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BRUXELLES AU SIÈGE DE LA SOCIÉTE 89, rue de Namur, 89

1909 Y

ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE

Le prix des Lomes I à VII des ANNALES a élé fixé à cinq francs, celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX à quinze francs, celui des tomes XXI à LIT à déx-hruit francs (sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs).

Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des ANNALES est fixé à rois francs.

Le prix de la COLLECTION des tomes I à XXX des ANNALES avec la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs.

MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE

Tome I. Catalogue synorymique des Buprestides décrits de 1758 à 1890, par CH. KERREMANS. Prix : 10 francs.

TomelIl.— Die Melolonthiden der palaearcetisehen und orientalischen Region im Kôniglichen Nalurhistorischen Museum zu Brüssel, von E. BRENSKE. Prix : 3 francs.

TomelIll.— À list of Tenebrionidae supplementary to the « Munich » Catalogue, by G.-C. CHAMPION. Prix : fr. 7.50.

Tome IV. Jevision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Mada- gascar et îles voisines, par le D' RÉGIMBART. Prix : fr. 7.50.

Tome V. Ichneumonides d'Afrique, par le D'° TOSQUINET. Prix : 15 francs. Tome VI. Buprestides du Brésil, par CH. KERREMANS.

A listof the Ægialitidae and Cistelidae supplementary to the « Munich » Catalogue, by G.-C. CirAMPION. Prix : fr. 7.50.

Tome VII. Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH. KERREMANS. Indian Phytophaga, by MARTIN JACOBY. Melolonthiden beschrie- ben von E. BRENSKE. Prix : fr. 7.50.

Tome VIII. Monographie du genre Rhyssemus, par CLOUET DES PESRUCHES. Prix : fr. 7.50.

Tome IX. Edmond de Selys-Longchamps, par À. LAMEERE. Note sur quelques Lucanides du Musée de Bruxelles, par H. BoILEAU. Note sur quelques Lucanides nouveaux ou peu connus, par

H. BoiLEAU. Revision des Prionides (Sténodontines), par A. LAMEERE. Prix : fr. 7.50. Tome X. Jchneumonides nouveaux, par JULES TOSQUINET

(travail posthume). Prix : 15 francs.

Tome XI. Jevision des Prionides /Macrotomines/, par AUG. LAMEERE. Prix fr. 7.50.

Tome XII. Mémoire jubilaire publié à l’occasion du cinquante- naire de la fondation de la Société. Prix : 10 francs.

(Voir la suite à la page de la couverture.)

ANNALES

+ Le 4 ;

SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE Se CN De lue 0 D

DEPOSE AUX TERMES DE LA LOI *

Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres à leurs auteurs. La Sociélé n’en assume aucunement la responsa- bilité.

Bruxelles. Imp. écon., A. BREUER, chaussée d’Ixelles, 313

# *

.

DE

BELGIQUE

TOME CINQUANTE-TROISIÈME

BRUXELLES AT SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ 89, rue de Namur, 89

1909

© SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE

2/2 783

es. LC

CURS ee RUES POUR L'ANNÉE 1909

Conseil d'administration

MM. AUG. LAMEERE, président. V. WILLEM, vice-président. H. SCHOUTEDEN, secrétaire.

EG. FOLOGNE, frésorier, “SDS J. DESNEUX, bibliothécaire. | PTE 20 Es ERN. ROUSSEAU. à 4 Der TÉPUIZENS: SA LA

Commission de vérification des comptes

ts MM. FR. BALL. 5 AUG. GUILLIAUME. r. P.-J. ROELOFS.

Commission de surveillanee des collections

MM. AuUG. LAMEERE, président. CHA A. Bivorr. E. LEDROU.

ssemblée mensuelle du 2 janvier 1909. De dente de M. A. LAMEERE, Président.

La séance est ouverte à 20 heures.

Te procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 7 décembre 1908 | est approuvé.

_ Décisions du Conseil. Le Conseil a composé comme suit son ss es pour l’année 1909 : : Président : MM. A. LAMEERE. Vice-président : V. WILLEM. Secrélaire : H. SCHOUTEDEN. Trésorier : E. FOLOGNE. Bibliothécaire : J. DESNEUX.

0

Le Conseila admis en qualité de membre effectif M. M. DE Wis- PELAERE, rue Saint-Jean-Népomucène, 36, à Bruxelles, pésenté par MM. nes et SEVERIN. M. DE WISPELAERE s'occupe spécia- _ lement de l’étude des Coléoptères de Belgique.

Travaux pour les Annales. L’ impression des travaux insérés _ dans ce numéro est décidée.

Album. M. LEDROU remet sa photographie pour l’album de la _ Société. /Remerciments:/ J Bibliothèque. M. JANET nous a envoyé divers tirés-à-part de ses travaux. /Remerciments.] Communication. M. pe CROMBRUGGHE signale la capture de deux chenilles de Lépidoptère Fumea betulina ZELLER, sur des Chênes à Esschen, le 12 juin 1906.

M. SCHOUTEDEN donne lecture de quelques notes relalives à æ des Insectes congolais que lui a remises M. DuüuPuIs.

= M. Durors montre quelques Coléoptères et Hémiptères inté- é _ ressants capturés par lui en Belgique.

_ M. Boxprorr présente un exemplaire d’un Diptère à ailes j _rudimentaires qu'il a capturé dans les environs de Bruxelles.

. M. LAMEERE donne un aperçu de la composition de la tête de _ l’Insecte.

La séance est levée à-22 1/2 heures.

CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES SZLIS LATR. DE L’AMÉRIQUE MÉRIDIONALE

par Maurice Pie.

Ma collection étant particulièrement riche en Silis LATR. de l'Amérique Méridionale, principalement en espèces brésiliennes, par suite des fructueuses récoltes faites dans ce pays par M. Gou- NELLE et qui m'ont été cédées par lui, je crois avoir en mains des matériaux d'études suffisants pour entreprendre une série d'articles, destinés à faire mieux connaitre ces gracieux petits Malacodermes.

Aujourd’hui, je commencerai la série projetée par une étude synoptique sur les espèces brésiliennes qui joignent à un prothorax testacé, les élytres plus ou moins de cette coloration, et munis au . moins d'une macule apicale foncée.

Quelques espèces décrites par M. BLANCHARD, et que je ne connais pas avec certitude, seront intercalées et séparées seulement à l’aide de caractères nets tirés des descriptions.

Je rappelle que, pour l’étude de ce genre, ce sont les (par suite de la diversité de structure et d’entaillement de leur prothorax) qui présentent de sérieux caractères et qu’il faut étudier tout d’abord; les Q®, a\ant cet organe non particulier, d'ordinaire simplement sinué latéralement, se ressemblent parfois beaucoup et la coloration servira presque seule à les identifier dans certains cas.

1 Forme plus ou moins allongée (1); suture non bordée de noir; élytres plus ou moins subparallèles, non, ou à peine, élargis en arrière, non rebordés, ou munis d’un faible lEbOPE To ne SEC SET RE M TN OR IR

1” Forme très large; suture bordée de noir; élytres distincte- ment élargis en arrière et largement explanés. (Espèce entièrement noire sauf le prothorax testacé-rougeûtre et une large bande médiane-testacée, isolée de la suture, sur chaque élytre.) Long. 6-6,5 mill. Caraça et Val du Rio-

Pardo (ex GOUNELLE) 2 Essen une) 2 Une macule humérale, ou fascie basale, sur les élytres . . 4 2" Elytres entièrement testacées, à l’exception d’une macule apicale foncée : 2.747 ES ER RENE 3 Pattes en majeure partie foncées, d'ordinaire avec seule- ment la base des cuisses testacée. Long. 7 mill. Rio de Janeiro 5. 4 6 2 NO PT ES AE DA CEE

(1) BLaNCHARD dans ses descriptions du voyage d'ORBIGNY ne mentionnant pas la forme du corps des espèces qu'il décrit, je dois en conclure qu'elles présentent toutes une forme analogue, c'est-à-dire l'ordinaire plus ou moins allongée ; je ne serai cependant pas éloigné de croire que /æta pourrait bien être voisin de mon /atissima, par prudence je ne le ferai pas figurer dans mon synopsis.

CL'C TAN ENT

7

3! Pattes entièrement testacées avec seulement les tarses en

partie obscurcis. Long. 6 mill. Caraça, dans l'Etat de Minas Géraez (ex GOUNELLE) . . . . . . brevinotata Pic

4 Elytres étroitement testacés sur leur milieu, autrement dit foncés avec une bande médiane testacée . , . ÿ

4' Elytres largement testacés sur leur milieu, A nnEne dit testacés et maculés de foncé peu AE à la base et AU SO ENMREL EN este RL SN Lt > Prothorax étroitement, ou ue one sur le disque chez 4; chez © le prothorax, plus ou moins trans- versal, est faiblement échancré ou sinué au moins latéra- lement ; macule apicale foncée des ‘ue Gr SOMICAMESVETSORELCE UE ART, het 6 o' Prothorax fortement et largement creusé sur É ne au moins chez Ççj'; chez © le prothorax, très transversal, est distinctement biéchancré sur les côtés en arrière; macule apicale foncée des élytres large, remontant un peu en avant. Long. 6-6,5 mill. Rio de Janeiro quadrimaculata REDT 6 Tête entièrement noire; prothorax à simple dépression discale, et à appendice postérieur latéral bifide. Long. 6-6,5 mill. Caraça (ex GOUNELLE) : . . . distincta Pic 6’ Tête noire, marquée antérieurement de testacé; prothorax à sillon discal net, et à appendice postérieur latéral parais- sant simple. Long.7 mill. Etatde Sao Paulo, sulcata Pic (1) 7 Fascie élytrale testacée transverse, subsinuée ; tête et pattes plus ou moins noires; f prothorax distinctement et lar- gement impressionné sur le disque, et lobe postérieur moins grêle. Long. 5 mill. Etat de Sao Paulo (ex Gou- NE) Le 1 02 : : : 1,5 A MARNE SPe 7! Fascie élytrale Eee un nn see en avant, tête et pattes, sauf les tarses, d’un testacé-rougeâtre; s protho- rax faiblement impressionné sur le disque, à lobe posté- rieur grêle et long. Long.6 mill. = Caraça (ex GOUNELLE). fasciata Prc En intercalant amaena BLANCH., qui m'est inconnu en nature, la fin de mon tableau devra être modifié de la façon suivante :

7 Pattes testacées, parfois avec les tarses obscurs. . . 8 7! Pattes foncées, sauf la base des cuisses et les tibias en te RÉRMOES ON ONE MN CMP 0 En 1. vicina PIC

(1) Je rapporte provisoirement à cette espèce à titre de variété, sous le nom de brevimaculata, une 9, originaire de Caraça, dont les élytres sont assez large - ment marqués de foncé à l'extrémité mais qui ne présentent qu'une petite macule humérale de cette même coloration.

)

8 Pattesentièrementtestacées; 'prothorax muni d’une longue pointe dirigée en arrière devant la base (ex description). Long. 6 mill. Brésil. : . . . . . amaena BLANCH:.

8 Pattes testacées avec les tarses obscurs; prothorax muni près de la base d’un appendice bidenté au sommet. Long:6 mi." ON SUCRE PRES ER NS NS CT TETE

Je terminerai cet article en donnant quelques notes descriptives sur les nouveautés latissima et vicina, et quelques renseignements sur différentes espèces de coloration analogue, non comprises dans le tableau ci-dessus, soit parce que je ne les connais pas avec assez de certitude pour en parler, soit parce qu’elles ne sont pas décrites du Brésil.

Silis latissima mihi se rapproche beaucoup de lata Pic, égale- ment du Brésil, le prothorax chez paraît un peu moins entaillé postérieurement, la forme du corps est plus trapue, enfin le système de coloration des élvtres est différent, mais il ne serait pas impos- sible que cette forme soit une simple modification extrême de lata Pic.

Silis vicina mihi est modérément allongé, ün peu brillant, son prothorax assez large est muni latéralement d’une forte dent médiane et postérieurement d’un lobe long, subtronqué au sommet.

Le Silis læta BLANCHARD /Voy. d'ORBIGNY, p. 108), de Rio de Janeiro, est noir avec le prothorax très large, rougeàtre, les élvtres sont noirs à fascie médiane ondulée d’un flave pâle.

Le Silis tricolor GUERIN /Ic. Règn. Anim., p. 47), du Brésil, pré- sente sur les élytres une macule blanche médiane et discale sur coloration foncière noire, et ainsi se distingue facilement des espèces à bandes testacées. |

REDTENBACHER (Reise Novara, IT, p. 105), a décrit de Rio de Janeiro le Silis viltigera, que je ne connais pas, qui paraît être très particulier, d’après la description, ses élytres étant fauves et ornés d’une bande longitudinale noire partant de la base et atteignant l'extrémité.

De l'Amérique centrale sont décrites quelques espèces de coloration voisine, ou analogue, tels que : basalis GorH. (dont les élytres sont noirs avec la base testacée), diversa GôRH. et combusta GorH. prothiorax testacé et élytres d’ordinaire au moins plus ou moins largement noirs en arrière) et varians Gorx. prothorax testacé, maculé de foncé).

pel D' Achille Griflini (R Istituto lecnico di Genova, Italia)

La R. Società Entomologica del Belgio volle cortesemente pubbli- care nel volume XY delle sue Memorie (1908) le mie osservazioni sulle Phasgonouridæ africane del R. Museo di Storia Naturale in k Bruxelles, pel eui studio il S' 'SEVERIN si era gentilmente à me _rivolto. PRE

_Nell’ ultima parte (VI) di quelle mie osservazioni ho già accen- nato che ricevetti in seguito dallo stesso S' SEVERIN un invio supple- mentare di alcune altre Phasgonouridæ africane del suo Museo. _ Inoltre, qualche mese più tardi, egli mi comunico anche le Phas- gonouridæ del Musée du cos pure di Bruxelles, a me rivolgen- dosi per la loro determinazione.

In questo nuovo materiale scientifico ho ritrovato alcune specie _ già osservate nelle prime collezioni statemi inviate, e fra queste anche talune da me descritte, inoltre ho trovato qualche specie e sottospecie nuova, con esemplari di qualcuna poco nota che permet- _ tono di completarne la diagnosi o di farne meglio conoscere i _ caratteri o la variazione.

Ho pertanto riunito nelle presenti pa:ine le descrizioni e le osservazioni che credetti più interessanti, sopra le più notevoli di queste Phasgonouridæ del Congo, appartenenti in parte al Musée

du Congo e in parte al Musée R. d'Histoire Naturelle di Bruxelles (invio supplementare.

LES Quanto riguardava le poche specie della famiglia Gryllacridæ fu Le già da me pubblicato in una mia recente nola (6), nella quale ho

14 7 _ parlalo anche dei Grillacridi indo-malesi del Museo di Storia Natu- de _ rale di Braxelles; quindi per questa famiglia non faccio che citare 484 qui semplicemente le mie descrizioni, senza ripeterle.

Delle altre famiglie : Phaneropteridæ, Mecopodidæ, Pseudophyl- lidæ, Conocephalidæ, Sagidæ, Stenopelmatidæ, qui considerate, certo l’ultima ab ba fornito in queste collezioni la

- specie più rimarchevole ed inaspettata, prima specie africana di un genere quasi esclusivamente americano, notevolissima per {anti caratteri.

Mi sia permesso di ringraziare le. Direzioni dei Musei di Bruxelles ed il S' SEVERIN, che vollero darmi tanta prova di stima, confidan- domi le importanti loro collezioni,.e la R. Società Entomologica del Belgio che gentilmente pubblica nei suoi volumi le mieoss ervazioni.

10

In pari tempo mando un ringraziamento anche alla Direzione del Museo Civico di Storia Naturale di Genova, che mi ha fornito, come sempre, validi mezzi di studio anche per queste raccolte. 7

Genova 19 Dicembre 1908.

1 Fam* PHANEROPTERIDAE.

1. Plangiopsis Schoutedeni GRIFFINI. ©. Plangiopsis Schoutedeni GRriFFriNt, 1908 (4), p. 218-220. J (adhuc non descriptus). Fœminæ simillimus. Margine antico

elytrorum haud sensim nigrato; campo tympanali ut reliqua super- ficie elytrorum opaco et colorato, vena plicata concolore instructo. Segmento anali apice leviter sinuato et superne subexcavato. Lamina supraanali elongato-triangulari, minute rugulosa, et longi- tudinaliter præcipue basi, in medio impressa. Cercis longis, tere- tibus, puberulis, sat subtilibus, parum curvatis, apice perparum incrassatis et obtuse mucronatis. Lamina subgenitali maiuscula, elongata, convexa, in medio levissime carinulata, ad apicem sub- constricla, apice.fere truncala, stylis brevibus crassiusculis sat approximalis.

Longitudo-corporis 77 ee rules » DÉONOÏT MERE » TiSS » eLVITOP OM EEE » 44 Latitude, -Felyiror une RARE DEA Al Longitudo femorum anticorum. . . » 6 » femorum posticorum . . DLALO » tüibiarum posticarum. . . » 16,8

Typus £ : 1 J ex Leopoldville (Musæi Congensis).

Caput ut in 9, occipite leviter fusco picto. Pronotum ut in 9, haud anterius brunnescens; puncti duo majores cum sulco Ivræ- formi confusi. Elytra eodeni modo venosa ut in ©. Alæ vitreæ, campo apicali triangulari viridicato eodem modo apicem elytrorum superante.

Pedes, foramina tibiarum anticarum, ut in ©. Femora antica et intermedia subtus apicem versus margine antico 2-spinuloso; femora postica pallida, basi parum incrassata, sublus margine

externo -spinuloso.

Sono ben lieto di poter descrivere anche il ' di questa bella specie che ebbi il piacere di dedicare al D' FL. SCHOUTEDEN.

AT

2. Arantia spinulosa BRUNNER.

Arantia spinulosa BRUNNER, 1878, Monogr. Phaneropt., Wien, pag. 137, Tab. IL, fig. 32.

1 ©. Congo belge. Questa ® non corrisponde bene alla descrizione originale di -BRUNNER ma è quasi intermedia fra la. A. spinulosa e la À. fasciata WALKER (— atrolineata BRUNNER). = Eccone i caratteri più notevoli :

POBEMOUCIGOEDOTIS, Le 1.27 8 7 mill: :30 » DÉCO US MA EEE NE r » 7,9 » CIMITOCHMT ENT PE » 60 Rando relier Une Zaire Os Le Longitudo femorum 'anticorum. . . » J » femorum posticorum . . 1.290 » OVIDUSOLIS MERS ES Te » D,8

Occiput viride. Pronotum viride, melazona transverse albida fusco-olivaceo cirecumcirca marginata, præcipue costa transversa supra sinum humeralem perducta infuscata. Elytra punctulis impressis concoloribus prædita. Femora postica subtus margine interno spinis sat majoribus 5-6 apice nigris, haud tamen subloba- ts neque ut in figura BRUNNERI majuseculis, armata. Lamina sub- genitalis © subtriangularis, convexa.

Gen. Tetraconcha KARrscH.

Su questo genere il prof. BozivarR ha pubblicato nel 1906 una nota intitolata : « El género Tetraconcha KARSCH », Boletin Soc. Españ. Historia Natural, Madrid, Tomo VI, n. 5.

In tale nota egli mantiene la sinonimia fra questo genere ed il gen. Tellidia da lui stabilito nel 1893 (1, p. 177-178).

To credo pero che il gruppo Tellidia possa essere almeno man- tenuto come sottogenere, comprendendo le specie dalle zampe molto lunghe e sotlili, come la 7. longipes descritta dallo stesso Bozrvar (1, pag. 178, Tab. 1, fig. 9-10) e la nuova specie che ora descrivo : |

3. Tetraconcha (Tellidia) Banzyvilliana, n. sp.

®. T. longipedi BoLivAR proxima, tamen pedibus elytrisque longioribus, ovipositore haud serrulato, nonnullis aliis notis, nec- non colore valde differens. Obscure virescens, valde nigro et fusco varia : geniculis omnibus nigratis, tibiis subtus nigris, tarsis nigra-

12

üis; elytris nigro-fuscis venulis creberrimis subtiliter flavidis necnon campo antico (infero in quiete) in dimidio apicali toto flavido.

Longitudo Corporate » PEOÉOLE TR TEEN Er RER" » 4,6 » CLTICOTUAL ES A PRE ME ARE » 34 » femorum anlicorum . . . » 10,9 » femorum intermediorum . » 14,6 » femorum posticorum . . »” +26, » tibiarum posticarum. . . ES 1 À » OVIPOSLHOTIS ITEM TE RTS » 2,4

Typus : 1 9 (Musæi Congensis) indicationem sequentem gerens : « Banzyville, n. 160, n. 1, Kusoro (nom indigène) ».

Caput sat parvum. Fastigium verticis articulo primo antennarum æquilatum, apice distincte et profunde sulcatum. Frons utrinque verticaliter impressa. Antennæ nigræ : palpi et dimidium apicale clypei pallida; cæterum caput valde fusco umbratum, præcipue vertex, frons utrinque et genæ sub oculis.

Pronotum sat parvum, margine antico leviter sinuato, lobo postico sat bene rotundato, sulculo longitudinali tenui, sulco medio lyræformi oplime expresso, obscurato et posterius subtiliter conti- nuato, sulco transverso postico modico. Lobi laterales modice longiores quam altiores, margine infero mullo minus quam in figura BOrIVARI supra coxas anticäs sinuato, sinu humerali multo magis expresso, altitudine postice quam antice mullo minus majore.

Margo anticus pronoti post utrumque oculum et margo posticus cireum utrumque sinum humeralem nigrati. In utroque lobo laterali macula magna fusca irregularis adest, a margine antico sejuncla, cum margine postico conjuncta, ibique dilutior.

Pleuræ et coxæ nigratæ. Coxæ anticæ fere inermes. Pedes longi, 4 antici viridi-fusci, femoribus subtus obscurioribus; femora postica pallidiora et subtus non infuscata. Geniculi omnes nigrati. Tibiæ præcipue apicem versus fuscæ, omnes latere infero toto nigratæ ; tarsi nigricantes.

Femora antica et intermedia subtus margine antico 8 10 spinu- loso, spinulis nigris. Femora postica basi parum incrassata, subtus apicem versus tantum 1-2 spinulosa. Tibiæ omnes supra sulcatæ : anticæ foraminibus utrinque rimatis, superne postice lantum 1- spinulosæ : tibiæ intermediæ superne antice posticeque 2-spinu- losæ ; omnes subtus plurispinulosæ. Tibiæ posticæ femoribus longiores.

Elytra parum lata, nigro-fusca, vena radiali postica nigro-fusca, cæterum venis venulisque omnibus subtilibus creberrimis flavidis ;

ars : -tadialis (campus anlicus, seu in quiele inferus) in dimidio “apicali tota pulcherrime flavida, hoc colore ibi cum radio et cum margine externo contiguo, fere usque ad apicem, dum basim versus in reticulum venularam flavidarum partim dissolvitur.

Alæ infumatæ, parte apicali prominula (circiter mill. 5,5 longa)

Fe coriacea, fusca, venulis crebris maxima parte flavidis.

2 c Abdomen pallidum (an decoloratum ?). Ovipositor parvus, acumi- _ natus, apice levissime incurvo, nec supra neque subtus serrulatus. À Lamina subgenitalis posterius rotundata, apice minime sinuata.

22 Fam. MECOPODIDÆ.

4. Corycus Karschi KrAUss.

A conferma di quanto ho scritto a proposito di questa specie (4 pag. 37-39) asserendo che il C. præmorsus Krauss non è aitro che la © del C. Karschi, ho trovato nell’ invio supplementare fattomi dal Musée Roy. d'Histoire Naturelle di Bruxelles, altri 7 esemplari, tutti colla indicazione : Mange, Kassaï (FERRY).

Di questi 7 esemplari, 4 sono & /C. Karschi] e 3 sono © /C. præ- imorsus).

3 Fam? PSEUDOPHYLLIDÆ.

Cymatomera argillata KArscH.

Nelle collezioni del Musée du Congo esistono tre esemplari recanti l’indicazione : LEMAIRE : Exped. Katanga.

Di questi tre esemplari due sono © di colorazione normale. L’altro è un in cui la terza parte basale delle elitre è di colore nerastro; questo colore cessa poi bruscamente senza sfumature verso la tinta grigio-terrea delle restante superficie delle elitre. Il colore nerastro, nella parte basale che occupa, lascia un di tinta giallastro-terrea scoperta sul campo timpanale e presso lorlo basale esterno (anteriore).

6. Cymatomera Lameerei GRIFFINI.

®. Cymatomera Lameerei GRIFFINT, 1908 (4), pag. 44-46.

Di questa specie esiste un ’altra © nelle collezioni del Musée du Congo, coll’ indicazione : Exp. Katanga (LEMAIRE).

Ë un più grande del tipo, e fornita di elitre più allungate : inoltre presenta qualche leggera variazione di colorazione.

14

Eccone le principali dimensioni :

Lünghezza delCOrTpo ee M Pl s » del'DTONOIOP AMENER » re » HE CLIPÉR NA RE TRE AX » 99 » dei femori anteriori . . D 4700 » dei femori posteriori . . » 14 » dell SOVDpoSIOre PET » 16

Fronte come nel tipo. Antenne fittamente ma irregolarmente anellate e variegate di nero. I tubercoletti del pronoto sono alquanto più irregolarmente disposti; la lamina della metazona è come nel tipo. La fascia longitudinale dorsale del pronoto è meno oscura, marginata perd di nero, e tutta punteggiata e screziata di nero. La colorazione delle elitre e delle zampe è come nel tipo.

Un terzo esemplare © molto simile esiste pure nell’ invio supple- mentare fattomi dal Musée R. d'Histoire Naturelle, e pur esso recante l’indicazione : LEMAIRE, Exp. Katanga.

7. Pantecphylus cerambycinus KArsCH. Subsp. major m.

©. A specie typica differt præcipue : statura maiore, lobo antico pronoti elevatiore, basi magis constricto, spinis omnibus evolutioribus, et præcipue femoribus anticis et intermediis superne haud teretibus inermibus sed superne utrinque distincte carinulatis, ibique utrinque spinis validis 6-7 armatis, necnon femoribus posticis carina supera tota acute multispinosa atque ad apicem extus superne spinis pluribus præditis.

Pongitudo corporis emilie 31 » DÉOMOHARCEM SENTE » 14,2 » CIVMITODUNT ER ». 31 —32 » femorum anticorum . » 11,8 12,4 » femorum intermediorum » 1 12 » femorum posticorum » 18,5 18,9 » OVIDOSIONIS es » 17,5 18,2

Habitat : Mayumbe (CABRA). Typi : 2 © (Musæi Congensis).

Color ut in specie, parum pallidior, occipite et genis irregulariter pallidiuscule reticulato-lineatis; elytris maculis incertis pluribus haud definitis præditis. Spinæ inferæ femorum et spinæ tibiarum fortiores quam in specie. Ovipositor apice minus incurvus et leviter angustiusculus. Pronotum a latere visum lobo antico supero valde evolutiore, lobo postico leviter magis producto, sinu humerali non

ie

%, RCA k

15

distincto (dum in specie sinus humeralis, quamvis parum, distin- guitur). Macula humeralis pallida elytroram interdum adest ut in specie. À

Già BRUNNER nella sua Monografia (3, pag. 98), a proposito del P. cerambycinus KARSCH, unica specie finora ammessa del genere, scriveva : «Ich bin im Zweifel, ob nicht zwei Species gemischt sind ».

Ora, la distinzione fra questa forma a quella specifica tipica, di cui pure ho sott’ occhi alcuni esemplari, mi pare si deva fare. Resta a vedersi se si pud dare valore specifico a questa forma, la quale potrebbe essere solamente una forma maggiore della specie stessa.

La descrizione originale di KArscH (8, pag. 99) certo allude a quella forma che io considero come specie tipica, cioè a quella coi femori superiormente inermi. Veggansi infalti le espressioni dello stesso KARSGH : Femoribus anticis superne teretibus : femoribus intermediis superne teretibus : femoribus posticis superne planis. »

41 Fam? CONOCEPHALIDÆ.

8. Pseudorhynchus lanceolatus (FABr.) KiIrBY.

Pseudorhynchus hastatus BOLIVAR, REDT.

Fra i vari esemplari del Musée du Congo esiste una © etichettata : LEMAIRE, Exp. Katanga », la quale è distintissima pel colore tutto nero del capo, dei femori e delle tibie, e pel colore nerastro del pronoto. Le sue elitre e le sue ali volgono al grigio.

Ë probabilmente un esemplare quasi melanico. Anomalie consi- mili di colorazione si verificano talora anche in altri conocefalidi, per esempio nel comune Homorocoryphus nitidulus (Scop.).

I generi Lanista Boriv. e Plastocorypha Karscu.

lo credo che questi due generi possano formarne uno solo. Infatti le specie dell’uno e dell’altro hanno tutte un facies estremamente simile. L’unica differenza sta nel prolungamento del vertice del capo, il quale in entrambi i generi ha la propria base contigua inferior- mente coll’apice della fronte, e che poi più innanzi nel gen. Lanista non è dentato inferiormente o lo à in modo indeciso, piuttosto soltanto tumido, mentre nel gen. Plastocorypha è dentato in modo piu o meno Cospicuo.

16

9. Lanista crassicollis Bouv. { Lanista crassicollis BoLIvAR 1906 (2), pag. 368.

Riferisco a questa specie un del Museo del Congo, recante l’indicazione : Banzyville n. 157. n. 1; Mogninokwon (nom indigène).

Corrisponde bene alla breve descrizione di Borivar. Merita perd sieno aggiunti i seguenti caratteri, forse in parte individuali.

Mandibulæ nigræ. Margines fastigii verticis a supero visi haud fusci. Clypeus et labrura flavida. Vena plicata campi tympanalis elytri sinistri «j fusca. Pedes concolores : apex femorum posticorum et apex tibiarum posticarum tantum indistincte dilute infuseata. Femora posticasubtus inargine externo 10-11 spinuloso, margine interno apicem versus tantum 1-spinuloso.

LongitudO :COrpos AT EEE EE AnneeSS

» St RO RS Pt LE DC

» DrONO LE 7 RO RRRRESSS DE

» CIVICOUN ÉRRS RERE » 4%

» femorum anticorum . . DAS 4

» femorum posticorum . » 18 Latitudo pronoti (postice) . . . Dee

10. Plastocorypha vandikana KARsCH.

Una © di questa specie, racolta col di Lanista crassicollis sopra citato, ed egualmente etichettata. Musée du Congo.

Ë tanta la somiglianza fra le Laniste e le Plastocoryfe, che questa poteva sembrare a prima vista la © del maschio suddetto. Ma il prolungamento del vertice inferiormente fortemente dentato, le mandibole pallide, 1 femori inferiormente neri, le antenne nere (eccettuati i primi due articoli) sono caratteri che non rendono dubbia la sua determinazione.

Questa © corrisponde perfettamente ai ' della stessa specie da me studiati nelle collezioni del Musée R. d'Histoire naturelle di Bruxelles (4, pag. 56).

11. Plastocorypha nigrifrons (Repr).

© Pseudorhynchus nigrifrons REDTENB) 1891 (10), pag. 54-55. llastocorypha nigrifrons KARNY 1906 (7), pag. 17. d, $ Plastocorypha nigrifrons LoLIvAR 1906 (2), pag. 370-371.

Non conosco esemplari tipici di questa specie, che deve essere distinta dalla precedente pel modo di colorazione dei femori e fors’anche delle parti sternali.

Un ed una © delle collezioni del Musée du Congo vanno certo istinti almeno come sottospecie, e cosi li descrivo :

Re ERA Subsp. Cabrai m. d', &. A specie typica (secundum descriptiones auctorum) differt

slatura maiore, femoribus magis spinosis, fronte tantum castanea, et pluribus nolis sequentibus :

Ë d e PORSrUAOIEGPDOTIS ., 2%... null 40 497 » MP EUD e R E t che » 3,4 4 » LRU NB 1 1 PORN PAPE EU pan t12.6: 4198 » SLYETOFEMN ET, » 44 45,1 » femorum anticorum . » 10,2 12 » femorum posticorum . p.920; 28:95 » OPIDOSITORISS 24 27 » 19,2

Hab. : Mayumbe (CABRA). Typi :1 J'eti © (Musæi congensis).

_ Corpus statura maiore, robusta. Caput crassiusculum. Antennæ ut in specie. Fastigium verticis longius, acuminatum, supra sub- tusque pallidum, subtus grosse dentatum. Frons utriusque sexus dilute castanea : sutura clypeo-frontali tantum nigrata. Rugositas frontis e punctis subrotundis impressis sat regularibus confecta, dum in PI. vandikana magis transversa, corrugata, irregularis. Clypeus et mandibulæ (excepto hujus apice) testacea. Labrum 9 etiam testaceum; labrum j saturatius ferrugineum.

Pronotum fortius punctatum, ante metazonam leviter constric- tum, metazona © posterius fere truncata. Lobi laterales haud nigro limbati, neque in angulo postico nigro maculati, sed tantum supra coxas anticas incerte fusco nebulosi. Sterna utin specie.

- Elytra et tympanum elytrorum ç'utin specie (secundum descrip- tiones auctorum).

Femora antica subtus margine antico 5-spinoso, margine postico 1-spinuloso vel mutico; apex femorum anticorum breviter nigratus. Femora intermedia per 2/3 partes basales (©) vel per 3/4 partes basales (7% fusco-nigra, apice pallide flavido-testacea ; subtus mar- gine antico 5-spinoso. Tibiæ anticæ testaceæ, sub foraminibus late- raliter parum infuscatæ., Tibiæ intermediæ pallide flavido-testaceæ, ad apicem ferrugineæ et ante partem apicalem ferrugineam leviter infuscatæ.

Femora postica dimidio basali fusco-nigra, dimidio apicali pallide flavido-lestacea, hoc colore superne magis antrorsum extenso; subtus margine externo 9-10 spinoso, margine interno 1-2 spinu-

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 4 11 1909. 2

18

loso. Tibiæ posticæ basi testaceæ, apicem versus ferrugineæ, his coloribus uno in alteram transeuntibus. Segmentum anale 'incisum ; segmentum anale © apice excavato- inciso, utrinque triangulariter producto. Cerci <'trassiusculi, apice mucrone unciforme armali. Lamina subgenitalis ' apice leviter et latiuscule rotundato-emarginala. Ovipositor basi haud infuscatus.

12. Homorocoryphus Lemairei n. sp. Homorocoryphus inalatus GRIFFINT olim, in l'tteris.

©. Species multis nolis miranda; apud 1. macroxiphum locanda.

Flavicans vel leviter fusco-griseus : elytris brevibus concoloribus, acuminatis, apicem abdominis haud attingentibus, septimum vel sextum tantum segmentum abdominale attingentibus, alis sub- nullis ; fastigio verticis pyriforme, ante apicem sensim coarctato; ovipositore longissimo, subrecto.

Hab. : Tanganyka.

Typi: A. —19(R. Musæi Hist. Natur. Bruxellensis) sine pedibus posticis. Katanga (LEMAIRE).

B. 1 © (Musæi Congensis) Katanga (LEMAIRE). A. 53 Longitudorcorporis Rte nnlleSs:55602 » TASSE "EE RER ON ere Dr D) 2200 » DTONDILE ESA RCE RSA © DR 7 » VIOLE RER » 243.5: 4679 » femorum anticorum. . DR ST » femorum posticorum . DE 21.1 : » OVIDOSIIOTIS MM ANR. » A

Statura sat robusta. Elongatiusculus.

Specimen À maior, elytris brevioribus, oviposilore longiore; flavicans, capite maculis plurimis dilute brunneis irregularibus, indefinitis, praedito.

Specimen B parum minor, elytris longioribus; leviter fusco- griseus, parte infera frontis transverse flavicante, hoc colom superne in medio angulatim producto.

Caput distincte conicum': superne regulariter attenuatum. Fasti- gium verticis subelongatum, sat latum, distincte pyriforme, basi crassiusculum, ante apicem sat distincte coarctatum, summo apice rotundatum, subtus basi crasse et breviter dentatum, ibique cum fastigio frontis contiguum.

Frons sat nitida, in medio et inferius depressa, punctulis impres-

+

ucis in med io o speciminis B melius distinctis, Dre, Clypeus labrum ! modica : mandibule robustæ, curveæ. _ Pars apicalis et pars infera tota fastigii verticis pallidiuscuia, fla-

vicans. Labrum flavidum ; mandibulæ apice tantum nigratæ. Occi- put et vertex in specimine A incerte dilute brunneo irrorata,

nebulosa; genæ et frons, præcipue superne, maculis irregularibus pluribus brunneis parum definitis prædite. Specimen B occipite et vertice griseis concoloribus..

Pronotum elongatiusculum, totum crebre rugulosum : eius pars supera posterius rminime ampliala, margine antico in medio subsi- nuato, margine postico subtruncato, in medio tamen levissime pro- minulo et lateribus sat rotundatis. Sulcus transversus anticus distinctus : post eum sulcus medius parvus breviter sagittiformis adest optime distinctus. Lobi laterales multo longiores quam altiores, anterius rotundato deflexi, posterius angulo obtuso deflexi; plus quam dorsum rugulosi; postice leviter altiores; margine antico valde obliquo, angulo antico latissime rotundato, margine infero ante coxas anticas subsinuato, angulo infero postico leviter expresso, parte postica late rotundata, sinu humerali parvo.

- Elytra parva vel modica, apicem abdominis numquam attingentia,

fere elongato-triangularia, apice acuta, apicem sexti vel septimi seementi abdominalis tantum attingentia ; basi sat incumbentia, in tertia parte apicali tantum contigua vel breviter divisa; cum corpore concoloria, crebre minute reticulata, venis omnibus regu- lariter expressis, venis radialibus in verticibus ipsis apicalibus exeuntibus.

Pedes concolores, graciles. Femora antica inermia : femora inter- media apicem versus margine antico 2-spinuloso (raro 1-spinuloso). Tibiæ anticæ foraminibus rimatis, subtus utrinque spinulis paucis et parvis præditæ. Femora postica perparum incrassata, subtus margine externo apicem versus 4-5 spinuloso, margine interno 6-7 spinuloso. Tibiæ posticæ pallidiores, superne post basim utrinque puncto nigro distincto ornatæ.

Segmentum abdominale dorsale ultimum sinuatum, utrinque fere lobatum. Lamina supraanalis © in medio acute incisa, lobis triangu- laribus apice attenuatis, acutis. Cerci modici, recti. Appendiculus brevis, acute AE inter cercos sub lamina supraanali

conspicitur. Ovipositor longissimus, rectus, basi tantum levissime curvatus : lateribus longitudinaliter sulcatis, apice acuto. Lamina subgeni-

talis sat elongata, ad apicem attenuata, lateribus subconcavis, sed apice transverse truncato et minime sinuato, basi longitudinaliter in medio subprominula.

20

13. Homorocoryphus assimilis KARNY. ©. Homorocoryphus assimilis KARNY 1906 (7), pag. 48.

Subsp. persimilis m

, ?.— Homorocorypho assimili KARNY Brasiliæ incolæ similli- mus, secundum descriptionem auctoris ægre distinguendus.

Virescens. Fastigium verticis subglobosum, concolor, subtus pal- lidius. Mandibulæ ferrugineæ (j) vel testaceæ (©). Pronotum sulco transverso primo distincto, margine postico modice rotundato ((j') vel rotundalo-truncato (©), tuberculum minutum in medium gerente : lobi laterales angulis in © subdistinctis, margine infero recto, obliquo, postico roltundalo, sinu humerali distincto.

Elytra longa, angusta, in © longiora et angustiora, apice rotun- dato-acuminata, sparse dilute fusco-punctata. Femora antica subtus mutica : femora intermedia subtus mutica, raro spinula subapicali 1 prædita. Femora postica basi parum incrassata, subtus spinulis concoloribus basi haud fusco punctatis in margine externo 4 5, © 7-8, in margine interno 7-9, instructa. Tibiæ anticæ anterius inter foramina nigratæ. Tibiæ intermediæ et posticæ basi utrinque puncto nigro ornatæ.

Ovipositor perlongus, femoribus postieis longior,apicem elytrorum sat superans, reclus, haud dilatatus, valvulis superis apice subtus nigrato. Lamina subgenitalis © longior quam latior, subcompressa, in medio longitudinaliter leviter carinulata, apicem versus sub- constricla, apice sensim rursus latiuscula, utrinque angulata, in medio leviter sinuata.

Lamina supraanalis transversa, utrinque acute angulata, in medio excavata. Cerci crassi, apice intus mucronali.

Ch ?

Éonesitudo corporis Hem 31 » fASUIST Se LR 25) 1 1 » DLOROLE 5200 ER D) 8,1 re) » ELVITOT UN ER eND 45,6 "50 » femorum posticorum » 25 27 » OMLPOSIONIS RE 2) ce 34,9

Typi : 1 © (Musæi Congensis) indicationem : «€ Vivi 12-6-82, PECHUEL » gerens.

1 J' (eiusdem Musæi) indicationem : Léo-Stanleyville, WEYxNSs » gerens.

14. Anisoptera guineensis (REDT.).

Due © del Museo del Congo, provenienti dal Kassaï, corrispondono meglio alla descrizione di REDTENBACHER, avendo le elitre lunghe

EE À zione : « Don te Iringui » ha i rer più vivaci e le elitre _ lunghe 7 mill., come quella del Musée R. d'Histoire Naturelle di - _ Bruxelles, di cui ho già fatto cenno (4, pag. 69).

15. Hexacentrus Karnyi n. sp.

. —- Apud 7. inflatum locandus, a quo differt pluribus notis, pricipue statura sensim minore, pedibus gracilioribus, femoribus anticis et intermediis subtus fere inermibus, tantum in margine antico spinulis minimis concoloribus ægre distinguendis 45 pri- ditis, necnon pronoti forma elongatiore, lobo postico ovaliter _ produeto.

ONCTIUTO COPDOMES,. 1: M0 er mil- 419 » DÉCOR LUE Nr ND te) LÉGER EE der Ty 24 » -femorum anticorum . . » 7,2 » femorum posticorum . » 17

[Habitat : Tanganvyika. Typus : 1 J(Musæi Congensis), leviter læsus. e Katanga (LEMAIRE).

Color speciminis typici griseus leviter fuscus.

Caput fronte minus quam in A. inflalo elongata et reclinala ; antennæ ut in illa specie nigro annulatæ.

Pronotum longius, superne fascia ferruginea flavido et fusco varia ornatum : haec fascia anterius fusco marginata, caliciformis, in mesozona cordiformis, in metazona dilatata, crebre infuscata, sed multo ante marginem posticum melazonæ transverse limitata, ramum medium irregularem tantum ad medium apicis metazonæ emittens. Dorsum metazonæ fortiter et sat crebre rugulosum. Metazona ovaliter posterius producta (dum in Z1. inflalo brevis et fere truncata), margine-optime arcuato.

Propter metazonam productam lobi laterales videntur margine postico magis elongato, magisque subconcavo

Elytra inflata : tympano ut in Æ. inflato subquadrato, vena incrassata transversa fusco maculata, a metazona pronoti partim obtecta; venulis posticis tympanum sequentibus haud subregu- lariter ut in Z1. inflato versus marginem posticum ductis. Pars post- tympanalis elytrorum videtur quam in H. inflato brevior, tamen apex elytrorum in typo est læsus.

Pedes graciliores, femoribus omnibus gracilibus ; tibiis anticis conchis valde adpressis.

Femora antica subtus extus inermia vel forsan sub lente incerte unispinulosa, intus spinulis minimis ægre distinguendis, concolo-

29 -

ribus, circiter à armala. Femora intermedia subtus intus inermia, exlus spinulis minimis ægre distinguendis, concoloribus, 4 armata. Lobi geniculares utin 11. inflato. Tibiæ anticæ et intermediæ subtus utrinque spinis 6, basi fusco-punctatis, præditæ : tibiæ intermediæ superne basi bispinosæ.

Femora postica basi parum incrassata, subtus utrinque plurispi- nulosa, spinulis parvis, concoloribus. Tibiæ posticæ ut in Æ.inflato. Tarsi omnes articulo tertio superne basi nigrato.

Genilalia cireiter ut in 7. inflalo, stylis laminæ subgenitalis ‘brevioribus et minus subtilibus.

Ho dedicata questa specie al distinto entomologo H. KaARNY, dili- gente revisore dei Conocefalidi.

Fam? SAGIDÆ.

16. Clonia vittata (THUNB).

Clonia maculosa (\WALK.) SAUSSURE, 1888 (11), pag. 146-147. Clonia vittata KirBy 1906 (9), pag. 226.

Riferisço non senza dubbio a questa specia una 9, priva di zampe posteriori; e due larve del Musée du Con,o, recanti l’indicazione : LEMAIRE : Exp. Katanga. »

La © adulta corrisponde abbastanza alla descrizione di Se ni ma ha statura maggiore, ha l’ovopositore piü corto, le elitre pi lunghe, 1 femori anteriori e medi con 9-10 spine inferiormente su ciascun margine.

Le sue dimensioni principali sono le seguenti :

Lunghezz2:delNcorpe: eee Re nl tt » del pronoioe rares » 9 » déllécéliire" serre er D NOT » ele TES RAR ae » - 64 » dei femori anteriori . . » 20,8 » dell’ovopositore- ste » 29

Certo questa non & la © della Clonia Wahlbergi SrAL, della quale specie ho fallo conoscere appunto la © secondo un esemplare raccolto dal Rev. ALLA che descrissi nel 1897 (1).

(1) À. GRIFFINI. Zutorno ad alcuni Ortotteri raccolli dal Rev. L. alla a Kazun- gula (Alto Zamberi). Bollett. Musei zool. Anat. comp Torino, vol. XII, n. 290, 1897.

6 Fam* GRYLLACRIDÆ.

17. Gryllacris brighella GRiIFFINr. Q Gryllacris brighella Grirrint 1908 (4), pag. 22-24, GRiFFINI 1908 (5), pag. 9-10. Gryllacris brighella GRrirriNr 1908 (6), pag. T80- 182.

Le collezioni del Musée du Congo contenevano un di questa bella specie della quale finora avevo fatlo conoscere solamente la ©. Ho descritto estesamente quel & nella mia pubblicazione sopra citata.

Habitat : Congo.

* 18. Gryllacris punctata BRUNNER. Gryllacris punctataBRr.— GRIFFINI 1908(5), pag. 34 et 37,cum synon. GRIFFINI 1908 (6), pag. 182-183. Una ©. Katanga (LEMAIRE). Ho Halo notizie di questa 9, rimarchevole pel colore relativa- mente oscuro del capo, del pronoto e delle zampe, nel sopracitato ultimo mio lavoro,

19. Gryliacris africana BRUNNER. Gryllacris africana Br. GRrIFFINI 1908 (4), pag. 26-27. GRIFFINI 1908 (5), pag. 51. GriFFINi 1908 (6), pag. 183. Un (j. Iringui (Don LINDEMANS). Esemplare rimarchevole pel corpo molto nitido, per le elitre molto pellucide e per l’apice dell’addome superiormente bruno.

20. Gryllacris Fülleborni GRIFFINI. D, $. Gryllacris Fülleborni GriFrint, 1908 (5), pag. 52-55. GRIFFINI, 1908 (6), pag. 183. I tipi di questa specie de me descritta appartengono al K. Zoolog. Museum di Berlinc. Nelle collezioni del Musée du Congo ho ritrovata una © corri- \ spondente benissimo al tipo, solamente un poco più piccola; l’ho ricordata, dandone le dimensioni ed i caratteri più notevoli, nel sopra citato ultimo mio lavoro.

Habitat : Moero (HECQ).

7: Fam* STENOPELMATIDÆ. Gen. Anabropsis REHN, 1901. (Synon. Schoenobates SAUSSURE, BRUNNER, nec BLACKWALL).

Di questo genere che comprende finora specie americane ed una dubitativamente indicata da Brunner come indiana, vanno aggiunte

2%

a quelle enumerate nel catalogo di Kirby le seguenti tre specie des- critte da REX durante la pubblicazione di quel catalogo : |

A. marmorata REHN, 1906, Proceed. Acad. Natur. Sciences. Phila- delphia, 1905, p. 827-830, fig. 16-17 (9). | [lab. Carrillo, Costa-Rica. A. costaricensis REHN, 1906, Jbidem, p. 830-832, fig. 18-19 (4) Hab. Carrillo, Costa-Rica. j A. tonkinensis REuN, 1906, Zbidemn, 1906, p. 284-287, fig. 5 (Q). Hab. Tonkin.

Cosi il genere viene arricchito anche di una specie veramente Asiatica. |

Con grande sorpresa poi ho trovato nelle collezioni del Musée du Congo uno Stenopelmatide 4 che dopo accurato studio non posso riferire che al gen. Anabropsis ; la specie è distintissima da tutte le altre, e per alcuni caratteri meriterebbe forse di formare un genere separato; per istituire questo sarà perd meglio aspettar di conos- cerne anche la ©.

Descrivo intanto la nuova specie :

21. Anabropsis Rehni n. sp.

. Prima species africana hujus generis; forsan typus generis novi, sine cognitione © tamen haud constituendi.

Statura majore; elvtris alisque ahdomen longe superantibus api- cemque femorum posticorum etiam superantibus; tibiis anticis et intermediis haud compressis,neque superne sulcatis; femoribus om- nibus subtus spinulosis. Fusco et testaceo valde varia. Capite fuscoet testaceo vario; pronoto subtoto nigro-fusco, circumceirca anguste sed nitidissime festaceo marginato, atque postice (in metazona) longitudinaliter fere radiatim testaceo anguste pluries lineato ; pedi- bus crebre testaceo et fusco variis, geniculis pallescentibus; elytris majusculis, apice subrotundatis, vitreis, basi et in medio testaceo tinctis, undique fusco variis; alis infumatis.

Longitudo Corporis- 1 ere leu: » PÉONOTLES SUR N EAP 9,9 » CLSTEOTUTR EST Re EEE 04,9 Latitudo/max:elytrorume ns 22,5 Longitudo femorum anticorum . . 15 » femorum posticorum . . » 39 » tibiarum posticarum . . » 33,9

Habitat : Congo belge, Typus : 1 4, Musæi Congensis in Bruxelles. Facies fere decticoides.

MAS z

ee Capat A perpendiculare. Debipat longitudinaliter obtu-

__ sissime sed distincte carinulatum, carinula anterius melius

| expressa, tamen numquam acuta, in fastigium verticis terminata. Hoc fastigium compressum, articulo primo antennarum fere dimidio angustius, optime sulcatum, anterius fere verticaliter declive, cum fastigio frontis anguste sed perfecte contiguum. Ocelli parum distlincti. Antennæ sat robustæ, articulo primo subcylindrico tumidulo, tertio longiusculo. Oculi ovato-oblongi, maiusculi, prominuli. Frons inferius depressiuscula. Clypeus, labrum, organa buccalia, solito modo confecta, nullis notis memo- randis prædita.

Pronotum convexum, totum cireumeirca optime limbatum, lobo postico (metazona) modice sed distincte produclo, margine postico late rotundato, margine antico rotundato-subtruncato, sulco antico transverso valliforme, parum conspicuo, superficie levissime inæquali, metazona in parte antica leviter depressa, posterius sub convexa. Lobi laterales regulariter rotundatim deflexi, parum adpressi, tamen fere perpendiculares, sat alti, margine infero rotundato, postico cum antico parallelo, sinu humerali late rotun- dato, optime expresso.

Pedes elongati, robustiusculi. Femora omnia superne fere teretia, subtus sulcata; femora antica margine externo (postico) mutico, margine interno (antico) bispinuloso; femora intermedia margine antico unispinuloso, margine postico mutico; femora pos- tica in dimidio apicali utriusque marginis 5-8 spinulosa. Femora postica basi valde incrassata, dimidio apicali attenuata, lobis geni- cularibus ut reliquorum femorum obtusis; extus longitudinaliter fere usque ad apicem carinulata, carina basi lata et magis rotundata, et sub carina sulcato-impressa; pars basalis superne supra carinam transverse striata, fere segmenta 15 regulariter parallela præbens.

Tibiæ anticæ femoribus parum longiores, prismaticæ, hbaud com- pressæ, superne post basim planæ et medio carinula longitudinali perductæ : foramina auditus adsunt in utroque latere quamwvis parum perspicua. Hæc tibi& superne tantum margine interno spinis duabus et margine externo spinula parva unica apicali ; subtus utrinque spinis 5 armatæ.

Tibiæ intermediæ femoribus parum longiores, circiter ut anticæ confectæ, spinis utriusque marginis superi 3, utriusque marginis inferi 4.

Tibiæ posticæ longæ, superne post basim late sulcatæ, ibique utrinque spinis 11 armatæ necnon calcare apicali valido; subtus compressæ, fere teretes, in dimidio apicali spinulis duabus sub- externis armatæ, apice spinis utrinque 2 necnon calcare infero utrinque, hoc quam supero leviter breviore. Tarsi omnes com- pressi, subtus pulvillis instructi.

26

Elytra subvitrea, cireiter in modum Gryllacridarum confecta et venosa, sine organis stridulationis, apicem versus magis lata, apice subrotundata, in quiele ut in Gryllacridis disposita. Alæ elytra haud vel minime superantes, totæ valde infumatæ, venis venulisque plurimis subtilibus etiam fuscis, venis venulisque tamen campi antici fortioribus.

Prosternum longe bispinosum ; mesosternum bilobatum, utroque lobo in spinam longam terelem, haud acutam, producto : metaster- num bilobum, lobis triangularibus apice acuminatis.

Segmenta analia brevia. Cerci longi, subteretes, villosi, apice acuti; appendix (valvulæ anales?) furcata leviterincurva inter cercos ex intimis analibus partibus oriens conspicitur. Lamina subgenitalis sat magna, apice bilobata, lobis sat distantibus stylos gerentibus, margine inter 16bos subangulato optime sinuato. Styli articulato inserti modici, rigidi, recti, subtus sulcati.

Color capitis fusco ettestaceo varius.Occiputet vertex nigro-fusca, carinula occipitali leviter testacea. Genæ griseo-fuscæ, testaceo irrora- tæ. Fastigium verticis anterius testaceum ; fastigium frontis flavum: frons testacea macula magna infera in clypeum continuata nigro- fusca superne angulo acuto continuata, maculisque lateralibus superis 2 utrinque sat magnis prædita. Clypeus subtotus nigro- fuscus; labrum obscure testaceum, basi fuscum. Palpi obseure testacei. Antennæ testaceæ dilute sed crebre fusco variæ, et annulis rarioribus testaceis pallidis longe post basim præditæ; articulus primus subtus et intus nigro-fuscus, secundus basi nigro-maeu- latus.

Pronotum totum cum lobis lateralibus nigro-fuscum haud niti- dum, circumcireca sat anguste sed distinctissime et nitide testaceo limbatum, limbo crassiusculo. Superficies nigro-fusca anterius incertissime hic illic parvis maculis pallidioribus haud distinguendis prædita; posterius lineolis testaceis haud perfecte definitis longitu- dinalibus fere radiatim divergentibus signata : harum lineolarum 6

RUE PCT MANDE re

-Pedes valde nigro-fusco et testaceo varii. Coxæ nigro-fuscæ, __ posterius pallide marginatæ; femora nigro-fusco et lestaceo

conspersa, maculata, irregulariterque subannulata. Carina externa femorum posticorum serialim pluries flavo-testaceo irregulariter

maculata; pars externa horum femorum sub carina laterali magis nigro repleta : sulcus inferus subunicolor, obscure testaceus. Apex femorum anticorum subtiliter, intermedioraum parum magis, posti- corum superne late, testaceo pallidus. [ma basis tibiarum #4 antica- rum supra breviter testaceo pallida.…

Pars supera tibiarum subunicolor, fusca; latera ut femora crebre

nigro-fusco et lestaceo varia, maculala et subannulata. Tibiæ pos- ticæ inferius in dimidio apicali unicolores, testaceæ. Tarsi fusci, articulo ultimo obscure testaceo. Spinæ pedum testaceæ apice nigro-fuscæ.

Abdomen fuscum.

Elytra vitrea, tantum basi et in medio parum testaceo lincta, venis venulisque plurimis in campo postico testaceis, in campo antico leviter infuscatis ; superficies tota elytrorum maculis complu- ribus valde irregularibus fuscis maiusculis varia; his maculis haud a venulis semper limitatis. Alæ totæ valde infumate.

Ho il piacere di dedicare questa intéressantissima specie al D' JAMES A. G. REBN di Philadelphia, attivissimo ed accurato ento- mologo. 3

ke

2.

3.

4.

ENPETCEMBIBTIOCGRAFIECO:

J. BorivaR, 1893. Voyage de C. Alluaud dans le territoire d'Assinie. Orthoplères. Annales Soc. Entomol. France, Vol. LXII.

J. Borrvar, 1906. Fasgonurideos de la Guinea española.

Memorias R. Soc. Españ. Hist. Natur. Madrid, Tomo 1°. C. BRUNNER VON WATTENWYL, 1895. Monogr. der Pseudo phylliden., Wien. A. GRIFFINI, 1908. -— Phasgonouridæ africane del Hi. Museo di Sloria Naturale in Bruxelles, I-VI. Mémoires Soc. Entom. Belgique, Bruxelles, Tome XV.

1 . Y

5. A. GRIFFINI, 1908. Le specie africane del gen. Gryllacris

SERV. Studio monografico, Siena, Tip. Sordomuti di

L. LAZZERI.

6. A. GRirriNt, 1908. Jntorno ad alcune Gryllacris del Musée

Roy. d'Hist. Nat. e del Musée du Congo, di Bruxelles. Atti Società Ital. Scienze Naturali, Milano, Vol. XLVIT.

7. H. Kanxy, 1906. Revisio Conocephalidarum. Abhandl. K. K. Zool. Bot. Gesellschaft, Wien, Band IV, Heft. 3.

8. F. Karscn, 1891. Beitr. zur Systemat. Pseudophylliden Afri- kas. Berlin. Entom. Zeitschr., 36 Band.

. 9. W.-F. KirBy, 1906. À Synonym. Catalogue of Orthoptera,

Vol. IT, Part. I, London.

10. J. REDTENBACHER, 1891, Monogr. der Conocephaliden. Ver-

handl. K. K. Zool. Bot. Gesellsch., Wien, XLI Pand.

11. H. DE SAUSSURE, 1888. Synopsis de la tribu des Sagiens. Annales Soc. Entomol. France, sér., Tome VIII. ,

Voyage de M. MAURICE DE ROTHSCHILD en Ethiopie et dans l’Afrique orientale anglaise (1904-1906).

à: F. nes ARACHNIDES À PREMIÈRE PARTIE par Eugène Simon. Ordo ARANEÆ, Familia ULOBORID Æ.

1. Dinopis corniger GERSTAECKER.

Ethiopie mérid, : Tchafianani.

Semblable au D. corniger GERST., de Zanzibar, mais bien distinct du D. bubalus E, Simon (du Kilimanjaro), qui lui a été attribué à tort comme synonyme par R. I. Pococx.

Une autre espèce, D. ornatus Pocock, a été décrite d’Ethiopie, elle diffère des D. corniger et bubalus par le front mutique.

Familia DICTYNIDÆ,.

Gen. Hæmilla, nov. gen.

Syn.: Tegenaria L. Kocx (ad part. T. mirabilis).

Ab Amaurobio, cui valde affinis est, differt oculis lateralibus utriique subcontiguis, clypeo oculis anticis evidenter latiore, parte labiali saltem haud longiore quam ad basin latiore, apice attenuata atque truncata, laminis-maxillaribus magis incurvis. Cribellum anguste transversum (saltem ©) bipartitum. Calamistrum uniseria- tum, lon zum sed basin apicemque articuli haud attingens.

2. H. mirabilis (L. Kocu). Tegenaria m. L. Kocn, Æg. u. Abyss. Arachn., 1875, p. 34, pl. IV, fig. 2.

Ethiopie mérid. : Hicka (31 mars 1904); Bourka (3 av.); Kounhi (14 av.); Goro Gomoton (16 av.); Tchercher (17 av.); Tchafianani (19 av.).

Le Tegenaria mirabilis, découvert dans l’Hamacen (1), ne nous

(1) Indiqué depuis de Fecherié-Ghem (dans le Choa) par P, PAvest (Arac. di S.ioa, p. 40).

t +

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était connu que par la description de L. Kocn, faite sur le mâle seul, et ses véritables aflinités nous avaient jusqu'ici échappé.

Cette Araignée se rapproche surtout des Armaurobius ; la femelle s’en distingue à peine; les caractères sexuels du mâle sont très remarquables : ses métatarses de la 1" paire sont un peu courbés et armés, près la base externe, d’une apophyse d’abord un peu diver- gente, puis dirigée en avant, grêle, effilée et sinueuse, sa patte- mâchoire très longue ressemble un peu à celle des Nurscia, sa patella est cependant plus courte et son tibia très long et cylin- drique est armé d’une apophyse apicale presque supère, relevée ou divisée à l'extrémité en plusieurs pointes sétiformes.

Familia ERESIDÆ.

3. Stegody, has mim-sarum P. PAVESI, Arac. d. Scioa, 1883, Pole Syn.: Eresus gregarius O. P. CAMBRIDGE, in Pr. Zool. Soc. Lond., 1889, p. 42, pl. IL, fig. 5. Steg. Hildebrandti P. PAVESr, Ar. Somali e Galla, 1897, p. 32 (sec. KARSCH). Ethiopie mérid. : Haramaya, Gotta, Harrar, Kottouki-Dagaga.

Espèce très répandue dans l'Afrique orientale, du Sud de lEthio-

pie au Natal; nous avons pu comparer les specimens d’Ethiopie aux

tvpes de l'Eresus gregarius qui nous ont été communiqués par le Rev. O. P. CAMBRIDGE.

Eresus Hildebrandti KARSGH est une synonymie très incertaine vu l'insuffisance de la diagnose. (

4. Dresserus æthiopicus, sp. nov.-—©. Long. 14,5 mill. Cephalothorax niger, ad marginem posticum vix dilutior, crebre et longe nigro-sericeo-pilosus. Oculi fere ut in D. fusco ordinati, qua- tuor medii in lineam recurvam, inter se parum distantes, antici posticis plus triplo minores. Abdomen magnum, nigrum, subtus paulo dilutius, supra crebre et longe nigro-sericeo-pubescens, sigillis parvis biseriatis, anticis utrinque geminatis et obliquis, impressum. Chelæ, pedes sternumque nigra. Chelæ minute granu- losæ, pilis longis cinereo-albidis vestitæ. Pedes robusti, coxis pos- ticis femoribusque posticis ad basin plus minus dilutioribus. Cri- bellum fusco-rufulum, quadripartitum. Plaga genitalis lata, leviter convexa, crebre pilosa, utrinque foveola, tuberculum parvum rufu- lum et nilidum includente, impressa.

A D. fusco præsertim differt magnitudine majore et tegumentis nigris.

Ethiopie merid. : Laga-Harba; Harrar.

"5 De

Familia FILISTATIDÆ

5. Filistata nigra E. SIMON, in Bull. du Muséum, Paris, 4897, 3, p. 96. Lac Rodolphe (1905).

Décrit de Mascate; se trouve aussi dans le sud de l'Algérie, en Egypte, dans le Yemen (1) et dans l’Inde au Madura.

Familia SICARIIDÆ

6. Loxosceles Neuvillei, sp. nov. ©. Long. 7 mill. Cephalothorax obscure fulvo-rufescens, in medio late infuscatus et sæpe, utrinque, prope marginem, confuse fusco-maculatus, setis cinereo-albidis, longis et pronis, sat crebre vestitus. Oculi medii antici inter se subcontigui, a lateralibus, multo majoribus, spatio oculo medio angustiore distantes. Oculi laterales utrinque disjuncti, posticus antico minor. Clypeus latus, valde proclivis. Abdomen con- vexum, obscure cinereum. Chelæ fusco-rufulæ. Sternum olivaceum. Pedes longi, fulvi, versus extremitates sensim obscuriores et rufescenti-tincti, granulis minutissimis setiferis conspersi. Pedes- maxillares fusco-rufuli, patella dilutiore et a'bida, tarso tibia multo longiore et acuminato.

Pays Somali : région de Daomelé. Eth. mérid. : Filoa.

À L,. rufescenti L. Durour et distinela LUCAS, cui subsimilis est, differt imprimis oculis quatuor anticis inter se multo confertioribus, oculis lateralibus anticis majoribus, cephalothorace in medio et sæpe ad marginem infuscato. À L. SinithiE Sim. (ex Sheikh Husein in regione Gallarum) differt pedibus multo brevioribus.

Familia DRASSIDÆ

7. Melanophora Rothschildi, sp. nov. ©. Long. 6 mill. Cephalothorax nigro-piceus, opacus etcinereo-pilosus. Oculiantici in lineam procurvam, medii nigri paulo majores, inter se anguste disjuncti à lateralibus, contigui. Oculi postici, superne visi, in lineam subrectam, medii paulo majores, plani, obtuse triquetri et subcontigui, à lateralibus anguste separati. Abdomen longe oblon- gum, atro-testaceum,"cinereo-pilosum. Chelæ, sternum pedesque fusco-picea, metatarsis tarsisque cunctis et coxis posticis paulo

(1) Le Filistatu d'Aden, que j'ai cité sous le nom de F. festucea, est le jeune de F, uigra.

32:

dilutioribus et ferrugineis, chelæ sublæves, ad basin convexæ et setis validis nigris paucis hirsutæ. Sternum opacum. Tibiæ quatuor anticæ muticæ, metatarsi usque ad basin rare scopulati et aculeis basalibus binis et metatarsi 21 paris aculeo medio inferiore, armati. Plaga genitalis longior quam latior et subparallela, antice fulvo- testacea, depressa et truncata, postice paulo convexiore et nigro- nitida, fovea media superficiali subquadrata sed utrinque leviter sinuosa, atque in fundo subtilissime sulcata, impressa. Ethiopie : Dilé Daoua.

Certainement distinct des trois espèces décrites d’Abyssinie par L. Koca : M. (l'rosthesima) cordigera, setigera et ravida, dont la plaque génitale est d’un type tout différent et de M. mediocris KULC- ZYNsSkI, dont les yeux inédians antérieurs sont plus petits que les latéraux.

8. Echemus Pavesii E. Simon, in A. D. Sir, Through unkn. African Countries, 1897, p. 387. Ethiopie mérid. : Kounhi.

Décrit du pays des Gallas.

9. Drassodes imbecillus L. Kocn, Æg. u. Abyss. Arachn., 1875, D'H22pl NV, fig:0: ?

. Long. 6-8 mill. Cephalothorax lævis, pallide luteus, baud marginatus, albo-sericeo-pubescens. Oculi antici in lineamr leviter procurvam, medii nigri et roturdi, lateralibus albis et ovatis evidenter majores. Oculi postici in lineam sat procurvam, medii lateralibus majores, sat longe triquetri et obliqui, inter se valde appropinquati. Abdomen longum, pallide cinereo-testaceum, albo- sericeo-pubescens. Chelæ longae, fulvo-rufulæ, læves, sed granis nigris setiferis minutissimis parcissime conspersæ, marginibus sulci longe obliquis, superiore dentibus trinis, medio reliquis majore, inferiore dentibus binis remotis minutissimis, granulifor- mibus, instructis. Partes oris fusco-rufulæ. Sternum laeve pedesque longi pallide lutea, metatarsis tarsisque, saltem anticis, leviter obscurioribus, tibiis quatuor anticis aculeis tenuibus binis, altero subbasali altero pone medium sito, metatarsis usque ad basin scopu- latis, aculeo basali simili subtus armatis. Pedes postici numerose aculeati, tibiis paris aculeo dorsali subbasali, tibiis # paris aculeis dorsalibus binis armatis. Pedes-maxillares lutei, tarso rufescenti- tincto, graciles et longi, tibia patella longiore, cylindracea, apophysi carente, tarso tibia haud longiore haud vel vix latiore, longe atte- nuato, bulbo plano, parvo et simplici, dimidium tarsi parum supe- rante.

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À: edité Re HART subrotundis, HO marginibus Cnete £

ribus, dentibus ad radicem unguis minus remotis, abdomine latius ovato. Area genitalis rufula, fovea parva, latiore quam longiore vel sallem haud longiore, utrinque rotunda et nigro-marginata, postice reete truncata, plagulam rufulam (fovea vix angustiorem) inclu- dente, impressa.

Ethiopie mérid. : Akaki, Dauache (2 aout 1904); Laga-Harba (15 sept.); Tchafianani (21 avril).

Afrique orient. angl. : M‘ Loroghi.

Cetle espèce, fort commune dans l’Afrique ôrientale, à en juger par le grand nombre d'individus recueillis, est très voisine du D. lutescens GC. Kocn (D. œægyptus CAMBR.), de la région méditerra- néenne ; la patte-mächoire du mâle est semblable, le céphalothorax est également dépourvu de bordure.

Mais le front du D. #mbecillus est plus large, ses veux médians antérieurs sont plus gros que les latéraux, les médians postérieurs plus gros et subcontigus, triangulaires allongés et obliques chez le mâle, plus larges chez la femelle, ses tibias antérieurs ont en des- sous deux épines unisériées au lieu d’une seule.

L. Koca ne décrit que la femelle, de la province d'Hamacen, mais il est très probable que l'espèce citée par le même auteur, égale- ment de l’'Hamacen, sous le nom-de Drassus lulescens est le mâle du D. imbecillus.

9. D. lyriger, sp. nov. ©. Long. 7 mill. Cephalothorax obcure fusco-rufescens, antice atque ad marginem obscurior et fere niger, albido-sericeo-pubescens. Oculi antici in lineam sat procur- vam, medii nigri lateralibus haud vel vix majores, inter se quam a lateralibus paulo remotiores. Oculi postici in lineam leviter pro- curvam, medii paulo majores, obtuse triquetri, inter se valde appro- pinquati, mediis anticis haud minores. Area mediorum paulo longior quam latior. Abdomen supraatro-cinereum et reticulatum, in dimidio basali lineolis binis longitudinalibus parallelis leviter sinuosis, in dimidio apicali lineolis transversis seriatis confusis, testaceis, nota- tum, subtus luteo-testaceum, mamillæ fulvo-rufulæ. Chelæ robustlæ et convexæ, castaneæ, fere nigræ. Sternuim fusco-rufulum nitidum. Pedes sat breves et robusti, fusco-castanei, coxis femoribusque dilutioribus, metatarsis anticis usque ad Es scopulatis, tibiis quatuor anticis metatarsisque paris muticis, metatarsis 9: paris aculeis basalibus binis munitis, tibiis metatarsisque posticis sat numerose aculeatis sed aculeis dorsalibus carentibus. Regio geni- talis antice area testacea depressa et truncata, dein fovea nigra magna, longiore quam latiore et in medio leviter coarctata, margine

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LILI, 4 11 1909. 3

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rufulo, postice incrassato, omnino cincta et carinula rufula tenui divisa. Ethiopie mérid. : Hirka.

Cette espèce se rattache au groupe du D. signifer (troglodytes) C. Kocx d'Europe, mais le type de son epigyne est très différent de celui des espèces les mieux caractérisées de ce groupe.

10. Scotophaeus nyrensis, sp. nov. ©. Long. 8-10 mill. Cephalothorax longus, lævis, fulvo-rufescens, tennissime nigro- cinctus, albo-sericeo-pubescens. Oculi antici in lineam rectam, medii lateralibus plus duplo majores, inter se anguste disjuncti a lateralibus subcontigui. Oculi postici minores, inter se subæ- quales (medii vix minores et subrotundi), in lineam latiorem rectam, inter se late et fere æque separati. Area mediorum parallela et paulo longior quam latior (medii postici anticis plus duplo minores). Abdomen longe oblongum, cinereo-luteo-testaceum etalbo- sericeo-pubescens, mamillæ inferiores longæ, fulvo-rufulæ. Chelæ sternumque pallide fulvo-rufula, lævia. Chelarum margo inferior muticus, margo superior sat brevis, ad angulum leviter prominulus et pone angulum granulo parvo munitus. Pedes modice longi, fulvo-rufuli, metatarsis tarsisque, præsertim anticis, obscurioribus et castaneis, albo pubescentes, tibiis quatuor anticis subtus aculeo submedio sat gracili aculeisque apicalibus binis, metatarsis usque ad basin crebre scopulatis, aculeis basilaribus binis armatis, tibiis metatarsisque posticis numerose aculeatis sed aculeis dorsalibus carentibus. Fovea genitalis superficialis, latior quam longior, postice truncata, antice leviter attenuata, prope marginem posticum costis binis transversis nigris notata, costa antica antice longe et acute producta triquetra, costa postica subrecta atque in medio minute excisa.

Afr. or. angl. : M'Nyro.

Nora : Drassus viduatus PAVESr, du Choa, appartient très proba- blement au genre Poecilochroa, d’après les affinités que l’auteur lui reconnait avec les Drassus campestratus CAMBR., auspex et dimi-

diatus E. SIM , qui sont aussi des Poecilochroa, de même que le Drassus pugnax CAMBR., d'Egypte

11. Allodrassus Pavesii, sp. nov. ©. Long. 10 mill. Cephalothorax obscure fusco-rufescens, pilis longis et pronis _albo-sericeis, ad partem plumosis, vestitus. Oculi antici in lineam vix procurvam, medii nigri et rotundi, lateralibus albis et ovatis saltem 1/3 majores et inter se quam a lateralibus remotiores (sed spatio interoculari oculo saltem duplo minore). Oculi postici minores, in-lineam latiorem leviter procurvam, medii subrotundi

Li

_lateralibus minores et a lateralibus quam inter se remotiores, sed

spatio interoculari oculo fere duplo majore. Area mediorum paral- lela et evidenter longior quam latior. Abdomen obscure cinereum, albo-sericeo-pubescens, mamillæ sat longæ fulvo-rufulæ. Chelæ sternumque fulvo-rufula, castanea, margine superiore sulci denti- bus trinis, medio paulo majore, inferiore dentibus binis, 2 paulo majore, instructis. Pedes sat breves et robusti, fulvo-rufuli, meta- tarsis tarsisque anticis obscure castaneis, usque ad basin crebre scopulatis, tibiis metatarsisque 1! paris omnino muticis, tibiis 2! paris aculeo medio aculeoque apicali, metatarsis aculeis basila- ribus binis, subtus armatis, tibiis metatarsisque posticis numerose aculeatis sed aculeis dorsalibus carentibus. Fovea genitalis longior quam latior, antice attenuata, utrinque rufulo-marginata, carina nigra, antice ampliata canaliculata et bifida, omnino divisa.

Ethiopie mérid. : Bograt.

Ab À. tridentalo STRAND (ex Akaki et Daroli) differt imprimis margine inferiore sulci chelarum tantum bidentato.

12. Xerophæus coruscus (L. Kocn). Drassus c. L. Kocx, Æg.u. Abyss. Arachn., 1875, p. 50, pl. V, fig. 5.

Cette espèce, décrite de la province Hamacen, et répandue dans toute la région éthiopienne et dans le Yemen, fait le passage des Scotophœus aux Drassodes du groupe de D. signifer C. K. (troglodytes C. K. et auct.); elle se rapproche de ces derniers par son sternum peu atténué en avant, ses chélicères robustes, ses yeux postérieurs en ligne procurvée avec les médians anguleux et beaucoup plus resserrés que les latéraux et par sa plaque génitale (très bien figurée par L. Koc) en longue fossette testacée limitée en arrière par un épais rebord noir semicireulaire; d’un autre côté elle rappelle les Scotophœus par ses yeux médians antérieurs beaucoup plus gros que les latéraux, la marge inférieure de ses chélicères n’offrant qu'une très petite grañulation et sa forme générale; ses caractères sont ceux du genre Xerophœus, proposé récemment par W.-F. PUR- CELL, pour une nombreuse série d’espèces de l'Afrique australe

(in Ann. Mag. Nat. Hist. (7) XX, 1907, p. 314).

.

Les tibias des deux premières paires du X. coruscus offrent en dessous une petite épine submédiane et deux apicales semblables et les métatarses deux épines basales plus fortes.

Ethiop. mérid. : Harrar, Gotta. Af. or. angl. : M‘ Nyro.

13. Pterotricha satulla, sp. nov. ©. Long. 8 mill. Cephalothorax nigriaus, pilis plumosis cinereo-fulvis crebre ves-

AR | | che | Ex

titus, parte cephalica vittis obliquis obscurioribus (pareius pilosis) marginata. Oculi antici in lineam validissime procurvam semicir- cularem, medii paulo majores et inter se quam a lateralibus remo- tiores. Oculi postici in lineam leviter recurvam antica non multo latiorem, medii plani et angulosi, a lateralibus quam inter se remotiores. Clypeus verticalis, oculis anticis multo latior. Abdomen supra nigrinum, pilis plumosis cinereo-fülvis crebre vestilum, in dimidio apicali punctis testaceis sat crebre notatum, ad apicem, supra mamillas, dilutius et testaceum sed lineolis abbreviatis nigris quatuor notatum, subtus dilutius sed lineis binis nigris parallelis, inter se appropinquatis et mamillas non attingentibus, sectum. Mamillæ superiores pallide testaceæ, inferiores nigræ. Chelæ læves et partes oris fusco-olivaceæ. Sternum læve fulvo-rufulum, mar- ginem versus infuscatum. Pedes fusco-olivacei, pilis plumosis cinereis vestiti, coxis dilutioribus, saltem posticis, et obscure fulvis, femoribus fere nigris sed femoribus paris intus patellisque cun- ctis ad basin dilutioribus et obscure fulvis, metatarsis tarsisque ferrugineis apice infuscatis, metatarsis anticis scopulatis tarsis vix longioribus, libiis quatuor anticis aculeis inferioribus binis unise- riatis longissimis et fere setiformibus, metatarsis aculeis subbasi- laribus binis validioribus et metatarso 2 paris aculeo laterali interiore submedio minore, armalis. Pedes postieci numerose acu- leati. Fovea genitalis nigra; magna paulo latior quum longior, antice attenuata, utrinque ample rotunda, Carina olivacea lævi sat angusta omnino divisa. À

A P. (Gnaphosa) scioana PAVESI, structura genitali certe differt.

Ethiopie mérid. : Laga-Harba, Onotchocha.

14. Cithæron delimbatum SrrAND, in Zool. Anz., 1906, p. 610.

Afrique or. anglaise.

Décrit du pays des Somalis; nous l’avions reçu antérieurement d’Obok et d’Adagalla.

Familia HERSILIDÆ

15. Horsilia caudata AUDOUIN. Eth. mérid. : haut Aouache : Endessa, conflueñt de l’Akaki (rive droite).

Familia THERIDIDÆ

16. Latrodectus tredecimguttatus (Rossi) lugubris (L. Du- FOUR). Harrar.

47. L, geographicus C. KocH. Ethiop. :Harrar’ et Afr. or. angl. : Kisuma.

18. Lithyphantes paykullianus (WALCKENAER). - Etiopth. : Addis-Abeba.

19. L. longurio, sp. nov.— +. Long. 5 mill. Cephalothorax niger, opacus, coriaceus, præsertim postice et in lateribus minute granulosus, fovea thoracica submedia, prefunda, transversim semi- lunari. Oculi magni, inter se subæquäles, quatuor postlici, superne visi, in lineam recurvam, medii a lateralibus quam inter se paulo remoliores, quatuor antici, antice visi, in lineam sat procurvam, inter se fere æquidistantes, medii paulo majores valde prominuli. Oculi laterales utrinque valde prominuli et anguste disjunceti.

Clypeus area oculorum mediorum vix latior, sub oculis valde

impressus, ad marginem convexus sed in medio paulum depressus et subemarginatus. Abdomen parvum, omnino nigrum. Sternum nigrum, valde clathrato-rugosum. Chel&æ nigro-castaneæ, nitidæ. Pedes inter se valde inæquales, pedes L paris nigri, metatarsis tarsisque gracilibus paulo dilutioribus, reliquis multo longiores femoribus corpore toto vix brevioribus sat robustis et granulis parvis et obtusis subtus munitis, tibiis subtus minutissime granu- losis, reliqui pedes nigro-olivacei. Pedes-maxillares nigro-olivacei, femore granulis parvis et obtusis 45 subtus munito, patella convexa, tibia patella circiter aequilonga, ad basin angustiore sed apicem versus sensim ampliata et recle truncata, tarso ovato et acuminato, convexo, tibia evidenter latiore.

©. Long. 6-7 mill. Cephalothorax sternumque nigra, subtilius coriacea. Oculi paulo minores et inter se distantiores. Abdomen majus, Convexum, ovatum, nigro-nilidum, antice in declivilate arcu transverso tenui, supra, prope medium, arcubus transversis angulosis lineaque media interrupta tenuibus albidis decoratum. Pedes breviores, inter se parum inæquales, coxis femoribusque nigris, reliquis articulis pallide fusco-rufulis sed tibiis ad apicem obseurioribus et subannulatis, femoribus anticis subtus leviter coriaceis (vulva haud plane adulta).

Ethiopie mérid. : Hicka, Addis-Abeba.

Species pedibus anticis maris longissimis notabilis est.

20. L. æthiopicus, sp. nov. +. Long, 6 mill. Cephalo- thorax niger, opacus, minute sed creberrime rugoso-asperatus. Oculi sat magni, inter se subæquales, quatuor postici, superne visi, in lineam recurvam, medii a lateralibus quam inter se plus duplo remotiores, quatuor antici, antice visi, in lineam leviter

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procurvam, inter se fere æquidistantes, medii prominuli. Oculi laterales utrinque valde prominuli et anguste disjuncti. Clypeus area oculorum mediorum vix latior, proclivis. Abdomen omnino nigrum. Sternum nigrum, valde clathrato-rugosum. Chelæ validæ, ad basin convexæ, fusco-rufulæ et nitidæ, ad apicem nigræ et parce rugosæ. Pedes robusti, nigri, tibiis metatarsisque in dimidio basali dilutioribus et rufulo-tinctis, femoribus cunctis, præsertim anticis, tuberculis parvis subseriatis subtus instructis, tibiis metatarsisque di paris granulis setiferis parvis subtus munitis. Pedes-maxillares nigri, patella tarsoque paulo dilutioribus, femore granulis 5 vel 6 uniseriatis subtus munito, patella paulo longiore quam latiore, tibia patella vix longiore, ad basin graciliore sed apicem versus sensim ampliata et recte truncata, tarso sat parvo, tibia vix latiore apice acuminato, bulbo mediocri rufulo.

©. Long. 7-8 mill. Cephalothorax sternumque nigra, subtilius coriacea atque opaca. Abdomen majus, convexum, omnino nigrum et nigro-pubescens. Tibiæ metatarsique antici subtus haud granu- losi. Pedes-maxillares fasco-castanei. Pedes interdum omnino * nigri, interdum tibiis metatarsisque in dimidio basali rufulo-tinctis. Area genitalis fovea parva superficiali transversa, utrinque suba- cuta et tuberculum minutum, humile, rugosum et triquetrum includente, impressa.

Ethiopie mérid. : Tehercher, Bourka, Hirka, Karssa. Afr. orient. angl. : M‘ Loroghi. |

A L. rubrocalceolato E. Sim. (ex Africa occidentali), cui valde affinis est, femina differt oculis paulo minoribus et inter se paulo distantioribus, pedibus omnino nigris vel tibiis ad basin vix dilu- tioribus non rubro-annulatis.

21. Enoplognatha procerula, sp. nov. ©. Long. 7 null. Cephalothorax lævis, fusco-rufescens, antice leviter obscurior, parte thoracica striis radiantibus umbrosis notata. Oculi postici inter #quales, in lineam subrectam (vix procurvam), medii a late- ralibus quam inter se plus duplo remotiores. Oculi antici in lineam rectam, medii nigri lateralibus albis fere 1/3 minores et a lateralibus quam inter se remotiores. Area mediorum vix longior quam latior et antice quam postice paulo angustior, medii antici posticis minores. Oculi laterales utrinque prominuli. Clypeus leviter convexus, area oculorum mediorum paulo latior. Abdomen magnum,ovatum, niti- dum, superne foveolis coriaceis minutissimis 6-6 impressum, fusco- lividum et testaceo-marmoratum, antice linea albida semicirculari marginatum, supra linea media albida tenui dentata et interrupta ornatum, subtus late albido-testaceum, regione epigastri rufulo- tincta, regione ventrali vilta media lata et utrinque vitta valde

| fusco- D atutte Titide, cd extus granulis nigris ÉdHSDerSe, 1 margine inferiore sulci mutico, superiore brevi, subtransverso et leviter

prominulo; dentibus binis subcontiguis, 2 angulari longiore, acu- _tissimo et intus minutissime mucronato, armato, ungue longo,

nigro apice rubro. Partes oris fusco-castaneæ, laminæ rectæ apice truncatæ, longiores quam latiores. Pedes robusti et sat breves, pallide fusco-rufuli, femoribus paulo dilutioribus, sat longe selosi. Plaga genitalis fusca, antice foveola parva, cordiformi impressa, postice, ad rimam, costa transversa humili et obtusa discreta.

Eth. mérid. : Kounhi (14 avr. 1904).

Famila ARGIOPIDÆ.,.

22. Nephila pilipes (Lucas).

Lac Abbaï.

23. Argiope sector (ForskdL), Aranea s. FORSKÔL, con. rer. nat. itin. or. etc. 1776, tab. XXV, C. Epeira Clarki BLACKWALL, in Ann. Mag. nat. Hist., 1865. Epeira sericea var. caboverdiana Br. CAPELLO, 1866. pe

Eth. mérid. : Laga-Harba, lac Abbaï.

Afr. or. angl. : M‘ Loroghi (Ouganda).

24. A. trifasciata (FORSKÔL).

Afr. or. angl. : Nairobi, Kisuma.

Nota : Argiope fissiloba L. Kocx, paraît synonyme d’Argiope Lordi CAMBRIDGE, très répandu dans la région éthiopienne, se trouve aussi A. nigripes E. SIMON, décrit de la région des Agaos; P. Pavesi cite aussi du Choa A. lobata (PALLAS) mais probable- ment par confusion avec l’une des trois espèces précédentes.

25. Cyrtophora citricola (ForskdL). Harrar.

26. Gasteracantha scapha (GERSTAECKER). Eth. mérid. : Kounhi.

27. G. milvoides BUTLER. Afr. or. angl. : Voi, Semba.

Probablement l’espèce citée du Choa sous le nom de G. ensifera

_ THORELL, par P. PAVESI.

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28. Araneus suedicola (E. SIMON). Afr. or. angl. : Semba.

Nora : Epeira simalis BôseNBERG &: LENZ (Jahrb. Hamb. Wiss. Anst., XII, p. 20, pl. If, fig. 26) serait synonyme d’A. suedicola d’après POGOCK.

29. A. rufipalpis (LUCAS). Ethiop. mérid. : Harrar, Laga-Hardine.

30. Larinia decens (BLACKWALL). Afr. or. angl. : M‘ Loroghi.

31. Mangora nigrotæniata, sp. nov. ©. Long. 5 mill. Cephalothorax lævis, pallide luteus, valde convexus, antice longe et sensim postice abruptius declivis, area oculorum mediorum infuscata. Oculi singulariter nigro-cincli, quatuor antici in lineam vix recurvam, inter se fere æquidistantes, medii nigri paulo majores et leviter prominuli, oculi postici in lineam subrectam, medii late- ralibus fere duplo majores inter se approprinquati, a lateralibus spatio oculo latiore distantes. Oculi medii aream paulo longiorem quain latiorem et antice quam postice latiorem occupantes, antici posticis minores. Oculi laterales utrinque æqui et contigui. Clypeus retro obliquus, oculis mediis anticis angustior. Abdomen longe ovatum, supra albido-testaceum, vittis binis nigris, marginem anti- cum haud attingentibus et postice abbreviatis, valde dentatis, et postice punctis binis nigerrimis notatum, subtus flavidum. Chelæ, sternum pedesque pallide lutea, partes oris ad basin leviter infus- _catæ et olivaceæ. Vulvæ scapum fuscum nigrumve, transversum, utrinque obtusum, in medio late et profunde emarginatum, uncus albidus rectus, marginem scapi paulo superans,ad basin sat latus, ad apicem longe acuminatus et tenuis.

Afrique orient. angl. : M‘ Loroghi.

32. Pseudartonis lobata, sp. nov. ©. Long. 4,5 mill. Cephalothorax brevis, frontelata, partecephalicaconvexa, læteauran- tiacus, in medio dilutior et flavescens, area oculorum mediorum nigra.Oculi antici inter se aequi, in lineam sat recurvam, medii a lateralibus quam inter se mul!o remotiores, postici in lineam minus recurvam, medii a lateralibus quanrinter se plus triplo remotiores. Oculi me lii inter se subæquales (postici vix majores) aream verti- calem subquadratam occupantes. Oculi laterales uitrinque æqui, parvi et contigui. Clypeus verticalis et planus, oculis mediis anticis saltem duplo latior. Abdomen magnum et convexum, subglobosum sed postice obtuse truncatum et leviter bilobatum, supra læte auran- tiacum, flavo-variegalum et plagiatum, postice macula transversa

Rte

LIN) ‘à

nigerrima utrinque leviter ampliata et bilobata ornatum, subtus fulvo-rufulum, postice utrinque,secundum mamillas nigras, minute nigro-notatum. Chelæ, partes oris sternumque læte aurantiaca, chelæ validæ et convexæ, margine inferiore sulci dentibus acutis trinis (ad radicem unguis vix separatis), ultimo alteris minore, superiore dentibus trinis, medio longiore, armatis. Sternum subti- liter coriaceum. Pedes breves, parum robusti, mutici, flavidi, femo- ribus 1! paris et supra et subtus nigro-vittatis, reliquis femoribus apice late nigris, patellis apice nigro-notatis, tibiis subtus linea nigra, plus minus abbreviata, notatis. Tuberculum genitale nigrum, transversum, utrinque attenuatum et obtusum, in medio carinula parva, leviter emarginata, notatum.

Afrique or. anglaise.

A Pseudartoni [Anania] gallana PAVESr (1) differt imprimis abdomine postice leviter bilobato, non quadricalloso, arcu nigro anteriore carente, femoribus anticis nigro-vitlatis, etc.

Familia CLU BIONIDE.

33. Selenops radiata LATREILLE. Ethiopie : Diré Daona.

3%. Torauia occidentalis E. SIMON. Congo : Iroumon, forèt d’Itouri.

Familia AGELENIDÆ.

39. Agelena leucopyga PAvEsr, Arac. di Scioa, p. 41. Long. 9-10 mill. Pedes-maxillares fulvo-rufuli, tibia tarsoque cas- taneis; patella paulo longiore quam latiore, extus ad apicem, fere supra, apophysi nigra sat parva, dentiformi et acuta, antice oblique directa, munita; tibia patella plus duplo breviore, mullo latiore : quam longiore, extus nigra et nitida, cum angulo apicali breviter producto, compresso et conico; tarso magno, convexo, longissime acuminato et bulbum superante; bulbo valde complicato, intus, prope medium, apophysi magna perpendiculari, laminiformi, extus oblusa, antice fissa et stylum, ad basin contortum, emittente, armato.

Ethiopie mérid. : Addis-Abeba, Kounhi, Harrar.

Afrique or. angl. : M‘ Loroghi.

Décrit du Choa sur des femelles seulement.

(1) In Aus. Mus. civ. Genova, (2°) XV, 1895, p. 500. Sur le genre l'seudartonis et ses affinités ef. E. Simon, Z1. N. Ar.. Il, p. 1006. Ce genre compte actuellement quatre espèces, deux ile l'Afrique occidentale : P. oc. identulis E. Sin. de la côte de Guinée, P. semicoccinea E. Si , de l’île S.-Thomé, et deux de l'Afrique orientale : P. gallana (PAVES1), de Arussi-Galla, et P. lobata E. SIMox.

42

36. A. funerea, sp. nov. ©. Long. 15 mill. Ab À. leu- copyga, cui affinis est, differt magnitudine minore, abdomine supra nigricanti, nigro-piloso et hirsuto, in dimidio basali lineis binis parallelis, in dimidio altero punctis biseriatis 3-3 albo-pilosis ornato, sublus et in lateribus albido-cinereo-pubescenti, sed vitta media lala nigra, parcius cinereo-pilosa, notato, sterno nigro, vitta media paulo dilutiore vix expressa notato, coxis luteis, pedibus nigricantibus valde fulvo-rufulo-maculatis, variegalis et subvittatis et præsertim plaga genitali rufula, longiore quam laliore, antice rotunda, postice sensim attenuata atque truncata, utrinque, in dimidio apicali, margine convexo et nitido, haud dentato, oblique discreta.

Afrique or. angl. : Baltchi.

Familia PISAURIDÆ. 37. Euprosthenops bayoaniana (Br. CAPELLO). Harrar.

Familia LYCOSIDÆ.

38. Ocyale Atalanta AUDpouInx.

Eth. mérid.:hautAouache: Endessa ; entre Doré-Daona et Harrar; Koulala; Kottouki-Dagaga.

Nora : Trochosa inaculata L. KocHx, de Habab, appartient proba- blement au genre Ocyale. |

Ordo SOLIFUGÆ:

39. Galeodes Arabs C. Kocx. Eth. mérid, : Kottouki-Dagaga.

Ordo SCORPIONES.

40. Buthus acutecarinatus E. SIMox. Eth. mérid. : Kottouki-Dagaga.

A. Parabuthus liosoma (HEemP. et EHR.).

Eth. mérid. : Kottouki-Dagaga, haut Aouache : Endessa. Afr. orient. : Tadetchamalka.

_ Ous n La F LS , P : sors Pandinus. exitialis Pocock.

mn mérid. Fe. Tehoba, Kottouki- Dagaga

De À & 44 L*p: Colei Pocock. e AT -Eth. mérid. : région de Diré-Doana.

Be Nota : De jeunes individus, non déterminables, d’une troisième 24 _espèce de Pandinus ont été recueillis sur l’'Aouache et à Hokfalli DAARREE mérid.).

44. Iomachus politus Pocock. Ouganda : M‘ Loroghi.

. » 1

44

OBSERVATIONS MICRO! ÉPIDOPTÉROLOGIQUES FAITES EN 1908

par le baron &. de Crombrugghe de Picquendacle.

Les noms des espèces nouvelles pour la faune belge sont imprimés en caractères gras.

1. Ephestia figulella GrEGsoN. En octobre dernier une voisine obligeante m'a fait remettre la chenille de figulella vivant dans une figue sèche. Depuis longtemps cette espèce figure dans les faunes anglaise et allemande. Elle est évidemment au nombre des espèces importées.

9, Fredericina nemoralis ZELLER (Platyptilia nemoralis Z. du catalogue REBEL). La clienille de cette espèce abonde dans la forêt _de Soignes et est adulte dans la première quinzaine de juillet. Quard on élève cette espèce il importe d'extraire la chrysalide de la tige qui en se desséchant la comprimerait et la ferait périr.

3. Adkinia graphodactyla TREITSCHKE, var. pneumonanthes Bürr., Stett. Ent. /tg., XLI, p. 472 (1880) (== Stenoptilia pneumonan- thes ScuHLEIc du cat. REBEL). Ce Ptérophore pullule à Heide et probablement dans tous les endroits de la Campine pousse la Gentiana pneumonanthe. On se procure les chenilles en nombre en récoltant les fleurs passées de Gentiane en juillet et en août. La chrysalidation ne dure que dix jours.

4. Acalla umbrana HüBNEr. Un papillon capturé à Bergh le 14 septembre. Le 24 j'en ai vainement cherché un second, mais j'ai constaté qu’à cette époque Bergh est une bonne localité. J°y ai capturé un papillon d’Epiblema sordidana et plusieurs d’Epiblema : vphthalmican«.

_

D. Capua angustoriana HAWORTH. Cette espèce est assez répandue. Je lai capturée cette année à Velthem, à Bergh et... dans ma salle à manger.

6. Cacæcia æriferana HErrICH-SCHAFFER. J'ai obtenu le 95 juin dernier une éclosion d’une chrysalide recueillie à Rochefort le 17 juin sur un Prunellier, poussant sous un Larix, essence nour- ricière de la chenille.

7. Conchylis dubitana HüBNer. Cette Conchylis est fort abon- dante à Uccle et à Watermael. Il y a deux générations. Jusqu'ici

j'avais vainement cherché la chenille. Le 17 septembre dernier sur une colline j'avais observé le papillon, je cueillis une bonne quantité de Solidago virgaurea. J'y trouvai une bonne quarantaine de chenilles de dubitana. J’en capturai encore un mois plus tard et enfin à la. fin de novembre. La chenille, qui n’est adulte qu’en novembre, vit fort cachée dans la corolle de la fleur. Il serait intéressant de découvrir comment se nourrissent les chenilles de la génération d'été, donnant leur papillon au commencement d'août ; cetle seconde génération est la plus nombreuse. Elles doivent se nourrir autrement, car Solidago virgaurea ne fleurit qu’au commen - cement d'août, donc au moment de l'apparition du papillon.

Outre ces chenilles, je trouvai en outre dans les fleurs de Solidago des chenillles d’'£Euxanthis angustana HüBNer et d’Adaina scarodac- tylus HüBgxer. Je fus fort déçu de ne pas y trouver celles de Con- chylis curvistrigana WizkiNsoN dont le papillen volait nombreux en ces parages au commencement d’août.

8. Hysterosia inopiana HAWorTH. Le papillon volait assez nombreux au commencement de juin à Bergh au bord d’un chemin ne poussait aucune plante d’Artemisia vulgaris campestris, mais beaucoup de l'ulicaria dysenterica.

9. Epiblema sordidana HüBner. Cette Epiblema n'avait été jusqu'ici observée qu’à Tervueren. Je l’ai trouvée cette année à Bergh et Velthem à l’état parfait et larvaire. Je l’ai observée en abondance au commencement d'octobre à Couckelaere (Flandre occidentale),

10. Grapholithasuccedana FRôLISCH var. ulicetana HAWoORTH. J'ai trouvé une chenille de cette variété dans une gousse de Vicia sativa venant de Velthem ou de Groenendael.

AL. Grapholitha janthinana DUPONCHEL. Cette année la chenille de cette Grapholitha vivait en nombre prodigieux dans les baies d’Aubépine en septembre et en octobre. Je trouvai aussi en octobre dans ces baies des Pamene rhediella CLERCK non adultes. Il est étrange que dans le sud la chenille de rhediella est adulte en juin et vit dans les fruits de l’Aubépine non encore arrivés à maturité. Je ne crois pourtant pas à une seconde génération chez nous. En Angleterre on trouve cette chenille en août. Elle varie donc beaucoup dans ses époques d'apparition.

12. Ancylis lundana FABRICIUS. J'ai trouvé la chenille de cette Ancylis en grand nombre dans les prairies de Watermael à la date du 23 septembre. Elle y vivait sur le Trifolium pratense dont elle pliait les feuilles en double.

46

13. Yponomeuta plumbellus SCHIFFERMILLER. Cette chenille sévissait d’une facon prodigieuse en juin dernier dans les bois de Bergh etelle s’attaquait autant aux Ronces qu'aux Fusains.

14. Lita brahmiella HEYDEN. J'ai trouvé une chenille de cette Lita à Rochefort (Malagne) le 17 juin. J’en avais trouvé plusieurs au Thier des Falises l’année dernière, mais je n’avais pas encore pu les déterminer au moment j'ai publié ma note sur mes chasses de Rochefort.

15. Tachyptilia subsequella HüBNER. J'ai récolté bon nombre de ces chenilles le 23 juin le matin à Rochefort et l'après-midi aux rochers de Serin près de Han-sur-Lesse.

16. Xystophora atrella HAworTH. D’après les auteurs la chenille vit dans les tiges des Æypericum. Ceci ne doit probablement s'entendre que de la chenille dans son jeune âge. Je capturai le 8 juin dans la forêt de Soignes une chenille pliant les feuilles d’Hypericum en double. Cette chenille était d’un gris-verdâtre, tête et écusson pâles, le second segment orné de deux traits latéraux. Le 13 juin cette chenille s’était construit un fourreau assez volumineux. Je l’envoyai alors à mon collègue et ami M. DISQUÉ à Spire, qui reconnût aussitôt Xystophora atrella, et m’apprit qu’il avait déjà été constaté que cette chenille se construit un fourreau.

17. Depressaria zephyrella HüBNer. Cette Depressaria semble jusqu'ici être fort rare en Belgique. J’en ai capturé une chenille à Beyssem le 15 juillet sur le Torilis Anthriscus et en ai obtenu le papillon le 5 août.

18. Depressaria ciliella STAINTON. La chenille de cette Depres- saria recherche les bois marécageux. Elle pullule en juillet dans les bois de Velthem, Bergh et Nederockerzeel. Je l’ai observée sur Angelica sylvestris, Daucus carota et Heracleum sphondylium. J'en ai obtenu des éclosions à partir du 8 août. |

19. Coleophora ahenella HEINEMANN. J'ai capturé quelques fourreaux d’ahenella le 29 août et en septembre près de la petite Espinette. La chenille est adulte à la fin d'octobre.

20. Coleophora frischella LiNNÉ. J’ai trouvé en abondance les fourreaux à Nederockerzeel et à Bergh en septembre. En ce moment les chenilles sont adultes. J’avais capturé le papillon en ces endroits le 40 juillet.

91. Lithocolletis comparella ZELLER. Cette espèce figure au catalogue LAMBILLION sans désignation de localité. J’ai trouvé la

© chenille en nombre à Bergh et au bois de la Cambre en septembre.

ee J'en ai obtenu quantité d’éclosions à partir du 22 octobre.

22, Nepticula flexuosella FOLOGNE. J'ai capturé un papillon de cette Nepticula à Nederockerzeel le 10 juillet. Il diffère de l’exem- plaire capturé par M. FOLOGNE par la position de la bande, plaçée dans mon exemplaire au milieu de l’aile.

23. Nepticula atricollis STAINTON. La chenille était fort nom- breuse à la fin de septembre et au commencement d'octobre dans une haie d’Aubépine destinée à disparaître et longeant le terrain de la future Exposition. Je l’ai observée également à Uccle.

24. Nepticula quinquella BEDELL. À yant capturé le papillon à Tervueren le 20 juin, j’en ai cherché la chenille le 5 novembre et je l’ai trouvée en grand nombre.

25. Acrolepia pygmæana HAworrH. Le 31 août j'ai cap- turé 3 chenilles de pygmæana à Saint-Denis-Westrem lez Gand. J’en conservai 2 et j’eûs une éclosion le 23 septembre.

26. Acrolepia granitella TREITSCHKE. J’ai trouvé cette année la chenille en nombre en juin et juillet à Uccle et à Nederockerzeel. Les éclosions eurent lieu à la fin de juillet. Il en est probablement chez nous comme en Allemagne cette Acrolepia se montre nombreuse à peine tous les douze ans.

DE BELGIQUE

15

IT

Assemblée mensuelle du "7 février 1909. Présidence de M. LAMEERE, président, La séance est ouverte à 20 heures.

À Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 2 janvier est Æ approuvé. , Le Président fait part à l'assemblée du décès de M. L. BECKER, a l’un des plus ancieus membres de notre Société. Il donne un aperçu rapide des nombreux travaux de notre regretté collègue et notamment de son grand ouvrage sur les Arachnides de Belgique. Il rappelle que M. BECKER avait fait don au Musée d'Histoire naturelle de ses collections et notamment de sa belle collection type de nos Arachnides indigènes et de leurs nids. Atteint déjà de cette maladie qui vient de l’emporter, M. BECKER avait cessé depuis un certain temps d'assister à nos réunions, qu'il suivait jadis assidûment. Son souvenir restera présent parmi tous ceux qui l'ont connu.

L'assemblée décide l’envoi d’une lettre de condoléances à la famille de notre regretté collègue.

Décision du Conseil. En août dernier, le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. RictaARD $S. BAGNAIL, The Groves, Winlaton-on-Fyne, Co. Durham (Angleterre), présenté par MM. SCHOUTEDEN et SEVERIN, et s’occupant de Thysanoptères. Voir l’erratum ci-dessous.

Correspondance. M. le docteur A. HANDLIRSCH remercie la Société pour son élection en qualité de membre honoraire.

M. le Prof. À. BERLESE envoie à la Société quelques exem- plaires d’un nouvel Aptérygote, Acerenlomon majus BERL., décou- vert par lui à Tiarno, dans le Trentin. /Remerciments.)

Album. M. HANDLIRSCH envoie sa photographie pour l'album de la Société. /Remerciments.]

Bibliothèque. Nous avons reçu divers volumes et tirés à part de M. GADEAU DE KERVILLE et HANDLIRSCH. /Remerciments./

Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce fascicule.

ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE RELGIQUE, T,. LIIT, 5 111 1909, À

50

Communications. En faisant circuler les exemplaires d'Ace- rentomon majus BERL. reçus de M. BERLESE, M. LAMEERE fait ressortir l'importance systématique des Acerentomon, en s'appuyant sur la description accompagnée de figures de lAcer. Doderoi SU. Il rappelle que SILVESTRI à créé pour ce genre intéressant une division nouvelle, les Protoures (1907).

M. GUILLEAUME fait circuler les espèces suivantes de Coléo- ptères, rares ou nouvelles pour notre faune :

Spercheus emarginalus SCHALLER. Overmeire (E. ROUSSEAU). Cytilus auricomus Durrs. Overmeire, 6 juillet 4907 (F. Gurr- LEAUME).

Coræbus undatus F. Bruxelles (M. DE WiSPELAERE). Alphytobius diaperinus PANZ. Gand (D° GOETGHEBUER).

Pogonochærus decoratus FAIRM. Heiwick (Cr. SEVERIN). Phytodecta flavicornis Durrs. Chiny (D° GOETGHEBUER). Melasoma lapponica L. Chiny (D' GOETGHEBUER). Dibolia cynoglossi Koc. Forêt de Soignes (J. BONDROIT). Apteropeda globosa ILL. Colfontaine, Landelies (K. GUIL- LEAUME). Apion limonii KirBY. Knocke (D' GOETGHEBUER).

Tomicus sexdentatus BarxER. Linkebeek (G. SEVERIN).

M. CHarGois présente un spécimen du rarissime Hyméno- ptère, Trigonalys nigra, qu'il a capturé à Groenendael le 28 juin 1904.

M. LAMEERE donne d’intéressants détails sur l’importance sys- tématique du genre Trigonalys.

[a séance est levée à 21 1/2 heures.

Erratum. Par suite d’une regrettable omission, le nom de M. RicHARD S. BAGNALL ne figure pas sur la liste des membres de la Société pour 1908, qui vient de paraître. Au compte rendu de l’assemblée mensuelle du mois d’août 1908, publié en l’absence de M. SCHOUTEDEN, il n’a pas été indiqué que M. BAGNALL avait été reçu membre de la Société, sur la présentation de MM. SCHOUTEDEN et SEVERIN. M. BAGNALL s’est fait inscrire en qualité de membre à vie.

“SE FOURMIS DU MUSÉE DE BRUXELLES SR FOURMIS DE BENGUELA

Récoltées par M. CREIGHTON WELLMAN, el

FOURMIS DU CONGO

Récoltées par MM. Lus4a, KoHL et LAURENT

Determinées et décrites par A. Forcel

, I. Afrique équatoriale et aust’ale.

Paltothyreus tarsatus F. % et ®. Ile de Piscis (Guinée portu- gaise) (Lucas); Lac Léopold If (LEYDER); Katanga (LEMAIRE); Haut Congo (DUCHESNE); Ikelemba { KINSBERGEN).

Streblognathus æthiopicus SM. &. Basutos (coll. TOSQUINET). Plectroctena caffra KLUG. $. Katanga (LEMAIRE). : Euponera (Pseudoponera) Darwini FOREL, var. africana n. var.

Q, Tête presque aussi large que longue. Nœud du pédicule moins tronqué, plus arrondi devant, surtout à son bord antérieur supérieur qui est moins net et, vu de profil, ne forme pas un angle un peu acuminé éomme chez le type de l'espèce, ni comme chez la var. indica EmEry. Du reste tout à fait semblable à la var. 2ndica Em. et surtout à la var. madecassa Em., dont le nœud est déjà moins tronqué devant que chez le type et la var. 2rdica, mais pas

aussi arrondi que chez l’africana. Luki (D° A. JULLIEN), une seule ©.

Leptogeñnys Stuhlmanni MAYR. {.— Afrique Nord-Est (von ERLANGER).

Odontomachus hæmatodes L. 4, ®. Léopoldville (coll. LAMARCHE); Boma (LEBOUTTE).

Dorylus (Anomma) Wilwerthi EMERY. %. Léopoldville

(coll. LAMARCHE); Iringui (LINDEMANS).

Un (j de Mobeka (LOTRAIRE), de 26 à 30 mill., est plus rougeûtre et plus large que celui du nigricans, et il a les mandibules un peu plus longues et plus étroites. Le vertex est aussi un peu plus bombé. C’est celui de l’A. Wäilwerthi, car M. Luya a trouvé le mème en compagnie des ÿ.

Dorylus (Anomma) nigricans TLLIG. 4. Congo (DELEVAL);

99

Mayumbe (CABRA): Chikai (CABRA); Mukonje ie Kamerun (R. ROHDE); Zambi (don LOPEZ).

Les deux types de Mukonje Farm semblent être la var. funereus EMERY.

Dorylus (Anomma) Emeryi MAYR. j'? (Stanleyi n. sp.?). Je rapporte avec doute au D. Emeryi un & qui diffère comme suit du nigricans :

Long. 28 à 30 mill. Tête large de 4,8, thorax de 6,6, abdomen de 6,4 mill. (chez le nigricans, tête large de 5, thorax de 6, abdomen de 5,6 mill.). Vertex presque plat, à peine convexe devant d’un œil à l’autre. Arêtes frontales moins proéminentes; l’espace qui les sépare moins concave; toute la tète plus déprimée: les veux distinctement plus petits. Face basale de l’épinotum (1) plus longue, surtout au milieu. Nœud du pédicule plus large. L’abdomen est un peu élargi (renflé) vers son tiers postérieur, mais moins que chez les lihogmus. Pattes bien plus courtes que chez le rigricans. Ailes

. brunes, bien plus foncés que chez le nigricans. La pubescence du

thorax est moins appliquée, moins soyeuse et plus laineuse que chez le nigricans, ce qui lui donne un aspect de chapeau de feutre brun gris. Du reste comme le nigricans.

Katanga (LEMAIRE); Mawambi. Ce mâle plus massif semble devoir correspondre à l’£Emeryi dont l’ouvrière est aussi plus mas- sive, a les pattes plus courtes et habite les mêmes parages. Pour éviter néanmoins les imbroglios qui résultent d’identifications présumées, consacrant souvent ensuite des erreurs, je lui donne provisoirement le nom de Stanleyi n. sp.

Dorylus (Rhogmus) fimbriatus Suuk. . Katanga (LEMAIRE).

Dorylus (Rhogmus) Savagei EMERY. (j. Tchoa (village); La Lukula (CABRA).

Dorylus (Alaopone) attenuatus SHUCK., v. umbratipennis n. var. {.— Diffère du type de l’espèce par ses ailes brunes. Chez le type de l’espèce, elles sont subhyatines, un peu jaunâtres.

Un seul exemplaire de la collection TOSQUINET (Nini?).

Dorylus (Typhlopone) fulvus WEsrW., var. badius GERST. . (Loc.?).=

(1) N'aimant pas les changements dans la nomenclature tant qu'ils ne sont pas urgents, j'ai conservé jusqu'ici le terme antique de « métanotum » pour le dernier segment thoracique des Fourmis, lors même qu'il ne correspond pas au vrai métanotum, comme cela a été démontré. Le terme d’ « épinotum » proposé et employé par EMERY étant néanmoins aujourd’hui de plus en plus généralement adopié, je me décide à l'adopter à mon tour.

Dorylus (Shuckardia) atriceps SHUGKARD. .@. Chikai

, (Cara); Vivi, Congo (coll. TosquiNET); Congo (LEMARINEL).

Dorylus Stadelmanni EM. {. Terwidja, Afrique Nord-Est

(V. ERLANGER).

Dorylus affinis Sauck. Léopoldville (be PAUW); Bambaya, Guinée portugaise (LUCGAS). ;

Dorylus affinis Sauck, subsp. depilis EM. Uganda (BeNorr); Congo.

Dorylus affinis Sauck V. moesta Em. j.— Congo (LEMARINEL).

Cremastogaster (Oxygyne] depressa Latr. ». fuscipennis EMERY. 9. J. Congo (DELEVAL); Kinchassa (WAELBROEK).

Cremastogaster Buchneri FOREL subsp. Foreli MAYR. $. Luki (D' JULLIEN). .

La

Cremastogaster africana MAYR. $. Mayumbe (CABRA).

Cremastogaster tricolor GERST. v. inversa FOREL. Ÿ.— Zanzibar (DEVILLE).'

Pheidole punctulata MAYR. $, %, ©, «j. Kinchassa (WAEL- BROEK); Banana (BusscHoprs); Landana et Condé (Perir); Chilo- ango et Banana Boma (TSGHOFFEN); Zanzibar (VILLE); Kisantu (GOOSSENS) ; Afrique australe (DE SELYS FANSON).

Carebara vidua SMITH v. Dux SMITH. 9. Katanga (LEMAIRE). Musée du Congo.

Carebara vidua Smith subsp. Junodi FOREL. 9, '. Katanga (LEMAIRE); Moero; Kalumba et Katumba (D° NEAYE). L'étude

de ces exemplaires me montre que ma Carebara Junodi n’est qu'une sous-espèce de la vidua. En effet, les caractères distinctifs de l’épis- tome, de la tête, etc., varient selon les individus. Les © de Katanga ont l’abdomen d’un jaune rougeûtre avec d’étroites bandes brunes, vers l'extrémité des segments, tandis que chez le type il est brun avec d’étroites bandes jaunes vers leur base. La couleur du thorax est comme chez le type; le thorax est un peu plus large. Le ressemble bien à celui de la vidua typique (un peu plus allongé): il est coloré comme chez elle, mais l’abdomen est d’un jaune plus terne.

Tetrarnorium camerunense MAYR var. Waelbroeki n. var. $. Long. 2,5 mill. Epines épinotales plus longues que chez

l'espèce typique. Le premier nœud a devant, en haut, un bord plus

RU LOT PT An VU NT EME TONER

D4

aigu. Les deux nœuds sont plus ou moins rugueux à leur face supé- rieure; du reste luisant. A part cela comme la forme typique Kinchassa (\WAELBROEK), une seule ÿ. :

Myrmicaria opaciventris EM. 9. Uganda (R. BENOIT). Chutes de Samlia, Riv. N’Gami (MOCQUERYS).

Technomyrmex nigriventris SANTSCHI. ©, dj. Kinchassa (WAELBROEK).

Acantholepis capensis MAYR. —%, ©.— Sierra Leone (MOCQUERYS). Plagiolepis custodiens SMITH. $. Banana (BUSSCHODTS). Plagiolepis fallax MAYR ©, ? Umangi (E. WILVERTH). Prenolepis longicornis LATR. Ÿ. Nguela Usambara. Prenolepis Waelbroeki EMERY. (. Kinchassa (WAELBROEK).

Œcophylla smaragdina F. subsp. longinoda LATR. 9, ÿ. Banana (BussCHODTS); Kinchassa (WAELBROEK) ; Léo-Stanleyville: (WEYNS) (Musée du Congo).

Camponotus maculatus F. subsp. congolensis EMERY. &, ©. —- Kinchassa (WAELBROEK); Boma Sundi (ROLLIN).

Camponotus maculatus F. subsp. atramentarius FOREL, var. lio- cnemis EM. Basutos (coll. Tosquinet).

Camponotus maculatus K. subsp. Solon FOREL. ©. Katanga (LEMAIRE) ; Kinchassa (\WAELBROEK) ; Kassaï (Musée du Congo:.

Camponotus maculatus F. subsp. Brutus FOREL. ©. Lomani, Yambema Maboté.

Polyrhaehis imilitaris F. subsp. cupreopubescens FOREL. ©. Katanga (LEMAIRE). Polyrhachis gagates Su.— Congo belge (Musée du Congo).— Cette A

provenance me parait un peu douteuse, la P. gagates étant une espèce de l'Afrique australe, surtout commune au Transvaal, etc.

Seychelles

Odontomachus haematodes L.

Cremastogaster gibba EMERY.

“Ra . 55

Solenopsis seychellensis n. sp. ÿ 1,5 à 1,5 mill. Mandi- bules avec quatre dents distinctes. Epistome assez fortementavancé, avec deux carènes fortes et deux dents fortes aussi, mais sans dente- lure latérale Tête d’un bon cinquième plus longue que large, rec- tangulaire mais avec les côtés assez convexes, les angles postérieurs très arrondis et le bord postérieur à peu près droit. Elle est au moins aussi large (un peu plus large) devant que derrière. Les scapes atteignent au moins le cinquième postérieur. Situés environ au tiers antérieur, les yeux comptent quatre à cinq facettes. La massue constitue la moitié du funicule; son dernier article est plus de deux fois long comme le précédent. Promésonotum convexe, dans les deux sens, sans trace de suture. Une assez forte échancrure méso-épinotale. Epinotum assez convexe; sa face basale convexe, plus longue que la déclive et bien peu distincte d’elle. Premier nœud conique, arrondi au sommet, avec un pétiole antérieur plus court que la base du nœud. Second nœud plus bas et plus large que le premier, plus large que long. Une très petite dent sous le pétiole du premier nœud; pas d’autres protubérances à la face inférieure des nœuds.

Très lisse et très luisante, avec quelques points piligères très épars. et un poil dressé sur le corps. Quelques poils obliques sur les pattes et les 'scapes.

Passant du jaune brunâtre au brun jaunâtre. Souvent la tête et Pabdomen ou seulement une large bande transversale sur ce dernier d’un brun plus ou moins foncé. Parfois même le thorax est brun. Pattes, antennes et mandibules toujours jaunâtres.

Cette espèce appartient au groupe des espèces minuscules de Solenopsis pour une partie desquelles EMERY a donné d'excellentes figures dans ses études sur la faune néotropique (Bull. soc. ent. ital. 1905). La distinction de ces espèces est une vraie croix pour les myrmécologistes. Je ne puis néanmoins rapporter la seychellensis à aucune des formes décrites.

Technomyrmex albipes SuiTH. %.

Technomyrmex Mayri FOREL, subsp. difficilis FOREL. ÿ.

Camponotus Grandidieri FOREL. ÿ.

III. Asie,

Pheidologeton diversus JERDAN.—%,j.— Bangkok (D' DE KEYZER). Œcophylla smaragdina F. $. Bangkok (D° DE KEYSER).

Camponotus (Colobopsis) Severini n. sp.— ÿ. Long. 4,3

56

à 5 mill. Mandibules lisses, ponctuées, avec quelques stries vers l'extrémité, paraissant armées de cinq dents (en partie cachées par l’épistome). Tèle en trapèze arrondi, un peu plus longue que large, plus large derrière que devant, avec les côtés et surtout le bord postérieur convexes. Devant, elle est obtusément tronquée (subtronquée), comme chez le C. truncatus $, avec les angles antérieurs faisant saillie devant et la fossette clvpéale profonde. Bord antérieur de l’épistome à peu près droit. La partie médiane de l’épistome est faiblement convexe avec les côlés convergeant faiblement en arrière el une carène médiane très faible et obtuse. Aire frontale petite, transversale. Arêtes frontales assez distantes, fort peu divergentes. La partie subtronquée de la tête atteint l’origine des antennes. Yeux grands, situés au tiers postérieur. Les scapes dépassent le bord postérieur de la tête de près du tiers de

leur longueur. Thorax convexe, un peu cylindrique, comme chez le

C. clerodendri Ex., mais plus allongé, avec l’échancrure plus évasée et moins profonde. Epinotum comme chezle C. Clerodendri, mais la face déclive est plus concave (vue de profil), plus courte que la face basale. Ecaille cunéiforme, convexe devant, presque plane derrière, épaisse, à peu près comme chez badius Su. et Clerodendri En. Tibias sans piquants. Médiocrement luisant et finement réticulé partout d’une facon égale. Pubescence d’un gris jaunâtre, plus longue que chez le badius, assez adondante partout, surtout sur le thorax et l'abdomen, elle forme un léger duvet. Quelques poils dressés sur l'abdomen ; presque point ailleurs. Les scapes et les pattes n’ont qu’une pilosité oblique, assez courte, subadjacente sur les scapes. Entièrement d’un rouge brunâtre plus terne et plus clair que chez le badius. Pattes et antennes à peine plus claires que le reste. Quelquefois des bandes transversales indistinctes un peu plus foncées sur les segments abdominaux. |

2%. Long. 5,8 mill. Mandibules armées de 6 dents, beau- coup plus épaisses que chez l’ouvrière, avec un bord externe en

arête. Devant de la tèle nettement tronqué jusqu’au quart postérieur: de l’épistome. La partie médiane de ce dernier étroite, à côtés.

absolument parallèles, avec une carène distincte au millieu. La surface tronquée est à peine concave et n’est qu’obtusément bordée (très obtusément même derrière). La tête est subrectangulaire, à peine élargie derrière, à bord postérieur presque droit, à peine concave, dépassé par les scapes d’1/6 de leur longueur. Echancrure thoracique plus faible que chez l’ouvrière; les deux faces de l’épi- notum d’égale longueur.

Quelques stries longitudinales superficielles sur les joues (côtés

ne. te 1e ETES . ; de la portion tronquée), stries qui se continuent un peu en arrière

de la partie tronquée. Epistome jaunätre. Du reste à tous égards comme l’ouvrière. Ge n'est évidemment pas le Z maximum, car la © a la tête plus fortement tronçqçuée que lui.

©. Long. 10,3 à 10,4 mill. Tète presque exactement comme chez le Z, mais la surface tronquée est légèrement concave et a un bord latéral aigu et distinct; son bord postérieur, sur l’épistome, est assez distinct, mais obtus (chez C. badius © la surface tronquée est plus concave el a partout un bord en arêle aiguë. Tète d’un quart plus longue que large. Thorax un peu plus large que la tête. La partie antérieure tronquée de la tête est simplement finement réticulée, sans grosses stries, l’épistome mat, les joues assez lui- santes; quelques rides, ou stries longitudinales très effacées et assez grossièressur les joues et les côtés du front, derrière la partie tron- quée. Ailes teintes de jaunâtre; nervures et tache marginale brunes et bordées de brun. Epistome et joues d’un jaune un peu roussi. Tout le reste comme chez le % et l’ouvrière, mais plus de poils dressés sur l'abdomen.

d. Long. 5 à 6 mill. Tète aussi large que longue, arrondie derrière. Ecaille presque aussi épaisse à son sommet très obtus qu'à sa base. Ailes à nervures plus claires que chez la ©. Couleur du %, mais les mandibules, les funicules, les tibias et les tarses jaunûtres.

Ile de Labuan près de Bornéo. Voisine de clerodendri et de badius, celte espèce s’en distingue surtout par sa tète moins fortement tronquée, par sa surface tronquée sans sculpture grossière et sa stature plus ramassée. Elle est peut-être parente de corallina et gilviceps RoGEer (1) qui me sont inconnues, mais la couleur est autre.

(1) Le Camponotus gilviceps MAYR, n'est pas du tout le Camponotus giluiceps RoGer. Il y a une confusion complète dans le Catalogue de Dalla Torre. Le . Camponotus giluiceps Royer (— ruficeps SuiTu nec Fabr.) appartient au sous- geure Colobopsis ; il est de l'Asie” tropicale. Gilviceps MAYR me parait être sans doute le guadrisectus de SutrH, d'après ce que dit MaYR de la forme de l’échan- crure occipitale. Le C. ruficeps labr. étant tombé comme synonyme ivariété) du sexguttatus F., on pourrait penser à ressuscit:r de nom de ruficeps SMITH (nec F.) pour le gilviceps RoGEr, mais il semble que ce ne soit pas licite d'après les nou- elles règles de nomenclature. La synonymie, débrouillée surtout par EMEry, de ces noms embrouillés doit donc être :

Camponotus gilviceps RoGer (nec MAYRr) Borneo C. ruficeps SuiTH (nec Fabr.

_ nec auct.) - |

Camponotus quadrisectus Sutra, Philippines-Indo-Chine Palavan.— C.gilivceps

Mayr (nec RoGer).

Camponotus sexguttatus F. Néotropique. = C. ruficeps FaBr. et auct. (nec SMITH) var. = F. bimaculata Suit. F. decora SuiTH. elc. Camponotus melanoticus EMery var. substitutus Emery, Néotropique. C.

sexguttatus SMITH et auct. (nec. FABR).

D8

IV. Amérique.

Paraponera clavata F. $. Cette espèce brésilienne porte avec d’autres la fausse étiquette Guinée »!

»

Atta [Acromyrmex] Emilii FoREL, var. Ajax n. var. ÿ. Î Ê / ) Long. 10,5 mill. D'un brun foncé. Encore plus grand que le type

de l’espèce. La paire postérieure des épines mésonotales très petite. Les épines sont en partie tuberculées; les épines occipitales portent même deux fortes dents secondaires vers leur base. Mandibules plus luisantes et bien plus faiblement striées que chez lPÆmilii typique; tête un peu moins large. Les tubercules latéraux du dos du premier segment abdominal sont bien plus faibles, les épines postérieures supérieures du premier nœud par contre bien plus longues. Du reste comme le type de l'espèce.

Fausse étiquette : « Guinée ». C’est un insecte néolropique comme toutes les Atta, probablement du Brésil. L’Æmilii tvpique, qui est le géant du sous-genre Acromyrmez, proviènt du bassin de PAmazone.

«

V. Contenu de l’estomac d’un Pangolin (“anis Temminki) du Bas Congo (Solon).

1. Dorylus (Anomma) Emeryi MAYR, subsp opaca, n. subsp. 5. Long. 2,8 à 8,5 mill. (Les plus grands individus font pro- bablement défaut). Differe comme suit du type de l'espèce typique en comparant des Ÿ de taille égale ou correspondante :

Mandibules un peu plus étroites, avec la dent préapicale plus petite et plus près de l’apicale, tandis que la dent postérieure est au contraire plus forte. Tète relativement un peu plus allongée, moins retrécie derrière, et surtout avec les angles occipitaux beaucoup plus obtus, plus arrondis, et non recourbés en bas. Chez les grandes $ le bord antérieur de l’épistome est presque droit, tandis que chez l’'Emeryi typique de mème taille il est un peu avancé. Les funicules sont d’une idée plus courts et plus épais. Pas de sillon médian au vertex. L'échancrure de l’occiput est du reste aussi forte et les angles postérieurs sont prolongés (obtusément), Du reste même forme du reste du corps. Entièrement mate sur le corps, y compris l’abdo- men; pattes et scapes subopaques, la sculpture étant plus profon- dément réticulée-ponctuée. L’Emeryi typique est subopaque et a les membres luisants. La pubescence est aussi plus distincte, un peu plus abondante et plus longue. Quelques poils dressés sur le dos de l'abdomen, du pédicule et de l’épinotum.

Cette sous-espèce parait être en outre, plus petite que l’Emeryi

ù typique, car chez celle-ci les plus petites # ont 3,5 mill. Mais il est

fort possible que les plus grandes Ÿ aient échappé au pangolin. Néanmoins le nombre des individus avalés est très considérable. Le D. Kohli Was. est bien plus robuste, plus luisant et a les membres plus courts.

2. Pheidole punctulata MAYR, quelques % et deux %.

3 Cremastogaster impressa EMERY, $ en nombre très considéra- ble et quelques «.

4. Tetramorium aculealuin [Macromischa aculeata] MaAYRr, ÿ en

petit nombre.

o. Myrmicaria euinenoides GERST. v. congolensis n. var. ÿ. Long. 4,3 à 7 mill. C’est une forme à peu près intermédiaire entre eumenoides et opaciventris Em. Devant de l’abdomen presque mat, densément réticulé ponctué; ses deux tiers postérieurs subo- paques, en partie luisants. D'un jaune brunâtre sale, moins vif et plus foncé que chez l’opaciventris, mais bien plus clair que chez l'eumenoides typique. Les poils dressés sont longs et aussi abon- dants que chez l’opaciventris, mais d’un brun bien plus foncé,

contrastant bien plus avec la couleur du corps; sculpture du thorax

et de la tête comme chez leumenoides {\pique, mais plus dense, néanmoins bien plus luisante que chez l’opaciventris. La tête est moins large, moins échancrée derrière que chez l’opaciventris, mais un peu plus que chez l’eumenoides. Sous le 2%° nœud du pédicule elle a un appendice rectangulaire, longitudinal et translucide qui fait défaut aux deux espèces typiques en question (l’ewmenoides a un tubercule. obtus)’ Les mandibules n’ont que quatre dents distinctes (parfois une petite cinquième) comme chez l’'ewmenoides tandis que l’opaciventris en a cinq distinctes.

L'existence de cette sous espèce, absorbée en nombre considé- rable par le pangolin, semble indiquer que l’opaciventris n’est peut- être qu’une sous-espèce extrême de l’eumenoides.

6. Rhoptromyrmex opacus EMERY var. esta n. var. Le pangolin a aussi découvert et absorbé en nombre trés considérable une variété d’une espèce fort intéressante que mon ami M. EMERY avait reçue dans le temps de Kamerun (Conradt) et dont il m'avait envoyé un type sous ce nom (1).

(DRhoptromyrmexopaeusEMERY n.sp Ÿ.—Long.?5 mill Mandibuleslarges, subopaques, armées de 7 à 8 dents, striées-ridées et ponctuées. Fête grande cordiforme, comme chez fransversinodis et globulinodis MAYR, mais plus courte et plus large, un peu plus large que longue, à côtés très convexes. Plus avancé devant que chez les espèces de May, l'épistome subcaréné y forme un lobe arrondi. Le scape atteint le 6” postérieur de la tête, Les articles 2 à 8 du funicule

60

La variété esta ÿ se distingue du type de l’espèce, de Kamerun, par sa tête moins large (plutôt un peu plus longue que large), à côtés moins convexes et par l’absence de carène médiane sur l’épistome,

et, presque toujours aussi sur le pronotum. La couleur est plus

terne, d’un jaune terne et sale, uniforme. Le promésonotum est un peu moins large et n’est pas subépaulé (angles antérieurs qu à fait effacés et arrondis . Du reste identique et longue de 2 à 2 5 mill.

© Long. 2,1 à 2,4 mill Mandibules comme chez l’ouvrière, mais plus étroites et avec six ou sept dents seulement, dont les deux antérieures seules sont bien distinctes et développées. Tète petite, rectangulaire-arrondie, à peine plus large derrière que devant, avec les côtés médiocrement convexes. Partie médiane de l’épistome plus aplatie encore que.chez l’ouvrière, même un peu imprimée ou concave. Antennes comme chez l’ouvrière. mais les articles 2 à 8 du funicule encore plus transversaux, deux fois plus épais que longs. Yeux au milieu des côtés. Thorax plus étroit encore que la tête. L'épinotum forme une seule surface obliquement déclive, très faiblement convexe. Premier nœud peu distinct de son pétiole anté- rieur, bien plus néanmoins que chez le globulinodis, convexe en dessous, plus longque large. Second nœud deux fois plus large que le premier, un peu plus large que long.

Luisante. Tête ridée en long, en partie réticulée, ayant sur les côtés en partie des réticulations fines et ponctiformes comme chez

bien plus épais que longs. Arêtes frontales divergentes Yeux situés un peu en arrière du milieu des côtés Suture pro mésonotale à peu près obsolète. Promé- sonotum aussi large que long, subépaulé, avec une petite carène médiane sur le pronotum. Une échancrure méso épinotale distincte, assez étroite, peu profonde (fait défaut aux espèces de Mayr). Face basale de l'épinotum aussi haute que le mésonotum, plus longue que la face déclive. Pas trace de dents ni d'épines. Premier nœud avec un pétiole antérieur court, mais fort distinct (chez les deux autres espèces africaines nœud et pétiole sont confondus). Le nœud est cubique- arrondi, un pèu plus large que long Second nœud un peu plus large, mais à peine aussi haut que le premier et un peu plus large que long.

Densément réticulé-ponctué et mat. Ponctuation éparse, piligère, peu dis- tincte. Abdomen et membres lisses. Pédicule réticulé et subopaque, sauf le dos luisant du 2" nœud. Front joues et épistome en outre finement ridés longitu- dinalement ainsi que les côtés de la tête. Pilosité dressée très courte, jaune, très éparse sur la tête et l'abdomen, nulle ailleurs. Pattes et scapes avec une pubes- cence jaunâtre peu dense qui fait présque défaut ailleurs (plus visible sur l'abdomen). .

D'un jaune un peu terne ; tête et thorax d'un roux jauhâtre ou d'un jaune roussâtre.

Kamerun (Coxrapr). Bien distinct des deux espèces africaines connues, tant par sa seulpture et la forme du 1” nœud que par l'échancrure thoraciqne. Le X. Wroughtoni Forel de l'Inde (et ses races) a des épines à l'épinoitum. C. EMmERy.

(Mon ami EmERY m'excusera, mais je ne puis, malgré son désir, m'approprier une espèce préalablement reconnue et nommée par lui.)

Fe Cr Pilosité FAR bien plus Rondente: sur le.

_ corps que chez l’ouvrière, nulle sur les membres la pubescence

est plus soulevée (oblique).

: Brune, abdomen brun foncé ; pattes, antennes et mandibules d’un brun rougeâtre ou jaunâtre. Ailes pubescentes, subhvyalines.

: Jens d Long. 2,5 à 2,7 mill. Mandibules triangulaires, armées de A >: quatre dents, lisses, avec quelques stries. Epistome un peu convexe. sp Tète comme chez la femelle, plus longue que large, mais plus È arrondie à ses angles et relativement plus large derrière. Les scapes

atteignent le quart postérieur de la tête. Antennes de dix articles. Second article du funicule très long. Ses articles trois à six un peu plus lougs que larges. Thorax et pédicule comme chez la ©, mais le deuxième nœud est à peine distinct de son péliole antérieur.

Tèle ridée et en partie réticulée devant, luisante, sauf l’occiput quiestsubopaque, finementetdensément réticulé (réticulé-ponctué). Le reste du corps est lisse, luisant avec des points piligères épars très fins. Pilosité et pubescence comme chez la ©, mais l'abdomen n'a presque pas de poils dressés et la pubescence est plus appliquée

sur les membres.

D'un jaune brunâtre sale, parfois d’ un brun Jaunâtre. Tête brune. Mandibules et membres d’un jaunâtre terne.

Le dimorphisme de la © et de l’ouvrière est tel qu'on pourrait

Se soupçonner le pangolin d’avoir mangé les ÿ dans une fourmilière et les sexes ailés d’une autre espèce ailleurs, essaimant hors d’un nid. Mais d’autre partie pangolin n'avait mangé aucune fourmi ailée isolée, partout au contraire les commensaux d’un même nid, ce qui semble montrer qu’il chasse seulement dans les fourmilières. De plus, le Rhoptromuyrmex globulinodis MAYR présente un dimorphisme presque aussi singulier des ÿ et des ©, et, chez lui, la ? est aussi plutôt plus petite que l’ouvrière, avec une tête de toute autre forme. On m’objectera la différence totale de la sculpture. Mais il est certain que la © et le j' appartiennent à la même espèce et au genre LRhoptromyrmex dont ils ont tous les caractères. Et alors n'est-il pas caractéristique de retrouver la sculpture réticulée-ponctuée de

l’ouvrière sur l’occiput du 4 ? Je crois donc devoir rapporter sans doute le et la © au R. opacus EM. v. esta.

Le pangolin a avalé un nombre énorme d'’ouvrières, de très nombreux et un petit nombre de. 9.

7. Plagiolepis tenella SANTSGHI. ©. (fn litt.) 8. Œcophylla smaragdina F., subsp. longinoda LATR. ÿ.

9. Polyrhachis concava ANDRÉ. Ÿ. (Un très petit nombre.)

62

10. Camponotus manidis n. sp. Long. 4 à 6 mill.

5 major. Mandibules épaisses, peu luisantes, éparsement ponc- tuées, finement chagrinées, armées de 5 dents. Epistome biéchan- cré, à peine avancé au milieu, un peu déprimé devant, au milieu, subcaréné derrière (faib'ement). Aire frontale très petite; arêtes frontales fortement divergentes, sinueuses. Tête en trapèze, à peine plus longue que large, élargie et largement échancrée derrière, à côtés assez convexes. Yeux en avant du tiers postérieur. Les scapes dépassent à peine le bord occipital (de moins de leur épaisseur). Articles du funicule un peu plus longs qu'épais. Thorax assez court, médiocrement convexe en tout sens, sans échancrure; néanmoins derrière la suture mésoépinotale, la face basale de l’épinotum se relève légèrement. Cette face basale est subdéprimée, subbordée, rectangulaire, 1 2/3 fois plus longue que large, de même longueur que la face déclive, à laquelle elle passe par une courbe. Ecaille biconvexe, arrondie et tranchante à son bord supérieur, d'épaisseur moyenne. Pattes assez courtes; tibias cylindriques, sans piquants.

Luisant, très finementetfaiblement chagriné. Ponctuation piligère éparse très distincte, surtout sur le front les points sont assez oros. Mais il n’y a aucune grosse fossette sur les joues, ni sur le devant de la tête, rien qui rappelle le C. foraminosus FOREL. Une pilosité dressée d’un jaune rougâtre, abondante ou du moins assez abondante sur tout le corps. Sur les tibias et les scapes, cette pilosité devient plus courte et oblique, mais elle y est abondante et fort apparente. |

Brun ou d’un brun jaunâtre. Funicules, mandibules et pattes d’un rouge ou d’un jaune brunâtre (selon les exemplaires).

5 minor. Tout à fait semblable à la grande ouvrière ; 5 dents aux mandibules; épistome plus caréné derrière. La tête est tout aussi trapéziforme, élargie derrière, seulement un peu plus longue que large, mais ses côtés sont moins convexes et son bord postérieur à peine concave, presque droit. Face basale de l’épinotum un peu plus étroite, deux fois plus longue que large; écaille plus convexe devant. Du reste absolument identique et de même couleur.

Le pangolin semble avoir mangé un nombre modéré d’ouvrières dans deux fourmilières différentes, dont l’une appartient à une variété plus foncée (brune à pattes rougeàtres) qui est en même temps un peu moins robuste.

Cette espèce est bien caractérisée par sa pilosité.

11) Camponotus foraminosus FOREL, subsp. delagoensis FOREL, var sorpta 0. var. #. Long. 5 à 9 mill. Un peu moins robuste que le delagoensis; côtés de la tète un peu moins convexes. Face basale de l’épinotum un peu plus convexe et plus courte, plus courte

7:

_ que la face déclive. Ecaille biconvexe aussi, inais moins épaisse, plus tranchante au bord supérieur. Du reste absolument la même forme.

Plus mat; sculpture foncière (rélieulée ou chagrinée), plus dense et plus profonde; thorax presque mat; abdomen moins luisant. Les fossettes de la tête identiques, aussi fortes et aussi abondantes. Pilosité plus longue, plus blanche, plus sétiforme, tout à fait sem- blable à celle de l'Olivieri For. Pubescence grisâtre beaucoup plus abondante que chez le type du delagoensis et mème plus abondante que chez l’Olivieri, formant un duvet grisätre peu dense, mais très apparent, surtout sur le thorax et l’abdomen. Même couleur que le delagoensis typique.

Diffère de l’Olivieri par sa taille plus grande et surtout par sa tête beaucoup plus élargie derrière et rétrécie devant, ainsi que par son pronotum plus déprimé.

La petite ouvrière a la tête plus longue que large, convexe et peu élargie derrière, sans grosses fossettes, du reste comme la grande.

®. Long. 9 à 11 mill. Aiïles brunes. Thorax un peu moins large que la tête. Du reste mêmes caractères que la grande ouvrière, mais la tête est un peu moins large (un peu plus longue que large) et a les côtés moins convexes.

d. Long. 7 à 7,5 mill. Tête plus longue que large. Plus grand que celui du Grandidieri. Ailes brunes. Mat, sauf l'abdomen. Du reste semblable à celui du Grandidieri FOREL.

Cette variété ressemble aussi un peu à la subsp. Perrisi FOREL, mais elle est bien plus petite et a bien moins de fossettes à la tête. Puis l’abdomen est luisant (mat chez les /'errisi). C’est peut être une nouvelle sous-espèce. Le Pangolin en a avalé un très grand nombre d’ouvrières, passablement de © et quelques «.

Somme toute, notre Pangolin a diné de onze espèces différentes de Fourmis, dont six déjà connues, une nouvelle, une représentée par une sous-espèce et trois par des variétés nouvelles. Ajoutons que deux des espèces connues (l'olyrhachis concava et Plagiolepis tenella) sont des raretés. Il a même poussé le bon goût jusqu'à ne manger que très peu de l'espèce la plus commune (lheidole punc- lulata) et modérément de l’ŒÆcophylla subsp. longinoda qui est commune aussi. Il s’est surtout bourré de Cremastogaster impress«. Sauf les Œcophylla, la plupart de ces Fourmis étaient encore en fort bou état, donc peu digérées.

Il faut avouer que ce curieux Mammnifère à écailles est un myr- mécologiste de premier ordre qui fait honte à bien des chasseurs de notre race et qui méprise le gibier commun. Nous le recommandons à toute l’attention des entomologistes, et, en lui dédiant une espèce nouvelle, nous n'avons fait que lui rendre les honneurs qui lui sont dus.

VI. Benguela.

(M. CREIGHTON WELLMAN) Paltothyreus tarsatus F. © Prise isolée.

Platythyrea lamellosa RoG. subsp. suturalis n. subsp. ÿ. Long. 12 mill. Un peu plus étroite et plus allongée que la subsp. longinoda Forez. Mandibules sans dents, sauf l’apicale. Tète carrée, presque aussi large que longe. L’épistome est délimité par une suture bien visible, quoique très faible. Le mésonotum est plat et

enfoncé, comime chez l'espèce typique; les deux sutures sont

distinctes (la mésoépinotale aussi distincte que la promésonotale, ce qui la distingue de l’espèce typique), mais nullement enfoncées comme chez la subsp. longinoda Forez. L’épinotum n’a ni dents, ni élévalions; sa face déclive n’est pas concave et n’est que subbordée, ce qui la distingue encore de longinoda. Par contre le nœud est au moins aussi allongé que chez la subsp. longinoda Forez. Les yeux sont bien plus grands que chez cette sous espèce, allongés, un peu

plus longs que la distance de leur bord antérieur à celui de la tête.

Second segment de l'abdomen à peine plus large que le premier (bien plus large chez la longinoda). Les gros points enfoncés bien plus effacés et moins nombreux que chez la longinoda, très peu apparents.

Megaloponera fœtens. KF. —%. Mayer a montré (1907) que la M. crassicornis,GERST n’est pas une espèce, mais ne représente que les ÿ minimae de la M. fætens. Or EMERY avait appelé M. Dohrri une forme intermédiaire entre fætlens el crassicornis, forme qui done, selon MAyr, doit représenter les $ moyennes de la même espèce. M. CREIGHTON WELLMAN a récolté des exemplaires qui constituent tous les passages de la Dohrni à la crassicormis, ce qui vient confir- mer l’opinion de MAYR.

M. CREIGHTON WELLMAN assure que celte espèce va en armées (Army Ant) nombreuses. |

Cremastogaster Wellmani n. sp. ÿ. Long. 3 à 4 mill. Mandibules striées et ponctuées. Tête carrée, un peu plus longue que large, au moinsaussi large devant que derrière, à côtés à peine convexes, fortement échancrée derrière. Les scapes atteignent le 5% postérieur de la tête chez les grandes, le 6"*° chez les petites &. Yeux plats, un peu anguleux, au milieu dés côtés. Antennes de 11 articles; massue de trois. Articles 3 à 5 du funicule plus épais que longs. Le pronotum a une face antérieure déclive passant par une courbe assez brusque à sa face postérieure supérieure qui est bien plus courte, sublorizontale et subplane, et qui forme avec le

mésonotum une seule et même surface à peu-près plane, mais pas même subbordée. Suture promésonotale très distincte. Le méso- notum s’avance devant, surtout chez les grandes Ÿ, au milieu, en en forme de bec ou de pointe obtuse un peu soulevée, mais dans son ensemble, et sans former de carène, ni d’'éminence circon- scrite; une faible impression transversale derrière cette portion antérieure relevée. Echancrure mésoépinolale étroite, abrupte, profonde, un peu comme chez le Goeldii FOREL, mais en moins fort. Face basale de l’épinotum subplane, presque trois fois plus large que longue au millieu, élargie derrière, ne formant pas d’arête surplombante comme chez le Gœldii, simplement abruptement tronquée à léchancrure. L’épinotum a deux tubercules larges et obtus au lieu d’épines. Face déclive un peu plus longue que la basale. Premier nœud en trapèze peu marqué, un peu plus long que large, légèrement plus large devant que derrière, avec le bord antérieur un peuarqué (convexe devant), parfois un peu anguleux. Second nœud un peu plus large que long, de la largeur du premier, sans trace de sillon médian, mais échancré ou fortement imprimé derrière.

Lisse et très luisant. Abdomen en partie très faiblement chagriné. Epistome et joues en partie finement ridés et subopaques, avec quelques très fines réticulations. Pilosité dressée nulle. Une pubescence extrêmement fine, courte et diluée se trouve partout, plus abondante sur les tibias et les scapes.

D’un rouge un peu roussâtre; abdomen brun noirâtre; pattes et antennes brunes. Parfois le pédicule, le thorax et même la tête deviennent d’un rouge brun assez foncé.

Récolté sur les arbres. ;

Une © de 7 à 7,5 mill., à tète subopaque, très finement striée et réliculée, et avec des tubercules plutôt dentiformes à l’épinotum, du reste fort semblable, me semble se rapporter à cette espèce, mais précisément l’épinotum me rend la chose douteuse.

Pheidole sculpturata MAYR., subsp. Berthoudi FOREL. Ÿ, Recherche les pucerons.

Pheidole punctulata MAYR. $, Z. Est une peste partout.

Tapinoma (Ecphorella) Wellmani n. subg., n. sp. Ecpho- rella n. subg. Diffère de Tapinoma par son épistome entier, sa tête déprimée, ses antennes épaisses, et surtout par le pédicule qui a une écaille très inclinée en avant, mais distincte et fort épaisse, arrondie au sommet. Comme il n’y a qu'un individu, je n’ai pu disséquer le gésier. Ce sous-genre se rapproche du $S. G. Dolero- myrma VOREL, par l'existence d’une écaille, mais celle-ci est très mince chez Doleromyrma.

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LI11, à 111 1909, J

UE RE ON GE QU re), 4 CNT MINE ROIS À SO LR is à TRE 66

T. (E.) Wellmani n. sp. ÿ. -- Long. 1,8 mill. Mandibules courtes, robustes, lisses, ponctuées, armées d'environ 7 dents. Epistome assez déprimé, largement biéchancré ou bisinué, faible- ment convexe au milieu de son bord antérieur, sans carène. Son tiers antérieur est triangulairement aplati. Toute la tête est dépri- mée, trapéziforme, élargie et échancrée derrière, rélrécie devant, à côtés médiocrement convexes. Yeux moyens, situés au milieu des côtés. Le scape atteint le septième postérieur de la têle environ. Antennesde douze articles, épaisses; dernier article du funicule fort épais, à peine plus long qu'épais; tous les autres, sauf le premier, plus épais que longs, les movens deux fois plus épais que longs. Thorax court et épais. Sutures du thorax distinctes. Promésonotum médiocrement convexe, aussi large que long. Pronotum deux fois et demie plus large que long. Echancrure mésoépinotale distincte, mais peu profonde, avec deux stigmates saillants sur le profil. Face basale de l’épinotum peu convexe; subhorizon- tale, élargie derrière, un peu plus large que longue, formant de chaque côté, derrière, un angle arrondi ou tubercule très obtus.

Face déclive subverticale, à peine plus courte que la face basale et passant à elle par une courbe. Ecaïlle basse, fortement inclinée en avant, épaisse, obtuse et arrondie au sommet qui est aussi épais que la base. Pattes courtes; cuisses et tibias épais.

Lisse, luisante, avec des points piligères épars et fins et quelques vestiges de réticulations çà et là. Une fine pubescence jaunâtre assez diluée sur le corps, un peu plus abondante sur les membres qui n’ont pas de poils dressés. Quelques petits poils dressés sur l'abdomen.

D'un brun foncé. Pattes, antennes, mandibules et écaille d’un brun clair.

Une seule ÿ. Ne sachant placer cette petite fourmi, j'en fais provisoirement un sous-genre de Tapinoma, en attendant que le vésier soit connu. Je n'aurais pu le disséquer sans détruire l’abdo- men du seul spécimen.

Camponotus Reginæ FOREL. à.

Camponotus Cœæsar FOREL. $ minor. Forme typique. Mène une vie nocturne d’après M. WELLMAN.

Camponotus foraminosus FOREL, subsp. auropubens FOREL, var. argentopubens FoREzL n. var. ©. Long. 10,5 mill. Tête comme chez l’auropubens, large et peu rétrécie devant, et même sculpture; mais la pubescence et la pilosité sont exactement celles du Grandidieri FOREL. Tête luisante derrière. Mésonotum luisant. Ailes enfumées de brun. Fossettes de l’auropubens.

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Cainponotus chrysurus GERSsT %. Sur un nid de termites.

Camponotus maculatus F., subsp. atramentarius FOREL, v. eluis n. var. Ÿ. Long. 9 à 14 mill. Couleur exacte de l’atramen- tarius typique, entièrement noir, avec les hanches, les cuisses, les funicules et le bord des mandibules rougeûtres, ainsi que six taches blanchâtres assez petites sur les côtés de l’abdomen. Mais la taille dépasse celle des plus grands individus de la var. claire liocneimis EuErY. Pas trace de petits piquants aux tibias. La taille est légère- ment plus grêle que chez les deux autres variétés, et, chez la $ minor, la tête est un peu plus rétrécie derrière. Les quelques poils dressés encore plus clairsemés.

