p. 219-224). 5. Description de la Psyche febretta, nouvelle espèce de Bombycite. (Annales de la société entomologique de France (séance du 7 mai 1834) t. 4; 1835, p. 107-110, pl. 1. fig. 8 à 10). 6. Description du Ceramius Fonscolombii, LATREILLE. (Annales de la soc. entom. de France (séance du 7 janvier 4838), t. 4, 1835, p. 421-427, pl. 40, fig. aà h.). 7. Monographie des Libellulines des environs d'Aix. (Annales de la soc. entom. de Fr. (séance du 1° février 1837) t. 6, 1837, p. 129-150, pl. $ et 6.—Suite.— (Séances des 17 janvier 1838 et 21 novembre 4838) t. 7; 1838, pages 75-106,pl. 4, 5 et 6,—et pages 547-575, pl. 13, 44, 15). 8. Notice sur deux teignes qui attaquent l'olivier, (Tinea oleella, Box. vx Fonscor. et Tinea olivella, Boy. ne Fonscor.). (Annales de la soc. enton. de Fr. (séance du 3 juin 1835) t. 6, p. 179-187, pl. 8. fig. 4 (T. olivalla) et 5 (T. oleella). 9. Observations sur l'Antophora parielina. (Annales de la soc. entom de Fret, 7, 1838 p.41) SUR BOYER DE FONSCOLOMRE. 491 10. Description d’une nouvelle espèce de teigne, (Tinea aglaella). (Annales de la sc. entom, de Fr. (séance du 2 octobre 4839) 1. 9, 1840. p 61. pl. 4.fig c.) 11. Description de la chenille de la Tortrix compressana, Duroncuer.. (Annales de la soc, entomolog. de France (séance du 2 octobre 1839) t 9; 1840 B6 2 ). 12. Second mémoire sur les insectes qui attaquent l’olivier, (Annales de la soc. entom. de Fr. (séance du 8 janvier 1840) t, $,p. 101—116). 13. Addendaet Errata ad Monographiam Chalciditum gallo-provinciae cirea Aquas Sextias degentium. (Annales des sciences naturelles, deuxième série, t. 13, 1840, p. 186-192). 14. Des insectes nuisibles à l’agriculture, principalement dans les départe- ments du midi de la France. (Mémoire couronné par l’Académie de Nimes). (Mémoire de l’A:ad. des sciences, agriculture, arts et belles-lettres d'Aix, t. 4 L (1840) p. 5-225 et enrichi d’une planche). 15. Description des pucerons qui se trouvent aux environs d’Aix. (Annales de la soc, entom. de Fr, (séance du 17 mars 1841) t. 10, 1841, page 157-198). Ca 1G. Note contenant quelques détails de mœurs relativement à deux espèces de Bombycites (les Dicranula vinula et Lasiocampa lineosa). (Annales de la soc. entom. de Fr. 2€ série, t. 2, 1844, page Lx. — 1xi). 17. Note relative à l'Anthophora balneorum, nommée à tort parietina, dans les Annales de la soc. entom. de Fre 1. 7, p. LI et Lxvir. (Annales de la soc. entom. de Fr. 2° série; t. 3, 1845, page xv). 18. Calendrier de Faune ct de Flore, pour les environs d’Aix, onu première apparition des principaux insectes et première floraison des végétaux qui s’y trouvent. (Mémoires de l’Acad. des sciences, agricul, arts et belles-lettres d'Aix, t, 5, 1846, page 371-680). Jl y a eu des tirés-à-part de ce mémoire. 19. Note sur huit espèces nouvelles d'Hyménoptères et de Nevroptères, trouvées aux environs d'Aix. Cas Ce Le NOTICE SUR BOYER BE FONSCOLOMBE. (Annales de la soc entom, de France (séance du 12 mars 1845) 2° série, t, 4, 1846, p. 39-54). Note destinée à réparer un oubli dans l'impression du mémoire précité. (Ann. loc. cit. t. 4, p. LXIX). 20. Ichneumologie provençale, ou catalogue des [chneumonides qui se trouvent aux euvirons d'Aix, et description des espèces inédites. (Anuales de la Société entomologique de France, (séance du 11 novembre 184!) deuxième série, t. 5, 1847, p. 51-70 et p. 397-420. (Genre Ichneumon). — (Séance du 28 octobre 1846), deuxième série, t, 7, 1849, p. 211-239, (genres Mesoleptus , Tryphon, Exochus, Scolobates, Trogus, Alomya). — (Séance du 8 mars 1848), deuxième série, 1. 8, 1850, p. 361-390, (genres Hoplismenus, Cryptus). — (Séance du 13 décembre 1848), deuxième série, t. 9, 4851, p.103-119.(Genres Phygadeuon).—(Séance du 13 décembre 1848) deuxième série, t. 10, 1852, p. 29-50. (Genres Mesostenus, Herniteles), — (Séance du 14 février 1849), deuxième série, t, 40, 1851, p. 427-441. — (Genres Pezomachus, Phytodietus ? = Mesochorus). 21. Entomologie élémentaire, ou entretiens sur les insectes, mis à la portée de tout le monde , ouvrage utile aux établissements d'instruction pu- blique. Paris, Roret, 1852, in-18. OEuvres diverses. 92. Notice historique sur l'abbé Ramatuelle. (Recueil de Mémoires et autres pièces de prose et] de vers, qui ont été lues dans les séances de la Société des amis des sciences, etc., d'Aix. Aix 1819, p- 118-123). 23. Discours d'ouverture de la séance publique de l’Académie des scien- ces, etc., d'Aix, du samedi 3 décembre 1842. Séance publique annuelle de l’Acad. des sciences, agricult., arts et belles-lettres pubAq 5 , d'Aix (1841-1842), Aix, 1845 pag. b-18). 94. Heures chrétiennes, tirées de l’Ecriture Sainte, en latin et en français. Lyon, J. B. Pélagaud et C*, 1850, in-16. NOTICE SUR MARIE WACHANRU. Par M. E, MULSANT. Lüe à la Société Linnéenne de Eyon, L'Entomologie vient de faire une perte douloureuse , dans une jeune femme que le monde ignorait, el dont le nom n’était pas même connu dans sa ville natale. Elle vécut comme la vio- lette, d’une existence humble et cachée. Et cependant, depuis Marie Sybille Mérian, née en 1647, dont les fastes de la science aiment à perpétuer la mémoire, nulle personne du même sexe n'a peut-être apporté au culte de la nature un zèle plus vif et plus ardent. Marie-Rose Gaudemard, à qui ces lignes sont consacrées, naquit à Marseille, le 18 mars 1821, dans une famille obscure ; mais la nature prit soin de la dédommager des mépris ou des injustices de la fortune, en la douant des plus nobles qualités de l’âme. Le 24 mai 1847, elle épousa M. Alexandre Wachanru, qui déjà commençail à se faire connaître par son zèle entomologique. Devenue sa compagne, elle comprit que pour lui être agréable et se rendre digne de lui, elle devait s’identifier avec ses gouts: de là cet empressement à le seconder dans ses recherches, empres- sement qui ne s’est jamais démenti. Annales de la Société Linncenne, à 1 CE 304 NOTICE Elle commença, en étudiant sa manière de faire, à s'initier aux divers secrets de la chasse aux insectes ; bientôt elle se sentit assez familiarisée avec les ruses de ces pelits animaux , avec les moyens de les faire tomber dans ses, piéges ou de les découvrir dans leurs retraites les plus cachées, pour être assurée de leur faire une guerre couronnée de succès. Dès lors, elle s’associa à toutes les excursions de son époux, partagea ses fatigues, et lutta avec lui d’activité et d’ardeur. Son pied agile le suivait dans les courses les plus éloignées. Comme lui, elle se riait des orages ou des pluies torrentielles qui parfois venaient les assaillir. Souvent, le soir, au moment où il quittait son travail, elle allait avec lui surprendre, à la clarté d'une lanterne, le Cyrtonus rotundatus et une foule d’autres coléoptères amis des ombres. Ces explorations se prolongeaient parfois assez avant dans la nuit. Le repas du soir se prenait alors dans les champs ; un rocher servait de table, et le plaisir se chargeait de faire oublier la frugalité des mets. Mais bientôt elle ne se borna plus à accompagner M. Wachanru; elle suppléait à l'esclavage dans lequel ses occupations commer- ciales le retenaient pendant les jours non fériés, et deux fois par semaine elle oubliait son travail ordinaire de couture, se munissait de tout l’attirail nécessaire, et seule, à pied, s’éloignait parfois jusqu’à trois lieues et plus de la ville, pour revenir le soinchargée de plantes à dessécher et de flacons remplis d'insectes à piquer ; el quand son mari rentrait au logis, il la trouvait occupée soït à étendre les, algues et autres végétaux; qu’elle préparait avee un soin admirable, soil à embrocher les Coléoptères tombés en: son pouvoir, Combien de fois n’a-t-elle pas parcouru les solitudes sablon- neuses de Mazargues, les vallons mi-boisés de Montredon, ou les côleaux presque arides dont les eaux de la mer viennent baigner les pieds! ILeût fallu voir avec quelle vivacité elle piochait ou gralait la terre, déracinait les souches, visitait les vieilles écorces, ou fouillait les troncs des arbres vermoulus! SUR MARIE WACHANRU. 305 Nulle main n’était plus habile à manier le filet ou à utiliser le parapluie. Ni la chaleur du jour, ni les difficultés du terrain ne pouvaient rebuter son zèle; ni les piquants des plantes servant à protéger les insectes qui aiment à s’y abriter, ni les effluves souvent peu suaves de diverses substances sous lesquelles les entomologistes savent trouver des trésors, n’élaient capables de l'arrêter. Parfois elle S’oubliait ou se laissait surprendre par la nuit, pour avoir l’occasion de saisir, aux dernières lueurs du soir, le Rhizotrogus vicinus ou d’autres espèces crépusculaires. Aussi, étalait-elle souvent à son retour les richesses d’une chasse fabuleuse, d’une chasse comme peu d’entomologistes peu- vent se glorifier d’en faire. C'était, sans compter un nombre plus ou moins prodigieux d'insectes divers, tantôt une centaine de Parmena Solieri, tantôt cinquante à soixante Bolbouras gallicus, Elenophorus collaris ou autres bijoux de pareille valeur, dont on s’estime ordinairement fort heureux de rencontrer quelques individus. Î1 semblait n’y avoir peur elle point de Coléoptères rares. La plupart des collections de l’Europe se sont ainsi enri- chies, depuis quelques années, et même plusieurs ont regorgé de nos insectes méridionaux, auparavant si difficiles à obtenir, insec- tes provenant tous, ou à peu près, de M. Wachanru ou de ses correspondants, et les heureux possesseurs de ces richesses ento. mologiques, ne se doutent pas de devoir, en grande partie, à la main d’une femme, ces objets plus ou moins précieux. Marie ne se bornait pas à collecter les Coléoptères ; il serait dif- ficile de dire quelle quantité d'insectes des autres ordres elle a re- eueillis. Elle était siheureuse de pouvoir offrir à celui qu’elle aimait tous les moyens possibles d'établir des relations plus nombreuses et généralement si agréables! aussi la chasse, par ce motif sur- tout, semblait être devenue pour elle une passion et presque un besoin. Une fois, après être restée trop longtemps exposée aux ardeurs d’un soleil brûlant, elle fut assez sérieusement indisposée pour 306 NOTICE réclamer pendant toute Ja nuit des soins assidus. Quand l'aube parut, elle se trouva mieux. M. Waehanru avait projeté d’aller ce jour là chasser à Aubagne le Cratomerus cyanicornis. Marie de- mande à l'accompagner ; son époux hésitait à le lui permettre dans la crainte d’une rechute; mais son regard suppliant expri- mait un si vif désir, qu’il fallut bien céder. Une voiture la trans- porta jusqu’au lieu fixé ; elle y arriva dans un état de fatigue assez grand. Le soleil éclairait alors les belles prairies des bords de l'Huveaune. Elle aperçut un Cratomère, brillant comme une prase sur les languettes d’or d’un Léontodon ; c’en fut assez : fatigue et indisposition, Lout avait disparu ; son époux eut à la suivre pen- dant deux heures, glanant sur ses pas les insectes en petit nom- bre échappés à ses regards ; plus de quatre-vingts de ces charmants Buprestides étaient tombés entre ses mains. Le plaisir avait eu une vertu plus efficace que les remèdes : elleétait complètement rétablie. Les bords de l’étang de Marignane sont renommés dans le midi pour la quantité d’insectes qui y pullulent; M. Wachanru l'avait appris souvent par expérience. Marignane est à plus de sept lieues de Marseille, soit au moins soixante kilomètres pour Pallée et la venue ; dans les premières années de son hyménée le chemin de fer n'existait pas encore; faire semblable course à pied, n’est pas une lâche facile pour une femme; mais que ne peut une volonté puissante ! le désir donne des ailes, Et dans un faible corps s'allume un grand courage. DevrLie. Les jeunes époux parlaient à deux heures du matin, pour ne rentrer chez eux qu'à neuf ou dix heures du soir ; Marie, pour sa part, rapportait ordinairement plus de einq cents insectes, parmi lesquels se trouvaient souvent jusquà quarante ou cinquante Cymindis bufo. Et combien de fois n’a-t-elle pas renouvelé ce pénible voyage | SUR MARIE WACHANRU. 357 Qui n’a ouï parler de la Ste-Baume('),montagne du département du Var, si chère aux pélerins et aux naturalistes ? Chaque année, daus le mois de juin ou de juillet, M. Wachanru ÿ accompagnait son épouse, el après un cerlain nombre d'heures passées avec elle, obligé de regagner Marseille, il la confiait pour huit jours à d’honnètes fermiers. Pendant cette longue séparation, Marie couchait sur la paille, prenait de grand matin le chemin des bois, n’emportant avec elle pour vivre qu’une nourriture dont se serail à peine contenté le plus sobre des anachorètes, utilisait sans relà- che toute la journée, et ne songeail à se diriger vers la ferme dis- tante au moins de trois quarts d'heure, qu’au moment où les ombres venaient couvrirla forê. Mais de quelles douces jouissances ses peines n’élaient-elles pas mélées! le cœur d’un amant passionné de la nature peut seul les comprendre. Il eût fallu ouïr Marie racontant de quelle émotion elle fut saisie, quand, pour la première fois, elle apercul une Rosalie des Alpes, posée à une certaine hauteur, sur le Uonc d'un frène, étalantsa robe ceudrée et faisant mouvoir ses antennes parces de houpes de velours. Immobile, respirant à peine, les regards attachés sur celte charmante créature, elle tremblail de la voir échapper à sa convoitise. Le soleil la brülait de ses feux ; mais comme une sentinelle à son poste, elle n'aurait pas reculé d’un pas. Enfin le gracieux insecte vint s’abaltre à peu de dis- lance d’elle sur un arbre renversé, el presque au même instant (*) La Ste-Baume est une montagne de plus de 900 mètres de hauteur. Près du sommet existe une grotte haute de 6 mètres, longue de vingt, et large de vingt à vingt-quatre, dans laquelle, suivant la tradition , sainte Magdeleine aurait passé les trente dernières années de sa vie. On y a de- puis établi une chapelle qui y attire un grand nombre de fidèles, le lundi de la Pentecôte et le 22 juillet, La Ste-Baume est entouree d'une foret déclarée hors de coupe. 558 NOTICE devenait son caplif; mais en le saisissant,sa main était agitée d’un frémissement de bonheur impossible à maitriser. Quand elle redisait parfois, avec une naïveté charmante, les émotions si vives qu'elle avait éprouvées, son œil s’animait, son accent méridional prenait un ton plus expressif, et sa figure sur laquelle se reflétait son âme tout entière, exprimait dans un langage facile à comprendre, tout le plaisir dont elle avait joui. Ses fatigues, d’ailleurs, avaient un si noble mobile! Elle était si joyeuse et si fière d’étaler le fruit de ses recherches aux yeux de son ami, lorsqu’à la fin de la semaine il venait la chercher ! avec quelle joie indicible elle aimait à lire dans ses traits le sen- timent de satisfaction dont il était pénétré ! Lous ses regards sem- blaient lui dire que les peines et les sacrifices n’étaient rien pour elle, quand il s’agissait de lui procurer des objets qui contribuaient à son bonheur, et à répandre sur son nom un certain éclat. I fallait la voir surtout à l’approche de la fète de son époux ; elle semblait alors se multiplier, pour se livrer à des chasses déru- bées, afin de pouvoir lui offrir, avec un bouquet d’immortelles, symbole transparent de son amour, le présent qu’elle savait de- voir lui être le plus agréable : des flacons d’insectes inattendus. Cinq années s’étaient ainsi écoulées, pendant lesquelles les deux époux avaient pu se livrer à leurs goûts entomologiques avec d'autant plus de liberté, que le ciel n’avait encore accordé aucun enfant à leurs espérances. Des propositions furent alors faites à M. Wachanru pour aller s'établir à Tarsous (1), dans la Turquie d'Asie. Dévoué de cœur () Tarsous, ville d'une haute antiquité, peut-être l’ancienne Tarchich dont il est parlé dans l’'Ecriture, fondée par Sardanapale suivant Strabon, par une colonie grecque suivant d’autres historiens, est bâtie sur la rive droite du Carasou, l’ancien Cydnus, dont les eaux trap froides faillirent faire périr Alexandre, qui s’y était baigné. Elle a donné le jour à saint Paul. En hiver, elle a près de 30,000 âmes ; au printemps, une partie de la po- pulation se retire dans les montagnes. SUR MARIE WACHANRU. 359 à la maison à laquelle il était attaché, il hésita longtemps ; mais la fortune semblait, sur ces plages lointaines, lui ‘offrir, d’une manièré si séduisante, les illusions de son mirage magique, qu’il eut été difficile de résister. Je parcourais alors là Provence avec ma famille ; nous nous rendimes à Marseille pour faire nos adieux aux voyageurs : c'était le 12 septembre 1852. Il me semble encore avoir devant les yeux cèlte pauvre Marie! sa taille était assez pelite, mais son tempé- rament robuste. Sa noire et brillante prunelle révélait la vivacité de ses sentiments et l’énergie dont elle était capable, en même temps qu’un air de bonté répandu sur tous ses traits, donnait à sa physionomie un charme inexprimable.Elle joignait les grâces et la douceur de son sexe à la puissance de volonté qui se rencontre plus spécialement chez le nôtre. À son teint un peu hàlé ilétait facile de voir qu’elle ‘avait souvent bravé les feux du soleil mé- ridional, Nous gravimes, le malin, le côteau sur lequel s’élève la chapelle de Notre-Dame-de-la-Garde. Tous ensemble, nous allions prier celle que les navigaleurs aiment ànommer l£toile dela mer, de conduire sans accidents les jeunes émigrants jusqu’à leur des- tination. Nous passàmes une journée délicieuse, mêlée de jouis- sances et de regrets. Le lendemain, quand il fallut nous séparer, les yeux de Marie étaient humides; ils laissaient deviner avec combien de peine elle s’éloignait de la France ; on aurait dit que de tristes pressentiments occupaient déjà son esprit Le 21 septembre, nos voyageurs quittaient Marseille sur le bateau-poste le Caire, el favorisés par ün temps magnifique, jetaient l’ancre, le 2 octobre, dans la rade de Mersina, après avoir relàché à Malte, Syra, Smyrne(!) et Rhodes ; les moments passés à terre avaient été fructueusement utilisés. Le 4, ils étaient rendus (") 4 Smyrne, ils avaient quitté le paquebot le Caire pour monter sur l'Eurotas. 360 NOTICE à Tarsous,situé à environ sept lieues du rivage de la mer. La cha- leur y était encore très-forte (") ; la terre semblait calcinée. Ils ne lardèrent pas à payer leur tribut à ce climat insalubre; la lièvre les mina; Marie eut même quelque temps la tête comme perelue et incapable d'aucun mouvement ; toutefois, ils se remi- rent l’un et l’autre. Dès-lors, tous les instants de liberté étaient employés à explorer ce pays si riche et si peu visité. Marie son- geait que peut-être son époux ferait connaitre un jour les richesses ignorées de cette province! et elle était heureuse de travailler pour sa gloire. Aussi, que d'objets n’a-t-elle pas recueillis! que de découvertes n’a-t-elle pas faites! Elle mettait dans ses re- cherches un empressement d'autant plus vif, qu’elle pressentait ne devoir pas rester longtemps dans ce pays. Trompés dan: leurs espérances, les époux tournaient leurs regards vers la France. Mais avant de retourner à Marseille, M. Wachanru voulait s'y assurer une position. Dans ce but, il écrivit au chef de son an- cienne maison. La réponse arriva le 4 janvier, aussi gracieuse el aussi favorable qu’il la pouvait désirer : la délicatesse ne pouvait même pousser plus loin les attentions. Inutile de dire quelle joie ineffable, quel baume consolateur semblable nouvelle apporta au cœur de nos émigrés. Leur imagination s’abandonna de suite aux plus douces illusions. Dans quelques jours, ils allaient reprendre le chemin de cette Provence Lant aimée, objet de leurs regrets et de leurs vœux ; ils allaient embrasser leurs parents et leurs amis ; ils allaient enfin puiser une nouvelle vie au soleil de la patrie ! Hélas ! ces rêves de bonheur ne devaient pas se réaliser pour l’un d’eux! Le dimanche 416, l’un et l’autre se livrerent encore à une course entomologique, prolongée jusqu’à trois lieues de la ville. Marie semblait mettre à cette chasse une ardeur plus grande en- () Le 4 octobre le thermomètre marquait encore à l'ombre 36° centigr, SUR MARIE WACHANRU, 361 core que de coutume, et la fortune la favorisait d’une manière merveilleuse. Le mercredi, 19, notre maison consulaire de Tarsous montrait son drapeau, abaissé à mi-mât, en signe de deuil. MM. le vice- consul de France (*), les consuls d'Angleterre (?) et des Deux- Siciles, (*) suivaient tristement un convoi funèbre. Ce convoi était celui de Marie :.… La veille elle s’était levée vive el joyeuse comme les jours précé- dents, appelant de ses vœux le vaisseau destiné à la conduire à Marseille, à lui faire saluer ce sanctuaire vénéré de Notre-Dame- de-la Garde, vers lequel se dirigeaient ses religieuses pensées. Elle avait fait une promenade malinale avec M. Wachanru. Celui-ri, en rentrant dans ses appartements, vers les dix heures, fut sur- pris dene pas lytrouver. En s’approchant de la fenêtre, il l'aper- çoit évanouie dans la cour. Voler auprès d’elle et la porter dans sa chambre, fut l’œuvre d’un instant. Il réchauffe son corps glacé, et parvient enfin à le ronimer. Il se hâte de courir chez le pharmacien du lieu, faisant l’office de médecin ; après lavoir inutilement cherché, il retourne vers Marie, abandonnée à elle-même ; elle se trouvait mieux, et tout semblait faire espé- rer que la syncope dont elle avait été saisie se réduirait à une indisposition passagère, lorsque vers deux heures une crise vio- lente semble menacer son existence; l’espérance cependant ne larde pas à succéder à la crainte ; elle parait même assez bien se remettre, quand, une demi heure après, une crise nouvelle la laisse tout à coup sans vie, dans les bras tremblants de son ami! Pauvre femme! enlevée si cruellement à la tendresse d’un époux, à un âge où le chemin de la vie semblait devoir se dérouler ee : . Marzoillier. (OM (2) M. Claperton. () M 3) M. Contessini. 362 NOTICE SUR MARIE WACHANRU. si longuement encore devant vos pas ! Puissent ces lignes, faible tribut de mon admiration, inspirer sur votre triste sort les sympa- thiques regrets des entomologistes ; el, en leur rappelant ce que vous avez fait pour leur science favorite, perpétuer dans leur sou- venir le nom de Marie Wachanrau ! NOTICE sur HUGUES-FLEURY DONZEL, Par M.E. MULSANT. Lue à la Société Linnéenne de Lyon, le 14 mars 1855. sine À ini — Messieurs, Le compatriote dont je veux essayer aujourd’hui de vous rappeler la vie, a rendu à la science d'assez grands services, pour n’avoir pas à craindre d’être oublié des entomologistes ; car depuis cinq ou six lustres, aucun autre n’a contribué, pour une aussi large part, à nous faire connaitre les espèces ignorées de Lépidoptères de nos provinces du midi. En me chargeant de cette tâche à laquelle se rattachent de si dou- loureux souvenirs, je cède non-seulement à la voix de l'amitié, qui m'en fait un devoir, mais j’acquitte en même temps une dette denotre Compagnie; car celui dont je vais vous entrete- nir a laissé à notre Société Linéenne un gage assez précieux, pour éterniser notre reconnaissance et perpétuer jusqu'à nos descendants le souvenir et le nom du donateur. Hugues-Fleury Donzel naquit à Rive-de-Gier (Loire), le 14 févriér 1794. Après les années de l'enfance passées dans 361 NOTICE sa famille, il fut envoyé au deuxième lycée de Lyon, existant alors, sous la direction du grammairien Mollard, dans l’ancien cloître des Jacobins, occupé aujourd'hui par la préfecture. Ses études, à en juger par les regrets qu’il exprimait par- fois, auraient pu y être plus complètes. Peu de temps après sa sortie de cet établissement, vers 13140, il fut engagé dans le commerce de soieries de notre ville, et cinq ans plus tard, il y devint l’un des chefs d’une maison de fabrique à laquelle il fut attaché jusqu’en 1829. Donzel avait été destiné à l’industrie, comme on y pousse les jeunes gens auxquels on veut donner un état; il y était resté, soit retenu par les avantages pécuniaires qu'il en reti- rait, soit pour se montrer pourvu d’une occupation utile et lucrative,dans le cas où il songerait à se ranger un jour sous les lois de l’hymen ; mais le commerce entrait peu dans ses goûts. Doué d’une imagination ardente, d'une sensibilité exquise, il éprouvait cette aspiration vers le beau idéal, cette sorte de feu sacré, qui anime les poëtes et les artistes. Musique et poésie, toul ce qui a le pouvoir de remuer le cœur en char- mant les oreilles, exerçait sur son être une puissance entrai- uante, La musique, cet écho de l’âme, cette expression mélo- dieuse de nos sentiments, était un de ses délassements favoris. Sa voix, dans l’usage ordinaire, marquée d’un timbre parti- culier, rapproché de l'enrouement, révélait, quand il chan- tait, l'imperfection de son organe; elle manquait d'éclat et de sonorité; mais elle avait cette justesse et cette pureté de sons, cette suavité moelleuse qui suppléent jusqu’à certain point à des avantages plus brillants, et il savait la moduler avec cette perfection de goût qui donne du prix aux moin- dres choses. Seul, il se plaisait à faire redire à son violon le langage mystérieux de ses sensations intimes. Son instrument, sous ses doigts, devenait l’interprète harmonieux de ses pen- sées. Sans être poète, dans l’acception vulgaire du mot, il SUR HUGUES-FLEURY DONZEL. 365 aimait la poésie avec délices, celle surtout dans laquelle res- pirent la grâce et la délicatesse. Quand il répétait quelques-uns des vers dont sa mémoire était meublée, le ton parfait avec lequel il les disait, et l'animation de sa figure, suffisaient pour montrer combien il en savait apprécier les beautés. Avec une semblable organisation, Donzel devait être faci- lement impressionné par tous les objets capables de produire en nous des sensations agréables. Les papillons, ces êtres aériens, dont les ailes présentent souvent tant d'éclat et de diversité, l’avaient séduit dès ses jeunes années, par la beauté de leur coquette parure. Leur chasse avait été un des jeux auxquels il se livrait avec le plus d'entrainement. Il les pour- suivait dans leur vol capricieux, il épiait l'instant où ils bu- tinaient dans le nectaire des fleurs, pour les envelopper dans son filet de gaze. Ce goût, ordinairement si fugitif, cet amuse- ment si facilement délaissé pour les plaisirs d’un autre âge, avait été chez Donzel une véritable passion. Elle s’était assoupie au bruit des occupations commerciales ; une occa- sion pouvait suffire pour la réveiller ; cette occasion se présenta. Des circonstances particulières le conduisirent un jour chez un mécanicien, collecteur de Lépidoptères. Il y vit un certain nombre de ces charmantes créatures , disposées avec assez de goût dans des cadres vitrés. Cet amateur lui parla avec un accent enthousiaste de ses chasses, des émotions dé- licieuses qu’il y puisait, des jouissances dont elles l’énivraient. Donzel en l’écoutant se sentit ému ; le souvenir des plaisirs éprouvés autrefois se représenta à son esprit: c’en fut assez; en lui, venait de se rallumer un amour,qui ne devait s’éteindre qu'avec la vie. Dès ce moment, l’entomologie entra dans la plupart de ses projets, et absorba la majeure partie de ses instants disponi- bles. Peut-être se livra-t-il avec trop d’ardeur aux exercices 366 NOTICE pénibles qu’elle exige. Avec une taille avantageuse, son corps ne présentait pas toutes les conditions de santé désirables. Sa poitrine: comprimée accusait de faiblesse les organes de la respiration. Vers la fin de 18°22,ils furent fatigués; lelaryox, qui se lie aux poumons, fut surtout affecté d’une manière pé- nible. Son état inspira quelques inquiétudes; l'air du midi fut conseillé ; il se rendit à Hyères. La vue de ce ciel d’azur, les richesses entomologiques qu’il y recueillit, exaltèrent son imagination, ét lui firent trouver, dans l'étude des Lépidop- lères, un attrait plus vif encore. Jusqu’alors il s'était borné à collecter; il s’appliqua à devenir naturaliste. Le climat si doux de notre Eden méridional avait eu sur sa santé une influence favorable. Le besoin d'échapper aux froids brouillards dont notre ville est enveloppée pendant l'hiver, devint dès-lors le motif ou le prétexte d’un séjour périodique dans le midi, durant les mois les plus rigoureux de l’année. Hyères le revit sans interruptionjusqu’en 4830 ("). A partir de 1823, il se mit à élever une grande quantité de chenilles du yasius. Il émployait un certain nombre de per- sonnes à les chercher sur les feuilles de l’Arbousier, dont leur robe imite la couleur. Bientôt il eut le monopole presque exclusif de ce Nymphalide magnifique, rare encore dans les collections de l'Europe. La sienne, à partir de cette époque, s’accrut dans des proportions rapides, grâces aux échanges avantageux dont ce Lépidoptère devint la source. Vers la fin de l’hiver de 1828, en quittant Hyères, il visita Gréoulx, puis Digne, résidence du docteur Honnorat (?). (!) Dans la plupart de ses voyages du Midi, il fut accompagné par un de ses amis, l'honorable M. Michel, de notre ville. (2). Simon-Jude Honnorat, docteur en médecine, ne le à avril 1783, à Digne, où il est mort le 30 juillet 1852. Il s’était beaucoup occupé d'entomologie et de botanique, et avait fourni à M. le comte Dejean des SUR HUGUES-FLEURY DONZEL. 367 Cet entomologiste habile avait parcouru, dans son amour pour la science, les diverses parties du département des Basses-Alpes. Il devint le guide et le conseil de Donzel ; il lui indiqua les lieux fréquentés de préférence par l’alexanor, la médésicaste et une foule d’autres Lépidoptères plus spéciale- ment particuliers à ces riches contrées. Presque chaque jour lui offrait une conquête nouvelle, et partant un plaisir nou- veau, Ses jouissances furent vives et nombreuses. Toutefois il n’y fut pas exempt de peines; mais celles-ci ne vinrent pas de l’histoire naturelle : en voici la cause. L'entomologie, malgré ses attraits, avait laissé dans son âme un vide qu'il désirait voir rempli. L'hymen, depuis quelque temps, était devenu l’objet de ses vœux. Avant de quitter Lyon, son cœur y avait fait un choix, approuvé sans peine par la raison et les convenances; mais les conseils de la médecine et de l'amitié lui avaient empêché de se charger de chaînes trop lourdes pour la faiblesse de sa constitution. L'objet de ses affections ne tarda pas à devenir l’épouse d’un rival plus heureux; la nouvelle lui en parvint à Digne ; un soupir involontaire, faible expression de ses regrets, fit com- prendre combien la blessure était vive. IL chercha dans l’his- toire naturelle un soulagement ou une distraction à ses peines; il.se livra avec une ardeur nouvelle à la chasse des papillons, tâchant d'oublier, dans le sanctuaire de la science, l’image matériaux pour son ouvrage sur les Carabiques. Le naturaliste parisien, par reconnaissance, a consacré une espèce de Féronie à rappeler le nom d'Honnorat. Ce savant médecin a laissé à son ami M. Natte une Faune des insectes de la forêt de Faillefeu. Il abandonna plus tard l’histoire naturelle, pour s'occuper d’un grand travail qui lui à fait beaucoup d'honneur, savoir : Dictionnaire provengal-français ou dictionnaire de la langue d'oc, ancienne et moderne, Digne, 1846-1847; 3 vel.in-4, suivi : d'un W'ocabulaire français provencal. 368 NOTICE d’une félicité qu'il avait rêvée, et dont le prestige séduisant continuait à le poursuivre. Dès l'instant où les douceurs de l’hymen lui semblèrent interdites, où les produits de ses occupations commerciales ne devaient plus avoir pour but de lui fournir les moyens de contribuer à embellir l'existence d’une compagne, que lui importaient de plus amples dons de la fortune? il possédait une aisance largement suffisante pour lui permettre de se livrér entièrement à ses goûts; son ambition n’avait plus de mobile. Il se retira des affaires, et rendu, par là, à une liberté complète, il concentra toutes ses affections sur ses amis et sur l'étude qui le passionnait. Son premier voyage à Digne lui avait permis de juger des richesses entomologiques de ce pays; mais il s'était borné à visiter les localités rapprochées ou peu éloignées de la ville ; il désirait s’élever jusqu'aux parties alpestres de ce départe- ment, connaître de près les stations privilégiées, où l’odorante lavande et diverses autres plantes de Ja même famille attirent en foule les insectes mellisugues ; il brülait surtout de voir la montagne des Boules, cet Eldorado des lépidoptérologistes, sur les flancs de laquelle un champ de gazons pare, au prin- temps, d’une immense couronne de fleurs, la forêt de sapins de Faillefeu (*). 1] retourna donc à Digne en 1831. M Honnorat, toujours si bienveillant, lui fit faire la conuaissance de M. Natte (?), propriétaire de la forêt sus-nommée, et de l’uni- que maisonnette dans laquelle on puisse trouver un abri. Grâces à la complaisance de cet honorable négociant, il put (‘) Voyez la nute sur Faillefeu à la fin de cette notice. (?) Qu'il me soit permis de témoigner ici ma reconnaissance à M. Natte, pour la bienveillante hospitalité qu'il m'a donnée à Faillefeu, à deux reprises différentes; de tels souvenirs ne s’oublient pas. SUR HUGUES FLEURY DONZEL. 309 s’y installer quelque temps. De combien de Diurnes sa collec- tion ne trouva-t-elle pas à s’enrichir!, quelles ressources n’y puisa-t-il pas pour ses échanges ? De Faillefeu, il se dirigea vers Allos, l’une des rampes les plus élevées de cette partie des Alpes; des conquêtes nouvelles l’y attendaient : il y dé- couvrit l’Erebra Scipio et la jolie Lycaene à laquelle M. le docteur Boisduval a attaché le nom de Donzel (*). Il avait été trop satisfait des résultats de ce voyage, pour ne pas songer à explorer encore les Basses-Alpes ; aussi, à partir de cette époque jusqu’en 1840, retourna-t-il à peu près chaque année à Digne, d’où il rayonnait dans les environs. Cependant, en 1833, il forma le projet de visiter l'Espagne méridionale, où l’espérance lui montrait de nombreux trésors à recueillir; un autre motif particulier s’v joignait : un de ses anciens amis était allé habiter l’Andalousie, et le désir de le revoir rendait plus vif encore le goût entomologique qui le poussait vers ces chaudes contrées. M. le colonel de Fonte- nay (?) auquel il fit part de ses intentions le détourna de son dessein. [l se résigna dés-lors à restreindre à nos départements du midi le cercle de ses pérégrinations. (*) Lycaena Donzelii. — Daponchel lui a éxalement dédié nne Phalénide: Numeria Donzelaria. (2) Hyppolite-Reine Caper de Fonrexay, colonel d'artillerie en retraite, officier de la légion-d’honneur, chevalier de St-Louis, né à l’ile-Bourbon, ancien élève des écoles, après de glorieuses campagnes en Allemagne et en Espagne, avait terminé sa carrière militaire à la bataille de Toulouse. Retiré du service depuis cette époque, il s'était fixé à Lyon et livré à l'étude de l’Entomologie. Il était devenu l’un de nos naturalistes les plus distin- gués ; mais il était plus remarquable encore par la bonté, la douceur et l’aménité de son caractère. Frappé d’une atiaque, à la suite de laquelle il était resté dans un état maladif, il se retira chez un de ses frères, À Toulon, où 1l est mort le 2 octobre 1845, dans la 71° année de son âge. Dejean a décrit un Zabrus destiné à rappeler le nom de cet homme de bien. Annales de la Société Linnéenxe. 19 k 370 NOTICE L'année suivante, il adressa à la Société entomologique de France, dont il faisait partie depuis 1833 (*), un mémoire (?) plein d'intérêt, ayant pour base des observations de mœurs, destinées à corroborer les caractères zoologiques sur lesquels reposent diverses coupes établies parmi les Lépidoptères , et il créa pour la Piéride de l’Alizier (*) le genre Zeuconea adopté aujourd’hui par la plupart des entomologistes. Peu de temps après il publia la Description de la Crocalle du Lentisque, découverte, en 4829, à Hyères, par Cantener (*), qu’il avait initié aux secrets de la science. Dans les premiers mois de 1837, nous eûmes la douleur de voir mourir, presque inopinément, M. Chardiny (°), trésorier de la ville, et l’un de nos naturalistes les plus zélés ; par ses qualités personnelles, il avait su se concilier l'affection de tous; mais par la conformité d’âge et de goûts, et par suite d’une liaison plus ancienne, Donzel lui était uni d’une ma- nière plus intime. Quelle vive douleur n'éprouva-t-il pas à la nouvelle de cette fin inattendue! combien il auraït désiré avoir été dans nos murs pour recevoir le dernier soupir du confi- dent de ses pensées! il voulut du moins rester chargé du soin de lui payer un dernier et juste tribut (°). Le cabinet de Chardiny, remarquable sous plusieurs rapports, renfermait desraretés rapportées par lui de Russie, la Hicrodenta albida (7) entre autres. Donzel , craignant de voir cette collection sortir de nos murs, s’entremit pour la faire acquérir par la ville; et (1) Il avait été admis le 6 mars 1833. (2) Voy. Annales de la soc. entom. de Fr. t. 6, 1837, p. 77. (°) Pieris crataegi des auteurs. (+) Né à Metz, mort à Hyères en mars 1847, âgé d'environ 44 ans. G) Né à Lyon où il est mort le 20 février 1837, âgé de 44 ans. (5) Voyez Annales de la soc. entomol. de Fr.t. 6, 1837, p. xxvr. (*) Notodonta albida, Ocusenu. SUR HUGUES-FLEURY DONZEL. 311 pour honorer la mémoire de son ami, dont ces trésors de- vaient servir à perpétuer le souvenir, il voulut la mettre en ordre lui-même dans les cartons de notre beau Muséum (‘). Cette année 1837 fut pour lui, dans les Basses-Alpes, une de ses plus glorieuses campagnes. Il ÿ découvrit un assez bon nombre d'espèces nouvelles, dont il publia la description peu de temps après (?). Mais, déjà, les Alpes provençales ne suffisaient plus à son ambition scientifique, toujours avide de nouvelles conquêtes. Les Pyrénées, peu visitées encore, offraient à son imagina- tion des richesses inconnues , qu’il voulait avoir la gloire de découvrir. Une occasion, et, j'allais dire une nécessité, lui fit prendre le chemin de ces montagnes. Le docteur Lallemant lui avait conseillé les eaux de Verret-en-Confluent, près Tarbes (*); il s’y rendit dans un double but, et les jours passés dans ces lieux élevés ne furent pas perdus pour l'entomolo- gie ; un bon nombre d’épingles, pour me servir de ses expres- sions, furent noblement employées; il y découvrit trois nou- velles espèces de Nocturnes. Malgré ces heureux résultats, les Pyrénées n'avaient pas répondu à ses espérances; ii retourna, en 1839, à ses chères Alpes des environs de Digne. La même année il fit connaître une Crocalle inédite, trouvée, dans les environs de Marseille, par son ami M. Dardouin (*), à qui il la dédiait. (‘) Le Muséum de Lyon, confé aux soins intelligents de M. le docteur Jourdan et disposé d’après une méthode qui lui est propre, a été fondé par feu M. Prunelle. (*) Voy. Annal, de la Soc. entom. de Fr. t. 6, 1837, p. 471 et suiv. (5) Département des Pyrénées orientales. (1) M. Dardouin, possesseur d’une belle collection, s'occupe de Lépi- doptères avec beaucoup de succès, On lui doit la découverte de plusieurs espèces. 372 NOTICE Malgré la faiblesse de sa santé, et les ménagements devenus nécessaires pour la conserver, Donzel, facilement entrainé par la vivacité de ses désirs, ne savait pas toujours mettre à ses exercices des bornes raisonnables. Dans l'automne de 1840, à la suite d’une partie de chasse à la bécasse, pendant laquelle ses pieds restèrent longtemps humides, son affection laryn- gienne prit tout à coup un développement alarmant ; il se crut aux portes du tombeau. Son regard plein d'une triste mélancolie semblait dire à ses amis avec quel regret il voyait arriver le moment de se séparer d'eux. Mais heureusement son heure n’était pas encore venue. La science médicale, à l’aide de dérivatifs héroïques mais douloureux, parvint à éloigner les ombres de la mort qui semblaient devoir bientôt l’enve- lopper. Il retourna demander au cielembaumé d’Hyères cette douceur de température si nécessaire à son genre de maladie. Forcé d’abord de prendre du repos, et plus tard d’apporter des ménagements dans ses promenades, de renoncer surtout à toute chasse de nuit, il tâchait d'obtenir par des mains rétri- buées les lépidoptères et les chenilles qu’il ne pouvait re- cueillir lui-même. Il demanda alors à la botanique des jouis- sances acquises sans fatigues. Un des hommes dont Lyon, et la Société linnéenne en particulier, regretteront longtemps la perte, M. Champagneux (!}, lui servit de maitre et de guide. (‘) Anselme-Benoit Champagneux, né à Bourgoin (Isère) le 12 août 1774, mort à Hyères le 28 novembre 1845, M. Champagneux, l’un de nos botanistes lyonnais les plus instruits, avait été obligé, par suite de l’état de sa santé, d’aller, depuis 1839, passer une partie de l’année à Hyères. Là, comme dans notre ville, il avait su inspirer une estime profonde. À sa mort, la ville tout entière s’est portée à ses funérailles ; et le conseil municipal, interprète des sentiments de la population, a voulu, pour honorer sa mémoire, concéder gratuite- ment et à perpétuité le lieu dans lequel reposent les dépouilles mortelles SUR HUGUES-FLEURY DONZEL. 873 L'air attiédi de ce climat privilégié lui fut encore une fois favo- rable; sa santé devint moins chancelante; mais il conserva jusqu’à la fin la déglutition difficile et douloureuse, En 1842, il se rendit aux eaux de Saint-Alban , à deux lieues de Roanne; là, comme partout, l’entomologie eut une large part dans l’emploi de son temps. Il signala dans cette localité deux Lépidoptères (!) considérés généralement comme beaucoup plus méridionaux, et un autre regardé jusqu'alors comme particulier à la Hongrie (*). Quelques semaines aupa- ravant il en avait fait connaître deux autres, découverts en Algérie par le capitaine Charlon (*). Il écrivit sur ce dernier, dont l’histoire naturelle avait à déplorer la perte, une longue notice, dont la Société entomologique se borna à donner un extrait (*). Déjà il projetait de faire la Faune des Lépidoptères du dépar- tement des Basses-Alpes (°). En attendant, il publia, en 1844, la description d'une Pole nouvelle, découverte aux alentours de Marseille, par MM. Félix et Dardouin. En 1846, il aug- mentait de quatre espèces inédites la liste de celles dont on lui devait déjà la connaissance (°). Depuis 1840 il avait recommencé à passer la mauvaise saison de cet homme vénéré. Par ses dispositions testamentaires, M. Champagneux a légué son herbier à la Société Linnéenne de Lyon. Son digne frère,gendre de l’ancien ministre Roland de la Platière, a bien voulu y adjoindre les livres de botanique du défunt. M. Roffavier a publié sur celui-ci une notice historique (Aunal. de la Soc. Linn. 1845-1846). (1) Melitæa deione et Zigaena sarpedon. Voy. Annal. de la soc. entomol. tp LxLr. @) Cloantha radiosa, loc. cit. p. Lun. (8) Anthocaris Charlonia. — Bombyæx philopalus. (*) Attendu que le capitaine n’appartenait pas à la savante compagnie. (*) Voy. Ann. de la soc. entom. de Fr. t, 11, 1852. p. zxru. (f) Même ouvrage 2°, série, t, 5. 