Camponotus rufoglaucus JERDON, subsp. cinctellus GERST., v. intuens n. var. ÿ. Long. 4,3 à 6 mill. ($& major). Scape ne dépassant l’occiput que d’à peine deux fois son épaisseur chez la grande $. Tête de cette dernière moins élargie derrière. Le bord jaunâtre des segments abdominaux extrêmement étroit. Noir; devant de la tèle, mandibules, funicules et pattes rougeâtres. Du reste comme le cénctellus dont c’est une petite variété.

Camponotus rufoglaucus JERDON, subsp. cinctellus GERST. Ÿ min. Dans les nids de termites.

Camponotus Wellmani n. sp. % min. Long. 12 à 43 mill. Mandibules lisses, avec quelques points fort épars, à bord externe presque droit, convexe seulement vers l’extrémité, armées de sept dents. Epistome caréné, à lobe antérieur très marqué, trapéziforme. Aire frontale transversale, rhombiforme. Arêtes frontales rapprochées, sinueuses, peu divergentes. Tête plus d’une fois et demie plus longue que sa largeur antérieure, régulièrement ,rétrécie du bord antérieur au bord articulaire qui est en même temps le bord postérieur, mais qui n’est nullement relevé en collerette. Les côtés de la tête régulièrement et médiocrement con- vexes; les yeux sont fort grands et situés à peine en ärrière du milieu des côtés. Longueur de la tête (sans mandibules) 3 mill., d’un scape 5 mill., d’un tibia postérieur 5,7 mill. Thorax allongé, étroit, médiocrement convexe; face déclive de l’épinotum de moitié plus courte que la face basale. Ecaille cunéiforme, convexe sur ses deux faces, presque tranchante au sommet, à peine plus haute que l’épaisseur de sa base. Tibias étroits, comprimés, subcannelés, armés de sept à neuf petits piquants obliques et pointus à leur bord interne. Métatarses cannelés.

Médiccrement luisant, transversalement chagriné partout d’une façon uniforme. De longues soies d’un brun roussâtre, pointues, espacées sur tout le corps, partant de points sétigères. Pubescence

GS

diluée, fine, roussàtre, plus abondante sur le devant de la tête. Les tibias et les scapes n’ont qu’une pilosité roussätre oblique et courte, assez abondante.

D'un noir un peu brunâtre. Pattes et scapes d’un brun foncé. Mandibules et tarses d’un brun rougeûtre. |

%# major. Long. 18 mil. Tête longue de 5 et large de 4,8 mill. comme chez la ©, mais plus excavée derrière. Ecaille comme chez la petite $, mais plus haute et moins épaisse. Ponctuation fort espacée. Du reste comme la Q et la petite ÿ.

©. Long. 24 mill. Mandibules fortement ponctuées, armées de 8 dents, faiblement convexes sur tout leur bord externe. Lobe de l’épistome rectangulaire. Tète plus longue que large, en trapèze allongé, médiocrement élargie derrière et largement concave à son bord postérieur. Thorax un peu plus large que la tête. Ecaille haute, biconvexe, plus de deux fois plus haute que l'épaisseur de sa base. Tibias bien plus larges que chez la petite ÿ, comprimés el cannelés, La ponctuation espacée qui fait presque défaut à la pelite % est assez abondante, fine, un peu effacée. Mandibules d'un brun foncé. Les ailes manquent. Du reste tous les caractères de la petite ÿ.

La seule grande % n’a pas élé prise avec les $ minor et la ©, mais provient de Kapema, Kipaila (D° SHEFFIELD NEAVE) et se trouve au musée du Cougo à Bruxelles. Le manque.

Cette belle espèce est parente du GC. Cæsar FOREL, mais bien distincte de lui par la forme de la tête. Les mandibules sont aussi plus larges, moins croisées et ont les dents plus courtes.

Polyrhachis Wellmani n. sp. —%. Long. 8 à 8,5 mill. Ressemble à s’y méprendre à la P. schistacea, GERST, typique, mais en diffère comme suit :

La tête a un bord postérieur légèrement plus marqué. L’épis- tome n’a pas de carène. Le thorax, surtout le pronotum, est plus étroit; les épines du pronotum sont plus rapprochées, moins divergentes et moins longues. L'écaille »’'a que deux fortes épines plus divergentes que chez schistacea et légèrement courbées en arrière à ses angles supérieurs; pas trace d'épines latérales.

En outre, l’écaille est bien plus épaisse au sommet, c’est-à dire plus convexe au haut de sa face antérieure, et les épines, au lieu d’être dirigées en haut, sont dirigées à la fois en haut et en arrière; pas trace non plus de dents entre les deux épines dont la disposition rapprochent cette espèce du groupe armuata, dives, etc., lors même qu'elle appartient à tous les autres égards au groupe relucens. Les pattes et les antennes sont un peu plus courtes que chez la schistacet; les scapes ne dépassent le bord occipital que de leur moitié (chez la schistacea de près des 2/3). Enfin l’épistome est plus

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luisant, superficiellement sculpté (chez la schistasea et subsp.

rugulosa caréné et mat, aussi un peu plus large).

A part cela, la forme, la sculpture, la couleur, la pubescence et la pilosité sont identiques à ceïles de la schistacea LyYpique à un tel point qu'on peut se demander s’il s’agit de parenté très proche, de mimélisme ou de convergence.

La schistacea babite surtout la côte orientale de l'Afrique tropicale; néanmoins j'en possède un exemplaire des bouches du Congo.

VII. Cremastogaster africains

Récoltés par MM. LAURENT et KoHL et transmis à moi par M. ANDRÉ

M. E. AnDré, à Gray, m'a prié de déterminer quelques Cremas- togaster du Congo récoltés par le Père Hermann KouL et le prof. LAuRENT, botaniste, dans des tiges de certaines plantes. Les voici :

Cremastogaster impressa EMERY. $. 111 et 116. Stanley- ville, Congo, dans les tiges de Bucherodendron speciosum et de Barteria fistulosa.

Cremastogaster africana MAYR. ÿ. 21, dans les tiges creuses de Cuvieria angolensis.

Cremastogaster africana MAYR, var. Winkleri n. var. Ë. Long. 2,8 à 4,6 mill. Plus grand que la forme typique, avec une carène plus nette au milieu du mesonotum, les épines plus robustes et le premier nœud plus large et plus arrondi; du reste identique. Le C. africana varie énormément. Le premier nœud est parfois tres arrondi devant et plus ou moins large ou allongé; les épines sont parfois grèles et pointues, parfois plus robustes et plus obtuses, tantôt plus longues, tantôt plus courtes, etc.

Cette variété a été récoltée d’abord sur des cacaotiers par M. WixkLer (Musée de Hambourg), à Victoria (Kamerum), puis au Congo (M. KouL, 10%, 105, 106, 108). Olombo, Eala, Bokala (Congo), dans les tiges creuses de Barteria Dewevrei, de Cuvieria angolensis et de Plectronia Laurenti.

Cremaslogaster africana MAYR, subsp. Laurenti n. subsp. 5. Long. 1,8 à 2,6 mill. Plus petit au contraire que la forme typique dont il diffère par sa très faible sculpture. Le corps entier est noir luisant. Le thorax et la tête sont en partie seulement faible- ment ridés ou réticulés. Les épines sont encore plus grêles et plus courtes que chez l'espèce typique; le premier nœud est en trapèze. Du reste comme le GC. afrieana typique. Congo, 107, 109, 110,

| LM " FRANS Te

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117. Bokula, Isangi, Stanleyville (Congo), dans les tiges creuses de Plectronia Laurenti et de Cuvieria angolensis.

Var. Zeta n. var. Ÿ. Identique de sculpture et de taille à la subsp. Laurenti, mais les funicules sont bruns au lieu d’avoir la deuxième moitié jaune comme chez le type de l’espèce et de la sous-espèce. Les épines sont aussi un peu plus longues.

Congo dans les tiges creuses d’une plante.

Cremastogaster Kohli n.sp. $. Long. 2,5 à 2,7 mill. Très semblable à l’érconspicua MAYR., dont il a l’échancrure thora- cique formant un enfoncement anguleux et médian de tout le thorax, ainsi que la forme du pédicule, avec le deuxième nœud profondément échancré derrière, mais sans sillon devant. Par contre, il en diffère par sa taille plus petite et plus ramassée, par son scape qui ne dépasse pas ou dépasse à peine le bord postérieur, par son mésonotum plat qui a une éminence médiane longitudinale devant(convexe, mais sans éminence niearène chez inconspicua). Le pronotum est aussi abrupt devant; subhorizontal derrière, un peu subbordé et subépaulé devant en haut; tandis qu'il est arrondi chez l’inconspicua.

Luisant, très finement et faiblement chagriné, avec des points épars. Thorax moins luisant, très finement ridé en long. Pilosité dressée presque nulle. Pubescence assez diluée, plus abondante sur les tibias et les scapes qui n’ont pas de poils dressés.

Très noir. Pattes et scapes d’un brun foncé. Mandibules, funicules et tarses d’un rouge brunâtre assez foncé. Les épines sont longues comme la moitié de leur intervalle et assez pointues. La tête est échancrée derrière, plus large que longue.

Ressemble au premier abord à l’africana, r. Laurenti, dont il diffère surtout par l’enfoncement du thorax qui le rapproche de l’inconspicua.

Stanleyville (KonL).

VIII. Fourmis du Congo récoltées par MM. Luya et KoL et reçues de M. WASMANN.

Dorylus (Anomma) Wilwerthi EMERY. J'et ÿ. Récoltés en- semble dans une même armée d'Anomma en août 1907 par M. LuyaA à Sankuru, Kassaï, Congo belge. Cette trouvaille confirme absolu- ment ce que j'ai dit plus haut; le correspond bien à celui que j'ai décrit ci-dessus comme de l'A. Wilhwerthi. Le { de cette espèce a aussi été récolté par M. KouL à St-Gabriel près Stanleyville.

Dorylus [Anomma)] nigricans ILLIGER v. funerea EM. 4. Sankuru, Kassai, Congo belge (LuJA).

FA

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Dorylus {Rhogmus] fimbriatus SAUGk. (ÿ. Sankuru (LüJA). Dorylus depilis EMERY. (. Sankuru (LuyA).

Dorylus moestus EMERY. «. Sankuru (LuyJA).

Cataulacus princeps EMERY. ÿ. Sankuru (LuJA).

Triglyphothrix mucidus n. sp. $. Long. 3,4 mill. Très voisin de gabonensis ANDRÉ, dont il diffère comme suit : Mandibules assez densément striées-ridées, sauf à lextrémité. Epistome bien plus largement échancré au milieu de son bord antérieur. Tête bien plus distinetement concave derrière, avec les angles postérieurs moins arrondis. Le scrobe pour les scapes est plus profond, plus distinctement bordé derrière, formant de côté une faible dépression pour les funicules. Les yeux sont ovales et convexes, ne formant pas de pointe en avanteten bas. Thorax plus large, moins convexe transversalement, surtout le pronotum. Epines à peine aussi longues que leur intervalle (plus longue que lui chez le gabonensis). Pétiole antérieur du premier nœud un peu plus court que le nœud (plus long chez le gabonensis).

Tête, thorax et pédicule mats, assez grossièrement et densément ridés-réticulés longitadinalement et en outre finement réticulés. Abdomen et membres lisses et luisants avec une ponctuation fine et espacée. |

Tout le corps, les pattes et les antennes densém'ent recouverts d’une longe pilosité blanchätre, laineuse el polyfide qui leur donne l’air d’être couverts de moisissure. Cette pilosité est bien plus longue, bien plus dense et bien plus polyfide que chez le gabonensis. Un seul poil peut se diviser en six, huit et même plus de branches, partout, même sur les tarses; sur le corps, chaque poil forme une mèche polytide.

D'un brun noirètre; pédicule plus clair. Pattes, antennes, mandi- bules, épistome et arêtes frontales roussätres.

Sankuru, Kassaï, Congo belge (LurA). Cette curieuse espèce est bien distincte de gabonensis ANDRÉ, sa voisine, par sa forte sculpture male, par sa pilosité dense et polyfide qui surenchérit sur celle de toutes les espèces du genre, enfin par la forme de la tête, du

scrobe, etc. Tetramorium aculeatum MAYR v. Wasmanni FOREL %, Q, d°. Sankuru (Luja). Mon Wusnaæmni n’est qu’une petite variété de

l'aculeatum avec des épines plus courtes. Chez la femelle, les épines

sont aussi plus courtes.

Cremastogaster Kohli n. sp. ÿ. Station de Romé près

. Stanlevville (KonL). Voir la description plus haut.

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Diplomorium Lujæ n. sp. ÿ. Long. 2,1 à 2,5 mill. Man- dibules fort étroites, à bord terminal extrêmement oblique, armé de 4 dents, parfois de 5. Elles sont lisses, luisantes, éparsément ponctuées. Epistome comme chez longipenne MAYR, convexe, sans dents ni carènes. Tête carrée, au moins aussi large que longue, aussi large devant que derrière, largement et faiblement échancrée derrière, à côtés faiblement convexes. Arêtes frontales courtes. Sillon frontal nul. Pas trace d’yeux. Les scapes atteignent le 5"° postérieur de la tête et sont un peu renflés dans leur moitié apicale. Antennes de 11 articles; massue très distinctement de 3 articles, dont le dernier est aussi long que les deux autres réunis. L’avant dernier n’est pas plus long que l’antépénultième. La massue est aussi longue que le reste du funicule, dont les articles 2 à 7 sont plus épais que longs. Chez une ou deux ÿ les antennes ont 10 ar- ticles. Suture promésonotale obsolète. Promésonotum un peu déprimé en dessus, mais les angles antérieurs sont arrondis. Echancrure mésoépinotale étroite, peu profonde, mais fort distincte. Face basale de l’épinotum étroite, à peine plus longue que la face déclive, plus longue que large, plus large derrière que devant. Epinotum absolument inerme; face déclive obtusément subbordée. Vus de dessus, les deux nœuds sont arrondis, aussi larges l’un que l’autre, à peine plus larges que longs. Le premier est un peu retréci devant, plus haut que le second, aussi long que son pétiole antérieur qui est mince. Abdomen ovale; pattes plutôt courtes; tarses antérieurs un peu épaissis et courts.

Lisse et luisant. Ponctuation de grosseur médiocre, piligère, abondante sur la tête, plus éparse ailleurs; les points sont un peu dorés sur la tête et le thorax. Pilosité dressée très éparse, jaune. Pubescence plus abondante, courte, jaunâtre, un peu soulevée, répandue partout. Les scapes et les tibias n’ont qu’une pubescence courte et oblique.

D'un jaune terne ; abdomen, pédicule et pattes d’un jaune pâle.

®.— Long. 13 mill. Mandibules lisses, avec quelques gros points, étroites, armées de trois dents. Tête en rectangle transver- sal, presque d’un quart plus large que longue. Antennes comme chez l’ouvrière, mais la massue plus courte que le reste du funicule et tous les articles de celui-ci un peu plus longs qu'épais. Yeux convexes, situés en arrière du milieu des côtés. Les scapes n’attei- gnent pas le bord postérieur de la tête. Thorax plus large que la tète. Nœuds plus larges que lôngs, le premier peu distinct de son très large pétiole antérieur.

Pubescence beaucoup plus diluée que chez l’ouvrière, de même que la ponctuation, surtout sur la tête; seuls les libias et les scapes sont de même; les poils sont d’un jaune roussâtre. D'un noir brun;

VA

PRET TANT ENS, 7

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mandibules, antennes, tibias, tarses et bord postérieur des segments

abdominaux d’un roux jaunâlre; cuisses et hanches brunes. Du reste comme l’ouvrière, malgré la différence énorme de la taille.

Les ailes ont une cellule cubitale et une cellule discoïdale. La nervure transverse s’unit au rameau cubilal externe seulement, loin du point de partage, comme chez les Solenopsis. La cellule radiale est étroite et absolument ouverte, si bien que le rameau cubital externe demeure absolument et jusqu’au bout parallèle à la nervure marginale. (Chez le D. longipenne MAYR, la cellule radiale est bien plus large et seulement un peu ouverte à son extrémité apicale.)Les ailes sont un peu jaunâtres, avec les nervures d’un brun jaunätre ; elles sont un peu moins longues que chez longipenne.

d Long. 6,7 à 7,7 mill. Mandibules étroites, longues, bidentées. Tète plus large que longue. Antennes de douze articles; scape court, deux fois plus long qu'épais. Premier article du funicule aussi épais que long; les autres cylindriques, subégaux, beaucoup plus longs qu’épais. Thorax fort large; pédicule plus aplati que chez la © ; premier nœud convexe devant. Penicilli avec un bouquet de poils au bout. Les trois paires de valvules génitaies longues et étroites ; les extérieures trois fois plus longues que larges. Epistome caréné. Dernier article des tarses dilaté.

Tête presque mate, irrégulièrement réticulée-ponctuée. Le reste luisant, plus ou moins lisse et très éparsement ponctué. Pilosité dressée roussâtre, abondante sur le mésonotum, moins ailleurs, nulle sur les tibias et les antennes qui sont pubescents.

Noir. Antennes, pattes et mandibules brunes. Ailes comme chez

cie ©: ;

Cette espèce est très distincte de longipenne et vient en partie réduire les caractères génériques donnés par MAYR, eu ajoutant ceux du çj' (voir descr. de l’espèce). Les antennes à massue distinc- tement triarticulée l’éloignent encore plus du genre Solenopsis, tandis que le (inconnu chez longipenne) se rapproche des Sole- nopsis par ses antennes de douze articles. Le polymorphisme rappelle celui des Carebara.

Sankura, Kassaï, Congo belge (Luja).

os

Œcophylla smaragdina F., subsp. longinoda LATR. #%, Sankura, Kassai, Congo belge (Luja).

Camponotus maculatus F., subsp. Solon FOREL. %, ©. Sankura, Kassaï, Congo belge (Luja).

=

Polyrhachis mililaris F. %. (Luja).

Sankura, Kassaï, Congo belge

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HÉTÉROCÉRES NOUVEAUX DE L’AMÉRIQUE DU SUD.

par Paul Dognin

NOCTUIDÆ

Cropia fuscoviridis sp. nov. 95 et 29 mill. Dessous des supérieures gris avec la base semée d’écailles brunâtres, puis et jusqu’avant le milieu d’écailles vert tendre, l’espace médian d’un gris cendré plus clair s’élargissant en face de la cellule et finis- sant en pointe sur le bord interne, la région terminale brune; toutes ces tonalités non uniformes mais plus ou moins semées d'écailles de teintes variées. Sur ces contrefonds traversent une antémédiane noire, trois fois coudée extérieurement, les deux pointes rentrant sur la sous-costale et la sous-médiane; une mé- diane plus épaisse, noire, légèrement arrondie et dentée vers le bord interne ; une postmédiane également noire, interrompue, irré- gulière et moins bien dessinée; la côte, outre ces lignes, mar- quée d’une tache subbasilaire, de deux taches entre la seconde et la troisième lignes, de deux taches et d'une irroration noire sous- costale après cette dernière; bord terminal marqué de points noirs dans les creux intranervuraux; la frange brunâtre. Dessus des infé- rieures brun marron avec l'indication de deux lignes transversales marquées par des points bruns au bord abdominal (une postmé- diane et une subterminale), entre ces points un espace clair; la frange brunâtre. Dessous des quatre ailes brun, la côte des supé- rieures coupée de clair, les inférieures avec un point discoïdal diffus et une postmédiane sinuée qui se continue indistincte aux premières ailes. Tète et dessus du corps bruns, les ptérygodes mêlés de quelques écailles vertes.

Guyane anglaise; deux ?9.

NOTODONTIDÆ

Nystalea multiplex sp. nov. 53 et 55 mill. Fond des ailes brun lilacé, marbré d’olivâtre et de crème terreux dans la cel- lule, les espaces médian, apical et terminal de la 4 à l’angle, traversés par une foule de lignes olivâtres indistinctes, irrégulières et qui se perdent dans le chaos des marbrures, la côte coupée de nombreux points olivâtres; une petite touffe basilaire de poils à extrémités noires entre la médiane et la sous-médiane. Une tache oblongue, renflée au centre, olivatre, liserée de noir sur la discocellulaire, est précédée dans la cellule d’une barre noire bordée de clair intérieu- rement; deux grosses taches arrondies, la supérieure entre 5 ets,

FACE

_l'inférieure de 2 à 4 tiennent le milieu entre la cellule et le bord, ces

taches sont d’un olive dégradé et bordées de noir intérieurement, de blanc extérieurement, les nervures coupées de noir et de blanc dans leur espace; elles sont suivies d’une ligne crème dentée puis d’une subterminale noire, épaissie et légèrement flexueuse et irré- gulière de 8 à 3, dentée de 3 à l’angle; extrémités nervurales crè- meuses émettant des poils crème dans la frange brune, celle-ci coupée de brun et de crème en dessous de 5. Inférieures blanchâtres largement bordées de noiràtre, le bord abdominal et la frange blanchâtres. Dessous des supérieures noirâtre avec le bord terminal en partie blanchâtre, la seconde moitié de la côte etla frange coupées de blanc et de noiràtre. Dessous des infé rieures blanchätre avec

une bordure terminale noirâtre laissant l’apex blanchâtre; frange

blanchätre. Dessus du corps brun, poitrine roussàtre, dessous de

"l'abdomen blanchätre, la touffe anale brune coupée de blanchâtre.

St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux Port de sequora Scns.

? Pentobesa falsimonia sp. nov. 536 mill. Dessus des supérieures noir charbonneux avec des éclaircies brun ochracé au bord interne, au centre sous la cellule et le long du bord terminal; une éclaircie encore plus claire occupe l'extrémité de la cellule et remonte en S’élargissant extérieurement sur la côte. L’aile est tra- versée par une série antémédiane de gros traits intranervuraux noirs, étagés, plus éloignée de la base à la côte qu’au bord interne, une seconde série de traits semblables part de la côte sous l’extré- mité de la tache claire, oblique extérieurement jusqu’à la 4 puis rentre intérieurement pour aboutir vers le second tiers du bord; région terminale claire coupée par une série de traits intranervuraux noirs; frange brune. Dessus des inférieures légérement noirâtre, la frange plus päle. Dessous des supérieures noirâtre pâle avec un vague rappel de la tache costale du dessus; dessous des inférieures plus päle. Tête et thorax noirs.

St-Laurent du Maroni, Guyane française; un {.

S'écarte du genre Pentobesa par l'absence de toufle sur la tête, la touffe anale non bifide, la 8 des secondes ailes bien écartée quittant la cellule au milieu.

Proelymiotis apicenotata sp. nov. 42 mill. Dessus des supérieures brun à reflets violacés surtout dans l’espace sous-médian basilaire qui est, en outre, taché d’olivâätre; une touffe basilaire sous- médiane de poils à extrémité noire; des traces de lignes transver- sales indistinctes, plus pâles; un point discoïdal noir bordé de clair, extérieurement et précédé d’un petit point cellulaire noir; une série

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sublerminale de points ou chevrons intranervuraux noirs assis sur des stries plus claires; le dernier tiers de la côte coupé de points ochracés, le dernier point avant l’apex se dilatant en une lache ochracée appuyée extérieurement surundes points subterminaux et intérieurement sur le sommet d’une très grosse tache subapicale noire, arrondie, quidescend jusqu’à la 4; la frange colorée, plus pâle à l'extrémité des nervures. Dessus des inférieures d’un brun plus noir, la frange pâle. Dessous des quatre ailes brun, lextrémité de la côte des supérieures avec les points du dessus, le dernier se dila- tant également; les franges concolores, plus pâles sur les nervures. Thorax brun; dessus de l’abdomen noir comme le dessus des secondes ailes; pattes garnies de poils épais. ; St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux

Lysana parvipuncta sp. nov. 537 mill. Supérieures avec le bord terminal renflé, d’un ochracé terreux, les nervures teintées de brun et avec les dessins bruns suivants : un rappel par- tiel de l’extrabasilaire; une ligne épaisse, oblique, interrompue dans la cellule, quittant la côte au premier quart et suivant la 2 presque jusque vers son milieu, surmontée à son extrémité par deux chevrons géminés (entre 2 et 4) suivis d’une ombre brune surmontéede ferrugineux etencore d’une plus petite ombre brune, le tout oblique et formant comme une seconde ligne entre l'extrémité de la première et l’apex; un point triangulaire blanc vif assis sur la 5 avant la seconde ligne, la pointe dirigée sur la cellule; une série subterminale de traits intranervuraux bruns disposés un peu dans tous les sens; la côte coupée de clair au dernier liers; la frange couleur du fond. Dessus des inférieures noirâtre, la frange pale. Dessous des quatre ailes noirâtre pâle, la côte des premières ailes ochracée, la première moitié des secondes ailes blanchâtre. Tête et thorax ochracé terreux ; dessus de l’abdomen noirâtre.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane francaise; une ©.

Lysana oculata sp. nov. 42 mill. Dessus des supérieures olivâtre, grisant et brunissant par place, traversé par diverses lignes peu distinctes : une antémédiane brune géminée et che- vronnée, légèrement arrondie; une postmédiane également véminée qui se devine plutôt qu’elle ne se voit, coupant les ner- vures de traits bruns et blancs et semant en arrière sur la 5 comme un petit œil composé d’un trait extérieur noir, d’un trait central blanc appuyé sur une petite ombre interne brune. La ligne post- médiane suivie d’un point noir entre la 4 et la 2, d’une irroration poire entre 4 et 6, surmontée d’un point noir entre 6 et 7, enfin d’une ligne sinueuse blanche précédant une série subterminale de

dl nat ne de te ie nl 4 à 2 074 - - .

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traits intranervuraux noirs. Une ombre terminale noire entre chaque nervure se prolongeant sur la frange qui est olivâlie aux extrémités nervurales. La côte coupée de brun par le départ des lignes dans les deux premiers tiers, puis régulièrement au dernier tiers. On devine une ombre qui, partant de la côte sur la première ligne, suit la 2 sur son départ. Dessus des inférieures noirâtre, la frange pâle. Dessous des quatre ailes noirätre avec une bordure ter- minale et la moitié interne des secondes ailes pâle.

Rio Grande do Sul, Brésil; une ©.

Marthula albopunctata sp. nov. —- 98 mill. Supérieures avec la moitié supérieure brun marron, la moitié interne brun lilacé, traversées par les lignes usuelles ochracé pâle : une extra- basilaire coudée intérieurement sur la médiane; une antémédiane légèrement arrondie; une postmédiane coudée au départ de la côte et plus rapprochée au bord interne; la quatrième ligne au dernier quart assez parallèle au bord. La cellule avec trois assez gros points noirs formant triangle, un cellulaire sous la sous-costale, les deux autres à chaque bout de la discocellulaire, celui du bas pointé de blanc; une série sublerminale de points intranervuraux blancs bordés intérieurement de noir, celui entre 4 et 5 plus gros. Dessus des inférieures noirâtre. Franges pâles. Dessous des quatre ailes brunâtre, les bords terminaux et le bord costal des secondes ailes largement pàles. Palpes, tête et vertex entre les antennes ochre vif; vertex après les antennes brun; ptérygodes et seconde partie du thorax lilacé; collier et devant du thorax marron vif; dessus et extrémité de l'abdomen noirâtres.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une ©.

Poresta striolata sp. nov. 39 mill. Dessus des supé- rieures brun entièrement couvert de stries transversales plus claires avec une large tache discocellulaire d’un ton légèrement plus sombre; une ligne longitudinale interne blanc rosé à bord supérieur lilacé, droite, allant de la base au bord terminal un peu au-dessus de l'angle ; une ligne brune extérieurement, ochracée intérieurement, assise un peu avant le second tiers extérieur sur la première ligne, transversale et droite jusqu’au-dessus de la 6, puis se recourbant pour alteindre le bord terminal en dessous de l’apex; une série intranervurale de points subterminaux noirs ponctués de blanc extérieurement, enfin la frange concolore. Dessus des inférieures brun uni, la frange brune, à l’angle anal, blanche ailleurs. Dessous des supérieures brun avec une large bordure terminale et la côte plus claires; dessous des inférieures brunâtre, le bord abdominal

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plus pile. Palpes, tête et dessus du corps bruns; dessous et pattes . brunätres.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une 9.

Espèce très voisine de sericea SGHS, mais à supérieures plus larges et la seconde ligne toute différente, celle-ci étant, chez serice«, droite de l’apex jusque vers le milieu de la première ligne interne.

Dasylophia russula sp. nov. 45 mill. Dessus des supé- rieures chamois rougeûtre, plus vif dans.la première partie de l'aile avec une foule de traits longitudinaux brun noir; un basilaire par- courant la moitié de l’espace sousmédian suivi de deux traits géminés quittant la 1 pour s'arrêter avant la 2 puis d’un troisième trait terminant sur le bord interne la ligne postmédiane claire arrondie usuelle au groupe et qui vient aboutir sous côte au troisième quart; une série de traits intranervuraux suivis de traits terminaux s’épaisissant vers l’apex et accompagnés de traits blancs vers le bord; un assez gros point subterminal blane coupé de noir entre 2 et 3. Nervures sablées de noir. Frange claire coupée de poils noirs. Inférieures un peu hyalines et leurs franges blanches. Dessous des premières ailes blanc. Tête et collier ochracés; thorax et ptérygodes brun rougeûtre; dessus de l'abdomen grisant; des- sous blanc jaunissant.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un «.

Hippia albopicta sp. nov. 3 mill. Supérieures avec l’extrème bord costal, le tiers basilaire et la région interne gris olivâtre, très légèrement incurvée intérieurement, mais sans aucune dentelure, les sablures de la côte enfumant le bord supérieur; un tout petit point apical noir à l’extrémité de la bande blanche; région interne sous cette bande brun olivâtre; une série de lignes dentées noires, peu distinctes sauf vers le bord interne et se traduisant en partie par des points nervuraux (basilaire, antémédians, deux post- médians); une série de chevrons terminaux noirs émettant un point de chaque côté des nervures; la frange concolore. Dessus des inférieures noirâtre, la frange à peine plus pâle. Dessous des pre- mières ailes noirâtre avec une éclaircie terminale sous l’apex ; dessous des secondes ailes blanchâtre dans les régions costale et abdominale, enfumé au bord terminal dans la moitié inférieure.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 4j.

Hippia viridans sp. nov. 39 mill. Dessus des supé- rieures mélangé de verdätre, d’olivätre, de brunâtre et de rous-

LR | | _sûtre avec une éclaircie blanchâtre sur la discoïdale et, la précé dant immédiatement, une ombre noirâtre, oblique et transversale, n’atteignant pas la côte et cessant sur la 9, suivie par un point entre 2 et 1. L’aile est traversée par une foule de lignes noires parmi lesquelles se distinguent une basilaire géminée irrégulière, une antémédiane géminée arrondie et dentée, une postmédiane dentée rentrant sous la cellule immédiatement suivie d'une série nervurale de points noirs à centre blanc puis, plus loin, d’une ligne zigzaguée blanchâtre liserée de noirâtre, ce liseré se transformant en ombre de 3 à 7; une série subterminale de traits intranervuraux noirs épais; le bord terminal coupé de noir de chaque côté des nervures, la frange rousseâtre mêlée de poils noirs. Sur la discocellulaire une tache irrégulière blanche liserée de noir et coupée par le pli. Dessus des inférieures noirâtre, la frange pâle. Dessous des supérieures noirâlre, la côte pâle coupée de noirâtre dans la moitié extérieure, le bord terminal avec une rangée de points intranervuraux plus sombres, l'extrémité desnervures garnie d’une touffe claire. Dessous des inférieures pâle avec l’indicalion d’une ligne centrale et une large bande terminale noirâtre, la frange pâle. Touffe sur le vertex et collier marron; thorax olivâtre; touffe dorsale sur le premier anneau marron coupé de clair; dessus de l’abdomen noirâtre.

Rio Grande do Sul, Brésil; un (.

Espèce excessivement voisine de cilla Dax. de la Guyane, de tons plus vifs; les lignes quoiqu’analogues ne sont pas identiques, dans cilla par exemple les traits subterminaux forment entre 4 et 6 un accent circonflexe la pointe en dedans, dans véridans ces deux mêmes traits sont à peine inclinés. Cette série de traits est précédée intérieurement dans cilla d’une seconde série de traits et points intranervuraux noirs bien marqués dans la région costale et qui ne se retrouve pas dans viridans, etc.

Sa!luca virens sp. nov. 29 mill. Dessus des supérieures d’un beau vert tendre avec les dessins noirs suivants : une ligne basilaire interrompue et irrégulière; une série antémédiane de points intranervuraux, oblique intérieurement; une ligne extra- cellulaire deux fois coudée extérieurement entre 3 et 4, 6 et 7, de points noirs liserés intérieurement de blanc; une série intraner- vurale de points subterminaux. Dessus des inférieures gris blond. Dessous des quatre ailes vert très pâle sans dessin. Palpes bruns à dessous et extrémité ochracés; front brunâtre ; vertex blanc entre les antennes puis vert pâle ; thorax et départ de l’abdomen vert pâle mêlé de poils blancs; abdomen ochracé avec quelques poils verts en dessus.

Guyane anglaise ; un 4.

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Quelques détails peuvent manquér à cette description car l’insecté est défraichi, mais les dessins en sont si simples que je le crois facilement reconnaissable.

Skaphita crocea sp. nov. 36 mill. Dessus des supé- rieures ochre vif lavé de brunâtre au premier tiers de l’aile et sur le second tiers costal, avec les traces de deux lignes géminées bru- nâtres, antémédiane et postmédiane et les points brun noir suivants; plusieurs basilaires sous la côte, une série antémédiane géminée assise sur la première ligne et coudée extérieurement dans la cellule, une série subterminale de points allongés entre la 1 et la 7 rentrant intérieurement entre 5 et 6 et surtout entre 4et5; la frange conco- lore portant un gros point noir aux extrémités nervurales. En outre, un gros point assis au départ de la 2, relie les deux points supérieurs de la première ligne aux points postmédian et subterminal situés entre la 1 et la 2 et cette suite forme une ligne absolument droite et ininterrompue de la côte à l’angle interne. Dessus des inférieures ochracé avec une bordure terminale noirätre, la frange pâle. Dessous des quatre ailes ochracé, un peu hyalin et laissant voir une partie des dessins du dessus. Palpes ochre vif, le départ et dessus bruns; tête, dessus du corps et pattes ochre taché de brun.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un (.

Dicentria simplex sp. nov. 29 mill. Dessus des supé- rieures ochre terreux pâle avec un assez gros point noir sur la discoïdale immédiatement en dessous de la 5; côte saupoudrée de noir sauf à la base ; une irroration noire extérieure à la cellule de la 2 à la côte; un trait noir basilaire sous la médiane; deux points subterminaux noirs en dessus et en dessous de la 2; un trait longi- tudinal clair se voyant plus ou moins selon l’angle entre 5 et 6; la frange concolore mêlée de quelques poils noirs Dessus des supé- rieures et frange blanchâtres, le bord abdominal et l’angle jaunis- sant. Dessous sans dessin apparent, la côte des supérieures ombrée de noir au centre et marquée de points au troisième quart.

Paraguay; un j.

Cette espèce rappelle phraortes DRUCE, mais les supérieures ont le bord interne plus droit, l’angle moins obtus, le bord terminal non denté; le corps est plus petit, dépassant à peine les ailes.

Heterocampa viridiflava sp. nov. 39 à 41 mill. Dessus des supérieures d’un vert jaunàâtre, certainement plus vif à l’état frais, coupé par les dessins suivants, brunâtres lilacés plus ou moins liserés ou accompagnés de noir; une bordure interne; une basilaire

dans la région souscostale; une antémédiane très irrégulière; une large médiane partant sous la côte, semant comme un œil accompa- gné de poils blancs sur la discocellulaire, puis se dirigeant oblique- ment sur l’angle interne; une irroration sous la cellule reliant la seconde et la troisième ligne; une large subterminale rentrant intérieurement sur la 2 et 4 et 5, après laquelle les nervures sont noires. Frange brunâtre lilacé. En outre, la région postmédiane verte est traversée par une fine ligne géminée et dentée à peine distincte. Dessus des inférieures noirâtre à bord costal coupé au second tiers par un commencement de ligne brunâtre lilacé liseré de noir, la côte brunâtre intérieurement, verdâtre de la ligne à l’apex; la frange plus pâle. Dessous des quatre ailes noirâtre, les franges plus pâles, coupées de sombre aux nervures. Première paire de pattes, tête, thorax et touffe anale vert jaunâtre ; dessus de l’abdomen noirâtre. ;

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 99.

Heterocampa normula sp. nov. 39 mill. Dessus des supérieures d’un blond brun fortement saupoudré de blanc avec une irroration brune en forme de coin qui, large au bord terminal entre 4 et 7, s'enfonce dans l’aile en diminuant jusqu’à l’angle infé- rieur de la cellule à la naissance de la 2, une irroration irrégulière blanche partant de la cellule en dessus lui succède et finit la traversée de l’aile jusqu’à la base au bord interne. La côte est coupée par le départ de diverses lignes qui restent indistinctes dans l'aile, ne marquant leur passage (l’antémédiane et la postmédiane) que par quelques points nervuraux blancs dans l’espace brun ou noirs dans l’espace blanchâtre. Deux points noirs discoïdaux, séparés. Frange blanchätre plus sombre à l’apex, coupée de brun aux extrémités nervurales. Dessus des inférieures noirâtre, le bord abdominal plus clair, la frange blanche. Dessous des supérieures noirâtre, l'extrémité costale coupée par trois points noirs et blan- chissant, ainsi que le bord terminal; la frange comme en dessus. Dessous des inférieurs noirâtre avecla région abdominale et la frange blanches. Tête et dessus du corps brunâtres, mêlés de longs poils blancs au bas du thorax.

Pérou; un (. Cette espèce rappelle Heterocampa notabilis Scas. de Guyane, que je ne connais pas en nature.

Malocampa albimacula sp. nov. 31 mill. Dessus des supérieures brun marron avec une très vague indication de lignes transversales plus sombres; une très large irroration subbasilaire

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIlt, à 111 1909, 6

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assise sur le bord interne et montant sous la médiane, blanche accompagnée de brun à l’intérieur et sur le bord; une seconde irroration analogue, mais plus pelile à l’angle interne, brune inté- rieurement puis blanche; la discoïdale coupée par deux points bruns, le plus petit au sommet, le plus gros à la base; une série terminale de petits points bruns accompagnés de quelques poils blancs; l’extrémité costale coupée de points clairs; la frange couleur du fond. Dessus des inférieures bran, la frange päle coupée de brun sur un point anal sombre. Dessous des quatre ailes noirâtre, blanchissant dans la moitié basilaire et abdominale des secondes ailes. Palpes, tête et thorax brun marron; dessus de l’abdomen brun; dessous du corps pâle.

Saint-Laurent du Maroni, Güvane française; un (.

Gisara complicata sp. nov. 51 mill. Supérieures avec la région basilaire et la moitié inférieure de la région terminale d’un crème ochracé, le reste de l’aile brun terreux, avec des marbrures violacées ou verdâtres le long de la côte,sur les sous-costale et sous- médiane, dans la région médiane et sur les 5, 6 et 7 jusqu’au bord, traversées par plusieurs lignes géminées, irrégulières, noir brun accompagné d’ochracé qui se distinguent avec assez de difficulté; une extrabasilaire, coudée en dehors; une antémédiane oblique et plus éloignée au bord interne; une extracellulaire bien chevronnée, le chevron entre 4 et 5 lançant intérieurement une pointe ochracée et plusieurs traits noirs extérieurs, nervuraux sur 2 et 3, intraner- vuraux entre # et 7. Ces chevrons sont suivis d’une fine ligne ochracée qui émet un double trait subapical et traverse la partie claire terminale, puis d’une fine terminale dentée noire. Une série terminale de points noirs intranervuraux; la frange ochracée et noire aux extrémités nervurales. Un gros point noir sur le départ inférieur de la discoïdale, un plus petit sur le départ supérieur, ce dernier précédé dans la cellule par deux autres points encore plus petits, le tout formant triangle. La côte coupée de traits clairs au quart subapical. Dessus des inférieures noirâtre, plus clair à la base et au bord abdominal, avec un trait noir coupé de clair à l’angle, trait qui donne naissance à une line postmédiane pâle; la frange blanchâtre. Dessous des premières ailes noirâtre, la côte coupée de clair au troisième quart et avec un trait subapical pâle, le bord terminal festonné de chevrons pâles à pointe intranervurale. Des- sous des secondes ailes blanchâtre, les régions costale et terminale noirâtres. Vertex et collier brun noir; thorax crèmeux, le centre brunissant.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 44.

Cette espèce a le troisième article des palpes assez court et les cuisses poilues.

Gisara albolimbata sp. nov. 55 mill. Dessus des supé- rieures marron clair, strié de noir surtout le long de la côte, dans la région subterminale et au bord interne, le bord terminal avec une large bande blanc d'argent, terni à l’apex, irrégulièrement sinuée à l’intérieur et contenant une série intranervurale de points subter- minaux noirs. L’aile contient, en outre, une ligne basilaire noire interrompue, deux points discoïdaux noirs séparés et une ligne postmédiane de taches intranervurales noires. Frange blanche coupée par une touffe de poils noirs de chaque côté des nervures. Dessus des inférieures noirâtre, la frange éclairée par quelques poils blancs. Dessous des supérieures brunâtres, la côte ochracée striée de noir, le bord terminal avec une triple rangée de points intranervuraux, ochracés au bord et à l’intérieur, noirâtres au centre, la frange plus noire qu’en dessus. Dessous des secondes ailes blanchâtre, la côte et le bord terminal vers l’apex rembrunis, la frange blanche jusqu'à la 2, coupée de noir de Ja 2 à l’apex. Dessus de l’abdomen noirälre avec une brosse de poils au départ.

Caracas, Venezuela; un (.

Boriza lignosa sp. nov. (4 46, ©Q 48 mill. Dessus des supérieures fauve chez le ç«;, d'une tonalité brune chez la 9, avec une ombre plus foncée partant de la région sousmédiane pour se perdre dans la région extracellulaire et une ombre subterminale, les dessins brun noir; un gros point sous la cellule entre 2 et 3 faisant partie d’une ligne postmédiane de points intranervuraux ; une série subterminale de traits également intranervuraux, celui entre 2 et 3 plus gros, celui entre 3 et 4 manquant et remplacé par un trait clair; une série de chevrons terminaux; les nervures marquées de brun; la frange blanchätre mêlée de poils bruns. Individus frais avec la côte marquée de traits obliques et plusieurs traits che- vronnés au dernier quart du bord interne. Dessus des inférieures blanc, l'extrémité des nervures et le bord terminal légèrement noirâtres chez le , avec une large bande terminale chez la 9, l’angle anal avec un trait noir coupé de blanc; la frange blanche sauf à l’angle. Dessous des supérieures noirâtre, la frange pâle; dessous des inférieures blanc chez le ', avec une bande noirâtre terminale chez la ®.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux dj et

trois 90.

Blera rubiginosa sp. nov. 44 mill. Dessus des supé-

SA

rieures gris argenté fortement saupoudré d'atomes rouxlet ftra- versé de dessins roux en sorte que le bord terminal seul reste à peu près de la couleur du fond. Le premier tiers est entièrement cou- vert de lignes indistinctes diluées, tourmentées, parallèles, dont la dernière a, en partie, un liseré de brun; une série de postmédianes analogues finissent par se coaguler au dernier quart en une bande rousse, interrompue entre 3 et 4, précédée d’une ligne brune et bordée extérieurement d’une ligne blanche; le bord terminal argenté est traversé par une série de chevrons bruns avec les extré- mités nervurales et leurs franges brunes, le reste de la frange blanche. Un large trait blanc en S sur la discocellulaire précédé par un point cellulaire blanc. Dessus des supérieures blanchâtre dans la première moitié, noirâtre dans la moitié terminale, avec un trait anal blanc et noir et la frange blanchätre. Dessous des supé- rieures roussâtre, les bords interne et terminal blanchâtres; des- sous des inférieures blanchätre avec une bordure costale et terminale noirâtres. Palpes, tête, collier et milieu du thorax roux; côtés du thorax et dernier tiers de l’abdomen en dessus gris argenté.

St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 44.

Cette espèce se placera tout auprès de Blera hymen DyaAR dont elle semble un développement.

Phastia rufolineata sp. nov. 28 et 32 mill. Dessus des supérieures gris saupoudré d’atomes noirs et roux, traversé par deux larges bandes; une antémédiane lisérée de noir de chaque côté, à centre roux, à bords irréguliers, assez droite de la côté au pli sousmédian puis ne se complétant de au bord interne que par un double chevron noir à peine indiqué mais celui-ci est précédé à l’intérieur par une grosse tache rousse liserée de noir; une postmédiane plus large encore, bordée de noir intérieurement, le roux du centre se diffusant extérieurement; étranglée entre 3 et 4; un trait noir discoïdal, surmonté à la côte par un commence- ment de ligne noire, la région centrale s’éclairant de roussâtre ; une série sublerminale de chevrons intranervuraux noirs éclairés de blanc en dedans, de roussâtre en dehors; le bord interne coupé de noir de chaque côté des nervures; la frange couleur du fond. Des- sus des inférieures noirâtre, la frange blanche. Dessous des supé- rieures noirâtre, la côte, le bord interne et la frange pâles; dessous des secondes ailes et franges blanchâtres avec un petit point discoï- dal et une bordure subterminale de la 2 à la 7 noirâtres. Tête et thorax gris, collier fortement mêlé de roux.

St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux jf.

Rifargia maculata sp. nov. 50 mill. Dessus des supé- rieures olivätre, les dessins brun noir. La côte coupée assez régu- lièrement par une foule de traits, commencements de lignes qui se perdent dans le fond des ailes pour la plupart; on distingue une extrabasilaire complète, régulièrement arrondie, émettant une tache extérieure sousmédiane teintée de violacé; plusieurs antémé- dianes dentées ne laissant guère que des points nervuraux sur leur passage ; trois points noirs pointés de clair, séparés, en triangle, à l'extrémité de la cellule; une postmédi ne arrondie extérieurement bien dentée, suivie d’une série de quatre ou cinq points nervuraux noirs et blancs alternés au milieu desquels se détachent trois taches noires lavées de lilacé, la première entre 3 et 4, les deux autres se succédant entre 6, 7 et 8; une subterminale pâle, irrégulière; une série terminale de points intranervuraux noirs; la frange couleur du fond; on remarque, en outre, une petite irroration lilacée sous la cellule entre 2 et 5. Dessus des inférieures noirâtre avec un trait noir coupé de blanc à l’angle anal, la frange blanchâtre. Dessous des quatre ailes noirâtre avec la côte et les bords terminal et interne aux supérieures, terminal et abdominal aux inférieures, ainsi que les franges blanchâtres, la côte des supérieures coupée de noirâtre dans la seconde moitié.

St-Laurent du Maroni, Guyane française; un 4.

Rifargia grandimacula sp. nov. 42 mill. Dessus des supérieures gris argenté finement sablé de gris brun, traversé par les lignes brunes suivantes : une basilaire qui n’atteint pas le bord terminal; une antémédiane géminée, dentée, quittant la côte au premier quart pour se diriger obliquement vers la postmédiane qu'elle rejoint dans l’espace sousmédian ; un commencement de médiane; une postmédiane également géminée et dentée, mar- quant bien son passage par des points nervuraux, légèrement incurvée intérieurement sous‘la 3; une irroration linéaire subter- minale sinuée; une série terminale de points intranervuraux. Extrémité de la cellule marquée d’un demi-cerele noir fortement indiqué et que projette une ombre d’un noir plus pâle (ainsi que le ferait une lanterne sourde) de la 5 à la 6 jusqu'à la postmédiane, le sommet de celle-ci se rembrunissant dans la région costale; la côte coupée de gros points noirs au dernier quart; la frange blanchätre coupée de brun aux extrémités nervurales. Dessus des inférieures noirâtre, l'angle anal coupé d’un trait plus sombre surmonté de blanc, la frange blanchätre Dessous des quatre ailes noirâtre, le bord abdominal des secondes ailes blanchätre, la côte des supé- rieures et les franges comme en dessus.

St-Laurent du Maroni, Guvane française; une 9.

Ressemble à Malocampa gemonia Scus, d’après la description.

86

Rifargia spontiva sp. nov. 49 mill. Dessus des supé- rieures blanc verdâtre traversé par une basilaire oblique qui, simplement géminée au départ de la côte à la base, se dédouble en deux lignes géminées sous la médiane pour aboutir au bord interne assez loin de la base, les lignes extérieures noir olive, les inté- rieures rousses ; une très large bande oblique d’un olive plus sou- tenu que le fond, à bords irréguliers, part du premier quart de la côte pour se fondre dans le fond entre 2 et 3; une forte irroration triangulaire d’un olive plus sombre encore occupe la région costale du sommet de la cellule jusque peu avant l’apex et la côte est coupée dans cet espace par six traits olive. Sur ces dessins traversent trois lignes antémédianes également chevronnées à peine distinctes en partie rousses et quatre postmédianes également chevronnées, les trois dernières punctiformes semantdes points olive sur les nervures blanches, l’espace entre les seconde et troisième lignes en partie lavé de roux et formant ainsi des chevrons roux au bord interne, entre le pli sousmédian et la 2 et entre la 3 et la 8. Une subterminale blanche rentrant'sur 2 et sur 5, l’espace terminal qui la suit d’un olivâtre plus sombre avec une série intranervurale de chevrons olive à centre blanc; la frange blanche mêlée de poils roux. Dessus des inférieures noirâtre avec un trait anal plus sombre coupé de blane, la frange blanche. Dessous des supérieures noirâtre, la côte et le bord interne ochracés, avec une éclaircie apicale et la frange blanches. Dessous des inférieures ochracé avec une large bande terminale noirâtre et la frange blanche. é

St-Laurent du Maroni, Guyanne française ; un .

Rifargia incisura sp. nov. 57 miil. Dessus des supé- rieures brun avec les régions costale et extracellulaire, le milieu du bord interne et deux taches subterminales entre 2 et 4 marbrés de verdâtre et de gris avec, sous un certain angle, un reflet lilacé s'étendant presque Jusque sur toute l’aile à l'exception du bord ter- minal. Qua're lignes transversales géminées bien indiquées : une extrabasilaire dessinée seulement sur la côte; une antémédiane tremblée coupant l'aile en droite ligne; deux postmédianes paral- lèles, obliques dans la région extracellulaire, rentrant vivement par un chevron entre 3 et 2 puis descendant, assez droites sur le bord interne; une ligne pâle, irrégulière, rentrant sur 2 et sur 5 suivie d’une fine subterminale noire, assez droite jusqu’à la 4 puis che- vronnée de à l’angle; le bord estompé de taches terminales concolores; la frange brune. Dessus des inférieures brun avec un trait anal noir coupé de blanc, une ligne centrale et terminale estompées en pâle, la frange concolore. Dessous des supérieures grisant, la côte ochracée marquée de deux points, du second part

une ligne postmédiane d’ombres punctiformes intranervurales, le bord terminal pâle, la frange brune; dessous des secondes ailes blanchâtre garni de poils jaunissant, avec une ligne postmédiane comme aux premières ailes.

St-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4.

Rifargia exarmata sp. nov. 4j 36 et 39 © 41 mill. Dessus des supérieures brun avec, sous un certain angle, un pâle reflet lilacé sur une partie de l’aile, le long du bord interne notam- ment; les nervures ressortant partiellement en noir La côte coupée par des ombres qui se perdent peu après, ces ombres accompagnées d’irrorations costales blanches au sommet de la cellule; une seconde irroration blanche à l’apex. Lignes indistinctes; on devine une anté- médiane géminée; une postmédiane dentée dont une dent rentrant entre #4 et 5; une fine subterminale pâle; un petit point cellulaire noir et trois autres également noirs à l’extrémité de la cellule. ces points accompagnés de quelques écailles blanches; un gros trait longitudinal noir suivi d’une touffe blanche dans la frange entre 2 et 1, cette dernière nervure également bien marquée en noir en des- sous du trait; frange brune avec une petite touffe blanche à l’extré- mité de chaque nervure. Dessus des inférieures brun noirâtre, plus pâle dans la première moitié, avec un trait anal noir coupé de blanc et la frange blanchâtre. Dessous des supérieures brun-noirâtre, la côte et l'extrême bord terminal ochracés, la frange päle. Dessous des secondes ailes ochracé à la base et dans la région abdominale avec une large bordure costale et terminale brun-noirâtre et la frange pâle.

St-Laurent du Maroni, Guyane française; deux 4j, une ©. Cette espèce est fort voisine des tulira SCHS, discrepans Scus et sator DGx. On l’en distinguera par la teinte de ses supérieures plus uniforme et les deux traits noirs superposés à l’angle interne. Erarmata n’a pas lirroration ferrugineuse basilaire de discrepans Scus et sator DGx. est beaucoup plus marbré et porte ün trait subbasilaire noir sous- médian absent dans exarmata.

GEOMETRIDÆ

Aplodes delicatula sp. nov. 12 mill. Ailes semihyalines d’un vert très pâle, les écailles vertes clairsemées et très régulière- ment striées ; les ailes presqu’entièrement couvertes de lignes trans- versales blanches, irrégulières et fragmentées parmi lesquelles la subterminale se voit mieux indiquée. FrangeS concolores. Dessous de même tonalité verte très pâle, uni, sans dessins.

St-Laurent du Maroni, Guyane française; un .

88

Gelasma punctilinea sp. nov. 17 mill. -- Dessus des quatre ailes d’un-vert mousse pâle ; les supérieures avec la côte finement jaune, striée de brun et deux lignes, antémédiane et postmédiane, de points nervuraux blanes, la seconde arrondie entre 2 et 5; les inférieures avec la seconde ligne seulement, s’arrondissant de même. Bords terminaux avec un tout petit point blanc aux extré- mités nervurales; les franges plus pâles. Dessous des supérieures verdâtre avec la côte comme en dessus, le bord terminal finement marqué de noir aux creux intranervuraux ; dessous des inférieures blanc-verdâtre avec une irroration apicale noire et les creux termi- naux comme aux supérieures. Franges pâles, noirâtre à l’apex des secondes ailes. ® pareille mais à antennes à peine pubescentes.

St-Laurent du Maroni, Guyane française; une paire.

Heterephyra decorata sp. nov. 22 mill. Dessus des quatre ailes d’un rougeâtre brique pâle, les dessins blanc de lait. Supérieures avec une tache basilaire médiane, une tache occupant l'extrémité de la cellule, deux taches terminales (la première au- dessus de l’angle, la seconde assise sur 6) et une série de points détachés remplaçant les lignes (antémédiane, postmédiane arron- die extérieurement entre 3 et 6 et subterminale); une série de points terminaux blancs à l’extrémité des nervures et leurs franges, le reste de la frange couleur du fond. Un point noirâtre dilué et effacé sur la discocellulaire. Inférieures avec deux petits points noi- râtres sur la discocellulaire, immédiatement suivis par une irrora- tion blanche qui se prolonge entre 4 et6, une série postmédiane de points détachés, une série subterminale de chevrons, desirrorations au-dessus de l’angle anal ainsi qu'entre la 5 et l’apex, les points terminaux sur les nervures et leur frange et celle-ci comme aux premières ailes. Dessous d’un rosé pâle uni blanchissant vers les bords et aux inférieures; la frange concolore.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un (j.

Jolie petite espèce bien distincte.

Heterephyra fusilinea sp. nov. 25 mill. Dessus des quatre ailes jaune ochracé rougeûtre finement sablé d’atomes rou- geûtres, les dessins brunâtres. Ils se composent : aux supérieures, d’un point subbasilaire au-dessus de la 1; de deux points cellulaires formant petite ligne au départ de la cellule; d’une antémédiane fine, ondulée; d’une large irroration discocellulaire remontant sur la côte et descendant un peu sous la cellule, immédiatement suivie d'une postmédiane fine, dentée; d’une seconde postmédiane fine et dentée mais incomplète, descendant de la côte sous la 5; d’une subterminale fine, moins fortement dentée sur laquelle s'appuie

uneirroration terminale entre 4 et 6 et de deux plus petites taches à la côte etau bord interne. Aux inférieures, d’un point discocellu- laire; de lignes indistinctes semant quelques points et d’une faible irroration terminale entre 4 et 6. Franges concolores. Dessous rosé pâle, plus clair dans la région terminale des supérieures et aux secondes ailes. Antennes, tête et corps couleur des ailes.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4.

Dysephyra lutea sp. nov. 26 mill. Dessus des quatre ailes jaune ochracé, les dessins brunâtres. Supérieures avec une antémédiane légèrement arrondie formant trois dents prononcées, une large ombre discocellulaire et une subterminale, bien dentée sur 3 et 4, rentrant sur la 2 et semant (en transparence) des points intranervuraux. Inférieures avec la tache discocellulaire et la subterminale comme aux supérieures, mais cette dernière assez régulièrement arrondie. Franges concolores. Dessous jaunâtre rosé, plus pâle aux secondes ailes, avec les ombres discocellulaires faiblement indiquées et la subterminale commune qui s’épaissit et se régularise. Antennes, tête et corps couleur des ailes.

Environs de Loja, Equateur; un .

Neofidonia signata sp. nov. Gj 33 à 35, © 31 mill. Dessus des quatre ailes d’un ochracé jaunâtre semé de quelques atomes brun noir et de nombreuses stries dans la région terminale, les dessins brun noir. Ceux-ci se composent de lignes assez épaisses, irrégulières; une antémédiane géminée, arrondie; une médiane dentée, plus étoignée à la côte qu'au bord interne, passant immédiatement avant le point discocellulaire; une postmédiane très rapprochée au bord interne de la méliane avec laquelle elle se fond plus ou moins au départ, sortant extérieurement pour émettre entre 3 et 6 une double rangée de chevrons intranervuraux, puis rentrant intérieurement sur la côte (la seconde rangée de chevrons fait partie d’une ligne qui se retrouve par un point sur la côte et au bord interne); une double subterminale qui s’épaissit et se coagule en partie en irrorations, notamment entre le bord interne et la 2, ainsi qu'entre 4 et 6. Inférieures avec le point discocellulaire bien marqué comme aux premières ailes, deux lignes dentées précé- dant et suivant le point et ressortant assez peu au milieu des atomes et la double subterminale épaissie et coagulée comme aux supérieures, coupée par le jaune du fond entre 3 et 4. Franges couleur du fond coupées en parties par des touffes intranervurales de poils noirs. Dessous des quatre ailes comme le dessus, les lignes plutôt moins nettes, mais la subterminale géminée se transformant en bande terminale épaisse avec une petite coupure terminale à

90

l’apex et entre 3 et 4 aux supérieures, de l’angle anal à la #4 aux inférieures. © pareille au mais à antennes à peine pubescentes.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; trois 4, une 9.

Cette espèce est fort voisine des Neofidonia olivescens WARR. et commaculata WARR. Olivescens s’en distingue, entre autres diffé- rences, par ses deux séries (antémédiane et postmédiane) de chevrons intranervuraux pâles; commaculata est d’une tonalité plus grise, les points discocellulaires effacés, la bande terminale du dessous toute différente, beaucoup plus large dans la région apicale, absente vers l’angle aux supérieures, à peine ébauchée à l’apex aux inférieures.

Hymenomima mediorasa sp. nov. 22 mill. Dessus des quatre ailes blanc, lavé de grisätre dans la ré2ion terminale des premières ailes et sur les deux tiers extérieurs des secondes ailes ; les supérieures coupées à la côte de trois points noirs assez réguliè- rement espacés, d’un petit trait noir sur le milieu du bord interne, puis d’un second trait plus grand, coupant le bord interne peu après le départ et venant obliquement se perdre dans la région sousmédiane ; ce trait se continue à travers les inférieures et le dessus de l’abdomen et forme une assez grosse ligne très légère- ment arrondie, bien typique. Les supérieures ont encore ure fine subterminale blanche sinuée, traversant une irroration blanche entre 3 et 4. Cette subterminale se continue sur les secondes ailes qui montrent en outre un tout petit point discocellulaire noir ainsi que les départs, au bord abdominal, de deux lignes centrales. Bcrd terminal des quatre ailes finement denté, plus sombre; la frange plus blanche. Dessous des quatre ailes grisant, les inférieures avec une pâle indication de point discoïdal; les franges blanchâtres. Corps couleur es ailes. +

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un 4.

Stenalcidia plexilinea sp. nov. 29 mill. Dessus des quatre ailes d’un blanc légèrement grisant, semé d’atomes bruns, la côte striée, ombrée aux départs des lignes, celles-ci brun noir. Supérieures traversées par une antémédiane arrondie suivie d’un point sur la médiane, avant la naissance de la 2; une postmédiane géminée semant des points mieux marqués sur 1, 3 et 4, fortement anguleuse sur la 6 puis rentrant sur la côte et immédiatement sui- vie d’une troisième ligne parallèle pâle; une subterminale blanche sinuée entourée des deux côtés d’une ombre brune; le bord termi- nal plus sombre, régulièrement denté et semant une petite tache entre chaque nervure, la frange couleur du fond. Inférieures avec les lignes comme aux premières ailes mais la postmédiane simple.

à

Points discocellulaires aux quatre ailes. Dessous des supérieures blanc grisâtre avec une ombre terminale très large à l’apex, celui-ci marqué d’un point pâle ainsi que le bord entre 3 et 4; dessous des inférieures plus pâle avec une ombre subterminale fine; les quatre ailes avec le point effacé el la frange pâle.

St-Jean du Maroni, Guvane française; un ’.

Espèce très voisine de Stenalcidia invenusta DOoGN. mais à ailes moins larges et à dessous différents; dans invenusla l'ombre termi- nale des supérieures est de près de moitié moins large à l’apex et les inférieures n’ont aucune ombre subterminale.

Semiothisa intamipata sp. nov. 22 mill. Dessus des quatre ailes gris clair à reflet légèrement rosé, les dessins brun cho-

_colat. Supérieures avec la côte coupée par quelques stries, quatre

grosses taches (antémédiane, médiane et deux postmédianes) et une cinquième (subapicale) plus petite. L’antémédiane et la première postmédiane donne naissance à deux lignes de points nervuraux, la série postmédiane se continuant à travers les inférieures. La seconde postmédiane descend jusqu’à la 6 et reparait en quelques irrorations entre 3 et 4. Le bord terminal laisse voir en transpa- rence des points intranervuraux. Franges, tète el dessus du corps concolores. Dessous des quatre ailes divisé en trois parties pres- qu'égales par deux lignes communes, brunâtres, droites. la secon.ile aboutissant à l’angle anal des inférieures. Les deux premières zones d’un blanchâtre jaunissant très légèrement, semé d’atomes bru- nâtres, la troisième zone, terminale, d’un testacé uni avec la frange concolore. Dessous du cors blanchätre jaunissant,.

St-Laurent du Maroni, Guvane française; un (;.

PYRALIDAE

Pococerua internigralis sp. nov. 25 mill. Supérieures avec le premier tiers brun noir, la côte et l’extrême bord interne restant blanches avec quelques atomes; reste de l'aile blanc semé d’atomes bruns notamment sur les nervures et au bord terminal ou leur accumulation forment bordure sous un certain angle, princi- palement l’apex. Discocellulaire brune formant point; une ligne postmédiane diffuse, coudée extérieurement sur 3, 4, 5 ne se distingue bien que sous un certain angle mais marque son passage par des trait nervuraux; bord terminal avec un fin liseré blanc; frange brune mêlée de poils blancs. Inférieures semihyalines blanches, avec une très fine bordure terminale brune, le bord liseré de blanc comme aux supérieures, la frange brune au départ et

blanche. Dessous des premières ailes brunâtre, le bord interne blanc; dessous des secondes ailes blanc, le bord costal brunissant. Collier ochracé; ptérygodes grisant; dessus de l’abdomen ochracé semé de poils bruns.

St-Laurent de Maroni, Guyane française; un 4.

Pelasgis semicuprealis sp. nov. 15 mill. Dessus des supérieures d’un rouge brun à reflets cuivreux métalliques sous un certain angle, la côte coupée peu après le milieu d’un trait oblique blanc descendant jusqu’à la sous-costale; puis, plus loin, d’un point blanc. Bord terminal marqué de points blancs aux extrémités ner- vurales (ceux-ci mieux écrits aux nervures supérieures et à l’apex), la frange concolore. Dessus des inférieures d’un beau jaune cui- vreux également à reflets métalliques sous un certain angle, la frange concolore. Dessous des quatre ailes comme le dessus mais d’une tonalité moins vive et sans dessins. Tête et dessous du corps rouge brun.

St Jean du Maroni, Guyane française; une 9.

Pilocrocis flagellalis sp. nov. 27 et 29 mill. Antennes avec une forte nodosité dans leur milieu; tête, collier, thorax et dessus des ailes noir brun; les nervures et une ombre discocellulaire ressor- tant un peu plus sombres sur le fond des ailes aux supérieures. Dessous des quatre ailes d’un noir brun peut-être un peu plus bril- lant et plus clair, le dessous du corps et des pattes blanchissant.

St-Laurent du Maroni, Guyane française ; deux 4.

Se placera auprès d’anmbrexalis Wrxk.

Phryganodes leucothyris sp. nov. 34 mill. Dessus des quatre ailes noir à reflets bronzés avec les taches blanches, à reflets nacrés, suivantes : aux supérieures; une antémédiane oblique occupant le milieu de la cellule, descendant en pointe sous le pli sous-médian, à bords droit. extérieurement irrégu- lier intérieurement; une postmédiane oblique, légèrement incurvée dans son milieu, partant de la 7 et s’arrêtant sur la 2. Aux infé- rieures; une tache longitudinale partant de la base, occupant toute la cellule et la région sous-médiane jusqu’au premier pli, se conti- nuant après la cellule et atteignant sa plus grande longueur entre 2 et 3 elle cesse assez près du bord. Franges plus pâles que le fond. Dessous semblable. |

St-Laurent du Maroni, Guyane française; un (.

Se placera auprès de purpuralis DRUCE et appartient à la même section.

Eupilocera gen. nov. Supérieures assez acuminées, le bord terminal droit, l’angle arrondi; la 2 peu après le milieu de la cellule; 3 avant l'angle; 4 et 5 d’un point à l'angle; 6 et 9 de l'angle supérieur, 7 d’abord puis 8 tigés sur 9. Inférieures avec la 2 de peu avant l’angle; 3 et 5 de l'angle, 4 très courtement tigé sur 5; antennes très fortement pectinées, plumeuses.

Type : Eupilocera gravidalys Sp. nov.

Eupilocera gravidalis sp. nov. 28 mill. Antennes, tête, corps et pattes d’un noir fuligineux uniforme, un peu brillant, le dessous et les pattes légèrement plus pâles. Les supérieures avec une ombre celluliire plus sombre et deux lignes transversales päles, à peine distinctes : la première, antémédiane droite, un peu plus écartée au bord interne; la seconde, postmédiane, coudée extérieurement en face dela cellule. Franges concolores à extrémités plus pâles. Inférieures et dessous des quatre ailes sans dessins apparents.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un «.

Nacoleia indicata FaBr. (vulgaris GN.) ab. pigralis ab. nov. Dans cette variété qui semble commune, en Guyane française du moins, la région basilaire en avant de la première ligne, les régions terminale et interne extérieurement et en dessous de la seconde ligne aux supérieures, la région terminale après la ligne aux inférieures deviennent d’un lilacé plus ou moins profond, le reste des ailes restant ochracé.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une série Set ©.

Nacoleia ancylosema sp. nov. 17 mill. Dessus des supérieures brun clair coupé par trois larges bandes blanches lisérées de brun noir; la première, dont le bord se coude sous la côte au départ, traverse en ligne droite toute l’aile au premier quart; la seconde, médiane, monte droite mais un peu obliquement du bord interne, occupe la dernière partie de la cellule, son bord se coude à la souscostale, passe sur la discocellulaire et suit la 3 en dessous puis remonte pour encadrer des deux côtés la troisième bande; celle ci est rigide, un peu oblique et va de la 5 à la côte; de la 2 à la 5 la bordure brune est immédiatement suivie par trois che- vrons intranervuraux blancs; la frange -est blanche et brune. Dessus des inférieures brun clair traversé par une bande médiane et une postmédiane blanches liserées de brun noir, la frange comme aux supérieures. Dessous des quatre ailes plus pàle rappelant en partie les dessins du dessus. Tête et thorax brun clair; dessus de l’abdomen brun clair annelé de blanc; dessous et pattes brunätres.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un (’.

Espèce voisine de foviferalis HMPSN.

Suit

PT Pr X

94

Mimudea pallidifimbria sp. nov. 15 et 16 mill. Dessus des supérieures gris noirâtre à reflets lilacés traversé par deux lignes plus sombres, diffuses, assez droites (antémédiane et post- médiane) qui se perçoivent dans la moitié inférieure de l'aile, le second üers de la côte coupé par une large tache blanche à bords irréguliers qui descend jusqu’à la 5; la frange blanche, noircissant entre 2 et 4 à l’angle. Dessus des inférieures gris noirâtre, la frange blanche. Dessous des premières ailes comme le dessus mais un peu plus pâle, des secondes ailes blanchissant surtout dans la cellule. Tête et dessus du corps gris noirâtre lilacé, dessous du corps et des pattes blanc.

St-Laurent du Maroni, Guyane française; trois G1Y.

Se placera auprès de flavinotata WARR., de Rio-Janeiro.

TORTRICIDÆ

Gauris ornatissima sp. nov. 21 mill. Dessus des supé- rieures d’un orangé vif bruni par les nombreux dessins en partie noirs, en parlie acier à reflets métalliques. Côte coupée par une dizaine de points noirs de grosseur irrégulière; région centrale interne jusqu'à l’angle couvert par une mosaique de lignes irrégu- lières, noires, dont deux taches rondes avant l’angle sont pupillées de blanc vif. Cette mosaïque est accompagnée de dessins irréguliers composés de fines stries acier et noires qui remontent jusque dans la cellule; le reste de l'aile est couvert de bandes acier finement strié de noir, placées irrégulièrement dans la première moitié (lon- gitudinales sous la côte, sur la sous costale; transversale de la médiane au bord interne ; punctiformes dans la cellule), plus régu- lières dans la seconde moitié ou trois bandes (la centrale en partie géminée) partent de la côte et viennent se perdre vers la 2, suivies par une bande terminale punctiforme. Dessus des inférieures d’un bel orangé vif avec quelques stries noires terminales et remontant le pli abdominal, une tache terminale acier entre 2 et 3 surmontée de deux taches noires puis, plus haut, d’un point noir sur la 2. Les franges acier. Dessous des quatre ailes orangé vif, la côte des supé- rieures jaunissant et coupée de petits points noirs, avec quelques stries noires sous l’apex: de chaque aile; la frange acier mêlé de noir.

Pebas, Pérou nord-ouest (Amazones); un .

_ Se placera auprès de fuesliniana STOLL. |

SUR LE RÉGIME DE LA LARVE DÉPOUCCOINEELA HIEROGLYPHICA L.

par J. Putzeys .

Rercu (1) a prétendu que la larve de Coccinella hieroglyphica L. se nourrissait des feuilles d’Ærica vulgaris L. à la manière des che- nilles et cette affirmation a été reproduite jusqu’à ce jour par la généralité des auteurs.

Cependant KiRBY et SPENCE (2) avaient émis un doute à ce sujet: ils croyaient à une confusion et non sans motifs, ce me semble.

Tandis que les larves phytophages sont flavescentes ou jaunes et ont le corps hérissé d’épines ramifiées, celle-ci montre les couleurs vives de la majorité des larves chasseresses et ne porte que des épines simples. C’est tout ce que nous pouvons déduire de la som- maire description de MULSANT (3). L'examen des mandibules aurait cependant offert un grand intérêt,

Mais l’imago qui n’est pas bien rare, surtout en Campine, fournit d’autres preuves des mœurs aphidiphages de cetinsecte. Sa structure ne s'écarte guère de celles des autres Coccinella. Elle n’a pas la démarche lente de phytophages. Enfin, et ceci a son importance, elle se rencontre fréquemment sur les jeunes Pins (#)etce n’est qu'à l’arrière-saison, aux approches de lhibernage, que je l’ai trouvée sur l1 Bruvyère,et encore uniquement dans le voisinage des pins. Dira-t- on que le régime de la larve peut être différent de celui de l’imago ? Ce serait en opposition avec ce que nous connaissons des mœurs des Coccinellides.

L'opinion de Rec, d’ailleurs, n’a été confirmée par aucune observation postérieure.

Il semble donc bien que Coccinella hieroglyphica se nourrit

d’Aphides comme toutes les autres espèces du genre.

(1) Magaz. der Gesellsch. der naturf. Freunde zu Berlin, 1809, t., 3, p ?8S.

(2) An introduction to entomology, 1828, p. 266.

(3) MuLsanr : Histoire naturelle des Colévptères de France, Sécuripalpes, 1846, p. 92.

(4) RoGer (Zeitschrift fur Entom. 1m Auftrage des Vereins fur schlesische Insek- tenkunde zu Breslau, 1856, p. 127) la signale comme vivant sur Rubus fruticosus.

DIAGNOSES PRÉLIMINAIRES D'INSECTES NOUVEAUX

Recueillis dans le Congo belge par le D' SREFFIELD NEAVE

L

Au cours d’un voyage qu'il fit dans le Katanga, le SHEFFIELD NEAVE a recueilli une importaate collection d’Insectes de cette région intéressante et il a bien voulu en enrichir le Musée de Tervueren. L'ensemble de ces récoltes donnera lieu à un ouvrage spécial qui sera publié dans les Annales du Musée du Congo. Dans cette première note nous donnons les diagnoses préliminaires d’un . certain nombre d’espèces nouvelles déjà reconnues parmi les Coléoptères Hyménoptères et Orthoptères par MM. BURR, D'ORBIGNY, Pic, WAGNER et ANDRÉ.

ORTHOPTERA Fam. FORFICULIDÆ by ME Burr

1. Karschieila Neavei Burr. sp. n.— Statura majore; colore toto griseo-nigro; segmentum ultimum dorsale lateribus carinais, processu nullo.

ei e Long. COrporise: 7.00 0 2928 nie 235 -2mil: D RD ÉOECIPIS ANUS ut ES ee 0) D HE CD COLEOPTERA

Fam. CANTHARIDIDÆ

par ME. Pie (l)

2. Silidius notatithorax Pic, n. sp. Plus ç«, minusve 9, elongatus, nitidus, griseo pubescens, pro parte niger, pro parte rufo-testaceus, antennis, oculis, geniculis, tibiis tarsisque nigris; capite thoraceque rufo-lestaceis, in medio nigro notalis; elytris testaceis, ad apicem indistincte «, aut distincte ©, nigro notatis; infra corpore plus minusve rufescente. Long. 9 mill. Voisin de Sjôstedti BOURG.

Fam. MELOIDÆ

par Kad. Pic.

3. Lytta (Epicauta) Sheffieldi P,c, sp. n. (? var. de sub- strigata CAST.). Parallelus, elongatus, subnitidus, niger, sat dense luteo virescente pubescens (elytris aliquot lateraliter denuda- tis), capitemaximo, rufo, antice obscuro; antennis pedibusque nigris. Long. 15-18 mill.

4. Lytta Neavei (? var. de subcoriacea MAKLIN). Elongatus, subnitidus, subcϾruleus aut nigro cyanescens, pectore macula magna Sanguinea, Capite thoraceque fortiter sat dense punctatis. Long. 14-18 mill,

. Zonabris Dilloni GUÉR. var. nov. Sheffieldi Pic. Elvytris ad medium haud fasciatis sed maculatis.

6. Zonabris kambovensis Pic, n. sp. Satis elongatus, sub- nitidus, griseo pubescens et antice nigro villosus, antennis testa- ceis (1), niger elytris antice luteis, sutura margine baseos, plaga humerali punctoque dorsali nigris, postice nigris sed macalis tribus luteis ornatus. Long. 15 mill. Parait voisin de svakopina Mars. ou de fulvicornis VoiGTs (flavicornis FAHR.).

7. Zonabris Neavei Pic, n. sp. Elongatis, satis nitidus, griseo pubescens et nigro villosus, antennis testaceis, niger, elvtris nigris, anterius ad scutellum et lateraliter (ad et post medium) atque ante apicem luteo maculatis aut fasciatis. Long. 18 mill. Voisin de fulvicornis VoiGrs et du prédédent.

8. Zonabris Severini Pic, n. sp. Satis elongatus, fere opacus, griseo pubescens et nigro villosus, antennis testaceis, niger, elytris nigris, anterius ad scutellum et lateraliter, ad et postmedium, diverse maculatis atque postmedium fasciatis, his ante apicem griseo maculatis. Long. 11-18 mill. Voisin de hypolachna GESTRo.

9. Zonabris (? Ceroctis) bunkeyana Pic, n. sp. Satis robustus, subnitidus, luteo et griseo pubescens, niger, antennis pédibusque testaceis, elytris nigris, in disco et lateraliter longitudi- naliter luteo fasciatis, ad apicem immaculatis. Long. 9-12 mill. Voisin de bivittata MARS.

10. Zonabris (Geroctis) interna HaAr. var nov. pluriinter-

rupta Pic. Elytris antice haud fasciatis sed quadrimaculatis, singulo maculis duabus nigris positis.

(1) Par antennes testacées il faut entendre les antennes testacées à l'exception d'ordinaire des premiers articles qui sont plus ou moins foncés.

98

11. Zonabris (Decatoma) congoensis Pic. n. sp. Satis elongatus,subnitidus, pro parte griseo pubescens, antennis testaceis, niger, elytris antice luteis, margine baseos, plaga humerali sinuata, maculisque duabus internis et oblique dispositis, nigris, postice nigris sed fascia sinuata lutea ornatus. Long. 12 mill. Voisin sans doute de benuensis VoiGrs.

Fam. SCARABÆIDÆ

ONTHOPHAGIDÆ

par 4. d’'Orbigny

12. Q. bisbicornis D'ORBIGNY, n. sp. Nitidulus, niger, supra totus glaber. Capite lævi, antice rugoso, lateribus punctulatis; clypeo medio subangulato, apice recurvo; fronte haud carinata;. vertice duobus cornibus reclis, paulo post oculorum marginèm posteriorem sitis, armato. Prothorace subdense tenuissime punctu- lato, granulis minutis parce intermixtis, in declivitate antica atque ad latera tenuiter punctulato, lateribus ad medium granulatis, antice medio producto et duobus cornibus validis, divergentibus, armato; lateribus antice vix subsinuatis, postice sinuatis; basi indistincte marginata. Elytris late striatis; intervallis planis, subdense et tenuissime granulatis, ad suturam parum dense et tenuissime punctulatis. Pygidio subdense et tenuiter punctato. Long. 11 mill.

Fam. CURCULIONIDZÆ

APIONIDÆ

von Hans Wagner

13. Apion kayumbense WGxR, nov. spec. Sehr ausgezeich- net durch die bedeutenle Kôürpergrôsse und die hell rostrote Farbe ; Rüssel robust, etwa 1 1/3 mal so lang als Kopf und Thorax zusam- men,cylindrisch, vollkommen gerade,wie der Kopfäusserstgrob und dicht punktirt. Thorax linger als an der Basis breit, hinter dem Vorderrand ziemlich stark eingezogen, seitlich mässig stark ge- rundet; noch etwas grüber als der Kopf punktirt. Flügeldecken läinglich-oval, stark Kkettenartig punktirt-gestreift. Beine heller rôtlichgelb. Long. 3,8 mill.s. r.

14. Apion Neavei WGnR., nov. spec. Aus der Verwandt- schaft des Ap. oxyrhnychum WaGxN. Kôürper schwarz, fast matt. Kopf und Rüssel mässig stark und dicht punktirt, letzterer von der

_ Fühler-insertion zur Spitze slark verjüngt. Fübler ziemlich kurz

und kräftig. Thorax etwa so lang als breit, von der Basis zur Mitte fast parallel, von da gegen den Vorderrand stark eingezogen; grob und dicht punktirt, mit einem von der Basis zum Vorderrand reichenden Mittelstrich. Flügeldecken von der Pasis nach hinten fast gleichbreit, hinten stumpf zugerundet, flachgedrücht, stark punktirt gestreift. Beine ziemlich plump Schienen etwas ver- breitert. Long. (s. r.) 2,6 mill.

15. Apion (Piezotrachelus) atrocoeruleum \WGxr., nov. spec. Die grôsste bisher bekannte Art dieses Subgenus, schon ausgezeichnet allein durch die tief schwarz blau schimmerden Flügeldecken ; Rüssel in beiden Geschlechtern sebr lang, beim so lang als Kopf und Thorax, beim % reichlich linger, kräftig gebogen zylindrisch. Kopf quer, fein punktirt; Fühler lang und schlank. Thorax fast 1 1/3 mal so lang als breit, nach vorne wenig verengt, apicale Einschnürung schwach. Flügeldecken ziemlich gedrungen oval, hoch gewülbt, fein punktirt gestreift, die ebenen Spatien sehr breit. Beine lang und ziemlich kräftig. Long. (s. r.) 9.6-6 mill.

HYMENOPTERA

ame MIT ICT D Æ

par Ern. André

#7 16. Dasylabroides Neavei E. ANDRÉ, n. sp. ©. Nigra. thorace rufo, antennis pedibusque nigro-brunneis, funieulo et tarsis magis minusve rufescentibus. Caput subquadratum, antice paulo angustius. Abdomen parce nigro et flavo pilosum, segmento primo maculis duabus apicalibus flavo-sericeis ornato, secundo et quinto fimbria apicali, tertio et quarto ciliis lateralibus, flavo-sericeis, præditis; area pygidiali irregulariter rugoso-striata. Long. 9 mill. /17. Mutilla bunkeyana E. Axpré, n. sp. «j. Corpus, an- tennæ pedesque nigra, calcaribus pallidis: abdominis segmentis 2-6 dorsalibus fulvo aureo-sericeis, seplimo sparse nigro-piloso. Caput transversum, vix thorace angustius, mandibularum margine externo unidentato. Thorax ovatus, scutello conico-elevato, carina media lævi instructo. Abdomen subsessile, sat elongatum, parce punctatum. Alæ obscuræ, stigmate parvo, nervis brunneis, cellula

radiali haud truncata, cellulis eubitalibus tribus. Long. 13 mill.

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TOMOLOGIQUE DE BELGIQUE:

Assemblée mensuelle du 6 mars 1909.

. Présidence de M. LAMEERE, président.

La séance est ouverte à 20 heures. s

M. LAMEERE souhaite la bienvenue à M. le Professeur Ch. IsHIKkAWA, de l’Université de Tokyo, qui assiste à la séance.

Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 7 février est adopté.

Correspondance. MM Bovie et GROUVELLE font part de leur _nouvelle adresse : ;

M. A. BOVIE, 2, rue des Fabriques, Bruxelles.

M. GROUVELLE, 126, rue de la Boëtie, Paris.

Bibliothèque. L’échange des Annales avec le Bulletin of the College of Agriculture, [Imperial University Japan, de Tokyo, est accordé.

L'échange proposé par le Deutscher naturwissenschaftlicher Verein fur Bühmen « Lotos » n’est pas accepté.

MM. GADEAU DE KERVILLE, PIONNEAU, AURIVILLIUS, nous envoient divers travaux. /Remerciments].

Travaux pour les Annales. L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée.

Communications. M. F. GUILLEAUME signale de nombreuses captures intéressantes de Coléoptères faites en Belgique par MM. BoxproiT, J. Purzeys et lui-même. Il cite aussi quelques espèces nouvelles pour notre faune et fait circuler les espèces dont il est question (voir plus loin).

M. Bonprotr mentionne la capture des Cérambycides suivants: Leptura cordigera FuEssL. à Gris-Moulin, près La Hulpe; Grammoptera variegata GERu. à Silenrieux; Callidium sanguineum L. à Landelies.

M. LAMEERE nous trausmet les salutations de divers collègues anglais qu’il a rencontrés récemment au British Museum.

M. Boxprorr signale la capture qu'il a faite du Diptère aptère

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIIT, 2 IV 1909. 7

Borborus teste MEIG. ns n. ie à Anderlecht, dans le YO CS < Tervueren et dans la forêt de Soignes. PU ES ER IEO

M. DESNEUX signale la publication récente par le Professeur ESCHERICH d’un travail d'ensemble sur les Termites, faisant pendant à son ouvrage antérieur Die Ameise. Il se PEGNOSE d'en faire l'ancre .0 1e à une séance ultérieure.

M. SCHOUTEDEN dit quelques mots de certains Aphides poly- morphiques.

La séance est levée à 21 1/2 heures.

FOURMIS D'ESPAGNE

Récoltées par M. O. Vocr et M" CÉCILE Vocr, Docteurs en médecine

Decrites par A. Forel

1. Anochetus Ghilianii SPINOLA. Ÿ. Algeciras.

2. Tetramorium cœæspitum L. $, 5, Ÿ. Zaraus p. San Sébas- tien; Escorial p. Madrid (1,000 m.); Pyrénées.

t 3 Tetramorium cœæspitum L. v. punicum SM. ÿ. Algeciras. 4. Myrmica scabrinodis NYL. $. Pyrénées.

9. Myrmica scabrinodis NY1, v. aloba n. var. %. Couleur, sculpture, pilosité, forme et taille identiques à celles de l’espèce typique. Mais la base du scape n’est pas ou est à peine plus forte- ment coudée que chez la sulcinodis et la rugulosa et ne présente pas trace de lobe ni de dents. Elle est donc biea moins coudée et surtout moins épaissie que chez les types connus dont le lobe est le plus faible (fig. c; p. 175, EMERY, Palæarct. Formic., D. E. Z. 1908). Long. 4,1 à 4,6 mill. Aire frontale lisse, etc.

Ronda (Andalousie) et Sierra Guadarama.

6. Myrmica rubra L. subsp. ruginodis NYL. ÿ. Ronda (Anda- lousie).

7. Cremastogaster Auberti Eu. v. Vogti n. var. $ Long. 3 à 3,5 mill. Un peu plus petit, et surtout plus étroit que le type de l’espèce; pubescence un peu plus abondante, surtout sur l’abdo- men. Couleur noire du Crem. læstrygon EMERY, avec les mandi- bules rougeûtres et les pattes et les antennes brunes; mais l’émi- nence du mésonotum et les autres caractères du Læstrygon tont défaut. Le sillon médian du nœud est plus faible que chez l’Auberti typique. Les épines sont au moins aussi longues et aussi grêles que chez lui. Les rides de l’épinotum sont un peu plus fortes; sa face basale est presque plane.

Andalousie. | 8. Cremastogaster Auberti Eu., v. iberica n. var. ÿ. Long. 3,5 à 4 mill. Plus robuste, au contraire, que l’Auberti

typique. Couleur et pubescence de la var. Vogti. Le sillon du nœud est encore plus superficiel et moins distinct que chez la v. Vogti. Le mésonotum et la face basale de l’épinotum sont très convexes, ce qui rend l’échancrure méso-épinotale plus profonde. Face basale plus fortement ridée en long. Ressemble beaucoup au

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lœæstrigon, mais le mésonotum n’a pas de petite éminence devant et les épines sont beaucoup plus longues. La sculpture est aussi plus faible.

Sierra Guadarama; Escorial près Madrid, à 1,000 mètres.

Le Cremastogaster læstrygon EMERY me semble devoir constituer une espèce distincte de l’Auberti, à cause de son pronotum distinc- tement bordé en haut. Les variétés maura For. et striaticeps FOR. s’y rattachent pour la même raison. L’Auberti typique a le prono- tum arrondi latéralement et il en est de même de ses variétés et sous-espèces levithoraz For., antaris FOR, sordida Kor., Mosis For., Johovæ For., iberica FoR., Vogti For.

9. Pheidole pallidula NYL. %,%. Andalousie; Escorial près Madrid, à 1,000 mètres.

10. Messor barbarus L. forme typique. -- ÿ, 9. Andalousie (Bobadilla etc.); Escorial près Madrid, à 1,000 mètres; Algeciras.

11. Messor burbarus L. v. nigra ANDRÉ. Ronda (Andalousie).

12. Messor barbarus L. subsp. capitatus LATR. $. Ronda etc. (Andalousie).

43. Messor structor LATR. Ÿ, ©. Algeciras ; Granada.

14. Aphœnogaster gibbosa LATR. %. Escorial p. Madrid à 1,000 mètres.

45. Aphœnogaster testaceo-pilosa Lucas, subsp. iberica Em. $. Escorial p. Madrid à 1000 m.; Bobadilla (Andalousie); Anda- lousie. Chez cette sous-espèce bien caractérisée par les côtés subparallèles de la tête allongée et par sa pilosité, les épines épinotales varient beaucoup. Chez certaines variétés elles sont (types d’Emery) aussi fortes que chez Ja subsp. spènosa Em. et subhorizontales, chez d’autres assez courtes et dirigées en haut et en arrière ; chez d’autres encore leur forme est intermédiaire.

16. Tapinoma erraticum LATR. Escorial p. Madrid à 1000 m.; Sierra de Guadarama. 17. Lasius fuliginosus LATR. Ÿ. Sierra de Guadarama.

18. Lasius flavus F. Ÿ,'©. Pyrénées.

19. Lasius niger L. v. grandis n. var. Ÿ. Long. 3,5 à 4,7 mill. La pilosité est un peu moins abondante sur le corps et surtout sur les tibias et les scapes que chez le niger typique. Sur les _scapes elle est en outre plus oblique. Par ce caractère la nouvelle

_ variété géante fait un peu passage à l’alienus Fôrsr. Du reste elle est identique au type de l’espèce. Ronda, Andalousie.

20. Lasius niger L. subsp: alienus FôÜRST. %. Escorial p. Madrid à 1,000 mètres.

21. Formica fusca L. $, ©. Pyrénées.

22. Formica fusca L. v. glebaria Nyr. %. Sierra Guadarama; Ronda (Andalousie).

23. Formica fusca L. subsp. rufibarbis KF. %. Ronda, Andalousie.

24. Formica sanguinea LaTR. v. flavorubra n. var. %. Diffère de la sanguinea typique par sa couleur d’un rouge clair et vif, un peu jaunâtre, plus clair et plus jaunâtre que chez la truncicola NYL. En outre la base du premier segment abdominal est plus ou moins rouge jaunâtre. De plus les yeux sont un peu plus petits et surtout plus allongés.

Ronda (Andalousie), avec des F. fusca v. glebaria qui étaient probablement leurs esclaves.

95. Formica rufa L. —%,Q.— (forme typique) Pyrénées.

26. Formica rufa L. subsp. pratensis DE GEER. 9, (j. Sierra de Guadarama ; Ronda (Andalousie).

27. Formica (Proformica) nasula NYL. %. 9. Ronda (Anda- lousie).

28. Myrmecocystus albicans ROGER. %. Ronda (Andalousie).

29. Myrmecocystus albicans ROGER v. viaticoides ANDRE. Ÿ. Ronda (Andalousie).

30. Myrmecocystus viaticus F. (forme typique). ÿ. Granada; Bobadilla (Andalousie). 31. Camponotus ligniperdus LATR. ÿ. Pyrénées.

32. Camponotus maculatus F. subsp. pilicornis RoG. %, 9. Algeciras.

33. Camponotus maculatus F.subsp. pilicornis RoG. v. massiliensis For. Andalousie ; Escorial p. Madrid à 1,000 mètres.

34. Camponotus maculatus F. subsp. aethiops LTR. Ÿ. Escorial p. Madrid à 1,000 mètres.

35. Camponotus crüentatis Pare _— $ Granada; ë

à .. (Andalousie); Escorial p. Madrid à 1 D mètres. a? Re

À 36. Camponotus micans NYL. $. Bobadilla (Andalousie). als # wa 5 + qe À 37. Camponotus lateralis Dire Be Escorial p. Madrid

Ne à 1,000 mètres.

38. Camponotus lateralis OL. v. foveolatus MAYR. —- ÿ. c. - Andalousie (Ronda etc.)

ÿ +? &k 39. Camponotus on, truncatus A %. Ronda Le ‘50 (Andalousie). LS |

oc 40. En Corse : Cremastogaster scutellaris OLIV.

L' 0 +

LES FOURMIS L'ALSACE par Paul Scherdlin.

Pour le coléoptérologiste l'étude et la connaissance des Fourmis, qu'il rencontre continuellement et un peu partout pendant ses excursions entomologiques, est aussi nécessaire que la connaissance

des différentes plantes, qui se trouvent sur son passage. La myrmé-

cologie et la botanique deviennent deux accessoires presque indispensables, qui facilitent non seulement la recherche, mais aussi la détermination des Coléoptères. Les nids de Fourmis nous fournissent à côté d’autres Insectes myrmécophiles une quantité de Coléoptères fort intéressants (larves et insectes parfaits), que l’on ne trouve guère ailleurs. Les genres Lomechusa, Claviger, Oxrypoda, Dinarda, Atemeles, Zyras, Myrmedonia, Notothecta, Astilbus, Ami- scha, Xantholinus et tant d’autres sont les hôtes habituels de cette gent laborieuse.

Malheureusement les Fourmis d'Alsace ont toujours un peu été négligées, même par nos plus fervents entomologistes. Ce n’est que dans ces toutes dernières années que le professeur ESCHERICH, le distingué darwiniste de la faculté de zoologie de Strasbourg, qui vient de quitter notre université pour occuper la chaire de zoologie à l'académie forestière de Tharandt en Saxe, a approfondi cette étude. En moins de deux années il a signalé quatre espèces nou- velles pour notre faune$: Camponotus pubescens, C. v. aethiops, C. lateralis ainsi que Plagiolepis pygmaea, un fait qui n’est pas assez connu dans le monde entomologiste et que je me fais un devoir de citer ici.

À l'exception du C. pubescens les trois autres espèces ont été prises dans les terrains calcaires et ensoleillés des environs de Rufach. Nous avons en Alsace deux petits coins de terre, qui, au point de vue de la faune et de la flore, présentent un caractère tout spécial. Ce sont les collines subvosgiennes de Rufach, et, à un degré moindre, la colline rocailleuse de Mutzig et celle du Dreispitz, situées les deux à l’entrée de la vallée de la Bruche, l’on rencontre une série de plantes et d'insectes méditerranéens. C’est ainsi que la Mante religieuse /Mantis religiosa) n’est pas rare au Dreispitz, et que l’on trouve à Rufach le Lacerta viridis et en fait de plantes Artemi- sia camphorata et Euphrasia salisburgensis.

Par la suite j’'énumère les Fourmis qui, jusqu’à présent, ont été signalées dans nos contrées en mentionnant les principaux endroits de capture. Cette liste est loin d’être complète. Nous devons avoir dans notre vieille Alsace, si riche en Insectes, encore d’autres

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espèces comme Anergales atratulus SCHENK: et Colobopsis ERA SPIN 2. il s’agit de les trouver.

La nomenclature adoptée dans cette énumération est celle de ERNësT ANDRÉ dans ses Species des Formicides d'Europe.

CAMPONOTINÆ

CAMPONOTUS Mayr (1861).

C. herculeanus LINNÉ (1720). Peu commun. Dans de vieux tronès d’arbres. Région montagneuse et collines subvosgiennes. Assez rare en plaine. Barr, Dreispitz (près de Mutzig). Rappolts- weiler. Forêt de Nordhausen.

C. ligniperdus LATREILLE (1802). Peu commun. Dans de vieux troncs d'arbres, parfois sous les pierres. Collines subvosgiennes. Se rencontre plus souvent dans la plaine que l’espèce précédente. Semble préférer les endroits ombragés. Dorlisheim et versant est du Dreispitz. Forêt de Rheinau. Rappoltsweiler.

C. pubescens FABRICIUS (1775). Espèce méditerranéenne, nou- velle pour la faune d'Alsace, capturée par M: STROHL aux environs de Haguenau. Signalé du Palatinat par le professeur LAUTERBORN de Heidelberg.

C. v. aethiops LATREILLE (1798). Espèce nouvelle pour la région ainsi que pour la faune allemande. Capturée par le professeur EscHERICH en août 1906 sur les rochers calcaires de Rufach.

C. inarginatus LATREILLE (4798). Cette rarissime Fourmi a été prise à Strasbourg même dans un jardin (un Fou laire) par le docteur BRESLAU de la faculté de Strasbourg.

C. lateralis OLiviEr (1791). Espèce nouvelle pour la région et pour la faune allemande. Capturée en août 1906 sur les rochers calcaires de Rufach (prof. ESCHERICH).

FORMICA LiINNÉ (1720).

F. rufa LINNÉE (1721). Assez commun. Plaine et région mon- tagneuse. Strasbourg : forêts du Neuhof et de Vendenheim, Andlau, Gressweiler, l’on trouve des dômes de plus de un mètre de hauteur en grand nombre.

Ne pratensis De GER 1i78. Plus rare que l'espèce précédente. _ Côte dau Schneeberg, Stammbach. Forèt de Gressweiler.

AIT

À . FN v. rufo-pratensis Forez (1874). Rare. Saverne (Prof. . ESCHERICH).

*; 27 L

tu A der

_F, truncicola NYLANDER (1846). Rare. Wissembourg (Prof. ESCHERICH).

_

F. exsecta NYLANDER (1846). Assez répandu. Région de la 7 plaine et collines vosgiennes. Strasbourg : forèts du Neuhof et de la Robertsau. Oderen. Forêt de Gressweiler

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F. sanguinea LATREILLE (1798). Peu commun. Construit parfois des dômes irréguliers, mais se rencontre aussi sous les pierres. Surtout dans la région des collines subvosgiennes. St-Nabor, Oderen, Barr. \Wissembourg, Tannenkirch, St-Amarin (Prof. ESCHERICH).

F. fusea LiINNÉ (1722). Assez commun, surtout dans la région montagneuse et les Hautes Vosges. Chatte pendue (près de Schir- meck). Champ du feu. Climont. Hohneck. Barr (dans les nids de E. sanguinea LATR.) Gressweiler.

£ EF. rufibarbis FABRiGitS (1793). Commun dans toute la région, surtout dans la plaine. Strasbourg : forêts du Neuhof et de la Robertsau. Forèt de Vendenheim. Saverne. Barr (Landsberg).

Eplig. LASIUS FABricius (1804)

L. fuliginosus LATREILLE (1798). Cette espèce odoriférante se rencontre assez souvent dans la plaine, elle construit ses nids dans de vieux troncs d'arbres creux ou entre des racines. Strasbourg : Ile-des-Epis, forêts du Neuhof et de la Robertsau. Forêt de Gressweiler.

L. niger LINNÉ (1723). Partout très commun. Sous les pierres, dans les prés, dans de vieux troncs d'arbres, dans les jardins et habitations. Strasbourg : jardinet de la mairie (place Broglie . Oran- gerie, place Lenôûtre, remparts et glacis. Forèts du Neuhof, de Vendenheim, de Brumath. Saverne, Barr, Thann, Gressweiler.

L. alienus FoEnsrER (1850). Commun. Dans toute la région. Se trouve dans les mêmes conditions que l’espèce précédente, dans la terre, sous les pierres, dans les habitations. Recherche les endroits secs et ensoleillés. Forêts du Neuhof, de Vendenheim, de 4 Brumath. Hangenbieten (campagne Flocken). Kolbsheim.

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L. brunneus LATREILLE (1798). Commun. Dans toute la région. Dans de vieux troncs d’arbres et sous les écorces. Dans les jardins et habitations, il apparaît souvent en grand nombre. Strasbourg : dans un vieux mur du Baeckehiesel (allée de la Robertsau), terrasse du restaurant de l’Orangerie. Cet insecte abondait surtout durant l’été 1905, je l’ai capturé même dans mon logement. Remparts et gla- cis de Strasbourg. |

L. emarginatus OLIVIER (1791). Egalement très répandu. Sous les pierres, entre les rochers, dans les habitations et fentes de vieilles murailles. Strasbourg : Orangerie, place Lenôtre, remparts el glacis. Forêts du Neuhof. Sur la digue du Rhin, près de la Robert- sau. Gressweiler. Schneeberg (chemin du Nideck).

L. flavus DE GEER (1778). Assez répandu dans la plaine et la région des collines vosgiennes. Le long des routes, dans les prés. Neuhof, Vendenheim, Brumath. Robertsau, sous des écorces. Mom menheim, aux bords de la Zorn.

L. umbratus NYLANDER (1846). Rare. Au pied d’un vieux saule près de l’Orangerie de Strasbourg (prof. ESCHERICH).

PLAGIOLEPIS Mayer (1861).

P. pygmaea LATREILLE (1798). Espèce nouvelle pour la faune d'Alsace. N'a pas encore été signalé d’une autre partie de l’Alle- magne. Capturé par le professeur EscHERICH sur les côteaux cal- caires de Rufach.

DOLICHODERINÆ.

TAPINOMA FOoERST (1850).

T. erraticuin LATREILLE (1798). Pas commun. Plaine et collines subvosgiennes. Terrains secs, sablonneux et ensoleillés. Stras- bourg : digue du Rhin, près de l’Altenheimer Hof, remparts de la porte de Pierre, sur un cadavre de Chat. Plobsheim, sur un cadavre momifié d’un Corbeau. Hangenbieten (campagne Flocken).

DOLICHODERUS Luxp. (1831).

D. quadripunctatus LINNÉ (1720). Un exemplaire de cette rare espèce, qui ne vit que sous l’écorce de vieux arbres ou à l’intérieur de branches mortes, a été capturé par le professeur ESCHERICH sur un saule vermoulu, près de l’Orangerie de Strasbourg.

MYRMICINÆ

_TETRAMORIUM Mayr (1855). T. caespitum LINNÉ. (1726). Excessivement commun dans toute

la région. Dans les près, le long des routes, dans les jardins, aux lisières des forêts. Strasbourg : sur les talus le long de l'TII, sur les remparts. Robertsau. Neuhof. Vendenheim. Brumath. Plobsheim.

LEPTOTHORAX Mayer (1855).

L. acervorum FABricits (1793). Peu commun. Dans de vieux troncs ou sous les pierres. Forêt du Neuhof, sous l’écorce d’un Pin, Forêt d’Illkirch (prof. ESCHERICH).

L. v. muscorum NYLANDER (1846). Rare. Strasbourg : Oran- gerie, sous l'écorce d’un Saule (prof. ESCHERICH).

L. tuberum FABricits (1775) et ses variétés L. unifasciatum LATREILLE et L. nigriceps MAYR. Assez répandu. Sous les écorces, dans de vieux troncs d'arbres. Parfois sous des pierres ou dans de vieilles murailles. Strasbourg : forét du Neuhof. Robertsau, Forêts de Brumath et de Vendenheim. Barr. (ressweiler.

MYRMICA LATREILLE (1804).

M. laevinodis NYLANDER (1846). -— Répandu dans toute la région. Parfois commun. Sous les pierres et la mousse, dans de vieux troncs d'arbres, surtout dans des endroits humides. Strasbourg : forêt du Neuhof. Vendenhein. Brumath. Barr. Saverne. Gressweiler.

M. ruginodis NYLANDER (1846). -— Egalement commun dans toute la région. Endroits humides, sous la mousse et les écorces. Strasbourg : forêt du Neuhof. Vendenheim. Brumath. Gressweiler. Hahnenberg.

M. rugulosa (1848). Moins commun que l'espèce précédente. Surtout dans la région montagneuse. Se rencontre de préférence dans des terrains secs. Barr. Dreispitz. Saverne. Gressweiler.

M. lobicornis NYLANDER (1846). Peu commun. Endroits secs de la région montagneuse. Barr. Rappoltsweiler. Gressweiler.

M. scabrinodis NYLANDER (1846). Rare. Sous les pierres dans

SAT A

des endroits secs. Forêt de Gressweiler. Elsberg Met professeur EscHeRIGH à Wissembourg sur Sphagnum. Den Des

M. rubida LATREILLE (1802). Cette espèce alpine, redoutée à cause de sa piqûre, a été rencontrée une fois à Urmatt, dans la vallée de la Bruche par le professeur ESCHERICH.

SOLENOPSIS Wesrwoop (1841).

S. fugax LATREILLE (1798). Cette minuscule Fourmi se trouve assez fréquemment dans les nids de Lasius niger et l'ormica rufa, elle creuse des canaux extrêmement fins, qui ont à peine un millimètre de diamètre. Forêts du Neuhof et de Vendenheim. Gressweiler. |

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NEW ORIENTAL TINGIDIDÆ by W.-L. Distant

All the genera and most Gf the species described in this paper will be figured in the completion of my appendix to the Rhynchota in the « Fauna of British India ».

1. Phatnoma costalis sp. n. Pale brownish-ochraceous, the lateral areas of the pronotum and the costal, subcostal and sutural areas of the elytra grevyish; a small linear black spot in the discoidal area and a similar spot near the apex of sutural area ; body beneath and legs reddish-brown; antennæ with the third joint very long, apical Joint piceous at apex; pronotum tricarinate, the lateral areas grevish with the margins of the areolets brownish, the lateral margins ampliated and produced in two strong stout spines; costal area of the elytra with small brown margined areo- lets, a piceous undulated line near its inner margin and small piceous spots on its outer margin, the subcostal and discoidal areas with distinct pale transverse raised lines.

Length 4 mill.

Hab. : Tenasserim ; Mvitta (DOHERTY)

Allied to P. laciniata F1EeB. from which it differs in the longer antennæ, the more porrectiy spinous head, the differentiv carina- ted pronotum, and above all by the very distinct costal area of the elytra.

. 2. Compseuta Lefroyi sp. n. Head black, antennæ ochraceous with the apical joint excluding base, piceous ; pronotum with the anterior area (excluding anterior and lateral margins and the central carination) castaneous, posteriorly black, the disk ochraceous, darkly punctate, the lateral areas more or less shaded _with castaneous; hemelytra pale ochraceous, the margins of the areolets brownish and with a brownish suffusion near apex of sutural area, an irregular transverse piceous brown fascia before middle which is considerably and elongately énlarged on the discoidal area and is usually followed by a small spot of the same colour at base of sutural area ; body beneath black ; the legs, anterior margin of prosternum and cexal spots ochraceous.

Length 3 1/2 mill.

Hab. : Bengal; Pusa (LEFROY).

CADMILOS gen. nov.

Pronotum with the lateral margins strongly and laminately

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produced, a little directed upwardiy, the areolets large, sub- quadrate, and in single series, the anterior vesicle or hood large, some vhat oblong, with large areolels, convexly raised and almost completely covering head, which has a curved spine on each side near eyes and two porrect spines in front; antennæ with the first and second joints short, incrassate, first longer than second, third very long, slender, hirsute, fourth longer than first and second together, finely hirsute, its apex distinctlv thickened ; behind the anterior vesicle or hood the disk of the pronotum is flattened and subaugularly dilated on each side, centrally acutely carinate, its posterior area areolate; elytra hyaline, the areolets large and transverse, thecostalareadilated,abruptiyconcavely truncate at base, widened posteriorly, the subcostal area narrow, the discoïdal area short and broad with the areolets large and more irregular in shape, apices of the sutural areas broadly rounded; legs somewbhat long and slender, the femora slightly thickened.

Allied to Galeatus by the single areolels to the dilated pronotal marginal areas, and principally differing- from that genus by the structure of the pronotum and the basally concavely-truncate costal areas of the elytra.

3. Cadmilos retiarius sp. n. Pale hyaline; anterior pronotal vesicle, antennæ, disk of pronotum on each side of the medial carination, discoidal area of the elytra (reflecting the dark abdomen beneath), and the legs, more or less brownish-ochraceous; body beneath black; antennæ with the third and the base of the fourth joint paler and more ochraceous in hue; disk of pronotum more fuscous than brownish-ochraceous, the margins and the central carinations grevish-white, the disk and lateral marginal areas more or less coarsely punctate; subcostal area of elvtra with a slight brownish suffusion near apex of discoidal area; apices of femora slightly infuscate.

Length 3 3/4 mill.

Hab. : Punjab; Lahore (Indian Mus., coll. Disr.).

« Common on Chrysanthemums » (ANNANDALE).

4. Stephanitis sordidus sp. n. Pale sordidly hyaline; body beneath dark brownish; legs pale ochraceous; pronotal vesicle or hood elongate, completely covering head and projecting slightly beyond it; lateral pronotal dilated areas longer than broad but outwardly rounded exhibiting four series of areolets, median pronotal carination raised, compressed, subconvex and areolate; elytra with the margins of the areolets pale brown.

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From S. gallarum Horv. this species is at once separated by the strongly developed pronotal hood; from $S. typicus Disr. by fhe less developed lateral pronotal areas and their smaller and less elongate outer areolets, the more distinct, somewhat smaller and more regular areolets of the costal margin and the sordid and not pale hyaline coloration; from S. suffusus Disr. it is to be distinguished by the absence of the dark fasciæ to the elytra, the less elevated and more elongated median carination to the pronotum, and also by the more evenly rounded and less produced pronotal lateral areas. . Length 3 mill.

Hab. : Tenasserim; Mergui (coll. Disr.).

5. Urentius olivaceus sp. n. Pale olivaceous; body beneath very dark olivaceous; antenn&æ black (apical Joint muti- lated in typical specimen); femora black with their apices ochra- ceous; tibiæ ochraceous with their apices black; tarsi black with their bases ochraceous; head with three long frontal spines; antenntæ selose ; pronotum witl the anterior vesicle or hood almost covering head, its disk stronglvy irregularly carinate enclosing two anterior and two lateral foveate areas, the lateral margins somewhat concavely sinuate and strongly spined; elytra nearly straight, very slightliy obliquely narrowed posteriori, with the discoidal areas finely granulate and moderately discally obliquely foveate, the sutural areas hyaline and with the areolels very distinct.

Length 3 mill.

Hapb. : Ceylon (STANIFORTH GREEN).

Allied to U. echinus Disr. by the concavely sinuate lateral mar- gins of the pronotum, but separated by the different colour of the body, elytra, legs and antennæ, the less posteriorly narrowed elvtra and by the more hyaline sutural areas to the same.

M'S. GREEN presented me with a single specimen of this species.

6. Urentius sentis sp. n. Pale ochraceous, the areolets of the elytral costal areas hyaline ; antennæ in the typical specimen described, mutilated; eyes carmine-red; body beneath blackish, the disk paler (imperfectly seen in carded specimen); head with three long frontal spines; pronotum with the anterior vesicle or hood almost covering head, its disk strongly irregularly carinate, enclosing two anterior and two lateral foveate areas, the lateral margins somewhat convexly sinuate and strongly spined; elvtra a little obliquely narrowed posteriorly with the discoidal and sutural areas finely granulate, their margins strongly spinous, each

td

116

discoidal area with a large discal foveation the margins of which are prominently ridged. 2 Length 3 mill. Hab. : Bombay; Surat (coll. Disr.). £

Allied to U. echinus Disr. but differing by the lateral margins of the pronotum which are more Convexly sinuate, in U. echinus they are more concavely sinuate; the foveations to the discoidal areas are larger, more profound, and with their margins more promi- nently ridged.

7. —Urentius euonymus sp. n..—Above, with the antennæ and legs pale ochraceous, body beneathv black ; apical joint of antennæ a little darker than the other joints; eyes carmine red; tarsal claws black ; head with three long frontal spines ; antennæ selose, the api-: cal joint somewhat prominently globose; pronotum with the anterior vesicle or hood almost covering head, its disk strongly irregüularly carinate, enclosing an anterior oblong foveation centrally carinately divided, and a posterior transverse foveation on each side of poste- rior lateral areas, the lateral margins posteriorlv sinuate and strongly spinose ; elytra obliquely narrowed Lo apex, the subcostal area more or less opaque.

Length 2 mill.

Hab. : Ceylan ; Batticaloa (GREEN).

This species differs from all others at present described in the genus by the opaque subcostal area, thus giving the appearance of one instead of two lateral series of areolets; its smaller size also distinguishes it, as well as the structure of the pronotum.

{

BELENUS gen. nov.

Phyllontochila sect. aa. SrAL, En. Hem. IE, p.128 (1873). Type : B. dentatus FieB.

Differs from Phyllontochila by the stronglv and widely dilated pronotum, the elytra behind the middle graduallv not abruptly nar- rowed, the costal margin more obtusely rounded, the costal area occupving nearly half of the width of theelytra.

[only knew the P. dentata FieB., when previously enumerating the Tingididæ, by FIEBERSS figure. Since then I have procured speci. mens from Calcutta and Borneo which enables me to propose a new genus for it, as indicated by SrAL in his sectional enumera- tion.

8. Belenus angulatus sp. n. Head, pronotum (excluding lateral prolongations) and discoidal and subcostal areas of elytra

grevish-brown, opaque; antennæ brownish, the apical joint piceous: eyes black, a greyish-white line at their inner margins; pronotum

with the lateral produced areas hyaline, the margins of the areolets and à posterior transverse streak grevish-brown; elytra with the discoidal and subcostal areas with short transverse fuscous brown lines, the costal area hyaline with the margins of the areolets, a transverse fascia before middle and an oblique fascia near apex, fuscous-brown; body beneath and legs brownish ; pronotum with the hood compressed, wedgeshaped, covering base of head, the disk tricarinate, the central carination straight, extending from the vesicle to apex, the lateral carinations short and slightly curved, the apical margin greyish; the lateral produced areas broad, a little directed upwardlv and with their apices distinctly triangularly spi- nous; elytra with the costal margin convex, the costal area a little widened posteriorly.

Length 4 mill.

Hab. Tenasserim ; Mvitta (DOHERTY).

Allied to B. dentatus FreB , but differing by the shape and trian- gulary spined apices of the pronotal lateral areas, the shorter lateral carinations to the pronotum, the more regular width and the more convex outer margin to the costal area of the elytra.

9.— Belenus bengalensis, sp. n. —Above somewhatuniformly fuscous-brown, the produced lateral pronotal areas and costal and sutural areas to the elytra with the interior of the somewhat large areolets greyish-white; antennæ fuscous-brown, the apical joint mutilated in the two specimens now before me; elytra with an obscure transverse fuscous-brown spot before middle and a more

oblique and more obscure spot near apex, the margins of the dis-

coidal and subcostal areas prominent and dark brown; body beneath dark fuscous-brown, the legs with the femora fuscous- brown and the tibiæ brownish-ochraceous; the produced pronotal lateral areas ressembling those of B. angulatus but with their apices a little less angularly spinous; pronotum very similarly tricarinate as in that species; elytra with the discoidal and sub- costal areas densely covered with small areolets the interiors of which are greyish white. Length : 4 1/2 mill.

Hab. : Bengal ; Muzaffarpur (Indian Mus. and Coll. Drsr.) Resembling B. angulatus Disr, but darker in hue and with the

costal area of the elvtra distinctlv narrower than in that species, the

lateral produced pronotal areas less prominentiv triangularly spinous.

ANNALES DE LA SNC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIL, 2 IV 199 5

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118 JANNÆUS, gen. nov.

Head considerably covered by the pronotal vesicle and hood and with two frontal spines; antennæ robust, spinulose, first and second joints robust, first short only slightly projecting beyond head, second longer than first, third longest, fourth longer than first and second together; pronotum with the anterior vesicle or hood strongly raised and compressed, the lateral areas strongly and a little upwardly produced, their anterior margins truncate, their lateral margins oblique, their apices obtusely acute, the disk strongly tricarinate; hemelytra with the discoidal area moderatly short and broad, its margins strongly ridged, subcostal and costal areas semewhat narrow and almost equal in breadth, sutural area long and broald, its apical margin subtruncate.

Allied to the genus Celantia but differing by the relative lengths of the first and second joints of the antennæ, and the much shorter and more robust antennæ, the structure of the pronotum, etc.

10. Jannæus cuneatus, sp. nov. Body above dull greyish; upper margin of the vesicle or hood, apices of the pro- duced lateral areas, a transversely oblique spot on costal margin before middle which extends to the discoidal area, and an obliquely curved fascia on each sutural area, fuscous-brown; margins of the pronotal lateral areas and the discal carinations, and margins of the discoidal area whitish ; body beneath and legs very pale brownish- ochraceous; apex of abdomen piceous; antennæ very pale brownish-ochraceous, longly spinulose; margins of the lateral pronotal areas spinose, lateral pronotal carinations sinuate; hemelytra with the discoidal area punctate, its margins prominent and levigate, subcostal and costal areas hyaline with transverse areolets the margins of which are brownish, sutural areas with the areolets of different size, the smaller near base, the larger near apex; other structural characters as in generic diagnosis.

Length : 4 1/2 mill.

Hab. : North Bengal (coll. Disr.)

11. Bredenbachius consanguineus sp. n. Head dark testaceous; antennæ ochraceous, the apical joint dark testaceous; pronotum dark testaceous, the anterior thirds of the lateral globose areas, the central longitudinal carinæ and the apical area strami- neous, a central longitudinal stramineous spot at anterior margin; hemelytra stramineous, disk of discoidal area excluding apex infus- cated, costal area with transverse fuscous linear spots, sutural area infuscate, the areolets piceous, pale at base and near apex; body

La

119

beneath castaneous, margins of sternum and abdomen, and the legs ochraceous, the margins of the abdomen finely spotted with castaneous; pronotum with three central carinæ, the median one procurrent and straight, the two lateral carinæ commencing from inner margins of lateral globose areas and deflected towards poste- rior apical margins thus giving the prolongation a scutellate appea- rance, the disk coarsely punctate, the lateral areas foveately reticu- late; hemelytra reticulate, the areolets distinct, those on the costal membrane transversely quadrate.

Length 3 mill.

Hab. Tenasserim ; Myitta (DOHERTY).

Allied to B. pictus Dist. by the deflected lateral carinæ to the pro- notum, but differing from that species by the more acute pronotal apex; the costal area is more darkly transverselv spotted, the body is narrower and more elongate, the colour is different, and the cen- tral stramineous longitudinal spot at anterior margin of pronotum is distinct.

12. Bredenbachius delineatus sp. n. Head black with griseous longitudinal lines; antennæ piceous-brown, the apical joint piceous; pronotum black, its lateral and apical areas, and cen- tral longitudinal carinæ ochraceous, a large spot at anterior margin more testaceous; hemelvtra pale ochraceous, the discoidal area, and the basal halves of costal and subcostal areas more or less fuscous brown, sutural area ochraceous with the interior of the

.cells fuscous-brown; body beneath dull black, legs pale fuscous ;

pronotum with three central nearly straight carinæ, the central one procurrent, the two lateral carinæ conmencing from inner margins of the lateral globose areas, the disk coarsely punctate, the lateral areas foveately reticulate; hemelytra reticulate, the areolets distinct, the costal area well defined and with numerous distinct transverse veins.

Length 4 1/2 mill.

Hab. Calcutta (Ind. Mus. and coll. Disr.).

To be separated from B. pictus apart from minor differences, by the straight longitudinal carinæ to the pronotum.

13. Bredenbachius Annandalei sp. n. -— Head piceous, griseously tomentose, the inner margins of the eyes grevish; antennæ testaceous, the apical joint excluding base black; pronotum ochraceous with two small central transverse black spots on ante- rior area, situate one on each side of the central carination; heme- lytra ochraceous, the discoidal area very slightly suffused with fus- cous on its anterior inner margin, and some of the areolets on

120 :

sutural area also fuscous, apices of discoidal and sutural areas and spots to costal area greyish-white; head beneath and sternum ochraceous, the latter with some black discal spots; abdomen beneath piceous with fateral black segmental spots ; legs testaceous, the tarsi black; pronotum with three nearly straight longitudinal carinæ arranged as in B. delineatus, the disk coarsely punctate, the lateral areas foveately reticulate; hemelvtra reticulate, the areolets distinct, those on the costal membrane tranversely quadrate.

Length 4 1/2 mill.

Hab. : Calcutta.

Allied to B. delineatus by the straight pronotal carinations, but easily separated by the distinct colour and markings, especially by the two black spots to the pronotum.

144 Bredenbachius humeralis sp. n. Head above greyish-white, the ceniral lobe and spine in front of each eye very pale ochraceous; eyes black; antennæ with the first, second and fourth joints castaneous-brown, third joint ochraceous; pronotum sordidly greyish, the lateral areas and coarse punctures between the longitudinal Striations to its posterior area pale castaneous, on the greyish anterior area are two irregularly defined dark spots; elytra sordidly greyish, inner margins of the discoidal area, a central outer spot or suffusion to discoidal area extending through subcostal area, apex of discoidal area, and a small spot near upper apex of sutural area pale castaneous ; abdomen beneath castaneous- brown; sternum sordidly greyish; femora castaneous, the tibiæ and tarsi ochraceous, apices of the latter castaneous; head with the apex of the central lobe appearing as a short produced spine between the bases of the antennæ; pronotum with the anterior vesicle or hood short, compressed, the lateral areas gibbous, directed upwardly and a little outwardly, their areolets large with their margins very prominent, the longitudinal carinations robust and strongly raised; elytral areolets somewhat small and regular in size and shape.

Length 3 mill.

Hab. : Upper Indian Province; Dhikala, Naïini Tal (Indian Mus.).

This species is to be principally distinguished by the gibbous lateral areas of the pronotum.

15. Elasmognathus nepalensis sp. n. Piceous-black; antennæ and less brownish-ochraceous, antennæ with the basal joint and apical joint (excluding extreme base), extreme apices of the tibiæ and the tarsi piceous-black; costal area of the elytra greyish white with the margins of the areolets piceous-black, and

121

some similar markings on apical margin; lateral and apical mar- gins of head a little paler in hue; pronotum with the lateral areas very longly, forwardly and a little upwardly produced, their apices broadened and subglobose with the areolets rounded, from these to base the areolets are longitudinal, the disk tricarinate, the cen- tral carination straight, extending throughout its entire length, the lateral carinations curved, all the carinations, the anterior margin and the apex a little paler in hue; hemelytra broadened posteriorly, the sutural area very large and apically subtruncate, the costal margin sinuate, the discoidal and subcostal areas coarsely punc- tate, the areolets of the sutural area somewhat large and irregular in size.

Length 6 mill.

Hab. : Nepal; Thamaspur (Indian Museum).

16. Teleonemia marginata sp. n. Pale brownish- ochraceous; apical joint of antennæ black, the first and second joints castaneous; eyes and two small spots between them, black; pronotum with the lateral areas paler and darkly very coarsely punctate; hemelytra with the apical half of costal area and apex of sutural area much paler in hue; body beneath and legs brownish- ochraceous, sternum and head beneath greyishly tomentose; femora excluding apices pale castaneous; pronotum tricarinate, the central carination straight and procurrent, the lateral carination a littie bent inwardly, the lateral areas broad and coarsely punctate; heme- lytra with the discoidal area coarsely punctate, the subcostal and costal areas more firely punctate, the sutural area with numerous strongly margined areolets.

Length 4 mill.

Hab. : Assam ; Margherita.

This species is to be distinguished by the broad or dilated deeply punctured lateral areas of the pronotum; it also differs from T. assamensis Disr. by the narrower and more elongate pronotal vesicle or hood.

Division AXIOKERSOSARIA.

This division represents one of the more distinct sections of the Tingididæ. The very long antennæ and the elongate basal joint of same, combined with the long anterior femora and the small sutural area of the elytra, are almost of more than sectional or divisional signification.

AXIOKERSOS gen. nov.

Antennæ verylong, the basal joint long, robust, longer than head,

]

122

second joint much shorter and little more than half as long as first, third Jonger than first and second together; head robust, well pro- duced in frontofeyes,antennæ inserted near apex with a robust basal spinous tuberele; pronotum elongate, the anterior margin concave, the lateral margins obliquely straight, a central longitudinal carina- tion, and with an obscure transverse ridge near middl:, before ante- rior margin on each side of the central carination is a small foveate depression; elytra elongately subovate, the areas well defined, . costal area hvaline with two series of areolets, subcostal area about as wide as costal area, sutural area small and narrow; legs long, the anterior femora long, robust and interiorly obtusely dilated.

17. Axiokersos ovalis, sp. n. Above dull grevish; head, antennæ, a large impunctate spot on each side of the anterior area of pronotum, the subcostal area to the elytra, and the legs ochraceous, apex of fourth joint of antennæ, eyes, outer margin of discoidal area of elytra and sometimes a longitudinal streak near inner margin of same, and abdomen above and beneath, black; costal area of elytra hyaline with the margins of the areolets brownish; pronotum (excluding anterior transverse spot) finelv granulose, the central carination proccurent; discoidal and subcostal areas of the elvtra granulose, the former more distinctly so, sutural area with small areolets.

Length : 3 mill.

Hab. : Calcutta (Indian Mus. and Coll. Disr.)

Division AIDONEUSARIA.

*

The following genus Aidoneus demarcates another division of the Tingididæ, and is here recognised as such by the short robust antennæ, and the long basal joint to same.

AIDONEUS gen. nov.

Subovale; antennæ short, granulose, slightly stalked at base,

first and second joints stout, first much longer than second, third

longest and thickened on its basal area, fourth about as long as first; head robust, the antenniferous tubercles prominent; pronotum with the anterior margin angularly concave, centrally carinate, unprovided with a vesicle or hood, the lateral margins oblique; ely- tra with the discoidal area very large, costal area very small, scar- cely half the width of subcostal area, sutural area ill-defined ; legs

moderately short, the femora incrassate, tibiæ slightly thickened at base.

1e Re: re and apical area of Go and base of sr r #3 dir greyish; outer margin of discoidal area, the subcostal area, and apex of sutural area paler in hue, costal area whitish with black spots; body beneath and legs black, the tibiæ stramineous; prono-

_ tum very coarsely and somewbhal sparingly punctate; elytra with the discoidal area finely granulose and with widely reticulate slightiy raised black lines subcostal area with irregular transverse black lines, sutural area ill defined but with dense small areolets ; femora somewhat rugulose ; other structural characters as in gene- ric diagnosis.

Length 2 mill.

Hab. : Bengal (coll. Disr.).

124

COLÉOPTÈRES INIÉRESSANTS DES ENVIRONS DE GENVAL (BeLrqur)

par EF. Guilleaume.

La Société ayant choisi Genval et circa pour être explorés parti- culièrement cette année, il sera peut-être utile de rappeler les cap- tures intéressantes faites dans la vallée de la Lasne et sur les collines environnantes.

Voici la liste de Coléoptères que M. BoNDROIT et moi nous avons dressée :

Cicindela germanica L. La Hulpe. Colymbetes coriaceus LAP. Rosières (M. Purzeys) (FN. n. sp.). Orecthochilus villosus. Rosières (dans la Lasne).

Acrolocha sulcula Srepr. Rosières (FN. n. sp.). (M. BoNDROIT).

Lesteva punctata ER. Rosières (M. BoNDRoIT). » Ieeri FAUV: Rosières (M. BONDROIT). » pubescens MANN. Rosières (M. BONDROIT). Antophagqus prœustus GRAV. Genval. Bledius campi BONDR. Genval, Rosières (M. BONDROIT). » subterraneus EX. Genval, Rosières (M. BONDROIT). - Bledius erraticus Er. Rosières (FN. n. sp.), se trouve également à Woluwe, dans la forèt de Soignes, à Samson, Beez, Namur, Yvoir, etc. Oxytelus Fairmairei PAND. Rosières Stenus fossulatus ER. Bois de Rixensart. » _carbonarius ER. Rosières. » ossium STEPH. Rosières. » solutus ER. Rosières. » picipenms ER. Rosières. Stilicus rufipes GERM. Bois de Rixensart. Sunius filiformis LATR. Rosières. Tachinus bipustulatus F. Bois de Rixensart.

Sphærius acaroides. Rosières (genre nouveau pour la faune. BON- DROIT).

Cetonia floricola HERBST. Chambles (plus commune dans la Haute-Belgique). Agrilus pratensis RATZ. Rosières.

PRES À ER : | 2-58 Trachys troglodytes GYLLH. Genval.

Aphanisticus pusillus OLIV. Rosières.

» _emarginatus F.— Genval (en nombre). % £ Cerophytuin elateroides LATR. Genval (se trouvait en grande À | quantité dans les blessures de vieux Ormes).

Eucnemis capucina AR. Bourgeois. © Helodes marginata F. Genval. _ Eubria palustris GERM. Genval (prairie tourbeuse, en nombre). Homalisus Fontisbellaquei FourGR. Genval (commun dans la <a région calcareuse). Cantharis paludosa FALL. Genval (commun dans les prairies humides). Cantharis thoracica OLIV. Rosières (dans une prairie tourbeuse

sur des Aunes). Silis ruficollis F. (En même temps que le précédent).

_ Axinotarsus ruficollis OLIV. (Plus commun dans le calcaire). Haplocenenus pini REDT. Genval (M. PUTZEYS).

Allonia quadrimaculatus SCHALL. Genval (se rencontre plus sou- vent en Campine).

Crypticus quisquilius L. Rosières {terrains sablonneux).

Cistela ceramboides L. Genval.

Isomira murina var. maura K. Genval (plus commune dans le calcaire).

Eryx aler F. Bourgeois, Rixensart (dans les troncs des vieux

Ormes et des vieux Saules attaqués).

Pyrochroa coccinea L. Genval (M. PUTzEYS).

Rhamnusium bicolor ScurAxXk et la var. glaucopterun SCHALL. Genval, Bourgeois (vieux Ormes).

Leptura bifasciata MüLL. Genval, Chambles (commune dans le

calcaire). - Leplura nigra L. (Calcaire).

» hastata. Gris moulin (M. BONDROIT).

Stenopterus rufus L. Genval (plus commun dans le calcaire)

Stenostala ferrea SCHRANK. Chainbles (moins rare dans le calcaire).

Donacia sparganii AURENS. Rosières (en nombre sur Sagittaria

sagittifolia dans une prairie tourbeuse) » thalassina GERM. Rosières. » vulgaris ZSCHACH. Rosières.

Éi: à

126

, Plateumaris rustica KUNZE. (Cité par M. EVERTS, à Lasnes). Zeugophora scutellaris SUFFR. Genval.

Clytra quadripunctata L. Bourgeois (en nombre sur des Noi- setiers). Cryptocephalus bipunctatus L. Genval et Rosières. » biguttatus ScoP. Genval et Rosières. » parvulus MüLL. Genval, Rixensart (plus commun en Campine et dans le calcaire). Cryptocephalus pini L. Genval (M. PUTrzEYS). (Espèce plus com- mune en Campine). Melasoma cuprea F. Genval (M. Purzeys). (Haute-Belgique,

elle est rare).

Colaphus sophiæ ScHALL. Rosières, Genval (M. PUTZEYS).

Phyllobrotica quadrimaculata L. Rosières (prairie tourbeuse, sur Nasturtium).

Chalcoïdes splendens WEIcE. Genval (plus commun dans le cal- caire).

Ochrosis salicariæ PAYK.— Rosières (prairie tourbeuse).

Epitrix pubescens Kock. Genval (M. PUuTzEYS).

Cassida margaritacea SGHALL. Genval (M. PUTZEYS).

127

CAPTURES DE COLÉOPTÈRES FAITES EN BELGIQUE

par EF. Guilleaume.

Malthinus seriepunctatus Kiesw. Angres, 2 juin 1905 et Yvoir, 24 juin 1908 (FN. N. sp.).

» fasciatus OL. Landelies et Yvoir, n’est pas rare dans le calcaire. Malthodes marginatus LATR. Forêt de Soignes et calcaire il est commun. » dispar GERM. Forèt de Soignes, Rosières, Huldenberg,

Ghlin, Rance; commun. (N'a probablement pas encore été signalé comme indigène.)

» ruficollis LATR. Des localités précédentes et, de plus, à Overmeire, Braine-le-Comte et Vallée de la Sambre; commun.

» misellus KIESW.— Assez commun dans le calcaire, trouvé aussi à Rixensart.

» maurus LAP. - Pont-à Lesse, 12 juin 1908 (FN. N. sp.).

Maltharchus brevicollis PAYK. Hockai, 13 juin 1908 (un exem-

plaire provenant de la collection WESMAEL se trouve au Musée).

» hexacanthus KiEsw. Landelies, 31 mai 1897 (EN. N. SP.). » spathifer KiEzsw. Groenendael, Yvoir, Pont-à-Lesse, Houffalize, assez commun (FN. N. sp.). Dasytes subæneus ScHôNH. Canne (Limbourg), juillet 1897.

(M. BONDROIT) (FN. N. SP.).

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GEOCORINÆ

NOUVELLES CONTRIBUTIONS

par A.-E. Montandon.

1. G. Dubreuili nov. sp.

Flave jaunâtre sale, à ponctuation noire assez forte mais peu dense sur le pronotum, lisse sur la tête et le disque des cories, écusson noir. De forme un peu at'énuée en avant.

Tête lisse brillante, avec les veux visiblement ent plus relevés que chez G. tricolor FAB. ou G. flaviceps BuRM.; la surface de la partie interoculaire n’offrant pas une convexité régulière, mais relevée de chaque côté près des yeux, un peu comme chez G. pla- giatus FIEB., les côtés de la partie antérieure de la tête au devant des yeux, obtusément mais très visiblement sinués accusant d’une façon beaucoup plus nette le pédoncule oculaire. La largeur de la tête est aussi proportionnellement moindre que chez G. tricolor F. ou G. fla- viceps BURM. et les yeux un peu moins obliques, plus convexes anté- rieurement et moins franchement collés postérieurement sur les angles antérieurs du pronotum. Parfois le bord postérieur de la tête est très étroitement noir.

Pronotum trapézoïdal, atténué en avant, non rectangulaire comme chez (°. tricolor F: ou G. flaviceps BURM. et proportionnelle- ment aussi moins transversal, avec des points enfoncés noirs ou noirâtres sur tout le disque, ne laissant lisses que les angles posté- rieurs et une étroite bande transversale un peu en bourrelet sur la partie antérieure du disque, indiquant la place des cicatrices avec une ou deux rangées de points enfoncés, noirs, irréguliers au devant du bourrelet sur le bord antérieur. Le disque du pronotum est parfois un peu rembruni, surtout derrière les cicatrices.

Écusson entièrement noir, parfois un peu brunâtre clair sur les côtés près de l’extrémité, avec un assez fort bourrelet lisse, trans- versal vers la base et prolongé postérieurement sur la partie médiane, un peu relevé; les côtés de la partie postérieure fortement mais peu densément ponctués ainsi que l’extrême sommet.

Cories entièrement jaunâtres, largement lisses, brillantes, sur le disque, avec des points assez denses, peu profonds et concolores sur l'extrémité. Membrane bien développée, un peu plus claire que les cories, dépassant faiblement l'extrémité de‘l’abdomen.

tostre el pattes jaunâtres pâles. parfois avec un faible anneau brunätre vers l’extrémité des fémurs ; antennes avec le premier et e dernier articles jaunâtres, les deux intermédiaires noirâtres. Des-

129

sous de la tête jaunâtre, dessous du corps brillant, noir, lisse sur l’abdomen, assez densément ponctué sur les pièces de la poitrine. Connexivum en dessous avec une petite tache jaunâtre sur le bord externe de chacun des segments. Longueur : 3,3-3,6 mil.

Shembaganur. District de Madura, Inde Anglaise méridionale (ma collection).

Cette espèce, que je me fais un plaisir de dédier à M. le prof, J. DUBREUIL qui en a enrichi ma collection, parait assez voisine de G. lituratus FrEB. qui est à peu près de mème forme, cependant un peu moins rétrécie en avant à en juger sur un exemplaire probable- ment typique de la coll. LETHIERRY, lequel diffère un peu comme forme de la tête un peu plus étroite et du pronotum légèrement plus rétréci en avant que dans le dessin donné par FIEBER (Entom. Monograph., tab. 9 fig. 25). Elle en diffère en tous cas par la ponc- tuation du bord antérieur du pronotum devant les cicatrices, chez l’exemplaire de G. lituratus KiEB. (coll. LErniERRY) le bourrelet

ransversal des cicatrices, lisse et beaucoup plus élargi, atteignant le bord antérieur du pronotum sans aucune ponctuation en avant. Ce dernier a, en outre, le bord postérieur des cories rembruni, le sommet de l’écusson jaunâtre el la membrane bien développée dépassant plus franchement l'extrémité de l'abdomen, ces caractères permettent de le distinguer assez facilement.

Le Museum de Paris possède aussi un exemplaire de cette nou- velle espèce, provenant également de l’Inde méridionale, Pulney, ex coll. NOUALHIER.

2. G. thoracicus Frs. FieBer. Wien. Ent. Monatsch, 1861, p. 281 (16 du tirage à part). DISTANT. Biol. Cent. Amer, 1882, p. 198, t. XVII, fig. 15 et 16.

et var. : Wickhami nov. var.

M. le prof. DISTANT a très justement fait remarquer, Loc. cit., la grande variabilité de la coloration du pronotum de cette espèce. Dans la forme typique, la tache blanchätre médiane du bord posté- rieur du pronotum se prolonge en avant et rejoint parfois sur le disque la tache transversale du bord antérieur prolongée postérieu- rement au milieu; les taches latérales blanches paraissent assez bien limitées à leur côté interne par la partie noire du disque qui envoie aussi un prolongement de chaque côté jusque sur le bord postérieur, en dedans de l’angle huméral.

Sur une série d'exemplaires que j'ai reçus de M. le prof. H.-F. WickHAM, récoltés à Cuernavaca et Rio Balsas, Mexique, on trouve à côté de la forme typique des exemplaires dont la partie postérieure du pronotum est presque entièrement pâle, la teinte

{ col pe | / Le

130 |

noire du disque limitée à une bande transversale recouvrant les cicatrices, un peu arquée, plus ou moins élargie et atteignant de chaque côté la partie antérieure du bord latéral derrière la moitié postérieure des yeux. Chez quelques exemplaires, cette bande trans- versale noire présente un commencement de prolongements posté- rieurs, un de chaque côté et le bord postérieur du pronotum est également étroitement rembruni de chaque côté en dedans de l'angle huméral, sur la partie occupée par les prolongements posté- rieurs de la tache noire discoïdale dans la forme typique.

Cette variété, que je distingue sous le nom de var. Wickhami, rappelle un peu pour la disposition des taches G. discopterus STAL, mais chez ce dernier la ponctuation est sensiblement plus forte sur le pronotum qui est moins brillant, et la tache noire transversale de la partie antérieure est aussi moins bien limitée, n’atteignant pas franchement les côtés latéraux, marquée, en outre, de chaque côté par les cicatrices pâles, tandis qu’elles sont bien recouvertes par la bande transversale noire chez G. thoracicus FIEB. et ses variétés. Chez G. discopterus STAL, cette bande est aussi souvent interrompue au milieu, de sorte que le pronotum parait entièrement pâle grisàtre, parfois un peu ocracé avec les cicatrices étroitement cer- clées de noir. En outre, G. discopterus STAL,, dont on ne connaît encore que la forme brachyptère, a sur les côtés latéraux de l’écus- son une tache calleuse pâle assez fortement ponctuée de noir dans le même genre que chez G. punctipes SAY. Chez G. thoracicus FIEB. l’écusson est entièrement noir, à ponctuation un peu plus fine mème sur les côtés, et la membrane bien développée dépasse faible- ment l’extrémité de l’abdomen chez les 4, et le recouvre tout juste chez les ©. Leur dimension 3-3,3 millimètres est bien celle donnée par M. DISTANT auprès de ses figures.

SYNONYMIE

Ninyas deficiens LETH. /Geocoris/, Ann. Soc. Ent. Belg., 1881, p. 9 MOoNTAND., Bull. Soc. de Buc., An. XV, 1906, IX, p. 308 (293 du tirage à part qui porte aussi par erreur la date de 1907). strabo DISTANT, Biol. Centr. Amer., 1882.

131

DIAGNOSES PRÉLIMINAIRES D'INSECTES NOUVEAUX

Recueillis dans le Congo belge par le D' SHEFFIELD NEAVE

ORTHOPTERA. II.

Fam. MANTIDÆ

par Fr. Werner.

18. Gonypeta costalis n.sp. - Caput triangulare, parum latius quam altius, oculis parum prominulis. Scutellum faciale latum, margine superiore arcuala. Summum veriicis fere rectilineare, obtuse carinalum. Pronotum rhomboïdale, marginibus anticis rec- tis, posticis obtuse excisis; antice et postice rotundatum. Elytra et alæ abdominis apicem mullo superantia. Coxæ anticæ prismaticæ, margine antica spioulis minutissimis dislantibus armatæ. Femora antica coxis longiora, margine antica regulariter curvata, spinis internis 12 (apicali valida), discoidalibus 3; tibiæ anticæ spinis internis 11, externis 9 armatæ; metatarsus tibiæ longitudine.

Fusca, oculis atromaculalis, spinis femorum tibiarumque apice nigris; Campo marginali elytrorum (angulo acuto deflexo) atro, albolimbato; elytris alisque sparse obscuriore punctatis; femora antica marmorala.

EI ER POL PN O ET ER ES 3 AE RCE OUT T Et. ET A Us DO » » femorum anticorum Y: » » DODEUUIS SE RER SE AE Det LEE. D ND Lat. » ROLE ER A ES ER,

Loc. : Kambovwve,'IX. 06. III. O7.

PARACILNIA n.

(U Le)

Differt a genere Cilnia, cui proximum esse videtur, coxis anticis margine antico spinulis validis, latere interno serie tuberculorum, armatis, femoribus anticis haud compressis, margine superiore haud laminato-dilatato, latere externo serie longitudinali tuberculo- rum instructis ; elytris apiee late rotundis, perfecte coriaceis, campo marginali angusto, recto; alis infuscatis venulis transversis flavis ; scutello faciali latiore.

19. P. Neavei n. sp. Caput latius quam allius; frons con- vexiuscula; scutellum faciale altitudine tertium latitudinis æquale,

Pronotum ut in genere Cnibs coxæ dites margine antico: spinis

15 validis concoloribus plus minusve inæqualibus. latere interno

tuberculis 6 ellipticis; femoribus anticis margine superiore recto,

spinis 12 apice nigris longitudine al ternantibus, spinis discoidalibus 4 apice nigris ; MANE anlicis extus 7-, intus 11 spinosis, spinis exter-

nis quartam partem basalem bte liberantibus; abdomine lato,

deplanato; lamina supraanali triangulari; cercis teretibus, apicem abdominis parum superantibus; tota pars genitalis distinete villosa.

Femora intermedia et postica spina g geniculari instrucla ; carinæ externæ el posticæ coxarum anticarum denticulatæ ; elytra reticula-

tione prominenti rugosa. Viridis; macula atra pedum anticorum nulla.

Long. tot... 2249 ile at Prono Eee ROnRIE »' “fem ant lo) » : abdominis : 19,575 » elytrorum 20 » 7 LCANIUIS. 8 0008 SA >. «pronotié - 14975 » -relvirarumes 68,52

Loc. : Bunkeya, X. 07 (©).

PE Se

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE

LV

Assemblée mensuelle du 3 avril 1909.

Présidence de M. LAMEERE, président.

La séance est ouverte à 20 heures.

Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 6 mars 1909 est approuvé.

Correspondance. La Fédération archéologique et historique de Belgique prie la Société de se faire représenter par un délégué à une réunion qui aura lieu prochainement, à l’effet de constituer une commission chargée d'élaborer un avant-projet de loi rela- live à la conservation des immeubles et des objets mobiliers offrant un intérêt scientifique. »

L'assemblée charge M. SCHOUTEDEN de représenter la Société Entomologique à cette réunion.

M. LAMEERE donne lecture de la lettre suivante que lui a adressée M. C. EMERY :

« Bologne, le 18 mars 1909. » Monsieur le Président et cher Collègue,

» Mon ami le professeur FOREL, dans une intention délicate dont je ne puis lui en vouloir, m'a attribué la description d’une espèce de Fourmi que je renie. J'entends la description, non l'espèce. Voici comme les choses se sont passées :

» Il y a plusieurs années, j'ai envoyé à FOREL une espèce inédite du Kamerun que j'ai baptisée Rhoptromuyrmex opacus ï. litt. Or il est arrivé qu'un Pangolin du Congo avait justement dévoré une quantité d’une variété de ma nouvelle espèce et que mon collègue en mvr- mécologie devait déterminer le menu du repas du mangeur de Fourmis. FOREL m'écrit et m'engage à faire la diagnose de mon espèce; je lui réponds que je autorise à la décrire lui-même et que je me refuse de faire la diagnose demandée.

» Que fait alors mon ami : il publie dans les Annales de cette Société entomologique la description de mon espèce, par lui faite, description excellente et que je serais fier d’avoir signée, mais qui n’est par malheur pas de moi, et il le fait suivre de mon nom en petites capitales.

ANNALES DE LA 80C. ENTOM DE BELGIQUE, T, LIIT, 3) IV 999. 9

134

» Bref, la description de Z?. opacus n’est pas de moi, mais de FoREL; c’est ce que je tiens à constater. Donc une faute d’impres- sion à corriger :

» A la page 60, ligne 3 en commençant par le bas, » au lieu de : C. EMERY, lisez : A. FOREL.

» Un cas nouveau dans la nomenclature zoologique : deux auteurs qui se refusent d'accepter la paternité d’un nom, et cela par scrupule de conscience, pour ne pas vouloir s’attribuer les mérites de l’autre ! Les collègues jugeronL.

» Recevez, cher Collègue, mes salutations bien cordiales.

» C. EMERY. D

M. CoLMANT nous fait part de sa nouvelle adresse : 31, rue Tiberghien.

L'Académie des Sciences de Belgique nous envoie le pro- gramme de ses concours.

La Senckenbergische Naturforschende Gesellschaft nous annonce le décès de M. le professeur FRIrZ RÔMER, directeur de son musée. /Condoléances.)

Bibliothèque. L’échange des Annales avec les publications de l’Indian Museum, à Calcutta, est accordé.

Travaux pour les. Mémoires. M. LAMEERE dépose un travail portant pour titre : Revision des Prionides, 13° mémoire. L’impres- sion en est décidée.

Travaux pour les Annales. L'’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée.

Communications. M. SCHOUTEDEN transmet à l'assemblée les salutations de notre excellent collègue M. W. Horn, de Berlin, de passage récemment à Bruxelles.

M. LAMEERE donne divers détails sur la distribution géogra- phique des Prionides, notamment dans l'archipel Malais.

MM. KERREMANS et SCHOUTEDEN en font de même pour les suprestides et les Hémiptères.

La séance est levée à 21 1/2 heures. -

3 REVISION DES PRIONIDES

par Aug. Eameere, professeur à l'Université de Bruxelles.

DOUZIÈME MÉMOIRE. MEGOPIS.

Dans mon neuvième mémoire, j'ai incorporé aux Callipogonines les genres Platygnathus, Cacodacnus, Toxeules, Stictosomus, Heplhialtes, Anacanthus et Eurypoda placés par Lacordaire dans la seconde section de ses Prionides vrais sylvains, section caractérisée par le rétrécissement des épisternums métathoraciques en arrière. Ayant pu examiner depuis les autres genres offrant cette particu- larité, je suis arrivé à cette conclusion qu'il en est un, Megopis Serville, qui doit aussi faire partie des Callipogonines.

Par Megopis j'entends l’ensemble des genres Dinoprionus Bates, Ægosoma Serville, Nepiodes Pascoe, Megopis Serville, Pachypleura White, Dandainis Gahan et Baralipton Thomson, que je considère comme formant une seule unité générique.

Le Megopis procera Pascoe qui est le même insecte que FÆro- grammus rufus Bates me paraît devoir constituer un genre distinct, quoique voisin de Megopis

La seconde section des Prionides vrais sylvains de Lacordaire renferme encore beaucoup d’autres genres, mais aucun d’eux ne me parait pouvoir être rattaché aux Callipogonines, pas même Sarinydus que M. Gahan à rapproché des Ægosoma et que je continue à considérer avec Lacordaire comme étant voisin des Closterus et des Tragosoma. J’exposerai ultérieurement les affinités de ces divers Prionides.

Les genres Megopis et Ærogrammus sont des Callipogonines voisins du genre Stictosomus dont ils se rapprochent par l’étroitesse des tarses postérieurs qui ont le premier article allongé ; ils en diffèrent l’un et l’autre par l’abaissement du rebord latéral du prothorax vers l’angle de la cavité cotyloide antérieure.

Megopis diffère en principe d’Ærogrammus par un allongement plus prononcé du article des antennes; en outre chez Megopis les trois premiers articles des antennes sont en principe renflés et rugueux chez le mâle, ce qui n’est point dans le genre Æro- graminus.

Genre MEGOPIS Serville. Ann. Soc. Entom. Fr., 1832, p. 161.

Dans les formes primitives, la tête est allongée et plus ou moins rétrécie derrière les yeux; le prothorax est transversal, rétréci en

136 | :

avant, avec les angles postérieurs plus ou moins saillants ; les élytres sont allongées, avec quatre côtes; la saillie prosternale est fortement arquée ; le mésosternum est étroit; les antennes ont le article très allongé, les quatre premiers articles étant renflés et rugueux chez le mâle; les pattes sont longues et grèles, les fémurs à bords parallèles, les tibias un peu élargis au bout; le dessous du corps et les pattes sont plus ou moins pubescents.

Dans les types supérieurs, le renflement et la rugosité de la base des antennes du mâle s’atténuent ou disparaissent, l’antenne, à partir du article étant alors envahie par le système porifère qai ne couvre en principe que les derniers articles.

Les Megopis peuvent être distribués en six sous-genres, Dino- prionus, Ægosema, Nepiodes, Megopis, Dandamis el Baralipton.

Sous-genre Dinoprionus H. W. Bates. Ent. Month. Mag., XII, 1875, p. 49.

Les antennes sont glabres dans les deux sexes; elles sont courtes, dépassant à peine le milieu des élytres chez le mâle et ne l’atteignant pas chez la femelle ; le article n’est que deux fois aussi long que le 1%; le 4°, qui n’est pas plus long que le ou que le 6°, est bien plus court que la moitié du 3°; chez le mâle, les quatre premiers articles sont couverts d’aspérités et ils sont très épaissis; chez la femelle, ces articles sont simplement couverts de gros points épars; les trois derniers articles sont finement poreux en entier.

‘La tête est très forte chez le mâle major; elle est notablement prolongée derrière les veux; les mandibules du mâle #ajor sont très grandes, mais sans dent.

Le bord antérieur du lobe inférieur des yeux ne dépasse pas le niveau du bord postérieur de la cavité d'insertion de l’antenne.

Le rebord latéral du prothorax est abaissé sur les côtés de manière à atteindre la cavité cotyloïde antérieure et en avant de celle-ci il est confondu avec la suture épisternale; il n’est pas denté.

Le mésosternum est exceptionnellement étroit.

Les élytres, inermes à l’angle sutural, offrent quatre-côtes bien distinctes, tout en étant peu saillantes.

Les tarses ont le 1% article à peine plus long que le 2°; les lobes du sont courts et étroits ; le dernier est deux fois aussi long que les autres réunis.

La tarière de la femelle est courte, déprimée; le arceau ventral de l’abdomen est fortement échancré en arrière.

Le dessus du corps et les élytres sont glabres et luisants; les pattes sont lisses, luisantes et glabres avec les tibias éparsément ponctués.

À 137

1. Megopis cephalotes H. \WV. Bates.

Dinoprionus cephalotes H. W. Bates, Ent. Month. Mag., XII, 1875, p.90.— Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 43, p. 44, fig. 16 (cf).

Du Nord de l'Inde : Darjeeling, Manipur, Gantok (British Museum).

La longueur est de 45 à 63 millimètres; la teinte est d’un brun marron avec, les élvtres fauves et les antennes d’un brun foncé à la base. $

La tête est finement ponctuée-rugueuse.

Le pronotum est éparsément et finement ponctué au milieu, plus densément sur les côtés qui sont éparsément granuleux. Les élytres sont finement et assez densément ponctuées.

Sous-genre Ægosoma Serville. Ann. Soc. Entom. Fr., 1832, p. 162.

Les antennes sont glabres dans les deux sexes; elles sont au moins presque aussi longues que le corps chez le mâle, et elles dépassent le milieu des élytres chez la femelle; le article est énormément plus long que le 1°; le 4 est égal à la moitié du et il est plus long que le 5°, celui-ci étant plus long que le 6°; les trois ou les cinq premiers articles sont rugueux, et chez le mâle ces articles sont couverts d’aspérités et épaissis. La tête n’est pas dispro- portionnée, tout en étant encore un peu plus forte chez le mâle que chez la femelle; les mandibules sont semblables dans les deux sexes, médiocres.

Le bord antérieur du lobe inférieur des yeux ne dépasse pas ou ne dépasse guère le niveau du bord postérieur de la cavité d'in- _sertion de l’antenne.

Le rebord latéral du prothorax est variable, sans présenter chez la femelle de callosité.

Les tarses ont le 1* article. notablement plus long que le 2°; le dernier est seulement au plus un peu plus long que les autres réunis.

Les autres caractères sont variables.

Ces Megopis peuvent être répartis en trois groupes.

Premier groupe.

Le rebord latéral du prothorax est abaissé sur les côtés de manière à atteindre la cavité cotyloïde antérieure et en avant de celle-ci il est confondu avec la suture épisternale ; il n’est pas denté.

Les cinq premiers articles des antennes sont rugueux et leur renflement est très prononcé chez le mâle.

La tête est notablement allongéeïen arrière des yeux,

1e

ET LE ROUTE PR NS RE ET TR A ETS FR TR ET RATS. TROP MER ENTER

138

Les élvtres, qui sont limbées d’obscur, ont les côtes plus ou moins obsolètes.

Les tarses ont le dernier article plus long que les autres réunis, le premier étant plus court que les deux suivants pris ensemble.

Le dessus du corps et les élvtres sont couverts d’une pubescence plus ou moins dense; le dessous est ponctué et pubescent, les pattes sont densément ponctuées et pubescentes.

La tarière de la femelle est longue, plus ou moins cylindrique ; le arceau ventral de l’abdomen est fortement échancré en arrière.

2, Megopis sinica White.

Je réunis sous ce nom trois formes à titre de sous-espèces. Toutes offrent comme caractère commun d’avoir sur le pronotum quatre taches sur lesquelles la pubescence est plus serrée que sur le reste de la surface.

Les antennes, de teinte uniforme, ont les cinq premiers articles relativement très renflés chez le mâle. Elles varient de longueur, étant parfois plus courtes que la longueur du corps et parfois assez bien plus longues chez le mâle; chez la femelle elles atteignent ou dépassent un peu le tiers postérieur des élytres; il S’agit d’une simple variation individuelle, les grands individus en général ayant les antennes les plus longues.

La tête et le pronotum sont couverts de granulations assez fortes.

Les élytres sont mates et ornées de granulations plus ou moins serrées qui sont souvent plus fortes sur les côtes.

A. MEGOPIS SINICA ORNATICOLLIS White.

ZÆgosoma orxaticolle White, Catal. Brit. Mus., VII, Longic., 1853, p. 30; Proceed. Zool. Soc., 1853, p 27.— Gahau, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 45, fig. 17. | Du Nord de l'Inde : Assam, Manipur (British Museum); Kurseong

(Musée de Bruxelles); Birmanie (British Museum).

La longueur est de 30 à 50 millimètres.

La teinte est d’un brun noiràtre, avec les élytres parfois un peu rougeñtres; le dessus du corps et les élytres sont glabres; les quatre taches pubescentes du pronotum sont très marquées et d’un fauve orangé.

B. MEGopis SINICA White. Ægosoma sinicum White, Catal. Brit. Mus., VIT, Longic., 1853, p. 30; Proceed. Zool. Soc., 1853, p. 27. Ægosoma amflicolle Motsch., Étud ent., 1853, p. 48.

De la Chine (Peking, Shanghaï) et du Japon (Kioto, Yeso, ile Bonin). |

139

La longueur est de 30 à 45 millimètres; un exemplaire de l'ile Bonin (Musée de Hambourg) a 60 millimètres de long.

La teinte est d’un brun rougeâtre avec les élytres d’un brun fauve; la tête et le pronotum sont entièrement pubescents; les quatre taches de pubescence condensée du pronotum sont d’un jaune doré; les élvtres montrent une faible pubescence.

Les individus de cette forme étant ordinairement plus petits que ceux de la forme précédente, ont les antennes plus courtes en général.

; C. MEGOPIS SINICA HAINANENSIS Gahan. Æzgosoma krinanensis Gahan; Ann. Nat. Hist., ser. 7, V, 1900, p. 347.

De lile Haïnan (British Museum); de Sumatra : Sinabang (D° H. Dohrn), Pangherang Pisang (E. Modigliani, Musée de Gênes), Sipirok et Pajakombo (Musée de Leyde), Padang (Musée de Vienne); de Bornéo : Mont Kinibalu, à 1,500 mètres d’altitude (Musée de Bruxelles).

La longueur est de 35 à 49 millimètres.

Noir avec tout le dessus du corps et les élytres revêtus d’une couche de pubescence jaune, les taches du pronotum étant d’un jaune foncé.

En résumé les trois sous-espèces du Megopis sinica peuvent se différencier de la manière suivante :

a. Dessus du corps et élytres à pubescence rare ou presque nulle. b. Dessus du corps et élytres presque glaires; j teinte obscure. —- Nord de l'Inde . . . . A. ornaticollis. bo. Tète et pronotum pubescents; élytres offrant une faible pubescence; teinte plus claire.

CIO eENADOM.- Eur. LATE Fa B. sinica. aa. Dessus du corps et élytres densément pu- bescents; teinte obscure. Hainan, Suma-

D OO NN ur A Le Ur uetee unie LOT MIOTIENISTS:

3. Megopis scabricornis Scopoli. Ceram x scabricorms Scop., Ent. Carn., 1763, p. 54. Prionus scabricornis Fab., Ent. Syst., 1792, I, p. 24. Oliv., Entom., IV, 1795, p. 39, tab. 11, fig. 42. Ægosoma scabricorne Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 163. Fairm., Gen. Col., IV, 1864, tab. 56, fig. 165.

De la Perse, s'étant répandu de par l’Asie mineure dans l’Eu- rope moyenne jusqu'à Strasbourg. La larve vit dans le Tilleul, le Marronnier, l’'Orme, etc. Elle a été

140

décrite par Mulsant et Gacogne (Ann. Soc. Linn. de Lyon, IT, 1855, p. 149), par Dôbner (Berl. Ent. Zeit., 1862, p. 64, t. 5, fig. 1,2) et par Perris (Ann. Soc. Linn. de Lyon, XXII, 1876, p. 258, t. 11, fig. 407 410).

La longueur est de 35 à 50 millimètres.

Celte espèce ne diffère du Megopis ornaticollis que par la non con- densalion de la pubeseence du pronotum en taches; par le prothorax moins élargi en arrière; par la granulation du dessus du corps et des élytres un peu plus forte; par la dent suturale des élytres moins prononcée ; par l'épaisseur moindre des antennes qui sont propor- tionnellement un peu plus longues, les cinq premiers articles étant moins épaissis chez le mâle.

La coloration est d’un brun rougeàtre avec les élytres de teinte cannelle ; la tête et le pronotum sont entièrement pubescents; les élytres offrent une très courte pubescence peu apparente.

4. Megopis gigantea van Lansberge. Ægosoma giganteun Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p. 156. Ægosoma ossea Auriv., Ent. Tidskr., 1897, p. 242.

ZÆgosomA incertum Gahan, Ann. Mus. Genova, ser. 3, IIL, 1907, p. 68.

De Sumatra : Solok (Musée de Leyde), Padang (Musée de la Société Natura Artis Magistra à Amsterdam et Musée de Vienne), Pan- oherang-Pisang (E. Modigliani, Musée de Gênes); de Bornéo : Mont Kinibalu (Musées de Stockholm et de Bruxelles).

Les types de M. Aurivillius m'ont été communiqués par le Musée de Stockholm et le type de M. Gahan par le Musée de Gênes. M. Ritsema m'a envoyé des renseignements sur le type de van Lans- berge conservé à Leyde.

La longueur est de 50 à 70 millimètres.

La coloration est.d’un roux jaunâtre; le mâle type de M. Aurivil- ius a les élytres d’un blanc d'ivoire limbé de-jaune : il est proba- blement immature, car la teinte normale des élytres est d’un brun jaune clair avec une bordure noirâtre.

Les bords antérieur et postérieur du pronotum sont obscurs. Les pattes sont noirâtres avec la base des fémurs d’un brun rougeûtre.

Les antennes sont longues et grèles, dépassant de beaucoup la longueur du corps chez le mâle, le quart postérieur des élvtres chez la femelle; l’épaississement des cinq premiers articles est relative- ment faible chez le mâle. Les trois premiers articles sont d’un brun jaunâtre ; chez le mâle, les à articles sont fauves avec le sommet noir,et le article est noir avec une tache fauve au milieu, les à {1° étant entièrement noirs; chez la femelle, les et articles sont fauves avec le sommet noir et les à 11° articles sont noirs.

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nn 24

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La tête et le thorax sont très finement granulés; les élytres, den- tées à l’angle sutural, sont finement granuleuses.

Deuxième groupe.

Le rebord latéral du prothorax est distinct sur toute l'étendue des côlés; ce rebord est abaissé vers la cavité cotvloïde, mais il ne Pat- teint pas; il offre trois denticules aigus, lun à une petite distance du bord extérieur, un autre en arrière du milieu, le troisième, le plus prononcé, au bord postérieur.

Les trois premiers articles des antennes seuls sont rugueux et leur renflement chez le mâle est relativement peu prononcé.

La tète est relativement peu allongée en arrière des veux.

Le bord antérieur des Yeux dépasse un peu le niveau du bord pos- térieur de la cavité d'insertion de l’antenne.

Les élvtres offrent deux côtes internes très saillantes non réunies et deux côtes externes très effacées ; elles sont épineuses à l’angle sutural.

Les épimères métathoraciques sont relativement grandes.

Les larses ont le dernier article presque aussi long que les autres réunis, le premier étant plus long que les deux suivants pris ensemble. ;

Les pattes sont finement ponctuées et pubescentes, la ponctualion élant plus serrée chez le mâle que chez la femelle.

Les tibias sont fortement renflés chez le mâle.

La tarière de la femelle est courte, déprimée; le arceau ventral de l’abdomen est fortement échancré en arrière.

Megopis tibialis White.

Æyosoma tibiale White, Catal. Brit. Mus , VII, Longic., 1853, p. 82; Proceed. Zool. Soc , Le p 28. Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, . 47,

Du Nord de l’Inde : Sikkim (Museum de Paris), Asansole el Kur- seong (Musée de Bruxelles).

La longueur est de 22 à 46 millimètres.

Le corps est d’un noir de poix avec les élytres un peu rougeatres.

Les antennes sont à peu près de la longueur du corps chez le male, et chez la femelle elles atteignent le tiers fposlérieur des élytres. Chez le mâle, les trois premiers articles sont densément granulés, les articles suivants étant couverts d’une ponctuation un peu rugueuse; chez la femelle, les trois premiers articles sont sim- plement ponctués comme les suivants. Le #% article est trois fois aussi long que le # et plus long que les trois suivants réunis dans les deux sexes.

142

La tête est granuleuse; le pronotum, entièrement couvert de poils dressés, est couvert d’une pontuation très serrée sur le disque, etil est granuleux sur les côtés.

Les élytres sont glabres, lisses, un peu luisantes ; la côte interne est effacée en arrière.

Le dessous du thorax est couvert de poils dressés, la ponctuation élant fine et serrée; Pabdomen est presque glabre, luisant, avec des points épars.

Le article des tarses postérieurs n’est pas plus long que le pré- cédent.

6. Megopis Buckleyi Gahan. ZÆEgosoma buckleyr Gahan, Ann. Nat. Hist., ser. 6, XIV, 1894, p. 227 ; Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 47.

Du Nord de l’Inde : Dalhousie (British Museum), Himalava (col- lection Dohrn).

La longueur est de 40 à 45 millimètres.

Cette espèce diffère de la précédente par ses élytres rugueuses et granuleuses, à côtes internes réunies en arrière, par les antennes dépassant l'extrémité du corps chez le mâle, le 3% article étant quatre fois aussi long que le 4 et égalant les quatre suivants réunis, par le article des tarses postérieurs légèrement plus long que le précédent. Le lobe inférieur des yeux est plus arrondi.

Troisième groupe.

Je constitue provisoirement ce groupe d’un Megopis dont je ne connais que la femelle. Il est de l’île Maurice et m’a été communiqué par M. Andrewes. C’est très probablement cet Insecte que Serville a considéré comme étant le male de son Platygnathus parallelus; dans mon mémoire sur les Callipogonines, j’ai été amené à considérer la femelle du Platygnathus parallelus comme étant synonyme de celle du Platygnathus octangularis Oliv.; le mâle ne peut pas, d’après la description, être un Platygnathus; j'avais supposé que ce devait être un Macrotoma un Prionide auquel on avait recollé erroné- ment des antennes appartenant à un autre type : or, ilse fait que la description de Serville s'applique très bien à l’Insecte que m'a com- muniqué M. Andrewes et que j'appellerai en conséquence Meégopis parallela Serville.

Le lobe inférieur des veux atteint le niveau du milieu de la cavité antennaire.

Le rebord latéral du prothorax est incliné vers la cavité cotyloïde, mais en avant il est relevé et distinct de la suture épisternale ; il est anguleux au niveau de la cavité cotyloïde.

__ Lescinq premiers articles des antennes sont âpres el glabres. La tarière est large et courte, le arceau ventral de l'abdomen étant très peu échancré en arrière.

7. Megopis parallela Serville.

Plutygnathus parallelus Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 151 (le «Ÿ seulement, la © étant sans doute celle du Platygaathus octangiilaris Oliv ).

Fe Ro De l'ile Maurice; une seule femelle communiquée par M. An- 3 drewes.

+7 La longueur est de 30 millimètres ; la teinte d’un brun de poix un pen rougeàtre; le dessus du corps et les élytres sont glabres.

# Les antennes n’atteignent que le milieu des élytres; le article 4 est un peu plus long que les deux suivants réunis. |

; - La tête et le pronotum offrent une ponctuation rugueuse; les

; côtés du pronotum sont granulenx. Les éiytres sont couvertes d’une ponctuation âpre pen serrée; - elles sont inermes à l’angle sutural ou à peu près; les deux côtes à internes sont très marquées et elles se réunissent au quart posté- rieur; une côte, la plus externe, est très distincte. : Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis.

Sous-genre Nepiodes Pascoe. Ann. Nat. Hist., ser. 3, XIX, 1867, p. 410.

Je rapporte à ce sous-genre deux espèces qui différent des -Egosoma du premier groupe :

par les rugosités des cinq premiers articles des antennes éparses ou nulles, ces articles étant peu renflés chez le mâle ;

par l’envahissement de tous les articles des antennes à partir du 4 ou même du par le système porifère ; |

3 par le grand développement du lobe inférieur des veux qui est très arrondi et dont le bord antérieur dépasse le niveau du milieu de la cavité d'insertion de l’antenne ;

4 par le rebord latéral du prothorax distinet jusqu’en avant;

»° par le rétrécissement postérieur des élytres qui sont terminées par une épine très longue et très aiguë.

Ces Insectes appartiendraient au sous-genre Megopis si le rebord latéral du prothorax était accompagné d’une callosité chez la femelle.

8. Megopis cinnamomea van Lansberge. M gipis Cinnamomea Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p. 159.

Le mâle décrit par van Lansberge provenait du Mont Gédé à Java ; feu Weyers en a capturé à Indrapoura (côte Ouest de Sumatra)

144

deux mâles qui se trouvent dans la collection Seeldrayers; un male du Musée de Leyde provenant de Sumatra m'a été envoyé par M. Ritsema; une femelle de Singapore (Giac. Doria) m'a été com- muniquée par le Musée de Gênes.

La longueur est de 20 à 28 mill.; la teinte est d’un brun rougeâtre ou cannelle; l’Insecte est couvert d’une pubescence jaunâtre qui est moins apparente chez la femelle, celle-ci ayant les élvtres glabres.

Les antennes atteignent l’extrémité du corps chez le mâle, etelles dépassent le tiers postérieur des élytres chez la femelle; elles sont particulièrement déprimées. Le article n’est guère plus long que les deux suivants réunis, le 4 est plus long que le et celui-ci que le 6°; le article est couvert de rugosités éparses comme le et le 5°, mais il n’est pas porifère ni caréné au côté interne.

Le prothorax est relativement étroit; ses angles antérieurs et postérieurs sont marqués; le pronotum offre de chaque côté deux gibbosités; chez la femelle on constate que le rebord est séparé de la suture épisternale par une bande lisse et mate très étroite.

La tête et le pronotum sont couverts de granulations.

Les élytres sont entièrement couvertes de granulations fines et serrées qui recouvrent les côtes; les deux côtes internes se réu- nissent au quart postérieur; la côte externe est à peine visible et en arrière seulement.

Les pattes sont presque glabres; les fémurs sont très éparsé- ment ponclués et les tibias sont couverts d’une ponctuation qui n’est pas serrée. ES

Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis.

9. Megopis cognata Pascoe.

Nepiodes cognatus Pascoe, Ann. Nat. Hist., ser. 3, XIX, p. 410 ; Trans. Ent. Soc., _ser 3, HT, 1869, p 680.

Je n’en ai vu que le mâle tvpe de Pascoe conservé au British Museum et rapporté par Wallace de Sarawak (Bornéo).

La longueur est de 15 millimètres; la teinte d’un brun rougeâtre avec la tête et le prothorax noirs; l’Insecte est couvert d’une pubes- cence Jaunâtre, sauf sur les élvtres qui sont presque entièrement glabres.

Les yeux sont très saillants.

Les antennes afteignent l’extrémité du corps ; le article est plus court que les 4 et réunis, presque lisse, porifère et caréné au côté interne comme les suivants.

Le prothorax est étroit, ses angles antérieurs et postérieurs sont marqués ; le pronotum offre de chaque côté une gibbosité.

La lête est rugueuse, le pronotum granuleux.

Les élytres sont couvertes d’une grosse ponctuation assez éparse ;

145

elles sont très déhiscentes, très rétrécies et très déprimées au bout, les deux côtes internes se réunissant au liers postérieur; la côte externe est à peine visible, en arrière.

Les pattes sont finement ponctuées et poilues.

Sous-genre Megopis Serville. Ann. Soc. Entom. Fr., 1832, p. 161.

9e

Les antennes sont carénées au côté interne à partir du article, mais pas du côté externe; elles ne sont rugueuses que sur les deux premiers, le article ne montrant que de vagues aspérités; tous les autres articles sont finement poreux. Le article n’est pas plus long que les deux suivants réunis, ceux-ci étant égaux.

Chez le mâle, les:antennes sont peu renflées, elles ne sont pas ciliées en dessous et ne diffèrent guère que par leur longueur de celles de la femelle.

Les veux sont très rapprochés de la base des mandibules, le bord antérieur de leur lobe inférieur, qui est très gros et très renflé, atteint presque le niveau du bord antérieur de la cavité antennaire.

La tête est plus enfoncée dans le prothorax que dans les autres Megopis.

Le rebord latéral du prothorax est visible sur toute son étendue, élant relevé à partir du niveau de la cavité cotyloide antérieure et distinct de la suture épisternale.

La tarière de la femelle est large et courte ; le arceau ventral de l'abdomen est peu ou point échancré en arrière.

Le dernier article des tarses n’est pas plus long que les autres réunis, le premier étant allongé.

Ces Megopis semblent se rattacher au sous-genre Nepiodes dans lequel on constate une atténuation des rugosités antennaires et un envahissement progressif des articles basilaires par la porosité terminale. Ils en diffèrent par le relèvement du rebord latéral du prothorax, distinet sur toute son étendue, l’espace situé 2ntre le rebord latéral et l’épisternum offrant, au moins chez la femelle, une callosité lisse.

Ces Insectes forment deux groupes.

Premier groupe.

Les antennes ne sont pas poilues.

Entre le rebord latéral du prothorax et l’épisternum il v a de chaque côté, chez la femelle, en avant du niveau de l’angle de la cavité cotyloïde une callosité rougeûtre lisse.

Des côtes élylrales, les deux internes sont extrêmement saillantes,

146

etelles se réunissent en arrière; la plus externe est très saillante également et visible sur toute l’étendue de l’élytre. Les élytres sont épineuses à l'angle sutural. Le dernier article des tarses est plus court que les autres réunis. Les Megopis de cette catégorie sont tous de l’Inde britannique.

10. Megopis Bowringi Gahan. ro oma Bowringi Gahan, Ann. Nat. Hist.. ser. 6. XIV, 1894, p. 226 ; Fauna of British In ‘ia, [, 1906, p 48.

De l’Inde : Bengale, Assam, Haute Birmanie.

La longueur est de 21 à 35 millimètres.

D'un brun rougeàtre, densément couvert d’une pubescence jaune.

Le lobe inférieur des yeux n’est pas très renflé

Les antennes dépassent à peine l’extrémité.des élytres chez le mâle, et elles ne dépassent pas le milieu chez la femelle.

Les angles latéraux du prothorax sont peu accusés.

Les élytres ne montrent que trois côtes, les deux côtes internes se réunissant au tiers postérieur.

La Lète, Le pronotum et les élytres sont couverts de fines granu lations serrées.

11. Megopis terminalis Gahan. Æzosoma tri ale Gahan, Fauna of Pritish India, I, 1906, p. 49.

De Ceylan (Brilish Museum, Musées de Bruxelles et de Vienne.)

La longueur est de 29 à 50 millimètres.

Cette espèce diffère du M. Bowringi par la pubescence du dessus du corps éparse, le prothorax étant fortement villeux tant en dessous qu’en dessus et offrant une dent prononcée aux angles basilaires; les deux côtes internes des élvtres se réunissent aux trois quarts de la longueur, l’épine suturale étant très longue.

Megopis sulcipennis While. /Æyosoma sulcipenre White, Catal. Brit. Mus., VII, Longic., 1853, p. 31.— Gahan,

Fauna of British India, I, 1906, p. 48.

irmanie, Ténasserim, îles Andäman.

La longueur est de 15 à 25 millimètres.

D'un brun foncé, plus ou moins rougeûtre, la pubescence jaune, réduite sur les élytres à des bandes longitudinales situées entre les côtes.

Le lobe inférieur des veux est plus renflé que chez les précédents.

Les antennes sont un peu plus longues que chez M. Bowringi ; chez la femelle elles atteignent le dernier tiers des élvtres.

Les angles du prothorax sont très saillants.

147

Les élytres montrent une quatrième côte, assez faible, entre la côte interne et la côte externe; les deux côtes internes se réu- nissent au tiers postérieur; l’épine suturale est longue.

La tête, le prothorax et les élytres sont couverts de fines granu- lations serrées.

15. Megopis costipennis White. Megopis costipennis \Vhile, Catal. Brit. Mus., VIT, Longic., 1853, p. 28, {. ?, fig. 2. ZÉgosoma lacertosum Pascoe, Ann. Nat. Hist., ser. 3, XIX, 1867, p 413. Ægosoma costipenne Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 47.

De l’Inde : Assam et Sikkim.

La longueur est de 25 à 50 millimètres.

D'un rouge ferrugineux opaque avec les côtes des élvtres d’un rouge clair ; presque glabre en dessus.

Le lobe intérieur des yeux n’est pas aussi renflé que chez M. sul: cipennis. |

Les antennes sont un peu plus longues que le corps chez le mâle, et elles atteignent le tiers postérieur des élvtres chez la femelle.

Les angles postérieurs du prothorax sont très saillants.

Les élytres montrent une quatrième côte très distincte entre la deuxième côte interne et la côte externe; les deux côtes internes se réunissent au tiers postérieur de lélytre; l’épine suturale est médiocre.

La tête, le pronotum et les élvtres sont couverts de fines granula- tions très serrées.

Second groupe.

Les antennes sont poilues.

Entre le rebord latéral du prothorax et l’épisternum, il v a, de chaque côté, une callosité lisse, moins développée chez le mâle que chez la femelle.

Des côtes élytrales, les deux internes et la plus externe sont bien distinctes, mais elles ne sont pas extrèmement'saillantes; toutes les côtes se réunissent postérieurement en un réseau de nervures termi nales.

Les élytres sont anguleuses ou inermes à l'angle sutural.

Le dernier article des tarses est presque aussi long que les autres réunis.

Ce groupe comprend des espèces des îles Mascareignes, de Mada gascar, de l'Afrique australe et de la Nouvelle-(Calédonie.

14. Megopis mutica Serville. Megopis mutica Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 162. Ægosoma mulica Casteln., Hist. natur Ins., Il, 1840, p. 399. Ægosoma (Megopis) Lacordairei Lameere, Ann. Soc. Ent. Belg , XXIX, ISS5, Bull., p. x1r.

De l’île Maurice et de la Réunion.

148

1

L'examen d'un cerlain nombre d'exemplaires de cet Insecte que J'ai pu étudier au British Museum m'a convaincu que les mâles qui offrent une épine médiane de chaque côté du prothorax sont de la même espèce que ceux qui en sont totalement dépourvus, ceux-ci répondant à la description du Megopis mulica Serv., ceux-là an Megopis Lacordairei, espèce que j'avais fondée sur lInsecte de la col- lection Lacordaire auquel l’auteur du Genera a fait allusion dans une note à la page 156 du tome VIII de son ouvrage.

La longueur est de 28 à 35 millimètres.

D'un brun plus ou moins testacé ou rougeûtre.

La tête, le pronotum, l’écusson et le dessous du thorax sont cou- verts de poils jaunes. Les élvtres offrent une pubescence jaune couchée assez clairsemée.

Les antennes dépassent l'extrémité du corps chez le mâle, et elles alteignent le dernier quart des élytres chez la femelle; l’appendice du 11° article est complètement séparé chez le mâle et forme un 12° article; les à 11° articles sont anguleux au sommet externe et plus’ou moins au sommet interne.

Les yeux sont séparés en dessus par un espace assez étroit, plus étroit chez le mâle que chez la femelle; en dessous ils sont assez étroitement séparés chez la femelle, beaucoup plus rapprochés chez le mâle.

L'’angle latéral antérieur du prothorax est effacé, l'angle médian est très distinct et même souvent prolongé en épine chez le mâle, l’angle postérieur est accusé.

Le rebord latéral du prothorax est chez le mâle complètement rabattu en avant, et il y à à peine trace de callosité en avant de la cavité cotyloïde; chez la femelle il est faiblement rabattu en avant et nullement rejeté dorsalement par la callosité qui est développée en avant de la cavité cotyloide en un triangle dont l'angle antérieur se trouve bien avant le bord antérieur du prothorax. |

Les élytres sont faiblement anguleuses à l’angle sutural; leurs côtes sont peu marquées.

La tête est, comme le pronotum, ponctuée-rugueuse ; les élvtres sont couvertes d’une ponctuation assez grosse qui est un. peu rugueuse à la base; les pattes sont assez densément ponctuées et pubescentes.

15. Megopis modesta White. Pachypleura modesta White, Cat. Brit. Mus., Longic., VIT, 1853, p. 27, t. 2, fig. l.— Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., 1871. p. 56. Megopis modesta Lacord., Gen. Col., VIIT, 1869. p. 156. Megopis Ccquereli Fairm., Le Naturaliste, 1880, p. 300. Ile Maurice (Museum de Paris); La Réunion (Museum de Paris); Madagascar (Baie d’Antongil et Diégo-Suarez, Musée de Tring; Cap

149

d’Ambre, coll. Villard); Grande Comore (Museum de Paris); Natal (Musée de Tring et British Museum).

J'ai vu les types de White et de Fairmaire.

La longueur est de 18 à 29 millimètres.

D'un brun rougeûtre plus ou moins clair, parfois testacé.

La tête, le pronotum, l’écusson et le dessus du thorax sont cou- verts de poils jaunes moins abondants que chez M. mutica. Les élytres offrent une pubescence jaune couchée clairsemée.

Les antennes dépassent l’extrémité du corps chez le màle,etelles atteignent les 4/5 des élytres chez la femelle; l’appendice du 11° article n’est pas complètement séparé pour former un 12° article ; les à 11° articles sont anguleux au sommet externe et plus ou moins au sommet interne.

Les veux sont séparés en dessus par un espace assez étroit, plus étroit chez le mâle que chez la femelle; en dessous ils sont assez étroitement séparés chez la femelle, beaucoup plus rapprochés chez le mâle.

_ L’angle latéral antérieur du prothorax est un peu indiqué, l’angle médian est effacé, l'angle postérieur est très marqué. :

Le rebord latéral du prothorax est faiblement rabattu en avant chez le mâle et il ne l’est pas du tout chez la femelle; chez le mâle la callosilé lisse du rebord latéral est aussi développée en avant de l'angle de la cavilé cotyloïde qu’elle l’est chez la femelle du M. mutica, et chez la femelle, cette callosité est énorme, constituant une boursoufflure dont la convexité s’étend jusqu’au bord antérieur du prothorax et refoule dorsalement le rebord latéral, de manière à ce que celui-ci soit visible, avec une partie de la callosité, de chaque côté du pronotum par dessus.

Les élytres sont à peine anguleuses à l’angle sutural; leurs côtes sont assez bien marquées. :

La tête est, comme le pronotum, couverte de granulations; les élytres sont couvertes d’une ponctuation assez forte et assez serrée un peu räpeuse d’où naissent les poils; les pattes sont densément ponctuées et pubescentes.

16. Megopis caledonica Fauvel.

Megopis molesta Montrouz., Ann. Soc. Ent. Fr, 1861, p. 278. Megopis caledonica Fauvel, Revue franç. d'Entom., 1906, p. 45.

De la Nouvelle-Calédonie.

Je n’en ai vu qu'une femelle que m'a communiquée M. Fauvel.

La longueur est de 23 millimètres, la teinte d’un brun clätain avec les pattes et les antennes un peu rougeûtres; tout l’Insecte est cou- vert de poils d’un gris jaunàtre.

ANNALES DE LA SC. ENTOM, DE RELGIQUEF, TP. LILI, 3) 1V 9)9 10

150

Les antennes sont plus faiblement carénées au côté interne que chez les Megopis de l’ile Maurice et le article est à peine plus long que le 4.

L’écartement des yeux est comparable à ce qui s’observe chez M. modesta.

L’angle latéral antérieur du prothorax est très marqué, l’angle médian forme une saillie anguleuse très nette, l’angle postérieur est effacé. n.

Le rebord latéral du prothorax n’est pas rabattu en avant, mais il n’est pas rejeté dorsalement par la callosité qui s'étend cependant jusqu’au bord antérieur du prothorax.

Il ya sur le pronotum de chaque côté vers l’arrière deux fossettes qui rendent la surface plus inégale que chez M. modesta.

Les élytres sont inermes à l’angle sutural; les côtes sont bien marquées. : 2

La tête, le pronotum et les élytres sont couverts d’une grosse ponctuation réticulée; il y a sur le pronotum un espace arrondi lisse en arrière et de chaque côté au milieu un très petit espace semblable; les pattes sont densément ponctuées et poilues.

Les pattes sont notablement plus courtes que chez les autres Megopis : les fémurs sont plutôt ovalaires qu'allongés, les tibias sont moins grêles, les tarses postérieurs ont le article égal aux deux suivants réunis.

Sous-denre Dandamis Gahan. Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 50.

Le type de cette coupe offre les caractères généraux des Megopis du second groupe du sous-genre Megopis, mais il en diffère par :

la callosité latérale du prothorax finement ponctuée et à peu près également développée dans les deux sexes ; 3

le repli épipleural de l’élytre très dilaté à l’épaule, de manière à y constituer une dépression ponctuée;

le 1% article des tarses postérieurs plus allongé;

4 les antennes carénées au côté externe à partir du article, comme elles le sont au côté interne à partir du 3°.

Ce sous-genre est constitué d’une seule espèce, du Sud de l’Inde, que M. Aurivillius avait considérée comme appartenant peut être au genre Cyrtonops, lequel est un Disténiide, ainsi que l’a reconnu M. Gahan.

17. Megopis nigropunctata Aurivillius. Cyrtonops? nigropunctata Auriv., Ent. Tidskr., XVIII, 1897, p. 243, t. 3, fig. 6. Dandamis nigropunctatus Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 00, fig. 18 Inde méridionale : Tranquebar (Musée de Stockholm), Monts Nilgéries (British Museum), Madura (Musée de Bruxelles).

151

J'ai vu le type de M. Aurivillius.

La longueur est de 19 à 34 millimètres.

Variant du brun foncé au testacé, le milieu de la tête et du pro- notum ordinairement plus clairs, les élytres d’un testacé jaunâtre avec quelques taches nébuleuses d’un brun foncé ; antennes fauves avec l'extrémité des articles, à partir du 3°, largement obscure ; base des fémurs jaunàtre, le reste des pattes brun.

Tout l’Insecte est hérissé de poils gris assez clairsemés en dessus, plus serrés en dessous.

Les antennes dépassent l'extrémité du corps chez le mâle, et elles atteignent le dernier quart des élytres chez la femelle ; le article est plus court que les deux suivants réunis.

Les yeux sont assez largement séparés en dessus et encore davantage en dessous.

L’angle latéral antérieur du prothorax est effacé, l'angle médian est bien marqué, l’angle postérieur est à peine indiqué.

Le rebord latéral du prothorax est relevé en avant par une callo- sité qui s'étend jusqu’au bord antérieur; elle est presque plane chez le mâle et convexe chez la femelle elle est presque visible par dessus; cette callosité est couverte d’une ponctuation réticulée très comparable à la ponctuation sexuelle que l’on observe chez beaucoup d’autres Prionides, et elle est limitée en dessous et en arrière par une carène.

Les élytres, anguleuses à l’angle sutural, offrent en avant deux côtes internes bien marquées qui se perdent après le milieu dans un réseau occupant toute l’extrémité de l’élytre.

La tête et le pronotum sont couverts d’une ponctuation grosse et serrée ; le disque du pronotum est légèrement déprimé au milieu ; les élytres sont couvertes de gros points plus ou moins espacés dont le fond est plus ou moins obscur ; les pattes sont finement et densément ponctuées et poilues.

Sous-genre Baralipton J. Thomson. Archives Entomologiques, I, 1857, p. 341.

Donnant à cette coupe une plus grande extension que celle que lui avait accordée J. Thomson, je réunis dans ce sous-genre tous les Megopis dont les mâles ont les antennes frangées en dessous.

Le article des antennes n’est pas caréné au côté interne : le ne l’est en général pas non plus.

Les antennes sont rugueuses au moins sur les trois premiers articles ; elles sont peu ou point renflées chez le mâle.

Le lobe inférieur des yeux dépasse plus ou moins le niveau du bord postérieur de la cavité d'insertion de l’antenne, mais n'’atteint pas le niveau du bord antérieur de cette cavité.

Je répartirai ces Megopis en trois groupes.

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Premier groupe.

Les côtes élytrales sont peu ou point marquées; le rebord du prolhorax est abaissé jusqu’à l'angle de la cavité cotyloide et effacé depuis cet angle jusqu'au bord antérieur. Le dessus du corps et les élytres sont couverts d’un duvet uniforme dans les deux sexes. Les élytres sont épineuses à l’angle sutural. Le premier article des antennes n’est pas denté; les cinq premiers articles sont rugueux el non porifères; chez le mâle, presque tous les articles sont ciliés en dessous. La tarière de la femelle est allongée et le arceau ventral de l’abdomen est fortement échancré au bout.

18. Megopis mandibularis Fairmaire. Ægosoma mandibu'are Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., 1899, p. 637.

De l’ile Formose. |

Je n’ai vu que le mâle type que m'a communiqué Fairmaire.

La longueur est de 35 millimètres.

La teinte est d’un brun noir; tout l’Insecte est revêtu d’une pubescence jaunâtre qui est condensée en quatre taches paraissant plus foncées sur le pronotum. L'espèce ressemble au Megopis sinica sous ce rapport.

La tête est forte, médiocrement allongée et rétrécie derrière les yeux; les mandibules sont très grandes, et elles offrent avant l’ex- trémité une grande dent verticale qui les fait ressembler à celles des genres Jamvonus et Callipogon.

Le lobe inférieur des veux est transversal, et il dépasse très peu le niveau du bord postérieur de la cavité antennaire.

Les antennes ne dépassent guère l’extrémité du corps; le artiele est plus long que les trois suivants réunis; le est un peu moins de deux fois aussi long que le 5°; celui-ci est plus long que 650% La rugosité des cinq premiers articles s'étend sur les articles suivants et va en décroissant; la surface des derniers articles est irrégulière.

Le prothorax n’est pas arrondi sur les côtés.

La tête et le pronotum sont granuleux; la pubescence des élytres couvre leur sculpture; les côtes ne sont pas apparentes.

19. Megopis marginalis Fabricius.

Cerambyx marginalis Fab.,Syst. Ent., 1775, p. 169. Oliv., Ent., IV, 67, p. 7, 66, 12 fie. 57 (0):

Ægosoma marginale White, Catal. Brit. Mus., VIT, Longic., 1853, p.31 ; Proceed. Zool. Soc., 1853, p.27. Pascoe, Trans Ent. Soc., ser. 3, ILE, 1869, p. 679. Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 45.

Ægosoma javanicum Redtenb.. Reis. Novar., II, 1868, p. 202 (cf).

Birmanie, Chine, île Haïinan, Siam, Cochinchine, péninsule Malaise, Sumatra, Banka, Bornéo, Célèbes, Amboine, Java.

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153

M. Ganglbauer m'a envoyé de Vienne le type de Redtenbacher.

La longueur est de 20 à 38 millimètres.

La teinte est d’un brun rougeûtre ; tout l’Insecte est revêtu d’une pubescence jaunâtre peu serrée qui ne forme pas de taches sur le pronotum.

La tête est normale, de même que les mandibules.

Le lobe inférieur des veux est renflé et arrondi; il dépasse nota- blement le niveau du bord postérieur de la cavité antennaire.

Les antennes dépassent l’extrémité du corps du tiers de leur lon- gueur chez le mâle; chez la femelle elles atteignent presque l’extré- milé des élytres; le article est égal aux deux suivants réunis, le est à peine plus long que le qui est plus long que le 6°; les articles à partir du sont finement poreux.

Le pronotum est arrondi sur les côtés et moins transversal que chez l’espèce précédente.

La tête et le pronotum sont granuleux; les élvtres offrent des granulations espacées, les côtes sont assez apparentes.

Le dernier article des tarses est plus court que les autres réunis.

: Deuxième groupe.

Les deux côtes internes des élytres sont bien marquées et elles sont anastomosées en arrière; le rebord latéral du prothorax est abaissé jusqu'à l’ângle de la cavité cotyloïde et confondu avec la suture épisternale, jusqu’au bord antérieur. Les élvtres sont ordi- nairement épineuses à l’angle sutural. Le premier article des antennes n’est pas denté.

Le premier article des tarses postérieurs est deux fois aussi long que le suivant.

La tarière de la femelle est ordinairement allongée, et le arceau véntral de l’abdomen est fortement échancré au bout.

Je partage ce groupe en trois sous-groupes. PREMIER SOUS-GROUPE. Les antennes ont au moins les quatre

premiers articles rugueux; chez le mâle presque tous les articles sont ciliés en dessous. Le prothorax n’est pas épineux sur les côtés. .

20. Megopis bicoloripes Ritsema.

Æzgosoma bicoloripes Ritsema, Not. Leyd. Mus., Il, 1881, p. 151; Midden Sumatra, Natuurl. Hist , VI, 1884, p. 129. M. Ritsema a bien voulu me communiquer la femelle type prove-

nant de l’intérieur de Sumatra (district de Rawas), ainsi qu'une

autre femelle des montagnes du Sud de Sumatra; j'ai vu une femelle

de Bornéo au British Museum et une autre femelle de Bornéo m'a

été envoyée par le Musée de Vienne; un mâle à été également sou-

mis à mon examen par M. Severin.

154

La longueur est de 33 à 42 millimètres.

Tout l’Insecte, à l'exception des antennes, est recouvert d’une courte pubescence d’un jaune doré qui est plus fournie sur le méta- sternum elle prend un aspect soyeux.

La teinte est d’un brun de poix: les élvtres, le métasternum et la moitié basilaire des arceaux ventraux de l’abdomen sont rougeûtres. Les antennes ont les sept premiers articles rougeûtres, sauf à l’extré- mité: les fémurs et les tibias sont rougeâtres avec la face postérieure et l'extrémité plus ou moins obscures.

Le prothorax est étroit, n'étant pas beaucoup plus large en arrière qu’en avant; ses angles sont effacés; le repli formé par le rebord latéral remonte fortement sur les côtés en avant, de manière à for- mer à droite et à gauche un col bien marqué; les côtés sont trisinués.

Les antennes sont bien plus longues que le corps chez le mâle et elles atteignent presque son extrémité chez la femelle; les sept pre- miers articles chez le mâle, les six premiers articles chez la femelle, sont rugueux ; les quatre derniers articles chez le mâle, les cinq der- niers chez la femelle sont entièrement porifères et mats.

Le article est presque aussi long que les deux suivants réunis, le est un peu plus long que le 5°, les derniers sont allongés.

Les veux sont peu renflés.

La tète et le thorax offrent çà et des granulations assez fortes; les élytres, dentées à l’angle sutural, sont entièrement couvertes de granulations assez serrées qui sont plus grosses le long des côtes, celles-ci n'étant guère indiquées que par ces granulations plus fortes; les deux côtes internes se réunissent au dernier quart de la longueur de l’élvtre.

Le dernier article des tarses est presque aussi long que les autres réunis.

21. Megopis Lansbergei nova species.

Un mâle de Bornéo (Mont Kinibalu, à 1,500 m. d'altitude) appar- tenant au Musée de Bruxelles; une femelle du Nord de Bornéo dans la collection Fry au British Museum.

La longueur est de 35 millimètres, la teinte noirâätre; l’Insecte est

couvert d’une pubescence d'un gris jaunâtre dense, même sur les élytres.

Le lobe inférieur des yeux n’est pas très renflé.

Les antennes dépassent notablement l'extrémité des élytres She le mâle et un peu chez la femelle; les articles basilaires sont cou- verts de granulalions serrées qui deviennent déjà rares sur le chez le mâle, et qui manquent déjà sur la seconde moitié du 4 chez

155

la femelle. Le est presque égal aux trois suivants réunis, le 4 est notablement plus long que le et celui-ci que le 6°; les derniers articles sont beaucoup plus longs que larges.

Le prothorax est notablement plus large en arrière qu’en avant.

La tête et le pronotum sont couverts de granulations assez fortes; les granulations du pronotum s'étendent sur les côtés jusqu’au rebord latéral.

Les élytres, épineuses à l’angle naturel, sont entièrement cou- vertes de granulations qui sont surtout fortes sur les côtes et notamment sur les deux côtes internes; celles-ci sont ornées d’une série de granulations énormes, el elles se réunissent déjà avant le dernier tiers de l’élytre.

Le dernier article des tarses est presque aussi long que les autres réunis.

22. Megopis granulifera van Lanshberge. - Ægosoma Granuliferum Lansb., Not. Leyd. Mus., IX, 1887, p. 143.

De l'Est de Sumatra (Tandjong Morawa, une femelle du Musée de Leyde).

Je n’ai vu qu'une femelle de ce Megopis, dans la collection du Musée de Bruxelles ; le mâle n’étant pas connu, ce n’est que provi- soirement que j’introduis l’espèce dans le sous-genre Baraliplon.

La longueur est de 19 à 22 millimètres; la teinte d’un brun rou- geñtre; l’Insecte est couvert d’une pubescence jaune qui est très clairsemée, surtout sur les élytres.

Le lobe inférieur des yeux est peu renflé.

Les antennes atteignent le tiers postérieur des élytres; les articles basilaires sont couverts d’aspérités qui deviennent déjà rares sur le et ils offrent en même temps une pubescence très courte clairsemée.

Le article est égal aux quatre suivants réunis, le est plus long que le 5°, celui-ci que le 6°; les derniers articles sont à peine plus longs que larges, pubescents.

La tête et le pronotum sont couverts de granulations assez fortes ; les granulations du pronotum ne s'étendent sur les côtés que jusqu’à une certaine distance de l’épisternum prothoracique, une étroite bande lisse et mate longeant celui-ci.

Les élytres, épineuses à l’angle sutural, sont entièrement cou- vertes de granulations assez fortes et assez éparses qui sont serrées sur les côtes qui sont luisantes, le fond de l’élytre étant mat; la côte interne n’est saillante que sur une très courte étendue; au delà, elle ne se distingue plus que par ses granulations, et elle se réunit à la côte un peu avant le dernier quart de l’élytre.

Le dernier article des tarses est plus court que les autres réunis.

23. Megopis fimbriata van Lansberge. Ægosema Fimbriatum Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p 157.

M. Ritsema m'a communiqué le mâle et la femelle, types de cette espèce, provenant de Solok (Sumatra); j'en ai reçu du Musée de Vienne deux mâles et une femelle éliquetés Padang (Sumatra) »; M. Gestro m'a envoyé une femelle de Sumatra (Mont Singalang, Beccari); au British Museum, j’en ai vu une femelle de Sarawak (Bornéo) et M. Villard m'en à communiqué une femelle des Iles Philippines.

La longueur est de 30 à 50 millimètres; la teinte est noirâtre; le corps est couvert d’une pubescence jaune qui peut être très dense sur les élvtres.

Le lobe inférieur des veux n’est pas très renflé.

Les antennes dépassent notablement l'extrémité du corps chez le mâle, et elles atteignent le quart postérieur des élytres chez la femelle. Les articles sont, chez le mâle, tous couverts plus ou moins d’aspérités; celles-ci sont très serrées sur les cinq premiers et de plus en plus rares sur les autres; chez la femelle, les aspé- rités sont bien moins prononcées et elles sont déjà rares sur le article. Les six derniers articles sont entièrement porifères dans les deux sexes et le l’est en grande partie. Le article est égal aux trois suivants réunis chez la femelle et presque aussi long chez le mâle; le est notablement plus long que le et celui-ci que le 6°; les derniers articles sont allongés et le 11° à son appendice presque séparé en un douzième article.

La tête et le pronotum sont couverts de fines granulations qui ne deviennent fortes que derrière les yeux et sur les côtés du pronotum.

Les élytres, épineuses à l'angle sutural, sont entièrement cou- vertes de granulations assez fortes, peu serrées-et rendues plus ou moins indistinctes quand la pubescence est forte; les deux côtes internes, très distinctes, non granuleuses, se détachent fortement en noir sur le fond et se réunissent au quart postérieur.

Le dernier article des tarses est au moins aussi long que les autres réunis.

DEUXIÈME SOUS-GROUPE. Les antennes ont les articles entière- ment porifères et lisses à partir de l’extrémité du au moins; chez le mâle, il n’y a de cils que sous les articles basilaires.

Le prothorax n’est pas épineux sur les côtés.

24. Megopis Gahani nova species.

Un mâle des iles Nicobar au British Museum. La longueur est de 25 millimètres.

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D'un brun foncé, couvert d’une pubescence jaunätre, avec les élytres plus claires et les antennes unicolores.

Le lobe inférieur des yeux est un peu moins renflé que dans l'espèce suivante.

Les antennes n'ont que 11 articles; elles dépassent notablement l'extrémité des élytres. Les cinq premiers articles sont ciliés en dessous; la porosité commence à partir de l’extrémilé du #4. Le article est plus long que les deux suivants réunis, le 4 étant plus long que le 5°, les autres décroissant peu à peu.

La tête et le pronotum sont granuleux, les granulations du pronotum s'étendant jusqu'au rebord latéral.

Les angles du prothorax sont effacés; le pronotum n'offre pas d’inégalités et il est arrondi sur les côtés. |

Les élvtres, épineuses à l’angle sutural, sont couvertes de granu- lations qui sont très distinctes sur les côtes. Les deux côtes internes, très saillantes, se réunissent au quart postérieur de l’élvtre.

Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis.

25. Megopis Kolleri nova species.

De Sumatra (Musée de Bruxelles, deux mäles capturés par M. Koller).

D'un brun de poix, moins pubescent que le suivant, les élvtres étant notamment presque glabres; les antennes sont de teinte uni- forme, avec les articles, à partir du 5°, noirs au bout.

Cette espèce diffère de la précédente par l’appendice du 11° article des antennes nettement séparé et constituant un 12° article. Dans ce sexe, il v à peine des traces de cils en dessous des articles basi- laires. Le pronotum, qui est bien moins inégal, n'offre que des traces de dépressions postérieures; les granulalions des élytres sont plus distinctes et les côtes sont bien moins saillantes, les deux côtes internes se rejoignant au tiers postérieur de l’élvtre.

26. Megopis costata van Lanshberge. Megopis Costata Lansb., Not. Leyd. Mus., VI, 1884, p. 158.

De Java : Mont Gédé (Frühstorfer), Malang (coll. Villard); de Célèbes (coll. Dohrn); de Sumatra (d’après van Lansberge).

La longueur est de 95 à 35 millimètres.

D'un brun foncé, couvert d’une pubescence dorée qui est plus ou _ moins dense entre les côtes des élytres qui sont glabres: Îles antennes sont jaunes à partir de l’extrémité du article, et celui-ci ainsi que les suivants, sont étroitement noirs au bout.

Le lobe inférieur des veux est très renflé.

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Les antennes n’ont que 11 articles; elles dépassent notablement l'extrémité des élytres chez le mâle et elles atteignent presque cette extrémité chez la femelle. Chez le mâle les trois premiers articles sont ciliés en dessous et il y a en outre quelques cils en dessous du 4, voire du 5°; la porosité commence déjà à partir de l’extrémité du article. Le 3 article est égal aux deux suivants réunis, lesquels sont presque égaux, les suivants décroissent peu à peu.

La tête et le pronotum offrent quelques granulations; les granu- lations du pronotum s'étendent jusqu’au rebord latéral.

Le pronotum est fortement impressionné de chaque côté près de l’angle postérieur, les deux impressions étant réunies par une dépression transversale qui longe la base. |

Les élvtres, épineuses à l’angle sutural, sont couvertes de granu- lations qui ne sont bien distinctes que sur les côtés, à cause de l'épaisseur de la pubescence qui remplit les intervalles. Les deux côtes internes, très saillantes, se réunissent au quart postérieur de l’élytre.

Le dernier article des tarses est presque aussi long que les autres réunis.

27. Megopis reflexa Karsch. Ægosoma reflexum Karsch, Berl. Entom Zeitsch., XXV, 1881, p. 7.

Des îles Sandwich (Kauaiï, Maui, Grove Ranche, Heleakala, Hawaii, Koua, Kilauea). j; La longueur est de 30 à 35 millimètres.

D'un brun foncé avec les élytres plus claires et les appendices d’un brun rougeâtre, couvert d’une pubescence jaunâtre, les élytres élant en grande partie glabres.

Le lobe inférieur des yeux est très renflé.

Les antennes, de 11 articles, atteignent l’extrémité du corps chez le mâle et à peine le tiers postérieur des élytres chez la femelle. Chez le mâle les trois premiers articles et la base du sont ciliés en dessous et en outre poilus sur le reste de leur étendue; la porosité commence au dernier tiers du 4 article. Le article est égal aux trois suivants réunis, le 4 est plus long que le 5°, les suivants décroissant peu à peu.

La tête et le pronotum sont granuleux ; les granulations du pro- notum s'étendent jusqu’au rebord latéral. ;

Le prothorax a les angles antérieurs effacés et il est dilaté en arrière, les angles postérieurs étant arrondis en oreillettes; le pronotum n'est pas inégal; ses côtés sont très déclives, très arrondis.

Les élvtres, un peu anguleuses à l’angle sutural, sont couvertes

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de granulations fines assez serrées. Les deux côtes internes, bien marquées, se réunissent au quart postérieur de l’élytre.

Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis.

TROISIÈME SOUS-GROUPE. Les cils qui ornent le dessous des antennes du mâle recouvrent entièrement les trois premiers articles et la majeure partie du 4 dont l'extrémité est poreuse et glabre; le »° article est poreux presque tout entier et il offre comme les suivants quelques cils. Les antennes sont glabres chez la femelle comme dans les autres groupes.

Le dessus du corps du mâle est recouvert d’une villosité qui s'étend aussi sur les élvtres, tandis que chez la femelle la tête et le thorax sont simplément pubescents comme l'abdomen, et les élvtres sont glabres.

Le rebord latéral du prothorax offre une dent aiguë au niveau de la cavité cotyloïde antérieure; l’angle latéral postérieur est plus ou moins saillant.

28. Megopis cingalensis White.

Ægosouna cingalense White, Catal. Brit. Mus., VIT, Longic., 1853, p. 31: Pro- ceed. Zool. Soc., 1853, p.27 (c).— Gahan, Fauna of British India, Coleoptera, I, 1906, p. 46.

Ægosoma angustatum Bates, Ent. Month. Mag, XII, 1875, p. 51 (©).

De Ceylan; M. Villard m'en a communiqué une femelle qui porte l'étiquette Philippines,

La longueur est de 24 à 45 millimètres.

Le mâle est d’un brun foncé, la femelle d'un brun rouge. La pilosité du mâle est du jaune roussâtre.

La tarière de la femelle est large et courte.

Le lobe inférieur des veux n’est pas très renflé.

Les antennes sont plus longues que le corps chez le mâle, et elles dépassent le quart postérieur des élytres chez la femelle. Le article est égal aux trois suivants réunis, le 4 est deux fois aussi long que le 5°, celui-ci n’est guère plus long que le 6°. Outre leur pilosité, les quatre premiers articles chez le mâle offrent des granulations serrées, tandis que chez la femelle ces articles, glabres, sont sim- plement ponctués et luisants.

La tête et le pronotum sont granuleux; Île pronotum est excavé* au milieu, la dépression étant flanquée de chaque côté de deux bosses arrondies; il y a en outre une troisième bosse latérale de chaque côté chez le mâle,

Les élytres, inermes à l'angle sutural, sont couvertes de rugosités oranuleuses, plus ou moins voilées par la villosité chez le mâle; l’anastomose des côtes internes est peu ou point visible en arrière.

Le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis,

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Troisième groupe.

Les deux côtes internes des élvtres sont très saillantes et elles sont anastomosées en arrière; le rebord du prothorax est abaissé de la base jusqu’à l’angle de la cavité cotyloïde, et de celle-ci jus- qu'au bord antérieur, il est relevé el distinct de la suture épister- nale ; ce rebord offre trois angles plus ou moins marqués.

Les élytres sont épineuses à l’angle sutural.

Le premier article des antennes est denté au sommet externe; les cinq premiers articles sont rugueux; chez le mâle le dessous des antennes est cilié jusqu’au article inclus. Le premier article des larses postérieurs est deux fois aussi long que le suivant; le dernier est presque aussi long que les autres réunis. Le lobe infé- rieur des veux n’est pas très renflé.

La tarière de la femelle est large et courte et le arceau ventral de l’abdomen n’est pas échancré.

Ce groupe correspond au genre Baralipton de J. Thomson.

Je parlage les Megopis de cette catégorie en deux sous-groupes.

PREMIER SOUS-GROUPE. Le rebord latéral du prothorax est moins écarté de la cavité cotyloïde; ses dents sont peu accusées, la médiane étant presque nulle; le pronotum est peu inégal : son disque est plan, les côtés très déclives; le article des antennes est seulement anguleux au sommet externe; chez le mâle, les antennes n’atteignent pas le sommet des élytres; le 3 article est égal aux trois suivantssréunis, le # n’est pas beaucoup plus long que le 5°; la livrée n’est pas chatoyante.

29. Megopis Dohrni nova species.

Un male de Ceylan (Colombo) appartenant à la collection Dohrn.-

La longueur est de 24 millimètres.

Noirätre, à pubescence grise; les élytres sont dégarnies de pubescence sur les côtés au premier et au derniers tiers, ce qui montre leur teinte brune; entre ces deux espaces sombres, il y a condensation de la pubescence en une tache qui tranche par une teinte plus blanche; cette tache n’envahit pas l’espace situé entre la première côte et la suture, cet espace étant complètement gris sur toute la longueur de l’élvtre.

Les trois premiers articles des antennes sont assez rugueux ; les et sont luisants et grossièrement ponctués, les autres sont mats el poreux.

La tête, le pronotum et les élytres sont couverts de granulations très fines et très serrées; entre les veux, sur les côtés du pronotum, sur les côlés, sur l'épaule et à l'extrémité des élvtres, il y a de très grosses granulations éparses.

Les deux côtes internes des élytres se réunissent déjà avant le

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dernier tiers; la côte la.plus externe des élytres est très visible sur toute la moitié postérieure.

SECOND SOUS-GROUPE. Le rebord latéral du prothorax est plus éloigné de la cavité cotyloide; ses dents sont plus marquées; le pronotum est très inégal : le disque est creusé d’une dépression longitudinale et les côtés sont plus déclives ; le premier article des antennes est nettement épineux au sommet externe; chez le mâle les antennes dépassent l'extrémité du corps; le article est pr esque aussi long que le reste de l’antenne chez le mâle, égal aux quatre suivants réunis chez la femelle ; la livrée est chatovante.

30. Megopis Severini nova species.

Une femelle de Sumatra (Palembang) au Musée de Bruxelles ; une femelle de Bornéo (Sanga-Sanga) au British Museum.

La longueur est de 40 à 48 millimètres.

D’un noir de poix, couvert d’une pubescence à reflets dorés ; cette pubescence est absente sur deux bandes obliques irrégulières au premier et au dernier tiers des élytres; ces taches laissent voir la teinte brune des élytres et leur granulation; la tache antérieure envahit l’espace silué entre la suture et la première côte, mais il n’en est pas de même pour la tache postérieure.

Les quatre premiers articles des antennes sont simplement ponc- tués et luisants; le est presque entièrement poreux.

La dépression longitudinale du pronotum est profonde et les côtés sont plus déclives que dans l’espèce suivante.

Les deux côtes internes des élytres se réunissent au dernier tiers; la côte la plus externe est bien visible en arrière seulement.

Les granulations qui se trouvent entre les yeux, sur les côtés du pronotum et çà et sur les élytres sont bien moins grosses que chez A. Dohrni. |

3l. Megopis maculosa Thomson. Bara'ifton maculosum Thoms., Archiv. Ent., I, 1857, p. 342, M, fig. 1. Gahan,

Fauna of British India, 1, 1906, p. 42, fig. 15

De lInde : Calcutta, Assam, Sikkim.

La longueur est de 38 à 53 millimètres.

Cette espèce diffère de la précédente par le prothorax plus large, moins déclive sur les côtés etmoins déprimé au milieu; les deux côtes internes des élvtres se réunissent au delà du tiers postérieur; la pubes- cence offre des reflets moirés qui ne sont pas dorés; les bandes du premier et du dernier tiers des élytres sont d'un brun velouté, ne laissant pas voir la sculpture du fond; la bande extérieure n’en- vahit pas l’espace situé entre la suture et la première côte, mais par contre il y a une tache veloutée commune derrière l’écusson.

Les quatre premiers articles des antennes du mäle sont densé- ment couverts de granulations.

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166

- 167

* Généalogie et répartition géographique des Megopis.

C’est évidemment le Megopis /Dinoprionus]/ cephalotes, du Nord de l'Inde, qui est le plus primitif de tous les WMegopis ainsi qu’en témoignent ses courtes antennes et ses tarses archaïques, en même temps que la grandeur des mandibules et la grosseur de la tête chez le mâle. Chez cet Insecte, le rebord latéral du prothorax est inerme et il est effacé en avant; d’autres Megopis ont le rebord épineux et distinct sur toute son étendue : comme ces Megopis offrent en même temps des caractères qui nous obligent à les considérer comme des types supérieurs, nous en inférons que dans l’évolution des Megopis il s’est produit, et cela polyphylétiquement, un relèvement du rebord latéral accompagné de la production _cœnogénétique d’épines. Les espèces du sous-genre Megopsis sont particulièrement édifiantes à cet égard, leurs formes primitives n'ayant le rebord latéral relevé que chez la femelle, les types supé- rieurs seuls montrant ce caractère dans les deux sexes et progres- sivement.

Un autre caractère variable chez les Megopis el pouvant mettre sur la voie de leur évolution est celui qui nous est fourni par les antennes et particulièrement par les antennes du mâle.

Megopis /Dinoprionus] cephalotes a les antennes très rugueuses et très renflées chez le mâle ; au fur et à mesure que nous passons des types primitifs aux types supérieurs nous voyons le renflement des antennes du mâle s’atténuer et finir par disparaitre, en même temps les rugosités s’affaiblissent et font place à une porosité qui envahit progressivement les articles en remontant des derniers jusqu’au troisième inclus.

Le lobe inférieur des yeux se renfle et se rapproche de la base des mandibules au cours de l’évolution.

Ces faits établis, la généalogie des divers types qui composent le grand genre Megopsis se présente de la manière suivante.

Au sous-genre Dinoprionus se rattache directement le sous-genre Ægosoma dont les espèces primitives sont l’une du Nord de l'Inde avec extension de son habitat jusqu’à Sumatra, l’autre de la Perse, avec extension de son habitat en Europe.

Le Nord de l’Inde semble avoir été un foyer de mutation pour les Ægosoma puisque c’est encore que l’on rencontre les deux espèces à prothorax tridenté latéralement, M. tibialis et M. Buckleyi.

Les Nepiodes se rattachent aux Ægosoma primitifs, et ils annon- cent les Megopis qui n’en sont en somme qu’un perfectionnement.

Le type du sous-genre Dandamis, du Sud de l'Inde, n’est qu’une forme spécialisée du groupe des Megopsis dont les représentants se

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trouvent aux Mascareignes, à Madagascar, dans l’Afrique australe et en Nouvelle-Calédonie.

Cet ensemble de sous-genres peut être opposé au sous-genre Baralipton dans lequel j’ai compris tous les WMegopsis avant les antennes frangées en dessous chez le mâle. Je crois ce caractère sexuel secondaire monophylétique, c’est ce qui m’a engagé à donner au sous-genre Baralipton une aussi grande extension.

Le plus primitif de Baralipton, M. mandibularis, est très remar- quable par sa grosse tête et ses grandes mandibules reproduisant les particularités archaïques du sous-genre Dinoprionus; ses mandibules offrant une dent verticale et rappelant celles des Callipogon et des Jamivonus viennent confirmer que les Megopis sont bien des Callipogonines. Par l’ensemble de ses autres caractères, M. /Bara- lipton]/ mandibularis, est un Ægosoma à antennes faiblement renflées chez le mâle, mais quand même rugueuses; on peut donc admettre que les Baralipton sont des Ægosoma ayant acquis un nouveau caractère sexuel secondaire des antennes; il est en outre intéressant de constater que M. mandibularis a sur le pronotum les quatre taches de pubescence caractéristique du plus primitif des Ægosoma, de M. sinica, et ces deux Megopis sont les seuls à mon- trer cette particularité.

Tous les Megopis habitent le continent eurasiatique et la Malaisie, à l'exception d’une espèce des îles Hawaii, d’une espèce de la Nouvelle-Calédonie, et de trois espèces des îles Mascaraignes, l’une de ces dernières éténdant son habitat à Madagascar et dans l’Afrique australe. Il n’y a de Megopis ni en Australie (| Ægosoma Carpen- tariæ Blackb. n’appartient pas au genre), ils sont représentés par les Cacodacnus et par les Toxeutes, ni en Amérique, les Stictosomus les remplacent, ni dans l’Afrique tropicale.

Le gros des Megopis habite en somme les rives septentrionales, orientales et méridionales de l'Océan Indien, leur répartition géo- graphique confirmant une fois de plus qu'il a y avoir un continent, actuellement englouti, au Sud de l'Inde, ce continent ayant être le berceau des WMegopis comme de tant d’autres genres de Prionides.

Il y a treize espèces de Megopis dans l'Inde, etc., trois espèces à Ceylan, dix espèces à Sumatra, et trois à l’ile Maurice; il n'yena que trois espèces à Java, et ces trois espèces existent aussi à Sumatra; huit espèces ont été rencontrées jusqu'ici à Bornéo, presque toutes représentées aussi à Sumatra.

Une espèce semble propre aux îles Nicobar, et il y en a une aux iles Andaman.

Le Megopis de la Nouvelle-Calédonie est plus voisin d’une espèce de l’île Maurice, de Madagascar et de l’Afrique australe que de toutes

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les autres; par contre l’espèce des îles Hawaii se rapproche de forme de Sumatra, de Java et de Célèbes.

L'espèce européenne habitant l’Asie mineure et la Perse, pro- vient évidemment du Nord de l’Inde habite d’ailleurs le Megopis qui lui ressemble le plus. |

Genre ÆROGRAMMUS H. W. Bates. Ent. Month. Mag., XII, 1875, p. 50.

Le type de ce genre, le Megopis procera Pascoe, ne me paraît pouvoir être rattaché à aucune forme de WMegopis : la tête n’est pas rétrécie en arrière ; le prothorax a ses côtés presque droits et il est à peu près carré; le rebord latéral, complètement inerme, est abaissé de la base jusqu’au niveau de la cavité cotyloïde et il est effacé en avant; le lobe supérieur de l’œil est très étroit; les antennes sont glabres et relativement courtes, atteignant le.tiers postérieur des élytres chez le mâle, leur milieu chez la femelle; leur 3 article est égal aux et réunis, et il est relativement peu allongé; le est un peu plus grand que le 5°; les autres vont en décroissant de grandeur; les quatre premiers articles ne sont ni renflés ni ru- gueux, même chez lie mâle, étant simplement couverts de points épars et nullement carénés; les autres articles, à partir du 5°, sont porifères et carénés au côté externe, les derniers étant com- plètement couverts de stries longitudinales.

Les autres caractères sont ceux du genre Megopis et particuliè- rement du sous-genre Ægosoma.

1. Ærogrammus procerus Pascoe.

Megopis procera Pascoe, Proceed. Zool. Soc., 1866, p. 536. Ærogrammus rufus H. W. Bates, Ent. Month. Mag., XIT, 1875, p. 51.

La synonymie ci-dessus m'a été indiquée par M. Gahan; je n'ai vu de cette espèce que la femelle’type de Pascoe au British Museum : elle provient de l'ile Penang. H. W. Bates n’a décrit qu’un mâle trouvé dans la région N. W. de Bornéo.

La longueur est de 30 millimètres; la coloration est entièrement d’un Yerrugineux päle, ou rousse.

Le lobe inférieur des yeux, faiblement renflé, dépasse un peu le niveau du bord antérieur de la cavité antennaire.

La tête et le pronotum sont très densément granulés.

Les élytres, dentées à l’angle sutural, sont criblées de gros points et offrent trois côtes très saillantes dont la plus interne est abrégée en arrière, la deuxième rejoignant la suture, qui est elle-même renflée en côte.

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Le dessus du corps est glabre, le dessous finement pubescent ; les côtés du métasternum et les épisternums métathoraciques sont finement granuleux; les pattes sont finement ponctuées et pubes- centes; le dernier article des tarses est aussi long que les autres réunis. |

Ce type remarquable, tout en offrant maint caractère cœnogéné- tique, est plus primitif à certains égards, notamment par les antennes, que les plus archaïques des Megopis.

Dans le tableau résumant la généalogie des Callipogonines inséré dans mon neuvième mémoire (Ann. Soc. Ent. Belg., XLVIIT, 1904, p. 74), il faut introduire les genres Ærogrammus et Megopis près du genre Sticlosomus de la manière suivante :

gg. Tarses postérieurs à 1% article allongé. k. Rebord latéral du prothorax normal . . . Slictosomus. kk. Rebord latéral du prothorax abaissé vers la cavité cotyloïde. L. Antennes à 5*article médiocrementallongé, simplement ponctué, et non renflé chez

lenmale +25 Re E R SEEE Ærogrammus. Il. Antennes à article très allongé, ru-

gueux, et renflé en principe chez le

MATE Pen nn SE NES RSA AE Mego pis.

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ON THE TAÆYSANOPTERA OF THE BOTANICAL GARDENS, BRUSSELS. By Hichard S. Bagnall.

During my frequent though short visits to Brussels last vear I collected a number of Thysanoptera from the hot-houses in the Botanical Gardens, comprising eight species in all.

Of these, Heliothrips hœæmorrhoidalis (Boucné), Æ. femoralis (REUTER), and Parthenothrips dracæncæ (HEEGER), are well-known hot-house species; Leucothrips nigripennis (REUTER) was found by REUTER in à hot-house at Helsingfors, Finland, in 1904, and has not, so far as I know, been recorded since; and ÆEuthrips orchidii (MOULTON) was previously only know from California, U. $S. A. Anaphothrips orchidaceus (BAGNALL), though apparently a not un- common pest in orchid-houses, has only recently been described, whilst the other two species, Euthrips longipennis and Cephalothrips spinosus are apparentiy new to science. Although none of these species have been recorded from Belgium there is a large series of Heliothrips hæmorrhoidalis and the variety abdominalis (REUTER), in the Museum at Brussels.

LÉHYS-ANOPTER À

Suborder TEREBRANTIA

Family THRIPIDÆ

Genus ANAPHOTHRIPS UzEez, 1895

1. Anaphothrips orchidaceus BAGNALL, 1909. Anaphothrips orchidaceus (BAGNALL) [1].

This species has long been known to horticulturists as the Yellow Thrips » or Yellow Orchid Thrips », and is injurious to various hot-house Orchids. I have noticed it on Odontoglossum, Cypripedium and Zygopetalum,

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DISTRIBUTION. England and Ireland (R. S. B.). Belgium, on Orchids in a propagating house at the Brussels Botanical Gardens, July 1908, and a single specimen from Chamcæodorea fragrans, December 1907.

Genus LEUCOTHRIPS REUTER, 1904

2, Leucothrips nigripennis REUTER, 1904.

Leucothrips nigripennis (REUTER) | 7|.

A small and very distinct species described by Prof. REUTER from the hot-house Ferns Pteris serrulata, P. cretica major and P. Vincetti. Although I had repeatedly searched for Leucothrips, it was only in October 1908 that I first had the pleasure of finding it, when it occured to me in numbers on Davallia, a genus of Fern allied to Pteris, at the Brussels Botanical Cie

DISTRIBUTION. Finland (REUTER). Belgium, common on° Davallia, in the large Fern House at the Brussels Botanical Gardens, October 2nd. 1908.

Genus EUTHRIPS TARGIONI-TOZZETTI

3. Euthrips orchidii (MouLroN), 1907. Euthrips orchèdii (Mouzron) {5}, p. 52, pl. I, fig. 15-18.

This small and pretty species has only recently been described by Mr. DubLey MouULTOoN from four specimens collected by Mr. O0. E. BREMNER, from Orchids in a greenhouse at Fruitvale, Alameda County, California, U. $S. A.

In March and June, 1908, I found single specimens on Chamc- odorea fragrans in the large Palm House, Brussels Botanical Gardens, and in October of the same year I was fortunate enough to find à colony of it on a species of Ficaria, which was in close proximity to the C. fragrans, as well as several examples from various kinds of Palms. The male and the earlier stages of Æ. orchidü are as vet un- known, but as I have now discovered the species in England I hope, in the near future, to describe the larval and pupal stages at least.

E. orchidii is a small species (0.8 mm. to 0.9 mm.) and about four times as long as the breadth of the mesothorax. The general color is lemon-yellow, with the antennæ and legs lighter. The wings do not reach to the tip of abdomen; the upper pair are brown in : color, with two light areas, one at tip and the other near base. All

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the tibiæ have a spine at tip, whilst each hind-tibia has a row of regularly set spines commencipg at the apex within and occupying about two-thirds the length. The inner sense-cone of the sixth an- tennal joint is longer than in any species I have examined, reaching almost to the apex of antenna.

In general facies and movements this species somewhat resembles L. nigripennis (Reur.), in the field, but may be readily recognised under an ordinarv Coddington lens by the type of coloration, the brown patches at base of wings showing as two very distinct spots on the pterothorax.

[I may add that I have not vet found ÆEuthrips orchidii on any species of Orchid or allied plants.

DisrriBuTioN. California, U. S. A. (BREMNER). Belgium, isolated examples on Chamæodorea fragrans; common on Ficaria, and less commonly on various kinds of Palm, in the Palm House, Brussels Botanical Gardens. |

s

4. Euthrips longipenpis sp. n.

®.— Length 0.7 mill. to 0.8 mill., breadth of mesothorax 0.175 mill.

General color yellow, eyes black, ocelli crimson.

Head shorter that the prothorax, twice as wide as long, widest across the eyes and constricted behind them; retracted into pro- thorax ; frons slightly depressed at the insertion of the antennéæ. Eyes large, rounded and strongly protruding, occupying together two thirds the width of the head; pilose; facets large; pigment very deep purple, almost black, granular. Ocelli large, sub-approx- imate, crimson Maxillary-palpus three-segmented. Antennæ grey, with the basal joints yellow. Joints three to five sub-equal; sixth longer; style less than half the length of the sixth joint, with the segments sub-equal. Sense-cones moderately long, stout and blunt; bristles rather conspicuous, especially the two pairs on the style. Prothorax, pterothorax, abdomen and legs sparsely covered with moderately long and slightiy curved bairs. Two pairs of long, conspicuous bristles at each posterior angle or prothorax. All bristles lightiy colored and difficult to detect. Mesothorax broader than either the prothorax or metathorax, with the sides rounded. Sides of metathorax almost parallel. Legs of a lighter color than the body; all tibiæ with a spine at tip, but hind-legs without row of regularlv placed spines found in Euthrips orchidüi. Wings considerably longer than the body, over-reaching it at tip; fore- wings uniform grevish-brown in color, single rudimentary vein at

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base, a row of spines along the fore-edge, a short row near base, other spines few and scattered. Shape of wings as in Æ. orchidii.

Abdomen ovoid, lip conical as in Æ, orchidii. Spines on last two segments long and prominent, and the bent spine at each posterior angle of the eighth segment much longer than in Æuthrips orchidi.

DISTRIBUTION. Belgium. Common in the large Fern House, and also in the Palm House, Brussels Botanical Gardens, on species of Chainæodorea, especially in the flowers and in the leaves of °C. fragrans.

E. longipennis somewhat resembles Æ. orchidi, but is easily separated by its structure, the rather long, curved hairs which are sparsely set over the whole body and limbs in longipennis, the longer and unicolorous wings, the shorter antenna and many other minor differences.

Genus HELIOTHRIPS (Hazipay) 1836.

D. Heliothrips hœmorrhoidalis (BoucnÉé), 1833 [2]. Very common in the Botanical Gardens of Brussels and Antwerp, and easily distinguished from 1. femoralis bv the white legs.

Var. abdominalis (REUTER), 18992 [6]. With the type form, Brussels and Antwerp.

6. Heliothrips femoralis (REUTER), 1892 [6]. Equally as common as the preceding species, both at Brussels and Antwerp.

Genus PARTHENOTHRIPS (UZzEL), 1895. 7. Parthenothrips dracænæ (HEïGER), 1859 [4].

In large numbers on Dracæna, Ficus, etc., Brussels and Antwerp.

Suborder TUÜUBULIFERA Family PHLŒOTHRIPIDÆ Genus CEPHALOTHRIPS (UzEL); 1895.

8. Cephalothrips spinosus sp. n.

Length 0.95 mill., width of mesothorax 0.2 mill. General color yellowish-brown, with irregular splashings of reddish- and blackish-brown.

Head one and one-half times as long as the prothorax; widest across eyes; front evenly rounded, cheeks narrowing from eyes Lo base of head. Eyes rather small : ocelli present. Anternnæ approx- imate, twice the length of head, stout; yellow, joint four darker in color and joints five to eight grey-brown; joint three longest and broadly elavate, four and five each similar in shape, but gra- dually diminishing in length; sixth five-sixths the length of fifth ; séventh about two-thirds of sixth, and eighth one-half of the penul- timate joint. Sense-cones short and blunt, inconspicuous.

Prothorax at base (across fore-coxae) one and one-third the width of head at base; a short knobbed bristle at each anterior angle, and a long one at each posterior angle. Fore legs moderatelv thickened; intermediate and posterior legs long.

Pterothoraæ slightly wider than prothorax, almost square.Wings present, extending to the ninth abdominal segment.

Abdomen about as broad as pterothorax, gradually narrowing to seventh segment, and from thence rounded to tube. Segments three to'eight with a short and stout outstanding spine at each apical angle, those on segments five, six and seven being especially cons- picuous. Bristles long and slender. Tube two-thirds the length of head, terminal hairs short and weak.

DISTRIBUTION.— Belgium; one specimen found by Dr. SCHOUTEDEN on a leaf of Strelitzia Nicolai, April 1908, Brussels Botanical Gar- dens, when we were collecting together.

On account of the long antennæ, and of the strong, lateral, abdo- minal spines, I have hesitated in placing this Species in the genus Cephalothrips. My single speeimen is however, only mounted in balsam, and difficult to describe as fully as desirable; and I do not at present think it advisable to erect a new genus on the strength of this single badly-mounted specimen.

4

1. BAGNALL, R.S. Preliminary description of a new and inju- rious Thrips. Ento. Mon. Mag., XIV, p. 53, London 1909.

9, Boucué, P. F. Naturgeschichte der schädlichen und nützlichen Garten-Insecten und die bewahrtesten Mittel etc. Berlin, 1833.

3. HartpAy, A. H. An epitome of the British genera in the Order Thysanoptera, with indicatons of a few of the species. Ento. Mag., II, pp. 439-451, London 1856.

AT ET Wu PE : 7 Ke TANT foie . de

4. HEEGER. Beiträge zur Naturgeschichte der. Physopoden (Blas- senfisse). | 9. MOULTON, DUDLEY. À contribution to our knowledge of the _ Thysanoptera of California. U.S. Dept. of Agri- culture, Bureau of Entomology; Technical series, 12, part III, pp. 39-68, Washington, 1907. 6. REUTER, O. M. Thysanoptera funna À finska orangerier. Meddel. af Soc. pro Fauna et Flora Fennica, H. 17, pp. 161-167, Helsingfors, 1892. à Ke 7. Ein neues Warmhaus-Thysanopteron. 1. c., H. 30, 7 pp. 106-109, 1904. per 8. UzEL, H. Monographie der Ordrnung Thysanoptera. Konig- gratz, 1895.

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A LIST OF THE HEMIPTERA OF ORIENTAL CHINA by G&.-W. Kirkaldy

PART'T

Oriental China may be defined roughly as the country south of the VYang-tsz’-kiang as far eastwards as Kieu-kiang, continuing thence in a straight line to near Ning-po, so as to include Chu-san. It includes also the islands of Hai-nan, Tai-wan (or Formosa), Hong- Kong and Macao. North of these limits, and indeed south in parts, there is a sort of « debatable land » where palæarctic and oriental forms strive for the supremacvy.

The present list is based on a series of Hemiptera sent me by Mr. J.-C.-W. KersHAW (late of Macao), principally collected at Hau- lik (or How-lik) and Macao, as well as on the coast opposite the latter ; also on small collections made by my colleagues Mr. F. MUIR, principally at Lo-fou-shan and Macao, and Mr. F.-W. TERRY at Hong-Kong. I have also added a series from Yun-nan sent me by Mr. MONTANDON. À few species from China » have been included, when itis practically certain that they must inhabit the Southern parts.

Compared with other parts of the same subregion, the fauna must be considered as distinctly poor, a fact doubtless due to the immemorial close cultivation in lowland China, only dominant species, as a rule, finding survival possible. In the remnants of aboriginal forest at Lo-fou-shan and Hau-lik, conditions are more favourable.

The following topographical notes on the Kwang-tung coast have been written for this paper by Mr. KERSHAVW :

« The country adjacent to Hong-Kong and Macao is largely com- posed of hills of grey granite, lying in confused masses, and valleys therein cut out by the torrential rains of sammer rushing down the bare and treeless slopes, often not covered even with grass, for the natives cut and rake away grass and brushwood for fodder and fuel. The rest of the country near the coast is alluvial plain, the deposit of the West River, chiefly made up of rice fields, market gardens and mudflats. Rice fields extend far up the valleys in the hills, in terraces, and higher still any small piece of level ground which can be irrigated by a runnel is cultivated as a vegetable garden. Sweet potatoes and ground-nuts are the chief crops after rice, scarcely an: sugar-cane being grown in this district. There is no virgin fores

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left, and but little wood of any description, such small patches as are left being visited daily to gather firewood. Some of the hills are sparsely covered with a small fir (Pinus sinensis LAMBERT), felled periodically for fuel, and round the villages is usually a clump of trees, the really large ones being generally species of Ficus (or Banyan). Bamboo grows almost everywhere, both the bushvy and thorny species, and the tall spindiy kind, but the latter hardiv ever attains here great height and diameter to which it grows on. te banks of the West River and its tributaries.

Yet the little hill-watercourses and the narrower and higher parts of the vallevs are some of them filled with quite dense jungle, though of low growth, and continually cut away or destroved by fire. The vegetation there is rañd and surprisingly varied, and on the whole these stream-sides are the localities richest in Hemiptera here. Pandanus odoratissimus 1S exceedingly common in these ravines, but there are only two or three species of Palm, and they are rather insignificant looking, though one species of Phœnix is very common on the sides of the hills. À few hills attain 3,000 feet in height, but there are many groups 1,000-2,000 feet.

The wet season (S. W. Monsoon) begins about April and ends with September, the two months inclusive, the average rainfall for these six months being about 72 inches, whilst that of the dry season (N. E. Monsoon) is about 13 inches; the usual rainfall is therefore about 85 inches. The two coolest months are January and February, with a mean temperature of about 59° Fahrenheit. The summer is very hot and damp, though the thermometer seldom rises above 90° Fahrenheit. The winter is usually very dry, hot during the day but cool at night, and with a few intervals (generally in January and February) of really cold weather, often with fog or drizzly rain. Very violent rain accompanies the typhoons which sometimes occur during July-September inclusive, but it does not seem to destroy much insect-life, beyond washing away colonies of Mealv- bugs and Aphides; in fact just after a typhoon there appears to be much hatching of eggs, moulting of skins, and emergence of adults. During the winter the scanty vegetation, except on the margins of the numerous little mountain streams and runnels, becomes verv parched and dusty, but Hemiptera are fairly plentiful throughout the dry season, though of course some species disappear whilst others take their place. There is no doubt that all the hills here were once well wooded, and a few fine trees still left prove what even the most barrenlooking soil here will produce in the matter of wood if allowed to do so. Probably hosts of Hemiptera as well as Insects of other Orders have been long ago exterminated by the daily wood- and grass-cutting and leaf-scraping of the natives. This

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is more or less under control in Hong-Kong and Kow-Loon and roud a few Monasteries in various parts of Kwang-tung Province, but is unchecked in Macao and Chinese territor\. The country is overpopulated, and swarms with people for ever on the verge of starvation, by failure of a single rice crop.

Hong-Kong is some seventy miles within the line of the Tropic of Cancer, which almost equally divides Formosa. Macao is about 40 miles west and a little south of Hong-Kong. As there is a cons- tant stream of traffic flowing from near and distant countries to Hong-Kong, exotic insects are often turning up there, especially Lepidoptera (partly no doubt these are specially noticed because more attention is paid to this Order), but there is little doubt that Hemiptera are occasionally imported, and the island being well wooded (afforested since it was ceded about 1840) the phytophagous Hemiptera might probably find some plant on which thev could exist, whilst any carnivorous bugs would no doubt make themselves at home there. Macao has had practically no traffic for the last forty years, is of much less area than Hong-Kong island and is very poorly wooded, as is the conntry around. The island of Hong-Kong is about thirty miles in area and is separated from Kow-loon and the mainland of China by a channel but half a mile wide at the nearest part. Macao is situated on a tiny peninsula of Heung-shan district, a part of the mainland, but so much cut up by narrow tidal creeks, that much ofit is really made up of what are practically islands.

As regards collecting in this part of the country, it is usually rendered irksome by the stupid curiosity and filthy habits of the natives, especially as almost the onlv wooded localities are close around the thickly strewn villages and towns. The outskirts of every village are used as a common voiding ground for the inhabitants thereof, and in such excrementitious surroundings, it behoves one to walk warily ».

This, the first part of the list, deals with the Cicadidæ ani Cer- copidæ of the Homoptera.

FAMILY CICADIDÆ (30 species)

1. Cicadetta pellosoma (UHLER). Hong-Kong. 2. Quintilia mogannia (DISTANT). Hong-Kong. 3. Quintilia Soulii (DISTANT). Yunnan.

4. Abroma Bowringi (DISTANT). Hong-Kong. 5. Scieroptera splendidula (FABRICIUS). China.

6. [uechys sanguinolenta (FABRIGIUS). Macao (KERSHAW and Mur); Hau-lik (KERSHAW); Hong-Kong (Terry).

7. Mogannia conica (GERMAR). Hong-Kong (TERRY).

8. Mogannia nasalis (WuiTE). Macao (KERSHAW); Hong-Kong.

9. Mogannia mandarina (DISTANT). Hong-Kong.

10. Mogannia hebes (WALKER). Hong-Kong (TERRY). 11. Gæana vestita (DISTANT). Yunnan.

12. Gœana maculata (DRURY). « China ».

13. Balinta Kershawi sp. nov.

. d@. Shining black; sterna, coxæ, etc., more or less piceous. Basal and lateral margins of frons and basal margin of vertex; a sinuose submedian stripe down each side of the median band of the pronotum, and the basal margin of the pronotum (joining the former); a submedian sinuose stripe on each side of the mesonotum reaching only to the basal elevation; lateral margins, etc. of meso- notum : ochraceous. Tegmina fuliginous, hyaline, venation brown, tinged in part with crimson, with a speck near the base (sometimes absent), two spots at the middle, (one costallv, one inferiorly), and one nearer the apex, also anal area, vermilion or scarlet. Wings vermilion or scarlet, veins, the inferior margin and the apical third black or dark fuliginous. Labium extending beyond the hind coxæ. Ÿ pygophor much as in B. tenebricosa DISTANT. Length 25 (4) 24 (©) mill.; expanse of tegmina 52 (4j), 55 (9) mill.

Hab. : Macao (KERSHAW; type in my collection).

14. Tibicen pieris sp. nov. |

{ Black, with very pale yellow pubescence above, and rather long haïirs of the same hue below. Lateral marging of the face, an obscure line down the middle of the pronotum (not reaching either to the fore or to the hind margin), hind margin of the pronotum very narrowly, a long stripe on the coxæ and two on the femora, the apical margins of the ambulacra and of the coxæ, the apical margins of the sternites, the apical margins of the seventh (narrowly) and of the 8th (broadly) tergites, the subcostal vein (that is, the middle one of the three costal) as far as its middle, the basal part of the clavus, etc., dark red. Rest of veins black, those in the wing-clavus longitudinally suffused; otherwise, tegmina and wings immaculate. Second tergite not pallidly margined, 3rd-6th margined apically with vellow. Opercula broadly bordered with whitish behind.

The tegminal venation is almost identical with that of Paharia lacteipennis (as figured by DISTANT, Faun. Ind. Rk., LI. f. 72),

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except that the costal margin is not widened out basally, and the median and brachial veins arise almost at the same point in the basal area, and not far apart; the wing venation is also similar, except that the first apical cell is about as long as the third, the sides parallel almost as far as the apex, where the outer margin curves around. The subbasal spine on the fore femora is large and acute. Labium reaching to hind trochanters.

Opercula transverse, reaching nearly to the apical margin of the second sternite; hind margins subtruncate, a little obliquely. Ventral plate not, or scarcely, longer than the dorsal plate, subpy-

- riform. Length 18 mill. expanse of tegmina 40 mill. Hab. : Yunnan, Tali (MONTANDON ; type in my collection).

e

15. Terpnosia Andersoni (DISTANT). Yunnan.

16. Oncotympana virescens (DISTANT). Yunnan.

17. O. stratoria (DISTANT). Yunnan.

18. Dundubia mannifera (LINNEUS). China »

19. Cosmopsaltria juno (DISTANT). Sz’tshuen (1).

20. C. diana (DISTANT). Sz'tshuen.

21. C. hainanensis (DISTANT). Hai-nan.

22. Pomponia linearis (\WALKER). Hau-lik (Kershaw).

9. Haphsa crassa (DISTANT). Yunnan.

24. Leptopsaltria Davidi (DISTANT). Kiang-si.

25. Cryptotympana pustulata (FABRIGIUS). Hong-Kong.

26. C. mandarina (DISTANT). Hongkong (TERRY).

It has not been remarked previously, I believe, that in Crypto- tympana, the nymphs also clearly show the metasternal tubercle so characteristic in the adults of the genus.

27. Cicada ochracea (WALKER). Macao (Kershaw).

28. Platypleura hilpa (\VALKER). Macao (Kershaw) ; Hong- Kong (TERRY).

29. P. coelebs (STÂL). Chusan.

30. P. Kaempferi (FABRIGIUS). Chusan.

FAMILY CERCOPIDAE. (13 species).

31. Philaenus sp. ? Macao (KERsHAW). I have not succeeded in identifyving this species yet.

(1) I have include species from Sz'tshuen although a part of that Province is dsbatable, if not actually Palaearctic.

ANNALE3 DE LA SOC. ENCOM. DE BELGIQUE, T, LILI, 3) IV 909. 12

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32. Clovia puncta (WALKkER). Hong-Kong. This is the bipunc- tipennis SrAL 1854 and orientalis SrAL 1860: DiSraANT (Faun. Ind. Rh. IV. 94.) writes : & ATKINSON (J. A: S. B., LV, p. 196, 1336) states that this species [puncta—bipunctipennis| includes appa- rently Ptyelus orientalis STAL (Freg. Eug. Resa. Hem. p. 287, 1859) from China », which seems a well founded suggestion. » The fact is that SrÂL himself in the Eugenie’ s Resa (1860, not 1859) renamed his own bipunctipennis Q orientales » !

35. Callitettix versicolor (FABRICIUS). China ».

34. Cosmoscarta decisa (\VALKER). West Yunnan.

Also var : tegmina rusty-black; fasciae, femora, pygophor, abdo- minal incisures, etc., sanguineous. Yun-nan Tali (MONTANDON).

35. C. dorsimacula (WALKER), var. Clarior, nov. --— Differs from the type by being brighter red, and the apical third of tegmina dark fuliginous. Abdomen red, more or less suffused with piceous. Haulik (Kershaw) ; Tongking (Montandon).

36. C. dimidiata (DALLAS). China.

31. C. fulviceps (DALLAS). Hong-Kong.

38. C. trigona (WALKER). Hong-Kong.

39, C. bimacula (WAIKER). Hong-Kong.

40. C. heros (FABRICIUS). Macao (KERSHAW); Io-fou-shan (Muir) ; Hong-Kong (TERRY).

M. Eoscarta borealis (DISTANT). Yunnan.

42. E. aurora sp. nov.

< Brownish-yellow, including antennæ ; frons and sterna more or less tinged with rosy; ocelli red; abdomen (except the brownish- yellow pygophor and incisures) blackish, as also the tibiæ, except the base of the hind pair. Tegmina brownish-yellow on basal fourth and on basal half of the costal margin, apical fourth and apical half of costal margin rosy, the rest fuliginous. Wings hyaline, veins fuscous. The frontal channel runs from the base to the bend, is rather deep, and occupies-the entire width of the raised part, being rounded apically and basally.

Length 6 mill. to apex of abdomen; 10 mill. to apex of tegmina closed.

Hab. : Macao (KERSHAW, type in my coll.)

This species differs from DISTANT’S generic description and his figure of Æ. semirosea, as follows; the ocelli are subcontiguous, the tegmina are more elongate, and less arched near the base, the apical cells being longer.

43. P. tongoides sp. nov. Yellowish-brown, suffused more

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or less with reddish. Tegmina yellowish-brown, veins tinged with reddish. Vertex very distinctly longer than its width including eyes, nearly twice as long as the pronotum, rapidly narrowing acu- minately to the apex which is a little rounded ; the three dorsal

DISTANT bas, with his usual care and discrimination, synony- mized (1!) with this genus my ÆEuryaulax, with which it has nothing to do. In my description, ['expressly said that the «charac- ters of venation, etc., are much those of Tomuaspis AM. SERV. », not because they accord exactly, but to exclude ÆEoscarta, which has much simpler venation. Mr. DiSrANT also synonymizes my Æ. calitettigoides with inconstans (WALKER), which has the wing-veins black, whereas they are testaceous to light fuscous in all the specimens of callitettigoides 1 have seen; this is, however, not of any importance. If Walker’s species is really the same as mine, then Mr. DisranT has referred it to Eoscarta, after the most super- ficial examination, as, as I have shown above, the wing-venation is verv different. For the present, then, [ prefer to retain this species as Æ. callitettigoides, till some competent Hemipterist can examine WALKER'S type.

PHILAGRA STAL.

keels do not reach nearly as far basally as the eves. Vertex sub- ascendant curvedlv in profile, at about 45° ; the lateral keel proceeds from the eye for about one-third of the length of the head, is then interrupted by the oblique striæ of the face, continuing after a little to the apex; middle keel of frons subobsolete on the basal half, then narrowing rapidly. Pronotum anteriorly gently rounded. Tegmina very closely and minutely punctured, distinctly more arched costally than in fusiformis or parva.

Length about 16 mill. to apex of abdomen; length of vertex about » mill.; expanse of tegmina 33 mill.

Hab : Yunnan, Tali (MONTANDON ; type in my collection).

(1) 1908 Aux, Soc. Ent. Belg., LIT, 97.

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HEMIPTERA NOVA ORIENTALIA

ab KE. Bergroth descripla.

Fam. PENTATOMIDÆ.

Spudæus aculeatus n. sp.

Subdepressus, ochraceus, nigrofusco-punctatus, vitta laterali inframarginali anteoculari mox supra tubercula antennifera furcata, articulo quarto rostri (basi excepta), parte minus quam dimidia postica marginis lateralis anterioris prothoracis, apice scutelli, basi

et apice segmentorum connexivi, vitta sublaterali anteriore pleura- 4

rum, vittis duabus latis mediis mesosterni, -angulis basalibus et apicalibus segmentorum ventris, fascia basali inferiore et processu laterali segmenti genitalis maris superne et « cauda rectali » (SHARP) apice superne nigris, macula reniformi ad angulos basales scutelli viridi-nigra, macula spiraculum includente segmentorum ventris nigro ænea, antennis nigris, articulo primo et dimidio basali secundi ochraceo-conspersis, annulo lato basali articulorum trium ultimo- rum flavo, pedibus ochraceis, apice femorum dense, in posticis confluenter, nigro-conspurecatis, annulo subbasali angustiore et subapicali latiore tibiarum, annulo basali et apicali articuli primi tarsorum articuloque horum ultimo toto nigris. Caput pronoto medio paullo longius, jugis et tylo irregulariter punctatis, margine interno 1llorum impunctato, punctis verticis in vittas sex angustas ordinatis, vitta éxtima leviter S-formiter curvata, vitta latiuscula intraoculari impunctata, bucculis medium oculorum paullum super- antibus, antice in dentem acutum apice fuscum deflexis, rostro medium segmenti tertii ventris paullum superante, articulo primo bucculis parum longiore, articulo primo antennarum dimidio suo apicem capitis superante, articulis tribus mediis subæque longis, singulo primo longiore, quinto quarto paullo breviore. Pronotum apice capite cum oculis paullo latius, medio æque longum ac apice latum, sat dense irregulariter punctatum, marginibus lateralibus anticis anguste depressis, arcuato-sinuatis, antice per spatium breviusculum acute irregulariter denticulatis, angulis lateralibus in spinam acutissimam extus productis. Scutellum sat dense sed pone frena parcius punctatum, parte basali nonnihil convexo-elevata, puuctis mox ante medium seutelli in maculam majusculam rotun- datam condensatis. Hemelytra apicem abdominis superantia, corio sat dense irregulariter punctato, in area antemediana et majore mediana mesocorii atque angulum apicalem versus multo remotius punctato, angulo apicali corii latiuscule rotundato, membrana

Ras OT te RUES RASE Di RS PME à 4 D N 2 Lee NT DE Te he « '

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fusco-umbrata, regione anguli basalis interioris et venis piceis. Abdomen subtus medio lævi excepto parce subtiliter concoloriter punctulatum, solum latera versus ad marginem basalem et apica. lem segmentorum fusco-punctatum, medio e basi sua usque ad apicem segmenti quarti late haud profunde sulcatum, spiraculis segmenti primi (ut in Halyinis sæpe) metapleura non: obtectis, sezgmento sexto maris medio duobus præcedentibus unitis paullo longiore, segmento genitali maris utrinque in processum spinifor- men longiuscule producto, subtus trisinuato, sinu medio profundo, sinubus lateralibus multo brevioribus. Long. 4 18 mill.

Australia (Queensland).

Cum nullaaliaspecie confundendus, S. Doriæ SiGx. forte proximus.

Fam. COREIDÆ. Aschistocoris bombæus n. Sp.

. Ochreo-testaceus, dense fusco punctulatus, articulo ultimo anten- narum pallide rubiginoso, macula minuta antemediana propleura- rum et submediana meso- et metapleurarum nigra, ventre medio multo remotius punctulato, punetis utrinque in vittam condensatis, inter hanc vittam et limbum lateralem vitta fere concoloriter punc- tulata et seriem striolarum longitudinalium nigrarum, plerumque duarum in quoque segmento, includente prædito, spiraculis fuscis, linea longitudinali media pronoti et scutelli ac venis corii lævigatis, membrana opaca, incana, venis dilute vitulino-incarnatis. Caput inter oculos et basin antennarum leviter angustatum, rostro coxas medias paullum superante, articulis tribus primis antennarum minute fusco-granulatis, primo, tertio quartoque subæque longis, secundo ceteris sat multo longiore, primo subtriquetro, secundo subcompresso, ambobus utrinque leviter sulcatis. Pronotum medio latitudine paullulo brevius, apice sat profunde sinuatum., Meta- pleuræ margine postico leviter sinuatæ. Hemelytra (4) apicem abdominis fere attingentia. Pedes minutissime fusco-granulati. Segmentum genitale maris apice sinuatum, fundo sinus processu spathuliformi, late obcordato, stylo brevi angusto suffulto instructo. Long. «j 12 mill.

India orientalis (Bombay).

Colore insolita membranæ opacæ a ceteris tribus speciebus diver- gens, À. brevicorni DALL. proximus.

Obs. Pro genere Aschistus STAL, cujus nomen præoccupatum est (FÜRSTER, Hymenoptera, 1868), nomen propono Aschistocoris.

Acantholybas Kirkaldyi n. sp.

Oblongo-ovatus, fusco-testaceus, sat dense fusco-punctatus, capite

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superne nigricante, jugis apice lateribus, vitta occipitali, macula rotunda superiore utrinque pone oculum, bucculis, articulo primo rostri, dimidio antico marginis lateralis pronoti cum tubereulo angulorum ejus apicalium, apice scutelli, fascia apicall segmento- rum connexivi margineque acetabulorum pallide testaceis, mem- brana nigro-fusca, venis vix pallidioribus, macula denudata nigra ad angulum lateralem anteriorem mesopleuræ et nonnihil intra spiracula, ventre vage nigrino-variegato, antennis et pedibus fus- conigris, basi articuli tertii illarum sanguinea, articulo quarto basi excepta pallide ferrugineo, apice coxarum, basi femorunm, macula inferiore anteapicali femorum anteriorum, annulo anteapicali femo- rum posticorum atque annulo lato submediano tibiarum omnium fulvoluteis. Caput æque longum ac latum,-tylo apice latiusculo, obtuso, ocellis ab oculis et a linea media capitis æque longe dis- tantibus, spina laterali pone tubercula antennifera paullo extus vergente, spatio inter oculos et basin antennarum diametro longi- tudinali oculi paullo longiore, articulo primo antennarum parte plus quam dimidia apicem capitis superante, secundo primo vix duplo longiore, tertio primo dimidio longiore, quarto tertio dis- tincte longiore, rostro (mutilato) verisimiliter medium ventris subattingente, articulo primo marginem anticum prosterni nonni- hil superante, secundo coxas medias attingente, tertio secundo paullo breviore, medium segmenti secundi ventris subattingente (art. quartus deest). Pronotum longitudine media dimidio latius, ante medium impressione transversa latera versus antrorsum curvata præditum, marginibus lateralibus subrectis, ante medium non nisi obsolete sinuatis, tuberculo angulorum apicalium breviter conico. Hemelytra apicem abdominis fere attingentia, vena subcos- tali corii distincte elevala, apicem versus evanescente, vena ejus interiore parum elevata. Abdomen subtus medio e basi sua usque ad apicem segmenti quarti sulcatum, segmento primo per totam latitudinem distineto, a metasterno haud obtecto, segmento genital maris ovali, margine superiore medio leviter sinuato (fere ut in Colpura hebeticolli Brebp. (1). Long. 4 10 mill.

Tasmania.

A. brunneo BREDD. affinis, sed aliter coloratus et rostro multo longiore, pronoto multo breviore, ventre distincte sulcato, seg- mento hujus primo lateribus haud obtecto segmentoque genitali maris apice superne sinuato facile distinctus.

Euthetus pulcherrimus n. sp.

Niger, vix punctulatus, striola occipitis per apicem pronoti bre- viler continuata, macula laterali basali capitis margineque apicali

(1) Cfr. A7. Soc. Ent. Belge, 1906, 5:62.

t

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segmenti sexti ventris lateribus exceptis rufotestaceis, lineis quinque longitudinalibus pronoti, media latiore et distinctiore, holosericeo- atris, ima basi elavi et corii, viltula costali pone medium corii, litura V-formi mox intra hanc, epipleuris (macula oblonga basali excepta), vitta apicali dorsi abdominis a basi segmenti ejus penul- timi usque ad apicem segmenti ultimi genilalis (Q), margine apicali segmenti primi connexivi, macula parva ad angulum apicalem interiorem segmenti hujus secundi, tertii quarlique, macula magna basali segmenti hujus tertii, margine angusto laterali et postico meso- et metapleurarum, macula antica acetabulorum mediorum ac limbo acetabulorum posticorum eburneis, glabris, macula supra acetabula media, macula transversa utrinque inter medium et latera segmenti primi ventris ac fasvia obliqua longa laterali segmenti tertii ventris albis, concoloriler sericeis, dorso abdominis e basi ejus usque ad medium segmenti antepenultimi miniato, membrana fusca, limbo sinuoso basali et maculis nonnullis parvis discoidalibus squalide albidis, venis anguste albido-marginatis, articulis tribus primis antennarum apice exceplo stramineis, pedibus nigris, coxis anticis basi sanguineis, Coxis posterioribus macula parva externa basali sanguinea et macula apicali postica albida ornatis, femoribus omnibus annulo plus minusve completo basali, anteapicali apica- lique albido signatis, anterioribus præterea albido-lineolatis et variegatis, tibiis omnibus, apice excépto, et articulo primo tarsorum stramineis. Caput inter ocellos sulco antrorsum breviter continuato præditum, rostro medium mesosterni paullum superante, articulo primo antennarum apicem capitis subattingente, parce graciliter spinuloso, secundo primo vix duplo breviore, tertio secundo plus duplo longiore, omnibus tribus gracilibus, subæque crassis, linea- ribus sed apice leviter incrassatis (art. quartus deest). Pronotum capite parum longius, latitudine- sua paullulo brevius, apice sub- truncatum, lateribus subrectis, antice rotundatis, angulis hbumerali- bus paullo retrorsum acute breviter productis. Propleuræ trans- versim subtiliter rugulosæ. Hemelvtra apicem abdominis parum superantia. Alæ hyalinæ. Abdomen subtus præsertim in segmento genitali (©) pilosulum, fascia laterali alba segmenti tertii ex angulo basali incipiente, ad marginem posticum oblique et deinde secun- dum hunc marginem currente, in parte sua externa annulum nigrum spiraculum cingeéntem et intra hunc macularm parvam triangularem nigram includente, segmento femint sexto dorsali apice medio angulariler inciso, septimo apice levissime arcuato- sinuato, segmentis genitalibus dorsalibus feminæ tribus e supero distinguendis, medio adjacentibus breviore. Pedes spinis gracillimis setiformibus semierectis parce vestiti, femoribus posticis basin versus glabris. Long. © 10,5 mill. India orientalis (Bombaw).

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Species elegantissima, Æ. leucosticto SrAL africano magis affinis quam spectebus duabus indicis.

Obs. Species hujus generis, quarum duodecim descriptæ sunt, male et fere omnes solum in uno sexu cognitæ revisione carent. Differentiæ sexuales quoad picturam corporis forte saepe magnæ sunt(cfr. KIRKALDY in FORBES, Natural History of Sokotra, p. 389.

Sexus specierum DisrTANTianarum, ut fere semper apud hune auctorem, non indicatus est.

Fam. BERYTIDÆ

Capyella lobulata n. sp.

Testacea, clavula apicali articuli primi antennarum, apice articuli secundi tertiique, articulo harum quarto (annulo subbasali albido excepto), articulo ultimo rostri, angulo apicali corii, vitta marginali anteriore segmentorum connexivi, ventre, clava apicali femorum articulisque duobus ultimis tarsorum fusecis, dimidio posteriore segmentorum connexivi, macula oblonga marginali posteriore segmentorum ventris saepeque etiam vitta media segmentorum trium ultimorum ventris pallide flavidis., thorace dense pallide fusco-granulato, 1obo antico pronoti parcius et multo minutius granulato, articulis tribus primis antennarum, clavula primi excepta, et pedibus, clava femorum excepta, minute fusco- granulatis. Caput apice pronoti paullo angustius, spinula apicali porrecta vel ieviter deflexa, bucculis ultra apicem tyli leviter prominulis, rostro coxas medias attingente, antennis corpore longioribus, articulo primo duobus sequentibus unitis paullulo longiore, tertio Secundo tertia parte longiore, quarto secundo subaeque longo. Pronotum lateribus levissime rotundatum, lobo antico a postico impressione distinctissima curvata separato, postico antico triplo longiore, ad angulos laterales gibbo, medio longitudinaliter carinato, margine basali supra basin Corii in lobu- lum rotundatum leviter reflexum producto. Scutellum carina media apice in spinam reflexam continuata instructum. Orificia leviter cur- vata, apice breviter libere prominula, marginem costalem corii sur- sum non superantia, apice anguste rotundato. Hemelytra(')medium segmenti ultimi dorsalis altingentia. Abdomen subtus transversim strigosum, segmento ultimo dorsali maris supra segmentum geni- tale lobato-produeto, apice rotundato. Femora postica anterioribus fere duplo longiora, apicem abdominis paullum superantia. Long. 8 mill.

Australia boreali-occidentalis.

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A specie africana praecipue differt rostro breviore et margine basali pronoti utrinque lobulato.

Obs. Capyella BREDD. a genere Capys STAL non diversa est, sed quum HEWIrsoN genus suum Lepidopterorum Capys aliquantulum prius condiderat, nomen Capyellæ conservandum est.

Fam. MYODOCHIDAE.

Tropidothorax neocaledonicus n. Sp

Rufus, capite (gutta occipitis et bucculis exceptis), antennis, ros- tro, vittis duabus latis pronoti antrorsum angustatis et marginem apicalem non attingentibus, scutello, clavo (basi excepta), macula magna media rotundata corii marginem costalem attingente, mem- brana, macuia magna media propleurarum, meso- et melasterno (acetabulis eorum et orificiis exceptis), macula ad angulos basales segmentorum ventris, fascia basali extus abbreviata segmentorum ventris 2 4, segmento sexto ventris (lateribus exceptis), segmento senitali pedibusque nigris, macula transversa ovali basali intra- laterali segmentorum ventris 2 5 holosericeo-atra, margine exteriore et apicali membranæ ac macula hujus triangulari angulum basalem interiorem occupante maculaque obsoleta ad medium marginis ejus basalis albis. Caput longitudine paullo latius, rostro coxas posticas subattingente. Pronotum longitudine media paullo plus quam: dimidio latius, marginibus lateralibus ievissime rotundalis, margine basali recto. Hemelytra apicem abdominis longiuscule superantia. Alae apicem abdominis nonnihil superantes, albido hyalinae, venis nigris. Femora inermia. Long. (sine membr.) 9 mill.

Nova Caledonia.

Obs. Hoc genus structura rostri et pronoti ab Eulygæo (REUT.) est facile distinguendum et magis affine Oncopelto (STAL), a quo tamen etiam differt structura rostri. Stalagmostethus subgen. Neso- stethus (KiRk.) vix dubie est proprium genus, Tropidothoraci multo magis affine quan Eulygæo (Stalagmostetho).

Fam. REDUVHDAE.

Tapinus Reuteri n. 5p.

Nitidulus, hemelvytris opacis. Corallinus, parce testaceo-pilosulus corio cinnabarino, clavo (basi excepta), vitta adjacente corii mem- branaque nigris, inacula majuscula triangulari hujus angulum basa-

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lem interiorem occupante luteo-ochracea, antennis, articulo primo et basi-secundi exceptis, fusco-olivaceis, articulo apicali rostri pal- lide fusco, tarsis rufotestaceis. Caput lobo postico pronoti distincte longius, spatio interoculari diametro longitudinali oculi dimidio latiore, arliculo secundo antennarum primo quintuplo longiore. Lobus anticus pronoti distincte sculptus, tuberculo angulorum api- calium obtuso, impressione media postica per lobum posticum lineariter continuata; lobus posticus transversim leviter rugosus, rugis impressionis lateralis multo distinctioribus. Scutellum in pro- cessum sublinearem horizontalem impressione transversa a cetera parte scutelli discretum productum. Mesosternum impressione media rhomboidali præditum. Hemelytra apicem abdominis non- nihil superantia. Pedes sat longe modice dense ochraceo-pilosi. Long. j 14 min. |

India orientalis (Bombay).

Colore valde insignis et a ceteris speciebus primo visu distin- guendus, T. fuscipenni (STAL) proximus.

Ld)

v

Assemblée mensuelle du mai 1909.

Présidence de M. LAMEERE, président.

La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 3 avril est approuvé.

M. LAMEERE annonce le décès de notre ex-collègue M. vax LANGSBERGE, ancien gouverneur général des Indes néerlandaises. Il rappelle ses divers travaux, dont certains ont paru dans nos Annales, notamment la Monographie des Onitides. Nombre des membres de la Société ont été en relations suivies et empreintes toujours de la plus grande cordialité avec M. YVAN LANGSBERGE qui, durant son long séjour aux Indes, recueillit quantité de formes intéressantes.

Correspondance. M. SIBILLE nous annonce qu'il a transféré son domicile à Hannut.

Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce numéro.

Bibliothèque. MM. AURIVILLIUS et RIS nous ont envoyé divers tirés à part. /Remerciments.) |

Album. M. SCHOUTEDEN a reçu de M. HAVERKAMPF père la pho- tographie de notre regretté collègue FRITZ HAVERKAMPF.

Communications. M. BoNprotr signale les captures suivantes que M. LAMEERE et lui ont faites le 25 avril dernier au cours d’une excursion à Beez :

1. COLÉOPTÈRES.

Necrobia violacea L. Anthobium primulæ STEP“. En quantité. » florale PANZ, » limbatum ER. En quantité. Platysthetus capilo HEER, Stenus glacialis HEER. Espèce propre aux régions montagneuses, Medon brunneus ER. Trouvé sous une pierre.

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LI11, 4 VI 1909. 13

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Xantholinus distans Rey. Espèce nouvelle pour notre faune.

Aleochara ruficornis GRAV. Trouvé par M. LAMEERE dans le voisi- nage de Lasius niger.

Callicerus rigidicornis Er. Espèce nouvelle pour notre faune.

M. LAMEERE en a capturé une © sous une pierre; M. BONDROIT trouva le j' sous de la mousse.

2. FORMICIDES.

Ponera contracta LATR., et Myrmecina Lateillei Gurris. Espèces peu communes en Belgique.

M. SCHOUTEDEN mentionne à cette occasion diverses captures de myrmécophiles faites jadis par M. DESNEUX et lui-même à Sam- son, non loin de Beez. Il cite notamment : Hetcærius ferrugineus OLIV., Claviger longicornis MüLL. et testaceus PREYSSL. (par centaines) et divers Staphylinides.

La séance est levée à 21 1/2 heures.

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DEUX NOUVEAUX COLEOPTERES DU CONGO

par NE. Pie.

1. Hapalochrous simplicipes n. sp. Assez allongé, un peu élargi en arrière, très brillant, éparsément pubescent de gris, bleu verdâtre métallique, base des antennes, quatre pattes antérieures en majeure partie et abdomen testacés. Tête grosse, un peu impressionnée entre les yeux, éparsément ponctuée; antennes robustes, noires à base testacée, flabellées à partir du 4 article; -prothorax peu plus large que long, presque droit sur les côtés, indistinctement ponctué; élytres pas plus larges que le prothorax à la base, un peu élargis en arrière, rebordés à ponctuation peu forte et peu rapprochée; dessous du corps métallique avec l’abdomen testacé ; quatre pattes antérieures testacées avec le dessus des cuisses foncé, postérieures foncées avec les tarses lestacées, cuisses anté- rieures subdentées, tibias un peu sinués mais non épaissis, tibias intermédiaires non épaissis. Long. 4,5 m.

Congo Belge. Un exemplaire 4 in Musée du Congo.

Par ses antennes flabellées se rapproche du Sjôstedti BouRG., mais coloration des pattes plus claire, forme du corps plus allongée, etc.

2. Zonabris Hollebekeïi n. sp. Modérément allongé, peu brillant, revêtu d’une pubescence argentée et hérissé de quelques poils dressés, noir, avec les antennes roussâtres à l’extrémité et les élytres à dessins jaunes. Tête un peu plus large que le prothorax,

densément ponctuée; antennes peu longues, épaissies à l’extrémité,.

noires avec les articles 6 et suivants roussàtres; prothorax à peine plus long que large, un peu rétréci en avant, sillonné et impres- sionné sur le disque, densément ponctué; élytres plus larges que le prothorax, assez longs, un peu élargis en arrière, densément et ruguleusement ponctués avec des traces de côtes discales, noires, chacun de ces organes orné des dessins jaunes suivants : deux longues bandes longitudinales antérieures, une discale, une sur le bord externe, la première plus ou moins élargie à l’extrémité, deux macules discales postérieures dans le prolongement de la bande discale, l’antérieure plus grosse et plus ou moins triangulaire, la deuxième placée bien avant le sommet, enfin une macule posté- rieure en forme de croissant, arquée en dedans et touchant exté- rieurement le bord latéral; dessous du corps pubescent; pattes noires et pubescentes Long. 12 m

Lac Léopold IT (VAN HOLLEBEKE) et Kissantu (R. P. GOOSSENS). Types in Musée du Congo et coll. Pic.

Peut se placer près de gamicola MARS. dont on le distinguera, à première vue, par les dessins élytraux tout autres.

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BEITRAGE ZUR KENNTNIS DER CENTRAL UND SÜDAFRIKANISCHEN APIONEN

Von Hans Wagner (Zürich)

J. FOLGE (1)

Die im Nachstehenden angeführten Beschreibungen neuer, sowie Zusäütze über die geographische Verbreitung älterer Arten des Central- und südafrikanischen Faunengebietes, resultieren aus dem Studium eines umfangreichen Materiales verschiedener Collec- tionen; im Interesse der einzelnen Institute und Herrn Coleoptero- logen, welche mir das Material freundlichst zur Verfügung stellten, sehe ich mich veranlasst, die gesamten neuen Arten nicht in systematischer Reihenfolge zu publicieren, sondern immer das Material der betreffenden Collectionen für sich zu bearbeiten.

Jedoch will ich hier allen Herren für die andauernde freundliche Unterstützung in meinen Studien, gemeinsam ein Wort ergebensten Dankes aussprechen; es gilt den Herren : GILBERT F. ARROW am British Museum, London; D' A. GEsrro am Naturhist. Museum, Genua; I. HirscH, Berlin; A. KARASEKk, Kumbuli, D. O. Afrika; Prof. D' H. KozBE am kgl. zool. Museum, Berlin und A. &F. SOLARI, Genua.

I. Material aus dem künigl. zoolog. Museum zu Berlin. 1. APION FEMORATUM n. sp.

In der Kôrperform meinem Apion oxyrhynchum nahestehend, sehr ausgezeichnet durch die robusten, keuligen 4 hinteren Schen- kel. Kôrper pechschwarz, wenig glänzend, mit sehr feinen weis- slichen Härchen spärlich besetzt. Kopf mit den ziemlich stark gewôülbten, doch kaum vortretenden Augen wenig breiter als lang, ziemlich grob und dicht punktirt, die ebene Stirne etwas längs- runzelig punktirt, der fein quergeriefte, glänzende Scheitel vom Kopfe deutlich abgegrenzt. Rüssel beim 4 etwa so lang als Kopf und Halsschild zusammen, ziemlich kräftig gebaut, mässig stark gebogen, an der Fübhlerinsertion stumpf-zahnfôrmig verbreitert, von da bis zur Spitze nahezu cylindrisch ; an der Basis etwas feiner

(1) Conf. Diese Zeitschrift 51, 376 u. f. (1907).

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als der Kopf, nach vorne mehr und mehr feiner und weitläufiger punktirt, matt, die Spitze fast unpunktirt und wenig glänzend. Fübler ziemlich lang und kräftig, nahe der Basis etwa um den Längsdurchmesser der Augen vor diesen eingelenkt, pechbraun, der Schaft an der Wurzel rôtlichbraun; kurz bewimpert; Schañft fast doppelt so lang als das 1. Geisselglied, dieses reichlich 1 1/2 mal so lang als breit, merklich breiter als die folgenden; 2. Glied fast 2 mal so lang als breit, die folgenden Glieder noch reichlich länger als breit, das 5. und 6. Glied rundlich, das 7. schwach quer. Die eliptische Keule so lang als die 4 letzten Geisselglieder zusammen- genomen, schwach abgesetzt.

Halsschild kaum so lang als an der Basis breit, von da nach vorne nur sehr wenig verengt, vor der Pasis und hinter dem Vorderrand nur wenig eingezogen, seitlich gesehen kaum gewülbt, die Basis schwach 2-buchtig; ziemlich grob und dicht u. etwas kôrnig punktirt, die Zwischenräume fein runzelig chagrinirt, vor dem Schildchen mit einem deutlichen Strichelchen.

Flügeldecken ziemlich kurz, gedrungen, an der Basis nahezu doppelt so breit als der Thorax, daselbst infolge der kräftig entwickelten und vortretenden Schulterbeulen fast gerade abgestutzt, an den Seiten von diesen bis hinter die Mitte fast parallel, hinten stumpf eiformig zugerundet, vor der Spitze seitlich comprimiert, mässig stark gewôlbt; punktirt gestreift, die gewôlbten Zwischen- räume merklich breiter als die Punktstreifen, fein querrunzelig chagriniert: das länglich-dreieckige Schildchen ungefurcht; die Seiten der Brust und das Abdomen grob und dicht punktirt. Beine mässig lang, die 4 hinteren Schenkel kräftig keulig verdickt, die 4 Hinterschienen an der apicalen Aussenecke mit einem dichten, schwarzen Bôrstchenbesatz, infolgedessen die apicale Aussenecke verbreitert erscheint; 1 und 2 Tarsenglied von gleicher Länge, reichlich 1 1/2 mal so lang als breit, die Klauen deutlich gezähnt.

Long (s. r.): 2,4 mill.

Ein Exemplar, welches ich wegen der auffälligen Beinbildung für ein halte, aus dem Kilimandjaro-Gebiete : Marangu, 1500-1560 m., 31, VIIT, 1894, KRETSCHMER.

2. APION CASPERI n. sp.

Eine durch die Farbe, die Beschuppung und die Gestalt sehr charakteristische Art.

Kôürper pechbraun, die Schenkel und Schienen rostbraun, Hals- schild und die Flügeldecken dunkel kupferbraun, mit metallischem Schimmer; der ganze Kôrper mit länglichen, weissen Härchen ziemlich dicht besetzt. Kopf fast quadratisch, die mässig grossen

196 Augen wenig vortretend, die ebene Stirne mit 2 Reihen ziemlich grober Punkte, die sich auf der Basis des Rüssels fortsetzen ; der Rüssel beim 4 kräftig gebogen, wenig länger als Kopf und Thorax zusammen, von der Fühlerinsertion zur Spitze kaum merklich verengt, daselbst ziemlich stark und dicht punktiert, im Grunde sehr fein chagriniert matt, vor der Fübhlerinsertion nur mit den 2 Reihen ziemlich grober Punkte, im Grunde etwas quer chagri- niert. Fübler zwischen dem basalen Drittel und der Mitte des Rüssels inseriert,schmutzig gelbbraun, gegen die Spitze etwas angedunkelt ; Schalft so lang als die 2 ersten Geisselglieder zusammen; das 1. Geisselglied doppelt so lang als breit, stärker als die folgenden, diese allmählig kürzer werdend, das 2. Glied deutlich länger als breit, das letzte so lang als breit. Die kurz eiformige, zugespitzte Keule deutlich abgesetzt. Halsschild fast quadratisch, vor der Basis und hinter dem Vorderrande schwach eingezogen, die Seiten dazwischen sanft und gleichmässig gerundet, dadurch in der Mitte am breitesten; seitlich gesehen sehr wenig gewôülbt, die Basis schwach 2-buchtig; mitfeinen, flachen Pünktchen weitläufig besetzt, im Grunde mikroskopisch fein chagriniert, vor dem Schildchen mit einer, bis zur Mitte reichenden, stark eingedrückten Längs- furche. Flügeldecken gedrungen-oval, an der Basis fast doppelt so breit als der Thorax, .daselbst infolge der in ihrer Anlage recht- winkeligen Schulterbeulen vollkommen gerade abgestutzt; von da nach rückwärts an den Seiten sanft gerundet erweitert, in der Mitte am breitesten, nach hinten stumpf-eiformig zugerundet; seitlich gesehen ziemlich stark gewôlbt; punktiert gestreift, die leichtgewôlbten Zwischenräume reichlich 2 mal so breit als die Punktstreifen, mit einer Reihe sehr feiner Pünktchen, denen wie den Punkten der Streifen, ein l‘ingliches, weisses Härchen ent- springt. Das kleine, 3-eckige Scutellum undeutlich gefurcht. Beine mässig lang und schlank, und ebenfalls mit weisse Härchen tragenden Pünktchen m'ässig dicht besetzt. Tarsen ziemlich gleich lang, das 2. Glied etwa so lang als breit, das Klauengiied fein, die Klauen scharf gezähnt.

Long (s. r.) : 2,223 mill.

2 Exemplare, die mir den Geschlecht zugehôrig scheinen, von CASPER in D. S. W. Afrika : Otjosondu gesammelt.

3. APION (CONAPION) LONGICRUS var. RUGOSICOLLE nov.

Von der ypischen Form nur durch den ziemlich kräftig quer- runzelig-punktirten Halsschild und durch die, infolge der etwas

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kräftiger entwickelten Schulterbeulen an der Basis etwas breiteren Flügeldecken verschieden.

3 männliche Exemplare von UnLiG (18.-21. IX. 1904) in D. O. Afrika : Natronsee N. gesammelt.

4. APION (PIEZOTRACHELUS) KOLBEI n. sp.

Die markanteste aller bis jetzt bekannten Arten dieses Subgenus, sehr ausgezeichnet durch die bedeutende Kôürpergrôsse, die Gestalt und die braune Färbung; habituell (durch die nahezu parallel- seitigen Flügeldecken)in die Verwandtschaftsgruppe des 4p. (Piez.) pullus Box. gehôürig. :

Kôrper dunkelbraun oder rütlichpechbraun, die Fühler und Beine stets rostbraun, der Basalrand des Halsschildes, die Flügel- deckenbasis und das Schildchen meist etwas angedunkelt, die Augen und die Klauen schwarz; wenig glänzend, spährlich fein staubfürmig pubescent.

Kopf mit den kugelig gewôlbten, stark vortretenden Augen, viel breiter als lang, die Schläfen ziemlich kurz abgesetzt; sehr grob und dicht und etwas runzelig punktirt, die Stirne mit 2 mehr oder minder deutlichen, flachen, durch einen stumpfen Mittelkiel getrennten Furchen. Rüssel beim etwas kürzer, beim © so lang als Kopf und Thorax zusammen, in beiden Geschlechtern schwach gebogen, bis zur Fübhlerinsertion cylindrisch, von da zur Spitze beim ç« wenig, beim © merklich stärker verjüngt abgesetzt; in beiden Geschlechtern im basalen Teil ziemlich stark und dicht punktirt, beim 4 gegen die Spitze feiner und weitläufiger, beim 9 spärlich punktirt, im Grunde mikroskopisch fein chagriniert, etwas fettig glänzend. Fühler ziemlich kräftig, etwas hinter der Mitte des Rüssels eingefügt. Schaft wenig länger als das 1. Geisselgleid, dieses etwa 1 1/2 mal so lang als breit, oval,stärker als die folgenden, diese schwach verkehrt-kegelfürmig ; 2. Glied etwa 1 2/3 mal so lang als breit, die folgenden Glieder allmäblig an Länge abnehmend, das letzte so lang als breit. Die spindelfôrmige Keule schwach abgesetzt.

Halsschild etwa so lang als an der Basis breit, von dieser bis zur starken, etwa im apicalen Drittel gelegenen Einschnürung nach vorne stark verengt, die Seiten sanft gerundet, seitlich gesehen wenig gewülbt, oberhalb der apicalen Einschnürung mit einer deutlichen Querdepression, der Vorderrand ziemlich stark concav, die Basis 2-buchtig ; kräftig und dicht und auf der Scheibe bisweilen etwas runzelig punktirt, mit einem kräftig entwickelten Basal- grübchen, das sich bisweilen als feine Linie bis gegen die Mitte fortsetzt.

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Flügeldecken zwischen den kräftig entwickelten Schulterbeulen fast 2 mal so breit als die Halsschildbasis, an den Seiten nach hinten nur sehr wenig (fast geradlienig) erweitert, hinter der Mitte am breitesten, hinten stumpf zugerundet; seitlich gesehen mässig gewülbt, nach hinten steil abfallend ; stark kettenartig punktirt- gestreift, die ebenen oder schwachgewôülbten Spatien etwa 3 mal so breit als die Punktstreifen, fein quer gerunzelt. Die Seiten der Brust und das Abdomen ziemlich stark und dicht punktirt, das dreieckige Schildchen gefurcht. Die Beine verhältnismässig lang und schlank, die Schenkel und Schienen ziemlich starkK und dicht punktirt; 1. Tarsenglied reichlich linger als das 2., dieses kaum länger als breit, das Klauenglied schlank, die Klauen deutlich gezäühnt.

Long (s. r.): 4-4,2 mill.

6 Exemplare (2 y, 4 99) aus D. S. W.-Afrika : Okahandja, VI. 1901 (CaAsPER). Diese interessante und ausgezeichnete Art, sei Herrn Prof. H. KozLBre, Custos am kgl. zool. Museum-Berlin, dankbarst dediziert.

5. APION (PIEZOTRACH.) UNCIPES n. sp.

Eine grosse, durch die Sexualauszeichnungen des ' sehr aus- gezeichnete Art, die, infolge des nach vorne nur sehr wenig verengten, seitiich gesehen ziemlich kräftig gewôlbten Halsschildes in die Verwandtschaftsgruppe des Apion /Piezotr.] Herbsti GYLH. gehôürt.

Kôürper tiefschwarz, mässig glänzend, mit äusserst fein staub- fürmigen Härchen spärlich besetzt. ;

Kopf reichlich breiter als lang, die mässig gewôlbten Aucen wenig vortretend, die Schläfen Wenig kürzer als der Halbdurch- inesser der Augen; gegen den stark abgeschnürten Scheitel ist der Hinterrand des Kopfes ziemlich stark ausgerandet; die Schläfen sind wie die bisweilen etwas flachgewôlbte, breite Stirne ziemlich orob und mässig dicht punktlirt; die Stirne in der Mitte meist spärlicher punktirt, fein und dicht chagriniert, bisweilen mit einer Andeutung eines stumpfen Mittelkielchens. Rüssel in beiden Geschlechtern an Länge kaum verschieden, beim ? etwa so lang als Kopf und Thorax zusammen, ziemhch kraftig gebaut, ziemlich stark gebogen, cylindrisch; im basalen Drittel mässig stark doch nicht sehr dicht, gegen die Spitze allmälig feiner und weitläufiger punkürt, ziemlich stark glänzend, oberhalb der Fübhlerinsertion mit einem grübchenfürmigen Strichelchen. Fühler

beim etwa zwischen dem basalen Drittel und Viertel, beim © im

_ basalen Viertel des Rüssels eingesetzt, kräftig. Schaft etwa 1 1/3 mal so lang als das 1. Geisselgleid, dieses 1 1/2 mal so lang als breit, wenig stärker als die folgenden, das 2. Glied fast 2 mal so lang als breit, die folgenden Glieder allmählig kürzer werdend, das 7. beim schwach quer. Die grosse, eifürmig-zugespitzte Keule deutlich abgesetzt. Halsschild etwa 1 1/3 mal so lang als an der Basis breit, von da nach vorne nur wenig verengt, die ziemlich kräftige, apicale Einschnürung im apicalen Drittel gelegen, die Seiten bis zur apicalen Einschnürung sehr sanft gerundet, die Hinterecken in ihrer Anlage nahezu rechtwinkelig, die Basis leicht concav, der Vorderrand deutlich ausgerandet; seitlich gesehen ziemlich stark gewülbt, oberhalb der apicalen Einschnürung deutlich nieder- gedrückt; ziemlich stark punktirt, die Punktierung an den Seiten und auf der Scheibe vor der apicalen Einschnürung etwas dichter, hinter derselben weitläufig. Das Basalgrübchen ziemlich kräftig, im Grunde meist mit einem scharf eingedrückten, oft bis zur Mitte reichenden Strichelchen. Flügeldecken oval, zwischen den kräftig entwickelten Schulterbeulen nahezu doppelt so breit als die Hals- schildbasis, an den Seiten mässig gerundet, etwa in der Mitte am breitesten, nach hinten eiformig zugerundet, am Apex elwas abgestutzt, der Nahtwinkel leicht einspringend; seithch gesehen hochgewôülbt; fein punktirt gestreift, die ebenen oder leicht concaven, sehr breiten Spatien fein chagriniert, stellenweise mit feinen Querrunzeln, die Punkte in den Streifen weitläufig. Seiten der Brust ziemlich kräftig und wenig dicht, das Abdomen etwas feiner und weitläufiger punktirt. Das verhältnismässig kleine, 3-eckige Schildchen ungefurcht. Beine ziemlich lang und kräftig entwickelt, Schenkel grob, gegen die Kniee auch sehr dicht punk- tirt, die Schienen etwas feiner, doch dicht punktirt; 1. und 2. Tarsenglied nahezu von gleicher Länge, das 1. etwa 1 1/2 mal so lang als breit. Beim ' ist das 1. Tarsenglied aller Beine an der apicalen Innenecke in einen Haken ausgezogen, das 2. Glied aller Beine am Innenrande ziemlich stark ausgerandet, an den Vorder- beinen ist das Klauenglied stark vergrôssert (fast 2 mal so gros als das der anderen Beine) die Klauen sind asvmetrisch lancettlich verbreitert, an der Innenkannte jede Klaue mit einem winkeligen Vorsprung versehen. An den #4 hinteren Beinen ist das Klauenglied normal gebildet, die Klauen einfach gezäihnt.

Long (s. r.): 33,6 mill.

Diese interessante Species lag mir aus dem Materiale des kgl. zool. Museums zu Berlin in wenigen Exemplaren aus $S. Afrika : Orlog-R., ferner aus dem Materiale des D. E. National-Museum- Berlin, in kleiner Anzahl mit der Patria : Centralafrika und Cap. d. g. Hoffnung, zur Beschreibung vor.

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6. APION CRUSCULUM Fsr.

Kilimandjaro-Marangu, 1500-1560 m., 30. VIII. 1894, KRETSCHMER. Bisheriges Verbreitungsgebiet : Congo, Poma (M. TSCHOFFEN, Mus. Brüssel.)

7. APION ASPHALTINUM Box.

2 kleine Exemplare, vom typischen asphalthinum ausser durch die geringere Kôrpergrüsse, durch den etwas schwächer ge- krümmten Rüssel verschieden, lagen mir vor aus : D. O. Afrika, Natronsee N. 18.-21. IX. 1904, C. Uni.

II. Material aus dem naturhistorischen Museum zu Genua.

1. APION (PIEZOTRACHEL.) FIGINII n. sp.

Eine durch die im Verhältnis zum Halsschild kräftig entwickelten Flügeldecken, characteristische Art. Schwarz, die Beine (namentlich die Schenkel und Schienen) bisweilen dunkel pechbraun; mässig glänzend, scheinbar kahl Kopf mit den ziemlich flach gewôülbten, wenig vortretenden Augen so breit oder etwas breiter als lang, mit ziemlich kurz abgesetzten Schläfen, wie die schwach eingedrückte Stirne ziemlich fein und dicht und etwas runzelig punktirt, letztere mit 2 schwachen, durch einen feinen Mittelkiel getrennten, flachen Furchen Rüssel beim merklich kürzer, beim © nur um geringes läinger als Kopf und Halsschild zusammen, in beiden Geschlechtern mässig gebogen. cylindrisch; beim ® sehr fein und spirlich punktirt, im Basalteil im Grunde dicht und fein chagriniert, matt, in der apicalen 1/2 im Grunde glatt und mässig glänzend ; beim Çj bis nahe zur Spilze fein und mässig dicht punktuliert, im Grunde sehr fein chagriniert, matt. Fühler etwas hinter der Mitte des Rüssels eingelenkt, ziemlich schlank. Schaft beim 4 wenig länger, beim © etwa 1 1/2 mal so lang als das 1. Geisselglied, dieses in beiden Geschlechtern oval, stärker als die folgenden Glieder; 2. Glied nahezu doppelt so lang als breit, 3. und 4. noch merklich linger als breit, das 6. so lang als breit, das 7. quer. Die eifürmig zugespitzte Keule deutlich abgesetzt. [alsschild kaum länger als an der Basis breit, nach vorne ziemlich stark verengt, die apicale Einschnürung ziemlich kräftig, zwischen dem apicalen 1/3 und der Mitte gelegen, der Vorderrand schwach concav, merklich breiter als der Kopfdurchmesser zwischen den Augen, die Seiten von der Basis bis zur Einschnürung sehr sanft gerundet oder nahezu gerade

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verengt, die Basis schwach 2-buchtig, seitlich gesehen schwach gewôlbt, mässig stark und ziemlich dicht punktirt, die Zwischen- riume auf der Scheibe so breit oder etwas breiter als die Punkte, nur unter dem Mikroscop wahrnehmbar chagriniert, mit einem kurzen, doch scharfen Basalgrübchen. Flügeldecken im Verhältnis zum Halsschild kräftig entwickelt, zwischen den Schulterecken nahezu doppelt so breit als die Thoraxbasis, von diesen bis hinter die Mitte sanft gerundet erweitert, hinten stumpf zugerundet, seit- lich gesehen ziemlich stark gewülbt; mässig tief punktiert-gestreift, die ebenen oder leicht gewülbten Zwischenräiume reichlich 3 mal so breit als die Punktstreifen, sehr fein chagriniert, bisweilen fein gerunzelt. Schulterbeulen wohl entwickelt, das ziemlich kleine 3-eckige Schildchen undeutlich gefurcht. Beine mässig lang und schlank, das 1. Tarsenglied etwadoppelt so lang als breit, das 2. eLwas kürzer, die feinen Klauen deutlich gezähnt. Beim Çj sind die Beine einfach gebildet.

Long (s. r.) : 2,2-2,4 mill.

Eine Anzahl Exemplare von Herrn D. FiGinir, dem diese Art freundlichst dediciert sei, im März 1906 in Erythrea : Chinda, erbeutet.

9. =_="APION (PIEZOTRACHEL.) PARTICEPS n. sp.

Aus der Verwandtschaftsgruppe des Apion (Piezotr.) disjunctum WGR.

Kôrper pechschwarz, matt; nur die Flügeldecken wenig glänzend, die Schenkel und die Wurzel der Fühler pechbraun, bisweilen rütlichbraun.

Kopf mit dem ziemlich stark gewôlbten und vortretenden Augen merklich breiter als lang, die Schlifen kurz abgesetzt, auf denselben mit grôberen Pünktchen spärlich besetzt; die leicht eingedrückte Stirne mit 2, durch einen stumpfen Mittelkiel getrennten, am Innenrand der Augen durch ein schwaches Längs Filtchen begrenz- ten, flachen Furchen, in denselben miteinzelnen, feinen Pünktchen, im Grunde fein und dicht chagriniert. Rüssel beim çj kaum kürzer, beim © merklich Hinger als Kopf und Thorax zusammen, ziemlich kräftig gebaut, in beiden Geschlechtern mässig stark gebogen, nahezu cylindrisch, nur zwischen der Mitte und der Spitze unmerk- lich verenzt, in beiden Geschlechtern fein und spärlich punktirt, im Grunde chagrinirt, matt. Fühler schlank, etwas hinter der Mitte des Rüssels eingefügt; Schaft etwa 1 1/2 mal so lang als das 1. Geisselglied, dieses linglich-oval, stärker als die folgenden; 2. Glied fast 2 mal so lang als breit, die folgender Glieder noch deutlich linger als breit, das 7. so lang als breit. Die eifürmig zugespitzte Keule deutlich abgesetzt. Halsschild etwas linger als an

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der Basis breit, nach vorne mässig stark und fast geradlienig verengt, die mässig starke Einschnürung etwa im apicalen Drittel gelegen; seitlich gesehen kaum gewülbt, die Basis sehr schwach 2-buchtig; mit ziemlich feinen, flachen Pünktchen mässig dicht besetzt, im Grunde microscopisch fein chagriniert, vor dem Schild- chen mit einem deutlichen Basalgrübchen. Flügeldecken oval, zwischen den wohlentwickelten Schulterbeulen reichlich breiter als die Basis des Halsschildes, an den Seiten mässig stark und gleich- mässig gerundet, etwa in der Mitte am breitesten; seitlich gesehen ziemlich stark gewülht; punktirt gestreift, die fein runzelig chagri- nierten Spatien etwa 3 mal so breit als die Punktstreifen. Das kleine, 3-eckige Schildchen schwach gefurcht. Beine ziemlich schlank, das 1. Tarsenglied 2 mal, das 2. wenig länger als breit, die feinen Klauen schwach gezähnt. Beim die Beine einfach.

Long (s. r.) : 2,2-2,4 mill.

Eine kleine Anzahl Exemplare aus Erythrea : Chinda, IN, 1906; D. FiGinir, zur Beschreibung vorgelegen.

3. APION (PIEZOTRACHEL.) RUSPOLII n. sp.

Der vorigen Art sehr nahe stehend, durch folgende Merkmale von ihr verschieden : Kôrper tiefschwarz, die Flügeldecken mehr bläulichschwarz, auch die Fühler und Beine ganz schwarz. Der Kopf mit den noch kürzer abgesetzten Schläfen merklich breiter als bei der vorigen Art, die breitere Stirne fast ungefurcht, mit feinen Pünktchen spärlich besetzt, ebenso der, im männlichen Geschlecht schwächer gekrümmte Rüssel; an den Fühlern ist das 1. Geisselglied merklich schlanker, nur wenig stärker als die folgenden, diese wenig kräftiger als bei particeps. Das Halsschild ist an der Basis und am Vorderrande wenig breiter, daher kürzer erscheinend, die apicale Einschnürung ist um ein geringes schwächer, die Sculptur gleich. Die Flügeldecken gleichfalls um weniges gedrungener, etwas undeutlicher punktirt-gestreift, die Spatien, namentlich die 3 ersten stärker gewôlbt Die Beine eben- falls etwas kürzer und krüftiger, das 1. Tarsenglied der 4 hinteren Beine etwa 1 1/2 mal so lang als breit, das 2. Glied nur wenig länger als breit, das 3. Glied breiter gelappt als bei der vorigen Art. Beim j die Beine ebenfalls einfach.

Long (s. r.) : 22-23 mil:

Zwei männliche Exemplare aus Coromma (X.-XI. 1893), von E. RusPorr gesammelt.

APION (PIEZOTRACHEL.) ERYTHREANUM n. sp.

Dem Apion (Piezotrach.] arduum Wa&Gr. sehr nahe stehend, abgesehen von der bedeutenderen Kôrpergrüsse, wie folgt von ihm

RP UE UT PR TS AE AND RD En AIRE,

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verschieden : Kopf mit den flachgewülbten, weniger vortretenden Augen, weniger breit als bei arduum, doch deutlich breiter als lang. Der Rüssel ist beim © verhältnissmässig dünner, länger (reichlich linger als Kopf und Halsschild zusammen !) etwas stirker gebogen, cylindrisch; die merklich schlankeren Fübler sind näher der Mitte inserirt. Schaft etwas länger als das 1. Geisselglied, dieses wohl 3 mal so lang als breit, nur wenig stärker als die folgenden, das 2. Glied reichlich 2 mal so lang als breit, die folgenden Glieder allmäbhlig kürzer werdend, das letzte Glied noch deutlich länger als breit; die kurz-spindelfürmige Keule deutlich abgesetzt,.

Halsschild fast von gleicher Bildung wie bei arduum, nur um geringes länger und seitlich gesehen, um weniges stärker gewôlbt; die Punktirung am Vorderrande ziemlich stark und mässig dicht, nach rückwärts immer feiner und weitläufiger werdend, vor dem Schildchen mit einem seichten, undeutlichen Eindruck, im Grunde microscopisch fein chagriniert. Flügeldecken in der Form und Sculptur wie bei arduum, das etwas grüssere Schildchen scharf gefurcht. Die Beine, namentlich die vorderen im Verhältnis merk- ._lich länger; |. Tarsenglied der Vorderbeine etwa 2 1/2 mal, das der 4 hinteren Beine 2 mal so lang als breit, das 2. Glied aller Beine noch merklich länger als breit. Die Klauen deutlich gezähnt.

Long (s. r.) : 2,9-3,1 mill. Wenige Exemplare (90) aus Erythrea : Setit-El-Eghin (IL. 1906, D. FrGinti) und Cheren (1894, D' F. DERCHI).

5. APION (PIEZOTRACHEL.) COMPRESSICOLLE n. sp.

Eine sehr ausgezeichnete, in die Verwandtschaftsgruppe des Apion {Piezotr.] Ielleri-pullus gehôürige Art.

Schwarz, mässig glänzend, die Flügeldecken mit grünlichblauem Schimmer. Der im Verhältnis zum Halsschild und dem krüäftigen Rüssel kleine Kopf, mit den ziemlich grossen, flachgewülbten, doch kaum vortretenden Augen nahezu quadratisch oder nur wenig breiter als lang, die Schläfen ziemlich kurz abgesetzt, wie die ziemlich schmale und leicht eingedrückte Stirne u. Basalpartie des Rüssels, ziemlich grob und dicht und längsrunzelig punktirt, im Grunde sehr fein chagriniert. Rüssel kräftig, von der Basis bis zur Fühlerinsertion cylindrisch und daselbst etwa halb so breit als der Kopfdurchmesser zwischen den Augen, von der Fühlerinsertion zur Spitze beim etwas schwächer als beim © verjüngt; beim kaum so lang, beim © etwas länger als Kopf und Thorax zusammen ; in beiden Geschlechtern mässig gebogen, an den Seiten vom Vorderrand der Augen bis etwas vor die Fühlergruben mit einer kräftigen Furche, am Rücken des Rüssels oberhalb der Fühler-

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insertion mit einem schwachen strichelfôrmigen Eindruck; von der Fühlerinsertion bis zur Spitze mit feinen, lingsriessigen Pünkt- chen ziemlich spürlich besetzt, etwas fettig glinzend.

Fübler ziemlich kräftig, nahezu in der Mitte des Rüssels einge- fügt, in beiden Geschlechtern gleich. Schaft wenig länger als das 1. Geisselgleid, stark asymmetrisch ; 1. Geisselglied länglich-oval, stirker als die folgenden; 2. Glied 2 mal so lang als breit, die folgenden Glieder allmählig kürzer werdend, das 7. Glied noch deutlich länger als breit. Die länglich-eif‘rmige Keule deutlich abgesetzt.

Halsschild so lang oder wenig länger als an der Basis breit, von dieser gegen die, zwischen dem apicalen 1/3 und 1/4 gelegene, sehr kräftige Einschnürung an den Seiten ziemlich stark gerundet verengt, der Apicalteil (vor der Einschnürung) gleichfalls stark und gleichmässig gerundet, der Vorderrand schwach ausgerundet, die Basis fast gerade abgestutzt; seitlich gesehen mässig gewüibt; mit ziemlich starken Punkten nicht sehr dichtbesetzt; die microscopisch fein chagrinierten Zwischenräume so breit oder etwas breiter als die Punkte; vor dem Schildchen mit einem mehr oder minder deutlichen, bisweilen bis zur Mitte reichenden Längsstrichelchen.

Flügeldecken ziemlich langgestreckt, zwischen den kräftigen Schulterbeulen wenig breiter als die Halsschildbasis, von diesen nach hinten kaum erweitert (fast parallelseitig), hinten stumpf zugerundet; seitlich gesehen ziemlich hoch gewëlbt, nach hinten steil abfallend, in der Mitte an der Naht wie bei Conapion Bugnioni etwas schiffbugformig erhoben, von hier nach vorne (gegen die Basis) abgeflacht; punktirt gestreift, die Punktstreifen an der Basis und gegen die Spitze stärker vertieft, der 1., 2. und 3. endigen ziemlich weit vor der Basis, der 1., 2. und 9. verbinden sich an der Spitze und sind daselbsttief eingedrückt; die ebenen Zwischenräume viel breiter (etwa 4-5 mal) als die Punktstreifen, fein, bisweilen etwas runzelig chagriniert. Das rundliche Schildchen mit einem mehr oder minder deutlichen Strichelchen. Die Seiten der Brust und das Abdomen ziemlich stark und dicht punktirt Beine ziemlich lang und kräftig, die Schenkel und Schienen stark und dicht punk- tirt; 1. Tarsenglied etwas länger als das 2., dieses wenig länger als breit. Beim j'ist das Klauenglied mit den Klauen der Vorderbeine stark vergrüssert, die Klauen sind besonders scharf und statt der Zähne an den übrigen scharfen Klauen, mit einem winkeligen Vorsprung versehen.

Long (s. r.) : 3,2-3,5 mill.

Ein männliches Exemplar aus Erythrea : Cheren (II. 1891, PENZIG) in der Sammlung des Genuaer Museums, ein Pärchen von der gleichen Localität (ex Coll. STAUDINGER) in meiner Collection.

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-6. APION (ASPIDAPION) RADIOLUS Ks.

.Kommt interessanterweise auch in Erythrea vor; 1 Exemplar (Q) Scioa, Lit.-Marafa, V. 1878 (ANTINORI).

7. APION (PIEZOTRACHEL.) FULIGINOSUM WGr.

Schient sehr weit verbreitet zu sein; von Rhodesien nordwärts bis Erythrea ; eine Anzahl Exemplare aus : Chinda, III. 1906 und Setit-El-Eghin, 11. 1906 (D. Fin), Cheren, 1894 (D° F. DERCHI).

8. APION (PIEZOTRACHELUS) MICROCEPHALUM WGr.

Diese Art kommt gleichfalls auch in Erythrea vor: 2 Exemplare (f) auch Chinda, HT. 1906 (D. FrGint) unterscheiden sich keines- wegs von den typischen Stücken aus dem Mashonaland : Salisbury.

III. Aus dem Material des British Museum, London (1)

1. APION FLEXIROSTRE n. sp.

Eine kleine, in die Verwandtschaftgruppe des Apion Mars}.alli- striaticeps gehôrige Art, leicht kenntlich durch den kräftig gebo- genen Rüssel und den ziemlich stark längsgewôülbten Halsschild.

Kôrper grauschwarz, matt, die Fühler an der Basis und die Beine bräunlichgelb, die Kniee und Tarsen sowie die distale Hälfte der Fühler mehr oder minder angedunkelt, bisweilen beim ® auch die Schenkel gebräunt; mit feinen, hellgrauen Härchen, die auf den Spatien der Flügeldecken eine regelmässige Reihe bilden, ziemlich dicht besetzt.