374 NOTICE à Hyères. Ce pays semblait avoir perdu à ses yeux une partie de ses anciens charmes, par les souvenirs tristes et dou- loureux qu’il lui rappelait. En 1845, il avait eu à y pleurer l'excellent M. Champagneux ; deux ans plus tard, il y avait vu mourir cet ardent Cantener, son disciple en entomologie. Ces motifs contribuèrent à lui faire momentanément aban- * donner ce lieu naguère si cher. Dans l’automne de 1847 , il se laissa entrainer à Nice, sur les pas de quelques amis. Mal- gré les agréments qu’il put trouver dans cette ville, il ne tarda pas à regretter son séjour hyémal ordinaire. Hyères était de- venu sa seconde patrie; il y avait ses habitudes; il y était aimé et recherché. Et comment en aurait-il été autrement P Donzel était fait pour inspirer, à son égard , le dévouement qu'il était susceptible d’éprouver pour les autres. Il avait le cœur plein de nobles sentiments ("), d’une droiture inflexible, et fait pour des attachements vivaces. Il ne se liait pas avec facilité; mais dès qu’on avait acquis ses sympathies, les nœuds qu’il formait étaient solides et durables. Si, quelque- fois emporté par sa vivacité, il se laissait aller à quelque bou- tade, il tendait si promptement une main amie à relui qu’il soupçonnait avoir blessé, qu'il aurait été impossible de ne pas oublier de suite ses torts, quand même il en aurait eu de réels. En 1849, il revit le département des Basses-Alpes et ses montagnes aimées. Il y passa la belle saison, avec ce bon et malheureux Pierret (?), qui devait le précéder de quelques (1) IL faisait le bien sans recherche et sans ostentation. M. Cantener aimait à redire les services signalés dont il lui avait été redevable lors de sou départ pour l'Algérie en 1846. (2) Alexandre Pierret, né le 12 avril 1814, à Paris, où ilest mort le 27 mai 1850. Voir la notice publiée sur cet entomologiste par M. Doué (Ann. de la soc, entomol. de Fr. 2° série, t. 8, p. 351 et suiv.). SUR HUGUES-FLEURY DONZEL. 37b mois dans la tombe. Combien il regrettait de n’avoir pas la vigueur de son jeune compagnon ! Toutefois il le blâmait de se laisser aller avec trop d’ardeur à ses goûts passionnés. Hélas ! s’il eût été dans un état plus complet de santé, il n’au- rait peut-être pas été ‘plus sage; mais ses forces ne lui per- mettaient plus de semblables efforts. L’année suivante, il se rendit à Digne, qu'il devait saluer pour la dernière fois. 11 y fut assez sérieusement malade. Les sages prescriptions du docteur Honnorat, les soins affectueux de la famille Faucou (*), le remirent sur pied ; mais il revint à Lyon, dans un état chancelant. Son premier souci fut de mettre la dernière main à sa Votice entomologique sur les en- virons de Digne (?) à laquelle il travaillait depuis quelque temps. Avant de terminer sa carrière, il veut signaler aux amis de la science les mines dont il a su tirer des trésors ; leur indiquer, d’après son expérience, les moyens de perdre moins de temps et d'obtenir des moissons plus abondantes. C’est une sorte de testament, par lequel il lègue à ses successeurs les sources des jouissances auxquelles il s’est énivré ; c’est en même temps un code de la chasse aux Nocturnes, et un guide du naturaliste, dans ces contrées accidentées. Il en passe en revue les stations principales ; il énumère les espèces remar- quables qui s’y trouvent; fait connaître l’époque où il faut les chercher. Il initie le lecteur à ses joies, à ses déceptions, à ses peines. Voyez sa figure rayonnante de plaisir, lorsque sur la rive droite du Verdon, à une lieue au-dessous d’Allos, « dans ce petit coin de tout premier mérite, Musiva tombe (t) L’hôtel du Lion d’or, tenu par M. Faucou, est le lieu de rendez- vous des naturalistes qui visitent Digne et ses environs, On y trouve tous les avautages désirables. (?) Publiée dans les Annales de la Société Linnéenne de Lyon,1850-1852. 376 NOTICE « pour Ja première fois dans ses heureuses mains (!) »! Ne souffre-t-on pas soi-même des regrets qu’il éprouve encore, d'être arrivé trois semaines trop tard à Larche, l’année précédente? «les trois quarts des Noctuelles y étaient tellement « ébréchées par l’usage de la vie, qu'elles n'étaient bonnes à « rien; vingt jours plus tôt, tout eùût été digne de l’épin- « gle(?)! » Il se rappelle avoir négligé de visiter certains points des Alpes, qui, par leur nature granitique, doivent avoir une flore particulière,et peut-être offrir des espèces nouvelles : ah! s'écrie-t-il, en soupirant, «si j'étais jeune et robuste, je n’en « laisserais pas le soin à un autre (*) »! Ne dirait-on pas ces feuilles écrites par un de ces néo- phytes que l'amour de la science embrase de ses premières ardeurs ? et cependant quandil en tracait les dernières lignes, la mort, de son doigt glacé, l’indiquait déja comme une de ses prochaines victimes. Sa maladie du larynx avait gagné les poumons. La médecine n'avait pour lui plus de dictame; tous les soins étaient impuissants; ses forces s’en allaient chaque jour. Il confie alors au papier ses dernières disposi- tions (*). Il lègue à la Société Linnéenne de Lyon, dont il venait d’être nommé membre, et sa collection magnifique produit des peines et des travaux de trente ans de sa vie, et tous les ouvrages de sa bibliothèque relatifs aux Lépidopteres. Il abandonne à cette Compagnie le soin de mettre au jour le dernier fruit de sa plume. Hélas, à peine eut-il le temps d'en (") Voyez Aunales de la Société Linnéenne. 1850-52 p. 36. (2) id. p.38. () td Me () Son testament olographe, en date du 7 octobre 1850, a été dépose le 21 novembre 1850, aux minutes de M. Laforest notaire et ancien maire de Lyon. M. Auguste Tarlet, un des plus anciens et des plus dignes amis de Doncel, a été chargé d’en assurer l'exécution. SUR HUGUES-FLEURY DONZEL. 377 voir les premières pages reproduites par l'impression ! En jetant les yeux sur elles, son regard mourant se ranima, et un léger sourire erra sur ses lèvres. Ce fut le dernier plaisir que lui donna l’entomologie. La mort s’avançait à grands pas; il la voyait venir avec cette résignation confiante qu'inspire la religion dont il s’était empressé de réclamer les secours ; et, soutenu par ses espérances, il s’endormit paisiblement, le lundi 18 novembre 1850. Voici la liste de ses travaux. 1. Observations sur l’accouplement de quelques genres de Lépidoptères diurnes et sur le genre Piéride. (Annales de la société entomologique de France (séance du 16 novembre 1836) re et) D 2. Crocalle du lentisque. (Aus. de la soc, entom. de Fr. (séance du 31 décembre 1836) t. 6, 1837, p. 13-44. pl. L fig 8,1 (Z), 2(9). Crocallis lentiscaria. 3. Notice sur M. Chardiny. (Ann. de la soc. entom. de Fr, (séance du 5 avril 1837) t. 6, 1837 p. xxvi- xxx). 4. Description! de cinq espèces de Nocruécires et de deux PHALÉNITES, découvertes dans le département des Basses-Alpes en 1837. (Annal. de la soc, entom. de Fr. (séance du 20 décembre 1837)t. 6, 1837, p. 471-479, pl. xvuu, fig. 4 à 8). Agrotis telifera, p. 471, pl.18, fig. 1. Agrotis gilva, p. 473, — — fis 2. Agrotis Honnoratiana, p. 414, — — fig. 3 9,41. Polia dumosa, p. 475, — — fig. 5. Apamea aquila, p. 476, — — fig. 6. Melanthia breviculata, p. 478, — — fig. 7. Larentia muscosata, p.418, —— fig. 8. 5. Description de trois nouvelles espèces de Lépidoptères trouvés dans les Pyrénées orientales. (Ann. de la soc. entom. de Fr. (séance du 24 septembre 1838) t. 7, 1838, p. 423-432. pl. 42, fig. 1 à 5). 1. Hepialus pyrenaicus, p. 429, pl. 12, fig. 4 et 2. 2. Apamnea rubeuncula, p. 430, pl. 12, fig. 3 et 4. 3. Larentia ligustigata, p. 431, pl. 12, fig. 5. 378 NOTICE 6. Description d’une nouvelle Phalène du genre Crocallis. (Ann. de la soc. entom. de Fr. (séance du 2 octobre 1839) t. 9, 14840. p. 59- 60. pl.4. fig. À, Z, B, 9) Crocallis Dardoinaria. 7. Notice sur la Noctua jaspidea de de Villers, confondue mal à propos, par Brokhausen, avec l’oleagina de Linné. Description de cette espèce qui appartient au genre Miselia de Treitschke, ainsi que de sa chenille. Noctua jaspidea, ve Viens, p. 213. pl. 4. n° 1. fig. 1. Sa chenille p. 215. pl, 4, n° 1. fig. 2. 8. Description de deux Lépidoptères nouveaux recueillis en Barbarie, par le capitaine Charlon (décrits et publiés par Donzel). (Ann. de la soc. entom. de Fr. (séance du 4 mai 1849) t, 11. 1852, p. 197- 199. pl. S. fig. 4 et 2). 4. Anthocaris Charlonia /, Dowz. p. 197. pl. 8 fig. 1. 2. Bombyx philopalus, Dowz. p. 198. pl, 8. fig. 2. 9. Notice nécrologique sur M. Augustin Charlon, chevalier de la Légion- d'honneur, capitaine au 22° régiment de ligne, mort en Algérie. (Annal. de la soc. entom. de Fr. (séance du 4 mai 1842)t. 11., 4842, p. xxvrn). 10. Description d’une nouvelle espèce de Lépidoptère, Polia Felicianx. (Ann. de la soc. entom. de Fr. (séance du 17 juin 1844) 2° série, 1. 2, 184/, p. 199-201, pl. 6. n° 2). 11. Description de Lépidoptères nouveaux. (Annal. de la soc. entom. de Fr. (séance du 9 septembre 1846) 2 série, t. 5. 1847, p. 525-320. pl. 8. n° 1. fig. 1 à 6). 4. Agrotis hastifera, p. 525. pl. 8. n° 1. fig. 1 et 2. 2. Orthosia amica, p. 527. pl. 8. n° 4. fig. 3. 3. Cigarilis zorha, p. 528. pl. S8. n° 1. fig. 5 et 6. 4, Caradrina laciniosa, p. 529. pl. 8. n° 1. fig. 4. 42. Observations sur l’indigénéité des Sphinx nerii et celerio. (Ann. de la soc. entom. de Fr. (séance du 10 octobre 1349) t. S, 1850 p. 225-239). 13. Notice entomologique sur les environs de Digne et quelques points des Basses-Alpes. (Annales de la société linnénne de Lyon (séance du 41 novembre 1850) année 1830-1852 p. 3-48). Il y a eu des tirés à part de ce travail. SUR HUGUES-TLEURY DONZEL. 379 NOTES. Les entomologistes qui voudront visiter les Basses-Alpes, me sauront peut-être quelque gré de leur tracer ici l’itinéraire de Digne à Faillefeu. On suit d’abord la route de Seyne jusqu’à la Javie, village de deux cents âmes à peine, chef-lieu de canton, distant de 14 kilomètres de la ville dépar- tementale. Près de la Javie, la Blanche rivière torrentielle qui descend de Seyne, vient se joindre à la Bleonne, qu’on traverse sur un pont en pierres, avant d’arriver au village. Là, on abandonne la route, pour suivre un che- min établi jusqu’à Prads, le long de la Bléonne. A une heure environ de la Javie, se montre Champoureain, autrefois résidence du seigneur du lieu; puis on traverse Blagier, village de peu d’importance;après lequel les mon- tagnes se montrent plus dénudées et le sentier plus étroit (1), jusqu’à Prads, pauvre village de 42 feux. Il faut alors passer sur la rive gauche de la Bléonne; on la traverse vis-à-vis la Balme-Chirat et la Barre de la Croix, et l’on entre dans une gorge très-étroite, au fond de laquelle roule, avec un bruyant murmure, le ruisseau qui descend de Faillefeu. La rive droite est bordée de rochers presque perpendiculaires, des flancs desquels sort, à environ soixante et quinze mètres de hauteur, la cascade de Fonbruant. La rive opposée offre une montagne en éboulis, sur laquelle on a établi un sentier en lacets, très-dangereux à suivre en temps d'orage, en raison des pierres que les pluies détachent et font rouler sur cette pente rapide. (!) En août 4882, ce sentier usurpé sur la base des montagnes qui encaissent la Bléonne, venait d’être complètement détruit par les pluies torrentielles. Avant la révo- lution de 89, ces montagnes étaient couvertes de bois, et la rivière coulait à travers de riches prairies, dans un lit assez resserré pour que deux hommes placés sur les bords opposés pussent se tendre une fourche. Depuis lors, les bois ont été détruits, et le fond de la vallée, large de cent à cent soixante mètres, a été transformé en un lit de cailloux, que la Bléonne couvre parfois de plusieurs pieds. 380 NOTICE SUR HUGUES-FLEURY DONZEL. Après une heure d’une marche pénible, on arrive au hameau de Tercier (:). La forêt est à une demi-heure ou trois quarts d’heure plus loin (?). () Il doit son nom à son origine. Trois frères, les sieurs Thomas, Barthélemy et Jacques Daumas le fondèrent vers le commencement du xvi® siècle, En 1511, le R. P. Messire Jean de Visulio recteur du collége de $. Martial d'Avignon, de qui dépendait le prieuré de Notre-Dame-de-Faillefeu, vicaire-général pour les choses spirituelles et temporelles de T, R. P. et seigneur Jacques d’Amboise, abbé de Cluny, concéda à ces trois frères la faculté de prendre, dans le terroir de Faillefeu, du bois mort et de la fus- taille, de s'y approvisionner de Raube d’araire (timons de charrue) et d'y introduire les bœufs pour les y faire paitre. Les habitants de ce hameau vivent aujourd'hui principalement du produit de leur industrie, qui consiste à transporter, à dos de mulet, jusqu’à Prads, les planches de sapins confecticnnées à Faillefeu. Ces planches sont ensuite placées sur des charrettes, obligées de suivre le lit de la Bléonne jusqu’à la Javie, où l'on trouve la route de Digne à Seyne. (?) Jadis elie appartenait aux Templiers ; ils avaient fait bâtir à ses pieds un couvent qui parait avoir eu de nombreux habitants, à en juger par la quantité d’ossements trouvés dans le cimetière. Les traces du couvent ont à peu près disparu ; mais les fondations de l’église existent encore, et seryent à montrer l’étendue qu'avait cet édifice religieux. Aprèsla destruction de l'ordre des chevaliers du Temple en 1312, le terroir de Faille- feu passa entre les mains des moines de Cluny. Geux-ci l’ont possédé jusqu’à la révolu- tion, époque à laquelle il devint propriété nationale, Aprés avoir gardé la forêt, un certain nombre d’années, sans la faire exploiter, faute de chemins pour en faire sortir les bois, l’état se détermina à la vendre. Elle fut achetée par l’honorable M, Natte, son possesseur actuel, Il ÿ à fait construire des scies-à-eau, et a tiré parti de son acquisition d’une manière qui fait honneur à son activité et à son intelligence. DESCRIPTION DE QUELQUES ESPÈCES INÉDITES DE PALPICORNES CONSTITUANT UN GENRE NOUVEAU DANS LA BRANCHE DES BÉROSAIRES, PAR E. MULSANT. (Présentée à la Société Linnéenne de Lyon le 42 janvier 4852). GENRE ER ACHYGASTENR , BRACHYGASTRE. (Bezxds , court; yasrno , veutre.) CaracrÈres. Antennes de huit articles : le premier, inséré dans le rebord de lépistome, faiblement arqué, plus gros que les cinq suivants, allongé : le deuxième, presque aussi long, sub- conique: les troisième, quatrième et cinquième, pelits, très- courts : le cinquième, presque confondu avec la base de la massue : celle-ci, pubescente, formée des trois derniers articles: les sixième et septième, subglobuleux : le huitième, un peu plus gros, ova- laire, subdéprimé. Épistome tronqué où échancré en devant, séparé du front par une suture frontale plus ou moins distincte, en angle très ouvert et dirigé en arrière. Labre transversal. Mandibules cornées ; peu saillantes, bi ou trifides à lextrémité. Palpes maxillaires moins longs que les antennes, subfiliformes. 382 ESPÈCES INÉDITES Palpes labiaux à dernier article plus grèle que les précédents. Menton plan, arqué ou semi circulaire en devant. Yeux non saillants au dessus du front et peu sur les côtés de la tête. Tête inclinée. Prothorax transversal ; très-convexe; bissinueusement échancré en devant, avec la partie médiaire de celte échancrure un peu arquée, et notablement plus avancée que les angles anté- rieurs quand l’insecte est vu perpendiculairement en dessus; à angles antérieurs avancés el embrassant les côtés de la tête, jusqu’au milieu du côté externe des yeux. Écusson en triangle d'un quart au moins plus long que large. Élytres à dix stries ou rangées striales de points, sans apparence à la base d’une onzième strie rudimentaire entre la juxta-suturale et la deuxième. Corps oblong ; subcomprimé; convexe ; longitudinalement arqué. Heéso- sternum en earène. Ventre de quatre à cinq segments: le cin- quième, court, parfois peu apparent. Cuisses comprimées; à peine pubescentes jusqu’au tiers de la longueur. Jambes de devant assez fortement élargies de la base à l'extrémité ; oblique- ment coupées en arc à celle-ci. Jambes intermédiaires el posté- rieures non garnies de longs cils. T'arses postérieurs graduelle- ment rétrécis ; comprimés ; brièvement frangés ou ciliés. Deuxième et troisième articles des tarses antérieurs dilatés dans les #. Ons. Dans toutes les espèces suivantes, le prothorax est de plus de moitié moins court dans le milieu que sur les côtés; rayé près des bords antérieur et latéraux d’une ligne parallèle à ceux-ci, qui les fait paraître munis d’un rebord qui est nul sur la partie médiaire du premier et qui va en s’effa- çant vers la parlie des seconds qui se rapproche des angles pos- térieurs; il est peu ou point sinué et sans rebord, à la base: ses angles antérieurs sont avancés, peu ou point émoussés ; ses angles postérieurs sont subarrondis. Les élytres sont sensible- ment plus larges que le prothorax à ses ang'es postérieurs; peu ou point émoussées à l’angle sutural; munies latéralement DE PALPICORNES. 383 d’un rebord étroit, qui va en s’affaiblissant ou en s’effaçant vers la partie postérieure ; leurs stries sont plus faibles ou moins marquées en devant que postérieurement: les trois premières s’effacent en se rapprochant de la base: la sixième s’arrête sur le calus : la septième est un peu plus courte. Le mésosternum est relevé en forme de lame comprimée, coupée plus ou moins per- pendiculairement à sa partie antérieure et ordinairement plus prolongée postérieurement à la partie supérieure de sa tranche qu’à la basilaire. Le quatrième arceau ventral est muni sur la partie postérieure de sa ligne médiane d’une sorte de carène raccourcie, plus ou moins sensiblement prolongée ou relevée en forme de pointe ou de dent. Le cinquième arceau est fendu et plus ou moins bidenté. Les espèces de ce genre paraissent particulières aux chaudes contrées de l’ancien monde. Le tableau suivant facilitera leur détermination spécifique. A, Elytres ornées d’une petite dent à l’angle sutural. — Aucune des stries n’arrivant à Ja base. 4, Denticulatus. AA, Élytres inermes à l'angle sutural. — Quelques stries plus où moins distinctement prolongées jusqu’à la base. B. Mésosternum subarrondi et sans dent à la partie antérieure de sa tranche. 2. Stagnicola. BB. Mésosternum orné d’une petite dent à la partie antérieure de sa tranche. C. Intervalles visiblement ponctués, 3. Metullescens. CC. Intervalles superficiellement pointillés. 4. Indicus. 1. B. denticulatus. Oblongus, posticè subangustatus ; convexus, subcompressus, fusco-œneus, posticé dilutior. Elytris striato-punctatis, striis sublerminalibus, anticè omnibus evanescentibus, angulo suturali 384 ESPÈCES INÉDITES dente minimo armato; interstitiis sat crebrè punctatis. Corpus infrà ferrugineum; mesosterno laminâ compresso-elevatà, vertice anticè dentato. Pedibus ferrugineis, tibiis fuscis. Long. 0,0056 (2 1/2 L.) Larg. 0,0030 (1 2/5 1.) Corps oblong; en dessus, d’an brun bronzé, luisant, graduel- lement un peu moins obscur vers l’extrémité des élytres. Tête assez finement ponctuée. Antennes et palpes d’un rouge jaune : les premières à massue grise: les seconds à extrémité obscure. Prothorax moins densement et plus finement ponctué sur le dos que sur les côtés. Écusson pointillé ; en triangle de moitié envi- ron plus long que large. Élytres à bord externe légèrement en are rentrant dans son milieu: cette ligne peu ou point incourbée vers les épaules; faiblement élargies jusqu'au quart de leur longueur, subeurvilinéairement rétrécies ensuite, médiocrement étroilés et subarrondies à leur extrémité ; armées chacune d’une très petite dent à l'angle sutural; deux fois à deux fois et quart aussi longues que le diamètre transversal le plus grand de cha- cune; à stries terminées un peu avant l'extrémité, ponctuées ou marquées de points séparés les uns des autres par un espace à peu près égal au double de leur diamètre;,affaiblies postérieure- ment et antérieurement, aucune d’elles n’arrivant distinctement jusqu’à labase. Jntervalles assez densement et très-visiblement marqués de points dont plusieurs sur la moitié interne postérieure des élytres donnent naissance à des poils assez courts, très-fins, disposés sans ordre, peu apparents et parfois usés. Dessous du corps ferrugineux. Mésosternum relevé en lame comprimée, verticalement coupé à sa partie antérieure, à tranche inégale, armé à sa partie antérieure d’une dent moins élevée que le reste de sa surface: celle-ci paraissant un peu denticulée et garnie de quelques poils. Cuisses ferrugineuses; jambes plus brunes. Pubescence des premières prolongée d’une manière oblique DE PALPICORNES, 385 jusqu’à la moilié environ des antérieures et jusqu’au quart des postérieures. ParRie: Madagasiar, (Dupont). 2. B. stagnicola, Oblongus, posticé angustatus, convexus,subcom- pressus, subaeneus. Elytris punctalo-strialis, striis anticè laevioribus ; quartà, quintà tribusque exterioribus tantum usque ad basin distinctis : aliis anticè obliteratis; interstitiis longitudinalibus in medio eviden- tiüs punctulatis. Corpus infrà nigrum ; mesoslerno carinâ compresso- elevatà, vertice anticè obtuso, edentato.Pedibus piceis, anticis dilutio- ribus. Long. 0,0045 (2 1.) Larg. 0,0021 (4 1.). Corps oblong ; bronzé ou d’un brun bronzé, luisant en dessus. Téte superficiellement pointillée. Antennes et palpes maxillaires d’un rouge testacé: massue des premières, grise. Prothorax pointillé. Écusson pointillé; de moitié au moins plus long que large. Élytres à bord externe légèrement en are rentrant dans son milieu, incourbé dans le premier sixième de la longueur ; faiblement élargies jusqu’au quart de la longueur, rétrécies en- suite jusqu’à l’extrémité qui est terminée en pointe obtuse ; deux fois et quart aussi longues que le diamètre transversal de cha- cune; à stries prolongées à peu près jusqu'à l'extrémité, ponc- tuées où marquées de points qui les crénèlent un peu et séparés les uns des autres par un espace sensiblement moindre que leur diamètre, assez marquées postérieurement, plus faibles en devant, réduites près de la base à des rangées de points striément dispo- sés: les quatrième, cinquième, huitième, neuvième et dixième assez distinctement prolongées jusqu’à la base, les autres ou da moins la plupart d’entre elles ne paraissant pas y arriver. /nter- vulles pointillés ou marqués de points un peu inégaux, plus ap- parents sur le milieu, presque nuls ou plus petits près des stries : les quatre à cinq premiers, garnis dans leur seconde moitié de Annales de la Société Linncenne. 28 386 ESPÈCES INÉDITES poils blanchàtres présque indistincts et souventusés. Dessous du corps noir ou d’un noir brun. Mésosternum relevé en lame com- primée ; arrondi à la partie antérieure de sa tranche. Pieds d’un brun de poix: les deux antérieurs plus clairs ou moins obscurs. Pubescence des cuisses prolongée en ligne oblique jusqu’au tiers P 3 ou deux cinquièmes de la longueur des antérieures, jusqu’au quart de celle des postérieures. Parrie: Madagascar (Dupont). 3. B. metallescens. Oblongus, posticè angustatus, convexus, sub- compressus, aeneus. Elytris striato-punctatis, striis anticè lœvicribus, quartà, quinté tribusque exterioribus tantum usquê ad basin distinctis : aliis anticè obliteratis ; interstitiis sal crebrè punctatis. Corpus infrà piceum ; mesoslerno carinà compresso-clevatà, vertice anticè dentato. Pedibus piceo-ferrugineis, anticis dilutioribus. Berosus metallescens, Duroxr, in collect. Long. 0,0045 (2 1.) Larg. 0,0024 (1 I.) Corps oblong; bronzé; luisant, en dessus. Ze densement pointillée. Antennes et palpes d’un jaune testacé : massue des premières, grise; extrémité des seconds, obseure.Prothorax plus légèrement et plus pareimonteusement pointillé sur le dos que sur les côtés. Écusson lisse près de ses bords latéraux, pointillé dans son centre; en triangle d’un quart plus long que large. Élytres à bord externe légèrement en are rentrant dans son milieu, peu ou point incourbé vers l’angle huméral ; faiblement élargies jusqu’au quart environ de la longueur, subcurvilinéaire- ment rétrécies ensuite jusqu’à l'extrémité quiest terminée en pointe obtuse; deux fois et demie environ aussi longues que le diamè- tre transversal le plus grand de chacune ; à stries étroites, pro- longées à peu près jusqu'à l'extrémité, ponctuées ou notées de points séparés les uns des autres par un espace à peu près dou- ble de celui de leur diamètre et un peu prononcés sur la seconde DE PALPICORNES. 387 moitié des trois ou quatre internes,très-marquées postérieurement, plus faibles en devant: les quatrième, cinquième, huitième, neuvième et dixième distinctes jusqu’à la base. /ntervalles assez densement et très-dislinetement marqués de points paraissant , au moins en partie, donner naissance sur la seconde moitié des élytres et principalement sur la région interne de cette moitié, à des poils assez courts, très-fins, disposés sans ordre, peu appa- rents el parfois usés. Dessous du corps d’un brun de poix ou d’un brun ferrugineux. Mésosternum relevé en lame comprimée, à peu près perpendiculairement coupé à sa partie antérieure ; à tranche armée en devant d’une petite dent un peu moins élevée que le reste de l’arête de celle-ci. Pieds d’un brun ferrugineux : les deux antérieurs ferrugineux. Pubescence des cuisses prolon- gée en ligne oblique jusqu’à la moitié environ des antérieures et jusqu’au quart des postérieures. Parrie: les Indes, le Kurdistan (Dupont). 4.B. indieus. Oblongus,posticé angustatus,converus, subcompressus, niger nitidus aut nigro-subaeneus. Elytris punctulato-striatis, striis anticè lœævioribus: quintà tribusque exterioribus usquè ad basin vix distinctis, aliis anticè obliteratis ; interstiliis punctulatis, bis seriatim pubescentibus: pube pallidà, posticè tantum vix distinct. Corpus infrà nigro-piceum ; mesosterno carinâ compresso-elevalà, verticis pars anterior edentata aut dente vix conspicuo armata. Pedibus fusco-picets, anticis dilutioribus. Berosus indicus, Hore, in collect. Berosus Bomhayanus. Duronr, in collect, Long. 0,0043 (1 9/10 1.) Larg 0,0029 (1 1/3 1.) Corps oblong; en dessus, d’un noir brillant ou métallique, parfois tirant plus ou moins sur le bronzé. Téte pointillée, plus densement sur la moitié antérieure que sur la postérieure. An- tennes et palpes d'un ferrugineux livide : massue des premières, 388 ESPÈCES INÉDITES DE PALPICORNES. grise: extrémilé des seconds, obscure. Prothorax pointillé superficiellement, surtout sur le dos. Étytres à bord externe légèrement en arc rentrant dans son milieu, plus faiblement incourbé vers l’angle sutural ; faiblement élargies jusqu’au quart ou un peu plus de la longueur, subeurvilinéairement rétrécies ensuilc el terminées en pointe obtuse; deux fois et demie aussi lon- gues que le diamètre transversal le plas grand de chacune; à stries très-étroites, prolongées à peu près jusqu’à l'extrémité, pointillées cu marquées de pelits points séparés les uns des autres par un espace deux ou trois fois égal à leur diamètre, moins légères postérieurement, plus faibles en devant ou presque réduites à des points striément disposés: les cinquième, huitième, neu- vième et dixième à peine dislinctement prolongées jusqu’à la base, les autres plus indistinctes vers celle-ci. /ntervalles super- ficiellement pointillés ; offrant dans leur seconde moitié, et plus visiblement sur la région interne de celle-ci,deux rangées de poils soyeux très-fins, blanchâtres, parfois enlevés. Dessous du corps d’un noir de poix. Mésosternum relevé en lame comprimée, perpendiculairement coupée à sa partie antérieure ; à tranche garnie de poils peu apparents, parfois nuls, munie à sa partie antérieure d’une trés-petite dent souvent indistincte. Pieds d’un brun de poix ou d’un brun ferrugineux : les deux antérieurs moins obscurs. Pubescence des cuisses prolongées en ligne obli- que jusqu’à la moitié de la longueur des antérieures, jusqu’au quart de celle des postérieures, Parnie : les Indes,(Hope, Dupont). DESCRIPTIONS DE QUELQUES COLÉOPTÈRES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS: Par RE. B.-2. PEREOUD: Lues à la Société Linnéenne de Lyon, le 9 mai 1853. En 1843, M. le baron de Chaudoir se plaignait de ce que le grand nombre d’espèces nouvelles, qui venaient journel- lement enrichir les collections entomologiques , füt sans profit pour la science, par le peu de zèle que mettaient leurs possesseurs à les faire connaître, bien qu’ils en eussent les plus grandes facilités par les publications des sociétés savan- tes et autres ouvrages destinés spécialement à l’entomologie. Il ajoutait que l’on ne devait pas appréhender que des des- criplions d'espèces isolées fussent un objet de confusion pour la synonymie, si elles étaient faites d’une manière exacte et détaillée, et si leurs auteurs, prenant des monographies pour bases de leurs travaux, faisaient de ceux-ci comme un sup- plément à ces monographies. Cette opinion, partagée par les entomologistes jaloux des progrès de la science, et les encou- ragements de quelques-uns d’entre eux, m’engagèrent à faire connaître les espèces nouvelles où inédites que renfermait 390 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. ma collection. Je me hasardai donc, en commençant par les Carabiques, et en suivant le Spéciès de M. le comte Dejean, à publier un premier fascicule contenant onze espèces d’4n- thiaïres faisant partie du lot que M. Delgorgue avait bien voulu me céder en 1844, dans les Coléoptères qu'il avait rapportés de son voyage dans la Cafrerie. Au moment où je re- mettais mon travail à votre société, M. Guérin-Méneville en préparait un autre sur les insectes rapportés par M. Delgor- gue, et en 1845, il publiait dans la revue Cuviérienne dont il était l’habile directeur, trois espèces nouvelles d’Anthia, Plus tard, en 1848, M. Boheman dans ses Insecta Cafraria, publiait aussi les 4rthianouvelles rapportées par M. Wahlberg, qui avait exploré, et quelquefois en compagnie de M. Delgor- gue, les lieux visités par celui-ci. Trois travaux sur les mêmes insectes devaient nécessairement amener la confusion dans la la synonymie. Aussi est-ce un devoir pour moi de la rétablir, du moins en ce qui concerne les espèces que j’ai décrites. En 1850, M. le baron de Chaudoir, dans la deuxième partie de son mémoire sur les Carabiques, publiée dans le Bulletin de la société impériale des naturalistes de Moscou, tome XXII, a créé avec l’Anthia formicaria d’Erichson , un nouveau genre sous le nom de Vetrodera, en ajoutant que mon genre Atractonotus en était probablement voisin ; cette supposition du savant entomologiste russe était fondée et deviendra une vérité par la comparaison des caractères des deux genres. Pour permettre cette comparaison, je suis dans la nécessité d’établir de nouveau les caractères du genre Atractonolus , en suivant pour ainsi dire pas à pas ceux donnés par M. de Chaudoir à son genre NVetrodera. Ceci dit en ce qui cencerne mon premier fascicule, je crois devoir expliquer pourquoi j'ai tardé si longtemps à produire le second. Les matériaux ne m'ont pas manqué, car depuis dix et vingt ans, je possède la majeure partie des COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. 291 espèces qu'il doit contenir; mais un motif basé sur l’intérét seul de la science m’a retenu. Il est impossible, ai-je pensé, que les insectes que je crois utile de faire connaitre, n'existent pas dans des collections beaucoup plus riches que la mienne, et que leurs possesseurs, entomologistes bien plus savants et bien plus habiles, ne les publient tôt ou tard; attendons leurs travaux, et j'ai attendu. Dans un voyage que je fis à Paris et à Londres en 1851, je visitai les collections entomologiques des muséums de ces deux capitales, et autant que possible celles de leurs princi- paux entomologistes. Partout accueilli avec la bienveillance qui caractérise les amants de l’histoire naturelle, je pus me convaincre de l’existence comme nouvelles et inédites de bon nombre de mes espèces; mais aussi je fus certain que j'en possédais plusieurs qu’un heureux hasard avait à moi seul procurées. J'acquis en outre l’assurance que ces espèces inédites ne faisant pas partie des travaux entrepris par leurs possesseurs, il se passerait bien du temps avant qu'elles fussent connues. M. Jekel, de Paris, qui s’occupe presque exclusivement des Curculionites, voulut bien se charger de la vérification de tous ceux que j'avais apportés avec moi; il y reconnut plus de cent espèces nouvelles, et me témoigna le chagrin de les voir entièrement perdues pour la science si elles restaient dans une collection de province; aussi eut-il l'extrême obligeance de m’offrir de les nommer et de les faire connaître en les plaçant dans sa collection. La politesse ne m'ayant pas permis de lui donner cette peine et d’abuser ainsi de sa complaisance, force m’a été de conserver mes insectes (*). () M. Jekel s’est fait de l'étude des Curculiounites, dont il possède une fort belle collection, une petite industrie. Il confronte les insectes qu'on lui présente avec ceux de sa collection et les nomme moyennant 15 centimes la pièce. Cependant, s'il y a des espèces nouvelles et qu’on veuille bien les lui abandonner, il les nomme gratis. 392 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX, Depuis lors j'ai compulsé autant que possible toutes les publications nouvelles, et je suis resté convaincu qu’à l'exception de quelques espèces qui y étaient décrites, la majeure partie des miennes restaient encore inédites. Cette conviction et les sollicitations de quelques entomologistes, peut-être trop bienveillants à mon égard , m'ont enfin décidé à offrir mon second fascicule. J’ai mis dans mes descriptions le soin le plus scrupuleux, et si je suis assez heureux pour être de quelque utilité à la science qui fait le charme de ma vie, je serai amplement récompensé des peines de mon travail. Qu'il me soit permis ici d'offrir un témoignage de ma vive reconnaissance à MM. Blanchard et Lucas, du muséum d’his- toire naturelle de Paris, pour l'empressement avec lequel ils ont mis à ma disposition, pendant plus de quinze jours con- sécutifs, les trésors entomologiques confiés à leur science et à leurs soins et pour leurs précieux avis sur les Coléoptères que je leur ai soumis ; à M. Chevrolat, qui m’a ouvert si généreu- sement sa collection et m’a permis de le déranger si souvent de ses travaux ; à MM. Guérin-Méneville et Doué, qui m'ont accueilli avec tant de bienveillance et permis de compulser leurs richesses ; à M. Reiche surtout, qui a été et est encore pour moi d’une complaisance sans borne; à M. Gray, direc- teur du britisch muséum, qui a bien voulu me laisser vérifier et étudier la magnifique collection de ce bel établissement ; à M. Curtis et Westwood, qui m'ont si bien accueilli sur la présentation de notre savant entomologiste Iyonnais, M. Mulsant, et à tous les autres entomologistes dont les noms m’échappent, qui tous ont été remplis d’égards et de bonté pour moi, lors de mon dernier voyage, en 1851. CARABIQUES. — Anthia. 393 ÉTABLISSEMENT DE LA SYNONYMIE DE QUELQUES ESPÈCES CONTENUES DANS MON PREMIER FASCICULE. (Annales de la Société Linnéenne de Lyon, années 1845-1816). Piezla aptinoides Perrovo. De toutesles descriptions de Péezia données par M. Boheman dans ses Insecta Cafraria, une seule, celle de la P. laticollis , se rapproche de la P. aptinoides. D’après la description de M. Boheman (je ne possède pas l’insecte), la laticollis diffère de l’aptinoides par sa forme plus étroite, par la ponctuation de sa tête moins forte, l'absence du relief en forme d'Y et des rides longitudinales que l’on remarque sur le front dans la P. aptinoïdes ; par son prothorax plus long, de forme un peu différente, par la petite tache du milieu de ses élytres, etc.,etc. Du reste, ces deux espèces paraissent très-voisines et devoir être placées l’une à côté de l’autre. Dans le premier volume de l'Encyclopédie d'histoire natu- relle, publiée par M. le docteur Chenu (Paris 1851), se trouve, sur la planche n° 299, une figure au-dessous de laquelle on lit: Piezia aptinoïdes. Cette figure ne représente en aucune manière l’insecte que j'ai publié sous ce nom; j'ignore à quelle espèce elle peut se rapporter. Massilicata Guérin. Anthia { Natalensis Perroud, Massilicatzi Bohem. Graphipteroides Guérin. Anthia { Suturata Perroud. Graphipteroides Bohem. | Foveata Perroud. Authia Exarata Bohem, 394 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. Notata. Perroud, Authia ; 5 Amabilis Bohem. J'ai établi cette synonymie dans l’ordre où ont été livrées au public les descriptions de ces espèces. Quant à mes Anthia maculicollis, binotata, bimaculata , rubiginosa et fossulata , je ne vois aucune de celles décrites par M. Boheman qui puisse s’y rapporter. GENRE ATRACTONOTUS (rimr.) Téte plus longue que large; sensiblement plus longue de l’épistome au bord antérieur des yeux, que de ce point à sa partie postérieure, graduellement rétrécie des yeux en arrière où elle est arrondie et séparée du prothorax par une sorte de cou nodiforme, faiblement élargie des yeux à son bord antérieur; très-faiblement convexe en dessus; front longitudi- nalement sillonné. — Yeux oblongs, modérément convexes, peu saillants, munis d’un orbite intérieur. — Labre assez grand, en demi-cercle, sans rigole au bord antérieur, et seu- lement marqué transversalement le long de ce bord de quatre points pilifères — Mandibules robustes, allongées, courbées et aiguës à l'extrémité; armées intérieurement dans le premier tiers de leur longueur de deux dents, la plus rapprochée de la base divisée en deux pointes : ces pointes, plus grandes, plus aiguës et presque l’une au-dessous de l’autre à la mandibule gauche, plus petites et presque sur le même plan à la mandi- bule droite. — Languetlte grande,ovale,avancéeentreles palpes labiaux etentiérement cornée. — Menton carrément échancré, sans dent dans le fond de cette échancrure, légèrement rebordé au contour intérieur de celle-ci; ses lobes plus longs que larges , faiblement arrondis extérieurement à la moitié de la longueur, subsinueusement rétrécis ensuite et obtusément amincis à l'extrémité. — Palpes labiaux à deux derniers articles CARABIQUES. — A4tractonolus. 395 égaux, allongés, cylindriques : le dernier obtus à l'extrémité. —Palpes maxillaires inégaux, lesinternes moins allongés que les externes; chez tous le deuxième article plus petit que les autres : le troisième le plus grand de tous, obtusément aminci dans les internes, plus renflé, subdéprimé et tronqué à l'extrémité dans les externes. — .{ntennes plus courtes que le corps, atteignant la base des élytres; comprimées et sillonnées extérieurement à partir du cinquième article. — Prothorax fusiforme, plus étroit en devant que la partie postérieure de la tête. — Ælytres ovalaires, assez convexes, terminées chacune en pointe à l’angle sutural. — Pattes assez grêles ; cuisses à peine renflées ; tébtas antérieurs fortement échancrés intérieurement ; arses légèrement dilatés dans les mâles. En comparant ces caractères avec ceux du genre Vetrodera donnés par M. de Chaudoir, page 46 de la deuxième partie de son Mémoire sur les Carabiques ci-devant rappelé, on sera parfaitement convaincu que ces deux genres, quoique voisins, sont bien distincts et séparés. Atractonotus Mulsantis — premier fascicule, p. 37. — Je crois ne devoir en rappeler ici que la description latine. Alter, convexiusculus ; capite post oculos gradatim angustiore et coarc- tato, antice 4-sulcato, postice rugoso-punctato et intra oculos impresso. Tho- race fusiformi, antice et postice coarctato , rugoso-punctato, nervis G longilu- dinalibus, Elytris oblongo ovatis, 7-sulcatis, sulcis subterminalibus transverse punctatis; interstitiis anguste elevatis ; fasciis duabus albo-hirtis notatis, ante- riore ad tertiam partem interne abbreviata, posteriore obliquata. BUPRESTIDES. Chrysochron Caroli, Capite excavato, violaceo ; thorace sublrapezoidale, lateribus rugoso, purpuree-violaceo ; elytris subaureo-æneis, parallelis, subtilissime 396 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX, quadrinervosis, apice obtuse singulatim rotundatis, serratis ; corpore subtus violaceo nitido, genubus tibiisque viridibus, tarsis viridi-aureis. Long. 52 milli, Larg. 16. milli. Cette espèce se rapproche pour la grandeur et la forme du Chrys. Edwarsii; mais elle s'en distingue par ses élytres plus étroites et parallèles, la granulation dont elles sont couvertes, par leurs nervures si faibles qu’on les distingue à peine au pre- mier coup-d’œil, et par ses couleurs totalement ‘différentes. Téte violet pourpré; longitudinalement excavée entre les yeux, le fond de cette excavation lisse, d’un noir verdàätre, se continuant sur le vertex en forme de légère carène de même couleur; couverte de points, assez espacés sur Île vertex, beaucoup plus gros sur le front et mêlés de rugosités au-dessus de l’épistome ; creusée de chaque côté au-dessus de l'insertion des antennes d’une petite fossette presque semi-circulaire. — Epistome un peu plus élevé que la partie antérieure du front, profondément et presque triangulairement échancré en devant; d’un bronzé noirâtre.—- Labre noir; fortement échan- cré en triangle curviligne, finement ponctué sur les bords de l’échancrure et cilié de roux. — Mandibules d'un violet pourpré sur les côtés: ceux-ci grossièrement et subrugueuse- ment ponctués; noires et lisses à leur extrémité. — Menton bronzé. — Palpes noirs. — Antennes à premier article d’un vert brillant, les deuxième et troisième bleu violâtre, les suivants noirs. — Yeux grands, ovales, convexes, rapprochés sur le front; brun rougeâtre. — Prothorax beau violet pourpré; un tiers moins long que large à la base, presque moitié plus large à celle-ci qu’en avant; coupé carrément à son bord antérieur avec une très-faible échancrure triangu- laire au milieu de celui-ci; s’élargissant graduellement et en ligne presque droite d’avant en arrière dans les six septièmes de sa longueur, légèrement rétréci ensuite, fortement bissinué BUPRESTIDES. — Chrysochroa. 397 à sa base avec ses angles postérieurs aigus et dirigés en arrière; plan sur son disque et dans sa partie basilaire, sub- convexement déclive sur les côtés en avant ; ses angles anté- rieurs subarrondis et abaissés, ses bords graduellement relevés du tiers de la longueur jusqu’à la base, les flancs formant un angle aigu avec ceux-ci et les rendant tranchants; marqué près de son bord antérieur d’une légère dépression transversale; creusé sur sa ligne longitudinalement médiane d’une faible strie partant de la base et s’effaçant avant le milieu de la longueur ; finement et assez lâchement ponctué sur son tiers médiaire, fortement rugueux dans les deux autres tiers. — Zlytres, bronzé mi-doré, avec la suture et l'extrémité légèrement violâtres; cinq fois et un quart plus longues que le prothorax ; aussi larges à leur base que celui-ci à son bord postérieur, se dilatant immédiatement eu ligne légèrement courbe chargée d’un rebord en forme de petite gouttière pendant le premier neuvième de leur longueur, et où elles ont leur plus grande largeur, et de là se continuant parallèlement jusqu’à leur extrémité où elles sont ensemble obtusément arrondies et dentées en scie: la dert de l’angle sutural un peu plus forte que les autres; modérément convexes en dessus ; visiblement arquées longitudinalement sur la suture dans le tiers médiaire deleur longueur ; un peu convexement déclives sur les côtés dans les deux premiers tiers et beaucoup moins ensuite graduellement jusqu’à l'extrémité; repliées en dessous contre les médi et postpectus, ce repli diminuant graduellement de largeur de la base de l’élytre au point où il cesse ; bord externe en arc dans la partie repliée , légèrement sinué ensuite jusqu’après la moitié de sa longueur et droit dans le surplus; obliquement et étroitement déclivesen avant à leur base, cette déclivité marquée de petites rides longitudinales ; creusées cha- cune d’un sillon contre la suture,partant de l’extrémité et re- montant en s’affaiblissant un peu jusqu’au milieu de Ja lon- 398 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. gueur,et d'une très-légère dépression transversale près de l’épaule;couvertessur toute leur surface de petits points,à peine visibles sur le disque dans le premier quart de la longueur, mais ensuite d'autant plus marqués et plus confluents, qu’ils se rapprochent des bords latéraux et de l'extrémité, ce qui les fait paraître presque chagrinées ; chargées chacune de quatre nervures : les trois premières très-peu apparentes, partant de Ja base et se dirigeant : la première, obliquement contre la suture, qu'elle atteint au cinquième de la longueur: les deuxième et troisième parallèlement à la suture, se continuant presque jusqu’à l’extrémité où elles se rejoignent: la qua- trième, plus apparente que les autres, sur le bord latéral de l’élytre vue en dessus, part du rebord en gouttière de celle-ci, est fortement marquée dans le milieu de la longueur et se continue en s'affaiblissant jusqu’à l'extrémité. — Dessous du corps d'un beau violet brillant avec les bords postérieurs des anneaux de l'abdomen liserés de vert; à peine ponctué sur la partie médiaire des médi et postpectus, plus finement et rugu- leusement sur leurs côtés qui sont revêtus de petits poils jaunûtres assez serrés ; anneaux de l’abdomen ponctués läche- ment dans leur milieu, plus finement et densement à leur base sur les côtés où ils sont assez largement imprimés et couverts d’une fine pubescence jaunâtre; dernier auneau de l'abdomen fortement et triangulairement échancré dans le 4; segment anal densement et finement ponctué, noir en dessus, vert en dessous et couvert d’une pubescence jaune. — Pattes médio- crement allongées, grêles ; cuisses faiblement renflées, par- semées de petits poils jaunes, violettes, avec leur extrémité d’un vert brillant; #bias de cette dernière couleur, parsemés de petits poils jaunes; tarses cuivreux violätres, les deux premiers articles de ceux des pattes intermédiaires et posté- rieures d’un vert doré, munis en dessous d’appendices mem- braneux revêtus d’une pubescence jaune, courte et serrée. BUPRESTIDES. — Zemind. 399 Parrie: Indes orientales, côte de Maiabar. J’ai recu en novembre 1837 cette belle espèce de Charles Perroud, mon frère, habitant Bordeaux. Je me fais un plaisir de la lui dédier comme témoignage d’amitié et de reconnais- sance pour les espèces précieuses dont il enrichit constam- ment ma collection. Zemina praeclara. Elongata, subconvexa, pubescens ; capite thoraceque aureo-cupreis, dense punclalis, supra aurantiaco dense pilosis; labro, antennis scutelloque nigris; elytris carmineo-rubris, in secunda parte longitu- dinis costatis, apice singulatim bispinosis, duabus vittis tranversis, (altera ante apicem, allera in apice) nigris ; sublus pedibusque obscure viridi-ænea, et griseo-villosa. Long, 142 millim. Larg. 3 millim., 8. De la taille de la Z. Airsuta, mais un peu plus parallele, son prothorax plus carré, etc. Téte cuivreux doré ; plane et paraissant faiblement excavée sur le front ; finement et densement ponctuée et entièrement couverte de poils assez longs, raides, très-serrés, d’un jaune orange ; labre, mandibules, palpes et antennes noirs : ces der- nières avec un léger reflet bronzé. Yeux gros, ovalaires, convexes, roux. — Prothorax cuivreux doré; revêtu sur toute sa surface de poils jaune orange semblables à ceux de la tête; moins long que large, presque aussi large, en avant qu’en arrière, un peu arrondi en avant sur les côtés : ceux-ci tom- bant perpendiculairement et parallèlement sur la base près de laquelle ils sont un peu sinués ; légèrement avancé en arc à son bord antérieur, faiblement sinué à la base près des angles postérieurs ; ceux-ci assez aigus, milieu de la base en arc renversé; modérément convexe en dessus, subconvexe- ment déclive en avant, sur les côtés dans les deux tiers de sa longueur ; couvert d’une ponctuation fine et serrée, un 400 COLÉOPTÈRES NOUNEAUX. peu plus forte que celle de la tête; creusé sur sa ligne longitu- dinalement médiane d’un sillon peu profond partant du bord antérieur et n’atteignant pas le milieu, de deux petites fos- settes transversalement placées à la base au dessous de l’écus- son, et de deux fossettes beaucoup plus grandes et plus pro- fondes en dedans de chacun de ses angles postérieurs dont les bords paraissent ainsi relevés; bord de la base relevé et sans ponctuation. — Ecusson assez grand, cordiforme,granulé, noir brillant. — Élytres aussi larges à leur base que le pro- thorax à son bord postérieur ; plus de trois fois aussi longues que lui; parallèles, seulement un peu rétrécies sinueuse- ment dans le milieu de leur longueur, très-obtusément arron- dies ensemble à leur extrémité, légèrement dentelées à leur bord postéro-externe et munies chacune à l’extrémité de deux fortes épines; très-peu convexes en dessus ; avancées chacune à leur base pour entrer dans les sinuosités du prothorax, per- pendiculairement déclives dans Île premier cinquième de leur longueur et ensuite à peine déclives un peu convexe- ment jusqu’à l'extrémité; repliées en dessous dans le premier quart de leur longueur, leur bord externe en arc dans Ja partie repliée et droit sur le reste de sa longueur, muni après l'épaule jusqu’à son extrémité d’un rebord relevé en forme de gouttière; imprimées à chaque angle huméral d’une fos- sette profonde et triangulaire; parcimonieusement ponctuées : les points sur les côtés un peu plus serrés et disposés presque en lignes striales ; creusées chacune contre la suture qui est costalement relevée après le premier cinquième de la lon- gueur, d’un sillon commençant assez faiblement à ce point, et graduellement plus profond à mesure qu’il s'approche de l'extrémité; chargées chacune de sept côtes longitudinales d’inégales grandeurs et hauteurs, d’autant plus marquées qu’elles sont près de l'extrémité : la première crénelée sur ses bords, parfois semblant formée d’une suite de petits BUPRESTIDES. — Zemina. 40i tubercules oblongs, et ne remontant de l'extrémité qu’au quart environ de l’élytre, joint presque immédiatement la suture, est moins élevée qu’elle et forme lors de sa réunion avec celle-ci à l'extrémité de l’élytre une forte dent ou épine apicale divergente de celle de l’autre élytre : la seconde plus marquée que la première occupe presque le milieu du sillon et se prolonge en remontant et en s’affaiblissant jusqu'aux trois quarts de l’élytre; la troisième plus élevée que la deuxième et de même hauteur que la suture, borne extérieu- rement le sillon, avec lequel elle commence d’abord faible- ment et ensuite augmentant graduellement de force jusqu’à l’extrémité où se réunissant à la cinquième elles se prolongent en une forte dent ou épine apicale; entre les deux épines l'élytre est échancrée en arc : la quatrième enclose par les troisième et cinquième et moins élevée que celle-ci s’'évanouit presque à la moitié de l’élytre; la cinquième un peu plus faible que la troisième prend naissance en face du point où naît celle-ci et joint à l'extrémité le rebord ou gouttière latérale: entre ce rebord et cette cinquième côte se trouvent les sixième et septième, bien moins marquées que les autres, se réunissant ensemble près du bord postérieur qu’elles ne touchent point et se prolongent, la sixième qui est très-courte seulement jusqu’au cinquième postérieur de la longueur de l’élytre,et la septième la plus longue de toutes jusqu’à l'épaule après s'être subitement affaiblie et avoir presque disparu à peu près à la moitié de l'élytre. Élytres beau rouge carmin, ornées de deux bandes trans- versales noir brillant : la première après les deux liers de leur longueur, presque triangulairement dilatée à son bord anté- rieur,droileet dentelée au milieu de son bord postérieur,rétrécie à chaque extrémité et se prolongeant jusque sur les bords externes de l'élytre: la seconde arquée en avant, couvrant l’ex- trémité des élytres dans le dernier cinquième de leur longueur. Annales de la Suciété Linnéenne, 26 402 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. Dessous du corps et pattes ponctués ; bronze verdâtre bril- lant ; revétus de poils gris longs et presque lanugineux : ponclualion fine et espacée sur le milieu de la poitrine et de l'abdomen, assez grosse et serrée sur les côtés du prothorax, et des médi et post-pectus, plus fine et aussi serrée sur ceux des anneaux de l’abdomen : le dernier de ceux-ci légèrement échancré et déprimé triangulairement au milieu de son bord postérieur, dans le mäle. CURCULIONITES, Gymnognathus decorus. Elongatus, brunneo-rufus, subtiliter subruguloso-punctatus, supra rufo-brunneo dense vestilus; capite rostroque duubus vittis roseis; thorace tribus vittis cinereo-albis; scutello cinereo-albo dense vestito; elytris plagà latà suturali cinereo-alba, antice callum humerale amplec- tanti, laleribus sub-circulariter bi-emarginatà , post medium ad marginem exlernam subrotunditer extens4, postice in lobis oblongis remotisque bipartità ; punctis quatuor cinereo-albis ad apicem, ornatis. Pygidio bispinoso, vittaque mediana sub-rosea, ornato ; pedibus elon- galis rufis. Long. du corps 9 1/2 mill., du rostre 2 mill. ; Larg 3,8 /10 mill. De la grandeur du Gym. Menetriesii Scnosnx.,dont il se rap- proche un peu par sa tache dorsale; mais outre les différences que présente cette tache, il s’en distingue par les trois bandes de son prothorax, par l’absence de taches sur les côtés de celui-ci et des élytres, par sa taille un tiers plus étroite, son rostre moins large, plus long ; par les stries des élytres, leur ponctuation, elc., etc. Téte plus longue que large, faiblement convexe en dessus ; très-finement et subruguleusement ponctuée ; d’un brun rous- sâtre; revêtue en dessus d’une pubescence très-serrée d’un CURCULIONITES. — Gymnognathus. 403 brun rouge, couvrant la couleur du fond, et ornée de deux bandes longitudinales d’un duvet très-serré et de couleur rosée, suivant le bord interne des yeux et se réunissant sur le devant de la tête où elles ne sont séparées que par une petite carène noire et dénudée. — Yeux oblongs, convexes assez saillants, noirs. — Aostre presque le double plus long et un peu moins large que la tête, rétréci un peu après sa base, s’élargissant ensuite graduellement jusqu’à son extrémité qui est triangulairement échancrée; presque plan en dessus; brun; finement et subruguleusement ponctué ; chargé dans sa partie médiane d’une carène mince, noire, glabre, luisante, un peu élargie et plane à son extrémité, faisant suite à celle de la tête; couvert d’une pubescence brun rougeûtre et orné de deux lignes longitudinales de couleur rosée, faisant suite à celles de la tête et séparées seulement par la carène médiane. — Antennes grèles, insérées aux deux tiers du rostre, atteignant plus loin que la moitié du prothorax : d’un rouge clair avec la massue aplatie, oblongue, obscure et pubescente. — Pro- thorax moins long que large, coupé carrément eu avant où il est de la largeur de la tête, descendant en s’élargissant en ligne oblique jusqu’aux neuf dixièmes environ de sa longueur et de là en ligne droite jusqu’a sa base où il est moitié plus large qu’en avant; assez profondément bi-sinué à sa base ; faiblement convexe en dessus ; finement et subraguleusement ponctué ; chargé près de sa base d’une ligne mince, élevée, transversale, faiblement bi-sinuée, noire, dénudée, un peu luisante et remontant sur les côtés à angle droit et en ligne droite jusqu’au milieu de sa longueur ; creusé dans sa partie médiane d’un sillon longitudinal peu profond, plus marqué à sa base et s'évanouissant avant l'extrémité; d’un brun rou- geàtre, entièrement revêtu d’une pubescence de cette couleur, trés-serrée; orné de trois bandes longitudinales d’un blane cendré, une de chaque côté formée de poils fins et couchés 404 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. partant de l’angle de la base el remontant en s’amincissant jusqu’au bord antérieur : la troisième sur le sillon médian formée de poils fins, couchés, disposés en épi, n’atteignant pas le bord antérieur. — Écusson arrondi, un peu transversal, couvert de poils blancs cendrés. — Élytres un peu plus lar- ges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, pres- que deux fois aussi longues quelui, se rétrécissant légèrement des épaules à leur extrémité où elles sont conjointement et obtusément arrondies ; planes en dessus, convexement décli- ves sur les côtés et à leur extrémité ; leur bord externe fai- blement rebordé, horizontal et légèrement sinué à sa moitié; avancées chacune à leur base en un lobe obtusément arrondi entrant dans la sinuosité correspondante du prothorax ; les épaules faiblement arrondies ; marquées, chacune de dix stries très-fines, creusées de points oblongs, bien apparents surtout dans la partie dorsale après le premier tiers de la longueur; d’un brun roux, finement et subruguleusement ponctuées ; entièrement revêtues d’une pubescence brun rouge très-serrée couvrant la couleur du fond, et parées chacune d’une bor- dure suturale large, oruementée, s’arrêtant à la déclivité apicale et formée d’un duvet serré, blanc cendré : cette bor- dure couvrant la base de l’élytre dans le sixième de sa lon- gueur et jusqu’à un peu plus de la moitié de sa largeur, se prolonge sur les côtés jusqu’au bord externe, en forme d’arc renversé anguleux à son bord postérieur vers la sixième strie et enclosant de son bord interne le calus huméral, rétrécie jusqu’à la deuxième strie à partir du sixième jusqu'au quart de sa longueur, brusquement et un peu obliquement tronquée et dilatée de ce point jusqu’à la quatrième strie, (cette dila- tation se rapprochant de l'angle existant à l'arc qui entoure l'épaule, présente la bordure suturale comme circulairement échancrée du sixième au quart de sa longueur), parallèle ensuite jusqu’à la moitié de sa longueur, puis élargie de > CURCULIONITES. — Gymnognathus. 405 nouveau d’une manière arquée jusque vers les deux tiers de la longueur de l'élytre elle se rétrécit encore jusqu’à la deuxième strie par une échancrure oblongue remontant du côté de la base, puis se prolonge en s'élargissant graduelle- ment jusqu'a son extrémité où elle s’arrondit et forme un lobe oblong un peu dirigé en dehors et séparé de la suture. Cette bordure, qui laisse la couleur du fond visible sur toute la suture, est marquée dans les trois cinquièmes environ de la longueur de l’élytre d’une lignetransversale, tres-étroite, de la couleur du fond, partant de la suture et atteignant à peine la seconde strie ; elle est en outre suivie dans la partie api- cale et déclive de l’élytre, de deux taches ponctiformes de même couleur longitudinalement liées l’une à l’autre. — Pygidium défléchi, presque conique, prolongé de chaque côté à son extrémité en une forte épine; revêtu d’une pubescence serrée d’un brun noirâtre, et orné en dessus dans sa partie médiaire d’une bande longitudinale de poils fins, couchés et serrés, d’une couleur rosée. — Dessous du corps brun rouge, finement et subruguleusement ponctué; téte ornée de chaque côté d’une bande d’un duvet serré, blanc cendré ; rostre chargé sur sa partie médiaire d’une carène noire, luisante et dénudée, et orné de chaque côté de cette carène d’une bande longitudinale d’un duvet serré rose, faisant suite à celle de la tête; prothorax couvert d’une pubescence jaunâtre, très-serrée sur les côtés où elle forme une large bordure; méso et métathorax couverts d’une pubescence semblable et très-serrée, creusés sur leur partie médiaire d’un étroit sillon; abdomen revêtu d’une fine pubescence brun rouge, paré sur son tiers médiaire d’une bande blanc jaunûtre sinueuse sur ses bords et de chaque côté d’une bande rose formée d’un duvet très-serré terininé en pointe au milieu du quatrième arceau. — Pattes brun rouge clair, revêtues d’une pubescence blanc jaunâtre , peu apparente sur les tibias, très-serrée sur 406 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. les cuisses où elle cache presque la couleur du fond. — Tarses allongés, faiblement pubescents. PATRIE : le Brésil. Nouveau genre : OZOTOMERUS. (o{wros, noueux; uéoos, partie, article). Antennæ breves, ad sinum oculorum in foveola insertæ, {l-articulatæ, articulo 1° parvo, globoso; 2° longiore obco- nico; 3° parvo subobconico ; 4° tribus præcedentibus simul sumptis longiori, latiore fere longitudine æquanti, subovato, compresso, externe fere recto, interne arcuato, antice oblique trunçato ; 5°, 6°, 7°, 8°, minulis, submoniliformibus, simul sumptis quarto brevioribus; 9° obtriangulari; 40° trans- versale; 14° subconico apice subacuminato; his tribus ultimis connexis, subdepressis, clavam elongatam subgladii- formem formantibus; clava articulis 5 à 8, simul sumptis majcri. Caput deflexum, subplanum, usque ad oculos in protho- race absconditum. Rostrum brevissimum, latum, deflexum, apice late emar- ginatum;mandibulæ arcuatæ, apice acutæ. Oculi magni, subrotundati, parum globosi, laterales, levi- ter antice emarginati; corneulæ manifeste visibiles, Prothorax subquadratus, convexus, antice supra arcuatim leviter productus, subtus sat profunde arcuatim emarginatus, angulis anticis subproduclis, acutis ; postice fere rectus , ad basim graciliter marginatus, margo elevata, lateribus utrin- que antrorsum continuata. Scutellum minutissimum, depressum, aut vix conspicuum. Elytra oblonga, subcylindrica , ad basin graciliter mar- pinala, in apice singulatim obtuse rotundata. Pygidium deflexum, apice rotundatum. CURCULIONITES — Oxolomerus. 407 Prosternum breve inter coxas anteriores non prolongatum. Mesosternum scutiforme, costas intermedias disjungens. Coxæ anteriores globosæ, contiguæ : intermediæ subglo- bosæ , obliquæ. Pedes sat breves, valides, femoribus in medio subcrassio- ribus, tantum ad apicem subtus, pro tibiarum receptione, sul- catis. Tibiis subcylindricis. Tarsi 4-articulati, articulo 1° subcylindrico, 2° et 3° simul sumptis longiori; 2° longiusculo, apice utrinque producto tertio amplectanti; 3° minuto, lobato ; ultimo, primo bre- viori, biunguiculato ; unguibus in medio dente instructo. L’insecte qui constitue ce genre, appartenant évidem- ment au groupe des Antribides, ne peut trouver place dans aucun des genres que Schônher y a établis. Lastructure extra- ordinaire de ses antennes oblige de le mettre à part: je crois qu’il doit venir à côté du genre Corrhecerus, dont il se rap- proche beaucoup par la forme, la bordure élevée à la base de son prothorax, par la structure des pro et mésosternum, et aussi par la dent existant aux crochets des tarses, dent que ne mentionne pas Schônher et qui est bien apparente dans le Corrhecerus leucophœus Brancnarp (Muséum d'histoire na- turelle de Paris) que je possède, mais dont il s'éloigne aussi non seulement par la forme de ses antennes, mais encore par ses yeux tout à fait latéraux et ne se rapprochant nullement sur le front. Ozotomerus maculosus. Oblonqus, subcylindricus, rufo-brunneus, pube variegata dense ves- titus, subtus pube albido-cinerea ; thorace supra cariaceo-punctato, pilis subgranulatis cervineo, cinercoque variegatis dense vestilo, punctis tribus nigris in dorso transversim dispositis, notato ; elytris tenuissime subrugulosis, striato punctatis ; pilis cinereis cervineisque et punctis nigris , variegatis; pilis lineis longitudinalibus albo-cinereis cervi- neisque allernatim formantibus ; punctis nigris in seriebus transversim 408 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. arcuatis dispositis; serie ullima fasciatiformi; punctis duobus majoribus versus apicem, prope suluram, ornatis. Pedibus cinereo cervineoque variegatis. Tarsis nigris supra albo-pilosis. Long. du corps 9 mill. ; du rostre À mill.. Larg, 3 mill. Corps semicylindrique, variant du brun noir au brun rou- geûtre, grossièrement et rugueusement ponctué sur la tête et le prothorax , presque imperceptiblement subruguleusement ponctué sur les élytres, entièrement revêtu de poils presque granuleux, épais et cachant la couleur et la ponctuation du fond. Téte penchée, enfoncée jusqu'aux yeux dans le prothorax ; faiblement convexe sur le front ; couverte de poils fauves rous- sâtres presque fasciculeusement disposés et mélangés de quel- ques atomes blanc cendré ; parée au côté interne des yeux d’une bande étroite de celte dernière couleur ; ornée sur Île milieu du front d'uve ligue longitudinale semblable, prolongée jusqu’en face de la base des antennes et continuée ensuite sur le rostre par une ligne dénudée, un peu moins large sur le front que les deux yeux pris ensemble, formant depuis la partie antérieure des yeux jusqu’au bord antérieur de l'épis- tome un rostre très-court et à peine un lLiers aussi long que large; suture frontale creusée d’une ligne en arc dirigé en arrière. — Epistome court, cilié de cendré.— Zabre revêtu de poils de même couleur, —- Mandibules et Yeux noirs. — Antennes n’atteignant pas la base du prothorax ; noires ; les trois premiers articles brillants, garnis au côté interne de poils cendrés peu serrés : le troisième revêtu d’une fine pubescence noire, qui le fait paraitre mat, et paré au côté interne de poils cendrés, serrés : les quatre suivants entièrement revêtus de poils cendrés et serrés : les trois derniers formant la massue, entièrement couverts de poils noirs et soyeux. — Yeux grands , latéraux, modérement convexes, peu saillants, CURCULIONITES. — Üzotomerus. 409 émarginés en avant, noirs, leurs corneules très-distinctes. — Prothorax aussi long que large; un peu avancée n arc à son bord antérieur, faiblement élargi en ligne courbe jusqu’au quart de sa longueur, parallèle ensuite; coupé en ligne presque droite à sa base ou à peine sinueuse dans son milieu et plus dis- tinctement entre celui-ci et ses côtés; presque perpendiculaire- ment déclive à son bord postérieur ; muni au devant de cette déclivité d’an rebord saillant,étroit,tranchant,légèrement cré- nelé et remontant sur les côtés en ligne droite et à angle droit presque jusqu’au premier liers de sa longueur; très-convexe en-dessus avec ses angles antérieurs faiblement avancés et aigus; revêtu de poils fauves roussâtres, parsemés de petites taches blanc cendré; orné transversalement sur le milieu de sa longueur de trois points noirs : l'intermédiaire, sur la ligne médiaire, moins petit que les autres ; offrant parfois entre le point externe et le bord latéral une ligne longitudinale obscure et flexueuse presque en forme de point d'interrogation ren- versé; en dessous, assez profondément échancré en arc de cercle à son bord antérieur, et creusé contre celui-ci d'une raie transversale remontant en-dessus du prothorax jusqu’au quart de sa largeur, faisant paraître les angles antérieurs en forme de petite nodosité.— Ecusson très-petit,déprimé, à peine visible. — £/ytres de la largeur du prothorax à sa base, deux fois et un quart aussi longues que lui, presque parallèles, très- obtusément arrondies ensemble à leur extrémité, leur bord externe sinueux à la moitié de sa longueur; semi-cylindriques, faiblement rebordées à leur base; creusées chacune de dix rangées striales de points, unies postérieurement, la première avec la dixième, la seconde avec la neuvième, et la troisième avec la huitième, enclosant celles de quatre à sept; revêtuesde poils très-serrés formant des lignes longitudinales alternatives d’un fauve roussàtre et d’un blanc cendré mélangé de fauve roussâtre ; ornées de points noirs placés chacun sur les lignes 410 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. longitudinales cendrées et disposées en rangées arquées en de- vant; la première rangée presque double, située à la suture, vers le sixième de la longueur et arrivant au bord externe vers le tiers de celle-ci : la seconde située à la suture vers le tiers, et arrivant au bord externe vers la moitié; entre ces deux bandes, la couleur blanche des poils dominant, semble pré- senter sur les élytres une facie blanc cendré, arquée: la troi- sième vers la moitié : la quatrième moins régulière, vers les deux tiers : enfin la cinquième où tous les points se touchent et se confondent en prenant une teinte roussätre, constitue une bande, prenant naissance à la suture vers les deux tiers de la longueur et arrivant au bord externe aux cinq sixièmes; après cette bande et jusqu’à l’extrémité, la couleur des poils s’éclaireit beaucoup et il n’existe de points noirs que le long de la suture où leur couleur même est devenue roussâtre. Chaque élytre est en outre parée vers'les sept huitièmes de sa longueur d’un gros point noir couvrant le troisième et pres- que entièrement les deuxième et quatrième intervalles ; inter- valles plans sur la majeure partie de leur longueur et assez saillants postérieurement, — Pygidium mélangé de poils cen- drés et de fauve roussâtre, paré sur sa moitié antérieure de deux bandes brunes convergentes sur la ligne médiaire en forme de V.— Dessous du corps et Pieds revètus de poils cendrés; menton et base des mâchoires garnis de poils sem- blables. — Pattes fauves, couvertes d’un duvet cendré. — Tarses noirs : le premier et le quatrième articles garnis en dessus de poils cendrés : le troisième seul garni en dessous de poils semblables. Parrie : Calcutta. Je l’ai recue de mon frère en septembre 1834. Belus Hbispinosus. Lineari-elongatus ; prothorace nigro, subconico, granulalo, canali- culato, canalicula albo-villosa ; elytris violaceis aut viridi-violacets, CURCULIONITES. — Belus. 418 subconvexis, lateribus parallelis, ante apicem sinualo-atlenuatis, in ipso apice productis, acuminalis, crebre punctatis, punctis subconfluen- tibus ; juxta-scutellum nodosis ; maculis minulis, irreqularibus, flavo- albidis, in duabus lineis longitudinalibus dispositis (alterà secundum suturam, alterà abbreviata in medio disci),ornatis; sublus, corpore piceo, dense flavo-albido pubescente, medio denudato; femoribus anticis bi- dentatis, aliis unidentatis. Long. du corps {15 millim., du rostre 3 millim. Larg. 3 millim. Voisin du Z. semipunctatus, mais bien distinct par son corps un peu plus robuste, son prothorax plus allongé, plus convexe, moins profondément sillonné, granuleux, sans bandes de poils sur les côtés ; par l'absence de côtes élevées sur ses élytres, par l'élévation noduleuse qui les charge au- dessous de l’écusson et par ses cuisses armées d’épines. Téte noire ; penchée ; aussi longue que large au vertex, se rétrécissant d’arrière en avant ; renflée, convexe et finement ponctuce sur le vertex : moins convexe et rugueusement ponctuée sur le front ; ornée sur celui-ci au bord interne des yeux d'une ligne de petits poils blancs. — Yeux gros, légère- ment ovalaires, convexes, saillants, noirs. — Æostre deux tiers moins large et deux fois aussi long que la tête, penché, cylindrique , faiblement arqué ; rugueusement ponctué dans sa première moilié, obsolètement pointillé dans l’autre, dans le , ruguleux dans toute sa longueur dans la 9 : noir, son extrémité rougeûtre. — Antennes grèles ; un peu plus longues et insérées un peu avant le milieu du rostre dans les 2, plus courtes et insérées au tiers du rostre dans les 9 ; d’un roux ferrugineux ; leurs quatre derniers articles plus épais que les autres, le dernier terminé en pointe aiguë.— Prothorax un peu plus long que large à la base, subconique, s’élargissant un peu en ligne oblique et très-légèrement arquée jusqu'aux cinq sixièmes de sa longueur, rétréci obliquement dans le dernier 412 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. sixième; avancé en arc à son bord antérieur et bissinué à sa base où il est un tiers plus large qu’en avant; légèrement rétréci dans le premier cinquième de sa longueur ; convexeet ruguleusement granuleux en-dessus ; noir; creusé sur la ligne Jlongitudinalement médiaire d'un sillon étroit garni de petits poils blancs couchés et un peu divergents, n’attei- gnant pas le bord antérieur, et d’une dépression arquée en avant au-dessus des sinuosités de sa base, Dans Ja femelle le prothorax est un peu moins élargi et plus droit sur les côtés. — Ecusson, court, transversal, noir, couvert d’une pubescence blanche, serrée.— £lytres un peu plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, trois fois et demie aussi lon- ques que lui, et dépassant l'abdomen; parallèles jusqu’après les deux tiers de leur longueur, subsinueusement rétrécies ensuite et terminées chacune en pointe arrondie à l'extrémité : leur bord externe horizontal dans les deux premiers tiers de la longueur, ascendant dans le tiers suivant et légèrement sinué à sa moitié ; avancées chacune à leur base, en un lobe arrondi faiblement relevé et entrant dans l’impression creusée au-dessus des sinuosités de la base du prothorax ; très-faible- ment convexes ou presque planes en-dessus, perpendiculai- rement déclives et un peu repliées en-dessous sur les côtés dans leurs premier tiers et un peu convexement déclives dans le surplus; couvertes d’une ponctuation forte, assez serrée et quelquefois un peu confluente, cette ponctuation devenant plus fine et ruguleuse vers l'extrémité; marquées près des épaules, qui sont arrondies, d’une petite dépression longitudinale, faisant un peu ressortir le calus huméral ; char- gées sur la suture, après l'écusson,d’une petite élévation tuber- culiforme, en triangle curviligne, dont la base, placée contre l’écusson est presque moitié plus large que lui; déprimées ou planes contre la suture, dans le tiers environ de leur lar- geur et les cinq sixièmes de leur longueur: cette dépression se CURCULIONITES. — Belus, 413 rétrécissant graduellement de la base à son extrémité; mar- quées d’une autre dépression presque sulciforme sur leur partie médiaire dans le second tiers seulement de leur lon- gueur; violettes, ou d’un violet verdâtre ; ornées chacune de petites taches presque ponctiformes et irrégulières , formées d’une pubescence blanc jaunâtre, très-serrée et disposée en deux lignes longitudinales, la première sur la dépression suturale, composée de deux rangées irrégulières de taches plus ou moins grosses, se réunissant près de l'extrémité et formant une bande très-étroite contre le rebord sutural ; la seconde dans la dépression médiaire,composée seulement de quatre points presque également espacés entre eux. — Dessous du corps brun rougeûtre, brillant, parsemé de très- petits poils blancs dans le tiers médiaire du métathorax et de l'abdomen, revêtu sur le reste de sa surface d'une pubescence blanc jaunâtre très-serrée formant une large bordure latérale festonnée à son bord interne sur l'abdomen; premier anneau de celui-ci paré au milieu de son bord antérieur près des hanches des paltes postérieures de poils blancs, assez longs. Tete creusée de rides fines et transversales. — Héso et métatho- rax convexes, finement ponctués et creusés d’un sillon longi- tudinal sur leur ligne médiaire. — Pattes et Tarses bruns, parcimonieusement revêtus de poils blanchätres. Cursses plus renflées dans les mäles que dans les femelles. Pattes antérieures plus longues que les autres; leurs cuisses plus grandes et proportionnellement plus renflées, subruguleuse- ment ponctuées et armées chacune près de leur extrémité de deux épines d’égaie longueur, placées l’une au-dessous de l'autre et recevant entre elles le tibia lorsqu'il se replie contre la cuisse. Tibia antérieur ruguleux, crénelé intérieurement sur toute sa longueur. Cuisses des autres pattes armées chacune près de leur extrémité d’une seule épine plus courte que celles des cuisses antérieures : l’épine des cuisses posté- 414 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. rieures la plus courte de toutes. Tibias arrondis ; tarses allongés revêtus en-dessous d’une pubescence grise peu serrée. PATRIE : Sydney, dans la Nouvelle-Hollande. Belus aflinis. Lineari-elongatus ; thorace nigro, granulato, leviter canaliculato, canalicula vix albo-villosa ; elytris obscure violaceis, convexis, lateribus parallelis, conjunctim ad apicem subacuminato rotundatis, juzta scutellum nodosis, confertim rugoso-punclatis, maculis punctiformibus cinereis in linea longitudinale secundum suturam dispositis, ornatis ; subtus corpore brunneo dense flavo-albido pubescente, medio denudato ; femoribus anticis bidentatis, aliis unidentatis. Long. du corps 13 mill. du restre 3: Larg. 3 mill. Cette espèce est tellement voisine du B. bispinosus que j'avais pensé d’abord qu’elle pourrait bien n'en être que la femelle, et que les deux divisions établies dans ce genre par l’illustre auteur du Genera et species Curculionidum sur la forme de l'extrémité des élytres, n’avaient pour base qu’une différence de sexe ; mais la recherche et l’examen des parties sexuelles dans ces deux espèces ne m’a pas permis de conserver ma première pensée, et quelle que soitla ressemblance qui existe entre elles, il est certain qu’elles font partie chacune d’une division distincte : cependant pour ne pas trop les séparer on pourrait placer le béspinosus à la fin de la première divi- sion, et l’affinis au commencement de la seconde. Téte, Yeux, Rostre, Antennes et Prothorax semblables à ceux du B. bispenosus, seulement la tête paraissant un peu moins renflée sur le vertex et le prothorax, ayant sa granu- lation plus fine, son sillon dorsal plus étroit et à peine revêtu de poils blancs. — Ælytres plus courtes, ne dépassant pas l’ab- domen ; parallèles jusqu'aux quatre cinquièmes environ de leur longueur, rétrécies ensuite jusqu’à leur extrémité où elles CURCULIONITES. — Belus. 415 sont ensemble presque ogivalement arrondies; leur bord externe sans rebord visible, horizontal, à peine sinué dans le milieu de sa longueur et ascendant seulement au dernier cinquième de celle-ci; dépression près des épaules plus faible ; vonvexes en-dessus; plus finement et rugueusement ponctuées; point ou à peine déprimées le long de la suture : cette dépres- sion, quand elle est visible, étant beaucoup plus faible et plus étroite et partout d’égale largeur; sans dépression sulciforme dansleur partie médiaire ; d’un violet obscur ; ornées chacune contre la suture de très-petites taches ponctiformes formées par des poils cendrés divergents, disposés quelquefois sur une seule ligne et quelquefois sur deux lignes longitudinales : dans ce dernier cas la premiereligne, dontles taches sont pres- que réunies, est placée sur le rebord sutural même. Dans tous les cas, les taches sont réunies au dernier cinquième de la longueur de l’élytre où elles forment une bande très-étroite. Dessous du corps et Pattes comme dans le brspinosus ; seule- ment les cuisses antérieures sont plus rugueuses et les créne- lures de leurs tibias sont plus fortes et presque en forme d’épines. PATRIE : également Sydney dans la Nouvelle-Hollande. Ceocephalus javanicus. Elongatus , glaber, nitidus, supra rufo-brunneus, subtus nigro- piceus ; rostro thorace longiore, supra sulcato, parum arcuato ; thorace sulcato, lateribus post medium punctato ; elytris strialo-punctatis, striis duabus sulciformibus approximatis ad suturam exsculplis ; apice atte- nualis, conjunctim rotundatis, et productis, perparum dehiescentibus : in dehiescentia singulatim intus leviter emarginatis , undè anguli suturales in dentem parvam inlus curvatam appareunt. Long. du corps 14 millim ; du rostre 5 4/2 millim,. Larg. 2 millim. 416 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. Corps d'un brun rouge en dessus et d’un noir de poix en dessous. Téte petite, un peu plus longue que large ; coupée carré- ment en arrière par une impression transversale qui la sépare distinctement du cou, plus fortement sur les côtés qu'en dessus; rétrécie d’arrière en avant , ses angles latéraux pos- térieurs aigus; longitudinalement subconvexe et obsolètement pointillée en dessus ; creusée d’abord sur le vertex d’une im- pression profonde, arquée en avant, ensuite de chaque côté en arrière des yeux d’un sillon large et profond, et sur le milieu du front d’une strie longitudinale suivie en avant d’ure fossette oblongue, large et profonde, se prolongeant sur le rostre. — Cou bulbiforme, aussi large que la tête, et caché en partie dans le prothorax. — Yeux arrondis, petits, assez proémi- nents, glauques. — Rostre de la longueur de la tête et du prothorax réunis, un peu resserré contre les yeux, se rétré- cissant faiblement de sa base à son extrémité vers laquelle il s’élargit; plan en dessus et sur les côtés, très-obsalètement ponctué et parsemé sur les cités avant l'insertion des antennes de petits poils roux ; creusé sur sa ligne médiaire d’un sillon longitudinal, à côtés parallèles, partant de Ja fossette de la tête et s’arrêtant à l'insertion des antennes, et après celle insertion d’un autre sillon plus faible en ovale très- allongé, n’atteignant pas l'extrémité du rostre. — Antennes n'alteignant pas le bord antérieur du prothorax, épaisses, parsemées de petits poils gris, insérées à la moitié de la longueur du rostre sur un élargissement presque triangulaire existant sur les côtés de celui-ci : leur premier article allongé, presque obconique : ceux de deux à sept moniliformes : les trois derniers un peu plus épais, plus rapprochés entre eux : le dernier acuminé à l'extrémité. — Prothoraz allongé, subconique, coupé carrément en arrière el en avant, où il est de la largeur de la tête avec les yeux et presque moitié CURCULIONITES. — Ceocephalus. 417 moins large que dans son diamètre le plus grand : s’élargis- sant faiblement en ligne oblique dans le premier quart de sa longueur, puis très-légèrement arqué sur les côtés dans le surplus de celle-ci : l’extrémité de l'arc s’arrondissant vers la base est limitée par un sillon transversal qui fait paraitre cette dernière comme rebordée ; peu convexe en dessus, convexe- ment déclive sur les côtés; creusé sur sa ligne longitudi- nalement médiaire d’un sillon profond, étroit dans le fond, large à sa surface, un peu rétréci en avant où il n'atteint pas le bord antérieur, et en arrière où il s'arrête au sillon trans- versal ; obsolètement pointillé dans la première moitié de sa longueur et dans le sillon dorsal, grossièrement ponctué dans l’autre moitié sur les côtés et à la base. — E/ytres un peu plus larges à leur base que le prothorax à son bord posté- rieur, moins larves que lui à son diamètre le plus grand; deux fois aussi longues que lui; coupées carrément à leur base, les épaules faiblement arrondies; parallèles jusqu’aux trois quarts de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne oblique jusqu'à leur extrémité où elles sont ensemble arrondies et prolongées au-delà de l'abdomen en forme de petite queue; leur bord externe horizontal, légèrement sinueux de la moitié aux quatre cinquièmes de sa longueur; planes en dessus, convexement déclives et un peu repliées en dessous sur les côtés, subconvexement déclives à leur extré- mité jusqu’à la base du prolongement caudal : celui-ci hori- zontal et très-légèrement échancré en arc à la suture, ce qui fait paraître l’angle sutural comme prolongé intérieurement en une dent aiguë et recourbée; creusées chacune de dix stries : les deux premières sulciformes, plus larges dans le tiers médiaire de leur longueur et entièrement imponctuées : les six autres formées par des lignes de petits points réguliè- rement espacés : les troisième, quatrième et cinquième seu- lement un peu creusées à la base : la neuvième commençant Annales de la Société Linncanne. 97 1 418 COLEOPTÈRES NOUVEAUX, au premier cinquième de la longueur, et la dixième com- mençant comme les autres à la base, sont creusées et im- ponctuées et beaucoup plus étroites dans la seconde moitié de leur longueur que dans la première. Intervalles plans : le second en forme de côte mince et arrondie, beaucoup moins élevé que l'intervalle contre la suture et le reste de l’élytre (d’où l’on pourrait dire aussi que chaque élytre est creusée près de la suture d’un profond sillon longitudinal plus large dans son tiers médiaire et dont le fond est garni d’une côte mince et arrondie le suivant dans toute sa longueur) : le neuvième mince et en forme de petite côte : les quatrième, cinquième, sixième, seplième et huitième s'arrêtent, ainsi que la ponctuation striale, à la partie déclive de l’élytre, marquée en cet endroit d’une fossette profonde et triangu- laire qui fait paraître cette déclivité comme convexe : le troisième intervalle est relevé en côte dans la partie déclive, et le neuvième, s’épaississant dans le dernier cinquième de sa longueur, suit le contour de l’élytre et rejoint la suture, enclosant ainsi avec le troisième intervalle la fossette trian- gulaire ci-dessus rappelée. — Dessous du corps obsolètement pointillé. Téte creusée à sa base d’une petite fossette semi- circulaire et garnie, ainsi que la première moitié du rostre, de petits poils roux rangés presque en lignes. Aostre caréné sur sa partie médiaire à partir de l'insertion des antennes jusqu’à son extrémité, ses bords latéraux relevés en un léger rebord crénelé. Mélathorax creusé sur sa ligne médiaire d’un sillon longitudinal étroit, partant de la base des hanches postérieures et s’évanouissant avant la moitié de la longueur. Premier segment abdominal creusé sur sa ligne longitudinalement médiaire d’une fossette sulciforme en ovale très-allongé. — Pattes assez courtes et robustes, les antérieures plus grandes que les autres ; cuisses renflées, de couleur plus foncée que les tibias, lisses et mutiques ; CURCULIONITES, — Ceocephalus. 