Der Kopf mit den grossen, stark gewôülbten und vortretenden Augen merklich breiter als lang, wie die ebene Stirne mit einzelnen, feinen Pünktchen besetzt, im Grunde microscopisch fein chagri- niert. Rüssel beim «4 etwas kürzer, beim ® merklich länger als Kopf und Thorax zusammen, in beiden Geschlechtern kräftig gebogen, fein chagriniert, nur mit einzelnen fehr feinen Pünktchen besetzt, matt; beim ç cylindrisch, bis nahe zur Spitze fein behaart, beim © von der Fühleriusertion gegen die Spitze sehr schwach eingeengt, kahl. Fühler nahe der Basis, kaum um den Duchmesser der Augen vor diesen eingelenkt, ziemlich lang und schlank; Schaft beim fast doppelt, beim ® merklich länger als das

(1) Vergleiche : Mémoir. Soc. Ent. Belg., XVI, 2 und f. (1908). Hierzu 1. Nachtrag.

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1. Geisselglied, dieses beim 4 oval, beim © fast doppelt so lang als breit, viel stärker als die folgenden, diese allmählig kürzer werdend, das 2. noch deutlich länger als breit, das 7. namentlich beim d quer. Keule ziemlich kräftig, eiférmig-zugespitzt, abgesetzt.

Halsschild etwas kürzer als zwischen den spitzwinkelig nach aussen tretenden Hinterecken breit, nach vorne nicht stark verengt, hinter dem Vorderrande etwas stärker als vor der schwach 2-buch- tigen Basis eingezogen, an den Seiten dazwischen mässig gerundet, seitlich gesehen ziemlich stark gewülbt; fein und nicht sehr dicht punktirt, die Pünktchen infolge der rauhen Chagrinierung nicht deutlich kenntlich; mit einem kurzen, bisweilen undeutlichen Basalgrübchen.

Flügeldecken länglich-oval, bisweilen an den Seiten fast parallel ; zwischen den wohl entwickelten Schulterbeulen etwas breiter als die Thorax-basis; stark und etwas kettenformig punktirt gestreift, die Spatien wenig breiter als die Punktstreifen, mit 1 Reihe regel- mässig gestellter Härchen. Das kleine, rundliche Schildchen meist deutlich gefurcht. Die Beine, namentlich die vorderen, lang und schlank; 1. Tarsenglied reichlich 2 mal so lang als breit, das 9. kürzer; die feinen Klauen deutlich gezähnt. Beim scheinen die Tibien einfach gebildet zu sein (1).

Long (s. r.) : 1,6-1,8 mill.

Wenige Exemplare (1 «4, 2 89) von folgenden Localitäten zur Beschreibung vorgelegen : Br. S. Afrika : Manica, Leslies, Nw. Umtali, 25. X. 1897; Port Manica, Massikessi, 23. X. 1897 ; Mashona- land : 6 miles E. of Odzi R., 29. V. 1897; sämtlich von Herrn G.A.K. MARSHALL gesammelt.

2, APION GRANDÆVUM n. sp.

Aus der Verwandtschaft des Apion vetuluim HTM., diesem auch sehr nahe stehend, von gleicher Färbung und Bekleidung, wie folgt von ihm gut zu trennen : Kopf mit den schwächer gewülbten, kaum vortretenden Augen merklich schmäler als bei vetulum, doch reichlich breiter als lang; Rüssel beim 4 etwas kürzer, gegen die Spitze schwach gebogen, cylindrisch, nur an der Fühlerinsertion leicht winkelig erweitert, (bei vetulum gegen die Spitze leicht verjüngt!) an der Basis fein und mässig dicht, gegen die Spitze weitläufiger punktirt, an der Basis fein behaart, matt, gegen die Spitze kahl und glänzend. Fühler noch etwas näher der Basis als

(1) Dem einzigen männl. Exempl. fehlten leider ? der hinteren Schienen, an den anderen die Tarsen und somit künnten auch die bei diesen Arten meist vorhan- denen Dürnchen an den Tibien abgebrochen sein.

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bei vetulum inseriert, sonst wie bei diesem gebildet. Halsschild wenig kürzer und nach vorne schwächer verengt, hinter dem Vorderrand und vor der Basis kaum eingezogen, etwas stirker und dichter punktirt, im Grunde grüber chagriniert als bei vetulum, mit einem feinen Basalgrübchen. Flügeldecken etwas gedrungener oval, wie bei vetulum sculptiert. Beine etwas kürzer, das 1. Tarsen- glied etwas länger als das 2., dieses so lang als breit. Beim sind die 4 hinteren Tibien an der apicalen Innenecke scharf dornfôrmig verlängert. | Long. (s. r.) : 1,8-1,9 mill.

2 S aus dem Mashonaland : Chirinda-Forest, Oktober 1905 und aus Br. S. Afrika : New Umtali, 26. X. 1897, G.-A.-K. MARSHALL.

3. APION. ORTHORHYNCHUM n. sp.

Eine sehr markante, in die Verwandtschaft des A pion lunigerum WG&r. gehôürige Art, ausgezeichnet durch die Färbung, Bekleidung, die fast rbombische Gestalt, den in beiden Geschlechtern langen und vollkommen geraden Rüssel und die langen Extremitäten. -

Kôürper hell kastanienbraun, der Rüssel beim gegen die Spitze beller rostgelb, beim © dunkler braun, die Fübler in der l'asalpartie und die ganzen Leine blass rôtlichgelb, die Augen und Krallen pechschwarz; der ganze Käfer mit gelblichen und weissen, schup- penfürmigen Härchen, die auf den Flügeldecken eine unbestimmte Zeichnung bilden, dicht besetzt (1). |

Kopf mit den grossen, gewülbten und vortretenden, unten in beiden Geschlechtern dicht weiss bewimperten Augen, etwas breiter als lang, fast unpunktirt, die ziemlich schmale Stirne mit 2 undeut- lichen Furchen. Der Rüssel beim 4 etwa 1 1/2 mal, beim © 2 mal so lang als Kopf und Thorax zusammen, in beiden Geschlechtern relativ dünn, vollkommen cylindrisch und ganz gerade, seitlich gesehen von der Stirne durch,eine deutliche Einsattelung abgezetzt, beim bis fast zur Spitze fein uud dicht gelblich behaart, matt beim © etwas schwächer behaart, glinzender. Die feinen, langen Fühler beim 4 etwas hinter der Mitte, beim © im basalen Drittel des Rüssels eingefügt. Schaft fast so läng als die 4 ersten Geissel- glieder zusammen; 1. Geisselglied reichlich 2 mal so lang als breit, die folgenden Glieder noch reichlich länger als breit, das 7. Glied so lang als breit, die verhältnismässig kleine, länglich-eiférmige Keule deutlich abgesetzt. Halsschild etwa so lang als an der Basis breit, nach vorne stark konisch verengt, am Vorderrande fast nur

(1 Der Discus der Flügeldecken ist bei allen mir vorliegenden Exemplaren, mehr oder minder kahl, doch ist dies wohl abgerieben ?

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIIT, 4 VI 1909. 14

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halb so breit als an der Basis, hinter dem Vorderrande etwas stärker als vor der Basis eingezogen, die Seiten dazwischen sanft gerundet, die Hinterecken scharf spitzwinkelig nach aussen tretend, die Basis stark 2-buchtig; die feine und dichte Punktirung infolge der dichten Behaarung schwer kenntlich. Flügeldecken mit den wohlentwickelten Schulterbeulen an der Basis wenig breiter als der Thorax, von da gegen die Spitze stark an den Seiten sehr sanft gerundet (fast geradlinig) verengt, wodurch Hallsschild und Flügeldecken zusammen eine rhombische Gestalt erhalten; seitlich gesehen im basalen Drittel am hôchften gewülbt, von da nach hinten allmählig abfallend; in den feinen Streifen undeutlich punktirt, die ebenen Spatien etwa 3 mal so breit als die Streifen ; das rundliche Schildchen gefurcht. Beine sehr lang und dünn, 1. Tarsenglied der Vorderbeine 4 mal, das der 4 hinteren Beine etwa 3 mal so lang als breit, das 2. Glied aller Beine wenig länger als breit. Die feinen Krallen scharf gezähnt. Beim ( die apicale Innenecke der 4 Hinterbeine scharf dornformig nach innen gezogen.

Long. (s. r.) : 2,5-2,6 mill.

Eine geringe Anzahl Exemplare aus dem Mashonalande : Chi- rinda-Forest, X, 1905, G. A. K. MARSHALL.

4. APION PLENUM n. sp.

Dem Apion sulcatipenne HTM. nahe verwandt, von geringerer und gedrungenerer Gestalt, durch den kürzeren, nach vorne leicht verjüngten Rüssel, die schwächer gestreiften Decken, den stärker punktirten Thorax, etc. leicht zu trennen.

Kôürper pechscharz, mit kurzen, feinen, grauen Härchen spärlich besetzt; mässig glänzend. Kopf etwas breiter als lang, die gewôülbten Augen schwach vortretend, die undeutlich gefurchte Stirne wie der übrige Kopf ziemlich fein und dicht und etwas runzelig punktirt, ebenso der Rüssel; dieser beim 4 etwas kürzer, beim ® so lang als Kopf und Thorax zusammen, in beiden Geschlechtern kräftig gebaut, an der Fühlerinsertion sehr schwach angeschwollen, nach vorne kaum merklich verjüngt. Fühler um den Längs- durchmesser der Augen vor diesen eingelenkt, ziemlich kurz und kräftig; Schaîft etwa 1 1/2 mal so lang als das 1. Geisselglied, dieses rundlich-oval, reichlich stärker als die folgenden, das 2. Glied deutlich länger als breit, die folgenden eng aneinander gefügt, rundlich, das 7. quer. Die eiformig zugespitzte Keule scharf abgesetzt.

Halsschild so lang oder um geringes kürzer als zwischen den spitzwinkelig nach aussen tretenden Hinterecken breit, nach vorne

RTC TO Te

209

ziemlich stark verengt, hinter dem Vorderrande und vor der Basis mässig eingezogen, die Seiten dazwischen schwach gerundet, die Basis 2-buchtig, seitl ch gesehen mässig gewôülbt: mässig stark und ziemlich dicht und etwas runzelig punktirt, im Grunde chagriniert, vor dem Schiidchen mit einem feinen, bisweilen undeutlichen Basalstrichelchen. Flügeldecken gedrungen-oval, zwischen den kräftig entwickelten Schulterbeulen etwas breiter als die Halsschild- basis, an den Seiten sanft gerundet, hinten stumpf eifrmig zuge- spitzt; seitlich gesehen mässig stark gewôlbt; stark punktirt gestreift, die leicht gewülbten Spatien wenig breiter als die Punkt- streifen. Das kleine, 3-eckige Schildchen schwach gefurcht. Beine mässig kurz und ziemlich schlank, 1. Tarsenglied etwas länger als das 2., dieses so lang als breit; die feinen Klauen schwach gezähnt. Beine beim (j einfach.

Long. (s. r.) : 1,6-1,8 mill.

Eine kleine Anzahl Exemplare, aus dem Mashonaland : Chirinda- Forest, X. 1905, von Herrn G.-A.-K. MARHALL gesammelt, zur Beschreibung vorgelegen.

5. APION (CONAPION) CHIRINDANUM n. sp.

Dem Apion (Conap.) angulicolle GyYLu. und bomaense Fsr. äusserst nahe verwandt, von beiden Arten durch den, in beiden Geschlechtern, namentlich aber beim © längeren und dünneren Rüssel, durch den schmäleren Kopf mit den stäirken gewülbten, vorspringenden Augen, durch den wie bei angulicolle gebildeten, doch im Verhältnis zu den stärker gerundeten und gewülbteren Flügeldecken kleineren Halsschild und durch die etwas längeren und schlankeren Beine gut verschieden und leicht zu trennen. Von Ap. propinquum HT. gleichfalls durch den in beiden Geschlechtern längeren Rüssel, durch den anders geformten Thorax und die matte, schwarze Färbung leicht zu unterscheiden.

Long (s. r.) : 2,3-2,6 mill. In grosser Anzahl von Herrn MARSHALL im Mashonalande : Chirinda-Forest, im Oktober 1905 gesammelt.

6. APION FUSCUM War Mashonaland : Chirinda-Forest, X. 1905, G. A. K. M.

7. APION AFRICANUM GYLx.

Eine kleine Anzahl Exemplare aus Chirinda-Forest, unterscheiden sich von der typischen Form durch in beiden G&eschlechtern etwas längeren Rüssel; die typ. Form lag mir weiters von folgenden

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Localitäten vor : Mashonaland : Salisbury, X. 1897, Mouth of Umkomaas-R. IX. 1897, Natal : Upper Tongaat, 6000 fuss, 28. X. 1901.

8. APION DISPARIROSTRE WGR, | Kopjes W. of Lesapi-R. V.-XI. 1897, Br. S. Afrika : Leslies, Nw.

Umtali, Manica, 25. X. 1897, Mashonaland : 6 meilen ôstl. vom Odzi-R., 29. X. 1897. 9. APION CONICOLLE War.

Mashonaland : Chirinda-Forest, X. 1905.

10. APION CONSIMILE War. Mashonaland : Chirinda-Forest, X. 1907, und 6 m. of Odzi-R., 29. X. 1897, ferner Br. S. Afr. : New-Umtali, P. Manica, 25. X. 1897. 11. APION MARSHALLI WGr. Mouth of Umkomaas R., IX. 1897.

12. APION JUNODI WGr. Mashonaland : Chirinda-Forest, X. 1905.

13. APION (CONAPION) FLEXUOSUM WGr.

Massikessi, Port Manica, 23. X. 1897, und Mashonaland : 6 mil. E. of Odzi-R., 29. X. 1897.

14. APION ASPHALTINUM WG&r. Natal : Malvern, Okt. 1897, und Estcourt, 4. I. 1899., Upper Buzi-R., 25. IX. 1905, S. 0. Mashonaland : Mangesi-R. 15. APION (PIEZOTRACHEL.) ILEX Fsr. Natal : Howick, XII. 1899.

16. APION (PIEZOTRACHEL.) CONSOBRINUM W@r. Br. S.-Afrika : Leslies, New Umtali, 25. X. 1897.

211

IV. Aus der Sammlung Solari (Genua) und aus meiner Collection.

4. APION TELLINII n. sp.

Dem Apion tanganum Hru. sehr nahe verwandt, durch den, infolge der flachgewôlbten, nicht vortretenden Augen schmäleren Kopf, den in beiden Geschlechtern schlankeren und etwas längeren Rüssel, die lingeren und dünneren Fübhler, den nach vorne mehr verengten und seitlich schwächer gerundeten Halsschild, endlich durch die etwas schlankeren Beine differenziert und leicht zu trennen. Beim Çj sind die 4 hinteren Tibien am Apex stark schräg nach aussen abgestutzt und daselbst mit einem, aus gelblichbraunen Bôrstchen gebildeten Besatz versehen.

Long (s. r.) : 2-2,2 mill.

1 Männschen aus Erythrea : Dongollo, von Tellinii gesammelt, in der Collection meines 1 Collegen, Herrn F. SoLari, 1 Weibchen aus Erythrea (ohne genauerer Patria, ex Coll. STAUDINGER) in meiner Sammlung.

2. APION SCHRÔDERI n. sp.

Eine vorläufig isoliert stehende Art des afrikanischen Faunen- gebietes

Kôürperdunkel kastanienbraun, die Flügeldecken heller rosthbraun, die Beine mit Ausnahme der Tarsen hell rôtlichgelbbraun, der Rüssel, die Fühler und Tarsen pechbraun, der ganze Kôürper mit schuppenfürmigen, den Punkten entspringenden, rein weissen Härchen besetzt.

Kopf mit den ziemlich kleinen, doch stark gewôlbten und vor- springenden Augen, etwas breiter als lang, ziemlich stark und dicht punktirt. Rüssel so lang als Kopf und Halsschild zusammen, sehr sanft gebogen, von der Basis zur Spitze allmählig und schwach verjüngt, mitziemlich kleinen, reihig gestellten Punkten wenigdicht besetzt, im Grunde glatt und glänzend. Fühler etwa im basalen Drittel des Rüssels eingelenkt, ziemlich kurz und kräftig. Schaft reichlich 1 1/2 mal so lang als das 1. Geisselglied, dieses länglich oval, wenig stärker als die folgenden, diese kurz, eng aneinand gefügt; die kurz- eiformig zugespitzte Keule deutlich abgesetzt. Halsschild so langalsan der Basis breit, an den Seiten mässig gerundet, nach vorne um geringes mehr als nach hinten verengt, hinter dem Vorderrand und vor der Basis sehr schwach eingezogen, die Basis sehr schwach 2-buchtig ; mit relativ groben Punkten dicht besetzt, vor dem Schildchen mit einem kurzen, doch deutlichen Basalstrichelchen. Flügeldecken

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ziemlich kurz oval, zwischen den wohlentwickelten Schulterbeulen reichlich breiter als die Thoraxbasis, stark kettenformig punktirt gestreift, die gewôlbten Zwischenräume nicht breiter als die Punkt- streifen, mit einer Reihe feiner, Hirchen tragender Pünktchen besetzt. Beine ziemlich schlank, die Tarsen fein, 1. Glied etwas linger als das 2., dieses so lang als breit. Die feinen Klauen undeutlich gezähnt. Long.(s.r:):2#mill:

Ein, durch Herrn Hirscu, Berlin, mir mitgeteiltes Exemplar, welches ich für ein Weibchen halte, von Herrn D' CHR. SCHRÜDER in D. O. Afrika, Sigital (X. 1905, cca 709 m.), gesammelt und dem Entdecker freundlichst zugeeignet.

Von Herrn A. Karasek in Kumbulu, D. O. Afrika freundlichst mitgeteiltes Material ergah soweit ich dasselbe bis jetzt präpa- rieren konnte, nebst 2, später zu beschreibenden neuen Arten, folgende, für bereits beschriebene Species interessante Daten :

a) Apion Marshalli Wär. D. O. Afrika : Mahezangulu, cca 1000 m., von der gleichen Localität ferner:

d) Apion armipes WGR., c. c) Apion rectangulum WGR., .

d) Apion (Piezotrachel.) fuliginosum War. In eca. 200 Exem- plaren in W.-Usambara : Bez. Bumbuli, cca 800 m., im X: 1900 an einer Leguminose (1) erbeutet. Nach einer briefl. Mitteilung des obgenannten Herren, nennen die Eingebohrenen diese Pflanze « kunde ya mzimu » Geisterbohne.

Die Blätter dieser Pflanze waren von den Käfern fein siebartig durchfressen.

(1) Leider war es mir bis jetzt unmôüglich, das vom H. Karaser freudlichst einsesandte, hübsche Material, determinieren zu kôünnen.

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HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX pe L'AMÉRIQUE pu SUD

par Paul Hbegnin.

SYNTOMIDÆ

Sphecosoma melapera sp. nov. 26 mill. Palpes jaune citron, le dernier article jaune orangé; antennes noires; tête jaune citron, le vertex avec une touffe noire; collier jaune citron liséré de noir en avant, ptérygodes jaune citron lisérés de noir en dehors; thorax noir avec deux taches jaune citron de chaque côté; dessus de l’abdomen avec les trois premiers segments jaune citron, les six derniers jaune orangé : premier segment avec un trait dorsal noir; second segment avec une large tache dorsale noire, à centre éclairé de vert métallique et de chaque côté une tache subdorsale noire ; troisième segment avec une tache carrée noire plus petite; les autres segments annelés antérieurement de noir finement liséré de vert métallique, les deux premiers anneaux noirs faisant le tour complet du corps; dessous du corps, coxæ et cuisses jaune citron, les pattes jaune orangé avec le dessus des tarses noir sauf à la dernière paire. Dessus des supérieures finement liséré de noir, l’apex largement noir; un trait souscostal jaune remontant au delà de la cellule, un autre trait le long du bord interne jusque vers le milieu ; les nervures noires, la médiane saupoudrée de poils jaunes. Ænférieures avec un fin liséré costal et les nervures noires. Franges noires.

Un pris à Yumbo, rio Cauca, Colombie (1,100 mètres), le 25 juillet 1908.

Pheia discophora sp. nov. 24 mill. Palpes, antennes, tête et collier noirs; ptérygodes noires tachées d’orangé; thorax noir avec deux paires de points orangés; premier segment avec deux points subdorsaux orangés; reste de l'abdomen noir au des- sus, chaque anneau avec un petit liséré orangé plus ou moins caché, le ventre jaune orangé; pattes avec les extrémités rayées d’orangé et de noir aux premières pattes, tout orangées à la dernière paire. Ailes hyalines; supérieures avec un fin liséré noir qui s’élargit un peu à l’apex et les veines noires, un filet souscostal orangé s’arrê- tant peu avant l’apex et une large tache noire semée de poils oran- gés à cheval sur la discocellulaire. Inférieures avec un très fin liséré et les veines noires. Franges noires. Dessous pareil mais le filet .souscostal orangé plus développé et la tache discocellulaire entièrement orangée.

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Un pris le 13 août 1908 sur le rio Aquatal à 1,600 mètres; une © prise le 28 mai de la même année à Tocota, 2,000 mètres; Colombie.

Cosmosoma notosticta sp. nov. 27 mill. Palpes et antennes noirs; tête orangée, le vertex noir entre les antennes; collier orangé; ptérygodes orangés avec une touffe noire au départ; abdomen orangé avec une triple rangée de taches noires, dorsale et subdorsales; coxæ orangés, le reste des pattes noir et orangé; extrémité anale noire avec les deux derniers anneaux ventralement noirs. Les quatre ailes hyalines, finement lisérées de noir, avec la base garnie de poils orangés et les nervures noires; les supérieures avec le liseré noir s’élargissant à l’angle interne et surtout à l’apex, la discocellulaire anguleuse et à peine épaissie et un filet souscostal jaunissant; les inférieures avec le liséré au bord abdominal et à l’apex. ;

Une © prise le 17 août 1908 sur le rio Agnatal à 1,600 mètres; Colombie.

Gosmosoma phœnicophora sp. nov. 17 mill. Palpes. antennes et tête noirs; collier noir et rouge; ptérygodes noirs; tho- rax, dessus de l'abdomen et touffe anale noirs lisérés de rouge de chaque côté; pattes noires en partie lisérées de jaune; ventre jaune au départ, noir à l’extrémité. Ailes hyalines; supérieures avec la côte et les nervures noires, une lache basilaire sousmédiane rouge, une large tache discocellulaire noire, une bande terminale noire très large à l’apex, rétrécie sur 3 et 4, plus large de nouveau sur 2 elle s'arrête carrément, suivie alors d’une mince bordure interne qui s’élargit sur la base; la frange noire. Inférieures avec une très large bande abdominale rouge qui, après l’angle anal, devient noire et se continue en une bande terminale noire élargie à l’apex, une bande costale noire élargie sur la discocellulaire ; la frange rouge à l’angle anal puis noire. |

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un Y.

Holophæa endoleuca sp. nov. 37 mill. Palpes, antennes et ptérygodes noirs; tête et collier à reflets bleu vert métallique; thorax noir avec deux taches dorsales à reflets bleu vert métallique; premier segment traversé par une bande dorsale rouge; reste de l'abdomen noir avec une rangée latérale de ta-hes bleu vert métal- lique de chaque côté; ventre noir avec également deux rangées de taches bleu vert métallique; coxæ bleu vert métallique; pattes noires avec des irroralions mélalliques aux cuisses; un point thora- cique rouge à la base costale des supérieures en dessus et en dessous

_ainsi que sur la base immédiate de la côte; les quatre ailes noir mat, les inférieures avec le bord abdominal blanc; dessous pareil; frange noire avec quelques poils plus pâles.

San-Antonio, Colombie; une © prise le 9 avril 1908.

LA]

Saurita hemiphæa sp. nov. 23 mill. Palpes noirs avec quelques poils blancs à la base; antennes noires; front, ptérygodes, thorax et dessus du corps noir avec quelques reflets d’un vert métallique; collier noir coupé par un point blanc à l’épaule, l'épaule avec une touffe de poils rouges; pattes noires avec les coxæ et dessous des cuisses blancs; touffe anale noire. Ailes hyalines à reflets violets sous un certain angle, lisérées de noir et avec les veines noires bien marquées; supérieures avec la cellule et les régions sousmédiane et interne jusqu'à l’angle couverts d’atomes noirs, le liseré terminal un peu élargi vers l’apex; inférieures avec la partie supérieure de la cellule couvert d’atomes, le liséré épaissi à l’apex et à l’angle anal, manquant sur la première moitié du bord abdominal. Dessous comme le dessus mais avec quelques atomes vert métallique dans la cellule des quatre ailes et à la côte des infé- rieures et quelques atomes blancs sur quelques nervures et dans les régions interne et abdominale.

Maroni; Guyane française; un .

Cacostatia flaviventralis sp. nov. 41 mill. Ailes hya- lines à reflets bleutés sous un certain angle, les dessins, parties noires du corps et toutes les nervures d’un beau noir velouté à reflets bleu indigo vif; supérieures avec les régions costale, interne (celle-ci jusqu'au pli sousmédian) et terminale (très largement à l’apex) noires, traversées en outre par une large bande médiane oblique noire en sorte que les parties hyalines se réduisent d’un coté aux deux premiers tiers de la cellule, à un petit angle entre la 2 et la médiane et à la région sousmédiane, de l’autre à une large bande transversale postmédiane portant sous la côte pour finir sur la 3 avant le bord. Inférieures avec une bordure costale et termi- nale, élargie à l’apex, un liséré abdominal et une peti'e tache sur l’angle de la discocellulaire noirs, le reste hyalin. Dessous pareil. Franges couleur de fond. Palpes, antennes, ptérygodes, thorax et

dessus du corps noir velouté à reflets indigo comme dit plus haut;

tête noire, le front liséré de blanc; collier noir en dessus, blanc en dessous; coxæ et intérieurs des cuisses blancs, reste des pattes noir; ventre jaune, le dernier segment et la touffe anale noirs.

Un pris à la villa Elvira. 1,600 mètres, le 27 février 1908: Colombie.

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Phaio acquiguttata sp. nov. «j 39, © 46 mill. Palpes, antennes et vertex noirs; front noir à reflets bleu vert métallique; collier noir avec deux gros points blancs en dessus; ptérygodes noirs, le centre avec écailles bleu vert métallique; thorax bleu vert métallique en avant, avec une très grosse tache blanche couvrant la partie postérieure, entouré de poils noirs; premier segment noir avec deux touffes blanches très rapprochées, les autres segments noirs et bleu métallique avec une tache latérale blanche sur les second et troisième, la touffe anale bleu vert avec quelques poils blancs ; coxae blancs; pattes noires pointées de blanc aux jointures des cuisses; ventre blanc au départ puis noir avec des taches laté- rales blanches qui disparaissent aux derniers anneaux. Dessus des supérieures noir brun avec quelques irrorations bleu vert métal- lique à la base et les taches hyalines suivantes : une grosse tache sousmédiane en avant de la 2, surmontée d’une petite éclaircie cellulaire; une petite tache sous costale dans la seconde moitié de la cellule; quatre taches extracellulaires dont deux plus grosses et plus en dehors entre 3 et 5 et deux plus petites et plus rentrées au dessus, reliées ensemble par un point hyalin plus ou moins déve- loppé entre les deux groupes, c’est-à-dire entre la 5 et le pli. Infé- rieures noires avec cinq taches hyalines qui se touchent : une tache sousmédiane allongée surmontée d’une petite cellulaire et suivie de trois taches entre 3 et 4 (toute petite), 4et5,5 et 6 (plus grandes). Franges noires. Dessous pareil, la région costale basilaire des infé- rieures teintée de bleu vert métallique.

Une paire; le ' pris à San Antonio, 2,000 mètres, le 24 août 1908; Colombie.

Phaio quadriguttata sp. nov. 47 mill. Palpes noirs avec une touffe de poils blanes à la base; antennes et vertex noirs; front noir pointé de blanc de chaque côté; collier noir avec trois points blancs; médian et sousmédians ; ptérygodes noirs; premier segment traversé dorsalement par une bande de poils blancs; dessus de l’abdomen semé d’écailles bleu métallique avec un fin liseré latéral blanc et la touffe anale noire; ventre blanc bordé de noir de chaque côté; coxae garnis de longs poils blancs; pattes noires, seconde paire pointée de blanc à la première joimture, troi- sième paire avec li base et l’intérieur des cuisses blancs. Supé- rieures avec une touffe basilaire costale blanche, le dessus noir semé d’écailles vert mordoré métallique sur la première moitié et la région centrale interne et les quatre taches hvalines à reflets nacrés suivantes : une lache sousmédiane allongée précédant la 2 (plus grande); deux petites taches arrondies la première au sommet supérieur de la cellule, la seconde au départ de 6 et 7; la quatrième

RARES * © M 4, ai

217

arrondie et de taille moyenne au départ de 3 et 4. Dessus des infé- rieures noir semé de quelques écailles métalliques avec quatre taches hyalines : la première, plus grande et allongée, sousmédiane, deux extracellulaires au départ entre #4 et 6 et une toute petite au départ de 5 et 4. Franges noires. Dessous pareil; les supérieures avec le crochet du frein blanc, les inférieures entièrement couvertes d’atomes métalliques, vert mordoré dans la région costale, bleu vert ailleurs.

Rivière Numbala, près Loja, Équateur ; un (ÿ, pris en 1885.

Delphyre roseiceps sp. nov. 27 mill. Palpes noirs ; front et vertex grisant ce dernier liséré de rosé en arrière; collier grisant, liseré de rosé en avant; ptérygodes et thorax grisant avec des taches plus noires; abdomen et ventre rose rougeâtre avec une petite touffe dorsale jaune sur les premiers anneaux et un liséré latéral noir, le dernier anneau noir, la touffe anale grisant; coxae rosés ; pattes avec le départ rosé puis grisant et les extrémités noires. Dessus des supérieures d’un blanc grisâtre, assombri à la côte, au bord interne et à l’apex avec les taches noires suivantes : trois basi- laires; quatre antémédianes dont uhe costale, une cellulaire et deux internes en dessus et en dessous de la 1 ; un groupe central agglo- méré comprenant deux taches cellulaires avant la discoïdale; une costale et cinq taches au départ entre 2 et 7 (les deux taches entre 3 et » plus extérieures); ce groupe est relié d’un côté au bord interne par trois plus petites taches superposées, de l’autre à la rangée terminale par une seconde tache allongée entre 2 et3; quatre taches subterminales entre la 5 et la côte, enfin une série terminale entre les nervures, la pointe apicale restant blanche. Frange blanche et grise. Dessus et dessous des inférieures noirs avec la cellule blanche et la frange noire. Dessous des supérieures noir avec une irroration blanche sous la médiane, une tache cellulaire blanche allongée et quatre taches blanches postmédianes entre 5 et 7 et5 et 5, ces deux dernières plus en dehors; frange noire blanchissant vers l'angle interne.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une ©.

Hyaleucerea leucoprocta sp. nov. 43 mill. Palpes noirs, l’extrémité grisant; tête noire, grisant au collier; collier, thorax et ptérygodes couverts de longs poils d’un noir grisant, ces derniers rayés de noir; dessus de l’abdomen noir avec une raie latérale d’un blanc légèrement ochracé, les quatre derniérs anneaux dorsalement blanc ochracé bordés latéralement par une raie noire, la touffe anale noircissant; ventre noir; patles noires avec les coxae, dessous et parties avoisinantes du corps blanchissant. Dessus des

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supérieures d’un noir grisant coupé par les nervures bien noires et avec quelques irrorations noires dans la région basilaire sousmé- diane, vers le milieu de la côte, entre le pli sousmédian et la 2 et quelques ombres entre les nervures de l’apex à la 3. Dessus des inférieures noir profond à reflets bleutés avec une éclaircie cellu- laire allongée. Franges noires. Dessous des premières ailes unifor- mément noir avec une éclaircie cellulaire contre la médiane; dessous des secondes ailes comme le dessus; les franges noires. | Saint-Laurent du Maroni, Guyane française ; un (.

LITHOSIANAE.

Odozana patagiata sp. nov. 18 mill. Dessus des supé- rieures brun à reflets mordorés sous un certain angle; la frange concolore. Dessus des inférieures rouge avec un liseré costal brun, une mince bordure terminale inégale noire et la frange noire. Des- sous pareils. Tête, antennes, corps et pattes bruns, les ptérygodes rouges.

Corvico, 1,800 mètres, Bolivie; une ©.

Lamprostola endochrysis sp. nov. —18 mill. Supérieures avec les plis accentués, le dessus d’un noir verdâtre luisant, le dessous noir. Dessus des inférieures avec toute la région abdominale et une partie de la cellule jaunes, le reste de l’aile noir, en dessous le jaune s’étend encore davantage dans la cellule et au delà et remonte jusque vers le milieu du bord abdominal; franges jaunes sur les parties jaunes, noires ailleurs. Palpes, thorax, corps et pattes noires ; abdomen avec une longue touffe latérale de poils jaunes de chaque côté.

Rio Agnat:1l, 1,600 mètres, Colombie; un 4 pris le 15 juillet 1908.

Lycomorphodes hemicrocea sp. nov. 20 mill. Dessus des supérieures avec la première moilié d’un noir verdâtre, la moitié terminale jaune rougeûtre, la frange noir verdâtre. Dessus et dessous des inférieures et leurs franges noirâtres. Dessous des premières ailes noirâtre, la seconde moitié de la côte restant jaune, la frange noirâtre. Tête, corps et pattes noirâtres.

Un pris le 24 juillet 1908 à Matagang, Cauca (1,000 mètres); Colombie.

Lycomorphodes coccipyga sp. nov. 15 mill. Dessus des quatre ailes noir semé d’atomes métalliques clairsemés, les franges noires. Dessous des quatre ailes noir. Pattes, antennes, tête,

AS TE LA ed. AA

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_ptérygodes, thorax, dessous du corps, pattes et touffe anale noirs; dessus de l’abdomen rouge. Un G pris dans l’îlé de Curaçao, le 23 février 1908.

ARCTIANÆ

Eriostepta beata sp. nov. 30 mill. Palpes à dessus brun, dessous blanc et rayés de rouge par côté; front et tête rouge mêlé de blanc; collier et épaulettes jaunes; ptérygodes brun rouge; thorax et dessus de l’abdomen rouges, le thorax avec une raie cen- trale brune qui continue sur les premiers segments; coxæ et intérieurs des pattes blancs, dessus bruns ou jaunes, les jointures annelées de noir; ventre blanc; touffe anale blanche. Dessus des supérieures jaune citron avec les taches suivantes : une très large tache interne allant de la base au bord terminal avant la 2, remon- tant sur la côte de suite après la base, puis une seconde fois à la première moitié de la cellule, traversant la 2 et lançant une pointe sur 3, à bords intérieurs irréguliers; une seconde tache subtermi- nale à bords également très irréguliers, allant de la 3 à la côte, les espaces entre 3 et 4, 5 et 6 plus en dehors et touchant les points terminaux, lançant deux petites taches apicales entre 7 et 9. Ces taches sont d’un brun violacé lavé de rouge, lisérées finement de noir et les nervures qui les traversent on les bordent deviennent rouges. La première tache contient sous la 2 un petit point jaune cerclé de rouge. L’aile possède, en outre, un point cellulaire, un trait souscostal à la jonction de la discocellulaire, une série post- médiane de cinq points intranervuraux entre la 2 et la souscostale, un point souscostal avant l’apex et une série terminale entre les nervures, tous ces points bruns. Frange jaune, brune à l’angle interne. Dessus des inférieures noirâtre pâle, lavé de rouge inté- rieurement et à l’apex et de jaune sur la côte, la frange concolore. Dessous d’un jaunâtre très pâle; les supérieures avec la tache subterminale du dessus et les deux points apicaux brun foncé et le rappel par transparence des autres points du dessus; les inférieures lavées de rose très pâle centralement et le long du bord abdo- minal.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un Y.

Aphyle albipicta sp. nov. 26 mill. Palpes blonds avec le dessous blanc au départ et une ravure latérale rouge; front blond bordé de blanc en avant; vertex blanc pointé de rouge à la base des antennes; antennes blondes, la tige finement rayée de rouge; collier blanc encadré par un fin liseré rouge ; ptérygodes blanches coupées

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par deux raies rouges; thorax blanc avec une rayure centrale rouge; dessus de l’abdomen rouge rosé avec une touffe dorsale blanche sur les premiers anneaux; touffe anale blanche; coxæ et intérieurs des pattes blancs, les dessus blonds; ventre blanc. Dessus des supérieures d’un blond brunâtre avec une tache basi- laire interne, blanche en haut, rouge le long du bord interne au départ puis blanche, suivie sur le bord d’une petite tache blanche puis, au milieu du bord interne, d’une grosse tache blanche com- mençant une série de quatre taches blanches rentrant obliquement en quart de cercle dans l’intérieur de l'aile, la seconde tache entre le pli et la sousmédiane, la troisième adossée extérieurement à la discocellulaire qui reste blonde, la quatrième plus en dehors entre le pli et la 6. Faisant suite à ces deux dernières taches et s'appuyant dessus, une tache non plus blanche mais ochracée et un peu hyaline est à cheval sur #4 et 5. D'autre part, précédant la seconde tache et se fondant avec elle, se trouve une large tache centrale blanche qui occupe la région antérieure de la cellule, la région sousmédiane en dessous et contient comme un point blanc entière- ment cerclé de rouge avec, au-dessus, un second liséré rouge non fermé. L’aile contient encore un petit point blanc sur la 3 et une série terminale de taches blanches, très irrégulières, les nervures passant dessus rosées, savoir : une petite sous la 2; une plus grande sur la 3; une plus grande encore sur la 4; une plus petite sous la 5; une très orande et très irrégulière à cheval sur 6 et 7 et contenant entre ces deux nervures un point blond. Frange blonde, plus claire par endroits. Dessus des secondes ailes rosé avec le bord abdominal et la frange blancs. Dessous des supérieures d’un blond très pâle éclairé de rosé au centre et sur quelques nervures, avec le rappel effacé des taches du dessus ; dessous des secondes ailes d’un blanc à peine teinté de rosé. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un (4.

Hyponerita viola sp. nov. 30 mill. Palpes violets, jaunes à la base et à l’extrême pointe; front, vertex, ptérigodes et thorax violets; collier jaunâtre ; dessus de l'abdomen jaune; pattes jaunes; dessous du corps et ventre blanc jaunâtre. Dessus des supérieures jaune avec deux larges taches d’un violet pâle, lisérées en partie de rouge; la première occupant toute la base et la région interne, son bord supérieur partant du premier tiers de la côte, passant sur la discocellulaire et le long de la 3 pour aboutir au bord terminal ; la seconde, subapicale, occupant le dernier cinquième de la côte, semi arrondie, son bord inférieur appuyé sur #4, son bord extérieur festonné tout près du bord terminal qu’il ne coupe pas. Frange jaune, violette à l’angle interne. Dessus et dessous des inférieures

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et franges jaunes. Dessous des supérieures avec les taches comme en dessus mais noircissant, la première tache laissant le bord costal jaune, bord terminal également jaune mais l’espace entre les deux taches blanchissant, les nervures restant jaunes ; franges comme en dessus.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; une ©.

Ammalo cônstellata sp. nov. 46 mill. Palpes bruns, le second article ochracé; tête et collier ochracé pâle mêlé de poils bruns; ptérygodes bruns bordés au bord inférieur de poils ochracé pâle; thorax brun; abdomen ochracé avec de chaque côté une rangée subdorsale de traits transversaux bruns, couverts sur les premiers anneaux par de longs poils ochracés et manquant aux derniers anneaux; premières paires de pattes brunes annelées d’ochracé, troisième paire ochracée annelée de brun. Dessus des supérieures brun avec quelques fines stries plus claires et deux groupes de taches irrégulières ochracées lisérées de brun sur un fond ochracé; le premier groupe occupant la base jusqu’à la sous- médiane, presque toute la cellule et la côle au-dessus avec trois séries de taches; le second groupe, subapical, occupant le dernier quart de la côte et finissant juste avant l’apex ; frange brnne. Dessus des inférieures brunâtre avec la cellule plus pâle et la frange conco- lore. Dessous des premières ailee d’un brun plus pâle que le dessus avec le rappel effacé des deux groupes de taches du dessus. Dessous des inférieures comme le dessus mais plus pâle et plus ochracé.

Une © prise à San Antonio, 2,000 mètres, Colombie, le 20 août 1908.

Pseudopharus hades sp. nov. 45 mill. Palpes, antennes, tête, collier, ptérygodes, thorax, pattes, ventre et dernier anneau d’un noir profond ayant sous un certain angle des reflets bleu sombre par exemple aux palpes, à la tête et notamment au vertex, aux ptérygodes, etc.; extrémité du thorax avec une touffe de poils bleuâtres ; dessus de l’abdomen rayé de janne et de noir. Dessus des supérieures noir brun, les nervures d’un noir plus profond, avee une irroration sombre discoïdale et les franges concolores. Dessus des inférieures noir brun, le centre un peu hvyalin, la frange conco- lore. Dessous des quatre ailes noir brun; les inférieures comme en dessus.

San Antonio, 1,800 mètres, Colombie; une © prise le 16 août 1908.

Halisidota obvia sp. nov. 43 mill. —- Palpes, tête, collier et thorax jaune ochracé; ptérygodes jaune ochracé avec deux tout

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petits points bruns; dessus de l’abdomen brunâtre ; pattes ochracé pâle avec les extrémités annelées de brun; dessous du corps et touffe anale ochracé pâle. Dessus des supérieures jaune ochracé avec les nervures plus teintées et les dessins brunâtres; côte mar- quée d’une série régulière de points bruns, une agglomération brunâtre discoïdale marquée d’un point noir sur la jonction de 3, 4, 5 à la discocellulaire, trois lignes ou plutôt ombres transver- sales droites brunâtres allant : la première du bord interne non loin de la base au premier quart de la cellule; la seconde de la côte non loin de la base à travers la cellule et le long de la 2 au bord terminal; la troisième du troisième quart du bord interne à la côte assez parallèlement au bord terminal; cette dernière ligne est suivie de taches allant de la 5 à l’apex et de quelques taches subterminales entre la 5 et l'angle. On remarque encore quelques tout petits points bruns sur la sous costale et des strialions un peu sur toute la surface de l'aile. Frange couleur du fond coupée d’une touffe brune à chaque nervure. Dessus des inférieures avec la moitié supérieure costale jaune ochracé, la moitié abdominale brunâtre et une bordure terminale brunâtre de la 2 à l’apex; frange ochracée coupée d’une touffe brunâtre de l’apex à la 2 puis mêlée de poils brunâtres. Dessous des quatre ailes d’un ochracé couleur os avec quelques points brunâtres et la frange concolore. Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; un

Holomelina cyana sp. nov. 26 mill. Palpes gris souris plus clair à la base; tête, collier, ptérygodes, thorax, dessus des sunérieures et frange gris souris; coxae blanchâtres; pattes gris souris, la première paire avec une touffe de poils jaune au départ; ventre blanc au départ puis gris; touffe anale grise; dessus de l’abdomen d’un bleu métallique luisant recouvert par des poils gris; dessus des inférieures d’un bleu métallique plus ou moins brillant selon l’angle avec une tache longitudinale blanche s'étendant sur toute la moitié inférieure de la cellule et un peu au delà; frange gris noirâtre. Dessous des supérieures gris noirâtre irisé de bleu; dessous des inférieures d’un gris noirâtre tournant au bleu vert mat suivant l’angle, la tache blanche comme en dessus et les franges concolores.

Rio Tocota, Colombie; un j pris le 12 avril 1908.

Heliactinidia flavivena sp. nov. 31 mill. Palpes bruns, la base couverte de poils jaunes|/; tête, ptérygodes et thorax blond grisâtre mêlé de poils jaunes; collier blond grisâtre liséré de jaune en avant; abdomen jaune avec une ligne dorsale gris noirâtre, la touffe anale jaune; pattes grises, l’intérieur des cuisses jaunis-

Lun NA > “6 :

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sant. Dessus des supérieures grisâtre blond avec une touffe basi- laire jaune, les nervures bien détachées jaunâtre pâle, la frange jaunâtre. Dessus et dessous des inférieures jaunes, la frange conco- lore. Dessous des supérieures et frange jaunes, la côte restant grise au départ.

Cali, Colombie; un & pris le 2 mai 1908.

HYPSIDÆ

Josiomorpha flammata sp. nov. + 33. © 37 mill. Palpes, tête et collier noir bleuté semé de poils jaunes notamment sous les palpes; ptérygodes avec une large bordure supérieure Jaune qui se continue sur le collier; thorax noir bleuté avec une fine raie centrale jaune; abdomen noir bleuté avec une raie dorsale et, de chaque côté, une raie latérale jaunes, la base subdorsale Jaune, le dessous blanchissant ; pattes avec les dessus noir bleuté, les dessous blanchissant, la première paire à coxae jaunes. Dessus des quatre ailes d’un noir bleuté profond, chaque aile coupée dans son milieu par une large bande longitudinale jaune; celle des supérieures partant de la base, suivant la médiane qu’elle recouvre puis la 4, ne descendant à la sousmédiane qu’au départ puis se perdant entre 4 et 3 assez loin du bord dans le ;;, sur le bord même dans la © ; aux inférieures, partant de la base, suivant le pli cellu- laire et débordant sous la cellule et au delà jusque près du bord dans les deux sexes, tout le bord abdominal jaunissant. Ces bandes sont plus larges et développées dans la ©. Franges couleur du fond. Dessous pareil.

Une paire prise en 1908 dans la villa Elvira, 1,800 mètres, Cali, Colombie; le & le 1* juillet, la © le 24 août.

Un second ' provenant également de Cali mais pris le 5 mai de la même année (34 mill.) a les bandes jaunes plus développées mais la raie jaune dorsale de l’abdomen est absente et le corps ne blan- chit pas en dessous.

GEOMETRIDAE

Josia annulata sq. nov. 25 et 30 mill. Dessus des quatre ailes noir, chaque aile traversée par une bande longitudinale jaune qui part, aux supérieures, de la base juste en dessous de la côte, traverse la cellule le long de la médiane puis continue droite et cesse avant le bord terminal; aux inférieures, part du bord abdomi- nal un peu avant le milieu, coupe la cellule et n’atteint également pas le bord; franges noires, jaunissant vers l’angle anal. Dessous

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LILI, 4 VI 1909. 15

224

pareil. Palpes jaunes à la base, puis noirs; front, côtés de la tête et collier avec des poils jaunes ; vertex noir ; dessus de l’abdomen noir coupé par une bande transversale jaune au départ faisant suite à la bande jaune des secondes ailes; ventre blanc.

Deux 4j pris l’un à San-Antonio (2,000 mètres), le second à Matahang rio Cauca (1,000 mètres), Colombie, en juillet 1908.

Ressemble à frigida DRUCE mais avec la bande jaune des infé- rieures disposée comme dans cruciata BTL.

Polypoetes cistrinoides sp. nov. 26 mill. Dessus des supérieures noir pâle, toutes les nervures marquées en fauve sauf sur le passage d’une grande tache transversale blanche, médiane, oblongue et légèrement inclinée extérieurement dans sa partie inférieure, partant immédiatement sous la côte et finissant sous la 2; un petit point subapical également blanc; frange couleur du fond. Dessus des inférieures avec la base blanche émettant une très large bande transversale blanche finissant en pointe au bord, lais- sant la région apicale jusqu’en dessous de la 5, le bord terminal de 3 à l’angle et le bord abdominal noirs, ce dernier plus pâle; frange noire sauf en face de la bande blanche entre 3 et 4. Dessous des premières ailes noir avec les nervures concolores, les deux taches blanches et la frange noire; dessous des inférieures avec le blanc envahissant tout le bord abdominal et ne laissant noires que la région apicale et une toute petite bordure terminale de l’angle à la 3; frange comme en dessus. Palpes blancs à extrémités noires; front blanc; dessus du corps noir semé de poils blancs; coxae blancs; extrémités des pattes noires ; dessous du corps blanc.

Cali, Colombie; un .

Se placera auprès de Polypoetes cistrina DRUGE.

Polypoetes decorata sp. nov. (ÿ 25 99 26 à 29 mill. Dessus des quatre ailes noir; les supérieures avec deux bandes jaunes : la première longitudinale, partant de la base entre la médiane et la sousmédiane et s’arrêtant vers le milieu de l’aile; la seconde oblique, partant sous la côte, coupant l’extrémité de la cellule et s’arrêtant sous la 3. Inférieures avec une tache jaune oblongue, jetée obliquement en dehors de la cellule sous la côte (toutes ces taches plus développées chez les O9 que chez les 4). Franges noires. Dessous pareil mais recouvert en plus de blanc bleuté; aux supérieures, dans la région basilaire; aux inférieures dans toute la première moitié et même au delà dans la moitié infé- rieure de l'aile. Franges.noires. Palpes noirs à la base, blancs au sommet; tête, thorax et dessus du corps noirs; dessous du corps et pattes blancs ; touffe anale noire.

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San Antonio, 2,090 mètres ; Yumbo, Cauca, 1,100 mètres, Colombie; trois paires prises en juillet et août 1908.

Polypoetes sublucens sp. nov. 28 à 30 mill. Dessus des supérieures noir, les nervures finement teintées de jaune; dessus des inférieures noir. Franges noires. Dessous des premières ailes noir, la base blanc bleuté, la © avec une petite irroration blanche adossée extérieurement à la discocellulaire ; dessous des secondes ailes entièrement envahi par le blanc bleuté sauf dans la région apicale et une partie du bord terminal qui restent noires plus large- ment à l’apex jusqu'à 5 puis moins largement de 5 à 2. Franges noires avec quelques poils blancs vers l’angle anal des inférieures. Premier article des palpes fauve, les autres articles et la tête noirs avec quelques poils blancs; ptérygodes noirs avec quelques poils fauves ; thorax et dessus de l’abdomen noirs; coxae et ventre blancs ; pattes à dessus noirs et dessous blancs.

San Antonio, 2,000 mètres; rio Agnatal, 1,600 mètres; villa Elvira, 1,800 mètres, Colombie; quatre 44, deux 99.

Espèce voisine de Polypoetes nox DRUCE.

Polypoetes leucocrypta sp. nov. 25 mill. Dessus des quatre ailes et franges noirs; les supérieures avec une petite tache subapicale, à peine délimitée, semihyaline, à cheval sur 6; les infé- rieures avec une éclaircie discale. Dessous des premières ailes noir avec un petit trait basilaire médian, une tache cellulaire arrondie et la tache subapicale du dessus mais mieux marquée, allant de 5 à 7 (toutes ces taches d’un blanc soufré). Dessous des secondes ailes blanc soufré laissant en noir un mince liséré costal et une très large bande terminale. Franges noires. Palpes fauves, le sommet noir. Front, thorax et dessus de l’abdomen noirs; collier et ptérygodes avec quelques poils fauves; coxae et ventre blancs.

Venezuela ; un (j.

Scotura subcœærulea sp. nov. 28 mill. Dessus des quatre ailes noir, les supérieures avec une petite tache extracellulaire, oblongue, blanche, semihyaline, allant de 4 à 6; les franges noires. Dessous des premières ailes pareil mais avec la base blanc bleuté ; dessous des secondes ailes avec la première moitié blanc bleuté (cette teinte absorbant toute la cellule puis descendant à l’angle anal), le reste de l’aile noir. Palpes longs et recourbés, le premier article jaune, les autres noirs lisérés de blanc; tête, thorax et dessus du corps noirs avec quelques poils blancs ; pattes à dessus et des- sous blanchissant ainsi que le dessous du corps.

San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un « pris le 23 août 1908.

LL. di

226

Une © que je rapporte à cette espèce diffère du «j par son corps plus court, les palpes beaucoup plus petits et plus envahis de jaune, les nervures 3 et 4 plus longuement tigées aux supérieures, la tache de ces ailes d’un blanc opaque et allant de 2 à 6. Elle a été prise à Cali, Colombie, le 15 mai 1908.

? Brachyprota trigonata sp. nov. 20 mill. Ailes infé- rieures allongées, triangulaires, formant queue. Les quatre ailes et leurs franges, très longues, luisantes et teintées en un vert d’eau très pâle tournant au gris avec le point discoïdal et l'indication aux supérieures d'une fine postmédiane plus sombre. Dessous sem- blable, les inférieures très poilues. Corps concolore.

San Antonia, 2,000 mètres, Colombie ; un j pris le 21 août 1908.

À placer auprès de longicauda BAST. dont les inférieures forment des queues plus longues encore et qui est d’un noir pourpre. Bra- chyprota, typique, a les ailes inférieures arrondies.

Rhodomena Fassli sp. nov. 29 et 30 mill. Dessus des supérieures d’un vert mousse pâle, les dessins brunâtres à bords noirâtres, les nervures noirâtre violacé semées d’atomes blancs. Côte des supérieures coupée par sept taches costales ; les deux pre- mières s'arrêtant à la côte; la troisième servant de point de départ à une ligne entière, doublement dentée et assez épaisse; la quatrième émettant également une ligne entière, plus mince et entrecoupée; la cinquième développant une ligne assez fine, arrondie extérieurement et cessant entre 2 et 3; la sixième com- mençant une ligne subterminale, fortement épaissie dans sa moitié supérieure ; la septième en point apical se soudant à la précédente. Bord terminal noirâtre se diluant en taches sur les nervures; frange noirâtre. Dessus des inférieures et frange noirâtre ardoisé, la frange avec quelques poils blanes. Dessous des quatre ailes noirâtre ardoisé avec une ligne arrondie extracellulaire et une subterminale plus épaisse, communes, estompées sur le fond; la côte des supérieures coupée de cinq taches pâles.

San Antonio, Colombie, 2,000 mètres ; ce dy pris par FASsL le 24 août 1908.

Espèce fort voisine de ranuncula DoGnN. qui est plus grande, a les inférieures blanches, les supérieures d’un vert plus jaune avec la ligne subterminale non épaissie mais finement dentée, etc.

Rhodomena multangulata sp. nov. 30 à 33 mill Dessus des supérieures vert mousse coupé dans le milieu et la seconde moilié par des lignes blanches très caractéristiques formant une succession de trois triangles (costal, médian et interne) avec

une pointe sur le bord terminal entre 3 et 4. Ces lignes se réunis- sent, semble-t-il, d'une manière très variable en sorte que pas un des quatre exemplaires que j'ai sous les yeux n'offre les mêmes triangles ; tantôt ceux-ci se resserrent au point, presque, de dispa- raître; tantôt ils s'élargissent et les lignes ne se touchent parfois plus. Ces lignes blanches sont plus ou moins bordées extérieure- ment de brunâtre. L’aile est, en outre, traversée par diverses lignes brunâtres : une petite basilaire, incomplète; une extrabasilaire oblique bordée intérieurement par une ligne blanc rosé droite ; une antémédiane épaisse, arrondie dans son milieu, également bordée intérieurement, sauf à la côte, par une fine ligne rosée; une subter- minale très épaisse, séparée en deux tronçons par la pointe blanche. Une série terminale de taches brunâtres sur les nervures; frange coupée de mousse et de brunâtre. Dessus des inférieures ardoisé pâle, la frange plus claire. Dessous des quatre ailes gris verdâtre

“clair ; les supérieures avec un vague rappel des lignes blanches et

brunâtres du dessus; les inférieures avec un petit point cellulaire et deux fines lignes postmédianes, arrondies, parallèles; les franges concolores.

San Antonio, Colombie, 2,000 mètres; quatre jf pris les 9 avril, 28 mai et 24 août 1908.

Erebochlora decolor sp. nov. 45 mill. Dessus des supé- rieures vert olive traversé par de larges lignes irrégulières d’un noir très finement saupoudré d’atomes vineux. Ces lignes sont au nombre de sept : basilaire, extrabasilaire, antémédiane (épaisse), médiane, extracellulaire (coudée), subterminale (interrompue entre 3 et 5) et terminale (rentrant entre 4 et 6); frange noire. Dessus des inférieures noir avec une petite tache blanche subterminale entre 3 et 4 et deux taches costales blanches, subapicale et apicale; la frange blanche sur et entre les deux taches costales puis noire avec quelques poils blancs. Dessous avec les moitiés interne et ahdomi- nale gris verdâtre sale, les moitiés terminales noires; les supé- rieures avec une éclaircie blanche à l’extrémité inférieure de la cellule, une large bande extracellulaire blanche interrompue entre 3 et 2, oblique de la côte à 4 et une tache apicale blanche. Infé- rieures avec les deux taches costales comme en dessus mais plus développées, une éclaircie extracellulaire entre 3 et 5 et trois taches subterminales et intranervurales blanches entre le bord abdominal et la 4. Franges comme en dessus. Pattes avec les tibias rosés, les extrémités coupées de noir et de clair.

San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un j pris le 24 août 1908.

Ressemble à tima TH. M. mais les ailes inférieures noires et non

228

bronzées et à ruficostaria ab. pernigrata WARR. mais sans l’éclaircie pâle de la côte.

Spargania rufitaeniata sp. nov. 32 mill. Dessus des supérieures mousse; l'extrême base fauve avec quelques traces de ligne basilaire et une extrabasilaire partielle noires; une large bande médiane noire à centre élargi et vert dans sa partie supérieure, enfermant une tache cellulaire noire et immédiatement suivie d’une bande fauve plus large encore, émettant deux petites dents exté- rieurs entre 2 et 4et une dent plus aiguë entre 6 et 7, la partie costale verdissant, à bord extérieur bordé de noir; une série sub- terminale de taches noires; un fin liséré noir saupoudré d’atomes fauves; les bandes noires sont en partie liserées de fauve et les taches plus ou moins saupoudrées de ces mêmes atomes; frange verte à extrémités blanches et noires, coupée d’une touffe noire au. bout des nervures. Dessus des inférieures gris cendré à bords et franges rosés. Dessous rosé; les supérieures avec l’apex, la région interne et le départ entre 2 et 3 gris, un trait discoidal noir et la frange coupée de rosé et de noir; les inférieures avec un petit point discoïdal, la trace d’une médiane arrondie noire, un fin liséré noir et la frange concolore. Pattes rosées à extrémités coupées de noir.

San Antonio,2,000 mètres, Colombie; un pris le 22 février 1908.

Anapalta immixta sp. nov. 26 à 28 mill. Dessus des supérieures brun, la base plus noire; région antémédiane légère-: ment marron et contenant un point discoïdal noir, suivie d’une large éclaircie centrale arrondie et bordée extérieurement par deux lignes : la première blanche lisérée de noir de chaque côté et émettant une pointe dirigée sur l’intérieur à chaque nervure; la seconde marron. bordée extérieurement entre le bord interne et la 5 de chevrons noirs lisérés de blanc, puis d’une tache noire qui va s’élargissant jusqu’à la côte à bords extérieurs dentés et lisérés de blanc; région terminale marron; frange grise coupée d’une touffe fauve à l’extrémité des nervures. Dessus des inférieures jaune pâle, grisant légèrement au bord notamment vers l’angle; frange conco- lore grisant de même. Dessous des premières ailes noirâtre dans la première moilié avec le point discoïdal, plus noir dans la moitié terminale, traversée par une bande postmédiane fauve jaunâtre et avec une tache apicale fauve jaunâtre; frange noire coupée de touffes nervurales fauves. Dessous des secondes ailes fauve jaunâtre semé d’atomes noirs avec le point discoïdal, une fine postmédiane arrondie et une large bande terminale noire; la frange fauve jaunâtre.

229

San Antonio, 2,000 mètres, Tocota, Carmen, Colombie; une série de 4j pris en mars, avril et août 1908.

Un pris le 25 mai à Chaldas, rio Cauca, varie en ce que l’éclaircie transversale des premières ailes se fonce comme la région antémédiane.

Cambogia obscura sp. nov. 21 mill. Dessus des quatre ailes lilacé ; les supérieures avec un point discoïdal noir et de nom- breuses irrorations crêmeuses à la base, dans la cellule et la région costale ; les inférieures avec le point et des irrorations semblables à la base et au bord abdominal; les quatre ailes avec un fin liséré émettant un petit point plus sombre entre chaque nervure. Frange lilacée mêlée de quelques poils jaunes. Dessous plus pale avec les points discoïdaux et des indicalions de lignes transversales indis- tinctes. Front et dessus du corps lilacé mêlé de poils crémeux.

San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un 4 pris le 24 août 1908.

Cambogia lilacea sp. nov. 22 mill. Dessus des supé- rieures lilacé avec le bord terminal largement jaune citron, sauf sur l'extrémité apicale qui reste lilacée, le bord extérieur de la région lilacée ainsi qu’un petit point discoïdal d’un lilacé plus sombre, le bord interne jaunissant légèrement et la trace de deux fines lignes transversales arrondies (avant et après le point) jaunes. Dessus des inférieures jaune citron avec la base rosée, une large bande anté- médiane rosée et une bande postmédiane lilacé sombre puis rosée ; les franges jaune citron en dessus et en dessous. Dessous des ailes comme le dessus mais de teintes plus pâles et diffuses, les points effacés. Corps jaune plus pâle en dessous.

Yumbo, vallée du Cauca, Colombie; une © prise à 1,100 mètres le 25 juillet 1908.

Cette espèce pourrait être une race locale de Cambogia rubiada DoGx.; elle diffère de l’espèce de Loja par sa taille plus petite, sa teinte lilacée et non rosé rouge et la bande antémédiane des infé- rieures droite dans rubiada alors qu’elle est arrondie et légèrement flexueuse dans lilaceu.

Heterusia prusioides sp. nov. 21 et 24 mill. Dessus des quatre ailes noir; les supérieures avec une tache oblique blanche, extracellulaire, oblongue, allant de la 6 à la 2; les inférieures avec tout l’espace médian blanc, cet espace comprenant la dernière partie de la cellule et laissant le bord abdominal plus finement, le bord costal plus largement noirs. Franges noires avec quelques poils blancs. Dessous des supérieures avec la côte jaune et rouge brique, l’espace apical et le bord terminal semés d’atomes rouge

230

brique, la base blanche striée de noir et la tache extracellulaire comme en dessus. Dessous des inférieures blanc avec des stries brun marron qui s'accumulent en large bordure sur l’extrémité de la côte et le bord terminal et s’agglomèrent au bord abdominal en deux taches, médiane et subterminale. Franges concolores. Dessus du corps noir; ventre blanc; pattes annelées de noir et de blanc.

Rio Agnatal, 1,600 mètres, Colombie; deux 44. Espèce voisine de prusa DRUCE.

Heterusia amita sp. nov. 22 mill. —- Dessus des quatre ailes noir; les supérieures avec une tache oblique blanche, postmé- diane, renflée au milieu, allant de 3 à la naissance de 7; les infé- rieures avec une tache longitudinale blanche coupant le haut de la cellule et débordant sous la 6. Dessous des premières ailes noir avec la cellule blanche et la tache oblique comme en dessus. Dessous des secondes ailes d’un blanc bleuté avec une large bordure terminale noire rentrant entre 2 et 4 puis sur la 7.

Rio Agnatal, 1,600 mètres, Colombie; un .

Espèce voisine de creusa DRUCE.

Heterusia fragilis sp. nov. 23 et 26 mill. Dessus des supérieures noir avec une très large tache médiane blanche, ovale, oblique, partant de la souscostale et finissant sous la 2. Dessus des inférieures blanc avec une bordure terminale assez étroite, un peu plus large à l’apex et à l’angle anal, le bord abdominal finement noir. Dessous comme le dessus mais les supérieures avec la base blanchissant, les inférieures avec le bord abdominal blanc.

Deux 99 prises l’une à San Antonio, 2,000 mètres, dans la forêt vierge le 25 juillet, la seconde dans la villa Elvira, 1,800 mètres, le 91 août 1908 ; Colombie.

Nipteria crypsiscia sp. nov. 33 mill. Dessus des supé- rieures grisâtre luisant, les écailles formant de fines stries régu- lières, bien marquées sur la côte, avec un trait discoïidal plus sombre et une irroration subterminale épaisse au départ de la côte puis continuant en ligne estompée, à peine distincte sur le fond, jusqu’au bord interne parallèlement au bord terminal; celui-ci assombri sous l’apex; frange coupée de noirâtre et de blanc. Dessus des inférieures grisätre luisant avec le rappel du point discoïdal et des dessins du dessous par transparence; frange comme aux supé- rieures. Dessous des premières ailes comme en dessus mais les dessins fortement marqués : côte et région apicale striées de noir ; subterminale marquée en ombre noire sur la côte, l’apex blanchis- sant, l'irroration terminale sous l’apex bien marquée, le trait

er:

discoïdal"va en transparence. Dessous des inférieures couvert de

stries noires avec le point discoïdal bien marqué et une large bande

postmédiane noire arrondie ; franges coupées de noir et de blanc. Cali, Colombie; un (.

Nipteria eccentrica sp. nov. 39 mill. —- Supérieures longues et acuminées, le dessous grisâtre avec le point discoïdal noir, la côte, le bord terminal et la région apicale (cette dernière plus largement) couverts de stries brun noir et un commencement de subterminale noire allant de la côte à 4. Dessous des inférieures entièrement couvert de stries brun noir avec le point et une sub- terminale noire arrondie. Franges grisätres coupées de poils plus sombres aux nervures. Dessus des quatre ailes grisàtre luisant avec le rappel en transparence de tous les dessins du dessous; les franges comme en dessous mais plus pâles. Palpes, tèle et pattes noirâtres; thorax et corps grisitres, ce dernier annelé de noirâtre.

Cali, Colombie; un (.

Catoria multipunctata sp. nov. 31 mill. -— Dessous des quatre ailes gris crémeux, les lignes formées par de nombreux points noirs, savoir : une série géminée extrabasilaire de points nervuraux, suivie d’un point cellulaire et d’une série médiane pas- sant sur la discocellulaire puis de cinq rangées postmédianes composées d’une double série extracellulaire de points nervuraux, d’une double série subterminale de points intranervuraux, enfin d’une série terminale de points également intranervuraux. Infé- rieures avec le point discoïdal et les cinq séries postmédianes comme aux supérieures, le bord terminal festonné. Franges couleur du fond avec quelques poils bruns Dessous des supérieures noirâtre avec un petit point discoïdal noir et la frange plus claire ; dessous des inférieures noirâtre dans les régions costale et terminale, plus claire ailleurs avec un petit point discoïdal et la frange claire. Anneaux de l’abdomen bordés dorsalement de noir.

San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un &;’.

Catoria pagana DoGx. est fort voisine de cette espèce, en voici les

différences : au lieu des cinq séries postmédianes de points décrites

plus haut, pagana a une première série simple extracellulaire de points nervuraux puis une ligne coupée par les nervures (donc intranervurale) puis une série de points intranervuraux suivie d'une ligne continue de stries, puis enfin la série terminale de points intranervuraux, par conséquent la seconde et quatrième série de points transformées en lignes. En outre le bord terminal des infé- rieures est droit, le dessous des premières ailes avec une large

232

bordure terminale et non de teinte uniforme, le dessous des infé- rieures avec une très légère ombre subterminale.

Melanoscia siderata Dan. var. intensa var. nov. 47 et 50 mill. Dans cette race, plus grande et mieux marquée encore que le type du rio Songo, Bolivie, (Annales Société entom. Belge. t. XXXXV, mai 1901), le noir envahit toute l’aile inférieure ne lais- sant en blanc, au centre, qu'une tache oblongue, subcarrée, com- mençant à la fin de la cellule dans sa partie supérieure puis se prolongeant entre 4 et 6 en supprimant le point discal; les petites taches subterminales, anale et abdominale comme dans le type.

Cali, Colombie ; deux 4j

Paracomistis sterrhidopsis sp. nov. 20 mill. Dessus des quatre ailes brun rougeûtre clair ; les supérieures avec la côte et le bord termisal finement brun noir, un point discoïdal noir, une série postmédiane de points nervuraux bruns mouchetés exté- rieurement de blanc, le point sur 2 rentrant et quelques points nervuraux semblables sur l’emplacement de l’antémédiane; les inférieures avec le bord terminal finement saupoudré de brun noir comme aux premières ailes, le point discoidal et la rangée post- médiane de points nervureux bruns mouchetés de blanc, arrondie; franges couleur du fond. Dessous des quatre ailes gris brunâtre avec les points discoïdaux noirs bien indiqués; les supérieures avec un fin liseré costal noir, une bordure terminale noire plus large à l’apex et encadrant une tache apicale blanche; les inférieures avec un fin liseré noir; les franges couleur du fond. Corps couleur du fond des ailes.

San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un «’ pris le 23 août 1908.

Cette espèce a le faciès d’un Anisodes.

Mychonia graphica \VArr.ab.fleximargo ab.nov.— Diffère du type en ce que le bord terminal des supérieures est denté sur 4 au lieu d’être simplement arrondi. Voir à ce sujet l’intéressante note de WARREN sur la variation péruvienne de Corticinaria dans les Nov. Zool., vol. XIV.

San Antonio, 2,000 mètres, Colombie; un pris le 23 août 1908.

EPIPLEMINAE Palcinodes perstrigata sp. nov. jf 29 © 40 mill.

Dessus des quatre ailes brun violacé, la région costale des supé- rieures teintée en brun ochracé Supérieures avec une ligne brune

233

_liserée d’ochracé intérieurement, quittant le bord interne au second tiers après un point noir, rentrant intérieurement entre 1 et 2, droite de 2 près de 5 puis obliquant extérieurement pour couper la 6 et, d’un côté, arriver à 7 sous la pointe apicale et de l’autre remonter par un angle aigu à la côte; le pli cellulaire bien marqué rejoint cette ligne vers la 5 et semble en être la continuation inté- rieure; une seconde ligne semblable, antémédiane, traverse les premières ailes, peu éloignée de la base au bord interne et à la côte elle forme une pointe anguleuse dans la cellule sur le pli; l'aile possède, en outre, trois points subterminaux blanes entre les ner- vures de 2 à 5 ainsi qu’un petit trait subapical blanc. Dessus des inférieures avec une première ligne anguleuse sur 2 faisant suite à l’antémédiane des supérieures et une seconde ligne également anguleuse extérieurement sur le pli entre 4 et 5 faisant suite à la ligne postmédiane des premières ailes. Les quatre ailes avec les nervures en partie finement teintées d’ochracé, un très fin liséré terminal égaleme t ochracé et la frange brune. Dessous d’un brun plus pâle avec quelques stries. Corps concolore.

Saint-Laurent du Maroni, Guyane française; deux jet une ©.

DALCERIDZÆ

Acraga elvira sp. nov. jf 20 et 21 mill. Dessus des supérieures noir, le bord interne coupé dans son milieu de blanc saupoudré de jaune en dehors; dessus des inférieures blanc légère- ment soufré avec une bordure terminale noire assez mince; franges noires avec quelques poils pâles. Dessous des premières ailes noir avec une irroration blanche centrale et interne; dessous des secondes ailes comme le dessus mais la bordure noire réduite à la région apicale ; la frange des inférieures blanchissant. Dessus du corps noir avec quelques poils blancs ; dessous et pattes blancs.

© 25 mill. Supérieures avec une très large bordure costale noire qui, à la base, descend jusqu’au bord interne, une mince bordure terminale noire et le reste de l’aile jaune; inférieures avec une très large bande centrale jaune qui laisse l'extrême base noire puis envahit toute la largeur de l’aile jusqu’au delà du milieu des bords costal et abdominal et se resserre ensuite entre de. larges bandes terminales noires, amincies au sommet entre 4 et 5. Dessous pareil. Dessus et dessous du corps noirs.

Le pris le 20 juillet 1908 dans la villa Elvira, 1,600 mètres; la @ prise le 24 août, voletant à midi en pleine forêt vierge à 1,800 mètres; Colombie.

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EINE NEUE ATOMOPHORA-ART AUS SAHARA (HEM, CAPSIDÆ).

von 88. Poppius (Helsingfors, Finnland).

Atomophora macrophthalma n. sp.

Gestreckt, gelblich weiss, der Kopf braun, ein dreieckiger Makel an der Basis des Clypeus, ein kleiner Fleck vorne und ein grosser hinten auf der Stirn hell; auf dem Halsschilde mehrere Fleckchen, die an den Seiten zu einem Längsbinde und jederseits an der Mittel- linie der Scheibe zu zwei grüsseren, mit einander verbundenen Flecken zusammen fliessen, die Basis des Schildchens, zahlreiche Punkten und eine unregelmässig begrenzte Längsbinde am Innen- rande sowie ein grosser, viereckiger, in spitzen Ecken ausgezo- gener Makel am Hinterrande des Coriums braun. Auf der äusseren Hälfte des letztgenannten einige rotbraune Fleckchen. Die Membran ist unregelmässig dicht braun gefleckt, eine Längsbinde innerhalb des Cuneus und zwei kleine Makeln am Aussenrande, der eine vorne, der andere hinten, dunkel, die Venen weiss. Die Spitze des ersten Fühlergliedes, mit einem dunklen Ring ; die Tibien dunkel punktiert, die Spitze der Hinterschenkel ziemlich breit braun- schwarz gefärbt.

Der Kopf ist etwa 2/5 schmäler als die Basis des Halsschildes, vom vorne gesehen deutlich kürzer als die Breite der Stirn und der Augen zusammen, von der Seite gesehen ebenso lang als an der Basis hoch, der Scheitel ist beim 4 etwas schmäler als die Breite des Auges, die Stirn ist stark convex, der Clypeus fast vertikal, hervorragend. Die Augen sind schwarz, sehr gross, kräftig granu- liert. Das Rostrum erreicht fast die Basis der Hintercoxæ. Das zweite Fühlerglied ist dünn und fast lineär, etwas kürzer als der Basalrand des Halsschildes. Die folgenden Glieder sind mutilliert, woher deren Bau unbekannt ist. Die Seiten des Halsschildes seicht ausgeschweift, die Basis ist mehr wie zwei mal, die Spitze nur etwas breiter als die Länge der Scheibe. Die Hemielytren sind lang und überschreiten die Spitze des Hinterkôrpers mit etwa der Hälfte der Länge des Coriums. Long. j 3 mm., lat. 1.2 mm.

Von den meisten bekannten Arten dieser Gattung unterscheidet sich diese durch die sehr grossen Augen und erinnert in dieser Hinsicht an À. oculata REUT., unterscheidet sich aber sofort durch kleineren Kôrper und andere Färbung. Die Farbe gleichtam meisten derselben bei À. vitticollis REUT.

Sahara : Bou Harmes, 9. V. 1898, ein , (Prof. A. LAMEERE, Mus. Bruxelles).

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LOGIQUE DE BELGIQUE

VI

Assemblée mensuelle du 5 juin 1909.

Présidence de M. LAMEERE, président.

La séance est ouverte à 20 heures. Le procès-verbal de la séance du 1% mai est approuvé.

Décision du Conseil. Le Conseil a admis comme membre effectif M. G. ScHoors, lieutenant du génie, rue Tournesol, 24, à Berchem- Anvers, présenté par MM. FOLOGNE et SCHOUTEDEN.

Bibliothèque.— Nousavons reçu divers tirés-à-part de MM. EVERTS et PLATEAU. /Remerciments.]

La direction du Bulletin scientifique de la France et de la Bel- gique, qu'éditait le regretté professeur GIARD, nous annonce qu'elle se voit obligée de cesser les relations d'échange avec notre Société.

L'échange des Annales avec la nouvelle revue Pomona, Journal of Entomology, est accordé.

Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des travaux insérés dans ce numéro.

Communications. M. F. GUILLEAUME donne lecture de la liste suivante de captures de Sternoxes faites en Belgique, principalement par MM. Bonxproir et lui-même. Il fait circuler les espèces citées :

Anthazxia umbellatarum KF. Forêt de Soignes (SCHOUTEDEN) (FN. n. sp.).

Anthaxia quadripunctata L. Quarreux, 6 (FRENNET); Yvoir, 6 (EN. n. sp.).

Agrilus biguttatus F. Bergh, 5 (FRENNET).

Agrilus pratensis KATz. Marbehan, Marche-les-Dames, Rosières, 8

(BONDROIT). Agrilus cinctus OLIV. Marbehan 8 (BoNDrotr) (FX. n. sp.). » hyperici CREUTZ. Marbehan 8 (BoNprotir) (FN. n. sp.). » elongatus HERBSTr. Solre-sur-Sambre (BoNprotr) (FN. n> Sp.). ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIIT, 2? VII 1909. 16

236

Agrilus laticornis ILL. Tervueren, Genval, Ghlin, Wavre, 5 et 6.

Trachys nana HERBST. Houx, 5 (FN. n. sp.).

» troglodytes GYLH. Gendron, Walcourt, Genval, 6 (BONDROIT).

Cylindromorphus filum GyLu. Beverloo, 5 (BoNDRorT( (FN. n. sp.).

Throscus carinifrons BONv. Bois de la Cambre (BoNprorr), Houffalize.

Melasis buprestoides L. Vallée de Josaphat (BoNprorr).

Megapeuthes tibialis LAG. Kerkenrode (BONDROIT). Cardiophorus biguttatus F. Tourneppe (BoNpRorr) (FN. n. sp.). » rufipes GOEZE. Yvoir, 5. » nigerrimus ER. Genck, Yvoir, 5. Melanotus brunnipes Germ.— Forêt de Soignes (BONDROIT) (FN.n.sp.)-

Idolus picipennis BAcu. Cette espèce, qui ne parait plus avoir été signalée depuis WESMAEL, n’est pas rare dans la Vallée de la Meuse, au moins de Houx à Samson.

Corymbites melanchelicus F. Spa.

Elater cinnabarinus Esch. Houffalize. Helodes marginata F. - Oisquercq, 5. Pricnocyphon serricornis MüLL. Forêt de Soignes (BONDRoIT)

(FN. n. sp.).

Eubria palustris GERM. Genval, 6 et 7.

M. ROUSSEAU nous communique une liste de larves de Trichoptères recueillies dans le lac d'Overmeire et dont plusieurs appartiennent à des espèces nouvelles pour notre faune.

Phryganeidæ : Phryganea grandis L. (rare).

Limnophilidæ : Colpotaulius incisus CurT. (considérée comme rare par DE SELYS, commune à Overmeire), Grammotaulius ato- marius K., Glyphothælius pellucidus RETz., Limnophilus rhombicus L. (très commun), L. flavicornis F. (commun), L. marmoratus CurT., -L. stigma CurT., L: politus, Mc-L: (quelques exemplaires), L. nigriceps ZETT., Anabolia lævis Zerr. (quelques exemplaires) (FN. n. sp.).

Molannidæ : Leptocerus senilis BurM., Triænodes bicolor CURT. Polycentropidæ : Aolocentropus dubius STEPH.

Hydroptilidæ : Orthotrichia angustella Mc L. et Oxyethira costal:s Curr. (plusieurs exemplaires; ces deux espèces nouvelles pour la faune).

ei

? LL E— M. ROUSSEAU signale en outre la capture des larves des espèces suivantes considérées comme rares : Er:

_ Limnophilus stigma Curr., à Exaerde et Moerbeke; L. griseus L., à “44 Turnhout; L. bipunctatus Cüurr., à Turnhout. | Stenophilax rotundipennis BRAUER, à Lessines et Papignies; Limno- philus aterrimus Srern., à Acren, celte dernière espèce nou- e velle pour notre faune. »

M. Bonproir mentionne la capture de divers Formicides peu connus de notre pays : Formica exsecta, etc. ;

L ,*

M. SCHOUTEDEN mentionne qu’il a rencontré en grand nombre a _ le Bibionide Pentethria holosericea dans la forêt de Soignes, parmi 4 les feuilles mortes. e

| La séance est levée à 21 1/2 heures. vs Le

238

DIAGNOSES PRÉLIMINAIRES D'INSECTES NOUVEAUX

Recueillis dans le Congo belge par le D' SHEKFFIELD NEAVE

IV

COLEOPTERA. Fam. CURCULIONIDÆ.

by @uy-A.-34. Marshall.

1. Embolodes gen. nov. (Cneorrhinini).

Caput latum, cum rostro continuum, oculis subcircularibus, modice tantum prominulis. Rostrum validum, non latius quam longius, supra planum, apice profonde excisum, serobibus omnino lateralibus, superne condilis, ante oculos subter curvalis. Antenncæ mediocres, Scapo versus apicem incrassafo, ad oculi medium extenso, funiculi articulis duobus basalibus longioribus subæqua- libus, cæteris quam latitudine paulum longioribus; clava elongata, acuminata, articulo primo cæteris simul sumplis æqualt. Protlorax basi apice truncatis, margine gulari recto. Scutellum comparate magnum, triangulare. Ælytra anguste ovata, postice valde acumi- nata et compressa, ad basin leviter conjunelim sinuaia nec quam prothorax latiora, humeris nullis, sed in © tuberculo humerali instrucla, latitudine maxima ante medium, margine laterali evi- denter sinuato. Sfernum coxis anticis contiguis, in medio prosterni positis; metasterni epimero quam episterno mullo minore et hoc a basi elytrorum separante; metasterno quam coxis mediis vix longiore, episterno angusto et ad basin interne non hamato. Coxis posticis elytra attingentibus. Abdomen processu intercoxali latis- simo, quam Coxa ipsa latiore, suturis profundis, segmento quam aut # paulum longiore et a primo a sutura curvata separato. Pedes validi, femoribus clavatis, tibiis subrectis, ad apicem dilatalis, posticis apice valde cavernosis, tarsis latis, unguiculis parvis connalis.

Type : E. sternalis sp. nov.

The species upon which this genus is founded might, at first sight, be taken for a Chaunoderus, but the lateral scrobes and the absence of the furrow dividing the head from the rostrum will at once distinguish it. The latter character, together with the much less prominent eyes, will also separate it from Æucrines JEK, Ectatopsides BOVIE(— Ectalops SCHÜNH., nom. praeocc.)and Oenassus Pasc. Cneorrhinus ScHôNEH. differs in having the rostrum separated

239

from the head by a deep furrow and the intermediate segments of the abdomen are all equal; white Atactogenus TOURN. may be distinguished by the very shallow apical emargination of the ros- trum and in having the intercoxal process of the abdomen angu- lated and narrower than the hind coxæ.

Embolodes sternalis sp. nov.

Niger, supra squamis parvis sparsis fuscis indutus, infra maculis tribus utrinque et squamis magnis albidis in pro-, meso- et meta- sterno; femoribus posticis macula alba versus apicem ornatis. Caput rugoso-punctulatum, fronte lata, in medio sulcata; rostrum supra planum æquum, confertim striolato-punctatum. Prothorax vix (d') aut evidenter (©) transversus, lateribus a basi ultra medium subparallelis, dein angustatis, supra undique punctis confluentibus confertim obsitus. Elytra subsulcata, sulcis foveolis magnis pro- fundis instructis, interstitiis anguslis, setis depressis sponsim obsitis.

2, Dereodus reticollis sp. nov.

Niger infra albido-, supra cervino-squamosus ; prothorace vittis quatuor indistinetis cinereis; elytris maculis numerosis cinereo- _albidis ornatis. Caput orbe oculi parum elevato; rostrum antice valde angustatum; prothorax non aut vix transversus, lateribus rectis fere parallelis; elytra elongata, basi non elevato-marginata, selulis #ægre perspiciendis; tlarsorum articulus secundus non transversus.

3. Isaniris cognatus sp. nov.

Niger, minus dense viridi-squamosus, setis pallidis erectis sparsim obsitus. Rostram latitudine basali non longius, ad apicem minus dilatatum, scrobibus interne sinuato-approximatis. Antennæ articulo primo funiculi quam multo longiore, quam longiore. Prothorax lateribus rotundatus, granulis minus dense et prope basin utrinque tubereulo dentiformi subdorsalt munitus. Elytra elliptica, rugulose subserialim punctata, interstitiis granulis depressis sparsim instruclis.

4. Systates calcaratus sp. nov.

Niger, elytris maculis pallidis subconfluentibus ad latera et ad basin et fasciatim pone medium ornatis. Caput in medio profande

DE

240

sulcatum ; antennæ scapo modice valido, funiculi articulo primo quam fere duplo longiore; prothorax valde transversus, lateribus rotundatus maxima latitudine pone medium, apice quam basi multo angustiore; elytra ad basim constricta, angulo externo acute producto, striis punclis magnis transversis instructis, interstitiis angustis nec granulatis, setis brevibus erectis adspersis; tibiæ posticæ in interne in medio dilatatæ, versus apicem profunde sinuatæ et pilis longis fimbriatæ, angulo apicali externo spina longa armato.

o. Systates rudis sp. nov.

Niger, undique minus dense brunneo-squamosus et setis longis erectis obsitus. Funiculus articulo primo breviore; prothorax apice quam basi vix angustior, maxima laltudine in medio; elytra in utroque sexu magis elongala, interstitiis angustioribus, setis evidenter longioribus et crebrioribus; tibiæ posticæ in margine externo in medio curvato; cætera ut in diagnosi S. calcarati.

6. Platyonicus Neavei sp. nov.

Niger, infra subalbido-, supra dense cervino-squamosus, squa- mulis pallidis interdum immixtis; elytris macula mediana communi magna obscuriore, sæpissime plus minus ad suturam obsoieta, lateribus inflexis postice cinereis. Fronte canaliculata ; rostro elon- gato, non aut vix sulcato; antennarum scapo comparate tenui, parum curvato; prothorace lateribus rotundatis, in medio profunde canaliculato, utrinque pulvinato-elevato, ad basin utrinque im- presso; elytris ovatis, humeris rotundato-rectangulatis, confertim regulariter punctato striatis, striis 18 plus minus undulatis, 10° et 11° in parte apicali tantum videndis, interstitiis æque elevatis, tuberculo parvo in prope apicem, setis brevissimi subdeclinatis; tibiis posticis («j') ad apicem profonde excisis.

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ON THE METAMORPHOSES AND ANATOMY OF THE REDUVIID BUG SYCANUS CROCEOVITTATUS Dour.

by J.-C.-WV. Kershaw (communicated by G.-W. KIRKALDY)

[The genus Sycanus forms one of a small group of Zeline genera, characterized, among other things, by the long, slender head, which is unarmed above or laterallv, by the non-tuberculate mesopleura, and by the laterally dilated abdomen. Ofthese, Sycanus is distinguished by the unarmed pronotum, and by the presence of a process (or at least a tubercle) on the scutellum. S. croceovittatus is characterized by the immaculate black pronotum, by the orange- yellow apical half of the corium, and by the long, suberect, apically bifid scutellar spine.

So little is known of the metamorphoses of the Reduviidæ, that Mr. KersHAW’s memoir is a valuable contribution to the Biology of the Hemiptera. On account of the above mentioned lack of

knowledge, comparative remarks would be of little use.] GW

Sycanus croceovittatus Donrx. (1) is common in South China and is also found in Burma. In China it frequents valleys and hill-sides covered with serub and jungle. The adult colouring of both sexes is shining black, with an orange-vellow patch across the middle of the tegmina. It requires careful handling, as itis very quick in inflicting its very poisonous stab with the setæ, the wound quite numbing the hand and even the arm for several hours, whilst it is more painful than the sting ofthe large Chinese Wasps. The pairs couple more than once before the female com- mences laying; once fertilized, however, she constructs at least four oothecæ, at intervals of about a week, without coupling again, though the male is often anxious to do so.

The egg is complete with thick, chitinous, inner cap or stopper (figs. 4a and 5) and outer, thin and flexible reticulated tubular cap whilst in the ovary. The upper edge of the outer cap, however, is smooth and even, the ragged fringe being the

(1) I am obliged to Mr. KirkALnY for the identification of this species.

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result of the working of the genital styles as the slight effusion of colleterial fluid, which flows over the eggs and cements them, is drawn out and broken off at the top, before a fresh egg is excluded. '

The ootheca is made as follows : the insect rests on the leaf or bark, back downwards, and the first egg is excluded partly, the

base or lower end adhering to the bark ; the apex of the abdomen is then withdrawn, leaving the egg standing upright. The apex of the abdomen is now brought to the base of this egg, and the next egg partly excluded, and affixed to the bark, and the apex of the abdomen slowly drawn up (or away), sliding along the side of the first egg till it reaches. the top, when the genital styles are opened and shut quickly a few times as the colleterial fluid is cut or broken off, leaving the ragged fringe on the outer cap of the egg (fig. 8b). The colleterial fluid is applied at the base of an egg whilst being excluded, and follows the gesital styles up over the op of'the egg. When an egg on the outside of tle ootheca is to be laid, the tip of the abdomen is brought to the top of the nearest egg already ; laid and colleterial fluid poured on Fig. 8. it; the tip of the abdomen is then

brought slowly down the side of the

ego to its base (bringing the colleterial fluid down, adhering to the genital styles) and then moved a little way along the surface of the

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je” rk, moved back again and the egg exeluded as usual. Thus along the outer edge of the ootheca a little strip of colleterial material with a

= broad base where it adheres to the bark, inclines towards and runs

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up to the top of each outside egg, each strip slightiy overlapping the next one (fig. 7e, d, e). And thus is formed the outer wall (lig. 2f) of the ootheca. In placing the eggs, the insect works from side 10

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centre of the ootheca, then moves the tip, of the abdomen to the far side and works to the centre; then moves it to the near side and works to the centre, and so on. The colleterial fluid is almost

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colourless, but soon turns the colour of shellac on exposure to the air. Ân average ootheca, containing say 160-170 eggs, takes about three hours to make.

The eggs being all laid and the surrounding wall of the ootheca

consequently complete, the insect begins to thicken the wall in the

following manner : standing right against the ootheca and some times over it, the insect draws the end of the tibia and the larsus of the hind leg between the genital styles, ät the same time emiting a little colleterial fluid. The middle leg is then shifled back wards and the end of the tibia and the tarsus of the hind leg scraped over the femur of the middle leg. The hind and middle legs now move into their natural positions at rest, and the tarsus of the fore leg scrapes the colleterial fluid from the femur of the middle leg and applies it to the wall of the ootheca, smearing on the fluid from the base upwards, and gradually working right round the ootheca, laying on the fluid with the tarsus as à bricklayer spreads mortar (fig. 10 shows the legs of the left hand side in their different positions whilst the insect is thickening the wall). The insect generally uses the legs of each side alternately, but somelimes uses the tarsi of both fore tarsi together. When collecting the fluid from the femur of the mid- dle leg, she rubs the tarsus of the fore leg up and down from the base of the femur outwards about halt-a-dozen times, not touching the femur on the back or return stroke. The thickening of the outer wall occupies the insect for about another three hours. As with other Bugs, the Mantis, etc., one may know when the female is ready to lay, as she walks about restlessiy touching various surfaces with the tip of the abdomen, lo see if they are suitable places to oviposit, and she usually takes à long time to make up her mind.

The eggs are dark shiny-brown in colour, but the beautifully reticulated outer cap or cylinder, enclosing the inner cap or Slopper, is almost colourless. The stopper 1s hollow, but the cavity, large and funnel-shaped at the top, rapidly narrows to the bottom, where the micropyle is probably situated. The neck of the stopper (fig. 6) in section is penta- or hexagonal, the ribs rising from the circular base and working out into the top or bell of the stop- per. The eggs become reddish before hatching.

The eggs hatch in about 14 days. The newlv hatched nymphs are orange, the legs and antennæ red-brown. The long «neck » (epicranium) of the adult is, in these newly hatched nympbs, hunched into a more or less conical hump, on the top whereof sits

Fig 6.

= the cap when the embrvo is in the egg (fig. 9); itis by the pressure RS pe of this hbump that the nymph pushes off the cap of the egg whenit £ &:

emerges. Some of the nymphs feed before the first moult; most of them do not. After feeding, the abdomen becomes swollen, globular

Hipeorse

and dark greenish-brown, owing to the liquid imbibed showing through the delicate cuticle. In the second instar, the general colour, including that of the head, is orange as before, but much of the abdomen dorsally is dark brown. The hump on the neck is also smaller, the neck having lengthened. {n the third instar there is little difference again in form or colour, but the hump is still smaller ani the neck longer. {n the fourth instar there is still less of the hump on the neck, which has again lengthened ; the tegmina appear as small black patches, but the head and pronotum are still orange, and the rest of the colouring much as before; but with

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more dark brown or black on the abdominal tergites. During each

moult the whole head of the nymph is doubled up under the thorax; just as it is in the embryo in the egg, when ready to hatch.

The nymphe in all instars have an odd habit of rubbing one leg on another, very much as the adult female does when thickening the wall of her ootheca. Like other bugs, they clean the proboscis by taking it between the tarsi of the forelegs, and drawing them from the base to the tip of the-proboscis, a few times in succession.

In the fifth instar the clouring is still much the same, but there is rather more black on the abdomen; the tegmina are larger and cover the anterior part of the abdomen,

and are nearly black. The legs in this ee / inslar are pale vellowish-brown with " À VAN

black markings, especially on the fe- mora ; the | asal segments of the antennæ are marked with black and pale vello- wish-brown; the terminal segments are wholly pale yellowish-brown, except for a small black marking at the base, near the articulation. The expansion dorsally of the sternal plates of the abdomen is noticeable in this instar.

Directly after the fifth and final moult, the general clour is pale orange, the dorsolateral expansions of the abdomen clourless and semitransparent, and margined finely with black. A black median line on the sternites, and à black triangular marking on each ventral segment on each side, the apex merging in the median

black line. Legs very pale, with two small black mar, Kings round the femora. Tegmina pale orange at the base, shading into paler yellow. Eyes black. The colour of the freshly moul- ted adult js in fact the same as that of the last nympbhal instar, and the bug does not attain full adult colou- ring for some four hours, the last parts to become black being the coxæ of the fore legs.

The small, chitinous, bifid process on the scutellum (fig. 17), hard and black in the adult, is, during the last nymphal instar, a soft and tubular invagination of the cuticle, and is entirely concealed within the thorax; as soon as the old skin of the thorax splits, this process is suddenly protruded by blood-pressure, very much as the

Rio er:

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osmeterium of a Papilio-larva is exserted. It is at first soft, flexible and pale orange. The dorsolateral expansions of the ventral and dorsal abdominal plates are but slightly indicated in the last nymphal instar; during the final moult they expand visibly.

The testes of the male are entire!ly separated from each other, and lie one on each side of the abdomen, with the coils of the tubular stomach separating them. They are bright red, large and globose.

The female has 8 tubes in each ovary (OV. fig. 11). The urinary tubes (UT) are 4 in number, bulbous at their bases, where they open into a large globular cæ- cum (C), just before the short rectum (R). The cæ- cum is usually of a dark purplish clour, the urinary tubes white. The 2 ovaries unite by long curved ducts with the common oviduct (OVD). Just behind the Junction of the common oviduct with the bursa co- pulatrix (BC) is the sper- matheca (SP), consisting of two small diverticula, uni- tüing at their bases on the anterior dorsal surface of the bursa copulatrix. This latter consists of a more or less bilobed, large and se- michitinous arc, the poste- rior portion including the vagina and genital orifice. Though I have termed it bursa copulatrix, it perhaps functions also as a reservoir for eggs at the time of ovipositing. Opening dorsally into the posterior part of the bursa (or vagina) are two large, tubular colleterial glands (CG), uniting in .a common duct at their ba es. These glands lie one on each side along the abdomen, and at the time of egg-laying are pale yellowish.

The following are the data for seven specimens :

Eggs laid. 2, "2e Re EAtIoUS 29 1908. Eggs hatched "2726 September des FirSt MOUSE ERREREe » 19» SeCONd. - »:. M TACMEENRe » AU D THEME D:1 4, MT OMR DCiobre TRES Fourth » ES TS » 18

Fifth » (to adult) . UT NOVEMOErE GTS

_ Thus the eggs hatchin about 14 days, and the first moult occurs in about six days; the remaining moults at intervals of about 10 days, except the last moult; the last nymphal instar occupying about 20 days. The whole period from the laying of the egg to the adult bug is thus about seventy days.

EXPLANATION OF FIGURES.

. Ootheca, natural size (side and top views).

. The same enlarged, side view (f outer wall).

. Plan of ootheca, enlarged.

. An egg and cap, outer reticulated cap removed ; enlarged (a cap). . Cap, enlarged.

. Section through neck of cap, enlarged.

. Transverse section through ootheca, enlarged.

c, d,e, = strips forming outer wall.

8. Longitudinal section and exterior view of egg, enlarged.

b outer reticulated cap.

9. Nymph as it appears in the egg the day before hatching, showing the position of the cap on the hump of the epicranium. Egg-shell #of shown, only cap, broken off at top. Enlarged.

10. Diagram of bug, showing legs ot left side when thickening the wall of the ootheca. Enlarged (Dotted lines show legs in other positions.) 11. Genital organs of the female.

A = Anus; BC Bursa copulatrix and vagina; C Cæcum; CG Colleterial glands ; GS Genital style; OV = Ovary; OVD —common oviduct ; R Rectum; SP Spermatheca; ST Stomach,; T Thorax; UT = Urinary tubes,

12. Nymph just hatched (first instar). 13. Nymph of second instar. 14. Nymph of third instar.

15. Nymph of fourth instar.

16. Nymph of fifth instar.

17. Adult male, after fifth (and last) moult.

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RHYNCHOTEN VON CEYION,

sesammelt von Dr. WALTER HORN,

bearbeitet von &sustav BBreddin, Oschersleb. n.

Mit 27 Figuren im Text.

Far. CAMEGLE DE:

Subfam. PLATASPIDINÆ.

Brachyplatys cingalensis SrAL. Nalanda, Kandy.

Brachyplatys Vahli Fas. Nalanda, Kandy.

Brachyplatys subæneus \WEsrw.

Putlalam.

Coptesoma 12-punctatum GER. Nalanda.

Coptosoma ceylanicum DoHRx. Nalanda.

Coptosoma sabulicolor n. spec.

. Kôürper oben mässig stark gewülbt, unten flach, annähernd kreisraund; die Seiten hinter den Schullerecken nur sehr wenig erweitert. Oberseite ockergelb, mit groben, vielfach zusammen- fliessenden pechschwarzen Sprenkeln.

Kopfähnlich wie bei Brachyplatys gebildet, mit den sehr deutlich transversalen Augen fast 2/5 der hinteren Pronotumbreite ausma- chend und fast doppelt so breit als die Länge des Kopfes beträgt. Der vor den Augen liegende Kopfteil kaum so lang als der Längs- durchmesser des Auges, sehr breit, flach gerundet; die Juga vor dem Ende der Clypeus Kkurz zusammenstossend. Abstand der Ocellen von den Augen etwa dreimal so weit als der Querdurch- messer eines Ocells. Kopf hell ockergelblich, Oberseite nicht gespreukelt; der Hintersaum des Scheitels, der nach vorn einige Zacken aussendet, die Basis des Clypeus und die Aussenrandlinie der Juga pechschwarz oder pechschwärzlich.

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onotum ohne jeden transversalen Linieneindruck, ockergelb, mit feiner, undeutlicher Punktierung und groben, vielfach zusam- menfliessenden pechschwarzen Sprenkeln, die den Vordersaum und gedoppelten Seitenrand freilassen. Der schmale Vorderrand, die die Randlinie der Seilenrandes und die durchlaufende feine Linie, die Randlappen des Pronotums abtrennt, pechschwarz; die wellen

fürmigen Cicatrices pechbraun.

Schildchen mit weitläufiger, deutlicher Punktierung und, wie das Pronotum, pechschwarz gesprenkelt. Eine abgegrenzte Basal- schwiele ist nicht vorhanden, dagegen ist das transversale Run- zelfeldchen im Basalwinkel des Schildes deutlich, hinten durch eine feine schwarze Linie abgegrenzt; auch die schmale Randung des Schildchens ist pechschwarz. Der apicale Schildrand in der Mitte beim j nur sehr flach stumpfwinklig-gebuchtet.

Unterseite nebst Beinen, Schnabel und Fühlern sauber ocker- gelb; die Mitte der Vorderbrust, sowie die Mittel- und Hinterbrust pechschwarz, matt. Bauch glänzend, unpunktiert, das mittlere Drittel pechschwarz, schmale schwarze Strahlen lings der [ncisuren nach auswäürts sendend. Die kleinen submarginalen Längsfurchen des Bauches und die Pseudoineisuren (wenigstens innen) pech- braun. Die Schienen oberseits gefurcht.

Lüng 3 3/5 mill.

Negombo.

In der Kopfform dem C. contectum MoNrp. und seinen Ver- wandten nahestehend; Habitus eines kleinen Brachyplatys.

Coptosoma punctatissimum n. spec.

©. Kôürper hinter den Schultern sich nur sehr wenig verbrei- ternd. Oberseite ockergelblich, von dichter und verhältnismässig grober, pechschwarzer Punktierung stark uneben und daher nicht sehr stark glänzend.

Kopf ziemlich klein, mit den Augen etwa 1/4 so breit wie das Pronotum und nicht ganz doppelt so breit wie der Kopf in der Mitte lang. Der vor den Augen liegende Kopfteil kürzer als der Lüngendurchmesser der Augen, mit nach vorn stark konvergie- renden, fast geradlinigen Seiten und gerundet-gestutztem Endrand. Clypeus durchlaufend, nach vorn allmählich verschmälert, ein wenig kürzer als die Juga. Die [nnenränder der mittelgrossen Augen annäühernd parallel; der Abstand der Nebenaugen von den Augen nicht grôüsser als der Querdurchmesser eines Ocells. Ober- seite der Kopfes pechschwarz; die Juga fast bis zum Hinterrand der Augen und ein Mittelstreif der Scheitels ockergelb; der

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIll, 2 VII 1909. 17

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Aussensaum der Juga schwarz. Fübler kurz und dick, behaart; das 2. Glied kaum linger als breit; das dick spindelige 5. Glied das längste.

Pronotum ohne jeden Quereindruck; die Lappenanhänge des Seitenrandes weder durch eine Linienfurche noch durch die Färbung von der Scheibe des Pronotums abgeselzt und bis an den Rand stark und dicht punktiert. Die grobe, dichte Punklierung bildet verfliessend Nebelfleckchen, zwischen denen zablreiche glatte gelbe Fleckchen frei bleiben; der fast unpunktierte Vorder- saum der Halsschildes vor den pechschwarzen Cicatrices erscheint ein wenig heller gelb; dicht hinter den Cicatrices je eine schmale und wenig deutliche wurmartiz; gewundene gellie Querrunzel.

Schildchen wie das Halsschild punktiert und gezeichnet, die Pasis ohne eine abgegrenzte Schwiele. Auch ein runzelformiges Trañsversalfeldchen in den Grandwinkeln des Schildehens ist nicht abgegrerzt und eine abgesetzte Randung ist an den dicht punk- tierten Schildseiten nicht erkennbar.

Brust mattschwarz, die Randerweiterung des Pronotums gelblich. Bauch mässig glänzend, pechschwarz, nahe dem Aussenrande stark gewôlbt und daselbst von starker Punktierung und kurzer Läüngs- runzelung uneben; jedes Segment Jederseits mit zwei keilfürmigen, rostgelben,verwaschenen, braungesprenkelten Submarginalflecken, die auf den mittleren Abdominalsterniten hôüchstens 1/6 der Bauch- breite einnehmen. Der durch Kkurze Längsfirchen abgegrenzte Bauchrand weisslichgelb, unpunktiert, an den Incisuren von pechschwarzen Grübchen unterbrochen. Beine gelb, das Schenkel- ende (besonders unterseits) und die Schienenbasis (besonders oberseits) leicht gebräunt; die Schienen oberseits gefurcht.

Linge 3 1/2 mill.

Anuradhapura.

Diese kleine Art ist mit C. arenarium WALK. nabhe verwandt und gehôrt zur Gruppe x des SrAL’schen Uebersicht.

Coptosoma cribrarium F418. Anuradhapura, Nalanda.

Coptosoma subeburneum n. spec.

?. Grüsse, Wôlbung und Kürperform des C. cribrarium, jedoch die grüsste Breite der Schildchens etwas geringer als dort, der Hinterrand der Schildchens weniger gestutzt als bei C. cribrarium, über einem stumpfen Winkel sehr breit gerundet, und das hintere

_ Drittel des Schildchens etwas gleichmässiger und weniger steil nach hinten abfallend als bei jener Art. Kôrper glänzend, oben und unten weisslich, oberseits mit pechbrauner Punktsprenkelung. Kopf ziemlich klein, etwas mehr als 1/4 so breit wie die grüsste Breite des Halsschildes und etwa 2/3 so lang wie mit den Augen breit. Die Augen ziemlich klein und wenig hervorstehend, mit stark nach vorn divergierenden Innenrändern; der zwischen ihnen belegene Teil der Stirn etwa dreimal so breit als der Querdurch- messer der Auges. Abstand der Ocellen vom Auge nur zweimal so gross wie der transversale Durchmesser des Ocells. Der vor den Augen liegende Kopfteil etwas länger als der longitudinale Augen- durchmesser, breiter als C. cribrarium, die Seitenräinder fast gerad- linig nach vorn convergierend, die Spitze gerundet. Die äussersten Spitzen der Juga berühren sich vor dem keilfürmigen, von geraden Nähten eingeschlossenen Clypeus. Kopfoberseite unpunktiert; der schmale Basalsaum, der an den Ocellen zwei Zacken nach vorn sendet, pechschwärzlich; die Nähte und die Spitze der Clypeus pechbräunlich; der Aussenrand der Juga nicht geschwärzt,

Pronotum durch eine sehr deutliche, leine,schwarzgefärbte, etwas geschwungene Linienfurche transversal geteilt; das vordere Feld hellfarbig, mit einigen Gruppen äusserst feiner, verwaschen pech- brauner Pünktchen; der sehr deuiliche, wulstartige Vorderrand der Pronotums durch eine feine schwarze Linienfurche abgegrenzt, welche, nach hinten und aussen umbhiegend, die feine schwarze Linie bildet, die den Randlappen von der Scheibe des Pronotums abgrenzt aber den Rand der humeralen Einbuchtung nicht ganz erreicht. Diese Randlappen des Pronotums flach, gerundet-gestutzt. In der Cicatricalgegend jederseits zwei kurze, verwaschen pech- braune, gerade Linien (die innere transversal, die äussere schief von aussen-hinten nach innen-vorn verlaufend). Der hinter der transversalen Linienfurche liegende Pronotumteil, mit sehr deut- lichen, mehr oder weniger dichten, pechschwarzen Sprenkel- punkten, die vielfach verfliessen und einen Mittelstreif des Hals- schildes frei lassen.

Schildchen wie die Hinterhälfte des Pronotums punktiert; die Sprenkelpunkte verfliessen wenig hinter der Mitte des Schildchens zu zwei transversalen pechschwarzen Nebelflecken; kleinere Flecken derselben Art auf den submarginalen Buckeln der hinteren Schild- chenhülfte; nahe den Spitzenrand des Schildchens verdichtet sich die Sprenkelpunktierung zu fast netzartigen Zeichnungen. Basal- schwiele des Schildchens breit, durch eine feine, schwärzliche Linienfurche scharf abgegrenzt, wie die Scheibe des Schildchens gesprenkelt; nahe den Aussenwinkeln bildet jederseits eine unpunktierte Stelle einen viereckigen, wenig auffallenden Flecken.

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Die transversale Runzel in den Basalwinkeln des Schildchens einfarbig, ununterbrochen in die Randschwiele des Schildchens umbiegend.

Das Meso- und Metastern, sowie die Gegend des Evaporaltivap- parats matt, pechschwarz. Bauch glinzend, unpunkliert, mit pech- schwarzem Mitteldrittel, das lings des Vorderrandes der Segmente schmale Strahlen nach aussen schickt. Die helle Zeichnung der Seiten hängt mit dem gleichgelärbten Aussenrand der Bauches zusammen und bildet grosse Strahlenflecke. Pechschwarz sind in diesen nur die feinen Pseudoincisuren und die runden Hôfchen um die Drüsenôffnungen des Bauchrandes; die ventralen Stigmen selber hellfarbig. Submarginale Längsfurchen der Abdominalster- nite wie bei C. cribrarium. Schienen oberseits deutlich gefurcht. Basite des 8. und besonders des 9. Abdominalsegments heim Q sehr stark transversal.

Länge 4 1/3 mill.

Nalanda.

Aus der nüheren Verwandtschaft der C. cribrarium (Gruppe qq. STÂLS).

Coptosoma nobile Donrx.

Beschreibung der Type (1) :

©. Das typische Stück ist offenbar noch nicht vüllig ausgefärbt und zeigt auf dem Pronotum und in den Zeichnungen der Schild- basis eine rütlich pechbraune Färbung.

Der Kopf etwas breiter und grüsser als bei C. caudatum MoxTrD.; die inneren Ränder der gelben Jugaflecke reichen bis an die Naht zWischen Clypeus und Jochstücken und sind einander parallel (nicht nach vorn convergent); der fast gleichbreit durchlaufende Clypeus pechschwarz, gegen Ende bräunlich; in der pechschwarzen Basalhälfte der Kopfoberseite ein rhombisches gelbes Langs- fleckchen hinter der Basis des Clypeus.

Die Punktierung des Pronotums weitläufig und fein, aber auch auf dem hinteren Drittel der Pronotums noch erkennbar.

Die pechbraune Sprenkelpunktierung des ockergelblichen Schild- chens vielfach verfliessend und im Enddrittel des Schildchens 3 mittelgrosse pechbraune Flecken einschliessend (: jederseils einen rundlichen auf den hinteren, submarginalen Schildbuckeln und einen pfeilspitzenformigen in der Mediane). Die unpunktierte, hinten von einer durchlaufenden Furchenlinie umrandete Basal-

(1) Die Untersuchung des typischen Stückes wurde mit durch Herrn Dr H. Dour freundlichst gestattet,.

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schwiele ist hellgelb; ein ziemlich schmales medianes Band, die spitzwinkligen Aussenwinkel und dazwischen (und von beiden gleichweit entfernt) je ein freies transversales Fleckchen pechbraun. Die Basalschwiele wird hinten von einer ziemlich schmalen (1) pechbraunen Binde gesäumt, die nahe der Mediane am breitesten ist, sich nach aussen hin gleichmässig verschmälert und in der Gegend der Aussenwinkel der Basalschwiele spitz auslaufend ver- schwindet; vom Aussenrand des Schildchens bleibt diese Spitze weit entfernt. Der Hinterrand der Querbinde ist ausgebissen und unregelmässig begrenzt.

Bauchseiten mit ausgedehnten transversalen Doppelflecken von bellgelblicher Farbe.

Linge 4 mill.

Das j' der Einsammlung der Herrn Dr. Horx ist viel kleiner als das Weibchen (3 3/5 mill.) und zeigt auf dem schwarzen Pronotum den für diese Art charakteristischen grünlichen Erzglanz. Die bei der Type wohlentwickelte postcicatricale gelbe Querbinde ist hier trübe rôtlich und fast verloschen. Das lehmgelbliche Schildchen hat schwärzliche Zeichnungen um die Basalschwiele; auf der letzteren sind die transversalen Wische ausgedehnt und fliessen mit der verbreiterten pechschwarzen Medianbinde zusammen. Das pfeilspitzenformige Fleckchen vor dem Schildende fehlt hier.

Nalanda.

Coptosoma arciferum n. spec.

©. Aus der nächsten Verwandtschaft des C. caudatuim Moxrp. und von derselben Grüsse. Kôürper glänzend, tiefschwarz, mebr als die hintere Schildhälfte ockergelb, pechbraun gesprenkelt.

Kopf deutlich breiter als bei C. caudatuin, mit den Augen breiter als ein Viertel der hinteren Pronotumbreite. Die Augen merklich grôsser und mehr transversal als bei C. caudatum; der zwischen ihnen liegende Stirnteil weniger als doppelt so breit als der Quer- durchmesser des Auges. Der Abstand der Ocellen von den Augen kaum doppelt so gross als der Querdurchmesser eines Ocells. Der vor den Augen liegende Kopfteil kaum 50 lang als der longitudinale Durchmesser des Auges, einen breiten, ziemlich flachen parabo- lischen Bogen bildend und deutlich breiter und stumpfer als bei C. caudatum. Clypeus fast gleichbreit durchlaufend, vorn nur sebhr wenig eingeengt. Punktierung des Scheitels ganz flach und nur mikroskopisch erkennbar. Die Juga (ausser einer ganz schmalen

(1) In der Richtung der Kürpermediane gemessen.

schwarzen Randung) und ein rhombsches Stirnfleckchen gelb; das Clypeusende pechbraun. Se

Pronotum mit ganz schwachem, an den Seiten etwas deutliche- rem. Quereindruck und kaum wahrnehmbarer, weitläufiger Punk- ; tierung; die gelben Zeichnungen wie bei C. caudatum; der gelbe

Vordersaum und die Querbinde hinter den Cicatrices in der Mitte 3 nur schmal unterbrochen; das ockergelbliche, pechschwarz 34 gesprenkelte Fleckchen einwärts der Schulterbeule in Form eines à kurzen Läüngsbindchens. 740

Basalschwiele des Schildchens ziemlich breit, ganz gelb und nur 4 in der Mitte von einer schmalen Längsbinde unterbrochen (diese 3 3

Binde noch nicht 1/3 so breit als der gelbe Fleck jederseits), hinten durch eine, nur ganz in der Mitte undeutlich werdende, Linien- furche begrenzt. Hinten wird die Basalschwiele 2esäumt von einer glänzend schwarzen Querbinde, die weit schmäler als bei C. cauda- tum und in der Mitle nicht ganz so breit (1) ist wie an den Seiten; nahe der Mitte entsendet diese Binde jederseits einen kurzen zahn- fôrmigen Ausliufer nach hinlen; aussen erreicht die Binde fast den Aussenrand des Schildchens, ist (wie bei C. caudatum) daselbst serundet-gestutzt und lässt nur einen schmalen, gelben, fein pech- bräunlich punktierten Aussensaum frei. Der ganze hinter der schwarze Querbinde liegende Schildteil (mehr als die Endhälfte !) ockergelb, mit ziemlich groben und nur mässig dichten pech- schwarzen Sprenkelpunkten bedeckt, die nahe dem Spitzenrand feiner werden und den Saum des Schildchens selber frei lassen; drei ziemlich kleine Flecke der hinteren Schildhälfte (2 undeutlich dreieckige auf den hinteren Schildbuckeln und ein verkehrt herzformiger unweit der Mitte des Endrandes) pechschwarz. Die transversale Runzel im Basalwinkel des Schildchens deutlich, schwarz, mit gelbem Kern.

Unterseite des Kopfes und Propleuren rosthbräuntich ; der Rest der Brust pechschwarz, mit grau bereiften Seiten. Bauch gläinzend schwarz, mit spärlicher, feiner, kaïm wahrnehmbarer Punktierung. Der Bauchrand und transversale (beim 3-5 Segment jederseits etwa ein Sechstel der Sternitbreite bedeckende) Submarginalflecken des Bauches hellgelb. Die kleinen submarginalen Längsfurchen des Bauches und die Incisuren schwarz; die Pseudoincisuren, soweit sie im bhellen Bauchsaum liegen, bräunlich. Beine und Fübhler ockergelblich; Glied 4 und 5 der letzleren schwarz; das Basaldrittel des 4. Gliedes rostbräunlich.

Länge 4 mm.

Nalanda.

1) In der Richtung der Kôrpermediane gemessen.

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In der Kopfbildung aber nur in dieser erinnert die Art mehr an C. nobile als an C. caudatum, doch ist der vor den Augen liegende Kopfteil hier noch ein wenig kürzer und deutlich flacher gerandet. Die Innenränder der gelben Jugaflecken sind einander im ganzen parallel (bei C. caudatum nach vorn convergent). Von C. nobile unterscheidet sich dit Art leicht durch die ganz obsolete Punk- tierung des Pronotums, die tiefschwarze, des grünlichen Erzglanzes entbehrende Färbung des Halsschildes und durch die abweichende Gestalt der scharfbegrenzten, tiefschwarzen Querbinde hinter der Basalschwiele des Schildchens. Von C. caudatum ausser durch die abweichende Zeichnung des Schildchens auch durch dessen viel grôbere und weitläufigere Punktierung unterschieden.

Coptosoma Cardoni Monrp. var. depauperatum nov.

cd. Dem C. siamicum Warx. in Bau, Farbe und Zeichnung sehr : ähnlich, doch erheblich grüsser, mit deutlich grôberer, aber nur wenig Wweitläufigerer Punktierung der Oberseite und einem leichten grünlichen Metallschimmer. Die Ränder des etwas breiteren und kürzeren Kopfes convergieren nach vorn stark ; der Vorderrand ist deutlicher gestutzt; der Clypeus ist durchlaufend, wird aber vor seinem Ende durch die zasammengebogenen Spitzen der Juga stark eingeengt; die gelben Flecken der Juga etwa wie bei C. siamicuin.

Der gelbe Vordersaum des Pronotums ist in der Mitte nur sehr schmal unterbrochen und biegt an den Seiten deutlich in die gelbe Submarginalbinde des Seitenrandes um; die letztere ist, ähnlich wie bei C. siamicum, von der gelbgefärbten, flachbogigen Rander- weiterung des Pronotums durch eine punktierte, schwarze, durch- laufende Linie abgegrenzt. Postecicatricale Scheibenflecken oder Binden fehlen, ebenso der, bei C. siamicum stets vorhandene, gelbe Längsfleck einwärts der Schulterschwiele.

Die spärlich und nur fein punktierte Basalscluviele des Schildchens ist ohne jede gelbe Zeichnung, ebenso wie das querrunzeläïhnliche Feldchen in den Basalwinkeln. Der ockergelbliche Saum des Schildchens ist hinten kaum breiter als an den Seiten und zeigt eine feine, aber deutliche pechbraune Punktierung. Bauchrand wie bei C. siamicum gezeichnet. Beine pechbräunlich.

. Genilalbecher deutlich etwas transversal, ohne die bei C. sia- micuim deutlich vorhandenen Runzeln, die etwa von der Mitle des Aussenrandes schief nach innen oben verlaufen.

Länge (£!) 3 mill.

Trincomalee.

Diese Form kommt in der Punktierung und in der Pronotum-

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zeichnung offenbar dem mir unbekannten festländischen GC. Cardon nahe und daher stelle ich sie als Varietät dazu. Da sie aber von ihr abgesehen von der ungefleckten Schildschwiele auch durch die erheblichere Grüsse abweicht, so bandelt es sich môüglicherweise um eine eigene Art.

RL AT

Coptosoma siamicum Warx. [= C. pygmœum Monrp.] mit var. orbiculus (1) Warx.

Von allen Fundorten reichlich.

Coptosoma indicum .Disr.

Trincomalee, Kanthalev, Kandy, Puttalam.

Subfam. SCUTELLERINÆ.

Scutellera perplexa \VESTWw. [Sce. nobilis Fab. auct.|.

Anuradhapura.

Scutellera brevirostris n. spec.

$. Kürper verhältnismässig kürzer und sehr deutlich breiter als bei Sc. perplexa WEsrw. und fasciata Pz. Bauchfurche sehr kurz, die Bauchmitte nicht erreichend; Schnabel den Hinterrand des 3. Abdominalsternits nicht überragend. Das ziemlich schlank cylindrische 2. Fühlerglied ist kaum merklich linger als die Hälfte des 3. Gliedes; das blattartig zusammengedrückte 4. Glied ist oberseits gefurcht. Die «. Genitalplatte ist ähnlich gestaltet wie bei Se. perpleæa aber nach der Spitze zu erheblich stärker verschmälert, von parabolischer (nicht halbkreisfürmiger !) Contour, der Spitzen- rand mit zwei entfernten kleinen Zahnspitzchen bewehrt (wie bei Se. perpleæa); die Platte ist querüber stark gewülbt, nahe der Basis transversal kräftig niedergedrückt, ohne Spur der bei Sc. fasciata vorhandenen medianen Furche.

Ziemlich stark glänzend, metallisch grünlichblau, mit folgenden schwarzen Zeichnungen : Medianbinde des Kopfes, die den Clypeus bedeckt und nur dessen Spitze frei lässt, jederseits davon auf der Stirn ein kurzer Lingshbindenfleck vor dem Ocellus, eine schmale,

(1) Nicht « orbicula », wie die Autoren schreiben !

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nach hinten wenig verbreiterte, durchlaufende Medianbinde des Pronotums und jederseits davon 3 Flecke (zwei grüssere, hinter einander geordnete, und ein kleinerer, runder, auf dem Schulter- buckel), ein schmaler Medianstreif des Schildchens, der, hinten schlank zugespitzt, gegen die Schildmitle hin verschwindet und drei Paare grôsserer transversaler, gerundeter Flecken, zwischen dem 2. und dem 3. Paare noch ein kleinerer dem Aussenrande genäherter Fleck und an der Spitze des Schildchens ein grosser subapicaler Fleck. Unterseite lebhaft glänzend, grünblau, wie die ganzen Schenkel und Schienen. Hüften und Bauch bellgelb; auf der Bauchscheibe 4 Paar schiefer, keulenfôrmiger, pechschwarzer Querbinden, die (mit der Randzeichnung des Bauches nirgends zusammenhängend) dem Vorderrande der Sternite 3, 4, 5, 6 folgen, sowie halbrunde, dem Bauchrande aufsitzende Flecke der Stigmen- gegend und ein grosser Mittelfleck des 7. Abdominalsternits schwarz; der Bauchsaum selber, der hintere Saum des 7. Abdomi- nalsternits und die Genitalplatte metallisch grün. Evaporativfeld der Metapleuren, Tarsen und der ganze Fühler schwarz. Länge : 15 1/2 mill. Kandy.

In der Kürperform gleicht diese schône Art eher einer kleinen Calliphara als einer Scutellera; von Brachyaulax, dem sich das Tier durch die Kürze des Schnabels und die geringe Ausdehnung der Bauchfurche nähert, unterscheidet es sich leicht durch den abweichenden Bau des Evaporativapparates, der vüllig so beschaffen ist wie bei Scutellera.

Chrysocoris marginellus \VESTWw. Habarana.

Chrysocoris stockerus Lix.

Anuradbapura, Dambulla, Kandy, Weligama,. Bandarawella, Negombo.

Hotea curculionoides H.<.

Anuradhapura, Mihintale. Subfam. GRAPHOSOMINÆ.

Podops bispinosa FA18.

Das vorliegende ist ein wenig breiter als die mir zum Vergleich vorliegenden Stücke aus Pegu, auch sind die Zähne an der Halsecke

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etwas kürzer und schwächer als bei letzteren. Die Länge des Zahnes an der Schulterecke variiert stark auch bei Stücken von demselben Fundort.

Matala.

Podops coarctata lag.

Puattalam. Subfam. CYDNINÆ. Lactistes mediator n. spec.

O4. Habitus einer mittelgrossen Cydnus-Art, etwa des C. indicus. Kôürper oberseits nur mässig glänzend, eifrmig, um die Mitte des Hinterleibs am breitesten; von dort an nach vorn bis nahe an den Vorderrand des Halsschildes gleichmässig und deutlich ver- schmälert. Kopf verhältnismässig lang, etwa so lang wie die Breite der Stirn mit einem Auge; der vor den vorderen Augenecken liegende Kopfteil länger als der hinter ihnen liegende, halbkreis- rund, in der Mitte nur ganz leicht-(fast unmerklich) eingekerbt. Der ganze vor den Augen liegende Kopfrand sehr deutlich auf- seschlagen, unbewehrt. Der Clipeus gleichbreit; an der Spilze plützlich verschmälert und von den sich kurz berührenden Juga- spitzen eingeschlossen. Die Oberseite des Kopfes mit grober, wurmformiger Runzelung, ohne Punktierung ; zwischen den Vorderecken der jeiden Augen eine gerade transversale Furchen- linie, die innen bis zur Clypeusnaht reicht. Die Mitte der hinteren Kopfhülfte ohne Runzeln und Punkte (1). Das cylindrische 2. Fübler- olied kaum kürzer als das spindelig-keulenfürmige 3. Glied; die beiden Endglieder des Fühlers unter einander etwa gleichlang. Halsschild mit nicht sebhr tiefer, aber immerhin deutlicher und ziemlich dichter Punktierung, die je einen grossen rundlichen Fleck auf den Cicatrices und den Hintersaum des Pronotums frei lässt. Schildchen ebenso dicht und noch etwas grüber punKtiert wie das Halsschild ; sein Spitzenteil etwas schmaler und zierlicher als bei Cydnus indicus. Deckflügel merklich feiner punktiert als das Schildchen; der Costalrand des Coriums in seiner ganzen Länge aderartig verdickt und mit 5 randstindigen Borsten bewimpert. Bauch unpunktiert, nahe dem Seilenrand mit flachen, gruben- arligen Eindrücken. Das mattschwarze Evaporativfeld ringsum scharf abgegrenzt, mit einigen Runzeln und verloschenen Punkten ; auf der Hinterbrust bleibt lings des Aussenrandes ein glattes, unpunktiertes Randfeld liegen, das unweit des Vorderrandes der

(1) Nur an gut gesäuberten Stücken sichtbar.

_ Metapleure einen spitzwinkligen Art nach innen entsendet. Auf _ der Mittelbrust sendet das Evaporativield nach aussen hin einen _ spitzwinkeligen, am Ende abgestumpften Lappen, der vom Hinter- rande der Mesopleure entfernt bleibt und den Aussenrand bei

weitem nichterreicht. Der Evaporativkanal verschmälert sich nach

Fig. 1. Lactistes mediator n. sp. Fig.2. Lactistes mediator n. sp. Evaporalivapparat der rechten Brustseile. Rechte Vorderschiene von innen gesehen,

der Spilze hin allmäühlich und trägt auf seiner Hinterseile ein deutliches, spitzes Hôrnchen. Vorderschienen flachgedrückt, von der Basis an gleichmässig verbreitert und an der Spitze ziemlich ? breit; der Aussenrand apicalwärts mit 6-7 gleichgrossen, plumpen, | kammartig gestellten Borsten bewehrt; die äussere apicale Ecke gerundet, über die Einlenkung des Tarsus hinaus nicht sehrdeutlich lappenfürmig vorgezogen. Färbung tiefschwarz; die Membran pechschwärzlich; Tarsen rostgelblich, das Ende verwaschen pech- braunlich. | Länge 5 2/3 (ÿ)-6 1/4 (©) mill; grôsste Breite 3 1/5-3 3/5 mil. Bandarawella.

Cydnus scutellatus Donrx. (1).

© In der Kôrperform ähnlich dem C. indicus Wesrw. aber merk- lich grôsser und durch das fast vôllige Fehlen der Punktierung auf Kopf, Pronotum und Schildchen leicht zu unterscheiden. Kopf verhälinismässig grüsser und breiter als bei C. évdicus, der Kopt- rand vor den von oben gesehen kleinen Augen annähernd halb- kreisfürmig geschnitten, innerhalh des schmal aufseschlagenen

(1) Die Untersuchung der Type dieser verschollenen Art wurde mir durch Herrn Dr H. Dourx freundlichst gestattet.

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Randes jederseits des Clypeus mit etwa 14 anscheinend gleichlangen

(am typischen Stück sind nur die inneren unddie äusseren erhalten), lang zugespitzten Dornstiften bewebhrt. Der Clypeus fast gleichbreit durchlaufend, gegen die Spitze bin nur wenig verengt und nahe dem Ende mit 2 Dornenstiften bewehrt. Oberseite des Kopfes glatt und blank, ohne Runzelung und nur in der Aussenecke der Juga vor den Augen mit Spuren einer ganz undeutlichen Punktierung; die typischen Borstenporen sämtlich sehr gross, die Ocellen auffallend klein. Fühlerglied 2 und 3 gemeinsam mässig keulig verdickt und unter einander etwa gleichlang ; Glied 4 aus zierlich fadenformiger Basis keulig-spindelig verdickt, etwas länger als Glied 3; das spindelige 5. Glied etwa gleichlang mit Glied 3. Prono- tum an den Seiten und hinter der Mitte mit sebhr spärlichen und nur ganz feinen und wenig bemerkbaren Punkten, sonst glatt und olänzend ; parallel dem Vorderrande eine unregelmässige Querreihe ebensolcher feiner Pünktchen; 6 grôüssere Borstenporen auf der Scheibe, wie immer. Pronotumrand jederseits mit etwa 20 Wimper- borsten (am typischen Stück fast sämtlich ab- gerieben), die in der Vorderhälfte des Ran- des weit dichter stehen als in der Hinterhälfte. Schildchen längs des Aussenrandes mit einer eimgedrückten Reïhe feï- ner Punkte, die hinten vor dem Spitzenteil und vorn hinter den leicht schwielig Konvexen Schildwinkelne plôtzlich abgekürzt ist. Die Schei- A A be des Schildchens mit Ev.poralivapparat der rechten Brustseite. ganz vereinzelten und sehr feinen Punkten, sodass das Schild bei flüchtigem Betrachten unpunktiert erscheint. Corium und Clavus mit gleichmässiger, mässig starker, ein- facher Punktierung; der Costalrand mit 6-7 Borstenporen. Das mattschwarze Evaporativfeld der Hinterbrust und der Mittelbrust vollkommen eben und ohne jede Runzelung oder Furchung, überall scharf abgegrenzt, lings des Aussenrandes der Hinterbrust einen annähernd gleichbreiten, glatten und ganz unpunktierten Streif liegen lassend. Auf der Mittelbrust sendet das Evaporativfeld einen etwa gleichbreiten Ast längs des Hinterrandes der Pleuren

bis an den Aussenrand der Brust aus. Der Evaporativkanal endet aussen in einem grossen, rundlichen, der Brust fest aufliegenden Lappen. Abdominalsternite (1) mit spärlicher, nicht starker Punk- lierung; die vorderen Stlernite mit dichteren, längsstrichelartigen Punkten; die Bauchmitle (das mittlere Drittel) unpunktiert.

Schwarz bis pechschwarz, ziemlich glinzend; Membran pech- braunlich ; Fübler und Tarsen rostbräunlich.

Länge 7 mill; Schulterbreite 4 mil.

Cydnus indicus \Vesrw.

Bandarawella, Puttalam.

Cydnus varians FA48.

Nalanda, Weligama.

Macroscytus foveolus DALL.-SiGN.

Die Oberseite bei gut erhaltenen Exemplaren mit leichtem Erzschimmer.

Die Distantsche Bemerkung (in Blanford, Fauna of Br. Ind. Rhynch. I, p. 97) : &a species to be recognized by the foveate pronotum » ist irreführend. Beim (' ist das Pronotum nahe dem Vorderrande transversal ganz unbedeutend niedergedrückt (nicht : « foveate »!); beim © istes daselbst vüllig eben ! Die Borstenpunkte sind hier nicht wesentlich anders als bei den anderen Arten der Gattung.

Anuradhapura, Matala, Puttalam; Nord Ceylon (m. Sammlung).

Macroscytus brunneus FA8.

Auffallend kleine Stücke (6 3/4-7 mill.). Matala, Bandarawella, Puttalam, Negombo.

Geotomus pygmæus DALL. (2).

Puttalam, Weligama.

(1) Das Abdomen ist am typischen Stück mit Klebstoff angesetzt, gehürt aber anscheinend ursprünglich zu dem Tier.

(2) Das von A. Donrx unter dem Namen Geotomus elorgatus von Ceylon ange- gebene Tier gehürt vermutlich zu obiger Art.

Geotomus subrotundus n. spec.

9. Dem G. pygmœus DALL. sebhr ähnlich und leicht mit ihm zu verwechseln, aber durch seine breitere, rundliche Gestalt, die stirkere Wôlbung und den grôsseren Glanz seiner tiefschwarzen | Oberseile, das Fehlen der Punklierung längs des Pronotum- "4 vorderrandes, sowie durch den abweichenden au des Evaporativ- ; apparates zu unterscheiden. |

Die ziemlich stark gewülbte Kopfoberseite mit schiefen, nach aussen verlaufenden Runzeln zwischen der dichten Punktierung. + Schnabel und Fühler pechschwarz; die Spilze des 4. Fühlergliedes und der grôssere Apicalteil des 5. Gliedes rostgelblich; das 9, Fühlerglied schlank, fast cylindrisch, so lang wie, das 3. Glied. Pronotum zwischen dem glatten Cicatricalfeld und dem Vorderrand ohne deatlich erkennbare Punktierung (mit feinen, verloschenen, weitläufigen, nur mi-roscopisch deutlich erkennbaren Pünktehen); auch die Hinterhiufte des Pronotums mit feinen, undeullichen, nur bei stärkerer Lupenvergrôsserung sichtbaren Punkten, dazwischen (nach dem Aussenranlde zu) ganz vereinzelte grübere Punkte; die Seiten des Halsschildes grob punktiert. Schildchen mit ziemlich dichter und grober Punktierang, die in der vorderen Schildhïälfte immer spirlicher wird und die Basalgegend ganz frei lässt, dazwi- schen eine feinere, verloschene Punktierung (wie auf der Hinter- bälfle des Pronotums). Deckflügel stärker glänzend und weitlïuftiger punktiert als bei G. pygmœæus; die die Brachialis begleitenden gereih- ten Punkte hier erheblich grôber und deutlicher. Pauch und Brust- seilen grob und dicht punktiert. Evaporativkanal undeutlich, in eïne im ganzen kreisfürmige Verdun- stungsmuschel ausgehend ; diese

F g.4. Geotomus subrotundus n. spec. letztere flach kissenfürmig, durch Évaporaivapparat der rechten Brosse ES fr verlanfende some

und ziemlich flache Rinne geteilt; den vorderen Rand dieser Rinne bildet eine abgerundete, erhabene Kante. Evaporativkanal mit der Muschel und seiner ganzen Um- gebung tiefschwarz, leicht gläinzend, ein Evaporativfeld daher nicht deutlich erkennbar, aber offenbar sehr klein und auf die n'ichste Umgebung des Evaporativkanals beschränkt.

Länge 3 3/4 mill.

Bandarawella.

À Subfam. PENTATOMINÆ.

Dalpada armaticeps n. sp.

_ Diese ceylanische Art gehôürt zam Formenkreise der D. clavata Dar, Disr. (1). Lelztere weit verbreitete Species » der Autoren ist aber ein Sammelname für mehrere, sehr nahestehende Arten; wenigstens gehôüren die wenigen mir vorliegenden Stücke aus Ceylon und Hinterindien sicherlich zwei verschiedenen Arten an. Da die Type für mich nicht erreichbar ist, beschreibe ich beide Formen (die Art von Birma im Anhang) unter neuen Namen. Kôrper verhältnismässig ein wenig schmaler als bei den malavi- schen Arten D. adspersa und versicolor, glanzlos. Kopf so lang oder etwas länger als das Pronotum, nach vorn zu allmählich stark verschmälert und zugespitzt. Juga so lang als der gleichbreit durch- laufende Clypeus oder (beim ©) nur sehr wenig kürzer. Auf dem Kopfrand nabe vor den Augen ein spitzes Zäihnchen, das bald stärker bald schwächer entwickelt, aberimmer deutlich ist und zuweilen (4) einen langen und schlanken gelbweissen Dorn trägt. Fühlerglied 2 und 3 gleichlang, 4 das längste. Schulterbeulen stark knollen- formig entwickelt (beim «' fast kugelig), schräg nach aussen und oben gerichtet. Vorderschienen lang und schlank, nicht erweitert. Schnabel das 5. Abdominalsegment erreichend oder fast erreichend. Evaporativfurche der Thoracaldrüsen wie bei D. adspersa. Graulich gelb, pechschwarz punktiert; Kopfräinder, Jugaspitze, Clypeus und zwei Streife der Stirn, Flecke des Pronotum pro- prium und Querbinden des Connexivs schwarz mit grünlichem Erzschimmer. Processus, Schildchen, Corium mit verloschenen pechschwarzen Nebelflecken, die sich auf dem Processus ôfter zu 4 nach hinten divergierenden schattenhaften Längsbinden vereini- gen und auf dem Schildchen vor dem helleren Spitzenteil als zwei genäherte Längsstreife hervortreten. Die Knotenverdickung der Schulterecke glänzend schwarz, 2 kleine gelbliche Flecke (oder 1 grüssereu) einschliessend. Am Basalrand des Schildchens mehrere (5) kleine weissliche Fleckchen, deren äussere von den Grubenein- drücken weit entfernt bleiben. Unterseite und Beine gelb. Kopfseiten und ein breiter Saum der Brust und des Bauches schwarz mit teils braunem, teils grünlichem Erzglanz; der Randstreif des Bauches schliesst halbkreisfôrmige gelbe Randflecke ein und lüst sich ein-

(1) Ob die DazLras'sche Art wirklich die D. clavata FAB -SraL ist, ist mir nicht gauz sicher. Das Fasricius’sche Originalstück, das SraL beschrieb hatte keine Vordertibien und offenbar auch keine Fübler.

Ta

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wärts der Sligmenreihe in einen Nebel pechbrauner Punkte auf. Meso- und Metastern, eine Mittelbinde des 7. Abdominalsternits, sowie nicht selten eine Doppelreihe transversaler Flecke auf der Bauchscheibe schwarz. Die dichte Sprenkelung auf Schenkel und Schienen, ein subbasaler und ein subapicaler Ring und die äusserste Spitze aller Schienen, sowie das 3. oder das 5. und 2. Glied der Tarsen pechschwarz. Fübler verwaschen pechbraun, das 5. Fühler- glied an der Basis zuweilen heller, von Glied 2 und an ist die usserste Spitze gelblich ; Glied 1 gelb, aussen mit pechschwarzem, innen mit pechbraunem Längsstreif. Rücken des Abdomens oran- gerot mit dunklem Mittelstreif.

. Genitalhôhle nach hinten weit offen; das kurze Sternit des Genitalsegments flach dreilappig ausgebuchtet; die seitlichen Buchten sehr flach, die mittlere tiefer und erheblich breiter; im innersten Grund dieser mittleren Bucht ist der Rand stark nieder-

Fig.5. Dalpadu urmaticeps n.spec. Fig. 6. Dalpada acuticeps n. spec.

et Anogenitalapparat von unten. ei Anogenitalapparat von unten.

gedrückt (nach innen umgeschlagen) und fast senkrecht zur Ebene des Rückens gestellt; dieser umgeschlagene Rand zeigt drei annä- hernd gleiche kleine Ausbuchtungen, die durch spitzwinklige (annähernd rechtwinklige) Zahnecken getrennt sind; die mittlere Ausbuchtung ist etwa halbkreisfürmig und an ïihrer hinteren Offnung mindestens doppelt so breit als tief.

Länge {mit Membran) 13 1/4 (4-15 1/2 (©) mil.

Kanthaley, Nalanda,auch Süd Ceylon(leg.Fruhstorfer,m.Samml.).

Die Bewehrung des Kopfrandes vor den Augen ist ein merkwür- diger Rückschlag zum Kôrperbau der Larve. Die mir bekannten Dalpada-Larven (z. B. von D. tagalica STAL), ebenso wie die der sehr nahestehenden Gattung Halyomorpha und (wenn auch kleiner) die von Erthesina zeigen diese Bewehrung..

Dalpada deplanata n. spec.

[= ?-D: versicolor-DiSr: nec He6;|

d?. Kôrper oben sehr flach, glanzlos. Kopf gestreckt, so lang oder länger als das Pronotum, ziemlich stark zugespitzt; die Kopf-

267

seiten vor dem vorderen Randzahn zuerst gebuchtet, dann gebogen, den fast gleichbreit durchlaufenden Clypeus nicht überragend. Schultern gar n'cht vorstehend, abgerundet-stumpfwinklig, nicht stumpfkegelig oder knollig verdickt, bis an den kaum merklich aufgeschlagenen Randkiel punktiert; die vordere Hälfte des Pro- notum-Randkieles (vor der flach stumpfwinkligen Ausbuchtung) deutlich säigezihnig. Spitzenteil des Schildchens ziemlich schmal, nach hinten kaum merklich verschmälert, die Spitze mässig schmal zugerundet. Fühler lang, dünn, beim unterseits abstehend langbehaart; Glied 2 und 3 gleichlang, Glied 4 von allen das längste, jedoch nicht viel länger als Glied 5. Schnabel das Ende des 4. Abdominalsternits erreichend. Vorderschienen lang, dreikantig, nicht erweitert.

Färbung im allgemeinen wie bei 1). versicolor,jedoch die Schulter- ecken einfarbig, die Basalwinkel des Schildchens nur mit einem schmalen, schiefen Runzelstreifchen von weissgelber Farbe; die 4 dunklen, nach hinten divergierenden Längsbinden des Processus pronoti, sowie die genäherten Bindenflecken vor dem hellen Spit- zenteil des Schildchens und die Nebelfleckchen des Coriums hier deutlicher pechschwarz, mit ganz leichtem Erzschimmer. Unter- seite mit breitem Saum zusammenfliessender schwarzer Punkte, der auf den Abdominalsegmenten 3-7 jederseits einen halbkreis- formigen unpunktierten Randfleck einschliesst und auf den Pieuren und Kopfseiten in einen breiten Seitenstreif zusammen- fliesst; der typische Doppelfleck des Mesosterns, ein Mittelfleck des 7. Abdominalsternits und der Innensaum der Basite beim © schwarz. Schenkel mit groben schwarzen Sprenkeln; Schienen mit zwei pechschwarzen Ringen (der eine, subbasale setzt sich obherseits bis zur Basis, der andere, subapicale bis zur Spitze der Tibien fort). Fübler pechbraun oder pechschwarz; die Unterseite des 1. Gliedes und ein Streif oberseits, die Articulation zwischen dem 2., 3. und 4. Glied, sowie etwa das Basalsechstel des 5. Gliedes gelb.

. Der Hinterrand der Genitalplatte (Fig. 7) mit einem fast seine ganze bDreite einnehmenden stumpfwinkeligen Ausschnitt, der aussen durch eine stumpfwinklige Ecke begrenzt, an seinem Scheitel durch eine schmal glockenfürmige Ausbuchtung vertieft ist. Ein kleines 4 versenktes Feld in Form einer media- Fe. nen,nach hinten sich starker weitern- den Furche, die seitlich von einer kielfôrmig geschärften Runzel be- grenzt wird, auswärts davon ein flacherer Eindruck, die Aussenhälfte der Seitenlappen aber wieder stark konvex.

Fig.71. Dalpada deplana'a n.spec.

2e Genitalplalte von unten und elwas von rechls gesehen (das versenkte Feld s hraffiert).

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 2? VII 1909. 18

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268

©. Basite des 8. Hinterleibssegments in ihrer Aussenhälfte

sphärisch gewülbt, glatt, nach dem Innenrande zu sich allmäblich

abdachend und flach, leicht niedergedrückt. Innenränder sich mit ihrer Basalhälfte berührend, dann (unter einem Winkel von 30°) auseinander weichend, leicht bogig. Hinterrand schief von aussen- vorn nach innen-hinten gerichtet, deutlich flach gebuchtet; die annäbernd rechtwinklige Ecke zwischen Hinter- und [nnenrand stark abgerundet; zwischen dem kurzen, schiefen Aussenrand und dem Hinterraud eine (undeutliche) stumpfwinklige Ecke.

Länge (mit Membran) 17 1/2 («ÿ)-19 (Q) mill.

Kanthaley, Nalanda (von letzterem Fundort eine hellere Form).

Diese (in einer Varietät auch auf dem vorderindischen Festland vorkommende) Dalpada scheint auffallenderweise noch nicht beschrieben zu sein. In der CFauna of Br. India» ist sie anscheinend für die D. versicolor H. S. (1) angesehen worden, von der sie aber ganz verschieden und leicht zu unterscheiden ist.

Var. (?) subdecora m.

©. Die Schulterecken bei dieser Form etwas vorragend und deutlich winkelig {geschärft rechtwinklig). Die ziemlich ausge- dehnte dunkle Fleckung der Oberseite mit grünlichem Metallschim- mer, besonders aber die Unterseite des Koptes, des Thorax und des Abdomens aussen mit schônem, grünem Metallglanz. Die ganze Basalhälfte des 5. Fühlergliedes hellgelb. a

Ostindien, Coorg (m. Samml.).

Ist môüglicherweise specifisch verschieden.

Erthesina guttata l'AB. Anuradhapura, Nalanda.

Halys dentata FA8.

Anuradhapura, Kekirawa, Dambulla, Nalanda, Matala ; Sûd Ceylon (leg, Fruhstorfer, m. Samml).

Sciocoris lateralis F1E8. Matala, Kandy, Puttalam (Larve).

Halyomorpha picus F148.

Eine grosse Form mit heller, gerôteter, meist ungezeichneter Oberseite, selten mit schwärzlicher Fleckung.

Kanthaley, Anuradhapura, Dambulla, Nalanda, Süd Ceylon (leg. FRUHSTORFER, m. Samml.).

(1) Der und © Anogenitalapparat von D. versicolor H. S. ist im Anhang beschrieben.

Mer, "Ve

Tolumnia Horni n. spec.

q Von Gestalt und Färbung der javanischen T. trinotala, jedoch die gelben glatten Flecken in den Basalwinkeln des Schildehens bis auf geringe Spuren verschwunden; die (Ÿ. Genitalplatte aber wie bei 7. Jacobsoni gestaltet (die Lnettine nur kaum merklich breiter und flacher). Fühler schlank, hell ockergelb; Glied 2 und 2 gleichlang; Glied 4 und 5 schwarz, lelzteres sehr lang und schlank, fast ein Viertel länger als das 4 Gliel; mehr als das basale Drittel des 5. und fast das Basaldrittel des 4. Fühlergliedes hellgelb.

-Hinterleibsrücken stahlblau.

Länge 9 1/4 mill. Anuradhapura.

Mormoschema n. gen. Mässig breit, oben mässig stark gewôlbt, glanzlos, unbehaart

(oder nur mit kurzen, mikroscopischen Staubhärchen in der Punk- tierung). Augen hôchstens mittelgross; der Kopf vor den Augen

Stark verschmälert und an der Spitze ziemlich schmal zugerundet,

mit deutlich gerandeten, missig scharfen Jugarändern und durch- laufendem Clypeus. Erstes Fühlerglied das Kopfende nicht ganz erreichend; das zweite Glied deutlich länger als das dritte. Das longitudinal sehr deutlich gewülbte und vor der Schulterlinie nach vorn allmählich abgedachte Pronotum hat einen tief gebuchteten Vorderrand und leicht gebuchtete Seitenränder, deren deutlich kielfürmig geschärfter Rand in der Nähe der zähnchenfürmigen Halsecke elwas crenuliert ist. inter der schwach knotenfürmigen, ganz leicht vorspringenden Schulterecke eine deutliche Randein- kerbung. Die dichte Punktierung der Cica- tricalgegend reicht bis anden niederge- drückten Vorderrand des Halsschildes und bis an den Seitenrand. Schildchen etwa so lang als breit, mit undeutlichen, schmalen Längsgruben in den Basalwin- keln und mit hôüchstens mittelbreiter 5 . Ê : Fig, 8.

Spitze, die Hinterecke des Coriums bei wormoschema immaculatum Dis. weitem nicht erreichend. Wangenplatten EvepordHyappat

= : À ; der linken Brustseite des Kopfes etwa gleichbreit durchlaufend, (aie Œfnung des Ausfusskanal am Prosternumrand plôtzlich abgestutzt. ERFAReE. Schnabel den Hinterrand des Thorax kaum überragend; das 1. Glied etwas länger als die Bucculae, das 2. Glied das l'ingste und reichlich so lang als die beiden apicalen Glieder zusammen; diese unter einander etwa gleichlang. Mittelbrust mit schmalem, gleichstark

270

durchlaufendem Mittelkiel. Der Evaporativapparatstellt(ähnlich wie bei Codophila) eine den Matapleuren aufliegende, etwas niederge- drückte und darmartig gerunzelte cylindrische Rôhre dar, an deren äusserem Ende schräg die schmale spallférmige Offnung liegt, ohne jede Evaporativmuschel oder Runzel. Das glanzlose Evaporativfe'd zeigt wurmfürmige Verdunstungsrunzeln, sein schief geschnittener Aussenrand hat einen fein chagrinierten pechschwarzen Saum. Bauchgrund unbewehrt, die Ecken der Segmente nicht vorstehend; das männliche Genitalsternit eine einfache hinten ausgeschnittene Platte ohne Eindruck oder versenktes Feldchen. Beine ziemlich kurz; Schienen oberseits mit ganz schwacher und undeutlicher L'ingsfurche; proximales Tarsenglied wenig kürzer als die beiden distalen zusammen.

Die wenig ausgezeichnete Gattung stimmt in der Bildung der Aussenüffnungen der Thorakaldrüse mitderamericanischen Gattung Mormidea Au.und SERV. und der paläarclischen ( odoplaila M. und R. überein, in deren Nühe sie auch auf Grund ihrer übrigen Kenn- zeichen zu setzen ist. Von letzterer unterscheidet sie sich jedoch erheblich durch die Bildung des Pronotumrandes, die fast fehlende Furchung der Schienen und die ganz abweichende Färbung (1). Zu Tolumnia scheint das Tier keine näheren Beziehungen zu haben.

Mormoschema immaculatum Disr.

(? Tolumnia immaculata Disr. in BLANFORD, Fauna of Br. Fndia Rhynch. 1. p. 155.)

Die vorliegenden Stücke gehôren vermutlich zu der von DISTANT beschriebenen und von ihm auch aus Ceylon angegebenen Art; sie weichen in folgenden Siücken von der Beschreibung ab :

Pronotum, Schildchen und Deckflügel mehr oder weniger schmutzig ockergelblich, pechschwarz punktiert, auf den Pronotum einige glatte heliere Fleckchen, die sich zwischen den Schultern zu einer Art von nebelhañfter Querbinde anordnen. Cicatricalfeldchen und der vor ihnen liegende Teil des Pronotums sowie die Kopf- oberseite mehr oder weniger schwarz mit braunem Erzschimmer. Je ein kleines ovales glattes Fleckchen in den Basalwinkeln, eins in der Mitte der Basis und der (undeutlich abgegrenzle) Endsaum des Schildchens, sowie ein kleines rundliches Fleckchen am Ende der Rimula hellgelb. Membran gelblich hyalin, die Adern pech- bräunlich. Connexiv hellgelb, mit breiten pechschwarzen Querbin- den auf den Incisuren, die als Randflecke auf die ventrale Seite

(1) Habituell und in der Färbung eriunert das Tier ein wenig an Eurinome und Verwandte, steht ihnen aber verwandtschaftlich fern.