419 tibias ponctués, aplatis, renflés en dessous dans le milieu de leur longueur, et garnis sur leur tranche interne de petits poils roux assez serrés; {arses épais, le dernier article plus grand que les autres réunis; revêtus en dessus de petits poils roux, et en dessous d’une pubescence serrée de même couleur placée sur deux lignes parallèles. PATRIE : Java. Ceocephalus rufo-vittatus,. Elongatus, angustus, glaber, brunneo-rufus. Rostro thoracis longi- tudine, subplano, parum arcuato : supra ante antennarum insertionem trisulcato, sulco medio profundiore, post uni-sulcato : subtüs carinato. Thoraceoblongo,lateribus paulo post medium rotundato-ampliato,intra basiu transversim uni-striato : supra subconvexo, profunde canaliculato, confertim punctato, sulcis punctisque subcretaceis. Elytris foveolato- sulcatis, subparallelis, ante apicem subsinualo attenualis, in ipso apice conjunctim obtuse rotundatis et productis ; in singulo vitta elon- gata rufa. Long. du corps 10 millim.; du rostre 3 millim. Larg, 4 7/10 millim. Cette espèce, ainsi que la suivante, paraît au premier coup- d'œil devoir appartenir au genre 7rachelizus CHevrorar, SCHOENHER ; mais examinées de plus près, elles ont tous les caractères des Ceocephalus et n’en diffèrent (du moins de tous ceux que je possède) que par leur taille plus petite. M. Jekel, à qui je lés ai soumises, n'a pas fait de doute sur leur place dans le genre Ceocephalus. Corps d’un brun rougeätre, médiocrement luisant. Téte petite, transversale ; coupée carrément en arrière par une impression transversale qui la sépare distinctement du cou et plus fortement sur les côtés qu’en dessus, rélrécie 420 COLÈOPTÈRES NOUVEAUX. d’arrière en avant : ses angles latéraux postérieurs arrondis ; modérément convexe et grossièrement ponctuée en dessus ; creusée sur les côtés en arrière des yéux d'un petit sillon longitudinal et en dessus de trois autres sillons plus larges et plus profonds: les deux premiers latéraux, légèrement arqués, partant du vertex, suivant les bords internes et antérieurs des yeux et faisant paraître l'angle postéro-externe de la tête en forme de petite nodosité, et le troisième encore plus pro- fond, sur sa partie iongitudinalement médiaire, élargi presque circulairement sur le vertex et presque triangulairement sur la partie antérieure du front: ces sillons et les côtés de la tête en arrière des yeux couverts d’une pubescence très-serrée jaunâtre. — Cou bulbiforme, moins large que la tête, et caché en partie dans le prothorax. — Yeux petits, globuleux , mé- diocrement saillants, noirs. — Rostre moins large que la tête, aussi long que le prothorax, diminuant graduellement de largeur jusqu'à l'insertion des antennes où il présente une petite nodosité de chaque côté, parallèle ensuite, puis élargi à son extrémité ; faiblement arqué ; plan en-dessus et sur ses côtés; obsolètement et très-parcimonieusement pointillé ; creusé en-dessus de trois sillous longitudinaux : un de chaque côté, partant de la partie antérieure du front et s’arrétant au- dessus de l'insertion des antennes, et le troisième, plus profond que les deux autres, sur sa ligne longitudinalement médiane, faisant suite au sillon médiaire de la tête et s'arrétant un peu avant l'extrémité du rostre, plus large et plus profond après l'insertion des antennes avec ses bords latéraux parallèles : ces sillons couverts d’une pubescence très-serrée jaunätre. — Antennes insérées un peu avant Je milieu du rostre ; courtes, atteignant pas le prothorax ; à articles moniliformes : les trois derniers un peu plus arrondis et un peu plus gros que les précédents : le dernier acumiué à l’extrémité ; revêlues de petits poils roux clair.—Prothorax coupé carrément en avant CURCULIONITES. — Ceocephalus. 421 où il est un peu moins large que la tête et moitié moins large qu’à son diamètre le plus grand, s’élargissant graduellement en ligne un peu oblique jusqu’au quart de sa longueur, puis en ligne légèrement courbe jusques un peu après la moitié, de là rétreci en ligne un peu plus courbe jusque près de sa base où le rétrécissement est limité par un petit sillon transversal qui fait paraître la base comme rebordée : celle-ci très-légèrement en arc renversé; peu convexe en-dessus, convexement déclive sur les côtés; grossièrement et inégalement ponctué sur toute sa partie médiaire et sur ses côtés seulement dans les trois derniers quarts de sa longueur ; creusé sur sa ligne longitu- dinalement médiaire d’une profonde cannelure, imponciuée, n’atteignant pas le bord antérieur: cette cannelure et la ponc- tuation revêtues d'une pubescence crétacée jaunâtre.— E/ytres un peu plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, moinslarges que lui à son diamètre le plus grand; deux fois aussi longues que lui; subparallèles jusqu’après les trois premiers quarts de leur longueur, subsinueusement un peu rétrécies ensuite et obtusément arrondies ensemble à leur extrémité, qui est un peu prolongée au-delà de l'abdomen : leur bord externe, horizontal, légèrement sinué à la moitié de sa longueur ei un peu descendant à l'extrémité; faible- ment échancrées ensemble, en arc à leur base, avec leurs angles huméraux légèrement arrondis ; faiblement planes dans leur partie basilaire et longitudinalement médiaire, convexe- ment perpendiculaires sur les côtés, et subconvexement déclives à l'extrémité dans le dernier quart de leur longueur ; creusées chacune de dix stries : la première contre la suture assez profonde et imponctuée : les sept suivantes sulciformes, chargées chacune de petitesarètes transversales, laissant entre elles des fossettes grandes et quadrangulaires : la neuvième très-étroite et peu profonde, ne commencant qu'après le premier cinquième de la longueur de l’élytre et ne présen- 422 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. tant que quelques points à son origine : la dixième assez large, assez profondément creusée et imponctuée dans le premier tiers de sa longueur, est ensuite très-étroite et pres- que seulement indiquée par de petits points jusqu’à la partie déclive de l'élytre, où, comme la neuvième, elle est assez bien marquée. Intervalles relevés en forme de côtes très-minces et arrondies, le sutural plus large, plus élevé et plus plan que les autres : les quatrième, cinquième, sixième, septième et huitième s’arrêtant à la partie déclive de l’élytre, marquée en cet endroit d’une fossette assez profonde qui fait paraître cette déclivilé comme convexe : le neuvième s’épaissit dans le der- nier cinquième de sa longueur où il suit le contour de l’ély- tre et rejoint la suture. Chaque élytre, d'un brun rougeâtre avec la suture noire, est ornée sur les deuxième, troisième et quatrième stries d’une bande rouge allant dela base jusqu’à l'extrémité où elle s'étend un peu à droite et à gauche : cette bande est en partie interrompue aux deux tiers environ de sa longueur par une petite tache noire, transversale, partant de la suture et s’arrêtant à la moitié de la largeur de la troisième strie. En dessous: Téte presque plane et creusée dans le tiers médiaire de sa base d’une petite impression assez profonde, en parallélogramme transversal. Rostre chargé, sur sa ligne longitudinalement médiane, d’une carène partant un peu après la tête et allant presque jusqu’à l'extrémité. Prothorax lisse. Métathorax grossièrement ponctué sur les côtés. 4bdo- men finement et lâchement ponctué : premier anneau creusé dans sa partie longitudinalement médiave, d'une fossette oblongue un peu rétrécie en avant. — Pattes assez courtes et un peu robustes, les antérieures plus longues que les autres ; cuisses mutiques, renflées ; tibias ponctués, un peu aplatis, renflés au milieu de leur tranche interne et revêtus sur celle- ci de petits poils d’un roux très-clair. — T'arses épais, le CURCULIONITES. — Ceocephalus. 423 dernier article plus grand que les autres réunis ; revêtus en dessous d’une pubescence brun jaunätre. PATRIE : Java. Ceocephalus amoenus. Elongatus, angustus, glaber, nigro-brunneus. Rostro thoracis lon- gitudine, subarcuato : supra ante antennarum inserlionem incrassato, levissimeque trisulcalo : subtus carinato. Thorace oblongo, lateribus post medium rotundato ampliato, intra basin transversim unistriato : supra subconvexo, leviter sulcato,confertissime rugoso-punctalo : subtus lœve. Elytris subparallelis, ant: apicem subsinuato-atlenuatis, in ipso apice conjunclim obtuse-rotundatis et productis, foveolato-sulcatis, ni- gris, villis tribus flavo-rufis sinqulatim ornatis : prima elongata, fracta, e basin usque ad medium elytri producta : secunda transversa post me- dium : tertia in apice. Long. du corps 2 1/2 milln. ; du rostre 3 œillim. Larg. { 1/2 millim. Cette espèce, pour la taille, la forme et la sculpture des élytres, est très-voisine dela précédente, mais elle s’en distin- gue par la forme du rostre, par la ponctuation rugueuse du prothorax, par les taches de ses élytres, etc. Téte brun rouge, luisant ; plus large que longue, coupée carrément en arrière par une impression transversale qui la sépare distinctement du cou, et plus fortement sur les côtés qu'en dessus ; à peine rétrécie d’arrière en avant, ses angles latéraux postérieurs presque droits; convexe et grossièrement ponctuée en dessus, subconvexement déclive en avant et en arrière ; creusée sur les côtés de ses angles postéro-externes d’une fossette subtriangulaire les divisant en forme de deux tubércules, et en dessus d’abord sur le vertex dans plus du tiers médian de sa largeur d'une petite cannelure transver- sale imponctuée, arquée à son bord antérieur, et ensuite de 424 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. trois sillons longitudinaux d’égale profondeur et imponc- tués : un de chaque côté partant, du vertex et suivant le bord interne des yeux, ct le troisième sur sa ligne médiane, par- tant du milieu de la cannelure transversale et diminuant de profondeur vers le devant du front. — Cou bulbiforme, dela largeur de la tête, en partie caché dans le prothorax. — Feux petits, globuleux, peu saillants, glauques. — Rostre de la couleur de la tête , terne en dessus jusqu’à l'insertion des antennes, luisant dans le reste de sa longueur ; aussi long que le prothorax; faiblement arqué ; moitié moins large à sa base que la tête au vertex, se rétrécissant graduellement de sa base à l'insertion des antennes, cylindrique après celle-ci et légèe- rement élargi à son extrémité; creusé en dessus de trois légers sillons : un de chaque côté s’arrêtant à l'insertion des anten- nes , et le troisième sur sa ligne longitudinalement médiane, s’arrêtant à la moitié du rostre, plus profond que les deux autres, surtout au-dessus de l’insertion des antennes, où il est limité de chaque côté par une petite élévation costiforme. — Antennes insérées sur les côtés et au tiers antérieur du rostre, atteignant au-delà du bord antérieur du prothorax ; à articles moniliformes : les trois derniers un peu plus gros que les précédents, le dernier acuminé à l'extrémité; brun rouge, revêtues de petits poils roux clair. — Prothorax brun noirätre, rougeûtre sur le dos, et rouge à son rebord posté- térieur ; coupé carrément en avant où il est moins large que la tête, et presque moitié moins large qu'à son diamètre le plus grand; s’élargissant graduellement presque en ligne droite jusqu’au tiers de sa longueur, puis en ligne légèrement courbe jusqu'aux deux Liers environ, où il a sa plus grande largeur, se rétrécissant ensuite en s’arrondissant sur les côtés et un peu plus fortement jusque près de sa base, où ce rétré- cissement est limité par un sillon transversal qui fait paraître la base comme rebordée : celle ci très-légerement en arc ren- CURCELIONITES. — Ceocephalus. 425 versé; peu convexe en dessus , convexement déclive sur les côtés; rugueusement ponctué sur toute sa partie dorsale, et seulement sur les côtés dans les deux derniers tiers de sa longueur, ce qui le fait paraître lerne ; creusé sur sa ligne longitudinalement médiane d’un sillon étroit et peu profend, partant du rebord basilaire et n'atteignant pas tout-à-fait le bord antérieur. — Elytres un peu plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, moins larges que lui à son diamètre le plus grand ; presque deux fois aussi longues que lui; subparalleles dans les quatre premiers cinquièmes de leur longueur, subsinueusement un peu rétrécies ensuite et obtusément arrondies ensemble à leur extrémité, qui se pro- longe un peu au-delà de Pabdomen : leur bord externe à peine sinué à la moitié de sa lorgueur et légèrement descendant à l’extrémité ; faiblement échancrées en arc à leur base, leurs angles huméraux à peine arrondis ; fai- blement planes dans leur partie basilaire et médiane ; con- vexement perpendiculaires sur les côtés et subconvexement déclives à l’extrémité dans le dernier cinquième de leur lon- gueur; creusées chacune de dix stries : la première contre la suture, assez profonde et gravée dans toute sa longueur de petits points oblongs bien distincts : les sept suivantes sulci- formes, chargées chacune de petites arètes transversales, laissant entre elles des fossettes assez grandes et quadrangulai- res : la neuvième très-étroite, assez profonde, ponctuée dans le fond et ne commençant qu'après le premier quart de l'ély- tre : la dixième creusée et lisse dans le premier tiers de sa longueur, n’est indiquée que par des points petits et peu profonds jusqu’au dernier cinquième de celle-ci, où elle se couvre, ainsi que la neuvième, de petites rugosités. Intervalles relevés en forme de côtes très-minces et arrondies : le sutural plus élevé, plus plan et plus large : les quatrième, cinquième, sixième, septième et huitième s'arrêlant à la partie déclive de 426 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. l’élytre, marquée en ce point d'une fossette assez profonde qui fait paraître celte déclivité comme entièrement convexe : le neuvième s’épaississant dans le dernier cinquième de la lon- gueur où il suit le contour de l’élytre et rejoint la suture. — Chaque élytre d’un noir brillant est ornée de trois bandes d’un rouge clair jaunätre : la première longitudinale, partant de la base sur le cinquième intervalle, envahit bientôt les quatrième et cinquième stries jusqu’au premier quart de la longueur de l’élytre, où elle s'étend en forme de point sur la sixième strie, et se continue ensuite du côté de la suture sur les troisième et deuxième stries, et sur partie de la première jusqu’au milieu de la longueur où elle se termine carrément : la seconde transversale, un peu après la moitié de l’élytre, assez large, presque droite en avant, arquée en arrière , cou- vrant les six premières stries : la troisième également trans- versale couvrant la partie apicale de l'élytre dans le der- nier cinquième de sa longueur, sans atteindre l'intervalle sutural. — Dessous du corps brun rougeûtre luisant. Aostre chargé sur sa partie longitudinalement médiane d’une assez forte carène. Prothorax imponctué. Métathorax grossière- ment ponctué sur ses côtés, longitudinalement sillonné dans sa partie médiane. Æbdomen obsoletement ponctué dans sa partie médiane, finement et densement sur ses côtés : le premier anneau rouge à sa base et transversalement sillonné dans le milieu de sa longueur. — Pattes assez courtes et un peu robustes, parcimonieusement et finement ponctuées : les antérieures plus longues que les autres; d’un rouge clair, brillant ; le milieu des cuisses, la base des tibias et les tarses brun rouge ; cuisses mutiques, renflées; ibias un peu aplatis, renflés au milieu de leur tranche interne et revêtus sur celle- ci de petits poils jaunâtres : les antérieurs armés à leur extré- mité, en arriére de leur angle externe, d’une forte épine. — Tarses épais, revêtus en dessous d’une pubescence grise assez CURCULIONITES. — Rhyticephalus. 427 serrée : le dernier article égal ou un peu plus grand que les autres réunis. PATRIE : Java Oss. D'après la forme du rostre, il se pourrait que je n’eusse décrit qu’une femelle. Rhyticcphalus madagascariensis. 4 Elongalus, nigerrimus, nitidus, qlaber. Capite valde elongato, cylindrico, a basi longe ultra medium transversim late regulariter , strigoso. Rostro longiore, subrecto,apice ampliato : mandibulis exsertis, arcuatis, intüs dente valido armatis. Prothorace elongato, suboblongo- ovalo : supra subplano , impunclato, medio profonde canaliculato, antice lateribus impresso, piloso. Elytris planis, subparallelis, ante apicem lateribus impressis, subcoarctalis, in ipso apice subtruncatis, punctato-striatis : ad suturam striis duabus approximatis, profundiori- bus, ad basin et in apice tantummodo punctatis ; interstitiis, elevatis, irregularibus : secundum e sutura, post tertiam partem longitudinis deflexzum, tenue, perparum elevatum, crenulato-punctatum : tertium latum sequentibus minus convexum. Long, du corps 22 millim.; du rostre 6 millim. Larg. 5 millim. Ressemble beaucoup au X. brevicornis CHEvroLAT, d’après l'excellente description qui en est donnée dans Schoehner. Mais il s’en distingue facilement par ses deux premières stries im- ponctuées, par l'intervalle qui les sépare très-étroit, fortement déprimé dans les quatre cinquièmes de sa longueur et crénelé. Je lui ai conservé le nom qui, d’après M. Jekel, lui a été donné par M. le comte Dejean. Je n’en connais pas la femelle. Corps en dessus et en dessous d’un noir profond et luisant. Téte droite, cylindrique; quatre fois aussi longue que large; séparée du cou par un sillon circulaire; lisse et imponc- 428 COLEOPTÈRES NOUVEAUX. tuée dans le premier cinquième de sa longueur, couverte sur le surplus de petites rides transversales assez éloignées les unes des autres. — Cou plus gros que la tête, bulbiforme, caché aux trois quarts dans le prothorax. — Yeux latéraux, petits, ronds, convexes, modérément saillants, rouges. — Aostre presque un tiers plus long que la tête; conique,et obsolètement pointillé sur les côtés jusqu’au milieu de sa longueur où il est noduleusement renflé et reçoit les antennes : cylindrique ensuite, faiblement courbé et élargi à son extrémité. — Antennes plus courtes que le rostre, insérées au milieu de sa longueur, moniliformes, revêtues de quelques petits poils roux : leurs trois derniers articles un peu plus gros que les autres et plus velus, le dernier ovalaire.—Prothorax de la lon- gueur du rostre; coupé carrément en avant où il est environ an quart plus large que la tête et moitié moins large qu'à sa base, s’élargissant en ligne un peu oblique jusqu'au quart de sa longueur,puis en ligne faiblement courbe jusqu'a la moitié de celle-ci : presque parallèle ou faiblement rétréci ensuite jusqu'aux cinq sixièmes et delà rétréci en ligne obtusément courbe jusqu’à sa base, celle-ci légèrement en arc renversé ; lisse et plan en-dessus ; convexement déclive et ponctué sur les côtés : marqué sur ceux-ci en-dessus dans le premier cin- quième de sa longueur d’une dépression longitudinale pré- sentant quelques petits poils raides et roux,et rayé sur sa partie dorsale de très-petites rides transversales; creusé sur sa ligne longitudinalement médiane d’un sillon large et profond attei- goant presque le bord antérieur où il est plus profond qu'à sa base. — £/ytres un peu plus larges à leur base que le protho- rax à son bord postérieur; presque deux fois aussi longues que lui ; à côtés presque parallèles ou se rétrécissant très-faible- ment de la base à l’extrémité : celle-ci presque coupée carré- ment avec ses angles externes arrondis : leur bord externe horizontal, finement rebordé et faiblement sinué au milieu CURCULIONITES — Rhyticephalus. 429 de sa longueur ; planes en-dessus, subconvexement perpen- diculaires sur les côtés,et subconvexement déclives à l’extré- mité; légèrement échancrées en arc à leur base : les épaules obtusément arrondies ; chacune à neuf stries : la première, à partirde la suture, étroite : la seconde plus large : toutes deux plus profondément creusées dans la moitié médiane de leur longueur,marquées de quelques points à leur base, faiblement et étroitement creusées et ponctuées régulièrement à leur extrémité : la troisième, bifurquée à sa base, ponctuée dans toute sa longueur et terminée à son extrémité par une ligne de points se réunissant à la seconde strie : la quatrième aussi bifurquée à sa base est garnie ainsi que les cinquième et sixième, dans la première moitié de leur longueur, de points plus gros que ceux de la troisième : ces stries s’élargissant et se creusant davantage dans la seconde moitié où leur ponctuation est moins profonde, plus écartée et presque effacée : la septième im- ponctuée et très-étroite dans la seconde moitié de sa longueur : la huitième également imponctuée s’arrêtant à la moitié de l’élytre : et la neuvième très-étroite, seulement ponctuée à son extrémité où elle rejoint la première en suivant le contour apical de l’élytre. Intervalles irréguliers et inégalement relevés: le premier contre la suture, large, plan et parallèle dans toute sa longueur : le second,relevé en côte arrondie dans le premier tiers , se rétrécit et se déprime graduellement jusqu'aux quatre cinquièmes de sa longueur, ne présentant alors qu’une faible côte ponctuée et presque crénelée, se relevant et s’élargissant graduellement ensuite jusqu’à l’extrémité où il est plan et presque de la largeur du premier intervalle : le troisième peu convexe et le plus large de tous : le quatrième convexe et un peu plus relevé que les autres : les cinquième, sixième et septième relevés en côte mince et convexe, surtout dans la dernière moitié de leur longueur : les autres plus faibles et plus minces; près de l'extrémité des qua- 430 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. trième, cinquième, sixième et septième intervalles et presque au dernier sixième de sa longueur, l’élytre présente une impression transversale qui la fait paraître presque rétrécie en cette partie. En dessous : Corps plus brillant qu’en dessus. — Téte ridée transversalement comme en dessus. Rostre chargé entre l’in- serlion des antennes d’une carène longitudinale. Prothorax longitudinalement sillonné dans sa partie médiaire : ce sillon plus profond près des hanches. Métasternum plan, creusé au milieu d’un sillon longitudinal. Côtés du métathorax large- ment et peu profondément sillonnés, couverts dans ce sillon de points assez gros et espacés. Abdomen profondément et largement sillonné sur sa ligne longitudinalement médiaire ; longitudinalement et peu profondément déprimé sur ses côtés où il présente quelques points irrégulièrement espacés ; der- nier anneau granuleux. — Pattes courtes, robustes, parcimo- nieusement revêtues de petits poils roux. Cuisses renflées, comprimées : les antérieures armées en-dessous aux trois quarts de leur longueur d’une dent forte et aiguë. Tibias minces à leur base, comprimés et s'élargissant ensuite jusqu’à leur extrémité où ils sont chacun bidentés en-dessus : les anté- rieurs armés en outre extérieurement à leur extrémité d’une dent plus grande et plus forte. PATRIE : Madagascar. Brenthus unidentatus. Niger, nitidus, glaber. Thorace elongato sub-conico, ad quartam par- tem longitudinis post basin lateribus sub rotundalo ampliato, supra profonde canaliculato, canalicula ante apicem evanescente. Elytris planis, vix e basin ad apicem attenuatis, in ipso apice singulatim rotundatis leviter productis, punctato-striatis : duabus striis suturæ proæimis impunctalis aut vix punctatis : lineis duabus approximatis, interruplis, punctoque basali flavo-rufis singulatim ornatis ; femoribus clavatis, omnibus acute uni-dentatis. CURCULIONITES. — Brenthus. 431 Long. du corps 25 à #1 millim.; du rostre 10 à 44 millim. Larg. 4 à 5 millim. Ilest voisin du B. bidentatus Fagr , dont il se distingue par sa taille toujours plus grande, son prothorax moins conique, plus fortement sillonné transversalement à la base, par la ponc- luation plus forte de ses stries, par la tache existant à la base du troisième intervalle, l'absence de tache sur le huitième et par l’épine unique dont sont armées ses cuisses, 11 se rapproche aussi du 2. difficilis Scnoenu., mais il s'en distingue par sa taille plus petite, son prothorax non rétréci dans son milieu, par les taches de ses élytres, etc., etc. Téte allongée, deux fois ou presque deux fois aussi longue que large ; faiblement rétrécie d'avant en arrière; coupée carrément en arrière par un sillon transversal qui la sépare du cou, notamment sur les côtés : ses angles postérieurs presque droits et à peine arrondis; faiblement convexe en- dessus plus ou moins longitudinalement arquée sur le front; lisse, d’un noir brillant ; marquée dansles grands exemplaires, sur le vertex contre le sillon séparatif, d’une assez large impression triangulaire séparée en deux parties par une petite élévation caréniforme. — Cou bulbiforme, presque aussi large que la tête y compris les yeux, et caché en majeure partie dans le prothorax. — Yeux petits, globuleux, assez saillants, bruns, — Rostre aussi long que le prothorax , aussi large à sa base que la tête en avant du front, presque cinq fois aussi long qu'elle, se rétrécissant graduellement de sa base à son extrémité près de laquelle il s’élargit un peu et se recourbe faiblement ; subarrondi jusqu'aux trois cinquièmes de sa lon- gueur où il est noduleux, presque plan ensuite, soit en-dessus, soit sur les côtés; creusé sur sa ligne longitudinalemert mé- diaire d’un sillon plus ou moins visible jusqu’à l'insertion des antennes,et toujours bien apparent depuis celle-ci jusque près de son extrémité, — Antennes insérées aux trois cinquièmes 439 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. de la longueur du rostre ; noires ; les six premiers articles obco- niques, brillants, parsemés de petits poils noirs : les suivants un peu plus épais,presque en carrés allongés,un peu déprimés, revêtus de poils noirs serrés qui les font paraitre obscurs : le dernier presque conique et pointu. — Prothorax d’un noir moins brillant que la tête et le rostre; aussi long que ce dernier, coupé carrément er avant où il est presque aussi large que la tête y compris les yeux ; parallèle dans le tiers an- térieur de sa longueur, sinueusement un peu élargi jusqu'aux trois quarts de celle-ci, puis rétréci en ligne courbe jusque près de la base, sur laquelle ses côtes, se redressant dans une très-petite longueur, tombent carrément ; obtusément en arc renversé et rebordé à sa base; cylindrique dans son tiers antérieur, un peu plan en-dessus et subconvexement déclive sur les côtés dans les deux autres tiers; creusé d’abord, près de sa base et immédiatement après son rétrécissement, d’un sillon transversal formé de deux arcs renversés dont les extré- mités internes réunies s’avancent à angle aigu sur sa ligne médiane, et ensuite sur celte même ligne d'un sillon longi- tudinal s'arrêtant au premier cinquième de la longueur: ce sillon assez large et profond de la base à la moitié se continue par une très-faible strie, jusqu’à son extrémité (dans les petits exemplaires le prothorax n’est parallèle que dans le premier cinquième de sa longueur, le sillon transversal de la base est droit, et le sillon longitudinal est également profond dans toute sa longueur). — Elytres un tiers plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, aussi larges que lui à sa plus grande largeur, et un tiers plus longues que lui; très-faiblement rétrécies de la base à l'extrémité où elles sont chacune arrondies : un peu prolongées au-delà de l’abdomen, et coupées carrément vers la suture : leur bord externe, légèrement sinué dans la moitié de sa longueur, et ascen- dant dans le dernier cinquieme de celle-ci; très-faiblement CURCULIONITES — Prenthus. 433 échancrées ensemble, en arc, à leur base : les épaules un peu obliquement arrondies; planes eu-dessus, subconvexe- ment perpendiculaires sur les côtés et un peu fléchies en- dessous; déclives dans le dernier cinquième de leur lon- gueur et un peu relevées à leur extrémité; chacune à dix stries, la première contre la suture, fine et ne présentant que quelques points très-petits à sa base et à son extrémité : les deuxième et troisième également fines et marquées sur toute leur longueur de points plus gros : les quatrième, cinquième, sixième, septième et huitième marquées de points encore plus gros, mais à peine creusées dans la première moitié de leur longueur, à l’exception de la cinquième qui l'est assez fortement à la base, ce qui fait un peu ressortir le calus humé- ral qui est lisse: la neuvième très-étroite, sans ponctuation et ne commençant qu'après le premier cinquième de la lon- gueur, et la dixième également étroite, ponctuée seulement à sa base : (ces deux dernières stries sont ponctuées à leurs extré- mités dans les grands exemplaires; dans les petits la deuxième strie n’est pas ponctuée,et la troisième ne l’est que très faible- ment). Intervalles de un à quatre,relevés et plans: les troisième et quatrième plus larges que les autres : les suivants relevés seulement dans la dernière moitié dela longueur et graduelle- ment, en côte mince el arrondie : le neuvième s’épaississant dans le dernier cinquième de sa longueur suit l'extrémité de l'élytre et rejoint le premier : les deuxième et troisième s’épais- sissent aussi tout à fait à l'extrémité : le quatrième se réunit au sixième vers le dernier cinquième de la longueur en enclo- sant le cinquième et se continue ensuite comme les septième et huitième jusque près de l'extrémité entre le troisième et le neuvième, où existe une dépression en forme de fossette ; noires et ornées chacune de trois lignes d'un rouge jaunûtre : la première sur le deuxième intervalle, commencant au quart de la longueur et allant jusqu’à l’extrémité, la seconde sur Annales de la Société Linnéenne. 28 434 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. le troisième intervalle, partant de la base, s'arrêtant au tiers de l’élytre un peu plus bas que le commencement de la pre- mière, reparaissant à la moitié de l'élytre et s’arrêtant aux deux tiers de celle-ci : enfin la troisième très-courte, en forme de point allongé et placée à la base du quatrième intervalle. (Dans les petits exemplaires la bande sur le deuxième inter- valle est interrompue à son milieu et dans un trajet aussi long que la seconde partie de la bande du troisième intervalle). Dessous du corps et pattes d’un noir brillant. Prothorax ridé transversalement chez les exemplaires de grande taille. Métathorax obsolètement ponctué sur les côtés dans ceux-ci : creusé dans tous, sur sa ligne longitudinalement médiane, d’un sillon assez fort ; dernier anneau de l'abdomen ruguleusement ponctué. — Pattes allongées, assez robustes, les antérieures plus longues que les autres. Cursses renflées et armées cha- cune, au tiers avant leur extrémité, d’une petite épine assez aiguë. 7'bias antérieurs un peu comprimés, échancrés en dedans vers leur extrémité et munis extérieurement d’une forte épine dirigée en arrière; tibias des autres pattes com- primés, s’élargissant de la base à l'extrémité ; tous revêtus sur leur tranche interne de petits poils roux et très-fins. Zarses allongés, peu élargis, revêtus en-dessous d'une pubescence roussâtre très-serrée, Parrte : Caracas dans la Colombie, Brenthus consentaneus. Niger, nitidus, glaber. Rostro canaliculato, duabus lineis elevatis arcuatisque ante antennarum insertionem instructo. Prothorace sub- conico, supra subtusque canaliculato. Elytris subparallelis, conjunc- tim in apice obluse rotundatis : supra plants, profunde punctato-striatis, striis duabus ad suturam impunctatis; lineis duabus approximatis, énterruptis, punctisque tribus flavo-rufis, singulatim ornatis. Femo- ribus clavatis, omaibus acute dentatis. CURCULIONITES. — Brenthus. 436 g' Rostro cum capite thorace longioribus, rostro ad apicem parum dilatato. Femoribus posticis duabus dentibus validis remotisque arma- lis ; libiis posticis arcuatis, ® Rostro ad apicem tenui, cylindrico, cum capite, thorace brevio- ribus. Femoribus posticis uni-dentatis ; tibiis posticis rectis. Var. Elytris lineis duabus interruptis et tantummodo puncto laterali, flavo-rufis. Long. du corps 17 millim ; du rostre 5 1/2 millim. Larg. 3 millim. © Id. 47 millim.; id. 4 millim, Id. 5millim. Très-voisin du B. bidentatus Far. dont il se distingue prin- cipalement par le sillon creusant le dessous du prothorax, par la ponctuation des côtés de l’abdomen, etc., etc. Téte, presque deux fois aussi longue que large ; fortement rétrécie d'avant en arrière ; coupée carrément en arrière par un sillon transversal qui la distingue du cou, notamment sur les côtés, les angles postérieurs aigus et relevés chacun soit en dessus soit en dessous en forme de petit tubercule; fai- blement convexe en dessus ; longitudinalement arquée sur le front, uu peu plus fortement dans la femelle que dans le mâle ; creusée sur le vertex contre le sillon distinctif du cou d’une dépression oblongue chargée dans son milieu d’une très- petite carène; lisse, d’un noir brillant. — Cou bulbiforme presque entièrement enfoncé dans le prothorax. — Yeux petits, globuleux, assez saillants, glauques. — Rostre du mdle aussi long avec la tête que le prothorax, aussi large à sa base que la tête en avant, se rétrécissant légèrement jus- qu'aux trois cinquièmes environ de sa longueur où il est latéralement noduleux , puis assez fortement rétréci jusqu’à son extrémité vers Jaquelle il s’élargit un peu; faiblement convexe en dessus, légèrement crénelé sur les côtés en avant et en arrière de l'insertion des antennes ; faiblement sillonné en dessus sur sa ligne longitudinalement médiane et dans presque toute sa longueur ; chargé de chaque côté du sillon 436 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. d'une petite élévation costiforme, d’abord oblique et ensuite arquée, commençant au tiers de sa longueur et s’arrêtant près de l'insertion des antennes. — Rostre de la femelle un tiers plus court,se rétrécissant fortement de sa base jusqu’un peu avant la moitié de sa longueur où il est moins noduleux sur les côtés, bien rétréciet cylindrique ensuite jusqu’à son extrémité; sillon médiaire très-faible s’arrêtant à l’insertion des antennes : élévations costiformes très légères. — Æntennes insérées sur les nodosités du rostre; noires ; moniliformes, s’épaississant graduellement : le dernier article allongé et aigu à l’extrémité ; revêtues de petits poils noirs plus serrés sur les cinq derniers articles qu'ils font paraître obscurs, — Prothorax d’un noir moins brillant que la tête et le rostre; aussi long dans les mâles et plus long dans les femelles que la tête et le rostre réunis; coupé carrément en avant où il est moins large que la tête et les yeux,et moitié moins large qu’à sa base : celle-ci rebor-- dée et en arc renversé; très-faiblement élargi en ligne obli- que dans le premier quart de sa longueur,s’élargissant ensuite davantage en ligne légerement oblique jusqu'aux deux tiers de celle-ci, puis se rétrécissant brusquement en s’arrondis- sant sur les côtés jusqu'aux cinq sixièmes où ses côlés se redressent pour tomber perpendiculairement sur la base; subeylindrique dans le premier quart de sa longueur, plan sur le reste et subconvexement déclive sur les côtés; creusé d’abord immédiatement après son rétrécissement d’un sillon transversal formé de deux arcs renversés dont les extrémités internes réunies s’avancent à angle aigu sur la ligne médiane, et ensuite sur cette même ligne d’un sillon longitudinal large et profond remontant jusqu’au premier quart de la longueur. — Élytres un peu plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, moins larges que lui à sa plus grande largeur ; aussi longues que lui et la tête réunis ; presque pa- rallèles et très-obtusément arrondies chacune à leur extrémité : CURCELIONITES. — Brenthus. L37 leur bord externe à peiue sinué au milieu de sa lon- gueur; échancrées ensemble en arc à leur base, avec les épaules obliques et lisses ; planes en dessus, subconvexement perpendiculaires sur les côtés, un peu fléchies en dessous contre la poitrine, et légèrement déclives à l'extrémité ; cha- cune à dix stries un peu plus fortement creusées dans leur moilié postérieure : ces stries ponctuées, à l'exception des pre- mière, deuxième, neuvième et dixième qui sont lisses : la troi- sième un peu plus large dans le milieu de sa longueur, et la quatrième dans le premier tiers de celle-ci : la neuvième ne commençant qu'au quart de la longueur. — /ntervalles, relevés, plans sur le dos, arrondis et plus minces sur les côtés surtout en arrière : le second beaucoup plus mince et moins relevé que les autres,se réunissant à l'extrémité avec le quatrième, enclosant le troisième : le neuvième épaissi à son extrémité, joignant presque le quatrième : entre ce qua- trième intervalle et le neuvième l'élytre est imprimée près de son extrémité d’une fossette presque triangulaire; noires, luisantes, et ornées chacune de deux lignes et de trois points d’un rouge jaunâtre, ainsi placés : la première ligne sur le troisième intervalle, commencant un peu après la moitié de l’élytre, n’occupant qu’un peu plus du neuvième de la longuenr de celle-ci, reparaissant après les deux tiers el s’arrétant un peu avant l'extrémité : la seconde sur le quatrième intervalle , partant de la base et descendant presque à la moitié de l’élytre où elle s'interrompt pour reparaître en forme de point plus ou moins allongé un peu avant le dernier tiers de celle-ci : le premier point sur le sixième intervalle en face du lieu où s’interrompt la seconde ligne : le second point très petit sur le huitième intervalle au dessus du preinier point, et enfin le troisième aussi très- petit presque à l'extrémité du neuvième intervalle, J'ai vu plusieurs individus chez lesquels le second point manquait. 438 COLEOPTÈRES NOUVEAUX. Dessous du corps et pattes d'un noir brillant. Rostre avec une faible ligne élevée de chaque côté et une carène longitudi- nale dans le milieu partant de l'insertion des antennes et allant jusqu’à son extrémité. Prothorax, marqué sur chaque côté d’une dépression oblongue, et creusésur saligne longitu- dinalement médiane d’un profond sillon partant des hanches et n'atteignant pas son extrémité. Métathorax creusé de chaque côté d’un large sillon longitudinal grossièrement ponctué et sur sa partie longitudinalement médiane d’un autre sillon plus étroit et plus profond. Premier anneau de l’abdo- men également creusé d’un sillon longitudinal sur sa ligne médiane et de petites dépressions irrégulières et ponctuées sur ses côtés : dernier anneau finement ponctué. Pattes courtes, assez robustes, les antérieures beaucoup plus grandes que les autres, Cuisses légèrement renflées ; armées, les quatre premières au tiers avant leur extrémité,d’une petite dent aiguë plus forte aux antérieures qu'aux intermédiaires, et les pos- térieures de deux dents, dont la première est plus longue, au premier tiers de la longueur, et la seconde, plus courteet plus aiguë, au second tiers, 7ébias antérieurset intermédiaires légé- rement déprimés et échancrés intérieurement,garnis dans cette échancrure de petits poils roux : les postérieurs déprimés, arqués et garnis également de petits poils roux. — Toutes les cuisses des femelles, unidentées, leur tibias droits, légèrement déprimés et un peu élargis à leur extrémité. — Tarses peu dilatés, garnis en dessous d’une pubescence serrée, jaunâtre : le dernier article aussi long que tous les autres réunis. ParTriE : Cayenne. Nemocecphalus longiceps. Elongatus, angustus. Capite nigro, elongato, subcylindrico, disperse obsoletissimeque punctato. Rostro nigro, longiore, usque ad medium CURCULIONITES. — Vemocephalus. 439 subconico, lateribus sublanuginoso, apice dilutato, subplano. Thorace elongato , lateribus post medium perparum rotunditer ampliato, supra brunneo-nigro, subplano, longitudinaliter profunde canaliculato, cana- licula rufa. Elytris brunneo-rufis, subparallelis, ante apicem lateribus impressis, in ipso apice singulatim obtuse-rotundatis ; obsolelissime striato punctulatis, ad suturam bi-strialis, stria secunda ad basin vix conspicua. Pedibus nmigris, posterioribus compressis, tibiis eorum latioribus ; omnibus intus breviter ciliatis. Long. du corps 15 mill ; du rostre 3 1/2 mill.. Larg. 2 4/2 mill. Voisin du Wermnocephalus(Brenthus)sublævis Scnosxs.,dont il se distingue principalement par la forme de son rosire et celle du prothorax, par les deux stries de ses élytres, etc., etc. Téte, noir brillant ; deux fois plus longue que large; dis- tincte du cou par un sillon transversal ; presque cylindrique, se rétrécissant à peine d’arrière en avant vers le bord posté- rieur des yeux, plus fortement rétrécie sur le front ; glabre, três-obsolètement et lâchement pointillée en dessus. — Cou, un peu plus gros que la tête, presque entièrement caché dans le prothorax. — Yeux rouges, petits, subarrondis, modérément convexes, et peu saillants. — Aostre, noir bril- lant ; un tiers plus long que la tête ; aussi large à sa base qué celle-ci au devant des yeux, se rétrécissant graduellement jusqu’à la moitié de sa longueur, noduleux et élargi ensuite jusqu’à son extrémité où il est plus large qu’à sa base; con- vexe en dessus, et latéralement sillonné avant l'insertion des antennes : ces sillons émettant des poils bruns lanugineux et dirigés un. peu en avant ; presque plan après l'insertion des an- tennes et creusé après celle-ci sur sa ligne longitudinalement médiane d’un petit sillon allant jusqu’à son extrémité : celte dernière assez profondément et subtriangulairement échan- crée. — Mandibules fortes, un peu saillantes, faiblement ar- quées, aiguës à leur extrémité et armées près de leur base d'une 440 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. petite dent triangulaire. — {ntennes,noir brillant, peu épaisses; revêlues de petits poils de même couleur : les trois premiers articles obconiques, le premier aussi grand que les deux suivants réunis : les autres moniliformes : les trois derniers un peu plus gros et plus velus, ce qui les fait paraître obscurs : le dernier allongé et acuminé à son extrémité. — Prothorax un liers moins long que la tête et le rostre réunis, coupé car- rément en avant où il est un tiers moins large qu’en arrière; s’élargissant faiblement en ligne presque droite jusqu’au tiers de sa longueur, puis en ligne légèrement courbe jusqu’après la moitié de celle-ci et se rétrécissant ensuite, en ligne un peu plus courbe, jusqu’un peu avant la base, où ce rétrécis- sement est limité par un sillon transversal, après lequel ses côtés se redressent et tombent à angle aigu sur la base : celle- ci rebordée et coupée presque carrément; presque plan en dessus, convexement déclive sur les côtés; imponctué, glabre; creusé sur sa ligne longitudinalement médiane d’un sillon large et profond, atteignant presque ses bords antérieur et postérieur ; brun noir en dessus, peu luisant, avec le sillon longitudinal et ses côtés rouges. — Élytres un tiers plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur , un peu plus larges que lui à sa plus grande largeur; presque deux fois aussi longues que lui; presque parallèles jusqu'aux deux tiers de la longueur, se rétrécissant ensuite tres-faiblement jusqu'a leur extrémité où elles sont en- semble obtusément arrondies; coupées presque carrément à leur base, avec les épaules un peu obliques et obtusé- ment arrondies : leur bord externe, horizontal; planes en dessus, subconvexement perpendiculaires sur les côtés et légèrement déclives à leur extrémité près de laquelle elles ont chacune sur les côtés une impression triangulaire qui les fait paraître comme comprimées en cette partie; creusées chacune, contre la suture, de deux stries rapprochées et CURCULIONITES. — Vemocephalus. 441 imponctuées : la première plus profonde et plus large que la seconde, cette dernière à peine visible dans le premier tiers de sa longuear : et en outre,contre le bord latéral,de deux autres stries très-fines et très-rapprochées, linterne ne com- mençant à paraître creusée qu'après le premier quart de la longueur; premier intervalle contre la suture, large, plan dans le premier et le dernier cinquième de sa longueur , légerement déclive sur son bord interne dans les trois cin- quièmes médiaires et garni sur toute sa longueur d’une ligne de points très-fins et à peine visibles : second intervalle mince arrondi et moins élevé que le premier et la surface de l'élytre : intervalles des stries latérales, très minces et un peu arrondis; marquées chacune en outre sur le reste de leur surface de six lignes de points obsolètes à peine visibles, et chargées sur les côtés près de leur bord externe dans le dernier sixième de leur longueur d'une côte élevée, se prolongeant sur leur bord apical qu’elle recouvre en rejoignant le premier inter- valle. D’un rouge brunâtre peu luisant, avec le premier inter- valle, l'extrémité et le calus huméral un peu plus bruns. En dessous, Téte noire, peu convexe, creusée sur sa partie médiane d’une petite fossette oblongue, et à droite et à gau- che d’une ligne longitudinale de petits points émettant chacun un poil noir et couché. Rostre noir, creusé sur sa partie médiane d’ane fine strie longitudinale et de chaque côté de celle-ci d'une cannelure crénelée et poilue dans le fond , s’arrétant après l’insertion des antennes. Prothorax rouge, lisse, brillant, creusé à sa base sur la partie médiane d'une fossette oblongue. Reste du corps, d’un rouge clair brillant : les trois derniers anneaux de l’abdomen bruns, ponctués, le dernier revêtu sur son tiers médian de poils roux assez longs et serrés. Poitrine et premier anneau de l’abdo- men longitudinalement sillonnés dans leur milieu. Pattes courtes, robustes, brun noir brillant, les antérieures plus 442 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. longues que les autres ; cuisses renflées, muliques, compri- mées, les postérieures beaucoup plus fortement que les autres. Tibias comprimés, longitudinalement cannelés extérieure- ment el intérieurement, arqués sur leur bord supérieur et revêtus sur leur bord inférieur d’une frange de petits poils roussâtres. Les antérieurs, moins comprimés que les autres, resserrés près de leur extrémité, el armés à celle-ci du côté externe d’une dent aiguë dirigée en arrière : les intermédiaires plus élargis, droits à leur bord inférieur avec une très-petite dent à leur extrémité extérieure : les postérieurs presque du double plus larges que les autres, beaucoup plus comprimés vers leur bord inférieur qui est tranchant et un peu arqué au tiers de sa longueur. Zurses assez épais, brun rougeûtre, le premier article triangulaire, le second presque carré, le troi- sième bilobé, et le quatrième grèle terminé en massue , aussi long que les trois autres réunis et d’une couleur plus claire : ceux-ci revêlus en dessous d’une pubescence jaune, serrée. PaTRiE : Brésil. Nemocephalus piceus. Elongatus, anqustus, qlaber, piceus, supra opacus, subtus nitidior, piceo-rufus. Capite et rostro, lateribus subtusque punctatis. Thorace subovato, ante basin constricto, in medio profunde sulcato. Elytris sub- parallelis, sublilissime striato-punctatis, striis duabus approximatis sulciformibus ad suturam impressis, lateribus ad apicem foveolato- compressis. SZ Capite elongato, subcylindrico ; rostro ante apicem parum arcuato, capile plus duplo longiore, in medio longitudinaliter striato ; antennis ante apicem (ad lertiam partem longitudinis) insertis, longioribus. Elytris supra ante apicem deflexis, in apice subtruncatis. 2 Capite parum elongato ; rostro capite triplo longiore, basi crasso, post antennas lenuiori, filiformi, recto ; antennis ante medium rostri inseris, brevioribus ; elytris in apice conjunctim obtuse rotundatis. CURCULIONITES. — Vemocephalus. 443 ! Long. du corps 13 millim.; du rostre 4, 2/10 millim. Larg. 2, 3/10 millim. À Id, 42 millim.; id. 3 millim. Id. 2, 4/10 millim, Voisin du Vemocephalus (Brenthus) suturalis Fasr., dont il a la taille et la forme, mais un peu plus étroit et en différant par la ponctuation de ses élytres, sa coloration, etc., etc. Téte bruse, droite : celle du mâle allongée, presque cy- lindrique, faiblement rétrécie d'avant en arrière ; celle de la femelle petite,plus de moitié moins longue que celle du mâle, à peine rétrécie en arrière : dans les deux sexes, presque moitié plus étroite sur le devant du front qu’en arrière des yeux ; distincte du cou par un sillon transversal ; lon- gitudinalement subconvexe jusqu’au milieu des yeux, légèrement déclive ensuite sur le devant du front; lisse en dessus et marquée sur les côtés de points assez gros el espacés et d’une ligne de points obsolètes au bord interne des yeux. — Cou entièrement caché dans le prothorax. — Yeux un peu oblongs, modérément convexes, peu saillants , roux clair. — Rostre du mâle, brun, deux fois plus long que la tête, aussi long que le prothorax : arrondi, se rétrécissant très-faiblement de sa base aux deux tiers environ de sa lon- gueur, où il présente de chaque côté une petite nodosité, ensuite un peu élargi à son extrémité près de laquelle il est faiblement recourbé; creusé en dessus sur sa ligne longitudi- nalement médiane, d’une strie fine et plus marquée au-dessus de l’insertion des antennes; ros/re de la femelle plus court que celui du mäle, brun, épais et se rétrécissant faible- ment de sa base au tiers de sa longueur : plus de moitié plus étroit, cylindrique, presque filiforme et rouge dans les deux tiers suivants, sans strie en dessus, ni nodosité sur les côtés ; lisse dans les deux sexes. — Antennes brunes, plus longues et de couleur plus foncée dans le mäle que dans la fe- melle ; insérées chez le premier sur les nodosités existant aux 441 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. deux tiers de la longueur du rostre, et chez la seconde sur le rostre même au premier tiers de sa longueur ; de onze arti- cles, plus longs dans le mâle que dans la femelle : les huit premiers obconiques, les trois derniers allongés, sétacés : le dernier acuminé à l'extrémité; revêtues de petits poils bruns plus courts et plus serrés sur les derniers articles, ce qui les fait paraître obscurs. — Prothorax brun rougeûtre, subova- laire, un peu plus étroit dans le mâle que dans la femelle, coupé carrément en avant où il est plus large que la tête et les yeux, et plus d’un tiers plus étroit qu'à sa base : s’élargis- sant en ligne oblique très-faiblement courbe jusqu’à la moitié de sa longueur, puis rétréci en ligne un peu plus courbe jusque près de la base où le rétrécissement est limité par un sillon transversal après lequel les côtés se redressent et tom- bent à angle aigu sur la base : celle-ci coupée carrément et rebordée; presque plan en dessus, convexement déclive sur les côtés ; creusé sur sa ligne longitudinalement médiane d’un sillon plus profond et plus large dans le mäle que dans la femelle, s'étendant en arrière jusqu’au rebord de la base et n’alteignant pas le bord antérieur, près duquel il est limité dans le mäle par une petite dépression transversale et presque sulciforme.—Æl/ytres brun rougeñtre,leur base dans une très- petite étendue d’un vert brillant, surtout dans la femelle ; un peu plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, à peu près aussi larges que lui à son diamètre le plus grand ; plus de deux fois plus longues que lui ; presque parallèles, à peine ou très-peu rétrécies des épaules aux quatre cinquièmes de leur longueur et un peu plus fortement ensuite; tronquées à leur extrémité dans le mäle, et obtusé- ment arrondies ensemble dans la femelle : leur bord externe horizontal, légèrement sinueux à l'extrémité ; coupées carré- ment à leur base : l’angle huméral presque droit ; planes en dessus, longitudinalement un peu élevées dans le dernier tiers CURCULIONITES. — Vemocephalus. 445 de leur longueur, dans le mâle; subconvexement perpendi- culaires sur les côtés et déclives à l'extrémité; chacune à dix stries : la première contre la suture, subsulciforme, lisse et pe présentant que six à huit points dans le dernier cinquième de sa longueur : la deuxième également subsulciforme, un peu plus étroite que la première, ne présentant comme celle- ci que six à huit points dans le dernier cinquième de sa longueur et n'étant presque indiquée dans son premier quart que par une ligne de petits points : les troisième, quatrième, cinquième , sixième, septième et huitième un peu creusées vers la base de lélytre et seulement indiquées sur le reste de leur longueur, chacune par une ligne de petits points régulièrement espacés et qui, vus sous certain jour, parais- sent irisés de verdâtre : la neuvième formée d’une ligne de points jusqu’au milieu de sa longueur , creusée étroitement ensuite et ne présentant quelques points que tout-à-fait à son extrémité : la dixième enfin creusée dans toute sa longueur, très-rapprochée de la neuvième et comme elle ne présentant que quelques points à son extrémité. Le premier intervalle relevé, assez large, subarrondi et marqué d’une ligne de tres- petits points, peu visibles, dans toute sa longueur : le second mince, arrondi et moins relevé que les premier et troisième : le troisième, plan, relevé seulement en côte arrondie dans le dernier cinquième de sa longueur : ceux de quatre à huit nullement relevés, s’arrêtant aux quatre cinquièmes de la longueur où l’élytre est creusée d’une petite fossette : le neu- vième relevé seulement au dernier cinquième de sa longueur en une côte arrondie, se prolongeant sur le bord apical de l’élytre et rejoignant le premier intervalle : le dixième relevé à partir du milieu, rejoint, en s’épaississant un peu, le neu- vième, avant l’extrémité de l’élytre. En dessous : corps de la mème couleur qu’en dessus, ab- domen un peu plusbrillant dans le mâle, rouge brunäâtre et 446 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. brillant dans la femelle. 71e creusée d’une fossette allongée, plus large dans la femelle que dans le mâle, et à droite et à gauche d’une ligne de points assez gros, suivant le bord des yeux, se prolongeant jusqu’au milieu du rostre dans le mâle , et sealement jusqu'à l’insertion des antennes dans la femelle. — Rostre du mâle chargé d’une carènelon- gitudinale entre l’insertion des antennes. — Premier anneau de l’abdomen du mâle creusé, sur sa ligne longitudinale- ment médiane, d’une fossette profonde et rugueuse, arrondie en avant, coupée carrément en arrière, et émettant soit en avant,soit en arrière une petite cannelure également rugueuse. — Pattes rougeàtres, assez grèles; cuisses en massue, mu- tiques, la imassue brune; tébias droits, faiblement comprimés, les antérieurs armés extérieurement à leur extrémité d’une dent aiguë, un peu plus forte chez le mâle que chez la fe- melle ; tarses allongés, assez minces : leurs deux premiers articles presque triangulaires, le troisième bilobé, le qua- trième grèle d’un rouge plus clair, en massue à son extrémité et presque de la grandeur des trois premiers réunis : ceux-ci revêtus en dessous d’une pubescence serrée, blanc-jaunâtre. PaTRIE : le Brésil. < Teramocerus obseurus. Elongatus, angustus, glaber, œreo-brunneus, supra opacus, subtus nitidior, abdomine rufo. Rostro tenui, supra leviler carinato, utrinque tenue canaliculato, versus apicem arcuato. Thorace elongato, lateribus levissime rotunditer amplialo, apice leviter et ante basin sat profunde constricto, in medio profunde sulcato. Elytris sublilissime striato-punc- tatis, striis duabus approximatis ad suturam impressis, subparallelis, in apice truncatis, singulo mucrone valido, introrsum perparum arcualo, instruclo. Long. du corps 19 millim.; du rostre 9 millim, Larg. 2 1/2 millim. CURCULIONITES. — Teramocerus. 417 Téte, brun bronzé, mat; droite, deux fois aussi longue que large, semi-cylindrique, un peu rétrécie d'avant en arrière, distincte du cou par une impression transversale : déclive en avant du front et creusée au milieu de celui-ci d’un sillon longitudinal plus profond en avant. — Cou globuleux presque entièrement caché dans le prothorax. — Yeux grands, arrondis, peu convexes et peu saillants, brun brillant, leurs cornéules bien distinctes.— Rostre noir mat, allongé, mince, un peu plus court que les élytres, subarrondi, droit, faiblement recourbé près de son extrémité; se rétrécissant gra- duellement et très-légèerement de sa base à son extrémité où il s’élargit et s’aplatit un peu ; présentant sur ses côtés après les deux premiers tiers de sa longueur une petite nodosité sur laquelle sont insérées les antennes ; chargé sur sa ligne longi- tudinalement médiane d’une légère carène s’arrêtant à l’in- sertion des antennes et continuée ensuite par un sillon fin et bien marqué se prolongeant presque jusqu'à l'extrémité ; creusé de chaque côté de la carène d’une petite cannelure commençant un peu après les yeux et s’arrêtant vers les an- tennes. — Antennes brun luisant, insérées avant l’extrémité du rostre, un peu moins longues que celui-ci ; de onze articles: les huit premiers obconiques : les deux suivants un peu plus grands et sétacés : le dernier encore plus allongé et acuminé à l’extrémité; revêtues dequelques petitspoils bruns, plus courts et plus serrés sur les trois derniers articles, ce qui les fait paraître obscurs. — Prothorax brun bronzé noir, mat, allongé, coupé carrément en avant où il est presque aussi large que la tête et les yeux réunis, et presque un tiers moins large qu’à sa base ; resserré après le premier septième de sa longueur, puis s’élargissant faiblement en ligne presque droite jusqu’après les deux tiers de celle-ci, se rétrécissant ensuite en ligne légèrement courbe jusqu'aux six septièmes où le rétrécissement est limité par un sillon transversal apres 448 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. lequel les côtés se redressent et tombent perpendiculaire- ment sur la base, celle-ci coupée carrément et renflée ; lisse et presque plan en dessus, convexement déclive sur les côtés ; creusé sur le renflement de sa base d’un sillon transversal et sur sa ligne longitudinalement médiane d’un autre sillon large et profond, s’arrêtant au rétrécissement antérieur et au premier sillon de la base. — Ælytres brun bronzé un peu rougeàätre mat, et présentant sur les côtés, vues sous certain jour, un reflet verdätre ; un peu plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, aussi larges que lui à son diamètre le plus grand, et deux fois aussi longues que lui; presque parallèles ou se rétrécissant très-légèrement jusqu’aux quatre cinquièmes de leur longueur et plus manifestement rétrécies ensuite jusqu’à leur extrémité : leur bord externe horizontal, très-légèrement arqué près de l’extrémité ; coupées carrément à leur base, leurs angles huméraux presque droits et faiblement arrondis; planes en dessus, subconvexement perpendiculaires sur les côtés et faiblement déclives à l’extré- mité, où elles sont coupées carrémeal et prolongées chacune en une pointe forte, arrondie, un peu recourbée en dedans, et d'un millimètre environ de longueur ; chacune à dix stries : les deux premières à compter de la suture profondément creusées et rapprochées l’une de l’autre, la seconde s’écartant de la première seulement dans le dernier quart de sa lon- gueur , où elles présentent l’une et l’autre une ligne de points imprimés: les troisième et quatrième légèrement creusées à la base et indiquées, chacune sur le reste de leur longueur ainsi que les cinquième, sixième, septièmeet huitième, par une ligne de très-petits points noirâtres : la neuvième formée d’une ligne de points jusqu’à la moitié de sa longueur, puis creusée très-étroitement et imponctuée : la dixième plus étroite en- core que la neuvième ne présente que quelques points à son extrémité ; le premier intervalle contre la suture, large, plan CURCULIONITES — TZeramocerus. 149 dans le premier sixième et dans le dernier cinquième de sa longueur, déclive contre la strie dans le surplus : le second très étroit, arrondi, plus abaissé que les premier et troisième , un peu relevé, élargi et plan dans le dernier cinquième de sa longueur : le troisième entièrement plan et nullement relevé, si ce n’est dans le dernier cinquième de sa longueur où il présente une côte mince et arrondie : ceux de quatre à huit nullement relevés, s’arrêtant aux quatre cinquièmes de la longueur, où Pélytre est triangulairement creusée : le neu- vième se relève dans son dernier cinquième en une côte arrondie rejoignant presque le troisièine : enfin le dixième relevé à partir du milieu rejoint de côté la dent apicale de l'élytre, laissant entre lui et le neuvième près de l'extrémité un petit intervalle sulciforme rugueusement ponctué ; le bord externe rejoint aussi en dessous la dent apicale, et l'intervalle qui se trouve alors entre lui et le dixième intervalle est éga- lement rugueux. En dessous : corps de la même couleur qu’en dessus, mais peu luisant ; abdomen brun rouge et brillant; te creusée dans sa partie médiane d’une strie fine, longitudinale, partant du cou et terminée avant les yeux par une petite fossette arrondie et plus profondément marquée, et de deux lignes de points assez gros partant des côtés, suivant les bords posté- rieur et inférieur des yeux et prolongés sous le rostre en s’affaiblissant graduellement jusque vers l'insertion des anten- pes : ces points émettant chacun un petit poil noir et couché. — Rostre chargé entre l'insertion des antennes d’une petite carène se prolongeant en s’affaiblissant jusque près de son extrémité; premier anneau de l’abdomen resserré de chaque côté dans le milieu de sa longueur et creusé dans sa partie médiane d'un sillon longitudinal assez profond. Pattes grèles, allongées, d'un noir brillant; cwrsses en massue, muliques; £ébias arrondis; {arses allongés, grêles Annales de la Société Linnoenne. 29 450 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. le premier article graduellement élargi : le second presque carré : le troisième bilobé : le quatrième à peine aussi grand que les deux premiers réunis, presque filiforme et légèrement en massue à son extrémité: les trois premiers revêtus en dessous d’une pubescence serrée, blanc-jaunätre. Patrie: le Brésil. S' Teramocerus pulchellus. Elongatus, angustus, glaber, supra violaceo-cyaneus , subopacus , subtus viridi-micans. Rostro tenui, reclo, ante apicem curvato, elytris breviori, supra subtri-carinalo, subtus lineis punctorum duabus, pube rufa vestitis, impresso. Thorace elongato, antice basique constricto , lateribus vix arcuato, in medio profunde sulcato, nigro-violaceo, antice et basi rufo. Elytris subparallelis, ad apicem perparum angustis, in ipso apice truncatlis et singulo mucrone valido, recto, aculo, instructo ; supra subtilissime punctalo-striatis, striis duabus profundioribus , approæimalis, ad suluram impressis ; viridi-cyaneis, in dorso linea longitudinali viridi micante singulo ornato ; margine exteriore sutura- que rufis. Long. du corps 16 millim ; du rostre 7 millim. Larg. 2 millim. Cette jolie espèce dont je ne connais que le màle, se rap- proche beaucoup du T. Janthinus Scnoenu., à côté duquel elle doit, je crois, être placée. Téte droite, allongée, graduellement rétrécie d’avant en arrière, où elle est plus étroite que le cou; convexe, transversalement et finement ridée en dessus ; creusée au milieu du front d’un petit sillon longitudinal s’élar- gissant en avant où il se termine par une petite impres- sion ponctiforme ; marquée sur les côtés de quelques points espacés et plus gros vers les yeux; d’un beau violet en dessus et d’un cuivreux verdâtre sur les côtés. — Cou bulbi- forme, beaucoup plus gros que la tête à sa base, aussi gros CURCULIONITES. — Teramocerus. 4b1 qu'elle y compris les yeux, et presque entièrement caché dans le prothorax.— Yeur arrondis, modérément convexes, peu saillants, glauques. — ARostre droit, mince, un peu recourbé près de son extrémité, aussi long que la tête et le prothorax réunis; se rétrécissant à peine de sa base à son extrémité où il s’élargit légèrement ; noduleux aux quatre cinquièmes de sa longueur, où sont insérées les antennes ; plan et longitudina- lement sillonné sur ses côtés ; modérément convexe en dessus; chargé sur sa ligne médiane d’une fine carène longi- tudinale s’arrêtant à l’insertion des antennes et de là suivie presque jusqu’à l'extrémité du rostre par un sillon assez profondément creusé ; chargé sur chacun de ses côtés d’une petite élévation longitudinale et costiforme s’arrêtant égale- ment à l'insertion des antennes; d’un noïr bleuâtre.—Antennes grêles, un peu plus courtes que le rostre, atteignant le bord antérieur du prothorax : leurs huit premiers articles obconi- ques, allongés, noir brillant, et revètus de quelques petits poils noirs : les trois derniers filiformes, rougeätres, revêtus d'une pubescence grise, qui les fait paraitre obscurs : le dernier aussi long que les deux précédents réunis, et acu- miné à son extrémité. — Prothorax allongé, coupé carrément à sa base et en avant où il est un peu plus large que la tête et les veux et un quart environ moins large qu’à sa base ; rétréci près de son bord antérieur, qui est en forme de bourrelet, graduellement ensuite élargi, en ligne un peu oblique jusqu’au quart de sa longueur, puis très-faiblement en ligne à peine courbe jusqu’à sa base, près de laquelle il est assez fortement resserré sur les côtés par une impression transversale moins marquée en dessus et interrompue au milieu; plan en dessus, convexement déclive sur les côtés, marqué près de sa base, d’une strie transversale, qui fait paraître celle-ci comme bordée, et creusé sur sa ligne mé- diane d’un sillon longitudinal large et profond, touchant la 452 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. base et s’arrêtant au bourrelet du bord antérieur ; lisse, d’un violet noirâtre avec ses bords antérieur e: postérieur rouges el le fond du sillon rougeûtre. — Ælytres un peu plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur et à son diamètre le plus grand, presque deux fois aussi longues que lui, parallèles dans les quatre premiers cinquièmes de leur longueur, faiblement rétrécies ensuite : leur bord externe horizontal, légèrement sinué au milieu de sa longueur et un peu arqué près de son extrémité; coupées carrément à leur base : leurs angles huméraux presque droits et légère- ment arrondis; planes en dessus, subconvexement perpendi- culaires sur les côtés et faiblement fléchies en dessous ; dé- clives dans le dernier cinquième de leur longueur, coupées carrément à leur extrémité et prolongées chacune en une pointe, droite, arrondie et aiguë, d’une longueur moindre d’un millimètre; chacune à dix stries : les deux premières à compter de la suture profondément creusées et rapprochées l’uve de l’autre, entièrement imponctuées dans les quatre premiers cinquièmes de leur longueur et présentant chacune dans le dernier cinquième une ligne de dix à douze points : dans ce dernier cinquième la seconde strie s’écarte de la première et ineline uv peu en arc vers le bord externe : les stries de trois à huit très-faiblement creusées à la base et à peine dans le reste de leur longueur, garnies chacune d’une ligne de points très-petits et serrés : la neuvième, ne com- mençant qu’au premier sixième de la longueur de l’élytre, n’est d’abord marquée que par des points jusqu’au tiers de celle-ci d’où elle se continue par un sillon très-étroit,imponc- tué, jusqu'aux quatre cinquièmes où elle s’élargit subitement et présente dans le fond huit points bien marqués : la dixième entièrement lisse, large dans le premier quart de sa longueur et se continuant ensuite par un sillon trés-étroit s’élargissant près de l’épine apicale où il présente quelques CURCULIONITES: — Teramocerus. 453 points enfoncés. Le premier intervalle contre la suture, relevé, plan à sa base et à son extrémité et un peu déclive contre la strie dans le reste de sa longueur : le second, tres- étroit, arrondi, beaucoup plus abaissé que le premieret le troisième,et plan à son extrémité : le troisième,un peu relevé seulement à sa base et beaucoup plus fortement dans le der- nier cinquième de sa longueur où il présente une côte sait- faute et arquée : ceux de quatre à huit à peine relevés, s’arrêtant tous au dernier cinquième de la longueur où ils sont limités par une fossette assez profonde qui fait paraître l’élytre convexement déclive en cette partie : le neuvième et le dixième ne sont saillants et en forme de côte arrondie que dans le dernier cinquième de la longueur et se réunissent vers la dent apicale sur laquelle le neuvième se réunit avec le premier. Les élytres sont d’un bleu verdâtre en dessus et d’un beau bleu un peu violacé sur les côtés avec une ligne longitudinale sur le cinquième intervalle d’un beau vert brillant : le bord externe et l’espace compris entre ja suture et le troisieme intervalle, rouge brun : la fossette latérale près de l'extrémité, d’un rouge violätre ; vue sous un certain jour, la partie eu dessus bleu verdàtre paraît vert brillant passant sur les côtés au bleu violacé. En dessous : téte d’un cuivreux doré à la base suivi d’un violet poupré passant au violet noirâtre au-dessous des yeux ; creusée dans sa partie médiane d’une strie ovalairement élargie près du rostreet marquée dans le milieu de sa longueur d’un point assez gros ; creusée en outre de chaque côté d’une ligne de points qui se prolongent en s’affaiblissant sur le rostre jusqu’à l'insertion des antennes : ces points émettant chacun un petit poil roussâtre fin et couché. Rostre ayant en outre dans sa partie médiane, entre l’insertion des antennes, une petite carène longitudinale s’effaçant avant l'extrémité. — Prothorax vert brillant et transversalement ridé, surtout près du bord 454 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. antérieur : rouge brun depuis l'insertion des pattes jusqu'à sa base; — poitrine et abdomen, vert brillant un peu doré, et rouge sur les côtés; r2étathorax obsolètement pointillé : creusé latéralement d’une petite cannelure longitudinale ponctuée et d’un sillon sur sa partie médiane ; abdomen creusé au milieu d’un sillon longitudinal plus large en avant qu’en arrière, et rougeàtre dans le fond, ses deux avant der- niers anneaux rouges, le dernier brun uoir, pointillé.— Pattes allongées, grêles, brun rougeûtre à reflet métallique; cuisses mutiques, en massue, les antérieures un peu plus épaissies que les autres, leurs hanches ainsi que leurs bases et les genoux, rouges ; fibias droits, légèrement comprimés, armés à leur extrémité d’une petite dent aiguë, placée extérieurement et dirigée en arrière aux tibias antérieurs et intérieurement aux autres tibias; tous revêtus sur la der- nière moitié de leur bord interne de très-petits poils roux. — Tarses allongés, grêles : le premier article en triangle allongé, aussi grand que les deux suivants réunis : le second en carré long : le troisième bilobé, et le quatrième un peu en massue, plus court que le premier ; revêtus en dessous d’une pubescence courte, grisätre, plus serrée sur les bords qu’au milieu. PATRiE : Cayenne. Naupactus cinerascens. Oblongus, nigro-brunneus, squamis elongatis cinereis dense vestitus, griseo-pubescens. Capite rostroque sulcatis. Thorace transverso : postice marginato, bisinuato : supra rugoso. Elytris ovalibus, ad basin singqu- latim nonnihil products, humeris subtuberculatis : ad apicem lateribus callosis ; supra punctato-striatis, transverse rugosis. Tibiis anticis intus dentatis et ad apicem perparum arcualis. Long. du corps 10 millim.; du rostre { millim. Larg. 4 millim. CURCULIONITES. — Vaupactus. 455 Voisin du A. cinerosus Scuosnu. dont il se distingue par sa taille plus grande, par ses antennes insérées à l'extrémité du rostre, par son prothorax plus large que long, bi-sinué à sa base, par ses élytres avancées chacune à leur base, munies d'un tubercule près de leur extrémité, etc., etc. Téte épaisse; un peu penchée; aussi longue que large à sa base, se rétrécissant de celle-ci à son extrémité; modérément convexe et finement pointillée sur le vertex, presque plane et subruguleusement ponctuée sur le front ; creusée d’un petit sillon longitudinal sur la partie médiane de celui-ci; brun noir, revêlue d’écailles cendrées, assez serrées el d’une pubescence grise. — Yeux, arrondis, globuleux,saillants,noirs. — Rostre épais, un peu penché ; aussi long que la tête ; de la même largeur que celle-ci au devant du front, à côtés parallèles ; déprimé dans le tiers médian de sa longueur : les bords de cette dépression relevés; un peu déclive sur les côtés ; creusé sur sa ligue médiane d’un sillon longitudinal faisant suite à celui de la tête; subrugueusement ponc- tué; brun noir, revêtu d’écailles et de pubescence sem- blables à celles de la tête. — Antennes grêles, dépassant un peu la base des élytres ; noires, revêtues d’une pubes- cence cendrée et de pelits poils blancs : massue ovale et acuminée à l'extrémité. — Prothorax transversal, un quart moins long que large à sa base, un quart plus large à celle-ci qu'à son bord antérieur; coupé carrément en avant ; s’élar- gissant en ligne d’abord oblique et ensuite légèrement arron- die jusqu'au tiers de sa longueur, descendant ensuite en ligne presque perpendiculaire jusqu'aux quatre cinquièmes, et de là sinueusement rétréci jusqu’à sa base : celle-ci bi-sinuée et finement rebordée, avec ses angles aigus et un peu pro- longés en arrière; modérément convexe en dessus ; rugueu- sement ponctué , revêtu de petites écailles allongées et ceudrées, un peu moins serrées sur le dos que sur les côtés, 456 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. et d'une pubescence grise penchée en avant. — Æcusson très-pelit, enfoncé, arrondi, couvert de petites écailles cen- drées. — Elytres presque moîïtié plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur ; plus de trois fois aussi longues que lui; sinuées au dessous de l'épaule, faiblement élargies en ligne légèrement courbe jusqu’au milieu de leur longueur, puis rétrécies en ligne plus courbe jusqu’à leur extrémité, où elles sont ensemble acuminées : leur bord externe horizontal, légèrement sinué dans le tiers de sa lon- gueur et ascendant dans le dernier quart de celle-ci; avancées chacune à leur base en un lobe très-court et obtusément arrondi, entrant dans les sinuosités du prothorax: marquées d'une petite dépression transversale au dessous de ce lobe”: les épaules presque droites, faiblement arrondies et un peu prolongées extérieurement en forme de petit tubercule; lon- gitudinalement convexes en dessus, convexement déclives et un peu fléchies en dessous sur les côtés, subconvexement déclives à l'extrémité; chacune à dix stries ponctuées dans le fond, réunies à l'extrémité: la première avec la dixième, la deuxième avec la neuvième, la troisième avec la huitième, enclosant les autres, /ntervalles très-légèrement relevés, transversalement et faiblement ridés dans le premier tiers de leur fongueur:ces rides s’effaçant ensuite graduellement: inter- valles de quatre à sept très-relevés vers les quatre cinquièmes de la longueur, où ils forment une gibbosité limitée par la réunion de la troisième strie avec la huitième; les élytres brun noir, entièrement couvertes de petites écailles allongées et cendrées, tellement serrées qu’il est souvent fort difficile de compter les stries, el de petits poils gris, relevés, un peu pen- chés en arrière et plus longs que ceux du prothorax et de la tête. — Dessous du corps obsolètement ponctué; brun noir, revêtu d’une pubescence grise et de petites écailles cendrées, peu serrées.— Pattes peu allongées, assez robustes, revêtues de CURCULIONITES. — Vaupaclus. ” 457 petites écailles cendrées et d’une pubescence grise; les anté- rieures plus longues et plus fortes que les autres : leurs cuisses renflées et leurs tibias arrondis, armés eu dedans d’une rangée de petites dents spiniformes, légèrement arqués près de leur extrémité et terminés à leur angle interne par une dent courte etaiguë ; cuisses des pattes intermédiaires et postérieures peu renflées : tibias arrondis, minces, un peu élargis à leur extré- mité. — Tarses médiocrement allongés, revêtus en dessus d’une villosité cendrée, et en dessous d’une pubescence courte, serrée et jaunâtre; troisième article large, profondément bilo- bé, le dernier grêle un peu en massue. PaTR1E : Guatimala, Naupactus Mulsanti. Oblongo-ovatus, brunneo rufus. Rostro cum capite sulcato. Thorace transverso, lateribus arcuatim parum ampliato. Elytris convexis, antice singulatim obtuse rotundato productis, apice conjunctim obtuse subacuminatis, humeris luberculato subextensis; supra striato-punctatis. Corpore omnino cinereo-squamoso, pilis minutissimis subhirto. Thorace in medio vilta lata notato. Elytris maculis duabus subrotundatis ad suturam ante medium , vitla lata subarcuata transversali paulo post medium, viltaque angusla, sinuata ante apicem, ornatis ; maculis vit- tisque brunneo-rufis. Tibiis anterioribus robustioribus longioribusque ad apicem arcuatis. Long. du corps 14 millim,; du rostre 2 millim, Larg. 6 millim. Cette espèce ressemble beaucoup par sa forme au Cyphus Linnei Scuornx., mais elle est plus petite et d’une autre cou- leur et appartient par tous ses caractères au genre Vaupactus, Téte épaisse, un peu penchée ; plus large que longue, se rétrécissant d’arrière en avant; modérément convexe aux ver- tex, presque plane sur le front; ruguleusement ponctuée; creu- sée sur le milieu du front d’un léger sillon longitudinal; brun 458 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. noir, revêtue du petites écailles cendrées très-serrées et de petits poils gris relevés, un peu penchés en avant et peu nombreux vers le bord des yeux. — Yeux gros, convexes, saillants, noir. — Rostre épais, un peu penché ; aussi long que la tête et de la largeur de celle-ci au devant du front: à côtés parallèles; plan en dessus, et creusé dans son milieu d'un sillon longitudinal faisant suite à celui de la tête et un peu plus fort que lui; revêtu de poils et d'écailles semblables à ceux de la tête. — Antennes très-grêles, atteignant après le premier cinquième de la longueur des élytres; brun rouge, parsemées de petits poils grisâtres : la massue en ovale allongé, acuminée à l'extrémité et revêtue d’un duvet brun noirûtre. — Prothorax presque un tiers moins long que large à sa base, un quart plus large à celle-ci qu’à son bord antérieur ; coupé carrément en avant, légèrement arqué sur les côtés jusqu'aux trois quarts de sa longueur, tombant ensuite subsinueusement sur la base : celle-ci bi-sinnpée et finement rebordée, ses angles aiguset légèrement prolongés en arrière ; modérément convexe en dessus, déclive en s’arrondissant sur les côtés; ruguleusement ponctué, creusé le long de son bord antérieur d’une petite strie transversale et sur sa ligne longi- tudinalement médiane d’un sillon étroit et peu profond ; revêtu sur les côtés de petites écailles très-serrées,blanc cendré, et orné sur le tiers médian de sa largeur d’une bande longi- tudinale, brun rouge, formée de petites écailles de cette cou- leur, peu serrées, laissant un peu paraître la couleur du fond ; parsemé en outre de petits poils relevés, un peu penchés en avant et de la couleur des écailles suivant la partie où ils sont placés. — Ecusson assez grand, arrondi, déprimé, légèrement sillonné longitudinalement dans son milieu; brun rouge, parcimonieusement revêtu d’une villosité blanche. — Ælytres presque moitié plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur; cinq fois plus longues que lui ; légèrement CURCULIONITES. — Vaupactus. 459 sinuées au dessous de l'épaule, s’élargissant faiblement en ligne légèrement courbe jusqu’un peu après la moitié de leur longueur, puis se rétrécissant en ligne plus courbe jusqu'aux cinq sixièmes de celle-ci et de là en ligne oblique jusqu’à l'extrémité où elles sont ensemble sensiblement mais obtusément acuminées : leur bord externe descendant de la base aux quatre cinquièmes de sa longueur, légèrement ascendant dans le dernier cinquième et sinué entre le premier et le second tiers; légèrement prolongées chacune à leur base en un lobe obtusément arrondi entrant dans la sinuo- sité du prothorax; droites aux épaules : celles-ci arrondies et prolongées extérieurement en forme de tubercule ; modéré- ment convexes en dessus dans le premier tiers de leur longueur, et plus fortement dans les deux tiers suivants ; longitudinalement relevées, en ligne arquée, de la base aux deux tiers environ de la longueur, abaissées en ligne plus arquée jusqu'aux quatre cinquièmes de celle-ci, puis déclives en ligne oblique jusqu’à l'extrémité; un peu fléchies en dessous sur les côtés et faiblement resserrées latéralement près de l’extrémité; chacune à dix stries ponctuées dans le fond : la cinquième plus fortement imprimée à sa base et faisant ressortir le calus huméral: ces stries se réunissent à l'extrémité, la deuxième avec la dixième, et la troisième avec la neuvième enclosant les autres dont la réunion entre elles est indistincte. /ntervalles ruguleux; faiblement relevés et obtusé- ment convexes dans le premier tiers de leur longueur, graduellement plus convexes, surtout ceux de quatre à huit jusqu'aux cinq sixièmes de celle-ci où ces derniers s'arrêtent et où les autres, étant subitement déprimés, font paraître les élytres comme renflées en celte partie; brun rouge, revêtues de petites écailles blanc cendré, très-serrées et de petits poils blancs relevés et penchés en arrière. Chaque élitre ornée au premier tiers de sa longueur d'une tache arrondie 460 COLEOPTÈRES NOUVEAUX. placée contre la suture sur les deuxième et troisième inter- valles, et de deux bandes transversales : la premiere large, irrégulière sur ses bords, placée sur le troisième cinquième de la longueur, occupant les intervalles de deux à six et s'étendant un peu sur les premier et septième, se dirigeant en biaisant du bord extérieur vers la suture, et formant avec sa pareille une bande légèrement en arc renversé : la seconde aux quatre cinquièmes de la longueur, beaucoup plus étroite que la première , paraissant formée de tres- petites taches longitudinales réunies en zigzag, placées sur les mêmes intervalles que la première, et formant avec sa pareille une bande arquée en sens inverse de celle-ci ; ces taches et bandes formées par la réunion de petites écailles brun rougeûire et parsemées de petits poils brun noirätre, relevés et un peu penchés en arrière (?). Bord api- cal des élytres revêtu de poils roussâtres assez longs. — Des- sous du corps finement ponctué, parsemé de tres-petits poils blancs et densement revêtu d’écailles d’un blanc jaunâtre à reflet un peu métallique. — Pattes peu allongées, assez ro- bustes ; brun rougeûtre ; revêtues de petites écailles à reflet cuivreux ; les antérieures plus grandes et plus fortes que les autres, revêtues de poils bruns assez longs et nombreux, leurs (:) 11 ya des exemplaires où l’on remarque sur les élytres trois taches au lieu d’une seule: la première telle que nous l'avons indiquée : une seconde entre celle-ci et la base, ne couvrant que le quatrième intervalle, et unetroisième sur la même ligne transversale que la première, plus petite que celle-ci et ne couvrant que le cinquième intervalle; mais sur ces taches supplémentaires, je n’ai pu apercevoir que la couleur du, fond sans la moindre écaille, ce qui me fait présumer qu’elles ne sont dues qu’à une dénudation, avec d’antant plus de raison que dans les individus qui les présentent, les écailles sur les parties environnantes, sont moins serrées qu'ailleurs et laissent pour ainsi dire transpirer la couleur du fond. CURCULIONITES. — Vaupactus. 461 cuisses renflées et leurs t/bias arqués à leur extrémité ; cuisses intermédiaires et postérieures peu renflées, leurs tbras droits, un peu élargis à leur extrémité et couverts ainsi que les cuisses, mais plus densement, d’une villosité cendrée.