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des Abdomens hinübergreifen. Das letzte Schnabelglied pech- schwarz.

d. Genitalplatte mit einer Mittelausbuchtung von quer recht- eckiger oder leicht trapezoidaler Gestalt(mitabgerundeten Winkeln), die etwas mehr als das mittlere Drittel der Breite der Platte ein- nimmt und fastein Drittel so lang ist als die Gesamtlänge der Platte. Die Seitenlappen, die diesen Ausschnitt beiderseits begrenzen, breitlappig zugerundet, leicht aufgeschlagen.

Länge (mit Membran) 9-9 2,3 mill.

Anuradhapura, Horton Plains, Nalanda, Colombo.

Sepontia variolosa \WAILK.

(2 = S. pusilla VoLL. var.)

Die Geschlechter unterscheiden sich bei dieser Art erheblich durch die Grôsse («j 21/4 mill.; ® 3 mill.). Der pechschwarze Fleck vor der Schildmitte hat die Form einer kurzen, winkelig ge- brochenen Querbinde.

Es finden sich Stücke, bei denen diese Binde schwindet und die pechschwarzen Basalflecke des Schildchens sich auflôsen. Auf solche Stücke trifft die Beschreibung der aus Java bekannten S. pusilla vollkommen zu. Vielleicht sind beide Formen zu ver- einigen.

Matala, Kandy, Bandarawella, Negombo.

Sepontia stigmatica Disr. Nurelia.

Hermolaus Horni n. spec.

99. Kôrper oval, klein. Kopf im Vergleich zu anderen Arten kurz, kaum 3/4 so lang als das Pronotum in der Mitte; die Aussen- rinder flach gebuchtet, dann fast parallel, am Ende mässig breit zugerundet. Juga und Clypeus etwa gleichlang, am vorderen Kopf- eude durch je eine kleine, deutliche Einkerbung getrennt. Fühler ziemlich kurz, Glied 2 und 3 gleichlang, auch die beiden letzten Glieder unter sich fast von gleicher Linge. Schnabel kurz, die Hinterhüften nicht überragend; die beiden letzten Glieder etwa gleichlang ; beide zusammen erheblich Kkürzer als das 2. Glied Der Vorderrand des Pronotums und der Seitenrand bis zu der Schul- terschwiele durch eine eingedrückte Punktlinie abgegrenzt, sodass eine gleichbreite fadenformige Randung entsteht; der Vorderrand

La

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leicht schwielig verdickt. Schildchen 2/3 der Rückenlänge bedek- kend ; die Zügel kaum das Basaldrittel der Schildlänge einnehmend; der Spitzenteil sehr breit, zungenfôrmig. Hintere Coriumecke einen seschärften spitzen Winkel (von kaum 60°) bildend und mit der Schildspitze hôchstens gleichlang. Membran mit 5 deutlichen Adern, das merklich vorgezogene, leicht zugespitzte Hinterleibs- ende kaum erreichend. Evaporativfeld der Metapleuren sehr klein, aussen durch eine fast gerade, schief gerichtete Runzel begrenzt. Die Randlinie des Bauches leicht schwielig verdickt.

Hell ockergelblich, dicht pechschwarz punktiert. Die vordere Häülfte des Pronotums häufig etwas heller. Je ein winziges, aus zZusammenfliessender Panktierung entstehendes Nebelfleckchen auf der Mitte des Schildspitzenrandes und ein wenig davor verloschen pechbräunlich, nicht selten ganz .ehlend.5 weissliche Fleckchen der Schildbasis und eine sehr schmale Randung der Schildspitze. Pech- schwarz sin! die Prustmitte, ein breites, unpunkKtiertes Mittelband des Bauches, kleine Flecken des Hinterleibsrandes auf den Incisu- ren, das Endglied des Schnabels, sowie je zwei Punktfleckchen nahe dem Ende der Schenkel. Die Bauchseiten mit je zwei Reihen calloser, glatter Fleckchen von weisslicher Farbe. Membran hvalin. Die Cicatricalfeldchen meist pechbräunlich.

Die Basite des 8. Abdominalsternits verhältnismässig lang, beide zusammen eine dachfôrmige, nach hinten vorgezogene Winkel- spitze bildend; der Hinterrand sehr schief.(von aussen-vorn nacn innen-hinten) geschnitten, gerade, hôüchstens so lang wie der bis Zur Spitze gerade Innenrand.

Lünge 4 1/4 mill. Schulterbreite 3 mill. Nalanda.

Hermolaus latiusculus n. spec.

©. Weit grüsser und verbältnismiässig breiter als F1. Horn; Kopf im Vergleich zu anderen, mir bekannten Arten kurz, vorn ziemlich schmal. Schnabel (beim beschriebenen Stück verschoben}) den Hinterrand der Brust nicht oder nicht weit überragend Schildchen fast 3/4 der Hinterleibslinge bedeckend. Das Ende des Hinterleibs beim Weibchen gerundet gestulzt (nicht spitzig vorgezogen), von der Membran sehr deutlich überragt Evaporativfeld der Metapleu- ren klein, aussen durch eine gebogene Runzel begrenzt. Bauch dicht punktiert; nach der Mitte zu werden die Punkte spärlicher ; die Mitte ganz verloschen punktiert.

Färbung und Zeichnung wie bei . Horni; zWischen dem media- sen pechbraunen Längsband des Bauches und den Bauchseiten ein

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longitudinaler Nebelstreif aus pechbrauner Punktierung, aussen begrenzt von einer Längsreihe glatter, weisslicher Fleckchen.

Länge (mit Membran) 6 mill.; Schulterbreite fast 4 mill. Paradna.

Ein einzelnes männliches Stück, das mir vorlag, ist etwas grôsser und merklich breiter als Z1. Horni und gehôrt eher zu H. latiusculus, ist aber kleiner als das beschriebene Weibchen. Die pechbraune Färbung des Bauches ist bei diesem Stück auswärts fast bis an die Stigmen ausgedehnt und schliesst jederseits zwei Lings- reihen glatter weisslicher Fleckchen ein. Der Schnabel überragt die Brust nicht.

Linge (mit Membran) 4 1/2 mill.

Anuradhapura.

Die Gattung Hermolaus Disr. unterscheidet sich von Eusarcoris nur durch die kleinen Augen und den + gestreckten, vor den Augen stark verschmälerten und gebuchteten Kopf, sowie durch den etwas aufgeworfenen Vorderrand des Pronotums, der durch eine eingedrückte Punktreihe abgesetzt ist. Die Läinge des Schna- bels variiert bei den verschiedenen Arten und ist also kein generisches Unterscheidungsmerkmal; das 2. Glied ist länger als die beiden Endglieder zusammen. Das Schildchen ist bei den mir vorliegenden Arten sehr gross und bedeckt mebr als 2,3 der Länge des Hinterleibsrückens; die Zügel reichen nicht über das Basal- drittel der Schildlänge hinaus.

Eusarcoris ventralis Westw.

© mit schmaleren hellem Saum des Bauches (typische Form). Mihintale. d$ mit breiterem hellem Saum des PBauches (E. conspicuus STAL, auct.). Beide Formen sind specitisch schwerlich verschieden. Kanthaley, Anuradhapura.

Eusarcoris taprobanensis n.spec.

d? Habitus etwa des E. bovillus DaALL. Füblerglieder 2 und 3 gleichlang. Schulterecken mässig breit gerundet, nicht vorstehend. Corium gleichmässig dicht punktiert. Kopf und Cicatricalflecken des Pronotums braun erzfarbig. Schulterecken und Basalwinkel des Schildchens in ziemlich grossem Umfange schwarz. Zwei rhom- boidale Randflecke vor der Schiidspitze pechschwarz; der Raum

274

zwischen und hinter ibnen mehr oder weniger klar weisslich, pechbraun punktiert; Der glatte Spitzenrand selber schôn elfen- beinweiss, auffailend, leicht schwielig verdickt, durch ein schwar- zes, dichtpunktiertes Mittelfleckchen geteilt. Glalte, ziemlich grosse Schwielenflecke der Schildbasalwinkél hellgelb, fast kreisrund. Eine sehr breite, nach hinten verschmälerte Mittelbinde des

MANNLICIHE GENITALPLATIE VON INDISCH MALAYISCHEN £EUSARCORIS-ARTEN

{Die versenkten Feldchen sind schraffert )

fi Li

Fig. 9. Æ. taprobanensis n. Sp. Fig. 10 Æ. rcsaceus Disr. Fig. 11. Æ. fallax n. spec. (Ceylon). (Birma). (Anna). ( \ (RD NOE LI Fig. 12. Æ. annamita n. spec. Fig. 13. Æ. geminatus Vorr. Fig. 14. Æ. malayus n. srec. (Annam). (Java). (Mal.cca).

Ée

Fig. (5. Æ. guttiger THuns. (Japan).

Bauches pechschwarz, erzglänzend; ihr Aussenrand gezackt, zwischen Mittelbinde und Rand eine nebelhafte, zackige Längsbinde von schwärzlicher Farbe, aussen begrenzt durch eine Längsreihe kleiner, glatter, heller (zuweilen undeutlicher) Fleckchen. Der zauchteil ausserhalb dieser Zickzackbinde etwasheller als der inner- halb belegene, die schwarz gerandeten Stigmata einschliessend. Die Oberseite häufig mit einem schmutzig rosigen Farbenton,; die vordere Pronotumhälfte oft weisslich, nicht selten mit der für die Gattung charakteristischen. brillenähnlichen Zeichnung aus zwei hellen Ringflecken.

«{. Genitalplatte in der Mitte ihrer hinteren Hälfte mit flachem, aber sehr deutlichem und grossem Eindruck, der durch eine nach bhinten verschmälerte flache Medianrunzel halbiert wird. Endrand —— fôrmig geschweift : in der Mitte mit breiter winke- liger Einkerbung, nahe dem Aussenrande mit ziemlich schmaler, mässig tiefer Ausbuchtung. Die Mitte des Endrandes mit stark

VS

275

transversalem « versenktem Feld » (1) (von schwarzer Färbung) in

Form eines gleichbreiten stumpfwinklig gefalteten Bandes; vorn ist dieses Feldchen sehr deutlich stumpfwinklig begrenzl, sodass Vorder- und Hinterranddes versenkten Feldchensannähernd parallel verlaufen; seitlich wird das Feld jederseits besrenzt von einer wulstigen Verdickung des leicht aufgeschlagenen Hinterrandes (2).

Länge 5 1/2-6 mm.

Kanthaley, Horrowapotam (), Mihintale, Anuradhapura, Colombo.

Carbula similis Kirey. /" //

Die Art hat ungefurchte Schienen und gehürt in die nächste Ver- wandtschaft der malayischen C. trinotata H.-S. Das 2. Füblerglied ist mit dem 3. gleichlang. Die Bildung der Schulterecke variiert bei dieser Art; neben der Stammform mil stürker vorgezogener, deutlich spitzwinkliger Schullerecke (von ca 60°) findet sich eine solche mit wenig vorragender, nahezu rechteckiger Schulter (ca 65°) ch. nenne letztere Form var. INOPS n.; sie komimt an densel- ben Gi fer” Wor w die Stammform. ;

Distant Ares ziert die Art mit der Mormidea socia W ALKERS ; WALker beschreibt aber eine Art, bei der das 2. Füblerglied läinger

7?

ist als das 3. Es handell sich also môglicherweise um zwei

al, éfestèhende Arten; ich habe daher die Kirbysche Benennung

beibehalte

re l atm Maire Nalanda, Kandy.

Agonoscelis nubila FAB.

Nalanda, Matala, Paradna, Kandy, Bandarawella, Negombo.

(1j Am Hinterrand der « männlichen (enitalplatte » (Sternit des 9. Abdomi- nalsewæments) findet sich hei viclen Cimiciden ein eigentümliches Fellchen, das deutlich tiefer liegt als die anstossenden Teile der Platte und von diesen durch eine mehr oder weniger scharfe Randung deutlich abgegrenzt ist. Der Boilen dieses Feldchens ist im ganzen eben, stets opak und unpunktiert und (nach meiner bisherigen Erfahruvg immer von schwarzer oder pechbrauner Färbung. Zuweilen ist dieses Feldichen etwas nach vorn und oben in die Copu- lationshühle hinein) zurückgeschlagen, dann zeigt die Genitalplatte infolge- dessen scheinbar eine doppelte Randung. Die Gestaltung dieses Feldchens bietet ein gutes Merkmal für die Artenuuterscheidung (es wurde unter dem .Namen « schwarzes Feldchen » schon 1903 von mir zur Differenzierung der indo- malayischen Caticanthus Arteu verwandt). Da ein Fachausdruck für die charak- teristische Bildung noch fehlt, die Bezeichnungen « Grube », « Eindruck », « Vertiefung » sind sämilich unzuläuglich sg nenne ich sie « verser ktes Feldchen » (area immissa).

(2) Vermutlich ist dies die Art, die Sraz, Enum Hem., V, S. SI, bei S/oliu umwter ff. aufführt als « species ex India orientali, Ceylon ».

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Stenozygum speciosum DALr. Kekirawa, Nalanda.

Bagrada picta FA8. Horrowapotam, Anuradhapura, Paradna, Nalanda.

Catacanthus incarnatus(Drury) BREDDIN. Pankulam, Puttalam.

Catacanthus Horni n. spec. [C. incarnatus var. m. 1905.]

d9.Aehnlich dem GC. incarnatus,aber etwas kleiner und zierlicher und oberseits mit mehr orangegelblicher Grundfarbe und stürkerer Ausdehnung der schwarzpigmentieriten, metallisierenden Zeich- nungselemente :

Der schwarze Saum des Pronotumaussenrandes reicht hier bis zu der vorspringenden Schulterecke; auf der Schulterschwiele nach innen und etwas nach hinten zu ein subtransversales, zuweilen febhlendes, pechschwarzes Fleckchen; der Costalsaum des Coriums bis auf 3/5 seiner Länge schwarz, mit grünem Metallschimmer, die Scheibenflecken auf dem Corium und die grossen Basalflecken des Schildchens wie bei C. incarnatus, doch lüsen sich die letztgenannten Flecken nicht selten zu wolkenartig zerfetzten, von der Schildbasis entfernten pechschwarzen Gebilden auf. Die Basis des Schildchens ist weit weniger konvex als bei C. incarnatus; das 2. Fübhlerglied deutlich kürzer als Glied 3 (bei C. incarnatus sind beide gleich- lang). Bauchdorn ein wenig stärker und länger als bei der Druryschen Art. Färbung des Kopfes, der Fühler und Beine, sowie der Kürperunterseite wie bei C. incarnatus.

. Das j. Genitalsegment und das versenkte «schwarze » Feld- chen fast genau wie bei C. immaculatus (S. Sitz.-Ber. d. Ver. Nat. Er, 1903,S 200, Fig. 5.

?. Basite des 8. Abdominalsegments lang; ihre grôüsste Aus- dehnungliegtin einer voninnen- vorn nach aussen-hinten gerich- teten Axe; der nach hinten-innen gerichtete, lange Hinterrand der Piatte ist flach aber deutlich ausgebuchtet. Die Parasternite des 8. Abdominalsegments nahe der Basisetwas geknickt,derartig dass das durch eine Querfurche abgegrenzte Basalviertel der Platte fast senkrecht auf dem Rest der Platte steht. Auch die Parasternite des 9. Abdominal-

Fiyz.16. Catacanthus Horni n. sp. o)

Anogenitulapparat (linke Seite).

| segments in ähnlicher Weise eingeknickt; hier ist elwa das __ Basalfünftel der Platle senkrecht aufgerichtet. Puttalam, Negombo.

Catacanthus immaculatus LErH. und SEv.

Puttalam (auch Süd Ceylon, m. Sammlung).

Nezara viridula !.

Var. snaragdula und forquat«.

Anuradhapura, Nalanda, Paradna, Matala, Kandy.

Nezara graminea Fa.

Trincomalee; Matala, Paradna, Colombo, Negombo, Puttalam, Kandy, Bentotta.

Plautia fimbriata FA48.

Habarana, Anuradhapura, Dambulla, Nalanda, Matala, Kandy, Weligama, Negombo, Puttalam.

Plautia minor n. spec.

+. Kleine Art mit glinzender Oberseite. Juga mit einigen verkürzten und wenig deutlichen Querrunzeln und basalwärts mit

einigen wenigen Punkten. Stirn mit ganz undeutlicher Runzelung und deutlichen, in 6 Einzelreihen longitudinal geordneten Punkten Fübler ziemlich schlank und dünn; Glied 2 reichlich 2/3 so lang als Glied 3. Die müssig feine Punktierung ist auf Pronotum und Schild ziemlich weitläuftig, gegen die Seiten und die Spitze des Schildes hin merklich dichter; ein breiter, mondsichelfürmiger Apicalsaum der Schildspitze unpunktiert, scharf abgesetzt hellgelb. Der Raum vor und zwischen den Cicatrices ist (mit Ausnahme der eingedrückten, den Vorderrandwulst begrenzenden Punkilinie) unpunktiert. Schulterbeule mit rundlichem pechschwarzem Fleck- chen. Clavus und Corium mit stark rôtlichem Farbenton. Bauch mit deutlicher, ziemlich grober und mässig dichter Punktierung ohne Nadelrisse. Sonst wie PE. fimbriata FAB. |

d. Genitalplatte flach, transversal gewülbt, in der Mitle etwa so lang wie an den Seilen; der Hinterrand querüber abgestutzt (oder nur ganz unmerklich gebuchtet); die hinteren Seitenecken über einem deutlich stumpfen Winkel leicht abgerundet.

278

®. Basile des 8. Abdominalsternits deutlich longitudinal; die Innenränder weit von einander entfernt bleibend, nach binten leicht divergierend, fast geradlinig bis über den Endrand der Vagi- nalplatte verlaufend, dann umbiegend und ein kurzes Stück weit schräg nach aussen und hinten gerichtet, und

Fig. 17. Plautia minor UnMerklich übergehend in den flachbogigen,

@. Anogenitalaprarat kurzen Hinterrand. Längs des Aussenrandes,

(ue See vom Hinterrand ausgehend, eine nach vorn

verschmälerte Randrunzel; auf der Scheibe des Basits, etwas hinter der Mitte, eine sehr auffallende, breite, kegelige Convexität, an der diese Art von allen Verwandten mit Leichtigkeit zu unterscheiden ist. Mittelteil der Vaginalplatte unbedeckt, mit flachem Längswulst in der Mediane. Parasternite des 9. Segments kurz, mit breit gerundeter Spitze.

Läinge (ohne Memb.) 6-7 1/4 mill.

Süd Ceylon (m. Samml.); Kekirawa (leg. Horn).

Antestia cruciata FA48.

Nalanda, Kandy, Negombo; Süd Ceylon (leg. FRUHSTORFER m. samml.)

Antestia plautioides n. spec.

?. Deutlich schmaler und anscheinend auch flacher als À. cru- ciata FAB. m., vèllig abweichend gefärbt.

Wenig glänzend. Kopf, Pronotum, Schildchen und Costalfeld des Coriums (letzteres mit Ausnahme des Endfünftels) lebhaft grün ; gelblichgrüne, kaum wahrnehmbare Linienzeichnungen auf Kopf, Pronotum und Schildchen deuten ganz nebelhaft die typischen hellen Zeichnungen der Antestia-Arten (z. B. der À. cruciata) an. Clavus und Corium trübe carminrot. Drei verloschene schwärzliche Nebelflecke auf dem Corium (: ein grosser, fast kreisrunder nahe dem Innenwinkel, ein zWeiler keilfürmiger in der Basalhälfte des Fig. 18. Antestia plautioides

: : s S à n. spee. Coriums, sowie ein den Innenrand der Cubi- ®. Anogenitalapparat. talader begleitender Längsfleck im Apical- drittel}. Das Costalfeld mit feiner, schwarzer, hier und dort zu Nebelfleckchen verfliessender Punktierung. Membran leicht rauch- grau; der Innenwinkel pechbräunlich. Bauch hellgelb, (mit Aus- nabhme der glatten Mitte) dicht und ziemlich fein farblos punktiert (feiner und dichter als bei A. cruciata), jederseits mit 4 Reihen lebhaft grüner Fleckchen, von denen die äussere Reihe Rand-

Sn en eréi tr Al er a en NS it

LA

279

_flecken sind. Brust mit hellem Grün und grünlichem Gelb unklar gemustert. Beine grünlich ; die Schnabelspitze und die glatte Längs- schwiele nahe dem Innenrande der Basile des 8. Abdominalsternits pechschwarz. Fühler... ?

Länge (mit Membran) 8 mill; Schulterbreile 4 3/4 mill. Puttalam.

Mycterizon n. gen.

Kôrper kahl, oberseits querüber ziemlich stark gewôlbt. Kopf kurz und sehr breit, weit kürzer als zwischen den Augen breit; Oberseite deutlich gewôülbt, die Seitenränder nicht geschärft, vor den Augen deutlich gebuchtet; Clypeus breit durchlaufend ; Neben- augen von einander mindestens doppelt so weit entfernt wie vom Auge. Fühlerglied 1 das Kopfende fast erreichend; Fühlerglieder 2 und 3 fest verwacbhsen, jedoch die Grenzlinie noch erkennbar; das 2. Glied weit kürzer als das 3. Schnabel kurz; das 1. Glied tief in den Kopf eingesenkt, die niedrigen Wangenplatten hinten nicht über- ragend; Schnabelglied 3 und 4 zusammen reichlich so lang wie das 2. Glied; Glied 3 gegen Ende auffillig verbreitert. Pronotum gewôlbt; Vorderrand deutlich fadenfôrmig abgesetzt; Seitenränder nur sehr schmal und wenig deutlich aufgeschlagen. Schildchen

- länger als an der Basis breit; Zügel die Mitte der Seiten kaum überragend; der Spitzenteil breit. Mesostern mit ganz niedrigem, schmalem Mittelkiel. Evaporativkanal Kkurz, mit einer flachen Platte endend, die frei von der Brust absteht (nicht wie sonst den Pleuren anliegt); Evaporativfeld klein. Mitte des 3. Abdominal- sternits sehr flach convex vorragend. Schienen oberseits mit breiter Furche

D fGiese Gattung gehôrt ganz zweifellos in die nächste Verwandt- schaft von Antestia. Mit Dunnius Disr (Hippota BERGR.), mit der sie DISTANT zusammenwirft, hat sie gar nichts zu tun.

Mycterizon bellus {/Disr.) BREDD.

[= Araducta bella Disr. 190), == Dunnius bellus Disr. 1902].

Kekirawa; Süd Ceylon (m. Sammlung)

Menida histrio FAs.

Nach der Bildung des 6 und-7 Abdominalsternits zur Unter- gattung l'ygomenida m. gehôrig.

Anuradhapura, Matala, Paradna, Kandy.

Var. (?) dilutior m.

Eine sehr hell gefarbte, weisslich gelbe oder leicht graugelbe Form, die keine Spur der bei M. histrio vorhandenen orangegselben oder orangeroten Färbungen zeigt, dürfle wohl eine eigene, der M. histrio sehr nahestehende Art bilden. Das Corium zeïgt bei ihr ein ovales weissliches Längsfleckchen nahe dem Ende der Rimula. Der von den breilen schwarzen KSeilenbinden umrahmie grosse gelbe Discalfleck des Pauches wird durch eine pechbraune Median- binde halbiert. Gestalt etwas schmaler als bei M. histrio. Kanthaley.

MANNLICHE GENITALPLATTEN VON MENIDA-ARTEN.

ie ANS

Fig. 19. Menida ceylanica n. spec. Fig. 20. Menida albidens Lir.… JE A rc lig. 21, Meruudu juvanica n. spec. Fig. 22. Menida labecula Disr.

Menida ceylanica n. spec.

[= M. formosa auct. partim.]

Die Tiere, die die neueren Autoren nach Stäls Vorgang unter dem Namen Menida formosa WEsrw. vereinen, bilden einen For- menkreis sehr nahe verwandter und äusserst ähnlicher Arten, die sich aber durch die Struktur der männlichen Genitalplatte mit Sicherheit unterscheiden lassen (1). Das von Wesrwoop als

(1) Nach dem Bau der Se Genitalplatte unterscheiden sich die 3 mir bekannten Arten folgendermassen :

À. Aeussere Hinterwinkel der Platte mit deutlicher Schwielenerhühung; in der Mitte des Hinterrandes ein, wenigstens seitlich, sehr deutlich begrenztes ver- senktes Feldchen.

a. Das versenkte Feld auch vorn scharf schneidenartig begrenzt : M. javana m. aa. Das versenkte Feld vorn ohne scharfe Abgrenzung : M. albitens ELx.

AA. Aeussere Hinterwinkel eben ; in der Mitte des Hinterrandes ohne deutlich

versenktes Feld : M. ceylanica mn.

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y LS

M. formosa beschriebene Tier soll aus « China » stammen; ob die folgende ceylanische Form damit identisch ist, ist ungewiss.

d Versenktes Feldchen der Genitalplatte äusserst flach, daher wenig bemerkbar, etwa halbkreisformig; seine Ränder nirgends kielfürmig oder schneidenartig erhaben, sondern ganz flach. Die Seitenlappen der Platte ohne jede Schwielenerhôhung in der Hin- terecke, eben, bis an den Rand von dichter mikroskopischer Punktierung chagriniert Die ‘usserste Hinterecke leicht grübchen- artig vertieft, von leicht verdickten Rändern umgeben.

Die ceylanische Art hat oberseits die dunkel kastanienbraune Grundfarbe der M. javana, doch ist sie von kleinerer Gestalt, mit etwas weitläuftiger Panktierung auf der Hinterhälfte des Pronotums und dem Corium. Die kastanienbraune Hinterhälfte des Halsschildes mit stark welligem Vordersaum. Die Schildgrundwinkel mit rundem, von den übrigen Zeichnungn des Schildchens abge- trenntem weissgelbem Fleck.

Matala, Negombo, Puttalam.

Menida labecula Disr.

Die Bauchseiten entweder hell und mit der Fläche des Bauches gleichfarbig oder mit nebelhafter, pechbräunlicher Längsbinde, selten mit breitem pechschwarzem submarginalem Längsband. Bei dunklen Stücken (var. samplificata) ist die Oberseite fast einfarbig kastanienbraun; der Spitzensaum des Schildchens weisslich, vorn dreizackig.

Die Art fällt auf durch die breite, kurze Gestalt und den sehr breiten, zungenfôrmigen Spitzenteil des Schildchens, der an seiner Basis erheblich breiter ist als ein Drittel der Hinterleibsbreite. Hierdurch nähert sich diese Art der Gattung Aspideurus, z. B. dem A. varians BREDD. (S. Fig. 29).

Trincomalee, Kanthaley.

Piezodorus rubrofasciatus Fa18.

Anuradhapura, Dambulla, Matala, Paradna, Kandy.

Subfam. CIMICINÆ.

[= Asopinæ auct.].

Aus dieser Gruppe liegen in der Hornschen Einsammlung nur Larven vor, darunter eine, die wohl nur die larve des Asopus malabaricus Fab. sein kann von Trincomalee.

Subfam. TESSARATOMINÆ.

Tessaratoma indica BREDD.

Leicht erkennbar an dem auffallend kleinen Evaporativfeld. Anuradhapura, Matala, Paradna, Kandy, Putlalam, Negombo, Süd Ceylon (leg. FRUHSTORFER, m. Samml.).

Subfam. DINIDORINÆ.

Aspongôopus Ianus f'AB.

Habarana, Matala, Paradna, Kandy.

Aspongopus obsceurus FA. (1). Var. (?) margineguttatus n.

Die ceylanischen zum Formenkreis des A. obscurus gehôrigen Tiere unterscheiden sich von zahlreichen mir vorliegenden java- nischen Stücken durch die kleinere Gestalt und die gedrungeneren Fühler, von denen besonders das 4. Glied kürzer und verhältnis- mässig breiter ist und die Länge des 5. Gliedes kaum erreicht Das 9. und 3 Glied sind kurz und deutlich verbreitert, unter einander fast gleichlang ; das 2. von der Basis an leicht bogenseitig verbrei- tert, oberseits zwar gefurcht, aber nicht merklich stärker als bei den javanischen Stücken. Hinterleibsrücken rostgelb bis rostrot; die pechbräunlichen Connexivplatten mit rostgelbem, ziemlich auffallendem Submarginalfleck hinter der Mitte jedes Schnittstückes, die auch an den entsprechenden Stellen des Bauchsaumes sichthar werden. Beine trübe rostgelblich, zuweilen dunkler. Die Hinter- schienen des Weibchens etwas verbreitert.

Nalanda.

Megymenum inerme H.-$.

Pronotumseitenrand bei diesen Stücken zwischen Hals- und Schulterecke geradlinig, ohne oder mit geringen Spuren eines Zahnvorspruanges in der Mitte. Die Halsecke einfach stumpfwinklig, ohne zahnartigen Vorsprung. Die knollenartige Auftreibung in der Mitte des vorderen Pronotumrandes flacher als bei M. brevicorne FA8., deutlich transversal.

Anuradhapura.

(1) Der À. oscurus DisTANTS kann wohl nicht die Fabriciussche Art sein. Diese hat nach der von Srac gesebenen Beschreibung der Fabricianischen Type (Hem FAB I, S.33) einen scherbengelben (nicht schwarzen !) Hinterleibsrücken. Vou den Fühlern sagt SraL : « Antennæ articulo secundo articulo tertio sublon- giore.. »

cou DL

Fam. LYG@GÆIDÆ [Coreidæ auct. plur.|.

Subfam. LYGÆINÆ. [Coreini auct. plur.]. Xyrophoreus n. gen.

da. Verwandt mit Mictis LeAcH. Füblerglied 4 linger als Glied 3 und gleichlang oder wenig kürzer wie Glied 1. Schulterecken nur

unmerklich vorragend. Schnabelglied 4 fast doppelt so lang als das

3. schnabelglied und elwa um ein Viertel länger als das 2. Glied. Schenkel oberseits ohne Dornen und ohne Kôrner; Hinterschenkel keulig, gekrümmt, oberseits und unterseits mit einer blattartigen, kammfôrmigen Leiste; die Leiste auf der Unterseite ist wellig gebogen und endigt vor dem Schenkelende in einem grossen, geschärft rechtwinkeligen Zahnvorsprung; die mittleren und vorde- ren Schenkel nahe der Spitze mit spitzwinkligem Zahn; Vorder- und Mitlelschienen nicht verbreitert ; Hinterschienen stark gekrümmt, oberseits und unterseits fast in ganzer Länge schmal erweitert, gleichbreit, unterseits unweit der Spitze (an der Basis des apicalen Fünftels) mit einem spitzen, nach unten und vorn gerich- teten dornähnlichen Zahn bewehrt; das verschmälerte Endstück ohne Zahubewehrung. 3. Abdominalsternit in der Mitte nicht lappenfôrmig nach hinten vorgezogen, sondern gemeinsam mit dem Basalrand des #4. Sternits querleistenartig ein wenig erhoben, diese kurze Querleiste aussen-als Kkurzer transversaler Spitzhôcker endigend. 6. Abdominalsegment nahe dem Hinterrand in der Mitte mit einem kurzen konischen Knoten. Hinterecken des 7. Abdomi- nalsegments nicht vorragend. Sonstwie Wictis. Weibchen unbekannt.

Xyrophoreus tonsor n. spec.

. Gestalt ziemlich schmal, hinter-den staumpfwinklig-eckigen, kaum merklich vorragenden Schulterecken allmäblich ein wenig verschmälert, dann (um die Mitte des Hinterleibs) wieder ein wenig erweitert. Fühler mässig stark, das 2 und 4. Glied etwa gleichlang. Halsschild ohne deutlichen Kragenring; der gerade Aussenrand mit sehr entfernter, feiner und kaum wahrnehmbarer Zähnelung. Schnabel den Vorderrand der Millelhüften nicht ganz erreichend ; das 1. Glied wenig linger als das 2.

Oberseite nebst der Oberseile der Hinterschenkel und Hinter-

ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIIT, ? Vi 1909. 19

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schienen gesättigt rostbraun oder pechbraun; Unterseile hell rost- braun, der Bauch und die Unterseite der Hinterschenkel etwas dunkler; Aussenseite (Unterseite) der Hinterschienen pechschwarz. Fübhler und Vorderbeine schmutzig rosthraunlich, grauweiss tomentiert; die Schenkelendwärts breilangedunkelt. Tarsen, Spilzen der Schienen und das Ende der Fübhlerglieder 1-3 leicht geschwärzt. Füblerglied 4 matt schwärzlich, fast die Basalhälfle schmutzig hell- grün oder weisslich. Membran pechschwarz; Flügel schmutzig hyalin. Hinterleibsrücken schôn hellgrün; die Seïten der Tergite mit dem Connexiv und eine mediane Fleckenbinde des Pückens pechschwarz.

Länge 23-24 mill. ; Schulterbreite 7 1/2 mill.; Breite an der Einlen- kung der Deckflügel 6 1/2 mill.

Nord Ceylon, leg. FRUHTORFER (m. Samiml.); Kanthaley, leg. HORN.

Anoplocnemis castanea DALL.

Die mir aus Ceylon und dem Süden des festlindischen Vorder- indiens (Merkara) vorliegenden Anoplocnemis-Stücke unterscheiden sich von den malayischen (Sumatra, Java, Celebes) durch das vôül- lige Fehlen des Zahnes an der Basis der Hinterschenkel beim Männchen. Der lappenartige Anhang am Hinterrand des 3. Abdo- minalsternits ist bei den Männchen der indischen Form Kkürzer und slets mit stark bogigem Hinterrand (bei den malayischen Tieren linger, am Endrand gerundet-gestutzt). Rücken des Hinterieibs trübe blutrot. Flügel schwärzlich, ein Randfleck in der Mitte des Costalrandes und die Basis der grossen Flügelzelle trübe orange- geblich.

Beide Formen sind wohl sicher specifisch verschieden. Da mir nicht bekannt ist, welcher von beiden der Fabricianische Name zukommt, so bebalte ich für die Stücke von Ceylon die Benennung von DALLAS bei, die sicher zu dieser Form gehôrt (die Abbildung bei BLANFORD, Fauna of Br. India, Rhynch. 1 S. 347 ist ebenfalls unsere À. caslanea;.

Anuradhapura, Nalanda, Matala, Paradna, Kandy, Sûd Ceylon.

Petillia ornaticornis n. sp.

d. In Grôsse und Habitus ähnlich der P. calcar DALL. (1), jedoch das 4. Fühlergliea deutlich länger als das 4. Glied, matt pechbraun- lich, die basalen 2/5 hell rostgelb, die äusserste Basis pechschwarz.

(1) Stück von Sikkim in m. Sammlung.

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Die Schulterecken weit stärker ünd fast flügelartig erweitert, recht- winklig, mit aufgesetzter, nach aussen und hinten gerichteter Zahnspitze. Seitenrand des Halsschildes mit entfernten, s'igezahn- artig nach hinten gerichteten Zähnchen, gegen die Schulterecken hin leicht gerundet. Schnabelglied 2 viel kürzer als Glied 3, dieses und das letzte Glied fast gleichlang.

Oberseite pechbräunlich, gegen die Spiltze der Schulterecke hin ins Pechschwarze übergehend, das Corium gegen die Membran- scheide bin heller rostbräunlich. Die à ersten Fühlerglieder und die Oberseite des Kopfes tiefschwarz, letzterer mit einer schmalen, zwischen den Ocellen fleckenartig ausgedehnten Mittelbinde aus goldgelbem Toment. Halsschild (wenigstens in seiner vorderen Hälfte) mit goldigem Toment dicht bedeckt, der nur von sehr wenigen kleinen, glatten Knôtchen unterbrochen wird, ohne jede Spur dankler (spärlich tomentierter) Längsbänder und ohne erhabene Mittellinie. Die Costa, die | ängsrunzel zwischen den Basalästen der Rimula und der schmale Schlussrand des Clavus hell rotgelb. Membran tiefschwarz. Hinterleibsrücken schôn orange- rot, Connexiv und verwaschene Randflecke des Bauches pech- schwarz. Unterseite hell rostbräunlich, grauweiss tomentiert, mit sehr spirlichen, kleinen, pechschwarzen Knôtchen bestreut; die Bauchmitte sehr verwaschen pechbräunlich. Grell hervortretende Basalflecke auf den Connexivplatten, die auch auf die Bauchseiten übergreifen, der Saum der Abdominalstigmen, die Umgebung der Mündungen der Thorakaldrüse, Unterseite des Kopfes, sowie der Schnabel und die Beine hell rostgelblich. Ein Fleckchen auf der Unterseite des 2. Schnabelgliedes und die Spitze des 4. Gliedes, ein schmaler Endsaum der Vorder- und Mittelschenkel, eine Reihe Kôrnchen auf der Oberseite der Vorderschenkel und drei Reihen auf derjenigen der Mittelschenkel,sowie die doppelte Drnchenreihe auf der Unterseite dieser Schenkel und die Klauen schwarz; ein schmaler Endrand der Vorderschienen schwärzlich. Hüften, Troch- anteren, Schenkel und Schienen der Hinterbeine dunkel pech- braun; die Hinterschenkel mit dichtem gelblich-grauem Toment belegt, der je einen Halbring in der Mitte und am Ende, sowie die gereihten Kürner der Oberseite und die Dornen der Unterseite frei lisst.

d. Tuberkel in der Mitte des 3. Abdominalsternits und Endrand der Genitalplatte etwa wie bei P. calcar gebildet. Hinterschienen verbreitert, unterseits nahe der Basis mit einem breiten, abge- stumpften Zahn, hinter der Mitte mit zwei genäherten fast gleich- grossen, Spitzigen Zähnen, von dem subbasalen Zahn durch eine annähernd halbkreisfürmige Bucht getrennt; das verschmälerte Endviertel der Schienen trigt ausser einigen Spitzkôrnern am

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Ende 2 nebeneinander stehende etwas grôssere und in einigem Abstand von der Spitze einen noch kleineren Zahn. Die äussere, leicht nach vorn zurückgeschlagene Ilinterecke der Metapleuren bildet ein weissliches, die Kôürperseiten von oben gesehen leicht überragendes Spitzchen jederseits.

Linge mit den Deckflügeln 24 1/2 mill. ; Breite an den Schulter- ecken 10 1/2 mill., an der Einlenkung der Deckflügel 7 1/4 mill.

Anuradbhapura.

HomϾocerus prominulus DALz.

Pronotum, Schildchen, die Herzflecke und der Costalsaum des Coriums sind bei dem gut erhaltenen Stück schôün hellgrün; das letzte Fühlerglied ziemlich dick spindelig, noch etwas kürzer als das 1. Glied, schwarz.

Puttalam.

Homæocerus lævilineus SrAr.

Anuradhapura.

Acanthocoris anticus WaAIx.

+. Die Stücke der Hornschen Ausbeute, die ich zu dieser Art ziehe, unterscheiden sich von dem malayischen À. scabrator FAB. durch folgende Zeichen :

Oberseite dunkler, eine verloschene, zuweilen fehlende, schiefe Binde der hinteren Coriumecke und oft auch die Adern der Corium- zelle ockergelblich.Die Seitenränder des Pronotums vor den Schul- terecken über einem stumpfen Winkel mehr oder weniger gerundet, die Schulterecke selber geschärft rechtwinklig; der Fübhler in allen Teilen kürzer, das 1., 2. und 3. Glied mit deutlichen zïihnchenar- tigen Stacheln bewehrt, das 3. Glied an der Basis ziemlich auffallend hellgelblich. Vorderschienen kürzer und sehr deutlich blattartig erweitert, gegen die Basis und die Spitze hin etwas verschmälert (1).

Anuradbapura, Nalanda, Kandy.

Petalocnemis obscura DALr.

Anuradhapura.

(1) Bei À. scabrator sind die Schulterecken einfach spitzwinkelig, die Vorder- schienen schlank, nicht deutlich erweitert, die Fühlerglieder 1-3 ohne deutliche Bestachelung, das 1. Glied lang und schlank, nicht keulenfürmig.

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Pendulinus spinulicollis n. spec.

. Nühere Verwandtschaft des ?. homaæoceroides BREDD. Der Kopf vor den (weit von einander getrennten) Fühlerhôckern deut- lich weiter vorgezogen und nicht so schnell abwärts gewôlbt wie bei P. homæoceroides, l. orientalis, P.carmelita und anderen Arten. Fühler mässig schlank ; das erste Glied fast so lang als das Pronotum und 50 lang oder ein wenig länger als das 2. Glied, leicht keulig und in seinem Basaldrittel sanft gebogen; das schlank cylindrische 3. Glied kürzer als Glied 2; Glied 4 schlank cylindrisch-spindelig, ein wenig linger als das 1. Glied. Die Schulterecken spitzwinklig, in kurze, sehr scharfe, nach aussen und leicht nach vorn und auch ein wenig nach oben gerichtete Dornen auslaufend; der vor den Schulterecken leicht gebuchtete, sonst gerade Aussenrand mit entfernter feiner Zähnelung, an der Halsecke als stumpfes Dornen- spitzchen nach vorn vorragend, das den nur undeutlich abgegrenz- ten und an dieser Stelle sehr verschmälerten Kragenring fast über- ragt. Eine sehr scharfe Querkante begleitet den Hinterrand des Halsschildes. Deckflügel das Hinterleibsende nicht überragend. Schnabel die Hinterbrust kaum erreichend, ziemlich dünn; das 4. Glied reichlich so lang wie das 2. Glied und fast doppelt so lang wie Glied 3, Brustseiten grob punktiert; Hinterrand des Metasterns nur ganz flach gebuchtet, fast gestutzt. Bauchfläche mit feiner, paralle- ler Querrunzelung, unterbrochen von einigen verloschenen Punk- ten; die Bauchseiten von ganz flachen Längseindrücken etwas uneben, farblos punktiert, besonders auswärts der Stigmenreihe.

Sauber ockergelblich, mit rosthrauner Punktierung der Ober- seite, die, nach dem Vorderrande des Halsschildes zu allmählich immer farbloser werdend, eine schmale Mittellinie des Pronotums und des Schildes frei lässt; verwaschene schmutzig rosthbraune Flecken lassen das Corium besonders nahe der Membranscheide etwas dunkler erscheinen. Membran rauchgrau, mit schwachem Erzschimmer; der Innenwinkel pechschwärzlich. Hinterleibsrük- ken hellrot. Unterseite hellgelb; je ein Punktfleckchen der Pro-, Meso- und Metapleuren, jederseits ein subbasales eingedrücktes Fleckchen auf den Abdominalsterniten 4-7 (in eine von der Bauch- mitte und dem Bauchrand etwa gleichweitentfernte Reihe geordnet) und die Drüsenknôtchen der Bauchplatten 3-7 schwarz. Je ein Pünktchen auf dem vorderen und hinteren Läppchen der Thora- kaldrüsenumrandung und Randfleckchen des Bauches auf den Incisuren verloschen schwarz; manche der Eindrücke an den Bauchseiten leicht angedunkelt und bei dunkleren Stücken viel- leicht Flecke bildend. Beine und das 1. Fühlerglied hell ockergelb-

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lich; das 2. und 3. Glied hellrot, das 4. blutrot; die ersten drei Glieder sowie Schenkel und Schienen mit feinen schwärzlichen bôürstchentragenden Kôrnchen besetzt (ebensolche Kôrnchen aut der Oberseite des Kopfes in der stark eingedrückten Längfurche der Stirn und in je einem schwach erkennbaren Längsstreif zwischen Ocell, Auge und Fühlergrube).

Genitalplatte nicht länger als breit; ihr Endrand nicht merk- bar vorgezogen und breit trapezoidal geschnitten; die drei freien Seiten des Trapezes etwa gleichlang und flach gebuchtet; eine mediane breite Längsfurche auf der hinteren Plattenhälfte reicht bis an den Hinterrand. Der Endrand wird weit überragt von den weisslichen sehr schlanken am Ende stumpfen, auswärts gebogenen Copulationshaken.

Länge 14 mill.; Breite an den Schulterdornen 4 23, an der Einlenkung der Deckflügel 4 mill. Matala.

Perndulinus antennatus KirBy.

Der vor den Fühlergruben liegende Kopfteil ist bei dieser Art, noch mehr als bei der vorigen, deutlich vorgezogen, nicht (wie sonst) herabgewôlbt, und liegt mit der Stirn in derselben flach geneigten Ebene, wodurch der Kopf von oben gesehen eine deut- lich dreieckige Form bekommt (etwa wie bei der Gattung Ambly- peltus STAL). Die sonst bei Pendulinus vorhandene kragenartige Abschnürung des Pronotums fehlt hier vüllig; die Randrunzel des Halsschildes endigt vorn mit einer (nicht vorspringenden) Abrun- dung ; die dünnen Fühler und die Peine zeigen die feine, schwärz- liche, borstentragende Kôrnelung des Homæocerus Arten. Das 4. Füblerglied ist was aus Kirbys Beschreibung nicht hervorgeht tiefschwarz, mit Ausnahme des breiten, weisslichen, subbasalen Ringes, schlankecylindrisch und etwas länger als das 1. Glied ; dieses und das 2. Glied etwa gleichlang. Die Mittelbrust ungefurcht; der dünne, zierliche Schnabel reicht bis an den Hinterrand des deut- lich rechtwinklig ausgebuchteten Metasterns; Schnabelglied 1 und 4 etwa gleichlang, Glied 2 nur we ig kürzer, Glied 3 etwa 3/5 von Glied 4 betragend.

Färbung beim vorliegenden Stück oben grünlich-grau, unten fast rein hellgelb (ohne rôtliche Farbentône). Hinterleibstücken orangegelb; Connexiv weisslichgelb, der Innensaum der Connexiv- platten des 6. Segments und das Tergit des 7. Abdominalsegments (ausser der orangegelben Mitte) tiefschwarz, der Aussensium auch dieses Tergits weisslichgelb.

. Endrand der (Genitalplatte etwas vorgezogen, gerundet-

| dreieckig, in der Mitte leicht gekerbt-gebuchtet, seitlich davon sehr flach und etwas schief gebuchtet.

Länge 12 mill. _Nalanda.

Cletus pugnator FaB., SrAL. (1868).

(Gonocerus bipunctatus WESTW. Cletus bistillatus DOHRN. Cletus trigonus Var. pugnator STAL. (1873).

Diese in Ceylon überall häufige Art wurde von A. Dour als Cletus bistillatus beschrieben. SrAL stellle DOHRN’S Art mit Recht als synonym zu dem aus Tranquebar beschriebenen Cletus pugnator FAB., von dem auch mir Stücke aus Madras und Sikkim vorliegen, die mit den ceylanischen übereinstimmen.

Diese ceylanische Cletus-Form indentifiziert aber DISTANT und wie ich glaube mit Recht mit dem aus Nord-Indien beschriebenen (STAL zur Zeit der Abfassung der ÆEnuwmeratio IT nicht mehr bekannten) fonocerus bipunctatus WEsrWw., dessen Beschreibung sowohl auf die mir vorliegenden festländisch-indischen, als auch auf die ceylanischen Stücke durchaus zutrifft, sodass ich an der Identität dieser Formen nicht mehr zweifle.

Leider hat STAL. in der Synonymie dieser sehr schwierigen

-Gruppe dadurch eine bôse Verwirrung angerichtet, dass er später (1873) den indischen Cl. pugnator mit dem im wesentlichen malayi- schen Cl. trigonus FAB. zusammenwarf. Beide Arten sind aber wohl zu unterscheiden :

Fühlerglied 1 lang, etwas lünger als das 3. Glied; Schultern mit langen spitzen Dornenzäühnen . . . . . (Cletus lrigonus FAB.

Fühlerglied Ÿ verhältnismässig Kkurz, ehwas kurzer als das 3. Glied (1); Schultern mit kürzeren Dornenzähnen.

Cleltus pugnator FAB.

Allgemein verbreitet auf Ceylon.

Cletus elongatus Don. (2).

d%. Gestalt sehr auffallend schmal und gestreckt. Schultern mit spitzwinkligen, in eine feine Spitze ausgezogenen, nach aussen und

(1) Sraz selbst sagt treffend in der Beschreibung des CZ. fugnator (Hem. F18. J,S 60): Antennéæ articulo primo articulo tertio paullo brevicre.

(2) Die typischen Stücke der Art haben mir dauk der Gefälligkeit des Herrn Dr. H. Doxrx zum Vergleich vorgelegen.

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deutlich auch nach vorn gerichteten Schulterhôrnern; die von aussen-vorn nach innen-hinten gerichteten Hinterränder dieser Hôrner gezähnelt, ihr flach gebuchteter Vorderrand unbewehrt. Fühlerglied 2 und 3 merklich stärker als bei anderen Arten (7. B. CL. pugnator); das 1. Glied ziemlich lang, sehr deutlich länger als der Kopf, das 2. Glied deutlich länger als Glied 3, dieses etwa s0 lang wie das 1. Glied und auch s0 lang, oder nur unmerklich länger wie das spindelfürmige letzte Fühlerglied.

Oberseite hell rostgelblich, die Punktierung etwas dunkler, nur das äusserste Dornenspitzchen der Schulterecken schwärzlich. Costalrand des Coriums bis über die Mitte hinaus schmal hellgelb- lich, aber nur wenig heller als die Fläche des Coriums und daher wenig auffüllig; das glatte Fleckchen in der Coriummasche fehlend oder doch nur ganz klein und unauffällig. Spitze des Schildchens rostgelb (nicht weisslich). Membran leicht gelblich hyalin (ohne schwarze Färbung des inneren Basalwinkels). Abdominaltergite orange, an den Seiten mehr oder weniger schwärzlich. Fühler rostbraun, das letzte Glied etwas dunkler, etwa verwaschen pech- braun (nicht schwarz). Unterseite lehmgelb; eine feine Längslinie der Kopfseiten hinter der Augen,3 -4 kleine Punktflecken der Brust und die typischen Reihen von Punktfleckchen auf dem Bauche schwarz.

{ Genitalplatte gleichmässig gewôlbt, etwas länger als breit, nach hinten zu nur ganz unbedeutend verschmälert; der Aussenrand in seiner Endhälfte flach gerundet (micht gebuchtet, wie z. B. bei CL. pugnator !), in einem Kreisbogen in den gestutzt-gerurndeten Endrand der Platte umbiegend ; dieser nur wenig schmäler als die Genitalplatte an ihrer breitesten Stelle; die Mitte des Endrandes ganz flach stumpfwinklig gebuchtet.

© Hinterecken des 7. Abdominalsegments und der Anogenital- apparat ziemlich lang und spitz nach hinten vorgezogen,

Länge 8 1/2 (4) 9 3/4 (QC) mill.; Breite an des Einlenkung der Deckflügel 2 1/2 2 4/5 mill.

Nalanda, Negombo.

Das von DiSrANT als CE. calummniator FAB. beschriebene Tier von den Naga Hills gehôürt wohl auch zu der oben beschriebenen DOHRNSCHEN Art; Jedenfalls kann es unmôglich der CE. calumniator FAB. sein (1).

(1) Der verschollene CZ. cilumniator Far. aus Indien muss eine viel breitere, kräftigere Art sein, mit gerade nach aussen gerichteten Schulterecken. STAL sagt : « Statura fere CZ. ochracei, qui a FaBricIo cum hac specie est confusus, sed major, humeris in spinam mediocrem exérorsum productus ». Damit stimmt auch die von STaL für ©/. calumnialor angegebene Schulterbreite :

3 1/2 mill. (<ÿ1).

Cletus hoplomachus n. spec.

Gestalt des CE. trigonus THUNB., doch weit kleiner und zier- licher, Die Schulterecken lang und fein pfriemenfürmig zugespitzt, nach aussen und nur fast unmerklich nach vorn gerichtet, mit schwarzer Spitze und sehr deutlich ausgebissen-gezihntem freiem Hinterrand. 1. Fühlerglied weit länger als der Kopf und etwas länger als das 3. Fühlerglied; letzteres deutlich kürzer als das 2. Glied ; das 4 Fühlerglied pechschwarz mit pechbräunlicher Spitze, cylin- drisch-spindelfôrmig, etwas kürzer und viel dicker als das vorletzte Fübhlerglied. Schnabel die Mittelhüften ein wenig überragend.

Etwas trübe rostgelblich, mit pechschwarzer Punktierung; der Kopf und der vordere Teil des Pronotums (hinten begrenzt durch eine gedachte gerade, die Schulterecken verbindende Linie) ocker- gelb, fast farblos punktiert; der Vordersaum des Pronotums und die Mitte des Scheitels mit ganz feiner schwarzer Punktierung. Die Hinterecke des Coriums verwaschen weinrot; das unpunktierte Fleckchen in der Coriummasche klein und wenig auffällig, schmut- zigweiss. Unterseite des Kopfes und Leibes hell lehmgelb, farblos punktiert, mit den typischen Reihen schwarzer Punkte auf Brust und Bauch.

dd. Oberer Rand der Genitalplatte breit gerundet, in der Mitte breit und flach, aber sehr deutlich eirgekerbt und dadurch mit Sicherheit von C. trigonus (1) zu unterscheiden.

Länge 7 mill.; Breite an der Einlenkung der Deckflügel 21/2 mill ; Schulterbreite zwischen den Pronotumhôrnern 3 2/3 mill.

Negombo.

Cletomorpha hastata FA18.

Die Stälsche Beschreibung der FABRICIUSSCHEN Type passt voll- kommen auf die vorliegenden Stücke. Aus Ceylon bekannt ist CL. denticulata KirBy; wodurch sie sich von Cl. hastata unterschet- det, geht aus den Beschreibungen nicht hervor.

Anuradhapura, Kanthaley.

Hydara orientalis Disr.

Die schlanken Schulterdornen sind nach aussen gerichtet, der Aussenrand des Pronotums durch einen Streil dichter, feiner,

(1) Bei C2 trigorus ist der obere Rand der Platte gerundet-gestutzt, ganzrandig.

292.

schwarzer Punktierung bezeichnet. Die Stigmen des 3. und 4. Abdominalsegments sind bei dieser Art fast randständig.

Weligama (defektes Stück).

Clavigralla horrens Dour. Kekirawa, Weligama (4 jŸ).

Psilolomia n. gen.

Habitus einer kleinen Coriomeris-Art; Oberseite, wie bei diesen, grob punktiert, mit zahlreichen, borstentragenden Kôrnchen zwischen den Punkten. Kopf wenig länger als das Halsschild, breit eiformig, hinter den kleinen Augen allmählich etwas verengt, die Fühlerhôücker durch die breit vorragenden Juga ‘und den Clypeus weit von einander getrennt, vom vorderen Clypeusende etwas weiter entfernt als von den Augen, aussen ohne deulliche Dornen- bewehruug. Fühler kurz und dünn; das leicht keulenfürmige 1. Glied erheblich kürzer als der Kopf und den Clypeus mit etwas mehr als seiner Endhälfte überragend; Glied 2, 3 und 4 unter einander fast gleichlang und einzeln wenig kürzer als das 1. Glied. Pronotum trapezoidal, der Aussenrand mit borstentragenden Hôk- kerchen, die Schultern mit kleinem Dornenzahn bewebrt; Hinter- rand querüber gestutzt, unbewebhrt. Schildchen.eben, die äusserste: Spize mit weisser knôütchenfôrmiger Verdickung. Clavus und Corium mit deutlich gereihter Punktierung; Membranade?n zahl- reich, meist einfach, aus einer von der Membranscheide weit entfernten Querader entspringend. Hinterleib ziemlich schmal elliptisch, die geschlossenen Deckflügel seitlich nicht weit überra- gend; die Iinterecken der Segmente mit ganz kleinem, kurzem Zahneckchen, der Hinterleibsrand sonst unbewehrt. Sch'abel den Hinterrand der Mittelbrust nicht erreichend; das 1. Glied den Hinterrand der Augen nicht ganz erreichend; Glied 2 und 4 unter einander etwa gleichlang, Glied 3 nur wenig kürzer. Metastern leicht convex, #2cht gefurcht. Beine kurz, Vorder- und Mittelschen- kel unbewehrt,die Schienen cylindrisch, ungefurcht; Hinterschen- kel aus schlanker Basis stark keulig verdiekt, in ihrer Endhälfte unterseits mit zwei l‘ingeren und zahlreichen kürzeren Dornen, die in eine Längsreihe geordnet sind; Hinterschienen gerade, sebhr deutlich kürzer als die Hinterschenkel. Der ©. Genitalapparat keil- fôrmig in das hinten winkelig ausgeschnittene 7. Hinterleibsseg- ment eingesenkt.

Der Gattung Hoplolomia SrAL nahestehend, aber durch den unbewehrten Bauchrand und die übrigen im Druck hervorge- hobenen Kennzeichen leicht zu unterscheiden.

Psilolomia brevitibialis n. spec.

©. Hell rosthbraun, die Panktierung der Deckflügel dunkler. Unterseite, Fühler und Beine hell ockergelblich, die feine Kürne- luny der Schenkel und der Fühler schwärzlich Das spindelfôrmige letzte Füblerglied, das 4. Schnabelglied und die etwas mit Gelb marmorierte Endhälfte der Hinterschenkel pechschwarz. Die Mitte des Metasterns, kleine Fleckchen des oberen und unteren Abdomi- nalrandes auf den Incisuren, ein schmales subbasales Ringelchen der Vorder und Mittelschienen, die Basis der Iliaterschienen und die mehr oder weniger verwaschene Spitze aller Schienen pech- bräunlich; die Spitze der kurzen Tarsen gebräunt. Füblerglied 2 kaum kürzer als das 3. Glied. Die Kôrnelung des Pronotumrandes gleichfarbig; die Schultern mit kurzem, zierlichem, nach aussen gerichtetem Dornenspitzchen. Membran leicht rauchgrau, die Adern dunkelgrau; runde weiss-hyaline, über die Scheibe der Membran verteilte Flecken unterbrechen hier und da auch die dunkle Färbung der Membranadern.

Länge 7 mill.; grû ste Breite des Abdomens 2 1/2 mill.

Trincomalee.

Subfam. ALYDINÆ

Leptocorisa acuta THUxe.

Sehr viele, aber nur weibliche Exemplare. Dambulla, Kandy, Puttalam, Nalanda, Süd Ceylon.

Leptocorisa varicornis FA8.

Zahlreiche, aber nur männliche Stücke. Weligama.

Leptocorisa lepida n spec.

dd. Der L. varicornis FAB. ähnlich, aber weit kleiner und zier- licher. Das Kopfende zwischen den konisch zugespilzten Jugaenden mit sehr deutlicher, nahezu rechtwinkliger Einkerbung; Stirn- furche scharf und deutlich. Fühler pechschwarz, das 1. Glied rostgelb oder rostbräunlich, oberseits dunkler, die leicht keulig verdickte Xpitze pechschwarz; ein breiter subbasaler Ring des 4. und die Basis des 3. und 2. Fühlergliedes weisslichgelb Ein Rand- fleckchen auf der Kragenabschnürung des Pronotums schwarz, ein Fleckchen auf den Schulterbeulen schwärzlich. Der schwarzpunk- tierte Clavus und der innere Teil des Coriums gebräunt; der

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Innenwinkel der hyalinen Membran scharf begrenzt schwärzlich. Hinterleibsrücken hellfarbig. Beine hellgelblich, wie die Unterseite des Kôürpers; die beiden letzten Tarsenglieder, die Spitze der Schienen und oft auch die Knie (sehr schmal) pechschwärzlich,

zuweilen die ganzen Hinterschienen gebräunt. . Der Endrand der Genitalplatte mit zwei kleinen, ganz flach- bogigen Ausbuchtungen, die durch einen

breiten und ganz flachen, gerade abge- A ie DS stutzten Vorsprung weit von einander getrennt sind. Fig. 23. Lepticorisa lepida n.spec. Linge 1111 1/4 mill. Œ: Genitalplatte, Mitte des Endrandes. Negombo (auch Malacca, m. Sarnml.).

In der Bildung der . Genitalplatte von L. acuta und L. varicornis durchaus abweichend.

Riptortus pedestris FA.

Forma typica : Anuradhapura, Kekirawa, Dambulla, Nalanda, Matala, Paradna, Kandy, Puttalam, Negombo (Viele, nur müännliche Stücke !)

Var. fuscus FAB. Diese Form Kkenne ich nur in iveiblichen Stücken; sie findet sich auf Cevlon überall zwischen dem typischen R. pedestris und ist offenbar nichts weiter als dessen Weibchen! Ganz helle weibliche Stücke zeigen schon einige unbestimmte helle Fleckchen auf den Brustseiten.

Trincomalee, Anuradhapura, Kekirawa, Dambulla, -Nalanda, Matala, Paradna, Kandvy, Negombo.

Riptortus pilosus THUN&.

Es ist genau die Form, die in meinen Rhynchota heteroptera aus Java, 1905 » S. 119 gekennzeichnet ist : Ceine Form mit rostro- ten Füblern, lang behaartem Pronotum und Schildchen und länge- ren, spitzeren, deutlicher nach hinten gerichteten Schulterzähnen, die vielleicht mit À. pilosus THUNB. identisch ist. »

In der Tat gibt SrAL (Ænum. II, S. 94) als Synonym von 2. pilo- sus (nicht von Z?. linearis !) den Æ. clavatus DoHRN von Ceylon an; letzterer ist zweifellos die mir vorliegende Art.

Bandarawella, Puttalam, Negombo.

Subfam. CORIZINÆ.

Corizus rubicundus SIGN.

Horrowapotam, Mihintale, Anuradhapura, Nalanda, Hatton.

. 295

Leptocoris augur |'48.

Trincomalee, Kanthaley, Horrowapotam, Anuradhapura, Matala.

Leptocoris Dallasi Dour.

Kandy, Weligama.

Fan EVER EOCORID-Æ:

Subfam. LARGINÆ.

Physopelta grandis (Disr.) BREDD.

©. Der Ph. dubia m. und der sumatranischen macropteren Form der Ph. varians m. habituell und in der Färbung nahe verwandt, das Halsschild in den Schultern erheblich schmäler (die Breite ver- hält sich zur Länge des Pronotums = 4 : 3), die Seiten viel stärker aufgeschlagen, von oben gesehen gebuchtet, ein ziemlich starker Quereindruck etwa in der Mitte, der Cicatricalteil stärker lings- gewôlbt als bei den oben genannten Arten, der Processus mit verloschener Punktierung. Schild sehr flach convex, die Basis dreieckig niedergedrückt. Deckflügel lang, das Hinterleibsende bedeutend überragend; Membran mit zahlreichen, einfachen, von der Basalzelle ablaufenden Adern. Flügelspitzen das Hinterleibs- ende erreichend. Vorderschenkel dick und breit, etwas zusammen- sgedrückt. Vorderschienen unterseits ohne deutliche Spitzkôrner. Evaporativüffnung aussen mit einer flachen, wurstfürmig gebogenen Evaporativmuschel. Fühlerglied 2 wenig kürzer als Glied 4 und etwa gleichlang mit Glied 4.

Pechschwarz, der aufgeschlagene Rand des Pronotums (oben und unten), der Costalrand des Coriums mit den Epipleuren, der breite Bauchsaum, und die Umrandung der Thoracaldrüsenôffinung orangerot; Hüften, Trochanteren und Schenkelbasis schmutzig blutrot. Das 4. Fübhlerglied verwaschen pechbraun, basalwärts selblich, die äusserste Basis pechbraun.

Länge 22 mill.

Nalanda.

Das von mir als Physopelta (Iphita) limbata SrAL beschriebene Tier aus Sumatra (Stett. ent. Zeit., 1901, S. 138) ist, wie ich mich seither überzeugt habe, #ichtidentisch mit der indischen Art STALS. Wegen der ungewôhnlich starken Variabilität in Kôrperform und Pronotumbilduneg, die diese sumatranische Art (infolge mehr oder

DID

minder fortgeschrittener Verkümmerung der Unterflügel) zeigt. nenne ich sie Physopelta varians n. nom.

Übrigens besitze ich auch von der indischen Physopelta (Tphita) limbata eine Form mit wobhl entwickelten Unterflügeln und breit trapezoidal entwickeltem Ha'sschild (Forma alata) aus Trichinopoly, die von der bei BLANFORD, Rhynch., If, S. 96 abzebildeten unge- flügelten Form habituell starka bweicht. Die Deckflügel überragen bei dieser -- zum Unterschiede von l'h grandis das Analende des Abdomens nicht.

Die Unterschiede dieser geflügelten Zphita-Formen von echten Physopelta-Arten, z. B. von Ph. fimbriata STAL, sind ganz minimal und berechtigen m. E. nicht zu einer generischen Abtrennung.

Physopelta sita (KirBy) BREDb.

[Dindymus sita DIsT.]|

Ist eine ganz typische Physopelta ! Anuradhapura, Nalanda.

Subfam. PYRRHOCORINÆ. Antilochus Coqueberti Fa8.

Nord Ceylon (m. Sammlung). Antilochus amorosus n. spec.

de. Dem 4. Coqueberti in der Färbung gleichend, aber grüsser. Fübler einfarbig schwarz; das 1. Glied lang und schlank, 1 1/2 mal so lang als der Kopf, ein wenig länger als das 2. Giied uod nicht viel kürzer als das zierliche 4. Glied (etwa 6 : 7). Das dreieckige, halskragenartige vordere Feld des Pronotums dicht punktiert, niedergedrückt; der hinter dem Cicatricalfeld gelegene Processus etwas reichlicher punktiert als bei A. Coqueberli. Der niederge- drückte Basalteil des Schildchens mit schwarzpunktierter, in der Mitte unterbrochener Querbinde. Membran schwarz, mit schmutzig gelbweissem Basalwinkel. Tibien und Tarsen pechbraun; Schenkel hellrot, gegen Ende verwaschen pechbräunlich angelaufen, beson- ders breit die Hinterschenkel auf ihrer Oberseite. Vorderschenkel unterseits gegen Ende mit 2 kleinen Dornen; Vorderschienen auf der Unterseite mit Spitzkürnern. Unterseite blutrot; die einge- drückten Querlinien der Brust und die Incisuren auf den Brust- und Bauchseiten tiefschwarz.

d'. Genitalplatte auffallend gross und breit, hervorquellend (wie

RE +

7 bei À. histrionicus), mit einem flachen, aber sehr deutlichen, breit

herzfürmigen oder nierenfôrmigen Eindruck in der Mitte, der hinten durch eine scharfe transversale Kante begrenzt wird.

©. 7. Abdominalsternit nach hinten vorgezogen, sehr lang (fast so lang als die Sternite 4, 5, 6 in der Mitle zusammen); die vorge- zogene Endhälfle seitlich etwas zusammengedrückt, dachfôrmig, mit deutlicher Mittelkante.

Länge 16 3/4 ()-18 1/2 (Q) mill.; Schulterbreite 5 1/3-5 1/2 mill.

Nalanda.

Antilochus lineaticeps SraAr.

Nalanda.

Euscopus indecorus Walk. var. stigmaticus n.

Unterscheidet sich von nahe verwandten und ähnlich gefäirbten Arten z. B. Æ. parviceps m. und Æ. praetextatus m. durch die Kôrper- form : Grôsste Kürperbreite in der Mitte des Abdomens; der Kürper von da an nach den Schultern zu sehr deutlich verschmälert; zWischen den Schultern verhältnismässig schmal. Aussenrand des Pronotums in seiner ganzen Länge deutlich aber sehr schmal aufseworfen in der Mitte merklich gebuchtet, davor leicht gerundet. Postcicatricaler Quereindruck des Halsschildes vom Vorderrand verhällnismässig weit entfernt (vom Hinterrand nur 1 1/2 mal so weit als vom Vorderrand). Schnabel die Mittelhüften nicht über- ragend. 1. Fühlerglied deutlich länger als der Kopf. Vorderschenkel unterseits mit 2 entfernten Dôürnchen. Unterflügel fast so lang wie die Deckflügel.

Dunkel, pechbraun, matt; Beine, Fühler und Prust pechschwarz ; lelztere, wie der dunkel pechbraune Bauch, von gelbgrauem Toment wie bestaubt. Der schmale Aussenrandkiel des Prothorax orangerot, mit einem orangegelben viereckigen Fleckchen der Schulter- schwiele Zzusammenhängend. Auch die Costa der Deckflügel nebst den Epipleuren rot oder orange; ein ziemlich grosses Fleckchen des Coriums nahe der Mitte der Membranscheide weisslich oder rôthich. Der äusserste Hintersaum der Halsschildes zuweilen schmutzig rôtlich. # sammetschwarze Drüsenfleckchen jederseits auf dem Pauche; der letzte deutlich, fast so gross als der vorletzte. Die basalen 3/7 des letzten Fühlergliedes gelbweiss; die äusserste

asis pechschwarz.

Läinge 7 1/4 8 3/4 mill; Schulterbreite 223 - 3 mill.

Nalanda.

Ob das oben beschriebene ceylanische Tier wirklich mit dem aus

298 Siam beschriebenen Æ. indecorus identisch ist, ist mir nicht ganz sicher. Walker beschreibt eine Art ohne den weissen Punktfleck des Coriums, bei der, wie es scheint, die postcicatricale Querfurche des Pronotums dem Vorderrande näher liegt als bei der ceylani- -schen Form.

Bei der von DisranT unter obigem Namen beschriebene Art soll der Hinterrand an den Pro- und Metapleuren sowie der Bauchsaum hellgetärbt sein, was bei den vorliegenden Stücken nicht zutrifft.

Indra Kirk. et STANLEY.

Nühere Verwandtschaft von Æuscopus und Aeschines. Oberseite kugelig gewôlbt, mattschwarz, behaart, Stirn chagriniert, Pro- notum, Schild und Deckflügel grobpunktiert, Kopf dicht vor den Augen senkrecht abfallend, von oben gesehen sehr kurz, mit medianer Furchenlinie der Stirn und jederseits nahe dem Innenrand der Augen mit einer sich nach vorn zu vertiefenden Lingsfurche, durch welche die ziemlich kleinen Augen etwas stielfürmig abgeschnürt erscheinen. Fühlerhücker aussen mit mehr oder weniger deutlichem Dornenspitzchen bewehrt. Bucculæ ziem- lich hoch, halbkreisfürmig, etwa von der halben Länge der kurzen Kehle. Schnabel die Mittelhüften erreichend, das 1. Glied fast an den Vorderrand der Brust reichend. Fübler kurz; Längenverhältnis der Glieder etwa wie bei ÆEuscopus. Pronotum transversal, mit deutlichem Aussenrandkiel; das unpunktierte, schwielig convexe Cicatricalfeld von grob punktierten Furchenlinien umrahmt. Halbdecken mit gerundetem Costalrand und verwachsener Clavus- naht, meist verkümmert und homogen lederig, selten mit entwickelter von wenigen Adern durchzogener Membran. Die Incisur hinter dem 3, 4 und 5 Abdominalsternit in der Mitte breit gebuchtet und nahe den Bauchseiten stark nach vorn geschwun- gen, die hinter dem 6. Sternit gelegene nahe dem Bauchrand winkelig geknickt. Von den als sammetschwarze Flecken entwik- kelten Drüsenvorhôüfen der Bauchseiten bildet der vordere, auf dem 5. Segment gelegene einen Längsstreifen. Beine kurz; die £chenkel unterseits mit einem längeren und einem Kkürzeren Dôrnchen; 1. Tarsenglied länger als die beiden anderen zusammen.

Die Originalbeschreibung dieser auf einem javanischen Insekt begründeten Gattung ist anscheinend durch eine Auslassung ent- stellt (Schnabellänge !) und beruht nur auf einer brachypteren Form. Die Abbildung, sonst ziemlich zutreffend, weicht durch einen horizontal gestreckten Kopf erheblich von den unten unter dem Namen Zndra beschriebenen Arten ab, sodass es mir etwas zweifelhaft ist, ob es sich nicht doch um zwei unterschiedene Gattungen handelt.

Indra glebula n. spec.

d Einfarbig matt pechschwarz, oberseits mit kurzer, aufrechter, staubgrauer Behaarung. Deckflügel ganz lederig, ohne Membran, orob und mässig dicht punktiert, jeder mit flach gerundetem Endrand bis nahe an das Hinterleibsende reichend und nur einen Teil des 7 Abdominaltergits unbedeckt lassend. Die im Basaldrittel der Deckflügel schwielig verdickte Costa und der Randwulst der Pronotumseiten schmutzig pechbräunlich; zwei unregelmässige Fleckchen nahe dem Endrand der Deckflügel ockergelblich. Prono- tum nicht ganz doppelt so breit als in der Mitte lang; Seitenrand in der Mitte flach aber deutlich gekerbt, davor gerundet. Die das Cicatricalfeld umsäumenden gereihten Punkte merklich grüber als die Punktierung des Processus; das vor der Cicatricalschwiele belegene Kragenfeld mit nur wenigen schwachen Punkten. Der 3. sammetschwarze Drüsenfleck der Bauchseiten (von vorn gezählt) merklich grôsser als der 2 Tarsen ockergelb. Oberrand der Geni- talplatte beim Männchen mit zwei genäherten, kleinen, recht- winkligen Läppchen, die durch einen kleinen, annähernd recht- winkligen Einschnitt getrennt sind.

Länge 4 1/2 mill., grôsste Kôrperbreite (um die Mitte des Hinterleibs) 2 4/5 mill. se

Nalanda.

Melamphaus fulvomarginatus DOoHRrx.

Anuradhapura, Nalanda, Matala (auch Travancore, leg. BOURDIL- LON, m. Samml.).

Odontopus varicornis FA8.

Anuradhapura, Nalanda, Puttalam.

Dysdercus micropygus n. spec.

[D. cingulatus auct. partim|.

Eine stets kleine Art; Männchen und Weibchen gleichgross. Kopf ziemlich klein, oberseits matt oder doch nur sehr schwach glinzend, ebenso wie das Cicatricalfeld des Pronotums. Pronotum- seiten von oben gesehen ganz flach gebuchtet, der aufgeschlagene Rand auch vorn nur schmal. Vorderschenkel unterseits nahe der Spitze mit 3 kleinen, zierlichen, schwarzen Dôrnchen : aussen ein grôsserer, innen ein grôsserer und ein kleiner hinter einander.

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T LIIf, 2 vir 1909, 20

300

Oberseite verwaschen orangerot; Unterseite, Kopf, sowie der Seitenrand und das Cicatricalfeld des Pronotums hell blutrot; letzteres in der Mitte zuweilen pechschwarz. Die Kragenabschnü- rung des Pronotums, die typischen Zeichnungen der Brustseiten und einfache, nach aussen hin allmählich keulig erweiterte Quer- binden des Bauches elfenbeinweiss ; die Grundfarbe an den Bauch- seiten schmutzig rot bis pechschwärzlich. Das Schildchen, ein kreisrundes, mässig grosses Fleckchen in Corium und die Membran schwarz, letztere mit sehr schmalem, schmulzig-weissem Aussen- saum. Schenkel trübe rot, oberseits und endwärts gebräunt; Schienen schmutzig carmin (cruentus) bis pechbraun ; Tarsen und Fübler schwarz.

ete

\/

Fig. 24. Dysdercus micropygus n. spec. ef Fig. 25. Dysdercus megalopygus n.spec. Ê 8. Abdominalsternit und Genitalplatte Genitalplatte (Eindruck schraffiert). (a. Querfurche, b. Schwiele, c, kniffart. Eindr.). d. Genitalplatte verhältnissmässig klein; der freie Endrand mit geraden Seiten ziemlich schlank vorgezogen; die Platte durch einen flache Quereindruck geteilt; die gewôülbte Basalhälfle mit flachem Längseindruck in der Mitte.

Länge (mit Membran) : 9 1/2-11 mill. Anuradhapura, Nalanda, Paradna, Dambulla, Weligama (viele Stücke) (1).

Dysdercus luteolus n. spec. [ D. cingulatus Disr. partim. |

d ?. Von verhältnismässig schmaler, gestreckter Form, die Weibchen gross, erbeblich grüsser als die Männchen. Kopf oben

(1) Eine sehr ähnliche, im malayischen Gebiet verbreite Art ist

Dysdereus megalopygus n. spec.

Grüssere Art, besonders die Weibchen viel grüsser als bei der vorher be- schriebenen Art, Kopf oben stärker glänzend, das letzte Fühlerglied verhältnis- mässig etwas länger. Die Beine pechschwarz ; Vorderschenkel auf der Unter- seite mit je einem ziemlich langen und schlanken Dorn aussen und innen. Grundfarbe der Brust- und Bauchseiten trübe carminrot (cruentus) oder tief- schwarz. Wegen des abweichenden Baus der (j’. Genitalplatte von D. micropygus ganz sicher spezifisch verschieden.

c{. Genitalplatte erheblich grüsser und besonders breiter als bei der oben

sehr glinzend und vorn schlank zugespitzt. Fühler lang und schlank, besonders das Endglied, das fast so lang ist als die beiden vorhergehenden Glieder zusammen. Pronotumseiten sehr wenig gebuchtet, fast geradlinig. Vorderschenkel mit ziemlich schlanken Dôürnchen : aussen ein grôsseres, innen ein grôsseres und apical- wärts ein kleineres, Die gelben, glatten Querbinden der Abdominal- sternite 3, 4 und 5 aussen sehr slark verbreitert, an ihrem Ende gabelig gespalten und daselbst einen dreickigen, dunkelfarbigen, stark unebenen Fleck einschliessend.

Hell ockergelblich, der Aussensaum des Halsschildes und des Coriums etwas heller; der Grund der feinen Punkte auf der Oberseite mehr oder weniger schwäirzlich, Kopf, Hinterleibsrücken, Bauch- saum, äusserste Basis des 1. Fühlergliedes, Hüften, Trochanteren und Scheukelbasis blutrot. Fühler, Cicatricalfeld des Pronotums, Schild- chen und ein ziemlich kleiner rundlicher Flecken des Coriums, sowie die Membran schwarz; die letztere mit leicht grünlichem Metallschimmer und schmalem weisslichem Saum. Unterseite mit blutroter bis pechschwarzer Grundfarbe. Halskragenring des Pro- notums und die Bindenzeichnungen der Brust und des Bauches elfenbeingeiblich. Beine pechschwarz.

cd. Genitalplatte ähnlich gebaut wie bei D. micropygus, ohne erhebliche Eindrücke auf der * cheibe.

Länge (mit Membran) 13 () 17 (Q) mill.

Anuradhapura, Nalanda, Kandy, Bandarawella.

am "RE DUNTIIDÆ;;

Subfam. EMESINÆ. Bagauda decorus n. spec.

. Schnabelglied 1 beim typischen Stück dem Kopfe anliegend und etwa den Vorderrand der Augen erreichend und dem 2.

beschriebenen Art; der Endrand weniger schlank vorgezogen, breiter und kürzer als bei: D. micropygus. Elwa in der Mitte der Scheibe mit einem verkürzten queren Furcheneindruck (4), der hinten von ciner sehr deutlichen, geschwun- genen Querschwiele (b) begrenzt ist; zwischen diesem Querwulst und dem Hinterrand jederseits der Mitte ein sehr deutlicher, scharfbegrenzter Querein- druck, der in einem tiefen, kniffartigen Furcheneindruck («) die Seitenhälfte des Hinterrandes etwa in ihrer Mitte berührt : der Rand selber (von der Seite gesehen) ist an dieser Stelle knickartig eingebogen. Die Basalhälfte der Platte in der Mitte mit einem ausgedehnten, aber sehr flachen Eindruck.

Sunda Inseln (das Stück, von dem die Abbildung entnommen ist, stammt von Südost Borneo).

302

Schnabelglied etwa gleichlang; GliedS3. ein wenig länger. Pronotum wie bei /?. avidus BERGR. stark eingeschnürt; das Pronotum pro- prium glatt, flach gedrückt cylindrisch, nach vorn zu etwas verbreitert und daselbst so breit wie der Kopf mit den Augen; Processus des Pronotums nach hinten stark ansteigend und an seinem breit stumpfwinklig ausgebuchtetem Hinterrand doppelt so breit wie vorn, fast so lang als das Pronotum proprium, gleich- mäüssig flach gewôlbt, fein chagriniert mit besonders nach vorn hin deutlich hervortretendem Mediankielchen; die Schulterbuckel oberseits mit kurz konischem, abgestumpftem Hôcker. Schildchen klein, die Basalhälfte eben, die Endhälfte querüber gewôülbt, mit gestutztem Endrand, das Postscutellum langgestreckt dreieckig. Membran der Deckflügel das Analende des Kôrpers erreichend aber nicht nennenswert überragend, mit nur einer Zelle (die äussere Zelle ist nicht entwickelt (1). Vorderhüften 1 1/2 mal länger als der Kopf und nur wenig länger als das Pronotum proprium ; Vorder- schenkel fast 1 1/2 mal so lang als die Hüfte, etwas verdickt, unterseits an der Basis fast rechtwinklig vor dem Trochanter vorspringend und daselbst mit einem Büschelchen dichter Haare (nicht mit einem grüsseren Dorn!) besetzt. Vorderschiene 4/7 so lang als der Schenkel (ohne Trochanter); Vordertarse etwa 3/4 so lang als die Schiene, schlank, verwachsen dreigliedrig, die beiden Apicalglieder sehr Kkurz. Mittelschenkel merklich länger als das Abdomen; Mittelschienen fast so lang als der ganze Kôrper. Hinter- beine.....? 1. Fühlerglied so lang wie die Mittelschenkel und 1 1/4 mal so lang als das 2. Glied, letzleres fast 2 1/2 mal so lang als 3. Glied.

Trübe ockergelblich; Processus des Pronotums und Schildchen sehr dunkel pechbraun ; Oberseite des Kopfes, Mitte des Schnabels, Vordersaum des Pronotums und Seiten der Mittelbrust, verwaschen pechbräunlich ; Deckflügel schmutzig pechbraun mit stark erhabe- nen hellen Adern. Membran und Endhälfte des Hinterleibs tief- schwarz. Die apicalen 2/3 der Vorderschenkel und die Vorderschie- nen pechschwarz, letztere gegen Ende innenseits und die Vordertarse verwaschen pechbräunlich. Fübler und Mittelbeine pechbräunlich, die Mittelschenkel ockergelblich, gegen Ende pechbraun, die Kniee nur schmal weisslich (viel schwäler als bei B. avidus nach der Zeichnung bei BLANFORD I. c. $S. 208). -

Länge 13 mill.

Weligama.

(1) Von der subcostalen Membranader aus läuft die schwache Spur einer Queranastomose einwärts, verschwindet aber sehr bald, ohne die innere Haupt- ader zu erreichen.

à Lutevula n. gen.

Kopf oberseits stark gewôülbt, ohne jede Querfurche; Augen ziemlich gross, nahezu die ganze Hühe der Kopfseite einnehmend, jedoch wenig hervorragend; der vor der Augen liegende Kopfteil nach vorn zu allmählich stark verschmälert und rüsselartig vorge- zogen. Schnabelglied 1 und 2 annähernd gleichlang, einzeln kürzer als das 3. Glied. Processus des Pronotums gut entwickelt, den Meso- thorax vollkommen deckend, nahe der Einschnürung jederseits mit : einer kurzer Querschwiele, die sich nahe dem Aussenrand am stärksten erhebt und in der Seitenansicht fast dornartig erscheint. Deckflügel entwickelt, das Hinterleibsende nicht oder nicht erheb- lich überragend. Vorderschenkel unterseits mit steifen Bürstchen (nicht mit Dornen) besetzt; Trochanteren ganz unbewehrt. Vorder- schienen weit kürzer (nicht ganz halb so lang) als die Schenkel; Vordertarsen etwas kürzer als die Tibien, eingliedrig. 1. Fühlerglied weit linger als das Abdomen und erheblich länger als Glied 2; 3. Fühlerglied viel kürzer als das 4.

Durch die hervorgehobenen Kennzeichen, besonders durch den vôllig abweichenden Bau des Pronotums von Luteva DOHRN ver- schieden und mindestens eine eigene Untergattung bildend.

Lutevula lutea n. spec.

d. Schnabelglied 1 und 2 gleichlang ; beide zusammen etwas kür- zer als das 3. Schna- belglied. Processus pronoti schwach nach hinten ansteigend, ein wenig länger als das Pronotum proprium bis zu den Halsecken.

Letzteres flachge- drückt, breit, ver- kehrt glokkenfôormig, glatt; der Processus trapezfôrmig, mit ge-

raden Aussenseiten ; Fig. 26. Lutevula lutea n. gen. n. spec. auf der Scheibe Vorderkôrper von links und etwas von unten gesehen.

etwas hinter der Mitte ein flaches Grübchen. Vorderhüften so lang als das Pronotum; Vorderschenkel so lang wie Pronotum und Kopfzusammen, unterseits mit ganz kurzen Bôrstchen besetzt.

Vorderschienen etwa 3/7 so lang als der Schenkel, ein wenig länger als der Tarsus. Mittelschenkel so lang als der hinter den Schultern liegende Leibesteil. Hinterschenkel das Analende des Leibes weit überragend. Fühlerglied 1 wenig länger als der Hinterleib und eltwas mehr wie 1 1/2 mal so lang als das 2. Glied. Glied 3 wenig mehr als halb so lang als Glied 2;

das 4. Glied 1 2/3 so lang als das 3.

Hell ockergelh; das hintere Fünftel

des Pronotums nebst einem angren-

zenden Fleckchen auf den Mesopleu-

ren dunkel pechbraun ; der schwielig

erhabene Spitzenteil des Schildchens,

das Postscutellum und das basale

Achtel der Deckflügel verwaschen

| pechbraun; die Membran ganz ver- Gent someone en a. WésChetpechbräunicheleistéreraen mit den Copulationshacken. der Spitze zu heller abgetôünt. Fühler pechbräunlich, mit weisslicher Ar-

ticulation. Beine wenig dunkler als der Kôrper, ungezeichnet.

Länge 8 3,4 mill. Ceylon leg. HoRN.

Subfam. STENOPODINÆ.

Sastrapada bipunctata Wark.

[= S. Bærensprungi Disr. nec STAL.]

Sie ist eine gute Art, die sich von S. Bærensprungi STAL durch das auffallend lange 1. KFühlerglied auf den ersten Blick unter- scheidet.

Fühlerglied 1 so lang als der Kopf ohne den Halsring (bei S. Bæren- sprungi kaum so lang als der anteoculare Kopfteil mit den Augen!). Kopf merklich schlanker und schmaler als bei der palæarktischen Art, das Halsschild linger, nach vorn stäirker verengt, der Schulter- hôücker oberseits mit kurzem, konischem Dornenspitzchen. Abdo- men des Mäinnchens nach hinten starker verschmälert; Hinterrand am Tergit des 7. Abdominalsegments beim Männchen gestutzt (bei S. Bœrensprungi trapezoidal ausgebuchtet). Beine läinger und schlanker (besonders an den Vorderbeinen deutlich); Vorder- schenKel nur schwach verdickt; Vorder- und Mittelschienen nicht geringelt, ihre Basis schwärzlich; Vorder- und Mittelhüften pech- schwarz mit gelber Zeichnung.

Weligama.

Staccia javanica REUT.

: Die javanischen Stücke m. Sammlung unterscheiden sich von _ den ceylanischen durch die pechbräunliche Farbe des Oberkopfes und die schwärzlichen Kopfseiten; plastische Unterschiede finde ich nicht. Vermutlich ist St. javanica auch mit der philippinischen

St. diluta SrAL identisch.

Anuradhapura, Nalanda.

Aulacogenia corniculata SrAr. {Diaditus errabundus Disr.|

d9. Seitenränder der breiten Längsfurche des Unterkopfes scharfkantig erhaben, hinter den Augen jederseits mit zwei Zähn- chen. Schnabelglied 1 fast so lang als die beiden apikalen Glieder zusammen und etwa doppelt so lang als das 2. Glied. Kopf hinter der Fühlergrube mit einem kurzen, stumpfen Dürnchen bewehrt,. Fühlerglied 2 etwa 1 1/2 mal so lang als das 1. Glied ; Glied 3 klein, kaum doppelt so lang als dick; 4. Glied etwa halb so lang wie das 1. Glied. Tibien der Vorder- und Mittelbeine leicht gekrümmt. Pronotumseiten zwischen der gerundeten Schulter und der unbe- wehrten Halsecke gerade.

Nalanda, Puttalam.

Die ceylanischen Stücke sind von javanischen, die ich für iden- tisch mit À. corniculata halte, nicht zu unterscheiden.

+ Oncocephalus modestus REUT. Anuradhapura.

Subfam. ZELINÆ.

Polididus armatissimus SrAL.

Anuradhapura. Irantha armipes SrAL. Süd Ceylon (leg. FRUHSTORFER, m. Sammlung). Irantha germana n. spec.

I. armipes Disr. nec STÂL|.

9. Kopf etwa so lang als das Halsschild; der schlank cylin- drische Halsteil etwa 2/5 der Kopflänge ausmachend. Von den

306

6 grosseren Dornen des Oberkopfes ist das vordere Paar kürzer und zierlicher als bei 7. armipes und kaum doppelt so lang als das hintere Paar, das mittlere Paar so lang als das hintere. Von der Seite gesehen liegen die Spitzen aller 6 Kopfdornen in derselben horizontalen Ebene (1). Pronotum ein wenig länger als zwischen den Schultern breit; Schulterecken stumpfwinklig, geschärft aber unbedornt; die 4 Dornenspitzchen des Pronotum proprium sehr klein, die hinteren nicht grôsser als die vorderen. Hinterleib beim Männchen wenig breiter als die Deckflügel in Ruhelage, mit flach sgerundetem Seitenraad, beim Weibchen stark erweitert, rhombisch, zwischen den Hinterecken des 5. Abdominalsegments am breitesten; der Rand zwischen diesen Winkelecken und dem Analende des Hinterleibs gezähnelt. Schnabel ziemlich schlank; das 1. Glied unterseits 1 1/4 1 1/3 so lang als Glied 2. Fühlerglied 1 leicht wellenfürmig gebogen, ohne Stütze 2 1/4 2 1/2 mal so lang als das 2. Glied; letzteres nur wenig kürzer als Glied 5; Glied 4 etwa 12/3 so lang als das 3. Glied.

Sauber ockergelblich, der Kopf nicht selten pechbräunlich. Querbinden auf dem Connexiv des 6. und 7. Abdominalsegments beim Männchen, beim Weibchen eine sehr breite Querbinde auf dem 5. und der Basis des 6. Connexivschnittstückes und eine schmalere auf der 7. Connexivplatte pechschwarz. Die Knie der Mittel- und Hinterbeine und die Spitzen der Schienen leicht gebräunt. Fühler pechbraun; die beiden letzten Glieder von ocker- gelbem Toment dicht bedeckt, die Articulation und 2 Ringe des 1. Gliedes weisslich gelb.

Länge 8 1/2 11 mm.

Anuradhapura, Nalanda.

Aehnlich der J. armipes, von etwas hellerer Farbe, durch die unbedornten Schultern, sowie auch durch die abweichenden Längenverhältnisse der Dornen auf Kopf und Halsschild leicht zu unterscheiden.

Irantha javanica (Am. et SERV.).

[= Scipinia horrida Distr. nec SrAL].

d?. Kopfein wenig kürzer als das Pronotum, von oben und von der Seite gesehen allmählich in den Halsteil übergehend, dieser plumper als bei 7, armipes und I. germana und weniger als ein Viertel der Gesamtlänge des Kopfes ausmachend. Von den drei

(1) Bei Z. armipes ist das mittlere Paar viel kürzer als das hintere; letzteres hüchstens 1/3 so lang als die langen Dornen des vorderen Paares.

fase Less 307

grôsseren Dornenpaaren des Kopfes sind die beiden vorderen Paare etwa gleichlang, lang und schlank, das hintere Paar dagegen hôüch- stens 3/5 so lang als jene. Die mit den längeren Dornen alternieren- den Paare kürzerer Dôrnchen sind sehr klein, die auf der Hals- oberseite stehenden etwas länger. Schnabelglied 4 den Hinterrand der Augen deutlich überragend und etwas länger als das 2. Glied. Pronotum so breit oder ein wenig breiter als lang, die Schulterek- ken stumpfwinklig, etwas geschäürft. Vorderes Hauptdornenpaar des Pronotum proprium schlank, fast so lang als das vordere Dornenpaar des Kopfes; das hintere Hauptdornenpaar des Hals- schildes kaum kürzer, meist gabelspaltig. Hinterleibsrand beim Männchen einfach, beim Weibchen ziemlich stark erweitert, rhom- bisch; der Scheitel des stumpfen Winkels breit und etwas schief abgerundet ; der Rand zwischen dem Winkelscheitel und dem Anus unbewebrt, leicht geschwungen, am 7. Segment sehr flach serundet. Vorderschenkel mit dem typischen schlanken Dorn der Oberseite und unterseits mit 10 schlanken Dornen in zwei Reihen. 1. Fühlerglied (ohne Fühlerstütze) etwa 2 1/4-2 1,2 mal so lang als Glied 2; das 3. Glied (mit seiner Rotula) mehr als 1 1/2 mal so lang als das 2. Glied und gleichlang mit dem 4. Glied.

Hell graugelblich, der Bauch bhellgelb, der Kopf und auch das Pron. proprium häufig verwaschen pechbräunlich ; die Oberseite des Kopfes hinter den Augen und nicht selten auch noch ein Fleck des anteocularen Stirnfeldes pechschwarz. Deckflügel ganz ver- waschen pechbräunlich, die Basis und die Adern gelb; Membran rauchgrau mit dunkleren Adern. Fühler hell ockergelblich; Basis und Spitze des 1. Gliedes verwaschen pechbraun. Connexiv beim Weibchen an der Stelle seiner grôssten Breite mit breiter, pech- schwarzer Binde, und dahinter eine schmälere Binde, beim Männ- chen schmlere Binden oder verwaschene Randflecken.

Länge 9-10 mill. Kanthaley, Anuradhapura, auch Java (1).

Das Tier nimmt eine Mittelstellung zwischen den Gattungen lrantha und Scipinia ein; nach der Kopfform und der Läinge des 3. Füblergliedes würde es zu letzterer Gattung gehôren, stimmt

(1) Schon A. Dorx gibt 1860 die Sirea javasensis AM. und SERv. von Ceylon an.

Die javanischen Stücke, die ich vou FRUHSTORFER erhielt, tragen die Bezeich- nung «Key T'ual, ROHDE, ex coll. FRUHSTORFER ». Es muss darauf hingewiesen werden, dass alle oder fast alle der so bezeichneten Tiere, die mir vorlagen, zweifellos aus Yava sind. FRUHSTORFER hat mir ein Môüglichkeit einer (durch den Sammler verschuldeten) Fundortsverwechslung zugegeben. Unter meinen Beschreibungen von Zsyndus brevispinus (Deutsche Ent. Zeitsch., 1900, S. 181) und von Colrura affli ta (Revue d'Ent. 1900, S. 201) ist demnach die Fundortan- gabe «Key Inseln » zu streichen.

308

jedoch in der Schnabelbildung und in der Verbreiterung des Hinterleibs beim Weibchen mit /rantha überein. Es scheint mir deshalb geboten den jüngeren Gattungsnamen Scipinia einzuziehen.

Die bei BLANFORD 1. c. II. S. 384 abgebildete Art ist, wie sich aus der Verbreilerung und Zeichnung des Hinterleibs und dem Längen- verhiltnis der Kopfdornen ergibt, zweifellos die vorliegende Art. Die Proportionen der Schnabelglieder in der Zeichnung sind falsch.

Sphedanolestes sordidipennis Dour.

[9 = Sph. variabilis Disr.|.

Dem Sph. pulchellus Klug nahe verwandt und der Abteilung e der Stälschen Tabelle zugehôrig, Kopf nicht schlanker als in jener Art, wenig kürzer als das Pronotum. Fühler ziemlich Kurz; das 1. Glied merklich kürzer als der Vorderschenkel. Processus des Pronotums mit ganz flachem, breitem, den Hinterrand bei weitem nicht erreichendem Eindruck, die Schulterecken gerundet Deck- flügel das Analende des Kôürpers nicht sehr weit überragend. 2. Schnabelglied erheblich länger als Glied 1. Vorderschenkel gegen Ende ziemlich stark verdickt (stärker als bei Sph. pulchellus), an der Spitze selber plôtzlich stark zusammengeschnürt.

Processus des Prothorax, Clavus und Corium mehr oder weniger schmutzig gelb, Hinterecke des Coriums und die Adern der Mem- bran schwärzlich, Membran rauchgrau.Pronotum proprium schmut- zig rostrot oder verwaschen pechbraun. Die Seiten des Kopfes hinter den Augen und die ganze Oberseite des Kopfes(die nur zwischen den Ocellen ein winziges weissliches Pünktchen zeigt) sowie das Schild- chen und die Mittel- und Hinterbrust mit den Hüften der hinteren Beinpaare schwarz oder pechschwarz. Unterseite des Kopfes, ein Fleck auf den Hüftpfannen der Meta- und Mesopleuren, ein rund- liches Fleckchen im änsseren Hinterwinkel der letzteren, der Bauch und ein breiter Aussensaum des schwarzen Abdominalrückens hellge]b ; letzterer mit schwarzen Querbinden, die auf den Bauch- saum schmal hinüberreichen. Beine in der Farbe variabel, Schenkel entweder verwaschen orangerôtlich, mit2-3 pechschwarzen Ringen und pechschwarzer Schenkelspitze, oder (bei dunklen Stücken) schwarz, mit 1-2 orangegelblichen Ringen; Schienen pechbraun oder pechschwarz, um die Mitte etwas heller; Tarsen und Fübler pechschwarz, das 1. Glied der letzteren in der Mitte etwas heller. Schnabel trübe gelblich oder verwaschen pechbraun, die Spilze (bei dunkleren Stücken auch die Basis oberseits) schwarz.

Var. Die gelbe Färbung an Halsschild, Kopf und Hinterleib wird

en Stü durch ein verwaschenes, etwas trübes Blut- _ Länge (mit Membran) 8 1/29 mill. » 22

= Nilands:. | | je

An dem ganz flachen, breiten, den Hinterrand nicht erreichenden " FR Eindruck des Processus pronoti von den verwandten Arten sicher Ne zu unterscheiden. Ke Rhynocoris fuscipes F8. 10 Die typische Form mit blutroter Schnabelbasis. É É Länge 11-14 mill. RE Habarana, Matala, Paradna, Kandy. 22 Rhynocoris marginatus F48. , KE:

Anuradhapura. à Fa L S$ à

PETER

VII

Assemblée mensuelle du 3 juillet 1909.

Présidence de M. CH. KERREMANS.

La séance est ouverte à 20 heures.

M. LAMEERE, président, s'excuse de ne pouvoir assister à la réu- nion.

Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 5 juin 1909 est approuvé.

Décision du Conseil. Le Conseil a admis en qualité de membres effectifs M. EMBRIK STRAND, assistant au K. Zoologisches Museum, Berlin N. 4, Invalidenstrasse, 43, présenté par MM. DESNEUX et SCHOUTEDEN, et M. l’abbé V. VAN DER VOooRT, directeur de l’Insti- tut Saint-Norbert, rempart St-Georges, à Anvers, présenté par MM. FOLOGNE et SCHOUTEDEN.

Correspondances. M. le lieutenant ScHooFs remercie pour son admission en qualité de membre effectif.

M. LAMEERE nous communique sa nouvelle adresse : rue Defacqz, 78, Bruxelles.

Travaux pour les Annales. L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée.

Communications. M. GUILLEAUME donne lecture de la liste sui- vante de Coléoptères rares ou nouveaux pour la faune belge :

Cantharis albomarginata MARK. Laroche, assez commun à Houf- falize, juin 1909.

Cantharis sudetica LETz. Assez commun à Houffalize, juin 1909. » discoidea AHR. Tervueren, Houffalize, juin 1909. Pygidia denticollis ScauMM. Houffalize, juin 1909. Malachius elegans OLiv. Houffalize, juin 1909 (FN. sp. n.). » viridis F. Tête de Flandre (M. BoNproiT), mai 1909. Julistus floralis OL1v. Samson (M. BoNprotir) (FN. sp. n.). Dasytes flavipes OLiv., MuLSs. En nombre à Yvoir, juin 1909 (FN. sp. n.).

ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, LII1, 18 V1 1909. 21

re PE EE De in nr NE A lee Dusytes fusculus ILL. Houffalize, juin AS PAS ARR Danacæa pallipes PAuS. Godinne, en nombre (M. FRENNET) juin TES 1908. RE EE

Danacæa nigritarsis KüsT. Godinne, en nombre (M. FRENNET), juin 1908. ;

Tillus unifasciatus F. Pepinster (M. BONDROIT). | < , Allonix quadrimaculatus SCHALL. Boistfort (M. FRENNET). Necrobia rufipes DE G. Bruxelles (M. FRENNET). Laricobius Erichsoni Rosenx. Boitsfort, Hockai. Apate capucina L. Boitsfort (M. FRENNET).

La séance est levée à 21 1/2 heures.

BEITRAG ZUR KENNTNIS DER CETONIDEN

von J. Moser.

VI

Rhomborrhina unicolor formosana n. subsp. Viridis, nitida, humeris, sutura, tibiis tarsisque nigris.

Die mir vorliegenden Exemplare von Formosa sind etwas robuster als die der typischen wricolor MorscH. von Japan, die Punktierung der Oberseite ist kräftiger. Die Schultern und die Naht sind schwarz, ebenso bei den meisten Exemplaren die ganzen Schienen, bei einigen nur teilweise. Der Forceps zeigt nur an der Spitze einen geringen Unterscheid von dem japanischer Exemplare.

Thaumastopeus borneensis n. sp. ©. Th. Westwoodi Rirs., affinis, sed latior. Niger, subnitidus. Capite in impressionibus clypealibus grosse punctato, prothorace coriaceo, versus margines laterales præcipue in anteriore parte fortiter haud dense punctato, lateribus linea marginali; elytris sat latis, coriaceis, apice lateri- busque, parte anteriore excepta, aciculatis; pygidio transversim- aciculato; pectoris lateribus longitudinaliter strigosis, abdominis lateribus arcuato-punctatis et aciculatis; tibiis anticis tridentatis, mediis et posticis uno dente armatis. Long. 36 mill.; lat. ad hum. 20 mill.

Hab. : Borneo (Kini Balu).

Die Art, von der nur ein © vorliegt, hat die Grôsse von Westwoodi Rirs., ist aber breiter. Die feine lederartige Runzelung der Ober- fläche ist etwas kräftiger als bei Westwoodi, das Halsschild ist an den Seiten der ganzen Länge nach gerandet. Die Flügeldecken zeigen nur eine Punktreihe neben der Naht, während sonst nur wenige Punkte aus der lederartigen Oberfliche des Discus hervor- treten. Der Hinterrand und die Seitenränder, mit Ausnahme des vorderen Teiles, sind quernadelrissig, während zwischen Endbuckel und Naht Nadelrisse schräg nach hinten verlaufen. Die Behaarung der Mundteile ist nich wie bei Westwoodi gelbbraun, sondern schwarz. Die Seiten der Hinterbrust, welche bei Westwoodi nur vereinzelte Punkten Zzeigen, sind bei borneensis längsnadelrissig. Die Bildung des Brustfortsatzes ist ähnlich, doch ist derselbe etwas breiter, das aufgebogene Ende stumpfer zugespitzt.

Thaumastopeus moluccanus n. sp. Ex affinitate fèmo- riensis THOMS., niger, nitidus. Capite sparsim punctato, clypeo in

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impressionibus grosse longitudinaliter aciculato; prothorace late- ribus strigosis, disco subtiliter et sparsim punctato, fere lævi; elytris disco seriatim arcuato-punctatis, lateribus triente anteriore excepto transversim-aciculatis; abdominis medio Iævi, lateribus remote aciculato-punctatis. Long 22 2% mill.

Hab. : Molukken (Dammer Ins.).

Die Art ist mit tèmoriensis THOMS. verwandt. Sie unterscheidet sich von dieser durch die Struktur der Flügeldecken, indem dieselben auf dem Discus bis an die Naht in beiden Geschlechtern punktiert gestreift sind. Beim Ç{ sind diese Punkte nur schwach, beim 9Q kräftig und hufeisenfürmig. Von dem kleineren brunneiïpennis Taoms. unterscheidet sich die Art dadurch, dass die Flügeldecken unterhalb der Schultern glatt sind. Das Halsschild hat im vorderen Teile neben den Seitenrändern bei moluccarum lange, schräg verlaufende Nadelrisse, bei brunneipennis dagegen eine grobe Punk- tierung. Von hamifer HELL. und /loresianus HELL. unterscheidet sich die neue Art schon durch die Structur der Clypeuseindrücke, von tristis Rirs. dadurch, dass die Nadelrisse des Halsschildes nicht zum vorderen Dittel des Seitenrandes parallel laufen. Der Forceps ist dem von timoriensis am ähnlichsten, doch sind die Forcepspara- meren an der Innenseite nicht ausgeschweift, sondern gerade, so dass die Innenkanten parallel laufen.

Anochilia Moffartsi n. sp. ©. Nigra, antennis pedi- busque brunneis. Capite prothoraceque fortiter punctatis, scutello punctis raris tecto; elytris deplanatis, lateribus fortiter inflexis, sparsim, infra humeros et ante apicem paulo densius et fortius punctatis; pygidio transversim-aciculato; pectoris lateribus grosse haud dense punctatis et rufo-setosis, abdominis segmentis medio serie transversa e punctis setigeris; femoribus tibiisque anticis dense, mediis posticisque sparsim punctatis, punctis setiferis; tibiis anticis tridentatis, mediis et posticis extus uno dente armatis. Long. 33 mill.

Hab. : Madagascar (Diego Suarez).

Die Oberseite ist schwarz, der tief dreieckig ausgeschnittene Clypeus und die Seiten des Halsschiides sind bräunlich, die Flügel- decken schimmern, schräg betrachtet, schwach olivengrün. Kopf und Halsschild.sind ziemlich dicht und grob punktiert, das Schild- chen ist nur mit einigen schwachen Punkten besetzt. Die Flügel- decken sind flach, hinter den Schultern tief ausgeschnitten. Von den Schultern nach den Endbuckeln läuft eine Kante, von der aus die Seiten der Flügeldecken steil abfallen. Sie sind sehr weitläufig punktiert und nur innerhalb der Schultern und vor der Spitze

stehen die Punkte enger und sind ziemlich grob Die Naht ist im hinteren Drittel erhaben. Das Pygidium ist quernadelrissig. Die Seiten der Hinterbrust sind grob aber nicht dicht punktiert und jedes Bauchsegment trägt in der Mitte eine Querreihe von nadel- rissigen Punkten. Alle Punkte sind gelbbraun beborstet. Der Brustfortsatz ist kurz, am Ende abgerundet, seine vordere Fliche etwas zusammengedrückt. Die Beine sind rotbraun, die Schenkel und Schienen der Vorderbeine dicht, die der mittleren und hinteren Beine zerstreut aber grob punktiert, die Punkte gleichfalls bebor- stet. Die Vorderschienen sind dreizäihnig, Mittel- und Hinterschienen in der Mitte der Aussenseile mit einem Zahn versehen, innen rotgeld bewimpert.

Zwei weibliche Exemplare dieser Art, von denen mir das eine gütigst überlassen wurde, befanden zich in der Sammlung des Herrn Baron pe MorFrarts, dem zu Ehren ich diese Art benenne.

Pygora octomaculata n. sp. Nigra, nitida, elytris maculis 8 albis et interdum plaga magna basali rufa ornatis. Capite grosse et dense punctato, margine antico paulo reflexo et vix emarginato; prothorace transverso, hexagonali, aciculato-punctato, punctis flavo-pilosis, linea media fere lævi, marginibus lateralibus ante medium albis; scutello fere lævi; elytris prothorace multo laterio- ribus, humeris productis, lateribus post humeros sinuatis, sutura et utrinque costa elevatis, fere Iævibus, interstitiis semi-annulato- punctatis, punctis piliferis; pygidio aciculato-punctato, albo-bima- culato. Subtus medio fere lævi, lateribus aciculato-punctatis et flavo-pilosis, abdomine maris longitudinaliter canaliculato et utrinque maculis albis biseriatis ornato, feminæ lateribus uniseria- tim maculatis; pedibus piceis, tibiis anticis j' unidentatis, © triden- tatis. Long. 12 mill.

Hab. : Madagascar (Diego Suarez).

Die Art ist der Pygora chamcæleon FArRM. sehr ähnlich und kommt ebenso wie diese sowohl mit rotem Basalfleck der Flügel- decken als auch ohne diesen vor. Die Flügeldecken zeigen ebenso wie chamæleon 8 weisse Makel, vier vor dem Hinterrande und vier in einer mittleren Querbinde. Während jedoch bei chamæleon die beiden mittleren Flecke dieser Querbinde weiter nach hinten als die am Aussenrande stehen, sind sie umgekehrt bei octomaculata mehr nach vorn gerückt. Während bei chameæleon ausser der Rippe in der Mitte der Flügeldecken noch eine zweite von den Schulter nach dem Endbuckel zieht und sich hier mit der inneren vereinigt, endet bei octomaculata diese äussere Rippe schon vor der Mitte.

Ich verdanke diese Art gleichfalls Herrn Baron DE MOFFARTS,

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Chalcopharis grandis n. sp. Viridis, metallica, nitida, tibiis tarsisque nigris. Clypeo longitudine paulo latiore, marginibus elevatis, margine antico late sinuato, coriaceo et fortiter punctato; antennis piceis; prothorace subtilissime et densissime punctato, majoribus punctis versus margines laterales densius positis; elytris disco in mare fere lævi in femina obsolete punctato-striato, margine postico et laterali in dimidia parte apicali transversim-aciculatis, sutura postice elevata; pygidio dense strigoso. Corpore subtus lateribus aciculato-punctatis, abdominis segmento quinto in mare margine postico medio paulo angulato-producto ; femoribus anticis tridentatis, mediis extus integris, posticis post medium uno dente obtuso armatis. Long. 38 mill.

Hab. : Deutsch Neu-Guinea (Kani Geb.).

Bedeutend grüsser als die beiden bisher bekannten Arten der Gattung. Dunkel metallischgrün, die Schultern kupferig schim- mernd, Schienen und Tarsen schwarz. Das Kopfschild ist etwas breiter als lang, die Ränder sind aufgebogen, der Vorderrand ist schwach ausgebuchtet. Sowohl der Kopf wie auch das Halsschild zeigen neben einer sehr dichten und feinen Punktierung noch grôbere Punkte, die auf dem Halsschilde nach den Seiten zu enger stehen und auch grüber werden. Unmittelbar neben den Seiten- rande befinden sich in der vorderen Hälfte kurze Quernadelrisse. Die Punktierung ist beim © etwas grôber als beim (j. Auch Schild- chen und Flügeldecken zeigen eine dichte und äusserst feine, nur mit der Lupe wahrnehmbare Punktierung, das Schildchen ausser- dem nur noch einige wenige grôüssere Punkte. Die Flügeldecken haben beim (j auf dem Discus noch eine unregelmässig zerstreute flache Punktierung, beim © vier vorn und hinten verkürzte Punktreihen. Vor dem Hinterrande und neben der hinteren Hälfte des Seitenrandes befinden sich Quernadelrisse. Die Nabht ist hinter der Mitte erhaben und hinten in eine schwache Spitze ausgezogen. Das Pygidium ist dicht nadelrissig. Auch die Unterseite lässt mit der Lupe eine sehr dichte und feine Punktierung erkennen. Beim zeigt die Mitte ausserdem kaum noch eine weitere Punktierung, während beim ® grübere nadelrissige Punkte namentlich auf dem fünften Bauchsegment vorhanden sind. Die Seiten von Brust und Abdomen sind in beiden Geschlechtern nadelrissig punktiert, beim © aber viel grôber, auf der Brust hufeisenfürmig und braun beborstet. Beim j' ist das fünfte Bauchsegment in der Mitte des Hinterrandes winkelig ausgezogen und befindet sich am Vorder- rande desselben jederseits ein Quereindruck. Die Vorderschenkel und sämtliche Schienen sind lang braun bewimpert. Die Vorder- schienen sind in beiden Geschlechtern dreizähnig, der oberste

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Zahn steht etwas unterhalb der Mitte, der mittlere ist dem Endzahn näher gerückt. Die Hinterschienen tragen an der Aussenseite unter- halb der Mitte einen stumpfen Zahn, während die Mittelschienen unbewehrt sind.

Protætia viridana n. sp. (j. Viridis, nitida, albo- signata. Capite foititer haud dense punctato, clypeo subquadrato, marginibus parum elevatis, margine antico medio minime exciso, fronte albo-quadrimaculata; antennis piceis; prothorace disco sparsim, versus margines laterales paulo densius et foriius acicu- lato-punctato, lateribus albo-marginatis, disco albo-quadrimaculato, scapulis aciculatis. postice albo-tomentosis; scutello immaculato, lævi; elytris subconvexis, haud dense aciculato-punctatis, sutura carinaque mediana prominentibus, lævibus, sutura postice parum acuminata; juxta scutelli basin atque apicem, inter hunc et hume- rum, juxta suturam, apice margineque laterali maculis albis ornatis; pygidio haud dense aciculato-punctato, lateribus albo- tomentosis. Subtus medio fere lævi, lateribus albo-maculatis; pro- cessu mesosternali lævi, brevi, parum dilatato ; femoribus posticis macula alba ornatis; tibiis anticis tridentatis, mediis et posticis extus uno dente obtuso armatis, intus flavo-ciliatis. Long.

47 mill. Hab. : Philippinen.

Die Art sieht einem kleinen Exemplar der philippensis FAB. ähalich, ist aber ein wenig breiter, etwas gewüôlbter, das Pygidium hat eine andere Struktur und der Forceps ist anders gebildet. Die Färbung ist bei dem vorliegenden Exemplare grün, glänzend. Der Kopf ist kräftig punktiert, der Clypeus ungefähr so lang wie breit, niedrig umrandet, der Vorderrand in der Mitte nur sehr wenig ausgeschnitten. Die Stirn trägt vier weisse Makel. Das Halsschild ist auf der Scheibe nur zerstreut, an den Seiten etwas dichter und nadelrissig punktiert. Neben dem Seitenrande läuft eine schmale weisse Tomentbinde, auf dem Discus befinden sich vier kleine runde weisse Flecke, zwei etwas vor der Mitte und zwei unter diesen, mehr von einander entfernt. Die Schulterblätter sind hinten breit weissfilzig, vorn nadelrissig punktiert. Das Schildchen ist glatt, ungefleckt. Auf den Flügeldecken treten die Naht und eine vom Endbuckel zur Schulter gehende aber vorn sehr schwach werdende Rippe hervor, welche glatt sind. Sonst sind die Flügel- decken nadelrissig, wenig dicht, in den Nähe des Schildchens sogar sehr weitläufig punktiert. Von weissen Flecken befinden sich ein sehr kleiner linienformiger jederseits neben der Basis und an der Spitze der Schildchens, ein rundlicher zwischen Schildchen-

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spitze und Schulter, zwei grosse rundliche vor und hinter der Mitte neben der Naht, zwei jederseits vor dem Hinterrande und fänt neben dem Seitenrande. Das Pygidium ist nicht wie bei philippensis dicht quernadelrissig, sondern nicht sehr dicht mit nadelrissigen Punkten besetzt. Die Seitenränder und ein Fleck jederseits an der Basis sind weiss tomentiert. Die Unterseite ist in der Mitte fast glatt, glänzend. Die Seiten der Brust und die Hinter- hüften sind weiss gemakelt, die Bauchsegmente tragen jederseits zwei weisse Tomentflecken die auf den fünften zu einem zusam- menfliessen. Der Brustfortsatz ist glait, kurz, seitlich erweitert, ähnlich wie bei philippensis. Die Vorderschienen sind bei dem vorliegenden (j dreizähnig, doch kommt es auch bei philippensis vor, dass noch ein dritter oberer Zahn entwickeltist. Mittei- und Hinterschienen sind innen gelblich bewimpert. Die Hinterschenkel tragen einen länglichen weissen Fleck und auch die Knie sind mit weissen Makeln versehen.

Protætia nocturna n. sp. (j.— Nigra, supra opaca. Capite sparsim punctato, clypeo subquadrato, margine antico sinuato; antennis piceis; prothorace juxta margines laterales sparsim pun- ctato; scapulis postice albo marginatis, scutello impunctato; elytris obsolete punctato-striatis, punctis albis minutis 2-6 ornatis, sutura postice paulo elevato, apice acuminato; pygidio sparsim aciculato- punctato, albo-bivittato. Subtus lateribus opacis, medio nitido; abdominis segmentis utrinque maculis 2 albis ornatis; processu mesosternali lævi, dilatato; tibiis anticis tridentatis, mediis et posticis intus flavo-ciliatis. -— Long. 20 mill.

Lab. : Philippinen.

Von dieser Art liegen nur männliche Exemplare vor. Sie ist oben fast ganz schwarz, matt, nur die Spitze des Clypeus erscheint glänzend. Das Halsschild läüsst an den Seiten eine zerstreute schwache Punktierung erkennen und zeigt nur bei einen Exemplar vor den Vorderecken die Spur einer weissen Seitenrandbinde. Die Flügeldecken zeigen schwache Andeutungen von Punktreihen. Bei einem der vorliegenden Exemplare befinden sich auf jeder Flügel- decke drei kleine weisse Punkte und zwar zwei hintereinander neben der Naht und einer zwischen diesen am Seitenrande. Bei einem zweiten Exemplare fehlt der vordere Punkt neben der Naht und bei einem dritten Evemplare ist nur der Punkt am Seitenrande vorhanden. Das Pygidium zeigt zwei gelblich weisse L'ingsbinden und einen Fleck ausserhalb derselben, der zuweilen mit den Binden verbunden ist. Die schwarze Unterseite ist an den Seiten matt in der Mitte glänzend. Die Seiten der Brust haben eine quernadelrissige

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Punktierung und tragen die Punkte gelbliche Bôrstchen. Die Bauchsegmente haben jederseits zwei schmale gelbliche Toment- flecken, den äusseren in den Hinterwinkeln, den inneren am Vorderrande. Der Brustfortsatz ist flach, glatt, nach vorn verbrei- tert, das Ende flach abgerundet. Die Vorderschienen sind dreizäbnig, Mittel- und Hinterschienen innen gelb bewimpert.

Protætia nigrobrunnea n. sp. ©. Obscure brunnea, albo-signata, supra opaca, subtus nitida. Capite fortiter punctato, punctis flavo-pilosis, clypeo brevi, margine antico vix emarginato ; antennis piceis; prothorace disco sparsim, lateraliter paulo densius semi-annulato-punctato, lateribus albo-marginatis, vittis duabus disci albis, postice divergentibus; scapulis nitidis, aciculatis, flavo-pilosis, postice albo-marginatis; scutello lævi, immaculato ; elytris subconvexis, irregulariter striato-punctatis, punctis semi- annulatis et flavo-setosis, maculis majoribus et minoribus albis variegatis, utrinque carina suturaque in posteriore parte elévatis, hac postice paulo acuminata; pygidio aciculato, flavo-tomentoso et -setoso. Subtus pectoris lateribus grosse aciculatis, flavo-tomen- tosis et longe pilosis, abdominis medio sparsim, lateribus sat dense et fortiter aciculato-punctatis, punctis piliferis; processu meso- sternali brevi, dilatato, antice late rotundato; femoribus tibiisque aciculatis et punctatis, tibiis anticis bidentatis, mediis et posticis intus flavo-ciliatis. Long. 17 mill.

Dunkelbraun mit weissen Zeichnungen, oben mit Ausnahme des Clypeus matt. Der Kopf ist grob punktiert, die Punkte tragen greise Haare. Der Clypeus ist etwas kürzer als breit, niedrig umrandet, der Vorderrand kaum merklich ausgebuchtet. Das Halsschild ist auf dem Discus nur sehr weitläufig, nach den Seiten zu ein wenig dichter mit halbkreisfürmigen Punkten bedeckt, alle Punkte sind mit kurzen aufrechtstehenden Härchen versehen. Neben dem Seitenrande befindet sich eine schmale weisse Tomenthinde welche nach dem Vorder- und Hinterrande etwas herumgreift. Auf dem Diseus laufen vom Hinterrande zweinach vorn convergieren de weisse schmale Binden, die vor dem Vorderrande enden. Die Schulter- blätter sind grob nadelrissig punktiert, gelblich behaart, der Hin- terrand ist schmal weiss gesäumt. Das Schildchen ist glatt, unge- fleckt. Die Flügeldecken zeigen in der Mitte eine hervortretende Rippe und auch die-Naht ist mit Ausnahme des vorderen Teiles erhaben und hinten mit einer stumpfen Spitze versehen Sie sind mit zahlreichen unregelmässigen grôsseren und kleineren weissen Makeln bedeckt, von denen sich namentlich je zwei grôssere neben der Naht und neben den Seitenrändern markieren. Die weitläufige

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Punktierung bildet unregelmässige Reihen und tragen die hufei- senfürmigen Punkte gelbliche Bôrstchen. Das nadelrissige Pygidium ist dicht gelblich tomentiert und abstehend behaart. Die Unterseite ist in der Mitte etwas heller braun, glänzend, die Mitte der Brust ist grüsstenteils glatt, doch befinden sich an der Basis des Brust- fortsatzes einige nadelrissige, lang gelblich behaarte Punkte. Die Mitte des Abdomens ist mit zerstreuten groben Punkten besetzt. Die Seiten der Brust sind sehr grob quernadelrissig, nicht dicht gelblich tomentiert und lang behaart. Die Seiten des Abdomens sind mit grossen halbmondfürmigen Punkten bedeckt, gleichfalls nicht dicht tomentiert und gelb behaart. Der Brustfortsatz ist glatt, kurz, nach vorn etwas verbreitert, der Vorderrand flach abgerun- det. Schenkel und Schienen sind teils nadelrissig, teils grob punk- tiert, Nadelrisse und Punkte mit gelben Haaren versehen. Toment- flecke sind auf den Schenkeln des vorliegenden Exemplares nicht vorhanden. Die Vorderschienen sind zweizähing und ist an Stelle eines dritten Zahnes der Aussenrand oberhalb schwach gewinkelt, Die innen gelb bewimperten Mittel- und Hinterschienen tragen in der Mitte des Aussenrandes einen Zahn.

Das einzige vorliegende weibliche Exemplare wurde mir von Herrn FELSCHE gütigst überlassen. Die kurze borstenartige Behaa- rung der Oberseite findet sich auch bei der mir unbekannten flavo-variegata Monx., so dass môglicherweise nur eine Varietät dieser Art vorliegt. Abgesehen von dem Unterschied in Färbung und Zeichnung, erwähnt Monnike jedoch nichts von der auffallend langen Behaarung der Brustseiten und beschreibt die Flügeldecken mit wenig erhabener, hinten nicht zugespitzter Naht, was für das vorliegende Exemplar nicht zutrifit.

Potosia aenea F1EB. b. sp. - In den Ann. Soc. ent. Belgique, 19)7, p. 320, habe ich dargetan, dass Potosia incerta COSTA nur eine Varietät von cuprea FAB. ist. REITTER fübrt in seiner Bestimmungs- tabelle æœnea F1EB.(Fieberi KrTz.) als Varietät von éncerta an. Das ist nicht richtig. Potosia ænea FIEB. ist eine von cuprea FAB. verschie- dene Art, die einen anders gebildeten Forceps hat. Mir liegen Exemplare von Ungarn und der Umgegend von Berlin vor, die sich alle durch eine eigentümlich metallisch kupfrige Unterseite auszeichnen.

Pachnoda trimaculata KRTz. b. sp. Prof. D' KRAATZ hat in der Deutschen entom. Zeitschrift 1885, eine grôssere Anzahl Varietäten von Pachnoda sinuata FAB. benannt, unter anderen auch p. 34, eine var. frimaculata, welche pl. V, fig. 18, abgebildet ist, und von Zanzibar stammen soll. Ob dieser Fundort richtig ist,

So 2 321 erscheint fraglich, da früher viele Tiere vom Festlande mit diesem Fundort in den Handel kamen. Jedenfalls ist trimaculata in Usam- bara sehr häufig und ergiebt die Untersuchung des Forceps, dass sie keine Varietät von sinuata FAB., sondern eine besondere Artist. Sämmtliche mir vorliegenden Exemplare variiren fast garnicht in der Zeichnung, welche mehr rôtlich als bei sinuata FAB. ist. Gewôhnlich sind die Makel schmal gelblich gesäumt.

Anoplochilus albofasciatus n. sp. Niger, supra opacus, prothorace flavo, elytris pygidioque albo signatis. Capite nitido, fortiter et crebre punctato, clypeo subquadrato, antice paulo atte- nuato, lateribus rotundatis, margine antico parum sinuato; antennis flavis; prothorace antice attenuato, angulis posticis valde rotun- datis, margine postico ante scutellum paulo sinuato, subtiliter, punctato, flavo, marginibus et punctis duobus disei nigris; scutello basi aciculata-punctato; elytris punctato-striatis, vitta marginali, antice abbreviata fasciaque transversa postmediana albis; pygidio nitido, transversim-aciculato, albo-bimaculato. Subtus nitidus, medio fere laevi, lateribus aciculatis et flavo-pilosis ; processu mesosternali brevi, antice truncato, aciculato et flavo-hirto; tibiis anticis tridentatis, mediis et posticis extus uno dente armatis; tarso- rum posticorum articulo primo compresso, angulo postico supe- riore dentiformi. Long. 14 mill.

Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Madibira).

Schwarz, die Oberseite mit Ausnahme von Kopf und Pygidium matt, das Halsschild gelb, die Flügeldecken mit weissen Zeich- nungen. Der Kopfist kräftig und dicht punktiert, der Clypeus unge- fähr so lang wie an der Basis breit, nach vorn ein wenig verjüngt, seine Seitenränder sind bogenfürmig erweitert, die Ränder kaum merklich aufgebogen, der Vorderrand schwach ausgeschweift. Das Halsschild ist nach vorn verjüngt, die Hinterecken sind stark abgerundet, der Hinterrand ist vor dem Schildchen sehr flach ausgerandet. Es ist gelb, ringsum mit Ausnahme des vorderen Teiles der Seitenränder schmal schwarz gesäiumt. Auf dem Discus befinden sich zwei kleine schwarze Flecke. Das Schildchen trägt am Grunde nadelrissige Punkte. Die Flügeldecken sind mit Punktreihen versehen, die Punkte derselben sind hufeisenformig. Eine weisse Seitenrandbinde zieht von der Mitte nach dem Nahtwinkel, während sich auf dem Discus hinter der Mitte eine weisse zackige Querbinde befindet, welche von der Naht unterbrochen wird und die Keiten- ränder nicht erreicht. Das Pygidium ist quernadelrissig und mit zwei weissen Makeln versehen. Die glänzende Unterseite ist in der Mitte, mit Ausnahme des letzten Bauchsegments, fast glatt, die

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Seiten des Abdomens sind nadelrissig punktiert, die der Brust quernadelrissig und gelb behaart. Der Brustfortsatz ist kurz, vorn fast gerade abgestutzt und mit nadelrissigen Punkten bedeckt, die gelbe Haare tragen. Die Vorderschienen sind dreizahnig, Mittel-und Hinterschienen in der Mitte des Aussenrandes mit einem Zahn versehen. Das erste Glied der Hintertarsen ist flach und am oberen hinteren Ende in eine Spitze ausgezogen.

Ich erhielt diese Art von Herrn Kreisschulinspector ERTL in München.

Elassochiton pilifera n. sp. Nigra, nitida, albo-maculata. Capite sat fortiter punctato, clypeo antrorsum attenuato, antice bilobato; antennis piceis; prothorace haud dense grosse punctato, punctis flavo-setosis, lateraliter aciculato, macula alba laterali ante medium et maculis 2-6 disci ornato; scutello lævi; elytris albo- maculatis, geminato-striatis, interstitiis seriatim aciculato-punctatis, punctis flavo-pilosis; pygidio aciculato, flavo-piloso, albo-bimacu- lato. Corpore infra medio laxe, lateribus densius aciculato-punctato, punctis flavo-setosis, abdominis segmento quinto lateraliter dente obtuso instructo; tibiis anticis bidentatis, tibiis posticis maris versus apicem paulo dilatatis. Long. 11 mill.

Hab. : Abessinien (LAMARCHE, 1904-1905).

Eine durch die kurze Behaarung der Oberseite ausgezeichnete Art. Der Kopf ist grob und ziemlich dicht punktiert, die Punkte sind gelblich beborstet, der Clypeus ist nach vorn schwach ver- jüngt, der Vorderrand in der Mitte ausgebuchtet. Das Halsschild ist in der Mitte zwar nicht dicht aber grob nadelrissig punktiert, die Punkte tragen kurze gelbe Härchen. Die Seiten zeigen kräftige Nadelrisse, die nach den abgerundeten Hinterecken gerichtet sind. Neben dem Seitenrande befindet sich vor der Mitte ein weisser Makel und auf dem Discus stehen sechs weisse Flecke, von denen bei dem einen Exemplar die vier vorderen fehlen. Die Flügeldecken sind unregelmässig weiss gefleckt und stehen die Flecke am zahl- reichsten neben den Seitenränden. Die Flügeldecken zeigen dop- pelte eingerissene Linien und sind die Zwichenräume mit in Reihen stehenden nadelrissigen Punkten besetzt, die kurz gelblich behaart sind. Das Pygidium ist grob aber nicht sehr dicht nadelrissig, gelb beborstet, jederseits in den Vorderecken mit weissem Makel ver- sehen. Die Unterseite trägt in der Mitte zerztreute, gelb beborstete, nadelrissige Punkte, welche an den Seiten des Abdomeps dichter stehen, während die Seiten der Brust nadelrissig sind. Schenkel und Schienen si d nadelrissig, gelb beborstet, die Vorderschienen zweizähnig, die Hinterschienen des « nach dem Ende zu etwas verbreitert.

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Von zwei Exemplaren in der Sammlung des Herrn Baron pe MorFaRTs wurde mir das eine gütigst überlassen.

Amaurina vittipennis n.sp. Supra, capite excepto, opaca, ochracea, capite, thoracis disco vittisque duabus elytrorum, plus minusve distinctis, viridibus. Capite nitido, sat grosse punctato; antennis nigris; prothorace, limbo ochraceo excepto, olivaceo, marginibus lateralibus fulvo-setosis, disco duobus punctis niveis ornato; scapulis aciculatis et setosis; scutello ochraceo an olivaceo ; elytris utrinque vittis duabus viridibus, plus minusve distinctis et abbreviatis; pygidio brunneo, nitido, aciculato-punctato et ochra- ceo-setoso. Subtus nitida, ochracea plus minusve viridimicans, pectoris abdominisque lateribus pedipusque flavo-pilosis. Long. 9 mill.

Hab. : Congo-Staat (Sankuru, Kassaï). Ep. LuJa leg.

Durch das Fehlen der weissen Flecke auf den Flügeldecken ist die Art der spohiata HAR. ähnlich, jedoch kleiner und viel schlanker. Die Oberseite ist mit Ausnahme des Kopfes von bräunlichgelber Grundfarte und matt tomentiert. Der Kopf ist glänzend, grün, mehr oder weniger bräunlich schimmernd, und namentlich auf der Stirn ziemlich grob punktiert. Der Clypeus ist etwas länger als breit, nach vorn nur schwach verjüngt, der Vorderrand zweilappig. Das Halsschild ist mit Ausnahme der Seitenränder und des Hinter- randes, welche braungelb gefärbt sind, olivengrün und trägt auf dem Discus zwei weisse Punkte. Die Seitenränden sind nadelrissig und mit gelben Borstenhaaren besetzt. Die Fühler sind schwarz. Die Schulterblätter sind nadelrissig und beborstet, das glatte Schild- chen ist schmutzighbraun oder olivengrün. Die Flügeldecken zeigen in der hinteren Hälfte doppelte Längsnadelrisse, die in der vorde- ren Hälfte einfach werden und sich mehr oder weniger in Punkte auflüsen. Sie sind braun und lassen zwei grüne Längsbinden erken- nen, von denen die innere nur undeutlich und mehr oder weniger verkürzt ist. Das braune Pygidium ist glänzend, nadelrissig punk- tiert, jeder Punkt mit einer gelbbraunen Borste versehen. Die Unterseite ist glänzend braun, Brust und Schenkel schimmern mehr oder meniger metallisch grün. Die Mitte zeigt nur vereinzelte Punkte, dagegen sind die Seiten nadelrissig und ebenso wie die Beine gelb behaart.

ZUR KENNTNIS DER AFRIKANISCHEN ARTEN DER ARCTIIDENGATTUNGEN DEILEMERA H8., EÉOHEMERA AURIV.

SECUSIO Wix., UTETHEISA Hs. UND AXIOPŒNIELLA STRAND

von Embrik Strand (Berlin, Zoolog. Museum) (*).

Auf Grund des im Kgl. Zoologischen Museum zu Berlin vor- handenen, sehr reichhaltigen Materiales habe ich eine Revision der afrikanischen Arten der Gattung Deilemera HB. vorgenommen und bespreche im Anschluss dazu im Folgenden auch noch die vorliegenden Arten der anderen oben erwähnten und nahe ver- wandten Gattungen.

Sehr wichtig für die Klassifikation der Deilemeren sind die Unterschiede, welche an den Beinen der Männchen vorhanden sind, indem, wie aus dem Folgenden ersichtlich, die Arten dadurch bequem in Gruppen eingeteilt werden künnen, die, wenn man will, als Untergattungen aufgefasst werden künnen; innerhalb dieser lassen sich wieder durch Berücksichtigung von Zeichnungs- und Färbungseigentümlichkeiten Parallelreihen unterscheiden. Swin- HOE hat in seiner Uebersicht der Arten der Gattung Deilemera (Trans. Entom. Soc. London, 1903, pp. 53-84) dies Verhältnis berührt und zwar (p. 55) mit folgenden Worten : A third sub- division of section II is necessary for the African species, including leuconoë HoPprr.; in this the hind-legs of the male suffer great modification, the coxæ are greatly elongated, the femora still more so, the tibiæ are all but obsolete and without spurs, while the tarsi are much attenuated and almost equal to the femora in length, and are accompanied by a tuft of hairs as long as themselves, from the femoro-tibial joint. » In Uebereinstimmung hiermit fübrt dann SWINHOE, pp. 65-67, alle afrikanische Arten als eine Gruppe : C. Male with abnormal hind leg (leuconoë group) » auf. Dies ist aber, wie unten weiter gezeigt wird, ganz falsch, denn diese Arten zerfallen in Betreff der männlichen Beine vielmehr in drei Gruppen : eine mit abnormen Vorderbeinen, eine mit ebensolchen Hinterbeinen und eine mit lauler normalen Beinen. Unzlücklich

(*) Ich bin genôtigt'ausdrücklich darauf aufmerksam zu machen, dass er mir keine Gelegenheit gegeben wurde selbst d'e erste Korrektur zu lesen oder über- haupt die Korrektur mit dem Manuskript vergleichen zu künnen weshalb ich nicht allein die Verantwortlichkeit für eventuelle Druckfehler habe. Verf.

hat SwINHOE auch die Bezeichnung seiner «Gruppe » gewählt, denn bei leuconoë sind es eben nicht die Hinterbeine, sondern die Vorder- beine die abnorm gebildet sind! Denselben Irrthum begeht Hamp- son in « The Moths of South Africa, III » (in : Annals South Afr. Mus., IT, p. 415), indem er Deilemera leuconoë HopPrF. unter : « Sect. I. Hind tibiæ of male very short, the spurs nearly as long as the tarsus, the terminal pair ending in some long hairs » auf- fübrt; in der Tat hat H. dabei wohl D. apicalis vor sicht gehabt. Auch die von SWINHOE gegebene Synonymie der afrikanischen Deilemera ist ziemlich verfeblt; er giebt z. B. D. Antinorii O8. und fallax HoLL. als gute Arten, stellt aber mit Recht fest, dass Nycte- mera Mabillei Burz. von N. biformis MaB. nicht verschieden ist und ebenso gebührt SWINHOE den Verdienst nachgewiesen zu haben, dass Deilemera die richtige Gattungs-Benennung der hier in Frage kommenden Arten ist. Eine weitere, ungleich fleissigere Bearbeitung der « Nyctemera »-Arten giebt PAGENSTECHER im 54. Jahrgang der Jahrbücher des Nassauischen Vereins für Naturkunde (1901); er beschränkt sich nicht wie SWINHOE darauf Synonymie und Ver- breitung der Arten zu geben, sondern beschreibt säimmtliche Arten, bezw. giebt bei den ihm in Natura unbekannten Arten die Original- beschreibungen, eventuell in Uebersetzung, wieder. In der Ein- leitung Zu PAGENSTECHERS Arbeit findet man auch die sämmtliche frühere Literatur angeführt und ausführlich besprochen. Leider hat auch PAGENSTECHER trotz des besten Willens wenig zur Klärung der afrikanischen Arten beitragen kônnen und zwar wegen Mangels an Material; von den 16 von ihm als selbständigen Arten auf- geführten afrikanischen Formen sind nicht weniger als 14ïihm nur aus der Literatur bekannt.

Ueber die systematische Stellung der Deilemeren herschten bekanntermassen recht verschiedene Ansichten. Wer die morpho: logischen Merkmale dieser Formen gründlich prüfen will, wird, glaube ich, kaum zu anderen Ergebnissen kommen kônnen, als dass Deilemera so nahe mit Secusio verwandt ist, dass von einer familienweise Trennung dieser durchaus keine Rede sein kann; mehr naheliegend würde es sein an die Vereinigung beider genannten Gattungen zu denken! Ferner schliesst sich Secusio s0 eng an Utetheisa und anderen unzweifelhaften Arctiidengattungen an, dass nichts anders übrig bleibt als Deilemera für eine, obendrein ziemlich typische Arctiide zu halten. Eben weil Secusio und Deile- mera so nahe verwandt sind, ist es leicht erklärlich, dass sie nicht immer scharf aus einander gehalten worden sind; so z. B. hat der als Kenner afrikanischer Lepidopteren allgemein anerkannte AURIVILLIUS eine Secusio (fasciata AURIV., Doriæ OBERTH.) als Nyctemera (— Deilemera) beschrieben, umgekehrt ist er, nach

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Exemplaren im Berliner Museum zu urteilen, bisweilen geneigt gewesen « wahre » Secusio für Deilemera zu halten.

Da ich es als meine Hauptaufgabe in dieser Arbeit betrachte zur Arten- und Formenkenntniss dieser Tiere beizutragen, sehe ich von einer weiteren Besprechung der Verwandtschaft der hier in Frage kommenden Gattungen ab, ebenso môchte ich mich vor- läufig nicht auf die eigentümliche Bildung der abnormen männ- lichen Beine weiter einlassen, weil für unser systematische Zwecke dies nicht nôtig ist. Ich zweifle aber nicht daran, dass durch eine genauere Untersuchung dieser Extremitäten auch specifische Merkmale würden entdeckt werden, und dass es den Morphologen vom Fach eine dankbare Aufgabe wäre diese ab- normen » Bildungen zu studieren.

Die Bestimmungstabelle hat lediglich den Zweck die Bestimmung der Arten zu erleichtern, um aber zu sicheren Resultaten zu kommen ist es nôtig, was bei der Benutzung von Bestimmungs- tabellen überhaupt nie vergessen werden darf, ausserdem noch die ausfübrlichere Beschreibung zu vergleichen. Die Tabelle soll auch nicht in erster Linie eine systematisch-verwandtschaftliche Gruppierung der Arten geben; wo die Rücksicht auf die praktische Brauchbarkeit der Bestimmungstabelle es erforderte, sind die Arten mehr nach äusseren, leicht erkennbaren, in der Tat aber systema- tisch weniger wichtigen Merkmalen gruppiert. Statt der in der Tabelle aufgeführten 4 grôsseren Gruppen würde man deren natür- lichen Verwandtschaftsverhältnissen entsprechend besser nur zwei Hauptabteilungen unterscheiden.

À. Vorder- oder Hinterbeine der 4(ÿ abnorm gebildet (hierzu die Gruppen A und D der Tabelle).

B. Alle Beine des (j normal gebildet (hierzu die Gruppen B und C der Tabelle). Die Abteilung A zerfällt wieder in eine a) leuconoë-Gruppe (Chiromachla m.) mit abnorm gebildeten Vorderbeinen der {4j (die Arten siehe die Tabelle!) und eine | b) apicalis-Gruppe (Podomachla m.) mit abnorm gebildeten Hinterbeinen der 4j; hierzu auch die Gruppe D der Tabelle.

Für die Hauptabteilung B (simplex-camerunica-Gruppe) würde wohl die Bezeichnung Xylecata SWINH. gebraucht werden künnen aber man muss als Hauptcharakter derselben die normal gebildeten männlichen Beine ansehen, nicht die von SWINHOE angeführten Merkmale, indem diese zu einer Unterscheidung von den übrigen Deilemera-Arten durchaus nicht ausreichen.

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Subg. CHIROMACHLA STRAND n.

1. D, leuconoë Hoprr.

1857. Nyctemera l. HoprFER, Monatsber. d. kgl. Akad. Wiss., Berlin, p. 422. - Inhambane.

1862. Nyctemera l. HoPprFER, PETERS’S Reise nach Mossambique, Zoo! , V, p. 430, Taf. 28, Fig. 3.

1880. Nyctemera l. OBERTHüR, Ann. Mus. Civ. Genova, XV, pp. 174-175.

1888. Nyctemera L. BUTLER, Proc. Zool. Soc., p. 83.

1893. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Hamb. Wiss. Anstalt, p. 35.

1898. Leptosoma L. BUTLER, Proc. Zool. Soc., p. 19.

1901. Nyctemera apicalis PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat., 94, p. 146.

1903. Deilemera leuconoë SWINHOE, Trans. Entom. Soc. London, p. 65. (S. wird wohl die echte leuconoë gar nicht vor sich gebabt haben, da er die « leuconoëgroup » als Male with abnormal hind legs » definirt.)

1905. Deilemera leuconoë HAMPsoN, Ann. S. Afr. Mus., II, p. 415. (Gleiche Bemerkung wie zu SWINHOE.)

Dass diese Art so häufig verkannt worden ist, kommt wohl zum grossen Teil daher, dass sie mit weissem einfarbigem Abdomen abgebildet worden ist (HOPFFER L. e.), während ihr Abdomen ja in der Tat schwarzgefleckt ist. Wie schon HoPFFER in der Beschrei- bung ausdrücklich hervorhebt, fehlten seinen zwei Typen sowohl Kopf als Hinterleib und diesen Mangel hat dann sein Künstler abzuhelfen versucht, indem er nach der Phantasie einen Hinterleib hingezeichnet hat! OserTaüR hat zuerst (1. c.) auf die Unrichtigkeit dieser Abbildung aufmerksam gemacht.

SwiNHOE und HAMPsox stellen das Tier nach der Form der Beine in eine Gruppe, wo es gar nicht hingehèrt, ersterer Autor aller- dings in der Weise, dass er ohne weitere allen afrikanischen Deile- mera abnorme Hinterbeine zuschreibt. PAGENSTECHER betrachtet leuconoë als Synonym von apicalis und zieht obendrein, allerdings mit Bedenken, usambarcæ OBERTH. noch dazu. Diese Irrtûmer sind leicht erklärlich, wenn man nur die Färbung und Zeichnung berücksichtigt, und zeigen wie wichtig es ist auch in der Systematik der Lepidopteren nach Môglichkeit morphologische Merkmale heranzuziehen.

Die vorliegenden Exemplare sind meistens typisch und geben zu keinen weiteren Bemerkungen Anlass; ein Paar davon deuten an, dass auch bei dieser Art eine Form vorkommt, bei welcher die

334

Subapicalbinde sich bis zum Saume erstreckt (event. ab. coalita m.). Die Fundorte: Delagoa-Bay (JUNOD, ex coll. STAUDINGER) ; Mikindani (REIMER);, Langenburg, Nyassa-See, 23-VIT, 1898 (FüLLEBORN); N. Nvyassa-See, Porota-Rongwe, 18-X-1899 (GoETzE); Derema, X-1905 (VossELER). Eine nennenswerte Aberration liegt vor :

Ab. limbalis STRAND n. ab.

Drei QS aus : Deutsch Ost-Afrika, Neuwied-Ukerewe (A. Con- RADS), Zeichnen sich dadurch aus, das die lichte Subapicalbinde ganz oder fast ganz den Saum erreicht und dass im Kelde {ce ein deutlicher, wenn auch unbestimmt begrenzter, subhyaliner Längs- streifen vorhanden ist; dagegen sind die von der Wurzel entsprin- genden hellen Rippenlinien undeutlicher als bei den meisten anderen mir vorliegenden Exemplaren und als an der Original- Abbildung der Art angedeutet.

2, D. restricta BUT...

1894. Leplosoma restrictum BUTLER, Proc. Zool. Soc , p. 585. Ostafrika.

1901. Nyctemera restrictum PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat., 04, pp. 146-147.

1903. Deilemera restricta SWINHOE, Trans. Entom. Soc, London, D:07

PAGENSTECHER giebt BUTLER’S Beschreibung in Uebersetzung wieder und bemerkt, dass diese Form von Herrn SNELLEN als Va- rietät von leuconoë angesehen wird; SwixHoegiebt nur an, dass vier ostafrikanische Exemplare im British Museum vorhanden sind.

An Aberrationen giebt es unter den vorliegenden Exemplaren nur eine nennenswerte : die weisse Subapicalbinde fliesst mit dem hintern weissen Fransenfleck zusammen (ab. Ottonis STRAND n. ab.), vertreten durch je ein © von Bagamavo und von Sansibar aus OTTO STAUDINGER’S Sammlung. Von Dar-es-Salaam ein mit verkrüppeltem rechtem Vorderflügel.

Die Hauptform liegt vor von : D. Ost-Afrika, Mkaramo-Majuje (N. Usegua), Ende Mai, 1893 (0. NEUMANN); N. Usambara, Tewe XI1-1894 bis [1-1895 (MEINHARDT); Bagamayo (v. NETTELBLADT); O.-Afr., Alhonda (STICHEL); sowie flg. aus STAUDINGER’S Sammlg. : Sansibar (HILDEBRANDT); Bagamayo, Dar es-Salaam (v. BNGSN, NEUHAUS); Amani, ©, VI-1905, 12-I11-1907, 28-I-05; Sigital, 9, 27-X, Derema, ©, 16-IX, Mkulumusi, ©, 31-XII (VosSELER); Paga-

Er ES

mayo; D. O. Afrika, Neuwied-Ukerewe (A. CONRADS).

Ab. subhyalina STRAND n. ab. Ein ® von Mkulumuzi (VOossELER) zeichnet sich durch das Vor-

handensein eines subhyalinen Längsstreifens im Felde 1c (in der basalen Hälfte erstreckt er sich auch ins Feld 1b) aus; er endet scharf zugespitzt um 2,5 mill. von der Subapicalbinde. Diese Form entspricht somit Z. T. der ab. lémbalis m. von D. leuconoë.

3. D. rasana MA.

+1833. Leplosoma insulare BoispuvAL, Faune Madagascar, etc., Taf. 12, Fig. 1 (Figur, nicht Beschreibung !) +1863. Leptosoma insulare GUÉËNÉE in Maillard, Hist. Reunion, Lepid.

p: 25. 1879. Nyct-mera rasana MABILLE, Ann. Soc. Ent. France, p.304-5 1882. » » SAALMÜLLER, Mad. Lep. I., p. 177. 1392. » » KirBy, Cat. Lep. [let., p. 420. 1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver., 54. 1903. Deilemera rasana SWINHOE, Trans. Ent. Soc. London, p. 84-148.

Die beiden erstgenannten Autoren haben die Art mit D. insularis Boisp. und wabhrscheinlich auch mit D. pallescens OBERTH., nobis zusammengeworfen, PAGENSTECHER beschreibt ein ihm von Mus. Senckenbergianum gesandtes, mit N. rasana MAB. bezeichnetes 9, bemerkt aber, dass : Cein ernsthafter Unterschied von insulare B. scheint allerdings nicht zu bestehen ». SWINHOE erwäbnt die Art als ihm unbekannt.

Auch bei dieser Art kann die Subapicalbinde den Saum erreichen (ab. Pauli STRAND n. ab., var. A. MaB., L. c., p. 305); diese Form ist nach den vorliegenden Exemplaren zu urteilen sogar die häufigste; unter Umständen ist es auch so ziemlich eine Geschmackssache zu welcher von-diesen Formen man die Exemplare stellen will, indem die Binde an der einen Seite frei, an der andern mit dem Sa verbunden sein kann!

Die Hauptform liegt vor von : Comoren (MABILLE, ex coll. STAUD.), Küste von Gr.-Comoro, 1903 (VoELTzKoWw); N. Gr.-Comoro, La Grille 100) m., 21/26-VI 1903 (VokLTzKkoW); die Aberration von : I. Betseleo, Madagascar (HILDEBRANDT); Gr.-Comoro, Morotzo, 300 m., 8/10-VIT 1903 (Vorcrzkow); Gr.-Comoro, Küste, 1903 (ders.); Sansibar (HILDEBRANDT, ex coll. SrAUD ), Comoren (MA- BILLE, do). Ein çj von Sansibar (HILDEBRANDT) ist tiefer schwarz- gefirbt mit schmälerer Dorsalbinde und gelbem Fleck zwischen den Antennenwurzeln (dieser ist bei der Hauptform weisslich), scheint aber sonst mit der ab. Pauli zusammenzufallen; auch bei dem zweiten vorliegenden Ex. (auch 4) von Sansibar ist die Dorsal- binde schmal, aber in den beiden andern Merkmalen scheint ein Unterscheid von typischen ab. l’auli nicht vorhanden zu sein. Die von BUTLER in : Proc. Zool. Soc, London, 1898, p. 419, als

336 fragliche « Leptosoma fallax HoLL.>» aus Ost-Afrika angegebene Art wird vielleicht rasana sein.