—Tarses un peu allongés, élargis, revêtus en dessus d'une villosité cendrée, et en dessous d’une pubescence courte, serrée, blanc sale. Patrie : Brésil. Je l'ai dédié à notre premier Entomologiste Lyonnais, M. Mulsant. Naupaetus albidus. Elongatus, subplanus, ferrugineus, squamis albidis vestitus. Capite rostroque sulcatis, mandibulis elongatis, intus curvatis, acutis. Protho- race subconico, tribus vittis brunneo-rufo obsoletis. Elytris elongato subovatis, antice singulatim obtuse rotundato productis, ad apicem lateribus compressis, subacuminatis : supra subplanis | striato= punclalis. Tibiis anterioribus denticulatis , curvatis, in apice intus mucronalis, Long. du corps 47 1/2 millim. ; du rostre 2 millim. Lars. 5 1/2 millim. T'éte épaisse, droite, moins longue que large, transversa- lement déprimée sur le vertex, à côtés parallèles derrière les yeux, un peu rétrécie sur le front; faiblement convexe, creusée sur le milieu du front d’un léger sillon longitudinal; densement revêtue de petites écailles blanches un peu rous- sâtres. — Yeux petits, globuleux, saillants, noirs. — Aostre épais, plus étroit que la tête, aussi long que large, à côtés parallèles, subtriangulairement échancré en avant; faiblement penché; presque plan en dessus, et creusé dans son milieu d’un léger sillon longitudinal faisant suite à celui de la tête. — Mandibules noirâtres, très-avancées, égalanten longueur 462 COLÈOPTÈRES NOUVEAUX. les deux tiers du rostre ; presque droites, légèrement recour- bées et aiguës à leur extrémité. — Antennes très-grèles , allongées, atteignant après le premier quart de la longueur de l’élytre; ferrugineuses, revêtues d’une pubescence cendrée : massue en ovale allongé, acuminée à l'extrémité et obscure. — Prothorax sub-conique ; presque un quart moins long que large à la base, et un quart plus large à celle-ci qu'à son bord antérieur; coupé carrément en avant; élargi en ligne oblique dans le premier tiers de sa longueur, et ensuite faiblement arqué sur ses côtés; bi-sinueusement coupé à sa base : ses angles postérieurs visiblement aigus ; faiblement convexe en dessus, subconvexement déclive sur les côtés ; brun rougeà- tre, densement revêtu de petites écailles blanches, un peu jaunâtre sur les côtés, et paré de trois bandes longitudinales roussätres : une près de chacune des bords latéraax, et la troisième plus étroite, sur sa ligne médiane. — ÆEcusson très petit, oblong, roux, grossièrement ponctué et revêtu d'une villosité cendrée. — Elytres un tiers plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, quatre fois aussi longues que lui ; presque parallèles des épaules au tiers de la longueur, légèrement élargies ensuite jusqu'aux deux tiers, puis rétrécies en ligne arquée jusqu’aux cinq sixièmes et de là en ligne oblique jusqu’à l'extrémité où elles sont ensemble obtusément acuminées : leur bord externe, légèrement sinué au tiers de sa longueur, descendant faiblement de sa base aux deux tiers de celle-ci et ascendant ensuite jusqu’à l’extrémité ; faiblement prolongées chacune à leur base en un lobe subtriangulaire entrant dans la sinuosité du prothorax; droites aux épaules qui sont arrondies; presque planes en dessus surtout dans le premier tiers de leur longueur, sub- convexement perpendiculaires sur les côtés où elles se replient légèrement en dessous, et déclives à l’extrémité ; longitudinalement resserrées en dessous, et ensuite sur les CURCULIONITES — ÂVaupactus. 463 côtés dans le dernier sixième de leur longueur ce qui les fait paraître renflées chacune aux cinq sixièmes de celle-ci ; chacune à dix stries ponctuées dans le fond, la cinquième plus fortement imprimée à la base faisant un peu ressortir le calus huméral ; à leur extrémité ces stries se réunissent, la première avec la dixième , la deuxième avec la neuvième, et la troisième avec la huitième enclosant les quatre autres qui se réunissent aussi à leur extrémité, la quatrième avec la cinquième, et la sixième avec la septième, Intervalles faible- ment relevés, ceux de quatre à huit plus relevés que les autres près de leur extrémité ; ferrugineuses et densement revélues de petites écailles blanches à reflet un peu mé- tallique, et de petits poils blancs un peu touffus à l’extré- mité. — Æn dessous : corps noir, revêtu sur la tête, le rostre , le thorax et les côtés de l’abdomen de petites écailles blanc jaunâtre, et de petits poils blancs, couchés sur le milieu seulement de l’abdomen. — Pattes allongées, peu robustes, ferrugineuses et couvertes de petites écailles blanchâtres; les antérieures plus allongées et plus fortes que les autres : leurs cuisses proportionnellement plus renflées , et leurs tibias armés en dessous dans toute leur longueur d’une rangée de petites dents spiniformes, ar- qués à leur extrémité et prolongés intérieurement en un crochet fort et recourbé : revêtus de petits poils roussâtres plus fins et plus longs intérieurement. Cuisses des pattes intermédiaires et postérieures à peine renflées : leurs tibias grêles, arrondis, un peu élargis à l’extrémité, revêtus d’une pubescence blanchâtre. — Tarses allongés, peu élargis : revêtus en dessus de petites écailles blanches à reflet métal- lique et d’un duvet blanc, et en dessous d'une pubescence courte, serrée et jaune; troisième article large, profondément bilobé: le quatrième très-grêle, un peu renflé à l'extrémité. PATRIE : Brésil. 464 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. Platyomus oblique costatus. Elongato-ovatus, niger, densissime lacteo-squamosus, albido-setulosus. Prothorace subconico, supra plano, rude remote rugoso-punctato, lateribus rude transversim rugoso, supra antice carinula brevi instructo. Elytris striato-punctatis , intersticiis 3, à et 7 elevatis, tribus costis non tuberculatis formantibus : 5° obliquo et post medium arcuato ; dorso postico quadrituberculatis, apice singulatim acute mucronatis. J Antennis, rostro supra, capile lateribus et in medio, et carinula thoracis dilute umbrino squamosis ; tibris anterioribus in apice intus unco valido armatis. Long. du corps 20 à 22 millim.; du rostre 2 millim. Larg. 7 à 8 millim. Voisin du P. sordidus Scuornx., mais un peu plus grand et s'en distinguant par sa couleur blanc de lait, par la forme des stries des élytres, et notamment par leurs intervalles qui ne forment en dessus que trois côtes dont la seconde, arquée après le milieu de sa longueur, se dirige obliquement de la base vers le bord externe de l’élytre. Le mâle de cette espèce est armé d’une dent forte et aiguë à l'extrémité intérieure des tibias de la première paire de pattes; son écusson est rond comme celui de la femelle, ce qui les place à la suite du P. sordidus et en tête de la seconde division formée par Schoenher dans ce genre. Téte courte, épaisse, paraissant vaguement ponctuée ; renflée au vertex; marquée d’une légère dépression trans- versale, en arrière des yeux ; modérément convexe sur le front, creusée au milieu de celui ci d’une petite fossette allongée; entièrement couverte d’écailles très-serrées formant une croûte blanc de lait cachant complètement la couleur du fond et parsemée de très-petits poils blancs et raides. — Yeux petits, arrondis, paraissant pourvus d’une orbite, convexes, saillants, noirs, brillants. — Rostre épais; presque moitié CURCULIONITES. — Platyomus. 465 plus long que la tête : un peu plus large qu’elle en avant du front, s’éiargissant très-légèrement à son extrémité; inégal en dessus, profondement entaillé antérieurement jusqu’au tiers de sa longueur : les bords de cette entaille subarrondis en avant et se présentant en forme de deux lobes; creusé apres l’entaille d’une fossette triangulaire suivie d'une ligne longitudinalement médiaire terminée par un point sur le milieu du front; presque chargé de chaque côté de la fos- sette d’une côte peu saillante, postérieurement convergente avec sa semblable ; entièrement couvert d’écailles semblables à celles de la tête et de petits points pilifères. — 4{ntennes insérées sur les côtés et avant l’extrémité du rostre, courtes, assez épaisses, entiérement revêtues d’écailles semblables à celles du rostre, et parsemées de quelques petits poils blancs : la massue ovale, acuminée et couverte d’une pubescence blanc-cendré soyeux. — Prothorax subconique ; plus long que large à sa base, presque un tiers plus large à celle-ci qu’à son bord antérieur ; coupé carrément en avant, s’élargissant en ligne oblique d’avant en arrière ; fortement bi-sinué à sa base : le lobe du milieu de celle-ci assez grand, triangulaire et aigu; plan en dessus dans son tiers longitudinalement médiaire, déclive en ligne oblique sur les côtés de celui-ci ; grossièrement et rugueusement ponctué en dessus et sur les côtés ; chargé en avant dans la première moitié de sa longueur et sur sa ligne longitudinalement médiane, d’une petite carène; entièrement couvert d’écailles très-serrées, blanc de lait, formant une croûte cachant complètement la couleur du fond, et parsemé de petits poils courts, raides et blancs. — Æcusson petit, arrondi, entièrement enfermé par les élytres, et recouvert complète- ment d’écailles semblables à celles du reste du corps. — Elytres plus de moitié plus larges aux épaules que le pro- thorax à son bord postérieur : trois fois aussi longues que lui : presque parallèles dans le premier tiers de leur longueur, Annales de la Societé Linneenne. 30 466 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. légèrement rétrécies en ligne un peu courbe jusqu'aux quatre cinquièmes de celle-ci, et ensuite beaucoup plus fortement rétrécies en ligné courbe jusqu’à l'extrémité où elles sont prolongées chacune en une pointe forté, allongée, arrondie et dirigée en dehors : leur bord externe sinué au milieu de sa longueur, descendant légèrement de la base aux quatre cin- quièmes de celle-ci, horizontal ensuite ; presque planes ou très-peu convexes en dessus, perpendiculaires et un peu repliées en dessous sur les côtés, et déclives en ligne un peu oblique et presque perpendiculaire à l'extrémité ; chacune fortement avancée dans les deux premiers tiers environ de sa largeur en un lobe presque arrondi entrant dans la sinuosité corres- pondante du prothorax ; presque droites aux épaules : celles- ci légèrement arrondies, presque triangulaires et assez sail- lantes; creusées chacune de dix lignes de points assez gros et strialement disposés: les trois premières à partir de la suture parallèles jusqu'aux trois quarts dé la longueur de l’élytre où les deuxième et troisième s’arrêtent, la première seule con- tinuant jusqu’à l'extrémité: la quatrième partant de la base se dirige du côté externe,d’abord obliquement, puis légèrement en arc et s'arrête un peu plus bas que la troisième , laissant entre elle et celle-ci un espace assez large dans lequel se trou- vent quelques gros points : la cinquième rapprochée de la quatrième la suit parallèlement et s'arrête au même point : la sixième, droite, partant de la base en dedans du calus hu- méral, s'arrête également au même point, et dans l’espace assez large existant entre elle et la cinquième dans la pre- mière moitié de la longueur se trouvent quelques gros points strialement disposés: les septième,huitième,et neuvième sont parallèles entre elles, assez rapprochées et s'arrêtent avant l'ex- trémité de l’élytre: la dixième s’arrête au quart de la longueur de celle-ci. /ntervalles quatrième et sixième entièrement plans: ceux de huit à dix un peu relevés en côte dans le dernier CURCULIONITES. — Platyomus. 467 cinquième de leur longueur : le premier presque plan se relève dans la déclivité apicale, où il fait paraître la suture presque caréniforme : le troisième relevé en côte, s'arrête aux trois quarts de la longueur, vers la partie déclive, où il forme un tubercule conique,élevé et un peu dirigé en arrière : le cinquième, relevé en côte un peu plus forte, d'abord oblique et ensuite arquée, s'arrête plus bas et un peu plus loin que le troisième où il forme un tubercule petit et obtus : le septième, partant du calus huméral s'arrête au dessous du tubercule étant à l'extrémité du cinquième et forme sur le côté de l’élytre une arête tranchante dans la première moitié de sa longueur : les deuxième et troisième sont relevés près de l'extrémité en côtes arrondies, parallèles à la suture. Les élytres sont entièrement revêtues d’écailles blanc de lait très-serrées formant une croûte couvrant complètement la couleur du fond, et de petits poils blancs, raides et courts. Dessous du corps et pattes revêtus des mêmes écailles: celles- ci paraissant satinées; pattes allangées, robustes, revêtues de petits poils blancs ; bias arrondis : les antérieurs arqués près de leur extrémité, ceux des mâles armés au côté interne de celle-ci d’une dent forte, longue et pointue, noire et dirigée en arrière. Turses revêtus en dessous d’une pubescence courte jaune brun et serrée. Dans le mâle que je possède, le dessus du rostre, trois lignes longitudinales sur la tête: l’une au milieu et une de chaque côté près des yeux et s'étendant un peu sur le bord antérieur du prothorax et la carène qui existe sur celui-ci,sont d’un fauve clair. Serait-ce l’état normal ou simplement une variété ? PATRIE : Brésil. J'ai conservé à cette espèce le nom que je lui ai vu dans quelques collections. 468 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. Laclhnopus lineato-guttatus. Oblongus , brunneo-rufus, nitidus ; antennis obscurioribus. Rostro canaliculato. Thorace breviori, sublaevi, in medio longitudinaliter striato, vittis quatuor arcuatis pallide viridibus (duabus dorsalibus interruptis) notato. Elytris regulariter striato-punctatis, quitis 1rrequ- laribus pallide viridi squamosis , in lineis longitudinaliler dispositis, ornatis ; apice conjunclim acuminalis. Genubus tarsisque nigris. Æ Elytris e basi ad apicem atlenuatis. e Elytris subparallelis. Long. du corps 42 à {3 millim.; du rostre À 1/2 millim. Larg. 5 1/2 à 4 millim. Très-voisin du L. vittatus Des. Scnoenx., dont il pourrait bien n'être qu’une variété; il en diffère par la strie longitudi- nale du milieu de son prothorax et par les bandes desesélytres qui au lieu d’être entières comme dans le witatus, ne se com- posent que de taches plus ou moins grosses, distinctement et régulièrement séparées les unes des autres. Ayant eu sous les yeux plus de vingt individus du lineato-guttatus , je les ai tous trouvés conformes , et aucun n’a présenté le dessin du vittatus, ni l'absence de la strie prothoracique. Téte penchée, renflée et lisse, ou très-obsolètement poin- tillée sur le vertex ; étroite, plane et ponctuée sur le front ; creusée au milieu de celui-ci d’une petite fossette oblongue et longitudinale; rouge brun; ornée en arrière et au bord interne des yeux d’une petite bande d’écailles vert blan- châtre. — Yeux grands, ovalaires, modérément convexes, peu proéminents, noirs, à cornéules bien visibles. — ÆRostre épais, penché; un peu plus long que la tête, de la longueur de celle-ci au devant du front, s’élargissant très-faiblement de sa base à son extrémité; presque plan en dessus; ponctué et creusé sur sa ligne médiane d’une cannelure plus profonde en avant qu’en arrière : rouge brun luisant, et orné à droite et à gauche de celle-ci d’une ligne de petites écailles blanc CURCULIONITES. — Lachnopus. 469 verdâtre faisant suite à celles de la tête. — Antennes allon- gées; assez grèles; atteignant la base des élytres; brun noiri- tre, revêtues d’une pubescence cendrée : la massue ovalaire, noirâtre. — Prothorax beaucoup moins long que large à sa base, près de trois fois aussi large à celle-ci qu’à son bord antérieur; coupé carrément en avant où il est un peu rétréci, élargi après en ligne presque courbe jusqu'aux deux tiers de sa longueur, ensuite en ligne un peu oblique jusqu’à sa base : celle-ci bi-sinuée et très-finement rebordée avec ses angles latéraux aigus; modérément convexe en dessus surtout en arrière, convexement déclive en avant; vaguement et obsolètement pointilié ; creusé dans toute sa longueur sur sa ligne médiane d’une strie fine faiblement marquée en avant ; rouge ou rouge brun luisant, orné de quatre bandes longi- tudinales arquées, formées de petites écaiiles blanc verdûtre, souvent réunies par paire au bord antérieur, une de chaque côté et deux sur le disque: celles-ci interrompues chacune dans le milieu de leur longueur. — Écusson petit, subcordiforme, souvent strié longitudinalement dans son milieu; rouge brun. — Élytres à peine plus larges à leur base que le pro- thorax à son bord postérieur ; quatre fois aussi longues que lui; rétrécies de la base à leur extrémité dans les mâles, presque parallèles dans les femelles ; obtusément acuminées ensemble à leur extrémité dans les deux sexes : leur bord externe sinué au milieu de sa longueur, un peu descendant de la base aux trois quarts de celle-ci, horizontal ou légèrement ascen- dant dans le dernier quart; légèrement avancées chacune à leur base en un lobe très-court,obtusément arrondi et entrant dans la sinuosité du prothorax: épaules aiguës dans les mâles, et un peu arrondies dans les femelles ; convexes en dessus dans les femelles, un peu moins convexes à la base que dans le reste de leur longueur dans les mâles , subconvexement déclives à l'extrémité; vues à une forte loupe très-parcimo- 470 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. pieusement et très-obsolètement pointillées; chacune à dix lignes de points bien marqués etstrialement disposés,se réunis- sant à leur extrémité: la première avec la dixième:la deuxième avec la neuvième, la troisième avec la huitième, enclosant les autres qui se réunissent à leur extrémité, la quatrième avec la cinquième, et la sixième avec la septième ; intervalles trois, cinq et sept plans, plus larges que les autres : ceux-ci et les autres intervalles impairs creusés de petites fossettes peu pro- fondes, plus ou moins larges et plus ou moins arrondies, et transversalement ridés surtout près de la base; intervalles pairs un peu convexement relevés, ceux de quatre à huit plus relevés que les autres près de leur extrémité et faisant paraître l'élytre comme renflée à cette partie; rouges, ou rouge brun luisant ; ornées chacune sur les intervalles impairs dans les fossettes dont ils sont creusés, de petites taches arrondies, for- mées d’écailles blane verdätre disposées en ligne longitudinale, et constamment plus grosses sur les troisième, cinquième et septième intervalles que sur les autres ; intervalles pairs cens- tamment sans taches, sauf les deuxième et quatrième qui en présentent quelquefois deux ou trois petites à leur base. — En dessous : corps finement ponctué, plus obsolètement dans les femelles que dans les mäles; rouge ou rouge brun, revêtu d’écailles blanc verdâtre plus serrées de chaque côté où elles forment une bande longitudinale sinueuse à son bord interne; milieu du métathorax et de l’abdomen longitudinalement dénudé. — Pattes allongées, médiocrement robustes, celles du mâle un peu plus fortes que celles de la femelle; les anté- rieures plus grandes que les autres; cuisses renflées, les anté- rieures plus fortement que les autres; tibias antérieurs dans les deux sexes, arrondis, armés intérieurement d’une rangée de petites dents, arqués près de leur extrémité et terminés intérieurement par une petite épine : les autres arrondis , droits un peu élargis à leur extrémité; pattes, rouge luisant ; CURCULIONITES. — Lachnopus. 471 cuisses, noires à l'extrémité et revêlues en celle partie ainsi que leurs hanches de petites écailles blanc verdâtre: tibras ayant de petits poils cendrés un peu plus nombreux à leur extrémité. — T'arses noirs, revêtus en dessus d'un duvet cendré, et en dessous d’une pubescence courte et serrée d'un gris jaunâtre, PaTRiE : St-lago de Cuba. Lachmopus plumipes. Oblongus , niger aut rufo-brunneus , nitidus, pube cinereo-albidu vestitus. Thorace obconico, vittis tribus dorsalibus cinereo-albido- tomentosis ornato. Elytris punctato-striatis ; interstitiis subtilissime punctatis, plus minusve transversim rugosis ; singulatim basi obtuse rotundato perparum productis ; in apice conjunclim acuminatis et villosis ; singulo ad suturam unisulcato et ad marginem exteriorem bisulcato, sulco suturali fossulis irreqularibus, pube cinereo-albida tomentosa vestitis, impresso ; sulcis lateralibus eadem pube vestitis. Subtus, capitis, thoracis pectorisque lateribus et abdomine duabus vittis cinereo dense pubescentibus. Elytris ex humeris ad apicem attenuatis ; tibiae posticae rectae, éntus dentibus spiniformibus armatae, pilisque lanuginosis cinereis subfimbriato vestitae. ? Elytris subparallelis ; tibiae posticae rectae, inermés, pilosae. Long. da corps 14 à 18 millim.; du rostre 2 millim. Larg. 4 à 8 millim. Cette espèce, de la grandeur du L. argus Reicne, ScHoenx., rappelle par sa forme celle du Diaprepes maroinatus surtout dans les femelles. Par la forme de ses yeux et de son sillon an- tennaire, il s'éloigne, ainsi que les Z. énterruptus et sublineatus, de la forme donnée par Schoenherr à ces parties, dans les caractères du genre,néanmoins ce sont des Lachnopus. — Je lui ai conservé le nom que lui a donné M. Chevrolat dans sa collection, et que M. Reiche a bien voulu me communiquer. 472 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. Corps luisant, variant ainsi que les pattes et les antennes dun noir au brun rougeâtre. — Téte plus longue que large; modérément penchée; faiblement renflée et finement poin- tillée au vertex, presque plane et marquée sur le front de points dispersés sans ordre et de quelques rides longitudi- nales plus ou moins apparentes contre les yeux ; creusée sur sa ligne médiane d’un sillon longitudinal se continuant sur le rostre; parëimonieusement revêtue de petits poils blanc cendré, presque squamiformes , plus serrés et formant une petite bande de cette couleur au bord des yeux. — Yeux elliptiques, peu convexes et nullement saillants, noirs. — Rostre, un peu penché; épais; plus court que la tête, aussi large qu’elle au devant du front, parallèle sur les côtés, pres- que plan en dessus, profondément échancré en avant: les bords de cette échancrure ciliés de blanc roux; creusé de trois sillons: un de chaque côté, plus ou moins marqué sui- vant les individus, partant du bord antéro-interne des yeux, et prolongé en se rétrécissant jusqu’à l'insertion des antennes et limité soit extérieurement soit intérieurement par une petite élévation costiforme : le troisième un peu plus pro- fond et plus large que les autres, occupant plus du tiers médiaire de la largeur du rostre, faisant suite à celui de la tête et s’arrêtant vers l'insertion des antennes; parcimonieuse- ment revêtu de petits poils, blanc cendré presque squami- formes. — Sillon antennaire droit, prolongé vers le bord antéro-supérieur des yeux. — Antennes grèles, insérées sur les côtés et à l'extrémité du rostre, atteignant la base des élytres; revêtues d’une pubescence serrée, blanc cendré : la massue ovale, acuminée à l'extrémité, revêtue d’une pubescence plus courte, brun noir. — Prothorax subconique; moins long que large à sa base, moitié plus large à celle-ci qu'à son bord antérieur: celui-ci légèrement arqué en avant, faiblement sinué au milieu et cilié de cendré ; de la largeur de la tête CURCULIONITES. — Lachnopus. 473 en avant, s’élargissant graduellement en ligne oblique et très- faiblement cintrée jusqu'à sa base: celle-ci bi-sinueuse , ses angles latéraux aigus et non prolongés en arrière ; convexe en dessus, obsolètement pointillé et parsemé de points plus gros, très-écartés; parcimonieusement revélu d’un duvet cendré peu adhérent et le plus souvent enlevé, et orné de trois bandes longitudinales formées de petits poils presque squamiformes, blanc cendré: la première sur la ligne médiane, et les autres, une de chaque côté de celle-ci, un peu arquées et à égale distance d’elle et dy bord latéral ; ces deux bandes manquent souvent. — Écusson subcordiforme , le plus sou- vent longitudinalement sillonné et parcimonieusement revêtu d'un duvet blanc cendré. — Élytres un tiers environ plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, trois fois aussi longues que lui: faiblement sinuées au dessous de l’épaule, graduellement rétrécies ensuite jusqu'aux cinq sixièmes de leur longueur dans les mâles, presque parallèles ou beaucoup plus légèrement rétrécies dans les femelles, assez fortement rétrécies dans les deux sexes à leur dernier sixième, et acuminées ensemble à leur extrémité : leur bord externe horizontal , faiblement sinué au milieu de sa longueur ; cha- cune un peu avancée subtriangulairement vers le tiers de la largeur de sa base en face de la sinuosité du prothorax ; légèrement obliques aux épaules: celles-ci arrondies et un peu saillantes extérieurement ; convexés en dessus, à fossette humérale marquée faisant paraître l'épaule un peu relevée ; convexement déclives dans le tiers postérieur de leur longueur; bordure suturale saillante ou caréniforme dans les deux tiers environ de la longueur, et plus sensiblement dans la partie postérieure; chacune à quinze lignes de points strialement disposées : les deuxième, troisième, sixième et septième géné- ralement plus régulières et un peu plus imprimées en stries; creusées en outre chacune de trois sillons : le premier prés 474 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. de la suture s’arrêtant aux trois quartsenviron de la longueur et imprimé de petites fossettes irrégulières, et les deux autres contre le bord externe; intervalles presque plans ou à peine convyexes, finement et subruguleusement ponctués, chargés souvent de rides transversales surtout dans les mâles de grande taille : les deuxième, septième et onzième après le sillon juxta- sutural, le plus souvent plus saillants: le deuxième uni pos- térieurement au quatorzième enclosant les autres: le septième plus court et postérieurement élargi; revêtues d’un léger duvet cendré, peu adhérent et le plus souvent enlevé ; ornées chacune de trois bandes longitudinales de poils squamiformes très-serrés, blanc ou d’un blanc cendré soyeux : la première composée le plus souvent de mouchetures remplissant les fos- settes du sillon sutural et formant, lorsque ces fossettes sont peu distinctes, une bande longitudinale plus ou moins inter- rompue, prolongée jusqu'aux deux tiers et quelquefois jus- qu'à l'extrémité de l’élytre : les deux autres bandes contre le bord externe de l’élytre ordinairement entières, quelquefois interrompues par l'effet de la dépilation : séparées, l’une de l’autre par un intervalle relevé : quelquefois la plus rapprochée du bord externe manque ; les élytres en outre marquées ordinairement sur la fossette humérale de poils squamiformes et sur la suture dans leur partie déclive de poils droits d’un blanc roussâtre, plus touffus et formant presque un petit mouchet avant l’extrémité. — £n dessous : le corps est finement ponctué et paré de bandes longitudinales de poils squamiformes, soyeux, blanc cendré, dont une sur chaque côté de la tête, du prothorax et de la poitrine, une sur le milieu de celle-ci, et une de chaque côté de la partie médiane de l’abdomen. — Puaites allongées, peu robustes; çuisses faiblement renflées, très-finement ponctuées, revêtues d’une fine pubescence blanc cendré ; tihias arrondis, droits, garnis de petits poils blancs, les antérieurs faiblement arqués à leur CURCULIONITES. — Lachnopus. 475 extrémité. Dans les mâles les cuisses postérieures présentent sur leur tranche inférieure de petites granulations dentifor- mes, et leurs tibias sont armés en dessous dans toute leur longueur d’une rangée de petites dents spiniformes, et garnis de cils gris, fins, longs et soyeux, formant à droite et à gauche une frange presque en forme de barbe de plume. Zarses allongés, légèrement dilatés, revêlus en dessus de petits poils cendrés, et en dessous d’une pubescence jaunâtre courte et serrée. ParTRie : St-Domingue. Lachnopus interruptus. Elongatus, niger, supra sublusque pilis squamosis cinereo-albidis plus minusve vestitus. Rostro brevi, crasso, in medio sulcato. Prothorace subconico, in dorso albo trivittato. Elytris punctato-striatis ad apicem conjunctim acuminatis, albo hispidis, quatuor lineis interruptis albis, ornatis. Tibiis rectis. Elytris e basi ad apicem attenuatis. 9 Elytris subparallelis. Long. du corps 7 à 10 millim. ; du rostre 3/4 à 4 millim. Larg. 3 à 4 millim. De la forme du L. plumipes, mais moitié plus petit, et s’en distinguant par ses yeux ovoïdes, par les stries de ses élytres et la largeur plus grande de leurs intervalles, par les disposi- tions de ses poils squamiformes, etc. Corps en ovale allongé, noir, luisant. — Téte penchée ; plus longue que large à sa base, se rétrécissant d’arriere en avant ; convexe et rayée de fines stries longitudinales sur le vertex, plane et lâchement ponctuée sur le front : creusée au milieu de celui-ci d'un petit sillon longitudinal ; couverte de petits poils squamiformes un peu plus serrés au bord des yeux, d’un blanc cendré. — Yeux grands, ovoides, peu 476 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. convexes, nullement saillants, noirs. — Æostre court, épais, penché, moins long que la tête, aussi large qu’elle en avant du front, rétréci un peu d’arrière en avant; plan sur ses côtés et en dessus, assez largement échancré en avant : les bords de cette échancrure ciliés de blanc roussâtre ; lâchement ponc- tué; creusé au milieu d’un petit sillon longitudinal faisant suite à celui de la tête et parcimonieusement revêtu de petits poils squamiformes blanc cendré, plus serrés sur les côtés où ils présentent une bordure longitudinale. — Sillon anten- natre droit , prolongé vers le bord antéro-supérieur des yeux.— Antennes insérées sur les côtés à l'extrémité supérieure du rostre; noires ; grêles ; atteignant la base des élytres ; revêtues d’une pubescence serrée, blanc cendré : la massue ovale, acuminée à l'extrémité et revêtue d’une pubescence plus courte, brun noir. — Prothorax subconique; un peu moins long que large à sa base, moitié plus large à celle-ci qu’à son bord antérieur; coupé carrément en avant, où il est de la largeur de la tête, descendant en s’élargissant en ligne oblique et très-légèrement arquée jusqu’à sa base : celle-ci assez fortement bi-sinueuse, ses angles latéraux aigus et non prolongés en arrière ; modérément convexe en dessus; lâchement pointillé et parcimonieusement ponctué, revêtu d'une pubescence blanc cendré, fine et peu adhérente, le plus souvent enlevée, et orné de trois bandes longitudinales de même couleur, formées par des poils squamiformes serrés : la première sur la ligne médiane et dans toute sa longueur, les autres, une de chaque côté de celle-ci, à égale distance d’elle et du bord extérieur, larges à leur base et diminuant graduellement de largeur jusqu'aux deux tiers de la longueur du prothorax où elles finissent en pointe aiguë. — Ecusson petit, subcordiforme, rugueux et couvert d’une pubescence grise. — Ælytres presque un quart plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur ; trois fois aussi lon- CURCULIONITES. — Lachnopus. 477 gues que lui; visiblement rétrécies de la base aux quatre cinquièmes de leur longueur dans les mâles, presque paral- lèles dans les femelles, jusqu'aux deux tiers de la longueur, légèrement rétrécies après en ligne arquée à son extrémité jusqu'aux quatre cinquièmes, puis fortement rétrécies en ligne oblique dans les deux sexes, où elles sont ensemble acuminées à l’extrémité : leur bord externe horizontal, faible- ment sinué au milieu de sa longueur et légèrement ascendant vers l'extrémité ; modérément convexes en dessus, surtout près de la base dans les mâles ; chacune un peu avancée triangu- lairement dans le milieu de la largeur de sa base où elle entre dans la sinuosité du prothorax ; légèrement obliques aux épaules: celles-ci un peu arrondies et un peu saillantes ; convexement déclives à l’extrémité, et comprimées latérale- ment et contre la suture dans le dernier sixième de leur longueur ; chacune à dix stries, régulièrement ponctuées, se réunissant à leur extrémité, la première avec la dixième, la deuxième avec la neuvième, et la troisième avec la huitième enclosant les autres: celles-ci réunies, la quatrième avec la cinquième, et la sixième avec la septième; intervalles plans, assez larges, ruguleux ; revêtues sur les intervalles de petits poils blancs couchés squamiformes peu serrés et s’enlevant facilement : ces poils beaucoup plus serrés, plus épais et plus consistants sur les troisième et cinquième intervalles, ainsi que près des bords externes, forment sur chaque élytre deux bandes dorsales et longitudinales plus ou moins interrompues dans leur longueur et contre le bord externe deux ou trois bandes entières, de couleur blanche; elles sont en outre revêtues sur toute leur surface de petits poils blanchätres droits et raides, plus longs et plus touffus dans le dernier cinquième de la longueur, sur la suture et à l'extrémité. — En dessous : corps ruguleux, revêtu d’une pubescence blanc cendré. — Pattes allongées, peu robustes, revêtues ainsi que 478 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. les tarses d’un petit duvet cendré ; cuisses médiocrement renflées,ornées extérieurement et près des genoux d’une bande oblique d’écailles blanc cendré; #bias arrondis, droits: les antérieurs très-faiblement arqués à leur extrémité, ceux des inâles munis intérieurement d’une petite dent ; #ibias posté- rieurs inermes dans les femelles, armés en dessous d’une rangée de petites dents spiniformes et revêtus de longs cils cendrés dans les mâles. — Tarses allongés, peu élargis, et revêtus en dessous d’une pubescence jaunâtre, courte et serrée. PATRIE : St-Domingue. Laclhimopus sublineatus, Elongatus, aut niger, aut brunneus, aut brunneo-rufus ; supra sub- tusque squamis elongatis argenteis plus minusve vestitus. Rostro brevi, crasso, in medio sulcato. Prothorace subconico, in dorso univittato. Elytris punctalo-striatis, ad apicem conjunctim acuminatis , albo hispidis, squamis in lineis longitudinalibus subdispositis. Tibiis rufis. S Elytris e basi ad apicem sensim attenuatis. o Elytris subparallehs. Long. du corps 7 1/2 à 13 1/2 millim.; du rostre 3/4 à 1 4/2 millim. Larg. 3 à 5 millim. Cette espèce variant beaucoup pour la taille et la couleur, se rapproche par ses yeux ovoides et par la sculpture de ses élytres du L. interruptus; mais il est proportionnellement moins allongé, ses élytres sont plus larges et autrement colo- rées, le sillon antennaire est un peu courbé et aboutit au milieu du bord antérieur des yeux, etc. Corps allongé dans les mâles, oblong dans les femelles, variant dù noir au rouge brun. — Téte penchée ; plus longue que large à sa base, se rétrécissant d’artière en avant; très- faiblement renflée et finement ponctuée sur le vertex ; plane et paraissant plus fortement ponctuée sur le front : creusée CURCULIONITES. — Lachnopus. 479 au milieu de celui-ci d’un petit sillon longitudinal ; revêtue dé petites écailles allongées d’un blanc argenté, peu serrées, laissant apparaître la couleur du fond et formant une petite bande plus dense contre les yeux. — Feux grands, ovoiïdes, peu convexes, nullement saillants ; noirs. — Rostre court, épais, penché; moins long que la tête, aussi large qu’elle, en avant du front; à côtés parallèles ; plan en dessus; profondé- ment échancré à son extrémité : les bords de cette échancrure ciliés de blanc roussâtre; paraissant ponctué; creusé dans son milieu d’un petit sillon longitudinal faisant suite à celui de la tête, et couvert de petites écailles allongées blanc argenté, un peu plus serrées sur les bords. — Sion anten- naire un peu descendant et prolongé jusqu’au milieu du bord antérieur des yeux. — Antennes insérées sur les côtés à l'extrémité supérieure du rostre; grêles ; atteignant à peine la base des élytres ; revêtues d’une pubescence cendrée; la massue peu forte, allongée, acuminée à l’extrémité, revêtue d’une pubescencé courte, serrée et noire, — Prothorax sub- conique, moins long que large à sa base, moitié plus large à celle-ci qu’à son bord antérieur; coupé carrément en avant où il est de la largeur de la tête, descendant en s’élargissant graduellement en ligne oblique, à peine visiblement arquée au tiers de sa longueur, jusqu’à sa base: celle-ci assez forte- ment bi-sinueuse, ses angles latéraux aigus et non prolongés en arrière; modérément convexe en dessus ; finement ponctué et revêtu de petites écailles allongées blanc argenté, laissant paraître la couleur du fond, plus serrées le long de la base et sur tout plus densement sur sa partie médiane, où elles forment une bande longitudinale, blanc argenté. — ÆEcusson petit, subcordiforme, ruguleux, et longitudinalement sillonné dans son milieu. — Elytres un tiers plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur ; trois fois aussi lon- gues que lui ; visiblement graduellement rétrécies de la base 480 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. aux cinq sixièmes de leur longueur dans les mâles, presque parallèles dans les femelles jusqu'aux deux tiers, rétrécies légèrement en ligne arquée jusqu'aux cinq sixièmes et de là rétrécies assez fortement dans les deux sexes jusqu’à l’extré- mité où elles sont ensemble acuminées : leur bord externe horizontal , sinué au milieu de sa longueur , faiblement descendant à l'extrémité dans les mâles, et au contraire un peu ascendant dans les femelles ; convexes en dessus, un peu moins dans les mäles que dans les femelles, et un peu fléchies en dessous sur les côtés; convexement déclives jusque près de leur extrémité, où elles le sont en ligne oblique; com- primées latéralement et contre la suture près de leur extrémité; chacune un peu avancée subtriangulairement au milieu de la largeur de sa base où elle entre dans la sinuosité du prothorax ; très-légèrement obliques aux épaules qui sont obtusément arrondies ; marquées d’une petite dépression au- dedans de celles-ci, faisant ressortir le calus huméral comme un peu relevé. Chacune à dix stries, régulièrement ponctuées et se réunissant à leur extrémité, la première avec la dixième, la deuxième avec la neuvième, et la troisième avec la huitième, enclosant les autres qui souvent sont réunies entre elles par paire; intervalles plans, finement ruguleux, avec deux lignes de petits poils blancs, raides et droits, plus allongés pres du bord sutural dans la partie déclive de l'élytre ; les intervalles de quatre à huit, plus élevés que les autres au cinquième sixième de la longueur de l’élytre, la font paraître comme renflée en ce point; revêtues sur les inter- valles de petites écailles allongées, blanc argenté, plus ou moins serrées, formant des espèces de bandes longitudinales toujours plus marquées sur la partie dorsale que sur les côtés et sur les intervalles impairs que sur les pairs: ces bandes parsemées de petits espaces dénudés d'où sortent les petits poils blancs qui existent sur les intervalles ; les deux ou trois CURCULIONITES. — Lachnopus. 481 prés du bord externe entièrement revêtus d’écailles semblables et très-serrées. — £n dessous: corps ponctué; revêtu ainsi que les pattes de petites écailles, blanc argeuté, assez serrées ; — pattes allongées, peu robustes ; cuisses faiblement renflées; tibias arrondis, droits, armés intérieurement à leur extrémité d’une petite dent aiguë, et revêtus ainsi que les tarses d’une pubescence blanc cendré. Les tibias intermédiaires et posté- rieurs velus en dessous. — Jurses allongés , grêles, Île troisième article large, profondément bilobé , le dernier assez court el grêle; revêtus en dessous d’une pubescence courte, serrée el Jaune. Parme : St-lago de Cuba. Lachnopus sparsiin gutiatus. Oblongo-ovatus, aut niger, aut brunneus, aut rufo-brunneus, subnr - tidus, squamis rotundatis albidis supra sublusque adspersus, guitis subrotundatis eadem colore in elytris notatus. Rostro crasso, nonnihil elongato. Thorace subconico. Elytris punctato-strialis, ad apicem sub- coarctatis , brunneo-hirtis. Pedibus brunneo-rufis aut rufis ; tibiis reclis. S Elytris e basi ad apicem evidenter attenuatis, in apice conjunctim obtuse acuminalis. 9 Crassior , elytris subparallelis, 1n apice conjuncim acute acuminalis. Loug. du corps 9 millim ; du rostre 4 millim. Larg. 3 millun. Il ressemble pour la forme au Z. curvipes Fas.; mais il est plus petit et s’en distingue par la ponctuation simple de ses stries, par les taches de ses élytres, par ses tibias postérieurs droits dans les mäles, etc., etc. Corps en ovale un peu allongé, variant du noir au brun rougeàtlre. Téte penchée, plus longue que large, convexe et obtusé- Annales de la Societé Linneenne, 31 482 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. ment pointillée au vertex, presque plane et plus fortement ponctuée sur le front; creusée au milieu de celui-ci d’une légère fossette ponctiforme et parsemée de petites écailles blanches arrondies, plus serrées et formant presque une bordure blanche contre les yeux. — Yeux assez grands, cblongs, peu convexes, nullement saillants, noirs. — Rostre court, épais, penché, un peu moins long que la tête, de sa largeur au-devaut du front, se rétrécissant légèrement d’ar- rière en avant; peu convexe et rugueux en dessus, parsemé de petites écailles blanches semblables à celles de la tête el un peu velu à son extrémité. — Sillon antennaïre de forme normale. — Antennes insérées sur les côtés et à l'extrémité supérieure du rostre, grêles, atteignant la base des élytres ; revêtues d’une pubescence assez serrée blanc cendré: la massue un peu forte en ovale allongé, acuminée à l’extrémité et revêtue d’une pubescence courte, très-serrée, brun noir. — Prothorax subconique, un peu moins long que large à sa base, moitié plus large à celle-ci qu’à son bord antérieur, coupé presque carrément ou très-faiblement arqué en avant où il est de la largeur de la tête, descendant en s'élargissant en ligne oblique très-légèrement arquée au milieu de sa lon- gueur, jusqu’à sa base; celle-ci bi sinuée, ses angles latéraux aigus etnon prolongés en arrière ; convexe en dessus,parcimo- nieusement pointillé et parsemé de tres-petites écailles arrondies et blanches, un peu plus serrées sur les côtés que sur le disque. — Ecusson petit, subcordiforme, longitudina- ment sillonné dans son milieu. — Élytres un quart plus larges à leur base que le prothorax à san bord postérieur; trois fois aussi longues que lui; dans les mâles, visiblement rétrécies des épaules aux quatre cinquièmes de leur longueur où elles sont resserrées latéralement, de là se rétrécissant en ligne oblique jusqu’à l'extrémité qui est obtusément acumi- née : dans les femelles, tres-légèrement siuuées en dessous CURCULIONITES. — Lachnopus. 