4. D. transitella STRAND n. sp.

Ein von : D. O0. Afrika, Neuwied-Ukerewe (A. CoNRaAps) steht zwischen D. rasana und perspicua. Grôsse, Habitus, Flügelform und die rein schwarze Grundfarbe stimmen mit rasana (die Färbung ist noch tiefer schwarz). Form und Breite der Subapicalbinde und die schwärzliche Bestiubung der letztere durchziehenden Rippen erinnern an perspicua; die Binde ist aber schärfer markirt und regelmässiger begrenzt, innen milten kaum ausgeschnitten, am Vorderende nicht gerundet verschmälert, sondern breit quer- geschnitten und die am Hinterende im Feld 1b eindringende Partie der Binde bildet nur einen kleinen, runden, von der übrigen Binde fast abgeschnürten Fleck. Der lichte subdorsale Längsstreifen ist schmäler; er nimmt nur die hintere Hälfte des Feldes 1c und das vordere Drittel des Feldes 1b ein, ist schärfer begrenzt als bei perspicua, erreicht aber wie bei dieser fast die Subapicalbinde. Hinterflügel wie bei perspicua, aber die Binde noch ein wenig schmäler. Die lichten Zeichnungen des Scheitels, der Hals- und Schulterdecken weisslich bis blassgelblich und ganz schmal. Ab- domen erscheint oben einfarbig grauschwarz, ist aber offenbar œlig gewesen, so dass die natürliche Färbung nicht länger zu erkennen ist.

o. D. perspicua Warx. 1854. Nyctemera p. WALkER, List Spec. Lep. Brit. Mus., II,

pp. 598-399.

1880. Nyctemera p. PLÔTz, Stett. Ent. Zeit., p. 83.

1837. » » MôscHLER, Abhand!. Senckenb. Naturf. Ges., p.73.

1892. Deilemera perspicua KirByY, Cat. Het., p. 422. 1893. Nyctemera fallax HozLAnp, Entom. News, p. 59, Taf. III,

Fig. 10. 1901. Nyctemera fallax PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat., 54, p. 147. Nyctemera perspicua PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat, 54, p. 148. 1903. Deilemera perspicua SWINHOE, Trans. Ent. Soc. London, p.66. 1904. » » AURIVILLIUS, Arkiv f. Zool., II, p. 40.

AUS STAUDINGER’S Sammlung liegt die Art vor von : Freetown (PREUSS); (Ogowe in Gabun), Lambarené (MocquEerYs); Kamerun int., Barombi-Station (PREUSS); aus den sonstigen Sammlung des

Museums : S. Kamerun, Lolodorf (L Conrapr); Hinterland von __ Kamerun, Jaunde-Station (ZENKER). Ferner :

do von Kamerun, Barombi Stat. bei Elephanten-See (ZEUNER); Togo, Bismarkburg, 20-VIT bis 20 IX (R. BüTTNER); d°, Hinterland, 17-IX (KLING); d°, Misahôhe, 6-IIT (E. BAUMANN); N. Kamerun, Joh. Albr. Hôhe., 29-IV, 1-V, 15-IV, 5-VI, 3/7-II, 2-XII, 925-II, 29-VI, 23-INI, 1-11, 30-XI, 16-I, 16-V, 28-V (L. CONRADT).

PQ von : Quango (BüTTNER); S. Kamerun, Lolodorf, 18-VI (L. CoxraprT); Togo (Bismarkburg, 20-VIT bis 20-IX (BüTTNER); ebenda, Hinterland, 5-VIT, 24-IX (KLING); ebenda, Bismarckburg S0-XI (L. ConrapTr), Goldküste (M BarrELs); Togo, Misahôhe, 10/24-X, 5-XI (E: BAUMANN); Aburi, 26-IX (als : Znsulare Bsp. in PLôrz’s Handschrift); S. Kamerun, Lolodorf, 29-VF, 1-VIT (L. Con- RADT); N. Kamerun, Joh. Albr. Hôhe, 28-IV, 2-V, 10-II, 2 I, 13-I, 10-IIT (L. CoNRADT).

6-7. D. pallescens OBERTH. v. madagascarica STRAND D. V., und ROWa STRAND n. sp.

1890. Nyctemera p. OBERTHüR, Et. d’Entom., XIIE, p. 15, T. 4,

Fig. 21. Typische Lok. : Grosskomoren. 1892. Nyctemera p. KirByY, Cat. Het., p. 423. 1901. » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver., 54, p. 150.

SWINHOE (1903, L. c.) erwähnt diese Art gar nicht. PAGENSTECHER bezeichnet sie als ihm unbekannt und giebt die Peschreibung in Uebersetzung wieder.

Die drei mir vorliegenden Exemplare (1 ç', 2 ©) der var. mada- gascarica m. weichen von der typischen Form (nach OBERTäüR’S Figur und PBeschreibung zu urteilen) durch Folgendes ab : die lichte Subapicalbinde innen stets, bei den © auch aussen deutlich begrenzt, indem die Grundfarbe der VEl ein heller Graubraun oder Ockergelbbliches ist, während bei der Hauptform das Weissliche die Grundfarbe bildet, das Bräunliche dagegen als schattenartige Flecken oder Streifen auftritt. Bei beiden sind die Felder 1b und 1c licht gefärbt, bei der Hauptform ausserdem die grôssere Basal- hälfte der Zelle, die bei madagascarica nur einen undeutlichen schmalen hellen Längswisch, der vielleicht bisweilen gänzlich

fehlt, trägt. Die ©Q der v. madagascarica sehen wie stark ausge--

bleichte insularis aus, die Hauptform macht u. a. wegen der mehr unregelmässigen.Zeichnung einen etwas anderen Eindruck. Hinter- flûgel des © mit Andeutung schmaler dunkler Saumbinde, die Fransen graulich mit weisslichem Fleck im Analwinkel. Abdomen unten bei beiden Geschlechtern weisslich (OBErTHüR’s Angabe : Abdomen unten schwärzlich, kommt vielleicht daher, dass seine Type unten entschuppt war [?}). Hinterflügel des 4 reinweiss, bei

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der Hauptform (nach der Fig.) undeutlich gelblich längsbeschattet. Ferner ist die Grôsse geringer : Flügellänge (4) 22-93, bei der Hauptform 27-28 mill.

Es liegen noch drei weitere, hiermit nahe verwandte QQ von Madagaskar vor, von denen das eine angeblich eine Type von insularis sein soll, was schon nicht unwahrscheinlich sein wird, indem BoispuvaL ziemlich sicher die nahe verwandten Arten dieser insularis-Gruppe nicht unterschieden hat, was auch daraus hervor- geht, dass er angiebt die Art insularis sei auf Madagaskar extrême- ment commune », während sie in der Tat weniger häufig als z. B. rasana ist. Bei diesen Exemplaren sind die dunklen Partien der Flügel braun oder grauschwarz, wie bei insularis, mit welcher das Tier auch in der Tat die allergrüsste Aehnlichkeit hat, aber durch das Vorhandensein von schwarzen Dorsalflecken sich leicht unter- scheiden lässt. Ich nenne diese Form, von der mir nachher noch ein Pärchen zu Gesicht gekommen ist, howa m. n. sp.; dies stammt aus der Sammlung von PLôTz und das © trägt eine Etikette : « Insu- lare Bs. Aburi, 4, 9,72 », während das 'gar nicht etikettirt ist. Beide Angaben der Etikette sind aber falsch; dass die Art nicht insularis sein kann, Zzeigen auf den ersten Blick die schwarzen Rückenflecke derselben und, dass sie nicht aus Aburiin West-Afrika, woher PLÔTZz aus Prof. BucaHo1rz’s Reiseausbeute wohl auch für seine Privat- sammlung Schmetterlinge bekommen hatte, sein kann, geht erstens mit Wabrscheinlichkeit daraus hervor, dass die Art dem nur von Madagaskar, Komoren und Sansibar bekannten insularis-Formen- kreis aufs engste angehôrt, zweitens ist sie in dem von PLÜTz verfassten Verreichniss der von BUCHHOLZ in Aburi gesammelten Lepidopteren nicht aufsenommen, und drittens wird eine Lokalitäts- verwechslung noch auch durch den Umstand wahrscheinlich gemacht, dass zusammen mit diesen beiden Exemplaren, allem Anscheine nach desselben Ursprungs, bezw. aus derselben Saum- lung, ein unzweifelhaftes, ebenfalls unetikettiertes Exemplar von D. rasana MAB. steckte. Zur Gewissheit wird aber die madagassische oder wenigstens ostafrikanische Herkunftdieser Exemplare dadurch, dass das © von einer durch drei mit Sicherheit aus Madagaskar stammende Exemplare vertretenen Form sich nicht unterscheiden lisst. Letztere hielt ich anfangs für eine dunkle Form von D. palles- cens V. madagascarica m., jetzt da ich auch das kenne, das von dem von der var. madagascarica auffallend verschieden ist. muss ich diese Form für eigene Art halten. In der Färbung der Vorder- flügel beider Formen sind bei den vorliegenden 99 zwar mehr oder weniger Uebergänge vorhanden, aber die scharf markierte dunkle Saumbinde der Hinterflügel von howa giebt wahrscheinlich immer ein brauchbares Unterscheidungsmerkmal, denn bei madagascarica

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ist diese Binde entweder nur schattenartig angedeutet (©) oder sie fehlt gänzlich (). Vergl. sonst die Bestimmungstabelle! Bei dem d sind die Rückenflecke des Abdomen wenig scharf markiert und langgestreckt (ob immer”?), bei den 99, wie bei den verwandten Formen, schärfer hervortretend und von Form rund oder etwa vi reckig. Das mit lebhaft orangegelber Afterbürste und Behaar- ung der Vorderbeine (zu bemerken ist, dass alle Exemplare von howa alt und nicht ausgezeichnet erhalten; die Grundfarbe ist daher viel- leicht etwas dunkler als hier beschrieben).

Subg. PODOMACHLA STRAND n.

8. D. insularis Boisp. 1833. Leptosoma insulare BoisDuvAL, Faune Madagascar etc.,p 84, Taf. 19, Fig. 1. 1854. Nyctemera insularis WALKER, Cat. II, p. 401.

1879. » » MABILLE, Ann. Soc. Ent. France (5), IX, p. 206.

1882. Nyctemera insularis SAALMÜLLER, Mad. Lep., p. 179.

1892. » » KirBy, Cat., p. 420.

1901. » » . PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat. 04, p. 147.

1903. Deilemera insularis SWINHOE, Trans. Ent. Soc. London, p. 65.

Es liegt von dieser Art nur ein Pärchen vor, beide ohne nühere Lokalitätsangabe als « Madagaskar ». Das © bildet eine ganz auf- fallende Aberration (proletaria m.), die sich von der Hauptform wie folgt unterscheidet :

1. Wurzelhälfte der VFI im Grunde dunkel, die Subapicalbinde daher innen scharf begrenzt, jedenfalls das © mit Längsreihe schwarzer Rückenflecken; die Schulderdecken schwarz, hell DEAN ME ren SDF tait EU MENRST ensutarss OISE

2. Wurzelhälfte der VFI im Grunde hell, fast wie die Subapical- binde und diese daher innen nicht deutlich begrenzt; das ® ohne schwarze Rückenflecke; die Schulterdecken einfarbig PASS" LS UD insularis ab. proletarit STRAND.

D. insularis Boisp. und rasana MAB.

Bei der Unterscheidung dieser beiden Arten sind mir die Aus- führungen von MABILLE in : Ann. Soc. Ent. France (5), IX, p. 304, massgehend gewesen, trotzdem er die verschiedene Bildung der Beine des j nicht berücksichtigt hat. Als insularis betrachte ich also die Form mit gelben Seitenstreifen, aber ohne schwarze Dor- salflecke auf dem Abdomen, während rasana Dorsalflecke, aber keine Lateralstreifen trägt. Nun kommt aber die Schwierigkeit

binzu, dass BorspuvaL offenbar beide Arten zusammengeworfen hat : seine Beschreibung past auf insularis, seine Figur auf rasana! Wahrscheinlich hat er ausserdem noch howa STRAND n. sp. mit seiner énsularis vereinigt, jedenfalls gehôrt ein im Berliner Museum vorhandenes, als Type (richtiger wohl-Cotype !) von insularis bezeichnetes Exemplar der genannten neuen Art an. Falls man die Figur als für die Bestimmung wichtiger als die Beschreibung betrachten würde, künnte die Frage aufgeworfen werden, ob nicht der Name insularis richtiger auf die Form rasana zu beziehen wäre und in dem Falle die von MABILLE als insularis behandelte Form mit einem neuen Namen belegen. Dadurch würde aber meiner Meinung nach nur Verwirrung angerichtet werden kôünnen, wershalb ich die Namen in MABiLLe’s Sinne verwende. zumal er der erste ist, der diese Formen unterschieden hat. Abgesehen von der Zugehôrigkeit zu verschiedenen Gruppen in unserem Sinne lassen sich die drei erwähnten Formen folgender- weise unterscheiden : A. Schwarze Dorsalflecke fehlen, gelbe Lateralstreifen vorhanden. insularis BOIsD. B. Schwarze Dorsalflecke vorhanden, gelbe Lateralstreifen fehlen. 1. Kleiner, Grundfarbe schwarz, der lichte Längsstreifen im Felde 1c von der Subapicaibinde breit getrennt. Abdomen meistens bläulich oder dunkelgrau. Bei den 4:ÿ ist die Subapicalbinde innen mitten scharf eingeschnitten. rasana MAB. 2. Grôsser, Grundfarbe braun, der Längsstreifen nur durch die Rippe 2 von der Subapicalbinde getrennt. Abdomen hell- grau bis-Weissiél. se LE ER ER RO DAS SRE

9. D. apicalis Warx.

1854. Nyctemera a. WALKER, Cat. Lep. Het., Il, p. 395. Die zuerst angegebene Lokalität ist Ashanti; ferner erwähnt von Zululand, Port Natal und Sierra Leone.

1860. Leptosoma fuscipenne WALLENGREN, Wien. Ent. Monats., 4, p.161 (sec. Aurivillius: Syn. von apicalis; HAMPsoN, 1905, hat sie zu leuconoë gezogen).

1862. Nyctemera «. HOPFFER, PETERS Reise nach Mossambique, Zool., V, pag. 430.

1880. Nyctemera a. WATERHOUSE, Ail Identif. Insects, Vol. IT, pl. I, fig. 4.

1880. Nyctemera a. und fuscipennis PLôrz, Stettiner entom. Zeit., p. 83.

1880. Leptosoma Antinorii CH. OBErrHüRr, Ann. Mus. Genova, 15, p.174; Taf, IL, Fig. 1.

1892. Leptosoma apicalis AURIvILLIUS, Entom. Tidsskr., p. 191.

1892. Leptosoma apicalis, fuscipennis und Antinorii KirBy, Cat. Lep. Het., p. 422.

1896. Leptosoma a. BUTLER, Proc. Zool. Soc., p. 847.

1901. Nyctemera a. PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat., 54, p. 145-6.

1903. Derilemera a. SWINHOE, Trans. Ent. Soc. London, p. 66.

1904. Deilemera a. AURIVILLIUS, Arkiv. f. Zool., IT, 4, p. 40.

1905. Deilemera leuconoë HAmPsoN, Ann. $S. Afr. Mus., II, p. 415.

Wahrscheinlich die am weitesten verbreitele und häufigste der afrikanischen Deilemera-Arten. Notizen zur Entwicklungs- geschichte der Art geben BUTLER [. c., der berichtet, dass am 16. Mai wurden gefunden «light yellow ova» und AURIVILLIUS (1904 L. c.), der die Puppe als « hell graugelblich, dünnschalig, mit zabhlreichen, feinen Borstenhäkchen auf dem Endgliede » beschreibt.

Wenn auch Färbung und Zeichnung ziemlich konstant sind und ausgesprochene Lokalvarietäten nicht vorzukommen scheinen, treten doch hin und wieder nennenswerte Aberrationen auf. In dem reichhaltigen Materiale des Museums finden sich deren folgende Aberrationen, indem ich als Hauptform diejenige betrachte, die in WATERHOUSE l/. c. abgebildet ist, allerdings mit dunklerer Grund- farbe der VFI (die bei W. abgebildete Type war wahrscheinlich, weil alt, etwas zu hell geworden).

Ab. tricolor FELD. 1869. Leptosoma tr. FELDER, Novara Exp., Zool. Bd. Il, Abt. 2. Pare CE pe 9.

Es liegen drei Exemplare, die zu dieser Form gezogen werden künnen, aber allerdings ist keins derselben ganz typisch ; N.-Nvassa See, Poroto-Rangwe Miss. 18-X-1899 (GœTZzE leg.), ebenda 16-X-99 (do) und Dar-es-Salaam (v. BNGsN.), letzteres Ex. ex-coll. STAU- DINGER. Bei fricolor soll die Subapicalbinde erheblich schmäler sein (3 mill. breit, bei f. princ. ca. 5,5 mill.), aussen geradlinig begrenzt (bei f. princ. eine saumwärts konvex gebogene und ausserdem wellenfürmig gekrümmte Grenzlinie bildend), hinten schräg geschnitten und zugespitzt, aber weit vom Saume endend (bei f. prince. breit gerundet), die Grundfarbe der VFI reinschwarz, die der Subapicalbinde hell orange- oder ockergelblich. Ein Uebergangs- stück auch von : D. O. Afr., Süd- und Mittel Pare, 21-VII-04 (UnL1G).

Mehr oder weniger typische Exemplare dieser Form sind von J. VOsSELER gesammelt : Amani (j 6-IX, © 20-VII, GO 6-XII, © 18-X, Dar-es-Salaam 27-I, 22-XII.

+

RS TRE MT ER

349 Lie RC UT SON

Ab. persecta STRAND n. ab.

Ein «j von N.-Nyassa See, Poroto-Rangwe Miss. 16-X-1899 (GœærZE leg.).

Die Subapicalbinde von Form und Breite wie bei tricolor, aber fast weisslich gefärbt und erstreckt sich hinten, obendrein nicht sehr stark verschmälert (etwa 1/2 der grüsste Breite), bis zum Saume, mit dem hinteren weissen Fleck desselben zusammenfliessend. Weibliche Exemplare dieser Form, bei welchen aber die Binde rein weiss und etwa von der gewühnlichen Form ist, liegen aus Amani, Bomole, Derema und Mkulumusi (VOSSELER) vor.

Ab. albiciliata STRAND n. ab.

Ein © von Ukami Berge (1,200 m.), Ost Afrika, 3 6-1898 (Morrrz, ex COIL. STAUDINGER).

Grundfarbe der VFI hellbraun, etwa samm tartig, bräunlich- oder ockergelblich angeflogen und (in der Basalhälfhe) längs- gestreift, Sulapicalbinde mit gelblichem Anflug, wie bei f. prince. geformt, erstreckt sich aber hinten, plôtzlich und stark ver- schmälert (kaum 1 1/2 mill. breit), bis zam Saume, mit dessen hinteren Fleck zusammenfliessend. Binde der HF! graulich schwarz; Fransen derselben grôsstenteils weiss, die der VEI nur mitten dunkel.

Ab. communicata STRAND n. ab.

Ein © von N.-Nyassa See, Poroto-Rangwe Miss. 18-X 1899 (GOTzE). Wie bei der Hauptform, aber die Subapicalbinde hinten durch einen schmalen, zusammenhängenden oder durch dunklere Bestiubung unterbrochenen Strich, der hauptsächlich als ein Fortsatz von dem weissen Fransenfleck gebildet wird, mit dem letzteren in Verbindurg stehend.

Ab. liliputana STRAND n. ab. Ein © von Adamaua 1897 (v. CARNAP, ex coll. STAUD.). Wie die f. princ. gefärbt und gezeichnet, aber viel kleiner : Flügelspannung 3, Flügelläinge 18, Kôrperlänge 12 mill.

Ab. gigantea STRAND n. ab. Ein © von Barombi Slation in Kamerun (PREUSS, ex coll. SrAUD.). Wie die Hauptform, aber grôüsser : Flügelspannung 58 mill., Flügellänge 30 mill., Kôrperlänge 19 mill. Die Subapicalbinde durch einige weisse Schuppen teilweise mit dem Fransenfleck verbunden (ob immer bei gigantea?).

Ab. albinotica STRAND n. ab. Ein © aus STAUDINGERS Sammlung, etikettiert : Ukami, Ost-Afrika (Mor.). 3

Er ee v O6) Labs pi dE ce L

343

Grôsse und Grundfarbe wie bei der Hauptform, die HFI weichen von dieser nur dadurch ab, dass die Fransen weiss mit je einer dunkleren Partie an der Spitze und in der Mitte, die VFI dagegen albinistisch von der typischen Form stark abweichend : an der Basis und längs dem Vorderrande (bis zur Subapicalbinde) weiss- liche Bestäubung, die fast ein Drittel der Flügellänge bedeckt, sich längs die Rippe 1b und der Subdorsale weiter saumwärts erstreckt und am Vorderrande eine 2 mill. breite Binde bildet. Die Subapical- binde erstreckt sich bis zum Saume und ist am hinteren Ende reich- lich halb so breit wie an der breilesten Stelle; sonst ist die Binde von der gewôühnlichen Form und Grüsse. Das dunkle Saum- : feld ist fast gänzlich von einem weisslichen Wisch bedeckt, der nur einen Streifen als Begrenzung der Subapicalbinde und einen ebensolchen am Vorderrande übrig lässt. Die Fransen weiss mit kleinem schwarzen Fleck an der Spitze und grüsseren ebensolchen in der Mitte des Saumes. An der Unterseite erscheinen die weissen Subapical- und Apicalbinden etwa wie oben, aber das Wurzelfeld ist wie bei normalen Exemplaren schwarz, nur mit einen weiss- lichen Strich längs der Subdorsale und einem unbestimmt be- grenzten weisslichen Längswisch längs dem Innenrande.

Ab. bicolor STRAND n. ab,

Die Subapicalbinde von Form und Breite wie bei tricolor, aber hinten stumpfer gerundet und von dem Saum daher ein wenig weiter entfernt (3 mill., bei meinen Exemplaren von fricolor ca. 2.5 mill.), reinweiss gefärbt und aussen nicht scharf begrenzt, sondern durch eine schmale Zone schwarzgrauer Bestäubung ins Saumfeld über- gehend; diese Uebergangszone tritt an die Unterseite fast noch deutlicher hervor. Ein © aus Amani 8-IX-1905 (VossELER).

Die Hauptform von D. apicalis liegt von folgenden Lokalitäten vor :

N. W. Kamerun, Banjo-Bamenda, Weg Njuma-Town, Wald- lichtung, 1-I1-06 (Q) (D' GuILLEMAIN); ebenda 12-1-06 (©) (n°); N. Usambara, Tewe, XII-94 bis 11-95 (©) (MEINHARDT); Kamerun, Victoria (PREUSS); S. Kamerun, Lolodorf, 24-VII-95 (©) (L. Con- RADT) und 24-VI-95 (4); N. Nyassa See, Poroto-Rangwe Miss., 10-X-99 (ÿj) (GœrzE); Ost-Afrika, Kissame, 9-IX (9) (MEINHOF); Inhambare (PETERS); Bagamoyo, VI-93 (coll. Sraub.); aus Srau- DINGER’S Smmlg. ferner folgende : Gabun (Mocquenys); Natal (Hæv.); Verulam, Natal (SPiLLER); Kamerun int., Barombi Station (PREUSS) ; Delagoa-Bai (JUNOD); Freetown (PREUSS); Angola; Kuilu, Franz. Kongo (MocQuERYs); D. O. Afr., Neuwied-Ukerewe (A. CoN- RADS); D. O. Afr., Kissame (MEINHOFr);, Guinea infer. (PoGGE);

ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, LIIT, 18 VIII 1909. 23

344

Kamerun, Barombi-Station (Preuss), d°, Dihani, VIII (KaïSER); d°, Hinterland, Jaunde-Station (ZENKER) ; Togo, Bismarckburg (L. CoN- RADT}, 18-IX («); Ebea, Kamerun (GRESSFELD); S. Kamerun, Lolo- dorf, 18-VII («j) (L. ConrapT); Togo, Bismarckburg, 20-VII/20-IX (Q) (R. BürrNer); Togo, Hinterland, 16-IX («ÿ) (KLING); Liberia, Alt Calabar; Victoria, 10-X (9); Togo, Misahôhe, 6-IIE (Q) (E. Bau- MANN), 6-XI («ÿ), 4 XIL (Q), 24-X (©), 27-X (©); Goldküste, Bismarck- burg, Togo, 28-X (9) (ConRADT), 16-VI («ÿ), 24-VI (dÿ), 10-VIT (S), 6-VII (9); S. Kamerun, Lolodorf, 18-VI bis 27-VIT (J£) (L: Con- RADT); S. Kamerun, Bipindi (G. ZENKER); N. Kamerun, Joh. Albr. Hôhe (9) (L. ConRADT), 29-IV, 6-VI, 12-IT, 19-V ; Misahôhe, Togo () V (E. BAUMANN); Natal, Marburg (F. BAGHMANN); Sansibar (HILDEBRANDT); Delagoa Bai; D. O. Afr., Magila, Anf. V (ÿ) (O. NEUMANN); Brit. O. Afr., Mombasa, 31-[ (J) (A. THomas); N.0O. Tanganyika, Udjidji, 1-1897 (Ramsay et HÔSEMANN); N. Nyassa See, Langenburg, XI-1899 (©) (FüLLEBORN); Œstl. Central-Afrika (EMIN PAscHA); N. Nyassa See, Neu-Helgoland, XII-1899 (9) Fü.- LEBORN); ebenda, Uhena-Langenburg, IV-99 (©) (GœrzE); ebenda, Porota-Rangwe-Miss., 10-X bis 18-X (49) (Gærze); D. O. Afr., Mohorro, V-1901 (F. LANGHELD); aus Amani (VOSSELER) : (©) 12-XI, (F9) 1-I, (9) L4-X, (Q) 8-IX, (a 25-T, (g) 6-XIT, (?) 18-X, (J2) 19-IX, (d) 3-IX, (6) 18-IX, (9) 17-I, (Ç) 16-XT, aus Dar-es- Salaam (VossELER) : (©) 27-I, Derema : (9) 2-IX, («ÿ) 18-X, (©) 18-X, Sigital (9) 7-0, Kwamkoro, 22-XII, Bomole (09) 3-X u. I, (ÿ°) LL.

10. D. acræina DRUCE cum v. togoënsis STRAND n. v. ab. auricolens STRAND, ab. pulverata STRAND und ab. transitoria STRD., nn. abb.

1882. Nyctemera a. DRUCE, Proc. Zool. Soc. London 1882, p. 780.—

Calabar. 1892. Nyctemera a. KirBy, Cat. Het., p. 442. 1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. 54, p. 144.

1903. Deilemera » SWINHOE, Trans.ent. Soc. London 1902, p.67.

Von den beiden letzten Verfassern nur als ihnen unbekannt erwähnt; die Originalbeschreibung wird von PAGENSTECHER In Uebersetzung wiedergeben. :

Zu der Originalbeschreibung wäre zu bemerken, dass die Rippen auch in der Subapicalbinde dunkel bestäubt erscheinen, allerdings bei ganz frischen Exemplaren undeutlich. Die helle Subapicalbinde erreicht bei weitem nicht den Analwinkel, ist vielmehr von diesem um 4-5 mill entfernt (bei den Q9), etwas weniger beiden 4j. Kopf und Thorax schwarz, mit schneeweissen Punktflecken, Abdomen oben braungrau mit feiner hinteren Randlinie an jedem Segment.

Indem wir die Kamerun-Form (vertreten durch 1 © von « Kame-

run inter. Pr. » [—°? Preuss] [ex coll. Sraup.]) als die typische betrachten,unterscheiden wir diejenige von Togo als var. togoënsis m. Diese ist durchschnittlich ein wenig kleiner : © Flügellänge 33-36 mill., die f. princ.37 mill.; die beiden 44$ von Togo : Fllänge 33 (von der f. princ. liegen mir keine 4j vor), die Grundfarbe ist braun, graubraun bis gelblich braun (bei f. pr. schwarzbraun bis fast schwarz), das dunkel bestäubte Feld an der Basis der HF kleiner und die Saumbinde ein wenig schmäler, die Breite (Länge) des weissen Medianfeldes ist daher deutlich grôüsser, bei der Haupt- form dagegen gleich oder kleiner als die der Saumbinde oder mit anderen Worten : bie f. pr. tangiert die Saumbinde die Spitze der Zelle, bei togoënsis bleibt sie davon deutlich entfernt.

Vertreten durch : 2 4j von Bismarckburg 15-X11-1890 (R. BüTr- NER) und Togo », 4 ©? von Bismarckburg, z. T. im Januar gesammelt (R. BûTTNER, L. CONRADT).

Ein © von der Goldküste 1888 (Vraz, coll. STAUD.) hat die dunkle Grundfarbe der Hauptform an den VFI., während die Saumbinde der HFI noch mehr schwärzlich ist ohne den chrom- gelblichen Anflug, der diejenige des (einzigen) vorliegenden Exemplares der Hauptform auszeichnet, diese Binde ist aber nicht breiter als bei v. {ogoënsis, während das dunkle Wurzelfeld wie- derum am meisten an dem der f. princ. erinnert. Die Subapical- binde der VFI. ist vom Saume weniger entfernt (3 mill.), insbeson- dere vorn schmäler, sowie unregelmässiger, indem sie durch die dunkel bestiubten Rippen in 5 Flecke aufgelôst wird : je ein grosser querellipsenfürmiger in den Feldern 2 und 3, ein ganz kleiner drieeckiger an der Basis des Feldes #4, ein grüsserer, abge- rundet trapezfôrmiger, dessen innere Hälfte die Spitze der Zelle bedeckt und endlich ein von diesem deutlich getrennter, kleiner, länglicher Fleck zwischen dem Vorderrande und der Subcostale. Dadurch dass der Fleck im Felde 3 ein wenig saumwärts gerückt ist, wird die Binde innen mitten etwas ausgerandet, während der Innenrand sowohl bei der f. prènc. als bei der var. togoënsis gerade ist. (Bei den j der v. togoënsis ähnelt die Binde mehr derjenigen unserer Varietät.) Hinterflügelfransen zwischen den Rippen 1b und 1c weisslich, was bei der f. prince. nicht der Fall zu sein scheint. Ich nenne diese Form ab. /var.?) auricolens STRAND n.

Ein © (Fundort und Sammler mit die f. princ.) weicht dadurch ab, dass die Subapicalbinde vorn viel stärker verschmälert ist (vor der Subcostale nicht halb so breit wie an der breitesten Stelle, während bei f. princ. diese Breiten sich wie 5 1/2 : 8 verhalten) und durch die stärkere dunkle Beschuppung der Rippen mehr unregel- mässig und an der Subcostale deutlich unterbrochen erscheintsowie in der distalen Hälfte oder Drittel dunkel bestäubt, aber dennoch

346

von dem Saumfeld deutlich begrenzt ist. Ich nenne diese Form ab. pulverata m.

Von der Barombi-Station in Kamerun (PREUSS) liegt ein & vor, das eine den Uebergang zu D. chromis bildende Aberration darstellt und daher als ab. transitoria m. bezeichnet werden kann. Die Saum- binde der HEI stark chromgelb angeflogen (unmittelbar am Saume kaum erkennbar) mit stark hervortretenden schwarzen Rippen und gegen den Analwinkel leicht verschmälert; auch die weiss Partie der HF1 mit gelblichem Stich, der auch an den bei der f. princ. rein weissen Flecken der Fransen erkennbar ist. Die dunkle Grundfarbe der VF1 fast wie bei D. chromis.

11. D. chromis DRUCE. 1882. Nyctemera chr. DRUCE, Proc. Zool. Soc., London, p. 780, pl. LXI, fig. 2. West-Afrika.

1892. Nyctemera chr. KirBy, Cat. Het., p. 422. 1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. 54, p. 145. 1903. Deilemera chr. SWINHOE, Trans. Ent. Soc., London, pag. 67.

Von den beiden letzteren Autoren als ihnen unbekannt erwähnt; die Originalbeschreibung wird von PAGENSTECHER in Ueberselzung . wiedergeben.

Es liegen mir nur 2 09 vor : Kamerun, Victoria (PREUSS) und ebenda (ZENKER) ; letzteres aus der Coll. STAUDINGER.

Die dunkle Saumbinde der HFI und die weissen Fransenflecke sind schärfer hervortretend als an der von DRUCE gegebenen Ab- bildung. Vorderflügellänge 36 mill.

12, D. Usambaræ CH. OBERTH.

1893. Nyctemera U. CH. OBERTHüR, Et. d’Entom. 17, p. 32, pl. I, fig. 8. Usambara.

4901. Nyctemera apicalis PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. 54, pag. 146.

Von SwiNHOE (1903) übersehen, von PAGENSTECHER |. ©. irrtüm- lich als Synonym zu D. apicalis Warx. gestellt. Da die Art mir leider nicht vorliegt, kann ich nur sagen, dass nach Abbildung und Beschreibung zu urteilen sie eine gute, mit meiner D. arieticornis am nächsten verwandte Art zu sein scheint, die aber u. a. durch ihre breitere Saumbinde der HFI von arieticornis leicht zu unter- scheiden ist.

13. D arieticornis STRAND. n. Sp. Ein von Victoria in Kamerun (PREUSS). d. Jedenfalls mit D. Usambaræ CH. OBERTH. nahe verwandt und wäre vielleicht am richtigsten als die westafrikanische Form dieser

Art aufzufassen. Beide weichen von den anderen Deilemera-Arten

durch ihre langgestreckten, schräg besiumten VFI ab; charakteri- stisch bei arieticornis und wahrscheinlich auch bei Usambarcæ ist die dunkle Bestäubung der Subapicalbinde. Letztere underscheïidet sich am leichtesten von arieticornis durch ihre erheblich breitere Saum- binde der HF.

Vorderflügel schwarz wie bei dunkleren Exemplaren von D. api- calis, in den Dorsalfeldern graulich angeflogen. Fransen schwarz mit weissem Punktfleck an der Rippe {ce und einem wenig grüsseren Fleck an der Rippe 6; die Hinterflügel mit Andeutung eines Fransenfleckes zwischen den Rippen 5 und 6. Die lichte Subapical- binde der VFI steht mit ihrem Innenrande senkrecht auf den Vorder- rand des Flügels, ist hinten längs der Rippe 2 breitschräg geschnitten, aussen zwischen den Rippen 2 und 5 saümwärts stark konvex gebogen und daselbst so breit wie 3/4 der ganzen Länge der Binde; nach vorn so stark allmählich verschmiälert, dass die Breite an der Subcostale nur 1/3 der grüssten Breite ist. Die Discocellulare ist etwa in der Mitte der Binde eingeschlossen und vom Saume ist die Binde um weniger als 2 mill. entfernt. Durch die schwarz beschuppten Rippen erscheint die Binde in Feldern aufgeteilt; ausserdem ist sie (mit Ausnahme der in der Zelle und vor der Subcostale gelegene Partie) gleichmässig dunkel bestäubt und zwar so dünn, dass sie daselbst, im Gegensatz zu den weiss beschuppten Partien, halb durchsichtig erscheint; unten erscheint die Binde in ihrer ganzen Ausdehnung mattweiss. Hinterflügel weiss mit grauer, etwa 6 mill. breiter Wurzelbinde und schmäler schwarzer Saumbinde, die am Anfang des letzten Drittels des Vorderrandes schmal anfängt, nach hinten bis zur Rippe 2 allmächlich breiter wird (bis 4,5 mill. Breite), sich wieder verschmälert und unbe- stimmt begrenzt in oder Kurz vor dem A nalwinkel endet. Alle in den Saum mündenden Rippen sind am Ende tiefschwarz beschuppt und zWar z.T.etwas weiter saumwärts alssie in der Binde eingeschlossen sind. An der Unterseite erscheint diese Binde gleichbreit, nur an beiden Enden leicht zugespitzt und noch schmäler als oben (kaum 2 mill. breit); die Rippen wie oben.

Abdomen ist in der oberen Hälfte einfarbig grau, in der unteren orangegelblich mit je einer Seitenreihe schwarzer Flecke. Thorax oben schwarz mit kleinen schneeweissen Flecken (je ein solcher auch an der Basisder Flügel); Halskragen orangezelb, Kopf schwarz, Gesicht weiss mit schwarzem Mittelfleck, Augen hinten schmal weiss umrandet, Antennen schwarz, Beine hellgrau dunkler längs- gestreift.

Abdomen den Analwinkel weit überragend. Die Antennen lang, mässig lang gekämmt und beide charakteristischerweise kork-

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zieherfürmig gekrümmt (ob zufälligweise? dass die Krümmungen beider Fühler ganz gleich sind, dürfte dafür sprechen, dass sie immer s0 gelragen werden).

Flügelspannung 58 mill., Flügellänge ca. 30 mill., Kôrperlänge 23 mill.

14. D. virgO STRAND n. Sp.

Als Ergänzung der im der Bestimmungstabelle gegebenen Diagnose folgende Bemerkungen nach dem einzigen vorliegenden Exemplar (4 von : Tamatave, Madagaskar, BRAUN). Abdomen oben und unten einfarbig weiss, an den Seiten (etwas beschädigt) scheint ein dottergelber Längsstrich vorhanden zu sein und die Spitze mit ebensolcher Behaarung. Thorax weiss mit Andeutung gelblicher Schuppenlingsstreifen. Halskragen lebhaft dottergelb, Gesicht weiss mit eingemischten gelblichen Schuppen. Fühler grau, die Zähne schwärzlich. Flügelspannung 41 mill., Flügellänge 21 mill., Kôürperlänge 17 mill., Fühlerlänge 8.6 mill.

Subg. XYLECATA SWINH®.

15. D. biformis Mas. 1878. Nychthemera b. MABILLE, Bull. Soc. Zool. France, III, p. 87.

1879. » biformis MABILLE, Ann. ent. France, p. 305. 1882. Leptosoma b. BUTLER, Entom. Monthly Mag. 12, p. 57.

» » Mabillei BUTLER I. c. p. 57.

1884. Nyctemera biformis SAALMüLLER, Madag. Lepid., p. 180.

» » Mabillei » » » » 1892. » biformis u. Mabillei KirBy, Cat. Lep.Het., p.422. 1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat.54,

p. 149. 1901. Nyctemera Mabillei » I. c., p. 149-50.

1903. Deilemera biformis SWINHOE, Trans. Entom. Soc., p. 66.

Im Museum sind nur 3 99 von Betsileo, Madagaskar, vorhanden, die zu keinen weiteren Bemerkungen Veranlass geben. Die Zuzam- mengehôrigkeit der beiden vermeinlichen Arten biformis und Mabil- lei ist von SWINHOE |. c. nachgewiesen worden. PAGENSTECHER, der beide «Formen» als artsverschieden aufführt, begeht den Irrtum, dass er BUTLER’Ss Beschreibung seiner Leptosoma Mabillei sowohl unter biformis als Mabillei Wiedergiebt.

16. D. ugandicola STRAND n. sp.

Mit D. Raltrayi SWINHOE, Trans. Entom.Soc London, 1907, p.147 verwandt, aber das einzige vorliegenden Exemplar (©, Uganda, GRAUER leg.) weicht von der Beschreibung von Rattrayi in Flg. ab :

4

Es

Palpen hell ockergelb ohne «brown marks», aber an dem Endglied

und der Hülfte des Mittelgliedes tiefschwarz gefärbt; Gesicht schwarz, unterhalb der Antennen aber ringsum weiss umrandet, oberhalb der Antennen je ein kleiner weisser Fleck, Schaft derselben unten mit kleinem weissen Längsstrich; Thorax schwärzlich mit grauweisslicher, vorn gelblicher Umrandung der Hals- und Schulter- decken (SWINHOE schreibt: thorax brown, ochreous spots in front, two white stripes down each side »; von letzteren ist an meinem Exemplar nichtszu erkennen); VFlweisslich mit schwärzlichbrauner Saumbinde, die reichlich die Hälfte des Vorderrandes bedeckt und auf demselben als eine schwarze Linie bis zur Basis sich erstreckt, zwischen dem Vorderrande und der Mitte des Feldes 2 geradlinig begrenzt ist und von da bis zum Hinterrand ebenfalls geradlinig begrenzt, und zwar so dass diese beiden Grenzlinien einen rechten Winkel bilden; die weisse Partie der VFI mit dunkleren Schuppen uberstreut, die an der Basis Längsstriche bilden, die Hinterflügel reiner weiss mit schwarzer Saumbinde (nach Sw. redbrown »), die in der hinteren, schmäleren Hälfte innen wellenfürmig begrenzt ist und nur bis zum Analwinkel reicht; alle Fransen einfarbig schwarz oder schwarzbraun. Flügelspannung 35 mill. Flügellänge 18 mill. Dass meine Art mitRattrayi identisch ist, ist u.a. wegen der gleichen Lokalität nicht unwahrscheinlich. Vorläufig môüge sie den Namen ugandicola m. tragen.

17. D. druna SWINH. 190%. Xylecata druna SWiINHOE, Trans. Entom. Soc. London, p. 148.

Es liegen vor : 2 ©, 1 « von Gabun, bezw. Ogowe in Gabun (MocQuERYs leg. ex coll. STAUDINGER).

Gänzlich unverständlich ist is, wie SWINHOE auf die von ihm angegebenen Merkmale für diese Art eine neue Gattung hat bilden kônnen ; das Tier ist in jeder Beziehung eine typische Deilemera. In der Artsbeschreibung wäre folgendes zu verbessern resp.zu ergän- zen : Scheitel weisslich mit grossem schwarzen Mittelfleck, Abdo- minalrücken mit schwarzen Flecken statt Querbinden; die schwarze Saumbinde der VFI bedeckt mehr als die Hälfte des Vorderrandes sowie die vordere, aber nicht die hintere Ecke der Spitze der Zelle und ist an der Rippe 3 etwa 1/5 so breit wie der Flügel lang (beim 4 noch nur die Hälfte breiter in der hinteren Hiälfte als beim 9); die Binde der HFI überall ziemlich gleichbreit, ein wenig schmäler als das hintere Ende der Saumbinde der VF, innen ziemlich geradlinig begrenzt, nur an der Rippe 2 einen kleinen Zahn bildend. Flügelspannung 38 mill., Flügellänge

20 mil].

18. D. simplex Walk.

1869. Nyctemera s. WALKER, Trans. Nat. Hist. Soc. Glasgow, vol. I, p. 6. Kongo.

1880. Leptosoma æanthura PLôrz, Stett. Ent. Zeit., p. &2.

4892. Nyctemera simplex KirBy, Cat. Lep. Het., p. 422.

1892. Girpa æanthura KirBy, Cat. Lep. Het., p. 426.

1904. Xylecata simplex WALKER, Trans. Ent. Soc., p. 148.

1904. Deilemera simplex AURIVILLIUS, Arkiv f. Zool. II, 4, pp. 40- 41, fig. 32.

SWINHOE und PAGENSTECHER erwähnen in ihren Zusammenstel- lungen der feilemera Arten diese gar nicht, was wohl damit zusammenhängt, dass WALKER schon fruher, 1864, eine Art von Neu-Guinea als Nyctemera simpler beschrieben bhatte. Daraus folgt aber nicht, dass man berechtigt ist die später beschriebene als nichtexislierend zu betrachten, auch nicht wenn beide congenerisch wären, was hier nicht der Fall ist. AURIVILLIUS beschreibt I. c. die Raupe und Puppe.

An Aberrationen giebt es unter den vorliegenden, z.-T. von AURIVILLIUS bestimmten Exemplaren eine (©), bei welcher die hintere Hälfte der Saumbinde der HFI ganz schmal und innen so tief gezackt, dass sie stellenweise fast in Flecken aufgelôst wird (ab. serrimargo STRAND n. ab. : ein ® von Kamerun inter. (PR.) [= PREuss?|, ex coll. Staudinger). Ferner :

Ab. paucipuncetis STRAND n. ab.

Die schwarzen Punktflecke des Abdominalrückens sind bei einem ? aus : N. W. Kamerun, Banjo Bamenda (D'° GUILLEMAIN), nur an den 2-3 vordersten Segmenten vorhanden, an den folgenden ist deren keine Spur zu erkennen. Sonst finde ich keine nennenswerten Unterschiede von typischen simple.

Die Hauptform liegt vor von : Togo, Misahôhe (E. BAUMANN), im Februar (4 Ex.) gesammelt; Kamerun, Barombi Station bei Elephan- ten-See (ZEUNER); N. Kamerun, Joh. Albr. Hôhe (L. CoNRADT); N. W. Kamerun (DIEHL); aus der Coll. STAUDINGER : Barombistation im inneren Kamerun (PREUSS) ; Kuilu, Franz. Kongo (MOCQUERYS); Gabun; Victoria (TELLSZ.).

19. D. hemixantha AuUr. 1904. Deilemera h. AURIVILLIUS, Arkiv f. Zoologi, Bd. IT, 4, p. 41-2. Kamerun.

Von den übrigen zur simplex-Gruppe gehôrigen Arten leicht durch den gelben Hinterleib zu erkennen; mir liegt nur ein © von: S. Kamerun, Bipindi (G. ZENKER) vor.

351

20. D. camerunica STRAND, n. Sp.

Ein wenig gut erhaltenes 4 von : Bengwe in Kamerun V-1899 (G. ConNRAU leg.). Das Flügelgeïder ist monstrôüs; im VFI keine Areola, im HF1 die Rippe 2 gegabelt, beides an der rechten Seite ; an der linken Seite scheint dasselbe wie bei Deilemera zu sein und ich führe daher die Art als solche auf.

. Da das Exemplar ziemlich abgerieben ist, werden folgende Angaben unter Vorbehalt gemacht. Grundfarbe der VFI braun, die hellen, subhyalinen Zeichnungen von dem gewôbhnlichen Typus : eine scharf begrenzte, hinten zugespitzte und bis oder fast bis zu den Fransen reichende Subapicalbinde, die am Vorderrande stumpf gerundet und leicht verschmälert zu sein scheint und von der Wurzel 8 mill. weit entfernt, mitten etwa 3.5 mill. breit, aussen geradlinig, innen wahrscheinlich etwas wellenfürmig begrenzt sein wird; der Aussenrand der Binde steht fast senkrecht auf den Vorderrand des Flügels. Ferner ist in den Feldern 1b und 1c offenbar eine subhya- line Längsbinde vorhanden, die anscheïnend fast die Subapicalbinde erreicht, deren Form aber nicht genauer anzugeben ist, weil die Flügel etwas abgerieben sind. Hinterflügel weiss mit brauner Saumbinde, die vorn reichlich 1/4 so breit wie der Flügel lang ist, sich nach hinten verschmälert und den Analwinkel wahrschein- licht nicht erreicht. Die Zeichnuugen an der Unterseite (jedenfalls bei diesem Exemplar) noch deutlicher als oben; die Subapicalbinde, die auf das Hinterende des Saumes gerichtet ist, erreicht diesen nicht ganz und ist auch vorn durch braune Bestäubung des Vorder- randes geschlossen; die Wurzelbinde ist nur im Felde 1c deutlich, scheint mit der Subapicalbinde zusammenzufliessen und die Flügel- wurzel nicht zu erreichen. Auch an der Unterseite scheint die Saumbinde der HFI den Analwinkel nicht ganz zu erreichen.

Thorax scheint bräunlich, Abdomen graulich beschuppt zu sein, letzteres hat oben wabrscheinlich eine Längsreihe schwarzer Flecke gehaht. Zwischen den Antennenwurzeln ein orangegelber Fleck und der Halzkragen ebenso gefärbt. Antennen schwarz oder schwarzbraun. Spitze des Abdomen orangegelb.

Die gleiche oder zum mindesten eine sehr ähnliche Art ist von der Expedition des Herzogs von Mecklenburg mitgebracht worden.

Flügelspannung 33, Flügellänge 17, Korperlänge 12 mill.

Mir unbekannte, mehr oder weniger fragliche Arten :

21. D. uniformis PLôTz.

1880. Deilemera u. PLôTz, Stettiner Entom. Zeit., p. 83. 1892. Nyctemera u. KirBy, Cat. Lep. Het., p. 422. 1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb, Nass, Ver. Nat. 54, p.169.

1903. Deilemera u. SWINHOE, Trans. Entom. Soc. London, p. 84 Mir und den drei letzteren Autoren gänzlich unbekannt.

29. D. itokina AUR. 1909. Deilemera à. AURIVILLIUS, Arkiv f, Zoologi, Bd. IT, 4, p. 40, Fig. 31. Kamerun. Mir unbekannt. Charakteristisch durch einfarbigen Thorax, sehr schmale, parallelseitige Subapicalbinde und schmalen Längs- streif im Felde 1b.

93. D. consors BUTL. 1879. Leptosoma c. BUTLER, Ann. Mag. Nat. Hist. (5), IIT, p. 192. Insel Johanna.

1892. Nyctemera c. Kirgy, Cat. Het., p. 423. LOU: » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. 54, p. 148. 1903. Deilemera c. SWINHOE, Trans. Entom. Soc. London, p. 65.

Von SWINHOE nur erwähnt, von PAGENSTECHER die Beschreibung in Uebersetzung wiedergeben. Mir unbekannt und ausder 5Zeilen langen Beschreibung, die obendrein nach einem Unicum verfasst ist, kann man nicht besonders klug werden. Soll mit D. insularis Borsp. nahe verwandt sein.

24. D. gracilis SAALM. 1884. Nyctemera g. SAALMüLLER, Madag. Lep., 179-80, Fig. 66. Nossibé. 1892. Hylemera g. KirBY, Cat. Lep. Het., p. 427. 1901. Nyctemera g. PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. f. Natz, p. 150.

Offenbar eine seltene Art; bis jetzt scheint nur ein einziges, im Senckenbergischen Museum aufbewahrtes Exemplar bekannt zu sein, Nach der Zeichnung zu urteilen würde sie in die leuconoë Gruppe gehüren, weicht aber von allen dazu gehôürigen Arten durch das gelbgefärbte Abdomen ab und wird vielleicht überhaupt keine Deilemera sein.

Gen. EOHEMERA AURIv.

1. E. Fulleri DRUCE. 1883. Nyctemera F. DrucE, Entom. Monthly Mag. XX, p. 157.

1892 » » KirBy, Cat. Lep. Het., p. 422. 1892. » » AURIVILLIUS, Entom. Tidskrift, p. 192. 1901. » » PAGENSTECHER, Jahrb. Nass. Ver. Nat.54, p.145.

1903. Deilemera » SWINHOE, Trans. Entom. Soc. London, p. 67. 1904. ÆEohemera » AURIVILLIUS, Arkiv f. Zoologi, Bd. II, 4, p. 42.

Es liegen Weibchen vor von : Victoria in Kamerun (PREUSS), sowie aus STAUDINGERS Sammlung : Nasul?; Kamerum int., Ba- rombi Stat (PREUS); Fernando Po; GABUN (MocqQuERYs). Von letz- terer Lokalität auch ein '; von diesem Geschlecht findet sich nur in AURIVILLIUS 1892 ein ganz kurze Beschreibung. Es weicht vom ® ab durch geringere Grôsse (Flügelspannung 40 mill. bei Flügel- linge 20 mill.; bei den 9 bezw. 49-55 und 26-28 mill.), die Vorder- flügel sind bis zur Basis schwarz allerdings mit gelblichen Rippen in der Basalhälfte (letztere ist beim © im allgemeinen im Grunde ockerbraun gelblich mit undeutlichen dunkleren Längswischen; die Hinterflügel mit weniger scharf markierter Saumbinde und schwärzlicher Bestäubung in der Vorderrandshäülfte; die schwarzen Rückenflecke des Abdomen grôsser als beim © und z. T, zusam- menhängend.

2. E. obscurascens STRAND n. sp.

Ein van Kamerun (TEUSZ. ex coll. STAUDINGER).

Alle Flügel und der Kürper oben schwarz bis braunschwarz; ob die Rippen in der Basalhälfte auch bei ganz frischen Individuen heller sind bleibt fraglich; die Vorderflügel mit weisslicher ellipsenfôr- miger Schrägquerbinde wie bei Fulleri, aber sie reicht hier nach hinten nur bis zur Rippe 2 und ist hier stumpfer gerundet sowie auch an der ganzen proximalen Seite leicht konvex gekrümmt (beï Fulleri ist die Binde z. T. eher halbmondfôrmig oder sichelfôürmig als elliptisch). Die Vorderflügel unten wie oben, die Hinterflügel unten gelb mit schwarzer Saumbinde und sind von denen der Fulleri J eigentlich nur dadurch zu unterscheiden, dass die Binde ein wenig breiter ist und vorn sich nach innen bis zur Mitte des Vorderrandes umbiegt und dass die gelbe Grundfarbe kaum oran- gerôütlich angeflogen ist. Kôrper unten und an den Seiten gelb, die Seiten des Abdomen mit zwei Längsreihen schwarzer Flecke, welche Reihen nach vorn anscheinend divergieren. Flügel- spannung 38 mill., Flügellänge 20 mill.

3. E. sulphureovitta STRAND n. sp.

Ein © von der Goldküste (HFm. (ob. HoFFMANN?) ex coll. STAUDINGER). 4

Mit Fulleri verwandt, aber die Grundfarbe der ganzen Vorder- flügel oben und unten dunkelbraun oder schwarzbraun, weder rein schwarz am Ende noch gelblich an der Wurzel, aber mit hellen Rippen wie bei Fulleri, die Subapicalbinde ist schwefelgelb, an beiden Enden quergeschnitten, erreicht fast sowohl Vorderrand als Saumwinkel (von beiden gleichweit entfernt), etwa gleichbreit (ca. 3 mill.), aussen geradlinig, innen ganz fein zackig begrenzt.

s AP Er Le

304

Hinterflügel wie bei Fulleri, aber die schwarze Binde, zumal vorn, ein wenig breiter und die Grundfarbe nach innen zu noch reiner rot, was unten noch stärker hervortritt. Der Kôürper oben und an den Seiten mit roter statt orangegelber Grundfarbe bzw. Zeich- nungen. Flügelspannung 50 mill , Flügelläinge 25 mill.

Gen. SECUSIO Wix.

1. S. extensa Buri. Es liegen 4 und 1 © von Madagaskar (auch von der typischen Lokalität Betsileo) und von Gross-Comoro vor. Die Grôsse der J@ schwankt zwischen 22 mill. und 26 mill. Flügellinge.

2. S. pustularia WIx.

Mehrere Exemplare von Delagoa-Bai (R. MoNTEIRo), (darunter Exemplare die von AuriIviLLiIUs als Diota rostrata Wallgr. bestimmt sind), Caffraria (KREBS); Natal und Verulam in Natal (SPILLER, ex CoIl. STAUDINGER).

3. S. pulverata Impson. Zwei Exemplare (4?) : Caffraria (KREBS) und Bethel, Kapland. Das war s. Z. provisorisch von AURIVILLIUS als mit Nyctemera verwandt? » bestimmt worden.

4. S. mania DRUCE.

Ein J von Delagoa-Bai (Mrs. MoNTEIRo), ein ® von Uganda (GRAUER). Letzteres stellt wahrscheinlich nicht die typische Form dar; es dürfte etwa der AB.1. HAmpsoNsentsprechen. Die Vorderflügel in der Basalhälfte ockergelblichbraun mit undeutlichen dunkleren Strichchen, weisslicher Subapicalbinde wie in der Kig. 15 auf Taf. 2 der Catalogue Lep Phalænæ, III, aber schärfer markiert und bis zur Rippe fa sich erstreckend, das Saumfeld braun, etwa von Form wie in der gedachten Abbildung, aber innen regelmässiger und schärfer begrenzt und gleich deutlich bis zam Analwinkel sich erstreckend. Hinterflügel lebhaft orangegelb mit schwärzlicher, überall gleich breiter (ca. 15 mill.), scharf markierter Saumbinde. Das Tier sieht flüchtig angesehen genau wie eine Deilemera aus. Von dunklen Rückenflecken des Abdomen ist kaum eine Spur zu erkennen (beim sind solche nur an der Pasis vorhanden, nach Hampsoxs Abbildung 1. c. wären solche Flecke recht deutlich. Unten erscheinen die Saumbinden aller 4 Flügel gleich gefäïrbt (schwarzbraun) und scharf markiert. Eventuell müge diese Form (ab.?) den Namen deilemerana m. bekommen.

». S. strigata \VIx. Lokalitäten : See Jipe (v. p. DEGKEN, GERSTÂCGKERS Type seiner

Pr

Nyctemera hymenæa), Zanzibar (HiLDEBRANDT), Uganda (GRAUER) ; D. O. Afrika, Kilimandjaro, Mitte XI, 1904 (C. UnLiG); sowie aus STAUDINGER’S Sammlig : Kitai (HILDEBRANDT), Pangani Steppe in D. O. Afr. (v. BNGsN); Verulam in Natal (SPILLER), Transvaal (HAVERN).

6. S. sansibarensis STRAND n. sp.

Ein © von Sansibar (C. W. SCHMIpT).

Alle Flügel oben lebhaft orangegelb bis (an den HF) orangerot, die vorderen mit schmalem schwarzen Vorderrand und die ganze Endhälfte einnehmendem schwarzem Saumfeld, dessen Innenrand gerade ist und vom Ende des basalen Drittels des Vorderrandes bis zum Hinterrande kurz innerhalb des Analwinkels verläuft; im schwarzen Felde, parallel zum Innenrande, verläuft eine fast ellipsen- fürmige weisse Subapicalbinde, deren Vorderende gelblich gefärbt und etwas verjüngt ist und den Vorderrand fast erreicht, während das auf den Saum gerichtete Hinterende mehr als doppelt so weit von diesem wie das Vorderende vom Rande entfernt bleibt; die grüsste Breite der Subapicalbinde 3,5 mill. Die Hinterflügel mit schwarzer Saumbinde, die am Vorderrande so breit wie die Subapi- calbinde der VEFT ist, sich nach hinten bis zur Rippe 4 allmählich verschmälert, im Felde 1c eine rundliche Ausbuchtung bildet und kurz zugespitzt im Analwinkel endet. Der ganze Kürper orange- gelb wie die Flügel, Abdomen oben mit einer Längsreihe grôsserer, an den Seiten mit je einer ebensolchen kleinerer schwarzer Punkt- flecken; Antennen schwarz, oben an der Basis orangegelb, Palpen orangegelb mit schwarzer Spitze, Beine an den Endgliedern geschwärzt. |

7. S. Doriæ OBERTH.

OBErRTHüR hat in : Ann. Mus. Civ. Genova, Vol. XV, 1880, p. 175, pl. I, fig. 7, als Pseudocallimorpha Doricæ n. sp. (in der Tat auch : n. g.) eine Art beschrieben, über deren Verwandtschaft er sich wie folgt äussert : QHa l’aspetto di una Callimorpha quanto al capo, al torace, ai piedi e all” addome; ma le antenne sono pettinate come quelle di una Falenite. » Dieselbe Art wurde 1897 in : Entomol. Tidsskrift, p. 220, Textfig.5, von AURIVILLIUS als Nyctemera fasciata n.sp. beschrieben, welcher Name1901 von PAGENSTECHER in N. Auri- villii geändert wurde, weil der Name fasciata schon1856 von WALKER für eine Nyctemera verbraucht wurde. In der Sammlung des Museums befindet sich nun die eine von AuriviLLius Typen (9) sowie ein hierzu zweifelsohne gehüriges 4 und ich habe an diesen feststellen kônnen, dass die Art mit Secusio zusammenfällt, d. h. sie unterscheidet sich von typischen Secusio nur dadurch, dass

Areola erheblich läinger ist als sie nach HAmPso“’s Figuren und

Beschreibung in : Cat. Lep. Phal. Brit. Mus.II], sein sollte. Die nahe Verwandtschaft von Deilemera und Secusio ist auch von AURIVILLIUS dadurch erkannt worden, dass er s. Z. eine später hier als Secusio pulverala bestimmte Art als Mit Nyctemera verwandt”?», ohne sich auf die genauere Besliimmung einzulassen, etikettiert hatte. « Nyctemera Aurivillii »y wurde von PAGENSTECHER in die Unter- gattung Trypheromera BrL, untergebracht.

Secusio Doriæ liegt vor von : Amani (j 17-V; «j D. O. Afrika, Aruscha, Moschi (ROHRBECK) ; G’ N. Nyassa See, Rukwa See-Porota, Ende VII-6. VIIT (Gxrzz) ; 9 N. Nyassa, Manow 1500 m. (SCHUMANN e coll. Stgr., Type von Nyctemera fasciala AURIV.).

Gen. UTETHEISA Hs.

4. U. fatua (HEYN).

1906. Deilemera fatua HEYN, Entom. Zeitschrift (GUBEN), pag. 213- 214.

Es liegt die Type vor; ferner von Prof. VOssELER gesammelt : dd Sigi 25-I, Derema 2-IX, X, Q9 Amani I, 2-IIT, Derema X, Sigital 27-X, 3-XI, sowie flg. Aberration in einem © von Sigi VI1-1905 :

Ab. devittata STRAND n. ab.

Die lichte Subapicalbinde ist zu einem kleinen länglichrunden Fleck in der hinteren Hälfte der Zelle zusammengeschmolzen, der etwa um seine Breite von dem entsprechenden roten Vorderrands- fleck entfernt ist. Von den 5 roten Vorderrandsflecken sind Nr. 2 und 4 (von der Pasis an) punktfôrmig klein oder z. T. fehlend. Die Saumbinde der HF erweitert sich im Felde {ce stumpf zahnfôrmig gegen die Basis und erstreckt sich längs dem Vorderrande fast bis Zur Basis, den Vorderrandsfleck teilweiss umfassend. Ferner :

Ab. mediomaculata STRAND n. ab. : am Aussenrande der Subapicalbinde, an der Basis der Rippe 3, ein kleiner roter Fleck. Ein © von Amani 3-IIT (VOSsSELER).

2. U.elata Fr.

Exemplare liegen vor von : S. Petsileo, Madagascar (HILDE- BRANDT); Majunga, Mad. (VOELTzKoW); Gr. Comoro (d°,; Isle de France (BorspuvAL) und Madagascar » (BEKKER, SCHAUF., ex coll. STAUDINGER).

3. U. pulchella IL. Zahlreiche Exemplare dieser weit verbreiteten und häufigen Art.

FAT

Gen. AXIOPŒNIELLA STRAND n. g.

Type : U. (?) laymerisa GRAND. (occultans Voll.)

Ein © von Fakora, S. Mad., Bara 5 V-1904% (VOELTZKOW).

Diesystematische Stellung dieses Tieres ist bekanntermassen noch fraglich. Man hat es neuerdings unter Zweifel bei Utetheisa gelassen (SAALMÜLLER, KirBy), während es ursprunglich als eine Lithosia beschrieben wurde und nachher von VOLLENHOVEN als Deiopeia behandelt wurde Ich stelle im folgenden die wichtigsten Merkmale, welche die Untersuchung des interessanten Objektes ergeben hat, zusammen und zwar in derselben Reihenfolge wie in HaAMmPsoNs Katalog.

Rippe 4 der HFI vorhanden, 6 und 7 nicht zusammenfallend. Im VFI Rippe 11 nicht mit 10 gestielt. In beiden Flügeln entspringt Rippe 6 aus dem Zellenwinkel, Im VFI entspringt 10 aus der Zelle und anastomosiert mit 9 +8 und diese wiederum mit 7,wodurch die Areola gebildet wird, etwa wie bei Mazaeras, aber dadurch abwei- chend, dass die Rippe 6 von der Areola getrennt entspringt und die Basis der Rippe 10 ein wenig weiter von der von 8 + 9 als die von 7 entspringt. [Im VEFI Rippen #4 und 5, im HFT 3, 4 und 5 von der Zelle entspringend. Proboscis krüftig entwickelt. Frontalhücker fehlt. Das dritte Palpenglied nach vorwärts gerichtet. Im HF entspringt Rippe 8 von der Mitte der Zelle, Rippe 5 vor der Ecke der Zelle, im VFI Rippe 3 etwa von der Ecke der Zelle. Antennen einfach.

HampPsoNs Bestimmungstabelle führt auf Axiopænnr, aber die Palpen sind gerade nach vorn gerichtet und das Endglied, das ein wenig läinger ist (nicht oder wenig kürzer als das zweite Glied), schwach nach unten geneigt, Frons ziemlich kurz, dicht und glatt mit Schuppenbhärchen bekleidet, Thorax ist jedenfalls hinten ziem- lich lang und etwas abstehend behaart, die ganzen Femoren der Vorderbeine und die Basis derjenigen der Hinterbeine ziemlich lang abstehend wollig behaart; sowohl die Mitteldornen als die Enddornen der Hintertibien sind fast so lang bezw. fast doppelt so lang wie der Durchmesser des Gliedes. Das Flügelgeäder weicht häuptsächlich dadurch ab, dass die Rippe 6 der Vordertflügel von der Areola getrennt enspringt, letztere am Ende brejter und zwar quer- geschnitten, die Rippe 10 deutlicher von der Vorderseite der Areola, 2 nüher der Spitze der Zelle entspringend. Im Hinterflügel sind Rippe 6 und 7 nicht gestielt, wohl aber aus einem Punkte ent- springend.

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Assemblée mensuelle du ‘7 août 1909.

Présidence de M. A. LAMEERE, président.

La séance est ouverte à 20 heures.

L'approbation du procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 3 juillet 1909 est remise à la séance suivante, le numéro VII des Annales n'ayant pu encore paraître.

Travaux pour les Mémoirs. L'assemblée décide de réserver pour les Mémoirs un important travail sur les Curculionides d’Aus- tralie, envoyé par M. LEA.

Travaux pour les Annales. L’impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée.

Communications. MM. BoNDROIT et DE WISPELAERE citent différentes captures intéressantes de Coléoptères faites par eux ainsi que par M. F. GUILLEAUME.

M. LAMEERE donne un intéressant aperçu des fêtes qui ont eu lieu il y a quelques semaines à Cambridge à l’occasion du centenaire

de DARWIN.

La séance est levée à 21 1/2 heures.

ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 2 1X 1909.

360

RHYNCHOTA (HETEROPTERA) FRoM BRITISH INDIA by W.-L. Distant.

All the genera and many of the species described in this paper will be figured in the Appendix (vol. V) to the Rhynchotal contribu- tion to the Fauna of British India.

Family BERYTIDÆ.

Metacanthus bihamatus sp. n. Pronotum and sternum pale ochraceous; head and a tuberculous spot at each basal angle of the pronotum, shining-black; abdomen beneath, legs, rostrum and antennæ stramineous; numerous annulations to legs and antennæ and apex of rostrum, black; first joint of antennæ about as long as anterior tibiæ and tarsi, its apex moderately clavate, second about two-thirds the length of first and subequal to third; rostrum reaching the posterior coxæ, first joint about reaching the anterior coxæ; pronotum with a distinct anterior collar at the base of which is a long hooked spine on each side, disk of pronotum convexly raised, finely punctate, with a somewhat obscure central longitudinal ridge, and a central small tubercle between the black tuberculous spots; scutellum with a short (in typical specimen probably mutilated) subbasal spine; hemelytra pale shining hyaline, membrane with an iridescent tint and considerably extending beyond abdominal apex.

Length 4 mill.

Hab. : Ceylon (GREEN. Brit. Mus.).

À very distinct species; by the long hooked spines to the pronotum denoting a subgeneric division.

Family PYRBHOCORIDÆ.

Dermantinus erebus sp. n. Black; finely, shortly, greyishly pilose; femora black, their bases and extreme apices, coxæ, trochanters, the tibiæ and the tarsi brownish ochraceous; antennæ black or piceous; apex of scutellum ochraceous; antennæ finely setose with the second and fourth joints longest and subequal in length; rostrum reaching the posterior coxæ, basal joint castaneous and slightly passing base of head, remaining joints brownish-ochraceous; pronotum very finely granulate and shortly greyishly pilose, the lateral margins shortly but distinctly reflexed,

basal margin truncate nearly straight; corium reaching the base of the fourth abdominal segment and with its apex truncate.

Length 5 mill.

Hab. : N.-W. India; Lucknow. Ceylon; Hambantula (FLETCHER).

Allied to D. lugubris Disr., but smaller in size, the basal margin of the pronotum nearly straight, apical margin of fourth abdominal segment centrally less acutely produced etc.

Family TINGIDIDÆ. RECAREDUS gen. nov.

Head distinctiy produced ani deflected between the bases of the antennæ, andalso with a distinct lateral curved robust spine between the antennæ and eyes, basal margin moderately concave, eyes trans- versely rounded; antennæ robustand pilose, the two basal joints short and robust, second shorter than first, third about twice as long as fourth; rostrum extending slightly beyond the posterior coxæ; pro- notum with a small vesicle or hood which does not extend beyond base of head, and is convex and areolate, lateral pronotal margins strongly convex and bi-areolate, the disk with three central longitu- dinal carinations, the central one straight the lateral ones slightiy curved, the posterior margin centrally subangularly sinuate; scu- tellum exposed, subtriangular, areolate, centrally, longitudinally strongly ridged; elytra with the lateral margins nearly straight, subparallel, convexly rounded at apices, costal areas bi-areolate, discoidal and subcostal areas thickIy but somewhat smally areolate ; sutural area with the areolets as large as those on costal area; legs slender.

This genus apart from the structure of the head has a considerable resemblance to Acalypta WEsrwW., a Palæarctic genus; in the Indian enumeration it may be placed after Phatnoma and probably requires a divisional separation.

Recaredus rex sp. n. Pale fuscous-brown, the interior of the areolets on pronotal vesicle, lateral pronotal margins, scutellum and costal and sutural areas of the elytra, grevish-white; eves and antenn#æ piceous, the latter thickly, strongly and brownly pilose ; body beneath and legs castaneous; elvtra longly passing the abdominal apex; other structural characters as in generie diagnosis.

Length 3 mill.

Hab. : W. Bengal; Paresnath 4000 to 4400 feet (ANNADANLE. Ind. Mus.).

D' ANNANDALE discovered a single specimen of this interesting genus and species.

362

Family ARADIDÆ.

Aradus dignatus sp. n. Black; antennæ with the first joint black, the second very pale ochraceous with its extreme base black, third stramineous, fourth black; corium pale greyish, claval. veins concolorous, costal margin and veins on costal area jet black; membrane hyaline, very indistinctly spotted with pale fuscous on apical margin; head longer than broad, spines at antenniferous tubercles long and prominent; eyes distinctiy transversely produced; antennæ with the second joint about four times as long as the first, third gradually thickened from base to apex; rostrum extending beyond the base of the prosternum which is sulcate; pronotum with the anterior margin distinctly broader than base of head but not extending beyond the apices of the eyes, with six longitudinal carinations, the sublateral ones more strongly curved, the two central ones least so, lateral margins rounded and finely crenulate; scutellum elongately triangular, the base much shorter than the lateral margins, the lateral margins elevated; corium at base slightly laterally ampliated, membrane in (j. slightly passing the abdominal apex; legs more piceous than black.

Length G'4 mill.

Hab. : W. Bengal; Paresnath, 4000 to 4400 feet (ANNANDALE. Indian Mus.).

Aradus antemissus sp. n. Black; antennæ black with the last joint stramineous, its apex ochraceous; hemelytra resembling those of A. dignatus but with the membrane more prominently spotted with pale fuscous; connexivum spotted with pale ochra- ceous; head longer than broad, spines at antenniferous tubercles long and prominent; eyes transversely produced but not so strongly as in À. dignatas ; antennæ somewhat short and robust, second and third joints distinctly incrassated, second about three times as long as first, third and fourth subequal in length; rostrum extending beyond the base of the prosternum which is sulcate; pronotum with the anterior angles more distinctly produced than in A. dignatus, anterior margin not or scarcely extending beyond the apices of the eyes,six-carinate, the two central carinations straighter than those of A. dignatus, lateral margins rounded and finely crenulate; scutellum a little broader than in À. dignatus; membrane in © not quite reaching the abdominal apex.

Length © 51/2 mill.

Hab. : W. Bengal; Paresnath, 4000 to 4400 feet (ANNANDALE. Indian Mus.).

Family REDUVIIDÆ.

Oncocephalus aterrimus sp. n. Black; spots to conne- xivum, a single annulation to intermediate femora, two annulations to posterior femora, two annulations to all the tibiæ, tarsi, apices of coxæ and the trochanters ochraceous; head with the anterior lobe about twice as long as the posterior lobe, granulose, trans- versely impressed between the eyes, a short fine spine at base of antenniferous tubercles; first joint of antennæ outwardly curved, shorter than head, second joint twice as long as first and distinctly pilose; first joint of rostrum reaching eyes; pronotum granulose, with two more or less distinct central longitudinal levigate lines, the anterior angles shortly tuberculously prominent, the lateral margins of the prosternum visible on each side of the lateral margins of the anterior pronotal lobe, anterior lobe à little longer than posterior lobe; prosternum with two strong anterior spines; anterior femora strongly incrassate with a single row of small spines benearth, anterior tibiæ a little curved, about as long as the femora.

Length 12 mill.

Hab. : Travancore; Tenmalai, W. Ghats (ANNANDALE).

I have only seen a single specimen of this very distinct species.

BARDESANES gen. nov.

Head with the anteocular portion much longer than the postocular, with two horizontally depressed spines before the base of antennæ, the anteocular portion flat, the postocular somewhat convexly gibbous, transverselv impressed between the eyes, immediately behind this impression are the ocelli, prominent and nearer to eyes than to each other; antennæ pilose, first joint about as long as pronotum and subequal in length to the second joint; rostrum reaching the anterior coxæ, first joint extending to the anterior margins of the eyes and a little shorter than the second joint, pronotum about as long as broad, concavely sinuately narrowed anteriorly where it is slightly wider than the base of head, the anterior lateral angles subprominent, the posterior angles distinctly shortly spinously prominent, the posterior margin subconvex, straightened before base of scutellum, the anterior margin truncate, moderately transversely depressed a little before middle; scutellum somewbhat triangular, the apical spine moderately curved upwards; corium slender, not covering connexivum, its greatest length equal to the corresponding length of membrane

364

which is large and broad, a large areole occupying the inner apical area of corium and reaching the membrane; eyes very large and almost meeting beneath the head; prosternum centrally longitu- dinally sulcate and posteriorly centrally triangularly dilated between the anterior coxæ ; abdomen beneath with a fine central longitudinal carinate line; legs slender, anterior femora not thickened, anterior and intermediate femora about equal in length and moderately curved; posterior legs long, the femora not quite reaching abdominal apex and shorter than the tibiæ; posterior tarsi with the second joint shorter than the third, posterior coxæ much wider apart than the intermediate coxæ which are again more widely separated than the anterior coxæ. ;

A genus to be placed after Caunus in the British Indian enumeration.

Bardesanes signatus sp. n. Fuscous-brown; eyes, a large spot between and behind ocelli, inner claval margins, the central areole to hemelytra and a curved posteriorly attenuated elongate spot to middle cell of membrane, black; pronotum with narrow lateral margins and a central longitudnal linear fascia, single anteriorly and duplex posteriorly, piceous; tibiæ palely annulate near base, femora piceous-brown at apex; head finely granulose the ocelli bright golden-yellow; membrane very slightly passing abdominal apex; other structural characters as in generic diag- nosis. Length 14 mill.

Hab. : Burma; Karennee (coll. Disr.).

Epirodera bengalensis sp. n. Black; anteocular portion of head, an oblong spot at apex of corium, rostrum, legs and abdo- men beneath ochraceous ; femora and tibiæ more or less annulated with piceous: anteocular portion of head longer than postocular which is globose behind eves; pronotum with the anterior lobe very stronglv defined, the anterior angles prominent, two central longitudinal ridges which are curved inwardly near middle; scu- tellum with the apex narrowlv spatulate; membrane reaching abdominal apex; abdomen beneath with a sublateral segmental series of black spots on each side; connexivum ochraceous, spotted with spiceous.

Length 9 mill.

Hab. : Bengal; Pusa.

Reduvius delicatula sp. n. Head, pronotum and scutellum castaneous-brown ; eves black; antennæ brownish-ochraceous; head

beneath, rostrum and sternum castaneous brown; abdomen beneath, legs and connexivum ochraceous; corium brownish-ochra-

ceous, clavus (excluding inner margin) and the subclaval area to corium greyish-white; membrane pale fuscous-brown; antennæ with the first joint a little shorter than head and considerably shorter than second joint; head transversely impressed at poste- rior margins of eyes; anterior lobe of pronotum scarcely longer than posterior lobe, but narrower, more globose and with the ante- rior angles shortly tuberculousiy prominent; posterior lobe with the basal angles obtusely broadly subangulate, but very slightlv prominent; scutellum apically finely and somewhat longly por- rectly spinous; rostrum with the basal joint reaching anterior mar- gin of eyes, distinctly shorter than the second joint; membrane not quite but nearly reaching abdominal apex; connexivum exposed on each side of hemelytra; body and legs more or less finely longly pilose..

Length 8 1/2 mill.

Hab. : Bengal; Chapra (MACKENZIE).

ISDEGARDES gen. nov.

Head broad, transverse, eyes large, completely extending across the lateral areas of the head; antennæ with the basal joint much shorter than the head but extending a little beyond its apex, second

joint slightly more than twice as long as first, slightly longer than

third; ocelli prominent, central, slightly behind the posterior margin of the eyes; rostrum with the second joint much longer than the first; pronotum with the anterior lobe subquadrate, longer than the posterior lobe, the anterior angles laminately subangu- larly moderately prominent, centrally longitudinally impressed, posterior lobe less convex and wider than the anterior lobe, its lateral angles subprominent; scutellum subtriangular, a little foveately depressed before apex which is slender and acuminate ; hemelytra elongate, their costal margins parallel, membrane rea- ching abdominal apex with three cellular areas, the middle largest, the apical narrow, elongate, subtriangular; anterior femora consi- derably thickened, obtusely broadly angulate beneath a little betore middle, anterior tibiæ short, somewhat broadly compressed and curved, intermediate and posterior legs simple, posterior tibiæ very slightly curved. This genus is somewhat allied to Reduvius.

Isdegardes melanocephalus sp. n. Black; antennæ, pro- notum, lateral margins of corium, rostrum, body beneath and

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legs, ochraceous; suffusions to sternum and a sublateral longitu- dinal fascia on each side of abdomen beneath, piceous-black; first joint of antennæ shorter than head, second joint slightly more than twice as long as first and slightly longer than third; ocelli prominent and ochraceous; rostrum robust, second joint much longer than the first; pronotum with the anterior lobe subquadrate, the anterior angles prominent but not spinous, centrally finely, linearly impressed, the impression foveately widened on disk, posterior lobe a little shorter and wider than anterior lobe, the lateral angles subprominent; scutellum with the margins ridged, a little foveately impressed before apex; membrane reaching the abdominal QUES anterior femora strongly incrassated. Length 8 1/2 mill.

Hab. : Calcutta.

Acanthaspis bombayensis sp. n. Black; antennæ, a discal longitudinal stripe on each side of head at inner margins of eyes and a small quadrate spot at base, posterior lobe of pronotum (excluding its anterior margin), a large spot to corium behind middle, spots to connexivum, rostrum and legs ochraceous; bases and apices of femora more or less black (in the typical specimen the left side anterior femur is almost wholly black); first joint of antennæ longly passing apex of head but shorter than the second joint; rostrum robust, basal joint reaching eyes, pronotum with the anterior lobe sculptured and greyishly pilose, the anterior angles very shortly conically prominent, the posterior lobe somew- hat transversely rugulose, the posterior lateral angles shortly spinously produced, the spines directed backward; scutellum with a long obliquely erect spine the apex of which is ochraceous; membrane reaching the abdominal apex; body beneath and legs longly greyishly pilose; the spongy furrow to the anterior tibiæ a little more than one third their length.

Length 13 mill.

Hab. : Bombay Prov.; Igatpuri, W. GHATS.

Allied to À. concinnula STAT.

Scadra militaris sp. n. —Sangui ; firstand second joints of antennæ,apex of head above,scutellum, a broad longitudinal claval streak, membrane, head beneath, rostrum, sternum and legs black ; abdomen beneath sanguineous, with a broad sublateral fascia on each side of disk, black, this fascia is narrowed posteriorly and does not reach the abdominal apex; antennæ with the basal joint a little shorter than head and considerably shorter than second

| joint, remaining joints mutilated in typical specimen; rostrum with the basal joint about as long or a little longer than the remaining joints together; head transversely impressed behind eyes; pronotum with the anterior lobe shorter than the posterior, moderately sculptured, both lobes centrally longitudinally sulcate, the sulcation not reaching base, posterior lobe also longitudinally impressed before each lateral margin; scutellum sculptured, the apical spinous angles curved and a little directed inwardly. Length 14 mil.

Hab. : Assam; Naga Hills (DOHERTY).

Scadra atricapilla sp. n. Sanguineous; head from the transverse impression behind eges to apex, collar, first and second joints of antennæ, scutellum, a broad longitudinal streak to clavus, membrane, head beneath and sternum, black; rostrum and legs piceous-brown, tibiæ annulated with pale ochraceous near base; abdomen beneath sanguineous with a broad longitudinal sublateral black fascia on each side ofdisk, this fascia a little narrowed posteriorly and not reaching apex; antennæ with the first joint almost as long as head or very slightly shorter, distinctly shorter than second joint, both joints pilose, remaining joints mutilated in typical specimen ; rostrum with the basal joint about as long, as remaining joints together; pronotum with the anterior lobe considerably shorter than posterior, roundiy narrowed anteriorly, only slightiy sculptu- red, both lobes centrally longitudinally sulcate, the sulcation not extending beyond middle of posterior lobe and with the transverse impressior piceous, posterior lobe with a longitudinal impression before each lateral margin; scutellum moderately foveate at base, the apical spinous angles curved and a little directed inwardly; legs slightly, tibiæ more prominently pilose.

Length 12 mill.

Hab. : Sylhet (Vienna Mus.).

GUIONIUS gen. nov.

£ Head with the anteocular and postocular areas subequal in length, depressed anteriorly with the central lobe prominent at apex, the antenniferous tubercles prominent, the postocular area globose both above and beneath; ocelli very distinct; antennæ with the first joint shorter than head, shorter than second joint, both these joints mode- rately curved (remaining joints mutilated in typical specimen); ros trum withthe firstjoint much shorterthansecond, notreaching eyes, a distinct moderately broad collar at base of head; pronotum with the

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anterior lobe shorter than the posterior, convexly globose, its lateral margins convex, with a broad central foveate sulcation which does not reach anterior margin and is continued on posterior lobe for about half its length, posterior lobe with three longitudinal punctate impressions, one central and one on each lateral area; scutellum broad, transverse, not narrowed posteriorly, apical spines wide apart and slightly curved, the lateral margins ridged; abdomen moderately dilated the connexivum broadly exposed on each side; legs robust, the anterior femora incrassate and armed beneath with a short tuberculous spine on apical area, anterior and intermediate tibiæ with a short apical spongy furrow; membrane not reaching the apical margin.

Allied to Labidocoris by the spinous anterior femora, but differing from that genus by the distinct structure of the head, first joint of the rostrum much shorter than the second, first joint of antennæ shorter than head, etc.

Guionius indictus sp. n. ©. Head, pronotum and scutellum sanguineous; ; first joint of antennæ dull reddish, its apex and the whole of second joint black, body beneath shining black; head beneath, rostrum, prosternum, lateral margins of meso- and metasterna, legs, and lateral margins of abdomen sanguineous, disks of fourth and fifth and nearly the whole of sixth segment dull reddish; apices of tibiæ, and marginal spot to first and second segments black; connexivum (as seen above) sanguineous, with a transverse black spot at the incisures; hemelvtra black, corium with the lateral margins widened at posterior angle, sanguineous; structural characters as in generic diagnosis.

Length 18 mill.

Hab. : Assam (coll. Disr.).

Schottus kandyensis sp. n. Sanguineous; membrane black; corium (excluding extreme costal margin and apical angle) and base of membrane, reddish-ochraceous; antennæ black, first joint sanguineous, basal joint about as long as head, second about one fourth longer than first, third and fourth subequal in length, first and second stoutest, third and fourth slender and pilose; head transverselv impressed behind eyes and just before ocelli; rostrum with the first joint longer than second, very little shorter than second and third together; pronotum with the anterior lobe mode- rately sculptured, centrally longitudinally impressed, posterior lobe centrally and sublaterally longitudinally sulcate, the central sulca- tion not reaching base; scutellum triangulate posteriorly, the

mucronate angles widely separated ; membrane not quite reaching

abdominal apex; anterior femora moderately thickened with a

distinct tuberculous spine a little beyond middle of under surface. Length 11 mill.

Hab. : Ceylon ; Kandy (GREEN).

Harpactor mæandrus sp. n. Coral-red; antennæ, eyes, a central triangular spot behind ocelli, a large anterior transverse spot to posterior lobe of pronotum, hemelytra, apices of anterior and intermediate femora, the whole of the posterior femora, tibiæ, tarsi excluding base, apical half of rostrum, lateral sternal spots, stigmatal spots and apical third to abdomen beneath, black; head about as long as pronotum, anteocular and postocular areas sub- equal in length; first joint of antennæ about as long as anterior femora; first joint of rostrum shorter than second and reaching middle of eyes; anterior lobe of pronotum with two small but distinct tubercles on disk a little behind middle, between them a foveate impression, posterior lobe considerably longer than the anterior with the lateral angles broadly subprominent; membrane reaching or very slightly passing the abdominal apex; legs some- what longly pilose; the coral-red connexivum prominent and recurved on each side of the black hemelvtra.

Length 13 mill.

Hab. : Tenasserim (coll. DisT.).

Sphedanolestes Badgleyi sp. n.-- Head, antennæ, rostrum, pronotum, scutellum, sternum and legs black or piceous; a longitu- dinal fascia to head beneath and the abdomen beneath, ochraceous, the latter with a sublateral series of irregularlv placed black spots; hemelytra pale bronzly-brown ; head about as long as pronotum, anteocular portion shorter and narrower than the postocular; anten- with the first joint as long as the anterior femora, almost equal in length to the second joint; rostrum reaching the anterior coxæ, first joint reaching eyes, shorter than second joint; pronotum with both lobes broadly, longitudinally sulcately impressed, posterior angles slightlv nodulose, posterior marginstraight; femoranodulose; membrane passing the abdominal apex.

Length 11 mill.

Hab. : Assam (BADGLEY Brit. Mus.).

Sphedanolestes Bowringi sp. n. Black; pronotum, scutellum and sternum coral-red; first joint of rostrum (excluding base and apex), a large spot on each side of head in front of eyes

370 | Se

and beneath base of antennæ, a small spot on each side of head behind eyes and in front of ocelli, connexivum, abdomen beneath and bases of femora pale luteous; two spots on posterior area of connexivum, tessellate markings on each lateral area of abdomen beneath, and abdominal apex, black; first joint of antennæ about as long as anterior femora, black (remaining joints mutilated in typical specimen); anterior lobe of pronotum centrally longitudinally sulcate, posterior lobe centrally broadly impressed; pronotum - about as long as head, basal margin straight, posterior angle a little broadly, roundly prominent; membrane with the apical area brownish ochraceous and considerably passing the abdominal apex; femora nodulose. Length 9 mill.

Hab : «India » (BowRiING. Brit. Mus.).

Allied to S. trichrous STÂL, a species I have not seen, but from the description of which $S. Bowringi differs by the colour of the rostrum,spots to head, and the colour and markings of the abdomen beneath.

Sphedanolestes himalayensis sp. n. Head above, antennæ and legs black; anteocular area of head (excludly apical spot) a spot between eyes, and a longitudinal spot behind the trans- verse impression, extreme base of head, pronotum, scutellum, abdomen above and beneath, sternum and bases of femora sangui- neous; head beneath, rostrum, coxæ and trochanters ochraceous; abdomen above apically and sublaterally black; corium pale brownish-ochraceous with the veins darker, membrane pale flavous hyaline; head about as long as pronotum,anteocular a little shorter and narrower than postocu'ar area; antennæ with the first joint as long as the anterior femora; pronotum with the anterior lobe convex, centrally longitudinally sulcate, the posterior lobe centrally broadly impressed, the posterior angles broadly rounded, slightly prominent; rostrum reaching the anterior coxæ, its apex piceous, first joint reaching eyes, shorter than second joint; mem- brane considerably passing the abdominal apex; body and legs pilose, the legs and margins of connexivum longlv pilose.

Lengt 11 mill.

Hab. : East Himaläyas.

By the sanguineous pronotum allied to the preceding species, S. Bowringi (DIST.).

Sphedanolestes rubecula sp. n. Head and scutellum black; pronotum and sternum sanguineous; abdomen beneath sor- LA

didly piceous shaded with black and with a large pale basal spot; legs black, coxæ and extreme bases of anterior femora sanguineous ; hemelytra pale bronzy-brown, corium distinctly longitudinally grooved, membrane finely wrinkled; head about as long as prono- tum, postocular area a little longer and broader than anteocular area, with two prominent tubercles just behind the transverse impression between the eyes; antennæ with the first joint black about as long as the anterior femora (remaing joints mutilated in typical specimen ; pronotum centrally longitudinally impressed on anterior lobe, centrally and broadly impressed on posterior lobe, the posterior angles a little prominent and nodulose, the posterior mar- gin not quite straight, a little concave; rostrum with the first joint reaching eyes, shorter than second joint; membrane considerably passing abdominal apex ; femora regularly nodulose; legs somewhat longly pilose. ; Length 8 mill.

Hab. : Mergui (coll. DIsr.),

Macracanthopsis nigripes sp. n.— Head pronotum, scutel- lum and body beneath luteous; antennæ and spines behind their base, eyes, hemelytra, legs and lateral margins of abdomen beneath, black; abdomen beneath more stramineous than luteous; antennæ with the first joint as long as the head, pronotum and scutellum together ; head about as long as pronotum, transversely impressed between the eyes, spines behind base of antennæ long, obliquely upwardly directed, first joint of rostrum much shorter than second, second about as long as first and third together; pronotum with the anterior lobe tumid and centrally impressed, posterior lobe cen- trally foveately impressed, the impression not reaching the posterior margin ; anterior femora moderately incrassated and nodulose, apices of intermediate and posterior femora nodulose.

Lengt 8 1/2 mill.

Hab. : Travancore ; Pallode near Trivandrum and Maddathoray, W. Ghats (ANNANDALE).

Allied to M. nodipes REUT. but smaller, first joint of antennæ longer, spines behind antennal bases also a little longer and more slender, legs black, etc.

Macracanthopsis Hampsoni sp. n. Head, pronotum and scutellum pale ochraceous; two central longitudinal lines to head from ocelli to base, and a broad sublateral fascia on each side of pronotum black; body beneath and legs stramineous, abdomen beneath with a longitudinal sublateral black fascia, the legs obscure

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SENTE RP CI ET à he HT PL AIUTT) | FRE AE à 0 Le

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annulated with black ; hemelytra black, about apical half of mem- brane pale hyaline ; head about as long as pronotum, anteocular distinctly shorter than postocular area, a long obliquely erect black spine behind the base of each antenna which are black and te first joint of which is slightly longer than head and pronotum to gether; first joint of rostrum not reaching eyes, much shorter than second joint; pronotum with the anterior lobe tumid and cen- trally impressed, the anterior angles short but distinct, posterior lobe centrally foveately impressed, the posterior angles moderately but distinetly subangularly prominent; scutellum with the margins and apex carinately elevate; membrane longly passing the abdominal apex ; legs slender, anterior femora moderately incrassated and nodulose, apices of intermediate and posterior femora nodulose. Length 12 mill.

Hab. : Nilgiri Hills (HAMPSON).

OCCAMUS gen. nov.

Head about as long as pronotum, transversely impressed between eves, ante-ocular much shorter than post-ocul:r area, a short tuberculous spine above bases of antennæ, post-ocular area attenua- ted towards base; antennæslender, lirstjointabout as long asanterior femora, slightly shorter than second; rostrum with the first joint passing eyes, first and second joints subequal in length; pronotum with the anterior lobe shorter than the posterior,moderately globose and sculptured, with a distinct short suberect spine at each anterior angle, posterior lobe with a much longer almost straight slender spine at each lateral angle, and two shorter erect spines on disk a little before base, posterior margin sinuate; scutellum with two spines, one near base almost straight, the other at apex long and strongly recurved; anterior femora moderately regularly thickened, straight, the anterior tibiæ only very slightly shorter than the femora, curved, their apices slightly dilated and truncale, inter- mediate and posterior legs slender; membrane not reaching the abdominal apex.

Allied to Alemena STAr.

Occamus typicus sp. n. Head, antennæ and pronotum brownish-ochraceous; body beneath, rostrum and legs ochraceous, apical area of abdomen, above and beneath, piceous or black, but even there the connexivum is ochraceous; corium ochraceous; membrane dull greyish ; body finely pilose, legs much more longly

pilose; femora obscurely fuscously annulate near apices; apex of first joint of antennæ fuscous; structural characters as in generic diagnosis.

Length 12 mill.

Hab. : Ceylon; Peradeniya (GREEN).

Nagusta singalensis sp. n. Head uniformly black or fuscous; antennæ uniformly brownish-ochraceous; pronotum, scutellum, and hemelytra more or less testaceous-brown sprinkled with cinereous; rostrum and legs brownish-ochraceous, body beneath cinereous speckled with brownish, abdomen beneath with a central longitudinal brown line; first joint of antennæ almost as long as head and pronotum together, second joint a little shorter than first; rostrum with the first joint a little longer than the remaining joints together; head with an oblique spine behind the base of each antenna, the postocular portion a little more than twice as long as the anteocular portion; pronotum a little shorter than the head, the posterior lobe very obtusely bituberculate near base, the lateral angles produced in slender brown spines which are a little recurved ; hemelytra nearly reaching the abdominal apex, the discoidal cell a little longer than broad, membrane glossy cinereous brown, the veins prominent and piceous.

Length dj 13 mill.

Hab. : Ceylon, Peradeniya (GREEN).

Allied to N. macroloba BERGR. but with the discoidal cell of the corium distinctly longer than broad and with the antennæ and legs concolorous, not palely annulated; head uniformly black, etc.

Henricohahnia Badgleyi sp. n. Head, pronotum and sternum dull black; rostrum, legs, abdomen beneath and hemelytra castaneous-brown; antennæ with the first joint black, moderately thickened, about as long as the postocular portion of the head, second joint ochraceous, about twice as long as first (remaining joints mutilated in typical specimen); head coarsely punctate, shortly spinous on lateral margins, postocular portion a little longer than anteocular portion, the central lobe prominent and spinously anteriorly produced; rostrum with the first joint short, about reaching eyes, second joint twice as long as first; pronotum with the posterior lateral angles subprominent not spinous, the lateral margins sinuate and narrowing anteriorly, the anterior half with longitudinal series of punctures and with a faint central longitudinal impression, the posterior area thickly punctate and finely rugulose; clavus more or less ochraceous, the apex black ;

374

connexivum in 4, exposed beyond the middle of the hemelytra and there exhibiting two ochraceous spots; abdomen beneath longitudi- nally paler on disk; femora more or less granulose, the anterior femora distinctly thickened and laterally spined along inner margin. Length j 12 mill., breadth between pronot. angles 3 mill.

Hab. : Assam ( BADGLEY. Brit. Mus.).

Allæorhynchus collaris sp. n. Head and pronotum glossy black ; anterior margin of pronotum somewhat broadly ochraceous ; scutellum black; corium ochraceous with about apical half and clavus, black; membrane pale fuscous; connexivum ochraceous spotted with black; body beneath black; rostrum, legs and anterior margin of prosternum ochraceous; antennæ with the first and second joints ochraceous, the second a little darker and more than half as long again as first; pronotum with the anterior lobe longer than the posterior, its disk convex, its lateral margins rounded, posterior lobe broader than anterior, its lateral margins obliquely rounded, lateral margins of both lobes longly palely pilose; mem- brane not reaching the abdominal apex; rostrum with the second joint longer than third; anterior and intermediate femora mode- rately incrassated and medially obtusely somewhat dentately ampliated.

Length ©, 6 mill.

Hab. : N. W. India; Kumaon.

In colour markings most closely allied to the Ceylonese species A. Nietneri STEIN, Which I have not seen.

Nabis mussooriensis sp. n. Head black with a short oblique ochraceous line proceeding from inner margin of each eje towards base; pronotum brownish-ochraceous, anterior lobe with the anterior and lateral margins and a central spot before the trans- verse impression piceous or black, posterior lobe much suffused with piceous and with an anterior central quadrate piceous spot; scutellum black; hemelytra piceous-black, apex of clavus ochra- ceous, apical margin of membrane with small scattered ochraceous spots; connexivum black with small transverse ochraceous spots, body beneath piceous or black; legs brownish ochraceous, more or less annulated with piceous, femora with a broad subapical annulation, tibiæ more regularly and narrowly annulated; antennæ brownish ochraceous, first and second joints annulated with piceous, first joint about as long as head, second and third about equally long and each considerably longer than first; rostrum about reaching the intermediate coxæ, first joint black, remainder

brownish ochraceous, annulated with piceous; pronotum elongate, anterior lobe longer than the posterior and with a distinct anterior collar, its disk moderately convex and its lateral margins roundly sinuate, posterier lobe broadly ridged at base ; scutellum foveately impressed on disk; corium moderately ampliately rounded near middle; membrane slightly passing the abdominal apex ; abdomen beneath thickly, finely, greyishly sericeous. Length ®, 9 mill.

Hab. : N. W. India; Mussoorie.

This species appertains to the subgenus Æptus HAHN, and is allied to the South African N. /Æptus] hottentota REUT.

Famly SALDIDÆ.

Salda inconstans sp. n. Pitchvy-black, thickly shortly palely pilose ; legs ochraceous, more or less streaked with black orpiceous ; corium spotted with greyish-ochraceous, first and second spots at about one third from base and each enclosing a dark spot, one on each side of apex of clavus, two (larger) near each of these on corium, a large irregular spot on disk of corium before membrane and another spot on subcostal area near apex; membrane pale grevish- ochraceous, a black spot near each outer margin, the apex and cen- tral longitudinal suffusions pale fuseous, the base narrowly piceous; antennæ with the third and fourth joints subequal in length or third slightly longer than fourth ; rostrum reaching the posterior cox£æ ; pronotum more than twice broader than long, the lateral margins roundly oblique, the posterior margin moderatly concavely sinuate before scutellum, and with a transverse impression on disk; scutel- lum broad, trausversely impressed before middle; corium with the costal margin moderately convexly rounded ; membrane passing the abdominal apex ; tibiæ spinulose.

Var. a. Corium with a single ochraceous spot on costal margin before apex, membrane darker the suffusions piceous.

Var. b. Corium with a central apical pale spot before membrane with is marked and shaded as in typical form.

Length 4 1/2 mil].

Hab. : Punjab; Simla Hills, Matiana (ANNANDALE).

Under stones at edges of mountain streams; jumping and flving at edge of pond (N. ANNANDALE).

Salda Fletcheri sp. n. Black; apical joint of antennæ, rostrum, coxæ, legs and abdominal segmental margins more or less ochraceous; corium black with the costal margin, a spot near

ANNALES DE LA 80C, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 2 IX 1909. 25

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apex and base of each side of clavus, a basal longitudinal streak, four spots on subcostal area and three on inner area ochraceous, those on the subcostal area somewhat whitish ; membrane piceous, the lateral margins and a transverse series of four spots behind middle ochraceous, nearer base a transverse series of more obscure spots; antennæ with the third and fourth joints subequal in length, second longest; pronotum with the basal margin strongly concavely sinuate before scutellum, the lateral margins oblique, a little sinuate, the anterior margin about half the breadth between posterior angles; corium somewhat convexly rounded at costal margin; scutellum foveately impressed on disk; rostrum reaching the posterior coxæ; tibiæ distinctly spinulose.

Length 4 1/2 mill.

Hab. : Ceylon; Madulsima (BAINBRIGGE-FLETCHER. Brit. Mus.).

Salda pusana sp. n. Allied to S. Fletcheri Disr., but with the antennæ and rostrum wholly black; legs black, base of anterior femora and more than basal halves of intermediate and posterior femora,and basal annulations to tibiæ, pale ochraceous; corium with the pale costal margin narrowed and somewhat interrupted before apex, the spots on subcostal area three in number; antennæ with the third jointslightly longer than fourth, other structural characters as in S. fletcheri.

Length 4 1/2 mill.

Hab. : Bengal; Lebong, 5000 feet (LEFROY).

LerRoY send me three specimens of this species (all unfortun- ately more or less mutilated in condition) fron the Pusa collection.

+ Cod

DESCRIPTIONS PHYTOPHAGES AFRICAINS

par H. Clavareau

MEGALOPINAE. 1. Sphondylia basalis n. sp. Long. 10 à 12 mill., larg. 3 1/2 à 4 mill. Oblong, allongé, atténué en avant, les

élytres subrectangulaires. Entièrement d’un noir mat en dessus avec la base du pronotum et celle des élytres fauve, une tache fauve le long de la marge antérieure de chaque côté dans l’angle du sommet, les élytres avec une tache villeuse grise, trans- versale et arquée au tiers postérieur, remontant le long de la suture jusqu’au tiers antérieur. Dessous noirâtre revêtu d’une longue pubescence gris-jaunâtre passant au jaune fauve le long des tibias postérieurs, les fémurs postérieurs largement teintés de fauve, sauf leur base et leur sommet.

Tête pubescente de gris, finement ponctuée avec une fossette peu marquée au milieu du front et le vertex finement sillonné ; antennes noirâtres. Pronotum plus large que long, assez convexe, profondé- ment sillonné le long de la marge antérieure à une certaine distance de celle-ci et le long et assez près de la base, couvert d’une longue pubescence gris-jaunâtre, couchée, plus dense par endroit et très irrégulièremeut disposée, la surface à ponctuation très irrégu- lière à intervalles rugueux. Ecusson très petit, noir, le sommet teinté de fauve. Elytres plans sur le disque, déclives sur les côtés et au sommet, déprimés au tiers antérieurl el ong de la suture, le calus huméral très saillant, la marge latérale rebordée, ainsi que la suture, jusque vers le quart antérieur, la surface assez grossièrement cha- grinée, avec des points épars très rapprochés, les rugosités et les points diminuant d'intensité à mesure qu'ils se rapprochent du sommet. Pygidium noir, couvert d’une pubescence pareille à celle du dessous, celui-ci moins rugueux et plus pubescent que le dessus. Pattes finement ponctuées sur les fémurs et plus grossièrement et plus densément sur les tibias qui sont légèrement brunâtres sur le milieu.

Hab. : Nguelo (Usambara), par H. RoLLE. Deux exemplaires, ma collection.

2. Colobaspis suturalis n. sp. Long. 10 mill., larg. 3 3/4 mill, Oblong, allongé, atténué en avant, arroadi en arrière. Tête et pronotum jaune testacé. Elytres jaune testacé, avec une large tache longitudinale noir bleuâtre, couvrant plus des

378 .

deux tiers, depuis l'épaule jusque vers le cinquième du sommet, de façon à laisser une large bande suturale claire de la couleur foncière, : élargie en avant et en arrière ; couverts sur la tache obscure d’une pubescence couchée brune, très dense, et sur les parties claires d’une pubescence jaune, moins dense. Dessous jaune testacé clair, entièrement revêtu d’une pubescence jaunâtre, les tibias brun foncé.

Tête à ponctuation dense, assez régulière ; front sillonné longitu- dinalement, le sillon formant une vague fossette entre les yeux ; ceux-ci anguleusement et largement échancrés ; épistome allongé, tronqué au sommet, séparé du front par un sillon joignant les cavités antennaires ; mandibules testacées ; antennes noir brunâtre, avec le premier article testacé. Pronotum subhexagonal, tronqué et rebordé en avant et en arrière, les côtés obliques en avant, brus- quement rentrant vers la base, formant au tiers postérieur une saillie subanguleuse assez prononcée, ponctuation semblable à celle de la tête et des points émerge (ainsi que sur la tête) une pubescence jaune dressée et irrégulièrement espacée ; une tache brune se remarque à l’extrémité des angles antérieurs qui sont for- tement abaissés. Ecusson plus large que long, tronqué en avant, arrondi en arrière, irrégulièrement ponctué. Elytres plus larges que le pronotum à la base, le calus huméral très saillant, plus fine- ment rebordé le long de la suture que sur les côtés, le rebord sutu- ral disparaissant vers le tiers antérieur, les côtés presque parallèles jusqu’au tiers postérieur, faiblement atténués ensuite jusqu’au som- met qui est largement et séparément arrondi, la surface couverte de gros points assez régulièrement espacés, très denses, non dis- posés en séries linéaires et dont les intervalles forment un réseau de mailles irrégulières, sinueuses et transversales. Pygidium sub- triangulaire, assez rugueux et pubescent de gris. Dessous à ponc- tuation assez fine, largement espacée. Tibias antérieurs droits, les médians faiblement et les postérieurs fortement arqués, fémurs postérieurs très épais et inermes.

La description est établie sur un exemplaire © ; le a probable- ment les fémurs postérieurs dentés.

Hab. : Mozambique (par feu le docteur PLASON, de Vienne). Un exemplaire, ma collection.

CRIOCERINÆ. 3. Crioceris usambarica n. sp. Long. 9 à 10 mill., larg. hum. 3 1/2 mill. Ovalaire, très atténué en avant, sensi-

blement dilaté et largement arrondi en arrière, peu connexe, rouge brique sanguin, tantôt foncé, tantôt clair, lisse, brillant; sternum, pattes et antennes noirs.

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Tête allongée avec la moitié antérieure garnie de longs poils jau- nâtres, fortement rétrécie en arrière des yeux, qui sont anguleuse- ment et profondément échancrés, les sillons latéraux bien marqués avec une fossette médiane allongée entre ceux-ci; vertex lisse et brillant; antennes très longues, robustes, atteignant le milieu du corps, noir mat, à premier article rougeâtre, brillant. Pronotum un tiers plus long que large, convexe, sensiblement retréci après le milieu, les côtés antérieurs arrondis et grossièrement ponctués, les points peu rapprochés, le disque avec une ligne longitudinale peu régulière de points petits, assez espacés et disposés sans ordre, la marge antérieure presque droite, finement rebordée, la base légè- rement arrondie avec une profonde fossette au-dessus de l’écusson. Celui-ci, court, en triangle curviligne, le sommet tronqué. Elytres beaucoup plus larges que le pronotum à la base, peu convexes sur le disque, s’élargissant après le milieu, le sommet arrondi, le calus huméral saillant avec une courte impression du côté interne ; plus ou moins impressionnés transversalement au quart antérieur; la marge latérale finement rebordée; la surface couverte de séries lon- gitudinales et régulières de points, plus fins au sommet qu’à la base, les interstries plans, sans aucune trace de ponctuation et non relevés en côtes au sommet Abdomen entièrement fauve, brillant, fine- ment pointillé, à pubescence jaunâtre, courte et éparse; sternum à pubescence pareille à celle de l’abdomen, sauf sur le métasternum qui est glabre et brillant. Pattes médiocres, brillantes, revêtues de poils jaunâtres, plus serrés sur les tibias et les tarses que sur les fémurs. |

Beaucoup pluslarge que C. caffra Lac. et C. Weisei CLAV.(||crassicor- nis WSsE) s’en distingue par la coloration entièrement noire du ster- num, par la ponctuation plus fine des-élytres, par le sommet de ceux-ci qui n’est pas relevé en côtés et surtout par la longueur des antennes qui atteignent le milieu du corps.

Hab. : West Usambara. Collection REINECK. Afrique orientale allemande : Bomole, X. XII. 05, 1,100 m. et Amani, X. XII. 05, 900 m. Collection du Deutsche Entomologische National Museum de Berlin; Usambara (Neuelo), par H. ROLLE, ma collection.

4. Crioceris zonalis n. sp. Long. 8 mill., larg. #4 mill. Ovalaire très atténué en avant, largement arrondi en arrière, très lisse et brillant. Testacé rougeâtre, avec le tiers de la base des élytres et une large bande transversale à bords déchiquetés, au tiers postérieur, noir brillant. Dessous de la couleur du dessus, avec les côtés du métasternum et les pattes noirs, les fémurs antérieurs et médians maculés de rouge.

Tête allongée, fortement retrécie en arrière des yeux, qui sont

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profondément échancrés, les sillons latéraux bien marqués avec une fossetie médiane allongée entre ceux-ci; vertex lisse et brillant; front noirâtre couvert de poils jaunâtres ; antennes rougeûtres, leur tranche dorsale noirâtre, à pubhescence grise, courte, les 3 ou 4 pre- miers articles brillants. Pronotum un tiers plus long que large, convexe, sensiblement rétréci après le milieu, à ponctuation fine, éparse, disposée sans ordre et très inégalement espacée, Ecusson en triangle curviligne, arrondi au sommet, de la couleur du pronotum. Elytres convexes, beaucoup plus larges que le pronotum à la base, s’élargissant faiblement après leur milieu, le sommet arrondi, le calus huméral saillant, la margelatérale largementbordée d’un bourrelet saillant, ils sont couverts de séries longitudinales de points fins, très espacés et ocellés dans les parties rougeâtres. La bande noire basale est nettement limitée en ligne droite, celle au tiers postérieur est sinueuse et se dilate faiblement à la suture et d’une façon plus accentuée aux côtés. Dessous lisse, brillant, à pubescence grisätre, peu dense le long des segments abdomi- naux. Pattes brillantes, la tranche dorsale des fémurs avec quelques points entremêlés de poils grisâtres.

Haib. : Bena-Bendi (Sankuru, Congo belge) Janvier 1895. L. CLOE- TENS. Un exemplaire : Collection du Musée d'histoire naturelle de Bruxelles.

». Lema Seeldrayersi n. sp. Long. 11 mill., larg. 4 mill. Subovalaire, élargi en arrière, très atténué en avant. Tête et pronotum lisses, brillants, testacés. KElytres noir verdâtre, très brillants, à ponctuation fine, disposée en séries longitu- dinales, les interstries plans, relevés en côtes au sommet, qui est arrondi. Dessous et pattes noirs, le dessous de la tête, le prosternum et les > derniers segments abdominaux jaune fauve.

Tête médiocrement rétrécie en arrière des yeux, qui sont profon- dément échancrés et dont les sillons sont très marqués et garnis de poils jaunâtre ; vertex entièrement lisse, avancé triangulairement sur le front avec une fossette dans l’angle antérieur, la partie anté- rieure jusqu’au niveau des antennes est noirâtre et densément couverte de poils brunâtres ; antennes robustes, atteignant la moitié du corps, d’un noir mat, avec les trois premiers articles lisses et fauves. Pronotum très convexe, plus long que large, dilaté sur les côtés, étranglé en arrière en deçà du milieu, les angles antérieurs arrondis, transversalement et fortement impressionné à quelque distance de la base, celle-ci presque droite et finement rebordée comme la marge antérieure, qui est arrondie, le disque uni avec, au milieu,deux séries longitudinales de points fins, inégalementespacés, les angles antérieurs à ponctuation épaisse, peu dense. Ecusson

en triangle équilatéral, arrondi au sommet, rougeâtre, bordé de noir. Elytres à peu près du double plus larges que le pro- notum à la base, assez convexes, déprimés sur le disque au tiers médian, les côtés et le sommet très déclives, la base presque droite, les épaules arrondies avec le calus huméral saillant et limité au côté interne par une impression sulciforme garnie de points épais. Pattes peu robustes, d’un noir brillant.

Cette espèce est voisine de la L. calabarica CLARK, elle en diffère par sa forme plus allongée et la coloration de son abdomen.

Hab. : Lenghi-Lukula (Congo belge). Un exemplaire, ma collec- tion.

6. Lema striata n. sp. Long. 12 mill., larg. 4 1/2 mill. Subovalaire, élargi en arrière, atténué en avant. Tête, pro- notum et antennes testacés et lisses. Elytres noir verdâtre ou violacé, brillants avec des stries profondes formées par des séries longitudinales de points épais très rapprochés, lesinterstries finement et irrégulièrement pointillés, très légèrement convexes en avant, plus accentués en arrière. Dessous et pattes noirs, sauf le dessous de la tête, le prosternum qui sont rougeâtres et les trois derniers segments abdominaux qui sont fauves.

Tête médiocrement rétrécie en arrière des yeux qui sont profon- dément échancrés et dont les sillons sont très marqués et fortement ponctués ; front assez relevé, divisé en arrière par un sillon médian court et assez profond; vertex entièrement lisse, triangulaire, angu- leusement avancé en avant se remarquent deux tubercules géminés ; noir et densément couvert de poils jaunâtres sur la partie antérieure jusqu’au niveau des antennes; celles-ciet l’écusson pareils à ceux de L. Seeldrayersi. Pronotum plus anguleusement dilaté sur les côtés et élytres un peu plus convexes que chez celle-ci, sans aucune trace d'impression médiane.

Diffère de la précédente, par la ponctuation élytrale, par la forme des interstries qui sont convexes, alors que chez L. Seeldrayersi ils sont plans, par l’absence d'impression discale sur les élytres, par la coloration des trois derniers segments abdominaux qui sont fauves chez la striata, tandis que l’abdomen de L. Seeldrayersi est entièrement teinté de fauve.

Hab. : Kassongo à Stanley Falls (Congo belge) Row, collection du Musée d'histoire naturelle de Bruxelles; Stanleyville (Congo belge) par E. SEELDRAYERS, ma collection. Deux exemplaires.

7. Lema Bravai n.sp. Long.3-3 1/2 mill.,larg. 1-1 1/4 mill. Allongé, les côtés parallèles, arrondi en arrière. Tête bril-

MONTS SE PE SANT VOUS ERE CT PT D UT 382

lante, brun clair ou noirâtre. Antennes testacées devenant plus

obscures au sommet. Pronotum brillant, testacé. Elytres testacé

clair, avec une étroite ligne suturale obscure.

Tête densément couverte de poils jaunâtres, sauf sur le vertex qui est lisse et légèrement saillant, médiocrement rétrécie en arrière des veux, qui sont faiblement échancrés, les sillons latéraux peu marqués; antennes peu robustes, atteignant la moitié du corps, couvertes d’une pubescence grise, sauf les deux premiers articles qui sont plus pâles et lisses. Pronotum très convexe, beaucoup plus long que large, la marge antérieure largement arrondie, les côtes arrondis, étranglés en arrière ; sillonné transversalement près de la base, qui est presque droite, finement rebordée et liserée de noir, le disque avec une double rangée de points médiocres, les angles antérieurs couverts de points plus forts. Ecusson noirâtre, en trian- gle équilatéral, tronqué au sommet. Elytres près du double plus larges que le pronotum à la base, assez convexes, plans sur le disque sans aucune trace d'impression médiane, les épaules arrondies, avec le calus huméral saillant et limité du côté interne par une impression sulciforme, la surface couverte de séries longitudinales de points assez forts, les interstries plans un peu relevés au sommet qui est orné d’une saillie subtriangulaire et lisse assez prononcée placée à la jonction de la et strie. Dessous noirâtre (sauf le prosternum), à pubescence grisätre. Pattes testacées, les crochets et l'extrémité des articles des tarses rembrunis.

Hab. : Ile du Cap Vert. Brava 300 mètres. Novembre 1898. L. FEA. Un couple : Collection du Musée Civique d'histoire naturelle de Gênes, la mienne.

8. Lema democratica n. sp. Long. 5 à 6 mill., larg. 1 1/2 à 1 3/4 mill. Peu allongé, subparallèle et peu convexe. Tête et pro- notum lisses, d’un brun clair. Elytres très brillants, vert obscur, parfois maculé de jaune au sommet.

Tête lisse, subquadrangulaire, rétrécie en arrière des yeux, qui sont globuleux et échancrés, sillons latéraux assez marqués, front assez relevé et divisé en arrière par un court sillon médian, la moi- tié antérieure el les sillons latéraux couverts de quelques poils jau- nâtres ; elle est d’un testacé plus ou moins clair sur la moitié anté- rieure, s’obscurcissant graduellement sur le front et sur le vertex; antennes assez grêles, atteignant à peine la moitié du corps, noirà- tres, à pubescence grise, les premiers articles plus ou moins testacés. Pronotum convexe, un peu plus long que large, fortement retréci sur les côtés en deçà de son milieu, transversalement impressionné près de la base, qui est à peu près droite, la marge antérieure légè- rement arrondie et finement rebordée comme la base, les angles

a

antérieurs très saillants, les postérieurs obtus, lasurface très brillante et lisse. Ecusson subtriangulaire, tronqué au sommet, lisse et bril- lant, de la couleur du pronotum. Elytres du double plus larges que le pronotum, tronquésen ligne droite à la base, les côtés subparallèles,

_Aegèrement élargis au tiers postérieur, presque plans en dessus, dé-

priméstransversalement au tiers médian, très déclivesen avant eten arrière sur les côtés, ayant entre les épaules une impression sulci- forme assez indiquée; ils sont couverts d’une ponctuation assez fine, bien marquée, un peu plus forte en avant qu’en arrière et disposée en séries longitudinales et régulières (la strie entière), les inter- tries plans, un peu relevés au sommet. Dessous, testacé obscur, sauf l’abdomen qui est plus pâle, à pubescence jaunâtre peu dense, pareille à celle de la tête. Pattes peu robustes, testacé pâle avec le sommet des tarses rembruni.

La coloration de cette Lema paraît être très variable, les deux exemplaires que j’ai sons les yeux différant assez sensiblement. Chez le type, le pronotum est d’un brun foncé presque noir et les éfytres sont uniformément verts; chez la var. testaceicollis, le pronotum est testacé avec les côtés et une petite tache médiane, située près de la marge antérieure obscure, lesommet des élytres est testacé clair et le dessous est plus pâle encore que chez le type.

Hab. : Ile du Cap Vert. S. Nicolau, 400 m., novembre 1898, L. FEA. Deux exemplaires. Collection du Musée civique d'Histoire naturelle de Gènes.

9. Lema Moffartsi n. sp. Long 5 mill., larg. 2 mill. Allongé, les côtés parallèles, atténué en avant, arrondi en arrière. Tête et pronotum d’un testacé roux. Elytres bleu foncé presque noir, avec le sommet testacé clair. Dessous noir obscur, à pubescence gris Jjaunâtre, sauf le prosternum qui est de la couleur du pronotum et les trois ou quatre derniers segments abdominaux qui sont testacé clair. Pattes noires.

Tête rouge, densément couverte de poils jaunâtres, sauf sur le vertex qui est lisse et brillant, médiocrement retrécie en arrière des yeux qui sont profondément échancrés; front plan et ponctué avec un petit sillon médian. sillons latéraux assez marqués; labre et épistome noirâtres ; antennes peu robustes, atteignant la moitié du corps, noiratres, à pubescence grise, sauf ls deux premiers articles qui sont brunâtres et brillants. Pronotum convexe, un peu plus long que large, la marge antérieure subarrondie et très finement rebordée ainsi que la base, les angles antérieurs saillants et tubercu- liformes, les côtés dilatés en avant, étranglés en arrière par un sillon transversal parallèle à la base, légèrement dilatés ensuite jus- qu’à la base, qui est presque droite, le disque avec un étroit sillon

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linéaire, parallèle au sillon basal et limité de chaque côté par une im- pression peu accusée, ponctuation discale exclusivement fine, à peine visible. Ecusson noirâtre,en triangle équilatéral.le sommet tronqué. Elytres à peu près du double plus larges que le pronotum à la base, assez convexes, déprimés sur le disque au tiers médian, les côtés et le sommet très déclives, la marge antérieure droite, les épaules arrondies, avec le calus huméral saillant et limité au côté interne par une impression sulciforme, couverts de séries longitudinales et régulières de points plus épais en avant qu’en arrière (la strie entière), les interstries plans, lisses, un peu relevés à l’extrémité.

Hab. : Loc. Kisantu (Congo belge), par feu le B* F. DE MOFFARTS. Un exemplaire, ma collection.

Je dédie cette belle espèce à feu le B* F. DE MOFFARTS, comme un faible hommage rendu à la mémoire de ce regretté collègue.

10. Lema Haasi n. sp. Long. 4 mill., larg. 1 1/3 mill. Très étroit en avant, élargi aux épaules et arrondi en arrière. Dessus bleu brillant, la tête et le front un peu verdâtres. Elytres avec une étroite bande marginale jaune interrompue en avant à hauteur du calus huméral et en arrière avant la courbe du sommet. Dessous noir brillant, à pubescence grise.

Tête suballongée, couverte çà et de poils jaunâtres, sauf sur le vertex qui est lisse; yeux fortement échancrés; canthus oculaires à ponctuation très forte avec une petite tache rougeâtre de chaque côté à leur sommet et sur le prolongement d’une petite fossette médiane ; antennes noirâtres à très fine pubescence grise, sauf les trois premiers articles qui sont brunâtres et lisses. Pronotum très convexe, plus long que large, élargi en avant, fortement rétréci sur les côtés en decà de son milieu, la marge antérieure légèrement arrondie, finement rebordée comme la base, les angles antérieurs saillants, transversalement impressionné près de la base, qui est presque droite, le disque avec un étroit sillon linéaire peu marqué, parallèle au sillon basal et limité de chaque côté par une impres- sion plus accusée, entièrement couvert d’une très fine ponctuation, plus accusée sur le disque elle forme au milieu une double rangée de points assez irrégulièrement espacés et aux angles anté- rieurs elle est plus forte. Ecusson de la couleur du pronotum, petit, en triangle, tronqué au sommet irrégulièrement ponctué. Elytres du double plus larges que le pronotum à la base, assez convexes, déprimés sur le disque au tiers médian, les côtés très déclives, les épaules arrondies avec le calus huméral saillant et limité au côté interne par une impression sulciforme, leur ponctuation est assez épaisse, linéaire, disposée en séries longitudinales et régulières (la

9% strie entière) avec les intervalles plans, lisses et un peu relevés au sommet.

Hab. : Lukungu (Congo belge), CH. HAAS. Un exemplaire. Col- lection du Musée d'Histoire naturelle de Bruxelles.

CLYTRINÆ

411. Gynandrophthalma zonalis n.sp.— Long. 5 mill., larg. 2 1/3 mill. Subovalaire, convexe, légèrement atténué en avant. Tête et pronotum noirs, lisses, très brillants, le dernier largement bordé de jaune sur les côtés et quelque fois en avant. Élytres fine- ment ponctués sans ordre apparent, jaunes, avec une tache sur le calus huméral, une bande transversale légèrement arquée au milieu, n’atteignant ni la suture, ni les côtés et une seconde bande vers le tiers postérieur atteignant les côtés et traversant la suture, cette dernière bande ramifiée sur les côtés et au sommet de façon à former une bordure contournant les élytres depuis le tiers antérieur jusqu’au sommet, ces bandes et tache d’un noir très brillant. Dessous entièrement noir (sauf le prosternum) couvert d’une villosité courte plus dense sur les côtés qu’au milieu.

Tête subplane, impressionnée transversalement entre les yeux qui sont convexes et médiocrement échancrés, le vertex légèrement saillant revêtu, de quelques poils grisâtres sur les sillons oculaires les côtés de la tête et sur l’épistome, qui est tronqué en arc; antennes noires, les quatre premiers articles brunâtres. Pronotum du double plus large que long, très convexe, la marge antérieure presque droite, finement rebordée et liserée de noir, les angles antérieurs droits, les postérieurs très obtus et subarrondis, la base finement rebordée, bisinuée avec le lobe médian court, arrondi et légèrement relevé en arrière d’une impression peu profonde qui occupe toute l'étendue du lobe, la surface à ponctuation excessivement fine et visible à l’aide d’un fort grossissement, un peu plus épaisse dans l’impressiondulobe médian; labande latérale jaune qui paraitêtre très variable, envahit quelque fois toute l’étendue de la marge antérieure, suivant une ligne sinueuse et forme en réalité un espace à trois lobes, dont deux latéraux et un médian, ou bien est coupée carré- ment sur le disque. Écusson très déclive en avant, en triangle curvi- ligne, le sommet arrondi, les côtes finement rebordés. Élytres convexes, très déclives sur les côtés et au sommet, le lobe épipleural peu accusé, les côtés finement rebordés sur toute leur étendue ; la tache humérale est de forme ovalaire, la bande médiane est sinueuse et touche à peu près la suture et les côtés, la bande postérieure est également sinueuse se dilate légèrement le long de la marge latérale du côte interne vers le milieu et forme un lobe arrondi vers le

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sommet, toutes les parties noires sont étroitement liserées de brun sur les bords.

Hab. : Buta-Rubi (Congo belge). Juillet 1906, RiBorrr. Deux exem- plaires, collection du Musée Civique d'histoire naturelle de Gênes, la mienne.

12. Peploptera Schenklingi n. sp. Long. 7 mill., larg. 3 12 mill. Elliptique, convexe. Tête noire. Pronotum noir avec une large bordure jaune sur les côtés et en avant, émettant un rameau au milieu du disque et un de chaque côté, le long de la base. Élytres jaune fauve, avec une tache oblique de chaque côté de l'épaule, une tache allongée placée immédiatement en dessous de la précédente et une bande suturale commune aux deux élytres, commençant au tiers antérieur et n’atteignant pas le sommet, le tout d’un noir brillant. Dessous noir, à pubescence gris blanchâtre, couchée et assez dense.

Tête assez brillante, entièrement noire, subplane, rugueuse sur le front, finement ponctuée sur l’épistome et le vertex, impres- sionnée transversalement entre les yeux, qui sont faiblement échan- crés; vertex saillant et sillonné dans son milieu; épistome étroitement et peu profondément échancré en arc; antennes noir mat, pubes- centes, les 4 premiers articles brunâtres. Pronotum une fois et demie plus large que long. atténué en avant, la marge antérieure droite, les côtés obliques, atténués en ligne droite vers l’avant, la base bisinuée et finement rebordée, avec le lobe médian court, arrondi et légèrement relevé en arrière d’une impression assez profonde qui occupe toute son étendue; angles antérieurs presque droits, les postérieurs obtus, sa ponctuation est très fine, largementespacée et un peu plus épaisse sur les côtés. Écusson noir, déclive en avant, en triangle équilatéral, le sommet arrondi, la base superficiellement ponctuée. Élytres à peine plus larges que le pronotum, régulière- inent atténués en ligne droite jusqu’au sommet, qui est largement et séparément arrondi, la marge latérale finement rebordée, le lobe épipleuralavancé et arrondi. Latache humérale qui recouvre entière- ment le calus, se dilate graduellement en ligne oblique versl’intérieur et en ligne courbe vers la marge latérale pour se terminer à peu près au tiers antérieur, la tache placée en dessous estsubovalaire atténuée en arrière et parallèle au bord marginal, enfin la bande suturale commence à peu près à hauteur du sommet de la tache humérale soit au tiers environ de l’élytre, se dilate légèrement à sa base et a ses bords extérieurs cintrés en dedans; leur ponctuation est plus forte que celle du pronotum, inégale, disposée en séries longitudi- nales et un peu onduleuses Pattes entièrement noires, couvertes d’une pubescence pareille à celle du dessous,

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Hab. : Transvaal (HARTMANN). Deux exemplaires. Collection du Deutsche Entomologische National Museum de Berlin la mienne. Cette jolie espèce m'a été communiquée par M. SCHENKLING, direc- teur du Deutsche Entomologische National Museum de Berlin, à qui je me fais un plaisir de la dédier.

13. Peploptera puncticollis n. sp. Long. 6-7 mill., larg, 2 1/2 à 3 mill.

Subrectangulaire, légèrement rétréci en avant et en arrière, sub- convexe. Noir, brillant.Pronotum ponctué,avec les angles antérieurs et la marge latérale jaune. Élytres à ponctuation plus forte que celle du pronotum, disposée en séries longitudinales, le lobe épipleural, une large tâche allongée naissant à la base, contournant l’écusson, longeant la suture sur une très courte distance pour se diriger ensuite obliquement vers le milieu du tiers antérieur et le sommet, le tout jaune. Dessous et pattes recouverts d’une pubescence gris argenté.

Tête entièrement noire, presque plane, fortement rugueuse et légèrement impressionnée entre les yeux ; le vertex bombé, fine- ment et inégalement ponctué, parcouru par trois sillons (le médian, longitudinal, court et profond, les latéraux obliques) confluents à la partie supérieure du front; épistome peu profondément échancré, en arc ; mandibules et palpes noirâtres ; antennes avec les 3 ou 4 premiers articles fauves, les suivants noirs. Pronotum une fois et demie plus large que long, atténué en avant, la marge antérieure droite, les côtés arrondis, finement rebordés, ainsi que la base, celle-ci presque droite, avec le lobe médian large, arrondi et impres- sionné sur toute son étendue, une impression oblique (quelque fois absente) se remarque dans chacun des angles postérieurs; sa surface est couverte d’une ponctuation fine, assez serrée et à peu près également espacée. Écusson triangulaire, le sommet arrondi, avec quelques points pareils à ceux du pronotum. Elytres à peine plus larges que le pronotum à la base, régulièrement atténués en ligne droite jusqu’au sommet qui est largement et séparément arrondi, le lobe épipleural court et arrondi, la marge latérale finementrebordée, le disque subplan. Pattes noires, la tranche externe des tibias et les tarses parfois rembrunis. Dessous et pattes finement et rugueuse- ment ponctués,

Chez certains exemplaires la couleur foncière noire des élytres a une tendance à s'étendre beaucoup plus que chez d’autres, ne laissant alors teinté de jaune: qu’un petit espace basilaire préscutellaire, le lobe épipleural et le sommet. La tache apicale est toujours (même chez les exemplaires normaux) en forme de massue, avec le côté interne largement échancré.

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Hab. : Asmara (Érithrée) par H. RoLLe. Nombreux exemplaires, ma collection.

Cette espèce est voisine par la forme de P. trilineata LACORDAIRE, elle s’en distingue par sa coloration et surtout par la ponctuation du pronotum.

CRYPTOCEPHALINÆ

14. Cryptocephalus Delhaisei, n. sp. Long. 6 mill , larg. 3 1/2 mill. Ovalaire, écourté, très convexe. Noir brillant en dessus, avec la tête, les bords antérieurs et latéraux du pronotum et l'extré- mité des élytres rougeâtres. Dessous fauve rougeûtre.

Tète subplane, plus ou moins brillante, avec une petite fossette médiane et un sillon longitudinal peu profond sur le vertex, assez lisse dans son milieu et couverte d’une ponctuation médiocre sur les côtés; épistome échancré en arc; labre jaunâtre; mandibules noires; antennes à premier article fauve (les autres manquent); yeux angu- leusement échancrés à leur bord interne, subréniformes. Pronotum très lisse, sans aucune trace de ponctuation, finement rebordé, transverse et très convexe, atténué en avant, la base bisinuée, le lobe médian peu prononcé et tronqué carrément, lés côtés à peine arrondis, presque droits, les angles antérieurs droits, les postérieurs subaigus La tache rougeâtre, triangulaire, atténuée en arrière, des bords latéraux du pronotum, rejoint en avant une bande marginale rouge longeant le bord antérieur, qui envoie un rameau interrompu au milieu du disque et prolongé en arrière jusque près de l’écusson. Celui-ci est un peu plus long que large, déclive, en triangle curvi- ligne, le sommet faiblement tronqué, la base médiocrement impres- sionnée, sa ponctuation très fine et irrégulière n’est visible qu’à _ l’aide d’une forte loupe. Elytres subparallèles, légèrement rétrécis en arrière, brillants comme le pronotum, finement ponctués, les points disposés en séries longitudinales très régulières, calus humé- ral saillant avec un profond sillon interne; la tache rougeûtre qui orne l’extrémité est plus ou moins oblique et transversale, elle est déchiquetée sur ses bords etcommence au tiers antérieur de la marge latérale pour atteindre la suture près du sommet. Pygidium fauve finement rebordé, couvert de points très fins et très denses, et revêtu d’une pubescence jaunätre clairsemée. Dessous et pattes fauve rougeâtre, à pubescence et ponctuation semblables à celles du pygidium.

Hab. : Kabambaré (Congo belge). Lieutenant DELHAISE, par feu le Baron F. DE MorFartTs. Un exemplaire, ma collection.

15. Cryptocephalus Seeldrayersi n. sp.— Long. 71/2 mill. larg. 4 1/2 mill. Subovalaire, écourté, très convexe, entièrement

jaune, brillant, avec le vertex, une bande transversale et quatre petites taches noires sur le pronotum et, sur chaque élytre, quatre petites taches également noires. Epimères du métasternum obs- cures.

Tête plane, présentant une faible fossette au milieu du front et une autre plus petite, au-dessus de chacune des cavités antennaires; épistome largement échancré en arc; labre déclive, profondément impressionné transversalement à la base et parsemé de longs poils jaunâtres; elle est couverte de points médiocres, très serrés sur la partie antérieure du front, le long des yeux et sur le vertex; mandi- bules rembrunies; antennes avec les 4 premiers articles fauves, les 2 suivants d’un noir mat (les autres articles manquent), le 4 article à peine plus long que le précédent; yeux profondément échan- crés à leur bord interne, subréniformes. Pronotum très bril- lant, à ponctuation à peine visible, finement rebordé, transverse, très convexe, retréci en avant, la base bisinuée, le lobe médian médiocre, les côtés arrondis, les angles antérieurs presque droits, les postérieurs aigus et précédés d'une petite impression oblique. La bande noire transversale occupe le milieu du disque à quelque dis- tance de la marge antérieure, et les quatre taches sont placées près la base, une de chaque côté et un peu plus bas que le prolongement de la bande discale, vers l’angle postérieur, les deux autres de chaque côté de l’écusson dans le lobe médian et contre la base; celle- ci est finement lisérée de noir. Ecusson grand, déclive, en triangle curviligne, le sommet arrondi, noir, brillant, avec près de la base deux linéoles jaunes, parallèles, longitudinales. Elytres subparal- lèles, légèrement rétrécis en arrière, brillants comme le pronotum, à ponctuation très fine, disposée en séries longitudinales, régulières et arquées ; calus huméral saillant avec une large dépression au côté interne; ils sont d’un jaune un peu plus pâle que le pronotum avec un fin liséré basal noir et quatre petites taches noires de chaque côté placées de la manière suivante. : la plus grande subarrondie, recouvrant le calus huméral ; la seconde (très petite), vers le milieu au tiers antérieur, sur la strie elle remplit une petite fossette superficielle ; la troisième (un peu plus grande que la précédente), au tiers postérieur, entre la et la strie; la quatrième (plus petite), à peu près horizontale à la précédente, entre la et la 4 strie, à peu de distance de la suture. Pygidium profondément sil- lonné le long du bord, à ponctuation assez forte et serrée, couvert d’une courte pubescence grisâtre. Dessous fauve, ponctué, à pubes- cence pareille à celle du pygidium. Pattes entièrement d’un fauve rougeâtre.

Hab. : Luluabourg (Congo belge). Un exemplaire, ma collection.

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Je dédie cette jolie espèce à mon ami et collègue À. SEELDRAYERS, qui m'a généreusement offertcet intéressant Cryptocephalus, unique dans sa collection.

EUMOLPINAE

16. Colasposoma prasina, n. sp. Long. 9 mill., larg. 5 1/2 mill. Oblong, écourté, très convexe, atténué en avant, lar- gement arrondi en arrière. Dessus entièrement vert obscur brillant, à légers reflets bronzés, le bord marginal des élytres bleuâtre. Des- sous noir bleuâtre très brillant. Antennes et tarses noirs.

Tête large à points épais, rapprochés avec quelques reliefs irré- guliers sur le front; vertex très finement sillonné; épistome court très légèrement bisinué en avant, mandibules noires. Pronotum beaucoup plus large que long, bisinué en avant et en arrière,oblique- ment rétréci vers l’avant sur les côtés, sa plus grande largeur au tiers postérieur, ensuite rentrant vers la base; carène marginale et base finement rebordée, marge antérieure sans rebord finement et superficiellement pointillée, d’une coloration plus obscure et plus mate que la surface, le disque convexe, la surface couverte de gros points arrondis, assez denses, plus rapprochés sur les côtés que sur le disque et dont les intervalles forment de vagues reliefs linéaires subsinueux. Ecusson presque aussi long que large, faiblement échancré en avant et largement arrondi en arrière, à ponctuation éparse. Elytres de la largeur du pronotum à la base, dilatés et arrondis à l’épaule avec le calus huméral très saillant, lisse et mat; les côtés presque droits, largement et conjointement arrondis en arrière; suture très finement, marge latérale plus fortement rebordée; la surface à points plus épais et plus espacés que ceux du pronotum, vaguement disposés en séries linéaires sur le disque, plus régulièrement sur les côtés et le long de la suture, les espaces entre ces points assez grossièrement vermiculés sur le tiers latéral antérieur. Dessous à ponctuation très fine, surtout sur les fémurs, couvert d’une vague pubescence grise. Pattes brillantes, les tibias antérieurs très faiblement arqués, les médians et les pos- térieurs droits.

Hab.: Laugenburg (Afrique orientale allemande) par H. ROLLE. Un exemplaire, ma collection.

17. Euryope costata, n. sp. Long. 10 mill., larg. 6 mill. Convexe, brun jaunâtre, assez brillant avec une tâche frontale, sept petites taches thoraciques et quatre taches élytrales noires Élytres avec quatre côtes longitudinales espacées et bien marquées. Prono- tum et tête à ponctuation plus épaisse et plus dense que celle des élytres. Pattes, prosternum et épisternum prothoracique noirs.

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Tête plane rugueuse et déprimée entre les yeux, marquée au milieu d’une tâche subtriangulaire noire ; d’une autre petite tache noire allongée et transversale de chaque côté du vertex et enfin d’une plus petite tache noire placée au-dessus des cavités antennaires ; mandi- buies brun jaunâtre, avec le sommet noir, à ponctuation forte et couvertes d’une pubescence gris jaunâtre peu dense; antennes noires sauf les deux premiers articles qui sont rougeâtres ; palpes noirs. Pronotum du double plus large que long, assez convexe, les côtés légèrement arrondis, la base et la marge latérale finement rebordées, les angles postérieurs obtus, les antérieurs très avancés et presque droits, terminé par une dent obtuse, ponctuation pareille à celle de la tète, avec chacun des angles postérieurs orné d’une fossette à fond noir, la marge latérale finement crénelée ; outre la petite tache arrondie qui orne la fossette précitée, une autre tache très petite également se distingue de chaque côté près des angles anté- rieurs, ainsi que trois autres taches placées en triangle sur le disque. Écusson légèrement arrondi au sommet avec quelques points épars. Élytres convexes, obliquement tronqués à la base, arrondis à l'épaule, élargis au tiers postérieur et arrondis jusqu’au sommet; le calus huméral saillant, le disque avec quatre côtes et la marge latérale saillantes, ces côtes largement espacées et lisses; la première entière et obliquement dirigée vers le sommet, de façon que l’espace intercostal entre la suture et cette côte est plus large en avant qu’en arrière, la deuxième plus saillante que la première à la base, n’atteint pas le sommet, la troisième naissant comme la quatrième du calus huméral est plus courte que la deuxième, la quatrième entière contournant le sommet pour y rejoindre la première, les espaces intercostaux grossièrement vermiculés en avant, entre des points épais diminuant graduellement vers le sommet, le disque transver- salement déprimé au quart antérieur ; ils sont ornés de 4 taches noires irrégulières sur chacun d’eux, la première basilaire, entre la première et la deuxième côte, la deuxième, un peu plus allongée que la précédente entre les deux mêmes côtes vers le milieu et à hauteur de l’intervalle qui sépare les deux taches submarginales, la troisième allongée recouvre tout le calus huméral et envoie un rameau sur la quatrième côte, enfin la quatrième et dernière tache est placée au tiers postérieur entre la troisième et la quatrième côte. Dessous finement pointillé couvert d’une très courte pubescence grise. Pattes à ponctuation épaisse, surtout sur les tibias.

Hab. : Benguela (D° WELLMAN). Un exemplaire. Collection du Deutsche Entomologische National Museum de Berlin.

18. Euryope Wellmani n. sp. Long. 10 à 12 mill., larg. 5 à 6 mill. Rougeâtre, un peu mat, convexe, antennes noires sauf

ANNALES DE LA 80C, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIII, 2 1X 1909. 26

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la base des deux premiers articles qui sont rougeâtres. Dessous sauf la tête et le dernier segment abdominal, noir, revêtu d’une pubes- cence grise. Ponctuation du dessus fine, dense et rugueuse.

De la taille de Æ. sanguinea OLiv., dont il se distingue à première : vue par sa ponctuation plus forte, surtout celle de la tête, qui est plus accentuée et plus rugueuse, en outre l’espèce d'Olivier à les 4 ou 5 derniers segments abdominaux rembrunis, tandis que la nôtre n’a que le dernier segment abdominal rouge.

Les mandibules sont rouges, avec le sommet noir, à ponctuation pareille à celle de la tête. L’écusson est entièrement noir avec quelques points épars à la base. La ponctuation élytrale est beaucoup plus fine et moins rugueuse que celle de la tête et du pronotum.

Euryope lœviuscula WEIsE, Stett. Ent. Zeit 1908 p. 201, se rap- proche également de notre espèce. D’après la description de l’auteur, elle est plus petite que E. sanguinea et s’en distingue par la ponc- tuation extrêmement fine du dessus, alors que l’espèce récoltée par le D' WELLMAN a une ponctuation plus forte que E. sanguinex.

Hab. : Benguela (D' WELLMAN). Trois exemplaires, deux d et une ©. Collection du Deutsche Entomologische National Museum de Berlin, la mienne.

Euryope terminalis BALY, Journ. of Entom., 1, 1860, p. 34, parait être extrêmement variable. J’ai pu en réunir un assez grand nombre d'exemplaires, chez lesquels les taches noires se réunissent et finisssent même par envahir toute la surface des élytres, de façon à rendre ceux-ci entièrement noirs avec une légère bordure margi- nale jaune. Les taches du pronotum se dilatent également chez les spécimens à élytres noirs, ainsi que la tache médiane de la tête. Le dessous est également envahi par la couleur noire et les pattes finis- sent par être complètement noires, sans aucune trace de fauve.

D’après la description, Euryope semipartita JAc. (Trans. entom. soc. Lond. 1895 p. 178) serait sans aucun doute une variété de terminalis et non une espèce distincte. L

E. terminalis décrit de l’Afrique Australe, a une distribution géographique très étendue, j'en possède du Lac N’Gami, du Griqualand, de l’Afrique allemande Sud-Ouest, de l’Angola, du Dahomey, etc.

JAcoBY a donné le nom de discicollis (Trans. Ent. Soc. Lond. 1895, p. 179 et Ann. Mus. civ. Genova, sér. 2. Vol. XVII (XXX VII) 1897, p. 336) à deux espèces différentes d'Euryope, je propose le nom de Jacobyi pour l’espèce décrite dans les Ann. Mus. civ. Genova.

19. Chrysomela (Ageniosa) ocelligera n. sp. Long. 8 à 9 mill., larg. 41/2 à 5 mill. Bronzé brillant en dessus, les élytres

ornés de part et d'autre de cinq rangées de gros points enfoncés et arrondis, auréolés de pourpre. Dessous bronzé pourpré, plus brillant que le dessus, les hanches et les tarses bleu d'acier.

Hémisphérique, subovalaire, largement arrondi en arrière. Tête large à ponctuation fine, très espacée, plus épaisse sur les côtés ; épistome subtronqué, séparé du front par un sillon net et cintré en arrière ; front très étroitement sillonné et impressionné çà et là. Pronotum très convexe, la marge antérieure largement échancrée, finement rebordée, les côtés arrondis, la base faiblement bisinuée, le disque très convexe, très déclive sur les côtés, les angles anté- rieurs arrondis,les postérieurs obtus,la surface couverte d’une ponc- tuation extrêmement fine, les côtés avec des points excessivement gros, très inégaux, profonds et inégalement espacés. Ecusson plus large que long, en triangle curviligne arrondi au sommet, à ponc- tualion fine, pareille à celle du pronotum. Elytres très convexes, largement arrondis au sommet, finement rebordés sur les côtés, couverts de points très fins mais plus visibles que ceux du prono- tum. La rangée de points auréolés de pourpre qui longe la suture est disposée en série linéaire et n’atteint pas le sommet, les autres rangées de points au nombre de quatre, sont disposées en lignes, mais non en séries linéaires, de façon que les points, géminés, sont parfois réunis par deux ou même par trois ; la rangée atteint le sommet de l’élytre pour se joindre à la 5°, la et la beaucoup plus courtes, se réunissent vers le quart postérieur, enfin une rangée de points plus fins, plus rapprochés et sans aréoles, longe la marge latérale. Pattes irrégulièrement ponctuées. Dessous de la tête bleu verdâtre.

Hab. : Umbugwe. Deux exemplaires, ma collection.

394

DESCRIPTIONS DE LAMPYRIDES NOUVEAUX

par Ernest Olivier (l)

Vesta colonica n. sp. Oblonga, aterrima, opaca; prothorace miniato, disco rufo, macula parva basali præscutellari brunnea, punctato, carinato, in medio antico anguloso, basi sinuato, angulis sat retro productis; ultimo ventrali segmento et pygidio cereis; d'ignotus. Long. 11 mill,

Tonkin.

Je ne connais qu’une femelle de cette espèce qui se distingue faci- lement de ses voisines par la carène de son prothorax et sa couleur entièrement noire, à l’exception du dernier segment ventral et de la majeure partie du prothorax. Ce dernier est d’un rouge vif avec une plaque flave sur son disque et une petite tache triangulaire noire attenant à la base au-dessus de l’écusson.

Lucernuta grata. n. sp. Oblongo-ovalis, nigra; prothorace, scutello et elytris pallide flavis; prothorace semilunari, punctato, carinato, basi recte truncato,angulis rotundatis, plaga discoidali flava fere lævi; elytris prothorace latioribus, ampliatis, punctulatis, cos- tulatis, tribus ultimis ventris segmentis lucidis, pygidio trilobato. Long. 17 mill., lat. hum. 9 mill.

SIam.

Bien différente de toutes les autres espèces du genre par sa colo- ration qui n’a d’analogue que celle de L. bicolor F. dont elle se dis- tingue facilement par sa forme beaucoup plus élargie et son pro- thorax arrondi en croissant, à base tronquée carrément avec les angles bien arrondis et nullement saillants.

Lucidota probata n. sp. —Oblonga, atra; elytris dimidio cor- poris longioribus, compressis, intus dentatis; prothorace subogivali, albido flavo, macula magna discoidali nigra, marginibus profunde punctatis, in medio canaliculato ; scutello subquadrato nigro; elytris prothorace latioribus, leviter ampliatis, rugosis, nigris ; quinto ventrali segmento, in medio puncto ucido ornato, sexto rubescente d', obscuro ® Long. 8-9 mili.

Pérou : Marcapata.

Oblong, un peu élargi en arrière, tout noir, sauf une bordure d’un banc jaunâtre sur les marges latérale et antérieure du pro-

(1) Toutes ces espèces font partie de ma collection, E. O.

MERE AR er Gags [3 y L ,

9395

thorax. Les antennes sont plus longues que la moitié du corps, comprimées, à articles 3-9 légèrement dentés. L'appareil lumineux consiste en un point brillant au milieu du cinquième segment ventral.

Lucidota immemor n.sp.— Oblonga, nigra; elvtris dimidio corporis longioribus, compressis,articulis 3-9intus serratis; protho- race subogivali, albido, macula magna triangulari nigra utrinque rosea, margine crebre punctato, disco lævi, sulcatulo ; scutello trian- gulari, nigro ; elytris prothorace latioribus, oblongis, rugosis, nigris, vitta albida juxtamarginali ab humeris ad trientem apicalem prolon- gata ; quinto ventrali segmento puncto aurantiaco in medio ornato. Long. 10-11 mill.

Pérou : Callanga.

Oblong, noir; antennes comprimées, légèrement dentées à leur côté interne; prothorax atténué en ogive, blanc jaunâtre, avec une grande tache noire triangulaire qui part de la base et atteint le som- met : cette tache limitée de chaque côté par une teinte rosée est creusée d’un sillon et presque lisse, tandis que la portion margi- nale -blanchâtre est fortement ponctuée. Les élytres, un peu plus larges à leur base que le prothorax s'élargissent encore légèrement; ils sont noirs avec une bande blanchâtre qui part de l’épaule et se prolonge le long de la marge jusqu’au tiers apical, mais sans atteindre la côte marginale qui reste étroitementnoire.Le cinquième segment ventral est orné dans son milieu d’un point arrondi orangé, brillant.

Cette espèce se place près de L. probata, dont elle se distingue bien par la bande blanche juxtamarginale de ses élytres.

Lucidota parilis n. sp. Oblonga, nigra ; elytris dimidio cor- porislongioribus, compressis, articulis 3-9 intus serratis; prothorace subogivali, albido flavo, macula discoidali nigra utrinque rubes- cente, margine crebre punctato, disco fere lævi; scutello triangu- lari, nigro ; elytris prothorace latioribus, oblongis, rugosis, costu- latis, nigris, striga albida marginali ab humeris ad dimidium prolongata; coxis piceis ; ventre nigro, quinto segmento duabus plagis cereis ornato, sexto et septimo piceis, lucidis. Long. 10 mil].

Équateur : Santa Inès.

Noir, à l'exception des marges latérale et antérieure du prothorax - d’un blanc jaunâtre et d’une étroite bande de cette même couleur qui occupe la marge externe des élytres à partir des épaules jusqu’à la moitié, tout au plus, de leur longeur. Le cinquième segment ven- tral, d'un brun de poix, est orné dans son milieu de deux points arrondis d’un blanc de cire brillant.

7 9

396. Re

Différent de L. immemor par la bande subhumérale des élytres plus courte et couvrant la côte marginale.

Lucidota serricornis n. sp. Oblonga, picea, pubescens ; an- tennis dimidio corporis longioribus, nigris, compressis, articulis 3-9 intus serratis; prothorace ogivali, punetato, pallide flavo, striga media lata nigra, basi vix sinuato, angulis acutis et retro productis ; scutello conico, profunde punctato, nigro; elvtris oblongis, subparallelis, rugosulis, nigris, flavido marginatis, sed non circa apicem; coxis albidis; pedibus piceo et albido variegalis ; j ultimo ventrali seg- mento et pygidio cereis, ultimo transverso, brevi, late emarginato; © antennis minus serratis, pygidio, penultimo dorsali segmento, et tribus ventralibus ultimis cereis, lucidis, ultimo triangulari. Long. 8-9 mill.

Équateur : Cachabé.

Antennes comprimées, à articles 3-10 munis au côté interne d’une dent assez large et aussi longue que l’article chez le &. L.e prothorax en forme d’ogive est d’un jaunâtre pâle avec une large bande noire longitudinale qui occupe tout le milieu et s’élargit le long de la base. Les élytres noirs sont étroitement bordés de jaunâtre sur tout leur pourtour, sauf autour de l’angle apical qui reste noir. Le dernier segment ventral et le pygidium sont d’un blanc de cire brillant; les jambes sont variées de blanchâtre et de brun de poix.

La bande noire longitudinale du prothorax se prolonge parfois en une étroite bordure tout le long de la base.

Photinus Bruchin.sp.—Elongatus, subparallelus,ater; mandi- bulis et palpis piceis; prothorace brevi, obtriangulari, valde con- vexo, variolose punctalo, nigro, tenuissime flavo limbato et maculis duabus flavis ornato, disco lævi, nitido, sulcatulo; scutello conico, punctato, nigro; elytris prothorace vix latioribus, elongatis, paral- lelis, rugosulis, obsolete bicostulatis, nigris, tenuissime flavo lim- batis; coxis piceis, tarsorum unguiculis flavis; quinto et sexto ven- tris segmentis lucidis, cereis, ultimo perbrevi, emarginato, flavo ; © ignota Long. 12 14 mill.

Argentine : Tucuman.

Cette espèce se place près des Ph. {æniatus ERN. OLIV., peractus ERN. OLIV., albicinctus CAST. dont elle se distingue par la disposition des couleurs du prothorax et des élytres. Je suis heureux de la dédier au professeur C. BRUCH, directeur du Musée de la Plata qui m'a fait plusieurs envois intéressants.

Diaphanes nimbosus n.sp. Oblongo élongatus, piceus ; prothorace elongalo,antice rotundato et leviter marginato, basi recte truncato, angulis acutis, longitudinaliter carinato, crebre punctato,

2, titre

flavido, macula quadrata nigra in dimidio basali, scutello punctato triangulari, flavido, elytris elongatis, subparallelis, rugosulis, trico- statis, flavidis, macula scutellari nigra utrinque ornatis ; genubus, tibis et tarsis nigris. Long. 17 mill.

Angola, Benguela.

D'un brun jaunâtre fauve; prothorax à plaques diaphanes, petites, linéaires, marqué d’une tâche noire quadrangulaire sur la moitié basilaire de son disque au dessus de l’écusson ; élytres ayant chacun une tâche noire oblongue justascutellaire et trois côtes longitudi- nales assez fortement saillantes prolongées presque jusqu’à l’angle apical ; dessous noir, sauf le milieu des segments du ventre parfois rembruni ; genoux, tibias et tarses noirs.

Var. apicalis. Angle apical des élytres, légèrement rembruni.

Benguela.

Pleroptyx validum n.sp.— Elongatum, rufo testaceum ; ore et antennis piceis ; capite, tarsis et elytrorum apice nigris ; antennis brevibus, prothorace vix longioribus ; prothorace brevi, transverso. tenue punctato, sulcatulo, lateribus arcuatis, medio antico angu- loso. basi sinuato, angulis obtusis; scutello triangulari, apice obtuso; elytris prothorace vix latioribus, elongatis, pubescentibus, tenue punctatis, bicostatis, rufo testaceis, macula apicali nigra ; 4 ventre piceo, duobus ultimis segmentis cereis, ultimo mucronato, elytro- rum apice subtus plicato ; © ventre testaceo, antepenultimo seg- mento lucido, ultimo triangulari, apice obtuso, elytrorum nes haud plicato. Long 10 mill.

Siam : Bangkok.

Allongé, d’un testacé roussâtre ; parties de la bouche et antennes d’un brun de poix : tête, tarses et angle apical des élytres noirs ; les élvtres finement ponctués sont chargés de deux côtés : la première, voisine de la suture est parfois obsolète, mais la seconde qui se trouve au milieu est bien saillante depuis la base jusqu’à la tâche apicale,

Cette belle espèce, la plus grande du genre a la coloration de Ph.malaccæ ; mais sa taille est beaucoup plus avantageuse, sa tache apicale plus accentuée, ses côtes élytrales, surtout la seconde, beaucoup plus saillants, etc.

Photuris unicolor n. sp. Elongata, oblonga, flava, pube sat densa operta; antennis etmandibulis piceis; prothorace brevi, antice attenuato, sparsim rugose punctato, angulis posticis acutis et in mare valde retro productis; elytris elongatis, subparallelis, rugosis: dd ultimis ventris segmentis lucidis, © 4-6° plaga mediana nitida

Pere Lai TR |. dr RO, - vas d ie = R:

398

ornatis; tarsorum unguiculis externis in utroque sexu fissis. Long. 13 mill.

Pérou : Callanga.

Entièrement flave, à l'exception des antennes et des mandibules d’un brun de poix ; prothorax à angles postérieurs beaucoup plus saillants chez le mâle que chez la femelle. De même couleur que Ph. aurea ERN. OLIV., mais s’en éloigne par sa taille beaucoup plus avantageuse, son abdomen entièrement flave et surtout par les angles externes des tarses fendus dans les deux sexes.

Var. Le disque du prothorax et la base des élytres sont parfois un peu nébuleux.

Luciola Kervillei n.sp.— Oblonga, pubescens; capite puncta- to, nigro, ore et antennis duobus primis articulis piceis; prothorace rufo, valde convexo, crebre punctato, antice dilatato et dein rotun- dato, margine antico recte truncato, basi bisinuato, angulis brevibus obtusis haud retro productis, in medio longitudinali tenuissime sul- catulo ; scutello rufo, crebre punctato, triangulari, apice truncato ; elytris oblongis, subparallelis, nitidis, nigris, pube flava vestitis, rugosis, costatis ; pectore testaceo, ventre nigro, duobus ultimis segmentis cereis ; coxis et femoribus testaceis, tibiis et tarsis infus- catis. Long. 5 mill.

Syrie : Broumana dans le Liban.

Tête et élytres noirs ; écusson et prothorax roux, ce dernier très convexe, à cités s’élargissant d’abord légèrement, puis s’arrondis- sant en arrivant au bord antérieur qui est en ligne droite ; les angles postérieurs sont très courts dépassant à peine la marge basilaire ; toute sa surface est couverte d’une ponctuation grossière et profonde et il est traversé longitudinalement par une strie linéaire très peu profonde. Les élytres, très rugueux, sont chargés de trois côtes assez saillantes dont la plus externe atteint seule l’angle apical, les deux autres disparaissent au milieu.

Cette petite espèce diffère de L. lusitanica CHARP. par sa taille beaucoup moindre, de L. italica L. par son prothorax sans tâche et ses élytres sans bordure et de toutes les deux par la forme de son prothorax S’élargissant en avant, tronqué carrément à son bord antérieur, à angles postérieurs très peu saillantes, à disque traversé par une simple rainure très étroite, etc.

Un seul individu mâle a été capturé par M. GADEAU DE KERVILLE pendant son voyage zoologique de Syrie en 1908. Je suis heureux de lui donner le nom de ce savant et consciencieux naturaliste en reconnaissance de la générosité avec laquelle il a bien voulu en enrichir ma collection.

399

LYCIDES ET LYMEXYLONIDES faisant partie des collections du Musée du Congo

déterminés par J. IBourgeois

LYCIDÆ Gen. LYCUS

Fasn., Mant. Ins., 1787, 1, p. 163. Bourc., Bull. Soc. ent. Fr., 1883, p. LIX ; Ann. Soc. ent. Fr., 1901, pag. 32.

Subg. ACANTHOLYCUS BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 33.

1. latissimus L., Syst. Nat., 12° éd., 1767, I, 2, p. 646 (Lam- pyris). var. præmorsus DALM. in Schônb. Syn. Ins., IT, App., 1817, p. 95, pl. 5, fig. 1 (ÿ). latissimus OLIv., Ent., II, 1790, 29, p. 5 (9) [le texte et non la fig.]. lateritius J. THOMSON, Archiv. ent., II, 1858, p. 78(Q). subdenticulatus MURRAY, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 331 (Q); C. O. WATERH., Illustr., 1, 1879, p. 19, pl. V, fig. 4 (©).

Dupuis, Manyema (9); P. LE MARINEL, 1898; Ruwe-Kambove (D' SHEFFIELD NEAVE), 1 ©, 3 avril 1907.

Var. harpago J. Taoms., Archiv. ent., II, 1858, p. 76 ().

Weyxs, prov. orient. (); Lukula, mission CABRA (9); P. LE MARINEL, 1898; Langhi; Tchvavil à Lukula, oct. 1896, mission CABRA (©); DUCHESNE, Stanleyville, 7 déc. 1898, sur arbuste, forêt (d); WEYxs, Léo-Stanleyville (9): Mawambi, 1 janvier 1903 (©); Congo belge; Congo, DELEVAL; Ikelemba, KINBERGEN; Congo, DE CENTRERAS.

2. elegans Murray, Ann. Magaz. nat. Hist, 1868, I, p. 332, pl. IX, fig. 20 (Q); C. O. WaTErH., Illustr., I, 1879, p. 19, pl. V, fig. 5 (y) et6 (?).

Dupuis, Manyema (9); WEyns, prov. orient. (4j, ®); LINDEMANS, Iringui (©).

3. constrictus FAHR. in Bohem. Ins. Caffr., I, 2, 1851, p. 434 (©). cuspidatus KLUG., Monatsb. Berl. Acad., 1855, p. 648 (3). Aeolus MurRAY, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 331, pl. IX, fig. 19 (y).

Bongo-Congo, Zela Zambi, Mission CABRA («ÿ, ®); Chembanze, Mission CABrAa (ÿ); Njangwe, LEMERY (cj, 9); LEMAIRE, Exp”

400

Katanga (Y); E. LuzA, cataractes Luozi, décembre 1898 (); Dupuis, Manyema (©), Kisantu, R. P. GOoSsENs (9); Yema, mission CABRA, oct. 1897 ; HECO, Tanganika (9); P. LEMARINEL, 1898 (4, ©, imma- tures); Congo, DELEVAL (®); Mayumbe, juillet 1899; Mfungwe- Kayumbe, VI, 1907(D' SHEFFIELD NEAVE), 1 ©.

4. terminatus DALm. in Schônh. Syn Ins., III, App., 1817, p.-29, pl.5, fig. 9 (©): -Bours., Ann. Soc. ent. Fr., 1901 p.36,

note 1 («j, ©). Bunkewa Kambove, IX, 1907 (D' SHEFFIELD NEAVE), 1 ©.

Subg. LYCUS (in sp.) BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, pag. 38.

5. semiamplexus MurRAY, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, 1, p. 395, pl. IX, fig. 6 (j); C. O0. WaTerx., Illustr., I, 1879, p. 18, pl. IV, fig. 6 (J) et 9 (©); BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 36.

CABRA, Mayumbe(ÿ'); Congo belge(®); WEyxs, prov. orient. (ÿ); Mfungwe-Kayumbe, VI, 1907 (D' SHEFFIELD NEAVE), 1 d, 1 (var. à abdomen bordé de jaune).

6. immersus Murray, Ann. Mag. nat. Hist., 1868, I, p. 324, pl. IX, fig. 2(C)et3(ÿ). ranthomelas C. O. WATERH., Illustr., I, 1879, p. 17, pl. IV, fig. 1 (Q) et 4 (ÿ) [nec. DALM.|.

Congo belge (y).

7. obtusatus J. THous., Archiv. ent., II, 1858, p. 76 (4, ©).

Bongo-Congo, Zela-Zambi, mission CABRA (ÿ); HECQ, Tanganika (J); Yema, mission CABRA, oct. 1897 (©).

Subg. CHLAMYDOLYCUS

BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 42.

8. trabeatus GUÉR.-MÉNEV. var. 5 HEco, Tanganika ((); Bongo-Congo, Zela Zambi, mission CABRA (9); CaABrA, Mayumbe (1 Q in cop. avec 1 S' de la color. typique, à Tandu Hlomba, 12, XII, 98). |

VAR. '. Mayumbe, VII, 1899 (y).

Subg. MEROLYCUS

BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 43. 9. inermis HAROLD, Coleopt. Heft., XVI, 1879, p. 104 (, ©).

Mbiliwa-Wanta, X, 1907 (D° SHEFFIELD: NEAV E),:4 a abdomen entièrement jaune.

Subg. HAPLOLYCUS BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1901, p. 46.

10. Dalmani BourG., Ann. Soc. ent. Fr., 1889, p. 2928 (y, ®); loc. cit. 1901, p. 46. Congo belge (9).

11. scrobicollis Fânr., in Bohem. Ins. Caffr., [, 2, 1851, p. 435

(d', ?).

DUCnEsNE, Léopoldville, 5 oct. 1898, au vol, brousse ((ÿ).

Gen. CLADOPHORUS

Guér.-MÉNEv., Vovage Coquille, Ent., 1830, p. 72. BourG., Ann. Mus. Civ. Genov., 1892, p. 495.

12. flabellatus DALM. èr Schônh. Syn.Ins., III, Append., 1817, p. 32. Kinchassa (WAELBROECK, 30 mai 1899), G': Kisantu (R. P. GoossENsS), 1 d, 1 9.

LYMEXYLONIDÆ Gen. ATRACTOCERUS

PALISOT DE BEAUvoIS, Décad. philosoph., an IX (1801), p. 6, pl. 1. MiLLIN DE GRANDMAISON, Magas. encyclop.. 1801, p. 411, pl. 7,58.

Ce genre, aussi remarquable par sa distribution géographique que par ses caractères morphologiques, se compose actuellement d’une quinzaine d'espèces, sporadiquement disséminées autour du globe, à l’intérieur d’une zone circum équatoriale comprise entre le 10° degré de latitude N. et le 40° degré de latitude S. L'aire de distribution des Atractocerus connus jusqu'à présent traverse obliquement le continent africain de Sierra-Leone au Cap de Bonne-Espérance, passe à Madagascar, remonte à Ceylan, gagne Sumatra, les Célèbes, les Moluques, les iles Arou, descend jusqu’au sud de l'Australie, puis traverse le Pacifique pour aborder au Chili (Valdivia) et s'étendre sur le Brésil et le Vénézuela. Malgré cette vaste répartition géographique et les distances quelquefois très grandes qui les séparent, ces espèces ne se distinguent les unes des autres que par de légers caractères. Ainsi l’A. brasiliensis Serv., qui habite l'Amérique du Sud, diffère à peine de l'A. necydaloides PALIS. BEAUY , dont la patrie est l'Afrique équatoriale. En comparant un exemplaire de la première de ces deux espèces, trouvé à La Guayra (Vénézuela) par M. Eugène Simon, avec un exemplaire de la seconde

402

provenant de Nguela (Usambara), je ne vois entre eux d’autres dif- férences que la forme du prothorax qui est un peu moins relevé le long de son bord postérieur et celle du segment abdominal qui est un peu plus allongé et un peu moins dilaté-arrondi sur les côtés dans l’éspèce américaine. Celle-ci a en outre les yeux un peu moins divergents postérieurement.

Je ne connais encore que deux formes d’Atractocerus du continent africain. L’une, à tête suborbiculaire et peu allongée, avec les yeux divergents postérieurement, à prothorax transversal et relevé en bourrelet à son bord postérieur, à segment abdomi- nal (©) fortement arrondi sur les côtés et plus ou moins profondé- ment bisinué à l’extrémité, me paraît devoir être rapportée à l’A. necydaloides PALIS. BEAUV. L'autre, à tête plus allongée, à yeux un peu moins divergents postérieurement, à prothorax plus long ou au moins aussi long que large (il varie un peu sous ce rapport), non relevé en bourrelet à son bord postérieur, à segment abdo- minal (Q) à peine arqué ou presque droit sur les côtés et régulière- ment ou subrégulièrement arrondi postérieurement est l’A. afri- canus BOHEM. Les deux espèces se rencontrent sur presque toute l'étendue de l’Afrique tropicale. Quant aux À. brevicornis L., abbre- viatus F. et frontalis KLUG, décrit ségalement du continent africain, il est probable qu'ils se rapportent soit à l’une, soit à l’autre de ces deux formes, mais il faudrait, pour être à même d’établir exactement cette synonymie, avoir les types sous les yeux. Je ne saurais rien dire non plus des 4. ater KR. et pygmœæus KR. de Togo, que je n’ai pas vus jusqu’à présent

4. africanus Bohem. In. Caffr., I, 1848, p. 519.

Kinchassa, 27, V, 97 (WAELBROECK); idem, XI, 96 (avec une étiquette portant la mention «Scorpion volant »); Congo, G. HOTTON, CAMMAERT; Stanley-falls, MALFEYT; Léopoldville, mai-juin 1899 (E.CLAVAREAU); Mukonje Farm, Kamerun(R.ROHDE); Congo, Bohou; Boma Sundi (P. Rorin); Ikelemba, (KINGSBERGEN) ; Kinchassa (WAELBROECK), 10, 15-16 oct, novembre 1896 ; 8-13 avril 1899; Chutes de Samlia, rivière N’Gami (MocquERYs); Landana (L. PETIT); Banana (F. RusscHopTs); Boma, LEBOUTTE ; Lukungu (lieutenant FRANQUI); Ibembo, H'Itimbiri, mars, 16-30 sept. 1890 (J. DUVIVIER); Vista, Congo (V. MŒRENHOUT), Umangi, sept.-nov. 1896 (E. WiL- VERTH); Haute-Maringa (L. MAIREsSE. 1894-96); Bena Bendi, San- kura (L. CLOETENS, I, 95). (, ©. |

Les © sont toujours en très grande majorité. Sur les 60 individus qui m'ont passé sous les yeux et dont les localités sont indiquées ci-dessus, je n’ai compté que 5 . Ceux-ci étaient tous de petite

taille (11 à 18 mill.), tandis que parmi les ©, aucune n'avait une longueur inférieure à 17 mill. et quelques-unes atteignaient jusqu’à 40 mill.

Les caractères sexuels secondaires de cette espèce et il est probable qu’il en est de même pour toutes celles du genre sont peu apparents. Les palpes maxillaires, si différents suivant le sexe chez les Hylæcetus et les Lymexylon, sont ici presque pareillement conformés chez le 4 et chez la ®. La figure que donne WESrwoOoD de ceux de l’A. brasiliensis (Introd. mod. Classif. Ins., 1, 1839, p. 276, fig. 31, 2) est très exacte et s’applique parfaitement à notre espèce. L’abdomen présente chez le 4 un petit segment supplémen- taire et c’est le seul caractère extérieur réellement distinctif de ce sexe. Les œufs, dont l’abdomen des © est souvent rempli, sont allongés, cylindriques, arrondis aux deux bouts, d’un jaune orangé et mesurent environ 2 mill. en longueur sur 1/2 mill. en largeur (1).

2. necydaloides Palis. Beauv., Décad. philosoph., an IX (1801), m6, pl: Nguela, Usambara, 1 ex. ©.

(1) Sur l'étiquette fixée à l'épingle de l’un des individus ® récoltés par M. WAEL- BROECK à Kinchassa, cet insecte est désigné sous le nom de Scorpion volant, ce qui ferait supposer que, dans le vol, il redresse la partie postérieure de son abdomen, à l'instar du Scorpion, quand il se met en état de défense.

She

BELGI

IX

Assemblée mensuelle du 4 septembre 1909.

-_ Présidence de M. A. LAMEERE, président.

La séance est ouverte à 20 heures.

Les procès-verbaux des assemblées mensuelles du 3 juillet et du 7 août 1909 sont approuvés.

Décision du Conseil. Le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. le D' M. GOETGHEBUER, rue de la Tour-Rouge, 7, à Gand, présenté par MM. GUILLEAUME et SCHOUTEDEN. -

Correspondance. M. KIRKALDY signale une erreur de mise en pages qui s’est glissée dans son récent travail sur les Hémiptères de la Chine orientale, paru dans le IV de nos Annales de cette année : la dernière ligne de la page 182 devrait se trouver immé- diatement sous « Philagra », et entre elle et la ligne «... keels do not reach... » devaient se placer les quatre premières lignes de la page 1383.

Travaux pour les Mémoires. L'assemblée, sur rapport favo- rable de M. KERREMANS, décide de réserver pour les Mémoires un travail de M. THéry sur des Buprestides nouveaux.

Travaux pour les Annales. L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée.

Bibliothèque. M. KERREMANS dépose pour bibliothèque de la Société le troisième volume de sa « Monographie des Buprestides ». Cet important volume, accompagné de six planches en couleurs, traite les Chrysochroini et Chalcophorites (en partie); il comprend également un Appendice dans lequel sont décrites une série d'espèces venant s'ajouter aux groupes déjà publiés.

M. LAMEERE remercie M. KERREMANS du don généreux qu'il veut bien nous faire et le félicite de la rapidité avec laquelle il poursuit son importante revision, destinée à servir de base à tous les travaux futurs sur les Buprestides.

Communications. M. LAMEERE signale la capture à Blanken- berghe, dans le port de chasse, du Thysanoure Machilis maritima

ANNALES DE LA 800. ENTOM. DE RELOIQUE. T. L11r, 30 1x 1909 2t

LEACH (FN. N. sp.), par M. Bonprorr. Il a pris lui-même le Crustacé Isopode Lygia oceanica L. sur les brise-lames à Duin- bergen.

M. BonprotiT signale la capture à Virton par le D' Goer- GHEBUER, notre nouveau membre, des Coléoptères rares que voici : Hoplia farinosa L. et Rhizotrogus ater HERBST.

M. BonprRoiT s’est récemment rendu au lac d’Overmeire àvec M. FRENNETr pour y rechercher, à la nage, les Hæmonia appendi- culata PANZ. Ils les ont recueillis en quantités, sur les racines de Potamogeton, dans la vase, à 2#-9#50 de la surface. Ils ont égale- ment récolté Donacia crassipes, à la surface de l'eau, sur laquelle ces Insectes marchaient aisément et d’où ils prenaient leur vol.

M. BoNproir mentionne encore la capture de Leptura aurulentar. à Chiny par M. FRENNET. Il dit également avoir vu jadis un exem- plaire d’Ergates faber L. pris à Virton par M. HALLEUX, garde- général des eaux et forêts.

M. SCHOUTEDEN signale la capture à Genck, au début du mois d’août, de deux Hémiptères intéressants : le Coréide Chorosoma Schillingi Scizr. et l’Aphide Sipha Berlesei DEL G.; cette dernière espèce n’est encore connue que de Belgique : elle fut décrite d’après des exemplaires recueillis à Wijchmael par M. SCHOUTEDEN, sur Aira caryophyllea; les specimens trouvés à Genck l’ont été sur Aira præcox.

La séance est levée à 21 1/2 heures.

REDUVIIDÆ NOVÆ AFRICANÆ descripsit FH. Schouteden.

Je décris ici un certain nombre de Réduviides nouveaux, appar- tenant presque tous à ma collection et provenant, à l'exception de deux espèces du genre Margasus, du continent africain.

1. Tribelocephala orientalis n. sp.

Tr. boschjemanc STAL colore sat similis ; sed parte haud coriacea elytrorum maculis parvis pallidis conspersa, parte coriacea apice pallidolimbata, rostro, abdomine pedibusque haud pallidioribus. Caput pronoto paullo plus quam dimidio longius, spina apicali acuta, tuberculis antenniferis haud spinosis. Pronotum fere duplo latius basi quam longius, ante medium modice constrictum. Rostrum articulo primo apicalibus simul sumtis subæquali. Pars coriacea paullo plus quam dimidiam longitudinem elytrorum occu- pante. Long. 11.5 mill.

De l'Afrique orientale allemande : Dar-es-Salam.

2. Lisarda picta n. sp.

Nigra; pronoti lobo antico disco utrinque annulo irregulari, intus aperto et cum altero juncto, posterius ramum emittente, lobo postico anterius vittis quatuor, exterioribus ad basin continuatis, interioribus fere in medio fusis, vitta hac media basin attingente; elytris fuscopiceis, corio pallidiore et ad marginem apicalem medio flavosignato ; membranæ areis medio pallidioribus ; connexivo parte dimidia basali segmentorum flava; ventre disco flavescente subfer- rugineo; vitta media percurrente nigra; femoribus parte basali (intermediorum et poslicorum fere dimidia parte) cum acetabulis flavis; tibiis cum tarsis flavis, basi et apice fuscis vel nigris; anten- nis fusco testaceis, articulo primo et annulo indistincto subbasali articuli secundi fuscis aut nigris. Processus apicali capitis promi- nens, acutus,; articulus primus antennarum capite paullo brevior; pronotum medio valde constrictum, lobo antico convexo medio distincte sulcato, angulis lateralibas lobi postici acuminatis vix pro- minentibus; spina scutelli subhorizontali; femora antica inermia. Long. 16.25 mill.

De l’Erytrée : Adi Ugri. Parait se rapprocher surtout de L. æthio- pica Disr.

3. Reduvius Wellmani n. sp.

Flavo-testaceo; regione ocellari capitis, lobo postico protho- racis, elytrisque totis (basi obsolete pallidis), nigris; limbo imo externo corii rufo, ventre fuscescente, apice pallidiore. Pronotum angulis lateralibus lobi postici acutis prominentibus, brevibus. Fossa spongiosa tibiarum anticarum tertiam partem subsuperans; fossa tibiarum intermediarum quartam fere partem occupans. Scu- tellum apice inerme. Long. 21 mill. (Y).

Du Benguella, par le D' WELLMAN à qui je le dédie.

4. Reduvius frater n. sp.

Piceo-niger, pedibus et rostro flavo-testaceis, hoc obscuriore. Pronotum angulis lateralibus lobi postici breviter acute prominulis. Fossa spongiosa tibiarum intermediarum paullo minus quam quar- tam partem tibiæ occupans (tibiæ anticæ desunt). Scutellum apice spina acuta oblique recurva armatum. Loug. 23 mill. (©).

De l’Afrique orientale anglaise : Mombasa. Fort voisin d’aspect, comme aussi l’espèce précédente, du À. luteipes Disr., qui provient également de l’Afrique orientale anglaise, mais qui a la tête pâle en avant, le connexivum pâle également, etc.

5. Phonergates maculatus n.sp.

Niger, nitidus; parte laterali capitis pone oculos, pectore et ventre fusco- aut nigropiceis; elytris opacis, singulis macula majuscula rotundata in parte apicali corii et basi membranæ posita, segmen- üs connexivi parte basali (cum limbo adjacente ventris) et margine apicali, rostro, pedibus cum coxis et trochanteribus, rufo-testaceis vel flavo-aurantiacis; antennis testaceis, basi pallidioribus. Spina apicali scutelli recurva, apice oblique erecta. Prosternum tuberculis duobus conicis modice elevatis. Long. 11.5 mill.

Du Kamerun : Mundame.

Se place près de Ph. nuptura VAR., dont j'ai vu plusieurs exem- plaires de même provenance.

6. Acanthaspis (Plynus) limbatus n. sp.

Niger; capite, rostro, pedibus cum coxis acetabulisque, rufotesta- ceis; 10bo antico pronoti limbo antico et laterali, lobo postico limbo toto et vitta media medio angustata (lobo postico igitur pallido, nigrobimaculato), limbo basali externo clavi, basi corii hujusque

ES FÉES

_ limbo externo ultra medium, fasciis percurrentibus mediis segmen- torum ventris, hujusque limbo toto et connexivo, macula basali interna segmentorum omnium excepta, flavescentibus; limbo imo apicali membranæ rufescente. Long. («ÿ) 19 mill.

Du Kamerun : Victoria. Assez semblable à l’Ac. santosioides BREDD., que je possède également du Kamerun : Mundame et Victo- ria, mais notablement plus grand que cette espèce et à pronotum notamment autrement coloré. Comme l’Ac. santosioides il ressemble à s’y méprendre à certains Santosia.

7.— Acanthaspis tanganyikæ n. sp.

Niger; capite (parte inferiore excepta), rostro, antennis (articuli ultimi desunt) maculis majusculis quatuor lobi postici pronoti (ut apud Ac sulcipes ST.), corio parte basali et macula majuscula disci (basin membranæ et marginem costalem attingente), parte apicali segmentorum connexivi et parte adjacente segmentorum ventris, parte apicali femorum omnium, tibiis tarsisque totis, flavis; capite rostroque (an semper”?) obscurioribus, colore in testaceum vergente, hoc supra subtusque ad partem infuscato. Spina apicali scutelli obliqua, acutissima. Pronotum lobo postico spinis aut tuberculis nullis. Long. 22 mill.

Du Tanganyika. Se place près de l’Ac. sulcipes ST., que je possède de Sierra-Leone. S'en distinguera aisément par la coloration des fémurs.

8. Acanthaspis Reuteri n. sp.

Noir, les pattes (avec les trochanters) d’un flave-roussâtre, de même que les deux premiers articles des antennes (les autres manquent chez le type), la moitié distale du deuxième étant toute- fois rembrunie; le rostre brunâtre clair; le connexivum flavescent- roussâtre, le tiers basal des segments 3-6 (en dessous, 4-6) noir; la corie avec la zone marginale d’un flave-orangé jusqu’un peu (1 mill. environ) avant l’apex; la base rembrunie; le bord costal est noir jusqu’à un peu plus de 1 mill. de l’extrémité de la zone claire, qui s’écarte donc un peu du bord pour s’y fondre à son extrémité ; le pronotum est d’un noir mat, la partie noire de la corie d’un noir velouté de même que la partie basale des cellules internes de la membrane et la zone externe de la deuxième de celles-ci. Le pronotum est armé en arrière de quatre épines courtes mais nettes, deux aux angles latéraux, un de chaque côté de la ligne médiane. L’épine scutellaire est dressée obliquement. Les hanches postérieures

410

sont largement séparées, le prosternum sans tubercules. Lon- gueur 17,5 mill., larg. abd, 6,25 mill.

Un unique exemplaire de cette espèce se trouve dans ma collec- tion; il provient du Kamerun : Mundame. Je suis heureux de dédier ce bel Acanthaspis à notre éminent collègue le prof. O0. M. REUTER.

9. Acanthasis varicolor n. sp.

Noir, à pubescence blanchâtre; le lobe postérieur d’un brun- jaunâtre, l’écusson de teinte un peu plus rougeûtre, avec l’épine rembrunie; la corie ornée d’un bande étroite d’un blanc jaunâtre naissant près du bord externe à une petite distance de la base (au niveau de la base de l’écusson) se dirigeant vers le clavus et suivant le bord externe de celui-ci en s’effaçant peu à peu; une autre bande de même couleur, plus large s'étend sur l’extrémité de la corie et la base de la membrane qu’elle coupe à l’angle interne, décrivant sur les deux élytres au repos un arc de cercle continu; en dehors cette bande naît près du bord costal, elle est plus élargie; la partie apicale de la membrane est d’un blanc laiteux; au connexivum, la partie apicale de chaque segment (la moitié environ, sauf au dernier ce n’est pas le tiers) est jaunâtre. Le prosternum n'offre pas de tubercules antérieurs; les hanches postérieures sont distantes ; l’écusson est armé d’une épine aiguë, dressée oblique- ment; la fossette des tibias antérieurs occupe presque la moitié de leur longueur. Long. 16,75 mill.; larg. abd. 5,5 mill.

De l’Usambara : Nouelo.

10. Acanthaspis Berensbergi n. sp.

D'un flave crème clair, pubescent nettement. La tête en dessus noire, la coloration noire s'étendant latéralement jusqu’au milieu de l’œil environ; sur la partie antérieure un dessin rappelant la lettre grecque oméga, à pieds s'appuyant au bord interne de la moitié antérieure des yeux; sur les côtés inférieurs de la tête, au niveau des ocelles, de chaque côté une macule noire. Pronotum étranglé assez fortement vers le milieu; le lobe antérieur flavescent avec, de chaque côté, partant de la hase (où elles se fusionnent plus ou moins), quatre courtes bandes noires divergentes, couvrant sa surface convexe; en outre, à l’avant, une macule noire de chaque côté, en arrière du tubercule collaire; le lobe postérieur bru- nâtre, une tache couvrantles angles latéraux (acuminés) et une tache médiane plus grande, triangulaire, à base reposant sur le bord postérieur (l’extrème bord reste pâle) du pronotum et atteignant en

avant le lobe antérieur, noires; cette dernière tache divisée par une ligne médiane longitudinale claire. L’écusson noir avec un tubercule apical dressé assez grand, flave. Elytres d’un noir-brun, la base de la corie et les nervures externes, jusqu’un peu avant l’apex flaves- centes; une tache oblique partant de l’angle apical interne et s’écartant peu à peu du bord apical, irrégulière, d’un flave-orangé. Connexivum avec la partie apicale des segments noirâtre. Antennes à premier article noir-brun, le deuxième testacé, le troisième noi- râtre; les suivants manquent. Hanches marquées en dehors, aux pattes intermédiaires et postérieures de trois traits bruns, aux autres de deux. Fémurs antérieurs et intermédiaires ornés en dessus de trois lignes d’un brun plus ou moins foncé, interrompues çà et là;

fémurs postérieurs à région distale brune en dessus. Tibias légère-

ment rembrunis à l’apex; les antérieurs avec un fossette égalant un peu plus du tiers de leur longueur. Rostre rembruni distalement, le premier article nettement plus court que le second. Poitrine mar- quée de chaque côté de quelques légères macules noires; le pro- sternum offrant en avant des tubercules bien nets; les hanches postérieures écartées. Ventre offrant latéralement de chaque côté du deuxième segment deux taches sombres, l’un basale l’autre apicale; sur les segments 3-5 une seule tache de chaque côté, basale, formant série avec les précédentes. Long. 16,25 mill.; larg. abd.

5,5 mill.

Je possède cette nouvelle espèee du Natal : Durban (von PELSER BERENSBERG).

11. Khafra ugandica n. sp.

Testaceo-nigra; capite cum rostro, lobo antico pronoti, scutello, pedibus cum coxis et acetabulis, parteque apicali ventris cum limbo (1/2-1/4 basali excepto), rufis vel testaceo rufis; pectore obscuriore, fuscescente vel interdum testaceo-nigro, in illo casu parte basali prostethii maculaque meso- et metastethii fuscis; femoribus apice imo annuloque anteapicali, subtus sæpe interrupto, fusco-nigris ; collari pronoti paullo infuscato; elytris totis nigris, basi ima excepta. Spina apicalis scutelli oblique erecta. Anguli laterales pronoti denticulo armati. Long. (4) 25-26 mill.

De l’Uganda. Voisin de Kh. fulvonigra WAIX., dont j'ai récemment vu le type au British Museum, s’en distinguera aisément par l'an- neau antiapical des fémurs. L'un de mes exemplaires est en dessous beaucoup plus sombre, mais ce n’est évidemment qu’à une con- servation moins bonne.

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412

12. Sirthenea africana Distant.

A titre documentaire je mentionne ici un exemplaire de cette intéressante espèce que je possède du Transvaal : Zoutpansherg. C’est, je pense, avec le type le seul exemplaire signalé jusqu’à présent.

" 13. Ectmetocoris Klugi n. sp.

Niger, pronoto nitidissimo; corio prope clavum ad apicem scutelli macula parva elongata alba notato; membrana paullo ultra medium cellulæ basalis macula alba rotundata ornato, ad angulum apicalem corii in angulo basali areæ externæ albidonotato, limboque apicali albo. Fossæ spongiosæ tibiarum anticarum et intermediarum fere ad basin extensæ, aureomarginatæ. Pronotum lobo antico postico plus quam triplo longiore. Long. 24 mill. (ÿ).

De l’Erytrée : Adi Ugri.

14. Ectmetocoris trimaculatus n. sp.

Niger; corio macula magna ad clavum posita pone apicem scutelli, membrana macula majore transversa, in cellula interna posita, albis. Pronotum lobo antico postico haud triplo longiore. Scutellum spina horizontali. Fossa spongiosa tibiarum anticarum dimidiam partem vix superans, aureomarginata; fossa tibiarum intermediarum dimidiam partem fere æquans. Long. 19.5 mill.

De l’Erytrée également : Adua.

15. Ectmetocoris bimaculatus n. sp.

Niger, pronoto nitido; elvtris macula albido flavescente communi ornatis, rotundata, sub apice scutelli incipiente, apicem clavorum et partem adjacentem coriorum includente; membrana macula ovali, oblique transversa, albida, in cellula interna posita prædita ; dimidia parte basali segmentorum connexivi (ultimo toto), parte apicali coxarum anticarum, basi femorum intermediorum, tertia fere parte basali posticorum, parteque dimidiä basali lHimbi segmen- torum ventris, flavescentibus aut leviter testaceis. Pronotum lobo antico postico triplo fere longiore. Fossa spongiosa tibiarum

anticarum et intermediarum fere ad basin extensa. Long. 14 mil.

De l’Afrique orientale allemande : Dar-es-Salam,

16. Ectmetocoris ornatus n. sp.

Niger; rostro, articulis duabus basalibus antennarum, pedibus cum coxis et limbo abdominis, flavotestaceis; clavo fuscovelutino ; corio flavotestaceo, exceptis macula angusta elongata subcostali, macula oblonga clavo parallela, maculaque apicali interna basin membranæ eliam occupante, fusco-velutinis; membrana intensius fusco-velutina, excepta fascia transversa ab angulo basali exteriore

cellulæ interioris membranæ ducta. Pronotum lobo :antico postico triplo fere longiore. Fossa spongiosa tibiarum anticarum et intermediarum fere ad basin extensa. Long. 15 mill.

Du Congo Belge : Bena Bendi.

17. Cleptria? usambarica n. sp.

D'un rouge légèrement orangé; le lobe postérieur du pronotum à l'exception de l’extrême bord basal et du tiers (environ) antérieur (les côtés exceptés) d’un noirâtre violacé; les élytres en entier noirs, la base de la corie légèrement brunâtre, le bord basal costal jaunâtre; les pattes avec les trochanters, d’un brun-poix plus ou moins intense, les fémurs plus clairs en dessous; les tarses sont complètement couverts de poils fauves, les antennes (le type ne possède que les trois premiers articles) sont noires; en dessous, les incisures ventrales sont marquées d’une teinte noirâtre, s’éten- dant davantage sur les côtés, jusqu’au niveau des stigmates environ; en outre, une macule subarrondie sombre en arrière des stigmate 2-5, un peu reculée vers l’intérieur, et sur les côtés de la poitrine de chaque côté trois taches sombres : une en avant du métastethium, une autre à la base du mésostethium, la troisième à la base du prostethium près de la hanche antérieure; le rostre rembruni également. Les yeux, vus de profil, sont de grandeur modérée et ne coupent pas toute la largeur de la tête. Le pronotum est étranglé nettement avant le milieu, le lobe basal étant près de trois fois aussi long que le lobe antérieur, les côtés de chacun convexe; le sillon médian longitudinal coupant le lobe antérieur va en s’effaçant jusque vers le milieu du lobe postérieur. L’écusson offre à l’extrémité deux mucrons assez écartés entre eux el arqués nettement. Le disque du ventre convexe nettement bien que peu fortement, les incisures droites en dehors. Rostre à premier article un peu plus court que le second. Mésosternum faiblement creusé sur la ligne médiane, les bords de la dépression subcarénés; métasternum non creusé, légèrement convexe. Fossettes des tibias antérieurs occupant environ un sixième de la longueur du tibia. Long. («j) 29 mill.; larg. pron. 7.5 mill.

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414

Je ne possède de cette belle et grande espèce qu’un seul exem- plaire, «?, provenant de l’Usambara : Nguelo. Je la range avec doute dans le genre Cleptria, les antennes du type étant malheureuse- ment incomplète.

18. Cleptria Neavei n. sp.

D'un noir brillant, à reflet verdâtres ou bleuâtres sur le ventre; la tête, le prothorax en entier, les pattes, l’écusson et la base des élytres, d’un rouge-corail; les élytres, sauf la base, d’un noir mat; le premier article des antennes rougeûtre, l’apex rembruni; le prostethium marqué de sombre latéralement et en avant. Yeux grands, noirs; vus de profil, ils coupent toute la largeur de la tête. Les segments 2-5 à sillon linéaire médian bien net. Elvtres dépassant un peu l’apex de l’abdomen. Fémurs inermes. Long. 14,75 mill.

Du Katanga : Bunkeya, récolté par le D' SHEFFIELD NEAVE, à qui je dédie cette forme nouvelle qui me paraît appartenir au genre Cleptria bien que les antennes du type soient brisées.

Le Physorrhynchus hirsutus ScHour. doit se ranger dans le genre Cleptria, les antennes comptant huit articles et non pas six.

19. Ectrichodia dubia n. sp.

Nigra aut piceonigra; tibiis (apice excepto), fasciis latis disci segmentorum ventralium 2i-4#, macula media segmenti quinti, disco lobi antici pronoti (vitta media interdum excepta), lobo postico (strictura anteriore, utrinque retrorsum expansa, nigra), rudimen- tis elytrorum, macula media interdum obsoleta segmentorum dorsalium 3: et 4i, angulisque imis, vel linea (basi), segmentorum, rubris vel rufotestaceis; lobo postico pronoti et rudimentis raro flavo-rufescentibus. Long. 21,5 - 22,5 mill.

La coloration du pronotum de cette espèce, qui a certaine ana- logie avec l'E. rufipes DE J., la fera reconnaître aisément. Chez l’un de mes exemplaires le lobe postérieur du pronotum est d’un flave- rougeâtre, comme je le dis ci-dessus, c’est très probablement un simple accident, une décoloration fortuite. Les spécimens que j'ai sous les yeux sont tous aptères.

J'ai reçu cet Ectrichodia d’une source digne de foi, comme pro- venant du Maroc. Je crois qu’il y a lieu d’attendre confirmation de cel habitat assez inattendu.

20, Marænaspis problematicus GERST.

De l’Afrique orientale anglaise je possède plusieurs excmplaires d’un Ectrichodien aptère que je crois devoir identifier à l’Ectri-

LS , tu |

ne _ chodia problematica GERST., espèce qui n’a plus été revue jusqu'ici, semble-t-il. Les antennes comptant huit articles et non pas six, je crois pouvoir la ranger dans le genre Marænaspis de KARsCH, dont une seule espèce est connue, M. typhlops KArscH, du Kamerun; la figure peu nette que l’auteur allemand a donnée de son type répond bien à la forme que j’ai sous les yeux.

21. Phonolibes vicinus n. sp.

Noir (ou brun-noir), à l’exception de la base de la tête, des yeux, du rostre (la base du premier article est noire), des côtés postéro- latéraux du pronotum, de la carène de l’écusson, des hanches, de la région médiane du ventre (plus ou moius complètement), de son extrémité, de la moitié apicale des segments du connexivum et d’une tache occupant l’angle apical des segments ventraux; ces diverses parties d’un rouge plus ou moins vif, tendant parfois au jaune ou à l’acajou. Antennes à premier article un peu plus long que le quatrième, presque égal aux deuxième et troisième réunis, ceux-ci subégaux. Long. 11,5—12 mill.

Je possède cette espèce du Congo belge : Vivi, et du Benguella, d’où l’a également le Deutsche Entom. Nation. Museum, par le D' WELLMAN. Elle est proche du Ph. venustus STAL, auquel je crois

pouvoir rapporter des exemplaires récoltés au Katanga par le.

D' Su. NEAVE, mais semble devoir en être séparée.

22, Phonolibes bimaculatus n. sp.

Niger; capite superne parte ante tubercula antennifera, tuber- culis his, oculis, ocellis, colloque; pronoto disco macula magna subtriangulari utrinque, limbo posterolaterali cum angulis laterali- bus et posticis, maculaque basali media parva; scutelli carina; parte apicali segmentorum connexivi; coxis ad partem, acetabulis, trochanteribus geniculisque, macula posteriore prostethii; segmen- tis singulis ventris fascia subbasali linea spiraculorum extus haud attingente, maculaque submarginali et subapicali, anoque rubris aut sanguineis. Antennæ articulo primo quarto distincte longiore, tertio quarto evidenter breviore et secundo paullo longiore. Prono- tum inter maculas disei sulco lineari longitudinal sulcatum. Long. 15 mill.

De l’Erytrée : Adi Ugri. Par sa coloration cette belle espèce sera aisée à distinguer des formes déjà décrites,

23. Coranopsis dispar n. sp.

_ Nigra. Capite superne vitta media partis basalis, vittis angustis ab ocellis ad marginem internum oculorum ductis, macula basali tyli;

pronoto macula oblonga media, angulis anticis limboque laterali medio lobi antici, limbo laterali et postico toto, maculisque trans- versis duabus, interdum fusis, lobi postici in parte anteriore; carina scutelli; parte apicali segmentorum connexivi; acetabulis, limbo postico prosterni, fasciis percurrentibus segmentorum ventralium maculisque marginalibus, sanguineis, rufis vel flavorufescentibus. Corio toto flavescente, interdum rufescente; membrana leviter fuscescente, basi nigro-ænea, nitida. Long. 10,75 —11,5 mill.

De l’Erytrée : Adi Ugri.

24. Margasus Varelai n. sp.

Flavus; antennis, capitis, parte postoculari (regione media infe- riore excepta), rostri articulis 2 et 3°, lobo antico pronoti, parte basali corii (fere ad apicem clavi), limbo hujus interiore parteque angulari externa, connexivi macula parva marginali basali segmen- torum el 3ï, segmento #, et parte basali segmenti 5, pectoreque cum coxis et acetabulis, nigris aut piceis-nigris; membrana nigro- ænea, nitida, parte apicali decolore; articulo primo antennarum basi pallido; femoribus omnibus pone medium superne linea obliqua nigra ornatis; tibiis posticis, parte basali excepta, piceis. Venter...? Pronotum lobo antico disco tuberculis elongatis subacutis duobus, lobo postico tuberculis mediis longitrorsum compressis et antrorsum linea carinata continuatis. Long. 19.25 mill.

De Madagascar.

J'ai préféré ne pas mentionner la coloration du ventre, celui-ci étant déformé et paraissant avoir subi un commencement de macération. L’espèce est d’ailleurs aisée à reconnaitre.

25. Margasus spinosus n. sp.

Caput, rostrum, pedes antici, apex articuli primi antennarum, scutellum et basis ima elyvtrorum, rufescente testaceis; pars post- ocularis capitis (superne tantum), prothorax, elytra, femora inter- media et postica (apice excepta), antennarum articulus primus (cœteri desunt), apice excepto, et arliculus ultimus rostri, nigra vel piceo-nigra; pectus cum coxis et trochanteribus mediis et pos- ticis, apex femorum posticorum et mediorum, tibiæ (basi tibiarum anticorum et mediarum pallida, tibiis posticis superne fere nigris), et abdomen fuscocastanea, hoc medio fere nigrum; corium fascia transversa lata apicali flava ornatum, angulis apicalibus nigris; membrana nigro-ænea, nitida. Pronotum disco lobi antici spinis duabus acutis longis armato, lobo postico tuberculis duobus allis,

; é dr, anne TRE

T4 angulis lateralibus extrorsum subacute sat longe productis. Scutel-

lum apice tuberculo præditum. Long. 25.5 mill. De Madagascar : Côte d’Ambre.

26. Pantoleistes comes n. sp.

Niger, nitidus; annulo apicali femorum, tibiis tarsisque totis, antennis, et rostro, hoc intensius, flavotestaceis. Capitis pars ante- ocularis postoculari paullo brevior; antennarum articulus primus capite paullo longior; abdomen utrinque valde ampliatus et undu- latus, a supero visus fere circulare. Long. (cum membrana) 932 mill., latit. max. abd. 15 mill. |

Le type de cette belle espèce provient de l’Afrique orientale allemande : Manow.

27. Harpagocoris superbus n. sp.

Niger, nitidissimus ; pro- et mesosternum cum parte ante- riore prostethi et pronoti collare, capite, femoribus anticis, parte apicali antennarum rostroque (basi superne excepta), flavo- aurantiacis; femoribus anticis subtus, basi excepta, fuscis, superne sæpe apicem versus et annulo pone medium posito, plus minus infuscatis; ventre flavescente, exceptis limbo toto, fascia arcuata (medio pleramque interruptla) segmenti quarti et segmentis sequen- tibus totis, basi segmenti quinti excepta; elytris cæruleo- ant violaceonitentibus, membrana pone apicem abdominis macula magna translucida at infumata plerumque (macula apud var. con- color deest) ornata (apex alarum igitur distinguitur). Tibiæ anticæ ante basin annulo parum distincto pallidiore ornaltæ. Ocelli in tuberculis sat elevatis positi. Femora modice nodosa.— Long. ?

(cum membrana) 19,5—21 mill.

Parait se rapprocher surtout de A. suspectus VAR. mais en est bien distinct par sa coloration. L’un de mes exemplaires n'offre pas de tache transparente à la membrane; j'ai appelé var. concolor n. var., cette forme aberrante.

28. Callilestes pictus n. sp.

Flavo-testaceus, nitidus, superne leviter aurantiacus; antennis, capite parte anteoculari maculaque quadrata partis postocularis ocellos antice tangente, fascia apicali corii, tarsis et libiis posticis, tertia parte basali excepta, segmentis ventris 5°, 6* et genitali, connexivi segmenti 5: et sequentibus, nigris nitidis, basi segmenti (limbo excepto) paliida; membrana fusco-nigra, violaceonitida ; corio macula angulum apicalem externum occupante alteraque apicis areolæ, membrana macula cellulæ exterioris, flavotestaceis. Pars foliacea scutelli albida. Long. (cum membrana) 15,75 mill.

Du Kamerun : Mundame, Voisin de C. Perrisi SIGN.

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NOVUM REDUVIIDARUM GENUS descripsit E. HBergroth.

Loboplusius n. g.

Corpus elongatum. Caput pronoto brevius, subtus rectum, pone basin antennarum spina armatum, tylo fere perpendiculariter declivi, parte postoculari anteoculari plus duplo longiore, e supero visa retrorsum sensim angustata, articulo primo rostri secundo longiore, oculos mediocres modice prominulos e latere visos ovales paullum superante, antennis in apice capitis insertis, articulo primo apicem scutelli attingente, ocellis minusculis, late distantibus. Pro- notum lateribus subrectum et carinatum, ante medium levissime constrictum et transversim sat profunde impressum, impressione longitudinali media lobi antici percurrente, antice lineari, postice latiore et profundiore, angulis apicalibus hujus lobi rotundato-tuber- culatis, loho postico antico fere duplo longiore, angulis lateralibus in spinulam productis, angulis posticis haud pruminulis, margi- nibus lateralibus posticis totis et basali anguste depressis et subre- flexis, disco carinis duabus retrorsum divergentibus instructo, his carinis antice impression transversam pronoti interrumpentibus, postice in lobum compressum oblique sursum directum ultra basin pronoti longe productum continuatis, his lobis spinuloso-apiculatis. Scutellum triangulare, lateribus elevatis. Acetabula antica ultra marginem lateralem pronoti e supero visi paullum prominentia. Mesostethium lateribus a metastethio discretum, sed medio cum hoc concretum, inter et paullo ante coxas medias impressione triangu- lari lateribus carinato-marginata antice aperta praeditum. Meso- pleurae antice plica vel tuberculo destitutae. Hemelytra apicem abdominis attingentia vel paullum superantia, corio ultra medium membranae anguste producto, cellula discoidali retrorsum angustata, cellula interiore membranae basi exteriore nonnihil latiore. Abdomen lateribus valde reflexum, segmentis omnibus lateribus lobo sursum et oblique retrorsum vergente instructis, lobis segmentorum duorum primorum dimidium posticum segmentorum connexivi occupantibus, lobo segmenti primi acutangulo, secundi apice anguste rotundato, lobis segmentorum 3-5 mullo longioribus et latioribus, partem plus quam dimidiam posticam segmentorum occupantibus, apice late rotundatis, lobo segmenti sexti brevi, subrectangulo vel anguste rotundato, spiraculis ante medium segmentorum positis. Pedes elongati, posteriores subæque late distantes, intermedii ceteris multo breviores, coxis brevibus, femo-

Dis :.

LI TROR CAE nes tbe. tibiis anticis femoribus paullo brevio- Le ribus, apicem versus levissime curvatis, tibiis posterioribus femo- ("on 4 rious longioribus. EUX

Genus subfam. Zelinarum valde singulare, nullo descripto affine. Eopapiusius repandus n. sp.

_ Cinnamomeus, opacus, brevissime et subtilissime pulverulento- _ puberulus, annulis duobus articuli primi antennarum, annulo lato _ articuli earum secundi, spinula angulorum lateralium pronoti, spinula apicali loborum hujus discoidalium postlicorum, fascia _ subbasali segmentorum connexivi supra et subtus, vitla obliqua à sublaterali plus minusve distincta segmentorum ventralium, seg-

mento sexto ventris basi media, spiraculis, annulo submediano

tibiarum anteriorum saepeque etiam annulo postmediano femorum posteriorum pallidissime flaventibus, impressione longitudinali media lobi antici pronoti, impressione transversa pronoti medio et mox intra latera, basi segmentorum connexivi supra et subtus arcuque denudato angusto basali sublaterali segmentorum ventra- lium nigris. Articulus antennarum secundus primo circiter triplo _brevior. Spinulæ apicales loborum dorsalium pronoti convergentes.

Cellula discoidalis corii antice triplo latior quam-postice ; membrana

nitidula, pellucida, venis piceis. Pedes parce longiuscule pilosi.

Long. © 21,5-22 mill.

Brasilia centralis (Jatahy in prov. Goyaz). Coll. mea.

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OCIÉTÉ ENTOMOLOG

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Assemblée mensuelle du 2 octobre 1909.

Présidence de M. À. LAMEERE, président.

La séance est ouverte à 20 heures.

Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 4 septembre 1909 est approuvé.

Décision du Conseil. Le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. Ep. BECQUAERT, docteur en sciences naturelles, chaussée de Termonde, 53, à Alost, présenté par MM. SCHOUTEDEN et SEVERIN.

Correspondance. Nous apprenons le décès du D' Kocx, survenu il y a déjà près d’un an. M. LAMEERE rappelle les travaux de notre regretté collègue et propose l’envoi d’une lettre de condoléances à la famille. Adopté.

M. le prof, O.-M. REUTER nous fait parvenir sa photographie pour l’album social. (Remerciments.)

MM. DoGxiN, D'ORCHYMONT et ROUSSEAU nous communiquent leurs nouvelles adresses :

M. P. Doi, au Château de la Bouvrière, par le Lion d'Auvergne (Maine-et-Loire). . M. A D'ORcHYMONT, rue de la Station, 44, à Menin.

M. E. RousSEAU, rue de Theux, 79, à Ixelles-Bruxelles.

Travaux pour les Annales. L'impression des travaux insérés dans ce numéro est décidée.

Communications. M. F. GUILLEAUME signale la capture des deux Chrysomélides suivants, nouveaux pour notre faune : Clytra unifasciata Scor., pris à Bertrix par M. BoNproitr et à Chiny par M. FRENNET; Cryptocephalus imperialis Laïcr., à Torgny par M. GOETGHEBUER.

M. GUILLEAUME signale à l’attention de nos membres la Ligue qui vient de se constituer « pour la défense de la Forêt de Soignes ». Il émet le vœu, appuyé par tous les membres présents, de voir notre belle forêt conservée dorénavant en son entièreté et dans son état naturel.

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ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 4 XI 1909.

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M. LAMEERE propose que la Société adhère officiellement au mouvement de protestation de la nouvelle Ligue. Cette proposition est adoptée.

M. BoNDRoIT fait passer sous les yeux des membres présents sa collection de Fourmis belges, renfermant diverses nouveautés pour notre faune. Il nous donnera prochainement une note sur nos espèces indigènes.

M. SCHOUTEDEN signale la capture d’un Hémiptère Cercopide nouveau pour notre faune : Lepyronia coleoptrata L, qu’il a pris à La Panne, le 18 septembre dernier.

M. SCHOUTEDEN dit qu'ayant malheureusement omis de vérifier les noms provisoires donnés par lui à certains des Reduviides qu'il a décrits récemment dans nos Annales, il s’est fait que plusieurs sont préoccupés. Il prie ses collègues de modifier leurs noms comme suit :

Acanthaspis reuterianus n. nom. pro Ac. Reuteri ScHouT.

Ectomocoris trinotatus n. nom. pro Æ. trimaculatus ScHour.

E. biguttatus n. nom. pro E. bimaculatus ScHour.

E. ornatellus n. nom. pro Æ. ornatus ScHour.

Phonolibes bicolor n. nom. pro Ph. bimaculatus ScHouT.

D'autre part M. KirKALDY lui écrit que pour le Coptosoma signatum SCHOUT. nec Monr. il propose, dans le Catalogue des Hémiptères actuellement sous presse, le nom de C. Schoutedeni n. nom.

La séance est levée à 21 1/2 heures.

DIE ARTEN DER NABIDEN-GATTUNG GORPIS Sri

beschrieben von @. ME. KReuter

Die eigentümliche Nabiden-Gattung Gorpis war von STAL auf einer einzigen Art G. cribraticollis aus Ceylon gegründet und erst in Oefversikt av Svenska Vetenskaps-akademiens Fôrhandlingar » 1859, p. 77 samt später in Hemiptera Africana » III, p. 38 (1865) und « Enumeratio Hemipterorum » II, p. 111 (1873) be- schrieben. In Mémoires Soc. Entom. Belg., XV, p. 96, habe ich eine neue Art derselben Gattung G. acutispinis aus Madagaskar verôffentlicht. Ich kenne nunmehr noch 5 Arten, die beweisen, dass die Gattung eine weite Verbreitung von der äthiopischen, durch die indische bis in die australische Region hat. Da es sehr ungewiss scheint, ob und wann meine « Monographia Nabidarum pars posterior » erscheinen wird, publiziere ich hier die Beschrei- bung sämtlicher bisher bekannten Arten der Gattung Gorpis.

Die Gattung Dodonœus Disr. (Fauna of Brit. India, Rhynch., IT, p. 398) ist mit der Gattung Gorpis STÂL so nahe verwandt, dass sie vielleicht nur als eine Untergattung derselben aufgefasst werden künnte (Siehe REUTER : Bemerkungen über Nabiden in Mém. Soc. Ent. Belg., XV, p. 95). Jedenfalls sind die von DisraANT angege- benen Charaktere, wie ich es 1. c. dargelegt habe, nicht genügend, um sie von dieser generisch zu trennen. Gleichwohl scheint die verschiedene Verzweigung des Geäders der Hemielytren eine solche Trennung zu berechtigen. Mit der amerikanischen Gattung Carthasis CHamp. (Biol. Centr.-Amer., Hem. Het., II, p. 305, und vielleicht auch Vernomia Bucx. Wuire (Proc. Zool. Soc. London, 1878, p. 469) bilden die zwei obengenannten eine durch den Bau der vorderen Hüftpfannen und der Vorderbeine von den übrigen Gattungen der Unterfamilie Reduviolina gut begrenzte kleine Division, Gorpuria. ;

Genus GORPIS Srir.

Corpus elongatum, gracile; capite elongato, porrecto, pronoto breviore, cylindrico, pone oculos prolongato, parte postoculari anteoculari crassiore; ocellis distantibus; rostro saltem apicem mesosterni attingente, quadriarticulato, articulo primo brevi, fere æque longo ac lato, secundo tertio longiore, hoc quarto duplo longiore; antennis longis, tenuibus, fere in medio inter marginem anteriorem oculorum et apicem capitis insertis, articulo primo capite longiore et articulo secundo parum vel paullo breviore,

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duobus primis pilosis, ultimis gracillimis, subglabris, tertio secun- do æque longo vel hoc longiore; collo plerumque magno; pronoto longitudine haud latiore, strictura apicali sat lata instructo, medio sat fortiter constricto, dein lateribus versus basin fortius divergen- tibus, margine basali tenuiter reflexo, medio latissime sinuato, sinu fundo truncato, disco antico lævi, postico crebre punctato, interdum utrinque ad angulos posticos spinoso-producto ; scutello triangulari, extremo apice constricto; hemielytris medio leviter constrictis, apicem abdominis modice superantibus, membrana areolis longis angustis duabus et venis compluribus longitudinalibus instructa ; corio vena interiore mox infra apicem clavi bifurcata, ramo inte- riore brevi subtransversa in venam marginis interioris exeunte, hac vena ramoque exteriore aream elongatam formantibus; vena exteriore longius infra apicem clavi furcata, ramo interiore brevis- simo obliquo et ipso in medio vel mox supra tertiam apicalem partem rami exterioris venæ interioris eunte, ramo exteriore recto, longo, usque in suturam membranæ paullo ante apicem producto; propleuris sæpe supra acetabula dilatatis, à supero optime distin- guendis, lobum latum ultra lobum anticum pronoti formantibus; orificiis metastethii rimam transversam formantibus; acetabulis anticis ante medium prostethii excisis, pone stricturam pronoti haud extensis, postice occlusis; coxis anticis longissimis, ad apicem mesostethii extendendis; femoribus anticis longis, elongatis, incras- satis, sensim leviter recurvis, utrinque magis minusve distincte transversim strigosis, inferne spinulis minutissimis sæpe obsolelis- simis armatis ; tibiis anticis femoribus nonnihil brevioribus, leviter curvatis, inferne apicem versus obsolete vel obsoletissime crenulalis, apice fossa spongiosa destitutis; pedibus posterioribus longis, gra- cilibus, femoribus basin versus haud incrassatis; tarsis mediocribus, triarticulatis, articulo secundo reliquis longiore, unguiculis curva- tis, brevibus, latiusculis.

CONSPECTUS SPECIERUM

4 (2). Lobus posticus pronoti crebre fortiter grosse et profunde impresso-punctatus, utrinque mox supra angulum basa- lem in spinam acutam extrorsum vergentem productus.

À. acutispinis REUT.

2 (1). Lobus posticus pronoti creberrime sat subtiliter punctatus, æqualis vel supra angulos basales nodulo brevissime elevato instructus.

DS (4). Corpus totum albidum, immaculatum, solum mesosterno | fumato-fusco. Pedes immaculati. 2. albicans n. sp.

4 (3). Corpus pallide flavum, lividum vel ochraceum, magis minusve signatum. Femora antica annulata vel saltem externe bimaculata, posteriora apice discolora vel obscu- rius annulata.

D (8). Femora antica maculis duabus exterioribus cinnabarinis vel dilute rufescentibus, posteriora apice cinnabarina vel dilute rufescentia.

6 (7). Tubercula antennifera macula fuscescenti-testacea signata. Collum et apex pronoti lineolis nigris destituta. ù 3. cribraticollis STAL.

7 (6). -Tuberculaantennifera externe puncto nigro signata. Collum capitis stria tenui laterali utrinque, pronotum striola utrinque marginis antici stricturæ apicalis lineolaque marginali lobi antici nigris. 4. subtilis n. sp.

8 (5). Femora fusco vel fuliginoso signata.

9 (12). Abdomen elongatum, lateribus rectis, connexivo imma- culato.

10 (11). Femora antica externe serie basali punctorum fuscorum prope marginem exteriorem maculisque duabus fuscis, posteriora ante apicem annulo fusco signata.

D. sordida n. sp.

11 (10). Femora antica annulis tribus fuscis, serie basali puncto- rum fuscorum destituta, posteriora apice rufo-castanea vel lateritia annuloque nigro ornata. 6. cincticrus n. sp.

12 (9). Abdomen lateribus sat late rotundatum, segmentis con- nexivi fascia apicali vel macula anguli exterioris apicalis fusca signatis. 7. apicalis n. sp.

1. GORPIS ACUTISPINIS REur.

Inferne pallide sordide livida, nitidula, vitta percurrente gulæ nigro-fusca; superne, capite excepto, opaca, lævis, vena exteriore margineque exteriore corii, hoc tenuissime, nec non membrana, angulo interiore basali excepto, nitidis; capite flavescente, pronoto, scutello, ipso apice excepto, clavo, corii angulo interiore fasciaque

lata pone medium cum hoc confluente fuscis; clavo vitta angusta dimidium basalem venæ externe terminante nigra; limbo laterali clavi extra hanc vittam dimidioque basali corii, angulo interiore fusco excepto, isabellinis vel testaceis, quarta apicali parte corii sordide pallide flavente, vittis duabus isabellinis, anteriore brevi, notata; membrana decolore; rostro, antennis pedibusque pallide lividis, unicoloribus; articulo primo antennarum pronoto æque longo et articulo secundo circiter 1/5 breviore; femoribus anticis pronoto clavoque simul sumtis paullulum brevioribus; pronoto postice longitudini æque lato, lobo antico lateribus limbatis, mar- gine nigro, lobo postico antico saltem duplo latiôre, crebre fortiter profunde et grosse impresso-punctato, utrinque mox supra angu- lum basalem in spinam acutam extrorsum et levissime sursum vergentem producto, hac spina latitudine basali corii distincte longiore, obscure rufo-ferruginea; scutello ipso apice pallide fla- vente; propleuris (a supero visis) utrinque ultra latera lobi antici pronoti in lobum triangularem amplatis; abdomine elongato, connexivo immaculato. ©. Long. 13 1/2, lat. 2 mill.

. Gorpis /Gorpis) acutispinis REUT., Mém. Soc. Ent. Belg., XV, p. 96 (1908).

Patria : Madagascar, coll. NouALHIER (Mus. Paris).

2, GORPIS ALBICANS n. sp.

Cum rostro, antennis pedibusque tota albida, immaculata, solum mesosterno fumato-fusco; glabra, nitidula, lævis, solum lobo postico pronoti crebre sat subtiliter punctato; capite pronoto, strictura apicali excepta, longitudine subæquali; antennis articulo primo pronoto parum longiore et articulo secundo vix 1/6 breviore, tertio secundo nonnihil longiore, quarto tertio paullo magis quam dimidio breviore; femoribus anticis subrectis, capiti, pronoto scutel- loque simul sumtis æque longis; pronoto postice longitudini, strictura apicali excepta, latitudine subæquali, lobo antico capite cum oculis vix latiore, lateribus tenuissime obsolete marginatis, lobo postico medio antico parum breviore, fere 2/5 basalibus parallelis, disco æquali ad angulos humerales omnium obsoletis- sime noduloso; scutello apice brevissime constricto; propleuris a supero visis utrinque ultra latera lobi antici pronoti fortius in lobum triangularem prominentibus, margine exteriore parallelis ; abdo- mine elongato, connexivo immaculato. ©. Long. 9, lat. 1 3/5 mill.

Patria : Insula Nias, Lelemboli ! m. augusti 1886, D. MoDIGLIANI (Mus. Genov.).

Species corpore cum rostro, antennis pedibusque albidis, imma- culatis, solum mesosterno infuscato, ab omnibus mox distinguenda.

3. GORPIS CRIBRATICOLLIS SrAL.

Pilosa, sordide flavo-albida, articulo primo antennarum, ocellis, -sutura clavi, apice imo limboque angusto corii ad membranam, maculis parvis femorum anticorum, apice femorum posticorum, basi tibiarum posticarum dilute rufescentibus; corio disco macula dilute fuscescente notato; capite tuberculis antenniferis macula fuscescenti testacea notatis, collo capitis stricturaque apicali pro- noti striis nigris destitutis ; capite pronoto paullo breviore ; articulo primo antennarum pronoto cum strictura haud longiore; pronvto basi longitudine paullo angustiore, disco dense punctato, lobo medio lævigato; femoribus anticis capite pronotoque simul sumtis paullo longioribus. ©. Long. 10 mill., cum membrana 11 1/2, lat. 2 mill. (sec descriptionem SrÂLI et sec Dr KUHLGATZ in litt.).

Gorpis cribraticollis SrAL., Ofv. Vet. Ak. Fôrh., 1859, p. 377; Disr., Fauna Brit. India, Rhynch., IE, p.397 (1904).

Patria : Ceylon (Mus. Berol.); Kandy, sec D. DISTANT.

4. GORPIS SUBTILIS n. sp.

Pallide flava, remote pilosa, nitida, lævis, solum lobo postico pronoti creberrime punctato; articulo primo antennarum margine extero-inferiore tenuissime rufescente; puncto externo tuberculorum antenni ferorum, striola tenui laterali utrinque colli capitis, striola utrinque marginis antici stricturæ apicalis lineolaque marginali lobi antici pronoti nigris; ocellis, angulis posticis pronoti, sutura clavi, apice limboque angusto corii ad membranam, maculis duabus exterioribus femorum anticorum, altera supra medium, altera infra tertiam apicalem partem posita, apice femorum posteriorum basique tibiarum posteriorum anguste cinnabarinis, corio mox infra medium fascia angusta fusca, infra hanc in sulphureum vergente ; capite cum collo pronoto, strictura apicali excepta, paullo bre- viore; antennis articulo primo pronoto æque longo, secundo primopaullulum longiore; pronoto basi longitudine paullulum angustiore, lobo antico capite cum oculis paullo angustiore; propleuris utrinque ultra latera pronoti in laminam antrorsum oblique dilatatam explanatis, lobo postico pronoti antico circiter 3/4 latiore et hoc medio, sed haud lateribus breviore ; abdomine elongato, connexivo immaculato; femoribus anticis capite et pronoto simul sumtis paullulum longioribus. Long. 9 mill.

Gorpis subtilis STAL (in ed) in Mus. Holm.

Patria : Insulæ Fidschi, D. THoREY (Mus. Holm.).

G. cribraticolli SrAL simillima et ab ea vix nisi striolis nigris capitis partisque anterioris pronoti divergere videtur. An re vera species propria ?

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5. GORPIS SORDIDA n. sp.

Livida, remote pilosa, nitida, lævis, lobo postico pronoti creber- rime sed sat subtiliter minus profunde punctato; oculis fuscis; fronte lineis duabus longitudinalibus antice leviter divergentibus,

interdum obsoletis, tuberculis antenniferis, pronoto lateribus usque ad angulos laterales lobi postici vel maculis lateralibus lobi antici nodulisque humeralibus lobi postici, nec non interdum linea media longitudinali lobi antici, scutello medio, hemielytris fere totis, limbo laterali excepto, hoc mox pone medium interrupto, vel solum clavo a basi ultra medium, corio basi, fascia mox pone medium apiceque, membrana angulo interiore basali, mesopleuris macula antica, metapleuris plerumque.maximam ad partem, antennis arti- culo primo inferne et extremo apice, secundo extremo apice, coxis anticis macula exteriore infra medium apiceque, femoribus anticis externe serie punctorum basalium ad marginem superiorem macu- lisque duabus sat magnis, altera mox ante medium, altera mox pone tertiam apicalem partem posita, femoribus posterioribus annulo ante apicali, posticis sæpe etiam punctis plurimis exterioribus, tibiis extremo apice, tarsis articulo ultimo grisescenti-fuscis vel obscure fuliginosis; scutello, lateribus exceptis, maculaque elongata media limbi pallidi hemielytrorum sæpe nigro-fuscis; venis hemielytrorum sæpe pallidis ; lobo postico pronoti sæpe disco vittis duabus postice dilatatis fumatis vel faumato, vittis tribus pallidis, lateralibus retror- sum divergentibus; capite pronoto, strictura apicali excepta, parum breviore ; antennis articulo primo pronoto dimidioque capiti simul sumtis longitudine subæquali et tertio circiter 1/5 breviore ; femo- ribus anticis capiti, pronoto et scutello simul sumtis æque longis; pronoto basi longitudini, strictura apicali excepta, fere æque lato, lobo antico capite cum oculis haud vel parum latiore, lateribus tenuissime marginato, lobo postico antico parum breviore et hoc dimidio latiore, fere 2/5 basalibus laterum parallelis, supra angulos posticos nodulo levissime elevato; scutello summo apice recurvo, pallido ; propleuris a supero visis utrinque ultra latera lobi antici pronoti modice prominentibus, in lobulum minus fortiter amplia- tis; abdomine elongato, connexivo immaculato. Long. 4 8 2/5, ? 10—10 1/2, lat. 1 1/2, © 1 3/4 mill.

Patria : Nova Guinea, Astrolabe Bay! D. Birô (Mus. Hung), Andei! D. Dp’ALBERTIS (Mus. Genov.); Insula Deslacs, D. Brrô (Mus. Hung.).

6. GORPIS CINCTICRUS n. sp.

Inferne cum rostro, antennis pedipusque pallide straminea; meso- et metapleuris maculisque obliquis lateralibus ventris albido-

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_ nitidis, mesopleuris sæpe macula rotundata supra medium margi- nis apicalis nigra; superne sordide ochracea, glabra, opacula, parte apicali membranæ decolore nitidissima ; capite nitidulo; Iævis, lobo postico pronoti creberrime sat subtiliter punctato; oculis castaneis; ocellis, clypeo, marginibus lineaque mediana lobi antici pronoti, marginibus vittisque duabus latis lobi postici pronoti, scutello medio hemielytrisque magis minusve obscure fuscis vel fuliginosis, venis horum ochraceis, parte membranæ infra apicem corii posita pallida, flavescente ; corio interdum ante apicem fascia lata palli- diore; antennis apicibus articulorum primi et secundi, hujus latius, articulisque ultimis nigris, tertio basi anguste ochraceo, articulo primo pronoto dimidioque capiti longitudine subæquali et secundo parum breviore, tertio secundo distincte longiore, quarto tertio dimidio breviore; coxis anticis maculis duabus marginis anterioris nigro-fuscis, altera basali, altera mox infra medium posita; femo- ribus anticis scutello, pronoto et capiti simul sumtis longitudine subæqualibus, annulis tribus sat latis, basali, mediano et sub-apicali fuscis, ipso apice isabellino, femoribus posterioribus apice rufo- castaneis vel lateritiis annuloque ante-apicali angustius nigro ornatis, tibiis posterioribus basi anguste rufo-castaneis vel lateritiis, tarsis articulo ultimo nigro; capite pronoto, strictura apicali excepta, parum breviore; pronoto basi longitudine circiter 1/4 an- gustiore, lobo antico capiti cum oculis latitudine subæquali, lateri- bus immarginato, lobo postico antico circiter 2/3 latiore, disco æquali, fere 2/5 basalibus marginum lateralium subparallelis ; extremo apice scutelli subrecurvato; propleuris -a supero visis utrinque ultra latera lobi antici pronoti in lobum triangularem prominentibus ; abdomine elongato, connexivoimmaculato. ©. Long. 9, lat. 1 2/3 mil.

Patria : Madagascar, silva Tanala! regiones Ranomafana et Dikongo Hinanitelo, D, ALLUAUD (Mus. Paris.).

A G. sordida n. sp., cui nonnihil similis, signaturis antennarum et pedum articuloque primo antennarum secundo perparum breviore mox distinguenda.

7. GORPIS APICALIS n. sp.

Cum rostro, antennis et pedibus pallide livida, nitidula, superne parce pilosula, capite excepto opacula, lævis, lobo postico pronoti crebre sat subtiliter punctato; parte membranæ apicali infra apicem corii posita albicante, nitidissima; oculis fuscis; superne dilute ochracea, fere unicolor, venis hemielytrorum pallidioribus, vel livida, capite lineis duabus longitudinalibus ante ocellos antror-

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sum divergentibus, lineola utrinque inter marginem anteriorem oculi et tuberculum antenniferum, lobo antico pronoti maculis lateralibus magis minusve distinctis et interdum lineis duabus lon- gitudinalibus disei, clavo basi et saltem dimidio apicali, corio basi anguste, fascia lata mox pone medium apiceque sat anguste, mem- brana usque ad apicem corii fuliginosis; macula parva ad medium maroinis apicalis meso- et metapleurarum vel vitta earum percur- rente discoidali vittisque duabus latis mesosterni, interdum defici- entibus, fusco-nigris; fascia apicali vel saltem macula anguli exterioris apicalis segmentorum connexivi fuliginosis; articulis duobus primis antennarum apice anguste, femoribus anticis annulis tribus sat latis, subbasali, mediaïo ct mox pone tertiam apicalem partem posito, femoribus posterioribus annulis duobus, in tertia et sexta apicali parte positis, tibiis annulo angusto paulloinfra basin interdum obsoleto apiceque, tarsis articulo ultimo fuliginosis; corio inter fasciam et partem apicalem fuscam sæpe in roseum vergente ; antennis articulo primo pronoto parum longiore et articulo secundo nonnihil breviore, tertio secundo parum longiore, quarto tertio vix dimidio breviore ; femoribus anticis scutello, pronoto et capiti simul sumtis vix æque longis; pronoto basi longitudini fere æque lato, lobo antico capiti cum oculis æque lato, sulco transversali utrinque nodulo instructo, lobo postico antico duplo latiore, fere 2/5 basalibus laterum subparallelis, disco æquali; propleuris a supero visis utrinque ultra latera lobi antici pronoti in lobum oblongo-triangularem prominentibus et margine exteriore paralle- lis; abdomiue feminæ sat late rotundato-ampliato. ©. Long. 10, lat. abdominis 2 1/3—92 2/5 mill.

Patria : Africa, Kilimandjaro ! D. Ssôsrenr; Korcy Tcheou, Abbé LARGETEAU (Mus. Paris.).

Species a reliquis connexivo fusco-maculato vel-fasciato diver- gens, à (G. cinclicrus n. sp. adhuc pronoto postice distincte latiore distinguenda.

ZUR SYSTEMATIK DER APIONIDEN

GLEICHZEITIG EIN VORWORT ZUM APIONIDENTEIL DES NEUEN & CATALOGUS COLEOPTERORUM »

von Hans Wagner, Zürich

Mit Vergnügen nabe ich der Aufforderung Herrn CUSTOS SCHENK- LINGS, den Apionidenteil des neuen « Catalogus Coleopterorum » zur Bearbeitung zu übernehmen, Folge geleistet, obgleich ich mir bewusst war, dass derselbe noch manche Mängel und Lücken, namentlich in der Synonymie einzelner Gattungen und Spezies aufweisen wird; immerhin aber wird sich zeigen, dass wir in der Erkenntnis dieser so umfangreichen Gruppe, ein ganz beträcht- liches Stück vorwärts gekommen sind.

Der Hauptzweck dieser Zeilen liegt darin, dem geschätzten Inte- ressentenkreise des neuen Kataloges, über die vielen Modificationen, sowohl in der Systematik, wie in der Synonymie des von mir behandelten Stoffes, welche ich vielfach noch nicht publiciert hatte, Rechenschaft zu geben. Es handelt sich in den vielen Ænder- ungen, speciell innerbhalb der Gattung Apion, um Ergebnisse meiner Studien, die ich bei passenderer Gelegenheit zu publicieren die Absicht hatte, während ich zum Studium über die Frage : Welche Gattungen und Gruppen umfasst eigentlich die Unter- familie der Apioniden, und wie sind sie charakterisiert, erst durch diesen Catalog angeregt und genôtigt wurde und somit die in diesem vorgenommene Systematik, das Resultat dieser Untersuchungen ist, auf welches ich im Folgenden kurz einzugehen habe.

BEDEL gibt in seiner trefflichen « Faune Col. Bass. Seine », 1885, eine Charakteristik der Subfam. Apiidæ, in welcher aber nur die europäischen Genera in Betracht gezogen erscheinen. Dieselben Merkmale, die Bildung der Trochanteren, verwendete auch FAUST in seiner Tabelle in der « Stett. Ent. Z. », 1889, p. 79, Note, wobeï auch alle exotischen Vertreter dieser Unterfamilie herangezogen wurden; ich habe nun gleichfalls sämtliche Genera, welche für diesen Formenkreis in Betracht gezogen werden kônnen, auf oben erwähnte und weitere Merkmale geprüft, wobei sich mir folgende Resultate ergaben.

Die Bildung der Trochanteren scheint für die Begrenzung der Apioniden im engeren Sinne, tatsächlich das constanteste Charak- teristikum zu sein, hingegen kam ich zur Annahme, dass für die Charakterisierung der ganzen Subfamilie dieses Merkmal erst in 2. Linie herangezogen werden kônnte, müssten doch desswegen

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Gattungen, welche entschieden im ganzen übrigen Bau den Apio- niden im weiteren Sinne entsprechen, ausgeschlossen bleiben. Dies betrifft die Ordnungen « Eurhynchides » und « Cylades » LACORDAIRE’S. Es hat sich jedoch gezeigt, dass einige Merkmale, welche für die Apioniden s str. charakteristisch, auch diesen Gruppen eigen sind, während dadurch die Gruppe der « Belides » welche LACORDAIRE gleichfalls in die Näühe seiner « Apionides » bringt, ganz abseits kommt. Dieses Charakteristicum liegt in der Bildung des Abdomens und der Hüften, und wird durch die Fühlerbildung noch gestützt. Letztere Eigenschaft hat nun zur Folge, eine 2. Gruppe, die mir auch sonst als ein fremdes Glied in diesem Kreise erscheint, aus dem Verbande der echten Apioniden ausschliessen zu müssen, welche aber BEDEL und FAUST dahin verbrachten : die Nanophyinen. Andererseits kam aber eine Gattung hinzu, welche von den verschiedenen Autoren an die unterschiedlichsten Stellen versetzt wurde, die Gattung Tanaos. LACORDAIRE stellt sie zu den Cossoniden, SCHÈNNHER be- gründet eine eigene Division « Tanaonides » ; FAUST hingegen bringt sie Zu LACORDAIRE’S Eurhynchides, da «seine Schenkel mit ihren Hüften in Berührung sind »; tatsächlich aber ist dies nicht der Fall, die Trochanteren sind nur stark verkirzt, trennen aber die Schenkel von den Coxen vollständig. FAUST sagt in der citierten Stelle weiter, dass Cylades und Eurhynchides zu vereinigen wären, da beiden die stützenden Trochanteren zukommen, während Myrmacicelus (bis dahin den Cylades zugerechnet) wegen der, die Schenkel von den Coxen vüllig trennenden Trochanteren den Apioniden anzugliedern sei. Nun ist aber die Gattung Myrmacicelus in ihrem ganzen äusseren Gepräge, namentlich aber im Bau des Halsschildes und durch das stark gewôülbte Abdomen dem Genus Cylas wirklich äusserst nahe- stehend, stellt daher durch die Trochanterenbildung ein richtiges Bindeglied zwischen den Cylades und Apioniden dar. Ferner sei noch erwähnt, dass die Fühler bei der Gattung Pterapion FsrT., nicht wie der Autor angiebt gekniet sind, und dieselbe dadurch ein Bindeglied zwischen Apion und Nanophyes bildet, sondern voll- kommen gerade sind, ja sein müssen, denn die Gelenkhôhle des Schaîftes für das 1. Geisselglied, liegt vollkommen senkrecht zur Längsachse des ersteren.

Auf Grund des Resultates meiner Untersuchungen habe ich nun folgende Einteilung und Charakterisierung der Subfam. der Apio- ninæ vorgenommen.

Abdomen aus 5. Segmenten bestehend, wovon das 1. und 2. sehr breit sind, jedes mindestens so breit als das 3. und 4. zusammen, diese meistens gegenüber den vorigen vertieft, schärfer getrennt,

das 5 Segment flach, meist breiter als die 2 vorletzten. Die Hüfthôhlen des Prosternums nicht, die des Mesosternums schmal, die des Metasternums breit getrennt. Die Decken das Abdomen vôllig deckend. Fühler ungekniet.

Subfam. Apioninæ

A. Schenkel von den Hüften durch die Trochanteren nicht voll- stindig getrennt, sodass erstere die Coxen berühren :

1. Trib. Eurhynchini (hieher die Genera : Eurhynchus, Chalcocybebus und Cylas).

B. Schenkel von den Hüften durch die Trochanteren vüllig getrennt :

2, Trib. Apionini

(hieher die Genera : Myrmacicelus, Cybebus, Pterapion, Megatrache- lus, Mecolenus, Tanaos, Rhadinocyba, Apion, Heterapion, Pod-

apion/.

Ich bin mir dessen bewusst, dass die späteren Forschungen viel- leicht die eine oder andere Aenderung bedingen werden und es wird mein Bestreben sein, sobald als tunlich meine oben angeführte Auffassung an der Hand reichlicheren Materiales zu stützen und zu trachten auszubessern, was der Verbesserung bedarf. Man môge mir die Kürze und Raschheit, mit welcher ich mich an diese schwierige und wichtige Frage gewagt, bei eventuellen späteren, notwendigen Aenderungen zu gute schreiben, sie waren geboten, im Interesse des baldigsten Erscheinens des Cataloges.

Nicht versiumen müchte ich es jedoch, den des ôfteren genann- ten Herren, welche mir auch bei obigem Anlass ihr wertvolles Material, sowie Literatur zur Verfügung stellten, auch an dieser Stelle herzlichst zu danken und noch môüchte ich mir gestatten, den bescheidenen Wunsch zu äussern, dass dieser Teil des neuen « Catalogus Coleopterorum » freundliche Aufnahme finde und seinen Hauptzweck erfülle : nichtblos zum «Anstreichen » so und so vieler Arten zu dienen, sondern Anlass und Anregung zu geben zu unentwegtem Schaffen, mitzuhelfen, die vielen Lücken und Mängel in der Synonymie, Systematik, namentlich aber in der Biologie auszufüllen, respective zu verbessern !

ARS LA

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ON THE DERBID GENERA PHENICE ar PROUTISTA. (Hem)

by G.-XW. Kirkaldy

In my last writing on the genus Phenice (1907, À. S. E. Belg., LE, 300), I accepted Mr. DisrANT'S pronouncement that P. moesta is à true Phenice, and that my Proultista is a synonym of WESTrwoop’s genus, because [ did not possess BOHEMAN’S paper on the genus Derbe and because I supposed that M. Disranr, with full literature and types available, would be in a position to settle this question, which is merely nomenclatorial. Incidentally, 1 may say that, in ascribing the date 1845 to this genus, Mr. DISTANT has fallen into a double error, firstly, because the publication of the Memoir was made in 1842, and secondly, because a summary was published in two places in 1841. :

Recently, I have acquired à copy of BOHEMAN’S scarce paper «Observationes in Derbe Genus » (Svensk. Vet. Ac. Handl. for 1837, pp. 223-230, PI. VIT), and, through the kindness of Dr. L. O. Howarp of Washington, I have seen M. DisrANT’s « Insecta Trans- vaalia », these trowing a very different light on the subject.

The type of Phenice, is, as M. DisranNr states correctly, Derbe fritillaris BOHEMAN, from West Africa. It is represented roughly on BoHEMANSS fig. 8, the tegminal and alar venation being enlarged on figs. 15-6; these latter agree with WEsrwoop's figures, in his Memoir, of P. fasciolata, a species which is stated to be congeneric with P. fritillaris. Now, neither tegmen nor wing of P. fritèllaris can possibly be referred to a genus containing moesta also, as may be seen at once on comparing these figures with those of P. moesta in the « Fauna of British India », Rh. UI, f. 142, unless, of course, there is somegross error in the descriptions and figures of BOHEMAN, WESTWOOD or DISTANT.

This contention is still further strengthened by the figure of Mr. DisrANT’s new‘species from Natal, Phenice abdominalis, (Ins. Transv. 195, 1907; fig. 3, on PI. 20, 1908). As with P, fritillaris, so now is itimpossible to consider this new species congeneric with P. moesta, the two Aethiopian species agreeing in al essentials. Taking Mr. DisraNT's figures themselves as the standard, and comparing the figure of P. abdominalis in the «Ins. Transv. » and that of P. moesta in the Fauna of India », we see a quite different venation both of tegmina and wings; moreover a character given for Phenice by Mr. DisTANT himself in the latter work (p. 295), is

2 DER fine. Rs that on M. DisraNT’s own showing, P. abdomi-

br _ nalis (and fritillaris), is not congeneric with P. moesta and therefore

_ that Proutista should be retained. It is very likely that Proutista is = restricted to the Oriental and Australasian Regions, while Phenice VAE ne ï : . x is restricted to the Aethiopian.

The following synonymy will saummarize the foregoing :

4. Phenice Wesrwoon 1841 (type fritillaris). L- Phenice Wesrwoop 1842 (type fasciolata). 2. Proutista KirkaLDy 1904 (type moesta).

7 Phenice DISTANT pt.

BUPRES TI DES 70 BE REV A

(SOMALIE ANGLAISE)

par Ch. Kerremans.

M. ArRGOD-VALLON, de Crest (Drôme), m’a soumis une série de Buprestides provenant de Berbera, et dont je donne la liste, d’abord parce qu'il est toujours intéressant de connaître les localités précises de capture, ce qui permet d'établir l’aire de dispersion des espèces, ensuite, pour prendre date par la description des formes nouvelles. Je remercie M. ARGOD d’avoir bien voulu me communiquer ces intéressants Buprestes.

1. Pseudocastalia arabica GESrRo, Ann. Gênes 1x (1877), p. 354; figuré dans KeRREM. Monogr. I (1906), pl. 8, f. 6.

2. Steraspis psilopteroides KERREM., Ann. Belg. xLur (1899), p 256. Le type unique de cette espèce provient du Transvaal; il est intéressant de constater qu’elle étend son habitat jusqu'en Somalie, bien que cesoitle cas pour beaucoup d’espèces de l’Afrique orientale.

3. Chalcophorella africana THouws., Bull. Fr. (1889), p. 130. C’est le Chalcophora Telekyi FAIRM., belle et grande espèce à faciès particulier, que M. THoMsoN rangeait parmi les Chalcotænia et dans laquelle je vois plutôt un Chalcophorella, genre démembré des Chalcophora parmi lesquels FAIRMAIRE, avec plus de raison, plaçait cette espèce.

4. Psiloptera /Lampetis/ confossipennis Farïrm., C. R. Belg. xxx VIII (1884), p. 144. FATRMAIRE a décrit une seconde fois cette espèce (CG. R. Belg. xxxv (1891), sous le nom de pubifrons; je possédais les deux types, qui se rapportent à une seule espèce. M. GaAHaAN a décrit (Proc. Zool. Soc. Lond. (1900), p. 25, pl. I, f. 10) sous le nom de somalica une forme excessivement voisine du P, confossipennis, à laquelle j'estime qu'il y a lieu de la rattacher.

5. Psiloptera /Lampetis) Separata nov. sp. Depuis long- temps, j'avais eu l’occasion de voir, dans la collection de mon ami et collègue M. THÉRY, un exemplaire que je rattachais avec doute au Ps. rugosa PALIS. ; je retrouve, parmi les Psiloptera que m'envoie

A “4% dt, \ "7 RON TES

4537

ce collègue pour l'élaboration de ma monographie ce même insecte avec l’annotation qui j'y avais mise autrefois : «ni rugosa, ni rugulosa, ni nigrila, ni nigrilorum, ni funesta, ni Sergenti, ni sub- parallela, ni senegalensis, ni pubifrons peut être nouveau ? » En comparant les spécimens de toutes ces différentes espèces à ceux de M. ARGOD, je remarque qu’un second exemplaire d’'Obock, de la coll. THÉRY, ressemble en tous points au spécimen douteux et aussi à trois exemplaires de M. ARGOD. Je me trouve en possession de cinq exemplaires ne ressemblant à aucune des espèces précitées, et présentant le même faciès, la même sculpture du pronotum, la même disposition des fossettes élytrales et la même coloration générale. Je pense donc que nous nous trouvons en présence d’une nouvelle forme spécifique. La plupart des Psiloptera avoisinant le Ps. rugosa sont très difficiles à caractériser; ils se ressemblent beaucoup; en les plaçant les uns à côté des autres, on sent et on voit qu'ils diffèrent, mais on trouve avec beaucoup de peine le caractère précis de ces différences et avec beaucoup plus de peine encore, à les décrire.

Long. 16-27 ; larg. 6-9 mill. Moins rugueux que rugosa, l'aspect plus brillant, mais la coloration plus sombre, d’un bronzé obscur en dessus avec un léger reflet bleu d’acier sur les reliefs, la ponc- tuation cuivreuse; antennes noires, légèrement verdâtres avec les deux ou trois premiers articles bronzés, les tarses bronzés sur les deux ou trois premiers, verts sur les deux ou trois derniers articles.

Tête couverte de reliefs vermiculés; celui du milieu un peu plus grand et formant une vague carène déchiquetée et irrégulière; antennes dentées à partir du cinquième article, le troisième sen- siblement plus allongé que le deuxième, mais moins long que le quatrième; épistome court, assez large, faiblement mais régulière- ment échancré en arc. Pronotum en trapèze, subplan sur le disque, déclive sur les côtés antérieurs; la marge antérieure bisinuée avec une bordure lisse ciliée de blanc; les côtés presque droits et obliquement atténués vers l’avant, la base bisinuée; une très courte carène lisse limite extérieurement l’angle postérieur; la surface couverte de points très irrégulièrement agglomérés entre des espaces lisses, les points plus grossiers sur les côtés leurs intervalles forment des reliefs vermiculés. Ecusson très petit. Elvtres non dilatés à l'épaule, à peine plus larges que le pronotum à la base, peu obliquement atténués en arc en avant, plus sensiblement en arrière, le sommet étroitement et obliquement échancré de part et d'autre entre deux dents; la surface couverte de stries nettes, linéaires, minces et peu profondes, les interstries plans, les deux suturaux couverts d’une série linéaire de points très fins, isolés ou

ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LIII, 4 XI 1909. 29

438

parfois réunis par deux, mais sans former les fossettes caractéris- tiques de certains interstries ; les 3°, 5°, et interstries avec une série de fosseltes formées par une agglomération de 4 ou 5 points; les interstries pairs semblables aux deux premiers. Marge antérieure du prosternum tronquée, à peine sinueuse, formant une courbe continue avec celle du pronotum ; reliefs du dessous moins rugueux que ceux du rugosa; coloration générale plus bronzée, moins rouge, plutôt bleu d’acier.

6. Psiloptera /Damarsila)/ Fevoili Farrm., Ann. Fr. (1887), p. 143. Cette belle espèce, remarquable par son pronotum d’un noir profond et lisse avec un étroit sillon doré et arqué vers la base, ses élytres à interstries pairs unis, sans points ni fossettes, son dessous à larges plaques abdominales bronzées, ne se rapproche d’aucune autre.

7. Sphenoptera plicata KERREM., Ann. Belg. XLu (1898), p. 284. Cette espèce se retrouve au Damara, en dans l’Angola et en Erythrée.

BUBASTOIDES nov. gen.

Tête courte et large; front aplani, à peine déprimé; épistome court, nettement bilobé avec une échancrure médiane anguleuse ; cavités antennaires petites, arrondies et situées à égale distance du bord interne des yeux et de celui de l’épistome; vertex finement sillonné. Antennes courtes, peu robustes; le premier article épais, allongé et en massue; le deuxième très court, obconique; le troi- sième obconique, deux fois aussi long que le deuxième, le quatrième un peu moins long et un peu plus large que le troisième, subtrian- gulaire, les suivants triangulaires, dentés au côté interne, légère- ment pubescents et munis d’une fossette porifère terminale. Yeux petits, parallèles, peu saillants et assez éloignés du bord du pronotum.

Pronotum grand, subcylindrique, à peine plus étroit en avant qu’en arrière, sa plus grande largeur au milieu; la marge anté- rieure bisinuée avec un large lobe médian avancé sur le vertex; les côtés régulièrement arqués; la base bisinuée avec un large lobe médian.

Ecusson très petit, subarrondi.

Elytres convexes, tronqués à la base, droits sur les côtés jusqu’au tiers postérieur, atténués ensuite en arc et dentelés jusqu’au sommet.

Marge antérieure du prosternum tronquée, ses extrémités attei-

gnant le sommet des angles antérieurs du pronotum ; prosternurr étroit en arrière, acuminé au sommet; suture épisternale légèrement arquée. Mésosternum divisé; ses branches latérales étroites et parallèles. Mésasternum tronqué en avant et sillonné longitudinale- ment au milieu; épipleures découvertes. Hanches postérieures dilatées au côté interne, leurs marges sinueuses, l’antérieure hori- zontale et la postérieure oblique. Extrémité du dernier segment abdominal © terminée par un appendice en forme de groin et situé sur un plan oblique par rapport à celui de l'abdomen. Pattes peu robustes; fémurs antérieurs et médians subfusiformes, les posté- rieurs aplanis sur leur face interne ; tibias droits et normaux ; tarses normaux, leurs articles sabégaux entre eux, le premier des posté- rieurs sensiblement plus long que le suivant.

Corps allongé, cylindrique, assez robuste, remarquable par le développement du pronotum.

Ce genre représente, en Afrique, les Bubastres de l'Australie, dont il a tout le faciès, mais avec certaines modifications de caractères. ;

8. B. Argodi nov. sp. Long. 21; larg. 6 mill. Allongé, cylindrique, faiblement atténué en avant et en arrière, d’un bronzé violacé obscur en dessus, le dessous plus clair et plus pourpré; antennes obscures; tarses verdâtres.

Tête couverte de points arrondis et très rapprochés au milieu, plus petits et plus rapprochés en arrière, moins arrondis en avant, les intervalles des points formant des veinules longitudinales sur la partie antérieure du front et sur l’épistome. Pronotum couvert d'une ponctuation à peu près semblable à celle de la tête, très régulière et très dense, avec quelques vagues ridules sinueuses entre les points, sur le côté; le disque très vaguement sillonné. Elytres un peu plus rugueux d’aspect que le pronotum, la ponctua- tion différente plus fine mais moins régulière et moins arrondie, avec quelques vagues lignes longitudinales à peine distinctes. Ponctuation du sternum semblable à celle du pronotum; celle de l'abdomen plus fine et plus irrégulière; bords des segments abdominaux lisses. Pattes grossièrement ponctuées.

9. Chalcogenia Argodi nov. sp. Long. 11-14; larg. 4-5 mill. Se rapproche de Chalc. sulcipennis Gory, du Damara et de Natal, mais plus écourté, plus large, plus brusquement atténué en arrière, les impressions latérales du pronotum plus grandes et plus transversales, les côtes élytrales plus accentuées chez le mâle que chez la femelle, la coloration, surtout celle du dessus, différente. Bronzé verdâtre obscur en dessus avec un léger

reflet ro Desote cu Vr'e clair au milieu, les ©

et les pattes bronzé obscur. ARR TR RES di.) Tête rugueuse, finement et densément ponctuée, à pubesceucé

couchée, blanchâtre. Pronotum large, ses côtés très arqués, la plus

grande largeur au milieu. Elytres à côtés saillantes et épaisses chez

le mâle, fines, linéaires et moins accentuées chez la femelle. Fémurs très développés chez le ..

10. Chrysobothris dorsata FAB., Mant. dde, p. 179. Espèce

commune par toute l'Afrique . dehors de la région méditerra-

néenne.

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DREI NEUE GEOMETR'DEN AUS DEM BELGISCHEN CONGO von

Sanitätsrat Hbr Hastelberger (Wurzburg)

Unter den mir vom Kgl. Museum in Brüssel zur Bestimung gesandten Geometriden fanden sich nachstehende neue Arten.

1. Thalera violetta spec. nov. 35 mill. Ein stark verblasstes und defectes © mit der Etiquette : Kassongo à Stanley- falls, Ro.

Flügel beide anscheinend einfarbig saftgrün gewesen; jetzt schmutzig gelberün.

Costa der Vf!. gelblich. Am Aussenrand steht ein vom Hinter- winkel bis R. 7 reichender violetter dunkel gestrichelter Fleck, der zwei wurzelwärts gerichtete abgerundete Ausbiegungen zeigt, eine kleinere hintere zwischen R 1-2 und'eine grôssere vordere zwi- schen R 3-4, letztere ca. 3 mill. breit. Die Abgrenzung dieses Flecks ist durch eine dunkel violette Linie angegeben.

Am /fl. ist der ganze Aussenrand dünn violett gesäumt. Dieser Saum erweitert sich bei R 4, und macht zwischen R 3-2 auch eine Ausbuchtung nach der Wurzel zu ähnlich wie auf den Vf. und ver- läuf dann in den Hinterwinkel.

Andeutung eines dunkelgrünen Discoïdalflecks sichtbar.

Unterseite weisslich seidenglanzend mit der Zeichnung wie ober- seits.

Kôürper, Palpen, Fühler und Beine sind schmutzig grünlich gelb.

Ist keine ächte Thalera und verlangt vielleichte ein neues Genus wenn mehr und besseres Material vorliegt.

2. Epigynopteryx bipunctaria spec. nov. 28 mill. Gelb.; rôtlichbraun getupft.

Vfl. zeigt eine bräunliche etwas im Violette ziehende ante- mediale Linie; welche dünner und rundlich um die Wurzel gebogen ist; ferner eine an 3/4 der Costa beginnende an R. 6 wurzelwärts gebrochene und dann in einem seichten Bogen zu 2/3 des Hinter- randes verlaufende postmediale Linie ; diese verbreitert sich keilfôr- mig von R. 4 ab bis zum Hinterwinkel. Zwischen R. 2-3 und 3-4 stehen im Aussenrandfeld je ein characteristischer schwarzer Punct.

Hfl. von der Wurzel bis nahe zur Flügelhälfte gelb mit bräun- lichen Tupfen wie auf dem Vf. von da bis zum Aussenrand braun mit violettem Ton.

442

Randlinie beider Flügel rothraun.

Fransen sehr defect, anscheinend einfarbig weisslich gewesen.

Am Ende der R. 4 steht auf dem fl. in dem hier gebildeten Zipfel des Aussenrandes ein viereckiger schwarzer Fleck und am Ende der R. 3 beiderseits je ein schwarzes Pünctchen.

Unterseite schmutzig gelblich. Zeichnung wie oberseits aber undeutlich und blass. Kopf, Thorax und Leib gelblich; abdo- minal Ende bräunlich.

Kassongo à Stanleyfalls (ROM).

3. Xylopteryx (?) albicurvata spec. nov. -— 35 mill. Weisslich ockergelb; dicht mit helleren und dunkleren Atomen bestäubt, nur das Feld der Vfl. längs des Hinterrandes freibleibend. An 1/3 und 2/3 der Costa je ein weisslicher Fleck; von letzterem zieht eine weisse Binde im Bogen nach aussen und hinten bis zu R. 3 wo sie wurzelwärts biegt und undeutlich verlaufend gegen den ersteren weissen Costalfleck hinstrebt. Der Raum zwischen dieser weisslichen Schlinge dunkelbraun bestäubt schliesst den schwarzen Mittelpunct ein.

Vor dem Aussenrand stehen zwischen R. 4-6 zwei grôssere schwärzliche Flecken.

Am Hinterwinkel noch ein ähnlicher Fleck.

Hft. mehr einfarbig; nur eine braune submarginale Linie von der Costa bis R. 4 ziehend.

Randlinie schwarz mit kleinen Bogen.

Fransen braun.

Unterseite bräuniich dunkelbraun gestrichelt.

VJL. mit grossem schwarzem Hfl. mit undeutlichem Mittelfleck.

Kopf, Palpen, Leib und Beine bräunlich.

Legrühre stark vorstehend.

Fühler : einer fehlt, der andere ist bis auf einen kleinen Stumpt abgebrochen; er ist da doppeltgekämmt mit langen herabhän- genden Zähnen.

1 Bokakata-[rengui; Isangi (DEWÈVRE).

CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES CICINDELINÆ (Co.

par Walther Horn (Berlin)

J'ai publié dans le « Journ. Straits Branch Royal Anat. Soc. » 50 (1908), pp. 99-102, les descriptions de deux Cicindelinæ de

Borneo, qui pullulent tellement de fautes d'imprimerie on ne m'a pas envoyé d'épreuves, bien que trois années se soient écoulées entre l'envoi de ma communication et son impression qu'il est

presque impossible de comprendre le texte latin. Je crois donc utile de publier encore une fois ici les diagnoses latines :

1. Clcindela Hewiti n. sp. (ir. phalangioidi SCHM. GOEB. affinis, differt statura majore latioreque, tota fere labri lati- tudine punctis setigeris occupata (parte marginali solummodo impunctata) ; clipei angulo laterali, fronte supra antennarum inser- tionem et discoidaliter intra anticos oculorum margines (hic sparsis- sime) pilosis, inter oculos multo minus excavata; pronoti disco planiore, sulcis transversis (præcipue antico) evidenter minus profundis, apice basique declivibus, strangulationem basalem versus abruptius constricto, marginibus lateralibus (in parte media magis parallelis) sat late sparsimque pilosis; elytris pone angulum exter- num apicalem minus sinuatis; punctis insculptis (postice vix) antice paullo minus profundis (ut sculptura tota valde æqualis videatur); pedibus brevioribus (sed longis), femoribus distaliter minus late flavescentibus. Tota corporis superficie cum femoribus cupreo-brunnea, tibiis (proximaliter plus minusve flavescentibus) tarsisque cœruleo-viridibus, 4 primis antennarum articulis virides- centibus (hic inde cuprascentibus); corpore subtus viridi-æneo (hinc inde paullulum cœruleo-variegato), lateraliter plus minusve cuprascente. Long. 6 1/2 mill. (sine labro), 1 4; Kuchina, Borneo, VI, 1903, a Dom. I. E. A. LEWIS capta.

Sur la onzième ligne suivante du texte anglais il faut lire «outer » au lieu de « unier ».

2. Cicindela spinicollis n. sp. Cic. denticolh similis, differt labro non recte truncato sed antice exciso, fronte pronotoque perparum grossius rugulosis, genis antice sparsim irregulariter punctato-foveolatis; pronoti parte intermedia planiore angustiore : longiore, lateribus rectis anticem versus magis convergentibus,

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impressionibus transversis longitudinalique media levioribus,angulis posticis simili in modo dentiformibus, sed hoc dente (visu verticali) magis lateraliter directo (declivitate postica huius anguli minus alta et grossius rugala ; plica illa antebasali in illa specie a dente oriente et transversaliter intus ducta, in nova specie paullo minus evidente et post dentem originem habente); elytris ® macula nigricante solummodo submirante discoidali ornatis, spina suturali magis retracta et longiore, totis densius indistinctiusque punctatus; signa- tura flavescente valde reducta; macula basali media perparva vix percipienda, linea tenui humerali marginali brevi, alteraque angusta apicali a spina usque ad angulum apicalem extrorsum ducta. Long. 8 1/4 mill. (sine labro), 1 ©, North Borneo.

Sur les lignes xvi-xix suivantes du texte anglais il faut lire « The episterna of the prothorax are only at their inner part sparingly (those of the meso- and metathorax everywhere moder- ately densely) pilose. »

II

Nickerlea W. Horn. M. ARTHUR M. LEA, l’entomologiste Tasmanien bien connu, a eu la grande amabilité de me communi- quer son type unique de Cicindela Sloanei qui a déjà été placé, avec quelque doute, par M. THoMAS G. SLOANE dans mon genre Nickerlea (Proc. Linn. Soc. New South Wal., 1906, p. 335). Je peux constater maintenant que l'identification de M. SLOANE est correcte. L’affinité qui existe entre Nickerlea distipsideroides m, et N. Sloanei est telle- ment grande que je donne ici une comparaison des deux espèces, si rares jusqu'ici dans les collections, pour faire ressortir leurs caractères :

N. Sloanei { a exactement la forme de N. distipsideroides 9, mais elle est beaucoup plus petite. Lèvre avec les 3 dents du milieu mé- diocrement avancées et une ligne longitudinale jaunâtre au milieu. Front moins excavé entre les yeux (parties orbitales posées dans une direction plus horizontale) avec une (1) impression centrale beau- coup plus petite (pas transversale!) entre les yeux qui sont plus proéminents. Lesstries longitudinales des parties orbitales sont plus fines et plus serrées. Partie antérieure du front striée transversale- ment. Le pronotum est plus étroit, surtout moins dilaté antérieure- ment, la sculpture de toute sa surface d’une irrégularité plus fine et plus uniforme (jusqu'aux épipleures bien marqués), la direction transversale des rides près de la ligne longitudinale médiane bien moins distincte. Les bords apical et basal du pronotum ont à peu

(1) Daus N. distipsideroides il y a deux impressions transversales dont l’anté- rieure est étroite et la postérieure très grande.

445

près la même sculpture (stries transversales irrégulières) que chez N. distipsideroides. La ponctuation des élytres est au tiers antérieur à peu près aussi fine et peu serré qu'au tiers postérieur de N. dstip- sideroides : dès le milieu les points sont excessivement fins (presque imperceptibles) et rares; excepté la série des fovéoles juxtasuturales qui sont encore plus nettes que chez mon espèce. Les antennes manquent au seul exemplaire que je connaisse, excepté les deux premiers articles qui sont, comme les pattes (2) et le dessous du corps, d’un testacé rougeâtre. Joues d’un noir métallique un peu olivâtre. Epipleures des élytres jaunâtres. La bande blanchâtre marginale des élytres touche seulement à son extrémité postérieure le bord libre des élytres; au tiers antérieur elle en est séparée par une bordure étroite d’un noir métallique (qui existe aussi dans la partie intermédiaire, mais seulement de façon mal définie). Dans toute la longueur des élytres il y a une série de petits points foncés et peu serrés tout près eten dedans du bord libre. La surface de la tête et du corselet est un peu plus cuivreuse que chez N. distipside- roides; les élytres sont d’un soyeux-opaque, les fovéoles juxtasutu- rales d’un cuivreux verdâtre.

À gauche on ne voit que 4 fovéoles juxtasuturales sur les élytres, à droite il y en a 6. La lèvre a 6 poils tactiles dont les 2 antérieurs et les 2 postérieurs sont marginaux, les 2 intermédiaires juxtasutu- raux. Le clipeus porte un poil de chaque côté, le front en a 2 dont le postérieur est situé en avant de la moitié du bord des yeux (dont il est rapproché, tandis que l’antérieur en est plus éloigné). Toutes les hanches avec un poil, les trochanters antérieurs avec un poil très court, les intermédiaires avec un poil long. Les meta- episternes ne font voir que des vestiges bien faibles d’une impres- sion en forme de fer de cheval. Les 4 tibias antérieurs portent vers l’apex des poils un peu moins rares et en partie foncés. Une partie des poils tarsaux des 4 pattes antérieures est également foncée.

III

1. Collyris compressicollis n. sp. Coll. rubens BAT. affinis, differt carinula longitudinali interoculari longius posticem versus ducta (fere usque ad verticem); prothorace ante medium multo magis lateraliter compresso, parte anteriore paullo, posteriore vix angustiore; elytris in medio æqualiter rugosis, tota parte anteriore et posteriore dense grossissime punctata: punctis fere æque grossis atque illis perpaucis marginalibus pone rugositatem centralem

(2) Les pattes postérieures manquent. L'apex des articles tarsaux des quatre pattes antérieures est foncé.

446

illius speciei, illis pone medium sat elongatis, illis prope basim et apicem paullo diminutis, interstitiis ante medium perparum latio- ribus quam illis pone medium. Capite et labro nigricantibus; 4 primis antennarum articulis (II et IV° apicaliter rufis, V°—XTI° brunneis, maxima ex parte-basaliter-nigricante) et meso- et metathorace fere nigris, vix cvaneo indutis; tibiis tarsisque nigro- cyaneis; prothorace et elytris (his lateraliter et postice paullo clavius brunnescentibus) brunneo-nigricantibus, hinc inde perpa- rum metallice indutis; abdomine obscure brunneo; femoribus rufo-brunneis (apicaliter angaste nigro-annulatis). Long. 16 1/2 mill. (sine labro). 1 ', Assam.

- Les antennes sont filiformes et leurs articles encore plus étroits que ceux de C. sarawakensis. L’excavation du front beaucoup plus profonde que chez cette espèce ou chez C. Horsfieldi. La forme du prothorax ressemble à celle des exemplaires de cette dernière espèce, qui ont l’étranglement devant le milieu de la longueur fort marqué; cependant le pronotum de mon espèce est presque lisse (il n’y a que des rides transversales très faibles à côté de la ligne longitudinale médiane). La ponctuation des élytres est beaucoup plus grossière et moins serrée que chez C. Horsfieldi (encore plus grossière que chez C. tuberculata); la partie centrale est couverte d’une rugosité très grossière et irrégulière. Les pro épisternes sont striés légèrement dans la direction transversale; ils sont glabres, excepté la partie située devant les hanches antérieures, qui porte une pubescence fine, semblable à celle des meso-épisternes et du mésosternum. Le métasternum n’a que quelques rares poils vers le bord antérieur et latéral. Les hanches postérieures sont glabres sur leur partie médiane et pourvues de poils serrés sur leur partie latérale. La petite carène frontale s'étend du clipeus presque jusqu’au vertex. Les parties orbitales montrent des rides longitudi- nales très légères et irrégulières. Le bord basal et apical du prono- tum et tout l'abdomen sont glabres. La partie étroite antérieure du pronotum est fort convexe ou milieu de sa longueur.

2, Cicindela venus stuprata nov. subsp. Differt a forma prioritatis magnitudine paullo minore; capite et præcipue pro- thorace angustioribus (hoc elongato parallelo); elytrorum margine apicale ante suturam non sinuato sed simpliciter rotundato (angulo suturali fere recto, spina parva). Labro cupro-ænescente, orbitis et parte apicali et basali pronoti æneo-cupreis, verticis et pronoti et elytrorum margine (laterali) et elytrorum sutura æneo-orichalceis paullulum viridescentibus; coloribus illis cyaneis superficiei cor- poris valde restrictis : solummodo in margine medio pronotiet in illo elytrorum inter spatium luniforme splendens humerale (vide

infra) et maculam mediam visibilibus; cetera elytrorum parte opaca _brunneo-cuprascente (non olivaceo-brunnea); femoribus testaceis (perparum hinc inde metallice inflatis); genibus anguste cyaneis; meso-episternis in specimine meo unico (forte fortuna)? rudis. Corpore subtus cyaneo, genis et pro- et meso- et metasterno hinc inde paullulum viridescentibus; superficie apicis abdominalis brunneo-testacea. Long. 9 1/2 ill. (sine labro).

19; Wallardi, Travancore (a Dom. R. P. FABRE, IV, 1909, capta et ab amico meo Dom. M. MAINDRON mihi liberalissime data).

La forme étroite du prothorax, la coloration testacée des fémurs et le remplacement presque complet des couleurs bleues de la surface du corps par des nuances d’un cuivre jaune-verdâtre et l’existence d’un espace luniforme luisant huméral (d’un bleu opaque chez la forma prioritatis) sont très remarquables. Le disque des élytres n’est pas d’un beau brun olivâtre, mais d’un cuivreux (opaque) un peu brunâtre. La surface de la tête et le pronotum sont demi-luisants.

3. Cicindela cribrata Bviz. setopronotalis nov. subsp. Differt a forma prioritatis pronoto (præsertim margine antico, media basi, partibus juxta lineam longitudinalem mediam) et pro- episternis sat dense setis albidis ornatis. Long. 5 3/4 mill. (sine labro).

1; Rio Iurura (Dom. SCHNEIDER).

Le dessin offre une lunule humérale et apicale et une strie inter- médiaire marginale, unie par une ligne fine à la lunule apicale. La partie antérieure de la strie intermédiaire marginale envoie une ligne oblique en dedans et en arrière, jusqu’au disque des élytres, elle se dilate largement. L’exemplaire offre un grand intérêt phylogénique, car jusqu'ici on ne connaissait que quelques exem- plaires avec des poils très très rares dans les coins antérieurs du pronotum (tout le reste du pronotum nu). La race nouvelle offre la forme la plus développée, qui est encore plus remarquable par l’arrangement surtout discoidal des poils pronotaux.

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XI

Assemblée mensuelle du 6 novembre 1909.

Présidence de M. A. LAMEERE, président.

La séance est ouverte à 20 heures.

Le procès-verbal de la séance du 2 octobre 1909 est approuvé.

Le Président rappelle que les présentations de candidature au Conseil d'administration devront se faire à la prochaine assemblée mensuelle.

Décision du Conseil. Le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. CHR. STERNBERG, à Stralsund (Allemagne), présenté par MM. SCHOUTEDEN et SEVERIN. M. STERNBERG spécialise l’étude des Dynastides.

Correspondance. La Deutsche Entomologische Gesellschaft, de Berlin, nous fait part du décès de son président d'honneur, le Prof. G. KRAATZ, mort le 2 novembre, à l’âge de 79 ans. M. LAMEERE retrace à grands traits la carrière enthomologique du défunt, qui depuis de longues années figurait parmi nos membres d'honneur. Il montre l’importance de l’œuvre de cet « entomologue histo- rique », auquel on doit notamment la monographie des Staphyli- nides dans le grand ouvrage d’ERICHSON. Pour couronner sa carrière, le Prof. KRAATZ avait fondé le Deutches Entomologisches National Museum, à Berlin; il lui avait abandonné sa bibliothèque et ses riches collections et en avait assuré l’avenir. M. LAMEERE pro- pose l’envoi d’une lettre de condoléances à la Deutsche Gesellschafft.

(Approuvé).

Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l’impression des travaux insérés dans ce numéro.

Communications. M. Bonproir montre diverses espèces de Fourmis nouvelles pour notre faune, notamment une Ponera et une Pheidole qu’il a capturées dans les serres du Jardin Botanique.

M. BoNDROIT mentionne également la capture à Beez de plu- sieurs nouveaux exemplaires du Japyx solifugus.

ANNALES DE LA 800, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, 2 XII 1909. 30

450

M. RoussEAU signale les Hydrachnides suivants nouveaux pour notre faune, qu’a déterminés pour lui M. WALTER :

Eulais setosa KoEN., pris à Exaerde ;

E. Soari PrERs., Ciergnon, Overmeire, Arendonck ;

E. saratowi PiEers., Willebroek, Postel ;

Hydrachna paludosa THoN., Overmeire ;

H. Piersigi KoEN., Exaerde ;

Thyas longirostris PIERS., Hamm ;

Arrhenurus cuspidator MüLL., Tervueren, Postel, Adinkerke, Arendonck, Caeskerke, Moll, Willebroek, Exaerde, Genck;

A. affinis KoEN., Overmeire ;

A. crenatus KOEN., Genck ;

A. virens NEUM., Overmeire ;

A. forcipatus NEUM., Overmeire ;

A. Knauthei KoEN., Caeskerke ;

A. solidus PrERs., Adinkerke ;

A. fimbriatus KOEN., Overmeire ;

Limnesia undulata MüLr., Overmeire, Groenendael, Willebroek,

| Ciergnon ;

Hygrobates reticulatus KRAM., Woluwe ;

Hydrochoreutes Krameri PIEers., Overmeire ;

Typhis hiliaceus MüLL., Ciergnon ;

Piona fuscata HerM., Hamm et

P. rufa Kocx, Overmeire, Tervueren, Willebroeck, Genck.

Dans sa liste de 1906 il faut supprimer Hydrochna geographica

MüLz. et Arrhenurus Leuckhardti PIERS.

M. ROUSSEAU signale aussi la capture à Overmeire d’une belle aberration de Libellula quadrimaculata, que notre collègue M. Ris. rapporte à l’ab. prœnubila.

M. SEVERIN donne divers renseignements sur les travaux du Comité international du Congrès Entomologique.

La séance est levée à 22 heures.

PL SE

451.

REVISION DES PRIONIDES

par Aug. Lameere, professeur à l'Université de Bruxelles.

QUATORZIÈME MÉMOIRE. PRIONINES (I).

Tous les Prionides qui me restent à étudier me paraissent ne former qu’une seule grande catégorie à laquelle nous pouvons appliquer le terme de Prionines : ces Insectes ont le rebord latéral du prothorax non crénelé mais muni en principe de trois dents aiguës, une antérieure, une médiane, une basilaire. Ils se rattachent directement aux Parandra et, dans la classification défi- nitive, ils devront être placés immédiatement après ce genre.

Je passerai en revue directement leurs différents genres en portant essentiellement mon attention sur la distinction des espèces; je compte revenir plus tard sur les caractères des genres eux- mêmes.

L'étude des Prionines sera répartie en plusieurs mémoires sans correspondre avec les divisions que j'établirai peut-être plus tard parmi ces Prionides.

Dans le présent mémoire je m'occupe des genres Nothophysis et Cacosceles.

. Genre NOTHOPHYSIS Serville. Ann. Soc. Ent, Kr., 1832, p. 158. Corpoperus Serville, Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 178. Dorx Newman, Ann. Nat. Hist., V, 1840, p. 15.

Dans mon travail sur les Prionides de l’Afrique tropicale, j'ai déjà eu l’occasion de dire que j'avais eu la surprise de constater que le type du Nothophysis lucanoides Serv., prétendûment rap- porté au commencement du siècle passé de l'ile Kanguroo, par Péron, était l’Insecte de l’Afrique occidentale décrit en 1878 par von Harold sous le nom de Colpoderus substriatus. Ce type m'a été fort obligeamment communiqué par le Muséum de Paris, et il répond parfaitement aux descriptions détaillées qui en ont été données par Serville et par Lacordaire. J'ai forcément en conclure qu’il y avait une erreur dans l'indication de son origine.

Il résulte de cette constatation que le genre Colpoderus passe en synonymie, et qu’il n’y a pas de Nothophysis en Australie.

452

Le Nothophysis Barnardi OIliff (Proceed. Linn. Soc. N. S. W., ser. 2, V, 1890, p. 7) du Queensland, dont le type se trouve dans une collection à Sydney, m'est inconnu : mais, d’après la descrip- tion, ce doit être tout autre chose qu’un Nothophysis, et je crois pouvoir assurer qu'il s’agit tout simplement de l’Elaptus simulator Pascoe.

Une énigme entomologique est le Doræ pentamera Newman, d'Australie, que personne n’a jamais vu depuis qu'il a été décrit en 1840. Lacordaire croyait que le genre pourrait bien appartenir à son groupe des Colpodérides. Le type a passé de la collection Children dans celle du British Museum, mais il a disparu de cet établissement.

Je crois avoir résolu l’énigme, et cela de la manière suivante :

En même temps que le Dorx pentamera, Newman a décrit un autre Insecte énigmatique de la collection Children qu’il a appelé Pithanotes falsus et auquel il attribue aussi l'Australie comme patrie. Or, ce Pithanotes falsus n’est que la femelle du Cacosceles Œdipus qui est de la colonie du Cap : cette synonymie a été pro- posée par White; Lacordaire la repoussait, sous prétexte qu’une femelle de Prionide n’aurait pu différer de son mâle autant qu’en témoignait la description, mais l’illustre auteur du Genera des Coléoptères ne connaissait pas la femelle du Gacosceles Œdipus, ayant pris pour la femelle de cette espèce le mâle d’un petit déve- loppement du Cacosceles Newmani; or, la description du lithanotes falsus s'applique parfaitement à la femelle du Cacosceles Œdipus. Voilà donc encore un Insecte africain considéré par erreur comme provenant de l’Australie.

Je me suis demandé si l’autre Insecte de la collection Children décrit par Newman, le Dorx pentamera, n’avait pas été étiqueté aussi à tort comme australien et s’il n’était pas également de l’Afrique australe comme le Pithanotes falsus. Immédiatement, j'ai trouvé ainsi que la description du Dorxæ pentamera s'applique admirablement au Nothophysis caffra (jadis Colpoderus caffer) du Natal.

Je considère par conséquent le Dorx pentamera comme syno- nyme de Nothophysis caffra et comme devant être rayé de la faune australienne.

M. Jordan a décrit un Prionide du Nord de l’Australie qu'il a appelé Utra nitida (Stett. Ent. Zeit., LVI, 1895, p. 267) et qu'il a considéré comme devant être très voisin de Doræx pentamera. Je n’ai pas vu cet Insecte, qui a passé dans la collection de M. René Oberthür, mais une étude attentive de la description très détaillée donnée par M. Jordan me fait penser qu'il s’agit de l’Archetypus Frenchi Blackburn que j’ai placé dans les Cnémoplitiens.

453

Les Nothophysis ont les antennes plus longues chez le mâle que chez la femelle, leur 1‘ article restant court, leur article étant plus long que le 4, les à 11° offrant au côté interne une double fossette porifère allongée ; les mandibules sont aussi longues que la tête et falciformes chez le mâle, courtes, arquées et bidentées en dedans chez la femelle; les palpes sont allongés ; la languette est profondément concave, non bilobée, avec ses palpes distants; le labre est très large et très court; les yeux sont transversaux, échancrés, fortement granulés, très distants; la tête est plus forte chez le mâle que chez la femelle; le prothorax est convexe, trans- versal, à rebord tranchant, à peine anguleux en avant, offrant à peu près au milieu un angle latéral à partir duquel il est échan- cré jusqu’à la base; les élytres sont plus ou moins convexes et épineuses à l’angle sutural; les cavités cotyloïdes antérieures sont ouvertes en arrière; la saillie prosternale est rétrécie en coin en arrière; les épisternums métathoraciques sont médiocrement larges, à bords parallèles; la saillie intercoxale de l’abdomen est étroite et aiguë dans les deux sexes; le dernier arceau ventral de l'abdomen est allongé et arrondi en arrière chez la femelle, court et échancré à l'extrémité chez le mâle; les pattes sont robustes, avec les fémurs linéaires; les tibias sont élargis et très anguleux à l'extrémité, leur bord externe est sillonné, le sillon étant limité de part et d'autre par une carène; les tarses sont allongés, aussi longs que les tibias, les antérieurs étant moins longs que les intermé- diaires et ceux-ci que les postérieurs; le 1” article est allongé, au moins aussi long que le dernier aux tarses postérieurs, le court, mais plus long que le qui est simplement échancré au bout ou fendu en deux lobes grêles, les brosses inférieures ne s’étendant pas jusqu’à la base du premier article ; le paronychium est visible, mais dépourvu de soies.

Ce sont des Insectes noirs, à reflets un peu rougeâtres en des- sous et sur les appendices, surtout lorsqu'ils sont immatures; ils ressemblent extraordinairement comme aspect aux Parandra; leur corps est glabre et luisant, à peine ponctué sur la tête et sur le prothorax, assez densément ponctué au contraire sur le métaster- num et sur l’abdomen.

Je partage les Nofhophysis en deux rameaux.

PREMIER RAMEAU.

Le troisième article des tarses est simplement échancré à l’extré- mité; les brosses tarsales sont confondues sur la ligne médiane ; les mandibules ne sont pas carénées en dessus; le mâle a de la ponc- tuation sexuelle au pronotum.

454

1. Nothophysis caffra Serville.

Colpoderus caffer Serv., Ann. Soc. Ent. Fr., 1832, p. 179. Doyrx pentamera Newm., "Ann. Nat. Hist., V, 1840, p. 16. Nothophysis caffra Lameere, Ann. Congo, Zool , sér. 3, II, 1903, p. 21.

Du Natal et du Griqualand.

La longueur est de 32 à 43 millimètres; les antennes sont courtes, n’atteignant que le milieu des élytres chez le mâle, à peine leur quart antérieur chez la femelle; le 1* article est très court, égal au 4, une fois et demie moins long que le 3; les à sont déprimés chez le mâle ; les mandibules sont simplement ponctuées en dessus du côté interne de la base; celles du mâle sont courbées en demi-cercle, circonscrivant un espace à peu près circulaire, offrant la trace d’une dent interne un peu avant l’extrémité, leur carène externe inférieure se terminant par une dent un peu au delà du milieu; celles de la femelle sont assez régulièrement courbées au côté externe; les palpes sont relativement peu allongés; l’épi- stome est faiblement échancré en avant, et il est limité en arrière par un arc de cercle qui n'offre qu'un léger enfoncement de part et d'autre ; le front est orné d’un sillon longitudinal très faible et d’une légère dépression transversale au niveau des yeux; ceux-ci sont très petits et très étroits; les angles latéraux et basilaires du prothorax sont bien marqués, ces derniers n'étant pas éloignés du bord postérieur; les côtés du pronotum offrent deux espaces ponctués, l’un plus grand, près de l’angle antérieur, et couvert de ponctuation sexuelle chez le mâle, l’autre plus petit, situé entre l’angle latéral et l’angle basilaire; les élytres ne sont pas élargies, elles sont assez courtes, à côtes très peu distinctes; leur ponc- tuation est peu serrée, chaque point étant le centre d’une très faible cicatrice étoilée; les carènes limitant le sillon externe du tibia ne sont pas denticulées; les tarses sont relativement peu grêles; leur premier article n’est pas comprimé latéralement et il est peu aminci à la base, à peine sillonné en dessus.

2. Nothophysis Johnstoni Lameere.

Colpoderus Stuhlmanni Gahan, in Johnston, Uganda Protect., I, 1902, p. 462 (): Nothophysis Fohnstoni Lameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, II, 1903, p. 24.

De l’Uganda.

Lorsque j'ai publié mon étude sur les Prionides de l’Afrique tropicale dans les Annales du Musée du Congo, je n'avais pu exa- miner l’exemplaire de Nothophysis rapporté par Sir Harry Johnston de l’Uganda, exemplaire que M. Gahan avait considéré comme étant le mâle du Nothophysis Stuhlmanni. Guidé par la description de M. Gahan, j'avais été amené à penser qu’il s'agissait d’une espèce

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455 nouvelle, mais j'ai cru en même temps que cette espèce était voisine du N. Stuhlmanni.

Ayant pu étudier maintenant l’Insecte au British Museum, ainsi que deux autres mâles et trois femelles capturés sur le mont Ruwenzori à une altitude variant de 6,000 à 13,000 pieds, je me suis assuré que l’espèce est extrêmement différente du N. Stuhl- manni et qu’elle n'appartient pas au second rameau des Notho- physis, mais au premier.

Sa longueur est de 35 à 45 millimètres; les antennes sont conformées comme chez N. caffra, mais elles sont moins dépri- mées chez le mâle; les mandibules sont un peu rugueuses au côté interne de la base; celles du mâle sont brusquement courbées un peu au delà du milieu, circonscrivant un espace losangique, elles n'offrent pas de dent interne et leur carène inférieure est inerme ; celles de la femelle sont également brusquement courbées; les palpes sont très allongés; l’épistome, le front, les yeux sont semblables à ceux de N. caffra; les angles latéraux du prothorax sont très saillants, les angles basilaires, qui ne sont pas éloignés du bord postérieur, sont indiqués; le rétrécissement du prothorax entre l’angle latéral et l’angle basilaire est très prononcé, de sorte que la base du prothorax est très étroite; le pronotum est finement ponctué et il offre de chaque côté chez le mâle deux espaces cou- verts de ponctuation sexuelle, l’un plus grand, près de l’angle antérieur, l’autre, plus petit, situé entre l’angle latéral et l’angle basilaire; les élytres sont semblables à celles du N. caffra; les carènes limitant le sillon externe du tibia ne sont pas denticulées; les tarses sont très grêles ; leur premier article est aminci à la base et allongé.

3. Nothophysis lævis Jordan.

Colpoderus lævis Jordan, Novit. Zool., I, 1894, p. 144. Colpoderus substriatus Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., XXX VIII, 1894, p. 676. Nothophysis lævis Lameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, IL, 1903, p 21, t. I, fig. 6

(S):

Des Congos belge et français.

La longueur est de 25 à 45 millimètres; les antennes sont longues, dépassant notablement l’extrêmité du corps chez le mâle, le milieu des élytres chez la femelle; le article, un peu allongé, est égal au 4 chez la femelle, deux fois plus court chez le mâle, une fois et demie moins long que le chez la femelle, plus de deux fois chez le mâle; le dernier est beaucoup plus long que le chez le mâle; les mandibules sont rugueuses en dessus au côté interne de leur base; celles du mâle sont régulièrement courbées, circonscrivant un espace longitudinalement elliptique; elles offrent

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456

un certain nombre de denticules internes et leur carène externe inférieure est dépourvue de dent; celles de la femelle sont assez régulièrement courbées au côté externe; les palpes sont plus allongés que chez N. caffra; l’épistome est assez fortement échan- cré en avant et limité en arrière par un arc de cercle très enfoncé, aboutissant de part et d’autre à une fossette triangulaire profonde ; le front est orné d’un sillon longitudinal profond; les yeux sont un peu plus renflés que chez N. caffra; le prothorax est conformé comme chez N. caffra, les angles basilaires étant légèrement ramenés en avant, le bord postérieur étant un peu cintré; la ponc- tuation des côtés du pronotum est plus nette, cette ponctuation étant sexuelle chez le mâle aussi bien sur un espace antérieur triangulaire assez grand que sur un petit espace triangulaire près de la base; les élytres, non élargies, sont luisantes, à côtes assez distinctes, la ponctuation étant très fine, éparse, les points étant réunis çà et par des linéoles très ténues ; les carènes limitant le sillon externe du tibia ne sont pas denticulées; les tarses sont peu grêles; leur premier article est comprimé latéralement, aminei à sa base et sillonné en dessous sur presque toute sa longueur.

4. Nothophysis lucanoides Serville.

Nothophysis lucanoides Serv., Ann. Soc. Ent Fr., 1832, p. 159. Lacord., Gen. Col., VIIT, 1869, p. 137, t. 82, fig. 5. Iameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, t.011,/1908p:22;

Colpoderus substriatus Harold, Mitth. Münch. Ent. Ver., 1878, p. 109; Col. Hefte, XVI, 1879, p. 163 (Ç). Quedf., Berl Ent. Zeit., 1882, p. 323 ()-

Afrique occidentale, de l’Angola à la Côte d'Or (et non de l’île Kanguroo, suivant l'indication erronée que porte le type du Muséum de Paris).

La longueur est de 25 à 35 millimètres; les antennes sont longues, atteignant au moins l’extrémité du corps chez le mâle et le milieu des élytres chez la femelle; le 1” article est un peu allongé, égal au 4 chez la femelle, plus court chez le mâle, une fois et demie moins long que le chez la femelle, deux fois chez le mâle; le dernier est à peu près égal au chez le mâle; les mandibules sont simplement ponctuées en dessus au côté interne de la base; celles du mâle sont moins régulièrement courbées que chez N. caffra et N. lœvis, circonscrivant un espace longitudinale- ment elliptique et offrant un certain nombre de denticules internes ; leur carène externe inférieure est dépourvue de dent; celles de la femelle sont assez brusquement courbées au delà du milieu; les palpes sont plus allongés que chez N. caffra; l’épistome est faible- ment échancré en avant et limité en arrière par un arc de cercle qui offre de part et d’autre un enfoncement profond; le front est

457

orné d’un sillon longitudinal bien marqué; les yeux sont plus renflés que chez N. caffra; le prothorax et le pronotum sont conformés comme chez N. lœvis; les élytres ont le rebord latéral notablement élargi, surtout chez le mâle; elles sont mates, à côtes bien distinctes, à sculpture finement rugueuse; les carènes limi- tant le sillon externe du tibia sont denticulées; les tarses sont grêles ; leur 1* article est comprimé latéralement, très aminci à sa base, sillonné en dessus sur toute sa longueur; le article est un peu plus échancré que chez N. lœvis.

SECOND RAMEAU,.

Le troisième article des tarses est profondément fendu en deux lobes dont l’interne est, surtout aux tarses postérieurs, notablement plus grêle que l’externe; les brosses tarsales sont séparées sur la ligne médiane, au moins au 3 article; les mandibules offrent une carène mousse en dessus; le pronotum du mâle est dépourvu de ponctuation sexuelle.

5. Nothophysis Cloetensi Lameere. Nothophysis Clo:tensi Lameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, Il, 1903, p. 23.

Je n’ai encore vu de cette espèce que le type, une femelle rap- portée par M. L. Cloetens, de Bena-Bendi, sur le Sankuru, au Congo, et faisant partie de la collection du Musée de Bruxelles

La longueur est de 35 millimètres; l’espèce diffère de toutes les autres par les tibias courts et robustes, à éperons terminaux courts, élargis et mousses; les antennes atteignent à peine le quart antérieur des élytres; le article est un peu allongé, plus long que le et égal au 3°; les mandibules sont simplement ponctaées en dessus au côté interne de la base et assez régulièrement cour- bées au côté externe; les palpes sont un peu plus allongés que chez N. cafjra; l’épistome est assez échancré en avant et limité en arrière par un arc de cercle enfoncé qui aboutit de part et d’autre à une fossette profonde; le front offre la trace d’un sillon longitudinal et une fossette longitudinale profonde au niveau du bord antérieur des yeux; ceux-ci sont assez renflés; le prothorax est semblable à celui de N. caffra, mais avec l’angle basilaire un peu éloigné du bord postérieur qui est assez notablement cintré; les côtés du pronotum sont à peine ponctués; les élytres, non élargies, sont assez mates, les côtes sont peu distinctes, la ponctuation assez serrée, un peu vermiculée; les carènes limitant le sillon externe

458

des tibias ne sont pas denticulées; les tarses sont assez peu grèles ; leur 1 article, comprimé latéralement et aminci à la base, est sillonné en dessus sur presque toute sa longueur; les brosses tarsales du 1% et du articles sont confondues sur la ligne

médiane.

5. Nothophysis Stuhimanni Kolbe.

Colpoderus Stuhlmauni Kolbe, Stett. Ent. Zeit., LV, 1894, p. 52 (Q). Nothophysis S'uhlmanni Lameere, Ann Congo, Zool.. sér. 93, Il, +4190871p 7258:

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Du Congo et du Camerun.

La longueur est de 30 à 35 millimètres ; les antennes sont courtes, atteignant à peine le milieu des é!ytres chez le mâle, leur quart antérieur chez la femelle; le article est un peu allongé, un peu plus long que le 4, égal au chez la femelle, un peu plus court chez le mâle; les à 10° articles sont un peu avancés au côté interne chez le mâle; les mandibules sont ponctuées et légèrement chagrinées en dessus au côté interne de la base; celles du mâle sont assez régulièrement courbées, circonscrivant un espace longi- tudinalement elliptique; elles n’ont pas de dent interne, leur carène supérieure s'étend jusqu’au milieu, leur carène externe inférieure se termine par une dent au delà du milieu; celles de la femelle sont assez régulièrement courbées au côté externe; les palpes sont plus allongés que chez N. caffra; l’épistome, assez échancré en avant, est limité en arrière par une ligne brisée enfoncée aboutissant de part et d’autre à une fossette profonde; le front offre la trace d’un sillon longitudinal et une petite fossette longitudinale au niveau du bord antérieur des yeux; ceux-ci sont assez renflés ; les angles laté- raux et basilaires du prothorax sont bien marqués; ces derniers sont très éloignés du bord postérieur qui est fortement cintré; les côtés du pronotum ne sont pas ou sont à peine ponctués; les élytres, à rebord latéral notablement élargi, surtout chez le mâle, sont assez courtes, à côtes peu distinctes, à ponctuation serrée, un peu soulevée, légèrement chagrinée; les carènes limitant le sillon externe des tibias sont denticulées ; les tarses sont grêles, à 1% arti- cle comprimé latéralement et aminci à la base, sillonné en dessus sur presque toute sa longueur; les brosses tarsales du 1 et du articles sont confondues sur la ligne médiane.

7. Nothophysis forcipata Harold. Colpoderus forcipatus Harold, Mitth. Münch. Ent. Ver., 1873, p. 109; Col. Hefte, XVI, 1879, p. 162, t. 2, fig. 1 (cd). Colpoderus for ficatus var. falcifer Quedf., Berl. Ent. Zeit., 1688, p. 196. Nothophysis forcipata Lameere, Ann. Congo, Zool., sér. 3, II, 1903, p. 24.

Cette espèce n’a encore été trouvée que dans l'intérieur de

459

l’Angola; cependant, M. Ritsema m'en a communiqué une femelle étiquetée Zanzibar.

La longueur est de 30 à 40 millimètres; les antennes sont assez longues, atteignant le dernier tiers des élytres chez le mâle, leur premier tiers chez la femelle; le 1” article, assez allongé, est plus long que le 4 et plus court que le 3°; les à 10° sont assez nota- blement ailongés au sommet interne ; les derniers sont envahis par le système porifère chez le mâle ; les rnandibules sont ponctuées en dessus au côté interne de la base, elles sont densément et briè- vement pubescentes chez le mâle; celles du mâle, très grandes, sont divergentes de la base au milieu elles sont coudées à angle droit, circonscrivant un espace losangique largement transversal; leur rebord interne est ramené par dessus près de l’extrémité et terminé par une dent, une autre dent interne et inférieure très aigué. parfois absente (var. falcifer Quedf.), se trouvant avant l’extrémité qui est elle-même très aiguë; celles de la femelle sont très aplaties et élargies, un peu foliacées et très courbées au côté externe; les palpes sont notablement allongés, surtout chez le mâle; l’épistome, fortement échancré en avant, est limité en arrière par un arc de cercle enfoncé qui offre de part et d’autre une fossette profonde; le front offre la trace d’un sillon longitu- dinal ; le prothorax est très élargi chez le mâle; ses angles latéraux et basilaires sont bien marqués; ces derniers ne sont pas éloignés du bord postérieur chez la femelle, et ils sont ramenés en arrière chez le mâle; les côtés du pronotum sont à peine ponctués; les élytres sont élargies en avant chez le mâle; leur rebord latéral est assez élargi, surtout chez le mâle; elles sont assez mates, à côtes peu distinctes, la sculpture étant un peu chagrinée avec quelques points peu distincts; les carènes limitant le sillon externe des tibias ne sont pas denticulées; les tarses ne sont pas grêles; leur 1% article, non comprimé latéralement, est peu aminci à la base, et sillonné en dessus sur presque toute sa longueur; toutes les brosses tarsales sont séparées sur la ligne médiane.

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Généalogie et répartition géographique des Nofthophyses.

Je ne puis que répéter ici ce que j'ai dit dans mon étude sur les Prionides de l’Afrique tropicale, à savoir :

{4° Que le Nothophysis le plus inférieur comme organisation habite le Natal;

Qu'’aucune espèce du genre n’a été rencontrée jusqu'ici à l’Est du Tanganika (il faut cependant remarquer que M. Ritsema m'a communiqué une femelle de Nothophysis forcipata, espèce de l’Angola, étiquetée Zanzibar) ;

Que, dans chacun des deux rameaux, il y a une espèce assez peu spécialisée qui semble répandue dans tout le Congo (N. lœvis et N. Stuhlmanni); |

& Que les formes les plus perfectionnées paraissent localisées, l’une dans l’Uganda (N. Johnstoni), une autre dans l'Afrique occi- dentale (N. lucanoides), une troisième sur le Sankuru (N. Cloetensi), une quatrième dans l’Angola (N. forcipata).

Tout est comme si le genre Nothophysis serait originaire de l'Afrique australe, y aurait donné naissance au genre supérieur Cacosceles, et aurait émigré du Sud au Nord pour envahir le Congo, il aurait subi son épanouissement.

Genre GACOSCELES Newman.

Entomological Magazine, V, 1838, p. 491. PITHANOTES Newman, Ann. Nat. Hist., V, 1810, p. 16.

Ce genre, auquel doit être réuni le genre Zelogenes Thoms. à titre de sous-genre, se rattache directement aux Nofhophysis de la seconde catégorie dont il ne diffère guère que par ses caractères sexuels secondaires.

Chez la femelle, comme chez les Micropsalis, les Psalidognathus etles Meroscelisus, la saillie intercoxale de l’abdomen est élargie, les hanches postérieures étant écartées, ce qui dénote des mœurs sou- terraines. En même temps, le métasternum et l’abdomen sont glabres alors qu’ils sont pubescents dans l’autre sexe.

Chez le mâle, les tibias intermédiaires et postérieurs sont renflés en fuseau, et ils sont creusés en dessous d’une dépression tomen- teuse; c’est exactement ce que présente le genre Psalidognathus, sauf que dans les mâles de ce dernier genre ce sont les tibias antérieurs qui sont affectés de cette particularité.

Le article des antennes est proportionnellement plus allongé que chez les Nothophysis : il est égal ou presque égal aux deux articles suivants réunis.

Le sillon externe des tibias est en grande partie effacé.

Le prothorax, très transversal, offre de chaque côté trois dents saillantes, correspondant aux angles antérieur, latéral et basilaire.

Les brosses tarsales sont, comme chez Nothophysis forcipata,

séparées sur la ligne médiane à tous les articles, tout en étant bien fournies ; le 1% article des tarses est spongieux en dessous jusqu’à sa base ; le article est bilobé, le lobe interne étant plus petit que l’exferne.

Les mandibules des mâles, très grandes, circonscrivent un espace longitudinal élliptique comme chez Nothophysis lucanoides.

Les palpes sont notablement allongés.

L’écusson est relativement grand.

Les élytres sont inermes à l’angle sutural.

Sous-genre Zelogenes Thomson. Rev. et Mag. de Zool., 1877, p. 267.

Les antennes sont plus courtes que chez les Cacosceles propre- ment dits : elles n’atteignent pas le milieu des élytres chez la femelle et le dépassent peu chez le mâle; les articles sont propor- tionnellement courts, fortement dentés en scie chez la femelle, très épais, imbriqués et dilatés à l’extrémité en cornet chez le mâle; il y a deux fossettes porifères profondes sur chaque article à partir du 3°, mais la fossette externe est énormément plus développée que l’interne, surtout sur les articles basilaires; ces fossettes ne sont pas séparées par une carène tranchante.

Les yeux sont très écartés, petits, très transversaux, semblables dans les deux sexes.

Les palpes et les tarses sont moins allongés.

Le prothorax est moins raccourci, avec les angles antérieurs effacés.

Les élytres ne sont pas ou ne sont guère dentées à l’angle huméral.

1. Gacosceles Newmani Thomson. Cacosceles Œdipus Lacord., Gen. Col., VIIL 1869, p. 65; Atl., IX, 1876, t. 82,

fig. 1.

Zélooss Newmanni Thoms., Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 268. Cacosceles Lacordairei Bates, Ent. M, Mag., XIV, 1878, p. 273. Distant,

Ann. Nat. Hist., ser. 7, I, 1898, p. 367.

Cacosceles latus Waterh., Trans. Ent. Soc. Lond., 1881, p. 427. Cacosceles crassicornis Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc., IT, 1885, p. 145,

t. IV, fig. 3 (©), fig. 4 (d); IV, 1883, p. 191.

Cacosceles Newmani Distant, Ins. Transvaal., V, 1904, p. 100.

Le lype du Cacosceles latus Waterb., que j’ai examiné au British Museum, me paraît n'être qu’une très grosse femelle du Cacosceles Newmani.

Cette espèce habite le Transvaal et le Natal.

La longueur est de 95 à 50 millimètres; la coloration d’un noir ou d’un brun de poix avec les élytres ferrugineuses; les antennes

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sont rougeâtres vers l'extrémité; la femelle est parfois entièrement ferrugineuse.

Les mandibules sont assez distinctement denticulées au côté interne près de la base chez le mâle; la ponctuation de la tête est assez rugueuse, confluente; le pronotum est peu inégal, rugueux et en mème temps finement ponctué; les élytres sont Re et couvertes d’une fine ponctuation assez serrée.

Les pattes sont finement et un peu éparsément ponctuées; le sillon externe des tibias a presque complètement disparu.

Sous genre Cacosceles Newman. Entomological Magazine, V, 1838, p. 491.

Les antennes sont longues, atteignant le milieu des élytres chez la femelle et le dépassant fortement chez le mâle, sans atteindre cependant leur extrémité; les articles sont allongés, légèrement dentés en scie et seulement chez le mâle ils ne sont pas épaissis pi imbriqués; il y a deux fossettes porifères profondes sur les articles à partir du 3°; ces fosseites sont sensiblement égales de part et d’autre et séparées par une carène très tranchante.

Les yeux sont moins écartés que chez les Zelogenes, plus gros, notablement renflés chez le mâle.

Les palpes et les tarses sont fort allongés.

Le prothorax est remarquablement court et large, avec les angles antérieurs saillants.

Les élytres offrent une dent très nette à l’angle huméral.

2. Cacosceles Œdipus Newman.

Cacosceles Œdipus Newm., Entom. Mag., V, 1838, p. 491, fig. c. Fährs, Œfvers. Vet. Ak. Fôrh., 1872, ser. I, p 45. Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc., III, 1885, t. IV, fig. 1 (©), fig. 2 (cd).

Pithanotes falsus Newm., Ann. Nat. Hist., V, 1840, p. 16 (Q@).

De la Colonie du Cap.

La longueur est de 28 à 45 millimètres; la coloration d’un noir ou brun de poix avec les antennes et les pattes plus ou moins ferrugineuses.

Les mandibules sont peu distinctement denticulées au côté interne chez le mâle; la ponctuation de la tête est peu rugueuse et elle tend à se transformer en granulations en arrière et derrière les yeux; le pronotum est très inégal, peu rugueux, densément ponctué, granuleux sur les côtés; les élytres sont alutacées, très finement ponctuées avec quelques points plus gros épars, et des granulations à la base chez la femelle.

Les pattes sont très finement et éparsément RANGER; le sillon externe du tibia est encore assez marqué.

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É. qui ne nous permettent pas de les considérer comme formant

À une lignée naturelle ; le sous-genre Zelogenes par l’écartement des yeux est plus archaïque que le sous-genre Cacosceles, mais les deux

(4 “espèces ne peuvent descendre que d’un ancêtre commun.

. Il est intéressant de constater que le plus primitif des Notho- physis, N. caffra, est du Natal comme le Cacosceles [Zelogenes/

_ Newmani.

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; J er à XII “28 " . à

Assemblée mensuelle du 4 décembre 1909.