48 des épaules, presque parallèles ensuite jusqu'aux deux tiers de la longueur, puis légèrement rétrécies jusqu'aux quatre cinquièmes où elles sont resserrées latéralement et de là se rétrécissant en ligne oblique jusqu’à l'extrémité où elles sont ensemble acuminées : leur bord externe horizontal sinué au milieu de sa longueur; convexes en dessus, un peu moins dans les mâles que dans les femelles, un peu repliées en dessous sur les côtés, convexement déclives à leur extrémité jusqu'aux cinq sixièmes de la longueur et ensuite en ligne oblique; compri- mées sur les côtés et contre la suture dans le dernier cinquième de leur longueur ; légèrement avancées chacune à leur base en s’arrondissant légèrement pour entrer dans les sinuosités du prothorax ; épaules obtusément arrondies et un peu saillantes extérieurement surtout dans les femelles ; chaque élytre à dix stries, peu profondes, régulièrement ponctuées et quelquefois un peu plus creusées vers l’extrémité qu'à la base; ces stries se réunissant à leur extrémité : la première avec la dixième : la deuxième avec la neuvièine, et la troisième avec la huitième enclosant les autres : la quatrième le plus souvent réunie avec la cinquième à son extrémité; intervalles plans, quelquefois légèrement relevés dans le dernier tiers de leur longueur : les troisième, cinquième et septième paraissant ordinairement un peu plus larges que les autres ; parsemées sur toute leur surface de petites écailles blanches et arrondies plus ou moins rapprochées les unes des autres, mais toujours très-serrées et formant des gouttelettes subarrondies plus ou moins grosses et disposées en lignes longitudinales sur les troisième , cinquième , septième et néuvième intervalles ; revêtues en outre de petits poils raides et bruns, plus abon- dants et plus longs dans le dernier tiers de la longueur, principalement vers la suture. — Zn dessous : corps ponctué plus ruguleusement dans les mâles que dans les femelles et parsemé d’écailles semblables à celles de dessus, mais plus 484 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. serrées. — Pattes rouges ou brun rouge, parsemées de petites écailles semblables à celles du corps et de petits poils, blanc cendré; cuisses légèrement renflées ; #bias droits, arrondis, ceux intermédiaires et postérieurs des mâles velus en dessous. — J'urses assez grêles : le troisième article élargi et fortement bilobé ; revêtus en dessous d’une pubes- cence jaune, courteet serrée. PATRIE : St-lago de Cuba. Ogs. Dans les individus qui n’ont pas conservé toute leur fraicheur, les écailles ayant en partie disparu, ne forment plus qu’une baude longitudinale sur chacun des côtés du pro- thorax, bande souvent interrompue dans le milieu de sa longueur, et des gouttelettes subarrondies plus ou moins grosses et plus ou moins nombreuses disposées longitudina- lement sur les troisième, cinquième et septième intervalles. Lachnopus Hhirtus. Oblongus, nigro aut rufo-brunneus, punctatus , brunneo hirtus , squamis cinereis vestitus. Rostro capite parum longiori, in medio leviter carinato. Thorace basi truncato. Elytris punctalo-striatis, ad apicem anguslis. ” Angustior, thorace antice constricto, lateribus arcuatim parum ampliato. © Latior, thorace vix antice constricto, subconico. ° Long. du corps 8 4/2 millim.; du rostre 4 millim. Larg. 2 5/4 millun. Malgré l'opinion de quelques Entomologistes, à la science desquels je rends le plus grand hommage, il m'a été impos- sible de voir dans cette espèce le L. canescens Fas.; elle en diffère trop pour pouvoir même la regarder comme une variété ; eneffet, son rostre est caréné et non canaliculé, il n’est qu'un peu plus long que la tête et non du double de CURCULIONITES. — Lachnopus. 485 celle-ci ; le corps est hispide en dessus et les écailles qui le revêtent lui donnent une teinte grise uniforme sans taches particulières, etc., etc. C’est donc une espèce distincte. Iéle ponctuée, convexe, finement pointillée et marquée de fines rides longitudinales sur le vertex ; plane, finement pointillée sur le front, et parsemée de quelques points plus gros, émettant chacun un poil brun, raide, dirigé en avant; couverte de poils squamiformes cendrés, plus serrés et formant une bande étroite contre les yeux. — Yeux assez grands, un peu oblongs, convexes, un peu saillants, noirs. — Rostre épais, penché, un peu plus long que la tête, de sa largeur au-devant du front, parallèle sur les côtés, un peu convexe en dessus; chargé sur son milieu d’une légère carène longitudinale et creusé de points peu serrés émettant chacua un poil brun, raide, penché en avant; revêtu de poils squamiformes cendrés, peu serrés. — Sillon antennaire de forme normale, mais n'atteignant pas les yeux. — #ntennes insérées sur les côtés et a l'extréraité supérieure du rostre, grêles, allongées, atteignant après le premier quart de la lon- gueur des élytres ; brun rouge ; revêtues ainsi que la massue d’une pubescence cendrée : massue allongée, aiguë à l’extré- mité et légèrement poilue. — Prothorax aussi long que larse à sa base dansles mâles, un peu plus court dans les femelles ; coupé carrément en avant et à sa base où il est plus d'un tiers plus large qu’à son bord antérieur ; resserré ou presque à peine élargi dans le premier cinquième de sa longueur, et ensuite arqué sur les côtés dans les mâles; à peine resserré en avant et élargi d’avant en arrière en ligne faiblement arquée au milieu de sa longueur, dans les femelles; médiocre- ment convexe en dessus; finement pointillé et marqué de points plus gros, disposés presque en lignes longitudinales, émettant chacun un poil brun, raide, dirigé en avant ; revêtu de petites écailles allongées, cendrées, laissant À nu les points 456 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. pilifères. — Ecusson pelit, arrondi, couvert de petites écailles cendrées. — Ælyires plus étroites dans les mâles que dans les femelles, un quart plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, trois fois aussi longues que lui; dans 2 le mäle presque parallèles jusqu’à la moitié, puis rétrécies en ligne faiblement courbe jusqu'à l'extrémité où elles sont ensemble très-obtusément acuminées; dans la femelle pres- que parallèles jusqu'aux deux tiers de leur longueur, plus faiblement rétrécies ensuite et en ligne plus courbe que dans le mâle jusqu'aux cinq sixièmes et de là plus fortement eu ligne oblique, jusqu’à l'extrémité où elles sont ensemble acuminées : leur bord externe, sinué au milieu de sa longueur, légèrement descendant de la base à l'extrémité près de la- quelle il est faiblement ascendant, surtout dans les femelles ; convexes en dessus, coupées carrément à leur base, obtusé- ment arrondies aux épaules, légèrement repliées en dessous, subconvexement déclives à l'extrémité dans les mâles ; convexement et ensuite presque perpendiculairement déclives à l’extrémité dans les femelles ; dans les deux sexes, resserrées ou comprimées latéralement dans le dernier cinquième de leur longueur ce qui fait ressortir l’élytre comme renflée au-dessus de cette compression. Chacune à dix stries, garnies de points fins et serrés, se réunissant à leur extrémité : la première avec la dixième : la deuxième avec la neuvième, et la troisième avec la huitième enclosant celles de quatre à sept: la quatrième souvent réunie avec la cinquième à son extrémité; intervalles plans, légèrement relevés et un peu arrondis dans la dernière moitié de leur longueur, émettant chacun une ligne de petits poils raides, blancs et penchés en arrière, peu serrés et régulièrement espacés; revêtues de petites écailles cendrées laissant à nu la base des poils. — Æn dessous : corps ponctué, revêtu de petites écailles cendrées et un peu argentées, et de petits poils blanchâtres. Pattes brun rougeûtre, allongées, CURCULIONITES. — Lachnopus. 487 peu robustes, revêtues d'un duvet cendré ; cuisses faiblement renflées ; tibias arrondis, droits, revêtus de poils cendrés, plus longs et plus touffus aux intermédiaires et surtout aux postérieurs qu'aux antérieurs; {arses allongés , légèrement dilatés, revêtus en dessus d’un duvet cendré et en dessous d’une pubescence serrée et jaune. PATRIE : St Domingue. Lachnopus consentaneus. Oblongus, niger, nitidus, squamis cinereo-alhido-argenteis vestitus, brunneo-hirtus. Rostro in medio leviter carinato. Thorace subconico, villis tribus dorsalibus ornato, viltis lateralibus arcuatis. Elytris punctalo-strialis, in apice conjunctim acuminatis, Tibiis rectis. J' Fœmina perparum latior. Long. du corps 10 1/2 millim.; du rostre 4 miliim. Larg. 3 mitlim. Cette espèce , très-voisine du Z. Airtus, s'en distingue par son corps un peu plus large, par son prothorax moins rétréci en avant, moins arrondi sur les côtés; par les poils de sa tête et du prothorax beaucoup plus courts et à peine apparents , par ceux des élytres également plus courts ; par la couleur et la plus grande densité de ses écailles, etc., etc. Corps noir : téte penchée, un peu renflée et finement pointillée sur le vertex; plane et paraissant un peu plus fortement ponctuée sur le front, quelquefois marquée d’un petit point enfoncé sur le sommet de celui-ci, et toujours chargée dans son milieu d’une petite carène noire luisante se continuant sur le rostre ; parsemée de petits poils roussätres à peine apparents, et revêtue de petites écailles blanc cendré argenté, un peu plus serrées au bord intérieur des yeux. — Yeux arrondis, convexes, saillants, noirs, — Rostre épais, 488 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. penché, plus long que la tête, de la largeur de celle-ci en avant du front, s’élargissant très-faiblement d’arrière en avant, presque plan en dessus, chargé au milieu d’une petite carène longitudinale, noire et luisante, faisant suite à celle de la tête ; revêtu d’écailles semblables à celles de cette dernière et de petits poils également à peine apparents. —Sillon anten- naire de forme normale.— Æntennes iusérées sur les côtés et à l'extrémité supérieure du rostre ; grêles, atteignant au-delà de la base des élytres; revêtues d’un duvet cendré:la massue ovale, acuminée à l'extrémité, couverte d’un duvet plus court et plus serré, brun noir. — Prothorax subconique , aussi long que large à sa base, un tiers plus large à celle-ci qu'à son bord antérieur ; coupé carrément en avant, où il est de la largeur de la tête, descendant en s’élargissant en ligne oblique jusqu'au tiers de sa longueur, ensuite en ligne légèrement arquée jusqu'au tiers suivant, puis tombant pres. que perpendiculairement sur sa base: celle-ci faiblement bi-sinuée; convexe en dessus, finement pointillé, garni de très-petits poils roussâtres et revêtu de petites écailles d’un blanc cendré argenté , mélangées souvent de fauve ; ces écailles formant sur son disque par leur réunion beaucoup plus serrée, trois bandes longitudinales, blanc argenté: la première droite, sur sa ligne médiane, et les autres à droite et à gauche de celle-ci, plus larges qu’elle, surtout à leur base et courbées en arc l'une contre l’autre. — Ecusson petit, presque en demi-cercle, cannelé dans son milieu et parcimo- nieusement revêtu d'écailles cendrées. — Ælytres presque un tiers plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, légèrement sinuées après les épaules, presque parallèles ensuite jusqu’après leur moitié, légérement rétré- cies en ligne se recourbant aux cinq sixièmes de la lon- gueur, puis subitement rétrécies en ligne oblique jusqu’à l'extrémité où elles sont ensemble acuminées; leur bord CURCULIONITES. — Lachnopus. 489 externe horizontal , sinué au milieu de sa longueur et ascendant dans le dernier cinquième de celle-ci ; coupées presque carrément à leur base, les épaules obtusément arrondies et un peu saillantes; convexes en dessus, un peu repliées en dessous sur les côtés,déclives à leur extrémité d’a- bord convexement et eusuite en ligne oblique; comprimées sur les côtés et contre la suture dans le dernier sixième de leur longueur ; chacune à dix stries, garnies de points rappro. chés, se réunissant à leur extrémité, la première avec la dixième : la deuxième avec la neuvième, et ainsi de suite : la cinquième se réunissant avec la sixième; intervalles plans, un peu relevés à leur extrémité, subgranuleux et émettant chacun une ligne de petits poils, brun rougeûtre, raides, légèrement inclinés en arrière, régulièrement distants les uns des autres, bien visibles et presque trois fois plus longs que ceux de la partie antérieure du corps; chaque élytre est en outre revêtue de petites écailles blanc cendré argenté, assez serrées et quelquefois roussâtres à la naissance des poils et ne couvrant jamais les stries. — En dessous : corps entière- ment couvert de petiles écailes argentées. — Pattes brunes, allongées, peu robustes, ponctuées, revêtues de petites écailles argentées, formant extérieurement sur les cuisses pres des genoux une bande assez large et oblique; cuisses légèrement renflées; #bias droits, arrondis et couverts, surtout les postérieurs, de petits poils blancs; tarses grêles, couverts en dessus d’un duvet argenté, et en dessous d’une pubescence jaune et plus serrée, PATRIE : St-Domingue. Lachnopus dentipes Oblongo-ellipticus, piceus,nitidus,vix punctulatus, pube squamiformt cinerea subholosericea omntno vestitus. Rostro canaliculato, Thorace 490 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. transverso, antice constricto. lateribus rotunditer ampliato. Elytris elongatis, puncluto-strialis, vitlis alternatim cinereis et cinereo-albidis, ornalis, pilis albidis suberectis adspersis, Femoribus posticis subtus denticulato-granulatis ; tibiis postivis curvalis, sublus dentibus spiniformibus armatis, rufo lanatis. 9 Femoribus et tibiis posticis inermibus, rectis. Long. du corps 17 à 18 millim.; du rostre, 4 8/10 millim. Larg 5 4/9 à 6 millim. De la grandeur et à peu près de la forme du L. plumipes, mais s’en distinguant par sou prothorax plus courtet arrondi sur les côtés, par ses élytres moins rétrécies de la base à l’extré- mité dans les mâles, par la pubescence squamiforme qui le cou- vre entièrement, el surtout par ses tibias postérieurs arqués, ce qui le place dans la deuxième division, tandis que le plumni- pes par ses tibias postérieurs droits fait partie de la première. Corps en ellipse allongée, brun de poix, à peine visiblement ponctué à l’aide même d’une forte loupe, entierement cou- vert d’une pubescence squamiforme d’un cendré un peu satiné, cachant presque totalement la couleur du fond. — Téte courte, modérément penchée, renflée et très-fine- ment pointillée et marquée de petites rides longitudinales sur le vertex; plane sur le front; creusée dans le milieu de celui-ci d’ua sillon étroit et longitudinal; couverte d’une pubescence squamiforme couleur cendré. — Yeux, grands, arrondis, modérément convexes, peu saillants, noirs. —- Rostre, épais, penché, un peu plus long que la tête, aussi large qu’elle au-devant du front, s’élargissant d'arrière en avant; plan en dessus, obliquement déclive sur les côtés ; creusé au milieu d’un sillon fin et longitudinal, faisant suite à celui de la tête, et couvert dune pubescence semblable à celle de cette dernière. —Srllon antennaire de forme normale. — Antennes insérées sur les côtés et à l'extrémité supérieure du CURCULIONITES. — Lachnopus. 491 rostre; grêles, atteignant la base des élytres ; revêtues d’une pubescence cendrée: la massue étroite, en ovale allongé. — Prothorax court, transversal, moins long que large à sa base, presque moitié plus large à celle-ci qu’à son bord antérieur; coupé carrément en avant où ilest de la largeur de la tête, resserré par une impression transversale, et point élargi dans le premier sixième de sa longueur, puis élargi en ligne arquée et principalement courbe vers la base, sa plus grande largeur étant au commencement du dernier cinquième de sa longueur; très-faiblement bi-sinué à sa base; faiblement convexe en dessus, et entièrement cou- vert d’une pubescence squamiforme, cendré brillant. — Ecusson petit, subcordiforine et granuleux. — £lytres plus d’un tiers plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, près de quatre fois aussi longues que lui, à peine sinuées au-dessous de l’épaule, se rétrécissant légè- rement dans les mâles, et moins dans les femelles, de la base à l’exirémité où elles sont ensemble obtusément acuminées : leur bord externe presque horizontal ou faiblement descen- dant, sinué au milieu de sa longueur et légèrement ascendant vers l'extrémité; convexes en dessus et presque perpendicu- lairement déclives sur les côtés à partir du calus huméral, convexement déclives postérieurement ; le premier intervalle contre la suture, relevé presque caréniformément dans cette partie; coupées presque carrément à leur base; les épaules obtusément arrondies, le calus huméral un peu relevé; comprimées en dessous et sur les côtés dans le dernier sixième de leur longueur; chacune à dix stries, garnies de points petits et assez serrés, se réunissant : la première avec la dixième: la deuxième avec la neuvième, et la troisième avec la huitième enclosant les autres de quatre à sept; intervalles plans et émettant deux lignes de tres-petits poils blanc brillant, relevés et penchés en arrière; entièrement revêtues 492 COLEOPTÈRES NOUVEAUX. d’une pubescence squamiforme plus serrée sur les intervalles impairs el présentant des bandes longitudinales et alternati- ves blanc cendré et gris cendré, un peu satinées. — En dessous : corps finement pointillé, entièrement revêtu d'une pubescence semblable à celle du dessus avec un léger reflet rosé. — Pattes allongées, peu robustes, revêtues de la même pubescence que celle du dessous du corps ; cuisses faible- ment renflées; tibias arrondis, droits, couverts de petits poils cendrés; cuisses postérieures des mâles, garnies en dessous d’une petite granulation, presque en forme de dents; #bius postérieurs du même sexe, arqués près de leur extrémité, armés en dessous dans toute leur longueur de dents assez longues et spiniformes, et frangés de poils longs, soyeux, roussâtres et laineux. — Turses assez larges, revêtus en dessus d’un duvet cendré, et en dessous d’une pubescence jaune très-serrée. PATRIE : St-Domingue. Platyaspites unicolor. Ovatus, niger, squamis albidis supra holosericeis subtus argenteis omnino dense vestitus. Thorace transverso, antice truncalo, pone oculos sat distincte triangulariter lobato et ciliato, intra lobos constricto, late- ribus parum arcuato. Sculello transverso. Elytris ad basin singulatim productis, in apice conjunctim acuminatis, punclalo-striatis. Longueur du corps 10 milli,; du rostre 1 1/2 milli. Largeur 4 milli. Cette espèce, à peu près de la taille du P. venustus ErICHSON, s’en distingue par son prothorax plus arrondi sur les côtés; par son écusson seulement deux fois plus large que long ; par ses élytres proportionnellement moins larges, à intervalles égaux entre eux et par sa couleur uniforme. Corps noir, entièrement couvert de très-petites écailles arrondies et serrées, blanches, satinées en dessus et à reflet CURCULIONITES, — Platyaspites. 493 argenté en dessous, cachant entièrement la couleur du fond. — Téte assez forte, un peu penchée, convexe et paraissant pointillée sur le vertex, presque plane et plus étroite sur le front ; creusée au milieu de celui-ci d’une petite fossette ponctiforme. — Yeux petits, arrondis, peu convexes, peu saillants, noirs. — ARostre modérément épais, penché, un tiers environ plus long que la tête, aussi large qu’elle au devant du front ; à peine rétréci d’arrière en avant, presque plan en dessus et sur les côtés. — Æntennes insérées sur les côtés et à l'extrémité supérieure du rostre; noires, revêtues de petits poils gris et d’un duvet cendré, blanchâtre sur la mas- sue. — Prothorax transversal, moins long que large à sa base, un tiers environ plus large à celle-ci qu’à son bord antérieur, coupé carrément en avant, s’avançant un peu, latéralement en dessous des yeux, en un lobe triangulaire et cilié de rous- sâtre; semi circulairement échancré en dessous; creusé contre le bord de cette échancrure d’un léger sillon transversal remontant sur les côtés contre les lobes latéraux où il est plus marqué et se continuant en dessus en s’affaiblissant le long du bord antérieur; descendant en s’élargissant à partir de ce sillon par une ligne arquée jusqu'aux deux tiers de sa longueur, puis presque perpendiculairement jusqu’à sa base : celle-ci bi-sinuée avec le lobe médian obtusément arrondi et ses angles latéraux peu aigus et presque droits; modérément convexe en dessus. Ecusson, assez grand, un peu enfoncé, transversal, deux fois au moins aussi large que long, arrondi sur les côtés et longitudi- nalement sillonné dans son milieu.—Ælytres presque un tiers plus larges aux épaules que le prothorax à son bord posté- rieur, plus de trois fois plus longues que lui, très-faiblement sinuées après les épaules, descendant en ligne peu arquée jusqu’après la moitié de leur longueur, et rétrécies ensuite en ligne plus arquée jusqu’à leur extrémité où elles sont en- semble acuminées et presque mucronées vers la suture : 494 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. leur bord externe faiblement sinué au milieu, descendant un peu de la base aux quatre cinquièmes de sa longueur et légèrement ascendant ensuite jusqu’à l'extrémité; modéré- ment convexes en dessus,un peu avancées chacune à leur base en un lobe large, très-obtusément arrondi et un peu relevé, entrant dans la sinuosité correspondante du prothorax; obli- ques ensuite aux épaules: celles-ci saillantes et un peu relevées; légèrement déprimées contre l'écusson ; presque perpendicu- lairement déclives sur les côtés et repliées en dessous dans les cinq sixièmes de leur longueur, subconvexement déclives à leur extrémité; à peine comprimées latéralement dans le der- nier sixième de leur longueur ; chacune à dix légères stries, creusées de petits points allongés assez distants les uns des autres : ces stries réunies à leur extrémité : la première ave la dixième : la deuxième avec la neuvième : la troisième avec la huitième, enclosant les autres et celles-ci réunies entre elles par paires aux cinq sixièmes environ de la longueur, la quatrième avec la civquième, et la sixième avec la septième ; intervalles égaux entre eux, plans, très-légèrement relevés et un peu arrondis vers leur extrémité; les écailles qui les couvrent paraissent plus blanches à partir du huitième inter- valles jusqu’au bord externe et semblent les entourer d’une large bande d’une couleur plus claire que celle du disque. — En dessous : corps également noir, paraissant ponctué, revêtu ainsi que les pattes de petites écailles blanc argenté et de très-petits poils blancs. — Pattes courtes, assez robustes; cuisses médiocrements renflées ; ibias droits, un peu élargis à leur extrémité, revêtus de poils plus longs que ceux des cuisses ; {arses couverts en dessous d’une pubescence jaune, courte et serrée. PATRIE : Chili. CURCULIONITES. — Pachnaeus, 495 Pachnaeus costatus. Oblongo-ellipticus. niger, squamis /lavo-lutosis densissime veslitus, et pilis albidi: squamiformibus adspersus. Rostro leviter carinato. Pro- thorace basi bisinualo, transversim quadrimaculato. Elytris basi sinqu- latim obtuse rotundato productis,apice acuminatis, striato-punctatis ; interstitiis latis planisque: interstitiis 1, 3, à,7,9 et 1 { angustioribus, elevatis, costatis, squamis albidis minulissimis subremotisque vestitis, unde singulum elytrum apparet costis sex subnigris, quarta antice abbreviata, instructum. Longueur du corps 14 milli. ; du rosire 4 5/4 milli. Largeur 6 milli. De la taille à peu près du P. azurescens Scnorwu., dont il se distingue par son corps plus convexe; par son prothorax plus allongé; par ses yeux grands, en ellipse transversale; par la ponctuation de ses élytres et leurs intervalles impairs rele- vés en côtes arrondies, par sa couleur, etc. Téte courte, un peu penchée, renflée au vertex, peu con- vexe sur le front où elle est moitié plus étroite qu’en arrière des yeux; noire, paraissant pointillée, couverte d’une pubes- cence squamiforme azurée, peu serrée dans le milieu, blanche et très serrée autour des yeux où elle forme bordure. — Yeux grands, en ellipse transversale, presque pédonculés inférieure- ment, très peu convexes, nullement saillants, noirs. — Rostre épais, un peu penché, un peu plus long que la tête, aussi large qu’elle en avant du front; rétréci légèrement d’arrière en avant; peu convexe en dessus, chargé sur saligne médiane d'une très-faible carène longitudinale ; finement pointillé et revêtu surtout latéralement et en avant des yeux d’une pubes- cence squamiforme, blanche. — Antennes insérées sur les côtés et après le milieu du rostre, atteignant à peine la base des élytres; noires, parsemées de petits poils blanchätres et revêtues d’une pubescence cendrée : massue en ovale allongé, 496 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. acuminée à l'extrémité, noire, — Prothorax sub-conique ; un cinquième moins long que large à sa base, un quart plus large à celle-ci qu’en avant; légèrement avancé en arc en dessus à son bord antérieur et latéralement contre le bas des yeux en un petit lobe triangulaire, noir, cilié de roux; semi circulairement échancré en dessous; descendant jusqu’à sa base, en s’élargissant en ligne oblique très-légèrement arquée sur les côtés presque au milieu de sa longueur; assez fortement bi-sinué à sa base dont les angles sont aigus et le lobe du milieu obtusément arrondi; convexe en dessus, creusé près de son bord antérieur d'un léger sillon transversal plus marqué sur les côtés qu’en dessus; noir, paraissant finement ponctué, couvert de petites écailles blanchâtres revêtues d’une efflorescence jaune clair et paraissant boueuse et de poils très-courts squameux, blancs et brillants ; orné au milieu de quatre taches transversalement disposées, et placées, les deux premières presque arrondies et plus grandes que les autres à droite et à gauche de la ligne longitudinalement médiane, et les deux autres presque transversales,sur chacun de ses côtés: ces taches formées de petites écailles azurées laissant appa- raître la couleur du fond et un peu à reflet violet métallique, vues sous un certain jour. — ÆEcusson petit arrondi, couvert de petites écailles blanchâtres à reflet métallique. — £ytres un tiers plus larges aux épaules que le prothorax à son bord postérieur, plus de trois fais plus longues que lui; très-fai- blement et subsinueusement rétrécies des épaules au tiers de leur longueur, continuées ensuite en ligne très-légèrement courbe jusqu’aux deux tiers, rétrécies en arc jusqu'aux cinq sixièmes et de là en ligne oblique jusqu'à leur extrémité où elles sont ensemble acuminées : leur bord externe sinué au milieu de sa longueur, légèrement descendant jusqu'aux trois quarts et faiblement ascendant ensuite ; convexes en dessus, chacune obtusément arrondie dans la CURCULIONITES. — Pachnaeus. 497 moilié environ de la largeur de sa base pour entrer dans la sinuosité correspondante du prothorax, sabconvexement obli- que ensuite jusqu'aux épaules : celles-ci presque anguleuses, un peu saillantes en dehors et légèreinent relevées; repliées en dessous sur les côtés ; comprimées à leur bord externe et sur les côtés en remoutant contre la suture dans le dernier sixième de leur longueur ; longitudinalement arquées et subcon- vexement perpendiculaires à leur extrémité; presque poin- tillées; chacune à douze rangées de points assez gros et strialement disposés ; intervalles pairs plus larges que les autres , paraissant parfaitement plans, couverts entièrement de petites écailles blanchâtres, très-serrées, revêtues d’une efflorescence jaune de consistance boueuse, cachant com- plètement le fond et souvent les points striaux ; intervalles impairs de un à onze relevés en côtes arrondies, noirs, bril- lants, revêtus de petites écailles arrondies, légèrement azurées, peu serrées et laissant voir la couleur du fond; la conforma- tion des intervalles et la manière dont les écailles sont placées, font paraître, au premier coup d’œil, les élytres comme chargées de six côtes noirâtres, partant, les trois premières de la base, la quatrième après le quart de la longueur, et les cinquième et sixième du calus huméral : la première se pro- longeant jusqu’à l'extrémité: la seconde se réunissant avec la sixième, avant l'extrémité : la troisième s’arrêtant aux quatre cinquièmes de la longueur, et les quatrième et cinquième successivement l’une après l’autre aux cinq sixièmes environ. Chaque élytre est en outre revêtue de poils courts squami- formes, blancs, brillants et assez serrés. — Dessous du corps noir, entièrement couvert de petites écailles blanc cendré et de petits poils blancs, brillants ; pattes un peu allongées et passablement robustes, noires, revêtues de petites écailles blanchâtres à reflet cuivreux et de petis poils blanchätres plus visibles sur les tibias; cuisses médiocrement renflées; Annales de la Suciété Linnéenne. 32 498 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. tibias droits, les antérieurs seulement légèrement arqués à leur extrémité, et garnis en dessous d’une rangée de petits tubercules; tarses couverts en dessus de petites écailles un peu azurées et d’une villosité cendrée, et en dessous d’une pubescence courte, serrée, jaunâtre. Parrie: St-lago de Cuba. Hypsonotus ater. Oblongus, ater, subnitidus. Rostro rugoso, tenuiter carinato. Thorace cylindrico , confertissime granulato. Elytris seriato-scrobiculatis , postice compresso-elevatis, ad apicem perpendiculariter descendentibus, supra squamis nigris parce adspersis. Long. du corps 18 miili,; du rostre 4 milli, Long, € millr. De la taille de l’A. Furheï Scuoxnx. où un peu plus grand, mais parfaitement distinct par sa couleur entièrement noire, et par la forme de son prothorax nullement élargi dans le milieu. Téte grosse, courte, descendante, convexe et fortement pointillée sur le vertex, presque plane, ponctuée et chargée de rides longitudinales élevées et irrégulières sur le front ; creusée au milieu de celui-ci d’un petit sillon longitudinal ; d’un noir luisant.— Yeux assez grauds, arrondis, très-peu con- vexes, nullement saillants, noirs.— Rostre noir, deux fois aussi long que la tête, et moitié moins large que celle-ci au vertex, faiblement élargi à son extrémité, descendant, légèrement arqué, presque plan en dessus, lâchement ponctué, les points mêlés à de petites rides longitudinales élevées et irré - gulières; creusé de chaque côté en dessus d’un sillon longitu- dinal en ovale très-allongé, assez profond, partant des yeux et s'arrétant avant l'insertion des antennes; chargé sur sa ligne médiane d’une carène longitudinale mince, faisant suite CURCULIONITES. — ypsonotus. 449 au sillon du (front. — Antennes insérées sur les côtés et à l'extrémité supérieure du rostre; grêles, n’atteignant pas la base du prothorax ; noires , revêlues d’une pubescence cendrée, et garnies surtout à l’extrémité de chacun de leurs articles de petits poils raides et noirs; massue allongée, blanc cendré : extrémité acuminée.— Prothorax cylindrique; noir, luisant; un peu plus long que large à sa base, légèrement avancé en arc en dessus à son bord antérieur et sur les côtés, vers le bord inférieur des yeux, en un lobe grand, triangu- laire, cilié de blanc roussälre et précédé d’une petite strie transversale ; très-faiblement et subconvexement élargi dans le premier sixième de sa longueur, puis à côtés parallèles tombant perpendiculairement sur la base: celle-ci à peine sinuée pres de ses angles latéraux, faiblement arquée dans son milieu, el paraissant légèrement rebordée, surtout sur les côtés; convexe en dessus; finement ponctué le long de son bord antérieur, chargé sur le reste de sa surface de granula- tions petites et serrées, et creusé sur sa ligne longitudinale- ment médiane d’un sillon peu profond partant de la base et s’arrétant au milieu de la longueur. — Æcusson noir, petit, subcordiforme, et finement ponctué. — Ælytres moitié plus larges aux épaules que le prothorax à son bord postérieur, trois fois aussi longues que lui, très-faiblement échancrées ensemble en arc dans le milieu de leur base, à peine arrondies chacune au milieu de leur largeur pour entrer dans la légère sinuosité du prothorax un peu obliques aux épaules : celles-ci un peu tuberculeuses, saillantes extérieurement et un peu relevées ; presque parallèles dans le premier tiers de leur longueur, graduellement rétrécies en ligne légèrement courbe jusqu'aux quatre cinquièmes, et ensuite plus fortement rétrécies en ligne oblique jusqu'à lextrémité, où elles sont ensemble acuminées et un peu divergentes ; leur bord » externe, presque horizontal dans le premier tiers de sa lon- 500 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. gueur, descendant assez fortement ensuite jusqu'aux quatre cinquièmes et de là un peu moins jusqu'à l’extréinité; modé- rément convexes en dessus dans la première moitié de leur longueur, comprimées sur les côtés, et d'autant plus forte- ment que la compression se rapproche de la suture : celle-ci devenant caréniforme au-dessus de la partie convexement déclive avant l'extrémité ; longitudinalement relevées presque en ligne droite de la base aux deux tiers de leur longueur, puis déclives d’abord convexement et ensuite perpendiculai- rement jusqu’à leur extrémité; creusées chacune dans la première moitié environ de leur longueur, de dix rangées de fossettes subarrondies et assez profondes, et dans leur autre moitié de dix fines stries faisant suite aux rangées de fossettes, ces stries garnies de points assez espacés et dimi- nuant graduellement de grosseur à mesure qu’ils se rappro- chent de l'extrémité; intervalles obsolètement pointillés, assez fortement ridés transversalement dans la première moitié environ de leur longueur, plans dans le surplus et à peine relevés près de l'extrémité ; les quatrième, cinquième et sixième formant à leur extrémité vers les quatre cinquièmes euviron de l’élytre, un petit renflement ou espèce de tres- petite gibbosité limitée par les troisième et septième stries; noires , un peu luisantes, parsemées de petites écailles noirâtres, et de très-petits poils de mème couleur un peu relevés, plus nombreux à l'extrémité et sur la suture daus la partie déclive. — En dessous : corps noir obsolètement ponc- tué; dernier anneau de l'abdomen ruguleux; parsemé de très petits poils blancs disposés sans ordre, — Pattes assez allongées, un peu robustes, revêtues de petits poils cendrés ; cuisses modérément renflées, obsolètement pointillées ; #bias arrondis, assez grossièrement ponclués, revêtus de poils noirs et raides, les antérieurs très-faiblement arqués à leur extré- mité, et les postérieurs garnis extérieurement à leur extrémité CURCULIONITES. — Â/ypsonotus. JU! d’une pubescence jaune. — Tarses allongés, élargis, couverts en dessus d’une pubescence blanc verdâtre , et de petits poils cendrés, et en dessous d’une puhescence courte, serrée, Jaune. ParRie : Brésil. Hypsonotus KReichei. Oblongo-ovatus ; niger. Rostro carinato. Prothorace verrucoso, ad medium nonnihil ampliato, lateribus albo, vittisque duabus dorsalibus aibis interruptisque notato. Elytris antice transversim subrugosis, humeris tuberculato extensis, postice suècompresso-elevatis, seriato- scrobiculatis, scrobiculis albo vestitis; singulo lata margine alba vit- tisque tribus transversis albis: prima ante medium arcuata et inter- rupla, secundum suturam ad basin ducta : secunda obliqua latiore, ad tertiam ultimam partem longitudinis sita : tertia adhuc latiare in apice, ornalis. Loug. du corps 21 millim ; du rosire # millim. Larg. 8 millim. Il ressemble beaucoup pour la taille et la forme à Pl’. nubilosus SCHOENH., mais outreses couleurs il s’en distingue par son prothorax plus étroit, couvert de tubercules plus larges, moins élevés ; par le calus huméral plus avancé latéra- lement et moins arrondi; par ses élytres un peu moins dépri- mées sur leurs côtés en arrière, sa suture moins caréniforme, les tossettes qui les creusent,etc., etc. Téte, grosse, courte, penchée; convexe et finement poin- tillée sur le vertex, presque plane et plus fortement ponciuée sur le front; chargée en avant de celui-ci de petites rides éle- vées irrégulières, et contre le bord interne des yeux d’une petite élévation costiforme, un peu arquée; distincte du rostre par une petite impression transversale; noire, peu brillante, parsemée de petits poils squamiformes blancs et de quelques petites écailles blanches formant presque une 502 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. bande vers le bord interne des veux. — Yeux subarrondis , peu convexes, nullement saillants, noirs. — ARostre épais, penché, un peu courbé, deux fois aussi long que la tête, pres- que moitié plus étroit que celle-ci au vertex et élargi à son extrémité ; faiblement convexe en dessus; presque ruguleux; creusé sur chacun de ses côtés en dessus, d’un sillon assez profond, partant du bord supérieur des yeux et s’arrêtant au dessus de l'insertion des antennes : le bord interne de cha- que sillon relevé en forme de côte étroite faisant suite à celle existant sur le front au bord interne des yeux ; chargé sur sa ligne médiane d’une carène partant de la base où elle est précédée d’une petite fossette ponctiforme et allant jusqu'à l'extrémité; marqué en outre à droite et à gauche de la carèue et contre chacun des bords internes des sillons laté- raux d’une rangée de points assez gros et plus visibles dans la dernière moitié de sa longueur; noir, parsemé de petits poils squamiformes blancs. — Antennes insérées sur les côtés et à l'extrémité supérieure du rostre ; grèles, n’attei- gnant pas la base du prothorax; noires, revêtues de petits poils cendrés: la massue assez grosse, ovale, acuminée à son extrémité et couverte d’une pubescence blanc cendré. — Prothorax un cinquième moins long que large à sa base, presque un cinquième plus large à celle-ci qu’en avant; légè- rement avancé en are à son bord antérieur et sur les côtés en dessous des yeux, en un lobe grand, arrondi et cilié de blanc; paraissant un peu resserré dans le premier sixième de sa longueur, un peu élargi subconvexement jusqu'à la moilié de celle-ci, et descendant ensuite presque perpendiculairement ou en se rétrécissant très-peu, jusqu’à sa base: celle-ci lége- rement en arc renversé ; convexe en dessus ; chargé sur toute sa surface de tubercules assez larges,mais peu élevés, se réu- uissant souvent en rides transversales sur les côtés, et sur sa ligne longitudinalement médiane d'une carène mince, peu CURCULIONITES — /ypsonolus. 03 élevée, plus ou moins interrompue ; noir, presque mat, par- semé de petites écailles blanchâtres, couvert latéralement d’écailles blanches serrées,et orné de chaque côté de sa ligne médiane à égale distance de celle-ci et des bords latéraux d’une bande longitudinale blanche, irrégulière sur ses bords, interrompue dans son milieu, touchant la base, n’atteignant pas le bord antérieur et formée de petites écailles très-serrées. — Écusson petit, arrondi, longitudinalement sillonné au milieu. — £lytres presque moitié plus larges aux épaules que le prothorax à son bord postérieur, presque quatre fois aussi longues que lui; échancrées ensemble en arc à leur base dans le milieu de leur largeur, un peu obliques aux épaules : celles-ci prolongées extérieurement en un tubercule saillant et légèrement relevé ; presque parallèles des épaules jusqu'à la moitié de leur longueur, faiblement rétrécies ensuite en ligne légèrement courbe jusqu'aux quatre cinquièmes, et de là fortement rétrécies en ligne oblique jusqu'à l'extrémité où elles sont ensemble obtusément acuminées : leur bord externe presque horizontal ou faiblement descendant et largement sinué dans le milieu de sa longueur; modérément convexes en dessus, descendant convexement sur les côlés ; longitudi- nalement relevées en ligne faiblement arquée , de la base jus- qu'aux trois cinquièmes de la longueur, convexement décli- ves dans le cinquième suivant et ensuite presque perpendicu- lairement jusqu’à l'extrémité; un peu comprimées sur Îles côtés, postérieurement, avec la suture presque caréniforme dans la partie déelive; chacune à dix stries: les six premières à compter de la suture creusées de fossettes graduellement affaiblies d'avant en arrière, les quatre autres seulement li- néaires et creusées de petits points allongés ; intervalles ridés trausversalement dans le premier tiers de la longueur et gra- duellement d’une maniere plus faible jusqu’à l'extrémité : faiblement convexes en devant, plus sensiblement convexes 504 COLÉUPTÈRES NOUVEAUX. jusqu’après les quatre cinquièmes de la longueur et presque plans ensuite; les quatrième, cinquième, sixième et septième formant après les quatre cinquièmes de l'élytre une sorte de gibbosité, limitée par la réunion des troisième et septième stries; noir mat, ornées dans la plupart des fosseltes de petites écailles blanches, et parées chacane d’une large bor- dure latérale d’écailles de même couleur, arrondies et ser- rées, couvrant jusqu’à la septième strie, et de trois bandes transversales formées d’écailles semblables, partant de la bordure latérale : la première vers le quart de la longueur, paraissant formée de plusieurs taches se dirigeant de dehors en dedans jusqu’à la cinquième strie, descendant ensuite et couvrant iransversalement en forme d’arc dentelé à son bord antérieur , jusqu’à la deuxième strie, remontant ensuite, en forme de gros point couvrant le deuxième intervalle , en face de la naissance de la bande et remontant encore, en diminuant beaucoup de largeur, le long de la suture jusqu’à la base qu’elle suit en s’affaiblissant jusqu'à l'épaule; (il serait possible que dans quelques exemplaires, toutes ces taches fussent réunies et formassent une bande non interrompue et dentelée seulement sur ses bords) : la seconde beaucoup plus large que la première, dentelée sur ses bords antérieur et postérieur, part apres les deux tiers de la longueur, couvre à peu près le septième de celle-ci, se dirige en descendant vers la suture qu’elle atteint à peine par son angle postérieur et forme avec sa pareille une bande arquée en arrière : la troisième apicale ne couvrant pas tout à fait le dernier quart de la longueur. — Dessous du corps noir mat, obsolètement ponctué, revêtu d’écailles blanches, et parsemé de très-petits poils blancs et couchés, ayant leur base dénudée d’écailles. — Pattes assez longues et assez robustes, revêtues principale- ment en dessous de petites écailles blanches ; cuisses renflées, les intermédiaires et les postérieures dénudées dans le milieu CURCULIONITES — //ypsonotus. 