Présidence de M. À. LAMEERE, président. Sr T5 | 1 ù : LEE La séance est ouverte à 20 heures. mn . Le procès-verbal de la séance du 6 novembre 1909 est “a approuvé. dus ; Présentations de candidatures pour l’assemblée générale. Les “20 . candidatures de MM. PuTzEYS, ROUSSEAU et SCHOUTEDEN, membres ee du Conseil sortants, sont seules présentées. ER Correspondance. La Société royale norvégienne des Sciences 4 nous fait part du décès de M. MICHAEL HEGGELUND FOSLIE, direc- ne. teur de son jardin botanique. (Condoléances.) À Les membres suivants nous transmettent leurs nouvelles Ta adresses : à Er LA ue: MM. E. DESGUIN, 58, rue de l’Aqueduc à Bruxelles; Te GERMAIN BEAULIEU, chambre 203, New York Life Bldg., à s- Montréal (Canada) ; + À. HYE DE CRoM, 8, Coupure, à Gand; . Se A. PorTA, R. Università, Parma (Italie); ‘5 G. C. CHAMPION, 45, Pont Street, Cadogan Square, London x. S. W. (Angleterre); 31 + E. BerGRoTH, à Fitchburg, Mass. (Etats-Unis). ER Travaux pour les Annales. L'’impression des travaux insérés Fe dans ce numéro est décidée. < 15 Bibliothèque. L'assemblée décide d'accorder l'échange des LES Annales contre le « Bulletin de l’Association des Naturalistes de < Sn Levallois-Perret ». . TRÈS M. Bovie nous offre divers travaux récemment publiés par Shi lui. (Remerciments.) 2 Communications. Divers membres signalent des captures : intéressantes faites par eux dans ces derniers temps. La séance est levée à 22 heures. É Ji ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T LII1, D I lili). 31 $ 3 + rp8

NEUE ARTEN DER MELOLONTHIDEN-GATTUNGEN HOLOTRICHIA un BRAHMINA

von J. Mioser

Holotrich'a impressicollis n. sp. Rufo-testacea, subni- tida, capite prothoraceque obscurioribus. Capite ruguloso-punctato, clypeo brevi, antice minime exciso; antennis brunneis, 10-articula- tis; prothorace haud dense punctato, linea media paulo elevata, postice abbreviata, ante scutellum impresso; scutello punctato, linea media lævi; elytris subcostatis, costis fere lævibus interstitiis punctatis; pygidio umbilicato-punctato. Subtus pectore dense flavo- hirto, abdomine aciculato-punctato, punctis setas minutas ferenti- bus; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum abbreviato. Long. 20-25 mill.

Hab. : China (Kiautschou).

Die Art gehôrt zur picea-Gruppe und ist leicht erkenntlich an dem flachen Eindruck des Halsschildes vor dem Schildchen. Die Färbung ist rôtlichgelb mit schwachem Seidenschimmer, Kopf, Halsschild und Beine sind rotbraun. Der Kopf ist runzlig punktiert,

der Clypeus in der Mitte nur ganz schwach ausgeschnitten. Die Füh-

ler sind zehngliedrig, der Fächer ist beim « so lang wie die sechs vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen, beim © etwas kürzer. Das Halsschild ist mässig dicht punktiert, in der Mitte am breitesten, nach hinten schwach, nach vorn stärker verjüngt, die Vorderecken sind stumpfwinklig, nicht vorgezogen, die Seiten- ränder kaum merklich gekerbt. Vom Vorderrande bis zur Mitte läuft eine schwach erhabene Mittellinie, während sich, wie bereits erwähnt, vor dem Hinterrande ein flacher Eindruck befindet. Der Hinterrand ist vor dem Schildchen lang gelb bewimpert. Das Schildchen hat eine glatte Mittellinie. Die Flügeldecken zeigen ausser der schwach erhabenen Nañht noch einige flache fast punkt- freie Rippen, während die Zwischenräume mässig dicht punktiert sind. Das schwach gewülbte Pygidium trägt Nabelpunkte, die mit winzigen Bôrstchen besetzt sind. Die Brust ist lang gelblich behaart, die nicht dicht stehenden Punkte des Abdomens tragen kleine Borstenhaare, welche beim auf dem ersten Bauchsegment länger sind. Die Vorderschienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist bedeutend kürzer als das zweite, der Klauenzahn steht fast rechtwinklig in der Mitte.

D Holotrichia D rencie n. sp. Rufo-testacea, nitida,

capite prothoraceque obscurioribus. Clypeo brevi, rotundato, antice e] ‘emarginato, grosse punctato, fronte sparsim punctulata; antennis brunneis, 10-articulatis, funiculo nilido, clava opaca; prothorace transverso, haud dense punctato, lateribus subcrenulatis, angulis anticis acutis, paulo productis; scutello sparsim punctato ; elytris subcostatis, costis fere lævibus, interstitiis fortiter punctatis; pygi- dio umbilicato-punctulato; pectore flavo-hirto, abdomine subtiliter punctato, segmento penultimo utrinque antice macula opaca spar- sim flavo-villosa; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum haud abbreviato. Long. 22 mil].

Hab. : India (Madura).

Diese Art, welche wohl am besten in der picea-Gruppe unter- zubringen ist, ist gelbbraun, glänzend, das Halsschild rotbraun, der Kopf noch dunkler. Die Stirn ist zestreut, das Kopfschild enger grob punktiert, letzteres gerundet, der Vorderrand in der Mitte ausgeschnitten. Die zehngliedrigen Fühler haben einen glänzenden Schaft und einen matten Fächer, welcher beim j' etwas kürzer ist als der Stiel, beim © so lang wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist in der Mitte am breitesten, nach hinten schwach, nach vorn stärker verjüngt. Die Hinterecken sind stumpfwinklig, die Vorderecken spilz und etwas vorgezogen. Die Seitenränder sind nur sehr schwach krenuliert, die Oberfläche ist mäüssig dicht punktiert, der Hinterrand gelb bewimpert. Die Flügeldecken zeigen ausser der schwach erhabenen Naht noch vier undeutliche Rippen, die fast glatt sind während die Zwischenräume mit ziemlich groben Punkten besetzt sind. Das schwach gewôlbte Pygidium hat eine schwach runzelige Oberfläche und trägt eine mässig dichte Punktierung. Die Brust ist gelblich behaart, das glänzende Abdomen zeigt nur eine sehr feine Punktierung, das vorletzte Bauchsegment beiderseits am Vorderrande einen matten, mit gelbbraunen Haaren versehenen Fleck. Die Schenkel sind gelbbraun, Schienen und Tarsen rotbraun. Die Vorderschienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist so lang als das zweite, der Klauenzahn steht rechtwinklig in der Mitte.

Holotrichia nigricollis Brsk. var. rubricollis n. var. BRENSKE giebt bei der Beschreibung der nigricollis (Berl. ent. Zeit., XXX VII, p. 177) als Fundort « Himalaya, Dari » an, welchen Namen ich auf der Karte nicht finden kann. Die Exemplare in der BrenxskE’schen Sammlung sind mit dem Fundort Darjiling ver- sehen. Mir liegen nun eine Anzahl Exemplare von Assam (Shillong) vor, die ein rotbraunes und etwas weitläufiger punktiertes Hals-

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schild haben. Da BRENSKE der Art den Namen nach der Färbung des Halsschildes gegeben hat, so halte ich es für angebracht diese Varietät rubricollis zu nennen. Wahrscheinlich sind an beiden Fundorten die Färbung und Punktierung des Halsschildes konstant, so dass wir es mit Lokalformen zu tun haben.

Holotrichia formosana n. sp. Rufo-flava, nitida, supra sat dense punctata, flavo-pilosa. Clypeo brevi, antice medio exciso, vertice fortiter carinato ; antennis 9-articulatis; prothorace parum transverso, lateribus crenulatis ; elytris haud cestatis; abdomine aciculato-punctato, punctis flavo-pilosis, pectore flavo-hirto; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum secundo vix breviore. Long. 17-20 mill.

Hab. : Formosa.

Aus der Verwandtschaft der sinensis Hope. Gelbbraun, schwach glänzend. Der Kopf ist grob und dicht punktiert, der Clypeus kurz, in der Mitte flach dreieckig ausgeschnitten, die Clypeusnaht in der Mitte nach hinten gebogen, der Scheitel mit scharfem Querkiel versehen. Alle Punkte sind mit aufrecht stehenden kurzen gelben Haaren besetzt. Die gelbbraunen Fühler sind neungliedrig. Das Halsschild ist breiter als lang, hinter der Mitte am breitesten, nach hinten schwächer als nach vorn verjüngt. Die Seitenränder sind schwach gekerbt, die Hinterecken abgerundet, die stumpfwinkligen Vorderecken etwas vorgezogen. Die Oberfläche ist ziemlich dicht, aber nicht so dicht wie bei sinensis Hope oder pilosella Mos. punk- tiert. Die Punkte sind mit feinen gelben Härchen, die fast anliegen, versehen. Die Punktierung des Schildchens ist dieselbe wie die des Halsschildes. Die Flügeldecken sind etwas weitläufiger, dafür aber grôber punktiert als das Halsschild, die Punkte sind in gleicher Weise behaart, Rippen sind mit Ausnahme des abgesetzten Naht- saumes nicht vorhanden. Die Punktierung des Pygidiums ist dieselbe wie die der Flügeldecken. Das Abdomen ist ziemlich dicht mit nadelrissigen Punkten besetzt, die kurze und feine gelbe Härchen tragen. Die Brust ist lang gelb behaart. Die Vorder- schienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist fast so lang wie das zweite, der Krallenzahn steht rechtwinklig in der Mitte.

Die Art steht auch dem Holotrochus vestitus BRSKE nahe, ist aber grôsser,die Punktierung des Halsschildesistgrôber und die Haaredes- selben sind kürzer, feiner und nicht aufrecht stehend wie bei vestitus. Die Seitenränderdes Halsschildes sind gekerbt.Obdie Abtrennung des Holotrochus vestitus von der sinensis-Gruppe der Gattung Holotrichia auf Grund der von BRENSKE angegebenen Merkmale gerechtfertigt

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ist, erscheint mir fraglich. Neungliedrige Fühler finden sich auch bei anderen Arten der sinensis-Gruppe, die Klauen sind keinesfalls subtiliter dentatis und die Mitte des Halsschildes tritt auch bei sinensis und Verwandten gerundet vor.

Holotrichia longiusceula n. sp. Elongata, rufo-brunnea, nitida. Capite grosse punctato, vertice carinato, clypeo sinuato; antennis 10-articulatis, clava parva; prothorace sparsim punctato, lateribus subcrenulatis, antice reflexis; scutello sparsim punctato; elytris subcostatis, fortiter punctatis ; pygidio paulo convexo, regu- lariter punctato; pectoris lateribus crebre aciculato-punctatis et flavo-villosis, abdomine medio sparsim, lateraliter densius punc- tato ; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum abbreviato. Long. 14 mill.

Hab. : Annam (Phuc-Son).

Aus der Verwandtschaft der H. leucophthalma WrEp., aber bedeutend kleiner, von länglicher Gestalt, rôtlichbraun, Kopf und Halsschild etwas dunkler. Der Kopf ist grob punktiert, der Scheitel scharf gekielt, der Clypeus am Vorderrande schwach ausgeschnitten. Der Fäücher der braunen Fübhler ist in beiden Geschlechtern klein. Das mit zerstreuten groben Punkten besetzte Halsschild ist ähnlich geformt wie bei leucophthalma, indem die Seitenränder an den Vorderwinkeln lappenartig erweitert sind. Nach hinten verjüngt sich das Halsschild aber stürker als bei leucophthalma. Das Schild- chen zeigt einige zerstreute Punkte. Die mit groben Punkten bedeckten Flügeldecken lassen ebenso wie bei leucophthalma ausser der schwach erhabenen Naht noch vier schwache Rippen erkennen, die fast glatt sind. Das Pygidium ist schwach gewôlbt und mässig dicht punktiert. Die Seiten der Brust sind dicht nadelrissig punk- tiert und gelblich behaart, die mit einem dreieckigen Eindruck versehene Mitte derselben ist dagegen glatt. Das Abdomen ist in der Mitte zerstreut, an den Seiten ziemlich dicht punktiert. Das erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als das zweite, der Klauen- zahn steht rechtwinklig in der Mitte.

Die Art, für die ich den Namen beibehalten habe, unter dem sie sich in der BRENSKE’schen Sammlung befand, unterscheidet sich von leucophthalma auch durch den in der Mitte nicht erniedrigten Scheitelkiel.

Holotrichia scutata n. sp. Rufo-brunnea, nitida. Capite fortiter punctalo, vertice carinato, clypeo rotundato, antice exciso; antennis rufo-testaceis, 10-articulatis; prothorace medio sparsim, lateraliter densius grosse punctato, lateribus crenulatis, angulis

PR RTE Les:

anticis fere rectis, posticis obtusis, scutello lævi; elytris sat fortiter punctalis, subcostatis, costis lævibus;:pygidio lato, apice rotundato,

fortiter umbilicato-punctato; pectoris lateribus crebre aciculato-

punctatis et flavo-villosis, medio sparsim punctato et longitudina- liter foveolato; abdomine sat grosse, lateraliter densius punctato:; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum vix abbreviato. Long. 16 mill.

Hab. : China (Hongkong). -

Eine kleine Art, welche gleichfalls in die Gruppe der Arten mit gekieltem Scheitel gehôürt. Sie ist dadurch ausgezeichnet, dass das Schildchen spiegelglatt ist. Der Kopf ist grob punktiert, der Scheitel scharf gekielt, der Clypeus vorn gerundet, in der Mitte flach drei- eckig ausgeschnitten. Die hellbraunen Fübhler sind zehngliedrig, der Schaft ist glänzend, der Fächer matt. Das Halsschild ist etwas hinter der Mitte am breitesten, nach vorn und hinten mässig ver- jüngt. Die Seitenränder sind schwach gekerbt, die Hinterecken sind sehr stumpfwinklig, die Vorderecken fast rechtwinklig, nicht lappenfôrmig erweitert. Die Oberfläche ist grob, in der Mitte zerstreut, an den Seiten dichler punktiert. Die Flügeldecken sind mässig dicht mit groben Punkten bedeckt, die Naht und vier schwache Rippen sind fast glatt. Das Pygidium ist breiter als lang, die Spitze abgerundet, die Oberfliche gleichmässig grob punktiert. Die Brust ist auf den Seiten dicht nadelrissig punktiert und gelb- blich behaart, die Mitte ist mit zerstreuten groben Punkten besetzt und mit tiefer Längsfurche versehen. Die Vorderschienen sind dreizähnig, das erste Glied der Hintertarsen ist fast so lang wie das zWeite. Der Krallenzahn stebt in der Mitte und ist schwach nach rückwärts geneigt.

Holotrichia insecata n.sp. Rufo-brunnea, nitida, abdomine dilutiore. Capite grosse punctalo, clypeo medio exciso; antennis 10-articulatis; prothorace fortiter haud crebre punctato, lateribus crenulatis, angulis anticis fere rectis, posticis obtusis; scutello sparsim punctato; elytris fortiter punclatis, indistincte costatis; pygidio punctato, ante apicem sparsim flavo-piloso; pectoris late- ribus crebre punctatis et flavo-pilosis, medio parce punctato et longitudinaliter foveolato; abdominis medio subtiliter punctulato, lateribus paulo densius punctatis, puncetis piliferis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum secundo paulo breviore. Long. 14-15 mill.

Hab. : Java.

In Gestalt der vorigen Art recht ähnlich, aber ohne Scheitelkiel. Die Färbung ist heller oder dunkler rôtlichbraun, die des Abdo-

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mens gelbbraun. Der Kop£ist kräftig punktiert, der Clypeus in der Mitte kurz dreieckig ausgeschnitten. Die Fühler sind zelhngliedrig, der matte Fächer ist beim j nur so lang wie die fünf vorherge- henden Glieder des Stieles zusammen, beim © noch kürzer. Das Halsschild ist in der Mitte am breitesten, nach vorn und hinten verjüngt, die Seitenränder sind krenuliert, die Vorderecken schwach, die Hinterecken stark stumpfwinklig. Die Oberfläche ist nicht dicht mit groben Punkten bedeckt. Das Schildchen ist zer- streut punktiert. Die Punktierung der Flügeldecken ist etwas dichter als die des Halsschildes. Ausser der schwach erhabenen Naht sind Rippen kaum angedeutet und auch nicht durch schwachere Punktierung markiert. Das mässig dicht punktierte Pygidium trägt vor dem Hinterrande einige abstehende gelbe Haare. Die Seiten der Brust sind dicht punktiert und behaart, die Mitte dagegen zeigt nur einzelne grobe Punkte und ist längsge- furcht. Die Mitte des Abdomens ist sehr fein und zerstreut punk- tiert, wogegen die Punkte an den Seiten etwas dichter stehen und mit gelbbraunen Haaren versehen sind. Das erste Glied der Hinter- tarsen ist etwas kürzer als das zweité, der Klauenzahn steht ein wenig vor der Mitte, dem Endzahn genährt.

Die Art befand sich unter dem beibehaltenen Namen in der BReNskE’schen Sammlung.

Holotrichia rugiceps n. sp. Brunnea, nitida, capite pro- thoraceque obscurioribus: Capite grosse ruguloso-punctato, clypeo rotundato, medio minime emarginato; antennis 10-articulatis, clava rufo-testacea; prothorace sat crebre punctato, postice linea media lævi, ante medium abbreviata, lateribus subcrenulatis, an- gulis posticis obtusis, subrotundatis, angulis anticis fere rectis ; scutello sparsim punctato; elytris subcostatis, fortiter punctatis ; pygidio grosse punctato, feminæ post medium conice producto ; pectoris lateribus haud dense punctatis et flavo-villosis, abdominis medio sparsim punctulato, lateribus, segmento primo coxisque posticis densius puncetatis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum abbreviato. Long. 14-15 mill.

Hab. : Java (Boemi Ajoc).

Diese Art, welche in Grôsse und Gestalt Æhnlichkeit mit der vorhergehenden hat, ist durch die Bildung des weiblichen Pygi- diums ausgezeichnet. Die Farbe ist braun, Kopf und Halsschild sind etwas dunkler. Der Kopfist grob, fast runzlig punktiert, der Vor- derrand des Clypeus in der Mitte nur schwach ausgerandet. Der Fühlerschaft ist braun, der Fächer bräunlichgelb, beim 4 so lang wie die sechs vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen, beim

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474

© etwas kürzer. Das Halsschild hat seine grôsste Breite ein wenig hinter der Mitte, die Seitenränder sind schwach gekerbt, die Hinterecken sehr stumpf, fast abgerundet, die Vorderecken recht- winklig. Die Oberfläche ist müssig dicht grob punktiert, vor dem Vorderrande schwach längsrunzlig, vor dem Hinterrande befindet sich eine kurze glatte Mittellinie. Das Schildchen ist zerstreut punktiert. Die grob punktierten Flügeldecken lassen ausser der schwach erhabenen Naht nur einige sehr undeutliche Rippen erkennen. Das mit groben Punkten mässig dicht bedeckte Pygidium ist beim (ÿ gleichmässig gewülbt, beim © dagegen vor dem Hinter- rande stumpf Kkonisch vorgezogen. Die Brust hat an den Seiten eine weitläufige, gelb behaarte Punktierung, ihre längsgefurchte Mitte trägt nur einzelne Punkte. Die Mitte des Abdomens ist zerstreut punktiert, wogegen die Punktierung an den Seiten sowie auf dem ersten Abdominalsegment und den Hinterhüften dichter ist. Das erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als das zweite, der Zahn der schlanken Krallen steht rechtwinklig ein wenig vor der Mitte.

Holotrichia carinifrons n. sp. © Fusca, subnitida. Capite fortiter crebre punctato, fronte inter oculos carinata, clypeo emar- ginato ; ‘antennis rufis 10-articulatis; prothorace sparsim grosse punctato, lateribus crenulatis ; scutello laxe punctato ; elytris sutura costisque tribus fere lævibus, interstiliis fortiter punctatis; pygidio haud dense umbilicato-punctato, punctis piliferis; pectore flavo- hirto; abdomine medio parce, lateraliter densius aciculato-punctato, punctis flavo-pilosis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarso- rum posticorum abbreviato. Long. 16 mill.

Hab. : Sikkim.

Eine kleinere Art, von der drei weibliche Exemplare vorliegen und die sich durch die gekielte Stirn auszeichnet. Der Kopf ist grob und dicht punktiert, der Clypeus in der Mitte flach ausgebuchtet. Auf der Stirn befindet sich ein nach vorn bogenfôrmig verlaufender Querkiel. Die Fühler sind gelbbraun, der Fächer ist beim © so lang wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist zerstreut aber grob punktiert, etwas hinter der Mitte am breitesten, die Seitenränder sind schwach gekerbt, Vorder- und Hinterecken stumpfwinklig. Die Oberfliche zeigt vereinzelte gelbe Härchen. Das Schildchen trägt jederseits der Mitte eine Gruppe von Punkten. Auf den Flügeldecken sind die Naht und drei Rippen fast punktfrei, die Zwichenräume grob punktiert. Das Pygidium ist mässig dicht mit Nabelpunkten bedeckt, die gelbe Härchen tragen. Die Brust ist dicht gelblich behaart. Das Abdomen zeigt in der Mitte zerstreute nadelrissige Punkte, die an den Seiten, sowie auf

bec

dem ersten { und letzten SO ARE dichter stehen und mit gelben

Härchen versehen sind. Das erste Glied der Hintertarsen ist kürzer

ne als das zweite, der Klauenzahn steht rechtwinklig in der Mitte.

Holotrichia convexifrons n. sp. Nigro-brunnea, capite

prothoraceque nigris, pedibus rufis. Capite ruguloso-punctato,

fronte convexa, clypeo rotundato, vix emarginato; antennis rufis, 10-articulatis; prothorace fortiter parce punctalo et sparsim flavo- piloso, lateribus crenulalis; scutello sparsim punctato; elytris for- titer punctatis, sutura costisque duabus indistinctis fere lævibus, juxta basin et margines laterales flavo-ciliatis ; pygidio paulo con- vexo, subtiliter et laxe punctato; peclore dense fulvo-hirto, abdo- mine parce punctulato et flavo-ciliato; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum abbreviato. Long. 16 mill.

Hab. : Ceylon.

Gleichfalls eine kleinere Art, von schwarzhbrauner Färbung mit schwarzem Kopf und Halsschild, die sich durch die stark gewülhte Stirn auszeichnet. Der Kopf ist grob runzelig punktiert, der ge- rundete Clypeus in der Mitte kaum sichtbar ausgebuchtet. Der Füblerfächer des ist so lang wie die fünf vorhergehenden Giieder des Stieles zusammen, der des © ist nur sehr klein. Das Halsschild ist in der Mitte am breitesten, nach hinten wenig, nach vorn stärker verjüngt, die stumpfwinkligen Hinterecken sind etwas abwärts gedrückt, die Vorderecken sind fast rechtwinklig, die Seitenränder

sind gekerbt. Die Oberfläche ist zerstreut mit groben Punkten

bedeckt und trägt vereinzelte lange gelbbraune Haare. Das Schild- chen ist weitliufig punktiert, in der Mitte glatt. Die Flügeldecken zeigen eine zwar nicht sehr dichte aber grobe Punktierung, die Naht und zwei wenig hervortretenden Rippen, eine breitere und eine schmale, sind fast glatt. Vor dem Vorderrande und neben den Seitenrändern befinden sich lange gelbbraune Wimperhaare. Das etwas gewôlble Pygidium ist schwach und weitläufig punktiert. Die Brust ist dicht und lang gelb behaart, das Abdomen nur sehr undeutlich zerstreut punktiert und mit einzelnen, auf den beiden letzten Bauchsegmenten etwas dichter stehenden gelben Haaren besetzt. Das erste glied der Hintertarsen ist etwas kürzer als das zweite, die Klauen sind schlank, der Klauenzahn steht rechtwinklig in der Mitte.

Brahmina adæquata n. sp. Fusca, nitida. Capite fortiter punctato, clypeo profunde exciso; antennis rufo testaceis, 10-arti- culatis; prothorace haud dense sat grosse punctato, lateribus cre- nulatis ; elytris subcostalis, fortiter punctatis; pygidio haud crebre

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punctato; pectore flavo-hirto, abdomine medio subtiliter et laxe, lateraliter densius punctato, segmento penultimo macula laterali opaca, flavo pilosa; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum abbreviato. Long. 16-18 mill.

Hab. : Sikkim.

Diese Art befand sich unter dem beibehaltenen Namen in der Brenske’schen Sammlung. Sie hat in Gestalt und Struktur Æbn- lichkeit mit B. obscura Brsx. Der Kopf ist grob punktiert, das Kopf- schild ziemlich gross, vorn in der Mitte tief eingeschnitten, die Lappen sind abgerundet. Die Fühler sind hellbraun, zehngliedrig, der Fühlerfächer beim (7 fast so lang wie der ganze Stiel, beim © wie die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen. Das Halsschild ist in der Mitte am breitesten, nach vorn etwas stürker verjüngt als nach hinten, die Hinterecken sind stumpfwinklig, die Vorderecken ungefähr rechtwinklig, die Seitenränder schwach gekerbt. Die Oberfläche ist grob aber nicht dicht punktiert, der Vorderrand ist in der Mitte etwas schwielig und vor dem Hinter- rande befindet sich an den Seiten eine schwache Wulst. Das Schild- chen ist mehr oder weniger dicht punktiert, zuweilen mit glatter Mittellinie. Die grob punktierten, etwas runzeligen Flügeldecken lassen ausser der schwach erhabenen Naht drei bis vier undeut- liche Rippen erkennen. Das Pygidium ist etwas weniger grob und weniger dicht punktiert. Die Brust ist gelb behaart, das Abdomen glänzend, in der Mitte zerstreut und fein, an den Seiten dichter punktiert. Jederseits am Vorderrande des vorletzten Bauchsegments befindet sich ein matter, grauer Tomentfleck, welcher dünn geltb bebhaart ist. Das erste Tarsenglied der Hinterfüsse ist kürzer als das zweite, die Klauenbildung ist ähnlich wie bei obscura, indem der Krallenzahn von derselben Grôsse ist wie der Spitzenzahn, aber etwas kräftiger. Er hat nicht dieselbe Krümmung wie der Endzahn, sondern ist in seinem unteren Teile etwas stärker gekrümmt, so dass er sich vom Endzahn abwendet.

Brahmina foveata n. sp. Ex affinitate B. abcessæ BRrsk. Supra picea, subnitida, subtus flavo-fusca, pectoris abdominisque lateribus opacis. Capite crebre punctato, clypeo emarginato; anten- nis 10-articulatis, clava flava; prothorace dense punetato, lateribus subcrenulatis; scutello ubique punctato; elytris umbilicato-puncta- tis, subcostatis, feminæ utrinque postice foveola parva longitudinali impunctata ; pygidio sat crebre punclato, feminæ ante apicem paulo impresso. Subtus medio sparsim, pectore paulo densius, punctata, lateribus opacis; tibiis anticis tridentatis, articulo primo tarsorum posticorum abbrevialo. Long. 13 mill.

Hab. : Haut Tonkin.

. Aus der Verwandtschaft der Pl. abcessa Brsk. Die Flügeldecken à _ ‘des © haben an der Stelle des Querkiels bei abcessa eine Längsgrube. "140 | Die Farbe ist dunkelbraun, das Abdomen und die Brust sind gelb- Éx. 2 _ lichbraun. Der Kopf ist ziemlich dicht und grob punktiert, der 5e | Clypeus in der Mitte ausgerandet. Die Fühler sind zehngliedrig, , der kleine Kächer ist gelbbraun. Das Halsschild ist ein wenig M , hinter der Mitte am breitesten, nach vorn etwas stärker als nach Et hinten verjüngt. Die Seitenränder sind schwach gekerbt, die Hinter- 2 ecken stumpfwinklig, die Vorderecken fast rechtwinklig. Die Ober- +50 fläche ist ziemlich dicht und gleichmässig punktiert. Die Flügel- : 44 decken sind mit Nabelpunkten bedeckt und zeigen drei schwach | hervortretende Rippen.Zwischen den beiden ersten Rippen befindet a sich beim © im hinteren Drittel eine flache, unpunktierte, matt ST erscheinende Längs:rube, die mit Ausnahme der Vorderseite von 1550 einer glatten Wulst begrenzt wird. Das Pygidium ist beim ' etwas re dichter punktiert als beim ©, vor dem Hinterrande schwach quer- 12 eingedrückt. Die Mitte des Abdomens ist weitläufig, die der Brust 4 etwas dichter punktiert, die Seiten von Abdomen und Brust sind : -"# matt und unbehaart. Das erste Glied der Hintertarsen ist kürzer als ee das zweite, die Bildung der Klauen ist dieselbe wie bei abcessa. ; ; Von der mir unbekannten tavoyensis Brsk., welche nach der 7. Beschreibung eine ähnliche Bildung auf den Flügeldecken des © hat, unterscheidet sich foveata durch andere Struktur des Halsschildes.

Brahmina moluccana n. sp. Elongato-ovata, nitida, rufo- 4 testacea, capite prothoraceque rufis. Capite fortiter punctato, clypeo rx emarginato; antennis 10-articulatis, clava parva; prothorace spar- sim, juxta margines laterales densius punctato, lateribus subcrenu- latis; scutello lateraliter punctato; elytris fortiter punctatis, | subcostatis; pygidio punctato, maris paulo convexo, feminæ post 2 medium parum conice producto. Subtus medio nitido, fere impunc- 4 Ke tato, lateribus opacis; tibiis anticis tridentatis, primo articulo tarsorum posticorum secundo paulo breviore. Long. 14-15 mill. .

Hab. : Molukken (Dammer Ins.).

Gelbbraun, Halsschild und Kopf, zuweilen auch die Beine rot- braun. Der Kopf ist grob und ziemlich dicht punktiert, der Clypeus in der Mitte flach dreieckig ausgeschnitten. Die Fühler sind zehn- gliedrig, der Fächer ist beim so lang als die fünf vorhergehenden Glieder des Stieles zusammen, beim © kürzer. Das Halsschild ist etwas hinter der Mitte am breitesten, die Seitenränder sind schwach gekerbt, Vorder- und Hinterecken stumpfwinklig. Die Oberfläiche ist nur zerstreut mit ziemlich groben Punkten bedeckt, doch stehen die Punkte neben den Seitenrändern dichter. Das Schildchen hat

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bis vier schwache Rippen erkennen. Das mässig dicht punktierte Pygidium ist beim 4 gleichmässig schwach gewôlbt, beim © dage- gen hinter der Mitte etwas stumpf konisch vorgezogen. Die Mitte

der Unterseite ist glänzend, auf der Brust mit einigen nadelrissigen _behaarten Punkten, sonst fast glatt. Die Seiten der Brust und des

Abdomens sind beim çj bereift und mit weitläufig stehenden, kurze gelbliche Härchen tragenden Punkten, versehen. Beim © dagegen zeigt sich diese Bereifung nur auf den Seiten der Brust und des vorletzten Bauchsegments, während die Seiten der übrigen Bauch- segmente im Vergleich zur gläinzenden Mitte nur etwas stumpf erscheinen. Das erste Glied der Hintertarsen ist etwas kürzer als das zweite, die Klauen sind an der Spitze gespalten.

eine glatte Mittellinie. Die grob punktierten, schwach runzeligen Flügeldecken lassen ausser der ein wenig erhabenen Naht noch drei

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LES FOURMIS DE BELGIQUE par Ÿ. HBondroit.

Amené par l’étude de quelques Coléoptères myrmécophiles cap- turés en Belgique à déterminer des Fourmis, et ayant recherché dans les collections de WESMAEL, TOSQUINET et JACOBS, déposées au Musée de Bruxelles, des Formicides déterminés pour comparer mes exemplaires, je fus frappé de l’extrême pauvreté de ces collec- tions en spécimens récoltés en Belgique, quoique les entomologistes précités, spécialistes en Hyménoptères, aient beaucoup contribué par leurs recherches à augmenter nos connaissances sur la Faune de Belgique.

La plupart des espèces de la collection WESMAEL signalées comme belges dans la note de M. LAMEERE proviennent en réalité de l’étranger; dans les collections JAcoBs et TosQuiNET il n’existe que les espèces les plus vulgaires.

Piqué de ce manque de matériaux, je jugeai bon de récolter les Fourmis du pays et le petit travail que je présente ici renferme, outre les tables dichotoniques des espèces de nos régions, le résultat des quelques chasses que je fis et qui laissent encore quelques lacunes à combler. |

Forez, E. Les Fourmis de la Suisse (Nouv.Mém Soc.Helv.des Sciences natur., XX VI, 1874).

ERN. ANDRE. Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie. IT. Les Fourmis. Beaune, 1881.

WASMANN, E. Verzeichniss der Ameisen und Ameïisengäsile von Holländisch Limburg (Tijdschr. v. Entom., XXXIV, 1891).

LAMEERE, À. Note sur les Fourmis de Belgique (Ann. Soc. Ent. Belg., XXX VI,

1892). SCHERDLIN, P. Les Fourmis d'Alsace (Ann. Soc. Ent. Belg., LIII, 1909). Emery, C. Beiträge zur Monographie der Formiciden des Paläarktischen

Faunengebietes (en cours de publication depuis 1903, dans le Deutsche Entom. Zeitschr.).

CARACTÈRES GÉNÉRAUX.

Hyménoptères aculéates ayant le premier ou les deux premiers segments de l’abdomen très réduits, rétrécis en forme de nœud, le premier souvent surmonté d'une écaille. Antennes ayant générale- ment le premier article très long et dans ce cas coudées.

Insectes vivant en communauté, offrant en général trois formes : le «j, ailé en principe, reconnaissable à l’abdomen offrant sept

segments abdominaux; la 9, ailée également, mais qui, déflorée, s’arrachelesailes; enfin l’ouvrière ($), qui est une femelle Aese ‘toujours aptère.

On peut encore trouver dans nos régions une forme spéciale d’ouvrière : le soldat (genre Colobopsis), reconnaissable à une structure particulière de la tête. Larves apodes. nourries par les Ÿ, en principe filant un cocon pour y passer la période de nymphose.

DESCRIPTION DE LA TÊTE.

Ce travail étant destiné surtout aux coléoptérologistes, je crois bon de donner une description rapide du dessus de la tête, quelques parties de celle-ci portant des noms spéciaux.

En avant de la tête on trouve l’épistome qui consiste en une plaque nettement délimitée, plus ou moins grande, dont la majeure partie est comprise généralement entre les antennes et les mandibules; sur les côtés latéraux de l’épistome se trouve une dépression plus au moins profonde nommée fosselte clypéale, cette dépression se prolonge souvent jusqu’à une autre : la fossette antennaire, située à la base des antennes. Derrière l’épistome il existe une petite dépres- sion plus au moins fortement délimitée, généralement triangulaire et qu’on nomme l'aire frontale. De plus ou moins près des bords latéraux ou postérieurs de l’épistome partent les arêtes frontales contre lesquelles s’insèrent les antennes. Derrière l’aire frontale s'étend souvent un sillon longitudinal : le sillon frontal, souvent très distinct et qui peut parfois manquer. Les ocelles, placés ner- malement, manquent souvent chez les 6. Les mandibules sont généralement aplaties, dilatées et SRE à l'extrémité, rarement en forme de lame de sabre.

Camponotus hereuleauus ligniperdus ©.

DiviSION EN SOUS-FAMILLES.

1. Abdomen ayant le premier segmént seul fortement rétréci. 2. Abdomen ayant les deux premiers segments fortement rétrécis; un aiguillon plus ou moins développé chez les © et les &; nymphes non renfermées dans un cocon . . Myrmicincæ.

PPS Er PT

Y PUR PUS OT

# 1% Rome non el entre le deuxième et le troisième segment;

pas d’aiguillon visible. . . . RTS NE Formicineæ.

Abdomen assez rétréci entre le IA et le troisième seg-

ment; un fort aiguillon chez les © etlesÿ. . Ponerincæ. FORMICIN Æ.

Les Formicinæ se divisent en deux tribus bien distinctes :

Epistome ne s’avançant pas entre l’insertion des antennes; orifice du cloaque petit, circulaire, apical, cilié; abdomen des © et des $, vu en dessus, montrant 6 segments (y compris le pédon- cule);, nymphes généralement renfermées dans un cocon.

| Formicini.

Epistome s’avançant sensiblement, ou à peine (Bothriomyrinex), entre l'insertion des antennes; orifice du cloaque grand, en fente transversale, infère et non cilié; nymphes nues; abdo- men des ® et Fe ÿ, vu en dessus, montrant 5 segments.

Dolichoderini.

Formicini. Femelles et ouvrières.

1. Antennes insérées à une certaine distance de l’épistome {fig.1). 2.

Antennes insérées tout près de l’épistome. . . 3. 2. Epistome trapéziforme, ses bords latéraux divergeant en avant; cute vyale”" 7: ë É .".. . . Camponotus:

Bords latéraux de Por e ae eee ; écaille carrée, épaisse; tête parfois nettement tronquée en avant (soldat).

Colobopsis. -3. Mandibules aplaties, à bord terminal large, denté. 4. Mandibules étroites, pointues, sans dents. . . Polyergus. 4. Antennes de 12 articles. : se RES 9. Antennes de 11 articles, taille Dene RS, Plagiolepis. 5. Aire frontale ane nettement limitée ; coloration noirâtre

ou noir et rouge, Pa toute jaune; ouvrières de taille grande

ou moyenne. . . Dr LTÉE) Res Formica. Aire frontale plus ou moins ue en arrière, mal limitée;

couleur variant du noir au jaune; ouvrières de taille moyenne

MTL TER L'ANNEEE RE Sn A Re Lasius. Müûles.

1. Antennes de 13 articles, insérées à une certaine distance de

Pépistome : : . . AN ONE SES 2.

Antennes insérées près de V tonte Set * Re 3.

LL de,

482

2.

7 Es dd? LT RL LUE Le 4 L SORA Sn ME

= DONNEES A pi RE :

Epistome trapéziforme, ses bords latéraux atteignant presque les angles antérieurs de la tête; antennes longues avec le premier article du sieurs à peine plus grand que le second.

Camponotus.

Epistome presque carré, ses angles antérieurs n’atteignant pas les angles antérieurs de la tête; antennes courtes, premier article du funicule 2 fois aussi long que le suivant. Colobopsis.

Antennes de 13 articles. : 2: | AREA 4. Antennes de 12 articles; taille très Ne E QE Plagiolepis. Mandibules larges, er munies d’un bord terminal. D. Mandibules cylindriques, étroites, aiguës, sans bord terminal et sans Jens AE ARE Polyergus. Organes génitaux nee Sr Œule ne dépassant pas 5 mill. Lasius.

Organes génitaux externes grands; taille variant de 5 à 11 mill. Formica.

FORMICA LINE. Femelles et ouvrières.

Tétenonéehancrée En /ArrTIÈrE Re ERP EEE 2. Tête fortement échancrée en arrière; long. © 6-9,5, ÿ 4-7,5 exsecta.

Bord antérieur de l’épistome entier. . . 3. Bord antérieur de l’épistome échancré au ia long. © 9-11, GG OPA Ste : sanguine. Aire frontale UE Fe nd à ue noire domine

sur la tête et le thorax les yeux sont poilus et l’abdomen est mat: long O9 MCE ESS s rufa. Aire na mate ou bien quand Se est ne l’insecte est de coloration sombre et l’abdomen très brillant; long. © 8-

AOF SA T5 EEE Re NPA OS RS fusca. Müles.

LuTète non-écharncrée en ArPIÈre Ru AE Re 2. —Tête'et'écaille échancrées;1ong 5 920 CURE exsecta. 2. Bord antérieur de l’épistome entier. . 3. Bord antérieur de l’épistome échancré au hors long. 7-10. sanguine«.

3. Abdomen de la largeur du thorax environ; long. 7-10. fusca. Abdomen plus large que le thorax; long. 9-11 . rufa. 1. Formica fusca L. On a créé aux dépens de cette espèce de

nombreuses races et variétés dont trois ont été trouvées en Belgique :

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F. fusca gagates LATR. Brun noir brillant ; épinotum à galbe arrondi; pubescence de l’abdomen nulle ou presque. Cette forme est répandue dans l’Europe méridionale, il est peu probable qu’on la trouve en Belgique. F. fusca picea NYL. Brun noir brillant; épinotum bossu; pubes- cence de l'abdomen nulle ou presque. Cette forme est septentrionale. Nassogne (prov. de Luxembourg). F', fusca fusca L. Couleur sombre; pubescence fine, pilosité nulle ou très éparse. Forme très commune nichant généralement dans le sol. F. fusca cinerea MAYR. Couleur assez sombre ; pubescence dense, pilosité répandue sur tout le corps. Je n’ai jamais vu cette race de Belgique ; lesexemplaires cités par M. LAMEERE sont des fusca typiques. FE. fusca rufibarbis F. Jaune rougeâtre, tête en grande partie et abdomen noirs, parfois le thorax est maculé de noir. Cette forme qui est très commune niche surtout sous les pierres. 2. F. rufa L.— Deux races de cette espèce sont vulgaires dans nos provinces et la race truncicola se rencontrera certainement en Ardenne, peut-être en Campine également.

F. rufa rufa L. Rougeâtre, tête en partie et abdomen noirs; thorax parfois rembruni chez les petits exemplaires; yeux glabres.

Forme très commune dans les bois, ses nids peuvent attein- dre un développement considérable.

F. rufa pratensis RETzIUS. Diffère de la rufa rufa par le thorax plus ou moins taché de noir et les yeux poilus.

Cette forme est un peu moins commune que la précédente, elle niche dans les clairières et les prairies.

F. rufa truncicola NYL. Tête en grande partie, thorax, écaille et appendices rougeâtres; tête en partie et abdomen rembrunis; yeux poilus.

Pas encore trouvée en Belgique.

3. F, sanguineu LATR. Cette espèce est commune dans les bois et les bruyères, elle réduit souvent en esclavage la F, fusca fusca ou la fusca rufibarbis.

4. F. exsecta NyL. Il existe deux races très caractéristiques de cette Fourmi : F. exsecta exsecta NYL. Epistome sans impression; palpes maxil-

laires allongés, de 6 articles; long. ÿ 5-7,5, © 8-9,5, dj 6-9. M. LAMEERE cite cette Fourmi comme ayant été trouvée en

ANNALES DE LA 800, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LIII, D 1 1910. 32

LR TE DÉS. HORS 40

484

Ardenne par TOSQUINET; je n’ai pu retrouver les exemplaires en question dans la collection de notre regretté collègue.

F. exsecta pressilabvis NYL. Une faible dépression parallèle au bord antérieur de l’épistome; palpes maxillaires très courts, de 5, rarement de 6 articles; long. ÿ 3,8-6,5, © 6-7,5, dJ'5-7.5.

J'ai trouvé quelques nids de cette race à Hockai, dans les Hauts-Fagnes.

POLYERGUS LATREILLE.

P. rufescens LATR. Jaune brun ou roux; long. $ 5,5-7,5, © 9,5-10, Cle Cette espèce a été trouvée en Hollande, il est plus que pro- bable qu’on la rencontrera en Belgique.

LASIUS FABRICIUS. Femelles et ouvrières.

4. Corps mat ou peu luisant; quand la coloration est noire la tête

n’est pas échancrée . . . 9.

Corps d’un noir brillant; tête He En long. $ 4-5, DOS FÉETENE. ae fuliginosus.

2. ÿ ayant l’écaille assez res bon plus étroite vers la

base ; © ayant l’abdomen plus large que le thorax. 3.

Ÿ d’un jaune foncé; écaille étroite, généralement un peu élargie

vers la base; © ayant la tête un peu échancrée en arrière, de

la largeur du thorax; abdomen médiocre, de la largeur ou à peine plus large que le thorax; long. Ÿ 3.5-4, © 6,5-8.:

umbratus.

3. ÿ ayant au moins l’abdomen rembruni; tibias souvent hérissés

de poils; © ayant l’épistome plus ou moins chagriné, le scape

des antennes et les tibias souvent hérissés de poils, abdomen

très volumineux; long. Ÿ 2,5-4, © 6,5-10 . . niger.

Ÿ jaune, tibias finement pubescente, sans poils dressés; © ayant

l’épistome lisse; devant de la tête, dessous de l’abdomen et

appendices jaunâtres, pubescence des tibias fine et égale;

long: 52-4077 9 ER RP RER EE flavus.

Mûles.

1. Bord terminal des mandibules armé d’une seule dent, en avant. 2. Bord terminal des mandibules armé de 5 dents; long. 4-4,5. umbratus. 2. Abdomen sans gros points; tête non échancrée en arrière. 8. Abdomen parsemé de gros points; tête échancrée. fuliginosus.

3. Sillon frontal nul ou obsolète ; tête luisante en arrière. /lavus. Sillon frontal bien marqué; tête plus ou moins mate. niger.

1. Lasius fuliginosus LATR. Cette espèce est extrêmement commune, elle recherche les Pucerons des arbres, surtout des Saules, Chênes et Bouleaux. Nids minés en terre ou cartonnés dans les arbres creux. k

2.— L. umbratus NyYL. On trouve dans nos régions trois races de cette espèce :

L. umbratus umbratus NyYL. La © et la Ÿ ont les tibias hérissés de longs poils fins. j yeux avec des poils distincts.

Cette forme est commune et niche en terre.

L. umbratus mixtus NYL. La © et la Ÿ ont des tibias simplement pubescents, écaille peu ou pas échancrée; J'mandibules d’un brun jaune en tout ou en partie, yeux presque sans poils.

Comme la précédente.

L. umbratus bicornis FŒ&RST. © et $ avec les tibias sans longs poils, thorax pileux, écaille profondément échancrée; man- dibules en tout ou en grande partie d’un brun noir, yeux avec quelques poils microscopiques.

Cette race est à rechercher en Belgique.

3. Lasius flavus K. Cette Fourmi est très commune, elle niche soit dans le gazon soit sous les pierres.

J'ai trouvé près de Namur (Samson), sur des rochers, une fourmilière de très petits exemplaires (2 mill.) pâles et parmi eux une Ÿ remarquable par sa taille et sa coloration, elle a 3.0 mill. de longueur, le thorax et les appendices sont d'un jaune laiteux comme les ÿ qui l’enteuraient, la tête est d’un jaune sale et l’abdomen gris cendré, peut-être est-ce une 5 féconde. Dans ce nid de petits Lasius je n’ai pas vu de Q normale mais la nature du sol rendait les recherches très

malaisées. 4. Lasius niger L. Cette Fourmi offre 4 races principales. L. niger niger L. © et Ÿ, scape des antennes et tibias avec des

poils dressés, d’un brun foncé ou noirâtre; «j scape et tibias

poilus, front brillant, légèrement ridé. Cette forme est extrêmement commune, elle niche souvent dans les rues des villes, entre les pavés.

L. niger alienus Fœnrsr. © et Ÿ, scape des antennes très finement pubescents, sans poils dressés, couleur un peu plus claire que niger niger, Q ailes hyalines; j scape non poilu, front bril- lant, ailes hyalines.

Beaucoup moins commune que la précédente. Vallée de la Meuse.

485

486

L. niger emarginatus OL. © et &, scape et tibias avec des poils dressés; coloration variée de brun et de jaune rougeâtre foncé ; scape et tibias poilus, front mat, front mat, bords des seg- ments thoraciques jaunâtres.

Cette race est assez répandue.

L. niger brunneus LATR. © et $, scape et tibias simplement pu- bescents, $ thorax jaune brunâtre, tête plus foncée, abdomen sombre, ? brun foncé, ailes brunes sur leur première moitié; «j ailes brunes sur leur première moitié.

Cette forme niche surtout danslesécorces, elle est commune.

PLAGIOLEPIS Mayer.

P. pygmæa LATR. Ÿ brun clair luisant, long. 1,2-2,3; © variant du brun noirâtre ou brun rougâtre, long. 3,5-4,5; @ brun foncé, peu luisant, long. 1,5-2,5.

Cette espèce pourrait se rencontrer dans la vallée de la Meuse.

CAMPONOTUS May. (1). Ouvrières.

4. Face dorsale du metanotum convexe d’un côté à l’autre, formant

une courbe ininterrompue avec les faces latérales. 2. Face dorsale du metanotum déprimée, formant une arête en rencontrant les faces latérales; long. 3-7 . . lateralis. 2. Mandibules avec 4 ou 5 dents. . . . 3.

Mandibules avec 6 ou 7 dents, noir ou Han noir ne ou assez luisant, épistome caréné surtout chez les grands individus; lon 0 LESC RE RE SRE ARR . .. maculatus œthiops.

3. Bord antérieur de l’épistome avec une échancrure en arc sur les côtés et une échancrure plus légère au milieu; luisant, couleur sombre, appendices clairs, long. 4-9. . . . marginatus.

Bord antérieur de l’épistome avec une légère échancrure sur les côtés, le milieu de l’épistome non échancré, tronqué chez les grands individus; tête mate au moinschezles petites individus; le thorax est rouge sinon l’abdomen est mat . herculeanus.

Femelles.

4. Mandibules armées de 4 ou 5 dents. . . . 2. Mandibules armées de 6 ou 7 dents, corps fon noirâtre ; long. 11-46 , . 7. 7 Ron, rmaculalus ÆtRI0pS,

\1) La spécification est faite d'après ANDRÉ.

487 “4

9. Bordantérieurdel’épistome échancré en son milieu ; long. 9-11. 3. Bord antérieur de l’épistome non échancré (fig. 1), variant de pi couleur : soit tout à fait noir et alors mat, soit d’un noir plus ou moins luisant avec le thorax ou bien le thorax et l'abdomen en partie rouges; long. 14-18 . . . . . -. herculeanus. 3. Tête plus large que le thorax, abdomen allongé; corps très fine- ment rugueux-ponctué, plus fortement sur la tête ; long. 9 11. marginatus. Tête de la même largeur ou plus étroite que le thorax, abdomen court; tête plus grossièrement rugueuse, à ponctuation plus PRES EE DARSe peu AU APE lateralis.

Mûles.

4. Tête courte, presque aussi large que longue ; épistome droit ou

légèrement arqué à son bord antérieur. . . DA

Têfe visiblement plus longue que large; épistome ayant sa partie

antérieure avancée en forme de lobe semi-circulaire, proémi-

nent; noir, assez luisant, ailes complètement hyalines, long.

CB rs RE maculalus eUeps-

2, Taille variant ue 6. ds 5 RS OT et TS ; 3.

Taille plus grande, mesonotum non Mane en avant de gros points enfoncés, ailes plus ou moins enfumées; long. 9-12.

herculeanus.

3. Mesonotum parsemé en avant de gros points enfoncés; épistome

un peu arqué à son bord antérieur; ailes à peine teintées de

jaune à la base, pterostigma et nervures d’un roux pâle;

ICO OT PRE ET Er AS ER Re NS lateralis.

Mesonotum sans gros points enfoncés ou seulement avec quel-

ques points isolés; épistome presque droit à son bord anté-

rieur ; ailes assez enfumées de roux; pterostigma et nervures

d’un roux pâle; long. 6,5-7,5 . . . . . . marginatus.

4. Camponotus lateralis OL. Cette espèce pourrait se trouver en Belgique dans les terrains calcaires et jurassiques; on la trouve en Alsace.

2, C. marginatus LATR. Comme la précédente.

3. C. maculatus œthiops LATR. Comme les précédentes.

4. C. herculeanus L. On trouve en Belgique une race de cette espèce et deux autres pourraient s’y rencontrer.

C. herculeanus ligniperdus LATR. % thorax et base de l’abdomen rougeâtres, abdomen luisant; ® ayant le second segment de l'abdomen (le premier en apparence) et souvent le troisième en grande partie rougeâtres, abdomen luisant; ' abdomen

assez luisant couvert de rugosités transversales très fines, assez

serrées, ailes fortement enfumées de jaune brunâtre.

Cette forme est commune dans la haute Belgique, surtout dans la vallée de la Meuse, elle niche sous les pierres ou dans les troncs d'arbres.

C. herculeanus herculeanus L. $ thorax et pédoncule d’un rouge

plus ou moins foncé, abdomen mat, le second segment parfois maculé de rouge à sa base; © ayant les deux tiers posté- rieurs de chaque segment de l’abdomen chagrinés, mats; ayant l'abdomen mat et les ailes faiblement enfumées.

Il est possible que l’on trouve cette forme dans la Haute Belgique, particulièrement dans le subalpin.

C. herculeanus vagus Scop. (pubescens K.). ÿ et © noires, mates,

pubescentes ; noir, mat, à puhescence cendrée, courte, fine, très épaisse, pilosité assez forte, surtout sur la tête et l’ahdo- men, ailes un peu enfumées de brun.

On pourrait trouver cette Fourmi dans la haute Belgique à l’état naturel; il y a dans la collection WESMAEL quelques exemplaires de cette espèce qui ont ont été importés à Bruxelles dans du liège.

COLOBOPSIS Mayer.

C. truncata SpiN. % rouge brunâtre, dessus de la tête, cuisses,

derniers articles des antennes et abdomen d’un brun noirâtre, souvent la base des premiers segments de l’abdomen est blan- châtre ; long. 3-5; soldat ayant la coloration de l’ouvrière, le devant de la tête parfois plus clair, long. 4-6; © long. 5,7-8; « brun, appendices, thorax et écaille d’un jaune brunûtre, long. 5-5,5.

Cette espèce se trouvera probablement en Belgique, elle niche dans le tronc des arbres, surtout du noyer, parfois dans les galles, ses fourmilières sont en général petites.

Dolichoderini

Femelles et ouvrières.

4MetanotumememMenteAre 2. Metanotum avec deux dents cree en D noir, thorax

2. Epistome étroitement et Éonene échancré au milieu de son

rouge en tout ou en partie, abdomen avec 4 taches pâles; long. © 4-5,5, ÿ 3-4 . . . . ..-. - Dolichoderus.

bord antérieur; coloration noirâtre; long. © 4-5,5, Ÿ 2,5-3,5. Tapinoma.

Epistome non échancré; coloration jaunâtre ou brunûtre;

long. © 2,5-3, Ÿ 2-3 .5 a LU ROM BoTRnIONTUrTmMeLe

4 ‘a 4 2 1

NES Môûles. 1. Epistome non échancré au milieu de son bord antérieur. 2. Epistome échancré au milieu de son bord antérieur ; long. 4-5. Tapinoma. 2. Noir, appendice d’un jaune brun; tête et thorax chagrinés avec de gros points enfoncés; long. 4,5-4,8 . . . Dolichoderus. Brun ou brun rouge, appendices jaunâtres, corps assez luisant; RON RE RS ee LP RCE. 0 E ROËRMIONMIYPMEES

BOTHRIOMYRMEX EMERY.

B. meridionalis ROGER. Il est possible que l’on trouve cette espèce en Belgique elle atteindrait son extrême limite Nord.

TAPINOMA FŒRSTER.

T. erraticum LAT. Cette Fourmi est assez commune en Belgique, on la trouve surtout dans le voisinage des Formica.

DOLICHODERUS Lux.

D. quadripunctatus L. Cette jolie Fourmi est peut-être commune en Belgique, elle niche dans les arbres, sous les écorces ou dans les branches mortes. Je l’ai trouvée à Profondeville (prov.de Namur)et notre collègue, M. DE WISPELAER, à trouvé une 9 fécondée à Bruxelles, dans son habitation.

PONERINÆ. Fig. 2.

Aile de Ponera coarctata (Ÿ. Exemplaire montrant encore la première cellule sous-radiale,

PONERA LATREILLE.

brun noir, appendices plus clairs; tête allongée, scape des antennes atteignant le bord postérieur de la tête, yeux très petits, souvent d’une seule facette; tête mate, assez fortement, très densément ponctuée, les points bien visibles au grossisse- ment 2; long. 2,5-3,4; © ayant les yeux composés de nom- breuses facettes; long. 3,6-4; «' ailé, brillant. coarctata.

490

Ÿ$ brun noir, appendices plus clairs; tête plus large, le scape des antennes n’atteignant pas son bord postérieur, yeux comme coarctata; ponctuation extrèmement fine ce qui donne à l’insecte l'aspect assez luisant; long. 2,4-2,8; © veux composés de nombreuses facettes; long. 3,3-3,8; aptère (ergatoïde); long.,3-3,5 50 2 DEN ER EE DUO LS

P. coarctata LATR. Cette espèce semble fort commune au moins dans la Moyenne et la Haute Belgique, elle niche en petites sociétés dans le sol, rarement sous les écorces.

P. punctatissima RoG. Il est possible que cette espèce se trouve en Belgique.

MYRMICINÆ. Ouvrières.

4. Second article du pédonculesans saillie dentiforme en dessous. 3. Second article du pédoncule avec une forte saillie dentiforme en

TeSSOUS EST RSA LYS RTER E NENRE 2.

2. Corps lisse, tête non ae ets os OL IMICOMEIEUS, Corps plus ou moins ridé, tête échancrée en arrière.

Harpagoxenus.

3. Mandibules aplaties, munies d’un bord terminal denté. 4.

Mandibules pointues, sans bord terminal denté. Strongylognathus.

4. Aus de-plusde 40 articles reve 5. Antennes de 10 articles à grosse massue ; de seulement. Solenopsis.

5. Quand l’abdomen est échancré à la base le metanotum est armé de deux épines. , . Fetes tele Re 6.

Abdomen échancré à la a tn inerme. Monomorium. Premier article du pédoncule abdominal plus ou moins rétréei à la base, non cubique : : ."- YE Premier ce du pédoncule db pee quand les mandibules sont fermées 1l existe toujours un espace libre entre elles et l’épistome. . . J'TE Myrmecina.

7. Les trois derniers articles du Fe . antennes pris ensemble de la longueur ou à peine plus courts que les précédents

em

RÉUNIS 7e : SE Les trois Fer ar Le “5 Due de en pris ensemble sensiblement plus courts que les précédents réunis. 8.

8. Un denticule en avant de la face inférieure du premier article du pédoncule ou bien massue des antennes de 5 articles. Myrmica.

9.

491

Pas de denticule en avant de la face inférieure du premier article du'pédoncule :: :. . . Sr ET ADhENOTUStEN Aire frontale peu prononcée, re ou moins triangulaire. 10.

Aire frontale profondément empreinte, un peu plus longue que

large, plus ou moins arrondie en arrière elle est nettement délimitée, en avant elle se confond presque avec l’épistome. Stenamma.

10. Partie renflée du premier article du pédoncule, vue en dessus,

transverse ou aussi longue que large, second article du pédon- cule fortement transverse ; épaules plus ou moins anguleuses. Tetramorium.

Partie renflée du premier article du pédoncule, vue en dessus,

4

2.

3.

4.

5.

|

plus longue que large; épaules arrondies; un denticule bien visible en avant de la face inférieure du premier article du

HdonBUEen. ee, CR Lie LS Mere let re e DEPOT OTA Femelles. Abdomen non sillonné . . . . AY 2. Abdomen avec un large sillon aitninel SE Anergates. Second article du pédoncule sans saillie dentiforme à sa face inférieure." - ‘. NAS de 4. Second article du RE enle avec une forts saillie dentiforme à sa face inférieure . . . ô CRE 3. Corps très lisse à part le ane qui st très finement chagriné.: 25... Hs rs Formmacorenns. Corps plus ou moins ridé: nt Rare ailée ?) Harpagoxenus, Mandibules avec un rebord terminal denté . . D.

Mandibules pointues, sans rebord terminal . Sfrongylognathus. Antennes sans massue distincte ou à massue de plus de deux AIGLE CREER EN ARR Er ne 6.

- Antennes à grosse massue de en articles . . Solenopsis.

Premier article du pédoncule plus ou moins rétréci en avant, ON CDDiIqUe:- 7% SAR Ts Premier article du RUE PSE les mandibules étant fer-

mées, il existe un espace libre entre elles et l’épistome. Myrmecina.

Quand le métanotum est inerme, la taille est grande. 8. Metanotum inerme; long. 3,5-4. . . . . . Monomorium. Aire frontale triangulaire ou mal définie, ou bien taille infé- COUT DEP 100) RER FSI 9, Aire frontale nettement arrondie en arrière, taille de 7 mill. MTHATANIARE: 20 dde SC sL EN ADIMEnogasier,

492

9,

10.

14:

_

Second article du pédoncule non ou à peine transverse, thorax mat en majeure partie ou en entier . . . . 10. Second article du pédoncule fortement transverse, thorax super- ficiellement ridé, en majeure partie très luisant. Tetramorium. Abdomen non échancré ou tronqué à sa base, second article du pédoncule ni parallèle ni ayant sa plus grande largeur en AVANT a RER TM SEEN ENTRER CAN ARE 14 Abdomen souvent tronqué à sa base, thorax en majeure partie mat, plus ou moins fortement ridé ou sillonné; second article du pédoncule plus ou moins parallèle ou bien ayant sa plus

grande largeur vers le tiers antérieur . . . Leptothorax. Premier article du pédoncule très allongé, une petite dent de chaque:côté du méANO UMR ES Stenamma.

Premier article du pédoncule moins allongé, une épine plus ou moins développée de chaque côté du métanotum ou bien celui-ci inerme, une petite dent en avant de la face inférieure du 1* article du pédoncule ou bien une carène (rubida),

long: 25419 mil = ARE RER Myrmica. Mûles. AIG re ere es Tome rte re Re ROSE CNRS CINE 3. AMDIÈTE A TER 2. Articles du M doneut re hoc ie Dot des segments normaux de l’abdomen; aspect immature . . - Anergates. Pédoncule rétréci à l’ordinaire; aspect normal . Formicoxenus. Antennes de plus de 10 articles à 2 +... 9. Antennes de 40 articles. =. 4.

Mandibules normales, munies d’un onu el denté.

Tetramorium.

Mandibules très étroites, aiguës, sans bord terminal denté. Strongylognathus. Deuxième cellule sous-radiale ouverte. . . . 6. Deuxième cellule sous-radiale fermée . . . . Aphænogaster. Entre la cellule discoïdale et le pterostigma une cellule non divisée en partie par un fragment de lanervuresous-radiale. 7. Entre la cellule discoïdale et le pterostigma une cellule divisée en partie par un fragment de la nervure sous-radiale (fig. 3). Myrmica. Nervure transverse partant du pterostigma s’unissant à la ner- vure sous-radiale au niveau ou en deça du ue d'attache de la médiane à la sous-radiale. . . . : SE Nervure transverse partant du bon S rad la ner- vure sous-radiale au delà du point d’attache de la médiane. 8.

. Metanotur arhonidt, ailes hyalines, à peine teintées de jaune.

| | s Solenopsis. | se Metanotum M Ébotoule, ailes fortement enfumées. Myrmecina. , 9. Mesonotum avec deux sillons convergents. . . 10. N Mesonotum sans sillons. . . . « . . Monomorium. * _ 40.Aire frontale étroite, RAT une fossette devant l’ocelle a De antérieur, premier article du pédoncule très allongé. 1 Stenamma. EC Aire frontale mal limitée ou nulle . . . . . Leptothorax.

5 MYRMICA LATREILLE. : Femelles et ouvrières.

Fig. 3.

ST TE

Fragment de l’aile d'une Myrmica.

1. Massue des antennes de 5 articles, metanotum sans épines; 2 ?

long. 0-9:5-12,.5 7-7.5 : 3... PAONEE rubida. Massue des antennes de 3 ou 4 TE metanotum armé de Aépinestanlé-plus fable #52" rer. 2.

2. Scape des antennes assez faiblement re près de sa base, l’arc ainsi formé arrondi et très ouvert et sans saillie à sa partie externe (Voyez également sulcinodis) . 3.

Scape des antennes fortement arqué ou coudé, l'angle interne du coude plus ou moins arrondi, l’angle externe terminé

es souvent par une crête . . . RSR 4.

3. Aire frontale lisse ou avec des stries Me fines en arrière, massue des antennes de 4 articles, l’avant-dernier article presque semblable au précédent; long. 5,5-7, & 4,3-G6. rubra.

Aire frontale couverte en arrière de stries très fines, massue des antennes de 3 ou 4 articles, l’avant-dernier d’un quart plus

k large que le précédent ; premier article du pédoncule, vu au : dessus, plus étroit et plus parallèle que celui de rubra et des x suivantes ; long. © 5-5,5, $ 3,5-4. . . . rugulosa.

-4. Aire frontale mate, couverte de fortes stries . . D.

Aire frontale luisante, partie postérieure parfois faiblement striée ; long. © 5,5-6,5, 0 4-5,5. . . . . . scabrinodis.

70e

494

5. Un lobe sur le scape, à la partie externe du coude; long. © 5.5-

GO, 9-6 ET EU PRPArALeR APT lobicornis. Pas de lobe sur le scape, par Le externe du ne en angle- mousse ou arrondie; long. © 5,5-6,5, $ 4,5-6. sulcinodis. Mûles. 1. Antennes sans massue distincte ; long. 8,5-10 . rubida. Antennes terminées par une massue assez faible, taille plus Dette PA ri 2. 2. Scape long au ee comme Mes à premiers articles du funicule; aire frontale chagrinée.. . . A A 3. Scape long comme environ la re du rade, aire frontale Striéé ou chagrinée, 20.0. A ENS 4. 3. Scape des antennes assez an oué près de sa base; Jon SEEN MEN REe ie scabrinodis.

Scape des antennes non coudé ; Fos le du pédoncule, vu au dessus, plus étroit et moins dilaté en arrière que celui des

autres espèces; long:.4,5-54 7210 20e rugulos«. 4. Scape des antennes plus ou moins faiblement non coudé Yersisabases. 0 : D. Scape des antennes Sonde re de sa base. aire ne chagri- née ou légèrement striée; long. 5-6 . . . lobicornis. 5. Aire frontale simplement chagrinée, massue des antennes de 5'articles ;41ong:15,5-0, 102 : rubra. __ Aire frontale striée en massue des antenes de L'ou'5 articles lonp-h,9-0 AP TRE sulcinodis.

Les espèces de ce genre nichent dans le sol, parfois dans les souches pourries. 4. Myrmica rubida LATREILLE. Espèce propre aux contrées

montagneuses, J'en ai trouvé quelques & à Liége, sur la rive

droite de la Meuse.

2. M. rubra L. Cette espèce est assez variable, on distingue deux formes principales très commune toutes deux.

M. rubra ruginodis NYL. © et ÿ : épines du metanotum longues, leur intervalle ridé transversalement, pédoncule fortement rugueux ; (j tibias postérieurs sans longs poils à demi dressés, à pubescence couchée.

M. rubra lœvinodis NYL. © et ÿ : épines courtes, pédoncule sim- plement chagriné sur le disque; «j' tibias postérieurs avec de longs poils à demi dressés.

3, M. scabrinodis NYL. On trouve en Belgique trois races de cette espèce.

* M. scabrinodis scabrinodis Nvr. 9 et # ayant l'angle extérieur de la partie coudée du scape des antennes plus ouverte que

a: ù Dre: l’angle droite; «j scape de la longueur des 3 premiers articles ENX..

À jy du funicule (de même que la M. Schencki). “+ M. scabrinodis sabuleti MEINERT. Scape du çj long comme les 2 $ SR 5 premiers articles du scape réunis. F | à Je n’ai vu encore que des formes intermédiaires à ces deux X34 RW” races, elles sont fort vulgaires. 7 _ M. scabrinodis Schencki Em. ? et 5 ayant le scape assez fortement ; £ dilaté à la partie interne de la base, à l'angle externe du coude L

4 É une crête saillante de 90° ou plus aiguë généralement. : “74 Calmpthout (détermination de M. EMERY).

L'N 4. M. rugulosa NYL. Cette espèce semble commune dans toute “A la Belgique. ER . 9. M. sulcinodis NYL. Je possède une seule % de cette fourmi +41 | alpine, je l’ai prise aux environs de Stavelot. "SR 6. M. lobicornis NyYL. Vallée de la Meuse et Ardennes, assez “#2 | rare. | +4 | APHÆNOGASTER Mayr. ‘Es Femelles et ouvrières. #4 1. Metanotum inerme, tout le curps assez densément pileux; long. | 73 ® 9-10,5, $ 3,5- 10. Re barbarus. 4 D Méiotun bidenté, pilosité Fee Hu © 7- 8, ; 4 : NRAT A UR E US S ON ee 1/75 sUbierranets 3 Mâûles. a Noir, pilosité longue et abondante, metanotum inerme; long. de TF5 EC MSEMETE À FRE barbarus. ks Brun rouge, ont fs de es bituberculé ou 2 Midene MODEM M Mn te N D 2 os 1 .sublerranet:

Aphænogaster subterranea LATR. Espèce commune dans la région calcaire, elle niche profondément dans le sol, généralement sous les pierres fortement enfoncées dans la terre.

A. (Messor) barbarus L. On pourrait peut-être trouver en Belgique * 4 la forme structor LATR.

STENAMMA WESTWOOD.

Slenamma Westwoodi Wesrw. © et ÿ d’un brun ferrugineux, d’un brun noir passant parfois en partie au rouge brun; long. © 5, ÿ 3,2-3,5, dj 3,5-3,9.

7 Niche sous la mousse, au pied des arbres, dans les bois humides. Forêt de Soignes, Tervueren, Vallée de la Meuse et

probablement tout le haut pays; assez commun.

LEPTOTHORAX May. RTE

me

À Femelles et ouvrières.

à 1. Antennes de 11 articles. . . : ÿ 2. - Antennes de 12 articles; long. © 3 : d, Ë 9, 3- 7 tuberum. é 2. Pattes avec de longs poils dressés, épines ii metanotum assez

grandes; long, 0 3,5-4,3, 633401" acervorum.

Pattes sans poils dressés ou avec quelques poils isolés, épines

du metanotum assez courtes; long. © 2,6-4,52,5-3. muscorum.

Mâûles.

Antennes de 12 articles. . .. REPAS ARS 2 Antennes de 13 articles ; long. 2, 53 Fa ne tuberum. Corps et pattes hérissés de longs poils, Les des antennes moins

longs; long. 3,5-5 . : .-. TEA MES acervorum.

Les poils épars sur le dessus de : tête, le thorax et l’abdomen;

16 NE: 8,05 RP PER RENE CREER muscorum.

1. Leptothorax tuberum F. Cette espèce est extrêmement

variable, voici la description des formes notables :

L. tuberum Nylandri FoErsT. % jaune, dessus de la tête souvent

rembruni, une bande transverse d’un brun noir sur l’abdo- men, thorax finement rugueux avec un sillon assez faible entre le mesonotum et le metanotum, épines du metanotum larges à la base et assez longues; long. 2,3-3. © jaune, thorax en partie et une bande transverse sur chaque segment abdo- minal d’un brun noir, épines métathoraciques assez longues ; long. 4-4,5

Cette race he pas encore été trouvée en Belgique.

Les formes suivantes n’ont pas de sillon entre le mesonotum et le metanotum, ou bien ce sillon est à peine perceptible.

L. tuberum affinis MAyR. % jaune foncé, plus clair à la base de

l’abdomen, tête plus ou moins et abdomen en grande partie rembrunis, massue des antennes foncée; thorax assez gros- sièrement rugueux, ridé longitudinalement, épines du meta- notum étroites et assez longues; long. 2,5-3,2. © jaune foncé ou brun clair, massue des antennes, thorax en partie et une bande assez confuse sur chaque segment abdominal d’un brun noir; metanotum fortement strié; épines métathoraciques longues; long. 4-4,5.

Je n’ai pas vu de Belgique la forme typique de cette race - mais une forme intermédiaire entre elle et la suivante, trouvée à Houffalize par notre collègue M. GUILLEAUXME, et à Beez, sur les rochers, par moi-même.

uberumr unifasciatus LATR. tas jaune, tête plus foncée, massue _ des antennes sombre, sur l'abdomen une bande transverse _ noire, bien tranchée ; thorax finement rugueux, épines méta-

thoraciques assez longues: long. 2,3-3. © jaune, massue des - antennes, thorax en partie, une bande sur chaque segment __ _ abdominal d’un brun sombre, mesonotum finement strié, épines métathoraciques très courtes; long. 4-4,5.

Cette forme est très commune dans la région calcaire, elle É:: niche sous les pierres, rarement sous la mousse. . L. tuberum interruptus SCHENCK. Semblable à la précédente mais | e plus petite, plus pâle, les bandes sombres dégradées, pâlies au L< milieu, parfois indistinctes; long. ÿ 2,2-2,5, © 3-4,

Cette race qui est assez rare n’a pas encore été trouvée dans nos contrées.

L. tuberum corticalis SCHENCK. Ÿ rougeâtre, dessus de la tête et de l’abdomen brun noir; thorax assez grossièrement ridé, épines métathoraciques très courtes, dentiformes, leur face inférieure presque verticale; long. 2,5-3,2. © mesonotum lisse et luisant, entièrement d’un brun marron foncé, épines du

| metanotum courtes; long. 3,5-4.

3 Cette forme est à rechercher dans les Ardennes, elle niche | dans les écorces et les galles desséchées.

_. L. tuberum nigriceps MAYR. —% rougeûtre, tête, massue des antennes et abdomen, sauf la base jaune, d’un brun foncé; thorax assez grossièrement ridé, épines métathoraciques assez grandes; long. 2,4-3. © presque noire, appendices d’un jaune foncé, à. mesonotum grossièrement strié, épines métathoraciques assez 2108 courtes; long. 4-4,5.

Remouchamps, sous l’écorce d’un Pin.

L. tuberum tuberum F. $ plus claire que la précédente; thorax longitudinalement et finement ridé, épines métathoraciques répétition assez longues; long 2,3-3. © d’un brun marron foncé, appendices, sauf la massue des antennes sombre, d’un jaune foncé; mesonotum longitudinalement strié, épines métathora- ciques assez longues; long. 3-4,5

A rechercher dans les Ardennes. Il m’a été impossible de décrire les ' de ces différentes formes.

2. L. acervorum F. Espèce très commune dans les régions sylvatiques ; elle niche sous la mousse et les écorces.

3. L. muscorum NYL. Beez, sur les rochers.

CRAN TE

MONOMORIUM Mayer

Monomorium Pharaonis L. % jaune, long. 1.7-2.4; jaune ou J ) 2 jaune rougeâtre, abdomen largement rembruni à l’extrémité;

: + : < À

: | FAR long. 3.5-4; 4 brun foncé, appendices en partieetsommetde l'abdomen jaunâtre ; long. 3. : Cette Fourmi, introduite des régions tropicales, s’est accli- matée dans les villes des régions tempérées on ne la trouve qu’à l’intérieur des habitations, dans les magasins de comes- tibles et surtout dans les confiseries, elle cause des dégâts assez sensibles en s’engluant dans les matières sucrées, ce qui dégoute les clients non naturalistes. Pour s’en débarrasser il faut inonder de pétrole ou d’essence de térébenthine les boise-

ries elles nichent.

SOLENOPSIS WESTWwoOOD.

Solenopsis fugax LATR. Ÿ jaune clair, base de l’abdomen parfois rembrunie; long.1,4-2,2. © d’un brun noir, bords postérieurs des segments abdominaux plus clairs; long. 6-6.7; J noir, appendices bruns; long. 4-4,5.

Cette petite Fourmi ne semble pas rare dans la région calcaire; elle niche dans le voisinage des nids de Lasius et de Formica, parfois dans les nids mêmes.

TETRAMORIUM Maye.

Tetramorium cœspitum L. % variant du jaune brun au noir, partie antérieure de la tête jaune foncé; long. 2,3-3,7. © d’un brun noir avec les appendices plus clairs, partie antérieure de la tête jaune foncé; long. 5,5-8. ' brun noir, appendices et bord postérieur des segments abdominaux brunâtre; long. 5,9-6,8.

Cette espèce, très variable, est la Fourmi la plus répandue dans nos contrées; elle niche en plein sol ou sous les pierres et parfois il est très difficile d’apercevoir ses fourmilières, elles sont quelquefois recouvertes d’un dôme maçonné.

MYRMECINA CURTIS.

Myrmecina Latreillei CURTIS.— Ÿ noir, appendices, partie antérieure de la tête et sommet de l’abdomen jaune foncé; long. 2,43,3. © couleur de l'ouvrière mais côtés du thorax en partie jaune _* foncé; long. 3,3-4. ' noir, appendices bruns, ailes fortement enfumées; long 3-4 ñ

Cette Fourmi,commune en Belgique, niche en petites com- munautés dans le sol des endroits ombragés; elle est remar- à quable par sa timidité et la lenteur de sa démarche; si d’aven-

ture on soulève une pierre recouvrant un de ses nids, on voit

les Fourmis rester toutes immobiles un moment, repliées sur elles-mêmes, puisla peur un peucalmée, l’uned’elleseremetsur “. pattes et disparait dans le sol, d’une allure ankylosée, suivie à la file par ses congénères; pour leur faire reprendre leur immobilité il suffit d’un souffle. Le inquiété s'envole rapi-

dement, tandis que ceux des genres Myrmica et Tetramorium

_ par exemple, s’enfoncent dans le sol lorsqu'on a dérangé la

fourmilière. FORMICOXENUS MAyr. (Stenamma NYLANDER) Formicoxenus nitidulus NY. (WEsrwooni SmirH). très luisant,

roux, abdomen rembruni, parfois tout brun, souvent des ocelles; long. 2,5-3,3. © semblable mais plus sombre; long. 3-3,9. @ semblable à la Ÿ, tête plus rétrécie en arrière, massue des antennes sombre; long. 2,5-3,3. - Dans les nids de Formica rufa. Francorchamps et probablement toutes les Ardennes.

HARPAGOXENUS FoREL.

(Tomognathus MAYR.).

Harpagoxenus sublævis NYL. $ d’un rouge brun pâle, abdomen brunâtre ; pilosité abondante; tête lisse, luisante, front super- ficiellement et longitudinalement strié ainsi que le thorax; pétiole légèrement ridé; long. 3.5-4.5 (d’après ANDRÉ).

® aptère, semblable À la ÿ; long. 4,7-5,7. j ailé, d’un brun noir, plus clair en dessous, appendices bruns; tête et côtés du thorax chagrinés-ponctués, mats; metanotum éparsément ponctué ; abdomen lisse et luissant; long. 4-4,5.

Cette espèce se trouve dans l'Europe septentrionale et en Saxe, elle vit dans les nids de Leptothorax accervorum et MUSCOTUM .

Je n’ai pas compris le dans la table, le connaissant insuf- fisamment.

Pous plus amples détails sur cette Fourmi, consulter : ADLERZ, Myrmecologiska Sludier, IT, (Bih. Svenska Ak. vol. XXI, 1896); VIEHMEYER, Beiträge zur Ameisen fauna des Kôünigreichs Sachen (Abh. nat. Ges. Isis, Dresden 1906, Heft 2).

STRONGYLOGNATHUS MAyr.

Strongylognathus testaceus SCHENCK. % d’un brun jaune, tête souvent plus foncée; tête et thorax longitudinalement ridés,

pédoneule finement ridé, metanotum : avec deu | obtus; long. 2,43. © plus foncée que la Ÿ; long. 3,5-4. gd'u an brun noirâtre ou rougeûtre, luisant, dents du metanotum très courtes ou nulles; long. 4-4.5 ;

pitum composées de ÿ seulement et qui nourrissent leurs

nn hôtes et leurs larves. ;

ne Rosières (Brabant), une © isolée.

Le ANERGATES FOoREL.

nr Anergates atratulus SCHENCK. Pas d’ouvrière; © ailée, d’un brun æ noir, appendices jaunâtres; long. 2,5-3; «j' d’un gris jaune, Due abdomen recourbé en dessous, téguments à peine coriaces; LS = long. 2,5-3. La © fécondée de l’Anergates devient à ce point obèse que son abdomen seul repose sur le sol. Egalement À parasite du Tetramorium cœæspitum.

4 1% Von HAGENS et FOREL n’ont jamais découvert de Tetramo- 2; rium cœæspitum à l’état de nymphe ou de larve dans les four-

DRE | milières parasitées par l’Anergates. Cette espèce est encore à découvrir en Belgique.

Cette espêce habite des fourmilières de Tetramorium En.

| Re DESCRIPTIONS RO NiTis NOUVEAUX D'AFRIQUE ÉQUATORIALE

par Joseph-J.-E. Gillet (Nivelles).

Onitis artuosus n. sp. Allongé, d’un noir verdâtre, peu brillant.

d- Tête subogivale ; clypeus légèrement relevé au bord antérieur, subtronqué, avec une carène large, un peu arquée; carène fron- tale élevée, arquée, entière; vertex allongé, subcaréné longitudina- lement, déprimé sur les côtés, à bord postérieur élevé au milieu et muni d’un petit sillon transversal; joues arrondies, sutures génales en relief. La surface est couverte de rugosités transversales, dis- tinctement râpeuses sur le vertex.

Prothorax convexe, rebordé en avant et sur les côtés; base arrondie et rebordée devant l’écusson, crénelée de part et d’autre; bord latéral sinué en arrière, puis fortement dilaté avant le milieu; angles postérieurs peu marqués, arrondis, les antérieurs presque droits ; impressions basales profondes, allongées, un peu obliques; fovéoles latérales arrondies. La ponctuation du prothorax est dense et rugueuse au bord antérieur et sur les côtés, simple et écartée sur le disque, fine et dense entre les impressions basales; elle dis- paraît même complètement de chaque côté au bord postérieur et, au centre du disque, suivant la ligne médiane.

Ecusson petit, allongé. Elvtres allongés, déprimés; brillants à la suture, aux épaules et aux angles postérieurs externes; stries très légères, avec des traces de points transversaux; interstries renflés à la base, les uns (2, 4, 6) plans, les autres (1, 3, 5) convexes ou subtectiformes ; ÉpauleS peu proéminentes, suture légèrement gib- beuse vers le sommet. La surface est couverte d’une granulation excessivement fine et serrée, visible seulement sous un très fort grossissement; elle est en outre marquée de petits points épars, plus nombreux et plus distincts vers les bords latéraux. Pygidium cou- vert de rugosités transversales, mieux marquées au sommet.

Dessous du corps rugueusement ponctué sur les côtés et couvert d’une pubescence fauve, assez dense; les parties centrale et posté- rieure du métathorax, ainsi que les cuisses, sont simplement ponctuées. Mésothorax à partie médiane élevée et carénée longitu- dinalement, à bord postérieur nettement anguleux au milieu. Métathorax plan et légèrement marqué d’un sillon longitudinal étroit, un peu élargi en avant.

Cuisses antérieures épaisses, munies à la tranche antérieure de

502

deux dents, l’une à la base du bord externe, l’autre plus mince et

un peu plus grande au delà du milieu du bord interne; tibias allongés, fortement recourbés à l’extrémité, à bord inférieur cré- nelé, muni de cinq à six dents inégales, à griffe longue et pointue. Cuisses intermédiaires subdentées au sommet de chaque côté du tibia; munies postérieurement, en dessous. d’une forte dent voisine de l’extrémité dont la sépare une échancrure arrondie; tibias grèles à la base, puis un peu recourbés et brusquement dilatés. Cuisses postérieures à tranche antérieure brusquement

Fig, 1. Patte postérieure d'Oxitis artuosus n. sp., d.

infléchie dans la seconde moitié; bord antérieur de la première moitié terminé en une épine horizontale, courte et aiguë; tranche postérieure fortement crénelée au bord interne; tibias régulière- ment recourbés et graduellement dilatés de la base au sommet.

©. Tête plus ogivale que chez le mâle: clypeus plus fortement relevé en avant, à carène plus large, mais un peu moins élevée. Cuisses et tibias antérieurs conformés comme d'habitude chez les femelles du genré; cuisses intermédiaires finement crénelées au bord postérieur interne, les postérieures aussi fortement que chez le mâle, tibias correspondants insensiblement et faiblement dilatés de la base au sommet.

Long. : 29 à 35 mill.

Hab. : Congo belge (ma collection et coll. Mus. Bruxelles).

Cette belle espèce est voisine d’O. paradoæus Box. dont elle diffère par les caractères indiqués ci-dessus; dans la classification de VAN LANSBERGE (Ann. Soc. Entom. Belg., XVIIL, 1875, pp. 50-54) elle se place dans le groupe africain, section IT, a, 3, «, près de O. Fa- bricii ROTH.

La description qui précède est établie sur deux exemplaires : un mâle étiqueté « Congo » et une femelle capturée sur le trajet de Kassongo à Stanley Falls.

he

ie | onicue n. SP.— Écnéce voisine de 0. ire LsBG., Re plus allongée, d’un vert olivâtre à reflets cuivreux sur le pro- thorax et le dessous du corps. DER Tête et prothorax conformés comme dans l’ espèce précitée ; a _carène clypéale rattachée au bord antérieur par une élévation lon- _gitudinale peu distincte; prothorax long, étroit, rétréci en avant; | nulle rebordé à la base; lisse sur tout son pourtour, ekcepté aux angles antérieurs et au milieu du bord postérieur; ponctuation du disque assez fine, peu serrée; impressions basales allongées, _ profondes. __ Elytres déprimés, à suture non gibbeuse, à bord latéral distinc- _ tement sinué avant le milieu; stries également profondes dans toute leur étendue, couvertes de points transversaux; interstries distinctement aciculés ; carène latérale élevée, crénelée tout le long 4 _ de son bord interne. Ecusson cordiforme. Pygidium lisse, convexe. Dessous du corps granulé sur les côtés; _ métathorax lisse, éparsement aciculé, avec quelques points râpeux, _ pilifères à la partie antérieure; abdomen et cuisses lisses. Pattes _ antérieures comme chez O. pecuarius, les tibias munis de quatre petites dents au bord inférieur. Cuisses postérieures ayant sur leur

\

4 "| |

Fig. 2. Patte postérieure d'Oitis colonicus n. sp., d'.

tranche interne un tubercule comprimé, à sommet obliquement _ échancré vers l’intérieur, les extrémités de l’échancrure denti- formes ; trochanters non tuberculés à l’extrémité. ©. Tête ogivale; carène clypéale plus éloignée du front; carène latérale des élytres non crénelée à l'intérieur; cuisses simples, tibias antérieurs droits, non denticulés au bord inférieur; pour le reste, semblable au mâle.

Long. : 15 à 19 mill. __ Hab. : Congo belge (ma collection).

Cette espèce appartient au groupe de O. pecuarius LSBG., O. viri- dulus Bon., O. subcrenatus KOLBE, mais elle est reconnaissable entre toutes par la forme du tubercule qui orne les cuisses posté- rieures cf.

Les exemplaires qui ont servi à cette description proviennent de Kisantu (Stanley Pool), mais j'en ai vu aussi d’autres parties de la Colonie, notamment du Kasaï et de Aruwimi.

Onitis lamnifer n. sp. Espèce voisine de O. Rothi LsBc. dont elle diffère par les particularités suivantes :

Ponctuation du prothorax moins forte sur les côtés; base rebor- dée entre les impressions basales ; angles postérieurs non indiqués. Carène latérale des élytres lisse au bord interne; cinquième et sixième intervalles un peu convexes dans leur moitié supérieure.

_Cuisses antérieures du mâle munies en avant d’un tubercule tron-

qué situé au bord interne à environ deux tiers de la base et un tiers du sommet; vis-à-vis ce tubercule, mais plus près du sommet, le bord externe présente une ondulation dentiforme; tibias à bord inférieur orné de cinq dents. Cuisses postérieures j ayant sur leur tranche postérieure une lame qui sert de support à deux dents triangulaires, égales, inégalement inclinées en sens contraire et à bases confondues; l’interne fortement inclinée vers le tubercule terminal du trochanter, l’externe presque perpendiculaire, très peu inclinée en dehors.

Long. : 13,5 à 16 mill. Hab. : Usambara (ma collection).

Onitis Reichei rhodesianus var. nov. —- Je possède quel- ques exemplaires de Rhodesia méridionale (Salisbury) qui répondent parfaitement à la description de O. leichei LsBa (L. c., 1875, pp. 52, 93), mais dont les trochanters postérieurs des mâles ont l'extrémité munie d’un gros tubercule; les femelles ne présentent pas cette particularité. A cette curieuse variété, je propose de donner le nom ci-dessus,

‘4 COR Leu

XIII Assemblée générale du 26 décembre 1909.

Présidence de M. A. LAMEERE, président,

La séance est ouverte à 15 heures.

Présents : MM. BALL, BERVOETS, BONDROIT, BOVIE, DE GROM- BRUGGHE, DESNEUX, DE WISPELAERE, D'ORCHYMONT, DUBOIS, DUFRAKE, FOLOGNE, GUILLAUME, KERREMANS, LAMEERE, SCHOUTEDEN, SIBILLE.

MM. GOETGHEBUER, PUTZEYS, ROUSSEAU et SEVERIN font excuser leur absence. Le procès-verbal de la séance du 26 décembre 1908 est approuvé.

Le président, M. LAMEERE, prend la parole et s'exprime comme suit :

MESSIEURS,

Suivant la tradition qui s’est perpétuée parmi nous depuis la présidence de notre regretté collègue, le D' Tosquinet, vous me permettrez de profiter de notre réunion en assemblée générale annuelle pour vous entretenir d’un sujet susceptible de vous plaire : je vais vous parler des sociétés d’Insectes. Vous connaissez assez celles-ci pour que je me dispense de vous rappeler ce qu’elles sont, mais je crois qu'il peut être intéressant de rechercher leur origine : bien que cette étude présente forcément encore un caractère hypo- thétique, elle vient à son heure, nos connaissances sur la matière étant actuellement assez avancées pour nous laisser espérer qu'il v a une part de vérité dans [es considérations que l’on peut faire valoir sur la genèse de ces phénomènes biologiques.

L'évolution a amené la constitution de sociétés chez les Termites et chez les Hyménoptères. Ces deux types d’Insectes sont aux anti- podes l’un de l’autre au point de vue de l’origine comme aussi de l’ensemble des caractères, les Termites étant d’ailleurs à métamor- phoses incomplètes et les Hyménoptères à métamorphoses com- plètes. Il ne pourrait même être un instant question de faire dériver les mœurs sociales des Hyménoptères de celles des Termites, ces mœurs étant foncièrement différentes. Nous avons donc à examiner les deux groupes à part, et nous commencerons par les Termites.

ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. Li11, 19 111 1910, 33

el

PCR EN CTÉ

Le &-

508

Considérés pendant longtemps comme étant des Insectes très anciens, sur la foi de documents paléontologiques mal interprêtés, les Termites ne datent que de l’ère terliaire; ils constituent un groupe appelé Isoptères par Brullé, mais ils ne sont au fond, comme l’ont reconnu nos collègues Handlirsch et Desneux, qu’une forme spécialisée de Blattes : il convient par conséquent de les introduire dans l’ordre auquel Leach a depuis longtemps donné le nom de Dictyoptères.

Wheeler (1), qui admet la descendance suggérée par Handlirsch el Desneux, a insisté sur le fait que certains Blattides présentent, si pas des habitudes sociales, tout au moins des mœurs grégaires : aux Etats-Unis notamment, une Blatte aptère, Dasypoma punctulata Scudder, vit en colonies d’une cinquantaine d'individus, vieux et jeunes côte à côte creusant les souches décomposées des chênes.

Ce régime xylophage est exceptionnel pour une Blatte, mais c’est précisément celui des Termites les plus archaïques, de sorte que ne connaissant aucun Termite vivant solitaire, nous pouvons faire l'hypothèse que les Termites ont commencé à offrir l’ébauche de mœurs sociales alors qu'ils étaient encore des Blattides corrodants.

Les Blatites, comme les Mantes, pondent leurs œufs dans une oothèque chitineuse qu’elles transportent avec elles pendant un certain temps; il en est qui n’abandonnent pas cette oothèque avant l’éclosion des jeunes, de sorte que dans ces circonstances, fait exceptionnel chez les Insectes, mais qui est caractéristique des types sociaux, la mère a l’occasion d’être en rapport avec ses enfants. |

Seulement chez les Termites il y a beaucoup plus : l’oothèque n'existe plus et la mère, lors de la fondation d’une colonie nouvelle, assiste ses premiers rejetons au début de leur existence; ce phéno- mène d'évolution est facilement compréhensible, mais ce qui est moins clair à première vue, c’est le rôle du mâle : dans la société des Termites, à l’opposé de ce que montrent les sociétés d’Hymé- noptères, il y à égalité complète des deux sexes : le père s’occupe des petits comme la mère, et les neutres, qui à un moment donné viendront remplacer le père et la mère dans l’élevage de la progé niture, sont aussi bien mâles que femelles.

Cette intervention du père est évidemment quelque chose de neuf; le fait n’est cependant pas unique parmi les Insectes : il se retrouve chez les Cemonus parmi les Hyménoptères, chez les Passalus et chez certains Scolvtides parmi les Coléoptères, précisé- ment chez des Insectes qui, comme les Termites, creusent le bois.

d) W.-M. WugeLer. The Phylogeny of the Termites. Biological Bulletin, VIII, 1904.

4

ne

ndons-nous compte, par l'imagination, de la situation de Blattes s’adaptant au régime xylophage et forant pour se nourrir

#4 15 troncs qui deviennent en même temps leur habitat naturel :

_ que d'énergie à dépenser, que de précautions à prendre pour assurer

le sort des petits. L’oothèque peut disparaître : elle est devenue inutile, puisque les œufs seront aussi bien protégés s’ils sont pondus dans les galeries creusées dans le bois qui forment maintenant un

nid ; c’est donc une économie réalisable. Mais les jeunes au sortir de l’œuf sont incapables de se sustenter suffisamment en attaquant une nourriture peu réconforlante : ils sont alimentés par la mère, et l’on concoit qu'il ait été fort utile que le père vienne à la res- cousse. Nous aurions ainsi quelque chose de très analogue à ce que montrent les Passalus : ces Lucanides fouillent en tous sens le tronc vermoulu des arbres pourris, le mâle et la femelle mâchant le bois pour l’alimentation des larves (1).

Nous n’avons affaire jusqu'ici qu'à des mœurs familiales : la société n’a évidemment commencé pour les Termites qu’au moment de l'apparition des neutres, car les relations qui existaient déjà entre les parents et les petits, se sont compliquées alors de rapports entre les diverses générations de jeunes et de soins donnés par les jeunes aux parents.

Quelle est l'origine des neutres? De toutes les questions que suggère le problème de la genèse des sociétés d’Insectes, c’est le plus facile à résoudre. Il est évident que c’est une défectuosité dans l'alimentation qui est la cause de la castration affectant la grande majorité des individus de la colonie. L’on sait en effet que des différences de régime déterminent les individus à évoluer en sexués ou en neutres, non seulement chez les Termites, mais encore chez les Hyménoptères. Chez les Termites, par conséquent, l'appui accordé par le mâle à la femelle dans l’élevage de la progéniture s’est trouvé à un moment donné de l'évolution insuffisant : des neutres sont nés dans la famille; les jeunes ne sont pas morts de faim, mais ils n’ont pu constituer des individus complets, leurs organes génitaux étant restés stériles.

Cet accident se produisant chez une espèce d’Insecte ordinaire, dans laquelle les enfants n’ont aucun rapport ni avec leurs parents ni avec leurs frères, aurait eu simplement pour résultat l'extinction progressive de la race : chez les Termites il fut l’origine de la société. Les neutres n’ont pas perdu en effet leurs instincts : qu'ils soient mâles ou femelles, ils sont prêts à creuser le bois et à élever des petits comme leurs père et mère. Ils n’ont point à émigrer,

(1) F. Omaus. Bericht über eine entomolgische Rise nach Centralbrasilien. Stett. entomol. Zeit., 1900.

510

puisqu'ils trouvent le vivre et le couvert dans le nid qui est leur berceau; ils n’ont pas d'enfants, mais ils ont leurs frères qu'ils adoptent pour assouvir leurs instincts; ils vont même jusqu’à nourrir leurs parents qu'ils libèrent de toute charge familiale, et ceux-ci profitent de la situation exceptionnelle qui leur est faite pour se multiplier avec exubérance.

Ainsi nait une colonie suffisamment prospère pour qu’à un moment donné, sous l’influence de la bonne alimentation assurée par les neutres, des individus normaux puissent se développer et émigrer pour la dissémination de l’espèce.

Telle me paraît avoir être l’évolution subie dans le principe par la société des Termites : ceux-ci seraient des Blattides corro- dants qui d’un stade grégaire auraient passé à la constitution d’une association familiale basée sur l’égalité des sexes et dans laquelle auraient apparu des neutres sous l'influence d’une alimentation défectueuse.

Chez les Termites, la production des neutres a donc été un phé- nomène qui a converti une famille en société; nous allons voir maintenant que chez les Hyménoptères, la société ne dérive pas d’un état familial préalable, mais qu'elle est due directement à l’apparition des neutres.

Les Guêpes, les Fourmis et les Apiaires constituent trois types d’'Hyménoptères sociaux. De même que nous pouvons être certains que les mœurs communistes se sont établies indépendamment chez les Termites et chez les Hyménoptères, de même aussi, nous pou- vons affirmer catégoriquement que la vie sociale a apparu au moins à trois reprises dans l’évolution des Hyménoptères, les Guêpes, les Fourmis etles Apiaires ne descendant pas du même ancêtre direct; d’ailleurs il existe bon nombre de Guëpes et d’Abeilies inférieures qui ne vivent pas en sociétés; nous ne connaissons aucune espèce de Fourmi solitaire, et il nous est impossible de dire si l'apparition des caractères de la famille des Formicides a précédé ou suivi dans l’évolution leurs habitudes sociales; toujours est-il que les Hymé- noptères qui se rapprochent le plus des Fourmis, les Fouisseurs du groupe des Thynnides, vivent isolément.

Cependant, tout en ayant pris naissance d’une façon indépen- dante, les mœurs sociales des Guêpes, des Abeilles et des Fourmis sont identiques dans leur essence : on peut donc présumer que leur origine est due aux mêmes facteurs biologiques ; l’on comprend qu'il ait pu en être ainsi, si l’on envisage le fait non discutable que les Guêpes, les Abeilles et les Fourmis, tout en étant de souches distinctes, ne constituent que trois types spécialisés d'une même famille d'Hyménoptères, celle des Fouisseurs. C’est dans les mœurs de ces Fouisseurs que nous rencontrons déjà l’un des éléments

essentiels de toute vie sociale chez les Insectes, le nid, et il convient d'expliquer l’origine de ce dernier chez les Fouisseurs en établissant comment il procède de l’évolution même du régime alimentaire des Hyménoptères.

L'ordre des Hyménoptères est caractérisé parmi les Insectes à métamorphoses complètes par la conservation de certains carac- tères archaïques, tels que le grand nombre de tubes de Malpighi et la possession d’une tarière chez la femelle, associée à la disparition de la nervure médiane, particularité très originale, et à la transfor- mation des glandes salivaires de la larve : ces glandes sécrètent la soie dont est tissé le cocon qui enveloppe la nymphe. Ce dernier caractère se retrouve en principe chez les Panorpates, chez les Trichoptères, chez les Lépidoptères, chez les Puces, chez les Diptères, et il témoigne vraisemblablement d’une parenté avec ces Holométaboliques, comme je l’ai admis antérieurement, contraire- ment à l’avis de Handlirsch qui fait dériver les Hyménoptères directement des Blattoïdes.

Les premiers Hyménoptères, les Symphytes (Siricides, Lydides et Tenthrédinides) sont phytophages : la femelle se sert de sa tarière pour inciser les végétaux dans lesquels elle pond ses œufs, et les larves vivent à l’intérieur des troncs ou à l’extérieur des plantes qu'elles rongent. Tous les autres Hyménoptères, les Apocrites, témoi- gnent d’un degré supérieur d'évolution : l’abdomen, qui est soudé au thorax, s’est pédonculé à la base en se pinçant entre le 1% et le segments, de manière à rendre tout l’appareil qui supporte la tarière plus mobile; la constitution de cette taille de guêpe a coincidé avec l’apparition de mœurs nouvelles : la femelle pond ses œufs, non plus dans des végétaux, mais dans d’autres Insectes, principa- lement dans des chenilles; la larve est devenue entomonhage et elle a pris l’aspect d’un ver décoloré.

A ce stade, représenté actuellement par les Ichneumonides, les Braconides, les Cynipides (ceux-ci étant revenus pour la plupart à un régime végétarien) et les Chalcidides, en a saccédé un autre, dans lequel la tarière est devenue terminale, alors qu’elle naïissait primitivement, comme chez les Insectes primordiaux, avant l’extré- mité de l’abdomen : les Trigonaliides, les Proctotrypides, les Chrysidides nous offrent cette particularité, et c’est vraisemblable- ment aux Trigonaliides qu'il faut rattacher les Hyménoptères supé- rieures, les Porte-aiguillon, c’est-à-dire les Fouisseurs avec leurs formes spécialisées, Guêpes, Fourmis et Apiaires.

L’aiguillon, qui est terminal, n’est en effet que la tarière origi- nelle transformée en vue d’une adaptation nouvelle : le mäle en restera naturellement dépourvu; chez la femelle, il constituera en principe un instrument de chirurgie. Car les mœurs ont changé :

512

les œufs ne sont plus pondus dans un Insecte, ils sont déposés sur des Insectes dans un nid qui est un terrier creusé par la femelle. Celle-ci fouit le sol pour y enterrer les chenilles ou les autres Insectes qui vont servir de nourriture à ses larves; au moyen de son aiguillon elle paralyse ses victimes, enfonçant son dard enve- nimé dans chacun des ganglions nerveux de la proie qu'elle vient de capturer. L’Insecte chloroformé tombe en léthargie, il est transporté facilement jusqu’au nid, et il y restera vivant mais immobile jusqu’au moment il sera rongé par la larve sortie de l’æuf qu'il porte au flanc.

De ces mœurs compliquées deux éléments essentiels se sont maintenus chez les formes supérieures qui furent les ancêtres des Hyménoptères sociaux, la constitution d’un nid et l’approvision- nement des larves par la mère. Seul l’aiguillon a perdu son rôle primordial, il est devenu un simple organe de défense : la femelle en effet ne remplit plus son nid de proies paralysées, elle a aban- donné ce mode d’alimentation par trop difficile, elle se contente d’entasser des matières animales ou végétales de nature très diverses, cette transformation atteignant sa plus haute expression chez les Apiaires les larves sont nourries de miel.

À aucun moment de l’évolution éthologique des ancêtres des familles renfermant les Hyménoptères sociaux, nous ne constatons que des rapports s’établissent entre la femelle et ses rejetons : la mère n’a jamais l’occasion de voir ses enfants, elle est morte lorsque ceux-ci éclosent. Il en est encore ainsi chez les Guêpes et chez les Abeilles solitaires, et de plus le mâle n’intervient en aucune facon dans le labeur de la femelle : il s’en sépare immédiatement après l’accouplement. Aucun facteur familial ne précède le stade social dans l’évolution des Hyménoptères.

Pour nous rendre compte de la manière dont les communautés ont pris naissance, il nous suffira d'envisager ce qui se passe chez les Guêpes sociales les plus primitives, Polistes gallica, par exem- ple, et chez les Apiaires sociaux les moins évolués, les Bourdons : les phénomènes sont identiques au fond dans l’un et l’autre cas; le peu que l’on connaît de la multiplication des colonies chez les Fourmis confirme l'identité d’origine des sociétés dans les trois groupes.

La femelle commence son nid et l’approvisionne absolument comme si elle était destinée à vivre solitaire; mais elle n’a pas terminé sa tâche, c’est-à dire qu'elle n’a pas pondu tous ses œufs et qu'elle n’a pas encore accumulé les provisions nécessaires aux larves qui sortiront des œufs qu’elle n’a pas encore pondus, que. déjà les premières larves sont écloses sous forme d'individus qui sont des neutres du sexe féminin.

Comment cela peut:il se faire? C’est bien simple. La femelle n’a pas fourni une nourriture suffisante à ses premiers enfants : ceux-ci ont évolué quand même, rapidement, mais ils sont nés stériles.

Dès lors la société est fondée : car les neutres, par instinct, vont travailler comme les femelles fertiles à la confection du nid et à l’approvisionnement de celui-ci.

Seulement il s'agirait d'expliquer comment il se fait que les neutres ne se dispersent pas et comment il se fait aussi qu'ils soient tous du sexe féminin.

Qu'ils ne se dispersent pas et qu'ils s'associent au travail mater- nel, c’est en vertu du principe du moindre effort : ils profitent de l’œuvre commencée par leur mère et agissent comme les Abeilles solitaires signalées par Fabre qui pendant des années utilisent les alvéoles construits par les générations antérieures pour écono- miser leurs forces.

Que les neutres soient tous femelles, c'est moins compréhensible, Il est évident que des neutres mâles ne serviraient absolument à rien puisque le mâle ne prend lui-même aucune part à la vie sociale; les neutres mâles ont-ils existé au début dans les sociétés d'Hyménoptères et ont-ils été éliminés par la sélection naturelle, ou bien n’y en a-t il jamais eu, et leur absence a-t elle précisément favorisé l’origine des sociétés ? C’est à voir.

Les sociétés d'Hyménoptères présentent toutes ce phénomène singulier que le mâle provient toujours d’un œuf non fécondé. Si l’œuf reçoit un spermatozoïde, il évolue fatalement en une femelle fertile ou neutre; s’il reste vierge, il se développe quand même, donnant un individu mâle fertile. Cette parthénogenèse est-elle une institution sociale amenée chez les Guêpes, chez les Fourmis et chez les Apiaires par la sélection naturelle, comme phénomène utile, puisqu'il permet à la femelle fécondée de faire une économie des spermatozoïdes qu’elle possède dans son réceptacle séminal, ou bien existait-eile déjà chez les ancêtres non sociaux de ces trois groupes et serait-elle une idiosyncrasie des Hyménoptères porte- aiguillon”? Nous n’en savons rien.

Tel qu'il est, le phénomène explique comment, actuellement, dans les sociétés d’'Hyménoptères il n’y a pas de neutres mâles, les femelles ne pondant des œufs vierges que lorsque la colonie est assez prospère pour que les larves soient suffisamment nourries. Mais que s’est-t-il passé au début? La question reste ouverte. Elle est d’ailleurs accessoire pour le problème que nous avons à résou- dre, de l’origine de la vie sociale chez les Hyménoptères : celle-ci est due en définitive à l'apparition de neutres, par défaut d’alimen- tation des larves, chez des Fouisseurs à mœurs solitaires.

Ainsi, la société des Hyménoptères, au point de vue de son

14

origine, ne présente d'avec celle des Termites qu’une seule diffé- rence : l’état social coïncide avec la famille chez les Guêpes, chez les Fourmis et chez les Abeilles, tandis que chez les Termites la société procède de la famille. Cette différence, qui provient de la différence dans les points de départ, c'est-à-dire de la différence même des mœurs des deux catégories d’Insectes sociaux, a cepen- dant moins d'importance que les ressemblances, que l'identité pourrait-on dire, dans les facteurs qui sont intervenus lors de la constitution de l’état social. Deux éléments essentiels sont entrés en jeu ; c’est d’une part un ensemble de circonstances qui ont permis à des rejetons de rester avec leurs parents et de ne pas devoir émigrer, l'existence d’un nid en un mot, d'autre part l'apparition de neutres sous l’influence d’une alimentation insuffisante des reJetons. :

Les sociétés d’Insectes sont donc des associations familiales, et il est intéressant de les comparer aux autres associations familiales que nous connaissons parmi les êtres vivants. Il y a les êtres pluricellulaires qui sont des familles de cellules, les colonies de bourgeons, plantes supérieures et Hydroïdes, les peuplades de Mammifères. Or les deux éléments essentiels qui caractérisent les sociétés d’Insectes se retrouvent dans toutes ces associations elles offrent cette double particularité d’avoir pris naissance sous l'influence de circonstances spéciales qui ont permis à des rejetons de ne pas émigrer, et elles accusent une diminution dans la fécon- dité de l’ensemble. Les êtres pluricellulaires offrent en effet des cellules reproductrices et des cellules mortelles, les somatocytes, qui sont des cellules neutres; les plantes ont des rameaux fertiles à fleurs et des rameaux à feuilles, des rameaux neutres; les Hydroïdes possèdent des polypes nourriciers stériles, neutres, et des médu- ses reproductrices; enfin la peuplade n’existe que chez les Mam- mifères qui, comme les Ongulés et les Primates, ne donnent qu'un nombre de rejetons très réduit. C'est-à-dire que les associations familiales, quelles qu’elles soient, doivent satisfaire aux deux condi- tions que nous trouvons réunies chez les Insectes sociaux et que l'existence des neutres notamment n’est que la manifestation chez ces derniers d’un phénomène commun à toutes les associations familiales. |

Pour que l'association soit possible, il faut évidemment des con- ditions économiques exceptionnelles, il faut que les subsistances soient suffisantes pour que les individus ne doivent pas se séparer; une fois la famille constituée, elle ne peut évidemment s’accroître qu’à la condition que les facteurs économiques favorables du début se maintiennent, et comme les subsistances sont forcément limitées, il doit y avoir aussi une limite à la multiplication des individus.

915

Cette limite nous la trouvons dans la diminution de la fécondité qui chez les Insectes sociaux se traduit par l’existence des neutres. Ceux-ci sont des individus condamnés à ne pas se survivre par la reproduction : ils meurent tout entiers comme meurent de mort naturelle toutes les cellules non reproductrices des individus fertiles : que ce soit chez les êtres pluricellulaires ou dans les asso- ciations d’Insectes, nous voyons toujours que la vie sociale n’est compatible qu'avec le payement d’un tribut à la mort.

J'ai maintenant, Messieurs, à vous parler de notre 54° année sociale et de la situation actuelle de la Société.

Nos publications ont continué à paraître régulièrement; le tome LIII des Annales sera bientôt terminé, le volume XVII des Mémoires a été distribué et le volume XVIII est sous presse.

Je remercie au nom de la Société M. FOLOGXE, trésorier, M. SCHOU- TEDEN, secrétaire et M. DESNEUX, bibliothécaire, pour les soins dévoués qu'ils ont apportés à l’accomplissement des mandats que le Conseil d'administration leur a confiés.

Le nombre des membres s'élève actuellement à 145; sept nou- veaux membres effeclifs ont été reçus, mais un membre a donné sa démission, un autre a être rayé pour défaut de paiement de la cotisation, et la mort nous a ravi trois collègues dont la perte nous a été particulièrement sensible : l’illustre D' KRAATZ, membre hono- raire, notre zélé compatriote, l’arachnologiste LÉON BECKER, et le D" C.-L. Kocx, le nestor des arachnologistes allemands.

Je ne puis m'empêcher d’appeler l’attention de la Société sur une constatation assez inquiétante : c’est que l'augmentation du nombre de nos membres est surtout amenée depuis un certain nombre d'années par l’entrée dans la Société d’entomologistes étrangers; nous ne faisons pas assez de recrues en Belgique : au fur et à mesure que l’'Entomologie fait en dehors de nos frontières des adeptes nouveaux, il y a au contraire diminution du nombre des entomologistes belges. Je ne vois de remède à cette situation que dans une propagande plus active que devrait faire chacun d’entre nous, en attendant que nos compatriotes modèrent leur culte pour le sport et reviennent à un peu plus d’intellectualité.

Nous nous trouvons en effet devant une tâche nouvelle à accom- plir : le Congo ayant été annexé à la Belgique, l'étude de sa faune doit nous intéresser particulièrement, etil y a un travail énorme à entreprendre.

Ce qui ne doit pas nous faire perdre de vue les recherches sur la faune de Belgique qui doivent constituer l'élément principal de notre activité; les découvertes faites récemment par notre infa-

516

tigable chasseur, M. BoNDprotrr, montrent que bien des surprises nous attendent encore.

Un événement important pour nous s’est accompli en Belgique cette année : M. DuPONT, directeur du Musée royal d'Histoire natu- relle, a pris sa retraite. Je renouvelle à notre savant collègue l’ex- pression de toute notre gratitude pour les services éminents qu'il nous a rendus en ouvrant le Musée aux travailleurs et en mettant à leur disposition les richesses de l’établissement. Nul mieux que lui n’a compris qu'un musée est fait pour la science et que toutes les ressources dont il dispose doivent être mises au ser- vice des savants. Puisse son successeur, notre collègue M. GILSsoN, s'inspirer des mêmes principes, et intensifier, si possible, le carac- tère hautement scientifique que doit avoir l'institution dont les destinées lui ont été confiées par le Gouvernement.

Cette année aura lieu à Bruxelles le premier congrès interna- tional d’'Entomologie : je fais des vœux pour que tous nos collègues y prennent une part active et pour que cette solennité scientifique soit le point de départ d’une nouvelle ère de prospérité pour notre Société.

M. BALL présente le rapport de la Commission de vérification des comptes. Ceux-ci ont été trouvés parfaitement en règle et accusent une situation prospère de la Société.

M. FOLOGNE, trésorier, fait l'exposé de la situation financière. Les comptes de 1909 sont approuvés et le projet de budget pour 1910 est adopté. Le montant de la cotisation annuelle est maintenu à 16 francs; le prix du tome LIII des Annales esi fixé à 18 francs; le prix du Mémoire XVII est fixé à 10 francs, avec la réduction habituelle pour les libraires.

M. LAMEERE félicite au nom de tous M. FOLOGNE pour sa gestion si habile de nos finances et le remercie de son dévouement à la Société. (Applaudissements.)

M. LEnRoOU a fait parvenir le rapport de la Commission de surveillance des collections, dont il est donné lecture et qui est approuvé. Copie en sera transmise à M. le Directeur du Musée d'Histoire naturelle.

MM. PuTzeys, ROUSSEAU et SCHOUTEDEN sont réélus membres du Conseil d'administration.

MM. BALL, GUILLAUME et ROELOFS sont réélus membres ee la Commission de vérification des comptes.

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se La séance est levée à 16 1/2 heures.

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LISTE

DES

ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE

du 26 décembre 1908 au 26 décembre 1909

SERVANT,D'ACCUSÉ DE'REÉCEPHON.

I. Publications périodiques.

(L'astérisque devant le titre d’une institution indique qu'aucune de ses publications n'a été reçue en 1909.)

ALLEMAGNE.

1. Deutsche Entomologische Gesellschaft. Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1909, 2-6; Beihefte; 1910 ME

2. Entomologischer Verein in Berlin. Berliner Entomologische Zeitschrift, LIT, 3-4; LIV, 1-2.

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En

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5. * Münchener Koleopterologische Zeitschrift.

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7. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau. Jahresheft, II.

8. Zeitschrift für Wissenschaïtliche Insektenbiologie, IV, 12; V, 1-12.

9. Entomologische Rundschau, XX V, 31-35. 37-52; XX VI, 1-24.

AU: 4. 12:

13.

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Naturhistorisches Museum in Hamburg. Mittheilungen, XX V.

Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinisch Deutsche Akademie der Natur- forscher. Nova Acta, LXX VIII, 88-89. Leopoldina, 43 (1907), 44 (1908).

. Künigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München.

Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe, 1908, 2; 1909, 1-14.

. Künigliche Sächsische Gesellschaft des Wissenschaften zu Leipzig.

Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische Classe, 1909, 1-3, 6-8.

. Küniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin.

Sitzungsberichte, 1908, 40-53; 1909, 1-53.

. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg.

Verhandlungen, (2) VIIE, 5; IX, 1-4; X, 1-2

. Senckenbergische naturforschende Gesellschaft.

Bericht, 1909.

. Nassauischer Verein für Naturkunde.

Jahrbücher, 62.

. Société d'Histoire naturelle de Metz.

Bulletin, XX V.

. Naturhistorische Gesellschaft in Colmar.

Mittheilungen, (2) IX.

. * Verein für Naturkunde zu Cassel.

. Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern und Rügen in

Greifswald. Mittheilungen, XL, 1908.

. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlanden und Westpha-

lens. Verhandlungen, LXV, 1-2; LXVI, 1. Sitzungsberichte, 1908, 1-2; 1909, I.

Lure RS à at AE- à > :

25. Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen in Halle. Zeitschrift für die gesaramten Naturwissenschaften, LXXX/9-6: LXXXL 44:

520

26. Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg. Verhandlungen, dritte Folge, XVI.

Le) —]

. Naturwissenschaftlicher Verein in Karlsruhe. Verhandlungen, XXI.

28. Westfälicher Provincial Verein für Wissenschaft und Kunst. Jahresbericht, 1907-08, 1908-09.

29. Naturwissenschaftlicher Verein in Elberfeld. Jahresbericht, XII.

30. Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Künigsberg. Schriften, XLVIIT, XLIX.

31. * Gesellschaft für Natur- und Heilkunde in Dresden. 32. * Verein für Naturkunde zu Zwickau.

33. Naturwissenschaîtliche Gesellschaft « Isis » zu Dresden. Sitzungsherichte, 1908, 2 ; 1909, 1.

34. * Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein in Kiel.

30. Physikalisch-Medicinische Societät zu Erlangen. Sitzungsberichte, 39, 40. Festschrift.

36. Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Giessen

37. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B. Berichte, XVII, 2.

38. * Naturwissenschaftlicher Verein für Schwaben zu Neuburg.

39. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen. Abhandlungen, XIX, 3.

40. * Naturhistoricher Verein in Augsburg.

41. * Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes in Wernigerode. 42. * Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück.

43. * Offenbacher Verein für Naturkunde.

44. * Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg.

45 * Medicinisch-naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena.

46. * Verein für naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg.

4 AR ie QU Unix dass és

521 47. * Naturwissenschaftlich Verein zu Chemnitz. 48. * Niederrheinische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Bonn 49. * Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig. 50 * Zeitschrift für Naturwissenschaften zu Stuttgart.

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. * Société des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg. . À Académie des Sciences et Belles-Lettres de Dijon.

. * Société d'Etudes scientifiques d'Angers.

. * Université de Rennes.

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. Société d'Histoire naturelle de Macon.

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Société Linnéenne de Normandie. Bulletin, (6) I.

. * Exploration scientifique de la Tunisie . * Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon. . * Académie d'Hippone.

. Société des Sciences historiques et naturelles de Sémur.

e-

Bulletin, XXX V.

. Société Linnéenne du Nord de la France.

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Association des Naturalistes de Levallois-Perret.

Qt

EI 1e

10.

Le

16.

. ITALIE.

. Società Entomologica Italiana.

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. Laboratorio di Zoologia generale e agraria di Portici.

Bolletino, IT.

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Rendiconti, XVII, 2 sem., 12; XVIII, sem., 1-12; sem., 429143 Rendiconti dell’ adunanza solenne del 6 guigno 1909, vol. IT.

Reale Accademia delle Scienze di Torino. Atti, XLIIT, 1-10 ; XLIV, 1-6. Memorie, (2) LVITI-LIX. Osservazioni meterologiche fatte nell’ anno 1907.

Accademia Gioenia di Scienze naturali in Catania.

Atti, (5) 1. Bollettino, (2) 5-9.

. Reale Instituto Lombardo di Science et Lettere.

Rendiconti (2), XL, 16-20; XLI, 1-8, 10-16, 19-40; XLIT, 1-15.

. Società Zoologica Italiana.

Bollettino, (2) IX, 3-12; X, 1-8.

. Società Toscana di Scienze naturali residente in Pisa.

Processi-verbali, XVIL 5; XVIIL, 2-4. Memorie, XXII. Atti, XXIV.

. Ateneo di Brescia.

Commentari per 1908.

Società dei Naturalisti in Modena. Memorie (4), VII, VIIL, IX, X.

20. qe . * Reale Instituto Veneto di Scienze. Lettere ed Arti.

531

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Rendiconto, (3) XIV, 8-12; XV, 1-7.

. Reale Accademia dj Scienze di Palermo.

Atti (3) VIL, VII.

. Reale Instituto d'Incoraggiamento alle Science naturale, economische

e technologische di Napoli. Atti, (2) LX.

* Museo Zoologico della R. Università di Napoli. * R. Accademia di Scienze di Modena.

JAPON.

. Tokyo Zoological Society.

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LUXEMBOURG.

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Ÿ anér

ER |

9,

10.

11.

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Nalurtorschende Gesellschaft in Zurich.

Jahresbericht, LITI, 1-4; LIV, 1-2,

. St-Gallische naturwissenschaftliche Gesellschaft.

Jahrbuch, 1907, d

. Naturforschende Gesellschaft in Basel.

Verbandlungen, XX, 1.

. Société Helvétique des Sciences naturelles.

Nouveaux Mémoires, XLIV, 1-2, Verhandlungen, 91, 1-2, Comptes rendus, 91,

. Naturforschende Gesellschaft in Bern.

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Société Lépidoptérologique de Genève. Bulletin, [, 4.

Aargauische naturforschende Gesellschaft. Mitteilungen, X1.

* Naturforschende Gesellschaft Graubündens.

AMÉRIQUE CENTRALE gr MÉRIDIONALE,

. Museo Nacional de Buenos-Aires.

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. Museu Paulista (Sao Paulo).

Cataloga da Fauna Brazileira, 1 Revista, VII.

* Museu Goeldi do Para.

. Museo Nacional de Rio-de-Janeiro.

Archivos, XI-XII1.

. Museo Nacional de Montevideo.

Anales, VIT.

. Sociedad Centifica Argentina.

Anales, LX VI, 2-6; LX VII, 1-6; LX VIIL, 1-3,

. Sociedad cientificà « Antonio Al Memorias, XX V, 48; XX VI, 10-1

. Instituto Oswaldo Cruz de S. Paulo. Memorias, 1,1.

. * Sociedad Scientifica de S. Paulo.

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540

SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE

Le baron Micuez-EpMonp

Le, SEL LS-LONCGCEHAMES

premier président, membre fondateur de la Société.

LISTE DES MEMBRES

au 26 décembre 1909

Membres honoraires,

MM. AURIVILLIUS (Prof. O.-Christopher), intendant au Musée d'Histoire naturelle de l'Etat (Riksmuseum), à Stockholm. BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés savantes, Museo de Historia natural, rue Moreto, 1, Madrid. EMERY (Ch.), professeur de zoologie à l’Université de Bologne (Italie).

EVERTS (Jonkheer E.-J.-G.), D' Philos., Stationsweg, 79, ’s Gravenhage (La Haye).

FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France.

FOREL (D' Aug.), ancien professeur à l'Université de Zurich, à Yvorne (Suisse).

HANDLIRSCH (A.), Kustos am K.K. Naturhistorischen Hofmuseum, Wien (Autriche).

POULTON (E.-B.), Hope Professor of Entomology, Oxford Univer- sity (Angleterre),

REUTER (0.-M.), professeur à l'Université d'Helsingfors, Henriksga- tan, 9, Abo (Finlande).

SIMON (Eug.), membre de la Société entomologique de France, etc., Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 16, à Paris.

STANDFUSS (M.), D' Philos., professeur à l'Ecole polytechnique et directeur du Musée entomologique de l'Ecole polytechnique de Zurich, Klosbachstrasse, 46, Zurich-Hottingen (Suisse).

Ne.

Membres effectifs.

Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs. Les noms en grands caractères sont ceux des membres à vie.

MM. ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, boulevard Chave, 200, à Marseille. Insectes paléarc- tiques, sauf Lépidoptères. ANDREWS (H.-E.), 8, North Grove, Highgate W., à Londres.— Coléoptères. ARGOD-VALLON (A.), à Crest (Drôme, France). Longicornes. BAGNALL (R.-5), the Groves, Winlaton-on-Tyne, Co. Durham, Angle- terre. Thysanoptères.

BaLL (Francis-J.), rue Belliard, 160, Bruxelles. Lépidoptères paléarctiques.

BEAULIEU (G.), chambre 203, New-York Life Bldg., à Montréal (Canada). Coléoptères.

BEQuAERT (Ed.), docteur en sciences naturelles, chaussée de Termonde, 53, à Alost. Hyménoptères.

BerGé (Albert), professeur à l'Université de Bruxelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek. Entomologie générale, Coléoptères (Scara- béides et Cétonides).

BerGrotx (D' Ewald), docteur en médecine, à Fitchburg, Mass. (Etats- Unis).— Entomologie générale, Coléoptères.

BERVOETS (R.), étudiant, rue van Maerlant, 52, Anvers, Entomologie générale,

Bivort (Arthur), banquier, à Fleurus (province de Hainaut). Coléo- ptères de Belgique.

BLANDFORD (W.-F.-H.), Arundel Gardens, 12, à Londres. Scoly- tides et Tomicides du globe, Entomologie forestière.

BLANCHARD (L.), rue de Pascale, 36, à Bruxelles. Lépidoptères.

BoizEAU (Henri), ingénieur, rue Pierre Joignaux, 6, Bois-Colombes (Seine). Lucanides.

Bonproir (J.), rue Potagère, 95, à Bruxelles. Staphylinides.

BourGeois (Jules), à Sainte-Marie-aux-Mines (Markirch, Alsace). Coléoptères malacodermes exotiques, spécialement Lycides.

Bovie (Albert), rue des Fabriques, 2, à Bruxelles. Curculionides.

BRAEM (René), rue du Monastère, 28 à Bruxelles. Cétonides.

Breppin (Gustav), Oberlehrer, Ochserleben (Allemagne). Hémiptères.

Buy (0.), libraire, Carlatrasse, 11, à Berlin N. W. 6. Bibliographie.

Burr (Malcolm), Eastry, S. O., Kent, Angleterre. Orthoptères.

Canpëze (Léon), rue de l'Ouest, 64, à Liége. Lépidoptères, spéciale- ment Bombycides.

549

CHAMPION (G.-C.), membre de la Société entomologique de Londres, 45,Pont Street, Cadogan Square, London S. W. (Angleterre). Coléoptères de l'Amérique centrale, Ténébrionides.

CHARGEoIS (Ch.), professeur à l'Université de Bruxelles, avenue de la Chasse, 107, Etterbeek-Bruxelles. Entomologie générale.

CHoBaAuT D' A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. Mordellides et Rhipiphorides.

CLAVAREAU (Henri), rue Maes, 56, à Ixelles lez-Bruxelles. lides.

CoLMaANT (F.), commandant, rue Tiberghien, 31, à Bruxelles. Iusectes du Congo.

CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), rue du Châtelain, 35, à Ixelles lez-Bruxelles. Microlépidoptères.

DE HENNIN pe Boussu- WALcoURT (Emmanuel), avocat, 39, rue de l'Acti- vité, Bruxelles. Lépidoptères.

DE HEnniN (Dom Guy), professeur à l'abbaye de Maredsous, par Mare- dret (Namur). Lépidoptères.

DERENNE (Fritz), boulevard d'Omalius, 10, à Namur. Lépidoptères du pays.

DESBROCHERS DES LOGEs (J.), membre de la Société entomologique de France, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). Coléo- ptères européens, Curculionides européens et exotiques.

Desqun (E.), étudiant en médecine, 58, rue de l’Aqueduc, à Bruxelles. Entomologie générale.

Desneux (Jules), rue du Midi, 15, à Bruxelles. Termitides et Paussides.

DE WisPELAERE (M.), rue Saint-Jean-Népomucène, 36, Bruxelles. Coléoptères.

DisTanT (W.-L.), Shannon Lodge, Selhurst Road, South Norwood (Angleterre). Hémiptères.

DoBBeLeer (F. de), château de Frasnes-lez-Gosselies. Chrysomélides.

DoaniN (Paul), au château de la Beuvrière, par le Lion-d’Auvergne (Maine-et-Loire). Lépidoptères.

Dorpu-pe BorREe (D' F.), Villa La Fauvette, Grand Saconnex, près Genève (Suisse). Biologie.

Dugois (Ed.), rue du Tabellion, 15, à Ixelles lez-Bruxelles. Insectes du pays.

Dugois (Em.), directeur de l'Ecole moyenne, à Menin.— Rhopalocères du globe.

Du CAE GopMan (F.), membre de la Société entomologique de Londres, 45, Pont Street, Cadogan Square, à Londres S. W. Lépido- ptères.

DurrAnE (Abel), ingénieur des Mines, à Frameries (Garde). Lépido- ptères.

Dupont (E.), ancien directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l'Académie royale de Belgique et de diverses Sociétés savantes, à Boitsfort. Entomologie générale.

Dupuis (P.), lieutenant, 33, rue de l'Abbaye, à Bruxelles. Lébiides d'Afrique.

ErcxezBAUM (F.), Dr, Spaldingstrasse 181, Hamburg. Staphylinides.

Chrysomé-

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, Vian" UD, (Bd EL 12 : x Ag à. He! FN + * à CP RME 4, ML, res . 43 ra cp "lé ha \ 5

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NGELS (Ch.), 83, rue de l'Arbre-Bénit, Ixelles lez-Bruxelles. Coléo-

ptères.

FeLscue (C.), Dresdenerstrasse, 27, à Leipzig. Entomologie générale.

Fceuriaux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et française d'Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne,. Coléoptères.

Forster (D' Fr.), à Mannheim, E. 8, 10 (Hafenstrasse, 26).

Odonates.

Forker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Nederlandsche Entomolo- gische Vereeniging, à Zierikzee, (Hollande). Hémiptères.

*FocoGne (Egide), architecte, membre honoraire de la Société zoolo- gique de Belgique, rue de Hongrie, 72, à Saint-Gilles (Bruxelles). Lépidoptères d'Europe.

FOWLER (lerévérend W.-W.), Earley Vicarage, Reading (Angleterre). Coléoptères (Languriides).

Fromoxr (D' Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à Saint-Gilles lez-Bruxelles.— Coléoptères, mœurs et métamorphoses.

GADEAU pe KER VILLE (Henri), membre des Sociétés zoologique et entomologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. Ento- mologie générale.

GALLEGOS Y SARDINA (D' Ventura), médecin-chirurgien et profes- seur d'Histoire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza (République Argentine). Coléoptères.

GepoeLsT (L), professeur à l'Ecole vétérinaire de Cureghem, 23, rue David-Desvachez, Bruxelles, Parasitologie.

GERHARDY (H.), professeur à l'établissement de Malonne (province de Namur). Insectes du pays (Ichneumonides, Cynipides).

Get (Joseph-J.-E.), docteur en sciences, professeur à l'Ecole normale de l'Etat, 4, rue de la Religion, à Nivelles. Lamellicornes Coprophages.

Gizson (Gustave), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle de Bruxelles, rue de Namur, 95, à Louvain. Entomologie générale, Crustacés.

GiroN (Alfred), président honoraire de la Cour de cassation, rue Gof- fart, 16, Ixelles lez-Bruxelles. Lépidoptères.

GorTGHEBUER (D' M.), rue de la Tour Rouge, 7, à Gand. Culicides.

GorHAM (le révérend H.-S.), membre de la Société entomologique de Londres, Highcroft, Malvern (Angleterre). Coléoptères, spécia- lement Coccinellides.

GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre de la Société entomologique de France, 126, rue de La Boétie, à Paris, Clavicornes.

GUILLEAUME (F.), rue des Eburons, , Bruxelles. Coléoptères de Belgique.

GuiLLiAUME (D Auguste), docteur en médecine, avenue de l'Hippo-

drome, 12, à Ixelles lez-Bruxelles. Diptères

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044

HamaL (Joseph), place Delcour, 14, à Liége. Longicornes. .

HAvENITH, capitaine, place Quetelet, 2, Saint-Josse-ten-Noode de Bru- xelles. Entomologie générale.

Hgypex (Lucas von), major en disponibilité, Dr Phil. honoris causa, membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken- heim, près de Francfort-s/M. Insectes d'Europe de tous les” ordres, surtout les Coléoptères.

HeYLaERTS (D' F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Neder- landsche Entomologische Vereeniging, Haagdijk, B. 215, à Bréda (Brabant néerlandais), Lépidoptères (spécialement Psychides).

HræPpEerT (Edmond), avenue Rogier, 33, à Schaerbeek lez-Bruxelles. Lépidoptères de Belgique.

Horn (W.), docteur en médecine, à Berlin-Dahlem LE Gasslerstrasse, 18. Cicindélides.

Hxe pe Crom (Albert), Coupure, 8, à Gand. Lépidoptères et Coléo- ptères.

JABLONOWSKY (Joseph), directeur de la Station entomologique de l'Etat, V. Nador Utcza, 28, à Budapest (Hongrie). Entomologie appliquée.

JOHN (Osc.), rue Ligofskaïa, 59, St-Pétersbourg (Russie). Lépido- ptères.

KERREMANS (Ch.), rue du Magistrat, 44, à Bruxelles. Buprestides.

KiRKALDY (G.-W.), à Honolulu (I. Hawaï). Hémiptères.

<NOGHE (Frans), rue Durlet, 20, à Anvers. Coléoptères paléarctiques.

Kocx (l' pate Ludwig), docteur en médecine, Aussere Cramer Klett- strasse, 3, à Nuremberg (Bavière). Arachnides.

KOKOUJEW (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). Coléoptères.

KozBe (Hermann), Professor, Kuslos am K. Zoolog. Museum, Berlin N. 4, Invalidenstrasse, 43. Entomologie générale.

LALLEMAND (V.), docteur en médecine, chaussée d’Alsemberg, 282, à Uccle, près Bruxelles. Hémiptères.

LAMBERTIE (M.), cours du Chapeau Rouge, 42b$, à Bordeaux (France).— Hémiptères de France.

LAMBILLION (Lambert-Joseph-Louis), vice-président de la Société ento- mologique namuroise, rue des Cotelis, à Jambes (Namur). Lépi- doptères d'Europe.

LAMEERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de zoologie et d’ana- tomie animale à l'Université de Bruxelles, membre de l’Académie royale de Belgique, 78, rue Defacqz, à Bruxelles. Entomologie générale, Cérambycides.

LANNoY (F. px), rue de Livourne, 77, Bruxelles. Formicides.

LEA (Arthur M.), Department of Agriculture, Hobart (Tasmanie), Coléopteres.

Leprou (Emile), boulevard de l'Hôpital, 81, à Mons. Lépidoptères.

LEesNE (Pierre), assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris,

avenue Jeanne, 10, à Asnières (Seine). Entomologie générale, Bostrychides.

| Mami (Paul), D OfSREUE au Lycée Fe Vanves, membre de la Société _ entomologique de France, rue de la Gaieté, 17, au Perreux (Seine).

‘1 Lépidoptères. % _. MAZARREDO (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à +4 k 2 Madrid, Entomologie générale. » Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse He. F et de France, à Wohlen (Suisse), Coléoptères (Carabides et Buprestides). . MorrartTs (baron Paul üe), château de Botassart, par Noirefontaine ) ‘4 (province de Luxembourg). Lépidoptères. ‘1 MoxTAnDoN (A.-L.), Strada Viilor Filarete, à Bucarest. Hémiptères. 4 Moser (J.), Hauptmann, Bülowstrasse, 59, à Berlin W., Cétonides. ne NEERVOORT VAN DE POLL (Jacques), directeur adjoint de la Société > royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à ‘408 Amsterdam. Coléoptères du globe. W. NoNFRiED (A.-P.), à Rakovnik (Bohême). Coléoptères. De OBErTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et- +71 Vilaine). Lépidoptères. 0h OBERTHUR (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille- QE. et-Vilaine). Coléoptères. 5 OBST (D' P.), Zoologisches Institut des Universität, Invalidénstrasse, 43, Sue Berlin N. (Allemagne). Coléoptères. Re Onaus (F.), D', Weihergarten, 6, Mainz (Allemagne). À Ouvrier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, rue de la Préfecture, 10, à Moulins (Allier). Coléoptères. 3 ORCHYMONT (A. D), rue de la Station, 44, à Menin. Entomologie ‘à générale. R: s PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek- vos

Saint-Jean lez-Bruxelles. Coléoptères.

PERINGUEY (Louis), sous-directeur du Musée de Cape-Town (Afrique du Sud). Coléoptères.

Paixxppsox (Maurice), docteur en sciences, rue de la Loi,32a, à Bruxelles. | e Entomologie générale. #4

Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). Anthicides et Ptinides.

PILLAULT (Fabien), receveur d'enregistrement, à Châtillon-sur-Loire ». (Loiret, France). Coléoptères. | 8

PIoNNEAU (P.), 2, rue Latour d'Auvergne, à Nantes (France). Hémi- mt, : ptères. de

PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoolo- NE giques, professeur de zoologie à l'Université de Gand, membre de 4% l'Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 148, à Gand. IN

Entomologie générale. 4 Porter (C.-E.), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Valparaiso (Chili), Casilla 118. Kntomologie générale (Crustacés, Longi-

cornes, Hémiptères). Posxin (Jules), docteur en sciences, professeur à l'Institut agricole de +". l'Etat, à Gembloux. Entomologie appliquée. T0

LR 18 ere. EL PARTS EAP AOURNREREREC CE ANR ù SE "1 Ne 5 AAA

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Proosr (Alphonse), directeur général au Ministère de l'Agriculture, professeur à l'Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, à Bruxelles. Entomologie générale.

Purzeys (Jules), 48, rue Guillaume Stocq, à Ixelles. Larves de Coléo- ptères.

RaGusA (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., Hôtel des Palmes, à Palerme. Coléoptères.

Rerrrer (Edmond), membre honoraire du Berliner Entomologischer Verein, de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, etc., à Paskau (Moravie). Coléoptères. ;

Ris (D' Fred.), à Rheinau (canton de Zurich), Suisse. Odonates.

RoëLors (P. J.), rue du Palais, 16, à Anvers. Staphylinides.

ROTSCHILD (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). Coltoptères et Lépidoptères.

RoussEAU (D' Ernest), docteur en médecine, directeur des Annales de Biologie lacustre, 79, rue de Theux. Ixelles lez-Bruxelles. Cara- bides;; Insectes aquatiques.

“SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général au Ministère de l'Intérieur et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. Faune entomologique de Belgique.

SCHERDLIN (P.), Weissenburgerstrasse, 11, Strassburg i. Els.(Allemagne). Coléoptères d'Alsace.

ScH00FS (G..), lieutenant du Génie, rue Tournesol, 24, Berchem-Anvers. Insectes de Belgique.

SCHOUTEDEN (Henri), docteur en sciences, membre de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, etc., rue des Francs, 11, à Etterbeek lez-Bruxelles. Aphides, Hémiptères (spécialement d'Afrique).

SCOTT (Robert), Miller Street, à Richmond (Victoria, Australie). Coléoptères (Rhynchophores).

SCRIBE(G..), Goupure, 40, à Gand.— Lépidoptères et Coléoptères du globe.

SeLys-LonGcHAMPs (baron Maurice de), boulevard d’Avroy, 49, à Liége.— Lépidoptères.

SEVERIN (Guillaume), conservateur au Musée d'Histoire naturelle de Belgique, avenue Nouvelle, 75, à Etterbeek lez-Bruxelles. Ento- mologie générale.

Saarp (D' David), membre de diverses Sociétés savantes, Lawnside, Brockenhurst (Angleterre). Coléoptères.

StBiLLe (Julien), à Hannut. Lépidoptères de Belgique.

SILVESTRI (Filippo), à Bevagna (Umbria, Italie). Myriopodes.

SImson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). Coléoptères.

STEINMETZ (Fritz), avocat, rue de la Mélane, 10, Malines. Crustacés.

STERNBERG(Chr.),Môünehstrasse,141 Stralsund(Allemagne).—Dynastides.

STRAND (Embr.), Assistant au K. Zoologisches Museum, [nvalidenstrasse 43, Berlin, N, 4. Lépidoptères, Arachnides.

547

SWALE (D' Harold), Blyton House, Weybridge, Surrey (Angleterre).

SWIERSTRA, Pretoria Muséum, Pretoria (Transvaal). Entomologie générale.

Taéry (André), viticulteur, 2:bis, boulevard Carnot, Alger (Algérie). Coléoptères d'Europe, Longicorues.

Tarot (Edouard), ancien chef de bureau à l'Administration commu- nale de Schaerbeek, chaussée de La Hulpe, 205, à Boitsfort, près Bruxelles, Lépidoptères et Coléoptères.

THroN (J.), libraire, rue Royale, 68, Bruxelles. Lépidoptères.

TroTrER (AL.), professeur de Botanique et Pathologie végétale à la R.Scuola di Viticultura ed Enologia, Avellino(Italie).— Cecidologie.

p'Upeke p'Acoz (H.), boulevard Zoologique, 6, à Gand. Entomologie générale.

Uzmer (Georg), Baumkamp, 30, Hamburg 20. Trichoptères.

VAN BIERVLIET (D' Joseph), docteur en médecine, 161, avenue de la Cou- ronne, Ixelles lez-Bruxelles, Entomologie générale.

VAN DEN KERCKHOVEN (Alexis), artiste peintre, château de Wuynis, à Rymenam par Boortmeerbeek. Lépidoptères.

VAN DER Noor {Abbé V ), directeur de l'Institut Saint-Norbert, rempart Saint-Georges, à Anvers.

WAGner (Hans), Assistent am Polytechnikum, à Zürich (Suisse). Apionides du globe.

WASMANN S. J. (R. P. E.), à Bellevue-Luxembourg (Grand-Duché de Luxembourg). Biologie et systématique des Formicides et Termi- tides et de leurs hôtes.

Weise (J.), Niederschünhausen Schloss Allee, 15, Berlin (Allemagne). Chrysomélides, Curculionides d'Europe.

WELLMANN (D° F. Creighton), U. S. National Museum, Divison of Entomology, Washington D. C. (Etats-Unis). Meloïdes du globe.

WickHaAM (H.-F.), State University Iowa, à Iowa City (Etats-Unis). Entomologie générale.

Wizem (Victor), Pro'esseur de zoologie à l'Université de Gand, mem- bre de l’Académie royale de Belgique, rue Willems, 8, à Gand. Entomologie générale, Collemboles.

Membre correspondant. M. Scupper (Samuel), bibliothécaire-adjoint à Harvard College, à Cam- bridge, Massachusetts (Etats-Unis).

Membres décédés. MM. KRAATz (G.), membre honoraire. Becxer (L.), membre effectif.

TABLE DES MATIÈRES

nn de de be 7 2

Organisation administrative pour l’année 1909 * Compte rendu de l’Assemblée mensuelle du 2? janvier 1909 .

» » » du 7 février 1909 .

» » » du 6 mars 1909 .

» » » du 3 avril 1909 .

» » » du 1 mai 1909

» » » du 5 juin {1909 .

» » » du 3 juillet 1909

» » » du 7 août 1909 .

» » » du 4 septembre 1909 .

» » NES du 2 octobre 1909 .

» » » du 6 novembre 1909 . » e du 4 décembre 1909

de générale du 27 décembre 1909 .

Liste des accroissements Fe la He QE CE du 26 décembre 1908 au 26 décembre 1909.

Liste des membres de la Société au 26 nie 1909 .

Table des matières .

ANDRE (E.). Mutillides nouveaux du Congo belge. BAGNALL (R.-S ). Onthe Thysanoptera of the Botanical Garden Brussels . BASTELBERGER.— Drei neue CRE Èn aus Den Delon Ch BERGROTH (E,). Hemiptera nova orientalia . Novum Reduviidarum genus . BoxproirT (J.). Captures de Cérambycides et Diptére. Captures de Coléoptères et Formicides . Captures de Coléoptères . Les Fourmis de Belgique . BourGgois (J.). Lycides et CR En ue des ni lections du Musée du Congo . BreopiN (G.). Rhynchoten von Ceylon Ce nelt von Dr WE TER HORN) : Burr (M). Forfeulide : nouveau du Conso noise . CHarGots (E.). Captures de Trigonalys nigra . CLAVAREAU (H.), Descriptions de Phytophages stritains ; DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (G.). Captures de chenilles de Fumea betulina ZELLER . Observations mierolépidopiérologiques. "HAS en 1908 . DisranT (W.-L.). New oriental Tingididæ Rhynchota (Heteroptera) from British India .

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Eee æ ie

RIPOSTE VE

POST Pr te RE ME TE NL TPS NOR 7e RO 0e

550 L n Doc (P.). Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud . , 74 | Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud, . . . , . 213 D'ORBIGNY (H.). Onthophagide nouveau du Congo belge . . . 98 EmerY (C.) Lettre à la Société Entomologique de Belgique . 133 ForEL (A.). Fourmis du Musée de Bruxelles ; Fourmis du Ben- guela, récoltées par M. CReïGHTON- WELLMAN; Fourmis du Congo, récoltées par MM. Lura, KoLzBe et MR YEN 51 Fourmis d'Espagne, récoltées par M. O0. Vocr et Mme ce Vocr, docteurs en médecine , . . 103 GiLLET (J.-J .-E.). Descriptions d'Onilis nouveaux d’ ne éae LOTIR PES ES SP OS PE OR QE CE et

GRIFFINI (A.). Note sopra alcune Phasgonouridæ del Congo . . 9 GUILLIAUME ([°.).— Coléoptères intéressants desenvirons de Genval

(Belgique) . . . RE RME ass le!

Captures de Goleopretes Pre en Be RAS CARE Coléoptères nouveaux ou rares pour la Faune belge . . 50, 311 —": Captures de Sternoxes "1. CR RE RTE SE Captures de Chrysomélides. . . . M en Neal Horn (W.). Contribution à l'étude des Chandeone (Col )'HENREQUAS KERREMANS (Cu ). Buprestides de Berbera (Somalie anglaise). . 436

KersHaw (J.-C.-W.). On the metamorphoses and anatomy of the Reduviid bug Sycanus croceovitltatus Dohrn. (Communicated

by G.-W. KIRKALDY). . “veut

KiRKALDY (G.-W.). A list of ie Henian of Onentan China 410

Coptosoma Schoutedenin.nom. . . . Te A SPA

Onthe Derbid genera Phenice and Prontitte 226 Me de 154 LAMEERE (AUG) Revision des Prionides (Douzième mémoire : :

Megopis). . . UE ete) Matt RATE NET AE

Capture de Marne mar ue re RP LERUEE AA0S

Revision des Prionides (Quatorzième mémoire : . na 451 MARSHALL (GUyY-A.-M.). Curculionidæ nouveaux du Congobelge 238

MoONTANDON (A.-L ). Geocorinæ (nouvelles contributions) . . . 128 Moser (J.). Beitrag zur Kenntnis der Cetoniden. . . 343 Neue Arten der Melolonthiden-Gattungen Holotriciéie ni Brahhina . . . - ERA GE OLIVIER (ERN.). Den de ratio edes HOUVeAUX EE 394 Pic (M.). Contribution à l'étude des Si/is LaTr. de l’ Amérique méridionale «tin 7.4 DURE 6 Cantharideet Méloides nouveaux U Ce Doté tr Men TRUE Deux nouveaux Coléoptères du Congo , . . 193 Porprus (B). Eine neue Atomophora-Art aus Sahara en Capsidæ) . . . 234 PuTzEys (J.). Sur : régime la ie Cabernet Le he orica In me 95 REUTER (0.-M ). bio ne der Nabidene GCaitanen Gobe Stal. 424 ri à (E.) Captures de Trichoptères 0 ENS Hydrachnides nouveaux pour notre Faune . . . . . . 450

Capture de Libellule: 24004 MS MON PRET

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) Alsace me Tir Net Er. N (H.). Reduv æ novæ african:e 5 ë 407 .

2 | Captures de Coléoptères . RCE ; | "RE 192

EF. = Capture de Pentethria holosericea . . . . . . . . . 237 Captures d'Hémiptères . . . . . . ANUS A0B, 482 ; __ Noms nouveaux pour des Réduviides LATE Dr. 422 #

on (Euc.). Voyage de M. Maurice pe RoTuscuiLp en Ethiopie et dans l'Afrique orientale anglaise, 1904-1905. Arachnides

; ROEDAr D OT en een DE rar NUS 0 NUS 2 Re 29 LA STRAND (EMBriK). Zur Kenntnis der afrikanischen Arten der à Arctiiden-Gattungen Deilemera HB., Eohemera AurIv., Secusio Wix., Utetheisa Hs. und Axiopæniella STRAND . . . . . 324 WAGNER (H). Apions nouveaux du Congo belge. . . . . . 98 ". Beiträge zur Kenntnis der central- und südafrikanischen :°RR AROnEN NA CUAU Ed LL 1e CP OEM ET A Zur Systematik der Apioniden A Uaene AAVareoN zum x Apionidenteil des neuen « Catalogus Coleopterorum» . . . 431 . “CA

WERNER (FR.). Mantides nouveaux du Congo belge. . . . . 131

Tome XIII. Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Bel- gique, par le baron DE CPOMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (l"*° partie). Prix : fr. 7.50.

Tome XIV. -— Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Bel- gique, par le baron DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (2° partie). Pix Sfr. 7:50.

Tome XV. Notice sur le D’ Jean-Charles Jacobs, par E. FOLOGNE. Psélaphides nouveaux du Congo des collections du Musée Royal d'Histoire naturelle de Bruxelles, par A. RAFFRAY. lPhasgonou- ridæ africane del R. Museo di Storia Naturale di Bruxelles (1-V), par ACHILLE GRIFFINI Bemerkungen über Nabiden nebst Beschreibung neuer Arten, par O.-M. REUTER. Enumeratio Pentatomidarum post Catalcqum bruxellensem descriplarum, par E. BERGROTH. Phasgonouridæ africane del 1. Museo di Storia Naturale in Bruxelles (VI), par ACHILLE GRIFFINI. Some new Species of Blattidæ in the Brussels Museum, par R. SHELFORD. Bite (C:200:

Tome XVI. Die südafrikanischen À pioniden des British Museum, vorzugsweise von Herrn G. À. K. Marshall in Mashonalande und in Natal gesammelt, par HANS WAGNER. Coprides d'Afrique (descrip- tions d'espèces nouvelles et remarques sur quelques espèces connues), par JOsEPH J.-E. GILLET. Acridiens d'Afrique du Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique, par IGN. BoLivar. Notes on Australian Curculionidæ in the Belgian Museum with descriptions of new species, par ARTHUR M. LEA. Prix : fr. 7.50.

Tome XVII.— Revision des Prionides, 13° mémoire: Dérancistrines, par AUG. LAMEERE. Katalog der Staphyliniden-Gattungen nebst _Angabe ihrer Literatur, Synonyme, Artenzahl, geographischen Ver- breitung und ihrer bekannten Larvenzustände von D' med.F. EICHEL- BAUM in Hamburg. Prix : 10 francs.

Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs : à l'année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de la valeur.

La SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances le 1* samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles.

Elle publie :

Les ANNALES (mensuellement);

Les MÉMOIRES (irrégulièrement).

La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 fr. Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco toutes les publications de la Société.

Les cotisations doivent être adressées spontanément dès Le commen- cement de l’année, sous peine de voir interrompre l’envor des Annales, au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Hongrie, 79, à Bruæelles.

La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de Namur, 89) le samedi de 4 à 5 heures.

Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être envoyés au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles.

Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la réduction des publications doit étre adressé au Secrétaire : M. H. Schouteden,

11, rue des Francs, à Bruxelles.

Les auteurs de travaux insérés dans les Annales qui, dans les quinze jours suivant la publication du fascicule dans lequel a paru leur mémoire, n'auraient pas reçu les 60 tirés à part auxquels ils ont droit, sont priés de prévenir le Secrétaire.

Bruxelles. [mprimerie économique, A. BR&YER, chaussée d'Ixelles, 313

LUN

01269 5664