305 de leur longueur; bras arrondis, plus fortement ponctués que les cuisses, les antérieurs arqués à leur extrémité et re- vêtus de petits poils noirs, surtout intérieurement ; les inter- médiaires et les postérieurs revêtus de petits poils grisâtres et d'une pubescence jaune et serrée à leur extrémité; tarses élargis, revêtus en dessus d’une villosité cendrée, et en des- sous d'une pubescence jaune, courte et serrée. PaTRiE : Brésil. J'ai dédié cette jolie espèce à M. Reiche, l’un de nos plus savants entomologistes, qui a été et est encore pour moi d’une obligeance dont je ne saurais trop le remercier. Oss. J'ai vu des exemplaires entièrement noirs, ce que j'attribue à une défloraison complète. Hypsonotus viridi-adspersus. Oblongus, niger. Rostro tricarinato. Thorace verrucoso, subcylin - drico, ante medium parum amplato. Elytris anterius transversim rugosis, poslerius ad suturam subcompressis et subcarinatis, seriato- scrobiculatis, scrobiculis in fundo tuberculatis , squamis viridibus adspersis ; tuberculis etiam viridi-squamosis. Long. du corps 44 à 15 millim ; du rostre 3 millim, Larg. 3 1/2 à 6 millim. I se rapproche de l’Æ. chrysendetis GErm., mais il est un peu plus grand, et il s’en distingue par son prothorax proportionnellement plus étroit et moins arrondi sur Îles côtés; parses élytres comprimées postérieurement contre la suture qui paraît caréniforme, couvertes antérieurement de rides plus fortes et plus marquées, par la couleur et la dis- position de ses écailles, etc., etc. Téte courte, convexe, finement ponctuée sur le vertex et sur la partie postérieure du front, presque plane et rugueuse sur la partie antérieure de celui-ci et creusée sur sa ligne 205 COLÉOPTÉÈRES NOUVEAUX. longitudinalement médiane d’un sillon élargi en avant; uoire, très-parcimonieusement parsemée de petites écailies vertes. — Yeux arrondis, noirs, très-peu convexes.— Aostre épais, subarrondi, un peu arqué; trois fois aussi long et moitié moins large que la tête; faiblement élargi à son extré- milé; chargé de trois carènes longitudinales, l’une sur sa ligne médiane prenant naissance à l'extrémité du sillon de la tête et se continuant presque jusqu'à celle du rostre, et les autres plus minces et moins saillantes, une de chaque côté de la carène médiane, prenant naissance vers le bord antérieur des yeux et s’arrétant avant l'insertion des antennes; noir, parsemé de petites écailles d’un blanc sale, — Antennes grèles atteignant la base des élytres; noires, parcimonieuse- ment revêtues d'un duvet cendré : la massue oblongue, acu- minée à l'extrémité et densement couverte d’une pubescence blanc jaunâtre. — Prothorax, aussi long que large à sa base, presque un cinquième plus large à celle-ci qu'en avant, avec son bord antérieur avancé légèrementen arc à sa partie supé- rieure, et sur les côtés presque en dessous des yeux en un lobe presque semi-circulaire et cilié de jaunâtre; élargi en ligne légèrement courbe jusqu’un peu avant la moitié de sa longueur,puis faiblement rétréci et tombant presque perpen- diculairement sur la base: celle-ci très légèrement en arc renversé; convexe et chargé en dessus de petites verrues un peu confluentes, creusées chacune d’un point émettant un petit poil roussätre; noir, un peu luisant, et revélu entre les intervalles des verrues de petites écailles vertes. — Æcusson petit, subarrondi, relevé, densement ponctué, noir. — Elytres moitié plus larges à leur base que le prothorax à son bord postérieur, plus de trois fois plus longues que lui; se rétrécissant légèrement, en ligne faiblement courbe, des épaules aux quatre cinquièmes environ de leur longueur, et de là en ligne oblique jusqu'à l'extrémité, où elles sont ensem- CURCULIONITES. — Âypsonotus. 07 ble obtusément acuminées : leur bord externe descendant de la base à l'extrémité et assez fortement sinué dans le milieu de sa longueur ; faiblement échancrées ensemble en arc, dans leur milieu pour recevoir la base du prothorax ; légerement obliques ensuite jusqu'aux épaules : celles-ci un peu relevées et un peu prolongées extérieurement en forme de petit tubercule; médiocrement convexes en dessus, surtout près de la base; tombant presque perpendiculairement sur les côtés; longitudinalement et faiblement arquées en dessus dans les trois premiers cinquièmes environ de leur longueur, convexement déclives dans le cinquième suivant, et ensuite presque perpendiculairement jusqu’à leur extrémité ; com- primées latéralement dans le dernier cinquième de la lon- gueur et contre la suture dans toute la partie déclive, la suture paraissant presque caréniforme dans cette partie; chacune à dix stries creusées de petites fossettes graduelle- ment affaiblies dans la seconde moitié de la longueur, cha- que fossette portant dans le fond un petit tubercule arrondi; intervalles faiblement relevés et fortement ridés transversa- lement dans presque toute la premiere moitié de la longueur, ces rides disparaissant graduellement dans la seconde moitié; parsemés de petits poils roux, couchés et presque squami- formes ; d’un noir un peu brillant, et parsemées de petites écailles arrondies, vertes, souvent réunies et formant çà et là de petites taches irrégulières surtout dans les intervalles des rides; tubercules du fond des fossettes constamment cou- verts en dessus de petites écailles vertes. — Dessous du corps noir, obsolètement ponctué, parsemé de très-petits poils noirs, et revêtu d'écailles vertes, peu serrées et semblables à celles du dessus. — Pattes allongées, assez greles; noires, revêtues d’un duvet roussâtre; cuisses médiocrement ren- flées ; tbias arrondis, les antérieurs légèrement arqués à leur extrémité, les intermédiaires et surtoutles postérieurs gar- 503 COLÉGP:IÈRES NOUVEAUX. nis à leur extrémité extérieurement de petits poils roux pres- que disposés en faisceau. — T'arses allongés, élargis, revêtus en dessus d’un duvet cendré, et en dessous d’une pubescence jaune, serrée. ParTrie : Brésil. Hypsonotus regalis. Elongato-ovatus, nigro brunneus, pilis obscuris hirtus, subtus viridr- subaureus; supra thorace cœruleo-viridi, aut cœruleo-griseo-viridi ; elytris violaceo-cinereis, sutura et lateribus vitta lata longitudinal viridi-subaureis, cum fascia transversa brunnea aut viridi-aurea ; femoribus rufis ; genubus, tibiis tarsisque nigris. Rostro leviler sulcato, ad apicem dilatato. Thorace sat crebre punctato, subrugoso, lateribus rotundatim ampliato. Elytris subtilissime punctato-striatis. Long. du corps 20 À 22 millim ; du rostre 3 8/10 willim. Largeur 6 à 7 millim. Cette belle espèce ressemble beaucoup pour la taille et la forme à l'A, magnificus Scaoenu., mais elle en diffère par son prothorax un peu plus court, un peu plus convexe, parais- sant plus arrondi latéralement, et plus fortement ponctué ; par ses élytres plus planes en dessus, nullement arquées lon - gitudinalemient et dont les couleurs présentent un dessin tout différent. Elle doit se placer entre le magnificus et le viridi-lineatus Scuoenn., je l’ai vue dans quelques collec- tions sous le nom inédit de transversus. Tete courte, épaisse, convexe, d’un brun noirâtre, finement et subruguleusement ponctuée et revêtue de petits poils obscurs et couchés, et de petites écailles vert bleuâtre , arrondies et peu serrées sur le vertex et sur le front, tres- serrées autour des yeux. — Yeux, noirs, en ovale arrondi, el peu proéminents. — Aostre épais, droit ; plus de moitié moins large à la base que la tête, deux fois aussi long qu'elle, et dilaté à son extrémité; modérément convexe ou presque CURCULIONITES. — Aypsonotus. (19 plan en dessus, subruguleusement ponctué; triangulaire- ment échancré à son extrémité, marqué à sa base d’un léger sillon transversal, en arc dirigé en arrière, et obsolè- tement creusé de cinq sillons longitudinaux : un, le plus marqué, sur la ligne médiane allant jusqu’à son extré- mité et deux de chaque côté de celui-ci, dirigés l’un contre l’autre et se réunissant avant l'insertion des antennes ; d’un brun noir, revêtu de poils et d’écailles peu serrés sembla- bles à ceux de la tête. — Antennes grèles, atteignant presque la base du prothorax; noires, couvertes d’un duvet blanc verdätre; massue mince, en ovale allongé, couverte d’un duvet gris. — Prothorax un peu moins long que large à sa base ; son bord antérieur coupé presque carrément en dessus avec une légère échancrure en arc au milieu, et prolongé latéralement contre le bord inférieur des yeux en un lobe court, arqué et cilié de jaune; rétréci en avant où il est un quart moins large qu'a sa base, puis ayant ses côtés presque semi-circulaires jusque près de la base où ils se relèvent et sur laquelle ils tombent perpendiculairement ; largement et peu profondément échancré en dessus à la base, celle-ci très-faiblement prolongée en arc, dans son milieu, rebordée et ciliée de jaune; convexe en dessus ; d’un noir violâtre ; densement et ruguleusement ponctué; parsemé de petites écailles arrondies d’un blanc bleuâtre et revêtu de poils courts, fins, assez serrés, noirâtres.— Écusson petit, en triangle aigu, noir, orné de quelques petites écailles vertes surtout à sa base.— Élytres plus d’uv tiers plus larges aux épaules que le prothorax àson bord postérieur, quatre fois aussi longues que lui, presque parallèles jusqu’au milieu de leur longueur, et rétrécies ensuite en ligne légèrement courbe jusqu'à l’extré- mité où elles sont ensemble obtusément acuminées : leur bord externe presque horizontal ou légerement descendant et assez fortement sinué dans le milieu de sa longueur; fai- 510 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. blement sinuées à leur base, leurs épaules arrondies, relevées et un peu prolongées extérieurement; presque planes ou très-peu convexes en dessus, surtout dans les mâles ; presque perpendiculairement déclives sur les côtés à partir de l'angle huméral ; déclives d’abord convexement et ensuite perpendi- culairement à l'extrémité dans les mâles, et un peu en ligne oblique dans les femelles ; à suture presque caréniforme dans la déclivité apicale, dans les deux sexes, mais un peu plus fortement dans le mâle que dans la femelle ; marquées cha- cune de dix fines stries régulièrement ponctuées, les points plus gros et plus marqués dans la première moitié de la longueur et à partir de la troisième strie, que sur le reste de l’élytre; les stries se réunissent à l'extrémité, la première avec la dixième, la deuxième avec la neuvième, et la troi- sième avec la huitième, enclosant les autres qui se réunis- sent par paires à leur extrémité, la quatrième avec la cinquième et la sixième avec la septième; intervalles presque plans, hérissés de poils longs, raides, mi-couchés paraissant naître chacun d’une petite tache brune, ces taches formant sur chaque intervalle trois rangées irrégulières; les poils des élytres plus longs que ceux du prothorax le deviennent encore plus dans le dernier tiers de la longueur de l’élytre et surtout à l'extrémité de celle-ci et sur la suture dans la partie déclive; brunes, garnies de très-petites écailles, rondes , serrées et laissant dénudée la base des poils; les couleurs de ces écailles forment sur chaque élytre trois bandes longitudinales : la pre- mière médiane, d’une couleur indécise et changeante, passant du violet azuré au violet cendré, se fondant presque sur ses bords avec les autres : la seconde suturale et la troisième marginale, ces deux dernières d’un vert clairet mi-doré ; la bande suturale toujours plus claire et plus brillante sur le premier intevalle, occupe à la base jusqu’au troisième et \ . quelquefois jusqu’au quatrième intervalle, puis se rétrécis- CURCULIONITES — Âfypsonotus. ô11 sant graduellement en ligne oblique jusqu’au tiers de la longueur, elle n'occupe plus alors de ce point jusqu’à Pextré- mité, que les deux premiers intervalles, et quelquefois surtout dans les mâles elle se réduit après les quatre cin- quièmes de la longueur au premier intervalle seulement ; la bande marginale d’abord réduite au bord externe de l'élytre vers la base jusqu’au quart de la longueur, s'étend graduel- lement. sur les trois derniers intervalles jusqu’à l'extrémité, se confondant plus ou moins insensiblement avec la bande médiane ; chaque élytre est en outre parée un peu après la moitié de sa longueur d’une bande transversale d’un brun noirâtre, presque velouté et quelquefois d’un vert doré: cette bande occupant les intervalles de trois à huit est ordinairement arquée en arrière , dentelée en avant, plus ou moins large, amincie sur le troisième intervalle où elle descend obliquement, et se terminant en pointe aiguë et ascendante sur le huitième: quelquefois elle est presque d’égale largeur et plus ou moins dentelée sur ses bords anté- rieur et postérieur. — Dessous du corps brun, ponctué et densement couvert de petites écailles d’un jaune verdâtre mi-doré. — Pattes allongées , assez fortes ; cuisses renflées, rouges, parsemées de petits poils gris; genoux noirs; tébias antérieurs noirs, rugueux,revêtus en dessus de poils noirâtres, et en dessous de poils plus longs et roussätres: les intermé- diaires et les postérieurs revêtus de poils roux et longs. — Tarses allongés, élargis, revêtus en dessus de petites écailles verteset d’un duvet gris,eLen dessous d’une pubescence jaune, courte et très-serrée. Patrie: Province de Minas Geraes (Brésil). bt2? COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. Mypsonotus bivittatus. Oblongo-ovatus, piceus, subtus cœruleo, supra brunneo squamosus Rostro leviter sulcato, ad apicem valde dilatato Thorace crebre ruguloso-punctato, obsoleté carinato. Elytris punctato-striatis, duabus villis longitudinalibus azureis ornatis, margine exteriori albo-cœru- lescenti. Femoribus incrassatis, rufis ; apice tibiisque nigris. Long. du corps 18 millim.; du rostre 3 millim. Larg. 6 millim. Cette espèce, de la taille et à peu près de la forme de l’Hyp. magnificus, s'en distingue non seulement par ses couleurs mais encore par son prothorax de même forme que celui de l’Hyp. regalis, densement et ruguleusement ponctué, par ses élytres plus étroites, nullement arquées longitudinalement, à stries plus marquées et plus fortement ponctuées, etc., etc. Téte courte, épaisse, convexe, finement ponctuée sur le vertex et ruguleusement sur lé front; creusée de chaque côté, en avant de celui-ci et contre la base du rostre, d’une petite fossette; d'un bran noir, parcimoniensement revêtue de petites écailles arrondies et brunes et de très-petits poils noirs dirigés en avant. — Yeux noirs, subarrondis, peu proéminents. — Rostre épais, penché, plus de moitié plus étroit que la tête, un Liers plus long que celle-ci et fortement dilaté à son extré- mité ; presque plan, grossièrement et subruguleusement ponctué en dessus, triangulairement échancré à son extrémité; creusé, dans la première moitié de sa longueur de deux petits sillons, et dans sa seconde moitié sur sa ligne longitudinale- ment médiane d’une petite fossette oblongue et allongée; brun noir, parcimonieusement revêtu d'écailles et de poils semblables à ceux de la tête. — Antennes grêles, n’atteignant pas la base du prothorax, revêtues d’un duvet blanc cendré beaucoup plus épais sur la massue : celle-ci en ovale allongé CURCULIONITES. — Hypsonotus. 513 et acuminée à l'extrémité. — Proihorax un peu plus long que large à sa base, son bord antérieur coupé carrément en dessus et prolongé sur les côtés, en dessous des yeux, en un petit lobe triangulaire, cilié de roux; rétréci en avant dans le cinquième environ de sa longueur, où il est un quart moins large qu'à sa base, puis ayant ses côtés presque semi-circu- laires jusque près de la base où ils se relèvent et sur laquelle ils tombent perpendiculairement ; largement et peu profon- dément échancré eu dessus à sa base : celle-ci très-faiblement prolongée en arc dans son milieu, rebordée et ciliée de gris ; convexe en dessus; densement et ruguleusement ponctué, chargé sur sa ligne longitudinalement médiane d’une faible carène n’atteignant pas les bords antérieur et postérieur ; brun-noir ; parcimonieusement parsemé de petites écailles arrondies d’un gris bleuâtre, le plus souvent enlevées, et de petits poils fins, courts, assez serréset noirâtres. — Ælytres un tiers plus larges aux épaules que le prothorax à son bord postérieur, trois fois aussi longues que lui, presque parallèles dans la première moitié de leur longueur, et rétrécies ensuite en ligne légèrement courbe jusqu’à leur extrémité où elles sont ensemble obtusément acuminées; leur bord externe pres- que horizontal ou légèrement descendant et sinué avant la moitié de sa longueur; légèrement sinuées à leur base,les épaur- les arrondies, relevées et un peu prolongées extérieurement ; modérément convexes en dessus, tombant perpendiculaire- ment sur les côtés dans le premier tiers de leur longueur et subconvexement perpendiculaires dans les deux autres tiers ; déclives d'abord convexement et ensuite obliquement à leur extrémité, resserrées dans la partie déclive contre la suture, qui est alors caréniformément relevée ; chacune à dix stries : les huit premières à partir de la suture ponctuées plus forte- ment dans les deux premiers tiers de leur longueur que dans le dernier, les neuvième et dixième marquées d’une ponc- Annales de la Societe Linnéenne. 335 è14 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. tuation plus fine que les autres ; intervalles légèrement rele- vés, les trois premiers le paraissant un peu plus que les autres surtout après le premier tiers de la longueur, obsolètement ruguleux et parsemés de petits points disposés en deux ou trois rangées longitudinales irrégulières et émettant chacun un poil brun rougeàtre dirigé en arrière et trois fois plus long que ceux du prothorax; brun-noir, densement revêtues de petites écailles arrondies d'un brun noirâtre, présentant, vues sous un certain jour, une teinte grisätre; parées chacune d'une bande longitudinale formée de petites écailles arron- dies, peu serrées, d’un blanc azuré, partant de Ja base et se terminant en pointe avant l'extrémité, occupant les quatrième et cinquième intervalles pendant les deux premiers tiers de la longueur, puis envahissant graduellement le troisième sur lequel elle se prolonge un peu plus loin que sur le second ; ornées d'un petit rebord sutural de même couleur mais moins distinct, et d’une large bande latérale d’un beau blanc azuré formée d’écailles tres-serrées, couvrant le rebord mar- ginal dans le premier cinquième de la longueur, puis s’éten- dant successivement sur les onzième, dixième et neuvième intervalles, qu’elle couvre jusqu’à l’extrémité. — Dessous du corps brun, ponctué, villeux et revêtu d’écailles azurées. — Pattes allongées, assez fortes; cuisses renflées, rouges, obso- lètement ponctuées, parsemées de petits poils gris ; genoux et tibias noirs, ces derniers grossièrement ponctués et revêtus d’une villosité noire; tarses allongés, élargis, revêtus en dessus d’une villosité cendrée, et en dessous d’une pubescence courte, serrée et jaune. Parrie: Brésil. CURCULIONITES. — Geonemus. 515 Geomemus robhustus. Oblongo--ovatus, niger ; squamulis cinereo albidis, sub-argenteo et sub-roseo micantibus, crassissime vestitus. Fronte leviter sulcato. Rostro crasso, supra plano. Thorace antice coarctato, lateribus perparum ante medium modice rotundato-ampliato , supra irregulariter foveolato. Elytris convexis, ad apicem attenualis et conjunclim obtuse acuminatis, in ipso apice brevissime singulatim fasciculatis, fasciculis coeuntibus ; supra sub-scrobiculato-striatis : striis integris : interstitiis inaequaliter convezxis. Tibiis intus denticulatis ; anterioribus in apice unco minuto instructis. Long. du corps 10 à 46 millim.; du rostre 4 1/2 à 2 millim. Larg, 4 à 6 millim. Cette espèce paraît se rapprocher du G. virgatus ScHoENx., du moins d’après la description qu’en donne cet auteur, car je n’ai pas vu l'insecte en nature ; elle en différerait non - seulement par sa couleur, mais encore par son prothorax irrégulièrement fovéolé, et par ses élyires dont aucune strie n’est interrompue. Téte asez épaisse, modérément convexe ; transversalement : ridée en arrière du vertex, ponctuée sur celui-ci et sur le front, et creusée sur le milieu de ce dernier d’un sillon longitudinal un peu plus profond en avant qu’en arrière ; noire et revêtue de petites écailles très-serrées, d’un blanc argenté à reflet rosat. — Yeux subarrondis, modérément convexes, peu saillants ; noirs. — Aostre épais, plus de deux fois plus long et un tiers moins large que la tête ; élargi à son extrémité; faiblement arqué; plan et ruguleux en dessus ; profondément échancré triangulairement et cilié de blanc roussâtre à son bord antérieur ; noir : couvert d’écailles sem- blables à celles de la tête, et parsemé de petits poils blanchà- tres, couchés et presque disposés en ligne longitudinale. — 16 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. Antennes insérées sur les côtés et à l’extrémité du rostre : gré- les, atteignant la base des élytres ; noires, couvertes d’une pabescence blanc cendré : la massue petite, ovale et acuminée à l'extrémité. — Prothorax uu quart plus long que large à sa base dans le màle et seulement un peu plus long que large à celle-ci dans la femelle ; un tiers plus large à sa base qu’à son bord antérieur: celui-ci légèrement avancé en arc en dessus ; resserré en avant, surtout dans la femelle, dans le premier cinquième de sa longueur, puis s’élargissant en s'arrondissant un peu sur les côtés jusqu’un peu avant la moitié de celle-ci, et ensuite se rétrécissant faiblement en ligne légèrement courbe et presque droite jusqu’à sa base, qui est presque coupée carrément; convexe et creusé en dessus de fossettes plus ou moius grosses, irrégulièrement placées, et sur sa ligne longitudinalement médiane, d’un très-léger sillon, assez apparent près de la base, et disparais- sant ordinairement dans le reste de sa longueur; noir : entièrement couvert d'écailles compactes d’un blanc argenté à reflet rosat un peu brillant, formant une espèce d’empâte- ment obstruant quelquefois les fossettes : intervalles de celles-ci, parcimonieusement ponctués : ces points émettant chacun un très-petit poil squamiforme blanc et couché. — Ecusson petit, un peu élevé, plus ou moins oblong, et densement couvert d’écailles argentées. — Ælytres un tiers plus larges aux épaules que le prothorax à son bord posté- rieur ; deux fois et demie aussi longues que lui ; très- faiblement élargies en ligne légèrement courbe jusqu’au milieu environ de leur longueur, puis rétrécies en ligne beaucoup plus courbe jusqu'aux cinq sixièmes de celle-ci, et de là en ligne oblique jusqu’à l’extrémité où elles sont ensemble obtusément acuminées : leur bord latéral descen- dant un peu de la base jusqu’à l'extrémité, et sinué dans le milieu de sa longueur; très-faiblement échancrées ensemble CURCULIONITES. — (eoncmus. 517 en arc à leur base : épaules obliques, et un peu prolongées extérieurement en forme de petit tubercule presque triangu - laire; convexes en dessus, un peu plus fortement dans la seconde moitié de leur longueur que dans la première, sub- convexement perpendiculaires, et un peu repliées en dessous sur les côtés ; longitudinalement subconvexes de la base aux deux tiers de la longueur; déclives ensuite presque convexe- ment jusqu’aux cinq sixièmes de celle-ci, et de là perpendi- culairement jusqu’à lextrémité ; comprimées latéralement dans leur dernier sixième, avec la suture caréniforme dans la partie déclive; chacune à dix stries: les six premières, à compter de la suture, entières, assez profondes et creusées de gros points en forme de petites fossettes et régulièrement espacés : les septième , huitième et neuvième également entières, mais indiquées seulement chacune par une rangée de points oblongs: la dixième indiquée par des points sembla- bles, s’arrête au tiers de la longueur : ces stries se réunissent à leur extrémité : la deuxième avec la neuvième : la troisième avec la sixième, et la quatrième avec la cinquième: les septième et huitième quelquefois réunies entre elles, mais le plus souvent séparées; intervalles granuleux, faiblement relevés près de la base, et graduellement plus relevés et plus arrondis à mesure qu'ils se rapprochent de leur extrémité : les premier, troisième, cinquième et septième, un peu plus relevés que les autres à partir de la moitié de la longueur de l'élytre : les huitième , neuvième et dixième presque plans dans toute leur longueur ; noires et entièrement revéiues d'’écailles très-compactes , d’un blanc cendré à reflet argenté et un peu rosat, mais moins métallique que sur le prothorax , et cachant complètement la cou- leur du fond; parsemées sur les intervalles de plusieurs rangées de pelits points émettant chacun un petit poil blanc squamiforme et couché ; présentant chacune à bis COLÉOPTÈRES NOUVEAUX, son extrémité, à l'angle satural, un très-petit faisceau de poils blanchâtres, convergeant vers son pareil. — Des- sous du corps noir, ponctué, et entièrement couvert ainsi que les pattes d’écailles semblables à celles du dessus, et parsemé de petits poils blancs squamiformes. — Pattes robustes; cuisses médiocrement renflées; wbias arrondis, garnis en dedans d’une rangée de peiites dents spiniformes moins nombreuses et moins apparentes chez les postérieurs : les antérieurs armés à leur extrémité interne d’une forte épine dirigée en arrière; furses élargis, couverts en dessus d’un duvet gris et d'une villosité blanche, et en dessous d’une pubescence très-serrée, courte et jaune. Parrrie : Cuba. Os. souvent on remarque soit sur les côtés des élytres, soit sur ceux du prothorax, et quelquefois même sur la ligne longitudinalement médiane de celui-ci, des taches ou bandes plus ou moins larges, plus ou moins interrompues, d’un noir, parfois un peu verdâtre ; les genoux en dessus, le milieu des cuisses en dessous, et les tibias antérieurs parais- sent aussi souvent de celte même couleur ; mais comme rien de tout cela n’est constant, et que ces bandes et taches ne me paraissent provenir que d’une défloration, résultat du frot- tement, j'ai cru devoir n’en point parler dans la description. Goonemus irregularis. Oblongo-vvatus, niger; squumulis roseo-albidis sub-metallicis vestitus. Fronte leviter sulcato. Rostro crasso, supra plano, sulcato. Thorace antice coarctato, lateribus perparum ante medium modice rotundato ampliato; supra sulcis vermiculatis irregulariter et crebre exarato. Elytris convexis, ad apicem attenuatis et conjunctim obtuse acuminatis; in ipso apice brevissime singulatim fasciculatis, fasciculis divertenti- bus; supra sub-scrobiculalo-striatis: striis & et à ad tertiam partem longitudinis conjunctis et terminatis, deinde diogrammatibus irregula- CURCULIONITES. — (Geonemus. 519 ribus punclorum seculis : strits aliis integris ; interstitiis sub-convexis. Tibiis intus denticulatis, anterioribus in apice unco minuto instructis. Long. du corps 45 à 16 millin. ; dn rostre 2 millim. Larg. 5 1/2 à 6 millim. Cette espèce est au premier abord tellement voisine du G. robustus, que je ne l'avais regardée dans le principe que comme une variélé; mais un examen plus attentif, fait sur plus de quinze exemplaires, présentant tous les mêmes caractères, m'a convaincu qu’elle devait en être séparée et former une espèce distincte. Sa comparaison avec le G. ro- bustus suffira, je pense, pour faire adopter mon sentiment à cet égard. Corps noir, entièrement revêtu d’écailles compactes, mais formant moins empâtement que dans le G. robustus ; leur couleur est d’un blanc argenté, beaucoup plus rose et un peu plus métallique que celle de ce dernier. Téte, yeux, et antennes comme dans le G. robustus. — Rostre de même forme, mais creusé sur sa ligne longitudina- lement médiane, d’un sillon faisant suite à celui de la tête, tandis que ce sillon n'existe pas dans le G. robustus. — Pro- thorax se rapprochant aussi beaucoup par sa forme de celui de cette dernière espèce, mais un peu plus long et propor- tionnellement moins large. Dans le mâle un tiers et dans la femelle un quart plus long que large à la base; un tiers environ plus large à celle-ci qu’à son bord antérieur dans les deux sexes; un peu plus resserré antérieurement, et parais- sant un peu moins arrondi sur les côtés que celui du G. 7o- bustus ; en dessus au lieu d'être, comme dans cette espèce, creusé de fossettes, il présente des sillons courts, profonds, vermiculaires, dirigés dans tous les sens, et parcimonieuse- ment mélangés de gros points irrégulièrement placés, — Ecusson arrondi au lieu d’êire oblong. — Ælytres propor- tionnellement plus courtes, et n'étant pas deux fois et demie 520 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. aussi longues que le prothorax ; dans la femelle elles sont un peu plus arrondies sur les côtés, et paraissent un peu plus convexes ; dans le mâle, elles se relèvent longitudinalement, et subconvexement de la base aux deux tiers de leur longueur; leur bord externe plus légèrement sinué au milieu de sa Jongueur; épaules moins obliques, et à peine prolongées extérieurement; comme dans le G. robustus , chaque ély- tre a dix stries, creusées chacune de points gros en forme de petites fossettes et régulièrement espacés ; mais les quatrième et cinquième stries à partir de la suture au lieu d'être entières s'arrêtent, en se réunissant ensemble, au tiers de la longueur de l’élytre: les première, deuxième et troisième sont plus profondes que les autres ; l'espace compris entre les troisième et sixième stries, après l'extrémité des quatrième et cinquième, est rempli par des dessins irréguliers, ronds, ovales, ellipti- ques, triangulaires et sans ordre fixe, variant suivant les individus, mais toujours formés par de gros points imprimés qui auraient dû servir à faire le prolongement des quatrième et cinquième stries ; les sept premiers intervalles sont un peu relevés. et un peu arrondis; mais aucun d’eux ne paraît plus élevé que les antres, ainsi qu’on le remarque dans le G. ro- bustus: les suivants sont plans comme dans cette espèce. Enfin, les petits faisceaux de poils qui sont à l’extrémité des élytres sont divergents au lieu d’être convergents comme dans le G. robustus. — Le dessous du corps , les pattes etes tarses sont conformés comme dans celte dernière espèce. PATRIE : Cuba. Oss. Dans tous les exemplaires que j'ai eus sous les yeux, le prothorax m'a presque constamment offert sur sa ligne médiane une bande longitudinale plus ou moins en ovale allongé et d’un vert noirâtre, et sur chaque bord latéral deux taches de même couleur, dont l’antérieure, prolongée quel- quefois transversalement sur la bande médiane, forme avec PHYTOPHAGES. — Sagra. 821 elle une espèce de croix. Les élytres aussi m'ont présenté la même couleur placée en général sur les premiers intervalles, sur le calus huméral et indifféremment sur d’autres de leurs parties; mais quoique ces bandes et taches ne proviennent pas d'une défloraison, puisqu'on y retrouve les petits poils squamiformes qu’on remarque sur le reste du corps, et qu'elles sont revêtues de petites écailles vert d’eau assez espacées, ne couvrant qu'en partie la couleur du fond, et ne présentant qu'une légère couche et non l'espèce d'empâte- ment qu’elles offrent sur les autres parties, je ne crois pas devoir les mentionner comme servant à caractériser l’es- pèce ; car elles ne sont pas constantes, et ne me paraissent provenir que d’un défaut de transsudation de la matière colorante dans les individus que j’ai eus à ma disposition, et quel qu’ait été le nombre de ces derniers, je ne doute pas qu'il y en ait d’autres à l’état normal, où il n’existe aucune tache. PHYTOPHAGES. Sagra bicolor LaconDare, Monographie des coléopt. subpentam. de la fam. des Phytophages, vol, 1. p. 55 (1845). Dans les Coléoptères que j'ai acquis de M. Delgorgue, j'ai trouvé les deux sexes de celte jolie espèce, et comme M. Lacordaire n’a connu et décrit que la femelle, je crois utile de faire connaitre le mâle ; il ne diffère de cette dernière que par ses élytres un peu plus étroites et plus parallèles ; par ses antennes, ses cuisses postérieures et leurs tibias plus allongés. Comme dans Ja femelle il n'existe aucun espace tomenteux au côté interne des cuisses postérieures, ainsi que Pavait conjecturé M. Lacordaire, et sa place reste fixée dans la division où cet auteur l'avait indiquée. La couleur des élytres varie dans les deux sexes du cuivre 522 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. rouge mat au violet pourpré et au pourpre à reflet doré mat, ParTRie : Natal. Pœæcilomorpha tomentosa, Laconoane, loco cilato, p. 724, C'est encore dans mon acquisition de M. Delgorgue que j'ai trouvé la femelle de cet insecte, qui a été inconnue à M. Lacordaire. Cet auteur, après avoir donné, comme à son habitude, une excellente description du mâle qu’il avait en son pouvoir, ajoule : « D’après la grosseur de ses cuisses et « son segment anal sans fossette, il est probable que l’exem- « plaire que j'ai sous les yeux est un mâle.» S'il eût été moins modeste il ne se serait pas servi d’une phrase dubita- tive, mais il aurait affirmé, comme il en avait certainement la conviction, que l’insecte par lui décrit était un mâle. La femelle ne diffère de ce dernier que par son prothorax dont la plus grande largeur est aux deux tiers et non à la moitié de sa longueur; par ses élytres, moins rétrécies de la base à l'extrémité; par ses pattes postérienres, moins allon- gées, ayant leurs cuisses moins grosses et leurs tibias très-lé- gèrement arqués; enfin, par une fossette arrondie et profonde, existant à l'extrémité du segment anal. Dans l’exemplaire que je possède, la plus grande partie du prothorax en dessous, la poitrine entière et la base de l’abdo- men, au lieu d’être noires sont rousses. Cela proviendrait-il de ce que cet insecte était nouvellement éclos, lorsqu'il a été capturé ? PatRiE : Natal. Pœeilomoerpha thoracica. Elongata, nigro-pubescens, pilis cinereo-albidis adspersa. Thorace rufo, sub-lransverso, antice perparum angustato, lateribus nonnihil PHYTOPHAGES. — Pœcilomorpha. 523 rotundato ampliato. Elytris apice singulatim rotundatis, dehiescenti- bus; ante medium ad suturam punctis duobus et post medium vitta transversa sub-arcuata cinerco-albo villosis. S Elytris gradatim magis attenuatis ; pedibus posterioribus elonga- lès, femoribus incrassatis, tibiis curvalis. o Elytris minus altenuatis, sub-parallelis; pedibus posterioribus brevioribus, femoribus minus incrassatis, tibiis perparum curvatis ; abdomine apice arcuatim foveolato. Cette espèce, qui provient encore du voyage à Natal de M. Delgorgue, paraît devoir être placée entre les P. senega- lensis et tomentosa; elle se rapproche du premier par les sillons transversaux de son prothorax el par son écusson en triangle tronqué au sommet, et du second, par ses élytres rétrécies des épaules à leur extrémité, où elles sont arrondies chacune, et déhiescentes. Téte inclinée, grosse, un peu plus longue que large; convexe, ruguleusement ponctuée; creusée au milieu du front d’une fossette légèrement oblongue, et de chaque côté au-dessus de l’insertion des antennes d’une petite dépression arrondie, beaucoup plus marquée dans la femelle que dans le mâle ; brun noir : revêtue d’une fine pubescence roussâtre et parsemée de petits poils blanc cendré, un peu plus longs et plus serrés aux bords postérieur et inférieur des yeux. — Suture frontale en ligne droite. — Epistome en contrebas du front, tronqué en devant, séparé du labre par une mem- brane déclive; chargé sur son milieu d’une espèce de carène longitudinale, affaiblie postérieurement, et de chaque côté de ses bords latéraux d’une ligne saillante et oblique, dirigée vers la base des antennes. — Labre moins long que large, arrondi et cilié en avant de roux jaunâtre : noir brillant. — Mandibules longues, arquées et aiguës à leur extrémité ; creusées sur leur tranche externe d'un petit sillon rugueux 024 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. dans le fond, et revêtues à leur base de petits poils bru- nâtres. — Palpes d’un brun noir, leurs articles revêtus de poils assez longs, de la même couleur. — Yeux grands, presque perpendiculairement oblongs; étroitement et sub- triangulairement échancrés au milieu de leur bord antérieur; modérément convexes, peu saillants et d’un noir brunâtre. — Antennes noires, n’atteignant pas la base du prothorax; assez fortement élargies et dentées à partir du cinquième article. —Prothorax un peu moins long que large à sa base, un cinquième plus large à celle-ci qu'en avant; presque coupé carrément à son bord antérieur et en arc dirigé en arrière à la base : celle-ci finement marginée ; légèrement arrondi sur les côtés; modérément convexe en dessus ; subconvexement déclive d’arrière en avant où il est un peu rétréci avec ses côtés fléchis et ses angles antérieurs un peu nodiformes et aigus ; ruguleusement ponctué et creusé de deux sillons transversaux : l’un, étroit trés-près de la marge de la base, plus profond dans le mâle que dans la femelle, et l’autre beaucoup plus large et en forme de dépression transversale, près du bord antérieur ; rouge et parsemé de petits poils d’un blanc cendré. — Ecusson triangulaire, largement tronqué et un peu fléchi à son extrémité; ponctué; noir avec sa base rouge ; revêtu de petits poils doirs.—Élytres presque un quart plus larges aux épaules que le prothorax à son bord posté- rieur, plus de deux fois plus longues que lui; se rétrécissant graduellement dans le mäle, des épaules à leur extrémité : parallèles dans la femelle, avec une légère sinuosité dans le premier tiers de leur longueur ; arrondies chacune et forte- ment déhiescentes, dans les deux sexes, à leur extrémité ; leur bord latéral étroitement marginé et légèrement arqué ; planes en dessus ; marquées près des épaules d’une impression longitudinale, faisant paraître celles-ci relevées; déclives, obliquement et légèrement à leur base , perpendiculairemen PHYTOPHAGES. — Pæœcilomorpha. 515 sur les côtés dans le premier cinquième de leur longueur et subconvexement ensuite : presque convexement déclives à leur extrémité. — Dans le mäle, assez fortement et densement ponctuées ; enfoncées sur la suture, et comme canaliculées dans le premier tiers de leur longueur ; chargées chacune de deux lignes élevées, parallèles, partant de la base : la première près de l’écusson, s’arrêtant aux quatre cinquièmes de la longueur, et la seconde entre la première et la dépression près le calus huméral, s’arrêtant aux deux tiers de leur lon- gueur ; entièrement d’un noir profond, luisant. — Dans la femelle, plus obsolètement et plus lâchement ponctuées, avec les épaules moins saillantes ; enfoncées sur la suture et comme canaliculées dans le tiers médiaire de la longueur et nullement dans le premier tiers; sans lignes élevées; l’im- pression près du calus huméral moins profonde et moins large que dans le mâle, mais plus longue, oblique, se dirigeant vers la suture et s’arrêtant au tiers environ de la longueur ; d’un flave pâle de la base aux deux tiers environ de la longueur, et passant graduellement au noir profond à l'extrémité ; suture et bords latéraux noirs. — Dans les deux sexes, revêtues de petits poils noirs et couchés, un peu plus serrés dans les deux derniers tiers de la longueur ; parsemées de poils blanc cendré et ornées chacune, un peu avant le milieu et contre la suture, d’une petite tache ponctiforme, et presque aux deux tiers d’une bande transversale et oblique, atteignant ni le bord extérieur ni la suture, formant avec sa pareille une espèce d’arc dirigé en avant: ces points et bandes formés d’un duvet serré, blanc cendré. — Dessous du corps ponctué; noir, à l’exception du prothorax qui est rouge comme en dessus ; poitrine et bords latéraux du métathorax, revétus de poils longs serrés, lanugineux, blanc cendré ; abdomen parsemé de petits poils de cette même couleur ; le dernier anneau de celui-ci, dans la femelle, creusé à son 528 COLÉOPTÈRES NOUVEAUX. extrémité d'une fossette profonde, transversale et arquée en avant. — Patles ponctuées; noires; couvertes ainsi que les tarses de petits poils cendrés; les postérieures plus longues que les autres avec leurs cuisses plus renflées et densement couvertes en dessus et extérieurement de poils cendrés, serrés et couchés; tibias arrondis; les antérieurs droits ; les intermédiaires et les postérieurs arqués. — Dans le mâle, les pattes postérieures sont plus allongées, leurs cuisses plus renflées et leurs tibias plus arqués, et garnis en dessous de poils beaucoup plus longs que dans la femelle. PATRiE : Natal. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES DÉCRITES. Ædilis zanthoneura . . Aleochara discipenuis. — diversa. , — rufipes. , . Anobium compressicorne, — longicolle | . — rugicolle MMM Anthia amabilis . . — exarala. . . — foveata. . — graphipteroides — massilicata , . — natalensis. — notala. — suturata, . . Apalochrus flavo-limbatus Atractonotus Aulsanti. Belus affinis . : . — bispinosus .… . Bothriophorus n.g. . . — atomus . Brachygaster n. g . . — denticulatus. — indicus . — metallescens = stagnicola . Brenthus conséntaneus — unidentatus. , Catopsimorphus pilosus . Ceocephalus amænus. . — javanicus — rufovittatus Chrysochroa Caroli . . Coccinellides voy. p. 296-295 Geonemus irregularis, , — robustus , Gymnognathus decorus . Hister myrmecophilus. . Homalota fuscicornis . . — gagatina — laevicollis . — meridionalis — subterranea — (s g. Sipalia). — d'fformis — globulicollis . _ grandiceps. — piceata. « . Hyÿpsonolus ater . . . ee bivittatus . — regalis — Reichei . — viridi-adpersus Lachnopus consentaneus . — dentipes . . — hirins, — lineato.guttatus — plumipes . — sparsim-quitatus - — sublineatus Lithocharis rufa . . Mycetoporus angularis . — tenuis Naupactus albidus. —- cinerascens _— Mulsanti . . . 518 . 515 . 402 SET 31 24 29 2% 27 b28 TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES DÉCRITES. Nemocephalus longiceps, — piceus Oxypoda attenuata . . . + MDICOIOP Le NE — fuscula + . . . — lucens à + à RD TUSUIENS Le + à Ozotomerus n. g. . +. + _ maculosus « Pachnaeus costatus . . . Philonthus temporalis . « — tenuicornis « — signaticornis. . Piezia aptinoides . . . . Pimelia Mulsanti. . . . Platyaspites unicolor. . . Platyomus oblique costatus . Pœcilomorpha thoracica. . 3 tomentosa. . à 4 . 412 40 9; dit SUR GA FE Ptilinus aspericollis . . . + 5 Rhysodes sulcipennis. . . . 4 Rhyticephalusmadagascariensis. 427 Sagra bicolor . + + . « . 521 Saprinus ciliaris .« . + « . 76 Scymbalium longicolle . . . 64 Sipalia s.g. nouv . . + . 32 Voy. Homalota, . . . . 33 Stilicus festivus 68 Tachynus humeralis var. + . 55 — laticollisn . ". VOA Tenebrio noctivagus . , . « 7 Teramocerus obscurus , . . 446 — pulchellus . . 450 Trogosita {rislis MU à "1 8 Vesperus Xatartii ®. . . . 334 Xantholinus tricolor . . . . 58 Zemina praeclara. , . . . 399 13 AT FIN DE LA TABLE. ; ñ be mu ra De" mie (3 DUT Mae # | Lee ET te | Pont Le LA w À | A A . Br “+ hére | du L ENRCATTEE e” | DATE TOR: h où Le à : SE NNPLEA ww : LE » L} ; d- phhiye is 7 LE has: æ be” Per Lee” “ : L | ; eu | E Le site erk VA A'I ( P va he à | fa 1 JOUE . LATE nl = | DRLORPT UE"NSE Ci ; | = { « e) | J } \ LU nm .! : > ( a Ê h! 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